Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Épidémiologie
Prévalence = 14,9 IVG / 1 000 femmes entre 15 et 49 ans = 218 000 actes en 2016 (chiffre stable depuis 10 ans)
- Loi du Code de la Santé Publique : Article L. 2212 depuis le 17 janvier 1975 (Loi Veil) PRISE EN CHARGE PAR
- Entrave à l’IVG Passible de poursuites. L’ASSURANCE MALADIE
- Les médecins et sages-femmes peuvent refuser de pratiquer une IVG, mais ils ont l’obligation d’orienter les femmes demandeuses.
Conditions
- Grossesse < 14 SA (< 12 semaines de gestation)
- Si mineur, il doit être accompagné d’une personne majeure de son choix (non obligatoirement titulaire de autorité parentale)
- Entretien psychologique obligatoire chez les mineurs
- Pas de condition de nationalité, ni de durée de régularité de séjour
- Il n’y a plus de notion de « détresse » depuis 2014
- Délai de réflexion d’une semaine a été supprimé depuis 2016 Délai de 48h OBLIGATOIRE
DIAGNOSTIC PRÉNATAL
Généralité
Dépistage prénatal et diagnostic anténatal
- Loi du Code de la Santé Publique : Article L. 2131
Dépistage prénatal Diagnostic anténatal
- Echographies fœtales des 1er, 2ème et 3ème trimestres - Echographie fœtale de 2ème intention
- Dosage des marqueurs sériques de la T21 - IRM fœtale
- Mesure de la clarté nucale… - Caryotype fœtal…
- Non obligatoire pour les parents
- Risques & Informations doivent être bien données (information claire, loyale et appropriée)
- +/- Interruption médicale de grossesse
Généralité
- Loi du Code de la Santé Publique : Article L. 2213
- Prise en charge dans les Centres Pluridisciplinaires de Diagnostic Prénatal (CPDPN)
- Situations permettant l’IMG :
Conditions
- Absence de limite de terme de grossesse
- Mise en « péril grave » de la santé de la femme
- Existe une « forte probabilité » que l’enfant à naître soit atteint d’une affection d’une « particulière gravité » reconnue comme incurable
DIAGNOSTIC PRÉ-IMPLANTATOIRE
Généralité
- 4 centres habilités en France
- Possibilité de diagnostiquer des maladies génétiques graves et incurables à un stade très précoce de l’embryogenèse in vitro
- Sélection HLA compatible si frère ou sœur en attente de greffe.
Condition
- Maladie génétique transmissible à l’enfant à naitre (absence de liste exostive)
LIMITES DE LA VIABILITÉ
Généralité
- Limite de la viabilité > 22 SA et/ou poids de naissance 500 g
Décisions difficiles
- Âge gestationnel n’est pas le seul facteur pronostique à prendre en compte dans le choix d’entreprendre ou non la réanimation d’un enfant né à la limite de la viabilité
- Discussion collégiale
- En absence de réanimation, les soins de confort et soins palliatifs doivent être prodigués.
VIOLENCES SEXUELLES - Item 10
2018
Définition
Abus sexuel = Violence criminelle
16% des femmes déclarent avoir subi des rapports forcés ou tentatives de rapports forcés au cours de leur vie
ABUS SEXUEL SANS VIOLENCE PHYSIQUE - Délit : Harcèlement - Appels téléphoniques - Exhibitionnisme
ABUS SEXUEL AVEC CONTACT CORPOREL - Attouchements - Baisers - Caresses
- Prévalence : 150 000 entre 2010 et 2011 - 50% des viols sont sur des mineurs
VIOLS - Tout acte de pénétration sexuelle effectué contre la volonté de la personne par surprise, menace, violence ou contrainte.
- Le défaut de consentement peut résulter d’une violence physique ou morale
Législation - CODE PÉNAL
- « Tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte, menace ou surprise
Art. 222-23
est un viol. Une pénétration orale peut être qualifiée de viol »
Concernant le secret professionnel, n’est pas applicable :
- Au médecin qui, avec l’accord de la victime, porte à la connaissance du Procureur de la république, les sévices qu’il a constaté dans l’exercice de
Art. 226-14
sa profession et qui lui permettent de présumer que les violences physiques, sexuelles ou psychiques ont été commises.
- Lorsque la victime est mineure ou vulnérable, son accord n’est pas nécessaire. »
Prise en charge d’une victime de violences sexuelles
Équipe multidisciplinaire (psychologues, médecins, assistantes sociales) au sein d’un centre d’accueil ouvert 24h/24 :
OPTIMISER L’ACCUEIL
- Vérifier la notion de plainte : La victime a-t-elle porté plainte ? - Agression récente ou ancienne.
PSYCHO-MEDICO-SOCIAL ET INFORMER
- Apprécier les conséquences psychologiques initiales : Evolution, culpabilité, pression, ressenti…
LA VICTIME
- Préparer la victime à l’examen médical (impératif & déroulement)
- Interrogatoire :
Date, heure et personnes présentes - Qualité de l’entretien
Agression : date, heure, nombre d’agresseurs, lien de parenté, circonstances, déroulement (préservatif), signes
fonctionnels, PC ou prise de toxique, comportement après agression (toilette, changement de vêtements)
ATCD médicaux, chirurgicaux, GO, activités sexuelles antérieures, contraception, tampons, DDR
NB : Chez l’enfant : l’interrogatoire peut être enregistré et filmé (éviter sa répétition)
PRISE EN CHARGE MÉDICALE - Examen clinique : Inscription + schéma daté des constatations anatomiques
Adressé sur réquisition ou spontanément Examen général avec description des lésions +/- anesthésie générale
Examen gynécologique APRÈS ACCORD DE LA VICTIME
Inspection : face interne des cuisses, vulve, hymen, taille de l’orifice vaginal, périnée postérieur
Spéculum : bords latéraux du vagin, culs de sac vaginaux, col
Prélèvements : sperme + biologie moléculaire
Toucher vaginal (1 ou 2 doigts) - Toucher rectal (facultatif)
Chez l’homme : Examen de la verge, prépuce, orifice urétral, du scrotum, du pubis et examen buccal
Chez l’enfant : Examen clinique non urgent si faits anciens
- Identifier l’agresseur :
Délai < 3 à 5 jours - Sans toilette préalable - Spéculum non lubrifié sur écouvillon de coton sec
PRÉLÈVEMENTS
Prélèvements PAIRS pour permettre la « contre-expertise » : étiquetés et numérotés dans l’ordre des prélèvements
Recherche de spermatozoïdes - Recherche d’ADN
- Infectieux
Recherche : gonocoque, chlamydia, mycoplasma
Sérologies : Chlamydia, TPHA, VRDL, VHB et VHC, VIH1 et VIH2 +/- HTLV
Si agression récente : Sérologie initiale + M1 + M3 + M6
Si agression > 6 mois : Sérologie unique
PRÉVENIR LES COMPLICATIONS Recherche de toxique
Bilan pré-thérapeutique éventuel d’une thérapie anti-rétrovirale : NFS, plaquettes - Ionogramme - Créatinine - BHC
ATBthérapie prophylaxique : Doxycycline x 8 jours +/- Thérapie antirétrovirale
Mise à jours des vaccinations : VHB & Tétanos
- Grossesse : béta-hCG +/- Pilule du lendemain
- Séquelles psychologiques : Accident de travail - Hospitalisation - Association d’aide aux victimes - Assistance sociale…
« Je soussigné, Docteur… certifie avoir examiné Mr ou Mme… le (date) à (heure), sur réquisition de …, en présence de…
- Mission
- Circonstances médico-légales : Mr/Mme… déclare…
- Doléances
- Examen : taille, poids, examen général et génital
CERTIFICAT MÉDICAL INITIAL - Prélèvements effectués : … confiés à l’autorité judiciaire présente.
Obligatoire - Conclusion :
Incapacité totale de travail : … jours (sous réserves de complications)
- FdR individuels : âge, impact sur la fertilité, complications obstétricales, surpoids, toxique
- ATCD familiaux : maladies héréditaires ou malformations, maladies chroniques, prise de
Distilbène (concerne femmes nées avant 1977)
- ATCD médicaux et chirurgicaux personnels
- ATCD gynécologiques et obstétricaux
* Déroulement de la grossesse précédente (normal ou pathologique)
* AVB ou césariennes
* Etat de santé de l’enfant
- Consultation du carnet de santé : vaccinations
Médicaments et grossesse
- Informations sur les médicaments tératogènes THÉRAPEUTIQUE
- Risques de l'automédication - Supplémentation en ACIDE FOLIQUE :
- Ajustement thérapeurique avant une grossesse (épilepsie, diabète...) * 0,4 mg/J en prévention primaire
* 5 mg/J en prévention secondaire Frottis cervico-utérin de dépistage
* 2 mois avant et 3 mois après la conception si > 2 à 3 ans après 25 ans
DATATION DE LA GROSSESSE
GROSSESSE NORMALE - Item 22
ALD 100% - DDG = DDR + 14 jours, si FIV : Date de ponction
40 SA à 41,3 SA (284J) - Echographie : +/- 3 jours
Recommandations mai 2016 Activité cardiaque : 5-6 SA
LCC : 7SA = 10mm - 12 SA = 45-84mm
7 CONSULTATIONS PRÉNATALES + 1 CONSULTATION POST-PARTUM OBLIGATOIRES
Les 3 échographies pendant la grossesse sont NON OBLIGATOIRES mais recommandées et remboursées.
3ème mois 4ème mois 5ème mois 6ème mois 7ème mois 8ème mois 9ème mois Post-partum :
< 15 SA 16 - 20 SA 20 – 24 SA 24 – 28 SA 28 – 32 SA 32 – 37 SA 37 – 42 SA 6/8 semaines
GR-Rh -Kell (2 prélèvements) - RAI RAI chez Rh- RAI si Rh- RAI chez Rh-
Frottis cervico-utérin si > 3 ans NFS (Hb et Ht)
Pour comprendre
Recommandations CNGOF 2003 : Facteurs de risque de grossesse extra-utérine
- Chez les femmes sans contraception : ATCD d’infection génitale haute, de chirurgie tubaire & tabac.
- Le dispositif intra-utérin (DIU) n’est pas un facteur de risque de GEU, mais il prévient moins bien la GEU que la grossesse intra-utérine.
NB : Il n’existe pas de donnée fiable permettant de comparer les risques de GEU selon que le DIU est inerte ou interfère avec le climat hormonal
En QCM, sur la banque SIDES, il faut cocher comme facteurs, TOUS les ATCD de lésion tubaire ET de ralentissement de la progression de l’œuf.
ETIOLOGIES OBSTETRICALES
Infection urinaire basse - Fréquence des infections urinaires augmentent au cours de la grossesse.
Pyélonéphrite - Ne pas oublier les association fréquente : IU/MAP et IU/diabète
- Uro-scanner possible si l’échographie n’est pas contributive
Colique néphrétique
- DPC < 20mm = physiologique chez la femme enceinte, en particulier à droite du fait de la dextro-rotation de l’utérus
Peuvent déclencher MAP
ÉTIOLOGIES DIGESTIVES Scanner possible à tout âge
gestationnel
- Signes trompeurs chez les femmes enceintes
Appendicite/péritonite - Douleurs ascensionnées au point de McBurney ou douleurs diffuses ou contractions utérines
- Absence de Défense
Cholécystite
Colique hépatique
Pancréatique - Dosage de la lipase
Hépatite aiguë - Risque de TMF
Constipation opiniâtre - Douleurs intenses +/- Occlusion/fécalome
Gastro-entérite aiguë - Spasmes intestinaux +/- hyperalgique Ne pas confondre avec HELLP syndrome
Gastrite/œsophagite/UGD - Ne pas confondre avec HELLP syndrome
Eliminer l’urgence Recherche étiologique
- Hospitalisation : , TA - Température
- Interrogatoire - Palpation abdominale et fosse iliaque
Contexte obstétrical - Caractéristiques de la douleur - Toucher vaginal
Signes fonctionnels - ATCD médicaux & chirurgicaux - Bandelette utérine
- Palpation utérine : CU ou déformation - Bio : lipasémie, hémoculture à Listéria, protéinurie, ECBU
- BdC ≤ 25 SA ou ECT > 25 SA - Echographie du col si CU et modification du col
- Echographie obstétricale : vitalité, présentation, biométrie, liquide - Echographie rénale et abdominale
amniotique - +/- Scanner injection (possible pendant la grossesse mais à éviter)
- Echographie pelvienne : kyste - torsion
Corticothérapie anté-natale si menace d’accouchement prématuré
- Bilan pré-opératoire : Gr-Rh-RAI, TP-TCA, plaquette, fibrinogène
- Bilan hépatique : ASAT, ALAT
T1 - Grossesse extra-utérine
T2 - T3 - Hématome rétro-placentaire
PRÉVENTION DES RISQUES FŒTAUX - Item 26
INFECTIONS BACTÉRIENNES
Physiopathologie
- Contamination lors du passage dans la filière génitale maternelle avec présence ou non d’une infection latente de la filière génitale
VOIE VAGINALE ASCENDANTE
(vaginose bactérienne) : Accouchement - Rupture prolongée des membranes fœtales : streptocoque B
VOIE HÉMATOGÈNE - Transmission par passage anténatal trans-placentaire avec risque de perte fœtale
Infection latente de la filière génitale source : MAP - Chorioamniotite - Fausse couche tardive
Examens complémentaires
- Systématique entre 35 et 38 SA pour dépister le portage de streptocoque B
PRÉLÈVEMENT VAGINAL - Signes cliniques de vulvo-vaginite : prurit vulvaire, sensation de brûlures cervico-vaginales, leucorrhées colorées ou nauséabondes
- En cas de menace d’accouchement prématuré ou rupture prématurée des membranes ou suspicion de chorioamniotite
Nb : Le bénéfice du prélèvement vaginal systématique en cas d’ATCD d’accouchement prématuré n’est pas démontré (CNGOF 2016)
- Signes cliniques de cervicite : écoulement cervical séro-purulent ou col inflammatoire ou saignant au contact
PRÉLÈVEMENT ENDOCERVICAL - Signes d’infection urinaire ou leucocyturie à ECBU négatif
- Infection sexuellement transmissible ou partenaire atteint d’IST
Étiologies
- Physiopathologie : Disparition de la flore de Doderlein
- Diagnostic : Examen direct par coloration de Gram (Score de Nugent) : Bactérie anaérobie : Gardnerella à l’origine de Clue cell
+/- Sniff test (peu pratiqué)
VAGINOSE BACTÉRIENNE - Traitement : Métronidazole PO 2g (dose unique) ou 1g x 7 jours
TOUTE VAGINOSE BACTÉRIENNE DOIT ÊTRE TRAITEE AU COURS D’UNE GROSSESSE SI ATCD D’ACCOUCHEMENT PRÉMATURÉ
DANS UNCONTEXTE D’INFECTION MATERNO-FŒTALE.
- Surveillance : Contrôle du prélèvement vaginal /3mois
CERVICITE À CHLAMYDIA - Diagnostic : PCR sur prélèvements endocervicaux
TRACHOMATIS - Traitement (patiente et partenaire) : Obligatoire Azythromycine 1g (dose unique) - Si allergie : érythromycine
- Diagnostic : Culture sur milieux sélectifs + ATBgramme
CERVICITE À NEISSERIA
- Traitement (patiente et partenaire) : obligatoire Amoxicilline 3g PO + Probénécide 1g PO
GONORRHOEAE
ou Spectinomycine 2g IM - Ceftriaxone 250mg IM - Cefixime 400mg PO
- Dépistage systématique du « Streptococcus agalactiae » : 35 - 38 SA car problème de santé publique via les complications :
Chorioamniotite - Infection materno-fœtale - Endométrite du post-partum
- Efficacité de l’ATB-thérapie per-partum
STREPTOCOQUE DU GROUPE B - Le dépistage diminue de plus de ¾ des risques infectieux néonataux et maternels du post-partum
Prévalence - Prélèvement de l’ensemble de la cavité vaginale (incluant balayage des parois de la ½ inférieure du vagin jusqu’au vestibule de la
= 10 à 15% en France vulve) Ne pas le faire si ATCD d’infection à streptocoque B car déjà connu !
- ATB-prophylaxie per-partum : Pénicilline G (ou Amoxicilline), Si allergie : Macrolide ou C3G
Dépistage : Diagnostic de portage à SGB - Bactériurie à SGB au cours de la grossesse - ATCD d’infection à SGB
Sans dépistage : Accouchement < 37 SA - RPM > 12h - Fièvre maternelle > 38° au cours du travail
- E. coli K1 - Staphylocoque aureus - Haemophilus influenzae - Streptococcus pyogenes - Streptococcus pneumoniae ou B - Autres
bactéries d’origine intestinale ou oropharyngée
Autres
Prélèvement vaginal : Portage asymptomatique : Abstention thérapeutique
Prélèvement endocervical : Pathologique Traitement systématique en fonction de ATBgramme
VOIE HÉMATOGÈNE
INFECTION PARASITAIRE
TOXOPLASMOSE
2018
Épidémiologie
50% des femmes enceintes sont séronégatives - 1,4% séroconversion au cours de grossesse = 5 000 femmes en France
1 200 enfants contaminés
- La transmission materno-fœtale augmente avec l’âge gestationnel : < 5% jusqu’à 15 SA et > 50% au T3
- La sévérité des lésions diminue avec l’âge gestationnel :
T1 : Lésions d’embryopathie & fœtopathie sévère (atteinte neurologique) : < 5%
T2 : Fœtopathie ou forme infra-clinique (hépatomégalie) : 70%
T3 : CHORIO-RÉTINITE : 25%
Prévention primaire
- Recommandations hygiéno-diététiques : CHARCUTERIE NON CONTRE-INDIQUÉE
Consommation de viande cuite
Sérologie (IgM et IgG) de dépistage obligatoire au début de la grossesse
Lavage des mains avant chaque repas
Chez les séronégatives : sérologie /mois
Laver fruits et légumes
Éviter tout contact avec chat & litière
Prévention secondaire
- Apparition d’une séroconversion en cours de suivi
- Etude de la cinétique des anticorps avec sérologie à + 3 semaines si sérologie positive avec IgM et IgG
DATER LA CONTAMINATION
Taux stable : immunisation ancienne, non évolutive
Taux augmente significativement : primo-infection évolutive ou d’une réinfection (risque faible)
RISQUE DE CONTAMINATION FŒTALE - À partir de l’âge gestationnel (CPDPN)
TRAITER - Spiramycine PO jusqu’à l’accouchement : Diminution de 50% des transmissions materno-fœtales
- Echographie /mois : recherche de signes de gravité +/- IRM cérébrale fœtale
DIAGNOSTIC PRÉ-NATAL DE LA Encéphalo-méningo-myélite :
CONTAMINATION FOETALE Dilatation ventriculaire cérébrale - Macro ou microcéphalie - Calcifications intracrâniennes - Uvéite postérieure
ou Infection néo-natale grave (fièvre, ictère et SMG-HMG)
- Amniocentèse > 18 SA et + 1 mois après la séroconversion Perte fœtale : 1% - FN : 2%
PCR liquide amniotique (si négative, n’exclut pas le diagnostic) - Inoculation à la souris
- Echographie normale + PCR négative : Absence de contamination fœtale
Poursuite de la Spiramycine jusqu’à l’accouchement
Surveillance échographique jusqu’à la naissance
Sérologie maternelle
Sérologie sur le sang du cordon et chez le nouveau-né dans les jours qui suivent
Examen parasitologique du placenta
Suivi 4 à 6 mois : clinique + sérologie de l’enfant jusqu’à négativation des IgG anti-toxoplasmose maternelle
RÉSULTATS transmises.
- Echographie normale mais PCR positive : enfant contaminé (forme sérologique ++)
Pyriméthamine-Sulfamides (sulfadiazine ou sulfadoxine) PO + Acide folinique (Cotrimoxazole, Bactrim®)
Effets secondaires : Syndrome de Lyell + Anomalie des lignées hématopoïétiques
Surveillance échographie jusqu’à la naissance
Fond d’œil /an jusqu’à l’âge adulte
- Echographie anormale avec signes de fœtopathie toxoplasmique + PCR positive : atteinte fœtale certaine
Discussion CPDPN : Interruption médicale de grossesse
Si absence d’IMG : Pyriméthamine-Sulfamides PO + acide folinique + surveillance échographie jusqu’à la naissance
INFECTIONS VIRALES
- Prévention primaire : Vaccination (contrôle par sérologie) : 5% des femmes enceintes sont encore non immunisées.
- Prévention secondaire : Sérologie obligatoire lors de la déclaration de grossesse. Il n’y a pas besoin de sérologie de contrôle si
Sérologie négative : Sérologie /mois jusqu’à la fin du 4ème mois date de contact certaine < 14 jours.
RUBEOLE
Femme en âge de procréer et n’ayant pas d’ATCD de varicelle sous couvert d’une contraception efficace de 3 mois
Professionnels de santé - Professionnel en contact avec la petite enfance - Personne en contact avec les immunodéprimés
- Prévention secondaire :
Varicelle < 20 SA : Risque d’embryo-fœtopathie : 2,5% - Avis CPDNP : surveillance : échographie /mois - Si lésions visible : Amniocentèse avec PCR
Varicelle à l’approche du terme : Sérologie VZV IgG/IgM
Risque : varicelle néonatale si varicelle maternelle dans les 3 semaines qui précédent l’accouchement : 20 à 50% (max si - 5J + 2J après AVB)
Contage varicelle en fin de grossesse chez une femme non immunisée : si sérologie négative
Absence de vaccination : Contre-indication lors de la grossesse - Immunoglobulines si contage < 96h - Acyclovir ou valacyclovir si > 96h
Varicelle patente : avis infectiologue Retarder l’accouchement : tocolyse + acyclovir - Ne pas hospitaliser en maternité : risque de contage
- Épidémiologie : 60% des femmes en âge de procréer son immunisées - 0,5 à 1% des femmes font une séroconversion pendant la grossesse.
