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- SCIENCES CTES –
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Partie A : Analyse
Exercice 1
Exercice 2
- Le chromatogramme ci-dessous décrit la séparation des composés suivants :
2 4
1
0 1 2 3 4 5 6 7 8 min.
Soit le chromatogramme ci-dessus où le pic 1 (2,0 min.) correspond à un composé non retenu
par la phase stationnaire et les pics 2 (3,7 min.) 3 et 4 correspondent à des composés retenus par
cette phase. La phase stationnaire est de la silice greffée avec un groupe octadécyle. L’éluant est
le mélange méthanol : eau (75 :25).
1) Indiquer sur ce chromatogramme les grandeurs caractéristiques suivantes :
- le temps mort tm,
- le temps de rétention tR du composé 2,
- le temps de rétention réduit t'R du composé 2.
2) Comment peut-on, toujours d'après ce chromatogramme, calculer le facteur de rétention
k du composé 2 ?
3) Proposer une identification probable des pics. Justifiez votre réponse.
4) Quelle serait l’allure du chromatogramme si la proportion d’eau était augmentée dans la
phase mobile ?
5) Quelle serait l’allure du chromatogramme si la proportion d’eau était diminuée dans la
phase mobile ?
6) Une plaque CCM (chromatographie sur couche mince) sur silice en phase polaire est
effectué sur les composés Uracile et Biphényl avec comme éluant Et2O/Pentane (1/9).
a. Rappeler le principe de la chromatographie sur couche mince (CCM) de silice.
b. Donner la définition du rapport frontal
c. Représenter une plaque CCM de ces deux produits.
d. Proposez un révélateur de CCM.
Exercice n°1 :
Dans ce court extrait de nombreux exemple de chimie verte sont présentés. Votre travail sera, à
chacun des endroits mentionnés dans le document, d’identifier quels sont les principes de chimie
verte que l’évolution chimique choisie permet de respecter.
Plutôt qu’une situation évoluant vers un paradigme unifié de la chimie verte, on observe donc un
ensemble d’apprentissages localisés réalisés par diverses communautés à l’aide d’héritages de
connaissances et de process différents. Notre focus group s’est attaché à étudier la façon dont elles
travaillent et mettent en scène leurs efforts vis-à-vis des principes de chimie verte.
33Dans les procédés thermochimiques, qui consomment beaucoup d’énergie, l’accent va être mis
sur une hybridation avec les principes de chimie verte qui réside dans la recherche d’une réduction
des coûts énergétiques et des étapes de fractionnement catalytique (quel(s) principe(s) de chimie
durable est/sont mis en avant dans ce processus ?), en cherchant à sélectionner des agents de
séparation moins nocifs (quel(s) principe(s) de chimie durable est/sont mis en avant dans ce
processus ?). Les communautés, nées des espérances des biotechnologies, espèrent réduire de
façon significative ce coût énergétique (quel(s) principe(s) de chimie durable est/sont mis en
avant dans ce processus ?) et obtenir des réactions permettant de maximiser la quantité de matière
première terminant dans le produit final (quel(s) principe(s) de chimie durable est/sont mis en
avant dans ce processus ?) grâce aux progrès dans l’ingénierie des enzymes utilisés en catalyse
(quel(s) principe(s) de chimie durable est/sont mis en avant dans ce processus ?).
Exercices n°2 :
Voici les mots clefs de la chimie académique qui ont été proposés à partir des intitulés des sections
31 à 33 du Conseil National des Universités (CNU) et des Sections 11 à 16 du Comité National
de la Recherche Scientifique (CoNRS) par Massiot, Dominique, et al. dans « La recherche en
chimie aux frontières de la connaissance », Annales des Mines - Réalités industrielles, vol. mai
2015, no. 2, 2015, pp. 53-57. Vous vous efforcerez d’identifier en le justifiant brièvement, les
mots-clefs les plus importants dans le cadre du développement de la chimie durable dans la
société actuelle et vous les relierai aux principes de la chimie durable que vous connaissez. (min
150 mots)
Exercice 3 :
Calculer l’économie d’atomes de la réaction d’oxydation du 2-octanol en 2-octanone avec le réactif
de Jones (CrO3/H2SO4) (produits: H2O et Cr2(SO4)3).
Comparer cette valeur avec celle obtenue dans les conditions de Noyori (réactif: H2O2, produit:
H2O).
Commentez.
Masse molaire atomique (g.mol-1)
C : 12 ; H : 1 ; O : 16 ; Cr : 52 ; S : 32.1
L3 Sciences Physique-Chimie
Session 1 – Année 2020-2021
English Exam
I. READING COMPREHENSION
1. Vocabulary. Match the following words or expressions underlined in the text with their correct
definition or synonym. (3.5 points)
2. Say if the following statements are True or False. Justify your answer by quoting from the text.
(6 points)
1. The findings of this study confirm what previous works found out about children’s exposure to flame-
retardants.
