Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
NBN S 21-100-1:2021
ICS: 13.220.20
© NBN 2021
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers. NBN S 21-100-1:2021
NBN S 21-100-1:2021
Sommaire
Page
Avant-propos ...................................................................................................................................................... 5
1 Domaine d’application .......................................................................................................................... 6
2 Références normatives ......................................................................................................................... 6
3 Termes et définitions............................................................................................................................. 8
4 Processus appliqué à une installation de détection et d’alarme incendie .................................... 13
5 Analyse des risques et évaluation des besoins ............................................................................... 16
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
1
NBN S 21-100-1:2021
2
NBN S 21-100-1:2021
3
NBN S 21-100-1:2021
Annexe H (informative) Texte explicatif sur les mesures sonores ............................................................ 115
Annexe I (informative) Liste des figures ....................................................................................................... 120
Annexe J (informative) Liste des tableaux.................................................................................................... 122
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
4
NBN S 21-100-1:2021
Avant-propos
Le présent document a été élaboré par la commission de normalisation belge compétente E072 « Détection
incendie », agissant comme commission-miroir nationale du comité technique européen CEN/TC 72 « Fire
detection and fire alarm systems » et les comités techniques internationaux ISO/TC 21 et ISO/TC 92. Cette
commission belge est active au sein de SIRRIS-AGORIA qui, en exécution de l’arrêté royal du 21 octobre 2004, a
été reconnu comme opérateur sectoriel de normalisation pour les travaux de cette commission.
Le présent document est une version consolidée de la NBN S 21-100-1 (2015) et de l’addendum 1 (2018) et intègre
les modifications suivantes:
La commission de normalisation a défini des critères quantitatifs (p.ex. distance, surface) par un nombre de chiffres
significatifs judicieusement choisi. Les contrôles doivent donc être faites en tenant compte de ces chiffres
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
significatifs.
L'attention est attirée sur le fait que certains des éléments du présent document peuvent faire l'objet de droits de
propriété intellectuelle ou de droits analogues. Le NBN ne saurait être tenu pour responsable de ne pas avoir
identifié de tels droits de propriété et averti de leur existence.
5
NBN S 21-100-1:2021
1 Domaine d’application
Le présent document décrit les règles pour l'analyse des risques et l'évaluation des besoins, l'étude détaillée, le
placement, la mise en service, le contrôle, l'utilisation, la vérification et la maintenance, également pour les
éventuelles modifications et extensions, des systèmes de détection et d’alarme incendie à l'intérieur et autour des
ouvrages. Il traite uniquement des critères techniques en rapport avec ces règles.
Le présent document concerne les systèmes destinés à la protection soit des personnes, soit des biens, soit de la
continuité des activités, soit de l’environnement ou soit d’une combinaison de ces derniers.
Le présent document concerne les systèmes constitués d’au moins 1 détecteur ou 1 déclencheur manuel, et
pouvant être en mesure d’émettre des signaux pour amorcer, en cas d'incendie, le déclenchement de dispositifs
auxiliaires (tels que des systèmes fixes d'extinction incendie) et d'autres actions et mesures préventives (tel qu'un
arrêt machine). Il ne concerne toutefois pas les dispositifs auxiliaires en eux-mêmes.
Les fonctions qui ne sont pas liées à l'incendie ne sont pas couvertes par ce document, même si elles sont liées
ou combinées à des systèmes de détection et d'alarme incendie.
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
Le présent document ne couvre pas les exigences en matière d’évacuation des bâtiments dans la mesure où la
notion d’alarme est définie comme étant « la signalisation d’incendie visuelle, audible ou tactile » qui ne correspond
pas avec la notion d’alarme reprise dans les textes légaux belges et qu’une signalisation d’incendie n’implique pas
qu’elle provoque automatiquement l’évacuation du bâtiment. Cependant un système de détection et d’alarme
incendie réalisé conformément au présent document peut générer l’évacuation du bâtiment, par exemple en
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
Ce document ne couvre pas tous les aspects relatifs à la sécurité des systèmes conformément aux exigences
nationales ou européennes. Pour les aspects décrits, ce document s'applique. Pour les autres aspects, les
règlements concernés s'appliquent.
Afin de s’assurer de l’intégrité et des performances des liaisons radioélectriques entre les composants et l‘ECS,
des exigences supplémentaires sont applicables aux systèmes avec des liaisons radioélectriques.
2 Références normatives
Les documents ci-après, dans leur intégralité ou non, sont des références normatives indispensables à l’application
du présent document. Pour les références datées, seule l'édition citée s'applique. Pour les références non datées,
la dernière édition du document de référence (y compris les éventuels amendements) s'applique.
NBN EN 54-2, Systèmes de détection et d'alarme incendie - Partie 2 : Équipement de contrôle et de signalisation
NBN EN 54-3, Systèmes de détection et d'alarme incendie - Partie 3 : Dispositifs sonores d'alarme feu
NBN EN 54-4, Systèmes de détection et d'alarme incendie - Partie 4 : Équipement d'alimentation électrique
NBN EN 54-5, Systèmes de détection et d'alarme incendie - Partie 5 : Détecteurs de chaleur - Détecteurs ponctuels
NBN EN 54-7, Systèmes de détection et d'alarme incendie - Partie 7 : Détecteurs de fumée - Détecteurs ponctuels
fonctionnant suivant le principe de la diffusion de la lumière, de la transmission de la lumière ou de l'ionisation
NBN EN 54-10, Systèmes de détection et d'alarme incendie - Partie 10 : Détecteurs de flamme - Détecteurs
ponctuels
NBN EN 54-11, Systèmes de détection et d'alarme incendie - Partie 11 : Déclencheurs manuels d'alarme
NBN EN 54-12, Systèmes de détection et d'alarme incendie - Partie 12 : Détecteurs de fumée - Détecteurs linéaires
fonctionnant suivant le principe de la transmission d'un faisceau d'ondes optiques rayonnées
6
NBN S 21-100-1:2021
NBN EN 54-16, Systèmes de détection et d'alarme incendie - Partie 16 : Élément central du système d'alarme
incendie vocale
NBN EN 54-20, Systèmes de détection et d'alarme incendie - Partie 20 : Détecteur de fumée par aspiration
NBN EN 54-21, Systèmes de détection et d'alarme incendie - Partie 21 : Dispositif de transmission de l'alarme feu
et du signal de dérangement
NBN EN 54-22, Systèmes de détection et d'alarme incendie - Partie 22 : Détecteurs de chaleur de type linéaire
réenclenchables
NBN EN 54-23, Systèmes de détection et d'alarme incendie - Partie 23 : Dispositifs d'alarme feu - Dispositifs visuels
d'alarme feu
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
NBN EN 54-24, Systèmes de détection et d'alarme incendie - Partie 24 : Composants des systèmes d'alarme
vocale - Haut-parleurs
NBN EN 54-25, Systèmes de détection et d'alarme incendie - Partie 25: Composants utilisant des liaisons
radioélectriques
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
NBN EN 54-26, Systèmes de détection et d'alarme incendie – Partie 26 : Détecteurs de monoxyde de carbone -
Détecteurs ponctuels
NBN EN 54-27, Systèmes de détection et d'alarme incendie – Partie 27 : Détecteurs de fumées dans les conduits
NBN EN 54-28, Systèmes de détection et d'alarme incendie – Partie 28 : Détecteurs de chaleur de type linéaire
non réenclenchables
NBN EN 54-29, Systèmes de détection et d'alarme incendie – Partie 29 : Détecteurs d'incendie multi-capteurs -
Détecteurs ponctuels utilisant une combinaison de capteurs de fumée et de chaleur
NBN EN 54-30, Systèmes de détection et d'alarme incendie – Partie 30 : Détecteurs d'incendie multicapteurs -
Détecteurs ponctuels utilisant une combinaison de capteurs de monoxyde de carbone et de température
NBN EN 54-31, Systèmes de détection et d'alarme incendie – Partie 31 : Détecteurs d'incendie multicapteurs -
Détecteurs ponctuels combinant l'utilisation de capteurs de fumée, de capteurs de monoxyde de carbone et
éventuellement de capteurs de chaleur
NBN EN 14637, Quincaillerie pour le ouvrage - Systèmes de retenue contrôlés électriquement pour blocs portes,
coupe-feu ou pare-fumée - Exigences, méthode d'essai, mise en œuvre et maintenance
NBN EN 13501-1, Classement au feu des produits et éléments de construction - Partie 1 : Classement à partir des
données d'essais de réaction au feu
NBN EN 13501-2, Classement au feu des produits et éléments de construction - Partie 2 : Classement à partir des
données d'essais de résistance au feu à l'exclusion des produits utilisés dans les systèmes de ventilation
NBN C 30-004, Fils nus, conducteurs et câbles : Généralités – Comportement au feu des câbles électriques –
Classification et méthode d'essais pour la classification
NBN 713-020 Add.3, Comportement au feu des matériaux et éléments de construction – Résistance au feu des
éléments de construction
NBN EN 50136-1, systèmes d'alarme - systèmes et équipements de transmission d'alarme - partie 1: exigences
générales pour les systèmes de transmission d'alarme
7
NBN S 21-100-1:2021
NBN EN 50200, Méthode d’essai de résistance au feu des câbles de petites dimensions sans protection pour
utilisation dans les circuits de secours
NBN EN 50575, Câbles d'énergie, de commande et de communication - Câbles pour applications générales dans
les ouvrages de construction soumis aux exigences de réaction au feu
3 Termes et définitions
Pour les besoins du présent document, les termes et définitions donnés dans la NBN EN 54-1 ainsi que les suivants
s'appliquent.
3.1
3.1.1
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
3.1.2
ECS principal
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
ECS faisant partie d’un système hiérarchisé à partir duquel est organisé la gestion centralisée du système de
détection et d’alarme incendie. De par son rôle centralisé, l’ECS principal est, le cas échéant, utilisé pour
commander des asservissements globaux sur base des états de l’ECS principal et/ou des ECS secondaires.
EXEMPLE La gestion des équipements auxiliaires liés à la sécurité incendie comme mentionné au point 3.2.9
3.1.3
ECS secondaire
ECS faisant partie d’un système hiérarchisé fournissant les fonctions de détection incendie et/ou d’alarme incendie
pour une partie déterminée d’un site ou d’un ouvrage
3.2
3.2.1
alarme incendie
signalisation d'incendie visuelle, audible ou tactile (p.ex. natte vibrante sous l'oreiller)
Note La notion d’alarme reprise dans ce document ne correspond pas nécessairement avec la notion d’alarme reprise
dans les textes légaux belges (évacuation).
3.2.2
alarme intempestive
alarme incendie provoquée par des raisons autres que l’incendie
3.2.3
signal d’alarme incendie
signal destiné à indiquer la naissance d'un incendie. Ce signal est généré par un ECS et est transmis directement
ou indirectement à un ou plusieurs composants
3.2.4
service de secours et de lutte contre l’incendie
les services internes mis en place par l’employeur ou le gestionnaire du bâtiment et les services publics de secours
3.2.5
signal de dérangement
signalisation d’un défaut perceptible par une personne
8
NBN S 21-100-1:2021
3.2.6
défaut
défaillance du système qui compromet son fonctionnement normal
3.2.7
défaut système
condition de dérangement généré par des ECS contrôlés par logiciel couverts par la NBN EN 54-2 (contrôle du
programme et contrôle du contenu des mémoires)
3.2.8
fonction
rôle que joue un élément dans le système de détection et d'alarme incendie
EXEMPLE:
- la gestion des équipements auxiliaires liés à la sécurité incendie (ex: clapets et portes coupe-feu, installations de
ventilation, installation de désenfumage, ascenseurs, …). Cette gestion comprend la transmission ou la réception de
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
3.2.9
maintien de fonction en cas d’incendie
maintien pendant un temps déterminé d’une fonction d’une installation ou partie d’installation après le début d’un
incendie
3.2.10
sécurité positive
les installations sont considérées comme fonctionnant en sécurité positive si la fonction de sécurité de ces
installations ou appareils reste assurée lorsque la source d'énergie et (ou) le dispositif d'alimentation et (ou) le
dispositif de commande est (sont) défaillant(s)
[SOURCE : arrêté royal du 7 juillet 1994 fixant les normes de base en matière de prévention contre l'incendie et
l'explosion, auxquelles les bâtiments doivent satisfaire]
3.3
3.3.1
circuit
assemblage interconnecté de composants, dispositifs, câbles et/ou liaisons radioélectriques, relié à l‘ECS de telle
manière que son unique connexion avec les autres parties du système de détection et d’alarme incendie se fasse
par l‘ECS et soit contrôlée par ce même équipement
3.3.2
circuit en boucle
circuit câblé et alimenté par ses deux seules extrémités
3.3.3
canalisation protégée
canalisation électrique (câbles et supports) et leurs accessoires ayant une caractéristique FR2 ou une
caractéristique équivalente à FR2 telle que définie dans le RGIE
3.3.4
placement
pose des câbles, montage et raccordement des équipements
9
NBN S 21-100-1:2021
3.3.5
RGIE
Règlement Général sur les Installations Electriques, voir l’arrêté royal du 8/09/2019
3.3.6
voie de transmission
liaison entre des parties d’installation dédiée au transport d’informations et/ou d’énergie.
3.4
incendie
ensemble des phénomènes inhérents à une combustion dommageable et non contrôlée
[SOURCE] : arrêté royal du 7 juillet 1994 fixant les normes de base en matière de prévention contre l'incendie et
l'explosion, auxquelles les bâtiments doivent satisfaire
3.5
3.5.1
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
détecteur BEAM
détecteur linéaire optique de fumée utilisant un faisceau de lumière transmise tel que défini dans la NBN EN 54-
12
3.5.2.a
détection confirmée
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
signalisation sur l’ECS de deux signaux d’alarme incendie distincts provenant d’un ou plusieurs détecteurs et/ou
déclencheurs manuels
3.5.2.b
double détection
signalisation sur l’ECS de deux signaux d’alarme incendie distincts provenant de détecteurs
Note : la double détection est donc une forme de détection confirmée avec des exigences plus sévères
3.5.3
contrôle
vérification de la conformité du système installé aux exigences du présent document
3.5.4
réparation
travail destiné à restaurer l'efficacité de fonctionnement du système installé après qu’un mauvais fonctionnement
ou un dommage ait été constaté
3.5.5
stratégie d’intervention en cas d’alarme d'incendie
modes opératoires planifiés à suivre en cas d’alarme incendie
3.6
3.6.1
système
système tel que défini dans la NBN EN 54-13
3.6.2
système en réseau
système de détection et d’alarme incendie dans lequel plusieurs ECS sont raccordés et capables d'échanger des
informations
3.6.3
système hiérarchisé
système en réseau dans lequel un ECS est désigné ECS principal et dans lequel cet ECS principal est en mesure:
10
NBN S 21-100-1:2021
3.6.4
installation
ensemble opérationnel des composants et dispositifs du système, y compris les câbles et les équipements
raccordés à l'ECS
3.6.5
système installé
système après placement et mise en service
3.6.6
mise en service
processus visant à mettre l’ECS sous tension, à le configurer et à vérifier que le système installé est conforme aux
exigences définies dans le présent document
3.7
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
3.7.1
composant
dispositif défini comme étant un composant de type 1 ou un composant de type 2 dans la NBN EN 54-13
3.7.2
composant de type 1
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
3.7.3
composant de type 2
composant tel que défini dans la NBN EN 54-13
3.7.4
équipement auxiliaire
équipement pouvant déclencher ou être déclenché par le système de détection et d'alarme incendie
3.7.5
tableau répétiteur
équipement reproduisant toutes ou une partie des signalisations et permettant éventuellement certaines
commandes de l’ECS
3.8
3.8.1
zone
division géographique des locaux surveillés dans laquelle une fonction peut être opérée indépendamment de toute
autre division
3.8.2
plan de zone
schéma montrant les limites géographiques des zones et, si nécessaire, les chemins d'accès à ces zones
3.8.3
fiche de zone
plan de zone portatif, couvrant une ou plusieurs zones individuelles
11
NBN S 21-100-1:2021
3.8.4
surface plancher
surface totale prenant en compte la surface au sol ainsi que les éventuels niveaux intermédiaires
3.8.5
compartiment résistant au feu
partie d'un ouvrage éventuellement divisée en locaux et délimitée par des parois dont la fonction est d'empêcher,
pendant une durée déterminée, la propagation d'un incendie au(x) compartiment(s) contigu(s)
3.8.6
distance de recherche
distance qu'une personne doit parcourir dans la zone concernée pour visualiser le foyer d'incendie
3.8.7
Amax
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
3.8.8
local non surveillé
local non-équipé d’une détection automatique d’incendie
3.9
3.9.1
composant radio
composant qui utilise des liaisons radioélectriques pour communiquer, tel que défini dans la NBN EN 54-25
3.9.2
liaison radioélectrique
interconnexion radio directe entre deux composants sans fil quel que soit le nombre de fréquences utilisées à
l’intérieur d’une bande assignée
3.10
3.10.1
détecteur de chaleur de type linéaire
LTHD
détecteur sensible à la chaleur captée au voisinage d’une ligne continue
3.10.2
détecteur de chaleur de type linéaire réenclenchable
RLTHD
détecteur de chaleur de type linéaire qui peut être remis en condition de veille après une réponse
3.10.3
détecteur multiponctuel de chaleur de type linéaire
détecteur de chaleur de type linéaire réenclenchable qui contient plusieurs senseurs de température discrets qui
sont séparés par une distance inférieure ou égale à 10 m et qui sont intégrés dans l’élément capteur
12
NBN S 21-100-1:2021
3.10.4
détecteur de chaleur de type linéaire distribué
détecteur de chaleur de type linéaire réenclenchable qui répond à une chaleur appliquée en tout point de la
longueur de l’élément capteur
3.10.5
détecteur de chaleur de type linéaire avec intégration
détecteur de chaleur de type linéaire réenclenchable pour lequel la réponse en température est sommée d’une
façon quelconque (pas nécessairement linéairement) sur une longueur de l’élément capteur. Pour ces détecteurs,
la sortie du senseur vers l’unité de contrôle est de ce fait une fonction de la distribution de température sur la
longueur de l’élément capteur
3.10.6
détecteur de chaleur de type linéaire sans intégration
détecteur de chaleur de type linéaire réenclenchable pour lequel le signal de sortie dépend d’effets de température
locaux mais pas de l’intégration de toute la distribution de température le long de l’élément capteur
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
3.10.7
détecteur de chaleur de type linéaire non-réenclenchable
NLTHD
détecteur de chaleur de type linéaire qui ne peut répondre qu’une seule fois
3.10.8
élément capteur
partie du détecteur de chaleur de type linéaire qui est sensible à la chaleur qui peut être une fibre optique, un tube
pneumatique ou un câble électrique
NOTE Un élément capteur peut être constitué de différents segments séparés par exemple par des unités fonctionnelles
ou des épissures.
3.10.9
surveillance humaine permanente
présence physique et continue d’au moins une personne informée pour réagir en fonction de la nature et de
l’importance de la signalisation.
Cette personne est informée sans délai de tout évènement signalé sur le système.
