Table Des Matieres Chapitre I: de L'université D'état D'haïti Génie Civil Et Architecture

Faculté des Sciences projet de béton armé
de l’université d’état d’Haïti Génie civil et Architecture

TABLE DES MATIERES
CHAPITRE I………………………………………………………………………………2
1.1.1. Introduction……………………………………………………………......2
1.1.2. Présentation du projet……………………………………………………...2
1.1.3. Les données de base…………………………………………………….....2
1.1.4. Forces agissantes…………………………………………………………..3
CHAPITRE II.......................................................................................................................3
2. Schématisation de la structure……………………………………………..3
2.2.1 Choix du type de structure…………………………………………………3
Positionnement des colonnes et des poutres

III Définition de la structure (géométrie, liaison)
IV Choix des éléments devant assurer le contreventement
V Choix des fondations (hypothèses faites sur le sol)
VI Hiérarchisation des éléments de la structure
CHAPITRE III
SCHEMAS ENVISAGEABLES
I Hypothèses faites sur la structure globale
II Hypothèses de chargement
III Schémas de calcul
IV Plancher et dalle
V Le matériau
CHAPITRE IV
PREDIMENSIONNEMENT ET DESCENTE DES CHARGES
I Prédimensionnement des éléments horizontaux

II Descente des charges
III Prédimensionnement des éléments verticaux
1. Les colonnes
2. Les refends
IV Les escaliers
1. Caractéristiques, fonctionnement et méthode de calcul
2. Prédimensionnement
VI Prédimensionnement des semelles de fondation.
Par : Philippe ELISCAR et Estima BERNARD Promotion 2000-2005
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CHAPITRE I
.INTRODUCTION
Dans le cadre de la formation des étudiants en génie, en architecture ou en topographie, la

faculté des sciences s’est donné une tradition à ce que les étudiants finissants soient astreints à
des projets de sortie afin d’obtenir leur diplôme d’Ingénieur, d’Ingénieur architecte ou de
Topographe.
En cette année 2005, en ce qui concerne les étudiants en génie civil et en architecture et pour le
cours de béton armé, il a été choisi comme sujet de projet, la construction d’un lycée de six
niveaux au cap-Haïtien muni d’un réservoir enteré de 840 m3, des salles de sport, etc.
Ce projet n’est autre qu’une façon, non seulement pour le professeur d’évaluer la connaissance
de chaque étudiant, mais aussi pour que l’étudiant puisse appliquer ce qu’il a appris comme
bagages théoriques.
Ainsi, ce présent document s’inscrit dans le cadre de la présentation d’une proposition de
structure retenue pour ce bâtiment avec les détails expliquant et justifiant le choix tout en
garantissant l’économie et la sécurité de l’ouvrage.
PRESENTATION DU PROJET
Le projet consiste à choisir, à définir et à étudier la structure d’un lycée au Cap-Haïtien

sur le site d’une ancienne école congréganiste. L’ouvrage représente un complexe scolaire
d’environ 8750 m2 sur cinq niveaux (R+4) qui offre, en plus des salles de classe, une grande
bibliothèque, une librairie, des laboratoires d’informatique et de sciences expérimentales, des
salles de sport et de danse, une salle de musique, une grande cafétéria, une infirmerie, un grand
réservoir enterré d’environ 840 m3, des terrains de sport et des parkings complètent l’ensemble.
. DONNEES DE BASE
i) Vitesse de vent du projet : 200 Km/h

ii) Résistance caractéristique du béton à la compression à 28 jours
fc28 = 30 MPa
iii) Limite élastique des aciers
fy = 400 MPa
iv) Caractéristique du sol support :
v) Hauteur maximale plancher-plafond : 3,60m
FORCES AGISSANTES
Le bâtiment est soumis :
i) A son poids propre (provenant des éléments de la structure)
ii) Aux charges d’exploitation, fixes ou mobiles, transmises par les planchers
iii) Aux actions climatiques : il s’agit dans ce cas-ci du vent et des actions sismiques. En,
effet, l’immeuble étant de grande hauteur et situé sur un site oû l’on ne peut pas trop
compter sur l’effet de masque car il n’y a pas beaucoup de constructions aussi hautes
dans les alentours, l’action du vent devra être pris en compte.
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CHAPITRE II
SCHEMATISATION DE LA STRUCTURE
a) CHOIX DU TYPE DE STRUCTURE
Il existe deux types de structure de bâtiment en béton armé :

i) Les batiment à murs porteurs qui sont constitués d’une voile en maçonnerie ou
en béton armé,
ii) Les bâtiments à ossatures qui sont constitués d’une série d’éléments porteurs
comme les poteaux, les poutres, les refends, etc.
En ce qui concerne ce batiment, on a fait le choix d’une structure à ossatures, sauf pour les deux
cages d’escalier qui seront en murs porteurs. La structure à ossature présente l’avantage d’être un
système porteur plus léger et moins encombrant que les batiments à murs porteurs.
b) POSITIONNEMENT DES POUTRES ET DES COLONNES
Les colonnes et les poutres sont en grande partie les éléments porteurs de la structure du
bâtiment. Le choix de la position de ces éléments tient compte de l’usage du bâtiment et de ses
retombées sur l’ensemble de la structure. Par exemple, le bâtiment étant un bâtiment scolaire, on
évitera le plus que possible d’avoir des poteaux à l’intérieur des salles de classe. En ce qui
concerne les poteaux à l’intérieur du réservoir et du préau, ils ne présentent pas de nuisances
particulières compte tenu de l’exploitation qu’on va faire de ces espaces. Au niveau de la
bibliothèque et pour l’escalier hélicoïdal on placera un poteau circulaire autour duquel tournera
cet escalier et qui servira d’appui pour les marches. Ce poteau ne sera pas un élément porteur de
la structure. On essaiera aussi d’avoir une portée plus ou moins régulière de façon à trouver une
symétrie de chargement au niveau des colonnes et une bonne répartition des charges au sol et
éviter du même coup d’avoir des risques de tassements différentiels. Une distance de 8 mètres a
été choisie comme portée maximale de façon à éviter de très grande retombée au niveau des
poutres. Les nervures sont placées à des distances telles que les dalles qu’elles supportent soient
portées dans une seule direction.
c) DEFINITION DE LA STRUCTURE (GEOMETRIE, LIAISON)
Les structures de bâtiments se présentent sous des formes très variées parmi lesquelles nous
citons :
 Les portiques simples qui se rencontrent dans les ateliers, les entrepôts, etc.
 Les portiques continus utilisés pour la couverture de grands espaces
 Les portiques multiples qui sont généralement utilisés pour les ossatures
d’immeubles à usages d’habitation et de bureau.
On définit un portique comme un ensemble de barres verticales appelées montants et des barres
horizontales appelées traverses reliées entre elles par des nœuds.
Ces liaisons (ou nœuds) peuvent être :
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 Des articulations, elles ne permettent que la rotation de l’ensemble autour du nœud ce qui
fait que l’équilibre de la structure n’est garantit que sous l’action des charges
verticales.Vues les difficultés de réalisation de ce type de liaison, elle est le plus souvent
écartée dans les constructions en béton armé
 Des encastrements qui empêchent tout mouvement relatif autour du nœud. Ce type de
liaison présente l’avantage d’être une liaison facilement réalisable et confère une grande
rigidité à la structure du bâtiment.
Pour notre bâtiment, la structure sera constituée d’un ensemble de portiques qui seront étudiés
dans un seul sens (sens de la plus faible inertie ou direction principale correspondant à la plus
faible portée.) les poutres dans l’autre sens seront considérées comme des poutres de répartition
qui s’appuieront sur les traverses des portiques.
Pour les raisons citées ci-dessus, nous choisirons commes liaisons entre les barres des portiques,
des encastrements. La structure retenue va supporter l’ensemble des éléments du bâtiment à
l’aide de ces portiques longitudinaux et transversaux, dépendamment de la direction principale,
reliés entre eux par des poutres dont les portées dépendent de la position des colonnes. Compte
tenu de la longueur du bâtiment et pour respecter le règlement du béton armé sur les variations
de température et de retrait qui limite à 30 mètres la longueur des bâtiments en régions sèches,
on a prévu quatre joints de dilatation, de valeur supérieure à la dilatation du béton obtenue par la
formule ΔL=LαΔT où L est la longueur du bâtiment, α = 10 -5 et ΔT la variation de
température ,35o en été et 15o en hiver, dont trois dans le sens transversal et un dans le sens
longitudinal. Dans certains endroits et de part et d’autre de ces joints on aura des poteaux
jumelés sur lesquels s’appuiront les poutres principales. Structurellement, le bâtiment sera
discontinu, il sera partagé en cinq compartiments et la structure de chaque compartiment sera
étudiée indépendemment des autres. Le joint de dilatation longitudinal sépare la partie Nord du
bâtiment en un compartiment C1 de 26 mètres de long et un autre C2 de 14 mètres, les trois
autres joints transversaux le sépare en des compartiments C3, C4 et C5 respectivement de 26,10
mètres, 15,20 mètres et 16,20 mètres de long et un compartiment C6 coupé par le joint
longitudinal. La structure de tous ces compartiments sera des portiques multiples étagés qui
seront étudiés dans le sens transversal seulement sauf pour la structure du compartiment Sud
(une partie de la salle de projection) qui est constituée de portiques simples et qui va être étudiée
dans le sens longitudinal. La cage d’escalier octogonal central sera étudiée séparément mais en
considérant que les éléments horizontaux de sa structure sont encastrés sur les deux portiques
longitudinaux qui l’entourent et sur des poutres transversales reliant quelques portiques
longitudinaux. Cette structure de forme octogonale aura comme appui des murs porteurs qui
s’inclinent d’un certain angle au fur et à mesure qu’on monte à un niveau supérieur. De même, la
cage d’escalier qui se trouve du côté Est du bâtiment sera étudiée séparément, on va la considérer
comme une structure qui s’appuie simplement sur la structure du bâtiment.
d) CHOIX DES ELEMENTS DEVANT ASSURER LE CONTREVENTEMENT
Le contreventement consiste à prendre un ensemble de dispositions permettant d’assurer la

stabilité d’un bâtiment sous l’action des charges horizontales. Diverses techniques sont
généralement utilisées pour contreventer un bâtiment telles que : l’utilisation des murs de
refends, de cages d’escaliers ou d’ascenseurs ou même au moyen de portiques à nœuds
déplaçables. Il ne faut d’ailleurs pas oublier que pour les bâtiments comportant un grand nombre
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d’étages, la solution consistant à réaliser le contreventement au moyen de portiques est
généralement onéreuse. En outre, cette solution peut parfois conduire à des déformations
incompatibles avec celles que peuvent subir sans désordre les cloisons. Dans certains cas, on
peut utiliser aussi des pans verticaux de contreventement dont la rigidité est assurée par des
triangulations ou de remplissages. On a alors, en ce qui concerne les forces horizontales, un
système triangulé dont les diagonales comprimées sont constituées par des bielles en
maçonnerie. Pour des raisons d’esthétiques cette dernière technique est le plus souvent écartée.
Dans notre cas, les deux cages d’escaliers hélicoïdaux des compartiments C3 et C4 seront faits
en murs porteurs de façon à être assez rigide pour assurer le contreventement. Pour les
compartiments C1et C2 de l’aile Nord, le contreventement sera réalisé par des portiques à nœuds
déplaçables avec possibilité d’utiliser d’autres techniques comme les murs de refends si après
calcul la déformation trouvée ne reste pas dans les limites admissibles.Ces techniques sont
choisies plutôt que les autres parce qu’elles sont moins contraignantes et moins fastidieuses. Le
compartiment C5 ne sera pas contreventé, vu sa faible hauteur (un seul niveau), les portiques à
nœuds rigides sont suffisant pour assurer le contreventement. En outre, le bâtiment existant sur le
site et les ouvrages comme les murs de soutènement, grâce à leur grande hauteur peuvent
provoquer un effet de masque et contribuer du même coup à diminuer l’action du vent sur la
structure du nouveau bâtiment.
Les efforts horizontaux provenant de l’action du vent sont déterminés par un ensemble de
facteurs comme la géométrie du bâtiment, sa rigidité ou encore sa localisation. Toute fois,
l’action du vent dans une région est donnée par la relation suivante :
Qv = qvokhks.βδc avec
qvo = v2/1630
Kh = 2,5(h+18)/ (h+60)
qvo : pression due à la vitesse du vent en KN/m2

h : coefficient tenant compte de la hauteur du batiment
K
v : vitesse du vent en Km/h

β : coefficient caractéristique de la rigidité de la construction
δ : coefficient caractéristique de la largeur du bâtiment
c : coefficient de forme.
Calcul de qv0.
,
v en m/sec, qv0 en kN/m2 et 1630 un coefficient appelé coefficient de densité.
Avec la valeur de la vitesse du vent de projet fixé a 200km/h, ou 55.55m/s
On trouve :
qv0=1.89kN/m2.
On suppose que l’on est dans la région III, on choisit donc ks=1 (site normal).
La hauteur maximale du bâtiment est : h=19m
Ce qui fait que :
kh =1,17m
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Pour le coefficient de réduction δ :
Plus grande dimension de la travée de la face au vent = 8m
δ= 0,83 (d’après l’abaque de Thonier)
Coefficient de majoration dynamique :
β =θ (1+ξτ)
ξ : coefficient de réponse.
τ : coefficient de pulsation (sur le graphique 0,34).
La période de vibration est calculée à partir de la formule approximative suivante :
Avec H=19m et L=51.26m on trouve T~0,24sec. On en déduit ainsi ξ=0,3

Avec θ=0,70 (car H<30m), on trouve :
β=0,77
Et pour le coefficient de forme C, on pose :
C=1.3
Donc Qv=1,83kN/m
e) CHOIX DES FONDATIONS
Il existe deux principaux types de fondations dans les constructions de bâtiments : les fondations
superficielles avec des semelles isolées ou continues et le radier général et les fondations
profondes ou sur pieux. Le choix à faire entre ces différents types de fondation dépend
essentiellement de la résistance du sol.
Avant de réaliser un projet de fondation il est nécessaire de connaître la valeur de la contrainte
du sol à introduire dans les calculs, valeur qui sera donnée soit par l’expérience, en raison de la
connaissance que l’on peut avoir du terrain sur lequel on va construire, soit à partir des résultats
de sondages effectués, soit en général, par le laboratoire de mécanique des sols, il s’agit en Haïti
du laboratoire national de bâtiment et des travaux publics, à partir des essais géotechniques qu’il
aura à réaliser sur un échantillon du sol.
Ainsi, dans le cadre du projet, une visite a été effectuée sur le site qui est localisé au Sud-Ouest
de la ville du Cap-Haïtien. Les études géologiques ont révélé que le sol de fondation appartient à
une formation basaltique de l’époque du crétacé. Des altérations en surface ont été remarquées et
les affleurements observés ont permis de prévoir que ce degré d’altération pourrait s’étendre à
une profondeur de sub-surface d’au moins une dizaine de mètres. Ce sol contient des pans de
discontinuité particulièrement dangereux qui pourraient entraîner des risques de glissement banc
sur banc ou en coin. Ce type de faciès sera donc traité comme un massif granulaire homogène
pratiquement sans cohésion et possédant un angle de frottement interne qu’on aura à déterminer.
Les risques de glissement généralisé seront craints dans l’éventualité de la disparition de la butée
en pied de talus.
Le terrain est en pente, le plan topographique a permis de calculer la valeur de l’inclinaison  qui
est de 16o ( =16o). Ainsi la fondation à concevoir pour supporter le bâtiment sera érigée sur un
talus. La fondation est dite fondation sur talus. Le sol est en fait un bon sol et aucune présence de
nappe d’eau n’a été décelée, même à la profondeur de sub-surface. Pour toutes ces raisons, nous
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ferons le choix d’une fondation superficielle et sur talus avec des semelles isolées sous les
poteaux, des semelles filantes sous les murs de refend et des semelles continues sous poteaux
pour les semelles supportant deux poteaux jumelés placés de part et d’autre des joints de
dilatation.
Puisqu’il y a des risques de glissement généralisé ou de glissement banc sur banc, on sera donc
obligé de fonder le plus profondément que possible de façon à créer en profondeur une butée
pour les bancs de glissement. Pour éviter des interactions entre deux semelles et puisque le sol
d’assise, à cette profondeur de fondation, ne pourra donner lieu à un glissement d’ensemble, les
niveaux de fondation successifs doivent être tels qu’une pente maximale de 3 de base pour 2 de
hauteur ( 2/3) reliant les arêtes des semelles les plus voisines doit être respectée.
Pour déterminer les caractéristiques physico-mécaniques du massif, deux essais ont été réalisés
par le LNBTP en la personne du Directeur Général qui est aussi notre professeur de fondation.
Le premier est un essai de chargement successif effectués sur une plaque de 30 cm de diamètre
enfoncé dans le sol par l’intermédiaire d’un puits creusé à la main à une profondeur de 3m. Pour
chaque niveau de chargement on mesure les tassements. Ce essai permettra de déterminer l’angle
de frottement interne du sol et sa contrainte admissible. Le deuxième essai consiste à prélever un
échantillon représentatif du sol au droit de la section où l’essai de chargement a été réalisé. On a
mesuré le poids du sol humide sur le site puis le volume de l’échantillon après l’avoir recouvert
d’une mince couche de paraffine. Ensuite il est séché dans un four et est pesé. Cet essai a permis
de déterminer le poids volumique ().
Pour les calculs donnant le poids volumique(), l’angle de frottement interne(), la contrainte
admissible( qadm) et les autres paramètres physiques, on pourra se référer au devoir de fondation
situé en annexe.
f) JUSTIFICATION DES SEMELLES DE FONDATION

Les semelles de fondation seront justifiées par la méthode des bielles, qui suppose que la charge
est transmise à la semelle par l’intermédiaire des bielles radiales équilibrées deux à deux par des
aciers placés à la face inférieure. On suppose que les charges appliquées par la structure aux
semelles de fondation sont verticales et centrées. On admet aussi que la pression du sol est
uniformément répartie sous la semelle de fondation.
Dans le cas des poteaux, on prévoit deux types de semelles : semelles rectangulaires sous les
poteaux rectangulaires et semelles circulaires sous les poteaux circulaires.
Pour les semelles rectangulaires, les armatures calculées seront réparties uniformément suivant
les deux directions donc il y aura deux nappes d’armatures et la totalité de la charge transmise
par la colonne à la semelle sera reprise par chacune des deux nappes. Les armatures parallèles au
grand côté constituerons le lit inférieur du quadrillage et celles parallèles au petit côté
constitueront le lit supérieur.
Les semelles circulaires sous colonnes constituent un tronc de cône et seront armées par un
quadrillage de deux nappes orthogonales.
Toutes les semelles seront vérifiées au poinçonnement, car lorsque la hauteur de la semelle est
faible et le sol soumis à des contraintes importantes, les poteaux ou les voiles peuvent
poinçonner la semelle suivant un plan de fissure incliné à 450
La condition à respecter pour le non poinçonnement est :   lim= 0,045fc28/b
Pour les semelles supportant les charges de deux poteaux jumelés se trouvant de part et d’autre
des joints de dilatation, elles seront calculées comme des semelles continues sous poteaux. Car la
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distance entre les poteaux étant faible ( largeur des joints) par rapport à la largeur des semelles, si
on fait deux semelles distinctes elles vont se chevaucher. Deux cas sont à considérer :
1) Cas où les poteaux sont également chargés
Il s’agit des poteaux A8 des compartiments C1 et C2 et des poteaux F12 des compartiments C4 et
C5. Dans les deux cas les colonnes étant très rapprochées l’une de l’autre et le sol n’étant pas
mauvais, on peut faire l’hypothèse d’une répartition uniforme de la contrainte du sol sous la
semelle. Les semelles sont ainsi soumises à des moments de flexion et des efforts de
compression. Elles seront calculées dans le sens transversal et longitudinal. Le calcul transversal
se fera en tenant compte de l’effort vertical provoqué par les charges des colonnes sur chaque
tranche de 1m de longueur. Ainsi, on déterminera les armatures transversales. Quand aux aciers
de répartition, leur détermination dépend des efforts longitudinaux tels les moments fléchissants
et les efforts tranchants.
Dans le cas où les poteaux sont également chargés, la pression transmise sur le sol est donnée
par :
p =2P/[ L×(l+2l’)] (non compris le poids de la semelle)
P : charge apportée par une colonne
L : largeur de la semelle
l : distance entre axes des poteaux
l’ : débordement sur le nu extérieur des poteaux.
Avec l’=l/3 (condition d’optimum en posant égaux les moments).
Soit P1 la charge au mètre de poutres on a : P1 =2P/[ (l+2l’), les moments de flexion sont donnés
par :
Aux droits du point d’application de la charge P : MA= -p1l’2/2
En travée : MT = P1l2/8- p1l’2/2
Pour les efforts tranchants
A l’extérieur des appuis : TAE = p1l’
A l’intérieur : TAI = p1l/2
2) Cas où les poteaux sont inégalement chargés
Le calcul sera conduit de la même manière que précédemment, mais en considérant que la
pression du sol est inégalement répartie sous la semelle. Cette inégalité peut conduire à des
tassements différentiels, donc à des possibilités de désordres de la construction. Il faut alors tenir
compte tant pour le dimensionnement de la semelle que pour le calcul de la résistance. Ainsi, on
va considérer deux porte-à- faux inégaux (l’et l’’) et ensuite centrer la semelle sur le centre de
gravité des deux charges amenées par le poteaux. On calcule la longueur l+l’+l’’+ a1/2+a2/2
(a1, et a2 largeur des poteaux) comme précédemment, ainsi que la résistance.
Le porte-à-faux à l’extérieur de la plus petite charge est donné par l/6 et celui à l’ extérieur de la
plus grande charge par l/3.
Remarque : On ne placera pas de semelles particulières pour les colonnes tombant dans le
réservoir. Le radier de ce dernier leur servira de semelle. Lequel radier sera dimensionné dans le
chapitre traitant du réservoir dans la deuxième partie du document.
g) HIERARCHISATION DES ELEMENTS DE LA STRUCTURE
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Pour bien faire la descente des charges de la dalle supérieure jusqu’à la fondation, il est
important de bien établir la hiérarchisation des éléments de la structure. Cette structure doit
pouvoir reprendre l’ensemble des chargements suivants :
 Charges permanentes (poids propres des dalles, des éléments de la structure et des
cloisons évaluées à 0.8 kN/m2 de plancher)
 Surcharges (charges d’exploitation des planchers)
Ainsi la structure sera hiérarchisée comme suit : les poutres secondaires, simplement appuyées
sur les poutres principales, supportent les charges des planchers (surcharges + poids propres), les
poutres principales, encastrées et solidaires aux colonnes, supportent les poutres secondaires, les
colonnes elles-mêmes supportent les poutres principales, avec lesquelles elles sont solidaires, et
transmettent toutes les charges aux semelles de fondation.
CHAPITRE III
1. SCHEMAS ENVISAGEABLES
a) HYPOTHESES FAITES SUR LA STRUCTURE GLOBALE

La structure de notre bâtiment est constituée d’un ensemble de portiques avec des encastrements
aux nœuds (nœuds rigides), c’est-à-dire les angles formés par les différentes barres resteront
constants au cours de la déformation de la structure sous l’action des chargements. Les montants
et les traverses de ces portiques forment donc un système monolithe. Pour contreventer le
bâtiment, nous avons choisi, en plus des portiques à nœuds déplaçables, de rigidifier les deux
cages d’escalier que nous réalisons en murs porteurs. Nous pouvons donc faire l’hypothèse que
la structure est parfaitement rigide et peut résister aux actions des charges horizontales et
verticales. Compte tenu de la topographie du terrain, les montants des portiques auront des
longueurs différentes. Nous faisons aussi l’hypothèse que les montants et les traverses d’un
portique seront à inertie variable. Les poutres secondaires seront simplement appuyées sur les
principales, la portée des poutres est comptée entre nus des appuis. Compte tenu des multiples
joints qu’on aura à réaliser, la structure globale du bâtiment sera discontinue.
b) HYPOTHESES DE CHARGEMENT
Pour pouvoir déterminer les efforts dans les sections des différents éléments de la structure du
bâtiment, il est impérieux de connaître le mode de chargement de chaque élément. Comme
éléments de cette structure, on a les poutres secondaires qui supportent les planchers ou les
dalles, les poutres principales supportant les poutres secondaires, et les colonnes ou murs
porteurs solidaires aux poutres principales et transmettant leurs chargements aux semelles des
fondations.
1) Pour les planchers ou les dalles, elles sont soumises aux charges verticales suivantes :
a) Les charges permanentes qui sont :
Poids propres : obtenus en multipliant les surfaces des dalles de chaque niveau par
l’épaisseur de dalle retenue et par la densité du béton.

Le revêtement qu’on estime à 1,8 kN/m2 .

Les faux plafonds (éventuellement) qu’on estime à 0.80 kN/m2

Les cloisons dont le poids est estimé à 0,80 kN/m2.

Les installations électriques (tuyauterie, câbles..) évaluées à 0,07 kN/m2
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b) Les charges d’exploitation dont l’évaluation dépend de l’usage qu’on fait du
plancher ou de la dalle. Si c’est un plancher de bibliothèque on prendra
5 kN/m2, si c’est une toiture on prendra entre 1 à 1,5 kN/m2, etc.….
2) En ce qui concerne les poutres secondaires, pour connaître les charges qu’elles
supportent, la première démarche consiste à déterminer la surface de dalle tributaire de la
poutre. Une fois ce calcul effectué, il suffit alors de multiplier les densités de charge par
l’aire de la surface tributaire pour obtenir la charge totale agissant sur la poutre. En
divisant cette charge totale par la largeur de la surface tributaire, mesurée suivant la
perpendiculaire à la fibre moyenne de la poutre, on obtient la charge par mètre linéaire.
Cette charge doit être additionnée au poids propre de la poutre, obtenu en multipliant sa
section transversale par la densité du béton.
3) Les poutres principales reposent sur des colonnes et sur des appuis en murs porteurs.
Chacune d’elles reçoit des charges concentrées provenant des poutres secondaires et des
charges uniformément réparties dûes au poids propre de la poutre et à la charge
d’exploitation du plancher.
4) Les colonnes transmettent les charges ponctuelles, provenant des poutres principales, et
leurs poids propres aux semelles de fondation. Par rapport aux colonnes, ces charges
seront considérées excentrées.
Globalement, la structure du bâtiment est soumise non seulement aux charges verticales
précitées mais aussi a des charges horizontales comme celles du vent, qu’on supposera
uniformément reparties sur les portiques, et les actions sismiques.
En effet, face aux risques sismiques non négligeables en Haïti à cause de sa position
géographique, de son histoire en matière de séisme et compte tenu de l’usage qu’on fera du
bâtiment, il apparaît indispensable de justifier ses éléments structuraux vis-à-vis des charges
sismiques. Vu qu’on n’a pas trop d’informations sur les activités sismiques en Haïti, sous
l’action de certains séismes, on adoptera une accélération nominale de l’onde sismique ß = 3m/s 2
(valeur trouvée dans le livre de Thonier, correspondant à la classe de bâtiment C et en supposant
qu’Haïti est dans une zone de sismicité moyenne). Le rapport de cette accélération à
l’accélération de la pesanteur donnera de combien on doit augmenter les charges totales du
bâtiment pour tenir compte des charges sismiques.
ß/g = 3/9,81 = 0,31
Il faut donc augmenter les charges de 31%.Cette charge est appelée surcharges sismiques, sa
valeur sera prise en compte dans les combinaisons d’actions à l’état limite ultime selon les
règlements PS69, mais avec un coefficient γb=1,15 au lieu de 1,5 pour le béton et un coefficient
γs=1 au lieu de 1,15 pour l’acier.
c). SCHEMAS DE CALCUL

La structure du bâtiment, avec tous ses éléments, une fois établie, les hypothèses de chargement
une fois fixées, il convient donc aux projeteurs d’esquisser des schémas de calcul leur permettant
de déterminer les sollicitations (effort normal, effort tranchant, moment fléchissant) dans les
sections des différents éléments de cette structure. Le modèle de calcul qui sera envisagé
supposera que le béton armé est un matériau homogène, élastique et linéaire. On supposera
également que les liaisons entre poutres et poteaux sont indéformables (nœuds rigides).
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Compte tenu de ces hypothèses, les portiques qui seront étudiés dans un seul sens, et étant un
système hyperstatique, seront calculés par la méthode des rotations avec système à nœuds
déplaçables pour les compartiments qui seront contreventés par les portiques, et système à nœuds
indéplaçables pour les compartiments qui seront contreventés par les cages d’escalier.
Dans l’autre sens, les poutres principales de répartition qui sont des poutres solidaires des
poteaux seront calculées par la méthode de Caquot car les planchers du bâtiment sont à charges
relativement élevées. Cette méthode est basée sur la théorie générale des poutres continues, mais
on a modifié légèrement les coefficients obtenus par la théorie pour mettre les résultats en accord
avec l’expérience ; en outre on a simplifié la théorie générale, en raison du fait que les charges
éloignées d’une travée produisent sur celle-ci un effet négligeable.
HYPOTHESES DE CALCUL
i) Planchers à charge d’exploitation relativement élevée (≥5kN/m2)

ii) Poutres de planchers associées à un hourdis et soumises à des charges verticales
iii) L’action du vent sur le bâtiment n’est pas prise en compte par cette méthode.
iv) Les moments sur appuis ne dépendent que des charges appliquées sur les travées
adjacentes à cet appui.
PRINCIPE DE LA METHODE
- Les moments de continuité agissant dans les sections des nus d’un appui peuvent être évalués
en ne tenant compte que des charges appliquées sur les travées encadrant l’appui considéré et de
la résistance offerte par les tronçons de poteau inférieur aboutissant au nœud considéré.
- On détache de chaque coté des appuis des travées fictives (l w’ et le’). De même on détache des
tronçons fictifs de poteau (hn et he’).
Pour les poutres secondaires, elles seront calculées comme des poutres continues non solidaires
des poteaux par la méthode de Caquot.
La méthode consiste à:
 Prendre une portée fictive l’ pour chaque travée, l’ = l (portée entre nus) pour les travées
de rive, l’ = 0.8 l pour les travées intermédiaires
 Calculer le moment sur appui en fonction de ces portées fictives et des charges
concentrées et réparties appliquées sur les travées adjacentes.
 Déterminer les moments en travée à partir de toutes les lignes de fermeture correspondant
aux différentes valeurs des moments aux appuis c’est-à-dire des différents cas de charges.
 Déterminer les efforts tranchants à partir de la formule classique des poutres continues et
en fonction des moments sur appui.
Pour les éléments verticaux, les colonnes seront toutes calculées en flexion composée, et les
murs porteurs en flexion composée déviée.
11
2. PLANCHERS ET DALLES
Les planchers sont des aires planes limitant les étages. Deux fonctions principales leurs sont
dévolues.
a. Une fonction de résistance car ils supportent leur poids propre et les surcharges
b. Une fonction d’isolation car ils permettent d’isoler thermiquement et acoustiquement les
différents étages
Il existe plusieurs types de planchers :
a. Les planchers nervurés qui se composent d’un hourdis, de poutrelles et de poutres
principales comme c’est le cas pour notre bâtiment
b. Planchers à poutrelles préfabriquées. De tels planchers comprennent, en dehors des
poutrelles préfabriquées, soit un hourdis coulé en place sur des entrevous prenant appui
sur les poutrelles, soit un hourdis coulé en place sur une pré-dalle préfabriquée
c. Planchers dalles qui ne comportent aucune poutre, ils sont constitués par une dalle
d’épaisseur constante et généralement assez important
Une dalle est un élément porteur horizontal ou incliné dont une dimension,
l’épaisseur (ho), est plus petite que les autres. Elle sert à porter les charges d’exploitation des
planchers et ses charges permanentes (poids propres, cloisons, chapes ect) pour les transmettre
aux poutres. Elle est considérée comme porter dans une seule direction lorsque le rapport de la
plus petite dimension de la dalle (lx) à la plus grande dimension (ly) est inférieur à 0,4 (lx/ly ≤0,4)
et porter dans deux directions lorsque lx/ly>0,4 quel que soit le type de chargement.
Dans notre bâtiment, les poutres secondaires sont placées de façon à ce que toutes les dalles
soient portées dans une seule direction, à l’exception des planchers octogonaux de la cage
d’escalier hélicoïdal qui seront calculés comme des dalles rectangulaires portées dans deux
directions. Ces dalles seront étudiées en considérant une tranche de 1m que l’on assimile à une
poutre continue rectangulaire de largeur 1m, de hauteur totale h o, de portée lx et uniformément
chargée. On évalue les moments en ne tenant compte de la flexion que suivant la plus petite
dimension (lx), pour les dalles portées dans une seule direction, et suivant les deux dimensions (l x
et ly), pour les dalles portées dans les deux directions. Comme la dalle est soumise à une charge
relativement élevée, le calcul des moments va se faire en utilisant la méthode de Caquot comme
pour les poutres secondaires. Les toitures, de la bibliothèque de forme octogonale, de l’atrium et
de la pergola, seront calculées comme des dalles en dôme (voiles autoportant).
3. LE MATERIAU
La structure de notre bâtiment sera réalisée en béton armé. Le béton est une pierre artificielle
constituée par le mélange, dans des proportions convenables, de ciments, de granulats (sable,
pierrailles) et d’eau.
Ce matériau béton réagit bien à la compression mais supporte très mal la traction, ce qui a
conduit à l’invention du béton armé, qui lui est un matériau composite (mélange rationnel de
béton et d’acier) qui utilise la bonne résistance du béton à la compression et les propriétés de
l’acier pour résister à la traction. Le matériau béton armé est obtenu en enrobant dans du béton
des aciers disposés de manière à équilibrer les efforts de traction et à augmenter, si nécessaire, la
résistance de la partie comprimée de la pièce considérée. Le matériau ainsi constitué est non
homogène et non isotrope. Cependant dans les calculs on fait l’hypothèse qu’il est homogène,
isotrope, linéaire et élastique.
12
Le matériau béton armé est caractérisé par sa résistance caractéristique à l’âge de 28 jours (f c28).
Notre structure sera faite avec du béton de résistance caractéristique à la compression à 28 jours
fc28 =30Mpa, armé avec des barres à haute adhérence (HA) feE500. Compte tenu de
l’environnement du bâtiment, on va considérer préjudiciable la fissuration du matériau.
CHAPITRE IV
DESCENTE DES CHARGES ET PREDIMENSIONNEMENT
Pour avoir une idée de l’ordre de grandeur des dimensions des éléments de la structure et pour
connaître le poids apporté par chaque élément vertical (poteau ou mur porteur) sur les
fondations, on procède à un prédimensionnement suffisament précis pour ne pas remettre en
cause les dimensions des fondations. Dans les bâtiments à étages, comme c’est le cas pour notre
bâtiment, et pour calculer l’ossature (poteaux, murs, fondations) on réalise la descente de charges
qui est une opération qui consiste à calculer pour chaque élément vertical les charges reprises, en
partant de l’étage le plus haut et de les cumuler jusqu’aux fondations. On suppose que toutes les
surcharges ne s’applique pas simultanément sur tous ls planchers et on détermine la surcharges
∑n sur les éléments porteurs du niveau n en fonction des surcharges Q i appliquées sur les
différents niveaux en applicant la loi de dégrssion verticale des surcharges.
Qo
Q1
∑0 = Q0
Q2
∑1 = Q0 + Q1
Q3
∑2 = Q0 + 0,95(Q1 + Q2)
Q3
∑3 = Q0 + 0,9 (Q1 + Q2 + Q3)
Q4
∑4 = Q0 + 0,85(Q1 + Q2 + Q3 + Q4)
.
Q5
.
.
∑ = Q0 + [(3+n)/2n]*∑Qi
Pour le prédimensionnement, on utilisera lesnsurcharges suivantes :
 n≥5
Surcharge toiture : 1,5 kN/m 2

Surcharge salle de classe : 3kN/m2

Surcharge bibliothèque : 5kN/m2

Surcharge librairie : 5kN/m2

Surcharge escalier : 2,5kN/m2.

