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I. Introduc on – Généralités
La peau cons tue l’enveloppe de l’organisme. Elle joue le rôle d’interface avec
l’environnement, elle joue un rôle de barrière. Elle permet de séparer l’organisme de
l’environnement.
La peau est considérée comme un organe complet. Elle peut recevoir des informa ons grâce
à des capteurs ce qui en fait un organe de la sensibilité par excellence. C’est un élément avec
une sensibilité tac le, mécanique, thermique (grâce à des thermorécepteurs) et chimique
(on a aussi des capteurs chimiques). C’est un organe qui protège l’organisme.
D’un point de vue scien que la peau est appelé épithélium pavimenteux pluristra é
kéra nisé.
Les téguments internes (les muqueuses) sont des épithéliums pavimenteux pluristra és
mais non kéra nisés.
La peau est aussi un organe moteur même si ce e motricité est limitée. Elle lui permet de
fabriquer de la chaleur pour thermoréguler le corps (rôle de la vasomotricité).
Elle possède aussi des glandes qui vont produire di érents liquides.
- protec on thermique
- protec on liquidienne car la peau est rela vement imperméable, mais ce n’est pas
une imperméabilité totale. Elle est rela vement hydrophobe.
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- protec on chimique : elle possède plusieurs couches et sécrète des mol. Protec on
contre les solvants, les liquides…
- protec on biologique : protec on contre les micro-organismes. Il n’y a pas que des
micro-organismes délétères, la peau va vivre au contact de bons micro-organismes, il y a une
grande ore micro-bactérienne.
La peau permet des échanges, elle permet d’évacuer beaucoup d’eau jusqu’à 18L-20L de
transpira on par jour. La peau est un des principaux organes responsables de l’homéostasie,
(il n’y a pas que le rein et le foie).
La peau fabrique également des hormones comme la vitamine D (la peau produit le
cholécalciférol ou vitamine D3 grâce aux rayons UV et à l’alimenta on, au début ce e
dernière est inac ve puis elle se transforme pour s’ac ver). La peau est donc primordiale
pour le métabolisme phosphocalcique. Ex : risque de fracture accru pour une personne ne
s’exposant pas au soleil car celle-ci aura une carence en vitamine D.
On considère donc la peau aussi comme une glande endocrine.
Pathologies fréquentes : brulure (plus fréquente par le froid que par le chaud), coupure,
a aque de micro-organisme, processus mécanique….
• Surface :
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La peau n’est pas une surface plane. C’est une surface qui présente des reliefs permanents :
les sillons (par es profondes) et les crêtes papillaires (par es super cielles). C’est la par e la
plus super cielle de l’épiderme. Ces reliefs servent à l’empreinte digitale. Ce sont des zones
invaginées. La disposi on des crêtes papillaire est unique pour chaque personne, elles
peuvent être disposées en tente, en ovale ou en spirale.
Au sommet des crêtes, on trouve des ori ces des glandes sudoripares qui fabriquent de la
sueur (très ac ves pendant la transpira on due à un e ort physique ou une T° externe
élevée). Il y a aussi d’autres ori ces qui laisse passer les poils, on parle d’ori ces pileux.
Remarque : il y a des reliefs permanents mais aussi des reliefs dû à l’âge, on a des
a aissements, des rides, peau d’orange… (Ce sont des reliefs permanents dû au
vieillissement, il en parlera au prochain cours).
Il y a aussi des reliefs temporaires (qui apparaissent que dans certaines situa ons) :
l’aréc on des poils (et non pas érec on du poil) (horripila on, contrac on de pe ts muscles
érecteurs au niveau cutanées). Lorsque ces muscles lisses se contractent, ils font une
in exion des poils qui permet de lu er contre le froid (protec on thermique).
On peut avoir des reliefs pathologiques comme des dermatoses : Psoriasis, érup on
cutanée….
• Épaisseur :
Ce e peau présente aussi une par cularité : elle a une épaisseur variable de 0,5 à 2 mm.
