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3 ème année Ingénierie de la Construction
GÉOTECHNIQUE 1
Cours Chapitres 1
Jacques Lérau
Maître de Conférences Année universitaire 2005 2006
GÉOTECHNIQUE 1
SOMMAIRE
Introduction QU'ESTCE QUE LA GÉOTECHNIQUE ?
Chapitre I PROPRIÉTÉS PHYSIQUES DES SOLS
1 DÉFINITION DES SOLS – ÉLÉMENTS CONSTITUTIFS D' UN SOL
2 CARACTÉRISTIQUES PHYSIQUES DES SOLS
3 CARACTÉRISTIQUES DIMENSIONNELLES
4 STRUCTURE DES SOLS
5 ESSAIS D' IDENTIFICATION PROPRES AUX SOLS GRENUS
6 ESSAIS D' IDENTIFICATION PROPRES AUX SOLS FINS
7 AUTRES ESSAIS
8 CLASSIFICATION DES SOLS
Annexe 1 : Relations entre caractéristiques physiques
Annexe 2 : Granulométrie
Annexe 3 : Eléments de classification des argiles
Annexe 4 : Autres essais (compléments)
Géotechnique 1 J. Lérau
QU'EST.CEQUE LA GEOTECHNIQUE
?
A partird'essaisde laboratoires
et in situde plusen plusperfectionnés,
la Mécaniquedes
Solsfournitaux constructeurs les donnéesnécessaires pourétudierles ouvragesde géniecivil
et de bâtimentet assurerleurstabilitéen fonctiondessolssur lesquelsils doiventêtrefondés,
ou aveclesquelsils serontconstruits(barrages cecitantdurantla progression
en remblais); des
travaux(grandsterrassements) qu'aprèsmiseen servicedesouvrages.
LES DOMAINESD'APPLICATION
Lessolspeuvent
. supporterlesouvrages: fondations
superficielles,
fondationsprofondês
, ...
. êtresupportés rideauxde palplanches,
: mursde soutènement, ...
. constituer
I'ouvragelui-même: remblais,
digues,barrages, ...
On peutciterparexemple:
- lesf ondations desbâtiments, desouvrages d'art,desensembles industriels
...
- lesouvrages de soutènement (murs,rideauxde palplanches, ...),
- lestunnelset travauxsouterrains danslessols,
- les barrageset diguesen terre,
- la stabilitédespentesnaturelles et destaluset lestravauxde stabilisation,
- lesouvragesportuaires et maritimes(fondationsde quais,comportement desbrise-lames,
...),
- lesterrassements desroutes,autoroutes,voiesferrées,
- I'amélioration et le renforcementdessols,
- la protection de l'environnement.
Avril2006
Géotechnique1 - J. Lérau
ChapitreI
PROPRIETESPHYSIQUESDES SOLS
1 -2- ÉlÉuerurscoNSTrrulFSD'uNsol
Un sol est un mélanged'éléments solidesconstituant solidê,d'eaupouvant
le squelette
circulerou nonentrelesparticules et d'airou de gaz.ll estdonc,en général, constitué de trois
phases:
sol = phasesolide+ phaseliquide+ phasegazeuse
Entreles grainsdu squelette, lesvidespeuventêtreremplisparde l'eau,par un gazou
lesdeuxà la fois.
Le gaz contenudansles videsentreles particules est généralement de I'air lorsquele
sol est sec ou un mélanged'air et de vapeurd'eaulorsquele sol est humide(casle plusfré-
quent)(fig.3-a).
L'eau peutremplirplusou moinstouslesvidesentreles grainset êtremobile(écoule-
mentplusou moinsrapide).Lorsquel'eauremplittouslesvides,le sol est dit saturé.Dansles
régionstempérées, la plupartdessolsen place,à quelquesmètresde profondeur sontsaturés.
Lorsqu'iln'ya pasd'eau,le sol estdit sec.
L'étudecomplètedessolsnon saturés,qui constituent un milieuà troisphases,est très
complexe.
1 -J. Lérau
Géotechnique
-c.t-2-
Poids Volumes
Wa=0 arr va
VV
W ww Vv7 V
ws vs
Notationsconventionnelles:
W : poidstotal du soll volumetotal(apparent)
Ws : poidsdesparticules
solides Vs volumedesparticulessolides
Ww : poidsde I'eau2 W volumedes videsentreles particules
vw volumede l'eau
va volumede I'air
avecles relations:
W=Ws+Ww Vv=Vyy+Vg
V =Vs+Vv-Vs+Vw+Va
. le poidsvolumique
de I'eau,notéy6,
Y w = Svw
=9,81 kN/m3
. le poidsvolumique
du sol (ou poidsvolumique apparentou poidsvolumique humide),
notéy. C'estla sommedespoidsdesparticules solideset de I'eaud'unvolumeunitéde sol.
! = -VUl- s a b l e: = 1 7 à 2 0 k N / m s a r g i l e : = 1 6 à 2 2 k N / m g
\
. le poidsvolumique
du sol sec,notéy64
WS
y O= s a b l e: = 1 4 à 1 8k N / m 3 a r g i l e : =1 0à 2 0 k N / m 3
Ti
'W pour
weight
'w pourwater
"
respectivement28 et 27 g/mole
'd pour
dry
Géotechnique1 - J. Lérau
-c.r-3-
=+
@ -
;ili:;:=3:331
L'indicedesvidespeutêtresupérieur à 1 et mêmeatteindre
la valeur13 (casextrêmedesargilesde Mexico).
Le degréde saturation,noté51,indiquedansquelleproportion
lesvidessontremplispar
l'eau.ll estdéfinicommele rapportdu volumede l'eauau volumedesvides.ll s'exprimeen
pour-cent.
Géotechnique1 - J. Lérau
-c.t-4-
2 .2 - RELATIONS ENTRELESPARAMÈTRES
Tousles paramètres précédemment définisne sontpas indépendants. Les relationsles
plusimportantes existantentrecesdifférents paramètres sontdonnéesen annexe.
ll est trèspratiqued'utiliserle schémade la représentation conventionnelle d'un sol du
paragraphe précédentpourdéterminer ou démontrer cesrelations.
Pour caractériser complètement un sol la connaissance de trois paramètresindépen-
dantsestnécessaire; le poidsvolumique de l'eauétantconnu.Parexemple:
- un paramètre quantifiantle poidsvolumique: y ou ysou yo,
- un paramètre quantifiantI'importance desvides: e ou n,
- un paramètre quantifiantla présence d'eau: w ou Sy.
Nousavonsvu que le poidsvolumique des particulessolides(endehorsdes particules
organiques et métalliques)varieentredes limitesassezproches(26 kN/m. . y. < 27 kN/m3).
On peut donc le considérerpratiquement commeconstant(on prenden généralys - 26,5
kN/me).Dansce cas les paramètres variableset indépendants d'un sol se réduisent
à deux.
2 .3. OÉTENMINATION DES CARACTÉNISTIOUES PHYSIQUES
Lorsqu'onse trouveen présence
d'un sol,il fauttoutd'aborddéterminer lesvaleursde
troisparamètresindépendants.Comptetenude la dispersion inévitable,
il convientréaliserun
nombreimportantde mesuresdonton prendla valeurmoyenne.Cesmesuresse font généra-
lementen laboratoire.
2 - 3 -.2- Détermination
du poidsvolumique y (normeNF P 94-053)
ll faut déterminer
la massem et le volumetotalV de l'échantillon.
Pourdéterminer
ce
dernieron utilisel'unedestroisméthodes suivantes
:
. Méthodeparimmersion dansI'eau:
Un échantillonde formesimple,de massecomprise entre0,1 et 0,5 kg est pesé(m)puis
recouvertd'unecouchede paraffine(po"r"nins = 0,88g/cm3).Unedeuxièmepesée(m/ permet
de déterminerla massede la couchede paraffineet de calculerson volume.Une troisième
pesée,hydrostatique, de l'échantillon
recouvertde paraffine(m'o)permetde calculerle volume
de l'échantillonrecouvertde paraffine.Le volumede paraffineétantconnu,on en déduitle
volumeV de l'échantillon :
ffip - ffi'p ffip -ffi
V = Vrol*paraffine - Vparafine =
Pw Pp
de sol n'estpasremanié,il està l'étatnaturel.
L'échantillon
. Méthodede la troussecoupante:
On effectueun poinçonnement avecunetroussecoupantedansl'échantillon.Lesfaces
de la prised'essaisont araséesaux extrémités. Le volumeV de la prised'essaiest égal au
produitde I'airede la sectiond'entréede la troussecoupanteparsa hauteur.
L'échantillon de sol est légèrementremaniépar le passagede la troussecoupante,il est
cependant considéré à l'étatnaturel.
Géotechnique1 - J. Lérau
-c.t-s-
. Méthode du moule:
préparéselonun processus
L'échantillon, défini,remplitle moulejusqu'àdébordement.
L'extrémitésupérieuredu moule,de dimensionsconnues,est araséeà la règle.C'est la
méthodeutiliséedansI'essaiProctor(normeNF P 94-093).
L'échantillon
de sol est remanié.
3 . CARACTERISTIQUES DIMENSIONNELLES
3-1.FORME
On peutdistinguer troiscatégories
de formes:
- les particules
sphériques / cubiques(arrondies
/ anguleuses)
: casdessolsgrenus(sables),
- les particules
en plaquettes : casdessolsfins(argiles),
- lesparticulesen aiguilles.
3 .2 - DIMENSIONS
Supposonsun sol dont les grainssolidesont des dimensions peu différentes
les unes
desautres(soldit à granulométrie
uniforme).
Suivantla tailledes grainson définitles catégoriesde sols suivantes(baséessur le
nombre2 ella progression géométrique de rapport10):
Géotechnique1 - J. Lérau
-c.r-6-
3 . 3 . CARACTÉRISTIQUES GRANULOMÉTRIQUES
- - -
3 3 1 Courbe granulométrique
La façonla pluscourantede représenter les résultatsdes essaisde tamisageet de sé-
dimentométrie' consisteà tracerunecourbegranulométrique. Ellereprésente le poidsdestami-
satscumulés(échellearithmétique) en fonctiondu diamètre ou du diamètreéquivalent, D, des
particules solides(échellelogarithmique).
La courbegranulométrique donnele pourcentage en
poidsdes particulesde tailleinférieureou égaleà un diamètredonné(pourcentage du poids
totalde la matièresèchede l'échantillon étudié).Lescoordonnées semi-logarithmiquepermet-
tent une représentation plus précisedes fines particulesdont I'influenceest capitalesur le
comportement dessols.
La granulométried'un sol peutêtrecaractériséepar un coefficient
d'uniformitéou coeffi-
cientde Hazen:
11 Doo
\ru-
%
(Dy: ouverture o/o
du tamislaissantpassery du poidsdesgrains).
D1eest appelédiamètreefficace.
PourCu > 2, la granulométrieest dite étalée,pourCu < 2 la granulométrie
est dite uni-
formeou serrée.
Plusla granulométrieest serréeplusla pentede la partiemédianede la courbeest pro-
noncée.
On définitaussile coefficient
de courbure:
3 - 3 - 2 - Surfacespécifique
'On appellesurfacespécifique la surfacedes grainspar unitéde masse.Elle dépend
principalement de la tailledes grains(dansune moindremesurede la formedesgrains).Elle
peutvarierde 0,3 nl?g pourles sablesfins à plusieurscentainesde mz/gpourles argilesde
typeMontmorillon iteo.
u Des rappels
sont présentésà l'annexe2.
sur le tamisageet la sédimentométrie
o
La salleGC 110 mesureenviron120m'
Géotechnique1 - J. Lérau
-c.t-7-
atr +
vapeurd'eau
eau libre
Orientationdesoarticules
On distinguedeuxtypesfondamentaux d'orientation:
- I'orientation
floculée(bordcontreface),structure en "châ-
teaude cartes"(fig.4 - a).
- l'orientation
dispersée (facecontreface)(fig.a - b).
7
Des moléculesélectriquementneutrespeuventconstituerdes dipôles(les centresdes charges positiveset négatives
sont distincts).Les forces électriquess'exercententre les dipôles.
o Forces
d'attractionentre moléculesdues aux champs électriquesrésultantdu mouvementdes électronssur leurs
orbites;varientinversementproportionnellement à une puissanceélevéede la distance.
Géotechnique1 - J. Lérau
-c.t-8-
Lesargilesmarinesont en généralunestructureplus
ouvertequelesargilesdéposées
La consolidation
à orienterles particules
en eaudouce.
et les effortsde cisaillement
suivantI'arrangement
tendent
dispersé.
=1 lu
L'orientation des particulesjoue un rôleimportantsur
les propriétésphysiqueset mécaniques. Ces notionssur
l'orientation desparticules argileusespermettent d'expliquer
qualitativement desphénomènes complexes liésà la conso-
lidationet à la résistancedesaroiles. b - Orientation
dispersée
Particulesde sol argileux
- Figure4 -
Ordresde grandeurdescaractéristiques
géométriques
desprincipales
famillesd'argiles
Nature Diamètre Epaisseur Surfacespécifiques
1o 0,3à3pm
Kaolinite D/3à D/10 10à 20 m2/g
lllite11 0 , 1à 2 p m D/10 80 à 100m?g
12
Montmoriltonite 0,05à 1 pm D/100 iusqu'à800 mzls
Lesargilesrencontrées en pratiquesontforméesde mélangesde minérauxargileuxse
rattachant
à cestroisfamilles(cf.annexe3).
4 . 3 . S O L SO R G A N I Q U E S
Lorsqueles grainssont constituésde matièreorganique,le sol est dit organique.La
présencedansles solsde matièresorganiques, qui sontà l'originede textureslâcheset d'une
importanterétentiond'eau, confèrentà ceux-ci une grande plasticitéet une grande
compressibilité. Pour des étudesd'ouvragesimportantsoù le critèrede compressibiiité est
prépondérant (remblaisur sol compressible par exemple),le dosagede matièresorganiques
dessolsappelésà supporter de telsouvragesest indispensable.
La tourbe,résultatde la décomposition desvégétaux,est un exemplede sol organique;
elleest presqueexclusivement composée de fibresv{;étales.
s
surfacespécifiquedu ciment: = 1 m2/g
10
du chinoiskao ling,lieu où l'on extrayaitcetteargile,de kao, élevée,et ling,colline
11 - USA
de l'lllinois
t2
de Montmorillon (Vienne)- France
'" particules
très petitesrestanten suspensiondans I'eauet dont lafloculationproduitun gel.
1 -J. Lérau
Géotechnique
- c .l - 9 -
La valeurde l'équivalent
de sablechutetrès rapidement
dès qu'ily a un faiblepourcen-
tagede limonou d'argiledansle sol pulvérulent.
Ordresde grandeur:
Nature Equivalent
de sable
Sablepuret propre E. S.= 100
Sol nonplastique E.S.= 40
Sol plastique E.S.= 20
Argilepure E.S.= 0
Géotechnique1 - J. Lérau
- c . I - 1 0-
GOO
2t<.,x. >i<
".tb{._Li)
ceoo
d.= nl2 A,= îEl3
- a - Etatle moinsle compact: -
b Etatle pluscomoact:
assemblage cubique: ass@eto:
unesphèreen contactavecsix autressphères unesphèreen contactavecdouzeautressphères
êmax= 0,92 (nr", = 47,6 o/o) êr;n = 0,35 (nrin = 25,9 Yo)
Assemblage
de sphèresde mêmediamètre
- Figure6 -
On définit:
- la limitede liquidité,
notéewsquiséparel'étatliquidede l'étatplastique,
- la limitede plasticité,
notéewp quiséparel'étatplastique de l'étatsolide,
- la limitede retrait,notéews qui séparel'étatsolideavecretraitde l'étatsolidesans
retrait.
état solide étatplastique état liquide
sansretrait avecretrait
W croissant
0 wç1s
\) WP WL
k- tp-|
coupelle
vue de côté coupellevue de face outilà rainurer
Appareillage pourla détermination de la limitede liquidité
- Figure8 -
Pardéfinition,
la limitede liquiditéest la teneuren eauqui correspond à unefermetureen
25 chocs.
Si on étudiela relationqui lie le nombrede chocsN à la teneuren eau w, on constate
que la courbereprésentative de cetterelationest une droiteen coordonnées semi-logarithmi-
ques (échellearithmétique pourles teneursen eau, logarithmique pourle nombrede chocs)
lorsquele nombrede chocsest comprisentre 15 et 35. On réalisecinq essaisqui doivent
s'échelonnerrégulièrement entre15 et 35 ou, mieux,entre20 et 30 chocs.La droitela plus
représentativeestensuitetracéeà partirdespointsexpérimentaux (fig.9).
tu
S pour shrinkage: retrait
Géotechnique1 - J. Lérau
-c.l-12-
ti
,
aa
0
c
h
a
É
J
0
t.
Nombrede chocs
Limitede liquidité
- Figure9 -
Pourle mêmeintervalle
desvaleursde N, la formuleapprochée
wr- = * [-l!-)o't"
[25'
représente
égalementassezbien les résultatsexpérimentaux. On peut doncemployeravec
prudencecetterelationqui permetde déterminer la limitede liquiditéà l'aide d'une ou deux
mesuresseulement.
faiblement
argileux moyennement
argileux argileux trèsargileux
lp (%)
0 1 2 25
6 - 1 - 4 - Ordresde grandeur
Nature wr- (%) Wp (%) l P (%)
Limon 24 17 7
Argilelimoneuse peuplastique 40 24 16
Argileplastique 114 29 85
Argilede Mexico 500 125 375
Bentonitel6 710 54 656
7 - AUTRESESSAIS
Desessaiscomplémentaires, présentés
en annexe4, peuventêtreréalisés.ll s'agitde
- l'analyse
minéralogique,
- la teneuren matièreorganique,
- la teneuren carbonatede calcium.
16
minéralargileuxthixotropedu groupedes smectites(de FortBenton- Montana- USA).
Géotechnique1 - J. Lérau
- c . | - 1 4-
Désignations
Définitions Symboles Conditions
oéotechnioues
E cu=bt4
E gravepropre
E r o @ Gb
E È 3 biengraduée
o
o € ; etc. - compris
entre
1et3
o E
e 9 ffi:
^ E
9 C \ l o o
E A E .oE gravepropre
o Gm Unedesconditions
de Gb nonsatisfaite
UJ Ë E
.o :o malgraduée
. o ,6 E
E
OL a ( !
o E
€ E E
à e? 5 \ o o GL Limitesd'Atterbergau-dessousde la ligneA17 grave
o R- o^
Ë o limoneuse
i 5
c O
o V
a
@ O C
5
- o
d o - E GA Limitesd'Atterbergau-dessusde la ligneA17 grave
.o
argileuse
:o
Ê cu=bt6
E sable propre
E 1 0 O sb
E
æ
îÀ? bien gradué
o 8 ; et c. - comprisentre1 et 3
o t
9 9 f:*:
^ E
9 Â Vl o o
g E E
@ g e g Sm Une des conditionsde Sb non satisfaite sablepropre
uJ :o malgradué
J
o
È
. o. E6 o
o ( Û E
o , 8 8 E
s 5
o s 8 SL Limitesd'Atterbergau-dessousde la ligneA17 sable
r.ô C S o limoneux
o o O V
E o g
a a c
f c )
E E . .oE SA Limitesd'Atterbergau-dessusde la ligneA17 sable
argileux
:o
tt
tt
LigneA du diagrammede plasticité- voir figure12
Géotechnique1 - J. Lérau
- c . l - 1 5-
8-2-2-Solsfins
La classification
dessolsfins utiliseles critèresde plasticitéliésaux limitesd'Atterberg.
Elleestpréciséedansle diagramme de plasticité ci-après(fig.12).
Selonla positiondansle diagramme du pointreprésentatif ayantpourabscissela limite
de liquiditéet pour ordonnéeI'indice de plasticité,on définit quatregrandescatégories
principales:
- leslimonstrèsplastiques l-r
- les limonspeuplastiques Lp
- lesargilestrèsplastiques ,\
- lesargilespeuplastiques Ap
tP
60
,/
50 A r g i t e st r e s p l a srques
t raQ
--l at 5\*:
40 aa
i1
\Q
-0.
