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Safi
Polycopié du cours
B.MOUNIR
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Chapitre 1 :
CAHIER DES CHARGES COMPLET
ET MODES DE MARCHE ET D’ARRET
I) MODES DE MARCHES
Avant d’essayer d’intégrer les modes de marche dans un GRAFCET, il faut auparavant
savoir ce qu’on entend par modes de marche.
Les modes de marches indiquent les contrôles que l’utilisateur peut exercer sur le système
automatisé, elles peuvent être résumées en marches normales ou marches d’intervention.
Dans les marches normales, l’intervention de l’opérateur se limite à autoriser le
déroulement du fonctionnement normal du système. Elles peuvent être résumées en ce qui
suit :
Marche automatique : dans ce cas, le cycle de fonctionnement normal s’exécute
indéfiniment jusqu’au moment où l’ordre d’arrêt est donné. Cet arrêt ne se réalise
qu’en fin de cycle du fonctionnement normal.
Marche cycle par cycle ou semi automatique : chaque cycle se déroule
automatiquement mais une action de l’opérateur est nécessaire pour permettre
l’exécution du cycle suivant. Cette action se traduit généralement par une
impulsion sur un bouton poussoir appelé »départ cycle » à chaque début de cycle.
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d’une étape à la suivante nécessite une intervention manuelle de l’opérateur se
traduisant par un appui sur un bouton poussoir appelé « avance ».
Marches manuelles : dans ce cas, l’opérateur se substitue à l’automatisme,
l’exécution d’une action se fait alors par un ordre manuel, c-à-d un appui sur un
bouton poussoir. Cette exécution entraîne la prise en compte de certaines sécurités.
Pour prendre en compte les modes de marches dans le Grafcet, deux approches peuvent
être envisagées :
Exemple :
On considère un chariot C qui peut se déplacer sur des rails de guidage dans les deux sens
de marche gauche(G) et droite (D) entre deux positions ‘a’ et ‘b’ correspondant à des postes
de travail. Le chariot est au repos au poste ‘a’ et lorsqu’il reçoit la consigne ‘m‘, il effectue un
aller et retour ’aba’. L’état de repos du chariot est visualisé par le voyant ‘V’.
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Figure1 : Grafcet niveau 1
Les positions ‘a’ et ‘b’ sont repérées par deux contacts de fin de course de mêmes noms. La
consigne de départ est donnée en appuyant sur un bouton poussoir ‘m’. La position de repos
du chariot en ‘a’ est visualisée par un voyant lumineux ‘V’.
Le déplacement du chariot est assuré par un moteur à courant continu auquel il faut inverser
les bornes d’alimentation pour inverser son sens de rotation.
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Le cahier des charges mentionné auparavant est complété par les modes de marches
suivantes :
Un commutateur permet de choisir entre la marche normale (Mn), manuelle (Man),
réglage (Mreg) ou arrêt (Ar).
En position ‘Arrêt’, l’arrêt de l’automatisme ne sera effectif qu’en fin de cycle et aura
pour conséquence le maintien dans l’étape initiale et l’inhibition de toute action.
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Figure 3 : grafcet avec modes de marches et d’arrêts
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Pour cela, on établit :
Le grafcet de fonctionnement normal (GFN) de l’automatisme représentant les
spécifications fonctionnelles et technologiques de la marche normale.
Les spécifications des autres modes de marche représentés par des grafcet, des
équations logiques,…doivent préciser l’influence de la marche décrite sur
l’évolution du grafcet de fonctionnement normal.
Un grafcet d’exploitation de l’automatisme (GEA) qui décrit les conditions de
passage d’une marche à une autre.
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Arrêt (AR) :
Le Grafcet de fonctionnement normal (GFN) est bloqué en situation initiale 1 GFN(1).
Toutes les actions sont inhibées.
Le Grafcet d’exploitation de l’automatisme (GEA) est donné par la figure 5 qui suit :
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III) SECURITES
La sécurité est l’aptitude à protéger l’utilisateur et le matériel affin d’éviter des incidents
ou des détériorations.
