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Dictionnaire basque-français

/ par W. J. Van Eys

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France


Eys, Willem Jan van (1825-1914). Auteur du texte. Dictionnaire
basque-français / par W. J. Van Eys. 1873.

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DICTIONNAIRE BASQUE-FRANÇAIS
DICTIONNAIRE

BASQUE-FRANÇAIS
7

CAR

W. J. VAN EYS
-Umm

PARIS LONDRES
A 1QuaiVoltaire
MAISON
111 NEUVE Il V E WILLIAMS & NORGATE
14 Henrietta Street
Covent garden
1873
PREFACE.

L'accueil bienveillant fait à notre ,,Essai de Grammaire de


la langue basque", nous a encouragé à tenter un autre essai,
celui d'un Dictionnaire.
Jusqu'à ce jour rien ou à peu près rien n'a été fait pour
la lexicologie basque, et cependant tous ceux qui s'occupent
de cette langue intéressante savent combien l'étude en est
entravée par le manque d'un dictionnaire. Souvent la publi-
cation en a été annoncée comme prochaine, mais ce plan ne
s'est jamais réalisé 1). Nous espérons donc qu'on ne jugera
pas avec trop de sévérité ce premier travail nécessairement
incomplet.

') M. F. Lécluse, Dict. basq.-esp.-fr. 2 v. 8°. à 2 col. N'a pas paru.


B. Archu et F. Michel, gr. 8°. N'a pas paru.
C. A. F. Mahn, dans sa brochure »Denkmâler der baskischen Sprache
1857" dit, qu'il espère publier un jour un dictionnaire basque.
Chaho a commencé à publier un dict. basque (jusqu'à l)\ mais il ne
donne que les mots empruntés aux autres langues.
INTRODUCTION.

§ 1.

Nous avons réuni dans ce dictionnaire quatre dialectes: le


guipuzcoan, le biscaien, le labourdin et le bas-navarrais. Pour
le dialecte labourdin il y avait à consulter le précieux dic-
tionnaire MS. de Silvain Ponvreau, inscrit à la bibliothèque na-
tionale de Paris, sous le n°. 7700. Pour le bas-navarrais il n'y
a qu'un tout petit vocabulaire de M. Salaberry d'Ibarolle.
Plus tard, à Londres, nous avons pu consulter le Nouveau
Testament traduit par Liçarrague et imprimé à la Rochelle en
1571. C'est sans doute un des livres les plus importants pour
l'étude de la langue basque.
Pour le guipuzcoan il y a le dictionnaire de Larramendi,
qui, quoique bon à consulter, est cependant de moins de valeur
qu'on ne serait tenté de le croire d'abord tous les dialectes
sont mêlés, et puis il contient une grande quantité de mots
qui sont inconnus ou qui peut-être n'ont jamais été en usage.
Larramendi paraît avoir pris un dictionnaire espagnol et l'avoir
traduit, sans se demander si le mot qu'il allait traduire était
connu ou non et ce qui est pire encore, c'est qu'il a fabriqué
un assez grand nombre de mots, entièrement en désaccord avec
le caractère de la langue basque. C'est ainsi qu'il a fait des
mots commençant par "des" à la manière espagnole et quelques
uns par ,,èe". P. ex. desjosi, découdre beteaki de be-euki;
soutenir, sous-tenir.
La partie étymologique est plus que faible; Larramendi
s'est laissé entraîner à considérer le basque comme la source
des langues qu'il connaissait; l'espagnol en dérive entièrement,
selon lui, ou peu s'en faut, et s'il ne trouve un mot analogue
en espagnol, il le cherche et le trouve dans la langue latine,
qui l'a pris, cela va sans dire, au basque.
Astarloa va plus loin sous quelques rapports; les voyelles
isolées n'ont plus de secrets pour lui; a indique la force, e
la douceur etc., etc. Il y a donc peu à apprendre, sauf
quelques exceptions, chez ces auteurs.
Les très rares explications de M. Salaberry ne sont pas
heureuses non plus'). Chaho est d'un fantastique inouï. Selon
lui, ,,le sanscrit, le grec, le latin, le gallique, le celtibérien des
Espagnols n'étaient que des dialectes du celto-scythique (?) du
Nord. (p. 45)."
,,La langue des Romains et des Brahmines, dialectes celti-
ques, même dans leur déclinaison qui est empruntée aux
Euskariens, (p. 47)."
,,Admettez, ce qui est une vérité facile à prouver jusqu'à
l'évidence, que les Euskariens antiques occupaient non seule-
ment le Sud-Ouest de l'Europe, mais encore toute la partie
septentrionale de i'Afrique et le midi de l'Asie." (p. 45.)
,,Hca désignait le premier nombre, l'unité, dans l'euskarien
hindoustanique." Euskarien hindoustanique (p. 47.)

2.

La méthode que nous avons suivie dans ce dictionnaire est


celle-ci nous avons placé en tête, autant que nous avons pu,

') Bego, 3m° pers. de l'impératif de egon, rester, vient selon M. S. du


verbe irrégulier uiil Uste, croire (au fond opinion) a pour présent de
l'indicatif sinhex! Horra, voilà et Auna, voici, deux démonstratifs, beraient
des impératifs du verbe ikhusi, voir!! Ilabil, impératif de ebilli, serait
l'impératif de joan 1
le mot dans sa forme la plus simple en faisant suivre les dé-
rivés et les composés ce n'est que très rarement que nous
avons donné la préférence à la racine la langue basque étant
entièrement isolée jusqu'à présent, il nous a semblé risqué
de rechercher les racines, craignant de considérer comme tels
des mots, dont l'apparente simplicité n'est due qu'à la dégra-
dation inhérente à toute langue. En -voyant le mot français
,,âge" on ne se douterait guère, si l'on n'avait pas les moyens
d'en tracer la généalogie, que ce n'est plus que la terminaison
du mot primitif. Age, de eage, edage, de aetaticum, aetas, aevitas,
aevum où ae est le radical '). Un mot comme "car" pourrait pas-
ser pour une racine si l'on ne connaissait pas son étymologie 2).
Nous avons donné les verbes d'après l'usage guipuzcoan, c'est
à dire l'adj. verbal auquel nous avons joint le subst. verbal;
mais pour correspondant français nous avons donné l'infinitif;
ainsi ikusi (vu) ikusien (dans le voir) sont rendus par "voir".
Comme ikusten est composé de ikusle-n, on ne trouve dans l'or-
dre alphabétique que ikuste, le bubst. verbal indéfini, qui se
trouve aussi uni à d'autres suffixes, comme ra, ko, etc. ikustera,
artzeko, etc. etc. Ceci facilitera les recherches, d'autant plus
i
qu'en bisc. le e final devient quand suit l'article; ainsi du
nom verbal ilte (dont ilten) on forme le substantif iltia, le
mourir, la mort.
Nous avons omis tous les mots comme okasion, blasfemio,
trompalu; ceux-là seulement ont été admis qui par leur forme
étaient, pour ainsi dire, naturalisés basques, et par conséquent
plus ou moins méconnaissables.
Si nous avons placé le dialecte guipuzcoan le premier, ce
n'est pas pour faire entendre que cette place lui revienne de

1) V. Max Millier, Lectures, vol. I. p. 298.


a) Voy. 0. Bothlingk. Uber die Sprache der Jakuten, p. XVII, note
46, où l'auteur dit qu'en Thibétain on peut démontrer que plusieurs
mots aujourd'hui monosyllabiques ont été pollysyllabiques autrefois.
droit; il nous paraît même que c'est tantôt l'un et tantôt l'autre
dialecte qui offre des formes mieux conservées. On a dit, il
est vrai, que le dial. guip. est le plus pur, mais c'est une
opinion prématurée, aussi longtemps qu'une étude sérieuse des
différents dialectes ne viendra pas l'appuyer.
Tous les substantifs, contrairement à l'usage, sont donnés
sans l'article. Il faudra, donc, pour trouver les noms biscaïens,
connaître les règles de la permutation des voyelles finales;
elles sont très simples a a = a (on aurait pu accentuer le
a, a, ce qui ne s'est jamais fait); aita père; aita, le père;
e- -f- a = ia, eche, maison echia, la maison i + a = «/«> andi,
grand andija, le grand o + a = ua, guraso, aïeul gura8ua,
l'aïeul. Quand u est suivi de a ou e on intercale b buru, tête,
buruba, la tête; zerubetan, de zeru-etan, dans le ciel. Cette
règle se fait quelquefois sentir en lab. pour le o et le e. En
guip. les mots qui finissent en i, précédé d'une voyelle, chan-
genti en y, quand suit l'article: oi fait oya. En bise, le subst.
verb. se forme régulièrement de l'adj. verb. sans jamais se
contracter comme en guip. Ainsi berotu fait berotuten, en b. et
berotzen en g. Il nous a paru superflu de répéter cette forme.

ORTHOGRAPHE ET SYSTÈME PHONÉTIQUE,

$ 3.

Nous avons conservé généralement les mots tels que Pou-


vreau et M. Salaberry nous les donnent seulement nous avons
suivi l'orthographe adoptée dans notre Essai, c. a. d. celle qui
est en usage en France et qui par routine est toujours rejetée
en Espagne. Toutes les citations ont l'orthographe moderne,
excepté celles qui sont prises dans le Nouveau Testament de
Liçarrague, la Rochelle 1571. Avec les poésies d'Echeparre
c'est le plus ancien livre basque connu, et c'est à ce titre que
nous n'avons pas touché à l'orthographe.
Au lieu de y nous avons adopté le j. On trouvera nos
observations sous cette lettre. Quant à la phonétique basque,
nous n'avons rien trouvé à y changer depuis que nous avons
publié notre Essai, il y a cinq ans. Sans doute il y aurait
beaucoup à ajouter à notre chapitre sur la phonétique basque,
ce dont on s'apercevra dans les exemples cités où nous avons
taché de suppléer à ce qui y manquait; mais les grandes lignes
nous paraissent être exactes. M. Vinson, dans un article sur la
phonétique basque, publié deux ans plus tard, (V. Revue de
linguistique, 3me vol. 1869 Paris), les acceptées toutes; il
a y
a ajouté de très bonnes observations sur la permutation des
plusieurs additions. Il voudra bien
consonnes et nous per-
mettre d'en relever quelques unes, qui nous paraissent deman-
der une autre solution, en réservant un paragraphe spécial sur
la mutation deh en k, le seul point où M. Vinson ne s'accorde
pas avec nous.
Page 432, behinere est traduit par «jamais, pas une fois."
C'est le contraire qu'il faut; ,,aussi une fois pour que la phrase
soit négative il faut encore ez behinere ez, pas aussi une fois.
Page 435, 3°. permutation entre a et i, afc/Ê A' "retenu" devient
à Bardos itchiki. Nous croyons que atchiki vient de atz et it-
chiki, de ich; tenu rend mieux l'idée que retenu. Page 441,
j
43. "Mais ceux-ci (dialect. esp.) transforment le ou le y des
premiers (dialect. fr.) en j, jota espagnole." Est-ce bien sûr?P
ne se pourrait-il pas que le lab. eût changé la jota en y? Il
est certain que les Espagnols n'ont pris leur jota ni du latin,
ni de l'arabe (v. Diez, Gr. vol. 1. p. 366); mais de qui alors?P
des Basques ? nous l'ignorons. Un dialecte aurait pu avoir con-
servé le j et un autre l'avoir perdu. Nous avons en holl. le
g qui est exactement le j esp. et les allemands ne l'ont pas.
Page 444. note 1. La présence dedans lokharri est attribuée
à la rencontre det et k lot-karri, ce qui ne nous paraît pas juste.
H appartient à, Marri; v. lokharri. Page 450, 63. Il est probable
que les mots basques ne pouvaient pas commencer par une explo-
sive dure. Comment défendre alors la thèse du
k primitif? A l'ap-
pui de ceci, M. V. cite plusieurs mots empruntés au latin mais
ne faudrait-il pas admettre qu'il y a une phonétique particulière
pour les mots d'origine étrangère ? Les groupes br, pr, bl, etc.
ne sont pas basques et cependant quand il s'agit d'introduire
le mot "personne", le dial. lab. en fait presuna. Le t, esp. de
tiempo devient d, dembora; mais le basque de ailatu, devient
p, aipatu; aizta = aizpa. Ceci n'est pas seulement le cas en
basque mais dans d'autres langues. Le son ch fr. n'existe pas
holl. Chaise (de poste) devient dans la bouche du
en sees,
peuple et par contre concierge est prononcé concherche,
même au théatre, sur la scène et cependant il existe un
seul et unique mot ou ch est prononcé ch fr. et représenté
par sj sjouwer, bambocheur. Page 450, 64. 2° G permute
avec r. Cf. oramai, orliantza, dérivés de ogi. Il nous paraît
plutôt de or/te. Page 454. 69. ,,En raison de cette permuta-
tion (m en b ou p ) m, dans beaucoup de mots remplace le
v français ou latin." Ne serait-ce pas plutôt l'influence espa-
gnole ?Page 454. 70 "Dentale 1°n est intercalé comme lettre
de renforcement, aintzin et aitzin." Il nous semble que la forme
primitive est aintzin; chute de n dans aitzin. 3° ,,N permute
avec r. arima = anima." Non pas anima de l'esp. arima du
provençal. Nous avons vu avec plaisir, M. Vinson rectifier lui-
même ce qu'il avait dit, page 428, par rapport à la pronon-
ciation des diphtongues.

DE LA MUTATION DEh EN k, OU DEk EN

$ 4.

M. Vinson dans un article de la Revue de linguistique, vol.


III, p. 455-456, parle de ceux qui pensent que la 2de per-
sonne du pronom personnel était primitivement M, aujourd'hui
hi. Dans le 5me vol. de la dite Revue, page 215, M. Vinson
revient à la question de cette mutation et reproduit l'opinion
du Prince L. L. Bonaparte en rendant compte de son livre
sur le Verbe basque, Londres 1869. Il parait donc que selon
le Prince B. l'antériorité revient à k sur li. A la page 221-
222, M. Vinson se range tout-à-fait à cette opinion, et défend
la thèse, qu'il fait sienne, dans une réponse à M. de Charen-
cey par rapport à une question de phonétique. Dans notre
Essai de grammaire, nous avions fait remarquer dans le chapi-
tre II que le h initial, placé par suite de la composition au
milieu d'un mot, devient k; que eman-hume, et zar-hume deve-
naient emakume, zarkume.
Cette observation était nouvellé et paraît avoir donné lieu
à des comparaisons dont le résultat a été pour le Prince B.
exactement l'opposé de ce que nous avions trouvé; hume était
donc primitivement kume, et redevient kume dans les compo-
sés. Quelles peuvent être les raisons du Prince B. pour prendre
le contre-pied d'un loi parfaitement claire, croyons nous, et
appuyée par de nombreux exemples? nous l'ignorons. Quand
on cite les deux exemples de notre Essai enzalcume et zarkume,
on dirait qu'ils sont isolés, qu'ils sont des exceptions, ce qui
n'est pas le cas; en voici d'autres: aitakide de aita-Mde haur-
kide de haur-hide; zorakeria de zora-heria lukartu de lo-harlu
sukartu, de su-Jiartu; askazal de atz-ltazal sukalde de su-halde;
erkatz de er-hatz; arrainkari de arrain-hari chichkabar de c/ric/i-
habar, qorrikara de gorri-hara, etc. Cette nomenclature suffira
pour prouver que cette permutation n'est pas une exception,
mais au contraire qu'elle semble être toute naturelle.
Nous le répétons quelles sont les raisons du Prince B. pour
admettre que le k est primitif? M. Vinson ne cite au fond
qu'un seul exemple qui n'est pas bien concluant, comme nous
verrons à l'instant, car le pronom ki pour M n'est qu'une forme
hypothétique, qui ne se trouve nulle part autant qne nous
sachions; il ne reste donc que gizon kori, pour gizon hori,
exemple unique qui devrait prouver, à lui seul, quek est
primitif; mais l'observation du Prince B. qui accompagne cet
exemple, parle beaucoup plus en faveur de la loi comme nous
l'avons posée; la voici ,,ceci n'arrive d'ailleurs aux démonstra-
tifs que lorsqu'ils sont employés enclitiquement en guise de
suffixes." Ainsi, en guise de suffixes c. a. d. attachés au mot;
on pourrait (on devrait?) dans ce cas écrire gizonkori, et alors
le h initial par suite de la composition vient au milieu et
devient k, exactement comme tous les autres exemples. Ceci
confirme tout-à-fait notre règle.
En outre n'est-il pas beaucoup plus naturel de voir une lettre
changer, en venant en contact avec une autre, que de la voir
disparaître dans une foule d*e mots, sans qu'il en reste aucune
trace, et reparaître dans les composés? Il ne faudrait certes
pas condamner une règle parce qu'elle est extraordinaire, mais
aussi longtemps qu'il n'y aura pas de preuves pour l'appuyer,
on sera en droit, croyons nous, de la considérer comme une
pure hypothèse, et de plus une hypothèse inutile, car elle
n'explique rien.
Mais en admettant pour un moment que la conséquence de
cette observation eût en effet la valeur qu'on aimerait à lui
attribuer, serions nous en droit d'admettre, comme pierre de
touche, un mot qui se trouve être prononcé d'un certaine façon
dans une petite localité, en contradiction avec les dialectes
principaux. Nous ne voulons certes pas attaquer l'importance
de ces observations de détail, mais il nous semble qu'il doit
y avoir une certaine limite où les variantes finissent et où le
désordre commence. Si, par exemple, on entend dire à Paris
collidor pour corridor, ou chartutier pour charcutier, ou bien
à la campagne: j'avions et j'étions, on se tromperait, croyons
nous, ennotant ces irrégularités ou plutôt ces fautes, pour des
variations de la langue française; au contraire si, en venant
plus au midi, on s'apercoit, bien que rarement, d'une certaine
difficulté à prononcer l's impur, on sait que c'est l'influence
de l'italien ou de l'espagnol. M. Vinson termine son article
en citant, duk, tu l'as; mais lek est là comme toujours dans
les 2mea pers. la caractéristique du masculin, commen l'est
du féminin, dun. Ce k final, encore qu'il serait le représentant
d'un pronom, ce qui est même probable, n'infirmerait en rien
la règle que nous avons posée pour lek initial. Pour prouver
la thèse du k primitif, on aurait pu trouver mieux, que gizon
kori; car comme nous l'avons dit, l'exemple est annulé par
l'observation qui l'accompagne ce serait le mot abi, en lab.
habi, en composition kabi, chorikah, cage d'oiseau. Nous avons
appliqué notre règle à abi, n'ayant pas fait attention, quand
nous écrivions l'article, que abi, guip. a perdu le
h du lab.
habi, qui a son tour a changé en h le g esp. (gavia) ou le c
primitif du lat. cavia, dont les dial. sardes et vénitiens ont
fait kabia. V. Diez, E. W. 1. p. 195. Mais d'abord nous ignorons
si le lab. a pris habi du latin cavia, ou bien de l'esp. gavia,
ce qui est beaucoup plus probable, et ensuite, ce qui est très im-
portant, c'est un mot d'origine étrangère, et souvent les lois
d'euphonie diffèrent selon que le mot est indigène ou étranger.
Le groupe br, pi, n'est pas toléré en basque; et cependant dans
un mot français que la langue basque adopte, la règle agit
en sens contraire; de "personne" le lab. a fait presuna.

L'ÉTUDE DE LA LANGUE BASQUE.

5.

Bien que le basque soit étudié de nos jours beaucoup plus


sérieusement qu'il ne l'était autrefois, il n'est pas rare de trouver
sur cette langue des théories, qui rappellent beaucoup trop
l'époque des Larramendi, des Astarloa, des Chaho, etc. Les
quelques échantillons que nous avons donnés des idées de ces
auteurs sur la langue et sur l'étymologie basques, pouvaient
se passer de commentaires. Aujourd'hui que nous avons les
moyens d'échapper en grande partie aux erreurs de ces écri-
vains, grâce aux progrès des études linguistiques, on ne peut
pas les passer sous silence; l'excuse des rêveries de ces temps-
là n'existe plus de nos jours; de plus l'aplomb avec lequel
ces extravagances sont débitées, fait beaucoup de tort à l'étude
de la langue et donne souvent le change à ceux qui n'ont
pas le temps ou les connaissances nécessaires pour approfondir
la question, et qui à leur tour, sur ces données erronées, bâ-
tissent des théories qui doivent s'écrouler du moment qu'il
est prouvé que la base ne vaut rien.
Une brochure spécialement consacrée à l'étymologie basque
est celle de M. de Charencey Recherches sur les noms d'ani-
maux domestiques chez les Basques 1869. Déjà ailleurs') on
a reproché à M. de C. de s'être trop pressé de tirer des con-
clusions de ses études; nous sommes entièrement de cet avis
et nous regrettons l'assurance avec laquelle M. de C. nous
donne des étymologies plus que douteuses. A la page 10, nous
lisons, "Ou pourrait être surpris (en effet) de voir les Basques
aller chercher dans la basse latinité ou au pis aller dans la
langue grecque le nom d'nn animal (le cheval) qu'ils ont connu
depuis des siècles. Mais il ne faut pas oublier que la moitié (?!)
peut-être du vocabulaire basque a été empruntée soit au latin,
soit au provençal, soit à l'espagnol." Nous le demandons, est
ce que M. de C. nous a habitué à des travaux si conscien-
cieux sur l'étymologie basque, pour que nous puissions admet-
tre un jugement si téméraire comme fondé. Nous en doutons
fort. M. de Ch. n'a pas même profité de ce qui a été dit
sur la phonétique basque et a fait des erreurs qu'il aurait pu
éviter. Nous avons relevé quelques unes de ces étymologies,
qu'on retrouvera dans le corps du dictionnaire, s. v. aker,
ahuntz, burni, merchika. Nous préférons dire ici quelques mots
d'un livre basque, dont la réédition est un véritable service rendu
par M. F. Michei à ceux qui étudient la langue basque.

') Un article de M. Vinson dans la Revue linguistique vol. III, p. 107.


Nous voulons parler des proverbes recueillis par Oienhart,
et réédités par M. Francisque Michel. Nous possédons la se-
conde édition, de Bordeaux, 1847, revue, corrigée, etc. heu-
reusement le texte paraît avoir été reproduit à peu-près tel
qu'il est dans l'édition originale. "C'est pour signaler ses
imperfections (d'Oienhart)," dit M. F. Michel, "autant que
pour les corriger que nous avons donné des observations sur
je texte des Proverbes et des poésies; nous les devons en
grande partie à un compatriote d'Oienhart, à M. Archu, insti-
tuteur communal à la Réole, dont l'obligeance égale le savoir.
C'est à se savant modeste et laborieux que nous sommes aussi
redevable de la traduction des poésies."
Comme les observations portent à peu-près toutes sur les mots,
elles sont du domaine d'un dictionnaire et nous en passerons
quelques unes en revue. Ce travail de critique est fastidieux
au possible, mais il nous paraît nécessaire le ton décidé avec
lequel ces corrections sont faites et l'éloge dont elles sont
accompagnées leur donnent une apparence de certitude, de
vérité, qu'elles sont loin d'avoir. Quelques unes de ces cor-
rections dénotent une ignorance totale des autres dialectes, ce
qui est déjà beaucoup quand on se donne pour correcteur; mais
il y en a d'autres, qui rendent le proverbe entièrement inin-
telligible p. ex. les numéros 91 et 243. Nous donnerons les
proverbes avec leur numéro d'ordre et la traduction du mot
en question par Oienhart; ensuite la correction de M. Archu
ou tout autre, finalement nos observations.
N° 1. Adaussia, aboiement. Ce mot ne serait pas compris
aujourd'hui, nous le soupçonnons d'être un transfuge latin ou
espagnol. Adaussia est parfaitement banque le bise, a aussia;
le d est souvent supprimé dans la prononciation et même en écri-
vant comp. aitu = aditw; baut = badut;baanzut pour badanzut, etc.
N° 90. Usinai couché. Il faut ezana. Pas du tout;
ezina ou mieux etzina est du dial. g. De la Vieuxville, dans son
,,Guiristinoen Doctrina" (dial. lab.), s'en sert aussi.
N° 91. Espis, ne soit. Espis doit s'écrire en deux mots,
ez pitz qui signifient ,,ne s'allume, ne se réveille." – Cette
correction est au dessous de toute critique; citons le proverbe.
Bere ahal dena, espis berzeren. Qui peut estre à soy, ne soit
à autruy. Maintenant la correction qui peut être à soi, ne
s'allume ou ne se réveille pour les autres. Est-il permis de di-
vaguer de la sorte, quand on a devant soi une traduction par-
faitement intelligible?Espis est pour ez biz, ne soit, comme 0.
le traduit; l'explosive forte après la sibilante, v. Essai Ch. II.
On peut ne pas connaître tous les dialectes, cela se conçoit, mais
de rendre inintelligible une phrase parfaitement claire, c'est
trop fort.
N° 112. Onhetsac adiskidea, chéris ton ami. – lion ezac, (mot
à mot "rend bon") rends toi favorable ton ami. – Du tout. 0.
traduit bien chéris le nom verbal est onelsi c. a. d. on-etsi,
et l'impératif onetsi ezac, contracté en onetgac. Comp. egotzalc
pour egotzi ezak; egizu pour egin-ezazu.
N° 117. Dohacaiz-dunac Sisurren illuna, le malheureux est
surpris de la nuit à Cicur. NB. Cicur est un petit village près
de Pampelune. La correction de ce proverbe est comme celle
du n° 91; on nous dit, lisez: Do/ia cais dunac, mot à mot
qui a l'aller pénible, qui marche péniblement!! Quel sens est
ce que cela donnerait? Dohaicaiz-dunac est tout simplement
pour doliai-gaitz-dun, qui a mauvais destin = malheureux.
NG 129. Eiheran dadinac egon-egui, bidean lasier begui, celui
qui a trop tardé au moulin doit courir en chemin. Dadinac.
Il faut badinac; au lieu de begiri il faudrait heguin. Ces
corrections ne signifient rien; dadinac est la 3 pers. sing.
du prés. du subjonctif de izan, dadin qu'il soit; dadina, celui
qui est; nous ne comprenons pas ici l'emploi du subjonctif, mais
c'est une autre question; qu'est-ce que heguin signifie? begui
est parfaitement juste; c'est la 3 pers. sing. 'de l'impératif de
eguin, qu'il fasse. Comp. la variante de ce proverbe, s. v. berandu.
N° 131. Misaren hurrenena, le plus proche de l'église.
A la place de hurrenena, lisez hurbilena, qui signifie le plus près.
Pas du tout; lisez: hurrenena; hurren est ,,près" et le super-
latif est hurrenena. Hurren, est lab. selon Pouvreau; en tout
cas ur est guip. et l'on dirait urrenena. Pour donner un petit
échantillon de son savoir le correcteur ajoute tous les dialec-
tes rendent l'idée de proximité par hurbilena (navar. lab. guip.
bise.) et par huillanena (soul).
N° 243. Arrauîsia, oeuf. Il faut lire arrautsia. Pas
du tout, arraultze est guip. – Même proverbe. Bilarrausi, veau.
Ce dernier mot doit être écrit en deux. Bil signifie ramasser,
recueillir et arrausia est mis pour arraichea. Cette correc-
tion-ci passe de nouveau les bornes bilarrausi, est veau. Citons
tout le proverbe Robe da bakearequi arrauîsia, esies aharrare-
qui bilarrausia. Il vaut mieux un oeuf avec paix qu'un veau
avec guerre ou dissension. Selon la correction ce sera il vaut
mieux un oeuf avec paix que de ramasser (ou de recueillir)
un veau avec guerre Voilà où mène l'aplomb dont nous par-
lions tout à l'heure. Nous espérons que ces corrections ne sont
pas l'oeuvre du savant modeste dont l'obligeance égale le savoir,
comme le dit M. Fr. Michel en juge compétent.
Nous ne continuerons pas cette nomenclature de bévues,
mais il nous en a fallu citer un certain nombre, afin d'établir
clairement que nous ne nous en prenons pas à des exceptions,
à des erreurs qui peuvent échapper à tout le monde. Si notre
critique paraît sévère à quelques uns, elles paraîtra juste,
croyons nous, à tous ceux qui s'intéressent sérieusement à l'étude
de la langue basque; il est nécessaire de faire voir que
cette immense prétention de quelques auteurs, qui se renvoient
réciproquement de grands éloges, n'a aucun fondement. Nous
savons que notre critique va exciter la colère de certains
auteurs comme lors de la publication de notre Essai de gram-
maire mais jusqu'à présent ces messieurs n'ont trouvé que des
gros mots pour opposer à nos preuves, croyant sans doute que
des grossièretés valaient des arguments. C'est ainsi que M.
l'abbé Inchauspe, dans l'ouvrage de M Bladé sur l'origine des
Basques, page 295 dit: Un écrivain allemand (M. van Eys)
dans un essai de grammaire basque qui n'est au fond qu'un
recurage de la vieille grammaire de Larramendy prétend qu'on
ne peut pas rapporter à un verbe unique les formes transi-
tives et intransitives, attendu qu'elles n'ont pas le même radi-
cal. Cette observation comme la plupart de celles du même
auteur n'est fondée que sur l'irréflexion et sur l'ignorance."
On le voit, M l'abbé n'y va pas de main morte et il croit
sans doute que ses paroles d'oracle ont de la valeur dans une
discussion scientifique; mais il se trompe cette fois-ci d'audi-
toire. Il se pourrait que les louanges si libéralement données
et qui prouvent plus pour l'amitié, que pour les connaissances
linguistiques, de ceux qui les prodiguent, aient ébloui quelque
peu M. l'abbé'), qui paraît oublier que la modestie est une
belle chose même pour ceux qui en ont besoin. Mais revenons
aux observations du savant abbé et commençons par lui dire
qu'Amsterdam n'est pas en Allemagne, mais que c'est la capi-
tale de la Hollande; cette petite leçon de géographie donnée,
passons au reproche de "recurage de la vielle grammaire de
Larramendy." (Larramendi, si vous voulez bien le permettre).
Si M. l'abbé n'a rien découvert de nouveau dans notre ,,Essai
de gr. basq." il doit plutôt s'en prendre à lui-même qu'à nous;
s'il l'avait lu, il y aurait trouvé, croyons nous, plusieurs choses.
On ne peut malheureusement contenter tout le monde. M. le
capitaine Duvoisin, au contraire, dans une critique de notre essai
se montre si étonné de toutes les choses nouvelles que nous
avons dites, que son étonnement, nous allions dire sa colère,
se trahit à chaque page, dans un langage qui voudrait être

]) M. l'Abbé du reste ne serait pas le seul M. le Capitaine Duvoisin,


dans une brochure sur notre Essai de gr. basq. se plaint de ce que nous
l'avons critiqué, lui, dont le nom se trouvé mêlé à la Pléïade. Plèïade
Ne dirait-on pas qu'il s'agit des Humboldt, des Bopp, des Burnouf, des
Sleicherpour ne parler que des morts.
acerbe et qui n'est que bouffon ou grossier, selon que l'on
considère cette critique valoir quelque chose, ou ne valoir
rien du tout.
M. l'Abbé nous permettra de lui indiquer le chapitre II,
sur le système phonétique basque, comme étant entièrement
nouveau; il n'existait rien par rapport à cette partie impor-
tante de la langue. Nous ne prétendons nullement avoir épuisé
le sujet; ces lois phonétiques pourront être complétées, et nous
avons vu avec plaisir M. Vinson s'en occuper dans la Revue
linguistique; mais nous avons été le premier à en donner les
traits fondamentaux, qui jusqu'à présent, autant que nous
sachions, sont rigoureusement justes. M. l'abbé ignore peut-
être que les lois phonétiques sont d'un intérêt de premier
ordre pour l'étude d'une langue; aussi s'en passe-t-il à ce qu'il
paraît; mais s'il les avait connues quand il a publié son
,,Verbe basque," il n'aurait pas fait les erreurs que nous
avons relevées.
Ce qui paraît surtout avoir froissé M. Inchauspe c'est que
nous n'admettons pas son idée, qu'il a très nettement expri-
mée dans son ,,Verbe basque," que avoir et être ne font qu'un
,,il n'y a qu'un verbe et qu'une conjugaison" dit M. l'abbé.
Dans le livre de M. Bladé il tâche d'en convaincre le lecteur
par un argument qui est plus que médiocre le voici ,,11
n'existe pas de radical pour les formes du verbe basque, qui,
dans la même voix sont d'une variabilité infinie. Il ne faut
connaître que les premiers termes du verbe pour en être con-
vaincu. Je suis se ait niz; il est, da; nous sommes, gira-, j'étais,
ninzan il était, zen j'ai, dut; j'avais, nian, ou nuen il avait,
zian. Il est évident qu'on ne peut pas plus donner un même
radical à niz, da, zen, qu'à dut, nian, zian et que ni les voix
ni les formes du verbe basque ne peuvent se distinguer par
les radicaux." Toujours le même ton d'oracle "il n'existe pas
de radical, il est évident," etc. malheureusement cela est évi-
dent pour M. l'abbé, mais pas pour ceux qui sont habitués
aux études linguistiques. Parce qu'on ne peut pas donner un
même radical à nus, da, zen, il faudrait en conclure que le
verbe basque n'a pas de radical! Ceci revient à dire que,
puisqu'en français ,,fus, été, être" n'ont pas le même radical,
le verbe être, par conséquent, n'en a pas non plus. Quand
même la thèse de M. l'abbé serait exacte, ce dont nous dou-
tons beaucoup, son argument ne vaut rien. Si pour d'autres
langues on est arrivé après de patientes recherches à découvrir
les formes primitives, ce n'est certes pas en s'y prenant de
la façon de M. l'abbé; pour lui ,,fus" et ,,été," ne seraient
jamais dérivés de fuo et de stare, mais seraient toujours restés
des formes verbales sans radical! Il nous semble au contraire
que le verbe basque ne contient pas un radical mais plusieurs
radicaux.
La question du verbe est une grosse question qui demande
à être étudiée sérieusement, ce qui n'a pas encore été fait 1);
on n'a rassemblé que les différentes formes du verbe. Comme
le dit M. Inchauspe lui-même dans la préface de son ,,Verbe
basque," p. IX. ,,Le rôle que nous nous sommes assignés a
été celui d'un ouvrier consciencieux et patient qui recueille
les matériaux épars d'un magnifique édifice etc." Il faudra
maintenant, pour continuer la métaphore, trouver l'architecte,
l'archéologue, capable de découvrir les lois d'après lesquelles
l'édifice a été élevé, et qui sache distinguer ce qui est ancien
de ce qui a été ajouté plus tard, soit par inadvertance, soit
par un besoin exagéré d'ordre. L'impression que fait le verbe
basque, est qu'il s'y trouve beaucoup de formes qui n'existent
qu'en théorie. C'était déjà l'opinion de Humboldt, et rien n'a
été écrit depuis ce temps-là, qui diminue cette impression.
Nous n'avons rien que des tableaux; aucune règle, aucun
aperçu même qui jette quelque lumière sur la question obscure
du verbe. Dans l'état où étaient les études de la langue
1) Nous ne connaissons la publication du Pee L. L. Bonaparte que
par ce que M. Vinson en a dit dans la Revue linguistique.
basque, il était impossible peut-être de donner plus, mais il
est nécessaire de convenir que nous ne savons à peu près rien
du verbe. Quand nous saurons à fond les lois de la phoné-
tique basque, nous y trouverons sans doute un auxiliaire qui
nous sera très-utile; si l'on voit que dans ichok, impératif
de idechon, le o est très-probablement la seule lettre qui
reste du verbe egon; ou que le provençal renc, a donné très
régulièrement le basque Aerreka, si l'on voit, disons nous, les
mots s'altérer de telle façon, il est permis de croire que le
verbe peut avoir souffert de la même manière. Au reste la
régularité apparente pourrait induire en erreur; si pour l'a-
mour de la régularité, l'on conjugait le verbe défectif férir,
sur le modèle périr, il n'y aurait aucun obstacleje féris, tu
féris, etc. Nous savons aujourd'hui que ce serait une erreur
et que l'on disait anciennement je fiers, tu fiers, etc. v. M.
Brachet, Gram. hist. p. 216, note 1. Mais nous ne le saurions
pas si la langue française avait été aussi peu connue que la
langue basque; aussi du moment qu'il sera prouvé que les
formes du verbe basque sont aussi certaines, qu'il est certain
que ,,férir" vient du latin ferire, et que ,,je fier, tu fiers", etc.
est du français d'autrefois, de ce moment là le doute ne sera
plus permis; mais jusqu'à présent l'impression reste que nous
avons souvent à faire à des barbarismes comme ,,je féris"
plutôt qu'à des archaïsmes comme ,,je fiers".

DU CARACTÈRE DE LA LANGUE BASQUE.

§ 6.

Avant de terminer cette introduction, déjà assez longue,


nous aimerions dire deux mots par rapport au caractère de la
langue basque. Il a été si souvent dit et si souvent répété
que le basque est une langue bizarre, qu'on a fini par prendre
pour des singularités des faits qui se retrouvent dans plusieurs
autres langues. Plus nous connaîtrons le basque et plus ces bi-
zarreries disparaîtront. Nous avons tâché autant que possible, de
donner les analogies, tant des mots que des expressions et des
formes des mots, qui se retrouvent dans d'autres langues. Peu
à peu la langue basque se trouvera alors moins isolée et
l'étonnement cessera. La forme du substantif verbal, par
exemple, sur lequel on a tant écrit, est toute simple et se
retrouve en anglais. Dans ,,Joaten naiz" (je vais), et ,,I am
going", joaten et going sont des noms au locatif; going est
pour ,,a going", c'est-à-dire ,,on going". v. M. Müller, Lectu-
res, II. p. 20. La terminaison keria se retrouve en hollandais.
L'emploi de l'adjectif pour former le verbe, se retrouve en
ail. et en holl. v. egin. Aux analogies qui se rencontrent dans
les langues plus connues, comme le fr. l'all. etc., on peut
ajouter celles que l'on trou\e dans des langues qui peut-être
sont moins éloignées du basque. Nous ferons suivre ici quel-
ques points de ressemblance entre le basque et le mongol,
sans vouloir en tirer la moindre conclusion quant à leur pa-
renté; c'est seulement dans le but de réunir les matériaux
qui peuvent jeter quelque lumière sur l'étude de la langue
basque.
Dans la langue mongole comme dans la langue basque:
1°. Aucun mot ne commence par r.
2°. Le pron. pers. de la 8me personne n'existe pas; il est
remplacé par le pronom démonstratif.
3°. Le génitif des pron. pers. n'existe qu'accompagné de
suffixes (nerekiu, Mretzat, etc.) mais par eux on forme les
pron. possessifs (nere, Aire etc.).
4°. Le pron. relatif ,,que" n'existe pas, il faut rendre la
phrase par un participe. Le livre que tu m'as donné, doit
se rendre par: le livre par toi donné. On peut mieux traduire
ces phrases par l'ail. Dein mir gegebenes Buch.
5°. Le verbe est périphrastique; on dit: je suis prenant,
pour: je prends.
C°. Le supin est exprimé par ra (en basque aussi, ra, jatera,
pour manger).
7°. Les participes sont déclinables comme des substantifs.
On le voit, la langue basque n'est pas encore si étonnante
qu'on a bien voulu le dire. Le verbe est et reste toujours
un grand mystère, mais il est probable, qu'une fois que nous
connaîtrons son véritable caractère, il se présentera des' ana-
logies, comme il s'en est déjà trouvées. Nous n'avons aujourd'hui
que le temps d'indiquer que les terminaisons auxiliaires lab.
nav. et bn. darodt etc. dérivent probablement de eroan.
Cette façon d'envisager le basque comme une langue entière-
ment exceptionnelle n'a pas seulement le désavantage d'être
inexact, mais celui plus grand encore, d'influencer les études
en nous poussant à donner de l'importance à des détails qui
n'attireraient pas même l'attention dans les langues plus con-
nues. Il nous semble que les différences de prononciation, qui
influencent, cela va sans dire, l'orthographe, ont été notées avec
un soin exagéré. Un jour peut-être elles auront leur utilité,
mais seulement alors que les grandes lois qui régissent les
mutations phonétiques seront fixées. Rien de plus facile, étant
dans le pays, que de marquer ces divergences, mais encore
faut-il savoir faire la part des véritables variations, et la part
de ce qui n'est que du désordre ou de l'ignorance. On a
dressé des alphabets basques avec un nombre de lettres double
de celui que possèdent les autres langues Et pourquoi ? Est-
ce que les Italiens ont deux z pour le z dur et le z doux?
Est-ce qu'en fr. il y a deux manières d'écrire les 11 mouillés,
puisque les uns prononcent famille et les autres famiye?Ecrit-
on avec un accent différent piége et vérité, parce que le é de
piège se prononce différemment du dernier é de vérité; et dans
a
le mot vérité même, le premier é un son moins fermé que
le dernier é. Y a-t-il un autre s pour exprimer le s gras
comme il est prononcé en Auvergne? Comme nous l'avons
déjà dit ailleurs, faudra-t-il dire qu'en français il y a permu-
tation de c en t parce que quelques gens du peuple prononcent
chartutier pour charcutier?Nous craignons beaucoup que ces
minuties, qui n'ont que peu de valeur, ne fassent oublier ce qu'il
faut avant tout, des règles générales et simples, et qu'elles
ne continuent à entretenir cette réputation d'étrangeté que la
langue basque doit en grande partie aux études superficielles
de ceux qui s'en sont occupés.
Comme M. le capitaine Duvoisin paraît avoir été chargé
par ses compatriotes, de faire l'examen de notre Essai, nous
avons cru nécessaire de reproduire ici l'opinion d'un Basque
qui paraît être considéré comme une autorité.
W. J. v. E.

QUELQUES MOTS A PROPOS DE L'ESSAI DE GRAMMAIRE DE LA


LANGUE BASQUE DE M. W. J. VAN EYS. EXTRAIT DU
COURRIER DE BAYONKE DU 9 FÉVRIER 1808.

Sous le titre qui précède, il parut en 1865, à Amsterdam,


un ouvrage sans nom d'auteur. Cet écrit de peu d'étendue ne
renfermait que des notions incomplètes, et pouvait être consi-
déré comme un résumé d'idées suggérées par la lecture des
travaux que Lardizabal et le P. de Larramendi ont laissés sur
la langue basque. Il n'était pas irréprochable mais plus d'une
fois ses erreurs ne lui appartenaient pas, il les répétait de
confiance. Y avait-il là des motifs d'excuse suffisants, ou fal-
lait-il que la critique se montrât sévère contre cette ébauche
grammaticale?-Ces considérations ne subsistent plus aujourd'hui
que l'auteur, M. van Eys (il nous donne son nom dans une
édition nouvelle), est venu au Pays Basque faire une excursion
après laquelle, suffisamment instruit sans doute, il a refondu
son écrit et s'est posé en docteur.
Tenter, soit même dans un Essai, d'établir les règles d'un
idiome qu'on ne possède pas encore, c'est se hasarder dans
une entreprise très-scabreuse pour le moins. Les Basques
sauront bien à quoi s'en tenir sur cette œuvre prématurée;
mais, de nos jours, leur langue est plus étudiée eu Europe
qu'elle ne le fut jamais, et les hommes qui s'en montrent
curieux ne sont-ils pas exposés, par ce titre de Grammaire,

ne comporte pas? –
à donner créance à Y Essai et à lui attribuer une autorité qu'il
C'est 'ce que l'on a considéré, et pour
cette raison j'ai accepté la charge de faire l'examen du livre
de M. van Eys.

Les études grammaticales semblent appartenir à cet ordre


de travaux intellectuels d'une perfectibilité inépuisable. Chaque
jour voit éclore un traité nouveau remaniant la grammaire
des langues le mieux connues. Celle de la langue basque est,
non-seulement susceptible d'amélioration, mais encore a grand
besoin d'être corrigée et complétée sur un plan nouveau. Aussi,
M. van Eys ne se fait-il pas faute de condamner tous les
traités qui ont précédé le sien; à ses yeux, ce ne sont que
des "amas de règles incohérentes et contradictoires"; et c'est
sans doute pour les remplacer qu'il veut tracer "une esquisse
à grands traits qui soit plus en rapport avec le caractère de
la langue." -r- Le jugement est dur, l'engagement un peu
téméraire.

Le caractère éminent de la langue basque éclate tout d'abord


dans l'unité de sa conception. Unité de déclinaison: tous
les noms, quelle que soit lour nature, obéissent à une règle
commune, et c'est de la règle qu'ils reçoivent leurs formes.
Unité verbale: une seule conjugaison réunit les modes d'expri-
mer l'idée agissante ou passive, l'état ou le "mouvement da (il
est), du (il a), dans ces deux formes se concentre le génie
créateur du système de conjugaison. – Aucune grammaire
n'est moins embarrassée d'exceptions que la grammaire basque.
Aussi, dès que l'on a saisi la clef de la déclinaison et de la
conjugaison, les grands problèmes sont résolus, tout se sim-
plifie, et l'on ne tarde pas à se rendre maître de la langue.
Une méthode qui rende facilement accessible à l'esprit le jeu
de ce double système est donc la fin que le grammairien doit
se proposer.
M. van Eys aurait-il atteint ce but si désirable? – Pour
essayer de l'aborder, il faudrait une connaissance approfondie
de la langue, et cette condition essentielle fait défaut à l'au-
teur. Au lieu d'une vue d'ensemble prise de haut, du décousu,
beaucoup de détails secondaires et trop souvent inexacts, voilà
ce qu'on trouve dans son œuvre.
Au chapitre 1er, traitant de l'orthographe, M. van Eys a le
mérite de se rallier au système rationnel qui fait son chemin
et auquel appartient l'avenir. Il examine la nature phonique
des lettres usitées dans les livres écrits en dialecte guipuscoan.
On voit que les bonnes informations lui ont manqué quelque-
fois. Entr'autres choses, il généralise l'usage de la. jota espagnole
il est exceptionnel. Il assure aussi que le v se prononce
,,comme en français ou en espagnol." D'abord, et malgré leur
Académie, les Espagnols font, dans la prononciation de cette
lettre, une confusion qui ne permet pas qu'elle soit prise pour
exemple en second lieu, le son français du v n'est connu
d'aucun dialecte basque, et les écrivains qui emploient ce ca-
ractère le prononcent eux-mêmes comme le b.
"Devant k, r, l, le n est élidé" (chap. n). L'élimination
euphonique du n devant le k -et le est une rareté et non
la règle: de min (vif) on fera minki (vivement), et non point
miki; de ehun (cent), ehunka (par centaines), et non ehuka.
De même, on dira egonlekhua (demeure), etsanleklma (couche),
et non pas egolekhua, etc. Pour ce qui est du r suivant
un n, le règle est toute opposée à celle que suppose Y Essai.
Cette coïncidence des deux lettres ne peut avoir lieu que dans
la déclinaison qui a des flexions à r initial. Quand on doit
les appliquer à un nom terminé par le n, on ne supprime
rien, l'euphonie intercale la voyelle e; on (bon) fera on-e-rat
(au, vers le bon) Au reste, cette règle n'est pas une particu-
larité propre au n; elle est indiquée toutes les fois que dans
la déclinaison une consonne finale de nom rencontre une con-
sonne initiale de flexion. Les exemples contraires produits par
M. van Eys sont sans base; non est au cas que l'on appelle
positif indéfini, et signifie où, dans quel lieu son thèmeest no,
qui fait nora (vers quel lieu) d'une manière parfaitement ré-
gulière il ne remplace pas nonra, comme dit l'auteur. On en
trouve la démonstration dans les noms de lieux déclinés Lar
resoro (Larressore), Larresoron (à, dans.), Larresorora (à, vers.);
Biarno (Béarn), Biarnon, Biarnora, etc., etc.
Le r "après les lettres z, n, devient d. Rano, suffixe, jus-
que avec egun, aujourd'hui, fait egundano." Le prétendu
suffixe rano n'existe pas. Egundako, ou comme nous disons
sans mouiller egundaino, est un mot composé et contracté;
déliez la contraction, et les mots, rétablis dans leur entité,
seront eguttera dino. Ce qui est dit du changement der en
d devant le z, ne repose pas sur un meilleur fondement; les
exemples cités pour appuis sont de fausse application. ,,Le
dialecte basque français a les deux formes erastea, edaztea, par-
ler." Cette variante existe-t-elle? où? Lors même que cela
serait, la thèse n'en tirerait nul avantage, puisque le r dans
erastea n'est pas en contact avec le z. Le second exemple,
igaz dano, .se décompose de la même manière que 8gun da1:no,
par igazera dino. Toutefois le *z peut se trouver en face du r
dans la déclinaison, et alors, en vertu de la règle précitée, on
intercale un e euphonique.
M. van Eys dit encore au sujet du r: ,,A la fin d'un mot
il est toujours redoublé quand suit l'article ou un suffixe com-
mençant par une voyelle." Le r, s'il est rude de nature,
ne subit pas d'altération, quelle que soit situation. Quand il
est doux, le contraire de ce que dit Y Essai est de règle. Ainsi,
ur (eau) est l'indéterminé de ura; zur (bois de charpente) est
le thème de zura; dans ura, ur eztia, zur a, zur ederra, le r
se prononce comme français dans Uranie. De doux, ce r
peut cependant devenir rude; il faut pour cela que le mot
commence, non par une voyelle, mais par une consonne. Le
même fait se représente quand ler termine une phrase ou un
membre de phrase. Il n'y a là rien de phénoménal, tout est
d'ordre naturel; dans les cas rapportés, le r devient forcément
rude; le r dans ur zikleina, bi zur, ne saurait être prononcé
avec douceur comme dans oro, ur ona. Ler doux devient en-
core rude lorsque la voyelle initiale du mot qui suit est avoi-
sinée par un secondr doux, par exemple dans zur arina. Je
ne sais &'il y a dans la langue dix mots qui soient affectés
par ces observations, et voilà les minuties au milieu desquelles
vague l'auteur, tout en prétendant tirer les lignes d'une «es-
quisse à grands traits". Cette remarque se trouverait tout
aussi bien placée en maint autre endroit; la répéter serait
inutile. s
Le chapitre m est consacré à la déclinaison. M. van Eys avait
conçu un paradigme de trois cas; il cherche encore à accré-
diter son opinion. C'est lutter contre l'évidence la déclinaison
basque déborde de toutes parts le cercle étroit où on vou-
drait l'enfermer. L'euphonisme lui impose certaines règles:
M. van Eys s'en impatiente, il se cabre devant les faits, il
refuse de les reconnaître Systèmes préconçus, s'écrie-t-il, règles
confuses, arbitraires, élaborées dans le cabinet d'étude". Repous-
sant ce qui est certain, il court après l'imaginaire ,,11 paraît,
dit-il, que le basque français a un pluriel indéfini." L'in-
défini, dans le nom, n'a pas de nombre comment en aurait-il,
puisque le nombre le renverse et le transforme en défini?On
connaît des classes de noms dans lesquels la loi euphonique
rend des cas indéfinis semblables à des pluriels définis; c'est
ce que l'auteur voulait ou devait dire.
Le chapitre iv effleure la question des degrés de comparai-
son. Aux trois degrés de signification reçus par la gram-
maire générale, le basque ajoute Yexcesif. Ce degré est de
qualité aussi essentielle que les autres. L' Essai ne le con-
-naît pas; encore sait-il moins les formes à nuances gra-
duées que les suffixes et les iuterfixes élèvent sur ces quatre
bases.
Les pronoms occupent le chapitre suivant. Le verbe
basque contient les pronoms personnels. Si le discours exige
qu'on les exprime formellement, celui de la troisième personne,
qui n'existe pas, est représenté, suivant la circonstance, par l'un
des trois degrés du démonstratif, et quelquefois par le réfléchi.
Ces procédés sont communs à diverses langues; le grec et le
latin, entr'autres, reconnaissent dans le verbe la présence des
pronoms personnels quand ils doivent les rendre en forme,
au lieu du troisième personnel qu'ils ne possèdent pas, ils em-
ploient, le grec un réfléchi, le latin ses adjectifs démonstratifs.
M. ^an Eys n'accepte pas cette disposition pour le basque;
se taisant sur ses raisons, il oppose une méthode contraire et
veut que le démonstratif du troisième degré soit un pronom per-
sonnel encore ne voit-on pas le motif pour lequel, dansl'oidre
même de ses idées, il exclut les deux autres degrés qui rem-
plissent cependant le même office et qui sont tout aussi in-
dispensables. La manière dont se forme le pronom composé de
la troisième personne aurait pu le faire douter de la bonté de
sa théorie, il n'a pas su profiter de cet indice.
Il émet encore une opinion très-innattendue sur le singulier
zti (vous), qu'il suppose avoir été à l'origine le pluriel de hi
(toi). Ce qui suit n'est pas moins surprenant. D'après
YEssai, les désinences casuelles dans les noms sont des arti-
cles ce ne sont plus des articles quand on les applique au
pluriel des pronoms personnels. L'anomalie qui éclate entre
les deux termes de la proposition avertissait l'auteur de l'étran-
geté de sa spéculation; il la trouve seulement remarquable.
Dans les langues néo-latines, l'article supplée la flexion décli-
native, mais l'un n'est pas l'autre. L'article, tel que le con-
grammaire moderne, n'existe
çoit la pas plus en basque qu'en
latin.
De la réunion pure et simple du pronom démonstratif du
piemier degré au réfléchi et aux personnels des deux premières
personnes résultent les composés, en sorte que les Basques
disent ce moi pour moi-même, ce8 nom pour nous-mêmes. Ils
diraient ce de moi, ces de nous, à en croire VEtsai, qui pré-
tend que le composé est construit sur le génitif des person-
nels. Quelques dialectes, il est vrai, ont, dans les composés,
converti en e l'i et l'u des pronoms personnels, et c'est ce qui
a donné le change à l'auteur; mais les autres dialectes n'ont
pas opéré cette mutation et laissent à découvert la contexture
des composés: ni/iau, guhau, etc.

J'ai à peine parcouru une vingtaine de pages du livre sans


m'arrêter à toutes ses défectuosités; Y Essai en contient assez
pour former la matière d'un volume. Dans notre temps où l'on
est si pressé de produire, il arrive' que les jeunes gens, ama-
teurs des sciences, transforment en Traité8 les notes rapides,
mal digérées et souvent fautives qu'ils recueillent dans un cours
d'étude spéciale. M. van Eys nous donne un travail de ce
genre, et j'admire la rare assurance de sa parole. De la chaire
qu'il s'est improvisée, il distribue avec libéralité le blâme à
l'exclusion de l'éloge, non pas précisément à ces élucubrations
légères qui, dans les encyclopédies et dans beaucoup d'autres li-
vres, faussent les vraies notions sur la langue basque, mais bien
aux philologues qui ont bien mérité par des observations sen-
sées et, particularité curieuse, la plupart du temps les fautes
dont il les croit coupables ne sont telles qu'à ses yeux. J'ai
été assez;, heureux pour que mon nom, malgré son obscurité,
ait été mêle à ceux de la pléiade savante. J'aurais tort de m'en
plaindre je me bornerai à donner une idée des critiques de
Y Essai
par le spécimen suivant
,,Souvent, pour cacher ce que le fond avait de défectueux,
on a entassé conjecture sur conjecture, et on a abordé les ques-
tions les plus épineuses avant d'avoir, nous ne disons pas aplani,
mais examiné les difficultés les plus élémentaires.
,,Prétendre, comme cela a été fait, que le pluriel aurait
été ak précédant le signe du cas: gizonakak, gizonaken, etc.,
n'est qu'une pure conjecture rien ne vient à l'appui de cette
supposition
La censure, on le voit, est impitoyable et superbe. Elle
s'adresse d'abord à tous nos grammairiens et finit par lancer
un trait qui frappe l'auteur lui-même en pleine poitrine. Un
des grands linguistes dont s'honore l'Europe et qui ne s'aven-
ture jamais au hasard, avait observé que le dialecte de Mar-
quina dit gizonaak (les hommes), et non gizonah comme ailleurs. *)
II a fait connaîtieplus tard, qu'à Irun et à Fontarabie, on
emploie les formes gizonaken (des hommes), gizonaki (aux hom-
mes). M. H. de Charencey en a tiré la conclusion qui pré-
cède. Pour la combattre, M. van Eys conteste des faits irré-
cusables, et cependant il à été à portée de les vérifier person-
nellement. Afin de faciliter ses investigations futures, j'ajouterai
que c'est dans les paysages environnant Irun en Fontarabie,
plutôt que dans l'enceinte de ces villes, que se sont conservées
les formes dont il est question.
Pour le moment, je ne m'étendrai pas davantage sur l'Essai
de Grammaire basque. Aussi bien n"apprendré-je rien de plus
au lecteur sur le peu de sûreté des connaissances de l'auteur
en fait de langue basque. Le premier travail de M. van Eys
était comme l'efflorescence d'un esprit trop hâtif; c'était aussi
la manifestation d'une bonne volonté que la persévérance à
l'étude pouvait rendre profitable à la science..La seconde édition
penche vers l'esprit de système, écueil sur lequel les intelli-
gences médiocres restent tristement échouées. M. van Eys a
péché par excès de promptitude toutefois, il a fait preuve
d'assez de perspicacité et de talent pour nous laisser l'espé-
rance qu'il saura se relever d'un échec qui n'a en lui-même
rien de définitif. L'amour du vrai, la recherche de la lumière

') Langue basque et langues finnoises, par le prince L.-L. Bonaparte.


et un contrôle plus sévère des premières impressions le condui-
ront dans la voie où nous nous féliciterions de le voir marcher.
Capitaine DUVOISIN.

EXTRAIT DU LIBÉRAL BAYONNAIS DU 18 AOÛT 1868.

Guéthary, 14 Août 1868.


Réponse à Mr. le Capitaine Duvoisin à propos de sa criti-
que de notre essai sur la langue basque.
Notre essai paraît a\oir vivement contrarié M. Duvoisin.
Le ton de sa critique, qu'il a publiée en février dans le (four-
rier de Bayonne, en fait foi.
Ce n'est que tout dernièrement que nous avons trouvé, chez
le libraire, à Paris, les aménités que M. Duvoisin a fait pa-
raître sous le titre de Quelques mots à propos de l'essai de
grammaire de la langue basque de M. J. van Eys. Examinons
un peu ces observations avec calme et voyons ce qu'elles valent.
Les deux premières pages ne contiennent que des person-
nalités elles n'intéressent donc en rien la science.
A la page 7, l'auteur dit que nous avons généralisé l'usage
de la jota espagnole; qu'est-ce que l'auteur entend par cela?
j
Nous l'ignorons, nous avons dit que le se prononce comme
la jota espagnole et cela est incontestable. M. Duvoisin n'étant
pas du Guipuzcoa, son erreur serait excusable, s'il n'affirmait
pas trop vivement le contraire; il en est de même de l'obser-
vation de l'auteur quand il dit que le son du v français n'est
d'aucun dialecte basque; c'est encore une erreur; que M.
Duvoisin se rende dans le Guipuzcoa et il entendra dire gau
on (pron. gavon); et anek (pron. avek). A la page 8, l'auteur
dit Y élimination de n devant k est une rareté et non la règle.
Nous maintenons la règle. Aux exemples cités dans l'essai et
qui suffiraient, nous ajoutons encore oraikoa ou oraingoa dans
cette dernière forme du même mot, le n a pu se maintenir
étant suivi de g dans le premier mot,, au contraire, le n a
dû être élidé, le h a été conservé, ou en d'autres termes n'a
pas été converti en g.
A la même page, l'auteur dit ,,La règle est tout opposée à
celle que suppose l'Essai à savoir que n s'élide devant r." Nous
maintenons encore la règle; nora est pour non-ra, et non pas,
comme le suppose l'auteur, pour no-ra; no est la racine et n'a
pas encore de signification avec le suffixe n, no fait non, qui
signifie où; et nora pour nonra, vers où; exactement comme
nondik, non-dû; ici le n a pu rester. Nous citons encore
egille pour egin-le, emalle pour eman-le.
La démonstration de l'auteur qui cite Biarno, Biarnora, Biar-
non, ne démontre rien dutout; il est parfaitement clair que
Biarno, plus le suffixe n ou ra fait Biarnon, Biarnora; cela
n'a rien à faire avec la règle que nous avons posée.
Page 9. L'auteur dit: ,,rano n'existe pas;" nous répondons
rano existe; rano; jusqu'à; litt. jusque vers. L'auteur n'a plus
ici l'excuse qu'il s'agit d'un dialecte qui n'est pas le sien;
ici' même à Guéthary on dit echerano, jusqu'à la maison. Nous
avons dit que ra pourrait devenir parfois da par exemple
pyundano, jusqu'aujourd'hui. Nous laissons de côté, pour le
moment, l'étonnement que cause cette mutation à M. Duvoisin;
il y a tant de choses qui étonnent l'auteur; même que zu
serait le pluriel de hi-, c'est-à-dire que zu, vous, est employé
comme singulier tout comme ,,vous" en français.
Egundâno, pourrait aussi s'expliquer comme egim-da-no; jus-
que-est-aujourd'hui; egunera comme le veut l'auteur, ne paraît
avoir rien à faire ici. Nous avions aussi d'abord penché pour
cette explication mais puisqu'on dit gizonarendano, ]) jusqu'à
l'homme, ou da ne peut-être le verbe, il nous a semblé plus
juste d'accepter ici l'influence des lois phonétiques. Nous
avons cité erastea ou edastea, pour indiquer la tendance de

1) Cet exemple nousa été cité, dans le temps, mais il ne pour parait
pas etre correct; v. egundâno.
transmutation de ces lettres il y a encore ideki ou ireki,
kokoralz ou kûkudatz.
Heureusement nous trouvons enfin au bas de la même page
une observation à peu près juste, par rapport à la lettre r;
nous disons à peu près, parceque ler de lur et eder est dur
et si l'on y ajoute l'article a, on écrit lurra, ederra, etc. A
la page 10, l'auteur reprend l'éternelle question d'une décli-
naison nous renvoyons à l'introduction de notre Essai ne
pouvant la reproduire ici nous croyons y avoir démontré
jusqu'à l'évidence qu'il n'existe pas de déclinaison en basque
pas plus qu'en français; quand on connaît les langues turque,
hongroise, etc., cette question est simple; elle n'embarrasse
que ceux qui prennent le latin et le grec pour base. Aussi
M. Duvoisin ne donne-t-il pas un seul argument; l'auteur dit:
"C'est lutter contre l'évidence; la déclinaison déborde de
toutes parts On le voit, ce ne sont pas là des arguments,
c'est tout au plus une phrase en l'air.
A la page 11. l'auteur nous reproche, d'avoir"dit: “ II paraît
que le basque français a un pluriel indéfini. Nous n'avons
fait que répéter ce que nous avons trouvé dans un livre, nous
ne savons plus lequel et uniquement pour constater notre
doute à cet égard; nous l'avons dit dans la note au bas de
la page 13, n'ayant pas la prétention d'avoir une opinion sur
un dialecte qui nous est peu connu.
Sa critique du pronom (même page) nous échappe, nous
ne saisissons pas ce que veut l'auteur. Quant aux termes ,,de
démonstratifs du troisième degré etc." ils devraient être bannis
d'un écrit scientifique.
Nous avons déjà parlé du pronom zu, pour le singulier.
Ensuite (page 12) nous aurions dit que les désinences casu-
elles dans les noms sont des articles et ne sont plus des articles
quand on les applique au pluiiel des pronoms personnels.
Où aurions nous dit cette absurdité? L'auteur aurait dû
le dire.
L'auteur veut que nerau, herori, berori, soient formés de
ni-au, hi-ori, après avoir converti i en e; il faudrait le prou-
ver la remarque est incomplète; d'où vient le r intercalé.
Pour ce qui regarde les pluriels gizonakak, etc., il faudra
d'abord s'en assurer, et puis examiner avec beaucoup de pru-
dence si cette forme exceptionnelle du pluriel doit être consi-
dérée comme primitive ou comme une corruption. Enfin, voilà
bien assez d'un temps précieux donné à réfuter cette critique
et voilà donc à quoi se réduisent les observations de M.
Duvoisin. En quoi l'auteur se trouve-t-il donc si froissé de ce
que nous avons tâché de faire un livre qui aurait pu être
fait depuis longtemps. M. Duvoisin a-t-il produit quelque chose
comme linguiste?Rien qu'une toute petite brochure sur la
déclinaison et sur laquelle nous avons fait plusieurs observations
dans l'introduction de notre Essai; nous regrettons que l'auteur
n'ait pas répondu un seul mot à nos remarques, maintenant
que l'occasion s'en présentait.
Si nous attachions la moindre valeur scientifique à la criti-
que de M. Duvoisin, nous exprimerions ici notre étonnement
de ne pas avoir reçu le numéro du journal dans lequel cette
critique a été placée, aussi n'y répondons nous que dans les
journaux du pays afin que les Basques sachent à quoi s'en tenir.
W. J. VAN Eys.
ADDITIONS.

LE PRONOM DÉMONSTRATIF A-T-IL TOUJOURS


ÉTÉ A?P

Le pronom démonstratif a, celui-là, existe uniquement dans


le dialecte biscaïen.
Si l'on ne savait pas que a est encore de nos jours en
usage, on serait tenté de croire que ce pronom ne doit son
existence qu'à un raisonnement inductif, qui aurait pu être
celui-ci: puisque gizona signifie l'homme, il faut que a soit
l'article et gizon le nom; or comme l'article est primitivement
un pronom ou en dérive, il s'en suit que a est le pronom
démonstratif. Le nominatif est donc trouvé, c'est a. Comme
le génitif est gizonaren, de l'homme, aren est le génitif et ari
{gizonarî) le datif du pronom. C'est ici que le raisonnement
ne serait plus ou n'est plus exact. Aren n'est pas le génitif,
ni ari le datif de a, mais bien de ar.
Nous savons que a est employé en biscaïen: zer da a?
qui est celui-là ? Nor da ,~izo~aa ? qui est cet homme là ?
Aùibarro, qui est biscaïen, s'en sert d'une façon enclitique,
ce qui paraît être très-inusité. Nous n'avons trouvé que ce
seul exemple, et les Biscaïens qui sont à Londres, à l'église
des Carmélites, n'ont pas pu nous traduire la phrase de
cet auteur; la voici: Adu gaistoko infernutarra! dinot nik
orain, à, aldi baten jarraitu eskero Jesu8i, iges eginik beraganik,
ta eginik Satanasen vanderapekoak, ondatu zana betiko infernuan.
Lora sorta, p. 10. Méchants penchants de l'enfer! moi je
vous dis maintenant, celui-là qui après avoir suivi une fois
Jésus, s'étant enfui de lui et s'étant placé sous la bannière
de Satan, il est perdu éternellement en enfer.
Nous n'avons pas à rechercher ici si une étymologie,
erronnée peut-être, a influencé la forme du mot; si a a été
employé pour ar, uniquement parce que le grammairien avait
dit que a est le pronom. Nous n'avons pas d'anciens livres
biscaïens pour tâcher de découvrir la vérité; mais aussi nous
pouvons nous en passer les mots disent assezleur propre
histoire et sans documents anciens nous pouvons dire, croyons
nous, que a était primitivement at. L'espèce d'étymologie à
laquelle nous faisons allusion ici, est celle que M. Max Muller
nomme ,,popular etymology". C'est selon cette étymologie que
sündfluth, déluge, est formé de sünde, péché, et fluth, inon-
dation, tandis que sündfluth veut dire, grande inondation. De
même sweetheart, amant, viendrait de sweet, doux et heart
coeur; or heart est ici pour ard, terminaison qui se trouve
aussi dans drunkard, ivrogne et qui signifie penchant, naturel.
S'il y a une langue à laquelle l'étymologie populaire, c'est à
dire, non-scientifique a été appliquée, c'est bien la langue bas-
que, et notre appréhension, exagérée peut-être, d'accepter les
arrêts de MM. les grammairiens, n'étonnera personne.
“ Celui-là" est donc rendu par a; par contre "cela" est
rendu par ori. Les autres pronoms dém. au et ori s'emploient
pour exprimer celui-ci et ceci, celui-là et cela. On ne dit pas:
nok esan da a? mais: nok esan da ori? Qui a dit cela. En
général l'emploi de a, celui-là, est extrêmement rare et l'exem-
ple cité ci-dessus, d'Anibarro, est le seul que nous ayons trouvé
dans les livres, et encore n'est-il pas compris par les Biscaïens.
Tout cela donne à réfléchir. Il arrive quelquefois, comme en
allemand, que le pronom et l'artic!e ne font qu'un. Der
mensch signifie l'homme ou cet homme là, selon que l'accent
tombe sur ,,der" ou sur ,,menscli" mais ce n'est pas le cas
en basque, croyons nous; a était ar et voici pourquoi.
1°. Le soi-disant r euphonique, comme nous l'avons déjà
fait remarquer dans notre Essai p. 23, ne se trouve qu'au
singulier: gizonaren, de l'homme. Ainsi l'oreille basque aurait
été choquée de aen au sing, et non pas de aen au pluriel
{gizonaen, des hommes), ce qui n'est guère probable. Il est
plus probable que ler s'est perdu; comp. le démonstratif hau
qui est aussi haur hirur = hiru; laur = lau, etc. Dans le
dial. bise, les élisions sont fréquentes et très-fortes; biar dot
il me faut, fait Mot; norena fait nona etc.; on trouve même
le génitif sing. écrit semearen et semeaen, v. Olaechea, Dotrina
Cristianea. Citons encore nok pour nork, ze pour zer. Ler est
donc une lettre qui s'est souvent perdue et plus souvent en
bise. que dans les autres dialectes, et c'est justement ce dialecte
qui nous occupe ici.
2°. Le r euphonique se trouve dans plusieurs mots com-
posés où il est absolument superflu. On pouvait dire également
bien ayalik que argatik, et la preuve .en est que les deux formes
sont en usage; la première comme terminaison: gizonagatik, pour
l'homme; la seconde comme pronom démonstratif: argatik, pour
celui-là, pour cela, de ar-gatiL Si le pronom avait été a et
non ar, on aurait pu dire agatik, pour celui-là, puisqu'on
dit gizonagatik (gizon-agatiF) et puisque le pronom et l'article
ne sont qu'un seul et même mot. Pourquoi donc a dans un
cas et ar dans l'autre, ou plutôt comment expliquer le r in-
tercalé là où il ne sert à rien, où il est de trop? Il faudra
admettre qu'il s'est perdu dans agatik, etc. En général les
lettres euphoniques disparaissent en raison de ce que nos
connaissances d'une langue s'étendent, témoin le t euphonique
français (dira-t-on) qui était considéré par tous les anciens
grammairiens comme une lettre euphonique.
Maintenant que ar est retrouvé uous avons l'explica-
tion de plusieurs mots qui restaient des énigmes. Nous
avons d'abord le nominatif patient (qui n'est pas en usage)
ar, dont est formé régulièrement le nominatif agent ark;
ensuite le pluriel qui est maintenant aussi régulier arek, b.
après la chute de r, ack, b.; puis ayek, g. et hayeh, 1. et bn.
Il reste maintenant à rechercher pourquoi ar a été remplacé
par hura. La même question se présente pour ona remplacé
par hau. Nous devons rectifier ici deux erreurs. La première
se trouve dans la traduction de la citation de Anibarro, dans
le dict. s. v. a. Nous y avons traduit a par "cela", au lieu de
"celui-là" La seconde, est la signification donnée de adu, diable,
au lieu de coutume, habitude, penchant. Le Biscaïen lisant adu
gaistoko, mauvaise habitude, nous avait dit que adu signi-
fiait diable. Pour le théologien, mauvais penchant pouvait
signifier, diable; pour le grammairien c'était différent. Nous
avons oublié un moment que nous parlions à un homme
d'église. Plus tard un autre biscaïen s'est expliqué, moins
religieusement, mais plus clairement.

SYSTÈME PHONÉTIQUE DE LA LANGUE


BASQUE.

Nous reproduisons ici le chapitre II, de notre Essai de gram-


maire, traitant de la phonétique de la langue basque, pour ceux
qui ne possèdent pas l'Essai, le dictionnaire étant tiré à cinq
cents exemplaires, l'essai à trois cents seulement. Nous y avons
ajouté quelques notes explicatives qui se trouveront entre
parenthèses, et puis un tableau des permutations des consonnes.
F. Cette lettre est très-rare, et les mots où elle se trouve
sont écrits de deux manières: kafia et kabia, farra et
barra. Il est généralement admis que ce n'est pas une
lettre basque et qu'elle ne se trouve, que dans les mots
d'origine étrangère.
H, est aussi très-rarement employé dans le dialecte du Gui-
puzcoa il existe cependant, mais on le supprime presque
toujours. II initial, placé par suite de la composition au
milieu d'un mot, devient k. De ari, mouton et hume (ume
dial. guip.) enfant, petit, on fait arkume, agneau de zar,
vieux et hume, zarkume, enfant malingre; très probablement
emakume est dérivé de eman + hume, celle qui donne des
enfants, la femme. Jusqu'à présent hume est le seul mot
que nous ayons trouvé auquel la règle soit applicable
(Depuis nous avons trouvé un grand nombre de ces mots,
v. l'introd. du dict. p. VIII).
N, devant les labiales b, p devient m; nombait pour non-bait,
quelque part; mempe pour men-pe, possession; lembiziko
pour len-biziko, premier.
Devant k, r, l, t, le n est élidé nora, pour nonra, vers
où; noronz pour non-ronz, vers où; zala pour zan-la, qu'il
était; gizonarekin pour gizonaren-kin; aitzilik pour aintzin-
tik; ara pour an-ra, vers là; herreka, du prov. renc; egille
de egin-le etc. etc. ou bien e est intercalé lan ko fait
laneko lan + ra fait lanera. (Quand le n est conservé les
explosives fortes (k, l) deviennent douces, ce qui donne les
deux formes:egondu ou egotu-, emetik ou emendik, oraikoa
ou oraingoa; zelako ou zelango.
R, ne se trouve jamais au commencement d'un mot. Dans
les mots d'origine étrangère et qui commencent parr on
le fait précéder d'un e ou d'un a; de rex a été formé
errege roi de razon, raison, arrazoya. A la fin d'un mot,
quand ler est dur il est toujours redoublé quand suit l'article
ou un suffixe qui commence par une voyelle; ondar, sable,
ondarra, le sable lur terre, lurra, la terre. (Les mots dont
le r est doux ne le redoublent pas; ur, or, zur font ura,
ora, zura. Cet r est souvent supprimé dans les mots com-
posés; ur et bfaiak font ubiziak znr et arri, zuarri; zur
et ola, zuola. Al. le capitaine Duvoisin prétend que r
rude ne subit pas d'altération. Quand il est doux le con-
traire est de règle!! Alors M. D. écrit lura, zurra! !)
Après les lettres z, n, il (le r) devient d. Rano, suffixe,
,,jusque" avec egun, "aujourd'hui" fait egundano. On a
donc préféré dans ce cas-ci ne pas élider n, comme dans
nora (v. lettre N), mais changer le r en d, mutation assez
ordinaire de l'r doux, dont le son est si mou qu'il se
rapproche du d. Le dial. basque français a les deux
forme s Erastea, edastea, parler. Igaz, l'année dei mère,
avec rano faiigazdano,jusqu'à l'année dernière. (V. egun-
dano, dans le dict. où cette question a été traitée plus
en détail. Nous pouvons ajouter ici, ce qui nous a échappé
dans les différents articles à ce sujet (v. aussi ra et no),
que la mutation de z en d ne s'est pas vérifiée et que
par conséquent l'explication que nous donnons ajourd'hui
de egundano y gagne).
T, devantk s'élide bat, un et kide, pareil font bakid, com-
mun tzat, pour et ko, de, font tzako, envers.
M. Aucun mot ne paraît se terminer par m. Dans les noms
étrangers comme Adam, Balaam il est remplacé par n
(En esp. les noms bibliques ont n au lieu de m v. Diez,
Gr. v. 1, 200).
V, est encore une lettre rare et généralement elle est rem-
placée par b et dans les mots d'origine latine par m.
De "vagina" magina. Il est possible cependant que ce
soit par l'influence de la langue espagnole qui a fait de
,,vimen" mimbre; de "vilano" milano.
Z, devantz devient t. Utzan pour ezzan, il n'était pas.
Aucun mot basque ne se termine par une explosive douce.
La plupart se terminent par une voyelle: arreba; soeur; aide,
côté arri, pierre arno, vin buru, tête par une des den-
tales l, n, t, z; par r et s; quelques uns par uue explosive
forte, comme: bat, un. (Exception). Deux consonnes ne se
suivent jamais, ou très-rarement du moins, dans une même
syllabe. Dans les mots d'origine étrangère on intercale une
voyelle ou bien on retranche une des consonnes pour éviter
la rencontre de deux consonnes: cleisa, de iglezia; apirilla,
avril. Il y a quelques exceptions: single, usé; lambro, brouil-
lard. Deux consonnes dans deux syllabes différentes peuvent
se suivre; les consonnes finales d'une syllabe sont toujours
une des dentales: z, t; le z; le r; ou les nasales n, m.
Quand donc deux consonnes se rencontrent dans deux
syllabes différentes, elles sont soumises aux règles suivantes
Les explosives fortes après un son sibilant, après r et les
voyelles.
Les explosives douces après m, n.
De là il suit que
1°. Les explosives fortes k, t, p, sont remplacées par leurs
correspondantes douces g, d, b, après l, m, n; p. ex. eldu et
non eîtu, arrivé; Olondarra et non Olontarra, habitant d'Olo-
ron ongi et non onki, bien jango et non janko ementj o,
emendik et non ementilc, d'ici; on peut dire, en élidant le n:
emetik; izatu pour izandu, egotu pour egondu, etc.
Ceci est la raison pourquoi le n du génitif singulier est
élidé, quand suit le suffixe kin, avec, qui régit ce cas gizona-
rekin, avec l'homme, pour gizonarenkin. Cette règle a aussi
été observée pour les mots d'origine étrangère; de voluntad
est venu borondate (d pour t) de intelligentia, endelguya,
(d pour t); de tiempo, dembora (b pour p). (Par erreur de tiempo;
plutôt du lat. tempore. Ajoutons encore herreka du prov. renc;
n élidé, e prosthétique; h, aspiration propre au dial. bn.)
Les explosives douces g, d, b, sont remplacées par leurs
correspondantes fortes h, t, p, après r, les sons sibilants et les
voyelles; p. ex. Burgosko, de Burgos. Ortheztarra, habitant
d'Orthez (mais Olorondarrd) eztu pour ez dut, je n'ai pas;
baita pour bai da; baitu pour bai du; artuko, mais jango;
lurpean, sous la terre maipian, sous la table, ezpedi pour
ez bedi.
On écrit souvent ezditu, ezdituzu, etc.; cependant Oihenart
ne s'écarte pas de la règle et écrit estitu.
Ces mutations ne sont que grammaticales; étymologique-
ment la langue basque paraît moins s'en soucier; p. ex.
berdin, égal; erbal, faible; burdin, fer.
Les exemples de transposition de lettres (métathèse) sont
très-fréquents en basque: gabe et bage; igaro et irago; irudi
et iduri, eriden et ediren, etc. puis dans les dérivés de ofs,
bruit, ostiga, tonnerre de itz (Jritz), parole, hiztuna, orateur, etc.

LES VOYELLES.

Tout mot finissant en a et auquel on ajoute l'article ou un


suffixe quelconque qui commence par a, en élide un, (ou
peut-être les deux se contractent en â). Aita, père, avec l'ar-
ticle a, fait aita. Malaga + arra, fait Malagarra.
I entre deux voyelles devient y et u devient v. Amorrai,
truite, avec l'article: amorraga. Garai, victoire, garaya. Lau,
quatre, lavoindura, quadrupède. On n'observe pas toujours cette
règle, mais bien que l'on écrive: gau on, bon soir, on pro-
nonce gav on; on écrit au ere et l'on prononce avere. (Eche-
berria écritb pour v; abek pour avek; on sait que les Espagnols
prononcent b etv de la même façon ainsi, comme nous venons
de le dire, on prononce avek à la française.) Les mots comme
andi grand, euri pluie, où le i ne vient pas entre deux voyellès,
s'écrivent andia, le grand, euria, la pluie, mais on les pro-
nonce and'dia, euridia, comme si le
i était y.
Avant de terminer ce chapitre il nous faut encore relever
une petite erreur des grammairiens basques, qui prétendent
queéquivaut à in, ce qui n'est pas; 'n équivaut a ni, c. a. d.
à gn français, ny hongrois. Bano se prononce banio ou bagno.
Il est vrai que les Basques français écrivent partout in où les
Basques espagnols écrivent n; ce qui prouve seulement qu'il
y a une différence d'orthographe, mais non pas que ii = in.

TABLEAU DES PERMUTATIONS DES CONSONNES


DANS LES MOTS BASQUES DE DIFFÉRENTS
DIALECTES.

GUTTURALES.

s. z. ch. Karamitcha = zaramika. Kirten == zirtoin. Kun-


1
kur = zunhur. Kiskaldu = chichkaldu.
s. z. Gale = zale. Gapar = zapar. Itogin = itozin.
h. Iges = ihes. Igar = ihar. Ego = eho. Olgaiu =
olhatu. Chingnrri=cMnhaurri. Gardois = hardots.
j. JEcliagun = echejaun. Gan = joan. Igaz=yaz
(pour jaz).
G. d. CMngar = cldndar Biqa = bida. Gupela= dupela.
Gino = dino. Atsegin = atseden.
t. Betondo de begi-ondo. Marranga = marhanta.
r. v. R.
m. v. M.
b. B.
v.
ou nn. I/ies = mes. I/iar = inhar (nh port.
n n). =
Ginhar = gfnar. Chinltaurri = inurri.
o y. JBo/iatu = buyatu. Sahets = sayets. Peut-être
influeuce de l'esp. comme hiema = yema.
V. note à la fin du tableau.

DENTALES.
T v. $.
I k. v. K.
T. ) 9- n. v. Gazta
=ga8na (Exception).
p. Aizta = aizpa. Aitatu = aizpatu. Seta = sepa.
g. v. G.
h. C/dndurri = chinhaurri.
D'
D
r. –
Ideki ireki. v. Egimdano.
z(P).d.
Bidar = bizar.
Mur = edur. Belar = ôedar.
r. Itzulbide = itzurbide. Holtzadar = Hortzadar.
L. Zahalo = zaharo. Zamalduna de zamari. Haliko
de /tari. Juale –juare. Olitz = oritz.
N.
N/.
N' r.
n. v.
Narru = /arra. Lahar = nahar. Ultze = untze.
Belhaun = belhaur (Exception).

LABIALES.
T.
p m. v.
Parra = marra.
[
y. Ebiakoitza =egiakoilza. Burhaso = gurhaso.
B. J
Burdi – gurdi. Urbal = ergal. Habuin = hagun.
( ot.
Bilgor = mi/ffor. Biga = mzj/a. 2#e«2 = 2/»ùtt.
1/». v. P.
/< ou f.
Mvn, Irun ou fun dans bvrumun Exception.
j Sans cela permutation avec les autres labiales:
ibeni = imini = «/wm = ifini.
PALATALES.
tz. Itchuli = itzuli.
ts. Itchaso = itsaso. (Plutôt différence d'or-
Ch.
tohgraphe que de prononciation).
d
N. j v. h.
(?).
H.
Ichuri = iduri.

t. Zirzil = tirtil. Zunkur = tuntur.


Z, S. t après chute de r? Orzegun = ostegun. Orzirala = ostirala;bortz
ou borz = bost berze = beste.

LINGUALES.
ci. v. D.
v. L.
R. n. v. N.
y. Ernari = ernagi. Buruzari = buruzagi.«qi.
Argizari = argizagi. Iritai = «^Ya?.

NOTE.

n ou nh. La nasale palatale (») paraît avoir été exprimée dans les
dialectes basques français par le groupe nh comme en portugais. Pou-
vreau écrit gninharra et on écrit et on prononce gvkarra; senhar, bn.
vient de l'esp. senor et ainsi on trouve les variantes chinhaurri =
(ch)murri. L7* ne donne pas seulement ce son mouillé à l'n, mais aussi
=
à 1'l; comp. zil/iar zillar; zilhegi = zillegi. La question se présente donc
si l'orthogiaphe n'a pas influencé la prononciation et si le A, qui était
simplement pour indiquer la prononciation, n'a pas été considéré à
tort, comme une lettre organique. Nous ignorons si le h est prononcé
dans senhar, mais ceci importe peu pour le moment; il est possible
que l'usage ait adopté cette prononciation, et alors il faut l'admettre;
mais il est clair que \'h est inorganique ici; combiné avecn il repré-
sente le son n. Comparez encore inara qui s'écrit inhara ou enharaj
nh évidemment pour n. Il y a cependant une difficulté. Comment se
sont formés des mots comme iges = ihes = ïnes? Inès devrait être la
forme primitive, écrite plus tard Mes (qui ne se trouve pas) puis ihes,
puis iges; comme gihar =ginhar = gïhar (c/ijihurri, inhaurri. Il serait,
sous quelques rapports, plus logique de renverser la série, puisque
probablement leg a précédé le h, et le h, l'n. Nous aurons alors
iges, iJies, iîws mais le n ne s'explique pas de cette façon; il ne pro-
vient par de h, selon toute apparence. Nous pouvons plutôt conclure,
par analogie, à une forme intermédiaire en y, qui en effet se retrouve
pour quelques mots. Le y indique ce son particulier, que nous avons
appelé mouillé, le y hongrois; ce son en basque rappelle un peu celui
de à et à cause de cela Larramendi et Lardizabal ont employé l'une
et l'autre orthographe (v. jardun). On devra donc établir l'ordre suivant:
iges, ikes, iyes (hypothétique), ines. Nous pouvons citer un mot qui a
parcouru toute la série, c'est igar, sec, ihar, étincelle, eyar, sec, inhar,
étincelle; inhar aurait pu s'écrire inar. Il faudra alors admettre que
dans quelques cas le n procède de nh qui est pour y et que dans
d'autres cas c'est le contraire quia lieu; c'est nh qui procède de », comme
dans senhar. Le n a toujours une grands tendance à changer de place;
comp. ïhor = = =
nihor; hanitz anhitz bedeinkatu benedikatu.
ABRÉVIATIONS.

t.
b.
g
bn.
esp.
fr.
prov.
guipuzcoan.
biscaien.
labourdin.
bas-navarrais.
espagnol.
provençal.
1.

v.
syn.
litt.
a.
c.a..d.
a.v.
i.
synonyme.
voyez.
littéralement.
c'est à dire.
sub verbo.
inconnu aujour-

holl.
a.ll..
français.
hollandais.
d'hui. On trouvera quelquefois P.
i. a. ce qui veut dire que le mot

augl. allemand.
anglais.
est cité par Pouvreau et qu'il est
inconnu aujourd'hui.
comp. comparez.

0.
2.

Larr.
P.
Larramendi. Diccionario trilingue. San Sebastian
1745.
Oihenart. Proverbes basques. Bordeaux 1847.
Pouvreau. Dictionnaire MS.
Lardiz.
A.x. Lardizabal.
Axular.
Testamentu zarreco, etc. Tolosan 1855.
Gueroco guero. Bordelen 1642. Bay-

Chourio.
Moguel.
onan 1864.
Jesu-Christoren imitacio~ea.
Basserritaar jaquintunaren echeco es-
colia. Vitorian 1845.
Arrue (maître d'école à Zarauz). Traduction ms. de l'ouvrage précédent
de Moguel.
Olaechea, B.
la.
S.
Vieuxville, P. de
Doctrina christianea. Victorian 1780.
Guiristinoen doctrina laburra. Bay-

A.
Echeverria, J. C. de
Mendiburu, A.
onaul788.
Jesusen imitacioco. Tolosan 18S9.
Jesusen companico. Donostian 1747.

W.
AElbarro, P. Lora sorta espirituala. Tolosan 1803.

Gr.
3.

Diez, E.

B.
E.
Diez,

Littré, D.
E.
Brachet, D.

L.
D. A.
Diez, Etymologisches Worterbuc.h
Bonn 1861.
Diez, Gram. des roman. Sprachen.
Bonn 1865.
Littré, Diction. de la langue française.
Brachet, Diction. étym. de la langue
française.
Raynoaurd, Lexique roman.
Diccionario de la lengua castellana.

Dozy, Glos. Madrid 1726. (Académie espagnole.)


Dozy et Engelmann. Glossaire des mots
espagnols et portugais dérivés de

Fick. Indog. Wb. l'arabe. Leyde et Paris 1869.


Fick, Vergleich. 'Worterb. der indog.
Sprachen. Gottingon 1870.
Mahn, Bask. Spra.ch. Mahn, Denkmâler der baskischen
Sprache. Berlin 1857.
Mahn, Etym. Unters. Etymologischeuntersuchungenaufdem
gebiete der romanischen Sprache.
Berlin 1863.
A.