çe/
30
Argilespeuptastiques Yu^orlstrèsp U (i 5
2 0
A lp l Lt
| ' I
. . t
-r4-"*lt-p J C I SO r ga n t q u e s
r 0 t rès ptastiques
. etsots
o r o a n i o u e -s I | ,.rl I I
peu plas t i ( u e s ' 0R l"i I I
r0 20 30 40 50 60 70 80 90 100
wL
Remarque: Les mots argileet limonne représentent plus ici des classesgranulométriques,
maissontliésaux valeursdes limitesd'Atterberg. ll s'agitdoncd'une ctassification baséesur
la plasticité
c'est à direla natureminéralogique
desparticules de sol et nonde leurdimensions.
8-2-3-Solsorganiques
Teneuren matièreorganique
(%) Désignation
géotechnique
0-3 Solinorganique
3-10 organique fo
Solfaiblement Vase
1 0- 3 0 Solmoyenne organique mO Soltourbeux
>30 Soltrèsorqanique to Tourbe
Géotechnique1 - J. Lérau
- c . | - 1 6-
ANNEXE
1 1 ln = W* t5l ô - K * l'9.| {[ =
Ww *
V vs w.
n
tzl n = e
1+e
t6l @ =
1-. t l 0 l w = ê . S r .f u
Ys
t3l n = 1 - Y d lTlQ=
Yt -1 Y -1
ys l 1 1 lr r =
Yo Yo
Ys - Ysat Ys- Ysat
l4l n = I8lQ= l12lw=Sr.y*(a-al
Ys-Yw Ysat- Yw Yo Ys
Y r w w
[13] Sr = v w * l14l sr = t15l Sr = (yoconstant)
w Y w e wsat
1+w
[16] y = (1+w) (1 - n)y. l17l y - _1 .+vg^ ' ù [18] y
- ( 1+ w ) y 6
yr+e.Sr.y*
tlel Y - Y o + n . S r . y * t2ol y - 1+e l 2 1 l y - ( 1- n ) y s + h . S , . y *
[23] Yo- 1 + e
Ys *
l22l Yo - (1 - n)Y. l24l Y = Ysat-Yw
Ys-Yw Y s - Y w. r o
l25l v = ( 1- n ) ( Y r - Y * ) [26] T' = 1+e
l27ly'=
ys
* : relationde définition
ANNEXE2
GRANULOMÉTRlE
1 - TAMISAGE
Pourlessolsgrenuson utiliseunesériede passoires et de tamis.
Lestrousdes passoires ont un diamètre variantde 100à 6,3 mm.L'ouverture intérieure
desmaillesdestamisvariede 12,5mm à 40 pm. Pardéfinition d'uneparticule
le diamètre est
égalà I'ouverture intérieure desmaillesdu pluspetittamisla laissantpasser.Quandon se sert
de passoires,il faut connaîtreles dimensions des tamiséquivalents. D étantle diamètredes
trousde la passoire, I'ouvertureintérieure
des maillesdu tamiséquivalent est égaleàD|1,25
(résultat de Féret).On utilise,parexemple, indifféremment un tamisde 10 mm ou unepassoire
d e 1 2 , 5m m .
On commence toujourspar passerl'échantillon dansuneétuveà 105"Cjusqu'àpoids
constantde façonà déterminer le poidsde l'échantillon
sec.On procèdeensuiteau tamisage
proprement dit, soit à sec, soit sousl'eau, à l'aide d'une colonnede tamissoumiseà des
1 -J. Lérau
Géotechnique
-c.t-17-
2 - SÉDIMENTOMÉTRIE
Lorsquela dimensiondes particulesest inférieureà 80 pm le tamisagen'est plus
possible.On a alorsrecoursà la sédimentométrie.
Cetteméthodeestbaséesur la loi de Stokes
qui exprimela vitesselimitede chuted'une particule
sphérique
dansun liquidevisqueuxen
fonctiondu diamètrede la particule
(fig.1).
Cetterelations'écrit:
u = Y l ] Tpt { vD z
18
avec:v: vitessede décantation,
D : diamètrede la particule,
y* : poidsvolumique du liquideutilisé(eau+ défloculant),
p : viscositédynamique du liquide.
Cetteformuledonneparexemplepourla décantation de
particules d'un poidsvolumique de 26,5kN/m3dansde I'eauà Loi de Stokes
zOC (p = 1o-3Pa.s) :+ v (cm/s)= 9000D2 (D expriméen cm). - Figure1 -
En pratique, pour pouvoirappliquerla loi de Stokes,il
convientd'opérer sur une suspensionde faible concentration
(enviion20 g/litre)et sur des particulesde dimensioninférieure'à
100 pm. Par convention,le diamètred'une particuleest égal au densimètre
diamètrede la particulesphérique
la mêmevitessede décantation;
motdst importantcar les particules
de mêmepoidsvolumiquequi a
il estappelédiamètre
. Le procédéconsisteà mesurerà différentes
équivalent
trèsfinessonttrèsaptatie+
époques,
(le
à l'aide
\g
d'un densimètre, la densitéd'unesuspension d'un sol (fig.2).On
opèresur une suspensioninitialement homogène.La décantation
des particulesdétruitcette homogénéité, les particulesles plus
grosSes tombantle plusrapidement. A uneprofondeur H donnéeon
mesurele densitéô de la suspension en fonctiondu tempst.
A cetteprofondeur H (= v.1;
ffi
- il n'y a plusde particules de diamètre supérieurà D tel que
1 8 u ."i;car
H
D = ;::'-1: la sédimentation de ces particules a été plus
( Y s- Y w ) t
rapide,
- le poidsvolumique de la suspension s'écrit: Sédimentométrie
- Figure2 -
Y.Ws*Yw v-v'W'
ys
ô'Y*=
avec:
poidsdesparticules
de diamètre< à D
v- poidstotalft desparticules
solides
V : volumede la suspension
on détermine y = + . Ys'Tw . (ô - 1)enfonction
du temps.
Ws Ys-Yw
Géotechnique1 - J. Lérau
- c . | - 1 8-
ANNEXE 3
On distingue troisgrandesfamilles.
La kaolinite
Le feuilletde kaoliniterésultede la liaisond'une couche a
f 3 À
tétraédrique(1) avec une coucheoctaédrique(2), la liaisonse -* .c
Lessmectites(dontla montmorillonite)
Mêmetypestructural que les illites,maisavectrès peu de cationsK* interfoliaires.
ll en
résultedes liaisonsextrêmement lâchesentrelesfeuilletsce qui permetà desmolécules d'eau
de se glisserentreles feuilletsen provoquant des gonflements spectaculaires(S à 6 couches
de molécules d'eau).Lessolsdontla teneuren montmorillonite estélevéesontsusceptibles de
gonflements ou de retraitsimportants suivantlesvariations de teneuren eau.Lesparticules de
montmorillonite ont des dimensions très faibles,leur surfacespécifiqueest dont très élevée
d'où une activitésuperficielleintense.A cettefamilleappartient la bentonitecourarmentutili-
séecommebouede forageet dansI'exécution de paroismoulées.
Les illites
Leur structureest très prochede celle du mica branc.Une
coucheoctaédrique est priseentredeuxcouchestétraédriques. Ces
dernièressontoccupéespardes Si4*dontun peu moinsde 1 sur 4
est rèmplacépar des Alo*.La neutralitéélectriqueest rétabliepar
lons K+
I'interpositionde cationsK* entre les couchestétraédriques : il i/ liai"on assez f,orte
apparaîtainsi des liaisonsioniquesfaibles entre les feuillets,
toutefoispourlesbloquer.
sutfisantes
Géotechnique1 - J. Lérau
- c . | - 1 9-
ANNEXE 4
AUTRES - coMPLÉmerurs
ESSAIS
1 - ANALYSE
urruÉnnLocteuE
L'analyseminéralogique faitappelà l'observationau microscope électronique,à l'étude
pardiffraction
desrayonsX, à I'analysechimique.
L'analyseminéralogique d'un sol est généralement un essaiqui apportebeaucoup
d'informations,car le comportement des sols fins est fonctionde leur compositionminé-
ralogique.Par exempleune forteteneuren montmorillonite indiqueraun sol très sensibleà
l'eau pouvantdonnerlieuà desgonflements ou desretraitsimportants.
2 - TENEURENMATIÈRE ORGANIQUE
Les matièresorganiques
sonttrès variéeset il est de ce fait quasimentimpossible
de
déterminerpardesessaissimpleschacunedesvariétés.On se contented'undosagepondéral
global.Plusieurs
méthodesde dosagesontpossibles.
Méthodeclassique
Les matièresorganiquessontoxydéespar un mélangede bichromate
de potassiumet
d'acidesulfuriqueconcentré.
Méthode thermique
Celle-cifaitappelà I'analyse
thermique (A.T.D.),
différentielle méthodepluslonguemais
plusprécisequela méthode classique.
Testd'humidificationde VonPost
Le testde Von Postpermetd'estimer le degréde décomposition
desmatièresorganiques
des sols par rétérenceà une échelled'humidification empiriquecomportant dix classesHt à
H1g(la classeH1 correspond à une massevégétalenon humidifiée, la classeHtOà un sol
organique totalement à l'étatde pâte.
humidifié,
L'essaiconsisteà comprimerunecertainequantitéde matériauet à observerla natureet
la couleurdu liquidequien sort,queI'oncompareà uneéchellepréétablie. ll peutêtreréaliséà
la mainou à l'aided'unsystèmemécanique.
Avril2006
Géotechnique1 - J. Lérau
INSTITUT NATIONAL DES SCIENCES A PPLIQUEES DE TOULOUSE
Département de Sciences et Technologies Pour l'Ingénieur
3 ème année Ingénierie de la Construction
GÉOTECHNIQUE 1
Cours Chapitres 2
Jacques Lérau
Maître de Conférences Année universitaire 2005 2006
GÉOTECHNIQUE 1
SOMMAIRE
Chapitre II HYDRAULIQUE SOUTERRAINE
1 ÉLÉMENTS D' HYDRAULIQUE SOUTERRAINE
2 ÉCOULEMENTS TRIDIMENSIONNELS – HYDRAULIQUE DES PUITS
3 ÉCOULEMENTS BIDIMENSIONNELS – ÉTUDE DES RÉSEAUX D' ÉCOULEMENT
4 EFFETS MÉCANIQUES DE L 'EAU SUR LES SOLS – INTERACTION FLUIDESQUELETTE
5 EFFETS DE LA CAPILLARITÉ DANS LES SOLS
Annexe 1 : Condition de continuité
Annexe 2 : Débit de pompage Démonstration de Tcharny
Géotechnique 1 J. Lérau
Chapitrell
HYDRAULIQUE
SOUTERRAINE
T . ÉuÉnaENTsD,HYDRAULIQUESoUTERRAINE
1 . 1 - HYPOTHÈSESET DÉFINITIONSFONDAMENTALES
1 - 1 - 1 - Hypothèsesdebase-Conditiondecontinuité
L'étude de l'écoulementde I'eau dans les sols reposesur les trois hypothèsessuivantes:
1. Le sol estsaturé.
2. L'eauet lesgrainssontincompressibles.
3. La phaseliquideestcontinue. ."",iiÏ;d'eau
Soitun volumequelconque de sol saturé(V),limitépar -!,,c"Ll
une surface(S) et traversépar un écoulement
un intervalle de tempsdonné.dt,
(fig.1). Dans
un volumed'eaudV1pénè-
(*ar=:àr'
de (S) et un volumed'eaudV2en sort.Si on X---R&"tiE?YV=vs+vw
tre à I'intérieur
supposeque les grainsn'ont pas bougé,c'est à diresi (V) ---:j--
'o* &a*
î àx-
Géotechnique1 - J. Lérau
-c.n-2-
dVz- . (vy.
o*,.dy.dz+ + (vz*
ou,.oz.dx
[tu* *.* * # +Ydz).dx.dy].dt
La conditionde continuitédVr - dV2s'écrit donc après simplification:
- Figure3 -
En pratique,c'est la vitessede décharge
v (appeléeaussivitessede percolation)
qui est
utiliséedanslescalculsde débits.C'estunevitessefictive,apparente.
En considérant que I'eau ne circuleque dans les vides,on peut définirla vitesse
moyenneréelle,notéev', définie'par: v'=
s +v
Géotechnique1 - J. Lérau
-c.il-3-
q _ q
La vitesseréellemoyennea donc pourvaleur: v' = d'où:
Sv n.S
1 - 1 - 3 - Chargehydraulique
- Pertede charge
Dans l'étudede l'écoulement d'un fluidesous l'actionde la pesanteur,on appelle
chargehydraulique en un pointM, en prenant la quantité:
O] verticalascendant,
h
h M =vm2 u1
+zM
Ë. #
avec v":vitessede I'eauau pointM,
uM: pressionde l'eau en M (en prenantpouroriginedes pressions la pressionatmo-
appeléepression
sphérique), interstitiellel,
z" : altitudedu pointM par rapportà un plande référencearbitrairemaisqui,judicieu-
sementchoisi,peutsimplifier : - zu),
lescalculs(si ô7 estverticatdescendant
g : accélération
dueà la pesanteur.
La chargehydraulique l'énergied'uneparticule
représente ' 5É
fluidede masseunité,2 9
hM= *="
#
Dansle cas de l'écoulement d'unfluideparfait(incompressible
et nonvisqueux) le théo-
rèmede Bernoulli indiqueque la chargele longd'unfiletfluideresteconstante.L'eaun'étant
pas un fluideparfait,la présencedes particules
solidesgénèredes contraintes de cisaillement
(liées au gradientde vitesse).ll y a interactionde I'eau avec les grains du sol et, en
conséquence, dissipation d'énergie.
Le théorèmede Bernoulli pas.ll y a pertede
ne s'applique
chargele longd'unfiletfluide.
La chargehydrauliqueest unevaleurrelativefonctionde la positiondu plande référence,
elle est doncdéfinieà uneconstanteprès.Celane posepas de problèmecar c'estla variation
de chargeentredeuxpointsqui est le paramètre fondamental. La variationde chargedh subie
par I'eaudansson mouvement de M à N (dansle sensde l'écoulement) - hy.
est égaleà hr'*r
(fig.
Cettevariationest négative a).
On appellepertede chargela quantité- dh - dh = hrrrr- hru
La pressioninterstitielle
u est mesuréepar la hauteurd'eaudansun tubepiézométrique
(appeléaussioiézomètre)pénétrant dansle soljusqu'aupointconsidéré.
SoitM le pointconsidéréet A le niveausupérieur
de I'eaudansle tube.
La chargehydraulique est la mêmeen A et en M puisqu'iln'ya pasécoulement
entreces
deuxpoints.
t
remarqueret retenir I'orthographedu mot : interstiliel(le)
Géotechnique1 - J. Lérau
-c.il-4-
uu
hr'rM = - u M - +r'rz M =F\h A =A Z r+ = z '.a - z M : + uM=T*@o-zr,rr)
Yw Yw
La pressioninterstitielle
est proportionnelle
à la hauteurd'eaudansle tubepiézométrique.
On appellesurfaceoiézométrique le lieu des pointscorrespondant au niveaude l'eau
danslestubespiézométriques. Sa tracedansle pland'étudeestla lignepiézométrique.
La pertede chargeentreM et N estégaleàzo-zs.
:9eei.,r.d+i1q.
{- + I r
I po-be. àc' <-hârqe.
E
t
â_ #e.nEra- Ha.bN
J
I
-t , --- N
It I t
a,
c , , ,
t
.9 I
,
I
,
Lioncs / I
Jq"i gitrnfiellcs ,
N,
Figure4 -
1 - 1 - 4 - Gradienthydraulique
l-achargehydrauliqueh" estfonctiondescoordonnées
x, y etz de M.
- âh/ôx
on appellegradienthydraulique : T -âh/ôy = -grad h
en M, le vecteuri de composantes
-àh lôz
lox
SoitP un pointtrèsvoisindu pointM (fig.5),tel que: ffilo,
ld=
Ona: i . MF=-# dx-# ou-# dz=-dhup
- hp,s'exprimedoncpar: - dhnrp- i . M P
doncla pertede chargeentreM et P, égaleà hr,rr
SoitQ un pointtrèsvoisinde M dansla directionde i , ?
tviôt=dl,ona:
hy- hq = - dhMe= î. ffi= lî l.lN4tI
: - dh = . d l
=+ dansle sensde l'écoulement M
d'oùrI'expression
du modulede i : - Figure5
Géotechnique1 - J. Lérau
-c.il-5-
d'où:ho=P.zo=CD-CD=0
TW
. Entrele pointB et le pointD, il y a uneperte
de charge: (-dh)sD = hB-ho = AC
- Figure6 -
. Gradienthydraulique
entreBD :
. -dh he-hn AC
ll a pourmodule: l - = v v =
dI BD BD
En tout pointde l'échantillon
de sol le gradient
hydraulique
est le même:l'écoulement
est uniforme
La circulation
de I'eaus'effectue en régimelaminaire. Le coefficient
k ainsiintroduitest
une caractéristiquedu sol étudié.ll est appelécoefficient
de perméabilité.Sa dimensionest
celled'unevitessepuisquei estsansdimension.
La perméabilitévariebeaucoupavecla naturedu terrain.Le tableauci-aprèsdonneles
interualles
de valeurscorrespondant aux perméabilités
de différents
typesde sol :
Géotechnique1 - J. Lérau
-c.il-6-
Remarques
:
1. Pouravoirun ordrede grandeur facileà retenir: 10-8m/s représente unevitessede 30
cm paran environ'.
2. Lesrochesnonfissurées ontdesperméabilités variantde 10-12à 10-10m/s.
3. Dansle casd'un sableà granulométrie serrée(c, . 2),on peutobteniruneestimation du
de perméabilité
coefficient à I'aidede la relationempiriquede Hazen:
k = Dro2
où k estexpriméeen m/set D1sestexpriméen cm.
4. Le décretministériel
du 11 Mars1987concernant les Centresde Stockageet de Traite-
mentdes Déchetspourles orduresménagères et assimiléspréciseque le sol du site doitpré-
de perméabilité
senterun coefficient inférieurà 10-6m/ssur uneépaisseur égaleou supérieure
à 5 m et la présenceen partiesupérieure d'unsol ayantun coefficient de perméabilité inférieur
à 10-em/ssurun mètred'épaisseur.
1 - 3 - 1 - Perméamètre à chargeconstante
Le niveaude I'eau dans le réservoirétant
maintenuconstant,on a, en prenantle plan de
q nrveou
référence au niveaude sortiede I'eau(fig.7): aonstont
.enAi ho=-uA+zA=H-L=h
'1
Yw
.enB: hB= z B= 0
#.
. pertede chargeentreA et B : hn - he = h
. gradient . : i - IL
hydraulique
. débittraversant
l'échantillon
:
q = v . S = f . I . S
L
d'où:
q . L rnesuredu ffiit
k =
S h
Q : volumed'eaurecueillipendantle tempst.
L'écoulement dansl'échantillon
est uniforme.
- - -
1 3 2 Perméamètre à chargevariable
Dansle casdesfaiblesperméabilités, l'essaià chargeconstanteseraittroplong,les dé-
bitsétanttrèsfaibles.On procèdealorsà chargevariable: l'eau provientd'un tubete faible
diamètre(sections) reliéà l'échantillon.Au fur et à mesureque l'écoulement se produit,le
niveaude I'eaudansle tube baisse(chargevariable).On mesurele tempst nécessaire pour
queI'eaudescende du niveauh1au niveauh2(fig.8).
Danscet essai,le mouvement n'estpas permanent, maisle phénomène est lenter on
supposeque la loi de Darcyestapplicable à chaqueintervalle
de tempsélémentaire.
"
1 an = n.107sec
Géotechnique1 - J. Lérau
-c.il-7-
9 = v . S - r . L. F . S
En écrivantque le volumed'eau qui tra-
versel'échantillonpendantI'intervalle
de temps
dt estégalà la diminution
de volumed'eaudans
le tube,il vient:
dV= q.dt= -s.dh de sol
h Perméamètre à chargevariable
s o i t: k . . S . d t= - s . d h
t - Figure8 -
t h2
d'où:k.ldt
l.