La plus fréquente des infections materno-fœtales
- Facteurs de risque : Collectivité de jeunes enfants (salive + urine)
- Clinique : Asymptomatique (90%) ou syndrome pseudo-grippal avec éruptions cutanées
- Transmission materno-fœtale : 40%
10% : Affections pré-natales sévères :
RCIU - Microcéphalie - Hydrocéphalie (dilatation intra-ventriculaire) - Calcifications intracrâniennes - Anasarque - Hyperéchogénicité intestinale
CMV
- Clinique : Fébricule, rougeur des pommettes, éruption maculeuse rose pâle +/- arthralgies
- Prévention secondaire : Recherche de la maladie face à :
Femme enceinte avec éruption suspecte de PVB19 - Eruption indéterminée - Contage dans l’entourage - Découverte échographique d’une anasarque
- Sérologie maternelle :
Négative : contrôle à 15J d’intervalle (labo idem), si anticorps spécifiques = primo-infection avec surveillance échographique +/- transfusions fœtales
IgG + et IgM - : immunité ancienne Contrôle à 15 jours à 3 semaines
IgG - et IgM + : Infection récente
- Épidémiologie : Rare, 10 cas /an
- Transmission materno-fœtale
50% si primo-infection dans le mois précédant le travail
2 à 5% si la récurrence a eu lieu dans la semaine précédant le travail
3 à 5% si herpès génital récurrent Acyclovir au 9ème mois
HERPÈS
1/1000 si ATCD herpès génital sans lésion visible et 1/10 000 si absence d’ATCD d’herpès génital
- Prévention secondaire :
Césarienne prophylactique : Rupture poche des eaux < 6h (ou absence de RPM) ET
Accouchement dans le mois qui suit une primo-infection
Accouchement dans les 7 jours qui suivent une récurrence
Lésion vulvaire ou vaginale à l’entrée en salle de travail
- Si herpès du mamelon : Contre-indication à l’allaitement
- Transmission materno-fœtale 90% si ADN viral Recherche par PCR - 10 à 20% si ADN viral négative mais Ac anti-Hbe présent - 0% si Ac anti-Hbe absent
- Risque nouveau-né : 90% hépatite chronique : Cirrhose + CHC
- Prévention primaire :
Vaccination des femmes à risque (possible pendant grossesse si haut risque)
HÉPATITE B
Recherche systématique au 3ème mois de grossesse : Ag HBs : si + recherche infections associées, toxicomanies, avis hépatologue, entourage
Si charge virale positive au T3 TÉNOFOVIR chez la mère (analogue nucléosidique)
- Prévention secondaire : Allaitement possible
Traitement systématique du nouveau-né de mère Ag HBs positif : Diminution de 90% de la transmission materno-fœtale.
Gamma-globuline spécifique IM - Vaccination M0-M1-M2-R1 an - Surveillance : Ag HBs - Ac anti-HBs à partir de 9 mois (+ 1 à 4 mois après vaccin)
- Vaccination du nouveau-né si proches font partie d’un groupe à risque
- Épidémiologie : 0,6 à 1,6% des femmes enceintes
- Transmission materno-fœtale : 5% (si co-infection VIH : 20%)
VHC
- Prévention secondaire : Garder la poche des eaux intacte le plus longtemps possible - Allaitement autorisé
- Surveillance : PCR à M2 et M6
- Transmission materno-fœtale : 1% (0,3%) sous tri-thérapie Risque en absence d’antirétroviraux : Per-partum 20% - Transplacentaire 6% - Allaitement 15%
Facteurs de risque : Immunodépression - SIDA - Charge virale importante - RPM ou décollement placentaire - Chorio-amniotite - Co-infection
- Prévention primaire : Sérologie conseillée en début de grossesse
- Prévention secondaire : Non tératogène
Obtenir une charge virale négative
Accouchement :
Charge virale indétectable (< 400 copies/mL) : Accouchement voie base sans prophylaxie pour le nourrisson (car non démontrée)
VIH
Charge virale détectable ≥ 400 copies /mL : Césarienne sous couvert AZT 4h avant
- Contre-indication à l’allaitement (sauf dans les pays sous-développés)
- Nouveau-né à terme :
Charge virale ≥ 400 copies /mL : AZT (zidovudine) x 1 mois ou Névirapine x 2 semaines
Prématurité ou charge virale élevée ≥ 1 000 copies /mL : Tri-thérapie
- Surveillance : PCR à J1, J3, M1, M3 et M6 (Résultat négatif = 2 prélèvements en dehors de la prophylaxie)
Ne pas faire de sérologique car anticorps maternel présent jusqu’à 15-18 mois
- Grippe saisonnière et grippe A (H1N1) - Risque de complications pulmonaires & cardiovasculaires aux T2 & T3
- Transmission materno-fœtale : Risque accru T2 & T3
- Prévention primaire : Vaccination et mesure d’hygiène
GRIPPE
- Prévention secondaire :
Suspicion de grippe dans l’entourage : Oseltamivir ou zanamivir sauf si : Femme vaccinée +/- au-delà de 48h après le dernier contact avec cas index
Suspicion de grippe A chez la femme enceinte Virus non tératogène
Prélèvement nasal - Curatif : Oseltamivir dans les 48h après les 1ers signes - Allaitement possible
TABAC
17% de fumeuses pendant la grossesse : Effet dose-dépendant - Effet marqué au T3 - Stérilité
Conséquences d’une intoxication tabagique pendant la grossesse Prise en charge des femmes enceintes fumeuses
- Grossesse extra-utérine : 1ère cause de GEU = tabac (RR=2) Sevrage toujours bénéfique quel que soit l’âge gestationnel
T1 - Fausse couche spontanée : dose-dépendante (RR=2) - 30% des femmes fumeuses arrêtent spontanément sans aides
- Malformations fœtales - Tabac actif & passif menace +/- la santé de l’enfant
- Substitut nicotinique dont la dose sera adaptée à la dépendance et à
- RCIU : dose-dépendant : même le tabagisme passif
l’intoxication (CO expiré)
- Risque d’accouchement prématuré
Alliance-thérapeutique :
- Mort subite du nourrisson : x 2
T2 - T3 Conseil minimal de sevrage - Intervention brève - Entretient
- Infections respiratoires basses & otites : de 50% du risque
motivationnel
- Obésité de l’adolescent
Thérapie cognitivo-comportementale - Psychologue +/- addictologie
- +/- risque psychiatrique
- Risque de césarienne si > 20 cigarettes/J
75% des femmes sevrées pendant la grossesse rechutent par la suite
ALCOOL
2,5% des femmes enceintes ont une consommation régulière - Recommandation « zéro alcool pendant la grossesse »
Conséquence d’une alcoolisation pendant la grossesse
- Retard de croissance harmonieux modéré (5 à 10ème percentile) : 80%
SYNDROME D’ALCOOLISATION FOETALE
Fentes palpébrales étroites, arcades sourcilières aplaties, orifices orbitaires étroits avec épicanthus, ptosis bilatéral responsable de sourcils arqués en
« ailes de mouette » - Oreilles basses et mal ourlées
- Malformations : 10 à 30%
SNC : spina bifida, agénésie du corps calleux, hydrocéphalie
Cardiaque : CIA et CIV
Squelettiques : scoliose, synostose radio-cubital, clinodactylie
Œil
Fente labio-palatine
- Retard mental : Troubles cognitifs et comportementaux
Ensemble des troubles causés par l’alcoolisation fœtale
ECTAF
IRRADIATION
Tous les examens médicaux ne dépassent pas 100 mGy
Effets des radiations ionisantes en fonction de la dose
< 100 mGy (< 10 cGy) 0 0
> 100 mGy Risque malformatif faible X 1,4 = + 40%
> 500 mGy Diminution du QI avec risque malformatif important X 2,8
> 1000 mGy Diminution du QI avec risque malformatif sévère X4
Irradiation naturelle : 2 mGy/an
Irradiation médicale : 0,5 mGy/an
Faire le calcul de la « dose gonade » + protéger l’utérus avec un tablier de plomb
La radiothérapie est formellement contre-indiquée chez une femme enceinte
MÉDICAMENTS À RISQUE PENDANT LA GROSSESSE
Malformations fœtales : 2 à 3% dont < 5% liées à des médicaments
RISQUE TÉRATOGÈNE
Famille DCI Type de malformation Conduite à tenir
- SNC - Oreille externe - Contraception orale exclusive - carnet de suivi
Dérivés de la Isotrétinoïde
- Cœur - Si grossesse : discussion IMG
vitamine A Acitrétine
-Squelette - Éviter une grossesse x 2 ans qui suivent l’arrêt traitement
Thymorégulateur Lithium -Cœur : Canal artériel et CIV : 4 à 8% -Suivi rapproché Echo. cardiaque fœtale à partir de 22 SA
-Wafarine fœtal syndrom : 4 à 6%
Anticoagulants
Wafarine -Dysmorphie faciale avec OPN courts ou absents
oraux -Echographie et IRM cérébrale fœtale
(Coumadine) -Hypoplasie des dernières phalanges des extrémités
AVK Prévention : Relai par HBPM en vue d’une grossesse
-Calcifications osseuses prématurées
-Anomalie cérébrale : 2% (microcéphalie, hydrocéphalie)
-Anomalie de fermeture du tube neural : SPINA BIFIDA :
1 à 2%
Valproate de sodium -Si Dépakine : Acide folique 5mg/J
-Dépakine :
(Dépakine) -Echographie à la recherche d’anomalie
Antiépileptique * Anomalie des membres et de la face
Carbamazépine -Dosage sanguin de l’FP : si augmentation évoque une
* Thrombopénie
(Tégrétol) anomalie de fermeture du tube neural
* Diminution de l’activité plaquettaire, fibrinogène et des
facteurs de coagulation
Syndrome de Moebius : CU au T1 et MFIU au T3
-Paralysie centrale des 6 et 7ème paires crâniennes
Analogue de la
Misoprolol (Cytotec) -Rétrognatisme -Echographie à la recherche d’anomalie
prostaglandine
-Trismus
-Anomalies distales des membres
-Fausse couche spontanée : 50% Consultation pré-conceptionnelle pour changer de traitement
Immunosuppresseur Mycophénolate -Malformation de l’oreille externe, fente labio- avant toute conception
(Cellcept, Myfortic) palatine/narine Si grossesse, consultation d’urgence pour adapter le
-Micrognathie traitement
Méthotrexate - Craniosténose - Dysmorphie faciale
Anti-cancéreux Antagoniste de - RCIU
l’acide folique - Cardiopathie congénitale
- Aplasie du cuir chevelu - Atrésie des choanes - Au T1 : Remplacer carbimazole par le PTU (hépatotoxique)
Anti-thyroïdien de Carbimazole - Fistules œso-trachéale - Au T2 : +/- reprise carbimazole
synthèse (Néomercazole) - Dysmorphie faciale - Goitre - Contrôle fonction thyroïdienne maternelle régulière
PTU - Gastroschisis - Surveillance de la thyroïdite fœtale
Spina bifida : 0,07%
Ribavirine -Prescription sous contraception orale exclusive.
Virostatique Animal : malformations face, membres, digestives et
Efavirenz -Eviter au T1
osseuses
RISQUE FŒTAL
-Mort fœtale in utéro Contre-indication absolue à partir du 6ème mois de grossesse
Aspirine -HTAP avec défaillance cardiaque droite -Surveillance par écho cardiaque
AINS Ibuprofène -Fermeture prématuré du canal artériel -Surveillance de la quantité de liquide amniotique si > 24 SA
Inhibiteur Cox 2 -Atteinte néphrologique : oligoamnios, oligoanurie Exception : Aspirine faible dose si ATCD de pré-éclampsie :
-Risque hémorragique néonatal par AAP 100mg/J jusqu’à 36 SA
Anti-HTA IEC - ARA 2 (sartan) -Rénale : oligoanurie, IR à la naissance Contre-indication du Losartan aux T2 et T3
-IEC : Anomalie de la voute du crâne -Relai par un autre anti-HTA
Anti-BK : rifampicine Prévention
Médicaments -Déficit en vit. K & risque d’hémorragie en per-partum
Anti-épileptique : -Chez la mère : vit. K1 et dose de Vit. D PO aux T3
inducteurs -Déficit en vit. D & risque d’anomalie du bilan phospho-
Phénobarbital, -Chez le nouveau-né : vit. K1
enzymatiques calcique
carbamazépine
RISQUE NÉONATAL
-DRA dès la naissance : polypnée + acidose respiratoire +
respiration irrégulière
Imipraminique, IRS,
Antidépresseur -Risque sd de sevrage néonatal ou sd sérotoninergique : -Privilégier les médicaments à T ½ courte
BZD, NL
BZD trémulations, hypertonie, agitation, hyperréflexie,
hypotonie axiale, trb. de la succion, sd extrapyramidal,
signe atropinique (tachycardie, agitation, tb digestifs…)
Propanolol -Hypoglycémie -Surveillance croissance fœtale
Béta-bloquant Labétalol -Bradycardie -Doppler ombilical
-Rare : Insuffisance cardiaque aiguë -Surveillance du rythme & de la glycémie à la naissance
VACCINS
VACCIN VIVANT CONTRE-INDIQUÉ : ROR - Fièvre jaune - Varicelle - BCG - Rotavirus - Poliomyélite orale
VACCIN INACTIVÉ - Grippe - Choléra - Peste - VHA
SOUS-UNITÉ D’AGENT INFECTIEUX - VHB - HPV - Coqueluche
TOXINES INACTIVÉES - Tétanos - Diphtérie - Poliomyélite
Asymptomatique - +/- Hématurie +/- Contraction utérine - Douleurs lombaires unilatérales : DROITE
- APYRÉTIQUE : Absence de frisson - Douleurs provoquées à la palpation de la fosse
- Absence de douleur lombaire ou en fosse iliaque lombaire et sur le trajet urétéral
- Biologie :
* Sd. inflammatoire : Hyper-GB > 15 000 GB /mm3 - CRP
* Plaquettes - Urée - Créatinine - Glycémie
- ECBU + Antibiogramme : - Hémocultures x 3 si T° > 38° ou frissons
Paraclinique
Généralité
800 000 grossesses par an, dont 560 000 enfants issus de grossesse pendant laquelle la mère à une activité professionnelle
En 2010, 70% des femmes ont exercé un emploi durant une partie de leur grossesse
- La prévention repose sur l’évaluation des risques à Rôle important de la médecine du travail.
• Identification du danger
• Déterminer le degré d’exposition maternelle
• Connaissance de la relation dose-effet de ce danger ou seuil de dangerosité
Risques professionnels
- 260 substances toxiques dont le plomb, le monoxyde de carbone, le mercure…
CHIMIQUE - Risque accru lors du 1ère trimestre (organogenèse)
- Conséquences : Malformations - Avortement - Hypotrophie - Cancer - Infertilité - Troubles neurocomportementaux
- Mère : Douleurs tendineuses ou musculo-squelettiques
PHYSIQUE
- Conséquences : Hypotrophie - Prématurité - Avortement - HTA gravidique - Pré-éclampsie
- Risque accru lors des deux premiers mois de grossesse
RAYONNEMENT IONISANT
- Conséquences : FCS - Malformations - RCIU - Retard mental - Cancer
BIOLOGIQUE - Cf. Item - Prévention des risques fœtaux
PSYCHOSOCIAUX - Horaires et rythme de travail ont un influence sur le déroulement de la grossesse
Principales professions exposées
- Personnel soignant - Salariées des entreprises de nettoyage à sec, pressing, blanchisseries…
- Employées intervenant auprès d’enfant - Employées de l’imprimerie de labeur
- Personnel des laboratoires d’analyses médicales ou chimie - Salariées des jardineries, espaces verts, agriculture
- Salariées des industries chimiques (peintures, solvants…) - Coiffeuses, esthéticiennes…
- Employées du secteur vétérinaire - Profession avec charge mental importante : responsabilité, délai, horaire…
Réglementation relative à la grossesse au travail
- Protection du contrat de travail
- Protection de l’état de santé de la salariée enceinte
- Protection contre les risques particuliers (biologique, chimique…)
- Droits aux congés et à l’assurance maternité
- Droit au retour dans l’entreprise
60% de la mortalité néonatale < 30 SA
PRÉMATURITÉ & RETARD DE CROISSANCE INTRA-UTÉRIN : FDR ET PRÉVENTION – Item 29
50% des séquelles neurologies < 32 SA
1ères causes de morbidité & mortalité périnatale
Doppler de l’artère utérine normale à 22 SA Doppler de l’artère utérine anormale à 37 SA Doppler de l’artère ombilicale
ÉCHOGRAPHIE des artères - +/- HYPOXIE FŒTALE CHRONIQUE si diminution des résistances vasculaires
CÉRÉBRALES - Préservation du débit sanguin cérébral
- Indication : Haut risque de RCIU - Pré-éclampsie - PAG à la recherche de CAUSE VASCULAIRE
DOPPLER des artères UTÉRINES • Dépistage de la MAL-PLACENTATION +/- peut montrer un NOTCH
Nb : Le doppler des artères utérines n’a pas d’intérêt dans la pré-éclampsie, car on sait déjà qu’il y a une mal-placentation
Cas particulier des grossesses gémellaires
- 35 à 50% des jumeaux ont un poids < 10ème percentile
• RCIU modéré et similaire chez les 2 fœtus à banal
• Si discordance franche entre 2 fœtus : Mort fœtale en particulier si syndrome transfuseur-transfusé d’une grossesse monochoriale
Complications
FŒTALES - Cf. complication « Prématurité »
MATERNELLES - Césarienne - Fièvre en post-partum
Evaluation du bien-être fœtal
à Si diastole nulle lors du doppler utérin Surveillance quotidienne du RCF - Mesure de la variabilité à court terme (VCT) du RCF - Doppler du canal d’Arantius
à Extraction fœtale si < 32 SA : VCT < 3 ms - Ondes a négatives ou nulles au doppler du canal d’Arantius - Anomalie du RCF
Prévention du RCIU
Population générale - Sevrage tabac - OH - Toxicomanie - Alimentation équilibrée - Respect des objectifs de prise de poids
- Bilan & adaptation traitement
Pathologie chronique prédisposant au RCIU - HTA chronique : Contre-indications : Diurétiques - IEC - Régime sans sel
- SAPL : Aspirine (100 à 160mg/J) + HBPM
- ATCD RCIU sévère avec accouchement < 34 SA :
• Recherche SAPL : Ac anti-cardiolipine - Anticoagulant circulant - Anti-b2GP1
- ATCD de pré-éclampsie < 34 SA ou RCIU < 5ème percentile : Aspirine (100 à 160mg/J) au T1
ATCD de RCIU
• Lésions placentaires évocatrices de RCIU d’origine vasculaire : (à risque de récidive)
Infarctus placentaire - Artériopathie déciduale - Amas syncytiaux - Chorangiose villositaire
Vasculopathie thrombosante fœtale - Villite chronique - Intervillite chronique histiocytaire
Prise en charge du RCIU < 32 SA
Recommandations CNGOF 2013
- Age gestationnel
- Estimation du poids foetal
- Quantité de liquide amniotique
- Doppler ombilical et cérébral
DIASTOLE OMBILICALE POSITIVE MAIS RÉDUITE DISATOLE OMBILICALE NULLE ou "REVERSE FLOW"
DIASTOLE OMBILICALE NORMALE
Surveillance ambulatoire Hospitalisation
+/- CORTICOÏDES
- Biométrie
DOPPLER CÉRÉBRAL NORMAL VASODILATATION CÉRÉBRALE - RCF / jour
- Doppler ombilical /2 semaines
- Doppler veineux /semaine
EXTRACTION FOETALE
SURVEILLANCE
EN URGENCE
Électro-cardio-tocographie Pelvi-scanner
ECTE = RCF + CU
- Indications :
• Systématique pendant le travail
• Devant tout signe d’anomalie de la grossesse > 25 SA - Indications :
• Présentation par le siège
- ECTE normal : Durée minimale pour interprétation : 20 minutes • Jumeaux - Macrosomie - Disproportion fœto-pelvienne
• Fréquence cardiaque : 120 - 160bpm • Bassin étroit cliniquement
• Oscillant de 5 à 15 bpm Indice de Magnin : TM + PRP ≥ 230cm
• Réactif : Accélération > 15 bpm pendant > 15 secondes
• Absence de ralentissement
• Contractions utérines : fréquence < 6-10/min
Travail
- MODIFICATION DU COL : long, fermé, postérieur, tonique à Court - Centré - Ouvert - Mou PARTOGRAMME
- +/- Contractions utérines : régulières, rapprochées, douloureuses et involontaires - Dilatation cervicale
- Température maternelle
à Surveillance du travail : PARTOGRAMME - Couleur du liquide amniotique
- ECTE : Analyse du RCF - Contraction utérine
- Formation du segment inférieur : Segment temporaire de l’utérus apparaissant au T3 aux dépend de l’isthme utérin
- Effacement et dilatation du col utérin
CONTRACTIONS
- Formation de la poche des eaux
- Effet des contractions utérines sur la mobilité fœtale à Franchissement des étapes mentionnées infra.