A. Pronom démonstratif, celui- ~e~, g. b. là-mêmej de<HW~;


là. Le dial. bise. est le seul qui V. Essai p. 27.
ait conservé a comme pron. dém. ~Mg.b.Aa~<l.là. ~fa~oa,
(v. Essai p. 14, M)N~M< nik orain a. je vais làj plus littéralement en
Anibarro, Lora Sorta, p. 10, je vous allemand, ich gehe dorthin. ~4~
dis maintenant cela. est pour aM-fa, avec élision de n,
Le pron. qui y correspond dans vers-là. V. Essai de gram. basq.
les autres dialectes est hura. Dans p. 7.
tous les dialectes, y compris le Aari, v. ari, 2.
bisc. a est devenu l'article défini.
Gizon, homme, ~MC~a, l'homme
Aaztu, v.
Abachu, bu.
<M~<défaut.
emakume, femme, emakumea, la ABADE, g. b. abbé.
femme. Abadota, 1. guêpe.
Le pluriel de a comme pron. Abal, v. ubal.
dém. est aek ou <:M~, b. ~e~, g. ABANZU, bn. presque. Selon Chaho
AeA, 1. bn. Gizon arek, ou ayek ou comme substantif avance, anticipa-
hek, ces hommes-là. tion et formé du latin ab ante.
Le pluriel dea comme article Abao, b. rayon de miel. syn.
est ak. Gizonak, les hommes. Voir de s~a~'<z.<
ce que nous avons dit de la forme Abar, g. b. 1. bn. branche.
du pluriel daus l'Essai de Gr. Comp. adar.
basq. p. 21, 23. Le génitif et le Abarka, g. b. bu. Chaussure (pri-
datif se trouvent s. v. hura. mitivement de bois tendre) en cuir
.<4/e, b. syn. de ~~s/e, celui-là, non tanne; nous croyons de abar-
même; ~'=rch français Voir pour gai ou kai et non de abar-kia
la prononciation Essai de gr. basq. comme )e veut Astarloa. (Apol.
p. 27. de la lengua baseong. p. 292.)
~/t, g b. han, 1. là. Très proba- J~~M n'existe pas.
blement de a avec le suffixe m qui cor- Abarkatu, abarkatzen, g. envelop-
respond au locatif des autres langues. per, entourer.
Abaraki, bu. abri pour le bétail, Abatsa, 1. moyeu; vase de
de <!&:?'-& laiterie.
Abargia, bn. bois taillis. Abatz, bu. pile de fougères etc.
Abarrots, g. b, abarrox, bu. ha- attachée sur de grosses branches
barrots ou ha2-rabots, 1. métathèse et transportée en la trainant.
de kabarrot8, vacarme, fracas, bruit .~&~&!<«, l'action de mettre en
désagréable. De abar-ots, le bruit, pile.
le craquement des branches quand Abazera, 1. bourrasque.
Abazkatu, v. s~
T~M egiozu <
elles se cassent?
~?<~MJ! Mt?<n~M~O
~s~s~o~M~t; Chourio, Imit. de J.
Abaztorra, abaztorratu,bu.
éloigner quelqu'un avec violence
C. Fuyez autant que possible le ou avec défense de revenir.
tumulte du monde. Iba-netaren le- Abazuza, abazuzi. v. baba.
phoan ~~M~c~ bat ~y~e~ da. Abe, 1 g. b. Mf, 1. bn. poutre,
Chant d'Altabiscar. Au col d'Ibag- étai; b. bois, foret, arbre. /&a?'
neta un bruit retentit. habe, 1. tuteur.
~M~M~a~ g. rixe, de autsi, Abe, 2 1. taon.
rompre et abartz pour s~ffc~. Le Abegi, b.. accueil.
verbe faire dans ,,faire du bruit" Abek, v. au 2.
est ..rendu dans plusieurs langues ÂBENDU,g. b. avendo,~?~0,
par ,,battre, donner des coups, rom- bn. décembre, avent.
pre le français ne possède pas Aberastasun, v. abere.
de verbe équivalent p. ex. en Aberastu, v. <~<
anglais to kick, en hollandais Aberats, v. abere.
schoppen to kick up a row, Aberatsi, v. abere.
faire du tapage; eu hol. geweld Aberatski, aberatskiro, v.
schoppeu. Nous croyons donc que abere.
aœ~t est employé ici dans le même Aberatz, v. s~fe.
sens. Aberax, v. abere.
Autsiabartzalle,g. tapageur (subst.). Abere, g. b. 1. bn. animal.
Abaraki, v. abar. Aberats, g. 1. aberatz, b. a~<M',
Abaraska, g. rayon de miel. bn. riche. Evidemment de abere,
Abargi, v. abar. mais la terminaison est obscure;
Abarka, v. abar. peut-être que le m final s'est perdu;
Abarkatu, abarkatzen v. se trouve comme équivalent de
abar. dun, dans altsu ou aM~m; ainsi
Abarrots, abarrox v. abar. qui possède animaux = riche.
Abata, bn. loge des chasseurs Abera8tu, e~~M, g. b. 1. bn.
au haut d'un arbre pour observer enrichir.
les palombes. .M~M!<m, g. b. 1. bn. richesse.
g. ~~a~l.bn.C~- ABCZTU,V.N~OZ~.
atskiro, g. adv. de a~~a~t et kiro. Ach, v. aitz.
Abrildu, abrildutzen, g. immoler, Achal, v. azal.
de aber-il-du. Un des rares mots AoHAKE~ b. aitzaki, g. prétexte,
ou se trouve le groupe br, et un de l'esp. achaque qui vient de
des très rares mots qui aient rapport l'arabe v. D. A. E. et Diez E. W.
à un culte quelconque.
ABERILLA, V. ap!?-t7~.
IIAcheri,
81.
azari.
v.
ABETO, g. sapin; l'esp. abeto. Achiruina, 1. cheville du pied.
Abl, g. b. habi, I. nid. L'ortho- Achitamachia, s. d. L. pa-
graphe labourdine est la meilleure, piDon.
les composés le prouvent; on dit Achiti, s. d. L. de aqui ade-
e~ort<Mt, mais aussi ekorikabi, où lante, dorénavant.
le remplace régulièrement le Achol, v. <o/.
v. Essai Ch. II. C'est sans doute Acholatasua, v. ajod.
en décomposant ce mot (c~o~Mt) Achulo, v. aitz.
et dans l'ignorance des règles pho- Achur, v. aitz.
nétiques que ~a~ a été pris pour Achuri, 1. bn. agneau. b.
le mot primitif; la même confusion chevreau.
s'est produite avec kide pour hide. Achut, bn. terme de mépris,
ABIADURA, V. S~M~M. correspondant à, fuyez lâches.
ABiATC, a~M~~t g. 1. bn. s'ache. Adakai, adaki, v. a~
miner, se préparer àpartir, sa pré- Adar, g. b. 1. bn. corne d'ani.
parer à un travail, b. commen- mal; grosse branche, plus grande
cer de l'esp. aviar. que abar.
~M~?~a, bn. commencement; ~<& 1. araki, g. (r pour v.
bn. 1. allure, démarche, g. b. Essai d. gr. basq. p. 8 ) en lab.
les quelques pas qu'on fait pour branches mortes, éclats de bois;
prendre son élan quand on va en g. bûche, de ~M. P. donne
sauter.
Abo, v. ao. ~o,
encore adakai.
1. branchette, de adar-
ABOZTU, a~<M'<«, g. b. I.
par extension récolte en g. et
de l'esp. agosto.
Août;
1.
~o, v. eA.
~~s)'~M, g. b. branchu; t!
adartsu bat, sous un chêne bran-
Abrildu, v. abere. chu de adar-tsu.
ABRuzKA; mot dont 0. se sert ~~s~«~!<, b. 1. noeud dans le
selon P. sur la face de l'esp. a bois; adar-buru.
bruces, de bruces. Adarburu, v. adar.
Aburu, bn. croyance confuse, Adartcho, v. adar.
espérance peu fondée. Adartsu, v. adar.
Adats, 1. chevelure. P. i. a. Adindutze, v. adi.
Adareta, 1. charrue. C'est le Adiskide, g. b. 1. bu. ami.
nom de la nouvelle charrue dont Probablement de s<& (comp.
l'usage n'est pas encore générale- ~K~) adis pour aditza ou aditze.
ment répandu. Adiskide signiËo alors con-entende-
Adausi, v. ausi. ment, c. a. d. celui avec qui l'on
ÂDEEALLU, V. a~t. s'entend. Comparez le fr. compa-
ADESARAj ou <07' 1. subite- gnon du latin cum-pauis. v. Dict.
ment syn. de berehala; de l'esp. de M. Littré.
adeshora. Adiskidetasun, g. b. 1. adiskide-
Adi, g. adin, b. entendement, tarzun, bn.amitié; de adis-kide-tasun.
intelligence. Selon M. Mahn (Bask. Adiskidetasun ou tarzun.
Sprachd.) adi dérive du lat. audire; V. adiskide.
il nous semble que le bise. adin s'y Aditu, v. adi
oppose; len appartient au radical et Aditza, v. adi.
comme finale se perd souvent comp. Aditze, v. adi.
arrai, zai, ~MM. Ador, 1. sec. Estuladorra, toux
Aditu, aditzen, g.1. aitit, aituten, sèche. Ador n'est plus connu au-
b. (d. supprimé) entendre, com- jourd'hui dans cette acception
prendre. est-ce uue variante de <o?'Ador
Aditza, g, adimendu, g. b. 1. bn. signifie de nos jours roue.
syn. de adi. La première forme est ADIMLLU, g. b. adreillu, 1. ade-
le subst. vorb. déf. aditzea, dont le M~M, bn. brique; de l'esp. ladrillo.
e est supprimé, comparez agin ~s Adu, b. g. diable. Adu gaistoko
la seconde paraît être imitée du fran- infernutarra. Anibarro, Lora-sorta,
çais ou de l'espagnol. p. 10. mauvais diable infernal.
~&?'aMj g. b. I. faire entendre, Adur, b. bave.
indiquer; de adi-erazo. Aek', v. a.
.~a~a~M, g. b. signification, de Afaldu, v. afari.
adi-garri. Afari, bn. souper, subst.
~!M~, adindutzen, g. tempérer,
modérer.
Adierazo, v. adi.
~j Afaldu, afalizen, 1. bn. apaldu,
g. b. souper. Est-ce de
a/tM-t-~M et pour r; comp. baz-
Adigarri, v. adi. ~S~M, gosaldu.
Adimendu, v. adi. Afer, v. a~.
Adin, 1 v. adi. Aferka,ria, v. alfer.
Adin, 2 g. b. ). bn. âge. ~M Aga, g. b. ~a~j 1. bn. long
~a~ P. nous avons même âge. bâton, perche, p. ex. pour mettre
Adina, g. autant que; de adin 2? le linge à, sécher.
Adindu, v. adi. ~i!~ Itaga, 1. barre de porte.
Hagatn, bu. 1° arpenter; 8° terme grosse dent est WM~tK~ agin, ou
de meunier, presser la farine dans le albagin de albo-agin.
sac, ce qui se fait avec un bâton. ~M{~ egin, b. mordre; e~aAK~-
Age, apparence. Ce mot n'est rak aginke egin diotsu, le chien
en usage ni en guip. ni en lab. vous a mordu.
Larramendi donne agia, la forme Agin, 3. ou agindu, agint-
bise. avec l'article. zen, g. b. commander; g. b. 1.
Agian, 1. bu. peut-être; de o~M-M, promettre.
dans l'apparence apparemment. Agindu, g. b. ordre. ~Mt~M au
~f7'<M, (aussi ager) ageri, b. :~M!! eta bereala, cet ordre étant
agertzen, g. b. 1. bn. paraître, ap- donné (placé), desuite.
paraître, de ~N; se conjugue Agintza, g. 1. ~!M<t:~ b. pro-
avec izan agertu zitzagon, il lui messe, offrande. v. aditza pour la
apparût. O~~m bat ager dedin ar- forme.
tean, jusqu'à ce qu'il (en) paraisse ~'M~M) g. chef, commandant,
un (livre) meilleur. Meudiburu. de ti~tM~-aM.
lardizabal emploie agertu comme Agindu, v. agin 3.
verbe actif dans le sens de mani- Aginke, v. agin 2.
fester, déclarer. Agintari, v. agin 3.
a~M' g. déclaration, té- Agintza, v. ~M 3.
moignage. Agintzari, v. agin 3.
Agerkera, g. b. appantion. AciKANDOA. Selon Oienhart (cor-
~~a: g. document, témoi- rections au Ms. de Pouvreau) cor-
gnage, écriture; de ager-kai. ruption de: au gui l'an neuf.
Agerrian, g. b. 1. bn. à décou- Agireka, agiraka, b. querelle.
vert bertzeren agerrian 1. a la vue Agiri, v. age.
d'autrui de ageria-n. Pourquoi Agitz, g. ~t~j 1. vigoureux,
deux r? fort, très, beaucoup.
Ager, v. age. Agor, g. 1. sec. tari;
stérile.1.
Ageri, v. <~< Eta ez ~w~M haurrik, zeren Elisa-
Agerkai, v. age. agorra ~<!t~ et ils n'eurent
Agerkera, v. age. point d'enfants, parce qu'Elisabeth
Agerrian, v. age. était stérile.
Agertu, v. a~ J~o~M, agorizen, g. b. 1. bn.
Agertze, v. age. sécher, tarir.
Agian, v. age. ~'o~tMMM, g. b. 1. sécheresse,
Agin, 1. g. if. stérilité, de la femme; de agor-
Agin, 2. ayM, g. b. ~s~tM, L <<M«M.
bn. grosse dent. En g. et b. avec ~p~-MK!, b. à sec; de agor-
1.
l'article agina En b. agin est dent; rea-n. v. Essai p. 49 note 1.
Agorilla, bise. selon Astarloa,,j Aharausi, v. ao.
mais n'est plus connu aujourd'hui; Ahardi, 1. bn. 10 truie; 2° pièce
le mois d'août; de agor-illa. de bois de pressoir aux trous de
Agorrean, v. agor. laquelle s'adaptent les fuseaux pour
Agorilla, v. agor. presser.
Agortasun, v. agor. Ahari,v.2.
Agortu, v. agor. Aharratu, v. ao.
Agortze, v. agor. Aharrosi, v. ao.
AouDO, g. 1. bu. prompt, habile, Ahartara, v. ao.
de l'esp. agudo. Ahartu, v. ao.
Agur, v. gur. Aharzatz, 1. ahatzalz, bu. i. a.
Agure, aguretu, v. ~f. bélier.
Aha.ide,v. aide. Ahasabai, v. ao.
Ahaidetasun, v. aide. Ahate, v. a~, 2.
Ahakatu, v. ao. Ahats, sale; i. a.
1.
Ahakartu, v. ao. ~s~~e~M, saleté; de ahato-keria.
Ahal, v. al et ao. Ahatskeria, v. a~
Ahalge,
ba.bn. ahalke,en1. honte. Ahatszatz, v. a~M~
La forme est plus rapport Ahatzi, v. aztu.
avec les lois phonétiques. Ahazuri, 1. friand, écornifleur;
~a~e<M, bD. ahalkatu, 1. avoir syu. de M~!<f. De ao? mais qu'est
ou faire honte. ce que zuri?
~Aa~'e~o! bn. ahalgegar1'i,1. hon- Aheri, v. ao.
teux de ahalge.kor et garri. Ahi, v. ai.
Ahalgegabe, bn. ttAt!~ys~, 1. AhinkO.b.pa.r coeur~syn.de~oyo~.
effronté; de a~s~e-y«~e. Ahitu, v. ai.
Ahalgegabe, v. ahalge. Ahizpa, v. aizpa.
Ahalgegarri, v. s~~< AhO) v. ao.
Ahalgekor, v. ahalge. Ahoeri, v. ao.
Ahalgetu, v. a/~Tyf. Ahogozo, v. ao.
Ahalkatu, v. ~s~. Ahoganga, v. ao.
Ahalke, v. ahalge. Ahoki, v. a~M~M.
Ahalkegabe, v. ~a: Aholkatu, aholkatzen,1. ex-
Ahamen, v. ao. horter, inciter à faire quelque chose'
Ahantsi,1. oublié. ~~K~t-M~, Probablement de a~o, le se trouve
il m'a oublié. dans plusieurs composés; la termi-
~~SM~o~, 1. oublieux. uaisou n'est pas claire.
Ahantskor, v. ~aM~ Ahorpegi, v. aurre.
Ahapaldi, v. ao. Ahotz, 1. bn. aillotz, 1. baie de
Ahar, v. ao. froment.
Ahozpez, v. ao. Aide, g. b. cAa:I.pMent.
Ahuku, i. a~M~~ ahoki, bn. Aidela8un, g. b. ~ftM~MMM, 1.
convoi funèbre. parenté.
Ahul, 1. faible, maigre; bit. léger, Aide urkoak, ou aide urren, g. b.
de peu de valeur. Pouvreau ajoute proches parents.
encore' à jeun, mais cette accep- Aidetasun, v. aide.
tion est inconnue aujourd'hui. Aienatu, aienatzen, g.(mieux
Ahutdura, 1. faiblesse, maigreur. a~eNs<!<) disparaître.
~«~ ~M&~M, 1. maigrir, se Aihen, v. ayen. 2.
sentir faible. Aiher, I. bn. envie, désir
Ahuldura, v. ahul. surtout de faire le mat. Selon
Ahulki, v. s~~K. Pouvreau on dit en Soule ~?'<MM,
Ahultu, v. a~<t~. pour je me doute, je soupçonne.
Ahultze, v. <{M. A'KK~e, 1. bn. vengeance.
Ahunna., v.
Ahuntz, v. aunts.
a: Aiherkunde, v. aiker.
Aihotz, 1. bn. <:yoi'.z, b. espèce
Ahur, bn. creux de la tnain,
1. de serpen long manche pour cou-
poignée, ~«f bat aza, une poignée per les haies.
de choux. Ailiz, ailitz, 1. (plût à Dieu)
Ahurpegi, v. aurre. qu'il fût. ~i!/< et a~ (plût
Ahuspe, v. ao. à Dieu) qu'il eût, sont peut-être
AhutS, 1. joue. Selon Oienhart formés de al pouvoir et liz et lu;
a~Mj est Lab. occid. comp. les imperfooto-condicional de
~K~o, 1. soufnet; pourquoi Lan'amendi: baliz, balu; (ba-liz, ba-
pasa~c.~ lu) si j'étais, si j'avais; le i peut
Ahutzetako, v. ahuts. avoir remplacé le premier l, (al-
Ahuzpez, v. ao. ~=:o!!7t~) pour le son mouillé;
Ai, g. ahi, 1. bouillie (pour les ailiz, ~~correspondent alors à
enfants).
). puisse, veuille. Iainkoak a!7/M~<
Ahitu, 1. se fatiguer n l'excès; (sic) JM'~M as~o. Axular, p. 419 a.
comparez
le français être brisé, éd. Veuille Dieu qu'ils soient assez.
moulu. AilliZ) v. aliz.
A' af'a~M, g. finir, tarir, user. Ailliotsa, v. ailiz.
Aichturrak, v. aitz. Ailu, v. ailiz.
Aida, g. b. cri qu'on entend à Aillotz, v. <~f)~.
tout moment dans le pays basque Aimbat, v. ain.
pour faire avancer les boeufs attelés. Aimbeste, v. ain.
Larramendi cite encore ~0,~0~0, Ain, an, g. ain, b. ~sM, 1. bn.
mais ces mots sont inconnus au- si, tant contraction de a~a Ain
jourd'hui. andia si grand. ~Mt-~CM,- si-que
~<m&)~, ambat, g. b. ~t?M~<, 1. Ainzurtu, v. aitz.
tant, autant que; de ain-bat, un si; Aipamen, v. aipatu.
ail. so ein, soleil ein = pareil. Aipatu, aipatzen, g.ou aitatu,
~N:~ beago, g. b. tant mieux. aitatzen, g. b. 1. aiphatu, bn. men-
~MK~~e, g. b. ~a'tt~?' 1. bu. tionner parler de.
tant, autant; de ain-beste, comme ~~NM~, 1. aitaera, g. aitamen,
l'ital. altretanto. b. mention; de aipa-men.
~M! g. bu. ~<!MK~, anhitz, L Aipamen ona dit, t. il a bonne
bn. beaucoup. Hainitz dire erraiten renommée, Aipatzen zara, 1. on
dutenak, il y en a beaucoup qui parle de vous.
disent. Anhitzetan, souvent. Aipu, 1. bruit. ~.Ms gerlen aipurik,
Bezain, ~M:M, g. 1. bn. basen, b. il n'y a pas de bruit de guerre.
aussi, comme; elurra bezain c~M7'M, Aiphatu, v. aipatu.
blanc comme la. neige. M. Salaberry Aipu, v. aitpa~.
considère bezain comme la conjonc- Aira, v.arri 2.
tion que! Il nous semble que AIRE, g. 1. bn. air, de l'esp. aire.
bezain est formé de biz, 3me pers. Aireko choriak, les oiseaux de l'air.
de l'impératif, soit, et de <M'M, soit Aise, v. aize.
autant = pareil, comme. Aisia artu, v. M~w s. v. ~j 1.
Bezambat, g. 1. syn. de bezain; Aisolbe, v. aize.
en lab. encore: quant à; nitazbe-
Aita-.g.b.l.bn.pere.
~sm~a~ quant à moi. ~~OM,g.aïeuI;dea~s-OM.
AiNGERU, g. b. angeru, sM~M~Mj Aita8aba, g. bisaïeul. aitagoya,
bn. ange, du latin augetus;~pour sM~ft~, g. b. ancêtres, Aitagoya, le
l. borondate de voluntad; par contre haut-père équivalent à notre grand-
tambolina de tambourin. père n'est plus connu.
AiNGURA, 1. ancre de navire. P. Aitaita, b. aieul. Ce sera la rédu-
AINGURU, V. aingeru. plication de aita.
Ainharba, 1. bn. arraignée. ~~ŒM<M!, g. aitaso, g. 1. bn.
Aintzir, g. 1 Selon Larramendi syn. de aiton, Meul. Le premier
lac, étang, ce qui n'est plus l'ac- de aita-nagusi.
ception générale c'est plutôt bour- Aitalen, g. b. patriarche; de
bier. En g. on dit plus communé- ~M.
ment zingira. ~<~MM'N,1. bn. beau-père, (second
AiDzin, v. a~'M. père) esp. padrastro; comp. alabai-
AiDziDatu, v. a~èt. ~M7M.
Ainzindu, v. (x:~M. ~<MS~e<}s, a!<anaf~a!, b.I. bn.
Ailizineaii, v. a!m. at~M~~tt, g.beau-pcre, esp suegro.
AinziBeko, v. s~ztm. Aitabichi, b. 1. bu. parrain.
Ainzur, v. M~. Aitaponteko,g.b. syn. de<t~a~c~
de <M'/a-~Mm~ du latin fonte, puis. po"es aizkor et aitzur nous les avons
que le parrain tient l'enfant sur placés ici; on sait que ces instru-
les fonts de baptême. ments étaient en pierre chez tous
g.
Aitabeszeetako, b. syn. d. aita- les peuples.
~e~t~- de ailabeso, puisque le par- Aitzurtu, a~M~~t, g. b. bn.
rain tient l'enfant dans ses bras. aMX!M'<M, 1. bêcher.
Aitabesuetako, v. aita. Aieltiurrak, 1. ciseaux, forces.
Aitabichi, v. aita. ~eMO) b. grotte; de ac~z«&~
Aitaera, v. aipatu. syn. do arzulo.
Aitagiarreba, v. aita. AiTZAKI, V. ae~<
Aitaginarreba, v. aita. Aitzin, 1. ainzin, b)).(le) devant.L.
Aitagoya, v. aita. La ressemblance avec le vieux fr.
Aitaisun, v. aita. ains, avant, est-elle fortuite?a
Aitaita, v. aita. Aitzinean, 1. ainzinean, bn. de-
Aitalen, v. a'~f:. vant. Guzien ailziaean, devant tous.
Aitamen, v. aipatu. ~~M~, 1. a:s!M~, bn. devan-
Aitanarreba, v. aita. cer, prévenir.
Aitanagusi, v. aita. ~~MM<M, 1. <?MM'MM~M, bn. avan-
Aitaponteko, v. aita. cer 1. attiser le feu.
Aitasaba, v. aita. ~~MM-a:m, 1. <M.MMM-SMMMt,
Aitaso, v. aita. bn. face-à-face.
Aitatu, v. aipatu. ~M~o, 1. ancêtre; ainzineko,
Aitatze, v. aipatu. bn. devancier; de at~M-~o.
Aithor, v. aitortu. ~ti'A, 1. au contraire. Le n
Aiton, v. aita. élidé devant t, v. Essai, ch. II.
Aitormen, at~<. Aitzinatu, v. aitzin.
Aitortu, aitortzen, g. b. Aitzindu, v. aitzin.
aithor, 1. bu. avouer, confesser. Aitzinean, v. aitzin.
Aitormen, g. b. 1. bn. aveu, con- Aitzineko, v. aitzin.
fession. ,M~O egiazkoaren aitormen Aitzitik, v. a~'K.
gabea bazan ere, qu'il était sans Aitzur, v. aitz.
reconnaître, (confesser) le vraiDieu. Aitzurtu, v. aitz.
AitU, v. adi et ai. Aize, g. haize 1. bn. aMe, b.
Aitutze, v. ai. veut. Comp. <t~, qui est évidem-
AitZ, g. ach, b. Aat~, 1. rocher. ment le même mot, légèrement
~M~'o~, g. b. t. bn. hâche. modifié par l'introduction de l'i.
Aitzur, g. bn. ac~«< b. t:M~«f, Le bii'c. prononce généralement
1. bêche. (M~e (M==cb.. français) vent; cette
forme
Bien que nous ne sachions pas se rapproche déjà, plus de
expliquer la seconde partie descom- s~ quand nous voyons que le
bise. aisia artu correspond au de trop; nous ne discuterous pas
guip. a8artu (poura~M), il ici si c'est uniquement la ressem-
nous semble qu'il ne peut rester blance partielle des deux mots qui
aucun doute que aize et a~ aient a induit M. de C. à les rattacher
une origine commune. l'un à l'autre; nous pouvons dire
Aizeman, a!~M, aizeztatu, g. b. en passant que la ressemblance
1. bn. souffler. de aize-eman et
a souvent fort pcu d'importance
egin. en fait d'étymologie; mais il aurait
Haizatu, 1. bn. exposer au vent; fallu prouver que er se trouve
1. effaroucher.
pour <M-/ nous n'eu connaissons pas
~MM artu, v. a~fi'M s. v. ats. un seul exemple; aussi n'est-il
~Mo~; selon 0. de la Soule pas probable quand ou a à trans
mérid. Lieu où l'on est à couvert former un féminin (agâ) en mas-
du vent; de <Mze-oMe. culin aker et qu'on a sous la
Aizegin, v. aize. main la désinence mâle qui est
Aizeman, v. aize. bien basque, qu'on préfère prendre
Aizeztatu, v. aize. une désinence er qui ne signifie
Aizkora, v. aitz. rien du tout et qui ne se trouve
Aizpa, g. ahizpa, 1. aizta, b. uulle part, taudis que ar indique
soeur de soeur. exactement ce qu'il fallait. Nous
Aizta, v. at~x:. croyons qu'on ne peut pas être
Ajol, g.<ïe~o~ 1. bn. soin. souci. trop soigneux en établissant les
Btzait ajola, je ne m'en soucie pas. étymologies de la langue basque;
.~e~o/tï<<Mm, 1. soigneux; do ae~o~- il ne faut pas oublier que nous ne
tsu. la connaissons que depuis trois
Ak, v. a. siècles et qu'elle se trouve être
AKABATU, a~eM, g. bn. finir; tout-à-fait isolée.
de l'esp. acabar. M. Bréal, dans l'introduction du
Akai, 1. bécasse: i. a. gme volume de sa Gram. comparée,
Akamaillu, 1. hièble; syn. de dit (à propos dc la finale slave (û)
andura. considérée par Dobro~sky comme
Aker, g. b. 1. akher, bn. bouc. l'exposant du nominatif, tandis
~~Ja<T~, I. lieu de sabbat des qu'en réalité c'est la finale du thème
sorciers, de ~M'r~. a adoucie en tt, vlùkù, loup, vri-
M. de Charencey rattache aker ka-s, sansc.') "Une telle rencontre
au san se. agâ, chèvre (Recherches prouve clairement que nous sommes
sur les noms d'animaux domesti- exposés à nous tromper sur la cause
ques chez les Banques 1869); la. des faits les plus simples et que
terminaison <v est pour ar. Quel- nous courons le risque d'imaginer
ques preuves n'auraient pas été les théories les plus chimériques,
du moment que nous bornons no- ~'MC~;M. le moins possible. Dans
tre vue a, un seul idiome pris à les composés ~<i! correspond à
un seul moment de son existence." quelque; some, angL irgend, ail. p.
Si cela est vrai pour les autres ex. Moœ~Ki!, norbait, MoMan~' v.~at'~tt.
langues, que sera-ce donc pour la ~eyMt, b. eginal, g. ce qu'il est
langue basque, qui malheureuse- possible de faire; eginal guzia, tout
ment réunit on clle les deux con- ce qui est possible de al-egin.
ditions si défavorables d'être isolée ~J~M, g. certes bai alegia, oui
et de n'offrir aux études qu'une certes, de al-egia.
période très limitée en comparaison Ala, alatan, g. alan, b. hala, 1.
des autres langues. ~c& halatan, bn. ainsi. En 1. g. bn.
Akerlarre, v. aker. hola et holatan, de mémo, en bise.
Aketch, v. aketz. ola v. alako. Ala est formé du
Aketz, 1. akhetz, aketcha, bu. démonstratif <)-& comp. orrela,
verrat. onela; alan, et alatan, de ala-n, et
Akher, v. aker. ala-ta-n.
Akhetz, v. ~Ae~. ~MOM, S~~M-MO~ g. de telle
Akhitu, bu. fatiguer. façon que, de sorte que. ?hM est
Akobitu, bn. parvenir. littéralement dans; ainsi dans la
Al, g. b. aM, 1. bu. pouvoir. façon que; comme en ail. in der
Le dial. g. ne se sert pas de al Weise.
comme substantif, seulementcomme .dlaere, g. (ala-ere), alambere, b.
nom verbal, qui se place alors de- (alan-bere), halarikere, 1. (Att~ft-y-
vant l'auxiliaire et est invariable; ere) toutefois, nonobstant.
ematen aldel, je puis donner; efor- ~&<~M< g. malgré tout de
~M a&M! je puis venir. Les dial. ala-eta-guzi.
lab. et bn, s'en servent comme ~Mo, g. b. ~Œo, 1. de ala-ko
substantif. tel, pareil; alakoak e8an dit, g. un
Alik, dans les locutions suivantes tel m'a dit. Moguel écrit olakorik;
al correspond à possible: alik ~rt- ez ~2-~eM o/tïAo~~a~oAo/ de olako-
e~MMa, g. le moins possible aAa~'A r-ik, rien de pareil ne vous serait
&M~'6Hf:, 1. le plus vite possible; arrivé.
ik est le suffixe que régit le super- .~M~Ma, g. puisque, alabainan,
latif v. Essai p. 19. alabadere, bn. des que cela est
.~Më~ g. pouvoir, puissance. Ce ainsi; de t:&~a?MM et ala-bada-ere.
sera au fond un pléonasme comme .~M<MM, a~M~~û, g. b. sem-
p. ex. aujourd'hui; de al-men. blable.
~~M, aldun, g. puissant; de al- nola, g. M~m alan, b. hala
su, et t~M-M. nola, bn. ainsi que, comme.
Albait, g. b. syn. de alik; albait Halabere, I. halaber bn. de mêmc~
pareillement, aussi; p. ex. gau <)? Alatan, v. ala.
bonsoir; A~a~, pareillement, (je Alatu, g. se désespérer; cela
vous le souhaite). me désespère, alatzen zait.
Halabiz, bn. ainsi soit-il; biz est Albagin, v. agin 3.
la 3me p. de l'impératif: soit. Albait.v.a/.
Bezala, bezela, g. bezela, 1. bn. Albenia, 1. lisière du drap, ve-
comme; formé comme alabiz. nelle du lit. Ce mot est selon
g. paieil; de biz-ala-ko. Oienhart, de la vallée de Bastan.
Oye~a?! besterik ez bazalaz-o bat s?'~t<!< ALBIESTIA, v. albista.
zuen, parmi eux il (n'en) trouva pas ALBIRISTEAX, V. albista.
un pareil des (aux) autres. ALBISTA, g. b. albie8lia, 1. bu.
Hala hala, I. ~s&<~M~ bn. négli- bonne nouvelle; pour albiristea, de
gemment, couci-couci. l'esp. albricias. comp. ,;albiz", avis,
Alaba, g, b. 1. bn. fille. opinion. L. R. s. v. Arbitre.
Alabaordeko, g. b. alabaizuna, .<~M'~e~, I. étrenncs qu'on
1. bu. fille d'un mariage précédent; douite~ celui qui apporte une
de alaba-orde-ko. La terminaison bonne nouvelle; esp. albricias.
izun n'est pas claire; serait-ce pour AIbO, g. b. côté.
izen? nom; qui n'est fille que de Alboan, g à côte, de alboa-n.
nom. Bien qu'il y ait des excep- Alboratu, alboralzen, g. s'appro-
tions à la règle; il faudrait alors que cher de albo-ra-tu.
izen précédât alaba. v. Essai p. 120. dlboragotu, même forme verbale
Alabicki. 1. filleule. au comparatif; et alborageilu, au
Alabadere, v. ala. superlatif. Nous ne donnerons plus
Alabainan, Alabarian, v. ces noms verbaux qui se forment
ala. régulièrement du nom verbal pri-
Ala.ba.izuna, v. alaba. mitif.
Alabano, v. a~. Alboagin, v. agin 2,
Alabaordeko, v. alaba. AlboaD, v. albo.
Alabichi, v. aM~. Alborageitu, v. albo.
Alaere, v. ala. Alboragotu, v. albo.
Alai, g. vigoureux, joyeux. Alboratu, v. albo.
Alako, v. ala. Alburno, alburun, bn. espèce
Alambere, v. ala. de poisson d'eau douce; (taucbe?)
AlaD. v. c& Alburun, v. ~Mit~o.
Alanbano, v. ala. ALCHAGARRI, V. a~a~M.
Alargun, g. alhargun, 1. bu. ALCHALIHA, V. a~Œ
veuf, veuve. ~~M~tt~e~ 1. bn. ALCHATU, V. altzatu.
veuve. ALCHATULILIA, V. ~~Z<!<!<.
Alataguzi, v. a~. Alchona, 1. P. valet de pas-
teur. 0. écrit a&oMs, du moins delara adilzen da, ce mot s'entend
c'est ainsi dans l'édition de Bor- de deux façons.
deaux 1847. Aldean, g.près, à côté, en
Aldakak, I. bn. petites branches comparaison; de alde-a-n.
au pied d'une plante. Aldalu, aMa~M, g. 1. bn. changer
Aldaketa, v. a~. (p. ex. de vêtement), déplacer, trans-
Aldakoi, v. alde. porter, transmettre, C~TYMO~a~
Aldakor, v. a:
Aldamio, 1. galerie extérieure
M~M~M! onela aldatuaz,g. transmis
(par la transmission, par le trans-
d'une ferme. mettre) ainsi de père en fils.
Aldapa, v. s~. Aldaketa, g. changement.
Aldapere, v. s~. Aldeko, g. 1. bn. proche; de
Aldaratu, Aldaratzen, 1. alde-ko.
éloigncr,provoquer,mettre eti colère. Aldeagoro, prochainement; de
Variante de <:M~'s~tt/ Eta bere aldea-go-ro.
ardi fii~t~t~e~ aldaratzen
lagunen Aldapa, g. 1 aldapere, sMa~a,
da. Axular p. 78. et s'éloigne du g. pente – 1. colline. De a~-pes
pâturage de ses compagnes (les) et jM-M!. ~Ms~a pour aldatza,
brebis. subst. verb. contracte ? comp. aditza.
Aldaratze, v. aldaratu. Aldakoi, g. aldakor, b. mobile,
Aldatsa, v. aMg. de alde kor et koi.
Aldatu, Aldatze, v. aMg. ~Me egin, g. se séparer; faire
Aide, g. b. 1. bn. côté, région, une chose en faveur de, v. alde.
proximité; en esp. aldea. Il nous Alderatu, sM~N'~w, g. h. appro-
semble que l'esp. vient du basque.
Les composés basques prouvent que
cher – 1. syn. de aldatu, mais pas
dans l'acception de changer de vê-
alde a dû être halde, bien qu'au- tement.
cun dialecte n'ait conservé le
Ceci n'est pas un obstacle, la même
chose a eu lieu avec eria, la mala-
aMe-e?'
-~Me~

Aldeagoro,
1. bn. moitié, cûtë; de

v. alde.
die, qui n'a pas non plus conservé Aldean, v. alde,
le h, si ce n'est dans le composé Aldegin, v. alde.
gorheria, que P. écrit encore avec Aldeko, v. alae.
h, et qui vient donc confirmer ce Alderatu, v. alde.
que nous avons dit de eria. Alderdi, v. alde.
Alde, g. bn. en faveur de, au Aldi, g. b. 1. bn. fois, tour, g
profit de. Gizonaren a:Me egin, fait espace de temps. Aldi batean etor-
en faveur de l'homme; L manière riko ez naiz, je ne viendrai pas
façon aldez eda moldez, d'une façon pour quelque temps. A8ko aldiz,
ou d'une autre. jS:~ a~- plusieurs fois. aldi OMe~m ere
berezko otiura egin ~M~M, g. et aussi P. aussi: ronger, et alhadura, 1.
cette fois il fit selon sa propre remords, tranchées. Concientcia
habitude.–b.l.bn. humeur; aldiona, gaiztoaren alhaduraz, Axular, des
la bonne humeur; aldi cltarra, la remords de la mauvaise conscience.
mauvaise humeur. Alhapide, pâturage; de aMa-
~tMM~, b. 1. bn. tour-a.-tonr. eta bere ardi ~s~MMc~ Œ~apt~~
Aldiona, v. aldi. aMŒM~ Axular. 78. et s'éloig-
Aldizka, v. aldi. ne du pâturage de ses compagnes
Aldun, v. a~. les brebis.
Ale, g. grain. Alhadura, v. alka.
Alor, g. <<?f, 1. bn. Eu g. champ Alhargun, v. a~My~.
cnsemencé; semailles; en 1. et bn. Alharguntcha, v. <t~tM.
champ labourable ou labouré et Alhapide, v. alha.
prêt à être ensemence de ale et – ?P Alharze, 1. bn. seuil delaporte.
Aletu, aletzen, g. égrener. Alhatu, alhatzen, v. a~.
Alegia, v. al. Alhor, v. ale.
Alegin, v. al. Aliatu, aliatzen, 1. cacher.
Alentatu, 1. éventé; arno alen- Alia.uaj 1. petit sac où les pay-
<a<!<s, vin éventé. sans mettent leur argent pour le
Aletu, Aletzen, v. ale. cacher dans leur sein; de s~M~M''
Alfer, ou alper, g. a~)~, b. al- caché ou le participe du subst.P
fer, 1. afer, bn. paiesseux. Alik, v. a~.
Alfer, ou aL,perLasun, g. b. 1. aL- Aliz, bu. ailliz, 1. se dit du
/efM, b. alferkeria, 1. aferkaria, pain qui n'est pas levé holl. tessig.
bn. paresse. Enbn. aussi stérile Alka, 1. herbe dont on fait les
en parlant d'un champ; de alfer- balais.
Alkandora,g.chemised'homme.
~n'
<M!Mt et keria.

inutilement.
alperrik, g. 1. en vain, Alkar, et les dérives v. elkar.
ÂLKATERNA, 1. goudron, de l'esp.
Alferkeria-, v. alfer. alquitran.
Alferreria, v. a~. Alkia, I. banc, escabeau.
Alferrik, v. Allia, b. queue.
Alfertasun, v. alfer. Almen, v. a~.
ALFORCHAjbn. a//M7'eAs,l.a~po~a, ÂLMUCHA, AMURZA, 1. amorce de
g. sacoche, besace; de l'esp. alforja. fusil.
ALFURCHA, V. alforcha. AuîCTE, I, mesure pour le grain,
Algara, g. éclat de rire. picotin; de l'esp. almud.
Alha, Alhatu, Alhatzen, Alof, 1. à l'abandon; terme de
bn. brouter, paître; tourner (d'un marine quand le vaisseau vogue
moulin), ~Ma du, il tourne. Selon sans voiles et sans avirons.
Alor, v. ale. ~~a~M~t, b. 1. bu. CM~MM~o,
Aloze,v.sJM'?K<. b. (aBM ~o) puisqu'elle tient l'en-
Alozna, 1. replis, troussis, quand fant sur les bras quand il est bap-
un vêtement est trop long. Larra- tisé) amaordeko, b. (a~a.a/o)
mendi donne aloze. amaponteko, g. b. du latin fonte
Alper, v. alfer. (qui tient l'enfant sur les fonts)
Alperrik. v. alfer. marraine.
Alpertasun, v. alper. Amabesuetako, v. a~a.
Al-rOROHA, V. S~byc~. Amabi, v. amar.
Alta, bn. interj. indiquant regret Amabichi, v. ama.
ou menace. nahi zindien, or Amabost. v. amar.
donc vous vouliez. On prononce Amagiarraba, v. ama.
généralement c~aa en faisant en- Amagoya, v. ama.
tendre deux a. Amai, b. nn. amaitu, fini.
Altaguzi, v. ala. Amaika, v. amar.
ALTCHAGARBI, V. a~e~. Amairu, v. amar.
Altsu, v. Amaizun, v. ama.
Aitza,, l.a.ul ne. arbrp,aussi ~at&za. Amalau, v. amar.
Altzau, bn. tas de foin, de di- Amaldea, v. ama.
mension a être soulevé avec la Amanagusi, v. ama.
fourche; comp. alizatu. Amandria, v. ama.
Ai,TZATp,b. ~-t/<e~a<«, ~M~j'œ.bn. Amano, 1. bn, nourrice.
lever, élever, de l'esp. alzar. Amaordeko, v. awM.
~~e~l.aMaya~~bn.IevMn. Amaponteko, v. ama.
~Ma~m, alekatu lilia, bn. pa- Amar, g. b. kamar, 1. bu. dix.
pillon. Hamar bu. une dizaine.
~a!<,
Ama, g. b.bn. mère.
1. ~~aTysy~?!, g. b. ~a~a~a~em,
Azama, ugazama, g. b. amaizuna, t. bn. dixième; de amar-garren,
1. seconde femme du père; comp. Hamarra, 1. la dixième partie.
<!&MMKŒ. Amaika, g. b. ~M~a, 1. hamaka,
Amagiarraba, g. b. belle-mère. bn. onze. Peut-être de amar-ig,
~~MMS, (ama-on) Amandria (ama- dans le sens de au delà de dix.
andere) madame-mère; titre lauda- dmabi, g. b. AaMM~ 1. b. douze.
tif ? amasaba, <!<ma~o~ (~Ma-yo~ .~<Mn<, g. b. ~s~M ~M'!M', I. bn.
aM<!M~!«M (ama-nagusi) g. amaso, treize.
bn. aieule, grand-mère. A Guéthary ~ms~ g. b. ~MM/a~?', 1. bn.
a~oms est de nos jours directrice quartorze.
de couvent, soeur en religion. Amabost, g. b. ~ama~o?'~ 1. bN.
~Ma<<m, g. amaldea, 1. (i. a.) quinze.
maternité, de a'MM'&MH?!. .KtM~ g. b. ~s~MM~I. bn. seize
.<MS~M, g. b. namazazpi, I. bu. Amex, v. <Mtf~.
dix-sept. Ameztei, v. ametz.
Amazortzi, b. emezortzi, g. ~M~- Amiamako, I. A~'oy:. Peut-
zortzi, 1. bn. dix-huit. être de meAe-mo~o; mais d'obvient
Emeretzi, g. b. hemeretzi, 1. bn. a inital? En tout cas formé irré-
dix-neuf; de ama~ea~'o~ gulièrement l'adj. suit le subst.
Amarau, bn. arraignée. v. Essai, p. 120.
Amarra, 1. lien, garrot. Le fr. Amil, quel dialecte? rotation.
amarre, du basque ? plutôt que du Amiltza, ~M~e~ g. aMt7Mt, b.
hoUaudais marren comme le disent précipice, gouffre de amil-tegi et
M. Littré, DicL et M. Brachet, toki.
Dict. étym. ~M~~ <M; g. précipiter,
~wzarfa~, s~M~'s~M, g. 1. lier, ou bien la forme causative aM!
garotter. razo, précipiter, faire tomber. Orre-
Amargarren, v. amar. ~~i't/ da fyMjt)t~<«a~ N!<M&f~<M-
Amarrain. v. aw:o)')'<M. gatik deabruak <!MM<W eragiten diela
Amarratu, v. a~M~f!. askori. Arrue tracl. Ms. de Moguel.
Amasaba, v. ama. p. 88. Pour cela la vérité est
Amasei, v. amar. que le diable pour faire tomber
AMASERA, g. syn. de maira, de dans le péché, (leur) fait croire
l'esp. amasar, pétrir. à beaucoup que.
Amaso, v. ama. Amildu, amiltze, v. amil.
Amatasun, v. ama. Amilerazo, v. amil.
Amazazpi, v. amar. Amiltegi, v. amil.
Amazortzi, v. amar. Amiltoki, v. amil.
Ambat, v. ain. Amiltza, v. amil.
Amen, v. ao. Aminno, v. ao.
Ameschar, v aMe; AmRUN, amidon.
1.
Ameskaitz, v. <~< AMODIJO, v. amore.
Amets, g. b.1. amex, bu. soDge, Amoltu, 1. <!mM&«, bu. aimable.
rêve. Amona, v. ama.
Ametstu, SMe~M, g. b.1. rêver. Amontzea, I. apprivoiser. P.
~t~< aMe~e~ g. cauche- AMORE, g. 1. ~tMO~'o, b. amour.
mar de amet8 gaitz (k pour y v. Amorrai, g. amarrain, bn. ~<
Essai. Ch. II); et ~M~e~s~. muarrain, 1. truite; de amu-arrain.
Ametstu, ametste, v. <j. Amorratu, g. enrager.
Ametz, g. b. 1. bu. rouvre. Ampor, v. ~~o?-.
~M< 1. Amu,
aK: forêt de rouvres; de
Oienhart dit que le mot çon
g. b. bn. ~s~M,1. hame-
du latin hamu.s?
gascon est tausint. Ca~~MM selon M. Salaberry est
un petit crochet &, l'usage des Anditu, t~M&M, g. b. 1. bn.
pêcheurs. Veut-il dire hameçon? gratidir.
Il paraît en tout cas que c'est le ~M~:M~, antuste,g. orgueil; de
même mot,g pour h, gamu et f:M<.K-?M~ grande, haute opinion.
l'autreintroduit, ~t~~M. I/adject. devrait suivre.
Amuko, g. lin prépare pour Andiro, v. andi.
être Blé; le rebut en est le mulo. Anditasun, v. andi.
Amulsu, v. amo&M. Anditu, v. andi.
Amurutcha,1. roitelet (oiseau). Anditze, v. andi.
AHURZA, V. ~~MC~S. Andiuste, v.
An, v. a. Andizkiro, v. andi.
Anaitar, v. sM<K. Andre, g. anre, b. aK~M'<°, 1.
Anal, g. b. aMNt~, 1. bn. frère.
Zeren hire aa~~ haur A~ baitzen.
bn. T' bise.
L-. En j'– ~< J-
L'- femme mariée; dans
les autres dialectes, mariée ou non
Luc. Xv, 32. Test. Rochelle. Car mariée, demoiselle;-quand on parle
celui-ci tou frère était mort. à une femme on emploie andrea;
~Ms~a?', g. anayazko, 1. fraternel; bai <MiJyM, oui madame.
de t:M<M-&M', et anaya-z-ko. Andura, I. hièble.
Anayazko, v. anai. ÂNEGA, b. 1. mesure pour les
Anaye, v. anai. grains qui contient sept~at~t'yw~
Anche, v. a. de l'esp. fanega qui s'écrit aussi
Anda, 1. litière. hanega; v. Dict. de l'Acad. esp.
Andana, bn. récolte. Angereder, 1. s~e~ bn.
Andarrai, g. églantier. belette de andere-eder. La pronon-
Andeatu, bn. gâ.ter. Andegatu, ciation de ly comme d (v. Essai
1. dissiper, paraît être le même mot, p. 6) doit être la cause de cette
mais n'est plus connu aujourd'hui. variété d'orthographe. Nous écri-
Andegatu, v. a~~M. vons a~eM~' avecd'après Pou-
Andere, v. andre. vreau il nous parait que c'est
Andi, aundi, g. b. hanrli,1.I. bn. une faute; il a dû lireg pour y.
grand. Tous les dérivés 1. et bn. Cette même méthaphore (jolie de-
avec h. moiselle) se retrouve non seulement
~'A ~a~M~~N dizkitzu ~t~ aundi dans le fr. belette, mais aussi en
OKO< ~~e~ gustiak (Lettre de Lar- danois, en bavarois et dans l'ancien
ramendi à Mendiburu), lui vous anglais. v. Brachet, D. E.
montre tous les côtés de cette ANGERP. v. aingeru.
grande question. Anhitz, v. ain.
A~:<<MM!, g. b. 1. bn. grandeur. Anhitzetan, v. ain.
Andiro, andizkiro, g. ~SK~t, At!M- ANIMA, g. arima, b. 1. bn. âme;
dizki,1. grandement; de <M<M-)-o et ki. esp.anima; prov. arma.v.L.R.l. 89.
Anitz, v. ain. berry (bn.) pas pleine. On nous a
Anho, v. ano. affirmé cependant qu'on le dit des
ANKA, b. patte l.g. (Tolosa)jambe, vaches pleines qui n'ont pas de
bu. hanche, de l'esp. anca? lait. Il est possible que ,,sec" soit
AUO, g. 1. portion; aK!~o;soul. la signification générale du mot et
méridional selon 0. pitance du de là comme le croit M. Ma.hn,
berger. Selon Chaho du latin an- Bask. Spraohdenk. sMc~os, anchois,
nus dans le sens de récolte; ce (poisson) séché.
qui paraît assez invraisemblable. .~tM/fi'w, anzutzen, g. 1. bu. an-
Anre, v. as~'f. ,2't~M, b. déssécher (des femelles)

ANSARA, anzara, 1. ansera, bn. bn. sevrer.


oie, de l'esp. ansar. Antzutu, antzutze, v. o'M~«.
ANSERA, v. ansara. Anyereder, v. s?:e~f.
Ansi, g. 1. a!M<M,bn. soiu, Anz ou antz, g. b. apparence,
souci, g. 1. bn. application, ressemblance. Larramendi écrit ce
faculté. – g. 1. génie, moyen. mot avec et sans t. Lardizabal avec
g. travail, vigueur. :~<!Ma ~MM t. Eta gizona bere antzera egin ??<'?,
ansiarik eM~ c~tzpa~ utz nezan ba- g. et quand il eût fait l'homme à
kharrik zerbitzatzeraP Seigneur son image.
D'as-tu point de souci que ma ~m~~ &s<j!{, g. b. il paraît. ~M~a
soeur me laisse servir toute seule. du, b. il ressemble.
Luc. Ch. X. 40. lab. Soc. bib. Anzeko, g. b. semblable, pareil;
.Londres.M da, g. il importe. de anz-ko. Le lab. anzo, comme,
Antcha, bn. sangsue. paraît être une forme contractée.
Antesa, g. 1. merlot, poisson Haur maite M~o, Eph. V. 1. comme
de mer. ses chers enfants. Bat ~c~ bere
Antichuna., g. pot à ause pour ~M<a anzora eta ~oM~)'a! minzo
boire; l'angl. mug. da. Axular. phacun parle selon sa
Antolatu, ~o~~M, 1. bn. guise, sa façon.
s'habiller, s'arranger. ANZAEA, v. StMa:a.
Antsi, v. MMt. Anzeko.v.sM.
Antuste, v. a~. ANziNAKO, g. ancien, de l'esp.
Antz, v. a~. anciano; de anzina-ko.
Antzatsu, v. antze. Anzitu, v. antzu.
Antze, J. bn. industrie, adresse. Anzo, v. anz.
Variante de <KM!? Anzu, v. aM~M.
~m~s~!<,iudustrieux;desM~e-~M. An, v. ain.
An.tzu, ou anzu, 1. mais la Ao, g. b. aho, 1. bn. bouche. En
première forme est préférable. Qui bise. ao fait avec l'article SMa;, mais
n'a plus de lait; selon M. Sala- généralement est
intercala après
u, auba, comme si le radical était de ~tt que P. cite comme sig-
au; cette forme est aussi usitée à nifiant déjà. seul, palais de la bouche;
Tolosa. Comp. zerubetan,dezeru-etan. et puis cahuette, vieux mot pour
~~o et M~a que cite Larramendi cahute. Selon Larramendi: luette.
sont inconnus. Ahogozo, 1. bn. salive.
~~s~M ou akakartu, et générale- Alzoeri, aheri, 1. mal à la bouche,
ment t a1oarratu, 1. bn; la première de a~c-~t.
forme de aho-artu, la seconde de Ahamen,1.1. bn. bouchée, morceau;
ako-hartu, avec la mutatiou de en de aha (pour a~c) et M:M.
k (v. Essai Ch. H) se quereller, ~~o~ 1. bouchée.M, S.
littéralement et trivialement se d. L. bocanada, bouchée; paraît
prendre de bec (bouche); de là être une erreur, r est de trop.
le mot suivant: Amen, 1. (syncope de c~aM~)
~As~, querelle. T~at'M!~ a~s~ ainsi que a~MMO bn. («? =
gn,
nécessité (engeudre) noise. Frov. fr. orth. de M. Sal.) portion, part,
de Oieuhart. v. ci-dessus. et par extension, moment, petit
~Aa~< 1. cité plus haut, déri- moment; amenetik amenera, de mo-

avec l'article, «As~'a et de là s/


vation secondaire et formée de ahar,

M~!<. Pouvreau cite encore ahakatu.


ment en moment.
Arrausi, g. b. aA<M'f!!M.M) 1.
rosi, bn. bâillement de aho-irau8i.
S~
~K~NM, g. b. ~~MZ~M, altozpez, ~~f<M<~ egin, 1. bailler. P. cite
1. ~M~ bn. sur la face, p. ex. encore a'~aJ usain, baillement et
tomber. De ao, ou aho-z-pe-z. La <?~~ usainka dago, il baille. Il n'est
a
forme bu. qui est évidemment
fautive c'est le suf. z. qu'il faut.
pas clair d'où. vient le l; l'emploi
de usain est curieux, du moins
Aosapai, g. a~<!M~a!?, K~CySM~a', si ce mot n'a pas d'autre signifi-
I. palais (de la bouche). De ao- cation qu'odeur.
sabai. V. pour l'analogie de la forme Ahapaldi, 1. P. dit couplet de
du mot palais, Diez,E.W. Se- vers, strophe; et au pluriel aha-
lon MM. Brachet et Littré du la- paldiak, discours impertinents; se-
tin palatum d'où palé et par er- lon Larrameudi, au supplément, bo-
reur palais. Quoiqu'il en soit canadas, gorgée (d'eau etc.), bouffée
le basque ac~a:z vient augmenter (de famée, de vanité); de aho?
les exemples cités par M. Diez et Aosapai, v. ao.
tirés d'autres langues dans les quel- Apacha,b. corne des pieds
les le palais de la bouche est ex- des animaux, sabot, syn. de be-
primé par voûte ou ciel ou quelque ~~a/.
idée analogue. En holl. nous disons Apa.in, g. apaindura, b.1. ~A~M-
verhemelte, de hemel, ciel. dura, bu. ornement.
~~o~M~a est formé de aho et Apaindu, apaintzen, g. 1. bu. or-
ner, se parer 1. bu. apprêter, ArosTn, 1. a/XM~-a, g. gageure
préparer. 1. pacte, de l'esp. apuesta; apostu
Apaindu, v. <~M. egin du, 1. il a fait pacte.
Apaindura, v. apain. ApOtO; g. b. verrat.
Apa.lntze,v.<~MM. Apuko, g. prétexte; syn. de
APAIZ, g. N~e~, 1. ~~M, bu. aitzaki.
prêtre, du lat. abbas. Apunta, 1. joli, mignon.
~JM~oa, 1. la prêtrise. Apur, g. b..1.1. <7pA:M', bn. peu
ApAmu~1. bu. repas. SelouChaho ~f~, un peu. g. miette
du lat. apparare. Apurtu, apurtuten, b. rompre
Apal, 1. humble bn. bas. apM! apurtzen, 1. baisser; a'p«/<M
~)sM«, apaltzen, ~~a~M, bn.
1. da, il a baissé de condition.
s'abaisser, se prosterner. -B~o~~ Apurtasun, 1. bassesse.
eta arimaz a~aMMf! prosternéde Apurtasun, v. apur.
coeur et d'âme. Apurtu, v. ~Mf.
Apala, planchette sur la
g. Apurtze, v. ~«r.
cheminée sur laquelle on pose des Ar, 1. g. b. 1. bn. mâle. No
plats. serait-ce pas l'origine du sufflxe
Apalardotza, 1. cheville du qui forme l'ethnique en basque?
pied; syn. de <:c~«?'Ma'. de même qu'en augl. et en ail.
Apaidu, v. apal et afari. man et mann frenchman, english-
Apar, g. écume. Comp. a~t~o man. Laudsmann (compatriote) cor-
~'Œf~M, écumeux. respond exactement a erritar. Le
Apartsu, v. apar. t est euphonique.
APEZ,V.N~<!M. Ar, 2. v. artu.
APEZKOA~ v. Cp~M. Ar, 3. g. b. Aa; 1. hn. ver.
Aphaindura, v. ~ŒM:. Arrasta, arrastatzen, g. b. ram-
Aphal, aphaldu, v. apal. per. L'esp. arrastrar du basque ? P.
APHEZ, v. <~)<:M. écrit arraztea (dans ~a~az~a) avec
ApIIIEILj V. apirilla. z ce qui est mieux; beaucoup de
Aphur, v. apur. noms verbaux formés de substantifs
ApIRILLA, g. 1. ~N!, b. SpA!- ont < ou z; mais il nou< semble
ril, bu. le mois d'avril. Comme pres- que c'est le suffixe z; p. ex. de
que tous les noms des mois pure- erro, erroztatu, et ici de arra, arrazta.
ment banques se terminent par illa Ara, 1. v. a.
(le mois) p. ex. agorilla, il est Ara, 2. On trouve ce mot dans
possible que ce soit une contrac- les locutions suivantes: ara emen,
tion de a~t!a. g. b. voici; ara an, g. b. voila; ara
Apo, g. 1. b. crapaud. Mû~ g. voici comment; ara emen
dpo 1. butor (oiseau). correspond h, ona emen, g. b. voici.
~'<: et OHa paraissent être des dé- TZ~~M' la chair qui vient
1.
monstratifs (comp. les proi). dem. dans une plaie et la dépasse.
et les adv.). Pour ona il nous sem- j~MM, bn. jour gras, de
ble qu'il n'y a pas de doute, c'est ~4-Mm.
le démonstratif (pronom ou adverbe) ~~s~ b. carnaval. Probabic-
renforcé de son synonyme emen; ment de ~f~ mais qu'est ce que
ara sera donc le démonstratif dont ~.z~ ou c<o~/ ~~02 est la 2~°
la forme actuelle est ~M~ (~!<~< personne du sing. de l'impératif
le
a~)/ comme k est toujours la de elorri;atoz viens, s~o~e venez;
caractéristique de l'agent, il est niais carnaval exprime etvmologi-
permis, croyons nous de conclure quement le contraire, soit que l'on
à la forme (primitive?) <~ou<M-<t, accepte, carnis levamen, v. Littré, D.
dont <M'~ pour l'agent; comp. Aw~a. soit, carnevale, v. Diez E. W.
Mémo observation pour le pron. Araistia, a~sM~M~, 1. P. naguè-
dem. au-onek. 0):~ fait conclure re parait être une corruption de
à une forme primitive on, qui se araitzin.
retrouve quand un suffixe suit, p. Araitzin, 1. P. depuis long-
ex. liburu OMS~œ (o~-e-~M) dans ce temps litt. avant cela, de ara 2. et
livre-ci; comp. araitzin, a~MO. M~M; exactement le lioll. voor
On ne peut y chercher une forme dezeu; autrefois; voor, prép. avant;
verbale qui correspondrait a prends dezen, pron. dém. celui-ci.
ou tiens ou vois. En admettant Arakai, v. aragi.
que le verbe artu eût un impératif Araki, v. adar.
simple (non périphrastidue) comme Arakiha, v. aragi.
egin etc., ce serait sans doute le Aralde, v. arau.
verbe qui se prêterait le mieux à Araldetu, araldetze, v. arau.
expliquer ara; mais cet impératif Arana, g. I. prune.
porterait toujours la caractéristi- Arantz, g. b. aranze, 1. épine.
que soit du masculin k soit du Aranze, v. araiztz.
fém. n. Arano, g. jusque là; v.ara et Mo.
Arabera, v. arau. Arara, v. arabera, s. v. arau.
Arada, l.bourdonnement, p. ex. Ararteko, arartekotasun,
des abeilles; écho. arartekotarzun, v. artu.
Aragi, g. b. ~<M'6r~,1. bn. chair, Aratche, v. aretze.
viande. Aratin, b. sur le dos.
~!ra~< g. viande salée. Aratozte, v. ara~
Arakiia, g. boucher, de af~ Aratz, 1.(i. a.) propre.
<y!M< Araztu, arazten, rendre propre.
~f~o, 1. charnel, de ~s~~t- Aratztasun, propreté.
z-ko. Aratztasun, v. aratz.
Arau, g. règle, droit I. bn. Arauchuka, v. or~t.
proportion, apparence. M. Salaborry Arauera. v. araa.
dit: selon, et synonyme de arabera. Arauez, v. arau.
Arauz, g. bn. selon, de arau-z. Arauka, v. arau.
Axular écrit p. 229 o'OMa~y emazu Araukide, v. arau.
beraz duzunaren arauaz, donnox donc Araura, v. arau.
selon que vous avez. Arauz, v. «ra«.
.Ara~'a, g. 1. bn. araura, arauera, Arazi 1, b. humble, syn d apal.
1. bn. et par contraction arara, Arazi 2, v. artu.
selon; de arau-ra; enguip.&pour Arazo, v. erazo.
u. Ra, suffixe, vers; il nous semble Arazte, v. erazo.
que c'est une contraction de arau; Araztu, v. aratz.
v. pour les détails rca. ~aiHyeKo ARBALDA, 1. bat d'âne, de l'esp.

Mm -Ett~m arabera, Evangile selon albarda.


St. Luc. Arbazo, 1. bu. bisaieul.
A'MM, bn. vraisemblablement. Arbi, g. bu. navet, rave.
et aussi sans doute, dans un sens Arbui, 1. mépris. S. d. L. rebnt
interrogatifj de arau-ez. Au fond le Arbuyatu,I. bu. mépriser,détester.
même mot que arauz; il n'y a Arbuyatu, v. arbui.
aucune raison pour y introduire Ardai, g. 1. bn. amadou.
cet e de liaison. Le mot est de M. Ardaindegi, v. c~a~.
Salaberry. Ardanazka, v. ardanza.
.~raucM~ bn. at-aM~a,1. bn. par a. Ardandegi, v. ardanza.
peu près, à proportion, de srau-eA-~s. Andankoi, v. ardanza.
.AraMMe,g.couforme,de arau-hide. Ardanza, L. vigne.
Aralde, 1. paire, couple. Selon ~4rf~tmM~, etitonuoir.
Pouvreau encore: troupe~compagnie. Ardaindegi, ardandegi, cellier; de
Larramendi donne seguimento,suite; ardan-degi pour tegi; mais qu'est-ce
mais ni l'un ni l'autre dialecte ne que or~am? Ardo est vin.
connaît plus cette acception de ~~<t)~ot, qui aime la cave; de
aralde, qui pourrait cependant être ardan-koi.
la signification primitive, de SMM- Ardao, v. ardo.
aide pour indiquer ce qui se trouve Ardatchua, v. ardatz.
sur une même ligne (règle), ce qui Ardatz, g. b. 1. bu. fuseau;
forme une série; série est rendu g. 1. essieu, vis; 1. roue de mouliu
par Larramendi par aralde; nous de ari-atz? mais d'où vient le d?
ignorons si ce mot est usité. ~r~cAi/a, i. pesou du fuseau; dimi-
~traMe~Mj arûMe~en, g. suivre. nutif de ardatz.
Arara, v. arau. ~t~a~~ttH ari !taM, g. je file;
Arauaz, v. arau. lift. je suis occupé(dans le) filer.
ATdi, g. b.I. bu. brebis.-b. puce. herser. En lab., du moins à Gué-
~r<&ata,1.6!r<Mttm,I.bn.<<r~tM, thary, on dit plutôt, arAea haritzen
b. berger; de ar~t-~ai'n. comp. arzain. naiz, je herse.
Artzanora, g. mâtin chien de Are, 2. g. b. 1. encore, aussi,
berger; artzain-ora. même. Are yeya~o, encore plus.
Arditegi, b. bercail; syn. de ar- Are e~oyaA, même les ennemis.
tegi de <!f~yt. .Zem~a<fH(M areago, 1. d'autant plus.
Artalde, b. 1. troupeau de brebis. Are, 3. b. 1, bu. sable; de l'esp.
dear~(ouan)<a!Me. Mena ?
~r~ar, bn. vieille brebis destinée Aren, v. ~~fŒ.
à la boucherie; de ardi-zar. Arera, v. artu.
~MtHn~ bn. herbe en forme de Arerijo, b. ennemi; syn. do
langue de brebis. etsai.
Ardietsi, I. ardiexi, bn. attein- Aresti, g. moment. Arestian emett
dre, pMVCDir, obtenir; paraît être zan, il était ici, dans un moment
composé de ardi-etsi, comme oHe~t, (il y a un moment). Aresti artan,

Ardiexi, v.
Ardimihi, v.
a!
autetsi; mais qu'est-ce que ardf?

ardi,
dans ce moment.
Aretche, v. aretze.
Aretze, aratche, aretche,
ARuiT, 1. bu. liard; mot béar- 1. bu. Veau d'un an; syn. de
nais, v.L.R. C/<«A6[<.
Arditegi, v. ar<f:. Argal, g. b. maigre; bn.
Ardizain, v. ardi. clair-semé. Gizonaren borondatia dala
Ardo, g. b. arno, 1. bn. ardao, guztiz argal ta aldal-orra; la volonté
b. yij). Dans le Labourd toute de l'homme est très faible et mo-
sorte de boisson. -<4r;io ~~<tMoa!, ci- bile.
dre pur. Argaltasun. g. b. 1. maigreur, fai-
Sagardo, g. b. ~ayctftM, 1. bn. blesse. -E<a onen argaltasuna estalt-
cidre; do sagar-ardo. zen jakin zutelako, et parce qu'ils

Ardura, g. b.1. soin. 1. bn. avaient su protéger la faiblesse de
souvent. TmMH biar <.<aK ar~Mt'«t)~ celui-ci (Noe ivre).
andijeena, b. il faut donner le plus A-~sMM, argaltzen, g. b. affaiblir.
graud soin. Argaldu, v. an/o~.
Ardurako, 1. continuel. Argaltasun, v. argal.
Arduratsu, 1. (i. a.) soigneux. Argaltze, v. argal.
Ardurako, v. ardura. ARGAMASA. 1. mortier; esp. ar-
Arduratsu, v. ardura. gamasa.
Are, 1. g. b.1. or~, 1. bu. herse. Argatik, v. hura.
De la racine se. ar? Argi, g. bn. lumière,
b. 1.
J
~t-AM<u,af/f<'o~eK,l.o~a~hn. comme adject: éclairé, lumineux;
rayonnant. -Damu emon deutsee gi- guistique, vol. III, p. 450, puissent
zon argi askori, b. Moguel; a être cités à l'appui de la permu-
donne de la pe!nea, beaucoup tation de r en g; oramai ne dé-
d'hommes éclairés. Eta arpegi ar- rive pas, croyons nous de ogi, mais
giarekin ~a~en zion, Lardizabal; de or/te, ore orhantz aura la
et elle le regarda avec un visage même origine. La dernière objec-
rayonnant. tion pourrait être que les substan-
J~t<M, argitzen, g. b.1. bn. éclairer. tifs composés, ne sont pas-formes
Argitasun, g. 1. splendeur. g. à l'aide du suffixe les différents
b. vivacité. b. syn. de argibide. éléments du mot sont juxtaposés
Argibide, argide, g. éclaircisse- sauf le changement de lettres que
ment la seconde forme contractée les lois phonétiques exigent, ainsi
de a~t'-Me. ettr~asa, de ew~'amt; arzain, de
~n/<?-o, g. b. clairement. art-MMt, A~(<MMH, de ~e.M-<<MUtt; ar~M-
Argizagi, 1. bn. lune. Selou Dar- me de ari-hume, etc. etc Argi cepen-
rigol, Diss. apol. p. 28, le mot est dant parait faire exception. Le guip.
argizari et signifierait mesure de argizagi, en b. argizai, cire, est
lumière, de argi-izari. Il se pour- formé sans doute de fM-yfK,
rait que le mot primitif fut argizari matière à lumière = cire.
mais alors il nous semble, qu'il faut Bien que cette étymologie (sr~M-
le décomposer en argiz-ari, l'éclai- ari) nous paraisse acceptable, nous
reur comme buruzari, K~-az<H't, voudrions proposer de décompo-
agintari, eiztari, etc. etc. v. ari 4. ser argizagi en argi-z-age; appa-
Cette etymologie nous semble plus rence de lumière; on sait que
naturelle. ~-y~ut' est aussi em- dans le dial. bisc. e devienti
ployé pour clair de lune, v. Ma- quand a suit, ainsi, argizagia.
nuel de la conversation, Bayonne Comme la nuit dans d'autres lan-
18C1, sans nom d'auteur. La dou- gues a été exprimée par des mots
ble ortographe g et r ao retrouve qui indiquent des idées de mort,
encore ailleurs mais elle est exces- de destruction (v. Origines I. 0.
sivement rare; nous n'en pouvons de M. Pictet II, 587), de même
citer que deux exemples pour lo la lumière de la lune paraît avoir
momeut buruzari, buruzagi, dont la fait une Impression lugubre sur les
terminaison est au fond la même Basques. D'autres dialectes disent
que celle de ar~Mc~ et puis t//aM' lumière de mort; illhun, som-
iruzkia, que donne M. Fabre dans bre dérive aussi de <«, mort. De
son guide de la conversation, pour plus le mot apparence (de lumière)
~tM~a. Nous ne croyons pas que peut facilement avoir pris la sig-
les deux exemples qui sont donnés nification de clair (de lumière). En
par M. Vinson dans la Revuelin- allemand il n'y a qu'un mot pour
les deux idées "scheinen" est ~t!6[/,g.N!z6[!b.l.berger;de
paraître et briller, luire; ,,Mond- ari-zain.
schein," clair de lune, pourrait se Artegi, g. bercail de ari-tegi.
traduire: apparence. Il est encore
possible que ces deux mots argi-
Ari, 3. g. b. hari, 1. bn. fil.
1. filet.

~ayt' et argizari existent indépen- RarMMM, bn. raccommoder avec
dants l'un de l'antre. du fil.
~~Ma~ X. g. argizai, b. cire; Arilla, b. ~nf:&o,l.A(t~o,(<pour
syn. de e~o; de argiz-gai. r, comp. oM/tsMtt, de sM~ftr:; bulhute,
~ryMa!'<e, bn. clair de Inné, de de buru) bn. peloton de fil.
argi ––?g 77<rt~<!t!t, 1. halzkatu, bn. dévider.
Argizar, g. b. 1. étoile du matin, De aft-~ar~M? prendre lo fil. Le
de Œ7'y!zair. h devient régulièrement k (v. Essai
~.fy!<ara<M, Œn~ara~M, g. b. I. Ch. II) mais généralement le r
publier; de a!<<!t-a-<M. de artu n'est pas supprimé.
Argibide, v. argi. Ba!<M, bn. tout ce qui provient
Argide, v. argi. du lin et qui est propre à être
ArgiDa~, v. arri 1. filé de /ta~ (pour hari) -gai. comp.
Argiro, v. argi. AaMo.
Argitaratu, v. argi. Arizpi, g. fil de soie ou de coton;
Argitaratze, v. argi. de ari-izpi.
Argitasun, v. argi. Arî, 4. g. ~sr< ~art'~tn, 1. bn.
Argitu, v. argi. M. Salaberry écrit sx. i. Nom verbal
Argitze, v. argi.
Argizagi, 1 & 2. v.
Argizai, v. argi.
< qui accompagné dos terminaisons
de izan signifie être occupé à,
faire, travailler. Eu g. ari seul
Argizaite, v. argi. est en usage en lab. ou se sert
Argizar, v. argi. aussi de haritzen, pour indiquer le
Argizari, v. argizagi, s. v. argi. fréquentatif..LcmeaM~ar! ?6!?~, je tra-
Argoila, bi). terme de vigneron; vaille; lanean Aar~et: naiz, je tra-
pampre taillé d'une certaine façon. vaille d'habitutle j'ai coutume de
Arhatu, v. a~. 1. travailler. Ce nom (ari) se trouve
Arhe, v. are, 1. chez Larramendi et Lardizabal ac-
Arheatu, arheatze, v. are, a. collécelui de jardun, ~a~Kft (v.
Arhin, v. arin. ce mot) comme ayant la même sig-
Ari, 1. v. /tMt-a!. nification et la même coujugaison
Ari, 2. g. aat' b. altari, 1. bélier. mais ils ne disent pas comment
~fih, g. chair de mouton; de ari est deveuu~Hr~MH ou comment
ari-aragi ? jardun dérive de ari. Nous croyons
~&!<m~ g. agneau; de art'Mme. avoir réussi à expliquer la couju-
gaison de ~M'dMm; mais pour ari Arink-iro, g. arinki, 1. adv.
il reste un doute, si l'on veut faire Arindu, v. arin.
dériver ce mot de jarri; c'est que Arinki, v. urzn.
ce dernier a deux r. Larramendi Arinkiro, v. arin.
ni Lardizabal qui généralement le Arintasun, v. arin.
copie ne nous sont d'aucune uti- Arintze, v. arin.
lité. Lardizabal donne un second Aï'itz,g.'ïrM~b./t<!)-l.bn.
exemple d'une confusion pareille chêne. Serait-ce de arri, pierre,à
en attribuant la conjugaison d'un cause de la dureté du chêue~ et
verbeà un thème verbal tout dif- de tzat contracte en tz. (comp. kotz
férent noa, etc. est le présent de pour kotzat) ? comme en esp. roble,
l'indicatif do oi! Cette méprise est
trop forte pour pouvoir donner lieu
rouvre, fait roblizo, dur. Il
une objection cependant; ce sont
ya

à aucun doute; v. joan. les deux r, bien qu'on trouve des


Comme terminaison nous croyons mots qui s'écrivent avec un et deux
retrouver art dans beaucoup de r; harots, S~M~; af~a ou arera.
terminaisons pour indiquer le fac- Il est curieux qu'en lab. on ne
teur, agintzari, arzainkari, eiztari, prononce pas du tout ledms
gelari, gerlari etc. etc. aritz; ainsi on dit at~ ce qui sig-
Arian, b. quelque chose- .~an nifie rocher; mais ce dialecte les
<~n~;<KM? avez-vous quelque chose? supprime fréquemment.
Peut-être de ari. Arizpi, v. ari 3.
Ezarian ezarian, g. 1. peu à peu; Ark, v. ~M-a.
do ez-arian. Arkai, v. aragi.
Arich, v. aritz. Arkaitz, g. rocher; au fond
Ariki, v. ari, 2. pléonasme de arri-haitz A pour A,
AriUa, v. ari, 3. v. Essai Ch. Il.
ARiMA, g. b. 1. bn. Cardabera Arkakuso, g. puce.
(bise.), écrit anima, de l'esp. anima, Arkhara, bn. en chaleur (des
arima, du prov. arma. brebis). Dé sW-~fH'?
Arin, g. b. 1. o~ bn. léger. Arkhinna, v. arkina.
Urnetako o~r~o-t/ùa~ a~Mi<tytia& oi Arkiarazo, v. arkitu.
<i'!)'a.amc, d'habitude les méchan- Arkina,arklcinna, bn. engrais
cetés de l'enfance sont plus lëgèrcs de chèvre et de mouton, de ari
que. Moguel. et egina, <yM~ fait;k pour y après
.~M~ a~'H, b. en courant. r, v. Essai Ch. 11; M=gn. fr.
Arindu, nt'M~en, b. 1. devenir Arkitu, arkitzen, g. aurkitu,
léger. b. <:M~!i!M, 1. bu. trouver; de ar-
./int!~MM, g. b. 1. légèreté; de (<<«) ~M~-<«/' prendre avec.
a?'tm-<<MM?t. Arkiarazo, g. faire trouver.
Arkola, 1. étoupe. Mot de ÂRRAi, 1. 1.bn. gai, joyeux. Ne
Oienhart selon P. serait-ce pas de l'esp. rayo, rayon ?
Arkoska, g. arkoskor, b. gravier. et alors rayonnant.
Arkume, v. ari, 2. Arrai, 2. g. arraii, b. s/rsMj 1.
Arlantz, 1. baie de blé syn. bn. poisson. La différence dans la
de ahotz. terminaison tm n'est pas chose rare;
ARLOTATU, S~f~. V. N;)' coinp. Ni~a: MM!. Le i intercalé
ARLOTE, 1. fripon, Fesp. arlote; dans les dialectes basques fr. rem-
l'angl. harlot, prostituée. place d'ordinaire le son mouillé de
~~o~~«, arlotatzen; s'amuser 1 (11 français) et de ?, (gn fr. et
dans les mauvais lieux. n esp. v. <M'~M<'); et quanta]'~
Armazoi, b. armazoin, 1. i. a. -il parait que ce son à la fin d'un
outil, instrument. mot est désagréable à l'oreille des
Armazoin, v. armazoi. basques espagnols; de melon on a
Armiarma, g. armierma 1. ar- fait Më~s; de l'esp. razon, ar-
raignée syn. de MMM'KMM,<KM~M'~a!. fs~s.
Armierma, v. armiarma. ~rraM~orrt, g. en esp. escarcho j
Arnase, v.a~ l. litt. poisson rouge.
AnNES, bu. outil; du rom. arues, Arrantzatu ou arrantza, arrant-
v. L. R. et le Dict. de M. Littré zf~en; afMMtt.Mtt egin, g. pêcher;
s. v. harnais. en lab. on construit ce nom ver-
Arno, v. ardo. bal avec /t6[r~, (!rr<KK<~m hari KaM,
Aro, 1. bn. saison, temps. Zeraro je pêche.
f&t. quel temps fait-il? /?s~<s?'c, ~rrc[K~a,g.pêche.
1. le temps de la jeunesse; A'm'o, Arrantzari, g. ctrraMMa~,1. (mieux
bn. saison des semailles; novembre. arfMnza~') arrainkari, bn. pêcheu.1';i
Arotz, g. b. ~'o~, arrauts, 1. de arrantz-ari et arrain-zale.
forgeron. Eu g. aussi charpentier. Am:A]i) 1. bn. bûoliH, de tt~a~MM.
Arpegi, v. aurre. ABBAiLDU, 1. bn. fendre; corrup-
ARRA!;A, 1. arrau, bn. <KV<:MM g. tion du latin rhagadia.
aviron, rame. Du rom. ram; ra- ARKAiLGAnm, 1. qui fait fendre
meau, baguette. v. L. R; avec ar (le coeur) de M! )'s~arf!.
prosthëtique etb pour M. v. Essai, Arrain, v. arrui. 2.
Ch.II. Arraingorri, v. arrai, 2.
Arrabar, v. arri 1. Arrainkari, b. truite, syu. de
Arraberritu, v. berri. N!?)tor)'<K. bu. pêcheur. v. arrai, 2.
Arrabita, bn. violon. Arrainzale, onsale,v.a!'Mt 2.
ARUADizA, g.gerçure (aux mains). AitRAKA 1. g. fente; du latin
Corruption du latin rhagadia avec rhagadia;comp.(!n'c!~M<ï.
ar prosthétiqueP ARRAEATU, arrakatzen, fendre.
Arraka 2. bn. grand débit. ~~MM', g. b.I. aM'<M'a~, bn.
Arrambela, bn. arc teudu pour soirée. ~f~~sMe on, bonsoir.
y exposer et blanchir les échevaux. Arratsalde, v. arrats.
Arramberritu, v. berri. Arratsean, v. a~s~.
AEBANGURA, ~M~
bn. souci, ARRAU, v. arraba.
1. plainte. Arrenkuraz dago; i!
se Arraultz, g. arrautz, b. ar-
plaint. Du prov. raneura, récrimi- raultze, 1. arrolze, bn. oeuf.
nation, plainte, v. L. R. v. ~~a- Arraultze guria bera, oeuf à la
~!<Mi!«. coque. ~va'M~e ~oyo~'a, oeuf dur.
Arrano, g. b. 1. bn. aigle. ÂREAUN, V. O~a.
Arrantza, 1. v. arrai 2. Arrausi, v. ao.
Arrantza, 2. g cri de l'âne. Arrautz.v.ayc~et~Y~K~.
Arrantzarri, v. arrai 2. Arrax, v. oTa~.
Arrantzatu, v. s~ 2. Arraxalde, v. arrats.
Arrantzatze, v. arrai 2. Arrazadura, 1. P. passion,
Arran, v. arrai 2. mauvaise habitude; se dit aussi'de
ARRAFATu, g. saisir,du rom. rapar, quelques infirmités du corps. i. a.
v. L. R. ARRAZOI, g. errazoi, b. arrazoin,
Arrapo, 1. écume; aha ~M~' 1. bu. raison, du prov. razo, ou plu-
ayyc~o~~ 1. qui écume des deux tôt de l'esp. razon, vu la term. in.
côtés de la bouche. P. Arraztea, v. ar 3.
ARi:A)'ozKi, bn. tranquillement; Arre, g. b. gris; en bise. avec
de fr. repos avec ar prosthétique. l'article a~M; comme toujours e
AnBAS, g. tout-à-fait; 1. bn. devienti. Serait-ce de arri, couleur
très. Arras ongi, très bien; on pro- de pierre?
nonce s~f~c~. Selon Chaho du latin Arreba, g. b. t. bu. soeur de
rasus, pour indiquer l'état d'une frère.
chose porté à, l'extrême limite, et Arrega, 1. bn. fraise.
peut être comparé au fr. à ras de, AREEGATu, 1. P. arroser; i. a.
au ras de. de l'esp. regar.
Arraske, g. fer pour nettoyer Arreit, g. 1. pers. du sing.
la huche à pétrir; comp aM~t. de l'impératif de ~!tv<K<<~ suivre.
Arrasta, arrastatze, v. a?- 3. On se serait attendu à <<< avec
Arrastian, 1. environ, i. a. a; mais daus le N. Test. de la Ro-
ApRASTELu, 1. râteau; du rom. chelle ainsi que chez Larr. se trouve
rastel; et ar prosthétique. arreit. Baina MTaK cieçon bercebati:
ARRAToi, g. rat, de l'esp. ra.to. a~e~-M! St. Luc IX: 59. Puis
Arrats, g. b. 1. arrax, et par il dit à un autre: suis moi~.
contraction ax; bn. nuit. Arren, g. b. 1. bn. de gr~re,
~M, 1. au soir. je vous en prie, donc. jB'MM esazu
sn'<~<, dites de grâce, dites donc. même mut;mais aujourd'hui ou ne les
APRENKURA, V. arrangura. connaît plus à ce qu'on nous a dit.
Arrera, v. artu. -S~~oM,l.1. P. pilier; i. a. de
Arrerazi, v. artu ~~ft'-O!
Arrerazo, v. artu. 77a:?TO~ I. P. tas de pierres; i.
Arrerazotzen, v. artu. a. de /ts?Tt'-<c~.
Arret zarret, à droite età Arri, 2. g. b. ~yr<, 1. bti. cri
gauche. Quel dialecte? Larramendi pour faire avancer les chevaux et
s. v. diestro. les mulets. Dans le Labourd aussi
Arreta, g. b. a'~s, 1. bn.soin. atfa.
-BaMa <MV< andiena <pMt bear- Arria, v. arre.
rean, g. mais quand il faut donner ARRiBERA, erribera, 1. rivière, du
le plus grand soin. fr. rivière avec ar prosthétique, et
Arretaz, g. soigneusement. ~ponrv.
Arthatu, arthatzen, soigner. Arribizi, v. arri, 1.
~~<M, soigneux; de af~a-~w. Arrigarri, v. arri, 1.
~~M~ bn. adv. dp arthaz-ki. ARRIMATU, V. arrimu.
Arretaz, v. arreta. ARRIMU, bn. refuge. arran-
1.
Arretsi, v. As~e~t. gement; – b. appui; de l'e?p.
Arri, 1. g. b. &MT!, 1. bn. arrimo, appui, protection.
pierre. g. b. forte grêle. ~1?YMM:<M, bu. se placer sous la
~t't~ arritzen, g. harritu, ~S~ protection de quelqu'un. b.
ritzen, 1. bn. pétrifier, s'étonner. appuyer, s'appuyer.
Arrigarri, g, b. 1. épouvantable, Arritsu, v. arri, 1.
admirable. Arritu, v. arri. 1.
~ft'~Mj g. b. 1. pierreux. Arritze, v. arri, 1.
Arrobi, g. b. harrobi, hardia,1. Arro, g. b. Aa~o, 1. bn. gonflé,
carrière; de arri-obi et dia. vaniteux, 1. hâbleur, taré. La
~Z!, g. b. écho; de MT:M: signification propre paraît être:
pierre vivante. Selon Larramendi creux. P. donne harroa souche,
le lieu où se trouve l'écho, et l'écho, arbre vermoulu et gâté ert dedans.
le son mome~ yotorri; mais ce mot Baina, !~aM?'t eta harroari MtAav
n'est pas connu dans le Guipuzcoa, batekere iratchekitzen dio. Axular
ni en Labourd. p. 286, mais au sec et au vermoulu
Arzulo, g. grotte; de <t-~M~. une étincelle même, le lui fait
~~MM, g. b. tailleur de pierre; prendre (feu)..Larramendi ne
de arri-egin. donne que ]e sens ngure à arro;
Harrabar, ou arrabar b. Selon P. pour creux,hueco et goB&é.hinohado
grêle; il donne encore ~s~z abar, il donne M~s et anditua. On re-
grosse grêle, qui est évidemment le trouve~s~o dans a~~t~a~o avec
la signification de creuser ou creux Arrotu, v. a~o.
V. S~m. Barnea ~0 duen a~- Arrotz, g. 1. bn. étranger, hôte.
teak, <)!spa?'<°<sM ~i'« ~e~. 490. Arrotztu, 1. bn. devenir étranger
Prov. d'O. Le juge qui a l'âme a,se déshabituer de(son travail p.ex.).
tachée, tient les lois entre ses grif- ~/vo~a;'M, ayro~a~M, g. éloig-
fes litt. l'alcalde qui a l'intérieur ner, détourner.
gâte etc. etc. Arrotzatu, v. arrotz.
Arrotu, arrotzen, g. b. bn. se Arrotzatze, v. arrotz.
gonfler, 1. parler beaucoup; se Arrotze, v. arro.
monter. Arrotztu, v. arrotz.
Arrokeria, g. b. vanité. 1. bâ- ARRUNT, 1. bn. arront que P.
blerie, jactance; do a~Yo-~tc. cite n'est plus connu. Commun,
Arrotasun, g. syn. de arrokeria familier. 6'MZM~zm ~oJAs~~ft s~o~a
mais cette dernière forme est pré- edo arruntez. Axular 32., qui parle
férable, v.
Arrobi,
à tous, aimable, familier. – 1. bn.
v. arri 1. tous, sans exception. ~?T!<~ M
AERO&ARIA, V. a)'f0~<œ. <& il les ont tous tués. ~M'M~
ARRO&ATC, ARROGATZEX, 1. voler, ~'M! bat, il sont tout-à-fait un.
piller, de l'esp. arrogar. Selon Chaho du latin rotundus.
~M'0j/'s?'!< s~'o~~t!voleur; de ~<'MK<Mtm, bn. communément.
o~'o~-ar! et ~a~. Le i est de trop. ~f~MM< bn. adj. toile commune
ARROGATZAILLE, V. <MYO~ faite néanmoins avec du lin dégagé
ARROILA, bu. fossé pour l'irri- de l'étoupe. Salaborry. Nous ne
gation des champs; de l'esp. rolla. comprenons pas comment le sub-
Arrokeria, v. arro. stantif toile peut être un adjectif.
ARROLA, 1. arolla, bn. collier ARRUNTIAN, v. arrunt.
(des chevaux) de l'esp. rolla. ARRUNTEB) V. arrunt.
Arrolze, v. s~'aM~. Arska, I. mé (maie) a, pétrir;
ARRONT, V. OVK~. selon Pouvreau ce mot est em-
Arrontatu, arrontatze,1. P. ployé par Oienhart et syn. de MMM'<
moissonner, couper le blé, i. a. Le mot arska n'est plus connu;
7?~o~ea~t ~ey~ onen eta gaielt- comp, aska, pétrin. Le r peut s'être
j'o~a~o~a~ Axular. 574. a. éd. perdu dans la prononciation. Oien-
La faux de la mort pour (le) hart écrit de même s~o, qui de
moissonner (des) les bons et les nos jours dans tous les dialectes
méchants. est asto.
Selon le suppl. de Lan', manco- Arsto, v. asto.
munar, s'unir se joindre pour agir Artalde, v. ardi.
de concert. Artazi, b. ciseaux.
Arrotasun, v. ~n-o. Arte, l.'g. b. I. bn. espace.
~'<MM) g. b. ]. bn. dans l'espace Artezari, v. arte, 3.
(de), taudis que, entre, parmi, jus- Arteztasun, v.
Arteztero, v. s~e, 3.
ti'
3.
qu'à ce que, aussi longtemps que;
de aTi'fMW~2?~ berri Arteztu, v. arte, 3.
ezarri artean, gorde ziran, g. et Artha. v. 'a!?-re<a!.
ces nouvelles furent conservées tan- Arthatsu, v. arreta.
dis qu'elles furent couchées par Arthatu, v. s~~a.
écrit. jSt muru artean, entre deux Artheza, v. af~, 3.
murs. Af~M~ MMM~Ma dan artean Artho, v. a~o.
OSK-~MMaA ~f!yWys?'y<<~0 Zt~ Arthoski, v. arreta.
e~ g. que le jour et la nuit Artio, v. arte, 1.
Arto,
se suivront aussi longtemps que le g. b. 1. artho, bu. mais,
monde est monde. G'MO~/t a~aM, méture. Selon W. v. Humboldt de
entre, parmi les hommes .M& ?: arte, chêne, puisque primitivement
etorri artean, 1. restez jusqu'à ce on faisait le pain de glands de
que je vienne. chêne.
Arterano, g. b. arteino, 1. O~tO, Artu, artzen, g. b. Aa~M,
t. bn. jusqu'à; de ~y~~a'-M~, s~c hartzen,1. bn. prendre, recevoir.
MO. Comme lei dans s~MO ne En holl. le verbe krijgen est aussi
sert qu'a. donner le son mouillé à employé pour prendre et recevoir.-
l'n, il est mieux de l'écrire sans b. mener (la vie). 1. traiter (mal
tilde.M contraction de arleino. ou bien)..Z%f! o~M~ a~M~M
A~'t artio, 1.ju.squ':t tantôt. nar ~~?<M. St. Lue. XV. 23. Test.
Arte, 2. chêne Rochelle 1571. et que nous (en)
Arte, 3. b. aujourd'hui artezta- mangions (et) prenions joie. ~~w
~WK, droiture; peut être de arte,
eban bizitza ~<M<M ~a~, b. il eut,
chêne. mena une vie relâchée. ~~eM zuen
~~Ma', b. droit; o'~M< 1. droit, gogor, 1. P. il le traita durement.
adroit. Jangoikuaren legia arteza -Ez M~om artu, g. ne faire aucun
da, la loi de Dieu est droite, cas de, mépriser.
équitable. .<MO ou arrerazi, t{~f~0!2'0~m,
.~(M', t~M~-o, b. adv. g. arazi, b. hararazi, 1. faire pren-
~~M~b. diriger. dre, de ar-erazo, ~'a2!. Générale-
~b.directeur, de a~~a-aW ment le g. ne se sert pas de la
Artean, v. arte, 1. forme radicale <M'; l'impératif cepen-
Artegi, v. ari, dant en est formé, ar ezazu, prends,
Arteino, v. arle, 1. a~Ms, qu'il prenne. Familièrement
Arterano, v. a~ 1. on dit <o (masc.) no, (fém.) prends
Artez, v. o- 3. (le) tiens (le); avec régime pluriel
Arteza, v. arte, 3. (les) ~;M~ notzin, v. ~c.
.T<M'a,a<wa, g. accueil. l"~t, 1. g. b bn.Aa~1.
Artu-emon, b. commerce. semence.
Hartze, hartzeko, bn. créance. ~M!'o, g. b. récolte; de az-aro.
Hartzedun, 1. bn. créancier; de g. b. hazaro, bn. novembre; syno-
hartze, subst. verb. et ~w-M. nyme de azilla.
~~y/~o, b. 1. bn. médiateur, ~b.~<t~N!, 1.1e mois de
entremetteur; de ar-arte-ko. novembre, de az-illa.
Arartekotasun, b. 1. arartekotar- 2. ~M, g. azi, azten, b.
zun, bn. intercession. ~aze, hazten, I. bn. nourrir, élever;–
Artu-emon, v. artu. g. croître (d'un enfant, d'un arbre).
Artz, g. 1. ours. du lat. ursa? -S~~ askok bere azten ~M~w~e
Artzai, v. ardi. Mo<M~MM)Me-~M<M' Moguel, p. 17
Artzain, v. ardi. beaucoup d'autres aussi ont élevé
Artzanora, v. ardi. leurs enfants (fils-filles) de notre
Artzar, v. ardi. manière.
Artze, v. artu. Aziriko, b. (M't~o, g. ayant été
Arzai, arzain, v. ari, 2. élevé, (abl. abs.) de azi-ik, et r euph.
Arzulo, v. arri 1. (v. Essai p. 46) et azi-lako.
As. La racine as ou az a pro- ~ZM~, g. s.Mt~<b. éducation;
duit beaucoup de dérivés. L'ortho- tMtM<~0 a7'<~M~ ~ya~Ao bat CM?'~)!
graphe est souvent flottante entre ya~K'~s~M <a!eM<!M, b. pour don-
Larramendi écrit fM~-a
as et az. ner un véritable soinà (dans)
et s~<«?'<{~- Pouvreau astea et kaztea. l'éducation de leur famille.
Bien que azi, semence, s'écrive dans Azlura, g. 1. habitude. Lardiza.
tous les dialectes avec et asi, bal astura. ~a?t0 bere astura ~<M
commencement, principe avec <?, il yaM<o<:ya< mais à cause de ses
nous parait qu'il re peut pas y avoir mauvaises habitudes relâchées..F&!
de doute que ce ne soit le même ikusi ~a~S !~?~i'eM, MoMos~, zer
mot, quand on voit l'irrégularitd azluratakoak eta ~~M diren, Axu-
avec laquelle les dérivés s'écrivent; lar p. 414 a. éd Et de-voir, sans
tantût et z, a.~?'e et s~M~; voir, quelles et comment sont les
tantot dans un dérivé où il fau- habitudes, et ce qu'ils sontpeu
drait z, ase rassasié, de azi nourri près.
(ou azi de ase?) La double signi- ~~w/'<!<M,<t~~7'a!~<'M,g.s'habituer.
fication de as ou az indique croyons ~x~M~ù!, <M~, 1. nourriture, ha-
nous, que c'est le même mot pris bitude, façon de vivre; P. cite a~s,
dans deux acceptions qui se con- mais ce mot n'est plus connu.
fondent, principe et semence; nous A&<! ~o~t ~e~o dio, il gardera
ne changerons rienl'orthographe cette habitude.
admise. ~MMO!, V. ~M~.
TTs~MT'f!, 1. bu. nourriture; la .~<e& g. b. s~<°~œ, bn.
1.
terminaison n'est pas claire. lundi; de a~?t, le premier du
~e, g. b. 1. bn. rassasié; rempli. commencement.
~~<M, a~e~em, g. 1. bn. ~~M, ~cs~ g. b. astekarte, mardi;
a~em,b.rassasler, soûler, remplir. de a~af~, entre commencement,
~M~c~, a~az~am,. b. se rassa- c. a. d. qui tient le milieu.
sier beaucoup de ase-asko-tu. A~a~e~, g. b. 1. bn. aatezken,
~~o, g. b. I. bn. beaucoup; de M-~o. 1. bu. mercredi; de s~-a~es, der-

~f~o~ g. b.souvent. Baiia nier du commencement.


askotan ~yo~e~M gabe, mais hélas 1 AsAl bn. interj. pour exciter
souvent sans utilité. l'intérêt; ce sera le fr. ah ça!1
askotzen, g. O~a~~a! Asabak, v. aita.
arazo <o<M dizkizut, peines et Asaia, bn. émotion violente.
troubles je te les augmenterai. Selon P. phtisie.
g. b. 1. assez; de aa-ki. Asakatu, s.L.acabarse, s'étein-
.t~t, bn. souvent; de <M~-<a~. dre, mourir, s'anéantir. Est-ca pour
Askide, askotza, g. multitude; <M< dans le sens de dissoudre?P
de <M- AaALDA, bn.'tumulte, <Ha;MM, 1.
~<<~<K, askidatzen, g. satisfaire, fâcherie; de l'esp. asalto.
de as-hide-tu. .~M&&~M, aM/<&!< bn. se fâ-
1.
~~A~t, s. L. syn. de askidatu; cher, se soulever; irriter, importuner.
de <M~-e~. Asarre, asarretu, v. a~, 1.
2° g. asiera, g. b. hastepen, Asartu, v. 1.a~
A< bn. ~~eN, ~a:~a~ 1. Asartze, v. ats, 1.
(transposition du ~) commencement. Asazketu, v. azi, s. v.
2Zs~~a'~ Jainkoak egin ~Me~.zo'Ma Asbera, v. t! 1.
eta lurra. Au commencement Dieu Ase, 1. v. azi, s. v. as.
fit le ciel et la terre. Ase, 2. v. aize.
Aa~~m,6!~< ~M
b. ~SMj ~o~s-
g.commencer,
asten,bn. ou
OU
Aâe, v. a.
ka8itzen, 1. bu. commencer. Ilorta- Aserre, v. ai!~ 1.
kotzat, ~aj~cœ (Asez-e~w) egitetik Aserretu, v. atà, 1.
mo~M~ ~a~O. leze !~MN bat Aserretze, v. 1.
~a&t. Test. zahar. par Larregui; Asetu, v. azi, s. v. M.
pour cela ayant comnmucé, sans au- Asi, v. <M.
cune forme, comme ua abime obscur. Asiera, v. asi, s. v. aa.
.A~c, g. b. L bn. semaine; subst. Asiki, v. <!M~.
verbal indéfini, (le) commencer, Asikitu, v. «M~.
commencement. Etymologie géné- Aska, b. bn. pétrin b. 1.
ralement admise; mais au fond auge. – I. bn. rigole le long de la
commencement do quoi? route; chute du r, v. a~~ o~'o.
.~h~t, <M~MM, b. délayer. ner la trace p. ex. dans les en-
Askaldu, askaltzen, 1. bn. trailles des animaux. Edo <M~MM
déjeuner; de askari-du; pour la ~r!/aA asmeetan ditubeenak, b. ou
r
mutation de eul v. ari, 3. qui inventent de nouvelles doc-
Askari, 1. bn. déjeuner; de trines.
ase-hari? v. ari, 4.k pour k, v. Asmatu, v. asma.
Essai, Ch II. AsmatzaUe, v. asma.
Askatu, askatze, v. aska. Asmi, b. petit pain, galette;
Askazi, 1. bn. parent. syn. de opil.
Aski, v. azi, s. v. <M. Asmo, v. asma.
Askidatu, v. <M~, s. v. as. Asmu, asmuka, v. atz.
Askide, v. azi, s. v. as. Asnase, v. ats, 1.
Askietsi, v. azi, s. v. as. Asnaur egin, 1. ruminer. Se-
Askitan, v. azi, s. v. as. lon P. ce mot est employé par 0.
Asko, v. azi, s. v. as. Aspaldi, g. b. 1. bn. ~~MM,
Askotan, v. azi, s. v. as. g. il y a longtemps; de aldi, espace
Askotu, v. azi, s. v. as. de temps; mais qu'est ce que s~
Askotza, v. azi, s. v. as. ~M~ M~< ikusi; g. il y a
Askotze, v. azi, s. v. as. longtemps que je ne l'aivu.M~
Askor, v. ats. 1. du ~o~'M mMi~e~, 1. il y a long-
Askordinak) b. engelures. temps que je suis arrivé.
Asma, asmo, g. b. résolution. Aspaldian, v. aspaldi.
~f~M nuen ~~W~OS~ CM~aM berri Asper, bn. selou Oienhart, sa-
bat s?y:~fa~eAo a<imoa;, g. j'ai pris tisfactioo, contentement. P. ajoute:
la résolution d'en publier ua nou- il se preud aussi en mauvaise part,
veau en basque du guipuzkoa. asper %a~M dut, j'ai pris plaisir.
Jainkoak bere a~moM~ agertu zioz- Qu'est-ce que P enteud par cela;
kan, g. Dieu lui manifesta ses veut-il dire plaisir charnel?Nous

résolutions, ses projets. 1. pensée. croyons plutôt qu'il a voulu dire
Selon Larramendi divination; mais veugeauce, puis que c'est la sigui-
aujourd'hui <Mmc ne paraît plus fication du verbe; plaisir et ven-
être en usage dans cette acception, geance se touchent d'assez près;
ni en g. ni en b. Cependant les nous savons que "la vengeance est
derivés suivants existent le plaisir des dieux". La forme du
~Ma~o~, g. b. devin; de asma- mot vient corroborer cette double
tzalle. signification; il nous paraît que
~sM<M, asmatzen g. b. deviner, asper est une variante de asber,
inventer; de alz, trace et eman, de «~~ pas avec la signification de
g. ou emon, b.?(de It~ les deux soupir, cela va sans dire, mais de
formes asma, asmo), indiquer, dou- mauvais (bas) souffle.
Aspertu, aspertzen, 1. se venger. ramendi donne pour corde aussi
~~p~K ma~ayo o~o~atmo, je me M~a~Mt, ce qui sera le bise. estu-
suis vengé de lui jusqu'au sang. ~a~, évidemment dérivé de estu
g. b. fatiguer, ennuyer. Lanaz as- serrer, lier, et garri. Les deux noms
pertu naiz, g. je suis fatigué, en- signifieraient donc celui qui lie, le
nuyé du travail. lieur, s'il nous est permis de faire
~M~M~M, 1. vengeance; la ter- ce mot.
minaison n'est pas claire; elle se
retrouve dans ~<'M~K&<.
~M~ lieu planté de tilleul.
Astigarraga, v. astigar.
Asperkaillu, v.
Aspertu, aspertze,
a~ Astindu, astintzen, g. b. se-
v. a8per. couer, battre. Probablement une
Aspo, v. ats 1. variante de asti, et formé de asti-
Asse, v. aize. egin-du. En bise. egin se contracte
Astaintasun, v. azta, 1. en ein. Erazo egin fait c~atm.
Astal, v. aztal. Astintze, v. astindu.
Astalkatu, dévider. Le r de
1. Astiro, v. asti, 2.
ari fil est souventdans les dé- AstO, g. b. 1. bu. âne. Oien-
rivés, v. ari; a~~M'~M peut donc hart, dans ses proverbes, écrit s~o.
être pour a8tarikatu. Ast qui est 1. T en bois sur lequel
on
pour atz, doigt, se retrouve aussi pend les habits pour les battre.
dans ardatz, doigt à fil= fuseau. ~Mo&~M, g. b. 1. bu. bêtise,
Astalko, écbeveau de fil. ânerie; de asto-heri.
Astalko, v. <M<a~. Astokume, ânon; de asto-hume.
Aste, v. asi, s. v. as. ~~M!~) 1. le membre viril de
Astearte, v. aai, s. v. M. l'âne; de <M<o-At~o/ l
Asteazken, v. a8i, s. v. M. Asloaren arima, I. papillon.
Asteharte, v. asi, s. v. s~. Astokaiko, g. b. (un) imbécile;
Astelehen, v. s~t, s. v. <M. se dit par dérision, le kaiko, ~K~M
A~telen, v. asi, s. v. as. n'étan) employé que pour les vaches.
Asten, v. asi, s. v. as. Astokaiko, v. asto.
Astezken, v. asi, s. v. as. Astokeria, v. ~o.
Asti, 1. astitzen, g. battre, Astokilla, v. asto.
fouetter. Astun, v. <M& 1.
Asti, 2. b. 1. bn. loisir. Astunda, v. a~a, 1.
~~o, g. b. 1. lentement; à Astura, v. azi, s. v. as.
loisir. Asturatu, v. azi, s. v. as.
Astigar, gastigar, g. tilleul. Asturatze, v. azi, s. v. as.
Le tilleul servait anciennement à Asun, g. b. I. bn. ortie.
faire des cordes, des nattes. v. ATABAi.A, b. 1. bn. tambour; de
Pictet, Origines I. E. 1. 225. Lar- l'esp. atabala (v. Dict. A. E.) qui
vient de l'arabe. ~tt&t~M, battre VII. 6. car je ne suis pas digue
de la caisse. que tu entres sous mon toit.
Atakide, v. ate, 1. Atakide, g. écluse; copié de l'esp.
ATALAYA, g. b. 1. En g. on pro- compuerta; de a~M~.
nonce &!& lieu élevé sur la cote, Ate, 2. g. s/s/f, 1. bn. canard.
tour d'où l'on peut observer les Atera, ateratzen, g. o~-a,
bateaux des pêcheurs et leur faire ateraten, b. <<?fa,<:i'~a;~M,l. 1.

des signaux; de l'esp. atalayaqui tirer hors, arracher, sortir; ellipse


vient de l'arabe tala'a; v. Dozy, Glos. (aller) vers la porte? a~-M.
Atarte, v. ate. Aterate, ateratze, v. atera.
Atchiki, 1. bn. tenir; de atz- Ateri, g. b. atheri, 1. bn. Ce
egin? comp. itckeki. mot indique qu'il ne pleut pas,
Ate, 1. g. b. a~, 1. bn. porte. qu'il fait sec. ~Me~t da, 1. il fait
Dans les composés a~, devient sec; mais aussi comme substantif,
athal sans que nons puissions en sérénité. Sans pouvoir iudiquer la
trouver la cause. P. donne même Rliatiou des idées il semble néan-
un exemple ou athal est pour athe. moins que ateri se rattacherai
~<~ ondoan <&o, il se tient près par <a~ et a~fy~. Quand on
de la porte. est à l'abri (s~er~MM) on ne sent
.a&Me, 1. P. dit: seuil de la pas la pluie, c'est comme s'il nf
porte; mais il paraît que ce n'est pleurait pas, ce qui est la sig-
pas juste; c'est la planche qu'on nification de <M, s~)'~ bien plus
tire devant la porte dans les fermes; que sérénité; pour sérénité, ciel
de atltal –? serein, Larramendi donne <My~M,
Alhalhaga, 1. barre de la porte, odagea.
de a~a~ –
.<K!OM«, <:<AaMM<&!<M, bu
~~Moa atertu, atertzen, g. atheri,
a~~K, atleertzen, 1. bn. ne plus
chercher des renseignementssecrets; pleuvoir, se rasséréner. ~~e~ex da,
de s~sJ-OK~o-~ et s~M –.? il se fait sec. c. a. d. la pluie dis-
~A~a, 1. bu. brêche; passage continue, atheri da, il fait sec, c.
étroit d'un champ à un autre. a. d. il ne pleut pas. J~~a~m
~~an, 1. devant de maisou cou- ere athertu, il n'a pas cessé de
vert, abri; Larramendi dans le sup- pleuvoir; litt. il n'a jamais fait sec.
plément donne atarte, portal, por. Uria atheri da, la pluie a cessé.
tail; comp. a< Dans ce dernier exemple qui est
Atherbe, 1. atharbe, bn.lieu pour aussi de P. atheri a pris entière-
êtreà l'abri de la pluie; comp. <M; ment le sens de sécher, la pluie
dea~ par extension, maison,
toit. ~<M MMMC digne ene atharbe
(s)'est séchée.
~<ë/'?'!<Me, g. sérénité, ciel serein;

~MM~a~ adin. Test. Rochelle.St.Luc. do s~t-«M, époque de sécheresae.


.BoYO~M egunen ~M~S~ aterrunea mettrai à l'aise; le gen. à cause
agertu ~M, au bout de quarante de gainean. Le lab. ŒMM, aise, sera
jours le ciel serein reparut pris du bise. v. ats, et pourrait
Atertu, v. ateri. avoir dou'ué~ ais, prov. aise, fr. dont
Aterrune, v. ateri. l'origine est inconnue.
Atertze, v. ateri. Atsnasc, <MMM, g. arnase, b. En
Athaka, v. ate. g. respiration; en b. haleine. Le
Athalalase, v. 1. b. arnase est une étrange corrup-
Athalhaga, v. a~, 1. tion de asnase ou mieux atsnase.
Athalondatu, v. a~, 1. ~MM artu, g. respirer.
Athamendatu, v. a!~ 1. j~M~, g. souffle; de a~e~
Atharbe, v. ate, 1. Atseden. g. a~'ee~, b. souffler
Athari, v. 1. dans le sens d'éteindre, se reposer;
Athe, atheka, v. o~, 1. comme
en français p. ex. faire
Athera. v. atera. souffler les chevaux. Eta arbola
Atherbe, v. o~ 1. pMM atseden zezatela, g. et qu'ils
Atheri, v. ateri. se reposassent sous l'arbre. Go~)«~
Athertze, v. ateri. kangabari a~McM eragiteko, b. pour
Atorra, g. b. chemise de femme, faire reposer au (le) corps fatigué.

d'homme et de femme;

bu. chemise d'homme 1. chemise De ats-egin et ein.
b. che- -~MT~, g. b. aussi asarre, b. ha-
mise eu général et aussi d'enfants. serre, 1. bn. ~SMM'~M'Œ, 1. colère,
AtOZ, v. etorri. de ats-erre.
Ats, 1. b. hats, 1. ~M;, bn. ~M?V~M, <M~M, g. b. ~M~
Pouvreau écrit ~f!~ pour hats, et retu, haserretzen, 1. bn. se mettre
pour Ce radical ne s'est
conservé ni en g. ni en b. bien
en colère; de aserre. F~ e~< o'
ye~!M; irten zan, g. et il sortittrès irri-
qu'il se retrouve dans les composés. te.M~MM zera, tu es en colère.
En 1. et bn. ~a~ s'est conservé ~MM'g ou <MùMV<~«, g. b. sf! que-
avec la signification de souffle, ha- reller de asarre, v. ci-dessus.
leine, respiration, désir violent et As~i'~ aM~M, g. aisia artu, b.
c'est selon toute apparence une juuir, s'amuser, de ats et aise artu.
variante de aize g. ase, b. haize, jB~a~tf, 1. prendre haleine;
1. vent. Ce qui nous paraît changer respirer; de As~ hartu.
cette supposition en certitude c'est ~M~w, g. b.1. a.<ytM, bn. joie,
que le verbe guip. asartu, jouir, de a~tm. Il est curieux qu'en, 1.
est en bise. ~MM artu. et bn. on écrive ce mot sans h.
77a~,). haleine, souffle,respiration, ~tM dut, 1. j'en suis content.
1. aise, désir violent; ~s~M~T: gainean .<~<M', b. joyeux; de a~o~.
ysf~o naiz, Axular p. 75. Je me .~&Me, g. b. 1. axegabe, bn.
affliction; de ~o~e, k pour g. différentes acceptions) de a~ (doigt,
v. Essai, Ch. II. démangeaison, gale), se touchent de
g. ~<:M~o, 1. poumons; de si près, qu'on peut les considérer
Aa~o. Le p. dans aspo semble comme dérivées du même radical.
être pour k. .~&M~, g. a~zf!~ b. azazkal,
77f!M~a! plur. de ~aM~o,1. bn. bn. ongle; de t~z-A~a~- k pour A,
soufflet, (de forge, de cuisine). v. Essai, Ch. II. Le bn. a trans-
A3~a, g. ~A~spe~j 1. &M- posé le k.
~)~f!~w, bn. ~a~ce)' soupir; de Hatzeri, bu. gale; de ~a~t~
ats-bera et %<3eA~<i!~e< Gaiz deri- mal (des) doigts.
zanak irri deraidik, OM~'M'aM~ .~a~My, atzapar, 1. az~ar, bn.
perren, Prov. de Oienhart. Celui patte, gliffe, de a~ – ? On ne
qui te hait te fera rire, celui qui peut avoir malheureusement au-
t'aime te fera soupirer. cune confiance en Larramendi qui
Ats, 2. g. sale; b. puanteur. fait dériver, l'esp. zarpa, griffe, du
Serait-ce s~ lialeine? comp. katsti. basque s~s~ps pour tt~~a~. Nous
~~t~,b. se salir, se corrompre. ne savons si a<M)'ps existe.
.B< 1. qui a l'haleine forte. Atzlodi, b. beatzlodi, g. pouce;
Atseda, v. ats, 1. de a~-Mt.
Atseden, v. ats, 1. Atzlodiurren, b. beatzlodiurren,
Atseen, v. ats, 1. g. index; de atz-lodi-urren.
Atsegin, v. ats, 1. ~(~cM~, b. petit doigt; de atz-
Atsekabe, v. ats, 1. e~
Atsitu, v. ats, 2. ~~ti'«, atzitzen, g. saisir. Comp.
Atsnase, v. ats, 1. atckiki. ~eNyo ondoan s~ zt~e~,
Atso, g. b. 1. vieille, ne se dit après qu'il eut pris Sichem.
que de la femme. De l'homme on .~i!oi<M, aztatzen, g. ~M& 1.
dit agure. toucher, tâter.
~MM, atsotzen, g. b. 1. vieillir.
Atsotu, atsotzen, v. atso.
Asmu, bn. (sans et
Selon M. Salaberry, tact.
avec 8?)

