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L’Etourdit II

Il vient de terminer sur le fait que l’Œdipe se résume au fait qu’il existe un x qui
échappe à la fonction phallique pour que poser la fonction phallique soit possible et
faire consister l’universel

Tout peut en être maintenu à se développer autour de ce que j'avance de la corrélation logique
de deux formules qui, à s'inscrire mathématiquement ∀x ⋅Φx et ∃x ⋅Φx (non), s'énoncent :
la première, pour tout x, Φ.x est satisfait, ce qui peut se traduire d'un V notant valeur de
vérité ; ceci, traduit dans le discours analytique dont c'est la pratique de faire sens, «veut dire
» que tout sujet en tant que tel, puisque c'est là l'enjeu de ce discours, s'inscrit dans la fonction
phallique pour parer à l'absence du rapport sexuel (la pratique de faire sens, c'est justement de
se référer à cet ab-sens) ;

la seconde, il y a par exception le cas, familier en mathématique (l'argument x = 0 dans la


fonction exponentielle x/X), le cas où il existe un x pour lequel Φ.x, la fonction, n'est pas
satisfaite, c'est-à-dire ne fonctionnant pas, est exclue de fait.

Tout peut-être maintenu de l’Œdipe, mais réduit à la corrélation des deux formules,
côté homme
Traduction du mythe de Totem et Tabou

La première notons le quel qu’il soit traduit comme V, valeur de vérité, situe la vérité
du côté de l’universel
Veut dire que, entre guillemet, accentue le lien du sens et de la logique, traduction
logique de l’énoncé formel et ensuite, idée que sens se réfère à l’ab-sens
Met en exergue le dire

S’inscrit dans la fonction phallique, pour parer au non-rapport sexuel

(d’ailleurs ici H et F)

La seconde (le il existe un x tel que non phi de x), est exclue de fait (par
l’universel/pour fonder l’universel)

La Sagna, 105-106

C'est précisément d'où je conjugue le tous de l'universelle, plus modifié qu'on ne s'imagine
dans le pourtout du quanteur, à l’il existe un que le quantique lui apparie, sa différence étant
patente avec ce qu'implique la proposition qu'Aristote dit particulière.

Le pour tous de l’universel nécessite l’existence du rejet qu’il existerait un pour qui ça
ne fonctionne pas.

 Quantique : Branche de la physique qui traite des propriétés des quantons.


La physique quantique est une théorie qui permet de décrire le comportement de la matière à
l’échelle atomique et de comprendre la nature du rayonnement électromagnétique.

Définition "quanteur"
n.m. En logique, expression (comme "quel que", "tout", "aucun", "il existe") qui
fournit une quantification à une variable dans une expression logique.

Je pense qu’ici jeu de mot sur quanteur et cantique (chant donné à Dieu)
Il existe un que le quanteur apparie à l’universel (cad Dieu) le quanteur/cantique, fait
exister Dieu ou le Père mythique freudien

Différence entre l’existentielle et la particulière (Quelques a sont b) ne dit rien de


l’existence et surtout pas il existe un

Particulière ce qui est devenu il existe au moins un (Lacan en général fait sauter le
au moins)

Je les conjugue de ce que l’il existe un en question, à faire limite au pourtout, est ce qui
l'affirme ou le confirme (ce qu'un proverbe objecte déjà au contradictoire d'Aristote).

Le il existe fait limite au pourtout


A la fois confirme, permet de penser l’universel, et en même temps fait limite sans
doute plutôt idée que permet de fermer l’ensemble

Ce qui l’affirme l’universel, (si rejeté) mais aussi confirme l’universel au sens ou
ferme l’ensemble des tous

Il doit s’agir du principe de non contradiction d’Aristote

https://www.les-philosophes.fr/la-metaphysique-aristote/Page-4.html


Locke
 Autres...

la Métaphysique
Aristote

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La pensée doit, pour mener à bien cette étude essentielle, utiliser les principes les plus solides.
Or quel peut être le plus inébranlable de tous les principes 1 ?
Il s’agit du principe de non-contradiction, qu’Aristote, sans le nommer comme tel, définit
ainsi : il est impossible qu’une seule et même chose soit, et tout à la fois ne soit pas, à une
même autre chose, sous le même rapport 2.

Cela ne concerne pas seulement les choses, mais aussi les idées : les hommes ne se
contredisent pas dans leurs pensées : ils ne peuvent donner leur assentiment en même temps à
deux thèses adverses.

Le principe de non-contradiction est pourtant nié par certains philosophes. Aristote se réfère ici à
Héraclite.

Aristote ne va pourtant pas chercher à démontrer ce principe. En effet, en tant que principe, il
est indémontrable (sinon, on pourrait remonter dans la série des causes, et ce ne serait
justement pas un principe) : il est bien impossible qu’il y ait démonstration de tout sans exception,
puisque ce serait se perdre dans l’infini, et que de cette façon, il n’y aurait jamais de
démonstration possible 3.

En fait, il n’y a pas à le fonder contre une attaque. Il est inattaquable – donc il n’y a pas à le
fonder, ou le démontrer.

En effet, la proposition qui attaquerait ce principe de non-contradiction ne peut être vraie ou


fausse, elle n’a pas de sens. C’est ne rien dire que de faire une telle proposition : un tel homme,
en se conduisant ainsi, n’a guère plus de rapport avec nous que n’en a une plante 4.

Le mot lui-même fonde le principe de non-contradiction. En effet, on ne peut exprimer le nom


d’une chose sans dire que la chose est ou n’est point telle chose 5.

Il faudrait donc que l’adversaire s’arrête de parler.

Pourtant, un même mot n’a-t-il pas plusieurs sens, qui se contredisent ? En fait, chaque sens lui-
même ne se contredit pas. Il suffit de choisir le sens que l’on souhaite donner au mot dans telle
ou telle phrase.

Si le principe de contradiction était faux, alors tout serait confondu avec tout 6. Ainsi, ce serait une
seule et même chose qu’une trirème, un mur, un homme, si l’on peut indifféremment ou tout
affirmer ou nier tout 7.

Aristote rapproche cette doctrine de Protagoras : l’homme est la mesure de toute chose.

D’après cette idée, si quelqu’un trouve que l’homme n’est pas une trirème, l’homme évidemment
n’est pas une trirème. Mais il l’est, si la contradictoire est également vraie 8.

trirème
Apprenez à prononcer
nom féminin
1. ANTIQUITÉ
Navire de guerre des Romains, des Carthaginois, etc., à trois rangées de rames
superposées.

C’est là également une doctrine proche de celle d’Anaxagore : toutes choses sont confondues
les unes avec les autres 9.

Aristote répond dans la Métaphysique que cette doctrine montre que l’indéterminé est
contradictoire, ce qui est vrai ; mais que pour invalider le principe de non-contradiction, il faudrait
montrer que le déterminé est contradictoire.

D’autre part, l’action fonde le principe de non-contradiction. En effet, même notre adversaire juge
soit bon soit mauvais de tomber dans un précipice puisqu’il fait attention de ne pas y tomber.

De ce fait on peut assurer, à ce qu’il semble, que tout le monde croit à quelque chose d’absolu 10.

Certains disent qu’il n’existe que du plus ou moins vrai (par exemple, 4=5 serait plus vrai que
4=1000). Or la notion de « plus ou moins vrai » implique celle de vérité absolue, dont on se
rapproche plus ou moins.

Si une chose peut être son contraire en puissance, elle ne peut l’être en acte.

D’où vient que le principe de non-contradiction est nié par certains ? Du spectacle des choses
sensibles : s’ils ont adopté cette opinion, à savoir que les contradictoires et les contraires peuvent
coexister, c’est en observant que les contraires peuvent sortir d’une seule et même source 11.

Les sens nous amènent en effet des informations contradictoires : le même aliment flatte le goût
des uns et révolte le goût des autres 12.

Mais en fait, cela révèle la faiblesse des sens, facilement trompés. Pour revenir sur l’exemple des
aliments, si le vin peut sembler agréable à l’un et désagréable à l’autre, la saveur elle-même ne
change pas.

Voilà donc le principe de non-contradiction fondé : Ainsi nous avons établi comme le principe le
plus assuré de tous les principes que jamais les deux assertions opposées ne peuvent être
vraies à la fois 13.

C’est sur ce principe que peut s’édifier la science de l’être en tant qu’être.

Aristote présente un nouveau principe indubitable : celui que les scolastiques appelleront
« principe du tiers exclu » : il n’est pas possible davantage qu’entre deux propositions
contradictoires, il y ait jamais un terme moyen 14.
Je comprends que le proverbe, l’ « homme est la mesure de toutes choses » (pour
Lacan, question de l’homme fonde celle de l’universel), objecte au principe de non-
contradiction d’Aristote
Et lui objecte également car l’existentielle affirme ou confirme (deux dimensions
contradictoires à la fois) : L’existentielle pose un il existe et un il n’existe pas en
même temps

Question de l’homme comme la mesure de toutes choses en quoi objecte ici (voir
plus haut comment se lit cette phrase pour Protagoras, dépend de la manière dont
on considère la chose et du sens du mot, soit une question de sens
Pas d’univocité
Sans doute Lacan indique ici que vrai que l’homme est la mesure de toutes choses,
mais en faisant exister Dieu, qui n’existe pas. Ambiguité, double sens du proverbe

Rien trouvé dans La Sagna

La raison en est que ce que le discours analytique concerne, c'est le sujet, qui, comme effet de
signification, est réponse du réel. Cela je l'articulai, dès l'onze avril 56, en ayant texte
recueilli, d'une citation du signifiant asémantique, ce pour des gens qui y eussent pu prendre
intérêt à s'y sentir appelés à une fonction de déjet.

Sujet, effet de signification soit entre S1 et S2


Réponse du réel
Voir 11 avril 56 S3 Les psychoses
« le subjectif n'est pas du côté de celui qui parle. C'est quelque chose que nous
rencontrons dans le réel ».

Reprise de cette leçon du S3 pour la suite

Part de
Combien de merveilles recèle la fonction du langage

quand nous analysons une structure, c'est toujours, au moins idéalement, du signifiant qu'il
s'agit.

c'est par rapport à ces définitions du signifiant et de la structure que peut se tracer la frontière
(avec les sciences] qui convient.

Un passage en rapport à ce que nous avons vu précédement :

Dans la physique, nous nous sommes imposés comme loi de partir de cette idée que, dans la
nature, personne ne se sert du signifiant pour signifier. C'est ce qui distingue notre physique
d'une physique mystique, et même de la physique antique, qui n'avait rien de mystique mais
qui ne s'imposait pas strictement cette exigence. C'est, pour nous, devenu la loi fondamentale,
exigible de tout énoncé de l'ordre des sciences naturelles, qu'il n'y a personne qui se serve du
signifiant.
Il est pourtant bien là, dans la nature, le signifiant, et si ce n'était pas le signifiant que nous y
cherchions, nous n'y trouverions rien du tout. Dégager une loi naturelle, c'est dégager une
formule insignifiante. Moins elle signifie quelque chose, plus nous sommes contents. C'est
pourquoi nous sommes parfaitement contents de l'achèvement de la physique einsteinienne.
Vous auriez tort de croire que les petites formules d'Einstein qui mettent en rapport la masse
d'inertie avec une constante et quelques exposants, aient la moindre signification. C'est un pur
signifiant. Et c'est pour cette raison que grâce à lui, nous tenons le monde dans le creux de la
main.
La notion que le signifiant signifie quelque chose, qu'il y a quelqu'un qui se sert de ce
signifiant pour signifier quelque chose, s'appelle la Signatura rerum. C'est le titre d'un ouvrage
de Jakob Boehme. Cela voulait dire que, dans les phénomènes naturels, le nommé Dieu est là
pour nous parler sa langue.
Il ne faut pas croire pour autant que notre physique implique la réduction de toute
signification. A la limite il y en a une, mais sans personne pour la signifier. A l'intérieur de la
physique, la seule existence d'un système signifiant implique au moins cette signification,
qu'il y en ait un, d'Umwelt. La physique implique la conjonction minimale des deux
signifiants suivants, l'un et le tout — que toutes choses sont une, ou que l'un est toutes choses.

plus il ne signifie rien, plus le signifiant est indestructible.

le subjectif n'est pas du côté de celui qui parle. C'est quelque chose que nous rencontrons dans
le réel.

Le subjectif apparaît dans le réel en tant qu'il suppose que nous avons en face de nous un sujet
capable de se servir du signifiant, du jeu du signifiant.
Et capable de s'en servir comme nous nous en servons — non pas pour signifier quelque
chose, mais précisément pour tromper sur ce qu'il y a à signifier. C'est utiliser le fait que le
signifiant est autre chose que la signification, pour présenter un signifiant trompeur.

Le subjectif est pour nous ce qui distingue le champ de la science où se base la psychanalyse,
de l'ensemble du champ de la physique.
C'est l'instance de la subjectivité comme présente dans le réel, qui est le ressort essentiel qui
fait que nous disons quelque chose de nouveau quand nous distinguons par exemple ces séries
de phénomènes, d'apparence naturelle, que nous appelons névroses ou psychoses.

Il y a usage propre du signifiant à partir du moment où, au niveau du récepteur, ce qui importe
n'est pas l'effet du contenu du message, n'est pas le déclenchement dans l'organe de telle
réaction du fait que l’hormone survient, mais ceci — qu'au point d'arrivée du message, on
prend acte du message.

La distinction du signifiant est là. Je prends acte du signe comme tel.


C'est l'accusé de réception qui est l'essentiel de la communication en tant qu'elle est, non pas
significative, mais signifiante.

Si la psychanalyse nous apprend quelque chose, si la psychanalyse constitue une nouveauté,


c'est justement que le développement de l'être humain n'est d'aucune façon directement
déductible de la construction, des interférences, de la composition des significations, c'est-à-
dire des instincts. Le monde humain, le monde que nous connaissons, dans lequel nous
vivons, au milieu duquel nous nous orientons, et sans lequel nous ne pouvons absolument pas
nous orienter, n'implique pas seulement l'existence des significations, mais l'ordre du
signifiant.

seulement l'existence des significations, mais l'ordre du signifiant.


Si le complexe d'OEdipe n'est pas l'introduction du signifiant, je demande qu'on m'en donne
une conception quelconque.

Il n'y a pas d'autre définition scientifique de la subjectivité qu'à partir de la possibilité de


manier le signifiant à des fins purement signifiantes, et non pas significatives, c'est-à-dire
n'exprimant aucune relation directe qui soit de l'ordre de l'appétit.

Les choses sont simples. Mais il faut encore que l'ordre du signifiant, le sujet l'acquiert, le
conquiert, soit mis à son endroit dans un rapport d'implication qui touche à son être, ce qui
aboutit à la formation de ce que nous appelons dans notre langage le surmoi.

A quoi tiennent les symptômes ? — sinon à l ' i m p l i c a t i o n de l'organisme humain dans


quelque chose qui est structuré comme un langage, par quoi tel élément de son
fonctionnement va entrer e n j e u comme signifiant

interroge, qu’en est-il des psychoses ?

Je vous ai signalé qu'il devait y avoir quelque chose qui ne s'était pas réalisé, à un certain
moment, dans le domaine du signifiant, qui avait été Verworfen. Ce qui a fait ainsi l'objet
d'une Verwerfung reparaît dans le réel. Ce mécanisme est distinct de tout ce que nous
connaissons par ailleurs de l'expérience, quant aux rapports de l'imaginaire, du symbolique et
du réel.

ce qui a été supprimé dans l'idée réapparaît dans le réel.

Le délire commence à partir du moment où l'initiative vient d'un Autre, avec un A majuscule,
où l'initiative est fondée sur une activité subjective. L'Autre veut cela, et il veut surtout qu'on
le sache, il veut le signifier.

Dès qu'il y a délire, nous entrons à pleines voiles dans le domaine d'une intersubjectivité, dont
tout le problème est de savoir pourquoi elle est fantasmatique. Mais au nom du fantasme,
omniprésent dans la névrose, attachés que nous sommes à sa signification, nous en oublions la
structure, à savoir qu'il s'agit de signifiants, de signifiants comme tels, maniés par un sujet à
des fins signifiantes, si purement signifiantes que la signification, elle, reste très souvent
problématique. Ce que nous avons rencontré dans cette symptomatologie implique toujours ce
que j e vous ai déjà indiqué l'année dernière à propos du rêve de l'injection d'Irma —
l'immixtion des sujets.

