Cycle Ingénieur 1A Matériaux et fabrication – Niveau 1 TD1

Propriétés mécaniques
Exercice 1 :
Une charge P de 285 kN est appliquée sur une tige de longueur initiale 6 m et de section carrée 20 cm
par 20 cm. Sous ce chargement, la tige s’allonge de 3,8 mm. Quand la tige est déchargée, elle retrouve
ses dimensions initiales.
Calculer la déformation, la contrainte en traction et son module d’élasticité.

Exercice 2 :
Présentation du matériau étudié.
Une poutre en béton armé soutient une dalle d’entrepôt. En service, elle est principalement sollicitée
en compression, mais elle doit aussi supporter des charges dynamiques, comme du matériel tombant
de chariots élévateurs par exemple (Figure 1).
Des essais mécaniques sont menés sur les armatures en acier, utilisés comme renfort du béton armé
(Figure 2), afin d’établir leurs propriétés.

Figure 1. Environnement en entrepôt Figure 2. Poutre en béton renforcée par des

armatures en acier
Essai de traction.
Pour cela, une éprouvette de diamètre 8 mm et de longueur initiale 100 mm a été testée en traction.
Les données enregistrées au cours de l’essai sont présentées en Figure 3 (courbe de l’essai complète)
et Figure 4 (zoom sur la courbe d’essai).
Remarque : attention aux unités de l’effort sur les graphiques (x 104 N).

À partir des graphiques et des relations présentées dans le cours :

Q1. Calculer le module d’Young de ce matériau.

Q2. Calculer sa résistance.
Q3. Quelle est la valeur de l’allongement total à rupture A% ? Cet acier a-t-il un comportement
ductile ? Justifier votre réponse. Quelle est la particularité de la forme de la courbe qui permet
d’obtenir la même conclusion ?
Q4. Pourquoi peut-on dire que le béton armé est un matériau composite ? En quoi les armatures en
acier sont-elles importantes pour la résistance de ce composite ?

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Figure 3. Courbe expérimentale totale de l’effort en fonction de l’allongement

Figure 4. Zoom sur les premiers millimètres d’allongement de l’essai

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Essai de résilience.
Comme indiqué dans la présentation, une fois en service, cette poutre doit pouvoir supporter des
chocs importants. Pour vérifier sa résistance aux chocs, un essai de résilience est réalisé sur cet acier.

Q5. En quoi consiste cet essai ? Quelle grandeur mécanique est utilisée pour mesurer cette propriété
mécanique ?
Q6. La résilience admissible doit être de 50 J/cm². À partir des informations et des résultats de l’essai
de résilience présentés ci-dessous, vérifier que cet acier respecte bien cette exigence.

L’éprouvette testée a une entaille en V et a

pour dimensions 10 x 10 x 55 mm.

Les conditions d’essais sont les suivantes :

 Masse du marteau : 10 kg
 Hauteur de départ : 1,1 m
 Hauteur après impact : 0,6107 m

Essai de dureté.
Q7. Est-ce que la réalisation d’un essai de dureté apporterait une information supplémentaire ?
Expliquer votre réponse.
Q8. À partir des informations et des résultats de l’essai de dureté Brinell présentés ci-dessous, calculer
la dureté de cet alliage.

La dureté Brinell est calculée selon l’expression :

0,102 × 2𝐹
𝐻𝐵 =
𝜋𝑑 × (𝑑 − 𝑑 − 𝑎 )
où :
 la masse appliquée vaut 3 000 kg
 la bille employée pour l’essai de dureté a un diamètre de 10 mm
 a est la moyenne des diamètres des diagonales de l’empreinte, avec a1 = 3,384 mm et a2 =
3,317 mm

Exercice 3 :
Une tige cylindrique de 100 mm de longueur et 10 mm de diamètre est déformée par une charge de
traction de 27 500 N. Elle ne doit pas se déformer plastiquement et son diamètre ne doit pas diminuer
de plus de 7,5.10-3 mm. Avec quels métaux listés dans le tableau ci-dessous peut-on la fabriquer ?

Matériau E (GPa) σe0.2 (MPa) ν

Acier 207 400 0,27
Alliage d’aluminium 70 200 0,33
Laiton 101 300 0,35
Alliage de titane 107 650 0,36

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