C’est un élément composé de 2 grandes par es : l’épiderme (au-dessus), le derme (en
dessous). L’épaisseur du derme et de l’épiderme est variable.
Notre peau n’a pas la même épaisseur partout sur notre corps :
• Surface :
Vu l’épaisseur et la super cie totale de la peau (pour un adulte de 70kg qui mesure 1m70),
on a une surface qui tourne autour de 1,7 à 2m2
C’est très grand car si on modélise le syst avec : l’épaisseur totale x super cie ! l’es ma on
du poids sera entre 2,5 et 3kg de peau
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Si on regarde tous les organes qui nous compose (cerveau, foie, cœur, reins, pancréas), la
peau est l’organe le plus lourd de l’organisme. C’est un organe à part en ère, il est doué de
motricité, de sensibilité. Il est vascularisé. Il va fabriquer des molécules, des hormones.
• Résistance :
La peau est un organe très élas que, très souple. Elle se laisse déformer. C’est un organe
résistant à la pression notamment au poids que l’on peut appliquer sur la peau.
Cela est dû à l’agencement par culier des cellules qui composent la peau et aux protéines
retrouvées au niveau de la MEC (comme le collagène par exemple). On a des zones de
contact entre les di érentes cellules qui composent la peau. Quand on superpose des cellules
avec des contacts assez résistants, cela permet de résister à des é rements.
La peau est très ne, élas que, souple et résistante, ce qui fait qu’on n’a jamais réussi à créer
de la peau synthé que. Ces paramètres vont se modi er au cours du processus du
vieillissement et aussi à cause de di érentes a eintes.
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2. Histologie
⇨ EPIDERME :
L’épiderme comprend de nombreux types de cellules qui sont agencés sont forme de
couches.
De la par e super cielle (de la couche cornée) jusqu’au niveau de transi on qui présente des
irrégularités : les papilles dermiques.
La lame basale ( ne membrane) est la par e qui fait la di érence entre l’épiderme et le
derme. Elle suit le contour des papilles dermiques. Ce e lame basale est cons tuée par de
nombreuses protéines telles que le collagène par culier et les protéines d’ancrage. Ces
protéines perme ent d’ancrer l’épiderme dans le derme. Cela forme la jonc on dermo-
épidermique. On a donc une forte solidarisa on entre épiderme et derme.
Ce e sépara on n’est pas plane. La lame basale possède de nombreux creux et bosses qui
donnent une structure facilement repérable au microscope par son aspect contourné en
papilles dermiques. Ces papilles perme ent d’augmenter la surface de contact (28m2) entre
le derme et épiderme, on parle d’augmenta on de l’adhérence.
On a une très forte zone de contact entre épiderme et derme car on fait le contour de
chacune des papilles dermiques.
L’épiderme n’est absolument pas irrigué, vascularisé. La lame basale qui s’intercale entre
l’épiderme et le derme empêche les vaisseaux sanguins de venir coloniser l’épiderme.
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⇨ DERME
Papille dermique
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renouvellement cellulaire se fait à par r de la couche la plus profonde. C’est là où se font les
mitoses, là où on retrouve les cellules souches de la peau.
On a un turn-over = temps qu’il faut pour que les kéra nocytes partent de la couche basale
jusqu’au moment où ils vont desquamer au niveau de la par e la plus externe/la plus
super cielle, càd la couche cornée.
Il faut entre 25 et 40j pour renouveler la peau entre la base et le sommet de l’épiderme.
Épithélium pluristra é pavimenteux (donc les cellules vont se toucher) kéra nisé (donc de la
kéra ne apparait).
Couche granuleuse
Couche épineuse
(anciennement couche
de Malpighi)
Couche basale
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Il y a une seule assise cellulaire : ce sont majoritairement des kéra nocytes en monocouche
(rela vement cubiques avec un noyau) qui vont se toucher par des jonc ons desmosomes.
sur les par es latérales et la par e super cielle de ce e couche Les jonc ons
hémidesmosomes perme ent le contacte entre les kéra nocytes et la lame basale juste en-
dessous.
