Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
* « Art. 45 bis. — Les deux conjoints peuvent recourir à l’insémination artificielle. L’insémination
artificielle est soumise aux conditions suivantes :
— l’insémination doit se faire avec le consentement des deux époux et de leur vivant,
— il doit être recouru aux spermatozoïdes de l’époux et à l’ovule de l’épouse à l’exclusion de toute
autre personne.
Il ne peut être recouru à l’insémination artificielle par le procédé de la mère porteuse ». (conditions)
FIV (INSTRUCTION N° 300 du 12 MAI 2009 fixant les bonnes pratiques cliniques et biologiques en
assistance médicale à la procréation)
*Art. 370. — L’assistance médicale à la procréation est une activité médicale qui, en cas d’infertilité
avérée médicalement, permet la procréation en dehors du processus naturel. Elle consiste en des
pratiques cliniques, biologiques et thérapeutiques permettant la stimulation de l’ovulation, la
conception in vitro, le transfert d’embryons et l’insémination artificielle. (LES TECHNIQUES de la
PMA)
*Art. 372. — Les actes cliniques et biologiques thérapeutiques d’assistance médicale à la procréation,
sont effectués par des praticiens agréés à cet effet, dans des établissements, centres ou laboratoires
autorisés par le ministre chargé de la santé à les pratiquer. Les actes cliniques et biologiques
thérapeutiques d’assistance médicale à la procréation ainsi que les modalités d’autorisation de ces
établissements, centres et laboratoires, sont fixés par voie réglementaire.
* pénalité
1-Art. 433. — Quiconque procède à un prélèvement ou à une transplantation d’organes, de tissus ou
de cellules humains ou exerce des activités d’assistance médicale à la procréation dans un
établissement non autorisé, est puni d’un emprisonnement de deux (2) ans à cinq (5) ans et d’une
amende de 500.000 DA à 1.000.000 DA.
2- Art. 435. — Quiconque contrevient à l’interdiction prévue aux dispositions de l’article 374 de la
présente loi, relatives au don, à la vente et à toute autre forme de transaction sur des produits du
corps humain, est puni d’un emprisonnement de dix (10) ans à vingt (20) ans et d’une amende de
1.000.000 DA à 2.000.000 DA.
Le plan :
*Introduction
Avoir un enfant avec les mêmes gènes devient le rêve de nombreux couples qui luttent pour
concevoir naturellement. Ces personnes ont recours à la procréation médicalement assistée :Une
technique médicale qui consiste à manipuler les gamètes pour aider ces couples à réaliser leurs
rêves. ( هادي نهدروها برك ماكااله نتبوها فppt)
les techniques médicales dans le domaine de la PMA ont été toujours encadrées par les différentes
lois relatives à la bioéthique ainsi que les valeurs sociales et religieuses qui fondent notre société , et
dont les dispositions ont été introduites dans les codes de santé publique, pour éviter toutes dérives
en matière de manipulation de cellules germinales vivantes qui comportent le génome humain.
*exposé
analyse le texte : Selon l'article 45 bis de code de famille 11-84, les couples souffrant
d'infertilité peuvent recourir à la fécondation assistée comme solution à leurs problèmes. Cette
clause restreint et autorise uniquement l'accès aux autres techniques de fécondation proposées
par les établissements qui pratiquent l'insémination artificielle pour ces pratiques. En
confondant la procréation assistée avec l'insémination artificielle, les législateurs ont écarté
d'autres techniques telles que la stimulation de l'ovulation, la fécondation in vitro, l'injection
intracytoplasmique de spermatozoïdes (FIV, ICSI) et le transfert d'embryons.
Critique de texte :
Les établissements menant des activités d'élevage assisté se conforment aux dispositions de la
présente directive sous peine de retrait d'agrément. Et ce n'est qu'en 2018 que le parlement
algérien a intégré cette pratique dans une nouvelle loi sur la santé et a promulgué une nouvelle
loi sur la santé. L'article 370 de la loi sur la santé stipule que "L’assistance médicale à la
procréation est une activité médicale qui, en cas d’infertilité avérée médicalement, permet la
procréation en dehors du processus naturel. Elle consiste en des pratiques cliniques,
biologiques et thérapeutiques permettant la stimulation de l’ovulation, la conception in vitro,
le transfert d’embryons et l’insémination artificielle".
