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Cours Mathématiques 2e C

Année scolaire : 2021 - 2022

Clément Adandé

6 janvier 2023
Table des matières

1 Configurations de l’espace 4
1 Représentation dans le plan d’un objet de l’espace . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
2 Position relatives d’une droite et d’un plan de l’espace . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1. Définitions et propriétés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
2. Logique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
3 Position relative de deux plans de l’espace . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
4 Positions relatives de deu droites de l’espace . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
5 Etude du parallélisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1. Parallélisme de deux droites de l’espace . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2. Parallélisme d’une droite et d’un plan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
3. Parallélisme de deux plans . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

2 Organisation des données 11


1 Calculs dans R . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
1. Ensemble des nombres réels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
2. Ordre dans R . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
3. Valeurs absolue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
2 Fonctions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
1. Généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
2. Etude graphique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
3. Variations d’une fonction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
4. Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
3 Applications . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
1. Application . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
2. Applications injective, surjective . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
3. Application bijective, bijection réciproque . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
4. Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
4 Statistique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
1. Présentation d’une série statistique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
2. Représentations graphiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
3. Caractéristiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
5 Polynôme et fractions rationnelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
1. Notion de polynôme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
2. Factorisations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
3. Polynômes du second degré . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
4. Factorisation par x − α . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
5. Fractions rationnelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
6. Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
6 Équations et inéquations dans R . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
1. Équations et inéquations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33

3 Lieux géométriques 34
1 Vecteur du plan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
2 Droites dans le plan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
3 Homothétie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
4 Symétries et translation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
5 Angles inscrits et lieux géométriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
TABLE DES MATIÈRES TABLE DES MATIÈRES

1. Angles inscrits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
2. Relations métriques dans un triangle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
6 Équations et inéquations dans R . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
1. Équations et inéquations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
7 Système d’équations du premier degré à deux inconnues . . . . . . . . . . . . . . . . 38
1. Méthode des déterminants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38

3
Situation d'apprentissage 1

Congurations de l'espace
Séquence 1
Représentation dans le plan d'un objet de l'es-
pace
La représentation en perspective cavalière d’un objet de l’espace s’appuie sur cinq règles fonda-
mentales à savoir :
1. Des arêtes à supports parallèles sur l’objet sont représentées par des segments de supports
parallèles sur le dessin.
2. Toute face de l’objet, située dans un plan vertical de face, est déssinée sans déformation.
3. Des arêtes «cachées» sont représentées par des traits en pointillés.
4. Les arêtes de l’objet, à supports perpendiculaires au plan vertical de face, sont représentées par
des segments à supports parallèles faisant un angle de mesure fixée α avec la représentation de
l’horizontale sur le dessin.
α l’inclinaison des fuyantes sur l’horizontale.
5. Les longueurs des segments du dessin, représentant les arêtes de l’objet ayant des supports
perpendiculaires au plan vertical de face, sont multipliées par un coefficient c.
c est appelé coefficient de réduction.
Configurations de l’espace Position relatives d’une droite et d’un plan de l’espace

Séquence 2
Position relatives d'une droite et d'un plan de
l'espace
1. Dénitions et propriétés
Propriété 1
Soit (D) une droite et (P ) un plan de l’espace. Les différentes positions relatives de (D) et (P )
sont :
•(D) est incluse dans (P ).
•L’intersection de (D) et de (P ) est réduite à un point.
•(D) et (P ) sont disjoints.

Définition
•On dit qu’une droite (D) est parallèle à un plan (P ) lorsque (D) est incluse dans (P ) ou
lorsque (D) et (P ) sont disjoints.
•On dit qu’une droite (D) est sécant à un plan (P ) au point I lorsque l’intersection de (D) et de
(P ) est réduite au point I.

Remarque
Soit (D) une droite et (P ) un plan de l’espace. Alors ona :
•(D) et (P ) sont parallèles signifie que :

(D) ∩ (P ) = (D) ou (D) ∩ (P ) = ∅.

•(D) et (P ) sont sécants en un point I signifie que : (D) ∩ (P ) = {I}.

2. Logique
2.1. Proposition
Définition
Une proposition est un énoncé qui peut être vrai ou faux.

On dit que «vrai» et «faux» sont les valeurs de vérités.

2.2. Opérateurs logiques


On peut construire des propositions complexes à partir d’autres propositions (relativement simples)
via des opérateurs. Nous étudions les opérateurs suivants :

opérateur unaire : négation (¬) ;

connecteurs logiques : et (∧), ou (∨) ;

opérateurs binaires : implication ( =⇒ : si. . .,alors), implication réciproque, équivalence ( ⇐⇒ ).

Exemple
On considère les propositions suivantes :

5
Logique Configurations de l’espace

•P : Il peut ;
•Q : Je ne mange pas ;
•R : Je vais à l’école.
Traduire par une phrase les propositions suivantes : ¬P, P =⇒ ¬R, P ⇐⇒ Q, (¬Q ∨ P) =⇒ (R ∧ P).

2.3. Table de vérités


On utilise les tables de vérités pour savoir si une proposition complexe est vrai ou fausse.
On désigne par P et Q deux propositions.

Table de vérité ¬
P ¬P
v f
f v

Table de vérité de ∨ Table de vérité de ∧


P Q P∨Q P Q P∧Q
v v v v v v
v f v v f f
f v v f v f
f f f f f f

Table de vérité de =⇒ Table de vérité de ⇐⇒


P Q P =⇒ Q P Q P∨Q
v v v v v v
v f f v f f
f v v f v f
f f f f f v

Exemple
Donner la table de vérité des proposition suivantes : ¬P, P =⇒ ¬R, P ⇐⇒ Q, (¬Q ∨ P) =⇒ (R ∧ P).

Définition
Deux propositions ayant même table de vérités sont dites équivalentes.

Exercice
Etablir la table de vérité des expressions formules :
1. P ⇐⇒ (¬Q ∧ R) ;
2. P ⇐⇒ (P ∨ Q) ;
3. P ⇐⇒ (Q ∧ ¬P) ;
4. (P =⇒ Q) ⇐⇒ (¬Q ⇐⇒ ¬P) ;
5. (P ⇐⇒ Q) ⇐⇒ [(P =⇒ Q) ∧ (Q =⇒ P)].
Configurations de l’espace Position relative de deux plans de l’espace

Séquence 3
Position relative de deux plans de l'espace
Propriété 1
Etant donnés deux plans P et Q, les différentes positions relatives sont :
•P et Q sont confondus ;
•l’intersection de P et Q est une droite ;
•P et Q sont disjoints.

Définition
1. Deux plans confondus ou disjoints sont dits parallèles ;
2. Deux plans non parallèles sont dits sécants ; leur intersection est alors une droite.

