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ÉQUIPE ACADEMIQUE SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE
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Introduction :
Toxine : substance toxique élaborée par un microorganisme auquel elle confère son pouvoir
pathogène. Exemples : toxine tétanique, toxine diphtérique,…
Anatoxine : toxine atténuée ou affaiblie sous l'action de la chaleur ou d’une substance chimique,
elle perd sa virulence et garde son pouvoir de développer une réponse immunitaire spécifique.
Activité 1: p286
A- doc1
Exp 1 : l’injection de la TT à une souris A provoque sa mort : elle n’est pas immunisée
contre cette toxine.
Exp 2 : l’injection de la TD à une souris B provoque sa mort : elle n’est pas immunisée
contre cette toxine.
L’animal A n’est pas immunisé contre la TT.
L’animal B n’est pas immunisé contre la TD.
L’immunité dirigée contre la TT et la TD n’est pas innée (n’existe pas dès la naissance).
Un animal non immunisé contre une toxine ne peut pas survivre s’il reçoit une injection de
cet antigène ;
Exp 3 : l’injection de TT à une souris C, ayant reçu une injection d’AT ne provoque pas
sa mort: l’animal est devenu donc immunisé contre la TT.
Propriété 1 : L’animal a donc acquis une immunité contre la TT : l’immunité spécifique est
acquise (elle n’est pas innée).
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Propriété 2 : Suite au 1er contact avec l’antigène le système immunitaire de la souris a gardé
en mémoire les caractéristiques de la TT (les mêmes que l’anatoxine) : c’est la mémoire
immunitaire.
Exp 4 : l’injection de la toxine diphtérique à une souris D, ayant reçu une injection
d’anatoxine tétanique, provoque sa mort. La souris n’est pas immunisée contre cette toxine.
L'immunisation contre la toxine tétanique protège l'animal seulement contre cet antigène et non
contre d'autres antigènes comme la toxine diphtérique.
B- doc 2p 286 :
L’injection de la TT à une souris E, ayant reçu un transfert de sérum (partie liquide du sang après
coagulation) de la souris C, ne provoque pas sa mort.
C- doc 3 p287
Suite à un premier contact avec l’antigène (les cellules du greffon) le rejet de greffe se fait
dans 12 jours ;
Le transfert du sérum n’a aucun effet sur le rejet de greffe par la souris S3.
Le transfert de lymphocytes de la souris S2 à une souris S3 entraîne le rejet rapide de greffe. Ce
transfert a donc assuré une immunisation de l’animal.
Propriété 5 : La diversité
Le système immunitaire est capable de développer une réponse immunitaire spécifique
contre tous les antigènes possibles.
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Quelques pratiques médicales des ppriètés de la R imm sp :
Un organisme atteint par le tétanos et qui n’est pas vaccine contre cette maladie, ne possède
aucun moyen de défense spécifique anti-tétanique. Dans ce cas, on a recours à l'emploi de sérum
pour le guérir. Que contient le sérum ?
Activité p 288 :
Expérience I :
Analyse :
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Expérience p289 :
Le filtrat 1 obtenu à partir du sérum du même animal A, mis au contact avec l’anatoxine
D, ne protège pas l’animal H : les substances contenues dans le sérum de A ont été retenues par
l’antigène, en se liant spécifiquement à lui.
Le filtrat 2 obtenu à partir du sérum du même animal A, sans être mis au contact avec
l’anatoxine D, protège l’animal H :
Conclusion : Ces molécules spécifiques de l’AD ont été produites chez l’animal A suite
au contact avec l’antigène : ce sont des anticorps qui représentent les effecteurs de l'immunité
humorale antidiphtérique.
Anticorps
Sérum de A
antidiphtérique
Les anticorps ne se
fixent pas sur les
particules de poudre
Anatoxine
diphtérique Particules de
poudre
Conclusion : ces cellules sont donc capables de transférer l’immunité spécifique anti-tuberculose,
ce sont les effecteurs de l'immunité anti-BK : la réponse est dite réponse immunitaire à médiation
cellulaire (RIMC).
- Les monocytes : ce sont des grands leucocytes à noyau arqué. Le cytoplasme présente des
granulations de petite taille.
