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Sommaire
DESIGNATIONS PAGES
TERRASSEMENT :7
GEOMETRIE ROUTIERE : 10
ENTRETIEN : 51
ESSAIS DE MATERIAUX : 64
PREPARATION DES CHANTIERS
DESIGNATIONS PAGES
RAPPELS :3
A – DEFINITIONS :3
B – REDACTION DU MARCHE :4
A – définitions :
Sur un chantier de génie civil deux parties sont en présence, la première commande, dirige,
surveille l’exécution des travaux et assure le payement, la deuxième réalise matériellement les
travaux.
Ces deux parties sont liées par un contrat qui défini d’une façon détaillée les modes d’exécution des
travaux, ce contrat s’appelle le plus souvent « le marché ».
1- Maître d’ouvrage :
Le maître d’ouvrage est une personne morale pour le compte du quel, les travaux sont réalisés :
l’Administration, l’Etablissement Publics, Collectivités Locales.
DESIGNATIONS PAGES
4 - ASSIETTE DU REMBLAI :8
5 - FOISONNEMENT ET TASSEMENT :9
7 - CUBATURES :9
a- Terrains meubles :
♦ Terrains légers : terre végétale sèche.
♦ Terrains ordinaire : terre végétale humide.
♦ Terrains lourd : terre argileuse.
♦ Terrains très lourd : terre argileuse humide.
b- Terrains rocheux :
♦ Roches tendres : calcaire tendre.
♦ Roches dures : calcaire durs.
♦ Roches très dures : granite, quartzite.
4- Assiette du remblai :
Sous l’effet du poids du remblai, le sol d’assiette se déforme plus ou moins important et plus ou
moins vite suivant qu’il s’agit d’un sol support peut compressible.
♦ Pour les sols support peut compressible, le tassement est généralement obtenu
après achèvement du remblai.
♦ Pour les sols support compressible, le tassement continu à se faire après
achèvement du remblai, c’est défavorable pour les ouvrages réalisés sur ces
remblais parce qu’ils vont se déformés aussi, pour éviter ce phénomène on :
- Modifier les propriétés mécaniques du sol assiette.
- Agit sur le mode de remblaiement.
Remarque : Dans le cas où le sol d’assiette temps à faire glisser le remblai, il faut scarifier la
surface d’assiette et en compactant la 1er couche du remblai pour conserver les forces stabilisants
( frottement et cohésion ).
5- Foisonnement et tassement
F = (V-V0)/V0 ; F’ = (V’-V0)/V0 ; T = ( V-V’ )/V = ( F-F’ )/(F+1).
Tassement
Foisonnement
V
V’
V0 V0 < V’ < V
Où :
F : coefficient de foisonnement initial.
F’ : coefficient de foisonnement final.
T : coefficient de tassement.
Remarque :
- Il est important de faire une étude de tassement des remblai pour savoir la hauteur à donner au
remblai initial avant tassement.
- Il vaut mieux être haut que bas après tassement, car il est plus facile et plus économique
d’enlever en surface la hauteur en plus que d’apporter de nouveau matériaux.
- En général on ne doit pas procéder à une construction sur un remblai que lorsqu’il a pris son
équilibre définitif.
D1 = [Z1/(Z1+Z2)]D.
d2 = [Z2/(Z1+Z2)]D.
Où D : la distance connue entre deux profil qui encadre le profil fictif.
Z : la différence absolue de côte entre terrain naturel et projet.
GEOMETRIE ROUTIERE
DESIGNATIONS PAGES
II – RESISTANCE MECANIQUE : 11
A – TRACE EN PLAN : 12
1 – ALIGNEMENTS DROITS : 12
2 – ARCS DE CERCLES : 13
B – PROFIL EN LONG : 15
I – QUALITE SUPERFICIELLES DES CHAUSSEES :
a- Rentabilité :
♦ Il faut qu’elle soit économique en maintenant ses qualités le plus longtemps
possible.
♦ Il faut qu’elle assure la sécurité de l’usagé et son confort.
b- Antidérapante et rugosité : Au moment du freinage car l’essieu avant se trouve plus chargé
par rapport au repos et l’essieu arrière déchargé.
Action verticale :
Le rôle de la chaussée est de transmettre et de diffuser les action verticales du trafic au sol support.
Le poids du véhicule est transmis à la chaussée sous forme de pression, la chaussée doit réduire
F Chaussée
cette pression.
P1 = F/S1 ; P2 = F/S2
S1
D’où P2 < P1
F
La pression est autant plus faible S2 Sol support
Que la chaussée est rigide et épaisse.
Action horizontale :
Lorsque le véhicule est en mouvement, les efforts horizontaux apparaissent du faite de :
♦ La transmission de l’effort moteur ou de freinage.
♦ La résistance aux efforts transversaux.
♦ La mise en rotation des roues non motrice.
Action dynamique :
Il s’agit des efforts dû à l’uni de la chaussée ou de sa géométrie qui provoque des chocs néfastes.
Action thermique :
La variation de la température peut créer des champs de contraintes.
e- Influence de la fatigue :
Sous l’effet des efforts rapides et répétés il y a fatigue du matériaux d’où sa ruptur
III – CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES :
Lors de l’établissement d’un projet routier, on doit tenir compte de deux exigences :
♦ La géométrie de la route (longueur, pente, virage, dévers, etc.….).
♦ La dimension de la route.
La route est définie géométriquement par le tracé de son axe en plan, de profil en long, de profil en
travers ainsi que la vitesse de base :
TRACES ROUTIER :
a- Le tracé en plan : Est la projection de l’axe de la route sur un plan horizontal ( o,x,y).
b- Le profil en long : est la projection de l’axe de la route sur un plan vertical ( o,z).
c- Le profil en travers : Il représente la coupe de la chaussée suivant un plan perpendiculaire à
l’axe de la route.
d- Vitesse de base ou de référence : Est la vitesse maximum qu’un véhicule peut pratiquer en
sécurité et en tout point de la route d’une façon permanente, il y a donc quatre catégories de
routes :
♦ Exceptionnelle : vitesse de base est de 120 Km/h.
♦ 1er catégorie : vitesse de base est de 100 Km/h.
♦ 2ème catégorie : vitesse de base est de 80 Km/h.
♦ 3ème catégorie : vitesse de base est de 60 Km/h.
e – Perte de tracé : Lorsque le tracé est tel, en plan et profil en long, que l’usager perdre de vue la
route sur une certaine longueur, et voit la section suivante, il y a perte de tracé. Les pertes de
tracés :
♦ En alignement droit.
♦ Donnant l’illustration de l’alignement droit ( alignements droits
séparés par des courbes masquées ).
A – TRACE EN PLAN :
♦ Arcs de cercles.
♦ Courbes à courbures progressives.