7
Positions relatives de deu droites de l’espace Configurations de l’espace

Séquence 4
Positions relatives de deu droites de l'espace
Définition
Deux droites de l’espace sont coplanaires si et seulement si elles sont contenues dans un
même plan (auquel cas elles sont soit sécantes soit parallèles).

Propriété 1
Deux droites de l’espace sont soit coplanaires (sécantes ou parallèles) soit non coplanaires.

Définition
1. Deux droites sont dites parallèles lorsqu’elle sont confondues ou bien lorsqu’elles sont co-
planaires et disjointes.
2. Deux droites sont dites sécantes lorsque leur intersection est réduite à un point.
Configurations de l’espace Etude du parallélisme

Séquence 5
Etude du parallélisme
1. Parallélisme de deux droites de l'espace
Propriété 1
Par un point donné de l’espace, il passe une et une seule droite parallèle à une droite donnée.

Propriété 2
Si deux droites sont parallèles, tout plan coupant l’une coupe l’autre.

Propriété 3
Deux droites parallèles à une même troisième sont parallèles entre elles.

2. Parallélisme d'une droite et d'un plan


Propriété 1
Une droite (D) est parallèle à un plan (P ) si et seulement s’il existe dans (P ) une droite paral-
lèle à (D).

Propriété 2
Si une droite (D) est parallèle à plan (P ), alors toute droite parallèle à (D) est parallèle à (P ).

Propriété 3
Une droite parallèle à deux plans sécants est parallèle à leur droite d’intersection.

3. Parallélisme de deux plans


Propriété 1
Deux plans sont parallèles si et seulement si l’un contient deux droites parallèles à l’autre et
sécantes entre elles.

Propriété 2
Deux plans parallèles à un même troisième sont parallèles entre eux.

Propriété 3
Par un point donné de l’espace, il passe un et un seul plan parallèle à un plan donné.

9
Parallélisme de deux plans Configurations de l’espace

Propriété 4
Si deux plans sont parallèles :
1. tout plan sécant à l’un est sécant à l’autre et les droites d’intersection sont parallèles ;
2. toute droite parallèles à l’un est parallèle à l’autre ;
3. toute droite sécante à l’un est sécante à l’autre.
Situation d'apprentissage 2

Organisation des données


Séquence 1
Calculs dans R

1. Ensemble des nombres réels


Un nombre est dit rationnel lorsqu’il peut s’écrire sous la forme : ba où a ∈ Z et b ∈ N∗ .
Un nombre est dit irrationnel lorsqu’il n’est pas un rationnel.
L’ensemble des nombres rationnels et des nombres irrationnels est appelé ensemble des nombres
réels et est noté R.
On note R+ l’ensemble des nombres réels positifs et on note R− l’ensemble des nombres réels
négatifs.
On note R∗ , R∗+ et R∗− l’ensemble des nombres réels non nuls, l’ensemble des nombres réels stric-
tement positifs et l’ensemble des nombres réels strictement négatifs.
On note [a, +∞[ (resp. ]a, +∞[) l’intervalle des nombres réels plus grand ou égaux (resp. plus
grand) à a.
On note ] − ∞, a] (resp. ] − ∞, a[) l’intervalle des nombres réels plus plus ou égaux (resp. plus petit)
à a.

1.1. Quotient
Définition
Soit a un nombre réel, b un nombre réel non nul.
a
Le quotient de a par b est l’unique nombre réel x tel que bx = a. On note : b

Propriété 1
Soit a, b, c et d des nombres réels tels que b et d soient non nuls.
• ba + dc = adbd
+bc
;
• ba × dc = bd
ac
;
a
a
• b
c = b × dc si c 6= 0 ;
d
• ba = c
d
⇔ ad = bc.

Exemple
Exercice 1 (p. 152)
Les quatres premiers cas
TI : 10 min, TC : 5min

1.2. Puissances
Définition
•Soit a un nombre réel, n un nombre entier naturel non nul.
On pose : a n = |a × a ×
{z· · · × a}.
n facteurs
1
•De plus si a 6= 0, on pose : a −n = an
.
• a 0 = 1.
Ordre dans R Organisation des données

Propriété 1
Pour tous nombres entiers relatifs m, n et pour tous nombres réels non nuls a, b, on a :
1. a n a m = a n+m ;
m
2. aa n = a m−n ;
3. (a m )n = a mn ;
4. (ab)n = a n b n ;
¡ ¢n n
5. ba = ba n ;
(
a n si n est pair
6. (−a)n = .
−a n si n est impair

Exemple
Exercice 2 (p. 152)
TI : 10 min, TC : 5min

1.3. Racine carré


Définition
Soit a un nombre réel positif.
p
a est l’unique nombre réel positif dont le carré est a.

Propriété 1

p a, bp
Soit deuxp nombres réels positifs et n un entier naturel. On a :
• ab = a b ;
q p
a
• ba = p (si b 6= 0) ;
b
p p
•( a)n = a n .

Propriété 2
Soit a un nombre réel positif et x un nombre réel. On a :
p p
x2 = a ⇔ x = a ou x = − a.

2. Ordre dans R
2.1. Propriétés
Propriété 1
1. Pour tous nombres réels a, b, c et d , on a :

a ≤ b et c ≤ d ⇒ a + c ≤ b + d .

2. Pour tous nombres réels positifs a, b, c et d , on a :

a ≤ b et c ≤ d ⇒ ac ≤ bd .
Organisation des données Ordre dans R

Propriété 2
1. Pour tous nombres réels positifs a, b, c et d , on a :
p p
a ≤ b ⇔ a 2 ≤ b 2 et a ≤ b ⇔ a≤ b.

2. Pour tous nombres réels strictements positifs a, b, c et d , on a :

1 1
a ≤b⇔ ≤ .
a b

2.2. Partie entière


Définition
Soit x un nombre réel.
La partie entière de x est le nombre entier relatif n vérifiant : n ≤ x < n + 1. Elle est noté E(x).

Exemple p
Donner la partie entière des nombres réels suivants : 14, 11 ; 13 ; −1, 25 ; 3, −2 5.

Exercice 1

Soit x un nombre réel. Justifier que x − 1 < E(x) ≤ x.

2.3. Majorant, minorant d'un ensemble


Définition
Soit A un sous-ensemble non vide de R.
•On dit que qu’un nombre réel M est un majorant de A si M est supérieur ou égal à tous les
éléments de A. Dans ce cas, on dit que A est majoré.

∀x ∈ A, x ≤ M
•On dit qu’un nombre de réel m est un minorant de A si est inférieur ou égal à tous les élé-
ments de A. Dans ce cas, on dit que A est minoré.

∀x ∈ A, x ≥ m

•On dit que A est borné s’il est à la fois minoré et majoré.