EXEMPLES Personnel dans une salle de contrôle locale, poste de garde ou salle de commande locale, concierge,
éducateur dans un internat, infirmier(ère) dans une maison de repos, …
13
NBN S 21-100-1:2021
- Etape 1: évaluation des risques et des besoins de l’ouvrage en matière de détection et d’alarme incendie
(voir paragraphe 5), pouvant notamment comprendre les études de base et une évaluation:
• la sélection des types de détecteurs et leur implantation dans les différentes parties de l’ouvrage;
- Etape 4: mise en service du système installé et vérification du fonctionnement correct du système (voir
paragraphe 8).
- Etape 5: contrôle initial de l’installation aux exigences du présent document (voir paragraphe 9).
- Etape 6: utilisation (voir paragraphe 10) et maintenance périodique (voir paragraphe 11).
- Etape 7: contrôle périodique de l’installation aux exigences du présent document (voir paragraphe 9).
Enfin, toute modification ou extension du système nécessite de respecter les principes de conformité et de contrôle
(voir paragraphe 12) pour conserver un système correct.
14
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
incendie
NBN S 21-100-1:2021
15
NBN S 21-100-1:2021
Les systèmes de détection et d'alarme incendie doivent viser un ou plusieurs des objectifs de protection suivant :
les personnes, les biens, la continuité des activités, l’environnement.
La performance d‘un système de détection et d’alarme incendie doit être telle que :
• de fournir un signal d’alarme incendie dans un temps suffisamment court pour ne pas compromettre
le processus d’évacuation et la mise en sécurité
• le système de détection et d’alarme incendie doit informer les service de secours et de lutte contre
l’incendie pour leur permettre d’organiser l’intervention de façon adéquate (p.ex. lieux de début
d’incendie, dans la mesure du possible l’évolution de l’incendie, …)
• de fournir un signal d’alarme incendie au personnel d’intervention afin de limiter les dégâts à un
niveau acceptable ;
• le cas échéant d’activer d’autres systèmes de protection incendie (extinction automatique, EFC, …)
pour limiter les dégâts à un niveau acceptable.
• de fournir un signal d’alarme incendie au personnel d’intervention pour limiter et/ou éliminer une
interruption des processus (ou les dommages qui pourraient y conduire) garantissant la continuité
des activités de l'organisation;
• le cas échéant d’activer d’autres systèmes de protection incendie (extinction automatique, EFC, …)
pour limiter et/ou éliminer une interruption des processus garantissant la continuité des activités de
l'organisation;
16
NBN S 21-100-1:2021
• de fournir un signal d’alarme incendie au personnel d’intervention afin de limiter les atteintes à
l’environnement à un niveau acceptable ;
• le cas échéant d’activer d’autres systèmes de protection incendie (extinction automatique, EFC, …)
pour limiter les atteintes à l’environnement à un niveau acceptable.
Le respect des règles prescriptives de cette norme permet d’atteindre les objectifs ci-dessus.
Les éléments suivants doivent être pris en considération pour déterminer le niveau de surveillance à appliquer à
chaque zone:
d) les conséquences de l'incendie (comprenant la probabilité de décès, de blessure, de perte des biens et de
dégâts sur l'environnement);
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
f) les plans de compartimentage de l’ouvrage ainsi que les plans des zones à risque particulier (zones ATEX,
zones corrosives, …) ;
Note : le terme « détection » utilisé dans le présent document, signifie que toutes les règles de la norme sont d’application.
b) surveillance partielle: surveillance d'un ou plusieurs compartiments résistants au feu d'un ouvrage;
c) surveillance des voies d'évacuation: surveillance limitée permettant d’assurer l'utilisation des voies
d'évacuation avant qu’elles ne soient envahies par des flammes ou des fumées;
d) surveillance locale: surveillance d'un dispositif ou d'une fonction spécifique d'un ouvrage (autre que les voies
d'évacuation) ne couvrant pas nécessairement l'intégralité d'un compartiment résistant au feu;
A l’exception du point f), la surveillance doit être obtenue à l’aide de détecteurs automatiques mais des
déclencheurs manuels peuvent être prévus en complément. La présence de ces déclencheurs manuels doit être
évaluée quel que soit le niveau de surveillance choisi.
Le ou les locaux où le(s) ECS(s) (ou tout équipement critique équivalent) est (sont) installé(s) doivent être surveillés
de manière automatique,
Il peut exister plus d’un niveau de surveillance à un même endroit dans un ouvrage pour autant que cette possibilité
soit mentionnée dans la description des niveaux de surveillance ci-après.
17
NBN S 21-100-1:2021
Quel que soit le niveau de surveillance déterminé par l’analyse de risque, les volumes tels que les faux plafonds
et les faux planchers faisant partie du volume surveillé doivent être pris en considération en tenant compte du
paragraphe 5.2.9 b).
Un système de surveillance totale est un système où tous les volumes d’un ouvrage, à l'exception de ceux
exemptés de manière spécifique par le présent document au paragraphe 5.2.9, doivent être couverts par un
système de détection automatique d’incendie.
Le niveau de surveillance totale est recommandé pour une surveillance maximale de l’ouvrage.
Un système de surveillance partielle est un système où seules certaines parties de l’ouvrage, généralement les
plus vulnérables, sont surveillées. Cette vulnérabilité peut concerner le risque d'incendie, ainsi que les
conséquences d'un incendie. L'analyse des risques doit déterminer ces parties vulnérables.
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
Les limites d'un système de surveillance partielle doivent correspondre avec les limites du (des) compartiment(s)
résistant(s) au feu concerné(s). Dans les limites de ce(s) compartiment(s), tous les volumes, à l'exception de ceux
exemptés de manière spécifique par le présent document au paragraphe 5.2.9, doivent être couverts par un
système de détection automatique d’incendie.
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
Si un système de surveillance partielle est utilisé, les parties de l’ouvrage à surveiller doivent être spécifiées dans
la documentation.
Un système protégeant uniquement les voies d'évacuation doit diffuser une alarme incendie à temps pour
permettre l'évacuation des occupants avant qu'elles ne soient rendues inutilisables par la chaleur ou les fumées.
NOTE si un ascenseur est destiné à l’évacuation, il fait partie des voies d’évacuation (au sens de cette norme) dans ce
cas, la trémie, la machinerie et le sas devront être surveillés.
Une surveillance locale peut être mise en place pour surveiller des risques particuliers. Un volume surveillé
localement ne doit pas nécessairement être isolé ou encloisonné par des éléments résistants au feu. Il peut être
situé dans un volume déjà pourvu d’une surveillance totale ou partielle. La surveillance locale doit offrir une
surveillance adaptée au(x) risque(s) particulier(s) et le cas échéant compléter la surveillance totale ou partielle.
La surveillance d’un équipement peut être mise en place pour détecter des incendies naissant à l'intérieur
d'équipements particuliers. Les détecteurs permettant la surveillance d’un équipement sont habituellement installés
dans l’enceinte de cet équipement et peuvent par conséquent détecter un incendie à un stade plus précoce que
ne le pourraient les détecteurs assurant une surveillance plus générale.
La surveillance d’un équipement peut être mise en place dans un volume déjà pourvu d’une surveillance totale,
partielle ou locale.
La surveillance non automatique peut couvrir un équipement ou totalement ou partiellement l’ouvrage. Cette
surveillance peut être combinée avec n'importe quel autre mode de surveillance.
Sauf cas particuliers, cette surveillance n’est pas conseillée et ne peut pas remplacer un autre type de surveillance.
18
NBN S 21-100-1:2021
Pour autant qu'il n'y ait pas d'exigences particulières, certains volumes peuvent être considérés comme présentant
un risque d'incendie suffisamment bas ne nécessitant pas de surveillance. Les volumes ne nécessitant pas de
surveillance peuvent comprendre:
a) les locaux sanitaires strictement réservés à cet usage ainsi que les sas d'accès. Seules les charges
combustibles habituelles pour ces types de locaux sont autorisées (poubelles et appareils électriques
propres à ces locaux). Dans le cas où d’autres stockages sont présents (p.ex. armoire de vestiaire, …) une
détection doit être installée;
b) les espaces cachés au-dessus des faux plafonds et en-dessous des planchers surélevés, lorsque toutes les
conditions suivantes sont remplies simultanément:
1) les espaces doivent être délimités extérieurement par des éléments structurels de séparation dont les
surfaces exposées sont conforme à la classe A1 ou A2;
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
2) les espaces doivent être divisés par des cloisonnements verticaux de classe E30 de façon à former
des volumes dont la surface en plan s’inscrit dans un carré de côté inférieur ou égal à 25 m;
5) les espaces ne peuvent pas contenir de câbles reliés aux installations de sécurité et/ou critique telles
que définies dans le RGIE, sauf s’il s’agit d’une canalisation protégée, ou que les installations de
sécurité et/ou critique fonctionnent en sécurité positive;
6) la paroi horizontale qui sépare l’espace caché du faux plafond (ou du faux plancher) et l’espace situé
sous celui-ci (ou au-dessus de celui-ci) doit être non perforée et non perméable aux fumées;
c) Les trémies/gaines contenant exclusivement des conduits à usage sanitaire (chauffage, eau alimentaire,
fécale, pluviale ou incendie) ou à usage de ventilation, ou entièrement vides pour autant qu’elles soient
compartimentées :
1) par des parois qui présentent une résistance au feu de minimum EI 60;
2) par des trappes et portillons d’accès qui présentent une résistance au feu de minimum EI 1 30;
d) les trémies/gaines techniques verticales dont les sections sont en tout point inférieures à 2 m², à condition :
i) par des parois qui présentent une résistance au feu de minimum EI 60;
ii) par des trappes et portillons d’accès qui présentent une résistance au feu de minimum EI 1 30;
2) que les câbles installés soient de classe de réaction au feu F2 selon NBN C 30-004 ou Cca selon NBN
EN 50575 ou classe de réaction au feu supérieure;
3) qu’elles ne contiennent pas de câbles dont le fonctionnement doit être maintenu après le passage en
condition d’alarme incendie de l’ECS;
4) que sur toute la hauteur de cette gaine trémie/gaine technique une surface de section d’au moins de
25 % soit vide. De plus cette trémie/gaine doit être ventilée en partie supérieure directement à
l’extérieur par une ouverture d’au moins 25 % de la section;
19
NBN S 21-100-1:2021
5) qu’elles ne contiennent pas de canalisations de transport de gaz résultant d’une combustion (quelle
que soit leur température) ou de fluides ayant une température supérieure à 120 °C;
e) les vides ventilés pour autant qu’ils ne comprennent pas de densité de charge calorifique supérieure à
25 MJ/m² en tout point (voir Annexe C);
f) les chambres froides ou de surgélation non ventilées d’un volume inférieur à 20 m³.
NOTE Les locaux protégés par une installation d'extinction automatique ne sont pas exemptés de surveillance par un
système de détection incendie.
La nécessité de communiquer le signal d’alarme incendie ou le signal de dérangement ou les deux à l’extérieur de
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
l’ouvrage (ou du complexe en cas de système hiérarchisé) doit être évaluée au regard de l’analyse des risques tel
que mentionnée au paragraphe 5.4.
La configuration du dispositif de transmission doit correspondre à une des 5 configurations suivantes, dont les
exigences sont fixées dans le paragraphe 6.9 :
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
5. transmission automatique vers une centrale de réception d’alarme (ARC) avec « ATSP » (voir NBN EN
50136-1).
La configuration de transmission doit être choisie en cohérence avec les résultats de l’analyse des risques selon
les règles suivantes :
- Si l’analyse des risques démontre que la transmission de l’alarme et des dérangements n’est pas une
fonction essentielle du système (p.ex. en cas de surveillance humaine permanente dans le bâtiment protégé),
le choix peut être fait parmi les 5 configurations ci-dessus.
- Si l’analyse des risques montre qu’une transmission de l’alarme et des dérangements est une fonction
essentielle et démontre que l’organisation prévoit une surveillance humaine permanente dans les périodes
où cette fonction est essentielle, le choix peut être fait parmi les configurations 2, 3, 4 et 5.
- Si l’analyse des risques montre qu’une transmission de l’alarme et des dérangements est une fonction
essentielle, que l’organisation ne garantit pas de surveillance humaine permanente dans les périodes où
cette fonction est essentielle et démontre que la criticité du risque le permet, le choix peut être fait parmi les
configurations 3, 4 et 5.
- Si l’analyse des risques montre qu’une transmission de l’alarme et des dérangements est une fonction
essentielle, que l’organisation ne garantit pas de surveillance humaine permanente dans les périodes où
cette fonction est essentielle et que la criticité du risque l’impose (p.ex. imposition des services de secours
ou de l’assureur), seule la configuration 5 peut être implémentée.
NOTE : la fonction essentielle dépend directement des objectifs du système de détection et d’alarme incendie tels que définit
au paragraphe 5.1
20
NBN S 21-100-1:2021
La conception du système de détection et d'alarme incendie dépend des actions requises après la détection de
l'incendie. Ces actions doivent donc être planifiées à l'avance et faire très tôt l'objet de discussions.
L’analyse des risques couvrant au moins les questions suivantes doit déterminer les exigences minimales de
conception de l'installation. Ces résultats et les exigences de conception seront inclus dans la documentation
fournie au point 5.6:
b) Quel est le délai probable entre le début de la détection incendie et l'arrivée des services de secours et de
lutte contre l’incendie ?
NOTE Si pendant ce délai, la propagation du feu risque d'être trop importante, il convient d'envisager d'autres méthodes
appropriées, telles que les méthodes d'extinction automatique.
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
c) Quel sera le mode opératoire d'évacuation escompté en cas d'incendie? Ce mode opératoire dépendra-t-il
de la localisation de l’incendie?
d) Quelle est l’occupation escomptée de l’ouvrage, et dans quelle mesure ce facteur varie-t-il selon le moment
de la journée ou la date?
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
e) Quelles sont les fonctions et responsabilités du personnel concernant, notamment, l’ensemble des
dispositions de l'organisation de la lutte contre l'incendie ou la supervision de l’évacuation?
h) Dans des ouvrages importants ou interconnectés les uns avec les autres (tels que les galeries marchandes),
un système hiérarchisé sera-t-il nécessaire, des postes de surveillance multiples seront-ils mis en place, et,
si tel est le cas, quelles seront les dispositions nécessaires pour le transfert d’informations entre ces postes
de surveillance?
i) Quelle sera la méthode d'appel des services de secours et de lutte contre l’incendie et l'information à
transmettre?
j) Des exigences spécifiques sont-elles nécessaires pour les services de secours et de lutte contre l’incendie?
k) Des dispositions spécifiques, telles que l’application du principe de la double détection, seront-elles
nécessaires pour réduire les effets des alarmes intempestives?
l) Y-aura-t-il modification de la stratégie d’intervention en cas d’alarme incendie et incendie la nuit / le jour ou
les jours ouvrables / congés?
m) Y-aura-t-il une interaction avec d’autres mesures actives de surveillance ou de protection contre l’incendie,
telles que les exigences particulières de fonctionnement et de zonage de l’équipement auxiliaire?
n) Des dispositions spécifiques seront-elles nécessaires pour l’alimentation électrique de secours de l’ouvrage?
o) Quelles seront les actions courantes en cas d’alarmes intempestives ou de défauts du système?
p) Existe-t-il des exigences pour la mise hors service, le débranchement ou l'isolement, et qui effectuera la
remise en service?
q) Le système (ou des parties du système) devra-t-il rester opérationnel pendant une durée significative après
détection initiale de l’incendie? Par exemple, les dispositifs d’alarme doivent-ils émettre pendant plus de 10
min après la détection?
21
NBN S 21-100-1:2021
r) Quels sont les occupants et leur éventuel handicap ainsi que l’affectation des lieux (prisons, bureaux,
théâtres, cinémas, établissements scolaires, hôpitaux, homes, résidences, …) ? Quelles sont les spécificités
des locaux (types, charges calorifiques, ventilation, …)?
s) Quel est l’environnement de l’ouvrage (y a-t-il des activités à risque à proximité de cet ouvrage…) ?
t) Y a-t-il des spécificités liées aux espaces à surveiller qui tendent à privilégier ou interdire des transmissions
filaires ou non-filaires entre composants au sein du système ? (bâtiment historique, locaux à mauvaise
transmission radio, présence d’émetteurs perturbateurs, …) Si oui, quelles spécificités et à quels espaces ?
u) Y a-t-il des spécificités liées aux espaces à surveiller qui tendent à privilégier ou interdire des modes
d’alimentation (secteur, batteries, piles, …) au sein du système ? (accessibilité des composants pour le
remplacement des piles, …) Si oui, quelles spécificités et à quels espaces ?
v) Y a-t-il des spécificités liées à l’exploitation qui tendent à privilégier ou interdire des modes d’alimentation
(secteur, batteries, piles, …) au sein du système ? (influence de la fréquence des essais et exercices sur
l’autonomie des sirènes et autres composants, …) Si oui, quelles spécificités ?
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
w) Quelles sont les voies de transmission dont le maintien de fonction en cas d’incendie doit être garanti ? Suite
à un défaut de la voie de transmission occasionné par un incendie, quel sera le temps déterminé pour le
maintien de fonction des composants nécessaires lors d’un incendie (voir paragraphe 6.2.3) ?
x) Quels sont les besoins en termes de surveillance de l’ECS, entre autres en fonction de l’objectif de
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
NOTE Ces besoins peuvent être constants dans le temps ou variables, p.ex. en fonction du moment de la journée,
de la semaine ou de l’année.
y) Y a-t-il des prescriptions (législation, normes, cahier des charges, …) 1 qui imposent une détection incendie
liée à la fonction ascenseur / monte-charge ou équipement similaire (trémie, machinerie, sas, …) ? Le cas
échéant, quelles sont les interactions (asservissements) entre la détection incendie et cet équipement ?
z) Y a-t-il des contraintes d’accessibilité (vérification, maintenance, contrôle, …) à prendre en compte pour le
choix du type de détection, p.ex. pour des volumes tels que les trémies d’ascenseur, monte-charge ou
équipement similaire ?
aa) Y a-t-il des risques de nature à favoriser le choix d’une détection dans les gaines de ventilation ?
bb) Le principe de la détection confirmée ou de la double détection doit-il être envisagé lorsqu’un système de
protection fixe est prévu ou pour éviter des alarmes intempestives dans des parties sensibles de l’ouvrage ?
Les prescriptions du paragraphe 6.15 peuvent être prises en compte lors de l’analyse des risques et de l’évaluation
des besoins.
5.6 Documentation
22
NBN S 21-100-1:2021
l) Le dossier argumenté liés aux cas d’exception, le cas échéant. (voir paragraphe 5.5)
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
m) la liste des voies de transmission dont le maintien de fonction en cas d’incendie doit être garanti et le temps
déterminé ;
6 Etude détaillée
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
a) la sélection des composants et leur implantation dans les différentes parties de l’ouvrage;
1) l’identification d’éventuelles influences radioélectriques qui pourraient interférer avec les liaisons
radioélectriques du système ou les bloquer;
2) une validation théorique ou via des mesures de la qualité du signal radio pour les composants
implantés selon le point a).
Le résultat de l’étude détaillé est conforme avec le résultat de la planification et doit au moins consister en:
a) un plan d’installation;
c) un planning.
Les composants radio doivent être conformes à toutes les exigences applicables de la NBN EN 54-25.
23
NBN S 21-100-1:2021
6.2.1 Compatibilité
L’interopérabilité (compatibilité de fonctionnement) des différents composants d’un système doit être démontrée
conforme à la NBN EN 54-13. La conception du système doit respecter les exigences et les spécifications
formulées dans la documentation du fabricant relative aux composants pour autant qu’elles ne soient pas
contradictoires avec les exigences du présent document.