Surcharge salle de projection : 5kN/m2
Pour notre bâtiment, on aura :
 Niveau 6 (toiture) : Q0
 Niveau 5 : Q0 + Q1
 Niveau 4 : Q0 + 0,95(Q1 + Q2)
 Niveau 3 : Q0 + 0,9 (Q1 + Q2 + Q3)
 Niveau 2 : Q0 + 0,85(Q1 + Q2 + Q3 + Q4)
 Niveau 1(Rez-de-chaussé) : Q0 + 0,8(Q1 + Q2 + Q3 + Q4 + Q5)
Qo : Surcharge toiture (1,5kN/m2)
13
Q1 : Surcharge niveau 5 (3kN/m2)
PREDIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS HORIZONTAUX

1).DALLES
Les dalles seront prédimensionnées en fonctions des sollicitations. Pour les charges
d’exploitation courantes de bâtiment (inférieures à 8 kN/m 2 comprenant les charges permanentes
autres que le poids propre de la dalle), l’épaisseur de la dalle est déterminée par des conditions de
flèches admissibles
Posons L = portée de la dalle entre axes, h o = épaisseur totale de la dalle, α = h/L, inverse de
l’élancement géométrique de la dalle ; par approximations successives et pour une charge
d’exploitation donnée q en kN/m2, on calcule α par la formule suivante :
α = k(25αL + q)1/3
Avec k = 0.018 pour une travée simplement appuyée aux deux extrmités
k = 0,016 pour une travée encastrée à une extremité (travée de rive)
k = 0,013 pour une travé encastrée à ses deux extremités (travée centrale)
Ces formules sont valables pour des dalles dites sur deux appuis, c’est-à-dire portant dans une
seule direction. Elles correspondent à la recherche de l’épaisseur optimale, c’est-à-dire la plus
économique (coût minimal béton + acier), et non à l’épaisseur la plus faible. L’épaisseur
optimale est donc de l’ordre de 10% plus grande que l’épaisseur minimale.
Pour une dalle dite sur quatre appuis, c’est-à-dire appuyée sur son pourtour et portant dans les
deux directions, la hauteur obtenue ci-dessus avec k = 0,018 est à multiplier par :
[1 – 2/3(Lx/Ly)2]1/3 avec Lx < Ly.
Toutes les dalles de notre bâtiment sont des dalles unidirectionnelles sauf celles de la câge
d’escalier octogonale qui sont bidirectionnelles. Le prédimensionnement des dalles
unidirectionnelles sera fait de la manière suivante en considérant que chaque plancher sera
calculé avec leur surcharge maximale.
NIVEAU 6 (TOITURE)
Charge d’exploitation Q = 1,5 kN/m2
Charge permanente (revêtement + installations électriques + faux plafonds)
G = 2,35 kN/m2
q = Q + G = 3,85 kN/m2
L = 2,4 m
k = 0,018
α = 0,018(60α + 3,85)1/3
α3 = 5,8 × 10-6 (60α + 3,85)  α = 0,032
d’où h = αL  h = 7,6 cm
NIVEAU 4 ET 5 (Planchers bas)
14
Charges d’exploitation Q = 3 kN/m2
Charges permanentes (revêtement + installations électriques + faux plafonds + cloisons) G =
3,15kN/m2
q = Q + G = 6,65 kN/m2
L = 2,4 m
k = 0.018
α = 0.018 (60α + 6,15)1/3  α = 0.037
d’où h = 8,8cm
NIVEAU 2 ET 3 (planchers bas)

Charges permanentes (revêtement + installations électriques + faux plafond + cloisons)
G = 3,15kN/m2
q = Q + G = 8,15kN/m2
L = 2,4m
k = 0.018 (simplement appuyé aux deux appuis)
α = 0.0394
d’où h = 9,4cm
NIVEAU 1 (planchers bas)

Charges permanentes (revêtement + cloisons) G = 2,6kN/m2
q = Q + G = 7.6 kN/m2
L = 2,4 m
k = 0.018 (simplement appuyé aux deux appuis)
α = 0.039
d’où h = 9,3cm
TABLEAU RESUMANT LE PREDIMENSIONNEMENT DES DALLES

NIVEAUX L (m) k Q(kN/ G(kN/ q(kN/ α h0(m)
m2) m2) m2)
6 (Toiture) 2,4 0,018 1,5 2,35 3,85 0,032 7,6
4 et 5 (Plancher bas) 2,4 0,018 3 3,15 6,15 0.037 8,8
2 et 3 (Plancher bas) 2,4 0,018 5 3,15 8,15 0,0394 9,4
1 (Plancher bas) 2,4 0,018 5 2,6 7,6 0,039 9,3
Tableau 1
La résistance mécanique et la déformation admissible ne sont pas les seules conditions

auxquelles devront satisfaire une dalle, d’autres critères rentrent en ligne de compte telles, les
isolations thermique et acoustique. Pour l’isolation thermique et pour une épaisseur de dalle
correspondant à un coupe-feu dont la durée est fixée réglementairement, soit deux heures, on a
une épaisseur réglementaire de 13cm qu’il s’agisse d’une travée centrale ou de rive
15
ho =13cm
Pour l’isolation acoustique, on sait (loi de masse) que l’amortissement du son dû à une paroi est
fonction de l’intensité du son, mais aussi de la densité massique de l’élément considéré. La
réglementation fixe une épaisseur minimale de 16cm, pour une travée centrale ou de rive.
ho=16cm
L’épaisseur des dalles des différents niveaux est déterminée par la condition la
plus contraignante, soit :
ho =16cm
A l’exception de la toiture du compartiment C5 (voir plan) où

l’on prendra
ho =13cm
PREDIMENSIONNEMENT DES TOITURES EN DOME DE L’ATRIUM DE LA

PERGOLA ET DE LA CAGE D’ESCALIER OCTOGONAL.
Les dômes, ce sont des voiles. Une voile est un volume pelliculaire non développable. De
cette définition, on peut tirer immédiatement deux conséquences :
- On admet que l’épaisseur toujours faible n’offre localement aucune résistance à la flexion
ni au flambement ; mais pourra travailler seulement en traction ou en compression.
- La forme de l’ensemble devra fournir des sections suffisantes pour absorber les efforts qui
seront apportés avec beaucoup plus d’aisance et beaucoup moins de matières que lorsqu’il faut
manier des dalles de béton armé. Cela s’explique par le fait que le moment d’inertie d’une
section de voile sera beaucoup plus grand que celui d’une dalle ou d’un poteau de béton armé.
Pour prédimensionner les dômes, on utilisera un certain nombre de formules empiriques qui
donneront la hauteur ou la flèche, et l’épaisseur en fonction de la longueur L de la toiture.
La toiture en dôme de notre bâtiment sera fait en béton armé d’épaisseur e = 10 cm, elle se
reposera sur des poutres longitudinales et transversales en arc. A cause de la faible épaisseur qui
ne pourra pas garantir l’isolation thermique de la toiture, on mettra en dessous des isolants
thermiques comme les faux plafonds par exemple.
Les limites à respecter sont les suivantes :
f ≥ L/12
L : Longueur du dôme en

l : Largeur du dôme en
e : Epaisseur du dôme
f : Hauteur ou flèche
Ces limites seraient des limites d’instabilité, de déformation ou de rupture.

Ces valeurs de la flèche f sont prises de façon à ce que la toiture et les poutres sur lesquelles
elle repose travailleront en compression seule, la forme en arc est suffisante pour absorber les
moments fléchissants.
16
Pour la cage d’escalier octogonal, on a :

f ≥1,30m pour L= 15,50m
Prenons f= 1,50m
Pour l’atrium, on a:
f ≥ 55 cm Prenons f = 1m
Idem pour la pergola
2). POUTRES
a) .POUTRES SECONDAIRES
On prendra comme poutres secondaires des poutres en té dont les dimensions h et b 0
seront déterminées en fonction des sollicitations et des matériaux. Le principe consiste à
déterminer la surface de dalle tributaire de la poutre la plus chargée et à multiplier cette surface
par la densité de charge. Si l’on désigne par :
M : le moment en travée à l’ ELS (non pondéré) en MN.m
V : L’effort tranchant à l’ELS en MN
G : Charge permanente par unité de longueur en MN.m
Q : Charge variable par unité de longueur en MN/m
L : portée en m
M0 : Moment maximale de la travée isostatique
V0 : Effort tranchant maximale de la travée isostatique
On pose M = 0.8 M0 et V = 1,1V0
On doit donc vérifier les inégalités suivantes :

b0h2 ≥ 0.65M(7,5 + k)2/(fc28(5 + k)) et b0h ≥ 2,6 k’V/fc28
k = σs/fc28
Comme la fissuration est préjudiciable :
σs = min (2/3fe ; 150η) = 240 ( voir B.A.E.L 83).
fe = 400Mpa
fc28 = 30MPa
η = 1,6 : acier HA
k’ = 0,15
k= 8
PLANCHER HAUT DU NIVEAU 1
Ainsi, on trouve pour la poutre la plus chargée du plancher haut du niveau 1un panneau de
2,3m×8m et soumise à une charge d’exploitation :
Q = 5kN/m2 (pour la librairie)
Et une charge permanente :
G = p.p.d + 3,15kN/m2 = 0.16×25 + 3,15 = 7,15.
Posons :
P = Q + G P = 12,15 kN/m5
En multipliant par 2,3m on trouve : p = 0,028 MN/m
Le moment maximal de la travée isostatique est :
M0 = PL2/8
17
Travée intermédiaire et de rive :
L = 8m  M0 = 0,028× (8)2/8  M0 = 0,224 MN.m
V0 = PL/2  V0 = 0,112 MN
D’où M = 0,179 MN.m et V = 0,123MN
Ainsi, b0h2 ≥ 0,65×0,130× (7,5 + 8)2/ (30× (5 + 8)) et b0h ≥ 2,6×0.15×0,112/30
b0h2 ≥ 0.0716 et b0h ≥ 0,0014
Étant une poutre en té, prenons b0 = 0,4h. Alors :
0,4h3 ≥ 0,0716  h3 ≥ 0,179 → h ≥ 0,56 m.
Nous prenons h = 0,60 m et b0 = 0,24 m.
Les poutres secondaires du plancher haut du niveau 1 auront pour dimension :
b0 = 24cm et h = 60 m.

On a pour la poutre la plus chargée un panneau de dalle de 2m × 8 m soumise à une charge
d’exploitation Q = 5kN/m2 (pour la bibliothèque) et une charge permanente
G = p.p.d + 3,15, soit G = 7,15kN/m2 et P = 12,15 kN/m2
En multipliant par 2 on trouve P = 0,024 MN/m
Travée intermédiaire et de rive :
L=8m
M0 = 0,192 MN.m et V0 = 0,096
M = 0,153 MN.m et V = 0,1056 MN
b0h2 ≥ 0,0612 et b0h ≥ 0,00137
b0 = 0,4h  h3 ≥ 0,153  h ≥ 0,53 m
Prenons h = 0,55 m et b0 = 0,22 m
Donc les poutres secondaires du plancher haut du niveau 2 auront pour dimension :
h=55cm et b0 = 22cm.
PLANCHER HAUT DU NIVEAU 3 et 4

On a pour la poutre la plus chargée un panneau de dalle de 2,2 m × 8 m soumise à une
charge d’exploitation Q = 3 kN/m2 et une charge permanente G = 7,15 kN/m2
P = Q + G = 10,15 kN/m2
P = 0,022 MN/m
M0 = 0,176 MN.m et V0 = 0,088 MN
Donc M = 0,141 MN.m et V = 0,097 MN
b0h2 ≥ 0,056 et b0h ≥ 0,0013
Etant une poutre en té, b0 = 0,4h
h3 ≥0,141 h ≥ 0,52 m
On peut donc prendre h = 0,55m et b0 = 0,22 m
Les poutres secondaires des planchers hauts des niveaux 3 et 4 auront pour dimension
h=55 cm et b0 = 22 cm

Panneau de dalle de dimension 2,2 m × 8 m soumis à une charge d’exploitation Q = 1,5 kN/m 2 et
une charge permanente G = p.p.d + 2,35 = 0,16 × 25 + 2,35 = 6,35 kN/m2
18
P = 7,85 kN/m2
En multipliant par 2,2 on a : P = 0,0173 MN/m
M0 = 0,138 MN.m et V0 = 0,069 MN
Donc M = 0,110 MN.m et V = 0,076 MN.
D’où b0h2 ≥ 0,044 et b0h ≥ 0,00098
Etant une poutre en té, b0 = 0,4h  h3 ≥ 0,11  h ≥ 0,48
On peut prendre h = 0,50 m et b0 = 0,20 m
Donc les poutres secondaires du plancher haut du niveau 5 auront pour dimension h= 50
cm et b0 = 20 cm
TABLEAU RESUMANT LE PREDIMENSIONNEMENT DES POUTRES SECONDAIRES
IVEAUX L(m S(m2) Q(kN/ G(kN/ P(MN/ M(MN.m V(MN) h(cm b0(cm
) m2) m2) m) ) ) )
1 Pl. haut 2,3 15.7 5 7,15 0,028 0,130 0,104 60 24
1
2 Pl.haut 2 10,4 5 7,15 0,024 0,076 0,080 55 22
3 et 4 2,2 17,6 3 7,15 0,022 0,141 0,097 55 22
Pl.haut
5 Pl.haut 2,2 17,6 1,5 6,35 0,0173 0,110 0,076 50 20
Les poutres secondaires étant des poutres en T, la largeur de la table de compression à prendre en
compte est réglementaire. Les règles BAEL 83 fixent à l’article A.413 une largeur b maximale
définit de la manière suivante.
On ne doit pas attribuer la même zone de hourdis à deux nervures différentes ; la largeur de
hourdis à prendre en compte de chaque côté d’une nervure, à partir de parement, est limitée à la
plus faible des valeurs suivantes.
— Le dixième de la portée d’une travée ;
— Les deux tiers de la distance de la section considérée à l’axe de l’appui extrême le plus proche
— La moitié de la distance entre les faces voisines de deux nervures consécutives.
— Le quarantième de la somme des portés encadrant l’appui intermédiaire le plus rapproché
augmenté des deux tiers de la distance de la section considéré à cet appui.
b).POUTRES PRINCIPALES
Les poutres principales supportent les charges transmises par les poutres secondaires. On va
les considérer comme des poutres à section rectangulaire et soumises à des charges
ponctuelles P (réaction d’appui de la poutre secondaire) et des charges uniformément
réparties p (poids panneau de dalle). Leur prédimensionnement va se faire de la même façon
que les poutres secondaires mais en prenant en compte les réactions d’appuis des poutres
secondaires dans le calcul des moments.
19
Remarque
Pour les poutres principales, le hourdis ne participe pas à la résistance à la flexion de la poutre.
Les valeurs de la largeur de la poutre (b) vont être prises entre 0,3h et 0,6h.
On prendra b = 0,6h.
Ainsi on aura pour le moment et l’effort tranchant en travée de la poutre isostatique associée :
M0 = pL2/8 et Vo=pl/2 pour les poutres principales parallèles aux poutres secondaires
Mo = pL2/8 +PL/2 et V0 = pl/2 +3P/2 pour les poutres principales perpendiculaires aux poutres
secondaires
Comme pour les poutres secondaires, on prendra M = 0,8M0 et V = 1,1V0.
TABLEAU RESUMANT LE PREDIMENSIONNEMENT DES POUTRES

PRINCIPALES PERPENDICULAIRES AUX POUTRES SECONDAIRES
NIVEAUX L (m) S (m2) p(MN/m) P(MN/ M(MN.m V(MN) h(cm) b (cm)

m) )
1 Pl. haut 8 56 0,085 0,0036 0,555 0,379 75 45
2 Pl.haut 8 56 0,085 0,0030 0,553 0,378 75 45
3 et 4 8 56 0,0710 0,0030 0,464 0,317 70 42
Pl.haut
5 Pl.haut 8 56 0,055 0,0025 0,360 0,246 65 40
TABLEAU RESUMANT LE PREDIMENSIONNEMENT DES POUTRES

PRINCIPALES PARALLELES AUX POUTRES SECONDAIRES
NIVEAU L(m) S (m2) p(MN/m) M(MN.m) V(MN) h(cm) b (cm)

1 Pl. haut 7 56 0,097 0,475 0,388 70 42
2 Pl.haut 7 56 0,097 0,475 0,388 70 42
3 et 4 Pl.haut 7 56 0,081 0,397 0,324 65 40
5 Pl.haut 7 56 0,063 0,310 0,252 60 36
PREDIMENSIONNEMENT DES POUTRES DE PLANCHERS DE LA CAGE D’ESCALIER

OCTOGONAL
On prend comme surface de charge pour la poutre type un panneau de dalle de :
A= (3,5+1,5) ×5×2/2 (surface de deux trapèzes égaux)
A= 25m2
soumis à une charge d’exploitation q= 5kN/m2 et une charge permanente
g= p.p.d+ (revêtement, faux-plafond, câbles électriques)
20
Niveau 3 (plancher bas)
Charge d’exploitation : q= 5kN/m2
Charge permanente : g= 6,60 kN/m2
P= g+q  P= 11, 6 kN/m2  P= 0, 0812 MN/m
Idem pour le niveau 2 (plancher bas).
En faisant des calculs similaires aux précédents, on trouve pour dimension des poutres
h= 0,60m et b= 0,36m
Donc, les poutres des planchers hauts des niveaux 1 et 2 auront pour section transversale :
60 cm× 36 cm et de longueur l= 5,6m
PREDIMENSIONNEMENT DES POUTRES TOITURE EN DOME DE LA CAGE

D’ESCALIER OCTOGONAL, DE L’ATRIUM ET DE LA PERGOLA
Les poutres supportant cette toiture seront étudiées comme des poutres dont la fibre moyenne
est un arc de cercle, uniformément chargées et encastrées aux deux extrémités (sur un mur
porteur et le poteau central de la gage).
Pour pré dimensionner ces poutres, on va prendre pour chacune d’elles la poutre isostatique
associée dont l’effort normal maximal est donné par :
N= 1/2R*pL2 (trouvé après calcul)
Pour la cage d’escalier octogonal on a :

R=20,15m : rayon de courbure
Pour L = 8m on trouve :
N=5,96p
La surface de dalle tributaire de chacune des poutres est 3,5× 15,50
Charge d’exploitation q= 1,5 kN/m2
Charge permanente g= 2,67kN/m2
p= g+q = 4,17kN/m 2
En multipliant par 3,5 on trouve : p = 14,59kN/m

Donc N = 86,98 kN/m2
La charge totale agissant sur la poutre est : P=14,59× 15,50  P=226,14 kN
D’où: S = P/ N S = 2, 60 M2
S= b×L b= 0,18m avec L= 15,50m
On prend b= 0,6h  h = 0,30m
Le moment de flexion n’étant pas prépondérant, on peut donc diminuer h.
Prenons h= 0,15cm
La section transversale des poutres est donc : 18cm × 15cm
Pour l’atrium et la pergola on a :

R=5m : rayon de courbure
Pour L = 6m on trouve :
N=3,6p
La surface de dalle tributaire de chacune des poutres est 5,37× 6
Après calcul on a trouvé pour la section longitudinale S= 1,67m2
Or S= b×l  b= 0,30m
Avec h= b/0, 6 on a: h=0,5m
21
Le moment de flexion n’étant pas prépondérant, on peut donc diminuer h.
Prenons h= 0,25cm
La section transversale des poutres est donc : 30cm × 25cm
PREDIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS VERTICAUX

a) COLONNES
Le pré dimensionnement des colonnes va se faire en supposant que les charges supportées par
une colonne agissent sur elle verticalement et en son centre (compression simple). Cette charge
appelée charge limite de compression sera obtenue en faisant la descente des charges depuis le
niveau 6 (toiture) jusqu’au pied de la colonne à la fondation. Ainsi, pour déterminer la charge
agissant sur une colonne, on détermine la surface tributaire des charges associées à cette colonne.
Le poteau type qui sera pré dimensionné sera celui qui aura la plus grande surface de charge
donc la plus chargée. Pour chaque plancher, on déterminera les charges d’exploitation Q et
permanente G, et l’effort limite ultime est alors déterminé à partir des combinaisons de charges à
l’E.L.U.
Nu = 1,35G + 1,5Q
Nu : l’effort normal ultime agissant obtenu lors de la descente des charges.
Deux majorations doivent être effectuées sur cette charge :

- Une majoration de 10% ou de 15% pour tenir compte de la continuité.
- Une majoration de 5% pour tenir compte du poids propre du poteau.
La section trouvée sera jugée conforme si l’effort qu’elle est capable de reprendre (N ulim) est
supérieur à l’effort normal ultime agissant (Nu)
Nulim ≥ Nu ou Nu ≤ Nulim
Avec Nulim = α [Brfc28/(0,9γb) + Afe/γs]
Elle correspond à un minimum fixé par les règlements en ce qui a trait aux aciers longitudinaux.
 Section d’acier nécessaire : La plu grande des deux valeurs suivantes
- 0,2 % de la section brute totale du béton
- 4 cm2 par mètre de parement mesuré perpendiculairement à ces armatures
 Section d’acier maximum : 5 %
Deux catégories de poteaux seront étudiées :
- Les poteaux intermédiaires
- Les poteaux de rive
Toutes les colonnes seront considérées comme des colonnes courtes, avec un élancement
λ ≤ 50, et encastrées dans les semelles de fondation. On prend donc pour longueur de
flambement lf = 0,7 l0 avec l0 : hauteur plancher-plafond
DESCENTE DES CHARGES ET PREDIMENSIONNEMENT DES COLONES DES

COMPARTIMENTS C1, C2 ET C3
Poteau intermédiaire le plus chargé F5 (voir plan)

Aire de chargement : 36 m2
NIVEAU 6 (plancher bas)
Charge d’exploitation :
22
q = 1,5 kN/m2  Q0 = 0,0540 MN
Charge permanente :
G0 = 344,75 kN  G0 = 0,380 MN

q = 3kN/m2  Q1 = 0,107 MN
Charge permanente :
G1 = 0, 431 MN
En cumulant on trouve :
Q’ = Q0 + Q1 = 0,0540 + 0,107 = 0,167 MN
G’ = G0 + G1 = 0,380 + 0,431 = 0,811 MN

q = 3 kN/m2  Q2 = 0,107 MN
Charge permanente :
En cumulant avec dégression pour les charges d’exploitation, on trouve :
Q’ = Q0 + 0,95(Q1 + Q2) (dégression 0,95)
Q’ = 0, 0540 + 0, 95(0,107 + 0,107)
Q’ = 0,257 MN
G’ = G0 + G1 + G2  G’ = 1,24MN

Charge d’exploitation:
q = 5 kN/m2  Q3 = 0,179 MN
Charge permanente: G3 = 0,440 MN
Q’ = Q0 + 0,90(Q1 + Q2 + Q3) (avec dégression)
Q’ = 0,400 MN
G’ = G0 + G1 + G2 + G3  G’ = 1, 68 MN
Charge d’exploitation
q = 5 kN/m2 Q3 = 0,179 MN
Charge permanente:
G4 = 0,454 MN
Q’ = Q0 + 0,85(Q1 + Q2 + Q3 + Q4) (avec dégression)
Q’ = 0,540 MN
G’ = G0 + G1 + G2 + G3 + G4  G’ = 1, 68 MN

q = 5 kN/m2 Q3 = 0,179 MN
Charge permanente:
23
G5 = 0,454 MN
Q’ = Q0 + 0,80(Q1 + Q2 + Q3 + Q4 + Q5) (avec dégression)
Q’ = 0,650 MN
G’ = G0 + G1 + G2 + G3 + G4 + G5  G’ = 1, 68 MN
Donc la charge que le Poteau supporte est :
Nu = 1,35G + 1,5Q’ Nu = 4,20 MN
En tenant compte de la continuité et du poids propre du poteau :
Nu = 4,20×1,10×1,05 MN  Nu = 4,85 MN
Pour faciliter la mise en oeuvre et pour pouvoir diminuer le coût de coffrage des poteaux, on va
prendre la même section de poteaux à tous les niveaux.
Prenons pour l’élancement du poteau λ = 35 et pour longueur de flambement lf = 0,7l0 avec l0 =
3,45 m  lf =2,42 m.
On a donc pour λ = 35
α = 0,85/ (1 + 0,2(λ)2)  α = 0,71
On sait que λ = lf /i
i : rayon de giration de la section de poteau.
λ = lf /I  i = 0,069 m
On a choisi un poteau de section rectangulaire :
D’où i = h/3,469  h = 0, 24 m
λ = 3,46 lf / b  b = 0,24 m
Essayons h = 0,30 m et b = 0,25 m
On aura λ= 33,49 < 50
Nulim = 0,71((0,30 – 0,02)(0,25×0,02)×30/(0,9×1,5 + 0,00044×400/1,15))
Nulim = 1,12 MN < Nu (incorrect)
Essayons : h = 0,60m et b = 0,50m
λ = 16,74 < 50  α = 0,81 et As = 8,8 cm2
Nulim = 0,81(0,58×0,438×30/ (0,9×1,5 + 0,00088×400/1,15))
Nulim = 5,26 MN > Nu (ok !)
Donc les colonnes intermédiaires des compartiments C1, C2 et C3 auront pour dimensions
h = 60 cm et b = 50 cm.
POTEAU DE RIVE DE LA FAÇADE EST

Poteau type : G5 (le plus chargé)
Aire de chargement : 18,20 m2
Charge d’exploitation cumulée avec dégression :
Q’ = 0,330 MN
Charge permanente cumulée :
G’ = 1,721MN
Charge portée par la colonne :
Nu = 1,35G + 1,5Q’
Nu = 2,81 MN
Nu = 2,81×1,10×1,05 MN
Nu = 3,24 MN
On prendra pour les poteaux de rives de la façade EST des poteaux circulaires.
24
D’où λ = 4lf /D où D est le diamètre du poteau.
Pour les mêmes raisons que précédemment, on a λ= 35 et lf = 2,42m
Donc D = 4×2,42/35 D = 0,28m
Essayons D = 0,30m  λ = 4×2,42/0,30  λ = 32,27  α = 0,72
As = 4 cm2 (π×0,30)  As = 3,77 cm2
Nulim = 0,56 MN < Nu (incorrect)
Prenons D = 0,50 m
λ = 19,36  α = 0,80 et As = 6,28 cm2
Nulim = 4,363 + 0,22  Nulim = 4,58MN > Nu (ok)
Donc les poteaux de rive de la façade EST des compartiments C 1, C2 et C3 auront pour
diamètre D = 50cm.
Descente des charges et pré dimensionnement des colonnes du compartiment C4
Le poteau intermédiaire type qui sera choisi pour le pré dimensionnement est le poteau C 2
(voir plan). La surface de charge qui lui est attribuée à chaque niveau est : A= 42,7m2
Faisons la descente des charges sur le poteau C2.

