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NLP

LA METHODE DES CHAINONS

1)-Objectif :

L’objectif de cette méthode est de minimiser les manutentions dans un atélier ou


dans une unité de travail et de rapprocher les machines qui sont le plus en
relation.

2)-Définition

Un chainon est une trajectoire de manutention réunissant les postes de travail


successif : un poste de travail d’où émanent un ou plusieurs chainon (s)
constitue

Illustration :

A B C

Chainons AB - BC

c)-Démarche :

La méthode des chainons se basse sur l’analyse du trafic entre les postes. Ce
trafic peut être quantifié en nombre de pièces, nombre de palettes, en poids
transporté ou volume transporté.

La démarche est la suivante :

Tracer la matrice des flux (tableau d’intensité ou des flux) ou table des chainons

Inventorier les chainons empruntés et déterminer les indices de flux (densité de


circulation)

Déterminer le nombre de chainons pour chaque poste de travail

Tracer l’implantation théorique en utilisant une trame à mailles hexagonale


(feuilles polycopiée ci-jointe).

La méthodologie à appliquer est la suivante :

 Répéter pour chaque poste et jusqu’au dernier


 Sélection du poste non placé le plus chargé en chainons
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 Choix de son emplacement sur un nœud de la trampe.
 Traçage des chainons le reliant aux postes déjà en place
 Modifier les positions relatives des postes jusqu’à la satisfaction en
limitant au maximum les chainons hors module et les croissements et en
rejetant les croisements de chainons à indice élevé.
 Vérifier l’implantation en faisant apparaitre les flux découlant de chaque
gamme.

Application :

Déterminer l’implantation optimale des huit postes de travail ( A-B-C-D-E-


Fet G) impliqués dans la fabrication de 5 produits P1-P2-P3-P4-P5 les gammes
de production ou de fabrication ainsi que les flux de transfert sont donnés dans
le tableau ci-dessous.

produits gammes nombre d’unités


P1 A-D-B-E 25
P2 F-B-D-A-G-B 43
P3 F-B-D-A 15
P4 A-C-B 24
P5 A-B-C-D 90

Etape 1 : inventaire des chainons et calcul des indices de flux

(NB : ne pas doubler de chainons : chainons AB= chainons BA

Chainons Calcul indices de flux


AD 25 + 43 +15 83
DB 25 + 43 + 15 83
BE 25 25
FB 43 + 15 58
AG 43 43
GB 43 43
AC 24 24
CB 24 + 90 114
CD 90 90
AB 90 90

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Etape 2 : Classez les postes par ordre d’importance sur la demi-matrice.

Remplir les cases en fonction des chainons et des indices de trafics, ensuite
remplir la matrice en fonction des indices de transfert précédemment calculés au
point d’intersection de chaque couple.

A B C D E F G
43 43 G 2
58 F
1
25 E 1
83 83 90 D 3
24 114 C 3
90 B 6
A
4

Etape 3 : Classez les postes par ordre décroissant du nombre de chainons
impliquant un poste.

Il faut simplement compter le nombre de case remplit en ligne et en colonne


reliant chaque poste.

NB : Quand on a deux postes ayant le même nombre de case rempli ou saturé,
on donnera la priorité au poste ayant la somme des indices de flux la plus élevée.

Classement des postes :

1er poste = B

2eme poste = A

3eme poste = égalité entre le poste C et le poste D

Calcul des indices de flux des deux postes

C= 24 + 114 + 90 = 228

D= 83 + 83 + 90 = 256

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Le 3eme poste est D qui a la somme des indices de trafic la plus élevée.

4eme poste = C

5eme poste = G

6eme poste = F = 58

7eme poste = E = 25

Un chainon hors module est un chainon qui ne suit pas le tracé de la trame de la
maille hexagonale. Il entraine nécessairement un croisement de deux chainons.

En général, il faut éviter le croissement de deux chainons ayant les indices de


flux les plus élevés.

NB : le placement du poste C entraine un chainon hors module occasionnant 3


possibilités de croisement de chainon.

1ere possibilité :
AC ∩ DB
24 83
2eme possibilité
CB ∩ DA
114 ∩ 83
3eme possibilité
DC ∩ AB
90 ∩ 90
On choisit la première possibilité
Etape 4 :

On procède à l’implantation théorique, pour cela ;

 Positionner le poste donc le trafic est le plus élevé comme poste central.
 Éviter le croisement entre les chainons ou le trafic est élevé
 On choisit le croissement dont le flux du trafic est le plus petit.
 NB : tous les chainons qui croissement le losange sont des chainons hors
module.
 Procéder à l’implantation des postes en fonction des gammes de
fabrication.
 Mettre en place l’implantation pratique.