NOTE Il convient que la documentation fournie reflète l’ensemble des restrictions observées au cours des évaluations ou
des essais exigés par la NBN EN 54-13.
L'installation doit être conçue de sorte que les circuits soient surveillés et les défauts soient signalés conformément
aux normes NBN EN 54-2 et NBN EN 54-4.
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
- détection automatique;
- détection manuelle;
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
- modules de commande.
Le système doit être conçu afin de limiter les conséquences d’un simple défaut tel que:
a) un défaut de câble (court-circuit ou rupture de circuit) ou une perte de liaison radioélectrique sur un circuit;
b) l’enlèvement ou la perte d’un dispositif (p.ex. détecteur retiré du socle, déclencheur manuel absent, interface
radioélectrique inopérante ou en panne …).
La perte maximale admissible dans le cas d’un simple défaut à l’endroit le plus défavorable d’un circuit ne peut
être supérieure à (voir Figure 2):
Les exigences complémentaires en cas de simple défaut par rapport aux ECS sont (voir Figure 3):
a) dans le cas d’un réseau de plusieurs ECS installés en différents emplacements: si la télétransmission
automatique de l’alarme incendie (vers les services de secours et de lutte contre l’incendie) est commandée
à partir d’un seul de ces ECS, alors un simple défaut de câble reliant les ECS (court- circuit ou rupture) ne
peut empêcher la télétransmission de l'alarme incendie en provenance de plus de 32 composants;
24
NBN S 21-100-1:2021
b) dans le cas d’un ECS constitué de plusieurs coffrets installés en différents emplacements : un simple défaut
de câble (court-circuit ou rupture) entre les coffrets ne peut empêcher le contrôle et la signalisation de
l'alarme incendie en provenance de plus de 32 composants;
c) dans le cas où l’alimentation (chargeur et batterie) d’un ECS est fournie uniquement par un équipement
contenu dans un coffret séparé : un simple défaut du câble d’alimentation (court-circuit ou rupture) ne peut
empêcher le fonctionnement de cet ECS;
d) dans le cas où plus de 512 composants (détecteurs, déclencheurs manuel, modules d’entrées/sortie, sirènes,
….) sont raccordés sur un ECS : un défaut système (selon EN 54-2) ne peut empêcher les fonctionnalités
suivantes en cas d'alarme incendie:
2) la transmission automatique de l’alarme incendie vers les services de secours et de lutte contre
l’incendie;
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
Les dispositifs intégrant plus d’une seule fonction dans une même enveloppe (tels que les détecteurs combinés
avec un diffuseur sonore) doivent également répondre à ces exigences.
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
25
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
26
NBN S 21-100-1:2021
La Figure 4 donne un exemple de mesures prises pour limiter les pertes en cas de simple défaut.
Figure 3 — Simple défaut à l’endroit le plus défavorable d’un circuit reliant deux ECS
27
NBN S 21-100-1:2021
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
Le système doit être conçu de telle manière que 2 défauts sur un même circuit ne puissent pas empêcher le
fonctionnement des détecteurs, des déclencheurs manuels ou des dispositifs d’alarme dans une superficie de
plancher supérieure à 10 000 m².
6.2.3.1 But
Le but est de maintenir durant le temps déterminé les fonctions concernées en cas d’incendie susceptible d’affecter
les voies de transmission.
Sans déroger aux exigences légales, les fonctions concernées et le temps déterminé sont définis sur base de
l’analyse de risques et des exigences ci-dessous.
Les voies de transmissions suivantes doivent être telles que les fonctions concernées soient maintenues après le
passage en condition d’alarme de l’ECS :
- celles reliant un ECS avec un dispositif de transmission automatique d’alarme dont la fonction est essentielle
au système;
28
NBN S 21-100-1:2021
Le maintien de fonction peut être assuré par l’un des moyens suivants:
- tous moyens assurant un niveau de sécurité équivalent tels que redondance, protection active (extinction
automatique, …) démontrés par une étude complémentaire.
Un équipement approprié doit être utilisé lorsqu’il est nécessaire d'installer un système de détection et d’alarme
incendie dans des zones ATEX présentant un danger potentiel d'explosion de gaz, de poussières ou de vapeur
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
inflammables.
Les alarmes intempestives peuvent s'avérer onéreuses en cas d'interruption des activités dans l’ouvrage et
peuvent conduire à ce qu'une alarme due à un incendie réel soit ignorée. Des mesures doivent donc être prises,
dans l’ensemble des étapes du processus, pour éviter les alarmes intempestives. Ces mesures sont par exemples
l’application du principe de la double détection.
Les résultats de l'analyse des risques détermineront le type de détection confirmée ou double à utiliser.
Note : Les réglementations applicables aux systèmes ou fonctions commandés par la détection incendie peuvent exiger
l'utilisation d'une ou plusieurs options de détection confirmée ou double.
- détecteur ponctuel;
- 2 signaux d’alarme incendie qui proviennent par exemple d’une des possibilités suivantes :
a) l’absence de réaction par une personne sur l’ECS après une temporisation
29
NBN S 21-100-1:2021
- la surface surveillée par détecteur Amax telle que définie dans le paragraphe 6.5.2 doit être divisée par 2 pour
la zone de détection concernée ;
- les distances entre détecteurs doivent être maximales afin de favoriser une répartition optimale des
détecteurs dans la zone de détection ;
- les deux alarmes incendie doivent provenir d’au moins 2 « détecteurs » distincts dans la même zone de
détection
6.3 Zones
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
6.3.1 Généralités
La subdivision d'un ouvrage en zones de détection et en zones d'alarme doit être basée sur les conclusions de
l’analyse de risque, principalement en ce qui concerne la stratégie de signalisation de l’alarme incendie et
d’intervention (voir la documentation préparée conformément au paragraphe 5.6).
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
L’ouvrage doit être divisé en zones de détection de manière à déterminer rapidement la localisation de l’incendie
à partir des indications données par l’ECS.
Des dispositions doivent être prises afin de distinguer les signaux des « déclencheurs manuels » des « détecteurs
automatiques ».
L’asservissement d'autres systèmes de sécurité doit être pris en considération (ex: système EFC, extinction, …).
La division en zones de détection de locaux protégés par un système automatique de détection incendie doit
répondre aux exigences suivantes:
b) si une zone s'étend au-delà d'un compartiment résistant au feu, les limites de la zone doivent correspondre
avec celles des compartiments; (voir Figure 5)
1) si la zone est constituée d'une cage d'escalier, d'un puits de lumière, d'une gaine d'ascenseur, de
monte-charge, de gaines techniques ou de toute autre structure similaire s'étendant au-delà d'un
étage, mais inscrite dans un compartiment;
30
NBN S 21-100-1:2021
d) les zones suivantes doivent être considérées comme des zones de détection distinctes:
3) chaque espace délimité par les faux planchers ou les faux plafonds;
31
NBN S 21-100-1:2021
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
Dans le cas où les détecteurs ne sont pas identifiables individuellement et ne sont pas visibles du local (détecteurs
dans les espaces cachés, dans les gaines de climatisation et dans les appareils électroniques), un report optique
doit être placé, pour chaque détecteur, à un endroit facilement visible.
Dans le cas où les détecteurs ne sont pas identifiables individuellement, et lorsqu’une zone comprend plusieurs
locaux, des indicateurs lumineux à distance doivent être installés bien visiblement, dans le chemin de
reconnaissance à l’extérieur de chaque local et à chaque accès des locaux intermédiaires pour signaler le local
dans lequel un détecteur est activé.
32
NBN S 21-100-1:2021
L’ouvrage doit être divisé en zones d'alarme en fonction des conclusions de l’analyse des risques.
Si l'alarme incendie est diffusée dans l'ensemble de l’ouvrage, aucune division n'est utile. Plusieurs zones de
détection peuvent déclencher une même zone d’alarme. L’alarme incendie doit être émise conformément aux
prescriptions du paragraphe 0.
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
33
NBN S 21-100-1:2021
NOTE 1 Il peut être requis d'utiliser une combinaison de plusieurs types de détecteurs.
NOTE 2 D’une manière générale, pour les espaces cachés, la détection de fumée répond le mieux aux exigences repris ci-
dessus. L’utilisation d’autres solutions de détection nécessitent l’établissement d’un cas d’exception.
6.5.1 Généralités
Les facteurs suivants doivent être pris en compte pour déterminer la zone couverte par chaque détecteur:
e) les mouvements d'air dus au système HVAC (Heating, Ventilation and Air Conditioning) ;
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
Des facteurs supplémentaires tels que l'activité exercée, la proximité des obstacles et le niveau de surveillance
souhaité peuvent également s’appliquer.
Les instructions spécifiques données par le fabricant doivent être respectées pour autant qu’elles ne soient pas
contradictoires avec les exigences du présent document.
Des dispositions pour faciliter l’accès lors des travaux de maintenance ou de remplacement doivent être prévues.
La hauteur du local (volume à surveiller), pour ce paragraphe, est la distance comprise entre le point le plus bas
et le point le plus haut du local.
Lorsqu’il s’agit de détecteurs de fumée et si la hauteur du local (volume à surveiller) excède la hauteur admise
pour un type de détecteur déterminé repris au Tableau 1, les dispositions suivantes doivent être respectées:
b) une détection à un ou plusieurs niveau(x) intermédiaire(s) qui respecte la hauteur maximale reprise dans le
Tableau 1 ainsi que les dispositions d'implantation reprises aux paragraphes 6.5.2.1.10 et 6.5.4.
NOTE Le délai de fonctionnement des détecteurs est fonction de la hauteur du local (volume à surveiller).
34
NBN S 21-100-1:2021
Hauteur maximale
Distance par rapport à la
du local
surface/l’objet surveillé
Type de détecteur Classe (volume à
mesurée dans l’axe optique
surveiller)
[m]
[m]
Détecteurs de fumée
Pas d’application ≤ 12 Pas d’application
ponctuels
Détecteurs de fumée
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
A ≤ 24 Pas d’application
Détecteurs de fumée
(systèmes d’aspiration ou B ≤ 16 Pas d’application
multiponctuels)3
C ≤ 12 Pas d’application
1 Pas d’application ≤ 25
3 Pas d‘application ≤ 12
1 Les détecteurs de chaleur sont répartis en plusieurs classes conformément à la NBN EN 54-5.
2 Les détecteurs de chaleur de type linéaire réenclenchables sont répartis en plusieurs classes conformément à la NBN EN 54-22.
3 Les détecteurs d’aspiration sont répartis en plusieurs classes conformément à la NBN EN 54-20.
4 Les détecteurs de flamme sont répartis en plusieurs classes conformément à la NBN EN 54-10.
Un plafond est considéré comme plat lorsque les retombées présentes sont inférieures ou égales à une hauteur H
de 0,5 m et que l’angle α la plus importante que présente le plafond est inférieur ou égal à 20° (voir Figure 7).
35
NBN S 21-100-1:2021
Un plafond est considéré comme incliné lorsqu’il ne répond pas aux caractéristiques du plafond plat.
On distingue:
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
- les plafonds en pointe, avec un angle de pente α supérieur à 20° ou une hauteur H supérieure à 0,5 m (voir
Figure 8);
- les plafonds en shed, avec un angle de pente α supérieur à 20° ou une hauteur H supérieure à 0,5 m (voir
Figure 9);
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
- les plafonds en cintre, l’angle α des toitures en cintre devant être déterminé conformément à la Figure 10.
36
NBN S 21-100-1:2021
Dans les locaux sous toiture ou avec plafond en pointe, une rangée de détecteurs doit être placée dans le plan
vertical passant par le faîtage de la partie la plus haute du local. (voir Figure 11.a)
Dans les locaux sous toiture ou avec plafond en shed, chaque shed doit être équipé d'une rangée de détecteurs.
La rangée de détecteurs doit être située du côté du versant de la toiture ayant la plus faible pente, à une distance
a supérieure à 0,5 m du versant de la toiture ayant la pente la plus forte et à une distance horizontale b inférieure
ou égale à 1 m du plan vertical passant par le faîtage (voir Figure 11 b)).
L'efficacité des détecteurs de chaleur et des détecteurs de fumée dépend de la présence d'un plafond au-dessus
d'eux. Les détecteurs doivent être placés de telle manière que leurs éléments sensibles soient situés dans la partie
la plus haute du local.
Pour les détecteurs ponctuels, les distances verticales (d1 et d2) de l’élément capteur au plafond ou à la toiture,
exprimées en pourcentage de la hauteur du local (volume à surveiller), doivent respecter les valeurs reprises dans
le Tableau 2. Ces distances (d1 et d2) doivent être mesurées comme mentionné dans la Figure 11 a) pour les
plafonds en pointe et dans la Figure 11 b) pour les plafonds en shed.
37
NBN S 21-100-1:2021
Tableau 2 — Distances verticales (d1 et d2) de l’élément capteur au plafond ou à la toiture exprimées en
pourcentage de la hauteur du local (volume à surveiller)
Fumée ≤ 6 m 0% 3% 3% 5% 5% 7%
Fumée > 6 m 1% 3% 3% 5% 5% 7%
Chaleur 0% 3% 0% 5% 0% 7%
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
Des dispositions particulières doivent être prises pour tenir compte de la stratification thermique. La stratification
thermique peut empêcher la fumée de l'incendie d'atteindre le plafond. Si de tels problèmes sont identifiés, il faut
prévoir une détection appropriée, par exemple en installant des détecteurs à un niveau intermédiaire (voir
paragraphe 6.5.2.1.10) ou en utilisant une technologie de détection différente.
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
6.5.2.1.4 Implantation des détecteurs dans les locaux par rapport aux murs, cloisons et obstacles
Les détecteurs doivent être installés à une distance horizontale supérieure ou égale à 0,5 m de tout mur, cloison
ou obstacle.
Si les locaux ont une largeur inférieure à 1,2 m, le détecteur doit être installé dans le tiers central de la largeur.
EXEMPLE Pour une largeur de 1,2 m, le détecteur doit être placé entre 0,4 et 0,8 m.
Un espace libre d'une hauteur supérieure ou égale à 0,5 m doit être maintenu sous le plan horizontal des détecteurs
sur l'ensemble de la surface surveillée, conformément à la Figure 12. Lorsque la distance verticale entre les
éléments du local (cloisons, armoires, racks, machines, stockage,…) et le plan horizontal formé par les détecteurs
est inférieure à 0,5 m, ces éléments doivent être considérés comme atteignant le plafond, conformément à la
Figure 12.
38
NBN S 21-100-1:2021
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
Figure 12 — Implantation des détecteurs dans les locaux par rapport aux murs, cloisons et obstacles
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
En présence d'obstacles au plafond (poutres, solives, gaines techniques,…), les exigences suivantes doivent être
respectées, en fonction de la zone définie par la Figure 13:
- zone B: les obstacles doivent être pris en compte conformément à la règle définie dans le Tableau 3.
Pour les caissons ayant une surface supérieure ou égale à 0,6 Amax la règle reprise ci-dessous pour la zone
C est d’application;
- zone C: tous les caissons formés par les obstacles doivent être considérés comme des volumes séparés.
Le détecteur doit être placé à une distance horizontale supérieure ou égale à 0,5 m de l’obstacle.
NOTE Si la hauteur de l’obstacle est située sur la ligne de séparation entre A et B ou entre B et C on choisit la zone à
droite de ligne de séparation.
39
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
40
plafond
NBN S 21-100-1:2021
Figure 13 — Figure déterminant la zone pour l’implantation des détecteurs en cas d’obstacles au
NBN S 21-100-1:2021
1
< 0,6 Amax Tous les 2 caissons
1
< 0,4 Amax Tous les 3 caissons
1
< 0,3 Amax Tous les 4 caissons
1
< 0,2 Amax Tous les 5 caissons
1
< 0,1 Amax Amax = Amax x 0,5
Dmax = Dmax x 0,6
1 La valeur de Amax est déterminée dans le Tableau 7 pour les détecteurs de chaleur et dans le Tableau 5 pour
les détecteurs de fumée.
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
Lorsque la distance Dh (voir Figure 14) entre les bords supérieurs de la poutre transversale et le bord inférieur du
toit ou du plafond est supérieure à 25 cm, et que l’élément capteur du détecteur se trouve dans cette zone, les
poutres transversales peuvent être ignorées, quelle que soit leur hauteur. Dans ce cas, la poutre transversale
n'intervient pas dans la configuration des caissons.
Dans les cages d'escalier, une détection doit être installée à chaque niveau desservi par l'escalier, ce qui implique
au moins un détecteur au niveau le plus élevé, et sans jamais dépasser en distance verticale la hauteur mentionnée
au Tableau 1.
41
NBN S 21-100-1:2021
Une détection doit être installée dans les trémies verticales à l’exception des cas décrits au 5.2.9. Si celles-ci ne
sont pas délimitées aux étages, au moins un détecteur sera installé au niveau le plus élevé, le cas échéant, des
détecteurs complémentaires seront installés afin de ne jamais dépasser en distance verticale la hauteur
mentionnée au Tableau 1.
Si une séparation existe, une détection par volume délimité doit être installée.
Une détection doit être installée sous les écrans horizontaux tels que les plateformes, ou les ouvrages en saillie
situés à l’intérieur d’un local dans les cas où un disque dont le diamètre est donné dans le Tableau 4 peut être
entièrement inscrit dans cet écran comme illustré dans la Figure 15.
≤6m 2m
Fumée
(NBN EN 54-7)
> 6 m et ≤ 12 m 3,5 m
42
NBN S 21-100-1:2021
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
Des détecteurs doivent être placés dans les faux-plafonds et faux-planchers suivant les règles d'implantation
applicables aux locaux, à l'exception des cas décrits au paragraphe 5.2.9.b.
43
NBN S 21-100-1:2021
En l'absence de plafond ou de couche stratifiée, les produits de combustion seront confinés dans le panache de
fumée s'élevant au-dessus de l'incendie. Les différents scénarios d’incendie doivent tenir compte de l’utilisation du
local et de son aménagement afin de déterminer les emplacements des foyers d’incendie. Si des détecteurs de
chaleur ou de fumée sont installés à un (des) niveau(x) inférieur(s) (dans les atriums par exemple ou lorsque que
les détecteurs sont utilisés sans plafond), le(s) détecteur(s) doit (doivent) se trouver dans le panache de fumée
ascendant. La distance de détection de chaque côté de ces détecteurs doit être inférieure ou égale à 12,5 % de la
hauteur entre le détecteur et le siège du foyer d’incendie (voir Figure 16 en exemple).
Les détecteurs ponctuels doivent être installés sous un déflecteur de fumée correspondant à un rayon égal ou
supérieur à 0,3 m.
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
44
NBN S 21-100-1:2021
La surface maximale surveillée par un détecteur Amax doit être inférieure ou égale aux valeurs reprises au Tableau 5.
La distance maximale entre deux détecteurs doit être inférieure ou égale à la valeur 2 x D max définie dans le
Tableau 5.
Hauteur
Surface Amax Distance critique
Surface à du local Inclinaison α surveillée par Dmax
surveiller (volume à du plafond détecteur (voir 6.5.2.2.2)
surveiller) ou de la
toiture
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
α ≤ 20° 80 7
La distance (projetée sur un plan horizontal) entre tout point du plafond et le détecteur le plus proche ne peut être
supérieure à la distance Dmax mentionnée au Tableau 5 (voir la Figure 17).
