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Ecole Supérieure de Technologie

Safi

Polycopié du cours

SURETE DES AUTOMATISMES

2ème Année MI, Option EII

B.MOUNIR

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Chapitre 1 :
CAHIER DES CHARGES COMPLET
ET MODES DE MARCHE ET D’ARRET

Jusqu’à présent, nous nous sommes intéressés au fonctionnement normal de


l’automatisme et à la meilleure façon de le représenter par un GRAFCET. En réalité, en plus
de ce fonctionnement normal, d’autres considérations doivent être prises en comptes,
exemples : les modes de marche, les sécurités, l’arrêt d’urgence, etc…
Il faut donc élaborer un document plus complet qui intègre toutes les exigences du
cahier des charges tout en restant lisible et compréhensible.

I) MODES DE MARCHES
Avant d’essayer d’intégrer les modes de marche dans un GRAFCET, il faut auparavant
savoir ce qu’on entend par modes de marche.
Les modes de marches indiquent les contrôles que l’utilisateur peut exercer sur le système
automatisé, elles peuvent être résumées en marches normales ou marches d’intervention.
Dans les marches normales, l’intervention de l’opérateur se limite à autoriser le
déroulement du fonctionnement normal du système. Elles peuvent être résumées en ce qui
suit :
 Marche automatique : dans ce cas, le cycle de fonctionnement normal s’exécute
indéfiniment jusqu’au moment où l’ordre d’arrêt est donné. Cet arrêt ne se réalise
qu’en fin de cycle du fonctionnement normal.
 Marche cycle par cycle ou semi automatique : chaque cycle se déroule
automatiquement mais une action de l’opérateur est nécessaire pour permettre
l’exécution du cycle suivant. Cette action se traduit généralement par une
impulsion sur un bouton poussoir appelé »départ cycle » à chaque début de cycle.

Dans les marches d’intervention, l’opérateur agit directement sur le fonctionnement du


système automatisé, ce qui lui demande une connaissance parfaite du procédé. Ces
interventions peuvent être résumées en ce qui suit :
 Marche étape par étape ou réglage : dans ce cas, le cycle de fonctionnement
normal se déroule étape par étape avec ou sans exécution des actions rattachées
aux étapes, ce qui permet d’effectuer des réglages sur le processus. Le passage

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d’une étape à la suivante nécessite une intervention manuelle de l’opérateur se
traduisant par un appui sur un bouton poussoir appelé « avance ».
 Marches manuelles : dans ce cas, l’opérateur se substitue à l’automatisme,
l’exécution d’une action se fait alors par un ordre manuel, c-à-d un appui sur un
bouton poussoir. Cette exécution entraîne la prise en compte de certaines sécurités.

II) COMMENT PRENDRE EN COMPTE LES MODES DE MARCHES DANS


LE GRAFCET

Pour prendre en compte les modes de marches dans le Grafcet, deux approches peuvent
être envisagées :

La première approche consiste à représenter globalement tous les fonctionnements


possibles du système automatisé. Il faut donc décrire par un même Grafcet tous les modes de
marche de l’automatisme. Ceci est possible mais conduit à une représentation lourde.
La deuxième approche consiste à exprimer séparément les spécifications fonctionnelles et
technologiques de chaque mode de marche. Pour cela, on établit le Grafcet de fonctionnement
normal (GFN) de l’automatisme, les Grafcets des autres modes de marche et enfin un Grafcet
d’exploitation de l’automatisme qui décrit les conditions de passage d’une marche à l’autre.

Exemple :

On considère un chariot C qui peut se déplacer sur des rails de guidage dans les deux sens
de marche gauche(G) et droite (D) entre deux positions ‘a’ et ‘b’ correspondant à des postes
de travail. Le chariot est au repos au poste ‘a’ et lorsqu’il reçoit la consigne ‘m‘, il effectue un
aller et retour ’aba’. L’état de repos du chariot est visualisé par le voyant ‘V’.