2. This study started last year.
3. It is the first study of its kind.
4. Newer flame-retardants are safe alternatives to PBDEs.
3. Answer the following questions with full sentences when possible. (5.5 points)
“The chemical products we use every day to make our lives safer and easier are destroying us”.
Do you agree with this statement? Justify. (160-170 words)
Session de juin 2021
EXAMEN DE Chimie inorganique 2
1h
Pas de documents, calculettes autorisées.
Partie du diagramme solide-liquide fer-titane (0 ≤ w(Ti) ≤ 0,46) avec w(Ti) = fraction massique de titane
Abscisses de quelques points particuliers : w(B) = 0,075 ; w(D) = 0,125 ; w(E) = 0,30
1. Définir solidus et liquidus puis indiquer sur la figure les courbes correspondantes
2. Déterminer la composition molaire du composé défini correspondant à l’abscisse (fraction massique) w
(E) = 0,30. En déduire la formule chimique de ce composé.
3. Indiquer la nature des phases en présence dans tous les domaines numérotés. Pour le domaine IV
considérer les cas T<600°C et T> 600°C. Préciser la variance dans chaque cas.
4. Calculer la variance d’un mélange de composition en titane comprise entre w(B) = 0,075 et w(E) =
0,30 à la température de 1314°C. Que peut-on déduire de cette valeur ?
5. Donner l’allure de la courbe de refroidissement que l’on obtient en partant d’un mélange à 1700°C
pour les compositions suivantes : w = 0,05 ; w(D) = 0,125 ; w = 0,20 ; w = 0,3 et w = 0,35. Indiquer les
phénomènes intervenant dans chaque partie des courbes de refroidissement.
1
6. On porte 100g d’un mélange de composition w(Ti) = 0,20 à la température de 1400°C. Quelle est la
masse de titane à l’état liquide ? On précise que le point F a pour coordonnées (w(F) = 0,17 ; T(F) =
1400°C).
7. On abaisse maintenant la température du mélange (question 6) de composition w(Ti) = 0,2 à la
température de 1000°C. Indiquer la composition et la masse de chacune des phases en présence
Un composé très utilisé pour ses propriétés ferromagnétiques a pour formule brute FexTiy .
Ce composé peut se décrire à partir de la maille cubique face centrée du titane. Les atomes de fer
occupent la totalité des sites tétraédriques.
a) Représenter la maille de ce composé.
b) Donner la coordinence du fer par rapport au titane et du titane par rapport au fer.
c) Indiquer la structure de ce composé.
d) Déterminer sa formule.
e) Calculer le paramètre de sa maille.
f) Calculer la compacité et la masse volumique de ce composé.
2
Chimie Inorganique et Matériaux
L3PC juin 2021 (1h)
Pour pouvoir se chauffer et cuire leur nourriture, nos naufragés ont besoin de feu. Sans allumettes, des
solutions alternatives doivent être trouvées. Heureusement, les connaissances de Cyrus Smith en chimie vont
les aider :
Le retour fut marqué par un incident heureux, la découverte que fit l’ingénieur d’une substance propre à
remplacer l’amadou. [...] Une armoise convenablement desséchée, fournit une substance très inflammable
après avoir bouilli dans une solution de KNO3 ou de KClO3. L’ingénieur l’eut imprégnée par KNO3 dont l’île
possédait plusieurs couches.
7. Est-ce que la potasse est un acide ou une base ? Est-ce un agent fort ou faible ?
8. Déterminer le gaz et proposer encore une réaction de son obtention.
9. Ecrivez la réaction de formation de K2CO3 à partir de potasse et de X.
Sur l’île les naufragés ont retrouvé les minéraux de fer Fe2O3 et FeS. Le dernier a été utilisé pour la fabrication
de l’acide sulfurique qui à son tour réagissant avec KNO3 a donné l’acide nitrique.
10. En utilisant la théorie de Pearson expliquez pourquoi les ions Fe3+ ont plus tendance à se connecter avec
l’oxygène et le Fe2+ avec le souffre.
11. Donner les formules de l’acide sulfurique et nitrique.
« Voyez-vous, monsieur Cyrus, tant que nous n’aurons pas un ou deux fusils de chasse, notre matériel laissera
à désirer !
– Sans doute, Pencroff, répondit le reporter, mais il ne tient qu’à vous !Procurez-nous du fer pour les canons,
de l’acier pour les batteries, du salpêtre, du charbon et du soufre pour la poudre, du mercure et de l’acide
azotique pour le fulminate, enfin du plomb pour les balles, et Cyrus nous fera des fusils de premier choix.
12. Dans ce passage identifier les corps purs métalliques et non-métalliques.
ANNEXE
c(Pauling) 2,1 2,0 2,5 3,0 3,5 4,0 2,5 3,0 1,5 1,8 1,0 0,9 3,0 2,7
Elément Al Si Ge Se S Li Na Ba Cu
c(Pauling) 1,5 1,8 1,8 2,4 2,5 1,0 0,9 0,9 1,9
Épreuve CTES électromagnétisme
Examen d’Électromagnétisme
On considère l’espace vide infini et homogène, absent de toute charge et de courant. Dans la suite, on notera ε0 et µ0
la permittivité et la perméabilité du vide, respectivement.
