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Physiologie de la Peau et de ses annexes

I. Introduc on – Généralités

La peau est un des organes sensoriels les plus sensibles.

L’autre nom donné à la peau est le tégument externe.


Les annexes de la peau sont le système pilo-sébacé, le système glandulaire et les phanères.
A ne pas confondre avec les téguments internes qui sont les muqueuses. Ils sont di érents
mais ils ont le même but : ce sont des barrières de sépara on avec l’environnement.
On a aussi les zones de transi ons qui sont entre les muqueuses et les téguments externes,
c’est à dire au niveau des ori ces naturels.

La peau cons tue l’enveloppe de l’organisme. Elle joue le rôle d’interface avec
l’environnement, elle joue un rôle de barrière. Elle permet de séparer l’organisme de
l’environnement.

La peau est considérée comme un organe complet. Elle peut recevoir des informa ons grâce
à des capteurs ce qui en fait un organe de la sensibilité par excellence. C’est un élément avec
une sensibilité tac le, mécanique, thermique (grâce à des thermorécepteurs) et chimique
(on a aussi des capteurs chimiques). C’est un organe qui protège l’organisme.
D’un point de vue scien que la peau est appelé épithélium pavimenteux pluristra é
kéra nisé.

Les téguments internes (les muqueuses) sont des épithéliums pavimenteux pluristra és
mais non kéra nisés.

La peau est aussi un organe moteur même si ce e motricité est limitée. Elle lui permet de
fabriquer de la chaleur pour thermoréguler le corps (rôle de la vasomotricité).

Elle possède aussi des glandes qui vont produire di érents liquides.

Mais le but principal de la peau est de protéger.

! Quels types de protec on peut nous procurer la peau ?

- protec on thermique

- protec on mécanique (forces / contacts / pression avec les di érents éléments de


notre environnement). Donc ce e peau possède des récepteurs.

- protec on liquidienne car la peau est rela vement imperméable, mais ce n’est pas
une imperméabilité totale. Elle est rela vement hydrophobe.

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- protec on qui régule l’équilibre hydro-minéral :


Au niveau de la peau, il y a des échanges hydro-électroly ques avec l’environnement. Elle
ltre les éléments à éliminer de l’organisme (un peu comme le rein).
Rappel : au niveau de la peau il y a une perspira on insensible.

- protec on chimique : elle possède plusieurs couches et sécrète des mol. Protec on
contre les solvants, les liquides…

- protec on biologique : protec on contre les micro-organismes. Il n’y a pas que des
micro-organismes délétères, la peau va vivre au contact de bons micro-organismes, il y a une
grande ore micro-bactérienne.

La peau permet des échanges, elle permet d’évacuer beaucoup d’eau jusqu’à 18L-20L de
transpira on par jour. La peau est un des principaux organes responsables de l’homéostasie,
(il n’y a pas que le rein et le foie).

La peau fabrique également des hormones comme la vitamine D (la peau produit le
cholécalciférol ou vitamine D3 grâce aux rayons UV et à l’alimenta on, au début ce e
dernière est inac ve puis elle se transforme pour s’ac ver). La peau est donc primordiale
pour le métabolisme phosphocalcique. Ex : risque de fracture accru pour une personne ne
s’exposant pas au soleil car celle-ci aura une carence en vitamine D.
On considère donc la peau aussi comme une glande endocrine.

C’est un organe protecteur car la peau est douée d’hypersensibilité. Il y a de nombreux


récepteurs qui jouent un rôle de protec on (on ne laisse pas notre peau sur des plaques
chau antes grâce aux récepteurs).

Pathologies fréquentes : brulure (plus fréquente par le froid que par le chaud), coupure,
a aque de micro-organisme, processus mécanique….

La peau provient de l’ectoderme. D’autres structures proviennent de l’ectoderme : les


glandes et le syst pilo-sébacé (les poils avec les glandes sébacées). Ils font par es des
annexes de la peau (que l’on verra plus tard) + les ongles sont aussi des annexes de la peau.

On va parler de la structure externe de la peau, de l’histologie et des di érents capteurs


présents au niveau de la peau.

II. La structure de la peau

1. Con gura on externe :

• Surface :

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La peau n’est pas une surface plane. C’est une surface qui présente des reliefs permanents :
les sillons (par es profondes) et les crêtes papillaires (par es super cielles). C’est la par e la
plus super cielle de l’épiderme. Ces reliefs servent à l’empreinte digitale. Ce sont des zones
invaginées. La disposi on des crêtes papillaire est unique pour chaque personne, elles
peuvent être disposées en tente, en ovale ou en spirale.
Au sommet des crêtes, on trouve des ori ces des glandes sudoripares qui fabriquent de la
sueur (très ac ves pendant la transpira on due à un e ort physique ou une T° externe
élevée). Il y a aussi d’autres ori ces qui laisse passer les poils, on parle d’ori ces pileux.

Remarque : il y a des reliefs permanents mais aussi des reliefs dû à l’âge, on a des
a aissements, des rides, peau d’orange… (Ce sont des reliefs permanents dû au
vieillissement, il en parlera au prochain cours).
Il y a aussi des reliefs temporaires (qui apparaissent que dans certaines situa ons) :
l’aréc on des poils (et non pas érec on du poil) (horripila on, contrac on de pe ts muscles
érecteurs au niveau cutanées). Lorsque ces muscles lisses se contractent, ils font une
in exion des poils qui permet de lu er contre le froid (protec on thermique).
On peut avoir des reliefs pathologiques comme des dermatoses : Psoriasis, érup on
cutanée….

• Épaisseur :
Ce e peau présente aussi une par cularité : elle a une épaisseur variable de 0,5 à 2 mm.
C’est un élément composé de 2 grandes par es : l’épiderme (au-dessus), le derme (en
dessous). L’épaisseur du derme et de l’épiderme est variable.

Notre peau n’a pas la même épaisseur partout sur notre corps :

- Elle est très ne au niveau de :


o La par e externe organes génitaux -> pe tes et grandes lèvres pour
les lles et verge et tes cules pour les garçons.
o La bouche -> lèvres (inférieure ++), c’est une zone en contact avec les
aliments et la par e externe.
Aux alentours de 0,5mm

- Elle est très épaisse :


o Par e plantaire -> en contact avec le sol
o Paume des mains
1,5 à 2 mm d’épaisseur

• Surface :
Vu l’épaisseur et la super cie totale de la peau (pour un adulte de 70kg qui mesure 1m70),
on a une surface qui tourne autour de 1,7 à 2m2
C’est très grand car si on modélise le syst avec : l’épaisseur totale x super cie ! l’es ma on
du poids sera entre 2,5 et 3kg de peau




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Si on regarde tous les organes qui nous compose (cerveau, foie, cœur, reins, pancréas), la
peau est l’organe le plus lourd de l’organisme. C’est un organe à part en ère, il est doué de
motricité, de sensibilité. Il est vascularisé. Il va fabriquer des molécules, des hormones.