- s ' f of et,aprèsintégration
: ft=È.f.,'#
J s'''J h
0 h1
Remarques :
. La mesurede k en laboratoire est intéressante
lorsqueI'homogénéité du massifde sol est
suffisante pourqu'un échantillon soit représentatif.
C'estrarementle cas,saufdansle cas de
couchesargileusesou de matériauxmis en æuvre dans les ouvragestels que digueset
barragesen terre (matériauxde qualitécontrôléeà la mise en æuvre).Dans le bas de
problèmescourantstels que rabafiements de nappeen milieu perméable,I'hétérogénéité
nécessite l'emploid'autresméthodes (pompages,...).
' Commeprécédemment on observe,pour les deux perméamètres, que la pertede charge
totaleà traversl'échantillonest égaleà la différence entrele niveaude I'eauà l'entréeetle
niveaude l'eauà la sortiede l'échantillon
, H
1 1 in, ou encore:
Krr =
ç="?rn iu
3k,
{J
, I I I t l l
/.rI.:- I I
,
io'.'.ci1t
+)
a - Ecoulement parallèle b - Ecoulement perpendiculaire
au plande stratification au plande stratification
- Figure9 -
Remarque: La perméabilité
du terrainfictifhomogèneest beaucoupplusélevéedansle sens
descouchesque dansle sensperpendiculaire auxcouches.Dansle casd'unterrainconstitué
de deuxcoucheson peutfacilementdémontrerque =r
FK V r 1 dansles terrainsstratifiés,
ta
perméabilité
estplusgrandeparallèlement queperpendiculairement.
à la stratification
1 .5.. CÉNÉNNLISATION DE LA LOt DE DARCY
1 - 5 - 1 - Milieuhomogène et isotrope
de perméabilité
Le coefficient k a la mêmevaleuren touspointset danstouteslesdirec-
tions.La loi de Darcygénéralisée exprimeque le vecteurvitessede déchargeet le gradient
hydraulique sontproportionnels :
V = k.i
v-grada
1 -J. Lérau
Géotechnique
-c.il-9-
Le potentieldesvitessesest unefonctionharmonique.
par- k, on obtient
De la mêmefaçon,aprèssimplification Ah = 0
La chargehydraulique
estaussiunefonctionharmonique.
1 - 5 - 2 - Milieuhomogène et anisotrope
Dansce cas les vecteursgradienthydraulique et vitessede déchargene sontpluscoli-
néaires.lls se déduisent I'un de I'autrepar un opérateur linéaire:le tenseurde perméabilité
(k) indépendant de x, y etz (homogénéiTé), symétrique
et diagonalisable.
( n* kru k", )
(k) =
| kv" ky kv. I
kyy k,
[kr* )
Si les axes de coordonnéesutiliséssont les directionsprincipalesdu tenseurde
perméabilité
(k), il estramenéà saformediagonale
et s'écrit:
(k* o o)
(k=
) 10 kY0l
|.0 0 t,z)
La loide Darcys'écrit : û = - ( k ) . g r a dh
Géotechnique1 - J. Lérau
- c. il - 10-
2 - 1 .HYPOTHÈSES DE CALCUL
Soit un massif perméable,isotrope,de perméabilité k, baignépar une nappe libre
d'épaisseur H, reposant sur un substratum
imperméable (fig.10).Supposons que l'on foreun
puitscirculairevertical,de rayonr, traversantcomplètement la coucheperméablejusqu'au
substratum. Le puitsest crépinéde manièreà ce queles paroisne s'éboulentpas.On pompe
alorsdansle puitsà débitconstantq. La hauteurde I'eaudansle puitsestnotéeh.
Dans le cas où la nappephréatiquea une grandeépaisseurau repos,un régime
permanents'établiten unejournéeenviron.La surfacelibrede la nappeprésentealorsune
dépression en formed'entonnoir,centréesur le puitset se raccordant à une distanceR de
l'axe du puitsà la surfaceinitialede la nappe.Le rabattement de la nappen'affectedonc
qu'uneportiondu massifperméable situéeà I'intérieurdu cylindrevertical
de rayonR, appelé
rayond'alimentation ou rayond'action.
Le problèmeest de révolutionautourde l'axe du puits.La figureci-aprèsreprésente une
sectiondu massifpar un plandiamétral vertical.Le rabattement ô en un pointd'abscissex est
donnépar la différencede cote entreles pointsde la surfacelibresituésà la verticalede x
avantet aprèspompage.
t ,
rn a:ri{ pc"-Lbl-
6ub rhral-urrr i m p cr rn d. bl e-
p.,it s R 4
| ,., a
6ragrn4 ( rayoa dtechi cn\ ;
Rabattement de napoelibre
- Figure10-
2.2. POMPAGE EN NÉCIITIT PERMANENT - FORMULE DE DUPUIT
Puitsdansunenappelibre(fig.10)
Soitun pointM quelconque de la surfacelibrede coordonnées
x et z.
En désignantpar s I'abscissecurvilignele long de la surfacelibre, le gradient
hydraulique en M a pourvaleur-dzl-dset la vitessede décharge, tangenteà la surfacslibre,a
p o u r m o d uV
l e=r k . i = k +
os
L'hypothèsede Dupuitconsisteà supposer que la surfacelibrea unepentefaibleet que
les lignesde courantpeuvent,en premièreapproximation, êtreconsidéréescommehorizonta-
leset parallèles.
On peutalorsécrirei v = v; êt ds = dx = à V ; = K dz
d*
En admettantque lesfiletsliquidessontpratiquement
horizontaux et parallèles,
il résulte
Quê est la valeurmoyennede la composante
vx horizontale
de la vitessede déchargele long
de la verticale
d'abscissex.
Géotechnique1 - J. Lérau
- c . i l - 1 1-
Par suite, le débit qui entre dans le cylindrede surfaceS (rayonx et hauteurz) a pour
v a f e u r : q = $ . V x= Z n . x . z . k+. (1)
dx
Puisquel'eau est incompressible
et que le régimeest permanent, q est égal au débit
pompédansle puits.En intégrantl'équation(1)entrele rayondu puitsr et le rayond'actionR,
on trouvela formulede Dupuit:
, H2 -h2
Q =t[
ln l-
r
Puitsdansunenaopecaptive(fig.11)
On ne considèreplus la surfacede la
nappemaisla sudacepiézométrique. Le débit
à considérerentredansle cylindrede surface
S, de rayonx et de hauteurconstantee.
L'intégration g = Zæ.x.e.k. +
de ta relation
dx
conduit
à: q = 2 n .k . e . I ; 3
. R Puitsdansunenapoecaptive
ln-
f - Figure
11-
2 . 3. REMARQUES
2 - 3 - 1 - Rayond'action
L'utilisation
de la formulede Dupuitnécessitela connaissance
du rayond'actionR. Ce
dernierpeut être évaluéde différentes manières,soit simplement par relevédu niveaude la
nappeau coursdu pompage,soit à l'aide de formulesempiriques, soit encorepar un calcul
théorique en régimetransitoire.
1. En premièreapproximation, on peutadmettreque
100r < R < 300r
Lesvaleursextrêmesdu logarithme sontIn 300 = 5,70et In 100= 4,61;on voit que la
plaged'incertitude
surq restefaible.PourR = 200r, on obtientIn R/r = In 200= 5,30.
2. On peutégalement utiliser
la formuleempirique de Sichardt:
R = 3 0 0 0 ( H - h ){ I
avec: R, H et h exprimésen m, k expriméen m/s.
du régimepermanent.
3. Etablissement On montreque R = 1,5
de perméabilité,
avec: k : coefficient expriméen m/s,
t : duréedu régimetransitoire,
expriméen secondes
n : porosité.
Nota: Le produitkH estappelétransmissivité,
elleestnotéeT.
2 - 3- 2 - Equation
de la surfacelibre
En intégrant
l'équation(1)entrele rayondu puitset le pointcouranton obtientl'équation
de la méridienne:
22=h2+ I .tnI
n.k r
Géotechnique1 - J. Lérau
- c . l t- 1 2 -
sinagedu puits(fig.12).: 0 1 00 +
fvrlau. L;b rc-
. la pentede la surfacelibreest loin oiùo |
(nàr;aic,nnc.)
d'êtrenégligeable, :qlD:3
. il existeune zone de résurgence l 0 l 0q
t A | 'rlr.
sur la surfaceintérieuredu tube l eb. cri
L'équation n'estqu'ap-
de la méridienne
prochée.La méridienneréelleet la méri-
diennede Dupuitne peuventêtreconsidé- Zonede résurgence
réesconfondues quepourx > 1,5H. - Figure12 -
En revanche,le calculdu débitpeutêtremenérigoureusement sansfaired'hypothèse
sur la pentedes filetsliquides(démonstration
simplificatrice due à Tcharny- cf. annexe2). ll
conduità la mêmerelationqueDupuit(h désignant alorsla hauteurde l'eaudansle puits).
2 - 4 - MESUREDE LA PERMÉABILITE IN- SITU
Les petitséchantillons testésen laboratoire ne rendentpas comptede l'hétérogénéité
desformations En effet,il peutexisterdansla naturedespassages
naturelles. privilégiés
fioints
de stratification,fissures,...) qui modifientlocalement On procèdealorsà des
l'écoulement.
essaisen place.Lesperméabilités mesurées en laboratoire
sontinférieures
à cellesmesurées
in-situ(effetd'échelle).On distinguedeux types d'essais: l'essaide pompageet I'essai
ponctuel.
tnl
k=effi Pompeinrnergée
avec crépine
d 'asoirati on
2 . 4 . 2 - E S S AP
I ONCTUEL
Un essaiponctuelest réalisépendantun tempssuffisamment courtpourque le niveau
de la nappeau coursde l'essairesteinchangé. On supposeque le substratumimperméable
estassezloindu fonddu sondaqe.
Géotechnique1 - J. Lérau
- c. il - 13-
'n#fr=
#(ta-tr)
Essai Lefranc
- Figure14-
tn!1
n. d2
d ' o ù ' l ' o tni r e : k= . h- t rz d : diamètredu tubeintérieur.
4 C te
Pourunecavitécylindrique de diamètreD et de hauteurL (L t 2D),éloignée
deslimites
(dela surfacede la nappeet du substratum
de l'aquifère imperméable) :
2nL
C a la dimensiond'unelongueur.
, 2 L
ln-
D
La précisionde l'essaiest au mieuxde l'ordrede 50%.Cet essaipermetde déterminer
un coefficientde perméabilitélocale;il ne doit pas être utiliséseut pour déterminerun
rabattementimportantde nappe.
Géotechnique1 - J. Lérau
- c .l l- 1 4 -
[ â u "l ô x + ô v = / è z - O
Cesdeuxéquations au système: .{v" - - k ôh/ôx
sontéquivalentes
-kàhlôz
L u ,=
La condition
de continuités'écrit: a2h/ôx2 + a2h/à22 = Ah = 0
La chargeh1x,z)satisfaitdoncà une équationde Laplace.C'est une fonctionharmoni-
que.
Dansle casd'unmilieuanisotrope,
on aboutità l'équation
:
t- a2ha2h
* t-
rx.Kz. .r
= o
u*z 6S
qui n'estplusuneéquation La chargen'estplusunefonctionharmonique.
de Laplace.
3 . 2 . M I L I E UI S O T R O P E
3 - 2- 1 - Généralités - Définitions
La condition de continuité s'écrit: ô2h/èx2+ â2h/ô22 - O
L'écoulement a lieuentredeslimitesdéterminées sur lesquelles sontimposées descon-
ditionssur l'écoulement (la vitessede décharge) ou sur la chargehydraulique. Le problème
consisteà déterminerunefonctionh1x,z) satisfaisantà l'équationde Laplaceet aux conditions
auxlimites.La solution estindépendante de la perméabilité k du sol.
En pratique,la résolution de l'équationde Laplaceconsisteà rechercher :
- lesligneséquipotentielles pourlesquelles on a h - Cte,
- les lignesde courantpourtoutpointM desquelles' âon a + n = 0, l'a><e
ffi etantportépar
la normaleà la lignede courant.
Dans le cas générall'équationde Laplacen'est pas intégrableet on a recoursaux
méthodes
numériques.
Danslescasgéométriquementsimpleson utilisela transformation
conforme.
On avu quel'onpouvait
introduire
lafonction =
potentielle:Q1x,z) - [.h =+ V = $raôq.
On peutaussiintroduire
lafonction
de courantry(x,z;
définieOar,
' =vx êt =vz.
S #
On montrefacilement que0 et \r sontdesfonctionsharmoniques (Â 0 = A V = 0) et que
-
les lig.nes 0 cstesontles ligneséquipotentielles (h = çste;
et V - c9t"sont les lignesde courant.
On peutalorsécrireque la fonction0 + iV, appeléepotentielcomplexeest unefonction
harmoniquede la variablecomplexex + iy. Les méthodesde transformations conformes
permettent, à partirde potentielssimples, de formespluscomplexes
de définirdesécoulements
s'adaptant aux conditionsauxlimitesimposées. Lescalculssontassezlourds.
Géotechnique1 - J. Lérau
- c. il - 15-
d , 1 " i p "t e , n t i e l l e s
L;Xnes
etL n
cauranb { = Cri.
I
\
^ t o
f,,={t4 t^ ,/
-AI
-14\ ' - r,- AL
\
\
Ligneséquipotentielles
et lignesde courant
- Figure15-
Deuxlignesde courantdéterminent un tube de courantdanslequelI'eau circulesans
sortir;le débity est doncconstant.
Lavitessede décharge estd'autantplusfaiblequeleslignesde courants'écartent.
Détermination
desréseauxd'écoulement
La détermination
desréseauxd'écoulement peutse fairede différentes
façons:
- par recherched'une solutionanalytiqueà partirdu potentielcomplexedans tes cas
géométriquement
simples,
- parméthodenumérique (calculparélémentfinis),
- parméthodeanalogique (analogie
électrique),
- manuellement,parapproximations
successives.
' # = n* a à n = l s f l ï ah + ah =0
l B R itcoscr
3 î = *;sino
Géotechnique1 - J. Lérau
-c.il-16-
On a donc la doublecondition. a h= 0 e t h = 2 .
ôn
. au pointF et dansle drainde pied: h - 0.
L'écoulement limitédanssa partiesupérieure
considéré, par une surfacelibre,est dit
écoulement
à surfacelibre.
Tfelenue.
H 5ub:l'ral-,rm iwrper.-éotfi.
Barrageen terre
- Figure16-
3 - 2 - 3 - Méthoded'analogie
électrique
Le réseaud'écoulementpeutêtredéterminé parla méthoded'analogieélectrique.
Si une plaqueconductrice plane,d'épaisseurconstante,homogèneet
de l'électricité,
isotropeest parcourue par un courantélectrique,le potentielélectrique
V1x,z;
vérifiel'équation
de Laplace:
a2v a2v
æ * æ = Â V = 0
La densitéde couranti et le potentiel sontreliésparla relation:
électrique
?.1 . ----+
i = -(;)grad V (p: résistivité)
p
ll y a doncune analogieentrel'écoulement d'un courantélectrique dansune plaque
1 r
[T =' - (*)graA
p V]et l'écoulementbidimensionnel de l'eaudansun sol[V= - k.grae h].
Le modèledu problème étudiéestdécoupédansun papierconducteur graphité.
Les lignesde courantsont représentées par les bordslibresou des entailleà(pourune
palplanche parexemple).
Lessurfacesfiltrantes(équipotentielles) sontportéesà un potentiel V proportionnel
à h.
Si l'écoulement est à surfacelibre il faut découperle modèlepar approximations
successives de façonà avoirh = z (condition
à la limitede surfacelibre).
Mis à partcetteincertitude, I'analogieélectrique estfacileà mettreen æuvre,rapide,di-
recteet quasiexacte.
On détermine le réseaud'écoulement parseséquipotentielles: à l'aided'unesonde,on
mesureen toutpointde la plaquele potentiel V1x,z).
qui se correspondent
Lesgrandeurs sontlessuivantes
:
Grandeur
hydraulique Grandeur
électrique
charge : h potentiel: V
vitesse de décharge : V densitéde courant: T
d é b i t :q intensité: I
perméabilité: k conductivité: 1/p
Géotechnique1 - J. Lérau
-c.il-17-
3 - 2 - 4 - Exploitation
desréseauxd'écoulement
Les réseauxd'écoulementpermettentde résoudredeux problèmespratiquestrès
courantsen Mécanique desSols:
. le calculdesdébits: barrages,
assèchements d'unefouille,...
. le calculde la pressioninterstitielle
utiliséepourl'étudede la stabilitédes talus,des
barrages en terre,desmursde soutènement, desrideauxde palplanches, ...
Substrotumimpermdoble
Rideaude palplanches
- Figure17-
Le plande référence pourlesaltitudes et leschargeshydrauliques
estle planDJ.
Lesconditions auxlimitessontlessuivantes :
(h = 0)
DJ : surfacefiltrante,ligneéquipotentielle
(h = H1+ He)
lC : surfacefiltrante,ligneéquipotentielle
' CED: surfaceimperméable, lignede courant
KFL: surfaceimperméable, lignede courant
Tracédu réseaud'écoulement
:
Leslignesde courantet les ligneséquipotentielles sonttracéesde tellesortequ'il y ait :
- le mêmedébitAq entredeuxlignesde courantvoisines,
- le mêmeintervalle de pertede chargeÂh entredeuxéquipotentielles voisines.
Leslignesdu réseauformentdesquadrilatères curvilignes.
Considérons l'un d'euxde largeura et de longueur b.
Le débitde I'eauAq à traversce quadrilatère et sur uneépaisseur
unitéest :
A q = v . Â S = V . â . 1 a v e c v= k . i = k . 4 t
b
Soit: aq=r<.4[.a
b
un autrequadrilatère
Si nousconsidérons de largeurc et de longueur
d, nousauronsde
même: Aq=r.$.c
o
Donc: alb = c/d = etc... (mêmedébitÂq)
Pourtous les quadrilatères le rapportde la largeurà la longueurest le même.Le pro-
blèmerevientdoncà déterminer deuxfamillesde courbesorthogonales, satisfaisant
auxcondi-
tionsaux limiteset tellesque les quadrilatères
curvilignesforméssoientsemblables. Cettedé-
Géotechnique1 - J. Lérau
- c. il - 18-
Onendéduit: H
A o. = kD . 9 î. 6
soit: q-kf;
+H
Pourun réseauà mailles"carrées"I â = b
q' = nr . Ah . H
d i v û= o + k - . 4 + k z . $ = o etAhÉo
ôx' àzz
On se ramèneà uneéquationde Laplaceparle changement
de variablessuivant:
I l-
l x =1 9 . "
i Ïk*
lz-z
On a donc:
Géotechnique1 - J. Lérau
-c.il-19-
-ah = - =ax
ah ah J\Z
ôx aX âx AX kx
-a f =
-a 2 =
h a (an E azh
* [ * 1[k;)- -ï Jk*
ah) f - 3 -
kz
àx2 ax [axj ax2 kx
,,#=#
La condition
de continuité :' 4
s'écritdonc,aprèssimplification . 4 - O
ax2 azz
ll suffitdoncde traiterle problèmepourun milieufictifisotrope,déformépar uneaffinité
d'axe detde rapport^79 (en général< 1 car k7 <k;) puis de construire
le réseau
ll Kx
d'écoulement (fig.1S-a).
de la manièrehabituelle
Echelletr-
'
horizontale verticale 1[l f,
a - Milieufictifdéforméisotrope b - Milieuréelanisotrope
(kx= 4 kz)
Réseaud'écoulement dansun solanisotrope
- Figure18-
Aprèsavoirtracéle réseaud'écoulement dansle milieuisotropeon revientau milieuréel
par la transformation inverse(fig. 18-b).Le réseaud'écoulementréel est alorsconstituéde
famillesde courbesqui ne sontplusorthogonales.
