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Clément Adandé
6 janvier 2023
Table des matières
1 Configurations de l’espace 4
1 Représentation dans le plan d’un objet de l’espace . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
2 Position relatives d’une droite et d’un plan de l’espace . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1. Définitions et propriétés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
2. Logique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
3 Position relative de deux plans de l’espace . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
4 Positions relatives de deu droites de l’espace . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
5 Etude du parallélisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1. Parallélisme de deux droites de l’espace . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2. Parallélisme d’une droite et d’un plan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
3. Parallélisme de deux plans . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
3 Lieux géométriques 34
1 Vecteur du plan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
2 Droites dans le plan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
3 Homothétie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
4 Symétries et translation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
5 Angles inscrits et lieux géométriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
TABLE DES MATIÈRES TABLE DES MATIÈRES
1. Angles inscrits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
2. Relations métriques dans un triangle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
6 Équations et inéquations dans R . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
1. Équations et inéquations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
7 Système d’équations du premier degré à deux inconnues . . . . . . . . . . . . . . . . 38
1. Méthode des déterminants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
3
Situation d'apprentissage 1
Congurations de l'espace
Séquence 1
Représentation dans le plan d'un objet de l'es-
pace
La représentation en perspective cavalière d’un objet de l’espace s’appuie sur cinq règles fonda-
mentales à savoir :
1. Des arêtes à supports parallèles sur l’objet sont représentées par des segments de supports
parallèles sur le dessin.
2. Toute face de l’objet, située dans un plan vertical de face, est déssinée sans déformation.
3. Des arêtes «cachées» sont représentées par des traits en pointillés.
4. Les arêtes de l’objet, à supports perpendiculaires au plan vertical de face, sont représentées par
des segments à supports parallèles faisant un angle de mesure fixée α avec la représentation de
l’horizontale sur le dessin.
α l’inclinaison des fuyantes sur l’horizontale.
5. Les longueurs des segments du dessin, représentant les arêtes de l’objet ayant des supports
perpendiculaires au plan vertical de face, sont multipliées par un coefficient c.
c est appelé coefficient de réduction.
Configurations de l’espace Position relatives d’une droite et d’un plan de l’espace
Séquence 2
Position relatives d'une droite et d'un plan de
l'espace
1. Dénitions et propriétés
Propriété 1
Soit (D) une droite et (P ) un plan de l’espace. Les différentes positions relatives de (D) et (P )
sont :
•(D) est incluse dans (P ).
•L’intersection de (D) et de (P ) est réduite à un point.
•(D) et (P ) sont disjoints.
Définition
•On dit qu’une droite (D) est parallèle à un plan (P ) lorsque (D) est incluse dans (P ) ou
lorsque (D) et (P ) sont disjoints.
•On dit qu’une droite (D) est sécant à un plan (P ) au point I lorsque l’intersection de (D) et de
(P ) est réduite au point I.
Remarque
Soit (D) une droite et (P ) un plan de l’espace. Alors ona :
•(D) et (P ) sont parallèles signifie que :
2. Logique
2.1. Proposition
Définition
Une proposition est un énoncé qui peut être vrai ou faux.
Exemple
On considère les propositions suivantes :
5
Logique Configurations de l’espace
•P : Il peut ;
•Q : Je ne mange pas ;
•R : Je vais à l’école.
Traduire par une phrase les propositions suivantes : ¬P, P =⇒ ¬R, P ⇐⇒ Q, (¬Q ∨ P) =⇒ (R ∧ P).
Table de vérité ¬
P ¬P
v f
f v
Exemple
Donner la table de vérité des proposition suivantes : ¬P, P =⇒ ¬R, P ⇐⇒ Q, (¬Q ∨ P) =⇒ (R ∧ P).
Définition
Deux propositions ayant même table de vérités sont dites équivalentes.
Exercice
Etablir la table de vérité des expressions formules :
1. P ⇐⇒ (¬Q ∧ R) ;
2. P ⇐⇒ (P ∨ Q) ;
3. P ⇐⇒ (Q ∧ ¬P) ;
4. (P =⇒ Q) ⇐⇒ (¬Q ⇐⇒ ¬P) ;
5. (P ⇐⇒ Q) ⇐⇒ [(P =⇒ Q) ∧ (Q =⇒ P)].
Configurations de l’espace Position relative de deux plans de l’espace
Séquence 3
Position relative de deux plans de l'espace
Propriété 1
Etant donnés deux plans P et Q, les différentes positions relatives sont :
•P et Q sont confondus ;
•l’intersection de P et Q est une droite ;
•P et Q sont disjoints.
