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APPEL D’OFFRES NATIONAL ET INTERNATIONAL OUVERT

N° 01/CEEG/2023

PROJET 2 000 MWc EN ENERGIE SOLAIRE PHOTOVOLTAIQUE

ETUDE, INGENIERIE, TRAVAUX DE GENIE CIVIL, FOURNITURE,


TRANSPORT, MONTAGE, FORMATION, ESSAIS ET MISE EN SERVICE
DE QUINZE (15) CENTRALES SOLAIRES PHOTOVOLTAÏQUES D'UNE
PUISSANCE TOTALE DE 2000 MWc REPARTIES EN QUINZE (15) LOTS
INCLUANT LEURS OUVRAGES DE RACCORDEMENT AU RESEAU DE
TRANSPORT DE L’ELECTRICITE

PIECE IV – CAHIER 04

GENIE CIVIL

Constructeur : .................................................................................. ..

Le Maître d’Œuvre

La Compagnie de l’Engineering de l’Electricité et du Gaz « CEEG. Spa »


Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

Sommaire
I.DONNEES GENERALES ET PRESCRIPTIONS SPECIALES
I.1. DONNÉES GÉNÉRALES
I.1.1. CONDITIONS NATURELLES DES SITES
I.1.2. NUISANCES
I.1.3. CONCEPTION DES OUVRAGES
II. DESCRIPTION DES OUVRAGES DE GENIE CIVIL
II.1. GENERALITES
II.2. CONDITIONS DE CHAQUE SITE :
II.3. IMPLANTATION
II.4. TRAVAUX PREPARATOIRES
II.4.1. DOMAINE D'APPLICATION
II.4.2. CONFORMITÉ AUX RÈGLEMENTS
II.4.3. INSTALLATIONS DE CHANTIER
II.4.4. INSTALLATIONS DES POSTES DE TRAVAIL
II.5. TERRASSEMENTS :
II.5.1. GÉNÉRALITÉS :
II.5.2. TRAVAUX PRÉLIMINAIRES :
II.5.3. DÉBLAIS :
II 5.4. EVACUATION DES DÉBLAIS :
II 5.5. REMBLAIS :
II 5.6. NIVELLEMENT :
II 5.7. INCLUSION/ PENTES DES TERRAINS :
II 6. FONDATIONS ET STRUCTURES :
II 7. AMENAGEMENT DIVERS :
II.8. CLOTURES ET GUERITES:
II 9. RESEAU DE DRAINAGE ET EGOUTTAGE :
II 10. CHAMP PHOTOVOLTAÏQUES
II.11 RESEAU DE TERRE:
II.12 CȂBLES AC ET DC:
II.13. POSTE DE GARDE
II.14. BATIMENT ADMINISTRATIF, ELECTRIQUE ET CONTROLE COMMANDE :
II.15. LOCAUX ONDULEURS-TABLEAUX MT (RMU)
II.16. LES TRANSFORMATEURS BT/MT ET LES TRANSFORMATEURS AUXILIAIRES COMMUNS
SITE
II.17. POSTE 30 KV
II.18 AVANT-POSTE 220
II.19 LES TRANSFORMATEURS PRINCIPAUX
II.20 ATELIERS
II.21 MAGASINS
II.22. BATIMENT DES AUXILIARES MECANIQUE :

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II.23. RESERVOIRS D’EAUX


II 24: RÉSEAU INCENDIE :
II 25: RÉSEAU D’EAU POTABLE : L’ALIMENTATION DE CHAQUE CENTRALE SERA DÉFINIT ET
TRANSMIS ULTÉRIEUREMENT.
II.26 GROUPE DE SECOURS
II.27. ECLAIRAGE
II.28 ESPACES VERTS :
II.29 FORAGE D’EAU
III - PRESCRIPTIONS PARTICULIERES
III -1. PRESCRIPTIONS RELATIVES AUX MASSIFS AINSI QU’A TOUTES LES FONDATIONS
APPELLEES A RECEVOIR DES EQUIPEMENTS ET APPAREILLAGES
1.1. ANCRAGE
1.2. MODALITE DE BETONNAGE
1.3. GABARIT D’ANCRAGE
1.4. POURCENTAGE EN ARMATURE
1.5. PRESCRIPTIONS DE CALCUL
III - 2. PRESCRIPTIONS RELATIVES AUX SCELLEMENTS ET COULIS
2.1. ANCRAGE
2.2. SCELLEMENT
2.3. COULIS DE REGLAGE
III - 3. PRESCRIPTIONS RELATIVES A LA REALISATION DES CANIVEAUX.
III - 4. EXECUTION DE TRAVAUX NON REPRESENTES SUR LES PLANS D’EXECUTION DU GENIE
CIVIL.
III - 5. BÉTON
5.1. BÉTON
5.2. MATÉRIAUX
5.3. STOCKAGE DES MATÉRIAUX
5.4. COMPOSITION, CONTROLE, MALAXAGE ET TRANSPORT DU BÉTON
5.5. MISE EN PLACE DU BÉTON ET CURE.
5.6. ESSAIS EN COURS DE FABRICATION
5.7. DÉFAUTS DE SERRAGE - NIDS DE GRAVIERS
5.8. COFFRAGES
5.9. ARMATURES
III -6. MACONNERIE :
III -7. REVETEMENTS :
III -8.TOITURE :
III - 9. RESEAUX DE DRAINAGE ET EGOUTTAGE
III - 10. VOIRIE
VI. RESCRIPTIONS COMMUNES DE GENIE CIVIL ET DE CHARPENTES METALLIQUES
PARTIE I : PRESCRIPTIONS COMMUNES RELATIVES AUX ETUDES ET AUX PLANS
1. INTRODUCTION
2. ETUDES
2.1. NORMES ET PRESCRIPTIONS :
2.2 NOTES DE CALCUL
3. PLANS D'EXECUTION
3.1. PLANS GUIDES
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3.2 : DOSSIERS D'EXÉCUTION DES OUVRAGES


4. PRESCRIPTIONS PARTICULIERES
4.1. PLANS GÉNÉRAUX
4.2. PLANS DE COFFRAGE
4.3. PLANS DE FERRAILLAGE
4.4. PLANS DE SECOND OEUVRE
4.5. PLANS DES RÉSEAUX DIVERS
4.6. VÉRIFICATION DU PLAN
5. CONTROLE TECHNIQUE ET APPROBATION
5.1. PROCÉDURE
5.2. PLANS APPROUVÉS
5.3. AUTORISATION DE PROCÉDER À L’EXÉCUTION
PARTIE II. PRESCRIPTIONS COMMUNESDE CHARPENTES METALLIQUES
1. ETUDES
1.1. DOMAINE D'APPLICATION
1.2. NORMES ET DOCUMENTS DE REFERENCE
1.3. UTILISATION DES DOCUMENTS
1.4. CONCEPTION ET CALCUL
1.5. DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES
1.6. PLANS ET METRES
1.7. CONTROLE TECHNIQUE
2. FABRICATION DES CHARPENTES METALLIQUES
2.1. OBJET
2.2. NORMES ET DOCUMENTS DE REFERENCE
2.3. PROCEDES DE CONSTRUCTION
2.4. TOLERANCES
2.5 MONTAGE SUR SITE
2.6. CONTRÔLE ET ESSAIS :
3. TRANSPORT - LIVRAISON
3.1. OBJET
3.2. DIMENSIONS ET POIDS - MOYENS DE TRANSPORT
3.3. EMBALLAGE
3.4. STOCKAGE
3.5. LIVRAISON
3.6. PROGRAMME
4. MONTAGE
4.1. OBJET
4.2. GÉNÉRALITÉS
4.3. PROGRAMME DE MONTAGE
4.4. ASSEMBLAGE
4.5. ANCRAGES ET SCELLEMENTS
4.6. TOLÉRANCE
4.7. CONTRÔLE APRÈS MONTAGE
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4.8. GARANTIE
5. ESSAIS - RECEPTIONS - GARANTIE
5.1. OBJET
5.2. ESSAIS DE MISE EN SERVICE
5.3. RÉCEPTION PROVISOIRE
5.4. GARANTIE
5.5. RÉCEPTION DÉFINITIVE
5.6. GARANTIE DÉCENNALE
6. BARDAGE ET COUVERTURE
6.1. OBJET
6.2. REVÊTEMENT DE FAÇADES EN BARDAGE
6.3. FENÊTRE EN DOUBLE VITRAGE
6.4. REVÊTEMENT DE TOITURE
6.5. RECOUVREMENT
6.6. PETITS PROFILÉS DIVERS
6.7. DESCENTES D'EAUX PLUVIALES
6.8. DIVERS

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I.DONNEES GENERALES ET PRESCRIPTIONS SPECIALES


I.1. Données générales
I.1.1. Localisation des sites

Les centrales sont destinées à être implantées dans les wilayas ……….. Algérien.

Voir pièce III.

I.1.2. Nuisances

La centrale doit être étudiée en prenant en considération la nature du site et de façon à ne


pas créer de nuisance de nature à endommager l’environnement.

Indépendamment de l’aspect esthétique que doit présenter l’ensemble, centrale et annexe


par rapport au site, le Constructeur devra s’assurer que les évolutions des caractéristiques
de l’air et de l’eau restent admissibles pour l’homme et la nature environnante.
I.1.3. Conception des ouvrages

I.1.3.1. Facilité d’exploitation et sécurité


Dans la conception des ouvrages de la centrale, le Constructeur doit tenir compte de
façon à fournir une centrale qui offre des facilités dans l’exploitation et l’entretien, des règles
générales de sécurité, des commodités d’accès et de toutes les dispositions propres à
garantir la bonne tenue et le bon fonctionnement du matériel.

Il doit prévoir un drainage efficace de la zone d’implantation de la centrale.


le Constructeur réalisera, fournira et montera l’ensemble des superstructures et
infrastructures nécessaires à l’exploitation et à l’entretien de la centrale. Ils devront être
conçus pour supporter le personnel, l’outillage et les éléments de l’installation qui lors des
interventions pourront être placés sur eux.
Les structures seront conçues de façon à rester rigides sous les charges qui leurs sont
transmises.
I.1.3.2. Soudage et protection contre la corrosion
Les structures en charpente métallique doivent être conçues de façon à ce que toutes les
opérations de soudure soient automatisées et effectuées en usine.
Les opérations de soudure qui s’avéreront nécessaires d’être manuelles, en usine ou sur
site, doivent être effectuées par des soudeurs hautement qualifiés.
Les normes et les règles d’usage devront être respectées, ISO 1090 classe II et III….

Comptes tenu des conditions atmosphériques particulières des sites, et conditions


d’exploitation, le Constructeur apportera tout le soin pour protéger les installations contre
la corrosion. Il exposera toutes les solutions et mesures qu’il juge nécessaire de prendre
pour garantir une bonne tenue du matériel.

De plus, le Constructeur doit prévoir des revêtements des locaux de qualité résistant à
l‘érosion due au vent de sable.

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Les organes à l’intérieur des locaux seront conçus et disposés de manière à permettre
facilement et économiquement leurs entretiens et leurs remplacements et dotés des
moyens de manutention adéquats.

Les locaux doivent être dotés des systèmes de protection et détection incendie. Et doivent
être ventilés et conditionnés en tenant compte des encombrements et dispositions des
appareils.

L‘installation sera réalisée en vue d’éviter toute usure prématurée, incident ou corrosion
pouvant survenir du fait des conditions atmosphériques, de l’ambiance et des
caractéristiques utilisées.
Toutes précautions seront prises pour que les intempéries et l‘humidité dues au climat ne
puissent présenter aucun inconvénient pour le matériel même dans le cas où cette centrale
ne se trouve pas en bordure de mer.
Les locaux en préfabriqués doivent être conçus de façon que l‘ensemble puisse être
transporté sans qu’il ne résulte de déformation permanente.
Les locaux préfabriqués doivent être conçu de façon que l‘ensemble puisse être transporté
facilement démontables et remontables sans qu’il ne résulte de déformation permanente.

Lors de la mise en œuvre et après le montage de l’ensemble des équipements il faut


garantir une étanchéité parfaite par rapport au milieu extérieur de l’ensemble des locaux
notamment en terme de poussière.

II. DESCRIPTION DES OUVRAGES DE GENIE CIVIL

Le descriptif des ouvrages de génie civil tels que locaux en dur, préfabriqués, structure
porteuse nécessaires à l’installation des équipements doit être remis par le Constructeur
en vue d’établir un cahier des prescriptions techniques avec plans devant servir à la
réalisation des ouvrages.
II.1. GENERALITES

Etant une centrale photovoltaïque, le Constructeur doit veillez lors de la conception des
bâtiments aux normes de conception des bâtiments vert et aux respects des bilans
énergétiques, de l’orientation, du choix des matériaux d’isolation et des matériaux de
construction. Les ouvertures doivent être bien dimensionné et pourvu de brise soleil pour
accentuer la vision et l’apport de l’éclairage naturel tout en évitant l’éblouissement.
Le Constructeur procède à la détermination précise des dimensions des bâtiments, des
locaux et des structures compte tenu des caractéristiques des équipements, des exigences
exprimées dans les articles spécifiques à chaque ouvrage et des conditions
d'environnement.
Les surcharges à prendre en compte dans le calcul de structures tiennent compte du poids
des efforts générés par les équipements tant en fonctionnement normal qu'en phase de
montage ou d'entretien de l'équipement.

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La liste des ouvrages et locaux cités dans la présente pièce est donnée à titre indicatif. Elle
n’est ni limitative, ni exhaustive. Il est du ressort du Constructeur de concevoir la centrale
selon les règles de l’art et les bonnes pratiques industrielles.

Le Constructeur doit utiliser d’une façon optimale la superficie existante. Les dimensions
des bâtiments, des locaux et des structures tiennent compte des caractéristiques des
équipements et des exigences exprimées dans les articles spécifiques à chaque ouvrage.

La description suivante est donnée de façon à permettre au Constructeur d’apprécier


l’ampleur des prestations. Le Constructeur est entièrement responsable de la réalisation et
la conception de l’ensemble de ses ouvrages. Il doit de ce fait proposer à l’agrément du
Maitre d’ouvrage les solutions qu’il a étudiées et retenues.

Les servitudes doivent être conçues de manière à ne pas induire de gêne pour l’exploitation
des ouvrages existants, et des tiers environnants.

La conception d’ensemble respecte les règles de l’art les plus récentes en la matière. Les
matériaux de parachèvement sont sélectionnés en tenant compte des conditions
climatiques de la région, de leur esthétique, leurs caractéristiques techniques et leur
durabilité. Des échantillons doivent être soumis au Maître d’Ouvrage qui se réserve d’autre
part le choix final des couleurs et textures.

Le rez-de-chaussée des bâtiments est calé à un niveau supérieur (environ 60 cm) par
rapport les routes. Cette différence de niveau est suffisante pour empêcher des infiltrations
d’eau au droit des portes d’accès lors, par exemple, de précipitations importantes. Les
raccords entre niveaux se font suivant une forme de pente au droit des accès pour
véhicules, un seuil est autorisé au droit des accès réservés aux piétons.

Bien que les ouvrages de la centrale présentent un caractère industriel, le Constructeur


conçoit les façades dans une optique de recherche d’harmonie d’ensemble.

Le Constructeur présente deux variantes pour les façades des bâtiments et poste de
garde.

Ces propositions s’inspirent de l’architecture de la région et sont étayées par des vues en
perspective, dressées à grande échelle, figurant des groupes de bâtiments.
Les escaliers, échelles situés à l’extérieur des bâtiments doivent être réalisés en béton
armé ou en en acier galvanisé

Le passage des chutes d’évacuation des eaux pluviales à l’intérieur des bâtiments est
interdit.

Les locaux doivent êtes dotés de revêtement spécifiques adéquats.

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II.2. CONDITIONS DE CHAQUE SITE :


II.2.1. Les caractéristiques climatiques ainsi que les données préliminaires relatives à
chaque Site acquises dans le cadre des reconnaissances et d’identification du Site sont
données dans la pièce III.

Ces caractéristiques climatiques ne sont qu’à titre indicatif. C’est la responsabilité du


Constructeur d’étudier les caractéristiques climatiques de chaque Site pour garantir le
fonctionnement correct de tous les composants des centrales photovoltaïques, pour toute la
durée de vie utile (priorité aux données mesurées ONM).

II.2.2. Le Constructeur doit procéder à tous les levés topographiques et investigations


géophysiques, géotechniques complémentaires détaillées pour mener à bonne fin la
réalisation du projet.

Les données géotechniques préliminaires établi par le Maitre d’ouvrage pour les sites
devant recevoir les futures centrales photovoltaïques. Ils sont données à titre indicatifs et ils
n’ont pour but que de renseigner le Constructeur sur la nature préliminaire du sol et les
conditions des Sites.

En aucun cas les données climatiques, géophysiques et géotechnique préliminaires du site


donnés par le Maitre de l’Ouvrage ne sont qu’à titre indicatif ne peuvent être mis en cause
par rapport aux études et investigations complémentaires détaillées du site établis par Le
Constructeur pour l’exécution de la centrale.

II.2.3. Les études de sol (géotechnique, géophysique …etc.) définitifs seront réalisées
ultérieurement par le Constructeur, il doit procéder à la réalisation des levés
topographiques et les investigations géotechniques complémentaires détaillées pour mener
à bonne fin la réalisation du projet à savoir :

Voir la pièce II annexe 2A

II.3. IMPLANTATION
Tous les niveaux doivent être rattachés à des repères de nivellement géodésique qui seront
installés, matérialisés par des bornes, sur le Chantier.

Les travaux de l’implantation seront à la charge du Constructeur.


II.4. TRAVAUX PREPARATOIRES
II.4.1. Domaine d'application
Le présent chapitre définit les normes et les conditions applicables aux installations de
chantier mises en place par le Constructeur pour les travaux de génie civil.

II.4.2. Conformité aux règlements


Les installations de chantier mises en place par le Constructeur pour ses propres besoins
ou pour ceux du Maitre d’ouvrage sont conformes aux dispositions réglementaires en

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vigueur en Algérie, en particulier en ce qui concerne la sécurité, la protection du travail,


l'hygiène etc.

Les frais de l’installation de chantier seront à la charge du Constructeur.

II.4.3. Installations de chantier


II.4.3.1. Occupation des terrains
a) Emplacements mis à la disposition du Constructeur
Le Maitre d’ouvrage mettra à la disposition du Constructeur les aires d'implantation des
ouvrages, les aires de travail et de stockage nécessaires dans les limites des terrains
disponibles.

La mise à disposition des emplacements se fera en principe au fur et à mesure des


nécessités et suivant un programme établi au besoin au préalable.

Le Maitre d’ouvrage ne pourra être rendu, responsable d'accidents de quelque nature


qu'ils soient intervenants, sur ces aires ou à proximité du fait de leur usage ou de leur état.

Avant l'installation, le Constructeur soumettra à l'approbation du Maitre d’ouvrage un plan


d'implantation de ses installations.

Tous les frais relatifs à l'occupation de terrains en-dehors des limites de la zone
appartenant au Maitre d’ouvrage seront à la charge du Constructeur.

b) Routes et pistes d'accès


Le Constructeur est tenu d'établir sous sa responsabilité et à ses frais les divers moyens
d'accès et de franchissement, partant de la route (ou éventuellement des pistes existantes)
qui seront nécessaires pendant toute la durée du chantier pour permettre l'exécution des
travaux.

c) Panneaux de chantier
Avant le démarrage des travaux, le Constructeur devra fournir et mettre en place des
panneaux enseignes sur lesquels seront portés les différents renseignements
communiqués par le Maitre d’ouvrage.
Ces panneaux seront disposés aux endroits qui seront indiqués par le Maitre d’ouvrage.
Les dimensions des panneaux est (l x h)= (2mx1.5m).
Dimension du panneau de l’accès (l X h) = (3mx2m)

d) Clôture de chantier
L'ensemble de l'emprise du chantier, y compris bureaux, magasins de stockage et
ouvrages, sera clôturé durant la période des travaux.
Cette clôture aura une hauteur hors sol de 2.5 mètres au minimum.
Une seule entrée est prévue, longuement dimensionnée (avec passage pour piétons
adjacent). Elle sera fermée par un système de portails et portillons robustes, pleins, fermant
totalement l'entrée sur au minimum 2,50 m de hauteur.

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La clôture et l’ensemble des accès sont dotés de fille barbelé de type concertina soutenu
par des rajouts en supports métallique en Y.

La hauteur de l’ensemble clôture grillagé et fil barbelé est > 3 m.

II.4.3.2. Bureaux de chantier


a) Locaux pour le Maitre d’ouvrage (Base de vie) 
Le Constructeur doit mettre à la disposition du Maitre d’ouvrage et à titre permanent des
locaux à usage de bureaux, hébergement, restauration, sanitaires, …etc, et seront
équipées de toute les commodités.
Ces locaux présenteront une isolation thermique et une étanchéité à l’air et à l’eau et seront
équipées de fenêtres vitrées et ouvrantes.
Le Constructeur a à sa charge toutes fournitures (matériaux, appareillage...) nécessaires à
ces installations.
L’ameublement de ces locaux sera à la charge du Constructeur.
Le Constructeur proposera un plan d’aménagement de cette zone base vie au Maitre
d’ouvrage pour l’approbation.
La zone base vie sera entourée d’une clôture avec portail et portillon. L’accès à la base de
vie est indépendant de celui de la centrale.
Les chemins utilisés pour accéder à la base vie et aux différents locaux recevront une
couche de gravillon.
Le Constructeur fournira et installera dans la zone qui lui sera désignée par le Maitre
d’ouvrage une base de vie réalisée en préfabriqué reposant sur des supports en béton
armé.

II.4.3.3. Alimentation du chantier


a) Alimentation en eau
Le Constructeur aura à sa charge de prévoir les moyens d'approvisionnement et de
stockage d'eau en quantité et qualité nécessaires aux travaux et à la base de vie.

b) Alimentation en électricité
Le Constructeur est tenu d’assurer l’alimentation de son chantier par la mise en place
d’une ligne électrique ou un groupe électrogène dimensionné pour son installation ainsi que
les câbles de raccordement.
Le Maitre d’ouvrage ne mettra pas à la disposition du Constructeur l’alimentation de son
chantier afin de se prémunir des coupures d’électricité et des perturbations de l’alimentation
électrique.
Le Constructeur est tenu d’assurer la conformité de l’alimentation électrique de son
chantier par rapport aux critères de sécurité

Il appartient au Constructeur de prévoir les câbles pour alimenter son chantier. Les tracés
de cheminement seront soumis au préalable à l'agrément du Maitre d’ouvrage.
Le compteur sera à la charge du Constructeur.

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Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

Toutes les installations électriques devront être conformes aux prescriptions en vigueur.

Dans un délai suffisant et avant le début de leur réalisation, le Constructeur remettra pour
approbation au Maitre d’ouvrage, une description détaillée des installations électriques.

L'accord du Maitre d’ouvrage ne diminuera en rien la responsabilité du Constructeur


quant au bon fonctionnement et à la conformité aux règlements de ses installations.

Toutes les lignes sont aériennes et doivent être réceptionnées avant mise sous tension et
entretenues durant les travaux.

II.4.4. INSTALLATIONS DES POSTES DE TRAVAIL


II.4.4.1. Matériel de chantier

Le Constructeur mettra à la disposition du chantier, à ses frais, tout le matériel nécessaire


à l'exécution des ouvrages et/ou aux travaux, y compris les réserves normales de ce
matériel et les pièces de rechange en quantités suffisantes.
II.4.4.2. Installations des postes de travail
Le Constructeur construira, utilisera et entretiendra, à ses frais exclusifs, l'ensemble de
toutes les installations fixes ou mobiles qu'il a jugé utile de mettre en place ou d'utiliser pour
exécuter les travaux. Ces installations sont généralement situées au chantier, mais peuvent
être, dans certains cas, localisées à l'extérieur de ce dernier.

Tous les autres frais relatifs à ces installations, notamment ceux résultant de l'utilisation de
main-d’œuvre, sont à la charge du Constructeur.
Les conditions d'implantation, de montage et de construction, ainsi que celles relatives aux
protections répondront aux normes et règlements en vigueur et, à défaut de ces derniers,
aux règles de bonne pratique.

En aucun cas le Maitre d’ouvrage ne pourra être rendu responsable des conséquences
dommageables qui pourraient résulter de l'utilisation d'installations insuffisantes ou ne
répondant pas aux critères voulus de sécurité ou aux règlements existants.
II.5. TERRASSEMENTS :

II.5.1. Généralités :
Les terrassements concernent toutes les opérations de terrassements (généraux et
ordinaires) ou de nivellement, d’excavation de fouilles et de remblayage nécessaires à la
réalisation de tous les ouvrages de génie civil et dans le champ photovoltaïque quelle que
soit la nature des terrains rencontrés.
Le Constructeur fournira les plans de détail ainsi qu’un programme complet d'exécution
des travaux de terrassements, fouilles pour fondations, excavations pour conduites et
autres, tenant compte de l'organisation de la circulation en surface.
Le Constructeur exécute tous les travaux de remblais et déblais requis par l'exécution des
ouvrages et champ photovoltaïque quelle que soit la nature des terrains rencontrés.

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Il prend toutes les précautions requises en vue de se prémunir contre les risques
d'éboulement, affaissement ou glissement de terrains, etc.
En cas de découverte lors des fouilles d'objets présentant un intérêt historique ou un risque
d'explosion ainsi que des câbles ou canalisations non préalablement connus et repérés, le
Constructeur interrompt ses travaux et s'informe auprès du Maitre d’ouvrage des
dispositions à prendre.
Le remblai à utiliser dans le chantier doit être soumis à un contrôle de la qualité et certifié
conforme par un laboratoire étatique en priorité, si non, agrée par l’état.
Le Constructeur est tenu de se renseigner sur les possibilités de décharges publiques à
proximité de la zone de la centrale pour l’évacuation des déblais non réutilisables
excédentaires, Les emplacements des dépôts où des décharges devront être confirmées et
acceptées par le Maître d’Ouvrage.
II.5.2. Travaux préliminaires :
Avant le début des travaux de terrassements, il est procédé à l'arrachage ou à l'abattage et
au dessouchage des arbres, taillis et haies situés dans l'emprise des travaux.
Broyer les souches et enlever les racines, les obstructions et débris s’étendant à une
profondeur de 90 cm au-dessous du niveau de la terre végétale (si nécessaire).

II.5.3. Déblais :
Sur toute la surface d'emprise des ouvrages et champ photovoltaïque, le terrain est nettoyé
de toutes végétations (si nécessaire) et débris généralement quelconques.

Les terres arables sont stockées sur site en un lieu déterminé en accord avec le Maitre
d’ouvrage (à l’extérieur d’assiette de projet), le déblayage devra inclure le déplacement et
l’élimination légale des ouvrages qui dérangeant l’empiétant ou bien entravent les travaux
Les terres de déblais qui de par leurs caractéristiques peuvent être réutilisées comme
terres de remblais sont stockées sur site en accord avec le Maitre d’ouvrage.