Ce e grande surface permet des échanges importants (échanges thermiques, hydriques, de


minéraux). Donc, il faut protéger ce e peau.
S’il y a une a einte de la super cie de la peau, ça va poser des pbs tant du point de vue des
échanges d’eau que du point de vue de notre protec on biologique car il y a des cellules
immunitaires au niveau de la peau (cf par e sur les brûlures).

• Résistance :
La peau est un organe très élas que, très souple. Elle se laisse déformer. C’est un organe
résistant à la pression notamment au poids que l’on peut appliquer sur la peau.
Cela est dû à l’agencement par culier des cellules qui composent la peau et aux protéines
retrouvées au niveau de la MEC (comme le collagène par exemple). On a des zones de
contact entre les di érentes cellules qui composent la peau. Quand on superpose des cellules
avec des contacts assez résistants, cela permet de résister à des é rements.

La peau est très ne, élas que, souple et résistante, ce qui fait qu’on n’a jamais réussi à créer
de la peau synthé que. Ces paramètres vont se modi er au cours du processus du
vieillissement et aussi à cause de di érentes a eintes.

• Les couleurs physiologiques de la peau :

En règle générale, la couleur de la peau est due à un mélange de pigments. Il y a par


exemple l’hémoglobine que l’on retrouve dans la circula on sanguine et qui donne une
colora on plus ou moins rosée à la peau par transparence. La peau peut changer de couleur
grâce à ces pigments (mélanine fabriquée par les mélanocytes, bilirubine en cas de jaunisse,
hémoglobines dans les vaisseaux sanguins de la peau…). Ils ne sont pas tous fabriqués par la
peau mais peuvent s’y accumuler et modi er sa couleur.
Ex : En fonc on de la mélanine qui est produite, on va avoir des couleurs de peau
physiologiques di érentes.

Il peut y avoir des varia ons physiologiques et pathologiques de la couleur de la peau :


- Les individus albinos. Ils ont un dé cit de produc on de mélanine. Leur peau est
très claire.
- Jaunisse : colora on jaune de la peau provoquée par une accumula on de bilirubine
dans le sang.
- Hématome : passe par le rouge puis le bleu, le jaune, le vert… Cela est dû à la
dégrada on progressive de l’hémoglobine sor e dans les ssus par le système enzyma que.
- Erythèmes = rougeur sur la peau.
- Macules purpuriques = tâches pourpres.

Il y a des facteurs externes qui in uencent la couleur de la peau :


- Bronzage (avec les UV) : la mélanine dépend de l’exposi on solaire.

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- alimenta on : en fonc on de ce que l’on mange (carotène surtout dans la tomate et


un peu moins présent dans la caro e, vitamine A, E…).
- Température : vasoconstric on, vasodilata on de la peau.
- Emo ons : avec la vasomotricité des vaisseaux cutanés.
-Géné que : di érence quan ta ve de mélanine d’une popula on à une autre :

Ces pigments sont caractéris ques de certaines personnes/races :


- popula on blanches où la peau est rosée
- popula on noire où bcp de mélanine est produite
- popula on asia que où la peau est jaune ! mélanine n’est pas la même.

2. Histologie

On a 2 couches principales, l’épiderme et le derme qui reposent sur un revêtement cellulo-


adipeux qui est l’hypoderme (= ssu sous cutané). Ce dernier ne fait pas par e de la peau
d’un point de vue anatomique.
Au niveau de l’épaisseur, le derme (= ssu de sou en) est bien plus épais que l’épiderme car il
est vascularisé. L’épiderme n’est pas vascularisé. La résistance et la souplesse de la peau
sont a ribuées au derme principalement.

⇨ EPIDERME :
L’épiderme comprend de nombreux types de cellules qui sont agencés sont forme de
couches.
De la par e super cielle (de la couche cornée) jusqu’au niveau de transi on qui présente des
irrégularités : les papilles dermiques.

La lame basale ( ne membrane) est la par e qui fait la di érence entre l’épiderme et le
derme. Elle suit le contour des papilles dermiques. Ce e lame basale est cons tuée par de
nombreuses protéines telles que le collagène par culier et les protéines d’ancrage. Ces
protéines perme ent d’ancrer l’épiderme dans le derme. Cela forme la jonc on dermo-
épidermique. On a donc une forte solidarisa on entre épiderme et derme.
Ce e sépara on n’est pas plane. La lame basale possède de nombreux creux et bosses qui
donnent une structure facilement repérable au microscope par son aspect contourné en
papilles dermiques. Ces papilles perme ent d’augmenter la surface de contact (28m2) entre
le derme et épiderme, on parle d’augmenta on de l’adhérence.
On a une très forte zone de contact entre épiderme et derme car on fait le contour de
chacune des papilles dermiques.

Surface de contact entre l’épiderme et le derme : on es me qu’entre 50 et 100 fois plus de la


super cie totale car sur 1cm2, il y a une centaine de papille dermique.
Ce e grande zone de contact permet d’avoir une meilleure adhérence, donc
physiologiquement, c’est très di cile de désolidariser ces deux couches à cause de ces forts
contournements présents au niveau des papilles et grâce aux protéines d’ancrage.

L’épiderme n’est absolument pas irrigué, vascularisé. La lame basale qui s’intercale entre
l’épiderme et le derme empêche les vaisseaux sanguins de venir coloniser l’épiderme.

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Le derme est hyper-vascularisé.

En termes d’épaisseur, l’épiderme représente entre 10 et 15% de l’épaisseur totale de la


peau.

⇨ DERME

Papille dermique

Lame Basale avec


protéines d’ancrage qui
va perme re d’ancrer
l’épiderme dans le
derme
! Zone de transi on
derme/épiderme.
La lame basale suit le
contour des papilles
A) Les couches de l’épiderme

Nom scien que de la peau : épithélium pavimenteux pluristra é kéra nisé.


! il y a plusieurs couches, plusieurs strates !

Au niveau de l’épiderme on a des kéra nocytes (= principales cellules qui s’agencent de


façon par culière au niveau de
la peau et con ennent de la
kéra ne).

Les di érentes couches de


l’épiderme proviennent du fait
que les kéra nocytes ont des
morphologies qui vont varier
(forme, structure générale qui
varie).

