S3 – Technologie Production : Agroéquipement

Objectif 2 : Identifier la diversité des réponses techniques en lien avec le contexte.

Objectif 3 : Mettre en évidence les logiques et les déterminants de choix techniques.
Objectif générale : Identifier et appréhender les besoins matériels dans un contexte particulier de production.

Chap 2 : Les outils mécaniques de travail du sol

Introduction :

Parmi l'ensemble des techniques culturales, le travail

du sol occupe une place particulière, en raison de
l'importance de son effet sur l'état de la parcelle
cultivée.

La préparation du sol affecte l'ensemble des

composantes : physique, chimique et biologique
de l'état des sols cultivés .

Les décisions concernant le choix des dates d'intervention, mais aussi celui des matériels
ou de leurs règles d'emploi ont donc d’une importance considérable dans le raisonnement
de l'ensemble de l'itinéraire technique et donc pour la conception de systèmes de culture
agroécologique. Les matériels de travail du sol peuvent se classer de deux manières
différentes :

 Par le type de travail effectué.

 Par leurs modes de fonctionnement et le types d’outils :

1. Le travail du sol :

Le travail du sol d'une parcelle consiste à réaliser une ou plusieurs opérations culturales.
Ces opérations sont classées par ordre de profondeur de travail. Il en existe trois
catégories :
- Le sous-solage = travail du sous sol = profondeur comprise entre 50 et 80 cm .
- Le travail profond = travail de la zone de développement racinaire = profondeur
comprise entre 15 et 30 cm .
- Le travail superficiel = travail de la couche arable = profondeur comprise entre 5 et
10 cm .

Ces opérations ne sont toutefois pas toutes indispensables. Ainsi par

exemple, le sous-solage n'est pas pratiqué tous les ans, le labour est
dans certains cas éliminé temporairement ou
définitivement = Techniques Culturales Simplifiées
(TCS) ou Techniques Sans Labour – TSL, et l'on
peut, également, implanter une culture sans aucune
préparation du sol = semis direct.

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  Quel travail du sol ?

Les décisions quant au choix de telle ou telle intervention et des outils à utiliser, dépendent
de deux critères : ce que l’on cherche à obtenir et les facteurs de risque présents sur
le site où l’on souhaite mettre en place une culture .
2. 3. 4.
1. 5.
Les objectifs à
atteindre :

Sol
Sol
Sous-sol

Sous-sol
6. 7. 8. 9. 10.

Les facteurs de risques :

Facteurs : Conditions :
la nature et l'état physique du sol à préparer (texture, humidité,
perméabilité, degré de tassement,…) ,

la nature et à la quantité de matières à enfouir (amendements,

engrais, résidus de la culture précédente, adventices,…) .

les risques associés au climat à venir (risque de sécheresse, de pluie

battante, probabilité de gel,…) ,

les exigences propres à la culture à implanter (taille de la semence,

sensibilité des racines à la structure du sol, profondeur d’exploration
des racines, ...) ,

les risques phytosanitaires liés à la présence de résidus rémanents ou

d'agents pathogènes liés au sol ou aux résidus de la culture
précédente .

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 Les objectifs du travail du sol ?

Le sous-solage a pour rôle :

De régénérer la structure des horizons de sol situés sous le fond de labour (le sous-
sol), qui ne sont pas tous les ans fragmentés par les outils de préparation du sol .

Quels outils ? : Outil à dents droites = sous-soleuse .

Les buts de l’opération : améliorer la croissance en profondeur des racines et
favoriser le drainage de l'eau en excès .

Attention : Ce terme est parfois employé à tort pour le décompactage, mais il est préférable
de réserver ce mot aux opérations de travail profond qui ne concernent que la couche de sol
située au-dessus du fond de labour (= zone de développement racinaire).

Le travail profond a pour rôle :

Le travail de l'ensemble de la couche travaillée par des outils antérieurs sur une
épaisseur de quelques dizaines de centimètres (15 à 30) correspondant à la zone de
développement des racines .