Définition
1. Deux plans confondus ou disjoints sont dits parallèles ;
2. Deux plans non parallèles sont dits sécants ; leur intersection est alors une droite.
7
Positions relatives de deu droites de l’espace Configurations de l’espace
Séquence 4
Positions relatives de deu droites de l'espace
Définition
Deux droites de l’espace sont coplanaires si et seulement si elles sont contenues dans un
même plan (auquel cas elles sont soit sécantes soit parallèles).
Propriété 1
Deux droites de l’espace sont soit coplanaires (sécantes ou parallèles) soit non coplanaires.
Définition
1. Deux droites sont dites parallèles lorsqu’elle sont confondues ou bien lorsqu’elles sont co-
planaires et disjointes.
2. Deux droites sont dites sécantes lorsque leur intersection est réduite à un point.
Configurations de l’espace Etude du parallélisme
Séquence 5
Etude du parallélisme
1. Parallélisme de deux droites de l'espace
Propriété 1
Par un point donné de l’espace, il passe une et une seule droite parallèle à une droite donnée.
Propriété 2
Si deux droites sont parallèles, tout plan coupant l’une coupe l’autre.
Propriété 3
Deux droites parallèles à une même troisième sont parallèles entre elles.
Propriété 2
Si une droite (D) est parallèle à plan (P ), alors toute droite parallèle à (D) est parallèle à (P ).
Propriété 3
Une droite parallèle à deux plans sécants est parallèle à leur droite d’intersection.
Propriété 2
Deux plans parallèles à un même troisième sont parallèles entre eux.
Propriété 3
Par un point donné de l’espace, il passe un et un seul plan parallèle à un plan donné.
9
Parallélisme de deux plans Configurations de l’espace
Propriété 4
Si deux plans sont parallèles :
1. tout plan sécant à l’un est sécant à l’autre et les droites d’intersection sont parallèles ;
2. toute droite parallèles à l’un est parallèle à l’autre ;
3. toute droite sécante à l’un est sécante à l’autre.
Situation d'apprentissage 2
1.1. Quotient
Définition
Soit a un nombre réel, b un nombre réel non nul.
a
Le quotient de a par b est l’unique nombre réel x tel que bx = a. On note : b
Propriété 1
Soit a, b, c et d des nombres réels tels que b et d soient non nuls.
• ba + dc = adbd
+bc
;
• ba × dc = bd
ac
;
a
a
• b
c = b × dc si c 6= 0 ;
d
• ba = c
d
⇔ ad = bc.
Exemple
Exercice 1 (p. 152)
Les quatres premiers cas
TI : 10 min, TC : 5min
1.2. Puissances
Définition
•Soit a un nombre réel, n un nombre entier naturel non nul.
On pose : a n = |a × a ×
{z· · · × a}.
n facteurs
1
•De plus si a 6= 0, on pose : a −n = an
.
• a 0 = 1.
Ordre dans R Organisation des données
Propriété 1
Pour tous nombres entiers relatifs m, n et pour tous nombres réels non nuls a, b, on a :
1. a n a m = a n+m ;
m
2. aa n = a m−n ;
3. (a m )n = a mn ;
4. (ab)n = a n b n ;
¡ ¢n n
5. ba = ba n ;
(
a n si n est pair
6. (−a)n = .
−a n si n est impair
Exemple
Exercice 2 (p. 152)
TI : 10 min, TC : 5min
Propriété 1
p a, bp
Soit deuxp nombres réels positifs et n un entier naturel. On a :
• ab = a b ;
q p
a
• ba = p (si b 6= 0) ;
b
p p
•( a)n = a n .
Propriété 2
Soit a un nombre réel positif et x un nombre réel. On a :
p p
x2 = a ⇔ x = a ou x = − a.
2. Ordre dans R
2.1. Propriétés
Propriété 1
1. Pour tous nombres réels a, b, c et d , on a :
a ≤ b et c ≤ d ⇒ a + c ≤ b + d .
a ≤ b et c ≤ d ⇒ ac ≤ bd .
Organisation des données Ordre dans R
Propriété 2
1. Pour tous nombres réels positifs a, b, c et d , on a :
p p
a ≤ b ⇔ a 2 ≤ b 2 et a ≤ b ⇔ a≤ b.
1 1
a ≤b⇔ ≤ .
a b
Exemple p
Donner la partie entière des nombres réels suivants : 14, 11 ; 13 ; −1, 25 ; 3, −2 5.
Exercice 1
∀x ∈ A, x ≤ M
•On dit qu’un nombre de réel m est un minorant de A si est inférieur ou égal à tous les élé-
ments de A. Dans ce cas, on dit que A est minoré.
