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Selon la
Selon la
procédé de
couche
fabrication
Couche de
Enrobés à Enrobés à roulement Couche
choud friod d’assise
:
I.3.2. Grave-Bitume (GB) La grave-bitume (GB) est un mélange à
granularité continue 0/20 se composant de granulats, de sable, de filler,
de liant bitumineux et d’additifs éventuels. Elle est appropriée pour couche
de base de routes, autoroutes et aérodromes. Elle est fabriquée, mises en œuvre
et compactée à chaud et assure la portance de la chaussée et la répartition des
charges du trafic transmis par les couches de surface. Elle sert aussi à établir
le profil souhaité de la chaussée respectivement comme couche de reprofilage
[CDC-ENR05 ; 2005]. Leur domaine d’utilisation diriger vers : La technique des
graves bitumes est destinée à la réalisation des assises de chaussée (couche de
base et couche de fondation). Réseau RP1 :
Classes de trafic TPL3 à TPL7 [CTTP ; 2004].
I.3.3. Sable bitume (SB):
Le sable bitume est un mélange d'un ou plusieurs sables avec du bitume
pur. Généralement, le mélange nécessite l'ajout de fines provenant soit des
matériaux de concassage – broyage (sable fileries, fines calcaires), soit des
pulvérulents industriels (chaux, ciment). Le bitume utilisé doit être assez
dur, de classe 40/50 ou 20/30 afin d'assurer une rigidité et une stabilité
convenable [CTTP ; 2001]. Leur domaine d’utilisation c’est d'emploi en
couche de base pour les chaussées du réseau principal de niveau 2, il aussi
utilise comme couche anti – ramant des fissures .
I.3.4. Bétons bitumineux à module élevé (BBME) :
Le cas de notre étude, les BBME sont obtenus
à partir d’un mélange de bitume pur ou modifié, de granulats fabriqués
dans une centrale d’enrobage. Ils se caractérisent par un module de rigidité
« E » plus élevé que les enrobés classiques et par une bonne tenue à l’orniérage.
[CTTP ; 2004]. Ce enrobé est destiné aux couches de roulement des routes
nationales et régionales empruntées par un trafic moyen et dense. Les BBME
permettent une meilleure résistance à l’orniérage. Ils s’appliquent sur des épaisseurs
de 5 à 7 cm pour les BBME 0/10 et 6 à 9 cm pour les BBME 0/14 [CTTP ; 2004].
I.3.5. Enrobe à module élevé (EME) :Ce mélange est destiné aux
couches de liaison soumises à un trafic lourd (principalement pour diminuer
l’orniérage) ; Ce sont des Enrobes prépares à partir d’un mélange de liant
hydrocarboné, de granulats et/ou d’additifs minéraux ou organiques, dosés,
chauffés et malaxés dans une installation appelée centrale d’enrobage. Ils sont
destinés à la réalisation des assises dans le cadre de travaux neufs ou de
renforcement de chaussées. Ils se caractérisent par un module de rigidité élevé atteignant 17000MPa et une plus grande
résistance à la fatigue que les enrobés classiques [DJABRI. A et HAMMANA. A ; 2016]. On distingue deux classes de
performance classe 1 et classe 2. Les granularités utilisées sont 0/10, 0/14 et0/20 [DJABRI. A et HAMMANA. A ;2016].
On distingue deux classes de performance classe 1 et classe 2. Les granularités
utilisées sont 0/10, 0/14 et 0/20 [DJABRI. A et HAMMANA. A ;2016]. Chaque type
d’EME comprend deux classes granulaires qui différent entre elles notamment par
leur teneur en liant et la dureté. On distingue [DJABRI. A et HAMMANA. A ;2016] :
EME Classe 1 : correspond à des graves bitumes à module élevé obtenues par
l’emploi d’un bitume dur, aux dosages voisins de ceux des graves bitumes (GB).
