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Transmission Par Satellite PDF
Transmission Par Satellite PDF
1. Introduction
Le but d’une transmission par satellite est d’assurer une liaison radiofréquence
Intercontinentale pour permettre la transmission de l’information. Le concept de
télécommunication par satellite a été décrit pour la première fois par Arthur C. Clarke en
1845 dans la revue Wireless World. Le premier satellite fut lancé en 1957, il s’agit d’un
satellite Russe (ex URSS) nommé SPOUTNIK1.
C’est dans ce cadre que nous nous pencherons sur les différents aspects de cette
technologie, notamment l’architecture d’un système satellitaire, son principe de
fonctionnement ainsi que les différentes techniques utilisées à bord afin de mieux cerner ses
exigences par rapport à son application au sein du réseau de la BEAC.
Le segment spatial est constitué du satellite et de l’ensemble des moyens de contrôles situés
au sol, notamment l’ensemble des stations de poursuite, de télémesure et de
télécommande(TT&C) ainsi que le centre de contrôle du satellite, où sont décidées toutes les
opérations liées au maintien à poste et vérifiées les fonctions vitales du satellite.
Tout satellite comporte une charge utile, constituée par les instruments liés aux objectifs de
la mission et une plateforme de service comportant tout ce qui est nécessaire pour assurer le
bon fonctionnement des instruments pendant la durée de la mission.
La charge utile comprend d’une part les instruments spécifiques, et d’autre part une case à
équipements qui contient les enregistreurs de données et l’informatique à bord.
La structure
L’alimentation électrique
Le contrôle thermique
Les équipements de propulsion
Les équipements de poursuite, de télémesure et de télécommande (TT&C)
Pour assurer un service avec une disponibilité donnée, un système de télécommunication par
satellite doit disposer de plusieurs satellites afin d’assurer une redondance. Une panne à
bord peut mettre le satellite hors d’usage ou il peut arriver en fin de vie, il faudrait pour
cela trouver un moyen d’assurer la continuité de service. C’est pourquoi il est important de
faire la différence entre la disponibilité et la durée de vie d’un satellite :
Le segment terrestre comporte l’ensemble des stations terriennes au sol ainsi qu’une partie
contrôle qui assure la collecte et le traitement des données, puis la diffusion des services aux
usagers.
Les stations se distinguent par leur taille qui varie en fonction du volume de trafic à
acheminer sur la liaison spatiale ainsi que du type de trafic offert (voix, données,
téléphonie, etc).
Le positionnement des antennes au sol est déterminé par deux paramètres essentiels :
L’angle du site
L’azimut
+
= ∗ − ∗
L’azimut de l’antenne est l’angle qu’elle doit faire avec le sud, il est donné par la relation
suivante :
=
√ − ∗
Avec
Tous les satellites quel que soit leur utilité (d’observation ou de télécommunications) ont une
orbite, c’est-à-dire des trajectoires spécifiques qui décrivent leur mouvement périodique lié
à leur utilisation. On distingue trois types d’orbites : les orbites elliptiques, les orbites
circulaires et l’orbite géostationnaire. Chaque orbite est caractérisée par sa vitesse et la
distance qui la sépare de la terre.
Un satellite placé en orbite elliptique décrit une trajectoire en forme d’ellipse autour de la
terre. Pour placer un satellite dans cette orbite, il faudrait que sa vitesse de lancement soit
supérieure à 7900m/s (théories sur la gravitation de Newton). A cette orbite, les satellites
subissent une grande variation de leur vitesse v qui dépend de leur masse m, la constante de
gravitation G, de leur altitude ainsi que du demi grand axe de l’orbite a.
= ∗
#
! "
L’inconvénient de ce genre d’altitude est la position du satellite qui n’est pas fixe pour un
observateur terrestre. Cela implique de doter les antennes au sol de systèmes de poursuite
automatique afin de rester synchronisées avec le satellite. Les orbites elliptiques sont bien
adaptées pour la couverture des zones éloignées de l’Equateur.
Plusieurs types d’orbites circulaires existent dont chacune correspondent à une inclinaison
par rapport au plan orbital. On distingue deux principales orbites circulaires : l’orbite
circulaire polaire et l’orbite circulaire inclinée :
Les satellites en orbite circulaire inclinée ne permettent pas de couvrir la surface du globe,
puisque la plus haute latitude desservie correspond à l’inclinaison du plan orbital. Par
contre, cette orbite possède un avantage est qu’il est possible de cibler les zones du globe,
c’est-à-dire que l’on peut desservir les parties intéressantes d’un point de vue économique,
militaire, etc.
L’orbite géostationnaire
Un satellite en orbite géostationnaire se déplace à la même vitesse que la terre, le fait le tour
de la terre en 24 heures et paraît immobile pour un observateur terrestre. Dans cette orbite
le satellite est placé à une distance de 35786 Km d’altitude et peut couvrir une grande zone
géographique.
Les satellites en orbite géostationnaire utilisent des antennes fixes au sol, ils présentent
l’inconvénient d’être bas sur l’horizon lorsqu’ils couvrent des zones éloignées se
rapprochant des pôles. Les signaux à transmettre parcourant une grande distance, subissent
des atténuations plus importantes, et mettent plus de temps pour arriver sur terre. Ce genre
de satellite est mieux adapté pour des applications en mode connecté qui nécessitent une
connexion instantanée.
Dans le cas de la BEAC, l’utilisation d’un satellite géostationnaire permet d’avoir des
stations VSAT fixent au sol sans système de poursuite.