- Définition : Ouverture du col (0 à 10 cm) : 1 cm/h de travail Contre-indication formelle
Rupture des membranes : d’accouchement par voie basse
DILATATION - Pendant le travail : Spontanée ou artificielle avec perte du bouchon muqueux Présentation frontale
- Avant le travail : Prématurée
à Surveiller la couleur du liquide amniotique : si « méconial » (verdâtre) : crainte d’une souffrance fœtale
- Franchissement du DÉTROIT SUPÉRIEUR par le plus grand diamètre de la présentation
PROGRESSION DU ENGAGEMENT • Signe de Farabeouf : Engagement si 2 doigts ne peuvent être glissés entre présentation et périnée en OIGA
FŒTUS = OCCIPITO-ILIAQUE GAUCHE ANTÉRIEUR (la plus fréquente)
Présentation : Siège - DESCENTE ET ROTATION -
Front - Face - Sommet - - Franchissement du DÉTROIT INFÉRIEUR par contraction utérine avec effort expulsif
Transverse • Mouvement de déflexion de la tête avec appui sur la symphyse pubienne puis dégagement des épaules
DÉGAGEMENT
= OCCIPITO-PUBIENNE
• +/- Épisiotomie
- Expulsion du placenta et des membranes (< 30min)
• Globe utérin
DÉLIVRANCE • Examen systématique du placenta et des membranes
- Décollement • Délivrance artificielle : Révision utérine au moindre doute (chercher le placenta manuellement)
- Expulsion • Délivrance dirigée Pour tout accouchement = Ocytocique à la 1ère épaule dégagée
- Hémostase • Délivrance spontanée
• Délivrance naturelle : Embaume l’utérus + traction sur le cordon
FRACTURES OBSTÉTRICALES
Bon pronostic
- Abaissement du bras lors d’un accouchement en siège ou si dystocie des épaules
FRACTURE DE LA CLAVICULE
- Dénivellation ou saillie douloureuse de l’épaule à Guérison constante sans séquelle
FRACTURE DE LA DIAPHYSE FÉMORALE - Fracture diaphysaire sous-périostée non déplacée
DÉCOLLEMENT ÉPIPHYSAIRE DE L’HUMÉRUS - Impotence fonctionnelle antalgique du bras avec aspect pseudo-paralytique
PARALYSIE OBSTÉTRICALE DU PLEXUS BRACHIAL - Souvent récupération rapide mais possible paralysie irréversible à Rééducation dès 1 mois - Attelle - Chirurgie
CONTRACEPTION CHEZ LA FEMME EN POST-PARTUM
Recommandations HAS 2015
GROSSESSES GÉMELLAIRES
Physiopathologie
Anatomie de la glande mammaire
ARÉOLE - Stimulée, elle déclenche la sécrétion d’hormones de la lactation (prolactine & ocytocine) + protecteur mécanique de la succion
- Petit cône au centre de l’aréole contenant des fibres musculaires lisses permettant son érection avec à son sommet de nombreux
MAMELON
pores des canaux lactifères (x9)
- 15 lobes, subdivisés en lobules, puis acini
- Tissus graisseux entre la glande (50%)
GLANDES MAMMAIRES
- Acini : lactocytes sur les cellules myo-épithéliales
- Capillaires (Le réseau s’agrandit sous la dépendance de la PRL, FSH, LH et GH)
Modification mammaire lors de la grossesse
- Expansion canalaire sous l’effet des œstrogènes
3 principales causes de
- Expansion lobulo-alvéolaire sous l’effet de la progestérone
douleurs mammaires au cours
- Augmentation et différenciation sous prolactine et HLP : PROLACTINE
de l’allaitement
• Action : Lactogène
- Crevasses
• Inhibée par l’œstrogène et la progestérone
- Candidose des canaux
• Induction de la montée laiteuse après accouchement grâce à la diminution brutale de l’œstrogène et la progestérone : 24-48h lactifères
• Tétées : Prolactine (Assure l’entretient de la lactation) - Ocytocine (Excrétion du lait). - Lymphangites
Composition du lait maternel Conseils pour l’allaitement
- Eau & oligoéléments - LACTOSE
- Mise au sein immédiate (en salle de travail) : Colostrum riche en immunoglobulines
- Protéine soluble : a-lactoglobuline
et favorise la montée laiteuse
- Protéines : Lysozyme - Immunoglobuline - Lactoferrine
- Allaitement souple sur le comportement de l’enfant - Installation confortable
- Acides gras essentiels : Acide linoléique - Triglycérides à chaîne longue
- Bouche du bébé : Prend entièrement l’aréole - Donner les 2 seins à chaque tétée
- Pauvre en caséine (-)
- Règles hygiéno-diététiques :
- 1 allaitement : COLOSTRUM
er
• Alimentation variée, riche en protéines et calcium
• Immunoglobulines A - Glycoprotéines - Oligosaccharides
• Éviction de l’alcool, tabac et excitants
• Cellules immunitaires - Immunoglobulines - Lysozymes
• Lavage quotidien des seins à l’eau & savon
• Lymphocytes - PNN - Macrophages - Pauvre en graisses
• Protéger le mamelon par une compresse sèche pour éviter la macération
Nb : Pauvre en vitamine D : supplémentation systématique
Complications de l’allaitement
Physiopathologie Clinique - Examen bilatéral Étiologies Traitement Prévention
+/- AINS ou antalgique - Tétées fréquentes
Délai : 2 à 3 jours Fébricule à 38°C - Massage ou tire-lait
ENGORGEMENT
1. Mauvaise technique
Stase de lait Sein gonflé, tendu et - Douches chaudes
d’allaitement
Pression intra-alvéolaire douloureux
2. Obstruction d’un canal
Œdème inflammatoire Œdématié +/- Rougeur Diagnostic différentiel :
lactifère (bouchon blanc)
à Interruption écoulement du lait diffuse Congestion mammaire
= « montée de lait »
Rupture de la barrière cutanée
Délai > 10 jours œdématié (douleur - Echographie mammaire - ATB-thérapie = MACROLIDE : Pristinamycine 3g/ jour
= Collection de pus, bien délimitée lancinante) - NFS, CRP - Allaitement possible si S. doré
dans le sein - Masse fluctuante rouge - Allaitement sur le sein non abcédé
Complication de la galactophorite violacée 1. Staphylocoque doré - ARRÊT DE L’ALLAITEMENT SI STREPTO. B
1% des femmes allaitantes +/- Nécrose cutanée 2. Streptocoque B - Si traitement bien conduit, reprise de l’allaitement par la suite
- Fièvre < 40°C 3. Entérocoque - +/- Destruction de la glande : 10% des femmes ayant présenté
- Budin « + » un abcès ont une lactation future compromise
PATHOLOGIE & ALLAITEMENT
HÉMORRAGIE PRÉCOCE - Perte sanguine > 500mL dans les 24h suivant la naissance
5% - Etiologie : Atonie utérine -Rétention placentaire -Plaie de la filière génitale
HEMORRAGIE TARDIVE ou SECONDAIRE - 0,5 à 2% : Perte sanguine > 24h - 12 semaines qui suivent l’accouchement
- NFS, plaquettes, CRP, TP/TCA, fibrinogène
BILAN - Echographie doppler pelvienne endovaginale
- Si hémorragie secondaire inexpliquée : bhCG (choriocarcinome)
- La plus fréquente > 50% des cas (souvent dans les 3 premiers jours du post-partum)
- FdR : multiparité, accouchement dystocique, sur-distension utérine (grossesses multiples, macrosomie, hydramnios), RPM,
travail long ou trop rapide, malformation utérine, âge maternelle élevé
ATONIE UTERINE ISOLÉE - Clinique : Absence de globe utérin de sécurité
- Examen complémentaire : Échographie pelvienne pour éliminer la rétention placentaire
- Traitement : Après avoir assuré la vacuité utérine
• Massage utérin
• Utérotonique: Oxytocine ou analogue de la prostaglandine
ENDOMÉTRITE HEMORRAGIQUE Idem supra : associé à un traitement utérotonique : Oxytocine, dérivés de l’ergot de seigle (méthylergométrine)
= absence d’expulsion de fragments placentaires ou de membranes
- Facteur de risque de l’atonie utérine et de l’endométrite
RÉTENTION PLACENTAIRE - Diagnostic : échographie pelvienne
- Traitement :
• Révision utérine prudente au doigt ou à la « grosse curette mousse » sous contrôle échographique
• Prostaglandine + ATB +/- Curetage endo-utérin sous AG
= Hémorragie secondaire : Anomalie transitoire de la réceptivité aux œstrogènes
- Facteur de risque :
RETOUR DE COUCHE
• Atrophie de l’endomètre par carence en œstrogène - Prescription d’une contraception précoce microprogestative
HÉMORRAGIQUE
- Traitement : œstrogène en absence de contre-indication.
AUTRES - Faux anévrisme de l’artère utérine, FAV, choriocarcinome, coagulopathie
THROMBOSE VEINEUSE DANS LE POST-PARTUM
(8 premières semaine du post-partum)
Facteurs de risque Prévention
- Age > 35 ans, multiparité, obésité, varice
- Accouchement dystocique ou par césarienne - Lever précoce de toutes les accouchées
- Affections cardiaques, ATCD thrombo-embolique, état thrombophilique - Contention veineuse d’indication large +/- TAC préventif
- Hémorragie de la délivrance, PMA, tabac
- Clinique : cordon induré et douloureux
- Examen complémentaire : Échographie doppler des membres
THROMBOSE VEINEUSE - Traitement : (TAC non indispensable)
SUPERFICIELLE • AINS locaux
• Contention veineuse
NB : Thrombose de la veine saphène s’étendant jusqu’à la crosse peut devenir profonde !
Expose à des risques d’embolie pulmonaire !
- 2ème semaine du Post-partum +++
- Clinique : (progressive) Fièvre modérée et inconstante, douleur unilatérale du mollet, du pli de l’aine ou sensation de jambe
lourde
- Examen physique : œdème, chaud, douleurs à la palpation et à la dorsiflexion du pied (Signe de Homans)
THROMBOSE VEINEUSE - Examen complémentaire : échographie doppler des membres
PROFONDE - Traitement : x 3 mois
• HBPM
• Bas de contention veineuse (force III)
• Relais précoce par AVK à Warfarine : pas de diffusion dans le lait à Contre-Indication de la Fluindione (Préviscan)
- Surveillance : Bilan de coagulation
- Complique souvent une endométrite +++
- Clinique :
• Douleur pelvienne importante
• Signes fonctionnels urinaires (dysurie, PK, RAU)
• Signes digestifs (ballonnement, ténesme)
• Douleurs d’un paramètre au toucher rectal
- Examen complémentaire : TDM pelvien injecté (ou IRM) si doute devant une fièvre persistante ³ 5 jours malgré ATB
• Caillot dans la veine cave inférieure
THROMBOSE VEINEUSE PELVIENNE • +/- Abcès profond
URGENCE THÉRAPEUTIQUE - Complications :
• Extension de la thrombose à la VCI, veines rénales et ilio-fémorales
• Infarctus ovarien
• Embolie pulmonaire
• Choc toxi-infectieux avec défaillance d’organe
- Traitement :
• ATB-thérapie adaptée IV x 7 à 14 jours (couvrant le staphylocoque)
• Héparinothérapie à dose curative hypo-coagulante x 7 à 14 jours
• +/- Relais par AVK en fonction de la localisation et de l’extension de la thrombose (veine cave inférieure à EP)
- Complication rare mais sévère
- Clinique :
• Hypertension intra-crânienne : Céphalées - vomissements - trouble de la conscience
THROMBOPHLÉBITE CÉRÉBRALE • +/- Déficit neurologique focal - Crise convulsive
- Examen complémentaire : IRM cérébrale
- Topographie fréquente : Atteinte du sinus longitudinal supérieur
- Traitement : Anticoagulation avec prise en charge de l’œdème cérébral (mannitol, corticothérapie)
ANOMALIES DU CYCLE MENSTRUEL – MÉTRORRAGIES - Item 34
Syndrome pré-menstruel (SPM)
Epidémiologie
Gène fonctionnelle la plus fréquemment signalée : 30 à 40% des femmes
Physiopathologie
Perméabilité capillaire avec constitution d’un œdème tissulaire interstitiel 2nd à une HYPER-OESTROGENIE RELATIVE
- Dans les jours qui précèdent les règles - Mammaire : Mastodynie
- Disparaît au début des règles - Cérébrale : Manifestations neuropsychologiques - Instabilité - Anxiété - Syndrome dépressif
- Péritonéo-colique : Troubles abdomino-pelviens - Ballonnement
Clinique
- Mastodynie
SEIN
- Seins douloureux et tendus
- Ballonnement abdominal +/- prononcé, gênant
DIGESTIF - Trouble du transit
- +/- poids de 3 à 4kg
- Anxiété
PSYCHIQUE - Irritabilité
- Syndrome dépressif
Traitement
RÈGLES - Excitants : café, tabac, OH
HYGIÉNO-DIÉTÉTIQUES - Sucres à élimination rapide au profil des sucres lents
DIURÉTIQUE - Anti-aldostérone si œdèmes importants
PROGESTATIFS DE SYNTHÈSE - Démegestrone, rétroprogestérone : 2 cpr /J, 2J avant le début des symptômes jusqu’à la veille des règles
- Éthinylestradiol < 30mg Mise au repos de l’ovaire
OESTROPROGESTATIFS
- ou Pilule monophasique en continu : 2 ou 3 mois d’affilée
ANTIDÉPRESSEURS - 1ère intention : ISRS
Rare Effets secondaires : nausées, fatigue, insomnies, sédation et trouble de la libido
- Autres : Clomipramine ou Nortriptyline
CONTRACEPTION FÉMININE - Item 35
HAS 2019 2016 - 2017
L’examen gynécologique COMPLET n’est pas nécessaire pour la 1ère prescription de contraception chez l’adolescente
à Systématique : POIDS - TA - EXAMEN MAMMAIRE
La prescription d’une contraception peut se faire de manière ANONYME & GRATUITE
CONTRACEPTIONS HORMONALES
OESTRO-PROGESTATIF (CEP)
Physiopathologie
- Progestatif & Œstradiol = Effet anti-gonadotrope au niveau de l’hypothalamus : Anti pic de LH/FSH = Blocage de l’ovulation - Confort et effet anti-folliculaire
- Progestatif = Glaire cervicale imperméable - Atrophie de l’endomètre (impropre à la nidation)
Associations oestro-progestatifs (CEP) Terrains à risque
CEP MONOPHASIQUE - Dose 1ère phase = dose 2ème phase Femme avec FdR CV - CEP dangereux
- + 3 semaines (21 jours) si absence de FdR
CEP BIPHASIQUE - Dose 1ère phase < dose 2ème phase Post-partum - + 6 semaines (42 jours) plus sereinement
- Baisse la production Lactée - Passage dans le lait
CEP TRIPHASIQUE - Doses augmentent au cours du cycle Post-IVG - Contraception hormonale le jour de l’IVG
Forme des contraceptifs oestro-progestatifs
- Durée de 21 jours à 1ère intention : Œstradiol de synthèse = ETHINYL-OESTRADIOL (15 à 50µg) ou naturel
- 1er jour de traitement = 1er jour des règles ou jour de l’IVG.
- Tous les 21 jours : Arrêt pour hémorragie de privation
ORAUX • 1ère G : CEP triphasique 21 cpr : noresthistérone & lynestérol (Triella)
• 2ème G : progestatif = lévonorgestrel & norgestrel à Remboursé = 1ère intention minidosé monophasique
• 3ème G : Progestatif : gestodène, norgestimate ou désogestrel à Risque MTEV : Non remboursé, ne pas prescrire en 1ère intention
• 4ème G
- Avantages : Baisse l’incidence de certains cancers : OVAIRE - ENDOMÈTRE (maturation et desquamation cyclique) - CCR
- Inconvénient : Augmentation de l’incidence du cancer du col & sein - Risque si FdR CV - Risque MTEV
PATCH - Durée : 1 patch /semaine x 3 à Évite le passage hépatique
- Norelgestromine & éthylestradiol (20µg) (Evra) à Non remboursé ≅ 3ème G. (risque MTV/EP) - Ne pas prescrire en 1ère intention
- Durée : 1 anneau vaginal / 21 jours à Évite le passage hépatique
ANNEAU VAGINAL
- Etonogestrel & éthinylestradiol (30µg) (Nuvaring) à Non remboursé ≅ 3ème G. (risque MTV/EP) - Ne pas prescrire en 1ère intention
EN CAS D’OUBLI DE PILULE OESTRO-PROGESTATIVE
- Prendre le comprimé immédiatement - Prendre le suivant à l’heure habituelle
OUBLI < 12h - Si il reste moins de 7 pilules sur la plaquette à Enchaîner directement la plaquette suivante
- Si il reste plus de 7 pilules sur la plaquette à Respecter l’arrêt habituel entre les 2 plaquettes
OUBLI > 12h - Idem supra - Contraception mécanique pendant 7 jours
Contre-indications
Absolues Relatives
- ATCD PERSONNEL de MTV/EP PROFONDE artérielle ou veineuse
- Prédisposition héréditaire ou acquise de MTV/EP artérielle ou veineuse (SAPL) Si dyslipidémie sous oestro-progestatif,
- Tabagisme & Âge > 35 ans contre-indication à vie
- Alitement prolongé ou situation à risque MTV/EP (chirurgie …)
- Diabète non compliqué à Prescrire des microprogestatifs
- Pancréatite ou ATCD de pancréatite associé à une HTG sévère
- Dyslipidémie - Obésité
- Lupus évolutif - Connectivites - Porphyrie
- Migraine sans aura
- ATCD de migraine avec AURA
- Tumeur bénigne du sein ou de l’utérus
- HTA non contrôlée
- Hyperprolactinémie sans diagnostic étiologique
- Diabète de type 1 COMPLIQUÉ (compliqué de micro- ou macroangiopathie) ou
- Inducteur enzymatique : (car perte d’efficacité de la contraception)
durée > 20 ans
• Rifampicine - Anti-comateux - Barbiturique - Ritonavir - Millepertuis
- Diabète de type 2
- Drépanocytose, maladie inflammatoire chronique (MICI)
- Tumeur maligne connue/suspectée du sein ou autre « hormono-dépendante » :
- Syndrome hémolytique et urémique (SHU)
CANCER du SEIN …
- Fibrillation auriculaire - Arythmie - Coronaropathie - Valvulopathie
- Affection hépatique sévère ou récente
- Hémorragie génitale non diagnostiquée
Effets secondaires
GÉNÉRAUX - Nausée, vomissement - Jambes lourdes - Mastodynies - Acnés, hirsutisme - Migraine
MÉTABOLIQUES - Hypertriglycéridémie - Altération du métabolisme glucidique : Hyperglycémie - Modification cholestérol
- Active la coagulation - Hyper-fibrinolyse « L’ASTUCE du PU »
HÉMOSTATIQUES
- MTV/EP : RR = 2 (Oraux) à 4 (Anneau ou patch) Les contraceptions oestro-progestatives en forme non-oral (anneau ou
VASCULAIRES - Hypertension à RR si tabac = 11 patch) sont aussi à risque de MTV/EP. Contrairement au THM, ces
CANCEREUX - Augmentation de l’incidence du cancer : COL - SEIN - FOIE formes ne sont pas a risque de MTV/EP (car dose plus faible)
Surveillance biologique
ABSENCE DE FACTEUR DE RISQUE - Cholestérol total + TG + Glycémie à jeun + 3 à 6 mois après le début du traitement puis /5 ans
PRÉSENCE DE FACTEURS DE RISQUE - Cholestérol total + TG + Glycémie à jeun avant la prescription puis contrôle à 3-6 mois puis /5 ans
PROGESTATIF
Physiopathologie
- Glaire imperméable aux spermatozoïdes - Atrophie de l’endomètre +/- Anti-gonadotrope Indication : Si contre-indication au CEP
Formes des contraceptifs progestatifs
- Oraux 1 comprimé /jour à la même heure EN CONTINU
- Implant SC x 3 ans : Glaire imperméable & atrophie de l’endomètre (Nexplanon)
MICRO-PROGESTATIF
- Dispositif intra-utérin délivrant un progestatif (DIU) : Miréna x 5 ans ou Jaydess x 3 ans pour nullipare
= 2ème intention après DIU au cuivre
- Oraux à 1er comprimé : 5ème jour du cycle
MACRO-PROGESTATIF
- Injectable / 3 mois
EN CAS D’OUBLI DE PILULE PROGESTATIVE
MICRO-PROGESTATIF - Contraception mécanique pendant 7 jours
OUBLI > 3h - Sauf « Cerazette » : protocole CEP
MACRO-PROGESTATIF - Idem pilule œstro-progestative (Cut-off : 12h)
Contre-indications Effets secondaires
- Cancer du sein - Spotting - Irrégularité menstruelle - Aménorrhée
- Cancer de l’endomètre En cas d’ATCD de thrombose MICRO-PROGESTATIF - Acné - Hirsutisme +/- aspect folliculaire des ovaires
- Insuffisance hépato-cellulaire veineuse, les micro-progestatif - Augmente le risque de grossesse extra-utérine
- MTV/EP VEINEUX RÉCENTS sont les 1er indiqué - Hypo-oestrogénie avec conséquence sur la
- Méningiome minéralisation osseuse
MACRO-PROGESTATIF
- Macroprogestatif : ATCD de TVP et artérielle (EP, SCA et AVC) - Atrophie de l’endomètre : Spotting - Aménorrhée
Physiopathologie
- Effet gamétotoxique local du cuivre Indication : Si contre-indication aux contraceptions hormonales - Désir de la patiente
- Anti-nidatoire par inflammation sur l’endomètre Contraception de 1ère intention (nullipare ou multipare) - Durée : 4 à 10 ans
- Pendant les règles - Post-partum + 4 semaines - Jour de l’IVG
- Bilan infectieux si facteur de risque d’IST (ATCD d’IST ou IGH - Âge < 25 ans - Partenaires multiples) : PV PCR Chlamydia - Culture
POSE gonocoque
- Efficace immédiatement à Persistance des règles
- Surveillance /an
- NB : Utilisable en contraception d’urgence jusqu’à 5 jours après le rapport !
- MST < 3 mois ou en cours - Infection péri-partum
- ATCD de BK génitale
CONTRE-INDICATIONS
- Malformations utérines (utérus bicorne)
- Cancer du col et de l’endomètre
- Modification du cycle menstruel - Règles abondantes.
- Contraction utérine
- Expulsion spontanée
ABSENCE DE DISPOSITIF UTÉRIN CHEZ UNE
EFFETS SECONDAIRES - Perforation utérine
PATIENT VIERGE (progestatif ou cuivre)
- Infections (salpingites)
- Pseudo-tumeur : Acitomycose
- Stérilité tubaire
BARRIÈRES STÉRILISATION
4 juillet 2001
- Préservatifs féminins et masculins Réflexion : 4 mois
- Capes cervicales et diaphragme Consentement écrit +/- CECOS (le consentement du partenaire n’est pas nécessaire)
- Cœlioscopie :
MOYENS NATURELS • Ligature des trompes sous anesthésie générale
à Efficacité immédiate.
- Spermicide • Voie inguinale à Vasectomie : Efficace + 3 mois
- Abstinence périodique : Ogino - Hystéroscopie :
- Méthode des températures • Micro-implant en nickel à la partie proximale de la trompe sous anesthésie locale
- Coïtus interrompus = retrait avec contrôle ASP ou échographique après la pose : Efficace + 3 mois
- Allaitement maternel ou aménorrhée • Clip de Hulka sur les trompes ou anneau de Yoon, Pommeroy & Fumbriectomie
CONTRACEPTION de 1ère INTENTION (hors population à risque)
INDICE DE PEARL
Il n’y a pas d’implant oestro-progestatif
Nombre de grossesses non souhaitées sur une durée de 100 année-femme
Méthode - Ordre croissant Indice de Pearl Efficacité pratique
Implant sous-cutané au progestatif 0,05
DIU au Lévonorgestrel 0,2 0,2
Oestro-progestatif : Oral - Patch - Anneau 0,3 8
Pilule progestative 0,3 8
DIU au cuivre 0,6 0,6
Méthodes naturelles 1à9 20
Préservatifs masculins 2 15
Diaphragme et spermicide 6 16
Spermicide 18 29
Cape cervicale 9 à 26 16 à 32
SITUATIONS PARTICULIÈRES
CONTRACEPTION D’URGENCE
+ 5,6% en 2012
- Dose unique de Lévonorgestrel (Norlevo)
CONTRACEPTION D’URGENCE HORMONALE
DANS LES 3 JOURS - Délivrance anonyme - Gratuite pour les mineurs - Sans ordonnance aux mineures
PRESCRIPTION FACULTATIVE
- Si délivrance sur ordonnance, remboursée à 65%
Contraception d’urgence utilisable même en présence
- Dose unique d’ulipristal acétate à 30mg (Ellaone)
d’un antécédent personnel de cancer du sein DANS LES 5 JOURS
- Si délivrance sur ordonnance, remboursée à 65%
Dispositif intra-utérin au CUIVRE en URGENCE - ORDONNANCE OBLIGATOIRE (SF ou Médecin) - Remboursée à 60%: DANS LES 5 JOURS suivant le rapport.