La protection de l’utilisateur peut aller du bon isolement des câbles électriques à la
présence d’un carter dont l’ouverture interdit la marche d’un moteur en passant par le coup de
poing qui arrête immédiatement le fonctionnement de l’automatisme (arrêt d’urgence).
La protection du matériel a pour but d’éviter d’une part sa détérioration ou destruction
et d’autre part des arrêts prolongés qui nuisent à la disponibilité du système.
III-1) VERROUILLAGES :
La situation initiale est souvent soumise à un verrouillage exigent avant toute évolution,
que le système soit dans un « état » donné (conditions initiales). S’il n’y est pas, on peut l’y
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ramener soit automatiquement si cette procédure a été prévue soit manuellement en passant en
marche manuelle.
Il existe deux coupures d’énergie : perte d’énergie de puissance qui affecte le processus
et perte d’énergie de logique qui affecte l’automatisme. Pratiquement, on est souvent
confronté à une perte totale d’énergie.
La perte d’énergie de puissance arrête le déroulement du fonctionnement normal du
processus. L’étude de ses conséquences peut conduire à définir des procédures particulières
(retour à la situation initiale, reconnaissance d’une situation particulière…)réalisées soit en
marche manuelle soit automatiquement si on l’intègre dans le fonctionnement normal.
La coupure d’énergie de logique est à prendre en compte dans la réalisation de
l’automatisme. On peut conserver la situation de l’automatisme à l’instant de la coupure, ce
qui se traduit par des contraintes technologiques (mémoires non volatiles ou volatiles
secourues), mais se pose alors le délicat problème de la modification de « l’état » du
processus après coupure, due à l’inertie des différents organes commandés. On peut aussi, lors
de la reprise, revenir dans une situation donnée (initiale ou autre) de l’automatisme.
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Il est important de retenir que ces incidents, correspondant à des anomalies de fonctionnement
du processus (ou du monde extérieur), sont pour l’automatisme des fonctionnements prévus
par le cahier des charges donc décrits par le GRAFCET qui le représente. Ils se distinguent
donc des fonctionnements défectueux non envisagés pour lesquels le seul recours est une
intervention de l’opérateur déclenchant l’arrêt d’urgence.
L’arrêt d’urgence est une procédure particulière qui permet d’arrêter le processus le plus
rapidement possible de façon à éviter tout accident corporel ou détérioration du matériel tant
dans l’automatisme que dans le processus.
Cette procédure provoque généralement l’annulation de toutes les actions en cours
(aucun ordre n’est plus transmis au processus) et le retour dans une situation particulière
de l’automatisme, le plus souvent la situation initiale, avec ou sans cycle de dégagement
(séquence spécifique pour atteindre la situation désirée). Parfois, l’arrêt d’urgence ne modifie
pas la situation de l’automatisme et le redémarrage s’effectue à partir de cette situation.
Pour prendre en compte les sécurités dans un grafcet, on peut procéder de deux manières :
1. Grossir le grafcet de fonctionnement normal en y incluant toutes les sécurités.
L’avantage de cette approche est de concentrer sur un même seul grafcet toutes les
informations sur le fonctionnement de l’automatisme. Mais, il devient vite illisible.
2. Décomposer le fonctionnement de l’automatisme en plusieurs grafcet, l’un représente
le fonctionnement principal, l’autre ou les autres traduisent les sécurités qui
interviennent dans le déroulement du cycle de fonctionnement principal. L’avantage
de cette approche est d’avoir des grafcets lisibles et compréhensible. Mais, il faut faire
l’effort de synthèse pour extraire tous les aspects du fonctionnement de l’automatisme.
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Exemple :
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Partant du grafcet du fonctionnement normal (figure 3), on le complète pour obtenir le
grafcet de fonctionnement normal sûr (figure 6) où sont prises en compte toutes les sécurités.
Si on veut obtenir le grafcet de fonctionnement sûr contrôlé, c-à-d incluant à la fois sécurités
et modes de marche, il faut fusionner, en un seul grafcet, les grafcets des figures 3 et 6.