C’est au niveau de ce e couche que les kéra nocytes se divisent ac vement : nombreuses
mitoses.
Tant que ces kéra nocytes restent en contact avec la lame basale, ils ne fabriquent pas de
kéra ne. Au cours des divisions certains kéra nocytes vont perdre le contact avec la lame
basale et être repoussés vers les couches plus super cielles.
On trouve d’autres cellules disposées de façon sporadique entre les kéra nocytes (mais
densité plus faible) :
- mélanocytes : cellules à l’origine de la synthèse de la mélanine.
Ils ont leur corps cellulaire au niveau de la couche basale et des prolongements qui peuvent
a eindre la couche granuleuse (3ème couche de l’épiderme). Ils se créent un chemin dans le
compar ment extra-cellulaire.
Ces mélanocytes possèdent des vésicules de sécré ons, appelé les grains de mélanines, qui
vont pouvoir être exocytés. Les kéra nocytes ont des processus d’endocytose perme ant de
faire entrer la mélanine en eux grâce à des vésicules d’endocytose qui vont se disposer
autour de leur noyau. La mélanine est un pigment qui va absorber l’énergie des rayons
lumineux ce qui en fait une structure indispensable à la protec on des noyaux des
kéra nocytes. C’est un écran physique qui absorbe l’énergie lumineuse a n de limiter les
muta ons de l’ADN qui vont provoquer des cancers. Au niveau de la couche basale, on ne
retrouve pas encore de kéra ne. Les mélanocytes ne sont pas produits par la peau, ils sont
venus coloniser la peau à par r des crêtes neurales pendant l'embryogénèse.
Les vésicules endocytées sont des mélanosomes (entourés d’une membrane plasmique).
Mais ces mélanosomes ne sont pas détruits par des syst enzyma ques (ne fusionnent pas
avec les lysosomes).
Ils viennent se déposer sur la par e du noyau la plus proche de la lumière (dirigé vers la
par e externe de la peau). Ces mélanosomes viennent se posi onner sur le dessus de chacun
des noyaux des kéra nocytes (ça se fait dans la couche basale mais aussi dans les couches
supérieures).
Ces mélanocytes sont une barrière contre les UV (protec on de l’ADN dans le noyau, limite
les phénomènes de muta on).
Les mélanocytes ne font par e de l’ectoderme, ce sont des cellules qui sont venues coloniser
l’épiderme.
Ces mélanocytes proviennent des crêtes neurales. A par r des crêtes neurales, ils
franchissent la lame basale et colonise l’épiderme.
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On a des kéra nocytes qui sont arrivés dans ce e couche grâce au processus de
renouvellement / des mitoses de la lame basale, avec perte du contact de la lame basale. Les
cellules vont changer de forme, elles vont s’apla r (ce ne sont plus des cellules cubiques).
Elles vont se recroqueviller. On a une rétrac on. Donc cela re sur les jonc ons desmosomes
et forme des épines. D’où le nom de ce e couche.
C’est une couche importante par le fait qu’on a 5 à 10 assises = couches cellulaires.
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Ce caractère hydrophobe va être apporté par un autre type de vésicules de granula ons qui
con ennent un glycolipide appelé lagrine. Elle va être exportée et exocytée a n de se
rendre dans les espaces intercellulaires.
Ce glycolipide va aussi par ciper au processus d’imperméabilisa on de la peau.
Il peut y avoir des troubles du processus de kéra nisa on avec la transforma on maligne des
kéra nocytes = carcinome
Les kéra nocytes sont encore plus apla s et certains commencent à perdre leur noyau. C’est
le résultat d’un processus d’apoptose (mort cellulaire) qui commence. Cela est due au fait
qu’on s’éloigne de l’apport nutri f (on s’éloigne donc la di usion se fait moins bien).
Cependant, les kéra nocytes peuvent con nuer à produire de la kéra ne et du glycolipide
grâce aux ARNm qui con nuent à s’exprimer.