Ces terres ne comportent pas de roches de taille supérieure à 15 cm, débris, matières
organiques ou tout autre matériau indésirable.
 
Les fouilles sont ouvertes suivant des dimensions qui permettent sans difficulté l'exécution
et la vérification des travaux et ouvrages ainsi que l'exécution de la protection des
parements en contact avec les terres.

L'abandon de bois dans les fouilles est interdit. Toutes les surfaces de déblais sont
dressées de manière à ne présenter ni jarret ni aucune irrégularité pouvant en
compromettre la stabilité.

Pour les surfaces devant être réalisées à une cote précise, les déblais sont menés de façon
à ce que le réglage final soit obtenu par enlèvement de matières. Dans ce cas, le fond de
fouilles est atteint par piochage et terrassement manuel.

En terrain rocheux, et cela pendant toute la durée du travail, l’entrepreneur est tenu
d'inspecter fréquemment les parois des zones déblayées et des zones voisines, afin de
faire tomber les parties de rocher qui peuvent être ébranlées.

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Au cas où les caractéristiques du sol mis à jour ne correspondent pas à celles découlant
des essais de sol et prises en compte dans les calculs des fondations, l’entrepreneur établit
un rapport détaillé et propose au Maitre d’ouvrage une ou des solutions de remplacement.

Dans tous les cas, le début des travaux de fondation est subordonné à l'obtention d'une
autorisation écrite délivrée par le Maitre d’ouvrage ( cas échéant réception CTC du fond
des fouilles) à la suite d'une vérification du fond des fouilles.

Si par erreur, les fouilles sont descendues à un niveau inférieur à celui prévu, le
Constructeur augmente à ses frais la profondeur des fondations dans la mesure
nécessaire (gros béton) pour atteindre le niveau requis.

II 5.4. Evacuation des déblais :


Le Constructeur a à sa charge de trouver un terrain de dépôt et d'obtenir toutes les
autorisations requises.

II 5.5. Remblais :
Les terrains destinés à être remblayés sont réceptionnés par le Maitre d’ouvrage avant le
début des travaux de remblais.

Les terres des remblais peuvent provenir des déblais pour autant que le Maitre d’ouvrage
ait marqué son accord.
Les terres de remblais qui doivent être soumises à l'agrément d'un laboratoire étatique en
priorité, si non, agrée par l’état sont composées de sable non altéré, terre et gravier et sont
exemptes de détritus, bois, pierres, matières organiques ou autres débris.
Les matériaux d'apport provenant d'en dehors du site sont composés de sable, de
concassés ou de tout autre matériau approprié à faire agréer par un laboratoire étatique en
priorité, si non, agrée par l’état.

Les remblais sont compactés jusqu'à atteindre la densité du sol adjacent.


Remblayer les creux causés par les travaux de terrassement ou de réalisation des fouilles
sont indiqués.
Placer les matériaux de remplissage en couches horizontales de manière à ce que chaque
couche ne dépasse pas 30 cm avant compactage. Compacter chaque couche à une
densité équivalente aux périphériques du terrain naturel

Les remblais des zones, de tranchées ou sous les radiers et fondations sont compactés
jusqu'à atteindre 96 % de l'optimum PROCTOR modifié.

Tous les remblais sont exécutés jusqu'aux niveaux indiqués sur les plans, dans les zones
destinées à recevoir une couche de terre arable, le remblai est arrêté 15 cm sous le niveau
final.

Aucun travail de remblayage ne peut être exécuté sur ou contre des ouvrages d'une
manière telle que l'exécution pourrait causer des dommages ou mettre en danger la stabilité
de ces ouvrages ou leur étanchéité.

Le Constructeur est tenu d'arrêter immédiatement l'exécution des remblais dans le cas où
la bonne qualité de ceux-ci serait compromise par les pluies ou autres phénomènes
naturels.

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Leur exécution ne peut être ensuite reprise qu'après un délai et dans les conditions jugées
suffisantes par le Maitre d’ouvrage qui peut imposer un traitement éventuel de la surface
de reprise.

Le compactage devra être réalisé par rouleaux en utilisant un compacteur de sol (tramping),
un compacteur à pneumatiques, un compacteur de sol vibrant ou tout autre rouleau
compacteur acceptable.

Le Constructeur est tenue d'avoir sur site un laboratoire comportant les moyens en
personnel et en matériel nécessaires certifiés par un laboratoire étatique pour contrôler en
cours des travaux les caractéristiques des sols mis en œuvre ainsi que la qualité des
remblais compactés.

Le Maitre d’ouvrage a accès en permanence à ce laboratoire. Le contrôle de la qualité est


confié à un laboratoire étatique en priorité, si non, agrée par l’état.

II 5.6. Nivellement :
Niveler les surfaces nécessaires uniformément le sol de manière à obtenir une surface lisse
sans changement irrégulier de surface. Respecter les exigences de compactage et niveler
en fonction des coupes transversales des lignes et des élévations indiquées.

Prévoir une transition lisse entre le niveau existant et le nouveau niveau créé.

Supprimer les petites bosses, remblayer les points bas, et réduire les plus hautes bosses
de manière à respecter les tolérances requises de surface.
Incliner les niveaux pour diriger l’eau loin des bâtiments afin de prévenir la formation de
mares.

II 5.7. Inclusion/ Pentes Des Terrains :


Après les travaux de terrassements du terrain (déblayage, nivellement, remblayage
compactage), les pentes de la surface finale ne devront pas être supérieures aux valeurs
suivantes :
Est-Ouest : max. ±10% ≈ 6°
Nord-Sud : max. ±5% ≈ 3°
Les pentes mentionnées ci-dessus sont à prendre en compte sur une distance maximale de
90 m. entre ces 90 m, la variation relative de relief ne devra pas excéder 0,5 m. (voir figure
ci-dessous)

II 6. FONDATIONS ET STRUCTURES :

Compte tenu des charges et sollicitations à transmettre au sous-sol de fondation et des


caractéristiques de celui-ci telles qu’elles résultent des investigations géotechniques, le
Constructeur doit déterminer les types de fondations les plus appropriées à chaque
ouvrage de la centrale qu’il compte réaliser.

15
Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

Si les fondations déterminées par le Constructeur pour supporter les bâtiments de chaque
centrale sont des semelles ou des pieux, celles-ci ou ceux-ci devront être reliés entre elles
ou entre eux par des longrines dans les deux sens sauf en cas de présence d’obstacles.

Une note justificative précisant les paramètres géotechniques utilisés pour la conception et
la définition des systèmes de fondations, doit être soumise à l’approbation du Maître
d’Ouvrage.

Le Constructeur réalisera les calculs justificatifs des structures porteuses des panneaux,
ancrages, etc. Ces calculs justificatifs seront réalisés quoi qu’il en soit des structures
préfabriquées, réalisées in situ, en acier ou en béton. Les calculs accompliront la
réglementation applicable, surtout concernant les charges de vent et du séisme.
Compte tenu des charges et sollicitations à transmettre au sol de fondation et des
caractéristiques de celui-ci telles qu’elles résultent des études géotechniques définitives
menées par Le Constructeur, ce dernier détermine le type de fondations qu’il compte
réaliser. Les ouvrages devant transmettre au sol des charges importantes seront
éventuellement fondés superficiellement sur le bon sol ou autre système de fondation selon
les résultats du rapport d’interprétation géotechnique.
Une note justificative comprenant l’interprétation des résultats de l’étude géotechnique et le
dimensionnement de système de fondations et les calculs, cette note du système de
fondation proposé est soumise à l’approbation du Maître d’Ouvrage avant le début des
travaux.

II 7. AMENAGEMENT DIVERS :
II.7.1. Le Constructeur doit concevoir et réaliser l’ensemble des aires de circulations et de
parcage nécessaires à la bonne exploitation de chaque centrale à l’intérieur du Site.
Lorsque des bordures saillantes sont prévues, le Constructeur doit définir les filets d’eau
drainant vers les avaloirs. En l’absence de bordures saillantes, le Constructeur concevra
les bas-côtés de façon à éviter tout affouillement préjudiciable à la stabilité du corps de
chaussée.
II.7.2. Le Constructeur doit prévoir pour chaque centrale trois types de chaussées suivant
leurs destinations et la nature des charges roulantes, les chaussées sont :
« Route d’accès » : la route d’accès au site venant se raccorder à la route principale est en
béton bitumineux.
« Type lourd » : celles desservant, les divers bâtiments et l’atelier/magasin (zonne
d’activité) seront d’une largeur d’au moins six (06) m et seront en béton armé. Des aires de
manœuvre seront prévues aux accès de ces bâtiments.
« Type léger » : celles desservant le champ photovoltaïque et les autres voies de circulation
(route périphérique, …) seront d’une largeur de 4,00 m au moins et seront en Tuf compacté

- Une distance de 2m minimum sera prévue entre la bordure de la route légère et la limite
du panneau ROW offrant une distance minimale de 8m entre les panneaux ROW lors d’un
passage de route entre ces derniers.

Leurs conceptions se feront en fonction, du type de véhicules appelés à y circuler et


manœuvrer ou stationner, de la portance du sol et dans le souci d’assurer une circulation
aisée. Ces aires sont étudiées pour permettre l’écoulement adéquat des eaux vers les
16
Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

drains (filets d’eau, caniveaux etc.…) afin d’éviter les stagnations en tous endroits, le
Constructeur est tenu de respecter les tracés et leurs profils.

II.7.3. Le Constructeur doit prévoir des aménagements autour des ouvrages et des
bâtiments, soit :
- des dallages en béton ou en pavé d’épaisseurs à déterminer selon que les aires
serviraient de voies piétonnes ou de voies mécaniques.
- des plates-formes avec des revêtements.
- des aires gravillonnées.

II.7.4. Trois aires seront aménagées pour trois parkings situés, l’un à proximité du bâtiment
administratif, un deuxième à l’extérieur de la centrale à proximité de l’entrée principale à
côté du poste de garde, d’une surface de 60 m² chacun et un troisième pour les engins.
La structure et la couverture sont métalliques. La toiture sera en tôles simples TN40,
déversant les eaux pluviales dans des espaces verts ou des bacs à fleurs.

Les bacs à fleurs et l’entourage d’arbre sont en béton moulé dans des coffrages décoratifs.
La toiture de l’aires de stationnement des engins sera équipé de panneau photovoltaïque
équipé d’un kit autonome y compris toutes suggestions de bon fonctionnement pour
recharger les quads électriques en même temps ( 3 quads électriques minimum)

II.8. CLOTURES ET GUERITES:


II.8.1. Clôture en Zimmerman :
Le site de la centrale sera clôturé d’un grillage en Zimmerman (la clôture intérieure). Une
autre clôture (extérieure) si nécessaire délimitera les 20m de la servitude de la centrale. La
réalisation de ces clôtures est composée de :

-Profilé de fer en L (50 x 50 x 5) peinturés (peinture anti rouille+ peinture grise de


revêtement) espacés de 3 m y compris jambe de force pour les piquets d’angle, joint et
intermédiaire et noyés dans des socles en béton armé.

-Un grillage galvanisé simple torsion de 2.5 m de hauteur maille losange 50x50, fil
ép=2.5mm monté sur 4 fils tendeurs ép=2.5mm, fixé sur une longrine en béton armé de
dimensions 25x30 cm².

- fil barbelé spiral galvanisé (type concertina) ép=2.5mm

L’accès de chaque centrale se fera à travers :


- un portail large manuel à l’entrée principale de 6.3 m de largeur
- un portillon pour l’accès des personnes de 1.4m de largeur.
- une barrière amovible à commande électrique
Le Constructeur réalise les clôtures conformément aux plans d’exécution avec toutes les
fournitures et tous travaux nécessaires.
II.8.2 GUERITES
Les Guérites sont placées de manière à pouvoir balayer tout le périmètre de la clôture.
La structure est en béton armé et les murs en double parois en brique.

17
Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

Les fenêtres sont en aluminium constituées à parts égales 50 % de châssis fixes et 50 %


de châssis mobiles à vitrage simple.
L’accès à la guérite se fait par une échelle métallique robuste en acier peinturés (peinture
anti rouille+ peinture grise de revêtement), scellée à un pied support en béton armé.

Le Constructeur réalise les guérites conformément aux plans d’exécution avec toutes les
fournitures et tous travaux nécessaires.
II 9. RESEAU DE DRAINAGE ET EGOUTTAGE :
II.9.1. Le Constructeur doit réaliser pour chaque centrale le système de drainage des eaux
pluviales et des eaux sanitaires (usées et vannes) et doivent être en réseaux séparés
distincts.
II 9.2. Les conduites d’évacuation des eaux sanitaires allant jusqu’au regard de
raccordement auront les pentes minimales suivantes :
1 pour 60 avant le traitement
1 pour 100 après le traitement
L’auto-curage dans les conduites doit être assuré par une vitesse minimale d’écoulement
de 1m/s.

II 9.3. La conception du drainage des eaux pluviales sera du type « surfacé et enterré »
(chaussées pentues, rigoles, filets d’eau, caniveaux etc.), il doit être capable d’évacuer le
débit maximal résultant des précipitations données dans la pièce III.

Les eaux pluviales seront drainées en surface et récoltées dans une zone basse ou une
fosse pour être évacuées vers l’extérieur par des buses placées sous la clôture.
Les caniveaux à ciel ouvert qui assurent l’évacuation des eaux pluviales seront en béton
armé coulé en place soit en éléments préfabriqués en respectant la pente minimale de 4
mm/m.
II 9.4. La qualité de l’ensemble de ces rejets doit être conforme à la réglementation
algérienne en vigueur à la signature du Contrat.
Le réseau d’assainissement permet l’évacuation des eaux vannes et des eaux usées des
bâtiments.

II 9.5 Les eaux sanitaires doivent être raccordé à une unité de traitement biologique
appropriée et doit comprendre tous les équipements nécessaires pour son autonomie (ex :
pompe de décharge des boues...etc.) une solution complète doit être fournie par
l’Entreprise.

Après le traitement biologique, ces eaux sont connectées et évacuées vers une fosse
vidangeable.
Pour les eaux vannes, un réseau relatif à chaque ouvrage est réalisé puis raccordé  à des
fosses septiques. Le trop plein des fosses septiques est raccordé à une fosse vidangeable.
Aussi, Il est prévu de réaliser une fosse de récupération des eaux huileuses et eau incendie
et un séparateur d’huile.
Aucune station de relevage n'est prévue sauf indication éventuelle dans le cahier N° 10 et
PIECE IV – CAHIER 03.

18
Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

II 10. CHAMP PHOTOVOLTAÏQUES


II 10.1. Description (à donner par le Constructeur)
Le champ photovoltaïque supporte les panneaux et la structure porteuse (support des
panneaux). Et des postes de conversion.
Le dimensionnement et la disposition des supports sont étudiés judicieusement par le
Constructeur pour permettre une exploitation et un entretien aisé des équipements et
appareillages.
Le Constructeur doit prévoir pour la station les postes de conversion (en son sein ou à
proximité immédiate des aires de maintenance des équipements).

II.10.2. Conception structurelle


II.10.2.1. Ouvrages d'infrastructure
(A déterminer par le Constructeur)

II.10.2.2. Ossature métallique


(Du concept du Constructeur)
II.10.3. Protection des charpentes
Toutes les charpentes et les menuiseries métalliques seront galvanisées conformément aux
spécifications techniques ISO 1461 : 2009 ou équivalant

II.11 RESEAU DE TERRE :

Le réseau de terre est constitué par un câble nu en cuivre enterré posé et recouvert par un
matériau approprié et grillage avertisseur. Il est en forme de boucle maillée.
Il est connecté à travers des puits de terre.
Le Constructeur réalise le réseau de terre avec toutes les fournitures et tous travaux
nécessaires.
II.12 CȂBLES AC ET DC :
Les réseaux AC et DC sont constitués par des câbles enterrés posés et recouverts par un
matériau approprié et grillage avertisseur.
Le Constructeur réalise les réseaux AC et DC avec toutes les fournitures et tous travaux
nécessaires.
II.13. POSTE DE GARDE
II.13.1. Description
Ce bâtiment sera implanté à l’entrée de la centrale, du côté gauche de l’accès principale
pour avoir une visibilité sur le conducteur depuis le poste de garde, d’une emprise au sol
d’environ 85m² a confirmer.
Il est surélevé d’environ 0.60m par rapport au niveau de l’allée d’accès pour lui donner un
champ de vision très développé.
Il comprend :

 Une zone d’accueil.


 Un local de télésurveillance, bureau chef de groupe, bureau chef de site.
 Une cuisine.
 Une chambre forte et doit comprendre 2 coffres forts pour armes.
 Les sanitaires (2 douches et 2 toilettes).
 Un vestiaire.
19
Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

II.13.2. Structures
La structure principale est en béton armé reposant sur des semelles reliées par des
longrines selon les résultats de rapport de l’interprétation géotechnique.
II.13.3. Planchers
Le plancher de service situé au niveau +0,60m est en béton armé
Des réservations sont prévues pour le passage des câbles et gaines de ventilation Entre-
autres.
Les câbles chemineront dans un caniveau à câbles et remonteront au niveau des
équipements par des réservations dans la dalle en béton.
Les revêtements de sol des locaux seront soumis à l’approbation du Maitre de l’ouvrage
II.13.4. Toiture
La toiture est un plancher en corps creux avec dalle légèrement armé, étant en plus revêtu
d’un isolant et d’une étanchéité multicouche ou saharienne avec protection.
Toutes les pentes d’écoulement des eaux pluviales sont données par la toiture. La
réception et l’écoulement des eaux pluviales se feront à l’extérieur des façades. Ils doivent
être pensés pour ne pas nuire à l’aspect esthétique des façades et éloigné le plus possible
des chemins des câbles.

II.13.5. Murs
Les murs extérieurs sont en double parois en brique avec isolation thermique (Polystyrène
λ=0,029 W/m2.C°), les murs intérieurs sont en simple parois en brique.
II.13.6. Finitions extérieures
Les parois extérieures du bâtiment sont revêtues d’un enduit lisse au ciment.
Deux couches de peinture sont appliquées, la dernière présente une finition au rouleau
structuré donnant l’aspect d’un fin crépi.
II.13.7. Menuiseries
Des châssis ouvrants d’éclairage et de ventilation à ossature aluminium pourvu de double
vitrage (stop sol) et volet roulant en pvc manuel.
Les portes d’accès sont métalliques simple battant avec serrures anti-paniques. Elles sont
de type coupe-feu. La durée de résistance au feu se fera selon l’étude et les normes en vigueur.
Toutes les portes d’accès aux bureaux en bois rouge de haute qualité.
Les portes des sanitaires sont en PVC de haute qualité.

II.13.8. Finitions intérieures


Le Constructeur est tenu de proposer au maitre de l’ouvrage des produits de premiers
choix. La qualité de la teinte, la couleur et le type de revêtement sont à soumettre à
l’approbation du maitre de l’ouvrage en cours d’étude.

20
Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

LOCAL PLANCHER MURS PLAFOND


- Carreaux granito de
Accueil 1er choix
télésurveillance -Plinthe en terre cuite
Enduit et peinture Enduit et peinture
contrôle vernissée 1er choix
& dégagement Produit à soumettre
pour approbation
-Carreaux granito de
1er choix béton armé de
-Plinthe en terre cuite décoffrage lissé miroir
Armurerie Enduit et peinture
vernissée de 1er choix et revêtu d’une peinture
Produit à soumettre anti-poussière
pour approbation
- Carreaux granito de
1er choix
Produit à soumettre
- cuisine pour approbation Enduit et peinture
- Faïence de 1er choix
- vestiaires laquée pour locaux
- sanitaires Carrelage antidérapant sur toute la hauteur humides
de 1er choix
Produit à soumettre
pour approbation
-Carreaux granito de
1er choix
-Produit à soumettre
Bureau Enduit et peinture Enduit et peinture
pour approbation
-Plinthe en terre cuite
vernissée de 1er choix

L’attention du Constructeur est attirée sur le fait qu’il doit remettre un ouvrage fonctionnel
et esthétiquement harmonieux doté de toutes les commodités telles que, climatisation,
électricité, plomberie, chauffe-eau solaire hybride, réseau incendie (y compris extincteurs),
détection incendie, téléphonie, réseau informatique, mobilier, réseau de mise à la terre.
Le Constructeur réalise le poste de garde conformément aux plans d’exécution avec
toutes les fournitures et tous travaux nécessaires.
Les équipements nécessaires dans le poste de garde :
Désignation Quantité

Armoire de rangement vestiaire monobloc en métal avec cloison de séparation h190 10


x 55 x p55cm.

Fauteuil à roulettes confortable et robuste, avec mousse haute densité. 03

Table polyvalente robuste équipée d'un plateau de 25 mm d'épaisseur DIM : 120 x 60 02


cm.

Armoire rideaux monobloc hauteur (1.8) mètre haut de gamme. 01

Classeur dossiers hauteur (1.2) mètre haut de gamme. 01


21
Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

Colonne a clapet robuste, équipée de 10 tiroirs. 02

Coffre-fort pour armes modèle wt 617 pour 17 armes longues. 02

Ordinateur de bureau haut de gamme originale écran: 21 pouces, ram: 8 go, disque
03
dur :1 to, processeur: Intel Core i7 et onduleur, imprimante.

Chaises pour visiteurs. 06

Bureau d'informatique angle pour ordinateur meuble avec table de travail en bois
02
fonce.

Bureau informatique, Fauteuil en bois fonce et trois chaises. 01

Porte manteaux en bois fonce. 03

Téléphones et Téléphones fax avec installation et tout accessoire. 01

Imprimantes multifonctions:( photocopieuse, imprimante, scanner ). 01

Réfrigérateur d’une capacité de 380 l. 01

Table de cuisine avec quatre (04) chaises en bois fonce. 01

Radiateur bain d'huile haut de gamme originale avec roulettes blanc (P min 2000W) 04

Cuisinière 01

Fontaine d’eau fraiche 01

II.14. BATIMENT ADMINISTRATIF, ELECTRIQUE ET CONTROLE COMMANDE ,


ATELIER MAGASIN :
II.14.1. Description
L’administration, les locaux électriques et la salle de commande centralisée sont regroupés
dans deux niveaux, d’une emprise au sol d’environ 150 m² .
Le RDC comprendra les locaux suivants :
 Bureau 01 magasinier en séparation de plaques au plâtre ou menuiserie aluminium.
 Magasin de stockage, outils, consommable et pièce de rechange.
 Magasin de stockage des pièces électroniques de rechange, pièces sensibles.
 Atelier
 WC (une cabine) et sanitaires (une cabine)
 Salle BT,
 Salle batterie
L’étage comprendra :
 Une salle de contrôle commande.
 Bureau du Chef de la Centrale.
 Bureau pour deux agents.
 Salle de réunion pour 10 personnes.
 Kitchenette.
 Sanitaires deux cabines séparées (hommes et femmes).
 Terrasse accessible.

22
Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

La conception et l’agencement du bâtiment est telle qu’elle permettra l’installation aisée des
équipements nécessaires. La salle de commande comprendra un faux plancher pour le
passage des câbles électriques.
Le Constructeur réalise ce bâtiment conformément aux plans d’exécution avec toutes les
fournitures et tous travaux nécessaires.

Les descentes d’eau ne doivent être en aucun cas dans les salles comprenant les
équipements électriques ou électroniques

II.14.2. Structures
La structure principale est en béton armé reposant sur des semelles reliées par des
longrines selon les résultats de rapport de l’interprétation géotechnique, une partie de la
structure du bâtiment (atelier et magasin) est en charpente métallique (voir articles II.20 et
II.21).

II.14. 3. Planchers
Le plancher du rez-de-chaussée est situé au niveau + 0,60 m environ.
Un caniveau regroupant les départs et arrivées de câbles jusqu’au remonté de câble vers la
salle de commande.
La salle de commande comprendra un faux plancher ainsi que des réservations pour le
passage des câbles et gaines de ventilation entre-autres.
Les câbles départs et arrivées chemineront dans des chemins de cables depuis la salle
BT.
Les revêtements de sol des locaux et des sanitaires seront soumis à l’approbation du
Maitre de l’ouvrage

II.14.4. Toiture
La toiture est un plancher en corps creux avec dalle légèrement armé, étant en plus revêtu
d’un isolant et d’une étanchéité saharienne avec protection.
Toutes les pentes d’écoulement des eaux pluviales sont données par la toiture. La
réception et l’écoulement des eaux pluviales se feront à l’extérieur des façades. Ils doivent
être pensés pour ne pas nuire à l’aspect esthétique des façades et le plus loin possible des
caniveaux des câbles électriques.

II.14.5. Murs
Les murs extérieurs sont en double parois en brique avec isolation thermique (Polystyrène
λ=0,029 W/m2.C°), les murs intérieurs sont en simple parois en brique.

II.14.6. Finitions extérieures


Les parois extérieures du bâtiment sont revêtues d’un enduit lisse au ciment.
Deux couches de peinture sont appliquées, la dernière présente une finition au rouleau
structuré donnant l’aspect d’un fin crépi.

II.14.7. Menuiseries
Des châssis ouvrants d’éclairage et de ventilation à ossature aluminium pourvu de double
vitrage (stop sol) sont prévus en façade.
Il est également prévu en façade des volets roulant en PVC manuel

23
Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

Les portes de la salle de contrôle commande et la salle des armoires de commande sont
métallique à double battant avec glace sécurité avec serrures anti-paniques.
Les portes d’accès de la salle BT et le local des batteries sont métalliques simple battant
avec serrures anti-paniques.
Les portes métalliques sont de type coupe-feu. La durée de résistance au feu se fera selon
l’étude et les normes en vigueur.
Toutes les portes d’accès aux bureaux sont en bois rouge de haute qualité.
Les portes des sanitaires sont en PVC de haute qualité.

II.14.8. Finitions intérieures


Le Constructeur est tenu de proposer au Maitre d’ouvrage des produits de premiers
choix. La qualité teinte et le type de revêtement sont à soumettre à l’approbation du Maitre
d’ouvrage en cours d’étude.

LOCAL PLANCHER MURS PLAFOND

-Produit à soumettre
La salle de commande.
pour approbation revêtement mural Enduit et peinture
-Faux plancher acoustique

Carrelage de premier
Le bureau du chef de la choix à soumettre
centrale, les bureaux et la pour approbation Enduit et peinture Enduit et peinture
salle de réunion

-Produit à soumettre
pour approbation
Salle BT Enduit et peinture Enduit et peinture
-Faux plancher -
Tôles galvanisées.

Carrelage antiacide Enduit et


Local batteries Peinture antiacide
-Tôles galvanisées. peinture

Antidérapant (Produit Faïence de 1er Enduit et peinture


La kitchenette et les
à soumettre pour choix sur toute la pour locaux
sanitaires
approbation) hauteur humides

Les bureaux sont traités du point de vue climatisation de la même façon que la salle de
commande.

