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PROFIL 

: P.E.S 1ére Année

PREAMBULE SPECIFIQUE AU MODULE

AAG

ATELIERS D’ARTS GRAPHIQUES

LE GRAPHISME : A QUOI S’ATTENDRE?

 Le
Graphisme est un ensemble d’activités qui vise le
développement de la motricité fine et manuelle de l’apprenant par la maîtrise
de signes graphiques spécifiques et l’exploration des outils et matériaux divers.

C’est une expérience riche qui amène l’apprenant à expérimenter


divers procédés de création graphique l’incitant ainsi à la découverte.

SE PREPARER A TRES BIEN ECRIRE

- L’enseignant doit systématiquement mettre l’accent sur le respect du sens


conventionnel de l’écriture.

- L’enseignant enrichit le lexique de l’apprenant en qualifiant les traits :


- Vertical, horizontal, oblique. Un trait correctement tracé, respectant le sens
conventionnel est la première étape menant vers l’écriture du prénom en majuscules
d’imprimerie.

- Contrôler en orientant le geste pour produire des formes plus nettement définies et
maîtrisées. Elles ont du sens pour l’apprenant.

-
- C’est le moment de lui proposer des situations imaginées par l’enseignant pour le
faire progresser. Plusieurs paramètres sont à prendre en compte.
L’HISTOIRE DE L’ECRITURE

DE L’ANTIQUITE AUX TEMPS MOERNES

Présentation 

Sans doute, un des plus importants progrès de l’humanité a été


l’écriture, mais bien souvent les gens ignorent les difficultés et le temps que cette
conquête a demandé. À l'école on présente l’écriture comme quelque chose qui a
toujours existé. De cette façon, les enseignants perdent l’occasion de décrire une
histoire fascinante qui pourrait enchanter les enfants et augmenter leur curiosité pour
apprendre ces techniques d’expression et de communication anciennes et raffinées.

Non seulement les enfants, mais aussi de nombreux adultes


ne réfléchissent pas au processus complexe qui a amené l'écriture dans notre
existence. Si vous êtes intéressés à connaitre un peu plus sur la naissance de
l’écriture, rejoignez moi dans les paragraphes suivants pour un retour dans le temps
à des milliers d’année de notre époque. Nous ferons aussi quelques expériences sur
l’écriture. La naissance de l’écriture est un processus long et très intéressant, et je
suis convaincu qu’à la fin de cet article vous voudrez en savoir plus sur ce sujet.

L'invention de l'écriture 

Dans les temps anciens, personne de savait que l’écriture devait


être inventée et sa découverte à été le fruit d’avancées continues, à travers un
processus qui s’est déroulé pendant des milliers d’années qui s’est enrichis au fur et
à mesure de différents développements. L’invention de l’écriture s’est fait de manière
indépendante en différents endroits du globe et a suivi à chaque endroit les mêmes
étapes fondamentales. Au début, pour indiquer une chose les gens utilisaient une
image ou un symbole conventionnel. Ils ont eu ensuite progressivement recours à
une écriture phonétique semblable à celle utilisée pour les rébus, puis ont utilisé une
écriture syllabique pour enfin arriver à une écriture alphabétique.

Avant l'écriture 

Vers la fin du paléolithique, il y a 30 – 40 000 ans de cela, les


hommes commencèrent à tracer des graffitis et des peintures sur la roche et les
murs des grottes. C’est à peu près à la même époque que remontent les plus
anciens fragments d’os et les galets avec des encoches que l’on a trouvé.
Malheureusement, nous ne connaissons précisément ni le but de ces magnifiques
images d’animaux peintes sur les grottes, ni le but des signes répétés. Les peintures
d’animaux étaient probablement l’objet de rites magiques pour les chasseurs, alors
qu’il semble que les encoches gravées sur les os ou la pierre pouvaient être un
moyen de compter des choses, comme par exemple les jours qui passaient, les mois
lunaires, ou les proies capturées.