M( x ,z )
x x x x
a - Milieufictif déforméisotrope b - Milieuréel anisotrope
- Figure19 -
Géotechnique1 - J. Lérau
- c . l r- 2 0 -
Le débitquitraverseAB est :
Zg zB' dz-dZ
f , -
dansle milieuréel: q' = Jf vx^ . dz dansle milieufictif: q' = vy. oZ avec ZA = ZA,
J
zA z^, ZB = ZB,
PouravoirQ= g' il fautque v x =
m i l i e u r é: evl x = - k x . * = - k x . ah kz
AX kx -â k- kx kr 'k=
m i l i e u f i c: t iVf X = - k . +
AX
k- k" 'k=
Considérons
maintenantune sectionhorizontale
CD du réel anisotrope,
transfor-
3-|ieiu t v
méeen C'D'dumilieufictif
déformé
isotrope ' : C'D' = ./ - CD
(fig.20)
ïk"
C D
-
a - Milieufictif déforméisotrope b - Milieuréelanisotrope
- Figure20 -
Débitdanslemilieu
:Qr é=evl. S - - k' , à
. . 1z . t O
En prenantpourrepèrede référence
{O,xz}avecl'axeO? verticalascendant,
on obtient
sousformedéveloppée :
[ ôo" , àrr= _n
*Ë-u
I a- avec F
:) X=0
{ ^--- ^--
Y = -Ysat
|L+ô x * pà*zy s' a t = o
a
Lanotion decontrainteeffectiveest préciséedanslechapitrelll, au g 1-2
Géotechnique1 - J. Lérau
- c . i l - 2 1-
L a r e l a t i od
n e ï e r z a g h si ' é c r i t : avec:u=Twh - z)
{\ : = = i . '
ôo" _ ôo'-
d,où * Y * ô(h-z\ = Ë * t o a * âo'- ah
ôx a" a*
ôo, ôo', â(h- z) = ôc,, ah
e. I
Ë=E*T*Ë E-{*E-^{*
Leséquations
de l'équilibre
locals'écrivent
finalement:
[ ôo'" *h.'*=
'E *ï* * y,^,4 = o
.Ja" a*
I h'=* , ào', ah
LÉ*É*y*Ë+(ysat-yw)=0
ll en résultequele squelette
du solestsoumisauxforcesvolumiques
suivantes:
=
a - uneforcede pesanteur, de composantesI )t 9
lZt=-(Ys"t-Y*)=-y'
On voit apparaîtreici la pousséed'Archimède (n) (moduley*, direction
verticaleascen-
dante).La force de pesanteurs'exerçantsur le squeletteest son poidsvolumiquedéjaugé
(moduley'= Tsat- yw,direction verticaledescendante).
X2 = -y* (âh/ âx)
b - uneforced'écoulement (ouforcede filtration)
de composantes
22 = -y * (àh/ôz)
Levecteurgradienthydrauliquei ayantpourcomposantes : -Ahlâx et -Ah/àz ,laforce
quis'exercesurle squelette
d'écoulement solided'unélémentde soldevolumeunitéestdonc
parle vecteur j = y*. i
représentée
ÂF= i .y*.ÀV
est dirigéevers le hautet les grainsdu sol sontentraînés par I'eau: il y a phénomènede
boulance. Le gradienthydraulique critiqueest le gradienthydraulique
pourlequella résultante
de cesforcesest nulle.
Sa valeurestdonc:
ic= Y'
Yw
Remarque:
Dansle casde sableset de gravesle gradienthydraulique
critiqueesttrèsvoisinde 1.
E n e f f e t r y ' = ( y . - y * )-(n1) d o n ci c = ( # - 1 ) ( 1 - n )
4 - 2- 2 - Phénomène de renard
Le phénomène de boulanceapparaîtdansle cas d'un écoulement verticalascendant.
Dansle casgénérald'un écoulement en milieuperméable, l'eau peutatteindrelocalement des
vitessesélevéessusceptibles d'entraînerles particulesfines du sol. De ce fait, le sol étant
rendulocalement plusperméable, la vitessede déchargeaugmenteet le phénomène s'ampli-
fie. Des élémentsplus grosvont êtreentraînéstandisque l'érosionprogressera de manière
régressive le longd'unelignede courant.Un'conduit se formeparoù l'eaus'engouffre et dés-
organisecomplètement le sol.C'estle phénomène de renard(tig.22).
fA\-
P ;
n , ,
. 4 r n o r c e J u p h c ' n o r r r è n :c
Borrlancc â l'ovaL
Phénomène de renard
- Figure22 -
Géotechnique1 - J. Lérau
-c. ll-23-
eau
Ascension capillaire
- Figure23 -
. Si l'onplaceentredeuxfineslamesde verrequelquesgouttesd'eau,on observeque
lesdeuxlamesadhèrentl'uneà I'autre.Si cesdeuxlamesainsi"collées"
sontplongéesdansun
récipientd'eau,ellesse séparentimmédiatement. Cettedernièreexpérience
meien évidence
que Le phénomènede capillaritén'a lieu qu'enprésencedes 3 phases: solide,liquideet
gazeuse(tig.24).
lq m e.lles
àe Verre.
- Figure24 -
. On peut considérerque tout se passe commesi la surfacedu liquideétait une
membrane élastique soumiseà unetensionT appelée tensionsuperficielle.
Sur un segmentde
longueurdl tracésur la surfacedu liquide,cettetensionse traduitpar uneforced'intensité
T.dl
tangenteà la surfacedu liquideet perpendiculaireau segmentconsidéré. L'existence
de cette
tensiona pour conséquence que la surfacede séparationliquide-air n'estpas plane,ce qui
expliquela forme des gouttesd'eau et les ménisquesobservésdans les tubes de faible
diamètre(fig.25).Bienévidemment, en un pointéloignédes paroissolides,ces phénomènes
disparaissentet la surfacede séparation estplane.
liquide-air
mêni:
Application
numérique :
R = 1 rrtr = 10-3m-> hc= 1,6cm
R = 1 0l r m= 1 0 - 5m + h c = 1 , 6m
R = 0,1FrTt= 10-7m + hc= 1G0m
Géotechnique1 - J. Lérau
-c.il-25-
Frangecapillaire- Distribution
de la pressioninterstitielle
Au-dessus de la nappephréatique, dontle niveauest celuide l'eau dansun tube piézo-
métrique,l'eau peuts'éleverpar capillarité formantainsiune frangecapillaired'autantplus
importanteque lesvidesdu sol sontde petitesdimensions.
Directement au-dessus de la nappela frangecapillaireest saturéesur unehauteurhç et
I'eauesten dépression parrapportà la pression atmosphérique:
Uc= - Y*.hc
L'ordrede grandeurde h. est le suivant:
sablesgrossiers: 10 à 50 cm
sablesfins : 50 cm à 2 m
solsargileux: dizaine(s)de mètres
o.héLri
Exemplede distribution
de la pressioninterstitielle
- Figure28 -
saturéela pressioninterstitielle
Dansla frangecapillaire est négative,les contraintes
ef-
fectivessontdoncplusélevéesqueles contraintes totales.Lesforcesde capillarité
augmentent
ainsila résistance
du sol.
La zonesaturéeest elle-même
surmontée parunezonenonsaturéedanslaquelle
I'eau
n'estpluscontinue,
seulslescanauxlesplusfinssontsaturés.
Géotechnique1 - J. Lérau
-c. lt-26-
On notera que le produit e.D19représentele diamètremoyen des canaux d'un sol d'in-
dice des vides e, formé de particulesidentiquesde diamètreégal à Dro
Applicationnumérique:
sablefin: e =0,4 D1o= 0,1mm= 0,01cm C=0,2cm
+ 2n " = =SOcm
ffi
5 .3 - PROFILHYDRIQUE D'UNSOL
La courbereprésentative desteneursen 0
eau en fonctionde la profondeurmesuréeà
partirde la surfaceest appeléeprofilhydrique. I o'5
La figure28 en donneun exempledansdiffé- L
t pp
: valeurdu logarithmedécimalde la tensiond'eauexpriméeen centimètresd'eau
1 -J. Lérau
Géotechnique
- c . l t- 2 7 -
- Figure32 -
De plus,la contraction du matériauentraîneune diminutionde volumesouventaccom-
pagnéede fissuration: c'estle phénomène de retrait.
Inversement lorsqueI'argilese trouveplacéedansuneatmosphère humideou au contact
de l'eau(imbibitionparla pluieparex.),lesforcescapillaires
vontdiminuer, ce quiva provoquer
un gonflement et par ailleursle complexed'adsorption va égalementaugmenter en volumece
quiva augmenter ce gonflement.
Danscertainssols,les phénomènes de gonflement peuventêtretrèsimportants. On les
observerasurtoutdansles pays semi-arides où les phénomènes d'évaporation sont très im-
portants,mais on les rencontrera parfoisdans nos régionsà climatcontinental sousforme
mornsmarquee.
La figure33 montrele
mécanisme desdésordres qui
apparaissent dans le cas
d'uneconstruction fondéesur
un sol gonflant.En été le bâ-
timent repose sur sa paftie
centraleavecporteà fauxdes
coins.En hiverle phénomène
contrairese produit: lescoins
se soulèventet il y a porteà
fauxde la partiecentrale.
Elà ' ièàeralsa.-+ raLraiE Hiv"- , humiâ;f;caf;on(plu;e\
-- ynf[eme|
5 . s . S E N S I B I L I TAÉU G E L
Généralement les sols imbibésd'eaugèlentsansdommage.Au momentdu gel, il se
produitun gonflement quiécartelesgrains,maismêmepourun sol ayantuneteneuren eaude
25o/o, il n'enrésultequ'ungonflement pourun sol.Au dégel,les grainsdu sot
de 2% insignifiant
retrouvent leur état initiallorsquela glacese transforme en eau. Maisil existecertainssols,
appeléssolsgélifspourlesquelsle phénomène esttrèsdifférent.
Dansde tels sols,on constatel'appari-
tion de lentillesde glacedont on expliquela
formationpar succioncapillaire: alors que
dansun sol non gélifil y a priseen massedu àz
1lacz
sol saturélorsdu gel,dansle casde solsgélifs x;t';l
il y a aspirationpar capillaritéde I'eaude la
nappequi se trouveen généralà une profon- capil\aireS
Géotechnique1 - J. Lérau
- c . l t- 2 8 -
ANNEXE 1
CONDITION
DE CONTINUITÉ
Considérons un volumequelconque de sol saturé(V), limitépar une surface(S) et
traversé parun écoulement (fig.1).Dansun intervalle
de tempsdonnédt, unvolumed'eaudV1
pénètreà I'intérieur de (S) et unvolumed'eaudV2en sort.
Soit V la vitessede I'eau,ses composantes vx, vy et v2 sontfonctiondes coordonnées
du pointconsidéré.
Le volumed'eaudV traversant l'élémentde surfacedS, de normalesortantefr, pendant
de tempsdt, est (fig.1) :
f intervalle /
d V= V . n . d s . d t
dV < 0 c+ I'eaupénètreà I'intérieur
de (S) liqne9' à-@.
dV > 0 <+l'eausortde (S) c J.r-o...b
,/
La condition
de continuité
s'écrit:
dVr -dV2 = 0 <+ dt.
tr
S
V . R . d S= 0
La relationd'Ostrogradskys'écrit : - Figure1 -
t r V . f r . o S = f f id i v û . d V ( q u q
eul esoitV)
S V
d'où: =
ffi divû.dVo
V
Vérifiépourtoutvolumedoncpourtoutvolumeélémentaire
+ divû . dV = 0
La condition
de continuité
s'écritdonc,aprèssimplification
:
divV=0
ANNEXE2
Hypothèses:
- sol homogène et isotrope,
- eauet sol incompressibles,
- régimepermanent laminaire,
- loi de Darcyapplicable,
- écoulement de révolution,
- débitpompéprélevéà I'extérieur de la zoned'actiondu pompage,
(alimentationà traversun cylindrede rayonR correspondantà la distance où le
rabattement estnul),
- existence d'unezonede résurgence dansle puits,de hauteurh' - h (donton ne tient
pascomptedansla démonstration de Dupuit).
Géotechnique1 - J. Lérau
-c.il-30-
En désignantparh* la chargehydrauliquet
en un pointM(x,y)de l'écoulement,
le potentiel
des
vitessess'écrit:Q(x,y)= - k.h*
S o i t : Q ( x' =, y- )fYt ( * w * V l
Enutilisant
larègledeLeibnitzs,
itvient' dy = dy + 01x,2;
#jt(x,y) i# #
0 0
z ^ z
f d0 _, = d I - \ " t - l dz
+ oY ' \ ^ t r , f dY 0(x,21
J ffi
0
o",.J Q1x,v1 d ln x
o
d'où:q--t r t#jq(*,y)dy
\^'rl
-01x,2;
-9:-1
dlnx'
o
0(x,z)= - k.z (carsurla surfacelibreu = 0)
t h* carh représente
icila hauteur
de l'eaudansle puits
' Règlede Leibnitzde différentiation
sousle signeintégrale:
uÊ
S(a)= J f1x,o;dx
Soitl'intégrale a < cx,< b où u1 et u2 peuventdépendre
du paramètre
CI,.
U1
dô It at duo dur
= oX+f1u2,a) - f(u1,o) Ooura < c[< b si f(x,a)etôtlâq,sontcontinues
enx etc[ etsi
Ë J a" d" fr
U1
Géotechnique1 - J. Lérau
-c.il-31-
q .ln:R= - Z.Tc ?
I l(n)- l(r)* )te.dz )
r
H
. f
l(R=
) J - k H d y= - k H 2
0
h h '
-h2
f ( , . )=
f
-khdy . - - kh2 - k h'2
J Ï-kydy
o h 2
FI n''=ht
d ' o ù : Q l-n = - 2 . n 1- k H 2 +k h 2 + n * I t r r * h ' 2l )
, H 2 -h2
d'où : 9 = n^ . | n E -
r
Avril 2006
Géotechnique1 - J. Lérau
INSTITUT NATIONAL DES SCIENCES A PPLIQUEES DE TOULOUSE
Département de Sciences et Technologies Pour l'Ingénieur
3 ème année Ingénierie de la Construction
GÉOTECHNIQUE 1
Cours Chapitres 3
Jacques Lérau
Maître de Conférences Année universitaire 2005 2006
GÉOTECHNIQUE 1
SOMMAIRE
Chapitre III LA DÉFORMATION DES SOLS
1 CONTRAINTES DANS LES SOLS
2 CALCUL DES CONTRAINTES DUES AUX SURCHARGES
3 COMPRESSIBILITÉ DES SOLS
4 CALCUL DES TASSEMENTS – MÉTHODE DES COUCHES
5 THÉORIE DE LA CONSOLIDATION DE TERZAGHI ET FRÖHLICH
6 DURÉE DES TASSEMENTS
7 CONSOLIDATION SECONDAIRE
8 DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES – TASSEMENTS ADMISSIBLES
Annexes 1 à 4 : Abaques de Steinbrenner, de Newmark, d'Österberg, de Fadum
Annexe 5 : Charge uniforme de longueur infinie – Diffusion simplifiée des contraintes
Annexe 6 : Tables de U en fonction de Tv et de Tv en fonction de U
Annexe 7 : Ordres de grandeur des tassements admissibles
Géotechnique 1 J. Lérau
Chapitrelll
LA DÉFORMATION
DES SOLS
avec: si : tassement
immédiat,
so : tassement primaire,
de consolidation
s. : tassement
de consolidation
secondaire.
Géotechnique1 - J. Lérau
- c . i l t- 2 -
Contraintes
effectives totalessontliéesparles relations
et contraintes :
o'=o-u
t t - q
9 - !
De nombreuses pourlessolssaturés,tant
étudesont confirméla validitéde cesrelations
quecohérents.
pulvérulents
L'étatdu squelette parunematrice(I')s de la forme:
estcaractérisé
txy t*=)
(o'*
(X')s= | "',
dy t r, I
ty, o',
[r'*, )
L'étatde l'eauestcaractériséparunematrice(>)w de laforme:
(u 0 0)
( E ) w =l 0 u 0 l
[o o ,)
Dansle casgénéraltouslestermessontdesf onctionsdescoordonnées
x, y eLz.
Remarques :
1. Les contraintessont calculéesen prenantpour origine des pressionsla pression
atmosphérique.
2. pas les effortsréelsentreles grainsqui sontponc-
La contrainteeffectivene représente
tuelsmaisunevaleur moyenne.
3. Dansles solssecsles contrainteseffectivessontidentiquesaux contraintestotales.
1 .3. CONTRAINTE NÉTU-E. PRINCIPE DE SUPERPOSITION
Le sol est assimiléà un milieusemi{nfiniélastiqueà surfacehorizontale. Le calculdes
contraintesdansun massifpesantet chargéest basésur l'utilisation du principede superposi-
tion1.Ce dernierrésultede I'hypothèse suila loi de comportement du sol'iélasiiquelinéaire.
La contrainte réelles'exerçantà la profondeur z sur unefacetteho.rizontale,o=,estégale
à la sommede la contrainte oy6,duêau poidsdu sol sus-jacent
naturelle et de la contrainte
due
auxsurcharges Âo= (fig.1) :
az = or,o+Âo=
TIlTTI]Tru1
+ l
lFt
*-_
1 - 4- 1 - Solhomogène à surfaceinclinée(fig.2)
Massifconsidéré : - milieusemijnfinià surfacelibreinclinée
(demi-plan anglep surI'horizontale),
inférieur,
- poidsvolumique du sol homogène : y constant(indépendant
de x et y)
. Prenonsle repèrede référence direct: {O,xy}(d Airigesuivantle sensde la pente)
Nousallonsdéterminer la contrainteT(U,l1s'e*etçanten M sur une facetteparallèleà la
surfacedu sol.
ttt)
(L) = ( o '
Le tenseurdescontraintes de x =+
est indépendant
o,
[t r" )
aTxv
-:t' =Q
S = o ' * = o rdX
L'équation local' Aii €)- P = ô s'écritici,sousformedéveloppée
de l'équilibre :
"u".Ê =I i:lll,ep(fig.
4)
li
d ' o ù i r y r l = y . y . s i n I + k r e t o y = y . y . c o sÊ + k e
'
Sol homogène
à surfaceinclinée Composantes de la forcede volume
-Figure2- Figure3-
par les conditionsaux limites(contrainte
Les constantesk1 et k2 sont déterminées nulleen
surface).
Ëri etË
X=0 g.o*+p.rr=g +rxy=Q-+ kt=0
PourY= 0 n
V=0 a . r x y + p . o y - 0+ o y = 0 + ke=g
d ' o ùr o y = y . y . c o s p e t T { y = y .y . s i n p
']
y' y' sinB
Le tenseurdescontraintes s'écritr 1p1
\ ' = ffttl
y.y.cosBJ
[v.v.sinB
La composante ox = f1y;estdéterminée à l'aidede la loi de comportement.
La contraintequi s'exerceen M sur une facetteparallèleà la pente, T(trrt,î), a pour
composantes y.y.sin I et y.y.cos p, elle est doncverticale, dirigéevers le bas.Ellea pour
i n t e n s i t éT: = y . y
.Si ondéfinitdvertica d le s c e n d a notn: a : y = z . c o s 9 c e q u ci o n d u i t à :
oy==y.z.cOszp r * y = y . 2 . s i n p .c o s p
Géotechnique1 - J. Lérau
- c . l l l- 4 -
qui s'exerce
llr-" "ontrainte en M sur une facette parallèleà la pente, 1(tvt,J) , est vedicale,
lloirigeeversle bas.
Ellea pourintensité: T = y . z . c oBs
1 - 4 -2 - Solhomogène (fig.4)
à surfacehorizontale
Massifconsidéré :
- milieusemi-infini
à surfacehorizontale libre
- poidsvolumiquedu sol homogène : y constant
lt
'(z) ur\
Le tenseurdescontraintes " \: a(>)
s'écrit t -=[ [ I
o Y'z) Sol homogèneà surfacehorizontale
- Figure4 -
La composante ox = f 1z;ne peutêtreobtenue
à l'aidedeséquations de l'équilibre.
