M3 Sprunger Géraldine

Travail de Maturité
SPRUNGER GÉRALDINE ROMANE

Introduction

Méthodologie
Déjà existant à Bienne :
Dans la ville de Bienne il existe deux sortes de jeux qui pourraient être légèrement similaire à
mon travail. Il existe le « Crime Trail » une chasse au trésor dans la ville de Bienne, hors cela
est constitué d’une histoire totalement fictive et le public cible est plutôt familial. Le
deuxième jeu qui existe sont des escape room dans une salle à Bienne. Celle-ci est également
seulement fictive et se trouve seulement en intérieur puisque le but est de sortir d’une pièce.

Contexte scientifique :
-2 millions d’années :
L’ère Quaternaire (débute vers -2 millions d’années) est importante pour la compréhension
du relief actuel et de l’hydrographie car le lac de Bienne a été creusé dans la molasse par le
glacier lors de son dernier retrait. A la fin de l’ère glaciaire ou pendant un interglaciaire, il y a
eu peut-être qu’un seul lac, dit « le lac de Soleure », entre le Mormont (La Sarraz VD) et les
moraines terminales de Wangen an der Aare. De ces eaux émergeait trois îles : le Jäissberg, le
Längholz et le Büttenberg.
Durant toute la période Quaternaire jusqu’à la fin du Paléolithique, le rapport entre l’homme
et l’animal est uniquement un rapport de chasseur avec sa proie, qui lui fournit nourriture,
vêtement et abris de peaux et matière première pour ses outils.

Le lac et les avantages du site de Bienne :

Le lac a connu au cours du temps des variations de niveau selon l’évolution des moyennes de
température et de pluviométrie, et sous l’effet des crues ponctuelles. Le niveau de l’eau a
continuellement baissé jusqu’au Néolithique. Les causes des variations peuvent être multiples
et liées non seulement à des facteurs climatiques, mais aussi à des effets géologiques
(barrages temporaires d’alluvions, inversion du sens d’écoulement de la Suze, ou de l’Aar).
La correction des eaux du Jura, à partir de 1868, ont entraîné un abaissement de deux mètres
du niveau des eaux. Il faut donc se représenter le rivage, durant les périodes historiques,
fluctuant approximativement entre la rue du Viaduc et la rue de l’Hôpital, à environ 600
mètres de la ligne actuelle.
La ville médiévale est en plus suffisamment proche de lac pour pouvoir tirer profis de ses
ressources et assez éloignées pour ne pas avoir à en redouter les crues, de même qu’elle est à
l’abri des variations de débit de la Suze mais peut en exploiter les eaux.
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La montagne offre également du bois en abondance.

An 1000 :
Bienne serait en possession de l’évêque de Bâle à la suite d’un don de la part du roi Rodolphe
III de Bourgogne. Il n’existe cependant aucun indice ou indication des droits que l’évêque
avait sur Bienne avant le XIIIème siècle.

1230 :
L’évêque Henri de Thoune nomme Bienne « urbs mea » ce qui signifie « ma ville ». Mais le
nom de ce lieu a été définit la première fois en 1142 sous le nom de « Belna ». A cette époque
Bienne est un village.

13ème siècle :
L’endroit que les seigneurs ont choisi pour s’installer présentait de nombreux avantages. La
colline de tuf était devant la Source des Romains et cela offrait donc un lieu à l’abri des
inondations et un approvisionnement en eau potable constant. Avec ces conditions
favorables, l’implantation de la vie humaine s’est accrue. En 1230, il est écrit pour la première
fois que Bienne est une ville par l’évêque de Bâle, Henri de Thoune. Celui-ci se considérait
également comme le propriétaire de la ville. Mais comment était définie une ville à l’époque
médiévale ? Il y a avait plusieurs critères pouvant définir un endroit comme une ville. Il y avait
par exemple la structure économique (marché, artisanat, commerce), la structure sociale
(artisans, marchands, clercs), la situation dans les réseaux de voies de communication (routes,
voies d’eau pont, gîte, place de transbordement), les constructions (plan de ville organisé,
réseau de rues, bâtiments publics, fortifications urbaines) ou les institutions politiques
(conseil, tribunal, bourgeoisie). Cela était donc des critères mais toutefois elle se définissait
comme étant une ville également parce que c’était l’idée que se faisaient les seigneurs.
Bienne possédait tous les critères sauf un : il leur manquait la situation favorable dans le
réseau des voies communication. Cela ne les empêcha néanmoins pas à poursuivre un
processus de genèse urbaine.
Au niveau de la structure, ce qui différenciait une ville d’un village était que la ville n’était plus
qu’une couronne de maisons entourant l’église et la tour des seigneurs de Bienne. Elle était
également entourée d’une mur enceinte avec probablement quatre entrées. La ville
s’étendait environ de la rue Haute à la rue Basse de Bienne.
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Reconstitution de la ville vers 1300.