45
NBN S 21-100-1:2021
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
Des mesures complémentaires doivent être prises pour tenir compte des facteurs suivants:
c) les écoulements d’air (disposition, orientation et fonctions – aspiration/pulsion- des bouches de ventilation);
d) les turbulences;
j) l’endroit à détecter (ambiance, faux plafond, faux plancher, objet (armoire électrique, gaine,…).
Pour déterminer l’implantation et le nombre approprié de détecteurs, l'utilisation de moyens exploratoires afin de
visualiser l’écoulement de l’air (tels que les traceurs à fumée) est recommandée.
En règle générale, lorsqu’il est prévu d'installer des détecteurs en un point où la vitesse de l'air peut être supérieure
à 1 m/s, une attention particulière doit être portée aux effets de l'écoulement d'air sur l’efficacité de la détection.
Dans le cas de systèmes de pulsion par des grilles ou des ouvertures situées dans le plafond (voir Figure 18), une
surface d’un rayon supérieur ou égale à 0,5 m autour du détecteur doit être fermée.
46
NBN S 21-100-1:2021
Dans le cas de systèmes de ventilation via des grilles ou des ouvertures de pulsion dans les murs directement
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
- si la vitesse de l’air sortant de la grille ou de l’ouverture est faible, c’est-à-dire inférieure à 1 m/s mesurée au
niveau de l’ouverture, le détecteur doit être situé à une distance de la grille égale ou supérieure à 1,5 m;
- si la vitesse de l’air sortant de la grille ou de l’ouverture est forte, c’est-à-dire supérieure ou égale à 1 m/s
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
mesurée au niveau de l’ouverture, le détecteur doit être situé à une distance de la grille égale ou supérieure
à 3 m;
- si les grilles sont équipées d’ailettes de déflexion orientables, celles-ci seront de préférence positionnées de
telle manière à éviter que le flux d’air soit orienté directement sur les détecteurs.
Direction de
l’air suivant
orientation
des ailettes
Dans le cas de systèmes d’extraction via des grilles situées au plafond, les détecteurs doivent être situés dans les
zones de turbulence d’air entre les grilles ou les ouvertures d’extraction (voir Figure 20). De plus, les détecteurs
ne peuvent pas se trouver devant les grilles ou les ouvertures d’extraction à l’exception des systèmes d’aspiration
ou une autre technologie adaptée à cette utilisation. Si la sortie s’effectue via des gaines de ventilation (placées
au-dessus du faux-plafond par exemple), une détection doit être réalisée dans les gaines en fonction des
caractéristiques de débit.
47
NBN S 21-100-1:2021
Dans le cas de systèmes d’extraction via des grilles ou des ouvertures situées dans les murs directement sous le
plafond (voir Figure 21), les détecteurs de fumée doivent être positionnés devant chaque ouverture à un endroit
où la vitesse du flux d’air est inférieure à 1 m/s.
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
Lorsqu'un local possède un faux-plafond perforé ou ajouré, il convient de prendre en compte les deux éléments
suivants pour l’implantation des détecteurs:
Si les perforations sont petites et qu'il n'y a pas de surpression de ventilation pour forcer la fumée à travers le faux-
plafond, la surveillance contre les incendies partant en dessous du faux-plafond exige alors une implantation des
détecteurs sous le faux-plafond, conformément à la Figure 22 et au Tableau 6.
48
NBN S 21-100-1:2021
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
Excepté les cas mentionnés au paragraphe 5.2.9, des détecteurs doivent toujours être implantés au-dessus du
faux-plafond (voir la Figure 22 et la position B du Tableau 6).
Les détecteurs installés au-dessus du faux-plafond sont suffisants pour la détection des incendies naissant en
dessous du faux-plafond pour autant que les conditions suivantes soient simultanément respectées:
d) l'épaisseur de la paroi du faux-plafond est inférieure ou égale à 3 fois la dimension minimale de la perforation;
Si ces conditions ne sont pas remplies simultanément, alors des détecteurs doivent toujours être implantés en-
dessous du faux-plafond (voir la Figure 22 et la position A du Tableau 6).
Les détecteurs situés dans le faux-plafond doivent rester accessibles afin de permettre les opérations de
maintenance.
49
NBN S 21-100-1:2021
Les détecteurs placés dans une gaine de ventilation doivent être spécifiquement adaptés à cette utilisation.
Les détecteurs utilisés pour des vitesses d'air supérieures à 5 m/s doivent être placés à l'extérieur de la gaine,
dans des boîtiers munis d'un dispositif de prélèvement dans la gaine.
Des détecteurs peuvent être installés dans des gaines d'air (ventilation, chauffage, climatisation,…) pour la
surveillance de la propagation des fumées ou comme élément de la surveillance locale d'une machine.
Pour la surveillance d’un local, ces détecteurs doivent fournir une surveillance locale et complémentaire à la
détection incendie de celui-ci. Ils ne peuvent pas se substituer à la détection de l’ambiance.
De manière à éviter les effets des turbulences d'air, les détecteurs ou les sondes doivent être installés dans une
partie rectiligne – la plus étroite de la gaine – et à une distance supérieure ou égale à trois fois la largeur de la
gaine, avant ou après le coude, l'angle ou le raccord le plus proche. Un exemple de configuration est donné à la
Figure 23.
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
Elément de
détection
Mouvement de
l’air
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
Z
W
Z>3xW
Légende
W Largeur de la gaine
La surface maximale surveillée par un détecteur A max doit être inférieure ou égale aux valeurs reprises au
Tableau 7. La distance maximale entre deux détecteurs doit être inférieure ou égale à la valeur 2 x D max définie
dans le Tableau 7.
50
NBN S 21-100-1:2021
Surface Amax
Surface à Distance critique Dmax
Inclinaison α surveillée par
surveiller (voir 6.5.2.3.2)
du plafond détecteur
ou de la toiture
≤ 30 Pas d‘application 30 4
α ≤ 20° 20 4
> 30
α > 20° 40 6
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
La distance (projetée sur un plan horizontal) entre tout point du plafond et le détecteur le plus proche ne peut être
supérieure à la distance Dmax mentionnée au Tableau 7 (voir la Figure 17).
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
Les facteurs devant être pris en compte pour limiter la zone couverte par détecteur sont:
a) la distance de visée entre tout point de la zone surveillée et le détecteur le plus proche;
Le nombre, l'emplacement et l'orientation des détecteurs de flammes doivent prendre en compte les paramètres
suivants:
a) le volume de détection déterminé par le cône formé par les lobes propre au détecteur dont un exemple est
donné à la Figure 23;
c) la distance de visée au niveau de l’axe optique déterminé par sa classe conformément au Tableau 1;
e) la présence de sources de radiation perturbatrices directes ou par réflexion (rayonnement solaire, éclairage,
moteurs…), lesquelles ne peuvent pas générer d’alarmes intempestives;
NOTE 1 En fonction du risque surveillé et de la technologie de détection utilisée, les détecteurs de flammes ne doivent pas
nécessairement être placés au plafond
NOTE 2 Pour faciliter, dans un premier temps, la détermination du nombre et la localisation des détecteurs, l’espace à
surveiller peut être divisé en cubes, chacun de ces cubes s’inscrivant dans le cône de détection du détecteur de flamme. Le
détecteur de flamme se trouve à un des sommets du cube. L’axe optique rejoint le sommet opposé. Le côté du cube est égal à
la longueur de l’axe optique divisé par √3, comme représenté à la Figure 25.
51
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
52
3
2
1
Légende
Axe optique
Détecteur de flamme
a= b/√3
détecteur
NBN S 21-100-1:2021
a= b/√3
Pour les locaux surveillés d’une hauteur sous plafond (hP) inférieure ou égale à 16 m, une seule couche de BEAMs
installés directement sous le plafond suffit. Une détection à une hauteur intermédiaire n’est pas indispensable.
Pour les locaux surveillés d’une hauteur sous plafond (h P) supérieure à 16 m, le principe général consiste à installer
au moins:
- une couche de détection (BEAM ou autre) au plafond (voir paragraphe 6.5.4.2 et Figure 27)
- une détection (BEAM ou autre) à une hauteur inférieure surveillant les risques identifiés (voir paragraphe
6.5.4.3 et Figure 32 à Figure 39)
Pour la couche de détection BEAM au plafond, les critères suivants doivent être respectés :
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
- La distance minimale libre d’obstacles autour du faisceau (Dmin) doit suivre les recommandations du fabricant.
- La distance (projetée sur un plan horizontal) entre tout point du plafond et le centre du faisceau le plus
proche ne peut être supérieure à 6 m (Dmax).
NOTE De ce fait, la distance entre 2 centres de faisceaux (DB) ne dépasse pas 12 m (2 x Dmax).
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
- Les longueurs minimale et maximale du faisceau doivent respecter les valeurs mentionnées sur le certificat
produit.
- Le faisceau est placé au plus près du plafond en tenant compte des obstacles et des risques identifiés entre
le faisceau et le plafond, avec une distance verticale maximale entre le centre du faisceau optique et le
plafond/toit (d) en fonction de hP: (voir Figure 26)
• Avec hP ≤ 12 m : d = 0,8 m
• Avec hP ≥ 20 m : d = 2 m
- Dans le cas d’un plafond non horizontal, le point haut du plafond doit être couvert par un faisceau.
NOTE En fonction de l’analyse de risques : les risques identifiés entre le faisceau et le plafond ainsi que les volumes
comme des puits de lumières, lucarnes et similaires peuvent nécessités une surveillance par un moyen de détection
complémentaire
53
NBN S 21-100-1:2021
hP hauteur du plafond
hR hauteur du risque
R Le risque à protéger
54
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
fonction de hP
NBN S 21-100-1:2021
Figure 26 — distance verticale maximale entre le centre du faisceau optique et le plafond/toit (d) en
55
NBN S 21-100-1:2021
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
Dans le cas de toitures en pointes symétriques, le détecteur doit être installé dans le plan vertical du faîtage,
conformément à la Figure 28.
Dans le cas de toitures en shed, le détecteur BEAM doit être installé sur la plus faible pente, à une distance
inférieure ou égale à 1 m du plan vertical passant par le faîtage, conformément à la Figure 29.
56
NBN S 21-100-1:2021
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
Dans le cas de toitures en shed, si la distance D entre travées est inférieure ou égale à 12 m, chaque travée doit
être équipée d’au moins un détecteur BEAM, conformément à la Figure 30. Si la distance D est supérieure à 12 m,
des BEAM intermédiaires doivent être installés dans la pente la plus faible de telle manière que la distance
horizontale entre deux détecteurs BEAM soit inférieure ou égale à 12 m, conformément à la Figure 31.
Figure 30 — Implantation de détecteurs BEAM dans les travées des toitures en shed
57
NBN S 21-100-1:2021
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
toitures en shed
Dans le cas où les risques identifiés ne sont pas surveillés spécifiquement (p.ex. surveillance locale ou surveillance
d’un équipement et/ou une autre technologie de détection), les critères suivants doivent être respectés :
- Un niveau intermédiaire de BEAM est requis. Ce niveau peut être horizontal, oblique ou entrecroisé. (voir
Figure 32, Figure 33 et Figure 34)
- La distance minimale libre d’obstacles autour du faisceau (Dmin) doit suivre les recommandations du fabricant.
- Les longueurs minimale et maximale du faisceau doivent suivre les recommandations du fabricant.
58
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers. NBN S 21-100-1:2021
59
NBN S 21-100-1:2021
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
Voir Figure 35
• 1 couche intermédiaire surveillant toute la surface du sol à une hauteur H située entre 4 et 8 m au-
dessus du niveau du sol avec une distance verticale minimale de 2 m entre le risque et le faisceau (hBR).
• La distance (projetée sur un plan horizontal) entre tout point du local et le centre du faisceau le plus
proche ne peut être supérieure à 1 m, donc Dmax ≤ 1 m dans ce cas.
NOTE De ce fait, la distance entre 2 centres de faisceaux (DB) ne dépasse pas 2 m, soit 2 x Dmax.
60
NBN S 21-100-1:2021
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
• 1 couche intermédiaire surveillant toute la surface du sol à une hauteur H située entre 8 et 16 m au-
dessus du niveau du sol.
• La distance (projetée sur un plan horizontal) entre tout point du local et le centre du faisceau le plus
proche ne peut être supérieure à Dmax = 1,5 m
NOTE De ce fait, la distance entre 2 centres de faisceaux (DB) ne dépasse pas 3 m, soit 2 x Dmax.
61
NBN S 21-100-1:2021
6.5.4.3.2 Risques à une hauteur (hR) dépassant 4 m et situés à plus de 12 m du plafond (hPR)
Voir Figure 38
NOTE Les risques à moins de 12 m du plafond sont en principe protégés par la couche de détection BEAM au plafond.
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
• La distance (projetée sur un plan horizontal) entre tout point de ce risque et le centre du faisceau le plus
proche ne peut être supérieure à Dmax = 0,125 x hBR avec hBR = la distance verticale entre le risque et le
faisceau.
NOTE De ce fait, la distance entre 2 centres de faisceaux (DB) ne dépasse pas 0,25 x hBR, soit 2 x Dmax.
62
NBN S 21-100-1:2021
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
Les classes d’application A, B et C sont définies en fonction de la sensibilité dans le NBN EN 54-20. Le type de
détecteur et la sensibilité doivent être sélectionnés en fonction des domaines d’application conformément au
Tableau 9.
Domaine
Classe Description Exemples d’application
d’application
Détection de fumées fort diluées à l’entrée des conduits de
Détecteur
Détection très systèmes de ventilation afin de permettre la détection de
A d’aspiration à très
précoce fumées particulièrement diluées dans un local à forte ventilation
haute sensibilité
comme une salle blanche
Détecteur Détection à l’intérieur ou à proximité d’équipements critiques ou
Détection
B d’aspiration à haute de très haute valeur comme des armoires informatiques ou
précoce
sensibilité électroniques
Détecteur Détection classique, permettant au minimum un niveau de
Détection
C d’aspiration à détection équivalent à la détection ponctuelle ou linéaire
standard
sensibilité normale optique
De par leur principe de détection, l’implantation des systèmes d’aspiration est comparable aux détecteurs de fumée
ponctuels. L’orifice de prélèvement doit être considéré comme un détecteur ponctuel de fumée. De ce fait, les
exigences du paragraphe 6.5.2 (et plus spécifiquement paragraphe 6.5.2.2) qui concernent les détecteurs de
fumées sont applicables.
63
NBN S 21-100-1:2021
Détecteur
multiponctuel
Orifice d'aspiration
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
Les critères ci-dessous portent sur la distribution des orifices de prélèvement dans ces volumes.
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
La distance maximale entre tout point du volume de la trémie / gaine et l’orifice de prélèvement le plus proche est
de 7 m.
Il n’y a pas de distance minimale entre les orifices et les parois verticales pour autant que l’air puisse circuler
librement autour des orifices.
La distance maximale verticale entre le sol et un orifice de prélèvement est inférieure ou égale à 3 m.
Le temps nécessaire au système pour transporter l’air prélevé du local protégé jusqu’au dispositif d’analyse est
appelé temps de transport.
Le système d’aspiration doit être conçu de telle manière que le temps de transport ne dépasse pas les 120 s. Un
temps de transport plus court peut être souhaité pour certaines applications et doit être spécifié lors de l’analyse
des risques. Par exemple, pour les salles informatiques, les salles blanches ou des risques similaires, un temps
de transport de maximum 60 s est recommandé.
La défaillance du détecteur d’aspiration ne peut entraîner la perte d’une surface de détection supérieure à 1600
m² et doit être signalée en tant que dérangement sur l’ECS.
Toute rupture dans le réseau de prélèvement entraînant la non surveillance de plus de 800 m² doit être signalée
en tant que dérangement sur l’ECS. L’obturation d’orifices de prélèvement entraînant la non surveillance de plus
de 800 m² doit être signalée en tant que dérangement sur l’ECS.
Lorsqu'un système d’aspiration est utilisé pour la protection de plusieurs locaux (par exemple des cellules de
prison,…), la défaillance de toute la détection dans un seul local doit toujours être signalée en tant que
dérangement sur l’ECS.
64
NBN S 21-100-1:2021
6.5.5.5 Identification
Une information d’alarme incendie qui permet d’identifier la ou les branches concernées (par voyant ou par
afficheur par exemple), doit être signalée sur l’ECS, au minimum pour chaque ensemble de 5 locaux surveillés par
un détecteur d’aspiration.
Les exigences définies dans le présent document doivent être satisfaites en fonction du (des) phénomène(s) à
détecter (fumée, chaleur, flamme, …).
EXEMPLE Si un détecteur conforme aux NBN EN 54-5 et NBN EN 54-7 a pour objectif premier de détecter des fumées,
il doit respecter les exigences relatives aux détecteurs de fumée.
Les déclencheurs manuels doivent être implantés de manière à ce que toute personne qui découvre un incendie
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
b) installés de telle sorte qu'aucune personne se trouvant dans les locaux n'ait besoin de parcourir une distance
supérieure à 30 m pour atteindre un déclencheur manuel. Cette distance doit être réduite dans les locaux
où des utilisateurs pourraient être gênés dans leurs déplacements;
a) dans les voies d'évacuation à chaque accès (à l'intérieur ou à l'extérieur) des cages d’escalier et à chaque
sortie ;
e) des dispositions complémentaires à leur implantation peuvent être nécessaires si des personnes atteintes
d’un handicap moteur peuvent être présentes dans l’ouvrage ;
f) de prendre des précautions pour que les déclencheurs manuels soient clairement différenciés des autres
dispositifs destinés à d'autres utilisations.
Le détecteur de chaleur de type linéaire doit être choisi en fonction du risque à surveiller en tenant compte des
conditions reprises au paragraphe 6.4. Sous ces conditions, les détecteurs réenclenchables de classe A1 et A2
peuvent convenir pour la surveillance des locaux.
65
NBN S 21-100-1:2021
6.5.8.2 Implantation
6.5.8.2.1 Généralités
Les exigences du paragraphe 6.5.2 s’appliquent avec les aménagements donnés dans les paragraphes ci-
dessous.
NOTE Dans certains cas, ces prescriptions ont pour conséquence de réduire significativement les possibilités offertes par
les détecteurs de chaleur de type linéaire. Il s’agit par exemple des tunnels pour lesquels ces détecteurs sont particulièrement
appropriés du fait de la possibilité de couvrir de grandes longueurs et donc de grandes surfaces. Dans pareille situation, un cas
d’exception peut être envisagé moyennant les dispositions prévues au paragraphe 6.15 et tout en garantissant le niveau de
performance attendu tel que décrit au paragraphe 5.1.
En dehors des points de fixation, il ne peut pas y avoir de contact thermique entre le détecteur de chaleur de type
linéaire et le plafond.
6.5.8.2.3 Implantation des détecteurs dans les locaux par rapport aux murs, cloisons et obstacles
Les parties de l’élément capteur qui ne sont pas destinées à participer à la détection ne doivent pas respecter les
règles d’implantation de cette norme et ne peuvent donc pas être considérées comme participant à la détection.
Pour les détecteurs multiponctuels de chaleur de type linéaire, les éléments capteurs doivent se situer au moins
aux endroits où un détecteur ponctuel de chaleur aurait pu être placé.
Pour les détecteurs de chaleur de type linéaire distribué, l’l’élément capteur doit passer au moins aux endroits où
un détecteur ponctuel de chaleur aurait pu être placé.