ATUN, 1. bn. thon (poisson) de AmM~, 1. bn. à tâtons.


l'esp. atun. Hastamu, 1. P. syn. de a~MM~;
Atz, b. g. ~ai!~ 1. bn. En b. mais parait ne plus être connu.
doigt; en g. gale; en 1. bn. déman- Aztarna, g. trace; de atz – ?P
geaison, trace. Doigt est en g. Aztarnatu, aztarnatzen, g. Indi-
~M< nous ignorons d'où vient quer.
be; et en 1. et bn. ~t~' cependant Hatzeman, 1. ~~m<ïM, bn. attra-
alz se retrouve dans les composés per, atteindre de hatx-eman.
qui sont communs à tous les dia- Hatzegin, 1.se gratter; de~a~M.
lectes. H nous semble que les Atzapar, v. atz.
AtZ&rtZQ, v. atzarri. de atzen-ko, avec c de liaison; v.
Atzarri, atzartzen, 1.bn. Essai, p. 8. -Be~ a/~Me~o urteetan,
éveiller, exciter. Atzarri dago, il dans ses dernières années.
est éveillé. Azkendu, azkentzen, 1 éloigner,
~~s~t, 1. iratzartu, b. bn. se de azken. Ardia bere lagunei azkent-
réveiller; de enM'o-a~.My. ~~f est zen ~a'MMMM, Axular, p. 78. Quand
peu usité pour atzarri. la brebis s'est éloignée de ses com-
Atzazal, v. a~. pagnes. Le même auteur emploie
Atzchiker,(te)v. atz. dans le même sens~&M~M.Aas~K~a,
Atze, g. derrière, partie il nous semble que o'ebt une cor-
postérieure. ruption du guip. atzen. Eta bere
~~c, g. bn. étranger. Il nous ardi &~MteM alhapidetik aldaratzen
semble que c'est le même mot dans eta hastantzen da. Axular, p. 78
l'acception de ai'MM, dernier, dont et se détourne, et s'éloigne du pâtu-
<M'«, s'éloigner; commode arrotz, rage de ses compagnes les brebis.
étranger, a~o~M, s'éloigner; ce .~M~~iM' v. ce mot.
n'est pas seulement l'éloignement j~o, g. b. 1. bu. hier; de~fe*'
qui est indiqué, mais peut-être d'où vient le c.~
aussi le peu de cas que l'on fait ~a<!<, a~y~~M, g. b. reculer;
de Fétranger, il est considéré comme de atze-ra.
le dernier. Le prov. basque a~o~ Atzean, v. atze.
herri, atzo herri, pays d'étranger, Atzen, v. atze.
pays de loup, peut servir comme Atzenean, v. atze.
illustration de l'antipathie pour Atzeneko, v. atze.
l'étranger. Atzeratu, v. alze.
~<~oa~a~ g. les fesses; de Atzeratze, v. a~e.
atze-ko-aldeak. Atzetu, atzetutze, v. aize.
~a, a~ze~~K, g. éloigner – Atzitu, atzitze, v. a~.
Atzekoaldeak, v. atze.
bn. devenir étranger.
~~e~, g. azken, b. I. bn. der- Atzlodi, atzlodiurren, v. s~.
nier de N~'M. Tïèsproblablement Atzo, v. atze.
le superlatif, c. a. d. le génitif (v. Au, 1. v. ao.
Essai, Ch. IV.); comp. ail. letste, Au, 2. onek, g. au, auk ou
erste, v. Pott, Zahimeth. p. 215. onek, b. hau, ~M~e~, 1. ~SM, haur,
Atzean, g. b. derrière; de atze-a-n. hunek, bu celui-ci. Au pluriel,
jE'eAM~M atzean, derrière la maison. Û~A, g. OM~A, b. ~Oy~, 1. hauk,
~~6MMm, g. as~nMm, b. l. nna- bn. ceux-ci. Le g. possède encore
lement de c~MM, v. Essai, p. un pluriel régulier, ~e~, gén. auen;
49. note 1. dat. auei. Le « se prononce v; la
Atzeneko, g. azkeneko, b. 1. dernier, prononciation flottantede etv b
chez les Espagnols donne encore Auldu, g. perdre ses forces.
l'orthographe abek; Jesusen itzak Aunatu, aunatzen, v. M~a.
dira s~. Echeverria, Imit. de Aundi, v. andi.
J. C. Celles-ci sont les paroles de Aunts, g. b. ahuntz, 1. bn.
J. 0. Le gén. sing. de au, g. est chèvre. M. de Charencey rattache
onen, dat. oni. Le gén. plur. oyen, ahuntz ainsi que aA~ au sanscr.
dat. oyei. En b. oneen, gën. onei, dat. ag&; un est une finale dënominative
A<M, g. bD.t!MM,a«. Celui-ci (qu'est-ce que c'est qu'une finale
même. Nous écrivons qui se dénominative?); z, est le féminine!)
prononce comme cA fr. Comp. aM, et pourrait être d'origine néo-latine,
~M~Mg. ~MM ~~??~~0 errukia, le g a pu se transformer en A-
Moguel, -Se~eo escolia p. 13. Ceci M. d. C. ajoute: tous ces noms
est la vraie compassion. d'animaux (M~œ, chahala, etc.) ne
Auba, v. ao. sont pas d'origine celtique pure,
Auei, v. au 2. mais se rattachent directement à
Auek, v. au 2. la langue aryaque primitive. Quel-
Auen, v. au 2. ques preuves n'auraient pas été de
Auendatu, v. <M. trop. La mémoire se refuse de
Auenkak, Oienhart dans ses temps en temps à fournir tout ce
corrections an Ms. de Pouvreau qu'il faut de celtique pur et d'a-
dit: échelles de cordes pour monter ryaque primitif (est ce qu'il y a
le long du mât. Selon d'Etcheberry un aryaque secondaire ?) pour suivre
(nn contempora,iu ?) antemna; mais la généalogie de pareils mots. L'éty-
c'est une erreur,dit Oienhart,puisque mologie basque n'avancera guère
antemna est maspreza en basque. de cette façon. La ressemblance
Auga, bn. osier. des mots tente toujours beaucoup
Auhaldu, v. auhari. M. d. C. c'est ainsi qu'il compare
Auhari, 1. bu. souper (subst.); ~~M au zend gairi, hauteur, tan-
de ao-ari, 4?MdevBnu~'dans<< dis que nous croyons qu'il dérive
~~a~, bn. souper (verbe); de de gan. M. d. C. ajoute "ce n'est
aa~aW.~M~ pour r comp. ari, 3. pas du reste la première fois que
et gosaldu. j'ai cru remarquer ce fait dans les
Auhen, 1. bn. lamentatiou, cri emprunts faits aux langues aryen-
de détresse. De ao? ou peut-être nes le basque paraît plus près du
une onomatopée. zend que du skr." Ne dirait-on pas
~M~M~a~, g. déplorer. que c'est une chose prouvée que le
Auher, bn. fainéant, inutile; basque se rapproche d'une de ces
variante de a~M' langues.
Auk, v. a?~ 2. et eaki. ~MNM, bn. chevreau selon M.
Aukera, v. Aa~a'. Salaberry ax=gn. fr.
Aur, g. haur, 1.bn. enfant. .MT<~i'c, g. b. précédente de aurre-
Aurdun, g. enceinte; de aur-dun. ko; substantivement et au pluriel
Ay~!<?t,g. ~SM~MM~, 1. en- Aurrekoak, aïeux.
fance, 1. humeur enfantine; de ~M~eM,. g. b. en avant, de
aur-tasun. aurre-ra.
Aurgite, g. /{aM~MM<ït~, bn. ac- Aurreratu, aurreratzen, g. b. avan-
couchement de aur-egite et AfMy- cer de aurrera.
ukhaite. Aurrerakoan, g. b. dorénavant;
~M~M~aM~, bn. fausse couche; de aM~efa-aM.
de haur-ukhaite-gaizto. Aurkeztu, aurkezten, g. présenter.
Hauride, 1. ~M~ bn. consan- Aurrandetu, aurrandetutzen, g.
guin de aur-hide. Ce. mot aurait continuer.
dû s'écrire selon les lois phonéti- Aurki, g. bref, de suite; bn.
ques (v. Essai, Ch. II), ~<K~M& ce soir, cette après midi; de aur-ki.
il n'y a aucun motif pour admettre Arpegi, g. b. aurpegi, g. ahurpegi,
une exception à la règle générale. ahorpegi, harpegi, 1. visage; g.
Aurdun, v. s~. l'endroit d'une étoffe, de aurre-
Aurgina. S. d. L. occasion. ~rt; p pour v. Essai, Ch. II.
Aurgite, v. aur. ~~o~~s eman, g. reprocher, jeter
Aurhide, v. aur. à la face. Jainkoak bere desobe-
Auriskitu, auriskitzen, 1. N'MH~M; arpegira ~~<!M; Dieu lui
presser, fouler aux pieds, opprimer. reprocha, lui jeta (litt. donna) à
Aurkezte, v. aurre. la face, sa désobéissance.
Aurkeztu, v. aurre. Arpegi eman, g. faire face, tenir
Aurkhitu, v. arkitu. tête. 0~ ere arpegi eman nai M<:M
Aurki, v. aurre. ~M~M ceux-ci voulurent aussi
Aurkitu, v. arkitu. leur tenir tête.
Aurni, bn. accorder, s'accorder. Aurrean, v. aurre.
Aurpegi, v. aurre. Aurreko, v. aurre.
Aurrandetu, v. aurre. Aurrekoak, v. aurre.
Aurrandetutze, v. aurre. Aurrena, v. aurre.
Aurre, g. b. (le) devant. Aurrera, v. aurre.
Aurrena, g. premier; le gén. de Aurrerakoan, v. aurre.
aurre est aurren; avec l'art. ou le Aurreratu, v. aurre.
demonstr. aurrena, le, celui de Aurtasun, v. aur.
devant = premier. Aussi employé Aurten, v. «~
comme adverbe. A~<°ma ems~MM Aurthen, v. urte.
&Mm zion, g.
premièrement il dit Aurthiki. 1. bn. jeter, lancer,
à la femme. renverser, darder.
Aurrean, g. b. devant; de aurrea-n. Ausa-, ausaz, g. peut-être, par
hasard. Egia e~ ausa, peut-être Ausko,v.<M<
ce n'est pas vrai. Auskor, v. auts.
AnSARN,V.~WM~. Ausse, v. au, 2.
Ausarki, I. bu. abondamment. Auste, v. auts.
AusART, g. I. bn. osé, hardi; du Autatu, v. ~a~a.
rom. auzart. v. L. R. Auteman, v. ~M&t.
Ausardi, g. hardiesse. Autetsi.v.t:.
Ausaz,v.<!MM. Autetsitze, v. ~ŒM<a.
Ause, au, 2. Auts, g. b. A~f~M~, 1. ~<!«.
Ausi, 1. b. aboyer. Il ne peut bn. poussière; v. l'article suivant.
y avoir de doute, croyons nous, ~M~'e~~e, g. ~a?< 1. haux, bn.
que ce ne soit le même mot que cendre Les dialectes basq. fr. em-
le lab. <a:M&K, employé par Oien- ploient herrauts pour le guip. auts
hart, Prov. 1, et que le correcteur, et vice-versa. Le guip. a conservé
dans l'édition de Bordeaux ]8t7, la signification propre de auts-erre,
prononce gravement être un trans- poussière brûlée ==ceudre.
fuge latin ou espagnol. Comme le ~M~e?Y?œ, g. ltautserria, ~SM~
mot est bise. et paraît avoir été ria, 1. ~a'M.e, bu. le jour des cendres;
lab. et que Larramendi ne con- le mot egun, jour, est sous-entendu,
naissait pas très bien ces dialectes, ~CM~~T! e~MMS.
il écrit asi, au mot ladrar, et dans Lardizabal se sert de su-auts.
sou supplément à la fin du second Ausko, 1. braise, matière de cen-
volume eMM; c'est cet M<M qui nous dre, dit P. Oienhart le corrige
a valu les étymologies sur les Eus- et écrit (moins bien) azkua. ~M~Oj
katdun, que Humboldt a mises en de f!M~o, plutôt que de auts-
circulation sans en être satisfait, eM< pour Att~, ~!<M, (v. gai),
il est vrai, que M. Mahu a repro- comme dit M. Mahn, E. U.
duites après Humboldt et M. de p. 76.
Charencey après les autres, en ajou- ~M~ austen, g. b. ausi, b.
tant que eusi dérive de la racine hautsi, ~c~m, I. AaM.r!, bn déchi-
es; mais il ne donne aucune preuve rer, rompre. -Baldin debeku au austen
à l'appui, ce qui serait bien diffi- ~«~, g. si vous rompez (enfrei-
cile. ~& a le sens de serrer, fer- gnez) ce commandement. Katillu
mer, et nous ne voyons pas com- bat !M<~a~ ausi badabee, b. s'ils
ment es, aurait pu produire des ont déchire par inadvertance quel-
dérives ayant la signification de que cotillon. Moguel. p. 18.
parler. Auskor, g. ~tK~~Mf) 1. ~M.f~,
Ausi, 2. autsi, s. v. auts. bn. fragile; de <t~o<
Ausiki, v. auts. Autsiera, g. fracture; de autsi-
Ausina, S. d. L. ortiga; ortie. era.
A~Mt~M. S. d. L. celui qui brise; AvENiKOA, 1. accomodement. P.
quebrantador; de S!t~a/ Ax,v.a!?'rs~.
-B~'?'a~,g. b.~s~,l.bn. Axegabe, v. ats, 1.
~a~, 1. balai. H n'est pas très clair Axegin, v. at3, 1.
comment ce mot est composé; il Ayei,v.~a;etN:.
se pourrait de e~f:!t~-s~. j~, Ayek, v. et a.
doigt, c. a. d. bâton ou n'importe Ayen, 1. v. AMrŒ et a.
quoi de raide. de droit; les deux Ayen, 2. g. b. ~eM, t.<M~<M,
formes, et indiquent que bn. Viorne, vigne sauvage. A Gué-
cette supposition est fondée; A~z, thary (Lab.) les branches de la
la forme lab. ordinaire; ~a~, la vigne.
même forme, mais influencée par Ayenatu,ayenatzen,g.mieux
les lois plionétiques,v. Essai, Ch. II. que a~a~M.; disparaître. Larramendi
~'y est donc la contraction de écrit ce mot, que nous ne trouvons
~M!<~ pas dans son dictionnaire, sy-eaa~-
j!w~t~, g. asiki, I. a!Mt~ bn. zen, ce qui fait supposer qu'il est
morsure. Peut être de <M~t-AtM/ composé de <~ et~M~M; mais nous
Mordre, rompre, déchirer, pour- ne connaissons pas ces mots.
raient être exprimés par le même Ayeru, ayheru, 1. signe.
mot. Ayo, V. aida.
~«~t~~M, autsikitzen, g. bn. a~! Ayorro, v. aida.
kitu, 1. mordre. Ayotz, v. ailiotz.
Autsaillea, v. auts. Ayubia,, S. de L. clameur, esp.
Autserre, v. auts. alarido.
Autsi, v. auts. Az, v. as.
Autsiabartza, v. abar. Aza, g. 1. bn. a~ b. chou.
Autsiabartzalle, v. abar. De az?
Autsiera, v. auts. Azal, g. b. 1. <teM, b. bn.
Autsiki, v. auts. écorce, croûte, b. peau. Les com-
Autsikitu, v. auts. posés prouvent que azal, devrait
Autsikitze, v. auts. s'écrire, hazal; le h ne s'est con-
Autu,v.~«~. servé, autant que nous sachions,
Auxe, v. au, 2. que dans &~a.zs~ il a subi géné-
Auznartu, S. d. L. ronger; ralement l'influence des lois pho-
I
esp. roer; de <M< nétiques v. Essai, Ch. II;azkazal
Auzo, g.b. A~M'o,1. proximité,– pour atz-hazal.
1. bn. voisin. Aza.ldu, azaltzen, g. b. mani-
Auzoko, g. b. voisin de auzo-ko. fester.
Auzoko, v. auzo. Azaltze, v. azaldu.
Auzpez, v. ao. Azama, v. ama.
Azantz, bu. bruit; uraren azant- Azilla, v. azi, s. v. <M.
za, le bruit de l'eau. Aziriko, v. azi, s. v. as.
Aza0,g.a~aa,b.l.bn.gerbe. Azitako, v. azi, s. v. as.
Le 1. et bn. ont la forme bise. on Azitze, v. azi, s. v. as.
u. Larramendi cite encore azauto, Azizurria. S. d. L. papera,
mais ce mot n'est pas connu dans goitre; de azt-M~
le Guipuzcoa. Il est difficile de Azkanaro,1. P. blaireau; comp.
rendre compte de azao; il n'est azkuin. Larr. écrit M~M~-a.
pas probable, à en juger par la Azkar, g. 1. bu. fort, vigou-
forme, qu'il vienne de l'esp. j,haz;" reux. L bn. en chaleur, se dit
La première partie az pourrait être de la chèvre.
de azi, semence; mais ao? il est Azkazal, v. atz.
vrai que ao en outre de bouche Azken, azkendu, azkentze,
signifie encore en lab. retranchant v. atze.
d'une epee, d'un couteau etc.; il Azkenean, v. a~.
pourrait donc avoir encore une autre Azkin. S. d. L. haccndoso;
signification tout aussi éloignée du actif; comp. azkar.
sens primitif, bouche. Azkoin, selon 0. dans ses
Azar, azarri, bu. excéder de corrections au Ms. de P. le trou
reproches. Comp. azartu. où entre la vis du pressoir.
Azari, g. azeri, b. acheri, 1.
1. AzkOB, 1. 1. espèce de dard;
bn. renard. En lab. azeri signi&e mot de 0. selon P. Azcoua est
plutôt, grand renard et par métha- espagnol et pourrait dériver de
phore, astuce; acheri, uniquement l'ancien ail. asc; esche; frêne. v.
renard. Diez, II, 99.
Azaro, 1. b. bn. Novembre; Azkon, 2. v. ~w!'M.
de <M-~o, saison des semailles. Azkonarra, v. azkanaro,azkuin.
Azaro, 2. S. d. L. rocio, rosée. Azkua, v. a~.
AzAnfn, S. d. L. oser; variante Azkuin, 1 azkon, bn. blaireau,
de <M<Mn'tM<MTM, atrevido, hardi. taisson. A Guéthary, azken harrua;
Aza.u, v. azao. Larramendi, ~~oMs~< O.selon P.,
Azauto, v. azao. azkanaro; dans le Manuel de la
Aza.ijera, v. azi, s. v. a8. conversation fr. basque, Bayonue,
Azazkal, v. atz. 1861, se trouve, akomarra. Cette
Azazketu, v. azi, s. v. <M.
dernière forme doit être corrompue,
Azeri, v. azari. lez se trouve dans tous les dialec-
Azi, v. a8. tes le mot paraît donc composé
Azia, S. d. L. espalda, épaule. de azken ou azkon et arra, ou ~a~vo
Aziera, v. azi, s. v. M. (avec l'art. A~/Ma). ~~o, ~y/o,
Azija, v. aza. vain, gonflé, aura d'abord siguine~
creux; cette signification se retrouve Azpiko, v. azpi.
dans le lab. AayyOtt) arbre ou sou- Azpila, 1. cormier.
che vermoulue et gâtée en dedans. Azpildu, azpiltzon, I. bn.
Il y a cependant une difficulté; ourler; de <~tV'?
c'est que si c'était une espèce par- Azta, 1. bu p oids.
ticulière de blaireau (s~M), le ~f~ g. b. pesant; mieux s~Km
blaireau des creux (puisqu'il fouille de azia-dun, qui a poids.
sous terre), a~o devrait prebcder. .~at~&MMN, b. astunde, g. pe-
v. Essai, p. 120. Comme ce mot est
composé maintenant il signifierait
santeur.
Azta, 2. azi, s. v. as.
le creux du blaireau. Est-ce que
azkon, viendrait de l'ancien ail.
v.

bn. talou. P. écrit astal.



Aztal, g. jambe; 1. mollet;–
dahs, l'all. dachs? ~~a~~f~, bu. cheville du pied;
Azkuntza, v. azi, s. v. as. il est difficile de voir l'analogie
Azorri, 1. écourgee; espèce de entre oroitle et cheville a~o'~t.
fouet fait de lanières de cuir. Ne Aztalbeharri, v. sz~.
paraît pas dériver de l'esp. azote. Aztapar, v. atz.
Azorriatu,azorriatzen,frapper avee Aztarna, aztarnatu, v. ~.s.
l'écourgée. ~of~M~ ~~af luke, il Aztaro, v. aro.
faudrait bien l'étriller. Aztatu, aztatze, v.
Azorriatu, v. <Mw~. Azten, v. azi, s. v. as.
AzoTE, b. 1. fouet, verge; de Azteitu, b. regarder; comp.
l'esp. azote. aztiatu.
Azpa, v. azpi. Azti, g. b. bn. devin. Fau-
1.
Azpi, g. b.1. ba. dessous; subst. drait-il rattacher a~! à atz, dans
0<MM a~M zikina dago, g. le des- le sens d'indiquer?
sous de ceci est sale. g. 1. fesse; Aztiatu, aztiatzen, g. b. deviner,
bn. cuisse; par pruderie? prédire, pronostiquer.
Azpian, g. b. 1. sous et dessous, Aztiatu, aztiatze, v. s~t.
prép. et adv. en g; en de azpia-n. Aztu, aztutzen, g. aaztu, b.
adv. lab. Liburu au mayaren azpian ahatzi, bu. oublier; syn. de s;4~
(ou M<pMN) dago ce livre est sous Aztura, azturatu, azturat-
la table. ~~)MN' dago, il est des- ze, v. azi, s. v. as.
sous. ~t~pMM est syn. de ~MH qui Azuùa,1. P. truie pleine; n'est-
est ~e-sm; az, le démousti'j-.z' ce pas l'adj. pleine, parlant de la
comp. ail. daruuteu, darauf, etc. truie? de <M<M?:, v. <M<!<N.
~~tAo, g. esclave, de a;o. ~!{M~a, g. devenir pleine.
~~fï, bn. morceau' de bois ser- Azundu, v. azuna.
vaut de chaussure aux traîneaux. Azur, v. ezur.
Azpian, v. a~p!.
B.

Ba, v. bai. Babese, g. protection. Persiako


Baanzut, ou banzut,]. plait-11, e~e~es/'M &MMm, dans (sous) la
bn. j'entends, je comprends. De protection du roi de Perse.
badantzut, ba-dantzut, j'entends, de BACHERA, 1. bn. vaisselle. Selon
entzun. Alors en lab. interrogatif, Chaho des patois romans qui ont
entends-je, et en bn. affirmatif. bachero; ce mot ne se trouve pas
Baatchuri, v. baratzuri. dalls le L. R.
Baazuza, v. baba. ~se~ bache-rille, 1. baehe-
BABA, g. b.l. bn.feve; de l'esp.haba. reile, bn. potier; de ~f~M-~t~.
Babarruma, généralement babaur- BAOHERAGILLE, V. ~ae/~fa.
na, g. haricot blanc, esp. judia; en BACHEREILE, v. bachera.
bise. india babia, ce qui indique BACHEMLLE, v. ~SC~efa.
une provenance étrangère. La ,,ju- Bada, v. bai, 1.
dia" est venue des Indes (de là le Badarik, v. bai, 1.
bise.) en Italie, et de l'Italie (de Baga, bagarik, v. gabe.
là le guip.) en Kspagne, v. Dict. Bagant, bn. journalier, celui
esp. de Dominguez; ainsi barbar- qui tiavaille à la journée.
ruma est pour baba erroma, fève Bage, v. gabe.
romaine. P. cite baba etroMM ~feve Bagilla, g. b. le mois de Juin;
lomaine~ qu'il- dit siguiner une de d~At-t~a.
espèce de petit poisson. BAGO, 1. /~o, (Guetbary) ~c~o,
Babazuza, 1. abazuza, g. abazuzi, (Hasparren) hêtre; de l'esp. haya.
b. ~</a.z!<.2;a!, 1. bu. grêle, bn. Bahatu, v. balte.
grésil; de baba-zuzi. Bahe, b. bu. crible, tamis.
1.

Babazizkor, bn. giboulée, de .B«~«, passer au tamis.


babazvzi-kor ? Bahi, 1. bn. gage, saisie.
BABARRtJMA, V. baba. .ZMt~ engager, saisir, mettre
BABAURNA, V. baba. à l'ameude.
BABAZUZA, V. baba. Bahitu, v. M:.
BABAZIZKOB, V. baba. Bai, 1. g. b. 1. bn. oui; dans
la conversation le i est souvent Baimen, g. t. permission de bai.
supprimé, ba, ba, ba, oui, oui, oui. men.
Il n'y a aucun texte guip. ou bise. Ba, g. b. 1. bn. l". particule af-
qui soit aussi ancien que le Tes- firmative, préfixée aux terminaisons
tament de la Rochelle 1571, où auxiliaires (v. Essai, p. 118), ainsi
nous voyous qu' alors on employait qu'aux verbes réguliers. Badet, j'ai,
bai pour ba comme particule af- bada, il est (pour il y a). ~~a
firmative bien que nous ne puis- nerea badakit. mon père je sais;
sions citer aucun exemple g. dakit de jakin. Nous avons dit plus
pu b. à l'appui de notre opi- haut, s. v. bai, que était autre-
nion, il nous semble qu'il ne fois bai. Zeren ~e sma~e AaM~ kit
peut y avoir de doute que bai baitzen eta fM~ ~at~a, ~aM~ baitzen
et ~a ne soient le même mot; eta eriden baita, S. Luc. XV. 32.
on trouvera l'exemple plus loin Test. la Rochelle 1571. Car celui-ci
sous ba. ton frère était mort et il est re-
Baietz, g. oui certes; nous ne venuà la vie, il était perdu et il
savons reudre compte de la termi-
naison qui se retrouve aussi dans
ezetz, non certes.
bada, ~~t.
est retrouvé. Aujourd'hui on écrit

jBa, 8". particule conditionnelle~


Baita, g. b. aussi; de bai-da, si..MM.M badet, g. si je le vois.
t pour d, v. Essai, Ch. II. Peut- Bada, g. b. 1. bn. il est; de
être que baita se retrouve dans ba-da.
les composés, nombait, zerbait, nor- Bada, g. b. 1. or, donc. L'affir-
bail, et pourrait être comparé à mation, il est, ba-da, nous paraît
l'ail, auch, aussi, wer auch, wie pouvoir indiquer: or, donc; tout
auch, wo auoh. auasi bien que quiza, esp. (qui sait)
Baitaere, g. baitabere. b. mais peut-être. 7/e~ bada ~<Mw zira
encore, mais aussi de &s-e~ denean, Test. la Rochelle, 1571.
ou b.ere. Act. 1. 6. Eux donc s'étant ras-
~:2~, g.I.~M! 1. bu. baizen, 1. semblés. ~a~f ~M<o~! ~<M& soyez
ne que, sinon, et le verbe avec donc sage.
la négation ez; de bai ez-ak. -& Badarik, badarik ere, l. néan-
biak ezdira ~a~t bai ~aM;A MaM~O, moins, toutefois.
et les deux (Adam et Eve) ne se- Bai, 2, 1. tache; au figuré, dé-
ront qu'une chair. Ni ~M~, P. faut.<MM ere bayarik eztu jokoa
siuon moi. Aspaldi zuen e~e~ baizen, P. il n'a de tache que le
e~'e~e~ zatharkaturik baizen. In- jeu..&7M;~ ~a~a~M ~!Me<ttM, je
chauspe, Intr. du g. G. Axular; il ne vous tache en rien.
y a longtemps qu'il ne s'en trou- Badetz, 'v. bai, 1.
vait sinon de gâtées. Baimen, v. bai, 1.
BAiNA, g. haricot vert; de l'esp. BALDERA, aujourd'hui bandera, 1.
vaina. étendard; c'est l'esp. bandera.
Baina, bainan, v. ~M. Baldernapeza, 1. P. abbé de
Baino,v.~M. paroisse, magistrat. Il est clair que
Baita, v. bai, 1. le mot nuit par apheza, abbé; mais
Baitabere, v. bai, 1. ~M~m*' .?
Baitaere, v. bai, 1. Baldi, 1. b, humble.
Baitan, baithan 1. en, dans, Baldi, 2. g. Espèce de seau
chez. A&Mc~~s~M da; il est chez pour vider les barques de pêcheurs.
Jean. Zure baitan, il est en vous, en Baldin, g. b. 1. bu. balin,1. bn.
votre pouvoir. si; particule condition.; le verbe qui
Baizen, v. bai, 1. l'accompagne est toujours précédé
Baizik, v. bai, 1. de si. Baldin berrogeila amar on
Bakan, v. bat. arkitzen badira, s'il s'en trouve qua-
Bakar, bakarrik, v. bat. rante de buNS. ogi balin bada,
Bakartade, v. bat. s'il y a assez de pain. Il se pour-
Bakartasun, v. bat. rait que baldin fût une contraction
~a~.
BAKE, v. de ba-al-egin, &i possible (de) faire;
Bakhan, v. bal. le lab. balin y correspond le mieux.
Bakhar, bakharrik, v. bat. egin est souvent contracté en ein;
Bakharka, bakhartarzun, le d de baldin reste inexpliqué;
v. bat. peut-être de bada et que, comme
Bakid, v. bat. cela arrive souvent, il a changé de
Bakidatu, bakidatze, v. bat. place, au lieu de bada-al-ein, bal-
Bakitu, bakitze, v. bat. din.
Bakoch, v. bat. Baldin ere, baldindez, baldin bai-
Bakoitchi, v. bat. laere, g. si par hasard.
Bakoiti, v. bat. Ba,ldindez, v. baldin.
Bakoitz,v. BALDITU, V. ~a~S~.
Bakotcha, v. bat. Baldoziak, g. les tempes.
Bakun, v. &a<. Baldres, bu. Sans-souci. Sous
Balakatu, v. ~Mw. cotte forme ce mot ne peut être
Balaku, 1. bn.caresse, flatterie. basque.
Balakatu, AsMa~eM, flatter, ca- DALEA, I. baleine.
resser, gagner quelqu'un. BALIATC, V. balio, 2.
Baladrea, 1. ellébore; la ter- B~limba,, 1. bu. interjection
minaison drea n'est guère basque. exprimant un souhait ardent. Il
BALDATu, baldilu, 1. impotent, nous semble de balin-ba, et m pour
de l'esp. baldado, estropié. n devant <5; v. Essai, Ch. 11. si
Balde, 1. égal, pareil; i. a. possible de faire!Le qui ter-
mine 'e mot n'est pas clair; est-ce each. P. cite le gén. banaren,
le second ba qui se trouve toujours dont nous ne nous rendons pas
à la suite de balin et préfixé au compte. Egur zama banaren billta
verbj? v. balin. goaz, nous allons chercher chacun
Baliu, v. haldin. un fagot de bois. Chaque, est sans
Balio, 1. 3 pers. sing. du pre- cela rendu par bakoitza, oro, etc.
terito condicionado de Lardizabal, etc. Bana, vient très probable-
"s'il le à lui". Ce temps correspond ment de bat t élidé devant n, v.
à l'imparf. du subj. esp. et it. et Essai, Ch. II; mais qu'est-ce que
à l'imparf. de l'ind. fr. Eman izan na que nous retrouvons dans bina,
balio, s'il le lui avait donné; si se selon Larramendi, dos à dos, deux
le hubiese dado; esp. se glielo avesse à deux.
dato, it. Ce temps est formé du con- Banaka, g. 1. bn. un à un, sépa-
dit. en préfixant ba, si, et en retran- rément bana-ka.
chant la terminaison ke: banio, Banakatu, baizakatzen, g. b. sé-
hazïmo, balio etc. parer placerun à un.
BALIO, 2. g. 1. bn. valeur, prix; Banaka, banakatu, v. bana.
de l'esp. valia. BANDERA, v. baldera.
Baîiatu, baliatzen, se servir, em- Bano, 1. bn. mou; banoki, adv.
ployer, –1. bn. se prévaloir, faire Bana, g. b. baïian, g. baya, b.
valoir. Eu g. baliatu régit z. Suge bainan, bai/ia, 1. (i pour le tilde),
pistirik solillenaz balialu zan, il bena, soul; mais; comp. bano. Baîia
employa le serpent, le plus rusé nai litzakean baTio laburragoa da,
des reptiles. mais il (livre) est plus court qu'on
Balitz, b. 1. baliz, g. 3. pers. ne le voudrait.
sing. du suppositif, de izan, s'il Bana dérive évidemment de ba,
était; ba-litz, formé du condit. en mais la terminaison n'est pas claire.
préfixant ba et en retranchant, ke. Banan, v. bana.
Balsan, 1. ensemble. Qurekin BaliO, g. b. baino, b. 1. bn.
balsan, ensemble avec nous. Gure beno, bn. soul que, après le com-
balsan, parmi nous, P. Neskatoen paratif. En b. encore sinon; le
balsan, pêle-mêle avec les filles. g. préfère alors ezpada. Batzuek
Baltz, v, bele. cleikiagoak besteak baùo, les uns
Bana, g. b. 1. chaque, dans le sont plus petits que les autres.
sens d'une répartition égale. Emango Nori Jauna zeuri baino basteri es-
dizutet eun eagar bana, je vous kini negyo nik? A qui d'autre,
donnerai à chacun cent pommes. Seigneur, si non (qu') à vous, l'of-
Bana, paraît mieux correspon- frirai-je ? Ez dago guretzat leste
dre à l'anglais, each, indéclinable; azkenik beliko salvazione edo kon-
I will give you hundred apples denazinoia bano, b. il n'y a pour
nous pas d'autre fin, que (sinon, et de barren-ean (v. Essai, p. 49
en g. ezpada) le salut ou la con- note 1.); barren est déjà un génitif,
damnation éternelle. ainsi exactement comme le fr. en de-
Banzut, v. baanzui. dans. Barrunen egongo ziran eguneta-
Bapo, g. b. 1. bn. se dit de quel- rako bear ziran janariakin bete zuen.
qu'un qui est bien portant, gros Lardizabal; qu'il l'eût remplie (l'ar-
et gras; de l'esp. guapo. En b. on che) d'aliments pour les jours qu'ils
s'en sert comme d'une exclama- devraient être dedans.
tion ironique: bien bien Barreneko, 1. adj. intérieur; de
Bar. Le radical bar ne paraît barren-ko avec e de liaison puis-
pas être en usage; nous le plaçons que k ne peut suivre n. v. Essai,
ici afin de réunir tous les dérivés. Ch. II. Barreneko bakeaz, Chourio,
Barru, g. barren, I.? barne, bn. Imit. de J. C. II, 3. De la paix
adverbe, dedans. Le guip. barru, intérieure. ·
n'est pas clair; on dirait que c'est Barna, 1. bn. profondément. Er-
un substantif, (intérieur) qui cepen- ran cieçon Simoni, eramac barnago,
dant ne se retrouvepas; iarru est Luc, V. 4 Test. Rochelle, et il dit
toujours suivi d'un suffixe, autant à Simon, emporte-le (filet) plus
que nous sachions. Le lab. et pro- profondément.
bablemeut le bn. aussi sont des Barrena, g. b. barkena, bn. le bas,
génitifs de bar, et ressemblent au substantif;sansarticle&MTe»,(5ar/tera.
fr. dedans; esp. de dentro; holl. Le lab. cependant se sert de
van binnen. Il n'est pas toujours barrena pour ,,dans," "dedans" et
facile de découvrir la différence cela sans rendre la terminaison n
dans l'emploi de ces formes-ci qu'on superflue. Etehean barrena 1. P. dans
pourrait appeler des génitifs et de la maison eteltean est déjà dans
celles qui, comme barreneau, etc. la maison, ecliea-n. Eta bihi hura
pourraient être appelées des loca- gordetzen du lurrean barrena. Axu-
tifs, et qui correspondent peut-être lar, anc. éd. p. 36. et elle (fourmi)
plus exactement au français en cache ce grain dans la terre.
dedans. Agindu zion a8ka zurezko Barrenean, g. au bas de. Nous
kampotik eta barrutik, betunez igort- trouvons le même mot (v. ci-dessus)
zia, egin zezala, Lardizabal; il lui en lab. avec la signification de, de-
ordonna de faire une arche en bois dans, adv. de barren-a-n avec e de
en duite de bitume en dehors et en liaison v. Essai, p. 49, note 1.
dedans. Gain eder, barren ither, beau Barrundu, barruntzen, g. b. pé-
dehors, mauvais dedans, P. nétrer.
Barruan, barrunen, barrenen, g. b. Barlcanda, bn. aux écoutes.
barrenean, et par syncope barnem, Barrendatu, 1. barhandalvi, bn.
1. dedans, en dedans; de barru-an, espionner; de barrendari?
Barrendari, 1. barhandari, bn. deux? Bare, se trouve encore chez
espion; de barren-ari, ê; d euph? Axular, anc. éd. p. 275, nouv. éd.
Barrio, bn. basse-cour. p. 101. Pouvreau corrige ce mot et
Barneko, bu. veste; c'est un adj. dit: il faut malba boa izaitea, être
barne-ko, employé substantivement. faible et malsain, au lieu de: malba
Barneko-molch, bn. gilet. eta bare izaitea. Que le mot se trouve
BARATA, 1. selon P. bourde; se- aussi dans la nouvelle édition ne
lon 0. dans ses corrections au prouve rien ce ne serait pas la
Ms. de P. noise, brouillerie. Cor- seule erreur; v. euzu.
ruption du provençal borda?2 Bargo, 1. bn. jeune cochon
Baratchuri, v. baratz. sevré, trop jeune pour être appelé
BARATU, baratzen,1. arrêter, du urde.
fr. barrer?2 Barhanda, barhandatu, v.
Baratz, g. baratze,I. bn. jardin. bar.
Baratzuri; g. baratchuri, 1. baat- Barhandari, v. bar.
churi, bn. berakatz, b. ail; de ba- Barhen, v. bar.
ratz-chwri ? Barik, v. gabe.
Baratze, v. baratz. Bariku, b. vendredi.
Baratzuri, v. baratz. Bahkamendu, v. barkatu.
BARAZKALDU, v. bazkatu, Barkatu, BARKATZEN, g. 1. par-
BARAZKAL MUGA, v. muga. hatu, b. barTchatu, bn. pardonner;
Barazkari, v.bazkattt. du latin parcere.
BARBANTZU, v. garbantzu. Barkazio, g. barkamendu, 1. bar-
Barbar, b. 1. bn. en éparpil- Tckamendu, bn. pardon.
lant par-ci, par là. En b. se dit Barkazioika egon, g. demander
d'une personne qui parle à tort et pardon.
à travers. Fait penser au holl. BARKATZE, v. barkatu.
warren, brouiller; wirwar, confu- BARKAZIO, v. barkatu.
sion, embrouillamini. Barkhamendtj, barkatu.
V.
Barbarita, bn. 1° bruit, ru- BARKHATU, v. barkatu.
meur syn. desorberia. 2° tressaille- Barna, v. bar.
ment de la peau quand un insecte Barne, v. bar.
barbar..
marche dessus; apparemment de

Barda, v. bart.
Barnean, v. bar.
Barneko; barneko motch,
v. bar.
Bardih, v. berdin. Barrabil, g. bn. testicule.
Bare, g. 1. 1° rate, 2° limaçe. Barramba, 1. bn. grand bruit.
Sont-ce deux mots différeuts ? peut- Barrasta, bn. poignée de grains;
être l'analogie se trouve-t-elle dans comp. parraska.
la substance molle, spongieuse des Barrata, bn. douve.
Barrayari, v. barrcatu. Bas, g. désert, substantif. g.
Barrayatu, v. barreatu. b. bn. adj. sauvage.
1.
Barrayatzaille, v. barreatu. Basatar, g. sauvage, subst. homme
Barre, v. farra. sauvage.
Barreatu, barreatzen, g. Basatia, g. syu. de basatar.
barrayatu, 1.bn. divulguer. 1. Basaurde, g. b. 1. sanglier; de
dissiper; de barri? Berri yogoangarri basa-urde.
au barreatu zanean bezala, g. aussi. Basaur, g. noisette, de basa-ur.
tôt que cette mémorable nouvelle Baserri, g. b. ferme; P. cite
fut divulguée. baslierri, pays champêtre, sauvage,
Barrayan, barreyari, aujourd'hui mais ce mot n'est plus connu; en
plutôt, barrayatzaille 1. dissipa- b. et g. il s'est conservé avec la
teur de barraya-ari et tzalle. signification plus restreinte de ferme.
Barreu, bn. dispersé; contraction Baserntar,g. b.fermier;iaw-em'-tar.
de barreatu. Basaburu, bu. hameau de la mon-
Barren, v. bar. tagne de basa-buru.
Barrena, comme subst. et pré- Basabarhen, bn. hameau de la
position, v. bar. plaine; de basa-barhen, barhen dans
Barrendatu, v. bar. le sens de bas.
Barrendari, v. bar. Basothea, 1. bn. genièvre; syn. de
Barrenean, v. bar. orre; de basa-othea.
Barrenen, v. bar. Baso, g. b. forêt. La forme indi-
Barreu, v. barreatu. que que baso et bas ont la même
Barreyari, v. barreatu. origine; ou peut-être bien que
Barri, v. berri. c'est le même mot légèrement mo-
Barrio,v. bar. difié dans d'autres langues nous
Barriro, v. berri. trouvons les mots pour forêt et
Barritsu, v. berri. désert dériver d'un même radical;
Barritu, v. berri. aranya, sansc. de arana, lointain,
Barriz, v. berri. étranger, et signifiant proprement
Barru, v. bar. le désert, v. M. Pictet, Orig. I. E.
Barruan, v. bar. I, p. 210.
Barrundu, v. bar. Basatu, basaizen, 1. P. s'égarer,
Barrunen, v. bar. se.fourvoyer, i. a.
Barruntze, Y. bar. BASA, 1. boue, du fr. vase.
Barrur, v. bam. Basabarhen, v. bas.
Bart, g. barda, bn. hier au soir. Basaburu, v. bas.
Véritable énigme comme etzi-damv, Basatar, v. bas.
etzi-dazu. Basatia, v. bas.
Baru, b. barrur, 1. bn. jeune. Basatu, v. ba».
Basaur, v. bas. Bakidatu, bakidatzen, g. commu-
Basaurde, v. bas. niquer.
Baserri, baserritar, v. bas. Bakoitz, g. bakoeh, b. bakotcha,1.
de
1.
Basherri, v. bas. chacun; bat – ?
BaSO, v. bas. Bakoiti, g. bakoitchi, 1. impair,
Basothea, v. bas l'opposé de biritchi.
Basta, bu. point de couture Batbedera, 1. bn. chacun de bat-
large; de l'esp. basta. bedera.
Bat, g. b 1. bn. un; bat est Batzuek, g. 1. balzuk, b. quelques
aussi employé comme pron. indé- uns. Dans les dial. basq. esp. c'est
fini, quelque, et régit alors le géni- un pluriel; en lab. il y a batzu,
tif v. Essai, p. 122. batzuk sing. batzuek, plur. Batzu
Batu, batzen, g. b. 1. réunir, join- dira, 1. quelques uns sont. Balzuk
dre bathu, bu. batu, 1. se rencon- diote, 1. quelques uns disent; le
trer, se parler. Batu naiz harekin, k ici indique le sujet du verbe
je me suis rencontré avec lui. P. actif, l'absence duk dans le pre-
ajoute que batu se prend aussi mier exemple, le sujet du verbe
déshonnêtement. passif. Batzuek diote, lr quelques
Batasun, g. b. bu. batarzun, bn. uns disent; ici ek indique le plu-
batzunde, g. union, alliance; de riel. Ces exemples sont de P. qui
bat-lasi4n, tarzun. aurait pu avoir fait une erreur;
Battarre, g. b. 1. bn. assemblée, – mais la preuve que batzu est con-
1. bu. rencontre, accueil. Ce mot sidéré comme sing. c'est que le
paraît être formé de bat-zar, comme génitif est en ren. Oienhart prov.
biltzarre, et signifier au fond assem- 72 écrit: Bazuren (baizuren) gar
blée des anciens on8ian. dans la salière de quelques
Bakan, g. b. 1. bakhan, bekhan, uns. Dans les dial. basq. esp.
bn. rare; paraît être formé de bat- il faudrait batzuen, gén. plur. de
han k pour h, et t élidé devant k botzuek. Nous avons peut-être ici
v. Essai, Cil. II. Besterih zuen artean une dernière trace de la significa-
chit urria eta bakana dalako, d'un tion primitive plurielle de zu, vous
autre côté parce qu'il est (livre) et non tu, comme nous l'avions
très rare parmi vous. déjà fait remarquer dans notre Essai,
Bakun, g. 1. simple, innocent; p. 21. Maintenant d'où vient la
formé comme bakan, mais avec l'adv. terminaison zu; cela ne peut être
hun, bat-hun ? le suffixe su qui a formé tant d'ad-
Bakid, g. commun. général; de jectifs, le pluriel aurait été suak
bat-kide. (zuak) et non suek; il est plus
Bakitu, bakitzen, g. unir de probable que c'est le pronom zu,
bakid-tu. (vous) au pluriel zuek bien qu'il
ne soit pas très clair comment vous Bakarrik, g. b. bàkharrik, 1. adv.
un" a dû exprimer ,,quelques uns"j seulement; de bakar-ik. Ez bakarrik
il est peut-être permis d'accepter gazte, baita bere zaarrak, b. non
cette hypothèse, jusqu'à preuve du seulement les jeunes, mais aussi les
contraire; la difficulté a dil être vieillards.
grande en basque pour exprimer Bakharka, bn. un à un.
le pluriel de bat; batàk et batek Bakartade, g. b. solitude.
existant déjà comme sing. défini Bakartasun, g. b. 1. bakhartarzun,
et indéfini. On pourrait trouver bn. solitude, de bakar-tasun.
dans d'autres langues des cas ana Batarzun, v. bat.
logues; en holl. le pron. pers. 2 Batasun, v. bat.
pers. est ,gij;" pour distinguer le BATAYO, g. bautismo, b. baptème.
pluriel on'y ajoute ,,lieden," hom- Batayatu, g. batiatu, b. baptiser.
mes (l'ail. Leute),,gijlieden;" du Batbatean, v. bat.
moins dans la grammaire, puisque Batbatetan, v. bat.
d'ordinaire le verbe ou le sens de Batbatez, v. bat.
la phrase indique suffisamment le Batbedera, v. bat.
pluriel. En fr. "vous autres," n'est Batean, v. bat.
qu'une forme intensive de "vous" Batere, v. bat.
quoique "autre" ne renferme nul- Batetako, v. bat.
lement l'idée de renforcer. Batetan, v. bat.
Batzuetan, batzutan, g. 1. batzube- Batezere, batezbere, v. bat.
tan, b. quelquefois, de batzu-etan. Bathu, v. latu,
Batean, g. 1. batetan, g. betan, bn. BATIATU, V. batayo.
à la fois; de bat-etan. Batu 1, v. bat.
Batezere, g. batezbere, b. surtout; Batu, 2, batzen, g. 1. bathu,
de bateZ'bere et ere. bn. téter.
Bat batetan, g. b. bat batez, bat Batzarre, v. bat.
bateau,1. subitement. Batze, v. bat et batu, 2.
Batetako, g. à la fois, ensemble. Batzubetan, v. bat.
Batere ez, g. b. bn. aucun; de bat- Batzuek, v. bat.
ere-ez, aussi pas un. M. Salaberry Batzuetan, v. bat.
écrit batere, aucun; c'est une er- Batzuk, v. bat.
reur, il faut encore la négation. Batzunde, v. bat.
Bakar, g. b. 1. bakhar, bn. seul, Batzutan, v. bat.
solitaire, isolé; de bat; har de BAUTISMO, V. batayo.
hartu? Izanik bera gauza guzti,jen Baya, cependant; variante
b.
egilla ta jaube baharra. Moguel. de bana. Y pour n se trouve dans
Etant lui-même créateur et seul =
yardun inardun; iardausi iïiar- =
maître de toutes choses. rusi.
BAZKA, v. bazkatu. Baztertu, baztertzen, 1. bn. b.
Bazkatu, bazkatzen, g.1. bn. paî- écarter.
tre du latin pascuare; v. Du Cange. Bazteralde, v. bazter.
Bazka, 1. bu. pâture; de bazkatu, Bazterrean, v. bazter.
comme ahar de aharratu. Ne fau- Baztertu, baztertze, v. bazter.
drait-il pas placer ici comme dérivés: Be, g. b. bas, (adj. et subst.).
Bazkari, g. b. bn. barazkari, 1. Le radical ne parait pas être en
dtner, (subst.). De bazka-ari, 4. usage dans les dial. basq. français;
Bazkaldu, g. b. bn. barazkaldu, mais ou le retrouve dans les déri-
1. dîner (verbe); aussi barazkari vés sous la forme behe. Echearen
construit avec egon. Barazkaritan, beak onak ditu, g. les parties basses
nago, je dîne. Est-ce que bazkaldu (le bas) de la maison sont bonnes.
ne serait pas pour bazka-ari-du Prezio bea, le bas prix. Be devient
bazkari s'est conservé dans le sub- pe selon les lois phonétiques, v.
stantif, et le r dans le verbe s'est Essai, Ch.II; pe se trouve uni au
transformé en l; comp. halihalu de substantif non décliné, maipea, le
hari; comp. afaldu, gosaldu, La bas de la table, de mai-pe-a.
forme lab. s'oppose à cette expli- Beau, g. bian, b. en bas (adv.);
cation et cependant il ne paraît de be-a-n. Bean nago. je suis en bas.
pas y avoir de doute que bazka et Bean est employé comme suffixe
bazkatu ne viennent du latin. =
pour exprimer sous dans le bas;
BAZKALDU, v. bazkatu. maipean, sous la table, zerupean, sous
BAZKALTZE, v. bazkatu. le ciel; pean n'est pas du style
Bazkari, v, bazkatu. familier, on dit alors azpian zeru-
Baztanga, g. petite vérole. aren azpian, sous le ciel.
Bazter, g. b. coin, angle. 1. Bera, g. b. beherat, 1. en bas, c.
bn. côté, bord, lisière; g. b. 1. a. d. vers le bas; l'ail, nach unten;
bn. pays, contrée, environs. Oiha- de be-ra. Bera ou beherat noa, je
laren bazterra, le bord du drap. vais en bas.
Planiaren (?) bazter7-a, la marge d'une Behera, 1. behere, bn. la partie
feuille de papier. Bazter ayetako inférieure. C'est le même mot que
erregeak, g. les rois de ces con- le précédent, mais nous ne nous
trées. expliquons pas comment il a pu
Bazterrean, 1. auprès, au bord de. arriver à prendre la signification
Ithur bazterrean, au bord de la du substantif.
fontaine. Beeratu, beeratzen, g. b. beheratu,
Bazteralde, bn. campagne, envi- beheratzen, 1. baisser. Urak beeratzen
rons de bazter-alde; syn. de bazter. ziran, g. les eaux baissèrent.
P. cite miratzatzue (de l'esp. mirar) Beheratzapen, 1. abaissement; de
bazterrak, voyez les environs. beheratze-a-pen.
Beheiti, bn. en bas, (adv.).
1. dans la nécessité, dans l'obligation,
Eria beeiti doa, le malade décline ce qui donne un sens entièrement
litt. va en bas Evidemment de différent.
beheti, quoique le suffixe ti n'ex- Beurgai, g. besoin, négoce, travail.
prime pas la tendance vers, c'est Bearbada, v. bear.
plutôt le contraire. Beargai, v. bear.
Behekitu, beheititzen, 1. baisser, Bearrean, v. bear.
rabaisser. Bearreko, v. bear.
Beherapen, 1. bn. décroissement Bearsu, bearsun, v. bear.
de la lune; de behera-pen. Beartu, beartze, v. bear.
Boa, g. bêlement des moutons. Beatz, g. doigt; lehati, 1. P.
Bean, v. be. ongle; bn. pouce. Comp. atz.
Bear, g. biar, b. behar, 1. bn- Beatzal, g. corne du pied, sabot;
besoin, nécessité, indigence; g' de beatz-azal.
b. devoir. Beste batek eragiten deutsa Beatzlodi, g. pouce; de beaiz-lodi.
biarra, b. Un autre lui fait faire son Beatzlodiurren, g. index; de beatz-
devoir.– 1. bn. nécessiteux, pauvre. lodi-urren.
Bear construit avec izan correspond Beatzal, v. beatz.
aux verbes falloir, devoir. Bear da, Beatzlodi, v. beatz.
il faut. Egun oroz laîndutasunean Beatzlodiurren, v. beatz.
behar ginduke berretu. Chonrio. Im. Beazun, g. biaztun, b. behawn,
de J. C. p. 47. Chaque jour nous behaztun, 1. fiel.
devrions (il nous faudrait) accroître Beberina, 1. serviette. N'a pas
en sainteté. l'air basque.
Bearsu, bearsun, g. nécessiteux; Bechango, bn. coude.
de bear-tsu. Bedar, v. belar. 2.
Bearreko, g. mendiant; de bear-ko. Bedats, soul. selon O. correc-
Behartasun, 1. behartarzun, bn. tions au Ms. P. bedax, bn. priu-
pauvreté; de lehar-tasun. temps.
Beartu, bearizen, g. obliger, con- Bedax, v. bedats.
traindre 1. se forcer; c. a. d. Bkdeinkatc, bedeinkatzek, g.
quand on se fait mal en s'effor- benedikatu, 1. bénir, du lat. bene-
çant à faire un travail dur. dicere.
Bearbada, g. b. peut-être; de Bedeinkazio g. bénédiction.
bear-ba-da, s'il est nécessaire. Bedeinkazio, v. bedeinkatu.
Bearrean, g. b. au lieu de. Au Bedera, bn. chacun un. Dia-
esan bearrean, au lieu de dire ceci. creac diraden emaite bederaren senfmr.
Il est difficile de rendre compte de Test. Rochelle, 1. Tim. IV. 12.
ce mot qui paraît être formé de Que les diacres soient maris d'une
bear-r-ean, (v. Essai, p. 49, note I.) seule femme ou chacun d'une
femme. Eta botthetaricbatbederacen Betondo, g. b. partie de la tête
perla bederaz, Test. Rochelle, Apoc. près des yeux; de begi-ondo, le t
XXI. 21. Et chacune des portes euphon.
était d'une seule perle on d'une Betondokoa, b. coup de poing;
perle chaque. oeil poché; de betondo-ko.
Bederatzi, g. b. 1. bn. beratzi, Bekdki, g. b. front. Bekhoki, bn.
b. neuf. parait n'avoir conservé que le sens
Bederatzigarren, neuvième. figuré: audace; de begi?
Bedere, bederen, 1. bn. au Belar, g. 1. bn. front; syn. de
moins. bekoki; 1. P. frontispice, devant
Bedi. 3 pers. sing. de l'impér.; de maison; de begi?
qu'il soit. Begiratu, begiratzen, g. b. 1. re-
Beeban, b. 3. pers. sing. im- garder, considérer; g. se garder
parf. de l'indic. (eban) avec £a pré- de de begi-ra-tu. Sutilc eta uretik
fixé correspond au g. baznen. beghatzea, se garder du feu et de
Beeratu. beeratze, v. be. l'eau. Begirauk, 1. garde-toi.
Begi, g. b. 1. bu. oeil. Begistatu, begistatzen, g. b. 1. re-
Begitarte, g. b. 1. begitharte, bn. garder. Aujourd'hui syn. de begi-
visage; de begi-arte. Le t paraît ratu, P. donne begistu et bekaiztu
être ici euphonique, ainsi que dans regarder de mauvais oeil, ennuyer,
plusieurs autres composés. On ne être jaloux; et ceci semble la véri-
se sert plus de ce mot dans le table signification de begi-gaizto-tu.
Guipuzcoa, mais bien en Biscaye Si P. n'eîit pas donné cette signi-
où il a conservé sa signification fication, il semblerait plutôt que
littérale de «entre yeux"; on le dit begistu vint de begi-z-tu?a
de quelqu'un qui a pleuré et dont Begizko, g. fascination probable-
les yeux sont rouges tout autour. ment le même mot que bekaizgo,
Begi ezarri, g. jeter les yeux. v. l'art. ci-dessous.
Betazal, g. b. bethazal, 1. bn. Bekaizgo, g. bn, bekaitzko, 1. be-
paupière; de begi-azaî, kaizkeria, bn. jalousie, envie; de
Betille, g. betule, b. cil de begi- begi-gaitz-ko et keria.
ille et ule; le t euphon. Bekaitteria, 1. P. le mauvais oeil;
Bepuru, g. 1. bephuru, bn. sour- le mal occhio des Italiens de begi-
cil de legi-puru ? M. Mahn (Bask. gaitz-keria, Selon M. Salaberry syn.
Sprachdenk.) compare nvru à: braue, en bn. de bekaingo.
ail. brow, angl. bhrû, sanse. Bekhaizii, bn. envieux; begi-gaitz.
Bezinta, g. bekhain, hn. sourcil; Begira egon, g. b. 1. attendre.
syn. de bepuru; le g. est obscur; le Zure btgira nago, je vous attends.
bn. paraît composé de begi-gain, Begira nerekin, g. begira nigaz,
dessus yeux. b. gare à moi.
Bethitza, 1. oeillade mot d'Oien- Beheiti, v. be.
hart, selon P. qui le décompose en Beheititu, beheititze, v. be.
begiko-hitza (mot de^'oeil), begitza, Behera, beherapen, v. be.
bethtza. Beherat, v. be.
Begi ezarri, v. begi. Beheratu, beheratze, v. be.
Begira egon, v. begi. Behere, v. be.
Begiratu, begiratze, v. begi. Behi, v. bef.
Begistatu, begistatze, v. begi. Behin," behinere, v. bein.
Begistu, v. begi. Behindik, v. bein.
Begitarte, begitharte, V. begi. Behingotz, v. bein.
BegizkO, v. begi. Behoka, v. beor.
Beha, behatu, behatzen, bn. Behor, v. beor.
écouter, 1. attendre, regarder, Bei, g. b. behi, bn. vache.
1.
considérer. Beha lehenik, mintza az- Beya gaflu guchirekin azitzen da, g.
kenik, Prov. d'O. Ecoute le premier, la vache est élevée à peu de frais.
parle le dernier. Neure èuruari ungi Beitegi, g. vacherie; de bei-tegi.
behatzen badiot. Chourio, Imit de J. Beimbere, v. bein.
C. si je considère bien moi-même. Bein, ben, g. b. behin, 1. bn.
Gure beha egotu da, il nous a at- une fois.
tendus. Ben ere ez, g. ben bere ez, beim-
Behar, v. bear. bere ez, b. ez behin ere, 1. bn. jamais;
Beharri, v. belarri. litt. pas aussi une fois. C'est une
Beharrondoko, v. belarri. erreur que M. Salaberry écrive behin
Behartarzun, v. bear. ere, jamais, sans la négation ez, ou
Behartasun, v. bear. gabe, etc.; même observation pour
BehatZ, v. beau. batere. Ta beimbere aztu ezpedi, et
Behatze, v. beha. qu'il n'oublie jamais. Hura da behin
Behatztopatu, v. behatztupa. ere unhatu gabe othoitz- egitea. C'est
Behatztupa, 1. behatzlopa, bn. de faire la prière sans jamais se
faux pas. lasser.
Behatztopatu, faire un faux pas. Beingo baten, b. subitement.
Eta bere eecuetan eramanen auiela Behingotz, bn. pour toujours
eure oinaz harrian behaztopa ezadin- selon M. Salaberry 1. pour quel-
qat. Matt. IV: 6. Test. Rochelle. que (un) temps, de behin-go-tzat.
Et ils te portèrent en leurs mains, Beindik bein, benik bein, g. b. be-
de peur que tu ne te heurtes ton hindih behin, 1. au moins, pour le
pied contre quelque pierre. moins. Har zaite behindik behin zure
BehatU, v. beha. bihotzéan bakearen ezarizen. Chourio,
Behaztun, v. beazun. Imit. de J. C. Commencez au moins
BehaZUn, v. beazun. par établir la paix dans votre coeur.
Beindik bein, v. bein. belhaurikatu, bn. Eta belhauricaturik
Beingo baten, v. bein. reuerentia eguiten ceraucaten, Marc,
Beitegi, v. bei. XV. 19. Test. Rochelle; et s'étant
Beka, g. beka dago, il bêle. agenouillés ils lui faisaient la révé-
Bekaitzko, v. begi. rence.
Bekaizgo, v. begi. Belhauniko, belhauriko jarri, se
Bekaizkeria, v. begi. mettre à genoux.
Bekaizteria, v. begi. Belaunikatu, v. belaun.
Bekar, v. ekam. Belch, v. bele.
Beldur, v. Midw.
Bekatu, g. 1. pekatu, g. b. bu.
péché; de l'esp. pecado ou du latin
peccatum.
Beldurti, v. bildur.
Beldurtu,hel<iixvtz6,v.biidur.
Pekatusko, b. pécheur, adj. de Bêle, g. b. 1.bn. corbeau.
pekatu-z-ko. Belatch, bn. corneille; de bele
Bekhain, v. begi. avec la terminaison des diminutifs
Bekhaizti, v. begi. ch ? Selon 0. épervier. v. l'rov. d'O.
Bekaiztu, v. begi. Il écrit il est vrai belaz mais P.
Bekhan, v. bat. qui le cite écrit belatch.
JBekhoki, v. begi. Beltzur, g. corneille.
Bekoki, v. begi. Beltz, belch, g. beltz, 1. belz, bn.
Belar, 1, v. begi. baltz, b. noir. L idée très abstraite
Belar, -2. g. bedar, b. belhar, 1. de couleur aura été exprimée par
bn. herbe. un dérivé de bele; la terminaison
Belarri, g. b. beharri, 1. bn. tz est peut-être la syncope de tzat,
oreille. pour le corbeau, c. a. d. ce qui
Belarrondoko, g. b. beharrondoko, lui est propre. Bien que la termi-
1. bn. soufflet 1. oreiller, i. a. naison ne soit pas bien claire, il
Belarrondoko, v. bciarri. nous semble qne bele et beltz ont
Belatch, v. bele. une origine commune.
Belaun, g. b. belhaun, 1. bn. Beltzuri,1. belzuri, bn. mine noire.
genou. Liçarague et La Vieuxville Bélzuriz, bn. en fronçant le
écrivent belhaur goizean bezala bel- sourcil.
hauriko yarri behar da, comme le Belhar, v. belar, 2.
matin il faut se mettre à genoux. Belhaun, v. belaun.
g. b. 1. degré de parenté, généra-
Beihaunikatu, v. belaun.
tion. Hirurgarren belh.aunehoeh guti Beltz, v. bele.
gozatuko dute. Ax. p. 249, la troisième Beltzur, beltzuri, v. bele.
génération jouira peu. bn. coude Belu, b. tard syn. de berandu.
d'un chemin. Beluze, g. foin.
Belaumkatu, g. b. belhaunikatu, 1. Belz, belzuri, v. bele.
Berna, bemo, 1. 3. pers. de Berandu, berantzen, g. b. 1. be-
l'impératif de eman, emon, qu'il rantu, bn. (mieux avec d, v. Essai,
donne. Ch. II) tarder, retarder. Berantzen
Bena, g. b. vrai, sérieux. Gizon du,1.il tarde (à venir).
bena, homme sérieux. De bein ou Berantetsi, berantesteti, 1. berantexi,
de l'esp. buen ? v.l'exemple ci- bn. s'impatienter, tarder, impers.
dessous, s. v. benttako. il me tarde; de berant-etsi, comme
Benaz, benazki, g. benetan, b. en aut-etsi, etc.
vérité; de bena-z et ki et de ben- Berant, v. berandu.
etart. Berantetsi, v. berandu.
Benetako, g. b. vrai, véritable, Beranteste, v. berandu.
Benetako erruki ta amodijua dagoz, Berantexi, v. berandu.
la véritable compassion et (le véri- Berantu,berantze,v. berandu,
table) amour consistent. Dans cet Berariaz, g. exprès; bn. selon
exemple on pourrait rendre, véri- M. Salaberry, adv. qui exprime l'op-
table, par seule, unique, ce qui posé du mot seriotki.
ferait croire que lena vient de bein. Beratu, beratze, v. bera, 3.
Benaz, benazki, v. bena. Beratz, v. bera, 3.
BENEDIKATU, v. bedeinkatu. Beratzi, v. bederatzi.
y
Benetan, v. bena. Berau, v. bere.
Benik bein, v. bein. BERAZ, 1. bn. donc; syn. de
Beno, v. bcfw. arren. Emazu beraz dnzunaren arauaz,
Ben, ben ere, v lein. Axular, p. 348. Donnez donc selon
Ben bere, v. hein. que vous avez. Ne serait-ce pas
Beor, bigor, g. bior, b. behor, de l'esp. de veraz? en vérité?
1. bn. jument. BERBA, b. mot; syn. de hitz; du
Behoka, bn. 1. pouliche; pour lat. verba. Berba aurrekoa, préface;
ieho-kai ?P litt. l'ail. Vorwort.
Bephuru, bepuru, v. begi. Berdella, g. 1. maquereau,
Bera 1, v. be. (poisson).).
Bera 2, v. bere. Berdin, g. 1. lm. bardin, 1. b.
Bera 3. g. b. 1. bn. benaz, bu. égal, uni. Kz oi da bardina gnzien
mou. okertasuna, habituellement les tra-
Beraiu, Zeratzen, devenir mou.
1. vers de tous ne sont pas égaux –
Berakatz, b. ail; syn. de ba- 1. bu. adv. berdin joan behar da
ratzuri. mundutik, aussi bien (litt. également)
Berandu, g. b.berant 1. bn,
1. faut-il quitter ce monde.
tard. Berant jaiki dadina bidean Berdindu,berdintzen, l.bn. égaliser.
laster, qui se lève tard trotte tout Berdintasun, g. b. 1. égalité; de
le jour. berdin-tasun.
Berdinkatu, berdinkatzen, g. b. pos,s. renforcé du pron. dém. v.
comparer. Essai, p. 23, 24. A a ici la sig-
Berdinkunza, g. b. comparaison. nification primitive du démonstratif.
• Berdintsu, 1. betdinxu, bn. à peu Berea, g. b.1. bu. adj. pronomi-
près. nal, le sien de bere-a, le de lui,
Berdindu, v. berdin. la chose de lui = le sien.
Berdinkatu, v. berdin. Bere, 2. b. adv. même, aussi.
Berdinkatze, v. berdin. Ez bakarrik gazte idiak baita bere
Berdinkunza, v. berdin. zaarak, non seulement les jeunes
Berdintasun, v. berdin. égaux (les jeunes gens du même
Berdintze, v. berdin. âge), mais aussi les vieillards. D'ha-
BerdinxU, v. berdin. bitude la forme définie (avec l'ar-
Berdogala, 1. pourpier. ticle) procède de la forme indéfinie
Bere, 1. g. b. 1. bn. pron. poss (saus article); ici, nous croyons
son, sa; au plur. beren, ses. Ainsi que le contraire a eu lieu; bere
que les autres pronoms poss. (nire, vient de bera, en faisant tomber
hire, zure, gurè) bere a la forme d'un le a et en prenant la forme indé-
génitif; ainsi bere est be-re, comme finie. Longtemps nous avons pensé,
hire, est hi-re, etc. On peut donc avant d'en venir à la conclusion
en conclure que be a existé, comme que be (v. bere, 1.) est le radical,
ni, hi, gu, tu. Comme pron. per- que bere, adv. (même), était le ra-
sonnel be n'existe plus, mais il en dical, et de là bera (avec l'article)
est resté une trace dans la 3m pers. le même, ce qui était parfaitement
de l'impératif de tous les verbes, régulier; mais du moment qu'il
beza,àeb-eza;bekar,de b-ekar, etc.etc. nous a semblé clair que bere pron.
L'existence de be ne nous paraît poss. était un génitif, cette suppo-
donc plus douteuse; dans l'impé- sition est tombée et nous croyons
ratif b remplit les mêmes fonctions avoir démontré que la filiation
que h (de hi) hadi (h-adï) sois; est be, radical qui se retrouve
bedi (b-edi) qu'il soit; et comme dans l'impératif; bere, le génitif;
pron. poss. il prend la même forme bera, génitif plus le démonstratif;
que les autres nire, hire, bere, etc. bere, forme indéfinie de bera.
Bera, g. b. 1. bn. le même, lui- Bere 'bai, b. aussi.
même. Berak eta bere emasteak gogoan Ber bera, g. b. correspond à: mis-
zeukaten, g. Lui-même et sa femme misimo, esp. superlatif de: même.
désiraient. Bera dago, 1. Il demeure Berau, leronek, g. b. lui-même,
seul; comme l'angl. by himself. celui-ci même; de bere-au et onek;
Bera nous paraît être formé de au plur. berok, eux-mêmes; de bere-
bere-a, comme berau de btrc-au et oyek. Berok sert comme pluriel de
nerau de nere-au, c'est-à-dire, le pron. berau et de berori.
Berori, berorrek, g. b. berhura, Bertan, g. b. dans le même en-
berura, 1. celui-là même; de bere- droit expression elliptique, endroit
ori et bere-Tiura. Au plur. berok, est sous-entendu; de bere-tan, Bmen
ceux-là mêmes, de bere-oyek. Berori bertan, g. ici-même. ·
sert encore en g. et b. comme <Jme Bertatik, g.b. bertarik, 1. beretarik,
personne, à l'imitation des autres 1. de suite, incontinent, dès l'instant
langues, p. ex. l'allemand, Sie, ils, même; de bertan-tik et rik; le n
employé pour ,,vous. En ail. Sie élidé, v. Essai, Ch. II.
et en fr. vous, servent pour le plur. Bereala, beriala, b. berehala,
g.
et le sing. mais le basque suit 1. tout de suite; syn. de bertarik;
l'exemple espagnol et dit lerori au de bere-ala paraît être une expres-
singulier, l'esp. usted et berok au^ sion elliptique comme bertan.
pluriel, l'esp. ustedes. Le bise, a Berhil, bn. mort de lui-même,
eurak au lieu de berok. se dit des animaux qui meurent de
Berez, g. b. 1. berenez, 1. P. bere leur propre* mort; de ler-hil.
baitarik, 1. de soi, par soi, de soi- Beste, g. b. bertze, 1. bn. autre
même de bere-z. Nous ne savons de bere-ez pas le même = autre.
si la forme berenez que donne P. Il ne nous semble pas trop risqué
est connue. Gizonak berez jakitia de décomposer ce mot comme nous
deseatzen du, Chourio, Imit. de J. C. le faisons; le r doux est souvent
L'homme désire de lui-même savoir. supprimé dans la prononciation;
Abel, berez paketsua, Abel, pacifi- de là la forme guip.; pour ce qui
que de sa nature. regarde le t, il paraît ne pas s'y
Berezko, g. b. de soi, naturel; trouver anciennement; le plus an-
de berez-ko. cien livre basque (Testament de
Bere buru, g. b. de soi-même; 1571) ne l'a pas. Baitia erran cieçon
syn. de berez, v. burn. berce bâti arreit niri, Luc. IX. 69.
Beretu, beretutzen, g. b. 1. s'ap- puis il dit à un autre: suis moi.
proprier, gagner (le coeur). Dans la prononciation et surtout
Beregan, g. beregain, 1. bn. pour quand l'article suit, berezea devient
soi, pour son propre compte; de facilement, croyons nous, bertzea.
bere-gan. Ëman beregain, 1. mettre On trouve la double orthographe de
à part. z et tz dans enzun et entzun, antzi
Beregaineko, 1. excellent, de bere- et anzi.
gain-ko, avec e de liaison. Bestela, g. b. bertzela,1. bn. bes-
Beregaindu, 1. se mettre en mé- tannez, bn. M. Salaberry; autrement,
nage, se mettre chez soi. de beste-la; comp. onela.
Bereganatu, bereganatzen, g. b. Berezi, g. 1. berhezi,1. bn. séparé,
s'approprier, s'attirer. En 1. attirer distingué, particulier; de bere-ez,
pour son profit; de bere-gana. avec la terminaison i, qui forme
les adj. verbaux, comp. asi de as; Berezi, v. beste, s. v. bere.
iehi de ich; utzi de utz; etc. Le Jt de Bereziki, v. beste, s. v bere.
berhezi n'est point une objection; Berezitze, v. beste, s. v. bere.
ou sait la manière tout arbitraire Bereako, v. 1ère.
avec laquelle cette lettre a été in- Berga, 1. aune, (mesure), du fr.
troduite dans des mots où elle ne verge.
devrait pas être et supprimée dans Berhezi, v. beste, s. v. bere.
d'autres mots où elle aurait dû Berheziki, v. beste, s. v. bere.
rester. Aide s'écrit dans tous les Berhil, v. bere.
dial. sansh et aurait dû s'écrire Berho, berro, 1. haie, hallier,
halde; ume généralement sansh broussailles; syn. de sapar, sasi.
doit être hume; tandis que liola Selon P. ces mots sont d'Oienhart.
flot est l'esp. ola. Zeintzuetatik ba- Berhura, v. bere.
koitzari bere itzkuntza berezi. eman Beriala, v. bere.
zien. Lardizabal. A chacun desquels Berkhoi, bn. envieux, syn. de
il donna sa langue particulière. bekhaizti.
Berezi, bereisten ou berezitzen, Bbkmatu, v. berme.
g. berhezi, bn. séparer.
1. Bermatzaki, v. berne.
Bereziki, 1. berlieziki, bn. parti- Berme, 1. bn. caution. Selon
culièrement ki forme les adverbes. Chaho du latin firmus.
Bertzelarakor, 1. changeant, in- Bermatu, cautionner.
constant de bertze-etara-kor. Berne, g. b. l'os de la jambe,
Berea, v. bere. du genou au pied; holl. scheen-
Bereala, v. bere. been du lat. perna. A Guéthary
Berebai, v. bere. on dit berme.
Berbera, v. bere. Bermatzaki, permatzaki, 1. l'os
Bere buru, v. bere. de la jambe; de berme (pour berne)
Beregain, beregaineko, v. tzat, ki; avec l'art. kia pour hai.
bere. Ki, kia se retrouve dans izusJci,
Beregaindu, v. bere. balai.
Beregan, v. bere. Bero, g. b.1. bn. chaleur, chaud.
Bereganatu, v. bere. Berotu, berotzen, g. b. 1. bn.
Boreganatze, v. bere. chauffer.
Berehala, v. 1ère.. Berok, v. bere.
Bereiste, v. beste, s. v. bere. Beronek, v. bere.
Beren, v. bere. Berori, v. bere.
Berenez, v. bere. Berorrek, v. bere.
Beretarik, v. bere. Berotu, v. bero.
Beretu, v. bere. Berotze, v. bero.
Berez, v. bere. Berreun, v. ierri.
Berri, g. 1. bn. barri, b. nou- Berrogei, berrogoi, v. berri.
veau subst. nouvelle. Zer berri Bertan, v. bere.
dakarkezu? 1. quelle nouvelle ap- Bertarik, v. bere.
portez vous?P Bertatik, v. bere.
Berriz, g. 1. bn. barriz, b. de Bertz, v. pertz.
nouveau; de berri-z. Aussi employé Bertze, v. beste, s. v. bere.
comme mot explétif, or, mais. Eta Bertzela, v. beste, s. v. bere.
Kainek, berriz, bere abuztuetatik Bertzetarakor, v. beste, s. v.
gichi bat. ematen ziolako, Lar- bere.
dizabal et que Caïu lui avait donné Beruin, 1. vendange.
un peu de ses récoltes. Berun, g. 1. plomb. Apparem-
Berriz ta berriz, g. syn. de berriz. ment du prov. plom. -B pour p;
Berriro, g. barriro, b. berriki, 1. r pour l, comp. borondate; ber
adv. de nouveau, nouvellement; ro pour br, ce qui n'est admis en
et ki forment les adverbes. Dem- basque.
boraz mundua lerriro bete zezaten, Berura, v. bere.
pourque avec le temps ils rem- Besabea, g. charrue à cinq
plissent do nouveau le monde. dents.
Berritu, berritzen, g. 1. barritu, b. Besaize, v. beso.
arraberritu, bn. renouveler. P. cite Besarka, besarkatu, v. beso.
encore arramberritu; i. a. Les Besatra, v. beso.
dialectes fr. paraissent avoir formé Besinoeta, v. beso.
ce nom verbal en imitant le fran- Beso, g. b. 1. bu. bras; 1.
çais re est devenu comme toujours coudée.
arre. Besoz beso, 1. bu. bras dessus,
BerriUv,, g. barriisw, b. bavard; bras dessous.
de berri-esu. Besaize, g. aile de moulin; de
Berrogei, g. b. berrogoi, 1. P. beso-ake.
ajoute berriz hogoy. Quarante; de Besarka, g. embrassement. Ce
berri-ogei, hogoi. mot peut également bien venir
Berrogei ou berrogoigarren, g. 1.b. de l'esp. besar, baiser; cependant
quarantième. il est difficile de rendre compte
Berreun, g. b. deux cents. de la finale ka, qui se trouve aussi
Berriki, v. berri. dans le verbe, besarkatu, 1. embras-
Berriro, v. berri. ser besarkalu, peut être composé
Berritsu, v. berri, de beso-hartu qui devient besokartu;
Berritu, v. berri. le r a donc changé de place, ce
Berritze, v. berri. qui n'est pas rare; comp. harrabotz.
Berriz, v. berri. Besatra, 1. brassée; la terminai-
Berro, v. herho. sou n'est guère basque.
Besinoeta, 1 pièce de terre. Ce Bethazal, v. begi.
sera d'après la mesure par coudées ? Bethe, bethatu, v. bete.
BESTA, 1. fête. Bethi, v. beti.
Bestannez, v. beste, s. v bere. Bethidanik, v. beti.
Beste, v. bere. Bethiereko, v. beti.
Bestela, v. beste, s. v bere. Bethiere, v. beti.
Beta, g. temps, loisir. Betarik Bethieretu, v. beti.
eztet, je n'ai pas de temps. Bethiko, v. beti.
Betan, v. bat. Bethitza, v. begi.
Betatu, v. bete. Bethor, bethoz, v. etorri.
Betazal, v. begi. Beti, g. b. bethi,1. bn. toujours.
Bete, g. b. bethe, 1. bn. plein. Betiko, g. b. bethiko, 1. éternel;
Egunakbete ziranean eman zion seme de beti-ko. Zer egingo det bizitza
bat, g. quand les jours furent pleins behkoa irabatzeko, g. que ferai-je
(quand elle fut au terme de sa pour gagner la vie éternelle?
grossesse) elle lui donua un fils. Bethidanik, 1. bn. de tout temps,
Erori naig ene bethean, 1. je suis pour le passé; de bethi-da-n-ik.
tombé tout de mon long. Bethidanic Jaincoac badaçaguzqui bere
Bete ou betatu, betetzen, g. bete, obru guciak. Test. Rochelle. Aet.
beteten, b. bethe ou bethata, bethetzen, des Ap. XV. 18. De tous temps
1. bu. remplir. Eta mundua osotoro sont connues à Dieu toutes ses
bete zuten, g. et avaient (les eaux) oeuvres.
rempli entièrement le monde. Bethiere, bethiereko, 1. continuel,
Bete betean, g. b. 1. tout-à-fait, perpétuel, pour le futur; de bethi-
entièrement. La réduplication est ere-ko.
très fréquente en basque pour ces Bethieretu, bethieretzen, 1. conti-
locutions adverbiales ayant une nuer, perpétuer, de bethi-ere-tu.
signification superlative, comp. bat Betiko, v. beti.
batetan, ber bera, etc. On retrouve en Betille, v. begi,
fr. la même chose, plein plein = Betondo, v. begi.
=
très plein petit petit très petit. Betondokoa, v. begi.
Bethakor, 1. fertile, qui porte des Betor, betoz, v. etorri.
fruits. Zuhaitz bethahorra eztu nehork Betule, v. begi.
ebaTcitzen, Axular, p. 38. Personne Beza, 3 pers. sing. de l'imper.
ne coupe l'arbre qui porte des qu'il ait.
fruits. Bezain, v. ain.
Betete, betetze, v. bete. Bezala, bezalako, v. aia.
Bethakor, v. bete Bezambat, v. ain.
Bethalde, 1. P. troupeau de Bezela, v. ala.
bétail. Bezik, v. bai, 1.
Bezin, v. ain. et Miarritz); génisse; par allusion
Bezinta, v. begi. à l'âge?2
Bi, g. b. bu. deux.
1. Bizki, g. biki, bikochah (plur.) b.
Biga, 1. biga ou bida, bu. deux. biritchiak, 1. bn. jumeaux. Biritchi,
Il nous semble que biga est bi plus sing. 1. pair, l'opposé de impair;
l'article; que leg est pour h, ainsi de bi?a
biha, comp. iges et ihes, ihar et igar. Birretan, g. en deux (fois). Lar-
Biha=bia, comme mehea = rata, etc. ramendi met deux r, un aurait
Nous le croyons d'autant plus que suffi; de bi-r etan.
biga n'est jamais accompagné d'un Birika, g. birija, b. biria, 1. pou-
substantif; on ne dit pas, biga etche, mon puis qu'il y en a deux. Il
deux maisons, mais bien: badira n'est pas clair comment ce mot est
bia, il y en a deux. Si g est pri- formé. A Guéthary on donne le
mitif la ressemblance avec le lat. nom de biria a une partie de l'in-
bi-s est fortuite. térieur de la vache qui tient au
Bigarren, g. b. 1. bn. deuxième; foie; on le mange.
de bi-garren. Biri handia, 1. grand poltron!
Bira, 1. bina, g. deux à deux. Eta Bialdu, v. bide.
igor citzan hec bira bere beguitharte Bian, v. be.
aitcinean, Luc. X. 1; Test. Roch. et Biar, v. bear et bigar, s. v.
les envoya deux à deux devant lui. bi.
Bitarte, g. 1. bitharte, bn. inter- Biaramon, v. bi.
valle, 1. médiateur; de bi-arte, Biaztun, v.beazun.
avec t euphonique; comp. betazal, Bichigoi, g. pagre, rousseau
betondo. (poisson) de l'esp. besugo, ou l'esp.
Bitartean, g. bitartian, b. bithar- du basque?
tean, bn. en attendant, cependant; Bichilia, bn. jour maigre; de
de bitarte-an. l'esp. vigilia.
Btgar, biar, g. b. bihar, 1. bn. Bida, v. bi.
demain; de bi-gaur? Bidaldu, v. bide.
Biaramon, g. bijamona, b. bihara- Bidali, bn. trouver, se procu-
mun, 1. bn. le lendemain; de biar, v. rer, chercher.
ci-dessus mais qu'est-ce que amon, Bidaltze, v. bide.
amun; serait-ce l'esp. man, le valaque Bidaro, v. bide.
muin, de mane, matin, v. Diez. Bidar, 1. menton. Selon P.
E. W. 1. 263. c'est un mot d'O.
Biaramonean, g. b. le lendemain, Bidarri, g. pavé. Ce mot se
litt. dans le lendemain. trouve dans les dialogues basq.
Biga, g. bigai, b. miga, 1. (m pour publiés par le prince N. Bona-
b, comp. bilgor et milgor, Biarritz parte il est évidemment composé
de bide-arri; mais aurait dû être fois. Asko bider, maintes fois, sou-
arri-bide, comme Steinweg, ail. et vent. Zembait bider combien de
non Wegstein. v. Essai, p. 120. Il fois!
se peut que bidarri soit en usage Bidez, v. bide.
ce qui prouverait seulement l'oubli Bidezko, v. bide.
d'une règle généralement (toujours?) Biga, bigai, v. bi
observée. Biga = miga, v. bi.
Bide, 1.particule dubitative; Bigar, bigarren, v. bi.
Etorri bide da, il est venu peut- Bigor, v. heor.
être. Bigun, 1. g. b. mou.
Bide, 2. g. b. 1.bn. chemin, Bigundu, g. b. appaiser. Bigundu-
voie, moyen. Gizonaren gaiztakeriari rik erregubagaz, appaisant par des
ateak isteko, bide onetatik bat, g. un prières; v. ci-dessous.
des bons moyens pour fermer la Bigun, 2. bihun 1. courage, vi-
porte à la méchanceté des hom- gueur. Selon P. ce mot est d'O.
mes. Il est curieux qu'il signifie exacte-
Bide eman, g. b. donner lieu, ment le contraire du g. et b. v. ci-
occasionner. dessus.
Bidez, g. b. 1. au moyen de, en Bigundu, v. bigun.
passant; de bide-z. Bihar, v. bi.
Bidezko, g. juste; de bidez-ko. Biharamun, v. bi.
Bere aserre bidezkoa, sa juste colère. Bihi, 1. bn. grain (blé).
Bitartez, g. b. syn. de bidez; de Bihitegt, grenier.
bide-arte-z. Bihitu, bihitzen, égrener.
Bialdu, bialtzen, g. b. bidaldu, 1. Bihibat ez, aucun litt. pas un
envoyer (en message), envoyer de- grain. Bihibat eztut.je n'en ai aucun.
hors. Belea bialdu zuen, il envoya Il faut toujours la négation; même
(lâcha) le corbeau. observation que pour batere et beinere.
Bitezar, g. envoi. Probablement Bihibat, v. bihi.
de bide-ezar; comme nom verbal Bihitegi, v. bihi.
généralement ezarri. Bihitu, v. bihi.
Bidebage, g. b. bidegabe, 1. bn. Bihitze, v. bihi.
injustice; de bide-gabe. Zer bide- Bihotz, v. biotz.
gabea 1. quel malheur! Bihotzkatu, v. biotz.
Bidaro, b. bn. disposition du Bihotzdun, v. biotz.
temps favorable ou contraire au Bihun, v. bigun, 2.
voyageur; de bide-aro. Bihur, bihurtu, v. Murri.
Bidebage, v. bide. Bihurguna, v. biurri.
Bidegabe, v. bide. Bihurri, v. biurri.
Bider, g. b. fois, Bi bider, deux Bijamona, v. biaramon, s. v. bi.
Bikana, g. crème la meilleure raulsia, eziez aharreki bilarrausia,
partie de quoi que ce soit. A Za- prov. d'O. mieux vaut l'oeuf avec
rauz et à Azpeitia ce mot n'est pas paix que le veau avec guerre.
usité pour crème. BILAUN,1. vilain, du fr. vilain.
BlKE, 1. bikhe, poix, du lat. pis. Prov. 496 d'O.
M. Salaberry dit: goudron; c'est BilbatU, v. bitte
sans doute une erreur. Bilbe, bn. trame. Bilbatu,tramer.
Biki, v. bi. BILDILLA, v. hila.
Bikochak, v. bi. Bildots, g. b. 1. bildox, bn. ag-
Bikor, 1. morceau; sedit en- neau. Nous ignorons comment ce
core du rebut de la farine qui mot est composé. On serait tenté
reste dans le sac et aussi des pe- de croire que la timidité de l'ag-
tites bosses ou aspérités qui se for- neau a été exprimée par bildur-
ment sur le pain quand on le fait ots, crainte du bruit; ou encore,
cuire au four. eu vue de son ennemi le loup,
Bikun, 1. complot; i. a. bildur-otso; mais la forme du mot
BILA; Larramendi cite ce mot; s'y oppose; il faudrait plutôt que
Pouvreau donne pila, bilduna, bil- ots précédât. L'explication de M.
tota ils sont tous inconnus aujour- de Charencey, n'est pas satisfaisante
d'hui. Le g. et b. seuls ont con- non plus; il dit:,,àebildu, obtenu
serve (ce qui n'est pas le sens de bildu,
Pilla, g. pillo, b. pile, monceau, c'est rassemblé, uni) littéralement
du lat. pila. le croît du troupeau"; c'est tout;
Bildu, biltien, g. b. 1. bn. rassem- que fait-il de ots, et où voit il
bler, récolter. troupeau. Ce ,Jlittéralement" laisse
Bildilla, b. le mois d'Octobre; de beaucoup à désirer.
bildu-illa. Bildox, v. bildots.
Biltzar, g. 1. bu. assemblée; il BlLDU, BILDUNA, V. bila.
paraît de bil (bildu)-tzar (zar), as- Bildur, g. b. beldur, g. 1. bn.
semblée des anciens comp. batzarre. crainte, craintif. Bildur naii, g. je
Bildura, g, réunion; de bildu-ra. crains. Enaiz deusen beldur, 1. je no
Bilgip, bn. lieu propreà amas- crains rien. Jainkoaren beldurra du,
ser des objets; do bil-tegi. il a crainte de Dieu.
Billur, bilhur, 1. garrot. Bildurti, g. b. beldurti, 1. bn.
Bilhurtu, bilhurtzen, garroter, lier. craintif.
Bilarrausi, 1. bilharrozi, bn. Bildurtu, bildurtzen, g. b. beldurtu,
veau; selon M. Sal. veau mâle âgé beldurtzen, 1. bu. craindre.
de quelques mois. De belar-autsi, qui Bildurgarri, g. b. effrayant; de
mord, (mange) l'herbe? «pour au, bildur-garri.
v. arrausi. Ilobe da bdkeareki ar- BILDURA, V. bila.
Bildurgarri, v. bildur. passé, ou plutôt un adjectif verbal,
Bildurti, v. bildur. mieux rendu ici par "dépouillé"
Bildurtu,bildurtze, v. bildur. que par ,,nu."
Bjlgia, v. bila. Les deux1 ne sont point un
Bilgor, milgor, 1. bilgor, bn. obstacle, croyons nous; comp. ile
suif. et ille; hila et hilla. Adan eta Eva,
Bilhakatu, 1. bu. devenir, se billosik ikusi ziranean; Lardizabal,
transformer, 1. tirailler, traiter Adam et Eve, quand ils se virent nus.
mal quelqu'un P. Billostasun, g. b. nudité. Etzuten,
Bilharrozi, v. bilarrausi. alahanan beren billostasuna ikusten,
Bilhatu, v. billatu. Lardizabal; ils n'avaient pas vu,
Bilhukatu, 1. tordre; i. a. en effet, leur nudité.
Bilhuk, v. bila. Billusgorri, 1. syn. de billussi, nu;
Bilhuktu, v. bila. comp. larrugorri qui s'explique
Bilkua, v. bila. mieux, vu la couleur de la peau;
Biligarro, b. 1. bn. grive. peau-rouge. Chaho traduit billus-
Billatu, billatzen, g. b. bil- gorri, rouge nu, tout nu, comme
hatu, 1. bn. chercher. si rouge en français était une ex-
Billoiba, v. illoba. pression usitée, comme p. ex. tout
Billos, v. Ulo. fin nu, comme on disait jadis;
Billostasun, v. bilo. nous n'avons pas pu trouver si
Billusgorri, v. bilo. rouge était jamais employé dans
Billusi, v. Ulo. ce sens; larrugorri démontre que
Billustasun, v. bilo. c'est une façon de parler basque
Billuste, v. Ulo. et correspond à billusgorri, poil-
13ILLUR, v. bila. roux est-ce que ce mot donne-
Bilo, bu. cheveu; n'est plus
1. rait à entendre que les Basques
usité dans le Labourd, du moins sont de race rousse, blonde?
à Guéthary. De l'esp. pelo? BILTZAR, V. bila.
Billos, g. b. billusi 1. buluzi, bn. BILTZE, V. bila.
dépouillé, nu. Selon Chaho de bilda Bimpher, bu. envers, l'opposé
jtilda, fildd), vêtement, et ulzi lais- de, endroit. M. Salaberry ajoute: en-
ser. Il nous semble de bilo, cheveu vers, adjectif; c'est préposition.
et uts, vide, sans cheveux, chauve, Bina, v. bira, s, v. bi.
et puis en général, nu. En bise. Bior, v. beor.
pour tête chauve, on dit: burubil- Biotz, g. b. bihotz, bn. coeur.
1.

losa. Le i de billusi, peut être com. Biotzdun g. lihotzdun, 1. coura-


paré à l'i de asi (de as) et de esi geux de biotz-dun.
(de es), et donne au radical la Bihotzkatu, bn. se chagriner.
forme verbale, en fait uu participe Biotzdun, v. biotz.
Biphi, 1. bn. mite. Bipitatu, 1. Bitarte, bitartean, v. bi.
vermoulu. Bitartez, v. bide.
Biphil, biphildu, v. Upii. Bitartian, v. u.
Bipil, 1. biphil, bn. dépouillé, Bitezar, v. bide.
dénudé, plumé. Ce mot paraît se Bitharte, bithartean, v. u.
rattacher à pelo, esp. ou bilo, bas- BnnOEE, v. bitore.
que, mais comment?qu'est-ce que Bitika, bitina, l. chevrean.
bi dans biphil? Bitoke, g. bithore, 1. excellent,
Bipildu, 1. plumer; se dit aussi éminent. Du lat. victor. P. dit:
de quelqu'un qui répond bien, qui expert, versé; i. a. Ahraneh esan
arrange bien sou adversaire. nai du aitabitorea eta Abrahamek
Biphildu, bn. plumer. askide bitorearen aita, Lardizabal;
Bipildu, v. bipil. Abram signifie père excellent et
Bipitatu, v. biphi. Abraham père d'une multitude
Bira, v. bi. excellente.
Birau, g. b. malédiction comp. Bitsa, b. écume; on prononce
burfio. généralement bicha.
Biri, v. birika, s. v. bi. · Bitztu, pitztu, v. bizi.
Bikibil, g. b. 1. bn. rond; biri Biu, 3me pers. sing. de l'impér.
fait penser au lat. viria, anneau, qu'il ait. Batbederac bere emaztea
v. Brachet, Dict. Etym. s. v. virer; biu. 1 Cor. VII. 2. Test. Rochelle.
bil de bildu, rassembler, v. bila; bil Que chacun ait sa femme; v. euhi.
aurait pu donner tout aussi bien Biurri, g. bihurri, 1. bn. En g.
billatu que bildu; nous ignorons si tordu, pervers; en 1. malin, per-
billatu existe; mais il se retrouve vers, entêté; en bn. indocile. Eta
dans biribillatu, syn. de bildu, ras- ondore chit biurri eta gaiztoaren gu-
sembler c'est du nom verbal biri- raso izan zan, g. et il fut le père
billatu, que vient biribil, comme ahar d'une postérité très perverse et
de ahartu. méchante.
Biribildu, bn. arrondir. Bihurguna, 1. retour, restitution.
Biribildu, Biribillatu, V. biriltt. Biurtu, biurtzen, g. b. bihur ou
Birija, v. M. bihurtu, bihurtzen, 1. bn. retourner,
Birika, v. bi. restituer, se convertir en. Autsa
Biritchi, biritchiak, v. u. zeran eta auts biurtuko ziran, g. tu
Birretan, v. bi, es poussière et tu retourneras à la
Biskit, v. bit. poussière. Eta beren tokira biurtu
Bisuts, g. petite pluie; b. ziran, g. et ils retournèrent dans
chasse-neige. (litt. vers) leur pays. Biurtu fait
Bit, qu'il me le donne; biskit, penser au fr. virer, virar, employé
qu'il me les donne. P. exactement avec les mêmes sigui-
ficatious. En 1. biurtu signifie en- Biztandu, biztandutzen, g. habiter.
core, tordre, traduire; en bn. tordre, Biztu, g. bitztu ou pitztu, pitzten,
rendre, résister et aussi comme l.P.donne les deux formes,mais^>tott
terme de châtreur, rendre stérile est généralement usité dans le La-
sans châtrer. bourd;Larramendiécritw',s£M;exciter,
Biurtu, biurtze, v. biurri. allumer, ressusciter, bn. aigrir.
Biz, 3. pers. du sing, de l'im- Zeren zure anaya hau hil baitzen,
pératif de izan; biz b est la carac- eta piztu baita, car celui-ci ton
téristique de la 3m<= pers. v. bere. frère était mort et il est vivant.
Bizar, g. b. 1. bn. barbe. Fau- St. Luc.' XV. 32. dial. lab. impr.
drait-il accepter l'étymologie de Lar- à Londres par la soc. bibl. Anaya
ramendi biz-arra, qu'il soit homme? aurait dû être anaye la forme
Sagar bizarra, 1. P. mousse de indéfinie avec le prou. démon-
pommier. stratif. Larramendi écrit viztu; mais
Bizarnabala, 1. bizarnabela, bn. piztu est usité généralement dans
rasoir, de bizar-nabela. le Labourd.
Bizarnabala, bizarnabela, Pitztura, 1. aiguillon. Haragiaren
v. bizar. pitztura, l'aiguillon de la chair.
Bizi, ou vizi, g. b. 1. bn. sub- Su pitzgarri, 1. allumette.
stant. vie; g. b. 1. bn. adj. Biziera, v. bizi.
vif bn. aigre. Sagar bizia, pomme Bizijera, v. bizi.
aigre. Plusieurs auteurs écrivent Bizikari, v. bizi.
vizi (vici), mais comme cette let- Biziki, v. bizi.
tre n'est pas basque nous n'avons Bizikor, v. bizi.
admis aucun mot avec v. Biziro, v. bizi.
Bizitza, g. bizitze, b. syn. de bizi; Bizitu, bizitze, v. bizi.
c'est le subst. verbal bizitzea, le Bizkar, g. b. 1. bu. dos.
vivre =la vie; comp. aditza. Bizki, v. M.
Bizi ou bizitu, bizitzen, g. 1. bn. Bizkitartean, g.1. bizkitartian,
vivre. bn. cependant; syn. de bitartean.
Biziera, g. bizijera, b. façon de La terminaison est claire artean;
vivre, de biri-era. mais qu'est-ce que bizki?
Bizikari, g. vivant; serait mieux Bizkor, v. bizi.
bizikarri, de garri. Biztandu, v. bizi.
Bizikor, g. bizkor, b. animé, vif; Biztanle, v. bizi.
de bizi-kor. Biztu, v. lui.
Biziro, g. 1. bizïki, 1. bn. vive- Boa, v. bare.
ment de bizi-ro et ki. Bodina, tas de dix gerbes
1.
Biztanle, g. habitant, de biztan-le dont on en tire une pour la dîme;
pour egille. Biztan pour Uzi-tan? mot d'O. selon P.
Bohatu, bohatze, v. buyatu. Borra,/1. gros maillet de fer
Bohulu, 1. guêpe, bourdon, pour biiscr les pierres. Le mot
frelon; mot d'O. selon P. paraît être borra et non bor. Axular,
Bohoinak, 1. gourdes, frottes. p. 54 anc. éd. 33 nouv. éd. écrit
Boyak (bozac) 1. entraves; mot Ikusiko duzu. Hercules sendofamatu
de 0. selon P. hura pintatua makilla borra bat, eskuan
Boyatzea, (boïatzea) mettre aux duela, vous trouverez représenté cet
fers. Hercule fameux et robuste qui a
Boyatzea, v. boyak. dans la main un bâton-maillet.
Boula, v. bola. En écrivant les deux mots il semble
Boina, g- b. le bonnet des employer un mot composé que
Basques tricoté en laine. nous écrivons avec un trait d'union
Bokata, 1. lessive. bâton- maillet = massue? Ne serait-
Bokatu, v. buka. ce pas le prov. bordo, bâton de
Bola, g. 1. bn. boule; de l'esp. pélerin ?
bola. W. v. Humboldt cite boilesna BORRATU, BORRATZEN, g. b. 1. bu.
comme dérivé de bola, boule à lait = effacer; de l'esp. borrar.
mammelle; il ne dit pas dans quel Borrero, g. I. bn. bourreau
dialecte ce n'est ni g. ni 1. de l'esp. borrero ou l'esp. du bas-
Boilla, g. rond syn. de biribil. que ? P. cite encore burreba, qui
Boli, 1. ivoire, du prov. bori; paraît être inconnu, du moins au-
l pour r et aussi r pour comp. l jourd'hui. Borrero, ferait penser à
voluntad, esp. borondate, hari et le buru, tête d'autant plus que bour-
dérivé haliko etc. reau est d'origine inconnue; mais
Bombuna, 1. copeaux pour la ressemblance des mots ne décide
allumer le feu. rien en définitive.
BORDA, g. 1. borde, métairie, Borroka, 1. lutte.
cabane; l'esp. borda. Borrokatu, borrokatzen, lutter.
Borma, 1. muraille; 0. écrit Borr okatu, v. borroka.
borma pour horma selon P. Borrondin, g. espèce de pois-
Bornua, 1.
bn. gourme; du son de mer qui ressemble11 Var-
français ? bpour
g comp. barbantzu ruiiigorria.
de garbanzo; nabusi – nagusi. Bortciia, 1. bn. force, du prov.
Bornua, 2. 1. selon P. terme de f
forza,b pour qui comme v n'ex-
nautonnier. Bornuan ziadukak cha- iste pas ou presque pas.
lupo, il tient la chaloupe à lancer. Bobtu, 1. bn. désert; apparcm-
BORONDATE, g, 1. bu. volonté; ment le mémo mot que borda.
de l'esp. voluntad; b pour v; r Bortz, v. bost.
pour l, comp. boli, ari, 3. d pour Bortzgarren, v. bost.
t après n, v. Essai, Ch. II. Boska, bu. soupe au vin.
Bost, g. b. bu. borlz, cinq.
1. Buha, v. buyatu.
Bostgarren, g. b. bostagarren, bn. Buhezka, v. bugaiu,.
borlzgarren, 1. cinquième. Buhumba, v. buyatu.
Bostortz, g. charrue à cinq dents, Buhurri, v. buru.
de bosl-ortz. Burrumba, bu. bruit, hanne-
Bostagarren, bostgarren, ton. Si burrumba était écrit avec
v. bost. un r on pourrait croire que c'est
Bostortz, v. bost. une variante de buhumba; comp.
BOTA, BOTATZEN, g. b. bll. bulalu, aussi buyatu.
1. lancer, jeter hors– 1. bn. buter, Buiraka, 1. P. carquois.
Buka,
terme de jeu de paume; de l'esp. g. fiu.
ou du prov. botar. Seme alabaak Buka ou bukatu, bukatzen, g.
ezin ecketik bota leitekez oUeïnah bokatu, selon P. haut uav. finir.
legez, b. on ne peut chasser de la Bukaera, fin plus usité que buka.
maison les fils et les filles comme Bukaera, v. buka.
des domestiques. Bukatu, v. buka.
Botiieke, 1. bn. pouvoir, de l'esp. Bular, g. b. bulhar, 1. bn. poi-
poder. trine, sein, mammelle.
Botoya, (botoïa), 1. sujet, Bulardetsu, g. vaillant de bular-
(opposé de, maître); mot d'O. se- t&u; mais pourquoi de intercalé?
lon P. Leta irureunda (irur eun ela) eme-
Boz, v. poz. zortzi serbitzari indartsu eta bular-
Bozkario, v. poz. detsuenak arturik Lardizabal. Et
Boztu, bozte, v. poz. ayant pris trois cent dix-huit ser-
Brana, 1. espèce de fleur des viteurs des plus forts et vaillants.
bruyères. Bulardetsu, v. bular.
Breka, g. dorade; esp. breca. Bulhar, v. bular.
Brozela, P. dit: Le corps de Bulhute, v. buru.
la charette qui a les deux côtés BULKATU, 1. P. pousser, frapper;
servant du clayes et quand les côtés du prov. burcar; l pour r; comp.
sont formés d'ais on l'appelle orkira. boli.
Bu. P. donne ce mot et l'exem- Buluzi, v. bilo.
ple suivant begira bu, qu'il prenne Bulla, g. bullija, b. bruit.
garde; ce sera l'esp. bu, être ima- Bullija, v. huila.
ginaire, pour effrayer les enfants; Bulta, v. buelta.
quelque chose comme croquemitaine. Bultzatu, g. pousser; serait-ce
J3ua, P. vérole; l'esp. bua ou buba. une corruption de bulkaln?
Buelta, 1. bulta, bn. disposition, Buluzi, v. bilo.
efl'ort. A Guéthary un certain laps Bùrdatu, burdatzen, 1. plier,
de temps. L'esp. vuelta? courber, i. a.
Burdax, bn. extrémité, bout; heureusement cela est tout a fait
de bwrdatxi? une erreur. M. de C. aurait pu
Burdi, v. gurdi. lire dans notre Essai, publié deux
Burdin, v. burni. ans avant sa brochure sur l'éty-
Burdinzalhi, v. burni. mologie basque (Recherches sur les
Burhaso, v. gurhaso. noms d'animaux domestiques etc.
Blirh.0, 1. bn. jurement, impré- 1869) que les mots terminés enr
cation comp. ôirau. dur redoublent cet r quand suit
Bwriostatu, maudire. l'article; ainsi chakur, fait cAakurra;
Burhostatu, v. burlo. il aurait alors aussi évité la faute
Burkoku, v. buru. de prendre l'article pour une lettre
Burla, 1. agrafe, broche; de euphonique. Une ligne plus bas
burni? nous lisons que ler se redouble
Burmun, v. buru. d'ordinaire entre deux voyelles, ce
Burni, g. burdin, b. 1. bn. fer. qui est encore une grande erreur,
Permutation rare, il est vrai, des comp. bira, biri, biro, bera, bero,
dentalesn et d, comp. ardo, arno; buru, gora, ara, ari, are, et des
chute den final comp. arrai, zai, douzaines d'autres exemples si l'on
etc. etc. Ce mot est obscur. L'éty- veut. A la page 1 4, M. d. C. pré-
mologie donnée par M. de Charen- tend que le k de arkume est eupho-
cey n'est guère satisfaisante bur- nique toujours dans notre essai
din se rattacherait à l'araméen barz, M. de C. aurait pu lire que h
avec une terminaison euphonique initial devient k, quand il se trouve
in. Les lettres euphoniques facili- par suite de la composition, au
tent un peu trop les recherches milieu d'un mot; à l'appui de son
étymologiques; in ne sert jamais, assertion M. d. C. cite etchekande-
autant que nous sachions, comme ria où lek serait aussi euphonique,
groupe euphonique; au contraire ce qui est une nouvelle erreur;
en guip. il y a chute de n par etchekanderia est pour ekheko an-
euphonie, comp. arrai, zai, burni, deria, littéralement dame de la
etc. M. de C. trouve des lettres maison; ko est le suffixe qui cor-
euphoniques partout; un k dans respond à de.
echekanderia, un x dans idizko, un Mais revenons à burdin; hypo-
i dans aitza; deux r dans ehakurra, thèse pour hypothèse il nous paraît
et pour comble d'euphonismo le a plutôt que burdin, vient du latin
final de chakurra, qui n'est autre ferrum; f n'existe pas eu basque
chose que l'article a. Quant à r et est rendu par b; alors berrun,
ou rr, dit M. de C. c'est une con- avec m puisque m n'est pas tolère
sonne euphonique. On le voit il à la fin d'un mot. Nous ignorons
n'y a pas le moindre doute; mal- d'où vient le d, mais quelques uns
des composés se rapprochent beau- egnn gutiren hnnum, et au bout de
coup de la forme hypothétique peu de jours. Autrefois on disait
berrun; v. ci-dessous. aussi en fr. mettre à chef, pour
Burrunzale, g. b. 1. burdinzalki, venir à bout. v. Littré. Dict.
bn. cuillière en fer ayant la tige Burmun, ou burumunak g. buru
debout, dont on se sert dans la hun, 1. buru fuinak (plur.) bn. cer-
cuisine; de burdin-zalAi. Burrun velle de buru-mnn. La permutation
est ici pour burdin et se rapproche de m en h et/ nous paraît tout-
de la forme hypothétique bernm à-fait exceptionnelle.
qui peut venir du latin ferrum, Burulete, g. burute, 1. burulhe,
v. ci-dessus. bn. bvïhnie bu. M. Salaberry bour-
Buruntzia, g. broche; de burun relet. La terminaison est obscure
pour burdin, v. l'art. ci-dessus. La mais le mot dérive évidemment de
terminaison est obscure. buru. La ressemblance avec le fran-
Burniola, g. forge; de burni-ola. çais serait-elle fortuite? Selon M.
Burniola, v. burni. Littré et M. Brachet, Dict. étym.
Burreba, v. borrero. bourrelet vient de bourre.
Burruka, g. b. altercation, Buruau8te, g. b. 1. bn. tracas,
rixe. Probablement de lurho. casse-tête; de buru-anste, v. ausl
Burrukatu, disputer. s. v. auU.
Burrukatu, v. bwrruka. Buru eman, g commencer, exécu-
Burrumba, 1. babillard, bn. ter, 1. tenir tête.

bruit; hanneton. Burukal, bn. par tête.


