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Banque Agro Veto.

Session 2014
Rapport sur le concours B ENSA

Epreuve écrite de Chimie

Concours N. candidats Moyenne Ecart-type Note la plus Note la plus


basse haute
B ENSA 180 10,8 3,9 2 20

L’épreuve écrite de Chimie est composé de deux parties. La première s’intéresse à la chimie minérale
et générale : atomistique, dosage redox, thermodynamique et cinétique. La seconde porte sur la chimie
organique, avec des réactions classiques.

Remarques générales

Le jury rappelle que le soin apporté à la rédaction est important. Les copies barbouillées de correcteur,
les résultats ni encadrés, ni soulignés sont forcément pénalisants.
Première partie : Le fer : entre médecine et industrie

Questions expérimentales
Les choix de verrerie sont approximatifs : confusion pipette / burette / éprouvette. Le jury rappelle que
pour prélever un volume précis de liquide, l’emploi d’une pipette jaugée est nécessaire. L’usage de
l’éprouvette graduée sera réservé aux mesures de volume ne nécessitant pas une grande précision.
Enfin, la burette ne sert pas à effectuer un prélèvement, elle est un instrument de dosage.

Le choix des électrodes pour le dosage potentiométrique a été source de nombreuses erreurs.
L’électrode de verre sert uniquement aux mesures de pH. L’électrode de référence est souvent oubliée
sur le schéma du montage.

L’usage de l’empois d’amidon, indicateur de diode pourtant classique, a donné lieu à trop de réponses
farfelues. Il serait bon que les candidats connaissent quelques indicateurs classiques.

Chimie minérale et générale


La relation de NERNST est trop souvent mal énoncée. Le jury rappelle que dans cette relation, comme
dans l’expression d’une constante d’équilibre, les gaz interviennent sous forme de pression partielle
ramenée à la pression standard, et non sous forme de concentration. De même, la concentration en
solvant n’a pas lieu de figurer, son activité étant égale à 1. L’étude de l’évolution du potentiel en
fonction du volume versé a été rarement correctement traitée.

La manipulation des coefficients stœchiométriques laisse parfois à désirer. Un candidat devrait


s’inquiéter de trouver une concentration exactement deux fois inférieure à celle attendue.

Si le calcul de la variance par la formule de Gibbs est maitrisé, sa définition est souvent absente.

La cinétique n’a dans l’ensemble pas été traitée.

Deuxième partie : Synthèse de la juvabione

Les conditions de synthèse (milieu anhydre, solvant,…) d’un organomagnésien ne sont pas toujours
connues précisément. Le schéma est de mauvaise qualité et souvent incomplet (légende et / ou réactifs
manquants).
L’écriture des mécanismes est parfois approximative. Les flèches représentent le déplacement des
électrons, elles doivent donc partir d’un doublet (libre ou lié) et se diriger vers un atome. Il faut que
l’écriture soit plus rigoureuse.

Quelques candidats semblent ignorer qu’un atome de carbone trigonal plan ne peut pas être
asymétrique.

Conclusion :

L’épreuve valorisait les candidats qui connaissent bien les bases du cours. Il fallait savoir représenter
un montage classique, un mécanisme, exploiter un dosage en utilisant des coefficients
stœchiométriques, définir des grandeurs fondamentales comme la variance.

Les copies sont dans l’ensemble correctes (peu de copies vides). Les deux parties ont souvent été
traitées.

Correcteurs : Valérie Laurent, Sébastien Abry.

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