Pour
la détermineril faut connaîtrela loi de comportement
du matériauqui est déterminée expéri-
mentalement.
ll
qui s'exerceen M sur unefacettehorizontale,
llLa contrainte T(M,k),estvefticale,dirigéeversle
lloas.
Ellea pourintensité: T== Oz=(116=!.2
1 - 4 -3 - Solstratifiéà surfacehorizontale
(fig.5)
Dans le cas d'un terrainconstituéde
.plusieurs couchesde sol horizontales d'épais-
.seur h; et de poidsvolumique y1,
la contrainte
qui s'exercesur une facette horizontaleau
niveaude la face inférieurede la couchen a
pourexpression:
l=I|
st
Cz = ov6 = .hi
)Yi
i=1
Solstratifiéà surfacehorizontale
- Figure5 -
Géotechnique1 - J. Lérau
Yw.hw Y:r.U--
| ïw.hw.Y:z-r r Yw(hw.z)
Ao==# + cosso
#=#
Géotechnique1 - J. Lérau
-c.|il-6-
- a - suivantdesplanshorizontaux - b - bulbedescontraintes
Distribution
descontraintes
duesà unechargeconcentrée
- FigureI -
2 - 3. CAS D'UNECHARGENÉPNNIE : q
2 - 3- 1 - Principe
de calcul
Considérons unesurcharge q s'exerçant
répartied'intensité sur uneaire (S) à la surface
du milieuélastiquenonpesant.L'intégration de laformulede Boussinesq permetde déterminer
la contrainteverticaleÂo, pour différentes de charges(fig.9).
distributions
La forceélémentaire de = q.dSpro-
voqueà la profondeur z et à la distancer,
unecontrainted(Àor):
=If]"o.ue
d(ao=)
. P
Ao, = O(lo) d'où:
J
ao== lj,r,qcosseds
#
Cetteintégrationa été faite pourtous
lestypesusuelsde chargement (fondations
ou remblais) et se présentesoitsousforme Casd'unechargerépartie
de formulesdansles cas simples,soitsous - Figure9 -
formed'abaques.
D'unefaçongénérale,la contrainte Ao, , s'exerçantsur unefacettehorizontale,résultant
de l'actiond'unechargeverticaleuniformément répartied'intensitéq estdonnéeparla relation
Ao, = I.q
Géotechnique1 - J. Lérau
- c .l i l - 7 -
2 - 3- 2 - Chargeuniforme
circulaire
DansI'axed'unechargecirculaire uniforme
de rayonR, à la profondeur
z, on a (fig.10): R
I f''' 1
r = 1 -1I ; r R
1 l
YI
Lt*t?/J
Cette formuleest parfoisprésentéesous Chargeuniformecirculaire
formed'abaque. - Figure10-
2 - 3 - 3 - Chargeuniformerectangulaire
- Figure11-
Généralisation :
La contrainteà la verticaled'un point
quelconque A s'obtienten définissant, à partir ,1 . z
du rectangleetfectivement chargéet du point' A
considéré,quatre rectanglesayant chacunun
angleà la verticaledu pointA. Le coefficient T t
d'influencetotal,à la verticalede A, est obtenu
par applicationdu principede superposition en
faisantla somme algébriquedes coefficients
d'influencede chacundesrectangles (fig.12). -a- -b-
- Figure12-
. La verticalepassantparA traversela zonechargée(fig.12-a): I=Ir+12+Ir+Io
. Laverticale passant
parA netraverse paslazonechargée (fig.12-a):I =Ir +Iz- Is - I+
: Le principede superposition
Remarque estapplicable
à touslestypesd'abaques.
2 - 3 - 4 - Chargeuniformerépartiesur unesurfacede formequelconque
On peutalorsutiliserI'abaquede Newmark(cf.annexe2).
Géotechnique1 - J. Lérau
- c . i l t- 8 -
2 - 3 - 6 - Chargetriangulaire
(en formede
talus).de longueurb.
L'abaquede Fadum (cf. annexe 4)
donneI dansle cas d'unechargetriangulaire
répartiesur un rectanglede cotésa et b en
fonctiondes paramètresalz et blz. Le point
considéré estsousun anglede I'airechargée.
- Figure13-
L'essaifournitdeuxtypesde courbes:
o unecourbede compressibilité
: ( e - lg o'r) (fig.15).
. descourbesde consolidation
: (Ez - lg t). On peuttracerunecourbede ce typepourcha-
quevaleurde la contrainte o, c'està direpourchaquepalierde chargement
appliquée (fig.1g).
3. 3 - COURBEDE COMPRESSIBILITÉ
On mesurele tassement final(engénéral24 heuresaprèsI'application
de la charge)AHipour
chaquevaleurde or.
e
A partird'un état initialconnuêeêt Hs,
?o
aei 2 permet
la relationlH' = de calculer
Hs 1 +e s
la valeurde Ae, pour toutesles valeursde
ÂH1(c'està diretouteslesvaleursde o'r) :
Aprèsavoiratteintla chargemaximale
souhaitée(pointD), on peutopérerun cycle
Courbede compressibilité
déchargem ent-rechargement.
- Figure15-
On observeque :
. lessegments AB et EDsontsensiblement parallèles,
. au-delàde D la partierectiligne
estdansle prolongement
de CD (mêmepente).
ÂVu
' Etablissement
de la relation: e =
V"
vs
aei=
%
1+es=lI"=#
+= oVvi
-%- =Tj;
ÀHi
Géotechnique1 - J. Lérau
- c . i l I- 1 0 -
. Le phénomène pri-
de consolidation
mairepeutêtrecomprisaisément à I'aidedu ma nornàl're
modèleanalogique de la figure16 dans le-
àlanchr
quellesélémentsqui se correspondentsont:
sol <-+ eau+ressort
solide ê ressort
squelette
eau ê eau
F et â o r . F
Perméabilité<+ robinet
mesuredeu ê manOmètre
Modèleanalogique
- Figure16-
ll La consolidation correspond
au transfertde la contrainteappliquéede I'eauvers le
ll squelette
solide;elles'accompagned'unediminution
de volume.
3 .5 . CARACTÉRISTIQUES
DE LA COMPRESSIBILITÉ
déte
rm
ine
rtro
iscaractéristiq
ues
dusorétud
ié:
ï|flfffld*iËrl'i'ffide
3 - 5 - 1 - Pression de préconsolidation o'
La courbede compressibilité permetde
fairela détermination graphique de la valeurde
la pressionde préconsolidation o'o(fig.15).
La méthodela plus simpleconsisteà
considérerl'abscissedu point d'intersection
desdeuxdirectionsasymptotiques.
Casagradea proposéune méthodeà
partir de la bissectriceTc d'un angle ayant ?6c,
poursommetle pointT de rayonde courbure
minimal (fig.17). Déterminqtion de o',.,(méthode
de Casagrande)
- Figure17-
On observeque :
o pouro'=( o'o le sol se déformetrès peu parcequ'il a déjàété consolidé, au coursde
.
'eff
sonhistoire,sous| et d'unepression qui,à sa valeurmaximale, étaitégaleà o'0.
o pour6'r) o'o le sol est beaucoup plusdéformable,il estsoumisà descontraintes supé-
rieuresà toutescellesqu'il a connues.La partiecorrespondante de la courbeest appelée
courbevieroe.
3 - 5 - 2 - Indicede compression
cc
On appelleindicede compression,
notéc. , la pente(ausigneprès)de la courbevierge,
soit :
cc = ;A? ' (Rouro'= 2 o'o)
A(lgo'. 1
avec: A(lgo'=) = lg (o'=+ Âo'r) - lg o', = lg (1 + AP I
6'z
c. estun nombresansdimension.
Pourun étatinitialo'no= o'oet pourun incrément
de contrainte
Ao'=,on a donc:
A";-) ^H Ae
Âe = - c" lg ( 1 + etcomme = . on peutécrire:
o'vo Hg 1+e6
c' . lg(1+
Ân'
A H = - H ,". ' +)
1+eg o'v0
On peutconsidérer
qu'unsolest:
incompressible lorsque c" < 0,02 I
"
trèspeucompressible 0,02< c. < 0,05 f SaOtes
peucompressible 0,05< c" < 0,10 ,
moyennement compressible " 0,10. c" < 0,20 Kaolinites
" 0,20< c. < 0,30
assezfortement
compressible l ,,..
" lllltes
trèscompressible 0,30< c" < 0,50 I
extrêmementcompressible " 0,50< cs Montmorillonites
3 - 5 - 3 - Indicede gonflement
c.
C'estla pente moyenne signeprès)d'uncycledéchargement-rechargement.
(au ll est
noté: cr.
3 - 5 -.4- Moduleædométrique
On appellemodulele paramètre qui,dansune loi de comportement,
relieles déforma-
tionsauxcontraintes.
Dansle casd'unesollicitation
ædométrique(<+déformationmonoaxiale),on écritainsi:
A H
a o ' = - F- æ d ' H
Eæoâ lesdimensions
d'unecontrainte.
Eæo=-ffi--Âo+
' ( e1 )- 1 + e Âo' = 1
cc l g' ( ro* 9t ) tu
H
-
" = (,,1+ e1",
ffi,, , est appelécoefficientde compressibilité.
)Ao'
ll apparaît que le module ædométriquen'est pas constant (contrairementau module
d'Young d'un matériauà comportementélastiquelinéaire)il dépend à la fois de l'état de
contrainteinitialconsidéréo'et de I'intervalle de contrainteAo'.
Géotechnique1 - J. Lérau
- c . i l -t 1 2 -
s = H o f t . r.gf (f i11
Ho: épaisseur
initialede la couchecompressibleeo : indicedesvidesinitial
3 - 6 - 2 - Solsurconsolidé
Lorsqueo',,o( o'o : le sol est dit surconsolidé.
Le sol a été soumisdansle passéà une
pressionde préconsolidation supérieureau poids des couchessupérieures maintenantpré-
sentessur le terrain.
- Pouro'no* Ao'> o'o , le tassement estdonnéparla relation:
cs oP cc
s = H n" . l -q + H "^ . , vo o ' u o + Â o '
1+e6 o'vo 1+eg o'p
cc .,o o'uo*Ad
S = H"^
1+eg o'p
L'étatde surconsolidationpeutêtredû à:
- la surcharge
exercéepardesterrainsquifurentérodésparla suite,
- unesurcharge temporaire tellequele poidsd'unglacieraujourd'hui
disparu.
- Pouro'no* Ao'< o'o , le tassementestdonnéparla relation:
cs .,o o'uo+Ao'
s = H ^"
1+ eg o'vo
Géotechnique1 - J. Lérau
- c . i l t- 1 3 -
On découpele sol en n
couchesde hauteurH; (fig. 18).
On effectuedes essaisoedomé-
triquessur des échantillons pré-
levésau milieude chaquecou-
che. Pourchaqueéchantillon on
détermine les indices de
gonflement et de compression et e'gi!e.
c, et c, ainsique la pressionde
el-.
préconsolidation o'0. On calcule,
au milieu de chacune des
@[b-
log d'
couches,la contrainteeffective
verticaleavanttravauxo'n, et la
variationde contraintedue aux
travauxréalisésÂo'r.
- Figure18-
On suppose(hypothèse que les valeursde ces deuxparamètres
simplificatrice) restent
constantesdanstoutel'épaisseurde la coucheconsidérée.
On calculele tassements' de chacunedes n couchesà l'aidedes relationsdu pa-
ragrapheprécédent.
Le tassementtotalest égalà la sommedestassements des n couchesconsidérées
:
i=fl
sl
S= ) -- lS ,
Z-J
i=1
Remarques :
- L'approximation queH1estfaible.
sursi estd'autantmeilleure
- Hi peutêtrechoisid'autantplusgrandquela profondeur
est importante.
- Si le sol comprendplusieurscouchesde caractéristisques
différentes,
on calculeÂH
relatifà chacunedescouchesidentifiées.
5.1 - HYPOTHÈSTS
On considèreunecouchecompressible, d'épaisseur constante notée2h (= H), comprise
entredeuxcouchesde matériaux très perméables : sableou gravier(la coucheest alorsdite
ouverte).
Le tri-couche estsoumisà unesurcharge uniformément répartieAo, normaleà la surface
du massif,appliquée de façoninstantanée,constante au coursdu tempset s'étendantde -ooI
+oosuivantO] (fig.1g).
Le problème étantainsidéfini,on voitqu'il s'agitd'un problème de consolidationunidi-
mensionnelle. Lesconditions ædométriques sontréalisées(pasde déformation latérale,écou-
lementuniquement on prendpourmoduled'élasticité
vertical); du squelettele moduleædomé-
triquedu solcompressible.
Onfait les hypothèses suivantes:
- seulela consolidation primaireestétudiée
- le sol de la couchecompressible esthomogène
- lesgrainset le fluidesontincompressibles
- le matériauest saturé
- la loi de Darcyestapplicable
- le coefficientde perméabiliték estconstant(bienquee soitvariable)
- la loi rhéologiquedu squelettesolideestl'élasticité
linéaire,
moduleædométrique
Eor6constant(bienquee soitvariable)
?HI
iàS t{
H
Couche
compressible 2n
1 1
- Figure1 9-
,,=Jo,,=i+g o=='lo";,1ï,,,,,
o, tsoed
o Ëtroed 6
ll vient(Eædconstant):
st = 1 2 Fo" d=- 1 2 F
E*, Eo"oJ Âu{r,r)
dz
I
Letassementfinal
estdonnépar:s"o=
+troed J oo o, (onaalors:Ao=Ào',Au=0)
Ë
u(o= st =t - l-o'tt't'ot
\/
Soo Eoed . S-
Géotechnique1 - J. Lérau
- c . i l t- 1 5 -
2n 2h
ll restedonc: U t t -l 1 -
J
0
4u12,1;
dz
_ 0
J
P
Ao'1z,tydz
2h.Ào 2h.Âo
Le problèmerevientà déterminer
la fonctionÂu(z,t).
Remarques :
1. La détermination Au = Au1z,0
de la fonction permetde construire
lesisochrones.
La figure
19 montrel'évolutiondes isochrones au coursdu temps:on voitque ces courbesont sensi-
blementI'allurede paraboles.
2F
J au1z,t;
dz
2. Dansla relation: U(t)= 1 - o
2h.Âo
2h
.le numérateur Autr,,ldz représente
l'airesousI'isochrone
relative
à untempst donné,
J
0
.le dénominateur
2h.Ào représente
I'airesousI'isochrone
initiale(rectangle).
5 .3 - ÉOUNTIONDE LA CONSOLIDATION
on a, à toutinstant: Âo = Ao' + Au :+ Ao' = Ao - Au
Sur unefacettehorizontale
U(îJ) = U(t')
Ao étantconstanten fonctiondu temp.' 0 = ry dt = - O, (a)
a a t a t
La relation(a) exprimeque, pendantl'intervallede temps dt, I'augmentationde contrainte
effectiveest égale à la diminutionde pressioninterstitielle.
D'autrepart: n = 5 + Ân = ryJ = g = AH (pasde déformation
latérale).
V V V H
De la définition
du moduleædométrique =
: Eceo il vient:
#,
H
- E*o . Ân d'où:
-1 ô(o') o,
Ho,
rydt=-Eæ0. + Ho,=
ô(Âo')
dt= i-.
Eoed at
(b)
Géotechnique1 - J. Lérau
- c . i l t- 1 6 -
. D'autrepart, à un instantdonné :
,.
- l a v i t e s s ed e d é c h a r g e n N N ' e s t( l o id e D a r c y ): v - k . i = - K a h  u
aVeCn=-+Z
AZ
, è
- (| m
-- ) (t â ( ^ u )- )
!=-k | Zl=-kl ."\--lr1l
ôz[yw J l.v* àz )
- la vitessede déchargeen N.,N',est I V1= u *
$lz O=
L a s e c t i o n d S é t a n t u n li et éd,é b i t q e s t é g aà l a v i t e s s e t Ç = v . d S = v . L e v o l u m e d ' e a u
expulséehors du volume parallélépipédique élémentairependantI'intervallede temps dt, dV2,
est égal à : d v z -( q r- d d t =( v r- v )d t =( # d z d) r =
# Ydz.dt
En égalantles expressionsde dV.,et dV2 il vient :
- 1 â(lu) -k â(au) k.Eoeo a2(nu)
d z .d t - ry . d z .d t
E*. A Yw àz' at Yw à22
â(Âu12,ty)
_ a2(nu1r,g)
soitencore: -At - v^v ' T
"u- I-'E*-
Tw
Attentionà ne pas confondrele coefficientde consolidationc' avec I'indicede compressionc^.
ll
Remaroue:
Le coefficientde perméabiliték et le module ædométriqueE*o du sol compressible
interuiennentpar leur produit.On constateexpérimentalement que ce produitresteà peu près
constgnt,ce qui justifiea posterioriles hypothèses7 et 8. Ceci est physiquementsatisfaisant:
lorsquel'indice des vides diminue,la perméabilitédécroîtet la rigiditédu matériau,donc Eæd,
augmente.
5. 4. NÉSOI-UTION D E T ' É Q U R T I O ND E T E R Z A G H I
Pour résoudrele problème,il faut associerà cette équationaux dérivéespartielles,les
conditionsaux limiteset la conditioninitiale.
Sur les deux surfaceslimitantla couchecompressible,
la surpressioninterstitielle
Âu est
nulle puisque le matériauadjacentest parfaitementperméable.
=
. tesconditionsauxtimitess'écrivent donc, ^oTI3'll : ) qr"r quesoitt
A u ( 2 h ,=t )0 J
initiale(t = 0) s'écrit: au1z,o; - ao, quelquesoitz e I 0, 2h I
. la condition
. la symétrie U(t') =
du problème entraîne O pourz = h, quelquesoitt
ôz
L'intégrationde cetteéquationaux dérivéespartiellesest classique. On constateque la
mzn2cu,
''
fonction A,.,.'.
ê 4h2 .s1nm t z , du type all;.b12;,vérifie l'équationet ses conditionsaux limi-
Géotechnique1 - J. Lérau
- c . i l t- 1 7 -
rentes
valeurs =
de m, soit: au1z,t)iA.. ê #'. sinTz et defaçonà ce quela
., 2h
z=
sommeinfinievérifie la condition o)= i, A m . sinT
initialeAu1z, Ao
i " ' 2 h
2Lo
C'estun problèmede développement
en sériede Fourier,on trouve: Am = (1 - cosmn)
mrr
On en déduit,en posantn = (2m - 1)
-n2n2c,,
'.
= oon=à.
Au1z,t) e--æ- rin
+ * X
-n2TE2c,,
t
et U(D=1-+ t 1e a6z
n
frt n=frs,..,
T' v -- cv.*- k . E o e d. +
'- t
ne y* 312
et I'on obtientfinalement:
-n2n2 -
R 'u
U=1-+ 1"
n
o
.v n = 1,3,5,,..
Géotechnique1 - J. Lérau
- c . l l l- 1 8 -
6. DURÉEDES TASSEMENTS
Les sols grenustassenten des tempstrès courts(en mêmetempsque se produitle
chargement);la questionde la duréedes tassements
concernedoncseulementles solsfins
(phénomène différé).
Le facteurtempsest définipar la relation: Tv = +.t. ll permetdonc,connaissant
le
n'
coefficient
de consolidation
cy, dê déterminer pouratteindreun degréde
le tempst nécessaire
n' .ru
U choisi: pourU donné-+ Tv estdéterminé+ t =
consolidation estcalculé.
cv
6 - 1 - OÉrenulNATloN DE cu A L'CEDOMÈTRE - UÉrHOOr DE CASAGRANDE
( s - lg t ) ou ( H - lg t )
à partirde la courbede consolidation
cuestdéterminé
avec: s (ouH) : tassement(ouhauteur)de l'échantillon
sousunechargedonnée(fig.20).
Tu'd2
"c..
v= _ est calculé pour un de-
J Consotidotion
gréde consolidation
moyenU égalà 0,5. 2
a
Prim oire
Tv - 0,197
g
À U = 0,5correspond 0
c
H. 50
c
0.197d2 I
cv= ?
a
r50 a
:
tsg : tempsnécessaire pour obtenir a
ll'
primaire.