Le propre de la dimension intersubjective, c'est que vous avez dans le réel un sujet capable de
se servir du signifiant comme tel, c'est-à-dire non pas pour vous informer, mais très
précisément pour vous leurrer.
Cette possibilité est ce qui distingue l'existence du signifiant. Mais ce n'est pas tout. Dès qu'il
y a sujet et usage du signifiant, il y a usage possible de l'entre-je, c'est-à-dire du sujet
interposé.
Il s'agit, au fond de la psychose, d'une impasse, d'une perplexité concernant le signifiant. Tout
se passe comme si le sujet y réagissait par une tentative de restitution, de compensation. La
crise est déchaînée fondamentalement par quelque question sans doute. Qu'est-ce que... ?
Je n'en sais rien. Je suppose que le sujet réagit à l'absence du signifiant par l'affirmation
d'autant plus appuyée d'un autre qui, comme tel, est essentiellement énigmatique. L'Autre,
avec un grand A, je vous ai dit qu'il était exclu, en tant que porteur de signifiant. Il en est
d'autant plus puissamment affirmé, entre lui et le sujet, au niveau du petit autre, de l ' i m a g i
n a i r e . C'est là que se passent tous les phénomènes d'entre-je qui constituent ce qui est
apparent dans la symptomatologie de la psychose — au niveau de l'autre sujet, de celui qui
dans le délire, a l'initiative, le professeur Fleschig dans le cas de Schreber, ou le Dieu
tellement capable de séduire qu'il met en danger l'ordre du monde, en raison de l ' a t t r a c t i
on.

C'est au niveau de l'entre-je c'est-à-dire du petit autre, du double du sujet, qui est à la fois son
moi et pas son moi, qu'apparaissent des paroles qui sont une espèce de commentaire courant
de l'existence. Nous voyons ce phénomène dans l'automatisme mental, mais il est ici bien plus
accentué, puisqu'il y a un usage en quelque sorte taquinant du signifiant dans les phrases
commencées, puis interrompues. Le niveau du signifiant qui est celui de la phrase comprend
un milieu, un début et une fin, exige donc un terme. C'est ce qui permet un jeu sur l'attente, un
ralentissement qui se produit au niveau imaginaire du signifiant, comme si l'énigme, faute de
pouvoir se formuler de façon vraiment ouverte, sinon par l'affirmation primordiale de
l'initiative de l'autre, donnait sa solution en montrant que ce dont il s'agit, c'est du signifiant

Reprendre la seconde partie de la phrase de l’étourdit :

Cela je l'articulai, dès l'onze avril 56, en ayant texte recueilli, d'une citation du signifiant
asémantique, ce pour des gens qui y eussent pu prendre intérêt à s'y sentir appelés à une
fonction de déjet.

En fait nulle part question du Sa asémantique dans S3 (ni après recherche dans les
Ecrits)
Je pense que Sa asémantique ici considérer la fonction du Sa indépendamment de
la signification, essentiel à qui veut devenir analyste (se sentir appelé à une fonction
de déjet)
Lire La Sagna pp. 107-108

Sa asémantique compliqué un peu car Sa asémantique, le S1 (identification ?)


En tout cas rappel ici de l’importance de s’orienter de la fonction Sa et du sa
asémantique, peut-être une manière d’orienter la question vers le S1

Frayage certes pas fait pour qui que ce soit qui à se lever du discours universitaire, le dévie en
cette dégoulinade herméneutique, voire sémiologisante, dont je m'imagine répondre,
ruisselante qu'elle est maintenant de partout, faire de ce que l'analyse en ait fixé la
déontologie.

La Sagna, p. 108, référence à Ricœur (lire)


Peut-être plus largement Lacan pris sur le mode du jeu de langage (de partout)
Pb de syntaxe répondre/faire
Soit suivre un fil plus déontologique
Giovana Faire nom, renvoie à l’acte

Que j'énonce l'existence d'un sujet à la poser d'un dire que non à la fonction prépositionnelle
Φ.x, implique qu'elle s'inscrive d'un quanteur dont cette fonction se trouve coupée de ce
qu'elle n'ait en ce point aucune valeur qu'on puisse noter de vérité, ce qui veut dire d'erreur
pas plus, le faux seulement à entendre falsus comme du chu, ce où j'ai déjà mis l'accent.

Fonction existentielle, disjointe de la valeur de vérité (universelle, Cf précédemment)


Il existe un ici un sujet
Or x. non x, place de l’exception paternelle, le père. Ici Lacan fait entendre le Un
le S1
Le père réduit au Un, un sujet S1

Laurent, falsus, phallus


Falsus, participe de fallo, tomber
Sa mensonger sur le réel

Voir La Sagna p. 109 mais ne commente pas vraiment glissement vers le sujet, le
Un le S1

En logique classique, qu'on y pense, le faux ne s'aperçoit pas qu'à être de la vérité l'envers, il
la désigne aussi bien.

Dans les systèmes de logique booléenne et classique, vrai et faux sont opposés par
rapport à négation; la négation du faux donne le vrai et la négation du vrai donne le
faux.

Il est donc juste d'écrire comme je le fais : ∃x ⋅Φx . L'un qui existe, c'est le sujet supposé de ce
que la fonction phallique y fasse forfait.

Reprise ce qu’il dit dans Ou pire, la castration ne domine pas tt. La fonction phallique
fait forfait pour un (devient une affirmation, pas seulement la négation il n’existe pas
un pour qui la fonction ne fonctionnerait pas/le rejet pour constituer l’universelle)
Un sujet supposé à la fonction
Négation peut se lire de deux façons d’un côté affirmant la castration, de l’autre
limitant son domanie

Ce n'est au rapport sexuel que mode d'accès sans espoir, la syncope de la fonction qui ne se
soutient que d'y sembler, que de s'y embler, dirai-je, ne pouvant suffire, ce rapport, à
seulement l'inaugurer, mais étant par contre nécessaire à achever la consistance du supplément
qu'elle en fait, et ce de fixer la limite où ce semblant n'est plus que dé-sens.

Mode d’accès sans espoir au rapport sexuel (car il n’y en a qu’un pour qui la fonction
phallique fait forfait)
La fonction inaugure l’universelle, le pour tous, soumis à la fonction phallique

 syncope
nom féminin
(bas latin syncopa, du grec sugkopê, de sugkoptein, briser)

 1. Perte de connaissance brève, complète, brutale et réversible, consécutive à une


diminution de l'oxygénation cérébrale.

SYNONYMES :
défaillance - évanouissement

 2. Disparition d'un ou plusieurs phonèmes à l'intérieur d'un mot (par exemple le passage
du latin eremitum au français ermite).

 3. Procédé rythmique qui consiste à déplacer, en le prolongeant, un temps faible sur un


temps fort ou sur la partie forte d'un temps.

Fonction en syncope, soit nécessaire mais évanouissante, il existe mais pas plus
que vous, n’existe que comme Sa
Ne se soutient que d’y sembler, soit une existence de semblant, de Sa

Embler : voler, dérober (La Sagna, se précipiter sur qqch pour l’attraper, pas ce que
j’ai trouvé)
Elle se dérobe donc ne suffit pas à inaugurer ce rapport, faire exister le rapport (du
fait de la négation de la fonction phallique)

Elle est toutefois nécessaire à son supplément, l’universelle, l’H/ a achever sa


consistance (fermer l’ensemble)
Fixe la limite ou ce semblant (le père) n’est plus que dé-sens, soit hors sens, chu du
sens, réduit au Sa asémantique, il existe comme Sa mais n’existe pas

La Sagna pp. 110-111 pas du tout la même version (lire), mais ne saisit pas la
question du supplément, de l’existentielle et de l’universelle, plutôt ma version

Rien n'opère donc que d'équivoque signifiante, soit de l'astuce par quoi l'ab-sens du rapport se
tamponnerait au point de suspens de la fonction.

Rapport n’existe pas absent,


du fait de l’ab-sens du rapport, s’il existait, tient de la fonction existentielle et de sa
négation, soutenue par une existence de Sa, il existe Un, Sa asémantique, hors sens
ça le point de suspens de la fonction
qui tamponne l’inexistence du rapport sexuel (introduit l’universelle, le phallus,
comme obstacle à la fonction et la négation ne permet pas plus faire exister le
rapport sexuel, car existence qui n’en est pas une)

C'est bien le dé-sens qu'à le mettre au compte de la castration, je dénotais du symbolique dès
56 aussi (à la rentrée : relation d'objet, structures freudiennes : il y en a compte rendu), le
démarquant par là de la frustration, imaginaire, de la privation, réelle.
Mettait le dé-sens, soit la défaire du sens, au compte du phallus dès 56 (Sa qui
nomme ce qui manque à l’Autre, Sa du manque), le S (mot meurtre de la chose)

Voir S3
p. 198 Phallus Sa
Si, pour la fille comme pour le garçon, le complexe de castration prend une valeur-pivot dans
la réalisation de l'OEdipe, c'est très précisément en fonction du père, parce que le phallus est
un symbole dont il n 'y a pas de correspondant, d'équivalent. C'est d'une dissymétrie dans le
signifiant qu'il s'agit. Cette dissymétrie signifiante détermine les voies par où passera le
complexe d'OEdipe. Les deux voies les font passer dans le même sentier — le sentier de la
castration.

Et rappelle castration S, frustration I, privation R


Qu’il reprend sous forme de synthèse dans la seconde leçon de la relation d’objet
(S4) (novembre 56)

Le sujet s'y trouvait déjà supposé, rien qu'à le saisir du contexte que Schreber, par Freud,
m'avait fourni de l'exhaustion de sa psychose.

Sujet supposé plus haut, c’est le Un, ce qu’est devenu le père avec la fonction
existentielle
Sujet supposé lié à la fonction phallique comme fonction signifiante, fonction du Sa
Déplacement du sujet ? en train de nouer père et le S1

C'est là que le Nom-du-Père, à faire lieu de sa plage, s'en démontrait le responsable selon la
tradition.

Le NdP, responsable de la fonction phallique, du phallus, de l’introduire, père porteur


du phallus
Du coup de l’introduction du sujet ? de la supposition du sujet auquel il se trouve
rapporté ?

Le réel de cette plage, à ce qu'y échoue le semblant, « réalise » sans doute le rapport dont le
semblant fait le supplément, mais ce n'est pas plus que le fantasme ne soutient notre réalité,
pas peu non plus puisque c'est toute, aux cinq sens près, si l'on m'en croit.

Il existe un x tel que non phi de x


Là qu’échoue la fonction phallique, cette plage ou échoue le semblant (ou le
semblant du père phallique)
Un réel
Réalise le rapport soit le rend réel, dans son inexistence (puisque cette version du
père mythique, réelle)
Le semblant phallique fait supplément à l’inexistence du rapport
Le fantasme soutient notre réalité, pas plus réelle, fantasme articulé par le poinçon,
le phallus
Pas peu non plus, car c’est toute notre réalité
Et évoque aussi le pour tout qui se déduit de l’existentielle
La castration relaie de fait comme lien au père, ce qui dans chaque discours se connote de
virilité. Il y a donc deux dit-mensions du pourtouthomme, celle du discours dont il se
pourtoute et celle des lieux dont ça se thomme.

Soit père instaure le phallus


Deux dimensions : existentielle et l’universelle, dont le phallus est le nom
Universelle discours
Du fait du phallus comme Sa introduit par le père qu’il y a le pour tous
Pour tout, un effet de discours (qui fait aussi exister un pour toutes, alors que
ensemble des femmes ne peut pas être fermé ?)
Virilité, thomme, évoque sans doute lien au Sa, coupure, Tome ?
Lieu corps ? Dieu ? ramener la question du père à un lieu vide
Peut-être aussi déjà allusion à Saint homme, Saint Thomas
M’évoque aussi enter, la notion de greffe, pourquoi ?

Le discours psychanalytique s'inspire du dire de Freud à procéder de la seconde d'abord, et


d'une décence établie à prendre départ de ces — à qui l'héritage biologique fait largesse du
semblant.

Seconde dimension, du père, Freud procède du père, et du phallus


Décence établie prend départ de ces lieux (père, lieu vide et phallus)
Dé-sens
Organe, qui n’est que semblant

Le hasard qui semble ne devoir pas se réduire de sitôt en cette répartition se formule de la sex
ratio de l'espèce, stable, semble-t-il, sans qu'on puisse savoir pourquoi : ces — valent donc
pour une moitié, mâle heur à moi.

Sexe ratio environ 50% de chaque sexe, un hasard, on ne sait pas pourquoi, ces
lieux vides, le père et le phallus, valent donc pour la moitié mâle
Equivoque malheur (en rapport avec il n’y a de bonheur que du phallus)
Heur le destin, le destin mâle
Un destin hasardeux

Les lieux de ce thommage se repèrent de faire sens du semblant, — par lui, de la vérité qu'il
n'y a pas de rapport, — d'une jouissance qui y supplée, — voire du produit de leur complexe,
de l'effet dit (par mon office) du plus-de-jouir.

Faire sens du semblant, à partir du phallus commande le sens (bouclage de la


signification phallique)
Père, réduit au S1
Ce à quoi s’articule la vérité, mais vérité restreinte à pas de rapport du fait du phallus
Fit sens d’une J qui supplée au non rapport (J phallique, oriente la J lui donne sens)
Se repère aussi du produit de leur complexe (de castration) : le plus de jouir
Sans doute le privilège de ces allées élégantes serait-il gain à répartir d'un dividende plus
raisonné que ce jeu de pile ou face (dosage de la sex ratio), s'il ne se prouvait pas de l'autre
dimension dont ce thommage se pourtoute, que ça en aggraverait le cas.

Les allées élégantes, le jardin à la française, tracé par Lacan dans le texte de Freud
Démêle IRS
Il convient de prendre la fonction du phallus à un autre niveau que la partition
biologique, mais plutôt la fonction logique qui introduit le pour tous
Féminin ici, sans doute pour marquer que de ce fait, ouvre la question de l’ensemble
des femmes non réglé uniquement par le phallus et ensemble ouvert, pour tous
semblant
Et pour tous inclut le pas tout

Le semblant d'heur pour une moitié s'avère en effet être d'un ordre strictement inverse à
l'implication qui la promet à l'office d'un discours.

Destin de l’homme, c’est la castration et non la promesse virile

Je m'en tiendrai à le prouver de ce qu'en pâtisse l'organe lui-même.

L’organe en pâtit (détumescence, difficulté à le mettre jeu parfois ? )

Pas seulement de ce que son thommage soit un dommage a priori d'y faire sujet dans le dire
de ses parents, car pour la fille, ça peut être pire.
C'est plutôt que tant plus de l'a posteriori des discours qui l'attendent il est happé (la
happiness qu'on dit ça aux USA), tant plus l'organe a-t-il d'affaires à en porter.

Thommage fait l’homme le sujet en cela ce n’est pas un dommage, pour les filles le ravage est
bien pire

Plus il est happé, évoque le bonheur, plus il a d’affaire à en porter


Plus l’H en jouit, plus il a lourd à porter, la castration ?
Plus on met l’accent sur la puissance phallique, plus le surmoi est là, plus l’exigence
est forte, mais aussi l’angoisse, le poids de la castration

Encore à partir du phallus qu’est supposé le sujet (H ou F)


Pour la fille pire encore que l’H, n’a pas

Lire La Sagna pp. 114-117

Thommage, fait l’homme, le symptôme, on entend aussi ici hommage. Evoque aussi
phallus comme Sa, marque, fait l’homme
Tomare couper

On lui impute d'être émotif... Ah ! n'eût-on pu mieux le dresser, je veux dire l'éduquer. Pour
ça on peut toujours courir.
On voit bien dans le Satyricon que d'être commandé, voire imploré, surveillé dès le premier
âge, mis à l'étude in vitro, ne change rien à ses humeurs, qu'on se trompe de mettre au compte
de sa nature, quand, au contraire, ce n'est que du fait que ne lui plaise pas ce qu'on lui fait dire,
qu'il se bute.

Le Satyricon (ou parfois : Satiricon) est un roman satirique écrit en latin attribué, avec


polémique, à Pétrone. Le roman, considéré comme l'un des premiers de la littérature mondiale,
mêle vers et prose, latin classique et vulgaire. Il est constitué par un récit-cadre (titré
généralement les « Aventures d'Encolpe ») et trois récits enchâssés : l'Éphèbe de Pergame,
la Matrone d'Éphèse et le festin chez Trimalcion, autant d'intrigues à la vaste postérité littéraire.
Le récit conte les aventures, dans une Rome décadente (très certainement avant la fin
du Ier siècle), de deux jeunes homosexuels, Encolpe et Ascylte, ainsi que du jeune amant du
premier, l'adolescent Giton. Encolpe a été frappé d'impuissance par le dieu Priape alors que son
ami et rival, Ascylte, convoite l'amour de Giton. Au cours de leurs pérégrinations, ils sont invités à
un splendide festin organisé par un riche affranchi, Trimalcion, de chez qui ils parviennent à
s'enfuir. Rejoints par le poète Eumolpe, ils embarquent et font naufrage, suite à une tempête,
près de Crotone. Encolpe fait ensuite la rencontre de Circé, une habitante de Crotone, mais,
frappé de nouveau d'impuissance, il décide d'aller se faire soigner chez Oenothéa, prêtresse de
Priape. Le récit est suivi de plusieurs fragments, de tailles inégales.