1. 1 Donner les équations de Maxwell dans le vide en l’absence de charge et de courant en régime temporel.
→ −
− →
2. 1 Donner les équations de propagations satisfaites par E et B .
→
−
3. 3 Vérifier que l’onde plane monochromatique linéairement polarisée de vecteur d’onde k = k − →
u z se propageant
→
− →
− →
− →
−
selon z et de fréquence angulaire ω, E (z, t) = E0 cos(kz − ωt) u x et B (z, t) = B0 cos(kz − ωt) u y est solution des
équations d’onde établies à la question précédente. Quelle est la relation de dispersion k(ω) ? Quelle est la relation
entre le champ électrique et magnétique ?
9. 2 Montrer que quand on a un bon conducteur (σ ≫ εω) alors l’indice optique s’écrit comme :
r
εr µr σ 1/2
n= (1 + i),
2 εω
avec εr et µr la permittivité et perméabilité relative du milieu, respectivement. En déduire l’épaisseur de peau du
milieu.
10. 3 Calculer l’indice quand on a un mauvais conducteur (σ ≪ εω). Calculer l’amortissement de l’onde quand elle se
propage dans ce matériau. Conclusion.
Sujet : o Session 1 - o Session 2 Durée de l’épreuve : 1 heure
Sujet : vous rédigerez l’introduction et un plan de synthèse (le plus détaillé possible)
présentant le corpus suivant, qui porte sur le transhumanisme.
Corpus
• Document n° 1 : Mary Shelley, Frankenstein ou le Prométhée moderne, 1831,
• Document n° 2 : Luc Ferry : « Le transhumanisme parie sur le fait que l’homme est
perfectible », Propos recueillis par Camille Tassel, Le Monde des religions, 17/06/2016,
• Document 3 : Joël de Rosnay, « Intelligence artificielle : le transhumanisme est
narcissique. Visons l'hyperhumanisme », Le Nouvel observateur, 26/04/2015.
Un des phénomènes qui avaient particulièrement attiré mon attention était la structure
du corps humain, et à la vérité, de tous les animaux doués de vie. Quelle était donc, me
demandais-je souvent, l’origine du principe de la vie ? Question audacieuse, et que toujours on
a considérée comme mystérieuse ; pourtant, combien de secrets ne sommes-nous pas sur le
point de pénétrer, si seulement la lâcheté ou la négligence ne limitaient pas nos recherches ! Je
roulais en mon esprit toutes ces pensées, et finis par décider de m’appliquer particulièrement
aux branches des sciences naturelles qui touchent à la physiologie. Si je n’avais été animé d’un
enthousiasme presque surnaturel, mon application à ce sujet aurait été fastidieuse, et presque
intolérable. Pour rechercher les causes de la vie, il est indispensable d’avoir d’abord recours à
la mort. J’appris donc l’anatomie ; mais cela ne suffisait point ; il me fallait en outre observer
la désagrégation et la corruption naturelle du corps humain. Au cours de mon éducation, mon
père avait pris le plus grand soin pour que nulle horreur surnaturelle n’impressionnât mon esprit.
Je ne me rappelle pas avoir tremblé en entendant un conte superstitieux, ni avoir eu peur de
l’apparition d’un fantôme. Les ténèbres n’avaient point d’effet sur mon imagination, et un
cimetière n’était, à mes yeux, que le réceptacle de corps privés de vie qui, après avoir été le
temple de la beauté et de la force, étaient devenus la nourriture des vers. Voici que j’étais amené
à examiner la cause et les étapes de cette corruption, et contraint de passer des jours et des nuits
dans les caveaux et les charniers. Mon attention se fixait sur chacun des objets les plus
insupportables pour la délicatesse des sentiments humains. Je voyais la forme magnifique de
l’homme s’enlaidir et disparaître ; j’observais la corruption de la mort succéder à la fraîcheur
des joues vivantes ; je voyais le ver prendre pour héritage les merveilles de l’œil et du cerveau.
1
Je m’arrêtais, examinant et analysant tous les détails du passage de la cause à l’effet, tels que
les révèle le changement entre la vie et la mort, entre la mort et la vie, jusqu’au moment où, du
milieu de ces ténèbres, surgit soudain devant moi la lumière… une lumière si éclatante et si
merveilleuse, et pourtant si simple, qu’ébloui par l’immensité de l’horizon qu’elle illuminait,
je m’étonnai que, parmi tant d’hommes de génie, dont les efforts avaient été consacrés à la
même science, il m’eût été réservé à moi seul de découvrir un secret aussi émouvant.
(…) Après des jours et des nuits de labeur et de fatigue incroyables, je réussis à
découvrir la cause de la génération et de la vie ; bien plus, je devins capable, moi-même,
d’animer la matière inerte.