1. Alignements droits :
Pour la sécurité des usagers, le projeteur combine la conception de la route entre alignements droits
et courbes de rayon entre 1500 et 2000 m. Les alignements droits ne doivent pas dépassés :
♦ 3 Km pour les routes de la 3ème catégorie.
♦ 4 Km pour les routes de la 2ème catégorie.
♦ 5 Km pour les routes exceptionnelles.
Une longueur minimale d‘alignement doit séparer deux courbes circulaires de même sens.
2. Arcs de cercles :
Dans un virage de rayon R, le véhicule roule à la vitesse V est soumis à une force centrifuge F =
MxV2/R, le but du dévers est de faire jouer au poids des véhicules un rôle actif. Le véhicule est plus
stable dans virage avec dévers. Cette relation nous donne le dévers qui correspond à chaque rayon,
on fixe :
♦ Dévers maximum à 7% qu’il lui correspond un rayon minimal
absolu (Rma).
♦ Dévers moyen à 4% qu’il lui correspond un rayon minimal normal
(Rmn).
♦ Dévers minimum à 2,5% qu’il lui correspond le rayon de dévers
minimum (Rdm).
Si R augment ⇒ D diminue.
En résume :
♦ D=7% ⇒ Rma.
♦ D=4% ⇒ Rmn.
♦ D=2,5% ⇒ Rdm.
On obtient le tableau ci dessous :
Catégorie de la route
Rayon (m) er
Exceptionnelle 1 catégorie 2ème catégorie 3ème catégorie
Profil normal
Rdm (2,5%) 1500 700 350 175
Rmn (4%) 1000 500 250 125
Rma (7%) 700 350 175 75
Courbe interdite
7%
H h
2,5%
Rayons
A
α
T1 T2
A en grade β
A(grd) =A°200/180.
α = 200 – A(grd) α
la développée D = (Rαπ)/200.
β = R(1/cos(α/2) – 1)
T1 = T2 = R x Tg(α/2)
R < 1,4 Rmn
L = V(dr+da)/7,2 où :
- V est la vitesse de base (prise en Km/h).
- dr est le dévers de l’arc qui raccord les deux alignements droits (prise
sans pourcentage).
- da est le dévers de l’alignement droit en général égale à 2,5% (prise sans
pourcentage).
1s 2%
Ts d1 – d2%
T = d1 – d2/2
La longueur du raccordement est donc : L = V*T
Ou on calcul le raccordement par la méthode de raccordement entre deux alignements
droits par un arc de cercle en respectant la différence absolue des deux dévers d1 – d2 et
les unités de la formule :
L = V( d1 – d2)/7,2
1s 2%
Ts ( d1 + d2 )%
T = ( d1 + d2 )/2
La longueur du raccordement est donc : L = V*T
Ou on calcul le raccordement par la méthode de raccordement entre deux alignements
droits par un arc de cercle en respectant la somme des deux dévers ( d1 + d2 ) et les unités de
la formule :
L = V( d1 + d2 )/7,2
B – LE PROFIL EN LONG :
Le profil en long est constitué de succession de rampes et de pentes raccordées par des éléments
circulaires ou parabolique.
1- Déclivité :
On appelle déclivité, une pente ou une rampe.
Les déclivités sont limitées à 4% pour les routes exceptionnelle , 1er et 2ème catégorie . Pour les
routes de 3ème catégorie ces déclivités peuvent atteindre 6%.
2- Choix des rayons des courbes de raccordement :
a- Rayons en angles saillants :
P1>0 P2<0
R>0
Angles saillants
♦ Le rayon de visibilité est celui qui assure la visibilité à 500 m en tout point du
raccordement.
♦ Le rayon minimum normale est celui qui assure la visibilité à la distance d’arrêt
sur un obstacle sans épaisseur .
♦ Le rayon minimum absolu est celui qui assure la visibilité à la d’arrêt sur un
obstacle de 30 cm d’épaisseur.
La distance d’arrêt ( en m) est D = 0,01V2 + 0,4V où V la vitesse en (Km/h)
Y
b- Détermination de la position O par rapport au repère (AXY) :
A T2 X
T1 y
x
P2>0
P1<0
R>0
Angle rentrant
♦ On adapte si possible des déclivités au terrains naturels pour diminuer les terrassements.
♦ On met un rayon minimum qui limite la variation de l’accélération verticale, dans des zone de
dévers nul on adopte des dévers entre 0,5% et 1% pour éviter la stagnation des eaux .
RAPPELS DES PARAMETRES DIMENTIONELS
DESIGNATIONS PAGES
A – TRAFIC : 18
B – SOL : 19
♦ Chaussée souple.
♦ Chaussée à assises traitées.
♦ Chaussée rigide en béton.
♦ Trafic.
♦ Sol.
♦ Climat.
♦ Matériaux constitutifs du corps de chaussée.
A – TRAFIC :
Le trafic exerce sur la chaussée une action verticale et une action tangentielle.
B – LE SOL :
Les structures de la chaussée reposent sur la plate-forme constituée du sol naturel terrassée, elle
peut être en déblais ou en remblai.
La géotechnique ou bien la mécanique des sols est l’étude des propriétés des sols et de leurs
comportement vis à vis d’une sollicitation.
Les problèmes à résoudre peuvent être de différents natures :
♦ La force portante d’un sol sous une construction.
♦ Les tassements des sols sous un ouvrage.
♦ Utilisation des sols comme matériaux de construction.
♦ L’écoulement de l’eau dans le sol.
La géotechnique routière a pour but de prévoir le comportement des sols sous l’effet des trafics et la
variations saisonnière et de donner à la chaussé l’épaisseur convenable pour que le sol et la plate-
forme ne soit pas soumis à des pressions élevées.
♦ Granulométrie : Dmax des grains ; % des élément < 2mm ; % des fin < 80 µm.
♦ Equivalent de sable : ES ; pour les particules < 2 ou 5 mm.
♦ Indice de plasticité : IP.
♦ Valeur en Bleu de Méthylène : VBs.
Pour classer un sol, on détermine ces paramètres au laboratoire.
b- Critère d’état :
♦ Etat d’humidité ( comparaison à la teneur en eau de l’O.P.M ).
♦ Compactage ( comparaison à l’O.P.M ou à l’O.P.N).
2) Granulométrie :
Réalisée par deux opération :
♦ Tamisage pour les particules > 80 µm.
♦ Sédimentation pour les particules ( fines ) < 80 µm.
♦
Où D60 et D10 : mailles de tamis laissant passer respectivement 60% et 10% du poids des
éléments .
Une granulométrie conditionne la compacité et donc la stabilité.
♦ Cu > 4 ⇒ Grave présentant un bon étalement.
♦ Cu > 6 ⇒ Sable présentant un bon étalement.
Cu = (D30)2
D10xD6
♦ Si 1 < Cc < 3 et Cu > 4 ⇒ Grave bien graduée.