L’attention du Constructeur est attirée sur le fait qu’il doit remettre un ouvrage fonctionnel
et esthétiquement harmonieux doté de toutes les commodités telles que : climatisation,
électricité, plomberie, chauffe-eau solaire hybride, réseau incendie (y compris extincteurs),
détection incendie, téléphonie, réseau informatique, mobilier, réseau de mise à la terre.

Les équipements de la salle de commande sont déterminés dans la Pièce IV Cahier 2


partie A

24
Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

Désignation Quantité

SALLE DE COMMANDE

équipement informatique et périphérique y compris mobilier bureautique adapté, un


Forfait
écran de visualisation > 50 ’’.
04
Fauteuil de direction à roulettes confortable et robuste, avec mousse haute densité.

02
Porte manteaux en bois fonce.

02
Armoire rideaux monobloc hauteur (1.8) mètre haut de gamme.

02
Classeur dossiers hauteur (1.2) mètre haut de gamme.

Armoire de rangement vestiaire monobloc en métal avec cloison de séparation h190 02


x 55 x p55cm.
Equipements informatiques de la salle de commande sont déterminés dans la
Pièce IV Cahier 02 Partie A

LOCAL ADMINISTRATIF
Armoire de rangement vestiaire monobloc en métal avec cloison de séparation h190 06
x 55 x p55cm.
05
Fauteuil de direction à roulettes confortable et robuste, avec mousse haute densité.

01
Fauteuil du directeur à roulettes confortable et robuste, avec mousse haute densité.

Table polyvalente robuste équipée d'un plateau de 25 mm d'épaisseur DIM : 120 x 02


60 cm.
Table de réunion ovale pour 10 personnes avec Fauteuil du directeur à roulettes 01
confortable
04
Armoire rideaux monobloc hauteur (1.8) mètre haut de gamme.

04
Classeur dossiers hauteur (1.2) mètre haut de gamme.

04
Colonne à clapet robuste, équipée de 10 tiroirs.

Ordinateur de bureau haut de gamme originale écran: 21 pouces, ram: 8 go, disque 03
dur :1 to, processeur: Intel dernière génération et onduleur.
10
Chaises pour visiteurs haut de gamme.

Bureau d'informatique angle pour ordinateur meuble avec table de travail en bois 2
fonce.
01
Bureau de direction en bois fonce.

03
Porte manteaux en bois fonce.

04
Téléphones et Téléphones fax avec installation et tout accessoire.

03
Imprimantes multifonctions

01
Réfrigérateur d’une capacité de 380 l.

25
Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

01
Table de cuisine avec six (06) chaises en bois fonce.

05
Radiateur bain d'huile haut de gamme originale avec roulettes blanc (P min 2000W)

01
Cuisinière.

01
Fontaine d’eau fraiche.

II.15. LOCAUX ONDULEURS-TABLEAUX MT (RMU)


Les tableaux MT (RMU) et les onduleurs (onduleurs pour photovoltaïque) sont implantés
dans le champ photovoltaïque près des routes (afin de faciliter les travaux de manutention
et d’entretien).
La surface et la superstructure dépondront du type de l’onduleur :
- Pour les onduleurs centralisés in-door, ils doivent être installés dans des locaux
conditionnés avec un niveau de protection adéquat en respect aux normes en
vigueur.
- Pour les onduleurs out-door ils doivent être monté sur skids et installés sous des
abris suffisamment dimensionné pour réduire l’exposition directe aux rayons du
soleil. avec un niveau de protection adéquat en respect aux normes en vigueur.
Les tableaux MT (RMU) seront installés sur une plateforme en béton armé dimensionnée
en fonction des sollicitations. Elle est suffisamment surélevée pour faciliter le passage des
câbles vers les équipements électriques.
Les tableaux MT (RMU) doivent être installés dans des locaux climatisés avec un indice de
protection adéquat en respect aux normes en vigueur.
Le Constructeur les réalise conformément aux plans d’exécution avec toutes les
fournitures et tous travaux nécessaires (l’infrastructure et la superstructure).

II.16. Les Transformateurs BT/MT et le Transformateur auxiliaire commun site


Les transformateurs BT/MT sont implantés à proximité des onduleurs et des tableaux MT
(RMU) alors que le transformateur auxiliaire commun site (TACS) est implanté à proximité
du poste d’évacuation 30 kV.
Il est placé sur des chemins de roulement au-dessus de fosses étanches permettant la
récolte des huiles en cas d’accident. Ces voies communiqueront avec l’aire de décuvage.
Les fosses de récupération des huiles et les massifs supportant les rails de roulement
seront réalisés en béton armé. Ces fosses seront fermées en partie supérieure par des
grilles en caillebotis supportant des galets non siliceux.
Toute la récupération éventuelle des huiles de ces fosses se fera dans une cuvette
commune munie d’un séparateur eau-huile.
Les rails de type chemin de fer seront placés sur des massifs en béton armé, à chaque
changement de direction il sera prévu une dalle de fondation en béton armé servant d’appui
aux vérins.
Ces rails sont prolongés jusqu’à l’extrémité opposée de la route. Le nu supérieur des rails
doit être de même niveau que le niveau fini de la route.

26
Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

Des crayons de Halage, calculés 1,2 fois le poids du transformateur, sont prévus sur l’axe
de la façade principale de chaque transformateur, un à  :
- quelques centimètres du mur formant la façade postérieure;
- une distance égale à 1,5 fois la longueur du transformateur à partir du portail grillagé;
- l’extrémité de la route.

Au cas où la distance entre les deux derniers crayons est importante d’autres crayons
seront prévus tous les dix mètres.
Des massifs en béton armé seront réalisés pour supporter les poteaux nécessaires aux
travées électriques.

II.17. POSTE 30 kV

II.17.1 Description
Les équipements seront regroupés dans un bâtiment climatisé pourvu d’un accès pour le
personnel avec sas d’entrée (pour limiter l’infiltration du sable) et d’un accès en double
ventaux pour les équipements.
Il doit être suffisamment dimensionné pour permettre une exploitation aisée et facilité la
manutention et la maintenance des équipements.
Le poste 30 kV doit être suffisamment surélevé du sol pour permettre la remonté des câble
en toute sécurité. Le Constructeur doit proposer une solution pour organiser les remontés
de câble depuis les caniveaux et chambre de tirage vers le poste 30kV.
Le Constructeur réalise ce bâtiment conformément aux plans d’exécution avec toutes les
fournitures et tous travaux nécessaires.

II.17.2 Structures
La structure principale est en béton armé reposant sur des semelles reliées par des
longrines, selon les résultats de rapport de l’interprétation géotechnique.

II.17.3 Planchers
Des réservations sont prévues pour le passage des câbles et gaines de ventilation Entre-
autres.
Les câbles chemineront à travers des caniveaux MT et remonteront au niveau des
équipements par des réservations dans des tôles galvanisées.
Les revêtements de sol des locaux seront soumis à l’approbation du Maitre de l’ouvrage

II.17.4 Toiture
La toiture est un plancher en corps creux avec dalle légèrement armé, étant en plus revêtu
d’un isolant et d’une étanchéité multicouche ou saharienne avec protection.
Toutes les pentes d’écoulement des eaux pluviales sont données par la toiture. La
réception et l’écoulement des eaux pluviales se feront à l’extérieur des façades. Ils doivent
être pensés pour ne pas nuire à l’aspect esthétique des façades.
II.17.5 Murs

27
Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

Les murs extérieurs sont en double parois en brique avec isolation thermique (Polystyrène
λ=0,029 W/m2.C°), les murs intérieurs sont en simple parois en brique ou en béton armé.

II.17.6. Finitions extérieures


Les parois extérieures du bâtiment sont revêtues d’un enduit lisse au ciment.
Deux couches de peinture sont appliquées, la dernière présente une finition au rouleau
structuré donnant l’aspect d’un fin crépi.

II.17.7. Finitions intérieures


Le Constructeur est tenu de proposer au maitre de l’ouvrage des produits de premiers
choix. La qualité teinte et le type de revêtement sont à soumettre à l’approbation du maitre
de l’ouvrage en cours d’étude.
L’attention du Constructeur est attirée sur le fait qu’il doit remettre un ouvrage fonctionnel
et esthétiquement harmonieux doté de toutes les commodités.

PLANCHER MURS PLAFOND


Poste 30 kV Chape et peinture Enduit au ciment et Enduit au ciment et
de sol en résine peinture peinture

II.19 Les Transformateurs principaux


Les transformateurs principaux (TP) sont implantés à proximité de l’avant-poste 60 ou
220kv.
Ils sont placés sur des chemins de roulement au-dessus de fosses étanches permettant la
récolte des huiles en cas d’accident. Ces voies communiqueront avec l’aire de décuvage.
Les fosses de récupération des huiles et les massifs supportant les rails de roulement
seront réalisés en béton armé. Ces fosses seront fermées en partie supérieure par des
grilles en caillebotis supportant des galets non siliceux.
Toute la récupération éventuelle des huiles de ces fosses se fera dans une cuvette
commune munie d’un séparateur eau-huile.
Les transformateurs principaux seront dotés sur deux côtés par des murs coupe-feu en
béton armé, concernant les deux autres côtés, les distances réglementaires doivent être
respectées conformément à la norme NFPA 850.
La hauteur de ces murs doit dépasser le point le plus haut des équipements (bornes ou
réservoir) de 30 cm.
Les rails de type chemin de fer seront placés sur des massifs en béton armé, à chaque
changement de direction il sera prévu une dalle de fondation en béton armé servant d’appui
aux vérins.
Ces rails sont prolongés jusqu’à l’extrémité opposée de la route. Le nu supérieur des rails
doit être de même niveau que le niveau fini de la route.
Des crayons de Halage, calculés 1,2 fois le poids du transformateur, sont prévus sur l’axe
de la façade principale de chaque transformateur, un à  :

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Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

- quelques centimètres du mur formant la façade postérieure;


- une distance égale à 1,5 fois la longueur du transformateur à partir du portail grillagé;
- l’extrémité de la route.

Au cas où la distance entre les deux derniers crayons est importante d’autres crayons
seront prévus tous les dix mètres.
Des massifs en béton armé seront réalisés pour supporter les poteaux nécessaires aux
travées électriques, selon les résultats de rapport de l’interprétation géotechnique.

II.20 ATELIERS
II.20.1. Description
Ces locaux comprennent deux zones distinctes.
La première consiste en différents ateliers indépendants les uns des autres (électriques,
chaudronnerie, machines-outils,.....). La hauteur sous-plafond est calculée pour permettre
l’installation d’un palan monorail et permettre une manutention et un entretien aisé des
équipements.
Les dégagements doivent permettre l’accès aux différents ateliers par des chariots
élévateurs. Il est également prévu dans cette zone un magasin outillage.
La deuxième zone ne requière qu’une hauteur libre sous-poutre d’au moins 3,50 m et
comprend l’ensemble des installations sanitaires et vestiaires pour le personnel
d’exploitation ainsi qu’un bureau pour le magasinier.
Le constructeur tient compte du fait que les surfaces et volumes des ateliers doivent être
compatibles avec un bon usage des machines.
II.20.2. Conception structurelle
L’ensemble de la structure est en charpente métallique, constitué de portiques et de palées
de stabilités, reposant sur des massifs de fondation en béton armé liaisonnés par des
longrines.
Les parois intérieures sont en maçonnerie de briques de terre cuite.
Les parois extérieures et la toiture seront réalisées en bardage métallique double peau
avec isolant incorporé.
Le plancher situé au niveau + 3,50 est en béton armé sur coffrage métallique perdu
autoportant.
Les dalles des ateliers peuvent admettre sans risque de dégradations la circulation des
chariots élévateurs.
Les structures secondaires de l’atelier (plateformes, passerelles, escaliers, etc.) doivent
être en acier, constituées des profilés laminés. Les planchers des plateformes seront en
caillebotis. Des escaliers et passerelles seront installés pour accéder aux différents
planchers.

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Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

L’accès du matériel et des véhicules se fera par des portes métalliques de dimensions
variables à ouverture mécanisée.
Les accès aux différentes aires d’équipements seront munis de portes métalliques à deux
vantaux coulissants ou pivotants.
L’accès du personnel se fait par portillons métalliques à un seul ventail pivotant.
Le Constructeur doit prévoir dans l’aménagement un locale pour le laboratoire.
II.20.3. Bardage et couverture
Le bardage et la couverture préfabriqués en usine sont constitués de panneaux type
« sandwich » c’est à dire, double peau en acier galvanisé pré-verni et un isolant à l’intérieur.
Les liaisons entre ces panneaux étanches aux agents atmosphériques (eau, sable,
poussière).
Les raccordements des panneaux de couvertures et de parois extérieures seront protégés
à l’aide d’une tôle en acier galvanisé pré peinte et joints d’étanchéité.
Les tôles sont de types nervurés pour assurer une meilleure rigidité.
Les chéneaux en tôle pliée galvanisée sont prévus au bas de chaque versant de toiture.
Des descentes d’eau en acier galvanisé raccordées aux chéneaux permettent l’écoulement
des eaux pluviales vers les regards.
La protection anticorrosive des panneaux est assurée par plusieurs couches de protection
différentes sur les deux faces du panneau compte tenu de la situation et des particularités
du site.
Toutes les bavettes et accessoires seront de même qualité que les bardages et
couvertures.
II.20.4. Menuiserie métallique
L’éclairage naturel de l’atelier sera assuré par des châssis vitrés en aluminium (type double
vitrage) au niveau des façades.
Des sorties de secours munie de barre anti paniques doivent être prévues.
Des réservations appropriées seront prévues dans le bardage et la couverture et destinées
pour le passage des conduites.
II.20.5. Façades
Les murs de soubassement sont en maçonnerie de briques de terre cuite d’une hauteur de
1,60 m au-dessus du niveau du sol et chaînés verticalement et horizontalement par du
béton armé.
Des bandes de châssis vitrés sont prévues pour permettre l’éclairage naturel.
II.20.6. Finitions intérieures
Les murs en maçonnerie de briques de terre cuite et plafonds des bureaux sont enduits et
peints.

30
Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

Les parois des locaux sanitaires et vestiaires sont revêtues de carreaux de faïence du
premier choix sur toute la hauteur.
Les portes seront pourvues d’une serrure avec des poignées de sûreté avec système anti-
panique à l’intérieur et des poignées normales à l’extérieur.
Le sol de la zone des installations sanitaires ou bureaux est carrelé. Dans les sanitaires, les
carreaux sont de type antidérapant.
Les ateliers reçoivent une chape de résine synthétique à l’exception de l’atelier
chaudronnerie où l’on prévoit une chape anti-usure.

II.21 MAGASINS
II.21.1. Description
les locaux en Rez-de-chaussée sont prévu en compartiments :
II.21.1.1. le magasin de stockage des pièces muni sur toute sa longueur d’un pont roulant,
dont les espaces (volumétries) seront tels que:
a. la totalité des stocks prévus soient aisément contenus et accessibles.
b. les pièces les plus encombrantes y soient logées sans encombre.
c. la manutention puisse se faire le plus aisément possible.
II.21.1.2. le magasin de stockage des pièces électroniques et sensibles dont les espaces
(volumétries) seront tels que:
a. la totalité des stocks prévus soient aisément contenus et accessibles.
b. la manutention puisse se faire le plus aisément possible.
c. Conditionné pour le stockage des pièces sensibles

II.21.1.3. le magasin de stockage des produits périssables indépendant ouvrant sur


l’extérieur et accessible de l’intérieur au gestionnaire des stocks uniquement.
II.21.2 Conception structurelle
L’ensemble de la structure est en charpente métallique, constitué de portiques et de palées
de stabilités, reposant sur des fondations en béton armé liaisonnés par des longrines dans
les deux sens, selon les résultats de rapport de l’interprétation géotechnique.
Les murs intérieurs sont en maçonnerie de briques de terre cuite et revêtus d’un enduit
lisse au ciment hydrofuge.
Les murs qui séparent les locaux de stockages des produits périssables et les autres
locaux doivent être d’une tenue au feu et à l’usure chimique appropriés.
Le Constructeur doit prévoir la climatisation appropriée pour le stockage du matériel
électronique et ces produits avec un revêtement spécifique sur toutes les surfaces (sols,
murs et plafonds).
Les murs extérieurs, la couverture et la menuiserie métallique sont conçues selon le même
principe que celles des ateliers
Des châssis vitrés seront prévus pour l’éclairage et la ventilation naturels de la même
manière que les ateliers
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Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

Les dalles peuvent admettre sans risque de dégradations la circulation des chariots
élévateurs.
L’accès du matériel et des véhicules se fera par des portes métalliques de dimensions
variables à ouverture mécanisée.
L’accès du personnel se fait par portillons métalliques à un seul ventail pivotant.
Les accès aux locaux de stockage des produits périssables se feront par des portes
sécuritaires (verrouillage sécurisé et anti panique) et anti incendie.
II.21.3. Façades
Les murs de soubassement sont en maçonnerie de briques de terre cuite d’une hauteur de
1,6 m au-dessus du niveau du sol et chaînés verticalement et horizontalement par des
éléments en béton armé.
II.21.4. Finitions intérieures
Au droit des raccords avec les parois verticales, le Constructeur prévoit des plinthes à
gorge.
Les arrêts de pavement sont réalisés à partir de profilés métalliques scellés dans le gros
œuvre.
Le sol des locaux de stockage des produits périssables est revêtu d’un produit qui leur est
spécifique défini par le Constructeur.
Les alvéoles ou rayonnages de stockage impérativement compartimentés (avec chacune
des cases isolées des autres), pour les produits périssables doivent avoir une tenue au feu
très efficace.
Le choix des produits et teintes doivent être soumis à l’approbation du maître de l’ouvrage.
II.22. BATIMENT DES AUXILIARES MECANIQUES :

II.22.1 Description
Les équipements, les pompes-incendie, les pompes eaux et les systèmes de traitement des
eaux, sont regroupés dans ce bâtiment.
Des formes de pente sont réalisées pour la collecte des eaux vers des regards connectés
au réseau de drainage de la centrale.
Le bâtiment doit avoir un accès en double ventaux pour les équipements et un accès pour
le personnel.

II.22.2 Structures
La structure principale est en béton armé reposant sur des semelles reliées par des
longrines,
selon les résultats de rapport de l’interprétation géotechnique.

II.22.3 Planchers
Le plancher de service situé au niveau +0,60m est en béton armé
Des réservations sont prévues pour le passage des câbles et gaines de ventilation Entre-
autres.

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Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

Les câbles et les tuyauteries chemineront dans des caniveaux et remonteront au niveau
des équipements par des réservations dans des tôles galvanisées.
Les planchers seront généralement en béton brut lissé et revêtu d’un enduit anti-poussière.
Des formes de pente seront prévues pour la collecte des eaux vers des regards.
Les revêtements de sol des locaux seront soumis à l’approbation du maitre de l’ouvrage

II.22.4 Toiture
La toiture est un plancher en corps creux avec dalle légèrement armé, étant en plus revêtu
d’un isolant et d’une étanchéité saharienne avec protection.
Toutes les pentes d’écoulement des eaux pluviales sont données par la toiture. La
réception et l’écoulement des eaux pluviales se feront à l’extérieur des façades. Ils doivent
être pensés pour ne pas nuire à l’aspect esthétique des façades.

II.22.5 Murs
Les murs extérieurs sont en double parois en brique, les murs intérieurs sont en simple
parois en brique.

II.22.6. Finitions extérieures


Les parois extérieures du bâtiment sont revêtues d’un enduit lisse au ciment.
Deux couches de peinture sont appliquées, la dernière présente une finition au rouleau
structuré donnant l’aspect d’un fin crépi.
Le Constructeur réalise ce bâtiment conformément aux plans d’exécution avec toutes les
fournitures et tous travaux nécessaires.

II.22.7. Menuiseries
Des châssis ouvrants d’éclairage et de ventilation à ossature aluminium pourvu de double
vitrage (stop sol) sont prévus en façade.
Il est également prévu en façade des persiennes de ventilation en bois rouge de haute
qualité. L’accès du personnel se fait par une porte métallique à simple ventail avec serrures
anti-paniques. L’accès des équipements se fait par des portes métalliques à doubles
battants avec serrures anti-paniques.
Les portes métalliques sont de type coupe-feu. La durée de résistance au feu se fera selon
l’étude et les normes en vigueur.

II.22.8. Finitions intérieures


Le Constructeur est tenu de proposer au maitre de l’ouvrage des produits de premiers
choix. La qualité teinte, le traitement du bâtiment et le type de revêtement de sol (résine)
sont à soumettre à l’approbation du au maitre de l’ouvrage en cours d’étude. La finition
intérieure doit tenir compte du caractère humide des espaces.
II.23. RESERVOIRS D’EAUX ET BACHE A EAU
Le Constructeur réalisera les fondations en béton armé de tous les réservoirs et les bâche
à eau conformément à l’étude élaborée par lui et validée par le Maître d’Ouvrage.

II 24: Réseau incendie :


Le Constructeur réalise les massifs supports du réseau d’incendie conformément aux
plans d’exécution.

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Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

II 25: Réseau d’eau potable : L’alimentation de chaque centrale sera définit et transmis
ultérieurement.
L’alimentation en eau de chaque centrale dépend de la disponibilité ou non d’un château
d’eau et/ou un réseau d’AEP existant dans la région, de ce fait on prévoit deux solutions :

1- Si un château d’eau et/ou un réseau d’AEP existe dans la région, la centrale sera
raccordée avec le réseau existant, dont la prestation d’études et de réalisation de ce dernier
est à la charge du Constructeur.

2- Un puits d’eau foré (selon l’étude hydrogéologique) et équipé de pompes immergées


pour alimenter la centrale en eau dont la prestation complète nécessaire à la réalisation de
ce dernier à savoir l’études(étude hydrogéologique,…etc.) ,fourniture (Pompes et l’équipage
du puits) et réalisation sera à la charge du Constructeur.

II.26 Groupe de secours


Le groupe diesel de secours est en package, reposant sur une plateforme en béton armé. Des
formes de pente dans la plateforme permettent la collecte du gasoil vers le réseau des égouttures.

Il est installé sous un abri suffisamment dimensionné pour réduire l’exposition directe aux
rayons du soleil.

II.27. ECLAIRAGE
II.27.1 EXTERIEUR :
L’éclairage extérieur de chaque centrale est alimenté par un système autonome (Panneaux,
supports, lampes à LED, régulateurs, Batteries, câblage…etc.) il sera réalisé sur le
périmètre de la centrale et la zone d’activité. Le Constructeur prévoira les différents
massifs en béton armé qui recevront l’ensemble de système, supports des candélabres,
seront munis de tiges d’ancrage filetées pour le scellement des plaques des poteaux.

Les massifs de fondation sont traités en béton arme de décoffrage avec coffrage lisse Ils
comprennent toutes les réservations, ancrages et accessoires divers pour la fixation du
système, Les cuvettes des batteries doivent être étanches et enterrées
Les travaux comprendront également les essais et l'entretien de l'installation pendant la
période correspondant au délai de la garantie.
Le Constructeur réalise l’éclairage extérieur conformément aux plans d’exécution avec
toutes les fournitures et tous travaux nécessaires.

II.27.2 INTERIEUR :
Les travaux à exécuter comprendront la fourniture, le transport à pied d'œuvre, la mise en
place et le réglage de tous les appareils et tous les organes nécessaires au bon
fonctionnement de l'installation de telle sorte qu'il n'y ait à pourvoir à aucune omission.
Les travaux comprendront également les essais et l'entretien de l'installation pendant la
période correspondant au délai de la garantie.
Le Constructeur réalise l’éclairage intérieur conformément aux plans d’exécution avec
toutes les fournitures et travaux nécessaires.

II.28 ESPACES VERTS :


Le Constructeur réalisera et plantera pour chaque centrale des espaces verts selon les
essences suivant:
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Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

- Arbres
- Arbustes floraux
- Couvre-sol.
Les travaux de plantation sont réalisés par du personnel qualifié pouvant faire état de
références pour les travaux similaires. Les plants dont les racines ou les pousses sont
desséchées, sont refusés. Jusqu’à la réception définitive des travaux, le Constructeur
remplace toutes les plantes fournies qui présenteraient des signes d’affaiblissement, de
desséchement ou bien les plantes mortes.

II.29 Forage d’eau


le Constructeur réalisera un forage conformément à l’étude hydrogéologique,  ainsi que
l’adduction (abri, pompes, conduites) jusqu’aux réservoirs de la centrale.

III - PRESCRIPTIONS PARTICULIERES

III -1. PRESCRIPTIONS RELATIVES AUX MASSIFS AINSI QU’A TOUTES LES
FONDATIONS APPELLEES A RECEVOIR DES EQUIPEMENTS ET APPAREILLAGES

1.1. ANCRAGE

Le Constructeur à sa charge, la fourniture et la mise en place des éléments d’ancrage et


de fixation des équipements et de l’ensemble des éléments et pièces spécifiques à placer
dans le béton.

1.2. MODALITE DE BETONNAGE

La fondation des équipements sera bétonnée en une seule fois.


Une procédure de bétonnage sera établie par le Constructeur et remise au Maitre
d’ouvrage.

Le béton doit satisfaire aux normes : NA 442, NA 229, NA 230, NA 232, NA 234,
NA 2607, NA 440, NA 456, NA5017, NA 462, NA 2608, NA 461, NA 451, NA 458,
NA 774, NA 776, NA 777, NA 817, NA 819, NA 820, NA 821, NA 778, NA 431, NA 427, NA
438, NA 2606, NA 1966, NA 2597, NF P 18-305, NA16002/ 2007, NA 17004, NA 5092, NA
5074, NA 5093, NA 5075, NA 5071, NA 2786, NA 17006, NA 5027.

1.3. GABARIT D’ANCRAGE

Dans le cas où la mise en place des tiges d’ancrage et de fixation des équipements
nécessite la pose d’un gabarit, celui-ci sera fourni par le Constructeur.

1.4. POURCENTAGE EN ARMATURE

Le Constructeur s’engage à tenir compte dans les plans d’armatures du problème de mise
en œuvre du béton, notamment de son accessibilité à la vibration. Il doit de ce fait, d’une
part adopter une disposition des armatures d’une façon à laisser passer les aiguilles
vibrantes.

1.5. PRESCRIPTIONS DE CALCUL

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Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

Les massifs des équipements doivent être dimensionnés en fonction des sollicitations
statiques et dynamiques.
L’étude des massifs sera menée par le Constructeur à partir des études de sol et en
tenant compte des prescriptions, normes et expériences telles qu’elles sont exposées dans
la littérature spécialisée.

III - 2. PRESCRIPTIONS RELATIVES AUX SCELLEMENTS ET COULIS.

Le Constructeur a à sa charge, la fourniture et la mise en place des éléments d’ancrage et


de la fixation des structures en charpente métallique, ainsi que l’ensemble des éléments et
pièces relatives aux équipements et à la charpente métallique à placer dans le béton.

