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Machinisme agricole

1- Généralités
1.1. Techniques culturales

On se contentera de mentionner les définitions et les fonctions des principales techniques


utilisées pour la conduite des grandes cultures et des prairies.

1.1.1.Travail du sol

L'objectif du travail du sol est avant tout de préparer la parcelle pour l'implantation
d'une culture, même si certaines interventions ont lieu après le semis (roulage), ou en cours de
végétation pour lutter mécaniquement contre les mauvaises herbes (binage). Les objectifs sont
multiples : modification de l'état structural, nivellement, destruction des adventices ou des
repousses de la culture précédente, enfouissement d'engrais, de résidus de récolte ou de
pesticides, évacuation de l'eau en excès. L'agriculteur agit donc, en combinant différents outils
de travail du sol, sur l'ensemble des composantes physiques chimiques et biologiques de
l'état de la parcelle pour atteindre un état objectif qui dépend des caractéristiques du sol et
du climat autant que des exigences de la culture à mettre en place.

Fondamentalement, un itinéraire de travail du sol comprend deux types d'opérations,


que l'on distingue par le volume de terre affectée par les outils : le travail profond concerne
l'ensemble des horizons travaillés sur une profondeur pouvant atteindre 60 cm (sous-solage),
et les opérations de travail superficiel, qui ne touchent que les premiers centimètres du sol.
Dans certaines conditions toutefois, la préparation du sol est simplifiée (on parle alors de
TCS, techniques culturales simplifiées), l'agriculteur ne procédant qu'à un travail superficiel
sans retournement du sol, voir même implantant la culture sans travail du sol préalable (semis
direct) en utilisant un équipement de semis adapté.

1.1.2. Travail profond


Le labour : il est réalisé généralement à une profondeur comprise entre 25 et 40 cm. Il est
réalisé avec une charrue (outil à socs ou à disques) qui découpe et éventuellement (charrues à
socs seulement) retourne des bandes de terre. Ses principales fonctions sont d’augmenter la
porosité globale du sol, d’enfouir des amendements organiques éventuels et des résidus de
culture, d’enfouir les adventices, d’enfouir des engrais minéraux et éventuellement des résidus
de pesticides.
Le décompactage : beaucoup moins fréquent que le labour, il est réalisé avec un outil à
dents (sous-soleuse ou décompacteuse); sa fonction est de fissurer par éclatement les zones
compactes situées au-dessous du niveau du labour, qui peuvent apparaître suite à des passages
répétés d’engins agricoles lourds en conditions humides. La profondeur de travail peut
atteindre 60 à 70 cm.

Le travail profond peut également être réalisé par un outil animé par la prise de force
du tracteur (rotavator ou machine à bêcher) qui exerce sur le sol une intense action de
fragmentation et de mélange sur une profondeur qui peut atteindre 30 cm; ce type d'outil, très
utilisé en culture maraîchère, se développe actuellement en grande culture.

1. 1.3. Travail moyen

Il a essentiellement pour fonction d’ameublir l’horizon travaillé, sans retournement ni


enfouissement. Il est réalisé par des outils à dents (de type chisel ou cultivateur lourd) ou à
disque, à des profondeurs comprises entre 10 et 20 cm. Ce type de travail est parfois réalisé à
la place d’un labour, soit que les conditions soient trop sèches pour permettre la réalisation de
ce dernier, soit que l’agriculteur ait décidé d’adopter des méthodes de travail du sol
simplifiées.

1.1.4. Travail superficiel

Déchaumage : il est réalisé après la récolte du précédent cultural, avec des outils à dent ou à
disque, à une profondeur de 10 à 15 cm. Sa fonction principale est d’homogénéiser la
répartition des résidus de culture et des adventices présents en surface du sol et sur la
profondeur travaillée.

Préparation du lit de semences : il s’agit généralement d’un ensemble d’opérations réalisées


entre le labour et le semis, dont l’objectif est surtout de préparer le lit de semences,
principalement en lui conférant une structure favorable à la germination des cultures
ultérieurement semées, mais aussi en éliminant les adventices présentes, et parfois en
enfouissant certains produits agro-pharmaceutiques. L’émiettement et le nivellement du sol
qui résultent de ces opérations sont en général également propices au déroulement d’une
récolte en fin de cycle dans de meilleures conditions. L’émiettement (sur une profondeur de 5
à 10 cm) est réalisé par des outils tractés à dents (du type cultivateur léger), à pointes (herses),
ou à disques (pulvériseurs) ou par des outils animés, dont l’énergie ne provient plus de la
seule traction mais est transmise par la prise de force du tracteur (herses alternatives et
rotatives). Différents types de rouleaux aident également à l’émiettement et surtout au
nivellement; enfin l’opération de semis elle-même joue souvent un rôle non négligeable dans
la préparation du lit de semences.

1.1.5. Semis et plantation

On parle de semis pour la mise en place de graines, de plantation lorsqu’il s’agit d’autres
organes. L’opération est caractérisée par une date, une profondeur, une densité. On distingue
les semis réalisés avec des semoirs « classiques » ou « de grande culture », pour lesquels
l’écartement entre rangs est constant mais l’écartement entre graines sur un rang est variable,
des semis réalisés avec des semoirs « de précision », ou « semoirs monograines », où
l’écartement entre graines sur le rang est contrôlé. Les plantations sont réalisées avec des
outils adaptés à chaque culture à planter (planteuse à pommes de terre, à tabac...).

1.1.6. Protection phytosanitaire

On regroupe sous ce titre l’ensemble des opérations qui visent à protéger les cultures
contre leurs ennemis : mauvaises herbes (ou adventices), parasites animaux (insectes,
nématodes, rongeurs, mollusques, oiseaux...), champignons et maladies à virus ou
bactéries. On distingue la lutte chimique des autres moyens de lutte.

Lutte chimique : elle utilise des matières actives, d’origine parfois minérale mais surtout
organique, toxiques pour les ennemis. Ces matières actives sont souvent épandues sur toute la
surface des champs cultivés par des pulvérisateurs (largeurs de travail de 9 à 36 m), parfois
distribuées juste à proximité des organes à protéger (par exemple insecticides distribués en
même temps que les graines par le semoir juste sur la ligne de semis des betteraves sucrières),
parfois déposées directement sur l’organe (exemple de l’enrobage ou du pelliculage des
semences par différents fongicides et insecticides). Leur action peut être immédiate ou
différée, plus ou moins sensible au développement de la plante ou de l’ennemi visé, aux
conditions climatiques, à l’état du sol...

Autres moyens de lutte : c’est le cas par exemple de la lutte mécanique contre les
adventices par enfouissement lors des travaux du sol, ou par binage lorsque la culture est en
place, ou par fauche des refus en prairie. Mais il existe également la lutte biologique qui
utilise des organismes vivants, surtout contre les insectes, la lutte thermique contre les
adventices, la lutte acoustique contre les oiseaux... D’une manière plus générale, l’ensemble
des autres techniques culturales (c’est-à-dire dont l’objectif principal n’est pas la lutte contre
les ennemis des cultures) interagissent fortement avec le développement des populations
d’ennemis, et avec les méthodes de lutte (par exemple la date de semis joue sur le
développement des maladies et des insectes, la densité de semis permet de contrôler
partiellement les adventices...).

1.1.7. Récolte

La fonction de la récolte est évidente, mais les opérations de récolte présentent un certain
nombre d’effets intentionnels qui rendent leur raisonnement aussi complexe que celui des
autres techniques culturales. On peut ainsi citer les risques de dégradation du produit récolté
associés par exemple à une récolte à sous ou sur-maturité, les dégâts sur la structure du sol
résultant de passages d’engins lourds et de remorques dans des conditions d’humidité du sol
défavorables, l’extraction de terre concomitante à la récolte des organes souterrains, les
risques de casse de matériel lorsque les organes récoltés sont situés au ras du sol... Les
cultures à graines sont récoltées par des moissonneuses-batteuses (largeur de travail 3 à 5 m),
munies de différents accessoires propres à chaque culture (releveurs, barre de coupe verticale,
becs...). Les ensileuses (coupe plus hachage) servent à récolter les fourrages vert (surtout maïs
et graminées fourragères) destinés à être stockés dans des silos par fermentation anaérobie.
Les machines à récolter les organes souterrains intègrent sur un seul engin différentes
fonctions : effeuillage, décolletage, arrachage, nettoyage pour les racines de betteraves
sucrières; tamisage, effanage, triage pour les tubercules de pommes de terre. Enfin, sont
souvent associées aux opérations de récolte proprement dites des actions de gestion des
résidus de culture, comme le pressage de la paille par exemple.
1.2. Autres définitions

Le machinisme agricole est la science qui traite de l’utilisation de l’ensemble des outillages,
machine et équipements pour la production agricole (végétale , animale et halieutique)

1-2.1. Domaine d’application du machinisme agricole

Machines agricoles

Machines production végétale Machines production animale


et halieutique

Machines production Mach conduite Mach


d’aliments d’élevage transformation

Machines post - Machines Machines pré Machines


récolte pré- récolte - récolte post- récolte

Machines Mach préparation du sol Machines


stockage/conservation stockage/conservation
Mach fertilisation
Machines Machines
transformation Mach de mise en place transformation
des cultures (semis)

Mach entretien

Mach récolte

Equipement de transport
1-2.2. Concept de machine

La machine agricole est un système mécanique composé d’une source d’énergie et d’un
matériel de travail
La source d’énergie peut-être :
o La force animale ( buffle, bœuf, cheval, mulet, , âne et chameau) ;
o ou humaine (outils à main) ;
o Le moteur électrique ;
o Le moteur thermique (diesel ou à essence) : exemple : tracteur

L’outil de travail est entraîné par une source d’énergie pour effectuer l’opération agricole.
2- La culture attelée
La culture est un système de production qui utilise les animaux comme source d’énergie et
les matériels agricoles entrainés par ces derniers

2-1. Condition pour la culture attelée


 Point d’eau permanent
 Topographie : terrain plat < 5%
 Superficie : 2 à 3 ha par attelage (5 à 8 ha)
 Abri
 Alimentation (eau et pâturage)

2-2 : Animaux de trait


On distingue les zébus et les taurins
Les zébus sont localisés dans la frange nord de notre pays en bordure du Niger. Ils pèsent
entre 300- 600 kg
Les taurins sont représentés par les races borgou (180 – 220 kg) et lagunaire (100 – 120 kg) .

2-3 : Système d’attelage

Il existe plusieurs sortes d’attelage.


 Le collier pour le cheval, l’âne
 La bricole ; utilisée pour l’attelage d’un animal unique
 Le joug : Il est utilisé uniquement pour les bœufs. On distingue
 Le joug simple ou Jouguet utilisé pour un seul animal
 Le joug double ou joug utilisé pour 2 animaux qui peuvent être toujours être
attelés du même coté. Le dressage spécialise les animaux droitiers ou gauchés
Le joug double peut être un joug de tête ou de garrot. Le joug de tête est de front (rare) ou de
nuque (répandu dans les pays tempérés). Le joug de garrot repose sur le garrot de l’animal et
est très utilisé en Afrique/.
3- Les tracteurs

Le tracteur est un véhicule automobile destiné à tirer les différents matériels portés, semi
portés, traînés, ainsi qu’à entraîner les organes de travail de ces machines. Ils peuvent
également animer les organes des matériels travaillant en poste fixe, accouplé avec un
matériel agricole, il forme une unité de travail capable de mécaniser les travaux agricoles les
plus variés

3-1. Classification des tracteurs


3-1-1. Classification suivant la puissance
Tracteurs 20, 30, 50, 75, 100, 150, 200, 250, cv etc

3-1-2. Classification suivant le mode de traction

Tracteur à roues
 motoculteurs,
 tracteurs à 2 axes
o 2 roues arrières motrices
o 4 roues motrices
Tracteurs à chenilles
 Tracteurs à semi-chenilles
 Tracteurs à chenilles pleines

3-2. Les différents organes du tracteur


 Le moteur ;
 La transmission: l’embrayage et la boite de vitesse ;
 Pont moteur ;
 Organes d’utilisation (cadre et suspension) ;
 Direction ;
 Le système de freinage ;
 Le système d’attelage.

3-2-1. Moteur
Le moteur est composé de
 Organes fixes et d’embiellage
 Mécanisme de distribution
 Système de refroidissement
 Système de graissage
 Système d’alimentation
 Système de démarrage
L’organe fixe du moteur est le bâti ou le bloc carter. C’est le corps qui porte intérieurement et
extérieurement les pièces des mécanismes et des systèmes du moteur. Les organes
d’embiellage sont constitués de l’ensemble cylindre-piston, de la bielle et du vibrequin. La
bielle est un organe qui relie le piston et le vibrequin. Le vibrequin reçoit de la bielle l’effort
moteur dû à la détente des gaz et la transforme en couple pour entrainer les autres organes du
tracteur

Le mécanisme de distribution est composé de la soupape, du culbuteur, de la tige et de l’arbre


à came.

Les systèmes de refroidissement à air et à eau sont utilisés  au niveau du tracteur . Ce système
comprend le radiateur, le ventilateur (air), la pompe à eau, le préchauffeur de démarrage.
Le système de graissage comprend la pompe à huile, le radiateur de l’huile, le filtre à huile

Le système d’alimentation comprend le filtre à air, le turbo-compresseur, le réservoir à


combustible, le filtre à combustible, la pompe d’alimentation, la pompe d’injection, les
injecteurs et le régulateur.
Il existe différents systèmes de démarrage des moteurs de tracteur : à la main (motoculteur),
électrique ou à l’aide d’un moteur auxiliaire. Le système le plus répandu est celui électrique.
Il comprend : le démarreur, le réducteur (l’embrayage, le dispositif automatique de
désaccouplement et la roue libre).
3-2-2. La transmission : l’embrayage et la boite de vitesse
La transmission est l’ensemble des mécanismes qui transmettent aux roues motrices et aux
prises de mouvement (prise de force), la puissance développée par le moteur. Elle comprend
la boite de vitesse, l’embrayage, le mécanisme de pont arrière, le renvoi d’angle, la
commande finale et le différentiel.
a) L’embrayage
L’embrayage est un élément de liaison entre le moteur et la boite de vitesse. Il permet
d’interrompre et de rétablir la liaison du moteur avec l’arbre d’entrée de la boite de vitesse
quand on appui ou on lâche la pédale d’embrayage. Il permet un démarrage amorcé et les
changements de vitesse. On distingue sur les tracteurs 2 types d’embrayage : embrayage
mécanique et l’embrayage hydraulique. Les systèmes d’embrayage se composent de :
o Les éléments de frottement (disques et plateaux)
o Les éléments de pression
o Les éléments d’actionnement (levier d’embrayage ; levier de débrayage)
On distingue les embrayages à disque unique et les embrayages à disques multiples
L’embrayage ne doit pas remplacer la boite à vitesse dans les tournants et les agglomérations
où il faut ralentir. La pédale d’embrayage doit disposer d’un jeu au moins égal de 20 à 30
mm. Ce jeu doit être contrôlé de temps en temps. Embrayer correctement d’une manière
souple aménage beaucoup le patin d’embrayage et les organes de transmission. La pédale
d’embrayage ne doit pas servir de pose pied.

b) La boite de vitesses
La boite de vitesse permet de :
 Séparer la boite de vitesse et les roues motrices lorsqu’elles sont en position de point
mort
 Inverser le mouvement
 réaliser la démultiplication variable entre le moteur et les roues.
Les boites de vitesse à engrenage peuvent être à
 Trains baladeurs (arbre primaire et secondaire en ligne)
 Manchons baladeurs
 Trains planétaires
Pour assurer une durée de vie raisonnable aux éléments d’engrenage il faut toujours embrayer
souplement avant tout changement de vitesse

Qualité et niveau de l’huile de graissage de la boite de vitesse


La quantité d’huile de graissage prévue par le constructeur doit être strictement respectée. Un
excès et ou un défaut d’huile entraîne la baisse du rendement de la boite. Les roues dentées
fonctionnent mal. Le manque d’huile entraîne l’usure exagérée des dents. L’excès d’huile
dans la boite entraîne un fort tourbillon de l’huile, les pertes de puissance et l’augmentation
de la température de l’huile et de la boite.
Le rôle de l’huile de graissage est de diminuer le frottement métallique des flancs des dents
qui naît par l’entrée en contact les unes contre les autres. Sous l’effet des frottements, se
développent des très fortes températures de telle façon qu’on assiste à la soudure ou au
détachement des plus fin morceaux des 2 flancs des dents entrés en contact. L’huile de
graissage doit former une couche intermédiaire afin d’empêcher le collage, de diminuer le
frottement et de transporter la chaleur ainsi dégager. Une huile de la boite de vitesse est
caractérisée par sa résistance à la pression et sa capacité d’adhérence. Les exigences
fondamentales d’une huile de graissage sont les suivantes :
 Capacité de supporter des pressions élevées
 Capacité de résistance contre l’émulsion et la formation de mousse
 Résistance particulière contre le vieillissement
 Basse tendance à la vaporisation

c) Boite de transfert
Elle permet d’augmenter le nombre de rapport principaux dans la boite à changement sans
arrêt au moyen des pignons montés dans la boite de transfert. Elle applique le couple moteur
au pont avant moteur et à la prise de force en assurant son crabotage et décrabotage
automatique ou forcé.

d) Accouplements intermédiaires et transmission par arbre à cardan

La transmission du mouvement de rotation à des organes séparés par une distance s’effectue à
l’aide d’accouplement intermédiaire ou arbre à cardan.
Le rôle de l’accouplement intermédiaire est de transmettre le couple moteur d’un arbre à un
autre dont les axes géométriques ne coïncident pas. Ils sont montés habituellement sur les
tracteurs entre l’arbre de l’embrayage et l’arbre primaire de la boite de vitesse

Les transmissions par arbre à cardans ont pour but de transmettre le mouvement de rotation à
des organes dont les arbres peuvent être désaxés en marche. On les utilise surtout sur les
tracteurs à roues pour relier l’arbre mené de la boite de vitesse aux arbres de la boite de
transfert et des ponts moteurs.

e) Défauts éventuels des boites de vitesse


Les défauts éventuels de la boite de vitesse sont : la fuite d’huile, le fonctionnement trop
bruyant, la surchauffe, le passage difficile des vitesses, l’engagement spontané et simultané de
2 rapports.
On remédie à la fuite d’huile en resserrant les écrous et les vis de fixation. S’il est nécessaire,
on remplace les joints aux raccordements des carters ou ceux placés entre le couvercle et le
carter.
Les bruits dans la boite de vitesse peuvent être dus à l’usure des pignons et des roulements.
Les pignons et les roulements usés doivent être remplacés. La surchauffe de la boite est due
peut être imputable au manque d’huile dans le carter. Rajouter l’huile jusqu’au troue de
contrôle. L’huile fluide doit être remplacée par une autre à viscosité correspondante.