Elle est extrêmement ne. En général : 1 seule assise cellulaire. Donc, une couche de
kéra nocytes très ns, encore plus apla s, assez translucides, qui ne con ennent plus de
noyaux (donc cellule morte). Les processus apopto ques con nuent de se faire.
Elle fait par e de la couche la plus super cielle mais la plus importante en termes de
nombre d’assises et donc d’épaisseur.
On a entre 20 et 30 couches de kéra nocytes. Ils se sont très apla s. Ce sont des cellules
mortes, anucléés.
Le processus de durcissement a encore augmenté avec augmenta on de la densité en
kéra ne.
Rappel : Une fois que le noyau s’en va il y a tjs des ARNm qui s’expriment. Ici c’est pareil, on a
des cellules mortes mais qui fonc onnent quand même. On voit une accumula on de
kéra ne.
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On les appelle les cornéocytes.
Pour les peaux les plus épaisses, le pourcentage de la couche cornée représente les ¾ de
l’épaisseur totale de l’épiderme.
Ces kéra nocytes se superposent comme des écailles de poisson, c’est ce qui donne la
résistance aux forces mécaniques (pression, é rement). Ils empêchent la pénétra on de
certains liquides, solvants. Tout cela donne une rela ve imperméabilité à certains produits
chimiques.
En fonc on des é rements que l’on fait, il y a des zones de la peau qui peuvent craquer.
Si on fro e trop (donc à cause de contraintes mécaniques), on peut avoir des quan tés + ou
– importantes de cornéocytes qui vont être éliminées à cause des forces de fric ons =
lambeaux ou squames qui vont être séparés du reste de l’épiderme = processus de
desquama on. Lors de pathologies au niveau de ce e couche, on parle d’ichtyoses.
Cela nous permet d’éliminer les cellules mortes et les poussières, micro-organismes venus
s’incruster au niveau des crêtes papillaires.
Ce e couche est rela vement imperméable à l’eau mais perméable aux molécules lipidiques
qui peuvent contenir de l’eau (par exemple : principe u lisé dans les crèmes hydratantes,
lorsqu’on parle de solu on micellaire, c’est une molécule d’eau comprise dans une micelle qui
est une molécule lipidique. C’est la micelle qui permet le passage de l’eau à travers la peau).
B) Le derme
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Il n’y a pas que des bres de collagène. On trouve aussi de l’élas ne (protéine breuse avec
propriété élas que comme le collagène), des glycoprotéines (elles s’associent aux bres de
collagène ou d’élas ne pour former un réseau brillaire : la MEC).
Il y a d’autres cellules au niveau du derme qui ont pour rôle de nous protéger. Elles font
par e de la famille des leucocytes :
- cellules de Langerhans : macrophages au niveau du derme
- mastocytes : polynucléaires neutrophiles -> ils sont sor s des capillaires pour se
rendre dans les ssus.
! Qu’est ce qui fait la di érence entre le derme papillaire (super ciel) et ré culaire ?
C’est la densité en cellule et en MEC qui va changer.
En termes de densité, dans le derme papillaire, on a une plus grande densité de cellules que
de MEC (que de ssu conjonc f). On parle de ssu conjonc f lâche. Il est riche en cellules et
en bres de collagène qui vont former des mailles, un réseau dans lequel des capillaires
dermiques super ciels (ou papillaires) vont s’in ltrer. Ces capillaires perme ent les échanges
de chaleur et l’aspect érythémateux de la peau.
Dans le derme réticulaire (qui représente la majorité de l’épaisseur du derme) la MEC est
beaucoup plus dense, donc le tissu conjonctif est beaucoup plus dense également. Le derme
ré culaire ou profond comporte un ré cule, avec un ssu plus dense qui forme un
arrangement de la matrice extracellulaire avec des lignes de tension mécaniques. Il y a
moins de cellules.
