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Dans ce chapitre, nous allons préparer le terrain en donnant certaines notions de base sur le

système d’imagerie inSAR, les bandes de fréquences utilisées, le fonctionnement,


caractéristiques et les différentes images générées. L’avantage de ce système
comparativement à celui optique est sa capacité de fonctionner le jour et la nuit et dans
toutes les conditions météorologiques car il possède sa propre source d’illumination qui est
l’onde EM. Les domaines d’application d’un tel système est très vaste telles que : la
météorologie, changement des surfaces, suivi le mouvement des terrains, la fonte des
glaciers et les inlandsis, activités et éruptions volcaniques et la topographie . Cette dernière
consiste le point d’intérêt de notre travail, la topographie est obtenue par le processus de
génération de modèle numérique du terrain (DEM Digital Earth Model) en exploitant les
images de phases de l’inSAR communément nommées les interfértogrammes. Donc ce
chapitre permettra de résumer les mécanismes de génération et les caractéristiques des
interférogrammes dédiés aux topographies du terrain

I.2 C’est quoi le système inSAR

Nous pouvons dire que le système inSAR est chaque méthode employant deux signaux
complexes issus de deux images SAR . En effet le système inSAR se diffère du SAR par une
double acquisition de signaux collectés par une seule antenne et multi-passe ou par deux
antennes et monopasse, dont le premier est utilisé pour détecter les changements (dé-
corrélation temporelle) et le second est pour les informations topographiques. Alors le
système inSAR est principalement constitué d’une ou de deux antennes séparée par une
ligne de base , elles sont spatiaux portés ou aéroportées. Le signal capté est due à la
corrélation entre les deux signaux de deux antennes, l’un d’eux est dit maître et l’autre est
esclave. Par l’antenne SAR la seule information exploitable est l’amplitude car la phase est
inutile et n’a pas de relation avec l’altitude de point imagé, ce qui le rend un système
générant uniquement les images d’amplitude. Par contre le système inSAR ; plus
l’amplitude ; peut fournir une information de phase liée à l’altitude de point imagé grâce
l’interférence entre les deux signaux réfléchis.

InSAR (Interferometric Synthetic Aperture Radar) est une technique de cartographie de la


déformation du sol à l'aide d'images radar de la surface de la Terre recueillies à partir de
satellites en orbite. Contrairement à la lumière visible ou infrarouge, les ondes radar
pénètrent la plupart des nuages météorologiques et sont tout aussi efficaces dans
l'obscurité. Ainsi, avec InSAR, il est possible de suivre la déformation du sol même par
mauvais temps et la nuit - deux gros avantages lors d'une crise volcanique

L’apparition de l’InSAR date de 1974 avec la première description technique faite [Graham
1974]. On se base sur 2 images au minimum : une maître l'autre esclave. L’image esclave est
recalée sur l'image maître, on calcule ensuite un interférogramme qui représente la
différence de phase pixel à pixel des images maîtresse et esclave.

Principe de l’InSAR

L’InSAR est une technique d’imagerie radar permettant de mesurer les déformations d’une
surface. Rosen et al. (2000) expliquent que le radar va émettre un signal qui va être réfléchi
par la zone ciblée et l’écho sera réceptionné par une autre antenne. Dans notre cas, il s’agira
d’un satellite qui portera le capteur et ciblera la Terre. On obtient alors une phase qui est
associée à l’altitude du pixel mesurée par le radar. Le satellite va ainsi balayer toute la
surface de la zone ciblée pour y relever la phase de tous les pixels. Le satellite va réitérer ce
procédé à chaque passage, fournissant ainsi des fichiers regroupant la phase correspondant
à chaque pixel

L'interférométrie SAR (InSAR) permet d'exploiter l'information de distance contenue


dans l'image de phase. Une acquisition d'une image de phase est faite à deux dates
différentes.

Si la nature du sol reste constante, la phase pixellaire restera aussi constante et sera la
même sur les deux images, toutes choses égales par ailleurs.

Si le satellite occupe exactement la même position lors des deux acquisitions, et que
le sol n'a pas bougé, alors la distance entre le satellite et chaque point de la Terre est
exactement la même, la phase de trajet des deux images sera la même et les deux
images de phase seront strictement identiques.

En revanche, si le sol a bougé entre les deux acquisitions, les valeurs de phase de
trajet pourront être différentes, et ne dépendront que de la quantité de déplacement.

En faisant la différence entre les deux valeurs de phase, on a donc accès à la quantité
de déplacement d'un pixel dans la direction du satellite.