Burrunzale, v. bumi. B urntikivrura, 1. bvrutikburu,
Buru, g. b. 1. bn. tête, chef, bn. d'un bout à l'autre.
terme, temps déterminé, g. cha- Buruzburu, 1. bn. tête-à-tête.
pître. Buru sert encore pour le Buruzari, g. 1. buruzagi, 1. bn.
pronom, même, ou comme le fran- chef; de buruz-ari,1 pour r comp.
çais chef, bere buruz, g. b. 1. bn. argizari. La terminaison semble ici
de soi-même, de son chef; zure superflue; peut-être que le mot a
buruz de vous même, de votre propre été faitquand la signification de
chef. Ondo ezagutzen duenak bere la terminaison n'était plus comprise;
buruba, b. celui qui se connait bien comme il est arrivé avec la termi-
lui-même. Ez bere buruan Cami. naison "ment" dans beaucoup
ezpada Canaani, non pas à Cham d'adverbes français; grassement,
lui-même, mais à Canaan. chèrement, n'ont pas de sens éty-
Bnruz, g. b. par coeur;
front,

bn. avec bon sens.
1. de mologiquement parlant.
Burvgogor, g. b. entêté; de buru-
Buruan, g. b. 1. bn. au bout de; gogor.
de buru-a-n; régit le génitif. Eia Bukuru, 1. syn. de burvgogor;
n'en serait-ce pas la contraction. Bururdi, v. buru.
Buruzkiii, bn. syn. de bnrugogor Burute, buruthe, v. buru.
de buruz-egin'iqui fait à sa tête. Burutik, v. buru.
Buruzkingo bn. entêtement; de Buruz, v. buru.
buruzkin-go. Comme go forme les Buruzagi, v. buru.
adjectifs, buruzkingo est un adj. pris Buruzari, v. buru.
substantivement. Buruzburu, v. buru.
Burkoka, 1. à coups de tête; de Buruzkin, v. buru.
buru-ko-ka. Burko&a hari dire aha- Buruzkingo, v. buru.
riak, les béliers se tourtent, (anc. Busta, v. busti.
fr. se poussent). Busti, g. b. 1. bn. mouillé.

buru –
Bururdi, 1. bn. traversin de

Burukila, bn. oreiller; de buru – ?


Busti, bustitzen,bu. aussi busla,
selon M. Salaberry; mouiller. Eltze
ahdtu da neskatoak barnean ogia
Buruka, 1. bn. buruchka, bn. épi bnsiiz. P. Le pot est devenu maigre,
de blé; de buru-okai? P. cite bu- parce que la servante y a trempé
ruka biltzailleak, glaneurs, mais son pain.
biltzailleak (de bildu, rassembler) Bustaldi, g. b. bain; de busti-
n'est plus connu aujourd'hui. alde.
Buruilla, 1. burulla, bu, le mois BUTATU, V. bota.
de Septembre; de bnruka-ïlla? le Buyatu, buyatzen, g. bohatu,
mois des blés. 1. En g. enfler; en 1. souffler.
Burukarrilu, 1. faire le fier; de Larramendi donne buha, soplo,
buru-ekarri. souffle, et huham, soplar, souffler;
Buruan, v. buru. mais ce nom verbal n'est pas connu
Buruauste, v. buru. dans le Guipuzcoa; il est évident
Buruchka, v. buru. que buyatu et bohatu dérivent de
Buru eman, v. buru. buha, si ce n'est que buha, vienne
Buru gogor, v. buru. de bohatu, comme ahar de ahartu,
Buru hun, v. buru. ce qui est rare. L'espagnol a bufar
Buruilla, v. buru. (bouffer, pouffer); le f que le bas-
Buruka, v. buru. que ne possède pas est devenu h
Burukal, v. buru. et buhalu peut dériver de bufar.
Burukarritu, v. burru. Mais comme bufar est considéré
Burukita, v. buru. comme une onomatopée, v. Dict.Lit-
Burulete, v. buru. tré et Diez, E. W. il sera permis de
Burulla, v. buru. demander si bufar ne viendrait pas
Burumunak, v. buru. de buha, souffle, bien que nous ne
Buruntzia, v. bumi. puissions citer aucuu exemple où
Burunzale, v. burni. leh basque devienne f on esp. ce
qui est une grande objection. D'un Buztandu, buztantze, v.
autre côté bufar n'aurait pas donné buztan.
buha, mais buhatu; et buha souffle est Buztarina, nzlarina 1. uzterina,
plus primitif que bufameu, souffle eu bn. croupière d'âne. Nous ignorons
prov. Quoiqu'il en soit il paraît y d'où vient le b. Uzlarina paraît se
avoir eu un radical bu, buh, dont à
rattacher ainsi que nzki, oui, nts,
dérivent buha et les mots suivants: vide; creux, autre, trou; exactement
Buhumha, bn. tempête. Ordua comme en hollandais où hol signifie
altcha cedin kaice buhumha hundibal. creux, antre et trivialement, cul.
Marc, IV. 37. Test. Rochelle; et La terminaison reste obscure; et
il s'éleva un grand veut (de) tem- jusqu'à preuve du contraire nous
pête. considérerons plutôt le b comme
Bithezka, 1. P. qui parle toujours préfixé à buztarina que retranché
et ne dit rien qui vaille. à iiztarina. La même difficulté se
Buhezhaiu, 1. P. bourdonner. retrouve avec buztarri qui s'écrit
Buztan, g. b. 1. bn. queue. aussi uztarri.
Larramendi et Pouvreau écrivent Buztarri, uztarri.
v.
bustan avec », Axular avec z. Buztin, g. b. argile; bu.
Comme on prononce buztan, il serait argileux.
mieux de l'écrire avec z. BuztillO, 1. pur, sans mélange.
Buztandu, buztantzen, 1. germer; Arno buztinoa, vin pur. A Guéthary
à cause de la ressemblance entre on entend par lîl du cidre pur,
les jeunes pousses et des petites sans être mélangé d'eau. P. le
queues. Zeren bertzela sorliteke traduit aussi par: pommade (c. a.
bihi hura buzlan litehe Axular d. cidre) fine sans goutte d'eau.
37, parce qne autrement ce grain O. écrit busliuo.
germerait.
0.
Ch. représente le ch espagnol pu trouver. La terminaison burst
qui correspond a tek en français; retrouve dans labur, quia la même
ainsi les basques esp. écrivent eche, signification.
et les basques fr. etche. Quoique Chaburtze, v. chaburtu.
cette orthographe soit très simple, Chacha, bn. terme de jeu de
les basques fr. ne s'y sont pas paume.
toujours tenus; on écrit chakur en Ohafla, 1. bn. emplâtre; proba-
lab. et en bn. et l'on prononce blement variante de zafla, gifle;
tehahnr. l'analogie se retrouve ailleurs; en
Ch, indique souvent un diminu- holl. nous disons pour gifle ,,lap"
tif. Zakur, g. chien uli, mouche, morceau, généralement de drap ou
chakur, g. petit chien, nlitcha, le de cuir; quelque chose de plat.
moucheron. Pour les adjectifs le Chahal, v. chai.
cas est un peu différent, à ce qu'on Chahar, v. zar.
nous a dit, et très particulier; ce Chahu, 1. bn. propre; l'opposé
n'est pas l'adjectif qui en est altéré, de sale.
mais le nom que l'adjectif quali- Chahutu, chaliutzen, 1. bn. net-
fie gizon zakar bat, un homme dur; toyer, bu. dissiper; rouer de
gizon chakar bat, un petit homme dur. coups; chahutu iiaw, il m'a abîmé
Ch, comme terminaison des ad- de coups.
verbes de lieu et des pronoms, Chahutu, chahutze, v. chahu.
correspond à: même; oriche, hiirache, Ohai (avec l'art. chaya), 1. chai.
emenche. Chainku, v. changu.
Chaar, v. char. Chakhar, chakhartu, v.
Chabal, chabaldu, v. zabal. zakar.
Chaberama, g. tortue. Chakhur, v. zakur.
Chabola, v. eche. Chakur, v. zakur.
Chaburtu, chaburtzen, g. Chai, g. b. chahal, 1. bn. veau
abréger, raccourcir. Probablement d'un an; syn. en bn. de araiche.
de chabur que nous n'avons pas Chalma, g. bût.
Chamar, 1. v. zamar. Charamella, 1. bn. chalumeau;

P.
Chamar, 2. g. b.l. bn. blouse (vê- du prov. caramel.
tement) probablement de simarre? Charbo, bn. goujon.
Chambolin, g. joueur de tam. Chardanga, fourchette. 0.
bourin. Chardango, 1. P. lévrier.
Champera, 1. corde à prendre Chardakatu, bu. élaguer des
la morue. arbres.
Champha, bn. aboiement. Charha, charhadi, v. chara.
Chanchilla, g. mesure pour Charkeria, v. char.
le lait. Charki, v. char.
CnANDA, g. 1. sanya, bn. Zein CHARPOTA, v. cherpola.
1ère chandan, chacun son tour. Charrabipina, 1. rougeole; de
Apparemment de l'esp. tanda, tour; l'esp. sarampion. Dans le Manuel
bien que la mutation de t en ch de la conversation, Bayonne 1861;
soit extraordinaire. charrampioa. L'origine de l'esp. sa-
Changu, g. mutilé; chainku, rampion est inconnue.
1. soûl, boiteux. Il nous semble de Charri, g. b. cherri, g. 1. bn.
zango jambe, d'oà chango (ch di- cochon. 1. écrouelles.
minutif) petite jambe et de là, boi- Chaeko, b. bn. pot, jarre; l'esp.
teux la jambe petite, c. a. d. courte jarro.
faisant boiter; et puis en g. le Charthatu, v. cherto.
sens plus général de, mutilé. Charthatze, v. cherlo.
Changcrru, g. écrevisse; pro- Charthe, v. caerto.
bablement de l'esp. cangrejo. Charto, v. char.
Chaol, v. eche. Chasta, éclair; synonyme de
Chapinak, 1. chaussons. C'est chimieta.
l'esp chapin, qui vient de l'arabe Chatar, 1. chalhar, bn. lange
selon Alcala. v. D. A. E. cepen- d'enfants. bu. nom donné au
dant nous ne trouvons pas le mot chasseur qui tient un bâton au
chez Dozy et Engelmann. Glos- bout duquel est un morceau de
saire des mots esp. et port. déri- toile pour effrayer les palombes.
vés de l'arabe. Chathar, v. chatar.
Char, g-'bri. cleaar, b. tchar, Chatur, 1. paquet; i. a.
1. mauvais. Ne serait-ce pas le Chaude, 1. filet. P.
diminutif de zar vieux?2 Chaz, v. igaz.
Chario, b. eharki, bn. mal. Che, 1. suffixe qui affirme la
Charkeria, bn. action blâmable; signification d'un mot ou qui l'exa-
de char-keria. gère. Emenche, g. ici-même, Anche,
Chara, 1. bn. bois taillis. P. g. là-même. Handiche, bn. trop grand.
écrit charha, charhadi. Che, 2. Z6, g. ze, b. chehe, 1.
bn. menu, petit; de là le diminu- Cherrenda, 1.bn. bande, de
tif eh? v. eh. La Vieuxville em- toile, de drap, de quelque étoffe
ploie cheke dans le sens de familier que ce soit.
kateckima da imlruzicme familier Cherrent, bu. vif, éveillé; ce
edo cliehe bat, le cathéchisme est mot ne paraît pas être basque.
une instruction familière. Cherri, v. charri.
Cheatu,, zeatu, ehetu, cliealzen, Chertatu, v. clterto.
g. chehaltt, chehatzen, 1. bn. eheJie- Cherto, g.l. chartke, bu. greffe;-
katu, 1. broyer, briser. 1. nuque, i.
a. Lepo chertoa, la
Zearo, g. minutieusement; de nuque du cou. Bekatuaren chertoaJe,
zea-ro. P. les rejetons du péché.
Chehero, cheherohi, I. séparément, Chertatu, ckeriatzen, g. 1. char.
en détail, i. a. tkatu, eliarihatzeii, bn. greffer, en-
Zeakor, g. fragile; de zea-kor. ter vacciner.
Cheatu, cheatze, v. che, 2. Chetu, v. ehe, 2.
Chede, g. bn. 1. gede, 1. but, Chibi, v. ehiki.
fin, limite; bn résolution. Chibista, g. noeud coulant.
CItedatUy 1. viser; bn. limiter, Cbicha, 1. mot enfantin, du
indiquer jusqu'où une chose doit nanan; c'est l'esp. chicha qui est
ou peut se faire; p. ex. indiquer le mot enfantin pour carne, vian-
jusqu'où uue personne doit tra- de bu petit champignon blanc.
vailler. Chichari, 1. bn. ver intestinal
Chedatu, v. chede. du diminutif che, câieh et ar, petit
Chedera, bn. lacet pour prendre ver.
des oiseaux. Chicharro,1. espèce de poisson.
Chegosi, v. egosi. Chicher, 1. eMlcher, bu. grésil.
Chehatu, chehatze, v. che, 2. Chichitola, v. cMcMioza.
Chehe, v. che, 2. Chichitera, chichitola, 1.
Chehekatu, v. che, 2. papillon; i. a.
Chehero, cheheroki,v. che,Z. Chichka, bn. 1° piqûre, petit
Chekada, segada, 1. filet, lacet trou; 2° mauvaise humeur momen-
à prendre des oiseaux, syn. de tanée 3° petite mauvaise action.
cliedera. Chichkabar, bn. menu-bois;
Chekor, g. bouvillon. de cae ou chi ou chich, diminutif
Chermen, g. poire; ce mot
est usité à Azpeitia et dans les
et de ahar, qui est habar, et
pour h. v. Essai, Ch II.
environs. Chichkaldu, chichkaildu,
CIIERPOLA, g. charpola, 1. bn. v. ki8kaldu.
serpolet; de l'esp. serpol. Chichkarratu, bn. flamber;
Cherra, v. zerra. (un poulet, un cochon); du dimi-
nutif ehe, chich, et kartu; brûler En catalan xic, chic;.esp. chico.
légèrement. Est-ce que la ressemblance entre
Chichkor, v. chigortu. le basque et les langues romanes
Chichkortu, v. cltigortu. serait fortuite; le ch diminutif est
Chicho, bn. bléser en parlant. essentiellement basque et convient
Chicht, bn. promptement; ono- donc parfaitement pour exprimer
matopée la flèche passe chicht. petit; selon Diez, E. W. 1. p. 127.
Chichta, chichtatu, bn. en- c'est du latin ciccum que dérivent
foncer une arme pointue dans un les formes des lang. romaues, et
corps; comp. zihi. les dérivés sont trop répandus (it.
Chichtapur, bu. menu-bois; cica, fr. chiche, alban. tziçe,) pour
syn. de chicMabar. songer au basque chiki, d'autant
Chichter, bn. quartier de fruit. plus que l'origine latine n'offre
Chichto, bn. panier long placé aucune objection. Il reste donc à
sur les bâts. décider si le basque a pris chiki
Chichuria, 1. P. Fougère brû- du latin ou de l'esp. etc. ou si
lée pour eugraisser les champs. c'est une forme indépendante des
Chidor, g. zidor, b. étroit. autres langues.
Bide chidorra, le chemin étroit. Chiki est employé substantive-
CHIFLATU, bu. avaler; manger ment pour enfance:
son bien; ce mot ne peut être bas- Chikitaiik izan zan guztiz ikas~
que et dérive probablement de gifle, naija, b. dès son enfance il était
ancien mot pour joue. avide d'instruction.
Chigortu, chigortzen,1. gril- Il paraît qu'on dit aussi en b.
ler (du pain), rôtir; ce nom verbal cleikarretatik, dès l'enfance, par con-
nous parait dériver de gur, courbé séquent de chikar, que nous ne
les choses qu'on gtille se crispent, connaissons pas.
se courbent, se frisent; c'est dans Chikitu, chikitzen, g. ehipiiv,, chi-
ce dernier sens que P. donne l'ex- pitzen, 1. briser, rapetisser.
emple ille cleigortua, poil frisé. Chikilasun, g. b. chipilasmi, 1.
Le ch initial est le diminutif. Le petitesse; de chiki-tasun.
bn. chicUor, chichkortu. sécherà Ckipidura, 1. rapetissement; de
l'excès, est évidemment une variante. chipi-duro,.
Chikhin, chikhindu, v. zikin. Chikiraivi, chikiratzen, g. 1. bn.
Chikhinkeria, v. zikin. châtrer.
Chikhiro, bu. mouton; syn. Chikiratzalle, g. châtreur; de ehi-
de ahari; de cleikiratu. kira-tzalle.
Chikhor, bu. terme de bou- Cltibi, g. (Zarauz), chipirodi, g.
langer petit son. (St. Sébastien), chipiraittu, 1. sèche
Chiki, g. b. 1. chipi, 1. petit. (poisson). A Guéthary on les
nomme: ancornet ou lancornet. Chillar, g. arbuste très mince
Chibi pocho, g. le même poisson dont on fait des balais.
que le cMbi, mais plus grand, ap- Chilo, v. zulo.
pelé en esp. jibia. Chilustre, bn. syn. de childre.
Chipa, 1. bn. véron, petit poisson Chimel, v. zimel.
de mer, selon P., de rivière, selon Chimich, g. cMminch, b. chi-
M. Littré. mitch, bn. zimitch (P. zimitx) 1.
Cliikin. chikindu, v. zikin. punaise; de l'esp. chinche?
Chikinkeria, v. zikin. Chimichta, v. chimista.
Chikiratu, v. chiki. Chimikatu, v. zimiko.
Chikiratzalle, v. chiki. Chimiko, v. zimïko.
Chikiratze, v. cUH. Chimilichta, bu. éclaboussure.
Chikitasun, v. chïki. Chimineh, v. chimich.
Chikitu, v. cltiki. Chimignu, v. ckimua.
Chikitze, v. chiki. Chimino, v. ehimua.
Chila, chilatu, v. zulo. Chimista, g. 1. bu. chimiclcta,
Chilbor, g. gilior, b. cMlko, 1. bn. A Baïgorry on dit chismisla
chilkhoi, bn. nombril. Evidemment et P. écrit aussi zizmixta, éclair.
de ehilo, trou; mais qu'est-ce que Chimitch, v. chimich.
lor? Le lab. peut être un adj. Chimua, g. chimino, b. bn. chi-
(ehil-ho) pris substantivement. t. mïgnu, P. (gn=îi) singe; du lat.
Childre, CHINDRE, bn. noeud simia.
ganse, espèce de noeud au bout Chimur, chimurtu, v. zlmur.
d'une corde pour pouvoir l'accro- Chineharri, g. clochette; syn.
cher. Sous cette forme ce mot ne du lab. chilintcha. Larramendi écrit
peut être basque. chincherri.
Chili, bn. vasière, endroit où Chinchila, v. chilintcha.
l'on ramasse de la vase. Chinchinbare, chinchin-
mare, 1. saugsue.
Cltilia biliak, 1. P. haillons i. a.
Chiligoratu, chirigoratu, Chinchosta, g. tresse de che-
1. flamber (un poulet); comp. chi- veux.
pildu. Chinchur, v. zintzw.
Chilintcha, 1.chilina, b. ehiu- Chinda, v. chingar, 1.
chila, bn. clochette; paraît être une Chindilla, leutille; syn. de
1.
onomatopée. clcilista. P. écrit chingilla; mais
Chilina, v. ehïlinteha. cela parait être fautif. Cliingil est
Chilista, g. b. lentille, comp. cloche.
ehindilla. CHINDRE, v. ckildre.
Chilkhoi, v. cMlôor. Chindurri, chingiirri, g.
ChilkO, v. ckilbor. chinhaurri, 1. bn. chindv/rri, inurri,
b. inhurri, 1. P. (i. a.), fourmi. pied. Chingil paraît désigner ici
Zoaz nagia chinhaurria gana, Axular, cloche, (comp. cjiinchïld), et sera
p. 36. an. éd. 15. n. éd. Allez formé de l'onomatopée chin et de
paresseux à la fourmi. Pour la la terminaison gil pour egile. Cette
variante de d et g comp. chingar, expression doit être prise du fran-
chinda gupela, diipela. Est-ce que çais où clocher est boiter.
&urri, inkurri serait une forme Chingola, 1. galand; P. bn.
plus primitive dont chingurri, cltin- ruban. Galand est du vieux fr.
kaurri (çh-iuhurrî) sont les dimi- pour garlande, guirlande. v. Littré,
nutifs ? comp. chingar. D. galandage.
Chingar, 1. g. chinda, inhar. Chingor, g. grêlon.
ihar, 1. étincelle; chingar, b. braise, Chingurri, v. chindurri.
charbon. Ihar, dont Axular se sert Chingurritz, v. chindurri.
n'est plus connu aujourd'hui; c'est Chinhaurri, v. chindurri.
peut-être une forme plus primitive, Chinka, 1. bn. mauvaise hu-
variante de inhar, dont chingar meur i a.
(ch-in/iar) est le diminutif; pour Chinka, 2. b. bn. filet, pour
la double orthographe deg et h, pêcher.
comp. iges, ihes; ego, eho ehin- Chio, 1. chira, bn. cautère.
gurri, chinhaurri. Ihar ferait penser Chipa, v. chiki.
à gar flamme; chingar petite flam- Chiphildu, v. chipildu.
me = étincelle; mais il faudrait Chipi, v. chihi.
pouvoir expliquer le prosthétique, Chipidura, v. chiki.
ce que nous ne pouvons pas pour Chipildu,1. flamber un poulet;
le moment; nous avons seulement syn. de chiligoratu, chiphldu,
à signaler un fait très curieux, bu. brûler à l'extérieur.
c'est l'espèce d'échelle de sons qui Chipiraillu, v. cUU.
se retrouve dans chingurri et quel- Chipirodi, v. chiki.
ques autres mots; à savoir: g, h, Chipitasun, v. chiki.
d, n, Chingurri, chinhaurri, chin- Ch:pitu, chipitze, v. chiki.
durri, inurri. Chingar, ihar,chinda, Chira, v. chio.
inhar (nh. port.?); inhara, iha- Chirchil, v. zirzil.
ra, enkara, (nh portugais?) Iges, Chirgil, bn. malpropre, peu
ihes, ines. Et peut-êtren ou in fourni; en parlant des grappes de
devient y, comp. inardun, yardun, raisins; comp. zirzil.
=
inhar eyar. Chiri, v. ziri.
Chingar, 2. 1. bn. tranche de Chiribiri, 1. violon. Dans les
jambon. A Guéthary, du lard. Dial. du P«= Bonaparte se trouve
Chingil, 1. cloche-pied. Chin- chiribiri, bise. syn. de inguma, pa-
gilka jaitstenda, il saute à cloche- pillon.
Chiribikar, 1. joueur de violon Chizki bezkiak, 1. haillons;
A Guéthary, cïdribika.
Chiribika, chiribikar, v. chi.
v. chili.
Chizpildu, 1. P. griller; comp.
ribiri. chipildu.
Chirigoratu, flamber, un
1. Choarre, g. moineau.
poulet; syn. de chipildu. Chocho, v. zozo.
Chiripa, 1. ruisseau. Choil, choilki, v. 8oil.
Chiristatu, chiristatzen, v. Choko, v. zoko.
ziri. Chokon, v. zolo.
Chiritu, v. ziri. Chondor, g. charbonnière.
Chirola, v. chiseu. Chopin, v. zotin.
Chispa, g. fusil. Choratu, v. zoratu.
Chistu, v. istu. Chori, g. b. 1. bu. oiseau.
Géné-
ChistÙ, g. b. ekirola, 1. bn. ralemeut pour les petits oiseaux.
petite flûte basque. Le mot chistu Chori-bnru,
g. b. 1. tête légère.
est de Zarauz; il est accentué sur Choro, v. zoro.
la dernière syllabe chistûa, la flûte; Chorro, g. gouttière, tuyau de
chistua, la salive. On trouve aussi fontaine; v. ehurm.
istu. Chorroin, v. churroin.
CMstu egin, 1. siffler. Chorroch, v. zorrotz.
Chit, g. chito, b. ichit soul. Chort, g. 1. chorta, bn. goutte;
très. CMl ondo très bien. petite quantité; v. churru.
Chita, v. chito, 1. Clwrlafca, goutte à goutte; de
Chitaldi, v. dito, 1. chorta-Ica.
Chitatu, v. chito, 1. Chortaka, v. chort.
Chitcher, v. cMcher. Chotil, v. sotil.
Chitchuketa, bn. travail du Chotin, v. zotin.
laboureur ou de l'ouvrier qui répare Chuchen, v. zuzen.
ou raccommode ses outils'. Chuhandor, bn. arbrisseau
Chithal, bn. terme de mépris rouxà fruits noirs.
pour les petits hommes et les pe- Chuhiir, v. zur.
tites femmes. Chukatu, v. chulhn.
ChitO, 1. g. 1. chila, b. bn. Chukatze, v. chukhn.
poussin. Chukhadar, v. chukhu.
CMtatu, 1. couver. Oilloa chitat- Chukhu, 1. bu. sec, moins ab-
zen dago, la poule couve. solu que idor.
CMtaldi, 1. couvée. g.
Chukatu, chukatze», 1. chukhatu,
Chito, 2. v. chit. bn. sécher, tarir. Noek ttusi zuenean
Chito, 3. g. silence. Rappelle mundua cltukatu zala, g. Quand Noé
l'italien, zitti, zitto. eut vu que la terre était séchée.
Chukhadar, bn. essuie-mains. selon P. Comp. zorro, fourreau,
Chukun, g. propre, élégant. sac, ventre; ainsi churru, zorro
Chulo, v. zulo. désignent un récipient quelconque,
Chupa, g. jaquette d'homme. dans lequel on coule pour ainsi
Chcpatu, g. sucer; de l'esp. dire, ou la farine (trémie), ou l'eau
chupar. (cuve), ou l'épée (fourreau), ou la
Chume, 1. bu. petit; probable- nourriture (ventre). Comparez en-
ment le diminutif eh et hume. core chorro, gouttière dort, goutte;
Aitek eta amek irakhatai behar dioz- churrusia, zurruta, découlant, dé-
kate oraino haur chumei, Pater gouttant; churrupita, averse; tous
Noster, Ave Maria, etc. Les pères ces mots paraissent avoir une ori-
et mères doivent enseigner encore gine commune; mais où la trouver?
aux petits enfants le Pater Noster est-ce chort goutte, ou est-ce ur,
etc. la Vieuxville, p. à 5. eau avec le diminutif ch préfixé
Chur, v. zur, 2. et de là le verbe churretatu, cou-
Churchuri, v. zwr, 1. ler, (mot d'O. selon P.); il y a
Churdak, v. zerdak. ici un obstacle, ce sont les deux
Churhail, v. zuri. r, et bien que l'orthographe bas-
Churi, v. zuri. que soit souvent très arbitraire il
Churimuri, g. zurumuru, b. ne serait pas prudent d'admettre
rumeur vague. Il est curieux que cette irrégularité sans preuves in-
nous ayons ce mot en hollandais contestables.
(schorriemorrie), sans que l'origine Churrupelo, bn trépied soutenant
soit connue, signifiant, canaille; la cuve à lessive; de churru-pe-ko.
un tas de canailles, een hoop schor- ChurrupekOj.v. clturru.
riemorrie. Churrupita, bn. averse. Euria
Churingo, v. zuri. churrupitan ari da, la pluie tombe
Churitasun, v. zuri. à verse; comp. churru.
Churitzaille, v. zuri. Churrustan, 1. bn. coulant
Churnio, g. cheville du pied; continuellement, p. ex. d'un robinet.
syn. de orgatil. Churrusta, bn. zurruta, 1. adv.
Churpail, churphail, v. zuri. en coulant.
Churpatu, 1. P. se courber. Ctiurruta,1. jet d'eau, cascade:
Churretatu, v. *«•». mot d'O. selon P.
CtHirroin, 1. chorroin, bn. pou- Churtch, v. zurtz.
peron de lin. Chut, chutik, chutitu, v.
Churru,1. trémie de moulin zut.
bn cuve à lessive; torrent, cours Chutchur, bn. se dit d'un arbre
d'eau; 0. s'en sert dans ce sens, très chargé de fruits.
D.

Da, 1. g. b. 1.bn. 3 pers. sing. est cependant possible que danik


du prés. de l'ind. de izan, il est. soit une forme indépendante de
Le a de da devient e eu lab. quand danetik et formée de dan-ik.
suivent les suffixes n, et la; ainsi Datiez, g. selon, comme, étant.
den, 1. dan, g. qui est; dena, 1. Andia danez gizonen gaiztakeria.
dana, g. lui ou ce qui est; dela, qu'il Comme la méchanceté des hommes
soit; en g. dala. est grande; de dan-z avec e de
-D~a den~a~
Dena e?'Mt~ pour liaison; litt. par qui est par
lezalu erraitera, =
dire la chose comme elle est litt. l'être = étant; par l'être grande
pour dire comment ost co qui est. la méchanoeié, étant grande, eto.ete.
Betala .régit pour ocla den. Ir- Da, 2. v. ta.
razoina galdatien ùaduzu, fiuiiu non Daiailla,1. 1'. nappe; de l'eojj.
den, Chourio. Si vous demandez toalla.
la raison la voici den à cause de Dagokana, v. egoki, s. v. egon.
non. Zer egin behar du girntino Daiîtf, v. damu.
hatek irakarizen denean, que doit Dakiregi, v jakin.
faire un chrétien quand il se ré- Dako, bn. auge.
veille den-ean, v. Essai, p. 35. Dallu, bn. faux.
Danik, g. b. 1. bn. dès, depuis. Dallarri, pierre à aiguiser la.
Oraindanik, g. orai danik 1. bu. faux; de dallu-arri.
dès à présent, désormais. Il nous Damu, g. b. 1. peine, regret
semble que danik est la contraction 1. bn. dommage; du latin damnum.

de danetik, c a. d. da n tik. Les dial. g. et b. ont danu pour
Pour unir tikà dan il fallait in- dommage, perte. P. cite dainu qui
tercaler le e de liaison danelik ou paraît être inconnu aujourd'hui.
bien supprimer le t, danik; v. Danu de l'esp. dano. Damu det,
Essai, Ch. TI. Aussi Larramendi g. dut, 1. dot, b. je regrette (j'ai
emploie-t-il daneiik, dans le même regret). Nere damuz g. b. à mon
sens. Mundu mundua danelik, de- regret. Damu da, 1. bn. c'est dom-
puis que le monde est monde. Il mage.
Damurik, g. b. à regret; de DEABRu, g. bn. diebru, b. debru,
damu~ïk, et r euph. deabru, diable.
1.
Damutu, damutzen, g. 1. se re- Deadar, v. dei.
pentir damutzen naiz, je me repens. Deatulu, bn. tarière.
Damula&un, g. b. 1. repentir, Debadio, bn. discussion; du fr.
regret; de damu-iasun. débat?
Damukor, g. construit avec egon Debalde, bn. en vain. 1.à
est syn. de damu det damukor l'abandon; de l'esp. de balde, (qui
nago, je regrette; de damu-kor. vient de l'arabe, bâtil, v. Dozy,
Damukok, v. damu. Glos.) pour rien, gratis.
Damubik, v. damu. DEBEKU, g. 1. bn. défense.
DAMUTASUN, v. damu. Deôekatu, debekatzen, g. 1. bn.
DAMUTU, v. damu. debekau, b. (t élidé) défendre.
DAMUTZE, v. damu. Deblacki, DEBLOKI, 1. hardiment.
Damuz, v. damu. Deplauki, bn. complètement, ample-
Dan, v. da, 1. ment. Selon O. dans ses correc-
Danda, 1. bn. pac, l'un des tions au Ms. de P. ce mot est
termes d'uue obligation payable en seulement connuà Sare et Ascain
plusieurs portions et à divers dé. et ne lui paraît pas être bas'.pie.
lai^. Salaberry. 'Aer oriienatuko diozu bada JainJcoaren
Danda, 2. v daiiga. keti nubiihia, hain deblauhi, aatii-
Danetik, v. du, 1. kaùeki eta koniu gidi erabiltzeko
Danez, v. da, 1. usantza dnenari? Axular p. 262.
Danga, b. bn, danda, 1. coup a. éd. Qu'ordonnerez vous à celui
de cloche. qui a coutume de traiter le saint
Dantj, v. damu. nom de Dieu si hardiment, si lé-
Dano, v. no. gèrement (sans souci), et qui en
Danik, v. da, 1. tient si peu de compte? La termi-
Dantzut, dantzuk, etc. v. naison adverbiale est ki; il reste
enznn. donc, deblau, que Chaho voudrait
Darthu, bn. rejeton de souche rattacher au latin debellatus, part.
d'arbre; holl. kreupelhout; terrain de debellare.
en bois taillis où les souches pro- DEBLOKI, v. deblauki.
duisent des arbrisseaux que l'on Deboildu, bn. détruire. Ce mot,
coupe. qui se trouve chez M. Salaberry,
DASTATU, DASTATZEN, goûter;
1. n'a pas l'air basque et fait penser
du prov. gostar. A Guéthary on à débile.
prononce yastatu. v. Y. Debrtj, v. deabru.
Daugin, bn. prochain. Ce mot Dei, g. b. appel, vocation.
a l'air d'être une forme verbale. 1. son. Abranen dega, la vocation
d'Abraham. Mesaren deïa, le son dero, boutiquier. Selon Chaho du
de la messe. Deïez dagoia, P. il lat. tentorium.
l'appelle. Zure deïa du, il vous ap- Dendatu, b. 1. se. parer.
pelle. Ces exemples prouvent que Dexdatc, v. dendari.
le verbe dérive du substantif et Deplauki, v. deblauki.
non le subst. du verbe. Deritzat, v. eritzi.
Deitu, deitzen, g. b. 1. deilhu, Desafia, bn. desafio, 1. défi.
bn. appeler. DESENKUSA, 1. (i. a.) bn. excuse.
Deadar, g. diadar, b. cri; deya- On dit plutôt aujourd'hui deskusa.
dar, 1. alarme; deihadar, bn. tocsin. Deskansu, 1. bn. repos; de l'esp.
La terminaison est obscure. descanso.
Deithore, 1. lamentation pour les Destatu, destatzen, 1. mirer.
morts. Destarratu, v. desterru.
Deithoratu, 1. deithuralu, bn. té- DESTERRU, 1. exil; de l'esp. des-
moigner du regret à la mort de tierro.
quelqu'un. Desterratu, 1. destarratu, bn.
Deihadar, v. dei, exiler, esp. desterrar.
Deiniiu, bu. adresse pour le tra- Destarta, 1. rustre, lourdaud;
vail. Comme on prononce quelque- i. a.
fois d comme y (dj) comp. dostatu, Deunge, b. mauvais. Bardin
etc. il est probable que dein.Au est urten daike guraso onelatik semé
une corruption de génie. deungiak, également d'un bon père
Deino, v. Tio. il peut provenir de mauvais fils.
Deithore, v. dei. Est-ce que deunge serait une va-
Deithoratu, deithuratu, v. riante de donge qui est don-ge, pas
dei. saint =
mauvais.
Deithu, v. dei. Deus, 1. bn. quelquechose. M.
Deitu, deitze, v. dei. Salaberry se trompe quand il dit
Deitzi, v. jeizi. que deus signifie, rien; pour cela
Dema, g. gageure. i] faut encore la négation. Deus
Demboea, g. 1. dempore, b. guziak, 1. toutes choses.
temps. Eue deusak. 1. mes petites affai-
DEMONTRIA, 1. bn. interjection res. Baduzu deusii?avez-vous quel-
d'étonnement; peste! Ce mot n'est que chose.
pas basque; mais d'où vient-il? Deusez, 1.bn. rien. Deux ezla,
DEMPORE, v. dembora. ezta deusii, il n'y a rien.
Den, dena, v. da, 1. Hzdeus, 1. bn. vaurien
Denda, bn. constipation. Ezdeuskeria, 1. bn. ineptie, action
DENDARI, g.1. bn. tailleur, coutu- faite par imprévoyance.
rière. Il nous semble de l'esp. ten- Deyadar, v. dei.
Di, r. dik. ta ou eta (e de liaison) et led
Dia, g. multitude. En g. dia devient t (v. Essai, Ch. II), etatik.
n'est en usage que dans les com- Dilinda, 1. crochet; dilindan,
posés nous ignorons si dia se bn. en suspens.
trouve dans les autres dialectes. Din, g. juste. Âsko diha det,
Diako, g. pluriel; de dia-ko. j'en ai assez.
Diatu, diatzen, g. peupler. Din dina, justement.
Diazkitu, diazkitzen, g. mul- Dindez, à proportion. Le dparait
tiplier. être euphonique.
Diadar, v. dei. Dindez, v. din.
Diako, v. dia. Dino, v. no.
Diatu, diatze, v. dia. Dionez. g. selon de dio-n-z et
Diazkitu, diazkitze, v. dia. e de liaison selon que il dit.
Diebku, v. deabru. Diriala, b. Le dial. b. inter-
BraAKU, v. diru. cale un i quand la et
n suivent;
Dik, g. 1. bn. di, b. de, dès, diriala correspondà dirala, qu'ils
depuis; le d se chauge en t. selon sont; et dirian à diran, qui sont.
les lois phonétiques, v. Essai, Ch. Dirian, v. diriala.
II. Dik indique toujours une idée Diru, g. b. 1. bn. argent (mon-
de mouvement (par opposition à go), nayé). Selon Chaho du lat. dena-
au propre et au figuré. Irten naiz rium en passant par diltaru. soul.
eclietik, je sors de la maison. Ezta, Il nous semble plutôt de l'esp.
gizona ogi beretik biziko, Matt. IV. dinero. La mutation den en h se
4. l'homme ne vivra pas de pain retrouve encore dans liho, de l'esp.
seulement. Noiztik, g. depuis quand. lino. En bise, o devient régulière-
JErnendik zazpigarren egunean, g. ment u quand suit l'article; dinero
oraieik zazpigarren egunean, 1. d'ici est donc devenu diherua (forme
ou d'à 'présent au septième jour, hypothétique) dilearua, dirua; si le
c. a. d. après sept jours. mot soul. dilearu, de Chaho, existe,
Dik – ra, g. après. Kucfum sartu il n'y a rien à dire, mais s'il n'existe
zanetik vrte betera, une année pleine pas, ce qui n'est pas impossible,
après être entré dans l'arche; on la contraction de diherua en dirua
ne peut traduire ceci littéralement; expliquerait tout aussi bien, si non
à peu près une année pleine de mieux, la forme actuelle.
ou dès (du moment de) leur entrée Dirudienez, v. indi.
(sartu zan, ils étaient entrés), dans Distia, 1. bn. splendeur. Ou
l'arche. Quand dik doit exprimer dit à Guéthary, dislira; il paraîtrait
le pluriel ou l'indéfini, on y donc que ler s'est perdu.
ajoute, comme cela a lieu avec les Distiatu, di8tiaizen, g. 1. bn.
autres suffixes. (v. Essai, p. 50), briller, reluire.
Distiadura, 1. bn. lueur. k pourg après une voyelle; v. Essai,
Distiadura, v. distia. ch. II. mauvais destin, mauvaise
Distiatu, v. dietia. chance. V. Pr. d'O. 117. dohacaiz
Distiatze, v. distia. dunac, celui qui a mauvaise chance
DITHARI, 1. bn. dé à coudre; du = le malheureux.
lat. digitale, ou de l'esp. dedal. Dohainik, 1. gratuitement; de
Dithi, titi, g. b. 1. bn. teton, dohain-ik.
mammelle. Ce mot se retrouve dans Doain, v. doai.
presque toutes les langues indo-eu- Doaitstj, v. doai.
ropéennes, titthe, grec ziza, ancien Doakabe, v. doai.
haut. al', teta, prov. et esp. tette, DOATSU, DOATSUTASUN, v. doai.
,fr. v. L. R. et Diez, E. W. S'il Dohain, v. doai.
était permis de juger par la forme, Dqhakabe, v. doai.
les basques auraient pris leur mot Dohakaiz, v. doai.
du grec. DoHA7N, v. doai.
Doai, DOAIN, g. doain, dugai, b. DoHATStr, v. doai.
dohain, 1. bn. Selon Chaho dohàh, DOHAXU, DOHAXUTARZUN,V. doai.
duhan, soul. Don, destin; esp. de- Doi, 1.bu. juste, proportionué,
stino, dones; du lat. donum, avec à propos. Zure doia har zazu, bu.
mutation den en h, (v. gïliat, tiho, prenez juste ee qu'il vous fml.
diharu) et de la finale m en ». Raldin dotez banura, guti badnzu,
Chaho se demande si le e&t à sa emozuguti. Ax. 22i). Si voua êtes
place dans dohain, puisqu'on ne le juste, si vous avez peu, donnez peu.
prononce pas; il nous semble qu'il Doi doia, 1. bn. tout à l'heure,
serait mieux d'écrire doJiam sans à peine; cette expression ne se
i, du moment que le n a le tilde, rapporte qu'au passé; doi doia joan
n-,i indique le son mouillé de n da, il est à peine parti, il est parti
et l; in et il, correspondent à l'esp. tout à l'heure. En g. b.doi doia
n et 11; comp. bano et baino, zain signifie, à peine, avec difficulté.
et zan, etc. etc. Doi doia irabazi du, il a gagné
Doaitsu, g. doltatsa, 1. dohaxit, avec peine.
bn. heureux; de doai-tsu. Doiaz, bn. avec mesure, avec
Doatmtasun, g. 1. dohazutarzun, économie.
bn. bonheur, en style d'église; de Doiaz, v. doi.
doatsu-tasun. Doidoia, v. doi.
Doakabe, g. 1. dohakabe, bn. mal- Doillor, v. dolor.
heureux de doai-gabe;k pour g Dollor, v. dolor.
après une voyelle, v. Essai, Ch. il. Dolor, g. dollor. b. doillor, 1.
Dohakaiz, malheur; de dohain- En g. et b. vil; en 1. doillora, un
gaitz chute de n, comp. dokatsîi, drôle, un bon compagnon, P. Selon
Chaho du latin dolus; la termi- verbal; le d devientt selon que
naison or reste sans explication. les lois phonétiques l'exigent, he-
DoLU, 1. bn. deuil; de dol, deuil. baindu, galdetm, etc. etc.
v. L. R. Du, 2. 3 pers. sing. du présent
Dolutu, dolutzen, 1. bn. se re- de l'indicatif: il a. Quand du est
pentir. suivi du relatif n, on écrit duen
Dolugarri, 1. bn. digne de pitié; (comp. dun), qui a.
de dolu-garri. Duen, v. du.
DOLUGARRI, V. dolu. Duga, 1. douve; du prov. dogua.
DOLUTU, DOLUTZE, V. dolu. Dogai, v. doai.
Domu, 1. empeigne de soulier. Duhan, v. doai.
Dox, 1. bn. Ce mot est pris de Dun, Cette terminaison se re-
l'espagnol et correspond daus les trouve dans tous les dialectes et
composés à Saint; Dona Phalen, sert à former des adjectifs; elle
bn. Donpalayoa, 1. St. Palais (ville). est composée de du, il a, et den
Donostia, St. Sébastien, de Don- relatif, qui, que; qui a. Ainsi,
Esteban. aurdun, qui a enfant = enceinte;
Donge, b. mauvais; de don-ge biotzdun,- qui a coenr = courageux,
pour gabe; litt. pas saint on trouve etc. Quand dun n'est pas une ter-
aussi denuge pour mauvais, c'est minaison, un ccrit ituev, qui a.
probablement le même mot. Dupela. v. dupha.
Doxgi., v. don. Duplia, 1. bn. duphela, dupela,
Dorpe, 1. bn. rude, pénible. – gupela, 1. tonneau. 0. écrit tupa,
1. fier, enflé d'orgueil; de l'esp. selon P. Pour la variété d'ortho-
torpe. Eriiasun dorpea, rude ma- graphe, comparez oMndurri, chin-
ladie. gurri; chindar; chingar. Est-ce qu'il
Doere, g. 1. bn. tour, de l'esp. faudrait rattacher duga douve à
torre. dupha? L'origine de douve est in-
Dorthollo, bn. grossier, in- certaine v. Littré, D., Diez, E.
flexible. W.; Brachet, Dict. Etym.
Dosta, v. gozo, 2. Duphin, v. dupzn.
DOSTATU, DOSTATZE, V. gOZO, 2. Dupin, tupin, 1. duplain, bn.
DOSTETA, V. gozo, 2. tupin, b. pot en fer dans lequel les
Dkago, 1. bn. coup à boire; de paysans font la soupe; par mé-
l'esp. trago. thaph. homme lourd.
DRAYA, 1. bn. grenaille, petit Dura, terminaison qui est de
plomb de chasse. Ce mot n'est pas tous les dialectes et qui sert à
basque, mais d'où vient-il?î former des substantifs; disdadura,
Du, 1. Suffixe qui dans tous hebaindura, etc. Il est difficile de
les dialectes sert à former l'adjectif décider si cette terminaison est
prise de l'espagnol p. ex. cortadura, Durdusiatu, menacer, frôler.
coupure; cornadura, couronnement, Durduziatu, v. durdusi.
etc. ou si elle est basque. Dans Durduzatu, v. dardurika.
un mot comme epelduna, attiédisse- Dutchulu,l.bn. robinet, ouver-
ment, de epel tiède, elle pourrait ture d'un vase. Il nous semble
être basque; nous choisissons epel- qu'étymologiquement ce mot indi-
dura, puisque epeliasun, tiédeur, que l'orifice du canal ou du goulot
existe aussi; ra, est vers et indi- d'un vase, iuto-chulo, tuyau-trou.
querait peut-être ici le "devenir" Nous avons en hollandais exacte-
tiède, l'attiédissement; chipitasun, ment le même mot tuitgat; et tuit,
petitesse, chipi'ura, rappetissement, tout seul, indique goulot, seulement
le devenir petit; eztidura, le devenir d'une théière ou bouilloire; on
doux, l'adoucissement. dit le cou (hais) d'une bouteille.
Durdurika, bn. bruit sourd. Il est curieux que le verbe holl.
Durdurikatu, chanceler. On dit tuiten, et le basque lutatu sigui-
plutôt dwrduzaiu. fient le premier tinter (les oreilles),
Durdusi, 1. menace. et le second corner aux oreilles.
E.
Ea, g. bn. si. On trouve aussi
1. Erabaki, g. erabai, b. décider;
eya, et à Guéthary ean. Galdetu dit de erazo-ebalci. Les verbes couper,
ea ettorrïko zeran, g. il m'a de. trancher, pour ,,déoider" se re-
mandé si vous viendrez. NaM nuke trouvent dans plusieurs langues;
iakin ean Bidarten izatu zaren, je mais pourquoi le nom verbal a-t-il
voudrais savoir si vous avez été à la forme d'un causatif en basque?
Bidart. Ebakitze, v. ebaki.
Ea, g. b. 1. Jiea, bn. or, sus Ebaska, v. elatsi.
voyons! commençons! esp. bamos! Ebatsi, ebatsten, 1. ebarci, bn.
Bal egiten ote dezun, voyons si voler, dérober.
vous le faites. Ea eder dala! voyez Ebaska, 1. bn. à la dérobée.
qu'il est beau! Epaixka, syn. de ebaska; mot
Ean, v. ea. d'O. selon P.
Ebai, v. ebaki. Ebatste, v. ebatsi.
Ebaki, ebakitzen, g. 1. bn. Ebaxi, v. ebatsi.
ebai, epaki, b. couper. Le dial. b. Ebiakoitza, egiakoitza, bn.
contracte souvent la dernière syllabe samedi; syn. de larumbaia.
des formes verbales aitu = aditu; Ebilli, v. ibilli.
echan = echeden ein = egin. Il Echadi, v. eche.
est curieux que les dial. basq. Echagun, echaguntz, v. eche.
fr. aient choisi cette forme con- Echalde, v. eche.
tractée pour signifier spécialement Echan, v. icheden.
couper le blé. Echaon, v. icheden.
Bpai, epaitzen, 1. ep/iai, ephaitzen, Echato, ECHATZEN, 1. lancer; de
bn. couper avec la faux ou la l'esp. echar.
faucille; v. l'art. ci-dessus. Ecbe, g. b. etche, bn. mai-
1.
Epaille, 1. ephaille, bn. faucheur, son. Selon W. v. Humboldt. Priif.
moissonneur; de epai-ille pour egille. der Unters. etc. etc. de ichi, fermer;
Epailla, g. b. le mois de mars; ce qui est très probable; Larra-
de epai {epa&i) -illa. mendi donne aussi ichea, maison.
Echetar, g. ceux qui habitent la Edanerazo, g. b. edanazi, b. edan-
maison; correspond exactement à arazi. 1. bn. Selon Sal. edadan, bn.
l'all. hausgenosse; de eche-tar. faire boire, abreuver; de edan-erazo.
Echola, et par contraction chaola, Edari, g. b. 1. bn. boisson.
g. chabola, b. etehola, 1. bn. cabane; Edale, g. b. 1. buveur; de edan-
de eche-ola. le; pour la chute de n, v. Essai,
Etchechka, 1. bu. maisonnette; de Ch. II.
eiehe, avec le diminutief eh. Edatoki, g. abreuvoir; de edan-
Echeko, g. b. adj. domestique; toki; chute de n, v. Essai, Ch. II.
de eche-ho. Egarri, g. b. 1. bn. soif. Ne
Echekoak, 1. bn. syn. de echetar faudrait-il pas placer ce mot ici
du moins à Guéthary; plur. de comme dérivé de edan-garri ? porté,
echeko. enclin à boire = soif. La contrac-
Echejaun, g. echagun, b. maître tion peut paraître violente, mais
de la maison de ecJie-jaun. elle n'est pas isolée; comp. emeretzi
Etcheho andere, 1. bn. dame de pour amar bederatzi, erle pour er-
la maison; de eche-ho-andere. M. raile, etc. C'est un adjectif employé
de Chanrencey écrit etchekanderia, substantivement comme tant d'au-
(Recherches sur les noms d'animaux tres adjectifs; la forme l'indique,
etc.) et se figure quek est une et aussi l'emploi: egarri naiz, j'ai
lettre euphonique. soif c. a. d. je suis altéré. En
Echalde, g. etchalde, 1. bn. echa- anglais ou ne dit pas non plus,
guntz, b. propriété, ferme; de eche- j'ai soif; mais, je suis alteré, 1
alde et echagun-tzat. am thirsty.
Echadi, g. lignage. Egarsu, 1. bn. soif; syn. de egarri;
Etehesartze, bn. trousseau: de de egarri-su pour tsu; Chourio
eiche et probablement de sartze, subst. écrit egartsu. Si notre supposition
verb. entrer;l'entrée en ménage. par rappoit à egarri est fondée, il
Elchikhertze, bu. visite domici- faut croire que egarau a été formé
liaire de etche-hertzte? du nom verbal egarri-tu, ou bien,
Echeden, v. iclteden. que ce mot est d'une date plus
Echejaun, v. eche. récente, et que la terminaison tau,
Eeheki, v. ich- su, y a été ajoutée, après qu'on
Echeko, v. eche. eût oublié que garri en avait déjà
Echetar, v. celte. fait un adjectif; la première hypo-
Echoik, v. icheden. thèse (l'adjectif du verbe) nous
Echoin, v. icheden. paraît la plus vraisemblable. Quoi-
Echola, v. eche. que étant décidément un adjectif,
Edale, v edan. egarsu s'emploie substantivement.
Edan, edaten, g. b.1. bn. boire Egarsua badut, j'ai soif.
Egarritu, egarritzen, b. I. bn. Ederexi, v. eder.
donner soif. Edergallu, v. eder.
Egargarri, b. qui donne soif; Ederki, v. eder.
du nom verbal egarri-garri. Ederkitasun, v. eder.
Egarridura, bn. sentiment caché Edertasun, v. eder.
de haine; egarri-dura. Edertatu, v. eder.
Edanarazi, v. edan. Ederto, v. eder.
Edanazi, v. edan. Edertu, v. eder.
Edanerazo, v. edan. Edertze, v. eder.
Edaran, v. edan. Ediozoin, v. edo.
Edari, v. edan. Edireite, v. eriden.
Edasi, v. erausi. Ediren, v. eriden.
Edasle, v. erausi. Edo, g. b. 1. bn. ou; b.
Edaste, v. erausi. sans doute, par hasard.
Edate, v. edan. Edozein, g. 1. edozen, b ediozoin,
Edatoki, v. edan. bn. quiconque, quelconque, quel-
Ede, g. kede, 1. bn. courroie, qu'un, chacun; de edo-zein. Edo-
lanière; dans le Labourd surtout zenek daki errazago dana gauzia
pour attacher le joug. esaien egilen daTio, b. chacun sait
Edegin, b. hedaiu, kedalzen, 1. qu'il est plus aisé de dire que de
bn. étendre, s'étendre. faire une chose
Hedadura, bn. étendue; heda-dura. Edola ere, 1. ou du moins.
Edegin, v. ede. Edoi, v. odei.
Edeki, edekitzen, bn. ôter. Edola ère, v. edo.
Edekitze, v. edeki. Edoski,, edoskitzen, 1. sucer,
Eder, g. b. 1. bn. beau. téter; i. a. On dit aujourd'hui
Edertasun, g. b. 1. beauté. erauskitv,, dumoins a Guéthary,
Ederki, g. 1. ederto, b. adv. agréa- pour téter, en parlant de^ animaux;
blement, joliment. ceci nous paraît être le causatif
.Edertu, edertzen, b. 1. bn. eder- erazo-edoski, dont led s'est perdu
tatu, 1. embellir. en lab. Larramendi donne eradoski,
Ederets, edereisten, 1. (i. a); P. eredoski.
ederexi, bn. trouver agréable, ac- Edoskitze, v. edoski.
cueillir, agréer; de eder-etsi. Guero Edozein, edozeh, v. edo.
ere ederetz dut, enfin il m'a agréé. Eduki, v. euki.
Ederkitasun, 1. bienséance; de Edur, v. elur.
ederki-tasun. Ega, v. ego, 1.
Edergallu, 1. bn. ornement; de Egargarri, v. edan.
eder ? Egari, egarten, 1. user..
Ederets, v. eder. Egarri, v. edan.
Egarridura, v. edan. temps réguliers. En bise, egin sert
Egarritu, v. edan. comme auxiliaire, il egiten dau ari-
Egarritze, v. edan. mea, il tue l'âme; lotsatu egin naz,
Egarsu, egartsu, v. edan. j'ai eu honte. Ceci indique claire-
Egarte, v. egari. ment la nature de quelques uns
Egatu, v. ego, 1. des noms verbaux basques, c. a.
Egatze, v. ego, 1. d. qu'ils sont des substantifs ou
Egazkin, v. ego, 1. des adjectifs. La même chose se
Egazti, v. ego, 1. retrouve dans d'autres langues; en
Egi, v. hegi, 1. français p. ex. le verbe ,,rendre" peut
Egia, g. b. 1, bïi. vérité. La être comparé à egin; rendre mou
ressemblance entre egia et ekia soleil, amollir; rendre petit, rapetisser; etc.
permettrait peut-êire de les con- et plus exactement en hollandais
sidérer comme ayant une origine ou en allemand où l'on se sert du
commune. L'idée abstraite de vérité même verbe qu'en basque; holl.
a pu être exprimée par lumière. maken ail. machen egin dood
Comparez M. Renan, Hist. gén. maken, ill egin, faire, rendre mort,
des langues sém. p. 22. 23 où l'au- tuer; krom maken, plier; faire
teur dit ,,1'idée du vrai se tire de rendre courbé; dood et krom sont
la solidité, celle du beau de la des adjectifs, mort et courbé. Open
splendeur," etc. maken, rendre ouvert = ouvrir;
Egiazko, g. b. 1. bn. vrai, véri- =
toe maken, rendre fermé fermer.
table de egia-z-ko. Toutes ces expressions peuvent se
Egiazki, g. b. 1. bn. véritable- rendre par de véritables verbes;
ment de egia-z-ki. toe maken = sluiten; dood maken =
Egiaz, g. 1. egijaz, b. en vérité; dooden open maken = openen;
de egia-z. mais dans le langage ordinaire on
Egiati, 1. egiti, b. véridique. préfère les formes composées, adj.
Egistatu, egistatzen, g. vérifier. adv. ou participe et auxiliaire.
Egiakoitza, v. ebiakoitza. Erugia, g. b. erain, b. egin arazi,
Egiati, v. egia. 1. faire faire. b. mouvoir.
Egiaz, egiazki, v. egia. Egille, g. b. 1. eginzale, egile,
Egiazko, v. egia. bn. faiseur, g. créateur; de egin-
Egijaz. v. egia. le pour zale. Il nous semble que
Egikizun, v. egin. M. Salaberry a raison eu considé-
Egile, egille, v. egin. rant le comme syncope de zale.
Egin, egiten, g. b.1. bn. géné- Egille, à son tour, devient termi-
ralement contracté en bise. en ein; naison, mais dans la forme syn-
faiçe. L'impératif, le prés. et copée, ille; baeherille, potier, de
l'imp. du subjonctif sont les seuls bachera-egille. Pour la chute de»
v. Essai, Ch. II. Bete egillea eza- ukan dute, Luc. XX. 26, Test.
gutzeko eta maitatzeko, pour con- Rochelle; et il ne purent pas trouver
naître et aimer son créateur. à redire à ses paroles.
Eginbide, (mieux egimbide) g. 1. Ezin ikusia, g. la haine.
bn. egmbidera, b. imbide, bn. de- Ezin eramana, g. l'envie.
voir de egin-bide, Cette fois c'est Ezin eraman alako, g. insuppor-
le bn. au lieu du bise. qui sup- table litt. de manière qui ne peut
prime le g. être supporté.
Imbidezu (mieux tsu ou su) bn Ezin esan al adina, g. inombra-
honorable, disposé à remplir ses ble; litt. autant que ne peut être
devoirs; de imiide-tsu. dit.
EgitTàzun, g. 1. qui peut sefaire- Eginal, v. al.
La terminaison est obscure elle Eginbide, eginbidera,v.egin.
paraît être une forme verbale; M- Eginkizun, v. egin.
zun indique un futur esankizun, Eginzale, v. egin.
g. ce qui se dira; etorhiztm, ce Egiramu, v. egin.
qui viendra; ce qui peut venir. Egistatu, v. egia.
Egikizun, b. occupation; v. ci- Egistatze, v. egia.
dessus eginkizun. Le bise, a mieux Egiti, v. egia.
observé les lois phon. en élidant Ego, 1. g. b. hegal,1. bn. aile.-
n devant k, v. Essai, Ch. II. Ta 1. nageoire; comme l'esp. ala pour
anima geyagogaz bere egikizunari nageoire, tandis que les basques
jarraituteko, et pour poursuivre ses esp. ont isatsa. Le o du guip. et
occupations avec plus de zèle. bise. ego, ne se retrouve dans
Egimmu, 1. action faite par os- aucun dialecte, ni dans aucun
tentation mot d'O. selon P. de dérivé.
egin – ? Hegaldatu, hegaldatzen, 1. bu.
Ezin, en g. et 1. avec l'art. ezina s'envoler, voler; de hegalmais
impossible. Il nous paraît plus d'où vient le d? comp. egatu.
que probable que ezin se compose Egatu, egatzen, g. egaz egin, b.
de ez-ein pour egin. Le bise. écrit voler. Il est difficile de décider si
généralement ein, et le bn. a fait egatu vient de ego, ou ego de
la même contraction dans imbide, egatu; egatu pourrait dériver de
v. ci-dessus. ega, g. qui signifie vol; de là aussi
Dans tous les dial. g. b. 1. bu. le bise. egaz egin faire, (prendre)
ezin, accompagné des terminaisons vol, c. a. d. voler; cependant il

pui
auxiliaires, correspond à, ne pas semblerait que le mot pour aile a
pouvoir. Ezin det, je ne pfe^ilèr^- "tKL exister avant celui de vol; et
Ezin joan naiz, je ne puis artssi le verbe voler, avant le sub-
Eta ecin haren hitza reprêlïendtiu ^taritif* vol. Faudrait-il peut-être
J
rattacher tous ces mots au radical sanean, Luc. XII. 55. Test. Ro-
ig? d'où ltegi, dont ou aurait pu chelle. Et quand le vent du midi
former hegi-alde-iu, (hypothétique) souffle.
puis hegaldalu, et enfin le substantif Ego, 3. egotzen, g. eyo, eyoten,
hegal nous aurions alors en même b. eho, ehotzen, 1. bn. moudre.
temps l'explication du d dans he- 1. digérer, rouer de coups; quelque
gatdatu. chose d'analogue en fr. moulu,
Ega, v. ci-dessus. pour: abîmé de fatigue. Le subst.
Hegatz, 1. (i. a.) hegax, bu, plume.verbal en lab. est aussi ehoiten, du
En g. ce mot n'est pas ou n'est moins P. cite: e/witeko gaitza, dur
plus connu; on emploie luma. de à digérer.
l'esp. pluma; avec aphérèse du p Egoi, v. ego, 2.
pour éviter le son pi qui n'est pas Egoille, v. egon.
basque. Larramendi, il est vrai, Egoite, v. egon.
donne egatsa, mais on ne sait jamais EgOitste, v. egotzi.
s'il cite un mot guip. ou bien d'un Egoitza, v. egon.
des autres dialectes. La terminaison Egoki, v. egon.
tz n'est pas claire. Egon, ou egotu, ou egondu,
Egazii, g. b. heqatstin, 1. bn. egoten (egoiten 1.) g. b. 1. bn. Le n
oiseau. M. Fabre (Guide de la est élidé devant t, v. Essai, Ch. II.
conv. fr. basq. Bayonne 1862), En g. b. être, rester, attendre. En 1.
écrit egaxkin. bn. rester. Les basq. esp. s'en ser-
Egazti, g. b. pourrait être un vent pour "être" à l'imitation des
participe couvert de plumes, l'angl. espagnols, quiemploient,,estar" pour
feathered; le fr. plumé exprime être; egon exprime seulement être,
par hasard exactement le contraire; sans relation d'un datif; dembora
comp. les participes (adj. verbaux) ederra dago, le temps est beau.
autsi de auts; etsi de es; ichi de Egon se conjugue des deux ma-
n
ich; etc. Le a la fin de hegats- nières, nago, ago, dago, etc. et
tin, ferait penser que egaxkin est egoten naiz; l'impératif est ago,
peut-être une forme mieux conser- zagoz, reste, bego, qu'il reste, etc.
vée pour egatz-egin, (k pouraprès Benetako erruki ta amodyua, da-
x = tz) fait (de) plume = oiseaugoz. b. la véritable compassion
nous ne connaissons qu'un exemple et le (véritable) amour sont.
de permutation de k et t, c'est Egon zaite piska bat, g. attendez,
atzen et azken, et encore c'est plu- restez un peu.
tôt tz pour zk. Toutes ces formes Egon aldia, g. b. visite.
restent donc très incertaines. Egoitza, 1. bn. egongia, bn. de-
Ego, 2. egoi, b. hego, 1. bn. meure de egon-tegia egoitza, le
g.
vent du midi. Ela hegoac draun- subst. verbal; comp. aditza.
Egoille, celui qui aime à rester
1. Egondu, v. egon.
à la maison; de egon-le pour zale; Egongia, v. egon.
n élidé, v. Essai, Ch. II. La ter- Egorri, v. igorri.
minaison ne peut être ille, syncope Egortzi, b. infecter.
de egille, comme dans &a:eA~ Egosi, egosten, g. bn.
b. 1.
le sens l'indique; est donc ici En g. b. cuire; en 1. bn. bouillir.
pour donner le son mouillé à En lab. on ne prononce géneja.le-
Egoki, g. b. 1. importer (verbe ment pas le g. Haragi egosia, 1.
unipers.) appartenir, concerner, con- la viande bouillie. Gizon ~o~M,
venir. Dagokit niri, il m'importe. l'homme bouillant, mauvais; bn.
Eta OM~tMKMM ez dagokion erdi dissimulé.
c~M~ !~MM zuenean, Lardizabal. ~<M~M!, bn. décoction de <yoM-
Et l'ayant vu (Noé) à moitié nu, egin.
ce qui ne convient pas à la dé- C~OM, digérer. Selon W.v.
cence. ~o~ a toujours un datif Humboldt, de ch-egosi, réduire en
inhérent et est employé comme en bouillant; klein kochen.
esp. estar (être), ou l'anglais to be, Egoskin, v. eyo~.
avec un participe présent. Auzoko Egoste, v. egosi.
gizona <&o~ b. l'homme Egote, v. egon.
du voisinage me demande toujours; Egotsle, v. egotzi.
litt. m'est toujours demandant; Egotu, v. egon.
me esta siempre pidiendo; is al- Egotze, v. ego, 3. et egotzi.
ways asking me. Egotzi, egotzen, g. b. egotze,
Egoki, g. b.
à propos, propre &, cyOt~M, bu. lancer, jeter. Selon
capable. egokia zera au ~~o, M. Salaberry faire descendre; mais
vous êtes capable de faire cela. egotzi n'a pas La forme d'un cau-
Comme substantif: propriété, capa- satif. P. cite ekoizlea, jeter le fruit
cité. Gizonen egokia, le propre des de quelque arbre; ceci est évidem-
hommes, c'est. Dagokana, g. con- ment le même mot; il, cite en-
cernant c'est la 3 pers. sing. du core, egoistea, l'avortement.
prés. de l'indicatif de egoki, avec Sugeari errua egotzirik, g. jetant
datif de la 3 pers. à lui, il con- la faute sur le serpent. Baldin
(à) lui; plusn relatif: qui Jaincoaren MMM &S/M ~O~S~
cerne
concerne (à) lui; plus l'art. a; ce eure buru ~c!; Test. Rochelle.
qui le concerne = concernant. Matt. IV. 6. Si tu es le fils de
~:&M'0'<«Ao MfM bat JMMMM ~M<M- Dieu jette-toi en bas.
rekiko devozioari dagokana, pour ~o~ jeteur; de egotzi-le.
publier un livre concernant la dé- Eragotzi, g. b. surprendre, ar-
votion au coeur de J. C. rêter, empêcher. – 1. jeter par terre,
Egon aldia, v. egon. ébranler, secouer; de erazo-egotzi.
Eguaize, v. egun. jusqu'au, jusque vers le ciel; on-
Eguanz, v. egun. damen au egin zanerano, jusqu'à ce
Egubazten, v. egun. qu'était faite cette destruction;
Egubena, v. egun. .M)t, 3. pers. sing. imparf. et 7-MO.
Eguerdi, v. egun. M. le capitaine Duvoisin, dans une
Egun, g. b. 1. bn. jour; – L critique de notre Essai de gram-
bn. aujourd'hui. j%'KM en, bonjour. maire, déclare, sans la moindre
~M~am~o, g. eguniango, b. quoti- hésitation, que "le prétendu suf-
dien egun-ean-go. v.Essai, 49, note 1. fixe Mac n'existe pas" Ceci est
~«~ g. b. 1. bn. midi; de clair, mais ne prouve pas pour la
egun-erdi. Le u doit être conservé perspicacité de l'auteur, auquel
et prononcé ici, puis qu'il appar- échappe un mot d'un usage si fré-
tient au radical. quent et cela encore dans sa propre
~MCMM, g. b. aurore; de <ttm-tMM'. langue! Autant vaudrait nier que
sentia, g. b. aurore. ,,jusque" existe en français. Un peu
Eguraldi, g. b. egurealdi, 1. P. plus loin dans la même brochure
(i. a.) temps; de ~MM-sMt. ~M- M. D. se demande si la variante
raldi ederra, le beau temps. La r pour d existe On a vu plus
mutation den en r est rare, sinon haut si elle existe. Quand on en
entièrement exceptionnelle. est encore à se demander de pa-
.E~<&MO, g. <~wta'f!M!o, 1. bn. reilles choses on ferait mieux de
jamais, comme dans: l'avez vous ne pas se charger d'écrire des cri-
jamais vu; et plus exactement, je, tiques linguistiques. En&n M. Du-
ail. ever, ang. Litt. jusque est jour. voisin, qui sait si bien sa langue,
Dans notre, Essai, p. 8. nous avons a eu la bonté de nous corriger et
décomposé ce mot en egun-rano, de nous dire que egundano est la
jusqu'à-jour, en admettant la mu- contraction de egunera dino.
tation de r en d, mutation incon- Ceci est une nouvelle erreur; si
testable dans tous dialectes basques egunera dino donne une forme syn-
erasi,e~ ideki, ~M~M~ copée, ce n'est jamais eyM~a~MO,
~O~O~St~ 0!t; ~Mt& Msra; mais eguneraino, par suite de la
ichedon, icheron; <M~M(~i!, ~m~ chute du d, et puis e~Mae~~o mais
etc. ~sKo est formé de ra, vers et ao, ceci prouverait justement le con-
jusque; ces deux suffixes se ren- traire de ce que M. D. a voulu
contrent séparés, comme dans: prouver, c'est-à-dire qae MMO n'exis-
ecltera, vers la maison; ara, vers te pas. M. D. paraît croire qu'on
là; o?MMO, jusqu'ici; o~MO (orain, entend par contraction la dispari-
or<M-<to), jusqu'à, présent; ou unis, tion arbitraire de quelques lettres
comme dans: e~~sMo, jusqu'à, (era) et l'introduction de quelques
jusque vers la maison; ~'M~M, autres (a après d) Laissons cela.
Il n'y a donc aucun doute que fait mention d'un travail (le verbe
M;MC existe, mais il nous semble basque) du prince L. L. Bonaparte,
aujourd'hui que e~MM~Mp, doit qui paraît partager l'opinion de
s'expliquer d'une autre façon et Darrigol et expliquer ~M, comme
mieux; savoir de ~u~c, jus- étant une contraction de ra-dino;
que est jour. Ceci laisse parfaite- dino pour dan-oro, "tout ce qui est."
ment intact ce que nous avons dit Notre article est déjà assez long
par rapport au suffixe ~a~o. No- et nous croyons avoir prouvé que
tre supposition nous paraît d'au- cette étymologie est au nombre de
tant plus probable, qu'elle nous celles, où le hasard joue un beau-.
donne l'explication de la forme dino, coup plus grand rôle que la nié-
qui est restée obscure jusqu'à pré- thode. En admettant même la chute
sent. Le a de da, il est, devient de or, nous n'avons l'explication,
e quandn ou suivent; ainsi ni du changement des voyelles
<&{-m fait den; da-la faites, etc.; (J<MO, deno, dino), ni de l'n mou)He.
da-no peut donc être devenu deno, Comp. encore M! et NO. Selon notre
et comme le son mouille de n est explication, il a été rendu compte
rendu dans les dialectes basq. fr. de toutes les lettres, sans faire
par i (comp. baino = Mo, zein = violence à une seule.
z~M, etc.), deno est devenu deino et ~/«M~O!, g. b. 1. bn. jour par
par corruption dino, et en bise. ~o jour; de ~M-&f.
par suite de la permutation de d Egunian egunian, b. tous les jours;
et g; comp. dupela, eAM~tMTt. Ces de ~<M-Mm qui est ean dans les
formes correspondent parfaitement autres dialectes.
au guip. <Mo, qui ne change pas Egunaz, g. b. 1. de jour; de
a en e. 7&MO et <Mo, existent eguna-z.
donc tous les deux jusque vers Eguneko, bn. quotidien. CM7'e
et jusque est. ~MM<°co o~M igue e~MMeco~ Luc.
Nous n'aurions pas pris la peine XI. 3. Donne nous aujourd'hui
de réfuter si longuement l'opinion notre pain quotidien.
de M. Duvoisin, dont M. Vinson j~~mo~o~o, bn. quotidien; de
avait dejà fait justice dans la egun-oro-z-ko.
,,Revue linguistique, 3°'° année, p. .B~a~ern, b. mercredi; syn. de
451" et nous même dans un des M~M~Mt de egun-azten. Le n élidé
journaux de Bayonne, si ce n'était comme dans eguanz, eguerdi, egu-
que l'hypothèse de M. Duvoisin, aize, etc.; le6 intercalé à cause
qu'il a prise chez Darrigol (Diss. de l'a suivant.
Apol. p. 74), ne trouvât encore .B~t~M, b. jeudi; syn. de oste-
des partisans. M. Vinson, dans la ~Made e~wa –/
même Revue, 5"° année, p. 215. j~rMM~M, ~MK<~M, bn. se lever
en parlant (du jour); egundu da, leurs. Il est très probable que
le jour est venu. eguzki est formé de egun; pour la
Egurastu, ~KM~~K~M, g. aérer, chute de n comp. eguanz, <~MSM~,
exposer au jour. Kainek Abeli Msm egubazten, egubena; mais qu'est-ce
Morn egurastu bat s~~e~o st~o~Mf)'e- que la terminaison? peut-être gai
kin. Caïn dit à Abel sous prétexte contracté en ki, comme izuzki, balai.
de prendre l'air, le frais. Ici egu- litt. chose à (enlever) saleté..SytM~t
rastu (adj. verb.) est pris substan- serait alors, chose à (donner) jour,
tivement. lumière ?P
Egunaldi, v. egun. Iguzkiz iguzki, 1. du matin au
Egunaz, v. egun. soir.
Egundaino, v. egun. 7yM~<,ty:M~t~;MM,l.étendre
Egundano, v. egun. au soleil.
Egundu, v. egun. Ehaile, ehaille, v. eo.
Eguneango, eguniango, v. Ehaite, ehaitu, ehaitze, v. eo.
egun. Ehe, 1. bn. eau de lessive.
Eguneko, v. egun. Eheinatu, eheinatzen, 1.
Egunka, v. egun. soigner un malade.
Egunorozko, v. egun. Ehin, 1. facile;ehinki, adv. mots
Egun sentia, v. ~M~. d'O. selon P.
Eguntze, v. egun. Eho, v. eo et ego, 3.
Egur, g. b. 1. bn. bois à Ehoaltzea, v. eo.
chauffer. Ehoite, v. 3.
Egurrola, g. l'atelier du charpen- Ehotze, v. ego, 3. et eo.
tier de egur-ola. Ehortsi, ehortzen,1. ihorizi;
Egurtegi, g. b. 1. bn. bû- bn. ensevelir; 1. se cacher.
cher, endroit où l'on garde le .BXo~Ao Ma~ayo, je me cache-
bois. rai de lui. P.
~M?' egitea, 1. P. couper (litt. ~Xc~Mt<, eltortato1ci, 1. cime-
faire) le bois. tière de e~o~MM et toki.
Eguraldi, v. egun. ~Xo/ ~of~t~,1. fossoyeur
Egurastu, v. egun. de e~0f~-ey<&.
Egurrola, v. egur. Ehortsle, v. <~o~
Egurtegi, v. egur. Ehortsleku, v. <~o~m.
Eguzki, g. b. ~M~t, 1. bn. Ehortstoki, v. ~oy~<-
soleil. M. Fabre (Guide de la con- Ehortzaille, v. ehortsi.
versation) écrit iruzki et M. Vin- Ehortze, v. ~o-~t.
son, Revue ling. III. 452, donne Ehun, v. eMn, 1. et eo.
les formes iluzki, iduzki; nous ne Ehundegi, v. eun, 2.
les avons pas encore trouvées ail- Ei, 1. b. particule dubitative
comme CKMM. Elorri ei da, on dit Ekarri, ekartzen, g. b. 1.
qu'il est venu. ekharri, bn. porter, apporter, ame-
Ei, 2. g. M, étable de co-
1. ner g. mener, (p. ex. la vie).
chons En lab. étable, en général. Ce nom verbal se conjugue des
Eihar, I. bn. moulin. deux manières dans les dialectes
Eikarzain, 1. meunier; eihar-zain. basq. esp. L'impératif est: ekark,
Eiharzain, v. e~af. ekan, porte; bekar, qu'il porte; se-
Eitate, bn. procédé. lon P. ekarrak, ekarran. En bn.
Eite, bn. ressemblance. dit M. Salaberry, on ne fait pas
Eiz, g. chasse;ihizi, 1. bn. chasse, de différence, comme en français,
gibier. entre porter etamener; mais ekkarri
.FM~t, g. t'~M~ 1. bn. chas- signine amener, et eraman, emme-
seur de CM et~M'-aft, 4. t euph. ner du moins si nous compre-
Eizean egin, g. chasser. nons bien M. S.
Eizatu, eizatzen, g. ~M!&!<M, !'AM- Erakarri, g. 1. ekararazi, 1. ap-
tatzen, 1. bn. chasser. peler, dans le sens de faire venir;
Eizatu, eizatze, v. eiz. erakarri,bn. M. Salaberry l'écrit
Eiztari, v. eiz. sans A; faire porter, faire venir;
Ekach, v. ekaitz. de erazo-ekarri.
Ekai, v. gai. Il nous paraît que c'est de ekarri
Ekaitz, g. 1. ekach, b. Me~AM' que vient le suffixe garri, qui forme
bn. tempête, orage; de aMe, un très grand nombre d'adjectifs
vent? mais d'où. vient e ou ne? arrogarri, orgueilleux, i~a~M~M,
Pourrait-on rattacher 9M~ à fM~, honteux, etc. etc. o. a. d. porté a,
travail, peine, dans le sens d'un enclin à l'orgueil, à la honte, etc.
vent dur? etc. Cette forme d'adjectifs se re-
Ekan, v. ekarri. trouve dans d'autres langues; p.
Ekandu, b. coutumes, moeurs; ex. en holl. et en ail. le participe
syn. de oitura, g. présent du verbe qui nous occupe
Ekanza, g. image; ce mot est ici, porter, rend le même service
inconnu à Zarauz (Guip.) Norenak que garri; haatdragend; holl. ran-
<'jM'a daukazkien ekanza 6~0 M&TO- cunier de haat, haine, et dragend,
tallua, St. Luc. XX. 24. dial. g. portant; fruchtbringend. fruchttra-
société bibl. de Londres. De qui gend, all./fertile, de frucht, fruit
a-t-il l'image et l'inscription? et bringend, apportant, tragend,
Ekarara, 1. bourrasque. Hau portant. Tous ces adjectifs de-
da uriaren ~Mfa/ quelle bour- vraient avoir une signification ac-
rasque de pluie! tive, ce qui n'est pas toujours le
Ekararazi,~~t. cas; nous trouvons chez Larra-
Ekark, v. ekarri. mendi le mot de M~MM~ apre-
oiable,e~p. estimable; la masse de dre, commencer, attaquer. L'es-
mots qui a été fabriquée dans une pagnol ,,acometer" a ces trois signi-
ignorance totale du caractère de fications différentes que le basque
la langue, p. ex. tous les mots lui aura prises. T~Mt, e~!<eœ, 1.
qui commencent par "des" des- avancer. En guip. ce nom verbal
argitu etc. etc. prouve qu'ils sont régit le datif dans toutes les ac-
de date récente; ceci ne peut donc ceptions. Nere <!a?M:M ekiteko, pour
être un argument contraire à notre entreprendre mou travail. Eta Je-
supposition. Comme les adjec- ~7Ma/~ ekin ~amo ~M~, avant
tifs sont employés substantivement, d'attaquer Jérusalem. Eta ~a&!
il va sans dire qu'il y a beaucoup baldin ~asef~ ~M'M<'W eta ~f!«~ŒK
de substantifs terminés par garri dabillzanen ~a~MM, ongunderik, eta
ou karri, selon les lois phonéti- abettikoarik egin Ms~t baduzu, ez
ques lotkarri, porte à saisir, à berehala lehenbiziko egunean ekhin,
prendre; ~Ao~fM, le (la chose) utzkitzu, baldin nahi ~<K~« ~O~M
qui est porté à saisir = em- ~~M~ egin, apur bat kotziera.
plâtre. Axular a. éd. p. 302. n. éd. p.lS6.
Il est souvent difficile dans les Et ainsi si vous voulez faire paix
autres langues d'établir la généa- entré ceux qui sont en colère et
logie des mots et bien plus en- en procès, n'avancez pas de suite
core dans la langue basque qui le premier jour, si vous voulez
doit tirer tous les éclaircissements avoir un coup sûr pour les refroi-
de son propre fonds; aussi ne dir. M. L'abbé Inchauspe a
nous risquerons nous pas à fixer corrigé (?) ekhin en egin, ce qui
si tel mot a précédé tel autre; rend la phrase inintelligible. Au-
si kur p. ex. existait avant ekarri, rait-il ignoré la signification de
mais il nous semble queuta racine ekhin? ou le dirait.
kr (kar, kor, /~y') se retrouve dans jë~M!, paraît si rattacher à ig, ik,
kure, inclination (être porté a) d'autant plus que eraikitzea, irai-
comme dans ekarri. kitzea, signiûent, selon P. faire
Ekartze, v. elcarri. monter; c. a. d. qu'ils sont les
Ekhaina, bn. juin. causatifs de ekin; erazo-ekin, et de
Ekharri, v. ekarri. là, la forme syncopée t~~M, bouil-
Ekhey, v. gai. lir, qui ne pouvait être mieux
Ekhi, eki, bn. soûl. soleil. Peut- rendu que par, faire monter.
être de ekin, avancer, monter; nous Ekite, v. e~Mt
trouvons ce nom verbal seulement Eko, l.non, ncnni,ontutoyaut;i.a.
chez P. Ekoizte, v. ~/o~
Eki, v. eM<. Ekoratze, 1. se taire; motd'O.
Ekin, ekiten, g. b. entrepren- selon P. i. a.
EKOSA!:i,Lfe?e;i.a. pre de reparaît ici, mais nous
Ekuru, tranquille.
1. ne pouvons par garantir que ce
Ekurugaitz, inquiet; de ekuru- nom verbal soit en usage.
gaitz. O~o yo,~ ekurugailz, prov. Heldura, 1. avancement; de ~J-
d'O. L'ours affamé est inquiet. dura. Heldurarik eztu bere egite-
Ekurugaitz, v. <~M. /<-oei!s?:, 1. il n'avance pas dans ses
El, eldu eltzen, g. b. M, affaires.
Ae~M, heltzen, 1. bn. La significa- Helbide, 1. helmen, bn. portée,
tion primitive de ce nom verbal de hel-bide et men.
sera bien celle qu'il a dans les &S~ bn. à portée, de M-
dialectes lab. bn. et bisc., venir; bidea-n.
puis parvenir, atteindre. En g. Elbarri, g. estropié.
~o/T! a pris la place de el, qui .N~NT! e~eœ, estropier.
signifie aujourd'hui mûrir, saisir; Eldarnio, 1. rêve; i. a. syn.
dans ce sens-là, le dial bise. s'en de <!MM<.M.
sert aussi. Gizonik elduenak, g. Elder, bn. bave.
les plus mûrs des (d'entre les) hom- Eldersu, baveux; de ëM~M.
mes. Sagar oyek ondu elduak dira, Eldu, v. el.
g. Ces pommes sont mûres; litt. Ele, g. e~t, 1. (1. a.) troupeau
ces pommes sont bien venues; ici de grand bétail.
on dirait que la signification pri- ELEizA, g. elechia, b. eliza, 1.
mitive reparaît; mais l'on ne s'en bn. église.
rend pas compte puisque el n'est Elemajnia., 1. levain.
pas en usage pour venir; cela Elgar, v. elkar.
s'expliquerait mieux si c'était un Elgorri, b. rougeole; de el-gorri?
des dialectes basq. fr. qui se servit V. ~M.
de cette expression et qui l'aurait Elhar, 1. bruyère; i. a.
prise du français; comp. mal venu, Elhatari, v. elke.
belle venue. El s~to 6e.so<~ g. Elhe, 1, bu. parole; propos, dis-
Saisis-le par le bras, (akio est la cours, fable.
2 pers. de l'impératif, toi à lui). jB'MeAs, bn. en conversation; de
Le radical el est généralement elhe-ka.
peu usité en guip. ~M~t<!<, bn. parler, faire la con-
Eriotzia e&~ ~m0 leenago ~M7M- versation.
B. Olaechea.
Lenzia egiazkoa59.
egin, faireeusq.
il b.fautDoctr. vé- Elheber,ri, 1. discours frivole; de
B. Olaechea. 59. il faut faire vé- elhe-berri.
ritable pénitence avant que la mort ~~eM~, 1. louange; e~-M')t.
ne vienne. Elhatari, 1. beau parleur; de
Elkidatu, e~~a!):, g. convenir; e~e-SM, avect euph. comp. Mz~W.
de el-hide-tu. La signification pro- Elheberri, v. elhe.
Elheka, elhekatu, v. elhe. Elkhor, elkhortu, v. elkor.
Elhesaria, v. <~e. Elkhorreria, v. elkor.
Elhi, v. ele. Elkidatu, v. el.
Elhorri, v. EIkidatze,
Elhur, v.
EnZA, V.
<
eleiza.
elorri. v. el.
Eikoit, 1. sauf; syn. de~e~.
Eikor, g. 1. sec, sécheresse.
Elkar, g. 1. alkar, b. elgar, ~M'o~M, elkortzen, g. 1. sécher.
bn. On trouve aussi elkor, 1. L'un ~~o~, bu. sourd; très proba-
et l'autre. La forme bn. est la blement le même mot que e~of.
meilleure, selon les lois phonéti- Le !at. surdus signifiait d'abord
ques v. Essai, Ch. Il. Faudrait-il obscur, puis sourd; v. Fick. Vergl.
voir dans e~a~ un composé de ~J- Wb. Cependant comp. gor, agor.
garri, porté, enclin à venir; se SMo~~ bn. devenir sourd.
réunir, se mettre ensemble; en- Elkhorreria, bn. surdité; de el-
semble ? Elkar mM~e dute, 1 ils khor-eria. Un des rares mots où
s'entr'aiment eria n'est pas devenu keria.
_BM<Mv~m ~tœ<~e, 1. ils demeu- Elkortu, elkortze, v. elkor.
rent ensemble. Caw-~MM~ elkarri Elorri, g. b. elhorri, 1. bn.
jarraiGuko zitzayeztela, g. que le épine; aubépine, ronce.
jour et la nuit se suivront l'un Eltze, 1. v. el.
l'autre. Eitze, 2. g. 1. elze, bn. pot en
Elkarganeko, g. s&~M'~a'MAc, b. terre pour la soupe. A Guéthary
elkarganako, 1. réciproque; de elkar- on nous a dit que le e~e est
~«Ha~o. toujours en terre et le duplein en
eMs?' g. alkartu, b. fer. Selon M. Salaberry ces mots
se réunir. sont synonymes. Dirakien eltzeari
Elkarte, g. union, concorde. etzayo ulia ~o~m, P. la mouche ne
Elkargo, g. assemblée, compagnie; s'attaque pas à la marmite qui bout.
de eM'<M'o. Eltzo, v. elzo.
Llkargun, g. compagnon; la ter- Elur, g. elltur,1.1. e<~M', b. neige.
minaison n'est pas claire. Elzaborra, bn. grand instru-
.EM'tMy~ g. sociable; de elkar- ment de musique produisant un
garri. son désagréable, dont on fait usage
Elkarganeko, elkargana- pour les charivaris. M. Salaberry.
ko,v.<;M~. Nous ne connaissons pas l'instru-
Elkargarri, v. eMo!)-. ment dont parle M. Salaberry;
Elkargo, v. eM-c! mais ~<! ~CM'<! doit se rattacher
Elkargun, v. eMa~. à e~zc. La musique ou plutôt le
Elkarte, v. eMw. bruit d'un charivari se fait avec
Elkartu, elkartze, v. eMsy. les poêles et les marmites. La ter-
minaison aborra n'est pas claire; générosité. Parait être le subst.
contp. <<o~. verbal en tze comp. aditza.
Elzar, 1. guêpe; bn. petit ver Emakume, g. 1. femme; de eman-
dans la viande gâtée. ~!<Me,' k pour h, v. Essai, Ch. II.
Elzaur, 1. noix:;eontp.McAa;w. Emakidatu, emakidatutzen, g. con-
Etzaur ~Xo azantza ~Myo, plus céder de ~MM-~M~ k pour
dé bruit que de noix. v. Essai, Ch. II.
.&'&m:N- mamia, elzaurkia, cerneau. .2?~!MM~, eramaten, g. 1. bn. em-
jE~sœ~ON~o,
noyer. porter, emmener; g. supporter,
Elzaurkia, v. elzaur. porter; de erazo-eman. jPe~'t min-
Elzaurondo, v. elzaur. garri au M'aM<:M zion, il lui porta
Eize, v. eltze, &. cette douloureuse nouvelle. Onek
Eizo, 1. tonte sorte de
e&~û, bu. ezin zituen ~s~g~ lotsagabekeriak
petits moucherons. Guidari ~~e eraman, celle-ci ne put supporter
e~OŒ irasten duçue eta camelua les insolences d'Agar.
t7-f~M, Matt. XXIII, 24. Test. Emate, v. eman.
Rochelle. Conducteurs aveugles vous Emazte, g. b. I. bn. emazteki,
coulez le moucheron et vous avalez
le chameau.
1. femme mariée. ~a:
parait se
rattacher à eme, mais que signifie
Ema, v. eme. la terminaison?
Emagin, 1. emain, bn. sage- Emazteki, v. eme.
femme de eme-egin? Embalditu, embalditzen,
L
Emain, v. emagin. estropier; être perclus.
Emaite, v. eman. EMBEÏA, bn. envie; du français
Emaitza, v. eman. envie;b pour v, et par conséquent
Emak, v. eman. m pour n.
Emakidatu, emakidatutze, Embor, g. SMpo~,b. ivrogne;syn.
v. eman. de ~o~o'. Comp.l'esp.emborrachar.
Emakume, v. eman. Eme, g. b. 1. bn. femelle; –
Eman, ematen, g. emo~, e~o- 1. bn. doux.
b. eman, emaiten, bn. don-
1. jB'tM~t, 1. doucement; de eme-ki.
ner. De la conjugaison régulière .E'~&MM?:, 1. douceur; de eme-
il est resté l'impératif et le pré- &MMM.
sent du subjonctif: emak, emok, jE'N:a, e~a~, bn. adoucir, calmer.
donne; bema, ~~M' qu'il donne. Emerdia, g. l'accouchée; de
1.
~ma~M, demazun, deman, que je <°MM-o' En holl. en style très
donne, etc. Gogo emoc ~<<' ~M)'Mti:W, familier, ce que les anglais appel-
Tim. IV. 16. Test. Rochelle; songe lent slang, on dit ,,iu tweeen val-
à toi. len," tomber eu deux.
Emaitza, g. 1. cadeau –
1. bn. Emeki, v. eme.
Emen,g. b. ~M~, 1. bn. ici. ENDREZERA, L sentier; taille,
*E'!M~e~, g. b. 1. ici-même; de maintien. i. a. Gorputzeko endre-
CM~-e~ v. Essai, p. 27. zera, Axul. 592 a. éd. 424. n. éd.
Emendik, g. ~MM~A; b. A~MCM~, Le maintien du corps. Ne faudrait-
1. hementik, bn. d'ici. La forme bn. il pas rattacher ce mot à: endres-
pèche contre les lois phonétiques, sar, endrezar, redresser, diriger?2
v. Essai, Ch. II. M. Archu et M. v. L. R.
Salaberry la donnent, mais Larra- Enada, g. inhara,I. bn. e~a~,
mendi, guidé par l'oreille, écrit cor- MMM~, 1.P. hirondelle. Pour la
rectement g~e/t~. On ne peut faire permutation de r en d, v. egun-
suivre emen du sufSxe ra, on em- t&c, s. v. egun; pour celle k de
ploie alors ona; onara, onarano. etv. chingar. CsM-em~M, 1.

Emenche, v. emen. chauve-souris, P.