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En termes de réarrangement du ssu conjonc f, des lignes de tension mécanique
apparaissent. C’est le ssu conjonc f dense qui se dispose progressivement de façon
parallèle par rapport à la super cie de la peau.
C’est très important puisque cela permet d’adapter la résistance aux é rements et de
répar r la pression de façon uniforme dans la peau (pression exercée au sommet de
l’épiderme).
Donc, si l’on crée des déchirures dans ce sens-là, ça va se réparer rapidement. Par contre, si
on crée des déchirures
perpendiculaires, ça va être
plus compliqué de réparer
car cicatrisa on plus
compliquée.
Du point de vue des lignes de tensions qui se créent, il existe des travées conjonc ves qui
apparaissent qui laissent passer des artérioles et veinules qui vont par r du réseau sanguin
profond du derme pour aller vers les capillaires dermiques super ciels (vers le derme
papillaire). Il en est de même pour certaines terminaisons nerveuses.
L’épaisseur du derme est plus importante que celle de l’épiderme. Lorsque l’on parle
d’hydrata on de la peau, elle se fait au niveau du derme et au niveau du collagène
principalement.
La principale qualité de résistance et de souplesse de la peau est donnée par le derme.
Lame basale
C) La jonc on derme- épiderme :
Ce qui fait véritablement la jonc on entre le derme et l’épiderme est la lame basale (lamina
densa). Il y a présence de molécules de jonc on intercellulaire en grande quan té (CAM) et
des protéines d’ancrage.
L’accumula on de toutes ces protéines forme la jonc on et donne une très forte
solidarisa on des deux couches (derme et épiderme).
Les protéines d’ancrage sont des bres de collagène spéci ques. Ce sont des protéines
complexes (il y a di érents types) qui font que tout ça est très solidaire et que la surface de
contact est très importante.
Dans les laments d’ancrage on a une structure essen ellement collagénique.
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Par la présence des desmosomes et de la lamina densa, les cellules et les vaisseaux sanguins
ne peuvent pas passer du derme vers l’épiderme.
D) L’hypoderme :
On en parle parce qu’il est situé sous le derme (on l’appelle le ssu sous cutané), et donc il
joue un rôle très important dans les interac ons/échanges permanents avec le derme
profond.
Il par cipe à la protec on de l’organisme.
C’est un élément de transi on. Il permet de faire la transi on entre la peau et les muscles /
l’aponévrose musculaire ! sépare la peau des ssus profonds.
Quand on fait une piqûre en sous cutanée, on injecte le produit dans l’hypoderme et non dans
le muscle sinon ça serait des piqûres intramusculaires. L’hypoderme a une épaisseur plus
importante que le derme.
Seringue hypodermique : entre 8 et 10 mm -> permet d’être sûr qu’on a traversé toutes les
couches de la peau et qu’on n’est pas dans le muscle.
Suivant l’organisa on des lobules, il y a plusieurs couches dans l’hypoderme. On a des plans
de glissements qui se créent à l’intérieur de l’hypoderme = pannicule adipeux.
Ce sont des cellules adipeuses qui se chargent en lipides. Donc, selon la personne (obèse ou
maigre) on n’aura pas le même pannicule adipeux. On a un coussin cellulo-adipeux sur
lequel va reposer la peau.
Suivant l’amaigrissement ou la charge en ma ère grasse qui va s’accumuler dans les vacuoles
on va avoir une épaisseur variable mais le nombre ne va pas changer.
! C’est la taille des adipocytes et non leur nombre qui change.
Pour une personne normale, le ssu adipeux représente 50% de la graisse de l’organisme.
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Les lipides servent d’isolants en termes d’échange de chaleur entre les ssus profonds
(musculaires) et les ssus super ciels ( ssu cutané) -> protec on thermique. La graisse est
un isolant thermique et électrique.
A) Mélanine
La mélanine est fabriquée par les mélanocytes. Elle provient de la modi ca on de la tyrosine
par des tyrosinases.
On a des mélanocytes qui possèdent un corps cellulaire au niveau de la couche basale qui
va éme re des prolongements cytoplasmiques dans les autres couches.
