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Généralité
C’est une machine caractérisée par sa vitesse de rotation synchronisée avec la fréquence du
réseau. Elle peut fonctionner en moteur, compensateur ou génératrice (alternateur). Les machines
synchrones (MS) de faible puissance ( ≤ 5 kW) sont parfois réalisées comme les machines à CC, c’est-
à-dire l’inducteur au stator (fixe) et l’induit au rotor (tournant), par contre pour les MS de grande
puissance en exécution inverse parce que:
la puissance d’excitation constitue 0,3 à 2 % de la puissance à transformer ; son transfert par un
système de bagues et de balais pose moins de problèmes (dimensions, pertes, nombre de bagues,
etc.) ;
la tension d’excitation (12 à 400 V) est inférieure à la tension d’induit ( ≤ 25 kV).
5
5
3
1
6
3
Constitution
Le stator porte l’enroulement d’induit. Il est connecté à un réseau ou à une charge isolée. Le
rotor porte l’enroulement inducteur (circuit d’excitation DC) ou des aimants permanents.
Stator
Il est identique au stator de la machine asynchrone. Le stator est le siège du courant d’induit
par la variation de flux rotorique. Il est constitué d’une partie active qui porte le bobinage d’induit et il
est fixé à la culasse fermée par des flasques. La culasse active parcourue par le flux est réalisée avec
des tôles de 0,35 à 0,50 mm d’épaisseur pour minimiser les pertes par courants de Foucault, ces tôles
possèdent un certain pourcentage de silicium (1 à 4 %). L’augmentation du pourcentage de silicium
réduit les pertes mais augmente la fragilité des tôles.
Les paquets sont comprimés par des plaques de serrage en fonte ou en acier non magnétique.
Le stator ne diffère pas si la MS est à pôles
lisses ou à pôles saillants. Dans le cas où le
diamètre du stator extérieur ne dépasse pas un (01)
mètre, les tôles de la culasse sont découpées en
une seule pièce. Pour les MS de grand diamètre,
les tôles sont découpées par sections, on les Fig.2- Segments de la culasse du stator : a) – au
appelle segments (v. fig.2). milieu de l’encoche ; b) – au milieu de la dent
L’enroulement statorique s’effectue avec
les mêmes règles que celles utilisées pour le bobinage statorique des machines asynchrones.
Le blocage des tôles formant la couronne est obtenu par deux plateaux de serrage en acier, ou
par des segments de plateaux pour les grands diamètres. Le tout est logé à l’intérieur d’une culasse en
tôle soudée qui donne à l’ensemble une grande rigidité. Pour des raisons de transport, les grandes
machines sont souvent construites en plusieurs éléments.
Afin de faciliter l’évacuation de la chaleur produite par les pertes dans les tôles et par l’effet Joule
dans la partie de l’enroulement logée dans les rainures, on prévoit dans la couronne magnétique, des
canaux de ventilation. Ces canaux, appelés « évents », sont obtenus par la division des tôles de la
couronne en paquets de 3 à 6 cm d’épaisseur, séparés par des canaux de ventilation de 5 à 10 mm de
largeur.
Le refroidissement est obtenu par le déplacement d’air provenant de la rotation du rotor et
des ventilateurs disposés aux extrémités du bobinage rotorique.
Les encoches statoriques sont semi-fermées pour les machines à basse tension de faible
puissance. Pour les grandes puissances et la haute tension, les rainures de type ouvert sont
habituellement de même largeur sur toute leur profondeur ; par conséquent, les dents sont de forme
trapézoïdale avec un étranglement près de l’entrefer.
Le bobinage d’induit d’une MS de petite puissance s’effectue au moyen de fils ronds. Celui
des machines de grande puissance se fait avec du cuivre méplat ou carré.
Lorsque le débit de la machine exige de grosses sections de cuivre, on place deux, trois ou
quatre conducteurs en parallèle pour donner plus de souplesse aux bobines et pour éviter l’effet de peau
et l’apparition aussi des courants de Foucault dans leur masse.