∀x ∈ A, x ≥ m
•On dit que A est borné s’il est à la fois minoré et majoré.
Exemple
Dans chacun des cas suivants, dire si A admet un majorant ou un minorant. Préciser-le le cas
écheant. p p
1. A = {−23, − 2, 12, 0, 3 5, 4} ;
2. A =] − ∞, −1[ ;
3. A = [2, 3] ;
4. A = [−8, +∞[ ;
5. A = N ;
6. A = Q ;
7. A = n1 , n ∈ N∗ .
© ª
13
Valeurs absolue Organisation des données
Remarque
Pour déterminer le maximum d’un ensemble A qui en admet, on peut procéder comme suit :
•chercher un majorant de M de A ;
•montrer que M ∈ A.
Exemple
Dans chacun des cas suivants, dire si A admet un maximum ou un minimum. Préciser-le le cas
échéant. p p
1. A = {−23, − 2, 12, 0, 3 5, 4} ;
2. A =] − ∞, −1[ ;
3. A = [−1, 2[ ;
4. A = [−8, +∞[ ;
5. A = N ;
6. A = R ;
7. A = n1 , n ∈ N∗ ;
© ª
Exercice 1
2
On considère l’ensemble A des nombres réels de la forme : n+1
avec n ∈ N∗ .
© 2 ¯
¯n ∈ N .
ª
On écrit : A = n+1
1. Justifier que 0 est un minorant de A.
2. Démontrer que 2 est un majorant de A.
3. Justifier que 1 est le maximum de A.
Exercice 2
3. Valeurs absolue
3.1. Dénition et propriétés
Définition
Soit a un nombre réel. Le plus grand des nombres réels a et −a est appelé valeur absolue de a
et noté |a|.
Organisation des données Valeurs absolue
Exemple ¯p ¯ ¯ p ¯ ¯ p ¯
Ecrire sans | | les nombres suivants : ¯ 2¯, |−1|, ¯1 + 2¯ et ¯2 3 − 4¯.
Propriétés 1
Soient a et b deux nombres réels et r un nombre réel strictement positif. On a :
1. |a| ≥ 0 ;
2. |−a| = (|a| ;
a si a ≥ 0
3. |a| = ;
−a si a < 0
p
4. a 2 = |a| ;
5. |ab| = |a| |b| ;
6. Si b 6= 0, ¯ ba ¯ = |a|
¯ ¯
|b| ;
7. |a + b| ≤ |a| + |b|.
Exemple ¯ p ¯ ¯ p ¯ ¯ p ¯¯ p ¯ ¯¯ p ¯
Ecrire sans | | les nombres réels suivants : ¯−2 2¯, ¯2 − 3¯, ¯3 − 2 2¯ ¯3 + 2 2¯ et ¯ 2(1−p 7)2 ¯.
¯
(1− 2)
Propriétés 2
Soient a et b deux nombres réels et r un nombre réel strictement positif. On a :
1. |a| = 0 ⇔ a = 0 ;
2. |a| = |b| ⇔ a = b ou a = −b ;
3. |a| ≤ r ⇔ −r ≤ a ≤ r .
Exemple
Résoudre, dans R, les équations et inéquations suivantes : |x − 1| = 1, |3 − 2x| = 5, |2x − 1| ≤ 3 et
|4 − 2x| < 6.
Remarque
a+b
L’intervalle [a, b] étant donné, le nombre 2 est le centre et le nombre b−a le rayon de l’intervalle
[a, b].
15
Valeurs absolue Organisation des données
Exemple
Ecrire en notation scientifique les nombres suivants : 19 · 106 × 11 · 104 et 0, 0048 × 12000.
Exemple
1, 710 · 10−3 a pour ordre de grandeur de 2 · 10−3 .
Exercice 1
Séquence 2
Fonctions
1. Généralités
Définition
Soient A et B deux ensembles non vides. On appelle fonction de A vers B toute correspondance
qui, à chaque élément de A, associe un ou zéro élément de B.
Vocabulaire et notations. On désigne par f une fonction d’un ensemble non vide A vers un en-
semble non vide B.
On dit que f est la fonction de A vers B qui, à x, associe f (x) ; A est l’ensemble de départ et B
l’ensemble d’arrivée de f ; x est la variable et f (x) est l’image de x par f .
f : A −→ B
.
x 7−→ f (x)
•Lorsque v est l’image de u par f , on dit que u est un antécédent de v par f et on écrit : v = f (u).
•Lorsque l’ensemble d’arrivée d’une fonction f est un ensemble de nombres réels, on dit que f
est une fonction numérique.