Ce cahier des charges se représente par le Grafcet niveau I suivant :

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Figure1 : Grafcet niveau 1

Les positions ‘a’ et ‘b’ sont repérées par deux contacts de fin de course de mêmes noms. La
consigne de départ est donnée en appuyant sur un bouton poussoir ‘m’. La position de repos
du chariot en ‘a’ est visualisée par un voyant lumineux ‘V’.
Le déplacement du chariot est assuré par un moteur à courant continu auquel il faut inverser
les bornes d’alimentation pour inverser son sens de rotation.

Le Grafcet niveau II est le suivant :

Figure2: Grafcet niveau 2

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Le cahier des charges mentionné auparavant est complété par les modes de marches
suivantes :
 Un commutateur permet de choisir entre la marche normale (Mn), manuelle (Man),
réglage (Mreg) ou arrêt (Ar).

 En marche normale, un second commutateur permet à l’opérateur de sélectionner la


marche automatique (Aut) ou cycle par cycle (Cyc). D’autre part, un bouton poussoir
‘départ cycle’ noté ‘dcy’ provoque le début du cycle de fonctionnement normal qui se
déroule alors soit une seule fois (position ‘Cyc’) soit indéfiniment (position ‘Aut’).

 En marche de réglage, un bouton poussoir (avance ‘Av’) permet à l’opérateur


d’autoriser le passage dans l’étape suivante si les conditions sont réunies par ailleurs.

 En marche manuelle, deux boutons poussoirs (‘Bpd’ et ‘Bpg’) permettent la


commande manuelle des deux sens de marche du moteur (respectivement D et G) si le
chariot n’est pas en butée (respectivement en ‘b’ et ‘a’).

 En position ‘Arrêt’, l’arrêt de l’automatisme ne sera effectif qu’en fin de cycle et aura
pour conséquence le maintien dans l’étape initiale et l’inhibition de toute action.

En introduisant tous les modes de marches décrits ci-dessus et en appliquant la première


approche, le Grafcet se transforme en celui de la figure 3. On note que le bouton poussoir ‘m’
devient le bouton poussoir ‘dcy’ du pupitre de commande.

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Figure 3 : grafcet avec modes de marches et d’arrêts

Ce GRAFCET a l’avantage de représenter tous les fonctionnements possibles de la


partie commande du système automatisé. Mais, il devient plus complexe et le cycle de
fonctionnement normal n’y apparaît plus de façon claire. Une autre approche est alors
préférable : elle consiste à exprimer indépendamment les spécifications de chaque mode de
marche ainsi que la façon d’exploiter l’automatisme c-à-d comment et dans quelles conditions
on peut passer d’une marche à l’autre.

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Pour cela, on établit :
 Le grafcet de fonctionnement normal (GFN) de l’automatisme représentant les
spécifications fonctionnelles et technologiques de la marche normale.
 Les spécifications des autres modes de marche représentés par des grafcet, des
équations logiques,…doivent préciser l’influence de la marche décrite sur
l’évolution du grafcet de fonctionnement normal.
 Un grafcet d’exploitation de l’automatisme (GEA) qui décrit les conditions de
passage d’une marche à une autre.

En appliquant cette deuxième approche au cahier des charges précédent, la description


des différents fonctionnements correspondant aux différents modes de marche :
 Marche normale (MN) :
Le cycle de fonctionnement normal est décrit par le grafcet (GFN) de la figure 2.
 Marche manuelle (MAN) :
Le Grafcet (GNF) est bloqué en situation initiale (1) qu’on note GFN(1)
Les actions manuelles sont : D si bpd.b
G si bpg.a
 Marche réglage (REG) :
Il s’agit d’un fonctionnement où les évolutions sont contrôlées c-à-d que les actions
sont inhibées temporairement.
Le principe du contrôle des évolutions du Grafcet et de l’inhibition est décrit par le
Grafcet de la figure 4.