La plupart des habitants de cette villes vivaient d’un artisanats spécialisé, de l’agriculture, à
Bienne essentiellement de la viticulture et d’un commerce d’échelle régionale. Les gens
venait en ville en raison d’une surpopulation rural. Les personnes espéraient également
obtenir des avantages juridiques ou encore acquérir des droits de bourgeoisie.

Les moulins avait une importance particulière au sein des exploitations artisanale. Ils étaient
importants car ils subvenaient à leurs besoins et permettaient également à faire du profit. Les
bourgeois pratiquait le commerce du grain, qui cédait le travail à des meuniers de métier.

16ème siècle :
Dans les années 1520 il y a la Réfrome en Suisse. Cette Réforme touche également la ville de
Bienne. Les pasteurs réformés accordaient une grande importance à l’école et
l’enseignement. La commune n’était pas compétente dans le domaine alor c’est le pasteur
qui se chargeait de l’enseignement scolaire. Il créèrent une nouvelle école allemande qui
enseignait principalement la lecture, plus précisément la lecture de la Bible qui pouvait
désormais être, grâce à l’imprimerie, lue en allemand. En 1544, la ville installa l’école dans
une maison se situant aujourd’hui à la rue Basse 8.
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La ville avait la volonté de réorganiser et un besoins renouveau dans leur ville. Ils décidèrent
donc de construire un nouvel Hôtel de Ville en 1530. Les travaux se finirent en 1534 et pour
l’occasion, il installèrent une fontaine sur la place. Ce fut la première fontaine de pierre de la
ville. Durant ce siècle les habitants construisèrent encore la statue et la fontaine du banneret
(1557), la fontaine des Anges (1563) et finalement des oriels (fenêtre en encorbellement) ont
été ajoutées sur les maisons en 1601.

Hôtel de Ville (1530) Statue du banneret (1557)

Oriels ajoutées sur les maisons (1601) Fontaine des Anges (1563)
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Schéma du gouvernement et de l’administration de la ville de Bienne au 16 ème siècle

Vue de Bienne en 1624

La ville de Bienne en 1642

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Bienne vue de l’est 1754

Vue de Bienne en 1805

19ème siècle :
Jusqu’en 1842, Bienne détient une fabrique d’indiennes (un tissu) qui a été introduite en
Suisse par des réfugiés huguenots (protestants du royaume de France). En 1808 l’entreprise
contient deux fabriques d’indiennes, trois ateliers de tissages et des filatures. Mais en 1842
elle est en concurrence avec les indiennes anglaises et l’entreprise se voit contrainte de
fermer. C’est une grande perte pour la ville de Bienne car elle perd son plus gros employeur.
Alors certains se font la reflexion sur la possibilité d’implanter une nouvelle branche
industrielle à Bienne. Il y a à Bienne quelque atelier d’horlogerie mais qui sont tous
dépendants de leurs sous-traitants situés dans le Jura.
Un homme prénommé Ernst Schüler promouvoit le projet et propose des mesures pour
favoriser l’industrie horlogère qui auront des effets considérables en permettant à Bienne
d’avoir une croissance supérieure à celle de la moyenne des villes suisses.

Ernst Schüler :
Après avoir été secrétaire municipal, Ernst Schüler devient horloger en 1840 et commence à
fabriquer des pendules. Son atelier d’accroît vite et trois ans plus tard son atelier compte 28
personnes. Il se met donc également à produire des montres de poche.

Le nombre d’horloger ne va qu’augmenter et cela va prendre une autre dimension

industrielle. Dans un premier temps, il est encore question d’un artisanat ou d’un artisanat
d’art. Chaque atelier est spécialisé dans la production de certaines pièces précises, qui sont
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par la suite assemblées par un autre atelier spécialisé. Dans le domaine de l’horlogerie il y a
une grande diversité de différents métiers : fabricants de cadrans, fabricants de boîtiers,
doreur, graveur, guillocheur, fabricant de secrets (ressort actionnant le font de la boîte,
pierristes, etc…

Ancienne maison qui occupait un atelier d’horlogerie

(Rue de l’Industrie 10)