Concernant ces di érentes


couches, on a un système qui
n’est pas gé mais dynamique.
L a p e a u e st v i va nte . L e

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renouvellement cellulaire se fait à par r de la couche la plus profonde. C’est là où se font les
mitoses, là où on retrouve les cellules souches de la peau.
On a un turn-over = temps qu’il faut pour que les kéra nocytes partent de la couche basale
jusqu’au moment où ils vont desquamer au niveau de la par e la plus externe/la plus
super cielle, càd la couche cornée.
Il faut entre 25 et 40j pour renouveler la peau entre la base et le sommet de l’épiderme.

Ce turn-over cutané va dépendre de l’épaisseur :


- Pour les peaux les plus épaisses : turn-over plus proche de 40j
- Pour les peaux les plus nes : autour de 25 j.

Épithélium pluristra é pavimenteux (donc les cellules vont se toucher) kéra nisé (donc de la
kéra ne apparait).

La kéra ne est une protéine breuse qui présente des


propriétés :
- t r è s f o r t e p r o p o r o n d ’A A h y d r o p h o b e s
(phénylalanine, valine, isoleucine) -> permet la rela ve
imperméabilité de la peau à l’eau.

- rigidité : résistance à la déforma on des kéra nocytes.


Au fur et à mesure qu’ils vont se renouveler (être apportés
à la super cie de l’épiderme).

La kéra ne est bien plus présente au niveau des poils/


cheveux Couche
et des cornée
ongles ++ (donc très forte résistance pour
les ongles.
Couche claire

Couche granuleuse

Couche épineuse
(anciennement couche
de Malpighi)

Couche basale

5 couches composent l’épiderme (de la plus profonde à la plus super cielle) :

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⇨ Couche basale : stratum basale = couche germina ve

Il y a une seule assise cellulaire : ce sont majoritairement des kéra nocytes en monocouche
(rela vement cubiques avec un noyau) qui vont se toucher par des jonc ons desmosomes.
sur les par es latérales et la par e super cielle de ce e couche Les jonc ons
hémidesmosomes perme ent le contacte entre les kéra nocytes et la lame basale juste en-
dessous.

C’est au niveau de ce e couche que les kéra nocytes se divisent ac vement : nombreuses
mitoses.
Tant que ces kéra nocytes restent en contact avec la lame basale, ils ne fabriquent pas de
kéra ne. Au cours des divisions certains kéra nocytes vont perdre le contact avec la lame
basale et être repoussés vers les couches plus super cielles.

On trouve d’autres cellules disposées de façon sporadique entre les kéra nocytes (mais
densité plus faible) :
- mélanocytes : cellules à l’origine de la synthèse de la mélanine.

Ils ont leur corps cellulaire au niveau de la couche basale et des prolongements qui peuvent
a eindre la couche granuleuse (3ème couche de l’épiderme). Ils se créent un chemin dans le
compar ment extra-cellulaire.

Ces mélanocytes possèdent des vésicules de sécré ons, appelé les grains de mélanines, qui
vont pouvoir être exocytés. Les kéra nocytes ont des processus d’endocytose perme ant de
faire entrer la mélanine en eux grâce à des vésicules d’endocytose qui vont se disposer
autour de leur noyau. La mélanine est un pigment qui va absorber l’énergie des rayons
lumineux ce qui en fait une structure indispensable à la protec on des noyaux des
kéra nocytes. C’est un écran physique qui absorbe l’énergie lumineuse a n de limiter les
muta ons de l’ADN qui vont provoquer des cancers. Au niveau de la couche basale, on ne
retrouve pas encore de kéra ne. Les mélanocytes ne sont pas produits par la peau, ils sont
venus coloniser la peau à par r des crêtes neurales pendant l'embryogénèse.
Les vésicules endocytées sont des mélanosomes (entourés d’une membrane plasmique).
Mais ces mélanosomes ne sont pas détruits par des syst enzyma ques (ne fusionnent pas
avec les lysosomes).
Ils viennent se déposer sur la par e du noyau la plus proche de la lumière (dirigé vers la
par e externe de la peau). Ces mélanosomes viennent se posi onner sur le dessus de chacun
des noyaux des kéra nocytes (ça se fait dans la couche basale mais aussi dans les couches
supérieures).
Ces mélanocytes sont une barrière contre les UV (protec on de l’ADN dans le noyau, limite
les phénomènes de muta on).
Les mélanocytes ne font par e de l’ectoderme, ce sont des cellules qui sont venues coloniser
l’épiderme.
Ces mélanocytes proviennent des crêtes neurales. A par r des crêtes neurales, ils
franchissent la lame basale et colonise l’épiderme.

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- cellules de Merkel ou disque de Merkel : cellules particulières dont le corps


cellulaire est présent au niveau de la lame basale. Ce sont des cellules colonisatrices de
l’épiderme connectées à des terminaisons nerveuses végéta ves, appelées cellules de
Merkel ou disques de Merkel ou cellules épithélioïdes du tact et qui sont des récepteurs
par culiers par cipant à la sensibilité tac le.

⇨ Couche épineuse : stratum spinosum ou couche de Malpighi

On a des kéra nocytes qui sont arrivés dans ce e couche grâce au processus de
renouvellement / des mitoses de la lame basale, avec perte du contact de la lame basale. Les
cellules vont changer de forme, elles vont s’apla r (ce ne sont plus des cellules cubiques).
Elles vont se recroqueviller. On a une rétrac on. Donc cela re sur les jonc ons desmosomes
et forme des épines. D’où le nom de ce e couche.

A l’intérieur du cytoplasme, les premiers laments de kéra ne apparaissent. Donc, à par r


du moment où les kéra nocytes qui ent la lame basale, ils commencent à synthé ser de la
kéra ne = Début du processus de kéra nisa on de l’épiderme. On appelle aussi ces
laments des tono laments (protéine breuse avec des AA hydrophobes).

Le processus d’endocytose de la mélanine se poursuit dans ce e couche épineuse.

C’est une couche importante par le fait qu’on a 5 à 10 assises = couches cellulaires.

Il y a d’autres cellules qui présentent des prolongements cytoplasmiques importants :


• Cellules de Langherans :
Ce sont des cellules dendri ques. Elles font par es de la famille des cellules phagocytaires.
Ce sont les macrophages de l’épiderme. Elles sont venues coloniser l’épiderme (du sang vers
l’épiderme).
Elles jouent un rôle dans la défense immunitaire non spéci que (phagocytose) + cellules
présentatrices de l’Ag.
S’il y a une lésion de ce e couche il y a d’importants risques infec eux.

⇨ Couche granuleuse ou granulaire : stratum granulosum

Ce e couche est moins épaisse que la précédente : 2 à 3 assises cellulaires.