Des origines multiples


Il n’y a pas une origine unique à l’écriture; elle est née de manière
indépendante dans différentes parties du monde. Il semblerait que les premières
civilisations qui utilisèrent l’écriture furent les Sumériens et les Egyptiens dans les
alentours de 3500 – 3300 av.JC. Il n’est pas possible de dire précisément laquelle
des deux civilisations inventa l’écriture en premier, bien qu'il parait que l'écriture
égyptienne ait eu des influx sumériens et non vice versa.

C’étaient deux civilisations qui maitrisaient l’agriculture et le commerce


depuis des millénaires et qui éprouvaient le besoin d’un système de notation des
produits de l’agriculture. Souvent, les souverains imposaient des taxes à leurs
sujets, taxes prélevées en pourcentages de la production agricole. Ils utilisaient ces
ressources pour payer la construction des palais et des temples, pour maintenir
l’armée, la cour, etc.

Pour faciliter les échanges les gens éprouvèrent le besoin d’annoter les
denrées. Il en allait de même pour les offrandes acheminées au temple. L’invention
de l’écriture fut suivie de près par des inventions typiques de l’âge Néolithique,
comme la construction des cites, l’utilisation du bronze, l’invention de la roue, le tour
de potier et du métier à tisser. A cette époque, l’agriculture et l'élevage s'étaient
affirmés et il était de plus en plus important d’être capable de tenir le compte des
denrées et des personnes sur des documents et lors des transactions commerciales.

De lents progrès 

En Syrie, il y a 10 000 ans, les gens utilisaient jetons en argile de


différentes formes pur indiquer les produits agricoles. Par exemple, un jeton en forme
de coin et avec une croix gravée représentait un mouton.

Un jeton conique faisait référence à une mesure de blé, un jeton ovoïdal


indiquait une amphore d’huile, etc. pour faire la différence entre les moutons, les
brebis et les agneaux, les jetons étaient gravés avec différentes marques. Pour
signifier 20 moutons, les gens utilisaient 20 jetons. Ce système sera encore utilisé
pendant des millénaires.

En 3500 av.JC, les fonctionnaires des magasins du palais pour éviter de


perdre des jetons les rangeaient dans des boules d’argile creuses et scellés (bullae).

Sur ces bulles, ils représentaient la forme et la quantité des jetons


qu’elles contenaient. Apres 300 ans environ, les jetons furent supprimés et les
boules d’argile creuses laissèrent la place à des tablettes d’argile sur lesquelles on
représentait simplement la forme et la quantité des jetons.

Ces tablettes étaient plus petites et plus faciles à utiliser que les lourdes
boules creuses. Ainsi, les objets tridimensionnels du départ furent remplacés par des
tablettes plates figurant des objets en deux dimensions, plus pratiques à transporter
et à ranger.

 
Après cela les signes indiquant les nombres et ceux indiquant les
denrées se séparèrent en  deux systèmes de signes différents :

Le système comptable et le système d’écriture.

S’il était assez facile de nommer les produits agricoles grâce à un dessin
(pictogramme) ou par un symbole conventionnel (idéogramme), il était en revanche
plus difficile d'écrire le nom de quelqu’un.

Pour résoudre ce problème, quelqu’un pensa d'utiliser des mots courts,


avec une ou deux syllabes et à les unir comme nous le faisons aujourd’hui avec
un rebus.

Donc aux alentours de 3000 av.JC, d’autres signes furent introduits, qui
n’étaient pas utilisés pour désigner un objet, mais un son (phonogrammes).

Par exemple, en Sumérien la tête était nommée « lu » et la bouche « ka ».


En lisant ces signes l'un à la suite de l'autre comme des phonogrammes, il était
possible d’obtenir le nom de « Luka » (« Luc »).

Avec cette innovation importante, il était aussi possible d’écrire le nom de


personnes qui étaient impliquées dans une transaction et non plus seulement les
denrées.

 Les personnes étaient aussi capables d’écrire des mots abstraits.