La synthèse de la mélanine est variable en fonc on de la géné que (peau jaune, noire et
blanche). La di érence entre ces 3 catégories de peau vient du fait que :
• On n’a pas la même quan té de mélanine produite
• Ce n’est pas la même qualité de mélanine qui est fabriquée
Cela va du jaune jusqu’au brun en termes de mélanine produite. La couleur est due à la
produc on de mélanine car géné quement on a des varia ons de structures moléculaires.
Remarque : il y a des grains de mélanine dans les kéra nocytes mais la mélanine est
seulement synthé sée par les mélanocytes.
C’est le processus qui va perme re de pouvoir exporter une plus grande quan té de
mélanine, qui va être ensuite importée à l’intérieur des kéra nocytes pour protéger les
molécules des UV.
Les UV c’est bien parce que ça s mule la produc on de la mélanine. MAIS :
Les UV créent des muta ons ! cellules cancéreuses (mélanocytes qui deviennent des
mélanomes ou des kéra nocytes qui créent des carcinomes).
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Le bronzage c’est bien mais avec modéra on. Il faut modérer l’exposi on solaire et se
protéger du soleil (crème à fort taux de protec on + vêtements).
On peut avoir d’autres types de Nævus qui donnent des tâches un peu plus grosses. Cela
veut dire qu’on a une mul plica on importante des mélanocytes (accumula on de ces
mélanocytes qui peuvent s’in ltrer à l’intérieur du derme).
Il faut contrôler les naevus une fois par an car ils peuvent devenir cancéreux. Si l’état semble
préoccupant, on peut procéder à une exérèse.
Ce sont des tumeurs bénignes (= qui n’ont pas la capacité de devenir malignes pour donner
des métastases) mais ils peuvent se transformer en mélanomes, qui sont visibles au niveau
de la peau avec des reliefs importants.
B) Le carotène
C’est un pigment qui donne une couleur jaune-orangée, il est apporté essen ellement par
l’alimenta on.
On retrouve le carotène dans beaucoup de légumes (la tomate, la caro e). C’est un pigment
apparenté à la vitamine A. Il par cipe au bon métabolisme des cellules dermiques et
épidermiques. Le carotène renforce le métabolisme des cellules et leur donne donc la
capacité de mieux se défendre contre les a aques des UV.
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C) L’hémoglobine
C’est un pigment présent dans le sang (dans les vaisseaux du derme). Par transparence, ce
pigment donne l’aspect + ou – rosé de la peau.
!! Si on fait de l’hypoxie ! cyanose. Les insu sants respiratoires ont une peau cyanosée. Les
ongles peuvent devenir bleus.
Si on a une oxygéna on qui augmente (forte dilata on des vaisseaux par processus
in ammatoire) ! érythème d’origine dermique et non épidermique.
Ecchymose = Hémoglobine qui se rend dans les ssus car lésion du derme. Tâche qui va du
bleu jusqu’au noir. L’Hb est en train d’être dégradé, donc le bleu part progressivement.
En fonc on des condi ons de l’organisme et/ou de la T° extérieure, on a des collatérales des
pe tes artères appelées des métartérioles qui empruntent les travées conjonc ves et qui
vont se fermer ou s’ouvrir ! métartérioles dans les travées conjonc ves :
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• Donc la circula on super cielle c’est quand les métartérioles sont ouvertes et que le sang
passe par les capillaire dermiques super ciel
En fonc on des circonstances, le sang va circuler préféren ellement dans un de ces 2
endroits : soit le derme profond, soit le derme super ciel.
! Il faut adapter la dissipa on de chaleur en fonc on des échanges qui sont fait au niveau
du derme profond et super ciel.
Rq : avec le vieillissement on peut avoir, au niveau des extrémités des membres, des
anastomoses qui deviennent de plus en plus spécialisés = les glomus neuro-myo-artériels.
Ces glomus vont se spécialiser en termes de réponse au syst neuro-végéta f.