Les kéra nocytes ont franchement changé de morphologie, encore plus apla e. Les
« épines » / prolongements cytoplasmiques au niveau des desmosomes sont encore plus
marqués. Dans le cytoplasme, les tono laments ont encore augmenté de densité.

Les grains de mélanocytes sont encore plus nombreux.


Dans le cytoplasme, des pe ts grains de sécré ons apparaissent. Ils sont là pour essayer de
créer des complexes de kéra ne avec la kératohyaline (molécule contenue dans ces grains).
Cela permet de créer des tono laments plus épais et de donner progressivement ce
caractère hydrophobe à ces cellules.

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Ce caractère hydrophobe va être apporté par un autre type de vésicules de granula ons qui
con ennent un glycolipide appelé lagrine. Elle va être exportée et exocytée a n de se
rendre dans les espaces intercellulaires.
Ce glycolipide va aussi par ciper au processus d’imperméabilisa on de la peau.
Il peut y avoir des troubles du processus de kéra nisa on avec la transforma on maligne des
kéra nocytes = carcinome

On a une matrice lamenteuse qui se forme grâce à la kératohyaline et on a des pe tes


vésicules qui par cipent au rôle hydrophobe qui apparait à par r de ce e couche.

Les kéra nocytes sont encore plus apla s et certains commencent à perdre leur noyau. C’est
le résultat d’un processus d’apoptose (mort cellulaire) qui commence. Cela est due au fait
qu’on s’éloigne de l’apport nutri f (on s’éloigne donc la di usion se fait moins bien).
Cependant, les kéra nocytes peuvent con nuer à produire de la kéra ne et du glycolipide
grâce aux ARNm qui con nuent à s’exprimer.

⇨ Couche claire : stratum lucidum

Elle est extrêmement ne. En général : 1 seule assise cellulaire. Donc, une couche de
kéra nocytes très ns, encore plus apla s, assez translucides, qui ne con ennent plus de
noyaux (donc cellule morte). Les processus apopto ques con nuent de se faire.

On voit apparaitre un processus d’endurcissement de la membrane plasmique. On a ce e


matrice lamenteuse qui vient se dev au-dessous de la membrane plasmique, donc au-
dessous du cytosquele e.

La charge en kéra ne con nue d’augmenter : le réseau de tono laments con nu de


s’épaissir pour former des brilles de kéra nes.

Ce e couche est inconstante. On ne la retrouve pas partout au niveau de la peau : on la


trouve uniquement au niveau de la peau épaisse : plante des pieds et des paumes des
mains. On ne la trouve pas ou très peu au niveau des peaux nes.

⇨ Couche cornée : stratum corneum

Elle fait par e de la couche la plus super cielle mais la plus importante en termes de
nombre d’assises et donc d’épaisseur.
On a entre 20 et 30 couches de kéra nocytes. Ils se sont très apla s. Ce sont des cellules
mortes, anucléés.
Le processus de durcissement a encore augmenté avec augmenta on de la densité en
kéra ne.

Rappel : Une fois que le noyau s’en va il y a tjs des ARNm qui s’expriment. Ici c’est pareil, on a
des cellules mortes mais qui fonc onnent quand même. On voit une accumula on de
kéra ne.

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On les appelle les cornéocytes.

Pour les peaux les plus épaisses, le pourcentage de la couche cornée représente les ¾ de
l’épaisseur totale de l’épiderme.

Ces kéra nocytes se superposent comme des écailles de poisson, c’est ce qui donne la
résistance aux forces mécaniques (pression, é rement). Ils empêchent la pénétra on de
certains liquides, solvants. Tout cela donne une rela ve imperméabilité à certains produits
chimiques.
En fonc on des é rements que l’on fait, il y a des zones de la peau qui peuvent craquer.
Si on fro e trop (donc à cause de contraintes mécaniques), on peut avoir des quan tés + ou
– importantes de cornéocytes qui vont être éliminées à cause des forces de fric ons =
lambeaux ou squames qui vont être séparés du reste de l’épiderme = processus de
desquama on. Lors de pathologies au niveau de ce e couche, on parle d’ichtyoses.
Cela nous permet d’éliminer les cellules mortes et les poussières, micro-organismes venus
s’incruster au niveau des crêtes papillaires.

Renouvellement permanent de l’épiderme grâce à la desquama on.


Il existe des processus de desquama on pathologique où la desquama on se fait trop
facilement ou trop di cilement comme dans l’hyperkératose.

Ce e couche est rela vement imperméable à l’eau mais perméable aux molécules lipidiques
qui peuvent contenir de l’eau (par exemple : principe u lisé dans les crèmes hydratantes,
lorsqu’on parle de solu on micellaire, c’est une molécule d’eau comprise dans une micelle qui
est une molécule lipidique. C’est la micelle qui permet le passage de l’eau à travers la peau).

B) Le derme

Le derme est la par e la plus importante de la peau, il est en dessous de l’épiderme. Il


représente + ou - 90% de l’épaisseur totale de la peau. C’est une couche essen elle qui n’est
plus considérée comme un épithélium et va prendre le nom de ssu conjonc f. Il est appelé
le ssu de sou en.
C’est un ssu qui est richement vascularisé contrairement à l’épiderme !
Les principales propriétés mécaniques de la peau sont dûes au derme car il est plus présent
que l’épiderme.

En fonc on de la composi on, le derme va perme re de révéler 2 principales couches, qui


n’ont pas de délimita on franche. On a une délimita on progressive entre le derme
papillaire (derme super ciel où se trouve les papilles dermiques) et le derme ré culaire (on
a des travées conjonc ves qui apparaissent).

Au microscope, ce e grande di érence vient de la propor on très di érente qu’on voit


apparaitre entre les deux par es (papillaire et ré culaire) concernant d’une part la quan té
en cellules trouvées et d’autre part le ssu conjonc f qui apparait.

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Dans la matrice extracellulaire on rencontre essen ellement des bres de collagène, de


l’élas ne et de la ré culine.

En termes de cellules, on s’aperçoit qu’on a majoritairement des broblastes (que ce soit


dans le ré culaire et le papillaire. Ces derniers sont à l’origine de la synthèse de collagène
(protéine breuse importante rencontrée au niveau du derme). Ces protéines vont capter de
l’eau et donner ce e forme de gel. C’est ce qui donne principalement la structure de la
matrice extracellulaire (MEC).

Il n’y a pas que des bres de collagène. On trouve aussi de l’élas ne (protéine breuse avec
propriété élas que comme le collagène), des glycoprotéines (elles s’associent aux bres de
collagène ou d’élas ne pour former un réseau brillaire : la MEC).

