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Les microorganismes colonisent les couches superficielles et les annexes: aérobies dans le
stratum corneum et anaérobies dans les follicules pileux
(a) De faibles niveaux d’AMP sont produits par les kératinocytes, les glandes
sudoripares et les follicules pilo-sébacés à un niveau permettant de contenir la prolifération de
la flore commensale.
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(b) A l’occasion d’une blessure ou d’une infection l’expression des AMP augmente,
Initiant le recrutement chimiotactique de polynucléaires neutrophiles et de mastocytes au site
lésionnel.
(a) De faibles niveaux d’AMP sont produits par les kératinocytes, les glandes sudoripares et
les follicules pilo-sébacés à un niveau permettant de contenir la prolifération de la flore
commensale.
(b) A l’occasion d’une blessure ou d’une infection l’expression des AMP augmente, Initiant le
recrutement chimiotactique de polynucléaires neutrophiles et de mastocytes au site lésionnel.
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(d) La production massive d’AMP au site lésionnel stimule la prolifération des kératinocytes,
l’angiogénèse et la production des composants protéiques de l’ECM par les fibroblastes =
phase de réparation.
Les kératinocytes sont plus qu’un obstacle mécanique à la progression des microorganismes
dans l’épiderme. En l’absence de vascularisation de l’épiderme, ils portent l’essentiel de la
réponse immédiate aux agents microbiens. Ils produisent en grande quantité de puissants
effecteurs antimicrobiens dont certains sont exprimés constitutivement et d’autres induits dans
le contexte de la réponse innée.
Les cellules de Langerhans de l’épiderme possèdent des marqueurs spécifiques que n’ont pas
les autres cellules dendritiques : le skin homing antigen CLA (lymphocyte associated
antigen), la E-cadhérine et la langerine (associée aux granules de Birbeck).
DERME
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Environnement de la peau
Couche d’air de quelques μm d’épaisseur en surface immédiate de l’épiderme => 2 à 4 fois
plus de microorganismes que l’air environnant. En particulier au niveau du périnée et des
aisselles.
Température variable de la surface de la peau: plante des pieds 30°C, aisselles 35°C =>
conditionne la composition de la flore cutanée.
La peau fonctionne à la fois comme une barrière et comme un organe immunitaire capable
d'alerter le corps du danger d'une attaque microbienne.
Cependant, il est de plus en plus reconnu que les kératinocytes produisent des molécules
similaires aux peptides antimicrobiens (AMP) utilisés par les neutrophiles et les macrophages
pour tuer les pathogènes potentiels.
Ces AMP sont généralement de petites molécules cationiques amphipathiques dont les modes
d'action impliquent la rupture des membranes microbiennes et la modification des événements
inflammatoires de la cellule hôte.
La production d'AMP par les cellules épithéliales peut fournir une barrière de défense
immunitaire supplémentaire, mais la pertinence biologique spécifique de ce phénomène reste
non prouvée.