Charge d’exploitation : Qo = 1,5 kN/m2 = 1,5×42,7 = 64,05 kN
Qo = 0,064 MN
Charge permanente (poids de la surface de dalle + (revêtement, faux plafond,
installation électrique) + poids propre poutres secondaires + poids propre poutres principales)
Go = 25×42,7× 0,16 + 2,35×42,7 + 0,5×0,2×6,1×5×25 + 0,6×0,36×6,1×25
+ 2× 0,65×0,4×7×25
Go = 425,84 kN = 0,471 MN
Charge d’exploitation Q1 = 3kN/m2 = 3× 42,7 = 128,1kN
Q1 = 0,128 MN
Charge permanente :
G1 = 25×42,7× 0,16 + 3,15×42,7 + 0,55×0,22×6,1×5×25 + 0,65×0,40×6,1×25
+ 0,70×0,42×7×25
G1 = 0,488 MN
Q’= Q0 + Q1= 0,064 + 0,128 = 0,192 MN
G’= G0 + G1= 0,471 + 0,488 = 0,959 MN
Q2 = 0,128 MN
Charge permanente :
G2 = 25×42,7× 0,16 + 3,15×42,7 + 0,55×0,22×6,1×5×25 + 0,65×0,40×6,1×25
+ 0,70×0,42×7×25
G2 = 0,488 MN
25
En cumulant avec dégression pour les charges d’exploitation et sans dégression pour les charges
permanentes on trouve :
Q’= Q0 +0,95× (Q1+ Q2) = 0,649 MN
G’= G0+ G1+ G2 = 1,447 MN

Charge d’exploitation Q3 = 5kN/m2 = 5× 42,7 = 213,5 kN
Q3 = 0,213 MN
Charge permanente :
G3 = 25×42,7× 0,16 + 3,15×42,7 + 0,55×0,22×6,1×5×25 + 0,70×0,42×6,1×25
+ 0,75×0,45×7×25
G3 = 0,501 MN
Q’ = Q0 + 0,90× ( Q1+ Q2 + Q3 ) = 0,486 MN
G’= G0+ G1+ G2+ G3= 1,948 MN
Q4 = 0,213 MN
Charge permanente :
G4 = 25×42,7× 0,16 + 3,15×42,7 + 0,60×0,24×6,1×5×25 + 0,70×0,42×6,1×25
+ 0,75×0,45×7×25
G4 = 0,501 MN
Q’ = Q0 + 0,85× (Q1+ Q2 + Q3 + Q4) = 0,643 MN
G’ = G0+ G1+ G2+ G3+ G4 = 2,45 MN

Q5 = 0,213 MN
Charge permanente :
G5 = 25×42,7× 0,16 + 2,6×42,7
G5 = 0,282 MN
Q’= Q0+ 0,80× (Q1+ Q2 + Q3 + Q4+ Q5)
Q’= 0,780 MN
G’ = G0+ G1+ G3+ G4+ G5 = 2,732 MN
La charge totale au pied de la colonne est :
Nu = 1,35 G’ + 1,5 Q’ Nu = 1,35× 2,732+ 1,5× 0,780
Nu = 4,86 MN
En tenant compte de la continuité et du poids propre de la colonne, on a :
Nu = 4,86× 1,10× 1,05 = 5,61 MN
Prenons pour l’élancement du poteau λ = 35 et pour longueur de flambement lf = 0.7 l0
lf = 0,7× 3,06 m  lf = 2,14 m
Pour λ ≤ 50, α = 0,85/[1 + 0,2(λ/35)2]  α = 0,71
On sait que λ = lf/i avec i : rayon de giration de la section.
26
D’où i = lf/λ  i = 0,061
Choisissons un poteau de section rectangulaire. Cela implique que i = h /3,464
Donc h = 0,22 m.
On sait aussi que λ = 3,46 lf/b  b = 3,46 lf/λ  b = 0,21 m.
λ = 3,46 lf/b  λ = 14,81< 50  α = 0,82
La capacité portante de cette section est : Nulim = 5,77 MN > Nu = 5,61 MN (ok)
avec pour section d’acier minimale AS = 4× [(0,65+0,50)*2] cm2 = 9,2 cm2
Pour faciliter la mise en œuvre et pour diminuer le coût de coffrages, on a choisi la même section
de colonne intermédiaire à tous les niveaux pour le compartiment C4 soit :
h = 65 cm et b = 50 cm
Le poteau de rive type qui sera choisi pour le pré dimensionnement est le poteau D 2 (voir
plan). La surface de charge qui lui est attribuée à chaque niveau est : A= 23,9m2
Faisons la descente des charges sur le poteau D2.

Charge d’exploitation : Qo = 1,5 kN/m2 = 1,5×23,9 =35,85 kN
Qo = 0,036 MN
Charge permanente : Go = 258,30kN = 0,258 MN

Charge d’exploitation Q1 = 3kN/m2 = 3× 23,9 =71,7kN
Q1 = 0,072 MN
Charge permanente : G1 = 0,296 MN
Q’= Q0 + Q1= 0,036+ 0,072 = 0,108 MN
G’= G0 + G1= 0,258 + 0,296 = 0,554 MN
Q2 = 0,072 MN
En cumulant avec dégression pour les charges d’exploitation et sans dégression pour les charges
permanentes on trouve :
Q’= Q0 +0,95× (Q1+ Q2) = 0,385 MN
G’= G0+ G1+ G2 = 0,850 MN
Q3 = 0,119 MN
Q’ = Q0 + 0,90× ( Q1+ Q2 + Q3 ) = 0,273 MN
27
G’= G0+ G1+ G2+ G3= 1,156 MN

Q4 = 0,119 MN
Charge permanente :
G4 = 0,306 MN
Q’ = Q0 + 0,85× (Q1+ Q2 + Q3 + Q4) = 0,440 MN
G’ = G0+ G1+ G2+ G3+ G4 = 1,462 MN

Q5 = 0,119 MN
Charge permanente :
G5 = 0,158 MN
Q’= Q0+ 0,80× (Q1+ Q2 + Q3 + Q4+ Q5)
Q’ =0,437 MN
G’ = G0+ G1+ G3+ G4+ G5 = 1, 62 MN
La charge totale en pied de la colonne est :
Nu = 1,35 G’ + 1,5 Q’ Nu = 1,35× 1,62+ 1,5× 0,437
Nu = 2,84 MN
En tenant compte de la continuité et du poids propre de la colonne, on a :

Nu = 2,84× 1,10× 1,05 = 3,28 MN
Essayons une colonne ayant pour h= 0,50m et b= 0,40m
On a λ = 18,51< 50  α = 0,80
Asmin= 7,2 cm2
On trouve Nulim= 3,44 MN > Nu=2,84 MN (OK)
Donc les colonnes de rive du compartiment C4 auront toutes pour dimension
h= 50cm et b= 40cm
DESCENTE DES CHAGES ET PREDIMENSIONNEMENT DES COLONNES DU

COMPARTIMENT C5
Poteaux intermédiaires et de rive
Poteau le plus chargé : C14 (voir plan)
NIVEAU 2 (Toiture salle de projection)
q = 1,5 kN/m2 Q0 = 0,085 MN
Charge permanente:
28
G0 = 0,439 MN
q = 5 kN/m2 Q1 = 0,283 MN
Charge permanente:
G1 = 0,360 MN
Q’ = Q0 + Q1 = 0,368 MN
G’ = G0 + G1 = 1,68 MN
D’où la charge agissante sur la colonne:
Nu = (1,35G’ + 1,5Q’) ×1.10×1,05  Nu = 1,88 MN
On prendra des colonnes de sections rectangulaires.
Essayons une colonne de dimension h = 0,35m et b = 0,25m

Nulim = 0,71(0,0759×30/ (0,9×1,5) + 0,00048×400/1,15)) avec As = 4,8 cm2
Nulim = 1,32 < Nu (pas bon)
λ = 29,06  α = 0,75
As = 4× (0,40 + 0,30) ×2  As = 5,6 cm2  Nulim = 2,67 MN > Nu (ok!)
Les colonnes du compartiment C5 auront pour dimension :
h = 40 cm et b = 30 cm
DESCENTE DES CHARGES ET PREDIMENSSIONNEMENT DES COLONNES A
L 'INTERIEUR DE LA CAGE D’ESCALIER OCTOGONALE (poteaux placés suivant un
octogone)
Poteau type C3-6 (voir plan)
Aire de chargement : A = 2(2,60 + 1,50) ×2,50/2 (aire de deux trapèzes égaux)
A = 10m266
Q0 = 5kN/m2  Q0 = 0,053 MN
Charge permanente :
G0 = 0,16×25 +2,6×10,66 + 0,60×0,36×2,8×25kN G0 = 0,047 MN
Q1 = 0,107 MN
G1 = 0, 047 MN
Q’ = Q0 + Q1 = 0,106 MN
G’ = G0 + G1 = 0,094 MN
Q2 = 0,053 MN
G2 = 0,047 MN
Q’ = Q0 + 0,95(Q1 + Q2) (avec dégression)
Q’ = 0,154 MN
G’ = G0 + G1 + G2  G’ = 1,41MN
29
La charge au pied du Poteau est :
Nu = 1,35G’ + 1,5Q’ = 0,421 MN
En tenant compte de la continuité et du poids propre du poteau on trouve
Nu = 0,421×1,10×1,105 = 0,486 MN
Essayons une colonne de dimension h = 0,30 m et b = 0,20 m
As = 4,0 cm2, λ= 43,6 < 50 et α = 0,61
Nulim = 0,65((0,28)(0,18)×30/ (0,9×1,5) +( 0,00040×400/1,15))
Nulim = 0,840 > Nu = 0,486 (ok)
Donc ces huit colonnes auront chacune pour dimension h = 30cm et b = 20cm
DESCENTE DES CHARGES ET PREDIMENSSIONNEMENT DU POTEAU CENTRAL DE

LA CAGE D’ESCALIER OCTOGONAL
TOITURE :
Aire de chargement = Aire d’un cercle de rayon R = 7,75m
A=π R2  A= 188,69m2
Charge d’exploitation : Qo= 1,5 kN/m2  Qo= 0,283 MN
Charge permanente : Go= 0,10×188,69×25 + 1,87× 188,69+8×0,30×0,18×15,50×25
Go= 0,992 MN
NIVEAU 3
Aire de chargement = Aire d’un cercle de rayon R= 2m
A= 12,56 m2
Charge d’exploitation : Q1= 2,5 kN/m2 (charge de l’escalier)
Q1= 0,0314 MN
Charge transmise par ce niveau : Q’ = Qo+ Q1= 0,314 MN
NIVEAU 2
Q2= 0,0314 MN
Charge transmise par ce niveau : Q’= Qo +0,95 (Q1+ Q2) = 0,3426 MN
NIVEAU 1
Q3 = 0,0314 MN
Charge transmise par ce niveau : Q’= Qo + 0,90 (Q1+ Q2+ Q3) = 0,368 MN
Charge au pied de la colonne :
Q’= 0,368 MN
G’= 0,392 MN
La charge supportée par ce poteau : Nu = 1,35 G’+ 1,5 Q’
Nu = 1,08 MN
Tenant compte de la continuité et du poids propre du poteau on a :
Nu = 1,08× 1,10×1,05 =1,28 MN
Essayons une colonne circulaire de diamètre D= 40 cm
On a : λ= 31,9 < 50 et α = 0,73
As= 5,03 m2
Nulim= 1,94 > Nu = 1,08 (ok)
Donc la colonne aura pour diamètre : D= 40 cm
b).PREDIMENSIONNEMENT DES REFENDS ( MURS PORTEURS)
30
COMPARTIMENT C3
Dans la cage d’escalier octogonal du compartiment C3, les faces de l’octogone sont constituées
de murs porteurs de 7,10 m de longueur chacune.
Ces murs porteurs sont calculés en flexion composé déviée et pré dimensionnés comme les
colonnes en compression simple. Les charges d’exploitation seront cumulées avec dégression, de
la toiture jusqu’au pied du mur de même que les charges permanentes mais sans dégression.
NIVEAU 4 (toiture)
Surface intéressée par le refend le plus chargé : A = (6,34 + 4,40)×4,30÷2
A = 23,09 m2
Charge d’exploitation : Q = 1,5 kN/m2  Q0 = 0,035 MN
Charge permanente :
G0 = 0,10×23,09×25+2×0,18×0,30×8×25+1,87×23,09+0,30×0,18×6,34×25
G0 = 0,131 MN
Surface intéressée par le refend : A = (7,10 + 5)×2,6÷2
A = 15,75 m2
Charge d’exploitation : Q1 = 5 kN/m2  Q1 = 0,079 MN
Charge permanente :
G1 = 0,16×15,73×25+0,60×0,36×5,6×25+1,87×15,75
G1 = 0,123 MN
Après cumule des charges, on trouve :
Q1’ =Q0 + Q1 = 0,114 MN
G1’ = G0 + G1 =0,254 MN
Surface intéressée par le refend : A = (7,10 + 5)×2,6÷2 + 25×7,10
A = 33,48 m2
Charge d’exploitation : Q = 5 kN/m2  Q2 = 0,167 MN
Charge permanente :
G2 = 0,227 MN
Après cumul des charges, on trouve pour ce refend :
Q2’ = Q0 + 0,95(Q1 + Q2) = 0,27 MN
G2’ = G0 + G1 + G2 = 0,481 MN
Surface intéressée par le refend :
A = 33,48 m2
Charge d’exploitation : Q3 = 0,1675 MN
Charge permanente :
G3 = 0,227 MN
Après cumule des charges, on trouve pour ce refend :
Q’ = Q0 + 0,90(Q1 + Q2 + Q3) = 0,407 MN
G’ = G0 + G1 + G2 + G3 = 0,71 MN
Charge agissant sur le refend :

Nu = 1,35G’ + 1,5Q’
31
Nu = 1,569 MN
Tenant compte de la continuité et du poids propre du mur on trouve :
Nu = 1,569×1,10×1,05
Nu = 1,81 MN
Le mur de refend considéré a pour longueur 7,10m et pour hauteur (plancher-plafond) 3,60m. Il
faut donc trouver une épaisseur tel que l’effort appliqué (N u) soit au plus égal à la capacité (N lim)
du mur.
Le mur a une section transversale rectangulaire, son élancement λ est donné par :
λ = lf√12÷8
lf = 0,70h (car le mur a un plancher en B.A en pied et en tête)
h = 3,60m  lf = 2,52m
Essayons e = 15 cm.
λ = 58,19
Le coefficient de réduction est donné par α = 0,60×(50÷ λ)2  α = 0,44
Prenons pour acier minimal 4 cm2 par mètre de parement.
As = 4×(7,10 + 0,15)×2 = 58 cm2
Nlim = 0,44[(7,08×0,13×30÷(0,9×1,5) + 0,0058×(400÷1,15)]
Nlim = 9,88 MN>Nu = 1,81 MN (ok)
Donc le mur aura pour épaisseur e = 15 cm.
La charge que va reprendre le mur par mètre linéaire est :
Nlim = 1,39 MN/m
La charge appliquée par mètre linéaire est : Nu = 0,25 MN/m
COMPARTIMENT C4
Comme les murs de la cage d’escalier octogonal, les murs de l’atrium du compartiment C 4
seront des murs porteurs qui se calculent en flexion composée déviée et seront pré dimensionnés
en compression simple .
NIVEAU 6 (toiture)
Surface intéressée par le refend :
A = 3,15×5,67 = 17,86 m2
Charge d’exploitation : Q = 1,5kN/m2
Q0 = 0,035MN
Charge permanente :
G0 = 0,10×17,86×25 + 2×0,3 ×0,50×4,24×25 + 1,87×17,86
G0 = 0,110 MN
Q1 = 1,5kN/m2
Q1 = 0,045MN
G1 = 0,16×16,10×25 + 3×0,55 ×0,22×5,37×25 + 1,87×16,10
G1 = 0,143 MN
Q1’ = Q0 + Q1 = 0,08 MN
G1’ = G0 + G1 = 0,253 MN
Q2 = 0,045MN
32
G2 = 0,143 MN
Q’ = Q0 + 0,95(Q1 + Q2)
Q’ = 0,120 MN
G’ = G0 + G1 + G2 = 0,396 MN
Q3 = 0,045MN
G3 = 0,143 MN
Q’ = Q0 + 0,90(Q1 + Q2 + Q3)
Q’ = 0,157 MN
G’ = G0 + G1 + G2 + G3 = 0,539 MN
Q4 = 0,045MN
G1 = 0,16×16,10×25 + 3×0,60 ×0,24×5,37×25 + 1,87×16,10
G4 = 0,152 MN
Q’ = Q0 + 0,85(Q1 + Q2 + Q3 + Q4)
Q’ = 0,188 MN
G’ = G0 + G1 + G2 + G3 + G4 = 0,691 MN

Q5 = 0,045MN
G5 = 0,093 MN
Q’ = Q0 + 0,80(Q1 + Q2 + Q3 + Q4 + G5)
Q’ = 0,215 MN
G’ = G0 + G1 + G2 + G3 + G4 + G5 = 0,784 MN
La charge agissant sur le refend
Nu = 1,35G’ + 1,5Q’
Nu = 1,35×0,784 + 1,5×0,215
Nu = 1,38 MN
Tenant compte de la continuité et du poids propre
Nu = 1,38×1,10×1,05
Nu = 1,60 MN
Essayons e = 15 cm
Lf = 2,52 m et λ = 58,19
Donc α = 0,44
Asmn = 49,2 cm2
Nulim = 0,44(5,98×0,13×30÷(0,9×1,5) + 0,00492×400÷1,15)
Nulim = 8,35 MN > Nu (oke !)
Donc les murs de refend de l’atrium auront pour épaisseur 15 cm.
La charge par mètre linéaire qu’il peut reprendre est :
Nulim = 8,35÷6 = 1,40 MN/m
La charge appliquée par mètre linéaire est : Nu = 0,26 MN/m
- LES ESCALIERS
33
Les escaliers ce sont des ouvrages réalisés dans la construction des bâtiments et qui permettent
de passer d’une étage à une autre.
Dans le bâtiment de notre projet il existe deux types d’escaliers :
-Des escaliers droits dont la paillasses est une dalle inclinée et sont situées dans la
façade EST du bâtiment
-Des escaliers hélicoïdaux :
Un à vis ou en console situé au centre du bâtiment dans la bibliothèque de forme
octogonale et l’autre en limon situé dans l’atrium dont le limon est une hélice.
CARACTERISTIQUES , FONCTIONNEMENT ET METHODE DE CALCUL

a) Dans le cas des escaliers droits, pour celui qui est à gauche du réservoir, il est un escalier avec
paillasse inclinée et est formé de trois volées et quatre paliers, un palier inférieur (palier
d’entrée), un supérieur (palier d’arrivée) et deux paliers intermédiaires. Pour celui qui est à droite
du réservoir, il a les mêmes caractéristiques que le premier mais est formé de deux volées et de
trois paliers ; un supérieur, un inférieur et un intermédiaire.
Ces deux escaliers fonctionnent comme une poutre (paillasse d’épaisseur h) inclinée, semi-
encastrée aux deux extrémités et sollicitée à la flexion. L’effort normal amené par les charges
verticales ( charge/m2 + poids propre) est équilibré par la réaction d’appui (les paliers). Les
marches ne sont pas prises en compte dans la détermination de la résistance. Elle sont
considérées comme une surcharge pour la paillasse.
Il revient donc à calculer la paillasse considérée comme une dalle à appui dénivelé,
uniformément chargée, d’épaisseur h, semi encastrée aux deux extrémités. Soit p la charge par
mètre courant de dalle. Cette charge se décompose en une charge perpendiculaire à la paillasse p1
= p×cosα et une parallèle p2 = p×sinα
α : angle que fait la paillasse avec l’horizontal.
Le moment en travée sera donc calculé en considérant un semi-encastrement et en appelant P la
charge totale.
P = p×L1
L1 : longueur suivant la pente de la paillasse.
M = p1×L12/10 = p L12cosα/10 = PL1cosα/10
M = PL/10
L = L1cosα : Projection suivant l’horizontal de la paillasse
La force P2 provoque une compression sur la partie inférieure de la dalle et un effort de traction
sur la partie supérieure N = pL1sinα/2 = p2L1/2
H = L1sinα  N = PH/2
Chaque palier sera calculé comme une dalle bidirectionnelle soumise à la flexion.
b) Pour l’escalier en console ou à vis, chaque marche sera encastrée dans un poteau (ou noyau
central), elle sera donc en console et sera muni d’un noyau qui permet la solidarisation de
l’ensemble. Il n’y a aucun appui sur mur. Ces marches seront en encorbellement c’est-à-dire on
placera des armatures en partie supérieure de la marche, on prévoit, en outre, à la partie
inférieure des armatures longitudinales servant à la fois d’armatures de répartition et des
armatures destinées à renforcer les angles.
Chaque marche sera assimilée à une poutre console de section rectangulaire de largeur g
d’épaisseur h, de longueur L, uniformément chargée.
Soit p la charge par mètre de marche, le moment maximal à considérer est :
34
M = pL2/2
L’effort tranchant à considérer est T = pL
c) En ce qui à trait à l’escalier hélicoïdal de l’atrium, il sera en limons. Les limons auront la
forme d’une hélice circulaire et seront encastrés à leurs extrémités. Les charges verticales
( surcharges et poids propres) introduiront dans le limon un effet de torsion dirigé vers le centre
de courbure et des flexions. Le calcul de flexion et de torsion va se faire sur la longueur
développée ( en plan). Nous donnons ci-dessous une méthode de calcul, celle de G. Prudon(1)
tirée du livre de André Guérin (Traité de Béton armé).
Soient :
- ρ le rayon du cylindre
- A et B les extrémités et les moment Mo (flexion) et Mto (torsion) en ces points
- h la hauteur verticale entre A et B
- θ l’inclinaison de la tangente à l’hélice
tg θ = h/(2α)
- α le demi angle d’ouverture ; m0 C Mt
- q le poids au m projeté du limon
- mo le moment au milieu C où le moment de torsion est nul. x
On a : α α
Mo = qρ2 [1- (1+k’)cosα] Mt0
Mto = qρ [α – (1+k’)sinα]cosθ
2
B
En un point quelconque S défini par l’angle x : M0 A M0
M = qρ [1- (1+k’)cosx]
2
Mt = qρ2 [x – (1+k’)sinx]cosθ Mt0

Le coefficient (1+k’) vaut :
1+k’ =[ (sinα/α) ×( 2+tg2θ) – cosα]/[ 1+(tg2(θ)/2 )× (1+ sin2α/α)]
En ce qui à trait à notre escalier on a : (voir plan)
θ = 27o
ρ=2m
h = 3,60 m ( plus grande hauteur)  α = h/(2ρtgθ)  α = 1,76 (rad) ou α = 100o
1+k’= 1,58
On trouve pour longueur du limon en plan (longueur développée)
L = 2ρα (rad)  L = 7,04 m
L’effort tranchant maximal est donné par : T = P/2
P : charge total (surcharge+ poids propre) agissant sur le limon.
Mo= 5,10q
Mto = 0,73q
PREDIMENSIONNEMENT
D’après le livre de Thonier, on prendra pour épaisseur e de la paillasse une valeur e telle que
e ≥ L/28
L : portée de calcul (distance entre point d’appui de la paillasse)
L = 1,50 m (voir la coupe BB)  e ≥ 6 cm (pour l’escalier à paillasse droite)
Prenons e = 10 cm
Les paillasses auront chacune pour épaisseur : 10 cm
L = 7,04 m pour le limon de l’escalier hélicoïdal.
35
Ainsi on trouve pour la poutre (limon) h = 40 cm et pour largeur b =20 cm
Il faut dire en fait que le choix des dimensions des escaliers résulte des conditions d’utilisation et
de la destination de l’ouvrage (Habitation, salles de classes, salles de spectacle, etc.).
Condition d’accès facile d’un étage à l’autre tant dans le sens montant que descendant :
Soient :
- h : hauteur des contremarches
- g : largeur des marches
Pratiquement : 14 ≤ h ≤18 cm et 25≤ g ≤ 32 cm
La formule très empirique qui les lie est : 2h + g = m avec 60 ≤ m ≤ 65
m : correspond à la distance franchie lors d’un pas moyen.
On prend m = 64 (B.A.E.L. 83)
2h +g = 64 (cm)
h = 18 cm (voir coupe BB)
donc g = 28 cm.
Ce qui donne pour une portée de 1,50 m comme nombre de contremarches
n-1 = L÷g  n-1 = 150/28  n-1 = 6 contremarches et pour nombre de marches n = 7
En résumé, les escaliers auront les dimensions suivantes :
- Epaisseur des paillasses : 10 cm
- Dimension du limon : 40 cm ×20 cm
- Largeur des marches : 28 cm
- Hauteur des contremarches : 18 cm
- Nombre de marches : 7 (pour l’ escalier à paillasse droite)
- Nombre de marches : 26 ( pour l’escalier à limon hélicoïdal)
Pour des raisons de sécurité, on placera un garde-corps et on prévoit ainsi une largeur
supplémentaire de marche de 8 cm.
PREDIMENSIONNEMENT DES SEMELLES DE FONDATION
Semelles rectangulaires sous poteaux rectangulaires
Le pré dimensionnement des semelles consiste à déterminer la longueur A, la largeur B et la
hauteur minimum h correspondant à chacune d’entre elles
Pour obtenir la hauteur minimum, on a intérêt à prendre, s’il n’y a pas d’obstacle, le même
débord :
A-a = B-b, soit B = A + (b-a)
Pour une contrainte de calcul du sol égal à q, on trouve A par l’équation : AB = Q/q,
 A(A + b - a) = Q/q
Soit : A = [ ((a-b)2 + 4Q/q)1/2 + a-b]/2 et B= A+ b-a
a et b : dimension du poteau
Q : poids pondéré en ELU
On estimera Q à 5% de la charge appliquée Nu (Q =1,05Nu)
(1)Calcul des poutres en hélice circulaire d’axe verticale. Application aux limons d’escaliers tournants
On distingue deux hauteurs utiles dx et dy que l’on déterminera par :

dx  (A-a)/4 ; dy  (B-b)/4
La hauteur totale de la semelle devant vérifier h  max (dx, dy) + 0,05 m
SEMELLES DE FONDATION DES COMPARTIMENTS C1, C2, C3

Pour les poteaux intermédiaires :
36
Semelles types sous poteaux types F5
Dimension du poteau : 0,60m  0,50m ( a= 0,60m , b= 0,50m)
q = 0,96 Mpa, contrainte admissible du sol
Charge appliquée en pied du poteau : Nu = 4,85 MN
Le poids pondéré est : Q = 1,05Nu  Q = 5,09 MN
A et B sont racines des équations
A = [ ((a-b)2 + 4Q/q)1/2 + a-b]/2 et B= A+ b-a
A = [ ((0,10)2 + 45,09/0,96)1/2 +0,10]/2
A = 2,35 m  B = 2,35 + 0,50 – 0,60  B = 2,25 m
On prend
A = 3m et B = 2,50m
La dimension de la semelle est 3m  2,50m
La hauteur sera déterminée à partir des équations :
dx  (A-a)/4  dx  (3-0,60)/4  dx  0,6 m
dy  (B-b)/4  dy  (2,50-0,50)/4  dy  0,50 m
h = max(dx , dy) + 0,050 m  h = 0,65 m
Vérification au poinçonnement
On vérifiera le poinçonnement en déterminant un périmètre à mi-feuillet égal à :
u = 2a + 2b + πh
Pour une réaction du sol appliquée à l’extérieur du cône de poinçonnement qui vaut :
P1 = Nu ×Aent/Atot
Où Atot = A×B ; Aext = Atot – (πs2 + ab + 2bs + 2as ) avec s = 5h/6.
La vérification du poinçonnement se traduit par :
τ ≤ P1/uh ≤ τmin = 0,045fc28/γb
u = 2×0,60 + 2×0,50 + 3,14×0,65  u = 4,24 m
Atot = 3×2,50  Atot = 7,5 m2
s = 0,54 m  Aext = 7,5 – (3,14×(0,54)2 + 0,60×0,54 + 2×0,50×0,54 + 2×0,60×0,54)
Aext = 5,10 m2
P1 = 4,85×5,10/7,5  P1 = 3,29MN
τ = 3,29/(4,24×0,65)  τ = 1.19 MN/m2
τmin = 0,045×30/1,5  τmin = 0,9MN/m2
τ > τmin non vérifié
Prenons h = 0,75 m  u = 4,55 m
s = 0,625
Aext = 4,59 m2
P1 = 2,97 MN
τ = 0,87 MPa < τmin = 0,9 MPA non poinçonnement vérifié
dx = 0,70 m
dy = 0,60 m
Les dimensions de la semelle sont :
A = 3m, B = 2,50m et h = 0,75m
SEMELLE DE FONDATION DU COMPARTIMENT C4
37
POTEAUX INTERMEDIAIRES
Semelle type pour le poteau type C4
Dimension du poteau : 65×50 (a = 65 cm, b = 50 cm)
Charge appliquée en pied du poteau : Nu = 5,61 MN
Contrainte admissible du sol qadm = 0,96 MPa
Les dimensions A et B sont racines des équations :
A = [ ((a-b)2 + 4Q/q)1/2 + a-b]/2 et B= A+ b-a
Q = 1,05 Nu  Q = 5,89 MN
A = [ ((0,65-0,50)2 + 45,89/0,96)1/2 +0,65-050]/2
A = 2,55 m et B = 2,55 + 0,50 – 0,65  B = 2,4 m
On prend
A = 3m et B = 2,50m
La dimension de la semelle est 3m  2,50
dx  0,59 m
dy  0,625 m
h = 0,645 + 0,05  h = 0,70 m
u = 2×0,6 + 2×0,50 + 3,14×0,70  u = 4,5 m
Atot =3×2,50  Atot = 7,5 m2
s = 0,583m
Aext = 7,5 – (3,14×(0,583)2 + 0,65×0,50 + 2×0,50×0,583 + 2×0,65×0,583)
Aext = 4,76 m2
P1 = 5,61×4,76/7,5  P1 = 3,56MN
τ = 3,56/(4,5×0,70)  τ = 1.13 MN/m2
τmin = 0,90MN/m2
τ > τmin non vérifié
Prenons h = 0,80 m  u = 4,81m
s = 0,66
Aext = 4,29 m2
P1 = 3,21 MN
τ = 3,21/(4,5×0,80  τ = 0,89 MPa
τmin = 0,90 MPa
τ <τmin non poinçonnement vérifié
donc
dx = 0,75m
dy = 0,70m
Les dimensions de la semelle sont :
A = 3m, B = 2,50m et h = 0,80m
POTEAUX DE RIVES
Semelle pour poteau type D2
Dimension du poteau : 0,50×0,40
Charge appliquée en pied du poteau :
38
Nu = 2,84 MN  Q = 2,98 MN
D’où A = 1,81 m et B = 1,80 m
dx  0,375 m et dy  0,35 m  h  0,425 m
Prenons h = 0,50 m 
u = 3,37 m
Atot = 3,6 m2
s = 0, 42 m
Aext = 2,09 m2  P1 = 1,65 MN  τ = 0,98 > τmin non poinçonnement non vérifié.
Prenons h = 0,55 m
τ = 0,78 MPa < τmin = 0,9MPa  non poinçonnement vérifié
d’où dx = 0,50 m et dy = 0,45 m
La semelle a pour dimension :
A= 2 m, B = 1,80m et h = 0,55 m.
SEMELLES DE FONDATION DU COMPARTIMENT C5

Semelle type sous poteau type C14
Nu = 1,88 MN  Q = 1,97 MN
D’où A = 1,51 m et B = 1,40 m
On trouve pour hauteur de la semelle : h = 0,40 m
Condition de non poinçonnement
τ = 0,67 MPa et τmin = 0,9 Mpa
τ < τmin (ok)
dx = 0,35 m et dy = 0,30m
A= 1,50 m, B = 1,40m et h = 0,40 m.
SEMELLES SOUS COLONNES A L’INTERIEUR DE LA CAGE D’ESCALIER