GESTION DE
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NDJAGA TECHNOLOGIE
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I-INTRODUCTION :

L’évolution technologique est un facteur essentiel pour la compétitivité


des entreprises. Si elle est a permis la création des branches industrielles
entièrement nouvelles, elle a également participé l’effondrement des secteurs
autrefois bien ancrés. Le développement et l’exploitation innovante de la
technologie peuvent donner à l’entreprise une caractéristique distincte difficile à
concurrencer.

L’avantage concurrentiel ne vient pas seulement de la création de


nouvelles technologies, mais aussi de l’application et de l’intégration des
technologies existantes. Les progrès technologiques donnent naissance à de
nombreux aspects, à commencer par les idées, la connaissance et l’expérience,
qu’elle permet ensuite d’exploiter pour générer de nouvelles méthodes plus
efficaces.

a)-Définition et rôle de la technologie

On définit la technologie comme le savoir-faire, l’équipement et les


procédures mis en œuvre pour fabriquer des produits ou proposer des services.
Le savoir-faire permet de déterminer quand, comment et pourquoi employer des
équipements et des procédures ; l’acquisition de cette compétence nécessite du
métier et de l’expérience plutôt qu’une connaissance livresque.

Les équipements sont, par exemple, les ordinateurs, les scanneurs, les
GAB (Guichets Automatiques de Banque) ou les automates. Les procédures
sont les règles et les techniques d’utilisation des équipements exploités pour
accomplir le travail. Ces trois éléments (Technologie-Équipements-Procédures)
fonctionnent de concert, c’est l’exemple du transport aérien sur les horaires de

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vol, le plan de vol et les tarifications. Les avions constituent l’équipement, fait
de nombreux composants et assemblages.

Les procédures sont des règles de sécurité, les manuels de maintenance


des appareils et les consignes de pilotage. Les technologies ne reposent pas sur
du vide, elles s’appuient sur des réseaux de support incluant les relations
physiques, informationnelles et organisationnelles qui viennent les compléter et
leur permettent de fonctionner à bon escient.

Ainsi, le réseau de support d’une technologie de transport aérien


comprend l’infrastructure aéroportuaire, le contrôle du trafic aérien, les services
de manutention des bagages, les agences de voyages, la billetterie (papier ou
électronique) et les systèmes de communication qui relient tous ces éléments.

b)-Trois principaux domaines technologiques

Les technologies reflètent les tâches et les outils de travail du personnel.


La technologie des produits est développée par les services d’ingénierie et les
bureaux d’études lors de la création de nouveaux produits et services. La
technologie des processus est développée par le bureau des méthodes dans la
phase d’industrialisation et utilisée par les collaborateurs pour accomplir leur
travail.

La technologie de traitement de l’information est employée par tous les


collaborateurs pour acquérir, traiter et communiquer les informations. On
classifie les technologies en fonction de leurs applications. La technologie des
produits dans une entreprise peut être celle des processus dans une autre. Les
responsables des opérations sont concernés par ces trois domaines.

La technologie des produits est importante pour eux dans la mesure où


ils doivent concevoir des processus pour fabriquer des produits ou mettre en
place des services nés des avancées technologiques. La technologie des

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processus leur permet d’améliorer les méthodes envisagées au sein du système
de production. La technologie est exploitée pour faire fonctionner les processus
organisationnels.

c)-Technologie des produits

Ce sont essentiellement les ingénieurs et chercheurs qui développent la


technologie des produits, car ce sont eux qui traduisent les idées en nouveaux
produits ou services. Ils sont chargés de combiner les connaissances et les
méthodes nouvelles avec les aptitudes traditionnelles pour créer des produits ou
services innovants dont les qualités satisferont le client. Le développement de
nouveaux produits ou des services nécessite une étroite collaboration avec les
services marketing, pour établir les véritables attentes des clients, et avec les
services de production, pour déterminer la manière dont les biens et services
peuvent être façonnés efficacement.

La conception des nouveaux produits s’appuie beaucoup sur


l’informatique, notamment les outils de conception en trois dimensions (3D),
dotés de fonctions d’ingénierie assistée par ordinateurs permettant de simuler
des comportements face à des contraintes de fonctionnement ou
d’environnement. Les échanges de fichiers aux formats standardisés accélèrent
la phase de conception.

d)-Technologie des processus

Les méthodes exploitées au sein de l’entreprise dépendent de


l’application de la technologie des processus, laquelle peut intéresser
exclusivement un service ou concerner tous les niveaux de l’entreprise. Les
technologies employées tout au long de la chaine logistique sont
particulièrement intéressantes.