5. L’innerva on cutanée
Il y a 2 types d’innerva on :
• Motrice
• Sensi ve surtout +++
Celle-ci est abondante, protectrice, surtout sensi ve et un peu motrice =peau organe
sensi f, elle est axé sur la détec on s mulus, mais reçoit une innerva on motrice pour la
modula on de pe ts muscles lisses (in exion racine poil avec arecteur poil, terminaison
motrice au niveau des glandes)
Dans le cadre des nerfs sensi fs, ce sont les terminaisons nerveuses libres TNL ou des
terminaisons qui vont se faire sur des structures par culières : capteurs, ce sont des
structures encapsulées.
Pour le syst moteur, il obéit au syst végéta f. On ne commande pas nos muscles et glandes
de notre peau volontairement.
On a les deux syst du syst neurovégéta f qui s’expriment : à la fois l’ortho et le paraS.
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L’innerva on sympathique est bcp plus importante car c’est une innerva on qui se fait aussi
sur les vx (à la di érence du paraS). Lorsque l’innerva on sympathique s’exprime :
vasoconstric on. Lorsque ces nerfs sympathiques ne s’expriment plus : vasodilata on
passive.
Ces nerfs sympathiques n’ont pas qu’un accès au niveau des vx de la peau, mais aussi un
accès au niveau des muscles de la peau en par culier les muscles arecteurs + innerva on
sur certaines glandes de la peau.
La peau reçoit également une innerva on végéta ve à la fois sympathique et
parasympathique. A noter que l’innerva on parasympathique n’a peu d’accès a la peau, il a
des bres notamment pour les glandes qui cheminent le long de certains nerf sympathiques(
excep on qu’on retrouve au niveau de la peau. C’est un accès indirect, pas de bres
parasympathiques direct vers la peau
Fonc onnellement, la peau est un organe protecteur grâce aux capteurs. C’est un organe de
la sensibilité ++.
Cela limite les e ets thermiques, chimiques ou mécaniques car on s mule des capteurs
thermiques, chimiques, mécaniques. On parlera quelques fois de capteurs polymodaux
(peuvent être s mulés par di érents types de s muli). L’ensemble cons tue un signal
d’alarme qui permet d’adapter le comportement pour éviter de léser la peau.
C’est de la sensibilité extérocep ve car des extérocepteurs apparaissent, car tourné vers
l’extérieur (ils sont capables de détecter des varia ons du milieu environnemental en
termes mécanique (choses qui vont toucher la peau), chimique (produits chimiques),
thermique).
On verra que la classi ca on se fait en fonc on du principal s mulus qui enclenche le
récepteur (donc surtout en type mécano et nocicepteurs)
La plupart des récepteurs cutanés sont polymodaux/polymorphes, ils sont bcp plus à même
de répondre à des s muli mécaniques mais aussi capable de répondre à des s mulis
thermique ou chimique.
Dans la classi ca on des récepteurs qui a été faite au niveau de la peau, il y a comme 1er
type de récepteurs : les mécanorécepteurs cutanés ! à l’origine de la sensibilité tac le.
L’autre type de récepteurs sont les récepteurs mécaniques sensibles à des s muli
mécanique douloureux = les nocicepteurs cutanés ! à l’origine de messages douloureux,
sensibilité algésique, thermoalgésique.
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1. Les mécanorécepteurs
A. Terminaisons encapsulées
a. Récepteurs de Pacini
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C’est dû à une adapta on très rapide, qui fait qu’il répond au moment où le support est
s mulé. Il s’arrête de décharger tant que le support est s mulé. Lorsque le support est enlevé,
il y a à nouveau une décharge.
Ces capteurs répondent à la levée du s mulus.
Ils sont tellement pe ts qu’ils sont localisés à l’intérieur d’une seule papille dermique (donc
au niveau du derme super ciel). Ce sont les plus pe ts capteurs de la peau.
On l’appelle aussi récepteur capsulé super ciel.