Exemple
Dans chacun des cas suivants, dire si A admet un majorant ou un minorant. Préciser-le le cas
écheant. p p
1. A = {−23, − 2, 12, 0, 3 5, 4} ;
2. A =] − ∞, −1[ ;
3. A = [2, 3] ;
4. A = [−8, +∞[ ;
5. A = N ;
6. A = Q ;
7. A = n1 , n ∈ N∗ .
© ª

13
Valeurs absolue Organisation des données

2.4. Maximum, minimum d'un ensemble


Définition
Soit A un sous-ensemble non vide de R.
•Lorsqu’il existe, le plus grand élément de A est appelé maximum de A.
•Lorsqu’il existe, le plus petit élement de A est appelé minimum de A.

Remarque
Pour déterminer le maximum d’un ensemble A qui en admet, on peut procéder comme suit :
•chercher un majorant de M de A ;
•montrer que M ∈ A.
Exemple
Dans chacun des cas suivants, dire si A admet un maximum ou un minimum. Préciser-le le cas
échéant. p p
1. A = {−23, − 2, 12, 0, 3 5, 4} ;
2. A =] − ∞, −1[ ;
3. A = [−1, 2[ ;
4. A = [−8, +∞[ ;
5. A = N ;
6. A = R ;
7. A = n1 , n ∈ N∗ ;
© ª

Exercice 1

2
On considère l’ensemble A des nombres réels de la forme : n+1
avec n ∈ N∗ .
© 2 ¯
¯n ∈ N .
ª
On écrit : A = n+1
1. Justifier que 0 est un minorant de A.
2. Démontrer que 2 est un majorant de A.
3. Justifier que 1 est le maximum de A.

Exercice 2

On considère les sous-ensembles de R suivants :


½ ¯ ¾ ½ ¯ ¾
2n − 1 ¯¯ ∗ 2n + 1 ¯¯ ∗
A= n ∈ N et B = n∈N .
n ¯ n ¯
1. Démontrer que A et B sont bornés.
2. Est-ce que 2 est le maximum de A ?
2n−1
3. Soit n ∈ Z∗ . Déterminer la partie entière de n .

3. Valeurs absolue
3.1. Dénition et propriétés
Définition
Soit a un nombre réel. Le plus grand des nombres réels a et −a est appelé valeur absolue de a
et noté |a|.
Organisation des données Valeurs absolue

Exemple ¯p ¯ ¯ p ¯ ¯ p ¯
Ecrire sans | | les nombres suivants : ¯ 2¯, |−1|, ¯1 + 2¯ et ¯2 3 − 4¯.

Propriétés 1
Soient a et b deux nombres réels et r un nombre réel strictement positif. On a :
1. |a| ≥ 0 ;
2. |−a| = (|a| ;
a si a ≥ 0
3. |a| = ;
−a si a < 0
p
4. a 2 = |a| ;
5. |ab| = |a| |b| ;
6. Si b 6= 0, ¯ ba ¯ = |a|
¯ ¯
|b| ;
7. |a + b| ≤ |a| + |b|.

Exemple ¯ p ¯ ¯ p ¯ ¯ p ¯¯ p ¯ ¯¯ p ¯
Ecrire sans | | les nombres réels suivants : ¯−2 2¯, ¯2 − 3¯, ¯3 − 2 2¯ ¯3 + 2 2¯ et ¯ 2(1−p 7)2 ¯.
¯
(1− 2)

Propriétés 2
Soient a et b deux nombres réels et r un nombre réel strictement positif. On a :
1. |a| = 0 ⇔ a = 0 ;
2. |a| = |b| ⇔ a = b ou a = −b ;
3. |a| ≤ r ⇔ −r ≤ a ≤ r .

Exemple
Résoudre, dans R, les équations et inéquations suivantes : |x − 1| = 1, |3 − 2x| = 5, |2x − 1| ≤ 3 et
|4 − 2x| < 6.

3.2. Distance entre deux nombres réels


Définition
Soit x et y deux ¯nombres
¯ réels.
Le nombre réel x − y ¯ est appelé distance de x et y.
¯

Remarque
a+b
L’intervalle [a, b] étant donné, le nombre 2 est le centre et le nombre b−a le rayon de l’intervalle
[a, b].

3.3. Valeur approchée


Définition
Soit x et y deux nombres réels et ε un nombre réel strictement ¯ positif.
On dit que y est une valeur approchée de x à ε près si ¯ y − x ¯ ≤ ε.
¯

ε est appelé incertitude de cette valeur approchée.


Exemple p
Déterminer à 10−3 près, une valeur approché de 1, 34519, 3 et 67 .

15
Valeurs absolue Organisation des données

3.4. Notation scientique


Définition
Un nombre réel A est exprimé en notation scientifique lorsqu’il est sous la forme : A = a × 10p ,
où p est un nombre entier relatif et a un nombre réel tel que 1 ≤ |a| < 10.

Exemple
Ecrire en notation scientifique les nombres suivants : 19 · 106 × 11 · 104 et 0, 0048 × 12000.

3.5. Odre de grandeur


Définition
Soit x un nombre réel de notation scientifique a · 10p et α l’arrondi d’odre 0 de a.
Le nombre décimal α · 10p est un ordre de grandeur de x.

Exemple
1, 710 · 10−3 a pour ordre de grandeur de 2 · 10−3 .

Exercice 1

1. Résoudre, dans R, chacune des équations suivantes : (x + 1)2 = 4, 4x 2 + 4x + 1 = 0, E(x − 1) = − 12 ,


p ¯ p ¯ p p ¯ p ¯ ¯p ¯
E(2x + 3) = E( 3 − 2), ¯x − 2¯ = 2, |3 − x| = 3 − 5 et ¯x − 2¯ = 2 ¯ 3 + 3x ¯.
2. Résoudre, danspR, chacune
¯ p des
¯ inéquations
p suivantes : 2 ≤ x − 2 ≤ 4, |3x − 2| ≤ 4, |3x − 6| ≤ 2,
|4x + 5| ≥ 1 et 2 3 ≤ 2x − 3 ≤ 5 3.
¯ ¯
Organisation des données Fonctions

Séquence 2
Fonctions
1. Généralités
Définition

Soient A et B deux ensembles non vides. On appelle fonction de A vers B toute correspondance
qui, à chaque élément de A, associe un ou zéro élément de B.

Vocabulaire et notations. On désigne par f une fonction d’un ensemble non vide A vers un en-
semble non vide B.
On dit que f est la fonction de A vers B qui, à x, associe f (x) ; A est l’ensemble de départ et B
l’ensemble d’arrivée de f ; x est la variable et f (x) est l’image de x par f .

f : A −→ B
.
x 7−→ f (x)
•Lorsque v est l’image de u par f , on dit que u est un antécédent de v par f et on écrit : v = f (u).
•Lorsque l’ensemble d’arrivée d’une fonction f est un ensemble de nombres réels, on dit que f
est une fonction numérique.
•Lorsque l’ensemble de départ d’une fonction numérique f est un ensemble des nombres, on dit
que f est une fonction numérique d’une variable réelle.

