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Introduction
1. La nécessité de l’eau
Elle est non seulement nécessaire en quantité suffisante pour entretenir les
habitudes d’hygiène, mais sa qualité est aussi importante pour éviter la propagation
des maladies.
Les usages dits domestiques de l’eau sont très variés. Outre de la boire, nous
utilisons l’eau quotidiennement pour notre hygiène et nos tâches ménagères de
lavage, nettoyage, rinçage, cuisson ou arrosage.
Pour la plupart, ces usages exigent une eau de bonne qualité. Se laver
régulièrement le corps, notamment les mains, avec une eau non souillée est un acte
fondamental d’hygiène en cela qu’il protège des maladies dues aux bactéries et aux
microbes, et permet ainsi d’enrayer la propagation des maladies.
contaminée par des légionelles pathogènes. Tant dans les bâtiments publics que
dans l’habitat, les installations sanitaires comportant des douches, des saunas ou
des jacuzzis sont des terrains de prédilection pour la dissémination des légionelles.
Le nombre maximal de légionelles tolérées dans un litre d'eau est de 1000 unités
formant colonies (ufc)
Source de vie, l’eau potable fait partie de notre quotidien, mais son accès direct à
domicile reste un confort lié à la société moderne, résultat d’un long voyage à travers
des kilomètres de canalisations.
C’est pour cela que nous devons mettre en pratique l’hygiène de l’eau qui, consiste à
appliquer les bonnes habitudes en ce qui concerne le traitement et la protection de
l’eau afin de préserver le corps des maladies provenant de l’eau.
L’eau est polluée lorsque ses propriétés naturelles sont altérées, en jetant les
ordures dans l’eau, en prenant de l’eau avec les mains sales, en mettant de l’eau
dans un récipient sale, en ne couvrant pas les récipients d’eau, par les hommes ou
les animaux qui font leurs besoins près des points d’eau.
A ce jour, le chlore demeure le désinfectant le plus utilisé pour l’eau potable et celui
pour lequel le corpus d’information scientifique est le plus abondant.
La chloration de l’eau potable dépotée dans les véhicules citernes à comme objectif
de rendre l’eau exempte des germes pathogènes pour la consommation du
personnel.
Il est possible de modérer l’impact du chlore sur le goût et l’odeur de l’eau potable
de différentes façons :
Le chlore étant une substance volatile, les conseils donnés ci-dessus suffisent
souvent à en supprimer l’odeur.
Rappel : Si vous craignez une contamination bactérienne, faites bouillir l'eau pendant
quelques minutes; ceci éliminera presque tous les agents pathogènes. On peut aussi utiliser du
chlore pour éliminer les contaminants bactériologiques. Pour ce faire, ajoutez deux gouttes
d'eau de javel dans un litre d'eau et laissez reposer pendant 30 minutes.
4- Cuve à eau
Il y'a nécessité d'installer une pompe doseuse de chloration à la sortie eau citerne.
Dans les endroits éloignés ou dans les régions où l'accès à une source
fiable d'eau potable est difficile, il faut parfois transporter sur place de
l'eau potable par camion-citerne. L'eau délivrée par camion-citerne et
devant servir d'eau potable doit satisfaire aux exigences des
Recommandations pour la qualité de l'eau potable :
- L’eau propre : cette eau peut être claire, fraîche mais elle n’est pas
forcement potable. Attention car cette eau peut être polluée, dangereuse,
porteuse de germe de maladies.
- L’eau sale stagnante : on la trouve dans les mares, les trous d’eau, les
marigots. Cette eau est infectée de microbes. Elle est absolument non potable
et dangereuse.
Avantages Désavantages
-Le système est bon économique à
l’investissement et à l’utilisation.
-Le système est très simple : il suffit d’utiliser -La chloration donne un goût
une pompe à injection ou un injecteur pour caractéristique à l’eau
mélanger du chlore avec l’eau.
-Certains dérivés chlorés sont
-Lutte contre la contamination bactériologique : dangereux.
Traitement • A la source (puits, forage, réseau public
-L’installation nécessite le
par captage…),
transport et le stockage de
Chloration • A la distribution (canalisations, cuve,…)
produit toxique.
- Réduit les risques de santé en cas de
-L’efficacité du chlore dépend
pollutions microbiennes dans l'eau.
du Ph de l’eau.
-Décroît le risque de pollutions chimiques par
les sous - produits.
-L’osmose inverse peut retirer de l’eau les
matières dissoutes, les sels et les minéraux
qui rendent l’eau dure, les substances
chimiques organiques et d’autres impuretés.
