Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Un cas pratique suppose, non pas de répondre en quelques lignes à la ou aux question(s) posée(s) par
« oui » ou par « non », mais d’exposer une Argumentation juridique complète. Autrement dit, ce qui compte,
C’est la manière de répondre, l’application de la règle juridique et la solution finale. Le cas pratique est,
comme les autres exercices juridiques, un exercice destiné à mesurer les capacités de raisonnement de
l’étudiant et, bien évidemment, sa connaissance du cours correspondant à la matière considérée.
La solution d’un cas pratique ne s’invente pas. Des connaissances précises du cours sont nécessaires pour y
parvenir.
Donc la maîtrise du cours est la première condition, nécessaire, au cas pratique, il reste qu’un minimum
de rigueur du point de vue de la méthode facilitera la réalisation de l’exercice et, surtout, le rendra, pour le
correcteur, plus clair et donc plus facilement intelligible. Voici exposés les aspects essentiels de la méthode
du cas pratique.
Ne cherchez pas un plan subtil, il s’agit de répondre, dans l’ordre, aux questions posées.
Le cas pratique demande une solution justifiée par un raisonnement juridique. Et pour justifier clairement
la solution, la meilleure est celle du raisonnement juridique classique :
Après avoir lu attentivement les faits du cas pratique et en avoir recensé, au fur et à mesure, les
éléments essentiels, il faut, très brièvement, les résumer.
Faire attention aux termes, les dates, les chiffres, les détails
Exemple (voir exercice d’application) : M. MBOCK étudiant vend les chaussures et les vêtements pendant
les weekends et les vacances pour payer ses études.
L’acte uniforme portant sur le droit commercial général dispose qu’est commerçant
celui qui fait de l’accomplissement des actes de commerce par nature sa profession.
Il faut confronter les éléments de faits résumé ou élément d’espèce avec la règle de droit en
commence avec des formules simples comme « Dans le cas d’espèces……. » ou « en l’espèce…. »
Exemple : Dans le cas d’espèce M.X s’est entendu verbalement avec M.y pour la fourniture …….,
l’Acte Uniforme ……..
Dans le cas d’espèce, MBOCK fait le commerce occasionnellement les week-ends et les vacances
uniquement pour payer ses études et non pas à titre de profession habituelle. Or, l’Acte Uniforme exige une pratique
constante et habituelle du commerce ; ce que ne fait pas MBOCK.
5. Conclusion
Ici vous répondez à la question posée. Il faut exposer et expliquer la solution : « Donc….. » ou
« Compte tenu de ce qui vient d’être exposé, il paraît……. ». S’il y a des nuances à apporter exposez-.les. Une
question peut avoir plusieurs réponses.
Exemple : Donc, il ne peut être qualifié de commerçant.
Exercice d’application
Monsieur MBOCK est étudiant en 3ème année Informatique à l’université de Douala. Orphelin, il vit avec sa tante. Mme
TCHAN, sa tante est mère de 06 enfants mariée avec son ancien collègue Pioupiou qu’elle a rencontré lorsqu’elle était
employée de la société GIGA Sarl. Cette dernière subvient à ses besoins primaires : logement, nutrition, soins de santé
en cas de maladie. Elle a payé ses études jusqu’en deuxième année licence. Pour le reste, elle estime que son neveu est
majeur et peut se débrouiller tout seul. Pour payer la suite ses études parce qu’il s’est fixé pour objectif d’avoir un BAC
+5 ; il vend des chaussures et vêtements de friperie pendant les weekends et les vacances académiques depuis sa
première année licence.
M. MBOCK étudiant vend les chaussures et les vêtements pendant les weekends et les vacances académiques
pour payer ses études.
L’acte uniforme portant sur le droit commercial général dispose qu’est commerçant celui qui fait de
l’accomplissement des actes de commerce par nature sa profession.
Dans le cas d’espèce, MBOCK fait le commerce occasionnellement les week-ends et les vacances
uniquement pour payer ses études et non pas à titre de profession habituelle. Or, l’Acte Uniforme exige une pratique
constante et habituelle du commerce ; ce que ne fait pas MBOCK.
Mme MBA exploite un commerce de ventes de vêtements pour enfants dans un petit magasin dans le
centre-ville d’Akwa. Elle loue à l’immeuble SDD appartenant à la société SDD. Elle a conclu un bail
à usage professionnel avec cette société le 1er juin 2007. Le 29 juillet 2009 Mme MBA vient voir
ladite société pour le renouvellement du bail.
Elle vient vous consulter car elle souhaite diversifier son activité en vendant des jouets en bois
pour enfants et des produits alimentaires bios pour bébés : elle veut savoir si elle doit avertir le bailleur
d’une telle diversification.