En appliquant la deuxième approche, nous obtenons les grafcets suivants :
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Figure 8 : Grafcet de sécurité
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Chapitre 2 :
1) CARACTÉRISTIQUES PRINCIPALES
Processeurs :
– logique Logix 5550 avec 512 KB de RAM
– de communication DeviceNet 1756-DNB
Communications
– RS 232 pour la programmation
Réseaux:
– DH+
– RIO (Remote I/O)
– Ethernet TCP/IP
– DeviceNet
– ControlNet
Langages :
– LD (ladder)
– SFC (Sequential Function Chart basé sur la norme IEC 1131-3)
– Function Blocks (FB)
Tasks
o Main tasks
Main Program
Program Tags
Main routine_0
Routine_1
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Routine_2
...
o Unscheduled Program
Program Tags
Main routine_A
Routine_B
...
3) LES VARIABLES
La définition des données est réalisée dans « Controller Tags » pour tous les programmes ou
bien dans « Programme Tags » si la définition doit être valable uniquement dans le
programme considéré.
La démarche de définition d’une nouvelle variable est assez semblable à celle que l’on trouve
pour les langages de programmation structures des ordinateurs (Pascal, Fortran, C) : définition
du nom de la variable, de son type et de son champ si c’est un tableau. De manière
pragmatique, on utilise les lignes des tableaux mis à disposition.
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Les variables qui seront visibles par OPC seront définies dans « Controller Tags ».
Conversions
Il est possible de convertir
des SINTs ou des INTs en REALs (sans perte de précision)
des DINTs en REALs (avec éventuelle perte de précision à cause de l’exposant du REAL)
des REALs en un nombre entier avec arrondi.
Il est impossible de convertir à partir de ou vers le type de donnée BOOL
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one_d_array[2].
Références statiques et dynamiques
La référence aux éléments peut se fait de manière statique (exemple: one_d_array[1]) ou de
manière dynamique (exemple: on met (instruction MOV) la valeur 2 dans la variable position
et puis on utilise one_d_array[position]).
Adressage d'un bit dans un tableau
On peut adresser des bits dans des éléments d’un tableau à l’aide du « . » (exemple:
one_d_array[0].3).
Stockage des données d’un tableau
Pour un tableau à deux dimensions, le stockage s’effectue ligne par ligne.
Allocation de memoire
Les bits de poids fort sont placés en premier lieu dans les adresses de la mémoire.
3.5 Concept de structure
Adressage des variables dans les structures
Un exemple typique de structure est fourni par les temporisations. L'accès aux différentes
composantes est réalisé grâce au ".".
ex. Bit DN T4 : 0.DN (Bit done)
Word PV T4 : 0.PRE
Word AC T4 : 0.ACC3.3.6 Divers
Les bits systèmes
Ils nous renseignent sur l'état du système.
Un bit très important: le bit S : 1 / 15 qui est mis à ‘ 1 ’ lors du premier cycle d’automate.
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4.2 Instructions de type relais
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4.7 Instructions de calcul
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5. Utilisation du logiciel RS Logix 5550
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Figure 1: Architecture des projets RS Logix
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Figure 2 : Définitions des variables dans "Controller tags"
3. Programmes et routines
Insérer un nouveau programme ou une nouvelle routine
Pour insérer un nouveau programme ou une nouvelle routine, il suffit de se placer au niveau
supérieur à l’entité à créer (soit au niveau tâche si on veut insérer un nouveau programme ou
bien au niveau programme si on veut introduire une nouvelle routine) et faire un traditionnel
«click droit de souris ». L’insertion d’un nouvel élément est alors proposée.
Edition d’une routine
On peut éditer de manière très simple les routines en procédant par un click sur le nom de la
routine.
Insertion et édition des rungs
On procède manière assez intuitive quand on se place dans un environnement de type
Windows. En se plaçant sur le rung à éditer ou sur le rung à côté duquel on veut insérer un
nouveau, on fait un click droit de souris. Un menu apparaît. On sélectionne l’action désirée.
Etant donné la nature graphique du langage « ladder », on peut insérer des instructions
(lorsqu’on est en mode édition du rung) en allant rechercher les éléments dans une
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bibliothèque graphique proposée au-dessus de la fenêtre d’édition. La composition du
programme se fait alors de façon assez naturelle.
On note également l’aide en ligne proposé au programmeur lors de l’entrée des paramètres
des instructions, par exemple le choix d’une variable du programme.
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