Plusieurs siècles passèrent avant que quelqu’un ait l’idée d’utiliser


l’écriture pour autre chose que pour la comptabilité.

L’un des plus vieux écrits funéraire Sumériens date de 2700/2600 avant JC
et indique le nom et les titres de la personne décédée.

En 2400 avant JC, un souverain Sumérien décrivit ces propres exploits dans
un long texte.

En 2000 avant JC, l’écriture était utilisée à des fins légales, pour la littérature,
pour les textes d’écoles, etc. l’écriture Sumérienne était un système mixte qui utilisait
des symboles conventionnels, dont quelques-uns représentaient des objets et
d’autres des sons.

L'écriture cunéiforme 

Le terme d’écriture cunéiforme vient du fait que cette écriture se


composait de signes qui ressemblaient à de petits coins, en latin : cuneus.
Au tout début, l’écriture cunéiforme n’était pas composée du tout de
coins et sur les tablettes d’argile les scribes gravaient la forme des objets à
représenter et les signes indiquant des nombres.

En général, les animaux domestiques et les produits de l’agriculture


étaient représentés par des signes conventionnels alors que pour d’autres objets et
pour les animaux sauvages il était de coutume de les dessiner en représentant leurs
caractéristiques distinctives.

Malheureusement, quand les scribes gravaient l’argile avec un stylet


pointu ils causaient des fissures et le détachement de fragments argileux.

Ils devaient donc nettoyer en permanence les dessins pendant qu’ils les
gravaient sur la tablette. Pour éviter ces désagréments ils commencèrent à imprimer
des marques droites à l’aide d’un stylet.

Ceci avait pour conséquence d’altérer le dessin. Les courbes étaient


remplacées par des marques droites et les figures perdaient de leur réalisme.

Au fil des siècles, les pictogrammes utilisés par les Mésopotamiens se


transformèrent en un procédé de schématisation. A la fin, les figures étaient
méconnaissables. Elles étaient devenues des symboles abstraits. Leur signification
n’était plus reliée à l’image originale que les gens n’étaient plus capable de
reconnaître (figure 3).

Comme je l’ai dit, l’écriture qui était née à des fins administratives s’est
enrichie de signes ayant une valeur phonétique qui permettaient d’écrire des mots
qu’on ne pouvait pas représenter par une image, comme les noms de familles et les
concepts abstraits.

Cette écriture s’est enrichie de figures qui dépeignaient des objets de la


nature, des actions, etc.… le système d’écriture qui s’est développé était mixte,
contenant aussi bien des pictogrammes, des phonogrammes que des symboles
numériques.

 L’écriture cunéiforme se répandit dans une bonne partie dans l’ancien Moyen Orient
et était utilisée par des peuples différents comme les Sumériens, les Akkadiens, les
Babyloniens et les Assyriens.

La plupart de ces peuples parlaient un langage sémitique, mais le


système cunéiforme était aussi utilisé par des peuples qui parlaient des langages
Indo-Européens, comme les Hittites.

Il était aussi utilisé par les Egyptiens pour communiquer avec les
princes de la cote orientale de la Méditerranée. L’écriture cunéiforme fut utilisée
pendant des millénaires jusqu’à ce qu’elle soit remplacée par l’écriture alphabétique,
qui était beaucoup plus facile à apprendre et à utiliser.

Cependant l’écriture cunéiforme n’a pas disparue au moment où


l’écriture alphabétique est entrée en vigueur. Elle a survécu pendant de nombreux
siècles parce que les scribes la considéraient comme supérieure pour exprimer les
subtilités du langage et de la pensée.

L'écriture hiéroglyphique 

Les origines de l’écriture hiéroglyphique fut à peu près contemporaine de l’écriture


cunéiforme. Elle n’évolua pas vers la structure cunéiforme, mais garda un aspect
pictographique des symboles.

Cela était probablement dû au fait que les Egyptiens n’utilisaient pas de


support en argile pour écrire mais des papyrus, des bois et des murs en pierres
polies comme ceux des temples. Durant son évolution, l’écriture hiéroglyphique
eut quelques influencés par les sumériens, mais développa sa voie originale.

