Vous êtes sur la page 1sur 8

INTRODUCTION 

:
L est fréquent que les barres subissent l’action d’une charge transversale ou des coupes extérieures.
Dans ces conditions, les sections droites de la barre sont sollicitées par des moments fléchissant,
c’est-à-dire des moments intérieurs dont le plan d’action est perpendiculaire au plan de la section
droite. L’action d’une telle charge provoque l’incurvation de l’axe de la barre.
Cette forme de sollicitation s’appelle flexion, et les barres qui travaillent surtout à la flexion
s’appellent poutres.

La flexion est la déformation d'un objet qui se traduit par une courbure. Dans le cas d'une
poutre, elle tend à rapprocher les deux extrémités de la poutre. Dans le cas d'une plaque, elle tend à
rapprocher deux points diamétralement opposés sous

L'essai de flexion d'une poutre est un essai mécanique utilisé pour tester la résistance en
flexion. On utilise la flexion dite « trois points » et la flexion dite « quatre points ».

En chaudronnerie, le pliage d'une tôle est une flexion pour laquelle on veut dépasser la limite
élastique du matériau, afin d'avoir une déformation définitive (déformation plastique). Dans la
plupart des autres cas, on cherche au contraire les conditions nécessaires pour ne pas dépasser la
limite élastique, afin de préserver l'intégrité de la pièce.

Partie théorique :

Définitions :
Flexion pure :
La flexion pure est un état de charge tel que, dans toute section droite d’une pièce, il existe qu’un
moment fléchissant Mf doit être constant. La figure ci-contre donne un exemple d’une barre soumise à
la flexion pure. Les deux couples c agissant dans un plan de symétrie longitudinale de la poutre : dés
lors, en effectuant une coupure suivant une section droite quelconque, on constante que tous les efforts
internes y sont nuls sauf le moment fléchissant autour de l’axe Oz (perpendiculaire au plan dans lequel
ce trouve la poutre) qui est constat et égale à c.

Flexion simple :

Il apparait donc dans les sections transversales d’une barre, en même temps que les moments de
flexion, des efforts tranchants, d’où : la flexion simple est un état de charge tel que dans toute section
droite d’une pièce il n’existe qu’un moment fléchissant Mf et un effort tranchant T associé.
La flexion simple entraine sur toute la section perpendiculaire à la fibre moyenne de la pièce des
contraintes normales et tangentielles. Ces dernières provoquent un gauchissement des sections droites.

Efforts internes :

 Efforts normales :
Les composante N de la résultante F représente la somme des projections de toutes les forces
intérieures agissant suivant la normale de la section (ou suivant l’axe longitudinal de l’élément)
L’effort normal provoque une déformation longitudinale de l’élément. N est considéré positif s’il
s’agit d’une traction et négatif dans le cas contraire.

 Efforts tranchants :
Les forces transversales Tz et Ty sont les sommes des projections de toutes les forces intérieures dans
la section sur les axes centraux principaux de cette dernière. Ces efforts tranchants provoque le
cisaillement des bords de la section respectivement dans la direction des axes Z et Y. le sens de T sur
le plan est positif par convention quand il tend à faire tourner un élément entre deux sections dans le
sens des aiguilles d’une montre.
 Moments fléchissant :

Les composantes My et Mz du vecteur moment résultat représentent les sommes des moments de
toutes les forces intérieures dans la section, par rapport aux axes d’inertie principaux de cette dernière
Y et Z respectivement. La figure 4 indique le sens positif des moments dans le plan qui par convention
tend les fibres inférieures et comprime les fibres supérieures de la section.

Diagrammes efforts tranchants T et moment fléchissant Mf :

Il est souvent très utile de suivre l’évolution des sollicitations le long de la poutre, pour évaluer si
les dimensionnements respectent les limites élastiques. Il est alors commode de représenter les
diagrammes de sollicitations en cisaillement et flexion pour estimer les lieux de contraintes élevées
d’une structure donnée. Nous allons établir ces diagrammes dans le cas de structures simples, pour
des poutres chargées.

Contraintes normales :

Lors de la sollicitation de flexion plane simple, la force élémentaire df sur un élément de surface dS
est parallèle à l’axe Ox et dépend de la distance à la fibre moyenne selon l’équation Df= σ ds ex

Les résultats de logiciel :

 La contrainte maximale dans la poutre est :


 σmax=331.92MPa
 La flèche maximale est :
La flèche max = -4.574*10-1m (a une distance de 5.134m de point A)
Diagramme des moments fléchissant :

Mmax=7.690*10^3 (N.m )
Diagramme des efforts tranchants :

Tmax=4.231*10^3 (N)

Comparaison des résultats :

Comparaison des résultat : Les résultat obtenue sont bien proches les un des autres, soit
manuellement ou avec le logiciel (RDM6), donc les deux méthode sont valable mais le logiciel
(RDM6) et plus rapide précise.

D’après les résultats obtenus on note quelque remarque :


 Pour chaque cas de x Les valeurs des réactions Fy dans l’encastrement sont différents et
augmentes.
 Et pour chaque cas de x les valeurs des réactions Fy dans
l’appui simple sont différents et augmentes.
 Le moment de l’encastrement Mz augmente dans les

premiers trois cas, et diminuer dans les derniers

 Conclusion :

Cette manipulation nous permet de déterminer des plusieurs paramètres nécessaires pour
étudier la résistance maximale des constructions.

Toujours d’après l’expérience en remarque aussi que la flèche de flexion prend une valeur
maximale lorsque le moment d’inertie est minimale et l’inverse est juste.
Lorsqu’une poutre est soumise à une flexion plane, ses fibres supérieures sont tondues et les fibres
inférieures sont compressées. C’est-à-dire que la flèche de flexion est proportionnel à la base, la
hauteur, la longueur, la matière de la pièce et le moment d’inertie de la pièce.

Vous aimerez peut-être aussi