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Architecture du moyen-âge

Au centre de la ville, les rues sont étroites, sombres et tortueuses. Les maisons
construites en torchis (terre argileuse mélangée à de la paille et du foin),
soutenues par de grosses poutres en bois (le colombage : système de
maçonnerie utilisant dans la charpente des poutres de bois),
sont serrées les unes contre les autres. Leurs étages avancent au-dessus de la
rue pour gagner de la place.
Au rez-de-chaussée travaillent artisans et commerçants.
L’intérieur de la maison est exigu. La cuisine est souvent la pièce unique. La
grande cheminée en est l’élément essentiel. Elle sert à cuire les aliments et à se
chauffer. Quand elle existe, la chambre est le plus souvent sans cheminée. Le lit
est immense, on y dort à quatre parfois plus.
Très souvent également les appartements sont des pièces uniques, dans
lesquelles se trouvent la cuisine, la salle à manger et la chambre.
A la campagne, l’architecture des maisons n’évolue que très lentement. Pendant
une grande partie du Moyen Age les habitations des paysans ressemblent à de simples
cabanes faites en bois et en torchis. Elles sont couvertes de chaume et parfois même
de pierres.
Il y fait très sombre car les ouvertures sont très petites et ne sont protégées de la
lumière et du froid que par des volets en bois.
La maison est le plus souvent faite d’une seule pièce, son sol est généralement
composé de terre battue et de paille.
Les maisons à colombage, dont l'architecture est typique du nord de la France, ont été
remaniées et recouvertes de plâtre à partir du XVIIe siècle pour limiter les risques
d'incendie. Puis elles ont été rasées au XIXe siècle sous Haussmann.
Grâce au développement du
commerce et de l’artisanat et à la
multiplication des échanges, la ville
médiévale connaît un formidable essor
aux XIIe et XIIIe siècles. Les maisons
implantées hors des remparts
constituent de nouveaux quartiers, les
faubourgs, qui seront ensuite intégrés
dans une enceinte plus vaste. Artisanat
et commerce font prospérer les
boutiques, mais aussi et surtout les
marchés et les halles. Les métiers se
regroupent par rues (bouchers,
banquiers). Certaines activités plus
polluantes, comme la tannerie et la
teinturerie, sont repoussées en
périphérie. La maison est encore
majoritairement construite à base de
torchis et de bois, la pierre étant
réservée aux bâtisses plus luxueuses.
Les façades sont étroites, et les vitres
ne se généralisent qu’à partir du XIVe
siècle. La maison à étages devient la
règle.

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