La surface surveillée par senseur de température discret doit être inférieure ou égale à la valeur A max donnée au
Tableau 10.
La distance entre deux senseurs de température discrets doit être inférieure ou égale à la valeur 2 x D max donnée
au Tableau 10.
La distance (projetée sur un plan horizontal) entre tout point du plafond et le senseur de température discret le plus
proche ne peut être supérieure à la distance Dmax donnée au Tableau 10.
66
NBN S 21-100-1:2021
Surface à
Inclinaison α du Surface Amax Distance maximale Dmax
surveiller
plafond ou de
la toiture
≤ 30 Pas d‘application 30 4
α ≤ 20° 20 4
> 30
α > 20° 40 6
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
6.5.8.2.6 Distance maximale admissible pour les détecteurs de chaleur de type linéaire distribué
La distance (projetée sur un plan horizontal) entre tout point du plafond et l’élément capteur le plus proche ne peut
être supérieure à la distance Dmax donnée au Tableau 11.
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
NOTE De ce fait, la distance entre 2 parties de l’élément capteur ne dépasse pas 2 fois la distance Dmax donnée au Tableau
11.
Surface à
Distance maximale Dmax
surveiller Inclinaison α du plafond
ou de la toiture
[m²] [m]
≤ 30 Pas d‘application 4
α ≤ 20° 4
> 30
α > 20° 6
6.6.1 Généralités
Il convient que la méthode de diffusion de l'alarme incendie aux occupants d'un ouvrage soit conforme aux
exigences de la stratégie d’intervention en cas d’alarme incendie.
Dans certains cas, la stratégie (actions courantes en cas d'incendie) peut nécessiter que l'alarme incendie soit
diffusée en premier lieu à l'équipe d'intervention. L’objectif est que cette équipe puisse prendre en charge les
opérations prévues par les procédures et stratégies d'urgence d'application dans cet ouvrage.
Dans les zones où les signaux sonores peuvent être rendus sans effet en raison, par exemple, d'un bruit de fond
excessif, en présence d'occupants malentendants ou du port de protections auditives, des signaux visuels et/ou
tactiles doivent être placés en complément des signaux sonores.
67
NBN S 21-100-1:2021
Les signaux d’alarme sonore ou visuelle ne peuvent pas être arrêtés automatiquement en condition d’alarme. Ces
signaux peuvent être arrêtés automatiquement en condition d’essai, p.ex. en vue d’économiser les batteries des
dispositifs d’alarme.
Ce paragraphe concerne essentiellement les personnes qui doivent réagir tel que défini dans la stratégie d’intervention en cas
d’alarme incendie.
Le niveau sonore de l'alarme incendie doit être immédiatement perceptible au-dessus de tout bruit ambiant.
Pour la sonorité de l'alarme incendie, le plus haut niveau (LAeqT), entre un minimum de 65 dB et 5 dB au-dessus
de tout bruit persistant plus de 30 s doit être respecté. Si l'alarme incendie est destinée à réveiller des personnes,
le niveau sonore (LAeqT) doit être supérieur ou égal à 75 dB au niveau du lit.
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
Ces niveaux sonores minimums doivent être atteints en toutes circonstances (portes fermées) et en tout lieu où la
diffusion de l'alarme incendie est exigée.
L’alarme incendie ne peut être confondue avec d’autres signaux sonores. Le niveau sonore (LAeqT) ne doit pas
dépasser 120 dB dans tout lieu où des personnes sont susceptibles d'être présentes.
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
Le même son doit être utilisé pour l'alarme incendie dans toutes les parties de l’ouvrage.
NOTE « le même son » signifie que les signaux sont compris par les personnes concernées et ne peuvent être confondus
avec d'autres signaux.
6.6.2.3 Avertisseurs
Au minimum 2 diffuseurs de niveau sonore identique doivent être installés dans chaque zone d’alarme, même si
le niveau sonore recommandé peut être atteint par un seul diffuseur.
Les dispositifs visuels d'alarme incendie doivent être utilisés uniquement en complément des dispositifs sonores
et non pas comme moyen unique. Toute alarme incendie visuelle doit être parfaitement visible et distincte des
autres signaux visuels utilisés dans les locaux.
L’ECS et/ou un ou plusieurs tableaux répétiteurs de type 1 doivent être installés aux abords des accès
normalement utilisés par les services de secours et de lutte contre l’incendie.
b) il soit sous surveillance humaine permanente pendant les périodes déterminées par l’analyse des risques et
l’évaluation des besoins (voir paragraphe 5.4);
c) l'éclairage soit tel que les étiquettes et informations visuelles soient visibles et aisément lisibles;
68
NBN S 21-100-1:2021
a) chaque coffret doit être placé à un endroit conforme aux recommandations a) à h) ci-dessus;
b) les connexions entre les coffrets doivent être correctement protégées contre les risques d'incendie (voir
paragraphe 6.12.3) et de dommages mécaniques (voir paragraphe 6.12.4);
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
c) les dispositifs de surveillance des défauts doivent être étendus aux connexions entre les coffrets.
Lorsque plusieurs panneaux de commande permettant le contrôle du système sont installés en différents endroits,
les mesures nécessaires, lesquelles prennent en compte la stratégie d’intervention en cas d’alarme incendie,
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
EXEMPLE Si lors de l’analyse de la stratégie d’intervention il est décidé que la remise à zéro ne puisse s’effectuer qu’à
un seul endroit, alors l’équipement de contrôle supplémentaire ne permettra pas cette manœuvre.
La relation entre les signalisations de l’ECS et la localisation (position géographique) du ou des détecteurs ou
déclencheurs manuels en alarme incendie doit pouvoir être établie rapidement, facilement et sans ambiguïté.
Une description de la situation des locaux surveillés mettant en évidence les différentes zones concernées et leurs
accès doit être disponible et consultable à proximité de l’ECS principal et, le cas échéant, des tableaux répétiteurs
destinés aux équipes d’intervention ou aux services de secours et de lutte contre l’incendie.
Cette description doit être réalisée par au moins un des moyens suivants :
- tableau synoptique.
La mise à disposition à d'autres endroits de documents supplémentaires peut être demandée en fonction des
exigences des services de secours et de lutte contre l’incendie définies lors de l’analyse de risque réalisé au
paragraphe 5.4
L‘alinéa suivant et les 6.8.1, 6.8.2 et 6.8.3 ne s’appliquent pas aux composants couverts par la NBN EN 54-25,
alimentés exclusivement par piles ou batteries, et externes à l’ECS.
L'alimentation en énergie de l'installation de détection et d’alarme incendie doit être assurée par une alimentation
principale et une alimentation secondaire, chacune d'elles devant être en mesure d'assurer le bon fonctionnement
de l'installation.
69
NBN S 21-100-1:2021
L'équipement d'alimentation doit fournir une puissance de sortie suffisante pour assurer les besoins maximums du
système.
Tous les composants essentiels (type 1 selon EN 54-13) du système doivent être alimentés par un équipement
d’alimentation conforme à la NBN EN 54-4. Tout défaut de l’équipement d’alimentation doit être signalé sur l’ECS.
- des dispositifs de signalisation d’alarme incendie acoustique et/ou optique (NBN EN 54-3 et NBN EN 54-
23);
La source d’alimentation principale du système doit être constituée par le réseau électrique public.
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
Afin d’éviter des ruptures intempestives de l’alimentation, le circuit électrique d’alimentation du système de
détection incendie doit être réservé exclusivement à cet usage et relié directement au tableau électrique le plus en
amont de l’ouvrage.
Si la longueur et la section du câble ne permettent pas pour des raisons techniques (p.ex. courant de court-circuit
minimum, chute de tension, mode de pose impossible, …) une connexion directe au Tableau Général Basse
Tension (TGBT), il est alors autorisé d’alimenter la centrale à partir du tableau de distribution principal du bâtiment
ou d’une partie du bâtiment où se trouve ladite centrale.
Si la protection contre les contacts indirects de l’installation électrique du bâtiment est assurée par des dispositifs
à courant différentiel résiduel, l’alimentation principale sera protégée par un dispositif à courant différentiel résiduel
distinct et connecté en amont du dispositif à courant différentiel résiduel général.
Il convient de prendre des mesures pour éviter le débranchement non-autorisé de la source d’alimentation
principale, par exemple par la pose de panneaux d’avertissement ou en limitant l’accès.
Si plus d’un équipement d’alimentation électrique est utilisé, la source d’énergie de chaque équipement doit être
conforme aux exigences du présent document.
Les différentes protections doivent être clairement identifiées dans le tableau de distribution dont la localisation
sera renseignée au niveau de l'ECS.
La capacité de la batterie doit être suffisante pour alimenter le système au minimum pendant une durée conforme
aux durées mentionnées ci-dessous, le temps de permettre de prendre des actions correctives:
- 12 h dans le cas d’une installation sous surveillance humaine permanente, la personne ayant la compétence
technique pour remédier au défaut;
- 24 h dans le cas d’une installation sous surveillance humaine permanente, la personne n’ayant pas la
compétence technique pour remédier au défaut;
70
NBN S 21-100-1:2021
- 24 h dans le cas d’une installation avec transmission automatique du défaut d’alimentation vers une
personne ayant la compétence technique pour remédier au défaut.
Note : par « personne ayant la compétence technique pour remédier au défaut », il faut comprendre une personne habilitée à
rétablir l’alimentation principale de l’ECS dans un tableau électrique
Les caractéristiques des batteries doivent correspondre aux spécifications (tension, capacité, type,…) de
l’équipement d’alimentation du système.
La capacité nominale minimale des batteries (C20 = capacité de la batterie lorsqu’elle est déchargée en 20 heures)
est déterminée conformément à la formule de Tableau 12.
≥ 72 h (A1 x t1 + A2 x t2)
où
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
avec
t2 = 0,5 h
6.8.4 Alimentation des composants NBN EN 54-25 alimentés exclusivement par piles ou batteries et
externes à l’ECS
L’alimentation de ces composants doit garantir un fonctionnement en alarme incendie pendant une durée de 0,5 h
(cfr. t2 ci-dessus et NBN EN 54-25).
La conception et l’exploitation du système doivent tenir compte de l’autonomie d’alimentation de ces composants.
Le cas échéant, la conception et le schéma de maintenance (voir Paragraphe 11) doivent être adaptés.
Si elle est présente, la transmission du signal d’alarme incendie doit toujours être assurée de manière univoque.
Dans la configuration 2, l’organisation doit démontrer que les exigences suivantes sont satisfaites :
71
NBN S 21-100-1:2021
- la transmission sera assurée de manière univoque, c’est-à-dire que les personnes ou l’organisation
destinataires du message seront effectivement averties.
- la transmission doit être directe vers une centrale de réception d’alarme propre à l’organisation avec
présence humaine permanente ;
- L'entièreté de la liaison jusqu'à la centrale de réception d’alarme doit être vérifiée de manière régulière et
automatique. Une interruption de la liaison doit être signalée dans les 3 minutes à la centrale de réception
d’alarme.
- le dispositif de transmission de l'alarme incendie et du signal de dérangement doit être conforme à la norme
EN 54-21;
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
- la transmission doit être directe vers une centrale de réception d’alarme (ARC) ;
- L'entièreté de la liaison jusqu'à la centrale de réception d’alarme doit être vérifié de manière régulière et
automatique. Une interruption de la liaison doit être signalée dans les 3 minutes à la centrale de réception
d’alarme.
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
- le dispositif de transmission de l'alarme incendie et du signal de dérangement doit être conforme à la norme
EN 54-21 ;
- la transmission doit être directe vers une centrale de réception d’alarme (ARC) ;
- le système de transmission des alarmes et des dérangements doit être démontré conforme à la EN 50136-
1 au minimum en catégorie DP3 ou SP4 ;
Les signaux issus du système peuvent également être utilisés pour déclencher, directement ou indirectement, le
fonctionnement de dispositifs tels que:
Tous les équipements connectés directement au système de détection incendie via un circuit doivent être:
72
NBN S 21-100-1:2021
• soit faire l’objet d’une évaluation démontrant qu’ils ne mettent pas en péril le fonctionnement de la
détection incendie et qu’ils n’empêchent pas la transmission d’un signal vers un autre dispositif.
Les asservissements seront de préférence directement gérés par l'ECS. A défaut de pouvoir y répondre, le
fonctionnement, la fiabilité, l’efficacité et la qualité de tout autre dispositif doivent être évalués.
Il est interdit de raccorder à l’ECS des équipements qui ne sont pas directement liés à la sécurité en cas d'incendie.
Lorsque le principe de la double détection est requis pour la commande des systèmes d'extinction automatique
d'incendie, la surface surveillée par détecteur Amax telle que définie dans le paragraphe 6.5.2 doit être divisée par
2 pour la zone de détection concernée.
En présence de systèmes de protection contre le feu, il est recommandé d'avoir un report de fonctionnement de
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
EXEMPLE Module d'extinction pour chaudière ou pour friteuse, systèmes de désenfumage, système d'extinction
automatique hydraulique, …
Lorsque l’ensemble ou une partie d'un système d'alarme incendie est placé dans une zone extérieure, une attention
particulière doit être portée:
6.12.1 Introduction
NOTE La terminologie reprise au RGIE et celle du présent document n’est pas toujours identique (compartiment, circuit,
…)
Les caractéristiques des canalisations doivent être conformes aux exigences spécifiées par les fabricants. Une
attention particulière doit être portée, entre autres, à:
- la mise à la terre;
Le logigramme ci-dessous (voir Figure 41) fixe les exigences minimales à respecter.
73
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
74
NBN S 21-100-1:2021
(1) Si des composants (détecteurs automatiques, déclencheurs manuels, sirènes…) sont raccordés :
• sur une des deux canalisations, la canalisation sans composant devra être une canalisation protégée
;
• sur les deux canalisations, les deux canalisations devront être des canalisations protégées
(2) Si une voie de transmission comprend:
• des éléments qui nécessitent un maintien de fonction;
• des éléments qui n’en nécessitent pas;
la voie de transmission entière doit être considérée comme nécessitant un maintien de fonction.
(3) Les dispositifs complémentaires pour préserver l'intégralité des fonctionnalités en cas de court-circuit
sont installés de part et d’autres des locaux non surveillés (en cas d’absence de composant sur ce circuit
dans le local contigu cette limite peut être repoussée)
(4) Chemin distinct
Les chemins "aller" et "retour" des circuits bouclés sont considérés comme « distinct » si une des conditions
suivantes est respectée sur la partie du parcours où le principe de « chemin distinct » est appliqué (sauf
dans le local de l’ECS):
o Dans le cas où le maintien de fonction ne s’applique à aucun composant du circuit en boucle :
• Les trajets sont physiquement séparés afin que la probabilité d'une interruption simultanée des
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
NOTE L’Annexe E fournit des exemples de canalisations et reprend les références S1 à S12 (voir Figure 41) dans ses
exemples
Les câbles doivent être protégés de manière appropriée, par exemple au moyen de chemins de câbles, de gaines,
de conduits ou d’encastrements adéquats.
Lorsque des circuits connectés en boucle sont utilisés, les effets d’une détérioration simultanée des 2 extrémités
due à un incident unique doivent être envisagés. Aux endroits où une telle détérioration est probable, soit une
protection mécanique doit être mise en place, soit les 2 extrémités de la boucle doivent être séparées de manière
suffisante pour éviter un dommage simultané.
Afin d'éviter des dommages et des alarmes intempestives, l'équipement, y compris les canalisations, installé à des
endroits susceptibles de présenter de hauts niveaux d'interférences électromagnétiques doit être pourvu d’une
protection électromagnétique adéquate.
NOTE Les hauts niveaux d’interférences électromagnétiques sont des niveaux supérieurs à ceux pour lesquels les
équipements ont été soumis à essai.
Les systèmes hiérarchisés sont fréquemment utilisés dans des situations où un site est divisé en parties plus
petites, par exemple:
75
NBN S 21-100-1:2021
Dans le cas où de tels systèmes sont prévus, des dispositions particulières doivent être prises pour s’assurer
d'une compatibilité mutuelle sur base de la conformité à la NBN EN 54-13.
Les défaillances dans un ECS ne peuvent pas affecter le fonctionnement d'un autre ECS.
Tout type de défaut d'une voie de transmission entre l'ECS secondaire et l'ECS principal ou entre différents ECS
secondaires doit être signalé sur l’ECS principal.
Un simple défaut survenant dans une liaison reliant un ou plusieurs ECS ne doit pas affecter le fonctionnement de
l'installation.
Si les commandes sont réparties entre plusieurs ECS, il n'est pas admissible qu'aucune des commandes ne
fonctionne en cas de défaillance d'une ECS.
Le réseau qui relie les ECS doit être de type câblé et bouclé, (par exemple un câble conventionnel, un câble fibre
optique, un câble informatique UTP, …) ou d'un type présentant les mêmes performances et la même fiabilité.
76
NBN S 21-100-1:2021
Ces liaisons doivent en outre se faire par des trajets distincts. Si cette séparation n'est pas possible, une autre
méthode doit être utilisée pour garantir le maintien de fonction.
Ce réseau est propre à la détection incendie et ne peut être mélangé avec d’autres technologies telles que la
gestion de l’éclairage, la gestion des parkings, les installations HVAC,....
6.14.6 Signalisations
Tous les états affichés sur les ECS secondaires doivent être indiqués sur l'ECS principal.
Les durées de traitement pour la signalisation et la transmission des informations doivent être conservées telles
que spécifiées dans les normes appropriées de la série NBN EN 54 pour l’ECS.
EXEMPLE La NBN EN 54-2 stipule que l’ECS doit passer en condition de dérangement dans les 100 s qui suivent
l’apparition d’un défaut.
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
La défaillance d’un ECS secondaire doit être indiquée sur l'ECS principal.
Le système hiérarchisé doit être conçu de telle manière que si l’exploitation du système est possible à partir de
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
l’ECS principal et à partir d’autres ECS secondaires, les modes opératoires soient identiques.
En cas de défaillance de l’ECS principal ou d’une liaison vers celui-ci, les manipulations qui peuvent être réalisées
à partir de l’ECS principal, telles que l’ordre d’évacuation de l’ouvrage, doivent pouvoir être réalisées à partir d’un
ECS secondaire.
Les prescriptions liées aux choix et/ou à l’implantation des détecteurs pourraient ne pas être applicable dans les
cas d’exceptions suivants:
- les situations qui ne sont pas explicitement prévues dans cette norme ; (p.ex. architecture spécifique,
nouvelle technologie de détection, …)
- les situations où l’application des règles prescriptives de cette norme est techniquement impossible ;
- les situations où l’application des règles prescriptives de cette norme mène à une installation déraisonnable
qui n’améliore pas significativement le niveau de performance.
Dans tous les cas d’exception identifiés ci-dessus un dossier argumenté doit être élaboré. (voir exemple de
canevas en Annexe F)
Ce dossier comprend aux moins les points suivants pour chaque cas d’exception invoqué :
77
NBN S 21-100-1:2021
- La justification de l’acceptabilité du niveau de performance (voir paragraphe 5.1) par une argumentation
théorique et par les éventuels résultats de foyers types voir paragraphe 9.2.6.
Si le dossier argumenté démontre l’acceptabilité du niveau de performance, l’installation peut être considérée
comme conforme à cette norme en ce qui concerne les cas d’exceptions concernés.
