Vous êtes sur la page 1sur 2

L’informatique dans nos écoles, un rêve qui ne manque pas d’obstacle

Le monde est en perpétuel changement, il ne cesse d’évoluer et l’école


n’échappe pas à ce phénomène. A l’ère de la numérisation massive, et du
développement informatique, beaucoup exigent l’introduction de
l’informatique dans les établissements scolaire, dès la primaire. Cependant ce
rêve d’un futur ingénieux et créatif ne manque pas d’obstacles, que ceux-ci
soient financiers ou encore d’ordre moral.

L’école en tant qu’institution indispensable dans l’évolution et le


progrès des nations, doit nécessairement s’adapter aux changements mondiaux.
Parmi ces mutations majeures, il y a la propagation de l’informatique et son
utilité dans notre quotidien. L’école doit être capable de préparer les
générations à venir, à utiliser des programmes informatiques. Elle doit
également lui apprendre à se protéger contre les cyber-connexions. Le but en
effet n’est pas seulement de former une génération d’ingénieurs, mais
d’éduquer aussi une jeunesse responsable et consciente sur les bons et les
mauvais côtés du monde numérique. Ceci ne peut s’obtenir qu’en enseignant
l’informatique dès l’enfance. Cela fera donc partie intégrante de leur culture,
même si, tous, ne travailleront pas dans ce domaine.

Néanmoins pour mettre en place un tel projet quelques problèmes se


posent. Certains refusent l’idée d’enseigner l’informatique au détriment
d’autres matières qu’ils considèrent comme essentielles et faisant partie des
valeurs fondamentales à transmettre. D’autres évoquent le manque d’effectifs
nécessaires pour dispenser ces nouveaux enseignements. En outre l’Etat doit
aussi être capable de financer ces ambitions audacieuses et de les mener à bout.

Si ces difficultés sont bien réelles, il ne manque toutefois pas de


solutions. L’enseignement de la programmation doit par exemple être fondé sur
l’expérimentation et la pratique et non pas sous forme de cours théoriques. Il
doit même être proposé sous forme d’activités ludiques et distrayantes pour
les plus jeunes. De cette façon il ne prend ainsi plus le temps d’enseignement
des autres savoirs.
Quant aux craintes de transformer le primaire en grande école
d’informatique, le but premier sera d’enseigner le fonctionnement des réseaux
interconnectés et de montrer comment éviter les programmes nuisibles qui
peuvent en découler.
Le manque d’effectifs, lui, sera progressivement comblé par les efforts de l’Etat
au fur et à mesure des années. L’Etat doit en effet financer ces changements
pour s’adapter au nouveau monde.

Pour conclure l’école du XXIème siècle n’est plus ce qu’elle était et doit
s’adapter aux changements qui bouleversent le monde d’aujourd’hui. Les
problèmes qui se posent aussi nombreux soient-ils, ne manquent pas de
solution, mais nombreux sont ceux qui s’interrogent sur leur faisabilité.

Vous aimerez peut-être aussi