Figure 4 : marche de Réglage

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 Arrêt (AR) :
Le Grafcet de fonctionnement normal (GFN) est bloqué en situation initiale 1 GFN(1).
Toutes les actions sont inhibées.
Le Grafcet d’exploitation de l’automatisme (GEA) est donné par la figure 5 qui suit :

Figure 5 : Grafcet d’exploitation de l’automatisme

GFN(1) indique que le Grafcet est bloqué à l’étape initiale.


GFN (ev.) indique que le grafcet évolue normalement.
GFN(ev.cont.) signifie que le grafcet évolue sous contrôle.

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III) SECURITES

La sécurité est l’aptitude à protéger l’utilisateur et le matériel affin d’éviter des incidents
ou des détériorations.
La protection de l’utilisateur peut aller du bon isolement des câbles électriques à la
présence d’un carter dont l’ouverture interdit la marche d’un moteur en passant par le coup de
poing qui arrête immédiatement le fonctionnement de l’automatisme (arrêt d’urgence).
La protection du matériel a pour but d’éviter d’une part sa détérioration ou destruction
et d’autre part des arrêts prolongés qui nuisent à la disponibilité du système.

On peut classer les sécurités en deux niveaux :


 Les sécurités de 1er niveau ou essentielles dont on doit tenir compte quelles
que soient les circonstances et les modes de marche et d’arrêt, leur ignorance
peut entraîner une catastrophe au niveau du système automatisé.
 Les sécurités de 2ème niveau ou secondaires dont le rôle est d’assurer la
protection des organes commandés pour éviter que des actions incompatibles
soient simultanément commandées.

III-1) VERROUILLAGES :

Les verrouillages sont utilisés pour pallier à une défaillance de l’automatisme, du


processus ou à son environnement. Il faut soit
 Interdire la transmission d’ordres dangereux au processus.
 Bloquer l’automatisme dans une situation donnée.
Les verrouillages interviennent donc au niveau des commandes appliquées aux
actionneurs du processus ou des réceptivités qui provoquent l’évolution du Grafcet.

III-2) INITIALISATION ET COUPURE D’ENERGIE :

La situation initiale est souvent soumise à un verrouillage exigent avant toute évolution,
que le système soit dans un « état » donné (conditions initiales). S’il n’y est pas, on peut l’y

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ramener soit automatiquement si cette procédure a été prévue soit manuellement en passant en
marche manuelle.
Il existe deux coupures d’énergie : perte d’énergie de puissance qui affecte le processus
et perte d’énergie de logique qui affecte l’automatisme. Pratiquement, on est souvent
confronté à une perte totale d’énergie.
La perte d’énergie de puissance arrête le déroulement du fonctionnement normal du
processus. L’étude de ses conséquences peut conduire à définir des procédures particulières
(retour à la situation initiale, reconnaissance d’une situation particulière…)réalisées soit en
marche manuelle soit automatiquement si on l’intègre dans le fonctionnement normal.
La coupure d’énergie de logique est à prendre en compte dans la réalisation de
l’automatisme. On peut conserver la situation de l’automatisme à l’instant de la coupure, ce
qui se traduit par des contraintes technologiques (mémoires non volatiles ou volatiles
secourues), mais se pose alors le délicat problème de la modification de « l’état » du
processus après coupure, due à l’inertie des différents organes commandés. On peut aussi, lors
de la reprise, revenir dans une situation donnée (initiale ou autre) de l’automatisme.

III-3) INCIDENTS DE FONCTIONNEMENT DETECTES PAR L’AUTOMATISME

Il s’agit de la détection, par l’automatisme, de fonctionnement défectueux du processus.