Il y a d’autres cellules au niveau du derme qui ont pour rôle de nous protéger. Elles font
par e de la famille des leucocytes :
- cellules de Langerhans : macrophages au niveau du derme
- mastocytes : polynucléaires neutrophiles -> ils sont sor s des capillaires pour se
rendre dans les ssus.

! Qu’est ce qui fait la di érence entre le derme papillaire (super ciel) et ré culaire ?
C’est la densité en cellule et en MEC qui va changer.

a) Le derme super ciel / papillaire

En termes de densité, dans le derme papillaire, on a une plus grande densité de cellules que
de MEC (que de ssu conjonc f). On parle de ssu conjonc f lâche. Il est riche en cellules et
en bres de collagène qui vont former des mailles, un réseau dans lequel des capillaires
dermiques super ciels (ou papillaires) vont s’in ltrer. Ces capillaires perme ent les échanges
de chaleur et l’aspect érythémateux de la peau.

Il y a aussi des terminaisons nerveuses sensi ves entre ces mailles.

Ce derme papillaire est important pour la thermorégula on et il est responsable de la par e


trophique de l’épiderme puisque que c’est le seul à être vascularisé.

b) Le derme profond / ré culaire

Dans le derme réticulaire (qui représente la majorité de l’épaisseur du derme) la MEC est
beaucoup plus dense, donc le tissu conjonctif est beaucoup plus dense également. Le derme
ré culaire ou profond comporte un ré cule, avec un ssu plus dense qui forme un
arrangement de la matrice extracellulaire avec des lignes de tension mécaniques. Il y a
moins de cellules.

Au cours de l’embryogenèse, ce derme qui va se former va subir un processus de


remaniement.

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En termes de réarrangement du ssu conjonc f, des lignes de tension mécanique
apparaissent. C’est le ssu conjonc f dense qui se dispose progressivement de façon
parallèle par rapport à la super cie de la peau.

C’est très important puisque cela permet d’adapter la résistance aux é rements et de
répar r la pression de façon uniforme dans la peau (pression exercée au sommet de
l’épiderme).
Donc, si l’on crée des déchirures dans ce sens-là, ça va se réparer rapidement. Par contre, si
on crée des déchirures
perpendiculaires, ça va être
plus compliqué de réparer
car cicatrisa on plus
compliquée.

Dans les brûlures de la


peau, on peut avoir des
sécré ons importantes pour
créer des sépara ons entre
certaines par es du derme :
créa on de l’ampoule avec
accumula on de la lymphe
(=phlyctène).

Du point de vue des lignes de tensions qui se créent, il existe des travées conjonc ves qui
apparaissent qui laissent passer des artérioles et veinules qui vont par r du réseau sanguin
profond du derme pour aller vers les capillaires dermiques super ciels (vers le derme
papillaire). Il en est de même pour certaines terminaisons nerveuses.
L’épaisseur du derme est plus importante que celle de l’épiderme. Lorsque l’on parle
d’hydrata on de la peau, elle se fait au niveau du derme et au niveau du collagène
principalement.
La principale qualité de résistance et de souplesse de la peau est donnée par le derme.

Lame basale
C) La jonc on derme- épiderme :

Ce qui fait véritablement la jonc on entre le derme et l’épiderme est la lame basale (lamina
densa). Il y a présence de molécules de jonc on intercellulaire en grande quan té (CAM) et
des protéines d’ancrage.
L’accumula on de toutes ces protéines forme la jonc on et donne une très forte
solidarisa on des deux couches (derme et épiderme).

Les protéines d’ancrage sont des bres de collagène spéci ques. Ce sont des protéines
complexes (il y a di érents types) qui font que tout ça est très solidaire et que la surface de
contact est très importante.
Dans les laments d’ancrage on a une structure essen ellement collagénique.

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Par la présence des desmosomes et de la lamina densa, les cellules et les vaisseaux sanguins
ne peuvent pas passer du derme vers l’épiderme.

D) L’hypoderme :

Cela n’appar ent pas à la peau !!

On en parle parce qu’il est situé sous le derme (on l’appelle le ssu sous cutané), et donc il
joue un rôle très important dans les interac ons/échanges permanents avec le derme
profond.
Il par cipe à la protec on de l’organisme.

C’est un élément de transi on. Il permet de faire la transi on entre la peau et les muscles /
l’aponévrose musculaire ! sépare la peau des ssus profonds.

Quand on fait une piqûre en sous cutanée, on injecte le produit dans l’hypoderme et non dans
le muscle sinon ça serait des piqûres intramusculaires. L’hypoderme a une épaisseur plus
importante que le derme.
Seringue hypodermique : entre 8 et 10 mm -> permet d’être sûr qu’on a traversé toutes les
couches de la peau et qu’on n’est pas dans le muscle.

L’hypoderme est cons tué majoritairement de cellules adipeuses (adipocytes) qui


s’organisent en paquet : lobules adipeux.
Entre les di érents lobules adipeux, il y a des travées conjonc ves qui présentent des bres
de collagène. Donc, on a un ssu conjonc f lâche.

Suivant l’organisa on des lobules, il y a plusieurs couches dans l’hypoderme. On a des plans
de glissements qui se créent à l’intérieur de l’hypoderme = pannicule adipeux.
Ce sont des cellules adipeuses qui se chargent en lipides. Donc, selon la personne (obèse ou
maigre) on n’aura pas le même pannicule adipeux. On a un coussin cellulo-adipeux sur
lequel va reposer la peau.
Suivant l’amaigrissement ou la charge en ma ère grasse qui va s’accumuler dans les vacuoles
on va avoir une épaisseur variable mais le nombre ne va pas changer.
! C’est la taille des adipocytes et non leur nombre qui change.

Rq : l’augmenta on du nombre de cellules adipeuses dans l’hypoderme se fait pendant la


pe te enfance. C’est là qu’il faut surveiller l’alimenta on des enfants, parce que c’est pendant
ce e période que les adipocytes vont acquérir une mémoire de forme. Donc si l’enfant
commence à être obèse entre 8 et 12 ans (avant l’adolescence), il a de fortes chances de le
rester en grandissant. Ce sont des cellules qui réclameront en permanence un apport
énergé que important.

Pour une personne normale, le ssu adipeux représente 50% de la graisse de l’organisme.

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Les lipides servent d’isolants en termes d’échange de chaleur entre les ssus profonds
(musculaires) et les ssus super ciels ( ssu cutané) -> protec on thermique. La graisse est
un isolant thermique et électrique.

3) Les pigments de la peau

A) Mélanine

La mélanine est fabriquée par les mélanocytes. Elle provient de la modi ca on de la tyrosine
par des tyrosinases.

