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I.1 Généralités, définitions


C’est au milieu des années 1940 que le terme « superalliages »est apparu. Ce terme
définissait la qualité des alliages à haute température qui pouvaient non seulement être
utilisés à des températures élevées, mais qui, de plus, conservaient leur résistance et
leur ténacité à ces mêmes températures. Les applications concernaient le
développement de moteurs à turbine à gaz pour les avions militaires.
En novembre 1919, au laboratoire de recherche de l’International Nickel Compagnie à
Bayonne (NJ, États-Unis), une note a été déposée sur le bureau de Paul Merica
demandant l’élaboration d’un Monel® (famille d’alliages nickel-cuivre) plus résistant.
L’application cible en était les aubes de turbines à vapeur. La pratique de l’époque
consistait à fondre une série de coulées aux compositions chimiques différentes afin de
déterminer laquelle correspondait à l’effet recherché. Les niveaux d’aluminium des
coulées ont été augmentés jusqu’à 5 %. Ce travail était le premier du genre sur un
alliage de nickel-cuivre pour imaginer l’effet bénéfique d’un vieillissement. Le brevet
américain a été délivré le 9 février1926 pour un alliage connu sous le nom de Monel K-
En Europe, des travaux parallèles ont été menés en Allemagne et en France. Heraeus
Vacuumschmelze, en Allemagne, a breveté un alliage nickel-chrome avec une addition
d’aluminium de 6 %. À partir de 1929, en France, Chevenard a innové en développant
le durcissement des alliages « Invar » Fe 34 %Ni 11 %Cr par la précipitation d’un
composé Ni/ (Al-Ti).
À partir de 1950, l’apparition de la métallurgie sous vide a permis le réel développement
des superalliages en raison de l’amélioration de la propreté et du meilleur contrôle de la
composition chimique, Ils ont été élaborés dans des fours à induction sous vide.
Fig.1. Paul D. Merica Fig. 2. Pierre Chevenard

La masse de superalliages à base nickel mise en œuvre dans les turboréacteurs n’a
cessé de croître depuis leur introduction au début des années 1950 (fig. 11). Cela s’est
fait dans les premiers temps en remplacement des alliages d’aluminium et surtout des
aciers beaucoup trop limités par leur incapacité à résister à des températures élevées.

Fig. 3. Évolution de la part des superalliages dans les turboréacteurs.

À Retenir
– Les premiers superalliages ont été créés autour des années 1930 simultanément aux
États-Unis et en Europe.

– L’arrivée de la métallurgie sous vide et des procédés de refusion à partir des années
1950 a permis leur réel développement.

Le terme « superalliages » est généralement réservé aux alliages austénitiques qui,


utilisés à des températures élevées, supérieures à 500 °C, présentent des propriétés
mécaniques exceptionnelles :
– Résistance mécanique ;
– Ténacité ;
– Tenue au fluage ;
– Résistance à l’oxydation et à la corrosion ;
–Stabilité structurale.
Il existe trois familles de superalliages :

superalliages

alliages base fer nickel


alliages base cobalt. Alliages base nickel

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