- Les granulocytes (ou polynucléaires) : leucocyte à noyau polylobé avec de nombreuses
granulations intracytoplasmiques.
- Les lymphocytes : ce sont des globules blancs mononucléaires à noyau sphérique.
Analyse :
Conclusion : Les cellules impliquées dans l’immunité spécifique naissent dans la moelle osseuse
à partir de cellules souches totipotentes, c’est-à-dire capables de se multiplier activement pour
donner plusieurs lignées de cellules.
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b- Rôle du thymus :
Activité 6 p292 :
Les cellules immunitaires qui se forment dans la moelle osseuse sont incapables de
reconnaître l’antigène (cellules du greffon) d’où l’absence d’une RIMC.
Expérience 2 :
Expérience 3 :
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2- En quoi consiste la maturation des lymphocytes ?
Moelle osseuse et thymus constituent les tissus lymphoïdes centraux ou primaires au niveau
desquels se réalise la différenciation des lymphocytes.
La synthèse des récepteurs se réalise lors de la maturation des lymphocytes avant tout
contact avec l’antigène. Les lymphocytes provenant par mitoses successives d’une même cellule
possèdent le même génome et forment un « clone ».
* Les lymphocytes qui acquièrent leur immunocompétence dans la moelle sont appelés LB (B du
terme anglais Bone-marrow qui signifie moelle osseuse).
a- La maturation des LT :
Dans le thymus, les cellules pré-T (futurs T) acquièrent un récepteur formé de deux chaînes
peptidiques différentes et appelé TCR (T Cell Receptor) devenant ainsi des LT
immunocompétents (doc 14 et p293).
En plus du récepteur TCR et du HLA, les LT portent des molécules jouant le rôle de marqueurs
CD (Cluster of Differenciation : bouquet de différenciation) qui sont acquis dans le thymus. Ces
marqueurs permettent de distinguer plusieurs sous populations de LT :
- Les LT4 (portant les marqueurs CD4) qui activés par les macrophages deviennent des LT
auxiliaires (LTa) ou LTh (helper)
- Les LT8 (portant CD8) qui activés par les LTa deviennent des LT cytotoxiques (LTc),
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b- Maturation des LB :
Activité 295 :
Au niveau de la moelle osseuse, les pré-LB (futurs LB) acquièrent des protéines
membranaires spécifiques de l’antigène en forme de Y et deviennent des LB matures ou
immunocompétents.
Ces protéines sont identiques aux anticorps produits chez un sujet malade.
Les résultats de l’électrophorèse, réalisé chez le sujet malade, montrent une augmentation du
taux des γ globulines : Les récepteurs membranaires des LB sont donc des γ globulines appelés
immunoglobulines (Ig).
La structure de l’anticorps :
Le microscope électronique montre que les anticorps ont une configuration spatiale
commune qui évoque la forme de Y. Cette structure résulte de l'assemblage de 4 chaines
peptidiques reliées par des ponts disulfures et qui sont identiques deux à deux (même nombre
d'aminoacides et même poids moléculaire).
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Les fonctions des anticorps :
Ces anticorps se fixent aux molécules de toxine tétanique permettant leur inactivation ce
qui explique le résultat obtenu chez L2.
- Région variable : c’est le site de fixation spécifique d’un antigène. Cette zone assure la
reconnaissance d’un déterminant antigénique.
- Région constante (Fc) : assure une fonction effectrice. Elle permet à l’anticorps associé à
l’Ag de se fixer sur un récepteur membranaire d’une cellule phagocytaire ce qui facilite la
phagocytose.
Déterminants
Anticorps Antigène
antigéniques
Récepteur
membranaire
Cellule phagocytaire
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4- Migration et stockage des lymphocytes :
Activité 9 p297 :
- Suite à une 2ème injection du même antigène le nombre des LB augment d’une façon
remarquable dans la rate : c’est une réponse immunitaire secondaire.
- doc 29 :
Conclusion : Après leur maturation les lymphocytes T et B quittent les organes lymphoïdes
primaires pour être stockés dans les organes lymphoïdes périphériques (rate et ganglions
lymphatiques) lieux de rencontre de l’antigène. C’est à ce niveau que les réactions immunitaires
spécifiques sont amplifiées. (Doc 30p298)
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