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Analyse économique du droit

2005 rgmt r environnementales : en consacrant droit de l’environnement, les asso envrt allaient -
en procès. = le d’avoir un code avec des r a-il incité entreprises à - polluer, ou est-ce que le droit
limite le d d’agir des assos ?

Analyse éco : observer le droit de l’ext. On sort de la pyramide de Kelsen , en l’observant de l’ext,
on regarde les conséquences réelles du d sur l’ac vité des gens. L’économie fut une branche du
droit, pas une ma ère, c’est qlq chose qui s’intéresse aux gens, en voulant société apaisée.

Selon philosophie analy que, 4 raisons de con its entre les gens

1- le désaccord : diversité d’opinion…


2- une pluralité d’individus.
3- rareté : on veut la mm ressource au mm moment : con it
4- Il existe des droits, le droit de propriété.

Pour éviter le con it, faut faire sauter une de ces règles : pluralité d’opinions ou d’individus
inexistante : plus de con its, Platon, la République. Pour résoudre pb de diversité, consensus,
trouver système où on s’accorde : démocra e, solu on poli que. Imposer droits : solu on
juridique, r strictes, système où tlm est ≠ avec créa on et appli du droit.
4e solu on : pour la rareté, il faudrait de la croissance, produire pour ne plus avoir de con its car
ensemble de moyens pr sa sfaire besoins.

Espérance d’individu vivant avt an quité : 22 ans. → augmenta on à la Grèce An que - Rome.
Espérance de vie ↗ lors après la révo indus ≃ 45 ans. Aujd, elle double ≃ 82 ans dans pays dvp.
L’économie de marché a permis a 2x espérance de vie.
Avt révolu on industrielle, 98pct pop = pauvre. Dés 2015, on est passés sous les milliards
d’extrême pauvreté. La raison piur lql bcp d’économistes proposent pad se syst alterna f : on sait
pas comment créer société ordonnée sans créer abondance ni sans transformer les h, nous
subissons les conséquences de nos désirs et de nos désaccords.
La plupart consid que impossible d’avoir ac vité coordonnées sans structure de droit
préalable, il faut des r de droit où on s’entend, c’est ce qui fonde l’analyse éco du droit.

Comment r de droit contribuent à l’abondance?

D’autres se disent que les gens doivent comprendre ce que les autres a endent.

Que doit-il se passer ?

Pourquoi les divorces sont inégalitaires ? Pour le savoir, analyse éco du juge → il sait que la valeur
de l’h s’apprécie + sur le marché que la femme (ex âge). Qd l’h se sépare, il a un opportunisme.

Selon Gary Becker, « si hypothèse de ra onalité est vrai en consommateur, producteur etc… » il se
pose aussi la ques on pour les criminels, il pèse le + et -. Il teste ça aux us, et trouve des chi res
éco. Ex si on choisi ou non de payer le parcmètre, Becker pense à la probabilité: va t-on se faire


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a rapés ? Si nulle, bête de payer. Montant de l’amande. Coût du parcmètre, si le coût < à se faire
a rapé et au prix : il va payer.

Pourquoi certains entrent dans une ac vité de deal ? Freakonomics → observe que dealeur : pas
très rentable. Nous n’avons pas les même évalua ons du risque et des opportunités. S’engager
dans ac vité risquée = dépend des chances d’avoir ac vité normale.
Selon Becker, pour limiter ac vités criminelles, il faut dépénaliser ces illégalités, et me re en place
des pol d’éduca ons.

Les économistes libéraux meurent vieux. → fausse révéla on.