L’étonnement que j’éprouvai tout d’abord à cette découverte fit bientôt place à la joie
et à l’enthousiasme. Après de si longues heures de dur travail, arriver soudain au sommet de
mes désirs était l’aboutissement le plus heureux de ma peine que je pusse concevoir. Mais cette
découverte était si grande et si accablante, que toutes les démarches par lesquelles j’y étais
parvenu se trouvèrent oblitérées, et que je n’en contemplais plus que le résultat. Ce que les plus
grands savants, depuis la création du monde, avaient cherché et désiré, se trouvait désormais
entre mes mains.
Document n° 2 : Luc Ferry : « Le transhumanisme parie sur le fait que l’homme est
perfectible », Propos recueillis par Camille Tassel, Le Monde des religions, 17/06/2016
Luc Ferry : Le transhumanisme, qui nous vient des États-Unis, est encore mal connu en
Europe. Largement financé par Google, il a pris outre-Atlantique une importance considérable,
suscité des milliers de publications et de colloques, engendré des débats passionnés avec des
penseurs de tout premier plan comme Francis Fukuyama, Michael Sandel ou Jürgen Habermas.
Il s’agit d’abord pour les transhumanistes de passer d’une médecine thérapeutique classique –
dont la finalité depuis des millénaires était de soigner, de « réparer » les corps accidentés ou
malades – au modèle de « l’augmentation » du potentiel humain.
Il s’agit aussi de corriger volontairement la loterie génétique qui distribue injustement les
qualités naturelles et les maladies. C'est là ce que signifie le slogan transhumaniste « From
chance to choice » : passer du hasard aveugle au choix éclairé afin de lutter contre les inégalités
naturelles. Nous en sommes encore loin, mais qui peut dire à quoi ressembleront la
technomédecine, les nanotechnologies, l’intelligence artificielle et la biochirurgie au siècle
prochain ? Il faut, comme le disent Fukuyama, Sandel et Habermas, anticiper dès maintenant
les problèmes éthiques que cette nouvelle approche de la médecine va poser.
2
Document 3 : Joël de Rosnay, « Intelligence artificielle : le transhumanisme est
narcissique. Visons l'hyperhumanisme », Le Nouvel observateur, 26/04/2015
Élitiste, parce que les transformations prévues sur le corps ou le cerveau sont réservées
à quelques privilégiés disposant de moyens financiers, leur permettant d’intégrer de nouvelles
capacités ou de subir des modifications.
Égoïste, parce que tout ce qui vient de la nature doit retourner à la nature. Dans tous les
aspects de l’évolution, on constate que la vie et la mort sont indissociables et indispensables
l’une à l’autre.
C’est à ce stade que l’intelligence artificielle peut aider à ouvrir une autre voie. Une voie
qui permettrait de dépasser le caractère individualiste, élitiste ou égoïste des promoteurs du
transhumanisme, c’est-à-dire de considérer l’intégration des humains et leur symbiose plutôt
que leur transformation individuelle.
1
Allusion à l’eugénisme décrit dans le roman d’Aldous Uxley, le Meilleur des Mondes (1932).
3
Année universitaire 2020/2021
Données :
~ = 1, 05 × 10−34 J·s
c = 2, 99 × 108 m·s−1
1 eV = 1, 61 × 10−19 J
1
où θ est un angle de mélange. Ces combinaisons linéaires vont osciller en fonction
du temps et mener à des phénomènes mesurables. On supppose qu’à l’instant t = 0,
on observe un neutrino d’impulsion p dans l’état |νe i :
Pour une énergie cinétique Ec = pc = 4 MeV et une différence de masse telle que
(m21 − m22 )c4 = 10−4 MeV, calculer L12 .
5. Soit ` la position du détecteur par rapport à l’endroit où le neutrino est apparu. Montrer
que la probabilité Pµ (`) de trouver le neutrino dans l’état |νµ i à l’instant t s’exprime
comme
2 2 π`
Pµ (`) = sin (2θ) sin
L12
Que vaut la probabilité Pe (`) de trouver le neutrino dans l’état |νe i à l’instant t à une
distance ` du lieu de création ?
6. L’expérience KamLAND (KAMioka Liquid scintillator Anti-Neutrinos Detector), réali-
sée en 2002, est une collaboration entre japonais, chinois et américains. Ce détec-
teur a recueilli les neutrinos issus des nombreux réacteurs nucléaires au Japon, pour
une distance moyenne de ` = 180 km. La figure 1 montre Pe calculé à partir du rap-
port entre le nombre de neutrinos électroniques νe détectéset le nombre de neutrinos
électroniques attendus, en fonction de la distance au réacteur (lieu où les neutrinos
sont créés) pour différentes expériences dont KamLAND (le point rouge).
On constate que toutes les expériences sauf KamLAND ont donné un résultat Pe ≈ 1.
L’expérience KamLAND a donné le résultat Pe = 0, 61 ± 0, 10.
(a) Que signifie le fait que Pe soit différent de 1 ?
(b) Justifier, par un calcul d’ordre de grandeur de Pe qu’aucune expérience sauf Kam-
LAND n’ait pu mesurer un résultat différent de 1.
