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Centenaire de la naissance d’Aco Šopov (1923 – 1982)

celebre en association avec l’UNESCO

Poetes, maitres de la parole, architectes de l’humanite et de la


solidarite, forgez de nouvelles paroles pour dire l’entente et
l’amour, l’entraide et la fraternite, l’unite des enjeux humains, la
vie qui ne connait ni peurs ni calamites.
Aco Šopov, Sovremenost, Skopje, 1963

En poesie, je me suis toujours exprime a la premiere personne


meme quand j’ai parle d’autrui.
Aco Šopov, Duga, Belgrade, 1965

Les limites de la liberte sont aussi les limites de la creativite


poetique, un vaste domaine ou il y a de la place pour tout ce qui
est humain.
Aco Šopov, Oslobođenje, Sarajevo, 1978

La quête poétique d’Aco Šopov réunit, dans une même expérience intime, le
vécu du poète, le sort de son pays et le destin commun de l’humanité. Elle
transcende les frontières géographiques et historiques, elle invite à la «
découverte du monde pour mieux connaître son pays » et à la « découverte
de son pays, pour mieux connaître le monde » (Oslobođenje, Sarajevo, 1978).

Son ouverture au monde est un fait avéré. Elle se lit dans sa poésie, dans ses
écrits, dans ses traductions. Mais le monde lui rend-il la pareille? Si à l’échelle
nationale et sub-régionale, Aco Šopov représente incontestablement une
figure de proue sur la scène poétique, à l’échelle internationale, il est connu
essentiellement des cercles restreints d’amateurs et de professionnels de la
poésie. Sur ce plan, il partage le sort de la très grande majorité des poètes de
la Macédoine du Nord, son pays natal, de l’ancienne Yougoslavie, qui fut sa
patrie, de l’Europe du Sud-Est en general et de très nombreuses autres
régions du monde où la langue de communication et de création est une
langue de moindre diffusion.

Šopov rêvait d’un « front culturel commun, visant à réunir, dans un même
combat, l’affirmation de nos propres valeurs culturelle s et l’acceptation de
toutes les réalisations créatives de l’esprit humain dans le monde
d’aujourd’hui » (Nova Makedonija, Skopje, 1970).

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