6.16 Documentation
c) les plans d'implantation montrant la position des différents équipements ainsi que les répétiteurs optiques
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
d'alarme;
h) Le dossier argumenté liés aux cas d’exception, le cas échéant. (voir paragraphe 6.15)
7 Placement
Le placement du système doit être réalisé conformément à l’étude détaillée. Si lors de la mise en œuvre, le
placement ne peut se faire selon l’étude détaillée, une alternative respectant les exigences de la norme doit être
réalisée.
Les composants doivent être placés conformément à la documentation (voir paragraphes 5.5 et 6.16)
Les canalisations électriques et de signalisation doivent être installées de manière à éviter toute influence négative
et dommage affectant le bon fonctionnement du système de détection ou d’alarme incendie. Les facteurs à prendre
en compte comprennent notamment:
- les interférences électromagnétiques à des niveaux qui pourraient compromettre le bon fonctionnement (voir
e.a. 6.13);
- la possibilité de dommage mécanique ou chimique, comprenant le dommage pouvant provoquer des courts-
circuits entre les systèmes et les autres câbles (voir e.a. 6.12.4).
Dans le but de réduire au maximum le risque de double défaut dans les circuits en boucle, ceux-ci doivent partir
de l’ECS vers les autres composants du système et revenir à l'ECS en empruntant des chemins différents et même
via des locaux différents. Si cela n'est pas possible, une autre méthode permettant de maintenir un niveau de
sécurité équivalent doit être appliquée.
78
NBN S 21-100-1:2021
Les câbles du système de détection incendie doivent au minimum être marqués ou étiquetés à leurs extrémités au
niveau de l’ECS.
Les câbles qui sont utilisés pour relier les circuits du système de détection incendie doivent être uniquement
réservés à cet usage. Cette disposition est uniquement d'application pour les liaisons entre les composants définis
dans la NBN EN 54-1.
Les câbles de puissance doivent être séparés physiquement des câbles du système de détection incendie. Plus
spécifiquement, au niveau de l’ECS, le câble d’alimentation principal ne peut en aucun cas se trouver à proximité
des circuits très basse tension (boucles, réseaux, data, …).
Le système de liaison entre les ECS doit être placé conformément aux prescriptions du fabricant et aux normes
d’application (par exemple en ce qui concerne le choix du câble, la longueur maximale, la proximité de champs
électriques, …).
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
L'installation doit être réalisée conformément aux spécifications techniques du fabricant, notamment en ce qui
concerne:
b) les caractéristiques des tubes, des branches et des raccords (matière, diamètres,…);
Afin de permettre la vérification et l’entretien, un dispositif de raccordement, par exemple un raccord union, par
tubulure doit être prévu sur le réseau de prélèvement.
Les tubes, branches et raccords constituant le réseau de prélèvement doivent être collés ou vissés suivant le type
de canalisations utilisées afin d’en assurer l’étanchéité.
Les orifices de prélèvement doivent être facilement repérables, p.ex. par un marquage clair.
Il doit toujours être possible d'effectuer facilement les tests et les entretiens nécessaires via le dernier orifice de
prélèvement ou via l'extrémité du tuyau.
Les tubes et branches doivent être fixés à l’aide de dispositifs rigides en respectant les prescriptions du fabricant.
Pour des raisons de maintenance et de contrôle, les dispositifs d'analyse doivent être facilement accessibles. En
particulier, pour les trémies d’ascenseur, les dispositifs d'analyse doivent se trouver à l’extérieur de la trémie.
7.5 Documentation
a) les plans d'exécution avec le cheminement des câbles et l’interconnexion des composants;
f) le justificatif des choix des équipements dans des conditions particulières en fonction des conditions
environnementales;
79
NBN S 21-100-1:2021
g) la liste de tous les locaux avec les composants installés (détecteurs, BP (boutons-poussoirs), sirènes, …),
l'adresse éventuelle de ces composants et le texte associé;
j) les documents attestant la résistance au feu des éléments prévus pour le resserrage, les câbles, les fixations,
…;
l) les déclarations de performances des composants couverts par une norme européenne harmonisée ou
conformes à une évaluation technique européenne (ETA).
8 Mise en service
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
L'objectif de la mise en service est de rendre le système opérationnel. L‘objectif de la vérification est de prouver
que le système placé est conforme aux exigences définies au paragraphe 5.1 et documenté selon les paragraphes
5.5, 6.16 et 7.5.
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
Lors de la mise en service une inspection visuelle minutieuse doit être effectuée pour s'assurer que le travail a été
réalisé selon les exigences, que les méthodes, les matériaux et les composants utilisés sont conformes au présent
document, que les plans et les instructions de fonctionnement sont fidèles au système placé.
Le fonctionnement correct du système de détection incendie doit être testé et vérifié lors de la mise en service.
a) toutes les évaluations visuelles qu’il est possible de réaliser pour vérifier la conformité du système installé
au présent document;
b) l'essai de fonctionnement de tous les détecteurs et déclencheurs manuels sur place et avec les moyens
simulant le phénomène physique détecté (fumée, chaleur, bris de vitre, …) avec contrôle de l'exactitude des
informations données par l'ECS (localisation, type, …);
c) les essais du bon fonctionnement du système, comprenant notamment les interfaces avec les dispositifs
auxiliaires et le réseau de transmission, à réaliser sur un nombre convenu au préalable de composants de
détection du système et la vérification que les messages sont clairs et corrects;
80
NBN S 21-100-1:2021
e) les essais de transmission à une station de réception de l'alarme incendie et, le cas échéant, du défaut ainsi
que la vérification de l'exactitude et la clarté des données transmises;
NOTE Lorsque l’alarme incendie ou le défaut de l'installation de détection automatique d’incendie est transmis à
distance, il est indispensable, avant d’entreprendre tout essai sur l’installation, d’avertir le destinataire de la nature et de
la durée exacte des essais ainsi que de leurs vérifications (confirmation et justesse de l’information).
NOTE Il convient d'avertir les occupants des locaux de tout essai du système pouvant mettre en service les alarmes
incendie de type sonore.
j) la vérification que toutes les aides à la localisation d’alarme incendie sont correctes;
k) dans le cas d’un système hiérarchisé, l’essai de tous les signaux de commandes, la vérification de la
transmission et de la corrélation des états affichés sur l’ECS principal et sur tous les ECS secondaires, la
vérification de la signalisation sur l’ECS principal d’un défaut survenant dans toute liaison reliant un ou
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
plusieurs ECS et la vérification de la signalisation sur l’ECS principal de la défaillance de tout ECS
secondaire.
1) s’assurer que le système a un code d’identification unique pour éviter les interférences avec des
systèmes similaires;
2) pour tous les composants, mettre en œuvre les moyens prévus par le fabricant et la NBN EN 54-25
pour vérifier que la marge d’immunité à l’atténuation de site est suffisante;
3) pour tous les composants, relever le niveau des signaux reçus en mode de fonctionnement normal,
selon les instructions du fabricant. Cet enregistrement servira de référence en cas de défauts futurs ;
4) si nécessaire pour la maintenance préventive (voir 11.4 m)), pour tous les composants, relever
également le niveau du bruit électrique aux récepteurs, selon les instructions du fabricant. Cet
enregistrement servira de référence en cas de défauts futurs.
Les dysfonctionnements éventuels apparus lors des essais doivent être corrigés.
8.3 Vérification
Lorsque l’installation a été mise en service, elle peut faire l’objet d’une vérification.
La vérification permet de s’assurer que l’ensemble des points de la mise en service ont été réalisés.
La vérification peut en outre consister à refaire un ou plusieurs essais et /ou contrôles qui ont été effectués lors
de la mise en service.
8.4 Documentation
a) les documents repris sous les paragraphes 5.5, 6.8.3, 6.16 et 7.5;
81
NBN S 21-100-1:2021
d) la checklist de contrôle établie lors des essais et contrôles effectués lors de la mise en service (voir
paragraphe 8.2);
e) la liste d'identification des locaux et/ou des zones avec les messages spécifiques qui apparaissent sur l’ECS
principal et les ECS secondaires;
4) les évidences de conformité aux exigences d’immunité à l’atténuation comme prévu au 8.2. l) 2).
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
9 Contrôles
Un contrôle initial permet de vérifier que le système a été correctement conçu, placé et mis en service. Les
contrôles périodiques ultérieurs permettent de s'assurer que le système est correctement exploité, entretenu et, si
nécessaire, modifié.
L'installation ou partie d’installation à contrôler doit être complètement parachevée et avoir été mise en service.
Lors des essais de contrôle, le réglage, la programmation et la configuration de l'installation doivent être identiques
à ceux prévus pour l'exploitation réelle de l'installation.
d) la vérification que les composants du système installé sont conformes à la NBN EN 54-13;
e) les marquages obligatoires (marquage CE, …) et les marques volontaires requis pour les produits;
82
NBN S 21-100-1:2021
h) dans le cas d’un système hiérarchisé, la vérification du système de liaison entre les ECS (surveillance,
intégrité des voies de transmission,…).
b) La vérification in situ que les plans de l’ouvrage fournis dans la documentation du point 5.5 correspondent
toujours avec la disposition réelle des divers espaces de l’ouvrage (locaux, couloirs, cages d’escaliers, cages
d’ascenseurs…) ;
NOTE Il s’agit fondamentalement de vérifier que les modifications et/ou extensions éventuelles dans l’aménagement
de l’ouvrage ont été intégrées dans les documents en question
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
c) la vérification de la présence du dernier rapport de contrôle initial en date et que l’objet de ce rapport
correspond bien à l’installation présente ;
NOTE Etant donné que toute extension ou modification sensible de l’installation nécessite de réaliser un nouveau
contrôle initial, une installation peut avoir été l’objet de plusieurs rapports de contrôles initiaux.
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
f) La vérification que le(les) ECS est(sont) bien accessible(s) à tout moment, dans un endroit propre et sec et
est(sont) exempt(s) de dégradations ;
g) La vérification que tous les défauts signalés dans le registre d’événement (logbook) ont été résolus
conformément à ce document et qu’il n’y a plus, lors du présent contrôle, de défauts signalés sur l’ECS ;
h) dans le cas d’un système hiérarchisé, la vérification du système de liaison entre les ECS (surveillance,
intégrité des voies de transmission,…).
Des précautions doivent être prises si les essais impliquent l'envoi de signaux vers des installations ou des
équipements auxiliaires, de manière à ce que les signaux d’essai ne provoquent pas leur fonctionnement inopiné
ou préjudiciable, comme par exemple le déclenchement non désiré d'un agent extincteur.
- l'essai d'au moins 20 % des détecteurs ponctuels à l'aide de moyens simulant le phénomène physique
détecté ainsi que toutes les signalisations qui en découlent;
- l'essai de chaque système d’aspiration à l'aide de moyens simulant le phénomène physique détecté ainsi
que toutes les signalisations qui en découlent, appliqué à l'endroit le plus défavorable du système
d'aspiration;
- l'essai de chaque système de détection de chaleur de type linéaire à l'aide de moyens simulant le
phénomène physique détecté ainsi que toutes les signalisations qui en découlent, appliqué à un endroit
quelconque du système de détection;
- l'essai d'au moins 20 % des déclencheurs manuels par circuit ainsi que toutes les signalisations qui en
découlent;
- les essais par foyer type propres aux situations particulières (hauteur, ventilation, locaux atypiques, …);
83
NBN S 21-100-1:2021
- la vérification complète de chaque scénario incendie (par essai du ou des détecteurs nécessaires à la
logique d'activation du scénario) jusqu'aux organes asservis;
- la vérification du report des signalisations vers les appareils de gestion technique centralisée éventuels;
- la vérification du groupe d'alimentation y compris les sources auxiliaires, notamment en ce qui concerne le
calcul de l'autonomie;
- la simulation de différents défauts possibles (détecteurs retirés de leur socle, circuit ouvert, circuit en court-
circuit, circuit en défaut par rapport à la terre testé au niveau de l’ECS, ouverture de lignes de sirènes,
coupure des sources d'alimentation, occultation complète du faisceau du rayon de détection d'un BEAM,
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
perte d’un composant radioélectrique, perte d’un composant assurant la redondance radioélectrique,…) et
vérification de la signalisation adéquate des défauts;
Des précautions doivent être prises si les essais impliquent l'envoi de signaux vers des installations ou des
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
équipements auxiliaires, de manière à ce que les signaux d’essai ne provoquent pas leur fonctionnement inopiné
ou préjudiciable, comme par exemple le déclenchement non désiré d'un agent extincteur.
NOTE Il convient d'avertir les occupants des locaux de tout essai du système pouvant mettre en service les alarmes
sonores.
- Si l’installation en est pourvue, les essais de transmission à une station de réception de l'alarme incendie et,
le cas échéant, du défaut ainsi que la vérification de l'exactitude et la clarté des données transmises;
NOTE Lorsque l’alarme incendie ou le défaut de l'installation de détection automatique d’incendie est transmis à
distance, il est indispensable, avant d’entreprendre tout essai sur l’installation, d’avertir le destinataire de la nature et de
la durée exacte des essais ainsi que de leurs vérifications (confirmation et justesse de l’information).
- L’essai de fonctionnement de l’alimentation secondaire par une coupure de l’alimentation principale (durant
une brève période) et la vérification du signalement de ce défaut sur l’ECS principal ;
- la simulation de différents défauts possibles (détecteurs retirés de leur socle, réseau ouvert, réseau en court-
circuit, ouverture de lignes de sirènes, coupure des sources d'alimentation, coupure du rayon de détection
d'un BEAM, perte d’un composant radioélectrique, perte d’un composant assurant la redondance
radioélectrique,…) et vérification de la signalisation adéquate des défauts;
- l'essai d'au moins 20 % des détecteurs par circuit à l'aide de moyens simulant le phénomène physique
détecté ainsi que toutes les signalisations qui en découlent ; le choix des détecteurs à tester sera opéré de
telle manière que chacun des détecteurs de l’installation sera contrôlé minimum tous les 15 ans ;
- Si l’essai de certains détecteurs le requiert, l’essai par foyer type propre aux situations particulières (hauteur,
ventilation, locaux atypiques, …) ;
- l'essai d'au moins 20 % des déclencheurs manuels par circuit ainsi que toutes les signalisations qui en
découlent ; le choix des déclencheurs manuels à tester sera opéré de telle manière que chacun des
déclencheurs manuels de l’installation sera contrôlé minimum tous les 15 ans ;
84
NBN S 21-100-1:2021
- l’essai d’au moins 20 % de tous les signaux de commande des asservissements et au moins un de chaque
type d’asservissement.
Le cas échéant, le bon fonctionnement de l'installation est vérifié, comme défini aux 9.2.4 et 9.2.5, à l'aide de foyers
types adaptés aux conditions de ladite installation (superficie effectivement surveillée, hauteur du local (volume à
surveiller), hauteur entre le risque et le premier niveau de détection et vitesse de déplacement de l'air) et du type
de risque à protéger.
Les foyers types de base sont décrits dans l’Annexe A et correspondent à une vitesse maximale de déplacement
de l'air dans le local vo égale à 1 m/s.
Dans certains cas, l'exécution des essais peut s'avérer dangereuse ou contre-indiquée, (par exemple: en raison
d'une hauteur ou d'un volume trop faible, de la proximité d'appareils sensibles,… etc.). Dans ce cas, les foyers
types électriques repris aux Annexe A.4 à A.6 peuvent être utilisés.
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
L'emplacement des foyers types est choisi à l'endroit le plus défavorable pour les détecteurs.
Pour les foyers types électriques, la quantité de matière à brûler est fixe.
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
Pour les autres foyers, la quantité de matière à brûler est déterminée par la formule suivante:
m = a1 x a2 x mo
où,
a1 et a2 sont des facteurs correctifs en fonction de la superficie surveillée et de la hauteur entre le risque et le
premier niveau de détection et sont spécifiés dans les Tableau 13 à Tableau 16.
Un facteur correctif supplémentaire doit être appliqué pour les déplacements d'air excessifs. Si la vitesse de
déplacement de l'air est supérieure à 1 m/s, des quantités supérieures de matières à brûler doivent être utilisées.
Ces quantités sont fixées au cas par cas.
Tableau 13 — Facteur de correction (a1 x a2) pour les détecteurs thermo vélocimétriques
a1 x a2
Hauteur h [m]
Ss1 30 m² 30 m² Ss1 50 m²
h3 0,5 1
5 h 7,5 1 2
85
NBN S 21-100-1:2021
a1 x a2
Hauteur h [m]
Ss1 144 m² 144 m² Ss1 289 m² 289 m² Ss1 625 m²
h 23 0,5 1 1,5
23 h 33 1 1,5 2
33 h 45 1,5 2 2,5
1 Ss est la superficie effective de détection c’est-à-dire la surface totale du local divisée par le nombre de détecteurs.
0-20 0,4
21-30 0,6
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
31-40 0,8
41-60 1,0
61-80 1,3
81-100 1,6
101-120 2,0
1 Ss est la superficie effective de détection c’est-à-dire la surface totale du local
divisée par le nombre de détecteurs.
Hauteur h
Facteur de correction a2
[m]
h3 0,6
h5 0,8
h7 1,0
h9 1,3
h 12 1,6
h > 12 1,9
Tout nouveau système de détection et d’alarme incendie doit faire l’objet d’un contrôle initial suivant le mode
opératoire de contrôle repris aux paragraphes 9.2.2 et 9.2.4.
86
NBN S 21-100-1:2021
Les systèmes de détection et d’alarme incendie doivent être contrôlées au moins tous les 3 ans suivant le mode
opératoire de contrôle repris aux paragraphes 9.2.3 et 9.2.5.
Tout système de détection et d’alarme incendie ayant subi une modification ou extension sensible selon le
paragraphe 12.2 doit être contrôlé dans l’année suivant cette modification ou extension selon le mode opératoire
de contrôle défini au paragraphe 9.2.2 et paragraphe 9.2.4.
9.6 Documentation
Lors des contrôles, tous les manquements constatés ainsi que les cas d’exception (voir paragraphes 5.5 et 6.15)
doivent être mentionnés dans le rapport.
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
Chaque contrôle doit être enregistré dans le registre d'évènements (logbook) du système.
10 Utilisation du système
Les plans de l'installation et/ou les listes des zones doivent être disponible et consultable à proximité de l’ECS
principal et de chaque ECS secondaire. Le contenu exact de ces documents (plans et listes) est déterminé en
concertation avec tous les intervenants.
e) la modification adéquate du système dans le cas où surviendraient des modifications significatives dans
l'utilisation ou la configuration de l’ouvrage;
10.2 Documentation
Le registre d'événements (logbook) doit être accessible de préférence dans ou à côté de l’ECS (support papier ou
électronique).
Le dossier technique complet doit contenir les documents repris dans les paragraphes 5.5, 6.8.3, 6.16, 7.5 et 8.4
ainsi que le(s) rapport(s) de contrôle de l'ECS principal et des ECS secondaires.
87
NBN S 21-100-1:2021
11 Vérification et maintenance
11.1 Généralités
Pour assurer un fonctionnement correct et continu, la vérification et les maintenances préventive et curative du
système doivent être effectuées.
Le but de ces opérations consiste à maintenir les paramètres des installations dans les limites des spécifications
préétablies par le fabricant, par des procédés préventifs et correctifs, de façon à garantir le fonctionnement des
installations de manière continue, correcte et fiable.
Il est important de s'assurer que des alarmes intempestives et/ou déclenchements d’asservissement ne résultent
pas des opérations de vérification et de maintenance.
