À chacun des régimes (a), (b) et (c), on peut rattacher un facteur de
frottement : au démarrage on passe de (c) à (a) (sauf dans le cas de la
lubrification hydrostatique) comme le montre le diagramme de Stribeck (Fig. 3.6). Outre les lubrifiants fluides, il existe des lubrifiants solides dont la propriété est de former des lamelles adhérant fortement à la surface et de donner un très faible facteur de frottement (graphite, bisulfure de molybdène). Les lamelles comblent les irrégularités de surface. On remarque que pour les très petites vitesses, seuls les traitements de surface et les lubrifiants solides peuvent assurer la protection des surfaces. D’une manière générale, le lubrifiant seul ne peut assurer la totalité de cette protection et la solution résulte de la combinaison lubrification-adaptation des surfaces.