3-2-3. Pont moteur


Le pont moteur est un ensemble constitué par le carter, le renvoi d’angle, le différentiel, et la
commande des roues.
Le renvoi d’angle est l’organe de la transmission dont le rôle est d’augmenter le couple
moteur en aval de la boite à vitesses
Le différentiel est l’organe de la transmission qui répartit le couple moteur qu’il reçoit entre
les demi-arbres des roues motrices et permet à celles-ci de tourner à des vitesses différentes.
3-2-4. Organes d’utilisation (cadre et suspension)
Les organes d’utilisation comprennent un cadre, (un bâti pour le tracteur), une suspension et
un propulseur (roue ou chenilles)
On appelle bâti du tracteur un organe qui réunit les parties du tracteur en un seul ensemble.
Sur les tracteurs à roues, on distingue les bâtis à cadre, à semi-cadre et sans cadre
La suspension est un système de dispositif assurant une liaison élastique du bâti avec les roues
ou les chenilles. Elle amorti les chocs dus aux inégalités du terrain. Sur de nombreux tracteurs
à roues, la suspension n’est montée qu’à la partie avant.

3-2-5. Direction
La direction a pour rôle d’orienter le tracteur à roue par le braquage des roues avant ou par le
pivotement des semi-cadres. La direction se compose d’un mécanisme de direction et d’une
timonerie de direction. Le mécanisme de direction transmet l’effort du conducteur à la
timonerie et augmente cet effort en facilitant ainsi la rotation du volant. La timonerie de
direction est constituée par les éléments qui relient la bielle pendante aux fusées. La
timonerie est organisée de manière que les virages du tracteur s’effectuent sans glissement
latéral de toutes les roues sur le sol, ce qui assure la facilité de conduite et l’usure minimale
des pneus.
Pour diminuer l’effort que le conducteur doit appliquer au volant, la direction de certains
tracteurs et automobiles est équipée de servo-direction hydraulique. Les servo-directions sont
incorporées habituellement dans le boîtier de direction.
Les défauts éventuels de la direction qui interdisent l’utilisation du tracteur et de l’automobile
sont les suivants : le grippage de la direction, le jeu du volant de direction, dépassant la
valeur admise, l’usure excessive des pièces de la direction, le relâchement des fixations et le
manque de goupilles.

3-2-6. Système de freinage


Le rôle du système de freinage est de ralentir, d’immobiliser les tracteurs et les automobiles
ainsi que de les maintenir à l’arrêt. On distingue plusieurs types de dispositifs de freinage : le
frein de service, qui a pour but de régler la vitesse de dépassement du véhicule et de l’arrêter
progressivement, le frein de stationnement qui sert à retenir le véhicule immobile en pente et
le frein auxiliaire qui permet de réaliser des virages brusques du tracteur.
Le frein auxiliaire du tracteur est situé au niveau du pont. Il actionne le demi-arbre droit ou
gauche des roues motrices et immobilise la roue intérieure. Si nécessaire, ces freins peuvent
être utilisés comme freins de service ou de stationnement.
Le système de freinage se compose d’un mécanisme de frein (ou tout simplement de frein) et
de sa commande. Le mécanisme de frein a pour but de créer une résistance artificielle à la
progression du véhicule. Les plus répandus sont les freins à friction qui effectuent le freinage
grâce aux forces de frottement qui se manifestent entre les pièces fixes et les pièces en
rotation. Les freins de friction peuvent être à tambour, à ruban et à disque.
D’après leur emplacement, on distingue les freins de roue, et les freins de transmission. Les
premiers actionnent les moyeux de la roue et les seconds l’un des arbres de transmission. Les
freins de roues sont utilisés dans le système de freinage de service et les freins sur la
transmission dans le système de freinage de stationnement.
Selon le principe de fonctionnement, les commandes de freins peuvent être mécaniques,
pneumatiques, hydrauliques et électriques.

3-2-7. Equipement de travail du tracteur


Pour que le tracteur puisse effectuer plusieurs travaux accouplés avec du matériel agricole, il
est doté de l’équipement de travail suivant : relevage hydraulique, dispositif d’attelage,
crochet d’attelage, prise de force et poulie d’entraînement.
Le relevage hydraulique permet d’atteler au tracteur des matériels tractés, semi-portés et
portés. La commande du dispositif est réalisée par le conducteur à partir de la cabine du
tracteur. A l’aide du système hydraulique, on peut monter, et descendre les outils attelés au
tracteur. Le système hydraulique comprend le réservoir à huile, la pompe, le distributeur et les
vérins.
Attelage et dispositif d’accrochage
Le mécanisme d’attelage sert à accoupler au tracteur des outils portés et semi-portés ainsi
qu’à placer les outils en position de travail et en position de route. Le tracteur équipé d’un
mécanisme d’attelage et un outil forment un ensemble tracteur-outil porté. Cet ensemble a
certains avantages par rapport à ensemble traîné. Une bonne manœuvrabilité et une plus faible
consommation de combustible pour l’unité de travail

Les charrues sont attelées aux tracteurs à deux points. D’après un tel schéma d’attelage, les
extrémités avant des deux bielles de traction sont fixées sur la tête centrale. Dans ce cas, une
bielle est fixée rigidement et l’autre articulée. La tête centrale peut être fixée suivant l’axe du
tracteur aussi bien que déporté d’une certaine distance à droite et à gauche par rapport à l’axe.
L’attelage trois point est utilisé lorsqu’au tracteur sont accouplés les outils portés à grande
largeur de travail (semoirs, herses, bineuses). D’après ce schémas, les outils portés sont
montés symétriquement par rapport à l’axe du tracteur. Les déplacements transversaux des
outils portés sont limités par des chaînes de rigidité.
Les longueurs de la biellette supérieure et de la biellette droite sont réglables. On choisit la
longueur de la bielle supérieure de manière que l’outil porté étant descendu, les pointes de ses
organes de travail avant et arrières (exemples le soc de la charrue) soient à la même
profondeur. Si l’outil s’avère incliné, on le met en position horizontal en variant la longueur
de la biellette droite.
4- Le matériel de préparation du sol
4-. 1. Généralités
4-1.1. But du travail du sol
Au sein d’un itinéraire technique, c’est-à dire de la suite ordonnée et logique des techniques
culturales appliquées à une espèce végétale cultivée, les opérations de travail du sol ont un
ensemble de fonctions  qui sont les suivantes ;
 La création d’un état structural et en interaction avec les facteurs du climat, de
conditions physiques favorisant l’implantation, la croissance et le développement de la
plante par la maîtrise des flux d’eau, de gaz et de chaleur dans le sol.
 L’incorporation au sol des fertilisants et des amendements minéraux et organiques (y
compris les résidus des années précédentes)
 Le contrôle de la végétation adventice

4-1.2. Principales pratiques de préparation du sol


Les principales pratiques de travail du sol sont :
 Le travail du sol classique
 Le travail superficiel
 Le semis direct
Dans le travail du sol classique, on distingue les opérations primaires ; opérations secondaires
ou de reprise. Les opérations primaires ont pour but d’ameublir le sol sur une assez grande
profondeur et le soumettent à l’action des agents climatiques. Elles améliorent la perméabilité,
permettent l’enfouissement ders résidus de récolte, des amendements et des engrais de fonds.
La principale opération primaire est le labour qui assure le retournement du sol sur une
profondeur de 15 à 20 cm
Les opérations de reprise ou secondaire poursuivent l’effet des opérations précédentes ,
réduisent la porosité excessive du sol, assure son nivellement, l’affinent superficiellement, le
retassent, trient les mottes et créent un lit de semence adapté à la germination et au premier
développement des cultures (travail avec des instruments à dents et à disques, des outils
roulant ou animés par la prise de force)
Par lui-même et parce qu’il doit être accompagné de travail superficiel, le labour est une
technique consommatrice de temps, de main-d’œuvre et d’énergie ;
Le travail superficiel envisage la suppression du labour et son remplacement par une ou
plusieurs opérations superficielles. Les outils de travail superficiel varient selon que le semis
et le travail du sol sont réalisés en un seul passage ou séparément. Dans le premier cas, l’outil
utilisé est un semoir auquel on a associé un outil de travail du sol. Dans le cas où plusieurs
passages sont autorisés, on ne doit pas disposer d’outils de semis intégrés.
Avec la technique de semis direct, seule la ligne de semis est travaillée. L’implantation de la
culture a lieu en un seul passage.

4-1.3. Les différents modes d’action des outils sur le sol


 Retournement ;
 Ameublissement ;
 Enfouissement ;
 Nivellement ;
 tassement .

4-1-4. Effets néfastes du travail du sol


Mal effectué, le travail du sol peut entraîner des dégradations de la structure du sol. Les
actions néfastes sont la battance des sols, le durcissement des mottes, la création des mottes
nouvelles par compaction et par lissage. La battance est due à un excès de terre fine
conséquence d’actions trop énergiques exercées sur le sol. En d’autres termes, le travail du sol
peut favoriser :
 L’érosion éolien et hydraulique
 La formation d’une semelle de labour dur et imperméable
 La remonté des coutres stériles
 Le lessivage du sol

4-2. Le gyrobroyeur
4-2-1. Définition

Un gyrobroyeur est un outil adaptable sur tout véhicule agricole muni d'une prise de force,
servant à nettoyer une jachère, à débroussailler une friche ou le bas-côté des routes, en
coupant et en broyant les végétaux. Il ne doit pas être confondu avec le broyeur à axe
horizontal. Il est l’un des équipements de pré-récolte utilisés dans la préparation du sol. Il
permet de faire le fauchage facilitant les opérations dans certains cas tels que le labour et
l’entretien des sols. Il est constitué de :
 Système d’attelage(A),
 Châssis(B),
 Couteaux, chaines ou lames(C),
 Arbre de sortie de transmission(D),
 Porte lame(E),
 Arbre à cardan(F),
 Boitier de transmission ou multiplicateur(G),
 Chaines de rigidité(H).

4-2-2. Principe de fonctionnement

Le gyrobroyeur est uniquement à axe vertical, adaptable sur relevage avant ou arrière selon
sa conception. La prise de force du tracteur entraine un boitier muni d’un renvoi d’angle
multiplicateur via un arbre à cardan ; la multiplication de la vitesse reçue par le boitier se fait
selon son coefficient de multiplication, il met en rotation deux bras munis de couteaux ; les
deux bras sur lesquels sont montés deux lames amovibles qui sont chargées de fauchées la
végétation. Chacun des bras génère une inertie importante qui permet de limiter la casse. Les
deux couteaux sont en acier, à la fois suffisamment dur pour absorber les chocs, et rétractable
à 360°.
La vitesse de rotation de la prise de force dépend de la tractrice mais dans le cas de notre
étude la vitesse est fonction du régime de fonctionnement (lent ou rapide), du niveau de
pression de l’accélérateur et du terrain. Généralement elle est à 540 tr/min.
La vitesse de rotation des lames dépend des caractéristiques de la boite de transmission du
gyrobroyeur.
4-2-3. Les types de réglage

Les types de réglage sont :


 Réglage de la hauteur de travail
 Réglage de la vitesse de travail
 Réglage de l’horizontalité
 Réglage du moment résultant par rapport au terrain.
4-2-4. Opérations d’entretien et de maintenance du gyrobroyeur

 Contrôle des écrous protégés par moyeu


 Le graissage du boitier de renvoi d’angle après 250 heurs de travail 
 Passer d’huile de vidange sur les parties susceptibles de rouille
 Affutage des lames

4-2-5. Les règles de sécurité

 Fonctionnement du système de sécurité du gyrobroyeur

L’arbre à cardan du boitier est monté sur l’arbre receveur du boitier, équipé d’un plateau en
acier d’épaisseur 20 mm de diamètre 150mm du renvoi d’angle entre deux disques. Lorsque
les lames pendant le fonctionnement sollicitent une énergie supérieure à celle de la prise de
force du tracteur le surplus d’énergie force et tourne le plateau entre les deux disques qui
fume arrêtant du coup le gyrobroyeur pour signaler une panne ;( système à friction ).

 Règle de sécurité
 Ne jamais rester entre le tracteur et le gyrobroyeur pendant le fonctionnement
 Ne jamais rester derrière le gyrobroyeur pendant le fonctionnement
 Ne jamais faire des opérations de maintenance pendant que le gyrobroyeur est en
marche.
4-3. Charrues à socs et versoirs

4-3.1. Théorie du labour

Le labour consiste théoriquement à découper une bande de terre de section ABCD (figure 1)
et à la retourner dans une position A’B’C’D’ placée environ à 45°.
AB représente la profondeur de labour
BC représente la largeur de labour

4-3-2. Types de labour

Labour à plat (charrue réversible) : la terre est versée toujours du même coté

Labour en planche (charrue simple) : la terre est versée alternativement à gauche puis à droite
par rapport au champ. L’adossement des bandes n’est possible qu’en tournant autour de la
parcelle. Réalisant ainsi le labour en planche. On distingue le labour en planche en adossant et
le labour en planche en refendant
Pour le labour en adossant, le labour est commencée au milieu de la planche par la formation
d’ados, puis élargi cet ados jusqu’au bord de la planche constitué alors par une dérayure

Le labour en réfendant, la planche est commencée par ses bords en jetant la terre vers
l’extérieur et terminée au centre par une dérayure.