On a des mélanocytes qui possèdent un corps cellulaire au niveau de la couche basale qui
va éme re des prolongements cytoplasmiques dans les autres couches.

La synthèse de la mélanine est variable en fonc on de la géné que (peau jaune, noire et
blanche). La di érence entre ces 3 catégories de peau vient du fait que :
• On n’a pas la même quan té de mélanine produite
• Ce n’est pas la même qualité de mélanine qui est fabriquée

Cela va du jaune jusqu’au brun en termes de mélanine produite. La couleur est due à la
produc on de mélanine car géné quement on a des varia ons de structures moléculaires.

Les mélanocytes sont sensibles à di érents facteurs :


• UV, s mulus le plus important d’une forte augmenta on de synthèse de la mélanine
• MSH, fabriquée par les cellules cor cotropes de l’antéhypophyse responsables de la
fabrica on de la POMC.

La synthèse de la mélanine s’adapte à tout moment avec l’exposi on solaire (uniquement


valable pour les peaux blanches et jaunes car la quan té de mélanine est beaucoup moins
importante par rapport aux peaux noires. Géné quement on a une forte produc on de
mélanine indépendamment de l’exposi on solaire chez les peaux noires). Les UV jouent un
rôle s mulateur sur les promoteurs de gênes au niveau de la molécule d’ADN des
mélanocytes.
Dès qu’on est confronté aux UV, on a une ac va on de la synthèse de mélanine par les
mélanocytes (uniquement peaux blanches et jaunes).

Remarque : il y a des grains de mélanine dans les kéra nocytes mais la mélanine est
seulement synthé sée par les mélanocytes.
C’est le processus qui va perme re de pouvoir exporter une plus grande quan té de
mélanine, qui va être ensuite importée à l’intérieur des kéra nocytes pour protéger les
molécules des UV.
Les UV c’est bien parce que ça s mule la produc on de la mélanine. MAIS :
Les UV créent des muta ons ! cellules cancéreuses (mélanocytes qui deviennent des
mélanomes ou des kéra nocytes qui créent des carcinomes).

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Le bronzage c’est bien mais avec modéra on. Il faut modérer l’exposi on solaire et se
protéger du soleil (crème à fort taux de protec on + vêtements).

Il y a deux formes d’albinismes :


• Défaut de produc on / problème de synthèse de mélanine car certaines enzymes ne
sont pas présentes.
• Problème de transport de mélanine dans les kéra nocytes : grains qui sont
incapables de rentrer à l’intérieur du kéra nocyte. Ils restent dans le compar ment
extraC. Dans le compar ment extraC, il y a des enzymes qui vont détruire assez
rapidement la mélanine. En étant détruit, cela détruit la pigmenta on ! Maladie de
Griscelli.

On peut avoir des anomalies de répar on et de produc on de la mélanine par les


mélanocytes. Cela donne des choses physiologiques mais aussi pathologiques.
On a une répar on non homogène de la mélanine qui donne des pe tes tâches qui
appar ennent à la famille des Nævus.

Lorsque les Nævus sont très pe ts ! ce sont des taches de rousseur.

On peut avoir d’autres types de Nævus qui donnent des tâches un peu plus grosses. Cela
veut dire qu’on a une mul plica on importante des mélanocytes (accumula on de ces
mélanocytes qui peuvent s’in ltrer à l’intérieur du derme).

Il faut contrôler les naevus une fois par an car ils peuvent devenir cancéreux. Si l’état semble
préoccupant, on peut procéder à une exérèse.
Ce sont des tumeurs bénignes (= qui n’ont pas la capacité de devenir malignes pour donner
des métastases) mais ils peuvent se transformer en mélanomes, qui sont visibles au niveau
de la peau avec des reliefs importants.

Le dermatologue doit suivre les Nævus.

B) Le carotène

C’est un pigment qui donne une couleur jaune-orangée, il est apporté essen ellement par
l’alimenta on.

Une fois digéré, il est apporté au niveau cutané.

Forte di usion au niveau de la peau (derme et épiderme) et hypoderme. Forte accumula on


au niveau de la couche cornée et des cellules adipeuses de l’hypoderme.

On retrouve le carotène dans beaucoup de légumes (la tomate, la caro e). C’est un pigment
apparenté à la vitamine A. Il par cipe au bon métabolisme des cellules dermiques et
épidermiques. Le carotène renforce le métabolisme des cellules et leur donne donc la
capacité de mieux se défendre contre les a aques des UV.

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C) L’hémoglobine

C’est un pigment présent dans le sang (dans les vaisseaux du derme). Par transparence, ce
pigment donne l’aspect + ou – rosé de la peau.

!! Si on fait de l’hypoxie ! cyanose. Les insu sants respiratoires ont une peau cyanosée. Les
ongles peuvent devenir bleus.
Si on a une oxygéna on qui augmente (forte dilata on des vaisseaux par processus
in ammatoire) ! érythème d’origine dermique et non épidermique.

Ecchymose = Hémoglobine qui se rend dans les ssus car lésion du derme. Tâche qui va du
bleu jusqu’au noir. L’Hb est en train d’être dégradé, donc le bleu part progressivement.

Remarque : La jaunisse = ictère = accumula on de pigments biliaires, exces de produc on de


bilirubine (problème hépa que). Par transparence, ce e pigmenta on ressort.

Fin du cours du 17 janvier 2023


4. La circula on cutanée

Elle est extrêmement devellopé mais elle ne concerne que le derme.


La lamina densa / lame basale empêche les vaisseaux d’aller dans l’épiderme.

On a 2 types de vascularisa on dans le derme :

• On a une vascularisa on dite PROFONDE :

Elle est présente dans le derme profond.


Lorsque de pe ts vx vont vers la super cie et sont constrictés, la circula on va rester dans le
derme profond. On a des nombreuses anastomoses artério-veineuses profondes du derme
(profond) = on a des pe tes artérioles qui viennent se jeter dans les pe tes veinules du
derme profond.

En fonc on des condi ons de l’organisme et/ou de la T° extérieure, on a des collatérales des
pe tes artères appelées des métartérioles qui empruntent les travées conjonc ves et qui
vont se fermer ou s’ouvrir ! métartérioles dans les travées conjonc ves :

Les métartérioles amènent le sang vers le réseau de capillaires.


Dans certaines condi ons, lorsque ces métartérioles se relâchent, elles apportent le sang
vers les capillaires dermiques super ciels.

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• Donc la circula on super cielle c’est quand les métartérioles sont ouvertes et que le sang
passe par les capillaire dermiques super ciel
En fonc on des circonstances, le sang va circuler préféren ellement dans un de ces 2
endroits : soit le derme profond, soit le derme super ciel.