Quels outils ? : une charrue à versoirs ou à disques permettant le labour (=

retournement plus ou moins profond des horizons du sol) un outil animé (machine à
bêcher ou cultivateur rotatif lourd) ou un outil à dents qui ne retourne pas le sol
(cultivateur, décompacteur, chisel,…) .
Les buts de l’opération : Détruire les adventices et les repousses, enfouir les
résidus de culture, les amendements, les engrais de fond ou les résidus de produits
phytosanitaires qui pourraient présenter un danger pour la culture suivante
(phytotoxicité), améliorer l'état structural de l'horizon travaillé lorsque celui-ci a été
tassé lors de la culture précédente .

Le travail superficiel a pour rôle :

De réaliser un travail de surfaçage dont la profondeur d'action des pièces

travaillantes est de l'ordre de quelques centimètres (de 0 à 8 cm) n’excédant pas la
dizaine .

Quels outils ? : Les rouleaux lisses ou dentés (cage roulante, crosskill,...), les
outils à dents qui ne retournent pas le sol (herse classique, bineuse,…) les outils à
disques permettant le déchaumage (déchaumeur), les outils animés permettant un
décompactage superficielle de surface (herse rotative, herse alternative) .
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 Les buts de l’opération : En travaillant la couche superficielle du sol on cherche
à détruire les adventices et les repousses (déchaumage, binage), et à favoriser la
transformation des matières organiques (déchaumage), à faciliter l'action
d'enfouissement de la charrue (déchaumage). Elles ont également pour fonction de
niveler le sol et de créer un état physique du lit de semences favorable à la
germination et à la levée des cultures (préparation du lit de semences, roulage) .

2. Classification des outils de travail du sol :

Comme étudié précédemment, les outils de travail du sol peuvent êtres classés selon des
opérations culturales, néanmoins on peut les classer également par type, on considère ainsi
qu’il existe trois grandes catégories d’outils :

Les décompacteurs : profondeur de travail comprise entre : 20 et 80 cm .

Les fragmenteurs : profondeur de travail comprise entre : 10 et 30 cm .
Les affineurs : profondeur de travail comprise entre : 0 et 15 cm .

3. Le mode d’action des outils :

Les modes d’action des outils sont divers, et dépendent des caractéristiques physiques des
matériels utilisés, toutefois on sait qu’il existe 8 grands modes d’action des outils de travail
du sol, notamment par :

Ces différents modes d’action vont influencer directement la structure d’un sol, et bien que
chaque culture ou plantation ait des objectifs de production différents, il existe un schéma de
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base avec des travaux considérés comme indispensables et d'autres facultatifs. Ci-dessous
un exemple, d'un itinéraire technique type pour une préparation du sol destinée à une
production céréalière comme le blé.

 Etablissement d’un itinéraire technique pour le blé sur un sol cultivé :

On s’aperçoit ici qu’en fonction des opérations culturales les différents besoins en matériels
peuvent varier, et donc des modes d’action qu’impliquent l’utilisation de ces outils de travail
du sol.

4. Présentation de quelques matériels de travail du sol :

4.1. Les outils à dents ou à versoirs :

La sous-soleuse :

Permet d’améliorer la porosité du sol au dessous du labour. (De 50 à 80 cm)

Facilite la circulation de l’eau, le renouvellement de l’atmosphère et la

pénétration des racines.
1.

Les sous-soleuses sont très robustes et

équipées de une à trois dents.

Elles sont très adaptées pour le décompactage en profondeur

(> à 50 cm) de sol après défrichage, mais le travail doit être
réalisé en condition sèche. 2.

Les sous-soleuses de part leur grande pénétration dans le sol 3.

requiert l’utilisation de tracteur robuste et puissant. La
puissance requise est déterminée par la profondeur de travail
recherchée et le nombre de dents travaillant.

La puissance de traction varie en fonction de la profondeur de travail :

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 Profondeur de travail cm (pouce) Puissance requise (CV/dent)

30 cm (12 po) 50 CV (32KW) / dent

40 cm (16 po) 75 CV (56 KW) / dent

50 cm (18 po) 125 CV (93 KW) / dent

60 cm et + (24 po et +) 180 CV (132 KW) et + / dent

Le décompacteur :

Permet de réaliser un décompactage, c'est-à-dire un travail du sol

profond (de 25 à 40 cm).