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Construction de machines électriques Machines Synchrones
Rotor
C’est un anneau monté sur l’arbre de rotation dont il est solidaire, puisque le flux inducteur est
constant le circuit magnétique peut être feuilleté ou non feuilleté (rotor massif). Portant, à la surface
des pôles, le défilement des dents et des encoches statoriques donne la naissance à une légère
modulation du champ, pour limiter les pertes d’énergie qui pourraient en résulter, on peut être amené à
feuilleter les épanouissements polaires.
Le rotor peut être à pôles lisses (à entrefer constant) ou à pôles saillants (à entrefer variable),
selon la vitesse de rotation. Pour des vitesses de 1500 et 3000 tr/mn, la vitesse périphérique du rotor est
très élevée, on fait généralement appel aux pôles lisses, pour des raisons de résistance mécanique du
rotor et de meilleure répartition et fixation de bobinage sur la surface du rotor. Si la vitesse
périphérique du rotor diminue, les MS sont alors à pôles saillants de construction plus simple.
Centrales thermiques (à vapeur, à gaz, à cycle combiné, nucléaires, etc.) → les alternateurs à
pôles lisses ;
Centrales hydrauliques et groupes électrogènes → Alternateurs à pôles saillants.
a b c d
) ) ) )
Fig.3 -Différents inducteurs et types de bobinage des machines synchrones : a et b) – Rotors à
pôles lisses ; c et d) – Rotors à pôles saillants avec 1 et 2 sont le pôle et le bobinage d’inducteur
respectivement; 1,…, 12 sont les encoches
a)
b) c)
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b)
a)
a) b)
Pour obtenir un champ magnétique à répartition spatiale instantanée sinusoïdale, on agisse sur le
remplissage des encoches ou sur la distribution et la taille de ces encoches.
Construction des rotors à pôles saillants
Le circuit magnétique du rotor est excité par une source à courant continu. Le noyau est fait d’une
seule pièce d’acier forgé et emmanchée sur l’arbre. Pour des diamètres plus grands, il est fait de
segments empilés sur tiges filetées de serrage et fixé sur le noyau.
Pour améliorer la ventilation, le noyau est subdivisé en plusieurs paquets séparés par des canaux
servant au passage de l’air de refroidissent. Parfois, des canaux radiaux de ventilation sont également
aménagés dans des pièces polaires.
Les bobines de l’enroulement d’excitation son réalisées en barres de cuivre, de forte section
rectangulaire (200 à 800 mm2).
La fixation des bobines sur les pôles est montrée sur la figure 7. La composante de la force
centrifuge dirigée le long de l’axe du pôle est exercée sur les parties de la bobine se trouvant dans les
encoches et supportée par les cornes polaires isolées de la bobine par la rondelle ‘3’.
Pour prévenir des déplacements radiaux de la bobine aux faibles vitesses de rotation, on place
dans les cavités du noyau des ressorts ‘14’ qui appuient, par l’intermédiaire d’une rondelle ‘12’ et une
rondelle isolante ‘3’, la bobine sur l’épanouissement polaire.
Pour obtenir un champ magnétique à répartition spatiale instantanée sinusoïdale, on agisse sur la
forme des pôles, c.-à-d. on module l’épaisseur de l’entrefer.
Enroulement amortisseur (de démarrage)
L’enroulement amortisseur est un organe qui n’a pas de rôle en fonctionnement normal. Cet
enroulement se trouve sur la surface de l’épanouissement polaire comme illustré sur la fig.7-b. Cet
enroulement est constitué de barres rondes, généralement en cuivre, quelquefois en alliage cuivreux à
résistivité plus élevée, lorsque cet enroulement sert non seulement à amortir les oscillations et les
ondes de champ non synchrones, mais aussi comme enroulement de démarrage en moteur asynchrone.
Les barres de l’amortisseur sont brasées sur des anneaux de court-circuit à chaque extrémité de la
machine ; ces anneaux sont nécessairement complets quand l’enroulement sert au démarrage, ils
peuvent ne pas être reliés de pôle à pôle (amortisseur à grille) lorsque l’enroulement ne sert qu’à
amortir les oscillations et à réduire les harmoniques temporaires et d’espace d’ordre élevé pour
protéger l’inducteur et sa source d’alimentation.