Exemple
1. On désigne par A l’ensemble des élèves d’une collège et par B l’ensemble des élèves ayant au
plus 16 ans. La correspondance f qui, à chaque élève, associe son âge est une fonction de A vers
B.
2. On désigne par A l’ensemble des élèves d’une collège. La correspondance h qui, à chaque élève,
associe son poids est une fonction de A vers D.
3. On considère la fonction suivante :

g : R −→ R
p .
x 7−→ g (x) = x2 − 9
p
g est une fonction de R vers R déterminée par la formule explicite g (x) = x 2 − 9.

Exercice 1

Exercices 1.a, 1.b, 1.c – Page 161


Exercices 1, 2, 3, 6, 7 –Page 169

Définition : Ensemble de définition

Soit f une fonction d’un ensemble A vers un ensemble B.


On appelle ensemble de définition de f l’ensemble des éléments de A qui ont une image par
f.

17
Etude graphique Organisation des données

Exemple
Dans l’exemple précédent, l’ensemble de définition de f est l’ensemble des élèves ayant moins de
16 ans.
Exercice 2

Exercice 1.d – Page 161


Exercice 4, 10 – Page 169

Définition : Représentation graphique

Le plan est muni d’un repère.


Soit f une fonction numérique d’une variable réelle, d’ensemble de définition D f .
On appelle représentation graphique de f , ou courbe représentative de f , l’ensemble des
points M(x, f (x)) où x est un élément de D f .

Exemple
Représenter dans le repère orthonormé (O, I, J) du plan la courbe représentative de la fonction
f : x 7→ 3x − 2.

Exercice 3

Exercices 8, 9, 11 – Page 169

Définition : Fonctions égales sur un ensemble


•On dit que deux fonctions f et g sont égales si elles ont le même ensemble de définition D et
pour tout x ∈ D, on a : f (x) = g (x).
•On dit que deux fonctions f et g coïncident sur un ensemble E si f et g sont définies sur E et
pour tout élément x de E, on a : f (x) = g (x).

Exercice 4

Exercice 12, 13 – Page 169, 170

2. Etude graphique
Définition : Image directe d’un ensemble
Soit f une fonction de A vers B et E un sous-ensemble de A.
On appelle image directe de E par f , l’ensemble des images par f de tous les éléments de E.

Exemple p
2x−1
On considère la fonction numérique d’une variable réelle f définie par : f (x) = x .
1. Déterminer l’ensemble de définition de f .
2. Donner l’image par f (si elle existe) des nombres suivantes : 0, 12 et 5.
3. Donner les antécédents par f de 0 et de 1.
Organisation des données Variations d’une fonction

4. Vérifier si l’intervalle [2, 3] est une partie de l’ensemble de définition de f et donner un enca-
drement de f (x) pour tout x ∈ [2, 3]. En déduire l’image directe par f de l’intervalle [2, 3].

Définition : Image réciproque d’un ensemble


Soit f une fonction de A vers B et F une partie de B.
On appelle image réciproque de F par f , l’ensemble F’ des antécédents par f de tous les élé-
ments de F.
Exemple
On considère la fonction numérique d’une variable réelle f définie par : f (x) = |x − 3| − 1.
1. Déterminer l’ensemble de définition de f .
2. Encadrer un nombre réel x vérifiant f (x) ∈ [−1, 2].
3. En déduire l’image réciproque de [−1, 2] par f .

Exercice 1

Travaux dirigés – Page 164


Exercices 14, 15, 16, 19, 20 – Pages 170, 171

3. Variations d'une fonction


Définition : Maximum, minimum d’une fonction

Soit f une fonction numérique d’une variable réelle définie sur un ensemble E et a un élément
de E.
Lorsque, quelque soit x élément de E, on a : f (x) ≤ f (a), on dit que f(a) est le maximum de f
sur E.
Lorsque, quelque soit x élément de E, on a : f (x) ≥ f (a), on dit que f(a) est le minimum de f
sur E.
Remarque. Soit f une fonction numérique d’une variable réelle définie sur un ensemble non vide
E et b un réel. b est le maximum de f lorsqu’il existe a ∈ E tel que f (a) = b et pour tout x élément
de E, on a : f (x) ≤ b. Ainsi pour montrer b est le maximum de f , on il suffit de déterminer la
solution de l’équation f (x) = b appartenant E et de montrer que pour tout x élément de E, on a :
f (x) ≤ b.
Exemple
Exercice 3.a, 3.b – Page 168

Définition : Fonction croissante, décroissante sur un intervalle

Soit f une fonction numérique d’une variable réelle définie sur un intervalle K. On dit que :
• f est une fonction croissante (resp. strictement croissante) sur K lorsque, pour tous u et v
éléments de K, on a : u < v ⇒ f (u) ≤ f (v) (resp. f (u) < f (v)).
• f est une fonction décroissante (resp. strictement décroissante) sur K lorsque, pour tous u et
v éléments de K, on a : u < v ⇒ f (u) ≥ f (v) (resp. f (u) > f (v)).
• f est une fonction constante sur K lorsque, pour tous u et v éléments de K, on a : f (u) = f (v).

Remarque. Le tableau de variation est un tableau dans lequel on résume les intervalles sur les-
quels la fonction est strictement monotone ou constante et les maximum et minimum de la fonc-
tion s’ils existent sur chacun de ces intervalles.

19
Exercices Organisation des données

4. Exercices
Exercice 1

Exercices 23, 26, 27, 28, 29 – Pages 171, 172

Exercice 2

On considère la fonction numérique de la variable de réelle x définie sur l’intervalle [−4, 4] par :
f (x) = −3x 2 − 2x + 5.
1. Etudier le sens de variation de f sur les intervalles [−4, − 31 ] et [− 31 , 4] et dresser le tableau de
variation de f .
2. Complèter le tableau suivant.
x -2 -0,6 -0,5 − 13 -0,4 0 1
f (x)
Construire la courbe représentative de f sur l’intervalle [−2, 2]dans le repère orthonormé (O, I,
J).
3. Démontrer que f admet un maximum et un minimum de f sur [−2, 2] et préciser les.

Solution.
2. Construisons la courbe représentative de f sur l’intervalle [−2, 2]dans le repère orthonormé
(O, I, J).

Exercice 3

Exercices 31- 35 – Pages 172


Organisation des données Applications

Séquence 3
Applications
1. Application
Définition

A et B sont deux ensembles non vides. On appelle application de A vers B toute correspondance
qui, à chaque élément de A, associe un unique élément de B.

Exemple
1. La correspondance qui, à chaque carte d’un jeu de 32 1 , associe sa couleur, est une application.
2. La correspondance qui, à chaque élève d’une classe de seconde, associe son âge, est une appli-
cation.
Exercice 1

Soit f : A −→ B une fonction définie sur un ensemble D f . f est-elle une application ? Quand dira-
t-on que f est une application ?