(c) Conclure.
2
KamLAND experiment
•
3
Aix Marseille Université Licence PC Télé-Enseignement L3 2020/2021
1. 1 Quelles sont les conditions pour que deux ondes lumineuses interférent ?
2. 1 Deux ondes interfèrent, quelle est la condition pour que la visibilité des franges soit maximum.
3. 1 Expliquer pourquoi les pêcheurs utilisent des lunettes polarisantes.
4. 2 On veut transformer une onde rectiligne en une onde polarisée circulairement. Que doit on utiliser ?
Problème
Soit un système de deux fentes de largeur a séparées par une distance c est éclairé par une source de longueur d’onde
λ située à une distance d en amont des deux fentes. Un écran d’observation est placé à une distance D des deux fentes,
voir figure ci dessous.
Epreuve CTES électromagnétisme
X
x M
F1
S
c 0 z
F2
d D
1. 1 Considérons que la source S est ponctuelle, située à une distance x = 0 de l’axe du montage. Ecrire la différence
de marche optique entre le rayon qui passe par la fente F1 et le rayon qui passe par la fente F2 au point M , en faisant
l’hypothèse que c ≪ D.
2. 2 Maintenant nous avons x 6= 0, exprimer la différence de marche optique en faisant l’hypothèse que x, X sont
petits devant d et D, respectivement.
3. 1 En déduire l’intensité sur l’écran d’observation.
4. 4 Considérons maintenant le cas plus réaliste d’une source étendue et uniforme, de largeur b dans la direction x,
centrée sur l’axe optique. Nous pouvons alors écrire la source comme : I0 (x) = I0 /b pour −b/2 ≤ x ≤ b/2 et 0 sinon.
Montrer que l’intensité mesurée sur l’écran s’écrit comme :
I = 2I0 1 + sinc πcb 2πc X
λd cos λ D .
On donne la formule de trigonométrie sin p − sin q = 2 sin p−q cos p+q
2 2 .
5. 1 Donner la définition du contraste.
6. 1 Montrer qu’il existe des valeurs particulières de b pour lesquelles le contraste est nul.
7. 1 Que se passe t-il pour b = 0 ?
8. 1 Que se passe t-il pour b = 3 λd
2c ?
Données numériques :
Constante réduite de Planck, ħ = 1,05459 ´ 10-34 J.s Charge d’un électron, e = 1,6 ´ 10-19 C
Constante de Boltzmann, kB = 1,38 ´ 10-23 J.K-1 Masse d’un électron, m = 9,1 ´ 10-31 kg
Constante des gaz parfaits, R = N kB = 8,314 J. mol-1 Nombre d’Avogadro, N = 6,022 ´ 1023 mol-1
L’or est un métal de transition de structure électronique [Xe] 4f14 5d10 6s1. La structure
cristalline de l’or est cubique à faces centrées avec un paramètre de maille a = 4,08 Å.
1/2
Cours de Physique du Solide CTES O. Thomas 2021
Figure 2 : Surface de Fermi de l’or.
III.2 La structure de bande de l’or est présentée dans la figure 3. Quelle est la nature (s, p, d,
ou f) des bandes d’énergie présentes au niveau de Fermi ? Identifiez sur la figure les bandes
d.
Figure 3 : Structure de bandes d’énergie de l’or. L’énergie des électrons est donnée relativement à l’énergie de
Fermi EF.
III.3 Combien peut-on loger d’électrons par bande d’énergie ? Représentez très
schématiquement la densité d’états par unité d’énergie. Faites apparaitre l’énergie de Fermi
sur ce graphe.
III.4 A votre avis l’or est-il conducteur ou bien isolant ? Justifiez votre réponse.
III.5 La couleur de l’or est principalement due aux transitions interbandes entre la bande d et
la bande de conduction. Représentez une telle transition sur la figure 3, calculez l’énergie et
la longueur d’onde des photons associés à cette transition.
2/2
Année universitaire 2020/2021
Un système électronique embarqué peut se mettre à dysfonctionner suite à une chute du niveau d’alimentation
de sa source d’énergie (pile, accumulateur…). Un exemple de circuit permettant la surveillance d’un niveau
de tension stationnaire, composé d’une diode Zéner, d’une diode électroluminescente (LED), d’un
amplificateur opérationnel (AOP) alimenté symétriquement (+15V et -15V) et de résistances, est présenté sur
le schéma ci-dessous. La tension dont on souhaite pouvoir détecter une chute de 20% est notée 𝑈0 , et les
caractéristiques courant-tension des deux diodes sont rappelées en fin d’énoncé.