50/ode la consolidation
d = h : demiépaisseurde l'échantil-
londrainésursesdeuxfacesà l'instant
tSO,
estappelédistancede drainage.
Courbede consolidation
- Figure20 -
Détermination
de tss I Hs, hauteurde l'échantillon
au débutdu palierde chargement,
étantconnue,on déterminesuccessivement:
remps,t:i:il,i;
10 troo Hroo primaire
Finde la consolidation
2" Hso Milieudu segmentHoHroo
30 tso Abscissedu pointquia pourordonnée
Huo
1 -J. Lérau
Géotechnique
-c.lil-19-
6.4 - CONSOLIDATION
D'UN SOL COMPOSÉDE PLUSIEURSCOUCHES
Dans le cas d'un sol composéde plu-
sieurscouchessoumisà une consolidation
unidimensionnelle
sous l'effet d'une charge Hy kp Eocdr
uniformémentrépartie (fig. 21), on peut
considérerune couche équivalenteunique
homogèned'épaisseur H et de coefficientde
consolidation
cys. Ht, ki , Eoedr
u2
cve= (relation
de Absi)
.----F
ts-Ii I
IZJ l]-l
[T{cvi J
Casd'unsol stratifié
- Figure21 -
Géotechnique1 - J. Lérau
-c.ilt-20-
Schématiquement, oh
obtient la constructionde la
tigure22.
Géotechnique1 - J. Lérau
- c . i l t- 2 1
Drains
Drains
uS ubs tra tu mi m p e rm é a b l e o
- a - Coupe - b - Vueen plan(mailletriangulaire)
Schémad'uneinstallation de drainsde sableverticaux
- Figure23 -
La théoriede la consolidation de Terzaghipeut être généralisée à trois dimensions.
qui régitle phénomène
L'équation s'écritalors,en coordonnées semi-polaires
:
1ô(lu) a 2 1 l u=; _Ëâ ( l u )
c r, (aË2 1
* ;aËu ;) + c v Ë \ , n (1)
en supposantquecuestconstantdansle planhorizontal.
On peutconsidérer
quel'écoulement
résultede la superposition
de deuxécoulements
:
- un écoulement = a(*')
unidimensionnel
vertical'.u @. e)
ôz' dt
- un écoulement az(+u) * 1 â(Âu)', - ô(Au) /e\
radialhorizontal ' r ' (" r t p
r ê r r ' t r t ,cc, *; ,=Jf- (o,
ar
ll a été démontréque ta solutionde l'équation
(1) est obtenuepar unecombinaison
des
solutions deséquations (2)et (3)de la manièresuivante:
1 - U = (1 - Uv) (1 - Ur) relation de NaborCarrillo
Pourl'écoulement le facteurtempsTy a pourexpression
verticalunidimensionnel, :
Tv= A t
CP
Pourl'écoulement
radial,le facteurtempsTl dépenddu diamètred'influence
despuitsD et
donc de la trame.On a : tr=$t
D'
' c: 9-
radiale,définipar
c, : coefficientde consolidation K .lO
v = v
D : diamètrede la zoned'influence
du drain
Dansle casd'unetrameen triangleéquilatéral, adoptée,D = 1,05L
couramment
(L: côtédu triangle)
Pourunemaillecarrée:D = 1,13L (L: côtédu carré)
Exécution desdrains:
Drainsde sable: Le procédéle plussimpleconsisteà forerun trouà l'aided'unetarière
mécanique à âmecreusequeI'onremonteau fur et à mesurequ'ondéversedu sable(tig.2a-
a). On utiliseen généraldesdiamètres de 0,40m à 0,80m avecdesespacements de 2,50m à
7,50m.
Parla suiteon a utilisécommematériaudrainantdesmèchesen cartonou en textilenon
tissé"Leurmiseen æuvreestplusrapideet pluspropre.ll n'ya pasd'apportde matériau filtrant
(le sable).Leursinconvénients sontune duréede vie réduiteet unefaibleaptitudeà la défor-
mationlorsquedesfluageslocauxse produisent lorsdu tassementde la couchecompressible.
On utilisemaintenant desdrainsà âmeplastique (géodrain).
En plusde la propreté,
de la rapi-
dité de miseen æuvre(fig.24 - b), ils présentent l'avantage
d'uneduréede vie amélioréeet
d'unegrandesouplesse sansétranglement lorsdesfluages.
Géotechnique1 - J. Lérau
- c . i l l- 2 2 -
Soblc
P l o t c- F o r m c
en roblc
Remontée
Descentedu du mandrin
mandrinavecdrain drainposé
a - Réalisation
d'undrainde sable b Miseen æuvredesdrains"mèches"
-
parforageà la tarièreà âmecreuse
- Figure24 -
6 - 6 - 2 - Méthodedessurcharges
Bienque l'amplitude
de I'accroissement de contrainteÂo n'affectepasla formede la re-
lationentrele degréde consolidation et le facteurtemps(Tuest indépendant de Âo'), le tasse-
mentà un instantdonnéest influencépar le fait que le tassement totalcroîtlorsquet'accrois-
sementde contiainte Ao augmente.
La surchargetemporairedoit permettred'obtenirrapidement la plusgrandepartiedes
tassements avantla miseen servicedu remblai.
La méthodeconsisteà placerpendantquelquesmoisunesurcharge constituée généra-
lementpar2 à 3 m de remblaisupplémentaire qu'onenlèveraau tempst pourlequelle tas-
sementfinalprévupourle remblaisanssurcharge auraété obtenu(ouà un tempsinférieurqui
aurapermisd'atteindre un pourcentage suffisantpourle pr:oblème
de consolidation posé)(fig.
25).
a
; tf+âH
E
: H
t
'tt
-t
tl
ll
a
CL
ll,
E
a
E
o
!l
t
a
Utilisation
d'unesurcharge temporaire
- Figure25 -
7 - CONSOLIDATION SECONDAIRE
A la suitede la consolidationprimaire, appeléeaussiconsolidation hydrodynamique, il se
produitun phénomène différéappeléconsolidation secondaire. Ellecorrespond à un fluagedu
squeletteminéralsolidedu sol.Le tassement suitapproximativement uneloi linéaireen fonction
du logarithme du temps;c'està direqu'il continue à se manifesterlongtemps aprèsl'évanouis-
sementde la consolidation primaire.
Ce phénomène est particulièrementnet pour les tourbeset les vasesrécentes.ll l'est
beaucoup moins pour lesargilesmodernes ou glaciairesquel'on peutrencontrer en Franceet
est pratiquement inexistantpournosargilestertiairesou plusanciennes. Le tassementsecon-
dairese produità peu prèssanspertede charge(puisqu'ilest trèslent).On le détermine par
simplehomothétie à partirdesrésultats de l'essaide compressibilité.
t
L'égliseNotre-Damede la Guadelupeà Mexico,construiteau XVlle siècleprésentedes tassementsdifférentiels
de
l'ordrede 1,50 m sans que se soientproduitesdes fissurestrès graves.
Géotechnique1 - J. Lérau
- c . f l -r 2 4 -
ANNEXE 1
ABAQUE DE STEINBRENNER
0,25
0,24
0,23
0,22
dc ôorgc: q
0,21
m=1,0
0,20 m etn sont
intcrchongeablcs m=Q9
0,19
m=0,8
0,18
0,17 m = 9 m=07
z
0,16
n=+ m=06
0,15
Aoz = q xI
0,14
m=Q5
9,13
0,12
m=Q4
0,11
0,10
0,09
0,08
0,07
0,06
g0s
0,04
m=0,1
0og
0,02
0,01
0,00
F
o o
(\
o
(tl
t 88àt8e
cto-<tcic'd
(\
o o
(Yt $ tft tI, scOOrO o
ct o' o' ct ct cto-o'o'o'-' (t) 11' g1112f\@C)O'
Géotechnique1 - J. Lérau
- c . l l l- 2 5 -
ANNEXE2
ABAQUEDE NNruMARK
1 -J. Lérau
Géotechnique
- c . l l r- 2 6 -
ANNEXE3
ABAQUE D'ÔSTERBERG
bfz = oo
3,0
t':g
1.6
1,4
1,2
bfz=1,0
0,9
0,8
0,7
q6
bfz=Q5
-
t
o
(,
c 0,4
o
3
C
It
C
q3
o
(J
o
o
(J
o
z
b/z =0
s 678991 3 4 5 67891p 4 5 67 I 10p
ANNEXE 4
ABAQUEDE FADUM
qzs
q24
n=10
q23
7
q22
5
q21 4
q20
3
919 25
0,18
n= t0
0,17 1,75
0J6
1,5
0Js
1,25
014
o 0J3
o n= 1,0
012
J
I 0,11
o
q80
0,10
0,70
q0e
q60
q08
q07 n=Q50
q4s
0p6
0,40
0os 0,35
0,30
Qoa 0,25
0,20
0J5
n=OjC
Géotechnique1 - J. Lérau
- c . i l t- 2 8 -
ANNEXE 5
O na :
|- or)* - sin2o,)l
|lrrr- | trineo,
0 en radians
DIFFUSION
SIMPLIFIÉE
DES CONTRAINTES
Lorsqu'onne cherchequ'unevaleurapproximative des contraintes
et des tassements,
on peutse contenter
de la diffusion
simplifiée
suivante.
On supposequ'il y a diffusionuniformedes con-
traintesavec la profondeur,limitée par des droitesfai- 1
THï
a r
A oL - = c. =à =e
a+lzlana 1+Zz^tana
La valeur de cr est généralementprise égale à
1
30' (tancx= i ).
z
1 -J. Lérau
Géotechnique
-c. lil-29-
ANNEXE 6
TABLE pE LA FONCTTON
U(Tv)
TV U TV U
0.004 0,0795 0,175 0,4718
0,008 0,1038 0.200 0.5041
0,012 0,1248 0,250 0,5622
0,020 0,1598 0,300 0.6132
0,028 0,1889 0,350 0,6582
0,036 0,2141 0.400 0,6973
0,048 0,2464 0,500 0,7640
0,060 0.2764 0,600 0,8156
0,072 0,3028 0,700 0,8559
0.083 0.3233 0,800 0,8874
0,100 0,3562 0.900 0 , 9 11 9
0,125 0,3989 1.000 0,9313
0,150 0,4370 2,000 0,9942
oo
0,167 0,4610 1,0000
TABLEpE LA FONCTTON
Tv(U)
U 10 "/o 20 "/o 30 o/o 40 o/" 50% 60 o/" 70 o/o 8O o/" 90 o/" 100 o/"
TV 0,008 0,031 0,071 0 , 1 2 7 0,197 0,287 0,403 0.567 0.848 oo
Tu: facteurtemps,
U : degréde consolidationmoyen,
d : distancede drainage
rv=#t (= épaisseurde la couchesi drainéesur uneface)
cu: coefficient
de consolidation
Géotechnique1 - J. Lérau
- c . i l t- 3 0 -
Exemolesde tassements
admissibles
Tassement pourdeux
différentiel
Typed'ouvrage pointsdistantsde 10m Distorsion
Bâtimentsd'habitation
:
- aortau- 3à6mm 3/10000à 6/10000
- fragiles 3mm 3/10000
- souples 7mm 7/10000
Constructionsindustrielles
:
- traditionnelles
(charpente 1 0m m 1/1 000
métalliqueou béton)
- traditionnelles
avec 8mm 0,8/1000
remplissagefragile
- traditionnelles
sans 1 5m m 1 , 5 / 10 0 0
Recommandations
du 4ème
congrèsinternational desSols(Londres
de Mécanique 1956)
Typede Tassement
mouvement Le tassementdoitêtrelimitépourassurer: maximal
Tassement le drainage 15à30cm
total la facilitéd'accès 30à60cm
unecertaineuniformité du tassement
- mursen maçonnerie 2à5cm
- poutraison 5à10cm
- silos,cheminées,
radiers 8à30cm
Tassements stabilitéau renversement descheminées et tours 0,004B
différentiels circulation d'engins 0,01L
stabilitédesempilages de marchandises 0,01L
fonctionnement desmachines lourdes 0,003Là0,0002L
(avecpossibilité de réglageultérieur)
fonctionnement desgruessur rail 0,003L
écoulement de I'eaudanslescanalisations 0 , 0 1L à 0 , 0 2 L
(attention de ne pasmodifierlesconditions
de l'écoule-
ment)
la sécuritéà l'égardde la fissuration
- grandsmursde briques 0,0005à 0,001L
- poutresen B.A. 0,0025à 0,004L
- voilesen B.A. 0,003L
- poutrescontinues en acier 0,002L
- poutressurappuissimplesen acier 0,005L
B : diamètre de la fondation,
L : distanceentredeuxpoteauxvoisinsou entredeuxpointssoumisauxtassementsdif-
férentiels.
Nota: Cesvaleurssontdesordresde grandeur.Desconditions particulières
peuventimposer
desvaleursde tassements admissibles
différentes.
Avril2006
1 -J. Lérau
Géotechnique
INSTITUT NATIONAL DES SCIENCES A PPLIQUEES DE TOULOUSE
Département de Sciences et Technologies Pour l'Ingénieur
3 ème année Ingénierie de la Construction
GÉOTECHNIQUE 1
Cours Chapitres 4
Jacques Lérau
Maître de Conférences Année universitaire 2005 2006
GÉOTECHNIQUE 1
SOMMAIRE
Chapitre IV LA RÉSISTANCE AU CISAILLEMENT – ÉTUDE EN LABORATOIRE
1 NOTIONS ÉLÉMENTAIRES SUR LA RUPTURE DES SOLS
2 RAPPELS SUR LES CONTRAINTES CONVENTIONS
3 CRITÈRE DE MOHRCOULOMB
4 MESURE AU LABORATOIRE DES CARACTÉRISTIQUES DE RUPTURE
5 REMARQUES QUALITATIVES
Annexe : Ordres de grandeur de la cohésion et de l'angle de frottement interne
BIBLIOGRAPHIE
Géotechnique 1 J. Lérau
ChapitrelV
palier
le picpzutnepasexister
le palierexistetoujours
Courbecontrainte - déformation
- Figure1 -
On fait lesapproximations
suivantes :
- dansle domainedes petitesdéformations : on considèreque le comportement est li-
néaireet on applique
la théoriede l'élasticitélinéaire.
- dansle domainedesgrandesdéformations : le comportement
est irréversible,
on con-
sidèrequeI'on peututiliserla théoriede la plasticitépar{aite.
Lignesde glissement'
2 . 1 . DISTRIBUTION DESCONTRAINTES
AUTOURD'UNPOINT
2 - 1 - 1 - Tenseurdescontraintes
Le vecteurcontrainteÎ1tvt,n)s'exerçant
en M sur unefacettedS se décompose
suivant
la normdeMÏ à la facetteet suivantle plande la facetteen unecontraintenormaleÇ et une
contrainte tangentielle(fig.3-a).
ll . En Mééaniqueàeé Sols, par convention,on compte positivementles contraintes
ll normalesde compression. On associedonc à toute facette une normalerentrante;une
ll contrainte normalepositivecorrespondainsià unecompression.
On appelletenseurdescontraintes en un pointM I'ensembledescontraintesen ce point,
obtenuen donnantà la facette(c'està direà sa normatetVii) touteslesorientations
possibles
(fig.3- b).
'
On appellelignede glissementla trace,dans le pland'étude,des surfacesde glissements.
1 -J. Lérau
Géotechnique
-c.tv-3-
rnt
Contraintesde cisaillement
surdeuxfacettesperpendiculaires
- Figure4 -
ll existeen tout pointM du milieutroisplansprivilégiés
pourlesquelsla contrainte
se ré-
duità unecontrainte normaleo (t - 0). Cesplanssontappelésplansprincipaux, leursnorma-
les directionsprincipales et les contraintes
correspondantes principales
contraintes (majeure,
intermédiaire, mineure)(fig.5).On lesnote:
o1 , 02 , cr3 (parconventionon poseor ) oz > og)
à\-t-\
a - Axesquelconques b- Axesprincipaux
1 -J. Lérau
Géotechnique
-c.tv-4-
Cerclesde Mohr
- Figure6 -
-
2 1 -3 - Problèmes à deuxdimensions
. La plupartdesproblèmes de Mécanique desSolssonttraitésà deuxdimensions
- soit parceque les ouvragesconsidérés ont une géométrieconstantedans les plans
perpendiculaires à la contrainte intermédiaire o2et qu'ilssontsuffisamment longs(talus,rem-
blais,semelles filantes, murs,...),
- soitqu'il existeunesymétriede révolution (fondations pieux,...).
circulaires,
On se place dans un plan privilégié perpendiculaire
à la contrainteprincipaleintermé-
diaire.Ce pland'étude(n) contientdoncà la foislescontraintes principales
majeureet mineure
o1 êt o3, la normale(Mrfi)considérée et le vecteurcontrainte
Î1tU,n;.
Lorsquela facettetourneautourdu pointM, I'extrémitédu vecteurcontrainte décritle
cerclede Mohrde diamètre(ot - og).
2 - 1 - 4 - Composantesd'unecontrainte
s'exerçant sur unefacettedonnée(casbidimensionnel)2
2-1-4-1- Prenonspourrepère éd
f éer e n c M
e {, x y }( f i g . 7 ) .
, \
La matrice,supposée
connue,du tenseurdescontraintes s'écrit' ttl = [ ]t ]o, I
|..tt )
=::te
à la facetteconsidérée
La normatetr4fr fait un angle0 avecl'axe tvti = nI:
l[t=sin0
2 voir
sur l'intranetpédagogiquede I'INSA: Géotechnique1 - Cerclede Mohr(J. Lérau)présenteune animationrelative
à ce paragraphe
O na :
de Î1tU,n;dans{M, xy} :
Composantes
=f tl =(o* ".lf':':)
l1na,n; "u sine
[s, [t*r JI J
*Î*Ysinel
= f t) =(o*coso
T1tu,n;
\9, cos0 + or sineJ
[ct
Composantes
de T(M,n)dans{M, nt} :
-(o") =f to:1 sinelrf)
T1tu,n; - Figure7 -
[rn,J [- sine cos0J Igj
d'où:
1+ cos20 1- cos20
cos20= sin20= cos20- sin20= cos20
d'où:
iF=
Lorsquedansle planphysiquela normatetvii à la facettetourned'unangle0, le rayoniF O,
cerclede Mohrtournede -20.
Détermination principales
descontraintes principales
et desdirections
On peutdéterminer principales
lesdirections
2'*v
1o En exprimant que?nt= 0 + tanl| =
ox-oy
on = 61.cos20 + o3.sin2e
T(M,R)
rnt = (os - o1).sin0.cos0
1+cos20 - Figure8 -
l- _ o1+og , o1-o3,
l O"^= -
d'où T(M,fr)I T*_-cos(-2o)
Irn,= ry sin(-20)
Lesdeuxéquations la projection
représentent surlesaxesOo et G Oela relationvectorielle
:
c F = ô *i i F
Ellesconstituent l'équation d'uncercleen coordonnées paramétriques.
ot ot -o3.
C e c e r c t ec ,e n t r é e ln(' l o t , 0 ) s u2r i l i i , a p o u r r' a y oinF = 2
Lorsquedansle planphysiquela normaleM:iià la facettetourned'unangle0, le rayoniF ou
cerclede Mohrtournede -20.
n
- a - Plan physique(æ) - b - Plande Mohr
Vecteurscontraintes
s'exerçant
surdeuxfacettesfaisantentr'elles
un anglecr
- Figure9 -
Géotechnique1 - J. Lérau
-c.tv-7-
z - z - ÉounroNsoe r'ÉeutLtBRE
LocAL
L'équilibre d'un parallélépipède
statique élémentaireau seind'un milieucontinu,
s'écrit:
ôo, , ôtru hrr-X=o
a " - a y ' àz
ùTKy, âou , h r r _ y = o
a- -;t' àz
+.t*-*a="=--z=o
dx dy dz
où X, Y etZdésignentlescomposantes
desforcesde volur" Ê.
ou encore,sousformematricielle
:
. + +
div(:)-F=0
Dansle casd'un problème bidimensionnel,
il vient:
f+ . 9d-yX = o
lo*
l k . 9d-yY = o
Ldx
La plupartdu tempslesforcesde volumese réduisent
auxforcesde pesanteur.Si l'axe
Oy estprisvertical
ascendant,X= 0 etY= -y (ydésignantle poidsvolumique
du sol).