EME Classe 2 : correspond à un enrobé à module élevé comportant, de plus, un
très bon comportement en fat igue, du fait du dosage élevé en bitume dur,
généralement parlant de l’EME. Les types des enrobes mentionnes au-dessus les plus
connais et utilisent en Algérie, reste antre types des enrobe tels que drainant,
aéronautique…etc
I.4. ETUDE DE FORMULATION: La qualité des matériaux utilisés influe
grandement sur le comportement mécanique des enrobés. Les principaux éléments
ayant la plus grande influence sur la résistance mécanique sont [S. KHENGAOUI ;
2013] : Les caractéristiques intrinsèques des granulats ; La composition minérale ;
La teneur en liant. Tous ces éléments doivent être analysés par le concepteur afin de
proposer un mélange correspondant aux caractéristiques optimales en terme de
résistance mécanique et de susceptibilité thermique.
I.5. CARACTERISTIQUES DES MATERIAUX: Avant d'entamer le calcul
d’une étude de formulation une mesure des différentes caractéristiques des
composants (physique, mécanique et fabrication) est nécessaires au but de garante
ce conformité par rapport les spécifications des normes en vigueur.
Pour les premières compositions ce qui le liant bitumineux, doit vérifier par un
ensemble des essais, pour un bitume pur, on doit vérifier :
o Pénétrabilité
o Point de ramollissement (température bille – anneau)
o Essai RTFOT
o Fragilité FRASS
Et concernant le deuxième composants, squelette granulaire, en doit vérifier :
o Analyses granulométrie
o Masses Volumiques absolues
o Assai Micro Derval en présence d’eau
o Essai de Los Angeles
o Essai d'Aplatissement
Sur la base de ces essais et résultats, on peut entamer dans le calcul de la
formulation ce qui compose deux étapes, détermination du mélange minéral, et
calcul de teneur en liant.
II. METHODE DE MESURE DES PERFORMANCES DES ENROBES BITUMINEUX
II.1. INTRODUCTION: La décision de construire ou de rénover une route et/ou une autoroute
est liée bien souvent à un ensemble de facteurs technico-économiques qui porteront, d’une part
sur le coût de l’investissement, d’autre part sur son coût d’usage et d’entretien dans le temps.
Aussi, le choix des matériaux de structure revêt une grande importance. En Algérie et en faveur du
développement durable, le choix à passer a l’utilisation des enrobés à hautes performances à
savoir le béton bitumineux à module Elevé (BBME). Dans ce chapitre, un contrôle des travaux de
revêtement en béton bitumineux à module élevé a été effectué d’où une importante étude
expérimentale de niveaux4au laboratoire a permis de mettre en place une formulation d’un béton
bitumineux.
II.2. HISTORIQUES DES CARACTERISATIONS DES ENROBES: Les méthodes de formulation des
enrobés bitumineux se sont développées au cours des quarante dernières années pour répondre à
l'évolution des exigences des donneurs d'ordre. En effet, l'augmentation des sollicitations dues au
trafic croissant, la prise en compte de la sécurité, du confort, de la durabilité, de la maintenance,
de la gêne à l'usager, dans des conditions climatiques et dans un contexte technique (conception
et dimensionnement des couches de chaussées) donnés a conduit à rendre la formulation des
matériaux de plus en plus complexe. La formulation des mélanges est d'autant plus délicate que
souvent, pour les enrobés bitumineux, l'amélioration d'une caractéristique lors d'un changement
de composition va influer défavorablement sur une autre caractéristique. Il est bien connu par
exemple que l'augmentation de la teneur en liant est bénéfique pour la résistance en fatigue, mais
néfaste à l'égard de la résistance à l'orniérage. Les propriétés recherchées pour un matériau
bitumineux dépendent de la couche dans laquelle il est employé. Ainsi pour les couches d'assise,
dont le rôle est de répartir les charges sur le sol support sans déformation excessive, l'enrobé doit
être plutôt rigide, résistant en fatigue, résistant aux déformations permanentes et relativement
compact. Pour une couche de roulement, directement en contact avec le trafic et les agressions
climatiques, l'accent est mis sur la durabilité avec une bonne résistance à l'action de l'eau, sur la
résistance aux déformations.