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
Lorsque l’alarme incendie ou le défaut de l'installation automatique de détection d’incendie est transmis à distance,
le destinataire doit être averti sur la nature et la durée exacte des essais, avant d’entreprendre tout essai sur
l’installation.
Les occupants de l’ouvrage doivent être avertis de tout essai du système pouvant mettre en service les signaux
acoustiques, optiques et les asservissements.
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
11.3 Vérifications
a) aucun défaut ou alarme ou mise hors service ne doit être signalé à l’ECS;
b) le cas échéant, toutes les actions correctives doivent avoir été entreprises dans les plus brefs délais;
c) le cas échéant, tous les défauts ou alarmes observés doivent être enregistrés dans le registre d'événements;
d) le cas échéant, le système doit avoir été remis en service après toute intervention (arrêt, essai, mise hors
service …).
Aucun changement dans l’ouvrage ne peut affecter les performances du système (voir paragraphe 12 pour plus
d’informations).
Une liste non exhaustive des changements pouvant influencer les performances du système est reprise ci-dessous:
- modification de structure;
88
NBN S 21-100-1:2021
Les éléments suivants doivent être vérifiés au moins une fois par mois:
a) les réserves de papier, d’encre ou de ruban de toutes les imprimantes doivent être suffisantes;
Les éléments suivants doivent être vérifiés au moins une fois tous les 3 mois:
a) toutes les remarques figurant dans le registre d'événements (logbook) et nécessitant une action, doivent
avoir été traitées et solutionnées;
b) au moins un détecteur ou un déclencheur manuel, choisi de manière aléatoire, doit être activé, afin de
vérifier que l'ECS affiche le signal correctement et que les signalisations et les asservissements
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
fonctionnent correctement. Le report vers le système de gestion éventuel doit être vérifié;
c) lorsque cela est permis, toutes les liaisons avec les services de secours et de lutte contre l’incendie ou
avec le centre de télésurveillance doivent être activées;
d) le cas échéant, toutes les vérifications et essais complémentaires recommandés dans la documentation
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
e) s’ils sont présents, tous les générateurs de secours doivent être mis en service et leur niveau de carburant
doivent avoir été vérifié et complété si nécessaire;
f) dans le cas d’un système hiérarchisé, le système de liaison entre les ECS doit être vérifié (surveillance,
intégrité des voies de transmission, etc.).
Les éléments suivants doivent être vérifiés au moins une fois par an:
a) un espace dégagé supérieur ou égal à 0,5 m doit être préservé dans toutes les directions en dessous de
chaque détecteur;
b) tous les déclencheurs manuels doivent demeurer libres d'accès et bien visibles.
La maintenance préventive doit être réalisée au moins une fois par an et doit comprendre au minimum:
a) la vérification du registre d’événements (logbook), complété par les annotations sur les faits marquants
depuis la dernière maintenance;
b) le traitement et la résolution de toutes les remarques figurant dans le registre d'événements (logbook) et
nécessitant une action;
c) une vérification visuelle de l’ensemble de l’ouvrage (à l’aide des plans et in situ) afin de s’assurer que les
performances du système ne sont pas affectées par des modifications apportées à l’ouvrage et à son
exploitation;
d) la vérification et l'essai de bon fonctionnement de tous les circuits électroniques des ECS principal et
secondaires, de toutes les interfaces et de tous les asservissements jusqu’au niveau des contacts (IN ou
OUT) dans les ECS et interfaces;
89
NBN S 21-100-1:2021
1) de tous les détecteurs du système au moyen des appareils de test appropriés suivant les prescriptions
du fabricant (il est souhaitable que les essais concernant les détecteurs multicritères portent sur
l’intégralité de différents senseurs);
2) de tous les déclencheurs manuels au moyen des appareils de test appropriés suivant les prescriptions
du fabricant;
4) du télé-transmetteur et de sa configuration;
6) du report des alarmes et des défauts vers le système de gestion technique éventuel;
g) la vérification de l’horloge du système ainsi que l’exactitude du passage heure d’été/heure d’hiver;
au scenario considéré;
j) toutes les opérations nécessaires selon les recommandations du fabricant afin de garantir la performance
du système;
EXEMPLES:
- la vérification et, le cas échéant, le remplacement des filtres et/ou du ventilateur des systèmes d’aspiration;
- la vérification de l’encrassement et, le cas échéant, la calibration et/ou l’échange standard du dispositif d’analyse
des systèmes d’aspiration;
- la vérification visuelle de l’état, le nettoyage et le test d’intégrité de chaque tube des systèmes d’aspiration;
- la vérification de l’état de la fibre pour les systèmes linéaires de chaleur à fibre.
k) l’échange standard de tous les détecteurs ponctuels de fumée par des détecteurs reconditionnés. Cette
prestation doit être exécutée au moins tous les cinq ans pour chaque détecteur. Si le système de détection
est pourvu d'un système de mesure automatique et/ou de compensation du niveau de sensibilité des
capteurs pour garantir le bon fonctionnement du système, alors le délai d'échange doit être déterminé en
fonction de l'environnement des détecteurs et être repris dans la documentation. En aucun cas ce délai ne
peut être supérieur à 8 ans;
l) l’établissement d’un rapport de maintenance qui doit également attester du bon fonctionnement du système.
m) pour les systèmes utilisant des liaisons radioélectriques, appliquer une des 2 méthodes ci-dessous :
1) pour tous les composants, mettre en œuvre les moyens prévus par le fabricant et la NBN EN 54-25
pour vérifier la marge d’immunité à l’atténuation de site ;
2) relever le rapport signal/bruit aux récepteurs et le comparer aux valeurs relevées précédemment et si
la dégradation est significative appliquer la vérification du point 1).
La maintenance curative ne couvre pas une modification et/ou une extension du système. Elle concerne
uniquement la remise en état de bon fonctionnement du système par des composants technologiquement
identiques à ceux remplacés. Des circonstances particulières conduisent à devoir effectuer une maintenance
curative, à savoir:
90
NBN S 21-100-1:2021
d) les variations du niveau du bruit de fond ambiant ou l’affaiblissement sonore nécessitant de modifier les
exigences des dispositifs sonores;
11.6 Documentation
Les travaux réalisés sur le système doivent être enregistrés dans le registre d'événements (logbook).
Un rapport daté doit être rédigé à chaque intervention. Celui-ci doit reprendre notamment:
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
En cas de modification ou d'extension d'un système, le processus repris à l‘Paragraphe 5 doit être respecté. Une
extension concerne l’ajout d’au moins un composant au système existant. Une modification concerne le
changement d’au moins un composant du système existant à l’exception de ceux concernés par la maintenance.
12.2 Contrôle
- le remplacement de l’ECS;
- la nature du risque;
- l’ajout, la modification ou la suppression de détecteurs de type linéaire, par aspiration et par flamme;
91
NBN S 21-100-1:2021
Toute modification ou extension d’un système doit être effectuée de telle manière que le système modifié ou étendu
soit en tout point conforme aux paragraphes 4, 5, 6, 7 et 8 du présent document. Cependant, lorsque le système
d’origine (avant son extension ou sa modification) n’est pas conforme au présent document parce que le processus
de conception a débuté avant que ce document ne soit mis en vigueur, seules les modifications ou extensions
doivent être conformes au présent document.
b) l’alimentation électrique doit être dimensionnée pour garantir le bon fonctionnement de l’entièreté du
système;
c) la partie modifiée ou étendue du système doit être fonctionnelle avec les dispositifs existants et ne doit pas
perturber ceux-ci.
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
12.4 Documentation
Les documents de l’installation doivent être mis à jour en fonction des modifications et des extensions du système
installé.
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
92
NBN S 21-100-1:2021
Annexe A
(normative)
Essais par foyers types
A.1 Essai par foyer type à l'alcool à brûler (feu produisant des flammes et de la
chaleur)
A.1.2 Appareillage
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
A.1.2.1 Récipient à fond plat, de forme circulaire d’un diamètre de 50 cm, ou de forme carrée de longueur d’arête
de 45 cm, sur pieds avec couvercle rabattable et d’une superficie d’approximativement 2000 cm².
A.1.3.1 Verser la quantité m (avec mo = 2 l) d’alcool à brûler dans le récipient à fond plat.
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
Au moins un des détecteurs transmet un signal d’alarme incendie avant l’extinction du foyer.
A.2 Essai par foyer type à la mousse de polyuréthane (feu produisant de la fumée
sombre et des gaz de combustion)
A.2.1.1 Blocs de mousse souple (nappes) de polyuréthane, d’une densité comprise entre 17 et 20 kg/m³ et de
dimensions 50 x 50 x 2 cm
A.2.2.2 Enflammer un coin de la nappe supérieure. Aucun adjuvant d’ignifugation ne peut être utilisé.
Au moins un des détecteurs transmet un signal d’alarme incendie avant l’extinction du foyer.
A.3 Essai par foyer type aux bâtonnets de hêtre (feu produisant de la fumée claire)
A.3.2 Appareillage
A.3.2.1 Plaque chauffante, d’une température superficielle de 400 à 500 °C et d’une superficie
d’approximativement 250 cm²
93
NBN S 21-100-1:2021
A.3.3.1 Mettre à chauffer la plaque chauffante jusqu’à une température comprise entre 400 et 450 °C.
A.3.3.2 Une fois que la température est stabilisée, disposer m bâtonnets de hêtre (avec m0 = 12) en étoile sur la
face 20x50 mm.
Au moins un des détecteurs transmet un signal d’alarme incendie avant l’extinction du foyer.
A.4 Essai par foyer, constitué de deux bobines électriques en parallèle alimentées en
110 V produisant de la fumée claire
A.4.1 Appareillage
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
⎯ isolation intérieure (couche inter spire): tissu huilé de dimensions 0,12 x 49 mm;
⎯ carcasse:
A.4.2.1 Placer les bobines verticalement sur un élément incombustible. Les raccordements se font par le côté
inférieur. Elles sont séparées d'au moins 5 cm. Dans les faux planchers, les bobines sont placées dans une boîte
métallique munie d’un couvercle percé de trous et équipée d'un paravent contre les effets directs de la ventilation.
Au moins un des détecteurs transmet un signal d’alarme incendie avant l'ouverture du circuit électrique.
94
NBN S 21-100-1:2021
A.5 Essai par foyer réalisé à l'aide d'échantillons de câbles produisant une fumée
claire
A.5.1.1 Lamelles d'isolants de câbles utilisés dans le risque surveillé, de 5 mm sur 50 mm.
A.5.2 Appareillage
A.5.2.1 Plaque chauffante, pouvant atteindre une température superficielle comprise entre 400 et 450 °C et d’une
superficie d’approximativement 250 cm².
A.5.3.3 Mettre l'échantillon à chauffer sur la plaque chauffante jusqu’à une température comprise entre 400 et
450 °C.
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
A.5.3.4 Enlever l’échantillon de la plaque chauffante dès qu'un détecteur fonctionne et le peser à une précision
de 1 g.
Au moins un des détecteurs transmet un signal d’alarme incendie avant que la perte de poids des lamelles
d’isolants de câbles doit être inférieure à 10 %.
A.6 Essai par foyers réalisés à l'aide d'un fil électrique pour test de détecteurs à
détection très précoce pour des applications telles que les locaux électriques, les
salles blanches, les salles informatiques,…
A.6.1.1.1 Fil, composé de 10 brins de 0,1 mm de diamètre, isolé avec du PVC d'une épaisseur radiale de 0,3
mm, la section du conducteur étant de 0,078 mm².
A.6.1.2 Appareillage
L’ECS doit répondre dans les 120 s après la coupure de la tension au primaire du transformateur.
95
NBN S 21-100-1:2021
A.6.2 Détecteurs placés dans les endroits à forte ventilation tels qu'au-dessus des faux-
plafonds et sous les faux-planchers
A.6.2.1.1 Fil, composé de 10 brins de 0,1 mm de diamètre, isolé avec du PVC d'une épaisseur radiale de 0,3
mm, la section du conducteur étant de 0,078 mm².
A.6.2.2 Appareillage
L’ECS doit répondre dans les 120 s après la coupure de la tension au primaire du transformateur.
A.7 Essai par foyers particuliers pour les tunnels routiers ou ferroviaires et assimilés
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
A.7.1.1 Charge calorifique de 5 MW, constituée d’un bac de 4 m² contenant 20 l d'essence. Une charge
calorifique de 2,5 MW, constituée d’un bac de 2 m² contenant 10 l d’essence, peut être utilisée en cas de risque
de destruction des équipements présents dans le tunnel.
La charge calorifique, avec une vitesse d'air inférieure ou égale à 6 m/s, doit être détectée dans la minute avec
une précision de localisation de 50 m.
Le test est positif lorsqu'un signal d’alarme incendie est reçu par l’ECS.
96
NBN S 21-100-1:2021
Annexe B
(informative)
Registre d’événements (logbook) du système
B.1 Introduction
La présente annexe propose un modèle pour le Registre d’événements (logbook) du système.
Ce modèle reprend les éléments qui sont au minimum requis par le présent document et qui sont donnés à titre
d’information.
date
date
date
Entreprise (placement):
Entreprise (maintenance):
Contact téléphonique:
Il y a lieu d'enregistrer correctement tous les événements qui peuvent notamment comprendre les alarmes
incendie, les alarmes intempestives, les défauts, les signalisations d’alarme incendie, les essais, les mises hors
service temporaires et les visites de maintenance et tout autre évènement significatif. Tout travail effectué ou en
attente sera mentionné brièvement.
Compteur Date de
Action
Date Heure d'alarme Événement réalisation de Signature
requise
incendie l'action
97
NBN S 21-100-1:2021
Annexe C
(informative)
Liste type des potentiels calorifiques pour différents types de câbles
Les caractéristiques et les potentiels calorifiques des câbles présentés dans les Tableaux C.1, C.2 et C.3 ne sont
fournis qu'à titre d'exemples et peuvent être appliqués en l'absence de données plus précises.
98
NBN S 21-100-1:2021
99
NBN S 21-100-1:2021
4x 35 1x 16 – – 9,6 – 11,0
4x 50 1x 25 – – 12,4 – 14,4
4x 70 1x 35 – – 15,0 – 17,6
4x 95 1x 50 – – 19,2 – 23,2
4x 120 1x 70 – – 21,4 – 26,5
4x 150 1x 70 – – 26,0 – 32,3
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
6x 1,5 – – – – 2,4 – – – –
7x 1,5 – – – – 2,4 3,9 – 4,2 –
7x 2,5 – – – – – 4,4 – 4,7 –
7x 4 – – – – – 6,0 – 5,4 –
12 x 1,5 – – – – – 5,6 – 6,1 –
12 x 2,5 – – – – – 6,4 – 7,2 –
12 x 4 – – – – – 9,1 – 8,3 –
19 x 1,5 – – – – – 7,4 – 8,5 –
19 x 2,5 – – – – – 8,8 – 9,7 –
19 x 4 – – – – – 12,3 – 11,3 –
24 x 1,5 – – – – – 9,2 – 10,3 –
24 x 2,5 – – – – – 10,6 – 11,8 –
24 x 4 – – – – – 15,6 – 14,3 –
37 x 1,5 – – – – – 12,2 – 14,1 –
37 x 2,5 – – – – – 4,0 – 16,7 –
37 x 4 – – – – – 21,7 – 19,9 –
NOTE Extrait d’un tableau concernant des câbles allemands. Les références de câbles belges sont +/-
équivalentes aux allemands. Les valeurs calorifiques données peuvent dès lors être différentes.
100
NBN S 21-100-1:2021
NOTE Extrait d’un tableau concernant des câbles allemands. Les références des câbles
belges sont +/- équivalentes aux allemands. Les valeurs calorifiques données peuvent dès lors
être différentes.
1 Câbles de communication électronique: J-YY, JE-Y(ST)Y, J-HH, JE-H(ST)H: il s'agit de quelques types
rencontrés en Allemagne, pas nécessairement les plus courants. En Belgique, tout dépend de l'application,
on rencontre du VVT, SVV, TWAVB, TWVB, TWGB, les câbles d'instrumentation suivant NBN EN 50288-7,
les câbles de catégorie 5 et d'autres.
101
NBN S 21-100-1:2021
Type de câble
Dimensions du câble
Ames et section Halogéné Non-halogéné
NA2XSEY1 NYSEY2 - -
n mm2 n mm2 MJ/m MJ/m - -
3x 35 1x 16 37,0 38,0 - -
3x 50 1x 16 42,0 42,0 - -
3x 70 1x 16 47,0 39,1 - -
3x 95 1x 16 53,0 53,0 - -
3x 120 1x 16 60,0 58,0 - -
NOTE Extrait d’un tableau concernant des câbles allemands. Les références de câbles belges sont
+/- équivalentes aux allemandes. Les valeurs calorifiques données peuvent dès lors être différentes.
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
1 NA2XSEY: MV tripolaire = pas de construction de ce type en Belgique, le câble le plus proche est BAXCVB.
2 NYSEY : L'isolant PVC n'est plus utilisé depuis des décennies en MV, sauf en 6 kV pour le EVAVB, mais le câble
Allemand décrit n'existe pas en 6 kV.
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
102
NBN S 21-100-1:2021
Annexe D
(informative)
Modèle d’attestation de réception
D.1 Introduction
La présente annexe propose un modèle pour l'attestation de réception (voir paragraphes 7.5 i) et 8.4 h)).
Ce modèle reprend les éléments qui sont au minimum requis et sont informatifs.
Identification du projet:
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
Site surveillé:
Nom:
Adresse:
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
Code postal/Ville:
No Tél: Email:
Niveau de surveillance:
Surveillance totale
Surveillance partielle
Surveillance des voies d'évacuation
Surveillance locale
Surveillance d'équipement
Surveillance non automatique
Un registre d'événements (logbook), les plans d’implantation, les instructions d’utilisation, de surveillance régulière
et de maintenance du système ont été fournis et reçus par:
Nom:
Signature:
Fonction:
Date:
Informations complémentaires:
103
NBN S 21-100-1:2021
Annexe E
(informative)
Exemples de canalisations
E.1 Introduction
La présente annexe montre à titre informatif quelques exemples de scénarios de canalisations possibles conforme
au logigramme repris à la Figure 41.
Note : la représentation des isolateurs de court-circuit sur les schémas est une illustration théorique du principe mais ne
correspond pas à sa mise en application.
E.2.1 Légende
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
Les références « S1 à S12 » sont reprises dans le logigramme repris à la Figure 41.
104
NBN S 21-100-1:2021
E.2.2 Circuit de détection en boucle, aller et retour traversant des locaux non surveillés (sans
maintien de fonction)
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
Configuration S4
Configuration S5
Configuration S6
105
NBN S 21-100-1:2021
E.2.3 Circuit de détection en boucle, aller et retour traversant un local non surveillé (sans
maintien de fonction)
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
Configuration S3
Configuration S4
106
NBN S 21-100-1:2021
E.2.4 Circuits de détection non en boucle, traversant des locaux non surveillés (sans maintien
de fonction)
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
Configuration S1
Configuration S2
107
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
108
Configuration S7
Circuit bouclé ?
Sécurité positive ?
Maintien de fonction ?
