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EPIDERME

Epithélium stratifié, formé de 90% de kératinocytes organisés en 3couches:

- Superficielle: stratum corneum

- Intermédiaire: stratum spinosum et stratum granulosum

- Basale ou stratum germinativum

Autres types cellulaires: cellules immunocompétentes (de Langherans, dendritiques),


pigmentaires (mélanocytes), neuro-endocrines (de Merckel)

Annexes: follicules pileux, glandes sébacées, glandes sudoripares

Les microorganismes colonisent les couches superficielles et les annexes: aérobies dans le
stratum corneum et anaérobies dans les follicules pileux

La peau normale est composée de l’épiderme (kératinocytes) et du derme (matrice


extracellulaire = ECM et cellules endothéliales = capillaires).

(a) De faibles niveaux d’AMP sont produits par les kératinocytes, les glandes
sudoripares et les follicules pilo-sébacés à un niveau permettant de contenir la prolifération de
la flore commensale.

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(b) A l’occasion d’une blessure ou d’une infection l’expression des AMP augmente,
Initiant le recrutement chimiotactique de polynucléaires neutrophiles et de mastocytes au site
lésionnel.

(c) La production croissante d’AMP accroît le recrutement cellulaire.

(d) La production massive d’AMP au site lésionnel stimule la prolifération des


kératinocytes, l’angiogénèse et la production des composants protéiques de l’ECM par les
fibroblastes = phase de réparation.

La peau normale est composée de l’épiderme (kératinocytes) et du derme (matrice


extrecellulaire = ECM et cellules endothéliales = capillaires).

(a) De faibles niveaux d’AMP sont produits par les kératinocytes, les glandes sudoripares et
les follicules pilo-sébacés à un niveau permettant de contenir la prolifération de la flore
commensale.

(b) A l’occasion d’une blessure ou d’une infection l’expression des AMP augmente, Initiant le
recrutement chimiotactique de polynucléaires neutrophiles et de mastocytes au site lésionnel.

(c) La production croissante d’AMP accroît le recrutement cellulaire.

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(d) La production massive d’AMP au site lésionnel stimule la prolifération des kératinocytes,
l’angiogénèse et la production des composants protéiques de l’ECM par les fibroblastes =
phase de réparation.

Kératinocytes et Cellules de Langerhans: un système intégré de défense de l’épiderme (1)

Les kératinocytes sont plus qu’un obstacle mécanique à la progression des microorganismes
dans l’épiderme. En l’absence de vascularisation de l’épiderme, ils portent l’essentiel de la
réponse immédiate aux agents microbiens. Ils produisent en grande quantité de puissants
effecteurs antimicrobiens dont certains sont exprimés constitutivement et d’autres induits dans
le contexte de la réponse innée.

Kératinocytes et Cellules de Langerhans: un système intégré de défense de l’épiderme (2)


Cellules de Langerhans

3 % à 8 % des cellules épidermiques appartiennent au groupe des cellules dendritiques. Leur


fonction est de capturer les exo-antigènes, en particulier issus d’agents infectieux, par la voie
des endosomes, de les apprêter et de les réexprimer en surface avec les molécules de classe II
du CMH. Elles migrent ensuite vers les ganglions lymphatiques. En microscopie optique:
cellules claires, à noyau encoché, situées le plus souvent au niveau du stratum granulosus.
Après congélation et immuno-histochimie, elles apparaissent dendritiques, avec un corps
cellulaire entouré de prolongements s’insinuant entre les kératinocytes suprabasaux.

Les cellules de Langerhans de l’épiderme possèdent des marqueurs spécifiques que n’ont pas
les autres cellules dendritiques : le skin homing antigen CLA (lymphocyte associated
antigen), la E-cadhérine et la langerine (associée aux granules de Birbeck).

Elles expriment également beaucoup d’autres marqueurs, en particulier les molécules de


classe II (et I) du CMH, le CD1a et la protéine S100.

DERME

Tissu conjonctif: collagène et fibres élastiques riche en capillaires et terminaisons nerveuses


-Cellules de l’inflammation: Lymphocytes T et B
-Cellules phagocytaires (polynucléaires -principalement neutrophiles- et monocytes-
macrophages) ; Mastocytes et polynucléaires basophiles, Fibroblastes ; Cytokines pro-
inflamatoires,

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Environnement de la peau
Couche d’air de quelques μm d’épaisseur en surface immédiate de l’épiderme => 2 à 4 fois
plus de microorganismes que l’air environnant. En particulier au niveau du périnée et des
aisselles.

Température variable de la surface de la peau: plante des pieds 30°C, aisselles 35°C =>
conditionne la composition de la flore cutanée.

Principaux mécanismes de résistance des bactéries aux peptides antimicrobiens


(Radek K & Gallo R. 2007)
(1) Export par pompe à efflux. (2) Production de protéases.
(3) Modification de composition en protéines de membrane et fluidité.
(4) Sécrétion de protéines « leurres » fixant les AMP.
(5) Augmentation du rapport de charge membranaire + sur - .

La peau fonctionne à la fois comme une barrière et comme un organe immunitaire capable
d'alerter le corps du danger d'une attaque microbienne.

On pense traditionnellement que les kératinocytes (KC), le type cellulaire majeur de


l'épiderme, participent à la défense immunitaire cutanée de deux façons: en fournissant une
barrière physique à l'invasion et en libérant des médiateurs inflammatoires qui recrutent les
leucocytes phagocytaires aux sites d'infection.

Cependant, il est de plus en plus reconnu que les kératinocytes produisent des molécules
similaires aux peptides antimicrobiens (AMP) utilisés par les neutrophiles et les macrophages
pour tuer les pathogènes potentiels.

Ces AMP sont généralement de petites molécules cationiques amphipathiques dont les modes
d'action impliquent la rupture des membranes microbiennes et la modification des événements
inflammatoires de la cellule hôte.

La production d'AMP par les cellules épithéliales peut fournir une barrière de défense
immunitaire supplémentaire, mais la pertinence biologique spécifique de ce phénomène reste
non prouvée.

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