Principes de l'interférométrie radar : une image de phase est acquise à deux moments
différents. Si la phase pixellaire est restée constante entre les deux images et que le satellite
est dans la même position entre les deux prises de vue (ou qu'une correction de position est
faite), la différence de phase de trajet entre les deux acquisitions ne dépendra que du
déplacement du sol dans la direction du satellite..
Nous pouvons dire que le système inSAR est chaque méthode employant deux signaux
complexes issus de deux images SAR . En effet le système inSAR se diffère du SAR par une
double acquisition de signaux collectés par une seule antenne et multi-passe ou par deux
antennes et monopasse, dont le premier est utilisé pour détecter les changements (dé-
corrélation temporelle) et le second est pour les informations topographiques. Alors le
système inSAR est principalement constitué d’une ou de deux antennes séparée par une
ligne de base , elles sont spatiaux portés ou aéroportées. Le signal capté est due à la
corrélation entre les deux signaux de deux antennes, l’un d’eux est dit maître et l’autre est
esclave. Par l’antenne SAR la seule information exploitable est l’amplitude car la phase est
inutile et n’a pas de relation avec l’altitude de point imagé, ce qui le rend un système
générant uniquement les images d’amplitude. Par contre le système inSAR ; plus
l’amplitude ; peut fournir une information de phase liée à l’altitude de point imagé grâce
l’interférence entre les deux signaux réfléchis.

L’InSAR est une technique d’imagerie radar

Le système inSAR génère deux types d’images ; d’amplitude (avec sa cohérence)et de phase
(interferogrammes) ; l’image d’amplitude directement exploitable mais elle contient un taux
élevé de bruits, l’interferogrammes possède moins de bruits (résidus) comparativement avec
l’image d’amplitude mais elle n’est pas directement exploitable, et par conséquent il est
impératif de dérouler toutes les phases en évitant ces résidus afin de limiter la propagation
d’erreur; Le déroulement de phase est une étape clé pour reconstruire les images de phase
du système inSAR, Parmi ces méthodes nous trouvons celles de des branches coupées (BC)
et la qualité guidée (QG).

Comparer à l'optique système d'imagerie, l'imagerie radar est un système actif possédant sa
propre source d'illumination (onde électromagnétique). Cette propriété rend le système
capable de fonctionner de jour comme de nuit et dans toutes les conditions
météorologiques. Parmi les radars systèmes d'imagerie, nous trouvons le radar
interférométrique à synthèse d'ouverture (inSAR), ce type a la capacité
d'exploiterl'information de phase en utilisant la technique d'interférométrie. Son principe de
fonctionnement repose sur le doubleacquisition du signal rétrodiffusé à l'aide de deux
antennes séparées par une ligne de base en un seul passage (appelé mode monopasse), ou
une antenne et deux passes (appelé mode multipasse) .

Les systèmes d’imagerie interférométriques (inSAR) présentent une grande faculté de


fonctionnement dans toutes les conditions contrairement aux systèmes d’imagerie optique
qui dépendent totalement d’illumination solaire. Comparativement au SAR singulier (une
prise de vue), l’inSAR est le seul système capable de fournir une proportionnalité correcte
entre l’altitude d’un point imagé et la phase interférométrique reçue et par conséquent de
générer une présentation 3D de la surface topographique communément appelée le modèle
numérique du terrain.

L’imagerie satellitaire radar est une technique d’imagerie qui utilise le domaine des micro-
ondes (typiquement, longueur d'onde entre 1 et une vingtaine de centimètres). Par rapport
à l’imagerie satellitaire optique, l’utilisation de ces longueurs d'ondes offre l’avantage d’être
assez peu sensible aux nuages et permet de travailler à peu près quelles que soient les
conditions météorologiques. Autre avantage, alors que l’imagerie satellitaire optique utilise
la lumière du Soleil pour réaliser les images (méthode passive), l’imagerie radar est un
système actif. En effet, la source d’énergie est embarquée dans le satellite, les ondes émises
interagissent avec la surface du sol et reviennent vers le satellite. On peut ainsi réaliser des
mesures à toute heure du jour et de la nuit.

L’imagerie satellitaire radar est une technique d’imagerie qui utilise les longueurs d’ondes
centimétriques. C’est un système d’acquisition actif, c’est-à-dire qu’il n’est pas dépendant de
la lumière, ni des conditions climatiques pour fonctionner, contrairement à l’imagerie
satellitaire optique. Le principe est qu’une antenne émettrice sur le satellite envoie des
ondes radar qui vont se refléter sur la surface visée puis une partie de ces ondes vont
retourner au satellite, qui embarque un capteur permettant de réceptionner ces ondes.

Le radar interférométrique à synthèse d'ouverture (InSAR) est une nouvelle technologie de


mesure qui utilise les informations de phase contenues dans les images du radar à synthèse
d'ouverture (SAR). InSAR a été reconnu comme un outil potentiel pour la génération de
modèles numériques d'élévation (DEM) et la mesure des déformations de la surface du sol.
Cependant, de nombreux facteurs critiques affectent la qualité des données InSAR et
limitent leurs applications. L'un des facteurs est le traitement des données InSAR, qui
consiste en le co-enregistrement d'images, la génération d'interférogrammes, le déballage
de phase et le géocodage. Le co-enregistrement des images InSAR est la première étape et
influence considérablement la précision des produits InSAR. Dans cet article, le principe et
les procédures de traitement des techniques InSAR sont passés en revue. L'un des facteurs
importants, les points de rattachement, à prendre en compte dans l'amélioration de la
précision du co-enregistrement des images InSAR est examiné avec insistance, comme
l'intervalle des points de rattachement, l'extraction des points caractéristiques, la taille de la
fenêtre pour l'appariement des points de rattachement et la mesure de la qualité d'un
interférogramme.

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