Ses symboles dérivaient des objets de la vie de tous les jours du peuple
égyptien. A la différence de l’écriture sumérienne, qui pendant longtemps a été
utilisée dans les documents de comptes exclusivement, assez vite l’écriture
égyptienne a rapidement été utilisée pour écrire, c’est ainsi que les Egyptiens
commencèrent à écrire des documents et des textes de littérature bien longtemps
avant les Sumériens.

A l’instar des Sumériens, les Egyptiens utilisaient des pictogrammes pour indiquer
des objets et des phonogrammes pour représenter des sons.

La langue égyptienne n’était pas exactement une langue sémitique,


mais lorsqu’ils écrivaient les Egyptiens utilisaient principalement des consonnes.

Selon le nombre de consonnes qu’ils représentaient, les


phonogrammes étaient séparés en quatre-lettre, trois-lettre, deux-lettres et une-
lettre.

En raison du fréquent usage des phonogrammes, l’écriture


hiéroglyphique était pour la plupart phonétique. Plus tard, les phonogrammes
composés d’une seule lettre furent appelés “signes alphabétiques”.

Depuis le début, les Egyptiens disposaient de lettres alphabétiques


qu’ils utilisaient comme n’importe quel signe parmi tant d’autres. Ils avaient la
possibilité d’utiliser une écriture purement alphabétique mais ils ne l’ont pas fait
parce qu’ils ont toujours préféré utiliser le riche répertoire de hiéroglyphes dont ils
disposaient.

En utilisant les phonogrammes, pictogrammes et déterminatives, les


hiéroglyphes étaient aussi un langage mixte et pour la plupart phonétique.

Les écritures Linéaire A et Linéaire B 

Dans la première moitié du IIème millénaire av.JC, les Minoens en Crète utilisaient
une écriture qui n’a pas encore été décryptée: la linéaire A, de claire dérivation
Egyptienne.
Quand les Mycéniens conquirent Crête, ils adoptèrent la linéaire A pour
écrire dans leur propre langue, le grec ancien.

Cette écriture, appelée la linéaire B, remplaça la précédente. Ces deux


écritures étaient écrites sur des tablettes d’argile, mais ce n’était pas du cunéiforme.
Elles utilisaient des caractères syllabiques et n'avaient rien à voir avec l’écriture
alphabétique.

La linéaire B disparut à cause de la destruction des palais Mycéniens qui


eut lieu entre le XIII et le XIIème siècle av. JC.

A cette période, les grandes civilisations de l’âge de bronze, de la mer


Egée s'éteignirent soudainement. Des siècles de difficultés sérieuses suivirent et la
population de cette région diminua de manière drastique. La Grèce redécouvrit
l’écriture seulement 4 siècles plus tard, avec l’arrivée de l’alphabet Phénicien.

Les écritures alphabétiques 

Dans le moyen Orient, on a trouvé des témoignages diffus d’essais


d’une écriture plus simple que celles cunéiforme ou hiéroglyphique.

Au XIV ème siècle av. JC, à Ougarit, une ville au nord sur la cote
Syrienne, un alphabet cunéiforme se développa.

L’écriture ougaritique fut utilisé jusqu’à la destruction de la ville en 1180


av. JC. Un autre alphabet cunéiforme fut utilisé dans le 500 av. JC dans la région de
l'actuel Iran pour écrire en Perse ancien.

L'écriture alphabétique phénicienne 

Maintenant, imaginez qu’entre 1900 et 1800 av .JC. Vous étiez un


mineur et que vous travailliez pour les Egyptiens dans des mines de cuivre et de
turquoise.

Souvent vous côtoyez des hiéroglyphes et vous savez qu’ils font


partie d'une écriture mais vous ne savez pas la lire, aussi car vous parlez une langue
sémitique, différente de celle des Egyptiens.

Vous voulez écrire des inscriptions votives aux Dieux, afin qu’ils vous protègent
dans votre travail dangereux, mais vous ne savez pas comment vous y prendre.