Quand il faut conserver de la chaleur : vasoconstric on des métartérioles et des sphincters


pré-capillaires présents au niveau de ces métartérioles -> le sang ne va pas aller vers le
derme super ciel, il va rester emprisonner dans le derme profond.

Quand il faut perdre davantage de chaleur au niveau cutané / perdre de la chaleur


(hyperthermie) : vasodilata on/ouverture des métartérioles -> le sang va majoritairement
passer vers la par e super cielle et perme re un échange de chaleur plus important. Très
peu de sang circule au niveau du derme profond.

! Il faut adapter la dissipa on de chaleur en fonc on des échanges qui sont fait au niveau
du derme profond et super ciel.

Rq : avec le vieillissement on peut avoir, au niveau des extrémités des membres, des
anastomoses qui deviennent de plus en plus spécialisés = les glomus neuro-myo-artériels.
Ces glomus vont se spécialiser en termes de réponse au syst neuro-végéta f.

Quand il y a hypothermie ! vasoconstric on


Quand il y a hyperthermie ! vasodilata on

5. L’innerva on cutanée

Il y a 2 types d’innerva on :
• Motrice
• Sensi ve surtout +++

Celle-ci est abondante, protectrice, surtout sensi ve et un peu motrice =peau organe
sensi f, elle est axé sur la détec on s mulus, mais reçoit une innerva on motrice pour la
modula on de pe ts muscles lisses (in exion racine poil avec arecteur poil, terminaison
motrice au niveau des glandes)
Dans le cadre des nerfs sensi fs, ce sont les terminaisons nerveuses libres TNL ou des
terminaisons qui vont se faire sur des structures par culières : capteurs, ce sont des
structures encapsulées.

Pour le syst moteur, il obéit au syst végéta f. On ne commande pas nos muscles et glandes
de notre peau volontairement.
On a les deux syst du syst neurovégéta f qui s’expriment : à la fois l’ortho et le paraS.

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Le parasympathique a très peu d’accès à la peau. On a des pe tes bres nerveuses


cholinergiques (qui véhiculent de l’acétylcholine) Il chemine par des nerfs sympathiques. Par
ce cheminement par culier, on peut ac ver les glandes sudoripares.

L’innerva on sympathique est bcp plus importante car c’est une innerva on qui se fait aussi
sur les vx (à la di érence du paraS). Lorsque l’innerva on sympathique s’exprime :
vasoconstric on. Lorsque ces nerfs sympathiques ne s’expriment plus : vasodilata on
passive.
Ces nerfs sympathiques n’ont pas qu’un accès au niveau des vx de la peau, mais aussi un
accès au niveau des muscles de la peau en par culier les muscles arecteurs + innerva on
sur certaines glandes de la peau.
La peau reçoit également une innerva on végéta ve à la fois sympathique et
parasympathique. A noter que l’innerva on parasympathique n’a peu d’accès a la peau, il a
des bres notamment pour les glandes qui cheminent le long de certains nerf sympathiques(
excep on qu’on retrouve au niveau de la peau. C’est un accès indirect, pas de bres
parasympathiques direct vers la peau

III. Principaux rôles de la peau : la sensibilité

Fonc onnellement, la peau est un organe protecteur grâce aux capteurs. C’est un organe de
la sensibilité ++.

Cela limite les e ets thermiques, chimiques ou mécaniques car on s mule des capteurs
thermiques, chimiques, mécaniques. On parlera quelques fois de capteurs polymodaux
(peuvent être s mulés par di érents types de s muli). L’ensemble cons tue un signal
d’alarme qui permet d’adapter le comportement pour éviter de léser la peau.

C’est de la sensibilité extérocep ve car des extérocepteurs apparaissent, car tourné vers
l’extérieur (ils sont capables de détecter des varia ons du milieu environnemental en
termes mécanique (choses qui vont toucher la peau), chimique (produits chimiques),
thermique).
On verra que la classi ca on se fait en fonc on du principal s mulus qui enclenche le
récepteur (donc surtout en type mécano et nocicepteurs)
La plupart des récepteurs cutanés sont polymodaux/polymorphes, ils sont bcp plus à même
de répondre à des s muli mécaniques mais aussi capable de répondre à des s mulis
thermique ou chimique.

Dans la classi ca on des récepteurs qui a été faite au niveau de la peau, il y a comme 1er
type de récepteurs : les mécanorécepteurs cutanés ! à l’origine de la sensibilité tac le.

L’autre type de récepteurs sont les récepteurs mécaniques sensibles à des s muli
mécanique douloureux = les nocicepteurs cutanés ! à l’origine de messages douloureux,
sensibilité algésique, thermoalgésique.

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1. Les mécanorécepteurs

On a deux grands types :


- mécanorécepteurs qui sont cons tués par une structure qui leur est propre qui est
connecté à une terminaison nerveuse sensi ve qui sont encapsulés, càd des terminaisons
qui se connectent sur des structures présentes de la peau
- mécanorécepteurs uniquement formés par des Terminaisons nerveuses libre ou
semi libre

A. Terminaisons encapsulées

Il y a 4 principaux récepteurs avec des terminaisons encapsulées :

- Corpuscules de Pacini : le + profond


- Récepteur de Meissner : le + super ciel
-Corpuscules de Ru ni
-Corpuscule de Golgi Mazzoni

a. Récepteurs de Pacini

Ils sont localisés à la jonc on entre le


derme ré culaire/profond et l’hypoderme.
Ce sont les plus gros récepteurs au niveau
de la peau. Ils possèdent une enveloppe /
capsule conjonc ve.

Appelé encore capteur lamelleux car comporte des terminaisons en forme


de lamelle, les plus gros. Sensible à la pression profonde, et tac le
grossière donc protopathique, pression intense, é rement, vibra on,
ordre basse fréquence

Ce sont des adapta ons rapides de type on/o : à par r du moment où


les capteurs sont s mulés par un s mulus dure dans le temps, ils
s’arrêtent de décharger. Le s mulus est maintenu, il décharge, début de la
s mula on, ensuite il s’arrête.
Le début de la décharge = la réponse ON.
Ensuite, ils s’adaptent rapidement et le s mulus con nue et ça ne
décharge plus.
Par contre, lorsque le s mulus est arrêté à la n, on a un autre pic de
charge : c’est la réponse OFF.