permanentes mais surtout sur la recherche de caractéristiques de surface (rugosité, bruit de
roulement, photométrie, etc.). En outre, selon les cas, l'enrobé de couche de roulement
doit être suffisamment compact pour protéger les couches inférieures des infiltrations
d'eau, ou bien suffisamment ouvert pour permettre le drainage de l'eau [J.L. DELORME et
al., 2007]. Les caractéristiques recherchées sont multiples et parfois contradictoires. La
manière d'aborder cette question est variée et dépend fortement du contexte local. Un
état de l'art de la formulation dans les divers pays, a été établi dans le cadre du comité
technique RILEM [Rilem 17, 1998] et a permis de distinguer six méthodes de formulation:
1. Par recette,
2. Par des essais empiriques,
3. Par des calculs analytiques,
4. Volumétriques,
5. Par des essais reliés aux propriétés,
6. Par des essais fondamentaux
La méthode par recette: s'appuie sur l'expérience locale. Une composition connue, qui a
donné satisfaction dans des conditions d'utilisation données sur des longues périodes est
reproduite. L'application de ces recettes est parfois complétée par quelques essais
provenant des méthodes empiriques. La méthode utilisant des essais empiriques la plus
répandue est la méthode Marshall [ASTM DI-559-60T] [J.L. DELORME et al., 2007].
La méthode analytique: se fonde sur les propriétés des constituants et la modélisation du
mélange pour calculer le pourcentage de vides et estimer les performances du matériau.
Cette méthode est principalement développée en Belgique.
La méthode volumétrique : consiste à déduire des proportions respectives,
exprimées en volume, du squelette granulaire, du bitume et du volume disponible
(pourcentage de vide) d'une éprouvette compactée dans des conditions fixées, le
comportement de l'enrobé sans réaliser nécessairement des essais mécaniques
complémentaires.
La méthode par essais reliés aux propriétés :fait appel à des essais de
simulation, en relation directe avec la propriété recherchée, c'est le cas par exemple
de l'essai d'orniérage réalisé comme une simulation du trafic. La méthode dite
"fondamentale" comprend des essais dont les résultats sont directement utilisables
comme donnée d'entrée dans des modèles de dimensionnement. Il s'agit en
particulier des valeurs de module dynamique ou de résistance en fatigue. La
normalisation européenne des enrobés à chaud a formalisé et synthétisé les principes
de cette classification en distinguant deux approches, l'approche empirique et
l'approche fondamentale [J.L. DELORME et al., 2007]:
- L'approche empirique: comprend la phase recette ou prescription (plus ou
moins développée), la phase volumétrique, la phase essais empiriques et le cas
échéant des essais "reliés".
- L'approche fondamentale: comporte une phase recette (prescription) réduite,
une phase volumétrique, des essais reliés et des essais fondamentaux.
II. Emulsions bitumineuses:
est un liant, composé d’eau et de bitume. Émulsion est un
système dispersé aux particules de bitume dispersées dans
l’eau. La tâche principale est d’empêcher la coalescence des
microparticules de bitume, qui maintient les propriétés
physicochimiques d’émulsion et sa qualité. Cette stabilité est
obtenue par intermédiaire des émulsifiants spéciales.
Les émulsions de bitume est la matière transportable et facilement stocké. Elles sont conservées
dans les entrepôts de stockage dans les récipients cylindriques à la température positive, jusqu’à
plusieurs mois, sans perdre ses propriétés.
Tous les stabilisants/émulsifiants sont fournis aux doses préconisées, puisqu’ils influent
fortement sur les caractéristiques du produit fini. Polymères latex sont les modificateurs idéales
et ils sont rajoutés à l’émulsion de bitume pour améliorer ses propriétés. Solvants font rehausser
la viscosité et les propriétés émulsifiantes.
Le bitume provenant de différents fabricants peut varier quant à ses propriétés
physicochimiques. Cela doit être aussi pris en considération lors de la préparation d’émulsions
de bitume.
II .1.Emulsions de bitume anioniques et cationique: Il y a deux principaux types
d’émulsions de bitume: cationiques et anioniques :.
La principale différence entre les deux est que les émulsions anioniques sont moins sensibles à la
présence de minéraux ou d’autres matières dans l’eau; elles interagissent activement avec eux.