OUI
NON
NON
NBN S 21-100-1:2021
Configuration S8
Sécurité positive ? NON
Maintien de fonction ? OUI
Circuit bouclé ? OUI
Chemin séparé ? NON (en C1)
Configuration S9
Sécurité positive ? NON
Maintien de fonction ? OUI
Circuit bouclé ? OUI
Chemin séparé ? OUI (C2 – C3)
Passage uniquement dans locaux surveillés ? NON
Isolateur de court-circuit aux limites LNS ? NON
Configuration S10
Sécurité positive ? NON
Maintien de fonction ? OUI
Circuit bouclé ? OUI
Chemin séparé ? OUI (C2 – C3)
Passage uniquement dans locaux surveillés ? NON
Isolateur de court-circuit aux limites LNS ? OUI
Configuration S11
Sécurité positive ? NON
Maintien de fonction ? OUI
Circuit bouclé ? OUI
Chemin séparé ? OUI (C2 – C3)
Passage uniquement dans locaux surveillés ? OUI
Isolateur de court-circuit ? OUI
109
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
110
Configuration S12
Sécurité positive ?
Maintien de fonction ?
OUI
OUI
NBN S 21-100-1:2021
Configuration S11
Sécurité positive ? NON
Maintien de fonction ? OUI
Circuit bouclé ? OUI
Chemin séparé ? OUI
Passage uniquement dans locaux surveillés ? OUI
Configuration S8
Sécurité positive ? NON
Maintien de fonction ? OUI
Circuit bouclé ? OUI
Chemin séparé ? NON
111
NBN S 21-100-1:2021
Annexe F
(informative)
Canevas de dossier argumenté liés aux cas d’exception
(voir paragraphe 6.15)
Cocher le type du cas d’exception pour lequel les prescriptions liées aux choix et/ou à l’implantation des détecteurs
ne peuvent pas être satisfaites :
situation qui n’est pas explicitement prévue dans cette norme ; (p.ex. architecture spécifique, nouvelle
technologie de détection, …)
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
situation où l’application des règles prescriptives de cette norme est techniquement impossible ;
situation où l’application des règles prescriptives de cette norme mène à une installation déraisonnable qui
n’améliore pas significativement le niveau de performance.
Description de la situation
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
Décrire la configuration des lieux qui met en évidence les particularités architecturales et/ou techniques qui
empêchent l’application stricte des prescriptions de la norme. Cette description peut être supportée par des plans,
croquis, schémas, photos, …
Lister les locaux et/ou volumes pour lesquels le cas d’exception est invoqué.
Lister les références des paragraphes de cette norme qui ne peuvent pas être suivis.
Motiver techniquement la raison pour laquelle la prescription ne peut pas être suivie.
Décrire en détail la solution alternative. Cette description peut être supportée par des plans, croquis, schémas,
photos, …
Argumenter techniquement le fait que la solution alternative apporte un niveau de performance acceptable pour
déceler et localiser un feu à son stade initial et est compatible avec les résultats de l’analyse des risques.
Annexe(s)
112
NBN S 21-100-1:2021
Annexe G
(informative)
Texte explicatif sur les différents détecteurs de chaleur de type linéaire
(selon EN 54-22 et EN 54-28)
Introduction
Un détecteur de chaleur de type linéaire (LTHD) est généralement constitué d’un élément capteur linéaire (p.ex.
câble, tuyau, etc.) et d’une unité de contrôle. Il est destiné à réagir sous la forme d’une alarme incendie lorsqu’il
est soumis à une élévation de température (température ou variation de la température représentative d’un
incendie) sur un tronçon de son élément capteur.
Les différents types de LTHD se distinguent par leur éventuelle capacité à être réenclenchés, par leur éventuelle
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
capacité à détecter une élévation de température très localisée et par la distribution des points sensibles le long
de l’élément capteur.
La présente annexe vise à expliquer ces différences et les applications privilégiées ou déconseillées qui en
découlent.
Capacité de réenclenchement
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
Un LTHD réenclenchable peut être remis en condition de veille après avoir donné une alarme. Il ne doit donc pas
être remplacé après une alarme incendie. Parmi ces détecteurs, ceux qui appartiennent aux classes A1 et A2 ont
une température de détection suffisamment faible que pour protéger des locaux. Les exigences concernant la
performance et la fiabilité de ces détecteurs sont décrits dans la norme NBN EN 54-22. Cette norme définit
différentes classes en fonction de leur température et de leur vitesse de déclenchement. Les détecteurs de classe
A1 et A2 sont plutôt destinés à protéger des locaux. Leur température de déclenchement se situe entre 54 °C et
65 °C (classe A1) et 70 °C (classe A2). Ils doivent également donner leur alarme dans un délai déterminé lors des
essais sur 3 foyers types différents. Les détecteurs de classes B à G sont plutôt destinés à une surveillance locale
d’un risque particulier bien identifié, par exemple des équipements. Leur température de réponse s’étale entre
69 °C et 160 °C. Ils ne sont pas soumis à la réussite d’un foyer type. Tous les LTHD réenclenchables doivent
donner leur alarme à la température correspondant à leur classe dans le cas d’une élévation lente de la température
(3 K/min) mais aussi dans le cas d’une élévation rapide de celle-ci (20 K/min).
Un LTHD non-réenclenchable est détruit par la chaleur et c’est cette destruction qui produit l’alarme incendie (p.ex.
fusion d’un tuyau sous pression, fusion d’un isolant entre 2 conducteurs, etc). Il ne peut donc pas être conservé
après une alarme et doit être remplacé. Ces détecteurs ont un temps de réaction plutôt long, ce qui peut les rendre
peu adaptés à la protection de certains locaux et d’espaces cachés. Ils sont plutôt utilisés pour protéger directement
des équipements (à proximité du risque) ou des risques similaires. Les exigences concernant la performance et la
fiabilité de ces détecteurs sont décrits dans la norme NBN EN 54-28. Ces détecteurs disposent d’un marquage qui
permet de connaître la température nominale d’alarme définie par le fabricant. Celle-ci doit être comprise dans une
gamme allant de 54 °C à 160 °C. Ce marquage doit aussi indiquer la variance autour de cette température
nominale de déclenchement qui peut être de 5 ou de 10 %. Enfin, ce marquage indique également la température
ambiante maximale d’utilisation. Ces détecteurs ne sont pas soumis à la réussite d’un foyer type. Tous les LTHD
non-réenclenchables doivent donner leur alarme à la température correspondant à leur marquage dans le cas
d’une élévation lente de la température (3 K/min). Contrairement aux LTHD réenclenchables, ils ne sont soumis à
aucune exigence concernant une élévation rapide de celle-ci. Les LTHD non-réenclenchables apportent donc a
priori moins de garantie de déclenchement rapide en cas de départ d’incendie.
Capacité à détecter une chaleur localisée (avec intégration vs. sans intégration)
Un LTHD avec intégration est un LTHD réenclenchable pour lequel la réponse à la chaleur est une fonction de la
distribution de l’élévation de la température sur l’ensemble de l’élément capteur. C’est donc la combinaison de la
température du tronçon exposé, de la longueur exposée et de la température et de la longueur non-exposée qui
va définir le seuil de déclenchement. Il s’agit par exemple des systèmes pneumatiques. Ces détecteurs ne
réagissent donc généralement pas à une élévation de la température très localisée sur l’élément capteur.
113
NBN S 21-100-1:2021
Un LTHD sans intégration est un LTHD réenclenchable pour lequel la réponse à la chaleur se produira même pour
une exposition très localisée de l’élément capteur. Il s’agit par exemple des systèmes à fibre optique pour lesquels
une augmentation très locale de la température produit une modification des paramètres de propagation de la
lumière dans la fibre qui est alors détectée pour produire l’alarme. Ces détecteurs réagissent donc généralement
à une élévation de la température très localisée tout comme à une élévation de la température répartie sur toute
une portion de l’élément capteur.
Un LTHD distribué est un LTHD réenclenchable intégrant ou non-intégrant qui répond à une chaleur appliquée en
tout point de la longueur de l’élément capteur. Un tel détecteur pourra donc générer son alarme quel que soit
l’endroit le long de l’élément capteur où l’élévation de température s’est produite.
Un LTHD multiponctuel est un LTHD réenclenchable non-intégrant qui contient plusieurs senseurs de température
discrets qui sont séparés par une certaine distance et qui sont intégrés dans l’élément capteur. Cette inter-distance
doit être inférieure ou égale à 10 m. Un tel détecteur ne pourra donc générer son alarme qu’à partir d’un point le
long de l’élément capteur où un senseur se trouve.
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
Réenclenchable Non-réenclenchable
EN 54-22 EN 54-28
114
NBN S 21-100-1:2021
Annexe H
(informative)
Texte explicatif sur les mesures sonores
Introduction
Ce texte clarifie la manière dont la "vérification de tous les appareils de signalisation optiques et acoustiques",
visée aux paragraphes 9.2.4 et 9.2.5 de cette norme, doit être effectuée dans la pratique.
Quel que soit le domaine d'application de la NBN S 21-100-1, les mesures décrites s'appliquent à tous les
émetteurs sonores ou sirènes utilisés, par exemple, pour l'alerte et l'alarme au sens réglementaire.
Exigences dB(A)
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
Mesures
- Sur base d’une observation personnelle et de mesures indicatives, une recherche active et systématique
est effectuée afin d’identifier les lieux où les exigences (voir paragraphe 6.6.2.1) pourraient ne pas être
remplies ;
- Dans le cas où, en un lieu, les mesures indicatives montrent une déviance par rapport aux exigences, au
moins une mesure de contrôle (voir ci-dessous) est réalisée par zone d’évacuation et par compartiment
incendie, afin de vérifier le respect des exigences.
Note 1 : dans le cas de lieux similaires (par exemple, une série de chambres d'hôtel, une série de bureaux, etc.), cet échantillon
peut être limité à un de ces lieux
- tous les espaces ou volumes encloisonnés résistant au feu ne sont pas des compartiments résistant au feu au sens
de la réglementation en matière d'incendie (voir les définitions dans la réglementation en matière d'incendie)
- Les volumes encloisonnés résistant au feu tels que les cages d'escalier et les cages d'ascenseur ne sont pas
considérés comme des compartiments résistant au feu au sens de la présente note.
Appareils de mesure
- Sonomètre de classe 2 (ou supérieure) selon la norme NBN EN 61672-1
- L’instrument de mesure utilisé fera l’objet d’un étalonnage réalisé au moins une fois par an et repris dans un
système de suivi de qualité.
Mesures indicatives
- Mesures à la main sans exigences supplémentaires
Mesures de contrôle
- Mesure dB(A) selon § 4.4 de la NBN EN ISO 8201
115
NBN S 21-100-1:2021
• mesure avec les sirènes en tenant compte du pic, de la durée, du minimum, du maximum, de la
moyenne, ... pendant au moins 30 secondes
Note : les mesures du bruit de fond peuvent être remplacées par les valeurs types du niveau de bruit de fond reprises dans
annexe D, tableau D.1 « Geluiddrukniveaus van het omgevingsgeluid (Lp) per gebouwtype » de la NEN 2575-3_2012.
• Ceci signifie que le système peut être considéré comme conforme dans les circonstances du contrôle.
• Si les circonstances d’exploitation risquent d’être trop différentes des circonstances du contrôle, on peut
attirer l’attention de l’exploitant sur le fait que des nouvelles mesures sont requises pour vérifier la
conformité du système.
- Si les mesures ne peuvent pas être réalisées (p.ex. l’exploitant interdit pour des raisons opérationnelles de
réaliser des mesures), l’organisme de contrôle ne peut pas se prononcer sur la conformité de l’installation
par rapport au fonctionnement et au niveau sonore des émetteurs sonores ou sirènes.
Extrait et traduction de la NEN 2575-3_2012, annexe D, tableau D.1 « Geluiddrukniveaus van het
omgevingsgeluid (Lp) per gebouwtype ». (l’original n’existe pas en Français) (Source: NEN, Delft, NL,
www.nen.nl)
Le tableau D.1 donne les niveaux de pression acoustique typiques du bruit ambiant que l'on peut attendre pour
certains types de bâtiments.
Toutefois, en utilisant ce tableau, il faut garder à l'esprit que le niveau de bruit ambiant peut varier considérablement
d'un bâtiment à l'autre. En outre, l'utilisation réelle de chaque type de bâtiment décrit peut différer de la conception.
Les niveaux de pression acoustique indiqués dans le tableau ont été mesurés aux heures les plus chargées. Les
périodes à court terme de niveaux de pression acoustique très élevés ou très bas ont été ignorées.
Pour chaque type de bâtiment, le tableau donne une gamme caractéristique de niveaux de pression acoustique.
Les mesures sous-jacentes sont généralement effectuées dans de grands bâtiments, qui ont été conçus pour une
alarme d'évacuation.
Les mesures sur lesquelles elle s'appuie ont généralement été effectuées dans de grands bâtiments pouvant
bénéficier d'un système d'alarme en cas d'évacuation.
Dans certains bâtiments, on a constaté que la variation des niveaux de pression acoustique possibles était très
importante, ce qui a conduit à classer ces types de bâtiments, par exemple, comme "bâtiments à niveau de
pression acoustique élevé".
Ces types de bâtiments ont été divisés, par exemple, en zones calmes et zones bruyantes.
116
NBN S 21-100-1:2021
Le tableau D.1 est destiné à faciliter la projection. Les niveaux de pression acoustique indiqués ne sont pas des
valeurs absolues et peuvent donc différer dans la pratique. Cela doit être pris en compte dans la projection. Il est
recommandé de procéder, si possible, à des mesures de bruit pour déterminer le bruit ambiant réel dans le bâtiment
concerné avant la projection.
Tableau D.1 — Niveaux de pression acoustique du bruit ambiant (Lp) par type de bâtiment
Bruit ambiant
Type de bâtiment Zone
(Lp) dB(A)
Auditoires Salles de concert, cinémas, théâtres 70 3
Agences bancaires Zones accessibles au public
bureaux municipaux, etc. 54
Bruyante 75
Dealing rooms Avec ordinateurs 65
Traditionnelle 80
Bâtiments d'exposition — 60
Usines Salles de contrôle 70
Production légère 85
Industrie lourde 95
Couloirs sans revêtement de sol Calme 54
ou
avec un sol dur
Bruyante 60
Tribunaux — 54
Chambres d'hôtel TV éteinte 54
TV en fonctionnement 65
Bureaux Salles de réunion, salles de conférence,
54
bureaux cellulaires
Bureaux paysagés 54
Cuisines (professionnelles) 'Standard' 70
Cuisine de lavage ou de rinçage 85
Salles de cours Calme 54
Bruyante 60
117
NBN S 21-100-1:2021
Bruit ambiant
Type de bâtiment Zone
(Lp) dB(A)
Aéroports Halls de départ, halls d'arrivée, zones
70
d'enregistrement
Jetées 60
Douane de l'aéroport Traitement des bagages 70
Allées piétonnes 54
Salons de départ 60
Musées et galeries Calme 54
Bruyante 65
Bâtiments de stockage Calme 54
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
Bruyante 75
Restaurants — 75
Espaces de sport et de loisirs Courts de squash 75
Patinoires (zones publiques) 80
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
Piscines traditionnelles 75
Piscines tropicales et ludiques 85
Pistes de bowling 75
Halls de sports Calme 65
Bruyante 80
Jeux de balle bruyants 85
Locaux techniques Chaufferie - calme 70
Chaufferie - bruyante 85
Centrales de traitement d'air 80
Salles des compresseurs 90
Gares ferroviaires Salles d'attente 54
Halls de gare 65
Plateformes 75
Centres commerciaux — 70
Boutiques et magasins Calme 54
Bruyante 75
Hôpitaux —
b
a Dans ces bâtiments, selon la procédure d'évacuation, les représentations sont arrêtées avant que le
système d'alarme d'évacuation ne soit activé. Le niveau de pression acoustique du bruit ambiant sera
alors nettement inférieur au niveau de pression acoustique pendant un spectacle. Ce dernier niveau
de bruit ambiant (faible) est indiqué dans ce tableau et doit être respecté.
b Il convient d'accorder une attention particulière au bruit ambiant dans les hôpitaux par rapport à
l'objectif du signal d'alarme. Dans une grande partie de l'hôpital, le signal d'évacuation est
principalement destiné au personnel et non aux patients. Le personnel devra prendre les mesures
nécessaires pour l'évacuation.
118
NBN S 21-100-1:2021
D.2 Audibilité
Les niveaux de pression acoustique minimaux pour les signaux sonores spécifiés dans la présente norme doivent
être au moins atteints. On peut s'attendre à ce que, dans les zones de sommeil, le niveau de pression acoustique
minimal spécifié soit, dans la plupart des cas, suffisamment élevé pour réveiller les personnes qui y dorment.
Cependant, il ne peut être garanti que toutes les personnes seront réveillées par le signal.
Comme les signaux d'évacuation ne sont donnés que pendant une courte période, les dommages auditifs sont peu
probables.
Pour les zones où le niveau de pression acoustique ambiant est élevé (au moins à partir de 80 dB(A)), il est
recommandé d'utiliser en plus des transmetteurs de signaux optiques. Ceci est en rapport avec le port de la
protection auditive.
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
Fin de la citation
reproduire ni publier son contenu soit intégralement ou en partie, ni le rendre disponible de façon temporaire ou permanente à des tiers.
119
NBN S 21-100-1:2021
Annexe I
(informative)
Liste des figures
Figure 3 — Simple défaut à l’endroit le plus défavorable d’un circuit reliant deux ECS ........................................ 27
Figure 12 — Implantation des détecteurs dans les locaux par rapport aux murs, cloisons et obstacles ............... 39
Figure 13 — Figure déterminant la zone pour l’implantation des détecteurs en cas d’obstacles au plafond ........ 40
Figure 14 — Distance Dh entre les bords supérieurs de la poutre transversale et le bord inférieur du toit ou plafond
......................................................................................................................................................................... 41
Figure 18 — Systèmes de pulsion par des grilles ou des ouvertures situées dans le plafond .............................. 47
Figure 20 — Implantation de détecteurs ponctuels en fonction des grilles ou des ouvertures situées au plafond 48
Figure 21 — Implantation de détecteurs ponctuels en fonction des grilles ou des ouvertures situées dans un mur,
directement sous le plafond ............................................................................................................................. 48
Figure 25 — Axe optique dont la longueur est fonction de la classe du détecteur ................................................ 52
120
NBN S 21-100-1:2021
Figure 26 — distance verticale maximale entre le centre du faisceau optique et le plafond/toit (d) en fonction de hP
..........................................................................................................................................................................55
Figure 30 — Implantation de détecteurs BEAM dans les travées des toitures en shed .........................................57
Figure 31 — Implantation de détecteurs BEAM intermédiaires dans les travées des toitures en shed .................58
121
NBN S 21-100-1:2021
Annexe J
(informative)
Liste des tableaux
Tableau 2 — Distances verticales (d1 et d2) de l’élément capteur au plafond ou à la toiture exprimées en
pourcentage de la hauteur du local (volume à surveiller) ............................................................................... 38
Tableau 5 — Surface et distance maximales admissibles par détecteur de fumée (Amax) .................................... 45
Ce document est protégé par la loi sur les droits d' auteur et donné sous licence par le NBN à EEB. gilles.mathieu@eiffageenergie.be s'engage à ne pas
Tableau 6 — Emplacement des détecteurs dans les plafonds perforés ou ajourés .............................................. 49
Tableau 10 — Détecteurs multiponctuels de chaleur de type linéaire : surface et distance maximales admissibles
......................................................................................................................................................................... 67
Tableau 13 — Facteur de correction (a1 x a2) pour les détecteurs thermo vélocimétriques .................................. 85
122