En observant les hiéroglyphes, vous avez l’idée d’en utiliser certains


pour faire référence à des sons.

De manière à mieux les mémoriser, chaque figure indique le


premier son de son nom (acrophonie).

Par exemple, la tête de taureau ou de bœuf (en sémitique ‘aleph)


pour indiquer la lettre A (dans ce cas-là il est orienté avec le museau vers le haut et
les cornes vers le bas), la plante de maison (en sémitique Beth) pour indiquer le b, la
paume de la main (kaph) pour indiquer le k, l’eau (Mem) pour signifier le m et ainsi
de suite

De cette manière, vous obtenez un système d’écriture contenant


seulement 22 signes. 

De par sa simplicité, il peut être appris par tous et ne demande plus des
années d’étude comme pouvaient le demander le système cunéiforme ou
hiéroglyphique.

Les signes employés furent appelés les lettres. La collection de


lettres fut nommée alphabet, et le système d’écriture qui utilisait ce genre de signes
(acrophonique) fut appelé système alphabétique.

Cette écriture était aussi utilisée par les travailleurs occupés à la


construction des palais et des temples, par les mercenaires au service du pharaon,
et aussi par les marchands.

Les inscriptions de Wadi el-Hol, qui est l’un des premiers exemples
de l’écriture alphabétique d’où provenait l’écriture Phénicienne, fut gravée entre 1900
et 1800 av. JC., sur une paroi de roche qui longeait une route militaire reliant Abydos
et Thèbes dans la Vallée des Rois.

L’écriture appelée par les archéologues Proto-Sinaitic, parce que


cette première inscription fut trouvée dans les mines de cuivre et de turquoise de la
Péninsule du Sinai, était utilisée par des hommes de bas rang social pour marquer
des courtes inscriptions.

Petit à petit l’écriture, aussi connue comme Proto-Canaanite, se répandit et


fut ensuite utilisée couramment par les Phéniciens. En observant les figures 6 et7,
vous pouvez voir que de nombreux signes de l’écriture ancienne sont similaires à
ceux que nous utilisons aujourd’hui. En effet, notre alphabet provident justement de
celui Proto-Sinaitique.

Pendant des siècles, ces lettres ont été modifiées et plus tard d’autres
ont été ajoutée. Nous pouvons dire que chaque lettre de notre alphabet a une
histoire propre.
Expansion de l'alphabet phénicien 

Les Grecs furent parmi les premiers à maitriser l’alphabet Phénicien. En


effet, les Grecs et les Phéniciens étaient géographiquement proches et ils
marchandaient activement ensemble, comme beaucoup d’autres navigateurs
méditerranéens.

Les Grecs reconnaissaient franchement l’origine Phénicienne de leur


alphabet et appelèrent leurs signes la Phoinika Grammata, les lettres Phéniciennes.

La première preuve de l’écriture Phénicienne date du XII ème ou XIème siècle


avant JC, mais la transmission au peuple Grec semblait dater du VIII ème siècle avant
JC.

L’alphabet Grec connut un fort essor dans le monde Hellénique, mais


aujourd’hui il n’est encore utilisé qu’en Grèce.

Du fait de l’importance de la littérature et de la philosophie des Grecs


anciens, l’alphabet Grec et le Grec ancien sont encore étudiés dans de nombreux
pays dans le monde.

Au IXème siècle après JC, l’évêque Cyril adapta l’alphabet Grec aux
cultures Slaves. Cet alphabet fut répandu en Russie et parmi les peoples Slaves
Orthodoxes qui l’appelèrent alphabet Cyrillique.
De nombreux pays unis par le pacte de Varsovie adoptèrent cet
alphabet. L’écriture des Araméens, des Syriens, des Hébreux, des Arabes et des
Perses dérive aussi de l’alphabet Phénicien et sont écrits à l’aide de consonnes.

De nombreux pays musulmans utilisent l’alphabet arabe.