Les incidents de fonctionnement sont signalés soit par une configuration anormale des
entrées de l’automatisme dans une situation donnée, soit par des informations spécifiques
fournies par des capteurs placés dans le processus.
Les conséquences de la détection d’un incident de fonctionnement sont variées :
 Inhibition des actions de l’automatisme tout en conservant la situation à
l’instant de l’incident. Dés que la cause de l’incident est supprimée, le
fonctionnement normal reprend à partir de la situation à l’instant de l’incident.
 Génération d’actions spécifiques de l’incident (alarmes, etc…) en conservant
ou non la situation à l’instant de l’incident.
 Procédure particulière, spécifie dans le GRAFCET, pour revenir à un
fonctionnement normal soit dans la situation initiale, soit dans une autre situation
déterminée.
 Etc…

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Il est important de retenir que ces incidents, correspondant à des anomalies de fonctionnement
du processus (ou du monde extérieur), sont pour l’automatisme des fonctionnements prévus
par le cahier des charges donc décrits par le GRAFCET qui le représente. Ils se distinguent
donc des fonctionnements défectueux non envisagés pour lesquels le seul recours est une
intervention de l’opérateur déclenchant l’arrêt d’urgence.

III-4) ARRËT D’URGENCE :

L’arrêt d’urgence est une procédure particulière qui permet d’arrêter le processus le plus
rapidement possible de façon à éviter tout accident corporel ou détérioration du matériel tant
dans l’automatisme que dans le processus.
Cette procédure provoque généralement l’annulation de toutes les actions en cours
(aucun ordre n’est plus transmis au processus) et le retour dans une situation particulière
de l’automatisme, le plus souvent la situation initiale, avec ou sans cycle de dégagement
(séquence spécifique pour atteindre la situation désirée). Parfois, l’arrêt d’urgence ne modifie
pas la situation de l’automatisme et le redémarrage s’effectue à partir de cette situation.

III-5) PRISE EN COMPTE DES SECURITES DANS UN GRAFCET :

Pour prendre en compte les sécurités dans un grafcet, on peut procéder de deux manières :
1. Grossir le grafcet de fonctionnement normal en y incluant toutes les sécurités.
L’avantage de cette approche est de concentrer sur un même seul grafcet toutes les
informations sur le fonctionnement de l’automatisme. Mais, il devient vite illisible.
2. Décomposer le fonctionnement de l’automatisme en plusieurs grafcet, l’un représente
le fonctionnement principal, l’autre ou les autres traduisent les sécurités qui
interviennent dans le déroulement du cycle de fonctionnement principal. L’avantage
de cette approche est d’avoir des grafcets lisibles et compréhensible. Mais, il faut faire
l’effort de synthèse pour extraire tous les aspects du fonctionnement de l’automatisme.

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Exemple :

Reprenant l’exemple traité auparavant en complétant le cahier des charges par :


Le moteur est protégé par un carter. Si ce carter est ouvert c, le moteur s’arrête
immédiatement ; il peut redémarrer dés que le carter est fermé. En plus, le moteur est protégé
pendant sa marche contre les surcharges. Pour cela, un capteur (de température ou
surintensité) fournit une information (ds) signalant cette surcharge. Dés l’apparition du signal
ds, le moteur est arrêté et il ne peut redémarrer, après 10 secondes, que si le signal a disparu.
Un bouton poussoir « coup de poing » (au) permet à l’opérateur de commander l’arrêt
d’urgence qui ramène immédiatement l’automatisme dans la situation initiale ou toute action
est inhibée. Le fonctionnement normal reprendra à partir de cette situation, après annulation
de l’arrêt d’urgence (au).
En appliquant la première approche, le grafcet est le suivant :

Figure 6 : Grafcet de fonctionnement sûr

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Partant du grafcet du fonctionnement normal (figure 3), on le complète pour obtenir le
grafcet de fonctionnement normal sûr (figure 6) où sont prises en compte toutes les sécurités.
Si on veut obtenir le grafcet de fonctionnement sûr contrôlé, c-à-d incluant à la fois sécurités
et modes de marche, il faut fusionner, en un seul grafcet, les grafcets des figures 3 et 6.
En appliquant la deuxième approche, nous obtenons les grafcets suivants :

Figure 7 : Grafcet de fonctionnement normal

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Figure 8 : Grafcet de sécurité

