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fondamentale
Sous le thème :
Filière : Parcours :
Science économique et gestion Economie et
gestion
Année universitaire :
2021/2022
1
DÉDICACÉ
2
Remerciement
On remercie dieu le tout puissant de nous avoir donné la santé et
volonté d’entamer et de terminer ce mémoire.
3
Sommaire
Chapitre 1 : Généralités sur la
digitalisation………………………….
4
Introduction généralé
Ceci étant dit, les organisations y compris celles du secteur public se voient obligées de s’adapter
aux changements apportés par les nouvelles TIC afin de soutenir leurs objectifs d’affaires
(Transparence, interopérabilité et satisfaction des citoyens). C’est dans ce sens que la
transformation digitale dans le secteur public intervient. Elle signifie le redéploiement de
nouvelles méthodes de travail avec les différentes parties prenantes, de créer de nouveaux cadres
de prestations de service et de nouvelles formes relationnelles.
Ces mêmes entreprises du secteur public doivent suivre les évolutions technologiques en optant
pour la digitalisation, qui permettrait de faciliter l’implantation d’une « plateforme »
organisationnelle structurée (Babinet, 2016).
L’usage des TIC dans le secteur public contribue à l’amélioration du niveau d'efficacité des
services et transparence, en améliorant la responsabilisation dans les procédures et la gestion de
l'administration
Le nouveau management public vise à promouvoir une culture managériale du secteur public
axée sur les résultats (Cordella & Iannacci, 2010). Les TIC sont en effet devenues l'une des
solutions les plus couramment mises en œuvre pour standardiser les procédures de travail,
d’améliorer le niveau d’efficacité et de transparence des processus organisationnels
D’une façon globale, nous estimons que les apports des technologies de digitalisation sont
importants du fait qu’elles permettent d’être à la fois à jour dans les tâches à exécuter et rapide
dans l’utilisation et la diffusion de l’information, entre toutes les parties. En outre, les
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technologies de digitalisation proposent des avantages assez importants qui pourront modifier les
choix organisationnels et managériaux des entreprises du secteur p
Ces modifications au niveau des choix interviennent dans un contexte qui vise à améliorer d’une
manière efficace et efficiente les procédures administratives effectuées par les entreprises du
secteur public, afin de produire promptement un produit fini de qualité et d’améliorer le degré de
citoyenneté (Brésolles et al. 2014).
6
Doi:10.19044/esj.2020.v16n19p406 URL:http://dx.doi.org/10.19044/esj.2020.v16n19p40
Résumé
La transformation digitale aura certes le même impact proéminent en Termes d’apport
technologique que ce soit dans le secteur public ou privé, matisse met en avant de façon
différente dans les deux (02) secteurs. Dans le secteur public, aucune compétitif par rapport
à l’autre du fait du monopole détenu par l’état, pendant, les organisations étatiques cherchent
à prodiguer un meilleur service aux citoyens/usagers en mettant l’accent sur leur efficacité
pérenne.
Advienne que pourra le coût engagé. Ce papier vise à établir une synthèse de la revue de la
littérature et de dresser un état des lieux sur la problématique De transformation digitale de
l’administration publique au Maroc:
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Chapitre1 : Généralités de la digitalisation
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Section 1: définition sur la digitalisions
Ce première axe s’attache à propose des définitions de la digitalisation afin de mieux cerner son
principaux, outils de la digitalisation
1.1. Définitions
1.1.1 Le digital
Etymologiquement le mot « digital » est dérivé du mot latin « digitalis » ce qui renvoie à
l’épaisseur du doigt, autrement dit, « qui, à l’épaisseur d’un doigt ».
C’est pendant les années 1980 que le terme « digital » remplacera celui du « numérique
1
David AUTISSIER et al, « Penser digital », Les RH au cœur de la dynamique de transformation, page 19
9
1.1 3. Le concept de la digitalisation
La digitalisation, issue du terme « digitalization » en anglais (avec la lettre L), signifie le
recours à un système informatique afin d’automatiser ou de semi-automatiser des processus.
La digitalisation peut être identifiée comme l’une des principales tendances qui modifient la
société et les entreprises
à court et long terme (Tihinen & Kääriäinen, 2016). En effet, la digitalisation est comparée à la
révolution industrielle par plusieurs auteurs (Degryse, 2016).
D’après le PAC2 (2017) la digitalisation est définie comme : « Démarche structurée dans
laquelle une organisation adapte sa proposition de valeur, son modèle d’affaires, sa stratégie,
ses opérations et ses technologies pour répondre aux nouveaux besoins et usages de ses clients.
Il s'agit d'orienter de façon cohérente toute l'organisation vers les nouveaux besoins/usages des
clients / usagers / prospects induits par les technologies numériques ».
Dans cette perspective, nous allons 1.1lister quelques définitions présentées par certain
auteurs et cabinets spécialisés en la matière dans le contexte de la TD :
La TD est considéré comme le processus de réinvention d’une affaire pour numériser les
opérations et formuler des relations étendues de la chaîne d’approvisionnement. Pour le
leadership de la TD, le défi consiste à redynamiser les affaires qui réussissent déjà à exploiter
2
Pierre Audion Consultants (PAC) du CXP Group, cabinet européen indépendant d’analyse et de conseil dans le
domaine des logiciels, des services informatiques et de la transformation numérique.
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tout le potentiel des technologies de l’information dans l’ensemble de la chaîne
d’approvisionnement.
C’est l’utilisation de nouvelles technologies digitales, telles que les réseaux sociaux, les
technologies mobiles, outils analytiques ou intégrés, afin de permettre des améliorations
majeures des activités de l’entreprise telles que l’amélioration de l’expérience client, la
rationalisation des opérations ou la création de nouveaux modèles d’affaire (Fitzgerald et al.
2013).
• Mazzone (2014)
La TD est considérée comme l'évolution digitale délibérée et continue d'une entreprise, d'un modèle
économique, d'un processus d'idées ou d'une méthodologie, tant sur le plan stratégique que
tactique.
3
BENKARAACHE, T. and GHANOUANE, K. 2020. Modèle théorique d’évaluation de l’apport de la transformation
digitale à la chaîne de valeur des entreprises. International Journal of Management Sciences. 3, 2 (Aug. 2020). Page
: 1091
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• Bouée and Schaible (2015)
La TD est une mise en réseau cohérente de tous les secteurs de l'économie et l'adaptation des
acteurs aux nouvelles réalités de l'économie digitale. Les décisions dans les systèmes en réseau
comprennent l'échange et l'analyse de données, le calcul et l'évaluation des options, ainsi que l'initiation
d'actions et l'introduction de conséquences.
BMWi (2015)
La digitalisation signifie la mise en réseau complète de tous les secteurs de l'économie et de la société,
ainsi que la capacité de collecter des informations pertinentes, de les analyser et de les traduire en
actions. Les changements apportent des avantages et des opportunités, mais ils créent des défis
complètement nouveaux.
• DIGITALL Conseil
Donc, d’après ce qui précède et loin d’avoir l’intention à proposer une définition exhaustive, on
va retenir dans ce travail la définition suivante : la TD comprend la mise en réseau d'acteurs tels
que les entreprises et les clients dans tous les segments de la chaîne de valeur ajoutée (BMWi,
2015, p. 3 ; Bowersox et al., 2005, 22 ; Bouee and Schaible, 2015, p. 6) et l'application des
nouvelles technologies (PwC, 2013, p. 9 ; Westerman et al., 2011, p.
Dans le contexte commercial ,on entend par transformation digitale des activités commercial
existences de même que la création de nouveaux modèles d’affaires pour l’utilisation des
changements qui sont surtout axés sur les technologies numériques existence et émergents .dans
ce contexte ,l’objectif d’une stratégie de transformation numériques existantes .dans ce contexte
,l’objectif d’une stratégie de transformation numériques est d’identifier évaluer et leur utilisation
intelligente, dans le sens d’un modèle commercial durable .un feuille de route pour une
transformation numérique systématique peut alors être dérivée de cette hiérarchisation basée sur
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le potentiel .le cadre suivant donne un aperçu des trois aspects fondamentaux de l’objectif d
écrit :
Dans le contexte commercial ,on entend par transformation digitale des activités commercial
existences de même que la création de nouveaux modèles d’affaires pour l’utilisation des
changements qui sont surtout axés sur les technologies numériques existence et émergents .dans
ce contexte ,l’objectif d’une stratégie de transformation numériques existantes .dans ce contexte
,l’objectif d’une stratégie de transformation numériques est d’identifier évaluer et leur utilisation
intelligente, dans le sens d’un modèle commercial durable .un feuille de route pour une
transformation numérique systématique peut alors être dérivée de cette hiérarchisation basée sur
le potentiel .le cadre suivant donne un aperçu des trois aspects fondamentaux de l’objectif d
écrit :
Les compétences numérique sont le préalable nécessaires pour qu’une entreprise et son modèle
d’entreprise puissent se transformer, se développer à nouveau, et ce durablement dans le
numérique. Les compétences numériques suivantes sont particulièrement essentielles pour les
moteurs de la transformation numérique (c. à-d. expérience client, excellence opérationnelle et
culture):
• LES APPLICATIONS, c’est- à- dire la connexion des données et des technologies ainsi que la
connexion savoir –faire existant aux applications ( intelligents ). Par exemple, la
combinaison de données volumineuses et d intelligences artificielle / apprentissage automatique
vous permet d’analyser de grandes quantités de données de sorte que les modèles cachés, la
corrélation et les liens peuvent être découverts. De cela on peut obtenir des informations
stratégiques, des potentiels d’optimisation et donc des avantages compétitifs durables.
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1.2.2 : Moteurs de la transformation digitale
EXPÉRIENCE CLIENT : les technologies numériques et leur utilisation influencent déjà le
secteur privé et le quotidien. Ce changement n’est pas nouveau, mais il y a un changement de
l’intensité des changements en termes de volumes de volume et de vitesse .en particulier, en ce
qui concerne l’expérience client ,cela signifie que les entreprises doivent s’adapter à l’affinité
numérique croissante de leurs groupes cibles ,afin de ne pas perdre la part de marché devant des
concurrents plus agiles ayant accès à la clientèle numérique , tout en développement l’
entreprises avec les clients existants et nouveaux .dans le contexte de la transformation
numériques , les trois domaines suivantes sont particulièrement pertinents en termes
d’expérience client :
• Chaine de valeur numérique, c’est - à- dire pour les points de contact centraux sur le parcours
client tels que les ventes, le marketing et l’accomplissement, à lieu l’enrichissement avec les
services numériques, qui permettra au client de vivre une expérience multicanal sans difficulté
(c’est - à- dire même entre les canaux offline et ceux en ligne)
•Gestion des relations avec la clientèle, c’est - à- dire un service client individuel, s’étendant
sur plusieurs canaux et axé sur les données est mis a la disposition comme un aspect
particulièrement centrale de la fidélisation des clients à long terme.