4-3-3. Les pièces travaillantes de la charrue

a) Le coutre
Son rôle est de découper la bande de terre verticalement. Il est placé en avant des autres
pièces travaillantes. On distingue, le coutre droit, circulaire ou incorporé. Le coutre droit est
utilisable dans toutes les natures de sols et sur n’importe quel modèle de charrue quelle que
soit la profondeur du travail. Par contre, le frottement dans le sol est assez important ce qui
entraine son usure assez rapide dans les terres abrasives ainsi qu’une force de traction élevée
Le coutre circulaire est constitué d’un disque plat tournant librement autour d’un axe.
La présence d’un coutre classique peut présenter quelques inconvénients tels que le bourrage,
Pour surmonter cette difficulté, dans certains cas, on a supprimé les coutres classiques et les
remplacer par les coutres dit incorporés. Ils peuvent alors être associés au
o Versoir
o Au soc
o Au contre-sep
o A la rasette

b) Le soc
Il a pour rôle d’assurer le découpage horizontal de la bande de terre et d’amorcer son
soulèvement grâce à sa position . La position du soc est déterminée par angles à savoir
o L’angle d’entrure (5 à 15 °
o L’angle d’embèchage (<180°)
o L’angle d’attaque (45°) et l’angle de rivetage (180°)
o 1- angle d’attaque du soc
o 2- Angle générale du versoir
o 3- Angle du bord supérieur du versoir
o 4- Angle de fuite du bord postérieur du versoir
o 5- angle d’entrure du soc
o 6- angle de montée de la terre

o
Fig. 6/4. Représentation d'un corps de charrue selon trois vues en plan.
o

On définit:
- l'angle d'attaque (ou de coupe) du soc; il varie de 32 à 45° et facilite le
découpage de la terre;
- l'angle d'entrure du soc; il varie de 20 à 30" et oblige la charrue à "piquer" en
terre;
- l'angle de rivetage ou de rivotage évite que le corps de charrue ne soit
appuyé sur la muraille, ce qui conduirait à une usure trop importante;
- l'angle général du versoir.
L’angle d’entrure détermine dans le plan vertical l’angle entre le soc et le fond de la raie
(horizontal). Il oblige la charrue à chercher constamment à rentrer en terre
L’angle d’enbêchage reporte l’appui de la charrue sur 2 points, ce qui augmente sa stabilté
tout en réduisant l’usure. C’est l’angle entre le soc et le sep

L’angle d’attaque donne l’obliquité sur le tranchant du soc facilitant ainsi le découpage de la
terre
2.2.2. Formes et dimensions des socs
Le soc est une surface plane, dont la forme la plus courante est un trapèze. On
distingue cependant plusieurs variantes, comme le montre la Fig. 6/5.

Soc a lame
Convient aux terres sans problèmes de pénétration et peu usantes. Certains socs de
ce type sont réversibles. Est employé en sol caillouteux pour éviter les remontées de
pierres.
Soc bec de canard
Convient aux terres difficiles de pénétration et usantes. Ne convient pas en sol
caillouteux.
Soc lame à pointe amovible
Convient aux terres très usantes et difficiles de pénétration. Ne convient pas en sol
caillouteux.
Soc à barre ou pointe à carrelet
Convient aux terres très usantes et difficiles à pénétrer. Ne convient pas en sol
caillouteux.

La largeur du soc, mesurée perpendiculairement à la muraille, est généralement


exprimée en pouces: une charrue travaille en 10, 12, 14 pouces (soit 25, 30, 35 cm),
3.1. Mode d’action du soc
Quand une lame inclinée avance dans le sol, il se forme un nombre plus ou moins
grand de plans de cisaillement, d'inclinaison variable en fonction de la texture du sol,
de sa densité et de sa teneur en eau (Fig. 6/13). La force exercée par le soc pour
vaincre les forces de coupe, de frottement,... est une force R s, inclinée par rapport à
l'horizontale et dirigée dans le sens de l'avancement.
G = Poids du bloc de terre;
S = résistance exercée par le
sol à l'action de coupe;
Ff = force de frottement terre - métal;
Fc = résistance à la rupture entre deux blocs de terre voisins;
Rs = force appliquée par le soc sur le sol.

Le versoir
Son rôle est de retourner la bande de terre préalablement découpée par le coutre et le soc. La
forme du versoir détermine la façon dont le retournement de la bande terre sera obtenu. Elle
peut être cylindrique, hélicoïdal et mixte (américain ou universel). Le versoir hélicoïdal est
utilisé pour les labours peu profonds. Il convient aux terres lourdes et à la traction lente. Le
versoir cylindrique convient aux labours profonds. Il ne convient pas aux terres lourdes ni à
une traction trop lente
Le versoir mixte est cylindrique dans sa partie basse et hélicoïdal dans sa partie postérieure.
Il associe les avantages des deux formes, c’est le plus couramment utilisé
Le versoir claire-voie est découpé en en lanières. Ce qui lui permet de travailler dans les terres
très collantes
2.2.3. Formes du versoir
Le versoir incline et renverse plus ou moins fortement la bande de terre
précédemment découpée par le coutre et le soc.
On distingue trois formes principales de versoirs:
- les versoirs hélicoïdaux accompagnent la terre dans son retournement, leur action
correspond à une torsion de la bande de terre;
- les versoirs cylindriques courbent davantage la bande de terre que les versoirs
hélicoïdaux;
- les versoirs universels présentent des formes très variées plus ou moins proches
des versoirs hélicoïdaux ou cylindriques.

6/6
Les versoirs à claire-voie, adaptés aux terres lourdes et collantes, offrent une surface
de frottement réduite, ce qui permet de réduire l'effort de traction.
Versoir hélicoïdal
La bande de terre est accompagnée très progressivement dans son retournement.
L'action de ce versoir est peu brutale el la bande es labour est peu émiettée.
Versoir cylindrique
Plus agressif que le précédent, il se comporte un peu comme une lame de bulldozer.
La bande de terre retournée est émiettée, surtout s’il est creux. Un versoir cylindrique
plat donne un labour dressé.
Versoir américain (ou universel)
II comporte une partie antérieure cylindrique et une partie postérieure hélicoïdale. Le
travail est intermédiaire aux deux versoirs ci-dessus.
Versoir à claire-voie
La surface de contact avec la bande de labour est faible. Il convient bien aux terres
collantes.
3.2. Mode d’action du versoir
3.2.1. Versoirs hélicoïdaux
Les versoirs hélicoïdaux limitent leur action, en principe, à une simple torsion de la
bande labourée, à laquelle s'ajoutent des frottements le long du métal. Les pressions
exercées sur la terre sont faibles, surtout si le versoir est très fuyant. Bien utilisés,
ces versoirs créent un minimum de terre fine, conservent bien les mottes et
respectent au mieux la structure qu'offrait le sol avant labour.
Dans le cas de terre à forte cohésion, les versoirs hélicoïdaux longs laissent une
bande labourée offrant un important noyau intact entouré de terre fine, formant
parfois un lissage.

3.2.2. Versoirs cylindriques


Les versoirs cylindriques courbent davantage la bande labourée en exerçant sur elle
une plus forte pression. Les éléments grossiers résultant du cisaillement effectué par
le soc sont disloqués en mottes de plus petite taille. Celles-ci roulent les une sur les
autres, en créant de la terre fine.

3.2.3. Versoirs universels


Ils offrent des formes très variées, puisque certains sont proches des corps
cylindriques et d'autres des corps hélicoïdaux. Habituellement, la partie antérieure
est cylindrique et la partie postérieure hélicoïdale.

2.2.4. Expressions de la forme d'un versoir

II est nécessaire de disposer de techniques permettant d'identifier la forme des


versoirs de charrues, de façon à ce que dans l’analyse de leurs performances, on
puisse se référer à des données chiffrées.
A titre d'exemple, citons le méthode de Reed: celui-ci mesure les coordonnées de
lignes horizontales séparées par une distance verticale de 25.4 mm (1 in) et les
reproduit dans une vue en plan, comme illustré à la Fig. 6/7.

2.2.5. Matériaux constituant les versoirs


Les versoirs doivent présenter une bonne résistance à l'usure, ainsi qu'une certaine
souplesse pour résister aux chocs.
Ces qualités peuvent être obtenues en utilisant un acier Triplex, constitué de trois
couches; les couches extérieures sont constituées d'un acier à haute teneur en
carbone (C = 0,90 à 1,05 %), tandis que la couche centrale est à faible

Du point de vue énergétique, on peut considérer que le travail effectué durant le


labour se répartit de la façon suivante :
- un travail de sectionnement dû au soc et au coutre;
- un travail de déformation de la bande de terre, par cisaillement, torsion et flexion ;
- un travail destiné à accélérer le bloc de terre;
- un travail destiné à vaincre le frottement entre le sol et le versoir.
Le travail de sectionnement du soc et du coutre et le travail de déformation, utilisé
pour vaincre la cohésion, représentent environ 40 à 60 % du travail total.

d) La rasette
Constitué par un véritable corps de charrue en miniature elle est placée généralement en avant
des autres pièces et fixée sur l’age par des pièces analogues aux coutrières. Son rôle consiste à
peler la partie superficielle du sol et à l’envoyer dans le fonds de la raie de façon que toutes
les herbes, le fumier, ou les débris soient végétaux soient parfaitement enfouis en laissant
ainsi un labour parfaitement propre
e) Déflecteur
Pour éviter les difficultés propres au montage simultané coutre et rasette, ainsi que dans un
souci d’économie et de simplification, le travail d’enfouissement peut être fait par un
déflecteur disposé au dessus du versoir et assurant par ailleurs une bonne répartition de la
matière organique sur toute l’épaisseur du labour

4-3-4. Les pièces de soutien


Les pièces de soutien de la charrue sont l’age, l’étançon et le sep
a) l’age
C’est la principale pièce de soutien par l’intermédiaire de laquelle s’exerce la traction de la
charrue. Il supporte le corps de charrue à l’aide des étançons. Sa forme générale est rectiligne,
et sa partie arrière est quelque fois retournée. Suivant leurs formes, on distingue les étançons
circulaires, circulaire double, tubulaire, rectangulaire et profilé
b ) Les étançons
Ils supportent le corps de la charrue. Ils sont rapportés sur l’age par boulonnage..
c) Le sep
Il relie les extrémités inférieures des étançons ; il se termine à sa partie avant par la palette qui
comporte les trous de fixation du soc et du bas du versoir

4-2-5. Les pièces de protection


Les pièces de protection du corps de la charrue sont le conte-sep et le talon
a) le contre sep
C’est une lame d’acier placée sur le coté des étançons et du sep pour les protéger de l’usure
consécutive au frottement contre la muraille.

b) Le talon
Pièce d’usure placée à la partie arrière du sep ou du contre sep pour éviter leur usure
prématurée
5. Réglages de la charrue
5.1. Réglage de la profondeur de travail

Ce réglage est essentiel, puisqu'il détermine, pour la largeur du soc utilisé,


l'inclinaison de la bande de terre et donc le type de labour obtenu. Dans le cas de
charrues portées ou semi-portées, on peut régler la profondeur en agissant sur le
relevage hydraulique du tracteur.

Le réglage de la roue de jauge se fait surtout sentir pour les corps situés le plus en
arrière de la charrue.

6.2. Réglage de l’aplomb


L’aplomb est correctement réglé si le plan des étançons est perpendiculaire au sol.

6.3. Réglage du talonnage


Le talon doit frotter modérément sur le fond de raie pour assurer la stabilité de la
charrue. On effectue une correction du talonnage en modifiant la longueur du bras
supérieur de l’attelage trois points.
6.4. Réglages du déport et du devers
Le déport correspond à un déplacement transversal du bâti de la charrue, par rapport
au tracteur. Le dévers correspond à une rotation du bâti.
Le déport et le devers doivent être réglés de façon que la position du premier corps
de charrue soit correcte et que la charrue s’aligne par rapport au sens d’avancement

4-2-5. Les réglage de la charrue à soc


a) Réglage de la profondeur de labour
Ce réglage est essentiel, puisqu’il détermine pour la largeur du soc utilisé, l’inclinaison de la
bande de terre et donc le type de labour obtenu. Dans le cas des charrues portées ou semi-
portés, on peut régler la profondeur en agissant sur le relevage hydraulique du tracteur.
Pour les charrues trainées, le réglage se fait à l’aide la roue de guéret commandée à la main ou
avec le système hydraulique

b) Réglage de la largeur de travail


Sur la plupart des charrues polysocs, l’écartement entre socs est constant. Le seul réglage que
l’utilisateur ait à faire concerne la largeur de la première raie qui est égale à la distance entre
la l’intérieur du pneu e t la pointe du soc.
Sur une charrue portée, ce réglage st assurée par un déport latéral de la charrue entrainant une
translation des ages parallèlement à eux même.

C) Réglage du devers de pointe


Le réglage du devers de pointe correspond à une rotation du bâti. L complète le réglage de la
areur de labour mais ne la substitue pas. Le dévers de pointe est considérer comme le
gouvernail de la charrue. Il s’agit de changer l’orientation des ages par rapport à la direction.
Ce réglage entraine alors la charrue plus à droite ou plus à gauche selon le cas.
d) Réglage de l’aplomb
L’aplomb est correctement réglé si le plan des étançons est perpendiculaire au sol. Cette
position varie selon la profondeur de travail et doit par conséquent pouvoir être mdifiée.
Sur les charrues simples portées ou semi-portées, il suffit de faire varier la longeur de la
bielette droite du
e) Réglage du talonnage
Le talon doit frotter modérément sur le fond de raie pour assurer la stabilité de la charrue. La
trace marquée par la charrue doit marquée ans exagération ; Une charrue qui talonne trop
manque de stabilité sur le train avant qui a donc tendance à osciller de droite à gauche et
inversement.

3.3. Effets de la vitesse


Avec l'augmentation de vitesse, l'accélération de la bande de terre est plus
importante: il en résulte un émiettement plus important du sol.
Il est donc nécessaire d’adapter la vitesse au type de labour à effectuer:
- Les labours d'hiver, réalisés en vue d1une reprise ultérieure des terres et du semis
de printemps, doivent permettre au gel d'agir le plus profondément sur la structure du
sol. Ils doivent être tels que les dégradations (par exemple la battance sur sol
limoneux) soient les plus réduites possibles. Il faut donc que la proportion de terre
fine soit faible. C'est la raison pour laquelle on conseille généralement une vitesse de
4,5 à 5 km/h pour les labours d'hiver.
- Les labours de printemps peuvent être réalisés à plus grande vitesse: les accidents
de battance et de reprise en masse sont moins à craindre au printemps qu'en hiver.
Un sol plus émietté facilite les travaux ultérieurs. On conseille généralement
d'adopter une vitesse de l'ordre de 7 km/h pour les labours de printemps.

3.4. Effets de la teneur en eau

3.4.1. Adhésivité

Le point d'adhésivité est la teneur en eau pour laquelle un échantillon de terre, quand
on l'applique sur une surface d'acier lisse, commence à laisser une trace boueuse
sur cet objet quand on le détache. Ce phénomène d'adhésivité est lié à l'énergie de
rétention de l'eau par le sol. Le sol appliqué sur 1 ' acier est comprimé et il se forme
un film d'eau à la surface de contact. Au moment où on veut retirer l'objet, si le film
d'eau adhère plus à la surface du sol que les particules de sol n'adhèrent entre elles,
on arrache un peu d'élément solide.
Pratiquement, le point d'adhésivité est important car il précise l'humidité à partir de
laquelle la terre adhère préférentiellement aux objets qui lui sont appliqués. C'est la
situation pour laquelle, au cours du labour, la terre ne glisse plus sur le versoir mais
"bourre". Dans les terres très argileuses, 1 ' adhérence de la terre à un outil
métallique peut être considérable et on essaie de l'atténuer. Une des méthodes
utilisées consiste à faire couler sur le versoir une petite épaisseur d'eau de manière à
accroître l'épaisseur du film.

3.4.2. Tassements, lissages

En sol humide, le labour peut conduire à:


- un tassement du sol sous les roues du tracteur. Sous la roue de raie, le sol est en
général plus humide et donc plus sensible à la compaction. Etant donné que ce sol
n'est pas travaillé par la charrue, on risque d'avoir à la longue un horizon plus
compact;
- un tassement et un lissage résultant de la pression exercée par le versoir sur la
terre (Fig. 6/14).

4. Actions du sol sur une charrue


Les forces appliquées par le sol à un corps de charrue résultent des opérations de
coupe, émiettement, élévation, torsion de la terre. La charrue étant un outil non
symétrique, ces forces induisent pratiquement toujours un effet rotationnel sur le
corps de charrue. On peut ramener les forces appliquées à un corps de charrue à la
représentation donnée à la Figure 6/15, à savoir une force résultante R et un couple
V.a dont le vecteur est parallèle à la direction d'avancement.
R = résultante des actions du sol sur la charrue;
L = composante longitudinale de R;
S = composante transversale de R;
V = composante verticale de R
Fig. 6/15. Forces agissant sur un corps de charrue (représentation spatiale).

4-1. Forces dans un plan horizontal


Rh est la projection de R dans un plan horizontal. Elle peut être décomposée en S et
L. Le rapport S /L (et donc l'inclinaison de R h, par rapport à la direction
d'avancement) dépend du type de charrue et du type de sol: pour du sable, les
valeurs de S/L sont comprises entre 0,35 et 0,45; pour du sable limoneux 0,25 à
0,40; pour de l'argile 0,20 à 0,30.