Emendatu, emendatzen,
1. Ene, b. 1. bn. mon; syn. de
bn. augmenter. nere. Eta ene gucia ~M'e ~Mû, Test.
Emendik, v. emen. Rochelle, Lue. XV. 31. Et tout
Emerdia, v. eme. mon bien (litt. mon tout) est (le)
Emeretzi, v. amar. tien.
Emetasun, v. eme. -&<M, le mien.
Emetik, v. emen. Engoitik, 1. désormais; bn.
Emezortzi, v. amar. dëj~. Devra être rattaché à ~o!
Emok, v. eman. mais commentP de ,,en" esp. et goi-
Emon, v. ew:ŒM. comme ,~en adelante?"
Emote, v. eman. Enhara, v. enada.
Emparau, b. au plur. empa- ENKANTu, bn. réduire à l'immo-
raubak, les autres, ces autres, le bilité. Nous ignorons d'où vient
reste. Ce mot parait être compote, ce mot; mais sous cette forme il
mais nous ignorons comment. Ze- n'a pas l'air basque, tout comme
gaitik ~<&: MM~ gazée oneek egin les suivants qui commencent par
ez ebeen emparaubak egin ~eeMa'' enk.
Moguel, p. 150. Pourquoi donc ces ENKANTE, bn. position dange-
jeunes gens n'avaient-ils pas fait reuse. Sal.
ce qu'avaient fait les autres. Bera- ENEAEA, bn. prendre des allures
gandik artuten ~œ Ma~ ew~M- pour une action, néanmoins sans
rauba, Moguel, p. 8. De lui nous l'exécuter. Sal.
avons reçu l'être et le reste. ENKHEi.o, bn. imbécile. Sal. Ce
EMPARATU, 1. emplearatu, bn. pro- mot fait penser à l'ail, einzel.
téger, empêcher; de l'esp. amparar. ENKHENNU, bn. grimace niaise;
ENDELGUA, g. ~M.Meymt, 1. in- du fr. ingénu?
telligence. ENKONIA)JUHA, v. em~'<MM<W.
ENKONIATU, bn. s'attrister, de Eng. moudre est ego, comme on
l'esp. euconia. nous l'a dit à Zarauz; mais Lar-
Enkoniadura, tristesse. ramendi donne eo et ego pour tis-
Entortu, entortze, 1. P. Vo- ser et pour moudre. P. cite ~oa&-
mir, i. a. ~ea, tisser et ohaitea, faire moudre.
ENTRABALO, bn. balancement, ir- Cet accord' des trois dialectes à
résolution. n'avoir qu'un mot pour indiquer
EnTRENNAE, bn. les articulations les deux verbes, rend la différence
du corps. que fait le guip. douteuse. Eo
EtfTKE&u, 1. habile, apte. P. i. a. sera la syncope de ego. Il est en-
Serait-ce du fr. intrigant? core possible que ces deux mots
Entzun, v. enzun. n'aient rien a faire l'un avec l'autre.
Enzun, enzuten, g.l.bn.entzun, Eun, g. b. toile. Le mot euta
b. entendre, écouter. Ce nom ver- que donne Larramendi n'est pas
bal est conjugué des deux manières connu dans le Guip., dumoins pas
dantzut, dantzuk, dantzu, ~N~Z~j/M, à Zarauz.
etc. je l'entends, etc.; a~Mt~ZM.z~, -B'K~e, g. b. ehaille, I. e~~M/f,
je les entends. bn. tisserand; de eun-le et e~s:
jB~att~ ukan du çuec orain da- .E%M~M:, 1. le métier de tisserand.

cus8açuen eta dançuçuen !taur; Act. P. Ehunean emaitea, mettre au


II. 33. Test. Roeh.; il a répandu métier. Ici reparaît la forme guip.
ce que maintenant vous voyez et eun; ainsi que dans:
entendez. -BX~M~~ bn. atelier de tisse-
Eranzun, ~M~, g. erantzun, rand de eltun-tegi; comme dans
b. répondre, 1. réprimander, re- ehuna, on retrouve ici le g. eun.
prendre de erazo-enzun. Eosi,v.<yo~.
Eranzuera, g. réponse; de eran- Eotze, v. eo.
zun-era. Epaî, 1. v. ebaki.
~am~ reproche, réprimande.
1. Epai, 2. g. arrêt, sentence.
Eranzukide, ~aw~Mpt~, g. rela- Epailla, epaille, v. ebaki.
tion, rapport; de eranzun-kide, à Epaitze, v. ebaki.
l'imitation de l'esp. con-responden- Epaixka, v. 6~~<.
cia. ~&o <°raM~M~o~<c; Epaki, v. ebaki.
Lardizabal; pour s'abstenir de tel Epatu, epatze, v. epe.
rapport. Epe, g. b. 1. f~e, bn. terme,
Enzute, v. enzun. délai.
Eo, eotzen, g. eyo, e~c~M, b. Epatu, epatzen, I. fixer un terme.
~o, ehotzen, bu. eAs~M, e~s~eœ, Epel, g. b. 1. ephel, bn. tiède.
ou ehaiten 1. tisser. En b. et bn. -~M~<M~, g. b. 1. tiédeur; de
tisser et moudre, indifféremment. epe~tMKM.
Epeldura, g.b.I.attiëdissement; Eragin, v. egin.
de epel-dura. Eragotzi, v. egotzi.
Epeldu, epeltzen, g. 1. tiédir. Eragozte, v. egotzi.
Epeldu, v. epel. Eraiki, v. jaiki.
Epeldura, v. Eraikitze, v. jaiki.
Epeltasun, v.
Epeltze, v. epel.
< Erain, v. egin.
Erakarri, v. ekarri.
Eper, g. b. 1. perdrix. Faut-il Erakasi, v. ika8i.
parler de l'étymologie que propose Erakaxi, v. ikasi.
M. de Charencey, qui coupe la Erakin, v. irakin.
dernière syllabe du latin perdix Erakite, v. ~s~.
ou de l'esp. perdiz (per) et y ajoute Erakusaldi, v. ikusi.
un e prosthétique, eper. Erakusi, v. ~aM.
Eperdi, v. epurdi. Erakusle, v. ~M:
Ephai, v. ebaki. Erakuste, v.
Ephaille, v. ebaki. Erakutsi, v. ~~?.
Ephaitzen, v. ebaki. Eralde, bn. farine qui reste
Ephe, v. epe. après que les pierres en ont rendu
Ephel, v. epel. la masse.
Epurdi, ~M?'msMM) g. eperdi, Eraman, v. eman.
b. ipkurdi, 1. bn. cul. Eramate, v. eman.
EBA, g.air, modejmaniere; de l'esp. Erantzi, erantzitzen, eraz-
aire ? Ibillera, manière de marcher. ten, g. b. e~MM~, e~MMs~, I.
Erara, selon, de era-ra; ou est- (i. a.) eraunzi, bn. déshabiller.
ce une variante de arara? Selon Zabala de erazo-jantzi.
lrraztu, ~a2<M<ze)t, eratu, eratu- Erantzun, v. enzun.
tzen, proportionner. Erantzupide, v. enzun,
Eraantzi, v. janzi. Eranzuera, v. enzun.
Eraatsi, v. jachi. Eranzuki, v. enzun et errantsun.
Erabai, v. ebaki. Eranzukide, v. enzun.
Erabaki, v. ebaki.. Eranzun, v. enzun et errantaun.
Erabe, ennemi, quel dialecte?P Eranzute, v. enzun.
Erabilli, v. ibilli. Erasan, v. M~.
Eracheki, v. MA. Erasi, v. ~~uM.
Erachi, v. jachi. Eraso, 1. v. MM.
Erachiki, v. MA. Eraso, 2. erasotzen, g. at-
Eradate, v. edan. taquer, battre; tomber, eu parlant
Eradoski, v. edoaki de la pluie; ce nom verbal régit
Eraduki, v. euki. le datif. Lau s~~ ~os~at e~MO
Eragille, v. egin. zietenean, quand ces quatre (rois)
eurent battu les cinq. ~M-~f: rauntsa ou <&!)'<K<mM, il pleut; plus
t.zM~MY!&~e~M'«M:M<Mt, une pluie généralement cependant euria ari
épouvantable tomba. La même ex da. Larramendi ajoute que dans
pression se retrouve à peu-près l'acception de couler, (la pluie
dans: pluie battante. coule, tombe) on met le sujet au
.~MO~a! g. envahisseur; de datif, euriari ou clcingorrari daraunt-
enMO-<.M~, sa, il pleut, il, grêle; sans cela au
Erasotzalle, v. eraso, 2. nominatif: ~M~M~ c~o~~M
Erasotze, v. eraso, 2. daraun8a au parleur il lui découle
Eraspena, b. affection, passion. des sottises. Nous ne nous expli-
Eraste, v. erausi. quons pas l'emploi du datif, tout
Eratzan, v. e~M. aussi peu ici qu'avec le nom verbal
Eratzate, v. e~M. eraso, 2; peut-être faut-il en chercher
Erauki. Ce mot se trouve chez la cause en ce que la signification
Axular, p. 365. P. le cite, mais ne primitive s'est perdue à peu près
l'explique pas; il dit "erauqui est dans les dial. basq. esp. et tout-
quand on dit, je me rends, je à-fait dans les dial. basq. fr; té-
vous cède. Brauqui dioçoçu ossa- moin l'exemple bn. cité plus haut,
~M~ doblea, guérir l'âme et le corps." et l'emploi de eraunxi en souletin;
Tout cela n'explique pas le passage dans ce dialecte, à ce qu'on nous
d'Axular. a dit, ce nom verbal est employé
Eraunsi, g. eraunxi, bn. erauntsi, pour "faire" dans toutes sortes
selon Lardizabal. Ce nom verbal d'acceptions. En prêtant à "faire"
signine en g. répandre, verser, une signification encore plus vague
couler, v. Larr. s. v. llovioso en (egin, faire, sert comme auxiliaire
bn. selon M. Salaberry, agir, tra- en bise.), on pourrait comparer les
vailler il ne donne pas d'exemple phrases le temps est à la pluie,
pour cette acception; mais il ajoute il est à son travail; et encore mieux
que eraunxi est le participe passé le holl. het is aan het regenen
du verbe ari (!) L'exemple donné (aan -= à); litt. il est à pleuvoir,
à l'appui do cette assertion, montre au basque: 6MfM!< ~ï~MMa. 1/hy-
comment M. Salaberry a été induit pothèse n'est pas très satisfaisante,
en erreur: euria ari da? pleut-il? nous l'avouons; aussi reste-t-il en-
ez orai, bena eraunxi du OMC~Mœ, core à expliquer la forme de 0'aMMZ
non actuellement, mais il a plu qui semble être celle d'un causatif
tantôt. La siguification de ,,cou.Ier" erazo-? Comp. erautsi.
paraît donc s'être perdue dans les Eraunxi, bn. ondée.
dial. basq. fr. et de là la confu- Eraunste, v. erantzi.
sion. En g. eraunsi se conjugue Erauntzi, v. erantzi.
régulièrement; on dit euriari da- Eraunxi, v. eraunsi.
Eraunzi, erantzi. de ~M~' erazo-eusi, ce qui nous
v.
Erausi, erausitzen,g. iraunsi, semble très-probable; surtout après
b. erasi, erasten, 1. bn. e~s~, e~- avoir fait une légère correction;
ten, 1. (d pour r, comp. e~m~sMo); ce n'est pas eusi, mais a~t, qu'il
bavarder, murmurer. -&M<:M n'est faut; ~M! est donné par Larra-
plus en usage en lab. bien que le mendi dans le supplément de son
substantif verbal edasia, le bavar- dictionnaire, mais ce mot est in-
dage, et edasle, bavard, se soient connu il faut <KMt, b. contraction
conservés. et ~<Mt se con- de adausi, lab. ou bn? v. ces mots.
juguent aussi régulièrement; le Pour la chute de d, comp. <s<M=
premier a donné, ~fSM~ daraus- aditu baut = ~~<, euki t'~K~'t,
=
kizu, darauskio, etc. je bavarde, etc.; etc. L'explication de M. Mahn de-
le second, darasat, darasazu, da- vient ainsi plus probable encore;
f~a, etc. Cette dernière forme cor- nous avons donc erazo-ansi, cou-
respond en lab. à chanter, dans tracte en erausi. Ce qui change
la phrase familière: qu'est-ce que cette hypothèse en certitude, c'est
tu me chantes?zer darasak (mas.), la signification de erausi, en guip.
zer darasan (fém.) dans la pronon- bavardage, et en bn. aboiement.
ciation ler est généralement élidé. La forme bise. M-fM<?M!, paraît être
Erausi et erasi ne sont évidemment une corruption; la conjugaison est
que deux variantes d'un même mot, exactement la' même que celle de
qui a en guip. deux significations eMMM. Pouvreau cite un exemple:
différentes; ~MM< est bavarder; eraunste handi bat, il a grand ca-
erasi, parler avec colère, hablar en quet là le n se retrouve comme
furia. Ceci rappelle l'esp. hablar, dans iraunsi. Faudrait-il aussi con-
parler, qui' est devenu hâbler en sidérer cette forme comme une
français; il est possible que de la corruption de eM<M! ou ne serait-
même manière le dial. g. ait pris ce pas plutôt pour, couler, répan-
erasi du lab. en modinant légère- dre ~K<MM; et pourrait se com-
ment la signification. Le k qui se parer déluge de paroles.
trouve dans <&MY:!M~, indique peut- T~sMt, g. bavardage; bn.
être l'accusatif plur. "les" (pour pa- aboiement.
roles ?) comme c'est généralement jErO!M~, g. erasilla, edasle, I.
le cas. Ceci expliquerait en même bavard; de e~M J~ et edas-le.
temps la forme transitive du verbe .BM!MM~m~M, bn. fureur; de
(d initial, caractéristique de l'aec. erausi-men! La finale du n'est pas
sing.), qui au fond devrait être claire; peut-être mendu imitation
intransitive. du français ment. Eta bethe citecen
M. Mahn (Bask. Sprachd. p. XX), eraucimenduz, Luc. VII. 11. Test.
considère erau&i comme le causatif Rochelle; et ils furent remplis do
fureur. Faudrait-il rattacher <KM! dut generretilc e~era~arM, j'ai des-
à o~ bruit?un grand nombre d'ad- cendu la moulande du grenier;
jectifs verb. ont été formés du cette expression sera peut-être imi-
radical au moyen de i; ainsi asi tée du francais; descendre est em-
de as; M: de es; ichi de !<utzi ployé populairement pour mettre
de <t~, etc. etc. plus bas; v. Littré, Dict.
Erausimendu, v. erausi. Erautsi se trouve dans le Test.
Erausitze, v. er'<:M~. de la Rochelle pour, répandre.
Erauskitu, v. edoski, Eta m!ye<s ceçaten.ceren Gentilen
Erauskitze, v. edoski. gaineraere Spiritu sainduaren do-
Erausle, v. erausi. haina eraM~ igan baitzen, Act. X.
Erauste, v. er<t~ 45; et ils s'étonnèrent de ce que
Erautsi, erausten, bn. M le don du St. Esprit était aussi
Salaberry écrit erauxi. Il règne une répandu sur les Gentils. Erautsi
grande confusion dans l'orthographe ukan du quec orain dacussaquen eta
et dans la signification de ce nom <~an{<!c?M~ haur; Aet. II, 33; il a
verbal, qu'il ne faut pas confondre répandu ce que maintenant vous
avec erausi. Il
nous semble qu'en voyez et entendez. La signification
bn. la signification est la plus com- de répandre se lie à celle de verser,
plète, et l'orthographe la plus cor- couler, et c'est alors que le guip.
recte. Erautsi, est, croyons nous, se sert de eraunsi. D'où vient le
le causatif dejauisi ou jeuxi, comme n de CMMM!'?en lab., du moins à
l'écrit M. Salaberry ainsi erazo- Guéthary, on ne fait pas de diffé-
~M~ faire descendre. La chute de rence entre erautsi et erauntsi;
j initial n'est pas rare; comp. ar- Pouvreau cite eraunstea, pour ca-
reit niri, suis-moi, de jarraitu. Ce quet eraunstiki, pour tempête,
causatif correspond à ceux des autres flabe d'eau. Pour comble de con-
dialectes, erachi, g. de ercMo-~ae/M; fusion le bise. a irauntsi, bavarder
eraatsi, b. de era~o-6! v. jachi. pour erausi; et le bn. eraunzi dont
Erautsi est donc ..faire descendre" le subst. verbal est aussi eraunt-
et dans ce sens le bu. s'en sert stea, pour déshabiller. Le bise.
pour "abattre des fruits du haut irauntsi, ainsi que le mot que P.
d'un arbre;" il serait alors mieux cite, eraunstea (quel dial.?) caquet,
d'écrire ersM~! et non pas erauzi paraissent être des formes corrom-
comme le fait M. Salaberry. En 1. pues. Les dialectes, g. bn. et 1.
et bu. pour tirer du vin" (le faire ont tous les trois erausi, erasi. Le
descendre, du tonneau) ar?to eraus- n de eraunsi qui se trouve dans
ten hari da, il tire le vin. M. Sal. toute la conjugaison, paraît donc
se sert encore de erauxi, comme appartenir à la racine verbale et
verbe transitif, descendre; erauxi il faudra abandonner, pour le mo-
ment, l'idée d'indentifier eraunsi les causatifs; tantôt il est pre&xé,
avec erautsi, ce qui, sans cela, ex- tantôt suffixé; de ar (artu), arerazo
pliquerait bien sa forme, qui reste de !<M!, irakasi. Eu bise. erazi est
obscure jusqu'à présent; ersM~M (era- souvent contracté en azi; ainsi de
M~'aM<M) faire tomber, étant employé edan, edanazi de~sH~t. Zabala
en bn. (v. l'cxomple cité) pour ré- (Verbo vascongado, p. 162) se
pandre, ce qui est synonyme à trompe donc quand il dit que erazi
peu près de verser, couler. est d'un autre dialecte que du
Erautste, v. erautsi. bisoayen mais cette erreur pro-
Erauxi, v. erautsi. vient de ce qu'il n'a pas vu que
Erauzi, bn. Ce nom verbal se erazo est un nom verbal il le con-
trouve dans le Testament de la sidère comme un suffixe (afijo)
Rochelle (erauci) et dans le voca- ,,arazu, erazo" et dans les autres
bulaire de M. Salaberry; selon ce dialectes ,,ef6!?! La forme synco-
dernier: abattre des fruits du haut pée ra, de erazo, qui se retrouve
d'un arbre; v. erautsi. Voici le dans plusieurs causatifs, comme
texte du Test. cembeit propos tru- erakarri de ekarri; erakusi de ikusi,
Ma<M ukan ~at<!M<~a, ~MH artmac est pour lui une syllabe intercaléé
eraucit. Act. XV. 24. Vous ont dans le nom verbal. Il faut avouer
troublé par certains propos en ren- qu'au premier abord cette expli-
versant vos âmes. Il nous semble cation paraît assez juste, d'autant
que c'est une erreur; il aurait fallu plus qu'une quantité de formes
erautsiz; v. erautsi; renverser c'est verbales ont été envisagées de la
faire tomber. On trouve encore même façon; mais il est fort pro.
eraucimendu. Eta bethe citecen erau- bable, que ces intercalations, qu'on
cMMK< Luc. VI. 11. Et ils furent a cru découvrir, dans la langue
remplis de fureur. Eraucimendu, basque, comme daus les langues
dériverait de erauci, ce qui n'est de l'Amérique, doivent s'expliquer
guère possible pour la signification, d'une autre façon. Pour notre cas
il faudra écrire erausimendu, de il n'y a pas de doute, croyons nous,
erausi. que des causatifs comme, erakarri,
Erauzimendu, v. erauzi. erantzun, erabilli, ne soient des
Erazarri, v. ~a! 2. formes contractées de erazo-ekarri,
Erazeki, v. irazeki. erazo-entxun, eroM-tM/i' etc.; mais
Erazi, v. erazo. il sera bon de donner l'opinion
Erazo, erazotzen, g. b. erazi, d'un des grands linguistes de
erazten, g. b. 1. arazo, ara~em, 1. notre époque sur cette question
contraindre, forcer; selon Larra- si obscure des intercalations ou
mendi obligar a hacer algo. Ce incapsulations. ,,A fourth class, the
nom verbal ne sert qu'à former inûxing or incapsulating languages,
are but a variety of the affixing Erdara, erdera, g. 1. langue
class, for what in Bask or in the étrangère, par opposition à la lan-
polysynthetic dialects of America gue basque; pour les basques es-
has the appearance of actual in- pagnols, l'espagnol,pour les basques
sertion of formative elements into français, le français. P. le traduit
the body of a base, can be ex- par, langue du pays, par quoi il
plained more rationally by the faut entendre, dit W. v. Humboldt,
former existence of simpler bases, (Prùfung der Unters. p. 58, 59)
to which modifying sufËxes or la langue romane, qui était parlée
prefixes have once beenadded,but en France et en Espagne. D'après
not so firmly as to excl)ide the Humboldt, erdara serait composé
adition of new suflixea at thé end de erri, pays et ara, selon,d serait
of the base, instead of, as with une lettre euphonique. Autant que
us, at the end of the compound." nous sachions le d ne sert jamais
Max Multer. On the stratification comme lettre euphonique; c'est
of language (London 1868) p. 22. plutôt une lettre qui se perd facile-
Revenons à erazo. Bien que ce ment comp. baut, pour badut;
nom verbal s'écrive régulièrement baanzut pour ~sd!a!MM<; ausi pour
dans tous les dialectes avec z et adausi, aitu pour aditu, etc. ~ro
eraso, attaquer, avec s, il nous n'est pas ,,selon" comme le dit Hum-
semble qu'à l'origine ces deux noms boldt, qui décompose arauz en ara-
ont pu se confondre et signifier uz, au lieu de oraM- mais ra,
contraindre, matériellement et mo- (vers) pourrait indiquer ici, selon;
ralement. vers et selon sontintimementliés;
.~r<Mo, g. subst. trouble, labeur. comp. ere~urct..2Ma!)'Πest donc,
OH<Me eta arazoak as&o<M dizkizut, la langue selon le pays, la lan-
peines et labeurs je te les aug- gue du pays, par opposition à
menterai. la langue basque. Il nous sem-
Erazte, v. erantzi et erazo. ble que cette étymologie laisseà
Erbal, g. herbail, 1. faible, ma- désirer.
ladif. Variante de argal? g pour &, Erdaldun, g. celui qui parle
v. gurasoak. erdara; de erdara-dun;pour r
Erbestu,g.b. proscrit erri-beste. oomp. M~M~ == ~fM~e, hari et le
Erbî, g. b. bn. herbi, 1. lièvre. dérivé haliko, afari et afaldu, etc.
Erbinude, g. belette. Erdera, v. erdara.
Erchatu, erchatzen, 1. sol- Erdi, g. b. 1. bn. milieu, moi-
liciter, contraindre, pousser, induire. tié accouchée.
Erdainatu, erdainatzen, t. .Erevan, g. b. bn. au milieu de
rogner. erdia-n.
Erdaldun, v. erdara. Erdi, erditzen, g. 1. bn. accoucher;
bn. mettre bas. Dans le langage pér. du verbe? erdu ona, viens ici.
vulgaire ou plutôt ce que les An- Erdutu erdutzen, 1. partir,
glais nomment slang, on dit en hol- s'acheminer; i. a.
landais tomber en deux. Ere, g. 1. bu. bere. b. aussi,
Erditsu, 1. demi; de erdi-lau. encore. Serait-ce le même mot que
Oren erditsu bat, P. l'espace envi- bere, avec chute du b? jVt ere, moi
ron d'une demi-heure. aussi. Kainek bere abuztuetatik gichi
Erditik, 1. bn. par le milieu; de bat, eta au ere gogogabe ematen zio-
erdi-tik. lako, Lardizabal. Cain lui avait
Erdiratu, er~tra~em, 1. fendre; donné un peu de ses récoltes et
P. dit fendre par la moitié; on cela encore sans plaisir. Ez-ere,
nous a dit que ce verbe n'est em- g. non plus. hura ere, lui non
ployé qu'au figuré. plus. & jan ta ez edan ere, ne pas
~rd!?-ays~ 1. bn. qui fait fen- manger ni boire non plus.
dre de e!r<ct7T!Mo~ erdira- Ere bai, g. bere bai, aussi.
garri, qui fait fendre le coeur. Eredu; selon 0. c'est du lab.
jëMt~a, g. b. 1. bn. à moitié; occidental, equipollent; haren ere-
de erdi-z-ka. dura ou haren auraura, à l'équi-
Erdizkatu, erdizkatzen, 1. Gizon pollent de luy, comme luy. Eredu
~af~c, odol-isurleek. eztituzte bere est composé, croyons nous, de ere-
ey~no~ erdizkatuko, Axular. p. 164. du, il a aussi; c'est la forme d'un
a. éd. 37?', n. éd. Des hommes adj. verbal. comme eldu, artu, etc.
méchants, sanguinaires ne parvien- dont eretzen est le subs. verbal, v.
dront point à la moitié de leurs ci-dessous.
jours. Ps. LV. 24. et non LIV; Eredura, ereduz, g. 1. eretzean, bn.
erreur dans les deux éd. en proportion, en comparaison; de
Erdiragarri, v. erdi. eredu-ra et eredu-a-z. Le bu. est le
Erdiratu, v. erdi. subst. verbal eretze, de ere, comme
Erdiratze, v. erdi. -e~M, de el (eldu) au dénni et avec
Erditik, v. erdi. le suffixe n, ere~Mt, dans le com-
Erditsu, v. erdi. parer c. a. d. en comparaison.
Erditze, v. erdi. -Ere< bn. comparaison. M. Sa-
Erdizka, v. erdi. laberry. v. ci-dessus eredura.
Erdizkatu, v. erdi. Erearo, 1. juin. P. écrit ereroa.
Erdizkatze, v. erdi. M. Salaberry écrit errearo, ce qui
Erdoi, g. b. herdoil, 1. rouille. sera la bonne orthographe, de erre-
Selon Chaho une corruption de aroa, la saison de la chaleur; erre,
ferugilla, dimin. de ferrugo. brûler, rûtir.
Herdoildu, ~~dû! 1. rouiller. Erebai, v. ere.
Erdu, b. 2. pers. sing. de l'im- Erechi, v. eritzi.
Eredoski, eredoskitzen, v. Erharzun, v. erhasun.
e~O. Erhastun, v. erhaztun.
Eredu, eredura, v. ere. Erhasun, I. erharzun, bn. lan-
Ereduz, v. ere. gueur, maladie. Eta ~n~s cltzan
Erein, ereintzen, et mieux erharçun diuersez eri ciraden guciak.
ereiten, g. h. 1. bn. semer. Marc. 1. 34. Test. Rochelle et il
Ereite, v. erein. guérit tous (ceux) qui étaient ma-
EREMp, g. I. bn. désert; du lat. lades de différentes maladies. Comp.
erpmus. eritasun.
Erenegun, v. M'M. Erhatz, erhatztatu, v. aM~.
Ereroa, v. erearo. Erhauts, I. syn. de herrauts.
Eresia, g. désir violent. Il nous Erhaux, v. auts.
semble de erre-etsi et alors mieux Erhaztun, bn. erhastun, 1. an-
avec deux r. neau, bague. Paraît être formé de
Eresiak,I-bn. vieilles chansons erhi; comme atzestun, (b. ?) que cite
qui contiennent quelque histoire. Larramendi, de atz; la terminaison
P. Eressiz cantatu drauçuegu eta est donc astun ou M<MK, qui devra
eztuçue B~arrM eguin, Luc. VII. 32. être rattachée à. estu, serrer.
Test. Rochelle; nous vous avons Erhi, 1. bn. doigt; syn. de atz
chanté des lamentations et vous et ~s~.
n'avez pas pleuré. Erhi mokoa, 1. le bout du doigt.
Eretz, eretzean, v. ere. Erhi potocha, I. le pouce.
Erezarri, v. ezarri. Erkain, le bout des doigts. P.
Ereztatu, ereztatzen, g. in- .TM'at'tM&M jakin behar diren gauzak,
commoder, importuner. choses qui doivent se savoir sur le
Ergel, 1. faquin, niais, badin, bout des doigts,
imbécile. P. écrit aussi ~yer. ErhO,v. ero.
Ergelkeria. Usoaren inocentcia eta Erhogo, v. ero.
ef~eM-~M l'innocence et la, niaiserie Erhokeria, v. ero.
de la colombe. Ax. p. 342. Erhotasun, v. ero.
Ergi, 1. bn. bouvillon. A Gué- Eri, g. 1. bn. malade. Eri nago,
thary, veau mâle de deux à quatre g. je suis malade. P. écrit eriz
ans. nago. Eri a dû s'écrire primitive-
Erhaitea, 1. bn. tuer. Nous ment avec heri, les composés le
n'avons pas trouvé l' adj. verb. prouvent, et par bonheur P. cite
comp. ff: un mot, le seul que nous sachions
<?Ma erhaille, meurtrier.
1. où le A se retrouve, gorheria. Aucun
<?~Œ erhaitekak, 1. bn. meurtres. dialecte n'a conservé le h; mais on
Inuididc, guiça-erhaitecac. Gal. V. 21. sait la manière arbitraire avec la-
Test. Roch. Les envies, les meurtres. quelle cette lettre a été tantôt in-
troduite et tantôt élidée, p. ex. voir; de ikus et min, mal MmM,
aurhide de haur; ilherri de hil- furieux, de su-min.
erri herebes de l'esp. al rebes, etc. Eritu, ert~e?:, g. 1. bn. devenir
etc.; ceci n'est pas une variété malade.
d'orthographe, on trouve ces irré- Eritasun, g. 1. o't'~aMMK, bn.
gularités dans un seul et même maladie.
dialecte. Erideite, v. eriden.
Comme le h initial devient k au Eriden, erideiten, bn. ediren,
milieu d'un mot (v. Essai, Ch. II); bn. trouver. CaM~ bait-
<~t?'et~M, 1.
heri dans les composés devient &er<, zen eta ~nc~ft baita, Luc. XV. 32.
avec la signification de défaut: or- Test. Rochelle il était perdu et il
dikeria, l'ivrognerie, de ordi, ivre; est retrouvé.
arrok-eria, la vanité, de arro, gonné. Erijotz, v. erio.
Comme terminaison, keria est op- Erio, g. b. (?) herio, bn. (la)
1.
posé à tasuna; ainsi umetasuna, le mort, subst. Selon Larramendi
propre de l'enfance; umekeria pué- meurtre, et eriotza, la mort. La
rilité, enfance (tomber dans l'); signification de ces deux mots ne
zorakeria, folie (extravagance); zo- paraît pas bien définie. Dans le
ra~oMKC!, folie (maladie mentale); Labourd (Guéthary) on emploie
ixukeria, aveuglement; M:M<f.Mm, herioa pour la mort, personnifiée
cécité. On voit, par les derniers pour ainsi dire, l'ail. der Tod;
exemples, la différence faite entre heriok jo du, la mort ]'a frappé;
les défauts de la nature, p. ex. ~o- par contre heriotza, la mort, le
ratasuna, qui sont en dehors do mourir; ail. das Sterben; heriotzeko
notre appréciation, et ceux dont orena, l'heure de la mort, eriotzako
nous sommes responsables et que orduban, b. dans l'heure de la mort.
nous pouvons qualifier de mauvais Axular ne paraît pas faire cette
p. ex. MM~M. distinction; il écrit p. 574, an. éd.
La manière d'exprimer une ten- Heriotzearen sega oHen eta gaichtoaren
dance mauvaise ou excessive par des arrontatzeko, la faux de la mort
mots comme malade, mal, etc. ne se pour moissonner les bons et les
trouve pas seulement chez les bas- méchants; il aurait fallu, si cette
ques en holl. on dit, bien que distinction est généralement faite:
l'expression soit triviale ,,manziek~' 7Mn'o<!rM sega. Dans l'édition soi-
d'une femme qui désire ardemment disant corrigée de M. l'abbé In-
un mari, un homme; de man, homme, chauspe, le mot ~no~aMt! est
et ziek, malade; koopziek se dit resté; mais ces corrections sont
de quelqu'un qui achète a tort et faites avec trop peu de soin pour
à travers, de koopen, acheter qu'on puisse s'y fier; v. p. 230.
comp. ikusmin, désir ardent de anc. éd. 348. nouv. éd. où «M'M
se trouve deux fois pour euzu; p. Eriste, v. eritzi.
302 an. éd. p. 126. nouv. éd. ekhin Eritarzun, v. eri.
se trouve corrigé par ~M mainte- Eritasun, v. eri.
nant avec egin la phrase n'a plus Eritsten, v. eritzi.
de sens. P. donne plusieurs exem- Eritze, e~t..
Eritu, v.v.eri.
ples de herioa herioa zor du, il EritZO, v. eri..
mérite la mort. Herioz M bedi, qu'il Eritzi, eristen, g. iritzi, erechi,
meure de mort. Herioko hersturak, b. eritzi, eritsten, 1. bn. En g. bn.
les détresses (angoisses) de la mort. s'appeler, paraître. ~oc/MfMM Joam-
Berto~e pourrait être le subst. nes eritziren çayon semeoat promettatu.
verb. (le mourir) formé de e~o; Sommaire du Ch. I. de St. Luc.
Larramendi donne <M-K)<u pour ma- Test. Roch. Il fut promis a. Zacha-
tar, tuer; le subst. verb. est donc rie un fils, nommé Jean.
eriotzen. En b. 1. bn. juger, estimer, pa-
Ezen heriotzea ~e~~MM da, Chou- raître.
rio, Imit. de J. C. p. 260; parce En g. et b. eritzi a deux temps
que la mort est détruite. Quoique réguliers, le présent et l'imparfait
eriotu, eriotzen puissent dériver très de l'indicatif: deritzat, deritzazu,
régulièrement de erio, ce qui nous deritza, etc. neritzan, zeneritzan, etc.
donnerait en même temps l'expli- Nola deritza ? comment s'appelle-t-il?
cation de eno~e, il se pourra.it que Faudrait-il considérer eritzi comme
ert'o~e fût le mot primitif, de er: composé de ere-etsicomp. onetsi,
o~f~ la maladie froide. autetsi, sinetsi, etc. s. v. es. il nous
~VbMoa bizitza, aMoct ~rtf~a, g. semble que la signification le per-
~~s&M<t bizitzia, alak-ua erijotzia, mettrait, mais le e de etsi ainsi
b. Moguel; telle vie, telle mort. que le s se sont toujours mainte-
Ta geure eriotzako orduban, b. nus dans les composés.
Olaechea; et dans l'heure de notre ~M<~<, g. erechi, b. comme subst.
mort. opinion. Nere iritzian, g. tMrg ere-
Eriotz, g. b. erijotz, b. heriotze, chian, b. dans (selon) mon opinion.
1. bn. v. ci-dessus. Oniritzi, g. 1. bn. onerechi, aimer;
Heriotzegilla, 1. meurtrier; de régit le datif. Senharrac, ~tt~n emas-
heriotze-egille. tey on erizteçue, Eph. V. 25. Test.
Heriotarako, bn. mortel. ~a:& Rochelle. Maris, aimez vos femmes.
(<? cerbait heriotarakoric edan bade- Gaitz eritzi, 1. gaitz eMcA: b.
~a<e, Marc. XVI. 18. Test. Rochel- haïr.
le et s'ils ont bu quelque chose Erkain, v. erhi.
de mortel. Erkatz, v. au~.
Eriotu, v. eno. Erkatzea, 1. P. comparer i. a.
Eriotz, eriotze, v. <rM. Comp. eretz.
Erlapo, bu. vaisseau eu bois Ernatze, v. ernai, 1.
par où le grain est versé sur la Erne, v. ernai, 1.
meule. Sal. Ero, g. erho, 1. bn. fou.
Erlaste, v. erlastu. ~r/iO<(MM?t, 1. bn. folie.
erhogo,
Erlastu, erlasten, 1. er~.t;<M, Ainen zazue supporta appur ~ft< neure
bn. s'enrouer; se morfondre. Kon- erhogoan, 2. Cor. XI. 1. Test. Ro-
zientzia da behin ere lohakartzen M~tt chelle. riùt à Dieu que vous me
M~~Mn bat, ma~a!tt<c!<M?t edo er- supportassiez un peu dans ma fo-
lasten e~n predikari bat, Axular, lie (imprudence, dans quelques
p. 426. an. éd. La conscience est bibles). La forme lab. est formée
un serviteur qui ne s'endort jamais, de erho-tasun; erhogo parait être
un prêcheur qui ne s'enroue pas. un adj. (erho-go) employé substan-
Erlauntza, v. ~e. tivement.
Erlautza, v. erle. Erhokeria, 1. bn. folie, extrava-
Erlaxtu, v. erlastu. gance, folâtrerie; de erho-keria.
Erle, 1. g. b. 1. bn. abeille. Eroan, v. joan.
Erlauntza, g. erlautza, b. ruche; Erori, erorten, g. b. I. bn.
de erle-untzi. tomber.
.E<<! MmM, 1. l'essaim d'abeilles. Erorte, v. erori.
Erle belharra, 1. P. thym. Erosi, erosten, g. 1. bn.
Erle, 2. v. erran. acheter.
ERLIGIO, g. erliginoe, b. erreli- ~o~pm, 1. bu. achat; de eros-
gione, erligione bn. religion.
1. ~em.
Ernagi, g. b. ernari, 1. pleine, ~os~ 1. bn. acheteur; de ~<M-
(des femelles). En b. on prononce Erosle,v.<!M.!t.
généralement ernai. Comp. argi- Erospen, v. erosi.
zagi pour la double orthographe Eroste, v. erosi.
!-==y. Erpai, soûl. selon 0. et P. –
Ernai, 1. g. erne, 1. vigilant, qui attend longtemps. Raren ef~ae
éveillé. hemen nago, je.demeure ici l'atten-
Ernatu, ernatzen, bu. exciter,
1. dant avec impatience. La traduc-
éveiller–bn. se réveiller. tion de P. donne le sens de la
Ernai, 2. bn. poutre. phrase, mais non pas la significa-
Ernaltzea, I. P. féconder. P. tion propre du mot.
donne le latin foeto. L'adj. verb. ErpO, b. griffe; syn. de <M~<a-.
sera ernaldu, probablement pour -Et-pe~s, b. coup de griffe; de
ernaridu (v. erM~t) pour r comp. cfpe-~<t.
afaldu, et ari 3. .Erpe<M, b. griffer.
Ernari, v. ernagi. Erpeka, v. erpe.
Ernatu, v. ernai, l. Erpetu, v. erpe.
Erphil, 1. bn. v. erpt/. à Guethary) que P. cite aussi et
Erpil, 1. erphil, bn. blême, né- ce mot nous donne la forme correcte,
tri faible. Paraît être une va- sauf les r; v. err<m<SM?t.
riante de erbal. Erran, 2. v. erraii.
ErpiQ, g. sommet; syn. de Errantsun, 1. eranzun, 1. P.
tontor. blâme, reproche; syn. de errant-
Erpo, v. orpo. zuki et erraizun. Ces mots s'écrivent
ERTOR, v. err~Ot'. avec deux r (excepté eran~MM, P.),
Erra, v. erre. ce qui ferait penser qu'ils dérivent
Erraile, erraille, v. erran. de erran; c'est plutôt de eranzun
Erraite, v. erran. et ils devraient être écrits avec un r.
Erraldia, v. erre. Eranzun est pour eraso-enzun,
Erraizun, v. erran. faire entendre, écouter, c. a. d. ré-
Erramu, g. b. 1. bn. fête des pondre, v. enzun. En esp. répondre
Rameaux; laurier. est contestar, et de là probablement
Erran, 1. erraiten, 1. bn. la signification de ~réprimander''
dire. Baina erran cieçon berce bati, en lab. e?-aMKM; ainsi s'explique
arreit niri, Lue. IX. 59. Test. Ro- le désordre d'avoir le verbe eranzun,
chelle puis il dit à un antre, suis réprimander, avec un r et errant-
moi. L'impératif, etfo~ dis. Erroc zuki ou errantsun, reproche, répri-
badani «MM aiuta neqan, Luc. X. 40. mande avec deux r.
Test.Boch. dis lui donc qu'elle Errantzuki, v. errantsun.
m'aide de son côté. Erranzale, v. <~ran.
~rraM~o! erraille, 1. erraile, et Erra.B, g. erran, b. errein, 1.

par syncope erle bn. diseur; de bru, belle-fille.


erran-zale, et de erran-egille le n Errape, g. b. 1. pis de vache.
supprimé, v. Essai, Ch. II. ERRASOI, v. arrasoi.
Gaitz erraille, 1. médisant. Erraste, v. erraz.
Erraizun, L blâme, reproche. Errasumin, v. erre.
Nahi eziuenak erraizunik, estemela Erratillu, g. plat; erretillu, 1.
okasinorik, Axular, an. éd. 403; plat en bois pour hâcher la viande.
n. éd. 215. Celui qui ne veut pas Erratz, v. auts.
de blâme, qu'il n'en donne (?) pas Errauts, v. erre.
l'occasion. La terminaison n'est Errayak, 1. P. entrailles,
pas claire, aussi nous paratt-il que boyaux.
ce mot n'est pas bien composé; Erraz, g. b. 1. errech, erretch,
nous ignorons si d'autres qu'Axular 1. bn. facile, aisé.
s'en sont servis. Pouvreau cite Errazki, errazkiro, g. erretchki,
encore errs~ ~ra~MK; aujour- bn. facilement i de erraz-ki et
d'hui on dit errantsun, (du moins kiro.
.&M<!<, ~VfM~M) g. 1. ~f~C~<M, Errearo, v. ~-e~o.
~Yec~M, b. t. faciliter. EpREBELATU, ERREBELATZEN, I.
Erraztura, g. M'~M'~KM, 1. ~~MA- s'égarer, égarer. Ne serait-ce pas
~«K, b. 1. facilité; de erraz-tasun. de l'esp. rebelar qui signifieaussi,
Errazita, v. erre. se brouiller avec quelqu'un; de là
Errazki, errazkiro, v. erraz. s'éloigner, s'égare]'?
EBKAZOI, v. arrazoi. EpREBERiA, bn. délire; du fr.
Erraztasun, v. erraz. erreur? b pour u.
Erraztu, erraztura, v. erraz. EBEEBEZATC, g. vomir; del'esp.
Erre, erretzen, g. 1. erre, er- (al)rebez.
retan, b. erre ou ~~a, erretzen, bu. Erreboleta., 1. boucle de fer.
brûler, rôtir (la viande); griller (le P. Ce mot n'a pas l'air basque.
poisson). Errech, v. erraz.
Errekia, I. erria, g. b. le rôti. Errechi, errechitu, bn. 1°
En g. et b. le participe comme en consommer avec économie; 2° cal-
français. Le lab. sera probablement mer une convoitise immodérée. Sal.
de erre-ki pour kai; matière à Peut-être de erre-ichi? M~ en b.
rôtir; v. ~tt. est cesser, laisser et ainsi cesser
jE~, g. ~Mt, I. bn. haine. de brûler.
Probablement le même mot que Errechtasun, v. e~<
erra, brûler. De pareilles méta- Errechtu, errechte, v. erraz.
phores se trouvent dans toutes les Erradilla, 1. raifort. Ce mot
langues; pour l'hebreu, v. M. n'a pas l'air basque et fait penser
Renan, Hist. des langues sém. p. au prov. raditz, d'où le fr. radis.
22 et 23. Errasumin, v. erre.
&~a~!<,l. haineux; de A~M-~w. ERREDOLA, L râcloire; syn. de
Errasumin, 1. er-re3umin, bn. dou- arrada. Selon Chaho du lat. radula.
leur causée par la brûlure,cuisson; Errega, conque; mesure bas-
de erra-su-min. que. P.
Errauts, g. b. cendre; de erre- EpREGE, g. b. 1. bn. roi; du
auts. lat. regem; oomp. ~e.
Errazita, g. colore. Bien que Erreinu, g. de l'esp. reino; erre-
nous ignorions la signification de ~K~M,1. bn. royaume.
la terminaison, il nous semble qu'il .Er~M'M minak, 1. les écrouel-
faut rattacher ce mot à. erre, erra, les puisque d'après un préjugé
d'autant plus que erra, A~M, paraît le roi pouvait les guérir.
être le même mot, v. ci-dessus. Erretate, 1. royauté.
Erraldia, 1. A Guéthary on en- ERREGU, g. b. prière; de l'esp.
tend par erralflia toute la manipu- ruega.
lation du pain, cuire, pétrir, etc. jSr~M~, erregutzen, prier.
Errein, v. <<M. EmtEanMA, v. errege.
ERREINU, v. errege. Erresumin, v. erre.
Erreka, 1. sillon; 1. bn. Erretan, v. erre.
ravin; b. rivière. En bn. ce mot EBRETATE, V. errege.
se retrouve avec la signification de Erretch, erretchki, v. erraz.
sillon, dans ilderreka. P. cite: Erretillu, v. erratillu.
emaztearen erreka, mais ne le traduit EBRETOR, 1. ertor, bn. recteur,
pas; est-ce par pruderie? curé; du prov. rector.
ERBEKERITU~ bn. requérir. E~BEUEZA, 1. P. revêche; herre-
Errekia, v. erre. bes, bn. maladroit; de l'esp. rebes.
Errekitu, bn. 1° nom généri- Le la est introduit ici d'une façon
que signifiant provision de toute tout-à-fait arbitraire.
espèce; 2" nourriture pour les ma- Erreza, 1. P. ou e/Ma!, /~&M,
lades. pain bis.
Frrekitatu, soigner les malades. EBREZO, g. b. prière; de l'esp.
Errekitatu, v. errekitu. rezo, prière.
EaBEMENTABiA, g. forgeron; de Erri, g. b. ~M. 1. bn. Ce mot
l'esp. herramienta et la term. basq. est souvent traduit par pays, ce
ari, 4. qui n'est pas la véritable signifi-
EtmBMusiNA, 1. bn. aumône; du cationc'est plutôt l'esp. pueblo.
lat. eleemosina. P. donne pays, mais aussi paroisse
Erren, g. b. boiteux. et M. Salaberry village, Erri in-
EBBENKUBATU, ERKENKUEATZEN, dique tout autant et peut-être plus,
1. se plaindre, être fâché de; du les habitans, que la contrée même.
pr. rancura; v. L. R. ~o! Aa~ Eta erriko ~û~~ guztia zegoan
estudala arrazoinik zutaz errenku- ~MposK, St. Luc. 1. 10. dial. g.
ratzeko, Chourio, Im. de J. C. Et Et toute la multitude de peuple
comme je n'ai pas de raison de était dehors. Ni <M/h)i'aM etorri nat-
me plaindre de vous. V. arrangura, zazu erri onetara, je suis venu plu-
qui se trouve séparé par erreur de sieurs fois vers ce peuple.
cet article-ci. Erritar, g. b. herritar, ltertar, 1.
ERRBpANAj g. refrain; de l'esp. compatriote; de erri-tar.
refran?P -Hs~~o~MN, par contraction
ERREPJKA, EREEPIKATEN, 1. arra- jaun, 1., le Seigneur du lieu.
pika, bn. carillonner; de l'esp. re- Erria., v. erre.
picar. Erriatzea, 0. terme de ma-
~'f~pt~w, 1. chanter à tue-tête. rine, détacher une corde du na-
ERRESA, 1. bn. gages, arrhes; vire quel dial?
d'une des lang. rom. On prononçait Erribera, 1. 1. P. Ze~ erri.
autrefois, errhes, v. Littré, D. lieu ou il ne fait pas froid
en hiver..BW~M: paraît être un Erruez, v. erru.
adjectif. Errukarri, v. erru.
ERRIBERA, 2. v. arribera. Erruki, g. b. compassion. Les
Errierta, g. rixe, dispute. dial. basq. esp. écrivent indiffé-
-Ffftefi'am eman, se disputer. remment MT!<~ ou urriki. Ces
ERRio, g. rivière; de l'esp. rio. mots paraissent être formés, comme
Erritar, v. erri. dans les langues romanes, de erru-ki
EnfO, 1. g.t. bn. racine. J!~M- pour ~K,con-passion; mais comme
~YM signifie
fau~e et non dou-
ren erroak, 1. les gonds d'une
porte. P. leur, passion, on serait tenté de
Erro, 2. b. bn. téton, pis. considérer erruki comme une trans-
Erroi, b. corbeau; 1. cor- position de urriki, qui est allié à
neille. M')tM que l'on retrouve dans tous
Erroite, v. erron. les dial. avec la signification de
Erroitz, bn. précipice; comp. pitié, compassion. Il est vrai que
ertz. Il est difficile d'admettre que urri ne se retrouve pas non plus,
erroitz soit une corruption de pour le moment du moins, comme
ce dernier serait plutôt une syn- substantif, dans le sens de passion,
cope de erroitz, et cependant ertz souffrance; mais tous les dérivés
est plus près de /M que erroitz. et composés font conclure à nn
ERBOMEBtA, g. b 1. pélérinage; radical urri dans le sens indiqué
de l'esp. romeria. ci-dessus; v. urrikal. Gw~Mo batek
Erron, erroiten, 1. M-~m, bn. ez ~AM~ semiari ~M~M- nekerik-
pondre. Oilloak erron du, la poule s~M eragiten, b. qu'un père, par
a pondu. compassion, ne fasse pas prendre
ERROTA, g. b. moulin bn. de la peine à son fils et.
roue; du lat. rota. .Ern<<, g. b. miséricordieux;
Errozgora, bn. la face en haut, de ~7'M~f..Z?<NM: Jainko e~/m-
couché sur le dos. Ce mot paraît ~«a ~Mpt<« zan, g. mais le Dieu
être composé de l'esp. rostro, visage miséricordieux eut pitié.
et de gora, dessus. Errukiarra, b. compatissant; syn.
Erru, g. b. faute. de wM't/'aJ~, g.
~?-t<M, g. b. innocence; de Errukiorra, v. erruki.
erru-ez. Errukitsu, v. erruki.
Errudun, g. b. coupable; de ERRuifES 1. bn. gueux, mendiant;
erru-dun. dénué, abject. Selon Chaho, de er-
~'ft/~s~ g. b. coupable; de remusina et appliqué surtout aux
erru-karri. quatre ordres de moines mendiants.
Errudun, v. erru. Ne faudrait-il pas plutôt rattacher
Erruesa, g. rebut. ce mot à erromeria, pélérinage;
parmi les pélerins il y en a tou- nous paraissent avoir une origine
jours un grand nombre de pau- commune. Rappelons que parmi
vres. Les proverbes espagnols dé- les terminaisons de l'adjectif ver-
montrent en outre que les pèleri- bal il y en a en du, tu, i, etc.;
nages ne sont pas teuus en grande la forme radicale, sans terminai-
estime. Romeria de cerca, mucho son quelconque, est en usage dansles
vino y poca cera. A las romerias dialectes basq. fr.; ainsi ebax pour
y las bodas, van las locas todas; ebaxi; kar pour ~a~Mceci est
comp. romieu, pélerin, v. L. R. très rare dans les dialectes basq.
Errun, v. erron. esp. Disons encore que A est une
EBEUNKA, 1. herroka, Aw~a, bn. vanété de dialecte et que le lab.
rang, ordre; du prov. renc, ren- écrit parfois deux s, ce que les
gua, avec er prosthotique et chute dial. basq. esp. ne font jamais. On
de n devant k, v. Essai, Ch. trouve 88 en bise. mais dans quel-
II. on trouve encore arronka, ~< ques mots seulement pour indiquer
~OM~. le sou eA français.
Erruz, g. avec abondance; évi- @ La racine es contient l'idée de
demment de erru-z, mais dans quel serrer, enfermer.
dialecte est-ce que erru signifie -& g. b. ou ~e~, 1. Ag~t,
abondance ? bn. clôture, haie. A Guéthary, sur-
Erskon, 1. bn. fort, vigoureux, tout clôture pour parquer les ani-
d'une bonne santé. ~'eem s~M~œ- maux. La forme de ces mots est
tzen gara ~fMflaccu ~a<'eM, eta pœec celle d'un adject. verbal (participe)
eMeoK çareten, 2. Cor. XIII, 9. comme asi, utzi, etc. Le substantif
Test. Rochelle; or nous nous ré- verb. correspondant serait esten ou
jouissons si nous sommes faibles ~M~t, Ae~~M~ la première forme
et que vous soyez forts. ne se retrouve que dans Ac~Mt (de
Erthangora, 1. sur le dos; ~s~e, leen lab. devient quelque-
syn. de ~Tû~o~a. La terminaison i
fois comme en bise.) et <M<M~,
gora est claire, mais e~Asm nous v. ci-dessous, la seconde forme a
est inconnu. plusieurs dérivés. Le seul point
Erthura, 1. pesant. obscur ici c'est ler de ~e~.
ERTOR, v. erretor. Faut-il le considérer comme pri-
Ertsi, v. <M. mitif et perdu dans quelques dia-
Ertz, g. b. bord, ourlet; comp. lectes ou dans quelques mots du
erroitz et e~MM;. Peut-être de même dialecte? Ce serait possible,
~~t (v. M.) et alors la racine serait ers, au lieu
Eruan, v. joan. de es. Pour la chute de r comp.
Es, nous plaçons ici en tête la aska, M<0, <<.Z.
racine, afin de réunir les mots qui -Hs~, avec l'art. ~<M, 1. clo-
ture c'est le subst. verb. indenni, ~~a; I. lien, attache. La
bien que comme tel il ne paraisse pas terminaison n'est pas claire; comp.
être en usage; c'est alors hert3kaillu.
qu'on emploie; v. plus bas. ~!<M, esitzen, g. b. environner;
Estu, (tu, terminaison) estutzen, de esi-tu, v. ci-dessos.
g. b. ~~<M ou ~e~~j ~~em, 1. Hertsi, ~e~~M, 1. (i. a.) ertsi,
serrer, p. ex. avec une corde. En ~)' (x = ts) bn. fermer. Comme
lab. au figuré, presser quelqu'un, adj. ~<.M, ~BM!, signifie étroit et
l'engager. En g. et b. être impa- au figuré en lab. avare. P. ajoute
tienté eatu nago, je suis impa- synonyme de ~M.!t. C'est donc bien
tienté. Le g. ne se sert pas de la le même mot. M. Salaberry écrit
forme contractée esten pour es- ~;M, fermé et A~M, clôture, ce
tutzen, comme uzten de utzi, et qui est encore te'même mot; cette
M~M: de M~. Zeren zembait différence dans l'orthographe a tout
behar ordu ~<&M. baizen, l'air d'être du désordre. Ezneçala
Axular, a. éd. p. 34~. Car il fal- fasclta, ia ~o~<Aa ey~M duc. Luc.
lait dans quelques moments presses. XI. 7. Test. Rochelle; ne m'im-
Estuera, g. b. compression de portunes point, j'ai déjà fermé
M-~Yt. la porte. Bainan itcleekatzu zure
Hertstura, 1. ~M'<&<M:, bn. dé- aensuak goardia ~M.C<t azpian.
tresse, angoisse; de ~wo;. Chourio, Im d. J. C. p. 73, mais
~M~sMM, g. b. difficulté, em- tenez vos sens sous la garde
barras. Pour ~«)'a-~MW/ étroite.
.~Mo ~~<M!M~a;~ atera izan Hertstegi, I. clôture, de Ae~M-
~&t ~Myo ere hein ~~0 ~~a- tegi.
gotan, g. qu'auparavant aussi il &?'a<!<, bn. rétrécir.
les avait tirés plus d'une fois de .Ne~~M~, herskailu, 0. ban-
pareilles difficultés. dage, emplâtre; comp. estekaillu.
.&<M~, g. nertzeak, I. ~~M~, Esaera, v. esan.
bn. intestins, boyaux; de M~, v. Esa.ite, v. esan.
esi, ci-dessus. Esakune, v. Mam.
&n- b. corde; de estu-garri. Esamesak, g. opinion, dire;
&y~M, que donne Larramendi, de esan-ezak?
n'est connu, ni en b. ni en I. ni Esan, esaten, g. b. esan, esai.
en bn. 1. dire. On trouve aussi essan,
&<e/'s, 1. bn. lien, attache pour en bise. dont quelquefois lennut
le bétail; (mieux avec ~) de este, se perd. Jaten asi ~sno leenago,
V. M! comp. e~M~, hestia. zer essan ~:af<&t? Olaechea, p. 15;
~si! M<~<~M, I. lier, at- que faut-il dire avant de com-
tacher. mencfrmanger. T~~o MM e~a<t
San TM~e, Anibarro, p. 11. St. Du prov. escarnir, esquernir. L'ita-
Paul a dit très bien. lien scherno, scliernire.
Esana, g. b. dit; adj. verb. EsKAS, 1. g. b. 1. insuf&sant,
Comme subst. opinion, dire. court; 1. manque, défaut; de

-EM~ g. eM~MM~j b. dicton, l'esp. escaso, court, frugal, avare.


proverbe. Le g. de ~Mm-Mc, avec Zer duzu e~<M.~ que vous manque-
élision de n ce qui était superflu t-il? -E~« diru eskasia, il n'y a
puisque le e de liaison a été in- pas manque d'argent.
troduit la terminaison du bise Eskaski, adv. de eskas-ki.
n'est pas claire; esan-une pour hune» .E!&~m, M~a~e~, bn. ne pas com-
et de là ~NK~ (k pour v. Essai, pléter la mesure.
Ch. II) ne donne pas un sens très Eska.S, 2. 1. terme de jeu de
satisfaisant. paume, ligne de démarcation.
jE'f<MSM, e!'SM~, ou eraso, era- ESEASKI, V. eskas.
sotzen, g. b. eraso, 1. faire dire; Eskatu, 1. 'r. ~g.
de erazo-esan. EsKATu, &. v. &fM.
En lab. e?'SM~ signifie généra- Eskatze, 1. v. eske.
lement, faire dire quelque chose à EsKATZE, 2. V. M~NM;.
quelqu'un sans qu'il le veuille. Eske, g. b. I. bn. Ce nom pa-
Esate, v. esan. rait toujours être construit avec
Eseki, esekitzen, g. prendre. un verbe, egon, ibilli, etc. P. le
Eseri, esekitzen, g. s'asseoir. traduit par quête, demande; M. Sa-
Esgarri, v. M~ya~, s. v. es. laberry par: en mendiant. En g.
Esitu, v. es. il est toujours accompagné d'un nom
Esitze, v. es. verbal. JMMM~Ma: yMM-M~e e~ ze-
Eskabia, (eskabi.?) 1. farçin. goan, le monde demandait (il lui
grosse gale, teigne. Buru M~M~Ma, fallait) des hommes, Zeren eske
tête teigneuse, P. dago? que demande-t-il? Eske da-
Eskaini, v. <M&-?M. ~~a; e~M etche, 1. P. il va quêtant,
Eska.intzen, v. ~M!. mendiaut, de maison en maison.
Eskaldun, v. euskara. .E~xM't, g. pétition.
Eska.iii,v.M~M. Eskean ibilli, g. b. 1. mendier.
Eskara, v. ew~M. ~~s~M, eskatzen, g. b. 1. deman-
Eskaratz, 1. place devant la der. Egin ere ~<My~o degu ~MM
maison. ~~s~~Mm garbitzea, P. estaduak eskalzen duana, g. mais
balayer la place. nous devrons aussi faire l'état, la
Eskari, v. eske. profession, qui est demandée.
EsKABNIATU, ESKABNtATZEN, 1. Eskela, g. b. 1. louche; 1.
berner, se moquer. Jainkoaz es- nord-est. Ce mot parait avoir une
karniatzea, se moquer de Dieu, P. même origine que ezker gauche, ou
plutôt en être une variante la con- .Es~Mya~e, g. b. 1. bn. ingrat,
fusion entre8 et z est grande, v. ingratitude; M~'e~3~.
as; pour la permutation de1 et r, Eskergabeta,sun, g. b. 1. ingrati.
v. ari, 3. Le seul obstacleest peut- tude M~~a~s~M
être que le r de ezker est dur, Eskerbeltz, g. 1. ingratitude; ea-
M~M, et non ezkera; cependant ker-beltz.
ceci ne doit pas nous arrêter, croyons Eskergaizto, bn. ingratitude
1.

nous; la signification vient aussi en lab. c'est plus, c'est de l'in-


à l'appui de l'origine commune des gratitude mêlée de vengeance.
deux mots, et dans d'autres langues ~~<&<M,1. reconnaissant M~-
ou trouve des expressions analo- dun.
gues. En malais p. ex. on exprime Eskerbeltz, v. M~f.
,,louche" par gauche, et dans beau- Eskerdun, v. esker.
coup de langues le nord est dé- Eskergabe, gabetasun,
signé par gauche; v. Pictet, Orig. v. esker.
I. 0. II 495. Fott, Zahlmeth. 261. Eskergaizto, v. esker.
Dans cette dernière acception eskela Eskeron, v. e~
se trouve donc pour ezker-ra. Eskierki, 1. mot explétif; vrai-
Eskerii, eskani, eskentzen, ment, voire; i. a.
g. e~M!, b. e.S<'<!MK, eskaintzen, 1. ESKILLA, g. 1. ezkila, bn. cloche;
offrir, promettre. On serait tenté c'est l'esp. esquilla.
de rattacher ce mot à esku; mais .ËSKNA, g. eskina, b. angle; c'est
qu'est-ce que la terminaison ? est-ce l'esp. esquina.
ein pour egin, avec transposition de Eskini, v. e~M.
Eta tAï«M<ÏM M~/MMMm eskent- -E8kiribatu, eskiribatzen, I. écrire.
zen zitzayozkan, g. et ils s'offrirent Esko, v. <?'< 1.
en saerinoe à Dieu. Eskoara, v. euskara.
.&M, g. offrande, promesse, adj. Esku, g. b. 1. bn. main; pou-
verb. pris substantivement. Iru gi- voir, faculté. M. Mahn (Bask.
zon o~ bere ~t&'M opa~oa o~~a< Spraehd. p. XXXIV) propose de
s)' g. ces trois hommes après rattacher e~'M ~es; il nous semble
avoir reçu son offrande abondante. que c'est plus que probable, seule-
Esker, g. b.1. bn. remeroîment. ment au lieu de comme il le
Comme MM<, on aimerait ratta- dit, il faut es; e~ n'existe-pas.
cher ce mot à M~w, mais la termi- Quant à l'explication qu'il a donnée
naison est obscure..EMf~ asko, plus tard (,,Etym. Unters. p. 75),"
g. eskerrik M~t, 1. bn. merci litt. de la terminaison elle ne nous
beaucoup de remercîmeuts. semble pas être juste; M. Mahn
.E~Wt. g. b. 1. gratitude de considère /~w comme une variante
eaker-on. de caya, quia (daus notre dict. gai,
kai). Nous croyons plutôt qneë~M, jM~&MVM, 1. bn. gant; de eskil-
est M-o, avec l'article,«<t,co ~TM.
devenant u en bise. Selon la forme ~~Mefc~M~, g. cadeau; paraît
c'est un adjectif employé substan- être composé de ~«-?<~t, comp.
tivement v. ko s. v. go. ~~M M- t'AMya~Vt; mais le sens n'en est
AMMs, la main droite. ~M ezkerra, pas très clair.
la main gauche. Ogei ~M antze- .ZM'M~'yt~K, g. manuscrit.
koak sortzeko ~~M<: emanik, g. en .B~M?M~M~, bn. petit filet à
donnant a. ceux ci la faculté de manche. Mahangu, manche? Ce mot
reproduire leurs semblables. Ez- est mal composé; v. Essai, p. 120.
tut f~M~, 1. je n'ai pas de 7M:(~<K~, bu. avaut-main; Sal.
pouvoir. -E~M~ bu. profitant du nantisse-
~f~'M~Πeman, g. I. <M~M~'a emon, ment d'un objet d'autrui; Salaberry.
b. donuer (mettre) H, la dispositton P. cite s. v. gau, l'exemple sui-
de. JsM~'oa:~ <?'M-OM~M~o vaut gau M~'?<?'f! da, il s'en va
(pteonaame) ~<!KM guziak M~ nuit. Veut-il dire la nuit est pro-
eman ~!o~/a~ Dieu lui donna toutes che ? dans ce cas cette expression
choses pour son contentement. correspond à peu-près au holl. op
Eskuei eragin, I. mettre la main haudeu zijn, être sur mains, c. a. d.
à l'oeuvre. être proche, d'un événement, etc.
AM'M~Ws, g. b. 1. faculté; de toujours au figuré.
esku-bide. Eskualdun, v. eM~t!
.BMw~M, g. 1. bn. poignée, botte; Eskubide, v. M~.
de e8k-u-men. Eskudanza, v. esku.
A'«~Mza, 1. bu. hardiesse, – Eskuerakutsi, v. esku.
bn. habileté. Eskuetaratu, v. e~M.
.ZM'tfMM~M', g. b. 1. poignet; de Eskuetaratze, v. esku.
M/'?<-MM<M?-. Eskui, g. ~<)ma, b. M~w:, t.
F~'M~, (mieux ~~<~«), g. b. bu. droit, opposé à gauche; 1.

caché, occulte; de esku-tu. bn. à droite. ~<M.M; esluin, a]lezà


Ezkutatu, M~M~a~):, (mieux avec droite. Eskui devra être rattache à
s) g. cacher; de M/M~. e~M; mais la terminaison est obs-
~~M7'a~, e4'M~~j6/ g. b. 1. ap- cure. Le guip. e~Mt, doit avoir
privoiser de esku-ra-tu. perdu le Ënal, comp. arrai, 2.
Eskuetaralu, M~'œM~e/t, g. b. Eskuin,v. M~f<.
I. avoir eu mains, posséder; de Eskularru, v. e~M.
M/T<-e<S7'a-<. ~M/e obeto egindako Eskuma, v. ~~M!.
bat ~~«e~afa~~ </MM~t bitartean, Eskumahangu, v. M/M.
g. jusqu'à ce que vous en possé- Eskumen, v. ~K.
diez un autre (livre) mieux fait. Eskumutur, v. ~s/'t;.
Eskungain, v. esku. Espaina, v. ~pa:Ma.
Eskuratu, eskuratze, v. esku. Espal, avec l'article ~M& 1.
Eskuskribatu, v. esku. bn. terme de laboureur, javelle,
Eskutatu, eskutatze, v. e~M. poignée de blé dont douze en for-
Eskutik, v. M~'M.
Eskutu, v. e~M.
ment le 0! la gerbe. 1. ez-
/M&j g. ozpala, b. copeau. Aritzak
EslayO, bu. fanfaron, presque ezpala bere arikoa, g. le copeau de
fou. chêne a sou fil c. a. d. tel père,
Esnatu, esnatzen, 1. g. ré- tel fils.
veiller, se réveiller; exciter. Espar, bu. éditas.
Esnatu, esnatzen 2. v. ~M~. Espara, 1. bu. mouche, qui
Esne, g. b. L bn. lait. s'attaque aux bêtes à cornes.
-NMM~w, gsMs~em, 1.faire venir EzpABTiN, 1. bu. espadrille.
le lait au sein; P. JI paraît que Chaussure espagnole et basque en
cela se dit plutôt des vaches. chanvre tressé. Selon le Dict. de
-E;M~MK, bn. femelle; de <MM- l'Ac. esp. on nomme espartena la
~NM. chaussure faite en esparto, genêt
Esnekeria, bn. laitage; de esneke- de Murcie, et alpargata celle faite
ria. La terminaison ~M (de ~~M, de chanvre.
maladie), rappelle ici la terminai- ESTAINUA, g. b. 1. bn. étain de
son "ment" dans quelques adv. des l'esp. estauo.
langues romanes; p. ex. en parlant ~STADu, g. b. M~<w, 1. état.
d'un marteau qui tombe lourde- .Ba;K<! OK~ ~'?~7' t)'f~! animaren
ment, où ment (mente) a tout-a,- ~i!a~<?, g. mais celui-ci voyant
fait perdu sa signification primitive l'état de son âme.
et n'est plus qu'un élément for- Estakuru, 1. bu. prétexte;–
matif v. Diez, Gr. II. p. 432. bn. défaut.
M. Müller, Lect. I. p. 46. On Estali, estaltzen, g. 1. bu.
aurait toujours pu (ou dû) choisir esialdu, b. cacher, couvrir, proté-
<tMMM au lieu de keria. ger bn. saillir (des animaux).
-Sstte o~/M, g. b. 1. bt). pain au Ce nom verbal parait être composé
lait. de M~ v. es et ari, 4. l'our
Esnedun, v. <'Mf. la mutation de r en comp. arilla,
Esnekeria, v. esne. etc. s. v. ari, 3. Le nom verbal
Espa, g. plainte. Eta senarari ari semble être devenu al dans,
~~<! espaka zegokion, et elle était askaldu, aMAa~M, afaldu, ~~aMM,
toujours en plaintes (a. se plaindre) ~OM~M.
envers son mari.
Espabera, bn. espèce de filet;
-Nt~~fa~ g. faire couvrir;
bn. faire saillir une femelle.

en fr. ëpervier? et do là le basque. &<s~)e, g. b. abri, mystère; de
M/a~-jce..Et~jSM~ nago, je suis à minuer; pour la mutation de l en
l'abri. !V.<<
Estalki, g. b.I.M~~t, bu. cou- ~<< bn. souffrant, misérable,
verture b. prétexte; de estal- V.M~a~.
gai. La forme bu. est la plus cor- Esteari, v. esteali.
recte. Esteka, v. M.
.E~<K?M, I. couverture, le cou- Estekaillu, v. es.
vert de <M~M~? et la signifi- Estekatze, v.
cation aura change; d'abri elle sera Esteyak, v. ~s~.
devenue couverture. EsTORBU, b. I. empêchement;
Estaldura, bn. couche, de terre, c'est l'esp. estorbo.
de plâtre, etc. de quoi que ce soit; &<c~a'i'M, estorbatzen, 1. détour-
de M~-<~a:. ner.
Estalarazi, v. ~a&. ESTROPU, t. hasard, P. i.a. Es-
Estaldu, v. M~S. <)'o~M~, fortuitement.
e~
Estaldura. v.
Estalg'i,v.<
ESTROPO, g. faux pas, heurt;
de l'esp. estropiezo?même signi-
Estalgune, v. <M~. fication.
Estalki, v. estali. Estu, v. M
Estalpe, v. M~ Estuera, v. es.
Estaltze, v. eatali. Estugarri, v. M.
Estankatze, v. ~~M~'?~. Esturasun, v. M.
Estanku, estankatzen, 1. Estutze, v. M.
boucher, fermer. P. Faudrait-il rat- Et, v. ez.
j~f
tacher ce nom verh. à M, M~M?i?

da arnoa,
ezlen 3s~W~<:A MM~MM
le vin découle de la
Eta, g. b. 1. bn. conjonct.
Souvent par contraction
yari banagoka batelik, beatetik
et.
Ga-

barrique qui n'a pas été bouchée. ~M/'?<0'<, &Mi<, yMMf~~K


ESTATU, M~ dituzula ~'t&tMK~ ~'M~~KMCM
Estayak,
V.
v. M~ !<«'a C~f~ ta desegiten, ta
Este,v.~7',s.v.e. ay-enatzen guzien &!MM~ llillu-
Esteak, v. es. ramenduak. Lettre de Larramendi
Esteali, estealtzen, bu. dé- à Mondiburu. Il me paraît qu'il
truire, abîmer, ruiner. 0. écrit (v. importe d'un eôte au sujet (travail)
Prov. d'O. Bordeaux 1847 p. 220), et d'un autre côté au langage que
esteïalzea, dissiper le bien, le laisser vous démentiez les mauvaises opi-
perdre; esteïari, misérable. &<MJ: nions des étrangers et des Basques
pourrait être composé, il nous pa- et que vous détruisiez et fassiez
raît, de rendre étroit, disparaître l'aveuglement et l'erreur
dans le sens de rendre petit, di- de tous. Ici se trouve un de ces
verbes comme Larramendi n'en a etorten, b. ~M'W,~<M'AMM, ou
fait malheureusement que trop, ethorten, 1. bn. venir, arriver. Ce
desegiten, deshacer, défaire, esp. de nom verbal se conjugue aussi ré-
des et egin; mode de formation gulièrement œ~o~, ator, <~<or, etc.
qui est tout-à-fait contraire au je viens, tu viens, etc. L'impératif
génie de la langue basque. est; ator, atoz, viens; betor, qu'il
Etan, v. ta et n.
Etara, etarako, v. ta et
vienne; s~ za~oz~, venez betoz,
&~M!'< qu'ils viennent. ~'Mor, est
Etatik, v. ta et dik. usité en bn.
Etchalde, v. M~.
Etchatze, v. <~<
Etorkizun, g. 1. bu. avenir; –
g. résultat; de e/o?'M.a:'<a;M-<
Etche, v. eclze. MM~ 0?~M ~H~<K~û terri asko
Etchechka, v. eclte. eman ZM~M, Lardizabal. p. 17;
Etchekidura, v. «'A. mais aussi il lui donna beaucoup
Etchesartze, v. ec~e. de nouvelles de l'avenir de ce fils.
Etchikhertze, v. ec~. Eta etorkizun ~K;<0<M bideak ebaki
Etchola, v. ee~. nai. et comme celui qui veutt
Eten, eteten, b. etkent- couper les voies aux mauvais ré-
zen, bu. déchirer, rompro. -B~<t
1. sultats.
tiraan daguan arija laster eteten da, ~07-~M~MM, g. dans la suite,
b. le fil qui est toujours toudu se à l'aveuir; de ~cr~z!M-Mœ.
rompt bientôt. Elorldn, g. e/~o~H, 1. En g.
Ethendu,ra, 1. bn. déchirure postérité; eu lab. race, tige de
bn. hernie. Eta ~a~/K'~eKayo da famille, P. De ~o?'M.
e~a. Matt. IX. 16. Test. Etltorkizko, 1. acIj. de~~t-?-
Roch. Et la déchirure eu est plus ko de famille..E~o~M'~0 izena, le
mauvaise. nom de famille.Mo~M~o beka-
Ethenkor, bu. fragile; de ~<'m- tua, le péché originel.
kor. Etorte, v. etorri.
Ethen, ethentze, v. e~?:. Etortze,v.~rn.
Ethendura, v. eten. Etsai, v. zai, 2.
Ethenkor, v. ~dm. Etse, g. inculte, d'un terrain.
Ethor, ethorri, v. etorri. e<M dago. _E!~esera probablement
Ethorki, v. etorri. une forme négative comme inculte,
Ethorkizko, v. etorri. e< sera pour ez;z devant un sibi-
Ethorte, v. etorri.
Ethortze, v. etorri.
lant devient v. Essai, Ch.H.
etzan pour ez .:<t!e<M! (mieux
Etorkin, v. etorri. etzai) pour ez zai; mais d'o~t
Etorkizun, v. etorri. vient se?
Etorri, etortzen, g. e~t, Etsi, etsitzen, g. 6~:7~ e~t
tzen, 1. exi, bn. désespérer; 1. ne soit pas satisfaisant; v. ~K'.
juger, estimer. A~t~w dut, I. je .Z~~r~ ederresten, 1. ederrexi,
désespère. 7~a ~o~~ya ~,< ene- bu. trouver beau; de e~<?~t.
L jugeant que celui-la est On voit par les verbes composés
trop pour moi P. Comme etsi, que etsi signifie juger, estimer, ap-
c~~M ou <?~j'c/: (uou pas e~!<- précier, et bieu que ces verbes
~e~), signifie en lab. juger, ap- n'expriment pas une idée moins
précier, signification qui se retrouve abstraite que celle de désespérer,
dans les dérivés de tous les dialec- il faut croire que f~t a signifié
tes, on serait porté à croire que d'abord juger, qui pourrait se rat-
désespérer n'est qu'une significa- tacher à la racine es, et ensuite
tiousccondaire~ et qu'il faut rat- désespérer; ou faudrait-il voir deux
tacher etsi à la racine M, fer-
mé, en passant par les ac-
mots distincts dans
<~M, desespérer?2
< juger et
En tout cas
ceptions de serrer, environner, etsi ne peut rendre l'idée ab-
comprendre, juger, apprécier (f<- straite et négative de désespérer;
si) et finalement désespérer. Sui- le mot d'espoir n'existe seule-
vent les verbes composés avec ~<: ment pas, ni espérer non plus.
OK~~ûM~M.gg 1. bn. aimer, Les dial. basq. esp. expriment
agréer, accueillir; litt. juger, esti- ce dernier verbe par M~~m,
mer bon; comp. coûter bon, trou- qui semble indiquer: rester (faire)
ver bon. ~M~'o~ ofrenda hura chit ferme signification analogue à
o~e~: ~MM, g. Dieu accueillit très- celle du verbe esperar, esp. qui
bien cette offrande. est employé pour espérer et at-
G'ai!~<st~M~M, g.l.bn. tendre.
haïr; prendre en mauvaise part; J~t~MYt, g. 1. exigarri, bn. dé-
litt. juger mauvais. sespérant de e~<MY!
~!<~M, a:K~ g. choisir, litt. Etsigarri, v. e~M..
juger le choix. Etsitu, v. c~
~Me~ sinesten, I. ainhexi, bn. Etsitze, v. etsi.
croire, de .M'M-e~ Ici le sens pro- Etste, v. e~t.
pre commence déjà à se perdre et Etzaite, v. e~t~.
~<M correspond presque à un auxi- Etzan, etzate, v. e~M:.
liaire, p. ex. avoir foi; v. ain. Etzani, v. e~M.
(?~ etsi, guti M~a, 1. mépriser: Etzauntza, v. etzin.
litt. apprécier peu. 0
Etzi, g. b. bn. après-demain.
1.

Ihardetsi, !~<M<~ 1. bn. ré- Ce mot, ainsi que les composés, sont
pondre, résonner; paraît être com- de véritables énigmes.
oséde :<'<M; bieu que lesens ~Z~ damu, g. b. 1. etziri damu,
1. P. (i. a.) après après demain, comme hire, de/5t. Ae~o~ca,
c. a. d. le troisième jour. seme, ~a~a~M zstz~M~e eure ~~s~Mae,
Etzi dazu, g. le cinquième jour; Matt. XI. 2. Test. Rooh. Aies bon
comme etzi damu, le troisième jour. courage, fils, tes péchés te sont
Larramendi cite encore dans le pardonnes. Eure ~SMf~ ezak ga8tiga,
supplément du dictionnaire e~ haur deno, pr. 169. d'O. Chittie
luma, deux jours après; ka- ton enfant aussi longtemps qu'il
ramu, trois jours après. est jeune. ~M~ heure Jainkoari
Etzidamu, v. etzi. o~o!<z. Ax. p. 71. prie ton Dieu.
Etzidazu, v. etzi. -EMM~l.bn.(?) P. toi-même;
Etzikaramu, v. e~. de eMye-o~, comme herori, ou de
Etziluma, v. etzi. ~M-o~ avec r euph.?
Etzin, etziten, g. I. e~M, et- Euk, v. eu.
M~j b. 1. bn. se coucher; g. Euki, g. b. eduki, bu. iduki,
étendre, s'étendre. En lab. on dit 1. g. Dans le dictionnaire de Lar-
aussi,à ce qu'il parait, etzani, et- ramendi ce nom verbal est placé
~t~.– G'!?'M<MObalek zer ~!m ~~a!f en tête de la conjugaison ou des
du etziterakoan; la Vieuxville, p. conjugaisons qui correspondent à
106; que doit faire un chrétien l'espagnol "tener", avoir, tenir;
quand il se couche. J~M~Ma ~MM ainsi les formes, det, dezu, du, etc.
da, il est adonné à la monda- daukat, daukazu, <&!«~a, etc., dadu-
nité, P. Eta t~M! zutenean illa kat, dadukazu, ~s<f~N;) etc. sont
~~a~, g. et quand ils virent qu'il toutes considérées comme venant
était étendu, couché, mort. de iduki. Il y a là évidemment de
L'impératif, le prés. et l'irnparf. la confusion, causée en partie par
de l'indic. ont des formes ré- l'espagnol qui a deux verbes auxi-
gulières. liaires (tener, haber), pour exprimer
Eratzan, ~oi~a~,1. faire coucher; avoir; et en partie par l'obscurité
de erazo-etzan. de quelques formes verbales bas-
Etzauntza, 1. couche; P. ques. Iduki, eduki, se conjugue
Etzite, v. e~M. .régulièrement, comme ekarri, izeki,
Eu, euk, b bn. tu, synonyme etc.(v.JEssai,Ch.X.);et~!en
de ~t. ~M~~<t~«i'MMs,b.c'est est la syncope; pour la chute du
toi (humilité) qu'il enseigne. Nous d, comp. baut
n'avons pas pu découvrir ~M dans le a~M; ausi =- N!~<!M<;
=
~~M</ aitu
~«~
Test. de la Rochelle, il y a tou- bederatzi, etc. Iduki a donné ré-
jours ~t; mais le pron. poss. eure gulieremeut Ja~M~, ~tt~M~az~eto.
s'y trouve. et euki a donné daukat, daukazu,
Eure, bn heure, 1. ton; gén. de eu, etc. Comme ekarri fait dakart, eduki
fait <&MM<; mais comme < ne peut e:<~t, eduki; mais en tout cas Ie9
suivre (v. Essai, Ch. II), on a formes sont distinctes, M~M, eu;
intercalé s, dadukat, tout comme eduki, tenu. Comp. M~.
izeki fait ~<!< pour dizekt. Nous Il nous semble donc qu'il n'est
ne croyons pas qu'on puisse trou- pas aussi certain qu'on a bien
ver ici l'origine des terminaisons voulu le dire, que det, ~MM, etc.
auxiliaires, det, ~&M<, etc. T~M~t dérivent de euki, ni que e~M doive
signifie douc primitivement "tenu" se décomposer en e« racine, et ki
et non ,,cu' c'est aussi dans ce terminaison. Les seules formes qui
sens que les dial. b.)sq. fr. s'en viennent à l'appui de cette hypo-
servent. Edo ~~s~MM eduquiren thèse sout celles de l'impératif;
du eta ~e~a MeMO~N/'fCM~t'e~, euzu (~N) aies; ~:M (~M), qu'il
Matt. VI. 24. Test. Rochelle; ou ait. L'impératif est saus doute un
il s'attachera, à l'un et méprisera temps primitif et il est rendu dans
l'autre. M. Salaberry dit que MMt tous les verbes réguliers par le
est synonyme de <Z~M< thème verbal, plus la caractéristi-
neure ~~js, 1. j'ai teuu ma parole. que du pronom sujet, ekark (ekar-k)
Les dial. basq. esp. ne se servent ~/h~, (b-ekar) de ekarri; mais som-
pas dn subst. ou de l'adj. verbal mes nous certains d'avoir une forme
pour tenir ou tenu; toujours pour primitive dans euk, euzu? Le bn.
avoir, eu; mais bien de la forme dit: auk, <MtM, <KMM, aies; auc bi-
neehie, <&!aMa~, etc. -E.M~!t~ ~t)<~ os, Mme baskatu ~a:<!c eure
~M~i* M~s~M~, Moguel. Sol- bekatuac, Matt. IX. 2. Test. Boeh.
dats, je le tiens pour connu. 1571 c'ei't, avec les poésies de
Cependant il fallait un mot pour d'Echeparre, le plus ancien texte
exprimer l'mfmitif ,,avoir" ou le basque qui existe; et encore qu'est-
participe "eu", (l'indicatif était ce que trois cents ans dans l'exis-
rendu par det, f&~M, dont nous tence d'une langue! Pour faire
parlerons plus tard), et c'est ce dériver det ou dot ou <&<< ou
que le nom verbal iduki, tenu, dut, de e~ il faut absolument la
pouvait faire également bien que chute duk dont il n'y pas d'exem-
le verbe "tener" pour les espagnols. ple jusqu'à présent, autant que
Les dial. basq. esp. ont donc ~!tH, nous sachions; mais du moment
iduki, pour "eu" et <~«~ idu- qu'elle sera prouvée l'hypothèse est
/'H!.2M, pour "avoir". Obea da a~M- admissible; euki qui donne régu-
kide ONaA idukitzea, g. il est mieux lièrement ~<:M~, (déjà contracté
(1') avoir de bons amis. Les dial. de <&M/ de MM!') sera devenu
bn. et soul. ont ukan, M~M, f/swa<, après la chute hypothétique
M~eM/ ce nom verbal a probable- du et puis ~tK<, bise; de là
ment une origine commune avec ~(<, lab. et bn. Mais il se pour-
rait aussi, en nous appuyant sur exemples tirés du Nouveau Testa-
la plus ancienne forme connue SM~, ment, de Liçarrague, la Rochelle
que l'impératif fut formé du pro- 1571, où se trouvent les formes
nom démonstratif au. En détachant du verbe qui ne se rencontrent
les caractéristiques, (mas.), n, pas ailleurs. ~~c ~tAo~ <??, <ew~,
(fém.) et zu (forme polie), il reste ~<!<< MM~;<~ eure ~~a<«a!C, Matt.
au, qui pourrait être le pron. dém. IX. 2.Aies bon courage, fils, tes
Quand on dit en français, ,,Ia," péchés te sontpai'donnés. ~s~e~se
pour "tiens", ou "da" all. on fait bere e~a~M! biu eta ~<<(°<&)'<!<'bere
aussi usage d'un démonstratif, dont M~a! (}M<, 1. Cor. Vil 2. Que
la signification en basque, est com- chacun ait sa femme et que chaque
plétée par les caractéristiques, (femme) ait son mari.M~~M
n, zu. Ce pron. dém. explique ~«~M)'~ appurbat, 2. Cor. XI. 1.
aussi les terminaisons du présent Ptùt-Dien que vous me suppor-
de l'indicatif de tous les dialectes, tassiez uu peu. Cette forme (ainen-
excepté celles du guip. det, <&zM, ~~), n'est donc pas uniquement
etc. Le bise. < devrait s'écrire souletine comme cela a été dit.
~'s~uZ't, <~<M~a, 1. P.
<&«< v. Zabala, 'Verbo vascongado
p. 6. Pour le moment ces deux eradukia, obligé envers quelqu'un
hypothèses s'excluent donc récipro- de faire quelque chose.
quement, ou bien il faut croire, Eukitze, v. euki.
ce qui serait encore possible, mais Euli, g. b. b. 1. bn. mouche.
non pas probable, que l'impératif 67~e~a, 1. moucheron la termi-
et le prés. de l'indicatif n'ont rien naison diminutive cA.
de commun. En russe p. ex. on -E'z, g. ruche la terminaison
rend ,,j'al" par: (il) est chez moi; n'est pas claire.
et le verbe est même supprimé dans Euitz. v. euli.
,,je n'ai pas" qui se rend par "pas Eun, 1. g. b. ~MM.l.bn.ceut.
chez moi". Quelque chose d'ana- -S<M ~~M~<M, centième.
ou
logue aurait pu se produire en Eun, 2. v. eo.
basque, et il nous semble qu'aussi Eungarren, v. e~t.
longtemps que nous n'aurons pas Eunle, v. eo
une explication satisfaisante des for- Eurak. v. eure, 2.
mes verbales basques, il sera permis Eure, 1. v. eu.
ou plutôt nécessaire de considérer Eure, 2. En bise. eurok (Lar-
les arrêts définitifs, portés pas quel- dizabal), eurak (Zabala, Moguel)
ques auteurs sur cette partie de la eux, eux-mêmes, correspond au
langue, comme ayant fort pou de plur. berok, g. dans l'emploi de
valeur. ,,ustedes" esp. vous (plur.) fr. 11
Nous faisons suivre ici quelques doit donc y avoir ou y avoir eu
un sing. qui en guip, est berori, mais qui est le bise. amM, aboyer.
usted, esp. vous (sing.) fr. Le bise. Euskaldun, v. euskara.
se sert aussi de berori, et non pas Euskalerri, v. ~M~-a.
de ~K~, à quoi l'on pourrait s'atten- Euskalherri, v. ~K~M.
dre. Nous ignorons si eure existe en Euskara, g. I. euskera, b. ea-
bise. dans le sens de ,;lui, lui-même." ~a~, g. ~<<a~<]!, t. bu. eskoara,
G'M7'a<0 ~<t<~M~ ~M~S~ egin gura izateneskara, I. la langue basque, le ,,bas~
daue eskontzea. Quelques pères eux- ouencs" des espagnols. Ce n'est pa*!
mêmes aimentà faire le mariage un adj. pris substantivement, comme
(de leurs enfants). le français, l'italien, le grec; l'ad-
Eureen, b. leur~ géu. plur. de–? jectif "basque" est:
eureen artian, entre ceux-là, en- Euakarazko, g. heugkarazko, bn.
tr'eux. Eureen ta basque. -FM~M's~o ??'? A~M, ce
t!~07'c~ ari-
maak, les âmes de eux (leurs) et livre basque. jS~t~c~a~eo leitzac, tn-
de beaucoup d'autres. trod. Test.Rochelle; les mots basques.
Euri, g. b. bn. ~j Plusieurs tentatives ont été faites
1. b. pluie.
jEMn't! ari da, g. il pleut; v. pour découvrir l'origine de ce mot;
era unsi. citons celle de Humboldt qui n'est
~'w~M, b. Mn't, 1. pluvieux; guère heureuse, et dont il avoue
de <!MM-~M. lui-même ne pas être satisfait.
J~a~N') g. euri-yasa, b. bour- ~?«t est aboyer, et dans l'acception
rasque. ~'M'y'<M! izugarri ~S~ la plus large, faire du bruit, parler;
~Mo zion, g. un torrent de pluie euskara signifierait alors: selon le
épouvantable tomba. parler ==~M-a~ c. a. d. le parler
Uritea, abondance de pluie; P. par excellence, le basque. Il est
Nigaz uriz, 1. à chaudes larmes. inutile, croyons nous, de nous ar-
Euri-jasa, euri-yasa, v. euri. rêter longtemps àcetteëtymologio;
Euritsu, v. euri. d'abord e«<t n'existe pas, (v. ~M!);
Eurok, v. eure. puis il faudrait savoir d'où vient
Euror, v. eu. le et encore est-ce que le sens
Eusi. Larramendi cite ~MM dans serait très satisfaisant?
le supplément de son dictionnaire, .FM/Mt~Mt, eskaldun, g. euskeldun,
où il a réuni des mots bise. et b. ~M~M<:MN~, 1. bn. ~M~aMMM,
lab. (surtout d' Axular); mais il bn. Basque, subst. L'introduc-
y en a beaucoup dont il a changé tion du N. Test. Rochelle est
la forme ou la signification, p. ex. adressée .H~M~MMm~) aux Bas-
alapide, camino libre, au lieu de ques. Euskaldun semble dériver
pâturage; a~a<!<y:A, cansado, fatigué, de euskara-dun, qui a, qui possède
pour rongé (de remords). La même l'~M~M'<x/ pour la mutation de r
chose pour 6M.M, qui n'est pas connu, en l, v, ari, 3.
.BM~yt, eMAh:~<v~ 1.
g. b. pas. Librua ez da ~tt~M K~'M -&?
~M~M~V!, 1. bn. pays basque. ~<M<e, g. Le livre n'est
Euskarazko, v. ~M~M. pas entièrement de moi, et pas
Euskaritu, euskaritutzen, non plus d'un autre. Commez
g. s'appuyer, étayer, p. ex. un mur. devient t devant ~(V. Essai, Ch.
Euskeldun, v. ~M~ II), etzan est pour ez zaw, et et-
Euskera, v. e~s~. zira, pour ez zira, etc. jE'<zMM'o~
Eutsi, b. tenir, avoir. Lardiza- (ez ziniolce) ain argi ta ~y~t M~M
bal dans sa grammaire dit, saisir; oni ekingo. Lettre de Larr. à Men-
mais c'est plutôt tenir. Eutsi, mo~e diburu vous n'auriez pas entrepris
Jesus K~K~ arima <:<{, Olaechea. nu travail si brillant. Leleenbi-
Ayez mon âme, mon Jésus. -B'K~ ziko ezean, 1. au premier refus, P.
or, ten ahi, voilà, tiens. En lab. lez est élidé devant naiz;
~t~ doit avoir une origine enaiz AaM~M) je ne suis pas libre.
commune avec M~ Ezer, g. b. quelque chose, in-
Euzu, t. 2de pers. sing. de l'im- terrogativement; ezer eman ~MM/
pératif, aies; correspond au guip. lui avez vous donné quelque chose ?°
ezazu; v. euki. Baldin ~S~MZ!< affirmativement, quelque chose est
emaitekorik euzu <&?:< zeren eztu- rendu par ~~s~.
zun eta damu ~Ni~tM ~<MM e:<ZM .B~' paraît avoir perdu sa sig-
~0~om~<e, baldin ~K~K eMa!û nincation primitive, ez-zer, pas
Axular, p. 2HO, a. éd. 318, n. éd. quelque chose == rien; si l'on veut
Si tn n'a pas de quoi donner, aies exprimer ,,rien," il faut se servir
regret de ce que tu n'as pas; et d'une double négation M-Mef~' on
avec ce regret aies volonté de don- dit donc: ezta (ez da) ezer, il n'y
ner si tu as. Dans l'édition origi- a rien. L'orthographe ancienne ecer
nale ainsi que dans l'ed. corrigée, peut avoir contribué à en obscurcir
il y a Mz:< pour euzu ce qui rend la véritable signification, mais il
la phrase parfaitement inintelli- est encore possible que ce soit la
gible. tendance, propre à plusieurs lan-
Exai, v. Mt. gues, à se servir d'une double et
Exaigo, v. zai. même d'une triple négation, comme
Exgarri, v. etsi. en français; p. ex pour que per-
Exi, v. etsi. soune ne sache rien; et même
Eya, v. ea. d'une quadruple négation dans:
Eyar, v. igar. je n'ai jamais rien refusé à per-
Eyartu, v. iyar. sonne, v. Diez, Gr. 1. p. 421.
Eeyartze, v. igar. Du temps de Larramendi, ezer
Eyo, eyote, v. ego, 3. et eo. doit avoir eu encore la signification
Ez, g. b. 1. bn. non; ne, ne j propre de, rien, puisqu'il cite
~'exemple: Obedelc ~~<~o~ <MM~!<pa~~M/ac,Marc.IL22.
mieux vaut quelque chose (zer) que Test. Rochelle; autrement le vin
rien (ezer); litt. mieux que rien nouveau rompt les vaisseaux. Z{<M-
quelque chose. ~M Aj~MM, eMSM~f ~M~< MfM, ~Ma
-&'?<g. non certes. Nous ne M~x;Lardiz. Si vous appre-
savons pas rendre compte de la nez, je vous donnerai le prix, si-
terminaison qui se retrouve encore non, non. Eta ezpere ~e~ΠM~Mtf
daus baielz, oui certes. A<M~Ye<:<a <iMt~œ bati nola MM<M
.E~/c, g. pas même, pas non plus; den. Ax. 280. a. éd. 106. n. éd.
de ez-ere, pas aussi. Et autrement considérez celui qui
Ezerere, ou ~~ye(cotnme agent), est entré en colère, comment il
g. ezerbere, b. aucune chose; de ez- parle.
zer-ere, pas quelque chose aussi. -EMs!, 1. bn. doute, incertitude.
-E'M, g. b. (le) néant de ezer- jBM~K~o, 1. indifférent; P.
&Z. </SMM~O!~oaA ~M~<! guziak ezere- j6Ms~m3< 1. bn. non pas, non
zetik aiera M~t izan zituen, g. Dieu certes..F&: M'~&'c campora ~ûM~m
a voulu tirer toutes choses du ~K<M~e. ez ~H~Œ, Act. XVI.
néant. 37. Test. Rochelle; et maintenant
jB'.z~<!<M,M~&(M',l.bn. ané- ils nous mettent dehors en cachette?
antir, effacer. Il nous semble de il n'en sera pas ainsi. De ez-
ez, comme subst. (v. l'exemple s. balimba, l'opposé, la négation de
v. ez) avec le suffixe z, ezez, plus ~Mi~s. P. traduit ez balimba,
la terminaison tatu. Peut-être en- par, non pas s'il vous plaît.
core de ~e~z après la chute
de~.
-E~M, 1. le rien, le néant;
bn. vaurien..E~K~<a~~a~e<

Ezezik, <MM<M!, g. b. quelquefois 1. tirer du néant, P.
ezeze, b. non seulement; de ct-M!~ -E~!M~fta, 1. vétille; ezdeua-
et M~œ. Jakin ez MM, irakurri ere keria.
badet oarrez; Lettre de Larramendi .ZMcM~M. ezdeusten, 1. bn. ané-
à Mcndiburu, non seulement je le antir.
sais, mais aussi j'ai lu avec attention. .EMe<M', g. malheur; de ex-bear?
2
~M, g. b. sinon; de ez-ba, non ce qu'il ne faut pas.
si;jo pour b après les sous sibi- Ezade, g. suc.
lants v. Essai, Ch. II. Ezaguera, ezagueradun, v.
Ezpada, g. excepté, de ez-pa-da, ~S~KM.
si non est = si ce n'est. Ezaguerazo, v. M~!<m.
-&N~e?'c, b. ezperen, g. 1. e~~e, Ezagun, ou ezagutu, eza-
bn. sinon, autrement. De e~a- gutzen, g. M<!MM, <!MM~, M~u~,
ou ere, sinon même, sinon aussi. b. ezagutu, ezagutzen, 1. bn. con-
Ezpere ~A~M~O berriac leher- naître. Ce nom verbal se conjugue
aussi régulièrement; mais toujours connaître, de ezagu-erazo et M<«-
précédé en guip. de la particule &<! <!fs.
et avec élision du g; ~a~ea~j (pour Ezagunde, v. ~a~xM.
&<~M<M<), badazauzu, etc. je le Ezagutarazi,v.MM.
connais, tu le connais, etc. La Ezagutu, v. M~M~.
particule ba disparaît, cela va sans Ezagutza, v. e-Km.
dire, dans les phrases négatives. Ezagutzagabe, v. Mc~
Eztut ezautzen, je ne le connais pas. Ezagutzagabetasun, v. eza-
~t!y!tœ est plutôt un adjec- ~MN.
tif, ezagutu, l'adj. verbal formé, Ezagutza, v. M~
comme toujours, avec tu. Eza- Ezagutzale, v. e~MM.
~N~t correspond à l'all. bekaunt, Ezagutze, v. &M~
e~N~a gekannt; le premier est Ezaintasun, v. ~M?', s. v. M~2.
employé en 1. et bn. comme adj. Ezarian ezarian, g. bu. peu
et comme substautif, pour ami, à peu.
connaissance. ~z~Mme~ <!<'<<?, eu- Ezarri, ezartzen, g. b. I. bn.
tre amis, connaissances. mettre, placer; 1. parier. La
Ezaguera, g. ezaubera, b. con- première signification est celle que
naissance de &z~M-~M. En bisc. donne aussi Larramendi; cependant
avec chute du et introduction en g. et b. ezarri est plutôt em-
deb après w. ployé pour jeter, au propre et au
Ezagunde, g. connaissance; syno- figuré. Halaber M~cfe eztu eçarten
nyme de ezaguera. La terminaison <!MA~Mn!0 ~OYM çahagui pa~M~M.
de n'est pas claire. MMC.II.M.Tost.Rochelle~ainsi
~M~M~M~MM, g. e.MM~M<~MM, personne ne met le vin nouveau
b. celui qui reconnaît, qui pro- dans de vieux vaisseaux. Errege-
fesse une religion de ezaguera- ~a'a'~o begia ezarri 2!o~m, g. ils
~MM. Jainko ~M~Mf~W
dunak, les croyants (~) du vrai
M~ jetèrent les yeux sur le roi. Gi-
zon au jo eta lurrari ezarri ~M~
Dieu. g. après avoir battu cet homme je
Ezagutza, I. bn. connaissance; l'ai jeté par terre. Ez jakee Ms?'-
reconnaissance; comp. pour la forme riko errura, b. il ne jettera pas la
aditza, agintza. faute sur eux, il ne leur donnera
~f~M<~e, bn. connaisseur; de pas la faute. ~~as Ms~! duzu
e~o~M-~a~. ezarri? que voulez vous parier?
JF~~s~ 1. ingrat; de ~-M- L'acception de jeter (par terre) vien-
~M~(°. dra de l'esp. sentarse, tomber sur son
~a~M~s~~e<a~aK, 1. ingratitude; derrière, de sentar, mettre, poser.
de ~s~M<zs~a~-<~MMM. .&V&M~, 1. donner contre, heur-
i~ayM~~o, g. ezagutarazi, 1. faire ter, P. i. a. De ~MO-MtMY!.
Ezartze, v. ezarri. Ezezen, v. e~.
Ezaubera, v. ~~MM. Ezezik, v. ez.
Ezauberadun, v. ~~m. Ezeztatu, ezeztatze, v. M.
Ezaun, v. Ma'~M. Ezi,l.v.~K.
Ezauta, g. excepté; synonyme Ezi, 2. ezitzen, g. b. hezi,
de ~(M~. Très probablement de ~~eM, L bn. dompter, bu. ha-
M-a:M-Jt:, n'est pas cela. bituer au travail.
Ezaute, v. M~!<m. ./7~<K~,I. bn. difficile à dompter.
Ezautu, v. ezagun. Ezik, v. &??.
Ezbai, v. ez. Ezin, v. egin.
Ezbear, v. ez. Ezio, v. izio.
Ezdeus, ezdeuskeria, v. ez. Ezitze, v. ezi, 2.
Ezdeustu, ezdeuste, v ez. Ezker, g. b. 1.bu. gauche;
Eze, 1. g. b. ~M, 1. bn. humide, anc. esp. esquerro; esp. mod. iz-
humidité; vert, en parlant des arbres quierdo. M. Mahn (E. U. p. 75)
qui ont encore de la sève. propose, et il nous semble avec
E8ko, b. humide; de e~c-~o. raison, de faire dériver ezker de
T'Mci'a.MM, b.<M«M, 1. humi- esku-oker; dans ce cas il serait
dité de M~O et heze-ta8un. mieux d'écrire, M~, bien que tous
~'M~K, ezetzen, g. ~?a, hezatu, les dialectes aient ezker, avec z
b)). mouiller, humecter. comp. <M/ ~<*f, comme le re-
Eze,2.v.M<?M. marque M. Mahn, est comme sig-
Ezen, g. 1.bn. eze, b. ezik, g. nification, tout-à-fait analogue au
bn. ezi, bu. que, car. Dio ezen nik i'c. gauche, de l'auo. liaut-all. welk,
jan dedala, d. ]I dit que je l'ai faible; v. M. Brachet, D. E. s. v.
mangé. Hobe da ~N!s?'6~t a~~M~M gauche, où l'auteur dit: on voit
eziez aharreki ~t7s~<:M~M, prov. d'O. que la main gauche signifie la
Mieux vaut l'oeuf avec paix que main faible. Si étrange que pa-
non (ezt-M) le veau avec guerre. raisse cette origine elle est certaine
0. écrit esiez, ce qui rend ce mot et confirmée par l'existence de
assez méconnaisable. méthaphores analogues dans plu-
Ezer, v. ez. sieurs langues de l'Europe; l'ita-
Ezerbere, v. ez. heu stanca (fatiguée); manca, (dé-
Ezere, v. ez. fectueuse) le prov. man seneco
Ezerere, v. ez. (main décrépite).
Ezerez, v. ez. Ezkero, v. gero.
Ezerkere, v. ez. -E~7a, v. ~~7&
Ezetu, v. eze. Ezko, bn. cire. Faut-il rat-
1.
Ezetz, v. ez. tacher M~oà e~?, et pnis tous les
Ezetze, v. eze. deux à es? avec la signification
de gluant; comp. es et !'cA. ~z/'o croyons nous, dont l'orthographe
(~o)sigui&erait comme M~'M,M- soit correcte; M~y.~M, paraît
kua (main), ce qui tient. dériver de M~, lier (v. es) dont
Ezkondu, ezkontzen, g. b. esteka, lien. OtY/!Mtt </M~M, <M&
t. bn. se marier. Il nous paraît quidea, nola ~W?M ~a~~M 0!M eztey
que M~c'M~!<, dérive déplier; arropa eztuela. Matt. XXII, 12.
mais qu'est-ce que kon? Pouvreau Test. Rochelle. Et il lui dit, ami,
écrit ~o~~Ma marié, avec aiusi comment es-tu entré ici sans que
que, v. ci-dessous. tu aies robe de noce.
Ezkontze, v. ezkondu. Eztei, eztey, ezteyak, v. ez-
Ezkur, g. bn. gland. ~~A.
Ezkutu, v. f~-M. Ezten, g. b. 1. bn. alêne g.
Ezpa, 1. aiguillon, dard de este ?
v. ez.
Ezpabere, v. ez. Eztera, g. b. ].<7<s,
Ezpada, v. ez. 1. geztera, bn. meule à aiguiser
Ezpaita,v.M. Lepeut s'être perdu; ou rem-
Ezpala., v. espal. place peut-être A, ~z~a==M-
Ezpana, g. espana, b. <M~<MM, tera.
lèvre. Il nous semble que les Ezteratu, bn. aiguiser.
dial. b. et 1. ont raison d'écrire Ezti, g. b. 1. bu. miel. 1.
espaina avec etnouz~-dela bn. doux. Comp. e~'o.
racine M, fermer; d'autant plus ~<<MM~, 1. ~t~~«M, bn. dou-
que, bord (d'un habit) se dit en ceur de ezti ~:<m.
lab. c~sMM, aldagarri e~s!N&, P. ~~M~M~a, 1. adoucissement; de
et en g. 0'cr~ est la vari-
ante lab et bn. de e8i, v. es. Ces
ezti-dura,
~w, M~M, 1. bu. adoucir.
deux dial. ont donc exprimé de .B~t/7:, bn. pomme douée.
la même manière l'idée de ,bord;" &< eztiro, t. bn. doucement;
mais le g. a pris son mot dans le de ezti-ki et ro.
dial. basq. français; erxi, n'est Eztidura, v. Mi!
pas connu en guip. Eztika, v. ezti.
Espere, v. ez Eztiki.v.e~.
Ezperen, v. ez. EzTiRA, 1. géhenne, torture. P.
Ezpila, I. bercail. du verbe suivant:
Eztarri, g. b. 1. gosier. .BMM~.i'M, ~tifo~M, donner la
Eztayak, ezteyak, g. eztegu- torture. Ne serait-ce pas du prov.
~c~, b. M~aya~, esteyak, I. eztey, estizar, fr. étirer? c'est dans ce
ou ezfei sing. ezteyak, plur. bn. dernier sens qu'M<:f<!<Meat encore
noces. Pouvreau est le seul qui employé de nos jours.
écrive ~/ejys~ avecs et le seul,l, EsTtRATU, V. estira.
Eztiro, v. <~t. Eztul idorra, toux sèche. ~a:,
Eztitarzun, v. ezti. I.bn. eu toussant; de M<«M'a!.
Eztitasun, v. <M<t. Ezur, g. ltezur, 1. bu. azur, b,
Eztitu, v. ezti. M.–g. b.Lttovau des fruits.
Eztitze, v. ezti. g.b.MKtesdepoissou.
Eztor, bu. curé. &y~-MM< g. <a~e/.<MM?', 1. bn.
Eztul, g. b. b'i. M/ ]. toux eût' (du corps).
F.
La lettre f n'est pas une lettre étranger où la consonne ne se
basque; cependant on la trouve trouvait pas et où la rencontre de
dans quelques rares mots, dont f et aurait pu être évitée, comme
eu général on peut tracer la pro- la règle l'exige et comme cela a
été fait dans un grand nombre de
a
venance étrangère. Les dial. basq.
fr. ont adopté un assez grand nom- mots. Comparez ce que nous avons
f
bre de mots avec initial; dans dit de ces anomalies de ta phoné-
lès dial. basq. csp. nous ne con- tique,à. la fin du paragraphe sur
naissons qu'un seul mot commen- l'orthographe et la phonétique bas-
çant avec et encore l'orthographe ques dans l'introduction.
flotte entremet ~n'a,~s~e. 11 Nous ne citerons que les mots
y a plusieurs mots auxquels il est qu'il serait difficile de reconnaître
difficile d'assigner l'origine étran- sous leur forme basque.
FAERA.g. barre, b. le rire, subst.
gère, cependantil,n'y apas de doute
qu'elle se trouvera plus tard, car
il paraît être certain que le f n'est
Farra ~M, /M, g. barregin,
b. rire. Peut-être faudra-t-il con-
pas basque, pas plus que le v. sidérer le bise. barre, comme la
Le f des mots étrangers est con- forme la mieux conservée, et farra,
servé quelquefois ou bien il est une corruption. Est-ce que barre
remplacé par une labiale, p. ex. rire et ~av~, rate, auraient une ori-
~~o, force. Le f parcourt toute gine commune?
la série de labiales dans le mot Farregiten je ris. Zertako
t/ÏM!, !~)M, ipiiii, M<:MM' ce nom Sara farraz dago? pourquoi Sara
verb. paraît cependant être basque rit-elle ?
f
le de ~M!, lab. sera pour < Il Farra irri, g. irri barre, b. sou-
est très curieux que le verbe, prou- rire. Irri farra ou ~M't~t! 1.
ver, ait donne/M~a~' une consonne éclat de rire. 7/ etafarra irriait
qui n'existe pas (/'), et un groupe beste anayai M~M zien, g. il sortit
(fr) qui n'est pas admis en basque, et dit en souriant à ses autres
ont été choisi pour rendre nu mot frères. lIirri ou irri ~Mvo~ ~<i!ft
dire, ils éclatent de rire. ~M t'ELDERAKA, 1. levrette.
ditut hirri ~i! j'entends des FEEDAMtNA, 1. crasse verte qui
éclats de rire. sort du fil ou du linge la première
FAGO, v. bago. fois qu'on le met à la lessive.
FAr.KoÏN,bn. épervier, Salaberry. FEREH.ATZEA, 1. frotter.
Evidemment faucon. FETCHO, 1. gentil.
FARDILLO, bn. moût. FiCHO, bn. corpulent.
FARFATZEA, L battre. FiKA.l.pie.
FAREASTATU, bm. dépouiller les FiLDA~ pHiLDA~ I. linges, meubles.
cannes de maïs de leurs feuilles. FRiLLA, 1. loquet, tourniquet;
FARRASTAKIN, bn. fourrage de syn. de iM~t~a;.
feuilles de maïs. FiTZA, 1. bourrier, balayure.
FATSA, 1. marc de pommes ou FLOKA, 1. bouquet.
de raisin; syn. de lapa. FoLA, collet de pourpoint.
1.
FACNA,1. Axular emploie ce mot, FONTALE, 1. poutre.
nous ignorons ce qu'il signifie. FoRBUA, 1. poireau.
~t~a!~ belliakorra eztu Me~o~ eba- FRANXAB:, 1. ouïes de poisson.
~M. ~SMS alferra, fauna. zer- FRANKO, 1. abondant.
tako da ? Personne ne coupe l'arbre FRiNTZA, 1. l'étoile de l'oeuf.
qui porte des fruits, mais le (l'arbre) FROGA, I. bn. preuve.
paresseux, le. à quoi sert-il?Ax. FnHf, V. mun.
a. éd. 38. n. éd. 17.
G.