2 - 3. CONDITIONS AUXLIMITES
L'équilibre d'un élémentde volumedébouchant
à la surfacedu solidefournitles condi-
tionsauxlimites(fig.10).
=
On écritl'identité: (l). h= F
r
--
I o.o* + Ê.rry+ y.ru X
t _
.l o.r", + Ê.oy+ y.rr=--y
t ^
Lo.rr, +
p.ryz* !.o, = Z
Vecteurcontrainte
à la surfacedu solide
- Figure10-
3 . CRITÈREDE MOHR-COULOMB
3. 1 . NOTIONDE COURBEINTRINSÈOUE
En Mécanique desSolson utilisela notionde courbeintrinsèque
dueà Caquot.La théo-
rie est applicableà un matériauhomogèneet isotrope.Dansle plande Mohr(o, r) la limite
d'écoulement par unecourbe,appeléecourbeintrinsèque,
est représentée qui séparela zone
des étatsde contraintepossiblesde la zonedes étatsde contrainte impossibles
à développer
dansle matériau, se produisant
l'écoulement avant(fig.11).
Géotechnique1 - J. Lérau
-c.tv-8-
ærcles de Mohr
de rupture
o
Courbeintrinsèque
- Figure11-
La courbeintrinsèqueest I'enveloppe descerclesde Mohrpourlesquelsdébutel'écou-
lementdu matériau(cerclesde Mohrde rupture).Lorsqu'uncercleest tangentà la courbe
intrinsèque,l'écoulementse produitpar glissementsuivantla directionde la facettequi
correspond au pointde contactentrele cercleet la courbe.
Pourlessolssa détermination expérimentale de la courbeintrinsèque
est relativement
aisée.
ne puisses'y développer
interstitielle (saufcasparticulier
desséismeset deschargements
très
rapides).
Pourlessables,Kérisela donnéla formule: e.tang'=K avec K = 0,SS.
Pour0,45< e < 1 on obtient29"< (p'<50o
Anglede talusnaturel(sable):
Considéronsun talus de sable sec
d'angleP. A la profondeur h, sur un plan
parallèleà la pentela contrainte est verticale
et a pourcomposantes (fig.13):
(
=
.Jo'n y.h . cos2p
L d n =, y . h . s i n p . c o s p
Soitg' I'anglede frottement internedu Contraintes'excerçant
sable,pourque le sableresteen équilibreil sur unefacetteparallèle
à la pente
fautque : - Figure13-
î'nt S T'l= o '. tang' :+
y . h . s i np . c o s p < y . h . c o s 2 p . t agn'
d ' o ù : t a n p< t a n g ' = + p < g '
g'correspond à I'anglede talusnaturel: c'est
la pentelimiteque prendraun talusen sable
sec avec le temps. Cette pente correspond
généralement à une valeur minimalede
t'angle de frottementinternedu matériaug
(fig.14).
ffi
3 - 3 - LIGNESDE GLISSEMENT
On appellelignede glissement la trace,dansle pland'étude,des plansde glissements
(plansde rupture).
Soit un massifde sol homogènede caractéristiques mécaniques c' et g' en état'de
rupture.Supposonsconnues,en un point M, les contraintesprincipaleset les directions
principales. Traçonsun cerclede Mohr de rupturecorrespondant (fig. 15-a).Les propriétés
géométriques du cerclede Mohrpermettent de déterminerl'orientation
desnormales aux lignes
de glissement puisles lignesde glissement elles-mêmes.
que glissement formenttoujoursavec la contrainte principale
majeureunanglerF=t 15-b).p, appeléanglede glissement
est uniquement
3 g'
dépendde l'étatde compacitédu sable
Géotechnique1 - J. Lérau
-c.tv-10-
ligne églissement p
En ,oosanttan 9'
2 =t on a :
2t 1-f
s i n g ' =- e t c o s g ' =- i lv i e n t : - Figure16-
1+t' 1+t'
2t
1r *, 1 + t2 z (tanl+tan9)' , r\
1 +s i n g '=3= 1 + t 2+ 2 t ( t + t ) 4 2,1 =tan2" *[ q 1
- t - l =l
1-sing' '-1+t2 1 + t 2- 2 t [ 1 - t , I t - t " n I . t " n 9l [4 2)
\r 4 2)
et
1-f
-t)
cosg' = - =1 + t 2 1-t2 _ ( 1+ t X 1 = [:r) !* g')
= tan(
1 - s i n g ' ,' - 12 + 1t 2 1 + t 2- z t (1- t)2 [1-tJ [4 2)
fr , g') n,9'
d'où: o'1 = tan2 o'g * 2 c'tan
o -, ) 4 2
1 - s i n g ' o , . _ 2 ccos
, rp'
Defaçonanalogue: o'a= I
1+ sing' 1 +s i n g '
1- sing' = cos<o' = , ( -n
on montreque' tan2|.l _ g) .
EI ïâIll -: o')
I
1 +s i n g ' [ 4 2) 1 +s i n g ' [4 2)
o's= t^n(i -
d'où :
Ï] o'.,z"'r^^(!r-$
avec:
Géotechnique1 - J. Lérau
- c .l v - 1 1 -
- tln t:
1 +s i n g '_
t^nr(!. g) = cot2p et 1 = u , . n! "_(g ) - tan2p
1- sing' [4 2) 1 +s i n g ' [4 2)
s - s - THÉoRÈuE DES Érnrs coRRESpoNDANTS
La figure17- a représente la courbeintrinsèqued'unsol cohérentet frottant(c' * 0; g' *
0) avec deux cerclesde Mohr, C1 (correspondant à un point en équilibrelimite)et C2
(correspondant à un pointen équilibresurabondant).
La figure17-b représente la courbeintrinsèque d'unsol pulvérulent(c = 0) de même
anglede frottement internequele sol précédent. L'axeG " subiunetranslation égaleà OO .
L'étatdu sol vis-à-visde la ruptureest identiquedansles deuxcas.Opérerunetranslation de
l'axe G, de modulec'ltanrp',revientà appliquerune contraintenormalesupplémentaire
d'intensité égaleà c'ltang'sur chaquefacettede chaquepoint,quelleque soit sa direction.ll
s'agitd'unecontrainte isotrope,
d'oùle théorèmedesétatcorrespondants, dû à Caquot:
Un milieu cohérentet frottantest équivalentà (peut être transforméen) un milieu
pulvérulent de mêmeanglede frottement interneà conditiond'appliquer
sur la surfacelimitedu
massifd'unepressionhydrostatique d'intensité
égaleà c'ltang'.
- a - Milieuréelcohérent
Théorèmedesétatscorrespondants
Figure17-
Géotechnique1 - J. Lérau
- c .l v - 1 2 -
(r potier
I
At
- déplacement
Courbescontrainte
- Figure19-
En supposant les contraintes
uniformément répartiessur la surfacede rupture,on déter-
minela contrainte à la ruptureq (ou résistance
de cisaillement pourunecon-
au cisaillement)
Géotechnique1 - J. Lérau
-c.tv-13-
a - Etat de contrainte
Géotechnique1 - J. Lérau
- c .l v - 1 5 -
contrafnt es
- conlrrlnt.r lotatar
conlrllnlrr rffrcllvrr
Géotechnique1 - J. Lérau
-c.tv-16-
cn=%'
I I
I
<É-- C3 = 6l = Co
erif;re' À<-
ori{icc. J3 drainele-
L.aL = otrvcrf
arL;naX<- ouverF
€n ft" d a conâoh dq l-ion V t
a - Consolidation
isotrope b - Cisaillement
drainé(trèslent)
Procédure de I'essaiC.D.
Figure24 -
La courbeintrinsèqueobtenueà partir de plusieursessaisest une droite dont les
caractéristiquessontles suivantes:
g' : anglede frottementeffectif,anglequefait la droiteintrinsèque avec l'axe des con-
traintesnormalestGl.
c' : cohésioneffectiveou cohésiondrainée,ordonnée à l'originede la droiteintrinsèque.
La droiteintrinsèquea pouréquation, dansle casd'unsolfin saturé:
T = c'+ o'.tang'
Géotechnique1 - J. Lérau
- c .] v - 1 7 -
4 - 3 - 2 - E s s aU
i .U.
L'essainonconsolidé - nondrainécorrespond au comportement à courttermedu sol en
place.
L'échantillon estsoumis,orificede drainage
fermé,à l'étatde contrainteisotropeoo (fig.
26-a).Puis,toujoursavecI'orificede drainagefermé, on procèdeau cisaillement en augmen-
tantjusqu'àla rupturela contrainteaxialeo, (la contrainte latéraleo. étantmaintenuecons-
tante)(fig.26-b).
| | a^=a^+w
t l
r i
q. €l=Ci3+r=%
at=o
orificc,.dr- ori{ice, }c-
ârai na!e àra\na qu
fe..'rd ô ( , t
lcvrnc'
a - Application
de la contrainte
isotrope b - Cisaillement
nondrainé
Procédurede l'essaiU.U.
- Figure26 -
La résistanceau cisaillementdu sol
ainsidéterminée est indépendante
de la va-
leur de la contrainteisotropeinitiale.Le
diamètredes cerclesde Mohrresteconstant é
quellequesoitla valeurde oo.
L'enveloppedes cerclesde Mohr est
une droite parallèleà l'axe do Oont l'or-
donnéeà I'origine,appeléecohésionnon
drainée,est notée c, (gu est égal à 0) (fig.
27).
tt+Au = t't,+AÇ
Ot -O3 -O'3
" u_-
,- - O'1
_
- Figure27 -
' z 2
Si on mesurela pressioninterstitielle pendantI'essaion peutdéterminer les contraintes
effectives
au momentde la ruptureet tracerle cerclede Mohrcorrespondant. ll esttangentà la
courbeintrinsèque de paramètres c' et g'. A tous les cerctesen contraintes totalesobtenus
avec différentesvaleursde oo (c'est à dire de os) ne correspondqu'un seul cercle en
contrainteseffectives,u augmentant de la mêmequantitéAu que o.. Cecimontrebien que
dansce cas la résistanceau cisaillement ne dépendpasde o..
Casparticulier: Essaide compression simple(fig.28)
La contrainteaxialede rupture,notée R", est appeléerésistanceà la compression
simple.La cohésion nondrainéedesargilessaturées s'en déduitimmédiatement, g, étantnul.
.f .1.Ç4= F
3
F|l
a, =o
H tr +o
Essaide compression
- Figure28 -
simple
Remarque :
En fait R" est généralement
légèrement supérieurà2cu, car le sol en contactavecI'air
n'est jamaiscomplètement saturéet l'enveloppe
des cerclesde Mohrde rupturen'est pas
parallèleà G.
4 - 3 - 3 - E s s aC
i .U.
L'essaiconsolidé - nondrainéa deuxobjectifs:
. Déterminer les caractéristiques de la résistance
au cisaillement à longterme(c' et g')
en mesurantla pressioninterstitielle
au momentde la rupture.
. Déterminer la variationde la cohésionnon drainéec, en fonctionde la contraintede
consolidation o'".
Lescaractéristiques de la résistanceau cisaillement
à longterme,c' et {p',sontobtenues
en traçantles cerclesde Mohrde ruptureen contraintes effectives(la pressioninterstitielle
au
momentde la ruptureestconnue). oi1= or - u
o'3=og-u
L'essaiC.U. présentel'avantaged'êtreplus rapidedonc plus économique.que I'essai
c.D.
L'essaiest réaliséen deuxtemps:
1o On consolidel'échantillon sous une contrainteisotropeo'" = og, coffirîe dans I'essai
c.D.
2 L'orificede drainageétantferméet la contrainte
latéraleo. étantmaintenue
constante,
on cisaillel'échantillon jusqu'à
en augmentant, la rupture,
la contrainte
acialeor.
Variationde la cohésionnondrainéecu
Le rayondu cerclede Mohrà la ruptured'un premieressai,en contraintes
totales,donne
la cohésionnon drainéecu1correspondant à la valeuro'.. Si on recommenceun autreessai
avec uneautrevaleurde o'", supérieure à la précédente, on obtiendraunevaleurde la cohé-
>
sioncu, cu1. Les pointsde coordonnées o'. et c, sontalignéssur unedroitede penteÀ et
d'ordonnée à l'originecuo(fig.29).Cettedroitequi n'estpas la courbeintrinsèque traduitle
compoftement du mélangesolide-liquide.
Elle montre que la variationde cu est linéaireen
fonctionde o'..
Géotechnique1 - J. Lérau
-c.tv-19-
cur
cuo
oé oé,ao'
Oé'AO'
c u = c u o* o ' . ' t a n À
Le coefficient
d'accroissementde la cohésionnondrainée,notétan À, permetde calcu-
ler I'accroissementAcude la cohésionnondrainéecorrespondantà uneaugmentation Ao'. de
la pressionde consolidation
.
at'
tan À =
ao'a
On se serviradu paramètre
tanÀ par exempledansle cas d'un remblaifondésur une
couched'argilemolleet montéparétapes.ll permetde calculerl'accroissement
de cohésion
Ac, après une étape donnéede la constructionet d'en Oèduirela chargequi peut être
appliquée
à l'étapesuivante.
5 . REMARQUESQUALITATIVES
5 - 1 - NOTIONDE COURTTERMEET DE LONGTERME
On schématise lesétatsmécaniques en deuxsituations:
- le courtterme: c'est la phaseinitiale,de chantier,pendantlaquellele sol est soumisà
des sollicitations sans drainage,c'est à dire à volumeconstant(en admettantque le sol est
saturé).
Courtterme <+ régimenondrainé.
- le longterme: phasefinaleaprèsétablissement du régimehydrauliquefinal.
Longterme <+ régimehydraulique final.
Le tempsnécessaire pourpasserdu courttermeau longtermedépendessentiellement de la
perméabilité du milieu;
- Casdes solsgrenus: la perméabilité esttellequetoutesurpression interstitielle
locale
se dissipeinstantanément vis-à-visdes cadencesde chantier.On est ainsi immédiatement
dans les conditionsde long terme. Les calculsdes contraintessont faits en contraintes
effectives à I'aidedesparamètres c' et g'.
- Cas des sols fins : le tempsde passagedu court termeau longtermepeut durer
plusieurs mois,voireplusieurs années; on estalorsamenéà considérerdeuxrégimes:
- à court terme,régimenon drainé,les calculsdes contraintes sont faits en
contraintestotales -lesseulesgue I'on puisseappréhender- à l'aidede cu et de
Géotechnique1 - J. Lérau
-c.rv-20-
Les calculsde stabilitédes ouvragessont faits oour ces deux situationsen contraintestotales.
Les sollicitations(effortsexercéspar l'extérieur)sont inchangéesc'est la manièredont le sol
résisteau cisaillementqui est différente.Pour l'étudeà courtterme il faut donc ajouterla valeur
de la pressioninterstitielleaux contrainteseffectivesobtenuespar le calcul.
5 - 2 - 2 - L ' A N G L ED E F R O T T E M E N
<p T'
ll traduitle frottement dansle glissement grainsurgrain.
Pourun solgrenu,sa valeurdépendsensiblement de l'étatde compacité du matériauen
place. Comme cet état est difficilementmesurable,donc difficilementreproductibleen
laboratoire, il fautlà encorefaireattentionà la valeurdesrésultatsd'essais.
Dansle cas des solsfins, on a pu mettreen évidenceI'influence de la natureminé-
ralogiquedes composants argileuxsur la valeurde g'. On note ainsique la présencede
montmorillonite, qui donnenaissance à des valeursélevéesde la plasticité, est néfasteà la
résistance au cisaillement.Ce matériau ayant,de plus,la facultéde gonfleren présenced'eau,
estsourcede nombreux ennuis.
Géotechnique1 - J. Lérau
- c. lv -21-
ANNEXE
Influence physique
descaractéristiques interned'unmatériaupulvérulent
sur I'anglede frottement
. Argilesaturée
Le drainages'effectue lentement.
Cohésion r cu= quelques dizaines à quelquescentainesde kPa
c' : négligeable
Anglede frottement interner gu = 0
g' : 10- 20o,quelquefois
plus
. Argilehumidenonsaturée
Lespropriétésmécaniques avantet aprèsdrainagesontdu mêmeordre.
Cohésion: c, et c' : de quelquesdizaineset quelquescentainesde kPa
Anglede frottement interne: gu et g' : de quelques quelquefois
degrésà unevingtaine,
plus
. Argilesèche( Srs_OJ)
ll ne se produitpasde drainageet il n'y a aucunedifférenceentreles propriétés
du sol
mesurées dansun essaidrainéou nondrainé
CohésionI cu = c' : quelques centaines de kPa (susceptible
de beaucoup diminueren
casd'humidification
Anglede frottement interner gu = g' : supérieur
à 10"
Avril2006
Géotechnique1 - J. Lérau
DE nÉrÉnENcE- BtB'tNsA
BTBLToGRApHTE
OUVRAGESGENERAUX
Ét-Émerurs
DEnnÉceuoue
DESsoLS
F. Schlosser
EditeurPressesde I'ENPC- 1992197 5 ex 624.1SCH
uÉcnruIQUE DESSoLS
D.Cordary
Tecet Doc- Lavoisier
Editeur - 1995 3 ex 624.1COR
INTRODUCTIONÀ M CÉOTECHNIQUE
R.D. Holtz,W.D. Kovacs
de Montréal- 1991
EditeurEcolePolytechnique 3 ex 624.1HOL
SOIL MECHANICS
R.F.Craig
EditeurChapman& Hall - 1996 6 ex 624.1CRA
GEOTECHNICALENGINEERING
R. Lancellotta
EditeurBalkema- 1995 6 ex 624.1 LAN
Géotechnique1 - J. Lérau
.BIBLIOGRAPHIE-2.
OUVRAGES SPÉCNLISÉS
ADE.MÉMOIRE D'HYDRAULIQUESOUTERRAINE
M. CASSAN
EditeurPressesde I'ENPC- 1993 1 ex 627 CAS
HYDRAULIQUESOUTERRAINE
F. Schneebeli
EditeurEyrolles- 1987 3 ex 624.1SCH
Avril2006
Géotechnique1 - J. Lérau
-SYMBOLES-8-
R Indicede résistancerésiduelle
définipar: R = (tf - i)l1t1- t*;
ru Coefficientde pressioninterstitielle
rapportentre la pressioninterstitielleen place et la chargetotale des
terresI rg = ul(\.2')
6 - TNDTCES
lndice: se rapporteà :
a Air,actif(poussée) ou admissible
c Cohésion ou consolidation
cd Essaiconsolidé drainé
cu Essaiconsolidénondrainé
d Etat sec
f Ruptureou final
h Horizontal
i lmmédiat ou initial
I Limite
p Passif(butée)ou préconsolidation
q Surcharge
r Radialou remanié
R Résiduel
s Particulessolides
t Temps
u Conditions nondrainées ou pression
interstitielle
uu Essainonconsolidé nondrainé
v Vertical
w Eau
x ,y Deuxaxesorthogonaux horizontaux
z Axevertical
y Poidsdu terrain
@ Anglede f rottementinterne
0 Conditions au reposou conditionsinitiales
1 ,2 ,3 Directionsprincipales
REMARQUES :
Lesunitésindiquées pourchaquesymbolesontcellesquisontrecommandées maison peututiliser
toutautremultipleou sous-multiple
de l'unitéde base.
ex : kPaestrecommandé, maison peututiliser: Pa,MPa,. . .
m estrecommandé, maison peututiliser: cm, . . .
Dansla pratiquede la Mécanique queg vaut10m/s2d'oùryw= 10
desSols,on admettoujours
kN/m3
Conventionsadoptées:
- pourlesdimensions : L : longueur
T : temps
M : masse
- pourlesunités: m, s, kg,N, Pa (unitésS.l.)