•La gestion du rendement, c’est - à- dire appui systématique aux décisions par des analyses en
temps réel, qui permettant une transparence globale du statu quo, mais peuvent aussi simuler des
développements possibles dans différents scenarios en temps réel
•La numérisation des processus, c’est -à-dire l’amélioration et l’extension des performances
axées sur les avantages du client ainsi que la réduction des coûts grâce à la numérisation
systématique des processus
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•Automatisations des précédées, c’est -à-dire l’amélioration systématique de l’efficacité (c.-à-d.
performance et coûts) par l’automatisation intelligente des processus transitionnelles
•La compétence numérique, c’est -à-dire la formation durable et continue des salariés de
même que la fourniture d’une infrastructure numérique à usage applicatif .cela comprend, par
exemple, des outils appropriés pour la communication, le traitement des données, etc. g
•Mise en réseau, c’est -à-dire création de formes de coopérations nouvelles, agiles et en réseaux
entre les employés les clients et les partenaires
•Innovation, c’est -à-dire promotion systématique d’une culture de l’innovation avec le savoir –
faire existant et applications pour développer de nouvelles idées
L’objectifs de la digitalisation ou (la transformation digitale) est créer de valeur, cet objectif est
atteint grâce à l’amélioration des processus métier, de l’expérience client et du rapport cout-
efficacité.
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Les entreprises ont désormais bien intégrée la transformation urémique au sien de leur stratégie.
Et c’est désormais les formations qui sont touchées par cette digitalisation. En effet, les chefs
d’entreprises privilégient de plus en plus les formations à distance pour former leurs
collaborateurs : e-learning, serious game…..
Cependant avant toute chose, il est nécessaire de connaitre les étapes à suivre pour digitaliser
efficacement ses informations :
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des collaborateurs sur le côté financier pour l’entreprises
Législatif :
Un plan législatif contenant des textes juridiques qui cadrent les transformations structurelles
sera élaborée et les textes soumis au parlement.
Il s’agit de dresser un plan législatif détaillé pour la promulgation des textes législatifs qui
cadrent les transformations structurelle ce travail poste sur les points suivants :
• revue du dispositif législatif relatif à la fonction publique pour tenir comptes des évolutions
actuelles.
•adoption de la charte des services publics qui fixe les règles de la bonne gouvernance qui
garantit le droit d’accès à des services de qualité.
Communication:
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La communication au sien de l’administration sera renforcée par les mesures suivantes
• adoption d’une communication interne mobilisant des ressources humaines pour la réussite de
la mise en œuvre de différentes opérations programment du plan national de la réforme de
l’administration
Coopération
• mobiliser les partenaires et des bailleurs de fonds internationaux autour du plan national de la
réforme de l’administration à travers un programme global de la coopération internationale,
multilatérale et bilatérale, qui permettra de bénéficier des meilleurs pratiques et expériences
internationale en la matière
• assurer une veille relative aux nouveautés internationales concernant les aspects
organisationnel, managérial numérique et éthique.
• soutenir la coopération sud- sud et renforcer la coopération avec les pays africains afin
d’enrichir les expériences nationales de la réforme de l’administration.
Evaluation
• première évaluation en 2019 qui consistera à élaborer le bilan des réalisations du plan
nationale de la réforme de l’administration et son évaluation avec des recommandations pour
son amélioration.
• évaluation finale du plan en 2021 pour mesurer son impact et le niveau des réalisations des
objets fixes
Ces évaluations s’appuieront sur les indicateurs fournis par l’observation des ressources
humaines de la fonction publique
Il sera aussi question de mobiliser le réseau des inspecteurs généraux des départements
ministériels afin de délivrer les apports sur l’état d avancements sectoriel de la mise en œuvre la
réforme de l’administrations
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Le monde professionnel est un domaine en constante évolution .pour assurer la service d’une
entreprise, il est important de se conformer aux changements. La transformation digitale est le
meilleur moyen pour s’aligner à cette tendance .cependant, pour réussir la digitalisation, il faut
s’équiper de bons outils .découvrez les outils nécessaire pour la transformation digitale.
Pour une entreprise qui cherche à être efficiente et innovante, la transformation digitale se
montre telle une solution idéale. Il est important de cerner le marché est de se remettre au gout
du jour pour briller dans un monde de plus concurrentiel .pour ce faire, il est indispensable de
passer par les changements technologique .quel que soit le secteur, il est important de mettre en
place divers outils digitaux comme :
La comptabilité est une branche importante au sein d’une entreprise. Elle englobe toutes les
activités économiques de l’entreprise .cette technique doit être entreprise minutieusement et
délicatement .il n’est plus à démontrer qu’une seule erreur dans la comptabilité peut générer de
gros problèmes à la société. De nos jours, il existe de nombreux outils qui permettant de
simplifier la tâche d’un comptable (sage, MA compta, Ipaidthat, payfit, etc….).le bilan, les
obligations fiscales, le compte de résultat, la facturation ….et tout ce qui est liée à la
budgétisation peut être automatise. Faire recours à des outils de comptabilité permet de faciliter
tache, de contrôler les activités économiques de l’entreprise et d’éviter la délégation du travail à
un cabinet externe (qui coute souvent cher).
La transformation digitale Passe également par la digitalisation de la formation, que ce soit pour
le blended Learning, le social Learning….. Au jour d’hui, il est indispensable de mettre en
place un ou des dispositifs de formation qui permettant d’embrasser le changement. L’idéal est
d’introduire des outils qui offrent aux collaborateurs la possibilité de se former équitablement,
d’avoir des connaissances du domaine de manière alignent et d’avoir un langage commun
l’utilisation des outils de formation permet également aux collaborateurs de partager leur savoir-
faire et leurs connaissance .pour réussir la transformation digitale dans le domaine de la
transformation ,il est conseillé d’adopter des outils qui autorisent l’association du social
Learning a la formation top- down .ainsi , l’entreprise sera en mesure de fournir une formation
collaborative et descendante . Les avantages de ce type de solution sont des collaborateurs ayant
un niveau de connaissances similaire et des employés qui prennent part et qui s’impliquent dans
la formation.
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Les applications mobiles
Depuis plus 5 ans, la plupart des gens passent beaucoup de temps sur leur téléphone mobile .de
plus, la navigation sur les appareils mobiles est de plus appréciée en raison de sa praticité. En
misant sur les applications mobiles ,non seulement l’entreprise capte l’attention des employés
,mais elle sera également en mesure de séduire un bon nombre de clients .pour réussir à atteindre
ses objectifs ,la société est donc tenue de concevoir des applications mobiles facilitent les taches
et la communication des informations vers les collaborateurs .l’élaboration programmes mobiles
pour communiquer avec les clients ,pour permettre à ces derniers d’entreprendre des actions
(faire des emplettes ,demander des services …..) est mise . Il est vivement conseillé d’adopter
pour des applications faciles d’utilisations et qui offrent une excellente fluidité. Il fournir une
expérience client optimisée.
Le digital marketing
Le digital marketing ou e-marketing est égalent un outil qui vise à associer .les techniques
marketings et les procédures mercatique sur des supports digitaux cela concerne essentiellement
le CRM, le social media compagne l adverting display, l’ e mailing, le contenant marketing
….. Utiliser de performants outils dans le domaine du marketing permet une bonne
communication et un développement du chiffre d’affaire.
La messagerie instantanée
La discussion instantanée fait partie des outils numériques incontournables, que ce soit entre
collaborateurs ou pour communiquer avec les clients. En outil externe, la messagerie instantanée
offre la possibilité d’échanger de manière directe et immédiate avec les chalandises, d’établir
une relation de confiance ainsi que d’atteindre l’agilité et l’efficacité
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Section 3 : les avantages et les inconvénients
La fonction marketing en tant que fonction importante se trouve impactée par la transformation
digitale qui bouleverse l’expérience client grâce à des technologies perturbatrices s’accordent à
dire que la transformation digitale a des avantages prometteurs .
Mise en place d’une culture de l’innovation : l expériences client est améliorer via de nouveaux
services et des nouvelles interactions.
Une main d’œuvre plus qualifie : les décisions et les processus deviennent plus efficients
Une meilleur connaissance des donnes : facilitation l’accès des données en organisations, et une
meilleure lecture des analyses clients qui a pour conséquence l’amélioration du ROI
Augmentations de la conversion et de la fidélité des clients : une stratégie 360 dégrée qui
permet une meilleure rétention et fidélité des clients .
• l’information franchit les barrières de la distance ;il est possible de faire passer des
informations ou en recueillir sans avoir à se soucier de l’endroit où se trouvent l’entreprise.
• L’entreprise a la possibilité de toucher un grand nombre de cibles • les erreurs sont limitées
et les anomalies peuvent être corrigées rapidement.
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Les événements internes et externes sont indispensables non seulement dans le secteur du
business-to-business. Ils font généralement partie intégrante de la communication des
entreprises. Et si la communication de présence n’est pas possible, les événements numériques
apportent un remède. D’ailleurs, la tendance est clairement à la réduction de la présentation des
produits et à l’augmentation des contenus utiles et des connaissances spécialisées. Les
événements numériques ne doivent pas seulement être considérés comme un substitut, mais
aussi, à l’avenir, comme une possibilité supplémentaire pour les gens de se réunir et de travailler
ensemble.
Une très grande portée d’Internet permet une capacité illimitée pour votre événement,
dans le monde entier.
Une coopération plus intensive permet de mieux connaître les participants et les
intervenants.
Rentable, car les organisateurs et les participants n’ont pas à payer les frais de voyage et
d’hébergement ni les repas.
Il est possible de gagner du temps en éliminant les déplacements pour se rendre à
l’événement et en revenir.
De meilleures possibilités d’évaluation pour le suivi des thèmes, des intervenants, des
sessions, etc.
De nouvelles impulsions créatives grâce à des formes numériques modernes de
collaboration et de génération d’idées
La condition de base pour un événement numérique est la technologie. Elle peut devenir
un facteur de perturbation (vitesse de connexion, mauvais réglages, directives
informatiques de l’entreprise, etc.)
Le manque de contact personnel crée moins de familiarité et d’émotions et le sentiment
de communauté est plus difficile à transmettre.
Avec un événement numérique mondial, le décalage horaire global doit être pris en
compte.
La mise en réseau est bien sûr plus facile avec une communication en face à face lors
d’un événement réel qu’avec les canaux numériques, du moins de manière plus familière.
22
Souvent, l’attention et la créativité ne peuvent pas se développer de la même manière
qu’elles l’auraient fait dans un lieu particulièrement inspirant, car vous êtes toujours dans
votre environnement familier, comme votre lieu de travail.
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Chapitre 2 : Transformation digitale dans le monde.