♦ Si 1 < Cc < 3 et Cu > 6 ⇒ Sable bien gradué.
c- Limites d’Atterberg ( WL, WP, IP, Ic ) : Définissent les seuils entre les différents états dans
lesquelles peut se trouver un sol sous l’effet de l’eau.
La présence d’eau dans le sol joue un rôle très important dans l’exécution des travaux, parmi les
problèmes posés par la présence d’eau :
♦ Problèmes de stabilité des pentes et talus.
♦ Problèmes de tassement.
♦ Problèmes terrassement.
♦ Problèmes de rabattement des nappes.
L’eau est un agent extérieur qui a une influence fondamentale sur les caractéristiques mécaniques
d’un sol.
Les origines de l’eau dans le corps de la chaussée :
♦ Origine externe : par infiltration des eaux de pluie.
♦ Origine interne : par apparition de source sous la chaussée.
1) Effet de l’eau :
♦ L’eau de ruissellement à la surface des chaussées occasionne une baisse importante de la
sécurité offerte à l’usager.
♦ L’eau dans les couches de la chaussée est un élément accélérateur des dégradations dans les
structures des chaussées.
♦ Pour une chaussée souple, une plate-forme mal drainée, fortement sollicitée par le trafic lourd,
sera sensible aux déformation irréversibles.
2) Rôle du drainage :
d- Notion de la capillarité :
La remontée des eaux se fait par la tension superficielle par l’atmosphère depuis la nappe vers le
sol.
♦ Ce mouvement est lent pour les sols fins.
♦ Ce mouvement est court et rapide pour les sols grenus.
e- Notion de la succion :
La succion représente le déficit de la pression qui apparaît dans les pores d’un matériau à la suite
des forces de liaison entre l’eau et le squelette solide.
D – COMPACTAGE DES SOLS :
Vv = Va + Ve
V = Vs + Ve + Va
Vv Va + Ve
♦ n : Porosité ou proportion de vide . V
n= V =
Vv Va + Ve
♦ ε : Indice de vide. ε =Vs =
Vs
; si Va = 0 ⇒ le sol est saturé.
♦ Pe : Poids de l’eau.
♦ Ps : Poids des grains solides.
♦ La teneur en eau ( en % ) est ω = Pe/Ps.
♦ Le poids volumique du sol sec γd = Ps / V
♦ La densité apparente sèche : d(γPs
d)=
♦
Pe
γd = γs
1+ωγs
1- Essai Proctor :
Selon l’importance du volume d’air contenu dans un sol on a une infinité d’états possibles de ce sol.
Chaque état est caractérisé par γd ( densité sèche ).
♦ Un sol puisse tassé si on expulse l’air .
♦ Va diminue ⇒ tassement.
♦ γd augmente mais la ω restera constante.
♦ Dans le cas du sol saturé on peut augmenter γd mais par expulsion d’eau, ce qui correspond à
une consolidation. Dans ce cas γd augmente mais ω diminue.
♦ Si le sol est très sec, les particules ne sont pas lubrifiés et donc ne peuvent pas se réarranger et
se serrer.
♦ Si le sol est trop mouillé, les particules se déplacent mais sans tassement, l’eau encaisse
l’énergie de compactage .
♦ Il existe donc une ω garantissant le meilleur serrage des particules.
Les essais Proctor montrent l’importance de la ω vis-à-vis de la densité obtenue pour une énergie
donnée.
2- Essai C.B.R :
3- Essai de plaque :
4-
Il a pour objet de déterminer directement la déformabilité du sol en place, à l’aide d’une plaque
circulaire de rayon ( a ) sur laquelle on exerce une charge induisant une pression moyenne Q sur le
sol. 1,5 Q a ( 1-v2 )
W
K = Ev2
Ev1
II – DIMENSIONNEMENT DES CHAUSSEES :
Le corps de chaussée est constitué de divers couches allant du sol support à la couche de surface.
Rappel :
♦ Assise non traitée : couche à granulométrie continue.
♦ Assise traitée : couche à granulométrie continue plus liant.
Sont des couches en matériaux à granulométrie continue pour lesquelles la stabilité de la couche
est obtenue à la fois par l’angularité des gros éléments et par la compacité de l’ensemble.
Ces couches sont : GNA, GNB, GNF, GND…
b) Assise traitée :
Est de répartir les contraintes crées par les charges et de les ramener à un niveau compatible avec
les caractéristiques du sol fondation.
La structure de la chaussée est constituée par :
♦ Couche de surface : constituée par une couche de roulement et une couche de liaison
(éventuelle).
♦ Corps de chaussée : constituée par une couche de base et une couche de fondation.
♦ Couche de forme : On peut, dans certains cas l’insérer entre la couche de fondation et
le sol support.
Couche de roulement
Couche de
surface Couche de liaison ( éventuelle)
Couche de base
Corps de
chaussée Couche de fondation
Sol support
3)- Méthodes de dimensionnement des chaussées :
a) Méthode Empirique :
[ Road Note 29, Road Note 31, TRRL, AASHO, CBR, …….], basées sur la relation structures de
chaussée plus sol de fondation.
b) Méthode Déterministes ( par catalogue) :
DESIGNATIONS PAGES
a – OUVERTURE D’ENCAISSEMENT : 30
d – REPANDAGE : 30
e – COMPACTAGE : 30
f – SURFACAGE : 30
g – CONTROLE D’EXECUTION : 31
P/100 = (d/D)n.
- 0,4 ≤ n ≤ 0,6 si on veut une bonne compacité.
- 0,7 ≤ n ≤ 1 si on veut une bonne tenue au trafic.
D’où la nécessité de rechercher un compromis :
- Cu = D60/D10 et Cc = (D30)2/(D10xD60).
- 1 ≤ Cc ≤ 3 Cu > 4.
Le mélange de cailloux, gravillons, sables et fins doit présenter une courbe granulométrique
favorisant la création d’un mélange « plein » de masse volumique apparente maximale.
Les matériaux pour assises non traitées, ont une résistance dû au frottement interne sans aucun
appel à la cohésion.
Les fins possèdent donc une rigidité faible qui entraîne :
- Des mouvements intergranulaire source d’attrition ( frottement
grain à grain).
- Des fissurations des couches sus-jacentes notamment les
couches de surface.
- Mauvaise répartition des charges sur les couches sous-jacentes.
C2- Caractéristiques mécaniques des granulats pour assises non traitées :
- Angularité et forme :
Ces deux caractéristique tendent à obtenir un angle de frottement interne élevé.
Les grains qui présentent des angles (arrêtes) augmentent l’angle de frottement interne donc
augmente la résistance de la couche et sa stabilité, l’angularité est définie par l’indice de
concassage Ic.
La forme des granulats est importante car un excès d’élément plats ou allongés nuit à la compacité
et la stabilité de la couche.