•Lorsque l’ensemble de départ d’une fonction numérique f est un ensemble des nombres, on dit
que f est une fonction numérique d’une variable réelle.
Exemple
1. On désigne par A l’ensemble des élèves d’une collège et par B l’ensemble des élèves ayant au
plus 16 ans. La correspondance f qui, à chaque élève, associe son âge est une fonction de A vers
B.
2. On désigne par A l’ensemble des élèves d’une collège. La correspondance h qui, à chaque élève,
associe son poids est une fonction de A vers D.
3. On considère la fonction suivante :
g : R −→ R
p .
x 7−→ g (x) = x2 − 9
p
g est une fonction de R vers R déterminée par la formule explicite g (x) = x 2 − 9.
Exercice 1
17
Etude graphique Organisation des données
Exemple
Dans l’exemple précédent, l’ensemble de définition de f est l’ensemble des élèves ayant moins de
16 ans.
Exercice 2
Exemple
Représenter dans le repère orthonormé (O, I, J) du plan la courbe représentative de la fonction
f : x 7→ 3x − 2.
Exercice 3
Exercice 4
2. Etude graphique
Définition : Image directe d’un ensemble
Soit f une fonction de A vers B et E un sous-ensemble de A.
On appelle image directe de E par f , l’ensemble des images par f de tous les éléments de E.
Exemple p
2x−1
On considère la fonction numérique d’une variable réelle f définie par : f (x) = x .
1. Déterminer l’ensemble de définition de f .
2. Donner l’image par f (si elle existe) des nombres suivantes : 0, 12 et 5.
3. Donner les antécédents par f de 0 et de 1.
Organisation des données Variations d’une fonction
4. Vérifier si l’intervalle [2, 3] est une partie de l’ensemble de définition de f et donner un enca-
drement de f (x) pour tout x ∈ [2, 3]. En déduire l’image directe par f de l’intervalle [2, 3].
Exercice 1
Soit f une fonction numérique d’une variable réelle définie sur un ensemble E et a un élément
de E.
Lorsque, quelque soit x élément de E, on a : f (x) ≤ f (a), on dit que f(a) est le maximum de f
sur E.
Lorsque, quelque soit x élément de E, on a : f (x) ≥ f (a), on dit que f(a) est le minimum de f
sur E.
Remarque. Soit f une fonction numérique d’une variable réelle définie sur un ensemble non vide
E et b un réel. b est le maximum de f lorsqu’il existe a ∈ E tel que f (a) = b et pour tout x élément
de E, on a : f (x) ≤ b. Ainsi pour montrer b est le maximum de f , on il suffit de déterminer la
solution de l’équation f (x) = b appartenant E et de montrer que pour tout x élément de E, on a :
f (x) ≤ b.
Exemple
Exercice 3.a, 3.b – Page 168
Soit f une fonction numérique d’une variable réelle définie sur un intervalle K. On dit que :
• f est une fonction croissante (resp. strictement croissante) sur K lorsque, pour tous u et v
éléments de K, on a : u < v ⇒ f (u) ≤ f (v) (resp. f (u) < f (v)).
• f est une fonction décroissante (resp. strictement décroissante) sur K lorsque, pour tous u et
v éléments de K, on a : u < v ⇒ f (u) ≥ f (v) (resp. f (u) > f (v)).
• f est une fonction constante sur K lorsque, pour tous u et v éléments de K, on a : f (u) = f (v).
Remarque. Le tableau de variation est un tableau dans lequel on résume les intervalles sur les-
quels la fonction est strictement monotone ou constante et les maximum et minimum de la fonc-
tion s’ils existent sur chacun de ces intervalles.
19
Exercices Organisation des données
4. Exercices
Exercice 1
Exercice 2
On considère la fonction numérique de la variable de réelle x définie sur l’intervalle [−4, 4] par :
f (x) = −3x 2 − 2x + 5.
1. Etudier le sens de variation de f sur les intervalles [−4, − 31 ] et [− 31 , 4] et dresser le tableau de
variation de f .
2. Complèter le tableau suivant.
x -2 -0,6 -0,5 − 13 -0,4 0 1
f (x)
Construire la courbe représentative de f sur l’intervalle [−2, 2]dans le repère orthonormé (O, I,
J).
3. Démontrer que f admet un maximum et un minimum de f sur [−2, 2] et préciser les.
Solution.
2. Construisons la courbe représentative de f sur l’intervalle [−2, 2]dans le repère orthonormé
(O, I, J).