Les « premières aventures » (chapitres I à XXVI) découvrent une action se passant d'abord dans
une ville côtière de la Campanie, peut-être Pouzzoles. Après avoir écouté
le rhéteur Agamemnon, tenant divers propos sur l'éloquence et l'éducation, le narrateur, Encolpe,
s'égare dans un lupanar, puis se retrouve dans une caupona crapuleuse où il retrouve Ascylte,
avec qui il se bat pour la propriété exclusive du jeune Giton. Encolpe et Ascylte, qui ont volé un
manteau, essayent de le revendre au marché. Ils aperçoivent entre les mains d’un des
marchands une vieille tunique qu’ils avaient perdue auparavant et dans la doublure de laquelle ils
ont dissimulé leurs pièces d’or. Ils tentent alors d'échanger le manteau contre la tunique. Par
mégarde, ils interrompent ensuite l'esclave de la prêtresse de Priapenote 1 en train d'exécuter un
sacrifice. De retour chez eux, où Giton les attend pour souper, Psyché, la servante de la
prêtresse de Priape Quartilla, vient les accuser d’avoir troublé le sacrifice que sa maîtresse avait
offert à Priape et, ainsi, d'avoir offensé le dieu. Quartilla se présente ensuite et demande
réparation. Elle les fait fouetter en leur faisant jurer de taire les mystères qu'ils ont surpris dans le
temple du dieu. Elle oblige alors Giton à déflorer une jeune fille de sept ans du nom de
Pannychis, sous ses yeux, et sur un tapis posé à même le sol par sa servante 2. Le trio d'amis
parvient à s'échapper puis un esclave d’Agamemnon vient leur rappeler qu’ils sont invités à dîner
chez Trimalcion.
Vient ensuite le « festin chez Trimalcion » (Cena Trimalcionis, chapitres XXVII à LXXVIII) : le trio se
retrouve invité chez le Syrien affranchi Trimalcion, qui possède une somptueuse demeure,
décrite en détail par le narrateur. Le repas est également minutieusement décrit, à la fois les
différents plats et les propos de leur hôte et des convives. Plusieurs divertissements égayent la
soirée : des danses, des équilibristes et des lectures de récits divers se succèdent. Lorsque le
marbrier Habinnas fait son entrée, toute la salle est ivre. Après l'arrivée des esclaves, Trimalcion
fait la lecture de son testament et décrit son monument funéraire. Puis, tous les convives se
retrouvent au bain, où Trimalcion fait le récit de sa vie d'ancien esclave devenu affranchi. Ascylte
profite du sommeil d'Encolpe pour sodomiser Giton, et parvient à le décider de partir avec lui. Se
rendant compte de la disparition de Giton, Encolpe quitte lui aussi la demeure de Trimalcion 3.

Le troisième mouvement du récit relate l'« infidélité et le retour de Giton »


(chapitres LXXIX à XCIX) : Giton accompagne Ascylte ce qui provoque le désespoir d'Encolpe. Ce
dernier fait la rencontre, dans une galerie de tableaux (pinacotheca) du poète de bas étage
Eumolpe. Ils s'entretiennent à propos de certains tableaux dont le sens lui échappe. Le poète lui
rétorque des discours surannés et pessimistes, puis lui récite un poème sur la prise de Troie.
Encolpe retrouve Giton, et, avec Eumolpe, ils embarquent sur le premier navire en partance 3.
Lors de la quatrième partie du texte, « la navigation » (chapitres C à CXXV), les trois amis
apprennent que le navire appartient à Lichas, l'ancien maître d'Encolpe et de Giton. La femme du
capitaine, Tryphèma, s'empare de Giton et en fait son amant. Giton veut s'émasculer et alors que
Lichas, le capitaine du navire, discourt sur les illusions du monde et la doctrine d'Épicure, ils
tentent donc de lui échapper mais sont repris. Après une bagarre générale, tous font la paix. Ils
écoutent la fable de La Matrone d'Éphèse narrée par Eumolpe. Mais bientôt une tempête éclate
et le navire fait naufrage. Les trois amis sont rejetés sur une plage près de la ville de  Crotone. Ils
apprennent que les captateurs de testaments y sévissent. Intéressés par ce moyen aisé de
gagner de l'argent, ils décident d'en apprendre davantage. Eumolpe récite par la suite un poème
sur la guerre civile romaine4.
La dernière partie raconte les aventures d'Encolpe et de Circé. Pour gagner sa vie à Crotone,
Encolpe se prostitue. Il fait la rencontre d'une patricienne et habitante de Crotone, Circé
(chapitres CXXVI à CXLI) : leurs entrevues amoureuses sont décrites en détail, ainsi que la
défaillance sexuelle d'Encolpe et les reproches de Circé. Croyant être victime d'un sortilège de la
part de Priape, Encolpe demande conseil à Prosélénos, prêtresse de ce dieu. Elle le bat avec
son balai après avoir récité une litanie mais le charme ne se rompt pas. Encolpe décide ensuite
d'aller se faire soigner chez Œnothéa, également prêtresse de Priape. Cette dernière lui enfonce
dans l'anus un fascinumnote 2 en cuir enduit d'huile et de poivre puis elle bat son sexe avec une
botte d'orties vertes. Encolpe voit son sexe de nouveau revigoré 5.
Des fragments, très décousus, font suite à ces aventures et reviennent sur l'épisode des
captateurs de testaments, à Crotone. On ignore cependant de quelle manière se termine le
roman5.

Interdire, produit plutôt envie d’aller y voir


Se bute, car ne lui plait pas ce qu’on lui fait dire (castration ?), il faudrait aller voir
dans le roman

Mieux vaudrait pour l'apprivoiser avoir cette topologie dont relèvent ses vertus, pour être celle
que j'ai dite à qui voulait m'entendre pendant que se poursuivait la trame destinée à me faire
taire (année 61-62 sur l'identification).

Pour apprivoiser l’homme (projeté dans Encolpe ?) : La Sagna le phallus, du point de


vue grammatical plutôt l’homme mais ok pour le phallus, ne change pas grand-chose
car ici l’homme pris à partir de ce qu’il a affaire à l’organe et logique car propose de
saisir la question de la cqtration plutôt à partir du Sa et de la coupure
Vertus de l’H relèvent de/ne se saisissent UE par la topologie
Ce qui lui a valu qu’on cherche à le faire taire
Evoque ensuite le cross-cap

Voir La Sagna p. 118

Je l'ai dessinée d'un cross-cap, ou mitre qu'on l'appelle encore... Que les évêques s'en
chapotent, n'étonne pas.

Evoque aussi le fait que cross-cap une forme de mitre, il est en train de toucher au
père, ce qu’on ne lui pardonne pas

L’identification S9, Leçon 20, 16 mai 1962


Vous n'avez pas oublié que la notion de surface en topologie ne va pas de soi et n'est pas
donnée comme une intuition. La surface est quelque chose qui ne va pas de soi. Comment
l'aborder ? À partir de ce qui dans le réel, l'introduit, c'est-à-dire ce qui montrerait que
l'espace n'est pas cette étendue ouverte et méprisable comme le pensait Bergson. L'espace
n'est pas si vide qu'il croyait, il recèle bien des mystères.

Posons au départ certains termes. Il est certain qu'une première chose essentielle dans la
notion de surface est celle de face; il y aurait deux faces ou deux côtés. Cela va de soi si
cette surface, nous la plongeons dans l'espace. […] En d'autres termes, je vous propose de
considérer comme plus évident [du fait de la capture imaginaire], plus simple, plus certain
[car lié à l'action], plus structural de partir de la surface pour défi nir l'espace, dont je tiens
que nous sommes peu assurés, disons plutôt définir le lieu, que de partir du lieu pour
définir la surface. [Vous pouvez d'ailleurs vous reporter à ce que la philosophie a pu dire du
lieu.] Le lieu de l'Autre a déjà sa place dans notre séminaire.

Question de la surface du lieu lié à l’Autre, ici le S, comme troué notamment

Pour définir la face d'une surface, il ne suffit pas de dire que c'est d'un côté et de l'autre,
d'autant plus que ça n'a rien de satisfaisant, et si quelque chose nous donne le vertige
pascalien, c'est bien ces deux régions dont le plan infini diviserait tout l'espace. Comment
définir cette notion de face ? C'est le champ où peut s'étendre une ligne, un chemin, sans
avoir à rencontrer un bord. Mais il y a des surfaces sans bord, le plan à l'infini, la sphère, le
tore et plusieurs autres qui comme surfaces sans bord se réduisent pratiquement à une
seule, le cross-cap ou mitre ou bonnet figuré ci-dessous [fig. 1].

Trouver les figures

Le cross-cap dans les livres savants, c'est ça [fig. 2], coupé pour pouvoir s'insérer sur une autre
surface. Ces trois surfaces, sphère, tore, cross-cap sont des surfaces closes élémentaires à la
composition desquelles toutes les autres surfaces closes peuvent se réduire. J'appellerai
néanmoins cross-cap la figure 1. Son vrai nom est le plan projectif de la théorie des surfaces de
Riemann, dont ce plan est la base. Il fait intervenir au moins la quatrième dimension. Déjà la
troisième dimension, pour nous psychologues des profondeurs, fait assez problème pour que
nous la considérions comme peu assurée. Néanmoins dans cette simple figure, le cross-cap, la
quatrième est déjà impliquée nécessairement. Le nœud élémentaire fait l'autre jour avec une
ficelle présentifie déjà la quatrième dimension. Il n'y a pas de théorie topologique valable sans
que nous fassions intervenir quelque chose qui nous mènera à la quatrième dimension.

[…]
Pour marquer l'intérêt de ceci, nous allons évoquer une question encore jamais posée qui
concerne le signifiant; un signifiant n'a-t-il pas toujours pour lieu une surface ? Ça peut
paraître une question bizarre, mais elle a au moins l'intérêt, si elle est posée, de suggérer une
dimension.

Car c'est cela le reste à quoi nous avons affaire. Si, attrapant la nature de la face, je suis parti
de la surface avec bords pour vous faire remarquer que le cri tère nous défaillait aux surfaces
sans bord, s’il est possible de vous montrer une surface sans bord fondamentale, où la
définition de la face n'est pas forcée, puisque la surface sans bord n'est pas faite pour
résoudre le problème de l'intérieur et de l'extérieur, nous devons tenir compte de la
distinction d'une surface sans avec une surface avec, elle a le rapport le plus étroit avec ce qui
nous intéresse, à savoir le trou qui est à faire entrer positivement comme tel dans la théo rie
des surfaces. Ce n'est pas un artifice verbal. Dans la théorie combinatoire de la topologie
générale, toute surface triangulable, c'est-à-dire composable de petits morceaux triangulaires
que vous collez les uns aux autres, tore ou cross cap, peut se réduire par le moyen du polygone
fondamental à une composition de la sphère à laquelle seraient adjoints plus ou moins
d'éléments toriques, d'éléments de cross-cap, et des éléments purs trous indispensables
représentés par ce vecteur bouclé sur lui-même. Est-ce qu'un signifiant, dans son essence la
plus radicale, ne peut être envisagé que comme coupure dans une surface, ces deux signes
plus grand >, et plus petit <, ne s'imposant que de leur structure de coupure inscrite sur
quelque chose où toujours est marquée, non seulement la conti nuité d'un plan sur lequel la
suite s'inscrira, mais aussi la direction vectorielle où ceci se retrouvera toujours ? Pourquoi le
signifiant dans son incarnation corporelle, c'est-à-dire vocale, s'est toujours présenté à nous
comme d'essence discontinue ? Nous n'avions donc pas besoin de la surface, la discontinuité le
constitue. L'interruption dans le successif fait partie de sa structure. Cette dimension
temporelle du fonctionnement de la chaîne signifiante que j'ai d'abord articulée pour vous
comme succession, a pour suite que la scansion introduit un élément de plus que la division de
l'interruption modulatoire, elle introduit la hâte que j'ai insérée en tant que hâte logique. C'est
un vieux travail Le temps logique. Le pas que j'essaye de vous faire franchir a déjà commencé
d'être tracé, c'est celui où se noue la discontinuité avec ce qui est l'essence du signifiant, à
savoir la différence. Si ce sur quoi nous avons fait pivoter, nous avons ramené sans cesse cette
fonction du signifiant, c'est à attirer votre attention sur ceci que, même à répéter le même, le
même, d'être répété s'inscrit comme distinct. Où est l'interpolation d'une différence ? Réside-
t-elle seulement dans la coupure, c'est ici que l'introduction de la dimension topologique au-
delà de la scansion temporelle nous intéresse, ou dans ce quelque chose d'autre que nous
appellerons la simple possibilité d'être différent, l'existence de la batterie différentielle qui
constitue le signifiant et par laquelle nous ne pou vons pas confondre synchronie avec
simultanéité à la racine du phénomène, synchronie qui fait que, réapparaissant le même, c'est
comme distinct de ce qu'il répète que le signifiant réapparaît, et ce qui peut être considéré
comme distinguable, c'est l'interpolation de la différence, pour autant que nous ne pouvons
poser comme fondement de la fonction signifiante l'identité du A est A, à savoir que la
différence est dans la coupure, ou dans la possibilité synchronique qui constitue la différence
signifiante. En tout cas, ce qui se répète comme signifiant n'est différent que de pouvoir être
inscrit.

Il n'en reste pas moins que la fonction de la coupure nous importe au premier chef dans ce qui
peut être écrit. Et c'est ici que la notion de surface topologique doit être introduite dans notre
fonctionnement mental parce que c'est là seulement que prend son intérêt la fonction de la
coupure. L'inscription nous ramenant à la mémoire est une objection à réfuter. La mémoire qui
nous intéresse, nous analystes, est à distinguer d'une mémoire organique, celle qui, à la même
succion du réel répondrait par la même façon pour l'organisme de s'en défendre, celle qui
maintient l'homéostasie, car l'organisme ne reconnaît pas le même qui se renouvelle en tant
que différent. La mémoire organique même-orise. Notre mémoire est autre chose, elle
intervient en fonction du trait unaire marquant la fois unique et a pour support l'inscription.
Entre le stimulus et la réponse, l'inscription, le printing, doit être rappelée en termes
d'imprimerie gutenbergienne.

Topologie ici, Sa, trou, coupure, mais touche déjà au père et au S1, trait unaire

Equivalence ensuite entre la bande de Moebius et le cross-cap


Quelque chose va encore plus loin et surprend les mathématiciens qui renvoient avec un
sourire le lecteur à l'expérience, c'est que si dans cette surface de Moebius, à l'aide de
ciseaux, vous tracez une coupure à égale distance des points les plus accessibles des bords,
elle n'a qu'un seul bord, si vous faites un cercle, la coupure se ferme, vous réalisez un
cycle, un lacs, une courbe fermée de Jordan. Or cette coupure, non seulement laisse la
surface entière, mais transforme votre surface non-orientable en surface orientable, c'est-
à-dire en une bande dont, si vous colorez l'un des côtés, tout un côté restera blanc,
contrairement à ce qui se serait passé tout à l'heure sur la surface de Moebius entière, tout
aurait été coloré sans que le pinceau change de face. La simple intervention de la coupure
a changé la structure omniprésente de tous les points de la surface, vous disais-je. Et si je
vous demande de me dire la différence entre l'objet d'avant la coupure et celui-ci, il n'y a
pas moyen de le faire. Ceci pour introduire l'intérêt de la fonction de la coupure.
Le polygone quadrilatère est originaire du tore et du bonnet. Si je n'ai jamais introduit la
véritable verbalisation de cette forme , poinçon, désir unissant le $ au a dans $a, ce petit
quadrilatère doit se lire, le sujet en tant que marqué par le signifiant est proprement, dans
le fantasme, coupure de a. La prochaine fois, vous verrez comment ceci nous donnera un
support fonctionnant pour articuler la question, comment ce que nous pouvons définir,
isoler à partir de la demande comme champ du désir, dans son côté insaisissable, peut-il,
par quelque torsion, se nouer avec ce qui, pris d'un autre côté, se définit comme le champ
de l'objet a, comment le désir peut-il s'égaler à a ? C'est ce que j'ai introduit, et qui vous
donnera un modèle utile jusque dans votre pratique.

Structure, devient structure topologique du sujet, saisie à partir du fantasme, du


poinçon (le phallus/la coupure) et de a

Il faut dire qu'il n'y a rien à faire si on ne sait pas d'une coupure circulaire, — de quoi ? qu'est-
elle ? pas même surface, de ne rien d'espace séparer —, comment pourtant ça se défait.