Ce découpage permet de distinguer :


1. Les sécurités directes qui influent directement sur le déroulement du cycle de
fonctionnement principal (évolutions ou exécution des actions). Ces sécurités
interviennent directement dans les réceptivités du grafcet de fonctionnement
principal ou dans les conditions d’exécution d’actions. C peut être classé parmi
les sécurités directes.
2. Les sécurités indirectes qui ont leurs propres cycles de fonctionnement (grafcet
de sécurité). Elles interviennent indirectement dans le déroulement du cycle de
fonctionnement principal par l’intermédiaire de situations du (des) grafcet de
sécurité. ds et au se classent parmi les sécurités indirectes.

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Chapitre 2 :

Automates Allen Bradly Control Logix 5550

1) CARACTÉRISTIQUES PRINCIPALES
Processeurs :
– logique Logix 5550 avec 512 KB de RAM
– de communication DeviceNet 1756-DNB

Communications
– RS 232 pour la programmation

Réseaux:
– DH+
– RIO (Remote I/O)
– Ethernet TCP/IP
– DeviceNet
– ControlNet

Langages :
– LD (ladder)
– SFC (Sequential Function Chart basé sur la norme IEC 1131-3)
– Function Blocks (FB)

2) ORGANISATION DES PROGRAMMES

Tasks
o Main tasks
 Main Program
Program Tags
Main routine_0
Routine_1

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Routine_2
...
o Unscheduled Program
 Program Tags
 Main routine_A
 Routine_B
 ...

3) LES VARIABLES

3.1 Adressage des variables

L’adressage complet : L’adressage se fait en suivant la logique du matériel. Par exemple,


dans la variable Local: 2:I.Data.11, on a:
2 = numéro de l’emplacement de la carte sur le rack (1 = Devicenet, 2 = carte d’entrées, 3 =
cartes des sorties)
I est mis pour entrées et O pour sorties,
Data = données,
11 = numéro du bit (sur notre matériel, 0 à 31).

Utilisation de « tags » : Compte tenu de la longueur de l'adressage, il est possible de définir


des noms qui « pointent » vers l’adresse physique et qui évoquent la signification de la
variable.

3.2 Définitions des données

La définition des données est réalisée dans « Controller Tags » pour tous les programmes ou
bien dans « Programme Tags » si la définition doit être valable uniquement dans le
programme considéré.
La démarche de définition d’une nouvelle variable est assez semblable à celle que l’on trouve
pour les langages de programmation structures des ordinateurs (Pascal, Fortran, C) : définition
du nom de la variable, de son type et de son champ si c’est un tableau. De manière
pragmatique, on utilise les lignes des tableaux mis à disposition.

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Les variables qui seront visibles par OPC seront définies dans « Controller Tags ».

3.3 Types de données

Les types de données suivants sont disponibles :

BOOL : Booléen, c’est-à-dire 1 bit


Valeur 0/1
SINT : Entier court codé sur 7 bits + S:C (bit de report), soit 1 octet
Valeur de -128 à +126
INT : Entier codé sur 15 bits + S:C (bit de report), soit 2 octets
Valeur de -32768 à +32767
DINT : Entier double codé sur 31 bits + S:C (bit de report), soit 4 octets
Valeur de - 2 147 483 648 à + 2 147 483 647
REAL : Nombre (réel) en virgule flottante codé sur 4 octets
Valeurs de -3,402823E38 à -1,1754944E-38 (valeurs négatives),
0 et de 1,175499E-38 à 3,402823E38 (valeurs positives)

Conversions
Il est possible de convertir
des SINTs ou des INTs en REALs (sans perte de précision)
des DINTs en REALs (avec éventuelle perte de précision à cause de l’exposant du REAL)
des REALs en un nombre entier avec arrondi.
Il est impossible de convertir à partir de ou vers le type de donnée BOOL