Cette insémination est appelée insémination externe car elle a lieu en dehors de l'utérus, et ce
cas est appelé FIV parce qu'elle se fait dans un tube à essai.
Plusieurs conditions doivent être remplies pour que le mari demande une fécondation in vitro
- le mariage doit être légal : Les pratiques PMA sont uniquement destinées. Pour répondre aux
demandes exprimées par les hommes et les femmes formant le couple selon l’article 45bisdu code
de la famille et l’article 371 de la loi de santé
Le mariage n'est légal que s'il comprend les conditions stipulées aux articles 9 et 9 bis de la loi
sur la famille « Art. 9. — Le contrat de mariage est conclu par l’échange du consentement des
deux époux « Art. 9 bis. — Le contrat de mariage doit remplir les conditions suivantes : — la
capacité au mariage, — la dot, — El wali, — deux témoins, — l’exemption des
empêchements légaux au mariage »
- la FIV doit se faire avec le consentement des deux époux et de leur vivant : Ce consentement
comprend la vérification de l'identité des deux époux, ainsi que les demandes d'utilisation des
techniques de procréation assistée. Les couples s'assurent également d'être informés sur la
technologie de procréation assistée, ses conséquences, les taux de réussite et d'échec, et les
risques associés. dans ce processus. Par conséquent, l'utilisation de ces méthodes de
reproduction sur les femmes célibataires, veuves ou divorcées est strictement interdite par la
loi. Le divorce met fin à la demande de technologie de procréation assistée. De même, si l'un
des conjoints décède, la demande de PMA initialement déposée par les deux sera
automatiquement résiliée.
Cependant, la loi est très claire au sujet de l’âge des demandeurs de PMA, l’article 371 exige
que la femme doit être « en âge de procréer » En générale, la PMA n’est proposé qu’à des
couples dont la femme a moins de 35 ans avec une durée d’infécondité d’au moins 02 ans,
cette durée qui peut être raccourci, selon les cas, car ces techniques sont moins efficaces au-
delà de 40 ans . Toutefois, aucune précision n’est apportée quant à l’âge des hommes selon s
l’instruction N° 300 du 12 Mai 2009 fixant les bonnes pratiques cliniques et biologiques en
assistance médicale à la procréation.
- il doit être recouru aux spermatozoïdes de l’époux et à l’ovule de l’épouse à l’exclusion de toute
autre personne : Il est expressément stipulé à l'article 371, alinéa 1er de la loi n° 11-18, qu'il
suit : L’assistance médicale à la procréation est destinée exclusivement à répondre à la
demande exprimée par un homme et une femme en âge de procréer, vivants, formant un
couple légalement marié, souffrant d’infertilité avérée médicalement et consentant au transfert
ou à l’insémination artificielle. Il ne doit être recouru qu’aux spermatozoïdes de l’époux et à
l’ovule de l’épouse à l’exclusion de toute autre personne.
Il faut donc veiller à ne pas tomber dans le moindre soupçon concernant le mélange de sperme
humain ou le remplacer par le sperme de quelqu'un d'autre, car le différend surgit plus tard sur
la question de prouver le nouveau-né à ses parents.
-Ne pas recourir à la fécondation par le procédé de la mère porteuse : Le législateur a interdit le
recours à une mère porteuse dans lequel l'ovule d'une femme est fécondé avec le sperme d'un
homme qui n'est pas son mari, et le remplacement ou le mélange de le sperme d'un humain avec
celui d'un autre, de peur de tomber dans les risques et les doutes qui affligent la lignée de l'enfant
vis-à-vis de sa mère.
Note : Il n'est pas possible de critiquer ce qui a été dit dans cet article, car le législateur a abordé
toutes les conditions qui feraient que le processus de fécondation in vitro se déroule selon les
formalités requises par la charia et la loi
b- Modalités de procédure
*conclusion
En Algérie, la procréation médicalement assistée, est un domaine nouveau où le chemin est
encore long et jonché d’obstacles d’ordre financiers, religieux et juridiques.