Autrement dit cross cap, surface sans bord, on ne peut pas séparer les bord et
pourtant la coupure introduit l’orientation, coupure, séparation de l’objet
On ne peut rien séparer, pourtant ça se défait

Il s'agit de structure, soit de ce qui ne s'apprend pas de la pratique, ce qui explique pour ceux
qui le savent qu'on ne l'ait su que récemment. Oui, mais comment ? — Justement comme ça :
mécomment.
Lire La Sagna, p. 118-119
Mé de méprise, méconnaissance, soit on peut le savoir mais à condition de laisser
de côté le comment usuel, rationnel, pour s’intéresser à ce qui ne se sait pas

C'est bien du biais de cette fonction que la bâtardise de l'organodynamisme éclate, plus encore
que d'ailleurs. Croit-on que ce soit par l'organe même que l'Éternel féminin vous attire en
haut, et que ça marche mieux (ou pire) à ce que la moelle le libère de signifier?

De la fonction Sa, du phallus qui la supporte, et supporte la coupure


Ce n’est pas par l’organe mâle que ça marche mieux (plutôt obstacle au rapport
sexuel)

Moelle, sans doute allusion à Rabelais, la substantifique moelle

S. Marret-Maleval
« L’expansion de la langue bavarde », in Laure et Pierre Naveau (ed.), La psychanalyse à la
lumière du gai savoir de Rabelais, Accès numéro Spécial, revue de l’ACF-VLB, décembre
2017, pp. 31 à 45

prologue de Gargantua

dans lequel Rabelais compare son récit aux Silènes, invitant à « ouvrir le livre et
peser soigneusement ce qui s’y trouve exposé »1, à interpréter « dans un sens plus
transcendant [que le sens littéral] ce que peut-être vous pensiez être de gaité de
cœur », à « rompre l’os et sucer la substantifique moelle (c’est à dire ce que je
représente par ces symboles pythagoréiques) avec le ferme espoir de devenir avisés
et vertueux au gré de cette lecture) ». « Vous y trouverez, ajoute Rabelais, un goût
plus subtil, une philosophie cachée qui vous révèlera de très hauts arcanes et
d’horrifiques mystères, tant pour ce qui concerne notre religion que pour ce qui est
de la conjoncture politique et de la gestion des affaires »2. Mais prendre Rabelais au
sérieux ne suppose-t-il pas déjà de se méfier d’une lecture littérale du prologue et de
suivre plutôt ses métaphores alimentaires, pour saisir que ce que nous délivre
l’œuvre est plutôt un savoir sur la fuite du sens, la matérialité du langage, le réel, (le
prologue s’adresse aux buveurs illustres et aux vérolés précieux 3). Rabelais invite lui-
même subtilement, par ses images, à une autre lecture : « c’est alors que vous vous
rendrez compte que l’ingrédient qui s’y trouve vaut bien mieux que ne le promettait la
boite ; c’est à dire que les matières traitées ici ne sont pas aussi frivoles que le titre le
laissait prévoir au-dessus »4. Le secret de l’œuvre réside dans l’ingrédient et la
matière.

Ici, dans l’Etourdit, Lacan invite encore à ne pas s’orienter du sens, la substantifique
Moelle, mais de la fonction Sa (cf allusion également aux vertus), mais aussi de la
question de la J

Je dis ça pour le bon vieux temps d'une salle de garde qui d'en tout cela se laisse paumer,
avoue que sa réputation de foutoir ne tient qu'aux chansons qui s'y glapissent.

Salle de garde des médecins, des psychiatres, chansons salaces


Soit le foutoir, équivoque sur le phallus, foutre, ne tient qu’au Sa

Fiction et chant de la parole et du langage, pourtant n'en eussent-ils pu, garçons et filles, se
permettre contre les Permaîtres dont il faut dire qu'ils avaient le pli, les deux cents pas à faire
pour se rendre là où je parlai dix ans durant.

Equivoque sur champ de la parole, et chant de la parole, met aussi l’accent sur la
voix plus que la seule surface, le lien à l’objet
Permaîtres, pères maîtres, tournés en dérision, père celui qui permet, plutôt qu’il
interdit, coupure permet

1
Ibid., p. 39
2
Ibid., p. 40
3
François Rabelais, La vie très horrifique du Grand Gargantua (1535), « Prologue », in Œuvres
complètes, p. 38.
4
Mikhaïl Bakhtine, L’œuvre de François Rabelais et la culture populaire au Moyen Âge et sous la
renaissance (1946), p. 10.
Ils auraient du se permettre contre leurs maîtres de faire les pas qui le séparaient de
l’enseignement de Lacan

Mais pas un ne le fit de ceux à qui j'étais interdit.

Les collègues de l’iPA qui l’ont exclu

Après tout qui sait? La bêtise a ses voies qui sont impénétrables.

Fait entendre, bêtise et les voies de Dieu (sont impénétrables)


Bêtise de l’IPA, d’avoir trop cru au père

Et si la psychanalyse la propage, l'on m'a entendu, à Henri-Rousselle justement, m'en assurer


à professer qu'il en résulte plus de bien que de mal.

Quand la psychanalyse propage la bêtise, il en résulte plus de bien que de mal, soit
croit trop au père

Concluons qu'il y a maldonne quelque part. L'Œdipe est ce que je dis, pas ce qu'on croit.

Fait équivoquer encore me semble-t-il, maldonne et Madone, pas de rapport, pas de


madone
|l’Œdipe est ce que je dis, soit relève du Sa, pas de l’imaginaire, mais pas non plus
de la croyance (au père)

Fin de séquence, p. 461

Ce d’un glissement que Freud n’a pas su éviter à impliquer - dans l’universalité des
croisements dans l’espèce où ça parle, soit dans le maintien, fécond semble-t-il, de la sex ratio
(moitié-moitié) chez ceux qui y font le plus grand nombre, de leurs sangs mêlés - , la
signifiance qu’il découvrait à l’organe, universelle chez ses porteurs.

Sortie de l’Œdipe, du fait de Freud lui-même, à avoir introduit la fonction signifiante


du phallus, dans l’abord biologique du sexe.
Mention du sexe ratio, là pour indiquer que Feud introduit le Sa cause de la
différence sexuelle, du non-rapport sexuel

Il est curieux que la reconnaissance, si fortement accentuée par Freud, de la bisexualité des
organes somatiques (où d’ailleurs lui fait défaut la sexualité chromosomique), ne l’ait pas
conduit à la fonction de couverture du phallus à l’égard du germen.

Freud Trois Essais sur la théorie sexuelle pp. 45-55

Germen voir mon article sur corporisation de l’Autre, Quarto

Dans Encore

Si la jouissance part de l’amur, des caractères sexuels, comme traces sur le corps,
Lacan précise : « Ce sont des caractères sexuels qui viennent d’au-delà, de cet
endroit dont nous avons cru pouvoir lorgner au microscope sous la forme du germen
– dont je vous ferai remarquer qu’on ne peut dire que ce soit la vie puisqu’aussi bien
ça porte la mort, la mort du corps, de le répéter. C’est de là que vient l’en-corps »5.
Le séminaire Encore nous enseigne que « ce corps, nous ne le tenons pas de
l’Autre », indique Pierre-Gilles Gueguen à la suite de Jacques-Alain Miller 6. L’énoncé
précédent vient souligner cela. Le langage se noue ici au biologique. Les caractères
sexuels viennent du germen. Le germen c’est l’ensemble des cellules de l'embryon,
éventuellement de l’adulte, animal ou végétal, dont la différenciation aboutit à la
formation des cellules reproductrices, ou gamètes 7. Le germen s’oppose au soma,
l’ensemble des cellules non reproductrices des êtres vivants. Avec la reproduction
sexuée apparaît une distinction entre soma et germen 8. Les cellules germinales, d'où
dérivent les gamètes, sont potentiellement immortelles puisque deux gamètes
peuvent, en s'unissant, donner naissance à un nouvel individu. Les cellules du soma,
au contraire, mourront un jour avec l'organisme.
Lacan se départit d’emblée de cette opposition qui situe le soma du côté de la
mort et le germen de la vie, soulignant que la transmission de la vie par le germen,
suppose aussi la transmission de la mort du corps. Il associe le germen à la
répétition, et ainsi à la trace, la trace à ce qui porte la mort. On entend en creux
l’écho de la pulsion de mort, noué à la répétition. Il me semble qu’il faut lire là encore
le nouage intime de la jouissance, et de la répétition, de la trace. C’est à ce point que
Lacan traduit encore par en-corps. En-corps, c’est la répétition, mais une répétition
qui n’est pas toute signifiante, ce qui se répète, c’est la jouissance, attachée à la
trace que « porte le corps ». Lacan ajoute « Il est donc faux de dire qu’il y séparation
du soma et du germen puisque, de loger ce germen, le corps porte des traces. Il y a
des traces sur l’amur »9. Le germen, fait trace, il est lié au corps. Le corps est situé
par Lacan, au nœud du langage et de la jouissance. Le sujet se voit remplacé par le
corps parlant.
Lacan poursuit alors « Et bien ce ne sont que des traces. L’être du corps, certes, est
sexué, mais c’est secondaire, comme on dit. Et comme l’expérience le démontre, ce
ne sont pas de ces traces que dépend la jouissance du corps en tant qu’il symbolise
l’Autre »10. Autrement dit, la trace dont part la jouissance du corps de l’Autre est
secondaire par rapport à ce dont elle dépend. Elle part des traces sur le corps, mais
n’en dépend pas.

Chromosomes, découverts en 1882 par Walther Flemming


Trois essais, 1905, chromosomes encore peu connus ?

Couverture du phallus ? soit qu’il n’ait pas finalement mis le phallus au premier
plan dans la reproduction? Ou n’a pas mis la fonction symbolique en avant (La
Sagna Adam)

Mais sa touthommie avoue sa vérité du mythe qu’il crée dans Totem et Tabou, moins sûr que
celui de la Bible bien qu’en portant la marque, pour rendre compte des voies tordues par où
procède, là où ça parle, l’acte sexuel.

5
Ibid, p. 11.
6
Pierre-Gilles Guéguen, « Encore : belvédère sur la jouissance ».
7
Dictionnaire Larousse
8
l’Encyclopedia Universalis
9
Jacques Lacan, Le séminaire livre XX, Encore (1972-73), p. 11.
10
Ibid., p. 12.
Mais centrage sur l’universel de l’homme, du Père, et du phallus, se révèle dans T&T
Que Lacan compare à la Bible pour faire entendre la centralité du père
Mythe moins sûr que celui de la Bible, mais il en porte la marque, accent porté sur le
Père

Pour rendre compte des voies tordues par où procède l’acte sexuel

Présumerons-nous que de touthomme, si reste trace biologique, c’est qu’il n’y en ait que
d’race à se thommer, et qu’dale à se pourtouter.

Ce qui fait l’homme, trace, le phallus, la race, l’homme


Et il y a que dale, du côté du pour toute
Trace, reste biologique, il maintient la répartition en deux, avoir ou pas
Voir question de la nomination, phallus comme trace de la nomination, du S1 dans le
sinthome, passage déjà cité

Je m’explique : la race dont je parle n’est pas ce qu’une anthropologie soutient de se dire
physique, celle que Hegel a bien dénotée du crâne et qui le mérite encore d’y trouver bien
après Lavater et Gall le plus lourd de ses mensurations.

Pas de race au sens anthropologique

https://www.universalis.fr/encyclopedie/phrenologie/

Art de reconnaître les instincts, les penchants, les talents et les dispositions morales
et intellectuelles des hommes et des animaux par la configuration de leur cerveau et
de leur tête : ce titre d'un ouvrage de Franz Josef Gall (1757-1828) est la meilleure
définition de la phrénologie, bien que son inventeur l'appelât « cranioscopie » et que
le terme « phrénologie » ait été forgé par un disciple, G. Spurzheim (1776-1832), en
1810.

Gall, né à Tiefenbronn (Bade), chassé de Vienne pour ses idées, parcourut l'Europe
avant de se fixer à Paris. Précurseur de la neurophysiologie, il étudia le cerveau chez
l'animal et chez l'embryon, et, après Herder, il soutint, contre la conception unitaire
des philosophes spiritualistes de l'école éclectique, que les diverses fonctions
correspondent à une pluralité d'organes cérébraux. En rapportant les phénomènes
de l'intelligence à l'organisation physiologique, il fonda la psychologie moderne, ce
que comprirent Esquirol, d'une part, Broussais et Comte, de l'autre. Enfin, la
collection craniologique qu'il avait recueillie, acquise par le Muséum de Paris en
1831, fut au départ des recherches anthropologiques d'A. Serres et, surtout, de
Broca, lequel, par ailleurs, lui doit l'idée des localisations cérébrales. Mais, doué d'un
caractère enthousiaste, Gall se laissa aller à fonder une pseudo-science que ses
contemporains accueillirent avec passion. Il eut la première intuition de la
phrénologie le jour où il fut frappé par la proéminence des yeux de ceux de ses
étudiants qui avaient le plus de mémoire ; de là, il conclut à l'existence de l'organe de
la mémoire en arrière des yeux, et découvrit ainsi peu à peu trente-sept organes de
ce genre, soigneusement répertoriés : centres ou organes de l'amour physique, de
l'amitié, de la ruse, de la finesse, de la prévoyance, de l'esprit métaphysique... Il
dressa une carte de « protubérances » (dont l'expression commune « bosse » est le
souvenir) et mit au point une méthode diagnostique par palpation digitale du crâne.
Outre Spurzheim, la phrénologie séduisit l'Écossais G. Combe qui fonda une société
de phrénologie à Édimbourg (1823), et ensuite exporta la doctrine aux États-Unis, où
elle eut un certain succès. Broussais fonda à son tour la Société parisienne de
phrénologie (1832). Cependant, cette construction naïve ne survécut guère à son
inventeur, si ce n'est par l'influence qu'elle exerça sur quelques écrivains, comme
Balzac et Poe.

Hegel traite de la phrénologie en un paragraphe (V, A, c, 111) de la Phénoménologie


de l'esprit (1807) ; il la connaissait par l'enseignement de Gall à Iéna et en avait
décelé l'inanité : elle revient à dire que « la réalité de l'esprit est un os » ; plus que
la physiognomonie (de Lavater), elle révèle l'impasse dans laquelle s'est engagée la
raison observante, qui isole l'extérieur et l'intérieur.

Lavater

Johann Caspar Lavater, né le 15 novembre 1741 à Zurich et mort le 2 janvier 1801 dans la


même ville, est un penseur, théologien, poète et écrivain suisse de langue allemande.

La physiognomonie
Johann Caspar Lavater est surtout connu pour son œuvre sur la physiognomonie, selon laquelle
l’observation du physique d’une personne, en particulier de son visage, permet de connaître sa
personnalité, ses sentiments et ses émotions.

Car ce n’est pas là, comme on l’a vu d’une tentative grotesque d’y fonder un Reich dit
troisième, ce n’est pas là ce dont aucune race se constitue (ce racisme-là dans le fait non plus).

Evoque comment la race au sens de la physiologie conduit au nazisme


Pas de cette notion de race qu’il parle
Race ne se constitue pas de la physiologie mais du discours, cf ensuite

Elle se constitue du mode dont se transmettent par l’ordre d’un discours les places
symboliques, celles dont se perpétue la race des maîtres et pas moins des esclaves, des
pédants aussi bien, à quoi il faut pour en répondre des pédés, des scients, dirai-je encore à ce
qu’ils n’aillent pas sans des sciés.

Il parle de race en termes de places symboliques, maître esclave etc. soit ici évoque
toute tentative de créer des catégories dans/par le discours
Scients, ceux qui savent, scientifiques, sachants, mais pour équivoquer avec scier,
ceux qui sont soumis à la castration, le pour tout, la catégorie, ferme un ensemble à
partir du phallus

Voir La Sagna aussi ref à Levi Strauss, pp. 123-124


Je me passe donc parfaitement du temps du cervage, des Barbares rejetés d’où les Grecs se
situent, de l’ethnographie des primitifs et du recours aux structures élémentaires, pour assurer
ce qu’il en est du racisme des discours en action.

Pas besoin de l’ethnologie et en particulier de Levi-Strauss (les structures


élémentaires de la parenté) pour situer le racisme par rapport au discours
En action ? voir si Laurent a une idée, et peut préciser ce passage
Surtout le discours comme forme de racisme/produit le racisme, crée des catégories,
des races, de la ségrégation

Cervage : Servage/cerveau

J’aimerais mieux m’appuyer sur le fait que des races, ce que nous tenons de plus sûr est le fait
de l’horticulteur, voire des animaux qui vivent de notre domestique, effets de l’art, donc du
discours : ces races d’homme, ça s’entretient du même principe que celles de chien et de
cheval.