Pour certains alternateurs rapides ou compensateurs synchrones, il est judicieux d’utiliser des
noyaux polaires entièrement massifs en acier forgé ou coulé selon les caractéristiques mécaniques
nécessaires ; dans ces cas, il n’est pas prévu d’enroulement amortisseur car la surface polaire joue elle-
même le rôle d’un enroulement amortisseur continu pouvant notamment assurer le démarrage en
asynchrone à condition de prévoir des connexions électriques.
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Construction de machines électriques Machines Synchrones
Il n’intervient aussi qu’au cours de certains fonctionnements anormaux tels que la marche
asynchrone temporaire après rupture de synchronisme, le fonctionnement permanent sur charge non
équilibrée sur les trois phases, les oscillations, les courts circuits biphasés ou le ré-enclenchement
monophasé après défaut. Pendant ces fonctionnements, l’amortisseur permet la circulation des courants
induits au rotor par les champs magnétiques non synchrones.
9
a)
a 7
8
6
)
10
5 12
1 13
4 14 11
3 2
b)
7
15
Fig.7 : a) - Coupe transversale d’un rotor à pôles saillants; b) – Dispositif d’amortisseur (de
démarrage): 1 - pole ; 2 - cales ; 3 - rondelle isolante : 4 - isolation du pole par rapport à la
masse ; 5 - conducteur; 6 - isolation; 7 - barre de l’enroulement amortisseur; 8 - segment
d’enroulement amortisseur ; 9 - connexion souple entre les segments ; 10 - tige ; 11 - queue en
T du pole ;12 - rondelle d’acier ; 13 - pièce d’écartement des pôles ; 14 – ressort; 15 – anneau
Classification des systèmes d’excitation
Pour alimenter l’enroulement d’excitation d’une MS on doit disposer d’une source de courant
continu appelée excitatrice (MS à deux (02) étages). En plus pour les MS de grande puissance
l’excitatrice elle-même, le système comporte une sous-excitatrice (MS à trois (03) étages).
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Etage 3
Etage 1 Etage 2
Réseau électrique
ou charge isolée
Redresseur
non commandé Hacheur
Induit Inducteur
Stator Induit
Rotor
1
S
N
Aimants
Induit
Inducteur
permanents
5
Sous-excitatrice
(Inducteur)
Excitatrice
Alternateur
Redresseur principal
à diodes tournant
Figure 8 - Machine synchrone à 3 étages
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Turbine de
ventilation
de
Inducteur
principal
r
Stator de l’alternateur principal
(Induit)
de l’excitatrice
l’excitatrice
Induit
Redresseur
à diodes tournant Stator de l’excitatrice (Inducteur)
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Construction de machines électriques Machines Synchrones
Aimants permanents
Le choix des aimants permanents est essentiel puisqu’ils interviennent pour beaucoup dans le
couple massique de la machine électrique. Les aimants sont principalement caractérisés par leurs
cycles d’hystérésis et plus particulièrement par la courbe de désaimantation du deuxième quadrant du
plan B-H (figure 11). Cette courbe est caractérisée par : - l’induction rémanente Br, c’est-à-dire
l’induction résiduelle en circuit fermé; - le champ coercitif de l’induction Hcj qui est le champ
démagnétisant annulant l’induction, plus sa valeur est élevée et plus l’aimant est stable; - le produit
d’énergie volumique (B.H)max ; - les valeurs Hm et Bm du point de fonctionnement optimal M
correspondant à (BH )max.
La figure 12 donne les courbes de désaimantation des principaux types d’aimants.
Les AlNiCo sont des alliages à base de Fer, d’Aluminium et de Nickel, avec des additions
Cobalt, Cuivre ou de Titane. Ils peuvent être isotropes ou anisotropes. Pour les isotropes Br≈ 0.7 T
(valeur élevée), Hcj de 50 à 80 A/m (valeurs faibles) et (BH)max de 12 à 18 kJ/m3. Le Titane augmente la
trempabilité, le Niobium la coercivité. Sensibles aux champs antagonistes, leur part de marché est
assez réduite et leur coût est moyen. La température de Curie pour ce type d’aimant est de 750 à
850 oC.