2.1. ANCRAGE

Le mode de fixation des charpentes métalliques aux structures en béton est conçu en
fonction des efforts à transmettre et peut consister en :
- Des tiges filetées avec crochet
- Des clés d’ancrage, disposées dans des réservations (boites d’ancrage) laissées dans
le béton et après réglage de la charpente, scellées au moyen d’un mortier de
scellement.
Dans le cas, où il est prévu des boites d’ancrage, celles-ci seront constituées de cheminée
en tôle et doivent être rigidement fixées de façon à empêcher tout déplacement.
Ces boites peuvent êtres groupées et liaisonnées entre elles.
Les boites sont obturées provisoirement par un couvercle en tôle.
Les dispositifs d’ancrage (boites, clés d’ancrage, ...) seront fournis et supervisés par le
Constructeur dans leur mise en place conformément à l’annexe II A.

En cas d’un ancrage différent, le Constructeur s’engage à superviser la mise en place des
barres d’ancrage.

2.2. SCELLEMENT

Le remplissage des trous de scellement par des produits appropriés, doit être effectué par
le Constructeur, de sa fourniture pour les charpentes et les équipements.

2.3. COULIS DE REGLAGE

Le coulis de réglage sous les plaques d’assises de charpentes et sous les assises
d’équipements doit être effectué par le Constructeur.

III - 3. PRESCRIPTIONS RELATIVES A LA REALISATION DES CANIVEAUX.

Les galeries et caniveaux pour le cheminement des câbles, conduits et tuyauteries seront
limités et soumis à l’approbation du maitre de l’ouvrage.

III - 4. EXECUTION DE TRAVAUX NON REPRESENTES SUR LES PLANS


D’EXECUTION DU GENIE CIVIL.

Tout les travaux qui n’auraient pas été représentés sur les plans d’exécution et qui
nécessitent soit des reprises d’ouvrages déjà réalisés ou des démolitions, seront à la
charge du Constructeur (perçage, réservations, ... etc).

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Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

III - 5. BÉTON

5.1. BÉTON

Le présent chapitre traite de la fabrication, la mise en œuvre et le contrôle des bétons sur
site, y compris les coffrages et armatures.

Le béton doit satisfaire aux normes : NA 442, NA 229, NA 230, NA 232, NA 234,
NA 2607, NA 440, NA 456, NA5017, NA 462, NA 2608, NA 461, NA 451, NA 458,
NA 774, NA 776, NA 777, NA 817, NA 819, NA 820, NA 821, NA 778, NA 431, NA 427, NA
438, NA 2606, NA 1966, NA 2597, NF P 18-305, NA16002/ 2007, NA 17004, NA 5092, NA
5074, NA 5093, NA 5075, NA 5071, NA 2786, NA 17006, NA 5027.

Aucun travail de coffrage, ferraillage ou bétonnage ne peut être entamé sur site sans que
les plans et notes de calcul aient été approuvés par le maitre de l’ouvrage et que la mention
de cette approbation soit apposée sur les exemplaires en possession du personnel
d'exécution sur chantier.

L’entrepreneur est tenu d'avoir sur site un laboratoire comportant les moyens en personnel
et en matériel nécessaires certifiés par un laboratoire étatique pour contrôler en cours des
travaux les caractéristiques du béton ainsi que la qualité des matériaux.

Le Maitre d’ouvrage a accès en permanence à ce laboratoire. Le contrôle de la qualité est


confié à un laboratoire étatique en priorité, si non, agrée par l’état.

5.2. MATÉRIAUX

Les matériaux répondent aux prescriptions des normes algériennes existantes.

NA 2607 , NA 440, NA 456, NA5017, NA 462, NA 2608, NA 461, NA 451, NA 458.

5.2.1. Granulats

Les granulats sont des matériaux granulaires issus de roches dures ou meubles qui une
fois agglomérés par le ciment constituent le squelette du béton. Ils sont constitués par un
ensemble de grains minéraux appelés fines, sables et gravillons suivant leurs dimensions
comprises entre 0 et 80 mm.

Ils sont caractérisés par leur granulométrie qui consiste à déterminer la distribution des
différents diamètres des grains qui composent le granulat. Ils sont classés en fonction de la
dimension des grains : 0/5, 3/8, 5/15, 15/25. La classe des granulats doit être choisie de
telle sorte que la dimension du plus gros grain puisse se frayer un passage entre les
armatures et les parois du coffrage. Ils doivent être de bonne qualité et exempts
d’impuretés.

Les granulats seront lavés et dépoussiérés, l’entrepreneur présentera au Maitre d’ouvrage


l’analyse chimique et la courbe granulométrique des agrégats pour béton.

5.2.1.1 Sables

Le sable est un granulat de dimension inférieure à 5 mm.

Exigences relatives aux sables :

Type Propriété Exigence

Dmax ≤ 5 mm

37
Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

Passant à D ≤ 85%
Granularité Teneur en fines ≤ 15 %
Module de finesse 1.8 ≤ MF
Résistance Coefficient de ≤3.2
Sables
mécanique friabilité ≤ 60
Equivalent de sable
Propreté à 10% de fines ≥ 60
Matière organique Essai négatif
Absorption d’eau ≤ 5%

Essais courants relatifs aux sables :

• essai d’analyse granulométrique et classe granulaire ;


• essai de détermination de la masse volumique ;
• essai de propreté ;
• essai d’absorption d’eau ;
• essai de détermination des matières organiques ;
• essai de détermination de la teneur en soufre ;
• essai de détermination de la teneur en chlorure.

La provenance du sable est soumise à l'approbation d'un laboratoire étatique en priorité, si


non, agrée par l’état.

5.2.1.2 Gravillons

Les gravillons sont des granulats de dimension supérieure à 5 mm.

Exigences relatives aux gravillons

Type Propriété Exigence

Granularité Passant à D ≤ 85%


Passant à d ≤ 15%
Résistanc
e Los Angeles ≤ 40
Gravillons mécanique
Propreté Passant au tamis
0.5 mm ≤ 3%
Coefficient
Forme d’aplatissement ≤ 30%
Absorption d’eau ≤ 5%

Essais courants relatifs aux gravillons :

• essai d’analyse granulométrique et classe granulaire ;


• détermination de la masse volumique ;
• essai de propreté ;
• essai d’absorption d’eau ;
• détermination de la teneur en soufre ;
• détermination de la teneur en chlorure ;
• essai de Los Angeles ;
• essai de forme.
Le type et la provenance des gravillons sont soumis à l'approbation d'un laboratoire
étatique en priorité, si non, agrée par l’état.

Exigences communes :

38
Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

Type Propriété Exigence


Exprimée en S ≤ 0.4%
Teneur en Exprimée en
Sable et soufre totale sulfate (SO3) ≤ 1%
gravillons Teneur en chlorure à communiquer si elle est
supérieure à 0.06%

5.2.3. Ciments

Les ciments utilisés doivent être conformes aux exigences des normes NA 442, NA 229, NA
230 ,NA 232, NA 234 .
Ils sont du type :

• CPA - CEM I pour le Ciment Portland,


• CPJ - CEM II/A ou B pour le Ciment Portland Composé,
• CHF - CEM III/A ou B et CLK - CEM III/C pour le Ciment de Haut Fourneau,
• CPZ - CEM IV/A ou B pour le Ciment Pouzzolanique,
• CLC - CEM V/A ou B pour le Ciment au Laitier et aux Cendres.

Les ciments font l’objet d’essais de contrôle des principales propriétés suivant les normes
en vigueur qui fixent les conditions précises du déroulement de ces essais.

Ces essais permettent de s’assurer de la qualité du produit. Tous les ciments courants
répondant aux normes en vigueur doivent satisfaire obligatoirement aux spécifications
mécaniques, physiques et chimiques précisées dans la norme NA 442
• essai de prise ;
• essai d’expansion ;
• essais de retrait et de gonflement ;
• essais mécaniques ;
• essais chimiques.

Le Constructeur soumet à l'approbation d'un laboratoire étatique en priorité, sinon, agrée


par l’état la nature, provenance et caractéristiques de ciments qu'il compte utiliser en vue de
confectionner des bétons devant résister à des conditions d'ambiance particulièrement
sévères (acides ou sulfate par exemple).

Le ciment utilisé sera du CRS (Ciment résistant aux sulfates) pour tous les ouvrages et
partis d’ouvrages situées sous le niveau ± 0,00 ou en contact avec le sol.

Le ciment utilisé sera du CPJ pour tous les travaux situés au-dessus du niveau ± 0,00.

5.2.4. Eau de gâchage

La qualité de l’eau de gâchage peut avoir une influence sur la prise, le développement des
résistances du béton et favoriser la corrosion des armatures. Elle ne doit pas contenir de
matières en suspension, de débris végétaux, etc. Elle doit être incolore et inodore. En cas
de doute, il faut demander une analyse chimique.

L’eau potable est considérée comme appropriée pour la fabrication du béton et ne


nécessite aucun essai.

Exigences relatives à l’eau de gâchage

Type Propriété Exigence


Teneur en chlorure ≤1000 mg/l
Essais Teneur en sulfate Exprimée en SO4 ≤2000mg/l
chimiques 2-

39
Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

Alcalin En équivalent
de Na2 O ≤1500mg/l

Type Prescription
Huile et graisse Ne pas dépasser les traces
Couleur visibles
Incolore
Essais Odeur Inodore, sauf celle autorisée pour
préliminaires eau potable
Acides pH ≥ 4
Matières en Sédiment maximal de 4 ml
suspension

L’eau doit aussi satisfaire aux essais préliminaires et aux prescriptions concernant les
substances nocives (norme EN 1008).

Les résultats de l'analyse chimique de l'eau de gâchage sont soumis à l'approbation d'un
laboratoire étatique en priorité, si non, agrée par l’état.

Si l'eau n'est pas fournie par un réseau officiel et contrôlé, le Constructeur met en place un
système de contrôle de la qualité de l'eau de gâchage.

Ce contrôle implique la réalisation d'analyses chimiques fréquentes dont la périodicité est


convenue avec un agent certifié par un laboratoire étatique en présence de l’agent de
SKTM à la lumière des résultats obtenus au cours d'une période probatoire de un mois
pendant laquelle les prélèvements et analyses sont quotidiens.

Tous les frais relatifs à la fourniture, aux analyses chimiques et au traitement éventuel de
l'eau sont à la charge du Constructeur.

5.2.5. Adjuvants

Les adjuvants utilisés doivent être conformes aux exigences des normes NA 774, NA 776,
NA 777, NA 817, NA 819, NA 820, NA 821 .

Le Constructeur soumet à l'approbation du Maitre de l’ouvrage la liste des adjuvants qu'il


compte utiliser. Cette liste qui peut être évolutive en fonction des besoins du chantier
précise au moins :
- La fonction de cet adjuvant
- La provenance
- Le fabricant
- La dénomination exacte du produit
- Une documentation détaillée donnant les caractéristiques du produit ainsi que des
résultats d'essais réalisés dans des laboratoires indépendants et une liste de référence.

Tous les adjuvants quels qu'ils soient sont utilisés en respectant les instructions du
fabricant.

Le Maître d’Ouvrage se réserve le droit de procéder aux frais du Constructeur à des


essais en vue de vérifier la qualité des produits utilisés.

Le Maitre d’ouvrage se réserve le droit de faire surseoir à l’emploi des matériaux pour
lesquels il aura demandé des essais.

Toutefois, si le Maitre d’ouvrage demande, aux frais du Constructeur, il pourra être


employé des adjuvants dont la nature et le pourcentage seront adaptés en cas de
nécessité.

40
Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

5.3. STOCKAGE DES MATÉRIAUX

Le stockage des constituants sur chantier a pour but de disposer d’un stock de différents
matériaux permettant de confectionner au fur et à mesure les quantités de bétons
nécessaires aux coulages successifs des différentes parties de l’ouvrage à réaliser.
Cependant, il y a lieu de prendre au préalable toutes les dispositions nécessaires afin de
maintenir les constituants à l’abri des salissures et de toutes dégradations éventuelles.

Afin de ne pas perturber ou entraver le bon fonctionnement du chantier, il est recommandé


de stocker les constituants séparément par catégorie dans des endroits bien délimités et
accessibles.

L’approvisionnement en ciment doit correspondre au moins à la consommation de 15 jours


de bétonnage.

5.3.1. Granulats

Il convient d’éviter tout mélange entre des granulats de nature, d’origine ou de classes
granulaires différentes. Pour éviter la pollution des granulats par de la terre, des débris
végétaux ou des déchets, le stockage doit se faire sur une aire aménagée. L’aire de
réception des granulats doit permettre un bon écoulement des eaux. Pour ce faire, il est
recommandé de réaliser à même le sol une aire bétonnée et légèrement inclinée vers
l’extérieur. Il est également conseillé de délimiter cette aire ou surface de stockage par un
cloisonnement partiel en hauteur.

La teneur en eau est contrôlée au moins deux fois par semaine, cette fréquence est accrue
éventuellement en fonction des conditions locales et des volumes de béton à mettre en
œuvre quotidiennement.

Des mesures sont prises pour qu'au cours d'un poste de bétonnage pouvant durer 24
heures, la teneur en eau des sables en varie pas de ± 0,5 %

5.3.2. Ciments

Le ciment est généralement livré en vrac par camion cocotte ou en sacs de 50kg. Sur
chantier, le ciment en vrac doit être stocké dans des silos fermé à l’abri de l’humidité de l’air
et des intempéries.
Les silos sont en général des cylindres métalliques en position verticale fixe et d’une
capacité de plusieurs tonnes. Ce mode de stockage convient pour des chantiers à grande
consommation.

Dans le cas du ciment conditionné en sacs, il doit être stocké sur des palettes disposées
sur un sol plat et sec. Par ailleurs, les sacs seront soigneusement rangés et empilés
régulièrement. Ils doivent aussi être protégés des intempéries, de l’humidité de l’air, des
projections de boue éventuelles et de tout choc pouvant déchirer ou endommager les sacs
en papier qui constituent l’enveloppe protectrice du ciment.

5.3.3. Adjuvants

Les adjuvants seront stockés dans leurs emballages d’origine. En général, ils sont livrés en
bidons, fûts en plastique ou en métal de différentes capacités. On s’assurera de les
regrouper dans un même endroit. On devra aussi veiller à ce que les emballages soient
bien fermés et clairement identifiés. Il y a lieu également de vérifier scrupuleusement les
dates limites de validité d’emploi de ces produits.

Les produits dont la date de péremption est dépassée, ne peuvent être utilisés et sont
immédiatement évacués en dehors du site.

5.4. COMPOSITION, CONTROLE, MALAXAGE ET TRANSPORT DU BÉTON


5.4.1. Généralités
41
Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

Les équipements et installations dont dispose le Constructeur pour le malaxage et le


transport du béton à pied d’œuvre permettent de respecter les cadences prévues découlant
du planning d'exécution.

La description des équipements et installations fait l'objet d'un mémoire préparé par le
Constructeur et soumis à l'approbation du Maître d’Ouvrage avant le début des travaux.

5.4.2. Composition des bétons

Une formulation de béton consiste à trouver les proportions des différents constituants
permettant de satisfaire ce cahier des charges, répondant à des critères techniques, à partir
de matériaux donnés. Il existe de nombreuses méthodes de composition, Bolomey, Faury,
Joisel, Vallette, Dreux-Gorisse, etc. Toutes ces méthodes ont pour but de déterminer la
combinaison de matériaux à utiliser pour produire le béton qui aura les propriétés
recherchées (consistance et résistance en compression) et qui sera le plus économique
possible. Les principaux facteurs à prendre en compte lors de la formulation du béton sont
mentionnés ci-après.

5.4.2.1 La nature de l’ouvrage

La connaissance de la nature de l’ouvrage est nécessaire : ouvrage massif, ou au contraire


élancé et de faible épaisseur, faiblement ou fortement ferraillé, etc.

5.4.2.2 Résistance caractéristique demandée du béton

Pour rappel, la résistance caractéristique d’un béton est sa résistance à la compression


requise ou spécifiée pour l’établissement du projet, obtenue à 28 jours d’âge telle que
définie par le DTR - BC. 2-41.
5.4.2.3 Dimension maximale des granulats

La dimension maximale D max des granulats d’un béton correspond à la dimension


maximale du plus gros granulat déterminé par tamisage. Le Dmax doit être choisi de telle
sorte qu’il puisse se frayer un passage entre les armatures, ainsi qu’entre les armatures et
les parois du coffrage.

5.4.2.4 Densité du ferraillage

Il est nécessaire de connaître la densité du ferraillage des zones les plus armées.

5.4.2.5 Mode de mise en place

Le mode de mise en place du béton doit être pris en compte pour le choix de la formulation
du béton (béton pompé, coulé en place, transporté, etc.).

5.4.2.6 Durée du transport

Le béton frais doit rester homogène et conserver ses principales propriétés au cours du
transport et ce, jusqu’à sa mise en place dans l’ouvrage. Ainsi, la durée du transport est
limitée et fixée par les normes. Pour une durée plus longue, il faudra nécessairement faire
appel à un adjuvant (superplastifiant ou retardateur de prise).

5.4.2.7 Consistance du béton

La consistance du béton est définie comme étant son aptitude à occuper facilement sans
ségrégation, la forme des volumes du coffrage armé dans lequel il est mis en place pour
constituer l’ouvrage. Cette propriété dépend des facteurs énumérés ci-dessus.
A/ L’essai d’étude
Cet essai est réalisé en laboratoire avec les constituants qui seront utilisés sur le chantier
afin de définir la formulation du béton appropriée en tenant compte à la fois des
caractéristiques demandées et des conditions de mise en œuvre. L’essai d’étude permet de
déterminer d’après la formulation appliquée le dosage précis de chaque constituant entrant
42
Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

dans la composition du béton envisagée. Les dosages sont en général établis sur des
matériaux à l’état sec.

B/ L’essai de convenance

Cet essai a pour but de vérifier qu’avec les moyens du chantier, on peut réaliser la
composition de béton réalisée lors de l’essai d’étude. Il a également pour but de vérifier que
les quantités des constituants prévues correspondent bien à un mètre cube de béton mis en
œuvre.

C/ L’essai de contrôle

Il a pour but de vérifier la régularité de la fabrication et si les caractéristiques exigées sont


bien respectées sur le chantier. En général, afin de parvenir à assurer un contrôle efficace,
il est recommandé de mettre en place une procé- dure de contrôle qui s’avère très pratique
sur le chantier notamment lorsque les quantités de bétons fabriquées sont importantes en
volume.

Le Constructeur soumet à l'approbation du Maître d’Ouvrage une formulation de béton


pour chaque type de béton.

Lorsque la consistance du béton doit être déterminée, elle doit être mesurée par un des
essais suivants :

• L'essai d'affaissement selon la NA 5102 ;


• L’essai Vébé selon la NA 5103 ;
• L'essai d’indice de serrage selon la NA 5104 ;
• L'essai d'étalement sur table selon la NA 5105;
• Ou par des méthodes d'essai spécifiques ayant fait l'objet d'un accord entre le prescripteur
et le producteur pour le béton destiné aux applications spéciales (par exemple : béton à
consistance terre humide).

Le dosage d'un constituant est exprimé en poids de ce constituant par mètre cube de béton
compacté à refus.

Le Constructeur établit également un tableau de synthèse reprenant les différents types


de bétons confectionnés sur le site avec le détail de leur composition et les ouvrages ou
parties d'ouvrage où ces différents types de béton sont utilisés.

Les dosages précis des bétons de structure (armé ou précontraint) sont déterminés à partir
de campagnes d'essais probatoires.

Ces campagnes d'essais probatoires débutent dés la conclusion du marché et, outre le
dosage, conduisent à la détermination précise des caractéristiques mécaniques des bétons
dont il y a lieu de tenir compte dans les calculs

Le programme détaillé de ces essais ainsi que le lieu où ils sont réalisés, sont soumis à
l'approbation d'un organisme de contrôle étatique en priorité, si non, agrée par l’état.

5.4.2.8 Classification des bétons

Classes de résistance à la compression

Le maître d’œuvre doit imposer au Constructeur une valeur minimale de la résistance à la


compression à vingt-huit (28) jours pour le béton. Cette résistance est appelée résistance
caractéristique et notée f ck. Elle est fonction de la nature de l’ouvrage et de
l’environnement dans lequel il se situe.

43
Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

La norme NA16002/ 2007 définit les classes de résistance des bétons pour deux valeurs
de résistances caractéristiques, la première déterminée à partir de mesures sur
éprouvettes cylindriques 15 x 30 cm, la deuxième à partir des éprouvettes cubiques 15 x
15 x 15 cm.

Classe C8/10 C12/15 C16/20 C20/25 C25/30 C30/37 C35/45 C40/50

Fck cyl. 8 12 16 20 25 30 35 40
(MPa)
fck cube (MPa) 10 15 20 25 30 37 45 50

Classes de consistance

Il existe 5 classes de consistance des bétons (S1 à S5).


La mesure de l’affaissement est réalisée à l’aide du cône d’Abrams (Slump test).

Classes de S S2 S3 S4 S5
consistance 1
Affaissement (mm) 10- 50- 100-
160-210 > 220
40 90 150

Les consistances peuvent également être spécifiées par d’autres essais, temps VEBE,
indice de serrage ou diamètre d’étalement.

Classes de chlorures

Quatre classes de chlorures sont définies dans la norme NA16002/ 2007 (0,20, 0,40 et 1,0).
Ce rapport correspond à la teneur maximale en ions Cl- rapportée à la masse de ciment.

Teneur maximale en Cl-


Utilisation du béton Classe de rapportée à la masse de
chlorures a) ciment b)
Ne contenant ni armatures en acier ni
pièces métalliques noyées (à l'exception Cl 1,0 1,0 %
des pièces
de levage résistant à la corrosion).
Contenant des armatures en acier ou des Cl 0,20 0,20 %
pièces métalliques noyées Cl 0,40 0,40 %
Contenant des armatures de précontrainte Cl 0,10 0,10 %
en acier Cl 0,20 0,20 %
a) Pour un usage spécifique du béton, la classe à utiliser dépend des dispositions valides sur le
lieu d’utilisation du béton.
b) Lorsque des additions de type II sont utilisées et sont prises en compte pour le dosage en
ciment, la teneur en chlorures est exprimée comme le pourcentage en masse des ions
chlorures rapportée à la masse de ciment plus la masse totale des additions qui sont prises en
compte.

Dimension des granulats

Lorsque le béton est classé selon la dimension maximale des granulats, la classification
doit se faire à partir de la dimension nominale supérieure du plus gros granulat présent
dans le béton (Dmax) conformément à la NA 5113 et NA 2607.

Classes d’exposition

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Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

Ces actions dues à l’environnement sont réparties en classes d'exposition dans le Tableau
1. Les exemples sont donnés à titre informatif.

Note : Le choix des classes d'exposition dépend des dispositions en vigueur là où le béton
est utilisé. Cette classification des expositions n'exclut pas la prise en compte des
conditions particulières existant là où le béton est utilisé, ni l'application de mesures de
protection telles que l'utilisation d'acier inoxydable ou de tout autre métal résistant à la
corrosion, ni l'utilisation de revêtements protecteurs du béton ou des armatures.
Le béton peut être soumis à plusieurs des actions décrites au Tableau 1 ; dans ce cas, les
conditions environnementales auxquelles il est soumis, peuvent nécessiter d'être exprimées
sous la forme de combinaison de classes d'exposition.

Pour un élément de structure donné, différentes surfaces de béton peuvent être soumises à
différentes actions dues à l’environnement.

Exemples informatifs illustrant le choix


Désignation de Description de l’environnement des classes d’exposition
la classe
1. Aucun risque de corrosion ni d’attaque
X0 Béton non armé et sans pièces
métalliques noyées : toutes les
expositions sauf en cas de
gel/dégel, d'abrasion et d’attaques
chimiques.
Pour le béton armé ou avec des Béton à l’intérieur de bâtiments où le taux
pièces métalliques noyées : Très d’humidité de l’air ambiant est très faible.
sec
2. Corrosion induite par carbonatation
Lorsque le béton contenant des armatures ou des pièces métalliques noyées est exposé à l’air et à
l’humidité, les différentes classes d’exposition sont classifiées ci après :

NOTE On entend par condition d’humidité celle du béton recouvrant les armatures ou les pièces métalliques
noyées, mais, dans de nombreux cas, cette humidité peut être considérée comme le reflet de l’humidité ambiante.
Dans ces cas-là, une classification fondée sur les différents milieux ambiants peut être appropriée ; il peut ne pas en
être de
même s’il existe une barrière entre le béton et son environnement.
Désignation de Exemples informatifs illustrant le choix
la classe Description de l’environnement des classes d’exposition

Béton à l’intérieur de bâtiments où le taux


XC1 Sec ou humide en permanence d’humidité de l’air ambiant est faible. Béton
submergé en permanence dans de l'eau

Surfaces de béton soumises au contact à long


XC2 Humide, rarement sec
terme de l’eau. Un grand nombre de
fondations
Béton à l’intérieur de bâtiments où le taux
XC3 Humidité modérée d’humidité de l’air ambiant est moyen ou
élevé. Béton extérieur abrité de la pluie.

Surfaces soumises au contact de l’eau,


XC4 Alternance d’humidité et de séchage mais n’entrant pas dans la classe
d’exposition XC2.
3. Corrosion induite par les chlorures, ayant une origine autre que marine
Lorsque le béton contenant des armatures ou des pièces métalliques noyées est soumis au contact
d’une eau ayant une origine autre que marine, contenant des chlorures, y compris des sels de
déverglaçage, les différentes classes d’exposition sont classées comme suit :

Note : À propos des conditions d’humidité, voir aussi la section 2 de ce tableau.


45
Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

Surfaces de bétons exposées à des


XD1 Humidité modérée chlorures transportés par voie aérienne.

Piscines. Béton exposé à des eaux


XD2 Humide, rarement sec industrielles contenant des chlorures.

Éléments de ponts exposés à des


XD3 Alternance d’humidité et de séchage projections contenants des chlorures.
Chaussées. Dalles de parc de stationnement
de véhicules.

4. Corrosion induite par les chlorures présents dans l’eau de mer


Lorsque le béton contenant une armature ou des pièces métalliques noyées est soumis au contact des
chlorures présents dans l’eau de mer ou à l’action de l’air véhiculant du sel marin, les différentes classes
d’exposition sont :
Exposé à l’air véhiculant du sel
XS1 marin, mais pas en contact direct Structures sur ou à proximité d’une côte.
avec l’eau de mer

XS2 Immergé en permanence Éléments de structures marines.

Zones de marnage, zones soumises


XS3 à des projections ou à des embruns Éléments de structures marines.

5. Attaque gel/dégel avec ou sans agent de déverglaçage

Lorsque le béton est soumis à une attaque significative due à des cycles de gel/dégel alors qu’il est
mouillé, les différentes classes d’exposition sont :

Saturation modérée en eau sans Surfaces verticales de bétons exposées à la


XF1 agent de déverglaçage pluie et au gel.