La forme est caractérisée par le coefficient d’aplatissement ( CA) pourcentage d’élément dont le
rapport G/E > 1,58 ( G : grosseur et E : épaisseur ).
Les éléments de mauvaises formes ont les inconvénient suivants :
♦ Fragmentation facile.
♦ Difficile à compacter.
♦ Ayant l’orientation proche de l’horizontale.
- Résistance mécanique :
Sous l’effet du compactage et de la circulation, il est indispensable que les matériaux ne se
fragmentent pas.
Certains granulats ne supportent pas les efforts répétés et s’usent par attrition ( frottement grain à
grain) et fragmentation. Cette usure diminue la rigidité de la couche.
Les essais Deval et Los Angeles permettent d’apprécier la résistance des granulats :
Deval = 20.000/P , (P : poids des < à 1,6 mm).
L.A = (P0 – P1)/100P1
c3- Propreté des matériaux :
La propreté d’un granulat est mesurer par le pourcentage des fins indésirables ( argile, limon), ces
fins ont une grande surface spécifique qui fixe le liant hydrocarboné.
La propreté d’un matériau contribuera à la stabilité de la couche car les fines ( càd des particules
argileuse qui vont soit gonfler soit se compater comme des graisses en présence d’eau), si elles
sont actives font diminuées la stabilité de la couche. Il est donc nécessaire de mesurer cette
propreté par les essais suivants :
- Equivalent de sables ES.
- Indice de plasticité IP.
- CBR.
- Bleu de méthylène Vbs.
Généralité sur les caractéristiques des granulats :
Dans la grave non traitées, les grains des matériaux ne sont pas solidaires entre eux par un liant, la
résistance mécanique est conditionnée par le frottement interne.
Caractéristiques des granulats pour GNA,GNB et GNF :
Les matériaux sont soumis à des essais préliminaires d’information et à des essais de recettes dont
la nature et la fréquence sont données dans le tableau ci-dessous :
Désignation Qualité de Fréquences des essais
des matériaux à Désignation de l’essai Essai préliminaire Essai de
matériaux contrôler recette
Granularité Granulométrie
1 essai tous
Indice de plasticité IP
Propreté les 1000 m3
Equivalent de sable ES 1 essai pour
GNF
Fragmentation L.A chaque catégorie
GNB Dureté
Usure par MDE de matériaux et
GNA 1 essai tous
Angularité Indice de concassage IC par provenance
les 5000 m3
Coefficient d’aplatissement
Forme
C.A
g- Contrôle d’exécution :
Les assises non traités sont soumises à des contrôles de qualité et de réception dont la nature et la
fréquence sont données dans le tableau ci-dessous :
Contrôle de
Qualité à
Nature d’essai Récepti Fréquences des contrôles
contrôler Qualité
on
♦ Forme : 3 par nature de sol de forme.
Essai Proctor Oui ♦ Assises : 3 par matériaux de nature ou
Compacta de provenance différentes.
ge ♦ Forme : 1 Tous les 1000 m2.
Densité in situ Oui Oui
♦ Assises : 1 Tous les 100 m3 en place.
La teneur en eau Oui 1 par densité in situ
Réglage Mesure de Oui Oui 1 par densité in situ
l’épaisseur
Contrôle à la règle de 1 tous les 100 ml au niveau de la forme, des
Surfaçage Oui Oui
3m couches de fondations et de bases.
DESIGNATIONS PAGES
a –GRANULATS : 35
b – LIANTS : 35
b – REPANDAGE DU LIANT : 37
d – COMPACTAGE : 37
f – MISE EN SERVICE : 38
g – CONTROLE D’EXECUTION : 38
Plusieurs structures d’enduits superficiels sont à la disposition des concepteurs, chacune d’elles
ayant un domaine privilégié d’application. L’on distingue :
- Les structures du type monocouche :
♦ Enduit monocouche : est constitué d’une couche de liant ( soit : CB 400/600, CB 800/1400 ou
émulsion à 65% ou 69% ) suivie d’une couche de granulat 10/14 ou 6/10 ou 4/6. L’enduit
monocouche est réservé exclusivement au renouvellement de la couche d’usure sur chaussées
supportant un trafic inférieur à T2 (moins de 750v/j) dont le support est en bonne état, càd sans
déformation ni hétérogénéité ni fissuration de trop grande importance . Il ne peut être utilisé pour
la construction de chaussée neuve ou rénovée ( y compris l’épaulement). En règle générale, l’on
utilisera la structure 6/10.
Exemple de dosages moyen en granulats et en bitume pour le monocouche.
Bitume fluidifié Emulsion de bitume
400/600 ou ( en Kg/m2 ) Granulats
Désignation
800/1400 ( en l/m2 )
A 65% A 69%
( en Kg/m2 )
4/6 1 1,2 1,1 6à7
6/10 1,2 1,5 1,4 8à9
10/14 - - 1,850 11 à 13
♦ Les classe granulaires qui entrent dans la constitution des enduits superficiels sont 2/4, 4/6, 6/10
et 10/14.
b- Liants :
♦ Les liants qui entrent dans la constitution des enduits superficiels sont soit le CB400/600, le
CB800/1400, l’émulsion à 65% de bitume ou l’émulsion à 69% de bitume. En général, on utilise
le CB800/1400.
♦ Le dosage moyen en CB 800/1400 est de 2.2 Kg/m2.
♦ Avant de réaliser les enduits superficiels on procédera à une imprégnation de la couche de base
suivi éventuellement de granulats fins (grains de riz).
♦ Les liants qui entrent dans l’imprégnation sont soit le CB0/1, le CB10/15, l’émulsion à 55% de
bitume ou l’émulsion à 69% de bitume. En général, on utilise le CB0/1.
♦ Le dosage en CB 0/1 pour l’imprégnation varie en fonction de la texture de la couche de base
( plus elle est ferme plus le dosage est faible). En générale, le dosage moyen est de 1,2 Kg/m2.
♦ Les liants qui entrent pour enduit d’accrochage et de scellement est l’émulsion cationique 55,65
à 69%.
c- Contrôle de qualité des matériaux :
Les matériaux pour enduits superficiels sont soumis à des essais préliminaire d’information et à des
essais de recettes dont la nature et la fréquence sont données dans le tableau ci-dessous :
Fréquence des essais
Qualité de
Essais
Matériaux matériaux à Désignation de l’essai Essai de
préliminaire
contrôler recette
d’information
Granularité Granulométrie
Propreté % d’éléments < 1 mm
1 pour chaque
Dureté Fragmentation L.A
2/4 classe 1 tous les 500
Coefficient de polissage accéléré
4/6 granulaire et m3
Usure CPA
6/10 par provenance
MDE en présence d’eau
10/14
Forme Coefficient d’aplatissement CA
Adhésivité Mode opératoire de laboratoire 1 par Néant
provenance
♦ Le répandage des granulats doit suivre d’aussi près que possible le répandage du liant.