Les autre écritures 

Les traces les plus anciennes de l’écriture Chinoise remontent à la dynastie des
Shang (1500 – 1028 avant JC).

L’écriture Chinoise est composée de signes qui ont à la fois une valeur
sémantique et syllabique. Leurs évolution fut similaire à celle de l’écriture
cunéiforme, et des hiéroglyphes, mais elle n’atteint jamais le stade de l’alphabet.

En général, dans ces écritures, chaque idéogramme combine une indication


sémantique et une phonétique. Ce qui veut dire que chaque idéogramme ne se
contente pas d’indiquer seulement une chose mais il indique aussi une
prononciation.

Au début, l’écriture chinoise avait une fonction religieuse, puis elle fut utilisée
à des fins administratives et enfin pour les textes littéraires.

Pour comprendre cette écriture, on a besoin de comprendre un minimum de


2400 caractères mais le nombre total d’idéogrammes est beaucoup plus important.
En 1716, un dictionnaire de 47.043 caractères a été élaboré.

Au Mexique, l’écriture apparut aux alentours de 700 avant JC. Il semble que
les Mayas tirèrent leur écriture d’une autre plus ancienne, utilisées par d’autres
peuples.

L’écriture Maya était syllabique et était utilisée pour décrire les évènements
les plus importants qui concernaient les familles aristocratiques.

Aux alentours de 250 après JC, l’écriture Maya était déjà utilisée et cela dura
jusqu’au XVIIème siècle après JC. Maintenant, ces scriptes sont activement
déchiffrés.

Un grand nombre d’autres écritures a été mis en place au cours de l’histoire


et en différents endroits du globe. L’histoire de l’écriture est un sujet très complexe et
passionnant. Nous sommes convaincus qu'il vaut surement la peine de mieux le
connaitre.
Pourquoi l'écriture ? 

Une écriture devenue indispensable comme moyen de communication 


la L'écriture est devenue un véritable "besoin" avec le
développement d'un système de société hiérarchisée, l'existence d'un pouvoir centralisé,
l'émergence des religions. 
Les temples, centres de pouvoir religieux mais aussi administratif, vont devoir
s'organiser, comptabiliser et mésuser. Les échanges commerciaux entre villes et contrées se
multipliant, il faudra formaliser les actes de ventes. 
Les "calculis" ancêtres de nos factures, vont assez vite être remplacés par des tablettes
d'argile dont le format va permettre d'indiquer le propriétaire d'un bien, et d'inventorier totalité
des marchandises. 

CONCLUSION 
Après avoir jeté un coup d’œil à l’histoire de l’écriture, l’écriture n’est plus
un fait aussi banal et anodin qu’avant. Cela devient quelque chose de plus intéressant.

On réalise que chaque lettre a son histoire propre qui remonte souvent à des
milliers d’années. Maintenant les lettres de l’alphabet vous parlent.

Le A vous dit “bonjour, vous vous souvenez de moi? Je suis la tête du taureau.”

Le M vous dit “Je suis les vagues de la mer »,

Du fait de leur évolution dans le temps et au gré des populations qui les ont utilisés,
ces lettres nous parlent de l’Egyptien ancien, des ouvriers Sémitiques qui travaillaient dans
la vallée des Rois en Egypte, des Phéniciens, de Grecs, des Etrusques et pour finir des
Romains.

Les petites lettres nous parlent des temps anciens et avec l’arrivée de l’écriture
en cursives des périodes plus récentes, au fil desquelles elles ont revêtu de nombreux styles
différents.

L’histoire de l’écriture est beaucoup plus complexe que ce qu’elle a été


décrite. Malheureusement on a dû se contraindre à aller à l’essentiel, mais pour raconter
l’histoire de l’écriture même un livre ne serait pas suffisant. On espère que vous aurez l’envie
d’en savoir plus à ce sujet.