Gabarri, b. chaloupe; del'esp. pris ce mot du latin ou bien de l'esp.


gabarra, ou l'esp. du basque?L'ori- ce qui est plus probable. Les dial.
gine du bas latin gabbarus est in- vénit, et sard. ont cabbia, pour
connue, v. Littré, D. cage, v. Diez, E. W. 1. 195.
G'a.be, g. 1. bn. bage, ~a~s, b. Gabiko, g. gerbe.
(hyperthese de gabe), manque, dé- Gach, v. gaitz.
faut, 1. indigent. Comme suf- Gachur, v. ~~<s.
fixe dans tous les dialectes: sans. Gahamu, v. amu.
En bise. contracté quelquefois en Gai, gay, kai, g. 1. bn. b.
ge. Gabeak hatsa ~<t~~ prov. d'O. P. écrit aussi: gaika, et avec e
le pauvre a l'haleine puante. Ez initial (de liaison?) ekai, 1. eMe~,
MO?' zeruban Mf~O bere agin- bu. Leg devient k, selon les lois
dubak gorde ~< Moguel, p. 17. phon. v. Essai, Ch. II. Comme
Que nul n'entrera dans le ciel sans adjectif ce mot signifie: apte, ca-
garder ses commandements. Nigabe, pable, propre à,. ezertako,
sans moi. Duda bagarik, b. sans g. ezta ~MM&:Ao gai, 1. il n'est
doute; quelquefois contracté en; propre à rien..E~ garik, g. ezta
duda ~n~. geirik, b. je n'ai pas de quoi, p.
G'a~M, gabetzen, 1. bn. priver, ex. do drap pour faire un habit.
être privé. Jabe onaz ys~e~M~ dago, Comme substantif: matière, sujet,
1. il a perdu un bon support. étoffe. Jolaskai, g. sujet de con-
GABiA, 1. hune, de navire; de versation. Bana ~a~M~es~ zembait
l'esp. gavia, ou du prov. gavi, cage. argibide gai OM~~M ematen dizkigute,
11 est probable
que le mot, abi, g. mais les docteurs nous donnent
nid, que nous avons considéré quelques éclaircissements à, ce sujet.
comme étant basque, dérive aussi Potro ~<f ~t!M~!Jt urtheko gerenno
de l'esp. gavia ou du lat. cavea; ~cy, bn. j'ai ce poulain pour
kabi, abi; permutation de k être étalon de l'année prochaine.
en A pour le lab. et chute du k Salaberry. -EM~s~o gayetan bagare,
ou de 1' selon que le guip. a Ax. p. 223. a. éd. si nous avons
de quoi donner; litt. si nous som- Gaiti, gaitik, v. ya~.
mes dans la capacité, si nous som- Gaisso, v. gaitz.
mes capables. P. cite giltz ekaya, Gaisto, v. gaitz.
fer pour faire une clef; kutcla Gaistoko, v. gaitz.
ekaya, bois pour faire un coffre. Gaitz, Au lieu de tz, on trouve
Le nom de la matière est doue
sous-entendu; le coffre doit indi-
<'A,.f, M,~s~
jours le même
mais c'est tou-
mot, avec la signi-
quer qu'il s'agit de bois; la clef fication de mal, mauvais. Dans
qu'il s'agit de fer. quelques dialectes on paraît faire
Nous croyons que gai, kai et la une distinction dans l'orthographe,
forme syncopée ka, ki se retrouvent, pour les différentes acceptions de
comme terminaison, dans plusieurs gaitz, ce que l'usage aura sans
mots, avec une signification moins doute consacré; mais étymologi-
définie, mais indiquant toujours quement parlant, ces différences
que le nom auquel il est suffixé est n'existent pas, croyons nous, si ce
rendu propre à faire, qu'il a la n'est celles que les lois phonétiques
faculté de faire, une chose: agerkai, exigent, et qui, peut-être, se bor-
kalgai, etc. izuzki, eguzki, a~a~Œ. nent à une seule variation, et c'est
Gaicho, v. gaitz. la transposition du gaitz fait
Gaichta, v. gaitz. ~a~aAey! CX, caractéristique du
Gaichtatu, v. gaitz. diminutif, donne ~atc~o; ce son
Gaichtagin, v. gaitz. est quelquefois rendu en bise. par x
Gaichtakeria, v. gaitz. ou M; COmp. ~MMf, auxe, f)!~f;
Gaichto, v. gaitz. d'autres fois eh est conservé, pro-
Gaichtotu, v. gaitz. bablement d'après la fantaisie de
Gaiero, bn. Chargé de supporter l'auteur.
un préjudice, résultant d'une mau- Gaitz, g. I. bn. gack, b. mal,
vaise action commise en commun. maladie; subst. b. 1. difficile.
Salaberry. Gaitz ikharagarri bat </<! ~0~t3i; le
Gaiha, v. gai. choléra est une maladie terrible.
Gain, v. ~œ. Gaitz, gaieho, g. yM~, geso, b.
Gainaldea, v. malade. Gaieho dago, il est ma-
Gaindi egin, v. y~. lade. On nous a dit que y<K~ est
Gainean, v. gan. employé en lab. comme une espèce
Gaineko, v. gan. de superlatif, p.' ex. en parlant
Gainera, gainerako, v.~ de quelqu'un qui fait tout très
Gainerakoan, v. ~X. bien, ou qui est très grand au
Gainetik, v. ~œ. moral comme au physique.
Gaingiroki, v. gan. <?a~o&MMN, g. mal. subst. esp.
Gainian, v. gan. dolencia; de ~ac~o-~M~.
G~'cAo, g. ~MM, b. gaizo, 1. CtM~M~ b. 1. haïr; de gaitz-
bu. pauvre, terme de tendresse. eritzi.
~MOi gaissuak ab~ft!'Af) ondoren, Gaitzerran, 1. médire.
Moguel; la pauvre mère le sui- Gaitzi, 1. bn. ressentiment; de
vait. Ene ~~M~ gaizoa, bu. mon ~M~
pauvre chien. Gaitzitu, gaitzitzen, 1. avoir du
<7<K~c, g. gaiato, b. ~:e~«', bn. ressentiment, degaitz et i, qui forme
yam~o, 1. mauvais, méchant. Eureen les adj. verbaux.
egem ,plu gaistuagaz ~O~S~ b. Gaitzikor, 1. bn. susceptible, de
ayant honte de leurs mauvais gaitzi-kor.
exemples. G~te~cc~ MCM~ c?'Me~- Gaitzeritzi, v. gaitz.
ca~M?'te kil ukan duçue. Act. II. Gaitzerran, v. gaitz.
23. Test. Rochelle; et vous l'avez Gaitzetsi, v. gaitz.
tué, en le cruciSant, par la main Gaitzexi, v. gaitz.
des méchants. Gaitzi, v. gaitz.
(?aM<oAo, b. méchant. La ter- Gaitzikor, v. gaitz.
minaison ~'o semble superflue. ~<~M Gaitziru, 1. bn. boisseau.
~K~o~o infernutarra, Auibarro; mé- Gaitzitu, gaitzitze, v. gaitz.
chant diable infernal. Gaixki, v. gaitz.
&Ke~O<M, b. gaixtatu, gaixtat- Gaixtakeria, v. gaitz.
zen, 1. gaitz, gaiztu, bu. devenir Gaixto, v. gaitz.
méchant. ysM~~M ~K<M il Gaixtoki, v. gaitz.
n'est pas dimcile à corrompre~ P. Gaizetsi, v. gaitz.
Gaixtoki, 1. méchamment. Gaizki, v. gaitz.
Gaiztakeria, g. b. ~a;!eA< Gaizo, v. gaitz.
gaixtakeria, 1. bn. méchanceté; de Gaiztakeria, v. gaitz.
gaitza-keria. Gaiztatu, v. gaitz.
Gaixki, 1. mal; subst. Gaixkiari Gaizto, v. gaitz.
egitea eta ungiaren egitea, la Gakho, v. gako.
Vieuxville, p. 47. Fuir le mal et Gako, 1. gakko, bn. clef.
faire le bien. En bn. au pluriel: Gal, v. ~MM.
reproches. Comme adj. malade. Galaso, b. empêcher.
Salaberry. Galdatu, v. ~i'
Gaizki, g. b. bu. gaixki, 1. mal, Galde, g.1. galdo, bn. demande.
adv. Gaizki egin dut lan ~on, bn. Galdetu, galdetzen, g. 1. galdatu,
j'ai mal fait ce travail. bn.yaMe egin, 1. bn. demander. Ce
CaMeMt, 1. gaitzexi, bn. trouver nom verbal régitz en guip. Nere
mauvais, désespérer; de gaitzetai. aitaren liburuaz galdetu det, j'ai de-
Gaichtagin, 1. bn. malfaiteur, mandé le livre de mon père.
malfaisant; de gaitza-egin. Galdegin, v. galde.
Galdetu, v. galde. chambre. Le b. de l'esp. camara;
Galdetze, v. galde. le g. et le bu. du prov. cambra.
Galdo, v. galde. GAMBERA. v. gambara.
Galdor, v. gandor. Gan, 1. g. b. en. En bise, ce
Galdu, galtzen, g. b. 1. bn. suffixe se soumet aux règles pho-
perdre. Moguel écrit, galtzen, pour nétiques et devient kan, quand il
galduten, bise. Le g. se sert de le faut. Bana egin ezkero (eginez
gal, seulement à l'impératif. gero) euralan dana, mais après avoir
Galdu, b. pernicieux, corrompu. fait ce qui est en eux. Neregan,
Olgeeta galdubak, les divertissements en moi. Il nous paraît que gan est
pernicieux. Biotz galdula, le coeur l'adv. kan, an, là. Etant un suffixe,
corrompu. le h initial se trouve toujours au
Galera, g. perte milieu du mot et suit la règle que
Galmena, g. perdition de galmen. h initial devient k, et ici par ex-
Galgarri, g. 1. bu. pernicieux; ception g. En bise, le k se retrouve.
de gal-garri. Pour la mutation de h en k, v. l'in-
Galdura. 1. corruption; de gal- troduction. Les dial. basq. fr. ont
dura. baitfam pour gan; mais tous les
Galtzapen, perte, perdition; de dialectes font usage de gana, qui
galtza-pen. dérive de gan.
Galdura, v. galdu. Gandik, g. ganik, b. 1. bn. de, de
Gale, g. 1. envie. Lo galea, g. chez; de gan-dik. Le d paraît s'être
1. lo aléa,1. envie de dormir; comp. perdu dans ganïk. Jaunaganik eldu
zale. du, il vient de chez monsieur.
Galeper, v. gari. Gana, g. b. 1. bn. chez, à. En
Galera, v. galdu. bn. gana régit le génitif. Norga-
Galgarri, v. galdu. na zoaz ? norengana zoaz ? bn. chez
Galhar, v. garhar. qui vas-tu? Centenerac igorcitzan
Galharrox, v. garlar. adisquideac harengana, Test. Ro-
Galkha, galkhatu, bn. com chelle le centenier envoya ses amis
bler, bourrer. au devant de lui. Jainkoagana bi-
Galmena, v. galdu. hotz goititzea, 1. élever le coeur à
Galsoro, v. gari. Dieu. Serait-il risqué de considé-
Galtzapen, v. galdu. rer gana comme la forme définie
Galtzarbe, g. aisselle. (avec l'article) de gan, en admettant
Galtze, v. galdu. que gan soit pour Aan, là; ainsi
Galyur, g. sommet; syn. de le là, c'pst-à-dire la demeure; comme
tontor. "chez" fr. est pour ,,chiés" maison,
GAMBABA, g. gambera, bn. kamara, elliptiquement pour en ches ou
b. En g et b. grenier; en bn. chiés; v. Littré, Dict.
Ganako, g. b. bn. envers, pour;
1. sur lui. Enegain da untzia. 1. bn.
de gana-ko litt. de.vers ou de-à. le navire est à ma charge. Le i
Nor gizonaganako 7aungoiZ-oaren de gain paraît indiquer, comme
amorioa ezagulzen duena, g. celui c'est généralement le cas, le son
qui connaît l'amour de Dieu pour mouillé de n.
les hommes. Gdhean, g. gainian, b. gainean,
Gan, 2. v. gan. 1. bn. sur; de gan-ean (v. Essai,
Gana, v. gan. p. 49. Note, 1. Comp. aurrean,
Ganako, v. gan. gibelean); dans le dessus, et cor-
Ganchingor, v. gantz. respondant exactement à l'esp. en
Gancho, bn. crochet en fer au cima. Mendiaren gainean, sur la
bout d'une perche. montagne. Au gaiti aimbeste gauza
Gandik, v. gan. esaten dira eureen gainian, pour
Gandor, galdorgalyur, g. som- cela tant de choses sont dites
met syn. de tontor. sur eux.
Ganez egin, v. gan. Gainean, 1. adv. en haut. Gai-
Ganga, 1. cahute, palais do la nean da, il est en haut. En g. et
bouche. Selon Larramendi, ce se- b. on dit: goian.
rait, la luette; ce qui nous paraît Ganeko, g. b. gaineko, 1. bn. de
une erreur, du moins si ganga est dessus, supérieur; de gan-ko, avec
cahute; v. ahoganga, s. v. ao. Peut- e de liaison, puisque k ne peut
être comme le français gangue, suivre n, v. Essai, Ch. II. Eta
de l'all. gang, allée; v. Littré. D. onen ganeko urak beekoelatik bere-
Ganibet, g. b. 1. couteau; du zitu zituen, g. et il sépara les eaux
prov. canivet; v. L. E. de dessus de ceci (firmament) d'avec
Ganik, v. gan. celles d'en bas.
Gantz, g. b. 1. ganz, bn. sain- Ganera, g. b. en outre, par des-
doux 1. panse. sus de gàn-ra, avece de liaison,
Ganckingor, g. 1. bn. galzchingor, puisque ne peut suivre n, v.
1. rillons de porc, cretons. Est-ce Essai, Ch. II. Le verbe se construit
que cltingor est pour càingarZ.? avec z. Ordi bat danez ganera, en
Ganz, v. gantz. outre d'être un ivrogne.
Ganzola, 1. bn. morceau de Gainera, 1. sur; v. ganera. Hart-
cuir qui forme, pour ainsi dire, zen dut ene gainera, je prends sur
l'empeigne du sabot; de gan-zola, moi. Eltzea gainera dut, j'ai mis
semelle supérieure. le pot au feu, expression olliptiquo,
Gah, g. gan, b. gainu 1. bn. feu, sous entendu; correspond au
sur, dessus, Mayaren ga~ha, g. ma- holl. opzetten, mettre dessus. De
hanaren gaina, 1. le dessus de la ta- aardappelen zijn opgezet, les pom-
ble. Hartu du beregain, 1. il a pris mes de terre sont sur le feu. Ceren
Gentilen gaineraere spiritu sain- Nous avons placé galik ici, puis-
duaren dohaina erauisi içan baitzen, qu'il nous paraît être formé
Act. X. 45. Test. Rochelle; de ce de ga-tik pour gan ou gain-dik,
que le don du St. Esprit était après l'élision régulière de n devant
aussi répandu sur les gentils. t; on aurait pu laisser n etle
GdheraTco, g. gainerako, 1. bn. dire gandik; mais gandik signifiait
reste, surplus; de ganera-ko. peut-être déjà: de, de chez. Nous
Ganerakoan, g. gainerakoan, b. ne sommes pas du tout certain de
1. bn. au reste, du reste; degane- ne pas nous tromper ici; nous
rako-an. avions penché un moment à rat-
Ganartu, g. dominer; de gan- tacher gatik à gan pour han (v.
artu. gan), là; ainsi gatik pour han-dik,
Gainaldea, 1. la surface, le des- de là, ce qui expliquerait très bien
sus. la signification de là = à cause;
Ganeratu, ganerateen, g. b. se mais la forme gaitik, gaiti, s'y op-
placer sur, monter; dc gan-eyra-tu. pose nous ne saurions expliquer
Ganetik, b. en outre, en sus; le i, qui se retrouve régulièrement
de gan-e-tïk. Bere argitasun gane- dans gain pour gan. Jaungoikoak
tik, en outre de son activité. gizonagatik egin duena, jaguitea
Gainetik, 1. bn. d'en haut; de dala, g. c'est de (le) savoir ce que
gain-e-tik. Dieu a fait pour les hommes.
Ganez egin, g. b. gainez egin, 1. Ganartu, v. gan.
bn. augmenter. Eta Gomorako be- Ganean, v. gan.
katuak ganez egin zutela, et que Ganeko, v. gan.
les péchés de Gomorrhe augmen- Gahera, ganerako, v. gan.
taient. Baldin aberalz bazara, gainez Ganerakoan, v. gan.
egina bazaude, emozu ankitz, Ax. Ganeratu, ganeratze, v. gan.
p. 229. a. éd. Si vous êtes riche, Ganetik, v. gan.
si vous avez du superflu, donnez Gapar, v. zapar.
beaucoup. Gapikio, 1. chevron de toit; de
Gaindi egin, 1. bn. monter (p. l'esp. cabrio.
ex. le lait), déborder. Gar, g. b. bn. kar, 1. flamme.
Gaingiroki, 1. superficiellement, Khar, 1. bn. zèle. Evidemment
P. (i, a.). La terminaison de l'adv. le même mot, bien qu'on y ait in-
est répétée jusqu'à trois fois, gi troduit un h.
pour M, ro et ki. Gartu, gartzen, g. gar hartu, 1.
bn. kartu, kartzen, 1. enflammer.
Kart'm, 1. kharxu, kharzu, bn.
Gatik, g. b. 1. bn. gaitik, gaiti, fervent, zélé de kar-isu. M. Sala-
b. pour, à cause; bn. malgré. berry ajoute la remarque que kharxu
est une corruption de kharzu; il Garagar, g. b. 1. bn. orge;
nous semble que c'est le contraire; comp. garau.
kharxu est mieux du moment qu'on Garagarilla. dial.? le mois de
a adopté, comme M. Sal. l'ortho- juin, et en bise, de juillet; de
graphe x au lieu de ts. Le x est garagar-illa, comp. garilla.
de date récente; Liçarrague dans Garagarilla, v. garagar.
le Test. de la Rochelle ne s'en Garai, 1. g. garrai, 1. garhai,
sert pas; si le mot en question s'y bn. excellent. La signification pro-
trouve il sera écrit kartou. pre de garai doit avoir été: haut;
KarUuki, 1. kharseuki, bn. adv. les dérivés le prouvent; mais il
avec zèle; ki forme les adv. parait que seulement le sens figuré
Karlo,1. charbon; nous ne savons s'est conservé. Nous aurions voulu
rendre compte de la terminaison; rattacher garai, à ganc. a. d. de
il est peut-être plus probable que gan-ra, avec l'élision régulière de
Icarlo vienne de l'esp. cardo, avec n devant r, mais lei final qui se
mutation ded en l; comp. ehr = retrouve dans tous les dérivés de
edur; ceci est cependant une mu- tous les dialectes est un obstacle.
tation de dialecte à dialecte, et Nous reprenons donc ce que nous
nous ne l'avons pas encore trouvée avons dit, s. v. ahuntz, àegaraiiu,
dans les mots d'origine étrangère. sans toutefois accepter l'opinion de
Garaba, 1. aucun. P. Co mot M. de Charencey, quin'est basée que
est obscur. Par les exemples que sur la ressemblance des deux mots.
P. cite, on croirait plutôt quega- Garai, g. excellent; 1. victoire, P.
raba ou mieux garabe, a une sig- Garaiko, g. d'en haut; degarai-ko.
nification affirmative au lieu de Garaitik, g. bn. d'en haut; de
négative. Ezta g6rabik, il n'y en garai'tik. Baina baldin gogoz ga-
a pas un seul. Ici garaba est con- raitik eguiten badut. 1. Cor. IX.
struit avec ez pour rendre le sens 17. Test. Rochelle; mais si je le
négatif. Orhoitz zara hitz garabes, fais contre ma volonté. L'emploi
vous souvenez vous d'aucun mot? de garatik, n'est pas clair ici.
Aucun, est ici pour «quelque" et Garaira, bn. en haut; de garai-
alors affirmalif. Le troisième exem- ra. Jauisi içan den kura bera da
ple n'est pas très clairpena garaba, igan-ere dena ceru gucien garaira,
peine qui reste à satisfaire. Mais Eph. IV. 10. Test. Rochelle; celui
en tout cas il en ressort, croyons qui est descendu, c'est le même
nous, que garaba ne peut signifier qui est monté au dessus (vers le
,,aucun," sinon accompagné d'une haut) de tous les cieux.
négation. Comp. bagarik. Gairapena, g. 1. victoire, avan-
Garabia, 1. grue à lever des tage, de garai-pen.
matériaux; de garai-abe? Garailari, garaile, g.1. vainqueur
victorieux; de garai-le et garai-ari. Garazi, 2. bn. cherté; de l'csp-
Lel dans garailari paraît être carrestia.
euphonique. Garaztar, v. garazi, 1.
Garaitu, garaitzen, g. 1. garhaitu, Garba, 1. hharba, bn. broye;
garhaitzen, bn. vaincre, surpasser. instrument pour broyer le chanvre.
Garaite, 1. avantage, victoire; Garbatu, garbatzen, broyer le
subst. verb. pour garaitze, le vain- chanvre.
cre. Axular, p. 30. l'écrit avec l'ar- Garbatu, garbatze, v. garba.
ticle, garaitia. Izan zutenean Mrro- Garbal, 1. chauve; bn. dé-
matarrek dedratzen zuten abantailla couvert.
eta garaitia. Les Romains après Garbaldu, bn. éclaircir, découvrir.
avoir eu l'avantage et la victoire Garbantzu, g. barbantzw, 1.

qu'ils désiraient. pois chiche. Selon M. Diez, E. W.


Garai, 2. g. temps. Garai mie- 2. p. 131. de garau antzuy et l'esp.
tan, dans ce temps. garbanzo du basque garbantzv,. Pour
Garaiko, v. garai, 1. la mutation du g en b, v. gurasoak.
Garailari, v. garai, 1. Garbi, g. b. 1. bn. propre, net,
Garaile, v. garai, 1. pur.
Garailla, bn. gravier. Garbitasun, g. b.1. bn. propreté,
Garaipena, v. garai, 1. pureté; de garbi-iasun.
Garaira, v. garai, 1. Garbidura, g. nettoyage; de garbi-
Garaite, v. garai, 1. dura.
Garaitik, v. garai, 1. Garbitu, garbilzen, g. b. 1. bn.
Garaitu, v. garai, 1. nettoyer. Le guip. se sert à l'im-
Garaitze, v. garai, 1. pératif du radical garbi.
Garando, v. garrando. Garbiki, 1. proprement; de gar-
Gabano, 1. gerenno, bu. (»» = n) bi-ki.
étalon; du vieux fr. goreignun, Garbigarri, 1. torchon de garbi-
gareignun. Ce mot se retrouve dans garri.
toutes les langues romanes; gua- Garbidura, v. garbi.
ragno, it. guaranon, esp. v. Diez, Garbigarri, v. garbi.
E. W. 1. p. 230. Garbiki, v. garbi.
GARATOSA, 1. étrille, P. Garbitasun, v. garbi.
Garau, b. grain; comp. gari. Garbitu, garbitze, v. garbi.
Serait-ce peut-être de l'esp. grano, Gardox, bn. harrots, 1. gousse
avec chute de n?P verte et piquante de la châtaigne.
Garazi, 1. province du pays Garhai, v. garai, 1.
basque français. En fr. Cize. Garhaite, v. garrondo.
Garaztar, habitant du pays de Garhaitu,garhaitze,v<7«nM,l.
Cize. Garhar, 1. galhar, bn. arbre
sec, branche morte; pour la mu- Garkhotcha, v. garrondo.
tation der et l, v. ari, 3. Garlanda, bn. cercle en fer
Galharrox, bn. charivari: de gal- ou en bois dans lequel on fait
=
har-ots (x ts), comp. abarrois. cuire le pain de maïs nommé:
Garhasia, garrasi, bn. cri de dé- mestura, méture; de garle? Le
tresse, Sal. Pleurs avec crieries et mot guirlande est d'origine dou-
lamentation; mot d'O. selon P. teuse, v. Littré, Dict. Serait-il
éclats. Ozpinen garhasiak, éclats basque?
de foudre. Garle, 1.carreau, espèce de ton-
Garhasia, v. garhar. neau. Garle bat 8agarnoa, un car-
Garhinna, bn. (nn n) cri de
= reau de cidre. Comp. garlanda.
désespoir; comp. garhasia. Garmendi, 1. espèce de pom-
GarhO, bn. anse, d'une cloche me P. de sagar-mendi? l
ou d'une sonnette. Garnura, v. gernu.
Gari, 1. g. 1. (i. a.) froment; Garoa, g. fougère.
comp. garau. Garondo, v. garrondo.
Garilla, bise, selon Astarloa Garrai, v. garai, 1.
mais n'est plus connu, ni en b. Garranga, 1- le chant de la
ni en g. Le mois de juillet; de poule. P. comp. karanka.
gari-illa. Garrasi, v. garhar.
Galsoro, g. champ de blé? esp. Gakrathodst, bn. rat. Il nous
trigal; de gari-soro;pour r, v. semble du pr. ou de l'esp. raton,
ari, 3. avec ar prosthétique, comme tous
Galeper, g. caille; de gari-eper; les mots avec r initial, arraton;
l pour r, v. ari, 8. puis le h qui est souvent préfixé
Gari, 2. 1. bn. mince, grêle, en bn. (v. herreka) et cet h changé
efflanqué. en g. Pour la mutation deh en
Garicha, v. garrichu. g comp. chingar, 1.
Garichu, g. garieha, b. kalitcha, Garratz, g. b. 1. Marais, kha-
1. verrue. rax, bn. kirats, 1. amer. Garratz,
Garilla, v. gari, 1. bn. âpre, violent, sévère.
Gario, 1. sorte d'oiseau. P. Garralz, kirats, 1. aigre; kirats,
Gabizuma, 1. bn. carême; de g. 1. puanteur. La signification ne
l'esp. cuaresma. paraît pas bien fixe; mais tous ces
Garkharasta, garkharas- mots, qui ne sont probablement
tatu, bn. enfumer; terme de cui- que des variantes, indiquent quelque
sine, en parlant de viande ou autre chose de désagréable au goût ou à
chose qui prend le goût de fumée; l'odorat. Le mot garratz doit être
de gar-karaU? un nom composé; de gar-ats? ats
Garkhora, v. garrondo. en bise. est puanteur et haMi,
I. qui a l'haleine forte. En holl. le hirugarren, etc. A en juger par la
mot ,,lucht," air, exprime comme forme, garren est un génitif de gar
ats en basque, air et puanteur; il dont la signification nous est in-
faut, il est vrai, souvent ajouter connue comme en basque le super-
le qualificatif soit ,,mauvais," soit latif est exprimé par un génitif
,,bon"; mais souvent aussi, p. ex. (v. Essai, Ch. IV), il faudra con-
en parlant de la viande, on dira, sidérer garren comme un superlatif;
elle a de l'odeur (er is een luchtje dans plusieurs autres langues il
aan), sans rien ajouter pour indi- y a des nombres cardinaux formés
quer qu'elle sent mauvais. Nous de cette manière; p. ex. zwanzig-
avons séparé les articles ats, 1. ste, all; aussi erste, letste et puis
haleine et ats, 2. puanteur; mais en basque: atzen, lehen, v. atzen.
il est fort possible qu'on doive Garri, 1. suffixe qui sert à
les réunir. Il reste encore à trou- former des adjectifs, v. ekarri.
ver ce que gar, kar ou kir peut Garri, 2. 1. scrupule, remords,
signifier. inquiétude, P. i. a.
Gaheak hatsa kar ats, prov. 173 Garrondo, g. garondo {qaran-
d'O. Le pauvre a l'haleine puante. do?) garhaite, garzeta, 1. P. gar-
Sagar garratza, 1. la pomme aigre. khora, garMoteha, bn. En g. et
Kirestu, kiresten, bn. kiratstu, bn. nuque; en lab. le derrière de
Mraisten, 1. haratstu, (?) karatzen; la tête; ce qui s'accorde bien avec
prov. d'O. puer. Hatsa Mraisten ondo j gar de garai, 1 ? Il sem-
zago, l'haleine lui devient puante, blerait que gor indique quelque
P. Diotsa Marthac, Ml içan ceTiaren chose comme tête, cime, sommet,
arrebac, Jauna, kirestu duc, gaur- comp. garsoil, garhal, chauve; garu-
guero. Jean XL 39. Test. Rochelle; nak, cervelles et aussi garle. Gar-
Marthe, la soeur de celui qui était khora signifierait plutôt couronne
mort, lui dit, Seigneur, il pue déjà. de la tête, c. a. d. le sommet, le
Buruti hastcn da orraina karatzen, holl. kruin; gar-khora. Okhasinoa
kopetan, bellarrean, aitzin aldean,
prov. 107. d'O. C'est de la tête
que le poisson commence à puer. illetsu da, eta cherlotsu, baina gar-
Garratztasun, 1. âpreté; degaratz- haitean, garzetan, gibelaldean, motz,
tasim. soil, garbal, karsoU eta ille gabe;
Kharaxtarzun, bn. amertume. Ax. p. 153 a. éd. p. 366. n. éd.
Garratzki, 1. adv. Il est chevelu du front, mais chauve
Garratzki, v. garratz. du derrière de la tête. La passion
Garratztasun, v. garratz. d'Axular d'employer des synony-
Garren, suffixe qui dans tous mes lui fait répéter jusqu'à cinq
les dialectes sert à former les noms fois le mot chauve. M. l'abbé In-
de nombres ordinaux: bigarren, chauspe écrit garhaltean ce sera
probablement une de ces correc. Rochelle; mais si le sel perd sa
tions comme egin pour ehin, v. saveur, avec quoi le salera-t-on?
elin; garhalte, neparait pas exister. Gazi, 1. salé.
Garsande, 1. chanvre ;'i- a. Gazitu, gazitzen, 1. saler.
Garsande Jiazi, cheuevis. Galzi4nizi, 1. bn. salière; degaiz-
Garsoil, karsoil, 1. chauve; untsi.
à Guéthary, crépu. Soil est déjà Gatzkari, bn. marchand de sel;
chauve; d'où vient gar ? comp. de gatz-huri, v. ari, 4. (comp. ar-
garrondo. rainkari) k pour h, v. Essai, Ch. Il.
Gartha-demboea ou gartltak, 1. Gatzatu, v. gazta.
bn. quatre-temps; corruption do Gatzatze, v. gazta.
quatre. Gatzchingor, 1. grillons ou
Gartu, v. gar. rillons de porc synonyme et
Gartze, v. gar. variante (?) de ganchingor.
Gazunak, b. cervelles; comp. Gatzkari, v. gatz.
garrondo. Gatzuntzi, v. gatz.
Garzeta, v. garrondo. Gau, g. b. 1. bn. nuit. En bise,
Gasaila, gasalla, bn. cris ou généralement prononcé gaba, avec
paroles vives de plusieurs person- l'article, au lieu de gavha, et en
nes parlant à la fois. g. le u est prononcé v, quand suit
Gasalla, v. gasaila. une voyelle, gavon pour gau on.
Gasna, v. gazta. Gauerdi, g. b. 1. bn. minuit; de
Gasotasun, v. gaitz. gau-erdi.
Gastaro, gaztaro, v. gaste. Gauaz, g. I. bn. gaubaz, b. de
Gastu, g. 1. bn. dépense; de nuit; de gau-z.
l'esp. gasto, même signification. Gau-enharra, v. enada.
Eue gastuz, à mes dépens. Gaur, g. b. aujourd'hui; bn.
Gastigar, v. astigar. cette nuit. Gaur correspond en g.
Gatazka, g. combat, rixe. plutôt à l'ail, heute. Gaur arrats-
Gatha, 1. espèce de poisson. aldean, heute abend, ce soir. Gaur
Gathabuta, v. hatabu. goizean, heute Morgen, ce matin.
Gathea, 1. bu. chaîne de l'esp. Gaur eguerdian, heute Mittag, ce
cadena. midi. Le r final de gaur, reste pour
Gathibu, v. Jcaiibu. le moment sans explication; peut-
GATBU, v. kaiu. être de gau-ori? cette nuit, ou
Gatillu, 1. tasse; syn. de opor. bien de gauren, génitif nous disons
Gatik, v. gan. en holl. van daag, aujourd'hui, litt.
Gatz, g. b. 1. bn. sel. Baina, de jour van nacht, cette nuit, litt.
baldin galza gueçat badadi, cerçaz de nuit.
gacituren da, Luc. XIV. 34. Test. Gaur gvero, bn. déjà. Jauna M-
resta duc gaurguero, Jean, IX, 39. a une objection sérieuse, c'est que
Test. Rochelle. Seigneur, il pue esne aurait dû précéder, v. Essai,
déjà. p. 120.
Gaurdanïk biarko, g. d'aujourd'hui Gatzatu, gatzatzen, g. b 1. cail-
à demain, c. a. d. bientôt, au ler, 1. concevoir; P. Gatzatu

premier jour. gineko ilhunak, la nuit que nous


Gauaz, v. gau. étions conçus.
Gaubaz, v. gau. Gazwr, g. gazuri, b. gachur, bn.
Gauerdi, v. gau. petit-lait; de gatz-ur.
G-aur, v. gau. Gaztai, v. gazta.
Gaurgero, v. gaur, s. v. gau. Gaztaro, v. gaxte.
GAuzA, g. b. 1. chose; de l'esp. Gazte, g. b. 1. bn. jeune.
cosa. Gaztetasun, g. b. 1. gaztetarzun,
Gay, v. gai. bu. jeunesse; de gazte-tasun.
Gaz, kaz, b. (selon les lois Gazteria, bn. la jeunesse, les
phon. v. Essai, Ch. II.) suffixe, avec. jeunes gens; de gazte-eria? pour
Gorotasunakaz, avec les jouissances. keria; ce serait, avec gorheria, le
Gaza, v. geza. seul mot, que nous sachions, dans
Gazaita, gozaita bn. parrain j lequel la mutation de h enh n'a
comp. tigazaita. pas eu lieu.
Gazama, gozama bn. marraine; Gaztekeria, g. b. bn. étourderie
comp. ugazama. de jeunesse; de gazte-keria.
Gazi, gazitu, gazitze, v. gatz. Gaztetu, gaztetzen, g. b. 1. bn.
Gazta, g. gaztai, b. gasna, 1. rajeunir.
bn. fromage. Nous ne connaissons Gaztaro, 1. le temps de la jeu-
aucun exemple de la permutation nesse de gazte-aro. P. écrit gastaro,
de t en n, ou de n en t; nous ce qui est une erreur.
avons donc probablement ici deux GaztecAu, b. enfant. Oi dira gu-
mots différents, du moins en partie. raso batzuk kastigeetan dieubenak
Il nous semble difficile de décider gaztechubah errugabe, il y a des
lequel est le plus ancien, du sub- parents qui châtient les enfants
stantif (fromage) ou de l'adj. verb. sans faute.
gatza, caillé; il semblerait cepen- Gaztechu, v. gazte.
dant qu'on a dû observer que le Gaztekeria, v. gazte.
lait se caille, avant d'avoir appris Gazteria, v. gazte.
à faire le fromage. Gazta, serait Gaztetasun, tarzun, v.gazte.
donc pour gatza (d'où gatzatu), le Gaztetu, v. gazte.
caillé, la chose caillée =fromage; Gaztetze, v. gazte.
et gasna trouverait aussi son expli- Gaztigatu,gaztigatzen,1. bn.
cation, gatza-esne, lait caillé. Il y faire savoir,envoyer une commission.
Gazur, gazuri, v. gazta. devient avec l'article, geyena, la
Ge, v. gabe. plupart. Espanako Euskaldunikgeye-
Gecha, v. gaitz. nak, la plupart (die meisten) des
Gede, v. chede. basques espagnols. Bainan nola
Geheli, 1. chair de boeuf. P. gekienek gutizia kandiagoa baitute
i. a. haniiz jakiieko, Chourio, Im. de
Gehiago, v. gei. J. C. p. 33. Mais comme la plupart
Gehien, v. gei. ont plus grand désir de savoir
Gel, 1. La signification primi- beaucoup. Officier horietan gehiena
tive de gei paraît être "plus"; du Andre da, bn. Sal. Parmi ces offi-
moinsà en juger par la locution ciers le premier, le plus élevé en
suivante: gei ta obe, a mas y me- grade, est André. Pilotan Jacob
jor, dans la dernière perfection v. gehien da Martinen, bn. au jeu de
Larramendi s. v. mas. Il est diffi- paume Jacob est supérieur à Mar-
cile de dire si gei est un positif tin. Eta hwrtan da ageri n&oarev.
ou un comparatif; la même indé- inocenteia eta ergelkeria, perilik ge-
cision règnepar rapport à obe, qui lien duenean, baita erhoeuik eta
signifie meilleur, mais auquel on ant8ikabeniZ-, Ax. 342. a. éd. Et
ajoute cependant ainsi qu'à gei, le en cela se montre l'innocence et
suffixe de comparaison go; obeago, la niaiserie de la colombe, qui est
geyago. On dirait même que gei la plus folle et la plus insouciante
sert parfois comme superlatif, puis- quand elle a le plus de danger.
qu'il est emplové aussi pour ex- Geyago g. b. 1. geïhago, 1. gehiago,
primer "trop"; alboratu, approché; bn. plus. davantage; comparatif de
attoragotti, plus approché; albora- gei. Eztut nalii geyago, je n'en
geitu, trop approché. Nous retrou- veux plus.
vons gei en bn. sous la forme e^i, Geyenaz, g. geyenez, b. 1. gehie-
dans le même sens de "trop"; naz, bn. tout au plus; do geyena-z.
goizegi yin hiz, tu es venu trop Geyegi, g. b. geizko, g. trop.
tôt. Bota horrieh kandiegidira, ces Geizko est formé comme un grand
bottes sont trop grandes. La forme nombre d'adv. de gei-z-ko; mais
bn. nous rapproche peut-être du geyegi a plutôt l'air d'être une rédu-
mot primitif, c. a. d. de hegi, ige, plication,
comme betebetean, etc.
dans l'acception générale de "hau- Geitu, geiizen, g. b. augmenter.
teur", "haut"; v. ig. Gei, 2. v. gai.
Geyen, g. geijeen, b. geihen, geyen, Geihago, v. gei.
1. gehien, bn. (le) plus; all. meist; Geihen, v. gei.
(la) plupart; bn. supérieur, Gehien, gehienaz, v. gei.
premier. Superlatif, c. a. d. génitif Geijeen, v. gei.
(v. Essai, Ch. IV), de gei. Geyen, Geinhatzea, v. genhatzea.
Geirik, v. gai. Gcnliatzea, P. geinhatzea, O.
Geitu, geitze, v. gei. soûl, nourrir, entretenir,
Geizko, v. gei. Geratu, geratzen, g. b. re-
Gela, g. 1. chambre. tenir, s'arrêter.
Gelari, gelazain,1. valet ou femme Gerba, 1. fleur de noyer.
de chambre, servante de curé; de Gereiz, g. kereiz, b. geriza, 1.
gela-ari, 4. et zain. En g. et b. ombre; en 1. abri. La
Gelari, v. gela. ressemblance avec le prov. guarida,
Gelazain, v. gela. l'esp. garita, refuge, d'où le fr.
Gelberia, 1. fièvre chaude, P. guérite, serait-elle fortuite ?ou est-
Ce mot n'est plus connu, mais ce que le basque aurait pris ce
Larramendi cite, elgaitz (el-gaitz), mot des langues romanes?P
pour fièvre chaude, et elgorri {el- Gekenno, v. garano.
gorri), en bise, signifie rougeole. Gerezi, 1. bu. cerise; d'une des
M ou gel paraît donc signifier un langues romanes? avec mutation
mal, qualifié de gaitz, mauvais de la sibilante en gutturale; comp.
de gorri, rouge; de beria, qui sera solaz, esp. jotas, basque.
probablement pour berro, chaud. Geriza, v. gereiz.
Mais d'où vient elf de el, eldu?2 Gekla, 1. b. guerre.
ou bien de eri, (heri), mal avec Gerlari, guerrier dc gerla-ari, 4.
mutation der ml; comp. ari, Gerli, 1. pus. P. bn. liquide
3;pour h, comp. eho = ego; qui sort imperceptiblement d'un
iges = ihes, etc. Cependant le i ne arbre ou d'uu fruit.
se serait pas perdu. Nous avouons Gernua, 1. urine. Larramendi
que ces hypothèses ne sont pas cite, garnura; comme le r de ura
très satisfaisantes. V. helgaitz. est doux il se sera perdu dans la
Geldi, g. b. 1. lent, lenteur; prononciation. Comp. harn, all.
posé; bn. stagnant. urine. Si garnua, gernua était com-
Gelditu, gelditzen, g. b. 1. bn. posé de gerri-ura, il est probable
rester, cesser, s'arrêter. A Guéthary que le n ne s'y trouverait pas.
geldi, signifie s'arrêter. Zamaldia Gero, g. b. 1. bn. après, en-
geldi doa, P. le cheval va len- suite. Gero régit le suffixe zjanez
tement. gero, après avoir mangé. Comme
Geldi geldi, g. peu à peu. après les sibilants il faut une con-
Gelditu, gelditze, v. geldi. sonne forte (v. Essai, Ch. II.), on
Gemen, bn. force douteuse ou écrit et l'on prononce janezkero,
affaiblie; énergie équivoque. (?) Sa- et de là l'erreur des auteurs et
laberry. qui écrivent jan ezkero (ezquero),
Gehde, g. gente, b. gens; de n'y ayant plus reconnu le mot
l'esp.gente. gero. Bien qu'ils connaissent
l'erreur, ils restent fidèlesà leur das spâtere, rendrait assez bien le
orthographe vicieuse. Ordu hura basque. C'est le titre (geroko gero)
ezkero, Lardizabal. Après ce mo- du livre si connu d'Axular.
ment. Gero Noe, bere emaztea eta Geroa, v. gero.
oyen iru seme-erranak Ersuite Gerok, v. gw.
Noé, sa femme et leurs trois en- Geroko, v. gero.
fants (fils-filles) Gero esan zion, Geroz, geroztik, v. gero.
ensuite il lui dit. Etorriko naiz Gerpa, 1. cordon de chapeau.
gero, 1. je viendrai après, plus tard. Gerrena, 1. broche.
Hazi geroz,1. après avoir commencé. Gerri, g. reins, rognons; g.
Egundainoz gero, 1. depuis tout ja- b. bn. ceinture, partie du corps
1.
mais, P. (à tout jamais). au dessus hanches.
Geroa, g. b. 1. l'avenir. Geroko Gerriko, 1. bn. ceinture; ce dont
begira egoitea, 1. regarder à l'ave- on se ceint; de gerri-ko.
nir. P. Gerrikatu, gerrikatzen, 1. bn. se
Geroz, 1. depuis. ceindre.
Geroztik, g. b. 1. dès-lors, de- Gerruntzak, g. les reins, los lo-
puis de geroz-til. mos, selon M. Eguren, Guia-
Geroko, g. b. 1. bn. adj. d'après, Manual, etc. Vitoria, 1868. Selon
de plus tard; de gero-ho. Umetako P. gerrnntzea signifie "le lieu de
okerkeriak arrinagoak oi dira azi la ceinture. De gerri-nntzi?
ezkerokmak (aziez-gerokuak) bano, b. Gerrikatu, gerrikatze, v.
les travers de la jeunesse sont gerri.
d'habitude plus légers que ceux Gerriko, v. gerri.
qui se produisent plus tard. Le Gerruntzak, v. gerri.
fr. n'a pas d'adjectif qui corres- Gerruntze, v. gerri.
ponde à geroko, il faut une cir- Gersti,1. anse d'un vase.
conlocution le holl. later, l'ail, Gertaera, v. gertatu.
spater (als die spâteren), s'en rap- Gertakari, v. gertatu.
prochent un peu plus, bien que Gertaldi, v. gertatu.
ce soient des comparatifs. Geroko Gertatu, gertatutzen, g. ger-
egunak, les jours d'après, les jours thatu, gerthatzen, 1. bn. arriver, sur-
suivants. Au geroko utzi det, j'ai venir. Guertha ere daiteke batzuen
laissé cela pour plus tard. eta bertzeen abisua ona den, Chourio,
Gerokoak, plur. de geroko b. 1. p. 43. Il peut arriver que le con-
les descendants; litt. les ou ceux seil des uns et des autres soit bon.
de après. Ce nom verbal est formé de gert
Gerolcoa gero, g. arrive qu'ar- ou gerta, mais nous ignorons la
rive litt. après ou plus tard, les signification de ce radical (?) qui
(choses) de plus tard; l'ail, spater, se retrouve dans plusieurs dérivés:
Comp. gertuan. Selon M. de Cha- P. i. a. Geurtz datorken urtean, l'an-
rencey, gertatu, dérive du lat. quae- née qui vient. Geurtzko ogia, le blé
ritare mais il nous semble que la de l'année qui vient. On voit
signification s'y oppose. par l'exemple que donne P. que
Gertaera, gertaldi, g. gerthanza, geurtza ne signifie pas ,,1'année qui
1. événement. De gerta era et aldi; vient", du moins dans le premier
mais anza est obscur.
Gertakari, g. succès; 1. événe-
exemple; il faut croire que dans
le second, il y a une ellipse. Geurtz
ment. Probablement de gerta-ari paraît être un adverbe, et a peut-
4. Qiari),et k pour h. Zembat ger- être une origine commune avec
takari dakarzkiena, qui apportât gertuan ainsi, geurtz datorken urtean,
(eût) tant de succès. dans l'année qui vient prochaine-
Gerthanza, v. gertatu. ment. Datorken, est la 3me pers.
Gerthatu, v. gertatu. du prés. de l'ind. de etorri, venir;
Gerthatze, v. gertatu. nator,je viens; ator, tu viens;
Gerthu, 1. sûr. dator, il vient; datorren, qui vient
Gerthuz, gerthuzki, 1. assurément. (dator plus n relatif); nous igno-
Gerthuz, gerthuzki, v. gerthu. rons pourquoi P. écrit datorken.
Gertuan, b. près de; degertu- Geyago, v. gel
an? comme aurrean, atzean, ondoan, Geyegi, v. gei.
etc. de aurre, atze, ondo et alors Geyen, v. gei.
signifiant ,,dans la proximité de"; Geyenaz, v. gei.
mais nous n'avons pas encore ren- Geyenez, v. gei.
contré gertu, gerto, dans le sens de Geza, g. 1. bn. gaza, b. insipide,
proximité. Faudrait-il rattacher le fade; –1. doux. Sagar geza bat, une
nom verb. gertatu, à gertu? le sens pomme douce. Ur geza, eau douce.
des deux mots le permettrait; ar- Gezatia, 1. pommier à pommes
river, survenir et être proche. douces.
Gesal, 1. bn. 1° saumure; 2° Gezatia, v. geza.
boue provenant de la fonte de la Gezi, 1. trait; P. i. a.
glace. On prononce généralement Geztera, gezteratu, v. eztera.
yesal. Gezur, g. 1. bn. guzur, b. men-
Gesaldu, fondre, se dit de la songe. Atera zituhan guzur ta borroe
glace fondue par le soleil. asko imprentatik, Moguel. Beaucoup
Gesaldu, v. gesal. de mensonges (d'inexactitudes?) et
Geso, v. gaitz. de fautes d'impression (en) ont
Gestera, v. eztera. été ôtés. Comme il parle d'une
Geu, geuk, v. gu. seconde édition de son propre
Geure, v. gu. ouvrage (Echeko eskolid), il n'em-
Geurtza, 1. l'année qui vient ploiera pas guzur pour mensonge.
Gezurti, g. 1. bn. guzurti, b. Gichi, v. guchi.
menteur. Gichienez, v. guchi.
Gezurtatu, gezurtatzen, g. 1. guzur- Gichitan, v. guchi.
tatu, b. démentir. Gichitu, v. guchi.
Gezurrez, g. 1. guzurrez, b. men- Gichon, v. gizon.
songèrement de gezw-z. Gidail, 1. l'os de la jambe; P.
Gezurrezko, g. 1. guzurrezko, b. i..a. synonyme de zangar.
mensonger; de gezurrez-ko. Bere Gider, 1. manche de couteau;
Jainko gezurrezkoaren elisan, dans queue d'un fruit. Oerezi giderra,
l'église de son Dieu mensonger. la queue de cerise.
Gezurrez, ezko, v. gezur. Gignarreba-gizon, 1. beau-
Gezurtatu, gezurtatze, v. père P. i. a. Ce mot paraît être
gezur. une corruption de aitagmarreba,
GeZUrti, v. gezur. même signification, v. aita. La seule
Giar, v. gihar. façon de décomposer ce mot, nous
Gibel, 1. bn. (le) derrière, (le) semble être, aita-egin-arreba, ce qui
dos; g. b. 1. bn. foie. Etchegi- n'offre rien de très- satisfaisant; si
bela, le derrière de la maison. Gibel ce n'est qu'il faut entendre par là
egiohékaitzari,prov.192, d'O. Tourne le beau-père du mari; le père,
(litt. fais) le dos au mauvais temps. =
amené dans la famille (fait egin)
Gibelean, 1. derrière de gibel-ean, par la fille?
dans le derrière; comp. aurrean, Gignarreba emazte, 1. belle-mère,
ondoan, etc. Etchearen gibelean, der- P. i. a.
rière l'église. Gihar, g. 1. giar, g. giyarre, b.
Gibelatu, gibelatzen, reculer, re- ginhar, ginar,1. chair vive. Selon Larr.
tarder. Ene semea eztuzu giùela goan chair sans graisse. Pour la mutation
behar, Chourio, Im. de J. 0. p. de h, y, n, v. chingar, 1. Giharran
220. Mon fils il ne faut pas reculer. ukitua, 1. touché au vif. V. inharki.
Gibelari, 1. gibeldari, bn. Sala- GILA, bn. ginda, gine, gindoil, 1.
berry (pourquoi d?) de gibel-ari guigne, cerise aigre, P. douce, Lit-
4. retardataire. tré, D.
Gibelondo, bn. conduite louable Gindoltzea, guigner, mot d'O.
ou blâmable des personnes prépo- selon P.
sées à la garde de quelque chose Gille, 1. g. envie.
en l'absence des maîtres. Sal. GILLE, 2. 1. quille.
Gibelari, v. gibet. Gilli gilli, v. kilikatu.
Gibelatu, gibelatze, v. gibel. Giltz, g. b. 1. gilz, bn. clef.
Gibelean, v. gibel. Gtltzatii, 1. bn. giltzez ichi, b.
Gibeldari, v. gibel. ·
fermer à clef.
Gibelondo, v. gibel. Giltzatu, v. giltz.
Giltzez ichi, v. giltz. Gïrtain, v. kirten.
Giltzurrunak, g. les rognons, Girtoin, v. kirten.
selon M. E(guren), Guia Manual, Gisa, g. 1. bn. mode, façon, guise,
Vitoria, 1868. apparence; bn. suivant; de l'esp.
Gilz, v. giltz. guisa. Esan dan gisan, g. ainsi qu'il
GINDA, v. gila. est dit; litt. dans la façon qu'il
Gnœ, v. gila. est dit. Norbere gisara, chacun à sa
Gindach, 1. 1° piége à prendre façon.
les chiens qui vont manger les Gisako, bn. de belle apparence,
1.
raisins; P. en donne la descrip- de belle allure, propre de gisa-ko.
tion. 2° espèce de travail, où l'on Gisala, bn. suivant les apparen-
soulève les boeufs pour les ferrer. ces de gisa-la.
Nous plaçons les deux acceptions Gisako, v. gisa.
dans le même article; peut-être Gisala, v. gisa.
faudrait-il les séparer. Il y a une Gisha, v. gija.
ressemblance curieuse et fortuite Gisu, bn. kisu, 1. chaux.
peut-être, entre gindach et windasch, Gisulabe, bn. kisulabe, 1. four à
holl., grosse poutre, armée d'une chaux; de gisu-labe.
poulie au moyen de laquelle on Gisustatu, gisustatzen, bn. kkastatu,
hisse les marchandises, etc. aux 1. répandre de la chaux sur les
étages supérieurs; chaque maison terres.
a son windasch; ce mot est formé Gisulabe, v. gisu.
de winden, tourner, remonter, et Gisustatu, v. gisu.
asch, essieu. Gija, gisha, 1. hanche. Nous
GINDOIL, v. gila. trouvons ces deux mots dans notre
GINDOLTZEA, V. gila. Dict. Ms. comme syn. de gizen,
Gingaya, 1. à l'avenir; i. a. gras, graisse, signification inconnue
Probablement de yin, jin, venir. aujourd'hui.
Ginhar, v. gihar et chingar. Giyarre, v. gihar.
P. donne: urdaya ginharra, sans Giza erhaille, v. erhaitea.
traduction. Urdaya est chair de Giza erhaiteka, v. erhaitea.
porc, lard. A Guéthary on dit Gizakume, v. gizon.
chingar pour lard. Gizaldi, v. gizon.
Ginar, v. gihar. Gizen, g. b. 1. gras, graisse.
Gino, v. no. Gizentasun, g. 1. embonpoint.
Girgilla, 1. ruban; on le dit Gizentasun, v. gizen.
surtout des rubans qui flottent. Gizerhaille, v. gizon.
Giri, 1. jument en chaleur. Gizon, g. b. 1. bn. homme.
Gibistino, 1. girislinno (nn n),= Gieoncho, g. b. gichon, 1. bn, petit
bn. chrétien. homme de gizon et ch, diminutif
Gizonaldi, b. gizaldi, g. b. géné- Andi, grand; andiago, plus grand.
ration de gizon-aldi. Go est toujours uni au nom défini,
Gizakumeak, g. les hommes;litt. c. a. d. accompagné de l'article,
les enfants (des) hommes; exacte- (andiago et non andigo) et n'est
ment le holl. mensche-kinderen jamais soumis aux lois de la pho-
de gizon-kume. nétique go reste invariablement go.
Gizerhaille, 1. meurtrier. P. i. a. 2° Go, suffixe du génitif, de.
de gizon-erhattle. Selon que les lois phonétiques
Giza erhaiteka, 1., meurtre. l'exigent, go devient ko, v. Essai,
Gizondu, 1. bn. devenir homme, Ch. II. Echeko jauna, le maître de
grandir. la maison. Nongo, d'où. Burgosko,
Gizon erdi, 1. eunuque. de Burgos. Gizonah, lurreko abereak,
Gizon izotz ou hotz; gizon îthurri aireko egaztiak, Lardizabal. Les hom-
hotz, 1. homme impuissant. mes, les animaux de la terre, les
Gizonaldi, v. gizon. oiseaux de l'air. Abranen ondoren-
GiZOn.Ch.0, v. gizon. goak itsasoko areak haïw uyariagoak
Gizondu, v. gizon. iianyo zirala, Lardiz. Que la posté-
Go. Nous considérerons ici go rité d'Abraham serait plus abon-
comme une racine, sans vouloir dante que le sable de la mer.
décider s'il ne faudrait pas ratta- On se serait attendu dans les deux
cher go à ig, ou même si go ne derniers exemples au génitif géné-
dérive pas de ig. Go exprime l'idée ralement employé, le génitif en en
de ,haut" et a servi à exprimer (ren); ilsasoaren areak, etc. Ceci
les relations abstraites du compa- prouve qu'on peut exprimer indiffé-
ratif et du génitif. Pour ce qui remment le génitif par go ou par
concerne le comparatif, l'analogie en; ce même fait se retrouve aussi
est claire; l'idée d'aller au delà, dans les futurs, qui sont rendus
pouvait s'exprimer par ,haut"; dans quelques dial. par go, dans
comp. le verbe irago, aller au delà; d'autres, par en. Le génitif dans
probablement de erazo-igo, faire des phrases, comme aireko egaztiak,
monter. Le génitif trouve ses ana- et lurreko abereak, est tout près de
logies dans d'autres langues, où devenir un adjectif, ou disons plu-
il est quelquefois exprimé par un tôt qu'il n'est pas toujours possi-
locatif; aussi no faut-il pas oublier ble de tracer la limite qui sépare
que tout ce qui est abstrait dans l'un de l'autre; animaux terrestres
une langue, a été primitivement ou animaux de la terre, sont des
concret; v. M. Millier, Lectures, phrases à peu près (tout-à-fait?)
1. 104. 222. synonymes; v. l'article suivant.
1° Go, g. b. 1. bn. suffixe du 8° Go, suffixe du génitif qui
comparatif, correspondant à, plus. forme un grand nombre d'adjectifs,
v. ci-dessus. n° 2. Dans beaucoup Ch. II. Emango, galduko, etc. M.
de langues le même procédé se l'abbé Inchauspe ignorant les lois
retrouve; en français, les génitifs phonétiques de la langue basque,
«d'argent", ;jd'eau" (poule d'eau), se figure que les formes joanko,
de père, correspondent aux adj. emanko (v. verbe basque, p. 9. note,
aquatique, paternel, etc. Erheko, 1.) ont été abandonnées par les
de maison = domestique; alako, de dial. soul. et bn. à cause de la
ainsi = tel; goizko, de matin = rudesse du son il ajoute qu'elles
matinal; emengo, de ici; l'all. pos- sont conservées, dans les dial. guip.
sède un adject. correspondant, et bisc. Nous avons déjà dit dans
hiesig. notre Essai que c'est une erreur;
Comme tout adjectif basque peut c'est la loi phonétique qui exige
être employé substantivement, il joango et emango, tout aussi bien
y a plusieurs substantifs en go ou en soûl, qu'en bise, ou guip. Joanko,
ko, qui sont à l'origine des adjectifs. emanko n'existent pas.
Ainsi, ondorengo, postérité, litt. de 5° Go, sert encore à indiquer
après; ondorengoak, les (ceux) de le but d'une action, qui se rap-
après = descendants, postérité. porte en réalité à un temps futur;
Aurreko, de avant; aurrekoak, les go correspond alors à de, fr.; para,
(ceux) de avant ancêtres elkargo, esp.; zu, um zu, all. Ene galtzeko
=
assemblée, etc. asmoa artu zuen, g. et il prit la
4° Go, suffixe du futur dans les résolution de le perdre. Ta emoten
dial. basq. esp. et quelquefois, mais deutsa bizitzia aterako bidea, b. et
rarement, en lab. aussi. Les dial. il lui donna le moyen de se tirer
basq. fr. ont fait choix de l'autre de la vie. Ekartzekorik (ko-ik, plus
suffixe du génitif, en, ou ren, selon r euph.) ezta, 1. il n'y a rien à
les lois phon. v. Essai, Ch. II. apporter. Nikazariak ona izateko,
Artuko det, g. arturen dut, 1.je bear da, pour être bon laboureur,
prendrai. Nous avons vu, plus il faut.
haut (n° 2). Lardizabal se servir 6° Go, sert finalement à expri-
de la forme en go, pour celle en mer dès, depuis. Abran Egipton sartu
en; nous retrouvons ici, quoique zaneho (zan-ko avec e de liaisou),
dans différents dialectes, la même g. Dès qu'Abraham entra en Egypte.
liberté. Cette façon de rendre Quand go, de, se trouve suffixé
le futur a quelque analogie avec aux pronoms démonst. ou bienà
l'espagnol, qui rend ,,avoir à faire un nom pluriel, il faut le faire
une chose" par, haber de hacer précéder de eta et alors go devient
algo. ko, après la voyelle a, v. Essai,
Go devient ko, quand les lois Ch. II. Onetako, de ceci, à cause
phonétiques l'exigent; v. Essai, du ceci. Bana kongregazio (congre-
gatio) egunetako ez dute bear lukeen faudrait. Nous n'avons pas pu
euékarazkolibrnrik,Mendiburu. Mais découvrir, jusqu'à présent, l'origine
les congrégations de (nos) jours, de eta; v. ta.
n'ont pas les livres basques qu'il

Gora.
Go, ne se retrouve pas seul, au- yeux en haut vers votre Dieu;
tant que nous sachions, avec sa gorat (rat = ra) indique ici la di-
signification primitive de ,,haut". rection vers, exprimée, il est vrai,
Comme on vient de le voir, go est par ganat; mais en tout cas gorat
un suffixe et comme tel a perdu ne signifie pas ici ,haut"; gorat
sa signification propre. Cependant correspond ici à l'ail, nach oben,
go a donné des dérivés et par ceux- ou bien à, auf. D'autre fois le mot
ci nous pouvons fixer le sens pri- devient méconnaissable, p. ex Egiaz
mitif de go, qui est, haut. gauza gorez minzatzeak ez gaitu sain-
Gora, g. b. bn. en haut; de go- dutzen, Chourio, p. 26. En vérité,
ra; litt. vers haut; exactement l'ail, le parler de choses hautes ne sanc-
nach oben. Bana eunda (eun eta) tifie pas l'homme; c. a. d. les pa-
berrogeita amar' eguneen urak gora- roles sublimes ne sanctifient pas
beerarik egm gabe iraun zuten, Lar- l'homme. Gorez est ici pour gora-z;
dizabal. Mais (pendant) cent cin- comme Chourio l'écrit, le radical
quante jours les eaux restèrentsans serait gor ou gore et non pas gora.
aller en haut ou en bas; all. nach Même observation pour gorena, v.
oben oder nach unten. En lab. plus bas.
gora signifie, haut, adv. Zeruagora Gorabera, g. b. plus ou moins.
da, le ciel est haut. Eta hain gora Gorago, 1. bn. plus haut; de
hontemplazioneanaltchatu dire? Chou- gora-go, compar. de gora. Eta bert-
rio, p. 46. Et se sont-ils élevés si zeak baino gorago igan nahi izatea,
haut dans la contemplation? 2 Chourio, p. 27. et de vouloir mon-
Gora a donc perdu en lab. sa ter plus haut que les autres.
signification propre de mouvement, Goratu, goratzen, g. b. 1. bn. éle-
vers le haut, go-ra, et ne signifie ver, s'élever.
plus que haut, adv. Il règne cepen- Goraitea, 1. le haussement;subst.
dant une certaine confusion tan-
tôt on serait tenté de croire que
=
verb. goraite goratze.
Goraki, 1. adv. de gora-ki. Zer
le sens de ra seretrouve, p. ex. probetchu sinduke trinitateko mhterioas
Altcha zatzu begiak gorat zure Jain- gauza barrenak eta gordeak jakitea.
goaganat, Chourio, p. 72. Levez les eta hetaz zuhurki eta goraki minzat-
zea, Chourio, p. 26. A quoi vous bn. croissance de la lune; de gora-
sert-il de savoir les choses ca-
chées du mystère de la trinité et
pen..
Goratasun, g. b. 1. hauteur; de
d'en parler savamment et haute- gora-tasun.
mentP Gordkoa, g. b. le vomissement;
Gorena, 1. le plus haut; super- de gora-ko; la forme d'un adj. em-
latif, c. a. d. génitif de go, comme ployé substantivement.
andiena, de andi. Il aurait fallu, Goragale, g gorale, bn. envie de
il est vrai, goena, par analogie avec vomir; de gora-gale et gora-le pour
les autres superlatifs, qui, contrai- zale.
rement à la règle générale, n'in- Gorhain, bn. dégoût provoquant
tercalent pas le r euphonique. à vomir. Salaberry. Le h est de
Gorena, est donc une exception. trop, croyons nous; gorhain est
(V. plus haut ce que nous avons pour gora-egin comme en holl. op-
dit de, gorez s. v. gora). Ikhaskarïrik geven, vomir; de op, prép. sur et
gorena da buruen ezagutzea. Chourio, geven, donner.
p. 30. Le meilleur, le plus haut Gorhaindu, bn. dégoûter, se dé-
enseignement est de se connaitre goûter de gorhain. Etymologique-
soi-même. ment, gorhain devrait signifier vo-
Gorapen, g. 1. élèvement; 1. mir, de gora-egin-du.

Goi.

Goi, g. b. haut, élevé. Mendiaren faudrait alors qu'il y eût le nom


goya, le haut, la hauteur de la verbal goitu, qui ne se trouve pas,
montagne. Bana zen ere dan goi, autant que nous sachions; il n'y
mee, ondatsu. Lettre de Larramendi a que goititu, élever, dérivé secon-
à Mendiburu. Mais quelque élevé, daire de goiti.
léger, profond qu'il soit. Bien Goyan, g. b. en haut; de goi-a-n,
que, pour le moment, nous ne dans le haut; comp. beau de be;
sachions pas rendre compte de l'i aurrean de aurre, etc. Zerubak goijan
de goi, il ne nous semble pas né- inpernubak beian; gu, puska bateko
cessaire de séparer goi et go, dont luurrian, bijean erdijan, Moguel. Le
l'origine commune paraît certaine ciel en haut, l'enfer en bas; nous,
et dont la racine est peut-être ig. dans un peu de terre, entre les
Il serait possible que l'i de goi fut deux.
la voyelle formative des adject. Goitik, g. d'en haut; de goi-tik.
verbaux, comme esi da es; asi de Goiti, 1. bn. 1° en haut; de goi-ti.
as; ichi de ich; etc. etc.; mais il La signification du guip. goitik,
paraît plus logique; ti indique gé- Goan, v. joan.
néralement ,,de". Ti est donc ici Goan, gogoan behar, v. gogo.
pour ra, et goiti correspond à gora, Goarsa, 1. espèce d'oiseau; P.
guip. et est toujours employé avec Goaya, courant de l'eau; mot
les verbes qui indiquent le mou- d'O. selon P.
vement. Banoha goiti, je vais en Goaz,v. joan.
haut. Eta Jauna gauça hcmqaz haey GOChO, v. gozo.
minçatu içan çayenean goiti cerurat Goga, 1. instrument de fer-
altcha cedin, Marc, XVI, 19. Test. rerie P.
Rochelle. Or le Seigneur, après leur Gogalgina, v. gogo.
avoir parlé, fut élevé en haut au Gogan behar, v. gogo.
ciel; litt. vers le ciel. Quand "en Gogara, gogarako, v. gogo.
haut" se trouve avec des verbes Gogarte, v. gogo.
qui n'expriment pas le mouvement, Gogatu, v. gogo,
on emploie gainean; gainean da, il Gogo, g. b. l. bn. pensée, in-
est en haut. clination, gré, souvenir, désir. Ar-
Goiti, 1. bn. 2" reste, surplus. tuko dute ain ongille onarekin legalak
M. Salaberry écrit goithia, et pa- izateko gogo, g. ils prendront le désir
raît faire ainsi une différence qui d'être fidèles à un si bon bien-
n' existe pas; ces deux mots n'en faiteur. Gaitzilc gogoan etzuen, g.
font qu'un, qui est pris dans deux ils n'avaient pas de mauvais pen-
acceptions différentes; comp. fr. sus, chants. Gogoan atchïkazu hiltzea, 1.
en sus; ail ùber, dessus; das ilbrige, tenez la mort en mémoire. Baina
le restant. baldin gogoz garaitie eguiten badut;
Goititu, goititzen, 1. bn. élever. 1. Cor. IX. 17. Test. Rochelle.
Goitika, 1. vomissement; de Mais si je le fais contre mon gré.
goiti-Tca. Dit-on en bn. sur, au lieu de,
Goi erre, g. qoha, 1. (i. a.) étouf- contre mon gré? Ene gogo onean,
fant, lourd, eu parlant du temps; 1. de ma souvenance.
imité de l'esp. sobre asado. La Gogo eman ou emon, bn. songer
forme lab. que donne P, n'est à, s'appliquer à. Gogo emok zurc bu-
pas claire. Denéora goi errea. temps mari, Tim. IV. 16. Test. Rochelle.
lourd. Songez à vous.
Goha, v. ci-dessns. Gogoak eman, g. gogoah emon, b.
Goierre, g. goiherri, 1. partie venir à l'esprit.
élevée d'un pays; all. hochland; Gogo onez, g, de bon coeur.
de goi-erri. Gogotik, b. 1. bn. de bon coeur;
Goierritar, g. habitant de la de gogo-tik.
montagne, des parties hautes; de Gogoangarri, g. mémorable; de
goierri-tar. gogoa-n-garri.
Gogoz, 1. bn. par coeur de 1. malgré. Nere ezjadinari gogor
gogo-z. eginik, g. le faisant malgré mon
Oogoeta,1. bn. pensée, réflexion. ignorance.
Gogarte,h. méditation; de gogo- Gogoriasun, g. b. 1. dureté; de
artu? gogor-tasun.
Qogoratu, gogoratzen, b. 1. bn. Gogor, g. gogorki,1. bn. dure-
se rappeler, venir à la pensée. Go- ment gogor-hi.
goratu zait, 1. il m'est venu à la Gogortn, gogortzen, g. b. 1. en-
pensée. Ikaratu zaiteze, neure mai- durcir. A Guéthary on ne prononce
teak gogoraturik Judasen zorigach; généralement pas le second g.
Anibarro; tremblez, mes (bien) aimés Gogora, v. gogo.
en vous rappellant le malheur de Gogoratu, gogoratze, v. gogo.
Judas. Gogorki, v. gogor.
Gogatu, b. bn. amener à soi par Gogortasun, v. gogor.
des caresses; 1. penser, rêver; Gogortu, gogortze, v. gogor.
i. a. Gogotik, v. gogo.
à
Gogara, à plaisir; de gogo-ara. Gogoz, v. gogo.
Ene gogara da, il est à mon plai- Goha, v. goi, s. v. go.
sir, P. (c'est à mon gré). Goi, v. go.
Gogorako, 1. agréable. Esperantza Goibela, 1. sombre. Gizon goi-
dut Uskaldungutiengogarakoa izaneu bela, homme sombre.
dela, j'espère qu'il (ce livre) sera Goiceco, v. goiz.
agréable à tous les Basques. Pré- Goich, v. goiz.
face du W. T. de Boyaumoirt. Goichetik, v. goiz.
Gogalgina, 1. complaisant; de Goichian, v. goiz.
gogo-al-egin? Goichko, v. goiz.
Gogoan, ou gogan ou goan be- Goierre, v. goi, s. v. go.
har, 1. soupçon. Herodes, errege Goierri, v. goi, s. v. go.
Jentil Jiark, hil zuen 'Moriatnnes Goierritar, v. 170», s. v. go.
bere emaztea koleran, gogan behar Goijan, v. goi, s. v. go.
batez, Ax. 300. a. éd. Hérode, ce Goiherri, v. goi, s. v. go.
roi des Gentils, tua sa femme Ma- Goithi, v. goi, s. v. go.
rianne, en colère, sur un soupçon. Goiti, v. goi, s. v. go.
Gogo eman, v. gogo. Goitik, v. goi, s. v. go.
Gogoak eman, v. gogo. Goitika, v. goi, s. v. go.
Gogoan behar, v. gogo. Goititu, goititze, v. goi, s.
Gogoangarri, v. gogo. v. go.
Gogoeta, v. gogo. Goiz, g. 1. bn. goich, gox, b.
Gogo onez, v. gogo. matin, – bn. tôt, de bonne heure.
Gogor, g. h. 1. bn. dur; g. Orana goiz da, il est encore de
bonne heure. Goiz danik, dès le Goiztiarra, v. goiz.
matin. Goiztiria, v. goiz.
Goizean, g. 1. bn. goxian, goi- Gokho, 1. bn. grappe. MaJiatz
chian, b. goizian, (Guéthary), le gohhoa, la grappe de raisin. P. écrit
matin; litt. dans le matin; de goh-hoa, ce qui ferait penser que
goizea-n. Goizean bezala belhau-riko c'est un mot composé; nous igno-
jarri hehar da, la Vieuxville; comme rons comment; ho peut-être de alto,
le matin il faut qu'il s'agenouille. bouche?
Goxian eguberdian eta arratsian esa- GokhOX, bn. 1° partie du filet
teko orazinoia, Olaechea; pour dire par où le poisson entre. 2° bois
des prières le matin, à midi et le sur lequel on fait rouler les meules
soir. d'un moulin à farine.
Goizean goiz, g. 1. de bon matin. Golandra, 1. double menton.
Goizik, bn. de bonne heure; de Ce mot n'est pas basque à en juger
goiz-ik. par la terminaison.
Goizetii, g. 1. bn. goichetik, b. Golabdo, 1. récompense; de l'esp.
dès le matin, de bonne heure; de galardon, même signification.
goiz-tik; le e est de trop. Goizetih Golaspe, bn. le dessous du men-
arratsera, du matin au soir. ton du porc. Sal. De gola, esp. et
Goizeko, 1. bn. du matin; de azpi?
goiz-ko. Le e est de trop,k peut Golatu, bn. se dit des moutons
suivre z; mais l'ancienne orthogra- quand ils ont des tumeurs sous
phe goiceco avec c rendait le e né- la bouche; de l'esp. gola? gosier.
cessaire. Goizeko othoitza, la prière Golde, g. b. 1. charrue; 1.
du matin. Nous ignorons si l'on bn. soc de charrue; 1. arpent
entend lee dans la prononciation; (de terre).
mais l'orthographe peut avoir in- Goldortz, g. soc de charrue; de
fluencé la prononciation. golde-ortz.
Goichko, bn. un peu trop de Golde tiabar ou pikoya, 1. bn.
bonne heure; de goiz-ko, avec ch coutre; pointe en fer qui trace le
,pour indiquer le diminutif. sillon, soit mobile, comme aux an-
Goizegi, 1. trop tôt; de goiz-egi ciennes charrues basques, soit fixée,
Goiztiria, 1. matinée, P. i. a. comme à celles de nos jours.
Goiziiarra, 1. matinal, P. Goldetu, goldetzen, g. labourer.
Goizean, v. goiz. Goldetu, goldetze, v. golde.
Goizegi, v. goiz. Goldortz, v. golde.
Goizeko, v. goiz. Golhaki, cuillère. Selon M. Sala-
Goizetik, v. goiz. berry, du dial. soul. Probablement
Goizian, v. goiz. une corruption du fr.
Goizik, v. goiz. Golkho, golko, v. kolko.
GoMBirE, banquet; P. gomit,
1. Gorda, gordatu, gordatze,
bn. invitation; de l'esp. convite. v. gorde.
Gomhidatu, gomitatu, inviter. Gorde, g. b. 1. caché.
Gona, 1. cotillon; duprov. gona, Gorde, gordetzen, g. gorde, gor-
robe, v. L. R. deten, b. gorda, gordatu, bn. gor-
Gondera, bu. 1° chapelet. 2° datu, gordatzen,1. cacher. Gorde da,
mauvaise herbe dont les racines il s'est caché.
ont la forme d'un chapelet. Gordetu, gordetzen, g. b. 1. gar-
Gongoilla, 1. tumeur qui vient der, serrer, défendre, protéger, s'abs-
sous le menton des moutons; comp. tenir. Ez dala inor zeruban sartuio,
golatu. bere agindubak gorde iaga, b. que
Gophor, v. gopor. nul n'entrera au ciel, sans garder
Gopor, 1. gophor, bn. écuelle, ses commandements. Gordezazu zure
bol, jatte en terre rouge avec biotzian itz labur au, Echeverria,
anse. p. 280. Gardez dans votre coeur ce
Gor, g. b." 1. bn. sourd. P. mot court. Ardotik gordetzea, g.
écrit aussi çorra, mais ce mot est s'abstenir de vin.
inconnu aujourd'hui. Comp. elkhor. Gordete, v. gorde.
Gortasun, g. b. gorreria, gorheria, Gordetu, v. gorde.
1. gordura, bn. surdité; do gor, avec Gordetze, v. gorde.
les term. eria, tasun, dura. Gordin, g. b.bn. cru, pas
1.
Qorîiena est le seul mot, autant cuit; vert, pas mûr, g. vert,
que nous sachions, où le A de heria d'un vieillard.
se retrouve; v. l'introduction, para- Gordura, v. gor.
graphe sur la mutation de h en k. Gorena, v. gora, s. v. go.
Gora, v. go. Gorgollu, g. bosse.
Gorabera, v. gora, s. v. go. Gorhain, gorhaindu,v.gora,
Goraintziak, g. b. compli- s. v. go.
ments, amitiés, salutations 1. Gorheria, v. gor.
recommandations; P. i. a. Gori, g. b. ardent, incandes-
Goragale, v. gora, s. v. go. cent; 1. chaud, rouge de feu;
Gorago, v. gora, s. v. go. burdin goria, fer rouge, P. bn.
Goraite, v. gora, s. v. go. encourageant,excitant. Evidemment
Goraki, v. gora, s. v. go. pour gorri, que P. écrit avec un
Gorakoa, v. gora, s. v. go. et avec deux r on prononce aussi
Gorale, v. gora, s. v. go. toujours les deux r.
Gorapen, v. gora, s. v. go. Goritu, goritzen, 1. échauffer, em-
Goratasun, v. gora, s. v. go braser bn. encourager.
Goratu, v. gora, s. v. go. Goritu, goritzen, v. gori.
Goratze, v. gora, s. v. go. Gorkara, v. gorri.
Goroldi, goroldio, v. oroldio. Gosari, g. 1. déjeuner, subst.
Gorosti, g. b. 1. bu. houx. Astarloa cite (Apologia, p. 313)
Gorotz, g. 1. s. fcoroiz, b. 1. goxala, goizala, comme du bise, et
fumier. composé de goiz-ala, fortifiant ma-
Goroztu, gorozten, g. fumer la tinal (fortificaciou matutina.) Cette
terre. étymologie n'est pas admissible,
Goroztu, gorozten, v. gorotz. croyons nous; ala est pouvoir, force,
GFoRPHnz, v. gorputz. ainsi force matinale, et puis il
Gorputz, g. b. 1. gorpkitz, bn. reste à savoir si le mot goizala
corps; du lat. corpus. existe; il fallait ù,Astarloa un
Gorra, 1. espèce d'oiseau de mot enl pour expliquer ledu
mer. Le Ms. de P. était illisible. verbe gosaldu.
Gorreria, v. gor. Gosari, paraît plutôt être com-
Gorri, g. b. 1. bn. rouge; nu. posé de gose-ari, 4, bien que le
EelJiawn gorritan jartzea, se mettre sens n'en soit pas très clair (comp.
à genoux nus. Comp. larrugorri. bazkari, afarî), et ode là le verbe
Gorritu, gorritzen, g. b. 1. bn. gosaldu.
rougir. Gosaldu, gomltzen, g. \.goxaldu,
Gorrikara, ï.gorlara, bn. couleur b. déjeuner; de gosari-dv, pour la
tirant vers le rouge; de gorri- permutation de r en l,
v. ari,3
hara 2. et afaldu, bazkaldw.
Gorringo, g. b. 1. jaune d'oeuf. Gosete, v. gose.
Gorrikara, v. gorri. Gosetu, gosetze, v. gose.
Gorringo, v. gorri. GOSTA, GOSTATZEN, 1. bn. coûter.
Gorritu, gorritzen, v. gorri. Gothor, 1. fier, altier; i.a.-
Gorromio, 1. rancune. 1. bn fort.
Gorroto, g. b. rancune, haine. Gothortu, bn. grandir, se fortifier.
Gorrotatu, gorrotatzen. g. b. hair. Gox, v. goiz.
Gortasun, v. gor. Goxian, v. goiz.
Goru, b. quenouille. Goxaldu, v. gose.
Gorule, fileur. Goyan, v. goi, s. v. go.
Gosaldu, gosaltze, v. gose. Goyena, 1- crème; P. Super-
Gosari, v. gose. latif de goi, le dessus.
Gose, g. b. 1. ha. faim; affamé; Goyerri, v. goi.
l'angl. hungry. Gose naiz, je suis Gozaita, v. gazaita.
affamé, j'ai faim; 1 am hungry. GOZAICAITZ, V. gOZO.
Mendi goseah, P. montagnes stériles. Gozaldi, v. gozo.
Gosele, 1. famine. Goselez kil da, Gozama, v. gazama.
il est mort de famine; P. GozA.nr, v. gozo.
Gosetu,gosetzen,bn.b.avoir faim. Gozatze, v. goto.
Gozo, 1. bn. jouissance; g. b. Dosta, bn. dosteta, dosialcetu, amu-
1 bn. doux, de bon goût, savou- sement, récréation; du nom. verb.
reux goût, saveur; de l'esp. gozo, jostatu, dostatu. DosiaketJt, a plutôt
qui se rattache au lat. gaudium, v. l'air d'être une forme biscayenne;
Diez, E. W. Il nous semble que v. Joitaketan. Jostaketan ibilli, g.
les différentes acceptions dé gozo se réjouir Cette expression que
se lient très naturellement les unes nous n'avons pas pu trouver chez
aux autres; mais sans cela on se- Larramendi, mais dont Lardizabal
rait tenté de séparer gozo jouis- se sert, paraît plutôt être du dial.
sance, de gozo, doux, qui pourrait bise. Les subst. verb. dans ce dial.
être une variante de gei,a, doux, se forment à l'aide de la termi-
insipide. Il est assez surprenant, naison etan, ten ou tzen, etc.; adi,
que les dial. basq. esp. n'aient pas adietan; ezhon, eskonetan atera,
gozo, jouissance, bien que ce mot ateraten,v. Zabala. p. 13. Or
soit évidemment pris de l'esp. En etan est pour hetan (v. ta), et le h,
g. et b. on dit poz ou atsegià. Le venant au milieu du mot est de-
lab. emploie gozo encore dans un venu k; jo8taketan, sera donc pour
autre sens; eztngozorik signifie dans jostaetan, josiaten, et synonyme de
ce dialecte: il n'a pas de repos; jostatzen. Comp. ardatzketan naiz,
en guip.: c'est un rustre, un lour- je file; anreketan ibilli, s'amuser
daud no tiene gracia. avec les femmes; etc.
Gocko. bn. même signification que Gozaldi, g. bonne humeur; sen-
gozo, mais se dit des petites choses. timent de bien-être. Gozaldiaz dago,
Gozotasun, b. syn. de gozo. il est eu bonne humeur.
Gozatu, gozatzen, 1. goza, gozatw, Gozakaitz, g. mauvaise humeur;
bn. jouir de. de gozo-gaitz.
Jostatu, jostatzen, g. 1. bn. dos- GOZOTASUN, v. gozo.
tatu, 1 bn. se réjouir, s'amuser. GREDALE, 1. (?) plat (vaisseau,
Il serait peut-être mieux d'écrire dit 0.) pour bâcher la viande.
le lab. et bu. yostatu, en donnant Gkaba, 1. (Guéthary) espèce de
à l'y ce son particulier dj, qui petite dorade.
se retrouve dans quelques rares Grisa, g. b. chagrin – 1. soin,
mots; p. ex. yastatu, = dastatu; souci, scrupule, P. Du prov. gri-
yeitzi = deitzi. La mutation de g nosa ? affligé, triste, v. L. 11. On
esp. en j basque est rare; aussi trouve le mot grïïia chez Larra-
se peut il que le guip. ait pris le mendi, pour inclination mais il
mot des dial. 1. ou bn. qui écri- «'est guère probable que ce soit
vent, il est vrai, dosta, dostatu, le même mot.
(v. Pr. 525 d'O.) mais qui pro- Gu, guk, g. 1. bn. geu, geuk,
noncent djosta, etc. b. nous. Guri, à nous.
Gure, g. 1. bn. geure, b. notre; GuriDA, 1.guphida, bn. ména-
génitif de gît; comp. nire, zure, gement, épargne; du fr. cupide?
livre, bere. Bena guphida da deuaen emaitea,
Gerok, g. nous-mêmes; de gure- mais il a de la répugnance à don-
oyek, ou de gu-oyek, avecr euph. ner quelque chose. Ceinec bere seme
Gurendu, guretzen, 1. croitre, P.propria ezpaitu guppida ukan, Rom.
Aujourd'hui, s'approprier. VIII. 31. Test. Rochelle. Lui qui
Guchi, gichi, g. gichi, b. guti, n'a point épargné son propre flls.
1. bn. peu. Guti dira, ils sont GupJàdexi, bn. agir avec ména-
peu. Hitz gutiz, en peu de mots. gement de gnphida-etsi.
Gichitan, g. b. gutitan, 1. rare- Gur, bn. Jcwr, 1. révérence, sa-
ment de gueki et guti-ian. lut. La signification primitive de
GicMenez, b. gutienaz, bn. gutie- ce mot, paraît être courbé, pen-
nean, 1. du moins; du superlatif ché, incliné. En g. et b. on dit
gichien, gutien, et z. agur, quand on rencontre quel-
Gichitu, b. gutitu, gutitzen, 1. qu'un bonjour, je vous salue. Il
bn. diminuer. est difficile de rendre compte de
GuiicMo,1. bn. bien peu; gutich- l'a, mais il paraît certain que agur
ko; ch, diminutif. vient de gur.
Guti edo anitz, bu. plus ou Gurtu, gurtzen, g. 1. saluer,'in-
moins. cliner la tête en saluant.
Gicki gora bera, b. plus ou Khurt,kJmrtu, bn. s'abaisser. Nous
moins. suivons l'orthographe de M. Sala-
Gudu, 1. bn. combat, dispute. berry mais le t ne peut appartenir
GuduJca, 1. bn. en combattant; au radical. Ce n'est pas comme,
de gudu-Jca. p. ex. haï, Itazi, nourrir; là le i,
Gudutsu, 1. querelleur; de gu- qui forme l'adj. verbal, est souvent
du-tsu. supprimé en bn. ce qui n'a jamais
Guduka, v. gudu. lieu dans les dial. basq. esp. Khurt
Gudutsu, v.'gudu, n'est pas le seul nom verbal, si
Guleku, b. gourmand; de l'esp. arbitrairement coupé en deux; comp.
gula, gourmandise. hmil. hantu, enfler.
Gune, v. une. Makur, b. 1. makkur, bn. tordu,
Guneka, v. une. courbé, dévié. Même difficulté pour
Gunez, v. une. expliquer le ma de makur que l'a
Gupela, v. dupha. de agur. Faudrait-il considérer ces
Guphida, v. gvpida. mots comme des pléonasmes; dans
Gufhidexi, v. gupida. d'autres langues on en trouve des
Gupia, bossu mot d'O. se- exemples; on dit: krumm beugen,
lon P. ait. courber; de krumm, adj. courbé,
et beugen, plier. Zuschliessen, fer- bisaïeul. Pour la mutation de g
mer de zu, adv. fermé et schliessen enb comp., ebiakoieziz, egiakoitza;
fermer. Il faudra alors rechercher burdi, gurdi; nabu8i, nagusi..
si ma a ou a eu la signification Gurbil, bn. soigneux, propre;
de «courbé". Comp. mako, crochet. l'opposé de zirzil.
Makurtu, makurtzen, g. b. 1. bn. Gurbiza, g. espèce de poisson
se courber, incliner, plier. Behin de mer.
makuriuz gero aide batera ezin Gurdi, g. burdi, b.char.
ehuehen diieke bertzera eta ez gi- Gurd.0, bn. mou, tendre. Ne
àelat bihur, Ax. p. 98. Après avoir serait-ce pas 1' esp. gordo, gras?
été courbé, après avoir penché vers Gure, v. qu.
un côté, on ne pourra le redresser Gurendu, guretze, v. gu.
vers l'autre, ni le retourner en Guri, 1. v. gu.
arrière. Guri, 2. g. b.1. bn. mou, ten-
Gurpil, g. kwpil, b. roue; de dre beurre. Chai guri bat, un veau
gur-bïla? tendre. Ohe guri bat, un lit mou.
Bgure, g. b. 1. vieillard. Au Gitriki, adv. de guri-ki.
pluriel en lab. agureak ancêtres. Gurpil, v. gur.
De gure, puisque le vieillard est Gurtu, gurtze, v. gur.
courbé? Gurrinka, g. gurrunga, gur-
Agnretu, g. b. vieillir. rungai, 1. En g. grognements; en
Gure, comme inclinaison au mo- 1. ronflement. Gurrunga dago, il
ral (inclination), sert de terminaison ronfle.
pour former des adjectifs et devient Gurrunga, gurrungai, v.
alors généralement gor ou kor, se- gurrinka.
lon les lois phon. v. Essai, Ch. II. Gurruntzi,1. diarrhée; P. i. a.
Logure, g. enclin à dormir, envie GURUTZE, v. kurutze.
de dormir. Azkure, g. b. envie de Gusn,1. lengusu, g. b. guzialehen,
se gratter, de atz-gure; k pour g bn. lehenkusina, Guéthary; cousin
après le sibilant. Ilkor, g. 1. mor- germain; du prov. cosin, avec chute
tel etc. de n; ou du cat. cosi. Les dial.
Gura, b. désir, volonté. Accom- basq. esp. ont dû prendre le mot
pagné des terminaisons auxiliaires des basq. fr. puisque consobrinus
dot, dozu, dau, etc. correspond à a donné sobrino en esp.; et cosin,
,,vouloir", gura dot, je veux; en pr. cugiuo, ital. cousin, fr. Tous les
guip. nai det. dial. ont adopté la manière esp.
Gura, v. gur. d'exprimer cousin germain, primo
Guraizi, g. ciseaux. hermano, par lehen, primo, premier.
Gurasoak, g. b. burhasoak, 1. Gustera, v. eztera.
bn. parents, père et mère; en bn. Gustu, 1. bn. goût.
Guthizi, v. gnlizi. bere, b. guziareHti ere, 1. toute-
Guti, v. guclà. fois malgré tout.
Gutienaz, gutienez, v. guclà. Guzia batzu, 1. presque tout
Gutienean, v. gucM. un. P.
Gutitan, v. gucM. Guziagatik ere, v. guzi.
Gutitu, v. gucJd Guzimjjiien, v. gusu.
Gutizi, g. gutMsi, 1. bu. dé- Guziz, v. guzi.
sir. Guztera, v. estera.
Guzi, g. 1. bn. guzii, g. b. Guzti, v. guzi.
tout. Guztiz, v. guzi.
Guziz, guztiz, g. très; 1. bn. Guzur, v. gezur.
b. surtout; tout, dans les composés: Guzurtatu, v. gezur.
guziz loihereUu; tout puissant. Guzurti, v. gezur.
Guziz ere, 1. surtout. Guzurrez, guzurrezko, v.
Guziagatik ere, g. 1. guziagatiz- gezur.
H.
Habail, v. ubal. Hadi, l.bn. 2de pers. de l'impér.
Habarrots, v. aôar. de izan; sois. En g. et b. adi.
Habe, v. abe, 1. Haga, v. aga.
Habela, v. ubal. Hagana, 1. sorte d'herbe. P.
Habi, v. abi. Hagatu, v. aga.
Habil, v. ibilli. Hagin, v. agin, 2.
Habirakoia, 1. niot (vieux mot Hagitz, v. agitz.
fr.?); l'oeuf qu'on laisse au nid Hago, 1. 1° fourneau. 2° ba-
pour faire pondre la poule. P. lance. Il est probable que ce n'est
Haboro, soûl. plus. Salaberry. pas le même mot.
Habuin, 1. hagun, bn. écume Hagorandu, 1.qui est aux
de la bouche. Pour la mutation abois, agonisant.
deg en b, v. gurasoak. Hagun, v. hainin.
Eta ezpere behaiazozu haserretua Haichtur, bn. ciseaux, forces.
dabillan bati, nola mintzo den, nola Haik, 1. haika, bn. Sal. 2de
ahotik habuina darion. Ax. p. 280. pers. de l'imp. de jaiki; lève-toi.
a. éd. Et sinon regardez quelqu'un Haii Aoriic, jar adi orazinetan,
qui est en colère, comment il parle, egiok heure Jainkoari othoitz. Ax.
commeut l'écume coulé de la bouche. 70. a. éd. 246. n. éd. Jouas, Ch.
Habuinlsu, 1. baveux;de habuin- I. 6. et non pas Ch. II; erreur
tsu. dans les deux éditions. Lève-toi
Habuintsu, v. laabuin. de là, mets-toi en prière et fais
Hacha, bn. qui n'a rien, qui prière à (et prie) ton Dieu.
ne possède rien. Haîn. hainitz, v. ain.
Hache, bn. fardeau, charge d'hom- Hainbertze, v. ain.
me de l'esp. haz. Haitsa, bn. Eta erran cieçon,
Hachelari, 1. porte-faix; de hache- Zaccheo, haitsa lehiaiuqui, Lue.
ari, 4 et l eup.î XIX. 6.
5. Test. Rochelle. Et il lui
HacJiekatu, bn. préparer des far- dit: Zacchée descends prompte.
deaux. ment. Nous n'avons trouvé jus-
qu'à présent, que l'impér. Juiitsa. mot aurait du se trouver sous amar.
Haitz, v. aitz. Hamazazpi, v. amar.
Haizatu, haizatzen, v. aize. Hambat, v. ain.
HaizC, v. aize. Hameka, v. amar.
Hakoko, bn. accroupi; comp. Hamu, v. amu.
kokoriko. Hamuarrain, v. amorrai.
Hala, v. ala. Han, v. an, s. v. a.
Halabere, v. ala. Handi, v. andi.
Halabiz, v. ala. Handitche, bn. handitsu, 1.
Hala hala, v. ala. furoncle, clou.
Halahula, v. ala. Handitsu, v. handitcle.
Halako, v. ala. Hanitz, v. ain.
Halanola, v. ala. Hant, hantu, hantzen, 1.
Halarik are, v. ala. bn. enfler. Probablement syncope
Halatan, v. ala. de handitu.
Haldomaldoka, 1. bn. chan- Eanikor, 1. vain, arrogant.
celant, boitant, clopin-clopant. Hantureria, 1. arrogance de han-
Halga, bn. bruyère; comp. elhar. tu-eria avecr euph. Généralement
Halgai, v. ari, 3. eria {heria) devient keria; v. eri.
Halikatu, v. ari, 3. Hantkor, v. hant.
HalikO, v. ari, 3. Hantureria, v. hant.
Halsarrak. Selon P. ce mot Hantze, v. hant.
signifie entrailles; et se trouve 2. Har, v. artu.
Cor. XII; mais nousl'avons cherché Har, v. ar, 3.
vainement. Hara, 1. bn. voilà; v. ara, 2
Haltz, 1. halz, bu. aulne (arbre). pour l'explication. Eta cembaitec
Halz, v. haltz. erraneieçon hara hire ama, Matt.
Hamabi, v. amar. XII. 47. Test. Rochelle. Et quel-
Hamabost, hamabortz, v. qu'un lui dit, voilà ta mère.
amar. Hara, 2. v. a.
Hama hiru, hirur, v. amar. Harabara, 1. bruit, tintamarre.
Hamaka, v. amar. Ce sera pour harrabar.
Hamalau, laur, v. amar. Haragi, v. aragi.
Hamasei, v. amar. Haragizko, v. aragi.
Hamar, v. amar. Haran, 1. bu. vallée.
Hamaratzi, v. amar. Haraitzin, v. aura.
Hamargarren, v. amar. Harapirika, v. aragi.
Hamarra, v. amar. Hararazi, v. artu.
Hamarsu, 1. environ dix. Es- Harategun, v. aragi.
pèce d'adjectif, de kamar-tsu. Ce Harbi, 1. 1° rave. â° laitance.
Hardia, v. arri, 1. raille de bouvillage, P. i. a.
Hardoa, mot d'O. selon P. Harotz, v. arotz.
amadou; syn. de ardai. Harpa, 1. 1° griffe. 2° engour-
Haren, v. Aura. dissement de la jambe.
Harendi, horreindi, hu- Harpegi, v. aurre.
nendi, bn. Ces trois mots sont for- Harrabar, v. arri, 1.
més des trois démonstr. har (forme Harrabots, v. abarrots, s. v.
hypothétique, dont hark, ark pour abar.
l'agent, v. ara 2 et hura) hor, hun, Harramantza, 1. vacarme
et signifient, comme noms, ce que (d'enfants).
les démonstratifs signifient comme Harrapatu, bn. attraper, re-
adverbes. M. Sal. n'en donne des trouver, atteindre.
exemples que comme adjectifs: Harrauts, v. Aerots.
harendiko, hunendiko, horreindiko, Harri, v. arri, 1. et 2.
d'ici, de là; ail. hiesig, dortig. Harri abar, v. arri, 1.
Harendiko Iota Simonentzat on da Harrigarri, bn. épouvantable,
eta hunendikoa enetzat, le lot du v. arri, 1.
côté le plus éloigné de nous (der Harritu, harritze, v. arri, 1.
dortige theil) est bon pour Simon, Harro, v. arro.
et celui d'ici pour moi. Hunendi- Harrobi, v. arri, 1.
koa, est employé substantivement, Harroin, v. arri, 1.
Imnendilco-a, le, la chose (le lot) Harroki, v. arri, 1.
d'ici. La terminaison di paraît être Harrots, 1. bn. gousse verte
le suffixe di, de mais la désinence
en, du démonstratif est obscure.
Haretsi, arretsi, 1. enroué
gardox.
et piquante de la châtaigne comp.