ACÉTATE DE CYPROTÉRONE
ANSM 2018 (Androcur®)
Progestatif de synthèse à activité androgénique
- Indication : Traitement des hirsutismes majeurs d’origine non tumorale avec retentissement sur la vie psycho-affective et/ou social
Nb : Utilisé anciennement en France (hors AMM) pour le traitement des SOPK, hyperandrogénie non sévère, acné (dans la molécule Diane®35), dans
l’alopécie androgénique, endométriose et aussi en contraception à Augmentation des MÉNINGIOMES (relation dose-effet)
- ANSMA 2018 : Recommandation d’utilisation :
• Respect strict de libellé de l’AMM pour la prescription, avec utilisation des doses les plus faibles possible et sur une durée la plus courte possible
• IRM cérébrale pré-thérapeutique puis à 5 ans et /2 ans
• Contre-indication formelle en cas de méningiome (ou arrêt si découverte de méningiome)
• Formulaire d’accord de soin annuel, signé par le patient et le prescripteur
INTERRUPTION VOLONTAIRE DE GROSSESSE < 14 SA (< 12 SG) - Item 36
CNGOF 2016 & HAS 2018
Épidémiologie
Déclaration obligatoire à l’ARS
Incidence = 212 000 IVG en France /an = 14 IVG /1000 femmes de 15 à 49 ans
40% des femmes (quel que soit le milieu social) auront recours à l’IVG dans leur vie
2016-2018
Historique des Lois Françaises encadrant l’avortement
5 octobre 1953 : Interruption médicale de grossesse (IMG)
4 juillet 2001 : IVG < 14 SA, pas d’obligation d’autorisation parentale pour les mineurs
28 juin 1974 : Loi Veil, libéralisation de la contraception
9 janvier 2002 : Délivrance gratuite (pharmacie) de la « pilule du lendemain » aux mineurs
29 novembre 1974 : Dépénalisation de l’IVG
25 mars 2013 : Prise en charge par l’assurance maladie de l’IVG
30 novembre 1979 : IVG autorisée
24 janvier 2014 : suppression de la notion de « détresse » pour réaliser l’IVG
31 décembre 1982 : Remboursement de l’IVG par la sécurité sociale
Structure de prise en charge Seul le médecin peut pratiquer une IVG (exception, sage-femme pour IVG médicamenteuse)
Centre d’accueil - Echographie - Sonde vaginale
IVG < 7 SA - Cabinet libéral (ou CHU, clinique privée, ambulatoire…)
- AMBULATOIRE :
IVG 9 à 12 SA (84 jours) Etablissement de soins ayant un service de gynécologie-obstétrique (privé ou public)
+/- Etablissement disposant d’un plateau technique permettant de prendre en charge l’IVG et ses complications
IVG > 12 SA - Structure disposant d’un plateau technique chirurgical NB : Etablissements publics ne peuvent refuser la pratique de l’IVG
Déroulement de la prise en charge : x 4 consultations
- Obtenue en < 5 jours après la demande de RDV
- Informations claires et précises apportées sur la procédure, anesthésie, temps de réflexion…
- Document écrit avec toutes les informations : dossier guide
Entretien psycho-social non obligatoire SAUF POUR LES MINEURS
ÈRE
Préciser l’âge gestationnel de la grossesse : Échographie pelvienne de datation NON OBLIGATOIRE
1 CONSULTATION Dépistage des IST (dont le VIH) + réalisation d’un FCV NON OBLIGATOIRE
Mode de contraception ultérieure
- Délai de réflexion supprimé depuis 2016
- Prise de sang : Groupe - Rhésus - RAI OBLIGATOIRE
- Prélèvement cervical à la recherche des Chlamydia et Gonocoque (Recommandations 2016)
- Remise d’un Certificat initial de demande d’IVG (même si refus de réalisation de l’acte)
- Confirmation de l’intervention volontaire de grossesse.
Confirmation par écrit de la demande d’IVG par la patiente Formulaire de consentement signé
2ÈME CONSULTATION
Mineur Délai de 48h après entretien psycho-social & Remise d’attestation de l’entretien psychosocial
+/- consultation pré-anesthésie si IVG chirurgicale
- Realisation de l’interruption volontaire de grossesse : Technique : cf. infra
3ÈME CONSULTATION Prévention de l’allo-immunisation Rh- : Gamma-globulines anti-D le jour de la prise de mifépristone (anti-progestérone)
- Contraception -> Prescrite et démarrée dès le lendemain : Contraception orale - Stérilet post aspiration
- Post- interruption volontaire de grossesse OBLIGATOIRE + 14 à 21 jours de l’IVG
Vérifier l’arrêt des métrorragies
4ÈME CONSULTATION
Contrôle de la vacuité utérine : clinique + hCG ou échographie
Vérifier la bonne compréhension et utilisation de la contraception
Techniques d’IVG en fonction de l’âge gestationnel
< 7 SA (< 49 jours) 7 SA + 1 jour à 9 +/- 12 SA (50 à 63 jours) 9 SA + 1 jour à 14 SA (64 à 98 jours)
AIDE à L’APPRENTISSAGE
Seuls protocoles validés par l’AMM dans l’IVG médicamenteuse sont les suivants :
< 7 SA 8 ou 9 SA
1) MISOPROSTOL PO **
GÉMÉPROST 1 mg voie vaginal
- Gymiso 2 x 200μg ou Misoone 400μg PO
2) ou GÉMÉPROST 1 mg voie vaginal
* Lorsque la mifépristone 200 mg est utilisée, seul le géméprost peut être associé.
** Cytotec (misoprostol indiqué en gastro-entérologie, mais qui n'a pas l'AMM dans l'IVG médicamenteuse) n'est plus commercialisé
ASSISTANCE MÉDICALE À LA PROCRÉATION : PRINCIPAUX ASPECTS BIOLOGIQUES MÉDICAUX ET ÉTHIQUES - Item 38
Loi de Bioéthique 2011 : « Ensemble des pratiques cliniques et biologiques permettant la conception in vitro, conservation de gamètes, des tissus germinaux et des
embryons, le transfert de l’embryon et insémination artificielle »
- Objectif : Remédier à l’infertilité d’un couple ou d’éviter la transmission à l’enfant ou à un membre du couple, une maladie d’une particulière gravité.
- Préalable : Infertilité médicalement diagnostiquée
- 4 centres habilités en France : Necker - Strasbourg - Montpellier - Nantes Temps d’attente : 1 à 2 ans
- Validé avant par CPDPN
Conditions d’accès
Favorable Défavorable
- 2 membres du couple vivants - Décès d’un des membres du couple
- En âge de procréer - Dépôt d’une requête en divorce ou en séparation de corps ou la cessation de
- Après consentement préalable aux différentes techniques la communauté de vie
- Loi de Bioéthique 2011 : Vie commune > 2 ans ne rentre plus en compte - Révocation par écrit du consentement
Bilan pré-thérapeutique
- Examen clinique complet
- Sérologies : VIH < 3 mois (avec accord), VHB, VHC et syphilis < 6 mois
BILAN MÉDICAL
- Prélèvement vaginal - Évaluation de la fonction ovarienne et de la cavité utérine
- Bilan spermatique < 3 mois - Spermoculture < 6 mois
- Test de migration - survie des spermatozoïdes
BILAN PSYCHO-SOCIAL - Eliminer toute contre-indication d’ordre psycho-social au don.
Demande d’entente préalable établie par le médecin pour chacune des techniques envisagées.
CONDITIONS LÉGALES
Consentement signé auprès des cliniciens et biologistes
ADL = 100%
Consentement signé auprès du tribunal de grande instance pour les procédures de dons de gamètes
Techniques de procréation médicale assistée
INSEMINATION ARTIFICIELLE (IA) INTRA-UTERINE FECONDATION IN VITRO (FIV) AVEC TRANSFERT EMBRYONNAIRE
Remboursement : 6 inséminations jusqu’à 43 ans Remboursement : 4 FIV jusqu’à 43 ans
Technique FIV « CLASSIQUE » FIV ASSISTÉE : ICSI ou IMSI
- Préparation du sperme : sélection de spermatozoïdes Mise en contact simple des gamètes
ICSI : Injection d’un spz dans l’ovocyte
in vitro durant 24h
Indication : Infertilité masculine
- Stimulation de l’ovulation - Infertilité tubaire
Stimulation de l’ovulation : administration de gonadotrophine FSH - Endométriose
IMSI : Contrôle l’intégrité de la tête du spz
Déclenchement de l’ovulation : administration d’hCG - Idiopathique
sous MO avant de l’injecter dans l’ovocyte
Surveillance par monitoring, dosages hormonaux et échographies. - Trouble de l’ovulation après échec
Indication : Oligo-asthéno-tératospermie
stimulation ovarienne simple et
insémination artificielle sévère (ou échec d’ICSI)
- Insémination par fin cathéter qui franchit le col utérin, fait :
+ 36h après le déclenchement artificiel de l’ovulation Technique
+ 24h d’un pic spontané de LH
Conditions de l’insémination artificielle
- Perméabilité tubaire 1) Recueil des gamètes féminins
- Sperme > 106 spermatozoïdes mobiles - Recueil ovocytaire au cours du cycle stimulé : stimulation contrôlée de
Indications l’ovulation
Sperme du conjoint Sperme de donneur Stimulation : Agoniste ou antagoniste du GnRH ou gonadotrophine de
- Infertilité d’origine cervicale - Conjoint stérile type FSH
Absence de glaire - Risque élevé de transmission Déclenchement de l’ovulation : agoniste GnRH ou hCG
Glaire hostile paternelle d’une maladie - Surveillance du protocole de traitement : monitorage
- Infertilité d’origine éjaculatoire - Oligospermie extrême ou Echographique
- Infertilité immunologique azoospermie après échec de recueil Dosages hormonaux
- Idiopathique chirurgical - Ponction folliculaire
Résultats Voie d’abord : voie vaginale sous écho-guidage
Dépendant de nombreux facteurs : âge, rang de tentative, indication, +/- stimulation Date : + 36h après le déclenchement
et type… - Vitrification ovocytaire
Grossesse : 10% Grossesse : 17% Congélation ultra-rapide des ovocytes à -196°C dans de l’azote liquide
Conditions du don de gamètes = Survie identique des ovocytes congelés ou frais
- Anonyme & gratuit
- 5 à 10 grossesses par donneur 2) Phase biologique
- Délai d’attente pour les couples : 18 à 24 mois - Traitement des spermatozoïdes le jour de la ponction folliculaire
- Donneur : - Traitement des ovocytes
Majeur < 45 ans FIV classique : tous les ovocytes sont mis en fécondation
Bonne santé FIV ICSI : seuls les ovocytes matures (métaphase II)
Consentement par écrit du donneur +/- Maturation ovocytaire in vivo (MIV) si ovocytes recueillis immatures
Consentement par écrit de la personne avec laquelle il vit en couple = Diminution de la prévalence du syndrome d’hyperstimulation ovarienne
- La procréation n’est plus d’actualité ! - Observation des embryons à 40 - 48h
- Le donneur n’a pas l’obligation d’avoir des enfants. - Implantation à 48h d’un ou de deux ovules fécondés.
3)
Après la fécondation
ONCO-FERTILITÉ & AMP -
Utilisée lors d’un transfert ultérieur (demande par écrit /an pour conservation
des embryons)
Transposition ovarienne Autoconservation - Si abandon du projet, le couple décide :
Indication : Radiothérapie pelvienne - FIV en urgence Fin de la conservation
Méthode : Déplacement chirurgical de - Conservation d’ovocytes matures Gamètes accueillis par un autre couple
l’ovaire en gouttière pariéto-colique - Conservation d’ovocytes immatures Misre à disposition de la recherche
- Conservation de tissu ovarien
Prélèvement par cœlioscopie
Auto-greffe ultérieure
Complications
- Asthénie - Céphalées - Métrorragies - Mastodynie - Bouffées de chaleur
MINEURES
- Troubles digestifs - Pertes de mémoire - Prise de poids…
- Allergie aux produits utilisés
GRAVES - MTV/EP
STIMULATION OVARIENNE - Torsion d’annexe
- Ascite majeure - Pleurésie
SYNDROME D’HYPERSTIMULATION
- SDRA - IRA
OVARIENNE
- MTV/EP
2%
- Leucocytose importante
- Complications de l’anesthésie
PRÉLÈVEMENT OVOCYTAIRE - Infection : Abcès ovarien
- Hémorragie : Hémopéritoine - Plaie digestive
OLIGO-ASTHÉNOSPERMIE
0,5 M/mL
- Bilan clinique : antécédents, examen clinique
- Dosages hormonaux : FSH, LH, prolactine, testostérone
- Spermoculture
- Echographie testiculaire avec Doppler spermatique, à la recherche de varicocèles
- Caryotype et recherche de micro-délétion du chromosome Y
Des biopsies testiculaires ne sont proposées qu’en cas d’azoospermie ou cryptozoospermie sévère
Une stimulation par FSH exogène n’est indiquée qu’en cas d’insuffisance hypothalamo-hypophysaire : FSH et LH basses
DOULEUR PELVIENNE AIGUE - Item 39
25% des cas : étiologie non retrouvée
HÉMODYNAMIQUEMENT INSTABLE
HÉMODYNAMIQUEMENT STABLE
Chirurgie en Urgence
Rupture de kyste
Nécrobiose de fibrome
sous-séreux
Clinique
- Douleurs sourdes au niveau de l’hypogastre, dans les fosses iliaques, flanc ou bas du dos
DYSMÉNORRHÉES - Efficacité des anti-inflammatoires
Règles douloureuses - Amélioration voire disparition lors de la prise de pilule contraceptive en mode cyclique
- Association fréquente à des ménorragies (règles abondantes)
- Dyspareunies balistiques, déclenchées par les pénétrations profondes (cul-de-sac postérieur)
- Mécanisme :
DYSPAREUNIES PROFONDES Endométriose profonde rétro-cervicale, des ligaments utérosacrés ou du cul-de-sac vaginaux
Endométriose superficielle du cul-de-sac rétro-utérin
Adénomyose
- Dyschésies - Douleurs déclenchées par la distension du rectum ou par les efforts de défécation
- Diarrhées cataméniales - Constipation sévère - Ballonnement abdominal
SYMPTÔMES DIGESTIFS
- Mécanisme :
Associés aux règles
Endométriose profonde au niveau du rectum ou côlon sigmoïde
Effet irritatif des lésions d’endométriose superficielle ou profonde sur le tube digestif ou plexus hypogastrique inférieur
- Cystalgies cataméniales avec pollakiurie diurne et nocturne
SYMPTÔMES URINAIRES
- Complications : Sténose de l’uretère +/- dilatation urétérale et pyélocalicielle Atrophie rénale à bas bruit
- Douleurs scapulaires ou basithoraciques droites = Endométriose de l’hémi-coupole diaphragmatique droite
- Fessalgie ou sciatalgie = Compression des racines sacrées par de l’endométriose profonde
SYMPTÔMES CATAMÉNIAUX
- Dysuries cataméniales = Endométriose vaginale profonde sur les nerf splanchniques moteurs de la vessie
- Pneumothorax cataménial
- Mécanisme :
DOULEURS INTER-MENSTRUELLES Endométriose évoluée avec adhérences intra-abdominales
Neuropathie
1/3 des femmes consultant pour infertilité ont une endométriose
- Inflammation intra-péritonéale et intra-tubaire : Effet néfaste sur l’interaction ovule-spermatozoïde
- Obstruction intra-tubaire ou tubo-ovarienne
INFERTILITÉ
- Douleurs, dyspareunie et asthénie : Réduction des rapports sexuels
- Altération de la réserve ovarienne secondaire aux endométriomes qui détruisent le parenchyme ovarien
- Adénomyose : Défaut d’implantation embryonnaire
Diagnostic
CLINIQUE - Examen au speculum - TV - TR Le diagnostic de l’endométriose est clinique
- Échographie pelvienne par voie endo-vaginale = 1ère intention
- IRM abdomino-pelvienne : Permet de faire une cartographie précise des lésions +/- complications de l’endométrioses
Kyste d’endométriose contenant du sang : Hyper-S T1 avec saturation de graisse - HypoS T2
PARA-CLINIQUE Nodules d’endométriose profonds : Formations en étoile rétractile et infiltrant les organes de voisinage = HypoS T1 & T2
Évaluer la gravité de la maladie Adénomyose : Elargissement de la zone jonctionnelle ou sur la présence de multiples microspots en hyperS dans le myomètre
- Échographie endo-rectale - Coloscanner - Cystoscopie - Uroscanner ou uro-IRM - IRM et TDM du diaphragme
- COELIOSCOPIE = Diagnostic de certitude avec anatomopathologie (non indispensable pour instaurer un traitement)
Classification pronostique selon AFSr en cas d’infertilité
Traitement
- OBTENSION AMÉNORRHÉE : Pilule œstro-progestative en continu - Micro- ou macroprogestative en continu - Agoniste GnRH
MÉDICAL
- AINS - Antalgiques…
- Exérèse ou ablation
CHIRURGIE
Attention aux traitements chirurgicaux des endométriomes ovariens, cela peut diminuer la réserve ovarienne et être délétère
pour la fertilité
« L’ASTUCE du PU » - UNE RÉCIDIVE DE L’ENDOMÉTRIOSE, APRÈS TRAITEMENT MÉDICAL OU CHIRURGICAL, EST POSSIBLE.