1. Déterminer, par une simple observation du schéma ci-dessus, le régime de fonctionnement de l’AOP
que l’on considérera idéal dans le cadre de ce problème. Quelle(s) valeur(s) peut alors prendre la
tension 𝑉𝑠 à la sortie de ce dernier ? (2 points)
2. Que valent les courants entrant par les bornes inverseuse et non-inverseuse de l’AOP ? En déduire
l’expression de 𝑉 − en fonction de 𝑈0 , 𝑅1 et 𝑅2 . (2 points)
3. On prendra dans la suite de l’énoncé 𝑈0 = +15𝑉 et 𝑉𝑍 = −5,1𝑉. Préciser le régime dans lequel la
diode Zéner opère. Que vaut alors approximativement la tension aux bornes de cette dernière ? Quel
est le rôle de la résistance 𝑅𝑝 ? (3 points)
5. Sachant que la tension de seuil de la LED est de l’ordre du volt, que se passe-t-il lorsque 𝑣𝑒𝑑 > 0 et
𝑣𝑒𝑑 < 0 ? Quel est alors le rôle de la résistance 𝑅𝑑 ? En quoi ce circuit peut-il faire office de détecteur ?
(3 points)
6. En choisissant 𝑅1 = 27𝑘Ω et 𝑅2 = 20𝑘Ω, décrire ce qu’il se passe lorsque 𝑈0 diminue (tout en restant
supérieure à |𝑉𝑍 |) ? Justifier l’intérêt d’utiliser une diode Zéner dans ce montage. (3points)
7. Si la puissance maximale pouvant être dissipée par la diode Zéner est de 0,5W, calculer la valeur
minimale pouvant être choisie pour 𝑅𝑝 . (2points)
8. Pourquoi le courant traversant la diode Zéner ne doit-il pas chuter en-dessous d’une certaine valeur ?
Si on considère que cette dernière est de l’ordre de 5mA, calculer la valeur maximale pouvant être
choisie pour 𝑅𝑝 afin que le circuit puisse détecter une chute de la tension 𝑈0 allant jusqu’à 20% de sa
valeur initiale. (3points)
Année universitaire 2020/2021
Sujet session de : ⌧ 1er semestre - ! 2ème semestre - ! Session 2 Durée de l’épreuve : 1h30
Merci de rédiger chaque partie sur des copies séparées. Il est recommandé de
lire attentivement l’ensemble du sujet avant de composer. Vous veillerez à
justifier clairement et avec précision l’ensemble de vos réponses.
1. Qu’est-ce que la synthèse additive des couleurs ? Qu’est-ce que la synthèse soustractive ?
3. Définir ce que sont la teinte, la saturation et la luminosité d’une couleur. Donnez la teinte,
la saturation et la luminosité de la couleur A.
4. Comment l’amplitude du signal nerveux émis par un cône dépend-elle de la longueur d’onde
λ et de l’intensité lumineuse de la lumière reçue par le cône ?
5. A votre avis, quelles sensations colorées sont accessibles à une personne dont l’œil ne
contient que des cônes longues longueurs d'onde (L) ? Même question pour un œil contenant
toutes les cellules visuelles, sauf ces cônes longues longueurs d'ondes.
L’énergie d’appariement P des électrons de l’ion Cr2+ est de 20500 cm-1 alors que ∆o pour
[Cr(H2O)6]2+ est de 14000 cm-1.
8. A quelle longueur d’onde (en nm) va-t-il absorber ? Quelle sera la couleur d’une solution de
ce complexe ?
B
A
C
D E
Mono
ortho
méta
para
CΞN
Nitrile
Partie RMN :
2. Déterminer le déplacement chimique et le nombre de protons pour chaque signal. D’après ces
résultats donner les groupements fonctionnels possibles. Présenter vos résultats sous forme de
tableau du type :
3. Analysez les figures de couplage des signaux et présentez vos résultats sous forme de tableau :
4. Expliquez les figures de couplage observées pour les différents signaux. En déduire
l’organisation des différents groupements dans la molécule.
L’ajout de cuivre à l’aluminium permet d’obtenir un alliage à la fois léger et résistant. Plusieurs
mécanismes sont à l’origine de l’augmentation de la dureté, tels que la formation d’une solution
solide (les atomes de cuivre sont incorporés à l’intérieur de la matrice d’aluminium) ou bien la
précipitation de phases intermétalliques comme -Al2Cu. Nous allons nous intéresser au
mécanisme de mise en solution du cuivre dans l’aluminium.
1. Pour une structure cubique, représenter les plans cristallins ayant les indices de Miller
suivants : (11-1) et (311).
3. Le paramètre de maille de l’aluminium pur est aAl = 4,046 Å. Calculer la distance inter-
réticulaire des deux plans précédents.
4. L’aluminium a une structure cubique F. Dessiner sa maille cristalline (sans tenir compte
de la taille des atomes).
6. Calculer la compacité CCFC d’une structure F (on considérera le modèle des sphères dures
indéformables).
9. Expliquer pourquoi on n’obtient pas le même nombre de pics dans les deux spectres.
10. Démontrer à partir d’un de ces diagrammes au choix que le réseau de Bravais de
l’aluminium est bien F et pas cubique centré I.
11. Déterminer le paramètre de maille à partir de ce diagramme.
Le cuivre a un rayon atomique vaut RC = 128 pm. Nous allons chercher s’il peut s’insérer dans
les sites octaédriques des mailles cubiques de l’aluminium.
