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1- Généralités
1.1.1.Travail du sol
L'objectif du travail du sol est avant tout de préparer la parcelle pour l'implantation
d'une culture, même si certaines interventions ont lieu après le semis (roulage), ou en cours de
végétation pour lutter mécaniquement contre les mauvaises herbes (binage). Les objectifs sont
multiples : modification de l'état structural, nivellement, destruction des adventices ou des
repousses de la culture précédente, enfouissement d'engrais, de résidus de récolte ou de
pesticides, évacuation de l'eau en excès. L'agriculteur agit donc, en combinant différents outils
de travail du sol, sur l'ensemble des composantes physiques chimiques et biologiques de
l'état de la parcelle pour atteindre un état objectif qui dépend des caractéristiques du sol et
du climat autant que des exigences de la culture à mettre en place.
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1.1.2. Travail profond
Le labour : il est réalisé généralement à une profondeur comprise entre 25 et 40 cm. Il est
réalisé avec une charrue (outil à socs ou à disques) qui découpe et éventuellement (charrues à
socs seulement) retourne des bandes de terre. Ses principales fonctions sont d’augmenter la
porosité globale du sol, d’enfouir des amendements organiques éventuels et des résidus de
culture, d’enfouir les adventices, d’enfouir des engrais minéraux et éventuellement des résidus
de pesticides.
Le décompactage : beaucoup moins fréquent que le labour, il est réalisé avec un outil à
dents (sous-soleuse ou décompacteuse); sa fonction est de fissurer par éclatement les zones
compactes situées au-dessous du niveau du labour, qui peuvent apparaître suite à des passages
répétés d’engins agricoles lourds en conditions humides. La profondeur de travail
atteindre 60 à 70 cm.
Le travail profond peut également être réalisé par un outil animé par la prise de force
du tracteur (rotavator ou machine à bêcher) qui exerce sur le sol une intense action de
fragmentation et de mélange sur une profondeur qui peut atteindre 30 cm; ce type d'outil, très
utilisé en culture maraîchère, se développe actuellement en grande culture.
Déchaumage : il est réalisé après la récolte du précédent cultural, avec des outils à dent ou à
disque, à une profondeur de 10 à 15 cm. Sa fonction principale est d’homogénéiser la
répartition des résidus de culture et des adventices présentes en surface du sol et sur la
profondeur travaillée.
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Préparation du lit de semences : il s’agit généralement d’un ensemble d’opérations réalisées
entre le labour et le semis, dont l’objectif est surtout de préparer le lit de semences,
principalement en lui conférant une structure favorable à la germination des cultures
ultérieurement semées, mais aussi en éliminant les adventices présentes, et parfois en
enfouissant certains produits agro-pharmaceutiques. L’émiettement et le nivellement du sol
qui résultent de ces opérations sont en général également propices au déroulement d’une
récolte en fin de cycle dans de meilleures conditions. L’émiettement (sur une profondeur de 5
à 10 cm) est réalisé par des outils tractés à dents (du type cultivateur léger), à pointes (herses),
ou à disques (pulvériseurs) ou par des outils animés, dont l’énergie ne provient plus de la
seule traction mais est transmise par la prise de force du tracteur (herses alternatives et
rotatives). Différents types de rouleaux aident également à l’émiettement et surtout au
nivellement; enfin l’opération de semis elle-même joue souvent un rôle non négligeable dans
la préparation du lit de semences.
On parle de semis pour la mise en place de graines, de plantation lorsqu’il s’agit d’autres
organes. L’opération est caractérisée par une date, une profondeur, une densité. On distingue
les semis réalisés avec des semoirs « classiques » ou « de grande culture », pour lesquels
l’écartement entre rangs est constant mais l’écartement entre graines sur un rang est variable,
des semis réalisés avec des semoirs « de précision », ou « semoirs monograines », où
l’écartement entre graines sur le rang est contrôlé. Les plantations sont réalisées avec des
outils adaptés à chaque culture à planter (planteuse à pommes de terre, à tabac...).
On regroupe sous ce titre l’ensemble des opérations qui visent à protéger les cultures
contre leurs ennemis : mauvaises herbes (ou adventices), parasites animaux (insectes,
nématodes, rongeurs, mollusques, oiseaux...), champignons et maladies à virus ou
bactéries. On distingue la lutte chimique des autres moyens de lutte.
Lutte chimique : elle utilise des matières actives, d’origine parfois minérale mais surtout
organique, toxiques pour les ennemis. Ces matières actives sont souvent épandues sur toute la
surface des champs cultivés par des pulvérisateurs (largeurs de travail de 9 à 36 m), parfois
distribuées juste à proximité des organes à protéger (par exemple insecticides distribués en
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même temps que les graines par le semoir juste sur la ligne de semis des betteraves sucrières),
parfois déposées directement sur l’organe (exemple de l’enrobage ou du pelliculage des
semences par différents fongicides et insecticides). Leur action peut être immédiate ou
différée, plus ou moins sensible au développement de la plante ou de l’ennemi visé, aux
conditions climatiques, à l’état du sol...
Autres moyens de lutte : c’est le cas par exemple de la lutte mécanique contre les
adventices par enfouissement lors des travaux du sol, ou par binage lorsque la culture est en
place, ou par fauche des refus en prairie. Mais il existe également la lutte biologique qui
utilise des organismes vivants, surtout contre les insectes, la lutte thermique contre les
adventices, la lutte acoustique contre les oiseaux... D’une manière plus générale, l’ensemble
des autres techniques culturales (c’est-à-dire dont l’objectif principal n’est pas la lutte contre
les ennemis des cultures) interagissent fortement avec le développement des populations
d’ennemis, et avec les méthodes de lutte (par exemple la date de semis joue sur le
développement des maladies et des insectes, la densité de semis permet de contrôler
partiellement les adventices...).
1.1.7. Récolte
La fonction de la récolte est évidente, mais les opérations de récolte présentent un certain
nombre d’effets intentionnels qui rendent leur raisonnement aussi complexe que celui des
autres techniques culturales. On peut ainsi citer les risques de dégradation du produit récolté
associés par exemple à une récolte à sous ou sur-maturité, les dégâts sur la structure du sol
résultant de passages d’engins lourds et de remorques dans des conditions d’humidité du sol
défavorables, l’extraction de terre concomitante à la récolte des organes souterrains, les
risques de casse de matériel lorsque les organes récoltés sont situés au ras du sol... Les
cultures à graines sont récoltées par des moissonneuses-batteuses (largeur de travail 3 à 5 m),
munies de différents accessoires propres à chaque culture (releveurs, barre de coupe verticale,
becs...). Les ensileuses (coupe plus hachage) servent à récolter les fourrages vert (surtout maïs
et graminées fourragères) destinés à être stockés dans des silos par fermentation anaérobie.