Hartakotz, v. Aura.
s

P. i. a. Hartara, v. hura.
Hargatik, v. hura. Hartaraino, v. hura.
Hari, v. hura ari, 3. et ari, 4. Hartarakotz, v. Aura.
Harilkatu, v. ari, 3. Hartarik, v. Aura.
Harilko, v. ari, 3. Hartean, 1. parmi, entre. Ce
Haritz, v. aritz. mot aurait dû se trouver s. v.
Haritze, v. ari, 4. arte généralement on écrit artean.
Hark, v. hura. Axular s'en sert, v. l'exemple s.
Harmen, bn. portée; de har v. ekin.
{hartii)-men. Acheriak Mausitu zien Hartsi, épars, éparpillé. Ille
1.
ma/taxa harmenetik gorago,le renard Aartsiak, les cheveux épars.
trouva du raisin au-dessus de sa Hartu, v. artu.
portée. Sal. Hartzaz, v. hura.
Harmora, 1. masure, mu- Hartze, 1. v. artu.
Hartze, 2. v. artu. Hastiadura, bn. aversion; de
Hartzedun, v. artu. hastia-dwa.
Hartzeko, v. artu. x
Hastiagarri, bn. détestable; de
Harzara, bn. de nouveau;syn. hastia-garri.
de ierriz. P. Hastu, v. hats, 2.
Harzaratzea, reculer, détour- Hastura, 1. bn. jeune cochon
ner, rebuter; i. Mot d'O. selon
a. de trois à douze mois.
P. Comp. hastangarri. Hasuin, 1. ortie; v. asun.
Has, v. hats, 2. Hattikonko, 1. bn. terme d'en-
Hasarredura, v. ats, 1. fant sautant en se tenant accroupi.
Haserre, v. ats, 1. Hats, 1. v. ats, 1.
Haserretu, v. ats, 1. Hats, 2. 1. kas, bn. en che-
Haserretze, v. ats, i. mise. A Guéthary on dit plutôt;
Hasi, v. asi, s. v. as. atorra has.
Hasper, hasperapen, v. ats, 1. Hastu, bn. ôter ses habits, se
Hastamu, v. atz. mettre en chemise. Ne serait-ce
Hastan, v. axkendu, s. v. atze. pas de ats, souffle, haleine; qui a
Hastangarri, rebutant, de donné atseden, souffler, se reposer.
hastan-garri. Urgoi gaiza liastan- Ici alors ,,se mettre à l'aise." Dans
garri, prov. d'O. 461. un fâcheux ce cas la locution adverbiale has,
reproche est capable de rebuter. en chemise, vient du nom verbal.
P. cite une variante de ce prov. Hatsapatsaka, v. liaxapaxaka.
où se trouve harsaragarri, au lieu Hatsapen, v. asi, s. v. as.
de hastangarri. Hastan et kastan- Hatsbeherapen, v. ats, 1.
garri nous semblent être des formes Hatshartu, v. ats, 1.
corrompues de atzen. Hatsti, v. ats, 2.
Hastantze, v. azkendu, s. v. Hatu, bn. hardes, bagages.
atze. HatZ, atz et ats, 1.
v.
Hastapen, v. asi, s. v. as. Hatzaman, v. atz.
Hastasta, hastatcha, 1. pa- Hatzegin, v. atz.
pillon syn. de cldchitera. Hatzeman, hatzemaite, v.
Hastatu, v. atz. atz.
Haste, v. asi, s. v. as. Hau, hauk, au. 2.
v.
Hastepen, v. asi, s. v. as. Haugi, bn. 2. pers. sing. do
Hastiadura, v. hastio. l'impér. du verbe -? venir. Ilaugi
IÏASTIAOARKI, v. kaslio. Uhar, viens demain. M. Salaberry
HASTIATU, v. hastio. ne dit pas de quel verbe.
IIASTIO, 1. bn. dégoût, haine, Haur, v. au, 2. et aur.
dédain; de l'esp. fastidio. Haur egotstea,1. avortement.
Hastiatu, kastiatzen, 1. bu. haïr. Hauride, v. aur.
Haurrukhaite, v. aur. paix entre ceux qui sont en colère
Haurrukhaizte, v. aur. et en procès.
Haurtasun, v. aur. HatlZO. v. auzo et hauzu.
Hause, couteau à deux tran- Hauzu,1. hauzo, bn. libre, per-
chants. Prov. d'O. 224. mis syn. de zilhegi. Enaiz hauzu,
Hausko, hauskoak, v. ats, 1. je ne suis pas libre. Hauzu laniuz
Hauste, v. auts. erraitera, s'il m'était permis de dire.
Hausterria, v. ants. P. écrit aussi haiçu.
Hauta, bn. hautu, 1. choix. Hayek, v. hwa.
Hauia, kautatu, leautatzen, 1. bn. Hayen, v. Aura.
choisir. Lardizabal écrit autu, choisi, Hax, v. ats, 1.
le radical serait alors au et tu la Haxapaxaka, bn. Hatsapat-
terminaison, comme ar et artu. saka, avec précipitation.
1.
Orduak Jainkoak bere erri berezi Haxarre, bn. commencement;
eta serbilzarilzat Abraham eta onen syn. de haste, Aastepen. Hax sera
ondorea autu zituen. Alors Dieu probablement pour kaste, mais la
partagea son pays et choisit pour terminaison est obscure.
serviteur Abraham et sa (de celui- Hazal, v. azal.
ci) postérité. Hazaro, v. azi, s. v. as.
Aukera, g. choix- Hazi, v. azi, s. v. as.
Autetsi, g. choisir; de auta-eisi; Hazilla, v. azi, s. v. as.
syn. de lumtatu. Hazitze, v. azi, s. v. as.
IIauteman, auteman, 1. remarquer, Hazkara, 1. azkara, bn. en cha-
observer, examiner de hauta-eman. leur, parlant de la chèvre.
Hautatu, hautatze, v. hauta. Hazkurri, v. azi, s. v. as.
Hauteman, v. hanta. Haznaur egitea, 1. ruminer.
Hauts, v. auts. Hazte, v. azi, s. v. as.
Hautserri, v. ants. Hazteri, v. atz.
Hautsi, v. auts. Hea, v. ea.
Hautskor, v. auts. Hebain, 1. impotent, perclus;
Hautu, v. liauta. bn. exténué.
Haux. v. auts. Hebaindu, hebaiulzen, 1. s'estro-
Hauxi, v. ants. pier bn. s'exténuer.
Hauxkor, v. auts. Hebaindura, 1. paralysie.
Hauxte, v. auts. Hebaindu, v. ltebain.
Hauzi, 1. procès. Eta hala bal- Hebaindura, v. hebain.
din haserre direnen eta hauzitan Hebaintze, v. hebain.
datillzanen hartean, ongimderik egin Hedadura, v. ede.
nahi baduzu. Axular, P.. 302. a. Hedatu, hedatze, v. ede.
éd. Et ainsi si vous voulez faire Hede, v. ede.
Hedoi, v. odei. être helde ou heldi. Comp. helgaitz.
Hegal, v. ego, 1. Heldor, 1. bave; v. elder.
Hegaldatu, hegaldatze,. v, Heldura, v. el.
ego, 1. Helgaitz, 1. fièvre. La termi-
Hegatstin, v. ego, 1. naison est claire gaitz, mal hei
Hegatz, bn. toiture. se retrouve dans beaucoup de mots
Hegax, v. ego, 1. qui indiquent "maladie". Comp. hel-
Hegi, v. ig. diak, helantza, helarantza, gelberia,
Hego, v. ego, 2. elgorri.
Hei, 1. hura et ei, 2. Helmen, v. el.
Hei! nit, bn. interj. syn. de hela; Heltze, v. el.
mot par lequel on annonce sa pré- Hemen, hemendik,liemen-
sence. Est-ce que nit fait partie tik, v. emen.
de l'interjection, ou est-ce que nit Hemeretzi, v. amar.
est ici pour ni, nih? Hemezortzi, v. amar.
Heiagora, v. heyagom. Hendello, bn. insouciant; né-
Heien, v. hura. gligé.
Hein, 1. bn. M. Salaberry ex- Hera, bn. gésier.
plique ce mot par mesure de mo- Herabe, 1. bn. répugnance;
dération et de comparaison. Ezeman paresse.
sobera hein bat aski dut, n'en donnez Herabez, 1. à contre-coeur; de
pas trop, une certaine mesure suffit. herabe-z.
Zure eta ene semeai hein berekoak Herabezii, bn. paresseux.
dire, votre fils et le mien sont de Herabez, herabezti, v. herabe.
la même taille. Ce mot nous Herausi, 1. truie en chaleur.
paraît être une corruption de Juin, Herautch, v. herauts.
ain, tant. On dit encore en italien Herauts,1. herautch, bn. verrat.
un tantino, en esp. algun tanto Herbail, v. erbal.
et en fr. aussi tantinet. Herbi, v. erbi.
Hek, v. hura. Herchatze, v. herchdu.
Hekin, v. hura. Herdi, bn. incomplet. Sala-
Hel, heldu, v. el. berry. Il nous semble que c'est le
Hela, v. hei nit. même mot que erdi, moitié.
Helantza,1. maladie invétérée; Herditu, hertu, hertzen, 1. bu.
succès, rencontre. Comp. helgaitz. diminuer.
Helarantza,1. syn. de helantza. HerditU, v. herdi.
Comp. helgaitz. HERDOIL, v. erdoi.
Helbide, v. el. HERDOILDU, herdolltze, v. erdoi.
Heldiak, maladies populaires (?); Herecha, bu. herresta, 1. bn.
mot d'O. selon P. Le sing. doit herexa, 1. P. trace, traînée, p. ex.
d'un limaçon, la trace qu'il laisse Herri, v. erri.
derrière lui; syn. de hatz et oinhalz. Herritar, v. erri.
Il nous semble que herresta vient Hebkoka, v. errunha.
de herstu (v. es), serrer. Herkonka, v. errunka. Ce mot
Herrestatu, herrestatzen, 1. bn. se trouve dans l'évangile de St.
irristatu, g. glisser. Luc. dial. guip. publié à Londres,
Eerreslaka, bn. en glissant; de par- la société biblique. C'est un
ke,rresta-ka. exemple assez remarquable de la
Heren, v. iru. facilité avec laquelle les mots se
Herenegun, v. iru. corrompent. Le h est très rare en
Herenzi, v. iru. guip. et nk est contraire aux lois
Herexa, v. herrecha. de la phonétique. Le bn. Aerre&a
Hergaitz,1. effarouché, sauvage, est parfaitement correct.
(d'un animal) i. a. >
Hersi, v. esi, s. v. es.
Herio, v. erio. Herskailu, v. kertsi, s. v. es.
Heriotarako, v. erio. Herstu, v. es.
Heriotze, v. erio. Hertar, v. erri.
Heriotzegilla, v. erio. Hertchatu, herchatzen, 1.
Her-jaun, erri.
v. pousser à, exciter. Il nous semble
Herketz, droit; syn. de chu- de herstu (v. estu, s. v. es) serrer.
chen; i. a. Mot d'O. selon P. En ital. p. ex. premere pour spi-
Herori, v. M. gnere s'emploie dans le même
Herorrek, v. M. sens. Jesiisen amudioa generosa
Herots, mot d'O. selon P. har- da hertchatzm gaitu gauzarik kan-
rauts, 1. bruit, renommée. Pour dienetarat, Chourio, p. 152. L'a-
ltarrabots'? v. abar. mour de Jésus est généreux et
Herra, v. erra, s. v. erre. nous pousse à de grandes choses.
Herratsu, v. erra, s. v. erre. Hertsi, v. es.
Herrauts, v. auts. Hertskaillu, v. hertsi, s. v. es.
Herbebez, bn. errebez, 1. En Hertste, v. estu, s. v. es.
lab. revêche; en bu. maladroit; de Hertstegi, v. hertsi, s. v. es.
l'esp. rebes. Hertstu, v. estu, s. v. es.
Herreka, v. errunka. Hertstura, v. estu, s. v. es.
Herrementa,1. bn. guenille. Hertu, v. herdi.
Herrena,1. estropie, malade,i. a. Hertze, v. herdi.
Herresta. v. hereeha. Hertzeak, v. estek, s. v. ea.
Herrestaka, v. hereeha. Herxatu, v. ltertsi, s. v. es.
Herrestatu, herrestatze, v. Herxi, v. hertsi, s. v. es.
herrecha. Herzdura, v. eztu, s. v. es.
Herreta, 1. seau garni en fer. P. Herzeak, v. estek, s. v. es.
Hesaula, hezaula, Tiesioa, 1. Hi, hik, g. 1. bu.i, ik, b. tu.
pieu. P. i. a. De hesi-ola? bois Hi est le pron. pers. de la 2de
pour haie, clôture. pers. du singulier; il a été géné-
Hesi, v. es. ralement remplacé par le pron. du
Hesioa, v. hesaula. plur. zu, qui est considéré de nos
HeskualdlUl, v. eushara. jours comme un sing. Le Testament
Heskualherri, v. euskara. de Liçarrague est un des rares
Heskuara, v. euskara. livres, que nous sachions, où il se
Hestango, bn. échalas. retrouve. L'abandon du pronom a
Heste, v. esi, s. v. es. entraîné l'abandon des formes ver-
Hestia, v. es. bales qui y correspondent, et la
Hetan, v. ta. langue, si elle y a gagné en poli-
Hetarik, v. ta. tesse, y a certainement beaucoup
Hetemete, bn. effort. perdu en richesse. Rio badaqxna
Heure, v. eu. eeen on dariçadala, Jean XXI. 15
Heuregi, content abondance, Test. Eoch. Tu sais, que je t'aime.
foison; mot d'O. selon P. Hiri, datif, à toi. Nescatcha, hiri
Heuregoi, beaucoup; mot d'O. diosnat, iaiqui adi, Marc, V. 41.
selon P. Test. Rochelle. Jeune fille je te dis
Heuskaldun, v. euskara. lève-toi.
Heuskar, v. euskara. Sire, g. 1. bn. ire, b. pron. poas,
Heuskarazko, v. euskara. ton; génitif de hi, comme zure de
Heyagora, 1. bn. cri de dou- zu; nere, nire de ni. Eçar ditzaque-
leur, clameur. Eta hayen lieyagorac dano Jnre eteayac, Mre oinen 8ca-
eta saorificadore principalenae ren- bella, Act. II. 35. Test. Rochelle.
forzatzen ciraden, Luc. XXIII, 23. Jusqu'à ce que j'aie mis tes enne-
Test. Rochelle. Et leurs cris et mis pour le marchepied de tes
ceux des principaux sacrificateurs pieds.
se renforçaient. M. Salabarry écrit Herori, kerorrek, g. M haur, toi-
keiagora. même. De hi-ori, avec r euph. ou
Heyen, v. hura. bien du génitif hire-ori. Hihaurk
Hez, hezi, v. ezi, 2. lan egin ahala, prov. 234 d'O.
Heza, hezatu, v. eze, l Le travail que tu peux faire toi-
Hezaula, v. hesaula. même.
Hezgaitz, v. ezi, 2. Hide, v. Mde.
Hezi, v. ezi, 2. Hidoi, 1. bourbe.
Heze, v. eze, 1 Ilidoiztatu, Mdoiztatzen, 1. s'em-
Hezetasun, v. eze, 1. bourber.
Hezte, v. ezi, 2. Higa, higatu, higatzen, 1.
Hezur, v. ezur. bn. user.
Higadura, 1. usure. hinia, irua, homme fâcheux, P.
Higatu, higatze, v..higa. Iliratu, 1. se dépiter; bn.
Higi, higitu, higitzen, 1. périr, Salaberry.
bu. mouvoir, remuer, ébranler; Hiraka, 1. ivraie.
de ig? Hire, v. M.
Higitu, higitze, v. higi, Hiri, v. M, et in.
Higoa, 1. biche. Hirizka, v. m.
Higoin, v. iguin. Hirmiarma, 1. arraignée; comp.
Higoindu, higointze, v. iguin. armiarma.
Higoingarri, v. iguin. Hirri, v. irri.
Higun, bn. sevrer. Hirritu, hirritze, v. irritu.
Hik, v. hi. Hirun, v. irun.
Hil, v. il, et ille. Hirur, hirurgarren, v. iru.
Hilbeharki, v. il. Hirute, v. irun.
Hildo, 1. ildo, bn. tranche de Hisi, dépit, opiniâtreté. 0. écrit
terre que la charrue a tournée en issi, prov. 283. Issisfraide sar nen-
traçant le sillou. din. Je me fis moine par dépit. P.
Hildo lerroa, hildo aska, 1. le qui le cite écrit hissi, avec h. Le
creux du sillon. s final de issis est une erreur;
Ilderreka, 1. bu. sillon; ào[ildo- c'est le suffixez qu'il faut; issiz,
erreka. Errela se trouve par erreur et mieux alors isiz ou hisiz. Il
seul et imprimé en gros caractères; nous semble que hisi est une cor-
c'est le même mot que herreka, v. ruption de lien; v. es.
errunka. Hisiti, opiniâtre.
Bdaux, ildauxi, bn. rompre avec Hisiti, v. hisi.
la herse la terre tournée avec la Histe, v. histu.
charrue; do ildo-autsi. Histu, histen, 1. hix, bu. ef-
Hildumatu, hildumatze, facer, passer (de la beauté). Selon
v. il. P. accomplir. Zeren bere desiren
Hilhots, hilhotz, v. il. hisleagalih prometatzen dute anhilz,
Hilhutcha, v. il. Axular, p. 351. a. éd. 172. n. éd.
Hilkor, v. il. Car pour accomplir, remplir, ses
Hilla, hillabete, v. il. désirs, ils promettent beaucoup.
Hillareak, 1. bruyères. Hitz, v. itz.
Hilohore, v. il. Hitzartu, v. Uz.
Hiltzaille, v. il. Hitzkatu, v. Uz.
Hiltze, v. il. Hitzkuntza, v. Uz.
Hipa, bu. sanglot. Hitzmitztia, v. itz.
Hipar, v. ipar. Hitzontzia, v. itz.
Hira,1. dépit; du Iat. ira. Gizon Hitztegi, v. itz.
Hix, hixtu, v. histu. Horma, v. orma.
Hizkuntza, v. Hz. Horra, v. or, 1.
Hobe, v. obe. Horrek, v. or, 1.
Hobeago, v. obe. Horrendi, v. harendi.
Hobeki, v. obe. Horria, 1. lambeau de drap.
Hoben, 1. v. obe. Hortakotzât, v. or, 1.
Hoben, 2. 1. faute, péché; Hortz, v. ortz et orz.
bn. tort, préjudice. Hortzadar, v. orz.
Hobendun, 1. bn. coupable, fau- Hortzkitzea, v. ortz.
tif de hohen-dun. Hortztoki, v. ortz.
Hobendun, v. hoben, 2. Hosina, grande eau; eau
1.

Hoberen, v. obe. profonde. P. Oraibaino békatu ge-


Hobi, v. obi. hiago duzunean, ho8inean barrenago
Hobiel, v.
Hodei, v. odei.
odei. zaudenean, Axular, p. 86. a. éd.
260. n. éd. Quand vous aurez
HOGAZA, ogaza, fouace, gâteau; péché plus que maintenant, quand
de l'esp. hogasa, v. L. R. vous serez plus profondément dans
Hogoi, v. ogei. l'abîme (?).
Hoilatzea, 1. se glorifier; P. Hozto, v. osto.
Hola, 1. holatan, v. ah. Hots, v. ots.
Hola, 2.flot; de l'csp. ola.
1. Hotz, v. otz.
Holtza, 1. paroi faite de plan- Hotzailla, 1. serrurier. La ter-
ches de ola – ? minaison est illa pour egilla; mais
Holtzadar, v. orz. d'où vient hotz?
HONDA, HONDATU, V. ondo. Hotzki, v. otz.
HONDALEA, v. ondo. Hotzpera, v. otz.
Hondar, v. ondar. HOX, bn. interjection pour ex-
HONDAETZE, V. ondo. citer les boeufs à avancer.
HONDATU, V. ondo. Hoxeman, bn. conduire la char-
Hondu, v. on. rue.
Honi, bn. complet. Hoyek, v. au.
Honitu, bu. compléter. Hozidura, v. ozi.
Honigallu, v.
Honitu, v. koni.
honi.
Honigallu, bn. complément.

Hozitu hozitze, v. ozi.
Hozpatu, v. ots.
Hozpatze, v. ots.
Hontz, 1. huntz, bn. hibou. Huchtu, bn. sifflet; comp.
Hor, or, 1 et 2. istu.
Hordi, hordikeria, v. ordi. Huchu, bn. interjection, pour
Horditu, horditze, v. ordi. chasser les volailles. Salaberry.
Hori, v. or, 1. Hudi, 1. udi, bn. étret du joug;
le trou du joug par lequel passe Hunendi, v. harendi.
le timon de la charrette. Huneraino, v. ona.
Hudigo, 1. aversion. Hungaillu, v. on.
Hugun, I. manche de couteau, Hungarri, v. on.
de serpe. Syn. de gider. Hunki, hunkitu, v. uUtn.
Huin, v. on. Huntz, 1. bn. v. hontz, 1.
Huinez, v. on. Huntz, 2. v. untz.
Huinka, v. oit. Hur, v. %r, 1.
Huinthux, v. on. Hur, hurren, v. ur, 2.
Hula, v. ona. Hura, g. 1. bn. Pron. dém.
Hume, g. nme, g. b. 1. bn. celui-là. En bise. le pron. a cor-
enfant. 11 est curieux que les dial. respond à hura. Le nominatif agent
basq. fr. qui sont si prodigues de est: ark, g. hark, 1. bn. arek, ak,
l'h, l'omettent ici où. il le faudrait, b. Génitif aren, g. b. karen, 1. bn.
comme les dérivés le prouvent Datif: ari, g. b. kari, 1. bn. Au
arkume, zarkume, emakume, sasiiume, pluriel, nominatif: ayek, g. hayeh,
de ari, zar, eman, sasi-kume, pour haiek, Jiek, 1. bn. aek, areelc, b.
hume, v. Essai, Ch. II, et le pa- Génitif: ayen, g. aen, b. hayen, bn.
ragraphe dans l'introduction, sur heyen, keien, 1. Datif: ayei, g. haei,
la mutation de h en k. bn. hei, 1. bn.
Umetasun, g. le propre de l'en- Hura sert aussi comme pron.
fance de ume-tasun. L'adj. ail. personnel de la 3me personne; v.
qui y correspond est kindlich. Essai, p. 26. M. le capitaine Du-
Umekeria, g. puérilité, enfantil- voisin, dans sa critique de notre
lage de ume-keria. L'adj. ail. qui Essai, nous reproche d'avoir dit que
y correspond est kindisch. le pron. démonstr. hura est un pron.
Urne orde hartzea, 1. adopter. P. pers. Il ne s'agit pas cette fois-ci
Exactement l'all. an kindes statt de savoir le basque; il s'agit de
annehmen. savoir lire, et alors la page 26 de
Umezurtz, bn. orphelin de ume- notre Essai lui prouvera qu'il s'est
surtz. de nouveau trompé. – Ma hark er-
Umerri, 1. agneau; bn. le petit ran ziezon, bn. et celui-là lui dit.
de la vache, de la chèvre, de la Eta hura oraino urrun zela, bn.
brebis, etc. Et comme il était encore loin.
Ichil umea, 1. le bâtard. Areeh esan daue, b. Ceux-là ont dit.
Hun, v. mun et on. Ma hayen heyagordk, bn. et leurs
Huna, v. ona. cris; litt. les cris de eux; le géni-
Hunek, v. ona et au, 2. tif est employé comme pron. poss.
Hunela, hunelako, v. ona. Jesus bada joan hequin. Luc. VII.
Hunen, v. ona et au, 2. 6. Test. Roch. Jésus s'en alla avec
eux. On trouve dans l'évangile se- //«raj'flfo'A,g.pourlui)àcause de lui.
lon St. Luc. II. 51, publié à Lon- Haraitzin, bn. depuis longtemps,
dres, par la société biblique: Or- de har-aitzin; comp. araitzi1t; ce
duan yautsi cen heyequin, alors il mot aurait dû se trouver ici. Guîçon
descendit avec eux; il aurait fallu anayeae çnec badaquiçue ecen harait-
hequin; quin (kin) est suffixé au zina danic Jaincoac gure artean ele-
nominatif pluriel, v. Essai, p. 45. ffiiu ukan nauela, Act. XV. 7. Test.
Hei saliaizeko jalrin behar dituzten Roch. Hommes frères, vous savez
gauzak irakhastea. Introd. la Vieux- que depuis longtemps Dieu m'a
ville. Leur enseigner les choses qu'il choisi entre nous.
faut savoir pour être sauvé. Hurase,
g. celui-là même; esp.
En dépouillant ark, hark de la aquel mismo Comp. ause.
caractéristique de l'agent (£-), il Huragana, v. hura.
reste ar, liar, peut-être la forme Huragatik, v. hura.
primitive et remplacée par hura. En Hurase, v. hum.
tout cas ar, har se retrouve dans Hurbil, hurbildu, v. ur, 2.
un grand nombre de composés, Hurkari, v. ur, 3.
dont quelques uns suivent. Voyez Hurolde, v. ur, 3.
aussi ara, 2. Hurren, v. ur, 2.
Argalih, g. hargatilt, 1. pour,à cause Hurreneko, v. ur, 2.
de cela; de ar-gatik; v. ci-dessus. Hurrentsu, v. ur, 2.
Hartara, 1. syn. de hargatikde Hurrentzea, v. ur, 2.
har-lara v. ci-dessus. Hurrun, v. urruti.
Hartakotz, 1. syn. de hargatik Hurrupa, bn. gorgée.
de har-talcoiz v. ci-dessus. Hurrupatu, bn. aspirer un liquide.
Tlarlaral'olz, 1. syn. de hargatik; Hurtatu, v. ur, 3.
de har-tarakotz v. ci-dessus. Hurtu, v. ur, 3.
Hartaraino, 1. jusqu'à. Bemlora Huste, v. uU.
hartaraino iguriMtzen zaizala, eta HustU, v. nts.
ez gehiago. Ax. L25. a. éd. 296. Hutcha, kutcha, bn. coffre, ba-
n. éd. Jusqu'à ce moment il a at- hut de l'esp. hucha.
tendu et pas plus. De liar-eta-vaino. Huts, hutsegin, v. %u.
Hartzaz, 1. de cela; de àar-tzaz, Hutsik, v. uts.
v. ci-dessus. Zeren karezaz lon- HUX, 1. v. uls.
tentaUen da Jainkoa. Axular, p. Hux, 2. bn. planche servant à
229. Car Dieu se contente de cela. abriter les cabanes de berger.
Huragana, ou argana (plus usité), Huxegin, v. uts.
g. vers lui. Huxtio, v. uts.
I.
I. Cette lettre est l'élément for- V. 2. Test. Roch. Et marchez dans
matif d'un grand nombre d'adjec- la charité, ainsi que Christ aussi
tifs verbaux. Les racines as, es, iea, nous a aimés. Eta ezpere beha iazozu
utz, ebil, etc. ont donné les adj. haserretua dabillan bati, Axular p.
verb. asi, esi, ichi, utzi, ebilli, etc. 106 n. éd. 280. a. éd. Et sinon
I, ik, v. M. considérez celui qui s'est mis en
Ibai, g. 1. rivière. colère.
Ibar, g. vallée; aura une origine frabilli, g. b. 1. rémuer;
manier, traiter. Erabil bedi sain-

commune avec ibai.
Ibeni, v. ipïîii. duki zure izena, la Vieuxville. Votre
Ibente, v. ipini. nom soit sanctifié litt. soit traité
Ibentze, v. ipiU. saintement.
Ibia, v. ibiria. Ibillera, ibilkera, ibilgune, 1. dé-
Ibil, v. ibilli. marche de ibil-era etffune. Emaz-
Ibilgune, v. ibilli. tearen ibilguneari beha egoitea. Ax.
Ibili, v. ibilli. 392, a. éd. Regarder la démarche
Ibilkera, v. ibilli. d'une femme.
Ibilketak, v. ibilli. Ibilketak, 1. promenades, allées
Ibilli, ibiltzen, g. b. ibil, ibili, et venuos; P. i. a.
ibUtzen, 1. ebil, ebilli, ebiltzen, bn. Ibiltze, v. ibilli.
marcher, mouvoir. Ce nom verb. Ibiria, ibia, ipidia, 1. gué.
se conjugue des deux manières; Pour la mutation de r en d, v.
nabil, abil, dabil, etc. ou ibiltzen egundano. Est-ce que ibia et ibai
naiz. M. Salaberry se trompe quand seraient le même mot avec métha-
il dit que habil est la 2de pers. thèse de f
de l'impératif de joan; c'est la 2ie Ich, ichi, fermé. Choroen hitz,
pers. de Fiinp. de ebilli. Habil et- belarriak ich, à paroles insensées,
cherat, va-t-en à la maison. Eta bouche fermée. Nous ignorons si
ebil çaitezte e/iaritatean Christec-ere ieh et es ne sont que des variantes
mhetsi ukan gaituen beçala. Eph. du même mot; la signification est
à peu-près la même fermer. Aussi ichi; il se retrouve cependant dans
longtemps que nous n'aurons pas le dérivé itclain; le nom verb. ne
la certitude dn contraire nous les se trouve ni chez Pouvreau, ni
considérerons comme deux mots chez M. Salaberry; mais ichli, ixti
distincts. Ich pourrait être comparé existe, comme l'on vient de voir,
peut-être à la préposition all. zu, et c'est très probablement le même
dans zumachen, fermer. En all. et mot. Que le verbe fermer puisse
en holl. ces verbes composés sont arriver à signifier arrêter, est déjà
d'un usage fréquent, p. ex. auf- prouvé par le latin firmare, fermer,
machen, ouvrir, festhalten, tenir, dont le sens propre était arrêter;
zuschliessen, enfermer; ces deux v. Littré, D. En italien on dit
derniers verbes sont au fond des ,,fi rmarse" pour s'arrêter et en fr.
pléonasmes, halten est déjà tenir clore signifie fermer et finir. La
et schliessen fermer; nous les citons distance de cesser, de finir, à laisser
puisque nous croyons trouver quel- est bientôt franchie.
que chose d'analogue en basque; Aucun de ces rapprochements ne
v. ci-dessous ilsaisi. donne prise, croyons nous, à de
IcM, isten, {ichitzen n'est guère sérieuses objections et cependant il
employé) g. fermer. Gizonarengaiz- serait prématuré de conclure défi-
takeria/ri ateak isteko, pour fermer nitivement à l'identité de ces deux
les portes à la méchanceté des mots; utzi se rapproche trop de uts
hommes. à ce qu'il nous semble, pour ne
Iclci en bise, est synonyme de pas laisser des doutes à cet égard;
utzi, g. 1. bn. laisser. On serait v. utzi.
tenté de considérer iehi et utzi, Izai, izan, g. itchain,1. bn. sang-
comme les variantes d'un même sue de ieli-zain; pour la chute
mot;i et n permutent entre eux: de n, v. arrai, 2.
iltze, itltze irten, urten ille, ulle; lcheki, g. itcheM, itchehitzen, 1.
ch se trouve pour tz, ou (s itchuli, etche/d, bn? tenir; de ich-egin?
itzuli; ieftaso, itsasoj ic/Uer, ister. Il paraît que de nos jours on se
Les deux significations, en appa- sert plutôt de atchiki. Èainan itche-
rence très éloignées l'une de l'autre, katzu (itcheki-ezazu) zure zenzuak
se rapprochent par les intermédi- goardia herlsiaren azpian. Chourio,
aires, arrêter, cesser. C'est Pouvreau Im. de J. C. p. 73. Mais tenez
encore qui vient à notre aide en vos sens sous la garde (discipline)
citant, ,ixtitzea, arrêter, faire ar- étroite, sévère.
rêter bekatxitih ixtitzea, cesser de Etchekidura, bn. itcheMdura, 1.
pécher." Les dial. basq. français, lien; de etcheJd-dura.
autant que nous sachions, ne pos- Mù> lâcha cedin haren mihico et-
sèdent pas le nom verbal ich ou cheguidwra. Marc. VII. 35. Test.
Roch. Et le lien de sa langue se Itmisi, itsasten, g. saisir, prendre
délia. (p. ex. racine); il nous paraît de
Itchekin, 1. tenace; de ick-egin. icn-atzi pour atzitu; atzitu s'écrit
Eracheki, g. emtcJdki, bn. irat- avec s, mais il est plus que pro-
cheki,attacher, joindre; àeerazo- bable que c'est de atz que vient
itcheki. En lab. au figuré: en vouloir atzitu. lek aurait ici le sens que
à quelqu'un. Iratchekitzen nau, il nous lui avons donné ci-dessus, v.
m'en veut. ich, et pourrait être comparé au
Halaber nehorc eztrauca eratche- fr. ferme, dans tenir ferme ou à
quiten oihal pedaçu latz bat abilla- l'all. fest, dans festhalten, fest-
mendu "car bâti. Matt. IX. 16. Test. greifen.
Roch. Ainsi personne ne met une Itsaskor, g. gluant, contagieux,
pièce de drap neuf à un vieux de itsaste-kor.
vêtement.

Ichu.
Itsu, ichu g. itsu, b. 1. bn. ixu, s'aveugler, aveugler. Berna itsutu
bn. aveugle. Il nous semble de zan eta ondorengoen galmena ekarri
ich-tsu. Guidari itsuac, eltzoa irasten zuen, g. mais il était aveuglé et
duçue. Matt. XXIII. 24. Test. Roch. amena la perdition de ses descen-
Conducteurs aveugles vous poulez dants.
le moucheron. Itsutaslen, g.1. ichutasun, b. (l'adj.
Itsuka, g. b. aveuglément, à yeux itsu!), ixtitasm, bn. cécité; et aussi
fermés; de itsu-ka. aveuglement. Les auteurs n'ont pas
Itsumnstu, g. itsu itsuban, b tous observé la différence entre tasun
inopinément. Niniven itzumustuan et keria.
sartu zan. Il entra inopinément Itsumena, g. ixukeria, bn. aveugle-
dans Nlnive. ment de itsu-men et keria.
Itsutti, itmtzen, g. b.1. ixutu, bn.

Icheden, Ichedon.
Icheden, echeden, ichedon, ichoron, ichon, echoin, (fém.) espère. Il nous
icAedeten, ichedoten; g. b. ichadon, semble que ce nom verb. est com-
echaon, echan, b. espérer, attendre. posé de ich-egin, ich-egon pour la
L'impératif a quelques formes ré- permutation deg en d, comp. chin-
gulières ickok ou echoik, (niasc.) durri; pour celle der en d, v.
egundaio; pour la chute du d Ichkina, bn. angle, bord; de
(echaon = =
echadon), comp. atseen l'esp. esquina.
atseden. Le sens véritable serait Ichkurduka, bn. contestation.
"rester ferme"; v. plus haut ce Icho, v. isil.
que nous avons dit de la signifi- Ichok, v. icheden, s. v. ich.
cation de ich. Le verbe esperar en Ichon, v. icheden, s. v. ich.
esp. signifie aussi espérer et atten- Ichoron, v. icheden, s. v. ich.
dre les significations d'attendre, Ichpi, bn. petit morceau d'un
arrêter, rester ferme se touchent corps dur.
de très-près, et semblent avoir in- Ichpicho, bn. pari, gageure.
fluencé le choix du nom verbal Ichtape, ichtapeka, v. ister.
basque tout autant que du verbe Ichter, v. ister.
espagnol. –
Baha, zein patngaiz-
toak ichedoten zion! g. mais quel
Ichterbegi, bu. ùierbegi, 1.
ennemi.
sort malheureux l'attendait! Ma Ichti, ichtitu, ichtitzen, bn.
ichadoten dot zeure miserioordia, an- ixti, ixtitzen, 1. faire arrêter, s'ar-
dian, Olaechea, p. 26. Et j'espérais rêter P. Selon M. Salaberry: faire
en votre grande miséricorde. reculer un attelage en frappant au
Ichadon, v. icheden, s. v. ich. museau les animaux qui traînent
Ichaka, ixeia, 1. sillon; syn. la 'voiture. Pouvreau donne le sens
de hildo. primitif de ce nom verbal, qui sera
Ichaso, v. itsaso. une variante, la forme lab. et bn.
Ichedarratzea, émonder, éla- de ichi. V. ichi s. v. ich.
guer. Mot d'O. selon P. Ichtika. ichtikatu, bn. pétrir
Icheden, ichedete, v. ich. (le pain), écraser les raisins.
Ichedon, ichedote, v. ich. Ichtil, bn. petite mare.
Icheki, v. ici. Ichtitu, ichtitze, v. ic/ui.
Ichenduz, 1. par feinte. Ichu, v. ieh.
Ichi, v. ich et utzi. Ichukatu, v. chuhhu.
Icllil, v. isil. Ichuli, v. itzuli.
Ichildu, ichildute, v. isil. Ichur, 1. 1. bn. izur, b. bn.
Ichillik, v. idl. froncé, ridé, frisé. Comp. itzuli.
Ichilka, v. isil. Ichurta, ichurtzen, 1. izurtu, b.
Ichilte, v. isil. bn. froncer, friser.
Ichiri, ichiritzen, 1. digérer. Ichur, 2. v. isuri.
Ichitze, v. ich. Ichura, g. b. itchura, 1. bn.
IchMlimba, iskiLimLa, bn. apparence bn. teint (du visage).
épingle. Gure Jainkoaren gorphulza, odola,
Ichkilina, bn. petit coffret dans arima, eta Jainkotasuna ogiaren eta
les vieux bahuts. Salaberry. mehats arnoaren idurien edo ilchu-
ren azpian. la Vieuxville, p. 24. Ichuri, v. isuri.
Le corps, le sang, l'âme et la divi- Ichurtu, ichurtze, v. iehur 1.
nité de notre Seigneur sous l'ap- Ichutasun, v. ichu, s. v. ich.
parence de pain et de vin. Idarokitea, faire sortir, selon
Ichurapen, g. itchurapen, 1. bu. 0. v. idiki.
apparition, vision; de ichura-pen. Ide, v. kide.
Eta eçagntu çuten ibhusi çuela eem- Ideki, idekitze, v. idiki.
bait itchurapen templuan. Luc. 1. 22. Ideren, bn. variante de eriden.
Soc. bib. L. Et ils connurent qu'il Idi, g. b. 1. bn. boeuf.
avait vu quelque vision dans le tem. Idizko, g. b. bouvillon. Idizko
ple. Ez aditu itchurapen egilea, faire paraît être composé de idi-z-ko,
semblant de ne pas comprendre. P. et avoir la forme d'un adjectif ,,de
Itehuraz, 1. par feinte; de it- boeuf," comme zillayezko, (de ziïïar)
chura-z. signifie d'argent; mais le sens n'en
Itchurazko, 1. dissimuler; de it- est pas clair. L'étymologieproposée
ehuraz-ko. par M. de Charencey (Recherches
Ichurapen, v. ichura. sur les noms d'animaux) n'est pas
Ichurba, 1. délire. Du nom admissible; il y voit ide-ko, boeuf
verb. icharbatu? comme ahar de futur, et le z est une lettre euph.
ahartu. Ko est tout aussi peu ,,futur" que
Ichurbatu, ie7zurbalzen, 1. se trou- ,,ai" (j'aimer-ai) en fr. Ko indique
bler (de l'esprit), s'égarer, se four- le futur, voilà tout; v. go.
voyer. P. écrit aussi iœurbata. Arli- Idizain, 1. nerf de boeuf.
mendua ixurbalzen zayo, l'esprit lui Itzain, b. 1. bn. bouvier; de idi-
trouble (sic). Le x est ici pour zain, 2.
ch, mais généralement il remplace Itxaingoa, bn. le métier de bouvier;
tz. Ichurba se rattache donc peut- de itzain-go.
être à itzur (iizicrri) tourner; la lthandi, bn. arpent de terre; ce
terminaison ba reste obscure. Notre que le cultivateur peut labourer en
expression ,,la tête lui tourne" offre une journée, avec de grands boeufs.
quelque analogie. Il est cependant Itltegun, syn. de itkandi, et du
possible que ichurba dérive de ichiri, dial. soûl, selon M. Salaberry.
répandre, verser (qui est peut-être Itzar, 1. vieux boeuf; de idi-zar.
le même mot que itzurri, tourner). ItzarHnak, 1. instruments de la-
Les deux acceptions de répandre bourage.
(ichuri) et s'égarer (ichurba) se tou- Idiki, idikitzen, g. ireki, iriki,
chent de près; elles impliquent, .(prov. d'O.) ideki, idekilzen, g. 1.
toutes les deux, l'idée de se perdre. bn. idoki, idokitzen, 1. bn. Tous ces
Ichurbatu,àchurbatze, v. noms verb. ne sont que des variantes
ichurba. du même mot. En g. ideki, est ôter;
idiki, ouvrir. En ideki est ouvrir.
1. Hegi, 1. montagne, colline; P.
Idoki en 1. et bn. est ôter, tirer hors,
Métathèse de ige; 1. bn. bord,
arracher. M. Salaberry ne donne que côte; peut-être à cause de la double
ideki pour toùtes ces différentes ac- signification de côte, penchant d'une
ceptions. Pour la mutation de r en d, montagne, et bord de la mer. Hur
v. egundano. – Urte guzian gertaeze- hegira heldu zen eta han itho, bn.
dina betAirekian (ôegi-ireMari). Prov. il arriva au bord de l'eau, et il
471 d'O. Ce qui n'arrive pas durant s'y noya. Il nous semble que hegi
toute l'année, arrive parfois en un a donné le suffixe egi, trop; han-
clin d'oeil. Begi ireki batez. En un diegi, trop grand. Geitu et tous les
clin d'oeil. Baina bereo etliorriricido-
composés de gei paraissent aussi
qui gaUzale. Act. XVI. 37. Test. devoir s'y rapporter. Pour la chute
Roch. Mais que venant eux-mêmes de e initial, comp. bagilla de ebaki-
ils nous mettent dehors. Arrain hau illa chaola de eeheolaj et même
doi dota huretik idelcia da, bu. Ce la double forme hegi, ike montre-
poisson vient d'être tiré de l'eau. rait déjà que le e ne tient pas bien
Idikitze, v. idiki. en place.
Idizain, v. idi. Ikesu, âpre; de ike-su pour tsu.
Idizko, v. idi. Igo, igotzen, g. b. igon, b. igan,
Idoki, idokitze, v. idiki. igaiien, 1. ikan, ik-aiten, bn. monter.
Idor, 1. bn. sec. Iautgi içan den hnra bera da igan
Idortu, idortzen, 1. bn. sécher. ere dena ceru gucien garaira. Eph.
Idorte, 1. bn. sécheresse. IV. 10. Test. Roch. Celui qui est
Idortasun, 1. constipation. descendu, c'est le même qui est
Idortasun, idorte, v. idor. monté au dessus (vers le haut) de
Idortu, idortze, v. idor. tous les cieux. Vanitate dabertzeak
Iduki, v. euM. baino gorago igan nahi izalea. Chou-
Idun, b. cou. rio, p. 27. C'est de la vanité de
Iduri, iduritu, v. irudi. vouloir monter plus haut que les
Idurikoz, v. irudi. autres.
Iduripena, v. irudi. Le guip. igo a sans doute perdu
Ifebnu, v. infernu. le n final, ce qui n'est pas rare
Ifîni, v. ipini. dans ce dialecte, comp. arrai, 2.
Ifintza, ifintze, v. ipini. Pour ce qui concerne la voyelle
Ig,ik.Cette racine signifie,jhaut" finale il nous semble qu'il faut
,,hauteur" et se retrouve dans un donner la préférence aux dial. basq.
grand nombre de dérivés. fr.; igan, ikan, a pu vouloir dire
lke, 1. b. montée, colline; P. ig-han, haut-là. Larramendi écrit
Ike, ige, cûte. Supplém. du dict. encore, io, iyo ce sont des formes
de Larr. vicieuses et inconnues dans le guip.
Igaro, igarotzen,g. irago, iragoiten, Igande, g. h. 1. bn. dimanche.
b. iragan, iragaiten, 1. bn. igaran, Igar, 1. v. eihar, s. v. ig.
igaraiten, bn. passer; bn. mon- Igar, 2. g. iger, eyar, 1. eyliar,
ter de erazo-igo. La signification bn. ihar, 1. bn. sec, aride. Pour
de passer et monter, (verbes neu- la mutation de g, k, y, v. chingwi
tres) ne s'accorde pas bien avec la 1. Eta huna cen han guiçombat escua
forme de igaran, qui est celle d'un eyhar çuenie. Matt. XII. 10. Test.
verbe causatif. Nous avons vu plus Roch. Et voilà, il y avait là un
haut que "monter" dans le Test. homme qui avait une main sèche.
Rach. est rendu par igan et non Egur iharra, le bois sec. Comp.
igaran. Phiztu zenetïk Mrurgarren gar, flamme; ihar, étincelle; idor, sec.
egunian Jesus igaran zen zerurat. Igariu, igartzen, g. igertu,igertuten,
Jésus monta au ciel le troisième b. Ihartu, ilzartzen, eyhartu, eyartu,
jour de sa résurrection. Salaberry. eyharlzen, 1. sécher.
Eta sei urte igaro ziran, g. et six Igaraite, v. igo, s. v. ig.
ans s'étaient passés. Dembora ira- Igaran, v. igo, s. v. ig.
gana,1. Le temps passé. Igaran igan- Igaro, v. igo, s. v. ig.
dean, bn. dimanche passé. Iragan Igarotze, v. igo, s. v. ig.
ganean, la nuit passée. Igarri, v. igeri.
Iragazi, g. irazi, irazten, irasten Igartu, igartze, v. igar.
b. 1. bn. tamiser, passer, litt. faire Igaz, g. b. igez, iyez, b. jaz, 1.
passer; 1. crever, de irago-erazi; bn. chaz, bn. l'année passée. Cette
c'est le causatif d'un causaùf. Pour expression sera elliptique; urte,
la chute du g, comp. eïn = egin. année, sera sous-entendu; comme
"courant" en français; le vingt cou-
Guidari itsuac eltzoa irasten duçu.
Matt. XXIII. 24. Test. Roch. con- rant, pour le vingt du mois courant.
ducteurs aveugles, vous coulez le Il nous semble que igaz vient de ig
moucheron. fila handitsua irasten et signifie ..passé" ou une idée ana-
denean. Axular p. 532. a. éd 518. logue, et se rattache, par la forme
n. éd. Et quand le furoncle s'est bise, à ihes fuite.
crevé. Norbait begiak irasiea, P. Ige, v. ig.
crever les yeux à quelqu'un. Igel, g. 1. bn. ihel,1. grenouille.
Higitu, higitzen, 1. igitu, bn. re- Pour la mutation de h en g, v.
muer, ébranler. cleingar, 1. Igel aura probablement
Eihar, l.bn. moulin. Peut-être fau- une origine commune avec igeri;
dra-t-il placer ce mot ici. Larramen- pour la mutation de r en l, v.
di donne igar, ce qui explique eihar; arilla, s. v. ari 3.
h pourg est fréquent, v. chingar, 1. Igele, v. ijela.
Igaite, v. igo, s. v. ig. Iger, v. igar 2.
Igan, v. igo, s. v. ig. Igeri, bn. en trempe, en nage; de
igerikatu? Comme alur de akartu. Igez, v. igaz.
Igerikatu, igerikatzen, g. 1. bn. Igitai, v. iritai.
igarri, b. A Guéthary ireika, irei- Igitu, v. ig.
katzen, nager. La signification pri- Igo, v. ig.
mitive de igeri ne sera probable- Igon, v. igo, s. v. ig.
ment pas "en trempe." Il faut sup- Igor, igorri, igortzen, 1.

poser que cette locution adverbiale bn. egorri (Larramendi), envoyer.


est prise du verbe; ou bien igeri Centenerac igor citzan adisguideac
sera plutôt verbal un adjectif p. harengana. Luc. VII. 6. Test. Roch.
ex. flottant, surnageant; et em- lie centenier envoya au devant de
ployé plus tard dans le sens fi- lui (litt. vers lui).
guré de "en nage." Cette acception Igorle, bn. expéditeur; de igor-le.
de "en nage" sera prise du fran- Igorle, v. igor.
çais. Nous croyons donc plutôt que Igorri, igortze, v. igor.
igeri est un adjectif, dont la forme Igortzi, g. b. enduire, frotter;
bise, est la mieux conservée, igarri, donner une maladie. Onetarako
de ig-garri, porté, enclin, à monter, agindu zion, ciicha zurezlco, kampo-
c. a. d. à rester à la surface. tih eta barrutih betunez igortzia egin
Igerikatu, igerikatze, v. zezala. Lardizabal. Pour cela il lui
igeri. ordonna de faire (qu'il fit) une
Igerri, igertzen, g. b. deviner. arche, enduite de bitume au dehors
Igertu, igertute, v. igar. et en dedans.
Iragarri, g. donner à Heviner Igorzuri, ihorziri, 1. tonnerre.
de erazo-igerri. Peut-être de igortze-uri.
Iges, g. b. ïhes, b. iltes, 1. bn. Igotze, v. igo, s. v. ig.
fuite. Pour les mutations de g, h Iguin, g. (le u se prononce),
et n, v. ehingar, 1. Ne faudrait-il higoin, 1. En g. haine, rancune;
pas rattacher iges à ig? Il serait, mala intencion, esp. En lab. à
alors plus correct d'écrire igez, de contre coeur. Ce mot est très peu
ig-e-z, c'est à dire en passant, en usité en g. Gertakari onek Kaini
montant. Igesari eman zion, g. bere anaya Abelganako gorroto eta
lhesari eman dio, 1. il a pris la iguin bizia sorlu zion. Lardizabal.
fuite. Cet événement produisit chez Caïn
Ihesi, 1. bu. iges ou ihes egin, pour son frère une haine, une ran-
g. b. 1. fuir. Le 1. et bn. ont formé cune vivace.
l'adj. verbal avec i; comp. est de Higoindu, higoinizen, 1. ennuyer,
es; asi de as, etc. Joan da ihesi, hair. Larramendi donne iguitu,
il est allé fuir. hartar, ennuyer; mais ce mot est
IhesloH, bn. asile, refuge; de inconnu; il embrouille, à cause
ihes-tokl. de l'orthographe, igitu (iguitu) et
iguindu; dans le dict. ces noms ver- d'après Pouvreau; mais iharde8ten
baux sont s. v. mover; dans le serait mieux, (v. etsî), et c'est ainsi
suppl. s. v. aborrecer. Larr. a cru que l'écrit Liçarrague. Mabarnetic
qu'il y avait un » d'élidé; que ihardesten duela erran deçan. Luc.
iguitu était pour iguindu, comme XI. 7. Test. Roch. Et que celui
izatu pour izandw; mais iguitu qui est dedans réponde, et dise.
(higitu) vient de ig et higoindu de Ihardetsi paraît être composé de
hffoin {iguin). ikar-etsi, bien que la signification
Higoingarri, 1. qui fait mal au de ihar ne soit pas claire ici. Peut-
coeur; de higoin-garri. être queiharduki, (v. plus bas)
Iguk, igun, iguzu, bn. 2ae nous en donne la clef. Iharduki,
pcrs. de l'impératif du verbe-? est quereller, contester; ihar est
donne-le-moi. Gure eguneco oguia étincelle et iharduki, sera pour
igue egunecotzat, Luc. XI. 3. Test. prendre feu, se quereller, contester.
Roch.Donne nous (pour) aujourd'hui Or contestar en esp. est contester,
notre pain quotidien. mais aussi répondre et delà peut-
Igun, v. iguk. être ihardetsi.
Iguriki, igurikitzen, 1. bn. Iharduki, ïhardukitzen,1. ihardoki,
attendre. Iguriki diot, 1. je l'ai at- bn. En 1. se quereller, contester.
tendu. En bn. conférer, traiter d'une af-
Iguzki, v. eguzki. faire, tenir tête à. Peut-être de
Iguzkitatu, iguzkitatze, v. ihar-iduki, tenir étincelle, comme
eguzM. on dit en français, prendre feu;
Iguzu, v. iguk. v. ihardetsi.
Ihabalia, v. iUabalia. Thardukitza, 1. querelle. Comp.
Ihalli, bn. maltraiter, donner aditza, pour la forme.
des coups. Ihardex, ihardexi, v. ihar-
Ihalozka, inltalozka, bn. se detsi.
vautrer, rouler par terre. Ihardoki, ihardetsi.
Ihar, 1. inhar, étincelle.
1. Iharduki, ihardukitze, v.
I/iar n'est plus connu aujourd'hui. ihaydet8i.
Comp. ekingar, 1. Begietarïk ihar- Ihardukitza, v. ihardetsi.
rak javsten zaitzan, Axular, p. 280. Iharrosi, iharroste, v. irausi.
Les étincelles lui sautent des yeux. Ihaurki, v. ihourri.
Ihar, 2. v. igar 2. Ihaurri, bn. couvert. Ihaurri
Ihardesten, v. ihardetsi. dago lide guzia ostoz, tout le chemin
Ihardetsi, ihardetsten, 1. est couvert de feuilles.
ihardex, ihardexi, bn. répondre, ré- Ihaur/ri, mhaurki, 1. litière à faire
sonner de ihar-etsi; comme otietsi du fumier.
etc. Nous avons écrit ihardetsten, Inhau-rtu, 1 étendre la litière.
Ihaurteri, v. iioteri. ïjela, b. igele, g.
Ihausi, bn. en chaleur, parlant Ik. Ce suffixe est d'un usage
de la truie. varié; uni aux noms il correspond
Ihausika, bn. aboiement. Ihau- à: de, quelque. Ez dago gloriari7c
sika ari da, il aboie. Comp. ausi. Jaungoihoaren aginduak gordebage.
Ihaute, v. inoteri. Il n'y a pas de gloire sans l'obser-
Ihautiri, v. iiioteri. vance des commandementsde Dieu.
Iheadarratzea,raccourcir,P. Buda bagarik (baga-ik et r eupho-
Ihel, v. igel. nique), sans doute. EskerriJc asko,
Ihes, v. iges. merci, beaucoup de remerciments.
Ihesi, v. iges. Uni aux adjectifs verb. il leur donne
Ihestoki, v. iges. la valeur d'un ablatif absolu. Janik,
Ihetzetze, v. ihetzL ayant mangé. Ikudrik, ayant vu.
Ihetzitu, v. ihetzi. Quand ik est précédé d'une voyelle,
Ihetzi, 1. bn. usé. Il nous sem- il faut intercaler r euphonique.
ble que hix, (Aitz) bn. usé est pour La signification de ik n'est pas
ihetzi, avec chute de i initial. Ihetzi toujours également claire, cependant
est l'adj. verbal iketz-i. il est évident que ce suffixe doit
Ihetzitu, ihetzilzen, 1. bn. user. servir à donner un sens indéfini
P. écrit ïhetzetzen. au mot auquel il se trouve uni.
Ihiabalia. 0. écrit (prov. 274) Halarikere, toutefois, non obstant.
ihabalia. P. l'écrit des deux façons. Baizik, sinon.
lhabaliarenespatakpuniamoz. L'épée Ik est régi par le superlatif.
de l'homme sans coeur a la pointe Espanako Eskaldunik geyenak, la
émoussée. Le mot est probablement plupart des Basques espagnols. De
composé de iha ou ihia-balia balia, là les locutions comme: alik gichiena,
valeur, de l'esp. valia; mais qu'est- le moins possible; de al-ik.
ce que iha? Ikaite, v. igo, s. v. ig.
Ihi, v. iya, 1. Ikan, v. igo, s. v. ig.
Ihintz, v. intz. Ikara, g. b.1. tremblement
Ihintztatu, ihintztatze, v. g. terreur. Ikhara, bn. tremblant.
intz. Ikaratu, ikaratze», g. b.1. ikhara,
Ihipe, v. iya, 1. ikharatu, bn. trembler.
Ihitz, v. intz. Ikaragarri, g. b. 1. ikhara-garri,
Ihitztatu, v. intz. bn. terrible; de ikaragarri.
IMzi, v. eiz. Ikaragarri, v. ikara.
Ihiztari, v. eiz. Ikaratu, ikaratze, v. ikara.
Ihiztatu, ihiztatze, v. eiz. Ikartu, ikartzen, 1. bn. re-
Ihortz, iliortzi, v. ehortsi. garder. Eta cen hareti ikartzea chist-
Ihorziri, v. igorzuri. mi8ta beçala. Matt. XXVIII. 3.
Test. Roch. Et son regard était l'endroit où l'on garde le charbon.
comme l'éclair. Ikatz ~MM~<WM, 1. le brasier al-
Ikasarazi, v. ikasi. lume.
Ikasbide, v. ikasi. Ikatztoki, v. !'M&
Ikasgasa, v. Ikatztu, v. ~<
Ikasi, ikasten, g. b. 1. t,M<M, Ike, v. ig.
ikhasi, 1. bu. apprendre. Iker, ikertu, ikertzen, 1.
.Sra~Mt, g. irakasi, ikasarazi, 1. iklter, t~~tt, bn. visiter; 1.
erakaxi, bn. enseigner; de erazo- traiter un malade.
t&Mt. Nous avons suivi l'orthographe Ikertu, ikertzen, v. iker.
de M. Salaberry qui écrit erakaxi Ikesu, v. ig.
avec x et ikkasi avec A/ et Iketz, v. ikatz.
~Xa~oJa, g. école; de ikas-ota. Ikhara, v. ikara.
Ikasbide, g. b. doctrine; de t'&M- Ikharagarri, v. ikara.
bide. Ikharatu, v. ikara.
Ikastun, 1. apprenti. Ikhas, ikhasi, v. ikasi.
.R'f:~Ms, 1. apprentissage. Ikhaskari, v. ikasi.
Ikasnai, g. b. désireux d'appren- Ikhatz, v. ikatz.
dre de ikas-nai. Ikhatzgin, v. ikatz.
.H'A<M~'< 1. enseignement. -R'A~ Ikhatztegi, v. ikatz.
karirik gorena da gure buruen MS- Ikhatztu, v. ikatz.
~M~ea. Chourio, p. 30. Le plus Ikhel, bn. boeuf qui n'est plus
haut enseignement est de nous propre à être attelé et qui est
connaître nous mêmes. Ce mot destiné à la boucherie.
paraît être composé de ikha8-kari Ikher, ikhertu, v. iker.
pour ~s~ v. ari 4. ce qui signi- Ikheireste, bn. reconnaissance.
fierait plutôt ,,professeur" que ,~eB- Ce mot paraît être formé de ikher-
seignement". M& de e~ comme oae~t, etc.
Irakastun, g. docteur. mais le sens n'est pas clair.
Ikasnai, v. ikasi. Ikhus, ikhusi, v. !~M~
Ikasola, v. ~a~. Ikhusgarri, v. ikusi.
Ika.sttm, v. ikasi. Ikhustate, v.
Ikatz, g. 1. iketz, b. bn. Ikhuz, ikhuzi, v. ikuzi.
charbon. Ikinoa, P. n'en donne pas la
JX~~tt, g. t'M<<M,bn. carboDiser. signification; il ajoute comme sy-
ZMa~t~ bn. charbonnier; de nonyme ,M~M.~o~<M, propre à
~Aa~tM. rien."
7M~.s~t, bu. l'endroit oii l'on Ikorizirinak,humeursqui vien-
garde le charbon; de ikhatz-tegi. nent à la main pour avoir travaillé.
ZM~o~t, 1. fournaise, P. En b. Mot d'O. selon P.
Ikutil, b. coup de poing. Ikuzte, v. ikuzi.
Ikukatzea, achever. Mot d'O. H, g. b. hil, g. 1. bn. mort. Les
selon P. dial. basq. esp. doublent lequand
Ikusi, ikusten, g. b.ikkus,
1. suit l'article: illa ou hilla; les
ikhusi, bn. voir Ce nom verb. ,se dial. basq. fr. écrivent hila. M.
conjugue aussi régulièrement.. Da- Salaberry donne les deux exemples
/tM< ou t~«~~)t <~t, g. je vois. suivants ~M~c Ao?-t ~t~s da, cette
Erautsi U~SM da çuec orain <&!CMMS- femme est morte (adjectif). Gure
ruen eta dançucuen haur. Act. II. t~~ da, notre tante est morte
33. Test. Roch. Il a répandu ce (participe). Cette différence corres-
que maintenant vous voyez et en- pond donc à l'ail. jjtod", adj. et
tendez. ,,gestorben," participe; bien que ce
Erakusi, g. L e~AM~ eM~M, soit toujours le même mot. Si cette
b. faire voir, montrer; de erazo- distinction était faite régulièrement,
il s'en suivrait que l'attribut est
jB~s~M~ g. b. enseignement, variable, si c'est un adjectif et qu'il
leçon. est invariable si c'est un participe.
~'a'A~aMt, g. b leçon; de era- Ceci n'est cependant pas générale-
~M-aM!. ment observé et la règle ne paraît.
Erakusle, g. b. docteur; de era- pas bien fixée pour les dial. basq.
~!M- fr. L'attribut en g. et b. est toujours
Z{'M~~ g. vision; de défini et s'accorde en nombre avec
TX~M~s~ bu. cadeau que les le sujet. Gizonak ilkorrak dira, les
accouchées reçoivent. hommes sont mortels. -Ez olgeeta
Z?~bn.egard,ooiiaideration. guziak dira onak, b. Tous les amuse-
Ikuskizuna, 1. ce qui est bon à ments ne sont pas bons. Selon M.
voir; P..E.ZMM indique générale- Inchauspe le dial. soûl. serait le
ment un temps futur, comme M- seul dans lequel l'attribut reste in-
~MMMŒ, mortel
= qui mourra; e/!or- défini. Darrigol cependant écrit
kizun, avenir == ce qui viendra. (Diss. apol. p. 144.) .E~M.z<<M~M'
Ikuskera, v. dire, les femmes sont pusilla-
Ikuskizun, v. nimes. Ou lui ou M. l'abbé se
Ikuste, v. ikusi. trompe. De nos jours cependant on
Ikutu, g. b. toucher. fait accorder en lab. l'attribut avec
Ikuzi, ikuzten, 1. bn. ikhuz, le sujet et on dit, du moins à
!~?Mt, bn. laver, nettoyer. J?~: Guéthary, emazteak izikorrak dire.
hetaric zMt'fM arrançalec ~sf~<!e ~M~- Il, <7~iM, g. il, ilten, b. A:7,
MM <<t~~M, Luc. V. 2. Test. Roch. ~:7~N, 1. bn. mourir, tuer; 1.
Et les pêcheurs en (nacelle) étant effacer, biffer bn. éteindre.
sortis lavèrent leurs filets, ~e, b. avec l'art. t~ta, le mou-
rir, tupr; 1. effacer, biffer; 7Z~z<K~, 1. qui tue. C:M~ ~:7-
bu. éteindre. tzaillea, le meurtrier; de hiltza,
7Z~, b. avec l'art. ~M, le mou- (pour hiltzea, comp. aditza) et ille
rir, la mort.7~!<!M?' Olaechea, pour egille.
p. 58. Qu'est-ce que mourir? ~H~eAa?'H, honneurs funèbres.
Illotz, g. cadavre; deil-otz. Comp. Mot d'O. selon P.
MAo~. ~Mo~, bn. syn. de hilbeharki;
7~c, ~o~, g. mortel;de ~c et ~oy. de M-oAo~.
7&~o~, g. immortel; de il-ez-kor. 77~MKta<«, ~~MMa~M, 1. mor-
Illobi, g. b. illoi, g. cercueil; de tifier.
ill-obi. J~~t zaitezee orain ikustera Illun, g. b. !~M~t, 1. bn. sombre.
~epw~MM edo t~o~a~. Moguel. Des- Peut-être de il-un qui est ~<tmc
cendez maintenant pour voir les en bn.
sépulcres. TZ~m~, illuntzen, g. b. ~«M~<,
Illrintz, g. massacre. !/AMM~em, 1. bn. obscurcir, devenir
TT~M~a, bn. cercueil; de ~J- obscur.
~M~cAa. TZ&~fMt~ g. b. ilkuneasun, 1.
Ilkerri, bn. cimetière; deM- bn. obscurité; de t/Z~M~.
ZHMo~, complainte sur la mort; 7Z~<M~, 1. ~!<~e, bn. ténèbres,
de kil-hots. Mot d'O. selon P. de !M«a-
~7Ao~,bn.raidemort.Comp.o~.

lia, illa, illargi.


Illa, g. b. 1. ~<~c, bn. v. illabete. ne s'est pas arrêtée à illabele; il
Illargi, 1. lune. Probablement de est plus que probable que illabele
~-s~ lumière de mort; Todten- a perdu ses deux dernières syllabes
licht, ail.; et non lumière morte, et que illa, mois, est tout ce qu'il
todtes Licht, ail. Dans ce dernier en reste. Cette forme illa a été
cas argi aurait dû précéder; v. Es- réduite jusqu'à !7 dans plusieurs
sai, p. 120. dérivés. – T~a~M lehena, le premier
7~v~M< g. b. t~~t~f~, 1. du mois.
pleine lune; de illargi-bele. Illabete, v. illargibele.
Z~M~, g. b. 1. MM< bn. Ty~Me~ v. illargibele.
mois; c'est-àdire, une lunaison 7~0~, g. illargiaren gorapena, 1.
complète, un mois lunaire. Pro- lune croissante. Le g. de il-gora.
bablement contraction de illargibete. Ilbera, g. b. !~MyMMm beltera-
Illabethetik illabethera, d'un mois pena,lune décroissante. Le g.
à l'autre. La contraction de ce mot de~~M.
Ilzar, g. vieille lune; de il-zar. Dki, ilkitzen, 1. bn. tMt, bn.
Ilberri, g. b. illargi berri, 1. nou- sortir. En bn. syn. de atera et de
velle lune; de il-berri. jalgi (ys~rt). Eta Ae~~te !t/M ar-
7Z~&2', g. Janvier; de il-beltz, rançalec sareac ikutzen Ct~< LUC.
mois noir. V. 2. Test. Roch. Et en étant
Ilain, v. ille 1. sortis (de la nacelle), les pécheurs
Ilbeltz, v. illa, s. v. il. lavèrent les filets.
Ilbera, v. <Ms, s. v. il. Ilkintz, v. il.
Ilberri, v. illa, s. v. il. Ilkitze, v. ilki.
Hdaux, ildauxi, v. A!~ IlkO, v. il.
Ilderreka, v. A!Mo. Ilkor, v. il.
Ildo, v. hildo. Illabete, v. illa, s. v. il.
He,v.t7~1. Illargi, v. illa, s. v. il.
Dgora, v. ï~a, s. v. il. Illargibete, v. illa, s. v. il.
Ilhantza, 1. le milan; Pi Illargibethe, v. illa, s. v. il.
Ilhar, 1. bn. haricot. Illaztu, P. donne illeak illaztua,
77~:y ~t~t7, hn. petit pois. carder la laine; de ille?
Mairu ilhar, 1. pois chiche. Ule 1. g. 1. ulle, b. ile, bn.
TMaf nabarra, 1. pois chiche, pois cheveu, laine. M. Salaberry dit
barré. P. que dans beaucoup d'endroits on
Ilhaun, bu. cendres de fou- se sert de bilo, mais toujours pour
gère, paille, etc. baie de blé. Selon cheveu, et ile toujours pour laine.
P. flamèche qui sort du bois éteint; En bise. M/~e n'est jamais employé
et puis: ogi illtauna, blé chamois. pour laine. P. écrit s. v. biloa,
Nous n'avons pas pu trouver ce A!'J biloac, (avec h) poil follet.

que chamois signifie. Illetsu, g. 1. ulletsu, bu. chevelu;


Ilhaundu, ilhauntzen, 1. de ille-tsu.
(Guéthary), s'affaiblir; de illeaun, Ilain, bn. ouvrier, marchand, en
faible. laine; de ile-egin.
Ilhendi, v. illeti. Ule 2. v. egin.
Ilherri, v. il. Illeti, g. :& ~cAM~ tMeM~t,
Ilheti, v. illeti. b. 1. tison.
Ilhumbe, ilhumpe, v. il. nietsu, v. ille, 1.
lihun, v. il. Illezkor, v. il.
Ilhundu, v. il. Dioba, g.I. bn. llobia, b. (ortho-
Ilhuntasun, v. il. graphe esp. H=g).itaL; ) mouille
Ilhuntze, v. il. initial), neveu ou nièce. A Guéthary
Ilincha, g. bois carbonisé, noir, petit fils, petite fille. ~MM bere
à moitié br&le. Comp. ilkendi. CM~~ Sarai ~<<t illoba Lot berekin
Ilkhi, v. t'Mt. ~«eJa: eckelik ~<~t MM, Lardiz.
Abraham, qui avait avec lui sa Ilzar, v. s. v. il.
femme Sarah et son neveu Lot, Itzatu, itzatze, v. iltze, 2.
sortit de la maison. IMACHINA, v. tMta~MN!.
Billoiba, g. bigarren ~MM, b. bn. image.
IMAGINA, I. MMc~MM:,
arrière-neveu, petit-fils. Imité de Imasimanu, bn. avec parfaite res.
l'esp. sobrino segundo. ~MM ~Vb~- semblance. Sal.
MM billoba amaikagarren belaunekoa,
Imbide, imbidezu, v. egin.
Lardiz. Abraham petit fils de Noé Imin, imini, v. ~MK.
de la onzième génération. Imito, 1. entonnoir.
Illoi, v. il. InFAMiA, b. Infamie.
BJotz, v. il. Imphiztu, bn. provocation.
Hlundu, v. il. Inauteri, v. iiioteri.
Illun, illuntasun, v. il. Incha, bu. haine cachée, ran-
Illuntze, v. il. cune.
Ilte, v. il. Inchaur, g. b. inzaur, 1. bn.
Iltzatu, v. 2. noix. Comp. elzaur.
Iltzatze, v. iltze, 2. Inzaurtze, bn. noyer.
Iltze, 1. v. il. Inchezka, bn. mouvement de
Iltze, 2. g. w~e, untze, b. itze, tiraillement du corps, provoqué par
bn. clou. Probablement de l'inertie. Salaberry. Explication peu
qui a donné itsatsi, saisir, prendre. claire.
Les dial. basq. fr. paraissent avoir Inda, bn. sentier.
conservé la forme la moins cor- Indaitzu, v. indak.
rompue nous ne savons pas,pour Indak, indan, indazu, g. b.
le moment, d'exemple de l'intro- 1. pers. de l'impér. (forme mas.,
2de
duction de l; u bise pour i se fém. et polie) du verbe – ? donne-
retrouve dans ille, ulle; t)'~M~ «~~tt; le moi. Indaitzv, donne-les moi.
nkitu, M~M~K. La forme bise. ~N~, Cet impératif paraît être isolé comme
rattache t&M à untz, g. b. Aœ ty:t~. Ene Jainkoa, indazu, othoi,
1. bn. lierre. Pour la signification
il n'y aurait aucune objection à
faire; cependant la corruption de
sen eta ~Aa~tt~K ~<a,
a&o arraxa ~efo? egin ditudan ~K<-

la Vieuxville, p. 9. Mon Dieu


M~ en m~ est forte; il faudrait donnez-moi, je vous prie, pardon
pouvoir rendre compte ici de l'in- des fautes et péchés que j'ai faits
troduction de dans le bise. ou depuis hier au soir.
de la chute den dans les autres Indan, v. indak.
dialectes, ce qui serait possible; Indar, g. b. 1. bn. force;
OOmp. ikitz, s. V. intz, et ireizi. g. b. effort. Indarra egin biar da
Iltzatu, iltzatzen, g. itzatu, ~<- zeruba tM~~o, b. Il faut faire
zatzen, 1. bn. clouer. (un) effort pour gagner le ciel.
Indartsu, g. 1. indarzu, bn. vaut: -Mor~t~ nai dut, ezgizene-
fort, puissant, valeureux; deM~sy- tik, je veux du maigre et non du
~M. gras. ~t~<est évidemment com-
~<~a?'~M, Mt&t, g. se fortifier. posé de inhar-ki; la terminaison
Indarka, indarrez, bn. par force; ki pour gai. 7~~ est une va-
de zm&y-~ai et riante de t~<M' (v. tAs~) qui, à son
Indartsu, v. indar. tour, est une variante de igar, sec.
Indartu, indartze, v. indar. Il nous semble que igar rendrait
Indarzu, v. indar. très bien l'idée de ,maigre" et nous
Indazu, v. tM< croyons avoir ici en même temps
INFEENU, g. inpernu, b. t/MM, l'explication de ~af, chair vive,
1. enfer. que Larramendi traduit par ,,cha,ir
TM/f~M~~a, b. infernal.
LfGUDA, g. yungura, b. ingura,
sans graisse". Le a changé de
place comme dans irago pour igaro.
iguxa,enclume. Le bise. pa- Inharros.inharrosi~v.irausi.
raît dériver de l'esp. yunque. Les Inharte, v. Mo~t.
autres dial. se rapprochent plutôt Inhaurki, v. ~st/~t.
de l'ital. ou du port. incude. Pour Inhaurteri, v. inoteri.
la mutation deen v. egun- Inhaurtu, v. iltaurri.
<&MM. Inguxa est donné par P.

ÏNGPME, g. papillon

1. fan-
tome qui charge les corps des dor-
Inhurri, v. chindurri.
Ijihurridura., v.
Inhurritu, bn. s'engourdir.
M:
mants. P. De l'esp. incubo et du MM~<~fy< bn. engourdissement.
fr. incube; m pour comme Biar- Inontz, v. intz.
ritz = Miarritz; M~t~o, de ~?0, Inos, v. noiz.
bain, etc. iNTERtnj, v. !M/e~mM.
INGPRA, v. inguda. Intz. g. i!~MM~, inuntz, inontz,
IN&UEP, 1. bu. environ, contour; b ~M~. 1. !'A<<?, 1. bn. rosée.
Paraît être composé de l'esp. giro, -Pour la chute de n comp. !~M.
contour, cercle, et de la prép. 7~tN~~<M;M<.S~~<t, 1. !%t'~a~,

en, m. bn. se couvrir de rosée.


IN&UXA, V. !W<f< j&o~g.l.gelee;–bn. petite
Inhakin, 1. gestes par lesquels gelée, moins forte que kharroin ou
ou contrefait quelqu'un. P..H~m horma. De !j-o~.
M~A:M<: egiten du, il le contrefait. 7M~n, !'zo?~M, g. !M~ ~ym, 1. geler.
Inhalozka, v. ;Mo; Intzire, g. hurlement; bn.
Inhar, v. t'A~ plainte, vagissement. PaMitêtrele
Inhara, v. enada. même mot que irrinzi, avec trans-
Inharki, ). P. ne traduit
pas position de irr initial.
eu mot mais donne l'exemple sui- Inual, bn. imbécile.
Inuntz, v. intz. Inotsl, b. couler; syn. de e~MM!.
LfXEA, inxeatu, bn. essayer; de V. Larramendi s. v. llover.
l'esp. ensayar. Io,v.~os.v.ty.
Inyubi, inyubitu, bn. avoir loteri, v. iioteri.
un vif désir d'une chose. Gathua Ipar, g. b. hipar, 1. bn.
inyubitua da bethi arrainari, le chat vent du nord, nord.
est toujours friand de poisson. Ipha.r, v. ipar.
Inzaur, v. inchaur. Iphete, bn. plein de graisse.
Inzaurtze, v. inchaur. Gizon ~OM ~~e~e egin da, cet homme
Inardun, v. jardun. est devenu très gros et gras. Sal.
Inarrusi, v. irausi Peut-être de ~e~, plein, comme
lhaz latsa. b. balai. Comp. on dit en fr. un visage plein. Le
inaztor. i paraît être prosthétique comme
lhaztor, g. fougère. Ce mot dans !p~M<
n'est pas connu à Zarauz, mais IpHiTTA, bn. très petit du fr.
bien à Hernani et Andoain, ce petit avec i prosthétique?
qu'on nous a dit. 7<of est en Iphurdi. v. epurdi.
lab. fumier de fougère, de iraze, Iphuru, bn. terme de labou-
dont la forme ba&q. esp. sera !Ma~ reur point où l'on s'arrête avec
ou M<M. /K<of ne peut donc la charrue, etc. pour retourner, re'
signifier fougère, et doit être com- venir au point de départ.
posé de M<M'M'. Nous ne con- Iphuruko, bn. cheville attachant
naissons aucun exemple de per- le timon au joug.
mutation der en n. Ipidia, v. ibiria.
Inez, v. iges. Ipintze, v. ipiùi.
Inoiz, v. noiz. Ipihi, ipintzen, g. ~m!, ifintze,
Iiiok, v. nor. 1. ~em, ibentzen 1. ou ibenten, b.
Inor, inork, v. ~0~. imin, imini, bn. placer, mettre.
Inos, v. noiz. Toutes les labiales permutent ici
Inotazi, b. gtélon; syn. de entre elles, b, p, m, f. – Labort
C~M~(V. e!M~M' ipinia, g. traduit en bas-
Inoteri, inauteri, ioteri, g. que labourdin. ~~o/ù! Me gainean
t&!W~, ~a:!< !m~7' 1. ~M, l'arbre placé, planté, sur le
ihaurtiria, bn. carnaval. De !w~, chemin.P.a o~ot~ AaM~M batean,
mardi gras; mais qu'est-ce que ~Mtt ~i'Ka~ ~a~S~M patroin
~!<t~ Pour la mutation dek en ~M&~ a~s~e~o ~e~~t!, Ax. 365. a.
et m, v. chingar 1. 7AsM<e, 1. éd. 182. u. éd. Et avec cette prière
bn. mardi gras. Ihaute motza, mardi subitement, le placer de la Vierge
gras, P.~eM~ ~aM~.tundi gras.P. en médiatrice, comme patronne des
Zaldun ~a;w~ dimanche gras. P. chastes.
Ijintza,1. plantation. P. ekin, nous avons dit que P. traduisait
évêque. P.
IpizpiKuA, apezpikoa, ~a!At<z: par: faire monter; il faut
Ipui, g. b. fable, conte. ))fairelever";de~<t~etnon
Ipurmamia, v. ~M~ de erazo-ekin, comme nous l'avons
Irabarkhi, bn.forêt,vilebrequin. dit. Mais la possibilité reste que ekin
Irabazi, irabazten, g. b. 1. se rattache à ig, ik.
bn. gagner. Irakite, v. irakin.
IraMatu, irabiatzen, g. bou- Irakurri, irakurten, ira-
leverser. kurtzen, g. b. bn. lire.
1.
Iradullu, bu. faux avec laquelle 7M~ya!t, g. chapitre de ~a~
on coupe la fougère, l'ajonc, etc. gai.
Iragaite, v. igo, s. v. zy. Irakurle, g. lecteur; de irakur-le
Iragan, v. igo, s. v. ig. pour egille.
Iragarri, v. igerri. Irakurgai, v. tM~r!.
Iragazi, v. igaro, s v. ig. Irakurle, v. irakurri.
Irago, v. igo, s. v. ig. Irakurte, irakurtze, v. ira-
Iragoite, v. igo, s. v. ~M~.

Iraikitze. v. jaiki. Irasagar, g. coing (fruit).


1.
Irailla, b. le mois de Septem- Evidemment de ira-sagar, mais nous
bre de ira-illa; mais ira nous est ignorons ce que ira signifie.
inconnu. 7~'aM~a'~OM~, coignier.
/f Iraitsi, iraltste, t. iraitsi, iraiz- Irasail, v. iraze.
<M, bn. jeter, rejeter. Eta çuec Iraski, iraskitzen, g. 1. irazki,
iraizten çaituztenac, ni iraizten ?<!?. bu. ourdir.
Luc. X. 16. Test Roch. Et celui Irazki, bn. chaîne; terme de
qui vous rejette, me rejette. tisserand.
Iraitste, v. M-s! Iraste, v. iragazi, s. v.
Iraizte, v. iraitsi. Irastor, v. iraze.
Irakasi, v. ikasi. Iratcheki, v. M~e~t, s. v. MA.
Irakastun, v. ikasi. Iratiotze,–f.BaMM orduandiren
Irakin, irakiten, g. b.1. e~M, gaixtoenac ere Aa~em dira, ~~M
erakitu, erakilept, bn. bouillir. Ce contcientcien iratiotzen eta iraultzen.
nom verbal se conjugue des deux Ax. p. 204. a. éd. 64. n. éd.
manières et sa conjugaison régu- Iratzartu, iratzartuten, b.
lière est celle des verbes transitifs: bn. se réveiller; de erazo-atzarri.
dirakit, dirakizn, diraki, etc. je bous, Iratzartu, ta bertati C~fM~M~W~O!~
etc. ce qui s'explique peut-être par zer egin biar dau? Olaechea. Que
sa forme causative. Irakin est formé, doit faire le Chrétien des qu'il est
peut-être de erazo-ekin faire avancer éveille?p
(lever?) =bouillir. Par erreur s. v. Iratze, v. iraze.
Iratztoi, v. ~M. Iraunsi, v. erausi.
Iraugai, 1. iraurgi, bu. chaume, Iraunte, v. iraun.
fougère, ajonc, tout ce qui est propre Irauntsi, Moguel se sert de ce
à servir de litière ou à faire du mot pour "encouragement" Auf-
fumier. DeM'sw-~K/ mais qu'est-ce munterung; v. Berichtigungen etc.
que irau? de W. v. Humboldt.
Iraureu, bn. étendre la litière. Iraupen, v. iraun.
Iraul, v. irauli. Iraupez, v. iraun.
Iraulaya, espèce de gâteau, Iraurgi, v. ~au~t.
selon 0. De irauli?g Iraurtu, v. iraugai.
Irauldu, v. irauli. Irausi, irausten, g. crever
Irauli, iraultzen, g. 1. M- (d'uu ulcère) 1. forcer. /~M--
b. iraul, tyaM~M, bn. En g. et b. yo~, t'~a~o~M/ inharrosi, tKAa!
renverser. En 1. bn. labourer, tourner ?'o~M, 1. bn. MS~M~~ysy~aMS!iar-
la terre avec la .charrue; renverser. <&MM~ g. secouer, ébranler. Tous ces

Iraulkatu, M'~MM'f]! 1. bn. se noms verb. sont formés de erazo-


tourner. autsi, faire rompre, et devraient se
Eria ~M/~&ew ohean, P. Le trouver s. v. auts. Pour la mutation
malade se tourne dans le lit. de M, v. e~M~M' 1, et gihar.

Iraulkatu, iraulkatze, v. ~i'~o!~ irausi ~Me<I. il avait forcé


!~t~. les portes.
Iraultze, v. irauli. Irauste, v. irausi.
Iraun, irauten, g.I- hn. iraun, Iraute, v. iraun.
M'aMM~m, b. durer, persévérer. Ce Irautez, v. iraun.
nom verb. se conjugue des deux Iraze, t. iratze, bn. fougère.
manières, v. Essai, Ch. X..ZM~- Irastor, 1. fumier de fougère. P.
au M~a~o dala a:?~ ~MO ./M~û~ iratztoi, !'ysM~, bn. fouge-
ondo irautendabena. Anibarro. Seule- raie. Comp. tHaz~or.
ment celui-là sera sauvé qui aura Irazeki, erazekitze,1. e?-<
persévéré jusqu'à la &n. e~a~e~t~/t, g. ire8egi, b. (Lardizabal)
Iraun, iraupen, g. b. 1. bu. iraute, allumer; de eruzo-izeki, v. izio.
1. durée. Tf~M~ ~M~~oa, de peu Irazi, v. :ys~a;z!, s. v. ig.
de durée. Irazte, v. iragazi, s. v. ig.
Irautez, iraupez, 1. largement. Iraztor, v. iraze.
P. ~M~M est peut-être en usage, Ireika, ireikatze, v. igeri.
mais ce mot n'est pas correct; la Ireiz, ireizi, bn. nettoyer le
terminaison n'est pas pe mais pen; froment en le jetant en l'air, avec
il aurait fallu M-a~~t~z. une pelle; clarifier, filtrer.
Iraungi,iraungitzen,l.étein- Ty~M-p~a, la pelle pour nettoyer
dre, mortifier. le froment.
Ireki, v. idiki. Et environ la quatrième veille'de
Irendu, g. b. châtrer. la nuit, il alla vers eux, marchant
Irentsi,v.t~M. sur la mer.
Ires, iresi, bn. peigner. Sa. ~t'ftz~a, village.
1.
Même mot que M' Irian, v. iri.
Iresegi, v. irazeki. Irichi, 1. v. iretsi.
Ireste,v.M~ Irichi, 2. iristen, g. atteindre,
Iretsi, iresten, g. 1. bu. irex, réussir..DM'M asko izatera M'te~' da,
t~Mt, bn. iruntzi, b. avaler. Selon il a réussi a avoir beaucoup d'argent.
P. le sub. verb. iretste. En g. !~M~! Iriki, v. idiki.
(selon M. Arme, maître d'école à Irinteia, v. irii.
Zarauz), ce que la forme bise. rend iBiN, g. t~MW, b. ~M, I.bn. fa-
probable. Peut-être que le
n s'est rine. Dufr. ou de l'espagnol ha-
perdu (comp. !?<~ 2. et t~),
et rina ? La chute de f ou h initial
que iruntzi, irentsi, est une variante n'est pas rare; mais nous ne con-
do eraunsi, couler, verser. Baina naissons pas d'autre exemple de
hire seme ~SMf ceinek iretsi M~aœ mutation de a fr. ou esp. en e ou
&K'<M hire OM~fM~MM gucia /)M~M. u basque.
Luc. XV. 30. Test. Roch. Mais Tn'Mi'eM,bn. pièce où l'on pétrit
celui-ci ton fils qui a mangé tout le pain; de iriit-iegia.
son bien avec des putains. Irioite, v. irion.
Iretste, v. ~.M. Irion, irioiten, 1. envoyer.
Irex, irexi, v. Urari bertzetara erioitea C~ eragitea,
Irhazain, 1. garde forêt; syn. faire prendre chemin à l'eau par
de 0!'AaHM!M. La terminaison est autre part. P. Ow~MMM~ irioitea,
MM. mais !a ne se trouve pas. prodiguer, dissiper son bien. P.
Irhinziri, v. irrinzi. Serait-ce une corruption de irago
Iri, 1. b. fougère. Comp. M'<M'e. (erazo-igo)?Larramendi donne pour
Iri, 2. g. MMj b. kiri, 1. bn. igo les formes io, !~o.
ville. Les dial. 1. et bn. ont t'n, Iriste, v. iricki.
avec la signification de: endroit, Iritai, g. igitai, b. Serpe. Pour
environ, et de là la préposition la mutation deg en r, v. a~Ma~
irian, bn. vers ou environ. C'est Iritzi, v. eritzi.
probablement le même mot, bien Irozerazo, g. appuyer, soute-
que lepuisse servir à distinguer nir. Nous ignorons si ce mot est
les deux acceptions. Bazko ift'am en usage; il est composé de iroz-
jinen da, il viendra vers Pâques. erazo, verbe causatif, faire ? )'~o~
Eta gauaren laurgarren veilla irian ne se trouve pas.
e~cf cedin ~< t'~M~ ~tMMM {'~&- Irri, g. 1. bn. ~M-n, 1. rire,
lala. Marc. VI. 48. Test. Ruch. subst. Comp. ~u!.
-&yt egin, irriz <yoM, L rire, verbe. dago, il est accablé par une grande
Irriz dago, il rit. Irriz urratzen dira, faim. P. i. a. Les deux dernières
1. ils crèvent de rire. acceptions ne sont pas claires.
I,rriz, bu. en riant de irri-z. Irristatu, irristatzen,g. glis-
Irrizkina, 1. écornifleur. P. De ser. Peut-être faudra-t-il rattacher
irriz-egina7 ce nom verb. à i~n, forme hypo-
~&o)', 1. rieur, adj.; de irri-kor. thétique, v. t')TtK<M-~ et ziri.
Irri barre, b. sourire. Irritu, v. MYMtM~c.
Irrikatu, g. désirer vivement. Irritze, v. :n'Mayi'e.
Irrikor, v. irri. Irrizkina, v, irri.
Irrinzi, g. irrinzin, 1. bu. ir- Irten, irteten, g. urten, urte-
bn. syn. de z'AN!. Sal.
Cri particulier des Basques, de défi,
de joie, de ralliement. g. b.
<
<eM, b. sortir, se lever (du vent),
provenir, naître. Bigarren
teten ~NM argitara MKyKcAK ONe~,
ur-

bn. hennissement. Le guip. a perdu b. Pour la seconde fois ce petit


le n final, comp. arrai, 2. livre parait à la lumière (au jour).
.T~TMMM' irrinzirina, 1. hennisse- P~M lei seme onak ~M~~C ardura
ment syu. de zamarikinu. &M~{, b. Le bon fils pourra
Irrinzin, v. irrinzi. provenir, naître, de parents in-
Irrinziri, v. irrinzi. souciants.
Irrinzirina, v. M~z:. Irtete, v.
Irrinarte, g. fente, ouverture; Iru, g. ~Mf, 1. bu. trois.
p. ex. d'une porte entre baillée. Irugarren, g. b. At~ysTY~, 1.
Ce mot paraît être composé de ir- bn. troisième.
~M-a~e arte, espace, eu bn. fente. .B~eM, 1. bn. tiers. Heren comme
Comp. l'a.tl. zwischenraum. 7~& a~eœ et garren, sera un superla-
dérive peut-être du lat. rima, avec tif, c. a. d. un génitif. Les adjcct.
ir prosthetique et n au lieu de m numéraux (premier, dernier, etc.)
&nal qui n'est pas toléré en bas- sont rendus dans plusieurs langues
que. Dans ce cas le verbe irritu par un superlatif: first, angl. erste,
aurait perdu la nasale. Il est ce- ail. achtste, holl. V. Pott, Zahl-
pendant possible que M' existe, methode, p. 215-224. La muta-
d'où le verbe t~ et puis M'n'w~M'~
le X sera alors pour l'euphonie.
tion de i (hirur) en e se retrouve
dans nere, gën. de ni.
Comp. t?' (pour !yt-ey!'K. et swn7t<. .Er~~KM, g. a~X~MW, b. heren-
Irritu, irritzen, hirritu, hirritzen, egun, 1. bn. avant hier; de eren-
1. s'entrouvrir, se fendre. Irritzen egun.
da lurra, la terre s'entrouvre de Herenzi, bn. pour la troisième
sécheresse. P. J?o~M irriturik, transi fois. La terminaison est obscure.
de froid P. i. a. Goseak irriturik .MM! ~eM~ prest M~M çuetara
ethortera. 2 Cor. XII. 14. Test. son, ~M'w~MM/ puis le suf. z; de
Roch. Voici pour la troisième fois ce qu'il lui parait =apparemment.
que je suis prêt pour aller vers Iruditze, v. irudi.
vous. Irugarren, v. ~«.
Irudi, g. b. iduri, 1. bn. (trans- Irulaga, v. M'MM.
position de d et r) semblable, Irule, v. irun.
adj. Apparence, ressemblance, fi- Iruli,v.M~.
gure, exemple. g. poussier. Larr. Irun, iruten, g. b. 1. bn. At-
dit que iduri est le plus en usage, run, hiruten, 1. &ler. ~~x M'wt:-
bien que les formes fléchies soient gaik (de gai). Nous n'avons de quoi
prises de irudi. Le près. de l'ind. (de matière)à filer.
fait ~«~, dirudizu, dirudi, etc. lrule, 1. bn. fileur; de iru-le,
Il nous semble que iduri est un avec élision den devant v. Es-
adjectif verbal formé, comme tant sai, Ch. II.
d'autres (asi de as; Mt de es), de Irulaga, 1. quenouille. P. i. a.
M~ Idur, pourrait être composé Iruntsi, v. !~M.
de ide, pareil, semblable et wy, près. Iruntz, v. intz.
Bi ahizpak ~a~ iduri dire, bn. Iruntzi, v. iretsi.
Les deux soeurs sont semblables Irur, g. vallée.
(se ressemblent). O~M~M eta ma- Irute, v. ~!<M.
& arnoaren idurien edo itchuren Iruzki, v. ~a~<.
~MM, 1. sous l'apparence de pain Isats, g. 1°, petit balai sans
et de vin. Bere iduriz, o~Ot da, selon manche. 2°. nageoire; probablement
qu'il semble, il est bon. P. à cause do la ressemblance.
7<~M-~M,1. par conjecture, P. i. a. Iseka, g. moquerie.
Iduripen,1. soupçon; de Mf«~)~ lsekatu, isekatzen, se moquer.
.&«!.?, iruditzen, g. iduri, idurit- Isi, v.
zen, 1. bn. iduri, iduritu, bn. sem-
Isil, isiitzen, g. !<MM, :'eM-
bler, paraître, ressembler. Ce nom duten. b. !'<?, !'e~MM, i~t~e~, 1.
verb. a le présent et l'imparfait de bn. se taire. Les basques esp. écri-
l'ind. réguliers. -ÛMM~, dirudiza, vent encore ~J, ~MM, issildu, puis-
dirudi, etc. il me semble, etc. qu'on prononce un s gras. I8il
dans la double acception, de dérive probablement de la racine
,,sembler" et "ressembler". Hura !'e~' pour le moment :? reste sans
dirudi, il lui ressemble. P. -ZMt- explication. Nous avions d'abord
ruditu A! vous semblez un pensé a, décomposer t'e~i'MM en
il-du, éteindre la parole, ce qui
t'
mort. P.
Dtf«~MM) g. apparemment. jM- paraît peu naturel. L'interjection
rudi, 3. pers. du prés. de l'ind. il bu. icho! silence semble plutôt
lui paraît; M relatif avec e de liai- une forme impérative de tC~, et
ainsi ichildu en dérivera aussi. P. marais. Ollagor est bécasse; de
emploie ickil comme adjectif: gizon oKo-yo~, poule sourde, selon le
tc~t?~, un homme posé, de peu préjuge (?) que la bécasse est
de paroles. sourde.
Z!t'~MM7:, g. silence; de Mt7-<<MMM. Istingia, v. istinga.
Ichillik, b. 1. bn. en silence, en Istingor, v. istinga.
cachette; de ichil-ik. Istu, chistu, g. c~«, b. salive.
7c~s, bn. en cachette; de lstu bota, g cracher.
t'eM-~e. Istu, g. c~M~, b. flûte basque.
Ickillik egon, b. 1. rester sans Ixtu, 1. sifflet pour' appeler quel-
parler. qu'un. P. lxiuz ~o, il vous
Ta~rne, b. enfant illégitime; de siffle. P.
ichil-ume. Isun, 1. amende pécuniaire.
Isiltasun, v. isil. Isuraldi, v. isuri.
Isiltze, v. M:?. Isuri, isurtzen, g. 1. ichur,
Iskambil, g. grand bruit de ichuri, bn. verser, répandre.
paroles. I8uralde, g. versant de la mon-
Iskinnaso, bn. geai. (??==?). tagne, d'où coule l'eau; de t'~M~-
ISPILLU, 1. 1. malotru, gueux. aMf.
Probablement d'espiègle qui vient Isurle, celui qui répand; de MM?'-
de spiegel, miroir v. Mpt~w Z. le. Ce mot se trouve chez Axular,
IsriLMj, 2. g. b. miroir. Proba- p. 164. a éd. dans le composé odol-
blement du prov. espelh. isurle, sanguinaire.
Istape, v. M~. Isurle, v. isuri.
Istar, v. ister..
Istarpe, v. M~.
Isurtze, v. MKM.
Isuski, b. izuzkibn. petit balai
Iste, ich et ut8i. pour nettoyer les chambres; de
Ister, g. b. 1. M< g. ichter, !M-~t. propre a, destine à, la
bn. cuisse. saleté. Comp.~a!
7~~s~e, b. i8tape, 1. ichtape, bu. Itai, g. faux.
enjambée; de M~e. 7i!<ÏM, faucher.
7<<<!p~o. A~eAo <t~t&'M,la déesse Itan, itaun, b. demande.
Vénus. P. 7<aK~, b. ithaun, t'~Mm~M, mot
7. odea, 1. le gras de la jambe.
Isterbegi, icA~
d'O. selon P. demander, interroger.
Itandu, v. itan.
v.
Istil, 1. lac, fange. Itaun, v. t~.
7.!<tV/e?'os, 1. chantier Itaxura, v. ~ot.
Istinga, istingia, g. marais. Itchain, v. 'eA.
Istingor, g. bécassine. Il nous Itcheki, itchekitzen, v. ick.
semble de tM<w-~w, la sourde du Itchendi, v. illeti.
Itchura, v. M~MM. comme souletin. Tirer de quelque
Itchurapen, v. ichura. lieu. Ce sera apparemment une cor-
Itchuraz,ichurazko,v M~urs. ruption de idokite.
Iten, b. manque, pénurie. Itoiti, v. itoi.
Ithachur, v. itoi. Itotze, v. ito.
Ithaineura, v. itoi. Itozin, v. itoi.
Ithaizur, ~ot'. Itsaso, g. 1. bn. ichaso, g. b.
v,
Ithandi, v. idi. !KMO, bn. mer. ~~?- M~t hetara
Ithaun, v. itan. !< ~'a!<M~ çabilala, Marc. VI. 48.
Ithauntze, v. itan. Test. Roch. Il alla vers eux, en
Ithegun, v. idi. marchant (litt. qu'il marchait) sur
Itho, v. ito. la mer.
Ithokoin, bn. nom vulgaire 7<Mj~ g. marin (subst.); de
des étoiles qui forment la grande !<M~-<Sf.
ourse. TcA~~ox, b. !<M.~M'(M, 1. syn.
Ithoitz, v. itoi. de itsastar.
Ithotze, v. ito. Itsasturu, 1. syn. de :a~ Ce
Ithurri, v.
Ito, itotzen, g.
1. bn. noyer;
iturri.
b. !<Ao, !o<.se~
–).1. étouffer, étrangler.
mot se trouve chez 0. prov. 286.
Est-ce un corruption de
<~M?P
i'
P. Ilho da, il s'est noyé. ZMM<&M', bn. embouchure d'une
Itogin, v. itoi. rivière dans la mer: doM'M-
Itoi, g. goutte. Itsasgizon, v. t'~o.
7<o~ g. ithoitz, 1. gouttière. La Itsaskor, v. itsatai, s. v. !'cA.
terminaison des deux mots est Itsastar, v. itsaso.
obscure. Itsaste, v. !cA.
.Mt:t2!< ). t~tM~MT', bn. gout. Itsasturu, v. itsaso.
tierë; de !~o-MMf. Il serait donc Itsatsi, v.
mieux d'écrire iM~MMy en lab. 0. Itsu, V. ichw, s. V. :'cA.
écrit prov. 284: i~.i'aya, et P. ilhain. Itsu itsuban, v. ichu, s. v. ich.
çura. Itsuka, v. ichu, s. v. t'cA.
ltogin, t<c~M, t7c~M, b. gouttière Itsukeria, v. :e~, s. v. t'eA.
de ito-egin. Le M prend le tilde si Itsumen, v. tfAx, s. v. ich.
l'article suit, itogina. Pour la per- Itsmnustu, v. M~~ s. v. tc~.
mutation de la gutturale et de la Itsusi, ichusi, g. ~:M:, L ixusi,
sibilante, comp. girtoin = zirtoin; bu. sale, laid. Nous avions cru
ya!/)sr==2<tpt:7' gale=zale. V. aussi pouvoir rattacher t'~MM à !~«,
karraka. aveugle, et de laideur et puis
Itokin, v. itoi. saleté. L'idée abstraite de laideur
Itoitea, P. cite ce nom verb. aurait pû être exprimée de cette
façon; mais la terminaisons nous et zak, sac; t'ai!. plaudertasche,
embarasse. Gizon z'~M~M, homme formé de la même façon.
laid. Hitz itsusia, parole sale. 7~a, g. propos, discours. Il
-~MM~HM:, g.
1. laideur, saleté, nous semble de hitz-hetan, après
de!M-<a;MM. avoir changé h en (v.Essai, Ch.
Ixuskeria, bn. vilenie; de t~M~- II.) et avec chute de n final. Comp.
e<'M. arrai 2. Itzketan, d'après sa forme
~M~ [. salement. est un subst. verb. (V. hetan, s. v.
Itsustu, itsusten, 1. salir; ixus, ta,) ou un nom au locatif ce qui
ixustu, bn. enlaidir. revient au même.
Itsuski, v. itsusi. Itzaldi, g. discours.
Itsustasun, v. itsusi. ~K~JsHoa~, 1.prose. P.
Itsuste, v. itsusi. 77t~ neurtuak, neurthitzak, 1.
Itsustu, v. poésie.
Itsutasun, v. ichu, s. v. t'c~. Itza, itzatu, v. ~~e 2.
Itsutu, itsutze, v. ichu, s. v. Itzain, itzaingoa, v. idi.
ich. Itzal, g. 1. bn. ombre.
Iturri, g. b. ithurri,I. bn.sou.rce, Itzali, ~a~~M, g. étoiudM. Itzal,
fontaine. Zorion guzien iturri, g. itzaldu, !~(!R~<K, 1. ombrager. P.
Source de tout bonheur. bn. se cacher. De ich-ari 4 P Comp.
Iturburu, g. source principale; M~a~.
de itur-buru. Itzaldi, v. itz.
Itz, g. A~, g. 1. bn. mot, pa- Itzaldu, v. ~<
role. Hitxetatik agiri dezu, nola dize- Itzali, v. itzal.
kan zure biotzari. Larr. Vous avez Itzaltze, v. !a~.
le témoignage des paroles comme Itzar, v. M~.
elles brûlent votre coeur c. a. d. Itzarkinak, v. idi.
vos paroles témoignent combien Itzaurreko, v. itz.
votre coeur est brûlant. Itzo, v. t&M, 2.
Hitzez-hitz, 1. mot à mot. Itzegin, v. itz.
Itzegin, g. parler; de itz-egin. Itziki, bn. gorgée. /<.M'M:a, par
Itzaurreko, g. préface; de << gorgées.
aurreko; Fa]!. Vorwort. Itzketa, v. itz.
Hizkuntza, g. 1. izkuntxa, g. lan- Itzul, v. <~t.
gage..B<s<eM(M' banagoka zure hitz- Itzulbide, v. itzuli.
kuntzari. D'un autre côté c'est à Itzul, ichuli, itzultzen, g.
votre langage. itzuli, !M&~ett, b. 1. t~Krr!, itzutzen,
Hitzontzi, bavard, subst. Très 1. itzul, itzuli, b]). tourner, retourner,
probablement de hitz-ontzi. Comp. rendre. Beren errira itzultzek-o, g.
le holl. praatzak, de praten, parler Pour retourner dans leur pays.
~Mayarft itzulia, habit tourné. P. Izaite, v. M'M.
7i!~t natzayo, je me suis échappé Izan, izandu, izatu, g. ~am,
de lui. P. b. 1. bn. été. La terminaison de
Itzulbide,itzurpide, l.refuge, échap- l'adj. verbal étant du ou tu, il a
patoire de itzul et itzur-bide. fallu élider le n devant v. Essai,
.~MHpMr<H, g. !'<2M~tpAMrd!, 1. bn. Ch. II. Le subst. verb. est Ma~H.
culbute; de itzul-ipurdi. En g. aussi Izaten naiz, je suis; forme fréquen-
contracté en zilipurdi. tative, j'ai l'habitude d'être.
Itzuliphurdi, itzulipurdi,v. Izatea, g. izaitia, 1. subst. verb.
itzuli. défini.
Itzultze, v. itzuli. Les terminaisons auxiliaires de
Itzurbide, v. itzuli. tMtt sont employées en g. et b.
Itzurri, v. itzuli. pour rendre le verbe importer. Niri
Itzutze, v. itzuli. zer .M:<~que m'importe à moi?
Ixasadar, v. itsaso. Zuri zer M~tt. que t'importe à toi?
Ixaso, v. &stMo. etc. Niri zer zitzadan ? que m'im-
Ixeka, v. ichaka. portait à moi? etc.
Ixiidu, v. isil. Nous avons parlé dans notre
Ixilume, v. iszl. essai de gr. p. 57 de la confusion
Ixio, v. MM. qui règne dans l'emploi de izan,
IxH v. ich et t'eM. être, pour exprimer "avoir"; p. ex.
Ixititze, v. ichti. Diru asko Matera M'te/t! da, g. il a
Ixtu, v. istu. réussià avoir beaucoup d'argent.
IxU, v. ichu, s. v. :'eA. Eta aurrak izateko urteetan igaro zan,
Ixukeria, v. ichu, s. v. ich. Lardizabal. Et elle avait passé (dans)
Ixusi, v. itsusi. l'âge d'avoir des enfants. Nous
Ixuskeria, v. itsusi. n'avons malheureusement rien dé-
Ixustarzun, v. t'cAN, s. v. teA. couvert depuis ce temps qui puisse
IXUStU, v. itsusi. jeter quelque lumière sur cette ap-
Iya, 1. g. !'A!,I.bu.jouc. Nous parente bizarrerie de la langue bas-
écrivons le guip. !ya ignorant com-
que. Alors déjà, nous avons fait
ment on l'écrit sans l'article. remarquer que les explications de
Ihipe, 1. jonchère. MM. Archu, Inchauspe, etc. n'ex-
Iya, 2.bu. nom enfantin qu'on pliquaient rien du tout. Si le grand
donne aux petits objets pour les nombre de terminaisons est déjà
faire admirer par les enfants. Sal.
une véritable difficulté, l'embarras
lyez, v. ty<M. en est encore considérablement aug-
Izai, 1. v. tc/t. menta par l'emploi particulier qu'on
Iza,i) 2. bn. peuplier. Sal. M~ en fait dans quelques dialectes.
1. sapin. P. La manière d'exprimer la ~° pers.
du pron. personnel se retrouve, il Izar, 1. g. b. 1. bn. étoile.
est vrai, dans d'autres langues, dans Artizar, g. b. 1. arthizar, bu.
le style très familier. Nous disons l'étoile du matin.
en holl. Ik heb (je) hem een pak 0~t!r MaMff!, 1. la canicule. P.
gegeven! je (vous) lui ai donné 7,M!t, 1. ciel étoilé; de Mar-~t.
une raclée! Aussi en fr. ,,11 vous Izarratu, izarski, bn. étoilé.
a débite là des bêtises!" Ainsi on /M)-ftA< bn. rosée; de Mor-t'
dit en basque ~u& egin didazu, me Izar, 2. v. izari.
l'as-tu fait, au lieu de zuk egin Izari, 1. bn. mesure.
dezu, l'as-tu fait. Ni askotan etorri Izar, izartu, izartzen,1. bn. mesurer.
na~MMM erri onetara. Je te suis venu Izark, izarki, bu. couvrir le
plusieurs fois vers ce peuple, au feu.
lieu de, etorri n<tM, je suis venu. Izarratu, v. izar, 1.
Mais ce qui est plus extraordinaire, Izarrihîtz, v. ~ar, 1.
c'est que l'on emploie les termi- Izarski, v. izar, 1.
naisons d'avoir pour être. Dans Izartegi, v. :Mr, 1.
la traduction de l'anc. Testament, Izartu, izartze, v. izari.
Larregui écrit, p. 72 (élégamment, Izate, v. !MM.
selon Zaba!a) Nor M!<M< ene semea? Izatekotz, 1. tout au plus; de
qui es-tu mon fils. Zaitut avec le izate-ko-tzat.
subst. verb. correspond sans cela Izatu, v. Mam.
à ,,je te" p. ex. ikusten .M!'M, je Izaba, v. izeba.
te vois. Au lieu de naz (dit Zabala) Izeba, g. bn. izeko, g. b. izeka,
ou dit ?to~u/ c'est-à-dire au lieu 1. bn.? Selon M. Fabre (Guide de
de ,,je suis" on dit,,tu m'as." Nous la convers. basq. fr.) izoba. Selon
ne faisons qu'indiquer ces bizarre- le Manuel de la convers. fr. basq.
ries apparentes, qui devront être Ma~a, tante. Oha eure izebaren etchera,
examinées dans un travail spécial bana ez maiz sobera, prov. 349. d'O.
sur le verbe. Va.-t-en chez ta tante, mais pas
La racine de izan est probable- trop souvent.
ment M, que nous retrouvons dans Izei, v. izai, 2.
l'impératif biz, qu'il soit, de &-M. Izeka. v. izeba.
Pour l'explication de v. bere.
Est-ce que biz aurait donné l'adj.
Izeki, izek~tzen, g. brûler. Il
nous semble de izio-egin, avec chute
verb. &Mz, vivant, (comp. asi de as, de n final. Ce nom verbal se con-
esi de es, etc.), d'où le substantif jugue des deux manières et n'a,
bizia, la vie et puis le nom verb. comme verbe régulier, que le présent
bizitu, bizitzen, vivre. et l'imparf. de l'indicatif, générale-
Izandu, v. Ma! ment précédé du prénxe ta..Bo~'M.
Iza.n, v. ich. kat, tadi'M~sM~ &a<&Mi6o, etc. ~K
régitle datif. Hitzetatik agiri dezu indique que c'est un verbe causatif.
mnh dizekan (dizeka avec n à cause Irazeki est composé, croyons nous,
de -nola) zure MotMn. Lettre de Larr. de erazo-izeki, et izeki de &:o-eyt'm.
à Mendiburu. Vous manifestez par Il est probable que izio n'est pas

est brûlant.
vos paroles combien votre coeur

Izeko; v. M-e~.
un adjectif verbal; pour le devenir
il fallait le suffixei ou du ou tu;
de là la forme bise. ichatu (x de
Izen, g. b. 1. bu. nom. !o== cA). Izio sera le thème, (comme
Izendatu, Men~a<M)t, g. 1. bn. nom- c'est souvent le cas en bn.) ayant la
mer. Izendau, b. désigner, aEsigner. signification de "chaud", ,,ohaleur".
Izengoiti, 1. izengoithi, bn. surnom Izipera, v. izu.
de izen-goiti. Izitu, izitze, v. izu.
Izendatu, izendatze, v. izen. IzKiBA, g. lettre. Il nous parait
Izendau, v. izen. que izkira vient du verbe izkiribatu,
Izengoiti. izengoithi, v. t~ qui est pris de l'esp. eseribir.
Izerdi, g. b. I. bn. sueur. Izkiribu, bn. écriture.
Faudra-t-il rattacher izerdi à Mto? Izkirarra, g. littéral; de M~:ra-
de iz-erdi moitié brûlant? ara. Mieux un r.
Izerdi, ou t'Mf~~eM, g.
M'er~zem, Izkirotallu, g. inscriptions. Se
1. izerditu, b. izert, tM~K, izertzen, trouve dans St. Luc. publié par
bn. suer. Izerdi naiz, je sue. P. la soc. bibl. de Loudres.
Izerlika, 1. grosse sueur qui en- IzEiBNiuu, v. izkira.
grendre crasse. P. De izer-lika. IzKtRAEEA. v. izkira.
Izerditze, v. izerdi. IzKIBOTAI.Ln, V. !f<t.
Izerlika, v. izerdi. Izkuntza, v. itz.
Izertu, izertze, v. izerdi. Izoba.. v. izeba.
Izi, v, MM. Izoki, 1. saumon.
Izialdura, v. ~M. Izor, g. 1. bn. enceinte, grosse.
Iziapen, v. izu. .HMHa t)My!M~a< içorra t~Kem da.
Izidura, v. izu. Matt. 1. 23 Test. Roch.Yoici une
Izigarri, v. MM. vierge sera enceinte.
Izigarrikeria, v. t~t. Izotz, v. intz.
Izikor, v. MM.' Izoztu, izozte, v. intz.
Izio, g. ixio, ichatu, b. allu- Izpi, g. 1. fil, brin, 1. Ar-
mer. Larramendi écrit M!'o, s. v. ~t'arem izpiak, les rayons de lu-
oncender, où il cite comme syno- mière.
nyme irazeki. Il est possible que /~p!1. brin.brin de izpi-ka.
ces deux noms verb. soient em- Izu, izl) g. terreur.
ployés l'un pour l'autre, mais il Izugarri, g. izigarri, 1. bn. ter-
nous semble que la forme d'irazeki rible de !'m-yŒr!'t. C~oMe t~M~f!)~
baten bitartez ondumen au egin za- Izuikara g. terreur; de izu-ikara.
neraiio, jusque ce que fut faite cette Eta guziak izuikara andiak artuen
destruction au. moyen d'un déluge ~t'<Men. Et une grande terreur Jesprit
terrible. tous (ils furent pris d'une etc.).
Iziapen, ]. bu. frayeur; de izia-pen. /.?!<<!<, izutzen, g. dzitu, izitzen, 1.