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e)-Technologie de traitement de l’information

Les responsables utilisent les technologies de traitement de


l’information pour acquérir, traiter et transmettre les informations qui leur
permettront de prendre des décisions plus efficaces. L’informatique est
désormais présente à tous les niveaux de l’entreprise. Mais c’est dans les
bureaux que la révolution a été la plus forte, qu’il s’agisse des sièges sociaux,
des succursales, des agences, des points de vente ou des services administratifs.

Les technologies bureautiques englobent différents types de systèmes


de télécommunications, des programmes de traitement de texte, des tableurs, des
logiciels de création assistée par ordinateur, de messagerie électronique, des
bases de données en ligne, des outils collaboratifs, sans oublier internet et les
intranets.

II)-Technologie de traitement de l’information

L’informatique est cruciale pour les opérations, à tous les stades de la


chaine logistique et dans tous les services concernés. Les technologies de
traitement de données par ordinateur ont largement influencé la gestion de la
production et la manière de travailler dans les bureaux. Les employés de bureau
peuvent désormais recourir à des procédés inédits, comme accéder à des
informations simultanément depuis différents sites ou services.

Dans une usine, l’informatique relie le personnel, la zone de


production, les bases de données et les ordinateurs ; mais elle permet également
aux commerciaux de rester en contact, et aux clients de participer plus
activement aux processus de l’entreprise.

a)-Composantes de la technologie de traitement de l’information

La technologie de traitement de l’information intègre quatre composantes :

 Le matériel informatique

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 Les logiciels
 Les bases de données
 Les réseaux et télécommunications
Le matériel informatique est composé des ordinateurs et de leurs
périphéries qui, disposant d’une mémoire et d’une capacité de traitement sans
cesse plus puissantes, ont largement contribué aux récentes évolutions
technologiques. De grandes innovations, comme les étiquettes radiofréquence
( RFID, Radio Frequency Identification) , ont permis d’améliorer considérablement
l’automatisation des processus et de leurs flux, par une optimisation de la gestion
des informations.
Les Logiciels sont les outils qu’exploitent les utilisateurs des ordinateurs.
Ils permettent d’enregistrer et de manipuler les informations afin de les présenter
sous formes pratiques pour accomplir une tache et pour assurer la gestion
opérationnelle. Les spécialistes de l’informatique, qu’ils soient intégrés à
l’entreprise ou externalités, coopèrent avec les responsables qui, en dernier lieu,
choisissent les fonctionnalités de leurs systèmes et définissent les autorisations
d’accès et la façon d’exploiter l’information.
b)-Progiciels de gestions intégrées
Les progiciels de gestion intégrés (PGI ou ERP, Enterprise Resource
Planning) sont des systèmes complets de traitement intégré de l’information,
capables de prendre en charge de nombreux processus organisationnels et autres
besoins de stockage de données.
Les progiciels de gestion intégrés, ou ERP, dépendent techniquement
d’une architecture client-serveur à plusieurs niveaux. Le premier, celui des
données, est constitué d’une base de données unique, fiable et partagée, gérée par
un serveur de base de données. Le deuxième niveau est celui des serveurs
d’applications.
Les utilisateurs ne peuvent pas accéder directement aux données, ils
doivent passer par les applications métiers, gérant les différents processus de
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l’entreprise. Installées sur des ordinateurs accessibles par les utilisateurs, ces
applications peuvent être écrites dans différents langages de programmation et sous
différents systèmes d’informations, mais elles ont tous deux points communs.
Le dernier niveau est celui des clients, les utilisateurs du système. Ce
niveau englobe en général toutes les technologies de mise en réseau disponibles,
que ce soit en réseau local (filaire ou wi-fi) ou de télécommunication (internet).
c)-stratégie technologique
Les technologies évoluent si rapidement et leur diversité est telle que les
responsables des opérations doivent plus que jamais prendre des décisions
motivées et intelligentes concernant les produits et les processus. L’enjeu est de
taille dans la mesure où les choix ont une incidence tant sur le facteur humain que
sur les aspects techniques des opérations. La technologie appropriée est celle qui
correspond aux stratégies organisationnelles et opérationnelle et donne à
l’entreprise un avantage durable.
Si les évolutions envisagées ne passent pas au crible de ces tests, il ne
faut pas les intégrer, même si elles semblent représenter une avancée
technologique impressionnante. Les tests permettant de prendre des décisions
technologiques sont valables tant pour les industriels que pour les prestataires de
services.
La stratégie technologique ne concerne pas seulement les choix
technologiques. Elle détermine également si l’organisation doit se positionner en
tant que pionnier ou en tant que suiveur de l’évolution technologique. Elle donne la
possibilité d’évaluer les nouvelles technologiques de manière radicale lorsque les
analyses financières conventionnelles ne sont pas suffisantes pour trancher.
d)-Technologie : un avantage concurrentiel
Une technologie nouvelle doit générer un avantage concurrentiel. Ce
type d’avantage contribue à augmenter la valeur d’un produit aux yeux du client
ou à réduire ses couts de mise à disposition sur un marché donné. Le potentiel est
énorme sur ces deux plans.