Surfaces verticales de bétons des ouvrages


Saturation modérée en eau avec
XF2 routiers exposées au gel et à l’air véhiculant
agents de déverglaçage
des agents de déverglaçage.

Désignation de Exemples informatifs illustrant le choix


la classe Description de l’environnement des classes d’exposition

Forte saturation en eau, sans agent Surfaces horizontales de bétons exposées à


XF3 de déverglaçage la pluie et au gel.
Routes et tabliers de pont exposés aux
agents de déverglaçage et surfaces de
Forte saturation en eau, avec agents bétons verticales directement exposées aux
XF4 projections d’agents de déverglaçage et au
de déverglaçage ou eau de mer.
gel. Zones des structures marines soumises
aux
projections et exposées au gel.
6. Attaques chimiques

Environnement à faible agressivité


XA1 chimique
Environnement d’agressivité
XA2 modérée

Environnement à forte agressivité


XA3 chimique

Contrôles de conformité et de production

46
Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

La norme NA16002/ 2007 décrit très précisément la nature et la fréquence des contrôles, et
les critères de conformité.

La possibilité de réaliser des contrôles de résistance à l’aide d’éprouvettes soit cylindriques,


soit cubiques, est admise par la norme NA16002/ 2007 , NA 5092, NA 5093, NA 5075, NA
5108, NA 5074.

Contrôle de la classe de résistance

Le Constructeur confiera à ses frais, l’ensemble des opérations de contrôle de résistance


du béton à un laboratoire étatique, et ce, depuis le prélèvement du béton sur le chantier
jusqu’à l’écrasement des éprouvettes.

Contrôle de la consistance

Le Constructeur exécute les contrôles de consistance du béton fabriqué ou livré, aux


mêmes fréquences que celles de la classe de résistance. Pour ce faire, il doit disposer du
matériel nécessaire.

Autres contrôles Le Maître d’Ouvrage se réserve le droit de procéder ou de faire procéder à


ses frais, à tout contrôle relatif aux exigences autres que celles de résistance et de
consistance. Le Constructeur est tenu de lui apporter, sans frais, l’assistance voulue à cet
effet.

Types des bétons

Le Constructeur soumet à l'approbation du Maître d’Ouvrage la formule nominale qui fixe


pour chaque type de béton :
- la nature, la qualité et l'origine du constituant;
- le dosage visé de chaque constituant.
Le dosage d'un constituant est exprimé en poids de ce constituant par mètre cube de béton
compacté à refus.
Le Constructeur établit également un tableau de synthèse reprenant les différents types de
bétons confectionnés sur le site avec le détail de leur composition et les ouvrages ou
parties d'ouvrage où ces différents types de béton sont utilisés.

Les dosages précis des bétons de structure (armé ou précontraint) sont déterminés à partir
de campagnes d'essais probatoires.
Ces campagnes d'essais probatoires débutent dès la conclusion du marché et, outre le
dosage, conduisent à la détermination précise des caractéristiques mécaniques des bétons
dont il y a lieu de tenir compte dans les calculs
Le programme détaillé de ces essais ainsi que le lieu où ils sont réalisés, sont soumis à
l'approbation d'un organisme agréé par le Maître d’Ouvrage qui est tenu informé en
permanence de leur déroulement et des résultats obtenus et qui a libre accès aux
laboratoires où sont effectués ces essais.
Les éléments de dosage et/ou les caractéristiques mécaniques de certains types de bétons
donnés ci-après "sans que cette liste puisse être considérée comme exhaustive" doivent
être considérés comme des valeurs minimales indicatives.

a) Béton de propreté (C8/10, B80)


Le béton de propreté ou béton maigre comporte au moins :
- 1300 Kg de gravier
- 600 Kg de sables gros et moyen
- 150 Kg de ciment. CPA ou CPJ.
- La résistance nominale à la compression à 28 jours 80 bars.

b) Béton de pente

Comme le béton de propreté mais le calibre des granulats est éventuellement adapté pour
permettre une mise en place et un lissage convenables. Pour les ouvrages non soumis à
des actions agressives, on peut se contenter d'utiliser du ciment. CPJ ou CHF
47
Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

c) Béton de scellement et de réglage ou de calage

Ce béton est utilisé entre autre pour le remplissage des boites d'ancrage, les scellements et
calages des pieds de charpentes, etc. et en particulier lorsque la distance entre le béton de
fondation et l'assise à caler est supérieure à 5 cm.
Ce béton possède des qualités mécaniques au moins équivalentes à celles des bétons de
la fondation.
Il se compose de :
- 350 Kg de ciment
- 645 Kg de sable 0/3
- 1040 Kg de granulat 2/7
L'ajout d'un super fluidifiant est conseillé.

E (eau)
Le rapport : --------------- ≈ 0,42
C (ciment)
L'attention du Constructeur est attirée sur le fait que les fournisseurs des équipements à
sceller peuvent imposer l'utilisation exclusive d'un produit prêt à l'emploi pour compenser le
retrait. Ce type de produit ne nécessite généralement qu'un malaxage avec de l'eau, sur
chantier.

c) Béton à retrait compensé

Le dosage de ces bétons est adapté de manière à comporter environ 190 Kg d'un produit
spécial comportant des catalyseurs favorisant son oxydation en présence d'agents
réducteurs d'eau et conférant aux bétons la qualité désirée en compensant le retrait.
En outre :
- Les essais d'arrachement acier-béton (Pull out test) donnent une valeur minimale de 40
Kg/cm2.
- La résistance à la compression : 400 Kg/cm2 à 28 jours.
- Le retrait : maximum 30 microns par mètre
- La résistance à l'adhérence (béton-béton) : 15 Kg/cm 2.

a) Bétons structurels

Ces bétons sont utilisés pour l'exécution des ouvrages en béton armé ou précontraint.
Le béton armé présente une résistance caractéristique à la compression fc28 au moins
égale à 270 Kg/cm2. Pour le béton précontraint, cette valeur fc28 est au moins égale à 300
Kg/m2.
La résistance à la compression est mesurée par compression axiale de cylindres droits de
révolution de 200 cm2 de section et d'une hauteur double de leur diamètre.
Le dosage en ciment CPA , CPJ, CHF et CRS est au minimum de 350 Kg/m 3.

5.4.3 : Malaxage

Le matériel de malaxage
Le choix d’un équipement (bétonnière ou malaxeur) dépend de sa capacité de production,
de son aptitude à malaxer différents types de mélanges (secs, plastiques, caverneux,
pleins) pour donner des bétons réguliers. On distingue les bétonnières et les malaxeurs.
Les bétonnières
Les bétonnières sont des équipements qui assurent le mélange des constituants par simple
rotation de la cuve suivant un axe qui peut être horizontal ou légèrement incliné. Des
palettes solidaires de la cuve assurent l’entraîne- ment des matériaux qui retombent par
gravité.

Ce mouvement de brassage assure le mélange des constituants. La vidange de la cuve se


fait par basculement, ou par inversion du sens de rotation.
48
Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

Les malaxeurs
Les malaxeurs assurent une homogénéité du mélange supérieure à celle obtenue avec les
bétonnières, grâce au déplacement relatif des composants à l’intérieur du mélange.

La plupart des malaxeurs sont à axes verticaux. Le béton subit un puissant effet de
brassage à la fois dans le sens vertical et dans le sens horizontal.

Les paramètres du malaxage

Une fois déterminé l’équipement adapté au béton à réaliser, le malaxage, pour être
efficace, doit prendre en compte les paramètres suivants :

- l’ordre d’introduction des composants ;


- la vitesse de rotation de la cuve ;
- le temps de malaxage.

Avec un malaxeur, il est préférable d’introduire le ciment et l’eau qui assure son mouillage,
puis le sable, pour constituer le mortier et enfin les gravillons. Les adjuvants ont été
préalablement dilués dans une partie de l’eau de gâchage.

Avec une bétonnière, l’introduction d’une partie des gravillons avec une partie d’eau assure
le lavage de la cuve. Le ciment, le reste de l’eau et le sable sont introduits en derniers.

5.4.4 : Transport

Les moyens de transport du béton entre la centrale à béton et le lieu où il doit être mis en
œuvre sont soumis à l'approbation d'un organisme étatique en priorité, si non, agrée par
l’état.

Aucun béton ne peut être mis en œuvre au-delà de 30 minutes après qu'il ait été malaxé à
la centrale de bétonnage.

Ce béton refusé est évacué hors du site conformément aux prescriptions


Lorsque le transport est effectué par temps chaud, le délai précis admissible est déterminé
à partir d'essais préalables et approuvés par l’organisme étatique en priorité, si non, agrée
par l’état.

Les moyens de transport sont soigneusement nettoyés après chaque usage et en


particulier chaque fois qu'il y a modification du type de béton à transporter.

5.5. MISE EN PLACE DU BÉTON ET CURE.

Avant début des travaux, le Constructeur décrit dans un mémoire appelé "programme de
bétonnage" qu'il soumet à l'approbation du Maître d’Ouvrage les dispositions qu'il se
propose d'adopter pour la mise en place et la cure du béton.

En aucun cas, le béton ne peut être versé en chute libre. En cas d'emploi de goulottes,
l'extrémité inférieure de celles-ci est au maximum à un mètre au-dessus de la surface à
bétonner.

Le béton peut être mis en place à l'aide d'une pompe à béton, dans ce cas, la composition
des bétons tient compte de ce moyen d'exécution.

Le béton doit être vibré dans la masse, la vibration d'un élément n'est jamais interrompue
en cours de bétonnage.

Le béton est maintenu continuellement humide pendant les deux premières semaines de la
période de durcissement. Lors de l'utilisation de produits de cure, ceux-ci sont soumis à
l'approbation d'un laboratoire agréé par le Maître d’Ouvrage et sont en principe incolores et
ne laissent pas de trace permanente sur les parements.
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Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

5.6. ESSAIS EN COURS DE FABRICATION

Les essais en cours de fabrication ont pour but de contrôler la régularité de la fabrication et
si la résistance caractéristique convenue et déterminée à partir des essais probatoires est
bien atteinte.

D'une manière systématique, pour chaque classe de béton produite, pour chaque jour de
collage, le Constructeur prélève sur le lieu de fabrication la quantité de béton permettant
de confectionner (09) neuf éprouvettes.

Par prélèvement, les essais à réaliser sont les suivants :

- Vérification de la résistance à la compression :

. 3 éprouvettes sont écrasées à 7 jours, le résultat est corrigé de façon à obtenir la


résistance équivalente à 28 jours.
. 3 éprouvettes sont écrasées à 28 jours.
. 3 éprouvettes sont tenues en réserve, comme témoins pour un essai éventuel à 90 jours.

Les éprouvettes sont conservées sur chantier dans des conditions conformes aux normes
applicables et ne sont envoyées au laboratoire étatique que le jour de l'essai.

Toutes les éprouvettes sont soigneusement repérées et identifiées et il doit être possible
d'établir une relation univoque entre l'éprouvette et la partie d'ouvrage réalisée avec le
même béton.

Lors de la mise en place du béton, le Maître d’Ouvrage ou laboratoire étatique, peut exiger
de procéder à un prélèvement en vue de confectionner 3 éprouvettes de contrôle sur les
lieux mêmes.

Ces prélèvements sont effectués de manière aléatoire, non systématique et sans


avertissement.

Le Constructeur prend toutes dispositions pour avoir en permanence des moules à


proximité des lieux de mise en place du béton.

Sur les lieux de fabrication du béton et pour chaque gâchée, on procède à la détermination
de la consistance du béton frais par la méthode de l'affaissement au cône. La valeur
obtenue est comparée à celle résultant des essais probatoires.

Sur les lieux mêmes de mise en place, le Maître d’Ouvrage ou laboratoire étatique peut
ordonner à tout moment qu'une mesure identique soit faite.

Les bétons dont les essais sur éprouvettes ou la mesure de la consistance présentent une
non-conformité par rapport aux valeurs caractéristiques convenues sont refusés sauf si le
Constructeur prouve leur qualité par des essais complémentaires, ou des essais réalisés
sur des éprouvettes obtenues par carottage dans les bétons mis en place.

5.7. DÉFAUTS DE SERRAGE - NIDS DE GRAVIERS

Au cas où des nids de graviers seraient visibles après décoffrage et que les dimensions de
ceux-ci seraient néfastes, du point de vue esthétique, étanchéité ou stabilité, il sera
strictement interdit au Constructeur de leur appliquer un cimentage en surface,
immédiatement après le décoffrage.
Si pareils nids de graviers existant, le Constructeur attire l'attention du Maître d’Ouvrage
sur ceux-ci au fur et à mesure de ses constatations après décoffrage. Avec accord de celui-
ci, il prend toutes mesures utiles, changement de granulométrie, vibration plus adéquate ou
complémentaire, etc,... pour que de tels faits ne se représentent plus.

50
Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

Pour la réparation des nids de gravier, le Constructeur traite ces derniers de la façon
suivante soit :
- démolition de la partie d'ouvrage si les nids sont trop nombreux et voisins.
- décapage et enlèvement de ceux-ci sur toute la surface et profondeur (au burin et au
marteau et non au marteau - piqueur jusqu'aux parties saines puis rebétonnage à l'aide
d'un béton à retrait compensé.

5.8. COFFRAGES

5.8.1 : Généralités

Les coffrages grossiers sont utilisés uniquement pour l'exécution des arrêts de bétonnage
pour la face destinée à faire l'objet de la reprise. Ils peuvent être constitués de grillages du
type métal déployé.
Les coffrages ordinaires ne sont utilisés que pour les parements et surfaces non vues.
Les coffrages soignés (appelés aussi parfois coffrages lisses) et les coffrages pour
parements fins sont exécutés exclusivement à partir de panneaux en contre-plaqué ou de
tôles métalliques.
Tous les angles vifs (<90 °C) sont traités de manière à présenter un chanfrein de 20 mm.
Ce chanfrein est réalisé à l'aide d'une latte fixée dans le coffrage.
Après décoffrage, les surfaces visibles du béton doivent être nettoyées de tous clous et les
irrégularités dues au coffrage ou à ses dispositifs de fixation sont meulées et parfaitement
ragréées.

5.8.2 : Trous d'ancrage, de traversées et scellements

a) Implantation :

- Lors de l'exécution des bétons, le Constructeur place, conformément aux plans


d'exécution, toutes les boites d'ancrage prévues qui sont rigidement fixées de façon à
empêcher tout déplacement.

- L'implantation des boites ou trous d'ancrage ainsi que trous de passage ou de traversée
est contrôlée, avant la coulée des bétons, par le Constructeur du matériel ou des
charpentes. Ce contrôle ne diminue en rien la responsabilité du Constructeur qui reste
entièrement responsable de la bonne implantation et exécution de tous les trous d'ancrages
ou de passages.
- La réception des boites et trous d'ancrage est imposée après bétonnage et ensuite avant
montage des accessoires métalliques et équipements, dans chaque cas, un procès- verbal
d'état des lieux est établi.

La tolérance dans l'implantation des boites et trous d'ancrage ou de passage est de plus ou
moins un centimètre par rapport à la position théorique.
D'autre part, les axes des boites, trous d'ancrage et passage ne peuvent pas présenter une
déviation angulaire supérieure à 2 % (dans tous les sens) par rapport à l'axe théorique.
Tous les frais qui résultent d'une mauvaise implantation des trous, boites d'ancrage ou de
passage sont à la charge du Constructeur (les tolérances ne sont pas cumulatives).

b) Trous d'ancrage de section quelconque et trous de traversée


Ces trous d'ancrage ou de traversée sont constitués par de simples évidements réalisés au
moyen de coffrage appropriés. Si nécessaire, ils sont munis d'un pan coupé pour permettre
une coulée aisée du béton de scellement.
Après le décoffrage, le Constructeur protège les trous d'ancrage contre l'encrassement et
la pénétration d'eau en bouchant l'ouverture par exemple, au moyen de brisques à plat,
fixées au mortier ou par tout autre moyen approprié.
Le coffrage des trous d'ancrage sera réalisé à l'aide de métal déployé. Dans tous les cas,
l'emploi de polystyrène expansé est interdit.

c) Fourreaux de traversées cylindriques


Ces fourreaux sont constitués soit par des tuyaux en PVC, soit par des tuyaux en acier,
noyés définitivement dans le béton.
51
Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

Dans le cas de traversées de parois ou voiles et poutres, et sauf indications contraires, les
extrémités des tuyaux se situent dans le plan des faces de parois.
Dans le cas de traversées de planchers, l'extrémité supérieure se situe 2 cm au-dessus du
revêtement de sol fini. Elles sont sans bavures, ni arrêtes vives.

d) Boites, gabarits, clés et plaques d'ancrage métalliques


Les boites, gabarits, clés et plaques d'ancrage fournis par les constructeurs d'équipement
sont à placer avant bétonnage et à noyer dans le béton.

e) Scellements
- Le Constructeur est seul responsable des dégâts pouvant provenir de l'encrassement
des trous et boites d'ancrage.
- Avant pose du matériel ou des charpentes et préalablement à l'exécution du scellement, le
Constructeur veille à nettoyer parfaitement les trous d'ancrage et à évacuer l'eau
stagnante.

5.9. ARMATURES

La distance des armatures (barres principales ou étriers) aux parois de tous les bétons est
au minimum :
- pour les fondations et routes : 5 cm.
- pour les ouvrages structurels à l'extérieur : 3 cm.
- pour les ouvrages structurels à l’intérieur : 2,5 cm.

III -6. MACONNERIE :

Toutes les maçonneries sont exécutées d'aplomb, de niveau et bien planes.


L'épaisseur nominale des joints est de 1 cm et les joints verticaux sont alternés.
Des blochets en bois dur imprégnés d'un fongicide non volatil et sans eau sont à prévoir
aux endroits requis pour la fixation de divers éléments tels que menuiseries, huisseries,
etc. ; Les blochets sont assujettis à la maçonnerie par des feuillards noyés dans les joints.

Les parties de maçonnerie dont les parements forment une surface courbe ou inclinée sont
exécutées au moyen de cintres ou de gabarits, avec toutes les précautions et tous les soins
nécessaires pour éviter autant que possible les tassements et les déformations.

Par temps sec, les maçonneries sont arrosées légèrement, mais fréquemment, afin de
prévenir une dessiccation trop prompte. Elles sont préservées contre la sécheresse ou la
pluie au moyen de planches, de nattes ou de toiles, humectées quand il y a lieu. Ces
mesures de protection doivent être particulièrement soignées en cas d'interruption d'une
certaine durée.

Le mortier doit toujours être déposé sur les chantiers dans des auges et non à même les
maçonneries, ces auges sont abritées par temps pluvieux ou très chaud. Il est interdit de
ramollir le mortier en y ajoutant de l'eau.

Dans le cas où l’entrepreneur a été autorisé, soit à effectuer des dépôts de matériaux sur
des maçonneries fraîches, soit à faire passer des personnes ou des charges, il prend les
mesures nécessaires pour éviter tout ébranlement des maçonneries. Le passage des
personnes ou des charges est toujours subordonné à l'installation préalable de chemins en
planches ou dispositifs similaires.

Maçonneries intérieures en élévation :

Sauf stipulations contraires


- Les parties intérieures des murs extérieurs et les murs intérieurs sont réalisés en blocs ou
en brique choisis de façon à réaliser uniformément les épaisseurs indiquées aux plans.

- Les parements de ces murs et cloisons étant destinés à être enduits ou revêtus sont
maçonnés à joints ouverts.

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Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

- Les parachèvements des murs intérieurs des locaux peuvent être les suivants :

. Revêtements pelliculaires (marbres ou pierres)


. Application d’un ciment avec finition à la chaux pulvérisée
. Panneaux acoustiques et décoratifs
. Faïences, plaquettes, briques de parement
Lorsque les parements des cloisons ou murs ne reçoivent pas de revêtement, ils sont
rejointoyés à la dague au fur et à mesure de l'avancement de la maçonnerie.

Ces parements sont en général destinés à être peints.

Les joints sont sertis de manière à ce que leur niveau supérieur soit 1 cm plus bas que le
niveau fini du pavement.

III -7. REVETEMENTS :

Revêtements de sol :

Chape de ciment :

La chape de ciment est mise en œuvre sur un béton frais. Si cela n'est pas possible, la
surface à recouvrir sera repiquée, nettoyée et lavée et, s’il est nécessaire, régularisée avec
du béton, puis largement humidifiée.
La chape de ciment se compose de sable, ciment et d’eau de gâchage aux quels on ajoute
des durcisseurs de surface en cas de besoin.

Les résistances à la compression et les épaisseurs demandées sont précisées sur les plans
d’exécution.

Le mortier sera malaxé mécaniquement et aura une consistance plastique. Après mise en
place, il sera compacté et tiré à la règle et taloché mécaniquement. Le début du talochage
se situera environ à 3 - 4 heures après la mise en œuvre du mortier lorsque ce dernier aura
fait prise.

L’entrepreneur devra veiller à trouver le bon moment pour le début du talochage, en


démarrant trop tôt la chape sera détruite et en démarrant trop tard on n'arrivera plus à
obtenir une surface parfaitement lisse.

La chape sera subdivisée en aires de 20 à 30 m2 à l'aide de joints de dilatation. Ces joints


qui se trouvent en tout cas au-dessous de joints du même genre dans le support sont soit
des joints de construction, soit des joints ouverts à l'aide d'un fer au début de prise ou sciés
après la prise du mortier. Ils sont fermés à l'aide d'un mastic bitumineux ou à base de
matière plastique.

La chape doit sécher progressivement, à l'abri des courants d'air, de la chaleur et du froid.
Pour empêcher une dessiccation trop rapide, elle sera couverte de toiles de jute ou de
nattes tenues humides durant le processus de durcissement ou bien protégée par un
produit de cure (curing compound) Chapes à liant magnésien

Le béton servant de support sera soigneusement nettoyé. Les parties métalliques en


contact avec la chape seront protégées à l'aide d'un enduit bitumineux, de cartons bitumés
ou d'un enrobage en béton.

Le mortier de la chape, appliqué en une ou deux couches suivant les plans, sera dressé à
la règle et compacté.
La surface sera talochée mécaniquement ou à la main.
La chape est constituée soit d'une seule couche de 15 à 25 mm d'épaisseur, soit de deux
couches.

L'exécution en deux couches est exigée si :

53
Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

- Le support présent de fortes irrégularités, la couche inférieure sert dans ce cas de couche
de rattrapage.
- Les propriétés thermiques doivent être améliorées.
- L'on veut réaliser un revêtement multicolore.
- L'on doit ajouter des durcisseurs à la couche d'usure.
L'épaisseur de la couche inférieure est de 15 mm au minimum, celle de la couche
supérieure varie entre 10 et 15 mm.
Les dosages à appliquer sont de la responsabilité de l’entrepreneur qui les soumet
préalablement pour approbation du Maitre d’ouvrage.
Fermetures des jointes : produit à base de cire.

Chape à liant bitumineux (asphalte coulé) :

La chape à liant bitumineux se pose sur le dallage en béton armé par l'intermédiaire d'un
papier bitumé ou d'un feutre bitumé.
L'asphalte est coulé à chaud et dressé à la règle. La surface est frottée au sable fin. Le
raccord aux murs sera réalisé soit avec une cannelure au dessus du relevé, soit d'un relevé
avec une plinthe en asphalte ultérieurement recouverte par l'enduit du mur.
Carrelage :

Les différents types de pavement sont précisés au cahier des prescriptions techniques
particulières.
Les caractéristiques des matériaux et la réalisation des travaux sont conformes aux
prescriptions de la D.T.U N° 52.1. "Travaux de revêtements de sols scellés".

Revêtements muraux :

La conception et la réalisation des enduits et revêtements muraux sont conformes aux


prescriptions des D.T.U. 26.1. "Enduits aux mortiers de liants hydrauliques" et D.T.U. 55
"Revêtements muraux scellés".
Les enduits aux mortiers de liants hydrauliques sont des enduits à deux couches projetés
mécaniquement et sont réalisés entre "nus et repères". L'incorporation d'adjuvants n'est
autorisée qu'avec l'accord du Maitre d’ouvrage et moyennant l'exécution d'essais
préalables d'efficacité et de comptabilité effectués en tenant compte des conditions du
chantier.
Les arrêtes sont protégées par des profilés d'arrêt métalliques traités contre la corrosion.
L’entrepreneur soumet à l'approbation du Maitre d’ouvrage une description détaillée de
l'ensemble des revêtements antiacides qu'il compte mettre en œuvre.

Contrôle :

Le Maitre d’ouvrage peut procéder à tout moment aux contrôles et essais qu'il juge
nécessaires.

Ils portent sur :

- la qualité des matériaux mis en œuvre


- la comparaison entre les échantillons ayant reçu l'agrément du Maitre d’ouvrage et les
matériaux utilisés.

- les dosages, en particulier des dosages de liant.


- l'épaisseur des couches mises en œuvre (isolations, forme, mortier de pose etc., )
- la conformité d'exécution des travaux avec les prescriptions des charges et des plans
d’exécution.

Adhérence des revêtements à liants (chapes, carrelages, enduits)


Les revêtements doivent adhérer au support, ils ne doivent pas sonner "creux" sous le coup
de marteau. Le taux d'adhérence au support sera au moins égal à 3 bars après 28 jours.
Si le Maitre d’ouvrage en fait la demande, la vérification est faite par surface de
revêtement d'au moins 50 m2 à l'aide de trois carottages traversant toute l'épaisseur du
revêtement en des points choisis au hasard. Le taux d'adhérence est la moyenne
arithmétique des taux d'adhérence constatés en chacun des points (aucun résultat ne devra
54
Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

être inférieur à 2 bars). Ces essais ne sont effectués que s'il y a des doutes sérieux sur la
qualité d'adhérence des revêtements.
III -8.TOITURE :

Etanchéité, isolation thermique et accessoires de toiture :

La conception et la réalisation des étanchéités de toiture est conforme aux prescriptions


des D.T.U 14.1 - 43 et 43.1.
Dans les toitures en béton ou en maçonnerie, tous les percements requis pour l'installation
d'accessoires divers tels que des lanterneaux ou pour le passage de conduites
quelconques sont bordés d'une rehausse en béton de hauteur suffisante pour permettre un
raccord parfait de l'étanchéité.
Les descentes d'évacuation des eaux pluviales sont constituées de canalisations en acier.
En amont, les descentes sont pourvues d'une crépine de toiture avec grille tronconique
conditionnée pour un raccordement parfaitement étanche avec le chéneau.
En aval, leur connexion avec le réseau d'égouts se fait au droit d'une chambre de visite.

Garantie :

L’entrepreneur garantit l'étanchéité pour une période à compter de la réception définitive.


Pendant cette période l’entrepreneur s'engage à effectuer les réparations éventuellement
nécessaires à la première demande du Maitre d’ouvrage pour autant que la responsabilité
des dégâts constatés incombe à l’entrepreneur.