Les ferrites sont des composés d’oxyde de Fer, de Baryum et de Strontium. Ils sont par frittage
et peuvent être isotropes ou anisotropes. Suivant la composition et le fabrication, on obtient les
propriétés suivantes : Br de 0.2 à 0.4 T (valeurs faibles), Hcj de 140 à 300 A/m (valeurs importantes),
(BH)max de 10 à 40 kJ/m3. Ces aimants possèdent des performances modestes mais imposés dans de très
nombreuses applications en raison de leur faible prix de revient rigidité magnétique élevée permettant
de les utiliser dans les machines. En raison de valeur d’aimantation rémanente faible, il faut cependant
recourir à des structures complexes machines, à concentration de flux, pour atteindre des couples
massiques et volumiques importants. La température de Curie pour ce type d’aimant est de 300 oC.
Aimants à terres rares
Les Samarium-Cobalt (SmxCoy) sont beaucoup plus performants et autorisent une température
de fonctionnement élevée (de -60°C à 250°C), mais ils sont très coûteux raison notamment de la
présence du cobalt dans leur composition. Leur champ rémanent et leur excitation coercitive sont
élevés.
Les Néodyme-Fer-Bore (Nd-Fe-B) ont des performances supérieures aux Samarium Cobalt et
sont beaucoup moins coûteux mais leur tenue à la température est moins bonne (jusqu’à 160°C). Leur
champ rémanent et leur excitation coercitive sont élevés aussi. Leur inconvénient reste le coût
important.
Br
(T)
AlNiCo 1,2
1,0
Droite de charge (BH)max B
Br 0,8
M Bm Nd-Fe-B 0,6
0,4
Sm-Co
Ferrite
0,2
(a)- Aimants en surface (b)- Aimants insérés (c)- Aimants enterrés (d)- Aimants
à concentration de flux
Aimants en surface : Pour ces types de machines, les aimants sont placés sur la surface du
rotor ; ils sont aimantés radialement, comme montré sur la figure (a). Cette configuration du rotor est la
plus utilisée. Le principal avantage de ce type est sa simplicité donc faible coût de fabrication par
rapport à d’autre machines à aimants. L’inconvénient est l’exposition des aimants permanents aux
champs démagnétisants. De plus, les aimants sont soumis à des forces centrifuges qui peuvent causer
leur détachement du rotor. Parfois, un cylindre externe non ferromagnétique de haute conductivité est
utilisé. Ce cylindre peut en plus fournir un couple de démarrage asynchrone et agir comme un
amortisseur. Les réactances synchrones de l’axe – d et l’axe – q sont pratiquement les mêmes.
Aimants insérés : Comme des machines avec aimants en surface, les aimants du type insérés
sont aussi montés sur la surface du rotor, Toutefois, les ouvertures entre les aimants permanents sont
partiellement remplies avec le fer, comme montré sur la figure (b). Le fer entre les aimants permanents
crée une saillance et donne un couple réluctant en plus du couple des aimants. La réactance synchrone
de l’axe – q est légèrement supérieure à celle dans l’axe – d.
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Aimants enterrés : Les machines à aimants enterrés sont des machines avec des aimants intégrés
dans le rotor figure (c) et aimantés radialement. Du fait que la surface du pôle magnétique est plus petite
que celle du rotor, l’induction dan l’entrefer est plus faible que l’induction dans l’aimant. La réactance
synchrone dans l’axe – d est plus petite que celle de l’axe – q. Les aimants de cette configuration sont
très bien protégés contre les forces centrifuges. Cette configuration du rotor est recommandée pour les
applications à grandes vitesses.