Utile lorsqu'il y a nécessité de fragmenter un sol compacté sur une

profondeur qui est de l'ordre de celle du labour. 1. Bâti

Les décompacteurs travaillent le sol sans

retournement grâce à des dents très
robustes.

La hauteur sous bâti d'un décompacteur varie de 60 à 75

cm. Le nombre de dents par m est compris entre 2 et 3.

La puissance de traction peut varier de 9,5 à 16 CV (7 à 12

KW) par dent si l’on travaille en profondeur. 2. Etançon
3. Soc

La charrue réversible ou brabant :

Permet un travail profond (de 25 à 40 cm) en découpant et retournant

des bandes de terre = sillons.

La charrue réversible nommée également charrue à versoirs (souvent

improprement 1. 2. 3.

appelée
'charrue à
socs') est un
instrument de
préparation du
sol permettant d’effectuer un
labour à plat, très utile pour
permettre : l’amélioration de l'état
structural du sol, l’enfouissement
4.
des matières organiques
présentes à la surface du sol, la
destruction des adventices et des 10. 9. 8. 7. 5.

repousses, l’enfouissement des 6.

engrais de fond et des résidus de

11. 12.
produits phytosanitaires,
l’amélioration de la circulation de l'eau... La charrue réversible est équipée de vérins
hydrauliques de retournement permettant ainsi le mouvement des corps de labour et de
minimiser les manœuvres.
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Enfin, les charrues d’aujourd’hui sont équipées de dispositifs de sécurités dits "non-stop" qui
permettent de travailler en présence d'obstacles dans le sol. Des vérins hydrauliques ou des
ressorts, permettent le soulèvement des corps de labour lorsqu'ils rencontrent un obstacle en
profondeur (roche, souche).

La puissance de traction varie en fonction du type de sol, en général de 15 à 35 CV (11 à 26

KW) par corps de labour.

 Schéma de principe d’un labour à plat :

 Les réglages de la charrue :

La charrue est un outil difficile à régler. En effet, dans le cas du labour dans la raie, le
tracteur est incliné puisque deux de ses roues circulent en fond de raie, alors que la
charrue doit rester parfaitement horizontale pour assurer une profondeur de travail régulière.
Les réglages à faire avant de labourer portent sur : la profondeur, l'aplomb, le talonnage
et le déport et dévers .

 Voir diaporama explicatif :

http://www.lafranceagricole.fr/videos/tracteur-et-materiel/labour-d-hiver-dix-astuces-de-pro-
pour-regler-la-charrue-diaporama-1,0,14796903.html

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A méditer ! : Choix de labourer ou non ??? : Dans certains cas, il est techniquement
possible de ne pas labourer, temporairement voire définitivement. En effet, l'abandon du
labour, permet de maintenir à la surface du sol une couverture végétale (résidus) qui peut, si
cette dernière est abondante, et que l'infiltrabilité du sol est suffisante, représenter une
méthode efficace de lutte contre l'érosion hydrique. Dans ce cas, il faut gérer
différemment les fonctions assurées par le labour : comment assurer la maîtrise des
adventices, la circulation de l'eau, la préparation du lit de semences, ...

Les cultivateurs à dents :

Permettent la reprise profonde de sol (jusqu’à 25 cm) mais également le

déchaumage des résidus de culture.

Les cultivateurs à dents lourds appelés « chisels » ou « canadiens » sont

adaptés à des opérations de déchaumage et de décompactage lorsque
l’on pratique le non labour. 1.

Les cultivateurs à dents légers

nommés également « petits canadiens » ou encore 2.
vibroculteur sont appropriés pour préparer les lits de
semence.

La hauteur sous bâti d'un cultivateur lourd varie de

60 à 75 cm. Le nombre de dents par mètre est
compris entre 4 et 5.
3. 5.
Le dégagement sous bâti d'un cultivateur léger varie 4.
de 45 à 60 cm. Le nombre de dents par mètre est
compris entre 4 et 7.