III - 9. RESEAUX DE DRAINAGE ET EGOUTTAGE

CONCEPTION

La conception répond aux exigences suivantes :

- Conformité aux règles de bonne pratique les plus actuelles


- Respect de la pente minimale de 4 mm/m pour les collecteurs
- Fonctionnalité parfaite des réseaux à assurer avec la réalisation de chambres de visite ou
de regards installés à chaque branchement, changement de direction ou tous les 30 m en
tracé rectiligne.
- Aucune station de relevage n'est prévue sauf indication éventuelle dans le cahier N° 10.

III - 10. VOIRIE

10.1 Conception des routes

La conception des routes, des aires de parcage et de manœuvres tient compte de leurs
destinations en fonction :
- de la charge par essieu probable
- du type de véhicules auxquels elles sont destinées
- l'intensité du trafic
- les transports exceptionnels envisagés.
- la nature des produits transportés éventuellement

10.2 Fond d’encaissement


Un contrôle de la portance du fond d’encaissement est réalisé par le Constructeur.
Le contrôle consiste en deux essais à la plaque par section de 2.500 m2 (ou fraction
restante de 2.500 m2). La localisation des essais est déterminée par le Maître d’Ouvrage.
Sur la base des résultats obtenus, le Constructeur indique sur les plans, les endroits où il y
a lieu de procéder à une amélioration du fond d’encaissement.
Le degré de compaction du fond d’encaissement est satisfaisant si le coefficient de
compressibilité est au moins égal à 1700 t/m2.
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Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

Dans le cas où une amélioration du fond de coffre est nécessaire, le Constructeur remet au
Maître d’Ouvrage un mémoire décrivant :
- Les matériaux à traiter
- L'additif et la quantité d'additif qu'il se propose d'utiliser
- Le mode de mise en œuvre qu'il compte appliquer
- L'épaisseur de la couche traitée.
Après traitement, un contrôle de portance est réalisé par un essai à la plaque au droit de la
zone traitée.
La régularité de surface est contrôlée avant exécution de la couche de sous-fondation.
Les dénivellations sont mesurées à la règle de 3 mètres. Toute dénivellation supérieure à 2
cm est immédiatement corrigée par réglage et recompactée.

Le corps de chaussée est composé de :

10.3 Couche de fondation


Ces matériaux peuvent être indifféremment des graves naturelles (ex. tout-venant d’oued),
des matériaux partiellement ou totalement concassés (carrières) ou des mélanges des 2
catégories, ainsi que le tuf.

Le granulat pour la couche de fondation est constitué par un matériau à granularité continue
avec D = 32 MM, D = 45 MM ou D = 56 MM.

La proportion d'éléments fins (éléments inférieurs à 0,063 mm) ne doit pas dépasser 8 %
après mise en œuvre.

Le matériau doit répondre également aux critères suivants :


- Indice Los Angeles (sur éléments supérieurs à 2 mm) : µ 50
- Indice portant CBR à 97 % de l'OPM et à 4 jours d'imbibition : 50
- Indice de plasticité : µ 15

Les matériaux doivent être exempts d'éléments végétaux tels que racines, branches,
humus etc.
On devra toujours respecter la règle d'épaisseur 2/3 D, c’est à dire que le granulat le plus
gros ne dépassera pas 2/3 de l'épaisseur totale de la couche de fondation.

10.4 Couche de base :


Une couche de base réalisée sur la couche de fondation en cas de couche de roulement
par liant bitumineux.

Le granulat pour la couche de base est constitué par un matériau GNT « grave non traitée »
à granularité continue avec D = 32 MM (maille de tamis). La dimension des plus gros
éléments est limitée 40 MM, ou autre précisée et justifiée dans l’étude y compris
compactage et toutes sujétions.

Le revêtement est du type hydrocarboné à 2 couches.

10.5 Couche de roulement en béton


- La couche de surface est constituée par une dalle en béton coulé sur une couche de
béton de propreté mise sur le corps de la chaussée (couche de fondation).
- Juste au début de prise de béton, on effectue un lissage miroir à la truelle mécanique
56
Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

(hélicoptère à béton).
- Les composants de cette couche sont :

10.5.1. Ciment
Le ciment est de qualité CPA 325, conforme à la norme NFP 15 302 ou DIN 1164 (PZ),
sauf prescription contraire donnée dans le CSTP.

10.5.2. Granulats pour béton


Le béton est composé de 3 catégories de granulats : Fin (0,1/4), moyen (4/16) et gros
(16/32).

Le diamètre maximal admissible pour les granulats est 32 MM. En ce qui concerne le
fuseau granulométrique, se référer aux prescriptions relatives aux " bétons "

Critères supplémentaires pour le granulat fin (0,1/4) :


- Indice Los Angeles (sur éléments supérieurs à 2 mm) < 30
- 1/4 à 1/3 du poids total passe au tamis de 0,5 mm
- Le granulat doit être exempt de matières organiques, coquillages etc., ...

10.5.3. Eau de gâchage


- L'eau de gâchage ne devra contenir plus de 0,2 % en poids de matières en
suspension, pas plus de 1,5 % de matières dissoutes et pas plus 0,1 % de matières
organiques.

10.5.4. Aciers
Les aciers utilisés sont du type treillis soudés dont le diamètre est précisé dans la note de
calcul.

10.5.5. Matériau de remplissage des joints des dalles


Le matériau de calfeutrement sera constitué d'un mélange bitume-caoutchouc. Ce mastic
devra posséder une bonne adhérence sur le béton. Il ne devra durcir, devenir fragile en
vieillissant, mais rester Plastique dans la gamme de température 0° à + 50°C. Il ne peut
fluer hors du joint.

Pour certains types de mastic, il est prescrit par le fournisseur d'appliquer sur les faces du
joint un produit spécial destiné à améliorer l'adhésion du mastic sur le béton.

10.5.6 Résistance des bétons


Béton pour couche de roulement (classe de béton B 270) :
- Résistance à la flexion : 60 bars à 28 jours
- Résistance à la compression : 270 bars à 28 jours

Béton pour bordures, caniveaux (filets d'eau) (classe de béton B 180) :


- Résistance à la flexion : 50 bars à 28 jours.
- Résistance à la compression : 180 bars à 28 jours

57
Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

10.6 - Couche de surface en béton bitumineux

Composée d’une couche de liaison et une couche de roulement en béton bitumineux


L’épaisseur de cette couche est déterminée par un calcul bien détaillé

- Les rayons de courbure et en particulier ceux au droit des branchements sont tels qu'ils
permettent au plus long convoi autorisé sur le site, à prendre son virage en une seule
manœuvre sans empiéter sur les bas-côtés.

- Le Constructeur est tenu de remettre aussi une étude des signalisations routières :

 de l’intersection, la jonction entre la route principale (Nationale ou Départementale)


et la route d’accès à la centrale,

 du tronçon de la route principale à l’accès à la centrale et vice versa,

 de la centrale,

 Pour assurer la sécurité au niveau de l’intersection et du côté de la route d’accès à la


centrale, le Constructeur doit prévoir, une voie de décélération qui sert d’accès à la
route d’accès à la centrale et une voie d’accélération qui sert d’accès à la route
principale.
Ces voies dont la longueur est de cent vingt (120) mètres linéaires chacune forment le
prolongement de la route d’accès à la centrale.
Le Constructeur est tenu de remettre le plan de la route d’accès et des voies de
décélération et d’accélération pour approbation aux autorités compétentes avant toute
exécution des travaux ou implantation des plaques signalétiques.

VI. RESCRIPTIONS COMMUNES DE GENIE CIVIL ET DE CHARPENTES


METALLIQUES

PARTIE I : PRESCRIPTIONS COMMUNES RELATIVES AUX ETUDES ET AUX PLANS

1. INTRODUCTION

Avant l'élaboration des études et des plans d'exécution le Constructeur tiendra compte, en
complément des prescriptions de la pièce II, des directives du Maître d’Ouvrage relatives
aux:
- Repérage de niveau adopté
- Relevé de terrain
- Etude de sol préliminaire et/ou définitive
- Numérotation des plans et liste préliminaire des plans et des notes de calculs.
- Dispositions à respecter
- Matériaux utilisés
- Renseignements complémentaires

2. ETUDES

Le Constructeur est chargé de la totalité des études de génie-civil et des charpentes


métalliques comprenant études et établissement des :

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Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

- plans d’ensemble, plan d’implantation, des bâtiments et équipements de l’ensemble des


ouvrages de la centrale.
- dossiers d’exécution par ouvrage incluant les notes de calcul, les plans de coffrage, de
ferraillage et les listes des aciers et des pièces embétonnées, ainsi que les plans de finition
et de second œuvre pour les ouvrages en béton armé.

- dossiers d’exécution par ouvrage incluant les notes de calcul, les plans de détail
d’assemblage, les bordereaux d’aciers et accessoires et plans de fabrication pour les
ouvrages en charpente métallique.

2.1. Normes et prescriptions :

Les calculs sont menés en accord avec les règles de l'art les plus récentes en la matière et
conformément aux normes et codes applicables en Algérie notamment ceux citées dans la
pièce II.

2.2 Notes de calcul

2.2.1. Toutes les notes de calcul doivent être soumises à l'approbation du Maître
d’Ouvrage. Les délais d’approbation sont précisés dans la pièce II.

2.2.2 : Les notes de calcul sont libellées de telle sorte que les calculs soient aisément
vérifiables, toutes les indications étant donnés sur les hypothèses, symboles, unités
choisies et méthodes employées.

2.2.3: Si le Constructeur utilise des méthodes de calcul inhabituelles pour dimensionner


certains éléments structurels, il fournit toutes documentations, références et explications
demandées par le Maître d’Ouvrage.

2.2.4: Les notes de calcul seront regroupées dans des cahiers distincts par ouvrage.
Chaque cahier aura sa page de présentation avec le cartouche du Maître d’Ouvrage (titre et
numéro).

2.2.5 : Les petits ouvrages pourront être regroupés par fonction et disposés sur une note de
calcul commune.

2.2.6 : Tous les éléments une fois baptisés sur les plans de coffrage auront les mêmes
symboles dans la note de calcul.

2.2.7 : Les informations sur les matériaux et les hypothèses sur les surcharges doivent
apparaître dés le début de chaque note de calcul.

2.2.8 : Les notes de calculs seront rédigées en Français et dactylographiées.

3. PLANS D'EXECUTION

Le Constructeur est chargé de la totalité des plans d'exécution. Ces plans doivent couvrir
entièrement les ouvrages et les travaux nécessaires pour l’exécution.

N.B : Le nombre d'exemplaires à remettre au Maître d’Ouvrage est défini dans la pièce II.

3.1. PLANS GUIDES

3.1.1. Les plans généraux comprendront :


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Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

a) - Plan de situation échelle : 1/500


b) - Plan de masse échelle : 1/250
c) - Plan d'ensemble avec toutes les coupes nécessaires
(Implantation des ouvrages, conception, V.R.D) échelle : 1/100
(Plan d'exécution des détails exclus).

3.1.2. Les plans de tous les ouvrages comprendront :

a) Vues en plan de chaque niveau échelle : 1/100


b) Coupes transversales : 1/100
c) Coupes longitudinales : 1/100
d) Coupes complémentaires nécessaire : 1/100
e) Façades.

3.1.3. Les plans guides d'équipement


3.1.4. Le descriptif prévisionnel de chaque ouvrage
3.1.5. Métrés conformes Plan As built
Le Constructeur remettra les plans "As Built" conformément aux délais précisés en Pièce
II, ainsi que les métrés découlant de ces dossiers d'exécution.

En ce qui concerne les ouvrages enterrés, les quantités du volume de béton et de la


surface du coffrage seront à mettre sur plan

3.2 : DOSSIERS D'EXÉCUTION DES OUVRAGES

Le dossier d'exécution comprendra :

3.2.1. Le planning général de remise des plans.

3.2.2. L'élaboration d'une liste complète des plans d'exécution avec la date de remise des
différents plans pour chaque ouvrage.

3.2.3. Les plans de coffrage par ouvrage.

3.2.4. Les plans de ferraillage correspondant.


Les plans de charpente d’acier
Les plans de fabrication correspondant

3.2.5. Les métrés complets de ferraillage et de charpente métallique.

3.2.6. Les notes de calcul détaillées et complémentaires.

3.2.7. Les plans de connexions et réseaux enterrés tels que, les canalisations, les buses et
fourreaux enterrés, les caniveaux et les supports de tuyauteries et câbles.

3.2.8. Les plans côtés des maçonneries et cloisonnements.

3.2.9. Les plans de second œuvre : les dallages, les revêtements de, dalles, plafonds,
intérieurs et extérieurs des murs.

3.2.10. Les plans de détail de parachèvement.

60
Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

3.2.11. Les prescriptions d'exécution spéciales et d'utilisation de produits spécifiques (jugés


tels par Le Maître d’Ouvrage).

3.2.12. Les documentations et échantillons relatifs à des produits d'achèvement


(revêtements étanchéité, chapes, isolations, adjuvants)

4. PRESCRIPTIONS PARTICULIERES

4.1. Plans généraux

Les ouvrages seront numérotés et expliqués par une légende ; Toute unité d’ouvrage sera
identifiée par rapport au système de coordonnées générales du site..

4.2. Plans de coffrage

Chaque ouvrage doit avoir une grille d'axes verticaux et horizontaux sur une vue en plan.
Ces axes serviront de référence pour les plans de détail.
Les plans de coffrage doivent indiquer le nord et les surcharges des planchers.
Les traces de coupes ou vues seront indiquées par des flèches orientées dans le même
sens que celui de l'observation, le plan où se trouve le détail de la coupe ou de la vue doit
être clairement indiqué.
Chaque plan doit être systématiquement numéroté.

4.3. Plans de ferraillage

4.3.1. Echelles
Il sera pris en considération les échelles suivantes pour :

- Poutres : élévation 1/50, coupe 1/20.


- Poteaux : élévation 1/50, coupe 1/20.
- Dalles : (planchers et radiers) 1/50.

4.3.2. Vues en plan


Il sera donné séparément pour les structures ayant un ferraillage compliqué :
- Une vue en plan de la nappe inférieure
- Une vue en plan de la nappe supérieure
Sur chaque nappe, les deux lits (porteurs et de répartition) seront précisés

Pour les radiers, les armatures en attente des voiles apparaîtront avec la nappe inférieure.
Entre 2 nappes d'acier, il faut prévoir des cavaliers qui serviront de support à la nappe
supérieure.

4.3.3. Indiquer sur le plan le dosage et la contrainte du béton qui ont été pris dans les
calculs.
Exemple- Dosage 350 Kg/m3 en ciment prise mer
- Contrainte à 28 jours, 280 bars.

La nuance des ronds d’acier à utiliser sur le site de construction.

4.3.4. Repérage des éléments :


Tous les éléments doivent être baptisés (symbole et section).
4.3.5. Préciser les plans auxquels il faut se référer le numéro et le titre.

61
Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

4.3.6. Cartouche :
Le modèle de cartouche sera donné par le Maître d’Ouvrage.
Le cartouche sera placé en bas et à droite du plan, et mis en évidence sur le plan plié.
4.3.7. Représentation d’Ouvrage dessiné

Au-dessus du cartouche, l'ensemble du projet sera représenté et la partie traitée par le plan
sera teintée.

4.3.8. Ecriture et cotation :

Le Constructeur doit prévoir une cotation rationnelle et les écritures doivent être
normalisées.

4.3.9. Ronds d'acier utilisés en Algérie :


- Les diamètres nominaux sont ceux de la série :
* Aciers haute adhérence : 6 - 8 - 10 - 12 - 14 - 16 - 20 - 25 - 32 mm.
* Acier doux : 6 - 8 - 10 - 12 mm.

- Sur chaque plan la nuance d'acier doit être indiquée.

4.3.10. Liste des aciers :


Chaque plan sera accompagné par une liste des aciers.

4.3.11. Précision à indiquer :


- Titre : le titre doit être clair et concis.

Exemple : - Bâtiment de commande


- Plancher haut du rez-de-chaussée
- Ferraillage Poutres 18 à 25.

- Enrobage minimum des aciers

- Référence des plans de coffrage correspondants.

4.4. Plans de second oeuvre

Il sera établi, pour chaque ouvrage, les plans généraux d’arrangement et les plans types.

Pour les faux planchers et faux plafonds, les plans de calpinage prennent en compte les
interfaces avec les divers appareillages d’éclairage et de climatisation / ventilation.

4.5. Plans des réseaux divers

Pour les réseaux, d’eaux pluviales, des eaux industrielles, électriques et de tuyauteries, il
sera établi par ouvrage les plans des :
- Réseaux enterrés, les plans d’arrangement et les plans d’implantation.
- Tuyauteries et câbles indiquant, l’implantation, les dimensions des tranchées, des
caniveaux et des chambres de tirage avec les détails permettant la réalisation de ces
ouvrages.
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Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

4.6. Vérification du plan

Chaque plan sera signé par le dessinateur, visé par le vérificateur et l'ingénieur responsable
du projet.

5. CONTROLE TECHNIQUE ET APPROBATION

5.1. Procédure 

La superstructure des ouvrages étant visé par l’article 554 du code civil, la garantie
décennale de droit commun s’applique.
A cet effet, le Maître d’Ouvrage met en place une convention de contrôle avec un
organisme de contrôle technique de la construction pour l’obtention des visas. Ces visas
concernent les notes de calcul, les plans d’exécution des ouvrages de génie civil et le
montage de la charpente métallique.

5.2. Plans approuvés 

Pour permettre aux agents de l’organisme de contrôle la vérification de la conformité de


l’exécution, un jeu de plans approuvés est tenu sur chantier par le Maître d’Ouvrage.

5.3. Autorisation de procéder à l’exécution 

Le Constructeur ne peut entamer la fabrication de la charpente métallique sans avoir reçu


l’autorisation écrite du Maître d’Ouvrage (plans notifiés).

PARTIE II. PRESCRIPTIONS COMMUNES DE CHARPENTES METALLIQUES


1. ETUDES
1.1. DOMAINE D'APPLICATION
Le présent chapitre définit les normes, les règles et les procédures relatives à la conception
et au calcul des charpentes métalliques constituant les structures des bâtiments et autres
constructions industrielles.

1.2. NORMES ET DOCUMENTS DE REFERENCE


La conception et le calcul des charpentes métalliques sont conformes aux meilleures règles
de l'art en tenant compte de la réglementation algérienne en vigueur notamment, les règles
les normes et recommandations suivantes:

- CCM 97 : Règles de conception et de calcul des structures en acier


- RNV 2013 : Règlement Algérien neige et vent
- RPA 99 (dernière version) : Règles parasismiques Algériennes
- CBA 93 : Règles de calcul et de vérification des structures en béton armé
- BAEL 91 (dernière version) : Règles de calcul des ouvrages en béton armé
- Les cahiers des charges D.T.U
- Les règles de la fédération Européenne de la manutention.
- L'ensemble des recommandations du Centre Technique Industriel de la Construction
Métallique (C.T.I.C.M).
Les règles sont précisées et complétées ci-après lorsque nécessaire. Toute dérogation à
ces règles devra faire l'objet d'un accord du Maître d’Ouvrage et de l'organisme chargé du
contrôle technique.
Sans s'y limiter, les travaux régis par cette spécification doivent être conformes aux
sections applicables, de la version ou de la révision la plus récente, des normes, codes et
règlements qui suivent.

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Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

En cas de divergence entre la présente spécification et les normes, spécifications ou


publications de référence, l’exigence la plus sévère (ou restrictive) fait autorité.

1.3. UTILISATION DES DOCUMENTS


Le Constructeur ne peut, sans accord préalable du Maître d’Ouvrage, procéder à aucune
diffusion ou publicité, ni faire bénéficier des tiers des documents et des plans établis à
l'occasion du présent Projet (voir la Pièce II).

1.4. CONCEPTION ET CALCUL

1.4.0. Généralités
L'étude de la construction en charpente métallique comprend trois phases différentes à
savoir

APS - Avant-projet sommaire.


Les prés calculs statiques doivent être rédigés de telle façon, qu'ils montrent les dimensions
approximatives des profilés, permettant au Constructeur de la charpente à effectuer une
pré commande pour le projet.

APD - Avant-projet détaillé


Dans cette phase les notes de calcul définitives comprenant les descentes des charges
pour le dimensionnement des fondations et tous plans de construction généraux sont à
élaborer et à soumettre au Maître d’Ouvrage.
P.E - Projet d'exécution
Après l'accord du Maître d’Ouvrage le dossier complet du projet est à compléter par des
plans détaillés, des plans d'exécution et des métrés et doit être soumis à un organisme de
contrôle technique qui donnera son approbation pour l'exécution du projet.

1.4.1. Principes généraux de conception


1.4.1.1. Stabilité
Les charpentes doivent être stables, autoportantes et suffisamment rigides de façon à
interdire toute application de contraintes parasites :
- aux éléments rigides de liaison (notamment les tuyauteries) que ces charpentes
supportent soit directement soit indirectement.
- à d'autres équipements, par l'intermédiaire de ces éléments rigides de liaison.

Il importe également que les déformations admises n'entraînent aucune impression


d'insécurité chez les utilisateurs.

Les assemblages boulonnés, rivés ou soudés sont à concevoir de façon à réduire au


minimum les efforts secondaires.

Dans le cas des assemblages complexes la disposition des soudures doit permettre
l'exécution dans des bonnes conditions d'accessibilité.

L'étude des assemblages permet de réduire le nombre des soudures en position


défavorable.
Autant que possible, le nombre d'assemblage soudés sur chantier doit être réduit au
minimum possible et conçus pour un montage facile et exécutable de préférence par
boulons.

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Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

Tous les éléments de grandes dimensions tels que fermes, sablières, colonnes, etc... sont à
expédier en une pièce en tenant compte des gabarits à respecter au-dessus des voies de
communication ou d'autres installations, les règlements en vigueur sont à respecter.

1.4.1.2. Entretien

Pour un entretien facile, toutes les surfaces sont accessibles au pinceau, des poches ou
dépressions pouvant retenir de l'eau ou de la poussière sont à éviter, en particulier en cas
de charpente métallique exposée à l'atmosphère humide, corrosive ou aux intempéries.

Des profilés formant des caissons ne sont admis que si leur écartement permet l'entretien
et l'application de la peinture de toutes les faces.

Dans le cas contraire le caisson doit être étanche, mais en cas de protection par
galvanisation elles comportent des ouvertures permettant l'immersion et l'écoulement du
bain de galvanisation.

Toutes constructions exposées aux intempéries, à une atmosphère humide ou corrosive,


l'ensemble des soudures sont des cordons continus afin d'éviter les amorces de corrosion,
sauf dérogation aux spécifications particulières.

1.4.2. Notes de calcul


1.4.2.1. Présentation
Les notes de calcul sont à présenter de façon compréhensible et lisible et comportent :

- une page de garde indiquant le projet, le lieu de construction, le Maître d’Ouvrage, le


numéro du projet, les révisions et l'approbation définitive.
-une page avec des remarques générales comme les plans de base utilisés, les normes
appliquées, la zone sismique, les contraintes admissibles du sol, la qualité des matières et
le cas échéant une référence des publicités spéciales utilisées.
- l'ensemble schématique de l'ossature calculée.
- la descente des charges.
- les calculs justificatifs.
- une page finale donnant les références du projet, le nombre des pages, la date
d'établissement et le cachet du Maître d’Ouvrage avec signature de l'ingénieur du projet
ou / et du chef responsable.
Les notes de calculs sont rédigées par le Constructeur et adressées au nombre
d’exemplaires prévu dans la pièce au Maître d’Ouvrage.

Les calculs doivent contenir aussi toutes les indications provenant de la charpente
nécessaires pour le calcul des fondations et autres structures en béton armé.

1.4.2.2. Méthodes
L'établissement des notes de calculs se fait suivant les principes classiques de la résistance
des matériaux.

L'utilisation des hypothèses simplifiant les calculs n'est pas exclus et nécessite la
justification que les Contraintes ou déformations obtenus sont supérieures à celles
obtenues par des calculs plus compliqués.

La note donne les références complètes des méthodes particulières ou justifications


utilisées. Pour les calculs effectués par ordinateur le nom de l'auteur du programme et une
copie du listing et de la notice d'emploi doit être annexée de façon à permettre un contrôle
facile de l'introduction des données, de l'exploitation des résultats et de la validité de la
méthode utilisée.

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Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

1.4.2.3. Justification
Les calculs doivent justifier les contraintes et les déformations à l'appui des plans proposés
pour les conditions de service, et éventuellement pour les phases intermédiaires de
montage (étaiements provisoires, montage en porte-à-faux, etc.).

1.4.2.4. Sollicitations
Les charpentes métalliques sont calculées suivant les règles visées en 1.2. en tenant
compte des indications suivantes :

Surcharges d'exploitation
Le plan guide, à établir par le Constructeur, localise dans l'espace les équipements à
supporter par la charpente avec l'indication des différents niveaux à desservir du poids de
chacun des éléments supportés et le cas échéant, les modes d'accostage imposés.

Le Constructeur tient compte des sollicitations dynamiques transmises par les machines
lors de conception de la charpente (vibration à amortir) et lors du choix du matériau et des
caractéristiques dimensionnelles des éléments de charpente soumis à la fatigue.

Les coefficients dynamiques sont à inclure dans les surcharges. A défaut d'indication par le
Constructeur, les coefficients suivants peuvent être appliqués en accord avec l'organisme
chargé du contrôle technique.

Les charges appliquées à un chemin de roulement sont les suivantes :

 La charge permanente
 La charge mobile appliquée sur la passerelle (éventuelle)
 Les actions climatiques (éventuelles)
 L'action des variations de température.
 Lorsque l'importance de la construction le justifie, le calcul tient compte de la torsion due
: A l'excentricité d'application des efforts transversaux

Surcharges climatiques
Vent : Les règles "Neige et Vent 2013" sont d'application et la valeur de la pression
dynamique de base doit être conforme aux normes en vigueur en Algérie ou en commun
accord avec l'organisme de contrôle technique.

Neige : La surcharge sera donnée par les normes en vigueur en Algérie. A défaut, cette
valeur sera établie en commun accord avec l'organisme chargé du contrôle technique.
Poussière-sable : S'il y a lieu, les surcharges dues aux poussières ou aux sables dans les
conditions locales seront prises en compte, en commun accord avec l'organisme de
contrôle technique.
Effets des variations de températures : Il sera tenu compte de l'influence éventuelle de
température en accord avec les règles visées en 1.2. Les amplitudes des variations de
températures en Algérie seront donc de :+ 36°c au Nord. + 50°c au Sud.