12. Où sont situés les sites octaédriques et combien y en a-t-il ? Vous pouvez vous aider de
schéma(s).
13. Quel serait le rayon maximal RM d’un atome qui s’insérerait dans ce type de site sans
déformer la structure cristalline ? Calculer RM.
14. Que pouvez-vous en conclure sur la solubilité par insertion du cuivre dans l’aluminium ?
15. Citer un autre moyen d’incorporer des atomes de cuivre dans la maille cristalline de
l’aluminium.
Données numériques :
• M(Al) = 27 g.mol -1
Rappels :
𝑎
• Pour un système cubique on a 𝑑ℎ𝑘𝑙 = √ℎ2+𝑘2+𝑙2 avec a le paramètre de maille.
• La condition de réflexion pour un réseau CFC est que h, k et l soient de même parité.
Figure 2 : diagramme de poudre obtenu pour un alliage Al-Cu avec une longueur d’onde =
0,1544390 nm.
L3 / 2020-2021
Synthèse organique
UE SCH5U13T
Examen de 1ère session 2021 Durée de l’épreuve : 1h heure
Aucun document ni calculatrice autorisés
Exercice 1
Exercice 2
La vanilline (arome naturel de la vanille, de structure donnée ci-dessous) est traitée par de
l’iodométhane en présence de carbonate de potassium K2CO3 pour donner le veratraldehyde
(C9H10O3).
Sujet session de : ⌧ 1er semestre - ! 2ème semestre - ! Session 2 Durée de l’épreuve : 1h30…………..
Examen de : !L1/!L2/!L3 - !M1/!M2 - ! LP - ! DU Nom diplôme : …Licence de Chimie et de Physique parcours PC.
Ce sujet comporte 5 pages dont 2 pages d’annexes à rendre avec votre copie. Vous trouverez
un formulaire et des données à la fin de l’exercice 2. Il est recommandé de lire attentivement
l’ensemble du sujet avant de composer. Vous veillerez à justifier clairement et avec
précision l’ensemble de vos réponses
Exercice 1 (6 points)
Afin d’obtenir un électrolyte d’étude électrochimique du couple Cu2+/Cu, on prépare une solution de
sulfate de sodium Na2SO4 en dissolvant 3,55 g de ce composé dans l’eau pour obtenir 250 mL de solution.
On ajoute également un volume d’une solution mère de CuSO4 à 0,1M pour obtenir une concentration finale
de 0,005M.
1. Calculer la concentration molaire des ions dans la solution obtenue et le volume de solution mère
ajouté. (2pt)
2. Calculer la conductivité de la solution. (2pts)
3. Quel est le rôle du sulfate de sodium lors d’une mesure de courbe intensité potentiel ? (2pts)
Données :
λ°(Na+) = 5,0 x 10-3 S.m2.mol-1 λ°(SO42-) = 7,7 x 10-3 S.m2.mol-1 λ°(Cu2+) = 10,8
mS.m2.mol-1
M(Na) = 23,0 g.mol-1 M(S) = 32,1 g.mol-1 M(O) = 16,0 g.mol-1.
4. D’après les potentiels standard, montrer que d’un point de vue thermodynamique les réactions
électrochimiques principales d’électrodes sont l’oxydation du [Fe(CN)6]4- à l’anode et la réduction des
protons à la cathode. (1pt)
5. Pour ces 2 couples, écrire l’expression littérale précise de l’équation de Nernst littérale (pas de
calcul). (2pts)
1
6. Montrer que la réaction bilan associée à la cellule électrochimique est possible seulement par
électrolyse d’un point de vue thermodynamique et en déduire la constante d’équilibre de la réaction
bilan. (2pts)
8. Sur l’annexe 2, tracer l’allure de la courbe de polarisation stationnaire associée à l’oxydation sur une
électrode de platine dans cet électrolyte, en considérant que l’électrode de référence utilisée est
une électrode au calomel saturée (ECS) (3pts):
- Indiquer les réactions qui ont lieu sur les différentes parties de la courbe,
- justifier la présence ou l’absence de palier de diffusion.
- indiquer la valeur numérique de potentiel au potentiel de demi-vague lorsqu’il existe.
9. L’électrolyse dure 5 minutes, pendant lesquelles la densité du courant varie peu et reste voisine de 8
mA.cm-2. Calculer la concentration finale de Fe(II). (2pts)
Données :
E° ([Fe(CN)6]3-/[Fe(CN)6]4-)= 0.36 V/ESH
E° (O2/H2O)= 1,23 V/ESH
E° (H+/H2)= 0 V/ESH
E° (S2O82-/SO42-)= 2,01 V/ESH
E° (NO3-/NO)= 0,96 V/ESH
E° (K+/K)= -2,93 V/ESH
Formulaire
# Constantes/données :
Ln(10)RT/F » 0,06V à 25°C R = 8,314 J.mol-1.K-1 F = 96485 C.mol-1
2
Exercice 3 : Alliage titane-vanadium (13 points)
Les alliages de titane et de vanadium sont utilisés dans le secteur aéronautique, pour la réalisation des
réacteurs et des trains d’atterrissage. Le diagramme binaire isobare solide-liquide simplifié et limité aux
hautes températures est donné en annexe (3) sous une pression p°=1 bar, avec en abscisse la fraction
massique en vanadium, wV, et en ordonnée la température exprimée en degré Celsius.
