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b) Frottement lubrifié 

:
I1 y a présence d’un film fluide entre les surfaces en mouvement ; ce film peut
être créé artificiellement par injection du fluide entre les deux surfaces en
mouvement, à l’aide dune pompe (lubrification hydrostatique), ou peut s’établir
spontanément sous l’effet du mouvement si la géométrie de surface, les vitesses
relatives et la viscosité du fluide le permettent (lubrification hydrodynamique).
Selon le cas on distingue trois régimes de fonctionnement (Fig. 3.5) :
- en (a) on est en régime hydrodynamique et même en régime
élastohydrodynamique si la pression du fluide est suffisante pour provoquer
des déformations locales des solides en contact ;
- en (b) on est en régime partiel ou mixte : il peut y avoir frottement sur
certaines saillies de rugosité ; on parle de lubrification onctueuse ;
- en (c) on est en régime limite : le film lubrifiant n’est plus suffisant pour
séparer les surfaces en mouvement mais il y a toujours une couche limite
accrochée aux surfaces grâce aux additifs contenus dans le lubrifiant.

Fig.3.5

À chacun des régimes (a), (b) et (c), on peut rattacher un facteur de frottement : au
démarrage on passe de (c) à (a) (sauf dans le cas de la lubrification hydrostatique)
comme le montre le diagramme de Stribeck (Fig. 3.6).
Outre les lubrifiants fluides, il existe des lubrifiants solides dont la propriété est de
former des lamelles adhérant fortement à la surface et de donner un très faible facteur
de frottement (graphite, bisulfure de molybdène). Les lamelles comblent les
irrégularités de surface.
On remarque que pour les très petites vitesses, seuls les traitements de surface et les
lubrifiants solides peuvent assurer la protection des surfaces. D’une manière générale,
le lubrifiant seul ne peut assurer la totalité de cette protection et la solution résulte de
la combinaison lubrification-adaptation des surfaces.
Fig. 3.6. Courbe de Stribeck

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