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Section 1 : transformation digital des services publics :
1.1 Introduction
Au cours des dernières années, les gouvernements du monde entier ont modernisé leurs
administrations et se sont engagés dans des initiatives d’un gouvernement électronique permettant
d’améliorer la qualité des services publics, la transparence et la responsabilité, la rentabilité de la
prestation de services et du fonctionnement du gouvernement et l'amélioration de la qualité de vie
des citoyens. Le gouvernement électronique permet à l’administration d’interagir plus rapidement
avec les usagers, d’utiliser divers de communication pour une information complète et transparente,
de simplifier les procédures administratives et réduire les coûts, et aussi de fournir à l’aide de la
participation des citoyens usagers, des services personnalisés répondant à leurs besoins favorisant
ainsi la démocratie et la bonne gouvernance .Afin de bénéficier de ces avantages qu’offre le e-
gouvernement (e-gov), il est nécessaire d’adopter la bonne stratégie de transformation digitale pour
réaliser de la valeur publique et apprécier la satisfaction de l’ensemble des parties prenantes (Mergel
et al., 2019). A cet effet, la refonte des réformes administratives est essentielle pour moderniser la
fonction des administrations publiques et passer à un modèle managérial intégrant le citoyen usager
au centre de la gestion publique. C’est ainsi que l’utilisation des TIC a transformé le citoyen comme un
consommateur des services publics avec des exigences et des attentes vis-à-vis de l’administration
numérique. Les styles de leadership, les processus décisionnels, les modes d'organisation, les
prestations de services, et les concepts de citoyenneté doivent changer et améliorer en répondant aux
attentes du phénomène d’e-gouvernement. (Gil-Garcia et al. 2018). Les gouvernements doivent
adapter donc leurs modes d’organisations en s’orientant vers un style de management faisant
participer l’ensemble des parties prenantes de l’e-gov dans le développement d’un cadre d’interaction
entre le contexte, la gestion, la dynamique de collaboration, la technologie et la performance Dans une
optique de s’approprier la digitalisation, l’identification des axes stratégiques et défis à relever est une
étape essentielle pour contextualiser la cartographie de digitalisation à la culture organisationnelle du
gouvernement de chaque pays en faisant appel aux pratiques du Nouveau Management Public (NMP)
pour favoriser la transformation digitale dans les organisations publiques. En effet, la transformation
digitale est un processus qui s’inscrit dans la durabilité, une étude globale du contexte du pays
(juridique, infrastructure IT, économique...etc.) en amont permet d’identifier les axes stratégique du
plan de digitalisation de l’administration publique et qui permettra au gouvernement d’offrir un
service numérique performant, répondant au besoin de l’usager afin de développer une relation de
confiance entre administration et citoyen usager favorisant la cocréation de la valeur publique.
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L’objectif de cet article est de réaliser une revue de littérature systématique des recherches liées à la
transformation digitale de l’administration publique afin de pouvoir ressortir les concepts clés liés au
sujet. Ainsi, nous allons effectuer une recherche exploratoire dans un premier temps afin de relever les
concepts pertinents liés à notre sujet et les références sélectionnées. Dans un second temps, une
analyse des cadres recherches existantes sera effectué en profondeur afin de déterminer les variables
clés impactant et influençant la transformation digitale de l’administration publique. Enfin, nous
conclurons avec la discussion des recherches étudiées et proposerons un cadre théorique pour une
bonne intégration de l’administration publique dans la sphère digitale et numérique
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recherche depuis ZOTERO, un ensemble de requêtes a été exécutés et nous a permis de ressortir le
nuage des mots les plus cités dans les articles, les principaux thèmes abordés (gouvernement,
Management, services usager...etc.), à partir de ces données, nous avons effectué une requête d’une
matrice condensée depuis NVIVO, qui nous a permis de croiser entre les différents thèmes et les
différents auteurs afin de mieux analyser les idées évoquées dans les documents étudiés lors de notre
recherche.
Le nuage de mots obtenu à l’aide de NVIVO nous laisse constater que les mots les plus fréquents dans
les 18 articles sont : services, gouvernement, management, information, citoyens, Satisfaction...etc.
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l'administration publique. En effet, et après l’étude du modèle conceptuel d'utilisabilité des services
gouvernementaux numériques dans le contexte de la Malaisie, Naswir et al. (2019) approuvent que la
satisfaction et le centrage sur le citoyen soient pertinents et significatifs pour la facilité d'utilisation
perçue du gouvernement numérique. En complément, l'efficacité est un facteur important dans la
fourniture de services publics numériques, car elle permet de déterminer le degré de réponse des
services publics numériques quant aux attentes des utilisateurs (Naswir et al. 2019). Dans ce même
contexte, Edelmann, & Mergel (2021) ont démontré que malgré l’implication de plusieurs acteurs dans
les processus de coproduction, les principaux Adil Khalil Ibrahim et Abdelhay Benabdelhadi ; La
transformation digitale de l’administration publique : Revue de littérature systématique 584
www.ijafame.org utilisateurs impliqués sont les citoyens et les administrateurs publics eux-mêmes.
L'implication des administrations publiques repose sur deux facettes particulières : premièrement,
fournir les services et les informations dont les citoyens ont besoin, et deuxièmement, encourager les
citoyens à participer à la coproduction des services numériques par le biais d’échanges d’idées.
Cependant, la mise en œuvre de la coproduction numérique nécessite des tests pour s'assurer de la
facilité d'utilisation, de la sécurité et de la confiance dans les outils numériques, mais aussi pour
s'assurer de la qualité de ces outils (Edelmann, & Mergel, 2021). La qualité de ces services numériques
et les facteurs influant le degré de cette qualité a été étudiée par Gabryelczyk, R. (2020) qui identifie
trois variables influençant la qualité des services en ligne, la qualité de l'information, la qualité du
système et la qualité du service en mettant l'accent sur la clarté des informations relatives à
l'administration en ligne. Ainsi, la sécurité et la stabilité sont deux prérequis essentiels pour garantir la
sécurité et la confidentialité des informations des utilisateurs afin de renforcer la confiance de la
population dans l'utilisation des systèmes d'administration en ligne, la perception de la qualité des
services gouvernementaux en ligne a donc une influence significative sur la satisfaction du public
(Gabryelczyk, R., 2020). En explorant d’autres dimensions liées à la transformation digitale de
l’administration publique, Das et al. (2017) constatent que le PIB et l'infrastructure TIC sont des
prédicteurs cohérents de la maturité de l'e-gouvernement. La maturité de l'e-Gouvernement d'un pays
augmente avec la croissance de son capital humain et de sa gouvernance. Il y’a donc un lien étroit entre
la richesse et la maturité de l'administration en ligne, car le développement des services numériques
reste une affaire coûteuse, ce qui permet aux nations les plus riches de dominer la plupart des
classements d'administration en ligne. Mergel et al (2019) définissent la transformation numérique est
un processus fortement influencé par des facteurs externes, tels que l'utilisation des nouvelles
technologies par les parties prenantes, il est nécessaire de considérer la transformation numérique
comme une approche organisationnelle globale qui nécessite des ajustements fréquents de ces
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processus pour garantir une transformation numérique durable des gouvernements. La pression qu'elle
soit interne ou externe influence la façon dont la transformation numérique est réalisée, car les
pressions externes entraînent la numérisation des services et des processus alors que les pressions
internes initient un changement plus holistique de l'organisation, comme le changement de la culture
organisationnelle. À travers une étude de Gil-Garcia et al. (2018) sur la relation entre la transformation
digitale du gouvernement et les principes du management public. Les auteurs démontrent que le
gouvernement digital et le management public varient sur plusieurs dimensions et partagent également
d'importantes similitudes. Le gouvernement numérique en tant que phénomène implique de nouveaux
styles de leadership, de nouveaux processus décisionnels, de nouvelles formes d'organisation et de
prestation de services, et de nouveaux concepts de citoyenneté. Une réforme de l’administration
publique et une modernisation de ses procédures est donc un impératif pour la réussite de l’e-
gouvernement, cette réussite dépend de la culture organisationnelle et de la réticence des différents
acteurs à l’adaptation aux pratiques digitalisées (Ouajdouni et al. 2020). Les auteurs concluent que la
mise en place des technologies nouvelles et l’adaptation de leurs utilisations à l’usager permettent de
profiter au maximum des opportunités prodiguées par l'administration digitale. Par contre,
Dobrolyubova, E., (2021) dont la recherche vise à mesurer les résultats de la numérisation du
gouvernement et identifier les principales limites, juge que les approches actuelles ne reflètent pas
l'impact de la numérisation de l'administration sur toutes les parties prenantes et tendent à se
concentrer sur les effets positifs de la transformation numérique négligeant la gestion des risques du
processus. ISSN: 2658-8455 Volume 2, Issue 5 (September, 2021), pp.579-591. www.ijafame.org 585
Pour réussir la transformation numérique, il est nécessaire de développer et de mettre en œuvre un
cadre de mesure équilibré reflétant l'influence de la numérisation sur l'efficacité et l'efficience des
services publics. Un cadre de mesure qui accompagnerait le phénomène de transformation digitale dans
toutes ses étapes telles qu’ils ont été identifiés par Fadwa & Ezzohra (2019) et qui sont au nombre de
quatre, les trois premières : la phase d’information, la phase d’interaction et la phase de transaction
représentent des étapes de changement mineur. La quatrième phase est idéale pour l’intégration totale
des services intra organisationnels et inter organisationnelle. Toutes les recherches faites sur la
transformation digitale ont la finalité d’apprécier l’efficacité et l’efficience du numérique à travers la
participation des parties prenantes dans le processus, Jarke, J. (2021) ont étudié les concepts clés relatifs
à la cocréation de services publics numériques et analysé comment les différentes approches
participatives influencent le degré de participation de l'usager à la cocréation des services publics
numériques. Selon eux, les activités de cocréation conduisent à des collaborateurs intégrant le
processus de transformation digital, capable de produire de nouvelles connaissances qui vont participer
29
à la réussite de la digitalisation de l'administration publique, cependant, le plus grand défi que
représente l'utilisation des approches de co-conception comme point de départ pour la cocréation de
services publics numériques est que les études de conception sont généralement basées sur des projets
à terme, ce qui n'est pas le cas de la transformation digitale de l'administration publique qui s'inscrit
dans la durabilité.