2. Un point remarquable noté « I » apparaît sur ce diagramme binaire pour une fraction massique en
vanadium WV = 0,3 et une température T = 1560°C. Préciser la propriété physique remarquable du mélange
correspondant.
3. Représenter l’allure des courbes d’analyse thermique isobare de refroidissement pour des fractions
massiques en vanadium respectivement de WV = 1,0, WV = 0,1 et WV = 0,3.
4. Lors du refroidissement, à partir de 1750 C°, du mélange représenté sur le diagramme par le point (●),
donner la température d’apparition du premier cristal de solide et déterminer la composition en fraction
massique de ce premier cristal de solide.
5. Un mélange liquide titane-vanadium est préparé à partir de 100 kg de vanadium et de 900 kg de titane.
Ce mélange est porté à 1600°C. Indiquer la nature et la composition en fraction massique des phases en
équilibre à cette température. Calculer les masses de titane et de vanadium dans chacune des phases.
Le tableau ci-contre fournit la valeur de l’enthalpie molaire de x(A) ∆#!$ 𝐻# (𝑘𝐽. 𝑚𝑜𝑙 %& )
mélange d’un système liquide binaire A-B, en fonction de la fraction 0,10 0,950
molaire x(A) du constituant A à 298,15 K. 0,20 1,556
0,25 1,778
L’enthalpie molaire de mélange ∆#!$ 𝐻# (𝑘𝐽. 𝑚𝑜𝑙 %& ) est tracée en 0,30 1,951
fonction de la fraction molaire x(A) sur l’annexe jointe (4). 0,35 2,077
0,40 2,159
1. Déterminer graphiquement pour x(A) = 0,40 les valeurs des 0,47 2,203
enthalpies molaires partielles de mélange de A et de B. 0,50 2,196
Vous expliquerez, sans la démontrer, la méthode que vous appliquez 0,60 2,069
pour déterminer ces grandeurs à partir des données de l’énoncé. 0,70 1,782
0,75 1,581
2. Que vaut l’enthalpie molaire de mélange quand x(A) = 0 ?
0,80 1,340
0,90 0,746
1,00 0
3. On mélange deux liquides purs et on observe un volume de mélange négatif. Si l’on mesure la chaleur
de mélange correspondante, sera-t-elle exothermique ou endothermique ? Justifier votre réponse.
3
Annexes à rendre avec la copie
Annexe 1 : Schéma du montage expérimental
4
Annexes à rendre avec la copie
Annexe 3 : Diagramme binaire isobare solide-liquide sous une pression p°=1 bar, avec en abscisse la
fraction massique en vanadium, wV.
Annexe 4 : Evolution de l’enthalpie molaire de mélange ∆𝒎𝒊𝒙 𝑯𝒎 (𝒌𝑱. 𝒎𝒐𝒍%𝟏 ) en fonction de la fraction
molaire x(A).
5
Année universitaire 2020/2021
Equilibres chimiques
Une réaction chimique peut être écrite de manière symbolique
X
να Aα = 0
α
où les Aα sont les différentes espèces et να les coefficients stoechiométriques. Par exemple
la réaction 2H2 + O2 = 2H2 O peut être réécrite 2H2 + O2 − 2H2 O = 0, avec les 3
espèces chimiques Aα = H2 , O2 et H2 O, et les coefficients respectifs νH2 = 2, νO2 = 1 et
νH2 O = −2.
On note N1 , N2 , ... Nα les nombres de molécules de type A1 , A2 , ... Aα , et µ1 , µ2 , ... µα
les potentiels chimiques correspondants.
On peut démontrer qu’à l’équilibre, les potentiels chimiques sont reliés par
X
να µ α = 0 (1)
α
Formule de Saha
On souhaite utiliser la loi d’action de masse pour déterminer le taux d’ionisation
de l’hydrogène dans un plasma à l’équilibre.
1. On considère la réaction
H = H + + e−
Déterminer les différents να .
2. Supposant que la masse de H+ et de H peuvent être confondues, établir la formule
de Saha
ne− × nH +
= C(kB T )3/2 e−Ui /kB T
nH
en précisant les expressions de C et de Ui . On considèrera que le proton et l’élec-
tron n’ayant pas de structure interne, E0e− = E0H + = 0.
3. Application numérique : pour un gaz à la température T = 4000 K, de densité
n
nH ' 106 m−3 , déterminer le taux d’ionisation nHH+ en supposant la neutralité
globale, c’est à dire en posant ne− = nH + . On prendra
Ui = 13.6 eV,
me = 9.1 10−31 kg
kB = 1.38 10−23 J.K−1
h = 6.62 10−34 J.s.