Les machines à récolter les organes souterrains intègrent sur un seul engin différentes
fonctions : effeuillage, décolletage, arrachage, nettoyage pour les racines de betteraves
sucrières; tamisage, effanage, triage pour les tubercules de pommes de terre. Enfin, sont
souvent associées aux opérations de récolte proprement dites des actions de gestion des
résidus de culture, comme le pressage de la paille par exemple.
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1.2. Autres définitions
Le machinisme agricole est la science qui traite de l’utilisation de l’ensemble des outillages,
machine et équipements pour la production agricole (végétale , animale et halieutique)
Machines agricoles
Mach entretien
Mach récolte
Equipement de transport
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1-2.2. Concept de machine
La machine agricole est un système mécanique composé d’une source d’énergie et d’un
matériel de travail
La source d’ énergie peut-être :
o La force animale ( buffle, bœuf, cheval, mulet, , âne et chameau) ;
o ou humaine (outils à main) ;
o Le moteur électrique ;
o Le moteur thermique (diesel ou à essence) : exemple : tracteur
L’outil de travail est entraîné par une source d’énergie pour effectuer l’opération agricole.
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2- La culture attelée
La culture est un système de production qui utilise les animaux comme source d’énergie et
les matériels agricoles entrainés par ces derniers
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3- Les tracteurs
Le tracteur est un véhicule automobile destiné à tirer les différents matériels portés, semi
portés, traînés, ainsi qu’à entraîner les organes de travail de ces machines. Ils peuvent
également animer les organes des matériels travaillant en poste fixe, accouplé avec un
matériel agricole, il forme une unité de travail capable de mécaniser les travaux agricoles les
plus variés
Tracteur à roues
motoculteurs,
tracteurs à 2 axes
o 2 roues arrières motrices
o 4 roues motrices
Tracteurs à chenilles
Tracteurs à semi-chenilles
Tracteurs à chenilles pleines
3-2-1. Moteur
Le moteur est composé de
Organes fixes et d’embiellage
Mécanisme de distribution
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Système de refroidissement
Système de graissage
Système d’alimentation
Système de démarrage
L’organe fixe du moteur est le bâti ou le bloc carter. C’est le corps qui porte intérieurement et
extérieurement les pièces des mécanismes et des systèmes du moteur. Les organes
d’embiellage sont constitués de l’ensemble cylindre-piston, de la bielle et du vibrequin. La
bielle est un organe qui relie le piston et le vibrequin. Le vibrequin reçoit de la bielle l’effort
moteur dû à la détente des gaz et la transforme en couple pour entrainer les autres organes du
tracteur
Les systèmes de refroidissement à air et à eau sont utilisés au niveau du tracteur . Ce système
comprend le radiateur, le ventilateur (air), la pompe à eau, le préchauffeur de démarrage.
Le système de graissage comprend la pompe à huile, le radiateur de l’huile, le filtre à huile
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changements de vitesse. On distingue sur les tracteurs 2 types d’embrayage : embrayage
mécanique et l’embrayage hydraulique. Les systèmes d’embrayage se composent de :
o Les éléments de frottement (disques et plateaux)
o Les éléments de pression
o Les éléments d’actionnement (levier d’embrayage ; levier de débrayage)
On distingue les embrayages à disque unique et les embrayages à disques multiples
L’embrayage ne doit pas remplacer la boite à vitesse dans les tournants et les agglomérations
où il faut ralentir. La pédale d’embrayage doit disposer d’un jeu au moins égal de 20 à 30
mm. Ce jeu doit être contrôlé de temps en temps. Embrayer correctement d’une manière
souple aménage beaucoup le patin d’embrayage et les organes de transmission. La pédale
d’embrayage ne doit pas servir de pose pied.
b) La boite de vitesses
La boite de vitesse permet de :
Séparer la boite de vitesse et les roues motrices lorsqu’elles sont en position de point
mort
Inverser le mouvement
réaliser la démultiplication variable entre le moteur et les roues.
Les boites de vitesse à engrenage peuvent être à
Trains baladeurs (arbre primaire et secondaire en ligne)
Manchons baladeurs
Trains planétaires
Pour assurer une durée de vie raisonnable aux éléments d’engrenage il faut toujours embrayer
souplement avant tout changement de vitesse
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détachement des plus fin morceaux des 2 flancs des dents entrés en contact. L’huile de
graissage doit former une couche intermédiaire afin d’empêcher le collage, de diminuer le
frottement et de transporter la chaleur ainsi dégager. Une huile de la boite de vitesse est
caractérisée par sa résistance à la pression et sa capacité d’adhérence. Les exigences
fondamentales d’une huile de graissage sont les suivantes :
Capacité de supporter des pressions élevées
Capacité de résistance contre l’émulsion et la formation de mousse
Résistance particulière contre le vieillissement
Basse tendance à la vaporisation
c) Boite de transfert
Elle permet d’augmenter le nombre de rapport principaux dans la boite à changement sans
arrêt au moyen des pignons montés dans la boite de transfert. Elle applique le couple moteur
au pont avant moteur et à la prise de force en assurant son crabotage et décrabotage
automatique ou forcé.
La transmission du mouvement de rotation à des organes séparés par une distance s’effectue à
l’aide d’accouplement intermédiaire ou arbre à cardan.
Le rôle de l’accouplement intermédiaire est de transmettre le couple moteur d’un arbre à un
autre dont les axes géométriques ne coïncident pas. Ils sont montés habituellement sur les
tracteurs entre l’arbre de l’embrayage et l’arbre primaire de la boite de vitesse
Les transmissions par arbre à cardans ont pour but de transmettre le mouvement de rotation à
des organes dont les arbres peuvent être désaxés en marche. On les utilise surtout sur les
tracteurs à roues pour relier l’arbre mené de la boite de vitesse aux arbres de la boite de
transfert et des ponts moteurs.
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On remédie à la fuite d’huile en resserrant les écrous et les vis de fixation. S’il est nécessaire,
on remplace les joints aux raccordements des carters ou ceux placés entre le couvercle et le
carter.