OCTOGONAL
Semelle sous poteau type C3-6
Nu = 0,486 MN
On trouve pour dimension de la semelle :
A = 0,80 m et B = 0,70 m
Hauteur de la semelle : h = 0,20 m
τ = 0,64 MPa et τmin = 0,9 MPa
τ < τmin (ok)
dx = 0,15 m et dy = 0,10m
A= 0,80 m, B = 0,70m et h = 0,20 m.
SEMELLE CICULAIRE SOUS POTEAUX CIRCULAIRES
39
Leur pré dimensionnement consiste à trouver le diamètre D de la semelle et sa hauteur.
Pour trouver le diamètre D, on applique l’inégalité suivante :
(ΠD2/4)×qadm  Q soit D  1,13(Q/qadm)1/2
La hauteur h s’obtient par la relation :
h = dx + 0,05 avec dx (D-Dp)/4
Dp : diamètre du poteau
Q : la charge à transmettre au sol
SEMELLES SOUS COLONNES DE RIVES DES COMPARTIMENTS C1,C2 ET C3

Semelle sous poteau type G5
Diamètre du poteau : Dp = 50 cm
Charge en pied du poteau : Nu = 3,24 MN
Le poids pondéré est : Q = 1,05Nu  Q =3,40 MN ( 5% de N u pour le poids propre de la
semelle)
Le diamètre de la semelle est donné par :
D ≥ 1,13 (Q/qadm)1/2  D ≥ (3,40/0,96)1/2  D ≥ 1,88 m
Prenons D = 2m
La hauteur h est donnée par : h = dx + 0,05m
Avec dx ≥(D-Dp)/4  dx ≥ 0,375 m
Prenons dx = 0,40m  h = 0,45m
-Aire sous cône de poinçonnement : Ac = π( Rp +5h/6)2  Ac = 3,14( 0,25+ 0,375)2
 Ac = 1,23 m2
-Aire hors cône de poinçonnement : Ah = π Rs2 - Ac  Ah = 1,91 m2
- Effet du poinçonnement : P1 = Nu×Ah /πR2s  P1 = 1,97 MN
- Périmètre à mi-feuillet : Uc = 2π(Rp = h/2)  Uc = 2,983 m
Donc τ = P1/(Uc×h)  τ = 1,46 MPa > τlim = 0,9 MPa non vérifié
Augmentons h
Prenons h = 0,55 m  τ = 0,89 MPa < τ lim= 0,90 Mpa
Non poinçonnement vérifié.
D’où dx = 0,50m
Les semelles ont pour dimension : D= 2m et h = 0,55m
SEMELLE SOUS LA COLONNE CENTRALE DE LA CAGE D’ESCALIER OCTOGONALE

Diamètre du poteau : Dp = 40 cm
Charge en pied du poteau : Nu = 1,08 MN
Le poids pondéré est : Q = 1,05Nu  Q =1,134 MN ( 5% de N u pour le poids propre de la
semelle)
On trouve pour diamètre de la semelle D= 1,50m  dx = 0,30m  h= 0,35m
Ac = 0,76 m2
Ah = 1 m 2
P1 =0,61 MN
Uc = 2,35 m
40
 τ = 0,74 MPa < τlim = 0,9MPa
Non poinçonnement vérifié
Donc les dimensions de la semelle sont : D= 1,50m et h= 0,35m
SEMELLES FILANTES SOUS LES MURS PORTEURS

Les murs porteurs des cages d’escaliers de la bibliothèque et de l’atrium ont la même épaisseur
(e = 15cm) et transmettrent à peu près la même charge par mètre linéaire en pied des semelles
( 0,25MN/m pour la bibliothèque et 0,26 MN/m pour l’atrium). On va donc prendre la même
largeur de semelle pour les deux.
Charge en pied du mur ou en tête de la semelle par mètre linéaire : Nu = 0,26 MN/m
Tenant compte du poids propre de la semelle on a : Q = 1,05 Nu  Q= 0,273 MN/m
La largeur de la semelle est donnée par : A= Q/qadm
 A= 0,284 m
Prenons A= 0,50m (pour des raisons de mise en oeuvre)
La hauteur utile vaut :
D= (A-e)/4  d = 0,090m
Compte tenu des aciers qui sont en général disposés en un seul lit et de leur enrobage, de 3cm en
général, on admet la relation conservative : h = d + 0,05 m
On prend h = 0,15 m
Elle se traduit suivant le BAEL par un cisaillement limite : τlim = 0,045fc28/γb =0,9 MPa
τ =Nu/2h[1- (e+5h/3)/A]  τ = 0,26 MPa
τ < τlim ( vérifié)
Les dimensions de la semelle sont donc :
A= 0,50m et h = 0,15m
PREDIMENSIONNEMENT DES SEMELLES CONTINUES SOUS POTEAUX

Le pré dimensionnement des semelles va se faire en fixant une largeur de joint de 25 cm.
1) Cas des poteaux également chargés(comp. C1 et C2)
Distance entre axes des deux poteaux : dp= 0,25+ 0,60 m = 0,80m
Charges totales transmises par les deux poteaux : Nu =2×4,85 = 9,7 MN
Longueur porte-à-faux : l’= 0,27m= (dp/3)
Dimensions des poteau : 0,60m × 0,50m
Charges pondérées (incluant poids propre) : Q= 10,19 MN
Longueur de la semelle : B=dp +0,60 +2l’ B=2m
La largeur A est donnée par : 4A= 2Q/(q-0,03h)
Avec h ≥ (A-a-dp)/4 + 0,05
On trouve A= 6 m  h= 1,20m
Les dimensions de la semelles sont : B= 2 m , A= 6m et h= 1,20m
2) Cas des poteaux in également chargés(comp. C4 et C5)

Distance entre axes des deux poteaux : dp = 0,25 + 0,325 + 0,25  dp = 0, 827 m
Dimensions des poteaux :
Poteaux le plus chargé (P4) : 0,65m× 0,60m (comp. C4)
41
Poteaux le moins chargé (P5) : 0,50m × 0,40m (comp. C5)
Charges totales transmises par les deux poteaux : Nu = 7,49 MN = (5,61 MN + 1,88 MN )
Charges pondérées : Q = 7,86 MN
Longueur porte-à-faux à droite de P4 : l’’= 0,28 m = (dp/3)
Longueur porte-à-faux à gauche de P5 : l’= 0,14 m = (dp/6)
Le centre de la semelle est placé au centre de gravité des charges, soit à une distance :
δ = (dp× p5)/(p4 + p5)  δ = 0,21m de p4
Longueur de la semelle : B=dp +0,325 + 0,25 + l’’ +l’  B=2m
La largeur A est donnée par : A= Q/(q× B )  A = 3 m
Les dimensions de la semelles sont : B= 2 m , A= 3m et h= 0,90m
SEMELLES FILANTES SOUS MURS ET POTEAUX ( Comp. C2 ET C3)
Distance entre axes du mur et du poteau : d = emur/2 + 0,60/2 + 0,25  d = 0,625 m

Charges transmises par le mur à la semelle par mètre linéaire : 0,26 MN/m
Charges transmises par la colonne à la semelle par mètre de longueur : 0,28 MN/m
Charges totales : Nu = 0,54 MN/m
La largeur de la semelle est : A = 0,60 m
La hauteur est : h = 0,15m
DEUXIEME PARTIE
CHAPITRE I
I) Indications sur les règles deBAEL

Les règles prévoient que les calculs de béton armé seront conduits en appliquant la théorie des
états-limites.
42
On appelle état-limite,un état au cours duquel une condition requise d’une construction est
strictement satisfaite cesserait de l’être en cas de modification,dans le sens défavorable ,d’une
des action agissant sur elle.
On distingue deux types d’état-limite :
Les états-limites ultimes (ELU) et les états limites de service
1)Etas-limites ultimes (ELU)

Ils correspondent à la valeur maximale de la capacité portante et dont le dépassemnt entrainerait
la ruine de l’ouvrage. Ces Etats-limites sont relatifs à la limite soit de :
- L’équilibre statique
- La résistance de la structure ou de l’un de ses éléments.
- La stabilité de la forme.
2) Etats-limites de service (ELS)

Ils constituent les frontières au delà desquelles les conditions normales d’exploitation et de
durabilité de la construction ou si l’un de ses éléments ne sont plus satisfaits ;
- Ouvertures excessives des fissures
- Déformations excessives des éléments porteurs
- Vibrations incomfortable pour les usagers etc.
La méthode de calcul aux états-limites tient compte de la variabilité aléatoire des propriétés
mécaniques des matériaux et des actions. L’objet du calcul est de maintenir la portabilitéde
n’atteindre tel ou tel état-limite qu’au-delà d’une valeur préétablie pour le type de structure
considéré.
3)Actions et Sllicitations
- Les actions sont les forces et les couples dus aux charges appliqueés (pemanentes,
d’exploitation, climatiques, accidentelles…) ou aux déformations imposeés à une construction
(Variations de température, denivellation d’appui …)
On distingue :
- Les actions permanentes notées G dont l’intensitéest constante dans le temps. Elles sont
dues aux poids propres de la structure,aux poids des équipements fixes tels les cloisons ,aux
poussées pressions des terres et des liquides ;aux déformations imposées à la construction tels
retrait, tassement différentiel etc.
- Les acions variables notées Q.Elles comprennent les charges d’exploitation, les charges
climatiques (Vent et neige) etc.
- Les actions accidentelles notées FA, sont celles provenant des phénomènes se
produisant rarement et avec une faible durée d’application.Exemple : Les séismes
- Les sollicitations notées S sontles efforts (normaux ou tranchants) et les moments (de
fléxion oyu de tension) calculés à partir des actions par les méthodes de la résistance des
matériaux. Les valeurs de ces sollicitations vont permettre de dimensionner les différents
éléments de la structure.
4) Combinaison d’action
Pour déterminer les sollicitations (moment fléchissant, moment de torsion, effort normal, effort
tranchant) auxquelles le bâtiment est soumis, on utilise les combinaisons d’actions suivantes :
43
G : action des charges permanentes ;
Q : action des charges d’exploitations ;
W : action du vent
Pour les planchers :
Combinaisons Travées chargées Travées déchargées

(1) 1,35G + 1,5Q 1,35G
(2) G + 1,5Q G
(3) 1,35G + 1,5Q + W 1,35G + 1,5Q
(4) G + 1,5Q + W G+W
(5) 1,35G + 1,5W + 1,3ψ0Q 1,35G + 1,5W
(6) G + 1,5W + 1,3ψ0Q 1,35G + 1,5W
Le produit 1,3ψ0 vaut :

 1 pour les constructions courantes, à l’exception des salles de spectacle ;
 1,3 pour les salles de spectacle, les bâtiments de stockage ou d’archives et,
éventuellement, certaines constructions industrielles
Pour les poteaux, les combinaisons d’actions à considérer sont également celles définies ci-
dessus en prenant alors pour Q l’action des charges d’exploitation évaluées au niveau considéré
compte tenu, s’il y a lieu, de la loi de dégression des charges dans les bâtiments à étages.
Pour les états- limites de service, les combinaisons d’actions à considérer sont représentées
symboliquement par :
G + Q + ψ0,iQi où
ψ0,i a pour valeur :
 0,77 dans les cas courants
 1 dans les cas spécifiés ci-dessus
Les effets de la température peuvent être négligés, sous reserve de respecter les distances
maximales entre joints et les pourcentages minimaux d’armatures indiqués par les règles
B.A.E.L.
II Hypothèses fondamentales de calcul

Dans les calculs relatifs à l’état –limite ultime,les sollicitations sont déterminées àpartir des
combinaisons d’actions . On admet les hypothèses suivantes :
- Les sections droites planes avant déformation restenet planes apès déformation ; c’est
l’hypothèsede Navier-Bernouilli
- Il n’y a pas de glissement relatif entre les armatures et le béton.chaque armature subit la
même variation linéaire que la gaine de béton qui l’entoure
- Le béton tendyu et négligé dans les calculs à cause de la faible résistance à la traction
du béton.
- Le raccourcissement unitaire du béton est lmité à 3.5% dans les cas de fléxion et à 2%
dans le cas de compréssion
- L’allongement unitaire de l’acier est limité à 10%
- Le diagramme contrainte-déformation du béton est le diagramme est le diagramme
parabo-rectangle.
44
Le diagramme contrainte-déformation de l’acier est le diagramme bilinéaire
2) A l’état-limite de service(ELS)
La verification à l’état-limite de service suppose que les matériaux subissent des contraintes qui
ne dépassent pas des contraintes limites prévues et restent ainsi pratiquement dans le domaine
élastique
On admet les hypothéses suivantes :

- conservation des sections planes
- Les contraintes de compression du béton et de traction des aciers sont supposés
proportionnelles à leur déformation déformation élastique (Loi de Hooke)
- La résistance en traction du béton est supposée nulle
- Il n’y a aucun glissement de l’acier par rapport au béton
- Par convention,le rapport n du module d’élasticité longitudinale de l’acier à celui du
béton (ou coéfficient d’équivalence) a pour valeur 15 ; n=Es/Eb=15
- Il est fait abstraction du retrait et du fluage.
CHAPITRE II
CALCUL DE L’OSSATURE DU BATIMENT
NOTATIONS :
- AS,S : Section d’armatures en tension à l’ELS
- AS,u : Section d’armatures en tension à l’ELU
45
- AS’ : Section d’armatures comprimées
- AS,min : Section minimale d’armature
- B : Section de béton
- b : Largeur des poutres rectangulaires ou de la table de compression des poutres
en té
- b0 : Largeur de l’âme des poutres en té
- d : Bauteur utile des aciers tendus
- d’ : Bauteur utile des aciers tendus
- Eb : Module d’elasticité du béton
- Es : Module d’elasticité de lacier égale à 200000 Mpa
- fe : Limite d’élasticité de l’acier
- fc28 : Résistance caractéristique du béton à la compression à 28 jours
- ft28 : Résistance à la traction du béton à 28 jours
- fbu : Contrainte de calcul du béton
- fSu : Contrainte de calcul des aciers
- h : Hauteur totale des sections
- h0 : Hauteur de la table de compression dans les poutres en T
- St : Espacement des armatures transversales
- σs : Contrainte limite dans les aciers à l’ELS
- σbc : Contrainte limite dans le béton à l’ELS
- τSu : Contrainte d’adhérence acier-béton
- VS,0 : Effort tranchant à l’ELU dans la section critique (à h/2 du nu des appuis)
10) CALCUL DES DALLES
a) DONNEES
- fc28 = 30 MPa
- fe = 400Mpa
- fissuration préjudiciable
- enrobage e = 3cm
- ft28 = v0,6 + 0,06fc28 → ft28 = 2,4 Mpa
b) CONTRAINTE ADMISSIBLE
ELU ELS
béton fbu = 17MPa σ bc = 18MPa
46
acier fsu = 347,8MPa σs = 240MPa
fbu = 0,85fc28/θγb
fsu = fe/γb
θ = 1, γb = 1,50
γs = 1,15
σbc = 0,6 fc28 ; σs = min ( 2/3 fe , 150η) selon B.A.E.L 83
η = 1,6 (aciers à hautes adhérences)
c) CHARGES APPLIQUEES
Charges uniformément réparties provenant charges permanentes et des charges d’exploitation
des planchers (Q)
La combinaison d’action qui sera considérée est :
1,35G + 1,5Q à l’ELU
G + Q à l’ELS
 DALLES UNIDIRECTIONNELLES (lx/ly ≤ 0.4)
Compartiment C1, C2, C3 (la partie au-dessus du réservoir), C4, C5.

La dalle qui sera étudiée est celle du compartiment C3 ( planchers bas des niveaux 2 et 3). Elle
sera calculée, en considérant une tranche de 1m de largeur qu’on assimile à une poutre continue
rectangulaire de hauteur totale h0 (épaisseur de la dalle), de portée lx et uniformément chargée,
par la méthode de caquot.
Mécaniquement la dalle se schématise ainsi :
1,4m 2m 2m 1,6m 1,8m 1,6m 1,8m 1,6m 2m 1,8m 1,8m 1,8m
O A B C D E F G H I J K L
12 appuis simples
11 travées et 1 porte-à-faux
Les travées qui seront étudiées son :
AB, CD, DE et le porte-à-faux OA
Car les autres travées sont identiques.
ETUDE DE LA TRAVEE AB ET DE LA CONSOLE OA
10) CALCUL DES SOLLICITATIONS

Portée : l1 = 1,40m, l2 = 2m
Largeur = 1m
47
Hauteur h0 = 0,16m
Charge au mètre linéaire
Caharge d’exploitation :
Q = 5kN/m2
Charges permanentes
G = 3,15kN/m2 + 0,16×25 = 7,15kN/m2
ELU ELS
pu =1,35G + 1,5Q ps = G + Q
pu = 17,15kN/m ps = 12,15 kN/m
POUTRE ISOSTATIQUE ASSOCIEE

MOMENT MAXIMUM M0 EN TRAVEE
M0 = pl2 2/8
ELU ELS
Travée chargée : 8,57 kN.m 6,07kN.m
Travée déchargée : 4,83 kN.m 3,58 kN.m
MOMENT A L’APPUIS A
MA = - pl12/2
ELU ELS
Travée chargée : -16,81 kN.m -11,91 kN.m
Travée déchargée : - 9,4 kN.m -7 kN.m
EFFORT TRANCHANT (θ)

A gauche de A : θAw = -pl1
A draite de A : θAe = pl2/2
θBw = - pl2/2
ELU ELS
Travée chargée : θAw = -24,01kN θAw = -17,o7kN
θAe = 17,15 kN θAe = 12,15kN
θBw = -17,15kN θBw = -12,15kN
Travée déchargée : θAw = -13,51kN θAw = -10,01kN

θAe = 9,65 kN θAe = 7,15kN
θBw = -9,65kN θBw = -7,15kN
POUTRE REELLE
1er cas
 Moment maximum sur l’appuis A
 Effort tranchant maximum sur l’appuis A
48
O A B C D
1,40m 2m
Le moment maximum sur l’appui A s’obtient en chargeant les travées encadrant l’appui A
- Portée réelle : lw =1,40m, le = 2m
- Portée fictive : l’ = 0,8l (travée intermédiaire)
l’ = l (travée de rive avec appui simple de rive)
lw’ = 1,40m
le’ = 1,6m
MA = -(pwlw’ + pele’ )/8,5(lw’ + le’)
3 3
TA = θA + (MA - M0)/lw
M0 = 0,000 kN.m
ELU
MA,u = -(17,15(1,40)3 + 17,15(1,6)3)/8,5(1,40 + 1,6)
MA,u = -4,60 kN.m
TAw,u = θAw + (MA - M0)/lw

TAw,u = -24,01 + (-4,60-0,000)/1,40
TAw,u = -27,29 kN
TAl,u = θAe + (MA - M0)/le

TAl,u = 17,15 + (-4,60-0,000)/1,40
TAl,u = 13,86
ELS
MA,s = -(12,15(1,40)3 + 12,15(1,6)3)/8,5(1,40 + 1,6)
MA,s = -3,26 kN.m
TAw,s = θAw + (MA - M0)/le

TAw,s = -17,01 + (-3,26-0,000)/1,40
TAw,s = -19,34 kN
TAe,s = θAw + (MA - M0)/le
TAe,s =12,15 + (-3,26-0,000)/1,40

TAe,s = 9,82 kN
2er cas
49
 Moment maximum sur les appuis B
 Effort tranchant maximum sur l’appuis B
O A B C D
2m 2m
Le moment maximun sur l’appuis B s’obtient en chargeant les travées encadrant l’appui B
Portée réelle : lw =2m, le = 2m
Portée fictive : lw’ = 1,6m
le’ = 1,6m
MA = -(pwlw’ + pele’ )/8,5(lw’ + le’)
3 3
TA = θA + (MA - M0)/lw
ELU
MA,u = -4,60 kN.m
MB,u = -(17,15(1,6)3 + 17,15(1,6)3)/8,5(1,6 + 1,6)
MB,u = -5,17 kN.m
TBw,u = θBw + (MB - MA)/lw

TBw,u = -17,5 + (-5,17+4,60)/2
TBw,u = -17,435 kN
ELS
MA,s = -3,26 kN.m
MB,s = -(12,15(1,6)3 + 12,15(1,6)3)/(2×8,5(1,6 + 1,6))
MB,s = -3,66 kN.m
TBw,s = -9,65 + (-3,66+3,26)/2

TBw,s = -9,85 kN
3er cas
 Moment positif maximum dans la travée AB
 Effort tranchant maximum sur les appuis A et B
50
O A B C
2m 2m
lw’ = 1,40m
le’ = 1,6m
ELU
MA1 = -(pwlw’3 + pele’3)/8,5(lw’ + le’)
MA,u1 = -(9,65(1,40)3 + 17,15(1,6)3)/8,5(1,40 + 1,6)
MA,u1 = -3,79 kN.m
MB,u1 = -(17,65 (1,6)3 + 9,65 (1,6)3)/8,5(2×1,6)

MB,u1 = - 4,04kN.m
TAe,u = θAe + (MB - MA)/le

TAe,u =17,5 + (-4,047+3,79)/2
TAe,u = 17,025 kN
TBw,u = -17,5 + (-4,047+3,79)/2

TBw,u = -17,28 kN
TAw,u = θAw + (MB - MA)/lw

TAw,u = -13,51 + (-4,047+3,79 )/1,40
TAw,u = -13,69 kN
ELS
MA,s1 = -(7,15(1,40)3 + 12,15(1,6)3)/8,5(1,40 + 1,6)
MA,s1 = -2,72 kN.m
MB,s1 = -(12,15 (1,6)3 + 7,15 (1,6)3)/8,5(1,6 + 1,6)

MB,s1 = - 2,91kN.m
TAe,s =12,5 + (-2,917+2,72)/2

TAe,s = 11,96 kN
TAw,s =10,01 + (-2,917+2,72)/1,40

TAw,s = -10,15 kN
TBw,s = -12,15 + (-2,91+2,72 )/2
TBw,s = -12,25 kN
51
4er cas

Moment minimal dans la travée AB
O A B C
ELU
MA,u2 = -(17,15 (1,40)3 + 9,65(1,6)3)/8,5(1,40 + 1,6)
MA,u2 = -3,40 kN.m
ELS
MA,s2 = -(12,15 (1,40)3 +17,15 (1,6)3)/8,5(1,40 + 1,6)
MA,s2 = - 2,45 kN.m
MB,s2 = -(7,15 (1,6)3 +12,15 (1,6)3)/8,5(2×1,6)
MB,s2 = - 2,91 kN.m
5er cas

Moment minimal sur l’appuis A
O A B C
ELU
MA,u3 = -(9,65 (1,40)3 + 9,65(1,6)3)/8,5(1,40 + 1,6)
MA,u3 = -2,59 kN.m
ELS
MA,s3 = -(7,15 (1,40)3 +7,15 (1,6)3)/8,5(1,40 + 1,6)
MA,s3 = - 1,92 kN.m
6er cas

Moment minimal sur l’appuis B
A B C
lw le
ELU
52
MB,s3 = -(9,65 (1,6)3 +9,65 (1,6)3)/8,5(2× 1,6)
MB,s3 = - 2,91 kN.m
ELS
MB,s3 = -(7,15 (1,6)3 +7,15(1,6)3)/8,5(2× 1,6)
MB,s3 = - 2,15 kN.m
ELU ELS
Moment maximal à l’appuis
ELU ELS
MA,u = -4,60 kN.m MA,s = -3,26 kN.m
MB,u = -5,17 kN.m MB,s = -3,66 kN.m
Moment maximal en travée

Mmax = M0 + (MA + MB)/2 + (MA - MB)2/(16M0) à x = lAB(1/2 + MA - MB)/8M0)
ELU
Mu = 8,57 + (-4,60-5,17)/2 + (-4,60+5,17)2/(16×8,57)
Mu = 3,69 kN.m à x = 0,98m
ELS
Mser = 6,07 + (-3,26-3,66)/2 + (-3,26+3,66)2/(16×6,07)
Mser = 2,61 kN.m à x = 0,98m
53
DIMENSIONNEMENT
ELU

Calcul du moment reduit
µl = 0,8095αl(1-0’4160 αl)
αl = εbc/( εbc+ εl) avec εbc = 3,5‰ εl = fsu/es = fe/(γses) ; γs ; εl = 1,739 ; αl = 0,668 ;
µl = 0,392
SECTION EN TRAVEE
Moment de calcul : Mu = 3,69 kN.m
On choisit des aciers #3 (Ø = 3/8 po)
Hautuer utile : d = h-e-1/2 Ø
d = 0,16-0,03-0,5×0,0095
d = 0,125m ou 12,5cm
µu = Mu/(bd2fbu) = 0,0037/(1×(0,125)2×17)
µu = 0,014
µu < 0,483, alors l’équilibre est possible sans aciers comprimés
yu = α×d
µu = 0,8095αu(1-0,4160 αu)
0,3367 αu2-0,8095 αu+0,014 = 0
αu = 0,017
yu = 0,017×12,5
yu = 0,22
αu < αAB = 0,2593, alors le pivot est A
εs = 10 ‰ (les aciers travaillent à leur défoirmation limite)
zb = (d/2)×(1 + (1-2µ)1/2) = 0,124m
Ast’u = Mu/( Zbfsu) = 0,00370/(0,124×347,82)
Ast’u = 0,80cm2
Section minimale d’acier

La condition de non-rupture brusque du béton tendu (condition de non-fragilité) impose une
section minimale d’acier pour reprendre l’effort de traction F que reprenait le bétom tendu avant
fissuration.
ρm,u = 0,23 ft28/fe
ρm,u = 0,23 ×2,4/400
ρm,u = 0,00138
Asmin = λ ρm,u ×d
λ = (β/ (ρm,u×fs,u))1/2
β = Mu/(bd2)
β = 0,00138/(1×(0,125)2)
β = 0,2368
λ = (0,2368/(0,00138×347,82))1/2
λ = 0,703
Asmin = 0,703×0,00138×0,125
Asmin = 1,21 cm2
54
VERIFICATION A L’ELS
Moment de calcul : Mser = 2,61 kN.m
μser = Mser/(bd2σs) = 0,00261/(1×(0,125)2×240)
μser = 0,000696
αser =1,25(1-(1-2×0,000696)1/2)
αser = 0,000870
β = 1- αser/3 = 0,999
Il faut vérifier que pour fissuratrion préjudiciable :
Mser/(bd2)<0,9fc282(18fc28 + 3 σs)/(9fc28 + σs)2 (réf. Projet deb béton armé Henry Thonier)
Mser/(bd2) = 0,00261/(1×(0,125)2) = 0,167
0,9fc282(18fc28 + 3 σs)/(9fc28 + σs)2 = 3,92
Mser/(bd2)<0,9fc282(18fc28 + 3 σs)/(9fc28 + σs)2, alors
σb< σbc (ok!)
Ast,ser = 0,00261/(0,97×0,125×240) = 0,87cm2
Section minimale d’acier à l’ELS

Asmin,s = λ×ρm,s×d
ρm,s = 0,00138
λ = (β/(ρm,s× σb))1/2
β = Mser/(bd2) = 0,167
λ =0,710
Asmin,s = 1,23cm2
On prendra comme section d’armature en travées As = Asmin,s
Soit As = 1,23cm2

Section théorique :1,23cm2

Section comerciale :2#3 à 50cm
L’espacement maximal dans le cas où la fissuration est préjudiciable est limitée à
St ≤min(2h, 25cm) (réf.art. 4.5.33)
St ≤min (32cm, 25cm)
On prend St = 25cm

Section de mise en œuvre : #3 à 25cm
SECTION SUR APPUIS


Appuis intermédiaires
Moments de calcul :
ELU ELS
Mu = -5,17kN.m Ms = -3,66kN.m
DIMENSIONNEMENT
ELU
Mu = 5,17 kN.m
µu = Mu/(bd2fbu) = 0,019
55
αu = 0,024
yu = αu×d
yu = 0,3cm
εs =10 ‰
β =0,990
Ast,u = Mu/(βdfsu) = 0,00517/(0,990×0,125×347,82) = 1,20cm2

Asmin,u = λ×ρm,s×d
ρm,u = 0,00138
λ = 0,830
β = 0,331
Asmin,s = 1,43cm2
Verification à l’ELS
μser = Mser/(bd2σs)
μser = 0,000976
αser =1,25(1-(1-2×0,000976)1/2)
αser = 0,00122
β = 1- 0,00122/3 = 0,999
Ast,ser = Mser/(βd σs) = 1,22cm2
Prenons Ast,ser = 1,42cm2
σs = 0,00366/(0,999×0,125×1,42×10-4) = 206,40 Mpa
σb = k σs
k = αser/1,5(1- αser)
k = 81×10-5
σb = 0,167 Mpa
σb ≤ σbc = 18Mpa (ok !)

ρm,u = 0,00138
β = 0,234
λ = 0,840
Asmin,u = 0,840×0,00138×0,125
Asmin,s = 1,45cm2
On prendra comme section d’armature aux appuis intermédiares :As = 1,45cm2

Section théorique : 1,43cm2

Section commerciale : 2#3 à 50cm

56
Section sur appuis A (console OA)
Moment de calcul :
ELU ELS
Mu = -4,60kN.m Mser = -3,26 kN.m
DIMENSIONNEMENT
ELU
Mu = 4,60 kN.m
µu = Mu/(bd2fbu) = 0,0173
αu = 0,0227
β =0,991
Ast,u = Mu/(βdfsu) = 1,07
Section minimale d’acier à l’ELU

ρm,u = 0,00138
β = 0,294
λ =(0,294/(0,00138×240))1/2 = 0,942
Asmin,s = 1,62cm2
μser = Mser/(bd2σs)
μser = 0,00087
αser = 0,0011
β = 0,9996
Prenons Ast,ser = 1,14cm2
σs = 0,00326/(0,9996×0,125×1,14×10-4) = 228,86 Mpa
σb = k σs
k = 73×10-5
σb = 0,168 Mpa
σb ≤ σbc = 18Mpa (ok !)