30
Section2 : transformation de la digitalisation de PME au Maroc et ses
enjeux
Introduction :
La transformation digitale est aujourd’hui un impératif catégorique pour toute entreprise pour réussir dans
son
Marché, cette dernière constitue aussi un véritable levier de performance. En effet, la digitalisation des
entreprises est en marche, celle-ci n’est plus une option. Elle bouleverse les méthodes de fonctionnement
des entreprises. Elle pousse les entreprises à se réinventer à marche forcée par un changement de
paradigme imposé par les nouvelles technologies. Elle impacte les relations et interactions au sein de leurs
équipes, mais également dans leur rapport avec l’externe. En outre, les capacités de traitement et
d’analyse de l’information qu’elle offre cette révolution ouvre de formidables opportunités dans les
entreprises, et ce dans tous les domaines : elles permettent de réduire les coûts, de créer un nouveau
dialogue avec les clients, de rendre les organisations plus efficaces. Les entreprises sont conscientes de
l’existence de ces opportunités et s’engagent dans un processus de transformation digitale (Dudézert,
2018). Cette dernière conduit à une véritable transformation de l’organisation du travail : pas tant parce
qu’elle permet de numériser tous les processus de l’organisation, mais surtout parce qu’elle nécessite de
reconstruire en profondeur pour chaque entreprise un nouvel équilibre entre autonomie et contrôle des
salariés. Face à cette situation, la transformation digitale peut être considérée comme une source
d'angoisse pour un nombre de dirigeants des entreprises. Ceux-ci doivent expérimenter de nouvelles
modalités de travail qui allient partage d’expériences, travail d’équipe, forte collaboration avec les clients,
créativité et innovation. Autant de défis que le numérique peut aider à résoudre, si l’on sait saisir les
opportunités. D’où à travers ce travail, nous souhaiterons se focaliser sur le cas des PME et répondre à la
question suivante : Comment les dirigeants ou les responsables en entreprises appréhendent-ils le Digital
dans les PME marocaines ? La perception des responsables des PME face aux possibilités apportées par la
digitalisation sera explorée à travers ce papier. Pour ce faire, nous avons adopté une approche qualitative
exploratoire auprès des PME marocaines. Les objectifs de l’étude consistent à comprendre les champs de
définition que revêt la transformation numérique dans les PME au Maroc et identifier les opportunités
apportés par cette révolution et les défis à lever pour poursuivre la transition numérique dans les PME.
Notre étude a été menée sous forme d’entretiens semidirectifs. Le recueil d’informations par les entretiens
semi-directifs permet de centrer le discours des personnes interrogées autour des thèmes définis
préalablement et consignés dans un guide d’entretien construit de manière uniforme Après avoir défini le
concept de la transformation digitale, ainsi que retracer l’état de l’art sur ses effets sur la stratégie de
31
l’entreprise. La seconde partie présentera la méthodologie utilisée pour adopter notre étude exploratoire.
Les résultats synthétisés et les contributions de cette recherche seront enfin discutés.
32
La dématérialisation : Elle entraîne l’apparition de nouveaux canaux de communication et de
distribution qui remplacent ou transforment les réseaux physiques d’agences, de guichets et de
magasins, en même temps qu’une baisse des coûts marginaux de production et des coûts de
transaction.
33
semblent les facteurs-clés de succès dans le nouvel environnement numérique. La question d’une
gouvernance des technologies de l’information permettant à l’organisation informatique de supporter et
de développer la stratégie et les objectifs de l’organisation est plus que jamais centrale. « L’enjeu en est
que les technologies numériques participent à améliorer les processus de création de valeur, tout en
tenant compte de la gestion des risques et des performances techniques » (Bounfour et All, 2015).
34
se modifier profondément ; les opérateurs seraient en effet équipés d’outils de réalité
augmentée et communicants pour interagir avec les autres membres de l’équipe, surveiller la
chaîne de production et repérer les incidents. Homme et machines sont ici profondément
imbriqués. Les compétences sont modifiées, le sens du métier évolue » (Jaujard, 2015).
L’intégration de capteurs automatiques et l’afflux de données massives sur les postes de travail
au sein de la chaîne de production modifient les rapports hommes/ machines et doit permettre
un enrichissement des tâches et une montée en compétence que les entreprises doivent
anticiper et accompagner pour rester compétitives. Le recours au numérique impacte à la fois les
compétences individuelles et collectives dans l’ensemble des organisations. Les compétences
techniques, informationnelles, relationnelles et métacognitives (TIRM) sont ainsi devenues
incontournables dans un univers numérisé
35
Figure 3 : Impact de la digitalisation
4
Processus d'affaires : ou processus métier ou processus d'entreprise ou processus opérationnel (en anglais «
Business process »), désigne un ensemble d'activités corrélées ou en interaction qui contribue aux finalités des
affaires d'une organisation
36
nouvelles que peut créer la digitalisation d’un autre côté (l'inclusion d'un opérateur de
facturation électronique, par exemple
37
Chapitre 3 : L’importance de la digitalisation dans les
administrations publiques au Maroc
38
Section 1 : principaux chantier de digitalisation (smart
gouvernement, écosystème digital et innovation
1.1 Smart gouvernement
Au titre de sa création ;
L’année 2019 est celle de l’activation des chantiers de l’Agence du développement digital.
Créée juridiquement en décembre 2017, cette institution est chargée de mettre en œuvre la
stratégie de l’État pour le développement du digital, notamment à travers l’incitation à
l’investissement la promotion des outils numériques auprès des citoyens. «La validation de
l’ensemble des textes constitutifs de l’ADD, le lancement des recrutements et la préparation
des partenariats sont parmi les principales réalisations de l’agence pour sa première année de
création. Il est également utile d’attirer l’attention sur le record de mise en place jusque-là
réalisé par une structure étatique récente», indique à «Le Matin», Khouloud Abejja. Jusqu’à la
nomination, le 7 février dernier de Sidi Mohamed Idrissi Meliani, directeur général de l’Agence,
Khouloud Abejja en était la directrice générale par intérim. À noter que l’Agence est placée sous
la tutelle du ministère de l’Industrie, de l’investissement, du commerce et de l’économie
numérique (MIICEN).
Le recrutement des équipes (responsables, cadres et agents) de l’ADD a été lancé à partir
d’octobre 2018. Selon Khouloud Abejja, le plan d’action s’articule autour de 5 chantiers
39
principaux. Le premier concerne le «Smart Gouvernement» qui vise à mettre en place une
plateforme d’échange de données entre les administrations (interopérabilité) ainsi qu’un
portail unique pour le citoyen, centralisant l’ensemble des informations et démarches
administratives existantes et futures. Des initiatives seront, en outre lancées, pour digitaliser le
parcours de l’investisseur et celui de l’import/export. Le deuxième chantier «Écosystème digital
et innovation» a pour but la mise en place d’un «Digital park», d’une «Smart factory», d’un
dispositif complet de digitalisation de la petite et moyenne entreprise «Digital PME», en plus
d’un «Digital auto-entrepreneur».
Quant au troisième volet, il porte sur l’«Inclusion sociale et développement humain». Ce
chantier concerne la création d’un pipeline de «défis nationaux» avec rétribution à destination
de la communauté des innovateurs en plus de l’installation d’une plateforme d’applications
pour les jeunes. Le 4e volet stratégique s’intéresse à l’«Environnement et confiance digitale».
Selon Khouloud Abejja, ce chantier concerne essentiellement la mise en place d’un cadre
réglementaire, d’un programme national de formation aux métiers du digital ainsi qu’une
infrastructure pour la transformation digitale du pays. Enfin, le 5e chantier porte sur la
construction d’un écosystème d’intelligence artificielle (IA). À ce niveau, l’ADD contribuera au
lancement d’un programme de recherche thématique sur l’intelligence artificielle, articulé sur
des cas d’usage sectoriels. Ceci en fédérant les donneurs d’ordre ou clients finaux, les start-ups
innovantes et les organismes publics et privés de formation.
À noter qu’en 2018, l’ADD a élaboré 13 projets de conventions de partenariats, notamment
avec le ministère de la Réforme de l’administration et de la fonction publique, le Département
de la Santé, le ministère de l’Intérieur ainsi que le ministère de l’Éducation nationale de la
formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
En titre de cela on cite aussi la plateforme d’échange de donnée entre les administrations Ce
chantier consiste à mettre en place une plateforme permettant d’interconnecter les systèmes
d’informations des différentes administrations et institutions publiques au profit des citoyens
et des entreprises
ainsi la voie à de nouvelles possibilités. Certaines de ces technologies sont d’ores et déjà
40
opérationnelles et font partie intégrante de notre quotidien. D’autres sont à venir. Toutes
services fondés sur les données collectées à partir de terminaux et d’objets, notamment ceux
qui intègrent des capteurs et interagissent avec le monde physique. Les dispositifs d’IdO
massives de machine à machine, qui reposent sur l’utilisation de capteurs pour des finalités
telles que les villes, l’agriculture et la fabrication intelligentes ou des applications similaires,
L’IdO couvre les automatismes utilisés dans de nombreux dispositifs, des équipements
dispositifs de surveillance médicale, en passant par des applications avancées dont sont dotés
les véhicules connectés et autonomes. En réalité, les moteurs des avions modernes collectent
déjà en permanence des données qui peuvent être transmises lorsqu’un problème survient. De
telle sorte que dès que l’appareil atterrit, une équipe de maintenance est prête à intervenir
sans délais avec les pièces nécessaires et en ayant identifié le problème. De même, l’Ido rendra
avec des millions d’appareils en réseau, les services aux collectivités seront en mesure de
prendre des décisions plus éclairées et ce, en toute autonomie et en temps réel. En outre, les
l’environnement, de suivre la localisation et les activités des individus et des animaux, et bien
de réseaux mobiles conçue essentiellement dans la perspective d’un avenir où des dizaines de
41
par rapport aux générations précédentes tiennent à l’accélération du débit (200 fois supérieur à
celui de la 4G), des transferts de données plus rapides (avec des temps de latence divisés par
dix par rapport à la 4G), et des réseaux offrant une meilleure prise en charge des diverses
réseau en couches, ou network slicing). Les essais sont en cours dans plusieurs pays, par le biais
notamment de collaborations entre les opérateurs de réseau et les secteurs verticaux comme
La 5G se démarque avant tout des générations précédentes par le fait qu’elle est conçue pour
connecter non seulement des personnes, mais aussi des objets, ouvrant ainsi la voie à un
et sont transparentes pour les utilisateurs. Les réseaux 5G amélioreront par exemple la
communication entre les véhicules autonomes, les installations routières et les feux de
signalisation, rendant ainsi possible la circulation en convoi automatisé, sur des autoroutes, de
véhicules séparés par des distances bien inférieures aux distances de sécurité que doivent
observer les conducteurs humains. Les convois automatisés pourraient contribuer non
seulement à réduire la congestion routière, mais aussi à améliorer la sécurité et favoriser les
économies de carburant. De même, les capteurs installés sur les exploitations agricoles seront
capables de communiquer les besoins des cultures en eau et en engrais directement aux
des débits bien supérieurs, y compris dans des zones particulièrement denses ; cela permettra
1.2.3 Infonuagique
L’infonuagique est un modèle de service offrant aux clients un accès souple, à la demande, à un
logicielles, capacités de stockage, réseau et puissance de calcul) se fait par l’intermédiaire d’une
interface en ligne. Les modalités d’utilisation (et de tarification) des ressources sont évolutives
et adaptables, ce qui permet aux clients de transformer les coûts fixes élevés encourus au titre
42
de moduler plus facilement leurs ressources TIC en fonction de l’évolution de leurs besoins
opérationnels. En d’autres termes, grâce à l’infonuagique, les utilisateurs peuvent louer à tout
moment les ressources TIC dont ils ont besoin, plutôt que de devoir en faire l’acquisition pleine
capacités, la variété et l’ubiquité des ressources, facilitant par là même l’exploitation d’autres
technologies numériques – telles que l’intelligence artificielle (IA), les machines autonomes,
Les applications infonuagiques abondent et sont utilisées pour bien d’autres fonctions que le
simple stockage de fichiers, photos et vidéos personnels : elles permettent également aux
distance. C’est ainsi que les collections personnelles de CD et de DVD, par exemple, laissent peu
à peu la place aux services de streaming audio et vidéo comme Deezer, YouTube et Netflix, qui
n’existeraient pas sans l’infonuagique. Équipés d’une simple tablette, les utilisateurs peuvent
emporter partout avec eux l’intégralité de leur bibliothèque personnelle composée de livres
numériques stockés dans le nuage. Nul besoin désormais de sauvegarder des copies de fichiers
informatiques sur des disques durs connectés localement, puis de les transférer manuellement
sur un site distant afin de pouvoir les récupérer en cas de sinistre. Ces solutions sont
aujourd’hui remplacées par des services de sauvegarde et reprise après sinistre directement
accessibles dans le nuage. Les applications mobiles sont elles aussi hébergées dans le nuage,
dont elles dépendent souvent pour leur fonctionnement, même après avoir été téléchargées.