Séismicité : L'Algérie se trouvant dans une zone sismique, la conception et le calcul des
charpentes métalliques doivent tenir compte des règles parasismiques Algériennes RPA99
(dernière version).
1.4.2.5. Coefficients de pondération

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Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

Les charges et surcharges à prendre en compte pour le calcul des ossatures sont affectées
au minimum des coefficients de pondération indiqués dans les règles visées en 1.2.
notamment dans les "règles de calcul des constructions en acier CM", dans les
recommandations pour le calcul et l'exécution des chemins de roulement des ponts roulants
du Centre Technique Industriel de la Construction Métallique et dans les "règles
parasismiques Algériennes (dernière version).

Ces coefficients sont réduits à l'unité dans les deux cas de charges suivants, prise en
compte des :

• surcharges climatiques extrêmes


• effets des séismes, conformément aux recommandations RPA (dernière version).

1.4.2.6. Contraintes
Contraintes dans l'acier :
Les Contraintes limités à respecter sont déterminées conformément à l'article 1.2. des
"règles de calcul des constructions en acier CCM 97".

Les Contraintes maximales admissibles seront déterminées en fonction des épaisseurs


suivant la norme EN 10025.
Le calcul des Contraintes secondaires n'est pas exigé en général, mais peut être exigé
notamment dans les cas suivants :

• éléments en construction à treillis où la raideur relative des barres et des liaisons


provoquent des moments secondaires importants (notamment pour les poutres de
roulement à treillis, la vérification est impérative).
• moment de second ordre dû à des déformations importantes.
•éléments où les allongements et raccourcissements des barres sont susceptibles de
modifier de façon importante les conditions de stabilité, par exemple poutre armé et
ouverture dans une poutre ou une colonne à âme pleine où les membrures sont fortement
sollicitées.

Dans tous les cas, il est tenu compte de la combinaison de toutes les Contraintes dues aux
sollicitations principales et secondaires, notamment pour les vérifications au niveau de la
membrure supérieure des poutres de roulement et pour les bourrelets des profils supportant
les chariots monorail.

Contraintes sur le béton des massifs de fondation :


La pression maximale transmise par les bases des colonnes sur les massifs de fondation
ne doit pas dépasser les limites prescrites aux règles visées en 1.2. La valeur à prendre en
compte sera calculée à partir des plans guides et du descriptif, fourni par le Constructeur.

1.4.2.7. Déformations maximales


Les déformations admissibles sont celles spécifiées dans les règles visées en 1.2 celle-ci
sont complétées comme suit :

- éléments de toiture L/250 sous l’ensemble des charges


L/300 sous le vent seul

- élément de façade L/ 200 sous le vent

- éléments de plancher courant L/300 sous l’ensemble des charges

- éléments de plancher courant avec dalle béton L/360 sous l’ensemble des charges

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Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

- éléments de plancher L/500 sous l’ensemble des charges

- éléments de passerelles piétons L/240 sous l’ensemble des charges


1.5. DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES

1.5.1. Ossature
Compte tenu des risques de séismicité, le Constructeur doit tenir compte des
recommandations du RPA relatives à la conception des charpentes de plus :

• Les boulons d'ancrage des pieds de poteaux et portiques doivent comporter une longueur
libre suffisante pour permettre en cas de séisme, une déformation élastique importante.
• Afin de faciliter l'entretien, les charpentes sont toutes, réalisées en usine, en construction
soudée, avec cordons continus.

1.6. PLANS ET METRES

1.6.1. Plans

Les plans établis par le Constructeur doivent couvrir entièrement les ouvrages et les
travaux nécessaires pour l'exécution.

Tenant compte de trois phases de l'étude le Constructeur fournira pour la phase :

- APS
Les plans préliminaires fixant la disposition, à l'intérieur des bâtiments constructions en
charpente métallique, les positions des engins, les différentes aires, d'accès et voies de
circulation, etc., tout permettant à lancer les études

- APD
Les plans généraux fixant toutes les dimensions, distance, types des profilés, de couverture
et de bardage, la ventilation, les passerelles, escaliers, etc, ...

- PE
Tous plans d'exécution et détails nécessaires pour l'exécution des travaux comportant
notamment:
-Les plans d'ensemble
-Les plans de détail d'assemblage.
-les plans de fabrication
-Les bordereaux d'acier et accessoires
-Les plans de montage éventuels.

1.6.2. Formats - échelles

Les plans pliés au format A4 le cartouche entier doit apparaître avec toutes les informations
permettant d'identifier facilement le titre et le numéro du projet.

Le Constructeur est tenu d'utiliser le cartouche du Maître d’Ouvrage.

Les échelles courantes pour la présentation des dessins sont :


Pour la grandeur naturelle : 1 : 1
Pour la présentation réduite : 1 : 2,5 1 : 5 1 : 20 1 : 50 1 : 100
1 : 200 1 : 500 1 : 1000
Pour la présentation agrandie : 2 : 1 5 : 1 10 : 1
68
Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

L'échelle principale du dessin doit être mentionnée dans le Cartouche en grande chiffres et
les autres en petits chiffres.

1.6.3. Indications, révision

Les plans de détails "Bon Pour Exécution" indiquent d'une façon complète :

- la nuance d'acier prévue et la limite d'élasticité conventionnelle


- les dispositions des assemblages
- les portées ajustées
- les diamètres et la disposition des rivets et des boulons
- les dimensions des cordons de soudure et leur ordre d'exécution
- les contre flèches à donner aux poutres.

- la valeur du jeu admis à l'extrémité des âmes.


- les diamètres des trous de rivets, de boulons ordinaires et de boulons à haute résistance,
éventuellement mention du mode d'usinage lorsque les trous sont obtenus par forage ou
par poinçonnage et alésage.

Chaque modification du projet au cours de l'exécution doit être dûment datée et mentionnée
dans le cartouche et tous les plans concernés sont à rectifier et le Constructeur fournira à
nouveau tous les documents affectés par des modifications.

1.6.4. Soumission des plans

Tous les plans y compris les plans modifiés sont à soumettre au Maître d’Ouvrage en
nombre contractuel d’exemplaires (arrêté à la pièce II) avec un fichier de chaque plan.

1.6.5. Métrés

Avec les plans d'exécution, le Constructeur remet un bordereau complet et détaillé basé
sur un métré. Ce bordereau comportera outres les postes relatifs aux gros œuvres une
énumération et description complète des procédés spéciaux éventuellement utilisés (aciers
spéciaux, finition spéciales...) et s'il y a lieu donnera en annexe la spécification détaillée de
ces procédés.

1.7. CONTROLE TECHNIQUE


1.7.1. Procédure

Suite à un contrat conclu entre le Maître d’Ouvrage et un organisme de contrôle technique


de la construction, cet organisme vérifie les notes de calcul et les plans d'exécution.
L'organisme de contrôle technique donnera l'approbation d'exécution du projet sur les notes
de calcul, les plans, la fabrication et le montage.

1.7.2. Plans approuvés

Pour permettre aux agents de l'organisme de contrôle la vérification de la conformité de


l'exécution, un jeu des plans approuvés sont tenus sur chantier.

1.7.3. Autorisation de procéder à l'exécution

Le Constructeur ne peut entamer les travaux de fabrication sans avoir reçu l'approbation
de toute la documentation approuvée par le Maître d’Ouvrage (voir pièce II annexe 9).
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Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

2. FABRICATION DES CHARPENTES METALLIQUES


2.1. OBJET

Le présent chapitre définie les spécifications applicables à l'exécution en atelier de


charpentes métalliques et au contrôle de cette exécution.

2.2. NORMES ET DOCUMENTS DE REFERENCE

La fabrication des charpentes métalliques est conforme aux règles et normes


En outre, il est tenu compte des compléments ci-après et/ou tout autre procédé de
fabrication permettant d’obtenir une charpente métallique conforme aux règles de l’art
minimum classe II, ISO 1090 ou équivalant pour l’ensemble, classe III pour les pièce
spécifiques (poutres, contreventement, pont roulant,)
2.3. PROCEDES DE CONSTRUCTION

2.3.1. Qualité des matériaux


Généralités
Tous les aciers sont de 1ère qualité de fabrication récente, conforme aux normes en
vigueur et exempte de défauts et imperfections.

Tous les profilés, larges-plats et tôles ont une surface lisse, exempts de pliures,
craquelures, fissures ou autres défauts, les tolérances dimensionnelles sont celles reprises
aux normes.

La nature et la qualité des aciers seront définies dans la liste de commande des fers.
2.3.1.1. Acier laminé
Pour définir la qualité des aciers courant et les aciers à haute limite élastique entrant dans
la construction, le Constructeur se refera à la norme suivante :

 NF 10025 : Acier de construction d'usage générale, nuances et qualités tôles fortes et


moyennes, larges- plats, laminés marchands et poutrelles.

En construction boulonnée on utilise, sauf mention spéciale dans les listes de fer, des
aciers de la qualité E.24.1.

En construction soudée on utilise, sauf mention spéciale dans les listes de fer, des aciers
de la qualité E.24.2. pour les éléments moyennement sollicités, non soumis à des efforts
dynamiques et d'épaisseur inférieure à 25 mm et des aciers de la qualité E.24.3. pour les
éléments très sollicités, soumis à des efforts dynamiques et d'épaisseur supérieure à 25
mm.
Les profilés laminés standardisés présentant les caractéristiques plus élevées peuvent être
utilisés avec l'accord préalable du Maître d’Ouvrage à la condition que leur allongement à la
rupture soit en moins de 20 %.

Seuls les profilés laminés sont utilisés pour la construction des structures en charpente
métallique. L‘utilisation des profilés reconstitués soudés est interdite.
L’utilisation des profilés raboutés est strictement interdite.

Les aciers non standardisés peuvent, après approbation préalable par le Maître d’Ouvrage,
être utilisés à condition que le Constructeur :

- Certifie qu'ils conviennent à la construction.

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Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

- Fournisse la valeur moyenne d'une étude statistique de la limite élastique inférieure, de la


résistance à la rupture, de la ductilité de la résilience et de l'allongement à la rupture.
- Fournisse une analyse chimique pour les aciers répondant à la norme NF 10025. La limite
élastique à prendre en compte est celle garantie par cette norme.

2.3.1.2. Aciers à boulons ordinaires


Les nuances des boulons ordinaires sont de qualité correspondante à celle des aciers des
pièces assemblées.

Ces aciers sont choisis parmi les aciers normalisés et la limite élastique à prendre en
compte dans les calculs est celle de la norme AFNOR  NF 10025 qualité E.24 sauf mention
spéciale du représentant du Maître d’Ouvrage.
Tous les boulons utilisés doivent être galvanisés à chaud.

2.3.1.3. Boulons à haute résistance


Les boulons à haute résistance ainsi que les écrous et rondelles respecteront les
recommandations du CEACM (Convention Européenne des Association de la construction
métallique) selon la pièce II, art. 4.17 et satisferont aux prescriptions de la norme NF 14399
(de 1 à 10).
Tous les boulons à haute résistance utilisés doivent répondre à la norme 14399 et
galvanisés à chaud.

2.3.2. Contrôle des matériaux


Le Constructeur proposera ses procédés de contrôle et réception, qui comprendront au
moins :

 Les aciers laminés sont livrés avec un certificat garantissant les propriétés physiques (y
copris la résilience) et chimiques.
 Les aciers laminés de qualités E.24.2. et E.24.3. sont livrés avec un certificat
garantissant les propriétés physiques (y compris la résilience) et chimiques.

Les mêmes prescriptions sont d'application pour les aciers provenant du stock.
De plus, pour chaque lot approvisionné, le Maître d’Ouvrage se réserve le droit de faire
procéder, aux frais du Constructeur, a une série complète d'essais chimiques et physiques
comprenant notamment des essais de résilience et un contrôle aux ultrasons
(conformément aux règles en vigueur).

2.3.3. Exécution des travaux


La mise à exécution des travaux de fabrication est fixée une fois la documentation
approuvée par le Maitre d’ouvrage

2.3.3.1. Planage et dressage des pièces


Avant traçage, les profilés larges et tôles sont parfaitement dressés et aplatis de façon à ne
présenter ni gauchissement, ni courbe. Le planage et le dressage s'effectuent si possible
sans choc en évitant l'écrouissage du métal. L'emploi de la presse ou de la machine à
rouleau est recommandé. Les pièces qui ont subi un écrouissage pendant ces opérations
soit rebutées ou soumises à un recuit de normalisation aux frais du Constructeur. Le
planage et le dressage se font à froid (température supérieure à 0°C), pour autant que les
déformations occasionnées restent compatibles avec la nuance de l'acier.

Le planage et le dressage à chaud sont exécutés à la température de rouge cerise clair


(environ 950 °C). Dès que la couleur passe au rouge sombre (700 °C environ) la pièce est à
réchauffer.

2.3.3.2. Traçage
71
Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

Les travaux de traçage doivent être exécutés avec sens et précision par des ouvriers
qualifiés.
2.3.3.3. Cintrage à froid, sans recuit consécutif, peut être admis :
 Pour les tôles si r/h > 20.
 Pour les profils symétriques si r/h > 40.
 Pour les profils dissymétriques si r/h > 60
« r » étant le rayon de courbe
« h » étant la hauteur du profil dans le plan de cintrage.

Pour les rapports r/h inférieurs aux chiffres cités, le cintrage peut se faire à froid ou à
chaud, mais il doit être suivi d'un recuit de normalisation des éléments intervenant dans la
résistance de la charpente.

Pour les profilés, le cintrage reste limité par le fait que l'âme ne peut être ni voilée, ni
plissée.
En tous cas, le cintrage à chaud est effectué en chauffant uniformément la pièce, sur toute
la longueur de la partie à cintrer, un rouge cerise clair (environ 950°C). Dés que la couleur
passe au rouge sombre 700 °C. Le travail est interrompu et les pièces sont à réchauffer.

2.3.3.4. Pliage, emboutissage


Le pliage, la courbure et l'emboutissage des pièces dont l'épaisseur ne dépasse pas 10 mm
peuvent être exécutés à froid si le rapport r/h < 50.

2.3.3.5. Cisaillage
Les cisaillages manuels des tôles, plats et cornières ne sont pas admis.
2.3.3.6. Oxycoupage
L'oxycoupage de tôles, plates et profilés est admis avec parachèvement ultérieur de la
coupe par meulage de manière à faire disparaître toute trace d'oxycoupage.

Pour les pièces en acier de nuance AE 36, le parachèvement de la coupe est imposé sur
une profondeur de 0,5 mm au moins.

Le chanfreinage peut être exécuté par oxycoupage, par rabotage, par meulage de sorte
que la surface obtenue soit sans défaut préjudiciable à la bonne exécution de l'assemblage.

2.3.3.7. Poinçonnage - perçage :


Le poinçonnage n'est pas autorisé. Après perçage, les entrées des trous sont chanfreinées
sur une profondeur minimum pour l'accostage parfait des pièces.

Dans le cas d'assemblages et nœuds rigides ou aucun glissement ne peut être admis et qui
sont réalisés avec des boulons tournés, les phases suivantes sont à respecter :

a) perçage à un diamètre respectivement inférieur de 3 mm et 1 mm au diamètre du boulon.


b) alésage des trous au diamètre défini (diamètre de boulons tournés).
Pour les pièces recevant un revêtement métallique protecteur, le Constructeur tient
compte de l'épaisseur du revêtement pour déterminer le diamètre définitif des trous.

c) démontage et repérage des pièces afin d'assurer la même concordance au montage


définitif.

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Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

Pour les assemblages moins importants et pour tous les assemblages à boulons HR le
perçage au diamètre définitif est admis. Le diamètre de perçage ne peut être supérieur de
plus de 1 mm pour les boulons de 16 mm et de plus de 1,5 mm pour les boulons de plus de
16 mm. Pour les boulons (ordinaires ou HR) d’un diamètre supérieur ou égal à 16mm, le
diamètre des trous est supérieur de 2mm au diamètre du boulon (Boulon M16, trou
D=18mm)
Toute différence éventuelle d'alignement doit être enlevée par alésage pour pouvoir
introduire correctement les boulons. En aucune façon l'élargissement des trous ne
s'effectue par l'enfoncement des broches de montage.

Lors du montage, les éléments d’assemblages non conformes doivent être repris (en
usine), ou rebutés et échangés (en usine).

2.3.3.8. Raboutage des profilés :

Le raboutage des éléments composant la structure n’est pas admis.


2.3.4. Construction boulonnée ou rivetée
2.3.4.1. Assemblage par rivets
Avant de procéder au rivetage les pièces à assembler sont mises parfaitement au contact
au moyen des boulons du même diamètre que les rivets définitif. Le nombre des boulons
doit être suffisant pour empêcher tout déplacement relatif des éléments pendant le rivetage.

Si un contact sans jeu ne peut être obtenu par ces boulons les pièces sont à démontrer, à
dresser et à ajuster. On ne devra jamais compter sur la rivure pour assurer le contact.
L'alignement des trous des pièces à assembler superposées doit être suffisant pour
permettre l'introduction libre des rivets dans leur logement.

Le corps cylindrique des rivets doit avoir ne longueur suffisante permettant un remplissage
complet des trous, formant une tête parfaite et évitant l'empreinte des bouterolles dans les
éléments assemblés.

Le chauffage des rivets se fait de préférence au four à flamme réduite ou électriquement


jusqu'à une température se situant au dessus de 950°C (rouge cerise clair) et en dessous
de 1050°C (couleur orange).

Le chauffage devra être uniforme sur toute la longueur de la tige du rivet. Avant la mise en
place les rivets seront débarrassés de toute imputé ou de toutes plaques d'ordre. A la fin de
la pose les rivets sont encore au rouge sombre.

Dans aucun cas des rivets chauffés, puis abandonnés faute d'emploi immédiat ou ayant
subi un surchauffe ou une oxydation exagéré ne pourront être utilisés.

La pression dans les riveuses à cadre est à maintenir pour garantir le remplissage complet
des trous. La pose des rivets avec un marteau pneumatique sera effectuée à la bouteronnel
et jamais par écrasement direct au marteau.

Après la pose les rivets devront :

 remplis complètement leur trou


 Les têtes font parfaitement corps avec la tige.
 Porter sur toutes leur étendue
 Etre bien centrée
 Etre bien nourris à la naissance
 Ne présente ni gerçures ni déchirures.

2.3.4.2. Assemblage par boulons H.R.

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Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

2.3.4.2.1. Généralités
L'exécution des assemblages par boulons H.R. doit être conforme aux recommandations de
la commission N° X de la Convention Européenne des Associations de la Construction
Métallique : "Directives Européennes pour l'utilisation des boulons H.R. en construction
métallique".
2.3.4.2.2. Préparation des surfaces de contact
Les faces des pièces à assembler par boulons à haute résistance et à serrage contrôlé
devront être parfaitement propres et planes. Des fourrures ont au moins 5 mm d'épaisseur.
Des vides éventuels sont comblés par des fourrures ajustées en une seule épaisseur et
dont les surfaces ont subi le même traitement que les pièces à assembler. Il est interdit de
superposer des fourrures entre les pièces à assembler.

La préparation des surfaces est à effectuer dans l'atelier. Elles sont décapées par projection
de matières abrasives, ayant un degré rugosité compris entre 5,5 et 12,5 microns. Le
décapage au chalumeau n'est admis que lorsque le coefficient de frottement requis est
inférieur ou égal à 0,3.

Au moment de l'assemblage les surfaces sont en parfait état de propreté, au besoin elles
sont à remettre dans l'état décrit ci-avant, dans aucun cas il n'est toléré d'utiliser de l'eau de
forage, de l'huile, etc. pour l'alésage des trous au diamètre défini.

2.3.4.2.3. Programme d'exécution


Le Constructeur établit un document décrivant :

 Le mode de préparation des surfaces de contact


 La méthode de serrage utilisée
 La méthode de protection contre la corrosion des éléments assemblés (étanchéité).
 La valeur du couple de serrage.

2.3.4.2.4. Contrôle
L'utilisation des boulons déjà utilisés n'est pas admise.
Avant l'emploi des clefs dynamométriques doivent être tarées. Le tarage est recommandé
au moins tous les six mois ou à la demande du Maître d’Ouvrage

Quel que soit le mode de serrage choisi, pour le couple de serrage déterminé de l'écrou, il
incombe au Constructeur de justifier par des essais que l'effort de précontrainte ayant
servi de base aux calculs a été réalisé. La justification est à réaliser au moins sur six
boulons de chaque type concernant provenance, diamètre, longueur.

L'effort dans le boulon après serrage complet doit être compris entre 1 et 1,2 fois l'effort
théorique calculé.

Si le contrôle décèle qu'un boulon est serré insuffisamment ou exagérément le


Constructeur contrôlera tous les boulons du joint en présence du représentant du Maître
d’Ouvrage. Le remplacement des boulons exagérément serrés est demandé.

Le contrôle se porte également sur la mise en place correcte des boulons le contact régulier
de la tête, des rondelles et de l'écrou et sur la mise en place correcte des pièces à
assembler.

En général la vérification des assemblages par boulons H.R. se fait suivant les normes
mentionnées au chapitre 2.2.

2.3.4.2.5. Protection contre la corrosion


La réception d'un joint n'est prononcé qu'après contrôle et acceptation de la protection
contre la corrosion telle que prévue dans le programme du Constructeur, approuvé par :
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Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

2.3.5. Constructions soudées


2.3.5.1. Généralités
Le Constructeur proposera les procédés de soudure qui après approbation par Le Maître
d’Ouvrage doivent être strictement observées durant toutes les exécutions de soudure en
atelier. Dans le cas possible, la soudure automatique est exigée.

Le Constructeur établis un document décrivant :

 La préparation des pièces à assembler (type et dimension des chanfreins et type de


support)
 Le mode de soudage envisage pour chaque élément de construction ainsi que le type
de métal d'apport (nature et caractéristiques).
 Le mode de préparation (usinage mécanique, oxycoupage manuel ou automatique).
 Les séquences de soudage.
 Les autres opérations éventuelles (préchauffage, réparations).

Le document est remis au Maître d’Ouvrage pour approbation avant le début de tout travail
de soudage. En aucun cas le dimensionnement des cordons de soudures sur acier A.E. 36
sont effectuées avec des électrodes basiques.

2.3.5.2. Agrément et homologation du procédé de soudage


A défaut d'homologation antérieure par Le Maître d’Ouvrage sur des ouvrages avec des
caractéristiques analogues suivant le même mode opératoire, le Constructeur doit faire
homologuer le procédé de soudage par Le Maître d’Ouvrage avant le début des travaux de
soudage.

Après accord du Maître d’Ouvrage sur le document de base, des échantillons de soudure
sont exécutés et subissent les traitements prévus et les essais d'homologation requis.

2.3.5.3. Homologation des soudeurs


Les soudures sont à exécuter uniquement par des ouvriers spécialisés et seront sous la
surveillance permanente d'un chef soudeur ou d'un ingénieur soudeur.

Les soudeurs chargés du soudage des pièces tant en atelier que sur chantier, doivent être
homologués pour les différents modes de soudage (soudage à l'arc et soudage sous flux
semi-automatique), pour les différentes positions et épaisseurs rencontrées, pour les
différentes nuances des aciers suivant les conditions précisées par l'organisme agrée.

Cependant le Constructeur peut se disposer de cette opération pour les soudeurs


récemment homologués (moins de 6 mois) par les organismes habilités (tels que par
exemple : CSC, l'Institut de Soudure, VERITAS, APAVE) pour les travaux de qualité et
difficultés comparables.

Les frais de qualification ne sont en aucune façon à la charge du Maître d’Ouvrage


2.3.5.4. Préparation des pièces avant le soudage
La qualité des soudures dépend en grande partie de la qualité des préparations, Le Maître
d’Ouvrage se réserve la possibilité d'interdire l'exécution des soudures si cette préparation
n'est pas satisfaisante.

Notamment, le Constructeur doit tenir compte des recommandations suivantes :


Avant soudage, les pièces doivent être correctement nettoyés de toutes traces d'oxyde,
d'huile, de graisse, de peinture etc..., éliminées sur toute la longueur largeur d'au moins 20
mm du bord du cordon de soudure exécuté au moyen de machines à meubler, à raboter ou
à fraiser.
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Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

2.3.5.5. Exécution du soudage


2.3.5.5.1. Classification des soudures

Les soudures sont conformes aux classes ci-après de classification des soudures de la
chambre syndicale de chaudronnerie.

 Minimum classe II, ISO 1090 ou équivalant pour l’ensemble de la charpente

Classe III pour les pièces spécifiques (poutres ,contreventement, pont roulant)
2.3.5.6. Qualité et défauts des soudures
Les soudures ont les caractéristiques suivantes :

a) au point de vue physique


• Forme correcte du joint correspondant exactement à celle du dessin (respect des
tolérances sur la concavité et la convexité des cordons d'angle).
• Homogénéité du métal déposé (absence de vide dû à des manques de métal, à la
présence de gaz occlus ou de laitier incorporé dans le bain.
• Liaison intime du métal déposé avec le métal de base (bonne pénétration et absence de
collage).

• Aspect superficiel régulier et aussi lisse que possible (absence de sillons, cratères et
piqûres).

b) Au point de vue mécanique


les recommandations ISO 1090 classe II ou III selon la classification de la pièce et les
exigences ci-dessous :
• Limitation de zone de surchauffe
• Limitation du refroidissement du cordon (absence de fissures).
• Qualité de résilience du métal d'apport.

Par conséquent, une soudure est reconnue défectueuse lorsque l'on constate un ou
plusieurs défauts suivants :

• Fissure
• Manque de pénétration
• Manque de fusion.
• Inclusion de quelle nature qu'elle soit de plus de 1 mm suivant la plus grande dimension.
• Conclusion de quelque nature dans les cordons de soudures des éléments importants
pour assurer la transmission des grands efforts.
• Porosité généralisée
• Pores dont le diamètre est supérieur à 1 mm
• Défauts de reprise
• Inclusion à angles vifs.

En outre il est à remarquer que :

• Le martelage général des soudures n'est utilisé que pour les passes intérieures à
l'exclusion de la dernière passe superficielle.
• Le curetage est effectué de préférence à la meule.
• Le maitre de l’ouvrage doit être avisé de tous les incidents rencontrés, en particulier :
- Criques, le long d'un bord cisaillé
- Criques, fissures ou ruptures accidentelles des cordons.
- Dédoublages de faible importance réparés en atelier.

2.3.5.7. Soudure bout à bout

76
Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

les recommandations ISO 1090 classe II ou III selon la classification de la pièce et les
exigences ci-dessous :
Toutes les soudures doivent être facilement accessibles. Une accumulation de soudure doit
être évitée. Les soudures ne doivent pas être plus grosses que nécessaire, ni se trouver
dans les zones de contraintes maximales.

Si possible, les pièces sont assemblées par soudure bout à bout.


Pour les tôles d'épaisseur inférieure ou égale à 2,5 mm les bords ne sont pas chanfreinés.
Elles sont en contact avant soudure pour les épaisseurs inférieures à 2 mm. Un écartement
de 1 mm au plus est prévu pour les tôles d'épaisseur comprise entre 2 et 2,5 mm inclus.