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C’est dû à une adapta on très rapide, qui fait qu’il répond au moment où le support est
s mulé. Il s’arrête de décharger tant que le support est s mulé. Lorsque le support est enlevé,
il y a à nouveau une décharge.
Ces capteurs répondent à la levée du s mulus.

b. Les corpuscules de Meissner

Ils sont tellement pe ts qu’ils sont localisés à l’intérieur d’une seule papille dermique (donc
au niveau du derme super ciel). Ce sont les plus pe ts capteurs de la peau.
On l’appelle aussi récepteur capsulé super ciel.
Ils sont sensibles à un s mulus tac le et notamment des pressions légères -> sensibilité
tac le ne DISCRIMINATIQUE = EPICRITIQUE avec un seuil d’ac va on très bas( lecture en
braille)
Juste en dessous de la lame basale

On les trouve surtout au niveau de la peau des extrémités des membres (surtout au niveau
des doigts de la main. Densité très importante, 100aine/cm² au niveau main

Si on nous met 2 têtes d’épingles dans le dos on en sent qu’une.


Si on nous met 2 têtes épingles sur le doigt, on en sent 2 car densité de Meissner bcp plus
importante, donc pvr discrimina f important.

Il y a une décharge au début et à la n donc : adapta on rapide de type ON, OFF.

c. Les corpuscules de Ru ni
Il les a juste cité
Localisa on : derme profond polymodaux capable de detecter des pression et des varia ons
de temperatures
Sensibilité prothopa que
Adapta on lente voire absente, pra quement pas de changement de fréquence de recharge
du poten el d’ac on

et un peu au niveau de l’hypoderme.


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Structures qui ressemblent un peu à un fuseau neuromusculaire, donc capsule fusoriale avec
à l’intérieur une terminaison.

Ce capteur par cipe à la sensibilité protopathique, sensibilité tac le non discrimina ve


mais il a ce e par cularité d’être rela vement sensible aux varia ons de T°. Il répond
essen ellement à la chaleur et à la pression intense, notamment des é rements, des
trac ons, des déforma ons qui vont être présentes au niveau du derme profond.

Adapta on lente : créa on de s mulus, forte décharge, fréquence de décharge maintenue à


un rythme élevé. La fréquence de décharge des poten els d’ac on (donc des bres
nerveuses sensi ves qui sont connectées à ces types de récepteurs) reste qd même élevé.
Conserva on d’une fréquence de décharge assez élevée. La fréquence baisse mais
légèrement, c’est pour ça qu’on dit adapta on lente.

d. corpuscules de Golgi Manzoni


Pareil juste cités
Ils sont situés à la jonc on entre le derme profond et l’hypoderme.
polymodaux capable de sen r des pressions et des varia ons de temperatures.
Sensibilité prothopa que
Pra quement pas d’adapta on ni de changement de fréquence de poten el d’ac on
Adapta on lente voir absente, pra quement pas de changement de fréquence de recharge
du poten el d’ac on
Sensibilité tac le grossière mais la pression est plus légère que pour les deux autres. Donc le
seuil d’ac va on est plus bas.

Adapta on rapide de type ON OFF.

B. Terminaison nerveuse libres mécano-sensibles

Il y en a 2 types :
- récepteurs de Merkel
- récepteurs foliculaires des poils

a. Récepteurs de Merkel = les disques de Merkel

Les capteurs viennent en rami ca ons terminales qui donnent une pe t bouton terminale
qui se retrouvent au contact des cellules de Merkel présentent au contact de la couche de
l’épiderme. Ce e terminaison se fait essen ellement au niveau de la base de l’épiderme.

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Terminaisons libres ou plutôt terminaison semi libre car les pe ts boutons sont
au contact de cellules épithélioidocyte
En rela on avec certaines cellules donc présent dans la base de l’épiderme( un
des rares)
Adapta on rela vement lente.
Récepteurs de Merkel -> début de l’applica on -> ça décharge -> c’est instable
mais ça con nue de décharger.
Sensibilité tac le mais vu le nombre de rami ca ons, elle n’est pas considérée
comme discrimina ve.
! Sensibilité tac le NON DISCRIMINATIVE pression légère. Ni epicri que ni
prothopa que mais un peu moins discrimina ve de Meisner

Elle va servir notamment dans le gate contrôle.

b. Les récepteurs folliculaires du poil

Ce sont des terminaisons nerveuses qui s’entourent sur plrs tours de spires
au niveau de la racine du poil. Tout ce qui est en-dessous = racine du poil.

Quand le poil rencontre un obstacle, on a une s mula on mécanique de


ce e TNL(terminaison nerveuse libr) donc sensibilité tac le. Lorsque le poil
touche un obstacle, il s’in échit. Il y a une réac on ré exe qui permet
d’éviter l’obstacle.

C’est un syst encore plus prononcé et bcp plus sensible lorsque ces
terminaisons ce font au niveau des racines des vibrisses des animaux (moustaches des
animaux).

2. Les nocicepteurs cutanés

Ils sont pour la plupart polymodaux. Ils font par s, dans la classi ca on des bres
nerveuses, de deux groupes : (elles sont tres pe tes)
- groupe III
- groupe IV
Fibre de type III : faiblement myélinisé
Fibres de types IV : amyéliniques (déplacement inférieur au 2m par sec)

Classi ca on de LLOD -> III et IV. Classi ca on sur les terminaisons nerveuses sensi ves
Classi ca on de Gasser -> bres Adelta et C. Classi ca ons sur les terminaisons des bres
nerveuses motrices.

- terminaisons épidermiques nocicep ves = TNL III et IV qui arrivent au niveau de la


base de l’épiderme.

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Lorsqu’elles sont s mulées elles envoient un message qui se déplace lentement (qqs m par
sec).

Les bres type IV) sont surtout chimio-sensibles / chémo-sensibles. Elles ne sont pas
polymodales.
Alors que les bres III sont véritablement polymodales (elles répondent indi éremment à
des s mulus thermiques (notamment le froid), chimiques ou mécaniques).
On s mule ces bres quand on prend des douches trop chaudes ou trop froides.

Adapta on lente voire nulle ! pas de baisse/varia on de PA.

Remarque : on ne retrouve pas ces TNL nocicep ves qu’au niveau cutanée, on en retrouve
dans les muscles, ar cula ons, certains ligaments ou tendons.
Les nocicepteurs ne sont pas classés uniquement dans les extérocepteurs. On a des
nocicepteurs propriocep fs et aussi intérocep fs.

Deuxième type les TNL périvasculaires : ce sont de terminaisons nerveuses dendri ques qui
s’enroulent autour des vx sanguins et non dans la par e profonde de l’épiderme, certains
lig, tendons, muscles.
Ces TNL périvasculaires sont s mulées lorsqu’il y a une varia on trop forte du diamètre des
vx. Cela crée des sensa on de douleur sourde.
Ces douleurs perdurent dans le temps et sont à l’origine des migraines.

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