Selon la nature de rupture et du processus de mélange avec des minéraux, les émulsions de
bitume sont réparties en trois classes.
rupture rapide RS ( RS-1 , RS-2 anionique, CRS-1, CRS-2 cationique)
rupture semi-rapide MS ( MS-2 anionique, CMS-2 cationique)
rupture lente SS (SS-1, SS-1h anionique, CSS-1, CSS-1h cationique)
Les émulsions à rupture rapide sont utilisées au traitement de surface en béton bitumineux
fraîchement posé et elles agissent comme les apprêts. Les émulsions à rupture semi-rapide sont
utilisées à lier des matériaux de construction (pierre concassée, gravier). Les émulsions à
rupture lente sont stables et elles sont utilisées pour le mélange de minéraux et le traitement
avant la rupture.
Les performances de lien du bitume sont améliorées à l’aide de divers additifs.
L’un des additifs est l’acide acétique. Récemment, il a été remplacé par l’acide phosphorique car
l’acide acétique favorise la formation de corrosion sur les pièces métalliques des moulins
colloïdales.
Chlorure de potassium sert de catalyseur. Ce sel accroit la viscosité, améliore les propriétés
d’émulsifiants et il peut aussi minimiser le rétrécissement de l’émulsion.
Latex agit souvent comme un additif polymère, ce qui fait améliorer les performances
d’émulsions de bitume. Pour de meilleurs résultats, il est rajouté dans la phase liquide.
Le stockage de longue durée, la transportation et la congélation peuvent diminuer les
performances qualitatives des émulsions, à cause de processus chimiques qui se produisent :
rétrécissement, floculation et coalescence.
Le rétrécissement se produit lorsque le bitume perd ses propriétés, acquises au cours de
l’émulsification. La floculation se manifeste à l’accumulation de particules de bitume dans les
conglomérats. Il suffit de cette émulsion au mixage avant l’utilisation en production. La
coalescence signifie la formation de gros composés à partir des particules bitumineuses fines, et
cela se produit généralement au cours de la rupture des émulsions.
II.2. Fabrication d’émulsion de bitume: Les émulsions de
bitume sont produites dans les usines de bitume. Elles
fabriquent généralement 5 – 40 t/h du produit fini. Plus petit
moulin labo à colloïde est utilisé à l’élaboration de nouvelles
formules d’émulsion; il est capable de produire d’émulsions
fini jusque à 300 litres par heure L’émulsion est fabriquée
en plusieurs étapes:
le bitume est chauffé, si nécessaire, il est déshydraté et envoyé vers le moulin;
l’eau est mélangée aux composants supplémentaires (émulsifiant, acide
chlorhydrique, stabilisant, etc.), chauffée et envoyée dans le moulin;
le bitume est mélangé avec la solution eau/émulsifiant;
émulsions déplacée sur le lieu de son stockage.
A la sortie, les émulsions ont les viscosités différentes .
Elles dépendent du choix de matières premières et de la dose
adéquate d’ingrédients. La quantité excessive ou insuffisante
de bitume affecte aussi de manière significative la qualité de
l’émulsion finale. Le moulin fait broyer le bitume en particules
minuscules. Ici un émulsifiant enrobe les particules de bitume en
les tenant à l’écart l’un de l’autre pour assurer la stabilité d’émulsion. Les émulsions finales sont
toutes stockées séparément dans les réservoirs de stockage.
En résumant l’importance d’émulsifiants/stabilisants en préparation d’émulsion il convient
de noter, qu’il faut rajouter leurs doses précises pour assurer la distribution appropriée de
molécules en milieu dispersé.
Plus bas est la viscosité du bitume, la mieux est l’émulsion. Dans la majorité des applications
l’émulsion de bitume est chauffée, mais n’excédant pas la température de 80 à 90 C, sinon elle
est endommagée car la température plus élevée fait évaporer de l’eau. En pareil cas
l’ébullition est inacceptable !
Émulsion ne peut pas être surchauffée et elle ne peut pas être congelée. Dans ce cas, les
éléments chauffants sont utilisés pour le chauffage et le stockage.