4.2. Forces dans un plan vertical, (parallèle à la direction d'avancement)


RV est la projection de R dans ce plan vertical. R v peut être décomposé en V et L, La
grandeur relative de V par rapport à L varie largement, elle dépend du type de sol,
des conditions de celui-ci, de la profondeur de travail, de la forme du soc et de son
efficacité dans la découpe de la terre, ...
La grandeur de V reflète la capacité de la charrue à pénétrer en terre. Si la charrue
est portée ou semi-portée sur le tracteur, V contribue directement au transfert de
charge sur les roues arrière et donc à 1'adhérence. L'usure des socs peut réduire V
dans des proportions négligeables.
Fig. 6/16. Forces agissant sur un corps de charrue (représentations planes).

4.3. Effet de la vitesse et de la forme des versoirs


Soit P la force de traction que doit exercer le tracteur pour tirer la charrue (En anglais
"pull"). P est égale à la somme des forces R v relatives à tous les corps de charrue et
est de sens contraire.
Soit H la force de traction horizontale que doit exercer tracteur (En anglais "draft"). H
est égale à la somme de» forces L relatives à tous les corps de charrue et est sens
opposé.
La force H dépend de la vitesse d’avancement, selon la relation:
H = H0+εv²
avec:
HO = composante statique, indépendante de la vitesse;
v = vitesse d'avancement;
e = facteur, fonction de la forme des versoirs augmente si le versoir est
cylindrique et diminue si versoir est hélicoïdal.
5. Equilibre tracteur - charrue
5.1. Préalables
- Soit un tracteur deux roues motrices.
- La charrue est portée par le relevage; on est soit en contrôle d'effort, soit en
contrôle mixte si le sol est très hétérogène, de façon à limiter les variations de
profondeur de travail.
- La charrue est libre de subir un certain déplacement latéral (voir ch. 3).
- Le différentiel est généralement débloqué, c-à-d libre d’agir: les couples dans les
deux demi-essieux moteurs sont donc égaux.

5.2. Conditions d'équilibre


Supposons que l'on verse à droite: les roues droites du tracteur sont situées dans la
raie de labour. Soit R h la résultante des actions de sol horizontales. Pour avoir
équilibre du système tracteur-outil, il faut que la ligne d'action de Rh passe à gauche
du milieu de l'essieu arrière. En effet, dans ce cas, le couple Rh-d est équilibré par le
couple x.l. La direction de la force X sur la roue avant montre que celle-ci est
appliquée sur la muraille de labour: le tracteur est donc parfaitement guidé.
Si la charrue est trop courte par rapport à la voie du tracteur, la ligne d'action de R h
peut passer a droite du milieu de l'essieu arrière. Le couple X.d est inversé et le
tracteur n'est plus guidé correctement: la roue avant du tracteur a tendance à
pénétrer dans la partie labourée. Une situation analogue est obtenue si la voie du
tracteur est trop grande par rapport à la largeur de la charrue.
LES OUTILS DE TRAVAIL DU SOL A DENTS

1. Généralités
1.1. Mode d’action
D’une manière générale, le mode d’action des outils à dents s’apparente à celui
d'une lame inclinée pénétrant dans le sol.

1.1.1. Ameublissement
1.1.1.1. Actions
Fendillement:
L’angle formé par les plans de cisaillement dépend de la nature et de l’état du sol,
comme montré plus haut. Le fendillement se réduit à mesure que la terre devient
plastique ou meuble.
Les fentes peuvent être déformées par les hétérogénéités de la terre avoisinante:
semelles, mottes, plans de moindre résistance,...

Sectionnement:
le sectionnement réalisé avec les outils de travail du sol à dents est relativement
rare. Il n'apparaît que sous l'effet de lames. Il faut noter que le sectionnement est
considéré comme une opération favorable en présence de grosses mottes argileuses
plastiques, pour lesquelles il n'y a guère d’autre moyen de division. Il est jugé très
insuffisant en d’autres terres.

C. Les chocs ou l’ébranlement


Les chocs ou l’ébranlement donnés aux mottes lors de leur déplacement peuvent
contribuer à leur destruction, dans la mesure où leur structure est fragile et que le
fendillement a déjà été amorcé par des actions antérieures ou par l'action des agents
atmosphériques. L'efficacité des chocs est limitée par une cohésion ou une plasticité
excessive.

1.1.1.2. Influence de l’état du sol


Dans certains cas, les outils à dents n’ont qu’une action d’ameublement limitée, voire
nulle:
 sur ces sortes qui ont commencé à durcir et qui se déplacent, sans difficulté
en avant des dents, parce qu'elles sont incluses dans une terre meuble: ces
mottes sont écartées par les dents sans être divisées;
 en sols extrêmement plastiques (argiles humides, surtout), les dents font
seulement une saignée. En sols très humides, leur passage est nuisible du fait
du lissage produit aux endroits de contact sol-dent.

1.1.1.3. Influence du mode de conduite

L1ameublissement est d’autant plus poussé que le matériel travaille vite et


profondément. En présence d’un sol battant, il faudra veiller à ne pas avancer trop
vite avec par exemple un outil de type vibroculteur.

1.1.1.4. Influence de la conception de l’outil


Des dents serrées multiplient les fendillements et autres actions élémentaires. La
largeur des socs ou des dents accentue les phénomènes de frottement et
d’écrasement. La flexibilité des dents et les vibrations qui en résultent accroissent le
degré d’émiettement du sol. La flexibilité est le plus souvent longitudinale mais peut
aussi exister dans le sens transversal.

1.1.2. Triage - localisation des mottes et de la terre fine


Le façonnage du lit de semences avec localisation des mottes et de la terre fine est
fréquemment demandé aux instruments à dents. Plusieurs phénomènes peuvent
expliquer cette action de triage:
 par son passage, chaque dent creuse une tranchée qui se comble en grande
partie derrière elle. La terre fine et les agrégats de petites dimensions
descendent plus facilement dans le creux qui se forme derrière chaque dent;
 les dents font rouler en surface les mottes qu'elles rencontrent ou les
déplacent les unes contre les autres. La terre fine qui surmonte ces mottes
tend alors a tomber ou descendre entre les mottes.

1.2. Réglage de la profondeur

Le réglage de la profondeur de travail est assuré par soit une roue de jauge, soit par
un rouleau lisse, cage, à doigts ou à disques,...

1.3. Dispositif de sécurité


Les outils à dents rigides peuvent être équipés d’un dispositif de sécurité, de façon à
permettre à la pièce travaillante de s’escamoter en cas d’obstacle. Cette sécurité est
du type boulon de cisaillement ou de traction, non stop mécanique (ressort hélicoïdal
ou à lames), non stop hydraulique.

1.4. Encombrement de l’outil


II est prévu que les outils dont la largeur de travail dépassent le gabarit admis (3,5 m)
puissent être "repliés", le plus souvent à l'aide d'un dispositif hydraulique.

2. Les sous-soleuses ou décompacteurs

2.1. Buts du sous-Solage


 Ameublir le sol.
 Eclater le sol au niveau de la semelle de labour et en-dessous de celle-ci,
jusqu'à une profondeur de 70 cm.

2.2. Pratique du sous-solage


C'est une opération coûteuse.et délicate: tous les sols ne réagissent pas
favorablement aux sous-solages. L’opération est couronnée de succès dans les cas
suivants:
 quand le sous-solage détruit une couche d’accumulation (essentiellement des
dépôts ferrugineux), s'opposant à la descente des racines et parfois de l’eau;
 quand il fait éclater des semelles laissées sous les labours. Toutefois, les
semelles n’entravent pas toujours de manière importante le développement
des racines : dans ce cas, le sous-solage n’entraîne aucun accroissement des
rendements ;
 quand il accroît le porosité d’un sous-sol offrant naturellement un état dense,
en raison d’une texture peu stable (sables fins et surtout limons);
 quand il peut assurer un meilleur écoulement de l’eau: le sous-solage est
parfois associé au drainage. II convient cependant d'être prudent car on
reproche souvent aux sous-solages de réaliser des améliorations de porosité
insuffisantes pour éliminer rapidement l'eau en excès: les terres se gorgent à
nouveau d'eau dans les périodes pluvieuses et elles peuvent reprendre en
quelques mois leur état primitif.
2.3. Les décompacteurs classiques
2.3.1. Types de décompacteurs
a) 1ère classification
La première classification est basée sur le dégagement sous bâti et on distingue:
- Les décompacteurs légers, dont le dégagement sous bâti est compris entre 60 et
75 cm. Ils sont utilisés pour le décompactage et le pseudo-labour. Ils comportent en
général 2 à 3 dents par m.
- Les décompacteurs lourds, dont le dégagement sous bâti va de 75 à 110 cm, qui
sont utilisés dans des opérations de décompactage et de sous-solage. En général,
ils comportent 1 à 2 dents par m.
Il faut noter que le sous-solage entraîne un foisonnement important et que la terre se
soulève lors du passage de l'outil. Mesuré entre soc et bâti, le dégagement ne
correspond donc pas au maximum de profondeur possible; il faut un dégagement de
20 à 30 cm supérieur à la profondeur que 1'on souhaite atteindre.

b) 2ème classification
La deuxième classification est basée sur le type de bâti (Fig. 2),
 Sur les bâtis droits à une poutre, les dents attaquent le sol de front, tandis que
sur les bâtis droits à deux ou trois poutres, les dents peuvent être décalées de
façon à attaquer le sol de façon plus progressive.
 Sur les bâtis en V, la machine comporte deux poutres assemblées de manière
à former un V, sur lesquelles les dents sont montées de façon à avoir une
attaque du sol progressive.
2.3.3. Types de dents
Les dents peuvent être droites, incurvées ou inclinée v, l’avant {Fig. 3). La dent droite
assure une bonne pénétration en terre, remonte peu de terre du sous-sol dans la
couche arable et bouleverse assez peu la surface du sol. La puissance nécessaire
est plus importante que celle exigée avec une dent incurvée qui travaille à le même
profondeur. Avec la dent incurvée, les remontées de mottes peuvent être
importantes. La courbure de la dent peut varier, le plus souvent les dents sont droites
à leur partie supérieure pour limiter les remontées de terre et courbes à leur partie
inférieure pour améliorer la pénétration et réduire les efforts de traction. Avec une
dent inclinée vers l’avant, la remontée des mottes est importante et des risque de
bourrage sous le bâti existent. Par contre, l’effort de traction est inférieur à celui
demandé par une dent droite.

2.3.4. Types de socs


Le soc droit (Fig. 4) offre une bonne pénétration. L'effet d 1ameublissement obtenu
est fonction de la largeur. Selon les constructeurs, l'angle d'entrure varie de 30 à 40°.
La présence d'ailettes permet d'accroître le volume de terre ameubli mais augmente
l'effort de traction de 10 à 30 %, selon le type de sol et son état.
2.3.5. Equipements fonctionnels
La profondeur de travail est réglée soit par une roue de jauge, soit par un rouleau.

2.3.6. Dispositifs de sécurité


Les dispositifs de sécurité utilisés sont illustrés à la Fig. 5. On trouve:
 un dispositif comportant un boulon sollicité soit en traction soit en cisaillement;
 un système où la dent peut s'escamoter grâce à la présence d'un ressort, le
réenclenchement se fait lors d'une marche arrière du tracteur;
 un système de sécurité non stop mécanique, où un ressort hélicoïdal permet à
la dent de s'escamoter plus ou moins vers l'arrière. One fois l'obstacle passé,
la dent reprend automatiquement sa position de travail;
 un système de sécurité non-stop hydraulique, dans lequel la dent est
maintenue en position de travail par un vérin hydraulique relié à un
amortisseur (réservoir d'azote sous pression).

2.3.7. Performances
Profondeur de travail
25 cm 30 cm 40 cm
0 h 50 - 1 h 10 - 1 h 20 -
Temps de travail / ha
1 h 30 1 h 50 2 h 00
Consommation (1/ha) 15 à 25 20 à 35 30 à 50
Puissance (kW) 50 à 63 75 à 90 90 à 115
2.4. Décompacteurs à dents obliques
La forme oblique de la dent est telle que la surface du sol n’est pas bouleversée.
Ceci permet de réaliser le semis directement après le passage de la machine.

2.4.1. Types de décompacteurs


Si on classe les décompacteurs à dents obliques en fonction du dégagement
(D.S.B.) sous bâti, on distingue les décompacteurs lourds, dont le D.S.B. est compris
entre 75 et 110 cm et les décompacteurs légers pour lesquels le D.S.B. va de 60 à
75 cm.

La classification peuit aussi se baser sur le type de bâti: on distingue les


décompacteurs à bâti triangulaire, droit ou en V.

2.4.2. Types de dents


Le plus souvent, les dents comportent un volet d'inclinaison réglable, ce qui permet
de contrôler 1'ameublissement obtenu.

2.4.3. Equipements fonctionnels


Pour régler la profondeur de travail, on utilise les mêmes dispositifs que ceux utilisés
avec les décompacteurs classiques. Les systèmes de sécurité reposent sur les
mêmes principes que ceux décrits en 2.3.6.
3. Les cultivateurs à dents
3.1. Cultivateurs lourds ou chisels
On appelle cultivateurs lourds ou chisels les outils de travail du sol à dents dont le
dégagement sous bâti est compris entre 60 et 75 cm. Il s’agit de machines destinées
à réaliser un travail du sol profond, qui peuvent être utilisées pour les opérations
culturales telles que le déchaumage, le pseudo-labour ou la reprise de labour.

3.1.1. Description du chisel


Le bâti d'un chisel est robuste, car les contraintes subies sont importantes. Le
châssis supportant les étançons est en forme de rectangle ou en forme de v. il est le
plus réalisé à partir de profilés tabulaires à section carrée (Fig. 7).
La présence de roues, dont la hauteur se règle par voie mécanique ou hydraulique
est indispensable pour:
 limiter la profondeur de pénétration;
 améliorer les conditions de transport (ne pas surcharger le relevage).

Les barres transversales ou poutres, espacées de 50 à 70 cm, supportent les dents


par 1'intermédiaire de brides ou autres liaisons, permettant de faire varier les
largeurs entre dents. Celles-ci varient de 22 à 40 cm.
3.1.2. Types de chisels
On distingue trois catégories de chisels:
Les chisels à dents rigides. Ils s'apparentent aux sous-soleuses. Ils offrent un grand
pouvoir de pénétration e-sont utiles pour briser des couches dures.
 Les chisels à dents serai-rigides {Fig. 8). L'étançon est 1 constitué par une
double lame plate. Du fait de ce montage, la résistance de la dent est
importante et les vibrations qu'elle subit dans le sol sont réduites. Ce type de
machine est adapté pour travailler dans des terrains compacts, parsemés
d'obstructions, pour déchaumer, ...
 Les chisels à dent« flexibles (Fig. 8). La dent est constituée par un ressort plat
et large qui autorise des vibrations longitudinales dans le sol et donc
augmente l'ameublissement. Sur celui-ci est monté un étançon semi-
circulaire, étroit, portant le soc. Ces machines sont conçues pour effectuer des
reprises de labour et des préparations avant semis.
3.1.3. Types de socs

55 à 6O mm de large
Ce type de soc étroit offre peu de résistance à la traction : mais l’ameublissement et
l'émiettement se trouvent limités. Il est plutôt réservé à des opérations de reprise
profonde.

Soc standard (réversible) 60 à 75 mm de large


Ce typa de soc offre une résistance à la traction plus importante que le soc étroit.
Mais il provoque un ameublissement et un émiettement plus important et ce d’autant
plus qu’il est large.
Soc bombé (réversible)
Ce type de soc est pus large à sa base qu'en son centre. Cette forme permet un
ameublement et un émiettement plus important et homogène du sol (grâce à sa base
large), tout en réduisant les efforts de traction sur la partie plus étroite. Il provoque un
billonnage moins important qu'un soc standard de même largeur. Il est plutôt
conseillé en déchaumage.

Soc vrillé
Ce type de soc vise à obtenir un bon mélange des débris végétaux et lasse un réel
de surface important. Il est conseille en déchaumage,

La roue de jauge permet de régler la profondeur de travail. La présence de berses à


cages roulantes placées à l’arrière du cause : rappuient le sol, ce qui améliore le
contact sol-paille et facilite la levée des grains (adventices ou grains de culture) en
déchaumage. En reprise de labour, elles complètent l’émiettement de surface et
appuient le sol. Les bâches roulantes complètent le mélange terre-débris végétaux
et améliorent le nivellement de surface.
Si la dent est rigide, elle peut être équipée d’un ressort lui permettant de s’escamoter
plus ou moins en cas de rencontre d’un obstacle. Si la dent est flexible, c’est sa
flexibilité même qui lui permet de s'escamoter.