AMÉNORRHÉE - Item 40
2018
Définition Ne pas confondre
= Absence d’écoulement menstruel chez une femme en âge d’être réglée - Oligospianoménorrhée : Cycle > 45 jours
- Primaire : Absence de ménarche à 16 ans (apparition des 1ères règles) - Cycle court < 25 jours
- Secondaire : Arrêt des règles > 3 mois chez une femme antérieurement réglée - Cycle long entre 35 et 45 jours
à Physiologique : Grossesse - Lactation - Ménopause - Spottings : Perte fréquentes de faibles
NB : Diagnostic différentiel : Impubérisme (Absence de développement des caractères sexuels secondaires) - Anovulation quantités (gouttes) de sang d’origine génitale
Interrogatoire Clinique
- Age de la puberté chez la mère & sœur - Taille - Poids - IMC
- Notion d’infertilité - Développement de la pilosité et des seins (Tanner)
Si aménorrhée primaire : - Dysmorphie
- Circonstance de grossesse et accouchement de la mère - Signes d’hyperandrogénie : acné, séborrhée, hirsutisme, signes de virilisation
- Pathologie médicale - ATCD chirurgicaux - Traitement - Signes de dysthyroïdie, dysfonctionnement surrénalien
- Etapes du développement pubertaire spontané - Galactorrhée
- Signes : douleurs cycliques, anosmie, céphalées… - Signes d’imprégnation oestrogénique : Muqueuse vaginale trophique - Glaire
- TCA, sport de haut niveau, stress… cervicale présente
Si aménorrhée secondaire :
- Mode d’installation et ancienneté - Circonstance d’apparition à Examen gynécologique à réaliser vessie vide :
- Nature des cycles antérieurs - Inspection de la vulve
- Signes : algies pelviennes, galactorrhée, mastodynies, bouffée de chaleur, - Examen au speculum (+/- de vierge)
suite de couche… - TV (Contre-indiqué si patiente vierge) +/- TR
- Traitement
- Mode de vie : variation importante du poids, choc affectif, stress, sport…
Examens complémentaires
bHCG - Si aménorrhée secondaire
COURBE THERMIQUE - Fonctionnement ovarien : Décalage thermique de + 0,5°C lors de l’ovulation
(thermomètre et voie identiques) - Prise le matin au réveil (avant de mettre un pied à terre)
- Si impubérisme avec aménorrhée primaire
RADIOGRAPHIE DE LA MAIN • Définit l’âge osseux
• Sésamoïde du pouce à 13 ans
- Atteinte centrale : FSH & LH ¯¯
FSH & LH
- Atteinte périphérique : FSH & LH
- À jeun le matin, en dehors de tout stress, après repos de 30 minutes
PROLACTINE - Absence de traitements entrainant hyperPRL
à Recherche d’un adénome hypophysaire
- Atteinte périphérique : Œstradiol ¯
DOSAGES HORMONAUX OESTRADIOL - Atteinte hypothalamique fonctionnelle : Œstradiol ¯
- Atteinte virilisante : Œstradiol normal
- Si « hémorragie de privation » dans les 2 jours après l’arrêt :
• Endomètre normal et réceptif
• Taux d’œstradiol endogène suffisant
TEST AU PROGESTATIF
x 10 jours • Fonctionnement hypophysaire gonadotrope subnormal hors pic de LH
à Aménorrhée profonde si test à la progestérone négatif (carence en œstrogène)
- Faire un dosage plasmatique à J3 de FSH, LH et œstradiol
& Évaluer la fonction ovarienne
DOSAGE PLASMATIQUE DES - Si signes d’hirsutisme (score de Ferriman et Gallwey)
ANDROGÈNES - Si dosage FSH/LH < 2 à J3 de l’hémorragie de privation
ÉCHOGRAPHIE PELVIENNE - Visualisation des organes génitaux internes
IRM PELVIENNE - Si doute diagnostique
Etiologies
-
Syndrome de mayer-rokitansky-küster-hauser
• Aplasie utéro-vaginale
ABSENCE DE DOULEUR
• Ovaires normaux
• Rein ectopique ou agénésie rénale unilatérale
• Malformations osseuses rachidiennes
• Rare : malformation face & cœur
à Echographie et IRM pelvienne
- Tuberculose génitale pré-pubertaire
COURBE THERMIQUE BIPHASIQUE
- Insuffisance ovarienne prématurée = Ménopause précoce < 40 ans : 2% = 3ème cause d’anovulation
à « Test à la progestérone » : négatif - FSH - Estradiol ¯ - FSH > LH - Volume ovarien ¯
CAUSE PÉRIPHÉRIQUE à Bouffée de chaleur (50%) - Hypo-oestrogénie clinique - FSH > 40 UI/L (x 2 à 1 mois d’intervalle)
AMÉNORRHÉE
SECONDAIRE
- Adénome à prolactine : PRL > 100 ng/mL à IRM antéhypophysaire = 2ème cause d’anovulation
• Macroadénome > 1cm (chirurgie)
PROLACTINÉMIE
HYPER-
•
PROLACTINÉMIE NORMALE
- Clinique : Petite taille - Hypertrophie du clitoris - Hyperandrogénie légère - Biologie : Estradiol normal - FSH normal - LH > FSH (inverse de la ménopause et
- Biologie : Bloc enzymatique par déficit en 21 (ou 11)-hydroxylase insuffisance ovarienne précoce)
HYPERPLASIE CONGÉNITALE DES - Examens complémentaires : à Critère ESHRE de 2018 : ³ 2 critères sur 3
SURRÉNALES • Echographie pelvienne : Présence d’un utérus SYNDROME DES OVAIRES - Anomalie du cycle menstruel : Spanioménorrhée
• 17-OH progestérone augmenté avec test au synacthène positif POLYKYSTIQUES - Hyperandrogénie clinique et/ou biologique :
- Traitement : Corticothérapie +/- chirurgie réparatrice vulvopéritonéale Prévalence = 5 à 10% des • Testostérone > 0,6 ng/mL - Delta-4-androstènedione > 3 ng/mL - LH/FSH > 2
femmes en âge de procréer • Hirsutisme - Acné - Alopécie
- Clinique : Virilisation intense d’apparition récente
Cause la plus fréquence - Echographie : Ovaires polykystiques (multi-folliculaires) = 20% des femmes
- Biologie :
d’anovulation. • Volume > 10 mL - Follicules > 20 par ovaire - Æ : 2 à 9 mm
• Testostérone totale > 2000 UI/L si atteinte de l’ovaire
TUMEURS VIRILISANTES DE à Complications :
• SDHA : Augmenté si atteinte surrénale
L’OVAIRE ET DES SURRÉNALES • Diabète de type 2 ou insulino-résistance
- Examens complémentaires : 2018
• Obésité - SAOS - HTA - Dysfonction vasculaire - Coronaropathie
• TDM & échographie abdominale
• Cancer de l’endomètre - Infertilité - FCS
• Cathétérismes des 2 veines ovariennes ou surrénaliennes et d’une veine Diagnostic d’élimination
à Traitement : Pilule oestro-progestative +/- citrate de clomiphène si infertilité
périphérique
SYNDROME DE CUSHING - Déficit gonadotrope induit pas les glucocorticoïdes CORTICOÏDES au long cours -
AMÉNORRHÉE
Éliminer une grossesse
INSUFFISANCE OVARIENNE PRÉCOCE < 40 ans (Idem. ménopause) SYNDROME DES OVAIRES POLYKYSTIQUES
2% 5%
VIRILISATION DES CARACTÈRES SEXUELS SECONDAIRES
CLINIQUE AMÉNORRHÉE SECONDAIRE PÉRIPHÉRIQUE
Spanioménorrhée = Oligo-aménorrhée < 8 cycles /an
OESTRADIOL ¯ (< 20 UI/L) NORMAL
TEST à la PROGESTÉRONE NÉGATIF ou positif si sécrétion œstradiol résiduelle POSITIF
BIOLOGIE
RAPPEL DE PHYSIOLOGIE
- Trouble de l’hémostase
Déficits congénitaux en facteurs de la coagulation - Thrombopénie congénitale - Maladies acquises de l’hémostase
PÉRIODE PÉRI-PUBERTAIRE Traitement -> Contraception : progestatif ou minidosé - Anti-fibrinolytique + AINS lors des règles
- Hyper-oestrogénie tumorale
- Insuffisance lutéale liée aux anovulations
- Contemporaine à l’ovulation
- Prémenstruelles
PÉRIODE D’ACTIVITÉ GÉNITALE - Iatrogène
Traitement oestro-progestatif lors d’un arrêt prématuré de pilule - Traitement progestatif : spotting - Stérilet - TAC
- Causes générales : Acromégalie - Dysthyroïdie
- Si absence de TMH : ATROPHIE de l’endomètre
PÉRIODE MÉNOPAUSIQUE
- Si TMH : Déséquilibre de la balance œstrogène/progestérone
SCORE DE HIGHMAN - Score > 100 : perte > 80mL Score > 150 : Prise en charge thérapeutique
- βHCG - NFS - TP, TCA, Facteur de Willebrand
BIOLOGIE - TSH, T3 & T4 (hypothyroïdie) - Bilan hormonal (si irrégularité menstruelle)
- Frottis cervico-vaginal
- 1ère intention : Échographie pelvienne sus-pubienne et endo-vaginale +/- doppler (anomalies endomètre et myomètre)
- 2ème intention :
Endomètre Exploration endocavitaire par hystéroscopie (suspicion de cancer avec biopsies) ou hystérosonographie
IMAGERIE Myomètre IRM si utérus polymyomateux volumineux (cartographie et taille des fibromes) et suspicion adénomyose
- Biopsies de l’endomètre : Facteur de risque de cancer de l’endomètre ou patiente > 45 ans :
Pipelle de Cornier après hystéroscopie diagnostique ou hystérosonographie
Biopsie dirigée au cours de l’hystéroscopie diagnostique
Biopsie endométriale
bHCG Étiologie cervicale
Patiente > 40 ans ou FdR cancer de l'endomètre
TP - TCA +/- FW
Échographie pelvienne
HD ou HS
Hyperplasie simple Hyperplasie complexe ou atypie Cancer endomètre Persistance Arrêt Prélèvement histologique
TRISOMIE 21
Syndrome de Down : 1ère cause de déficience intellectuelle héréditaire
Généralité
Facteur de risque : ÂGE MATERNEL Maladie liée à une aneuploïdie
20 ans : 1/1500 et 30 ans : 1/1000 La plus fréquente en France
38 ans : 1/150 et 42 ans : 1/50 Prévalence = 1 / 700
Dépistage anténatal de la T21
« Dépistage » anténatal systématiquement proposé au cours de la grossesse : Argument anténatal de suspicion diagnostique à NON OBLIGATOIRE : 85% des T21
- Âge maternel
- Mesure de la clarté de la nuque à Pathologique si > 3 à 3,5 mm
• Echographie : 11 SA + 0 J à 13 SA + 6 J après consentement écrit
• Longueur cranio-caudale entre 4 et 8 mm
RISQUE COMBINÉ DU T1 • Score de Herman ³ 4/9 (qualité de l’échographie : position tête, visibilité de l’amnios, taille de l’image, placement des calipers)
15-30% de faux négatifs - Dosage des marqueurs sériques maternels du T1 : (Au même terme que la mesure de la clarté nucale)
• Protéines plasmatiques placentaires de type A : PAPP-A
• Fraction libre de la chaîne b de l’HCG : bhCG
à NB si Grossesse gémellaire : Calcul du risque sans les marqueurs sériques : Âge + Clarté nucale
à Risque combiné T1 : Seuil de positivité ³ 1/250 à ADN libre circulante ou caryotype fœtal
- Clarté nucale du T1 si disponible
DÉPISTAGE SÉQUENTIEL T2
- Dosage des marqueurs sériques maternels du T2 : bhCG - a-FP +/- œstradiol
- Echographie de datation de 12 SA : Clarté nucale - Hygroma coli (ou kystique)
- Echographie de morphologie de 22 SA :
ÉCHOGRAPHIE x 3
• RCIU - Fémur court
12SA - 22SA - 32SA
• Malformation : CANAL ATRIO-VENTRICULAIRE (CAV) - Atrésie duodénale - Anomalie rénale
• Morphologie : Microcéphalie - Profil plat - Hypoplasie des os propres du nez - Trapu
SANG MATERNEL - Remboursé (déc. 2018) : ADN libre circulant : Proposer si dépistage combiné compris entre 1 /1000 et 1/51, si positif : caryotype
Diagnostic anténatal
- Indications :
• Remaniement chromosomique parental
HAS 2019 L’âge maternel ne fait plus partie
• ATCD de fœtus ou d’un enfant porteur d’une anomalie chromosomique
à lui seul d’une indication (HAS)
• Risque combiné du T1 ³ 1/50 - ADN libre circulant « positive »
• Dépistage séquentiel ou marqueurs sériques du T2 évaluant le risque ³ 1/50
• Signes d’appel échographique : clarté nucale > 3 à 3,5 mm
CARYOTYPE FŒTAL - Méthodes -> MISE EN CULTURE du prélèvement :
Consentement écrit de la mère BIOPSIE DU TROPHOBLASTE à Résultat en quelques jours : 1 à 3 jours
= CHORIOCENTHÈSE - Risque de FC : 1 à 2%
³ 11 -12 SA - Examen direct par prélèvement trans-vaginal des cellules du cytotrophoblaste
à Résultat en 2 à 3 semaines
AMNIOCENTÈSE
- Risque de FC : 0,5%
³ 15 - 32 SA
- Voie trans-abdominale
PONCTION DE SANG FŒTAL à Si « Urgence diagnostique » : FISH sur noyaux (résultats en quelques jours)
³ 18 SA (rare) - Ne précise pas le type de T21 et n’analyse pas tous les chromosomes
à Demande d’Interruption médicale de grossesse examinée par CPDPN à Accepté par 2 médecins différents
Diagnostic néonatal
- MICROCÉPHALIE - Visage lunaire (rond et aplatit), occiput plat, nuque courte large et plate
- Petites oreilles rondes mal ourlées et bas implantées
- Obliquité des fentes palpébrales (en haut en en dehors) : aspect mongoloïde, épicanthus, tache
de Brushfield (iris)
DYSMORPHIE - Hypoplasie des os propres du nez, racine plate
CRANIO-FACIALE - Petite bouche, lèvres épaisses, macroglossie (protrusion de la langue)
- Mains larges & trapues, doigts courts avec clinodactylie (déviation latérale) du 5ème doigt liée à
une brachymésophalangie, pli palmaire transverse unique
TRIADE CLINIQUE - Pied large et petit, signe de la sandale
- Peau sèche et marbrée, anomalie de la pigmentation
- Cardiaque : CANAL ATRIO-VENTRICULAIRE - Tétralogie de Fallot - CIV - CIA - Canal atrial
- Digestive : Atrésie duodénale ou œsophagienne - Imperforation anale - Maladie de Hirschsprung
MALFORMATION - Maladie cœliaque
- Oculaire : Cataracte congénitale
- Ostéo-articulaire : Anomalie du bassin - Pied-bot - Scoliose
- Néphro-urinaire : Hydronéphrose -Reflux vésico-urétral
à RETARD DES AQCUISITIONS PSYCHOMOTRICES
HYPOTONIE NEONATALE - 50% : écriture, lecture & autonomie +/- Trait autistique
- Sociabilité & affectivité conservées
T21 LIBRE COMPLÈTE ET - Libre : 3 chromosomes 21 séparés
HOMOGÈNE - Complète : chromosome 21 surnuméraire entier 47, XY ou XX, + 21
CARYOTYPE SANGUIN 95% - Homogène : toutes les cellules sont concernées
Même en cas de clinique évidente TRANSLOCATION - Héréditaire ou survenue de novo
Consentement écrit des deux ROBERTSONIENNE OU DE - Robertsonienne : translocation partielle sur un chromosome ACROCENTRIQUE (bras court)
parents NOVO 2% - Réciproque : translocation partielle sur un chromosome non acrocentrique
MOSAÏQUE 2%
Autres aneuploïdies < 1%
Evolution naturelle Complications
- Espérance de vie > 55 ans (en progression) - Retard staturo-pondéral
- Pronostic vital : Malformation cardiaque - Apnées du sommeil
- Pronostic social : QI - Infection ORL : Déficit de l’immunité humorale et cellulaire
- Avec l’âge : - Instabilité atlanto-axoïdienne : hyperlaxité ligamentaire
• Retard psychomoteur important - MAI : Hypo/hyperthyroïdie - Maladie cœliaque - Diabète
• Retard staturo-pondéral constant - Otite séreuse - Cataracte - Strabisme
• Homme T21 stérile - Caries, maladie parodontale
• Vieillissement précoce & rapide - Cancer : Leucémie aiguë (x 20)
- Apparition de complications neurologiques et psychiatriques - Epilepsie - Autisme - Maladie d’Alzheimer
Prise en charge
- Diagnostic précoce des malformations et complications mettant en jeu le pronostic vital
- Lors du diagnostic post-natal : NFS - TSH, T4, T3 - Echographie cardiaque - Echographie rénale - Examen OPH
MÉDICALE
- Polysomnographie > 4 ans
à Surveillance à vie !
- Déficience : Dysmorphie - Malformation - Retard psychomoteur
PSYCHO-SOCIALE - Limitation d’activité : Trouble des apprentissages - Difficulté de communication
- Restriction de participation : Difficulté d’insertion et d’autonomie
LOI DU 11 FÉVRIER 2005
- MDPH : Permet un accès unique au droits et prestations prévus pour les personnes handicapées
• Accueil, information, accompagnement et conseil des personnes handicapées et de leur famille
• Sensibilisation à tous les citoyens du handicap
ORGANISMES ADMINISTRATIFS • Equipes pluridisciplinaires chargées de proposer un plan personnalisé de compensation du handicap
- CDAPH (= COTOREP + CDES) : Commissions des droits et de l’autonomie des personnes handicapées
= Instance décisionnelle au sein de la MDPH
• Prestation & structure d’accueil
• Constituant : plan personnalisé de compensation du handicap
- T21 : ALD 100% (exonération du ticket modérateur)
- AEEH (allocation d’éducation de l’enfant handicapé versée par la caisse d’allocation familiale (ex-AES)
• Taux d’invalidité (TI) ³ 80%
• Taux d’invalidité entre 59-79% + fréquente un établissement adapté ou que son état nécessite un dispositif/soins particuliers
- PCH: Prestation de compensation du handicap
PRESTATIONS ET DROITS
- AJPP: Allocation journalière de présence parentale
- «Congé parental » enfant handicapé
- Remboursement des frais de transport scolaire
- Carte d’invalidité civile si TI ³ 80%
- Pension d’invalidité classée en 3ème catégorie
- CAMSP: Centre d’action médico-sociale précoce < 6 ans
- Privilégier : famille & milieu scolaire ordinaire : PAI: Projet d’accueil individualisé : +/- AVS..
- Si milieu ordinaire impossible : Projet personnalisé de scolarisation (PPS) proposé à la CDAPH
• CLIS: Classe d’intégration scolaire dans le primaire
• SEGPA: Section d’enseignement général et professionnel adapté
STRUCTURES D’ACCUEIL
• UPI: Unité pédagogique d’intégration dans le lycée
- Structure médico-éducative :
• IME: Institut médico-éducatif
• SESSAD: Service d’éducation spécialisée et de soins à domicile
• IMPro: Institut médico-professionnel
• CMPP: Centre médico-psycho-pédagogique
- T21 libre = Non-disjonction méiotique accidentelle à Récurrence : 1%
- T21 par translocation : caryotype indispensable
CONSEIL GÉNÉTIQUE • De novo à Risque de récurrence non augmenté
• Héritée à Risque de récurrence augmenté (Père = 1/50), d’autant plus si la MÈRE est porteuse (< 1/50)
Faire le caryotype des apparentés
RISQUE DE L’AMNIOCENTÈSE
Absence de
TIR J3 > 65µg/L TIR < 65µg/L
consentement
Analyse du
TIR à J21
gène CFTR
Absence de mutation
Mutations TIR J21 < 40 µg/L TIR J21 > 40µg/L
+ TIR J3 > 100µg/L
Normal :
TIR J21 > 40µg/L TIR J21 < 40 µg/L
Conseil génétique hétérozygote
Diagnostic anténatal
- Arbre généalogique
- Recherche : F508del et autres
ÉTUDE GÉNÉTIQUE CHEZ LES
• Si les 2 parents ne sont pas porteurs : Diagnostic quasi-éliminé
PARENTS
• Si les 2 parents sont hétérozygotes : Risque pour le fœtus = ¼ à Biologie moléculaire (BM) fœtus
• Si 1 parents porteurs à Biologie moléculaire chez le fœtus
ÉTUDE MOLÉCULAIRE (BM) - Non porteur à Indemne
CHEZ LE FŒTUS - Porteur à Crainte de porter une 2ème mutation plus rare et donc d’être malade
Confirmation diagnostique néonatale
= Dosage des chlorures sudoraux dans la sueur recueillie après stimulation indolore par une électrode au niveau de l’avant-bras
TEST DE LA SUEUR - Normal : Nourrisson : Cl- < 30 mmol/L - Enfant : Cl- < 40 mmol/L
Test de Guibson & Cooke - Intermédiaire : Refaire le test (s’aider de la BM) : Mesures électro-physiologiques du transport des ions chlorures
- Pathologique : Cl- > 60 mmol/L à Diagnostic : 2 mesures
Déficit sécrétoire exocrine • Précipitation des protéines sécrétées au niveau des canaux pancréatiques
- Stéatose : selles graisseuses, nauséabondes à Élastase fécale augmentée
- Fibrose du parenchyme
Obstruction ductules & canaux biliaires - Stéatose hépatique - Cirrhose biliaire focale - Lithiase biliaire
AUTRES - RGO - Invagination intestinale aiguë - Constipation - Prolapsus rectal
- ORL : sinusite maxillaire, polypose nasale
- Endocrinienne : intolérance au sucre, diabète insulino-dépendant
AUTRES
2) « X fragile » chez les filles porteuses de la mutation complète 3) FXTAS chez la fille (prévalence non déterminée)
- Signes observés chez les garçons sont également décrit chez les filles de façon
moins marquée
- Déficience intellectuelle : 50% (phénomène d’inactivation de l’X)
Diagnostic paraclinique
GÉNÉTIQUE MOLÉCULAIRE PCR - Amplification de l’ADN à Évaluation du nombre de triplet « CGG »
Méthode de référence SOUTHERN BLOT - Détermine le statut de méthylation à Caractérise les grandes expansions de triplet ne pouvant être étudié par PCR
ÉTUDE CYTOGÉNÉTIQUE - Mise en évidence d’une cassure de l’extrémité distale des bras longs du chromosomes X au niveau du site fragile FRAXA à FN et FP
Caryotype - Met en évidence d’autres causes de déficience intellectuelle
Conseil génétique
HOMME
FEMME
PRÉ-MUTÉ
MUTATION COMPLÈTE
- FILLE : 100% de transmission de la
- FILLE : 100% de X-fragile - 50% RM
PRÉ-MUTÉ pré-mutation STABLE
- GARÇON : 100% sains
Augmentation de la taille de la MUTATION COMPLÈTE - GARÇON : 100% sains
pré-mutation
Diagnostic prénatal (DPN)
- Pour les conductrice pré-mutée ou mutation complète
- IMG autorisée si fœtus masculin avec mutation COMPLÈTE
- FILLE : 50% mutés - 25% RM - Délicat pour fœtus féminin
* Phénomène d'inactivation de l'X - Alternative : Diagnostic pré-implantatoire
- GARÇON : 50% atteints
Consultation génétique + DPN (consentement écrit des 2 parents)
- Analyse l’ADN en BM
• Biopsie de trophoblaste (choriocentèse) > 11 SA
• Amniocentèse > 15 SA
- Diagnostic de sexe à 10 SA sur sang maternel si DPN uniquement sur sexe
masculin
DÉPISTAGE DES ANOMALIES ORTHOPÉDIQUES, TROUBLES VISUELS ET AUDITIFS - Item 44
Amétropie
= 20% des enfant < 6 ans
= Anomalie de la réfraction de l’œil : myopie, hypermétropie (+/- physiologique chez l’enfant) ou astigmatisme à BAV
- Dépistage sur les signes d’appel de malvoyance
- Test d’acuité visuelle difficilement interprétable < 4 ans :
• Pathologique : < 3 ans : AV < 7/10e ou D AV ³ 2/10e
DÉPISTAGE DES TROUBLES AUDITIFS
5% des enfants < 6 ans ont une anomalie auditive
Evolution normale de la fonction AUDITIVE Classification des surdités de l’enfant
Oreille interne = mature avant la naissance - Surdité de perception :
- Son caractérisé par sa fréquence (Hz) et intensité (dB) • Atteinte de l’oreille interne, nerf auditif ou centres auditifs
• Chuchotement = 35 dB • Congénitale parfois secondaire
• Conversation = 55 dB - Surdité de transmission :
• Aspirateur = 70 dB • Atteinte de l’oreille externe ou moyenne
• Moto = 90 dB • Acquise (OSM ou otite chronique), rarement congénitale (malformation)
• Discothèque = 110 dB - Surdité mixte
Perte audiométrique moyenne (PAM)
Légère 21 < PAM < 40 dB Surdité stable, progressive ou fluctuante
Moyenne 41 < PAM < 70 dB
Sévère 71 < PAM < 90 dB à Répercussion d’autant plus importante que cette surdité apparaît précocement (< 2
Profonde PAM ³ 90 dB ans) et que la perte auditive est importante (sévère à profonde)
Totale = cophose PAM ³ 120 dB
Qui dépister ?
Tous les enfants nécessitent un dépistage répété des troubles auditifs : PEA en période néonatale proposé systématiquement.
- Bilan auditif systématique : x 4
Facteurs de risque
- Prématurité (< 32 SA) souffrance cérébrale (toute réanimation) - Malformations face et cou (Craniosténose, dysostoses)
ATCD personnels à la - Poids de naissance (< 1 800g) - Fœtopathie (rubéole, CMV, toxoplasmose, herpès…)
naissance ou en - Troubles neuro-moteurs, infirmité motrice cérébrale - Infection grave ou traitement ototoxique (aminoside)
période néonatale - Anoxie périnatale - Ventilation assistée > 5 jours - Exposition in utéro au tabac, alcool…
- Hyperbilirubinémie > 350µmol/L - Anomalies chromosomiques (T21 ou micro-dél 22q11)
ATCD personnels en - Méningites purulentes (pneumocoque, haemophilus, méningocoque …)
dehors de la période - Traumatisme crânien
néonatale - Otites chronique (à répétition)
ATCD familiaux - ATCD familiaux de surdité : prothèse auditive < 50 ans
Signes d’appel
Âge Signes d’appel
- Absence de réaction au bruit - Compréhension nulle/faible hors contexte - Æ Lecture labiale
- Réactions vives aux vibrations & toucher - Peu ou pas de production de phrase
1er mois de vie 24 à 36 mois
- Enfant observateur - Trouble massif d’articulation
- Sommeil trop calme - Trouble du comportement relationnel : retrait ou agitation
- Absence de réaction à l’appel - Retard de parole et de langage
6 à 12 mois - Disparition du babillage > 3 ans - Trouble du comportement
- Absence de redoublement de syllabes - Difficulté d’apprentissage et de concentration
- Non réaction à l’appel du prénom
- Régression de l’expression vocale
12 à 24 mois - Compréhension nulle/faible hors contexte - Æ Lecture labiale Surdité
- Détérioration de la parole articulée
- Pas d’émissions vocales ou jargon acquise
- Modification du comportement - Agressivité
- Pas d’association de deux mots
Comment dépister ?