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La stratégie de réduction des couts la plus évidente consiste à agir sur les
couts directs (main-d’œuvre et matières). Les gains relatifs à la main-d’œuvre sont
encore ceux qui justifient le plus souvent les projets d’automatisation, mais ils
commencent à devenir moins intéressants ( la main-d’œuvre ne représente plus que
10% à 15% des couts totaux). Pour cerner la véritable valeur d’une nouvelle
technologie, les responsables doivent évaluer des facteurs autres que la réduction
des couts.
e)-Technologies perturbatrices
De nombreux gestionnaires ont adopté des stratégies agressives
d’investissement technologiques pour conserver leur base de clientèle et améliorer
les processus existants. Ils ont tout mis en œuvre pour rechercher un avantage
concurrentiel et financer les projets technologiques supposés conduire l’entreprise
vers des marges bénéficiaires plus élevées et l’accroissement de ses parts de
marché.
Ils ont exploité les nouvelles technologies des processus pour répondre à
une nouvelle génération d’exigence de leurs clients en termes de performance. Or,
paradoxalement, sous des apparences de bonnes pratiques professionnelles, ces
options peuvent avoir des résultats dévastateurs et empêcher des entreprises
d’investir dans les technologies dont les clients futurs seront demandeurs.
Ce paradoxe est généré par l’émergence de technologies perturbatrices,
qui apparaissent rarement et sont pratiquement injustifiables par les techniques
analytiques rationnelles. Une technologie perturbatrice possède les caractéristiques
suivantes :
- Elle présente des attributs de performance non encore valorisés par les
clients existants nib pour les produits actuels
- Elle donne de piètres résultats sur certains attributs de performance que les
clients existants ou futurs valorisent, mais surpassera rapidement les
technologies existantes sur ces mêmes attributs une fois qu’elle sera mise au
point.

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Gérer au mieux les technologies perturbatrices : comment les
responsables peuvent-ils prendre en charge le paradoxe des technologies
perturbatrices ?
La première étape consiste à reconnaitre si la technologie est de
nature à perturber l’entreprise au lieu de la renforcer. Parmi les indicateurs
de perturbation, on peut citer les désaccords internes au sujet de la nouvelle
technologie. Il est que les responsables des services marketing et des
services financiers soutiennent une technologie perturbatrice, mais le
personnel technique risque pour sa part de défendre avec force une
nouveauté tentante.
Face aux technologies perturbatrices, les responsables doivent
avoir la volonté d’entreprendre des changements importants et rapides ; cette
démarche est essentielle au niveau stratégique, même si, au départ, elle
oblige à réaliser de faibles marges en répondant à la demande de marchés
émergents.
III)- Gérer les technologies à l’échelle organisationnelle
Les technologies sont intégrés aux processus ( gestion des
systèmes d’information, ressources humaines, finance, comptabilité…etc) à
tous les niveaux de l’organisation. Dans l’industrie comme dans le tertiaire,
nombreuses sont celles qui interviennent dans chaque service et à chaque
poste de travail.
Ainsi, les grandes entreprises exploitent une technologie sur le point
de vente qui permet d’évaluer les besoins du client ( marketing) et
d’effectuer le suivi des stocks au sein de la chaine logistique ( opérations).
La technologie génère des besoins spéciaux en termes de formation et
d’assistance au personnel (ressources humaines).
On utilise des équipements informatiques et des logiciels
(traitement de l’information) pour rationaliser les processus d’échanges
( finances). Les services d’ingénierie sont plus liés à la recherche et au