' : degré(angle)
1 : pourlesgrandeurs sansdimensions exprimées,nombreréel(ex : S, = 0,93)
%: pourlesmêmesgrandeurs quipeuventêtreexprimées également en
pour-cents(ex : Sr - 93 %)
- : pourlesgrandeurs quisontdéfinies (ex : wL= 45).
en pour-cents
Juin2006
Gârtechnique2 - J. Lérau
SYMBoLES
uN, t r É sE To É n N t n o N s
1 . GÉNERAUTÉS
L,l L m Longueur
B,b L m Largeur
H,h L m Hauteur
D,z L m Profondeur
d,D L m Diamètre
A Sz m2 Aire
V g3 m3 Volume
t T S Temps
V LT-1 m/s Vitesse
a LT-2 m/s2 Accélération
g LT.2 mls2 Accélération (g = 9,81m/s2 )
de la pesanteur
m M kg Masse
I ML.3 kg/m3 Massevolumique
1'-."'
g kN/m3 Poidsvolumique
F Coefficient
de sécurité
3,14159
e 2,71828
lnx Logarithmenépérien de x
lgx Logarithmedécimalde x
2 - CONTRAINTES ET DÉFORMATIONS
u ML-1T-2 kPa Pressioninterstitiel
le
pression(en excès sur la pressionatmosphérique)de l'eaudans les
vides d'un sol parfaitementsaturé
uw ML-1T-2 kPa Pressionde I'eau interstitielle
pressionde I'eauexistantdans les intersticesd'un sol partiellement
saturé
ua ML-1T-2 kPa Pressionde l'air interstitiel
pressionde l'airexistantdans les intersticesd'un sol partiellement
saturé
Gârtechnique2 - J. Lérau
- SYMBOLES.2.
Gâctechnique2 - J. Lérau
.SYMBOLES-3-
p - 1 Coefficientde f rottement
rapportmaximalentrecontraintede cisaillementet contraintenormale
au point de contactentre deux corpssolides
rl ML-1T-1 kPa.s Coefficientde viscositédynamique
contraintede cisaillementnécessairepour maintenirune différencede
vitesseégaleà I'unitéentredeux plansparallèlesdu fluidedistants
d'unelongueurunitaire
3 - PROPRIÉTÉS PHYSIQUES DU SOL
3 .1 - MASSES ET POIDS VOLUMIQUES
ps ML-3 kg/m3 Massevolumiquedes particulessolides
quotientde la massedes particulessolidespar leurvolume
ys ML-2T-2 kN/m3 Poidsvolumiquedes particulessolides
quotientdu poidsdes particulessolidespar leurvolume
pw ML-3 kg/m3 Massevolumiquede I'eau
Gâctechnique2 - J. Lérau
-SYMBOLES-4.
wp Limitede plasticité
teneuren eau d'un sol remaniéau pointde transitionentreles états
plastiqueet solide(déterminépar un essainormaliséde laboratoire)
wS Limite de retrait
teneuren eau maximalepour laquelleune réductionde la teneuren
eau ne causeplus de diminutionde volumedu sol
lp lndicede plasticité
différenceentreles limitesde liquiditéet de plasticité
lL Indicede liquidité
1 1= ( w 1- w ) / l p
lc Indicede consistance
le=(w-wp)/lp
êmax - 1 Indicedes vides dans l'état le plus lâche
maximumde l'indicedes vides obtenudans un essainormaliséde
laboratoire
êmin - 1 Indicedes vides dans l'état le plus dense
minimumde l'indicedes vides obtenudans un essainormaliséde
laboratoire
lD - 1 , o/o Indicede densité
19= (e."y - e)/(e'n",,- emin)
3 .3 . GRANULOMÉTRIE
D, d L mm Diamètrede grain
taillede graindéterminéedans l'analysegranulométrique, par
tamisageou sédimentométrie
Dn, dn L mm Diamètreà n pour-cent
diamètrecorrespondantà un tamisatde n pour-centsur la courbe
granulométrique (n% des particulesont des dimensionsinférieuresà
ce diamètre)
Cu - 1 Coefficientd'uniformité
Cu=d6eid1e
Cc - 1 Coefficientde courbure
Cc = dso2 /(doo.dro)
3 - 4. PROPRIETESHYDRAULIQUES
h L m Chargehydrauliqueou potentielhydraulique
sommede la hauteurpiézomérique(u /y*) et de la hauteurgéomé-
trique(z) au-dessusd'un niveaude référence
q L3T-1 m3/s Débit
volumed'eaupercolantà traversune sectiondonnéed'un sol, par
unitéde temps
v LT-1 m/s Vitessed'écoulement
débitqui s'écouleà traversune sectiontotaleunitairedu milieu,
perpendiculaire à la directionde l'écoulement
i 1 Gradienthydraulique
pertede chargehydrauliquepar unitéde longueurdans la directionde
l'écoulement
k LT-1 m/s Coefficientde perméabilité(ou conductivitéhydraulique)
quotientde la vitessed'écoulementpar le gradienthydraulique
c o r r e s p o n d a(nvt/ i )
j ML-2T-2 kN/m3 Forcede f iltration(ou d'écoulement)
forcevolumiqueexercéesur des grainssolidesdu sol par un écou-
lement:j-i.Y*
Gârtechnique2 - J. Lérau
. S Y M B O L E S5 .-
4 - PRoPRTÉTÉs
uÉcnrureuEs
DU soL
4-1- pnÉlÈvEMENT
Ca - % lndicede surface(d'un carottier)
Ca = (Dz2- Df)lDf avec D1 : diamètreintérieurde la trousse,
D2 : diamètreextérieurde la trousse
Ci - Vo lndicede jeu intérieur(d'un carottier)
C; = (D3- D1)/D1avec D1 : diamètreintérieurde la trousse,
D3 : diamètreintérieurdu conteneur
Co - o/o lndicede jeu extérieur(d'un carottier)
Co = (Dz- Da)lDaavec D2 : diamètreextérieurde la trousse,
Da : diamètreextérieurdu corps du carottier
4 - 2 - C O N S O L T D A T T O( U
NNTDTMENSTONNELLE)
mv M-1LT2 (kea1-t Coefficientde compressibilité
quotientde la variationrelativede volume par la variationcorrespon-
dante de la contrainteeffectivenormale:
n'lv= (eo-e)/l(1 + eo). Ao'l
Eæo ML-1T-2 kPa Moduleædométrique
défini par : E*6 - 1/mu
Cc - 1 lndicede compression
pentede la courbede compressionviergedans un diagrammesemi-
logarithmique "contrainteeffective-indice vides"
des :
Cc = - Âe/Âlgo'
Cs - 1 Indicede gonflement
pentemoyenned'un cycledéchargement-rechargement dans un
diagrammesemi-logarithm ique "contrainteeffective-indicedes vides":
C s= - Â e / Â l g o '
Ca - 1 Taux de consolidationsecondaire
pentede la partiefinalede la courbe"variationrelativede volume-
logarithmedu temps"dans un diagrammesemi-logarithmique :
C a = - a e / [ ( 1+ e s ). a l g t ]
cv !2t-t m2ls Coefficientde consolidationverticale
cv = k/ (mu.y*)
d L m Distancede drainage
épaisseurde la couchedrainéesur une face seulementou demi-
épaisseurde la couchedrainéesur les deux faces
Tv - 1 Facteurtemps
Tv = t . culd2, t étantle tempsécoulédepuisl'application d'une
variationde contraintenormaletotale
U - 1 , o/o Degréde consolidation
rapportde I'augmentationmoyennede la contrainteeffectiveà un
instantdonnéà l'augmentation finalemoyennede la contrainte
effective
o'vg ML-1T-2 kPa Contrainteeffectiveverticaleinitialeen place
contrainteverticaleeffectiveexistanten place préalablementau
prélèvementou à l'excavation
o'p ML-1T-2 kPa Pressionde préconsolidation
pressionverticaleeffectivemaximalesubie dans le passé
o'c ML-1T-2 kPa Pressionde consolidation
pressionverticaleeffectivepour laquellele sol passede l'étatdit
surconsolidéà l'état dit normalementconsolidédans le processusde
consolidation
Geotechnique2 - J. Lérau
- S Y M B O L E S 6. -
4 .3 . RESISTANCEAU CISAILLEMENT
x1 ML-1T-2 kPa Résistanceau cisaillement
contraintede cisaillement,lorsde la rupture,dans le plan de rupture,
en un pointdonné
c' ML-1T-2 kPa Cohésioneffective
g' , @' - o Angle de frottementeffectif
paramètresde résistanceau cisaillementen contrainteseffectives,
définispar l'équation: Tf = c' + o'tang'
cu ML-1T-2 kPa Cohésionapparente
résistanceau cisaillementdu sol non drainé
gu , (Du - o Angle de frottementapparent
paramètresde résistanceau cisaillementen contraintestotales,définis
par l'équation: Tf = cu + o tan<p,
pour les sols cohérentssaturésen sollicitationnon drainée,cu est
appeléégalementcohésionnon drainée
51 Sensibilité
rapportentre les cohésionsnon drainéesd'un sol à l'état intactet à
l'étatremanié: St - crlc,
rp ML-1T-2 kPa Résistancerésiduelleau cisaillement
résistanceultime;dans le plan de rupture,que le sol conserveaux
grandsdéplacements
c'R ML-1T-2 kPa Cohésionrésiduelle
g's , (D'* - o Angle de f rottementrésiduel.
paramètresde résistancerésiduelleau cisaillement, définispar
l'équationi tp = c'R* o'tan{p'*
4.4-ESSAIS EN PLACE
4 - 4 - 1 - E S S A | D E p É r u É r n A T t O NS T A T T Q U E( C p T )
Qc ML-1T-2 kPa Résistancede pointestatique(ou résistancede cône)
pressionmoyenneagissantsur la pointeconiquedans l'essai
normaliséde pénétrationstatique
fs ML-tT-z kPa Frottementlatéralunitaire
frottementlatéralpar unité de surfacedu manchonde frottementdans
I'essainormaliséde pénétrationstatiqueau cône
4 - 4. 2 - ESSAI DE PÉIUÉTNATIONDYNAMTQUE
Qd, ML-1T-2 kPa Résistancede pointedynamique
goR, Qoa pressionmoyenneagissantsur la pointeconiquedans l'essai
normaliséde pénétrationdynamique(Çonet goe pour les essaisde
type A et B, respectivement)
rd, ML-1T-2 kPa Résistancedynamique
tdA, IdB résultatnormaliséde I'essaide pénétrationdynamique(ronet r6s
pour les essaisde type A et B, respectivement)
Nd, Nombrede coupspar 20 cm
NoR,Nog résultatnormaliséde l'essaide pénétrationdynamique(Nonet N6s
pour les essaisde type A et B, respectivement)
4 - 4 - 3 - E S S A T S P T ( S T A N D A R DP E N E T R A T T O T
NE S T )
N Nombrede coupsSPT
résultatnormaliséde I'essaiSPT (nombrede coupspour 30 cm)
4 - 4 - 4 - ESSAI DE pÉtUÉrnATrON PAR CHARGES WST (WErcHT SOUNDTNGTEST)
Nnt Nombrede demi-tourspour20 cm
résultatnormaliséde l'essaide pénétrationpar charges
Géotechnique2 - J. Lérau
-SYMBOLES-7-
4. 4- 5 . ESSAI PRESSIOMÉTRIQUE
pr ML-1T-2 kPa Pressionlimitepressiométrique
pressionlimitedéfiniedans l'essaipressiométrique
normalMénard
Ep1 ML-1T-2 kPa Module pressiométrique
moduleconventionnel définidans I'essaipressiométrique
normal
Ménard
5 - PROBLÈMESPRATIQUES
5-1.POUSSÉE DES TERRES
ô - o Anglede f rottementsol-mur
anglede frottemententrele mur et le sol adjacent
a ML-1T-2 kPa Adhésionsol-mur
adhésionentre le mur et le sol adjacent
K" , Kp Coefficientsde pousséeet de butée des terres
coefficientssans dimensionintervenantdans les expressionsde
pousséeet de butée
Ke Coefficientde pressiondes terresau repos
rapportentre les contrainteseffectiveshorizontaleet verticaleà
déformationhorizontalenulleet lorsquela surfacelibredu sol est
horizontale
5 . 2. FONDATIONS
b, B L m Largeurde la fondation
l, L L m Longueurde la fondation
d, D L m Profondeurde la fondationau-dessousdu niveaudu terrain
O MLT-2 kN Charge(axiale)appliquée
q ML-1T-2 kPa Pression(axiale)appliquée
qI ML-1T-2 kPa Pressionlimite
Qp MLT-2 kN Force de résistancede pointe
gp ML-1T-2 kPa Pressionde résistancede pointe(d'un pieu)
Qs MLT-2 kN Résistancelatéraletotale
Qs ML-1T-2 kPa Résistancelatéraleunitaire
H MLT-2 kN Forcelatéraleappliquéeà une fondation
s L m Tassement
e L m Excentricité
distancedu point d'applicationde la force à I'axede la base de la
fondation
ô - o Inclinaisonde la charge
anglede la chargeavec la normaleà la basede la fondation
ks ML-2T-2 kN/m3 Modulede réaction
quotientde la variationde la contrainteverticalesur une plaquerigide
par la variationcorrespondantede tassementverticalde la plaque
Nç , Nq , Ny Facteursde capacitéportante
coefficientssans dimensionsintervenantdans les expressionsde la
capacitéportanteen fonctionde c et O
iç , iq , iy Coefficientsde correctiond'inclinaison
coefficientsde correctiondes facteursde capacitéportantedans le
cas d'unechargeinclinée
5-3-PENTES
h, H L m Hauteurverticaledu talus
d, D L m Profondeurdu substratumrigidesous le pied du talus
- o Angled'inclinaison
du talusavec l'horizontale
P
i ML-1T-2 kPa Résistanceau cisaillementmoyennemobiliséele long de la surfa-
ce de glissement
Gârtechnique2 - J. Lérau
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uNlvERStrAtRE
I - Éruoe DE LA STABILffÉ
1. Pentede talus
Entreles pentesde talus112,315,213 et 3/4, quelleestcellequiassurela stabilité
propredes
taluset quiestla pluséconomique ?
Cettepenteseraretenuepourla suitedescalculs.
Expliquez que I'onpeut,pourcettequestion,
prendreun coefficient
de sécuritéprochede 1.
2. Epaisseurdu remblai
2 - a Calculer,
dansl'axe du remblai,le tassement primaire
de consolidation dû au terrassement
de
remblaisde 7, 8 et 9 m d'épaisseur. Pour simplifierle calcul,on prendrale même coefficient
pourles3largeursde la basedu remblai(coefficients
d'influence d'influence
sontconstantset égaux
à ceuxcalculéssous8 m de remblai).L'effetde c, ne serapasnégligé.
Géotechnique2 - J. Lérau
-M.P.-2-
4. Hauteurlimited'édification
Le coefficientd'accroissementde la cohésionnon drainée,tanÀ, représentatif de la couche
compressibleestégalà0,249.Montrerparun calculau poinçonnement qu'il existeunehauteurlimite
Ht d'édificationdu remblai,construiten plusieursétapes.Avant chaquenouvellephase de
construction,
le degréde consolidation globalmoyenU, priségalà 0,8, sous les chargesdéjàen
placeserasupposéconstant.Pourtenircomptede la présence du talus,l'amélioration
moyennede la
cohésionserapriseégalà la moitiéde l'amélioration
maximale.
6. On se proposede construire
ce remblaiavecbanquetteslatéralesstabilisatrices.
Lesemprises
permettent
de mettreen placedesbanquettessanslimitation
de largeur.
t On pourraaussitracer: s = f(H -
s) ou encoreH - s =f(H)
ue 2 - J. Lérau
Géotechniq
-M.P.-3_
Géotechnique2 - J. Lérau
-M.P.-4-
ANNEXES
Annexeno1 Tableaudes valeursde X, Y, Z etT
Annexe no2 Coupestypes retenuespour les calculs
Annexeno3 Tassementimmédiatpourv = 0,5 d'aprèsGIROU
Annexeno4 Coefficientcorrecteurp de BJERRUM
AnnexenoS Abaquede stabilité: remblaisans banquette
Annexeno6 Abaque de stabilité: remblaiéquipéde banquetteslatérales
Annexen"7 Abaque d'Ôsterberg
Annexen"8 Abaquespour consolidationradiale
ANNEXE 1
TABLEAU DES VALEURS DE X, Y,Z, T et I,
X : hauteurdu Y : largeurde
Z : indicede T : indicede lelmoyen;
Binôme compressioncc compression cc
remblai(.) la plate-forme (kPa)
de la couche 1 de la couche2
1 5,5 22 1,06 2,3 65
2 5,5 24 1,06 2,1 75
3 5,5 24 1,10 2,3 85
4 5,5 26 1,06 2,1 65
5 5,5 26 1,10 2,3 75
6 6,0 22 1,06 2,1 85
7 6,0 22 1,10 2,3 65
8 6,0 24 1,06 2,1 75
9 6,0 24 1,10 2,3 85
10 6,0 26 1,06 2,1 65
11 6.0 26 1,10 2,3 75
(*) : au-dessus
du terrainnaturelinitial
ANNEXE 2
COUPES TYPES RETENUES POUR LES CALCULS
Géotechnique2 - J. Lérau
-M.P.-5-
ANNEXE3
ABAQUEDE CALCULDU TASSEMENT IMMÉDNT,POURV = 0,5
- Tome2 - J.P.Giroud- Dunod,1973)
(Tablespourle calculdesfondations
-o.2
o 2
L
V,
suSsTt^Tur lrc0tPiEssr!tt
I" ou rÉ
estdonnépar:
Le tassement
s i = +t -(*)''',r
r,,..
avec!16=f(â'*)
f , H= f ( à , * )
2 - J. Lérau
Géotechnique
-M.P.-6-
ANNEXE 4
FACTEURDE CORRECTION lr DE LA COHÉStOtrt
NON OnruruÉecu1
(d'aprèsBjerrum,1973)
Coefficient
correcteur p(lp)à appliquer
à la valeur
de la cohésionnondrainée
mesuréeau scissomètre
- Figure2 -
t Le texte
en italiqueprésenteles observationsqui sont à l'originedu coefficientminorateurp(lp) ainsi que les principaux
facteursqui influencentce dernier.
2 - J. Lérau
Géotechnique
-M.P.-7-
2 - J. Lérau
Géotechnique
-M.P.-8-
ANNEXE5
ABAQUEDE STABILITÉ
Remblaisansbanquette de remblaipurement
latérale.Matériau frottant
(9= 0). Pente2/3 (d'après
Pilotet Moreau,1973)
cu
F t
7t7 212
116 2t1
115 2r0
1t1 1r9
tl3 ItE
112 1r7
1t1 l16
1to 1r5
0,r3 ot
2 - J. Lérau
Géotechnique
-M.P.-9-
ANNEXE 6
ABAQUE DE STABILffÉ
Remblaiéquipéde banquetteslatérales.
Pente remblaiet banquette: 2l3. gr = 35" (d'aprèsPilotet Moreau,1973)
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Géotechnique2 - J. Lérau
-M.P.-10-
ANNEXE 7
Abaqued'ÔSTERBERG
bfz = os
3,0
2.0
1;8
1,6
1,4
1,2
bfz=\A
qs
0,8
4,7
q6
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bfz =0,5
a
o
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C
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C
b
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3 4 s6789q1 3 4 5 67891.0 3 4 s 6 78 1q0
Géotechnique2- J. Lérau
- M . P-. 1 1-
ANNEXE 8 CONSOLIDATIONRADIALE
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20
l0
10
50
a
f 60
c
.9
po 7 0
o
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T' 90
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7 ô9n2 5 r 5ô7r9!o't 2 I I 5 6 7 S9l
Degréde consolidation de Tr et dg n = ?
Uren fonction
(nécessite
desessaissuccessifs)
10 '.
,5
10 -7
3
g
5
o' 2
104
104
2 - J. Lérau
Géotechnique