♦ L’espacement entre la répondeuse de liant et les gravillonneurs ne devra pas dépasser 40 m.
♦ Le répandage est conduit de manière à assurer une répartition uniforme des granulats sur le
liant répandu, en particulier la vitesse d’avancement du camion gravillonneur doit rester
constante est égale à celle de la répondeuse de liant.
♦ Le plus grand soin est apporté à la jonction des bandes et aux reprises de l’enduisage.
♦ Il est procédé au balayage immédiat des granulats en excès à la limite des bandes
répandues et à la réfection des défauts de gravillonnage.
d- Compactage :
♦ Le compactage sera assuré au compacteur à pneus lisses.
♦ Le nombre de passage est au minimum de trois (3) en chaque point de la surface, la vitesse
des compacteurs est aussi réduite que possible au maximum de 8Km/h.
♦ Dans le cas d’un enduit bicouche, le compactage de la 1er couche est nécessaire mais le
nombre de passage doit être réduit au maximum trois (3) passages.
♦ Balayage de la surface compacté pour élimination du rejet.
e- Mise en œuvre des dopes :
Les dopes d’adhésivité sont mis en œuvre par pulvérisation sur la chaussée en fonction des
résultats des essais :
♦ Soit à l’interface liant-granulats avant la mise en œuvre du granulats.
♦ Soit à l’interface chaussée-liant avant la mise en œuvre du liant.
♦ Soit aux deux interfaces : chaussée-liant et liant-granulats.
f- Mise en service :
La circulation devra être maintenue pendant les premières heures à une vitesse ne dépassant pas
60 Km/h.
g- Contrôle d’exécution :
Les enduits superficiels sont soumis à des essais préliminaires d’information et à des contrôles de
qualité :
♦ Les essais préliminaires d’information ont pour objet de vérifier le réglage du
matériel de répandage. Ils sont effectués avant le début du répandage.
♦ Les contrôles de qualité ont pour objet de vérifier la régularité du répandage.
Ci-dessous le tableau qui résume les natures et fréquences des contrôles d’exécutions :
Essai Essai
Qualité à contrôler Nature de l’essai préliminair de Fréquence des contrôles
e qualité
Température de Mesure de la
- Oui Toutes les heures.
répandage température
Jaugeage du liant Chaque ½ journée de travail ou 10
Dosage moyen en - Oui
répandu 000 m2.
liant
Contrôle du sol Oui Oui Avant le début du 1er répandage
Jaugeage des Chaque semaine, chaque ½
- Oui 2
Dosage moyen en granulats journée de travail ou 10 000 m .
granulats Avant le début du 1er répandage,
Contrôle du sol Oui Oui
chaque semaine
DESIGNATIONS PAGES
a- DEFINITIONS : 40
II – MODE DE FABRICATION : 42
b – CENTRALE D’ENROBAGE : 42
c – FABRICATION : 43
d – CONTROLE DE FABRICATION : 43
a – TRANSPORT : 44
b – TRAVAUX PREALABLE : 44
c – REPANDAGE : 44
d – COMPACTAGE : 45
f – SURFACAGE : 46
II – MODE DE FABRICATION :
a- Formulation des produits et leurs performances :
Les constituants des GBB et EB doivent présenter lors des études aux essais d’immersion et
Marshall et des contrôles de fabrication, les performances suivants :
Résistance à la stabilité Compacité
Stabilité à
Désignatio Module de Classe Compression Marsha Fluage
LCP Marsh l’eau
n richesse K de simple à 18°c en ll Marshall
C all Rh/Rs
bitume bars en KG
EB pour 80/100 > 50 > 950 90% 93%
couche de 3,45 à 3,9 60/70 > 55 > 1000 à à < 4 mm > 0,75
Roulement 40/50 > 60 > 850 95% 97%
EB pour 80/100 > 45 > 850 88% 92%
couche de 3,45 à 3,9 60/70 > 55 à à < 4 mm > 0,75
> 900
Liaison 40/50 > 60 94% 96%
GBB pour 60/70 > 45 > 700 88% 91%
couche de 2 à 2,5 à à < 4 mm > 0,65
40/50 > 50 > 800
base 95% 97%
b- Centrale d’enrobage :
La centrale d’enrobage devra présenter les caractéristiques techniques permettant d’obtenir les
performances exigés pour les différentes catégories de matériaux. Sa capacité devra être
compatible avec le délai d’exécution, ainsi qu’avec les moyens de transport et d’application.
La centrale doit disposer de réservoirs de stockage dont la capacité est au moins égale à la
consommation journalière moyenne. Elle doit comporter une jauge préalable étalonnée et un
dispositif capable de chauffer le liant.
Les fines d’apport devront être stockés à la centrale d’enrobage en Silo muni de dispositifs
d’alimentation et d ‘extraction permettant de doser le filler, la qualité de fines stockées devra
permettre l’alimentation de la centrale pendant une journée de fabrication au moins.
La centrale doit comporter une installation avec système d’alimentation et de dosage :
♦ Dosage des granulats en fonction des caractéristiques d’écoulement.
♦ Dosage des liants soit en poids, soit en volume.
La centrale doit être équiper d’un malaxeur capable de produire des matériaux, GBB et EB,
homogènes.
c- Fabrication :
♦ La fabrication des GBB et des EB sera effectuée uniquement en centrale d’enrobage.
♦ Il sera apporté une attention toute particulière au respect de la régularité de la teneur en liant.
♦ Les températures des GBB et EB à la sortie de la centrale d’enrobage seront comprises
entre les valeurs suivants :
Températures des Bitumes en fonction des matériaux
matériaux 80/100 60/70 40/50
130°c à 140°c EB - -
140°c à 150°c - GBB et EB -
150°c à 160°c - - GBB et EB
d- Contrôle de la fabrication :
Les produits élaborés en centrale d’enrobage sont soumis aux essais préliminaire d’information, aux
contrôles de qualité et de recette dont les conditions de fréquence sont données dans le tableau
suivant :
Catégorie du contrôle
Essai
Désignatio Nature du contrôle préliminair Contrôl Contrôl Fréquence du contrôle
n ou de l’essai e e de e de ou de l’essai
d’informati qualité recette
on
Pour chaque type de
Etude de formulation Oui - -
produit
Avant le début de la
Contrôle de réglage de la
Oui - - fabrication de chaque type
centrale d’enrobage
de produit
DESIGNATIONS PAGES
RAPPELS : 48
A- BITUMES PURS : 48
1- DEFINITION : 48
2- CLASSIFICATION : 48
3- DOMAINE D’UTILISATION : 48
B – BITUMES FLUIDIFIES : 49
1- DEFINITION : 49
2- CLASSIFICATION : 49
3- DOMAINE D’UTILISATION : 49
C – EMULSIONS DE BITUMES : 49
1- DEFINITION : 49
2- CLASSIFICATION : 49
3- DOMAINE D’UTILISATION : 50
RAPPELS :
Les liants hydrocarbonés sont des produits industriel qui provient de matières premières ( pétrole ou
charbon).