-L’osmose inversée est de
Osmose -L’osmose inverse peut améliorer le goût de performance très variable et
inverse l’eau pour les gens qui n’aiment pas le goût nécessite d'être adapté aux
des matières minérales dissoutes. besoins de chacun.
7.1.1. Définition
7.1.2. Principe
7.1.3. Dessalement
L'osmose inverse est un procédé industriel efficace de dessalement. Avec une
pression de 50 et 80 bars, environ 70% de l'eau d'une eau de mer peut être extraite,
le sel se retrouve concentré dans les 30% restant. L'eau "osmosée" a tous les
usages de l'eau potable (par exemple la fabrication de sodas.)
Pour réduire la concentration en sels dissous d’une eau il suffit de lui appliquer une
pression supérieure à la pression osmotique afin de forcer les molécules d’eau à
travers la membrane semi-perméable. Il s’agit alors d’osmose inverse (figure 2).
L’alimentation en eau de mer peut s’effectuer soit par prise directe, soit par
l’intermédiaire de puits côtiers. Ce dernier système permet généralement d’obtenir
une eau de bonne qualité, ce qui soulage d’autant les prétraitements, et permet de
s’affranchir des risques de pollutions accidentelles de l’eau de mer.
Les prétraitements ont pour but de conférer à l’eau d’alimentation des membranes
d’OI toutes les qualités requises afin d’éviter au maximum :
- leur entartrage par précipitation de certains sels dans les zones « concentrat »
;
- leur colmatage par les matières en suspension ;
- leur encrassement (biofouling) par des matières biologiques (zooplancton,
bactéries, …) ; et ceci de façon à assurer leur pérennité et à limiter la
fréquence des nettoyages chimiques.
La barrière finale est constituée par une microfiltration sur cartouches consommables
(seuil de coupure : 5 μm – efficacité correspondante 99,99 %).
La pression osmotique de l’eau de mer standard (35 g.L-1 à 15°C, est de 25 bar.
Pour obtenir une productivité acceptable économiquement des membranes d’OI, la
pression d’alimentation doit être de l’ordre de 65 bar (Pmax en fonction de l’origine
des membranes : 56 à 90 bar).
La mise en pression est assurée, soit par des pompes volumétriques (à pistons – à
membranes), soit par des pompes centrifuges multi-étagées, les premières étant
plutôt adaptées aux faibles débits. Pour maintenir des conditions optimales
d’écoulement hydraulique dans les éléments d’OI, un certain débit de
déconcentration doit être maintenu. Le facteur de conversion [Y = (débit perméat :
débit d’alimentation) x 100] est de l’ordre de 40 à 60 %. C’est sur cette base que les
prétraitements et les pompes haute-pression sont dimensionnés.
7.1.3.2.4. Osmoseur
Osmoseurs particuliers :
7.1.3.2.5. Post-traitements
Périodiquement les membranes doivent être nettoyées pour les débarrasser de tous
les dépôts qui tendent à diminuer les performances qualitatives et quantitatives du
système. Cette élimination est obtenue en faisant recirculer des solutions chimiques
acides (pour les dépôts de carbonate de calcium, d’hydroxydes métalliques) et
basiques (pour les dépôts biologiques et bactériens).
Les modèles les plus répandus utilisent trois cartouches. La première cartouche est
un filtre à sédiments d'une porosité de 5 à 10 µm.
Cette cartouche est destinée à retenir toutes les impuretés solides présentes dans
l'eau. La deuxième cartouche est un filtre à charbon actif qui permet de neutraliser le
chlore afin de protéger la membrane.
Cette cartouche comporte une sortie d'eau osmosée et une sortie des concentrats.
Cette dernière sortie passe au travers d'un restricteur de débit qui permet à la
membrane d'être rincée en permanence de façon optimale.
Lorsque la pression d'eau du réseau n'est pas suffisante, il est possible d'insérer une
pompe booster destinée à augmenter la pression d'eau sur la membrane afin
d'améliorer le rendement qui peut varier entre 10 % (10 l d'eau consommés pour 1 l
d'eau osmosée produite) et 50 % (2 l d'eau consommés pour 1 l d'eau osmosée
produite).
7.1.5. Aquariophilie
L'osmose inverse est très souvent utilisée en aquariophilie lors des changements
d'eau partiels ou en complément :
Les pertes en eau. En effet, le concentrât qui contient tous les sels qui n'ont
pas traversé la ou les membranes, représente environ 25% du débit entrant,
pour des installations industrielles. Cette eau contient alors trop de sel pour
l'agriculture et est donc inutilisable.