Ils existent différents types de dents avec sécurité en général à ressorts ou à boulons pour
les terrains très caillouteux. Les socs qui équipent les dents sont de type extirpateur ou
scarificateur (exemple 'patte d'oie')

On peut compléter l'émiettement ou le mélange des débris végétaux avec le sol en ajoutant
d'autres équipements à l'arrière du cultivateur (herses à peignes, rouleaux, cage roulante,…)

La puissance de traction varie en fonction du type de cultivateur, en général 35 CV (26KW) /

mètre de largeur pour les cultivateurs lourds et 10 à 20 CV (7 à 15 KW) / mètre de largeur
pour les cultivateurs légers.

La herse classique :

Permet de niveler et d'ameublir superficiellement le sol.

Destinée aux opérations de préparation du lit de semences, de

nettoyage en ramenant à la surface les mauvaises herbes, de
nivellement et, objectif pour lequel elle a été conçue à l'origine,
d'enfouissement des semences.

La profondeur de travail est comprise entre 5 et 10 cm.

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 1.
2.
Les herses classiques sont munies d’un bâti rigide ou
le plus souvent remplacé par un bâti articulé formé
d’une série de compartiments articulés entre eux sur
lesquels on trouve des dents appelées pointes. Il
existe également des herses à pointes souples
adaptées au désherbage des cultures en place (=
herses étrilles), à pointes longues (30 à 40 cm) qui ont
tendance à émietter finement et niveler le sol travaillé.
5.
Les modèles classiques comportent entre 15 et 3.
4.

30 dents par compartiment disposées en "Z".

On peut compléter l'émiettement ou le plombage du sol en ajoutant d'autres équipements à

l'arrière de la herse (herses à peignes, rouleaux, cage roulante,…)

La puissance de traction est en général de 7 CV (5 KW) / mètre de largeur.

La bineuse :

Permet un désherbage mécanique d’une culture disposée en

ligne.

Destinée à effectuer un travail très superficiel d'entretien du sol

et de binage des adventices, elle permet également de
fragmenter la partie la plus superficielle du sol se qui contribue
ainsi à préserver l'eau du sol. 1.
2. disque
Les bineuses travaillent sur étoile butteur

plusieurs rangs à la fois (de 4 à 12).

Elles comportent un bâti porté sur lequel peuvent coulisser les

éléments bineurs (dents ou disques) et le dispositif de guidage
généralement de grands disques ou coutres qui stabilisent
latéralement l'outil (et protègent les plantes du rang), ce qui
permet de s'adapter à différents écartements entre les rangs. 4. soc
3.
6. Disque ou
5. roue de étançon
La puissance de traction varie en fonction de la largeur de coutre de
terrage
guidage
Travail, en général de 50 à 110 CV (37 à 81 KW).

4.2 Les outils à disques :

Les pulvériseurs à disques

Permettent d’effectuer des déchaumages, des destructions de résidus

de culture.

Utiles parfois en reprise de labour et utilisés pour ameublir le sol et

détruire les mauvaises herbes.

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 1.

Ces outils sont munis d'un ou plusieurs trains de disques dont

l'angle d'attaque, réglable, dépend du travail à effectuer. Les
disques ont la forme d'une calotte sphérique plus ou moins
bombée, de diamètre plus ou moins grand et dont le bord
tranchant le sol est lisse ou crénelé. 2.

Les disques tranchent le sol sur une profondeur qui dépend de

la taille et du poids de l'engin, découpant une bande de terre
qui est ensuite partiellement retournée par le disque lui-même.

Ces matériels permettent une bonne homogénéisation des

débris végétaux avec le sol. 3.

Il existe différents types de pulvériseurs à disques :

Les Ils sont constitués d'un seul train de

disques disposés en oblique par
déchaumeurs rapport au sens d'avancement.

Les « offset » Ils possèdent deux trains de disques

disposés en "V" ouvert latéralement,
ou « Cover- travaillant la même bande de terre
crop » avec des séries de disques montés en
opposition

Les
Ils possèdent quatre trains de disques
pulvériseurs disposés en "X". Ils sont de grande
tandem largeur (jusqu'à 8 m).

Ces outils sont proposés en trois gammes : légère (moins de 350 kg par mètre), moyenne
(de 350 à 700 kg/m) ou lourde (plus de 700 kg/m).