Les bruits dans la boite de vitesse peuvent être dus à l’usure des pignons et des roulements.
Les pignons et les roulements usés doivent être remplacés. La surchauffe de la boite est due
peut être imputable au manque d’huile dans le carter. Rajouter l’huile jusqu’au troue de
contrôle. L’huile fluide doit être remplacée par une autre à viscosité correspondante.
3-2-5. Direction
La direction a pour rôle d’orienter le tracteur à roue par le braquage des roues avant ou par le
pivotement des semi-cadres. La direction se compose d’un mécanisme de direction et d’une
timonerie de direction. Le mécanisme de direction transmet l’effort du conducteur à la
timonerie et augmente cet effort en facilitant ainsi la rotation du volant. La timonerie de
direction est constituée par les éléments qui relient la bielle pendante aux fusées. La
timonerie est organisée de manière que les virages du tracteur s’effectuent sans glissement
latéral de toutes les roues sur le sol, ce qui assure la facilité de conduite et l’usure minimale
des pneus.
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Pour diminuer l’effort que le conducteur doit appliquer au volant, la direction de certains
tracteurs et automobiles est équipée de servo-direction hydraulique. Les servo-directions sont
incorporées habituellement dans le boîtier de direction.
Les défauts éventuels de la direction qui interdisent l’utilisation du tracteur et de l’automobile
sont les suivants : le grippage de la direction, le jeu du volant de direction, dépassant la
valeur admise, l’usure excessive des pièces de la direction, le relâchement des fixations et le
manque de goupilles.
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Le relevage hydraulique permet d’atteler au tracteur des matériels tractés, semi-portés et
portés. La commande du dispositif est réalisée par le conducteur à partir de la cabine du
tracteur. A l’aide du système hydraulique, on peut monter, et descendre les outils attelés au
tracteur. Le système hydraulique comprend le réservoir à huile, la pompe, le distributeur et les
vérins.
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Attelage et dispositif d’accrochage
Le mécanisme d’attelage sert à accoupler au tracteur des outils portés et semi-portés ainsi
qu’à placer les outils en position de travail et en position de route. Le tracteur équipé d’un
mécanisme d’attelage et un outil forment un ensemble tracteur-outil porté. Cet ensemble a
certains avantages par rapport à ensemble traîné. Une bonne manœuvrabilité et une plus faible
consommation de combustible pour l’unité de travail
Les charrues sont attelées aux tracteurs à deux points. D’après un tel schéma d’attelage, les
extrémités avant des deux bielles de traction sont fixées sur la tête centrale. Dans ce cas, une
bielle est fixée rigidement et l’autre articulée. La tête centrale peut être fixée suivant l’axe du
tracteur aussi bien que déporté d’une certaine distance à droite et à gauche par rapport à l’axe.
L’attelage trois point est utilisé lorsqu’au tracteur sont accouplés les outils portés à grande
largeur de travail (semoirs, herses, bineuses). D’après ce schémas, les outils portés sont
montés symétriquement par rapport à l’axe du tracteur. Les déplacements transversaux des
outils portés sont limités par des chaînes de rigidité.
Les longueurs de la biellette supérieure et de la biellette droite sont réglables. On choisit la
longueur de la bielle supérieure de manière que l’outil porté étant descendu, les pointes de ses
organes de travail avant et arrières (exemples le soc de la charrue) soient à la même
profondeur. Si l’outil s’avère incliné, on le met en position horizontal en variant la longueur
de la biellette droite.
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4- Le matériel de préparation du sol
4-. 1. Généralités
4-1.1. But du travail du sol
Au sein d’un itinéraire technique, c’est-à dire de la suite ordonnée et logique des techniques
culturales appliquées à une espèce végétale cultivée, les opérations de travail du sol ont un
ensemble de fonctions qui sont les suivantes ;
La création d’un état structural et en interaction avec les facteurs du climat, de
conditions physiques favorisant l’implantation, la croissance et le développement de la
plante par la maîtrise des flux d’eau, de gaz et de chaleur dans le sol.
L’incorporation au sol des fertilisants et des amendements minéraux et organiques (y
compris les résidus des années précédentes)
Le contrôle de la végétation adventice
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utilisé est un semoir auquel on a associé un outil de travail du sol. Dans le cas où plusieurs
passages sont autorisés, on ne doit pas disposer d’outils de semis intégrés.
Avec la technique de semis direct, seule la ligne de semis est travaillée. L’implantation de la
culture a lieu en un seul passage.
4-2. Le gyrobroyeur
4-2-1. Définition
Un gyrobroyeur est un outil adaptable sur tout véhicule agricole muni d'une prise de force,
servant à nettoyer une jachère, à débroussailler une friche ou le bas-côté des routes, en
coupant et en broyant les végétaux. Il ne doit pas être confondu avec le broyeur à axe
horizontal. Il est l’un des équipements de pré-récolte utilisé dans la préparation du sol. Il
permet de faire le fauchage facilitant les opérations dans certains cas tels que le labour et
l’entretien des sols. Il est constitué de :
Système d’attelage(A),
Châssis(B),
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Couteaux, chaines ou lames(C),
Arbre de sortie de transmission(D),
Porte lame(E),
Arbre à cardan(F),
Boitier de transmission ou multiplicateur(G),
Chaines de rigidité(H).
Le gyrobroyeur est uniquement à axe vertical, adaptable sur relevage avant ou arrière selon
sa conception. La prise de force du tracteur entraine un boitier muni d’un renvoi d’angle
multiplicateur via un arbre à cardan ; la multiplication de la vitesse reçue par le boitier se fait
selon son coefficient de multiplication, il met en rotation deux bras munis de couteaux ; les
deux bras sur lesquels sont montés deux lames amovibles qui sont chargées de fauchées la
végétation. Chacun des bras génèrent une inertie importante qui permet de limiter la casse.
Les deux couteaux sont en acier, à la fois suffisamment dur pour absorber les chocs, et
rétractable à 360°.
La vitesse de rotation de la prise de force dépend de la tractrice mais dans le cas de notre
étude la vitesse est fonction du régime de fonctionnement (lent ou rapide), du niveau de
pression de l’accélérateur et du terrain. Généralement elle est à 540 tr/min.
La vitesse de rotation des lames dépend des caractéristiques de la boite de transmission du
gyrobroyeur.