♦ Bitumes dérivés du pétrole.
♦ Goudrons dérivés du charbon.
Les matériaux ou travaux traités aux bitumes ont recours à :
♦ Soit aux bitumes purs ( pour GBB et EB ).
♦ Soit aux bitumes fluidifiés ( pour RS et Imprégnation ).
♦ Soit à l’émulsion de bitume ( pour RS, GE, Imprégnation , Accrochage, scellement et
emplois partiel ).
C – EMULSIONS DE BITUMES :
1 – Définition :
Les émulsions de bitumes employées pour la construction et l’entretien des chaussées sont une
dispersion de bitume ( BP 80/100 ou CB 0/1 ) dans l’eau en présence d’un émulsifiant.
2 – Classification :
Les émulsions de bitumes sont caractérisés par :
♦ Leur nature ioniques ( anionique ou cationique ).
♦ Leur stabilité vis à vis des granulats : Emulsion à rupture rapide, émulsion à rupture semi-rapide,
émulsion à rupture lente, émulsion à rupture sur stabilisée.
♦ La rupture des émulsion se fait par évacuation de l’eau.
♦ Les émulsions les plus couramment utilisées pour les travaux routiers sont de nature
cationique.
Les utilisées sont :
♦ Emulsion à rupture rapide à 65% et 69% de bitume de base.
♦ Emulsion à rupture semi-rapide à 65% de bitume de base.
♦ Emulsion à rupture lente à 65% de bitume de base.
♦ Emulsion à rupture sus stabilisée à 55% de bitume de base.
Le nombre par exemple 69% veut dire que l’émulsion contient 69% de bitume pure et 31% de l’eau.
3 – Domaine d’utilisation des émulsion de bitume :
Selon leur stabilité, les émulsions de bitumes sont utilisées pour les usages ci-après :
Classes
Emulsion à rupture Emulsion à rupture Emulsion à Emulsion à rupture
des
rapide semi-rapide rupture lente sur stabilisée
bitumes
♦ Pour imprégnation.
Domaine
♦ Pour les enduits ♦ Pour emploi partiel ♦ Pour ♦ Pour accrochage.
d’utilisatio
superficiels. ♦ Pour stabilisation. enrobage. ♦ Pour traitement
n
particulier.
DESIGNATIONS PAGES
RAPPELS : 52
1 – LES REVETEMENTS : 52
2 – LES RENFORCEMENTS : 52
3- DOMAINE PREFERENTIEL D’UTILISATION DES
: 52
REVETEMENTS
4- DOMAINE PREFERENTIEL D’UTILISATION DES COUCHES
: 52
DE BASES
5 – TRAFIC : 52
6 – LES BRIGADES D’ENTRETIEN : 52
SIGNALISATION PERMANENTE ET TEMPORAIRE : 53
I – SIGNALISATION PERMANENTE : 53
1 – PRICIPAUX CRITERES : 53
2- OBJET DE LA SIGNALISATION : 53
3- DIFFERENTES CATEGORIES DE LA SIGNALISATION : 53
4 – MODULATION DES LIGNES DISCONTINUES DANS LE
: 54
MARQUAGE
II – SIGNALISATION TEMPORAIRE DES CHANTIERS : 54
A – LES QUATRE PRINCIPES FONDAMENTAUX : 54
B – MISE EN PLACE DE LA SIGNALISATION TEMPORAIRE : 55
C – DISTANCE ENTRE PANNEAUX : 55
D – FERMETURE DU CHANTIER : 56
E – FERMETURE DEFINITIVE DU CHANTIER : 56
F – FERMETURE PROVISOIRE DU CHANTIER : 56
G – MATERIELS DE SIGNALISATION : 57
LES DEGRADATIONS : 58
A – FAMILLE DE DEGRADATIONS ET QUANTIFICATION : 58
1 – DENOMINATIO NS : 58
2 – QUANTIFICATION : 60
B – REPARATION DES DEGRADATIONS : 61
1 – EMPLOIS PARTIELS : 61
2 – REFECTION LEGERS : 62
3- REPROFILAGE : 62
Remarque sur la grave émulsion GE : 63
RAPPELS :
1- Les revêtements : On distingue les EB denses à chaud et le RS.
2- Les renforcements : Ils sont en générales constitués de deux couches :
♦ Couche de roulement composée d’un revêtement de type EB ou RS.
♦ Couche de base réalisée en GNA, GNB ou en GBB.
3- Domaine préférentiel d’utilisation des revêtements :
Revêtement Trafic
♦ Monocouche. T3 – T4
♦ Bicouche. T1 – T2
EB T0 – T1+
5- Trafic :
Les classes du trafic sont : T0 – T1+ – T1- – T2 – T3+ – T3- – T4 et T5.
Elles sont obtenues à partir des trafics moyens journaliers annuel ( TMJA) après correction pour
obtenir compte de :
♦ L’évaluation du trafic entre l’année de mesure et l’année de mise en service.
♦ La largeur de la chaussée.
♦ L’agressivité du trafic.
♦ Le pourcentage des poids lourd ( PL ) s’il diffère de 35%.
♦ Le taux d’accroissement des PL s’il diffère de 6%.
Concernant le PL , il est précisé qu’il s’agit de tout véhicule dont le P.T.C > 3,5 T.
6- Les brigades d’entretien routier :
Les brigades d’entretien routier sont des unités mobiles d’intervention qui se différencient par les
travaux qu’elles ont à réaliser. On distingue quatre types de brigade :
♦ Les brigade mécanisées : qui sont essentiellement chargées de maintenir à leur niveau
d’origine les caractéristiques des dépendances de la route (accotements, fossés, talus,
remblai, etc.…).
♦ Les brigade point-à-temps : qui sont chargées de réparer les chaussées des routes
revêtues.
♦ Les brigade signalisation horizontale : qui sont chargées de maintenir clairement
visibles les marquages sur chaussées revêtues.
♦
♦ Les brigade polyvalentes : qui sont chargées de réparer les ouvrages d’art, de
drainage et d’assainissement, ainsi que les équipements de signalisation horizontale.
Chaque type de brigades est doté de moyen spécifiques en matériel, matériaux et personnel dont la
gestion quotidienne est à la charge du chef de brigade.
2- Principe de cohérence :
Pour que les indications de la signalisation temporaire ne soit pas différentes de celles de la
signalisation permanente, il faut masquer provisoirement les panneaux de la signalisation
permanente.
3- Principe de valorisation :
La signalisation temporaire doit :
♦ Amener l’usager à croire à cette signalisation.
♦ Donner aux usagers la situation exacte du chantier.
♦ Suivre dans le temps et dans l’espace l’évolution du chantier.
