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PREMIERE
N° 799 - JUILLET 2001
PRIX : 15 F (2,29 €)

Les industries agro-alimentaires en 2000


Hausse des prix des produits agro-alimentaires
Alain Nolin, division Agriculture, Insee

E
n 2000, la production des indus- C’est également le cas des produits laitiers, du
tries agro-alimentaires continue pain et de la pâtisserie, ainsi que des conser-
ves et jus de fruits. À l’inverse, l’industrie des
de croître, mais à un rythme très viandes progresse à peine. Le retournement
modéré. Le solde du commerce extérieur de tendance dans le champagne pèse lourde-
augmente légèrement en dépit de la forte ment sur l’activité des IAA. Et, dans une
moindre mesure, les activités sucrières, de la
réduction des exportations de champagne. bière et du tabac manufacturé freinent la crois-
L’année 2000 a aussi été marquée par le sance des branches des IAA.
retour à une hausse de prix pour la plupart Les prix à la production augmentent forte-
ment (+ 2,5 %), sensiblement plus que ceux
des produits agro-alimentaires. L’emploi de l’ensemble de l’industrie (+ 1,3 %). Cette
dans les IAA continue de progresser. poussée est due à trois groupes de produits :
les viandes, les aliments pour animaux et les
Sur longue période, l’évolution des industries produits laitiers (graphique 2). En moyenne sur
agro-alimentaires (IAA) est plus inerte que celle l’année, les prix de toutes les viandes ont aug-
des autres industries (cf. Pour comprendre ces menté. Ceux du porc n’ont pas cessé d’aug-
résultats), que ce soit à la hausse ou à la baisse. menter, comme, dans une moindre mesure,
Les produits des IAA sont principalement ceux des volailles : ces deux produits ont béné-
consommés par les ménages, directement ou ficié, en fin d’année, d’un report de consomma-
par l’intermédiaire de la restauration hors foyer, tion au détriment de la viande bovine. En
et cette consommation est pour une large part revanche, les prix de la viande de bœuf ont
incompressible. Ainsi, la récession de 1993 décrit une courbe en cloche, revenant presque
s’était traduite par une simple stagnation pour en fin d’année à leur niveau de décembre
les IAA. À partir de 1997, la production des 1999, en raison d’une nouvelle crise de
autres industries augmente fortement, tandis confiance liée à l’ESB.
que la croissance des IAA reste plus modeste. Le début de l’année 2001 accentue cette hausse :
En 2000, cette tendance s’est confirmée. La les prix des produits des industries agro-alimentai-
production en volume des branches des IAA res vendus sur le marché intérieur augmentent de
ralentit légèrement et ne s’accroît que de 0,6 % + 3,1 % sur les cinq premiers mois.
(tableau 1). Cette évolution contraste avec le
dynamisme du reste de l’industrie manufactu- ‚ Hausse des prix à la production
rière (graphique 1). des IAA en 2000
Les produits de la chocolaterie et de la confi-
serie tirent la production des IAA vers le haut. Indice base 100 en 1995

120

 Évolution de la production en volume 115

Base 100 en 1995 110


125
Autres industries 105
120

115 100

110 95
IAA
105
90
1

100
00

00

0
99

00

00

01

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ao

av

95
Produits des industries agro-alimentaires
90 Viandes et produits à base de viande
Produits laitiers et glaces
99
98
93