Les services dans les transmissions par satellite
En fonction de leur mission, les antennes des satellites sont conçues afin de couvrir des
zones précises de la planète, qui peuvent aller de la taille d’un pays à celle de plusieurs
continents.
Bande Bande
Bande Bande L Bande S Bande C Bande Ku Bande Ka
UHF S-DAB
235 MHz 1,452 GHz 1,518 GHz 1,97 GHz 3,4 GHz 17,3 GHz
10,7 GHz à
Fréquence à à à à à
14,5 GHz
à
400 MHz 1,492GHz 1,675 GHz 2,69 GHz 7,025 GHz 30 GHz
Services Diffusion de Services Diffusion Diffusion de TV, Diffusion de Service IP
mobiles TV et Radio mobiles civils de TV, radio et données, TV, radio et Radio et
militaires radio et connexion données
Services données Internet Connexion
données
vers Internet Connexion
mobiles Internet
Tableau : Bandes de fréquences avec leurs principaux domaines d’utilisation
Afin de permettre à plusieurs satellites d’être sur une même position orbitale, ces derniers
doivent se partager des fréquences. C’est pourquoi l’UIT a mis en place une réglementation
spécifique et stricte concernant la répartition des fréquences. Cette réglementation définit les
positions orbitales des satellites ainsi que les bandes de fréquences qu’ils doivent utiliser.
Chaque satellite doit respecter sa position et sa bande.
Pour couvrir le globe terrestre, il existe une répartition géographique en trois régions :
La communication entre une station terrestre et son satellite se fait en full duplex, c’est-à-
dire dans les deux sens à la fois. Ceci est permis grâce à l’utilisation de deux fréquences
différentes : une pour le flux montant et une pour le flux descendant. Les techniques de
partage des canaux satellites sont appelées les méthodes d’accès au support. On classifie les
techniques d’accès en trois grandes catégories :
On constate donc les limites de cette technique puisque, si une ou plusieurs stations sont
inutilisées, il y a perte sèche des bandes correspondantes. Si l'on veut rendre cette politique
dynamique en répartissant la fréquence allouée entre les utilisateurs actifs, ou si l'on veut
introduire une nouvelle station dans le réseau, il faut imposer une nouvelle répartition des
fréquences, ce qui pose de nombreux problèmes et ne peut se faire que sur des tranches de
temps assez longues.
L’accès multiple à répartition de temps (AMRT ou TDMA)
On découpe le temps en tranches que l'on affecte successivement aux différentes stations
terrestres.
Toutes les stations terrestres émettent avec la même fréquence sur l'ensemble de la bande
passante, mais successivement. A l'opposé du fonctionnement en FDMA, chaque station
doit être équipée d'un seul récepteur démodulateur.
Chaque tranche de temps est composée d'un en-tête qui a plusieurs fonctions : les premiers
éléments binaires sont utilisés pour l'acquisition des circuits de recouvrement de porteuse et
de rythme du démodulateur. L'en-tête transmet également les informations nécessaires pour
permettre d'identifier la station terrestre émettrice. De plus, il est nécessaire de
synchroniser l'émission en début de tranche pour qu'il n'y ait pas de chevauchement
possible. Il existe entre chaque tranche un intervalle réservé à cet effet.
Globalement, le rendement de la politique TDMA est bien meilleur que celui du FDMA. De
plus, il est facile de découper de nouvelles tranches de temps si de nouvelles stations sont
connectées sur le canal. La valeur de la tranche de temps varie selon l'application devant
être supportée.
Toute la difficulté de la politique TDMA est de donner la main aux stations terrestres
qui en ont réellement besoin, au bon moment et avec une tranche de temps la plus longue
possible. Une politique d'allocation dynamique doit donc être utilisée. Les stations
demandent, au fur et à mesure de leurs besoins, les tranches nécessaires pour écouler leur
trafic. Ces demandes d'allocation ont, en revanche, le désagrément d'alourdir la gestion du
système et d'augmenter sensiblement le temps de réponse, puisqu'il faut au minimum deux
aller-retour avant d'obtenir de la station maître qui gère le système les tranches de temps
correspondant à la demande. Dans le cas d'une application téléphonique, ce délai est
inacceptable puisque déjà un seul temps de propagation aller-retour rend la conversation à la
limite du compréhensible.
TDMA et FDMA sont deux exemples des systèmes orthogonaux, mais il y a des autres.
CDMA est une technique de multiplexage par code. Chaque utilisateur reçoit en effet un
code différent.
L'accès aléatoire consiste pour les stations terrestres à émettre dès qu'elles ont un paquet de
données en leur possession. S'il y a collision, les stations terrestres concernées s'en
aperçoivent puisqu'elles écoutent les signaux émis sur le canal. Les paquets perdus seront
retransmis ultérieurement après un temps tiré de façon aléatoire pour éviter au maximum de
nouvelles collisions.
Des améliorations ont été apportées à ce principe général. Trois catégories d'accès aléatoire
s'en dégagent :
Les politiques de réservation par paquet sont très nombreuses. Le dénominateur commun de
ces méthodes réside dans la faculté de réserver à l'avance des tranches de temps pour les
stations qui ont des paquets à émettre.
CONCLUSION
A travers l’étude des télécommunications par satellite, nous avons pu comprendre les
paramètres qui défissent les performances d’un satellite. Ces paramètres sont essentiels et
contribuent à l’amélioration du temps de latence. Il s’agit des paramètres suivants :
Références
Ouvrages
Sites web