ρm,s = 0,00138
β = Mser/(bd2) = 0,208
λ =0,792
Asmin,s = 1,37cm2
On prendra comme section d’armature pour le porte- à-faux OA et l’appui A
As = 2,13 cm2

Section théorique : 2,13 cm2
57

Section comerciale : 3#3 à 50cm

Appui de rive autre que l’appui A

Moment de calcul :
ELU ELS
Mu = -0,15M0,u = -1,29kN.m Mser = 0,15M0,ser = -0,91 kN.m
M0,u (resp. M0,ser) moment isostatique max à l’ELU (resp. ELS)
DIMENSIONNEMENT
ELU
Mu = 1,29 kN.m
µu = 0,00485
αu = 0,0075
Zb = 0,124m
Ast,u =0,30cm2
ρm,u = 0,00138
β = 0,082
λ = 0,082
Asmin,s = 0,71cm2
ELS
Mser = 0,91 kN.m
µser = 0,00024
αser = 0,00030
β =0,9999
Ast,ser =0,30cm2
ρm,ser = 0,00138
β = 0,058
λ =0,347
Asmin,ser = 0,71cm2
On prendra comme section d’armature aux appuis de rive
As = 0,71cm2


Section comerciale :1 #3 à 100cm

Section de mise en œuvre :#3 à 25cm
II). VERIFICATION A L’EFFORT TRANCHANT

Il n’y a pas lieu de prévoir des armatures transversales dans la dalle lorsque les conditions
suivantes sont réunies (Art.A.5.22)
58
- La dalle est réalisée sans reprise de bétonnage dans toute son épaisseur
- Toutes les dispositions constructives relatives aux dalles sont respectées
- La contrainte ultime ‫ﺡ‬u est inférieure à la valeur limite ‫ﺡ‬u,lim
‫ ﺡ‬u,lim = 0,07fc28/γb = 1,4MPa
‫ ﺡ‬u = Vu/(bd) = 0,22MPa avec Vu = 27,29kN
‫ ﺡ‬u ≤ ‫ﺡ‬u,lim ok!
Les conditions sont satisfaites. Les armatures transversales ne sont pas nécessaires.
III. Armature de répartition

La section des armatures de répartition va être prise égale au ¼ de la section des armatures
principales
Section en travée



Section aux appuis




Appui A console(OA)



Appui de rive



Remarque
Les armatures de répartition ass0ciées aux aciers de chapeaux ne sont pas soumises aux règles de
section minimale et d’espacement maximal (Art. B.7.4)
REPARTITION DES ARMATURES
 Longueur de scellement droit
59
D’après B.A.E.L article A.6.1221, la longueur de scellement droit est déterminée à partir de la
formule réglementaire : ls = (feФ/(4×s)) où
s : contrainte d’adhérence limite ultime sur un ancrage
s = 0,6ψ2ft28
ψ = 1,5 (barre à HA)
s = 1,35×2,4 = 3,24 Mpa
Barre #3, alors Ф = 9,5mm
ls = (400×0,95)/(4×3,24)
ls = 30cm
 Armatures inférieures
Longueur des armatures non prolongées :
l≥1,40-(1,40×2)/10
l≥1,12m (console OA)
l≥2-(2×2)/10
l≥1,6m (travée AB)
NB : Le moment résistant Mru associé à deux barres de #3 par mètre reste supérieur au moment
maximal (en travée)
Mru =As×(fe/γs)×z
Z = 0,124m
Mru = 0,0142×(400/1,15)×0,124
Mru = 0,61MN.m
Mtmax = 0,00365MN.m
Mru> Mtmax
 Armatures supérieures (chapeaux)
La longueur des chapeaux au-delà de la face des appuis est déterminée de façon forfaitaire à
l’aide des relations suivantes :
 Max(ls , 0,20lx) s’il y a continuité
 Max(ls , 0,15lx) si l’encastrement est parfait
 Max(ls , 0,10lx) si l’encastrement est faible
l≥ max(ls , 0,20lx)
l≥ max(30cm , 40cm)
l≥40cm
Appuis de rive
Autre que A
l≥ max(ls , 0,l0lx)
l≥ max(30cm , 0,10×1,80)
l≥ max(30cm ,18cm)
l≥30cm
Appui A
60
l≥ max(30cm ,20cm)
l≥30cm
5)Vérification des conditions d’ancrage
Appuis de rive :
Section d’armature ancrée : 2#3 à 50cm correspond à une section de 1,42cm2/m
Ast,ancrée = 1,42cm2/m
Vu0/fsu< As,ancrée
Vu : ET à l’appui de rive
Vu = 27,29
fsu = 347,82Mpa
Vu0/fsu = 0,78cm2 < As,ancré (ok !)
0,9Vu×d < Mu
Mu : Moment max sur appuis B
Mu = 5,17kN.m
Vu = 17,435kN
0,9Vu×d = 1,96kN.m < Mu (ok !)
Aucune vérification n’est à faire viv-à-vis de la section minimale d’armature à ancrer au-delà du
bord de l’appui (Art.5.1.32)
DETERMINATION DU TYPE D’ANCRAGE

On choisit un ancrage courbe avec θ = 1200
Ainsi, il faut : l2 + 2,3l1 + 3,3r ≥ ls
On prend r = 5,5Ф (acier HA)
Ф = 9,5 mm
l2 + 2,3l1 ≥ 30 – 3,3×5,22
l2 + 2,3l1 ≥ 12,774
prenons l2 = 6cm
alors l1 ≥ 2,94
on prend l1 = 3cm
l2 : distance entre le début de la zone d’appui et le commencement du crochet
l1 : distance entre la fin du crochet et l’extremité de la barre
Il suffit de disposer d’une longueur d’ancrage L = 20cm
 Longueur de recouvrement
L’acier étant du type HAFeE400, on prend pour longueur de recouvrement des barres :
lr = ls + c
c = 5Ф, alors Lr =35cm
Aux recouvrements des armatures tendues il est nécessaire de prévoir des armatures de couture.
Elles sont constituées par des barres de petit diamètre1/4 (FeE22) et uniformément réparties dur
la longueuer lr (également espacées)
Ac = F/σac
61
σac = 0,4σs = 231,88 Mpa
F = 0,000071×2×347,82
F = 0,045MN
Ac = 1,05cm2, soit 41/4 à 8,75 cm
7) Vérification de la contrainte de compression dans les bielles
Appui de rive (autre que A)

Contrainte dans la bielle
σbc = 2V0/(ab0)
b0 = 1m, V0 = 15,43kN
a = b-4cm or b = 22cm
a = 18cm
σbc = 0,171MPa
Contrainte limite:
σlim =0,8fc28/γb = 16MPa
σbc < σlim (ok!)
Appui A
A gauche : Vu0,w = 27,29kN
σbc = 0,303MPa
σbc < σlim (ok!)
à droite : Vu0,e = 13,86kN
σbc = 0,154MPa
σbc < σlim (ok!)
Contrainte moyenne sur l’appui
Ru/(a-b0)≤1,3fc28/γb
Ru = 41,15kN
Ru/(a-b0) = 0,228Mpa
1,3fc28/γb = 26Mpa
Ru/(a-b0) ≤1,3fc28/γb (ok!)
A gauche : Vu0,w = 17,435kN
σbc = 0,19Mpa
σlim = 16MPa
σbc < σlim (ok!)
à droite : Vu0,e = 17,435kN
σbc = 0,19Mpa < σlim
σbc < σlim (ok!)
Contrainte moyenne sur l’appui
Ru/(a-b0) ≤ 1,3fc28/γb
Ru = 34,87kN
Ru/(a-b0) = 0,19Mpa
1,3fc28/γb = 26Mpa
62
Ru/(a-b0) ≤1,3fc28/γb (ok!)
8)Etude des autres travées

Vu que la portée des autres est quasiment égale à celle étudiée et qu’elles sont soumises au
même chargement, la répartition des armatures trouvées pour cette travée sera étendue à toutes
les autres.
Néanmoins, une étude spécicifique sera faite pour les planchers octogonaux de la cage d’escalier
du compartiment C3 et des dômes.
ETUDE DES PLANCHERS OCTOGONAUX DE LA CAGE D’ESCALIER DU

COMPARTIMENT C3
Plancher bas du niveau 2
Ce plancher sera étudié en prenant un panneau de dalle. Ce panneau de forme trapézoïdale a pour
dimension :
Gande base :B = 7,10m
Petite base b = 2,4m
Hauteur : h = 5,2m
Il sera calculé en considérant une bande de 1m de largeur parallèlement à la grande base et
assimiler cette bande à une poutre continue uniformément chargée et simplement appuyée sur les
poutres principales.
Schéma mécanique de la dalle
A B C
3,55m 3,55m
Les deux travées sont identiques, on va étudier une seule.
Etude de la travée AB
10) Calcul des sollicitations
portée : l = 3,55m
largeur = 1m
hauteur h0 = 0,16m
Charge au mètre linéaire:
Charge d’exploitation : Q = 5kN/m2
Charge permanente : G = 7,15kN/m2
ELU ELS
pu = 17,15kN/m ps = 12,15 kN/m
Poutre isostatique associée

 Moment maximum en travée
63
ELU ELS
Travée chargée : 27,01 kN.m Travée chargée : 19,14 kN.m
Travée déchargée : 115,20 kN.m Travée déchargée : 11,26 kN.m
 Moment à l’appui B
ELU ELS
Travée chargée : - 108,06 kN.m Travée chargée : - 76,56 kN.m
Travée déchargée : - 60,82 kN.m Travée déchargée : - 45,05 kN.m
 Effort tranchant θ à l’appui B
ELU ELS
Travée chargée : θBw = - 30,44 kN Travée chargée : θBw = - 21,56 kN
θBe = 30,44 kN θBe = 21,5
Travée déchargée : θBw = - 17,13 kN Travée déchargée : θBw = - 12,69 kN
θBe = 17,13 kN θBe = 12,69 kN
Poutre réelle
 Moment sur l’appui B
 Effort tranchant sur l’appui B
A B C
lw = 3,55m le = 3,55m
Portée réelle : lw = 3,55m, le = 3,5m

Portée fictive : l’ = 3,55m, l’e = 3,5m
ELU
MB,u = -(17,15(3,55)3 + 17,15(3.553)/8,5(2×3.55)
MB,u = -25,43 kN.m
MA,u = 0
TAe,u = θAe,u + (MB,u - MA,u)/lw

TAe,u = 23,27 kN
TBe,u = θBw,u + (MB,u - MA,u)/lw
64
TBw,u = - 37,60 kN
TBe,u = -106,59 + (-135,57+127,94)/6,6

TBe,u = 23,27 kN
ELS
MB,s = -(9,65(3,55)3 + 9,65(3,55)3)/8,5(2×3,55)
MB,s = - 14,31kN.m
TAe,s = 17,53 kN
TBe,s = 17,53kN
TBw,s = - 32,16
 Moment positif maximum dans la travée CD

 Effort tranchant maximum sur les appuis C et D
A B C
3,55m 3,55m
lw = l’w = 3,55m le = 3,55m
ELU
MA,u = 0
MB,u = - 19,86 kN.m
TAe,u = 34,44 -19,86/3,55

TAe,u = - 24,84 kN
TBe,u = 17,13 -19,86/3,55

TBe,u = 11,53 kN
TBw,u = -30,44 – 19,86/3,55

TBw,u = - 36,03 kN
ELS
MA,s = 0
65
MB,s = -(12,15(3,55)3 + 7,15(3,55)3)/8,5(2×3,55)
MB,s = - 14,31 kN.m
TAe,s = 21,56 – 14,31/3,5

TBe,s = 17,53 kN
TBw,s = - 21,56 – 14,31/3,5

TBw,s = - 25,57 kN
TBe,s = - 12,69 – 14,31/3,5

TBe,s = 8,66 kN
Moment maximal en travée
ELU
Mmax = 27,01 – 25,43/2 + (25,43)2/(16×27,01)
Mmax = 15,79 kN.m à x = 1,35m
ELS
Mmax = 19,14 – 14,31/2 + (14,31)2/(16×19,14)
Mmax = 12,65 kN.m à x = 1,44m
Moment maximal aux appuis
ELU ELS
MB = - 25,43 kN,m MB = - 14,31 kN.m
Effort tranchant maximal
ELU ELS
TA = 24,84 kN TA = 17,53 kN
TB = - 37,60 kN TB = - 32,16 kN
20) Dimensionnement

Section en travée
ELU
Moment de calcul : Mu = 15,79 kN.m
d = 12,5cm, h = 0,16cm
b = 100cm
µu = 0,059 → pivot A
αu = 0,077→ yu = 1m
la Section d’armature est : As = 3,75cm2
66
Asmin = 0,23ft28bd/fe
Asmin = 1,73cm2
As > Asmin, alors condition de non-fragilité assurée
Moment de service : Mser = 12,65 kN.m
μser = 0,809
αser = 0,56
La section d’armature est :
As = 5,76cm2
Contrainte maximale dans le béton
σb = 18 MPa
σbc = 18 MPa
σb< σbc (ok!)

Asmin = 1,73cm2
As > Asmin, condition de non-fragilité respectée
En définitive, on prendra comme section d’armature en travée
As = 5,76cm2


Section comerciale : 5#4/m

Section de mise en oeuvre #4 à 15cm

SECTION SUR APPUIS


Appuis intermédiaires (appui B)
ELU
Mu = - 25,43 kN.m
αu = 0,126 → yu = 1,6cm
As = 6,16cm2

Asmin = 1,73cm2
As = 6,16cm2
As > Asmin → condition de non-fragilité respectée
Mser = - 14,41 kN.m
67
μser = 0,916
αser = 0,56
As = 6,52cm2
Contrainte maximale dans le béton.
β = 1- 0,00122/3 = 0,999
σs = 18 MPa
σb = σbc (ok !)

Asmin = 1,73cm2
On prendra comme section d’armature à l’appuis intermédiare (appui B) : As = 6,52cm2



Apuis de rive
Pour lesctions sur appuis de rive, on va calculer des armatures devant équilibrer un moment égal
à 0,15M0
ELU
Mu = - 4,05 kN.m
αu = 0,019 → yu = 0,2cm
As = 0,94cm2
ELS
Mser = 2,87 kN.m
μser = 0,183
αser = 0,56
As = 1,31cm2
Asmin = 1,73cm2
As > Asmin → condition de non-fragilité non respectée
On prendra pour section d’armatures aux appuis de rive :
As = 1,73cm2



Armature de repartition
68
En travée


Section comerciale :2#4/m

Appuis intermédiares



Appuis de rive



30) Vérification à l’effort tranchant
Effort tranchant maximal

Vu = 37,60 kN
Contrainte de cisaillement :
τu = Vu/(bd) = 0,31 Mpa
Contrainte limite : τu,lim = 0,07fc28/γb = 1,4 Mpa
τu < τu,lim, les armatures de cisaillement ne sont pas nécessaires
40) Vérification à la capacité portante

Moment résistant ultime :
MRu = Asfez/γs avec z = 0,8h
As : Section d’armatures en travée.
As = 5,76cm2 → MRu = 25,64 kN.m
Mu = 15,79 kN.m
MRu > Mu, la dalle est vérifée à la capacité portante
50) Répartition des armatures
 Longueur de scellement droit

Armatures à H.A, ls = 40Φ
Φ : diamètre des barres
Barre #4→ Φ = 13mm → ls = 52cm
 Armatures supérieures (chapeaux)

La longueur des chapeaux au-dela de la face des appuis sera prise égale à :
 l ≥ max (ls ; 0,20lx) : appuis intermédiares
l ≥ max (47 ; 71cm)→ l ≥ 71cm
 l ≥ max (ls ; 0,10lx) : appuis de rive
69
l ≥ max (47 ; 35,5cm)→ l ≥ 47cm
60) Vérification des conditions d’ancrage
 Appuis de rive
Ancrage minimum
Ag = Vu/fsu×γs
Vu : effort tranchant maximum sur l’appui de rive
Ag = 0,0248×1,15/400
Ag =0,71 cm2
Section d’armature à encrer :
Ast,ancrée = 1,73cm2 (appuis de rive)
Ast,ancrée > Ag (ok !) (Art.A.5.5.1,312)
 Appuis intermédiares
Mu = 25,43 kN.m moment maximum sur l’appui B
β = 0,9Vud
Vu : effort tranchant maximum sur l’appui B
β = 0,9×37,60×0,125 = 4,23 kN.m
0,9Vud < Mu (ok !)
Aucune vérification n’est à faire vis-à-vis de la section minimale d’armature à ancrer au-delà du
bord de l’appuis (Art.5.1,239)
70) Détermination du type d’ancrage

Il faut calculer la longueur d’ancrage droit nécessaire (ld)
Ld = Vu/(As×π×Φ×τsu)
τsu : contrainte d’adhérence
τsu = 0,6×ψs2×ft28
ψs = 1,5 (acier à H..A)
τsu = 0,6×(1,5)2×2,4
τsu = 3,24 Mpa
ns : nombre de barres à ancrer au droit de l’appui
ns : 2 barres (2#4)
Φ = 13mm
ld = 0,0376/(2×π×0,013×3,24)
ld = 15cm
Largeur d’appui » a = b – 2cm – 2cm
B : largeur de la poutre : b = 25cm
a = 21cm
ld < a : un ancrage rectiligne des barres est donc largement suffisant. Toutes les barres seront
prolongées jusqu’aux extrémités sans crochet.
80) Vérification de la contrainte de compression dans les bielles
 Appuis intermédiaires
70
σbc = 2Vu0/ab0 (contrainte de compression dans les bielles)
b0 = 1m, a = 0,21
σbc = 0,36 Mpa
Contrainte limite :
σlim = 0,8fc28/γb = 16 Mpa
σbc < σlim (ok !) (Art.A5.1,313)
 Appuis de rive
σbc = 0,23 Mpa
σbc < σlim (ok !)
contrainte moyenne sur l’appui intermédiare
Ru/ab0 ≤ 1,3 fc28/γb
1,3 fc28/γb = 26 Mpa
Ru = TBe – TBw = 23,27 + 37,60 = 60,87 kN
Ru/(ab0) = 0,29 MPa
Ru/ab0 < 1,3 fc28/γb (ok !)
ETUDE DES TOITURES EN DOMES
a) Dômes de l’atrium du compartiment C4 et du percola

Ces toitures seront calculées comme des coupoles soumises à des charges uniformément
réparties et ne subissant que des efforts de comprssion suivant les méridiens et des efforts de
comprssion ou de traction suivant les parallèles. Les efforts de compression suivant les méridiens
donneront des armatures qui seront placées dans le sens des méridiens et les efforts suivant les
parallèles donneront des armatures qui seront placées dans le sens des parallèles.
Ces armatures suivant les parallèles seront des armatures principales et celles suivant les
méridiens des armatures de repartition.
Epaisseur de la coupole : e = 10cm
Surcharges : q = 1,5 kN/m2
Charges permanentes : g = 6,35 kN/m2
On a comme rayon de la coupole :
R2 = 32 + (R - f)2 α
f = 1m
R = 5m
Soit σ1 la contrainte de compression ou de f : flèche minimale
traction suivant les parallèles
σ1 = pR/e × (cos2α + cosα - 1)/(1 + cosα)
σ = pR/e × 1/(1 + cosα) (réf : calcul et vérification des ouvrages en B.A par Pierre Charron)
ELU
p = 10,82 kN/m2
- suivant les parallèles
σ1 = 10,82 ×5/0,10 × 0,44/1,8
σ1 = 132,24 kN/m2 contrainte de compression
71
On admet que σ1 reste constante sur 1m de developpement du parallèle, ce qui est dans le sens de
la securité,
La force de compression équilibrée par les armatures sera, pour la longueur considée
F = 132,22×0,10×1
F = 13,22 kN
D’où A = F/fsu et A = 0,38 cm2
Section théorique : 0,38cm2/m suivant les parallèes
-Suivant les méridiens (à l’appui)
F = 132,22×0,10×1 (1m de développement du méridien)
F = 30,05 kN
D’où A = 0,85 cm2
Section théorique : 0,85 cm2/m suivant les méridiens
En résumé on a :
Suivant les parallèles

 Section théorique : 0,17cm2/m
 Section commerciale : 1#3
 Section de mise en œuvre : # à 25 cm
Suivant les méridiens (à l’appui)

 Section théorique : 0,1,42cm2/m
En ce qui concerne la ceinture, f<R, la réaction d’appui a une composante horizontale H.

On aura, par unité de longuer du parallèle, une force :
H1 = pRcosα/(1+cosα)
F = H1×r (rayon de la ceinture)
H1 = 10,82×5×0,8/(1+0,8)
H1 = 24,04 kN/m
r = 3m
F = 72,13 kN
D’où A = 0,072/347,82
A = 2,07 cm2
 Section de mise en œuvre : #3 à 20 cm
b) Dôme de la cage d’escalier octogonal du compartiment C3

Cette toiture sera calculée en la considérant comme une
coupole hémisférique. Elle est donc soumise aux
contraintes suivantes au niveau des appuis
σ = pR/e (contrainte de compression)
σ1 = - pR/e (contrainte de traction)
72
R = 20 m
e = 0,10 m
p 10,82 kN/m2
σ = 2164 kN/m2
σ1 = - 2164 kN/m2
On admet que σ1 reste constante sur 1m de développement. La force de compression équilibrée
est :
F = 2164×0,10×1
F = 216,4 kN
D’où la section d’armature dans la zone tendue
A = F/fsu = 0,2164/347,82
A = 6,22 cm2 (placée suivant les parallèles)

Armature de repartition suivant les méridiens

NB : Vu que les deux hémisphères sont symtriques, les armatures trouvées dans la première
hémisphère seront étendues à la deuxième symétriquement.
POUTRES SECONDAIRES
Calcul de la poutre secondaire type

1- Données
Fissuration préjudiciable
Enrobage : 5 cm 160 cm
Poutre en té
h = 60cm, 16 cm
b0 =24 cm, 55 cm
h0 =16 cm,
d’ = 5 cm,
d = 55 cm 24cm
b = 160 cm.
Schémas mécanique de la poutre
A 6,60m B 5,37m C 6,82m D
73
2 - Charge au mètre linéaire

G = 7,15 kN/m2 ×1,60m + 25 kN/m3×0,24m×0,60m
G = 15,04 kN/m
Q = 1,5 kN/m2 × 1,60 m = 8kN/m
ELU ELS
Pu = 32,30 kN/m ps 23,04 kN/m
3 - ETUDE DE LA TRAVEE BC
Moment maximum en travée
ELU ELS
Moment maximum à l’appui B
ELU ELS
Effort tranchant aux appuis B et C
ELU
Travée chargée : θBe = 86,72 kN
θBw = - 100,59 kN
θCw = - 86,72 kN
θBw = - 67,00 kN
θCw = - 54,51 kN
ELS
θBw = - 76,03 kN
θCw = - 61,86 kN
θBw = - 49,63 kN
θCw = - 40,38 kN
POUTRE REELLE
 Moment sur l’appui B
 Effort tranchant sur l’appui B
74
A B C
lw = 6,6m le = 5,37m
Portée fictive : l’ = 0,8l (travée intermédiaire
ELU
MB,u = -(32,30(6,60)3 + 32,30(4,303)/8,5(6,60 + 4,30)
MB,u = -127,94 kN.m
TBe,u = 86,72 + (-135,574,6+127,94)/5,37

TBe,u = 85,30 kN
TBw,u = -106,59 + (-135,57+127,94)/6,6

TBw,u = 107,74kN
ELS
MB,s = -(23,04(6,60)3 + 23,04(4,30)3)/8,5(6,60 + 4,30)
MB,s = - 91,26 kN.m
TBe,s = 61,86 + (96,70+91,26)/5,37

TBe,s = 60,84kN
TBw,s = 76,03 + (-96,70+91,26)/6,6

TBw,s = -76,85 kN
A B C D
lw = 6,60m le = 5,37m
ELU
MB,u = -(20,30(6,60)3 + 32,30(4,303)/8,5(6,60 + 4,30)
MB,u = - 90,71 kN.m
75
TBe,u = 86,72 + (-125,47+90,71)/5,37

TBe,u = 80,25 kN
TBw,u = -67,59 + (-125,47+90,71)/6,60

TBw,u = - 72,27 kN
TBw,u = - 93,19 kN
ELS
MB,s = -(15,04(6,60)3 + 23,04(4,30)3)/8,5(6,60 + 4,30)
MB,s = - 66,44 kN.m
TBe,s = 61,86 + (89,97+66,44)/5,37

TBe,s = 57,48kN
TBw,s = - 49,63 + (-89,97+66,44)/6,6

TBw,s = -53,19 kN
TCw,s = - 61,86 + (-89,97+66,44)/6,6

TCw,s = -66,24 kN
ETUDE DE LA TRAVEE CD
ELU ELS
Moment maximum à l’appui C

Effort tranchant θ aux appuis C et D
76
ELU
Travée chargée : θCe = 110,14 kN
Dw = - 110,14 kN
Travée déchargée :θCe = 69,24 kN
θDw = - 69,24 kN
ELS
θDw = - 78,56 kN
θDw = - 51,28 kN
Poutre réelle
 Moment sur l’appui C
 Effort tranchant sur l’appui C
B C D
lw = 5,37m le = 6,82m
Portée fictive : lw = 5,37m le = 6,82m

Portée fictive : l’w = 4,30m l’e = 6,82m
ELU
MC,u =(pwl’w3 + pel’e3)/(8,5(l’w + l’e))
MC,u = -(32,30(4,30)3 + 32,30(6,82)3)/8,5(4,30 + 6,82)
MC,u = -135,57 kN.m
TCe,u = 110,14 + (0-(-135,57))/6,82

TCe,u = 8130,02 kN
TCw,u = -86,72 + (0-(135,57))/5,57

TCw,u = - 61,47 kN
TDw,u = - 110,14 + (0-(-135,57))/6,82

TDw,u = - 90,26 kN
77
ELS
MC,s = -(23,04(4,30)3 + 23,04(6,82)3)/8,5(4,30 + 6,82)
MC,s = - 96,70 kN.m
TCe,s = 78,56 + (0 – (- 96,70))/6,82

TCe,s = 92,73kN
TCw,s = - 61,86 + (0 - (-96,70)/5,37

TCw,s = - 43,85 kN
TDw,s = - 78,56 + (0 - (-96,70)/6,82

TDw,s = - 64,38 kN
 Moment positif maximum dans la travée CD
 Effort tranchant maximum sur les appuis C et D
B C D
5,37m 6,82m
lw’ = 4,30m le’ = 6,82m
ELU
pu = 20,30 kn/M
pe = 32,30 kN/m
Mc,u = - 125,47 kN.m
TCe,u = 110,14 + (0-(-125,47))/6,82
TCe,u = 128,53 kN
TDw,u = - 110,14 + (0-(-125,47))/6,82
TDw,u = - 91,74 kN
ELS
pu = 15,04 kn/M
pe = 23,04 kN/m
Mc,s = - 89,17 kN.m
TCe,s = 78,56 + (0 – (-125,47))/6,82
TCe,s = 25,95 kN
TDw,s = - 78,56 + (0 – (-125,47))/6,82
TDw,s = - 60,16 kN
78
Tenant compte de l’action sismique, une augmentation de 30% sera affectée aux solicitations
Moment maximal aux appuis B, C, D
ELU
MB,u = -166,32 kN.m
MC,u = - 176,24 kN.m
MD,u = 0,000 kN.m
ELS
MB,s = - 118,64 kN.m
MC,s = - 125,71 kN.m
MD,s = 0,000 kN.m
Moment maximal en travée BC et CD

Travée BC
ELU
Mmax = (116,43 + (- 127,94 – 135,57)/2 + (- 127,94 + 135,57)2/(16×116,43))/1,30
Mmax = - 19,87 kN.m à x = 5,37(1/2 + (- 135,57 + 127,94)/(8×116,43))
x = 2,64 m
ELS
Mmax = - 14,18 kN.m à x = 2,64m
Travée BC
ELU ELS
Mmax = -163,95 kN.m à x = 4,02 m Mmax = - 116,95 à x = 4,02 m
TB = - 107,74 kN TB = - 76,85 kN
TC = 130,02 kN TC = 42,73 kN
TD = -91,74 kN TD = - 64,38 kN
20) Dimensionnement
Travée BC
La travée n’étant soumise qu’à des moments négatifs, le schémas adopté est celui d’une section
rectangulaire.
Appuis B (intermédiaire)
Largeur b = 24 cm 5cm
Hauteur h = 60 cm
Hauteur utile d = 55 cm 55 cm
Moment de calcul :
MB,u = - 166,32 kN.m
79
MB,s = - 118,64 kN.m 24 cm
ELU
Mu = 166,32 kN.m
μu = 0,134 < 0,392 → pivot A
αu = 0,026→ yu = 1,43 cm (à la fibre comprimée)
Ast,u = 8,78 cm2
Asmin = 8,67 cm2
Ast,u > Asmin → condition de non fragilité assurée
ELS
Ms = 118,64 kN.m
μser = 0,096
αser = 0,556
Ast,ser = 12,28 cm2
σb < σbc = 18Mpa (ok !)
on prendra pour section d’armature à l’appui B
As = 12,28 cm2
 Section théorique : c’est celle satisfaisant aux conditions de résistance, de durabilité et de non-
fragilité de la section, c’est-à-dire : As = 12,28 cm2
 Section commerciale : On disposera de deux lits d’aciers : 3#7 et 3#4
 Section de mise en œuvre : On disposera de deux lits d’aciers.
Lit supérieur : 3#7
Lit inférieur : 3#4
Appui C (intermédiaire) 5cm

Moment de calcul
MB,u = - 176,24 kN.m 55 cm
MB,s = - 125,71 kN.m
24 cm
ELU
Mu = - 176,24 kN.m
μu = 0,143 < 0,392 → pivot A
αu = 0,027→ yu = 1,5 cm (à la fibre comprimée)
As,u = 9,31 cm2
Asmin = 8,67 cm2
80
As,u > Asmin → condition de non fragilité assurée
ELS
Ms = 125,71 kN.m
μser = 0,101
As,ser = 13,02 cm2
Asmin = 8,67 cm2
σb < σbc = 18Mpa (ok !)
on prendra pour section d’armature à l’appui B
As = 13,02 cm2
 Section théorique : As = 12,28 cm2
 Section commerciale : 3#7 et 3#4
 Section de mise en œuvre : On disposera de deux lits d’aciers.