Aimants à concentration de flux : Une autre façon de placer les aimants permanents dans le
rotor et de les enterrer profondément à l’intérieur du rotor. Ici, les aimants sont aimantés dans le sens de
la circonférence figure (d). Les pôles magnétiques se forment alors au niveau des parties
ferromagnétiques du rotor par concentration de flux provenant des aimants permanents. L’avantage de
cette configuration par rapport aux autres est la possibilité de concentrer le flux générés par les aimants
permanents dans le rotor et d’obtenir ainsi une induction plus forte dans l’entrefer. Comme les machines
à aimants intérieurs, les aimants permanents de cette dernière sont aussi bien protégés contre la
désaimantation et les contraintes mécaniques. La réactance synchrone sur l’axe – q est plus grande que
celle de l’axe – d.
Démarrage et couplage au réseau du moteur synchrone :
Le moteur synchrone, lorsqu’il est accroché au réseau à tension et fréquence constantes, peut
développer un couple élevé et présente l’intérêt de pouvoir fonctionner à cosφ = 1 ou même de créer de
la puissance réactive.
Mais pour l’accrocher au réseau en partant d’une vitesse nulle il faut soit prévoir un moteur
auxiliaire, soit le démarrer en asynchrone.
Emploi d’un moteur auxiliaire
Parfois on utilise un petit moteur auxiliaire accouplé au moteur synchrone et uniquement destiné
à l’amener à la vitesse synchronisme.
L’accrochage au réseau du moteur synchrone s’effectue exactement comme pour un alternateur.
Démarrage en asynchrone
On le démarre à l’arrêt en le branchant sur le réseau. Grâce aux courants induits dans l’inducteur,
les pièces massives du rotor et la cage. Le moteur démarre en moteur asynchrone à rotor diphasé
déséquilibré.
Si le réseau n’a pas une puissance suffisante pour accepter le fort appel de courant correspondant
au démarrage sous la pleine tension, on utilise un des procédés de réduction de courant de démarrage
du MAS : impédances, autotransformateur ou gradateur. On passe à la pleine tension avant de tenter
l’accrochage.
L’accrochage. Arrive au voisinage de la vitesse synchrone, le moteur s’accroche de lui – même
grâce au flux inducteur rémanent. On reconnaît à une brusque diminution du courant absorbé.
Remarques : Au début du démarrage en asynchrone, l’enroulement d’excitation ne doit pas
être alimenté, doit être en court – circuit ou fermé sur une résistance (2 à 10 fois plus grande que la
résistance de l’enroulement d’excitation). Si l’enroulement d’excitation ouvert, on sait qu’il comporte
un grand nombre de spires, pourrait être induite à ses bornes une tension très élevée (claquage
d’isolation).
Pour un moteur synchrone qui démarre en asynchrone sont caractéristiques les trois couples
moteurs suivants: le couple de démarrage (g = 1) ; le couple d’accrochage (g ≈ 0,05) ; le couple
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maximal qui correspond à la puissance maximale, à la vitesse du synchronisme et la tension et
l’excitation nominales.
Démarrage par variation de fréquence
Un moteur synchrone peut être mis en marche par variation de fréquence lorsque la fréquence de
la tension appliquée lors du démarrage varie progressivement de zéro jusqu’à sa valeur nominale. Plus
on accroît la vitesse de rotation, plus on augmente le courant d’excitation.
Echauffement et refroidissent
Les échauffements tolérés en fonction de la classe d’isolation sont indiqués sur le tableau ci-
dessous. Ces échauffements sont donnés pour une température ambiante de 40 oC.
Classe d’isolation A B F H C
o
Echauffement maxi ( C ) 60 80 100 125 …
o 105 130 155 180 >180
Température maximale d’emploi ( C )
Extrait de la norme C51 111
Protection interne : On réalise la protection contre les
échauffements anormaux des bobinages en plaçant au cœur de
ceux-ci une sonde de température qui peut être constituées soit
par un détecteur du type « Ipsotherme » (lame bimétallique
déformable) ou par des senseurs de protection PTC (Positive
Température Coefficient) qu’ils sont des résistances sensibles à
la température, fabriqués en céramiques semi-conductrices.
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