3.4 Concept de tableau

Definition d'un tableau à 1, 2 ou 3 dimensions


– one_d_array DINT[3]
– two_d_array DINT[4,5]
– three_d_array DINT[2,3,4]
Les dimensions sont basées sur zéro (i.e. les indices commencent à zéro).
Par exemple, dans one_d_array on a les éléments suivants: one_d_array[0], one_d_array[1],

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one_d_array[2].
Références statiques et dynamiques
La référence aux éléments peut se fait de manière statique (exemple: one_d_array[1]) ou de
manière dynamique (exemple: on met (instruction MOV) la valeur 2 dans la variable position
et puis on utilise one_d_array[position]).
Adressage d'un bit dans un tableau
On peut adresser des bits dans des éléments d’un tableau à l’aide du « . » (exemple:
one_d_array[0].3).
Stockage des données d’un tableau
Pour un tableau à deux dimensions, le stockage s’effectue ligne par ligne.
Allocation de memoire
Les bits de poids fort sont placés en premier lieu dans les adresses de la mémoire.
3.5 Concept de structure
Adressage des variables dans les structures
Un exemple typique de structure est fourni par les temporisations. L'accès aux différentes
composantes est réalisé grâce au ".".
ex. Bit DN T4 : 0.DN (Bit done)
Word PV T4 : 0.PRE
Word AC T4 : 0.ACC3.3.6 Divers
Les bits systèmes
Ils nous renseignent sur l'état du système.
Un bit très important: le bit S : 1 / 15 qui est mis à ‘ 1 ’ lors du premier cycle d’automate.

4. PRINCIPALES INSTRUCTIONS DU LANGAGE LADDER


Le langage de type LADDER est un langage de type graphique. Il s'agit là de son principal
avantage. Par contre l'explication et la description du langage ne s'en trouvent que plus ardues.

4.1 Principales instructions sur bits

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4.2 Instructions de type relais

4.3 Instructions logiques

4.5 Instructions de temporisation et de comptage

4.6 Instructions de comparaison

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4.7 Instructions de calcul

4.8 Instructions de transfert

4.9 Instructions de contrôle de programme

4.10 Activation du module DeviceNet

4.11 Instructions de communications


MSG

4.12 Principales instructions de programmation

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5. Utilisation du logiciel RS Logix 5550

5.1 Architecture et hiérarchie des projets


La programmation de l’automate se fait via la réalisation de plusieurs tâches (Task). La tâche
principale (Main Task) contient le programme à exécuter. Les autres tâches sont relatives à
des missions auxiliaires. La tâche principale de l’automate peut être décomposée en plusieurs
programmes (Program) qui tournent de manière concurrente. Chaque programme contient lui-
même plusieurs routines. Pour chaque programme, c’est la routine « Main program » qui est
le nœud maître. De cette routine, on appellera toutes les autres suivant une arborescence plus
ou moins compliquée.
En ce qui concerne les variables du programme, on peut avoir des variables globales si on les
définit dans la rubrique « Controller Tags » ou bien des variables locales valables uniquement
au niveau du programme si elles sont définies au niveau du « Program Tags ».
La présentation de l’arborescence est réalisée à l’aide d’un explorateur type Windows. Les
relations d’inclusions de chaque entité sont alors parfaitement visibles (Figure.1).

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Figure 1: Architecture des projets RS Logix