2. Applications injective, surjective


Définition : Application injective

Une application f de A dans B est dite injective, ou encore est une injection, lorsque tout
élément de l’ensemble d’arrivée B de f a au plus ( c’est-à-dire zéro ou un ) un antécédent par
f dans l’ensemble de départ A.

Exemple
La correspondance qui, à chaque carte d’un jeu de 32, associe sa couleur ( pique, cœur, carreau et
trèfle ), est une application non injective.

Propriété 1

Soit f : A −→ B une application. f est injective si et seulement si pour tous x et y élément de A,


on a :
f (x) = f (y) =⇒ x = y.

Exemple
Soit f : A −→ R une fonction définie par : f (x) = 2x−1
x−3 .
1. Déterminer l’ensemble A pour que f soit une application.
2. Justifier que f est une injection.

1. Le jeu de 32 cartes comporte huit cartes pour chacune des quatre couleurs : pique, cœur, carreau et trèfle. On y
trouve : le Roi, la dame, le valet, l’As, le 10, le 9, le 8 et le 7.

21
Application bijective, bijection réciproque Organisation des données

Exercice 1

Soit f : A −→ B une application et soient x et y deux éléments de A. Donner la contraposée de


l’implication :
f (x) = f (y) =⇒ x = y.

Définition : Application surjective

Une application f de A dans B est dite surjective, ou encore est une surjection, lorsque tout
élément de l’ensemble d’arrivée B est image par f d’au moins un élément de l’ensemble de
départ A.

Exemple
La correspondance qui, à chaque carte d’un jeu de 32, associe sa couleur ( pique, cœur, carreau et
trèfle ), est une application surjective.

Propriété 2

Soit f : A −→ B une application. f est une surjection si et seulement si

∀y ∈ B, ∃x ∈ A, f (x) = y.

Exemple
x−3
Soit f : R − {2} −→ R − {1} une fonction définie par : f (x) = x−2
.
1. Justifier que f est une application.
2. Justifier que f est une surjection.

3. Application bijective, bijection réciproque


Définition : Application bijective

On appelle application bijective toute application à la fois injective et surjective.

Exemple
La correspondance qui, à chaque carte d’un jeu de 32, associe sa couleur ( pique, cœur, carreau et
trèfle ), n’est une application bijective.
Exemple
Justifier que la fonction numérique de la variable réelle f définie sur ]2, +∞[ par f (x) = (x − 2)2 + 1
est une application injective. f est-elle surjective ?

Propriété 1

Soit f : A −→ B une application. f est une bijection si et seulement si

∀y ∈ B, ∃!x ∈ A, f (x) = y.
Organisation des données Exercices

Définition : Bijection réciproque

Soit f : A −→ B une application bijective. On appelle bijection réciproque de f , l’application


de B vers A notée f −1 qui, à un élément x de B, associe un élément y de A tel que : f (y) = x. On
écrit y = f −1 (x). On a :
f −1 : B −→ A
.
x 7−→ f −1 (x)

Exemple
Déterminer la bijection réciproque de la fonction f de l’exemple 3..

4. Exercices
Exercice 1

On considère la fonction suivante :

f : A −→ B
p
x 7−→ f (x) = −2 2x + 1,

où A et B sont des sous-ensembles de R.


1. Déterminer A pour que f soit une application.
2. Justifier que f est une application injective.
3. Déterminer B pour que soit une application surjective.
4. Déterminer l’application réciproque de f et étudier le sens de variations de f .
5. Résoudre dans B les équations et inéquations suivantes : f (x) = −8, f (x) = 4, f (x) < −8 et f (x) ≤
0 en exploitant que la consigne précédente.

Exercice 2

On considère la fonction suivante :


¸ ·
1
f : −∞, −→ [0, +∞[
2
x 7−→ f (x) = 4x 2 − 4x + 1.

Justifier que f est une application bijective et déterminer sa bijection réciproque.

23
Statistique Organisation des données

Séquence 4
Statistique
1. Présentation d'une série statistique
2. Représentations graphiques
2.1. Diagramme cumulatif des eectifs
2.2. Histogramme
Dans le cas d’une série statistique à caractère quantitatif continu, on peut représenter la série par
un ensemble de rectangles appelé histogramme.
Chaque rectangle a pour «base» l’amplitude de la classe et une aire proportionnelle à son effectif
(ou sa fréquence).
Si les classes sont d’amplitudes égales, alors la hauteur de chaque rectangle est proportionnelle à
l’effectif de la classe correspondante ; sinon la hauteur de chaque classe est proportionnelle à la
densité de la classe correspondante.

Effectif
densité =
Amplitude

2.3. Polygones cumulatifs des eectifs


Dans le cas d’une série statistique à caractère quantitatif continu,
•la courbe des effectifs cumulés croissants (resp. décroissants) est la courbe obtenue en joignant
par des segments droite les points d’abscisse la borne supérieure (resp. inférieure) de chaque
classe et d’ordonnée l’effectif cumulé croissant (resp. décroissant) associé à ces classes.
•le polygone des effectifs cumulés croissants (resp. décroissants) est le polygone obtenu à partir
de la courbe des effectifs cumulés croissants (resp. décroissants) en joignant son premier point à
la borne inférieure de la première classe et son dernier point à la borne supérieure de la dernière
classe.

3. Caractéristiques
3.1. Mode
Définition
On appelle mode d’une série statistique la modalité d’effectif maximal.

Remarque
Dans le cas d’une série à caractère quantitatif continu, les modalités étant des classes, le mode
appelé classe modale.

3.2. Médiane, quartiles


Définition
On appelle médiane d’une série statistique tout nombre réel M tel que le nombre d’individus
de modalité inférieure ou égale à M et le nombre d’individus de modalité supérieure ou égale
à M sont tous moins égaux à N2 .
Organisation des données Caractéristiques

Remarque
•La médiane correspond à l’abscisse du point de la courbe des effectifs cumulés croissants d’or-
donnée N2 .
•La médiane correspond à l’abscisse du point de la courbe des fréquences cumulées croissantes
d’ordonnée 0, 5.

Définition
On appelle quartiles d’une série statistique trois nombres réels Q1 , Q2 et Q3 qui subdivisent la
série en trois sous-groupes de même effectif.
1. Le premier quartile Q1 est un nombre réel tel que le nombre d’individus de modalité infé-
rieure ou égale à Q1 est moins égal à N4 .
2. Le deuxième quartile Q2 correspond à la médiane de la série.
3. Le troisième quartile Q3 est un nombre réel tel que le nombre d’individus de modalité infé-
rieure ou égale à Q3 est moins égal à 3N4 .

Remarque
•Les quartiles correspondent aux abscisses des points de la courbe des effectifs cumulés croissants
d’ordonnées respectives N4 ; N2 et 3N
4
.
•Les quartiles correspondent aux abscisses des points de la courbe des fréquences cumulées crois-
santes d’ordonnées respectives 0, 25 ; 0, 5 et 0, 75.

