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les effecteurs : dispositifs terminaux qui agissent directement sur la matière d’oeuvre
pour lui donner sa valeur ajoutée (outils de coupe, pompes, têtes de soudure, etc.) ;
les actionneurs : éléments chargés de convertir l’énergie afin de l’adapter au besoin de la
partie opérative ; cette énergie étant ensuite consommée par les effecteurs (moteur, vérin,
électroaimant, résistance de chauffage, etc.) ;
les préactionneurs : éléments chargés :
- d'adapter le faible niveau énergétique disponible en sortie de la P.C. au besoin de la P.O;
- de distribuer ou de moduler l’énergie délivrée aux actionneurs (contacteur, distributeur,
variateur de vitesse,…).
les capteurs qui assument l’ensemble des fonctions de la chaîne d’acquisition de données
(fin de course de vérin, détecteur de position, capteur de température, etc.)
La Partie Relation (PR) qui comporte le pupitre de dialogue homme-machine équipé des
organes de commande permettant la mise en/hors énergie de l’installation, la sélection des
modes de marche, la commande manuelle des actionneurs, la mise en référence, le départ des
cycles, l’arrêt d’urgence… ainsi que des signalisations diverses telles que voyants lumineux,
afficheurs, écrans vidéo, Klaxons, sonneries, etc.
La dernière norme date de 2002 (Norme internationale CEI 60848 seconde édition)
Remarque :
les appellations Sequential Function Chart (SFC) ou Chart
utilisées par certains logiciels (PL7-2, S5, etc.) correspondent
au Grafcet.
Front montant et Front montant : la réceptivité n’est vraie que lorsque la variable passe de la
descendant d’une valeur 0 à la valeur 1.
variable logique
Valeur booléenne Un prédicat est une expression contenant une ou plusieurs variables et qui
d’un prédicat est susceptible de devenir une proposition vraie ou fausse.
Etape
Une étape (et les ordres qui lui sont associés) caractérise un comportement invariant du
système.
Elle est identifiée par un carré et un repère alphanumérique.
Une proposition logique, appelée condition d'assignation, qui peut être vraie ou fausse,
conditionne l’action continue. La condition d'assignation ne doit jamais comporter de front
de variables d’entrées et/ou de variables internes.
La condition d’assignation n’est vraie que 5 secondes après que « c » passe de l’état 0 à l’état 1
(front montant de c) ; elle ne redevient fausse que 3 secondes après que « c » passe de l’état 1 à
l’état 0 (front descendant de c).
L'action retardée est une action continue dont la condition d'assignation n'est vraie qu'après une
durée t1 spécifiée depuis l'activation de l’étape associée. Dans l’exemple ci-dessous, l’action A
sera exécutée 5s après l’activation de l’étape 1.
L'action limitée dans le temps est une action continue dont la condition d'assignation n'est vraie
que pendant une durée t1 spécifiée depuis l'activation de l’étape à laquelle elle est associée.
Un « événement interne » est constitué par l’association d’un événement d’entrée et d’une
situation du GRAFCET ; les événements internes peuvent être décrits par :
o L’activation d’une étape C’est une action mémorisée liée à l’activation de l’étape qui
lui est liée.
Application : Chariot H
Un chariot H peut se déplacer entre les positions A et B. La présence en A est représentée
par la variable booléenne a = 1. De même b = 1 quand le chariot est en B. Un ordre est
donné au chariot H par le bouton poussoir (m = 1 quand le bouton est appuyé). La
position de repos (état initial) est A.
Les sorties du système de commande sont D (D = 1, mouvement vers la droite), G (G = 1,
mouvement vers la gauche). Quand m = 1, le chariot H part vers le point B puis revient au
point A. Si m = 1 quand le chariot H arrive au point A, il repart pour un nouveau cycle
ABA, sinon il s’arrête. Et ainsi de suite.
2. Sélection de séquence
Une sélection de séquence est un choix d’évolution entre plusieurs séquences à partir d’une ou
plusieurs étapes. Elle se représente graphiquement par autant de transitions validées en même
temps qu’il peut y avoir d’évolution possibles. L’exclusion entre les séquences n’est pas
structurelle. Pour l’obtenir, il faut s’assurer soit de l’incompatibilité mécanique ou temporelle des
réceptivités, soit de leur exclusion logique.
Exclusivité logique Exclusivité technologique Exclusivité avec priorité
Les réceptivités /a.b et a.b Les réceptivités 1S1.d et 1S2.d Les réceptivités a et /a.b sont
sont logiquement exclusives sont technologiquement exclusives avec priorité à
exclusives par les capteurs fins l’évolution 3→4 sur
de course 1S1 et 1S2 du vérin l’évolution 3→5 si a=1 et b=1
Remarque :
L’activation de l’étape 32 permet d'éviter que l'action C se poursuive lorsque a est vraie et que
b ne l'est pas encore.
L’activation de l’étape 41 permet d'éviter que l'action D se poursuive lorsque b est vraie et que
a ne l'est pas encore.