Pulvériseurs légers : sont munis de disques de 45 à 60 cm de diamètre, espacés de

17 à 23 cm, avec une charge unitaire de 20 à 60 kg par disque.
Pulvériseurs moyens : sont munis de disques de 45 à 60 cm de diamètre, espacés de
20 à 23 cm, avec une charge unitaire de 60 à 80 kg par disque.
Pulvériseurs lourds : sont munis de disques de 45 à 60 cm de diamètre, espacés de
23 à 35 cm, avec une charge unitaire supérieure à 80 kg par disque.

La puissance de traction varie en fonction de la masse et de la largeur de travail, en général

de 40 à 110 CV (29,5 à 81 KW).

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 4.3 Les outils animés par la prise de force :
Le cultivateur rotatif :

Permet la destruction de végétaux en place, la préparation de lit de

semences et la reprise de labour.

Ces outils effectuent un travail d'émiettement très important sur une

profondeur qui peut aller jusqu'à 40 cm.

Le cultivateur rotatif à axe horizontal, également appelé houe

rotative, comporte un rotor équipé de pièces travaillantes tournant
de 100 à 300 tours / min autour de l'axe horizontal perpendiculaire à
l'avancement. Les pièces travaillantes sont des lames coudées de
grande dimension (rotavator) ou des lames droites (rototiller et
cultirateau). 1. 2. 3. 4.

La vitesse d'avancement du tracteur

conjuguée à la vitesse de rotation détermine le
degré d'émiettement. La présence d'un tablier
arrière réglable permet d'accroître encore
l’émiettement par projection contre les tôles.

Enfin, ces cultivateurs rotatifs peuvent être

associés à d’autres accessoires tels qu’un
rouleau ou encore un semoir afin de réaliser 5.
7. 6.
en un seul passage plusieurs opérations
culturales.

La puissance de traction varie en fonction du type de sol et de la largeur de travail, en

général de 12 à 35 CV (9 à 26 KW).

La herse rotative :
Permet la préparation de lit de semences.

Ce matériel effectue un travail d'émiettement très important

sur une profondeur qui peut atteindre 40 cm.

Les pièces travaillantes sont des dents tournant autour d'un axe
vertical appelé rotor, animé par la prise de force du tracteur.
Chaque rotor est équipé de deux dents qui peuvent être de
section carrée, ronde ou triangulaire. Elles sont montées légèrement inclinées par rapport à la
verticale. Deux rotors voisins tournent en sens 1. 2.

inverse, ce qui évite l’accumulation de terre sur

un côté de l’appareil.

Parfaitement adaptée au terre à comportement

argileux, mais peu conseillées en terre battante
(limoneuse), car l’excès de terre fine produit un 5.
3.
4.
phénomène de croûte de battance.

Un rouleau est nécessaire afin de réaliser un travail bien plat et contrôler la profondeur de
travail.
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Enfin un semoir peut être jumelé à l’outil afin de réaliser en un seul passage plusieurs
opérations culturales.

La puissance de traction varie en fonction du type de sol et de la largeur de travail, en

général de 12 à 35 CV (9 à 26 KW).

La herse alternative :

Permet une reprise superficielle de labour et la

préparation du lit de semences.

Ce matériel effectue un travail d'émiettement important

sur une profondeur de 25 à 30 cm.

Elles sont constituées de 2 rangées parallèles de dents

verticales en mouvement alternatif. Ces dents, au
nombre de 10 par mètre de largeur de travail, sont généralement triangulaires et inclinées
vers l'avant et d'une longueur d'environ 25 à 30 cm. La largeur de travail des herses
alternatives, est comprise entre 2,5 et 6 m. 5. 1.

Les herses alternatives conviennent bien

dans les sols à comportement
intermédiaire mais elles sont assez fragiles
en terrain caillouteux.

Toujours associées à un rouleau afin de

réaliser un travail bien plat et contrôler la
profondeur de travail mais également
associées à d'autres outils comme un 2.
3.
semoir permettant d'effectuer en un seul
passage : la reprise de labour, une 4. 3.
préparation rapide du sol et le semis.

La puissance de traction varie en fonction de la largeur de travail et des équipements

ajoutés, en général de 20 à 50 CV (15 à 37 KW).