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développement, à la création de nouveaux produits et services et à
l’application des technologies aux processus organisationnels. Les nouvelles
offres de service bancaire en ligne montrent de quelle façon le commerce
électronique B2B joue un rôle de plus en plus important pour les services
marketing et financier.
Le concept sur lequel reposent les progiciels de gestion intégrée
illustre bien combien la gestion des technologies est importante pour tous les
services de l’entreprise. Les systèmes PGI permettent d’établir des
connexions entre les applications exploitées par les ventes et le marketing, le
service client, la gestion de la chaine logistique, la comptabilité et les
finances, la fabrication et les ressources humaines.

a)-Avantages de la technologie 

- Elle améliore la productivité


- Elle constitue un facteur central de compétitivité
- Elle est un gage de qualité de la vie d’un produit.

b)-Les modes de gestion de la technologie

Il existe deux modes de gestion de la technologie :

- La gestion opérationnelle
- La gestion stratégie

c)-La gestion opérationnelle de la technologie

Elle s’effectue le plus souvent par des projets et des programmes qui
visent à définir, à acquérir et à mettre en œuvre les technologies nécessaire à
l’entreprise pour satisfaire un besoin particulier.

d)-La gestion stratégique :

Cette gestion est liée à la stratégie de l’entreprise et par ce fait à la


stratégie globale de l’entreprise. La stratégie technologie diffère selon

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l’orientation d’entrée sur le marché et le degré de leadership technologie
recherché par l’entreprise.

e)-Les niveaux de technologie

On distingue trois niveaux de technologie :

- Les technologies clées


- Les technologies émergentes
- Les technologies de bases

1)-Les technologie clées

Ce sont les technologies situées au milieu de leur cycle d’évolution,


leur performance est établit et ils offrent un potentiel d’amélioration de cette
performance. Que cette amélioration soit mineur ou majeur, ces technologie
fournissent et permettent de maintenir un avantage concurrentiel en matière de
qualité de produit, de rapidité de livraison.

2)-Les technologies émergentes

Elles sont plus récentes et comporte d’avantage les risques, mais elles
offrent de fort potentiel d’amélioration de la performance des applications
(produits, processus).

3)-Les technologies de base

Elles procurent certains avantages technologie, car elles sont connues et


disponibles.
En résumé, plus ces technologies sont jeunes plus elles sont risquées et
couteuses. Mais elles offrent un potentiel de performance technique et
concurrentiel. Plus ces technologies sont âgées, plus elles constituent des choix
sures qui n’offrent ce pendant que des faibles avantages.
4)-Les modes d’acquisition de la technologie.
Il existe trois méthodes d’acquisition des technologies à savoir :

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- La recherche et le développement
- Le partenariat technologie
- L’achat de la technologie

a)-La recherche et le développement

Il constitue le cœur des stratégies d’acquisition des nouvelles


technologies. Il s’agit de développer en interne des méthodes et des démarches
de mises en place des nouvelles technologies ou d’améliorer celles existantes.

b)-Le partenariat technologique

Ce partenariat peut s’effectue entre les fournisseurs et leur clients,


entre les concurrents, le secteur public et privé ou entre les entreprises
appartenant aux secteurs différents. Le but de tels partenariat sont nombreux
notamment :

- Partager les frais de recherche


- Réduire les risques technologiques
- Accéder à nouveaux marché ou produits
- Accélérer le processus d’innovation technologique
- Permettre une plus grande et rapide taylorisation, d’innovation par sa
commercialisation à l’échelle mondial.

Le partenariat technologique présente les risques relatifs à


l’espionnage principalement, en raison de la présence de l’étranger dans les
usines et l’élaboration de recherche ou de développement.

c)-L’achat de la technologie

L’achat de la technologie auprès des fournisseurs comporte d’autres


types de risques et d’avantages en particuliers. L’entreprise devient plus
dépendante des efforts consenties par les fournisseurs de technologies. En outre,
elle a des chances d’aboutir à un avantage concurrentiel.

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d)-L’implantation de la technologie

Après son acquisition, cette dernière étape de processus d’innovation


consiste à la mise en place de la technologie sur le site de l’utilisateur voir son
transfert avec d’autre utilisateurs.

e)-Le processus d’implantation de la technologie

Le facteur critique de la réussite de l’implantation d’une technologique


est l’attitude de la main d’œuvre et des gestionnaires vis-à-vis de la dite
technologie. C’est pourquoi une gestion appropriée de changement est d’une
extrême importance.

f)-Les effets des changements technologiques

Toute décision technologique a des répercussions sur la main d’œuvre


et la société. Pour cette raison, on doit planifier l’usage de la technologie et sa
diffusion en bon escient. Une technologie bien gérée inclure forcement toutes les
considérations relative aux aspects humain, socio-économique et politique

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