Pour les ménages, le taux d'eau rejetée qui oscille entre 50% avec un
système de pompe à 90% (sans pompe) de l'eau totale.
La qualité des eaux de surface varie fortement suivant leur origine. Selon le cas,
elles sont naturellement riches en matières en suspension et en matières organiques
naturelles, acides, peu minéralisées,…
Elles sont également vulnérables aux pollutions. De ce fait, les eaux de surface
nécessitent des installations de traitement conséquentes comprenant généralement
des opérations de chloration, coagulation, floculation, décantation/ flottaison,
filtration, minéralisation, neutralisation de l'acidité. L'eau de surface peut aussi être
filtrée sur du charbon actif.
L'ozonisation est aussi une technique utilisée pour éliminer les micro polluants, les
germes, les virus, les mauvais goûts, les couleurs et les odeurs.
Le coût du traitement, les variations saisonnières des caractéristiques de l'eau et les
difficultés engendrées par les produits secondaires issus de la chloration d'eaux trop
riches en matière organiques constituent les inconvénients majeurs des eaux de
surface par rapport aux eaux souterraines.
Les eaux souterraines, principale source d'eau potable, sont naturellement très
pures. Malheureusement, la pratique montre une détérioration croissante de cette
qualité du fait d'activités humaines, sources de pollutions tels que les nitrates, les
pesticides, les hydrocarbures (quelques gouttes de mazout suffisent à rendre de
grandes quantités d'eau impropres à la consommation ne fut ce que par le goût et
l'odeur).
Les activités industrielles contribuent aussi à la pollution des eaux tout comme les
bassins d'orage qui collectent des eaux provenant des routes et chargées de
polluants divers: les produits provenant de l'usure du revêtement et des pneus, de
l'échappement des véhicules, des sels de déneigement,…
9. LA DURETÉ DE L’EAU
Une eau est dite "dure" lorsqu'elle est fortement chargée en ions calcium (Ca++) et
magnésium (Mg++) et, par opposition, "douce" lorsqu'elle contient peu de ces ions.
Lorsqu'une eau dure est chauffée (60°C), il se forme un précipité insoluble: c'est le
tartre ou calcaire.
La dureté d'une eau s'exprime en degrés français (df ou °F). Un degré français de
dureté correspond à une teneur en calcium et magnésium équivalente à 10 mg de
carbonate de calcium (CaCO3) par litre.
1°F = 4 mg de Ca++/l
= 2,4 mg de Mg++/l
= 10 mg de CaCO3/l
mi-dure : de 18 à 30°F
dure : + de 30°F
La dureté de l'eau résulte de son contact avec les formations rocheuses lors de son
passage dans le sous-sol. Elle varie donc en fonction de la nature de celui-ci et de la
région d'où provient l'eau.
L'eau passe sur une colonne de résine chargée d'ions sodium (Na+) qui sont
échangés contre les ions calcium et magnésium de l'eau.
L'adoucissement de l'eau est une opération technique délicate qui doit être conduite
avec maîtrise, sans négligence, au moyen d'un matériel régulièrement vérifié et en
parfait état de fonctionnement. Pour garantir le bon usage de l'adoucisseur, il est
possible de passer un contrat d'entretien avec la société qui vend et installe ces
appareils.
Les lave-vaisselle possèdent, eux, des adoucisseurs intégrés. Les robinetteries, les
éviers, etc. peuvent être détartrés tout simplement avec du vinaigre blanc (encore
plus efficace lorsqu'il est chaud). Il suffit d'y laisser tremper la pièce entartrée, ou de
placer de l'ouate, du papier toilette ou une lavette imprégnée de vinaigre sur la
robinetterie.
Par contre, il est déconseillé d'adoucir l'eau du circuit de chauffage car l'eau adoucie
est corrosive.
Dans le cas de canalisations en plomb, il ne faut pas adoucir l'eau non plus : le dépôt
de calcaire protège les tuyaux, et limite ainsi la contamination de l'eau par le plomb.
Les cruches munies de filtres à résine échangeuse d'ions et de charbon actif sont
efficaces pour éliminer le calcaire de l'eau destinée à la boisson (cela n'a pas
beaucoup d'intérêt) mais aussi de l'eau destinée à la machine à café ou d'autres
ustensiles de cuisson. Attention néanmoins à la prolifération bactérienne
si le filtre n'est pas bien entretenu.