♦ Etre retirer lorsque le chantier sera terminé.
4- Principe de lisibilité :
La signalisation temporaire doit être visible et lisible, pour cela, il faut que les panneaux soient :
♦ Implantés judicieusement.
♦ Propres et en bon état.
♦ Lisibles et précis.
♦ En nombre limité ( ne pas grouper plus de 2 panneaux sur un même support ou
coté à coté ).
B – Mise en place de la signalisation temporaire :
La mise en place d’une signalisation temporaire comprend quatre ( 04 ) parties :
1- Signalisation d’approche :
Elle est située en amant ( juste près ) du chantier, elle comprend trois ( 03 ) signalisations :
♦ Présignalisation : constituée par des panneaux rectangulaires d’indication.
♦ Signalisation avancée : constituée par des panneaux triangulaires de danger.
♦ Signalisation intercalaire : constituée par des panneaux circulaires d’obligation.
2- Signalisation de position :
Elle est placée aux abords immédiats du point ou de la zone à signaler, elle comprend :
♦ Un réseau de raccordement.
♦ Un balisage frontal.
♦ Un balisage latéral.
♦ Un signal de fin de chantier.
3- Signalisation de fin de chantier :
Elle sera placée en avale ( après ) de la zone à signaler par panneaux circulaires barrés.
4- Signalisation de jalonnement ( ou de déviation ) :
Constituée par des panneaux rectangulaires de déviation.
Remarque : De nuit, il y a lieu de placer aux balisages frontal et latéral des feux clignotants, brûlots
( lampe…).
C – Distance entre panneaux :
Pour être lisible, les panneaux doivent être espacés ( en rase compagne ) d‘au moins :
♦ 50 m sur route à faible trafic.
♦ 100 m sur route à forte trafic.
Dans la chute du jour, les limites d’obstacles seront signalées par des feux jaunes fixes espacés de :
♦ 1,50 m pour les obstacles frontaux.
♦ 50 m pour les obstacles longitudinaux.
D – La fermeture du chantier :
la fermeture du chantier est, sur le terrain la dernière opération que doit réaliser chaque jour le chef
de brigade. Cette fermeture peut être :
♦ Définitive, lorsque les travaux sont terminés.
♦ Provisoire, lorsque, en fin de journée les travaux ne sont pas terminés et que leur état
d’inachèvement présente un danger pour les usagers de la route.
E – La fermeture définitive du chantier :
Le chef de la brigade doit :
♦ Vérifier l’état de propreté de la chaussée.
♦ Procéder au nettoyage des outils de travail.
♦ Ramasser et charger dans des camions les matériels et l’outillages.
♦ Procéder à l’enlèvement et au chargement les éléments de la signalisation de chantier.
F – la fermeture provisoire du chantier :
En fin de journée de travail, lorsque les travaux ne sont pas achevés et que ceux-ci présentent un
danger pour les usagers de la route, le chef de la brigade doit :
♦ Vérifier l’état de propreté de la déviation ( ou de voie laissée ouverte à la circulation ).
♦ Enlever les petits matériels et outillages.
♦ Conforter si nécessaire la stabilité de la signalisation ( arrimage avec des pierres ou
léger scellement ).
♦ Mettre en place des signaux lumineux ( girophares, feux tricolores et autres ).
♦ Mettre en place de gardiennage pour le sauvegarde de la signalisation et contre le
vandalisme.
G – Matériels de signalisation :
Le matériel de signalisation doit toujours comprendre quelle que soit la brigade d’entretien de travail :
♦ Panneaux triangulaires « travaux ».
♦ Panneaux circulaires « limitation de vitesse ».
♦ Dispositifs rectangulaires doubles face alternées :
♦ Face 1 : bandes verticales rouges et blanches.
♦ Face 2 : insription « fin de chantier ».
♦ Dispositifs coniques avec bandes horizontales alternées rouges et blanches.
♦ Fanions.
♦ Des baudriers rouges en nombre égale à celui des ouvriers de la brigade.
LES DEGRADATIONS
Pour une étude de renforcement, o, doit effectuer un relevé visuel des dégradations. Ce relevé
comporte :
♦ Une identification de la dégradation.
♦ Une quantification de son importance et de son étendue.
♦ Une localisation de la dégradation tant dans le profil en travers que sur le linéaire.
A – Famille de dégradation et quantification :
1- dénomination :
les dégradations sont groupées en quatre ( 04 ) familles :
♦ déformations.
♦ Fissurations.
♦ Arrachements.
♦ Remontées de matériaux.
a- Déformations :
♦ Bourrelet : Renflement de la surface sur une longueur généralement limitée.
♦ Affaissement : Tassement de la chaussée en rive parfois une cuvette accompagnée sur le bord
de la chaussée d’un bourrelet de matériaux.
Causes : elle est due à un sous dimensionnement localisée, à une pollution du corps ou à une
construction localement défectueuse.
Evolutions : Apparition de faïençages et de bourrelets au droit de l’affaissement.
♦ Orniérage : Tassement transversale en plein chaussée apparaissant sous le passage des roues
et intéressant l’ensemble du corps de chaussée ( orniérage à grand rayon ) ou la couche de
roulement ( orniérage à petit rayon ).
Causes : ( orniérage à grand rayon : il est du au tassement des couches inférieures de la
chaussée, à la fatigue ou aux défaut de compactage ). ( orniérage à petit rayon : il est du au
mauvaise stabilité de la couche de roulement par un sur compactage ou réalisée avec un bitume
trop mou ou à une stabilité insuffisante de l’enrobé ).
Evolutions : Apparition de faïençages et de bourrelets au droit du tassement.
♦ Flaches : Tassement localisé de la surface de chaussée, généralement de forme arrondie.
Causes : Elle est due à un problème d’interface enduit bitumineux – couche de base, à une
perte de cohésion localisée dans la couche de base ( mauvaise qualité, épaisseur insuffisant ),
ou à un défaut de portance du sol.
Evolutions : Apparition de faïençages puis départ des matériaux formant des nids de poule.
♦ Profil en W : Altération du profil en travers ayant l’allure générale d’un W.
♦ Ondulation : Altération du profil en long de forme répétitive.
b- Fissurations :
♦ Fissure longitudinale : Déchirure du revêtement parallèle à l’axe de la chaussée, peut
accompagner une déformation.
Cause : Elles sont dues à la fatigue de la chaussée due à une structure insuffisante ou d’une
portance du sol support insuffisante ou joints défectueux ou mouvement du sol ( tassement,
glissement ) ou retrait du sol argileux à la suite d’une longue période de sécheresse.
Evolutions : Apparition de faïençages puis départ des matériaux.
♦ Fissure transversale : Déchirure du revêtement perpendiculaire à l’axe de la chaussée.
♦ Fissure ramifiée : Déchirure multiples autour d’une fissure principales ( soit longitudinale soit
transversale ).