Travée BC (intermédiaire)
Moment de calcul
MB,u = - 19,87 kN.m
MB,s = - 14,18 kN.m
ELU
Moment que peut reprendre la table seule:
Mut = bh0σbc(d – h0/2)
Mut = 2,04 MN.m
Mu = 0,0198MN.m
Mut > Mu : fausse pouter en té.
La section se calcule comme une section rectangulaire de largeur b =160cm et de hauteur utile
d = 55 cm
Mu = 19,87 kN.m
μu = 0,16< μu = 0,392 → pivot A
αu = 0,03→ yu = 0,2 cm
As,u = 1,04 cm2
Asmin = 8,67 cm2
ELS
Moment resistant de la table
MR = σbc(d – h0/3)bh0/(30(d – h0))
81
MR = 347,82(0,55 – 016/3)×1,69×(0,16)2/(30(0,55 – 0,16))
MR = 0,60 MN.m
Mser = 0,01418 MN.m
MR > Mser: l’axe nature tombe dans la table, le calcul est le même que celui d’une section
rectangulaire de largeur b = 160 cm et de hauteur utile d = 0,55 m.
On a alors :
μser = 0,0114
As = 1,47 cm2
Asmin = 8,67 cm2
σb = σbc = 18Mpa (ok !)
on prendra pour section d’armature au niveau de la travée BC
As = Asmin = 8,67 cm2

Section théorique : As = 8,67 cm2

Section commerciale : 3#7

Section de mise en œuvre :
Un seul lit : 3#7
 Travées CD et AB (de rive)
 Appuis D et A (de rive)

Afin de pouvoir équilibrer un moment égal à 0,15M0 = 0,15×187,79 = 28,17 kN.m, 3#7 ont été
prévus
 Travée CD et AB (de rive)

Moment de calcul
MB,u = 163,95 kN.m
MB,s = 116,95 kN.m
ELU
Moment que peut reprendre la table seule:
Mut = 2,04 MN.m
Mu = 0,0164 MN.m
Mut > Mu : fausse pouter en té.
La section se calcule comme une section rectangulaire de largeur b =160cm et de hauteur utile
d = 55 cm
μu = 0,019< μu = 0,392 → pivot A
82
αu = 0,025→ yu = 1,4 cm
As = 8,66 cm2
Asmin = 8,67 cm2
As < Asmin → condition de non fragilité non assurée
ELS
Moment resistant de la table
MR = 0,60 MN.m
Mser = 0,0117 MN.m
MR > Mser: l’axe nature tombe dans la table, le calcul est le même que celui d’une section
rectangulaire de largeur b = 160 cm et de hauteur utile d = 0,55 m.
μser = 0,094
As = 12,11 cm2
Asmin = 8,67 cm2
σb < σbc (ok !)
As > Asmin → condition de non fragilité assurée
on prendra pour section d’armature au niveau de la travée CD
As = 12,11 cm2
 Section théorique : As = 12,11 cm
 Section de mise en œuvre : On disposera de deux lits d’aciers :
I) Répartition des armatures longitudinales

Elle est donnée dans l’épure d’arrêt à l’annexe.
III) Vérification liée à l’E.T

Enrobage : e = 3 cm
Largeur d’appui : a = b – 3 cm – 2 cm
b = largeur poutre principale
a = 45 – 3 – 2 = 40 cm
sur l’appui le plus chargé, l’E.T ultime vaut :
τu = Vu/b0d = 0,130/(0,24×0,55)
τu = 0,985 Mpa
τu,lim = 0,13fc28 = 3,9 Mpa
τu < τu,lim (ok !)
83
 Vérification des conditions d’ancrage

Appuis de rive
Section d’armature à ancrer :
Ast = 3#7 = 11,61 cm2
Vu = 91,74kN
Ag = Vu/fsu = 2,29 cm2
Ast > Ag (ok !)
Il faut vérifier que Mu > 0,9 Vud
Appui B
Mu = 166,32 kN.m
A gauche
Vu = 107,74 kN
0,9Vud = 53,33 kN.m
Mu > 0,9 Vud (ok !)
A droite
Vu = 85,30 kN
0,9Vud = 42,22 kN.m
Mu > 0,9 Vud (ok !)
Appui C
Mu = 176,24 kN.m
A gauche
Vu = 61,47 kN
0,9Vud = 30,42 kN.m
Mu > 0,9 Vud (ok !)
A droite
Vu = 130,02 kN
0,9Vud = 64,36 kN.m
Mu > 0,9 Vud (ok !)
 DETERMINATION DU TYPE D’ANCRAGE

Longueur d’ancrage:
Ld = Vu /(ns×π×Ф×τ su)
τ su = 3,24 Mpa
ns = 3 barres #7
Vu = 130,02 kN
84
Ф = 22 mm
ld = 19,35 cm
VERIFICATION DES APPUIS
Appuis de rive
 Armatures longitudinales
On doit vérifier :
As ≥ Vu/fe/γs
As = 11,61 cm2 (3#7)
Vu = 91,74 kN
Vu/fe/γs = 2,63 cm2
As > Vu/fe/γs vérifiée
 Compression dans le béton

Vu ≤ 0,4fc28ab0/γb
a = min(a’ ; 0,9d) = min(40 ; 4,9)
a = 40 cm
0,4fc28ab0/γb = 768 kN
Vu ≤ 0,4fc28ab0/γb (ok !)
On doit vérifier :
(Vu + Mu/0,9d)/(fe/γs) < 0
(Vu + Mu/0,9d)/(fe/γs) = (0,13002 – (0,12624/(0,9×0,55))/(400/1,15)
(Vu + Mu/0,9d)/(fe/γs) < 0 (ok !)
Compression du béton
Vu ≤ 0,4 ×fc28 ab0/γb où a = 40 cm
0,4 ×fc28 ab0/γb = 0,4 ×30×0,40×0,24/1,5
0,4 ×fc28 ab0/γb = 768 kN
Vu = 130,02 kN
Vu < 0,4 ×fc28 ab0/γb (ok !)
Contrainte moyenne de compression

σbcmoy < 0,867fc28
σbcmoy = Ru/ab0 = (130,02 + 61,47×10-3)/(0,40×0,24)
σbcmoy = 1,99 MPa
σbcmoy < 0,867fc28 = 26,01 Mpa (ok !)
Justification vis-à-vis de l’E.T

Diamètre maximal des armatures transversales
Φt ≤ min(h/35 ; Φl ; b0/10)
Φt ≤ min(60/35 ; 2,2 ; 2,4/10)
85
Φ ≤ min(1,71 ; 2,2 ; 0,24)
On prendra
Φt = 9,5 mm
Epingle #3 et cadre #3
Section d’un cours d’armatures e h

At = 3×0,71cos2
At = 2,13 cm2
Contrainte limite du béton

τu,lim = min(0,2fc28/γb ; 5 Mpa)
τu,lim = min (4 Mpa ; 5 MPa) b0
τu,lim = 4 Mpa
Pourcentage minimal d’armatures transversales

On doit avoir : ρt = Atfe/(b0St) ≥ 0,4 et St ≤ min(0,9d ; 40 cm)
St ≤ min(49,5 cm ; 40 cm)
St = 40 cm
Travée CD
Appui C
E.T maximal : Vu = 130,02 kN
ELU du béton de l’âme

τu ≤ τu,lim = 4 Mpa
τu = Vu0/b0d = 0,98 Mpa
τu ≤ τu,lim (ok !)
ELU des armatures de l’âme

On doit avoir
At/(b0St) ≥ γs(τu0 – 0,3ft28k)/0,9fe
k = 1: flexion simple avec reprise de bétonnage
St ≤ 0,9fe×As/(b0γs(τu0 – 0,3ft28))
τu0 = 0.98 MPa
St ≤ 106 cm
Appui D
E.T maximal: Vu0 = 91,74 kN
τu = Vu0/b0d = 0,210 Mpa ≤ τu,lim (ok !)
Répartition des armatures dans la travée CD

Pour des raisons de mise en oeuvre, les armatures St sont choisis dans la suite de caquot
7 – 8 – 9 – 10 – 11 – 13 – 16 – 20 – 25 – 40
At = 3#3
86
Espacement sur appuis

St0 = ZbfsuAs/Vu
Vu = 130,02 kN
Zb = 0,8h = 48 cm
St0 = 27,35 cm
Prenons St0 = 30 cm
Dans cette travée, le premier plan d’armatures transversals sera placé à 30/2 = 15 cm du nu des
appuis.
Ensuite on placera n espacements avec
n : nombre entier de mètre dans la demi-travée de la poutre.
n = 6,82/2 = 3,41
n = 3 (par défaut)
3 espacements de 25 cm + 3 espacements de 35 cm + 3 espacements de 40 cm.
Soit un total de 630 cm ; il reste 52 cm que l’on peut réaliser en deux intervalles suplémentaires
de 26 cm.
15 3×35 3×35 6×40 3×25 3×26 15
Travée AB
E.T maximal : TAe = θAe + (MB – MA)/lAB
TAe = 106,59 + (- 127,94 - 0)/6,6
TAe = 87,20 kN
Vu0 = 87,20 kN
 ELU. Du béton de l’âme

τu = Vu0/b0d = 0,66 Mpa
τu ≤ τu,lim = 4 Mpa (ok !)
Appui B
E.T. maximal : Vu0 = 107,74 kN
 E.L.U. du béton de l’âme

τu 0,18 Mpa
87
 E.L.U. des armatures d’âme

On doit avoir
At/(b0St) ≥ γs(τu0 – 0,3ft28k)/0,9fe
k = 1: flexion simple avec reprise de bétonnage
St ≤ 0,9fe×As/(b0γs(τu0 – 0,3ft28))
St ≤ 3 cm
Répartition des armatures dans la travée AB

Même répartition que celle de la travée CD, sauf qu’elle va se faire sur un total de 630cm, il
restera 30 cm que l’on va réaliser en deux intervalles suplémentaires de 15 cm.
Travée BC
 Répartition des amatures dans la travée BC

Espacement sur les appuis
St0 = 30 cm
Le premier plan d’armatures transversales sera placé à 15 cm du nu des appuis
Ensuite on placera 3 espacements (5,37/2 = 2,685 ≈ 3 (par ecès)) dans la demie travée, répartie
comme suit :
3 espacements de 35 cm + 3 espaceemnts de 40 cm.
Soit sur un total de 480 cm ; il reste 57 cm que l’on peut réaliser en deux intervalles
supplémentaires de 28,5 cm.
15 28,5 3×35 6×40 3×35 28,5 15
Etat limite des déformations

On considère qu,il n’est pas nécessaire de calculer la flèche d’une poutre si cette poutre est
associée à un hourdis et si toutes les inégalités suivantes sont vérifiées (Art.B.6.5.1)
1/l ≥ 1/16 ; h/l ≥ Mt/(10M0) ; A/(b0d) ≤ 4,2/fe
Vérifions pour la plus grande travée
Travée CD
l = 6,82 m
h = 0,60m
h/l = 0,088 ≥ 1/16 (ok !)
Mt = 163,95 kN.m
88
M0 = 187,79 kN.m
Mt/(10M0) = 0,087
h/l ≥ Mt/(10M0) (ok!)
A = 12,9 cm2
A/(b0d) = 0,0098
A/(b0d) ≤ 4,2/fe = 0,0105 (ok!)
Toutes les conditions sont vérifiées, il n’est pas nécessaire de calculer la flèche de la poutre.
POUTRES PRINCIPALES DE REPARTITION

On appelle poutres principales de répartition, les poutres principales placées dans le sens de la
plus forte inertie qui sont simplement appuyées sur les noeuds des portiques et qui transmettent
leurs charges aux colonnes.
Elles seront calculées comme des poutres continues soumises à des charges uniformément
reparties.
Calcul de la poutre principale type

1-Données
Enrobage : 5 cm
Poutre en té :
h = 75 cm, b0 = 30 cm, h0 = 16 cm, d’ = 5 cm, d = 70 cm
pour la largeur de la table de compression, nous pouvons prendre de chaque coté de la nervure,
au maximum :
800/10 = 80cm, 680/2 = 340 cm
bmax = 80 cm + 80 cm + 30 cm
bmax = 190 cm
nous retiendrons b = 100 cm
D’où la section suivante : b =100 cm
ho= 16 cm
h = 75 cm
b0 = 30 cm

Compartiment C4 plancher bas (Niveau 2)
A B C D
6,60 m 5,37 m 6,82 m
1-Carges au mètre linéaire :

Surface de charges maximales :
89
S = 7×6,82 = 47,74 m2
G = 7,15 kN/m2 + 25×0,75×0,30
G = 55,67 kN/m
Q = 5 kN/m2×7
Q = 35 kN/m
ELU ELS
pu = 1,35G + 1,5Q ps = G + Q
pu = 127,65 kN/m ps = 90,67 kN/m
ETUDE DE LA TRAVEE BC
 Moment maximum en travée
ELU ELS
Moment maximum à l’appui B
ELU ELS
Effort tranchant aux appuis B et C
ELU
θBw = - 421,24 kN
θCw = - 342,74 kN
θBw = - 248 kN
θCw = - 201,78 kN
ELS
θBw = - 299,21 kN
θCw = - 243,45 kN
θBw = - 183,71 kN
θCw = - 149,47 kN
POUTRE REELLE
Tenant compte de l’effet du séïsme, les sollicitations vont être augmentées de 30%
90
ELU ELS
M = -78,61 kN.m à x = 2,64m Ms = - 55,82 à x = 2,64m
ETUDE DE LA TRAVEE CD
POUTRE REELLE
ELU ELS
M = 647,98 kN.m à x = 4,02m Ms = 460,26 à x = 4,02m
Moment maximum aux appuis A,B,C etD
ELU ELS
A : Mu = 0,000 kN.m A : Ms = 0,000 kN.m
B : Mu = - 654,33 kN.m B : Ms = - 466,90 kN.m
C : Mu = - 696,51 kN.m C : Ms = - 494,73 kN.m
D : Mu = 0,000 kN.m D : Ms = 0,000 kN.m
Effort tranchant aux appuis
ELU ELS
TB = - 428,53 kN TA = 228,46 kN
TC = -537,41 kN TB = - 327,04 kN
TD = - 333,15 kN TC = 381,72 kN
TA = 321,64 kN TD = - 236,64 kN
DIMENSIONNEMENT
Travée BC
La travée n’étant soumise qu’à des moments négatifs, le schéma adopté est celui d’une section
rectangulaire.
 Appui B (intermédiaire)
Largeur b = 30 cm 5cm
Hauteur h = 75 cm
Hauteur utile d = 70 cm 70 cm
MB,u = - 657,33 kN.m, MB,s = - 466,90 kN.m
30 cm
91
ELU
Mu = 657,33 kN.m
μu = 0,263 < 0,392, pivot A
αu = 0,103 cm, yu = 7,21 cm
Ast,u = 28,16 cm2
Asmin = 15,04 cm2
Ast,u > Asmn , condition de non fragilité assurée
ELS
Ms = 466,90 kN.m
μser = 0,013
αs = 0,016
β = 0,99
k = 0,010
σb = 2,4 MPa, σb < σbc = 18 MPa (0k!)
Ast,s = 35,83 cm2
On prendra pour sections d’armatures à l’appui B : As = 35,83 cm2


Section commerciale : 3#10 et 3#8

Section de mise en œuvre : On disposera de deux lits d’aciers :
Lit inférieur : 3# 8
Appui C
ELU
Mu = 696,51 kN.m
μu = 0,278
αu = 0,109 cm , yu = 7,63 cm
Ast,u = 29,91 cm2
Asmin = 15,04 cm2
Ast,u > Asmn , condition de non fragilité respectée
ELS
Ms = 494,73 kN.
μser = 0,0140
αs = 0,017
Ast,s = 35,83 cm2
σb < σbc = 18 MPa (0k!)
92
On prendra pour sections d’armatures à l’appui C : As = 37,97 cm2



Travée BC
Moment de calcul :
Mu = - 78,61 kN.m, Ms = - 55,82 kN.m
ELU
Mu = 78,61 kN.m
Moment que peut reprendre la table seule
Mut = 1686,4 kN.m
Mut > Mu, fausse poutre en té. La section se calecule comme une section rectangulaire de largeur
b = 100 cm et de hauteur utile d = 70 cm
μu = 0,031, pivot A
αu = 0,012 cm , yu = 0,84 cm
As,u = 3,24 cm2
Asmin = 15,04 cm2
Ast,u < Asmn , condition de non fragilité non assurée
ELS
Ms = 55,82 kN.m
μser = 0,0016
αser = 0,0020
As = 4,54 cm2
σb < σbc = 18 MPa (0k!)
On prendra pour sections d’armatures en travée : As = Asmin = 15,04 cm2



Section de mise en œuvre : On disposera d’un seul lit d’aciers :3 #8
93

Travée CD et AB
Appuis D et A (de rive)

Afin de pouvoir équilibrer un moment égal à 0,15M0 = 0,15×964,8 = 144,72 kN.m
3#8 ont été prévus
Travée CD et AB
Moment de calcul :
Mu = 647,98 kN.m
Ms = 460,26 kN.m
ELU
Moment que peut reprendre la table
Mut = 1686,4 kN.m
Mut > Mu, fausse poutre en té. La section se cale comme une section rectangulaire de largeur b =
100 cm et de hauteur utile d = 70 cm
Mut = 647,98 kN.m
μu = 0,077, pivot A
αu = 0,101 cm , yu = 7,1 cm
As,u = 27,74 cm2
Asmin = 15,04 cm2
ELS
Ms = 460,26 kN.m
μser = 0,0039
αser = 0,016
As = 35,32 cm2
σb < σbc = 18 MPa (0k!)
On prendra pour sections d’armatures en travée : As = 35,32 cm2



Lit supérieur : 3 #8
94
Etude des poutres principales de la cage d’escalier octogonal du compartiment C3

Pour étudier ces poutres on va les considérer simplement appuyées. On va donc étudier une
poutre sur deux appuis simples soumises à des charges uniformément réparties. On va les
calculer comme une poutre en té
h = 60 cm ; b0 = 24 cm
b = 130 cm ; h0 = 16 cm
d = 55 cm
I J
5,6 m
Charge au mètre linéaire:
Surface de charge: 25 m2
G = 6,60×4,46 + 0,60×0,24×25
G = 33,03 kN/m
Q = 5×4,46 = 22,3 kN/m
ELU ELS
pu = 78,04kN/m2 ps = 55,33 kN/m2
Sollicitations
Moment en travée:
ELU ELS
Mu = 397,69 kN.m Ms = 281,96 kN.m
Effort trenchant maximal aux appuis
ELU ELS
Vu = 284,05 kN Vs = 154,92 kN
95
Dimensionnement

Section en travée
ELU
Moment que peut reprendre la table
Mut = 1661,92 kN.m
Mut > Mu = 397,69 kN.m, fausse poutre en té. La section se cale comme une section rectangulaire
de largeur b = 130 cm et de hauteur utile d = 55 cm
μu = 0,059 < μAB , pivot A
αu = 0,077 cm , yu = 4,2 cm
As,u = 21,45 cm2
Asmin = 8,89 cm2
ELS
Ms = 281,96 kN.m
μser = 0,003
αser = 0,0037
As = 29,19 cm2
σb < σbc = 18 MPa (0k!)
On prendra pour sections d’armatures en travée : As = 29,19 cm2



Lit supérieur : 3 #8
 Section aux appuis

Afin de pouvoir équilibrer un moment égal à 0,15M0 = 59,65 kN.m
3#7 ont été prévus
Répartition des armatures longitudinales
96
 Les armatures longitudinales des poutres principales seront réparties de la même façon
que celles des poutres secondaires (Voir l’épure d’arrêt des barres pour les poutres
secondisres)
 Pour les poutres de la cage d’escalier octogonal du compartiment C3, Voir épure d’arrêt
ci-après.
III Vérification liée à l’effort tranchant

Largeur d’appui : a = b – 4 cm
a = 50 cm – 4 cm, a = 46 cm
b : largeur des appuis du compartiment C4
a = 30 cm – 4 cm, a = 26 cm (pour les appuis de la cga d’escalier)
Vu =537,41 kN
Vu = 357,42 kN (pour les poutres principales de la cage d’escalier octogonal)
τu = Vu/(b0d) = 537,41×10-3/(0,30×0,70)
τu = 2,56 Mpa < τu,lim = 3,9 Mpa (ok !)
Pour la cage d’escalier
τu = Vu/(b0d) = 284×10-3/(0,2×4,55)
τu = 2,15 Mpa < τu,lim = 3,9 Mpa (ok !)
 Vérification des conditions d’ancrage

Appui de rive
Section d’armature à ancrer:
Ast = 3#8 = 15,3 cm2
Ag = Vu/fsu = 236,64×10-3/347,82
Ag = 6,80 cm2
Ast > Ag (ok!)
Pour la cage d’escalier
Ag = Vu/fsu = 284,06×10-3/347,82
Ag = 8,16 cm2
Ast > Ag (ok!)
Appui B
Mu =657,33 kN.m
Vu = 537,41 kN
0,9Vud = 269,97 kN.m
Mu > 0,9Vud (ok!)
97
Appui C
Mu =696,51 kN.m
Vu = 537,41 kN
0,9Vud = 338,57 kN.m
Mu > 0,9Vud (ok!)
Détermination du type d’ancrage

Longueur d’ancrage
ld = Vu/(nsπΦτsu)
ns =3, Φ = 25 mm τsu = 32,4 Mpa
Vu = 537,41 kN
ld = 70 cm
ld > a, il faut prévoir un ancrage courbe.
On choisit un ancrage avec crochet normal.
2Φ
r = 5Φ
L
L : longueur total d’ancrage mesurée hors crochet
Pour ces aciers à haute adhérence, L = 0,40 ls, L = 31 cm
La longueur d’ancrage qu’il faut se disposer est :
ld = L + 5Φπ900/1800 + 2Φ
ld = 55,6 cm
 Pour les poutres de la cage d’escalier octogonal on a :
ld = 284,06π×10-3/(3×π×0,022×3,24)
ld = 42,28 > a = 26 cm
On retiendra un ancrage courbe avec des crochet normaux.
La longueur d’ancrage qu’il faut se disposer est : ld = 55,6 cm
Vérification des appuis

 Appui de rive
Armatures longitudinales
As = 15,3 cm2 (3#8)
Vu = 236,64 kN
Vu/(fe/γs) = 6,80 cm2
As > Vu/(fe/γs) (ok !)
Compression du béton
0,4fc28ab0/γb = 1,604 MN
Vu = 0,236MN
Vu < 0,4fc28ab0/γb (ok !)
98
Pour les appuis des poutres de la cage d’escalier octogonal
Vu 284,06 kN = 0,284 MN
Vu < 0,4fc28ab0/γb = 0,50 MN (ok !)
Vu = 537,41 kN
Mu = - 696,51 kN
(Vu + Mu/0,9d)/(fe/γs) = - 0,00016 < 0 (ok !)
 Compression dans le béton

(0,4fc28ab0)/γb = 1,104 MN
Vu < (0,4fc28ab0)/γb (ok !)
 Contrainte moyenne de compression

σbmoy < 0,867fc28
0,867fc28 = 26,01 Mpa
σbemoy Ru/(ab0) = 6,99 Mpa
σbemoy < 0,867fc28 (ok !)
Justification vis-à-vis de l’effort tranchant

Diamè maximal des armatures transversales
Φt ≤ min(h/35 ; Φl ; b0/10)
Φt ≤ min(2,14 ; 3,1 ; 3) (em cm)
Essayons Φt = 0,95 cm
Epingle #4 et cardres #4
Section d’un cours d’armatures
At = 3,87 cm2
 Contrainte limite du béton :

σu,lim = 4 Mpa
 Pourcentage minimal d’armatures transverseles

On doit avoir
Ρt = Asfe/(b0st) ≥ 0,4
Avec st ≤ min(0,9d ; 40 cm)
st ≤ min(70 cm ; 40 cm)
st ≤ min(49,5 cm ; 40 cm) (pour les pouters de la cage d’escalier octogonal)
st ≤ 40 cm
Travée CD
Appui C
E-T maximal : Vu0 = 537,41 kN
τu = Vu0/(b0d) = 2,56 Mpa
99
Appui D
τu = Vu0/(b0d) = 1,53 Mpa
POUR LES POUTRES DE LA CAGE D’ESCALIER OCTOGONAL
Appui I
τu = Vu0/(b0d) = 2,15 Mpa
Répartition des armatures de la travée CD

St0 = zbfsuAt/Vu
At = 3,87 cm2
Vu = 537,41 KN
St0 = 15 cm
Dans cette travée, le premier plan d’armatures transversales sera placé à 15cm/2 = 7,2 cm du nu
des appuis
Ensuite on placera 3 espacements de 10 cm + 3 espacements de 15 cm + 3 espacements de 20 cm
+ 3 espacements de 25 cm + 3 espacements de 35 cm. Soit un total de 645 cm ; il reste 37 cm
que l’on réalisera en deux intervalles supplémentaires de 18,5 cm
Répartition des armatures de la travée AB

Même répartition que celle de la travée CD, sauf qu’il restera 15 cm que l’on réalisera en un
intervalle supplémentaire de 15 cm.
Répartition des armatures de la travée CD

Espacement sur les appuis : st0 = 15 cm
Le premier plan d’armatures transversales sera placé à 7,5 cm du nu des appuis
100
Ensuite on placera 3 espacements dans la demie travée, répartie comme suit :
3 espacements de 10 cm + 3 espacements de 15 cm + 3 espacements de 25 cm + 3 espacements
de 35 cm. Soit un total de 525 cm ; il reste 12 cm que l’on réalisera en un intervalles
supplémentaire de 12 cm
7,5 3×10 315 3×25 3×35 3×25 315 3×10 7,5
Répartition des armatures dans les poutres de la cage d’escalier octogonal du compartiment C3
St0 = zbfsuAt/Vu
At = 3,87 cm2
Vu = 284,06 KN
St0 = 20 cm
Le premier plan d’armatures transversals sera placé à 10 cm du nu des appuis.
Ensuite on placera 3 espacements (5,6cm/2 = 2,8 cm ≈ 3 cm) dans la demi-travée répartie comme
suit :
3 espacements de 20 cm + 3 espacements de 30 cm + 3 espacements de 40 cm
10 320 3×30 3×40 3×40 3×30 32010
101
PORTIQUES TRANSVERSEAUX
I. PRINCIPE DE CALCUL
1) Généralités
Pour le calcul des portiques transverseaux, on a utilisé un programme de calcul réalisé par un
étudiant de l’année précédente sur le tableur excel, qu’on a modifié un peu pour l’adapter à la
situation des portiques de notre projet. Ce programme utilise la méthode des rotations.
2) Calcul des sollicitations

Le calcul des sollicitations se fera en deux étapes
a) Détermination du cas de charge

Le principe du dimmensionnement veut que l’on dimensionnement la section vis-à-vis de la
sollicitation maximale susceptible de s’exercer dans celle-ci. Il est donc nécessaire de connaitre
la ligne d’influence de la sollicitation considérée dans la section. On a donc utilisé le principe de
Muller-Breslea pour le pouvoir déterminer de façon qualitative la ligne d’influence des moments
fléchissant et de l’effort tranchant. Ainsi, on saura comment chargé la portique pour pouvoir
trouver les sollicitations maximales. Le principe de Muller-Breslau s’énonce comme suit : « les
ordonnées d’une ligne d’influence pour n’importe quel effet Q d’une structure sont égales à
celles de la courbe élastique déformée obtenue en supprimant à cet effet et en introduisant un
déplacement à cet effet sur la structure restante »
b) Détermination des sollicitations proprement dites

On détermine la surface de charge relative au portique considéré, puis on calcule, par mètre
linéaire, les surcharges et les chages permanentes. Dépendemment de la combinaison d’action
considéré, on calcule le chargement à mettre sur le portique en tenant compte des lignes
d’influence de la sollicitation désirée. Le programme sortira les valeurs des sollicitations dans
charque section.
102
LIGNE D’INFLUENCE DU MOMENT FLECHISSANT
LIGNE D’INFLUENCE DE L’EFFORT TRANCHANT
103
3) CALCUL DES POUTRES

On dimentionne la section à l’état-limite ultime. On se donne une section comerciale (section
supérieure à la valeur théorique trouvée) et on vérifie à l’état-limite de service : Vérification de la
fissuration, de la contrainte de compression du béton, vérification de la flèche.
4) CALCUL DES COLONNES

Le principe de calcul des colonnes peut se résumer en deux étapes.
Etape 1 :
Etude du portique soumis aux charges gravitaires seules.
Pour cette étude, trois cas de charge seront envisagés pour l’ensemble du portique.
 Toutes les travées sont chargées
 Les travées paires sont chargées
 Les travées impaires sont chargées.
On trouve les moments que on noter Mns1 et Mns2. Pour un poteau donné, on ne retiendra que le
cas de charge donnant la plus grande valeur de moment.
Etape 2 :
Cette étape consiste à étudier le portique soumis uniquement à l’action des charges latérales. On
obtient les moments notés Ms1 et Ms2. Pour tenir compte des effets du second ordre, on va
affecter à ces moments un coéfficient majorateur δs. On insistera sur le fait que lors de cette
étape, le portique n’est soumis qu’aux charges latérales. Deplus, lorsque le rapport de la hauteur
libre du poteau au rayon de giration est supérieur à 35/(pu/(fc28×β)) une majoration
supplémentaire aux moments obtenus par superposition des moments des atapes 1 et 2. ces
moments de calcul1 et M2 sont donc :
M1 = δns(Mns1 + Ms1)
M2 = δns(Mns2 + Ms2)
Le coefficient δs est donné par les formules :
δs = 1/(1-Q) avec Q = ΣpuΔ0/VuLc
Pour Q ≤ 1/3 ou δs ≤ 1,5
δs 1/(1-Σpu/0,75Σpc)
Δ0 : déplacement relatif d’un niveau, la valeur de Δ0 a été majorée de Lc/450 pour prendre en
compte un défaut de reclitude de la colonne (le BAEL propose la valeur suivante max(15cm ;
Lc/250))
Vu : E.T aux extrémités du poteau
Lc : hauteur libre de la colonne
Σpu : somme des charches pour le niveau auquel appartient la colonne étudiée.
Σpc : somme des charges critiques de toutes les colonnes du niveau considéré.
104
II) CALCUL DU PORTIQUE INTERMEDIAIRE TYPE DU COMPARTIMENT C 3

On va calculer deux traverses, la traverse 7-28 la moins chargée (au niveau de la toiture)
et la traverse 3-24, la plus chargée (au niveau 2).
ETUDE DE LA TRAVERSE 7-28

Données :
Enrobage : 3cm
Poutre rectangulaire :
Largeur b = 40cm
Hauteur h = 65cm

Surface de charge :
A = 5,20×20,96 = 108,99m2
Q = 1,5 kN×5,20m
Q = 7,8kN/m
G = 6,35×5,20 + 0,16×25×5,20 + 90,05×0,20×25 + 0,65×0,40×25
G = 62,85 kN/m
105
ELU ELS
Pu = 96,54 kN/m ps = 70,65 kN/m
Tenant compte du séïme
Pu = 96,5×41,30 = 125,502 kN/m ps = 91,84kN/m
DETERMINATION DES SOLLICITATIONS
Travée 14-21
ELU ELS Cas de charge
w e w e
Moment max sur 14(kN.m) -358,30 -60694 -271,72 -452,57
Moment max sur 21 (kN.m) -609,50 -355,63 -455,24 -269,04
Moment en travée (kN.m) 447,13 331,48
Effort normal sur 14 (kN) -127,81 -152,35 -97,44 -122,23
Effort tranchantt sur 14 (kN) 190,02 -598,43 146,81 -445,23
Effort tranchant sur 21 (kN) 599,19 -189,24 445,99 -146,04
Travée 21-28
106
w e w e
Moment max sur 21(kN.m) -304,22 -473,94 -231,92 -473,44
Moment max sur 28 (kN.m) -535,61 398,70
Effort normal sur 28 (kN) -215,58 -161,34
Effort tranchantt sur 21 (kN) -159,82 -617,02 124,50 -459,37
Effort tranchant sur 28 (kN) 589,10 438,17
ETUDE DE LA TRAVERSE 3-24

Données :
Fissuration non préjudiciable
Enrobage : 3cm
Largeur b = 42cm
107
Hauteur h = 70cm

Surface de charge :
Q = 5×5,20×1,30
Q = 33,8 kN/m
G = 81,70 kN/m
ELU ELS
Pu = 96,54 kN/m ps = 70,65 kN/m
Pu = 160,99 kN/m ps = 115,5 kN/m
Travée 10-17
w e w e
Moment max sur10 (kN.m) -318,69 -773,05 -235,33 -570,10
Moment max sur 17 (kN.m) -736,25 -363,35 -535,44 -277,36
Effort normal sur 10 (kN) -152,35 11,20 14,86 7,32
Effort normal sur 17 (kN) 11,20 17,98 7,32
Effort tranchantt sur 10 (kN) 11,20 -729,11 7,32 11,50
Effort tranchant sur 17 (kN) 718,67 -189,67 -147,42
108
Travée 17-24
w e w e
Moment max sur 17(kN.m) -274,92 -782,82 -204,08 -578,29
Moment max sur 24 (kN.m) -215,58 -161,34
Effort normal sur 17 (kN) 18,64 4,27 12,66 1,67
Effort normal sur 24 (kN) 4,27 1,67
Effort tranchantt sur 17 (kN) 154,49 -735,43 119,33 -538,96
Effort tranchant sur 24 (kN) 722,61 526,53
DIMENSIONNEMENT
Traverse 7-28
Travée 14-21
Appui 14
109
ELU
Sollicitation de calcul :
Mu = 606,94kN.m
Nu =162,35kN (traction)
Excentricité :  = e/havec e = Mu/Nu e = 3,74 m   = 5,75  ½
M1 = Mu + Nu (d-h/2)
M1 = 606,94 + 162,35 (0,62 – 0,65/2)
M1 = 654,83 kN.m
 = M1/(bd2fsu)   = 0,250  0,39  pivot A
u = 1,25(1-(1-2)1/2)  u = 0,366
Z = d/2(1 +(1-2)1/2 )  Z = 0,53 m
Asu = (M1/Z – Nu)/fsu  Asu = 31 cm2
Condition de non fragilité :
Asmin = 3,58 cm2
Asu > Asmin (assurée)
ELS
Sollicitation de calcul
Ms = 452,57kN.m
Ns =122,23kN (traction)
M1 = Ms + Ns (d-h/2)
M1 = 488,63 kN.m
 = M1/(bd2fsu)   = 3,177
 = 4,08 (fissuration préjudiciable)
 < b (ok)
b = 11,26 Mpa
b < b = 18Mpa
As = (Ms/Z – Ns)/s  As = 30,48cm2
On prendra comme section d’armature :
As = 34,62 cm2  s =178,99 Mpa
s < s (ok !)