Races, ici du côté de l’espèce (horticulteur/plantes, animaux) mais comme effet de


discours, nomme des espèces, pas usage ségrégatif

Effet de l’art, du Sa, car les animaux domestiques pris dans le discours, le langage,
des créations de l’homme par la domestication, qui vivent de notre domestique,
indique en même temps qu’un choix des animaux
Ne dit pas espèce sans doute pour ne pas renvoyer à Darwin, au biologique mais
bien pour indiquer que toute catégorie relève du discours, du Sa

Ceci avant de remarquer que le discours analytique pourtoute ça à contrepente, ce qui se


conçoit s’il se trouve en fermer de sa boucle le réel.

Le discours analytique à contrepente de l’universel, et de la ségrégation, comme le


fait justement qu’il n’y a pas de pout toute, il « pourtoute » ça, il creuse le un trou
dans le pour tout
Car il enserre boucle le réel, il enferme dans sa boucle le réel, l’universel contient le
pas tout
Le pourtour du discours enserre le réel, qui le troue

Car c’est celui où l’analyste doit être d’abord l’analysé, si, comme on le sait, c’est bien l’ordre
dont se trace sa carrière. L’analysant, encore que ce ne soit qu’à moi qu’il doive d’être ainsi
désigné (mais quelle traînée de poudre s’égale au succès de cette activation), l’analysant est
bien ce dont le cervice (ô salle de gatde), le cou qui se ploie, devait se redresser.

La carrière se trace, de l’analyse, soit d’avoir saisi ce qu’il en est du réel, enserré un
réel et que ce réel troue le sens, l’universel.
Il note le succès du terme analysant, qu’il a inventé
Cervice : Mot forgé sur service et cervical, mais aussi servile voir plus bas,
l’analysant, celui dont le cou doit se redresser, allusion au phallus sans doute (avec
la salle de garde), relever sa tenue phallique (parier sur le Sa, et sur la castration),
sortir de l’impuissance, et de la J aveugle (J sexuelle de la salle de garde), mais
surtout être moins esclave du réel
Salle de garde, qui vous gate, au sens de gâcher

Fin de section p. 464

Nous avons jusqu'ici suivi Freud sans plus sur ce qui de la fonction sexuelle s'énonce d'un
pourtout, mais aussi bien à en rester à une moitié, des deux qu'il repère, quant à lui, de la
même toise d'y reporter dit-mensions les mêmes.

Freud ne repère la différence sexuelle que du phallus, pour les hommes comme pour
les femmes, de l’ordre de la même dimension (dont Lacan accentue le caractère de
construction, de catégorie comme produit du dire, relevant du dit)

Ce report sur l'autre démontre assez ce qu'il en est de l'ab-sens du rapport sexuel. Mais c'est
plutôt, cet ab-sens, le forcer.

Cela indique que pas de rapport sexuel, puisque Freud s’en tient à une moitié, côté
mâle, soit le rapport au phallus, Lacan laisse entendre qu’il ne dit rien de l’autre
moitié que non-mâle, ne permet pas de constituer un rapport qui nécessiterait un Sa
équivalent pour les femmes
XRy
Question du rapport sexuel relève de l’ab-sens, du hors sens
Freud force l’absence du rapport sexuel, et son ab-sens

C'est de fait le scandale du discours psychanalytique, et c'est assez dire où les choses en sont
dans la Société qui le supporte, que ce scandale ne se traduise que d'être étouffé, si l'on peut
dire, au jour.

Le scandale du discours psychanalytique, que l’inexistence du rapport sexuel nous


porte aux confins du sens, du côté de ce qui ne cesse pas de ne pas s’écrire, du réel
Scandale étouffé par l’IPA

Au point que c'est un monde à soulever que ce débat défunt des années 30, non certes qu'à la
pensée du Maître ne s'affrontent pas Karen Horney, Hélène Deutsch, voire Ernest Jones,
d'autres encore.

Je pense qu’il évoque la question de la sexualité féminine telle qu’elle se posait dans
les année 30

Féminisme dans les années 30 déclin du féminisme politique, persistance d’une


radicalité qui donnera lieu au féminisme essentialiste par la suite :

Christine Bar
https://journals.openedition.org/cedref/291#:~:text=En%20mai%2Djuin%201940%2C
%20les,la%20paix%2C%20contre%20le%20fascisme.
Pour renouveler l'éternelle métaphore du flux et du reflux, Michelle Perrot comparait récemment le
féminisme à « un art de la fugue ». L'expression sonne juste, dans son double sens. Depuis deux
cents ans, sur un thème commun, de nouvelles variations surgissent, entrecoupées de silences. Les
années noires de Vichy mettent un terme à un mouvement collectif né au début de la Troisième
République2. En mai-juin 1940, les féministes dissolvent leurs associations et cessent leurs
publications. Le déclin s'amorce dès le milieu des années trente, même si elles défendent encore
énergiquement le droit au travail, le suffrage des femmes et se mobilisent pour la paix, contre le
fascisme. Mais elles s'essoufflent, confrontées à un contexte qui leur est défavorable et à une
implacable sclérose de leurs associations. Des militantes, se faisant archivistes et historiennes,
essaieront de conjurer cette menace de disparition, mais leurs efforts ne pourront pas assurer une
réelle transmission.

2Le « féminisme comme art de la fugue » évoque aussi la fugue des « féministes intégrales, ces
rebelles solitaires qui contestent le réformisme d'un mouvement dont l'ambition se résume à
l'intégration des femmes dans la Cité. Ces fugueuses-là sont par définition sans héritières directes.
« Je suis née plusieurs siècles trop tôt », écrit Madeleine Pelletier, dans des autobiographies qui
sont autant de testaments destinés à celles qui pourront un jour comprendre le sens de sa fugue.
Féministes réformistes et radicales vivent les déceptions et les angoisses des années trente dans
des conditions bien différentes.

Dans la psychanalyse :

Ecole Hongroise livre Patricia Rossi-Neves, Débats de 1932 sur la sexualité


féminine et enjeux pour la cure, L’exemple hongrois

Dans une lettre à Freud de mai 1932, Ferenczi évoque un cycle de conférences avec
de « vifs débats sur le complexe féminin de castration et l’envie de pénis ». Non sans
provocation, il interpelle Freud. Nous en repérons les résonances de transferts de
travail dans son Journal clinique. Trois psychanalystes, Lilian Rotter, Alice Balint et
Fanny Hann-Kende sont intervenues. En allant à leur rencontre, nous découvrons
l’originalité de leur recherche fondée sur les théories non phallocentrées et la
créativité de l’école hongroise affranchie du dogme.

Lacan évoque également Hélène Deutsch et Jones

Mais le couvercle mis dessus depuis, depuis la mort de Freud, à suffire à ce que n'en filtre
plus la moindre fumée, en dit long sur la contention à quoi Freud s'en est, dans son
pessimisme, délibérément remis pour perdre, à vouloir le sauver, son discours.

Interprète le silence sur la question comme résultant de celui de Freud (sur


l’inexistence du rapport sexuel) à vouloir sauver son discours

Indiquons seulement que les femmes ici nommées, y firent appel — c'est leur penchant dans
ce discours — de l'inconscient à la voix du corps, comme si justement ce n'était pas de
l'inconscient que le corps prenait voix.

Ces femmes prennent appui sur le corps, contre l’incs (phallocentré, Sa ce qui
reviendra dans le féminisme de seconde génération), alors que Lacan souligne que
le corps prend voix de l’incs, soit de la marque du Sa, qui fait exister le corps, (entre
S I R, avoir un corps, prend voix soit résulte de la marque du S1

Il est curieux de constater, intacte dans le discours analytique, la démesure qu'il y a entre
l'autorité dont les femmes font effet et le léger des solutions dont cet effet se produit.
Femmes font effet d’autorité
Autorité des femmes, ne tient pas au phallus, au pére
L’autorité qu’elle acquiert tient à qqch de léger, des solutions légères (à la castration
sans doute)
Soit aussi prendre voix
Et sans doute symptôme hystérique
pointe ici, une particularité de la position féminine, fait autorité sans phallus,

Il dit en même temps que ce qu’elles avancent est un peu léger, mais que ça suffit à
faire autorité, Une pointe d’ironie

Les fleurs me touchent, d'autant plus qu'elles sont de rhétorique, dont Karen, Hélène, —
laquelle n'importe, j'oublie maintenant, car je n'aime pas de rouvrir mes séminaires —, dont
donc Horney ou la Deutsch meublent le charmant doigtier qui leur fait réserve d'eau au
corsage tel qu'il s'apporte au dating, soit ce dont il semble qu'un rapport s'en attende, ne serait-
ce que de son dit.

Elles partent de la rhétorique, du Sa


Pour meubler le creux entre les seins ou se glisse le doigt, évocation de la castration
féminine, et de la sexualité féminine (la réserve d’eau)
Le décolleté, ce qui s’apporte au dating, dans un rendez-vous galant, faisant
promesse d’un rapport (un endroit ou glisser le doigt)

Pour Jones, le biais de cervice (cf. dernière ligne avant le dernier intervalle) qu'il prend à
qualifier la femme de la deutérophallicité, sic, soit à dire exactement le contraire de Freud, à
savoir qu'elles n'ont rien à faire avec le phallus, tout en ayant l'air de dire la même chose, à
savoir qu'elles en passent par la castration, c'est sans doute là le chef-d'œuvre à quoi Freud a
reconnu que pour la cervilité à attendre d'un biographe, il avait là son homme.

Cf + haut
Cervice : Mot forgé sur service et cervical, l’analysant, celui dont le cou doit se
redresser, allusion au phallus sans doute (avec la salle de garde), relever sa tenue
phallique, sortir de l’impuissance, et de la J aveugle, mais surtout être moins esclave
du réel
Jones fait le coq, et il est servile (ironie sur sa qualité de biographe servile)
Freud a laissé faire même si Jones dit le contraire de lui
Il dit qu’elles en passent par la castration mais n’ont rien à faire avec le phallus alors
que Freud au contraire rapporte la sexualité féminine au phallus

Jones, la phase phallique, in la psychanalyse 7, la sexualité féminine (volume dans


lequel première publication du propos directif de Lacan)

J’aimerais attirer maintenant votre attention sur une notion qui est implicite dans l’exposé de
Freud, mais qui mérite qu’on y insiste davantage pour plus de clarté. Il apparaîtrait qu’il y a
deux stades distincts dans la phase phallique. Freud appliquerait, je le sais, le même terme de
« phase phallique » aux deux, et ainsi ne les distingue pas explicitement. La première des
deux – appelons-la phase proto-phallique – serait marquée par l’innocence ou l’ignorance –
du moins à l’état conscient – où il n’y a pas de conflit au sujet de ce dont il s’agit, l’enfant
présumant tranquillement que le reste du monde est bâti selon sa propre image, et possède
donc un organe mâle satisfaisant – pénis ou clitoris, selon le cas. Dans la seconde période ou
phase deutéro-phallique, l’enfant commence à se douter que le monde est divisé en deux
classes : non pas mâle ou femelle au sens propre, mais possédant le pénis ou castrée (bien
qu’en réalité les deux classifications se recouvrent presque complètement). La phase deutéro-
phallique apparaîtrait comme étant plus névrotique que la phase proto-phallique — du moins
dans ce contexte particulier. Car la phase deutéro-phallique est associée à l’anxiété, au conflit,
à la lutte contre l’acceptation de ce qui serait ressenti comme étant la réalité (c’est-à-dire la
castration) et à une note sur-compensatoire de la valeur narcissique du pénis chez le garçon, et
à un mélange d’espoir et de désespoir.

Etc. (Lacan le commente dans le propos directif)

J'ajoute que la subtilité logique n'exclut pas la débilité mentale qui, comme une femme de
mon école le démontre, ressortit du dire parental plutôt que d'une obtusion native. C'est à
partir de là que Jones était le mieux d'entre les goym, puisqu'avec les Juifs Freud n'était sûr de
rien.

Obtusion, le fait d’être obtus de naissance


Débilité mentale, (de Jones) liée au dire parental
Ironie à l’égard de Jones, le plus fidèle et traitre à la fois mais aussi bien car ne
soulève pas le scandale du non-rapport)/ Zoubida aussi évocation de Jung le traitre/
Jones tout aussi traite et sert freud
Maud Manoni (enfant débile lié au désir maternel)

Mais je m'égare à revenir au temps où ceci, je l'ai mâché, mâché pour qui ?
L'il n'y a pas de rapport sexuel n'implique pas qu'il n'y ait pas de rapport au sexe. C'est bien là
même ce que la castration démontre, mais non pas plus : à savoir que ce rapport au sexe ne
soit pas distinct en chaque moitié, du fait même qu'il les répartisse.
De chaque côté des formules de la sexuation, un lien au phallus, un rapport au sexe,
opérateur logique
Mais pas entre les deux sexes
Donc de chaque côté, répartition du rapport au sexe, mais pas une distinction entre
les deux

Je souligne. Je n'ai pas dit : qu'il les répartisse d'y répartir l'organe, voile où se sont fourvoyées
Karen, Hélène, Dieu ait leurs âmes si ce n'est déjà fait. Car ce qui est important, ce n'est pas
que ça parte des titillations que les chers mignons dans la moitié de leur corps ressentent qui
est à rendre à son moi-haut, c'est que cette moitié y fasse entrée en emperesse pour qu'elle n'y
rentre que comme signifiant-m'être de cette affaire de rapport au sexe.

Pas une affaire d’organe (comme le pensent Karen Horney et Hélène Deutsch), mais
de Sa
Ne part pas de la J dans le corps, mais du Sa (titilliations dans les seins)
Titillation dans les seins, est à rendre à son moi-haut, à la moitié de soi, élevée à
l’idéal (du moi), J à restitituer du côté du côté de la J phallique
Cette moitié, y fait entrée en emperesse, langue étrangère et néologisme en
français, n’entre dans le rapport que comme Sa maître, soit du côté de l’idéal
phallique, comme Sa, qui lui donne un semblant d’être, soit dans un rapport au
phallus
. Ici on attend phallus, on a le Sa maître … phallus dans la dépendance du S1
(il parle de la moitié femme dans sa soumission au phallus , au Sa )

Ceci tout uniment (là en effet Freud a raison) de la fonction phallique, pour ce que c'est bien
d'un phanère unique qu'à procéder de supplément, elle, cette fonction, s'organise, trouve
l’organon qu'ici je revise.

Fonction s’organise du seul Sa phallique, organon (souligne le côté système), qu’il


révise comme fonction logique et non plus organe au sens biologique

Je le fais en ce qu'à sa différence, — pour les femmes rien ne le guidait, c'est même ce qui lui
a permis d'en avancer autant à écouter les hystériques qui « font l'homme » —, à sa
différence, répète-je, je ne ferai pas aux femmes obligation d'auner au chaussoir de la
castration la gaine charmante qu'elles n'élèvent pas au signifiant, même si le chaussoir, de
l'autre côté, ce n'est pas seulement au signifiant, mais bien aussi au pied qu'il aide.

A la différence de Freud, il ne repère pas la sexuation côté femme uniquement à


l’aune du phallus et de la castration. Rien ne guidait Freud pour les femmes (que le
Sa de la différence sexuelle)
Lacan ne fait pas du sexe féminin le chaussoir du phallus, de la castration
Il aide au Sa mais aussi au pied, soit au corps
Pas d’adéquation entre le sexe masculin et féminin par le corps, pas d’harmonie
conférée par le phallus

De faire chaussure, c'est sûr, à ce pied, les femmes (et qu'on m'y pardonne d'entre elles cette
généralité que je répudie bientôt, mais les hommes là-dessus sont durs de la feuille), les
femmes, dis-je, se font emploi à l'occasion. Que le chausse-pied s'y recommande, s'ensuit dès
lors, mais qu'elles puissent s'en passer doit être prévu, ce, pas seulement au MLF qui est
d'actualité, mais de ce qu'il n'y ait pas de rapport sexuel, ce dont l'actuel n'est que témoignage,
quoique, je le crains, momentané.

Discrète évocation de Cendrillon ?


Les femmes peuvent se passer du phallus, du fait qu’il n’y a pas de rapport sexuel

A ce titre l'élucubration freudienne du complexe d'Œdipe, qui y fait la femme poisson dans
l'eau, de ce que la castration soit chez elle de départ (Freud dixit), contraste douloureusement
avec le fait du ravage qu'est chez la femme, pour la plupart, le rapport à sa mère, d'où elle
semble bien attendre comme femme plus de substance que de son père, — ce qui ne va pas
avec lui étant second, dans ce ravage.

Femmes pas si poisson dans l’eau que ça avec la castration, aussi cause de ravage
Dans le rapport à la mère
Attend d’elle plus de substance que de son père

Cf S Marret-Maleval : « Le pas-tout sans le ravage », in Bulletin de l’UFORCA pour


l’Université Populaire Jacques Lacan, n°11, revue électronique du 28 avril 2011
(http://www.lacan-universite.fr/, format pdf téléchargeable).
Et S Marret-Maleval « sinthome, rapport, ravage », in Midite, blog du Congrès « Femmes en
psychanalyse », https://www.femmesenpsychanalyse.com/2019/11/11/sinthome-rapport-
ravage/, le 11 novembre 2019.