3.1.5. Mode d'action


Un chisel réalise les opérations suivantes: fendillement, retournement sommaire de
le terre, éclatement de la semelle de labour, extirpation de mauvaises herbes.
Si on escompte que les vibrations des dents interviennent dans le processus
d'ameublissement, il faut gué la vitesse de travail soit suffisamment élevée, à savoir
de l'ordre de 8 km/h.

3.1.6. Performances
Pour un chisel dont la largeur est 4 m, le temps de travail par hectare en reprise
profonde va de 0 h 30 à 0 h 50, la consommation est de l'ordre de 15 1/ha et la
puissance nécessaire se situe aux alentours de 90 kW.
3.2 Cultivateurs légers
Ce sont des machines de travail du sol à dents pour lesquels le dégagement sous
bâti est compris entre 45 et 60 cm. Ils sont principalement utilisés pour les reprises
de labour et la préparation du lit de semences.

3.2.1. Types de cultivateurs légers


Ils sont classés en fonction du type de dents (Fig. 10). On trouve les machines
suivantes :
3.2.1.1. Les cultivateurs à dents rigides
a) Les Extirpa
La dent est en acier forgé, de section rectangulaire. Sa forme est soit droite, avec
une courbure au niveau du soc, soit cintrée sur toute sa hauteur.

b) Les Tillers
Les dents rigides sont montées sur ressort. Ce mécanisme joue un rôle de sécurité
en cas de choc.

B. Les cultivateurs à dents semi-rigides, à double spire du type Queue de


cochon

Du fait du montage de la dent, il existe:


- des vibrations longitudinales, résultant de l'enroulement et du déroulement de la
spire;
- des vibrations transversales, dues à l’écartement relatif des deux spires sur une
largeur pouvant atteindre 15 à 20 mm.
Ces deux actions conjuguées assurent aussi la sécurité automatique, en cas de
rencontre d'un obstacle. La dent s’efface alors par-dessus ou latéralement et revient
à sa position initiale tout en déplaçant les agrégats de terre encore plus
vigoureusement. Les dents sont réalisées en acier mangano-siliceux. Elles sont de
section carrée le plus souvent 25x 25 mm). Ce type de dent convient bien en reprise
profonde.
C. Les cultivateurs à dents flexibles appelés Canadiens
A l'origine, les canadiens étaient des instruments destinés à effectuer des travaux
superficiels ou moyennement profonds. Leur caractéristique principale est d'être
équipés: de dents vibrantes dans le plan longitudinal, dents* constituées de lames
plates et incurvées. Les canadiens ont cependant évolué, ils sont devenus plus
lourds et plia complexes, ils se situent à la limite des chisels.
D. Les cultivateurs à dents vibrantes appelés vibroculteurs
Les dents vibrantes divisent en très fins agrégats la couche superficielle par l'action
des vibrations exercées en tous sens et à grande fréquence dans le sol. La
flexibilité de la dent sert de sécurité naturelle en cas d’obstacle.
4. Les herses
4-1. Les herses classiques
La herse est constituée de plusieurs éléments indépendants reliés à un bâti (Fig. 13).
De ce fait, elle peut travailler le sol, sur une grande largeur, à une profondeur
régulière. Il existe des herses dont les différents éléments pénètrent, dans le sol sous
l'effet de leur propre poids ou des herses avec terrage forcé, pour lesquelles le
contrôle de profondeur de travail est meilleur.
4.1.1. Types de dents

La dent rigide standard a une section carrée (de l'ordre 20 mm de côté) et attaque le
sol selon l'une de ses arêtes (Fig. 14). La dent couteau est plus étroite que la
précédente et exerce une action de coupe sur le sol. La dent cuillère est très large à
la base et tasse de manière uniforme le fond du travail. Elle peut être utilisée peur
briser des croûtes de battance. La dent incurvée pénètre facilement en terre. La dent
flexible est constituée d’un ressort de section circulaire et sa flexibilité lui permet
d'accentuer les effets de choc et de s'effacer légèrement devant les cailloux.
Ch. 8. LES OUTILS DE TRAVAIL DU SOL A DISQUES
1. Les charrues à disques
L’idée à la base de la conception de la charrue à disques est de remplacer des
pièces glissant sur le sol de la charrue à socs et versoirs par des pièces animées
d'un mouvement de rotation; il s'agit donc de substituer au frottement de glissement
un frottement de roulement (Fig. 1). Cependant, étant donné le poids important
nécessité par les disques pour pénétrer dans la terre (pour des charrues lourdes, le
poids moyen par disque peut atteindre 300 kg), il s'avère que la force de traction
exercée par une charrue à disques n'est pas nécessairement plus faible que celle
provenant d'une charrue a versoirs. L’usage de la charrue à disques est
généralement réservé à des conditions particulières, là où il est impossible ou difficile
d’utiliser une charrue à versoirs. On l’utilise dans les conditions suivantes :
 sols présentant des affleurements rocheux, des racines d'arbres,-..;
 sols secs, durs, très abrasifs, dans lesquels les socs risquent de s'user trop
rapidement;
 sols pour lesquels l'enfouissement complet des résidus de culture n'est pas
souhaitable.

1. Différentes parties de la charrue à disques


La charrue à disques est composée de :
 Age
 Potence
 Chevilles
 Etançons
 Disques
 Roue stabilisatrice
 Béquille
 Racloir
 Roulements.

2. Principe de fonctionnement
Chaque corps de charrue est équipé d'une calotte sphérique appelée disque. Ce dernier
découpe une bande de terre de section sensiblement elliptique et la retourne sous l'effet
combiné de l'avancement, de l'autorotation et d'un déflecteur frontal appelé "versoir de
disque". Les charrues à disque sont en général équipées à l'arrière d'une roue stabilisatrice
tranchante et inclinée qui maintien la charrue en ligne, compensant les forces latérales qui
s'exercent sur l'outil. Le disque, fabriqué en acier traité pour résister aux chocs et à l'abrasion,
a la forme d'une calotte sphérique de diamètre variant de 600 mm à 1000 mm, la flèche
pouvant aller jusqu'à 200 mm. Le bord du disque est en général biseauté pour améliorer
l'efficacité de découpage du sol. Chaque disque tourne librement sur son axe ; un petit versoir
frontal améliore le retournement et le mélange de la terre et des débris végétaux, tout en
limitant les risques de bourrage. Il existe des charrues à disques portées ou semi-portées. La
plupart d'entre elles réalisent un labour en planches mais certaines, par un pivotement de
chaque disque autour d'un axe peuvent effectuer un labour à plat.

3. Angles caractéristiques de la charrue à disques


 L’angle de coupe ou angle d’attaque est angle entre le plant du disque par rapport à la
direction de l’avancement de la charrue.
 L’angle d’entrure qui est l’inclinaison du disque par rapport au plan vertical.

4. Différents types de réglage et ordre d’exécution


Les différents types de réglage possible sur la charrue à disque doivent être exécutés dans
l’ordre suivant :
 Talonnage ou horizontalité
 Aplomb
 Déport ou largeur de travail
 Profondeur
 Dévers
5. Entretien et maintenance de la charrue à disques
Sur une charrue à disques, il s’agit de procéder à plusieurs opérations que sont :
 Nettoyage et vérification de la qualité des disques et leur homogénéité (diamètres
identiques, biseautage bien affuté, bonne fixation sur le porte-disque.)
 Vérification des jeux de paliers faibles.
 Graissage des points prévus à cet effet (paliers et toutes articulations).
 Vérification du boulonnage
 Mettre de l’huile de vidange sur les disques
 Eviter de poser la charrue sur le sol humide
 Eviter d’exposer la charrue aux intempéries
 Graissage des roulements.
6. Réglage de la profondeur de labour
La profondeur du labour est fonction de la culture envisagée et du type de sol. Pour les
charrues à disques portées, la profondeur est réglée à partir du système de relevage du
tracteur. Compte tenu d’efforts importants mis en œuvre et du souci de mieux optimiser le
taux de glissement du tracteur (éviter le patinage excessif), le système de relevage est
consigné sur le contrôle d’effort mixte s’il existe. Au moment du réglage de la profondeur,
veiller au réglage de la tension du ressort de la roue stabilisatrice en fonction de la cohérence
du sol (sol dur : desserrer, sol meuble : serrer la vis de pression du ressort). Un bon réglage
assure une meilleure stabilité de la charrue (c’est-à-dire la roue stabilisatrice s’accroche mieux
au sol).
7. Réglage de la largeur de travail
Ce réglage est obtenu en modifiant l’angle de coupe.
8. Réglage de l’horizontalité
Une mauvaise horizontalité induit des irrégularités de labour : les disques avant travaillent
plus profondément que les disques arrière (on dit que la charrue pique) ou les disques arrière
travaillent plus profondément que les disques avant (dans ce cas la charrue talonne). Une
horizontalité bien réglée signifie une même profondeur de travail à l’avant et à l’arrière de la
charrue.
9. Réglage de l’aplomb et du dévers
 Aplomb
Il s’agit de régler l’aplomb de la charrue par rapport à la surface du sol c’est-à-dire des
étançons verticaux (ou perpendiculaires au sol) vu sur le côté de la charrue. Ce réglage est
effectué dans le but d’obtenir une profondeur homogène (transversalement) entre les
différents corps de la charrue. Il se fait en agissant sur :
 La longueur des chandelles dans le cas d’une charrue simple
 La position des butées (droite et gauche) dans le cas d’une charrue réversible (disques
pivotantes)
 Dévers
Une charrue bien réglée signifie en plus de la qualité du labour, plus de confort pour le
tractoriste et plus de stabilité tracteur-outil. Ce réglage est obtenu par une translation du bâti
vers le guéret ou vers le labour ou en faisant pivoter l’âge de la charrue par rapport à la tête
d’attelage vu de dessus. La translation est obtenue par le déplacement latéral de l’arbre coudé.
Si ce réglage est correct la charrue doit avancer en ligne droite derrière le tracteur sans avoir
tendance à ce déporter d’un côté ou de l’autre. Une fois le dévers réglé, vérifié que la largeur
de la première bande n’a pas été faussée.
10. Description du réglage du talonnage
Le talonnage consiste à avoir des étançons verticaux (ou perpendiculaires au sol) vu sur le
côté de la charrue. Il s’obtient en allongeant ou raccourcissant la barre supérieure de poussée.
Une fois ce réglage effectué, tous les disques doivent labourer à la même profondeur.
11. Règles de sécurité
Les risques d’accidents sont dus à :
 Non-utilisation de la béquille pendant l’entreposage
 Mauvaise position des disques durant l’attelage (cas de charrue à disques pivotants)
 Mauvaise manœuvre du relevage hydraulique alors qu’une personne se trouve sur ou
sous la charrue.
12. Valeur de l’angle d’entrure de la charrue
L’angle d’entrure d’une charrue à disques varie de 15° à 25°. Pour le matériel sur lequel nous
avons travaillé, l’angle d’entrure mesuré est de 25°.
13. Valeur de l’angle d’attaque
Pour une charrue à disques, l’angle d’attaque varie de 40° à 50°. Il est de 40° pour le matériel
sur lequel nous avons travaillé.
15. Organisation du chantier
Il s’agit de procéder à plusieurs opérations qui sont :
*exécution d’un sillon droit ; *ouverture du premier sillon et gestion du dernier
passage
*labour en adossant ; *labour en refendant.

Labour en adossant

Labour en refendant
Il faut alterner les deux types d’organisation du chantier pour éviter de fausser le nivellement
du sol (terre ramassée au milieu de la parcelle dans le 1er cas et jetée vers l’extérieur dans le
2ème cas).
Une bonne organisation du chantier permet d’avoir une meilleure qualité du labour et une
préservation à long terme du bon nivellement de la parcelle.

16-Opérations d’entretien et de maintenance de la charrue à disque


Pour préserver la qualité du labour, plusieurs opérations d’entretien et de contrôle d’état de
la charrue seront effectuées. Sur une charrue à disque, il s’agit de :
 Vérifier la qualité des disques et leur homogénéité (diamètres identiques, biseautages
bien affuté, bonne fixation sur le porte-disque). Dès que la diminution du disque
dépasse 25% il faut envisager le changement de celui-ci.
 Vérifier les jeux de paliers faibles,
 Graisser les points prévus à cet effet (paliers et toutes articulations) ; Serrer les
boulons.

17-Avantages et inconvénients de la charrue à disques


 La charrue à disque pénètre bien dans le sol
 La charrue à disques est bien adaptée aux sols caillouteux, pierreux ou à racines.
 La charrue à disques enfouit mal les débris végétaux
 Elles ne pénètrent pas dans le sol grâce à leur poids mais ont besoin de poids
supplémentaires. Ceci les rend très difficile à manipuler.
 La poussée de côté produite par le disque ne peut être absorbée par un contre-sep
passif (comme avec le versoir) et une roue de guide est nécessaire.
 L'installation de disques est compliquée et coûteuse.
18- Effet du relief sur le labour
Sur les sols accidentés le labour n’est pas uniforme ; -Sur les sols en pente le labour n’est pas
à la même profondeur par tout.
19- Les règles de sécurité
Les risques d’accidents sont dus à : Non-utilisation de la béquille pendant l’entreposage ;
Mauvaise position des disques dans le cas de charrue à disques pivotants durant le
désattelage ;
Mauvaise manœuvre du relevage alors qu’une personne se trouve sous la charrue.
2. Les pulvériseurs à disques
LGS pulvériseurs à disques sont, par définition, destinés à pulvériser la terre. Ceci
doit être compris comme le fait de diviser finement la terre et non pas de la réduire
en poussière. Ils regroupent des outils de poids et de conception très différents selon
le nombre et la disposition des trains de disques (Flg. 2 et 5).

Utilisés en déchaumage, en enfouissement (engrais, engrais vert, ...} ils mélangent


bien la terre et les débris végétaux. Ils peuvent être utilisés pour la préparation du lit
de semences sans labour ou éventuellement en reprise de labour motteux et sec
pour sectionner les mottes dures.

2.1. Différences charrues à disques-pulvériseurs à disques

2.1.1. Inclinaison des disques


Sur la charrue à "disques, la position des disques est déterminée par deux angles
(Fig. 3):
 l'angle de coupe ou angle d’attaque: il est compris entre la direction
d'avancement et le plan du disque. Il varie de 40 à 45°; la largeur de la bande
travaillée augmente ou diminue suivant que cet angle augmente ou diminue;
 l'angle d'entrure: il est compris entre le plan du disque et la verticale, il varie
de 20 à 25°; au plus l'angle d'entrure est large, meilleur est le retournement du
sillon.
Sur les pulvériseurs à disques, l'angle d'entrure est nul. Les disques
présentent donc uniquement un angle d'attaque.

2.1.2. Montage des disques


Sur la charrue a disques, chaque disque est fixé sur un arbre individuel à 1'aide de
deux roulements à rouleaux coniques opposes (Fig. 4). Par contre, les disques des
pulvériseurs sont montés sur un arbre commun. La poussée axiale commune à
tous les disques est transmise, en bout d'arbre, à une butée à rouleaux coniques.
2.2. Types de pulvériseurs à disques

2.2.1. Les déchaumeuses à disques


Les déchaumeuses à disques possèdent un seul train de disques disposés en
oblique par rapport au sens d'avancement (Fig. 5). Elles ont pour rôle d'ameublir la
terre superficiellement pour favoriser son aération, son humidification et la levée
précoce des mauvaises herbes.

Moins lourdes que les charrues à disques (55 kg par disque en modèle porté, 85 kg
par disque en modèle semi-porté), elles assurent leur stabilité grâce à la présence
d'une roue stabilisatrice (voir § 2.4.). Des masses d'alourdissement supplémentaires
peuvent être ajoutées pour faciliter la pénétration. Les disques ont un diamètre de
510 à 600 mm, avec biseau extérieur.

2.2.2. Les pulvériseurs off-set et tandem


Les pulvériseurs à disques proprement dits sont des outils presque universels,
utilisables par exemple:
 en été, en déchaumage rapide, dès la fin de la moisson, pour préparer les
semis de colza;
 en automne, dès que la terre s'y prête, à la préparation des semis de blé sur
betteraves;
 au printemps, à la reprise des labours, pour homogénéiser la terre et favoriser
le passage des instruments préparant le semis.
 On trouve des pulvériseurs dans des applications plus particulières, par
exemples
 en viticulture ou en cultures tropicales {manioc, canne à sucre, coton,...);
 en entretien forestier: il s'agit dans ce cas de matériel lourd {115 kg par
disque) exigeant une forte puissance (tracteur à chenilles ou à quatre roues
motrices).