Ronald Coase « the Problem of social cost » il s’intéresse à la qst des externalités néga ves,
qlq chose qui apparaît qd notre ac vité a un e et néfaste sans qu’il y ait eu son consentement.
Pigou ni par se dire qu’il y a endroits où externalité ex pollu on, quand usine emet fumée
dans son voisinage, les voisins n’ayant rien dmd tombent malade, pour éviter ça, il faut contraindre
l’entreprise à prendre en consd ces e ets. Le prix du marché intègre pas ensemble des coûts
in igés à la société. L’externalité de la pollu on a un e et néga f mm si les gens autour peuvent
aller se plaindre auprès de l’entreprise, ça ne change pas le coût social et privé, selon Coase en
reprenant hypothèse de Pigou. En négociant, on abou t à la solu on la - chère. Si le juge a donné
le d de polluer à l’entreprise et qu’elle refuse de négocier avec le plaignant, on peut juste installer
ltres chez nous : pas la meilleure solu on. Que doit faire le d qd phénomènes d’externalités ? Le
juge n’a pas su samment dé ni le droit.

Les interac ons fonc onnent btw Indv quan elles sont décentralisées : libéralisme. Biais non
interven onniste, à l’école de Chicago vont se dvp indicateurs mesurant e cacité du droit. Quel
est le lien btw r de droit dans un pays et son niveau de prospérité éco. Dés 60s aux US, explosion
de ce e discipline.

En FR, l’analyse du d se dvp quand on réalise que ce nouveau courant de pensée provient de
fondements vieux. Ex les scolas ques, st Thomas d’aquin : vraie philosophie des ins tu ons.
Adam Smith : philosophe, il observe que la prospérité dépend pas des ressources, ni de la taile
mais de la qualité de ses ins tu ons.

Approche posi ve : ce qui est ou ce qui devrait être. Cela implique des jugements de valeur.
La démarche posi ve : expliquer un phénomène, dé nir rela ons de causalité. On doit avoir des
hypothèses qui simpli ent notre percep on, isoler ce qui nous semble important. On doit prendre
en consid le que généraliser un phénomène : dur.
Si expérience répétée plusieurs fois, le résultat est une analyse, mais le chi re en lui-même n’est
pas vrmt able. Cela aide le juriste à voir rapport btw règle donnée et le comportement des
individus.

Approche norma ve : il faut juger le résultat, la valeur de la règle. On ne le fait pas de façon non
scien que, mais ce e étape de + (jugement) nécessite grille de lecture + sophis quée, jugement
de valeur + dvp.
L’analyse où on peut avoir le + con ance : analyse posi ve.

L’A.E.D posi ve (analyse posi ve)

2 façons de la faire :


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celle qui se focus sur la pbma que de rareté : éco standard.


Celle qui observe l’éco comme mecanisme de prod et di usion de la connaissance.

Paradigme de la rareté (+ u lisée)


→ un paradigme peut en varier en fonc on d’une compréhension du monde vaste, mais des
paradigmes peuvent coexister. Pas très stable car évolu on, se nourrissent de nvelle approches.
« L’économie c’est la science qui étudie les comportements humains en tant que rela ons entre
des ns et des moyens rares à usages alterna fs ». - Lord Robbins. → l’éco étudie comment l’h
prend décisions, ses choix car ne peut pas avoir (rareté).
-Individualisme méthodologique
Rareté : face à des moyens rares, 2 choses : les raisons pr lql on coopère sont liées à des
pbma ques de rareté, si on avait ts les moyens pour sa sfaire nos besoins, on ne le ferait pas.
Ra onalité → indiv ra onnels dés que sont capables se prendre la meilleure décision pour eux
quand il en est capable : prend compte de l’info qu’il a. Mais, si a plusieurs opt°, prend la
meilleure : ra onnel.