- Examen de dépistage : - Barymètre de Veit & Bizaguet :
• OEAP : Oto-émissions acoustiques provoquées = 1ère intention • Ecouteur à 10 cm de l’oreille
• PEAA : Enregistrement de potentiels évoqués automatisés si OEAP anormaux • Bruit franc et filtré de 70-80 dB
• à Examens anormaux 2 x de suite = centre audio-pédiatrique • Si réaction comportementale à Elimine une surdité sévère à profonde
- Examen de diagnostic : NB : Absence de réponse ¹ surdité
• Audiogramme - Boîtes de Moatti : Intensité = 60 dB à 2 mètres de distance
• PEA : Potentiels évoqués auditifs • Sources sonores testant les fréquences aiguës, médiums et graves
Bilan auditif
À tout âge - Examen externe de l’appareil auditif - Otoscopie
- Tests objectifs en maternité : OEAP ou PEAA
Nouveau-né
- Tests subjectifs : réflexe cochléopalpébral, Barymètre de Veit & Bizaguet
- Reflexe d’orientation-investigation : test des Boîtes de Moatti, réactions aux prénoms (> 6 mois)
6 mois à 2 ans
- Oto-émission auditive provoquée (OEAP)
- Reflexe d’orientation-investigation : réactions aux prénoms, mots familiers
2 à 4 ans
- Test à voix : imagiers (animaux ou objets familiers)
- Audiométrie vocale de dépistage : test de désignation
> 4 ans
- Audiométrie tonale de dépistage : quantification de seuils auditifs à l’aide d’un casque
Quoi dépister ?
- Causes génétiques de transmission AD ou AR (connexine 26)
Surdité de
- Embryo-foetopathie : rubéole, toxoplasmose, herpès à CMV = 1ère cause de surdité acquise
perception
congénitale - Toxicité durant la grossesse : aminosides
- Causes périnatales : prématurité, anoxie cérébrale, ictère…
- 1ère cause de surdité de transmission chez l’enfants < 6 ans (PAM = 5 à 40 dB)
Otite séreuse - Otoscopie : épanchement rétro-tympanique sans inflammation donnant un aspect caractéristique des tympans ambrés, mats et rétractés +/-
niveau liquidien ou bulles.
- Traitement : aérateurs trans-tympaniques
Surdité brutale - 1ère cause = bouchon de cérumen - 2ème cause = OSM - Barotraumatisme
- Difficulté à suivre des conversations en milieu bruyant
Presbyacousie
- Rééducation orthophoniste + prothèses auditives
DÉPISTAGE DES ANOMALIES ORTHOPÉDIQUES
- Cliniquement :
- A. GENU VARUM : Distance inter-condylienne > 0 à Physiologique < 3 ans
• Enfant : marche en rotation interne avec risque de chute à répétition
- B. GENU VALGUM : Distance inter-malléolaire > 0 à Physiologique de 3 à 10 ans
• Adulte : marche en rotation externe
- C. Morphotype aligné à Physiologique à partir de la puberté
Consultation spécialisée
- Marche en rotation interne non pathologique < 7 ans Déformation asymétrique ou douloureuse
- Scorbut : genu varum
à Forme externe : chirurgie - Maladie de Blount : genu varum uni- ou bilatéral chez les noirs
DÉFORMATION DU RACHIS DE L’ENFANT ET DE L’ADOLESCENT
Scoliose : Déformation du rachis dans les 3 plans de l’espace Cyphose : déformation sur le plan sagittal souvent associée à une dystrophie
à Clinique : rachidienne
- Gibbosité : pathognomonique de la scoliose structurale - Fréquent : Augmentation physiologique de la cyphose thoracique
- Déséquilibre des hauteurs des épaules - Diminution ou inversion de la lordose cervicale ou lombaire
- Saillies asymétriques des scapulas
- Déséquilibre du tronc 1ère cause : dystrophie rachidienne de l’adolescent
- Asymétrie de hauteur de la taille = Maladie de Scheuermann
- Déviation de la ligne des épineuses
à Imagerie : Radiographie du rachis entier de dos et de profil en position debout
- Angle de Cobb
- Courbure sagittale (profil)
Scoliose thoracique droite - Gibbosité thoracique droite Cyphose dystrophique rachidienne de croissance
- Déformation de faible amplitude (Angle de Cobb < 15°) et période de
croissance : Réévaluation clinique et radiologique indispensable / 6 mois
- Scoliose évolutive : Corset + kinésithérapie
- Scoliose sévère diagnostiquée tardivement (chirurgie) : Arthrodèse vertébrale
SUIVI MÉDICAL DE L’ENFANT – Item 44
entre 6 et 12 mois
entre 6 et 12 mois
entre 18 et 24 mois
Certificat de « NON CONTRE-INDICATION » à la pratique d’un sport
entre 12 et 18 mois
entre 24 et 30 mois
Développement pathologique
Retard de développement psychomoteur global (homogène) ou spécifique (hétérogène)
Facteurs de risque Signes d’alerte
- Consanguinité, fausse couche inexpliquée
- Retard psychomoteur inexpliqué, maladie neurologique - Absence de tenue de la tête à 3 mois
- Anomalie cérébrale échographique, RCIU, prématurité - Persistance des réflexes archaïques à 6 mois
- Intoxication maternelle, infection à CMV ou toxoplasmose - Absence de tenue assise, mauvaise préhension volontaire à l’âge de 9 mois
- Souffrance néonatale, infection périnatale, ictère nucléaire - Pas de marche à 18 mois - Ne pédale pas à 3 ans
- Hypoglycémie ou convulsions néonatales - Absence de parole à 2 ans et absence de phrase à 3 ans
- Microcéphalie
Troubles du comportement alimentaire Troubles des contrôles sphinctériens
- Anorexie du nourrisson d’opposition, débute vers 12 à 18 mois : refus de se
nourrir ou d’ouvrir la bouche +/- vomissement 30’ après le repas
- Troubles mictionnels
• Refus passif : Aliments dégoulinent le long de la bouche ou régurgitation
- Encoprésie : trouble du contrôle de la défécation
• Refus actif : Opposition violente au forcing alimentaire
• Emissions de matières fécales répétées, involontaires ou délibérées,
- Mérycisme débute entre 6 et 9 mois (garçon) : régurgitations actives et
survenant en dehors de toute affection médicale ou neurologique > 4 ans
répétées des aliments, suivies de leur mâchonnement
- Pica physiologique entre 6 et 18 mois et pathologique au-delà
Trouble du sommeil (cf. item 108)
Retard mental
Atteinte centrale (70%) et périphérique (30%) : Environnementale - Chromosomique - Prématurité - Encéphalopathie - Idiopathique
Déficience intellectuelle (intellectuelle et adaptatif) = 2 à 3% de la population
- Fonctionnement intellectuel inférieur à la moyenne : QI < 70
- Avec limitation significative dans au moins 2 domaines du fonctionnement adaptatif : communication, autoprotection, autonomie, santé, vie sociale, scolarité…
- Apparue dès l’enfance
Quotient intellectuel (QI) à Le QI ne suffit pas pour apprécier le fonctionnement intellectuel
20-25 20-25 et 35-40 35-40 et 50-55 50-55 et 70 70 à 79 80 à 119
Retard mental profond Retard mental grave Retard mental moyen Retard mental léger Efficience mentale QI normal
Examens complémentaires
- Bilan auditif : audiogramme, tympanogramme - Bilan neurologique, recherche génétique et sérologies virales, PEA, PEV…
- Bilan visuel : mesure de l’AV, test de l’oculomotricité, FO - EEG, examen d’imagerie
- Tests psychométriques : Brunet-Lézine, WPPSI ou WISC-IV - Evaluation neuropsychologique et pédopsychiatrique, psychomotricité,
ergothérapie, orthophoniste, orthoptie…
Trouble envahissant du développement (cf. item 65)
Trouble des apprentissages
- Troubles du développement du langage oral (TSLO) = 3-7% de la population - Trouble du développement du langage écrit = 6 à 8 % de la population
à Bilan à 4 ans : ERTL4 (épreuve de repérage des troubles du langage à 4 • Dyslexie = difficulté d’apprentissage de la lecture
ans) après avoir éliminé un déficit sensoriel auditif - Dysorthographie = difficulté d’apprentissage de l’expression écrite
• Trouble de l’articulation : zézaiement ou chuintement = erreur dans - Dyspraxie = 5 à 7% chez les 5 à 11 ans
l’exécution de production d’un phénomène • Difficulté pour planifier, programmer…
• Dysphasie = structuration déviante, lente et disharmonieuse du langage - Dyscalculie = 2 à 6% des enfants
• Bégaiement = trouble fonctionnel du rythme de parole en présence d’un • Difficulté dans les taches numériques
tiers - TDHA cf. Item 66
• Retard simple de langage = trouble de la syntaxe et de la linguistique
DÉVELOPPEMENT PSYCHOMOTEUR - Item 53
ÂGE MOTEUR MANUEL LANGAGE SENSORIEL GRAPHISME - CONSTRUCTION ALIMENTATION SOMMEIL SPHINCTER
Progression céphalo-caudale
Soulève tête et épaule (sur le ventre) Serre le doigt Réponse vocale à la sollicitation : Sourire-réponse
2 mois 16h /jour
Bouge vigoureusement les 4 membres Gazouillis Suit des yeux horizontalement
Tenue de la tête droite acquise
Joue avec les mains Rit aux éclats Poursuite oculaire horizontale Mange à la cuillère si
4 mois S’appuie sur les avant-bras (sur le
Préhension volontaire Vocalise et verticale (3 mois) on lui présente
ventre)
Tient assis AVEC appui Babillage (ma-ma) = redoublement
6 mois Passe un objet d’une main à l’autre Orientation parfaite au bruit Mastique 12h /jour
Tourne seul des syllabes
Cherche du regard un objet
Saisi un objet avec la pince pouce-
Pointe un objet du doigt pour tombé et disparu
Tient assis sans appui index
9 mois réclamer RÉAGIT A SON PRENOM 3-4 siestes
Tient debout avec appui Imitation manuelle « au revoir » ou
Répète une syllabe Joue à coucou, le voilà
« bravo »
Peur de l’étranger
Comprend ordre simple en contexte
(10 mois)
Tient une tasse et Contrôle volontaire
12-18 mois Marche seul 10 mots de vocabulaire Empile 2 cubes (12 mois) 3-4 siestes
boit seul Pot à 18 mois
2 mots combinés
Apparition « NON »
Propreté diurne avec
Court - Marche à reculons Ouvre porte Comprend ordre simple hors accident occasionnel
Lance une balle ou coup de pied dans Lave les mains - Mettre chaussure contexte (30 mois) Reconnaît son image dans le Trait Autonomie la Début de la propreté
2 ans 50 mots de vocabulaire 3-4 siestes
un ballon Enlever ses vêtements miroir Tour avec 6 cubes cuillère nocturne
Descendre escaliers Joue avec d’autre enfant + 4 à 10 mots /jours Contrôle volontaire des
3 mots en phrases sphincters
Monter les escaliers en alternant les Dit une petite histoire
Résistance à une poussée douce Compte jusqu’à 3 Rond
3 ans pieds « JE » 3-4 siestes
Saute pieds joints Connaît son âge et sexe. Pont avec 3 cubes
Tricycle PRONONCE SON NOM
Appui monopodal
13h /nuit
4 ans Saute à cloche pied Additions simples Carré Toilette seul
Arrêt des siestes
Lance une balle en l’air
Triangle
Enurésie :
5 ans Vélo sans les petites roues Compte jusqu’à 30 Pyramide avec 6 cubes Arrêt des siestes
Fuite urinaire < 5 ans
Ecrit son prénom en lettre bâton
Losange
< 12h /nuit
6 ans Discrimination droite-gauche Ecrit son prénom en lettres
Arrêt des siestes
attachées
MALTRAITANCE & ENFANT EN DANGER - Item 55
Maltraitance de l’entourage dans 80% des cas 2017
Définition
- Maltraitance : Toute violence physique, tout abus sexuel, tous sévices psychologiques sévères, toute négligence lourde ayant des conséquences préjudiciables sur
l’état de santé de l’enfant et sur son développement physique et psychologique.
- Violence physique : Toute blessure infligée à un enfant pour quelque raison que ce soit, c’est à dire un dommage tissulaire dépassant le stade de la simple rougeur,
par traumatisme.
- Abus sexuel : Toute participation d’un enfant à des activités sexuelles inappropriées à son âge et à son développement psychosexuel, qu’il subit par la contrainte, la
violence ou la séduction, ou qui transgresse les tabous sociaux.
- Sévices psychologiques : Agression psychologique sévère prolongée ou répétée, une manifestation de cruauté mentale ou de rejet affectif, une punition ou une
exigence éducative inadaptée à l’âge de l’enfant ou à ses possibilités, sadisme verbal, humiliation ou l’exploitation.
- Négligence lourde : Carence sévère prolongée ou répétée, de nature physique ou sociale.
- Syndrome de Münchhausen par procuration : type de maltraitance, au cours de laquelle les parents allèguent des symptômes chez l’enfant, conduisant à de
multiples examens ou interventions.
- Enfant à risque : Non maltraité mais dont les conditions d’existence risquent de mettre en danger leur santé, sécurité, moralité, éducation ou la qualité des
réponses aux besoins psychologiques quotidiens.
Epidémiologie
ONED : Observation nationale de l’enfance en danger - Hospitalisés :
- Enfant en danger : 100 000, dont 60% judiciarisés : • < 3 ans : 75% Chaque jour en France :
• Maltraités : 20 000 • < 1 an : 50% 2 enfants meurent des suites de mauvais traitements
• Enfants à risque : 80 000 - Aide sociale à l’enfance : 1,8%
Facteurs de risque de maltraitance
Personnes concernées Facteurs de risque
- Grossesse : immaturité, grossesse non déclarée/non ou mal surveillée
- Contexte socio-économique : chômage, pauvreté
Responsables de l’enfant - Structure familiale : jeune, âge parental, monoparentalité, famille nombreuse
- Contexte psychologique : psychose, état dépressif, sévices subis dans l’enfance
- Addictions : éthylisme, toxicomanie
Enfant - Terrain : prématurité, handicap, séparation familiale
- Comportements : pleurs incessants, troubles du comportement ou du sommeil
Fratrie - ATCD médicaux : hospitalisations répétées, MIN inexpliquée
- ATCD administratifs : placements, décisions judiciaires
Interrogatoire Clinique
- Délai inexplicable entre le début des signes et la consultation - Hématomes & ecchymoses :
médicale • Morphologie : linéaire, en bouche
- Incohérence entre le motif invoqué et la clinique constatée • Siège : visage, cuir chevelu, oreilles, parties couvertes
- Hiatus entre les explications des parents et signes physiques - Brûlures :
- Responsabilité reportée sur une tierce personne • Morphologie : cigarettes
- Manque d’intérêt pour le pronostic des lésions diagnostiquées • Siège : bouche, dos des mains
- Autres : griffures, morsures, plaques de cheveux arrachées, trace de contention
Examens complémentaires Syndrome de Sylvermann
- NFS + étude de l’hémostase (dont facteur 8)
- Recherche de toxique
- Bilan hépatique : dosage des transaminases à Diagnostic radiologique
- Fond d’œil « CAD »
- Radiographie du squelette (complet < 2 ans)
Lésions osseuses et fractures multiples d’âges
- Scintigraphie osseuses
différents
• Fracture des os plats (crâne, côtes) ou du rachis - Cals osseux
• Fracture des os longs avant l’acquisition de la marche - Arrachements métaphysaires
• Arrachements métaphysaires multiples & décollements périostés - Décollement périosté
• Fracture spiroïde - « motte de beurre » - « cheveu d’ange » à Siège : os plats et os longs avant la marche
- Examens paracliniques :
• IRMc + région cervicale et moelle épinière
• Radio. squelette, scintigraphie osseuse
• FO (après dilatation) : hémorragie rétinienne ou œdème papillaire si HTIC
Non-lieu
Définition
= Arrêt définitif des règles Aménorrhée 12 mois
Âge au diagnostic = 50 ans (51 ans chez les fumeuses)
- Prévalence en France : 10 millions de femmes
2,5 .106 ostéoporose post-ménopause
15 à 20% des femmes prennent un traitement hormonal substitutif de la ménopause dont 50% abandonnent dans les 2 ans.
Signes d’appel
Examen clinique
INTERROGATOIRE - ATCD familiaux et personnels : Phlébite - Cancers - Fractures - HTA - Diabète - Dyslipidémie - Hyperthyroïdie - Hyperparathyroïdie …
EXAMEN GÉNÉRAL - Poids - Taille - IMC Perte 3 cm doit faire réaliser une ostéodensitométrie
EXAMEN GYNÉCOLOGIQUE - Seins - vulve - Col utérin (glaire = imprégnation oestrogénique) Réaliser un frottis cervico-utérin si > 3 ans
Examens complémentaires
AUCUN EXAMEN COMPLÉMENTAIRE EST NÉCESSAIRE POUR AFFIRMER LE DIAGNOSTIC DE MÉNOPAUSE sauf exception.
En pratique : Test à la progestérone négatif = Ménopause
Indications Méthodes
C - Prise de Contraception orale (prélèvement au 7ème jour après la dernière prise de pilule) ou DIU au lévonorgestrel
DOSAGE FSH ET OESTRADIOL
H - Hystérectomie
I - Tableau Incomplet Diagnostic de ménopause :
P - Ménopause Précoce (âge < 40 ans) FSH > 20 UI/L - Œstrogène < 20 pg/mL
Examens complémentaires pour évaluer les risques et bénéfices d’un éventuel traitement
- Bilan lipidique
BIOLOGIE - Glycémie à jeun
- +/- Dosage TSH - Calcémie - Vitamine D
MAMMOGRAPHIE - Si non réalisée depuis > 2 ans
FROTTIS CERVICO-UTÉRIN - Si non réalisé depuis > 3 ans
ODM - Facteurs de risque d’ostéoporose (remboursé) ou systématiquement (non remboursé)
ÉCHOGRAPHIE PELVIENNE - Si signes d’appel
SYNDROME CLIMATÉRIQUE
= Carence en œstrogène
- Prévalence = 65% des cas vers 50 à 55 ans
- Facteur de risque : Population Afro-Américaines - IMC élevé - Tabac - Anxiété
BOUFFÉES DE CHALEUR - Intensité variable : Rougeur - Chaleur vasomotrice défigurant avec sueurs profuses - Sueurs nocturnes
- Durée moyenne = 7 ans 15% des femmes de 75 ans
- Physiopathologie : Désordre des amines cérébrales sensibles à une oestrogénothérapie modérée
Stress - Émotions (ne sont pas déclenchées par les repas ou les efforts)
- Troubles de l’humeur (40%) : Irritabilité - État dépressif - Anxiété - Tristesse
NEURO-PSYCHIATRIE - Insomnies
- Perte de mémoire
- Sécheresse vaginale Dyspareunies
- Modification de la libido
- Modification de la voix
ORGANES GÉNITAUX - Atrophie de la vulve et du vagin :
Grandes et petites lèvres s’amincissent, se dépigmentent, deviennent moins saillantes, disparition du repli des petites lèvres
Orifice vulvaire se rétrécit, la lumière vaginale se réduit. Muqueuse sèche et fragile avec saignement au contact
Culs-de-sac vaginaux s’estompent. Atrophie du col avec fermeture de l’orifice cervical.
Flore vaginale diminue Sensibilité épithéliale aux infections.
- Troubles urinaires : Dysurie - incontinence urinaire - Impériosité mictionnelle
- Alopécie au niveau des zones dépendantes des œstrogènes
DERMATOLOGIE Paradoxalement, augmentation de la pilosité de type androgénique : lèvre supérieure - joues
- Amincissement de la peau
- Augmentation de l’index de masse corporelle > 50 ans (50%) :
POIDS
Diminution des dépenses énergétiques - Augmentation des apports caloriques - Redistribution de la masse corporelle
RHUMATOLOGIE - Douleurs articulaires et ligamentaires (50%) Maintien de l’activité physique et correction d’une éventuelle carence en vitamine D
PRÉ-MÉNOPAUSE
Femme de 40 à 50 ans avec une baisse de la fonction exocrine de l’ovaire (raréfaction des ovulations) mais une fonction endocrine normale
PHASE FOLLICULAIRE COURTE - Âge : 41 à 43 ans - Durée des cycles raccourcie - FSH légèrement augmentée - Œstrogène et LH normaux avec pic ovulatoire
- Baisse progressive du capital folliculaire en nombre et en quantité
CORPS JAUNE INADÉQUAT - Inefficacité de FSH - Cycles longs avec ovulation tardive - Phase lutéale raccourcie
- Diminution de la progestérone et des œstrogènes Sd pré-menstruel + Hyperplasie
- Anovulation = Épuisement folliculaire
3ème PHASE - FSH
- Hémorragies de privation irrégulières et espacées
RISQUES DE LA MÉNOPAUSE
Indication Règle
Femme présentant un SYNDROME CLIMATERIQUE après informations précises ou Durée < 5 ans avec arrêt progressif
intolérance d’un autre traitement de l’ostéoporose Privilégier les formes non orales pour diminuer les risques thrombotiques
25% des femmes ménopausées sont sous THS car évite le passage hépatique (absence de modification de l’hémostase)
BILAN PRÉ-THS SUIVI
- Consultation + 3 mois du THS et /6 à 12 mois
- GLYCÉMIE à JEUN - BILAN LIPIDIQUE
- FCV + GLYCÉMIE à JEUN - BILAN LIPIDIQUE /3 ans
- MAMMOGRAPHIE BILATÉRALE si > 2 ans
- Mammographie /2 ans de 50 à 74 ans
- Frottis cervico-vaginal si > 3 ans
- ODM / 3 ans si indiquée.
Contre-indications
Absolues Relatives
- Cancer du sein - Cancer de l’endomètre - Fibrome
- ATCD d’IDM - MTV/EP artérielle & veineuse (superficielle ou profonde) - Endométriose
- Lupus - Tumeur hypophysaire - Porphyrie - Mastopathies bénignes
- Affection hépatique grave ou évolutive - HTA - Diabète insulino-dépendant - Cholestase
- Hyperlipidémie sévère - HTA grave - ATCD familiaux de cancer du sein, endomètre
Molécules
- Œstrogènes naturels ou de synthèses : Voie orale ou cutanée (Patch - Gel) Prévention des fractures (WHI 2002)
- Progestatifs naturels ou de synthèses : 12 jours /mois minimum si œstrogène discontinu (sauf chez la femme hystérectomisée) : Voie orale ou intra-utérine
14 jours /mois minimum si œstrogène en continu
Éviter le risque de cancer de l’endomètre
NB : La femme peut prendre le traitement (œstrogène et progestatif) de manière combinée (= continue) si elle ne souhaite pas de règle ou de manière séquentielle.