Avec les pulvériseurs off-set la terre est travaillée par deux trains de disques
disposés en v ouvert latéralement. Sur certains matériels, le bâti est déporté par
rapport au passage du tracteur (d’où le nom de off-set). Le premier train, travaille un
sol de consistance plus élevée que celle rencontrée par le deuxième train. Les cover-
crop (en anglais "travail cultural de la couverture du sol") sont par construction des
off-set mais destinés plus particulièrement aux travaux lourds et profonds.

Les pulvériseurs tandem comportent quatre trains de disques disposés en X, Ces


appareils travaillent de manière symétrique et s'alignent parfaitement derrière le
tracteur.

2-3. Les disques


Les disques des pulvériseurs sont des calottes sphériques. Ils sont soit lisses avec
un biseau extérieur plus ou moins important, soit crénelés. Ils sont réalisés en aciers
spéciaux mangano-siliceux, ayant subi des traitements thermiques leur conférant
haute limité élastique, résistance à l'usure et aux chocs. Leur diamètre varie, en
fonction des applications, de 400 à 960 mm et leur épaisseur va de 3,5 à 13 mm.

2.4. Types de châssis et attelages

2.4.1. Châssis porté (Fig. 6)

Ce type de châssis concerne les pulvérisateurs de gamme légère et de faible largeur


de travail. Pour les déplacements et les virages, l’outil est totalement porté par le
relevage du tracteur.

2.4.2. Châssis semi–porté


II concerne les pulvériseurs off-set de gamme légère et moyenne qui sont alors
portés par une roue placée à l’arrière de l’appareil. Cette roue est montée sur un
parallélogramme solidarisé à l’attelage avant par une barre de liaison. Elle assure le
contrôle de la profondeur de travail ainsi que le transport.

2.4.3. Châssis auto-porteur

II concerne les pulvérisateurs tandem et off-set de gamme moyenne et lourde. Pour


le transport et les manœuvres, l'appareil est porté par 2 ou 4 roues placées entre les
trains avant et arrière. En position de travail, les roues se positionnent
hydrauliquement en hauteur pour assurer le contrôle de la profondeur de travail.

2.4.4. Châssis traîné

Ce type de châssis ne concerne plus que quelques matériels. L’appareil repose en


permanence sur ses disques, ce qui limite son utilisation aux situations demandant
peu de déplacements.
2.5. Stabilité de l'ensemble pulvériseur-tracteur

2.5.1. Déchaumeuse à disques


R : action du sol sur le disque
L : force de traction du tracteur
S :force transversale, à équilibrer par la roue stabilisatrice

2.5.2. Pulvériseur off-set

La résistance à 1'avancement du premier train est plus importante que celle du


deuxième train, qui travaille un sol déjà ameubli : R a > R2. On a équilibre si et
seulement si RI, R2 et L sont concourantes, ce qui signifie que la ligne de traction doit
être décalée sur le côté de 1'appareil.
2.5.3. Pulvériseur tandem

2-5. Mode d’action des disques

L’action des disques sur le sol se matérialise par les actions suivantes:
- sectionnement sur le bord tranchant du disque, dont le pourtour est tranchant, avec
des bords souvent crénelés; il en résulte que les outils à disques sont plus efficaces
que les outils à dents pour diviser des mottes de grandes dimensions;
- fendillement, si .la terre n'est pas plastique, à l'avant du disque;
- tassement: la pression exercée par les disques contribue à disloquer les mottes
fragiles ; en conditions humides, et en sol plastique, une pression accrue favorise la
création de lards.

La concavité des disques aboutit à retourner partiellement la terre; la présence de


deux rangées de disques permet d'améliorer le mélange des matières organiques au
sol et l'enfouissement. Les disques ont également une action de sectionnement vis-
à-vis des résidus végétaux épandus en surface, après la récolte.

1. Les différents types de réglages


Comme réglage on a :
- réglage de l’horizontalité
- réglage de la profondeur de travail
- réglage de l’angle de coupe
- réglage de la largeur de travail.

2. Le réglage de la profondeur de travail


La profondeur de travail dépend de :
- L’angle d’ouverture entre le train de disques avant et arrière (plus
l’ouverture est grande plus la profondeur augmente jusqu’à une
certaine limite)
- Du poids du pulvériseur (environ 45-50kg / disque pour les cover-
crops et 120 kg / disque pour les tandems)
- La vitesse de travail. Plus la vitesse augmente plus la profondeur
diminue.
La profondeur est réglée comme suit :
- Pour les instruments portés et semi-portés : ouverture entre le train de
disques avant et arrière. Le système de relevage du tracteur est mis sur
la position flottante ou la position la plus basse. L’équilibre entre le train
avant et arrière est réalisé à l’aide d’un dispositif vis-écrou du
pulvériseur. Si ce dispositif n’existe pas alors on agit sur la longueur du
bras supérieur.
- Pour les instruments trainés, on obtient un travail plus profond en
augmentant l’angle de coupe et en disposant des masses
d’alourdissement sur la machine.
La hauteur de fixation du timon influence l’équilibre entre la profondeur
de travail du train avant et arrière.
3. Réglage de la largeur de travail
La largeur de travail est donnée en nombre de disques plutô t qu’en
mètre. La largeur dépend de l’inclinaison des rangées de disques.
4. Réglage de l’horizontalité
L’angle de coupe peut-être changé en modifiant l’angle d’ouverture
(±50). Ce réglage s’obtient :
- Soit en fixant les châ ssis de la machine en différentes positions
- Soit par une manivelle qui commande un système à vis permettant un
réglage continu
- Soit par enclenchement automatique ; dans ce cas, l’effort de
manœuvre est fourni par le tracteur qui pousse les châ ssis articulés
en avant ou en arrière

5. L’entretien et la maintenance du pulvériseur


L’entretien du pulvériseur passe par plusieurs opérations que sont :
 Nettoyage et vérification de la qualité des disques et leur
homogénéité (diamètres identiques, biseautage bien affuté, bonne
fixation sur le porte-disque.)
 Vérification des jeux de paliers faibles.
 Graissage des points prévus à cet effet (paliers et toutes
articulations).
 Vérification du boulonnage
 Journalier :
- Graissage des paliers à graisse
- Nettoyage des disques
 Périodique
- Graissage des paliers à roulements (s’il en existe)
- Serrage des boulons (tout jeu non fonctionnel provoque une
usure anormale et rapide des pièces).
- Graissage des roulements après 50h
- Réglage du jeu racloirs-disques.
 D’entreposage :
- Nettoyage de l’outil.
- Graissage des paliers.
- Badigeonnage à l’huile des paliers lisses.

6. Valeur de l’angle d’entrure


Les disques du pulvériseur sont disposés de façon parallèle à la
verticale, par conséquent leur angle d’entrure est de 0°.
7. Valeur de l’angle d’attaque
L’angle d’attaque est d’environ 25° sur les pulvériseurs tandem. Sur
les pulvériseurs offset, l’angle d’attaque est de 15° à 20° à l’avant, tandis
qu’il est de 25° à 30° à l’arrière.

8. Différence entre pulvériseur et pulvérisateur


Le pulvériseur est un outil qui sert à ameublir un sol déjà labouré
tandis qu’un pulvérisateur est un outil qui permet de pulvériser (projection
sous forme de fines gouttelettes) un produit phytosanitaire (herbicide,
fongicide, insecticide…) sur une culture ou d’épandre un engrais liquide.
9. Règles de sécurité
Les risque d’accident sont dus à  :
- Un approchement de l’instrument ou une montée sur le châ ssis en vu
de procéder aux réglages au cours de l’avancement de la machine.
- Un déport latéral important quant le tracteur roule vite et pas en
ligne droite stable.
- Risque de chute de pièces lourdes sur les membres de l’opérateur.
- Ne jamais se mettre devant le pulvériseur, ni entre les trains de
disques pendant les manœuvres, ni sur le cô té.
- Ne jamais se mettre derrière le pulvériseur pendant les manœuvres
en marche arrière.
- Attention à la chute du timon sur les pieds pendant l’attelage et le
désattelage.
- Attention à la chute de pièces lourdes (train, disque, arbre) sur les
pieds et les membres pendants les opérations de transport ou de
réparation.

10. Organisation du chantier


Les pulvériseurs à disques ne peuvent tourner que vers la gauche, car
un virage à droite risque de provoquer une déformation ou casse des
disques (concavité dans le sens inverse du mouvement). Cette condition
impose le travail en planche en tournant toujours à gauche et en
progressant pour chaque planche depuis le milieu vers l’extérieur de celle-
ci.
Vitesse typique de travail : 5 à 6 km/h. Une vitesse trop élevée
déstabilise l’outil et diminue la profondeur de travail. Les profondeurs
typiques : 10-15 cm pour l’offset et 15-20 pour le stubble-plow.

11. Avantages et inconvénients du pulvériseur


°Réduction de temps 40% plus rapide que la charrue
°Répartition des résidus
°Réduction de l’érosion
°Gestion des fumiers
°Chaulage
°Semelle de travail
°Agressivité
°Réchauffement du sol
°Monoculture.
Ch.9.OUTILS DE TRAVAIL DU SOL ANIMES PAR
LA PRISE DE FORCE

1. Caractéristiques générales
Ces outils se caractérisent par une action plus énergique que celle obtenue avec las
outils à dents ou à disques : le profil obtenu peut, notamment dans les cas difficiles,
se rapprocher en une seule opération de l’émiettement souhaité. De quoi résulte
cette action énergique? La raison majeure est que la trajectoire des pièces
travaillantes n'est pas rectiligne mais curviligne: elle résulte de mouvements
alternatifs, rotatifs, ...des dents dans le sol. La forme de la trajectoire dépend à la fois
de la vitesse d'avancement du tracteur et de la vitesse relative de la pièce
travaillante.

La présence de débris végétaux est, en principe, moins gênante qu’avec les autres
machines de travail du sol.
Ce sont des outils de dimensions restreintes, ce qui permet une combinaison aisée
avec d'autres outils de même largeur, de travail du sol ou de semis.
Les profils créés sont différents de ceux qui sont obtenus avec les outils classiques :
à dimension égale de grosses mottes, ils créent davantage de terre fine.
Il s’agit de matériels plus coûteux au niveau de l'investissement et, parfois, de
l'entretien.

L'utilisation de la puissance du tracteur est meilleure qu'avec des outils traditionnels.


En effet, lorsqu'un outil est tiré par le tracteur, seule une faible proportion de la
puissance du moteur est utilisée pour la traction (le"taux de charge" du moteur est
faible). Le facteur limitant la force de traction n'est pas la puissance du moteur mais
bien l'adhérence des roues motrices. Avec des outils animés par la prise de force, la
puissance du tracteur est utilisée à la fois pour exercer la traction et pour transmettre
le couple à la machine: le taux de charge du moteur est donc plus élevé.

2. Décompacteurs animés
Un dispositif entraîné par la prise de force du tracteur transmet aux dents des
vibrations qui améliorent la fissuration du sol, tout en réduisant les efforts de traction
2.1. Types de décompacteurs animés

Les dents sont généralement droites à leur partie supérieure pour limiter les
remontées de terre et courbes à leur partie inférieure pour améliorer la pénétration et
réduire les efforts de traction.
On trouve trois types de matériels:
 des rippers vibrants dont les vibrations s'étendent au bâti tout entier, mais
dont la profondeur maximale de travail se limite à une quarantaine de cm;

 des sous-soleuses dont les étançons ont un mouvement alternatif d'avant en


arrière, conçues au contraire, pour un travail plus profond;
 des sous-soleuses dont les socs sont animés d'un mouvement vertical
alternatif.
3. Outils rotatifs pour travail profond

3.1. Principe de fonctionnement


Les pièces travaillantes sont des dents de grandes dimensions et de formes variées
disposées sur un axe horizontal et tournant dans le sens d'avancement du tracteur.
La puissance est transmise par la prise de force du tracteur, par l’intermédiaire d’une
transmission mécanique ou hydraulique.

3.2. Types de matériels


La forme des dents, leurs dimensions et la vitesse de rotation différencient les
matériels.

3.2.1. Décompacteurs rotatifs (Fig. 2)


Ils sont munis de dents courbes mais planes gui tournent faible vitesse de rotation.
3.2.2. Cultivateurs rotatifs lourds
Ils possèdent des lames coudées qui tournent à grande vitesse de rotation (de l'ordre
de 240 tr/min). Ils sont principalement utilisés dans la découpe du gazon d’une
prairie avant enfouissement ou en déchaumage.

3-3. Mode faction


L'action exercée par les outils rotatifs résulte 4 mouvements de translation de
l'ensemble tracteur-machine B du mouvement de rotation des rotors. L'analyse
détaillée de ce type de mouvement est donnée en 5.1, pour la herse rotative. On
peut facilement transposer les résultats obtenus pour la herse rotative aux
cultivateurs rotatifs : la différence essentielle est que les rotors de la herse rotative
tournent autour d'un axe vertical, tandis que le rotor du cultivateur tourne autour d'un
axe horizontal. D'une manière générale, les trajectoires des pièces travaillantes sont
d'autant plus resserrées et, par conséquent, 1'émiettement du sol est d'autant plus
poussé que;
 la vitesse d'avancement du tracteur est lente pour une vitesse de rotation
donnée;
 la vitesse de rotation des rotors est importante pour une vitesse d'avancement
donnée.
Les pièces travaillantes qui cheminent dans le sol exercent les actions suivantes :
 une action de choc, accentuée par le fait que la vitesse instantanée des dents
n'est pas constante mais varie en fonction de la position de celle-ci sur la
trajectoire.
 Un découpage plus ou moins intense en fonction du type de dents (voir S 3.4).
 Une projection des mottes vers l’arrière, qui peuvent alors s’écraser sur un
éventuel carter ou tablier. Suite à ces projections apparaît un effet de triage et
une localisation préférentielle des mottes et de la terre fine: les mottes, plus
grosses sont envoyées loin en arrière et recouvrent la terre endettée.

3.4. Forme des pièces travaillantes

La forme et le nombre de bêches ou lames montées sur les flasques est très
variable. Leur profil varie selon les marques et l'effet recherché. D'une manière
générale, elles sont disposées en hélice, de façon à attaquer le sol de manière
continue et progressive.

Les lames coudées, à angle droit, conviennent pour les travaux assez difficiles. Les
lames en équerre, à angle droit marqué, ont une action tranchante particulièrement
efficace pour le travail superficiel sur labour, pour la retournement des prairies ou sur
sols non labourés. Les lames incurvées, à angle arrondi, divisent et brassent le sol
même si celui-ci est encombré de chaumes. La cambrure des lames limite la
formation d'un "plancher" par lissage.
Les lames droites ou légèrement vrillées ont un effet d'enfouissement moins marqué
que les lames coudées mais elles permettent un émiettement plus finet agissent par
effet de chocs.
3.5. Equipements fonctionnel et complémentaires

Une roue de jauge permet de contrôler la profondeur de travail. Certaines machines


peuvent être équipées d'un tablier arrière, sur lequel sont projetées les mottes
lancées par les rotors. De ce fait, les mottes sont brisées avant de retomber sur la
surface du sol. Le tablier participe par ailleurs au nivellement du sol. Un éventuel
rouleau permet de rappuyer la couche de sol travaillée.

4. Machines à bêcher

Les premières machines à bêcher se sont développées dans les pépinières et les
serres, puis en cultures maraîchères, où elles présentaient l'avantage, par rapport
aux charrues à socs et versoirs, de ne pas créer de dérayure dans des superficies
relativement limitées. A l'heure actuelle, la machine à bêcher se substitue parfois à la
charrue, si le sol est très tassé ou très collant.

4.1. Principe de fonctionnement

Les pièces travaillantes; sont des bêches mises en mouvemente" à partir d’un
ensemble vilebrequin-bielles (Fig.5). La puissance nécessaire au fonctionnement est
entièrement transmise par la prise de force du tracteur et par l’intermédiaire d’une
boîte de vitesses pour certain; modèles. La vitesse d’avancement du tracteur,
conjuguée à 1= vitesse de rotation des bêches, détermine l’épaisseur des blocs
découpés et donc le degré d'endettement du sol.