Les systèmes de thermostats intelligents utilisent l’infonuagique pour surveiller et analyser les
consommation d’énergie et, par ricochet, les dépenses des ménages, et à instaurer un mode de
volume, leur vélocité et leur variété (les « 3 V ») particulièrement importants. L’IdO est l’une
des sources de production de ces données et l’infonuagique, une source de puissance de calcul.
43
Si les volumes considérables de données peuvent présenter une valeur intrinsèque liée à leur
commercialisation, une grande partie de leur valeur dépend de la capacité à en extraire des
données massives, qui servent par exemple à l’exploration des données (ou de texte), au
données (massives) ouvre la voie à une « innovation fondée sur les données » et offre des
L’analytique des données massives recèle un potentiel considérable, dont une partie s’est
d’ores et déjà concrétisée. Par exemple, les commerçants l’utilisent couramment pour adresser
aux clients des suggestions personnalisées, adaptées à leurs centres d’intérêt, qu’ils déduisent
nourrissons nés prématurément ou malades ; ces données alimentent une base de données
sans cesse grandissante, ce qui permet, avec l’assistance des outils analytiques, de prévoir des
infections 24 heures avant que les nourrissons ne manifestent le moindre symptôme physique
Sous réserve de disposer de suffisamment de données issues des pays en développement, les
pouvoirs publics et les organisations d’aide peuvent optimiser leur impact en utilisant
l’analytique des données massives pour identifier les zones dans lesquelles les citoyens
bénéficieront le plus d’un meilleur accès à l’éducation, aux services de santé et aux
infrastructures. Les épidémiologistes peuvent tenir compte des données massives renvoyées
par les moteurs de recherche lorsqu’ils cherchent à détecter et surveiller les épisodes de
maladies contagieuses. Les autorités chargées de la concurrence peuvent quant à elles lutter
plus efficacement contre les pratiques frauduleuses des entreprises – comme les soumissions
concertées – grâce aux données massives, qu’elles utilisent pour identifier des modèles de
comportements suspects. Les physiciens tirent également parti des données massives, sans
lesquelles des projets comme le Grand collisionneur d’hadrons (LHC) du Conseil européen pour
la recherche nucléaire (CERN) n’auraient pas pu être menés à bien. Le LHC produit en effet 30
pétaoctets2 de données par an. Pour analyser ses données, le centre de données du CERN
44
compte 65 000 processeurs et utilise des milliers d’ordinateurs situés dans 170 autres centres.
prédictions. Une grande partie des progrès récents en matière d’applications d’IA ont été
fondant sur des fonctions de probabilité dérivées d’expériences passées), l’analytique des
Tous ces domaines permettent à l’IA de traiter des données à des échelles sans précédent et, ce
logiciels et de robots de plus en plus à même : 1) d’agir comme des agents autonomes ou semi-
autonomes, à savoir de prendre et d’exécuter des décisions avec peu ou pas d’intervention
L’IA fait d’ores et déjà partie intégrante du quotidien des citoyens de nombreux pays. Les
des utilisateurs et les exploitent pour influencer les résultats des recherches et les annonces
publicitaires qui leur sont présentés, les actualités qu’ils lisent et les divertissements qu’ils
sur les technologies d’apprentissage automatique. L’IA aide les médecins à détecter, surveiller
et traiter des maladies. On utilise également des robots chirurgicaux. Sans compter les
opérations boursières, dont la majorité est aujourd’hui exécutée, aux États-Unis, à l’aide
encore un potentiel considérable. À l’avenir, l’IA devrait en effet permettre à des robots de
45
À terme, les robots actionnés grâce à l’IA pourraient s’occuper des personnes âgées, prenant en
charge leurs besoins physiques tout en interagissant avec eux. Les outils passeront au crible les
bases de données contenant les antécédents médicaux pour mettre au point les plans de
traitement personnalisés les mieux adaptés aux individus présentant un ensemble donné de
caractéristiques, en lieu et place des approches uniformes. Pour autant, d’aucuns s’inquiètent
des perspectives qu’offrent certaines applications de l’IA, telles les véhicules sans conducteur
d’exécuter en toute sécurité des opérations sur des types d’actifs variés. Une chaîne de blocs
s’apparente à un registre ou une feuille de calcul tenu(e) à jour et stocké(e) sur un réseau
d’ordinateurs. Chaque mise à jour est répliquée dans les différents nœuds du réseau, de sorte
que toutes les copies sont toujours identiques. Par conséquent, les enregistrements sont
visibles et vérifiables par l’ensemble des utilisateurs du réseau, ce qui permet de s’affranchir
des intermédiaires pour authentifier les transactions. Les nouveaux événements et transactions
sont automatiquement stockés dans les « blocs » qui sont ensuite reliés les uns aux autres
électronique est alors créé. Si un utilisateur tente de modifier les informations stockées dans un
bloc, la « chaîne » est rompue et l’ensemble des nœuds du réseau en est informé. D’où le nom
Les blockchains peuvent être publiques, auquel cas l’accès (sans autorisation) et les transferts
se font sans que les parties ne se connaissent (tel est le cas de Bitcoin). D’autres sont privées :
l’accès et les transferts sont alors limités à des parties spécifiques dûment autorisées, d’où une
plus grande rapidité d’exécution. Certaines blockchains peuvent également exécuter des
logiciels de manière décentralisée, sans nécessiter l’intervention d’un opérateur central. Ce qui
signifie que des applications, connues sous le nom de « contrats intelligents », peuvent
chaînes.
46
Les cryptomonnaies à l’image de Bitcoin ou Ripple représentent pour l’heure l’une des
commerce de détail, les soins de santé, l’énergie et les transports, ainsi que le secteur public. À
terme, elle pourrait également s’imposer comme une solution de choix pour sécuriser les
données dans le nuage. Elle pourrait également être utilisée pour rendre tous types de
transactions, depuis les dons à des organismes caritatifs jusqu’aux élections, plus vérifiables et
sécurisés. En revanche, le caractère immuable des blocs pourrait aller à l’encontre du « droit à
des performances bien supérieures aux résultats que l’on pourrait obtenir avec un ordinateur
ordinaire. On l’utilise généralement pour résoudre des problèmes de grande envergure dans les
d’autres fins, pour exécuter par exemple des logiciels qui auto-apprennent à jouer à des jeux de
plateau, comme dans le cas bien connu d’Alpha Zéro de DeepMind. Il a ainsi fallu à Alpha Zéro
seulement neuf heures d’auto-apprentissage pour réussir à battre les programmes champions
du monde d’échecs et de jeu de Go. Le calcul hautes performances devient de plus en plus utile
l’informatique traditionnelle n’a accès pour traiter les données qu’à deux états à un instant T
(les bits ne peuvent prendre que les valeurs 0 ou 1, sans superposition possible des deux états),
l’informatique quantique utilise le bit quantique (ou qubit), dont les états correspondent à une
combinaison des valeurs 0 et 1 (Metodi, Faruque et Chong, 2011[7]). Les bits quantiques, même
séparés par des distances considérables, peuvent interagir instantanément (ils ne sont pas
47
limités par la vitesse de la lumière). « Assemblés » en paires par un processus dit de corrélation,
ils peuvent être utilisés avec un algorithme pour répondre à des questions. Il s’agit là d’un
domaine émergent et des obstacles de taille restent à surmonter. Par exemple, la plupart des
puissance de calcul, compte tenu de sa capacité à superposer les états et à exécuter des tâches
Sa rapidité de traitement de l’information, qui semble presque inimaginable au regard des TIC
actuelles, fait de l’informatique quantique un candidat idéal pour l’IA et l’infonuagique. De fait,
ces technologies doivent reposer sur des systèmes en réseau capables de fonctionner même
avec une charge extrême. De plus, si la technologie blockchain devait être utilisée pour
sécuriser la majeure partie des ressources stockées dans le nuage, l’informatique quantique
énergétique considérables qu’implique l’exécution des transactions sur les blockchains. Les
ordinateurs quantiques pourraient également être utilisés dans les simulateurs répliquant des
systèmes physiques réels, ce qui permettrait aux fabricants d’améliorer des objets comme des
piles ou des satellites, ou de concevoir de nouveaux matériaux pour des avions, par exemple.
sécurité numérique actuelles comme la cryptographie, mais aussi aider à la prise en charge de
nouvelles.
La combinaison des technologies au sein d’un seul et même écosystème numérique décuple
leur potentiel
Si chaque technologie est porteuse d’avantages et de défis qui lui sont propres, l’essentiel du
potentiel réside dans leur association au sein d’un écosystème de technologies numériques. Par
ubiquitaire et haut débit et est elle-même essentielle à l’analytique des données massives, qui
dépend à son tour de la puissance de calcul. Dans la même veine, l’utilisation de milliards de
48
dispositifs et de capteurs dans le cadre de l’IdO génère des données massives qui alimentent
des algorithmes sophistiqués et l’apprentissage automatique, ce qui permet d’utiliser l’IA dans
un éventail de plus en plus large de domaines, et en fait à son tour une ressource.
C’est grâce à une convergence de technologies que les machines sont à même de visualiser et
de comprendre des images et des vidéos (on parle de « vision par ordinateur » ou de « vision
artificielle »). En conséquence, une machine s’exécutant dans le nuage et dotée de fonctions
d’IA peut communiquer avec des drones via des réseaux 5G, ce qui permet d’observer en temps
réel n’importe quel phénomène, depuis les plaques d’immatriculation des véhicules jusqu’aux
etc. – sont d’ores et déjà omniprésentes et jouent un rôle croissant dans les activités quotidiennes.