Surveillance
SOUS-DOSAGE SUR-DOSAGE
- Bouffée de chaleur - Tension mammaire : Œstrogène
- Sécheresse vaginale - Règles abondantes Échographie pelvienne
- Fatigue - Céphalée - Frilosité - Dépression Hyperplasie de l’endomètre (> 8mm) : Œstrogène - Progestérone
- Douleurs articulaires Atrophie endométriale (< 5 mm) : Progestérone, si échec Œstrogène
- Trouble urinaire - Prise de poids - Gonflement abdominal - Nervosité - Irritabilité
Effets bénéfiques Complications
- MTV/EP : RR = 2 à 3 si œstrogène per-os
- Curatif : Bouffées de chaleur - Atrophie vaginale - Trouble de l’humeur -
- Cancer du sein : RR = 2,3% /an (+ 25% après 10 ans de traitement)
Trouble de la trophicité vaginale
Risque se normalise à 2-5 ans de l’arrêt du traitement
- Préventif :
- Accidents vasculaires cérébraux : RR = 30%
Diminution de 50% des fractures ostéoporotiques : RACHIS
- Lithiase biliaire : RR = 50%
BAISSE DE L’INCIDENCE DU CANCER COLORECTAL
- Dyslipidémie
Diminution possible de l’incidence de la maladie d’Alzheimer - Cancer de l’endomètre si absence de progestatif > 12J par cycle
Diminution de la prévalence du diabète de type II - +/- Cancer du col et de l’ovaire …
RÈGLES HYGIÉNO-DIÉTÉTIQUES POUR TOUTE PATIENTE MÉNOPAUSÉE ET ALTERNATIVES POSSIBLES AU TRAITEMENT HORMONAL SUBSTITUTIF
RAPPEL : FACTEURS DE RISQUE D’OSTÉOPOROSE PERMETTANT LA RÉALISATION D’UNE OSTÉODENSITOMÉTRIE REMBOURSÉE PAR LA SÉCURITÉ SOCIALE.
= Infection secondaire à l’ascension de germes du vagin et du col vers la cavité utérine et tubaire
Etiologies
Infections sexuellement transmissibles Germes pathogènes opportunistes issus de la flore vaginale
- Streptocoques B - Staphylocoques - Entérocoques - Klebsiella - Anaérobie
- CHLAMYDIA TRACHOMATIS (germe intracellulaire)
- Bacteroides fragilis
- Gonocoque (neisseria gonorrhoeae) : Peu fréquente en France
- Entérobactéries : E. Coli - Klebsiella - Anaérobie - Bactéroides fragilis
- Mycoplasma genitalium
- Tuberculose - Bilharziose
AMBULATOIRE HOSPITALISATION
(ou rare cas en hospitalisation)
Cible : Intracellulaire, aéro/anaérobie et gonocoque
- Ambulatoire :
- 1ère intention si abcès
1ère intention : Ceftriaxone IM (monodose)
= Ceftriaxone + Métronidazole + doxycycline IV x 14 à 21 J
ANTIBIOTHÉRAPIE
ANTIBIOTHÉRAPIE
+ Métronidazole + Doxycycline PO x 10J
- ou Céfoxitime + Doxycycline
PROBABILISTE
PROBABILISTE
Ofloxacine + Métronidazole PO x 10J - ou Clindamycine + Gentamycine
Lévofloxacine + Métronidazole x 10J
Moxifloxacine x 10J NB : Relai PO à l’apyrexie
+/- ceftriaxone IM MONODOSE si gonocoque - Doxycycline + Métronidazole
- Hospitalisation : Ceftriaxone IM (monodose) - ou Clindamycine
+ Métronidazole + Doxycycline PO ou IV x 10J - ou Ofloxacine + Métronidazole
Doxycycline + Céfoxitine puis Doxycycline + Méronidazole x 10J - ou Lévofloxacine + Métronidazole
Clindamycine + Gentamicine puis relais par Clindamycine x 10J - ou Moxifloxacine
- PONCTION si abcès > 3 cm
- 1ère intention : Transvaginale écho-guidée en absence de complication
MESURES ASSOCIÉES
LÉSIONS PRÉ-CANCÉREUSES
Néoplasie intra-épithéliale et Adénocarcinome in-situ
DÉPISTAGE
- Méthode de référence pour le DÉPISTAGE ORGANISÉ (de masse) : FCV diminue le risque de cancer du col de l’utérus de 90%
• Spécificité > 95% (évite les FP) - Sensibilité faible (55 à 77%) particulièrement pour les lésions glandulaires
• Réalisation > 48h d’un rapport sexuel hors règles, sans toucher vaginal préalable. Préférable en 2ème partie de cycle (non systématique)
FROTTIS • Réalisable par médecin ou sage-femme
CERVICO-VAGINAL - Dépistage selon l’HAS à 40% des femmes ne se soumettent pas au dépistage
Femmes entre 25 et 30 ans • 1er FCV : 25 ans - 2ème FCV : + 1 an (26 ans) + 3 ans (29 ans)
- Méthode : Spatule d’Ayre (exocol) - Cytobrosse ou endobrosse (endocol) à Prélèvement : Endocol - JPC - Exocol
• Cytologie conventionnelle sur lame
• ou Cytologie en milieu liquide
NB : Possible pendant la grossesse (préférer au T1)
- 1er test HPV : 3 ans après le dernier FCV normal puis tous les 5 ans
- Méthode : PCR (Mise en évidence de l’ADN virale) - Capture d’hybride à Peut être fait sur FCV en milieu liquide.
• Sensibilité Test HPV (CIN 2+) > Sensibilité FCV - Spécificité faible - VPN = 100% permet d’espacer le test de 5 ans
TEST HPV - Indication : Dépistage à partir de 30 ans - ASC-US ou après traitement d’un cancer du col de l’utérus pour suivi
à partir de 30 ans - Si test HPV « positif » : Réaliser une cytologie (FCV)
jusqu’à 65 ans • Si ASC-US à Colposcopie
• Si FCV normal à Test HPV à 1 an
Si normal à Test HPV /5 ans
Si anormal à Colposcopie
SYSTEME BÉTHESDA
Recommandations 2017 - Ordre décroissant : ASCUS - LSIL - HSIL - AGC - ASCH - Cancer
Frottis non satisfaisant pour l’évaluation À refaire entre 3 à 6 mois
Frottis normal À refaire après 3 ans sauf si 1er FCV
Modifications cellulaires réactionnelles secondaires à une inflammation, RT ou DIU À refaire après 3 ans sauf si 1er FCV
ASC-US : Atypie des cellules malpighiennes de signification indéterminée
Test HPV
- 70-80% : Normale
ou DOUBLE IMMUNOMARQUAGE p16/KI67 si < 30 ans
- 20% : Dysplasie de bas grade
CELLULES MALPIGHIENNES
BIOPSIE sous COLPOSCOPIE sur COL APPAREMENT SAIN (Examen du col avec loupe binoculaire)
ou BIOPSIES (sans colposcopie) directes sur les ZONES SUSPECTES du COL
Colposcopie sans préparation avec JSC après iode (Test au lugol) Zone lugol positif
filtre au vert JSC après acide acétique Test négatif = Normal (CIN 3 à la biopsie) Suspicion de cancer
Traitement
TRAITEMENT des LÉSIONS PRÉ-CANCÉREUSES du COL UTÉRIN
Bethesda 2014
ADÉNOCARCINOME IN SITU
NÉOPLASIE INTRA-ÉPITHÉLIALE CERVICALE
AIS
VACCIN
Recommandations 2020
- Pour qui ?
Femme/Homme de 11 à 14 ans : M0 et M6 rattrapage chez les jeunes filles de 15 à 19 ans résolu (3 doses)
Homosexuel homme < 26 ans : M0 M2 et M6 (3 doses)
à Non sous-tendue par la notion d’âge de début de la vie sexuelle !
- Vaccin ?
Quadrivalent = GARDASIL® (6-11-16-18) à Protège des condylomes
ou Bivalent = SERVARIX® (16-18)
Dépistage reste indispensable car pas de protection totale des HPV oncogènes
à Protection de 70% contre le cancer du col - Diminution de l’incidence du cancer du col
Clinique : Douleur pelvienne à la mobilisation utérine - Métrorragies post-coïtales - Leucorrhées louches voire malodorantes
CERVICITES Examen : Muqueuse endocervicale rouge, inflammatoire voire ectropion saignant - Glaire cervicale louche
Traitement : AINS & antalgique + ovules ATB ou antiseptiques locaux
= Tumeurs muqueuses +/- volumineuses pouvant se manifester par des saignements au contact ou une
infection
POLYPES
Chez la femme ménopausée : vérification de la cavité utérine : échographie ou hystéroscopie
Traitement : bistournage ou bistouri sous AL
Épidémiologie Histologie
Cancer IST « HPV induit » : 2ème cancer dans le monde (11ème cancer en France) - 80-90% : CARCINOME ÉPIDERMOIDE à partir de l’épithélium malpighien de l’EXOCOL
Histoire naturelle sur 15 ans - 10 à 20% : Adénocarcinome développé à partir de l’épithélium cylindrique qui
Incidence = 3 500 nouveaux cas /an - Décès = 1 000 /an recouvre le canal endocervical ou endocol
Femme > 45 à 55 ans - Autres : sarcome - Mélanome - Lymphome - Métastases
Facteurs de risque
Piège QCM : Ce n’est pas un cancer hormono-dépendant contrairement au cancer de l’endomètre
- PAPILLOMAVIRUS (HPV) 16, 18, 31, 45…
- 1ère rapport sexuel jeune < 17 ans - Nombreux partenaires sexuels (> 5 /an) Absence de notion de cancer héréditaire
- Multiparité Les ATCD familiaux de cancer du col ne sont pas de FdR
- Absence de dépistage à Bas niveau socio-économique Contraception orale augmente le risque de cancer glandulaire
- TABAC (Ne pas cocher en QCM)
- ATCD d’infection génital haute
- Déficit immunitaire : Transplantés rénaux ou VIH à Le cancer du col de l’utérus classe le VIH en SIDA
Circonstances de découverte
- FROTTIS CERVICO-VAGINAL à Découverte de cancer qu’au stade asymptomatique, mico-invasif ou invasif occulte.
DÉPISTAGE DE MASSE
à 40% des femmes ne pratiquent pas le dépistage
Examen systématique (rare) : Col anormal Rouge - Irrégulier - Saignant au contact - Vascularisation irrégulière
CLINIQUE Symptômes (si absence de dépistage) : Métrorragies post-coïtales JPDC : Peu abondantes, indolores, capricieuses ou
intermittentes ou métrorragies spontanées - Leucorrhées rosées
Extension pelvienne :
• Douleur à type de névralgie crurale ou obturatrice
FORMES ÉVOLUÉES • Syndrome infectieux - OMI
• Symptômes vésicaux (cystite, hématurie, PK) ou rectaux (ténesmes, épreintes, ou faux besoins)
• Douleur lombaire par compression urétérale
Examens complémentaires
- Forme asymptomatique : Col normal ou rouge banal (TV non informatif)
• Colposcopie : Vaisseaux atypiques - Zones acidophiles à Biopsies
- Forme symptomatique : Examen à l’œil nu
EXAMEN AU SPECULUM
• Forme bourgeonnante de volume variable, fragile et saigne au contact à Biopsies
TOUCHER VAGINAL
• Forme ulcérée, irrégulière +/- nécrotique avec un aspect de cratère
• Toucher vaginal indolore, base indurée, saignant au contact.
- Forme évoluée : Tumeur bourgeonnante hémorragique, friable avec ulcération nécrotique.
- Centrée sur la lésion +/- Guidage colposcopique
BIOPSIES CERVICALES
- Pièce de conisation si jonction squamo-cylindrique non visualisée.
- Touchers pelviens : TV - TR - Touchés combinés
- Bilan biologique : NFS - BHC - Fonction rénale
BILAN D’EXTENSION - IRM pelvienne : Volume - Extension aux paramètres - Ganglions pelviens et para-aortiques - DPC
- TEP-TDM et TDM thoracique si > 4 cm (donc à partir de I B2)
- +/- Cystoscopie ou rectoscopie si doute sur l’extension à l’IRM
- Marqueurs tumoraux SCC (inutile pour le diagnostic) à Suivi
CLASSIFICATION CLINIQUE DES CANCERS DU COL DE L’UTÉRUS SELON LA FÉDÉRATION INTERNATIONALE DE GYNÉCOLOGIE ET D’OBSTÉTRIQUE
FIGO
- STADE I : Localisation stricte au col BILAN D’EXTENSION
- IA : Carcinome in-situ non visible
• IA1 : Chorion ≤ 3mm, largeur ≤ 7mm
• IA2 : Envahissement chorion > 3 et < 5mm, largeur ≤ 7mm IRM ABDMINO-PELVIENNE
- IB : Visible cliniquement Marqueurs SCC
• IB1 : ≤ 4 cm
• IB2 : > 4 cm
- STADE II : Extension extra-utérine mais SANS atteinte de la paroi pelvienne ou du 1/3 inférieur du vagin
- IIA : Extension vaginale sans atteinte des paramètres
• IIA1 : Diamètre maximal ≤ 4 cm
• IIA2 : Diamètre maximal > 4 cm IRM ABDMINO-PELVIENNE
- IIB : Extension vaginale AVEC atteinte des paramètres Marqueurs SCC
+
- STADE III : Cancer étendu
TEP-TDM
- IIIA : Cancer étendu au 1/3 inférieur du vagin sans atteinte les parois pelviennes +
- IIIB : Cancer étendu aux parois pelviennes et/ou responsable d’une hydronéphrose ou d’un rein muet TDM THORACIQUE
- STADE IV : Invasion de la vessie, du rectum et au-delà de la cavité pelvienne
- IVA : Extension à la muqueuse vésicale ou rectale
- IVB : Métastases : Péritoine, foie, poumon…
Principaux facteurs pronostiques Stades Survie relative à 5 ans
I 84 à 93%
- Stade à Détermine le taux de survie à 5 ans
II 73 à 75%
- Volume tumoral
III 60 à 68%
- Envahissement ganglionnaire
IV 35%
Traitements
Indications
CANCER MICRO-INVASIF
CANCER INVASIF
Conisation
Epidémiologie Histologie
4ème cancer chez la femme en incidence
ADÉNOCARCINOME endométrioïde (épithélium glandulaire) : Hormono-dépendant de la femme ménopausée
5ème cancer chez la femme en mortalité
Sarcome (mésenchymateux) : rare de très mauvais pronostic
Cancer pelvien le plus fréquent
Diagnostic
Circonstance de découverte
Pas de dépistage de masse du cancer de l’endomètre, car :
Diagnostic souvent au stade I : 80%
Bon pronostic : 85% à 5 ans
DÉPISTAGE Métrorragie post-ménopausique
Evolution lente
Absence de dépistage correct.
Dépiste individuel : Syndrome de Lynch : Échographie transvaginale /an - Biopsies de l’endomètre à partir de 35 ans
NB : Absence de dépistage individuel chez les patientes sous tamoxifène
- Métrorragie post-ménopause JPCD
NB : MTR-PM à 50 ans = 9% risque de K vs. à 70 ans = 28%
- Ménorragie (25%)
CLINIQUE - Hydrorrhée (écoulement séreux) permanent ou par période +/- hémorragie
- Pyorrhée (rare) Toujours évoquer un cancer de l’endomètre
- Signes fonctionnels liés à une métastase (rare)
Métastases OS - FOIE - POUMON (souvent révélatrices des sarcomes)
DÉCOUVERTE FORTUITE - Pièce d’hystérectomie sous pathologie présumée bénigne : rare
Facteurs de risque
- Syndrome de Lynch (HNPCC) : 60% risque de cancer de l’endomètre (vs. 1,5% pop. G) = gène MMR
FACTEURS GÉNÉTIQUES
- Age moyen de survenue du cancer : 15 ans avant la forme sporadique
- IMC : obésité androïde (partie supérieure du corps) +++ - HTA
FACTEURS
- Régime alimentaire : viande, œuf, haricot blanc, graisses ajoutées & sucres = Augmente la réabsorption des œstrogènes
ENVIRONNEMENTAUX
- Diabète non insulino-dépendant (RR = 2,8)
- Hormono-dépendant » : nulliparité, ménarche précoce, ménopause tardive Facteurs de protection
- THM si non hystérectomisée (RR = 4,5) : Risque augmente avec la durée. - Légumes, fruits frais, pain complet & pates
VIE GÉNITALE NB : Progestatif minimum 10 jours par cycle RR idem pop. G - Multiparité - Ménopause précoce - Ménarche tardive
- Tamoxifène (RR = 2 à 7) - Contraception orale (RR 0,5) x 10 ans après utilisation
- Tumeurs ovariennes sécrétantes des œstrogènes - TABAC
Examen physique
- Examen au speculum :
Origine des saignements : cavité utérine et non du col/vagin
Inspection du col
Examens complémentaires si la patiente n’est pas en période de saignement :
Frottis cervico-vaginal
EXAMEN PHYSIQUE Hystérométrie (utérus > 7cm) : peu d’intérêt
Biopsie endométriale à la pipelle de Cornier
- Toucher vaginal :
Taille de l’utérus : gros, globuleux, mou (inconstant) peut être atrophique
Mobilité de l’utérus +++ ou retenu par induration, par rétraction suspecte des paramètres
- Examen général : Signes cliniques d’anémie - Palpation des seins
- Échographie trans-abdominale et trans-vaginale : (vessie pleine)
Mesure de la cavité utérine (trans-abdominale) et de l’épaisseur de l’endomètre (mesure des feuillets antérieurs et postérieurs)
IMAGERIE Épaisseur de la muqueuse > 8 mm chez une femme ménopausée Investigations supplémentaires
= conforte la suspicion, ne - Hystéroscopie ambulatoire (HSC) : Visualisation directe des lésions - Orienter efficacement la réalisation de biopsies
confirme pas le diagnostic = Absence d’anesthésie
Limite : Sténose cervicale ou saignement ne permettant pas la visualisation de la cavité
NB : Ne plus pratiquer d’hystérosalpingographie.
- Frottis cervico-utérin (FCU) : Mauvais examen de dépistage mais possibilité de découverte si cellules glandulaires anormales (AGCUS)
- Biopsies de l’endomètre à la pipelle de Cornier (sans anesthésie)
Si résultat « positif » : Évite le curetage biopsie VPP élevée
Si résultat « négatif » : Curetage biopsique ( VPN)
- Curetage biopsie (endometrectomie) par hystéroscopie diagnostique : Indispensable pour confirmer le diagnostic de cancer avant le
HISTOLOGIE bilan d’extension
= Confirmation du PRÉ-CANCÉREUX - Hyperplasie simple/complexe, simple atypique/complexe atypique
diagnostic - Adénocarcinome endométrioïde
Grade 1 : < 6% de contingent indifférencié
TYPE 1
Grade 2 : 6 à 50% de contingent indifférencié
ADÉNOCARCINOME Grade 3 : > 50% de contingent indifférencié
TYPE 2 - Carcinome à cellules claires
Moins bon pronostic - Carcinomes papillaires/Séreux
- Carcino-sarcomes
- IRM pelvienne et des ganglions lombo-aortiques avec et sans injection
Piège QCM : Cancer du COL de l’utérus = IRM abdomino-pelvienne
BILAN D’EXTENSION Stade de cancer de l’endomètre en pré-opératoire - Degré d’envahissement du myomètre - Extension vers le col ou les annexes
Atteinte ganglionnaire
- Recherche de métastase : à partir du stade III FIGO (cancer avec atteinte du col et envahissement local) ou type 2 histologiquement
TDM thoraco-abdomino-pelvien - Échographie hépatique ou IRM hépatique +/- TEP-FDG
Facteurs pronostiques
Complications
- Infection – MTV/EP - Hémorragie - Hématome - Retard de reprise du transit
POST-OPÉRATOIRES PRÉCOCES
- Problème de cicatrisation : Fistule
- Lymphocèle
POST-OPÉRATOIRES TARDIVES
- Lymphœdème des membres inférieurs
MÉTRORRAGIE POST-MÉNOPAUSIQUE
K. ENDOMÈTRE JPDC
TDM TAP
Écho. ou IRM foie
TEP-FDG
- Fréquentes : 5 à 10% des femmes au cours de leur vie 2ème cancer en gynécologie
- Cellules : Endomètre Ovaire
Lignées germinales - Thécales - Stromales - Épithéliales du mésothélium
- Incidence = 8/100 000 par an (augmente avec l’âge) = 4 000 /an en France
Étiologie de l’ASCITE CARCINOMATEUSE chez la femme : En diminution depuis 2000 grâce à la CONTRACEPTION ORALE
CANCER DE L’OVAIRE - CANCER COLO-RECTAL - 10% des cancers de l’ovaire = contexte de prédisposition GÉNÉTIQUE
- Découverte au stade tardif : 5ème rang des décès par cancer = 3 000 /an
ÉPITHÉLIALE - Séreux (80%) - Mucineux (5%) - Endométrioïde (10%) - Cellules claires (5%)
90% - Cellules transitionnelles - Epithéliales mixtes indifférenciées
- Tératome immature - Pluritissulaire (Mature - Immature) - Mono-tissulaire - Stroma ovarii (goitre ovarien) - Carcinoïdes
GERMINALE - Neuroectodermique - Germinales primitives - Dysgerminome - Tumeur vitelline - Carcinome embryonnaire
- Choriocarcinome non gestationnel - Polyembryome - Tumeurs germinales mixtes
Tumeurs du stroma gonadique et - Fibrome - Thécome - Fibrosarcome - Tumeurs des cordons sexuels - Tumeurs de la granulosa
des cordons sexuels et tumeurs - Tumeurs à cellules de Sertoli et Leydig - Gynandroblastome - Lutéome stromal - Tumeurs à cellules stéroïdes
stéroïdes - Tumeur stromale avec composante mineure des cordons sexuels, sclérosante, à cellules en bague à chaton
Tumeurs mixtes - Gonadoblastome - Tumeurs mixtes des cordons sexuels et cellules germinales
Rete ovarii - Adénome et adénocarcinome
- Carcinome à petites cellules - Carcinome neuroendocrine à grandes cellules - Carcinome hépatoïde kystique
- FATWO - Paraganglion - Myomes - Lymphomes - Tumeurs conjonctives
- MÉTASTASE : 10%
Autres
SYNDROME de KRUKENBERG : Métastase ovarienne d’une cancer d’origine DIGESTIVE (colo-rectal ou gastrique)
Cancer sein
Carcinome péritonéal
Facteurs de risque Facteurs de protection
- Age > 50 ans - Tabac - Endométriose - Amiante
- Contraception orale
- Facteurs génétique :
- Grossesse= Multiparité
Mutation BRCA 1 & 2 (K < 60 ans) : Meilleur pronostic car chimio-sensible
- Allaitement
Sd de Lynch : CCR - Endomètre - Ovaires - Intestin-grêle - Voies urinaires - Voies biliaires
ère - Ligature des trompes
- Augmentation du nombre de cycles : Nulliparité - Ménarche précoce - Ménopause tardive - 1 grossesse tardive (> 30 ans)
- Ménopause précoce
- Stimulation ovarienne (par Clomid) si prise en charge pour FIV - Ménarche tardive
- +/- (non démontrée) Hormonothérapie substitutive
Examen clinique
INTERROGATOIRE - Âge - ATCD personnels et familiaux de cancer - Age des 1ères règles - ATCD obstétricaux - Statut ménopausique - Contraception/THM
- Asymptomatique - Gêne = Pesanteur - Douleurs pelviennes - Augmentation du volume de l’abdomen +/- ascite
- Signes compressif : SFU ou digestifs - Trouble du cycle
CLINIQUE
- Palpation abdominale - Examen au spéculum - TV : masse pelvienne latéro-utérine, douleur +/- TR
- Palpation des aires ganglionnaires inguinales et sus-claviculaires - Palpation des seins + aires ganglionnaires axillaires
Examens complémentaires
IMAGERIES
Carcinose péritonéale :
Liquide hypodense intra-péritonéal
A. Kyste ovarien d’allure bénigne Kyste ovarien d’allure maligne Kyste dermoïde (*) avec multilpes nodules tissulaires
B. Ovaire polykystique dans la graisse mésentérique (têtes
de flèches)
FIGO 2014
Cœlioscopie
IRM pelvienne (séquence diffusion & perfusion) - Exploration complète de la cavité péritonéale
Analyse histologique : confirme le diagnostic - Biopsies péritonéales multiples et cytologie péritonéale
- Kystectomie ou annexectomie bilatérale
20 à 40% des cas : associée à une localisation extra-ovarienne : implants - Omentectomie (grand épiploon) infraclinique
péritonéaux - Appendicectomie si forme mucineuse
Pronostic excellent - Absence de curage ganglionnaire
TUMEUR DU SEIN - Item 309
Épidémiologie
Cancer le plus fréquent chez la femme : Incidence en augmentation : 54 000 /an 8/10 femme > 50 ans - 99% femme (1% homme)
1er cause de décès par cancer chez la femme = 12 000 /an Taux de survie à 5 ans = 90%
Prise en charge diagnostique devant une tumeur du sein
Examen clinique
Recherche de facteurs de risque de cancer du sein :
- Âge - Poids/Taille : Surpoids - alcool +/- Haut niveau socio-économique (?)