.
4.2. Types de machines à bêcher

Poids en mètre (kg/m)

gamme légère 250-450


gamme moyenne 450-600
gamme lourde 600-800

4.3. Types de bêches


Les bêches sont presque toujours trapézoïdales ou quelquefois arrondies à leur
base.

4.4. Mode d’action

Chaque bêche effectue un mouvement continu de percussion, de cisaillement et de


projection des mottes vers l'arrière, dans le sens longitudinal, analogue a celui des
fourches alternatives des faneuses (Fig. 6).

Le profil obtenu est très différent de celui du labour et se caractérise par un


empilement- de grosses mottes découpées et séparées par les débris végétaux,
sans compaction, ni lissage importants et surtout sans semelle continue, même si
une semelle initiale existe.

La profondeur de travail peut atteindre 40 cm et la largeur totale de la machine est


comprise entre 2 et 3,50 m avec 10 à 15 bêches. La puissance nécessaire varie de
15 à 30 kW par m.

Malgré ses avantages de qualité de travail et de faible consommation, l'utilité de


cette machine est limitée par:
- le risque de développement des mauvaises herbes dû au mauvais enfouissement
des débris végétaux;
- le coût de remplacement des bêches sensibles à l’usure.
L’étude de la trajectoire des bêches montre que cette machine est n’efficace que
pour de faibles vitesses d’avancement du tracteur (Fig. 7) : à grande vitesse, la
trajectoire ne présente plus de boucles, l’action de 1a bêche se limite à une simple
découpe du sol.

5. Les herses animées par la prise de force du tracteur

5.1. La herse rotative

La herse rotative est constituée d'un ensemble de rotors d'axe vertical, entraînés via
un système d’engrenages par la prise de force du tracteur. Les rotors contigus
tournent en sens inverse (Fig. 8). C'est une machine qui est surtout utilisée pour
préparer le lit de semences.
5.1.1. Description et étude du mouvement des dents

Supposons qu'à l'instant t = 0, le rotor AB, de centre O, soit situé le long de l'axe x,
qui matérialise la direction d'avancement. Les équations paramétriques donnant le
déplace -ment des points A et B du rotor sont:
XA = vt + R cos ωt
yA = R sin ωt
xB = vt - R cos ωt
yB = - Rsinwt
avec v la vitesse d'avancement du tracteur, œ la vitesse angulaire des rotors et R le
rayon du rotor.
Le rotor AB décrit un mouvement plan. La vitesse du point A est la somme vectorielle
de la vitesse du pôle (point O) et de sa vitesse relative par rapport à celui-ci. On
trouve de la même façon la vitesse du point B. Le centre instantané de rotation du
rotor se trouve à l’intersection des perpendiculaires menées aux vecteurs vitesses VA

et vs.
On peut donc écrire;
VA = IA x ω
VB - IB x ω
v0 = v = a x ω (3)

Au point O, on sait que:


v = constante
ω = cons tan te (3)
On en déduit donc que a est une constante;

Le centre instantané de rotation est donc toujours situé sur la droite x', parallèle à
l'axe x, située à une distance a de celui-ci. Puisque le lieu des centres instantanés de
rotation est une droite (par rapport à laquelle tous les points du rotor ont uniquement
une vitesse angulaire), la trajectoire d'un point du rotor est assimilable à celle qui est
décrite par un point d'un cercle roulant sans glisser le long de x' : c'est une cycloïde.

Posons = Sachant que v=w a, les équations (l), rapportées aux axes x’, y,

deviennent:
XA = ω a t + a cos ωt=a( cosωt+ωt)
YA= a sin ωt – a = a ( sinωt -1)
est un paramètre très important: il conditionne, l’allure de la cycloïde et donc la
densité de passages des dents dans le sol. Si est égal à 1, la cycloïde est normale;
la herse est généralement utilisée avec > 1 (Fig. 10).
5.1.2. Type de dents

Les dents lames travaillent surtout par sectionnement, tandis que les dents rondes
ou carrées émiettent le sol essentiellement par effets de chocs. Les dents effilées
sont peu épaisses et exigent moins de puissance que les précédentes, mais sont
plus fragiles en présence de cailloux.

5.1.3. Equipements
L'utilisation d'un rouleau à 1'arrière est indispensable pour rappuyer le sol, compléter
l'émiettement et contrôler la profondeur de travail.

Le rouleau cage présente 1'inconvénient de bourrer rapidement si la consistance du


sol est semi-plastique. Le rouleau packer est muni de dents pour accroître
1'émiettement, il est d'autant moins sensible aux bourrages qu'il est de grand
diamètre et que les dents sont longues. Le rouleau cultitasseur est bien adapté aux
conditions sèches et rappuie énergiquement le sol en surface. Le rouleau à disques
rappuie en profondeur et laisse, en surface, des mottes. Le rouleau à doigts est
utilisable en toutes conditions de consistance du sol. Il permet exclusivement de
contrôler la profondeur de l'outil.
Rouleau cage
Ce type de rouleau présente l’inconvénient de bourrer rapidement à la consitance
semi plastique. Un grand …….. entre les barres et un grand diamètre du rouleau
réussissent ces….. La présente d’un autre central augmente les …. De bourrages.

Rouleau packer
Ce type de rouleau cylindrique est muni de cents pour accroitre l’émiettement, et
d’un ensemble de décrotteurs régiaoles pour limiter les risques de bourrage. Ce type
de rouleau est d’autant moins sensible aux bourrages qu’il est de grand diamètre et
que les dents sont longues.

Rouleau cultitasseur
Il est adopté aux conditions séries et rappure …. le .. en surface

Rouleau à disque
I rappuie en profondeurs et laisse, en surface, ces mottes.
Rouleau à doigts
Il est utilisable en toutes connexions de consistance de sol, il permet exclusivement
de contrôler la profondeur de travail de l’outil.

5.2. La herse alternative


Les alternatives comportent des dents montées sur deux barres animées par la prise
de force, transversalement par rapport au sens d'avancement du tracteur.
Ch. 10. LE SEMIS
1. Introduction
Le but principal du semis est d’implanter au mieux les graines dans le sol, en vue
d’obtenir le rendement maximum. Ceci impose à l'agriculteur de réaliser des choix,
en ce gui concerne, notamment :
- le type de préparation du lit de semences;
- le choix des variétés;
- la détermination de la population à l'hectare souhaitée;
- la profondeur de l'implantation;
- la date de semis;

1.1. Densité de graines et espacement

La densité de graines et leur espacement dépendent du type de culture, du type de


sol, de son niveau de fertilité, de la teneur en eau disponible. Par ailleurs, 1 '
espacement a des répercussions sur le coût et sur la possibilité de réaliser
facilement les opérations ultérieures, telles que le contrôle des mauvaises herbes, la
récolte,...
Avec des certaines plantes, comme le maïs, il y a une gamme relativement étroite de
densités de semis qui permet d'obtenir un rendement maximum, pour des conditions
données de sol et de fertilité; le nombre optimum de pieds par hectare augmente
quand la productivité du sol augmente.

La plupart des cultures tolèrent certaines variations dans 1 ' espacement, sans que le
rendement en soit affecté de manière importante. Par contre, pour d'autres cultures,
il faut que l'espacement soit à la fois suffisant et uniforme entre plants. C'est le cas
notamment des betteraves sucrières, des laitues, des oignons, des carottes,... du fait
de 1 ' espace gui est nécessaire à ces plantes pour assurer leur développement.
Des facteurs autres que le rendement doivent parfois être considérés pour fixer la
densité de semis. Dans certaines cultures, une densité accrue peut avoir comme
conséquence que les pailles ont tendance à se briser, ce qui est néfaste du point de
vue de la récolte. Inversement» dans le cas du coton, par exemple, augmenter la
population a pour conséquence d'augmenter la hauteur d'insertion des fruits les plus
bas, ce qui facilite la mécanisation de la récolte.
1.2. Fonctions d'un semoir
Un semoir doit assurer les fonctions suivantes:

1. ouvrir un sillon à la profondeur souhaitée;


QUELQUES CARACTÉRISTIQUES DES SEMIS POUR DES ESPECES COURANTES

BETTERAVES CEREALES MAIS-GRAIN MAIS-ENSILAGE RIZ


Densité de semis 95 à 100.000 pl/ha 150 à 450 pl/m2 Valeur moyenne= 90.000 pieds/ha 250 à 300 pi /m2
(Objectif) 80.000 pieds/ha

F. G. M. 80 % 85 % 90 %

Profondeur du lit de < 5 à 7 cm; graine les céréales s ' < 6 à 7 cm < 6 à 7 cm culture irriguée i la
semences placée à 2-3 cm sur une accomodent de lits graine ne doit pas
base suffisamment de semences plus être enterrée
rappuyée favorables

Ecartement entre 45 cm 15 à 17 cm 75 à 80 cm
lignes
Espacement sur la + 17 cm semis en lignes fonction de la semis à la volée ou
ligne population du semis en lignes

F.G.M : faculté germinative minimal


2. doser la semence;
3. déposer la semence, de la manière adéquate;
4. couvrir la semence de terre et compacter le sol au taux optimum.

Le semoir ne doit pas endommager la graine et doit la déposer en terre de façon à ce que
tous les facteurs affectant la germination et l’émergence soient aussi favorables que
possible. Dans la mesure où le laps de temps favorable au semis est souvent limité, il est
souhaitable que le semoir puisse travailler de manière rapide.

1.3. Facteur affectant la germination l’émergence

Les facteurs importants qui influencent la germination et l’émergence sont Je pouvoir


germinatif de la graine, la température du sol, la disponibilité en eau, l’aération du sol et
son impédance mécanique (c-à-d la résistance du sol rencontrée par la graine qui doit
germer). Ces derniers facteurs sont influencés par le type de sol, ses conditions
physiques, la profondeur de semis, la qualité du contact entre la plante et le sol, la
formation (ou non) de croûtes après le semis.
Des taux d'émergence d& 80 à 90 % sont courants pour le maïs qui tolère une gamme
relativement, étendue de conditions de semis. Dans ce cas, déterminer la quantité
adéquate de semences ne pose guère de problèmes. Il en va autrement avec de très
petites semences (comme celles de légumes), où l’émergence est lente et plus difficile à
prévoir. On sème alors en excès.

1-4. Effet du semoir sur les facteurs d’émergence

II n’est évidemment pas possible de contrôler avec le semoir tous les facteurs affectant
l’émergence. Il est cependant possible de contrôler:
 la profondeur de semis, la non-création de croûtes, ...;
 la disponibilité en eau, en 02;
 l’impédance mécanique.
Des expériences américaines, réalisées en laboratoire, sur des haricots, du maïs et des
betteraves en sol limoneux , montrent que des pressions de 34 ou 69 KPA (5 ou 10 psi)
appliquées sur la surface du sol après le semis suppriment l’émergence, alors que si la
pression est de 3,4 KPA (0,5 psi), il n’y a pas de problème. Par contre des pressions de 34
ou 69 KPA appliquées à la base du lit de germination améliorent l’émergence, pour autant
que l'humidité adéquate soit disponible sous la graine. Sur base de ces expériences, on
peut donc conclure que les semoirs doivent tasser le sol en-dessous de la graine,
appliquer la graine sur le sol compacté et la recouvrir d'une couche de sol meuble.

89
Les forces exercées par des graines lors de leur émergence, c-à-d l’impédance
mécanique, ont également été mesurées. Dans le cas du maïs et du coton, on observe
des valeurs de l’ordre de 3 N, dans un sol limoneux.
L’impédance mécanique peut être réduite et le taux d’émergence amélioré en recouvrant
les graines avec un amendement anti-croûtes comportant de la vermiculite et un
stabilisant. Quoique d'excellents résultats puissent être obtenus, le procédé est handicapé
par son coût.
Une autre méthode permettant d’améliorer l’émergence consiste à enrober les graines
dans des capsules ou des tablettes de vermiculite ou de produit analogue. Divers
pesticides et nutriments peuvent être inclus dans l’enrobage.

2. Réalisation du semis
2.1. Réglage de la densité
La dose de semis est donnée par l’expression suivante:
peuplement objectif à la levée
dose de semis =———————————————— x 100
100 - % de perte probable

Elle s'exprime en nombre de grains/m 2.

Prenons par exemple un blé semé à 1 ' automne ; le peuplement objectif est de 300
pieds/m2, les pertes en graines sont estimées à 20 %, la dose de semis est donc de 375
graines/m2.

Dans un semoir en lignes (où la distribution est volumétrique), il faut convertir la densité
de semis exprimée en grains/m2 en kg/ha. On a alors:
dose de semis (kg / ha)
dose de semis (grains / m2) x poids de 1000 grains (g)
=———————-—————————————---------—$*
100
Pour le colza, le ray-gras, ... on adopte des valeurs de l'ordre de 1 kg/ha, tandis que pour
le blé, le pois, on prend 400 kg/ha.
Avec un semoir monograine (ou de précision) qui distribue un nombre donné de graines et
non pas un volume de graines,

2.2. Réglage de l’écartement entre lignes

Avec un semoir en lignes, la modification de l’écartement se fait:

90
 soit par la fermeture de trappes l’alimentation ce qui conduit à augmenter
l’écartement;
 soit par le montage d’éléments semeurs à double soc ce qui a pour effet de
diminuer l’écartement;
 soit par le montage do socs étaleurs.
 Avec un semoir monograine, la modification de l’écartement se fait:
 par le débrayage on la suppression d'éléments semeurs pour augmenter
1'écartement;
 en ajoutant des éléments pour le diminuer.

2-3. Réglage de l’aplomb

Pour le bon fonctionnement des organes d’enterrage, l’indicateur d’aplomb doit être réglé
en agissant sur le troisième point.

2.4. Réglage de la vitesse

Une vitesse d’avancement excessive entraîne des irrégularités dans la distribution des
graines mais aussi sur le profondeur du semis. La vitesse doit être adaptée au type de
semoir et aussi à la qualité du semis recherchée.

2.5. Traçage

Le traçage a pour but de marquer sur le sol un repère servant au conducteur du tracteur
pour les passages suivants (Fig. 1). D’après la Figure 1, on a la relation:

1+l=

avec:
v = la voie du tracteur;
1 = la largeur de travail du semoir;
e = l’écartement entre lignes.

91
2.6. Réglage de la profondeur du semis
Le réglage de la profondeur de semis dépend de la qualité du lit de semences. L’utilisation
d'un rouleau tasseur à l'avant du tracteur permet de réaliser le semis sur un sol rappuyé et
nivelé, ce qui améliore la régularité de la profondeur du semis.

2.7. Réglage du recouvrement


Les organes de recouvrement permettent d’effacer les sillons créés par les organes
d'enterrage et de ramener de petites mottes sur la ligne de semis. La position de ces
organes de recouvrement doit être telle que la position des graines dans le sol n’est pas
perturbée.

2.8. Jalonnage
Le but du jalonnage est de matérialiser des traces qui seront utilisées lors des épandages
d'engrais ou lors des traitements phyto-sanitaires (Fig. 2). Il se fait par la fermeture de
sillons correspondant au passage ultérieur des roues du semoir.

92
3. Semoirs en lignes (ou multirangs)

Conçus pour déposer dans les sillons une bande continue de graines, les semoirs en
lignes doivent offrir une répartition très régulière, quelle que soit la taille des semences, on
distingue deux grandes catégories de matériels: les semoirs où 1'écoulement des graines
se fait par simple gravité et les semoirs où le transport de la graine est assuré par voie
pneumatique.

3.1. Semoirs à écoulement par gravité

3.1.1. Dispositifs de dosage

93
3.1.1.1. Mécanisme de distribution par cuillers

II s'agit d'un principe qui était utilisé sur les premiers semoirs mis au point (semoir de
Dombasle, 1830). Par leur mouvement de rotation, les cuillers puisent une certaine
quantité de graines dans la trémie et les laissent tomber librement dans la goulotte de
descente (Fig. 4).

Ce mécanisme est actuellement abandonné dans les semoirs multirangs, parce qu’il
s’avère sensible à la pente et aux vibrations et qu’il est relativement imprécis. Il faut
cependant noter qu’il en existe une application dans un semoir monograine adapté, aux
cultures légumières.

3.1.1.2. Distribution à cannelures

La distribution à cannelures est une distribution forcée: la semence est emprisonnée dans
un volume indéformable.

a) Description
L’ensemble du mécanisme comporte plusieurs éléments, composés chacun des pièces
suivantes (Fig. 5):
 un cylindre à cannelures, soit longitudinales, soit hélicoïdales, creusées sur une
moitié de sa longueur.
 un boîtier dans lequel est logé le cylindre, qui est en communication d'une part avec
la trémie dans sa partie haute, d’autre part avec la goulotte de descente dans sa
partie basse. Dans le bas, on trouve une languette articulée maintenue en position
par un ressort de compression réglable. Le cylindre peut se déplacer parallèlement
à son axe dans ce boîtier.