II.3.Equipement de fabrication d’émulsion de bitume : Moulin colloïdal est
spécialement conçu pour la fabrication d’émulsion de bitume. Il peut être réglé au
fonctionnement continu ou cyclique. Dans le premier cas, les émulsifiants sont mélangés
avec de l’eau, et le bitume est fourni en continu dans la phase aqueuse. Dans le second cas,
l’eau et le bitume sont initialement mélangés, alors que les additifs sont rajoutés plus tard au
cours du procédé.
La manière de production d’émulsion est déterminée en prenant en considération le fait que
le fonctionnement en continu est automatique alors que la production cyclique se fait par un
opérateur du moulin colloïdal.
II.4.Avantages d’émulsion de bitume:Au plan économique, technologique et
environnemental, l’émulsion de bitume s’est avéré être une excellente solution. En
plus d’économie de l’argent sur la consommation d’énergie un et demi fois, la
production d’émulsion nécessite moins de 30 à 40 % de bitume par rapport à
l’utilisation de bitume à chaud.
Les émulsions produites par l’équipement GlobeCore sont respectueux de
l’environnement et n’ont pas besoin d’une température élevée au cours de
fabrication ou application. C’est un fait bien connu que l’environnement est mis à
mal d’émissions cancérigènes formées à la suite de produits pétroliers décomposés.
II.5.Technologie d’usage :
La comparaison en pourcentage – le contenu de bitume en béton bitumineux est de
5%, pour des agrégats – 95%. La quantité de bitume influe directement sur la qualité
de surface d’asphalte, car il améliore les liens entre les agrégats.
Les émulsions de bitume (molécules de bitume dispersées dans un milieu aqueux),
sont les matières visqueuses au couleur brun foncé. Elles sont utilisées comme liants
dans les travaux de réparation et de construction de routes.
En fonction de la catégorie et du type, les émulsions routières peuvent être utilisés
pour différents agrégats, le temps différent de rupture et la nature différente de
travail.
II.6.Propriétés des émulsions routières
Les émulsions de bitume sont obtenues par :
dispersion;
condensation.
La 1ère méthode est utilisée plus souvent car elle est plus efficace et moins chère. La
dispersion est le processus de meulage d’une matière solide ou liquide en milieu
liquide. La méthode de condensation est utilisée à deux solutions aqueuses en
abaissant la température à une valeur critique et inférieur. La technologie spécifique
est choisie selon le type d’émulsifiant utilisé en fabrication et la classe d’émulsion à la
sortie.
Les émulsions de bitume sont produites à l’aide de trois méthodes : mécanique,
hydrodynamique et chimique. La première est la plus populaire parmi les travailleurs
routiers.
Quatre principales propriétés d’émulsion de bitume:
viscosité, mesurée à 20 C. La viscosité de bitume affecte son traitement.
stabilité à la décomposition durant la transportation et le stockage à long terme. La
bonne stabilité est assurée par la qualité appropriée des composés, qui ont été conçus
pour les propriétés particulières.
la conformité aux normes de l’industrie
intégrité structurale du produit fini lors de l’opération; prévention de fuites d’eau et
de re-émulsification. Ce phénomène est typique pour les substances qui sont saturées
d’émulsifiants.
III. La composition de l’enrobé : L’enrobé est un matériaux qui est chauffé lors de sa
confection pour permettre le parfait enrobage des gravillons et du sable par le bitume qui sans
cette opération reste a son état de viscosité naturelle. Cette particularité de confection donne a
l’enrobé une faciliter de mise en œuvre et permet la réalisation de profil de voirie varié .Le
puzzle d’ agrégat recherché par chaque formulation permet un compactage et un
dimensionnement propre ses utilisations.
-Les Béton Bitumineux normaux 0/6 et 0/10: Les Enrobé BB normaux sont utilisés
pour la réalisation de couche de roulement pour chaussées dite souple a faible traffic. Cette
famille de formulation comprend :
Micro béton Bitumineux 0/6 :epaisseur3 à 5 cm pour la réalisation de piétonnier et
d’accés privatif. Béton Bitumineux Souple 0/10:epaisseur4 à 6 cm pour la réalisation de
voirie de lotissement et de voirie legere.