Exercice 3
Séquence 3
Applications
1. Application
Définition
A et B sont deux ensembles non vides. On appelle application de A vers B toute correspondance
qui, à chaque élément de A, associe un unique élément de B.
Exemple
1. La correspondance qui, à chaque carte d’un jeu de 32 1 , associe sa couleur, est une application.
2. La correspondance qui, à chaque élève d’une classe de seconde, associe son âge, est une appli-
cation.
Exercice 1
Soit f : A −→ B une fonction définie sur un ensemble D f . f est-elle une application ? Quand dira-
t-on que f est une application ?
Une application f de A dans B est dite injective, ou encore est une injection, lorsque tout
élément de l’ensemble d’arrivée B de f a au plus ( c’est-à-dire zéro ou un ) un antécédent par
f dans l’ensemble de départ A.
Exemple
La correspondance qui, à chaque carte d’un jeu de 32, associe sa couleur ( pique, cœur, carreau et
trèfle ), est une application non injective.
Propriété 1
Exemple
Soit f : A −→ R une fonction définie par : f (x) = 2x−1
x−3 .
1. Déterminer l’ensemble A pour que f soit une application.
2. Justifier que f est une injection.
1. Le jeu de 32 cartes comporte huit cartes pour chacune des quatre couleurs : pique, cœur, carreau et trèfle. On y
trouve : le Roi, la dame, le valet, l’As, le 10, le 9, le 8 et le 7.
21
Application bijective, bijection réciproque Organisation des données
Exercice 1
Une application f de A dans B est dite surjective, ou encore est une surjection, lorsque tout
élément de l’ensemble d’arrivée B est image par f d’au moins un élément de l’ensemble de
départ A.
Exemple
La correspondance qui, à chaque carte d’un jeu de 32, associe sa couleur ( pique, cœur, carreau et
trèfle ), est une application surjective.
Propriété 2
∀y ∈ B, ∃x ∈ A, f (x) = y.
Exemple
x−3
Soit f : R − {2} −→ R − {1} une fonction définie par : f (x) = x−2
.
1. Justifier que f est une application.
2. Justifier que f est une surjection.
Exemple
La correspondance qui, à chaque carte d’un jeu de 32, associe sa couleur ( pique, cœur, carreau et
trèfle ), n’est une application bijective.
Exemple
Justifier que la fonction numérique de la variable réelle f définie sur ]2, +∞[ par f (x) = (x − 2)2 + 1
est une application injective. f est-elle surjective ?
Propriété 1
∀y ∈ B, ∃!x ∈ A, f (x) = y.
Organisation des données Exercices
Exemple
Déterminer la bijection réciproque de la fonction f de l’exemple 3..
4. Exercices
Exercice 1
f : A −→ B
p
x 7−→ f (x) = −2 2x + 1,
Exercice 2
23
Statistique Organisation des données
Séquence 4
Statistique
1. Présentation d'une série statistique
2. Représentations graphiques
2.1. Diagramme cumulatif des eectifs
2.2. Histogramme
Dans le cas d’une série statistique à caractère quantitatif continu, on peut représenter la série par
un ensemble de rectangles appelé histogramme.
Chaque rectangle a pour «base» l’amplitude de la classe et une aire proportionnelle à son effectif
(ou sa fréquence).
Si les classes sont d’amplitudes égales, alors la hauteur de chaque rectangle est proportionnelle à
l’effectif de la classe correspondante ; sinon la hauteur de chaque classe est proportionnelle à la
densité de la classe correspondante.
Effectif
densité =
Amplitude
3. Caractéristiques
3.1. Mode
Définition
On appelle mode d’une série statistique la modalité d’effectif maximal.
Remarque
Dans le cas d’une série à caractère quantitatif continu, les modalités étant des classes, le mode
appelé classe modale.
Remarque
•La médiane correspond à l’abscisse du point de la courbe des effectifs cumulés croissants d’or-
donnée N2 .
•La médiane correspond à l’abscisse du point de la courbe des fréquences cumulées croissantes
d’ordonnée 0, 5.
Définition
On appelle quartiles d’une série statistique trois nombres réels Q1 , Q2 et Q3 qui subdivisent la
série en trois sous-groupes de même effectif.
1. Le premier quartile Q1 est un nombre réel tel que le nombre d’individus de modalité infé-
rieure ou égale à Q1 est moins égal à N4 .
2. Le deuxième quartile Q2 correspond à la médiane de la série.
3. Le troisième quartile Q3 est un nombre réel tel que le nombre d’individus de modalité infé-
rieure ou égale à Q3 est moins égal à 3N4 .