 Section de mise en œuvre :
On disposera de 2 lits d’aciers :
Appuis 21
110
ELU
Mu =609,50 kN.m
Nu = 162,35 kN (traction)
ELS
Ms = 455,24 kN.m
Ns = 122,23 kN
On aura comme section d’armature

As = 34,62 cm2

Section en travée
ELU
Mu = 447,13 kN.m
Nu = 162,35 kN
ELS
Ms = 331,48 kN.m
Ns = 122,23 kN
On aura comme section d’armature en travée

As = 24,42 cm2

 Lit inférieur : 3#10
b = 8,36 Mpa < bc ( ok !)
Travée 21-28
Appui 28
111
ELU
Mu = 535,61 kN.m
Nu = 215,58 kN (traction)
ELS
Ms = 398,70 kN.m
Ns = 161,34 kN
On aura comme section d’armatures
As = 34,62 cm2
s= 164,60 Mpa s < s = 240 Mpa
b = 10,09 Mpa b < bc = 18 Mpa (ok!)

Section en travée
ELU
Mu =485,25 kN.m
Nu = 215,58 kN
ELS
Ms = 360,25 kN.m
Ns = 161,34 kN (traction)
On aura comme section d’armature en travée

As = 24,42 cm2
s = 173,80 Mpa  s < s = 240 Mpa
b = 9,90 Mpa b < bc = 18 Mpa (ok!)

Remarque : La section d’armatures trouvée dans la travée 21-28 sera répartie dans la travée
4 -17
112
III. JUSTIFICATION VIS-A-VIS DE L’E.T
Diamètre maximal:
t  min(h/35 ; l ; b0/10)
3 cm t  1,85 cm
65 cm contrainte limite du béton :
u,lim = min(0,2fc28/b ; 5Mpa )
u,lim = 4 Mpa
40 cm
Espacement maximal :
Stmax = min(0,9d ; 40 cm ; Atfe/(04b0)) fe en Mpa
Hauteur utile : d = 62 cm
Armatures transversale :
Cadre #4 + épingle #4 (t 1,3 cm)
Reprise de bétonnage At = 3#4
At = 31,29  At = 3,87 cm2
Travée 14-21
Travée 21-28
DEMENSIONNEMENT TRAVERSE 3-24
Travée 10-17
Appui 10
ELU
Mu = -773,05kN.m
Nu =20,88kN (compression)
ELS
Ms = -570,10kN.m
Ns =14,86kN
On prendra comme section d’armatures :
As = 39,72 cm2
s =134,72 Mpa
b = 10,27 Mpa
b < bc (ok !)
113
Asmin = 4,23 cm2

Appui 17
ELU
Mu = -782,82kN.m
Nu =18,64kN (compression)
ELS
Ms = -578,44kN.m
Ns =12,66kN
As = 39,72 cm2
s =89,16 Mpa
b = 9,42 Mpa
b < bc (ok !)
Asmin = 4,23 cm2

Section en travée
ELU
Mu = -521,20 kN.m
Nu =11,20 kN
ELS
Ms = 379,58 kN.m
Ns =7,32 kN
As = 24,42 cm2
s =58,55 Mpa
b = 6,18 Mpa
114

Travée 17-24
Appui 17
ELU
Mu = -737,31kN.m
Nu =4,27 kN (compression)
ELS
Ms = -534,17 kN.m
Ns = 1,67 kN
As = 39,72 cm2
s =133,88 Mpa  s < s (ok !)
b = 9,71 Mpa b < bc (ok !)

Section en travée
ELU
Mu = 529,23 kN.m
Nu = 4,27 kN
ELS
Ms = 385,90 kN.m
Ns =1,67 kN
As = 24,42 cm2
s =59,65 Mpa  s < s (ok !)
b = 6,30 Mpa  b < bc (ok !)
115
CALCUL DU PORTIQUE INTERMEDIAIRE TYPE DES COMPARTIMENTS C 1 ET C2
On va calculer deux traverses, la traverse 6-18 la moins charge (au niveau de la toiture) et la
traverse 2-21, la plus chargée (au niveau 1)
ETUDE DE DE LA TRAVERSE 6-18

Données :
Enrobage : 3cm
Largeur b = 36cm
Hauteur h = 70cm

Surface de charge :
A = 7×16,6 = 116,2m2
Q = 1,5 kN/m2×7m
Q = 10,5kN/m
G = 6,35×7 + 0,36×25×0,60
G = 49,85 kN/m
G = 64,80 kN/m et Q = 13,65 kN/m
116
ELU ELS
Pu = 107,95 kN/m ps = 78,45kN/m
Travée 6-12
ELU ELS
w e w e
Moment -52,24 - -39,36

Max sur 6 kN.m kN.m
Moment -63,51 -256,05 -52,26 -199,13

Max sur12 kN.m kN.m kN.m kN.m
Moment
en 20,80 kN.m 13,22 kN.m
travée
effort -149,20 -109,08

normal sur kN kN
6
effort 160,26 185,34 121,78 -144,52
normal sur kN kN kN kN
12
effort -20,45 -15,90
tranchant kN kN
sur 6
effort -20,45 -182,01 -15,90 -138,01
tranchant kN kN kN kN
sur 12
Travée 12-18
ELU ELS
W e w e
117
Moment -347,56 -723,16 -257,90 -537,03

Moment -498,06 -370,29

Max sur 18 kN.m kN.m
Moment
en 447,13 kN.m 331,48 kN.m
travée
effort 216,72 -556,90 -162,41 -413,34

normal kN kN kN kN
sur 12
effort 500,62 -371,64
normal kN kN
sur 18
effort -22,83 -211,69 -17,58 -159,21
sur 12
effort -211,69 -159,21
tranchant kN kN
sur 18
ETUDE DE LA TRAVEE 2-21

Données :
Enrobage : 3cm
Largeur b = 42 cm
Hauteur h = 70cm

Surface de charge :
A = 7m×16,6m = 116,2m2
Q = 5 kN/m2×7m
Q = 35kN/m
G = 6,35×7 + 0,42×25×0760
G = 51,80 kN/m
Tenant compte de l’action séïme
118
G = 67,34 kN/m et Q = 45,5 kN/m
ELU ELS
Pu = 159,16 kN/m ps = 112,84 kN/m
Travée 2-8
ELU ELS
w e w e
Moment -562,45 -46,72

Max sur 2 kN.m kN.m
Moment -43,11 -259,15 -38,57 -200,66

Max sur 8 kN.m kN.m kN.m kN.m
Moment
en 47,48 kN.m 11,06 kN.m
travée
effort -214,69 -151,49

normal sur kN kN
2
effort 192,35 -184,26 143,33 -143,66
normal sur kN kN kN kN
8
effort -24,74 -18,77
tranchant kN kN
sur 2
effort -24,74 -319,68 -18,77 -162,35
sur 8
Travée 8-14
119
ELU ELS
W e w e
Moment -456,77 -1028,66 -333,87 -742,98

Moment -995,34 -272,53 -724,11 -198,28

Moment
en 616,18 kN.m 454758 kN.m
travée
effort 328,03 -818,25 -245,86 -591,99

normal kN kN kN kN
sur 8
effort 809,92 -143,57 587,28 -108,92
normal kN kN kN kN
sur 14
effort 20,41 53,56 12,13 37,57
sur 8
effort 53,56 56,91 37,57 37,63
sur 14
Travée 12-18
ELU ELS
120
W e w e
Moment -306,03 -397,06 -235,41 -286,56

Moment -301,43 -56,79 -222,05 -44,25

Moment
en 286,76 kN.m 206,35 kN.m
travée
effort 189,89 -525,93 147,70 -381,43

normal kN kN kN kN
sur 14
effort 489,68 -70,98 355,62 -55,31
normal kN kN kN kN
sur 21
effort 126,76 -100,73 89,46 -74,13

sur 14
effort -100,73 0,00 -74,13 0,00
sur 21
DEMENSIONNEMENT
Traverse 6-18
121
Travée 6-12
Section sur appui

Appui 6
ELU
Mu = -52,24 kN.m
Nu =20,45 kN (traction)
ELS
Ms = -39,36 kN.m
Ns =15,90 kN (traction)
Asmin = 2,98 cm2
On aura comme section d’armatures :
As = 3,87 cm2
b = 3,02 Mpa
b < bc = 18 Mpa (ok !)

 Section de mise en œuvre : 3#10
Appui 12
ELU ELS
Mu = -723,16 kN.m Ms = -578,44 kN.m
Nu =211,69 kN (traction) Ns =159,21 kN
As = 48,84 cm2
b = 17,65,65 Mpa
b < bc = 18 Mpa (ok !)

Section en travée
ELU ELS
122
Mu = 20,80 kN.m Ms = 13,22 kN.m
Nu =20,45 kN (traction) Ns =15,90 kN
As = 3,87 cm2
b = 0,3 Mpa
b < bc = 18 Mpa (ok !)

un seul lit : 3#4
Traverse 2-21
Travée 2-8
Appui 2
ELU ELS
Mu = -65,45 kN.m Ms = -46,72 kN.m
Nu =-24,74 kN (traction) Ns =-18,77 kN
As = 6,45 cm2
Asmin = 4,05 cm2
b = 2,11 Mpa
b < bc = 18 Mpa (ok !)

Appui 8
ELU ELS
Mu = -1028,66 kN.m Ms = -742,98 kN.m
Nu =-219,68 kN Ns =-162,35 kN
As = 59,04 cm2
b = 13,59 Mpa
b < bc = 18 Mpa (ok !)
123
Premier lit : 3#10
Deuxième lit : 3#10
Troisième lit : 2#8
Section en travée
ELU ELS
Mu = 47,48 kN.m Ms = 31,06 kN.m
Nu = -24,74 kN Ns = -18,77 kN
As = 6,45 cm2
b = 0,58 Mpa
b < bc = 18 Mpa (ok !)

Lit supériwur : 2#4
Travée 8-14
Appui 14
ELU ELS
Mu = -995,34 kN.m Ms = -744,11 kN.m
Nu = -56,81 kN Ns =37,63 kN
As = 59,04 cm2
b = 13,03 Mpa
b < bc = 18 Mpa (ok !)

124
Dexième lit: 3#10
Troisième lit : 2#8
Section en travée
ELU ELS
Mu = 616,18 kN.m Ms = 445,75 kN.m
Nu = 53,56 kN Ns = 37,57 kN
As = 32,56 cm2
b = 8,05 Mpa
b < bc = 18 Mpa (ok !)

Lit supériwur : 2#8
Travée 14 -20
Appui 20
ELU ELS
Mu = -301,43 kN.m Ms = -222,05 kN.m
Nu = -100,73 kN Ns = -74,13 kN
As = 15,30 cm2
b = 4,10 Mpa
b < bc = 18 Mpa (ok !)

Un seul lit : 3#8
Section en travée
125
ELU ELS
Mu = 286,76 kN.m Ms = 206,35 kN.m
Nu = -100,73 kN Ns = -74,13 kN
As = 15,30 cm2
b = 4,77 Mpa
b < bc = 18 Mpa (ok !)

CALCUL DES COLONNES
1) Determination des sollicitations

On ne retiendra que la valeur maximale des moments Mns1 (en pied) et Mns2 (en tête) et des efforts
normaux aux états limites ultime et de service pour les différentes colonnes.
Porrtique intermédiaire du compartiment C3
Poteaux ELU ELS
Tête Pied Tête Pied

M(kN.m 693,09 -478,80 504,72 -348,67
7-6 )
839,88 -839,88 613,39 -613,39
N(kN)
M(kN.m 389,92 -419,99 283,95 -305,85
6-5 )
1885,76 -1885,76 1377,18 -1377,18
N(kN)
126
M(kN.m 427,50 -424,95 311,31 -309,46

5-4 )
2873,64 -2873,64 2104,77 -2104,77
N(kN)
M(kN.m 423,26 -427,47 308,23 -311,29
4-3 )
4001,52 -4001,52 2915,56 -2915,56
N(kN)
M(kN.m 416,64 -466,89 303,41 -340
3–2 )
5141,37 5141,37 3744,78 -3744,78
N(kN)
M(kN.m 347,38 -169,77 252,76 -123,58
2-1 )
6230,10 -6230,10 4541,92 -4541,92
N(kN)
M(kN.m -364,63 181,61 -270,43 130,47
14 - 13 )
839,88 -839,88 613,39 -613,39
N(kN)
M(kN.m 243,40 -211,11 180,45 -151,56
13 - 12 )
1885,76 -1885,76 1377,18 -1377,18
N(kN)
M(kN.m 226,88 -213,41 155,57 -153,04
12 - 11 )
2873,64 2873,64 2104,77 -2104,77
N(kN)
M(kN.m -210,50 -223,72 -150,98 -160,54
11 - 10 )
4001,52 -4001,52 2915,56 -2915,56
N(kN)
M(kN.m 199,53 157,60 143,11 113,17
10 - 9 )
5141,37 -5141,37 3744,78 -3744,78
N(kN)
M(kN.m 292,89 138,34 -210,19 99,23
9-8 )
6230,10 -6230,10 4541,92 -4541,92
N(kN)
M(kN.m 409,39 -211,31 304,00 -152,29
127
21 - 20 )
839,88 -839,88 613,39 613,39
N(kN)
M(kN.m 256,06 -221,35 183,83 -164,15
20 - 19 )
1885,76 -1885,76 1377,18 -1377,18
N(kN)
M(kN.m 239,85 -241,23 177,94 -173,46
19 - 18 )
2873,64 -2873,64 2104,77 -2104,77
N(kN)
M(kN.m 238,06 -240,43 171,17 -178,32
18 - 17 )
4001,52 -4001,52 2915,56 -2915,56
N(kN)
M(kN.m 222,32 -184,49 164,96 -132,92
17 – 16 )
5141,37 -5141,37 3744,78 -3744,78
N(kN)
M(kN.m 318,83 -153,70 229,08 -110,44
16 - 15 )
6230,10 -6230,10 4541,92 -4541,92
N(kN)
M(kN.m -631,13 378,70 -472,62 277,31
28 - 27 )
839,88 -839,88 613,39 -613,39
N(kN)
M(kN.m -424,19 457,16 -332,91 332,91
27 - 26 )
1885,76 -1885,76 1377,18 -1377,18
N(kN)
M(kN.m -466,18 463,11 -337,25 308,91
26 - 25 )
2873,64 -2873,64 2104,77 -2104,77
N(kN)
M(kN.m -461,22 466,01 -335,87 339,36
25 - 24 )
4001,52 -4001,52 2915,56 -2915,56
N(kN)
M(kN.m -453,95 509,39 -330,58 370,95
24 - 23 )
128
5141,37 -5141,37 3744,78 -3744,78

N(kN)
M(kN.m -377,20 181,26 -274,50 131,95
23 - 22 )
6230,10 -6230,10 4541,92 -4541,92
N (kN)
CALCUL DE LA COLONNE 2-1 (NIVEAU 1)

2.1) Données :
Sollicitation maximales dûes aux charges gravitaires
ELU ELS
Mns2 = 347,38 kN.m Mns2 = 252,76 kN.m
Nu = 6230,10 kN Nu = 4541,92 kN
Longueur fibre de la colonne: lu = 4 m

Section colonne : 65 cm ×50 cm
2.2) Cacul de la longueur de flambement

La longueur de flambement désignée par Lf = kLu où k est un coéfficient dépendant des
conditions dastrement aux extrémités de la colonne et de la possibilité de déplacement ou non
des noeuds et qui est définie de la façon suivante :
Σ EI/L
Colonnes dans le plan de flexion
ψ=
Σ EI/L
Poutres dans le plan de flexion
Pour le calcul de ψ, o fait intervenir pour les poutres les inerties fissurées Icr . Le règlement ACI
recommande de prendre pour Icr la moitiée de l’inertie de la section de béton seul. Pour les
colonnes, on conserve l’inertie de la section de béton. De plus, pour les encastrments, une valeur
minimale ψ = 1 sera prise en compte, (pour un encastrement parfait ψ = 0). Ainsi, on calculera k
à l’aide des formules suivantes proposées par furlong :
k = (20 – ψarg)(1+ψarg)1/2/20
ψarg < 2 (c’est-à-dire encastrement fort)
k = 0,9(1 + ψarg)
Si ψarg ≥ 2 (c’est-à-dire encastrement faible)
ψarg : moyenne des valeurs de ψ aux extrés.
Pour la colonne 2-1 on a :
Σ EI/L pour Colonnes

ψ2 =
Σ EI/L pour Poutres
129
(EI)poutre = EcIcr avec Icr = Ig/2

Ec = 11000fc28 ×1,1
Fc28 30 Mpa
Ec = 363000Mpa
Ig = bh/12, Ig = (0,45/12)(0,75)3
g = 0,016 m2
Icr = 0,008 m4
(EI)poutre = 2904 MN.m2
(EI)col = Ec×Ig or Ig = 0,50(0,65)3/12 = 0,011m4
(EI)col = 0,4EcIg = 1597,2 MN.m2
2×1597,2/4
ψ2 = = 1,87
2904/6,.81
ψ1 = 1 (encastrement)
ψarg = 1,43 < 2
k = (20 – 1,45)(1+1,43)/20
k = 1,45
Longueuer de flabement : Lf = 5,8 m
2-3) Calcul sous charges gravitaires et vent

 Durée probable d’application de la combinaison < 1 heure
Pour déterminer le coefficient de majoration δs, on va utiliser la formule suivante :
1
δs =
1- ΣPu
0,75ΣPc
Pour déterminer la charge critique d’Euler (Pc), on va utiliser la valeur de EI recommandée par le
règlement ACI
0,4EcIg
EI =
1 + βd
Ec : Module élastique du béton seul
Ig : Moment d’inertie de la section de béton seul
βd : Rapport de la charge de longue durée à la charge totale. Généralement pris égal au rapport de
la charge permanente à la charge axiale totale.
Dans le cas qui nous conserne βd = 0 car dans combinaison, il y a le vent, et il n’est pas
susceptible sur une longue période>
EI = 1597,2 MN.m2
Pc = 468,60 MN
130
Pu = 5,79 MN. (Niveau 1)
Ainsi, on obtient les coefficients majorateurs pour les différents niveaux
Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 4 Niveau 5 Niveau 6
δs = 1,016 δs = 1,013 δs = 1,010 δs = 1,007 δs = 1,004 δs = 1,002
Sollicitation de calcul pour le poteau 1-2
ELU ELS
M2,u = 347,38 +1,016×48,03 M2,s = 252,76 + 1,016×35,75
M2,u = 346,18 kN.m M2,s = 288,70 kN.m
N2,u = 6230,10 + 88,75 N2,u = 4541,92 + 69,14
N2,u = 6318,83 kN N2,u = 464,06 kN
De plus, le règlement suggè une excentricité minimale. La valeur de cette excentricité est fixée
à :
emin = 15 + 0,03h avec h en mm
Pour la colonne 1-2, on a :
emin = 3,45 cm
Voyons si cette condition est vérifiée :
eu = M2,u/N2,u = 6,27 cm
eu = M2,s/N2,s = 6,27 cm
Cette condition est satisfaite
2.4) Dimensionnement
ELU ELS
Mu = 396,18 kN.m Ms = 288,70 kN.m
Nu = 6318,83 kN Ns = 4611,06 kN
 Section théorique :
Aciers comprimés : Asc = 71,018 cm2
Aciers tendus : As = - 28,722 cm2
Il n’est pas nécessaire de mettre des aciers en zone tendue. Pour évité la fissuration du
béton on mettra la valeur minimale :
Asmin = 0,23bdft28 × emin – 0,455d
131
fe emin – 0,185d
(Aciers minimum en flexion composée)
As = Asmin = 13 cm2
 Section commerciale :
Asc : 10#10
As : 5#7
 Section de mise en oeuvre
- Partie supérieure de la section : 2lits
Premier lit : 5#10
Deuxième lit : 5#10
- Partie inférieure (zone tendue) : 1lit 5#7
σb = 3,55 Mpa < σbc = 18 Mpa (ok !)
Contraintees dans l’aciers vérifées
La section théorique trouvée, on va vérifier qu’une section commerciale de 10 barres de 1,27’’

de diamètre suffisent pour reprendre les efforts qui sont appliqués à la section.
Vérification de la capacité portante du poteau

- Charge axiale nominale :
Pn = Pu/Ф
Flexion compsée avec compression :
Ф = 0,70
Pn = 5790/0,70 = 8271,93 kN
- Moment nominal de la section

Mn = M2,u/ Ф = 565,97 kN.m
Excentricité nominale : e = Mn/Pn = 6,84 cm
- Capacité de la section
Pnmax = 0,80[0,85fc’(Ag - Ast) + fyAst]
Ast = 0,00824
Ag = 0,325 m2
fy = 400 Mpa
Pnmax = 9068,74 kN avec excentricité e = 6,84 cm
On a :Mnmax =620,30 kN.m
Pnmax > Pn (ok !)
Mnmax > Mn (ok !)
Vérification sous charge gravitaire seules
132
Dans ce cas on :
βd = NG/(NG + NQ)
βd = 3,354/(3,354 + 0,845)
βd ≈ 0,80
On en déduit la valeur du coéfficient majorateur δns pour la colonne 1-2
Cm
δns =
1 - Pu
0,75Pc
Cm = 0,6 + 0,4M1ns/M2ns = 0,79 > 0,4
Pc = πEI/lf
EI = 0,4 EcIg/(1 + βg) = 887,33 MN.m2
Pc = 260,33 MN
δns 0,81 < 1
Donc les sollicitations qui seront obtenues seront monidre que celles utilisées pour le
dimensionnement de la section. Ainsi, la section convient.
2.5) Frraillage minimal

Section total d’armatrure
As = 100,75cm2
Ce qui correspond à un pourcentage P = As /(bd) , ρ = 3,1%
- Pourcentage minimal d’armatures longitudinales : ρmin = 0,2%
- Pourcentage maximal d’armatures longitudinales : ρmax = 5%
ρmin < ρ < ρmax (ok !)
2-6) Armatures transversales

 Choix des armatures transversales
Le diamètre des armatures transversales est pris au moins égal au 1/3 diamètre des armatures
longitudinales.
Фt > Фl/3
Фl = 3,1 cm
Фt > 1,03 cm
Prenons Фt = 1,3 cm (#4)
Les armatures transversales seront espacées au maximum de :
St,max = min(15Фl ; 40cm ; a + 10 cm)
a : plus petite dimension u Poteau
St,max = 40 cm
On va donc adopter un espacement de 35 cm sur toute la colonne
Disposition relative aux zone de recouvrement

Dans les zonnes de recouvrement, on disposera sur la longueur de recouvrement au moins trois
nappes d’armatures transversales tout en respectant l’espacement de 35 cm.
Donc la longueur de recouvrement doit être supérieure ou égale à 70 cm.
133
3) Calcul de la colonne 15-16

3.1) Données:
Sollicitations maximales dues aux charges gravitaires.
ELU ELS
Mns2 = 318, 83 kN.m Mns2 = 229, 08 kN.m
Nu = 6230,10 kN Ns = 4541,92 kN
Longueur libre de la colonne: lu = 4 m

Section colonne: 65 cm ×50 cm
3.2) calcul de la longueur de flambement

lf = kLu
ψ16 = ∑EI/L pour colonne
∑EI/L
(EI)colonne = 2904 MN.m
pour les2 poutres
ψ16 = = 0, 97
ψ15 = 1 (encastrement)
2×1597,2/4
ψavg = 0,985 < 2
k = 1, 34 22904/7, 05
Longueur de flambement:
Lf = 5, 36 m
3.3) Calcul sous charges gravitaires et vent


Durée probable d’application de la combinaison : < 1 h
1
δ=
1- ∑Pu
0, 75∑Pc
Pc = π2EI/Lf 2
EI = 1597,2 MN.m2
Pc = 548,69 MN
Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 4 Niveau 5 Niveau 6
δs = 1,014 δs = 1,011 δs = 1,008 δs = 1,005 δs = 1,003 δs = 1,001
134
ELU ELS
M16,u = 346,71 kN.m M16,s = 255,78 kN.m
N16,u = 6318,83 kN N16,s = 4611,06 kN
emin = 3,3 cm
eu = 5,50 cm > emin (ok !)
es = 5,54 cm > emin (ok !)
Dimensionnement

Section théorique :
Aciers comprimés : Asc = 51,56 cm2
Aciers tendus : Ast = 0 cm2
Donc on prendra Ast = Asmin = 12,58 cm2

Section commerciale :
Asc = 7#10
Ast = 5#7

Section de mise en oeuvre :
- En partie supérieure de la section, on mettra 2 lits d’aciers :
- En partie inférieure de la section, on mettra 1 lit d’acier : 2#7
Vérification à l’ELS (ok !)

Pn = Pu/Ф
Pn = 8271,43 kN

Mn = 495,3 kN.m
Excentricité nominale : e = 5,98 cm
Pnmax = 10421,4 kN
135
Avec excentricité e = 5,98 cm
On a : Mnmax =623,19 kN.m
Pnmax > Pn (ok !)
Mnmax > Mn (ok !)

Dans ce cas on :
βd ≈ 0,80
Cm = 0,79 > 0,4
EI = 887,33 MN.m2
Pc = 304,82 MN
δns = 0,80 < 1, on prend donc δns = 1
Ainsi, la section d’armature calculée convient.
3.5) Frraillage minimal

As = 76,33cm2
ρ = 2,5%
ρmin < ρ < ρmax (ok !)
3-6) Armatures transversales

Фt = 1,3 cm (#4)
St,max = 40 cm
espacement retenu : est = 35 cm
#4 à 35 cm
4) Calcul de la colonne 7-6 (niveau 6)

4.1) Données
Poteau rectangulaire : 65 cm×50 cm
ELU ELS
Mns2 = 693,09 kN.m Mns2 = 504,72 kN.m
Nns2 = 839,88 kN Nns2 = 613,39 kN
Ms2 = 120,28 kN.m Ms2 = 93,52 kN.m
Ns2 = 63,88 kN Ns2 = 52,89 kN
Hauteur de la colonne : Lu = 3,06 m
4.2) Calcul de la longueur de flambement

Lf = k Lu
ψ7 = (1597,2/3,06)/(1661,48/6,81)
ψ7 = 2,14
ψ6 = (2×1597,2/3,06)/(1661,48/6,81)
ψ6 = 4,28
136
ψavg = 3,21 ≥ 2
k = 0,9(1 + ψavg)1/2
k = 1,84
Longueur de flambement
Lf = 5,63 m
4.3) Calcul sous charges gravitaires et vent


Durée probable d’application de la combinaison : < 1 h
βd = 0
EI = 1661,48 MN.m2
Pc = 517,34 MN
Pu = 0,772 MN
δs = 1,002

M2,u = Mns2 + δs × Ms2
Nu = Nns2 + Ns2
ELU ELS
M2,u = 813,61 kN.m M2,s = 598,42 kN.m
Nu = 903,76 kN Ns = 668,28 kN
Excentricité minimale : emin = 3,45 cm

eu = 90 cm > emin (ok !)
es = 90 cm > emin (ok !)
4.4) Dimensionnement



1e lit : 3#10
2e lit : 3#10

Pn = 1102,86 kN

Mn = 1162,30 kN.m
Excentricité nominale : e = 105,39 cm
- Capacité portante de la section

Pnmax = 0,80[0,85fc’(Ag - Ast) + fyAst]
Pnmax = 7947,64 kN
137
On a : Mnmax =8376,02 kN.m
Pnmax > Pn (ok !)
Mnmax > Mn (ok !)