Suite aed posi ve :


Quand on applique le paradigme de la rareté au droit, le droit devient clair, son but : rendre
possible des interac ons perme ant d’op miser l’usage des ressources rares (le droit vise à inciter
les gens à ne pas gaspiller des ressources).
En éco, on consid qu’une ressource = processus qui va servir dans le processus de prod
pour fournir produit, service pr que les conso soient sa sfaits de leur besoin (≃ ma ère première).
La rareté d’une ressource : décalage entre ce qu’on perçoit ê ressource et l’usage qu’on veut en
faire. Ex l’eau : eau fondamental à notre vie ≠ diamant, philo moraux trouvaient cela absurde.
Percep on de l’abondance de la ressource faible, on considère que c’est pas rare, ex eau, c’est
nous qui déterminons ce qui est rare ou non. Ex charbon : lors de la révolu° indus : cher car
machines fonc onnaient avec, mtn : prix faible car usage faible : phénomène subjec f.
Ex : pays les mieux classés écologiquement sont les + riches, propres. Pourquoi ? → car
protéger l’habitat coûte cher. Argent limité : faut faire des choix. Le problème : parfois les décisions
prises ne sont pas op males, les individus prennent des décisions qui s’explique, mais résultat
ine cace. → Il existe en nous tous des causes d’erreur systémique et systéma que : économie
comportementale. Elle pointe du doigt le que l’individu a une ra onalité limitée. On est aptes à
prendre des décisions bonnes pour nous, mais parfois non.

Bataille des paradigmes

Les behavioristes

• H. Simon, D Kahneman, A Tversky, C. Sunstein


• La ra onnalité est limitée; on se contente de résultats sa sfaisants; rou nes
• Les biais systéma ques
• Paternalisme
• Cri que de la cri que

Le droit doit parfois intervenir pour contrer biais cogni fs, (soit des manière naturelles de penser à
leur avantage) défaillances u lisées par les entreprises pr leur prpr avantage.



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Framing e et : montre que la présenta on d’un énoncé di ère mais que le résultat est le même. Ex
yaourt 80% sans graisse et yaourt 20% de graisse. La formula on a un impact sur la valeur
a ribuée à un produit alors que c’est le même. Le droit a une place pour intervenir qd des
entreprises u lisent ces procédés.

Limites cogni ves

Le diagnos c e cace
On a découvert un produit de diagnos c, pour une maladie touchant une personne
sur mille, qui a un taux d'erreurs posi ves de 5%.
On diagnos que un individu qui s'avère posi f. Quelles sont ses chances d'être
a eint par la maladie?
Sur 1000 personnes: 1 malade, 999 non malades
- Vrai posi f: 1
- Faux-posi fs: 5% de 999, soit 49,95
Probabilité d'être a eint quand diagnos qué posi f:1/(1+49,95) < 2%

Quelques « nudging »

1. Prévoir des mécanismes par défaut


2. Rendre l’informa on dispo
3. Signes pour a rer
4. Stratégie des mains liées
5. Rappels
6. Informer des conséquences des choix

3 grandes cri ques à ce propos :

- Quelle dé ni on du juste ? Cf Michael J Sandel, Jus ce manuel partant d’exemples, auxquels l’auteur va
dé nir le droit.

→ dé ni on de jus ce sociale : maximiser l’intérêt général. Dans ce e op que, si on consomme trop de


produits ≠ santé etc : le nudging est nécessaire, ou l’interdire. On considère que certaines valeurs qui sont
des bons comportements et la jus ce nous incite à cela, ce e valeur change, mais souvent commune.

- Bruno Leoni la liberté de droit, il nous montre que y a 2 g systèmes de droit : d du législateur « droit d’en
haut » et le « droit d’en bas » droit jurispruden el produit par les juges. Si on doit orienter les
comportements, il y a que le législa f qui peut, mais une société ds lql les normes sont pas spontanés,
cela implique que la société est org, centralisée, plani ée.

- Cri que de François Sureau ancien avocat au CE, spécialiste des d fondamentaux.
→ tout le monde est pour la liberté mais ts un penchant par culier : on préfère la sécurité à la liberté, un
droit qui fonc onne est un droit cohérent. Il vaut mieux selon lui le chaos (car pas d’accords) que la sécurité
caractérisée par l’injus ce

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