4.4 Les rouleaux :

Ces équipements sont entièrement dédiés à la préparation des lits de semences. Ils
agissent de façon très superficielle sur les sols, qu'ils tassent légèrement (on parle de
rappuyage ou plombage du lit de semences), tout en complétant l'action de fragmentation
des mottes en surface.

A l'heure actuelle, les rouleaux sont rarement employés seuls : ils sont associés aux
autres outils de préparation de sol comme les herses rotatives, les cultivateurs,...

La diversité des formes et des poids des rouleaux s'explique par la complexité des
problèmes à résoudre. En effet, il faut :

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  tasser légèrement le sol pour améliorer le contact terre graine, favoriser les
remontées d'eau par capillarité et éviter un assèchement trop rapide de la
surface ,
 le niveler pour faciliter la récolte lorsqu'il faut que la barre de coupe passe
très près du sol ,
 parfaire l'action des outils précédents en diminuant la taille des mottes en
surface tout en triant mottes et terre fine. Le tout en évitant les bourrages .

Il existe alors différentes « catégories » de rouleaux que l’on choisi en fonction des objectifs
que l’on recherche (plombage, émiettement, nivellement,…) ou bien en fonction du type de
sol sur lequel on effectue les opérations culturales.

Ils sont alors constitués d'un ou

Les rouleaux plusieurs éléments appelés billes,
éventuellement remplis d'eau pour les
lisses alourdir. Lorsqu'on veut éviter de trop
aplanir le sol, on utilise un rouleau de
ce type dont la surface est ondulée.

Ils sont constitués de l'assemblage de

2 rouleaux, portant chacun des
disques en fonte, parfaitement jointifs
Les rouleaux de 30 à 40 cm de diamètre. Les
disques du rouleau avant sont plus
culti-tasseurs grands que ceux de l'arrière et
légèrement décalés par rapport à
ou ceux-ci, ainsi les disques placés à
« cultipackers » l'arrière tassent la partie du sol qui n'a
pas été touchée par les disques placés
à l'avant. Le travail de fragmentation
s'effectue par poinçonnement sur
l'arête vive du disque.
Ils comportent de nombreux éléments,
minces et non jointifs : les mottes sont
donc écrasées par effet de
Les rouleaux poinçonnement sur l'arête de ces
éléments et par écrasement entre eux.
spiralés ou Les rouleaux spiralés sont formés
cage-roulante d'une spire d'acier continue. De même,
les rouleaux cages ("cages
roulantes") sont constitués d'un bâti
servant de support à des barres
crénelées disposées en hélice.
Ils sont formés de disques en fonte
montés sur un même arbre, un grand
disque (60 cm) étant encadré de deux
disques plus petits (40 à 50 cm). Ainsi
Les rouleaux deux disques successifs ont toujours
un diamètre différent et tournent à des
croskill vitesses angulaires différentes : les
mottes sont alors laminées entre les
disques. Chaque disque est crénelé
sur sa périphérie et ses faces
latérales, pour un meilleur écrasement
des mottes.

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La puissance de traction varie en fonction de la largeur de travail et du poids de l’outil, en
général de 100 à 130 CV (74 à 96 KW).

5. Ce qu’il faut retenir :

Comme étudié précédemment, le rôle essentiel du travail du sol est d'obtenir un état de sol
favorable à la mise en place d’une culture et permettre son développement racinaire dans
les meilleures conditions agronomiques et économiques.

Bien évidemment, la réduction des coûts ne peut être le seul objectif :

Il est bon, aujourd’hui, de ne pas omettre non plus l’aspect écologique et durable du
travail du sol. En effet, nous ne pouvons plus négliger les aspects du changement
climatique qui s’opèrent et qui ont inévitablement un impact sur les sols (sécheresse,
précipitation abondante en un minimum de temps,…), nous devons en prendre
conscience et adapter nos façons de faire en connaissance de cela ! .

Autant d'objectifs qui méritent d'être pris en considération et qui font que les itinéraires
techniques d'implantation des cultures sont souvent des compromis et doivent être adaptés
en fonction du ce qui a été fait précédemment, de la culture à semer, du type de sol, du
risque climatique, du matériel existant, des objectifs de l'exploitant...

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