Dans ce cas on :
βd ≈ 0,875
Cm = 0,876 > 0,4
Pn = πEI/lf2
EI = 0.4EcIg/(1 + βd)
EI = 886,12 MN.m2
Pc = 275,91 MN
δns = 1,00
On aura les mêmes sollicitations. donc, la section d’armature calculée convient.
CALCUL DU POTEAU CENTRAL DE LA CAGE D’ESCALIER OCTOGONAL DU

COMPARTIMENT C3
Ce poteau, de forme carré, supporte les charges des escaliers qui tourne autour de li, et de la
toiture en dôme. Il sera considé comme un élément isolé, et sera calculé en flexion composé. Les
moments seront créés par le poids des marches qui sont excentrées par rapport au centre de
gravité de la colonne
- Poteau carré de coté : b = 55cm
- Charge du poteau : 11,22 m
- Charges appliquées au pied du poteau :
Surcharges : Q = 0,48 MN
Charges permanentes : G = 1,08 MN
- Dimension des marches :
Largeur : g = 0,28 m
Hauteur : h = 0,18 m
Longueur : L = 1,80 m
Nombre de marches : 37
Sollicitations en pied du poteau
ELU
Effort normal :
Pu = N1ns =2,178 MN = 2178 kN
Moment : M1ns = Pu1×R
Pu1 : poids des marches
R : distance du point d’application des marches au centre de gravité du poteau.
P1u = 183,21 kN
138
R P1u
1,80 m
0,55 m
M1ns = 215,27 kN.m
ELS
N1ns = 1560 kN
M1ns = 153,37 kN.m
Encastrement en pied et en tête k = 1
Longueur de flambement :
Lf = 11,22 m
Rayon de giration
rx = ry = 0,28b = 0,154 m
kLu/r = 72,85 >22
M1ns/M2ns = 1
Ig = b/12 = 0,00762 m4
Ec = 363000 Mpa
βd = 0, EI = 0,4EcIg = 1106,42 MN.m2
Cm = 0,6 + 0,4(M1ns/M2ns) = 1 ≥ 0,4
Pc = π2EI/Lf2 = 86,74 MN
Cm
δns = , δns =
1 - Pu
0,75Pc
Les solicitations de calcul pour le Poteau sont:
ELU ELS
Mu =221,73 kN,m Ms 157,97 kN.m
Nu = 2178 kN Ns = 1560 kN
Excentricité minimale
emin = 15 + 0,03b (b en mm)
emin = 3,15 cm
eu = 10,18 cm > emin (ok !)
es = 10,13 cm > (ok !)
DIMENSIONNEMENT

Section théorique : - 11,08 cm2
139
As < 0 → As = o
Il n’est pas nécessaire de mètre des aciers.
Mais on placerab l’acier minimum.
As,min = 12,04 cm dans la partie inférieur de la section pour respecter la condition de non
fragilité de la section

Section commerciale : 3#7 + 2#5

Premier lit : 3#7
Dexième 2#5
Armatures transversales
#4 espacées de 35 cm

- Charge axiale requise :
Pn = Pu/Ф
Ф = 0,70 →Pn = 3111,43 kN
- Moment requis
Mn = Mu / Ф = 316,75 kN.m
- Excentricité requis :
e = 10,18 cm
Pnmax = 0,80[0,85(30)(0,3025 – 0,001204) + 400×0,001204]
Pnmax = 6531,71 kN
On a : Mnmax = 664,93 kN.m
Pnmax > Pn (ok !)
Mnmax > Mn (ok !)
140
LES ESCALIERS
I) Escaliers à paillasse droite de la partie Est du bâtiment
I.a) Dimensionns de l’escalier

- Epaisseur paillasse : ep = 25 cm
- Largeur des marches : g = 28 cm
- Hauteur des marches : h = 18 cm
- Inclinaison : α = 330
L’escalier à calculer sera un escalier à 4 paliers et à 3 volées simplement appuyé sur les
planchers. Schématiquement, il se présente par le croqui suivant :
1,85 m 3m 2,60 m
A
B
C D
1,50 m 2,70 m
E F
1,50 m
0,60 m
h 9cm
ep = 25 cm
141

Charge permanentes
g1
g2
g2 = ep × dB (dB = 25 kN/m2 : la densité du ton)

g2 = 6,25 kN/m2
g1 = dB (ep/cosd + h/2)
g1 9,70 kN/m2

Surcharges : q = 2,5 kN/m2
I.b) Sollicitations de calcul


En travées (volées et paliers)
ELU ELS
Mu = 1,35(g1L2/8 – (g1 – g2)a2/2) + 1,5 qL2/8 Ms = pL2/8 – (g1 – g2)a2/2
a = 1,50 m avec p = g1 + q
Mu = 251,86 kN.m Ms = 182,32 kN.m
Aux appuis
Ma = 0,15Mu = - 37,77 kN.m Ma = - 27,35 kN.m
DIMENSIONNEMENT
Armatures longitudinales (Supérieures)
- En travées
Mu = 251,85 kN.m
μ = Mu/(bd2fbu)
b = 1 m (pour 1 m de paillasse)
Fissuration préjudiciable :
Enrobage : e = 1,5 cm
d = 22 cm
μ = 0,31 < 0,39 → pivot A
Z = 0,5d(1 + (1 - 2 μ )1/2) → Z = 17,78 cm
Asu = Mu/(Z×fsu) → Asu = 40,72 cm2/m

Section cormmerciale : 8#8 à 12,5 cm

Section de mise en œuvre : #8 à 10 cm
- Aux appuis
142
As = 6,11 cm2/m

Section cormmerciale : 2#8 à 50 cm

Armatures de répartition (Armatures inférieures)
- En travées :
As = 13,57 cm2/m


- Aux appuis
As = 2,03 cm2/m

Section cormmerciale : #7 à 100 cm

Vérification à l’ELS
β = Ms/(bd2) → β < β (ok !) #8
δb < δbc (ok !)
#7
II) ESCALIER EN CONSOLE DE LA CAGE OCTOGONALE DU COMPARTIMENT C 3
143
Pour calculer cet escalier, on va considrer que chaque marche est encastrée sur le poteau qui leur
sert d’appui. Elles seront assimilées à une section rectangulaire de largeur g, d’épaisseur B, de
longueur L et seront calculées en console.
L=2m
II.a) Données
- Epaisseur chaque marche : e = 10 cm
- Charge permanentes : g = e×dp = 2,5 kN./m
- Surcharges : q = 2,5 kN/m2
Soit p la charge par m de marche,
On a :
ELU ELS
pu = 7,125 kN/m ps = 5 kN/m
II.b) Sollicitation de calcul
ELU ELS
Mu puL2/2 = 14,25 kN.m Ms = 10 kN.m
Tu = puL = 14,25 kN Ts = 10kN
DIMENSIONNEMENT
Armatures longitudinales (placées dans la partie supérieure de la marche)
ELU ELS
Mu = 14,25 kN.m Ms = 10 kN.m
μ = Mu/(bd2fbu) β = Ms/(bd2) → β = 1,56
d=8m β < β (ok !)
μ = 0,31 < 0,39 → pivot A σb < σbc (ok!)
Z = 0,5d (1 + (1 - 2 μ )1/2) → Z = 0,074 cm As = 3,61 cm2/m
Asu = Mu/(Z×fsu) → Asu = 5,53 cm2/m
As,min = 1,10 cm2

Section théorique : As = 5,33 cm2/m


144
Armatures de répartition
Asu = 1,77 cm2/m


III) ESCALIER HELICOIDALE DE L’ATRIUM

Cet escalier sera en limons. Les limons auront la forme, d’une hélice circulaire et seront
enscastré à leurs extrémités. Les marches seront déposées sur les le limon et se constitueront en
surcharges. Les charges verticales introduiront dans le limon des effets de torsion dirigés vers le
centre de courbure et de flexion.
Le calcul va se faire sur la longueur développée. (Voir 1ière partie du document page 35)
36 cm
5cm
5 cm
6cm
8cm
marche préfabriquée
limon coulé sur place

2,5cm 2,5cm
7 cm 7 cm
19 cm
III.a) DONNEES
 Longueur du limon en plan : L = 7,04 m
 Dimension transversales du limon : 40 cm×20cm
 Poids total de lomon : 14,08 kN
 Poids d’une marches : 1,512 kN
 Nombre de marches : 20
145
0,40 m
0,16 m
3,69 m
III.b) CHARGES
-
Charges
permanentes :
G = 14,08 + 1,512×20 + 1,5 (garde corps)
-
Surcharges : 2,5 kN.m2
Q = 2,5×7,04×1,78
Q = 31,13 kN
Par mètre de developpement on a :
ELU ELS
qu = 15,46 kN/m qs = 10,96 kN/,m
III.c) SOLLICITATIONS
 Moment de flexion :
M0 = qρ2[1 – (1 + k’)cosα] (voir 1ière partie du document page 35)
ρ = 2 m, α = 1000
1 + k’ = 1,58
 Moment de torsion :
Mt0 = qρ2[α – (1 + k’) sinα ]cosθ
tgθ = h/2α
h = 3,60 m
 Effort tranchant maximal : T = q/2
146
ELU ELS
Mu = 78,85 kN.m Ms = 55,90 kN.m
μ = Mu/(bd2fbu) Fissuraion peu préjudiciable.
d = 37 cm, b = 20 cm As = 4,36 cm2
μ = 0,17 < 0,39 → pivot A σb < σbc (ok!)
Z = 33,53 cm
As = Mu/Zfsu → As = 6,76 cm2
As,min = 1,02 cm2
As > As,min



Un seul lit 3#6
1a) Justification vis-à-vis de l’E.T

Tu = 54,42 kN (E.T maximal)
τ u =Tu/(b0d) = 0,73 Mpa
 Choix des armatures transversales

Фt ≤ max (h/35 ; Фl ; b0/10)
Фt ≤ max(1,14 ; 1,9 ; 2)
Фt < 2 cm
Epingle #3 et cadre #3
Espacement des armatures transversales :
St ≤ 0,8feAt/(τu – 0,3ft28)
St ≤ 11,36 m
Espacement maximal :
Stmax = min(0,9d ; 40cm)
Stmax = 33 cm
On doit avoir Atfe/(b0St) ≥ 0,4
Prenons St = 30 cm
20) Limons soumis au moment de torsion (voir B.A.E.L.83)

Mtu = 11,26 kN.m
Section pleine de 40cm×20cm.
On remplace la section pleine par la section creuse pour laquelle e =20/6 ≈ 3
147
20 cm
3 cm
37 cm 3 cm 3 cm 40 cm
e = 3 cm
17 cm
Ω = 37×17 = 629 cm2 et u = (37 + 17)×2 = 108 cm

Nous avons alors τ = Mtu/(2 Ωe) = 0,083 Mpa
τlim = 0,13fc28 = 3,9 Mpa
τ < τlim (ok !)
 Armatures longitudinales :
Al = uMtu/(2 Ωfsu) = 2,80 cm2
Soit 4#4 placés à chaque angle de la section fictive
-
Section minimale des armatures (Art.A.5.4,4)
Alfe/(e×u) = 6,37 Mpa > 0,4 Mpa (ok !)
 Armatures transversales:
Choisissons un cadre #3 (At = 0,71 cm2)
St = 2 ΩAtfe/(Mtuγs) = 27,6 cm2
Atfe/(eSt) = 3,43 Mpa > 0,4 Mpa (ok !)
En définitive, la section recevra la somme des armatures longitudinales trouv◙es en (1) et (2).
Pour les armatures transversales, on aura des cadres et des épingles espacéses à 27 cm.

Section théorique : As = 9,56 cm2

Section cormmerciale : 3#6 et 4#4

-
Zone tendue :
1er lit : 3#6
2e lit : 2#4
-
Zone comprimée :
Un seul lit 2#4
148
Aciers de construction
40 cm 4#4
1,5 cm
3#6
30) Vérification de la résistance en torsion et flexion du béton

 Contrainte tangente dûe à l’E-T
τu = 0,73 Mpa
 Contrainte tangente dûe à la torsion
τv = Mtu/(2Ωe)
e : épaisseur de l’appui
τv = 0,01126/(2×0,0624×0,03) = 2,98 Mpa
Pour une section creuse, on doit vérifier que τu2 + τv2 ≤ (τulim )2 avec
τulim = min(0,20fc28/γb ; 5 Mpa) Fissuration non préjudiciable
τulim = 4 Mpa
τu2 + τv2 = 9,41 Mpa
τu2 + τv2 ≤ (τulim)2 = 16 (ok !)
CALCUL DES REFENDS
149
Hypothèses
 Les refends sont indépendants les uns des autres ;
 Les refends sont parfaitement encastrés à leur base ;
 La rigidité EI d’un refend est constant sur toute la hauteur du refend ;
 Les déformations horizontales du plancher sont n♪gligeables par rapport à ccelles des
refends ;
 La pression du vent est constante sur toute la hauteur du bâtiment.
I) REFEND PLEIN DE LA CAGE D’ESCALIER DU COMPARTIMENT C3 (Niveau 1)

Les calculs seront conduits selons les règles techniques de conception et de calcul des ouvrages
et constructions en béton armé suivant la méthode des états-limites (B.A.E.L.91 revisé).
Les refends seront calculés comme des ‘’parois fléchies’’ sous l’action des charges reparties et
concentrées (poids des poutres)
NOTATIONS
lt : Portée de la paroi entre axe des appuis ;
l0 : Portée entre nus des appuis ;
l : Portée de calcul prise égale à la plus petite des deux dimensions lt et 1,15 l0 ;
h : Hauteur totale de la paroi ;
b0 : Epaisseur de la paroi ;
Z : Bras de levier du couple des forces internes à prendre en compte dans la détermination des
armatures principales ;
p : Charge appliquées par unité de longueur de la paroi sous la combinaison d’actions prise en
compte dans le calcul à l’état-limite ultime ;
M0u :Moment ultime de référence M0u = pl2/8 ;
V0u : L’effort tranchant ultime de référnece V0u =pl/2
τ0u = V0u/(b0h) si h ≤ l
τ0u = V0u/(b0l) si h > l;
I.a) Epaisseur minimale

L’epaisseur b0 de la paroi fléchie doit satisfaire les conditions suivantes:
b0 ≥ max(3,75l/(fc28h) (ou 375/fc28 si h > l) ; 0,14l(p/(fc28h))1/3)
h = 3,60 m et l = 7,10 m (h < l)
max(3,75l/(fc28h) (ou 375/fc28 si h > l) ; 0,14l(p/(fc28h))1/3) = (25 cm ; 15 cm)
ρ = 0,34 MN/m (ELU)
b0 ≥ 25 cm
On prend donc b0 = 25 cm
I.b) Armatures
150
Les parois fléchies sont munies:
-
D’un système d’armatures principales
-
D’un système d’armatures réparties
Constituées par des cadres verticaux complétés éventuellement par des étriers et des armatures
horizontales disposées sur les deux faces de la paroi ; complétées éventuellement par armatures
intérieures.
I.c) Armatures principales inférieures

A = M0u/(Zfe/γs) avec
Z = 0,2(l + 2h) si 0,5 ≤ h/l ≤ 1
Z = 0,6l si h > l
Z = 2,86 m
M0u = pl2/8
0u = 2,14 MN.m
M
A = 21,53 cm2 placées sur une hauteur de 55 cm à partir de la face inférieure du mur.
Soit :

Section cormmerciale : 8#6 / 55 cm

Section de mise en œuvre : 8#6 à Sv = 6,5 cm
Ancrées par des crochets à long retour disposés à plat. On prévoit des étriers #3 sur les parties en
retour de crochet
I.d) Armatures réparties verticales

Ce sont des cadres en tournant les armatures principales filantes.
 Pourcentage des armatures verticales

ρv = Av/(b0Sh)
 Pourccentage minimal
ρvmin = 0,8/fe = 0,2 %
 Acier nécessaire :
ρv = ¾×(τ0v/(fe/γ))
τ0v = V0u/(b0h) où v0u = pl/2 = 1,21 Mn
τ0v = 1,34 Mpa
ρv = 0,30 %
On choisit Sh = 10 cm
Av = ρv×b0×Sh = 0,75 cm2
Soit :


Section de mise en œuvre : cadre #3 à 10 cm
I.e) Armatures réparties horizontales
151
- Armatures horizontales inférieures sur 0,4h (entre 0,15h et 0,55h)
Pourcentage de ces armatures
ρh = 0,5(0,6 + 15τ0v/fc28)× τ0v×γs
ρh = 0,25 %
Ah = ρh × b0× 0,4h = 9 cm2
Soit:


Section de mise en œuvre : #4 à 15 cm sur 144 cm
- Armatures horizontales supérieurs sur 0,45h (entre les armatures horizontales

inférieures et la face supérieure du mur)
ρ’h = 0,60 ρu
ρ’h = 0,15 %
Ah = ρ’h × b0× 0,45h = 6.075 cm2
Soit:


N.B : Ces répartitions des armatures vont être adoptées à chaque niveau
32 cm
0,45h 5#4
10 cm 18 cm
h = 3,60 m
0,40h 8#4
6,5 cm
0,15h 8#6
7,10 m 25 cm
II) REFEND PLEIN DE LA CAGE D’ESCALIER DE L’ATRIUM (COMPARTIMENT C4

Niveau 1)
Données
l = 6 m, h = 3,60 m
p = 0,34 MN/m
II.a) Epaisseur minimale

b0 ≥ max(3,75l/(fc28h) ; 0,14l(p/(fc28h))1/3)
b0 ≥ max(21cm ; 12,3 cm)
On prend donc b0 = 25 cm
152
II.b) Armatures principales inférieures

A = M0u/(Zfe/γs) avec
Z = 0,2(l + 2h)
Z = 2,64 m
M0u = pl2/8
0u = 1,53 MN.m
M
A = 16,66 cm2 placées sur une hauteur de 0,15h (55 cm) à partir de la face inférieure du mur.
Soit :

Section cormmerciale : 7#6 / 55 cm

Section de mise en œuvre : #6 à 7,5 cm
Ancrage faite par des crochets à long retour disposés à plat. On prévoit des étriers #3 sur les
parties en retour de crochet
II.c) Armatures réparties verticales
 Pourcentage des armatures verticales

ρv = Av/(b0Sh)
 Pourccentage minimal
ρvmin = 0,8/fe = 0,2 %
 Pourcentage d’acier nécessaire :

ρv = ¾×(τ0v/(fe/γ))
τ0v = V0u/(b0h) où v0u = pl/2 = 1,02 Mn
τ0v = 1,13 Mpa
ρv = 0,24 %
On choisit des aciers #3
Av = 0,71 cm2
On a pour l’espacement horizontal Sh = 10 cm
Soit :


II.d) Armatures réparties horizontales
- Armatures horizontales inférieures sur 0,4h (entre 0,15h et 0,55h)

ρh = 0,5(0,6 + 15τ0v/fc28)× τ0v×γs
ρh = 0,16 %
Ah = ρh × b0× 0,4h = 5,86 cm2
Soit:

153

- Armatures horizontales supérieurs sur 0,45h (à partir de la face supérieure du

murs )
ρ’h = 0,60 ρu
ρ’h = 0,096 %
Ah = ρ’h × b0× 0,45h = 3.89 cm2
Soit:


162 cm 4#4 à 40 cm
10 cm
144 cm 5#4 à 28 cm
55 cm 7#6 à 7,5 cm
6m 25 cm
SEMELLES DE FONDATION
154
 Semelles type sous poteaux intermédiaires des compartiments C1, C2 et C3

Données
Poteau : a = 60 cm
b = 50 cm
Semelle : A = 3 m
B = 2,50 m
H = 0,75 m
Charge permanente :
G = 1,68 + ( 25×0,60×0,50×4 + 25×3×2,50×0,75×)×10-3
G = 1,85 MN
Charge d’éploitation : Q = 0,650 MN
Fissuration préjudiciable :
σs = 240 Mpa en ELS
Contrainte admissible du sol : σsol = 0,96 Mpa
En robage : 3 cm
DIMENSIONNEMENT
ELU
Charge ultime de calcul :
N0u = 1,35G + 1,5Q N0u = 3,47 MN
Tenant compte de la continiuté et du séïsme, on a : Nou = 4,96 MN
Armatures inférieures (parallèles au grand coté)
AsA = N0u(A - a)/(8dAfsu)
dA = 0,72 m
AsA = 61,11 cm2
Armatures supérieures (parallèles au petit coté)
AsB = N0u(B - b)/(8dBfsu)
dB = 0,62 m
AsB = 59,42 cm2
ELS
N0s = G + Q N0S = 3,57 MN
Armatures inférieures AsA = N0s(A - a)/(8dAσs)
AsA = 63,75 cm2
Armatures supérieures
AsB = N0s(B - b)/ (8dAσs)
AsB = 62 cm2
On prendra donc comme section d’armatures : AsA = 66,30 cm2 et AsB = 66,30 cm2
 Section de mis en œuvre :
Armatures inférieures : 13#8 à 22 cm
Armatures supérieures : 13#8 à 18 cm
τ = 0,89 < τmin = 0,90 (non poinçonnement vérifié)
155
σ = 0,66 < σsol (ok !)
DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES
Longueur de scellement droit
Ls = øfe/4τsu
Ø = 2,5 cm
fe = 400 Mpa
τsu = 0,6ft28
(acier à haute adhérence)
τsu = 3,24 Mpa
ls = 77,16 cm
A/4 = 300/4 = 75 cm
Ls > A/4 toutes les barres vont être prolongées jusqu’aux extrémité de la semelle et comporteront
des crochets (ancrage courbes)
Pour la hauruer e au bord libre, on a : e ≥ 6ø + 6
ø : diamètre des armatures
ø = 2,5 cm
e ≥ 21 cm
on prend e = 25 cm
a = 0,60 cm
13#8 0,70 cm
0,75 cm
e = 0,25 cm
3 cm
A=3m
SEMELLE TYPE SOUS POTEAUX DE RIVE DES COMPARTIMENTS C 1, C2 et C3

Poteau circulaire : Dp = 50 cm
Semelle circulaire : Ds = 2,5 m
h = 0,80 m
Charge permanente : G = 1,73 MN
Charge d’exploitation : Q = 0,330 MN
ELU
156
N0u = 4,04 MN
Armature du lit inférieur :
A1 = N0u(Ds – Dp)/(3πdxfsu)
dx = 0,77 m
A1 = 32,01 cm2
Armature du lit supérieur
A2 = A1×dx/dy
dy = dx – 3ø/2
On choisit des armatures #8, ø = 2,5 cm
dy = 0,73 cm
A2 = 33,76 cm2
ELS
N0s = 2,95 MN
A1 = N0s(Ds – Dp)/(3πdxσs)
A1 = 33,87 cm2
A2 = A1×dx/dy
A2 = 35,72 cm2
On choisira comme section d’armatures
A1 = 40,8 cm2 et A2 = 40,8 cm2
τ = 0,78 Mpa , τ < τlim = 0,9 Mpa (non poinçonnement vérifiée)
σ = 0,82 < σsol (ok !)
DISPOSITION CONSTRUCTIVES
Les armatures seront munies de crochets, constituées par deux nappes orthogonales et disposées
de la façon suivante :
1< Ds ≤ 3, on divise deux diamètres perpendiculaires en trois parties égales et on place
- Dans la zone centrale : 0,50A1 et 0,50A2
Soit 4#8 (pour chaque lit)
- Dans la zone latérale : 0,25A1 et 0,25A2
Soit 2#8 (pour chaque lit)
D/3
0,25A2
D/3 0,50A2
0,25A2
157
0,25A1 0,50A1 0,25A1
Ds = 2,5 m
0,80
e = 25 cm
2,50 m
SEMELLE TYPE SOUS POTEAUX IMTERMEDIAIRES DU COMPARTIMENTS C 4

Poteau rectangulaire : a = 65 cm
b = 50 cm
Semelle rectangulaire : A = 3 m
B = 2,50 m
h = 0,85 m

ELU
N0u = 7 MN
dA = 0,80 m
dB = 0,77 m
Armature du lit inférieur :
Asa = 72,09 cm2
AsB = 65,34 cm2
ELS
N0s = 5,06 MN
Armature supérieurs
AsB = 68,45 cm2
Armatures inf♪rieures
AsA = 75,52 cm2
158
A1 = 81,4 cm2 et A2 = 81,4 cm2
Lit inférieur : 10#10 à 35 cm
Lit supérieur : 10#10 à 30 cm
σ = 0,97 < σsol (ok !)
ls = 95 cm
ls > A/4 = 75 cm
Toutes les barres vont être prolong♪es jusqu’aux extrémités de la semelle et comporteront des
crochets (ancrages courbes)
Pour la hauteur au bord libre, on a : e ≥ 6Ф + 6
Ф = 3,1 , e ≥ 24,6 cm
On prend e = 25 cm
10#10 0,82 m
0,85 m
e = 25 cm
3 cm
A=3m
SEMELLE TYPE SOUS POTEAUX DE RIVES DU COMPARTIMENTS C4

b = 40 cm
Semelle rectangulaire : A = 2,5 m
B=2m
h = 0,70 m

ELU
N0u = 4,10 MN
dA = 0,67 m
159
dB = 0,52 m
Armatures inférieures :
Asa = 43,98 cm2
AsB = 49,90 cm2
ELS
N0s = 2,97 MN
AsB = 39,91 cm2
AsA = 46,170 cm2
A1 = 59,98 cm2 et A2 = 59,98 cm2

σ = 0,82 < σsol (ok !)
7#10 67 cm
70 cm
e = 25 cm
3 cm
A = 2,50 m
SEMELLE SOUS LA COLONNE CENTRALE DE LA CAGE D’ESCALIER OCTOGONAL

DU COMPARTIMENT C3
Poteau circulaire : Dp = 40 cm
Semelle circulaire : Ds = 1,50 m
h = 0,55 m
DIMENSIONNEMENT
160
ELU
N0u = 1,57 MN
dx = 0,32 m
dy = dx - 3Ф/2
Ф = 2,5 cm (#8)
dy = 28 cm
A1 = 16,46 cm2
A2 = 18,81 cm2
ELS
N0s = 1,10 MN
A1 = 16,71 cm2
Armatures supérieures :
A2 = 19,10 cm2
A1 = 20,4 cm2 et A2 = 20,4 cm2
σ = 0,89 < σsol = 0,96 Mpa (ok !)
dy =28 cm 32 cm
55 cm
e = 25 cm
1,50 cm
161
SEMELLE TYPE SOUS POTEAUX A L’INTERIEUR DE LA CAGE D’ESCALIER

OCTOGONAL (POTEAUX PLACES SUIVANT UN OCTOGONE)
b = 20 cm
Semelle rectangulaire : A = 900 m
B = 0,80 m
h = 0,20 m

DIMENSIONNEMENT
ELU
N0u = 0,620 MN
dA = 0,17 m
dB = 0,12 m
AsA = 7,86 cm2
AsB = 11,14 cm2
ELS
N0s =0,435 MN
AsB = 7,99 cm2
AsA = 11,32 cm2
A1 = 11,36 cm2 et A2 = 11,36 cm2
τ = 0,85 Mpa , τ < τlim (non poinçonnement vérifiée)
σ = 0,86 < σsol (ok !)
ls = Фfe/(4 τsu)
Ф = 1,9 cm
ls = 58,64 cm
ls > A/4 = 22,5 cm
162
Toutes les barres vont être prolong♪es jusqu’aux extrémités des semelles avec des crochets
(ancrages courbes)
Pour la hauteur au bord libre, on a :
e ≥ 17,4 cm
On prend e = 20 cm 4#6
20 cm
90 cm
SEMELLES FILLANTES SOUS LES MURS PORTEURS

Epaisseur mur : e = 15 cm
Longueur mur : L = 7,10 m
Largeur de la semelle : h = 0,20 m
Charge par mètre linéaire :

Contrainte admissible du sol : σsol = 0,96 Mpa

Enrobage : 3 cm
DIMENSIONNEMENT
Pour 1 m de longueur de mur on a :
ELU
Nu = (1,35×0,1 + 1,5×0,057)×1,10×1,05×1,30
Nu = 0,331 MN/m
Asu = Nu(A - e)/(8dAfsu)
da = 17 cm
Asu = 2,45 cm2/m
ELS
Ns = 0,236 MN/m
Asu = Ns(A - e)/(8dAσs)
As = 2,53 cm2/m
On prend pour section d’armatures
As = 5,16 cm2
 Section commerciale : 4#4 à 25 cm
163

Un seul lit : #4 à 25 cm
ARMATURES DE REPARTITION (Armatures supérieures )

ASR = AS ×A/4
ASR = 5,16 ×0,50/4
ASR = 0,65 cm2
On prendra pour section d’armatures de répartition : 0,71 cm2

 Section de mis en œuvre :1#3
Pour l’éaisseur au bord libre on a :

eb ≥6Ф + 6
Ф = 1,3 cm
eb ≥ 13,8 cm
on prend eb = 15 cm
VERIFICATION AU TASSEMENT
σ = 0,66 < σsol 0,96 Mpa (ok !)
ls = Фfe/(4 τsu)
ls = 40,12 cm
ls > A/4 = 12,5 cm
Toutes les barres vont être prolong♪es jusqu’aux extrémités des semelles avec des crochets
(ancrages courbes)
15 cm
#3
17 cm #4
20 cm
15 cm
3 cm
50 cm
SEMELLES CONTINUES SOUS POTEAUX
164
Cas des poteaux également chargés (poteaux des compartiments C1 et C2 séparés par le joint de
dilatation)
Données : poteaux : a = 0,60 m
b = 0,59 m
nombre de poteaux : 2
Charges portées par chaque poteaux :
Semelle : A = 6 m
B=2m
h = 1,20 m
Enrobage : 3cm
On applique la méthode des bielle.

Ainsi, on aura une semelle rigide et on pourra considérer la contrainte du sol comme constante.
Lesaciers verticaux ne sont pas nécessaires.
DIMENSIONNEMENT
ELU
Charge ultime de calcul (pour les deux poteaux) : N0u = 9,80 MN
ACIERS TRANSVERSAUX (paralleles au petit cote : Armatures supérieures)

La méthode des bielles se traduit par :
As = (2N0u/A)×(B - b)/(8dfsu), d = 1,17 m
As = 15,05 cm2/m
ACIERS LONGITUDINAUX (Armatures inférieures)

As = N0udébord/(4dfsu)
Débord = (A – a – dp)/2 (dp = 0,80 m)
dp : distance entre les poteaux :
débord = 2,3 m
As = 138,47 cm2
ELS
Charge ultime de calcul N0s = 7,07 MN
Amatures supérieures :
As = (2N0s/ A)×(B -b)/(8d σs)
As = 15,73 cm2/m
165
Armatures inférieures
As = (N0s/×débord)/(8d σs)
As = 144,77 cm2
On aura donc comme section d’armatures :

Armatures transversales : AST = 20,4 cm2

Armatures longitudinales : AST = 146,52 cm2

Section commerciale :
- Armature transversales : 4#8 à 25 cm/m
- Armatures longitudinales : 18#10 à 10 cm

- Armature transversales (supérieures) : #8 à 25 cm/m
- Armatures longitudinales (inférieures) : #10 à 10 cm
Vérifications
σ = N0u/A×B
σ = 0,816 Mpa
σ < σsol = 0,96 Mpa (ok !)

ls = 77,16 cm
A/4 =150 cm
A/8 = 75 cm
A/8 < ls < A/4
Toutes les barres vont être prolongées jusqu’aux exrmités sans crochet (ancrage rectiligne)
Hauteur au bord libre
e ≥ 24,6 cm
on prend e = 25 cm.
#8
1,20m
25 cm
#10
166
Vue en plan du féraillage de la semelle
CAS DES POTEAUX INEGALEMENT CHARGEES(poteaux des compartiments C4 et C5)

Poteau le plus chargé (P4) : a1 = 65 cm
b1 = 50 cm
Poteau le moins chargé (P4) : a2 = 65 cm
b2 = 50 cm
Distance entre axe des poteaux
dp = 0,827 m
Charges transmises par le poteau P4 :
ELU ELS
Nu1 = 6,63 MN Ns2 = 4,8 MN
Charges transmises par le poteau P5 :
ELU ELS
Nu1 = 3,98 MN Ns2 = 2,89 MN
Dimension de la semelle :
A=4m B=3m h = 0,90 m
Les aciers dans le sens transversal seront calculés en utilisant la méthode des bielles et ceux dans
le sens longitudinal seront calculés en utilisant la méthode des moments.
La semelle est de largeur constante. Son centre sera placé au centre de gravité des charges, soit é
une distance
δ = dp×Nu1/(Nu1Nu2)
30cm 73cm
52cm
300cm
G 65cm
182cm
167
400cm
La largeur de la poutre raidisseuse est prise égale à 0,65m
Aciers transversaux (supérieurs)
ELU ELS
ASB = (Nu1 + Nu2)×(B – b2) ASB = (Ns1 + Ns2)×(B – b2)
A 8dfsu A 8dσS
d = 0,87 m
ASB = 28,48 cm2/m ASB = 29,92 cm2/m
On prend donc pour armatures transversals : 30,6 cm2

Secttion commerciale : 6#8 à 15 cm/m

Section de mise en oeuvre : #8 à 15 cm
POUTRE RAIDISSEUSE
La charge répartie vaut : p = Nu1 + Nu2
A
p = 2,65 MN/m
Moments
En A : MA = - pl’A/2
l’A : longueur porte-à-faux à gauche de A
En B : MB = - pl’B/2
l’B : longueur porte-à-faux à droite de B
ELU ELS
MA = - 0,119 MN.m MA = - 0,086 MN.m
MB = - 0,706 MN.m MB = - 0,511 MN.m
M0 = pl2/8, M0 = 1,09 MN.m M0 = 0,795 MN.m
Mmax = M0 – (MA - MB)/2
Mmax = 0,67 MN.m (en travée) Mmax = 0,49 MN.m (en travée)
COURBE DES MOMENTS
168
30 cm 182 cm 73 cm
Aciers longitudinaux (inférieurs)
 Console B
ELU
μ = MB/(bd2fsu)
b = 0,65
d ≥ (B – b1)/4
On prend d = 0,50 m
μ = 0,255 < 0,390, alors pivot A
Z = 0,5d(1 + (1 - 2μ)1/2)
Z = 0,425m
Asu = MB/(Zfsu) = 47,75 cm2
 Console A
Asu = 8,04 cm2
 En travée
μ = 0,24 < 0,390, alors pivot A
Z = 0,43 m
Asu = 44,79 cm2
Asmin = 3,6 cm2 (non fragilité assurée)
On aura pour armatures longitudinales :
Consoles B
As = 51 cm2

 Section de mise en oeuvre :
Consoles A
As = 10 cm2

 Section de mise en oeuvre : 2#8
169
 En travée
As = 51 cm2
 Section de mise en oeuvre :
Vérification à l’E.T
En A et B
E.T non réduit :
Vu1 = pl/2 = 2,41 MN
E.T.max réduit
Vu = Vu1(1 – 5ph/6) = 0,52 MN
τ = Vu/(b0d) = 1,6 Mpa
τu < τu,lim = 3,9Mpa (ok !)
Vérification au tassement
σ = (Nu1 + Nu2)/(A×B) = 0,88 Mpa
σ < σsol = 0,96 Mpa (ok!)
Repartition des armatures transversals

Diamètre des armatures transversales
Φt ≤ min (h/35 ; Φl ; b0/10) (en cm)
Φt ≤ min(1,28 ; 2.5 ; 6,5)
On prend Φt = 0,9 cm (#3)
D’un cours d’armatures

At = 3#3, At = 2,14 cm2
épingles #3 et cadres #3
Espacement sur les appuis :
St0 = Zb ×fsu ×At/Vu
St0 = 7 cm
Prenons St0 = 7 cm
Le premier plan d’armatures transversals sera placé à 3,5 cm du des appuis.
Ensuite, on placera les armatures dans la demie travée AB répartie comme suit :
1 espacement de 6 cm + 1 espacement de 10 cm + 1 espacement de 15 cm + 1 espacement de 25
cm + espacement de 35 cm.
 Dans la console à gauche de A
1 espacement de 6,5 cm + 2 espacements de 10 cm
 Dans la console à droite de B
1 espacement de 6 cm + 1 espacement de 15 cm + 1 espacement de 20,5 cm + 1
espacement de 28 cm.
170
Coupe trans versale
171

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f) JUSTIFICATION DES SEMELLES DE FONDATION

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