Souvenez-vous qu’il y a de nombreux ouvrages qui traitent ce thème. Aujourd’hui Internet


aussi fournit de nombreux documents sur cette aventure importante dans l’histoire de
l’Homme.
LES OBJECTIFS A ATTEINDRE

- Savoir utiliser des outils scripteurs affinés,

- Reproduire des formes données,


- Reproduire des formes avec changement de direction,

- Agir dans un espace qui se réduit progressivement .

OBJECTIFS GENERAUX

● Démarrer et arrêter son geste à bon escient.

● Respecter le sens conventionnel du trait (de haut en bas).

● Enrichir son lexique en qualifiant la nature du trait .

OBJECTIFS SPECIFIQUES :

- Adapter son geste au support proposé.

- Tâches de L’apprenant (exécuter le travail demandé)

Compétences nécessaires pour réaliser la tâche :

- Savoir tracer un trait. – Maîtriser les notions spatiales « en haut », « en bas ».

- Respecter les consignes.

Obstacles à surmonter pour atteindre les objectifs :

- Contraintes du support.

- Espace limité.
- Absence de guidage.

Rôle du maître

● Accompagner le geste de L’apprenant

● Encourager.

● Rectifier la direction du trait.

● Surveiller le sens du tracé.

● Qualifier les traits.

Indicateurs de réussite

● Sens du geste respecté.


● Rectitude du trait.

● Espace maîtrisé entre les traits.

● Geste contrôlé.

Difficultés prévisibles

● Tracés irréguliers. ● Chevauchement. ● Débordement

Pour parvenir à coordonner des mouvements de translation


verticale, horizontale et de rotation, L’apprenant s’entraîne dans différentes
situations.

Ces dernières lui permettront de régulariser, d’affiner et de


mieux maîtriser les mouvements graphiques.

Les supports proposés visent à développer la coordination de


la translation et de la rotation du mouvement.

Plus L’apprenant s’entraîne, plus le processus de mécanisation se déclenche.

L’automatisation du geste permet à L’apprenant d’améliorer par la suite son tracé, en


l’affinant et en en variant l’amplitude

Les outils scripteurs et leur rôle :

Les outils scripteurs sont diversifiés, s’affinent et sont adaptés à la tâche :

● Crayon, stylet, feutre, (maitrise de l’écriture)

● pinceau, (dessin)

● Coton-Tige, etc. (activités de décor)

Ils influent sur le tracé. Ils se diversifient, se


complexifient et font appel à une motricité fine si importante dans l’apprentissage de
l’écriture.

La tenue de l’outil scripteur

La bonne tenue de l’outil scripteur, travaillée en petite


section est déterminante pour avancer.

L’outil scripteur doit d’abord être pincé fermement entre le


pouce et l’index. Le majeur est placé sous le crayon pour empêcher ce dernier de
glisser.
Les deux autres doigts sont repliés au niveau de
l’articulation principale.

La main est en contact avec la feuille.

LES ACTIVITES GRAPHIQUES

L’école est le premier lieu où l'enfant entre en contact avec le


monde de l'écrit.

Une grande responsabilité pèse sur les épaules de l'institution.

Il lui appartient de poser les bases d'un apprentissage, en prenant garde


car, tout apprentissage sauvage peut avoir des conséquences fâcheuses avec
l'installation durable d'automatismes défectueux.

Préparer l'écriture est un enjeu très important, les apprenants doivent


arriver à écrire vite et bien.

C'est pourquoi des activités dites graphiques sont très souvent utilisées
dans le but de former la main de l’apprenant à l'écriture.

Dans notre environnement, nous constatons que tous les signes qui nous
entourent quotidiennement résultent d'activités graphiques. Il s'agit de :

•Des signes non iconiques ou FORMES :

– graphèmes de l'écriture,

– signes des codes scientifiques,

– différentes sortes de graphiques, –

- idéogrammes (écriture chinoise), – organigrammes, – signes de l'art non


figuratif, – signes utilisés par les arts décoratifs.

•Des signes iconiques ou MOTIFS(rapport de ressemblance entre


signifié et signifiant) :

– le code de la route,

- les cartes,
- les plans, les schémas, les croquis, les coupes

, - les pictogrammes,

– les œuvres plastiques et graphiques cherchant à représenter le réel .