3.3. Moyenne
Définition
Soit (x i , n i )1≤i ≤p une série statistique à caractère quantitatif discret.
On appelle moyenne de cette série le nombre réel noté x et défini par :
p
1 X
x= p
ni xi .
P
ni i =1
i =1

Définition
Soit ([x i , x i +1 [, n i )1≤i ≤p une série statistique à caractère quantitatif continu.
On appelle moyenne de cette série statistique la moyenne de la série des centres (c i , n i )1≤i ≤p
associé à la série, c i étant le centre de l’intervalle [x i , x i +1 [.

3.4. Variance, écart-type, écart-moyen absolu


Définition
Soit (x i , n i )1≤i ≤p une série statistique à caractère quantitatif discret de moyenne x.
On appelle variance de cette série le nombre réel noté V et défini par :
p
1 X
V= p
n i (x i − x)2 .
n i i =1
P
i =1

25
Caractéristiques Organisation des données

Propriété: Formule de Kœnig


Soit (x i , n i )1≤i ≤p une série statistique à caractère quantitatif discret de moyenne x.
La variance V de cette série est donnée par la formule suivante :
 
 1 X p 
V= p n i x i2  − x 2 .
 
n i i =1
P 
i =1

Définition
On appelle écart-type d’une série statistique la racine carrée de la variance de cette série. On
note souvent σ.

Définition
Soit (x i , n i )1≤i ≤p une série statistique à caractère quantitatif discret de moyenne x.
On appelle écart-moyen absolu de cette série le nombre réel noté e m et défini par :
p ¯
1 X ¯
em = p
¯x i − x ¯ .
n i i =1
P
i =1
Organisation des données Polynôme et fractions rationnelles

Séquence 5
Polynôme et fractions rationnelles
1. Notion de polynôme
Définition

•Soit a ∈ R∗ , n ∈ N. Toute fonction numérique f de la variable réelle x, définie par f (x) = ax n ,


est appelée monôme de coefficient a et de degré n.
•On appelle polynôme toute somme algébrique de monômes.

Exemple
1. Donner trois exemples de monômes et puis trois exemples de polynômes.
2. Donner l’ensemble de définition de chacun de ces polynômes.

Propriété 1

Tout polynôme non nul P(x) peut s’écrit de façon unique sous la forme :

a n x n + a n−1 x n−1 + · · · + a 1 x + a 0 ,

où n est un entier naturel et a 0 , a 1 , . . . , a n−1 , a n sont des nombres réels tel que a n 6= 0.

Définition

Un polynôme écrit sous la P(x) = a n x n + a n−1 x n−1 +· · ·+ a 1 x + a 0 (a n 6= 0) est réduit et ordonné


suivant les puissances décroissantes.
•n est appelé degré de P. On le note : d˚P.
•Pour tout nombre entier naturel k compris entre 0 et n, a k x k est appelé terme de degré k.

Exemple
Soit P la fonction numérique définie par : P(x) = (x 3 − 5x 2 + 6)(3x 2 + 6x − 10).
1. Justifier que P est un polynôme et préciser son degré.
2. Donner le coefficient de chacun des termes de degré 0, 2, 4 et 5.

Exercice 1

Exercices 1, 2, 3 –Page 186

Propriété 2

Deux polynômes sont égaux si et seulement si ils ont même degré et les coefficients des termes
de même degré sont égaux.

Démonstration. Soit P(x) = a n x n +a n−1 x n−1 +· · ·+a 1 x +a 0 et Q(x) = b m x m +b m−1 x m−1 +· · ·+b 1 x +
b 0 deux polynômes.
P(x) = Q(x) ⇐⇒ a n x n + a n−1 x n−1 + · · · + a 1 x + a 0 = b m x m + b m−1 x m−1 + · · · + b 1 x + b 0
(
n=m
⇐⇒ d’après propriété 1
∀k ∈ {0, 1, . . . , n}, a k = b k

27
Factorisations Organisation des données

Remarque. Nous n’avons définie le degré du polynôme nul.


Dans la suite du cours, chaque fois que l’on fera référence au degré d’un polynôme, ce polynôme
sera implicitement supposé non nul.

Exemple
Soit P(x) = 2x 3 − x 2 + 5x − 3 un polynôme. Déterminer le polynôme Q de degré 3 tel que P(x) =
Q(x) + x 3 + 5x + 3.

Définition : Racines d’un polynôme

On appelle racine d’un polynôme P tout nombre réel α tel que : P(α) = 0.

Exemple
Justifier que 1 et − 43 sont des racines du polynôme p tel que : P(x) = 3x 2 + x − 4.

Propriété 3: Produit de polynômes

Le produit de deux polynômes P et Q est un polynôme, noté PQ. On a : d˚(PQ)=d˚P+d˚Q.

Démonstration.

Propriété 4: Somme de polynômes

La somme de deux polynômes P et Q est un polynôme noté P+Q.


1. Si d ˚P 6= d ˚Q, alors d˚(P + Q) est égal au plus grand des nombres d ˚P et d ˚Q.
2. Si d ˚P = d ˚Q, alors d ˚(P + Q) est inférieur ou égal au plus grand des nombres d ˚P et d ˚Q.

Exercice 2

Exercices 1.a-1.d, 7, 8, 9, 20, 21, 22, 24 – Page 178,186, 187

2. Factorisations
Définition

Un polynôme mis sous la forme d’un produit de polynômes de degrés supérieurs ou égaux à 1
est dit factorisé.

Exemple
Ecrire P(x) = x 2 + x −2 comme produit de x −1 et d’un autre polynôme polynôme qu’on précisera.

Propriété 1: Produits remarquables

Pour tous nombres réels a et b, on a :

1. (a + b)2 = a 2 + 2ab + b 2 ; 5. (a − b)3 = a 3 − 3a 2 b + 3ab 2 − b 3 ;


2. (a − b)2 = a 2 − 2ab + b 2 ; 6. (a − b)(a 2 + ab + b 2 ) = a 3 − b 3 ;
3. (a − b)(a + b) = a 2 − b 2 ; 7. (a + b)(a 2 − ab + b 2 ) = a 3 + b 3 .
4. (a + b)3 = a 3 + 3a 2 b + 3ab 2 + b 3 ;
Organisation des données Polynômes du second degré

3. Polynômes du second degré


Définition : Forme canonique

Soit P un polynôme du second degré. Alors il existe des nombres réels a, α, β tels que, pour tout
x ∈ R, P(x) = a[(x + α)2 + β]. Cette écriture de P(x) est appelée forme canonique.

2
Méthode. Pour trouver la forme canonique
³ de P(x) = ax
´ + bx + c avec a 6= 0 :
•on met le nombre a en facteur : P(x) = a x 2 + ba x + ac ;
³ ´2
•on considère que x 2 + ba x est le début du développement de x + 2a b
;
³ ´2
b
•on cherche le nombre β qu’il faut jouter à x + 2a pour obtenir x 2 + ba x + ac .