Les Béton Bitumineux Semi grenu: Les Enrobé BB semi grenu et Béton Bitumineux
Minces sont utilisés pour la réalisation de couche de roulement pour chaussées peu
déformable ou rigide bien souvent avec un couche d’assise traitée aux liants
hydrauliques ou hydrocarbonées. Cette famille de formulation comprend :
BBSG 0/10 :épaisseur 6 à 7 cm pour la réalisation de voirie lourde.
BBSG 0/14 :épaisseur 7 à 9 cm pour la réalisation de voirie lourde.
BBM béton bitumineux Mince 0/10 :épaisseur 3 à 4 cm BBM 0/14 : épaisseur 3,5 à 5
cm.
Les caractéristiques des produits : utilisés dans la réalisation d’enrobé :
Composition , masse volumique , foisonnement des matériaux utilisés pour un enduit
superficiel ou goudronnage
- Les caractéristiques techniques du bitume :
- Classification des bitumes: Les bitumes issus donc par distillation du pétrole sont
classifiés selon leur pénétrabilité au poinçon de 100 grammes a une température
constante de 25 ° sur une durée de 5 secondes. Ces classifications définisseur leur
pénétrabilité et les classent en 4 familles:
- Bitume 180-220 : température fabrication 140 °- température mise en Œuvre: 120 °
- Bitume 70-100: température fabrication 150 °- température mise en Œuvre: 130 °
- Bitume 50-70: température fabrication 155 °- température mise en Œuvre: 140 °
- Bitume 35-50: température fabrication 160 °- température mise en Œuvre: 150 °
IV. la mise en œuvre de l’enrobé
IV.1. Définition : Un béton bitumineux ou enrobés
est mis en œuvre sur une épaisseur substantielle a l'inverse
d'un goudronnage. La mise en œuvre peut être manuelle ou au
moyen du finisseur (table vibrante pour enrobé) selon le type d'enrobé
,la configuration du chantier et l'esthétique attendue.
IV.2.La mise en œuvre manuelle :
La mise en œuvre manuelle d'un enrobé bitumineux
s'effectue comme suit déposer les enrobés à la brouette
sur la surface à recouvrir. répartir grossièrement
les enrobés à l'aide d'un râteau. niveler les enrobés à la
raclette en ajoutant une surépaisseur de 3 cm pour tenir
compte du tassement lié au compactage.
IV.3. centrales d’enrobage :
Bien qu’il ne s’agisse pas d’un engin de chantier à
proprement parler, plusieurs caractéristiques de
la centrale d’enrobage peuvent directement influencer
le cours du chantier
IV.3.1 Capacité de production : La capacité et le planning de production de la centrale
d’enrobage jouent un rôle important dans l’organisation du chantier. Ce sont même des
paramètres prépondérants pour des chantiers de grande envergure (autoroutes, aéroports,
etc.). La production d’enrobé doit correspondre aux travaux à réaliser, afin d’éviter l’arrêt du
finisseur ou le refroidissement dû à une trop grande attente des camions sur chantier (suite
à la présence d’un trop grand nombre de camions chargés). Ces deux situations sont
défavorables pour l’obtention d’un revêtement bien compacté et pour l’uni de surface. Il est
donc nécessaire que les responsables de chantier communiquent avec la centrale avant et
pendant l’exécution du chantier pour décider d’un planning et résoudre d’éventuels
problèmes de livraison. Pour des très grands débits, il est dans certains cas nécessaire de
combiner la production de deux centrales ou plus.
IV.3.2Capacité de stockage : La plupart des centrales d’enrobage
permettent de stocker les enrobés produits dans des silos isolés
thermiquement. La mise en silo des enrobés peut accroître de
manière importante le rendement de la centrale d’enrobage puisque:
- une réserve d’enrobés peut être fabriquée à l’avance et être utilisée
lorsque la demandeest supérieure à la capacité de production de la centrale;
- la centrale peut continuer à produire lorsque les camions se présentent de manière irrégulière;
- le temps de chargement des camions est réduit; - un même type d’enrobé bitumineux peut
être produit pendant une durée plus longue, favorisant ainsi l’uniformité de la production.