Reprendre ce dernier point ?

Ici j'abats mes cartes à poser le mode quantique sous lequel l'autre moitié, moitié du sujet, se
produit d'une fonction à la satisfaire, soit à la compléter de son argument.

L’autre moitié, moitié du sujet (soit phallus/Sa qui divise, Sa de la différence


sexuelle), ici au fond la division du sujet a à voir avec la manière dont il se situe
comme homme ou femme, marqué par un différentiel qui divise.
mais prendre la moitié en termes de quanteurs, fonction et argument
On appelle argument formel d’une fonction une variable particulière, utilisée dans le
corps de la fonction, et dont la valeur est donnée dans le programme principal au
moment où la fonction est appelée.
Argument satisfait la fonction

De deux modes dépend que le sujet ici se propose d'être dit femme. Les voici :

il n’existe pas de x tel que non phi de x et pas tout x phi de x

Non E x . non PHI x et pas-tout x . PHI x (deux formules côté femme)

Leur inscription n'est pas d'usage en mathématique.


Nier, comme la barre mise au-dessus du quanteur le marque, nier qu'existe un ne se fait pas, et
moins encore que pourtout se pourpastoute.

Double négation (barre sur la fonction) et surtout le pas-tout

C'est là pourtant que se livre le sens du dire, de ce que, s'y conjuguant le nyania qui bruit des
sexes en compagnie, il supplée à ce qu'entre eux, de rapport nyait pas.

Phallus lié au dire, être dit femme (cf phrase au dessus)


Etre dit femme, supplée au non rapport
Etre dit femme, lié à la première formule, soit rapport féminin au Sa , au phallus, le
nyania, la double négation (évoque aussi la blabla, la gnagnagna, la plainte), Sa du
répartitoire, de la différence
Supplée à ce qu’il n’y a pas de rapport , seconde formule

Ce qui est à prendre non pas dans le sens qui, de réduire nos quanteurs à leur lecture selon
Aristote, égalerait le nexistum au nulnest de son universelle négative, ferait revenir le
(caractère grec, je lis mi pantes) le pastout (qu'il a pourtant su formuler), à témoigner de
l'existence d'un sujet à dire que non à la fonction phallique, ce à le supposer de la contrariété
dite de deux particulières.

La double négation ne pose pas une inexistence ou la négation de l’universelle


Il indique qu’Aristote a formulé le pas tout, dans Ou pire, lui reproche de l’ignorer, à
aller voir ?
Ce n’est pas le pas-tout qui témoigne de l’existence d’un sujet qui poserait la femme
comme celle qui dit non à la fonction phallique
Femmes, pas le rejet de la fonction phallique, pas d’inexistence de sujet, mais un
sujet, marqué par le pas-tout

Ce n'est pas là le sens du dire, qui s'inscrit de ces quanteurs.

Ce qui n’est pas le sens du dire des quanteurs, le sens d’Aristote, qui reviendrait à
faire de la femme un non-homme la contrariété de deux particulières

Noter le dire, les formules comme dire de Lacan

II est : que pour s'introduire comme moitié à dire des femmes, le sujet se détermine de ce que,
n'existant pas de suspens à la fonction phallique, tout puisse ici s'en dire, même à provenir du
sans raison.

Le sens de ce dire est que :


Les femmes, moitiés à dire, sujet parlant
Pas mise en suspens de la fonction phallique, tout en dépend, tout dire en dépend

Mais c'est un tout d'hors univers, lequel se lit tout de go du quanteur comme pastout.

Mais un tout particulier, hors univers (référence ici à la notion d’univers de discours
de de Morgan), un tout ouvert, non fermé (première formule), et un tout pastout, qui
fait trou dans le tout, en tout cas ici hors le tout phallique côté homme, ex

Le sujet dans la moitié où il se détermine des quanteurs niés, c'est de ce que rien d'existant ne
fasse limite de la fonction, que ne saurait s'en assurer quoi que ce soit d'un univers.

Première formule côté femme, ensemble ouvert, pas de limite à la fonction, aucun
ensemble fermé ne peut s’en assurer, faire tout

Ainsi à se fonder de cette moitié, « elles » ne sont pastoutes, avec pour suite et du même fait,
qu'aucune non plus n'est toute.

De ce qu’il n’y a pas d’ensemble fermé des femmes, les femmes une par une ne sont
pas toutes (seconde formule)

Je pourrais ici, à développer l'inscription que j'ai faite par une fonction hyperbolique, de la
psychose de Schreber, y démontrer dans ce qu'il a de sardonique l'effet de pousse-à-la-femme
qui se spécifie du premier quanteur : ayant bien précisé que c'est de l'irruption d'Un-père
comme sans raison, que se précipite ici l'effet ressenti comme de forçage, au champ d'un
Autre à se penser comme à tout sens le plus étranger.

Cf texte pour Scilicet 2022 dans sa version entière

Le nom de la Déesse blanche


Bien que l’expression n’apparaisse qu’une seule fois, en 1972, dans
l’Etourdit11, le pousse-à-la-femme, n’en est pas moins devenu « un paradigme dans
notre champ » comme le rappelle François Leguil 12, « Celui qui inspire une pratique
soucieuse de deviner la gradation nombreuse des singularités, plutôt que de les
cataloguer sans le ménagement pour la distinction des nuances qui donne le goût
d’une sémiologie discrète et prudente »13. Ainsi invite-t-il à ne pas le confondre avec
« la pente transsexuelle de la psychose »14, mais à nous intéresser à la complexité
de l’énoncé de Lacan et de la formule, pour le déplier entre ses deux faces de la
« poussée » et de la « solution élégante »15. Jean-Claude Maleval souligne qu’il ne
se confond pas avec une pente à la féminisation, mais qu’il relève plutôt d’un pousse
à l’exception16.
Je propose de revenir à cet énoncé de Lacan pour le mettre en tension avec
deux autres, issus de la « Préface à l’éveil du Printemps » qui date de 1974, afin d’en
déplier la logique et les deux faces (effet de la forclusion du Nom-du-Père, tentative
de remédiation qui porte la trace de l’échec initial), suivant Jean-Claude Maleval et
François Leguil, mais aussi pour montrer comment tenter de rejoindre l’exception, à
l’occasion, féminise, du fait de l’inexistence de l’Autre, et de la réduction du Père au
S1 que Lacan amorce en cette période.

Partons de l’énoncé initial :

Je pourrais ici, à développer l'inscription que j'ai faite par une fonction
hyperbolique, de la psychose de Schreber, y démontrer dans ce qu'il a
de sardonique l'effet de pousse-à-la-femme qui se spécifie du premier
quanteur : ayant bien précisé que c'est de l'irruption d'Un-père comme
sans raison, que se précipite ici l'effet ressenti comme de forçage, au
champ d'un Autre à se penser comme à tout sens le plus étranger 17.

Entendons, comme le rappelle François Leguil, que le pousse-à-la-femme est, pour


Schreber, un effet de l’irruption d’Un-père, une conséquence de la forclusion, alors
qu’il rencontre un trou dans la causalité, dans la raison, dans le sens, qui l’exile de ce
dernier. Cet exil du champ de l’Autre, le pousse à s’éprouver radicalement Autre.
Rappelons que c’est dans le séminaire qui suivra, Encore, que Lacan achèvera la
réduction de l’Autre à l’Autre sexe, à S(A) barré. Lacan met en rapport cet effet et le
premier quanteur des formules de la sexuation : écrire. Celui-ci désigne la place du
Père, sa fonction, celui dont il faut supposer l’existence comme exception à la loi
phallique pour pouvoir fermer l’ensemble des hommes (principe que Lacan prélève
dans la géométrie des ensembles). Le père est porteur d’une limite, du fait de son
exceptionalité, mais aussi car il introduit le phallus qui permet de nommer et de
fermer l’ensemble des hommes. C’est au regard de cette limite que la psychose de
Schreber s’inscrit d’une fonction hyperbolique (l’hyperbole est une courbe ouverte),
11
Jacques Lacan, « L'étourdit » (14-07-1972), Autres écrits, Paris, Éditions du Seuil, 2001, p. 466
12
François Leguil, « les deux corps du pousse-à-la-femme  », Ornicar ? n°52, Paris, Navarin, 2018, p.
108.
13
Ibid., p. 108.
14
Ibid., p. 104.
15
Ibid., p. 108.
16
Jean-Claude Maleval, voir quelle ref. mettre
17
Jacques Lacan, « L'étourdit » (14-07-1972), Autres écrits, Paris, Éditions du Seuil, 2001, p. 466
voire asymptotique, c’est-à-dire qu’elle ne rencontre pas cette fonction du père qui
l’inscrirait dans l’ensemble des hommes, Ce qui fait son exil.
Lacan rappelle dans …ou pire que l’existence du père jouisseur freudien est
un mythe, qu’il n’existe que comme signifiant, comme au moins un, comme S 1 (ainsi
qu’il le précisera par la suite) 18. Ainsi, à la place du signifiant 1 porteur de la limite, du
fait de l’inexistence de l’Autre réductible à S(A) barré, au trou du symbolique,
Schreber rencontre Un-Père, ce père mythique de la jouissance, qui pour lui existe.
Lacan distingue cet illimité qu’il rencontre du « pas-tout », évoquant dans les
paragraphes suivants de « L’Etourdit » que la jouissance féminine se déduit des
« confins » phallique, se conjoignant à ce qui fait « thomme »19. Ce que cherche à
rejoindre Schreber n’est donc pas tant la jouissance féminine que de faire advenir au
niveau de son Autre jouisseur une limite qu’il incarne littéralement en se faisant son
objet d’exception, la femme de Dieu, (rappelons que dans RSI Lacan situera la
fonction paternelle en rapport à ce consentement à faire d’une femme l’objet qui
cause son désir, c’est-à-dire qui limite, localise sa jouissance 20). Mais Schreber le fait
surtout selon une modalité qui le pousse à prendre en charge la limite à incarner
l’exception signifiante en défaut. Il y met l’imaginaire du corps, là où le symbolique
est en impasse. A défaut du Nom-du-Père, il tente de faire exister La Femme, dont
Lacan dira dans Le sinthome : « La-femme dont il s’agit est un autre nom de Dieu, et
c’est en quoi elle n’existe pas »21. C’est en ce sens que je comprends aussi la notion
de « sardonique ». Elle fait écho à l’expérience de Schreber, comme les rappellent J-
C Maleval et F Leguil, qui s’éprouve raillé pour cela, pour qui cette transformation est
souffrance. L’expérience est hyperbolique (on entend en ce terme également
l’exagération grotesque) et sardonique, car illusoire et vouée à l’impossible, de faire
exister un Autre qui n’existe pas, au lieu d’en prendre la mesure, de s’orienter du trou
dans l’Autre, du signifiant maître.
Ainsi Lacan peut-il dire de Moritz, dans la « Préface à L’éveil du Printemps »
« Moritz dans notre drame, parvient pourtant à s'excepter, en quoi Melchior le qualifie
de fille »22. Il s’excepte de l’ensemble des hommes, par son suicide. Son geste le
féminise car il est un refus de se faire homme, soit « à se situer de l'Un-entre autres,
à s'entrer entre ses semblables »23, de rejoindre l’ensemble des pour tous. Mais il
choisit la voie de l’exception (il « s’exclut dans l’au-delà »24), c’est-à-dire celle de
l’inexistence de l’Autre, qui se décline sous deux faces : celle de Dieu et celle de La
Femme. Le suicide de Moritz est en quelque sorte une autre version du pousse-à-la-
femme.
A la fin de la pièce, un homme masqué apparaît à Melchior, l’autre
protagoniste, renvoyé du lycée du fait d’un essai sur la sexualité et responsable de la
grossesse de Wanda qui meurt d’un avortement. Il le dissuade de suivre le chemin
de Moritz. Il dénonce l’idéal, la rigueur morale.
18
Jacques Lacan, Le séminaire, livre XIX,   … Ou pire (1971-72), texte établi par Jacques-Alain Miller,
Paris : Seuil, 2011, p. 35
19
Jacques Lacan, « L'étourdit » (14-07-1972), Autres écrits, Paris, Éditions du Seuil, 2001, p. 466
20
Jacques Lacan, Le séminaire, livre XXII, R.S.I (1974-75), leçon du 14 janvier 1975, texte établi par
Jacques-Alain Miller in Ornicar? n°3, p. 107.
21
Jacques Lacan, Le séminaire XXIII, le sinthome (1975-76), texte établi par Jacques-Alain Miller,
Paris : Seuil, 2005, p. 14. 
22
Jacques Lacan, « Préface à L’éveil du Printemps » (1974), in Autres Ecrits, Paris : Seuil, 2001, pp.
562.
23
Ibid., p. 562.
24
Ibid., p. 562.
Lacan énonce :
Le masque seul ex-sisterait à la place de vide où je mets La
femme. En quoi je ne dis pas qu'il n'y ait pas de femmes.
La femme comme version du Père ne se figurerait que de
Pèreversion.
Comment savoir si, comme le formule Robert Graves, le Père lui-
même, notre père éternel à tous, n'est que Nom entre autres de la
Déesse blanche, celle à son dire qui se perd dans la nuit des temps, à
en être la Différente, l'Autre à jamais dans sa jouissance, — telles ces
formes de l'infini dont nous ne commençons l'énumération qu'à savoir
que c'est elle qui nous suspendra, nous 25. réintégrer les éléments de
la citation dans le commentaire ?

L’ultime chimère est celle de l’existence de l’Autre, de Dieu, de La Femme,


comme autre nom du Père. Lacan évoque encore le lien entre l’impossible tentative
d’incarner l’exception, qui ne peut se faire que sous l’espèce d’un masque (une
image) sur un vide, une ombre, celle de la déesse blanche, dont le père n’est que le
nom. Lacan accentue en ces lignes l’identification de La Femme qui n’existe pas et
du Père pour souligner encore l’inexistence de l’Autre, sa réduction à S(A) barré, et
celle du père au nom, au S1 qui nomme la jouissance.
Ces indications permettent de préciser comment entendre le pousse-à-la-
femme, comme pousse-à-l’exception, mais également pourquoi il s’accompagne à
l’occasion d’une féminisation.

Définition de sardonique : Qui exprime une moquerie méchante,

syn diabolique, évocation du diable

Mais à porter à sa puissance d'extrême logique la fonction, cela dérouterait. J'ai déjà pu
mesurer la peine que la bonne volonté a prise de l'appliquer à Hölderlin : sans succès.

La fonction hyperbolique, soit tendre vers La Femme, comme l’Autre nom du Père
Rencontre inexistence de la Femme, hyperbole à l’infini

Lacan sur Holderlin, dans l’éthique pp. 80-81, évoque le livre de Laplanche

Lacan le 16 décembre 1959 :

« Quel est le minimum concevable initial d’une batterie signifiante pour que puisse
commencer à s’organiser le registre du signifiant ? Il ne saurait y avoir de deux sans trois, et
cela doit sûrement, je le pense, comporter le quatre, le quadripartite, le Geviert comme dit
quelque part Heidegger. C’est pour autant qu’un terme peut être refusé, qui tient la base du
système des mots dans une certaine distance ou dimension relationnelle, que nous verrons
se développer toute la psychologie du psychotique – quelque chose manque, vers quoi tend
désespérément son véritable effort de suppléance, de significantisation. Je vous laisse
espérer que nous aurons peut-être à y revenir, avec aussi l’explicitation remarquable qu’a
25
Ibid., p. 562.
faite Laplanche du cas d’une expérience poétique qui le déploie, qui le dévoile, qui le rend
sensible d’une façon toute spécialement éclairante, à savoir le cas d’Hölderlin 

Voir : http://www.dundivanlautre.fr/sur-la-psychanalyse-et-le-psychanalyste/roseline-
bonnellier-le-holderlin-de-jean-laplanche-une-question-a-suivre-1ere-partie/2

Tout en démontrant la théorie de Lacan sur une « structure de la psychose » par


« forclusion du Nom-du-père » sur la pierre de touche d’un « trajet en chicane » de
Hölderlin qu’impose à l’enfant le deuil écran d’une mère ne permettant pas l’accès au
« premier » père véritable, le premier livre de Laplanche fait cependant « rouvrir » au
final par un Hölderlin « au détour de sa folie et de son œuvre » une « question du
père » laissée en suspens conclusif, et qui somme toute, si on renverse la thèse en son
contraire, laisse présager un autre livre : le titre pourrait en être « Hölderlin et la
question du père symbolique de Lacan », plus avant même et d’une manière
beaucoup plus générale  « Hölderlin et la question de l’Œdipe en psychanalyse ». Là,
plus auteur que patient illustre d’une « cure transposée » sur un « divan volant au ciel
de la culture », Hölderlin a la main et met à l’épreuve… la psychanalyse : sur son
« schibboleth » de l’Œdipe

Je comprends (de la suite) que Laplanche critique Lacan et tente de sauver l’Œdipe

Combien plus aisé n'est-il pas, voire délice à se promettre, de mettre au compte de l'autre
quanteur, le singulier d'un « confin », à ce qu'il fasse la puissance logique du pastout s'habiter
du recès de la jouissance que la féminité dérobe, même à ce qu'elle vienne à se conjoindre à ce
qui fait thomme...