4-2-3. Les types de réglage
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4-2-4. Opérations d’entretien et de maintenance du gyrobroyeur
L’arbre à cardan du boitier est monté sur l’arbre receveur du boitier, équipé d’un plateau en
acier d’épaisseur 20 mm de diamètre 150mm du renvoi d’angle entre deux disques. Lorsque
les lames pendant le fonctionnement sollicitent une énergie supérieure à celle de la prise de
force du tracteur le surplus d’énergie force et tourne le plateau entre les deux disques qui
fume arrêtant du coup le gyrobroyeur pour signaler une panne ;( système à friction ).
Règle de sécurité
Ne jamais rester entre le tracteur et le gyrobroyeur pendant le fonctionnement
Ne jamais rester derrière le gyrobroyeur pendant le fonctionnement
Ne jamais faire des opérations de maintenance pendant que le gyrobroyeur est en
marche.
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4-3. Charrues à socs et versoirs
Le labour consiste théoriquement à découper une bande de terre de section ABCD (figure 1)
et à la retourner dans une position A’B’C’D’ placée environ à 45°.
AB représente la profondeur de labour
BC représente la largeur de labour
Labour à plat (charrue réversible) : la terre est versée toujours du même coté
Labour en planche (charrue simple) : la terre est versée alternativement à gauche puis à droite
par rapport au champ. L’adossement des bandes n’est possible qu’en tournant autour de la
parcelle. Réalisant ainsi le labour en planche. On distingue le labour en planche en adossant et
le labour en planche en refendant
Pour le labour en adossant, le labour est commencée au milieu de la planche par la formation
d’ados, puis élargi cet ados jusqu’au bord de la planche constitué alors par une dérayure
Le labour en réfendant, la planche est commencée par ses bords en jetant la terre vers
l’extérieur et terminée au centre par une dérayure.
a) Le coutre
Son rôle est de découper la bande de terre verticalement. Il est placé en avant des autres
pièces travaillantes. On distingue, le coutre droit, circulaire ou incorporé. Le coutre droit est
utilisable dans toutes les natures de sols et sur n’importe quel modèle de charrue quelle que
soit la profondeur du travail. Par contre, le frottement dans le sol est assez important ce qui
entraine son usure assez rapide dans les terres abrasives ainsi qu’une force de traction élevée
Le coutre circulaire est constitué d’un disque plat tournant librement autour d’un axe.
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La présence d’un coutre classique peut présenter quelques inconvénients tels que le bourrage,
Pour surmonter cette difficulté, dans certains cas, on a supprimé les coutres classiques et les
remplacer par les coutres dit incorporés. Ils peuvent alors être associés au
o Versoir
o Au soc
o Au contre-sep
o A la rasette
b) Le soc
Il a pour rôle d’assurer le découpage horizontal de la bande de terre et d’amorcer son
soulèvement grâce à sa position . La position du soc est déterminée par angles à savoir
o L’angle d’entrure (5 à 15 °
o L’angle d’embèchage (<180°)
o L’angle d’attaque (45°) et l’angle de rivetage (180°)
o 1- angle d’attaque du soc
o 2- Angle générale du versoir
o 3- Angle du bord supérieur du versoir
o 4- Angle de fuite du bord postérieur du versoir
o 5- angle d’entrure du soc
o 6- angle de montée de la terre
o
Fig. 6/4. Représentation d'un corps de charrue selon trois vues en plan.
o
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On définit:
- l'angle d'attaque (ou de coupe) du soc; il varie de 32 à 45° et facilite le
découpage de la terre;
- l'angle d'entrure du soc; il varie de 20 à 30" et oblige la charrue à "piquer" en
terre;
- l'angle de rivetage ou de rivotage évite que le corps de charrue ne soit
appuyé sur la muraille, ce qui conduirait à une usure trop importante;
- l'angle général du versoir.
L’angle d’entrure détermine dans le plan vertical l’angle entre le soc et le fond de la raie
(horizontal). Il oblige la charrue à chercher constamment à rentrer en terre
L’angle d’enbêchage reporte l’appui de la charrue sur 2 points, ce qui augmente sa stabilté
tout en réduisant l’usure. C’est l’angle entre le soc et le sep
L’angle d’attaque donne l’obliquité sur le tranchant du soc facilitant ainsi le découpage de la
terre
2.2.2. Formes et dimensions des socs
Le soc est une surface plane, dont la forme la plus courante est un trapèze. On
distingue cependant plusieurs variantes, comme le montre la Fig. 6/5.
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Convient aux terres difficiles de pénétration et usantes. Ne convient pas en sol
caillouteux.
Soc lame à pointe amovible
Convient aux terres très usantes et difficiles de pénétration. Ne convient pas en sol
caillouteux.
Soc à barre ou pointe à carrelet
Convient aux terres très usantes et difficiles à pénétrer. Ne convient pas en sol
caillouteux.
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G = Poids du bloc de terre;
S = résistance exercée par le
sol à l'action de coupe;
Ff = force de frottement terre - métal;
Fc = résistance à la rupture entre deux blocs de terre voisins;
Rs = force appliquée par le soc sur le sol.
Le versoir
Son rôle est de retourner la bande de terre préalablement découpée par le coutre et le soc. La
forme du versoir détermine la façon dont le retournement de la bande terre sera obtenu. Elle
peut être cylindrique, hélicoïdal et mixte (américain ou universel). Le versoir hélicoïdal est
utilisé pour les labours peu profonds. Il convient aux terres lourdes et à la traction lente. Le
versoir cylindrique convient aux labours profonds. Il ne convient pas aux terres lourdes ni à
une traction trop lente
Le versoir mixte est cylindrique dans sa partie basse et hélicoïdal dans sa partie postérieure.
Il associe les avantages des deux formes, c’est le plus couramment utilisé
Le versoir claire-voie est découpé en en lanières. Ce qui lui permet de travailler dans les terres
très collantes
2.2.3. Formes du versoir
Le versoir incline et renverse plus ou moins fortement la bande de terre
précédemment découpée par le coutre et le soc.
On distingue trois formes principales de versoirs:
- les versoirs hélicoïdaux accompagnent la terre dans son retournement, leur action
correspond à une torsion de la bande de terre;
- les versoirs cylindriques courbent davantage la bande de terre que les versoirs
hélicoïdaux;
- les versoirs universels présentent des formes très variées plus ou moins proches
des versoirs hélicoïdaux ou cylindriques.