- ATCD gynéco-obstétricaux : Ménarche précoce - Ménopause tardive - Age tardif de la 1ère grossesse - Allaitement artificiel -
Nulliparité - Contraception œstro-progestative (CEP) - Traitement hormonal de substitution = THM (ménopause)
INTERROGATOIRE
NB : Attention, la pilule micro-progestative n’est pas un facteur de risque
Facteurs de risque de cancer
- ATCD personnel de cancer sein ou de mastopathie à risque (hyperplasie atypique) ou d’irradiation mammaire
- ATCD familiaux de cancer du sein, ovaire, côlon, endomètre +/- prédisposition génétique (BRCA)
- Taille du soutien-gorge
- Contexte de découverte : Mammographie de dépistage - Autopalpation - Examen clinique systématique - Symptômes
- Signes d’accompagnements : Douleurs, écoulement mamelonnaire - Signes inflammatoires - Signes généraux (AEG, os)
Position debout, puis couchée.
- Inspection : APPARITION D’UN NODULE DU SEIN CHEZ UNE FEMME EST UN CANCER DU SEIN JPDC
Augmentation du volume mammaire Cancer du sein, rarement douloureux !
Rougeur localisée ou étendue, œdème, aspect en peau d’orange, ulcération - Rétraction (bras pendants et relevés)
Bombement : Quadrant supéro-interne +++
EXAMEN DES SEINS Aspect de maladie de Paget au niveau de la plaque aréolo-mamelonnaire
Bilatéral & comparatif - Palpation : 60% des cancers se situent dans le quadrant supéro-externe ou à la jonction des quadrants adjacents
Localisation - Taille - Consistance et sensibilité - Netteté des contours - Adhérence peau/plan profond (manœuvre de Tillaux)
- Pression sur le mamelon à la recherche d’un écoulement
Suspect : Apparition récente - Spontané - Unilatéral - Uni-canalaire - Clair (translucide) - Jaune (séreux) - Sanglant ou noir
Non suspect : Ancien, intermittent, provoqué, bilatéral, pluri-canalaire, de couleur blanche, marron ou verdâtre.
- Aires axillaires et sus-claviculaires Il n’y a pas l’aire sous-claviculaire
EXAMEN DES AIRES Recherche d’un cancer de
- Aires mammaires INTERNES non accessibles à l’examen
GANGLIONNAIRES l’endomètre car terrain
- Signes d’envahissement : apprécier le volume, consistance, mobilité de l’adénopathie…
identique
EXAMEN GÉNÉRAL - Poumon - Foie - Péritoine - Ovaire - Os
Examens complémentaires
1ère partie de cycle = 1ère intention si femme > 30 ans
- Mammographie de dépistage : Cranio-caudale (face) & Médio-latérale oblique (oblique externe)
Dépistage secondaire : Organisé de masse / 2 ans chez 50-74 ans : Face et oblique externe
MAMMOGRAPHIE Dépistage individuel en fonction des facteurs de risque.
Classification ACR NB : Si anomalie -> Incidence : médio-latéral (profil), clichés localisés & agrandis
2 lectures par radiologues - Critère de qualité de l’incidence oblique : Visualisation du sillon sous-mammaire et du muscle grand pectoral
différents si imagerie - Comparaison des 2 seins
« normale » - Apprécier la densité mammaire
Type 1 : Graisseux homogène < 25% de la glande La taille n’est pas un
Type 2 : Reliquats fibro-glandulaires, graisseux hétérogène de 25 à 50% de la glande critère de malignité.
Type 3 : Denses hétérogènes de 51 à 75% de la glande
Type 4 : Denses hétérogènes > 75% de la glande
- Critères de malignité : Contours flous - Rupture d’architecture - Image stellaire - Spicules courts - Micro-calcifications regroupées
et semblant suivre un galactophore - Localisation dans la graisse pré-pectorale ou quadrant interne
- Classification dérivée de « l’American College of Radiology » ACR : Classification de « MASSE » du sein (et non de « nodule »)
ARC 0 : Classification d’attente, investigations complémentaires sont nécessaires
ACR 1 : Mammographie normale
ACR 2 : Anomalie bénigne : Absence de surveillance, ou d’examen complémentaire
Microcalcifications ACR 3 : Anomalie probablement bénigne : Surveillance à court terme : 3 à 6 mois
ACR 4 : Anomalie indéterminée ou suspecte Cancer dans 40% des cas : Faire biopsie
ACR 5 : Anomalie évocatrice de cancer Cancer dans 97% des cas
ARC 5
ACR 6 : Cancer du sein pouvé histologiquement
ère
ÉCHOGRAPHIE À n’importe quel moment du cycle = 1 intention si femme < 30 ans
SEINS ET CREUX AXILLAIRES - Intérêt chez les femmes aux seins denses et/ou enceintes
- Plus performante que la mammographie : taille
- Critères de malignité : Hypoéchogène, hétérogène avec cône d’ombre postérieur à axe perpendiculaire par rapport à la peau
- Taille, localisation, forme, contours, axe, +/- respect des structures périphériques, modification de la forme lors de la compression
par la sonde, vascularisation
Échographie avec critère de - Guidage radiologique pour réalisation de micro-biopsies : Augmente la fiabilité des prélèvements
malignité - Echographie du creux axillaire si ADP suspecte (reco. 2012) Ne pas faire le ganglion sentinelle CURAGE GANGLIONNAIRE direct.
1ère partie de cycle = 2ème intention
- Discordance radio-histo ou clinico-radio ou « sein dense »
- Avant chimiothérapie & Surveillance des patientes sous chimiothérapie néo-adjuvante
- Bilan d’extension dans le cadre d’un carcinome lobulaire invasif
IRM MAMMAIRE - Patiente mutée BRCA ou à haut risque familial
- Adénopathies métastatiques d’un cancer du sein et bilan sénologique normal
- Recherche d’une récidive locale après traitement conservateur
- Risque élevé de multi-focalité
- Bilan de fin de traitement.
- Microbiopsie échoguidée si nodule
PRÉLÈVEMENTS PER- - Macrobiopsie sous stéréotaxie si microcalcification Clip ou harpon
CUTANÉES - Cytoponction ganglionnaire si adénopathie (absence de biopsie, ou d’exérèse chirurgicale)
ÉCOULEMENT MAMELON - PRÉLÈVEMENT CYTOLOGIQUE d’un écoulement du mamelon et GALACTOGRAPHIE +/- PYRAMIDECTOMIE
TUMEUR BÉNIGNE DU SEIN
- Reprogrammer une biopsie avant chirurgie : préférable, si cancer permet d’anticiper la programmation d’un ganglion sentinelle par exemple
- Exérèse chirurgicale de la zone après repérage radiologique
- IRM
- Relecture mammographie par 2 experts
On ne peut pas se limiter à une surveillance
CANCER DU SEIN
Examens complémentaires
CARCINOME INTRA-CANALAIRE
Bilan pré-opératoire
- Repérage radiologique préopératoire
- Absence de bilan d’extension car les cancers canalaires in situ NON MÉTASTATIQUES
- IRM mammaire si CARCINOME LOBULAIRE
CARCINOME INTRA-CANALAIRE
Traitement en fonction de la taille de la lésion, nombre de foyers et volume des seins
CONSERVATEUR
RADICAL
- Zonectomie (non palpable) ou Tumorectomie
Mammectomie marge ≥ 2cm
* Technique du ganglion sentinelle si carcinome intra-canalaire ou
Reconstruction mammaire immédiate possible
lobulaire de HAUT GRADE avec territoire lésionnel ÉTENDU
ABSENCE DE RADIOTHÉARPIE
- RADIOTHÉRAPIE du sein restant
Bilan pré-opératoire
Taille et envahissement ganglionnaire : prédictif de métastases asymptomatiques
Sites préférentiels de métastases : Ganglions axillaires - Os - Poumon - Foie
ABSENCE DE BILAN D'EXTENSION BILAN D'EXTENSION
T1 - T2 sans envahissement ganglionnaire T3 - T4 ou suspicion clinique d'envahissement ganglionnaire
Absence de point d'appel Envahissement ganglionnaire macro-métastatique après chirurgie
TNM
T1 : 1 à 2 cm T1A : 1 à 5 mm - T1B : 5 mm à 1 cm - T1C : 1 à 2 cm
T2 : 2 à ≤ 5cm
N1 : Adénopathies homolatérales MOBILES
T3 : > 5cm
N2 : Adénopathies homolatérales FIXÉES
T4A : Extension à la paroi thoracique (muscle pectoral)
N3 : Adénopathies mammaires internes
T4B : œdème ou ulcération de la peau
M1 : Métastases à distance, y compris : Adénopathie sus-claviculaire (biopsie)
T4C : T4 A + B
T4D : Cancer inflammatoire
Traitement
CARCINOME INFILTRANT
SEIN
- Conservateur : Tumorectomie ou zonectomie si tumeur non palpable IRM & clinique
- Radical : Mammectomie si bi-focal
AXILLAIRE
- Tumeur < 3 cm (ou 5 cm) : Ganglion sentinelle CONSERVATEUR RADICAL
- Tumeur bi-focale < 3 cm infiltrant + in-situ : Ganglion sentinelle
- Tumeur 3 cm (ou 5 cm)ou bi-focale infiltrante : Curage axillaire
- Tumeur avec ganglion palbable : Curage axillaire
Si ATCD de radiothérapie homolatérale, on peut faire de la radiothérapie sur une lésion controlatérale.
+/- HORMONOTHÉRAPIE si R. OePg « positifs » x 5 ans (> 70% des cas) - Seuil de positivité > 10%
CHIMIOTHÉRAPIE HORMONOTHÉRAPIE
Contre-indication hormonale À VIE (OePg) y compris THS DIU cuivre
Anthracycline (inhibiteur topoisomérase II) + Docétaxel (taxane) x 3 à 6 mois - Hormonothérapie néo-adjuvante (induction) avant chirurgie :
ou FEC (5FU - Épirubicine - Cyclophosphamide) + Taxane Chez les patientes âgées avant chirurgie
- Hormonothérapie adjuvante :
- Indication de la chimiothérapie néo-adjuvante :
Avant la ménopause : Anti-œstrogène (Tamoxifène - 20mg/J) sous
Tumeur évoluée : Cancer inflammatoire ou > 25-30mm (T2) - Métastases
contraception efficace - Ne pas co-prescrire d’ISRS car risque de sous-
dosage du Tamoxifène (ISRS = Inhibiteur enzymatique CYP 450 2D6)
- Indication de la chimiothérapie adjuvante :
Effets secondaires : Bouffée de chaleur - MTV/EP - Cancer de
(Critères identiques pour risque de rechute)
l’endomètre
Age < 35 ans - Taille 2 cm (T2) - Atteinte ganglionnaire - HER2 « +++ »
Post-ménopause : Anti-aromatase après ODM de référence (ou Tamoxifène)
Grade histopronostic de SBR 3 (ou SBR 2 + Ki67 élevé) - R. OePg < 50%
Effets secondaires : Bouffée de chaleur - Arthralgie - Dyslipidémie -
Les emboles vasculaires ne sont pas une indication à la chimiothérapie.
Ostéoporose +/- Hyperandrogénie relative
Surveillance du cancer canalaire infiltrant
CONSULTATION D’ONCO-GÉNÉTIQUE Prise en charge des patientes porteuses d’une mutation de BRCA1 ou BRCA2
Consentement éclairé et écrit Gène suppresseur de tumeur - Autosomique dominant
Recherche de mutation BRCA 1 ou 2 : devant les ATCD familiaux : BRCA 1 BRCA 2
3 K. chez apparentés au 1er ou 2ème degré : K. sein ou ovaire Sein : 65% - Ovaire : 45% Sein : 45% - Ovaire : 11%
2 K. chez des personnes apparentés au 1er degré : Risque mammaire
2 K. sein dont 1 < 40 ans Age > 20 ans : Clinique 2 /an
2 K. sein < 50 ans Age > 30 ans : IRM + Mammo (+/- échographie) /an
K. sein + K. ovaire * Face - Oblique externe - Profil strict
K. sein bilatéral d’emblée Age > 30 ans (< 40 ans) : Mastectomie prophylactique
K. sein < 36 ans Risque ovarien
K. sein multifocal Age > 35 ans : Échographie pelvienne /an
K. « triple négatif » < 50 ans (R. Oe-Pg et HER 2 « négatif » = 15% des cas)
K. médullaire Age > 40 ans : Age > 45 ans :
K. sein + K. pancréas (BRCA2 & 3) Annexectomie prophylactique (RCP) Annexectomie prophylactique
K. sein de type médullaire
K. ovaire < 60 ans
K. sein chez un homme
Pour comprendre
- Repérage macrobiopsie des calcifications et laisser en place au cas où toutes les lésions ont été enlevées par la biopsie
CLIP MÉTALLIQUE
- Aide le chirurgien car il n’y a plus de calcification et donc il ne peut pas localiser la lésion
- Lésion non palpable Au contact de la cible à opérer : Clip - Calcification - Nodule
HARPON (COIL)
- Aide le chirurgien
IMAGERIES MAMMOGRAPHIQUES
- Supérieur : externe
FACE
- Inférieur : Interne
Attention, un ATCD ou cancer du sein évolutif ne contre-indique pas l’utilisation d’une contraception d’urgence
MALAISE GRAVE
Epidémiologie Définition
Prédominance masculine < 6 mois = Accident inopiné & brutal, entraînant des modifications avec ou sans perte de connaissance
Tonus et/ou Coloration des téguments et/ou Rythme respiratoire
Diagnostic d’un malaise grave
Identifier un malaise Critères cliniques de gravité Examens complémentaires systématiques
- Hémodynamique :
• Teint gris
• Bradycardie ou tachycardie – HypoTA ou HTA
- Glycémie capillaire et veineuse
• Allongement du temps de recoloration cutanée, état de choc - NFS, plaquettes
- Modification du tonus : • Signe d’insuffisance cardiaque - CRP, CT
• Hypotonie - Hypertonie - Ventilatoire : - Ionogramme sanguin
- Modification de la coloration des • Cyanose - Créatinine, urée
téguments : pâleur, cyanose • Bradypnée, apnée - Calcémie
- Modification du rythme respiratoire : • Signe de lutte respiratoire - Transaminases : ASAT, ALAT
bradypnée, tachypnée, apnée • SatO2 < 90% en AA - +/- Lactate
- Perte de connaissance - Neurologique : - ECG avec mesure du QT corrigé
• Geignement, bombement de la fontanelle - Radiographie de thorax de face
• Trouble de la conscience - BU
• Déficit focalisé, hypotonie ou hypertonie axiale/périphérique
• Mouvement anormaux : clonies, mâchonnement, pédalage
Prise en charge
Hospitalisation minimum 24 à 48h
Etiologie
1ère cause - Reflux gastro-œsophagien compliqué
- Œsophagite
Douleur aiguë - Invagination intestinale aiguë
- Ischémie myocardique
- Rhinite obstructive
Obstruction mécanique haute - Vomissement, fausse route
- Inhalation de corps étranger
- Convulsions • GDS + lactate
Neurologie - Hémorragie intra- ou péri-cérébrale, • EEG
- Syndrome des enfants secoués • ETF, TDM + FO
Infectieux - Apnée : bronchiolite (VRS), coqueluche (B.pertussis), grippe, adénovirus
- Sepsis sévère
- Cœur : tachycardie supra-ventriculaire, syndrome du QT-long, cardiopathie malformative à Holter
- Métabolique : hypoglycémie, hypoCa2+, anomalie de la b-oxydation des acides gras
Rare - Intoxications : CO, médicaments, vaccin
- Syndrome de Münchhausen
- Mécanique : asphyxie par enfouissement facial, trachéomalacie, fistules
Description sémiologique du malaise
- Contexte : biberon ou change, repas, coucher, sommeil
Avant - Environnement : témoins, lieu, position de l’enfant
- Prodromes : fièvre, syndrome infectieux, troubles digestifs, modification du comportement
- Signes fonctionnels
Pendant - Signe de gravité clinique
- Chronologie, durée des symptômes
- Récupération : spontanée ou aidée, rapide ou lente
Après - Suivi : stabilisation ou récidive immédiate
- Délai écoulé entre l’épisode et la consultation
Mesures préventives
Couchage en décubitus dorsal
Conduite diagnostique, 2014
Malaise confirmé
Hospitalisation : RT + ECG + BU + bilan sanguin
Dysfonction du TC Vasculaire
Syncope
Examen clinique Examen neurologique anormal
normal Anomalie ECG
PC précédée d'un cri
HOLTER - ÉCHO COEUR
Révulsion oculaire
Intoxication Epilepsie
Accident
Fausse route
Anaphylaxie Occasionnelles
Sévices
MORT INATTENDUE DU NOURRISSON
MIN
Épidémiologie Définition
MIN = 450 /an dont Mort subite = 0,05 à 0,1% des naissances = 200 décès /an = Mort survenant brutalement chez un nourrisson < 2 ans, alors que rien dans ses ATCD
Nourrisson de 2 à 4 mois connus, ne pouvait la laisser prévoir.
Facteurs épidémiologiques Etiologies
ATCD - Prématurité, RCIU - Infections respiratoires apnéisantes : VRS, coqueluche…
- Pathologie neurologique ou respiratoire, maladie - Hyperthermie
héréditaire - RGO compliqué
Enfant - Age < 6 mois - Hyper-réactivité vagale
Si aucune cause identifiée :
- Sexe masculin - Accident de literie
« MIN inexpliquée »
- Maltraitance
- Hiver
à Rare :
Circonstances - Couchage en décubitus ventral
- Trouble du rythme
- Co-sleeping
- Malformation méconnue (cœur)
- Lieu surchauffé, tabagisme parental
- Maladies métaboliques héréditaires
Contexte social - Mère jeune, grossesse non suivie
- Milieu défavorisé
Mesures de prévention
- Coucher l’enfant en décubitus dorsal
- Ne pas coucher l’enfant dans le lit parental aves ses parents : Éviter le co-sleeping
- Berceau rigide avec matelas ferme, sans oreiller, ni couette, ni couverture
- Ne pas sur-couvrir l’enfant : T° de la chambre = 19°C
- Proscrire le tabagisme familial
- Encourager l’allaitement maternel
- Proposer à l’enfant une tétine lors de l’endormissement
Prise en charge dans un « centre de référence de MIN »
Accueil des parents
Investigations médicales Autopsie
- ATCD personnels et familiaux
- Suivi de grossesse, contact avec le médecin traitant Dans les 48h suivant le décès
- Habitudes de sommeil, conditions de garde, contage infectieux, alimentation SYSTÉMATIQUEMENT PROPOSÉE SANS OBLIGATION LÉGALE
à Examen clinique : Accord écrit des parents
- T° rectale & morphologie
- Appréciation de l’aspect des téguments
- Cavité buccale et voie ORL - Examen externe
- Foie, rare - Photographies scientifiques
à Examens complémentaires : - Prélèvements bactériologiques & toxicologiques
- Fond d’œil - Examen macroscopique
- NFS, plaquettes, CRP - Examen histologique
- 2 hémocultures, PL (LCR), ECBU (sondage)
- Prélèvements locaux : NB : Selon le contexte, le refus des parents peut conduire à un signalement judiciaire !
• Bactériologie & virologie : nez, pharynx, trachée, selles
• Toxicologie : sangs, urines, liquide gastrique, bileux, cheveux, racines OBSTACLE MÉDICO-LÉGAL (suspicion de maltraitance)
• Humeur vitrée : ionogramme, taux de sucre, peptide C +/- toxique - Rapport rédigé de l’autopsie adressé au Procureur de la République
- Profil des acylcarnitines plasmatiques • Le rapport ne figure pas dans le dossier médical
- +/- culture de peau, recherche QT long génétique - Saisi du dossier de l’enfant : PROCÉDURE PÉNALE.
à A conserver : sang, sérum, LCR, urines congelées, sang sur papier buvard • Chef de service
- TDM ou IRM cérébrale • Magistrat ou Officier de Police Judiciaire
- RT, crâne (F/P), rachis (F/P), bassin (F), membres (F) • Membre du conseil de l’ordre
- +/- TDM, IRM corps entier • Directeur d’établissement
Démarches médico-légales
Certificat de décès +/- Signalement judiciaire
OBLIGATION LÉGALE Indications :
- Partie administrative (supérieure) : - Signes cliniques évocateurs : ecchymose, brûlure, morsure, maigreur…
• Prélèvement en vue de rechercher la cause du décès - Refus de transport du corps vers un centre de référence de MIN
• Obstacle médico-légal (ex : maltraitance) - Refus de réalisation d’une autopsie ou résultats
à Adressé à l’état civile, à des fins judiciaires et sociales
- Partie médicale (inférieure & anonyme) :
• Partie I : cause la plus probable de décès.
• Partie II : cause éventuellement associée
à Adressée au CépiDc de l’Inserm
Prélèvement d’organe à but thérapeutique chez une enfant nécessite l’accord du Procureur de la République.