Ils sont sensibles à un s mulus tac le et notamment des pressions légères -> sensibilité
tac le ne DISCRIMINATIQUE = EPICRITIQUE avec un seuil d’ac va on très bas( lecture en
braille)
Juste en dessous de la lame basale
On les trouve surtout au niveau de la peau des extrémités des membres (surtout au niveau
des doigts de la main. Densité très importante, 100aine/cm² au niveau main
c. Les corpuscules de Ru ni
Il les a juste cité
Localisa on : derme profond polymodaux capable de detecter des pression et des varia ons
de temperatures
Sensibilité prothopa que
Adapta on lente voire absente, pra quement pas de changement de fréquence de recharge
du poten el d’ac on
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Structures qui ressemblent un peu à un fuseau neuromusculaire, donc capsule fusoriale avec
à l’intérieur une terminaison.
Il y en a 2 types :
- récepteurs de Merkel
- récepteurs foliculaires des poils
Les capteurs viennent en rami ca ons terminales qui donnent une pe t bouton terminale
qui se retrouvent au contact des cellules de Merkel présentent au contact de la couche de
l’épiderme. Ce e terminaison se fait essen ellement au niveau de la base de l’épiderme.
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Terminaisons libres ou plutôt terminaison semi libre car les pe ts boutons sont
au contact de cellules épithélioidocyte
En rela on avec certaines cellules donc présent dans la base de l’épiderme( un
des rares)
Adapta on rela vement lente.
Récepteurs de Merkel -> début de l’applica on -> ça décharge -> c’est instable
mais ça con nue de décharger.
Sensibilité tac le mais vu le nombre de rami ca ons, elle n’est pas considérée
comme discrimina ve.
! Sensibilité tac le NON DISCRIMINATIVE pression légère. Ni epicri que ni
prothopa que mais un peu moins discrimina ve de Meisner
Ce sont des terminaisons nerveuses qui s’entourent sur plrs tours de spires
au niveau de la racine du poil. Tout ce qui est en-dessous = racine du poil.
C’est un syst encore plus prononcé et bcp plus sensible lorsque ces
terminaisons ce font au niveau des racines des vibrisses des animaux (moustaches des
animaux).
Ils sont pour la plupart polymodaux. Ils font par s, dans la classi ca on des bres
nerveuses, de deux groupes : (elles sont tres pe tes)
- groupe III
- groupe IV
Fibre de type III : faiblement myélinisé
Fibres de types IV : amyéliniques (déplacement inférieur au 2m par sec)
Classi ca on de LLOD -> III et IV. Classi ca on sur les terminaisons nerveuses sensi ves
Classi ca on de Gasser -> bres Adelta et C. Classi ca ons sur les terminaisons des bres
nerveuses motrices.
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Lorsqu’elles sont s mulées elles envoient un message qui se déplace lentement (qqs m par
sec).
Les bres type IV) sont surtout chimio-sensibles / chémo-sensibles. Elles ne sont pas
polymodales.
Alors que les bres III sont véritablement polymodales (elles répondent indi éremment à
des s mulus thermiques (notamment le froid), chimiques ou mécaniques).
On s mule ces bres quand on prend des douches trop chaudes ou trop froides.
Remarque : on ne retrouve pas ces TNL nocicep ves qu’au niveau cutanée, on en retrouve
dans les muscles, ar cula ons, certains ligaments ou tendons.
Les nocicepteurs ne sont pas classés uniquement dans les extérocepteurs. On a des
nocicepteurs propriocep fs et aussi intérocep fs.
Deuxième type les TNL périvasculaires : ce sont de terminaisons nerveuses dendri ques qui
s’enroulent autour des vx sanguins et non dans la par e profonde de l’épiderme, certains
lig, tendons, muscles.
Ces TNL périvasculaires sont s mulées lorsqu’il y a une varia on trop forte du diamètre des
vx. Cela crée des sensa on de douleur sourde.
Ces douleurs perdurent dans le temps et sont à l’origine des migraines.
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