94

00
96
95

97
92

19
19
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20
19
19

19
19

Aliments pour animaux

Source : comptes de la Nation, base 95 Insee Source : comptes de la Nation, base 95 Insee
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Au total, la valeur de la production des IAA de francs) notamment en direction du sement. Cette hausse des prix con-
atteint 750 milliards de francs (+ 3,2 % par Royaume-Uni a été compensée par une traste avec celle des autres industries
rapport à 1999). La viande et le lait en accélération des exportations de cognac dont les prix à la consommation bais-
représentent 312 milliards. (+ 1,5 milliard de francs) vers les sent depuis quatre ans. En 2000, les prix
Le solde des échanges extérieurs est États-Unis et l’Extrême-Orient. de la consommation des ménages aug-
largement positif : 48,2 milliards de Le solde s’améliore aussi pour les produits mentent de 1,5 %, tirés par les prix de
francs (CAF-FAB) ; il s’accroît encore de laitiers, les grains transformés et le sucre. l’énergie (+ 10,9 %). Au cours des
0,6 milliard de francs. Les importations Il se détériore légèrement pour les vian- cinq premiers mois de l’année 2001,
se développent cependant un peu plus des, en raison notamment de mesures par- la hausse des prix des produits
rapidement que les exportations. Dans tielles d’embargo décidées en fin d’année agro-alimentaires s’accentue (+ 3,1 %
le même temps, l’ensemble du com- par l’Espagne, l’Italie et l’Autriche pour des en moyenne annuelle).
merce extérieur de marchandises, grevé raisons sanitaires (ESB). Le déficit se Après le tabac manufacturé, les viandes
par la facture énergétique, devient défi- réduit pour le tabac mais il se creuse pour et les produits laitiers sont les postes où
citaire, pour la première fois depuis 1991 les conserves et les jus de fruits et surtout les prix augmentent le plus rapidement.
(-51,5 milliards de francs CAF-FAB). pour les huiles et corps gras : en liaison La baisse de prix ne concerne que les
La plupart des produits excédentaires en avec l’interdiction des farines animales, les huiles et corps gras (tableau 2).
1999 le restent en 2000 (graphique 3). quantités importées de tourteaux de soja La consommation en volume augmente
Après une année 1999 dopée par les fes- ont augmenté, ainsi que leur prix. nettement pour les conserves et jus de
tivités de fin d’année, l’excédent des La consommation des ménages en fruits, le chocolat et la confiserie, les
boissons augmente encore de plus d’un produits des IAA augmente de 0,6 % en condiments et assaisonnements, ainsi
milliard de francs. La forte réduction des volume tandis que les prix s’accroissent que les produits laitiers. Deux produits sont
exportations de champagnes (-2 milliards de 2,4 % après une période de ralentis- moins consommés par les ménages
(tableau 2) : les huiles et corps gras (-0,7 %
ΠProduction des branches des industries agro-alimentaires* en volume) et surtout le sucre (- 4,2 %). Cette
Évolution 2000/1999 (%) Valeur 2000 baisse n’est pas récente : les consomma-
(milliards teurs, plus attentifs à la diététique, ont pris
Volume Prix de francs) l’habitude de moins sucrer leurs aliments
Industrie des viandes 0,2 5,8 199,5 et substituent au sucre des édulcorants
Industrie du lait 1,6 2,0 112,2
Industrie des boissons -2,8 1,1 96,8 depuis une vingtaine d’années.
Travail du grain et aliments pour animaux 1,1 3,9 81,4
Autres IAA 2,0 0,3 254,4
Conserves, préparations de jus de fruits et légumes 2,7 0,1 53,5 Les effectifs toujours en croissance
Huiles, corps gras 0,3 -1,6 12,8
Pain et pâtisserie 1,8 1,4 83,3 En 2000, les effectifs salariés des IAA
Sucre -5,2 -1,0 21,8 continuent de croître, bien qu’à un
1
Divers 4,1 -0,1 83,0 rythme légèrement plus faible qu’en
Industrie du tabac -8,9 7,5 5,8
IAA hors tabac 0,7 2,5 744,3 1999. Les 533 000 personnes employées
dans les IAA représentent 14,8 % du
Ensemble des IAA 0,6 2,5 750,1
total de l’industrie manufacturière (IAA
Autres industries 4,5 1,3 4001,9
comprises).
* La production de vin n’est pas une activité des IAA mais une activité agricole. Dans la première partie des années
1. Chocolat, préparations pour boissons, aliments pour enfants, desserts de conserve.
Source : comptes de la Nation, base 95 Insee quatre-vingt-dix, les effectifs salariés
baissaient régulièrement dans les IAA,
ƒ Soldes commerciaux des IAA en 1999 et 2000 en parallèle avec ceux des autres indus-
tries. Mais dans la deuxième partie de la
Vin
décennie, l’emploi redémarre dans les
Produits laitiers IAA alors que les autres industries par-
Champagne et mousseux viennent à peine à stabiliser leurs effec-
Boissons alcooliques distillées dont Cognac tifs hors intérim. La situation relative
Céréales transformées et aliments entre IAA et industrie en termes d’emploi
pour animaux
est ainsi opposée à ce qu’elle est pour la
Sucre
production.
Viandes