6/6
Les versoirs à claire-voie, adaptés aux terres lourdes et collantes, offrent une surface
de frottement réduite, ce qui permet de réduire l'effort de traction.
Versoir hélicoïdal
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La bande de terre est accompagnée très progressivement dans son retournement.
L'action de ce versoir est peu brutale el la bande es labour est peu émiettée. Il
convient bien aux labours d'hiver.
Versoir cylindrique
Rus agressif que le précédent, il se comporte un peu comme une lame de bulldozer.
La bande de terre retournée est émiettée, surtout s’il est creux. Un versoir cylindrique
plat donne un labour dressé.
Versoir américain (ou universel)
II comporte une partie antérieure cylindrique et une partie postérieure hélicoïdale. Le
travail est intermédiaire aux deux versoirs ci-dessus.
Versoir à claire-voie
La surface de contact avec la bande de labour est faible. Il convient bien aux terres
collantes.
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3.2. Mode d’action du versoir
3.2.1. Versoirs hélicoïdaux
Les versoirs hélicoïdaux limitent leur action, en principe, à une simple torsion de la
bande labourée, à laquelle s'ajoutent des frottements le long du métal. Les pressions
exercées sur la terre sont faibles, surtout si le versoir est très fuyant. Bien utilisés,
ces versoirs créent un minimum de terre fine, conservent bien les mottes et
respectent au mieux la structure qu'offrait le sol avant labour.
Dans le cas de terre à forte cohésion, les versoirs hélicoïdaux longs laissent une
bande labourée offrant un important noyau intact entouré de terre fine, formant
parfois un lissage.
Les versoirs cylindriques courbent davantage la bande labourée en exerçant sur elle
une plus forte pression. Les éléments grossiers résultant du cisaillement effectué par
le soc sont disloqués en mottes de plus petite taille. Celles-ci roulent les une sur les
autres, en créant de la terre fine.
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Ces qualités peuvent être obtenues en utilisant un acier Triplex, constitué de trois
couches; les couches extérieures sont constituées d'un acier à haute teneur en
carbone (C = 0,90 à 1,05 %), tandis que la couche centrale est à faible
d) La rasette
Constitué par un véritable corps de charrue en miniature elle est placée généralement en avant
des autres pièces et fixée sur l’age par des pièces analogues aux coutrières. Son rôle consiste à
peler la partie superficielle du sol et à l’envoyer dans le fonds de la raie de façon que toutes
les herbes, le fumier, ou les débris soient végétaux soient parfaitement enfouis en laissant
ainsi un labour parfaitement propre
e) Déflecteur
Pour éviter les difficultés propres au montage simultané coutre et rasette, ainsi que dans un
souci d’économie et de simplification, le travail d’enfouissement peut être fait par un
déflecteur disposé au dessus du versoir et assurant par ailleurs une bonne répartition de la
matière organique sur toute l’épaisseur du labour
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c) Le sep
Il relie les extrémités inférieures des étançons ; il se termine à sa partie avant par la palette qui
comporte les trous de fixation du soc et du bas du versoir
4-2-5. Les pièces de protection
Les pièces de protection du corps de la charrue sont le conte-sep et le talon
a) le conte sep
C’est une lame d’acier placée sur le coté des étançons et du sep pour les protéger de l’usure
consécutive au frottement contre la muraille.
b) Le talon
Pièce d’usure placée à la partie arrière du sep ou du contre sep pour éviter leur usure
prématurée
5. Réglages de la charrue
5.1. Réglage de la profondeur de travail
Le réglage de la roue de jauge se fait surtout sentir pour les corps situés le plus en
arrière de la charrue.
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6.3. Réglage du talonnage
Le talon doit frotter modérément sur le fond de raie pour assurer la stabilité de la
charrue. On effectue une correction du talonnage en modifiant la longueur du bras
supérieur de l’attelage trois points.
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4-2-5. Les réglage de la charrue à soc
a) Réglage de la profondeur de labour
Ce réglage est essentiel, puisqu’il détermine pour la largeur du soc utilisé, l’inclinaison de la
bande de terre et donc le type de labour obtenu. Dans le cas des charrues portées ou semi-
portés, on peut régler la profondeur en agissant sur le relevage hydraulique du tracteur.
Pour les charrues trainées, le réglage se fait à l’aide la roue de guéret commandée à la main ou
avec le système hydraulique
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d) Réglage de l’aplomb
L’aplomb est correctement réglé si le plan des étançons est perpendiculaire au sol. Cette
position varie selon la profondeur de travail et doit par conséquent pouvoir être mdifiée.
Sur les charrues simples portées ou semi-portées, il suffit de faire varier la longeur de la
bielette droite du
e) Réglage du talonnage
Le talon doit frotter modérément sur le fond de raie pour assurer la stabilité de la charrue. La
trace marquée par la charrue doit marquée ans exagération ; Une charrue qui talonne trop
manque de stabilité sur le train avant qui a donc tendance à osciller de droite à gauche et
inversement.
3.4.1. Adhésivité
Le point d'adhésivité est la teneur en eau pour laquelle un échantillon de terre, quand
on l'applique sur une surface d'acier lisse, commence à laisser une trace boueuse
sur cet objet quand on le détache. Ce phénomène d'adhésivité est lié à l'énergie de
rétention de l'eau par le sol. Le sol appliqué sur 1 ' acier est comprimé et il se forme
un film d'eau à la surface de contact. Au moment où on veut retirer l'objet, si le film
33
d'eau adhère plus à la surface du sol que les particules de sol n'adhèrent entre elles,
on arrache un peu d'élément solide.
Pratiquement, le point d'adhésivité est important car il précise l'humidité à partir de
laquelle la terre adhère préférentiellement aux objets qui lui sont appliqués. C'est la
situation pour laquelle, au cours du labour, la terre ne glisse plus sur le versoir mais
"bourre". Dans les terres très argileuses, 1 ' adhérence de la terre à un outil
métallique peut être considérable et on essaie de l'atténuer. Une des méthodes
utilisées consiste à faire couler sur le versoir une petite épaisseur d'eau de manière à
accroître l'épaisseur du film.
34
Les forces appliquées par le sol à un corps de charrue résultent des opérations de
coupe, émiettement, élévation, torsion de la terre. La charrue étant un outil non
symétrique, ces forces induisent pratiquement toujours un effet rotationnel sur le
corps de charrue. On peut ramener les forces appliquées à un corps de charrue à la
représentation donnée à la Figure 6/15, à savoir une force résultante R et un couple
V.a dont le vecteur est parallèle à la direction d'avancement.
