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Désavantages de l'eau de ville

Un coût élevé

L’eau de ville est très chère pour une qualité médiocre. De plus, son coût devrait
augmenter de manière constante dans les années futures.

Une qualité médiocre

A ce jour, il y a très peu d'études effectuées sur les méfaits du Chlore dans l'eau
de ville. Cependant, nous avons fait ressortir ci-dessous deux textes sérieux qui
font ressortir les limites et les inconvénients du Chlore pour une absorption
quotidienne de l'eau de ville.

1 - Propos recueillis par le professeur Joseph Orszagh (Mons, Belgique)

Lorsque l’eau est distribuée par réseau, afin de garantir sa pureté microbienne,
l’usage d’un désinfectant chimique comme le chlore semble être incontournable.
Les bactéries et les autres micro-organismes se développent spontanément dans
l’eau. Elles se fixent sur les parois des tuyaux et des réservoirs de stockage.
L’écrasante majorité de ces bactéries qui apparaissent spontanément dans l’eau
sont inoffensives pour l’homme. Une petite partie appartient aux mêmes espèces
que celles qui sont présentes en masse dans le corps des personnes atteintes de
certaines maladies infectieuses. On fait donc rapidement la relation cause à effet
entre l’absorption d’une eau contenant ces bactéries réputées pathogènes et
l’apparition de maladies infectieuses. Cette corrélation est loin d’être aussi
simple.

De nombreuses observations prouvent que l’absorption, même en quantités


considérables, de ces bactéries n’entraîne pas nécessairement la maladie, de
même que la maladie peut apparaître sans être précédée de l’absorption d’une
eau suspecte de contamination. L’apparition d’une maladie infectieuse est un
phénomène qui est la conjonction de plusieurs facteurs extérieurs et intérieurs à
l’organisme. Contrairement aux idées reçues, le facteur prédominant n’est pas la
qualité de l’eau consommée, mais l’état général du système immunitaire de
l’individu.
Le principe de précaution nous dicterait cependant qu’il vaut mieux consommer
une eau qui ne contient pas ces bactéries. C’est l’origine de la conception
pasteurienne de l’hygiène qui postule que dès le moment où les bactéries ont été
éliminées de l’eau – par désinfection chimique par exemple – tout est bien dans
le meilleur des mondes… des maladies infectieuses. En allant jusqu’au bout de
cette idée, on s’efforcera de tuer, à l’aide de biocides (substances qui tuent la
vie) tout ce qui vit dans l’eau. C’est la justification de l’usage du chlore. Suivant
cette vision simpliste, le chlore est un produit d’hygiène. En réalité, le chlore est
un biocide toxique avec de nombreux effets secondaires dont on ne parle
presque jamais.

Bien que les spécialistes de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) en


soient parfaitement conscients, les effets indésirables de la désinfection
chimique de l’eau destinée à la consommation n’apparaissent pratiquement pas
dans les publications sur le sujet. Pourtant les spécialistes savent très bien que la
décision de désinfecter ou non l’eau est basée sur une balance des risques.

La chloration élimine les risques immédiats liés à la présence des bactéries


pathogènes, mais on sait bien que ce faisant, on expose à long terme le
consommateur à une altération lente de son système immunitaire et à
l’émergence ou le renforcement de maladies graves. Malheureusement, en
raison de la lenteur de l’action négative des désinfectants chimiques, il est très
difficile d’établir une relation de cause à effet entre certaines maladies virales et
de dégénérescence et la consommation ou l’usage (même externe) prolongé de
l’eau désinfectée au chlore.

On cite souvent les composés organochlorés toxiques formés suite à la


chloration. L’effet toxique de ces substances n’est notable qu’au cas où l’eau
désinfectée contenait au départ suffisamment de contaminants de nature
organique (bactéries, matières humiques). Quand l’eau de départ contient peu de
contaminants, la formation des composés organochlorés ne présente pas un
risque pour la santé. Le véritable risque se trouve ailleurs, au niveau des
propriétés rédox de l’eau.

D’une manière générale, la plupart des bactéries responsables de maladies


infectieuses se développent en milieu neutre ou légèrement basique et réducteur.
Tandis que les virus préfèrent les milieux oxydants. La désinfection par le chlore
sera donc défavorable aux bactéries, mais créera les conditions électrochimiques
favorables au développement viral. L’absorption régulière et prolongée d’une
eau désinfectée, avec une activité électronique faible (rH2 élevé) modifie
progressivement les propriétés rédox du sang et prépare le terrain à toute une
série de maladies très graves.
Le sang d’un individu en parfaite santé a un rH2 de l’ordre de 21. Chez une
personne qui prépare un cancer, le rH2 se situe au-dessus de 28. Le sang d’une
personne atteinte de cancer irréversible a un rH2 au-dessus de 32 et un pH
légèrement basique.