Eaux et boissons rafraîchissantes


ANALYSE PAR PRODUITS
Tabac manufacturé
2000
L’industrie des viandes
Huiles, corps gras 1999
(26,6 % de la production)
Conserve, jus de fruits
Après le ralentissement de l’année pré-
- 20 - 15 - 10 -5 0 5 10 15 20 25 cédente, la production de l’industrie des
Milliards de francs viandes stagne en volume ; elle est
Source : comptes de la Nation, base 95 Insee pénalisée en fin d’année, en ce qui

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concerne le bœuf, par la crise de ché intérieur se contracte légèrement orientés à la baisse, ceux des prix de
confiance liée à l’ESB. comme l’année précédente. détail sont en faible croissance. Par
L’extension de la crise de la fièvre aphteuse, La croissance en volume de l’activité contre les prix du commerce extérieur
associée au report de consommation des des yaourts et desserts lactés frais continuent de croître, quoique moins for-
viandes bovines, entraîne au début de reste soutenue, quoiqu’en léger retrait tement qu’en 1999.
l’année 2001 une nouvelle hausse des prix par rapport à l’an dernier. Elle est sti- La production des eaux de tables et
des viandes de porc, de mouton et dans mulée par la demande du marché boissons rafraîchissantes continue
une moindre mesure de volailles. communautaire. Par contre, la consom- de croître, mais avec un fort ralentisse-
La production de viande de volailles se mation des ménages français continue ment en volume et en prix. Les deux
raffermit, soutenue par une demande de ralentir. composantes du commerce extérieur ont
intérieure accrue et par le fort redresse- L’industrie du beurre a retrouvé le che- une croissance en volume à deux chif-
ment des exportations qui ont bénéficié min de la croissance, tirée par une fres, tandis que les prix restent en légère
de la forte demande italienne en poulets. demande accrue de l’industrie de la pâtis- baisse.
Dans les échanges avec les pays hors serie. En revanche la consommation des
Union européenne, la viande de dinde ménages continue de baisser depuis plu- Céréales transformées (3,2 %)
se substitue de plus en plus à celle de sieurs années, entre 1,3 % et 1,4 % par an. L’activité de la meunerie est atone, mais
poulet, qui subit la concurrence des pro- La fabrication du fromage se redresse les exportations sont dynamiques dans
ductions de poulets brésiliens. nettement : sa croissance en volume se un contexte de contraction de la
Pour les produits préparés à base de rapproche de celle de 1998, après une demande étrangère de pays qui aug-
viande, la production, en volume, année de faible croissance. Le marché mentent leur production domestique.
s’essouffle, suivant ainsi le ralentisse- intérieur a bien progressé tandis que les L’activité de la semoulerie est en légère
ment de la consommation des ména- exportations continuent leur expansion. croissance. La consommation des
ges. Les prix ont fortement augmenté. ménages a cependant ralenti, tandis
que le supplément de production a per-
Produits laitiers (15,0 %) Industrie des boissons (12,9 %) mis une extension des exportations. Les
La production de l’industrie laitière s’est La production de l’industrie des bois- prix restent maîtrisés.
bien redressée (+ 1,6 %), soutenue par sons, hors vins (cf. Pour comprendre La croissance de la production de
la demande intérieure et les exporta- ces résultats) baisse pour la première produits amylacés s’accélère ; en
tions. Les prix augmentent à un rythme fois depuis 1996. La consommation des revanche les importations ralentissent.
jamais égalé depuis 1993 et proche de ménages est atone et les exportations La demande intérieure diminue sensi-
celui de 1992. diminuent en volume blement, tandis que les exportations
La production en volume des laits liqui- Après deux années de hausse impor- s’accroissent fortement.
des et crème de lait est légèrement tante, la production de vin a brusque-
moins déprimée qu’en 1999, mais les ment chuté. Les importations comme les Aliments pour animaux (7,7 %)
prix se redressent nettement. Bien qu’en exportations continuent de diminuer et la Parallèlement à la demande des bran-
fort ralentissement, les importations demande intérieure reste en très légère ches agricoles, la production des ali-
augmentent substantiellement. Le mar- croissance. Les prix à la production sont ments pour animaux de ferme se