GENESE DE L'ACTE GRAPHIQUE

L'apprentissage de l'écriture débute par la construction du


geste graphique s'élaborant au rythme du développement qui est associé à la
maturation nerveuse.

Cet apprentissage demande donc de la part de l'enseignant


d'être vigilant vis-à-vis du comportement de l’apprenant.

L'activité graphique se développe à trois niveaux :

Moteur, perceptif et symbolique

Ils se coordonnent petit à petit pour aboutir à la capacité de


différencier les intentions de produire des dessins ou de l'écriture.

Lé temps est donc un facteur important puisque l'enseignant


ne peut pas passer outre, ce développement et doit adapter des apprentissages aux
rythmes de l'enfant , pour ne pas risquer de le brusquer et de le dérouter dans son
rapport physique et psychique à l'écriture.

Un graphiste est un professionnel de la communication qui


conçoit des solutions de communication visuelle.

Il travaille sur le sens des messages à l'aide des formes


graphiques qu'il utilise sur tout type de supports.

Ses connaissances reposent sur la typographie, l'usage des


signes et des images, l'art de la mise en page
LES SUPPORTS
Les supports proposés aux apprenants allient l’écriture, le collage,
le découpage et l’assemblage.

Les techniques utilisées font appel à la sensibilité, l’imagination,


la création et à la perception propres à chaque apprenant, elles dynamisent les
situations.

L’enseignant peut alors exploiter certains détails d’œuvres


picturales pour motiver la production des apprenants et leur ouvrir ainsi les portes
des arts visuels.

Chaque, apprenant conçoit et construit son support en fonction


de sa propre personnalité.

Les lignes graphiques abordées sont l’entraînement des


principales lignes graphiques:

- Le trait vertical :

Se fait de haut en bas.

- Le trait horizontal :

S’effectue de gauche à droite.

- Le trait oblique :

Se réalise de gauche à droite, de bas en haut ou de haut


en bas.

-Le rond :

Le tracé du rond répond à des critères bien précis : geste


de haut en bas, enroulement du geste de gauche à droite

Contrôler son geste pour l’arrêter, afin d’assurer un tracé correct


du rond et en réduire l’ampleur, contribue à l’apprentissage des gestes de
l’écriture. .

- La ligne brisée :
- ● de gauche à droite,
- ● de bas en haut,
- ● et de haut en bas

- Le quadrillage :

Est la combinaison du trait vertical et du trait horizontal.


L’enseignant verbalise les différents gestes pour faire une ligne de
ponts :

- Ponts ascendants :

Je monte, je tourne vers la droite, je descends et je remonte


sur le même trait, je tourne vers la droite et je redescends et je remonte, etc.

- Ponts descendants :

Je descends, je tourne vers la droite, je monte, je redescends


sur le même trait, je tourne vers la droite et je remonte, etc.

- Les boucles :

L’apprentissage du tracé des boucles s’avère parfois laborieux.

L’enseignant trouve quelques situations permettant à l’apprenant


de surmonter les obstacles et de parvenir à réaliser ce tracé complexe.

L’enseignant verbalise les différents gestes pour faire une ligne de


boucles

- Les boucles ascendantes :

Je monte vers la droite, je tourne vers la gauche et je


redescends, je remonte vers la droite, je tourne vers la gauche, etc.

●les boucles descendantes :

Je descends vers la droite, je tourne vers la gauche, je remonte


vers la droite et je redescends vers la droite, je tourne vers la gauche et je remonte
vers la droite, etc.

Conclusion,

Le plus important en graphisme est que L’apprenant développe sa


motricité fine et élabore ses graphismes en étant parfaitement conscient des traces
qu’il laisse. Il prend le pouvoir pour parvenir à écrire son prénom en majuscules tout
en respectant le sens des tracés. Il est prêt désormais à apprendre les gestes de la
bonne écriture

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