Remarque
•Les quartiles correspondent aux abscisses des points de la courbe des effectifs cumulés croissants
d’ordonnées respectives N4 ; N2 et 3N
4
.
•Les quartiles correspondent aux abscisses des points de la courbe des fréquences cumulées crois-
santes d’ordonnées respectives 0, 25 ; 0, 5 et 0, 75.
3.3. Moyenne
Définition
Soit (x i , n i )1≤i ≤p une série statistique à caractère quantitatif discret.
On appelle moyenne de cette série le nombre réel noté x et défini par :
p
1 X
x= p
ni xi .
P
ni i =1
i =1
Définition
Soit ([x i , x i +1 [, n i )1≤i ≤p une série statistique à caractère quantitatif continu.
On appelle moyenne de cette série statistique la moyenne de la série des centres (c i , n i )1≤i ≤p
associé à la série, c i étant le centre de l’intervalle [x i , x i +1 [.
25
Caractéristiques Organisation des données
Définition
On appelle écart-type d’une série statistique la racine carrée de la variance de cette série. On
note souvent σ.
Définition
Soit (x i , n i )1≤i ≤p une série statistique à caractère quantitatif discret de moyenne x.
On appelle écart-moyen absolu de cette série le nombre réel noté e m et défini par :
p ¯
1 X ¯
em = p
¯x i − x ¯ .
n i i =1
P
i =1
Organisation des données Polynôme et fractions rationnelles
Séquence 5
Polynôme et fractions rationnelles
1. Notion de polynôme
Définition
Exemple
1. Donner trois exemples de monômes et puis trois exemples de polynômes.
2. Donner l’ensemble de définition de chacun de ces polynômes.
Propriété 1
Tout polynôme non nul P(x) peut s’écrit de façon unique sous la forme :
a n x n + a n−1 x n−1 + · · · + a 1 x + a 0 ,
où n est un entier naturel et a 0 , a 1 , . . . , a n−1 , a n sont des nombres réels tel que a n 6= 0.
Définition
Exemple
Soit P la fonction numérique définie par : P(x) = (x 3 − 5x 2 + 6)(3x 2 + 6x − 10).
1. Justifier que P est un polynôme et préciser son degré.
2. Donner le coefficient de chacun des termes de degré 0, 2, 4 et 5.
Exercice 1
Propriété 2
Deux polynômes sont égaux si et seulement si ils ont même degré et les coefficients des termes
de même degré sont égaux.
Démonstration. Soit P(x) = a n x n +a n−1 x n−1 +· · ·+a 1 x +a 0 et Q(x) = b m x m +b m−1 x m−1 +· · ·+b 1 x +
b 0 deux polynômes.
P(x) = Q(x) ⇐⇒ a n x n + a n−1 x n−1 + · · · + a 1 x + a 0 = b m x m + b m−1 x m−1 + · · · + b 1 x + b 0
(
n=m
⇐⇒ d’après propriété 1
∀k ∈ {0, 1, . . . , n}, a k = b k
27
Factorisations Organisation des données
Exemple
Soit P(x) = 2x 3 − x 2 + 5x − 3 un polynôme. Déterminer le polynôme Q de degré 3 tel que P(x) =
Q(x) + x 3 + 5x + 3.
On appelle racine d’un polynôme P tout nombre réel α tel que : P(α) = 0.
Exemple
Justifier que 1 et − 43 sont des racines du polynôme p tel que : P(x) = 3x 2 + x − 4.
Démonstration.
Exercice 2
2. Factorisations
Définition
Un polynôme mis sous la forme d’un produit de polynômes de degrés supérieurs ou égaux à 1
est dit factorisé.
Exemple
Ecrire P(x) = x 2 + x −2 comme produit de x −1 et d’un autre polynôme polynôme qu’on précisera.
Soit P un polynôme du second degré. Alors il existe des nombres réels a, α, β tels que, pour tout
x ∈ R, P(x) = a[(x + α)2 + β]. Cette écriture de P(x) est appelée forme canonique.
2
Méthode. Pour trouver la forme canonique
³ de P(x) = ax
´ + bx + c avec a 6= 0 :
•on met le nombre a en facteur : P(x) = a x 2 + ba x + ac ;
³ ´2
•on considère que x 2 + ba x est le début du développement de x + 2a b
;
³ ´2
b
•on cherche le nombre β qu’il faut jouter à x + 2a pour obtenir x 2 + ba x + ac .
Exemple
2
Ecrivonsµsous la forme ¶ canonique P(x) = 5x + 3x − 2.