 Indicateurs sur les produits des industries agro-alimentaires en 2000


En milliards de francs (valeur)
Dépense de consommation
Importations Exportations
des ménages1
Produits des IAA Évolution 2000/1999 Évolution 2000/1999 Évolution 2000/1999
2000 2000 2000
(%) (%) (%)
Volume Prix Valeur Volume Prix Valeur Volume Prix Valeur
Viandes 0,0 2,9 212,0 3,6 6,1 22,8 2,3 5,1 27,8
Produits laitiers 1,3 2,5 109,4 5,3 5,8 14,8 2,7 4,9 27,6
2
Boissons 0,4 1,2 111,0 1,8 - 2,3 11,3 0,0 1,8 59,8
Grains transformés et aliments pour animaux 0,3 0,7 19,7 6,4 0,2 8,5 9,7 - 0,5 17,4
Autres IAA 1,4 1,8 245,2 7,0 0,0 70,8 4,2 - 0,5 51,4
Conserves, jus de fruits et légumes 1,9 1,8 70,8 7,3 - 0,9 30,6 10,7 - 2,0 13,2
Huiles, corps gras - 0,7 -0,1 9,2 7,7 9,3 12,6 6,5 - 6,2 2,7
Pain et pâtisserie 1,2 2,1 84,8 13,1 - 3,6 6,0 -1,1 - 2,7 6,4
Sucre - 4,2 1,1 3,3 2,7 - 2,7 1,7 1,3 8,9 8,9
3
Divers 1,8 1,7 77,2 4,8 - 2,7 20,0 2,8 - 1,8 20,2
Tabac manufacturé - 1,2 4,6 89,3 -14,8 7,3 9,9 - 6,0 11,7 2,3
IAA hors tabac 0,8 2,1 697,3 5,7 1,5 128,1 2,8 1,8 184,0
Ensemble des IAA 0,6 2,4 786,6 4,0 1,9 138,1 2,7 2,0 186,3
Autres industries 3,8 -0,1 1255,4 1,1 - 1,1 1487,7 0,8 - 0,8 1568,6