Exemple
2
Ecrivonsµsous la forme ¶ canonique P(x) = 5x + 3x − 2.
3 2
P(x) = 5 x 2 + x −
5 5
·µ ¶ ¸
2 3 2
=5 x + x −
5 5
¶2 µ ¶2
3 2
·µ ¸ µ ¶ µ ¶2
3 3 2 2 3 3
=5 x+ − − car x + =x + x+
10 10 5 10 5 10
·µ ¶2 ¸
3 9 2
=5 x+ − −
10 100 5
3 2
·µ ¶ ¸
9 40
P(x) = 5 x + − −
10 100 100
3 2 49
·µ ¶ ¸
P(x) = 5 x + −
10 100
3.1. Factorisation d'un polynôme du second degré
(Voir page 179, méthode)

3.2. Etude du signe d'un d'un polynôme du second degré


Méthode. Pour étudier le signe de P(x) = ax + b, on peut d’abord chercher sa racine α puis utiliser
le tableau ci-dessous :
x −∞ α +∞
ax + b signe de (−α) o signe de α

Exercice 1

Exercices 10- Page 186

4. Factorisation par x −α

29
Factorisation par x − α Organisation des données

Propriété 1

Soit P un polynôme et α un réel. α est une racine de P si et seulement si il existe un polynôme


Q tel que : pour tout nombre réel x, P(x) = (x − α)Q(x).
Q(x) est le quotient de P(x) par x − α.

Propriété 2

1. Un polynôme de degré n a au plus n racines distinctes.


2. Deux polynômes de degrés inférieurs ou égaux à n coïncidant en (n + 1) valeurs distinctes
sont égaux.

Exemple
Déterminer le polynôme P du second degré tel que : P(0) = 1, P(1) = 0, P(2) = −1.

4.1. Déterminations pratiques du quotient de P(x) par x −α

Soit P un polynôme de degré supérieur ou égal à deux et α une racine de P. Alors il existe un poly-
nôme Q tel que : pour tout x réel, P(x) = (x − α)Q(x).

Méthode 1. Méthode des coefficients indéterminés


Pour déterminer Q, on peut procédé comme suit :
1. déterminer le degré de Q puis donner la forme sous laquelle le polynôme Q(x) s’écrit ;
2. développer et réduire (x − α)Q(x) ;
3. utiliser la propriété relative à l’égalité de deux polynômes pour déterminer les coefficients de
Q.

Méthode 2. Division euclidienne


Pour déterminer le quotient Q(x) de P(x) par x − α, on dispose de la même façon, comme dans
le calcul du quotient de deux entiers naturels, P(x) et x − α, et, à chaque étape, on détermine le
quotient par x du terme du plus haut degré du reste de la division jusqu’à obtenir un reste nul.

Résumé. Pour factoriser un polynôme, on peut essayer successivement les méthodes suivantes :
•trouver un facteur commun ;
•reconnaître un produit remarquable ;
•trouver une racine évidente α et diviser par x − α ;
•dans le cas d’un polynôme du second degré, le mettre sous forme canonique.

Exemple
Travaux dirigés – Page 185

Exercice 1

Exercices 4.a-4.c – Page 185


Organisation des données Fractions rationnelles

5. Fractions rationnelles
Définition

P
Toute fonction numérique de la forme Q, où P et Q sont deux polynômes, est appelé fraction
rationnelle.

Exercice 1

P
Soient P et Q deux polynômes. Quel est l’ensemble de définition de la fraction rationnelle Q
?

Définition : Zéro d’une fraction rationnelle

Un zéro d’une fractionnelle est un nombre réel pour lequel la fraction s’annule.

Exercice 2

P
Soient P et Q deux polynômes. Quels sont les zéros de la fraction rationnelle Q
?

Simplification de fraction rationnelles.


P
Soient P et Q deux polynômes. Pour simplifier la fraction rationnelle Q, on peut déterminer son
ensemble de définition et factoriser les polynômes P et Q.

Étude du signe d’un fraction rationnelle.


P
Soient P et Q deux polynômes. Pour étudier le signe de la fraction rationnelle Q
,
•déterminer son ensemble de définition ;
•factoriser P et Q ;
•simplifier, si possible, la fraction ;
P
•puis dresser le tableau de signes de Q .

Exercice 3

Soit f la fonction rationnelle définie par :


3x 2 − 4x − 4
f (x) = .
2x 3 + x 2 − 7x − 6
Soit g la fonction numérique définie par :
3x + 2
g (x) = .
2x 2 + 5x + 3
1. Déterminer l’ensemble de définition de g et justifier que g est une fraction rationnelle.
2. a. Déterminer l’ensemble de définition de f .
b. Déterminer les zéros de f .
c. Simplifier f (x) sur l’ensemble de définition de f .
d. Dresser le tableau de signes de f .
3. Les fonctions f et g sont t-elles égales ? Sinon, donner le plus grand ensemble sur lequel elles
coïncident.

31
Exercices Organisation des données

6. Exercices
Exercices 3, 5, 6, 10, 11, 13, 14, 16, 17, 18, 19, 23, 24, 27, 28, 31, 32, 33
Pages 186, 187, 189
CIAM 2e S
Organisation des données Équations et inéquations dans R

Séquence 6
Équations et inéquations dans R

1. Équations et inéquations
1.1. Équations
Définition

Soit A et B deux ensembles.


•(E) : f (x) = g (x), où f et g sont deux fonctions de A vers B, est appelé équation dans A, d’in-
connue x.
•Tout élément α de A vérifiant f (α) = g (α) est appelé solution de l’équation (E).
•Résoudre dans A l’équation (E), c’est rechercher l’ensemble des éléments de A qui sont solu-
tions.

Remarques.
•Le nom utilisé pour l’inconnue est sans importance, les équations f (x) = g (x) et f (t ) = g (t ) ont
le même sens.
•Avant de résoudre équation, il convient, de préciser les contraintes sur l’inconnue.

Exemple
p
• −4x + 5 = x est une équation dans R dont l’inconnue est x.
•1 est une solution de cette équation. Qu’en ai-t-il de 5 ?

1.2. Inéquation
Définition

Soit A un ensemble.
•(I) : f (x) ≤ g (x), où f et g sont deux fonctions de A vers R, est appelé inéquation dans A,
d’inconnue x.
•Tout élément α de A vérifiant f (α) ≤ g (α) est appelé solution de l’inéquation (I).
•Résoudre dans A l’inéquation (I), c’est rechercher l’ensemble des éléments de A qui sont so-
lutions de (I).

Exemple
x x
Les fonctions suivant x 7→ 2−5x et 7→ x sont des fonctions de R vers R. Donc 2−5x ≥ x est une in-
équation dans R d’inconnue x.