L’utilisation de silos comporte cependant aussi des risques:
- le risque de ségrégation du produit augmente car les enrobés subissent trois chutes
successives: du malaxeur au bac élévateur, du bac au silo et du silo aux camions
- le stockage peut provoquer un vieillissement important du liant en raison de la température
élevée et du long temps de conservation. La durée d’entreposage des enrobés en silo doit être en
deçà d’un jour pour éviter leur oxydation. Il ne faut jamais augmenter la température de
malaxage par rapport au maximum permis dans le but d’allonger la durée d’entreposage. Seule
une bonne isolation du silo permet d’en prolonger la durée; - la portion d’enrobé au bas du silo
subit un refroidissement provoquant la formation d’un bouchon de matériau refroidi. Outre le
fait que le cône inférieur des silos doit être particulièrement bien calorifugé, il convient de
toujours éliminer le matériau présent dans cette zone avant de débuter le déversement dans les
camions.
IV.3.3 Qualité de l’enrobé produit : La qualité de travail est aussi bien influencée par la
pose de l’enrobé sur chantier que par la manière de le produire en centrale. Une gestion et un
contrôle de production fiables à la centrale sont nécessaires pour garantir la livraison d’enrobés
conformes sur chantier. On prêtera particulièrement attention aux points suivants: - la bonne
gestion des constituants de l’enrobé (réception, stockage, contrôle de conformité, etc.); - la
sélection des matières premières correctes pour la fabrication; - la production du produit
demandé et conforme au cahier des charges; - la maîtrise des températures de production.
IV.4. Moyens de transport : Le chargement des camions, le transport de l’enrobé et le
déchargement des camions sont des aspects souvent négligés. Pourtant des mauvaises pratiques
lors de ces étapes peuvent diminuer de façon importante la performance du revêtement et
rendre inefficaces les efforts faits lors des étapes subséquentes des travaux.
IV.4.1 Types de camions : L’enrobé est généralement transporté dans:
- des camions d’une capacité moyenne de 15 t;
des semi-remorques d’une capacité moyenne de 25 t;
La bâche doit être composée d’un matériau imperméable ayant des dimensions légèrement plus
grandes que celles de la benne et maintenue plus bas que le niveau supérieur des parois et sur
tout le pourtour de celle-ci. La mise en place d’une bâche à l’aide d’un système à coulisse
permet une meilleure conservation de la température. Il va de soi que cette bâche doit être
intacte pour pouvoir remplir correctement son office .
.
IV.4.2.3 Containers isolés : Les containers isolés permettent de maintenir la température
de l’enrobé lors du transport de petites quantités. Ces boîtes thermiques peuvent garder l’enrobé
à température pendant une longue durée et sont donc surtout utilisées pour de petits travaux
d’entretien manuel (figure 1.4). Ils peuvent être combinés à un camion avec système de
distribution automatique pour facilement faire de petites réparations. Ils ont comme
inconvénient de provoquer un vieillissement plus important du liant en raison de la
température élevée et du long temps de conservation.
IV. 5. Repandeuses de liant :ans le cadre de la réalisation d’un revêtement en
enrobés bitumineux, les répandeuses de liant sont utilisées pour mettre en œuvre les
couches de collage, les couches d’interface antifissures, les traitements des joints et les
bords extérieurs non contrebutés. Les couches de collage sont généralement réalisées
avec des émulsions de bitume tandis que le liant utilisé pour la réalisation d’une interface
antifissures est généralement un bitume non émulsionné (la plupart du temps un
bitume polymère). Pour le traitement des joints et des bords non contrebutés, les deux
types de liant sont utilisés.
IV. 5. 1Types de répandeuses de liant
IV. 5. 1.1Répandeuses tractées : Les répandeuses tractées sont de petite dimension et
ne sont donc utilisées que pour la réalisation de chantiers d’entretien localisés, de nids de
poule ou de déflashages. Il s’agit de systèmes simples constitués d’une cuve et d’une
lance.
IV. 5. 1.2Répondeuses automotrices : Les petites répandeuses automotrices sont
particulièrement appropriées pour répandre les couches de collage sur de petits chantiers de
revêtement, de formes complexes ou pour le traitement des joints et bords non contrebutés.
Certaines de ces petites machines sont montées sur un châssis automoteur à trois roues de
façon à fortement améliorer la manœuvrabilité sur chantier.