Quand il est possible de reprendre la soudure à l'envers le Constructeur utilise :

• Un joint en V pour les épaisseurs comprises entre 3 et 16 mm.


• Le chanfrein porte un méplat de 1 à 1,5 mm, un écartement de 2 mm après pointage est
prévu entre les lèvres des chanfreins.
• Un joint en X pour les épaisseurs supérieures à 16 mm sans méplat et avec un
écartement de 2 mm après pointage

Le chanfrein est légèrement dissymétrique de manière à obtenir après la 1ère passe une
quantité équivalente de métal déposé dans les deux joints et diminuer le risque de
déformation angulaire.

Les précautions spéciales suivantes et non limitatives sont recommandées pour souder les
pièces d'épaisseur supérieure.

Pour les épaisseurs supérieures à 30 mm le Constructeur utilise le joint X ou le joint en


double U avec écartement variable de 0 à 2 mm et un méplat de 2 à 3 mm.

Si la reprise à l'envers n'est pas possible le Constructeur utilisera un joint en V pour les
épaisseurs comprises entre 3 à 20 mm de 2 mm entre les pièces à souder et méplat de 2 à
3 mm.

Les dimensions données ci-dessus ne sont pas absolues et des corrections peuvent être
apportées dans le cas des joints importants.

2.3.5.8. Soudure d'angle


les recommandations ISO 1090 classe II ou III selon la classification de la pièce et les
exigences ci-dessous :

La soudure d'angle se présente chaque fois que le calcul de la résistance le permet, sous
forme de cordon isocèle.

• Degré de convexité maximum : 0,8

• Degré de concavité maximum : 0,6

• Degré de convexité ou concavité : rapport de la côte nominale au côté cordon, la côte


nominale étant la côte du triangle isocèle donnée sur le plan d'assemblage.

Pour ces soudures les électrodes choisies doivent permettre une pénétration suffisante
dans l'angle.
2.3.5.9. Contrôle des soudures

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Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

les recommandations ISO 1090 classe II ou III selon la classification de la pièce et les
exigences ci-dessous :

Généralités
D'une façon générale, il appartient au Constructeur d'organiser son propre contrôle, à tous
les stades qu'il estime nécessaires, par la méthode qu'il juge bonne, à ses frais.

Le Maître d’Ouvrage se réserve seulement la possibilité de contrôler la bonne exécution de


ce contrôle et la validité de son interprétation.

Contrôle imposé
Le contrôle est effectué soit aux rayons X, soit aux rayons J, soit aux ultrasons, il est
entrepris le plus rapidement possible dès le début de la construction afin de permettre de
pallier les défauts systématiques éventuels.

- pour les âmes : La radiographie des croisements et des extrémités de cordon.

- pour les portiques et traverses : Une radiographie par mètre pour les semelles et une
radiographie des croisements et des extrémités de cordons pour les âmes.

Contrôle ultrasons de toutes les soudures en K complètement pénétrées.


De plus, le Maître d’Ouvrage se réserve le droit de demander la radiographie de tout cordon
jugé défectueux.

Ce contrôle peut être réduit de 50 % si les soudures sont effectuées par procédé
automatique et si les cordons comportent des appendices Témoins permettant de vérifier la
pénétration.

Un repérage établi en accord avec le Maître d’Ouvrage figure sur la radiographie, sur les
pièces et sur le plan fourni par le Constructeur, définissant l'emplacement des différentes
radios et l'identité du soudeur.

Le contrôle ultrasons se fait en présence d'un représentant du Maître d’Ouvrage.


Les contrôles donnent lieu à la rédaction par le Constructeur d'un procès-verbal
d'interprétation. Cependant, Le Maître d’Ouvrage pourra demander toute réfection et
réparation, qu'il jugera nécessaire.

Contrôle par ressuage ou par méthode.


Le Maître d’Ouvrage peut demander l'exécution d'un tel contrôle chaque fois qu'il le juge
nécessaire.

2.3.5.10. Accostage des pièces


les recommandations ISO 1090 classe II ou III selon la classification de la pièce et les
exigences ci-dessous :

L'écartement des talons (becs de chanfreins) peut varier de 1 à 3 mm localement, toute


fois, un écartement de 0 à 4 mm est admissible à condition que des précautions soient
prises lors du soudage. Ces endroits sont systématiquement repérés en vue de leur
contrôle après soudage.

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Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

La tolérance sur dénivellation des becs de chanfreins est de + 1,5 mm.

La tolérance sur dénivellation en surface est pour :

: e ≤ 20 mm : 0,1 e
20 < e ≤ 50 mm : 0,075 e
e >50 mm : 0,05 e

Alignement en plan : le non-alignement n’excède pas 1 mm/m de longueur des éléments à


assembler. Lorsque le décalage au droit du joint est inférieur à 2 mm, le Constructeur
exécute un raccordement progressif à l'aide de la soudure.

Pour un décapage supérieur à 2 mm, le raccordement progressif doit être réalisé par
usinage des pièces assemblées.

2.4. TOLERANCES

les recommandations ISO 1090 classe II ou III selon la classification de la pièce et les
exigences ci-dessous :

2.4.1. Profilés

Les tolérances sur les dimensions de la section transversale des profilés sont précisées par
les normes en vigueur.

2.4.2. Perçage, poinçonnement des trous

La tolérance dans l'irrégularité de la distance des trous et de l'alignement des trous est
égale à D/10, D : étant le diamètre des trous. Cette tolérance admise ne doit pas empêcher
que la concordance des trous des pièces superposées soit suffisante pour loger librement
des rivets ou boulons.

2.4.3. Dimensions

L'écart toléré par rapport au tracé théorique d'une structure ou de ses éléments est en
millimètre. En règle générale, l'écart entre les longueurs et distances réelles et les
longueurs et distances figurant aux plans ne peut être supérieur à 10 mm.

2.4.4.Poteaux : la déviation longitudinale est de l'ordre de ± 0,1 % de la hauteur totale du


poteau avec un maximum de 10 mm. La flèche admissible est inférieure égale à 0,1 % de la
hauteur de profilé.

2.4.5. Poutre

La déviation longitudinale de l'aile ± 0,1 % de la longueur totale de la poutre avec un


maximum de 10 mm.

Dans la zone verticale, la flèche de fabrication ± 0,1 % de la hauteur de l'âme de la poutre.

2.5 MONTAGE SUR SITE

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Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

Lors du montage sur site, en cas de non concordance des assemblages et joints de
montage, les éléments concernés (non conformes) seront repris (en usine), ou rebutés et
échangés ( en usine)

2.6. Contrôle et essais :

2.6.1. Recette des matières

2.6.1.1. Aciers

Pour les aciers courants, le Constructeur doit être capable de fournir les certificats
d'analyses physiques et chimiques de coulée correspondants.
Pour les aciers d'une qualité spéciale, le Constructeur prévoit éventuellement des essais
de réception.

2.6.1.2. Boulons ordinaires

Les boulons doivent satisfaire aux spécifications de réception des normes NF E.27. 156.
2.6.1.3. Boulons H.R.
Les boulons HR doivent satisfaire aux spécifications de réception de la norme 14399 (de 1
à 10).
Tous les boulons utilisés doivent être galvanisés à chaud.
2.6.2. Contrôle d'exécution

Ces contrôles s'effectuent avant peinture des ensembles et ils comportent :

2.6.2.1 Contrôle dimensionnel :


a) Le Constructeur doit avant l'expédition, effectuer le contrôle dimensionnel de ses
fournitures. De ce fait, aucun travail de réparation ne doit être effectué sur le chantier.

Les résultats de ces contrôles qui sont consignés sur des plans (valeurs effectives
relevées) pouvant être demandés.
Ces contrôles dimensionnels doivent notamment être en accord avec les tolérances
spécifiés en 2.4.

2.6.2.2. Contrôle des assemblages par boulons.


La mise en œuvre des assemblages par boulons contrôlée comme il est indiqué ci après :

- Tarage des clefs dynamométrique


- Contrôle de la protection contre la corrosion.

Ces contrôles se font en présence d'un représentant du Maître d’Ouvrage qui doit être
prévenu au moins huit (08) jours à l'avance.

Les surfaces des assemblages doivent être protégées par un film plastique au moment de
la mise en peinture de la charpente.

2.6.2.3. Contrôle des soudures


Les soudures sont contrôlées dans les conditions précisées au paragraphe 2.3.5. ci-avant.

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Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

2.7. SURVEILLANCE ET CONTROLE DE FABRICATION


les recommandations ISO 1090 classe II ou III selon la classification de la pièce et les
exigences ci-dessous :

2.7.1. Surveillance des essais :


Les contrôles et essais prévus en 2.6. ci-avant peuvent être suivis et contrôlés par un
représentant du Maître d’Ouvrage

Le Constructeur met à la disposition du représentant du Maître d’Ouvrage tous les


résultats des essais et contrôles.

2.7.2. Inspection et essais à l'achèvement de la fabrication :


2.7.2.1. Pendant la construction, les agents ou représentants dûment accrédités du Maître
d’Ouvrage, ou mandatés par lui, peuvent venir à certains intervalles et pendant les heures
normales de travail aux usines du Constructeur de manière à se rendre compte de l'état
d'avancement de la commande et vérifier, par soudage si les conditions de fabrication sont
observées et respectées.

2.7.2.2. Le Constructeur réserve toutes facilités aux représentants du Maître d’Ouvrage


pour lui permettre le contrôle des matières premières employées de l'usinage en général de
l'assemblage et de l'examen du matériel avant son expédition.

2.7.2.3. Le contrôle exerce par les agents ou représentants du Maître d’Ouvrage ne peut,
on aucun cas, avoir pour effet d'atténuer en quoi que ce soit la responsabilité du
Constructeur qui demeure pleine et entière jusqu'à l'expiration des délais et garanties.
2.7.2.4. Le Constructeur effectue toutes les opérations et contrôles nécessaires de
manière à s'assurer que l'exécution est bien conforme aux plans et que les montages à pied
d'œuvre puissent se faire correctement et sans pertes de temps.

2.7.3. Réception technique en atelier :


Les matériaux sont réceptionnés du point de vue technique aux usines du Constructeur
par les représentants du Maître d’Ouvrage.

La charpente est présentée, en ensembles et sous ensembles soudés en usine ainsi qu’en
éléments indépendants, le contrôle part sur le respect des dimensions précisées au plan,
l'aspect extérieur et la qualité des soudures prévues en 2.6.

3. TRANSPORT - LIVRAISON

3.1. OBJET
Le présent chapitre définit les conditions générales applicables au transport des éléments
de charpente en acier.

3.2. Dimensions et poids - Moyens de transport

Dans toute la mesure du possible, les éléments de charpente et plus spécialement les
poteaux avec semelles, les fermes sont à fournir d'une seule pièce.
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Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

Les éléments trop lourds ou trop encombrants pour le transport et le montage sont fournis
en deux pièces.
Le Constructeur doit, sauf dérogation, respecter les gabarits de transport en vigueur en
Algérie.
Les moyens de transport d'usine au chantier sont choisis par le Constructeur en fonction
du tonnage et l'encombrement des éléments de charpentes.

3.3. Emballage

Les pièces lourdes et encombrantes sont protégées soigneusement pour le transport au


moyen de cales, poutres ou planches en bois de manière à amortir les chocs et éviter les
déformations et dégradations des pièces. Ces dernières sont, par ailleurs, convenablement
attachées.
Toutes les fermes secondaires non assemblées sont mises en bottes séparément pour les
pannes, traverses, poutres de galandage et autres.
Toutes les petites pièces, telles que pattes, boulons, écrous, rondelles, etc... sont mises en
sacs et éventuellement en caisses solides.
Le Constructeur prend toutes dispositions pour protéger le matériel, tant en cours de
transport que sur le chantier.

3.4. Stockage

Le stockage des éléments de charpente se fait dans l'aire désignée par Le Maître
d’Ouvrage selon les règles de l'art.
Aucun moyen de manutention n'est mis à dispositions du Constructeur par le Maître
d’Ouvrage.
3.5. Livraison

Les charpentes sont livrées avec peinture de protection. Cependant les parties
inaccessibles après montage, et les surfaces en contact sont revêtues de deux couches de
peinture de protection après sablage.

3.6. Programme

Les programmes d'expédition est établi de commun accord avec le Maître d’Ouvrage et en
fonction du programme de montage.

4. MONTAGE

4.1. Objet

Le présent chapitre définit les prestations générales applicables au montage des


charpentes métalliques.

4.2. Généralités

Les engins de manutention utilisés doivent être vérifiés et essayés conformément aux
prescriptions de sécurité en vigueur en Algérie.

Les prestations à charge du Constructeur comprennent la mise à disposition de ses


propres équipes de montage, des engins de manutention et de tout matériel nécessaire au
déchargement au stockage et à l'assemblage des éléments de charpente.

Avant montage le Constructeur contrôle l'implantation et le nivellement des assises par


rapport aux axes et niveaux de référence.
82
Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

Le Constructeur définit le jeu à prévoir entre les fondations et les plaques d'assises des
colonnes pour permettre le scellement. En cas de non concordance des implantations avec
les indications des plans guides de charpentes, la solution de rectification des fondations
est donnée par le Constructeur qui supervisera sa mise en œuvre.

4.3. Programme de montage

En plus du planning d'ensemble, le Constructeur doit fournir dans les délais contractuels
avant le début des travaux, un programme détaillé des travaux de montage et le plans et
schémas permettant la parfaite compréhension de l'exécution de ceux-ci.

Ce programme doit préciser en particulier :

- Les effectifs et la qualification du personnel de montage.


- La nature et les caractéristiques du gros matériel utilisé
- L'emplacement des haubans et des corps morts, les autres points d'ancrages éventuels.
- Les aires de stockage et le montage envisagés
- Les baraques de chantier.

Ce programme doit recevoir l'accord du Maître d’Ouvrage notamment en ce qui concerne


les aires de stockage et l'emplacement des points d'ancrage.
La fourniture des corps morts et leurs destructions en fin de travaux sont à la charge du
Constructeur.

Le Constructeur supporte l'incidence de difficultés résultant d'opérations de transport ou


de montage non prévues dans le programme de montage.

4.4. Assemblage

Le principe directeur doit être d'effectuer le maximum d'assemblage au sol.


Les supports et poutres sont montés au fur et à mesure de l'avancement de la construction.

Dès la mise en place des premiers éléments, la stabilité de la charpente est assurée par
étais, haubans et contreventements.
Le montage s'effectue de préférence, au moyen de boulons.

Le brochage des trous par mise ne place des éléments doit se faire en moyen des broches
cylindriques avec entrée conique, de même diamètre que le boulon. A l'exception des
boulons à haute résistance, les boulons sont galvanisés à chaud.

4.5. Ancrages et scellements

Avant de procéder aux scellements, la construction doit être complètement et définitivement


réglée.

Des cadres en nombre suffisant sont placés pour éviter toute déformation des plaques
d'assises.
L'exécution des travaux de scellement est à la charge du Constructeur.
La tolérance dans l'implantation des boites et trous d'ancrage est de ± 1 cm est par rapport
à la position théorique.

83
Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

Pour les boulons d'ancrage à crochet, la barre transversale fait partie du ferraillage et, par
conséquent, est mise en place sous la supervision du Constructeur.

Les boites, gabarits, clés, plaques et boulons d'ancrage sont fournis et mis en place sous la
supervision du Constructeur.

4.6. Tolérance

les recommandations ISO 1090 classe II ou III selon la classification de la pièce et les
exigences ci-dessous :
Colonnes et poteaux.
Le non-parallélisme des éléments verticaux (supports) est inférieur à 1 mm par m avec
maximum de 10 mm sur la hauteur.

La déviation des axes de supports par rapport à la verticale est inférieure à 1 mm par ml.

La tolérance sur l'entre distance des axes et support est inférieure à 5 mm.
La différence entre le niveau supérieur réel des supports et leur niveau théorique est
inférieure à 5 mm.

Semelles
L'écartement entre le massif de fondation et la semelle des supports métalliques est au
maximum à 5 mm.
L'écart entre le centre de semelles des supports et le centre des axes théoriques est
inférieur à 5 mm.

Poutres, traverses et fermes.


Le non-parallélisme des éléments horizontaux (poutres) est inférieur à : 1 mm par m, mais
avec un maximum de 5 mm.

La non-horizontalité des poutres, est inférieure à 5 mm.


4.7. Contrôle après montage

Après montage, les contrôles suivants sont effectués :

- Vérification des dimensions générales de la charpente.


- Vérification de l'alignement et du réglage.
- Le Constructeur fournit le relevé de ces mesures.
- Vérification des assemblages exécutés sur chantier.

4.8. Garantie

Le respect des spécifications de montage définies ci-dessus font l'objet d'une garantie de la
part du Constructeur.

La réception ne peut pas être prononcée si ces garanties ne sont pas respectées.
5. ESSAIS - RECEPTIONS - GARANTIE

5.1. Objet

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Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

Le présent chapitre a pour objet de définir les conditions de réception provisoire et définitive
applicables aux charpentes métalliques.

5.2. Essais de mise en service

Si les charpentes sont destinées à supporter des les équipements ou autres appareils, les
essais conditionnant le mise en service comprennent la mise en charge des charpentes au
moyens des équipements avec leurs charges.

Le programme de ces essais est mis au point en temps utile et soumis à l'accord du Maître
d’Ouvrage Il fait partie intégrante du planning général des travaux.

D'une manière générale, si des équipements sont incorporés à la charpente le marché peut
subordonner la mise en service et la réception provisoire de la charpente à l'installation et à
la mise en service de ses équipements.

Les essais doivent permettre de vérifier notamment que les charpentes et planchers de
telles installations ne subissent pas de vibrations prohibitive c'est-à-dire :

- Qu'elles ne peuvent être gênantes physiquement pour le personnel d'exploitation.


- Qu'elles ne peuvent être nuisibles aux installations mécaniques et électriques pour les
quelles des précautions spéciales sont prévues par le Constructeur.
- Que les amplitudes des vibrations sont réduites à des valeurs normalement admissibles
pour de telles installations.
- Que les phénomènes de résonance ne se produisent pas.

Ces essais doivent également permettre de vérifier que les flèches sous charges statiques
sont compatibles avec les prescriptions des déformations admissibles.

Un procès-verbal constatant l'achèvement du montage est établi dès que les résultats et
essais mentionnés ci-dessus ont été satisfaisants et dès que le chantier a été
complètement libéré des engins de manutention et autres matériaux.

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Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

5.3. Réception provisoire

La réception provisoire des charpentes est prononcée par le Maître d’Ouvrage après
vérification éventuelle d'un organisme de contrôle aux conditions ci-après :

Avoir satisfait aux contrôles après montage définis à l'article 4.7. ci-avant.
Pour les charpentes qui sont subordonnées à la réception de l'équipement qu'elles
comportent, la réception, provisoire est prononcée après essais satisfaisants de la mise en
charge.

En cas de refus de l'installation, les frais entraînés par une seconde réception, effectuée par
un organisme de contrôle sont à charge du Constructeur.

5.4. Garantie
La garantie de 24 mois à dater de la réception provisoire est applicable aux charpentes en
général.
Cette partie comprend notamment la réparation, la modification ou éventuellement de
remplacement de toutes les parties qui viendraient nuire à la bonne tenue de l'ouvrage.

5.5. Réception définitive


Dans les 15 jours précédant le jour de l'expiration du délai de garantie, il est procédé à la
vérification et à la bonne tenue des ouvrages couverts par cette garantie.
Ces vérifications doivent notamment montrer que les déformations statiques conservent
des valeurs acceptables.

5.6. Garantie décennale


Les travaux de la charpente métallique étant visés par l'article 554 du code civil, la garantie
décennale de droit commun s'applique à partir de la réception définitive.
A cet effet des visas de contrôle, délivrés par l'organisme d'état de contrôle de construction,
le C.T.C., seront nécessaires pour contracter l'assurance.
Ces avis touchent les plans d'exécution et la réalisation conforme des ouvrages.

6. BARDAGE ET COUVERTURE

6.1. Objet
Le présent chapitre a pour objet de définir le bardage et les couvertures à utiliser et leur
mode d'exécution.
La tôle et la fixation des bardages et de la couverture doivent être dimensionnées selon les
normes en vigueur.

6.2. Revêtement de façades en bardage


Les travaux de bardage comprennent en ordre principal la fourniture et la pose :
- des revêtements de façades
- de toutes les pièces spéciales et accessoires de fixation.
- de bandeaux et autres équipements de tôlerie nécessaires pour la réalisation des
finissages, des passages de tuyauterie et des joints étanches.

6.2.1. Bardage double isolé

6.2.1.1. Description

Certifié EN 13501 Classe M0, ou (M1 : A2, s1, d1) ou équivalant

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Centrale solaire photovoltaïque Pièce IV Cahier 04

Il est constitué par des panneaux sandwich, préfabriqués en usine, constitués par deux
panneaux, l'un extérieur et l'autre intérieur, séparés par une isolation.
Les bardages intérieurs et extérieurs sont constitués de tôles profilées en acier galvanisé.
Les tôles sont traitées, sur la côte vue avec pré vernissage. La tôle extérieure recevra un
traitement de protection devant lui assurer une résistance élevée à la corrosion
atmosphérique (l’humidité).
Le type de protection et le cycle de pré vernissage sont à soumettre à l'approbation du
Maître d’Ouvrage.
Le matériau d'isolation doit être ininflammable, imputrescible et hydrophobe. Il sera soumis
au Maître d’Ouvrage pour agrément.
Toutes les pièces spéciales (larmier-bandeau) sont de même nature que les bardages.
La couleur est au choix du Maître d’Ouvrage.

6.2.1.2. Caractéristique des matériaux

Tôle intérieure : en acier galvanisé ou aluminé à nervures.

- épaisseur : 7/10 mm
- largeur : supérieure à 360 mm
- portée : inférieure à 12 m
- fixation : par vis auto taraudeuses et rondelles d'étanchéité en acier inoxydable.
- Isolation : mousse rigide de laine de roche expansée ou similaire.

Tôle extérieure en acier aluminé ou galvanisé à nervures.

- épaisseur : 7/10 mm
- fixation : par vis auto taraudeuses et rondelles d'étanchéité en acier inoxydable.
- Coefficient de transmission thermique K compris entre 0,3 et 0,4 Kcal/m2h°C.

6.2.2. : Bardage simple non isolé

Description :

6.2.2.1. Ce bardage est constitué d'une tôle nervurée en acier galvanisé ou aluminé
protégé.

Toutes les pièces spéciales sont de même nature que le bardage.

6.2.2.2. Caractéristiques des matériaux

Tôle en acier aluminé où galvanisé

- épaisseur : 8/10 mm
- fixation : par vis auto taraudeuses et rondelles d'étanchéité en acier inoxydable.
- Protection : sur les 2 faces, comme décrit au 7.2.1.

6.3. Fenêtre en double vitrage

Les châssis des fenêtres destinées à l’éclairage naturel des salles seront dotés d’un double
vitrage (Stop-sol).
Le verre sera monté sur les châssis avec des joints en caoutchouc anti-vibration, pour
absorber tous les chocs.

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6.4. Revêtement de toiture


Les travaux de revêtements de toiture comprennent en ordre principal :
- La fourniture et la pose de la couverture
- La fourniture et la pose de toutes les pièces spéciales et accessoires de fixation.
- Les découpes

Toutes les pièces spéciales (solives, faîtières, cloisons) sont de même nature que le
bardage.

6.4.1. Toiture simple non isolée


La couverture est constituée de tôles profilées en acier aluminé ou galvanisé protégées :
- Epaisseur : 8/10 mm
- Portée : inférieur à 3,00 m
- Fixation : par vis auto taraudeuses en acier inoxydable avec rondelle d'étanchéité.

6.4.2. Toiture simple isolée

Description

Il est compris en sus de l'article 7.4.1 l'exécution de :


- l'isolation
- l'étanchéité.
La couverture est constituée de tôles profilées en acier aluminé ou galvanisé, protégé.
L'isolation est collée ou fixée mécaniquement à la toiture.
Le matériau d'isolation doit être ininflammable, imputrescible et hydrophobe.
La densité doit être supérieure à 50 Kg/cm3 et la résistance à la compression supérieure à
1 Kg/cm2. L'étanchéité est réalisée en 2 phases.

1ère phase

Immédiatement après pose de la couverture et de l'isolation application chaud de 2 couches


de bitume oxydé contenant au moins 70 % de bitume pur et de 2 feutres bitumé armé
multicouche (armature en fibres de verre) pesant au minimum 6 KG/m (2 couches de feutre
27 S).

2ème phase

En fin de travaux
- Réparation des dégâts occasionnels des couches de la 1ère phase.
- Application d'une ouche de bitume oxydé et d'une couche de feutre bitumé armé
multicouche pesant au minimum 6 Kg/cm2 (une couche de feutre 36 S).
Les accessoires tels solives, rives, faîtières, cloisons sont entièrement recouverts par
l'étanchéité.
- La pose dans les chéneaux d'une isolation et de 3 couches de feutre bitumé: 2 CF 27 S +
1 CF S.
- Exécution d'une protection en revêtement routier de 3 cm d'épaisseur.

Caractéristiques des matériaux


Tôle d'acier aluminé ou galvanisé et protégé
- Epaisseur : 8/10 mm
- Portée : inférieur à 3,00
- Fixation : par vis auto taraudeuses en acier galvanisé cémenté avec rondelles en inox et
néoprène.
- Isolation : liège expansé pur ou panneau en mousse de poly méthane rigide ou similaire.
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6.4.3. Toiture double isolée


Description
La couverture est constituée de 2 tôles en acier aluminé ou galvanisé protégée et séparée
par une isolation.
Le matériau d'isolation doit être ininflammable, imputrescible et hydrophobe.
Le bardage en toiture sera du même type que celui prévu en façade (Art 7.2.1)
Toutes les pièces spéciales sont de même nature que la couverture caractéristique des
matériaux.
Tôles nervurées en acier aluminé ou galvanisé protégé
- épaisseur : 8/10 mm
- portée : 3,00 m
- isolation : mousse rigide de laine de roche expansée.

6.5. Recouvrement
Le recouvrement des tôles doit être conforme aux règles en vigueur et le Maître d’Ouvrage
doit donner son accord.

6.6. Petits profilés divers

Le Constructeur sera amené à exécuter sur place, divers cadre ou galandages en petits
profilés assemblés par soudure. Ces petits profilés seront peints.

6.7. Descentes d'eaux pluviales

Les descentes d'eaux pluviales seront exécutées selon les normes en vigueur :
a) tube P.V.C. de diamètre inférieur calculé selon les normes et au minimum de 80 mm.
b) tube en acier galvanisé.

6.8. Divers
Tous les matériaux servant au bardage et à la couverture aux lanterneaux et petits profilés
seront à charge du Constructeur. Il doit y avoir réception par le Maître d’Ouvrage des
matériaux sur site. Si un matériau est jugé ne pas répondre aux normes il sera rebuté.

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