1. Au prix d’acquisition. 2. Le vin est un produit des IAA, mais sa production est une activité agricole (cf. Pour comprendre ces résultats).
3. Chocolat, préparations pour boissons, aliments pour enfants, desserts de conserve.
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stabilise, tandis que les prix augmentent permis d’écouler des stocks importants. tion des ménages recule en volume ; la
fortement. Le prix du sucre à la production est en baisse entamée depuis 1992 avait été
Le volume de la production des ali- très léger repli et celui de la demande interrompue en 1998 et 1999.
ments pour animaux de compagnie intérieure est stable.
continue de ralentir, tout en maintenant Pour comprendre ces résultats
une croissance significative. L’excédent Boulangerie et pâtisserie (11,1 %)
commercial faiblit sous l’effet du dyna- Suivant la demande des ménages,
misme des importations ; les prix évo- l’activité de la boulangerie et de la pâtis- Dans la nomenclature d’activité en vigueur
luent peu. serie augmente légèrement en volume, depuis 1993, les industries agro-alimentai-
tandis que les prix augmentent plus for- res font partie des industries manufacturiè-
Les conserves de poissons tement. La fabrication de pain et de res. Celles-ci ne comprennent pas les
et de légumes (7,1 %) pâtisserie fraîche croît plus vite que secteurs énergétiques. Dans cet article, le
Les conserves de poissons et de légu- celle de pain et de pâtisserie de conser- terme autres industries désigne l’industrie
mes ralentissent fortement après une vation. Les importations augmentent manufacturière à l’exception des IAA.
année 1999 très favorable. Le marché fortement tandis que leurs prix conti- La production est évaluée au prix de base,
intérieur ralentit mais croît légèrement nuent de fléchir. Les exportations dimi- qui comprend les subventions sur les pro-
plus que la production. Les importations, nuent sensiblement en volume et duits reçues par les producteurs et exclut
et plus encore les exportations, aug- faiblement en prix. les impôts sur les produits payés par ces
mentent nettement. Les prix sont en derniers. Les vins sont classés dans les
légère croissance, sauf pour les expor- Produits divers (11,1 %) produits des IAA. Mais la viticulture est
tations pour lesquelles ils sont en léger L’activité de production renoue avec la considérée comme une activité agricole
retrait. croissance pour les « produits divers », dans le nouveau système de comptabilité
avec des prix en légère augmentation : nationale. De ce fait, l’évolution de la pro-
Huile et corps gras (1,7 %) le chocolat, les confiseries, les pâtes ali- duction de vins n’a pas d’effet sur la pro-
La production d’huile et corps gras est mentaires, le thé et café transformés, les duction des branches des IAA.
stable en volume et les prix diminuent un condiments et assaisonnements, les ali- La consommation des ménages repré-
peu. La croissance des exportations est ments adaptés à l’enfant et diététiques, les sente ici la consommation en produits des
importante et celle, sensible, de la desserts de conserve et d’autres produits IAA achetés par les ménages dans le com-
demande intérieure, peut être satisfaite comme ceux à base d’oeufs. merce. Les évaluations incluent donc les
grâce à une forte augmentation des La croissance de la consommation des marges des commerçants et la TVA.
importations. Celles-ci, d’un niveau ménages prolonge la tendance passée,
presque comparable à celui de la pro- autour de 1,6 % en volume. Les prix se Pour en savoir plus
duction, augmentent fortement en raison redressent fortement et notamment pour
de l’augmentation conjuguée des prix les condiments et assaisonnements. Les
« Les comptes de la Nation en 2000 –
unitaires et du dollar. Par ailleurs, l’inter- exportations augmentent un peu moins Une croissance très riche en emploi »,
diction des farines animales nécessite que la demande en provenance des ména- Insee première n° 773, avril 2001.
des importations supplémentaires de ges, les prix de cette dernière étant en « L’industrie en 2000 – Les industries
tourteaux, de soja notamment. léger retrait. Les importations augmentent traditionnelles ont encore du tonus »,
Insee première n° 781 mai 2001.
nettement en volume et les prix baissent.
« IAA 2000 : redressement du chiffre
Sucre (2,9 %) d’affaires malgré un ralentissement de
L’activité de l’industrie sucrière est en Tabac manufacturé (0,8 %) l’activité en fin d’année », Agreste
repli : d’une part, la production reste La production du tabac continue de bais- conjoncture - supplément à la note de
maîtrisée par la baisse des surfaces cul- ser. Les prix à la production accélèrent. conjoncture n° 4, avril 2001.
« La consommation des ménages en
tivées, d’autre part, les rendements sont Les importations suivent la même ten-
2000 – Les « nouvelles technologies »
plus normaux que ceux, exceptionnels, dance que la production, avec une toujours en tête », Insee première
des dernières années. Les exportations baisse du volume plus marquée. Les n° 782, juin 2001.
sont en forte expansion vers les pays exportations baissent un peu moins, en « L’agriculture en 2000 en Europe et en
hors Union européenne en raison de la volume, que la production mais les prix France - Hausse des prix, baisse des vo-
lumes », Insee première n° 783, juin 2001.
remontée des cours mondiaux, ce qui a augmentent fortement. La consomma-

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