35
des conditions de celui-ci, de la profondeur de travail, de la forme du soc et de son
efficacité dans la découpe de la terre, ...
La grandeur de V reflète la capacité de la charrue à pénétrer en terre. Si la charrue
est portée ou semi-portée sur le tracteur, V contribue directement au transfert de
charge sur les roues arrière et donc à 1'adhérence. L'usure des socs peut réduire V
dans des proportions négligeables.
Fig. 6/16. Forces agissant sur un corps de charrue (représentations planes).
36
H = H0+εv²
avec:
HO = composante statique, indépendante de la vitesse;
v = vitesse d'avancement;
e = facteur, fonction de la forme des versoirs augmente si le versoir est
cylindrique et diminue si versoir est hélicoïdal.
37
Si la charrue est trop courte par rapport à la voie du tracteur, la ligne d'action de Rh
peut passer a droite du milieu de l'essieu arrière. Le couple X.d est inversé et le
tracteur n'est plus guidé correctement: la roue avant du tracteur a tendance à
pénétrer dans la partie labourée. Une situation analogue est obtenue si la voie du
tracteur est trop grande par rapport à la largeur de la charrue.
38
LES OUTILS DE TRAVAIL DU SOL A DENTS
1. Généralités
1.1. Mode d’action
D’une manière générale, le mode d’action des outils à dents s’apparente à celui
d'une lame inclinée pénétrant dans le sol.
1.1.1. Ameublissement
1.1.1.1. Actions
Fendillement:
L’angle formé par les plans de cisaillement dépend de la nature et de l’état du sol,
comme montré plus haut. Le fendillement se réduit à mesure que la terre devient
plastique ou meuble.
Les fentes peuvent être déformées par les hétérogénéités de la terre avoisinante:
semelles, mottes, plans de moindre résistance,...
Sectionnement:
le sectionnement réalisé avec les outils de travail du sol à dents est relativement
rare. Il n'apparaît que sous l'effet de lames. Il faut noter que le sectionnement est
considéré comme une opération favorable en présence de grosses mottes argileuses
plastiques, pour lesquelles il n'y a guère d’autre moyen de division. Il est jugé très
insuffisant en d’autres terres.
39
sur ces sortes qui ont commencé à durcir et qui se déplacent, sans difficulté
en avant des dents, parce qu'elles sont incluses dans une terre meuble: ces
mottes sont écartées par les dents sans être divisées;
en sols extrêmement plastiques (argiles humides, surtout), les dents font
seulement une saignée. En sols très humides, leur passage est nuisible du fait
du lissage produit aux endroits de contact sol-dent.
Le réglage de la profondeur de travail est assuré par soit une roue de jauge, soit par
un rouleau lisse, cage, à doigts ou à disques,...
40
Les outils à dents rigides peuvent être équipés d’un dispositif de sécurité, de façon à
permettre à la pièce travaillante de s’escamoter en cas d’obstacle. Cette sécurité est
du type boulon de cisaillement ou de traction, non stop mécanique (ressort hélicoïdal
ou à lames), non stop hydraulique.
41
2.3. Les décompacteurs classiques
2.3.1. Types de décompacteurs
a) 1ère classification
La première classification est basée sur le dégagement sous bâti et on distingue:
- Les décompacteurs légers, dont le dégagement sous bâti est compris entre 60 et
75 cm. Ils sont utilisés pour le décompactage et le pseudo-labour. Ils comportent en
général 2 à 3 dents par m.
- Les décompacteurs lourds, dont le dégagement sous bâti va de 75 à 110 cm, qui
sont utilisés dans des opérations de décompactage et de sous-solage. En général,
ils comportent 1 à 2 dents par m.
Il faut noter que le sous-solage entraîne un foisonnement important et que la terre se
soulève lors du passage de l'outil. Mesuré entre soc et bâti, le dégagement ne
correspond donc pas au maximum de profondeur possible; il faut un dégagement de
20 à 30 cm supérieur à la profondeur que 1'on souhaite atteindre.
b) 2ème classification
La deuxième classification est basée sur le type de bâti (Fig. 2),
Sur les bâtis droits à une poutre, les dents attaquent le sol de front, tandis que
sur les bâtis droits à deux ou trois poutres, les dents peuvent être décalées de
façon à attaquer le sol de façon plus progressive.
Sur les bâtis en V, la machine comporte deux poutres assemblées de manière
à former un V, sur lesquelles les dents sont montées de façon à avoir une
attaque du sol progressive.
42
2.3.3. Types de dents
Les dents peuvent être droites, incurvées ou inclinée v, l’avant {Fig. 3). La dent droite
assure une bonne pénétration en terre, remonte peu de terre du sous-sol dans la
couche arable et bouleverse assez peu la surface du sol. La puissance nécessaire
est plus importante que celle exigée avec une dent incurvée qui travaille à le même
profondeur. Avec la dent incurvée, les remontées de mottes peuvent être
importantes. La courbure de la dent peut varier, le plus souvent les dents sont droites
à leur partie supérieure pour limiter les remontées de terre et courbes à leur partie
inférieure pour améliorer la pénétration et réduire les efforts de traction. Avec une
dent inclinée vers l’avant, la remontée des mottes est importante et des risque de
bourrage sous le bâti existent. Par contre, l’effort de traction est inférieur à celui
demandé par une dent droite.
43
2.3.5. Equipements fonctionnels
La profondeur de travail est réglée soit par une roue de jauge, soit par un rouleau.
2.3.7. Performances
Profondeur de travail
25 cm 30 cm 40 cm
0 h 50 - 1 h 10 - 1 h 20 -
Temps de travail / ha
1 h 30 1 h 50 2 h 00
Consommation (1/ha) 15 à 25 20 à 35 30 à 50
Puissance (kW) 50 à 63 75 à 90 90 à 115
44
2.4. Décompacteurs à dents obliques
La forme oblique de la dent est telle que la surface du sol n’est pas bouleversée.
Ceci permet de réaliser le semis directement après le passage de la machine.
45
3. Les cultivateurs à dents
3.1. Cultivateurs lourds ou chisels
On appelle cultivateurs lourds ou chisels les outils de travail du sol à dents dont le
dégagement sous bâti est compris entre 60 et 75 cm. Il s’agit de machines destinées
à réaliser un travail du sol profond, qui peuvent être utilisées pour les opérations
culturales telles que le déchaumage, le pseudo-labour ou la reprise de labour.