3 2
P(x) = 5 x 2 + x −
5 5
·µ ¶ ¸
2 3 2
=5 x + x −
5 5
¶2 µ ¶2
3 2
·µ ¸ µ ¶ µ ¶2
3 3 2 2 3 3
=5 x+ − − car x + =x + x+
10 10 5 10 5 10
·µ ¶2 ¸
3 9 2
=5 x+ − −
10 100 5
3 2
·µ ¶ ¸
9 40
P(x) = 5 x + − −
10 100 100
3 2 49
·µ ¶ ¸
P(x) = 5 x + −
10 100
3.1. Factorisation d'un polynôme du second degré
(Voir page 179, méthode)
Exercice 1
4. Factorisation par x −α
29
Factorisation par x − α Organisation des données
Propriété 1
Propriété 2
Exemple
Déterminer le polynôme P du second degré tel que : P(0) = 1, P(1) = 0, P(2) = −1.
Soit P un polynôme de degré supérieur ou égal à deux et α une racine de P. Alors il existe un poly-
nôme Q tel que : pour tout x réel, P(x) = (x − α)Q(x).
Résumé. Pour factoriser un polynôme, on peut essayer successivement les méthodes suivantes :
•trouver un facteur commun ;
•reconnaître un produit remarquable ;
•trouver une racine évidente α et diviser par x − α ;
•dans le cas d’un polynôme du second degré, le mettre sous forme canonique.
Exemple
Travaux dirigés – Page 185
Exercice 1
5. Fractions rationnelles
Définition
P
Toute fonction numérique de la forme Q, où P et Q sont deux polynômes, est appelé fraction
rationnelle.
Exercice 1
P
Soient P et Q deux polynômes. Quel est l’ensemble de définition de la fraction rationnelle Q
?
Un zéro d’une fractionnelle est un nombre réel pour lequel la fraction s’annule.
Exercice 2
P
Soient P et Q deux polynômes. Quels sont les zéros de la fraction rationnelle Q
?
Exercice 3
31
Exercices Organisation des données
6. Exercices
Exercices 3, 5, 6, 10, 11, 13, 14, 16, 17, 18, 19, 23, 24, 27, 28, 31, 32, 33
Pages 186, 187, 189
CIAM 2e S
Organisation des données Équations et inéquations dans R
Séquence 6
Équations et inéquations dans R
1. Équations et inéquations
1.1. Équations
Définition
Remarques.
•Le nom utilisé pour l’inconnue est sans importance, les équations f (x) = g (x) et f (t ) = g (t ) ont
le même sens.
•Avant de résoudre équation, il convient, de préciser les contraintes sur l’inconnue.
Exemple
p
• −4x + 5 = x est une équation dans R dont l’inconnue est x.
•1 est une solution de cette équation. Qu’en ai-t-il de 5 ?
1.2. Inéquation
Définition
Soit A un ensemble.
•(I) : f (x) ≤ g (x), où f et g sont deux fonctions de A vers R, est appelé inéquation dans A,
d’inconnue x.
•Tout élément α de A vérifiant f (α) ≤ g (α) est appelé solution de l’inéquation (I).
•Résoudre dans A l’inéquation (I), c’est rechercher l’ensemble des éléments de A qui sont so-
lutions de (I).
Exemple
x x
Les fonctions suivant x 7→ 2−5x et 7→ x sont des fonctions de R vers R. Donc 2−5x ≥ x est une in-
équation dans R d’inconnue x.
Exemple
2x−2
Les équations suivantes : x
= 1 et x − 2 = 0 sont équivalentes dans R∗ .
33
Situation d'apprentissage 3
Lieux géométriques
Séquence 1
Vecteur du plan
Séquence 2
Droites dans le plan
Séquence 3
Homothétie
Séquence 4
Symétries et translation
Définition
•Soit (D) une droite du plan.
On appelle symétrie orthogonale d’axe (D) et on note S (D) l’application du plan dans lui-
même qui, à tout point M associe le point M0 , symétrique de M par rapport à (D).
•Soit I un point du plan.
On appelle symétrie centrale de centre I et on note S I l’application du plan dans lui-même
qui, à tout point M associe le point M0 , symétrique de M par rapport à I.
Exemple
ABCD est un carré de centre O.
1. Déterminer l’image de chacun des points A, B, C et D par s (AC) .
2. Déterminer l’image de chacun des points A, B, C et D par s O .
Définition
Soit →
−
u un vecteur du plan.
On appelle translation de vecteur →
−
u et on note t→
u l’application du plan dans lui-même qui, à
−
0
−−−→0 →
−
tout point M associe le point M tel que : MM = u .
Exemple
ABCD est un rectangle de centre O.