Évaluer les opportunités et les défis induits par l’utilisation de chacune de ces technologies, qu’elles
soient utilisées seules ou conjointement, s’avère par conséquent essentiel afin d’élaborer des politiques
croissant dans la transformation numérique et sont devenues une importante source de valeur,
données sont communes aux différents domaines d’action et sont abordées tout au long du
présent rapport, il importe dans un premier temps d’appréhender les données en tant que
symboles (comme des nombres), mais les volumes recueillis par le passé ne sont qu’une goutte
dans l’océan de données actuel. À tel point qu’aujourd’hui, plus de données sont produites
chaque jour qu’entre la naissance de la civilisation et le début des années 2000 (Siegler,
2010[8]), à savoir quelque 5 exaoctets, soit l’équivalent de 1.25 milliard de DVD (CISCO,
2017[9]). Jusqu’à récemment, les humains recueillaient eux-mêmes la plupart des données,
49
souvent sur des supports physiques comme le papier. Désormais, la majorité des données sont
collectées par des machines dotées d’une capacité de stockage considérable, équipées de
Les principales technologies qui produisent et utilisent des données sont ubiquitaires, de taille
réduite et peu onéreuses, de sorte que plus d’un tiers de la population mondiale dispose d’un
smartphone. Les appareils connectés, en particulier les smartphones, font office de plateformes
centrales de collecte et de consommation des données, sans compter l’internet des objets et
son cortège grandissant de capteurs et d’actionneurs intégrés aux appareils, aux infrastructures
et aux environnements.
Tandis que les sources de données se multiplient, la majorité des données échangées sur les
réseaux IP mondiaux, dont l’internet, sont créées et utilisées par le grand public, en particulier
internet grand public ; d’ici à 2022, les taux devraient atteindre respectivement 61 % et 82 %.
Dans le même temps, l’essor le plus rapide du trafic internet devrait concerner les réseaux
mobiles, avec une croissance annuelle de 47 % (taux de croissance annuel composé) du trafic
Les données sont devenues une ressource importante qui renferme une valeur. Il ne s’agit pas
d’une ressource naturelle comme le pétrole, l’eau ou l’air : elles sont créées par l’homme et
produites par l’activité des hommes – et, de plus en plus souvent, des machines. Elles ont
comme caractéristiques principales d’être généralistes, non rivales et de faire partie des biens
données augmente à mesure qu’on les collecte et les utilise. Les données numériques peuvent
être copiées et réutilisées à l’infini, sont sources d’économies d’échelle et de gamme, sous-
tendent l’IA, et peuvent être utilisées pour améliorer des produits existants ou en créer de
nouveaux, ou encore pour inventer une nouvelle réalité (virtuelle). Ce qui signifie que la
fonction d’allocation des ressources rares qui est le propre de l’économie pourrait s’en trouver
modifiée si les données, en tant que ressource abondante, devaient être accessibles à tous.
50
Figure 5 : Ecosystème des technologies numériques
51
La valeur moyenne pour le Maroc au cours de cette période était de 4,25 % avec un minimum
de 2,1 % en 2018 et un maximum de 3.08% en 2012. La dernière valeur de 2019 est de 2,43 % À
titre de comparaison, la moyenne mondiale en 2019 basée sur 135 pays est de 4,27 Consultez
les classements mondiaux pour cet indicateur ou utilisez le comparateur de pays pour
Cette initiative issue d’une démarche partenariale « public-privé », est la déclination d’un
mouvement mobilisateur et fédérateur des différents acteurs de l’écosystème digital marocain.
« Aujourd’hui, le Maroc est déjà un hub digital régional majeur », a indiqué à cette occasion
Mme Mezzour, relevant que le Royaume dispose de l’une des meilleures infrastructures des
techniques d’information et de communication (TIC) du continent, un des viviers de talents les
plus attractifs et des startups à succès.
« MoroccoTech » se veut une vision pour promouvoir le Maroc en tant que producteur de
technologies premium et une destination d’investissement de premier plan, a souligné la
ministre, notant que cette initiative soutiendra les efforts phares, programmes, projets et
communications autour du Maroc en tant que destination numérique premium.
52
des données à caractère personnel et de la vie privée des citoyens dans tous les secteurs et
supports.
53
Figure 7 : les composantes du projet
Il permettra d’une part aux voyageurs de s’informer et d’être assistés en amont et au cours de
leur voyage, et donnera d’autre part aux opérateurs un accès exclusif à des données
consolidées concernant les attentes, perceptions et comportements des clients du Maroc et
des différents pays émetteurs.
Pour son montage, explique la même source, quatre principes ont régi ce projet, à savoir la
disruption technologique et l’innovation, l’utilité, en offrant des solutions qui facilitent le
quotidien à toutes les parties prenantes, la durabilité, en mettant l’accent sur des outils qui
pourront évoluer dans le temps, et l’Open Data, que ce soit via exploitation directe libre de
droits ou via la technologie « API » pour automatiser cette exploitation.
Dans sa version lancée, l’écosystème intègre un ensemble des composantes réalisées selon des
besoins spécifiques et pointus. Il s’agit d’un CMS (Content management system) permettant la
centralisation de toutes les données touristiques sur la région, un API (Application
programming interface) automatisant la distribution de l’information aux différentes
plateformes publiques, un tout nouveau site Web interactif et entièrement personnalisable,
avec un moteur de création d’expériences touristiques régionales et un chatbot adossé à
54
Messenger (Facebook) qui accompagne l’utilisateur en conversationnel pour la création de sa
visite dans la région.
A cela s’ajoutent 4 applications mobiles pour les différentes destinations régionales, qui
permettent de trouver lieux proches, visiter les villes sans internet et sans carte, utiliser la
caméra pour découvrir ce que chaque chemin arpenté par le touriste propose comme
prestations et divertissements.
Le CRT précise qu’il pousse son écosystème plus loin, en mettant en place son propre outil de
Business intelligence, permettant l’accès à plusieurs fonctionnalités stratégiques.
Parmi ces fonctionnalités on trouve le benchmark de « pricing » continu avec les destinations
concurrentes, la prédiction de façon plus exacte des données statistiques (arrivées, nuitées,
remplissages aérien ou maritime), en capitalisant sur l’intelligence artificielle et les séries
temporelles, et une veille continue à travers l’analyse des « sentiments » des touristes, via une
collecte et un traitement massif des données, qui permet de mieux détecter les forces et
faiblesses de chaque acteur touristique régional et d’apporter une réponse adéquate en termes
de formation et de formation continue.
Et avec la reprise graduelle espérée en 2021, le projet permettra au CRT d’avoir une
connaissance très pointue des préférences et attentes des voyageurs, de la composition des
groupes, des durées de séjour, des durées de planification, ainsi que des saisonnalités par
marché émetteur, fait savoir le communiqué.
Le projet est actuellement entré dans sa phase 2 de développement, qui devrait être
opérationnelle à partir de février 2021. Cette phase connaîtra le lancement du premier mini-
programme « WeChat » d’une destination touristique au Maroc, l’adaptation et le lancement
des applications mobiles dans le marché chinois, ainsi que la création d’une nouvelle
génération de contenus visuel et textuel, axés sur le storytelling et l’expérientiel.
Candidat à « Skift IDEA Awards 2020 », l’un des principaux événements sectoriels au monde
dédié à récompenser les meilleures initiatives visant à redéfinir l’expérience du voyage,
l’écosystème digital a brillé parmi certaines des plus importantes destinations mondiales, note
le communiqué.
55
Porté par le CRT de Tanger-Tétouan-Al Hoceima et l’ONMT, le projet a été déclaré finaliste dans
la catégorie de « meilleure innovation de destination ». Une catégorie qui regroupait l’Office du
Tourisme des Etats Unis, l’Office du Tourisme de la Californie, le Bureau du Tourisme et des
affaires de Miami et l’Association Kyoto Tourism.
56
Section2 : Orientation stratégiques perspectives et contraintes du
digital du Maroc :
Tout d’abord, il est à rappeler que la crise sanitaire a bien mis en évidence le rôle du digital
puisque celui-ci s’est avéré un moyen incontournable pour assurer la continuité des services
rendus aux usagers (citoyens et entreprises). Dans ce cadre, le Maroc s’est particulièrement
démarqué par une accélération du développement du digital et de ses usages en 2020. En effet,
nous avons tous été témoins de l’adhésion aux outils numériques par les acteurs publics et
privés marocains. À titre d’exemple, l’adoption en un temps record par les administrations, des
solutions digitales déployées par l’ADD, témoigne de l’accélération du chantier e-Gov au Maroc.
Le développement du secteur du e-commerce est aussi une parfaite illustration des progrès
réalisés dans ce sens. En effet, nous savons tous que l’année 2020 a été marquée par un
recours massif aux plateformes d’e-commerce. Selon les dernières statistiques du Centre
monétique interbancaire (CMI), les transactions e-commerce par cartes domestiques ont
enregistré une hausse de 43% en 2020. Le e-commerce au Maroc connaît donc une bonne
dynamique avec une croissance assez soutenue des paiements en ligne.
Ceci démontre l’adhésion de plus en plus forte des usagers aux outils digitaux, ainsi que la prise
de conscience des pouvoirs publics de l’importance du chantier de transformation digitale pour
assurer la relance économique de notre pays.
Aujourd’hui, l’accélération du chantier de la transformation digitale apparaît plus que jamais
nécessaire, voire urgente, et la priorisation de certaines actions est devenue indispensable en
vue de favoriser les plans de développement futurs du pays. Il s’agit notamment de
l’accompagnement à la mise en place d’une administration publique efficace, une économie
orientée vers l’innovation, une société de savoir inclusive axée sur le numérique, et un
environnement favorable en matière d’évolution du cadre réglementaire, du développement
des talents digitaux et de construction d’une confiance numérique durable.
Enfin, il est clair que le besoin d’un accompagnement est pressant à tous les niveaux pour
favoriser l’appropriation et la pérennisation de cette dynamique de digitalisation que connaît
notre pays. Cet accompagnement passe notamment par la mise en œuvre de réels programmes
de conduite de changement et de développement des infrastructures numériques.
Quelles sont les principales réalisations qui traduisent les avancées accomplies dans ce
domaine ? Quel rôle pour l’ADD dans cette dynamique ?
Le rôle important de l’outil digital s’est manifesté dans le processus de développement de
57
plusieurs secteurs. On distingue, la favorisation du télétravail au niveau des administrations
publiques et des réunions à distance en adoptant des solutions de visioconférence, ce qui a
permis d’échanger et assurer la continuité des services publics rendus aux usagers.
Dans ce sens, l’ADD a accéléré la mise en place de solutions digitales permettant la
dématérialisation de certaines procédures à savoir d’une part, l’accompagnement des
administrations marocaines dans l’adoption du travail à distance et d’autre part, la réduction
des échanges physiques de documents et de courriers administratifs susceptibles de présenter
un réel facteur de risque de contamination à la Covid-19. Il s’agit notamment de 3 solutions
suivantes : le Bureau d’ordre digital, le Parapheur électronique et la plateforme «Télé-accueil».