46
3.1.2. Types de chisels
On distingue trois catégories de chisels:
Les chisels à dents rigides. Ils s'apparentent aux sous-soleuses. Ils offrent un grand
pouvoir de pénétration e-sont utiles pour briser des couches dures.
Les chisels à dents serai-rigides {Fig. 8). L'étançon est 1 constitué par une
double lame plate. Du fait de ce montage, la résistance de la dent est
importante et les vibrations qu'elle subit dans le sol sont réduites. Ce type de
machine est adapté pour travailler dans des terrains compacts, parsemés
d'obstructions, pour déchaumer, ...
Les chisels à dent« flexibles (Fig. 8). La dent est constituée par un ressort plat
et large qui autorise des vibrations longitudinales dans le sol et donc
augmente l'ameublissement. Sur celui-ci est monté un étançon semi-
circulaire, étroit, portant le soc. Ces machines sont conçues pour effectuer des
reprises de labour et des préparations avant semis.
47
3.1.3. Types de socs
55 à 6O mm de large
Ce type de soc étroit offre peu de résistance à la traction : mais l’ameublissement et
l'émiettement se trouvent limités. Il est plutôt réservé à des opérations de reprise
profonde.
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Soc bombé (réversible)
Ce type de soc est pus large à sa base qu'en son centre. Cette forme permet un
ameublement et un émiettement plus important et homogène du sol (grâce à sa base
large), tout en réduisant les efforts de traction sur la partie plus étroite. Il provoque un
billonnage moins important qu'un soc standard de même largeur. Il est plutôt
conseillé en déchaumage.
Soc vrillé
Ce type de soc vise à obtenir un bon mélange des débris végétaux et lasse un réel
de surface important. Il est conseille en déchaumage,
3.1.6. Performances
Pour un chisel dont la largeur est 4 m, le temps de travail par hectare en reprise
profonde va de 0 h 30 à 0 h 50, la consommation est de l'ordre de 15 1/ha et la
puissance nécessaire se situe aux alentours de 90 kW.
49
3.2 Cultivateurs légers
Ce sont des machines de travail du sol à dents pour lesquels le dégagement sous
bâti est compris entre 45 et 60 cm. Ils sont principalement utilisés pour les reprises
de labour et la préparation du lit de semences.
b) Les Tillers
Les dents rigides sont montées sur ressort. Ce mécanisme joue un rôle de sécurité
en cas de choc.
50
C. Les cultivateurs à dents flexibles appelés Canadiens
A l'origine, les canadiens étaient des instruments destinés à effectuer des travaux
superficiels ou moyennement profonds. Leur caractéristique principale est d'être
équipés: de dents vibrantes dans le plan longitudinal, dents* constituées de lames
plates et incurvées. Les canadiens ont cependant évolué, ils sont devenus plus
lourds et plia complexes, ils se situent à la limite des chisels.
D. Les cultivateurs à dents vibrantes appelés vibroculteurs
Les dents vibrantes divisent en très fins agrégats la couche superficielle par l'action
des vibrations exercées en tous sens et à grande fréquence dans le sol. La
flexibilité de la dent sert de sécurité naturelle en cas d’obstacle.
51
4. Les herses
4-1. Les herses classiques
La herse est constituée de plusieurs éléments indépendants reliés à un bâti (Fig. 13).
De ce fait, elle peut travailler le sol, sur une grande largeur, à une profondeur
régulière. Il existe des herses dont les différents éléments pénètrent, dans le sol sous
l'effet de leur propre poids ou des herses avec terrage forcé, pour lesquelles le
contrôle de profondeur de travail est meilleur.
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4.1.1. Types de dents
La dent rigide standard a une section carrée (de l'ordre 20 mm de côté) et attaque le
sol selon l'une de ses arêtes (Fig. 14). La dent couteau est plus étroite que la
précédente et exerce une action de coupe sur le sol. La dent cuillère est très large à
la base et tasse de manière uniforme le fond du travail. Elle peut être utilisée peur
briser des croûtes de battance. La dent incurvée pénètre facilement en terre. La dent
flexible est constituée d’un ressort de section circulaire et sa flexibilité lui permet
d'accentuer les effets de choc et de s'effacer légèrement devant les cailloux.
53
Ch. 8. LES OUTILS DE TRAVAIL DU SOL A DISQUES
1. Les charrues à disques
L’idée à la base de la conception de la charrue à disques est de remplacer des
pièces glissant sur le sol de la charrue à socs et versoirs par des pièces animées
d'un mouvement de rotation; il s'agit donc de substituer au frottement de glissement
un frottement de roulement (Fig. 1). Cependant, étant donné le poids important
nécessité par les disques pour pénétrer dans la terre (pour des charrues lourdes, le
poids moyen par disque peut atteindre 300 kg), il s'avère que la force de traction
exercée par une charrue à disques n'est pas nécessairement plus faible que celle
provenant d'une charrue a versoirs. L’usage de la charrue à disques est
généralement réservé à des conditions particulières, là où il est impossible ou difficile
d’utiliser une charrue à versoirs. On l’utilise dans les conditions suivantes :
sols présentant des affleurements rocheux, des racines d'arbres,-..;
sols secs, durs, très abrasifs, dans lesquels les socs risquent de s'user trop
rapidement;
sols pour lesquels l'enfouissement complet des résidus de culture n'est pas
souhaitable.
54
1. Différentes parties de la charrue à disques
La charrue à disques est composée de :
Age
Potence
Chevilles
Etançons
Disques
Roue stabilisatrice
Béquille
Racloir
Roulements.
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2. Principe de fonctionnement
Chaque corps de charrue est équipé d'une calotte sphérique appelée disque. Ce dernier
découpe une bande de terre de section sensiblement elliptique et la retourne sous l'effet
combiné de l'avancement, de l'autorotation et d'un déflecteur frontal appelé "versoir de
disque". Les charrues à disque sont en général équipées à l'arrière d'une roue stabilisatrice
tranchante et inclinée qui maintien la charrue en ligne, compensant les forces latérales qui
s'exercent sur l'outil. Le disque, fabriqué en acier traité pour résister aux chocs et à l'abrasion,
a la forme d'une calotte sphérique de diamètre variant de 600 mm à 1000 mm, la flèche
pouvant aller jusqu'à 200 mm. Le bord du disque est en général biseauté pour améliorer
l'efficacité de découpage du sol. Chaque disque tourne librement sur son axe ; un petit versoir
frontal améliore le retournement et le mélange de la terre et des débris végétaux, tout en
limitant les risques de bourrage. Il existe des charrues à disques portées ou semi-portées. La
plupart d'entre elles réalisent un labour en planches mais certaines, par un pivotement de
chaque disque autour d'un axe peuvent effectuer un labour à plat.