Depuis les années 1850, l’industrie horlogère commence à occuper une grande position sur le
marché mondial. Les ventes augmentes, alors les places de travail et le nombre d’employés
également. La région de Bienne et du Jura bernois joue un grand rôle dans ce
développement. Mais lorsqu’il y a la guerre franco-allemande et la fondation de l’Empire
allemand en 1871, cela favorise l’apparition de nouvelles entreprises. Alos une analyse révèle
que la production de montres sont d’une qualité insuffisante. A partir de 1875, il y a une
grande période de stagnation et l’industrie horlogère s’aperçoit de symptôme d’une crise
économique. De plus, les Etats-Unis se lancent également dans l’horlogerie et ont renforcé et
amélioré le production horlogère, qui viennent concurrencer les produits suisses sur le
marché mondial. Les montres américaines sont moins cher, d’une meilleure qualité et précise
ce qui n’arrange pas la Suisse…
Cependant la Suisse trouve une altérnative pour se démarquer des USA. Certains marchands
manufacturiers de la branche horlogère réunissent des horlogers dans des ateliers où ils
commencent à assembler des éléments achetés à l’extérieur ou fabriqués eux-mêmes. Ce
sont les premières manufactures horlogères. Ces manufactures permettent une
rationalisation et une mécanisation partielle de la production, à condition de disposer du
capital nécéssaire. Les première manufactures biennoises apparaissent en 1881/1882 à partir
des ateliers d’horlogerie de Jean Aelger (deviendra Rolex) et des frères Brandt (deviendra
Omega).

Rolex à Bienne, vers 1915

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Bulletin de la Fédération horlogère, avril 1927

Public cible :
Le public cible que j’ai choisi pour ce travail sont des jeunes à partir de 15 ans ne connaissant
pas la ville de Bienne et qui souhaiteraient en apprendre un peu plus sur celle-ci.

Interactivité :
L’intéractivité que j’ai choisi pour mon travail est un escape game dans la ville de Bienne sur le
thème du Temps. Un groupe de personne ferait un voyage dans le temps, de la création du
lac de Bienne à 1900 environ et devront essayer de réussir à revenir à notre époque et
résolvant des énigmes tout en apprenant une partie de l’histoire de Bienne.

Le concept de l’escape game et les biens que cela procure chez l’humain :
Ce concept vient du japon et il était à l’origine virtuel, sous forme de jeu vidéo. Le but étant
de s’échapper d’une pièce où un joueur en est enfermé en résolvant des énigmes, trouver des
objets cachés, observer, trouver le code,… Aujourd’hui l’escape game est devenu en jeu que
l’on peut réaliser réellement et plus seulement par le biais d’un jeu vidéo : les joueurs sont
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réellement enfermés dans une pièce et doivent tenter d’en sortir et tout ça dans un temps
limité… Cela est semblable au jeu vidéo d’origine mais dans la vraie vie. Il n’y a qu’une seule
différence : le jeu se fait en équipe ! Cela permet d’avoir plusieurs avis, des compétences
différentes, le but est que chacun appporte quelque chose au jeu avec ses points forts.

L’escape game à pour but de relever un défi et donc d’avoir un sentiment d’accomplissement
à la fin du jeu. Ils peuvent interpréter un personnage fictif, avoir du stress, de la peur, de la
surprise et de la tension ou encore de la joie. Ce jeu incite les personnes à développer leur
esprit d’équipe car il est difficile de réaliser et de résoudre l’énigme seul.

Les biens fait de l’escape game :

Cela développerait le sens de l’observation.
Aiderait à développer une bonne communication et une bonne organisation dans un groupe.
Apprendre des informations sur un sujet de manière plus « ludique », découvrir une nouvelle
manière d’apprendre. La personne aura l’impression de s’amuser mais sans le savoir elle
apprend pleins de choses…
Améliorer leur logique et exploiter ce qu’on appelle l’intelligence collective

L’intelligence collective :
L’intelligence collective est le fait de sortir les qualités, le meilleurs de chaque personnes en
stimulant le partage des connaissances, les compétences autour d’une problématique pour
être plus organisé et plus efficace. C’est donc un moyen de faire ressortir toutes les
compétences et toutes les quatliés de chaque personnes. Cela a donc pour but de valoriser
chaque personne grâce à leurs compétences et leurs facilités toutes différentes.

Production créative

Bilan

Conclusion

Annexes
Sources :

Livre sur l’histoire de Bienne : https://www.hierundjetzt.ch/fr/catalogue/histoire-de-

bienne_13000145/ (lundi 14 novembre)

Pédagogie de l’Escape game :https://profpower.lelivrescolaire.fr/escape-game-pedagogique/

(lundi 14 novembre)
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Intelligence collective : https://www.kmu.admin.ch/kmu/fr/home/actuel/interviews/2020/l-

intelligence-collective-permet-de-gagner-en-efficacite.html (mardi 15 novembre)

Le livre : « Histoire de Bienne, des origines à 1815 »

Le livre : « Histoire de Bienne, de 1815 à nos jours »