♦ Faïençage : Ensemble de fissures formant un maillage large ou serré .
Cause : Due à la fatigue de la couche de roulement ou de la totalité de la chaussée ou d’une
portance insuffisante du sol.
Evolution : Ouverture progressive des fissures, arrachement des matériaux et formation des
nids de poule.
c- Arrachement :
♦ Nids de poule : Arrachement du revêtement provoquant une cavité dans la chaussée et
pouvant atteindre la couche de base.
Cause : Dégradation et départ de matériaux dus à une mauvaise qualité de la chaussée, à une
pollution par remontée d’argile dans le corps de la chaussée, à une forte perméabilité de la
couche de roulement.
Evolution : Augmentation en nombre et taille des nids de poule, ruines totale de la chaussée.
♦ Remontée d’eau : Il s’agit de remontée d’eau par capillarité à travers des points faible de la
couche de roulement qui sont dues à la venue d’eau sous le corps de la chaussée ou au
cheminement d’eau dans le corps de la chaussée sortant dans les zones de faible compacité
( joint, départ ou fin de bande ).
2- Quantification :
Deux aspect sont pris en compte :
♦ L’étendue de la dégradation.
♦ La gravité ou importance de la dégradation.
a- L’étendue de la dégradation :
Il s’agit généralement d’une section de 200 m sur laquelle cette étendue ( E ) est caractérisée :
♦ E < 10% : étendue faible.
♦ 10 < E < 50% : étendue moyenne.
♦ E > 50% : étendue forte.
b- Importance de la dégradation :
Pour l’importance de la dégradation, elle est spécifique des défaut :
♦ Pour les déformations : Il s’agit de la profondeur de la dégradation. Elle est qualifiée
d’importance au dela de 5 cm.
♦ Pour les fissurations : On distingue entre les fissures et les faïençages :
Fissures : - Le type de fissures ( simples, multiples ).
L’ouverture des lèvres ( fines, ouvertes ).
Faïençages : - Le type de faïençage ( mailles larges, mailles
serrées ).
L’ouverture des lèvres ( fines, ouvertes ).
♦ Pour les arrachements : La profondeur des nids de poules peut être précisée.
B – REPARATION DES DEGRADATIONS :
EMPLOIS PARTIELS :
Les routes revêtues ont des usures ou dégradations localisées de la partie bitumineux, nécessitant
des interventions plus ou moins fréquentes.
La tâche consiste à effectuer des réparations localisées, sur les couches de surface, sur une
longueur limitée et sur une largeur inférieure à celle de la chaussée.
On distingue deux types d’interventions :
♦ Type 1 : le point-à-temps à l’émulsion, avec liant (émulsion à 65%), et granulats
( 2/4, 4/6, 6/10 ).
♦ Type 2 : les enrobés à froid dosé à 4% de poids du bitume résiduel, les liants sont
soit CB 400/600 ou l’émulsion à 65% et granulats ( 2/4, 4/6, 6/10 ).
Les tâches qui englobe toutes les interventions ponctuelle sur la surface du revêtement et
notamment :
♦ La réparation des revêtements.
♦ Le bouchage des nids de poules.
♦ La suppression des flaches.
♦ Le traitement des gonflements et fissurations.
♦ La reprise des bords de chaussée.
Type 1 : point-à-temps :
Travaux préparatoires :
1- GRANULOMETRIE
: 65
2- PROPRETE
: 65
3- COMPACITE
: 66
4- RESITANCE MECANIQUE : 66
1 – Granularité :
Désignations de
Définitions Observations
l’essai
Détermination de la distribution en poids La granulométrie se fait par 2
des particules d’un matériaux suivant leur procédures :
Analyse dimensions. Tamisage à sec : pour les
granulométrique Cu = D60/D10. particules > 0,80mm (80 µm).
Cu > 2 ⇒ Granulométrie étalée. Sédimentation : pour les
Cu < 2 ⇒ Granulométrie serrée. particules < 0,80mm (80 µm).
2 – Propreté :
Désignations de
Définitions Observations
l’essai
♦ Permet de déterminer dans un sol la S’effectue sur les éléments <
proportion relative de sol fin et de sol 5 mm.
grenu. ES = (h2/h1)x100. ES ∈ [ 0 ,
♦ Permet de repérer la qualité du sol on 100 ].
le rapportant à la quantité du sable qu’il Si ES = 0 ⇒ sol argileux.
Equivalent de sable
contient. Si ES = 100 ⇒ sol sableux
pur.
Si ES > 30 ⇒ sol non
plastique.
Si ES < 20 ⇒ sol plastique.
Sont des constantes physiques Le comportement d’un sol
conventionnelles qui marquent les seuils peut varie dans de large
entre deux (2) points : limite.
♦ Passage de l’état liquide à l’état La quantité d’eau
plastique WL. interstitielle que contient
♦ Passage de l’état plastique à l’état ses pores.
solide WP. L’épaisseur d’eau
Ces limites ont pour valeurs la ω du sol à adsorbée qui enrobe ses
l’état de transition considérée exprimée grains.
en % du poids du matériaux sec. L’état d’un sol est caractérisé
Limites d’Aterberg
IP = WL – WP qui définie l’étendue du par le coefficient de
domaine plastique. consistance :
Cc = (WL - ω )/ IP.
Cc ∈ [ 0 , 1 [
Si IP < 4 ⇒ l’essai de
limite d’Aterberg n’a plus
de grande signification, on
le remplace par l’essai
d’équivalent de sable
(ES).
3 – Compacité
Désignations de
Définitions Observations
l’essai
A pour but de déterminer pour un
compactage normalisé d’intensité donnée
( nombre de coups (N) ) la teneur en eau
optimale (ωop) et la densité sèche maximale
(γd ).
Proctor normal : Généralement utilisé pour γd = Ws/V.
Désignations de
Définitions Observations
l’essai
♦ C’est un essai caractérisant la
LA ≤ 20 ⇒ matériaux de
résistance mécanique des granulats.
bonne qualité.
♦ C’est un essai de la fragmentation
LA ≤ 50 ⇒ matériaux assez
Los Angeles dynamique qui mesure la qualité
bon qualité.
d’élément < 1,6 mm produit en
LA ≥ 50 ⇒ matériaux de
soumettant les matériaux aux chocs de
qualité médiocre.
boulets normalisés dans une machine.
♦ C’est un essai caractérisant la Coefficient Deval : CD ∈ ] 7 ,
résistance mécanique des granulats. 30 [.
♦ C’est un essai d’usure qui mesure la CD ≤ 7 ⇒ roche mauvaise.
qualité du matériau produit par 7 ≤ CD ≤ 9 ⇒ roche douteuse.
Micro Deval
frottement. 9 ≤ CD ≤ 10 ⇒ roche
acceptable.
CD ≥ 15 ⇒ roche très
bonne.