C’est exactement ces valeurs que l’on mesure aussi dans l’eau désinfectée au
chlore.

Il est évident que ce n’est pas l’absorption de quelques verres d’eau désinfectée
qui va provoquer la maladie. Par contre, la consommation prolongé – pendant
des années – d’une telle eau appauvrit l’organisme en électrons et augmente
progressivement le rH2 du sang. Des milliers d’observations cliniques montrent
qu’il y a une corrélation nette entre la modification du rH2 du sang et
l’apparition de certains cancers et la sensibilité aux maladies virales.

La valeur du rH2 semble avoir une influence sur les équilibres calciques et
magnésiens, ainsi que ceux liés aux ions de sodium et de potassium dans le sang.
Ces équilibres déterminent les carences de l’assimilation calciques et
magnésiennes. Le rH2 du sang aura donc une influence sur l’apparition des
maladies comme l’ostéoporose, la coxarthrose et même la sclérose en plaque.
Une corrélation existe également avec l’apparition des allergies. Le rH2 est donc
une grandeur importante pour caractériser la qualité d’une eau.

Malheureusement, l’altération bioélectronique de notre organisme n’est pas


conditionnée uniquement par l’absorption de l’eau désinfectée au chlore. Même
à usage externe, l’effet est mesurable.

Prenons le cas d’un nourrisson lavé dans de l’eau désinfectée au chlore. Un


véritable choc électronique se produit suite à la différence de potentiel qui existe
entre l’eau du bain et les liquides dans le corps à l’autre côté de la peau
extrêmement fine. Le flux électronique quittant le corps modifie le rH2 du sang
du bébé beaucoup plus rapidement que chez l’individu adulte. Cette opération
répétée tous les jours déprime d’une manière spectaculaire les défenses
immunitaires et peut entraîner rhumes, bronchites, otites, angines à répétition.
L’apparition des allergies est aussi à la clé, bien que l’eau chlorée n’est pas le
facteur unique de ces altérations de la santé.

L’usage et la consommation régulière d’une eau désinfectée au chlore peuvent


entraîner à long terme une altération de la santé. Les normes légales pour l’eau
potable ne garantissent pas l’innocuité.
Lorsqu’on connaît les effets de la chloration de l’eau sur la santé, on a une
vision quelque peu différente de celle suggérée par les sociétés distributrices
d’eau.
2 - Rapport déposé le 19 mars 2003 à l’assemblée Nationale par l’office
parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques

On peut ressortir p.127 de ce rapport les propos suivants :

La très grande facilité d’usage du chlore présente quelques inconvénients en


donnant notamment une fausse sécurité. Certains gestionnaires d’UDI n’hésitent
pas à procéder à un matraquage du chlore, pensant éliminer tout risque.
L’augmentation de la chloration depuis le 11 septembre 2001 participe à cette
croyance d’une arme quasi absolue. On sait aujourd’hui qu’il n’en est rien.
Outre un effet très désagréable sur le goût qui conduit une part de la population
à se détourner de l’eau du robinet, quatre défauts méritent d’être signalés.

• En premier lieu, les crises sanitaires d’origine hydriques ont montré que
certaines bactéries, et plus encore certains virus et parasites résistaient au chlore.
Le chlore n’est donc pas un système totalement efficace. L’on peut même
exprimer des doutes sur son efficacité contre un éventuelle attaque
bactériologique sur les réseaux. Le chlore est une protection illusoire dans de
nombreux cas.

• En second lieu, le chlore est inefficace dans la phase de transport de l’eau dans
le réseau de distribution 850.000 Km de réseaux). Au cours de cette phase, se
crée un bio film qui va abriter et protéger des millions de micro organismes qui
de fait vont devenir insensibles à l’action du chlore.

• En troisième lieu, les recherches les plus récentes ont montré que le chlore était
non seulement peu efficace contre la biomasse dans le réseau mais était même
dangereux en donnant aux bactéries une sorte d’accoutumance qui leur permet
d’être de moins en moins vulnérables au chlore. Selon les experts, il vaut mieux
avoir de fortes doses de chlores de temps en temps qu’un ‘’bruit de fond de
chlore’’ constant qui va réduire l’efficacité des actions désinfectantes
ultérieures.

• Enfin, des recherches sont en cours pour analyser les effets nocifs des sous
produits de désinfection notamment les trialométhanes formés par réaction du
chlore avec des composés organiques présents dans l’eau. Des effets sur le
cancer et sur la reproduction humaine sont suspectés. Les risques d’une
exposition prolongée ne sont pas connus. Dans ce cas, seul le rôle de signal
d’alarme peut-être reconnu, il faut donc prévoir la surveillance du résiduel de
chlore.

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