Par ailleurs, le ministère de l’Intérieur, à travers sa Digital Factory, a mis en place la plateforme
CRI-Invest qui digitalise le parcours de l’investisseur en offrant de multiples services comme
l’information, la prise de rendez-vous, le suivi des dossiers d’investissement ou l’accès aux actes
et autorisations en ligne.
Concernant le secteur de la santé, le Maroc a également initié une série d’initiatives comme la a
mise en place du portail officiel dédié à la pandémie du coronavirus au Maroc
(http://www.covidmaroc.ma/Pages/Accueil.aspx), du premier site de télé-conseil médical au
Maroc : https://www.tbib24.com et la réalisation de l’application marocaine de notification
d’exposition à la Covid-19 baptisée «Wiqaytna» (https://www.wiqaytna.ma/).
Au niveau du secteur de l’éducation, le ministère de l’Éducation nationale, de la formation
professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (MENFPESRS) a mis
en œuvre des mesures pour garantir la continuité pédagogique et l’apprentissage scolaire.
Rappelons-nous, dans ce sens, du lancement en un temps record de la plateforme numérique
«TelmideTICE» et de la diffusion des cours à distance sur la chaîne TV Attakafiya (Arrabiya).
Aussi, l’ADD a mis en place le programme national de formation dans le domaine du digital
baptisé «Génération digitale» qui vise à intégrer des nouvelles compétences, filières, contenus
et initiatives innovantes au niveau de tous les cycles de l’enseignement, la formation continue,
et la recherche scientifique. Ce programme a été développé en partenariat avec le MENFPESRS
et les différents acteurs publics et privés du secteur.
À noter que l’accélération de la transformation digitale et l’adoption des outils et solutions
numériques constituent un levier d’inclusion sociale et de développement humain. Le digital a
permis de résoudre certaines problématiques et enjeux critiques qui freinent le développement
social et l’accès équitable de toute la population aux différents services et opportunités
disponibles, notamment les catégories fragiles. À cet effet, le Maroc a mis en place des
58
initiatives digitales dans un esprit de cohésion nationale. Par exemple, le portail
www.covid19.cnss.ma qui a été lancé au début de la pandémie pour permettre aux entreprises
affiliées à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) de déclarer leurs salariés en situation
d’arrêt total ou partiel de travail. Autre initiative, et qui n’est pas des moindres, concerne la
mise en place d’un dispositif SMS pour le versement des aides financières en faveur des
populations vivant dans des territoires reculés avec la mise en ligne de la plateforme de
réclamations associée https://www.tadamoncovid.ma/
L’ensemble de ces initiatives a été accompagné parallèlement par l’évolution du cadre
réglementaire via l’adoption de plusieurs lois. Dans cette même optique, un projet de loi est
également en cours d’adoption à savoir la loi n° 41.19 relative à l’administration numérique.
Toutes ces initiatives juridiques visent à renforcer la confiance entre l’usager et
l’administration.
Pour ce qui est du secteur bancaire, l’évolution était aussi spectaculaire dans la mesure où de
nombreuses institutions ont contribué à faire du digital un levier essentiel pour l’inclusion
financière ce qui a créé un engouement sans précédent notamment en ce qui concerne les
multiples applications mobiles lancées.
L’ADD a décliné récemment une série d’orientations stratégiques visant à donner une
nouvelle impulsion à la transformation digitale du Royaume à l’horizon 2025. Quels en sont
les principaux axes ?
Sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu Le glorifie, et en
application de Ses hautes Orientations, le Maroc parie sur la transformation digitale afin de
donner une nouvelle impulsion au développement économique et social et de réaliser dans ce
domaine un saut significatif aux niveaux local, régional, national et continental. Notre Royaume
veut promouvoir un développement volontariste et ambitieux des secteurs technologiques.
Nous sommes aujourd’hui déterminés à nous inscrire dans la révolution digitale mondiale,
principal moteur du développement humain et économique des pays en forte émergence. C’est
dans ce cadre que l’Agence de développement du digital a été créée pour mettre en œuvre,
pour le compte de l’État, la stratégie digitale du Maroc.
À cet effet, L’ADD a conduit des travaux, en prenant en compte les évolutions internationales
ainsi que les exigences du digital, qui ont permis de relever les défis majeurs rencontrés lors de
la mise en œuvre des stratégies précédentes. Par conséquent, une note traduisant les
orientations stratégiques pour le développement du digital au Maroc à l’horizon 2025 a été
59
élaborée par l’Agence puis soumise au Chef du gouvernement. L’objectif étant de définir une
vision claire, objective et intégrée, en cohérence avec les stratégies sectorielles et territoriales
en cours.
Dans ce sens, trois axes majeurs ont été retenus :
• Transformation digitale de l’administration marocaine : Qui est aujourd’hui un défi crucial
pour modifier en profondeur les services publics en les rendant plus efficaces, transparents et
rapides. Cette transformation doit tenir compte des dispositions des textes réglementaires en
vigueur notamment la loi n° 55-19 relative à la simplification des procédures et démarches
administratives. L’État interviendra dans 3 domaines pour accélérer cette transformation :
* Mise en place d’un cadre global d’interopérabilité effectif des administrations et des pré-
requis fondamentaux.
* Création d’un laboratoire d’innovations permettant de développer des initiatives digitales
structurantes en vue d’accélérer les transformations digitales des services publics.
* Digitalisation de bout en bout des parcours de services publics citoyens et entreprises se
focalisant sur les besoins des usagers.
• Développement accéléré de l’économie digitale au Maroc : Il s’agit, d’une part, de mettre en
place une politique de développement volontariste des secteurs de la technologie –
développement des startups et paris sur des technologies d’avenir (intelligence artificielle, big
data, blockchain, etc.) ; mise en place d’un cadre attractif pour des acteurs internationaux dans
l’écosystème digital. D’autre part, il faut inciter et accompagner l’ensemble des secteurs
économiques et du tissu d’entreprises dans leur transformation digitale et accélérer celle des
PME et des auto-entrepreneurs. Cet axe stratégique permettra d’élever le Maroc au rang de
hub digital et technologique de référence en Afrique, tout en boostant l’écosystème
technologique marocain avec l’attraction d’investissements internationaux et régionaux.
• Inclusion sociale et développement humain : Il s’agit de mettre le digital au service du
développement humain, à travers un meilleur accès aux aides sociales, à la santé, à l’éducation
et à la mise en place de services plus simples et mieux adaptés aux besoins des bénéficiaires. La
transformation digitale constitue par ailleurs un levier d’inclusion sociale, à même de faciliter
l’accès à l’information à des citoyens, et notamment des populations fragiles (populations
rurales ou défavorisées...), afin d’offrir à toute la même opportunité
60
Figure 8 : la répartition des services électronique par rapport à la dépendance des services
par catégorie d’administration
Quelles sont les contraintes que vous avez pointées, et quelles sont les solutions proposées ?
Le Maroc se trouve face à des défis majeurs qui restent à surmonter pour permettre une
meilleure transition numérique efficiente. Ces défis ont été mis en exergue par l’ADD dans
l’élaboration de la Note d’Orientations Générales (NOG) pour le développement du Digital à
horizon 2025, à savoir :
1. Identifier et clarifier les missions et compétences de chaque acteur public impliqué dans le
développement d’un gouvernement numérique.
2. Définir un modèle de gouvernance clair devant fédérer l’ensemble des acteurs de
l’écosystème digital marocain et coordonner leurs actions.
3. Se doter d’outils de pilotage performants permettant d’avoir des indicateurs fiables, et
d’assurer une veille stratégique et concurrentielle par rapport aux indicateurs fixés, et de suivre
les tendances technologiques.
4. Opérer des choix d’infrastructures structurants tels que l’utilisation de la technologie du
61
Cloud, la construction de Data Centers à l’échelle nationale, le cadre approprié dédié à la
cybersécurité, le plan Haut Débit national, etc. ;
5. Mettre en place un plan sectoriel de transformation digitale transverse visant à faciliter à
l’ensemble des opérateurs économiques, actifs dans les divers secteurs d’activités, de
s’impliquer et de s’inscrire dans le processus du virage numérique, de promouvoir l’innovation,
et d’encourager la recherche et développement.
Dans ce sens et pour faire face auxdits défis et assurer ses missions, l’ADD adopte une approche
participative impliquant l’ensemble des parties prenantes. À cet égard, elle assure la
coordination et la concertation autour des enjeux multiples de la transformation digitale et de
son impact sur l’environnement global des usagers (entreprises et citoyens).
D’ailleurs, la nécessité de mettre en place un environnement favorable et propice au
développement du digital l’a poussé à la mise en œuvre des trois axes stratégiques de la NOG
via le développement de quatre piliers transverses :
62
Section 3 : Dématérialisation des procédures et administration
électronique : cas wraqi, idarati, chikaya
Le rôle important de l’outil digital s’est manifesté dans le processus de développement de
plusieurs secteurs. On distingue, la favorisation du télétravail au niveau des administrations
publiques et des réunions à distance en adoptant des solutions de visioconférence, ce qui a
permis d’échanger et assurer la continuité des services publics rendus aux usagers, prenant
l’exemple du plateforme « wraqi » qui offre l’accès à distance aux services de légalisation de
signature et de certification de copies conformes en attendant l’adhésion entres d’autres
services administratifs , ce système est en phase de pilote a Casablanca finance city avant son
éventuelle généralisation sur l’ensemble du territoires de royaume du Maroc , Depuis son
lancement en phase pilote à Casablanca en février dernier, pas moins de 1200 opérations ont
déjà été réalisées sur wraqi.ma, la plateforme qui permet, entre autres, de faire une
légalisation de documents à distance. Aujourd’hui, les choses s’accélèrent pour sa
généralisation à l’échelle nationale.
Bonne nouvelle pour les usagers de l’administration publique. Après une phase de test soldée
par un franc succès à Casablanca, la plateforme « wraqi.ma » pourrait bientôt être étendue à
l’échelle nationale. Selon une source proche du dossier, l’état d’avancement est très positif au
niveau du site pilote de Casablanca Finance City (CFC). Les services administratifs digitalisés
réalisés sur wraqi.ma portent sur les opérations de légalisation de signature et des certifications
de copies conformes. Wraqi.ma est, en effet, une sorte de moqata virtuelle qui permet aux
citoyens de ne plus de se déplacer physiquement pour réaliser des légalisations de documents
ou bien autres services administratifs.