5.2 Définition et introduction d’une variable


Les variables portent le nom de « tags ». Les tags sont soit des variables du système (entrées–
sorties directes ou déportées) soit des variables internes (pointeur d'étape, etc.). En ce qui
concerne les variables du système, leur définition, basée sur l’architecture matérielle est assez
difficile d’utilisation dans la programmation. Pour éviter cette difficulté, on peut recourir à ce
qu’on appelle des « tags » c’est-à-dire des étiquettes qui pointent vers les adresses physiques.
On remplace alors toutes les occurrences de la variable par le tag sélectionné. Cette opération
se fait dans le même tableau que la définition des variables. Une colonne est spécialement
réservée à cet effet.
Les variables de programmation sont également définies dans les tags. Lors de leur définition,
on doit spécifier le nom de la variable, son type (BOOL, INT, TMER, etc.) et même sa valeur
initiale lors des démarrages à chaud ou à froid. L’introduction d’une nouvelle variable est
réalisée en ouvrant l’onglet « Edit tags » dans les répertoires « Controller tags » et « Program
Tags ». Les variables et les tags se définissent dans les ongles « Controller tags » ou bien
dans «Program Tags ». Les variables définies dans « Controller tags » sont ainsi définies de
manière globale pour tous les programmes. C’est là également que sont définies les variables
qui seront visibles par l’extérieur (OPC ou superviseur). Les variables définies dans
«Program task » ont une portée limitée au cadre restreint du programme.

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Figure 2 : Définitions des variables dans "Controller tags"

3. Programmes et routines
 Insérer un nouveau programme ou une nouvelle routine
Pour insérer un nouveau programme ou une nouvelle routine, il suffit de se placer au niveau
supérieur à l’entité à créer (soit au niveau tâche si on veut insérer un nouveau programme ou
bien au niveau programme si on veut introduire une nouvelle routine) et faire un traditionnel
«click droit de souris ». L’insertion d’un nouvel élément est alors proposée.
 Edition d’une routine
On peut éditer de manière très simple les routines en procédant par un click sur le nom de la
routine.
 Insertion et édition des rungs
On procède manière assez intuitive quand on se place dans un environnement de type
Windows. En se plaçant sur le rung à éditer ou sur le rung à côté duquel on veut insérer un
nouveau, on fait un click droit de souris. Un menu apparaît. On sélectionne l’action désirée.
Etant donné la nature graphique du langage « ladder », on peut insérer des instructions
(lorsqu’on est en mode édition du rung) en allant rechercher les éléments dans une

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bibliothèque graphique proposée au-dessus de la fenêtre d’édition. La composition du
programme se fait alors de façon assez naturelle.
On note également l’aide en ligne proposé au programmeur lors de l’entrée des paramètres
des instructions, par exemple le choix d’une variable du programme.

4. Communications entre l’automate et la console de programmation


Le menu « Communications » permet d’échanger des informations entre la console de
programmation et l’automate programmable.
Une fois le programme terminé, on peut le décharger de la console vers l’automate au moyen
de la commande « Download ». De manière plus risquée, on peut reprendre un programme se
trouvant dans l’automate et le recharger dans la console au moyen de la commande «Upload».
Cette opération ne permet cependant pas de conserver les commentaires introduits dans le
programme original.
Le passage du mode hors-ligne « off-line » (c’est-à-dire sur la console de programmation)
vers le mode en ligne « on-line » (c’est-à-dire sur l’automate) ou vice-versa peut se faire avec
les menus « Go online » ou bien « Go Offline » respectivement.
Le menu offre encore la possibilité de travailler selon différents « modes ». Le mode « Run »
est celui qui correspond à l’exécution du programme dans des conditions normales de
production. Pour la mise au point, on travaille en modes « Remote ». Le mode « Remote Run»
permet de décharger un nouveau programme, de le tester sur l’automate et même de le
modifier sur l’automate. Par contre, parfois il est intéressant de simuler une modification sans
pour autant faire fonctionner réellement l’automate. C’est le cas d’une application industrielle
dangereuse, où il n’est pas possible de se permettre des erreurs importantes. Dans ce cas, on
travaille d’abord en more « Remote Test » qui permet de faire tourner le programme de
manière virtuelle sur le PC de programmation et détecter des erreurs sans que les sorties de la
partie opérative soient actionnées.
5. Mise au point et débogage
La mise au point des programmes est extrêmement facile dans cet éditeur. En effet, en se
plaçant « on-line », on voit que l’édition des programmes laisse apparaître des jeux de couleur
verte lorsque les bits deviennent vrais. On peut ainsi assister au déroulement du programme.

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