94
) Fonctionnement

Un seul arbre, appelé arbre de distribution, entraine en rotation l'ensemble des cylindres
cannelés. Cet arbre est monté perpendiculairement à la direction d'avancement. En
tournant, chacun des cylindres entraîne dans les cannelures un volume précis de
semences qui est emprisonné entre le cylindre et la languette, puis est relâché pour
tomber dans le tube de descente.

Les cannelures hélicoïdales permettent un écoulement plus régulier que les cannelures
droites et limitent les risques de casse des graines fragiles.
L’écartement de la languette par rapport au cylindre permet de semer de grosses graines
(féveroles, par exemple).

) Réglage du débit

La quantité distribuée est fonction à la fois de la longueur utile des cannelures (Fig. 6) et
de la vitesse de rotation des cylindres. Pour modifier la position longitudinale des cylindres
dans leurs boîtiers, on utilise un mécanisme à levier. La vitesse de rotation des cylindres
peut être modifiée de façon discontinue à l’aide d’une boite de vitesses à 2 ou 3 rapports,
montée en bout d’arbre de distribution et entraînée par la roue du semoir.

) Avantages, inconvénients des cannelures

95
Le système présente les avantages d’une grande simplicité, une bonne régularité de
distribution, un débit proportionnel à la vitesse d’avancement, une bonne fiabilité du
réglage dans le temps. Il permet de réaliser des vitesses d’avancement rapides. II
convient bien au semis des céréales.

Cependant, on reproche parfois à ce système de distribuer difficilement les petites graines


à faible dose et, dans certains cas, d'être responsable de casse de graines.

c) Distribution à ergots

La distribution à ergots est une distribution accompagnée, en ce sens que la semence est
poussée par petits plots (Fig. 7).

) Description et fonctionnement

L’élément de base est constitué par:


- un cylindre muni de saillies ou ergots, en forme de troncs de pyramide, placés en
quinconce. Le cylindre est appelé bobine ou couronne;
- un boîtier analogue à celui du système à cannelures.
L’ensemble des cylindres est monté sur un arbre de distribution qui, en tournant, emmène
une certaine quantité de graines depuis la trémie jusqu'à la goulotte de descente.

Plusieurs variantes existent selon la conception des éléments doseurs placés dans
chaque boîtier. Soit, il existe un seul type de bobines à ergots par boîtier. Dans ce cas,
pour passer d’un calibre de graines à un autre, il faut déposer 1’ ensemble de la
distribution, ce qui est assez fastidieux. Une autre solution consiste à avoir plusieurs types
de bobines logées en permanence dans chaque boîtier (deux ou trois), pour passer d’un
calibre de graines a l’autre, diverses possibilités existent : on utilise un jeu de carters

96
coulissants pour aveugler les ergots que l'on ne veut pas utiliser, ou bien on désaccouple
de l'arbre de distribution les bobines que l'on ne veut pas utiliser.

) Réglage du débit.
La quantité distribuée est essentiellement fonction de la vitesse de rotation des bobines.
Celle-ci est modifiée au moyen soit
- d’une boîte de vitesses, possédant un grand nombre de rapports (de 50 à 130 vitesses),
interposée entre l’arbre de distribution et la roue du semoir;
- d’un variateur de vitesse, permettant d’obtenir de façon continue toutes les vitesses de
rotation de 1’arbre de distribution, depuis 0 tr/min, jusqu’à la vitesse maximale.
Un réglage complémentaire du débit est parfois obtenu par l’ouverture plus ou moins
grande d’une vanne placée entre la trémie et les cylindres.

X) Avantages, inconvénients

Les systèmes à distribution par cannelures se caractérisent par leur simplicité d'entretien,
la possibilité de semer à faible débit des graines de tous calibres, d’obtenir une grande
gamme de débits.

d) Distribution par turbines

L’organe de distribution est constitué par un cylindre muni de palettes disposées de façon
hélicoïdale et appelé turbine (Fig. 8). Les palettes sont en plastigue souple (lucolène) et

97
épousent la forme des graines. Un agitateur pousse à travers un orifice réglable un certain
volume de graines pour l'extraire de la trémie.

Il s’agit d’un semoir très simple, permettant de semer des graines très variées telles que
blé, trèfle, colza, ray-grass,...Son prix est réduit, son entretien facile mais la précision est
relativement faible.

3.1.2.
Mise en terre

a) Transport de la graine

Les tubes de descente amènent les graines, des organes distribution aux socs ou aux
disques. Ils doivent suivre les dénivellations du sol nais sans se déformer, pour éviter de
trop modifier la vitesse de chute de la graine. Les tubes les plus couramment utilisés sont
télescopiques, et réalisés soit en métal, soit en plastique.

b) Organes d’enterrage

Les organes d’enterrage doivent créer un sillon à une profondeur déterminée pour y placer
la graine et la recouvrir. Ils sont constitués par des socs et des disques.
Les socs sont mieux adaptés que les disques aux sols peu encombré en surface. Ils sont
sensibles à l’abrasion des sels. Il existe différents types de socs : socs traînants, socs
piocheurs, ....

98
Les disques sont légèrement inclinés par rapport à la verticale et par rapport à la direction
d'avancement. Par leur mouvement de rotation, ils ouvrent et referment la terre après la
chute de la graine. Ils sont mieux adaptés que les socs aux lits de semences encombrés
par des résidus végétaux, lorsque des risques de bourrage existent. Il existe deux types
de disques: disques simples ou doubles.

c) Contrôle de la profondeur

La profondeur de travail des socs et des disques doit être déterminée en fonction du type
de graine à semer (voir Tableau I). Pour un même semis, la profondeur doit être la plus
constante possible pour avoir une levée régulière. Le contrôle de profondeur s'effectue à
deux niveaux: une commande centralisée modifie la profondeur de semis sur l’ensemble
des éléments semeurs et une commande individuelle modifie la pression (et donc le
réglage de profondeur) en fonction des hétérogénéités du sol (traces de roues du
tracteur),
La commande centralisée utilise des mécanismes à levier ou à parallélogramme. La
commande individuelle fait, appel à un ressort appliquant les socs dans le sol, leur
profondeur étant limitée par un patin.

e) Herse de recouvrement

Les herses de recouvrement ou effaceurs de traces recouvrent le sillon ouvert par les
organes d'enterrage.

3.2. Semoirs pneumatiques


Le système de distribution mécanique est complété par un transport pneumatique
jusqu'aux éléments semeurs.

3.2.1. Dosage

Le dosage est assuré par une roue à cellule, entraînée par une roue du semoir, ce qui
assure un débit proportionnel à l'avancement (Fig. 9). L'étanchéité de la roue à cellule est
assurée en haut par une brosse en nylon, en bas par une lèvre d'étanchéité. On règle le
débit par coulissement de la roue à cellule par 1'intermédiaire d'une vis micrométrique et
d'un poussoir. Cela permet de réaliser des débits allant de 2 à 350 kg/ha.

3.2.2. Transport

Une turbine centrifuge, actionnée par la prise de force, débite un flux d’air à haute vitesse,
servant à propulser les graines depuis la roue à cellule jusqu’aux organes d’enterrage.
Pour obtenir une répartition des graines précise, il faut avoir un débit d’air uniforme entre

99
chaque tuyau d’alimentation. Les tubes sont donc réalisés en caoutchouc spécialement
traités contre le vieillissement, ou en matériau plastique souple.

3.2.3. Avantage du transport pneumatique

Avec transport pneumatique, le débit est plus régulier, sans perturbation de la descente de
la graine liée aux frottements et aux chocs le long des parois du tube de descente.

4. Les semoirs de précision

Le but des semoirs de précision est d’obtenir une répartition sur lignes des graines isolées
et séparées les unes des autres par une distance aussi constante que possible. Les

100
graines doivent être libérées individuellement, les unes après les autres. La hauteur de
chute libre doit être la plus réduite possible.

4.1. Les semoirs à écoulement gravitaire

4.1.1. Distributeur à plateau vertical

Le plateau de distribution tourne autour d’un axe horizontal (Fig. 11). Il est creusé dans
son épaisseur de cavités hémisphériques, reliées entre elles par une rainure circulaire
continue et adaptées aux caractéristiques des graines utilisées. Les alvéoles se
remplissent par gravité au passage dans la trémie, un dispositif régulateur a pour but
d’empêcher deux graines de pénétrer dans une même alvéole. Le système électeur, qui
pénètre dans la rainure du distributeur, assure 1’expulsion de la graine.

101
Ce type de distributeur est surtout utilisé pour le semis de betteraves, avec des graines
enrobées, de forme régulière, pour avoir une bonne précision.

4.1.2. Distributeur à plateau oblique

Le distributeur est constitué d'une roue à ergots, inclinée, logée dans un carter et
plongeant à sa partie inférieure dans la trémie (Fig. 12). Il s'agit ici d'une distribution libre:
la prise des graines s'effectue sans pression, ni régulateur. Les graines logées dans les
alvéoles sont retenues pendant la rotation du disque puis tombent par gravité lorsqu'elles
arrivent au-dessus du tube de descente.

II s’agit d’un semoir assez polyvalent, où la perfection du calibrage est assez secondaire
et qui présente moins de risque de concassage de graines fragiles que le système
précédent. Il présente les inconvénients suivants:

102
 système sensible aux secousses et aux vibrations;
 ne donne pas satisfaction aux grandes vitesses;
 point de chute des semences relativement élevé.

4.1.3. Distributeur à plateau horizontal

Le distributeur est un plateau qui tourne autour d’un axe vertical (Fig. 13). Il porte à sa
périphérie des perforations dans lesquelles les graines pénètrent par gravité, un sélecteur
(à brosses) élimine les graines excédentaires. Un sélecteur (à galet) pousse la graine vers
le tube de descente.

Ce type de distributeur est surtout utilisé pour le maïs. La précision obtenue est bonne à
condition que le calibrage soit bien fait et parfaitement adapté aux dimensions des
alvéoles. La hauteur de chute est importante (environ 30 cm), provoquant des
rebondissements de graines dans les tubes et au sol.

4.1.4. Distributeur à courroies

Le distributeur est constitué d’une courroie perforée au calibre correspondant il la graine à


semer (Fig. 14). La courroie passe au fond de la trémie où elle "capte" le graines, tandis
qu’un tambour garni d’une bande souple élimine les graines en surnombre. La courroie
repose sur une semelle rainures guidant les graines sélectionnées vers le point de chute.

103
Ce système est d'une précision un peu moins grande que les précédents, tout en restant
satisfaisant pour les semis de graines de betteraves enrobées, pour lesquelles ils sont
généralement utilisés.

4.2. Les semoirs pneumatiques

Les semoirs pneumatiques sont des semoirs dans lesquels on a complété les organes
mécaniques de prélèvement (disques) par un dispositif de circulation forcée d'air qui
accroît, pour un même appareil, la multiplicité des utilisations, en respectant la faculté
germinative des semences.
Dans les systèmes purement mécaniques, la prise et la sélection de la graine sont
déterminées par la dimension invariable de 1'alvéole qui va recevoir la graine. Ce système
impose donc un calibrage rigoureux des graines (opération coûteuse). Les systèmes
pneumatiques permettent d'avoir des semoirs monograines polyvalents et précis, même
pour des vitesses élevées de travail. Ceci explique le succès qu'ils connaissent
actuellement.

4.2.1. Semoirs à éléments distributeurs séparés

Les semoirs à éléments séparés sont constitués de plusieurs semoirs monorangs, chacun
d'eux ayant son distributeur. L'énergie pneumatique est appliquée soit par aspiration ou
dépression, soit par soufflerie ou pression

a) Système à aspiration ou dépression

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Une turbine d'aspiration est entraînée par la prise de force (540 ou 1000 tr/min). Une
transmission par courroies ou par pignons permet à la turbine d'atteindre des vitesses de
3000 à 3500 tr./min.

Chaque élément semeur possède sa propre trémie indépendante et les graines


descendent par gravité d'un côté d'un disque rotatif perforé (Fig. 15). L'autre face du
disque est reliée à la turbine et est en dépression. Les graines sont donc aspirées dans
les alvéoles du disque. Au cours de la rotation, un éjecteur élimine les graines en
surnombre. Au point bas, la dépression cesse et les graines sont libérées une à une. Un
éjecteur facilite le décrochement des graines.

Le réglage de l'espacement entre graines s'effectue de deux manières :


 la vitesse de rotation du disque par rapport à la vitesse d’avancement du semoir
peut être modifiée, par 1’intermédiaire d’une boîte de vitesses entraînée par les
roues du semoir;
 le nombre de perforations des disques de distribution peut varier.

b) Systèmes à soufflerie ou pression

Dans ce système, de l’air sous pression est utilisé pour assister la sélection.

Un ventilateur soufflant, entraîné par la prise de force du tracteur, envoie de l’air comprimé
dans une tuyère, en communication avec le distributeur (Fig. 16). Le distributeur est un
disque rotatif, muni à sa périphérie d’une série d'alvéoles coniques. Sous l’action de l’air

105
puisé, la graine se trouvant au fond de 1’alvéole y est maintenue, tandis que les graines
en surplus sont soufflées vers l’arrière et renvoyées dans le compartiment d'alimentation.
Par la rotation de la roue, dans un boîtier étanche, les graines contenues dans les
différentes alvéoles sont entraînées une à une vers l'orifice d'éjection. Un éjecteur adapté
dans le boîtier assure la séparation de la graine qui resterait éventuellement collée.

Une seule roue à alvéoles suffit pour tous les calibres de graines. Les différents réglages
sont obtenus par 1’intermédiaire d'une boîte à six vitesses de rotation. Ce type de
distribution est généralement réservé au maïs.

4.2.2. Semoirs à élément distributeur centralisé

Dans le système à double flux, la sélection de la graine se fait mécaniquement tandis gué
1'éjection du distributeur central et le transport des graines jusqu’aux éléments d’enterrage
sont réalisés par flux pneumatique.

4.3. Enterrage et recouvrement des graines

a) Enterrage

L'enterrage est le plus souvent assurée par des socs. Sur de nombreux semoirs
monograines, 1'élément semeur est d’une part relié au châssis par un parallélogramme
déformable, ce qui lui permet de rester parallèle à lui-même (Fig. 17), et repose d'autre
part sur le sol par l'intermédiaire d'une ou deux roues plombeuses.

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b) Recouvrement
Le s il Ion ouvert par les socs, puis rappuyé par les roues plombeuses, a tendance A se
recouvrir par lui-même de terre fine. Cependant, la plupart des semoirs sont équipés de
rasettes qui ramènent la terre des côtés sur le sillon.

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Université Africaine de Technologie
Et de Management (UATM)
Faculté d’Agronomie

EPREUVE DE MACHINIME AGRICOLE


2ème année d’Agronomie Durée : 3h

Exercice 1
1. Définir le machinisme agricole et donner quelques domaines de son application
2. Quelles sont les conditions pour faire la culture attelée
3. Quelles sont les systèmes d’attelage des animaux de trait
4. Donnez quelles 5 marques de tracteurs
5. Donner le synonyme de : bloc carter, arbre,
6. Quel est le rôle de la boite de vitesse sur le tracteur
7. Citez les défauts éventuels de la boite de vitesse
8. Quelles sont les qualités de l’huile de la boite de vitesse
9. Définir le labour en planche
10. Définir la dérayure

Exercice 2
1. Donner un titre à la figure 1
2. Annoter la figure 1
3. Avec quels types de matériels agricoles utilise t-on ce type d’attelage
4. Comment modifier le dispositif afin de réaliser le labour
5. Que faire lorsque les socs de la charrue ne labourent pas à la même profondeur
6. Comment régler l’uniformité de l’angle entre les socs de la charrue et le plan horizontal

Exercice 3
Vous avez la gestion d’une exploitation agricole de 100 ha chacune dans la région du littoral et dans
le plateau en pays holli
1. Donnez les caractéristiques des sols de es 2 exploitations
2. En quelles périodes préparer le lit de semis dans chaque zone
3. Quelles sont les opérations culturales à effectuer pour préparer le lit de semis
4. Quels matériels agricoles utiliser dans chaque exploitation pour préparer le lit de semis.
Justifier votre réponse
5. Quels sont les organes du tracteur mis en jeu pendant le labour
6. Faites le schémas annoter du système hydraulique du tracteur

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