Application 2 : Remplissage de bidons
Un tapis avance pas `a pas et transporte des bidons vides qui seront remplis et ensuite bouchés à
des postes de travail différents. L’approvisionnement en bidons n’est pas régulier et certains
bidons peuvent manquer de temps à autre. La distance entre les bidons présents est fixée par des
taquets situés sur le tapis et distants d’un pas. Un dispositif permet à chacun des deux postes
décrits, de détecter la présence ou l’absence d’un bidon.
V. Structures hiérarchisées
1. Réutilisation d’une séquence (ou tâche)
Une séquence qui se produit plusieurs fois peut être représentée à chaque occasion par un seul
symbole d’étape avec un commentaire (« tâche G20 » dans l’exemple) qui permet d’informer sur
les événements qui vont se produire pendant la séquence.
2. La macro-étape
La macro-étape est l’unique représentation d’un ensemble unique d’étapes et de transitions
nommé «expansion de macro-étape » ; cet ensemble commence par une seule étape d’entrée et
se termine par une seule étape de sortie qui constituent les seules connexions structurelles avec le
GRAFCET auquel appartient la macro-étape.
La variable XM3 représente l’état de la macro étape M3. Cette dernière est dite « active » (XM3 est
alors vraie) si l’une au moins des étapes de son expansion est active. L’étape d’entrée E* est
activée dès que la macro étape est activée ; la transition aval de la macro étape est validée par
l’activité de l’étape de sortie S*.
3. Notions hiérarchiques
GRAFCET global
Un GRAFCET global est constitué par l’ensemble des GRAFCET partiels spécifiant le
fonctionnement de l’équipement de commande.
Un GRAFCET partiel est un ensemble de GRAFCET connexes ; un GRAFCET connexe est tel qu’il
existe un lien graphique entre tous les éléments qui le constituent.
Le partitionnement du GRAFCET global est réalisé à partir de critères méthodologiques, ce
partitionnement peut être réalisé à partir d’ordres de forçage.
Un GRAFCET partiel est désigné par la lettre G suivie d’un repère alphanumérique : G1, GPN,…
Un GRAFCET partiel est dit actif lorsque l’une au moins de ses étapes est active ; la variable XG* du
GRAFCET partiel est vraie lorsque celui ci est actif.
Ordres de forçages
La hiérarchisation d’un GRAFCET global peut être obtenue par l’utilisation d’ordres de forçage,
elle permet de structurer l’analyse et de construire le GRAFCET spécificateur en s’appuyant
notamment sur l’analyse des modes de marche et d’arrêt du système spécifié.
Un ordre de forçage ne peut exister qu’entre deux GRAFCET partiels, il s’applique à la totalité des
GRAFCET connexes et des étapes contenus dans le GRAFCET partiel forcé.
L’ordre de forçage est un ordre interne dont l’exécution est prioritaire sur l’application des règles
d’évolution.
Le diagramme fonctionnel forcé ne peut pas évoluer tant que l’ordre de forçage est présent.
Utiliser un ordre de forçage implique un niveau hiérarchique plus élevé pour le diagramme
fonctionnel émettant l’ordre de forçage.
Les ordres de forçage sont émis à l’intérieur du GRAFCET global d’un GRAFCET partiel vers un
autre GRAFCET partiel de niveau hiérarchique inférieur.
L’ordre de forçage est représenté par un double rectangle lié à une étape du GRAFCET partiel
forçant contenant le nom du GRAFCET partiel forcé et la situation forcée entre accolades.
Les ordres de forçage sont au nombre de quatre :
Ordre d’initialisation Les étapes initiales du GRAFCET partiel forcé sont activées,
toutes les autres sont désactivées.
Forçage à la situation vide Les étapes du GRAFCET partiel forcé sont toutes désactivées ;
le redémarrage ne pourra être obtenu que par un autre ordre
de forçage ou une transition source.
Forçage à une situation Les étapes du GRAFCET partiel forcé dont les repères sont
donnée indiqués entre accolades sont activées, toutes les autres sont
désactivées.
Forçage à la situation Le GRAFCET partiel forcé est « figé » dans la situation qu’il
« courante » avait au moment ou l’ordre de forçage est émis. Une étoile
entre accolades symbolise la situation courante.
CAXn = Xn-1.tn-1
D’après ces 4 points précédents, on peut donc écrire : Xn=f(Xn, CAXn, CDXn)
Il est alors possible d’établir la table de vérité qui tient compte des spécifications précédentes :
Ou
Exemples :
Une étape de GRAFCET se symbolise alors sous forme d’un module de phase :
Chaque étape du GRAFCET sera câblée comme le module de phase décrit précédemment. On
réalise alors un séquenceur électrique à base de portes logiques.
Remarque importante :
A l’initialisation du GRAFCET, toutes les étapes autres que les étapes initiales sont désactivées.
Seules sont activées les étapes initiales. Soit la variable Init telle que :
La condition d’activation d’une étape est alors câblée sur le SET de la bascule, et la condition de
désactivation est câblée sue le RESET de la bascule.
Exemple :