Au niveau du plateforme « chikaya » il suffit de de la définissent que c’est une plateforme qui
rapproche entre le citoyen et l’adiministration publique au but de répondre aux questions du
citoyen et analyser le nombre des plaintes reçus ainsi le répond de maniére continue , d’après
les staristique relevés du plateforme le pourcentage des personnes qui satisfait de réclamation
il est au-delà de 53/100 et plus de 84 /100 considérés comme plaintes traitées cette
plateforme est créer sous les hautes indications de sa majesté le roi Mohamed 6 Depuis son
lancement, l’application CHIKAYA a été déployée au sein de 1731 administrations et organismes
publics marocains avec 979 033 réclamations reçues depuis 2019. Ce nombre augmentera sans
doute suite à l’adhésion de 1590 collectivités territoriales des 12 régions du royaume à la
63
plateforme, dans le cadre de la généralisation de la plateforme unique des réclamations des
citoyens.
Le prix de la "Gestion Innovante" lui a été décerné par l'Association Africaine pour
l’Administration Publique et le Management (AAAPM), à l’échelle Africaine.
il est inacceptable que l'administration ne réponde pas aux plaintes et aux questions des
gens comme si le citoyen ne valait rien, ou qu'il n'était qu'une petite partie de la vision générale
de l'espace administratif. Sans le citoyen, il n'y aura pas d'administration. C'est son droit de
recevoir une réponse à ses messages, et des solutions à ses problèmes, qui lui sont présentés. Il
est obligé d'expliquer les choses aux gens et de justifier ses décisions, qui doivent être prises
sur la base de la loi [...] »
Idarati : Mon administration est le seul espace électronique officiel, fiable et intégré pour
obtenir toutes les informations relatives aux services administratifs et pour effectuer les
transactions administratives qui s'y rapportent. Ce portail comprend exclusivement les
procédures et les décisions administratives approuvées par le Comité national des procédures
et des procédures administratives, et il sera progressivement mis à jour et renouvelé avec
toutes les décisions approuvées par le même comité. Pour compléter les composantes de ce
portail, la fonctionnalité d'échange de documents, de Le nombre de démarches et démarches
administratives qui ont été publiées sur l'espace d'information du portail a atteint plus de 2 200
à fin août 2021. Cet espace est enrichi et mis à jour et son contenu est progressivement
renouvelé avec toutes les décisions approuvées. Ce portail permet actuellement à tous les
utilisateurs, particuliers comme professionnels, grâce à ses fonctionnalités simples et ses
fonctions faciles à utiliser, de consulter diverses données liées aux démarches administratives
(le service concerné, les documents requis, le coût,...). Il sera développé à l'avenir pour devenir
un portail interactif à travers lequel les bénéficiaires pourront demander des documents
administratifs et suivre leur parcours numérique documents et de données, ainsi que l'espace
transactionnel, seront activés ultérieurement, ainsi plus de 2700
64
Une règle et une procédure administrative sont disponibles sur le portail
65
Conclusion généralé
Aujourd’hui, les administrations publiques comme toute autres types d’organisation,
sont obligées à assurer leur performance, dans ce contexte, les technologies et les digitales
occupent une place très importante dans les différents départements et surtout celui des RH.
L’adoption des outils digitaux entraine des changements avec des degrés différents, la conduite
du changement s’avère donc une nécessité cruciale afin de répondre au nécessité de ce
changement et profiter des nombreux avantages de la digitalisation des services publics.
Ce phénomène n’épargne évidemment pas la direction des ressources humaines, qui est
à la fois un acteur-clé de la conduite du changement auprès de l’ensemble des collaborateurs,
mais aussi une direction dont les missions et les processus sont eux-mêmes profondément
remaniés par les nouveaux outils numériques.
Dans ce travail, nous avons essayé d’étudier l’impact de la digitalisation sur les
administrations publique et sur le processus RH. Ainsi, nous avons proposé une piste de
recherche en répondant aux objectifs générale et spécifiques posées dès le départ.
66
offertes par l’introduction des NTIC et outils technologiques dans les administrations publiques.
Ainsi, la fonction RH a connu un progrès fulgurant qui avait tout de même un impact
considérable sur l’efficacité de la gestion des ressources humaines et la performance
organisationnelle.
Néanmoins, et malgré les efforts déployés par l’Etat dans le but d’une véritable
dynamique de changement vers la modernisation des services publics, la digitalisation de la
gestion des ressources humaines au sein des administrations publiques souffre toujours de
nombreux problèmes.
Vers la fin de cet humble travail, nous tenons à dire qu’on vit toujours dans un
environnement qui se caractérise par le bouleversement rapide et l’instabilité, le Covid19 reste
le meilleur exemple qui concrétise ainsi. Le digital dans tous les domaines et surtout le domaine
des ressources humaines, reste la meilleure solution pour réduire les impacts d’un tel
environnement qui nécessite la communication, la rapidité et la pertinence.
67
Bibliographié
Ouvrages :
Christophe Victor, 2017, Révolution Digitale : Transformer la menace en opportunités, Edition EYROLLES
Revus et articles :
- David AUTISSIER et al, 2014 La conduite du changement pour et avec les technologies digitales
Webographie:
https://www.theglobaleconomy.com/Morocco/information_technology_exports/
--http://www.covidmaroc.ma/Pages/Accueil.aspx
- https://www.wiqaytna.ma/ .
-https://www.theglobaleconomy.com/Morocco/information_technolog exports/
-https://www.tadamoncovid.ma/
68
- https://www.challenge.ma/e-services-administratifs-la-plateforme-wraqi-ma-
- https://www.tbib24.com
https://www.researchgate.net/publication/343392437_Transformation_Digitale
de_L'Administration_Publique_au_Maroc_Revue_de_la_litterature_et_etat_des_lieux_Digital_Transfor
mation_of_Public_Administration_in_Morocco_From_the_Necessity_to_Seizing_the_Opp
69
La listé dés abréviations
CFC: casa finance city
PME : petit moyenne entreprise
AAAPM: association africaine pour administration publique
IDO: internet des objets
OCDE: offrant client demande éventuel
TIC : technologie information et communication
CEREN : conseil européen pour la recherche nucléaire
LHC: le grand collisionneur d hadrons des conseils
AI: intelligence artificielle
CRT : conseil régional touristique
CGEM: confédération général des entreprises du Maroc
NMD : nouveau modèle de développement
ONMT: office nationale marocain des tourismes
ADD : administrations de Développement Digitale
API : application program Ming interface
AP : Administration Publique
CMI : centre monétique interbancaire
CMS: content management system
E-Gov : Gouvernement Electronique
MOOC: Massive Open Online Course
NTIC : Nouvelles Technologies d’Information et de
Communication
• PME : Petites et Moyennes Entreprises
• SCOT: Social Construction of Technology
• TD: Transformation Digitale
• SI : Système d’Information
• TI : Technologie d’information
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• MENFPESRS: le ministère de l’Éducation nationale, de la formation
Professionnelle, de l’enseignement supérieur et de La recherche
Scientifique
• TIRM : technique informations rationnels et métacognitives
• MIICEN: Ministère de l’Industrie, de l’investissement, du commerce et
De l’économie numérique
71
Listés dé figurés
72
Tablé dés matiérés
DÉDICACE................................................................................................................................................. 2
Remerciement................................................................................................................................................ 3
Sommaire ................................................................................................................................................ 4
Introduction générale .............................................................................................................................. 5
Résumé .................................................................................................................................................... 7
Chapitre1 : Généralités de la digitalisation ........................................................................................ 8
Section 1: définition sur la digitalisions .......................................................................................... 9
1.1. Définitions ............................................................................................................................ 9
1.1.1 Le digital.......................................................................................................................... 9
1.1 2. Le concept de la numérisation ...................................................................................... 9
1.1 3. Le concept de la digitalisation ..................................................................................... 10
1.1.4. La transformation digitale ........................................................................................... 10
1.2: Les objectifs de la digitalisation ........................................................................................ 12
1.2.1 : compétences digitales favorables .............................................................................. 13
1.2.2 : Moteurs de la transformation digitale ....................................................................... 14
1.2.3 : Création /transformation de modèle d’entreprise .................................................... 15
1.3: Les étapes de la digitalisation .......................................................................................... 15
1.3.1 : Analyse des opportunités et des limites..................................................................... 16
1.3.2: Communication et échange......................................................................................... 16
1.3.3 : Des formations ........................................................................................................... 16
1.3.4:Suivi du projet et conséquences .................................................................................. 16
Section 2 : principaux outils de la digitalisation ........................................................................... 17
Section 3 : les avantages et les inconvénients .............................................................................. 21
3.1 : l’avantage et inconvénients de la digitalisation .............................................................. 21
3.1.1 Avantage des événements numériques ....................................................................... 22
3.1.2 Inconvénients des événements numériques................................................................ 22
Chapitre 2 : Transformation digitale dans le monde. ...................................................................... 24
Section 1 : transformation digital des services publics : ............................................................... 25
1.1 Introduction......................................................................................................................... 25
1.2 Revue de littérature systématique : ................................................................................... 26
1-2-1 : Revue de littérature systématique exploratoire : ...................................................... 26
1-2-2 Revue de littérature systématique approfondie : ....................................................... 27
73
Section2 : transformation de la digitalisation de PME au Maroc et ses enjeux ............................ 31
2-1 : transformation digital PME .............................................................................................. 32
2 -1-1 : La transformation digitale : Terme encoure flou ...................................................... 32
2-1-2 : les composantes de la transformation numérique .................................................... 32
2-2 : les enjeux de la digitalisation des entreprises ................................................................. 33
2-2-1 : Enjeux techniques ...................................................................................................... 33
2-2-2 : Enjeux économiques .................................................................................................. 34
2-2-3: Enjeux humains ........................................................................................................... 34
2.3 Impact de la digitalisation ............................................................................................... 35
Chapitre 3 : L’importance de la digitalisation dans les administrations publiques au Maroc 38
Section 1 : principaux chantier de digitalisation (smart gouvernement, écosystème digital et
innovation ...................................................................................................................................... 39
1.1 Smart gouvernement .......................................................................................................... 39
1.2 Ecosystème digital et innovant .......................................................................................... 40
1..2.1 Internet des objets: ..................................................................................................... 41
1.2.2 Réseaux mobiles de nouvelle génération : 5G et au-delà ............................................ 41
1.2.3 Infonuagique................................................................................................................. 42
1.2.4 L’analytique des données massives.............................................................................. 43
1.2.5 Intelligence artificielle .................................................................................................. 45
1.2.6 Technologie block Chain ............................................................................................... 46
1.2.7 Puissance de calcul ....................................................................................................... 47
1. 2.8 ; La révolution des données......................................................................................... 49
1.2.9:Les données en tant que ressource critique ................................................................ 49
Section2 : Orientation stratégiques perspectives et contraintes du digital du Maroc : ............... 57
Section 3 : Dématérialisation des procédures et administration électronique : cas wraqi, idarati,
chikaya ........................................................................................................................................... 63
Conclusion générale ........................................................................................................................... 66
Bibliographie.......................................................................................................................................... 68
La liste des abréviations ........................................................................................................................ 70
Listes des tableaux et graphiques ................................................................... Erreur ! Signet non défini.
Listes de figures ..................................................................................................................................... 72
Table des matières................................................................................................................................ 73
74