Première formule côté femme, limite à l’infini, seconde confin qui se conjoint à ce qui
fait thomme au phallus comme fonction
Confin au singulier (en général, les confins) (idée d’asymptôme), bord mais peu
délimité qui donne un sentiment d’intime et d’infini à la fois
Confins, Parties (d'un territoire) situées à l'extrémité, à la frontière.
Fait la puissance logique du pastout, jouissance supplémentaire
Femme à la frontière du phallus, fait frontière, bord, mais pas ensemble fermé

(problème confins, phallus ou la limite infinie côté femme  les deux, phallus qui fait
limite et les confins frontière qui ovure l’espace infini)
En tout cas, phallus et question de l’ensemble des femmes se pose, en termes de
limite, phallus, NdP, une limite, du côté femme, illimité

Car ce « confin » de s'énoncer ici de logique, est bien le même dont s'abrite Ovide à le figurer
de Tirésias en mythe.

Dans la mythologie grecque, Tirésias (en grec ancien Τειρεσίας / Teiresías) est un devin


aveugle1 de Thèbes. Fils d’Évérès, lui-même fils du Sparte Oudaïos, et de la nymphe Chariclo,
Tirésias a trois filles : Manto, Historis et Daphné. Il est, avec Calchas, l'un des deux devins les
plus célèbres de la mythologie grecque.
Origines du don de prophétie[modifier | modifier le code]
Tirésias ne naquit pas devin et aveugle : son pouvoir et sa cécité résultent de sa rencontre avec
les dieux. Il existe différentes versions de ce mythe. Notamment il serait devenu aveugle à la
vision du corps de la déesse Athena 2.

Le bain d’Athéna[modifier | modifier le code]


Selon la version de Phérécyde que l'on retrouve dans la Bibliothèque du Pseudo-Apollodore,
Tirésias, adolescent, était en train de danser et de chanter quand il surprit Athéna se baignant
nue dans une source du mont Hélicon. La déesse, dont la chasteté est absolue, vit comme une
atteinte à sa pudeur cette indiscrétion de Tirésias. « Athéna lui mit alors les mains sur les yeux et
le rendit aveugle » (Apollodore III, 6, 7). Comme la nymphe Chariclo, mère de Tirésias, faisait
partie du cortège divin, elle supplia Athéna de rendre la vue à son fils. La déesse refusa mais
consentit à alléger sa sentence. « Elle lui purifia les oreilles, et ce qui lui permit de comprendre
parfaitement le langage des oiseaux ; puis elle lui donna un bâton de cornouiller, grâce auquel il
marchait comme les gens qui voient » (Apollodore III, 6, 7). Athéna lui concéda également une
vie plus longue que le commun des mortels et le pouvoir de garder ses dons aux Enfers. Cette
version est également présente dans l'œuvre de Callimaque de Cyrène3 et dans celle de Nonnos
de Panopolis4.

La métamorphose de Tirésias[modifier | modifier le code]


La deuxième version sur l'origine des dons de Tirésias nous vient d'Ovide. Alors que
Tirésias se promenait en forêt, il troubla de son bâton l'accouplement de deux serpents.
Aussitôt, il fut transformé en femme. Tirésias resta sous cette apparence pendant sept
ans. La huitième année, il revit les mêmes serpents s'accoupler. « Si quand on vous
blesse, votre pouvoir est assez grand pour changer la nature de votre ennemi, je vais vous
frapper une seconde fois. » Et, ainsi, Tirésias redevint un homme5.
Quand Zeus prétendit que la femme prenait plus de plaisir que l'homme à l'acte sexuel et
que son épouse Héra prétendit le contraire, les dieux demandèrent l'avis de Tirésias qui
avait l'expérience des deux sexes. Tirésias se rangea de l'avis de Zeus. Il expliqua que si
le plaisir de l'acte sexuel était divisé en dix parts, la femme en prendrait neuf alors que
l'homme n'en prendrait qu'une. Et Héra, « plus offensée qu'il ne convenait de l'être pour un
sujet aussi léger, condamna les yeux de son juge à des ténèbres éternelles ». Zeus ne
pouvait aller à l'encontre de la décision d'Héra, alors, pour compenser sa cécité, il offrit à
Tirésias le don de divination et une vie longue de sept générations 5. D’après
la Bibliothèque du Pseudo-Apollodore6 (Livre III, chap6, §7), Hésiode rapporte un récit
semblable.

Le devin officiel de Thèbes[modifier | modifier le code]


La tragédie grecque met en scène différents épisodes de la biographie de Tirésias ; tous
cependant appartiennent à la période où le devin exerce des fonctions officielles dans la ville de
Thèbes. Chronologiquement le premier épisode de cette période mis en scène dans la tragédie
l’est par Euripide dans Les Bacchantes. La pièce a pour contexte l’instauration violente du culte
de Dionysos à Thèbes : le devin est un des rares personnages officiels à prendre parti en faveur
du nouveau dieu (v. 170-369 [3] [archive]). Cet épisode est aussi raconté par Nonnos de
Panopolis dans ses Dionysiaques au Ve siècle (chant XLV, v. 52-218).
Un autre épisode de la vie de Tirésias est mis en scène dans Œdipe roi de Sophocle : par rapport
aux Bacchantes, nous avançons donc de quatre générations dans le temps mythologique. La
peste s’est abattue sur Thèbes : Créon, le beau-frère d’Œdipe, rapportant la réponse de l’oracle
de Delphes, révèle qu’il faut purifier le pays de la souillure produite par le meurtre de l’ancien
roi Laïos. Tirésias est alors mandé par le roi afin qu’il dénonce le meurtrier. Le devin va pourtant
répondre aux demandes pressantes du roi par un refus systématique. La violente dispute qui
s’ensuivra le poussera pourtant à révéler, de façon voilée, les origines réelles de la souillure de
Thèbes ainsi que les lourdes menaces qui pèsent sur Œdipe 11.
Suivant la chronologie mythique, ce sont Les Phéniciennes d’Euripide qui font immédiatement
suite à Œdipe roi. Une fois Œdipe déchu du trône, ses fils Étéocle et Polynice décident de se
partager le pouvoir, chacun acceptant de régner sur Thèbes alternativement pendant un an. La
malédiction d’Œdipe pèse cependant sur eux : leur père les a en effet maudits et voués à
s’entretuer, après qu’ils l’eurent séquestré dans le palais. Ainsi, le conflit éclate dès la première
année : Étéocle, avide de pouvoir, refuse de rendre le trône. Polynice, avec l'aide des Sept chefs,
assiège sa propre cité. Les Thébains remporteront pourtant la guerre grâce aux prophéties de
Tirésias, qui révélera la nécessité d'offrir en sacrifice le fils de Créon, Ménécée12.
La victoire cependant ne fut acquise qu’au prix d’un duel fratricide, celui des deux fils d’Œdipe.
Créon, nouveau roi de Thèbes, décide alors de faire des funérailles solennelles à Étéocle, mais
interdit de donner une sépulture au « traître » Polynice, conformément aux ordres donnés par
Étéocle avant de mourir. Antigone, héroïne de la pièce de Sophocle du même nom, par respect
pour les honneurs sacrés dus aux morts, brave l’interdit en recouvrant le cadavre de terre et en
accomplissant les rites funèbres. Quand Tirésias entre en scène, c'est pour faire respecter par
Créon les immuables lois divines : il révèle ainsi pleinement son rôle de conseiller politique
secondant le chef de l’État. Cependant, face aux révélations de Tirésias, la nature colérique et
autoritaire du tyran va rapidement reprendre le dessus. À celui qui tente de le raisonner et de lui
faire voir les menaces qui pèsent sur sa tête, Créon répond par des insultes. Le devin se retire
donc, annonçant les châtiments imminents des dieux 13.

La version du mythe de Callimaque nous a appris que Tirésias avait obtenu d’Athéna la faculté
surnaturelle de conserver son esprit après la mort. C’est en effet pourvu de ce don qu’il fait son
apparition dans la Nekuia, épisode du Chant XI de l’Odyssée, où l'on apprend que c'est l'épouse
d'Hadès, Perséphone, qui a tenu à ce qu'il garde le sens et la raison : Ulysse le fait venir du
royaume des morts, un oracle du devin étant, pour le fils de Laërte, le seul moyen de savoir
comment rentrer chez lui. Le héros, sur les conseils de Circé, accomplit les libations et sacrifices
d’usage nécessaires pour entrer en contact avec les âmes des défunts : le sang des victimes
sacrifiées, coulant dans la fosse, fait monter de l’Hadès les âmes des morts qui souhaitent s'en
abreuver : ce n'est qu'après en avoir bu qu'elles pourront converser avec Ulysse. L’ombre de
Tirésias doit cependant boire la première, comme s’il disposait encore d’une certaine
prééminence dans l’Hadès : il est en effet présenté par Circé comme « l’aveugle, qui n’a rien
perdu de son esprit »14, tandis que les autres âmes sont considérées comme les « têtes sans
force des morts »15. Enfin, Tirésias est décrit comme « tenant un sceptre d'or »16, tel un symbole
du pouvoir qui lui a été reconnu.
Bénéficiant ainsi de cette faveur exceptionnelle, il peut encore dire ce qu'ont résolu les dieux et
prédire à Ulysse toutes les embûches qui l’attendront pour son retour. Après avoir expliqué la
cause de la haine du dieu des mers Poséidon, qui pourchasse Ulysse et ses compagnons pour
avoir aveuglé son fils le Cyclope, le devin prodigue ses conseils dont celui de respecter à tout
prix les troupeaux du Soleil. D’autre part, il annonce au héros que le massacre des prétendants,
qui déshonoraient sa maison, ne sera pas pour lui l’aventure ultime : Ulysse devra encore repartir
jusqu’à ce qu’il rencontre une peuplade ignorant la mer, et faire un sacrifice à Poséidon.
Cependant, malgré l'aide de Circé et de Tirésias, Ulysse ne parviendra pas à éviter l'île d'Hélios,
où ses compagnons compromettront définitivement leur chance de retour à Ithaque. Seul Ulysse
reviendra dans son île, auprès de Pénélope, à laquelle il contera son étrange rencontre avec le
devin « mort » (XXIII, 323).
Si la mort « spirituelle » du devin n’est, de fait, pas attestée, sa mort « physique », quant à elle,
connaît plusieurs versions. Tous les auteurs s’accordent cependant pour dire qu’elle a eu lieu
pendant la prise de Thèbes par les Épigones, les fils des Sept chefs qui avaient participé à la
première expédition contre la cité béotienne. Le Pseudo-Apollodore17 prétend que le devin s’enfuit
hors de la ville avec les rescapés thébains, et fait halte en leur compagnie près de la
source Tilphoussa : le vieil homme y meurt pour avoir bu l’eau trop froide de la source.
Pausanias18 déclare que le devin, ainsi que sa fille Manto, restés à l’intérieur de la ville, sont faits
prisonniers par les Argiens qui décident de les envoyer à Delphes, pour y être consacrés à
Apollon : le grand âge de Tirésias ne lui permet cependant pas d’accomplir la totalité du trajet, et
il meurt près de la source Tilphoussa. Un passage de la Mélampodie du Pseudo-Hésiode nous a
transmis l’ultime prière que le devin adressa à Zeus : il y évoquait particulièrement son savoir et
sa vie s'étendant sur sept générations, précisant ainsi le don que le poème de Callimaque
imputait à Athéna.

Le Tirésias platonicien[modifier | modifier le code]


Platon dans le Ménon fait du personnage de Tirésias le modèle de l’extralucide aux Enfers 19, qui
garde sa haute lucidité par faveur divine pour son excellence qui s’impose comme s’imposerait
un objet réel dans ce monde où tout est ombre.

Tiresias, mythe, limite entre H et F, lucidité sur la J féminine, J supplémentaire

Dire qu'une femme n'est pas toute, c'est ce que le mythe nous indique de ce qu'elle soit la
seule à ce que sa jouissance dépasse, celle qui se fait du coït.

C'est aussi bien pourquoi c'est comme la seule qu'elle veut être reconnue de l'autre part : on ne
l'y sait que trop.

Infini lié à un pousse à l’exception, soit un pousse à la limite

Mais c'est encore où se saisit ce qu'on y a à apprendre, à savoir qu'y satisfît-on à l'exigence de
l'amour, la jouissance qu'on a d'une femme la divise, lui faisant de sa solitude partenaire,
tandis que l'union reste au seuil.

La J que l’on prend d’une femme, fait partenaire à sa solitude, un bord, mais pour
autant pas de rapport sexuel, l’union reste au seuil.

Car à quoi l'homme s'avouerait-il servir de mieux pour la femme dont il veut jouir, qu'à lui
rendre cette jouissance sienne qui ne la fait pas toute à lui : d'en elle la re-susciter.

Et restitue à la femme sa J propre, car pas toute, pas toute à lui (pas toute phallique)
Divisée entre J phallique et J Autre

Ce qu'on appelle le sexe (voire le deuxième, quand c'est une sotte) est proprement, à se
supporter de pastoute, l’étéros (carcètère grec) qui ne peut s'étancher d'univers.

Le deuxième sexe, Simone de Beauvoir


L’étéros, la différence, mais qui ne fait pas univers

Disons hétérosexuel par définition, ce qui aime les femmes, quel que soit son sexe propre.

Soit aimer l’autre sexe, celui qui est hétéro/éteros par rapport au premier

Ce sera plus clair.

J'ai dit : aimer, non pas : à elles être promis d'un rapport qu'il n'y a pas. C'est même ce qui
implique l'insatiable de l'amour, lequel s'explique de cette prémisse.
Pas de rapport

Qu'il ait fallu le discours analytique pour que cela vienne à se dire, montre assez que ce n'est
pas en tout discours qu'un dire vient à ex-sister.

Il faut le DA pour que se dise le non-rapport, un dire (formules) qui ex-siste, soit pas
lié à l’affirmation d ‘existence, mais pourtant relève d’un dire (la double négation et la
négation de l’universel)

Car la question en fut des siècles rebattue en termes d'intuition du sujet, lequel était fort
capable de le voir, voire d'en faire des gorges chaudes, sans que jamais c'ait été pris au
sérieux.

Inexistence du rapport sexuel jamais prise au sérieux

C'est la logique de l’étéros qui est à faire partir, y étant remarquable qu'y débouche le
Parménide à partir de l'incompatibilité de l'Un à l'Etre. Mais comment commenter ce texte
devant sept cents personnes ?

Evoque le Parménide, Platon, est-ce que l’Un est Un etc.


Soit au-delà de Platon ?

Reste la carrière toujours ouverte à l'équivoque du signifiant : l’étéros (en grec), de se


décliner en l’étéra, s'éthérise, voire s'hétaïrise...

Voir avec Giovana si c’est le cas dans le Parménide


Et s’Hétaïrise, voir La Sagna p. 150, courtisane et ether chez Aristote

L'appui du deux à faire d'eux que semble nous tendre ce pastout, fait illusion, mais la
répétition qui est en somme le transfini, montre qu'il s'agit d'un inaccessible, à partir de quoi,
l'énumérable en étant sûr, la réduction le devient aussi.

Deux inacccessible

C'est ici que s'emble, je veux dire : s'emblave, le semblable dont moi seul ai tenté de dénouer
l'équivoque, de l'avoir fouillée de l'hommosexué, soit de ce qu'on appelait jusqu'ici l'homme
en abrégé, qui est le prototype du semblable (cf. mon stade du miroir).

A. - "Voler, dérober, enlever"


1. Embler qqc. (à qqn)
2. Embler qqn. "Enlever, ravir qqn"
B. - "Soustraire à la vue, aux sens, cacher qqc."
II. - Empl. pronom.
A. - "Partir, s'évader, s'esquiver"
B. - S'embler de
1. S'embler de qqn/de la compagnie de qqn/d'autour qqn/d'entre des personnes. "S'enfuir
d'auprès de qqn, se dérober aux regards de qqn"
2. S'embler de qq. part/de qqc. "S'évader d'un lieu"
3. S'embler par. "S'introduire furtivement qq. part"
 
Equivoque sur semble
Il n’y a pas de semblable,
Le deux s’évanouit,
Il me semble qu’il évoque aussi ici que chacun de ce fait n’a pas l’espoir d’une
complétude, l’idéal de l’homme s’avanouit aussi, il y a la castration

C'est l'étéros, remarquons-le, qui, à s'y embler de discord, érige l'homme dans son statut qui
est celui de l'hommosexuel.