Construire l’image chacun des points A, B, C et D par t −→.
OA
Définition
Soit S (D) et S (D 0 ) les symétries orthogonales d’axes respectifs (D) et (D 0 ). On appelle composée
de S (D 0 ) par S (D) l’application du plan dans lui-même qui, à tout point M associe le point M’,
image du point S (D 0 ) (M) par S (D) ; autrement dit : M0 = S (D) (S (D 0 ) (M)).
On note S (D) ◦ S (D 0 ) .
Exemple
ABCB est un rectangle.
Construire l’image du rectangle ABCD par S (AB) ◦ S (AC) .
Lieux géométriques Symétries et translation
Propriété 1
•La composée de deux symétries orthogonales d’axes perpendiculaires en un point I est la
symétrie centrale de centre I.
•La composée de deux symétries orthogonales d’axes parallèles est une translation.
•La composée de deux symétries centrales de centres distincts est une translation.
Exemple
ABCD est un carré de centre O.
Quelle est la nature des applications S (AC) ◦ S (BD) , S (AB) ◦ S (CD) , S (AB) ◦ S (AD) , S A ◦ S B et S O ◦ S D ?
Propriété 2
Soit I et J deux points distincts du plan.
−−→ →
−
Si M et N sont des points du plan tels que : S I (S J (M)) = N, alors MN = 2 JI .
Exemple
ABC est un triangle.
Déterminer la nature et l’élément caractéristique des applications S A ◦ S B et S B ◦ S C .
Propriété 3
Exemple
ABC est un triangle et O le milieu du segment [BC].
Déterminer la nature et l’élément caractéristique de l’application t −
→ ◦ t −→ .
AB AC
35
Angles inscrits et lieux géométriques Lieux géométriques
Séquence 5
Angles inscrits et lieux géométriques
1. Angles inscrits
2. Relations métriques dans un triangle
Définition
Soit BAC
un angle, H le projeté orthogonal de C sur (AB), K le projeté orthogonal de B sur (AC).
= HC = KB .
On pose : sin BAC AC AB
Séquence 6
Équations et inéquations dans R
1. Équations et inéquations
1.1. Équations
Définition
Remarques.
•Le nom utilisé pour l’inconnue est sans importance, les équations f (x) = g (x) et f (t ) = g (t ) ont
le même sens.
•Avant de résoudre équation, il convient, de préciser les contraintes sur l’inconnue.
Exemple
p
• −4x + 5 = x est une équation dans R dont l’inconnue est x.
•1 est une solution de cette équation. Qu’en ai-t-il de 5 ?
1.2. Inéquation
Définition
Soit A un ensemble.
•(I) : f (x) ≤ g (x), où f et g sont deux fonctions de A vers R, est appelé inéquation dans A,
d’inconnue x.
•Tout élément α de A vérifiant f (α) ≤ g (α) est appelé solution de l’inéquation (I).
•Résoudre dans A l’inéquation (I), c’est rechercher l’ensemble des éléments de A qui sont so-
lutions de (I).
Exemple
x x
Les fonctions suivant x 7→ 2−5x et 7→ x sont des fonctions de R vers R. Donc 2−5x
≥ x est une in-
équation dans R d’inconnue x.
Exemple
2x−2
Les équations suivantes : x = 1 et x − 2 = 0 sont équivalentes dans R∗ .
37
Système d’équations du premier degré à deux inconnues Lieux géométriques
Séquence 7
Système d'équations du premier degré à deux
inconnues
1. Méthode des déterminants
Définition
( ¯ ¯
ax + b y = c 0 0
¯a b¯
Soit le système (S) : . Le nombre réel ab − a b noté ¯ 0
¯ ¯ est appelé déter-
a0x + b0 y = c 0 a b0¯
minant du système (S).
Propriété 1
Un système de deux équations à deux inconnues admet un seul couple solution si et seulement
si son déterminant est non nul.
Propriété 2
(
ax + b y = c
Soit le système (S) : .
a0x + b0 y = c 0
Si le déterminant du système est non nul, alors admet une unique solution (x, y) définie par :
¯ ¯ ¯ ¯
¯c b ¯ ¯a c ¯
¯ ¯ ¯ ¯
¯c 0 b 0 ¯ ¯a 0 c 0 ¯
x=¯ ¯ et y = ¯ ¯.
¯a b¯ ¯a b¯
¯ ¯ ¯ ¯
¯a 0 b 0 ¯ ¯a 0 b 0 ¯
Exemple (
x + ay = 3
Résoudre, suivant les valeurs du réel a, le système d’équations suivants : dans R2 .
2x − 3 = −1