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L’angle de coupe ou angle d’attaque est angle entre le plant du disque par rapport à la
direction de l’avancement de la charrue.
L’angle d’entrure qui est l’inclinaison du disque par rapport au plan vertical.
57
tracteur. Compte tenu d’efforts importants mis en œuvre et du souci de mieux optimiser le
taux de glissement du tracteur (éviter le patinage excessif), le système de relevage est
consigné sur le contrôle d’effort mixte s’il existe. Au moment du réglage de la profondeur,
veiller au réglage de la tension du ressort de la roue stabilisatrice en fonction de la cohérence
du sol (sol dur : desserrer, sol meuble : serrer la vis de pression du ressort). Un bon réglage
assure une meilleure stabilité de la charrue (c’est-à-dire la roue stabilisatrice s’accroche mieux
au sol).
7. Réglage de la largeur de travail
Ce réglage est obtenu en modifiant l’angle de coupe.
8. Réglage de l’horizontalité
Une mauvaise horizontalité induit des irrégularités de labour : les disques avant travaillent
plus profondément que les disques arrière (on dit que la charrue pique) ou les disques arrière
travaillent plus profondément que les disques avant (dans ce cas la charrue talonne). Une
horizontalité bien réglée signifie une même profondeur de travail à l’avant et à l’arrière de la
charrue.
9. Réglage de l’aplomb et du dévers
Aplomb
Il s’agit de régler l’aplomb de la charrue par rapport à la surface du sol c’est-à-dire des
étançons verticaux (ou perpendiculaires au sol) vu sur le côté de la charrue. Ce réglage est
effectué dans le but d’obtenir une profondeur homogène (transversalement) entre les
différents corps de la charrue. Il se fait en agissant sur :
La longueur des chandelles dans le cas d’une charrue simple
La position des butées (droite et gauche) dans le cas d’une charrue réversible (disques
pivotantes)
Dévers
Une charrue bien réglée signifie en plus de la qualité du labour, plus de confort pour le
tractoriste et plus de stabilité tracteur-outil. Ce réglage est obtenu par une translation du bâti
vers le guéret ou vers le labour ou en faisant pivoter l’âge de la charrue par rapport à la tête
d’attelage vu de dessus. La translation est obtenue par le déplacement latéral de l’arbre coudé.
Si ce réglage est correct la charrue doit avancer en ligne droite derrière le tracteur sans avoir
tendance à ce déporter d’un côté ou de l’autre. Une fois le dévers réglé, vérifié que la largeur
de la première bande n’a pas été faussée.
10. Description du réglage du talonnage
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Le talonnage consiste à avoir des étançons verticaux (ou perpendiculaires au sol) vu sur le
côté de la charrue. Il s’obtient en allongeant ou raccourcissant la barre supérieure de poussée.
Une fois ce réglage effectué, tous les disques doivent labourer à la même profondeur.
11. Règles de sécurité
Les risques d’accidents sont dus à :
Non-utilisation de la béquille pendant l’entreposage
Mauvaise position des disques durant l’attelage (cas de charrue à disques pivotants)
Mauvaise manœuvre du relevage hydraulique alors qu’une personne se trouve sur ou
sous la charrue.
12. Valeur de l’angle d’entrure de la charrue
L’angle d’entrure d’une charrue à disques varie de 15° à 25°. Pour le matériel sur lequel nous
avons travaillé, l’angle d’entrure mesuré est de 25°.
13. Valeur de l’angle d’attaque
Pour une charrue à disques, l’angle d’attaque varie de 40° à 50°. Il est de 40° pour le matériel
sur lequel nous avons travaillé.
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15. Organisation du chantier
Il s’agit de procéder à plusieurs opérations qui sont :
*exécution d’un sillon droit ; *ouverture du premier sillon et gestion du dernier
passage
*labour en adossant ; *labour en refendant.
Labour en adossant
Labour en refendant
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Il faut alterner les deux types d’organisation du chantier pour éviter de fausser le nivellement
du sol (terre ramassée au milieu de la parcelle dans le 1er cas et jetée vers l’extérieur dans le
2ème cas).
Une bonne organisation du chantier permet d’avoir une meilleure qualité du labour et une
préservation à long terme du bon nivellement de la parcelle.
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2. Les pulvériseurs à disques
LES pulvériseurs à disques sont, par définition, destinés à pulvériser la terre. Ceci doit
être compris comme le fait de diviser finement la terre et non pas de la réduire en
poussière. Ils regroupent des outils de poids et de conception très différents selon le
nombre et la disposition des trains de disques (Flg. 2 et 5).
62
Sur les pulvériseurs à disques, l'angle d'entrure est nul. Les disques
présentent donc uniquement un angle d'attaque.
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2.2. Types de pulvériseurs à disques
Moins lourdes que les charrues à disques (55 kg par disque en modèle porté, 85 kg
par disque en modèle semi-porté), elles assurent leur stabilité grâce à la présence
d'une roue stabilisatrice (voir § 2.4.). Des masses d'alourdissement supplémentaires
peuvent être ajoutées pour faciliter la pénétration. Les disques ont un diamètre de
510 à 600 mm, avec biseau extérieur.
Avec les pulvériseurs off-set la terre est travaillée par deux trains de disques
disposés en v ouvert latéralement. Sur certains matériels, le bâti est déporté par
rapport au passage du tracteur (d’où le nom de off-set). Le premier train, travaille un
sol de consistance plus élevée que celle rencontrée par le deuxième train. Les cover-
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crop (en anglais "travail cultural de la couverture du sol") sont par construction des
off-set mais destinés plus particulièrement aux travaux lourds et profonds.
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2.4.2. Châssis semi–porté
II concerne les pulvériseurs off-set de gamme légère et moyenne qui sont alors
portés par une roue placée à l’arrière de l’appareil. Cette roue est montée sur un
parallélogramme solidarisé à l’attelage avant par une barre de liaison. Elle assure le
contrôle de la profondeur de travail ainsi que le transport.
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