Reste sans moitié, seul avec le phallus comme Sa de la différence


Hommo avec deux m, ce qui fait l’homme le phallus

Non de mon office, je le souligne, de celui de Freud qui, cet appendice, le lui rend, et en
toutes lettres.

Il ne s'emble ainsi pourtant que d'un dire à s'être déjà bien avancé.

Du dire de Freud, qui provoque l’évanouissement de l’idéal de l’Homme, complet ou


cherchant la moitié perdue, du fait de la castration et du phallus comme obstacle au
rapport sexuel

Ce qui frappe d'abord, c'est à quel point l'hommodit a pu se suffire du tout-venant de


l'inconscient, jusqu'au moment où, à le dire «structuré comme un langage », j'ai laissé à
penser qu'à tant parler, ce n'est pas lourd qui en est dit : que ça cause, que ça cause, mais que
c'est tout ce que ça sait faire.

Hommodit, homme est sujet du langage, lié au dire et au dit,


Mais c’est le structuré comme un langage, soit introduisant la question du différentiel
que csqs plus importantes
Tu causes tu causes etc. Zazie dans le métro
Tu ne peux pas faire rapport, condamné à la causerie, seul comme sujet du langage

On m'a si peu compris, tant mieux, que je peux m’attendre à ce qu’un jour on m’en fasse
objection.
Bref on flotte de l’îlot phallus, à ce qu’on s’y retranche de ce qui s’en retranche.

On flotte si l’on s’oriente du phallus, que l’on se retranche sur cet îlot et qu’on l’on y
retranche ce qui s’en retranche (soit la question du pas-tout)

Ainsi l’histoire se fait de manœuvres navales où les bateaux font leur ballet d’un nombre
limité de figures.

Référence à ce qu’il cite plus haut Aristote, l’homme est la mesure de toutes choses,
où il est question de trirème (navire, l’homme n’est pas un trirème)
Une histoire d’hommes et de batailles
Il est intéressant que des femmes ne dédaignent pas d’y prendre rang : c’est même pour cela
que la danse est un art qui florit quand les discours tiennent en place, y ayant le pas ceux qui
ont de quoi, pour le signifiant congru.

Florit, fleurit, avec la référence au Latin, flore (ensemble de plante et divinité agraire)
Quand les discours tiennent en place, même le hommes dansent, (ceux qui ont de
quoi), soit question du pas-tout s’ouvre

Mais quand le pastoute vient à dire qu’il ne se reconnaît pas dans celui-là, que dit-il, sinon ce
qu’il trouve dans ce que je lui ai apporté, soit :

le quadripode de la vérité et du semblant, du jouir et de ce qui d’un plus de - , s’en défile à se


démentir de s’en défendre,
et le bipode dont l’écart montre l’ab-sens du rapport,
puis le trépied qui se restitue de la rentrée du phallus sublime qui guide l’homme vers sa vraie
couche, de ce que sa route, il l’ait perdue.

Conséquence du pastout
Quadripode des discours (au départ, agent, vérité, Autre, production, devenu en
1969 (R Adam) vérité, semblant jouissance, plus de jouir)
Ici plus de sans nom, pas-tout excède les discours, les dément (au sens où pas tout
pris dans le discours, Cf Encore amour signe qu’on change de discours

Bipode, Adam S1-S2, pas de rapport, il me semble plutôt H-F, phallus et absence
d’un Sa pour dire la femme
Trépied
Trépied, phallus comme obstacle au rapport sexuel, entre H et la F, boussole
phallique, mais fait perdre sa route à l’homme, il la retrouve quand il s’oriente vers sa
vrai couche, soit du pas-tout ; vers les femmes, couche, ici idée aussi de fondement

« Tu m’as satisfaite, petithomme. Tu as compris, c’est ce qu’il fallait. Va, d’étourdit il n’y en
a pas de trop, pour qu’il te revienne l’après midit. Grâce à la main qui te répondra à ce
qu’Antigone tu l’appelles, la même qui peut te déchirer de ce que j ’en sphynge mon pastoute,
tu sauras même vers le soir te faire l’égal de Tirésias et comme lui, d’avoir fait l’Autre,
deviner ce que je t’ai dit. » »

Qui parle, la sphynge, oracle

Il n’y a pas trop d’étourdit, évoque le tour du dit, le dit, mais étourdi, par les femmes,
subverti, dérouté, ils reviennent l’après-midi, vers leur maîtrsees, mais aussi l’après-
midi, soit ils sont marqués par les conséquences du pas-tout, au-delà du mi-dire
Cela qui peut rendre devin, évoque Tirésias, le devin dans Œdipe, Antigone, résiste
à Créon, la loi de la cité, savoir sur le pas-tout, ce qu’Œdipe ignore
J’en shynge mon pas-toute, sphynx, une sphynge, porteuse de l’énigme de la vérité,
ici correllée au pas-tout, la où le sphynx S17 pointe vers a, la J, ici adjonction du pas-
tout
Voire La Sagna 160-166

C’est là surmoitié qui ne se surmoite pas si facilement que la conscience universelle.

Femmes come surmoitié, pas tant moitié perdue que lien au surmoi et surmoitié, en
plus de la sphynge qui fait que pas de complétude, pas sur le même plan que la
moitié
Femmes moins de surmoi que els hommes, liés à la conscience universelle, car pas
d’universel de leur côté

Ses dits ne sauraient se compléter, se réfuter, s’inconsister, s’indémontrer, s’indécider qu’à


partir de ce qui ex-siste des voies de son dire.

Soit une autre voie pour la négation que le -in privatif


Mais voie de l’ex-sistence

D’où l’analyste d’une autre source que de cet Autre, l’Autre de mon graphe et signifié de S de
A barré : pastoute, d’où saurait-il trouver à redire à ce qui foisonne de la chicane logique dont
le rapport au sexe s’égare, à vouloir que ses chemins aillent à l’autre moitié ?

L’Autre sexe rapporté à S(A) barré


Redire évoque encore un autre rapport à la négation qui participe d’une autre
chicane logique que celle qui s’égare à ne pas prendre en compte le pas-tout

Qu'une femme ici ne serve à l'homme qu'à ce qu'il cesse d'en aimer une autre ; que de n'y pas
parvenir soit de lui contre elle retenu, alors que c'est bien d'y réussir, qu'elle le rate, — que
maladroit, le même s'imagine que d'en avoir deux la fait toute, — que la femme dans le
peuple soit la bourgeoise, qu'ailleurs l'homme veuille qu'elle ne sache rien : d'où saurait-il s'y
retrouver en ces gentillesses - il y en a d'autres —, sauf de la logique qui s'y dénonce et à quoi
je prétends le rompre ?

soit espoir de complétude


d’en avoir deux la fait toute, évoque obsessionnel divisé entre amour et J,
idéalisation de la partenaire amoureuse
affaire de logique

Il m'a plu de relever qu'Aristote y fléchit, curieusement de nous fournir les termes que je
reprends d'un autre déduit.

Voir plus haut, Aristote anticipe le pas-tout


D’une autre déduction, Platon, étéros ou plutôt modalité de la logique
contemporaine, quanteurs

Cela n'eût-il pas eu son intérêt pourtant qu'il aiguillât son Monde du pastout à en nier
l'universel ?
Soit qu’Aristote s’oriente du pas tout, comme négation de l’universelle, pas
d’universel des femmes

L'existence du même coup ne s'étiolait plus de la particularité, et pour Alexandre son maître
l'avertissement eût pu être bon : si c'est d'un ab-sens comme-pas-un dont se nierait l'univers
que se dérobe le pastout qui ex-siste, il aurait ri, tout le premier c'est le cas de le dire, de son
dessein de l'univers « empirer».

https://www.alexandrelegrand.fr/site_fr/alexandre-le-grand-entourage-philosophes-
aristote.php

Aristote, précepteur d’Alexandre


Philippe de Macédoine confia au philosophe Aristote l’éducation de son fils. Ce dernier
accepte et s’attendrit pour le futur empereur. Cette mission lui portera préjudice à la mort
d’Alexandre. Il sera en effet accusé d’être favorable aux Macédoniens et contraint de quitter
Athènes pour Chalcis.

Sous la houlette d’Aristote, Alexandre se montra rapidement un garçon brillant. Il est difficile
de savoir précisément ce qu’Aristote a pu enseigner à Alexandre, mais il est certain qu’il lui
transmit l’amour et le respect de la culture grecque. Comme le dit Ulric Wilcken, « c’est
Aristote qui fit de lui un Grec spirituellement ». Il lui fit découvrir les grandes tragédies
grecques, les poèmes lyriques et renforça son amour pour l’Iliade et l’Odyssée que lui
avaient fait connaître son précédent précepteur, Lysimaque.

Parfois en contradiction avec les valeurs religieuses inculquées par sa mère, Aristote lui
apprit l’art de raisonner logiquement et de penser scientifiquement. Il lui apprit à
philosopher.

[…]

Lettre d’Aristote à Alexandre sur le gouvernement des États

Une longue lettre d’Aristote serait parvenue à Alexandre entre la fin de 330 et le printemps
de 327, sans doute dans l’hiver 328-327 quand se préparait l’expédition insensée contre
l’Inde et que Cleitos ivre lançait au roi ses quatre vérités. Cette lettre de 25 pages, nous ne la
connaissons que dans un texte arabe du VIIIe siècle, lui-même traduit du syriaque, ce dernier
étant traduit d’un texte grec hellénistique plus ou moins commenté.

Acte de naissance de la monarchie hellénistique et acte fondateur du droit constitutionnel, la


Lettre est le point de départ d’une nouvelle conception du pouvoir qui domine le monde grec
postérieur aux conquêtes d’Alexandre et qui se prolongera jusqu’à l’empire romain, et au-delà
dans toutes les conceptions occidentales d’empire universel. La fonction de la loi comme
facteur d’un ordre universel, le rôle du roi comme soutien de la loi et comme lien de l’amitié
entre les hommes, l’idée d’une ; « cité unique » sous le commandement d’un souverain
unique, evergète par définition, les rapports entre conquis et conquérants constituent les temps
forts de la Lettre.
Il pourrait s’agir d’un opuscule composé au premier siècle après Jésus-Christ à partir de deux
textes d’Aristote : un traité Sur la royauté (Peri Basileias) écrit au temps du préceptorat
d’Alexandre et une lettre effectivement adressée à l’été 330 avant Jésus-Christ par le
philosophe à son royal disciple après la victoire d’Alexandre sur les Perses à Gaugamèles.
Plutarque comme Strabon confirment d’ailleurs l’authenticité d’un passage terrible de la
Lettre où Aristote conseille à Alexandre de déporter massivement l’ensemble de la population
perse et de les laisser mourir à titre de vengeance. (2)

Le texte de la Lettre

« Le régent doit réunir en lui deux qualités qui font partie des plus grandes et des plus
considérables : il faut qu’il soit aimé du peuple et admiré de lui pour ses actions.

Garde-toi de prêter l’oreille, quand il s’agit des Grecs, aux dénonciations du délateur qui
voudrait les ruiner à tes yeux. Ne te laisse pas aller à la colère contre eux si tu apprends que
certains essaient de rivaliser avec toi ou désirent t’égaler en dignité et en grands desseins.

Ne froisse pas autrui par un ordre qui ferait de toi, non un régent, mais un maître, non un roi,
mais un tyran détesté. Certains pensent qu’il est sans importance que le souverain soit abhorré
et qu’il n’a pas à se plier à la loi : c’est là évidemment tout gâter.

Il serait bon, à mon avis, pour ton autorité, et cela contribuerait à affermir ta réputation et ta
grandeur, que tu fisses transférer [l’élite de] la population de Perse… en Grèce et en
Europe…, au moins les détenteurs d’honneurs et de puissance.

Je sais bien que ton esprit aspire aux expéditions militaires et à d’autres actions auxquelles tu
penses intensément et auxquelles tu es préparé. Mais garde présents à la mémoire les
malheurs infligés au genre humain par les revers de fortune et par l’adversité.

Ton pouvoir suprême sera plus glorieux et plus honorable si tu t’attaches au bien-être du
peuple. Exercer le pouvoir sur des hommes libres et nobles vaut mieux que de dominer des
esclaves, même en grand nombre.

Sache que tout atteinte à leur dignité est plus cruelle pour les hommes libres qu’une atteinte à
leur fortune et à leur corps. Car ils donneraient volontiers leur fortune et à leur corps pour
conserver intactes leur noblesse et leur dignité.

Sache qu’il est trois choses par lesquelles on laisse une belle mémoire et une vaste gloire.

La première, c’est une bonne législation, comme celle qu’avaient conçue Solon et Lycurgue ;
la seconde c’est la science de la guerre et des combats, comme celle qui a rendu fameux
Thémistocle et Brasidas ; la troisième, c’est la fondation de cités.

Car bien des hommes qui bâtirent des cités y acquirent de la gloire, et leur souvenir s’est
répandu au loin. Tu as acquis toi-même une belle expérience militaire. Il convient maintenant
que tu tâches d’acquérir les deux autres qualités, et notamment que tu réfléchisses sur la
législation et la construction des cités et sur leur bien-être.

Souviens-toi que les jours passent sur toute chose, estompent les actions, effacent les œuvres
et font mourir le souvenir, à l’exception de ce qui fut gravé dans le cœur des hommes par
l’amour et qu’ils transmettent de génération en génération. » (3)

Reprise de la phrase de Lacan :

L'existence du même coup ne s'étiolait plus de la particularité, et pour Alexandre son maître
l'avertissement eût pu être bon : si c'est d'un ab-sens comme-pas-un dont se nierait l'univers
que se dérobe le pastout qui ex-siste, il aurait ri, tout le premier c'est le cas de le dire, de son
dessein de l'univers « empirer».

Référence aussi à une phrase d’Aristote : "Il n'y a de science que du général,
d'existence que du particulier" (ref ?)

S’orienter du pas-tout aurait évité à Aristote de nouer l’existence et le particulier, ici


référence au nom propre, au maître.
En fait c’est Aristote qui est le maître d’Alexandre, mais Alexandre qui emploie
Aristote, donc son maître également
Là pour indiquer qu’Aristote s’oriente du maître, du discours du maître, de l’idéal,
côté homme
Sensible dans la lettre, idéal du père, fondateur, Alexandre, visée agrandir et
constituer l’empire, Aristote, noué à l’ordre à la loi, à l’universel. Fonder la cité. Ce
qui a aussi été sa perte.
Lacan y oppose l’ex-sistence, du pas-tout, pas-un, qui se dérobe au Sa, à l’empire
du S1, l’aurait conduit à renoncer à son désir de constituer un empire, un universel,
Lacan fait résonner l’équivoque, empire et empirer, rendre pire.
L’empire vers le pire, alors qu’il aurait du savoir la vanité de l’empire troué par le pas-
tout ; impossible
Il aurait pu rire de ce désir de faire empire

C'est là justement que passifou, le philosophe joue d'autant mieux l'air du midit qu'il peut le
faire en bonne conscience.

Philosophe passifou, use du mi-dire, pour s’adresser à Alexandre le loue pour


l’avertir, en fait le prévenir de la folie de sa conquête
Mais évoque aussi pastout/passifou, soit Aristote à une idée du pas tout
Mais tenu par la conscience, la bonne conscience

On l'entretient pour dire la vérité : comme le fou il sait que c'est tout à fait faisable, à
condition qu'il ne suture (Sutor...) pas outre sa semellité.

Suture, évoque article de JAM,

La suture nomme le rapport du sujet à la chaîne de son discours ; on verra qu'il y figure
comme l'élément qui manque, sous l'espèce d'un tenant-lieu. Car, y manquant, il n'en est pas
purement et simplement absent.
Suture par extension, le rapport en général du manque à la structure dont il est élément, en tant
qu'il implique position d'un tenant -lieu.

Cet exposé est pour articuler le concept de la suture, non dit comme tel par Jacques Lacan,
bien qu'à tout instant présent dans son système.

Lacan le reprend dans la science et la vérité notamment


Suture, rapprocher les bords d’une plaie pour la coudre
Idée ici que sujet va de pair avec le manque
Sans doure évocation de sa propre logique d’avant le pas-tout, et invitation à aller
au-delà tout en évoquant les conséquences que cela a, ce qu’Aristote a entrevu :

 ne sutor, supra crepidam. — (Pline l’ancien, 35,85.)


Que le cordonnier ne juge pas au-dessus de la crépide - À chacun son métier.

Le philosophe (Aristote) sait qu’à chacun son métier, les risques qu’il prend s’il
s’avance au-delà de la question mâle (gémelléité, et semelle évocation du
cordonier), il devait s’adresser à Alexandre avec prudence, ne pas sortir du régime
phallique, du régime du maître.

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