1.3. Équations équivalentes


Définition
Deux équations sont équivalentes lorsqu’elles ont le même ensemble de solutions.

Exemple
2x−2
Les équations suivantes : x
= 1 et x − 2 = 0 sont équivalentes dans R∗ .

33
Situation d'apprentissage 3

Lieux géométriques
Séquence 1
Vecteur du plan
Séquence 2
Droites dans le plan
Séquence 3
Homothétie
Séquence 4
Symétries et translation
Définition
•Soit (D) une droite du plan.
On appelle symétrie orthogonale d’axe (D) et on note S (D) l’application du plan dans lui-
même qui, à tout point M associe le point M0 , symétrique de M par rapport à (D).
•Soit I un point du plan.
On appelle symétrie centrale de centre I et on note S I l’application du plan dans lui-même
qui, à tout point M associe le point M0 , symétrique de M par rapport à I.

Exemple
ABCD est un carré de centre O.
1. Déterminer l’image de chacun des points A, B, C et D par s (AC) .
2. Déterminer l’image de chacun des points A, B, C et D par s O .

Définition

Soit →

u un vecteur du plan.
On appelle translation de vecteur →

u et on note t→
u l’application du plan dans lui-même qui, à

0
−−−→0 →

tout point M associe le point M tel que : MM = u .

Exemple
ABCD est un rectangle de centre O.
Construire l’image chacun des points A, B, C et D par t −→.
OA

Définition
Soit S (D) et S (D 0 ) les symétries orthogonales d’axes respectifs (D) et (D 0 ). On appelle composée
de S (D 0 ) par S (D) l’application du plan dans lui-même qui, à tout point M associe le point M’,
image du point S (D 0 ) (M) par S (D) ; autrement dit : M0 = S (D) (S (D 0 ) (M)).
On note S (D) ◦ S (D 0 ) .

Exemple
ABCB est un rectangle.
Construire l’image du rectangle ABCD par S (AB) ◦ S (AC) .
Lieux géométriques Symétries et translation

Propriété 1
•La composée de deux symétries orthogonales d’axes perpendiculaires en un point I est la
symétrie centrale de centre I.
•La composée de deux symétries orthogonales d’axes parallèles est une translation.
•La composée de deux symétries centrales de centres distincts est une translation.

Exemple
ABCD est un carré de centre O.
Quelle est la nature des applications S (AC) ◦ S (BD) , S (AB) ◦ S (CD) , S (AB) ◦ S (AD) , S A ◦ S B et S O ◦ S D ?

Propriété 2
Soit I et J deux points distincts du plan.
−−→ →

Si M et N sont des points du plan tels que : S I (S J (M)) = N, alors MN = 2 JI .

Exemple
ABC est un triangle.
Déterminer la nature et l’élément caractéristique des applications S A ◦ S B et S B ◦ S C .

Propriété 3

La composée deux translations de vecteurs respectifs →



u et →

v est la translation de vecteur →

u+


v.

Exemple
ABC est un triangle et O le milieu du segment [BC].
Déterminer la nature et l’élément caractéristique de l’application t −
→ ◦ t −→ .
AB AC

35
Angles inscrits et lieux géométriques Lieux géométriques

Séquence 5
Angles inscrits et lieux géométriques
1. Angles inscrits
2. Relations métriques dans un triangle
Définition

Soit BAC
 un angle, H le projeté orthogonal de C sur (AB), K le projeté orthogonal de B sur (AC).
 = HC = KB .
On pose : sin BAC AC AB

Propriété: Théorème des sinus


Soit ABC un triangle tel que : BC = a, AC = b et AB = c, A son aire et R le rayon son cercle
circonscrit.
On a : a b = b b = c b = abc
2A = 2R.
sin A sin B sin C
Lieux géométriques Équations et inéquations dans R

Séquence 6
Équations et inéquations dans R

1. Équations et inéquations
1.1. Équations
Définition

Soit A et B deux ensembles.


•(E) : f (x) = g (x), où f et g sont deux fonctions de A vers B, est appelé équation dans A, d’in-
connue x.
•Tout élément α de A vérifiant f (α) = g (α) est appelé solution de l’équation (E).
•Résoudre dans A l’équation (E), c’est rechercher l’ensemble des éléments de A qui sont solu-
tions.

Remarques.
•Le nom utilisé pour l’inconnue est sans importance, les équations f (x) = g (x) et f (t ) = g (t ) ont
le même sens.
•Avant de résoudre équation, il convient, de préciser les contraintes sur l’inconnue.

Exemple
p
• −4x + 5 = x est une équation dans R dont l’inconnue est x.
•1 est une solution de cette équation. Qu’en ai-t-il de 5 ?

1.2. Inéquation
Définition
Soit A un ensemble.
•(I) : f (x) ≤ g (x), où f et g sont deux fonctions de A vers R, est appelé inéquation dans A,
d’inconnue x.
•Tout élément α de A vérifiant f (α) ≤ g (α) est appelé solution de l’inéquation (I).
•Résoudre dans A l’inéquation (I), c’est rechercher l’ensemble des éléments de A qui sont so-
lutions de (I).

Exemple
x x
Les fonctions suivant x 7→ 2−5x et 7→ x sont des fonctions de R vers R. Donc 2−5x
≥ x est une in-
équation dans R d’inconnue x.

1.3. Équations équivalentes


Définition
Deux équations sont équivalentes lorsqu’elles ont le même ensemble de solutions.

Exemple
2x−2
Les équations suivantes : x = 1 et x − 2 = 0 sont équivalentes dans R∗ .

37
Système d’équations du premier degré à deux inconnues Lieux géométriques

Séquence 7
Système d'équations du premier degré à deux
inconnues
1. Méthode des déterminants
Définition
( ¯ ¯
ax + b y = c 0 0
¯a b¯
Soit le système (S) : . Le nombre réel ab − a b noté ¯ 0
¯ ¯ est appelé déter-
a0x + b0 y = c 0 a b0¯
minant du système (S).

Propriété 1
Un système de deux équations à deux inconnues admet un seul couple solution si et seulement
si son déterminant est non nul.

Propriété 2
(
ax + b y = c
Soit le système (S) : .
a0x + b0 y = c 0
Si le déterminant du système est non nul, alors admet une unique solution (x, y) définie par :
¯ ¯ ¯ ¯
¯c b ¯ ¯a c ¯
¯ ¯ ¯ ¯
¯c 0 b 0 ¯ ¯a 0 c 0 ¯
x=¯ ¯ et y = ¯ ¯.
¯a b¯ ¯a b¯
¯ ¯ ¯ ¯
¯a 0 b 0 ¯ ¯a 0 b 0 ¯

Exemple (
x + ay = 3
Résoudre, suivant les valeurs du réel a, le système d’équations suivants : dans R2 .
2x − 3 = −1

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