Eta bertan partituric monumentetik bn. épouvanter, s'effrayer,


iciapen eta ~ojcan'o A<:7tf7!r<M!?t. Izugarri, v. ~u.
Matt. XXVIII. 8. Et dans ce mo- Izuikara, v.
ment étant sortis du sépulcre avec Izurde, g. espèce de grand pois-
crainte et grande joie. son de mer qui fait la chasse aux
7~MMura, izidirra, 1. P. peur; sardines. En esp. cerdo de mar.
de izi-dura. Nous ignorons d'o& De itsaso-urde?P
vient al. Izutu, izutze, v. izu.
Izikor, 1. bn. peureux; de izi-kor. Izur, izurtu, v. Mur.
Izipera, 1. peureux; P. Izurri, g. izurrite, 1. peste; de
Izigarrikeria,1.l'horreur (Manuel t'~tf-er:'?
de la convers. fr. basque,) De !?: Izuzki, v. isusk-i.
garri-keria.
J.
Les Basques espagnols prononcent dans ,,ayant. M. Salaberry, comme
cette lettre à l'espagnole, c'est-à- beaucoup d'autres auteurs a con-
dire comme la jota, à peu près le serve le y initial comme consonne;
ch allemand, exactement le g hol- mais s. v. ya il cite le mot ycho;
landais les Basques français comme écrit de cette façon il est impossi-
y dans "ayant", ce qui est cause ble de prononcer ce mot.
de l'orthographe flottante entre Comme la majorité des Basques
et y. M. Archu, dans sa traduction français a adopté j, nous avons
des fables de Lafontaine, se sert préféré conserver ce caractère, à
de j; et dans sa grammaire fran- l'exclusion de y, comme lettre ini-
çaise à l'usage des Basques, de y. tiale. J présente cet avantage, que
Ni Axular (G'tMroM~tMro), ni Oien- chaque dialecte peut le prononcer
hart, ni Larregui (Traduction du à sa façon; les Basques esp. comme
N. Testament de Royaumont), ne jota; les Labourdins et Bas-navar-
font usage d& y. Decheparre, au
contraire, écrit toujours y même
j
rais comme = y dans "ayant;"
même le Souletin s'en arrangera
pour i. La Vieuxville préfère géné- puisqu'il prononce le jàla fran-
j
ralement initial, cependant il écrit çaise, comme dans le mot jamais.
yoan, yarriric, yaun et jaun etc. Cette orthographe convient aussi
C'est donc uniquement la fantaisie aux Biscaiens, qui ont une façon
de l'auteur qui en décide, et la particulière de prononcer le j dans
prononciation n'en est pas alterée. le corps du mot et précède dei
Il y a cependant une manière de et qui se rapproche un peu du g
i j =
rendre, le son et (j y dans italien devant e et i. Dans ce cas
"ayant") qui devrait être abandon- les Guipuzcoans écrivent y, (qeijago,
née c'est d'employer i pour j, b. geyago, g.) et donnent à cet y
ioan pour ~oam, ce qui ne représente exactement le son mouillé du dj
pas du tout le mémo sou. En suite hongrois, à peu près comme dia
d'écrire y pour quand on a une dans diable. Ce son mouillé de l'y
fois adopté poury le son de y se retrouve même comme son initial
dans quelques mots lab. et bn., Il pourrait sembler téméraire
mais ils sont si rares que pour le d'avoir nue autre opinion que l'émi-
moment il nous a paru suffisant nent professeur de Bonn, et nous
de faire remarquer cette pronon- allons au devant de ce reproche
ciation plutôt exceptionnelle, au en demandant avec toute la réserve
mot même. Cette tendance de à j possible, si les trois exemples que
s'allier au d n'a rien d'extraordi- citent M. Diez suffisent pour ne
naire et se retrouve dans d'autres laisser aucun doute sur cette ques-
langues; p. ex. giorno it. de diurnus tion. Nous n'oserions répondre né-
qui se prononçait djurnus, diacere, gativement, mais nous aimerions
it. de jacere. V. Diez, Gr. vol. répéter ici l'exemple (v. l'introduc-
1. p. 254. Brachet, D. E. s. v. abré- tion) du mot fr.personne," qui
ger. Larramendi et après lui Lar- est devenu presuna en lab. Ici nous
dizabal et d'autres ont prétendu n'avons donc pas seulement un
j
que la prononciation du comme groupe (pre) qui est inconnu au
jota n'est pas primitive; que les basque, mais bien plus, pr remplace
Basques ont dû la prendre des
une combinaison (per) parfaitement
Espagnols. Comme cette opinion basque. A peu-près la même chose
ne s'appuie chez Larramendi, sur est arrivée avec "prouver" dont le
aucun argument quelconque, il sera dial. lab. a fait frogatu; orf n'existe
nécessaire d'examiner si elle a quel- pas en basque. Le seul fait qu'un
que valeur. Peut être dans l'état mot est étranger à une langue paraît
où sont nos connaissances de la singulièrementin&uencer la pronon-
langue basque, sera-t-il tout aussi ciation, même quand les sons ne
difficile de rendre compte de cette dînèrent pas. Les Anglais ont dans
prononciation pour le basque que les mots ,.knew" (je connaissais),
pour l'espagnol. M. Diez, dans sa ,,new" (nouveau) exactement le son
gram. vol. 1. 367, admet l'asser- de gn dans "agneau" et cependant
tion de Larramendi, qui, dans l'in- ils éprouvent une grande difficulté
troduction de son dictionnaire p. à prononcer Cologne, Bourgogne.
XXX dit. ,,En este dialecto de Nous aimerions encore faire re-
Guipuzcoa se ha introducido la marquer que notre g holl. est exac-
pronunciacion castellana." Ne fau- tement la jota esp. et qu'aucune
drait-il pas exiger un peu plus des autres langues germaniques ne
qu'une assertion pure et simple? possède ce son, du moins initial, si
M. Diez, qui cite Larramendi, ajoute ce n'est l'allemand bernois. Le
que la jota esp. est souvent rem- troisième exemple (chucatzea), cité
placée par cA palatal ainsi ~ae~era par M. Diez nous semble plutôt
de l'esp. baxel; alporcha de l'esp. dériver du prov. echucar (v* L. R.)
alforja; chucatzea de l'esp. enxugar. que de l'esp. enxugar. Ceci ne di-
minue en rien l'observation très Jabetu, jabetze, v. jabe.
juste de M. Diez que la jota est Jachi, jachitzen, g. jatzi, b.
souvent rendue par ch. Nous pou- (Zabala); jacsi, b. (MogueI);~M<M,
vons ajouter aux exemples donnes jausten, 1. b]]. M. Salaberry écrit
&eMM, plainte, de queja, plainte. yeux, yeuxi; descendre. Une variante
Mais est-ce que ces quelques exem- de ce nom verbal est: jausi, 1.
ples suffisent? nous ne voudrions ~'aM~t, bn. jausi ou jautsi, b. avec la
par l'affirmer. Dans l'introduction signification de "sauter" dans les
on trouvera p. 8 et 11 quelques re- dial. basq. fr. et de ,,tomber,"
marques sur la prononciation de dans le dial. bise. J~M~ en bn.
mots étrangers. Be signifie pas seulement sauter
Ja, 1. bn. interj. pour faire mais encore faire sortir ou faire
arrêter une action quelconque. M. éclater, extraire; et de là "traire",
Salaberry ajoute. ,,0n dit ~o au ~e~t, g. qui est devenu en 1. et
lieu de ja pour faire cesser quel- bn. deitzi, à cause de la pronon-
qu'un de pleurer, de chanter, etc." ciation du y; v. la lettre J. Ta
Ycho est évidemment !'e~o/ silence. menditic MH~St cenean. Matt. V!II. 1.
JA, 2. ]. déjà; de l'esp. ya. Test. Roch. Et quand il fut des-
Jadanik, 1. bn. syn. de ja. -De cendu de la montagne. Jacsi zaitezee
ja-danik. orain !M<~a aepM&Mrat edo tKo~'<
Jagoiti, yctyo: I. désormais; de Moguel, p. 83. Descendez mainte-
~0~ nant pour voir les sépulcres.
Jabaldu, jabaltzen,I. s'apai- Jautsapen, I. descente, chute; de
ser, s'adoucir, se calmer, très pro- ~aM~ts-pern. Comp. aditza pour la
bablement de jabe-ari-du, faire le forme du subst verb. P. écrit
maître, maîtriser. Pour la mutation et descentes.
jautste. Ike eta
e<<! ~au<a~, montées
~autstegiak, montées
de r en 1, v. arilla. Haren ha- et descentes. – .NsM'o sMe~x nom
~erM jabaltzen da, sa colère s'apaise. ~JssM~ Prophetak ~aM~<!t;~a!p<)t ~a!M-
Emozu ur, mttt~a zakitza emeki eta diaz m~~tf! galdegiten baitio, Ax.
~rnero, sua iraungiko da, gaitzerizkoa 140. a. éd. 394. n. éd. C'est ainsi
jabalduko da. Ax. 293-94. a. éd. que le prophète Esaie, s'étonnant
118. n. éd. Donnez lui do l'eau, d'une si grande chute, lui demanda.
parlez-lui doucement, la colère pas- Erachi, erachitzen, g. eraatsi, era-
sera, la haine s'apaisera. asten, b. erautsi, crânien ou erausten,
Jabaltze, v. jabaldu. 1 bn. erattiE?) bn. (Sal.) faire des-
Jab8, g. b. 1. bn. jat~e, b. maître. cendre de eM~o-a~t. V. <ra!M<M
Jabetu, jabetzen, 1. jabe egin, b. où nous avons parlé en détail de
posséder, se rendre maître. bn. ce nom verbal.
s'approprier. J<<tt Ma<Myo, je me Jausi, jausten, b. 1. jauzi, bn.
suis rendu maître de lui. ~'<K~ b. En b. tomber; en 1. et
bn. sauter; en bn. faire sortir, Jagoiti, jagoitik, v. ja, 2.
faire éclater, extraire. V.se~. Jai, g. b. 1. jei, 1. fête. Jaye-
Iauz ~t~~M ~aow~a Aa~e?! M- gun, jour de fête. Probablement
belean. Luc. I. 41. Test. Roch. du prov, jai, gai, v. L. R.
L'enfant sauta dans son ventre. Jaigura, envie de sortir ou de
Norutz jausten garian, b. Moguel. s'assembler. Mot d'O. selon. P.
Où que nous tombions. Indazu La' terminaison est gura, envie;
sendotasuna jausi e~ nadin pekatuan. mais ~M? V. _/a~~Ka.
Zabala. Donnez-moi la force pour Jaiguratu, v. jayertua.
que je ne tombe pas dans le Jaiki, jaikitzen, g. 1. bn.
peehé. Krutziaen AMy~ay<M lurrera b. jeik, jeiki, bn. (Sal.) se lever.
~M~t zan, b. Olaechea, p. 148. .E~Mt iaiqui niaitec hiri emaitera.
Il était tombé par terre avec la Luc. XI. 7. Test. Roch. Je ne
charge de la croix. Burutik y~M~t da puis me lever pour t'en donner.
g. b.1. Il est devenu fou. Adimendu- Jaiki berria MM, je viens de me
tik jausia. Démonte de cervelle. P. lever, P. A~Ma~e~! hiri <.&o.MM<
Jauztekari, bn. sauteur; de jaus- M~Mt adi. Marc. V. 41. Test. Roch.
te-hari (v. ari 4.) Jauskari o~~ ka- Jeune fille, je te dis lève-toi. La
~a:
Frov. (O. écrit
(0. eerit une méchante
c~<a~') ~M~a. 2de pers. de l'impératif est ~a~
Provo 265 d'O. Sous une méchante lève-toi (v. l'exemple s. v. ~tM/-).
(vieille) cape se trouve souvent le M. Salaberry cite aussi cette forme
bon sauteur.

ter
régulière (bien qu'il écrive
Jautskor, 1. facile à s'empor- avec e), mais il donne
bn. élastique, qui saute; le a nnal doit être une erreur.
,a;
de ;aM~v. La seconde pers. finit toujours en
Jauztiri bn. petite échelle pour k, masc. n, fém. P. cite kaïk. Pour
j
franchir un mur, une haie. La la chute de initial, comp. arreit,

~ra! !t~
terminaison est obscure. de ~M'M~M.
I. faire lever.
P. De ~~MO;M~!j comme M'a~hM!
j
Jetzi, jetzitzen, jatzi, ~!Yi~, I. g. de M'~o-a!M. Le est toujours
élidé; comp. c~K'defffMO~'ae~
deitzi, bn. traire. 1. tirer, pres-

surer. P. La prononciation du y ~csM de erazojoan. P. ne cite pas


que nous écrivons est légèrement l'adj. verb. qui doit être eraiki
nuancée du d et de là la diffé- ou !fS!
rence d'orthogrape. V. la lettre J. Jaikitze, v. jaiki.
Jacsi, v. jachi. Jainko, v. jaun.
Jadanik, v. ja, 2. Jainkoaizun, v. jaun.
Jagi, v. jaiki. Jainkotasun, tarzun, v.~«~.
Jagitu, v. jaiki. Jainkozko, v. /ù!«~.
Jaitste, v. jetzi, s. v. jachi. l'esp. sabiduria. Jakinduriako ar-
JAKA, 1. bn. habit, pourpoint; bola, l'arbre de la science.
du fr. jaque (habillement court Jakintsu, g. b. jakitun, b. jakin-
et serré), dont l'origine est incer- 1. bn. jakinsun, jakinsu, bn.
taine, selon M. Littré. Du Cange savant; de y~M~ Les formes
croit que ce mot provient des
Jacques, les paysans révoltes, M.
encomme ~'s~tM paraissent être
Brachet (Dict. Etym.) se range à
=
pour jakin-dun, qui a savoir sa-
vaut et de là la forme corrom-
cette opinion. pue jakisun où les deux terminai-
Jaki, g. I. bn. Toute sorte de son tsu et dun ont été rétinies?
mets qui se mangent avec le pain, Jakiunde, g. intelligence, con-
tels que viande, fruits, oeufs etc. naissance. Terminaison obscure. Ira-
Peut-Être du nom verbal j's~M, kurleen ~'aA~N~~o, pour l'intelli-
comme ahar de aAe~ gence du lecteur.
J~?' ~M, 1. bn. Selon P. Jakimbide, g. connaissance; de
faire durer sa viande autant que jakin-bide. Eztarasate surmurrez <a!
le pain. Selon M. Salaberry, man- deadarrez ~~M~o~'a!M/' Let-
ger avec ordre en proportionnant tre de Larramendi à Mendiburu.
le pain avec le~At. Probablement Ne parlent-ils pas avec murmure
de jan-hide, qui est devenu jan- et cris de la connaissance du
kide, (k pour h, v. Essai, Ch. II) ciel?P
et puis jakide, puisque ?ne peut Jakile, bn. jakille, mot d'O. se-
précéder k. Jan-kide-tu,'manger lon P. Témoin de jakin-le, avec
avec. élision de n devant v. Essai,
Jakile, jakille, v. jakin. Ch. II.
Jakimbide, v. jakin. -Dakiregi, g, collége; de daki, il
Jakin, jakiten, g. b. 1. bn. sait, et egi pour ~t, avec r eu-
a
savoir. En g. le a généralement phonique ? V. jauregi.
le tilde jakiù. Le présent et l'im- ~a/w, g. 1. ignorant, igno-
parfait de l'ind. se conjuguent rance de ez-jakin. Nere e.zy'~tMt.tM
aussi régulièrement, <.M~, dakik, gogor eginik, g. le faisant malgré
daki, etc. je sais, tu sais, etc. On mon ignorance.
ne s'en sert généralement qu'avec le <M~f!AM!y<t~<MWK, 1. igno-
préfixe ba, badakit, etc. rant, ignorance.
Js~:M/MNM, g. b. 1. science; de Jakinde, v. jakin.
~AM!-&M<M. Jakinduri, v. jakin.
Jakinde, g. connaissance, savoir. Jakingabe, jakingabeta-
Jakinduri, g. 1. jakituri, b. con- aun, v. jakin.
naissance, science. La terminaison Jakinsu, v. jakin.
duri paraît être une imitation de Jakinsun, v. jakin.
Jakintasun, v. ~a~Mt Janari, v. jan.
Jakintsu, v. jakin. Jangoiko, v. jaun.
Jakinsun, v. jakin. Janhari, v. jan.
Jakite, v. jakin. Janiza, v. y~.
Jakitu, v. y~ Janthurunz, v. jan.
Jakitun, v. jakin. Jantzi, v. ;M~t.
Jakituri, v. jakin. Janzari, bn. toupie.
Jakiunde, v. ~M. Janzi, janzitzen et plus usité
Jako, jakoz, b. il à lui, ils g. b. ~MN~ jaun-
à lui; prés. de l'ind. v. Ma~. sten, 1. jaunz, jaunzi, bn. vêtir, se
Jakon, jakozan, b. il a lui, vêtir. A Guéthary ou prononce j
ils à lui; imparf. de l'ind. v. izan. comme dj. v. la lettre J. -a-
Jaku. jakuz, b. il à nous, ils ren koloriagaz bereguzurrak janzita,
à nous, v. izan. b. ayant revêtu ses mensonges des
Jakun, jakuzan, b. il à nous, couleurs de la vérité.
ils à nous; imparf. de l'ind. v. MM. Janzkai, jazkai, g. vêtement; du
Jale, v. ~m. thème janz et jaz-gai.
Jalgi, 1. bn. sortir, mettre de- 7<i!.s~o, b. vêtement; de ya~e-~o.
hors syn. de ilki. En g. c'est ~'aaN~, b. faire habiller; faire
jalki, s'égrener, et ne se dit que prendre, donner, p. ex. une mala-
du grain qui tombe de l'épi soit die, des habitudes, etc. Zabala,
par le vent, soit parce qu'il Verbo viscaino p. 16~.
est mûr. Janzitze, v. janzi.
Jalgite, bn. diarrhée. Janzkai, v. janzi.
Jalgite, v. jalgi. Jar, v. jarri.
Jalki, v. jalgi. Jaramon, g. b. faire cas de,
Jan, jaten, g. b. 1. bn. man- faire attention. Ce nom verb. parait
ger. Bere hitz jaten du, il se dédit. être composé de jar-emon; mais
P. Jan zakarra, qui n'a pas mangé nous ignorons la signification de
depuis longtemps. P. jar. J9<MMt .~M~Mte~ jaramon baga.
y<oM, g. b. jankari, 1. bn. Moguel. Mais Augustin, sans en
aliment. faire cas (des prières de sa mère).
~M~M~M~, mot d'O selon P. Zeren ekakurrak M ~MMOM e~M
Repas; de jan-olkurunz. dionari, g. parce que le chien au-
Janiza, bn. faim canine. quel on ne fait pas attention.
Jale, 1. bn. mangeur; de janle, Jardirex, jardirexi, bn. ob-
avec élision de n devant l, v. tenir. Probablement de jardi-
Essai, Ch. II. Ct~~a, dé- e~t, quoique jardi ne se trouve
tracteur, qui médit derrière le pas.
dos. P. Jardun ou ari, jarduten, g.
~a?'~Mm, inardun, b. être occupé à. je suis occupé à lire. Lanean diar-
C'est ainsi que Larramendi et Lar- dut, g. je suis occupétravailler
dizal citent ces noms verbaux, dont (litt. dans le travail). On voit par
le premier (/ar<~) est connu eu ces exemples que ;Mt se con-
g. et b. et le second (ari) en g. 1. jugue, pour ainsi dire, régulière-
bu. Ils sont synonymes et ont, ment (diardut) et aussi d'après le
d'après ces auteurs, la même con- mode périphrastique (/fM'<~M<M:).
jugaison. La confusion saute aux Il est probable que la conjugaison
yeux et voici comment elle a pu diardut, etc. c'est-à-dire yar dut,
se produire. Rappelons d'abord que puisqu'elle est simple et complète,
ouj (v. la lettre </),
se prononce a été la conjugaison primitive; plus
quelquefois avec une nuance du d, tard, quand sa véritable significa-
à peu près comme dia dans diable; tion s'est perdue, par suite de l'or-
cette prononciation est si vague thographe, ou plutôt parce que l'écri-
qu'on croit encore y distinguer le ture n'en avait peut-être pas fixé
n espagnol (gn fr. dans agneau); les formes, on y a acoollé un se-
nous avons dû faire redire à re- cond auxiliaire jarduten naiz.
prise les mots où ce son se trouve Depuis que nous avons écrit
(p. ex. jo8talu), avant d'en saisir l'article ari 4, nous avons décou-
la prononciation. Lardizabal paraît vert, croyons nous, eomment~~M~
avoir éprouvé le même embarras dérive de ari. ~t est l'adj. verb.
et c'est pour cela qu'il écrit yardun formé de la racine ar, au moyen
et M)a~!w, et Larramendi s. v. de la voyelle i (comme asi de as;
sacudir, iardausi (jardausi), inar- esi de es icki de te~, etc.).~t
rusi. En bise. bana est devenu dans les dial. basq. fr. est hari;
~s~a. Si nous considérons main- or h permute avec y, ainsi-: ~a~e~=
tenant la conjugaison de jardun, M~ ~o<4< == ~~<w; ~t'~M'=
nous trouverons qu'elle est compo- giyarre. Le y qui provient de A de-
sée du nom verbal et des termi- vient ?, et c'est ainsi que ~:yer est
naisons auxiliaires <~ duzu, du. devenu ~Ma~. Ce dernier exemple
Ainsi diardut, diarduzu, diardu, etc. nous montre clairement comme har
je suis occupé a, etc. auraient pu est devenu yar et puis Mo~, et
(ou du?) s'écrire, yardut, yarduzu avec la terminaisonya~MM ou !?Mf-
~t~M, et se décomposent en: ~<M'- dun. La forme primitive a donc
dut, ~f-~f~M, yar-du, etc. Yar ou ar été: har dut, puis yar dut et le
est la raciue qui a produit jarri y prononcé comme dj a donné diar
(/s<- + i, l'élément formatif des adj. dut et nnalement diardut. V. chin-
verbaux; le r final est redoublé gar 1. pour ces dinérentes permu-
puisqu'il est dur f) se mettre à (tra- tations. Il semblerait que X pro-
vailler). A'Ni~M~M jardun MftM', g. cède do y et non pas j/ de
comme nous l'avons dit à la fin Jarkitu, jarkitze, v. jarki.
de l'article c~M! c'est-à-dire que Jarmota, 1. bonite; esp. bonito;

y- espèce de truite; aussi connue sous


la filiation est ~-y-S et non A-
M-y. La filiation complète est donc le nom de petit thon, bien que ce
par errf-ur y-X, à soit un poisson différent.
l'article chingar 1. Le son mouillé Jarraik, jarraiki, v.ys?v~tt.
de ly (dj ou dia, diable) peut avoir Jarraitu, jarraitzen, g. b.
produit m. Zya;?* a donné <~<M', jarraik, y<t?'Mt/'t,jarraitzen, bn.
1.

eyar; mais :'naf n'existe pas, 6~a?' ~MT~M,y<MTM~j bn. suivre. Ce nom
a donc précédé MMM- verb. se conjugue des deux manières,
Jardute, v. jardun. j
et perd le dans la conjugaison; il
Jargi, v. jarri. régit le datif. ~tMMMO~~o~~yc
Jariete, v. jario. egikizunari jarraituteko, b. Et pour
Jarietze, v. jario. poursuivre ses occupations avec plus
Jario, jariotzen, g. l.y~tom, de zèle. Niri darraitana M dabilla
erion, b. (Lardizabal) couler. P. illumbean, 1. Jean VIII. 12. Chou-
citey<M'M,~itf:œ, diffluere. Odol rio..A~ jarraitzen dirana ez da-
jarietea, flux de sang, dissenterie. M illumbetan, g. Echeverria. Ce-
Aujourd'hui l'adj. et le subst. verb. lui qui me suit ne marchera pas
ne sont plus connus en labourdin; dans l'obscurité, Eta gendetze ~<M~
cependant les formes fléchies sont iarreiqui cequion. Matt. IV. 25.
restées en usage: dariot, dariozu, Test. Roch. Et de grandes troupes
~s~zo. Ce nom verb. a le prés. et de peuple le suivaient. Baina
l'imparf. de l'ind. réguliers. Rts~- eguiari garreitzalaric charitatere-
derdi ~M~M~~ eztia dario. Lettre yMM. Eph. IV. 15. Test. Roch.
de Lar. à Mond. Et de tous côtés Mais suivant la vérité avec la
coule le miel. Jo)'M correspond charité.
à ,,fa,ire" dans la phrase suivante: ~es Ja~ya~t, bn. diligent, qui suit
dario, g. b. 1. il fume. Il est curieux de près ses intérêts. Sal.
que eraztnxi qui est synonyme de Jarraitze, v. jarraitu.
jario (v. ~'<M<~M), soit employé en Jarri, jartzen, g. 1. jarri, ja-
souletin pour "faire" dans toutes M~t, b. jar, jarri, jartzen, bn. se
sortes d'acceptions. mettre, se mettre à (p. ex. travail-
Jarion, jariotze, v. jario. ler), s'asseoir.Mt auzpez jarri.
Jarki, g. inclination. g. Abraliam se mit la face en terre.
Ja~t<!<<M'Mt, g. incliner, pen- !M]!!<t jarizea, se faire porcher.
cher. 2?aM<!.M:e~ aita mundu- P. Comp. jardun. Eta miraz iar-
tarragana jarkieu. Moguel. Mais M~te ~SMM repostaren gainean ichil
St. Augustin penchant vers un père citecen. Luc. XX. 26. Test. Roch.
mondain. Et étant étonnés de sa réponse il
se tnrent. J~~ !~c~<°~ ilkiric, iar Jatorri, g. b. origine. Ce mot
cedin t~t!~ costa. Matt. XIII. 1. est obscur. La terminaison parait
Test. Roch. Et Jésus étant sorti être etorri, venu. Il est possible
de la maison, s'assit près de la mer. que. ce soit une expression pléonas-
Ja~, bn. siège; de jar-gai. tique, jai-etorri, v. jayeratu.
Jartoki, 1. place, lieu ou s'asseoir: J~o~'M~û. origiuaire; dejatorri-
de ~M'-<o~ z-ko.
Jartoki, v. jarri. Jatorrizko, v. jatorri.
Jartze, v. jarri. Jatzi, v. jetzi, s. v. jachi.
Jasa, g. b. (ysM, b.) Ce mot Jaube, v. jabe.
se trouve dans le composé euri- Jaugitea, 1. venir; syn. de
jasa; mais nous ignorons ce qu'il ethortzea. Biaugi, qu'il vienne. P
signifie. ne cite que le subst. verb. qui est
Jasan, jasaten, ou jasaiten, évidemment composé dejau-egitea;
I. bu. porter, supporter. Comp. jaso. ainsi l'adj. verb. sera jaugin pour
Jasarri, 1. v. jarri. ~M-e~ta. Nous ignorons ce que
Jasarri, 2. jasartzen,I. frap- jau signifie. V. jayeratu.
per, battre; s'en prendre à quelqu'un. Jauki, jaukiten, soul. 0. at-
Jasarri dio, il l'a battu. Uriari taquer bu. reprocher. ~a~M-
jasarri dio ou ~a!ti'« dio, il a plu ~<MVSC utzen duenarequin gZCO?~Mm
à flabe, P. On pourrait comparer denac adulterio iauquiten du. Luc.
:t cette façon de parler l'expression XVI. 18. Test. Roch. Et quiconque
"pluie battante." Jasarka era- prend celle qui a été répudiée par
biltea, traiter de coups. P. son mari, commet adultère.
J~M'tM', erazarri, bn. adresser des J<M<Ma~M, attaque, aseaut. ~Mt-
reproches vifs; de ~~o~'a~s~ bruaren ~M~M~K~M~, les assauts
~'fs~~t, bn. ondée. du diable.
Jasartze, v. jasarri. Jaukimendu, v. jauki.
Jaso, g. b. lever, monter.Jasan, Jaun, g. b. 1. bn. seigneur,
1. porter; bn. porter, supporter. maître, monsieur. Bclceko ~MKa!, le
Larramendi donne les deux formes maitre de la maison.
s. v. levantar, et il est probable <7<!M~ot~o, g. 1. ~'<H:yo:~o, b. con-
que ce sont des variantes du même tracté en jainko, g. 1. jinko (~M~o)
mot. C'est le seul exemple que bn. Dieu,$ probablement de jaun-
nous sachions, où an est pour o, ou ~ot-~o, le seigneur d'en haut.
o pour an. <7<K~O~!<m, g. 1. JSM/'0<N!M«M,
JASTATU, bn. goûter; du prov. bn. divinité; de ~<M~o-i!<MM?:.
gostar. Jastatu se prononce géné- Jainkoaizun, idole. 0.
ralement djastatu. V. la lettre J. </<MM&~o,L~<Kf~M~M~o.b. divin
Jate, v. ~a. de ~M~o~o-o, et deyam~o.
Jainkotiar, bn. qui aime Dieu. Sal. Jayeratu, jaiguratu, g. incli-
Jainkoaren ollo, bu. papillon. ner. Larramendi cite encore ayertu.
Jaungoiko, v. jaun. 0. se sert de jaigura, envie de sor-
Jaungoikozko, v. jaun. tir ou de s'assembler jai-gura.
Jaunste, v. janzi. Jai est donc sortir, s'assem-
Jauntzi, v. janzi. bler et peut avoir donné le nom
J~unz, jaunzi, v. janzi. verb. jaiguratu, incliner, qui est
Jauregi, g. 1. palais. Selon ,,être porté à" et indique l'incli-
P. pour jaundegi; v. tegi. La mu- naison morale (inclination). La
tation de n en r est rare; cepen- signIRoatIon primitive peut cepen-
dant le nom verbal y<m~~t donne dant être "sortir", (et se retrouve
raison à P. Dans les proverbes d'O. peut-être dans ~'a~ (jau-egitea)
on trouve jauregi comme nom pro- que cite P. pour "venir") et nous
pre et aussi pour: gentilhomme. explique le nom verb. j~j/c, naître.
Jaureste, v. jauretsi. Jayeratu peut être formé comme
Jauretsi, jauresten, sou]. beaucoup de noms verb., avec le
mér. 0. reconnaître quelqu'un pour suf ra, vers; sortir ou aller vers ==
seigneur; de~s!<M/ v.~u~– incliner.
Jainkotan bat jauretsak. Ne Jayo, jayotzen, g. b.1. bn. na!-
reconnais qu'un seul Dieu. tre. Jayo da, il est né. V.jayeratu.
Jausi, v. ysc~. &<~ dençat ~m iayoa ~M~t~
Jauste, v. jausi, s. v. jachi. anayeren artean. Rom. VIII. 28.
Jautsapen, v. jachi. Test. Roch. Ann qu'il soit le premier-
Jautsi, v. jachi. né entre plusieurs frères.
Jautskor, v. jausi, s. v.~aeA!. Jayotza, g. b. jayo, 1. naissance.
Jauzi, 1. v. jausi, s. v. jachi. Comp. aditza pour la forme de
Jauzi, 2, g. terme de jeu, dé- jayotze. Jayoz geroztik, depuis la
passer, excéder, avoir plus de points naissance.
qu'il n'en faut. Jayotzako, jayotzazko, g. natif;
Jauztekari, v. jausi, s. v.ceAt. de jayotza-ko.
Jauztiri, v. ~'s~t, s. v. ~'ac~t. Jayoperri, g. nouveau-né; de
Ja.X, bn. genêt; balai. jayo-berri. 7X'MM ~M~M~ MOZ
Jayegun, v. jaigura. jayoperriac ? Avez vous jamais vu
Jayera, g. inclination; de~- des agneaux nouveau-nés?
ra v. jayeratu. yo!!m~0< eman ez- Jayoperri, v. jayo.
pazizun Jesusen ~tp~C~t'~0 dezun Jayotza, jayotzako, v. jayo.
jayera ~OM. Lettre de Larr. à Mendib. Jayotzazko, v. jayo.
Si Dieu ne vous avait pas donné Jayotze, v. yayo.
pour le coeur de Jésus cette incli- Jaz, v. igaz.
nation. Jazkai, v. janzi.
Jazo,jazoten, b. arriver. Baita Joaite, v. Joan.
bere jazoten da, même aussi arrive- Joaji, joaten, g. b. juan, jua-
t-il. Au berau ~<0<~ da chakur ~eM, b. bu. joan, joaiten, I. goan,
ta animalija guztiakin, Moguel. Ceci ou gan, gaten, 1. aller. Ce nom
arrive avec le chien et avec tous verb. se conjugue des deux ma-
les animaux. ~M<t ta jazo. Moguel. nières noa, oa, doa etc. ou joaten
Aussitôt dit que fait. naiz. Je vais, tn vas, il va, etc.
Jazote, v. jazo.. En bisc. joan donne au verbe qu'il
Jazte, v. janzi. accompagne la signification d'un
Jazteko, v. janzi. verbe fréquentatif; si oo verbe est
Jei, v. jai. neutre on emploie joan, s'il est
Jeik, jeiki, v. jaiki. actif ~'<MM. ~<c<m noa, j'ai l'ha-
JEINHA,JEINHATU,bn. soigner. Du bitude de venir. Lardizabal se
fr. génie, dont le lab. a fait y<*M:M trompe donc quand il donne oi,
et le bn. jeinhu, ~M'M~M, adresse. comme infinitif des formes verbales
jElNnu, JEINU, v. ye!M~< woa, oa, etc. Oi n'a rien à faire
JENDE, bn. v. gende. avec joan. Le verbe'aller est ein-
JESTU, bn. geste, aptitude. ployé comme une espèce d'auxi-
Jetzi, jetzitze, v. yae~ liaire aussi en italien; on dit,
Jeux, v. jausi, s. v. ~t!C~. "se va dicendo", pour ,,on dit". –
Jile, v. ~w. Ene semea M~MZM gibela yoam oe~a!?',
Jin, jiten, bn. venir. Chourio. Mon fils il ne faut pas
Jile, bn. celui qui arrive; de aller en arrière.
?<?-&, avec élision de n devant l, f7oam~M, bn. voyage court et
v. Essai, Ch. II. prompt. M. Salaberry écrit ici yoan
Jinko, v. jaun. et pour le nom verb. ~:<a;):.
Jite, v.m. Joaille, ]. joaile, bn. gaille, 1. celui
Jo, jotzen, g. b. jo, joiten, 1. qui part; de joan et gau-ille, avec
bn. battre, frapper. J<M eta joz, élision de n devant l, v. Essai,
en frappant et refrappant. P. Oil- Ch. II.
~a)'M~' jo du, bn. le coq a chanté. ~roa~, eruan, b. emporter, em-
Le même auteur cite: ;/o~azM barrika, mener syn. du g. eraman; de
percez la barrique; nous croyons ~a~o-oa~, ~tM~ Eroan sert comme
qu'il ae trompe; percé est ~<Mt, auxiliaire des verbes actifs pour
jozazu pour jo3i-ezazu. jBMftf<oa, leur donner la signification d'un
qui a chambresà louer, P. Ce verbe fréquentatif.
sera, comme en fr., avoir l'esprit Joate, v. joan.
frappé. Jobalta, bn. merrain.
Jp~a, 1. en se battant; deyo-a. Joite, v. j;o.
Joaille, joaile, v. joan. Joka, v. yo.
Jokha, jokhatu, bn. s'accou- Josi, jositzen, josten, g. b.
pler (des oiseaux). Du prov. jogar, 1. bn. coudre; g. b. percer.
jouer?P 1. attacher. Bere bi semek ganibitaz
JoKABi, bu. joueur, dejoko-ari, 4. ~M~s, g. Ses deux fils l'ayant tué
JoKO, b. bu. jeu, du prov. joc. avec le couteau.
JOLAS, g. b. M~t~M, 1. zolas, bn. Josdura, 1. bn. couture; de jos-
Conversation, amusement; de l'esp. dura.
solaz. Le mutation de enest ~~MaW, 1. ni à, coudre. P.
extrêmement rare; c'en est peut- Lino jostalhari gaya. Lin bon
à
être le seul exemple. faire du fil à coudre. P. Ce mot
<MMi<a~M~MM~M, 1. bn. con- est obscur. P. l'a peut-être com-
verser, discourir. posé et ne s'est pas aperçu que
<M<M<MM', 1. discoureur. /~i!~M est pour ~~Tt-yst,' v. ari 3.
Jondone, 1. saint; p. ex. Jc~- Jositze, v. ~Mt.
done Laurendi, St. Laurent. Pro- JoSTAEETAN, V. ~OZO.
bablement de f/~MM-~oM, imité de Jostalhari, v. j'oM.
l'esp. sennr don. JOSTATU, JOSTATZE, V. ~MC.
Jopo, 1. cerf.
Jori, 1. potelé, grassouillet.
.yV~Z'~o joria, fille potelée. Molza
Jotze,v.
Joste, v. joai.

bn. joyaux; habits de


JovAK~ 1.
noces et tout ce qu'il faut pour
joria, bourse pleine. P. Cette der-
nière acception nous donne proba-
les noces.
Memet)t la signification primitive,Juale, g. juare, b. sonnette. Pour
d'où le verbe: la permutation de )',v.M'~et
J<M'<M'!<g.abonderjv.~OM. et itzurbide, nabala, ms~M..BMt~o
Jc~~Mm, g. abondance; dejori- de ari. Galeperdegari. Dejuan-le?
<<MMM. Juan, v. joan.
Joritasun, v. jori. Juare, v. juale.
Joritu, joritutze, v. jori. Juate, v. joan.
Jorra, (~o~/) g. b. 1. sarclure. Jube, bn. en silence. Peu usité.
Jorrailla, b. le mois d'avril; JmfpA, I. jumpha, bn. balançoire
de jorra-illa. Selon P. le mois faite de branches d'arbre. Comp.
de mars. l'angl. to jump, sauter.
Jorrai, g. b. 1. sarcloir. JnNTERTp, bn. joindre.
Jo~M, jorratzen, g. b. L bn. JUSTAKUS, bn. habit. Ce sera la
sarcler. corruption de justaucorps.
Jorrai, v. ~or~ JuzKATA, bn. ridiculiser quel-
Jorrailla, v. jo~ qu'un. Comp. l'all. juchs, farce,
Jorratu, jorratzen, v. jorra. plaisanterie. Peut-être du prov.
Josdura, v. josi. jausir, se réjouir; v. L. R.
E.
La lettre k remplace le groupe KAt 2. g. quai, môle;
qu et le c devant a, o, œ, de l'an- Eaik, v. jaiki.
cienno orthographe. Elle est la Kaiku, g. b. ~o<e~!t, bn. vase
caractéristique du pluriel, et du dans lequel on trait les vaches.
nominatif agent. KaiZU,bn. selon 0. taille du
Ka. Ce suffixe correspond à: à, corps. Aa'M~ doia, proportionne
par. Il est plus en usage dans les de taille.
dial. basq. fr. qu'en g. ou b. En KARA, bn. merde. ~MeM:, chier;
g. on dit plutôt zaldiz que zaldika, de kaka-egin.
à cheval. Soka, par des regards. Kakamarto, 1. bn. hanneton
û~m~~t! jausten da, il saute à avec des cornes.
cloche-pied. 2~!<~< par centaines. Kakaraz, g. gloussement de la
~M~A< un à un. poule: esp cacarear, v. karraka.
Eabale, bn. Nom s'appliquant Kako, bn. krako, 1. crochet.
à tout animal domestique quadru- Comp. mako.
pède. Sal. Kalaka, 1. bn. traquet ou cli-
KABi, KAFi, 1. cage. Pour la quet de moulin.
mutation deeu comp. ibeni KALAMO, 1. citanvre; de l'esp.
!~Kt. Nous devons rectifier ici ce canamo. Pour la mutation den en
que nous avons dità l'article abi. v. lar.
Kabi n'est pas basque et dérive du Kalapio, bn. force réduite a,
prov. gavi ou de l'esp. gavia, cage. la faiblesse (?!) Sal. Syn. de ~~MM.
KABRA, g. espèce de petite do- Kalapita gorrian,1. en grande
rade. En lab. ~fs&s. fureur; p. ex. des marchandes do
Kacheta, bn. petite chaise d'en- poisson qui se disputent: /'s&tp~s
fants en usage chez les paysans. ~OM'MM ~K't ziren.
Kaderi, g. le bas de la jambe. Ealbar, v. kalpar.
Kadera, bn. chaise. ~a~~M, galerna,1. tempête. C'est
KAFI, v. le prov. galerna, vent du nord-
Kai 1. v. gai. ouest. Gal paraît être celtique;
comp. gale, angl.; erna, suffixe pro- De l'esp. canaPP Qu'est-ce que
vencal comp. bolerna, buerna, su- bera ?
berna v. Diez,E.W.s. v. ga- KANETA, bn. godet en métal
lerno. avec anse. Du fr. canette P

Kali, kalitu, bu. tuer, (un rep- KANIBET, V. ganibet.


tile). Sàl. KANTI, 1. lieu proche. P. Appa-
Kalitcha, v. ~~MAz. remment du vieux fr. cant, coin,
Kalpar, g. kalbar, b. sommet angle. Ce mot se retrouve dans un
de la tête. Comp. ~a:<<' et gar- grand nombre de langues, dans
rondo. ~~pa/'==~a:?'~a~avechyper- plusieurs acceptions différentes v.
thèsedo~etf. Diez, E. W. 1. p. 109 et Dieffen-
Ea.ltarkitsu, v. baoh, Orig. europ. p. 278.
Kalte, g. b. 1. bn. dommage, .&M< kantitu, kantitzen, 1. bn.
tort, perte. Probablement de gal. se mouvoir, sortir de la place où
~s~ez~, <M<(M~~e~ g. ~s~e~, l'on était. Rappelle décamper.
b. nuire. -SM!<M, g. kantoin, 1. canton,
Kaltegarri, g. b. 1caltarkitsu, g. quartier; g. angle; du fr. et
nuisible; de kalte-garri. de l'esp. canton qui dérive de
~:&e~o< bn. dangereux; de kal- cant, vieux fr. Pour la chute de
~of. !'? final, v. arrai 2.
Kaltegarri, v. ~~e. KANTITU, v. kanti.
Kaltekor, v. kalte. KANTITZE, V. A<tM~.
Kaltetu, v. KANTOI, V. ~M~.
Kalteztu, kalteztutze, v. KANTOtN, V. kanti.
kalte. KAPERA, bn. chapelle; du prov.
KAMARA, V. ~a~SM. capella; r pourcomp. ~o~OH~a~
Kambor, 1. braise. Ik-atzkam- de voluntad; e~~M~~ de cha-
borra, brasier allumé. lumeau.
KAMPA, v. &aM~O. E.AFETEj bn. bourrelet; du prov.
KAMPO, g. champ. -X~m~s, bn. cap, tête.
E.APEZKAP, bn. tête-a.-téte; du
camp; de l'esp. campo.
Kampoan, g. b. ~M~c, bn. de- prov. cap, tête, avec le suff. z,
hors. Le g. et b. de kampo-an, ~M-
KARA, 1. bn. aspect, allure; de
comme aurre-an, etc.
KAMPOAN, v. kampo. l'esp. cara, visage?P
Kamustu, g. émousser. KABAKOlL, 1. bn. escargot; esp.
Kan, syn. de tik. V. Larra- caracol.
mondi s. v. desde. Dans quel Karamitcha, v. ~a~a~
dialecte?2 Eaj*atS) v. garratz.
KANABERA,g.l jonc; syn. de ~~Aa. Karatstu, v. garratz.
Karatze, v. garratz. souche. Par exception nous vou-
Karazko, bn. opportun, capa- drions donc indiquer la racine arya-
ble, propre u,. TMa egun carazcoa que (indogerm. Ursprache) kark,
ethorri cenean. Marc. VI. 21. Test. krak, résonner, rire, grincer (tonen,
Roch. Mais un jour opportun étant lachen, kra.ohzen) v. Fick, Indog.
venu. Wb. 2 éd. p. 48. Dans l'état où
KARio, 1. ~Aa/M, bn. cher; de en sont nos connaissances de la
l'esp. caro, cher. langue basque, il serait peut-être
Karkabu, b. disposition. ~M< prématuré de conclure à un em-
ruka ta makillakaak erakusten <&!<}M prunt fait par le basque à l'arya-
tontokeria, ta ~M~ karkabu zi- que, mais l'analogie est trop frap-
tala, bana ez ~~<M~MM pa~o- pante ici comme forme et comme
rerik. Moguel p. 175. Les rixes signification, pour pouvoir être at-
et les coups de bâton montrent
la folie et les dispositions du
tribuée purement au hasard.
Eta ~«at~M karracaquin eguin :{Nim

coeur et non pas l'honnÊtete et la ~K'~ beçala oraindrano. 1. Cor. IV.
valeur. 13. Test. Roch. Et nous sommes
Karkalla, v. karraka. faits comme la raclure de tous,
Karkallaz, v. karraka. jusqu'à maintenant. Litt. comme
KAEi.o, 1. ~o, bn. chardou; avec la râclure, etc.
de l'esp. cardo. Pour la permuta- Karrakatu, karrakatzen, bn. râeler,
tion ded et comp. edur = elur; grincer. Hortz ~NTs~z<M. P. Le
=
belar bedar; madarikatu de male- grincement des dents. M. Sal. écrit
dictus. Comme le chardon pique, ~/M?Y<!&<.
brûle, quand on le touche, nous Kakaraz, ~AM~s~, 1. kokoratz,
avions cru pouvoir rattacher karlo bn. gloussement de la poule. Cette
à gar, ce qui est une en'pur. fois-ci, par exception, l'orthographe
Karlo, s. v. gar est traduit par guip. nous semble la plus cor-
charbon au lieu de chardon. recte, quant à la finale. Z~<t-
Khardabera, bn. plante qui res- raz, viendra du verbe ~~vtM'~<,
semble au chardon, mais qui pique comme ahar de ahartu. Le z
moins. est le suffixe z, qui a formé
Karraka, bn. raclure. La ra- quelques noms verbaux et qui se
cine, qui est probablement kar- trouve souvent écrit par p. ex.
rak (kark), se retrouve dans plu- aizeziatu, de aize, ~~M de ke.
sieurs mots, qui tous expriment Kakara sera la transposition de
un bruit quelconque. Nous ne karaka; eomp. le se. karka, chant
pouvons les rattacher les uns aux du coq. Le lab. /~œ< (mieux
autres, et cependant il paraît cer- kukudaz, si notre observation est
tain qu'ils sont tous de la même juste) aura pour racine l'aryaque
kuk ou kuku, la première, avec terminaison est obscure. Est ce un
la signification de crier, gémir, se diminutif de min, mal? emparait
plaindre; la seconde ayant formé être le diminutif; le nom verb. est
les noms pour les cris d'animaux, /MMWM&!<w. Ce mot est générale-

comme le faisan et peut-être le ment écrit avec un r, mais les


hibou; v. Fick, Indog. Wb.p.44. variantes en ont deux. Ce mot est
Pour la permutation de r et < très remarquable; le bu. en a la
(kokoratz, kukudatz,) v. egundano. variante .M~t~M~a et P. cite ça-
Klturruka, bn. râle. L'aryaque ramicoa, ~M'a~M~C~ ~~S~OS, et
kruk, crier, grincer. v. Fick, Indog. les noms verb. ~MT<!po<M&M et ça-
Wb. 50. ys~tca~M. La permutation des
J~t~M~o!, bn. rouflement, v. gutturales k, g et de est rare et
kurr,uka. nous n'en trouvons que quelques
Karrazka, karraska, bn. bruit vio- exemples: zapar = gapar; ~o?M
lent p. ex. du tonnerre, d'un arbre ==t<oy: zirtoin = girtoin. Cette
qui tombe, etc. Ce mot paraît être permutation nous permet donc de
la transposition de /a~'LM'<M. réunir ici les mots qui semblent
Karranka, 1. bn; grincement d'un avoir change la gutturale primitive
charette mal graissée, ou tout autre en sibilante.
bruit de ce genre; comp. garranga. ~a~~o, ]. égratignure; écume.
Garranga, t. chant de la poule; P. Syn. de ~SM!<eA< paraît
oomp. karranka. Nous ignorons être pour k; le terminaison est ob-
d'où vient le n. Il y a l'aryaque cure, ainsi que l'analogie entre
krand ou kradati, résonner, ce qui égratignure et écume. Comp. ce-
expliquerait le n; mais alors d'où pendant l'aryaque krap, faire du
vient le L'introduction de l'n bruit, se plaindre et être mouillé.
est peut-être d'origine basque, et Fick, Indog. Wb. p. 49.
a causé dans le dial. lab. l'adou- ~!?'?'~<<!j 1. bn. bruit que fait
cissement de la gutturalek eng
(garranga pour karranka), no
pouvant suivre n, v. Essai, Ch. II
~<
la toile quand on la déchire. Z
pour /{', v. ci-dessus. Comp.
~MTS~M, zs~a/'a<?em, g. se fen-
Le n'est pas primitif, (la racine dre. Z pour v. ci-dessus.
étant kark) et n'est là que pour Zartatu, zartatzen, zartagin, g.
empêcher la rencontre den et k. zarthatu, ~y~a~ 1. se briser,
Comp. le mot koainta; là le n est éclater, déchirer. pour v. ci-
introduit. dessus.
.Ef~'a~, bn. éclat de rire. La ter- Zarzo, mot d'O. selon P. Pétil-
minaison la est obscure. Karkallaz, lement de la flamme; murmure
bn. riant aux éclats; de~~a~-z. quand ou parle à voix basse. Au
.XsMM~e~) 1. égratignure. La plur. zarzoak, babil. caquet.
.Ea.rraka.tu, karrakatze, v. situ, bu. trouver. bn: atteindre.
karraka. G'Œ~Z da hobeagorik kausitzea. Il
Karranka, v. karraka. est difficile d'eu trouver de meil-
Karraska, karraskatu, v. leur. P. T~M'a~M zuan <M'OS bina ez
~T~. ninduen ~A~M~~M. Il m'avait tiré
Earraskatze, v. karraka, un coup de feu, mais il ne m'at-
Karreatze, 1. puiser. P. teignit point. SaL La dernière ac-
Earri, garri, terminaison des ception sera prise du français.
adjectifs; v. ekarri. Eaz, v. gaz.
Karroin, khaq-roin, bn. glace. Ke, g. b. 1. fumée. Aea dario,
Karsoil, v. garsoil. g. b.
1. il fume. P. cite: ~es~~zga,
Kartsu, kartsuki, v. gar. vendre de la fumée. Nous ignorons
Kartu, kartze, v. gar. si cette expression est basque ou
Karxu, karxuki, v. gar. française.
Earzu, v, gar. .&i!~ b. 1. enfumé, fumeux; de
KASKA, KAKASTU, 1. bn. détériorer, ke-tsu.
casser; de l'esp. cascar. Keztatu, keztatzen, 1. M~~M. bu.
Easkarabar, g-gr~lo, grêlon; enfumer. M. Sal. écrit kestatu avec
syn. de chingor, Comp. harrabar. s; il serait mieux z; c'est le suf-
Katabu, g. gathabuta, 1. cer- fixe z.
cueil esp. ataud, qui vient de l'a- KEOHADUHA, V. keja.
rabe v. Dozy, Gloss. p. 214. Ga- KECHATU, KECHATZE, V. ~S.
thabula, de l'esp. ataud, avec pros- KECHEBIA, V. keja.
thèse de la gutturale?P KEGnUt v. keja.
Katalo, bn. pendant, adj. Kedar, g. b. M~a~e, bn. kel-
Katamore, 1. bn. tambour de der, 1. suie. M. Fabre (Guide de
basque; le tambourin. la convers.) écrit kheldar.
Katamotz, g. tigre; de ~a~- KKtNU, V. ~M«.
mais nous ignorons ce que ~M~ KElSA, v. keja.
peut signiner ici. KEJA, KEJURA, g. ~M'M, b. ~eC~U,
Katatzea, mot d'O. selon P. 1. plainte; esp. queja, plainte. Eta
pensif.
Demeurer arrêté et senarrari beti eta /{'ey'!<M~ ze-
EatchO,g.bu. cor au pied. gokion. Lard. Et elle était toujours
KATiBC, ~&~ 1. captif; de à- se plaindre à
son mari.
l'esp. cautivo. ~'ecAefM, 1. M~c~~M~, bn. cha-
KATU, g. gathu, 1. chat. grin, inquiètude; 1. empresse-
Kaudela, bn. plainte, mur- ment de ~e~M-c~M et ~'e~w-~Mhï.
mure. ZE~ ~e~Ma, 1. complainte sur la
Kausera, bn. beignet. mort de quelqu'un.
Kausitu, kausitzen,1. MaM- Kechu, 1. empressé, hâté..K~-
e~«, bn. inquiet. Kechua zare, vous Kezka, g.soin, solicitude, souci
êtes bien pressé. P. Keztatu, keztatze, v. ke.
Kechatu, ~cAa! 1. s'empresser; KEADiNNA, bn. chaîne; de l'esp.
MeeAa~w, bn. s'inquiéter. cadena.
KEJUEA, v. keja. Ehaduri, bn. pollen.
Kelder, v. kedar. Khallu,bn. peau deporctué. Sal.
Kemegin, v. &M. KHANA, V. S<:MÙ;.
Kemen, g. effort. KHANABERA, V. kana.
,Kemendu, ~M~~M kemegin, Ehar, v. gar.
s'efforcer. Eharats, v. garratz.
Kemendu, kementze, v, Kharax,kharaxtu, v. garratz.
~M. Kharaxtarzun, v. garratz.
Eendu, kentzen,g b. bn.
1. Kharba kharbatu, v. garba.
khen, ~e~M, bn. ôter. Besteen Kharbe, bn. a.ntre, grotte.
~)e~S<ft: ez du ~Mf~M~'O ~K~'M, g. EHABDABERA, v. karlo.
Le péché des autres n'ôtera pas RnABDO, v. ~af~.
le nôtre. 'S'?<yMC ~M~MMM <& KnARIO, V. kario.
MMc. XVI, 18. Test. Roch. Ils Kharmin, bu. M. Salaberry
chasseront les serpents. Laverston traduit ce mot par: gout aigre;
anglaise dit ,,ta.ke up" ramasser. adj. C'est subst. qu'il veut dire?
Eehada,, g. menace. Il est probable que c'est un adj.
KENU, g. b. keinu, 1. bn. ~M!t«, et qu'il faut le traduire par; aigre.
bn.SaI. (nn==i)); signe, geste; de Ce sera une locution pléonasti-
l'esp. signo. Pour la permutation que, de gar-min. ~M est aigre, au
deouet v. karamitcha, figuré. Gar se rattachera à gar
s. v. karraka. Ecen keinuz aditzera flamme; alors; brûlant, âpre. Comp.
emaiten cerauen. Luc. I. S~. Test- garratz.
Roch. Car il le leur donnait à Kharrakatu, v. karraka.
entendre par signes. Kharrika, bn. rue; chemin
Keria, terminaison qui forme bordé de clôtures.
un grand nombre de substantifs, Kharroin, v. karroin.
v. eW. Kharxu, kharxuki, v. gar.
Kereiz, v. ~~M. Eharzu, v. gar.
KESTA, bn. poursuite; du pr. KHASu, bti. cas, circonstance
questa. attention, soin.
~M~M, rechercher. Khasitu, v. ~tM~œ.
Eetu, bn. quantité. Bibi keta Khe, v. ke.
handi bat. Une grande quantité KHECHA, V. keja.
de grain. KHECHADURA, v. keja.
Eetsu, g. ke. KHECHU) v. keja.
Khedarre, v. KmmUTZA, KHURUTZE, V. kurutze.
Eheeta, bn. espèce de barrière Khurtu, v. gur.
faite de branches d'arbre. KnuTOnA, v. ~M<cAs.
Ehen, khendu, v. K.HUYA, v. kuya.
KHENNTT; V. MM. Ki, 1. terminaison des adverbes;
Eherementa,bn. gémissement. très probablement pour kin, avec.
Cnmp. /'a?)'aœ garranga, s. v. Pour la chute de n final, v. arrai
karraka. 2. Ainsi <M~t, assez, est pour a~M,
Khestatu, v. ke. avec rassasiement; emeki, doucement,
Khinno, v. kino. pour eme-kin, avec douceur.
Khodoin, bn. licou des bêtes Kl, 2. v. gai
à cornes. Kichkil, v. ki8kila.
Ehoi, v. koi. Eide, 1 bn. ide, b. pareil, sem-
KHONHH, bn. compte. blable, égal. Le dial. g. ne possède
Khorbe, bn. crèche, mangeoire plus ce mot; il ne s'y retrouve
des boeufs. que dans les composés. – jE? ba-
KHOROA, v. koroa. karrik ~S~ idiak ~~S ~~e Z<M~7~.
Khorotz, v. ~ofo~. Moguel. Non seulement l'égal des
Khotcho, v. ~o. jeunes, mais aussi des vieux. M.
Khotchu, v. ~M~tt. Arme, maître d'école à Zarauz
Khoxa, khoxatu, v. MoM, 1. (Guipuzcoa) rend cette phrase ainsi
Ehoxu 1, bu. communication bere quideco ~M~MC M~ÛM, zarrac
d'une maladie. ere. En bn. on retrouve kide, sous
~o~a<M, communiquer une ma- la forme hide: aurnide, consanguin
ladie. mais généralement c'est kide: aita-
KhOXU, 2. bn. un peu. Me, bakid, etc. Aurhide est même
KHULU, v. killo. le seul mot, que nous sachions, où
KnuMA, bn. chevelure; crin qui se trouve le A. Kide est donc une
descend sur le 'front du cheval; exceptiop, sous ce rapport, que le
du prov. coma, chevelure. k y paraît être primitif, puisque
KHUNDA, V. kkonda. le mot, pour lui-même, est /!<&.
Khundu, bn. presque. ~w?:- Cependant, bien qu'une exception
~MA: presque mort. soit admissible, il nous paraît qu'un
Ehurruka, bu. râle. V. karraka. grand nombre de composés nous
Khurulla, bn. ronflement. Ce prouvent que le k, dans les mots
mot devra se rattacher, comme composés, provient toujours d'un A
~K~M/!a:, à karraka. initial. A~M~" montre que kide
Khurubilatu,bn.vanner.Peut- est connu il paraît on outre plus
être formé de <h;~M7j roue, à cause probable que le bise. ait perduh
du mouvement circulaire. initial que k initial. Kide en bas-
que, remplace le oum lat.-et con paix qu'un veau avec guerre.
fr. dans les composés et n'en est Kiko, g. pour, à l'égard de kin-
peut-être que l'imitation. On serait. ko avec élision den devant k; v.
tenté de rattacher kide à kin, avec. Essai, Ch. II. C'est la traduction
Dans l'introduction on trouvera un de l'esp. para cou. JaM~o~~ eman
paragraphe spécial sur la mutation ezpazizun Jesusen biolzarexiko t~?«M
deen k. ~s~e)'<! Ao~ Lett. de Larr. à Men-
Kiko, v. kin. diburu. Si Dieu ne vous avait donné
Kilikatu, kilikatzen, g. 1. pour le coeur de Jésus cette in-
bn. ~t<?tAs<M, bn. chatouiller bn. clination.
remuer le feu, provoquer à des Einka., bn. point tout près de
actes d'hostilités. Sal. Ce nom verb. l'équilibre; disposition de doute
paraît être d'origine étrangère. pour agir dans un sens ou dans
Comp. kitzeln, ail. Il y avait dans un autre. Sa.I.
l'ancien français (V. Littré, D.) Kino, 1. ~MMC (nn == n) bn.
ohatillier ou catillier, signi&ant har- Senteur (bonne ou mauvaise?) P.
celer. Cette même confusion paraît Mauvaise odeur de la viande. Sal.
régner en bn. Kinze, g. b. bu. point, au jeu
Kilikor, bn. A:Jt~K, 1. chatouil- de paume. Au figure: kinze bat
leux de kilik-kor et kilika ~M. M&M <7M, il lui manque un point,
La forme bn. ne nous semble pas c. a. d. il est fou.
correcte; kor forme des adj. actifs Kirats. v. garratz. A l'article
et non passifs. garratz nous avons dit qu'il restait
A'~K~JMM, 1. chatouillement; de encore à trouver ce que gar, kar,
~t~a'M'a:/ avec mutation dek kir pouvaientsignifier. Nous n'avons
en z, v. karraka. presque jamais comparé le basque
Kilikatsu, v. ~tVt~M. au sanscrit; cela aurait été au des-
Kilikatze, v. ~~t~ sus de nos forces et puis la publi-
Kilikor, v. kilikatu. cation de notre dictionnaire en
Kilizadura, v. At~o~M. aurait encore été retardée; cepen-
Kn.Lo,murkilla, 1. (i. a.), khulu, dant nous voudrions seulement in-
bn. quenouille; de l'esp. quilla. diquer ici l'aryaque (Indog. Ur-
'KJTi, g. b.1. bn. bn. avec. Ce sprache) kar, brûler (gar, basq.
suffixe régit le gén. sing. et le nom. flamme); v. Fick, Indog. Wb. p. 33.
plur; v. Essai, p. 44, 45. Gizo- Brûlant peut exprimer ,,âpre" au
narekin, avec l'homme. Gizo7iakin goût; nous le disons en holl. bran-
(pour gizonak-kin) avec les hommes. derig de là amer et aigre, la sig-
Hobe da ~C~M~'e/'t arraulsia eziez nification n'est pas bien fixée.
~Att~aM~! Ms/T'a~M. Prov. 243. Kiratste, v. garratz.
d'O. Mieux vaut un oeuf avec Kireste, v. garratz.
Kirestu, v. garratz. la forme est très obscure, se joint
Kiritu, kiritzen, ébranler une au nom verb. et correspond à.:
chose qui tenait ferme. Mot d'O. après avoir, après être. ~o~t?aK,
Selon P. après être venu. T~M~MM~, après
Kirten, g. b. ~~am, girtoin, avoir vu.
zirtoin, 1. manche de couteau–g. Klask, bn. adv. en avalant d'un
anse d'un pot. Pour la permutation seul coup; se dit des animaux.
de z et k, v. ~a~cAs, s. v. ELASKA, bn. clochette que l'on
karraka. pend au cou des moutons. Comp.
Kiritze, v. ~'M<M. le prov. clos et eloca, cloche. Le
Kiskaldu, kiskali, kiskalt- groupe ;M n'est pas basque.
zen, g. kiskildu, kiskiltzen, b. c~'eA- KO, v. go.
kaldu, c~~c~st~, bu. brûler les KOAINTA, bn. affaire désagréable,
mêts au lieu de les rûtir. g. engageant à la plainte. Sal. Selon
au figuré: griller au soleil. Ckis- P. ece~a, cm<s, coaita, soin, an-
~:M~ 1. griller. P. La terminaison xièté. Il suivait encore une autre
de kiskaldu sera pour ari-du, ce que acception, mais nous avons seule-
la variante ~M/M parait indiquer ment pu lire le premier mot ,affaire".
plus clairement. Pour la permutation De l'esp. cuita, peine, chagrin.
de r etv. arilla, s. v. ari 3. KoBA, b. kuba, 1. ~opa, 1. bn. de
Comp. aussi <aM~ bazkaldu, go- l'esp. cuba et du prov. copa. En
saldu. b. et 1. cuve..fo~s en bu. est la
Kiskali, v. kiskaldu. boîte dans laquelle les faucheurs
Kiskaltze, v. kiskaldu. gardent la pierre à aiguiser; en vieux
Kiskila, selon 0. chétif. P. le fr. coffin. Eh lab. boîte en général
traduit par chiche, pauvre. Serait- puis ventouse. CoSIn dérive du lat.
ce une corruption de chiche.AMxt- cophinus, v. Littré, D. mais il
toa ez motila, ez a~e~a~, kiskila. nous semble que kopa vient de
Il ne faut point prendre de servi- l'esp. cuba et non de coffin.
teur ni de servante, qui soient ou KoBLA, bn. 1° morceau de bois
riches on trop ohëtifs. Prov. 333 d'O. en forme de joug auquel on ac-
7HeM! bn. terme de mépris couple les bêtes à cornes. 2''strophe;
pour quelqu'un qui est très maigre du prov. cobla.
et chétif. KoBURATu, bn. recouvrer; du prov.
Eiskiidu, v. AM~MM. cobrar.
Kiskiltze, v. kiskaldu. Eoburu, bn. bon-sens, action
Eisu, kisulabe, v. ~MK. prompte et sensée.
Kisustatu, v. ~Mw. KoBKiLLA) bn. groupe; du fr.
Kitzika, kitzikatu, v.M~ quadrille ?P
Eizun. Cette terminaison dont KopA, bn. vermoulu, creux, d'un
arbre. Ne serait-ce pas une variante KoMAi, bn. marraine; du prov.
de Ao~, cuve, désignant arbre creux comaire; v. L. R.
et puis en général comme adjectif KoMpAi, bu. parrain; du prov.
creux? f pour b, comp. !&MM=<~MM. compaire, compère; v. L. R.
Koi, 1. ~o~, bn. désireux. KotfDAiBA, g. histoire, coDte kon-
Koipe, g. b. graisse. <a!,bn. discours long et ennuyeux.
-Ko~M~M, g. b. gras; de Ao~e- De l'infinitif prov. ou esp. contar.
~M. Se dit au figuré de quelqu'un KONDERA, v. kondaira.
qui dit des choses flatteuses. KoNEti, bn. diagonal.
KoMDf, bu. ruche d'abeilles du Konkor, 1. kunkur, bn. zunkur,
prov. cofin, panier; v. L. R. P. (i. a.) bossu. Pour la permuta-
Koka, kokatu, 1. bu. s'accro- tion dez et k, v. ~M'<MM<eAŒ. La
cher. -~Ma~M'~ han dago, il demeure terminaison sera ~M< gur, courbé.
là, caché, il fait le renard. P. ~'MM pour kur? réduplication de
Koko, bn. oeuf, dans le language ~M~- == très courbé, bossu. ~V pour

des enfants; v. kokoratz, s. v. kar- v. belhaun, inuntz. Selon M.


~'a' de Charencey ~MK~M~, dériverait
Eokonia,,bn.champignonblanc. de l'esp. corcova, ce qui nous pa-
Sal. Selon P. potiron. raît être inadmissible.
Kokoratz, v. kakarat, s. v. KoNNAT, bn. (nn == n) beau-frère.
karraka. C'est le prov. cognat. M. Salaberry.
Eokoriko, g 1. bn. accroupi. cite mémo konnata, belle-soeur.
Kokote, g. nuque. KONTU, b. syn. de ardura. Paraît
Kokotz, g. b. okotz, b. menton. venir de l'esp. cuenta.
JMo~ se morguer. P. KopA, v. koba.
Litt. se faire un gros menton. Le Eopeta., g. 1. bn. front, bn.
seul exemple, que nous sachions, visage; au fig. hardiesse. b. les
de la chute du k initial; peut- longues tresses des femmes qui leur
être aussi ide de kide. pendent sur le dos.
Eolka, g. koloka, 1. koroka, bu. Eor, v. gure, s. v. gur.
gloussement de la,poule. Pour la Korana, b, faux; esp. guadana.
permutation dey et v.
~M'. L'esp. Le basque pourrait dériver de l'esp.
clueca du basque v. kakaraz, s. v. Pour la mutation de d en r, v.
karraka. e~M:~a:mo. Mais nous ignorons d'où
Kolko, golko, g. b. I.~Mc, vient l'esp. Selon Covarruvias, cité
sein. En lab. surtout dans l'accep- dans le Dict. de l'ac. esp., guadana
tion suivante Go/~MM M~N dieu, il viendrait de l'it. guadagno, gain;
les (p.ex.papiers) a mis dans son sein. ce qui est peu probable.
KoLPATc, bn. blesser; de l'esp. Eora.pilla.g. b. korapillo, kor-
golpear. ~o~t~û, bn. (Sal.) noeud.
~0?'<~)!&<M, ~0~)t/&i~~ g. b. mais il paraît que le véritable sens
bn. nouer. de couille est bourse, scrotum.
KorapiUo, v. Eotâ, g. perche sur laquelle
Korde, g. b. signification, sens. dorment les poules.
Kordoka, bn. branlant. Kotchea, bn. espèce de croix
Kordokatu, kordokatzen, 1. bn. de quarante cinq centimètres de
ébranler. long, sur laquelle on place le fil
KoEOEA, v. kolka. tiré du fuseau pour en former des
KORDUAN, maroquin. P. Du nom écheveaux.
de la ville de Cordoue. Eotzat, v. tzat.
Korkoi, g. Ao~ûM, 1. muble Eotzo, kotcho, bn. mâle, en
(poisson); esp. corocou. Ce mot ne parlant des quadrupèdes, selon SaL;
se trouve ni dans le D. A. -E. ni des bêtes de charges, selon. P.
dans le Dice. Nation. de Dominguez. KmnKiLTZEA, écosser des pois.
L'esp. du basque?Pour la chute Kotor, bn. terrain en pente.
den final, v. tN- 2. Kuarenta, bn. nombre de trois
KOROA, LMo?'<M,bn. couronne; points; terme de jeu de paume.
de l'esp. ou du prov. corona. Kuku, kukutu, bn. couvrir;
Koroka, v. kolka. syn. de estali.
Eorokoin,korokoa, v.korkoi. Kukudatz, v. kakaraz, s. v.
Korotz, v. karraka.
KoRpiESA, bn. croupière. Me- Kukula, bn. le sommet, d'un
tathèse
de r. arbre, d'une plante.
KORRALE, bn. basse-cour. C'est Kukumarua, bn. On nomme
l'esp. corral; même signification. ainsi le <a~ (la galette) dans le-
Korropilo, v. korapilla. quel est pétri.un morceau de fro-
Koska~ g. 1. entaille, coche. mage en forme de boule.
L' origine de coche est incounue; v. KukuSO, g. 1. puce. En g.
Littré. D. plus généralement a~a~MO.
Koskatu, ~M~s~M, entailler. Kukutu, v. kuku.,
Eoskolla., 1. bu. scrotum; syn. Kunkur, v. ~o<:Aor.
de ~:M~Z& P. cite, sans les Kupitu, kupitzen, g. s'a-
traduire, ces deux mots au pluriel; pitoyer.
alors ce ne serait pas ,,sorotnm"; compassion.
.S~pM~t, g.
mais les testicules. La terminaison ~Mpt~oya~ g. digne de com-
de koskolla, sera le fr. couille; passion de kupida-garri.
mais ~<M nous est inconnu. Comp. Eur, v. ~M-.
se. kûlya, scrotum; v. Fick, Indog. Buritxa,1.1. bouillie sans lait. P.
Wb. p. 351. En fr. couille est Kurka, bn. grognement du porc,
toujours employé pour testicule, quand il est content; v. ~K~<t,
s. v. karraka. des prairies sèches, portant certains
Kurpil, g. roue; de fruits jaunâtres. Sal. Du fr. on de
Eurrinka, b. bn. cri plaintif l'esp. cuscuta. 8°. Clonnette (?)
du porc; v. ~f7'<As, s. V.~W!~t. ronde à bouche rétrécie. Sal.
Kurruchka, bn. espèce de rai- KlJTCHA, V. ~K<e&
sin blanc sucré. Kutsatu, v.
Kurruska, bn. gargouillement; KutsU tache. ~o~-M~~i!-
1.
v. ~M?'fM~, s. v. karraka. sua, tache d'origine. P. A en juger
Kurtu, kurtze, v. gur. par la forme ~~t serait un adjec-
Eurua, 1. terme de mépris. tif de ku ou kut-tsu. Larramendi
jKMyœeAoa da, c'est un cancre. P. dans le supp. cite ukuz, saleté et
KURUTZE, g. b. ~M!'M~, 1. ~M- ukuzkatu, sali.
~M~e, bn. croix; de l'esp. cruz. A~M~o, 1. contagieux, épidé-
KusEU, bn. coque d'un oeuf. mique?jB~~o eritasuna, maladie
SaL Apparemment du prov. cos- qui se prend P.
colha. ~!<<, prononcé avec l'ar- -XM~M~m, kutsatu, ~~M~N, g.
ticle kuskua
se rapproche encore souiller. TttO~œ emaztearekin ~M~-
plus de coscolha, coquille, v. L. sutzea ~6m ~!M!~K. Lardizabal.
R. li semblerait plus correct d'é- Combien il était laid de se souiller
crire, ~M~M même sans l'article. avec la femme d'autrui.
Kuzkatu, kuzkatzen, 1. chapeler KuYA, L ~~< bn. citrouille.
le pain. Mieux kuskatu. Apparemment du fr. couille,
mot
KusECLA, bn. 1' cuscute, herbe trivial pour testicule.
L.
La, g. b. bn. Suffixe qui cor-
1. à tout le monde, leur enseignant.
respond à la conjonction ,,que." Laarregi, v. larri.
~~MM dut seguratua naizela (naiz- Labain, g. laban, b. glissade;
la, avec e de liaison) badela (ba-da- du verbe labaindu, comme ahar de
la) Jainko bat, eta ezin izan ~~M- <<<t/ Si laban venait du prov.
kela (deitezke-la) hainitz Jainko. labans, chute (v. L. R.), le s ne
La Vieuxville. J'entends (par là) se serait probablement pas perdu.
que je suis certain qu'il est un Labandu, b. La forme g. serait
Dieu et qu'il ne peut y en avoir labaindu, mais ce nom verb. ne
plusieurs. Badakit nere &NM~: «~ parait pas en usage dans ce dialecte.
andiak izango dituela. Lardizabal. Labaindu, vient, croyons nous,
Je sais que mon travail aura de de M-e~M-~M. Comp. l'aryaque rab,
grands défauts. ramb, (Fick, Indog. Wb. 165) d'où
Lako, g. parceque, puisque, de le lat. lâbi, labe-facio, etc.
ce que; de ~c. Zuen M-i'MM eM Labainkeria, g. labankeria, b. sé-
urria dalako. Lard. Puisqu'il (livre) duction. Eta munduaren ~tM~fMm
est très rare parmi vous. gorrotoa. Et la haine des séductions
Larik, g. 1. Ce sufnxe est com- du monde.
posé de la-ik avec r euphonique. Labainkeria, v. Ma~.
7X est nni aux adj. et subst. ver- Labaki, bn. pièce de terre,
baux. Larik paraît être sufnxë aux aride ou nouvellement défrichée.
formes Nechies du verbe, sans ajouter Labalde, v. labe.
à la signification de ik. ~MM Lar- Laban, v. labain.
reguik ere, orain irurogeita amar LABAtrA, g. b. nabala, 1. nabela,
urte diralarik. Lard. L'abbé Lar- bn. En g. b. 1. rasoir. En bn.
regui ayant maintenant soixante couteau. Le g. et b. Ma~M, par
dix ans. Predikazozue ~s~ye&'oa! hyperthèse du lab. nabala qui vient
mundu guziari, !M~aS<em dio- de l'esp. nabaja, corruption du
zuelarik. La Vieuxville (Matt. lat. novacula. v. Diez. E. W. IL
XXVIII. 19.) Préchez l'évangile p. 156.
Labandu, v. M~. .MM~t, brièvement;
1. bn.
Labankeria, v. Ma~. bientôt, sous peu.
Labarri, v. Me. Laburski, v. labur.
Labazai, labazain, v. Me.
Labe,
Z~e~ g. b. 1. bn. four.
1. ~s~f!, b. fournier;
Laburtasun, v. labur.
Laburtu, laburtze,
Lach, v. latz.
v.
de M~aW, et ari 4. Ledevenu. LACHO, LACHOKEBIÀ, V. ~M<.
k, v. Essai, Ch. II, et le § sur la LACHOTU, V. &tMt.
permutation de en k, dans l'in- LAOHOSKO, v. lasai.
trod. Il serait plus correct'd'écrire Lagun, g. b.1. bu. compagnon.
ce mot avec un seul r. Larramendi Syn. de ~a~MM; gun paja.!t donc
ne donne que labazai, Ma~Mt (de être la terminaison et le mot sera
Mc-f<e) qui sont peut-être du composé de &y!<N. M. Mahn, E. U.
dial. guip. p. 10. propose de faire dériver ce
Labalde, g. b. 1. bn. fournée; mot de ~ot-~MM, puisque le travaH
de labe-alde. avec le est fait par plusieurs
Labetegi, bn. fournil; deMe- hommes à la fois.
Labekarri, v. labe. Za~M~~M, g. b. aide; de ~w:-
Labetegi, v. labe. tasun.
Labo, bn. myope. Comp. ~WM. Laguntza, 1. lagunza, bn. com-
LABORANZA, v. laboratu. pagnie aide, secours. Subst. verbal;
LABORATU, LABOBATZEN, 1. bn. v. aditza.
labourer; du prov. laborar. Za~m~s~e, g. compagnon; de
Laborari, 1. bn. laboureur; de lagun-tzalle. Eta laguntzalleak MM-
labor-ari 4. M~, bere gauza ~a~M~M bialdu .MM.
Za~o~M~ 1. bn. labourage, agri- Lardiz. Et lui ayant donné (a. Abra-
culture de l'esp. labranza, même ham) des compagnons, il se mit
signification. en route avec tous ses effets.
~~oye, I. bn. comestible. Za~Mt~a~ g. ~a) Jaunari M~rt-
LABOBABI, V. laboratu. ~tMo~m e~eœ~e~ M~Myo~mt abere
LABORE, v. laboratu. garbielatik, iru pareatu d&~t, eta
Laborri, g. tremblement. bat bakarra edo ~M~a~a. Lard.
Labur, g. b. 1. bn. court. Bi- Et il offrit en sacrifice au Seigneur,
s~~ labur onetan, g. dans cette d'entre les bêtes pures, trois fois
courte vie. Au fig. en lab. emporté, une paire, et un à un. (?)
prompt.Gizonlaburra,homme colère. Z<MM~ ~«~~Ot, g. b. 1. ac-
Laburtu, ~s~~ze~, g. b. 1. bn. compagner, aider.
abréger, raccourcir. Z< egin, g. b. 1. syn. de
Laburtasun, 1. brièveté; de labur- /MM~<.
~«M. Lagundu, laguntze, v.
Laguntasun, v. lagun. M<M, g. De l'esp. laxar, laisser;
Laguntza, laguntzaka, v. ou encore de l'an. esp. lexar avec
lagun. transposition des voyelles..Ts~ot-
Laguntzalle, v. ~!<m. kuak laketu deutsa. Moguel. Dieu
Lagunza, v. J~Kw. le laissa.
Lahar, v.lar. Lakha, lakhatu, bu. action
LAiDo, 1. bn. déshonneur; igno- du meunier qui prend en nature
minie, outrage, du prov. laid, ou son droit pour la mouture. Sala-
plutôt de fane. esp. laido; fr. berry. V. aussi Ma.
laid. Lakhanna, bn. (un = n). Se-
Lainotsu, b. –? lon M. Salaberry: ,,mojceau ne
Laka, 1, M~,bu. picotin. se dit que des morceaux extraits
Selon M. Salaberry une mesure du lin, de la laiue, des cheveux,
qui correspond au quart d'un dé- du crin." Alors plutôt "touffe:'
calitre. Lino M~M, touffe de lin. ~o
Laket, laketu, laketzen, 1. ~A~ama, touffe, mêche, de cheveu.
bn. se plaire. Laketzen M~A~M~, Lakio, sac à mettre la pitance
je me plais ici, 1. Laket ~w~, j'en du berger. Mot d'O. selon P.
suis content; syn. de atsegin F~. P. LAKRIO, bn. noeud coulant. Le
Laket MM, 1. licu de plaisir. groupe kr n'est pas basque.
P. Laket paraît être un nom, soit Lambide, v. &!M.
aubst. soit adj. M. Salaberry dit LAMBRO, g. b. lambo, lanho.
1.

,,se plaisant dans tel ou tel en- P. En g. et b. brouillard, brouée.


droit," ainsi un adjectif: content, En 1. obscurité, nuage. Peut être
comme dans l'exemple de P. Mais le mot brouée accompagné de l'ar-
la forme de M~ est très inusitée. ticle la brouée. L'introduction
Bien que P. ne coupe jamais les de M reste sans explication pour
adj. verbaux aussi arbitrairement le moment. L'origine de brouea
que M. Salaberry (c'est peut-être est inconnue, v. Littré D. Comp.
un usage admis) il est probable lano, 1.
que laket, M~M, est un adj. verb. Lamitia, 1. friand. P.
comme A<!M<, ~~M, (syncope de Lamparoinak, Selon P. dans
AaN:af~M, kandi-tu), ~K<A, lanthu, les dialectes basq. fr. farcin, et en
auquel lede la terminaison se Espagne: écrouelles.
trouve collé et fait croire qu'il Lamphux, bn. emoussé.
appartient au thème. Laket est Lan, g. b. 1. bu. travail.
donc pour laketu qui sera lake-tu, Zam ~m, g. 1. travailler.
bien que lake ne se trouve pas -Sa~M, landutzen, g. b. landu,
pour le moment. lantzen, 1. ~<A, ~ftN~M, lanlzen, bn.
L&KETu, 2. b. laisser; syn. de cultiver, travailler la terre. Dégros-
sir, équarrir, du bnis, de la pierre. langue admet ces groupes dans les
Langai, g. travail de lan-gai. mots étrangers.
Estura larri onetan, bada, langai Landara, b. landare, 1. bu. jeune
onetara bildu ziran f~C'~ ~!(- plante; sauvageon; bouture.
.MA. Lardiz. p. 135. Dans cette Landelge, bu. terre labourable
grande dotresae, donc, tous les possédée en commun.
princes qui étaient réunis pour ce Za~s~MM', outil pour travail-
travail. ler. P.
Langille,I. bu.travailleur, Landan, I. excepté. Harlaz
ouvrier; de lan-egille. landan. Excepté lui.
Z<!H~ 1. compagnon de JsM- Landara, landare, v.
kide. Landatu, v. landa.
Lanklzia (mieux langia), ~~Mj Landelge, v. landa.
bu. l'atelier; de &Kt-~t. Lander, 1. pauvre.
ZaM~ v. ci-dessus. Landu, landutze, v. lan.
Lambide, g. travail, action; de Langai, v. lan.
lan-bide. ~<&:Me~' lambide gaizto ar- Langile, langille,
v.
tatik garbitu nayez. Lardiz. Adam Lanhabeza, v. lan.
voulant se justifier de cette mau- Lanho, lanhostatu, v. lano.
vaise action. 2/<M~M& o?:e~M oye:<a Lankhia, v.
amar urte igaro ~'<M2~œ. Lardiz. Lankide, v.
Trente années se passèrent dans Lano, 1. g. &H:~o,1. bn. brouil-
ce travail. lard, vapeur, nuage. P. traduit
Lanchurda, bn. v. lano 1. &MM! et &M~tM par brouée; et
Landa, 1. bn. terre laboura.Me; pour lambroa il donne la variante
syu. de N:M<M', selon Sal. et de elge, &{~oa. Est-ce que lambro serait
soûl. selon P. Si le mot français le même mot que &atAo?
lande n'indiquait pas un terrain Z<!KcAt«'t& 1. verglas, gelée blan-
très aride, on pourrait croire que che. En bn. bourrasque mélée de
lande viut de &HM& Lande, selon neige et de pluie. De &!mo-<:A~<&t/
M. Littré, est d'origine allemande; le brouillard est blanc.
selon M. Diez, d'origine bretonne; Zam~j bn terme de blan-
ce qui revient à dire qu'elle est chisseur se dit de l'humidité qui
incertaine. fait des taches sur la toile que l'on
Z<M!<& landatzen, 1. bn. planter. blanchit; de &M!~o-s-<.
On serait tenté de croire que &:m- LANO &. g. t. lanno, (nn = n)
datu vient de planter, après la chute bu. Eu g. paisible. Gizon lanua,
de p pour éviter le groupe pL homme paisible. Ea 1. uni, planier,
Mais nous avons vu autre part comme dit P. Bide lanoa, chemin
(v. l'introd. et la lettre J) que la planier. En bn. franc, sincère. De
l'esp. Mano. Le son mouillé des II permutation de et n, comp. nar-
esp. a passé en bu. sur l'n. ru == ~f?'M; M~M == M~e ~MM~O ==
ZfHMjK, 1. bn. rondement, fran- MM~O.
chement. Lar, 2. Dans les mots composés
LANOEI, V. lano 2. est la contraction de larre.
Lantesa, andeja, g. Ces deux LARANJA, 1. orange; de l'esp.
noms sont en usage à Zarauz pour naranja La mutation de n on Z
un poisson qu'on nomme en esp. s'était déjà, faite dans les langues
reche. romanes; le port. a laranja. L'esp.
Lanth, lanthu, v. lan. dérive de l'arabe narandj v. Dozy,
Lanthei, v. &M. Gloss. Comp. cependant lar pour
Lantzadera, bn. navette. la permutation de et n.
Lantze, v. lan. Laratza, crémaillère.
LANTER, bn. danger. Lar-azken, automne, P. i. a.
Lapa, g. b.1. coquillage. Espèce Lardai, bn. timon de voiture.
d'huitre. –
1. lie, marc de pomme Larde, 1. craintif. Larde naiz,
ou de raisin. j'ai peur.
Lapasta, I. tourné, ~en parlant Larderia, 1. appréhension; de
du lait. ~r~e-e/M.
Laphitz, v. Larderiatu, bn. menacer, inspirer
Lapiko, g. b. pot dans lequel de la crainte.
on fait le potage; syn. du <!<pM Larderia, larderiatu,
ou e& lab.
Lapitz, 1. ~~?, bn. lieu pier-
& LARGA, LARGATU, LAE~ATZEN~ g.
v.

reux. P. Roc au niveau de la terre, 1.bn. laisser, laisser libre, de l'esp.


da la rivière. Sal. ou du prov. largar, lâcher, v. L. R.
Lapur, g- b. voleur. Larme, v. &MTM.
Lapurtu, lapurtzen, g. b. voler. Laroloa, v. larre.
Lapurreta, g. b. vol. La termi- Larrain, 1. plaine, vallée.
Lar-
naison est obscure. 7' b. l'endroit où l'on bat le
Zs~Mf~~M, g. ~)MMWy<C~!t, b. blé.
vol, volerie; de lapur-eria. Larran, v. larrain.
Lapurreta, v. ~Mf. Larre, g. b. pâturage dans la
Lapurreria, lapurrerija- montagne. 1. bn. pâturage non
chu, v. ~s< cultivé.
Lapurta. Le Labourd. Za~M?'- Lar-aranza e~~M, 1. aubépine.
taara, labourdin; de /sy~-&tM'a. P. Ce sera l'aubépine blanche.
Lapurtu, lapurtze, v. ~K~. Z~y.o~, 1. aubépine. P.
Lar, 1. g. &<M-, 1. bn. nahar, Larre c~ofM, 1. alouette. P. En
bn. ronce, rosier sauvage. Pour 1~ bise. scarabée.
Larregizon, L homme champêtre. 7/<MT?t~, larrutzen,1. bn. écorcher.
Larrepothe, 1. chèvre des champs; Larru apaintzaille, 1. corroyeur.
cigale, sauterelle. Nous ignorons Apaintzaille, de apain-tzalle.
comment ce mot e~t composé. La Larrutu, larrutze, v. larru.
terminaison est peut être pour Larumbata, g. 1. bn. samedi.
~o&°. ~po, <!po<e est employé dans Selon Astarloa (Apol. p. 327) larum-
des acceptions très-dinérentes. ~o ~s<s est pour JsM~m bata, "une
chez P. signifie: crapaud, verrat; des quatre," époques lunaires. Il
apo belatza, butor (oiseau); litt. est vrai qu'on ne fait pas encore
crapaud noir. trop violence au mot en l'écrivant
Larresu,1. feu follet. P. Larre-su. de la sorte; mais on ne peut jamais
Larrirakastun, 1. pédant de vil- se fier aux étymologies de ces
lage de &MVf-M'<6&M~. auteurs qui arrangent parfois les
Larregizon, v. ~~e. mots pour leur faire dire ce qu'ils
Larrepothe, v. larre. veulent.
Larresu, v. larre. Lasa, 1. poutre.
Larri, g. b. 1. bn. grand, gros, LASAi, g. ~c~o, 1. mou, lâche;
épais. ~K~~aMM~ erri larrietan. de l'esp. laso..B<~M bere astura
Lettre de Larr. à Mendiburu. Dans lasai ~MM&M/ Mais à cause
le grand pays basque. Diru &M, de ses moeurs relâchées.
grosse pièce de monnaie. g. 1. Laze, bn. lâche, qui ne serre
enrayé, angoissé. Larririk Ma~o nola point.
eginen dudan. Je suis effrayé com- Lazo, &K:Ao, bn. négligent.
ment je ferai. P. Zac~o~M, bn. négligence; de
Laaregi, b. trop; syn. de~ lacho-keria.
~K ~«.<K< dator lurreko ta gor- Lazoki, bn. adv. ~e~o~o, adv.
~M~&) ~M~M laarregi begiratu. diminutif.
Moguel. Tout ceci vient de trop Lazatu, lackotu, bn. négliger.
considérer les choses de la terre Lasaroa, g. b. 1. le dimanche
et du corps. De larri-egi. de la passion.
Larritu, larritzen, g. 1. s'affliger; Lastan, 1. maitresse ou serviteur
s'effrayer. (amant?) en fait d'amour. P. En
Larritu, larritze, v. larri. g. ~M<~ ou ~t~<!M, baiser, subst.
Larru, g. 1. bn. narru, b. peau, Laste, v. latz.
cuir. Pour la permutation de et Laster, 1. bn. course; g.
n, v. lar. Esku larruak, gants. P. b. 1. bn. vite, promptement. Aka-
Larme, g. peau, épiderme; de lik lasterrena, le plus vite possible.
larru-me. Lasterka, g. b. 1. bn. Mah&te;
Larru ou narru-gorri, g. b. nu. de laster-ka.
Comp. billusgorri. Lasterkari, bn. coureur; de laster-
~K-! pour ~!M, v. ari 4. K pour Lau, g. b. laur, bn. quatre.
1.
~,v.Esaat,Ch. II. et l'introduc- Zf:M ou laurgarren, quatrième.
tion, p. 8. Laurden, g. 1. bn. laurren, b.
Lasterka, v. laster. quart. Probablement le génitif de
Lasterkari, v. laster. laur, et le d pour r, comp. egun-
LASTiMA, g. b. bn. douleur, re- <&MO. Ce génitif exprime ici
un
gret. En g. et b lastima est em- superlatif; les nombres ordinaux
ployé comme l'esp. lastima. Las- dans plusieurs langues, sont rendus
/M<: da, g. b. c'est dommage; esp. par un superlatif (v. atzen, MgH,
lastima es. garren). Le mot qui indique la
Lasto, g. 1. bn. paille. fraction d'un nombre n'est pas
Latch, 1. v. toujours distinct du nombre ordi-
Latch, 2. bn. plante toujours nal ainsi "cinquième" exprime les
verte, à épines, qui croit au milieu deux la forme d'un superlatif peut
des rochers. De latz? donc avoir servi à exprimer l'un
Latste, latstu, v. latz. et l'autre.
LatZ, g. b. 1. bn. âpre, aigre, LaurdeneZo ~MM, novre quarte. P.
acerbe, rude (pas lisse). Laur mugak, les quatre temps.
-Z~eA, bn. diminutif de latz. Laugarren, v. lau.
Latztasun, b. apreté; de latz- Laur, laurden, v. ~?<.
~!NM. Laurgarren, v. lau.
Latzdura, bn. apreté au toucher, LAUSENGATn, 1. bn. flatter; du
peur légère; de latz-dura. prov. lauzengar, natter; v. L. R.

& Za~~a~M, bu. ~~<M, &!<~œ ou


1. s'effrayer, se hérisser. P.
Buruko illeak lat1ten zait. Les che-
Lauso,g.bn. myope–I. louche,
de l'auc. esp. lusco ? P. fait suivre
comme syn. o&7~s, nord-est. Comme
veux de la tête (me) se hérissent. le nord est indique par gauche et
P. Peut-être avons nous ici la non pas par louche (v. ezker et
signification primitive de latz, c. a. M~a), il faut que les idées de
d. droit, debout, et au figuré: louche et de gauche se soient telle-
rude, âpre, etc. ~w~oaA lasten ment identifiées que lauso, louche,
du buruko illeak. Le blasphème fait qui n'a jamais signifie gauche, ait
hérisser les cheveux. Z<M~M naiz. été employé pour indiquer nord-est.
Je me suis effrayé. Larr. s'en sert au figuré pour aveugle-
Latzgarri, bn. effrayant; de latz- ment v. l'ex. s. v. ~M/am~M~.
garri. Lautu, lautzen, g. aplanir.
Latzdura, v. latz. IjAuzA,LEnzA,b;t.lavasse, pierre
Latzgarri, v. latz. platte. Du prov. lausa, roche.
Latztasun, v. Laya, 1. g. b. instrument ara-
Latztatu, v. latz. toire, espèce de bèche à deux dents
de là le verbe layatu, et le subst. Legez, b. comme; de lege-z;comme.
layari (laya-ari 4), celui qui fait arauz, selon, de arau-z. Legez est
ce travail. quelquefois contracté en lez.
Laya, 2.1. bn. branche de vigne. Legez, v. lege.
Laxa, laxatu, bu. frapper le Legor, v. leor.
linge contre une planche ou une Legun, v. leun.
pierre pour le blanchir. Legundu, leguntze, v. U%n.
Laxalaarri, bn. pierre ou planche Lehembizi, v. le».
destinée à cet usage, v. laxa. De Lehen, v. len.
laxa-harri. Lehenago, v. len.
Larari, bu. laveuse de lara-arii. Lehenbizi, lehenbiziko, v.
Laxaharri, v. laxa. len.
Laxari, v. laxa. Lehenbizian, v. len.
Laxun, bu. chaux. Lehenbizirik, lehenbiziko-
LAZA, LAZATU, V. lasai. rik, v. len.
Lazakeria, v. lasai. Lehendanik, v. len.
Lazo, 1. g. b. piège; esp. lazo. Lehenik, v. len.
LAZO, 2. v. lasai. Lehenkusina, v. gusu.
Laztan, v. lastan. Leher, 1. pin. V. aussi 1er.
Lazun, g. muble. A St. Sébas- Lehergarri, v. ler.
tien on dit Jcorhoi. Lehertu, lehertze, v. 1er.
Le. Suffixe, syncope de zale ou Lehia, v. leya.
gale. Lehiatuki, v. leya.
LEBROSTA, bn. levraut. Du fr. Lehoin, 1. bn. lion.
levraut avec mutation dev en b; Leiho, v. leyo.
v. legami. Leihor, v. leor.
Legami, g. lemami, 1. levain; du Leihotcho, v. leyo.
prov. levam. Pour la mutation de Leinhuru, 1. rayon. De tenu,
v en m, comp mendekatu de vin- ligne?P
dicare, mentura de ventura, magina LraNtr, V. lénu.
de vagina, eic. Pour celle de v eu LEI, LEITU, LEITZEN, 1. bn. lire.
g: maittegatu. Comme b est v, on Du prov. legir. Pour la chute de
=
pourrait citer les exemples de per- g, comp. ein egin leun legun =
mutation deà et g iiabusi Ma irazi = iragazi.
=
gusi; barbant zn = garbantzu, etc. Leize, g. leze, 1. leiz, b. abîme,
Legar, g. 1. bn. gravier. antre, caverne. Ilortalotzat hasitzen
Legatz, g. b. 1. merlus, mer- egitetik molderik gabeko leze ilhun
luche esp. merluza. bat bezala. Larregui. Pour cela
Lege, g. 1. bn. loi. De l'esp. ley. ayant commencé sans aucune forme,
G pour y, comp. bago de haya. comme un abîme obscur.
Leka, g. b. bourgeon. bu. vient du basque. M. Mahn (Etym.
gousse, de fève, etc. Unt. p. 58) trouve l'explication de
Lekariyaa, g. syn. de irrinzi. ce mot dans une ancienne poésie,
Lekat, 1. sauf, hormis; syn. de (publiée par Humboldt, Bericht.
landan. Le t final de lekat, appar- und Zuzâtze, p. 86) dans laquelle
tiendra comme le t dans laket, à un certain Lelo (le mari), est tué
la terminaison. par Tota (la femme) et son amant
Lekatu, lekatzen, excepter. Nihor Zara. Les meurtriers furent bannis
lekatu #a&e, sans en excepter aucun. et le peuple ordonna qu'au com-
Le nom verb. est donc leka mais mencement de chaque poésie ou
jusqu'à présent nous ne l'avons de chaque chanson, le nom de Lelo
pas trouvé. Il paraîtrait que lek serait mentionné. De là le lab.
ou leka signifie «hors" ou "dehors," "refrain;" mais aussi, puisque ce
ce mot se retrouve dans lekora, nom a été répété si souvent, l'ac-
que P. traduit par: hors, excepté, ception de insipide, stupide. Hum-

0.
hormis. Lelcat, lekora, landan sont boldt cite un dicton basque: beliko
synonymes. Handik lekora, hors de leloa, éternel lelo. Geroa alferra-
là, après cela. Jainkoaz lekora eztut rem leloa. A demain est du fainéant
zu hezain maiterik. Après Dieu je le refrain. Prov. 189.
n'aime personne autant que vous. Lelikota, lerikota, 1. pois
Zutaz lekorean. Hormis chez vous. chiche.
Lekorean etzatea. Coucher dehors. Lelo, v. lela.
LEKUA, 1. lieue; du prov. legua; Lema, g. 1. gouvernail.
v. L. R. Lemari, lemazain, g. lemako, 1.
Leku, g. b. bn. lekhu, bn. lieu, timonier; de lema-ari4; lema-zam
endroit; comp. prov, loc, luec; et et ko.
l'esp. luego. La ressemblance avec Lemako, v. lema.
le lat. locus est plus grande, mais Lemami, v. legami.
en général il est bien rare que le Lemari, v. lema.
basque emprunte directement au Lemazain, v. lema.
latin; et puis ce qui semble déci- Lembaitlen, v. len.
der la question c'est le s final de Lembizi, lembiziko, v. len.
locus, qui se serait conservé. Len, g. b. lehen, bn. En g.
1.
Bera ethorteco cen hiri eta leku et b. avant. En1. et bn. avant,
gucielara. Luc. X. 1. Test. Koch. premier. La forme de ce mot nous
Dans toutes les villes et tous les avait induit à dire (s. v. garren)
lieux où il devait aller. que c'est un superlatif. Nous croyons
Lekora, v. lekat. cependant plutôt que len est le
Lela, loloa, g. insipide, stu- thème, avec la signification de
pide. Lelo, 1. refrain, esp. lelo, qui ,,avant" ou peut-être plus correcte-
ment, de ,,tôt," puisque avant ex- nonymes; alors comme enall.vor-
prime déjà un comparatif. Le com- dere, qui est un comparatif et qui
paratif de len est lenago, plus tût= signifie le premier, celui de devant.
avant; le superlatif (c. à. d. le géni- Lenagoko, g. lehe-nagoko, 1. bn.
tif) est lenen, que l'on ne retrouve d'auparavant; de lenago-ko. Lena--
qu'avec le suffixe go, qui en fait un goko aldarean Jaunari ofendra ber,
adjectiflenengo, le premier= le plus riak egin ziozkan. Lardiz. Il fit de
tôt. Il est encore possible que ce nouvelles offrandes à Dieu sur l'au-
lenen, soit une variante de lehen, tel d'autrefois. LehenagoJcophilosopho
à cause de la permutation deh et batzuek erran zuten. Ax. p. 33. a.
n, v. Mo, et dans ce cas lehen éd. Plusieurs philosophes d'autre-
serait un superlatif; mais il ne serait fois ont dit.
pas prudent d'en tirer une conclu- Lenengo, g. lelengo, teleengo, b.
sion définitive, puisqu'à en juger premier. Lenengo irakar4-aya, le
par quelques dérivés, len indique- premierchapitre. De lenen-go. Lenen,
rait déjà par lui-même, un com- gén. de Zen; v. len. Pour la mu-
=
paratif, p. ex lengo, lehengo, d'autre- tation de n en l, v. narru larru;
fois litt. de avant ou faudrait-il nahar = lahar untze =ultze. Ar-
voir dans lengo la forme syncopée gatih Ahrani aimbeste espa agertu
de lenago, lehenago? Hura deuçat ziozkan, Sarai emaztea zuela, lenen-
lehen iayon anhïtz anayeren artean. gotik esan etziolako. Lardiz. Pour
Boni. VIII. 28. Test. Roch. Afin cela la plainte parut claire à Abra-
qu'il soit le premier-né entre plu- ham d'autant que Sara était sa
sieurs frères. Baio len ou lenago, femme, ce qu'il n'avait pas dit
g. baino lehen, 1. avant que, plu- auparavant. En all. zuvor; holl.
tôt que. van te voren.
Lengo, g. leengo, b. lehengo, lehe- Lembizi, lembiziko, lendabizi, len-
neko, 1. (ko pour go avec e de liaison dabiziko, g. lehonhizi, lehenbiziko, 1.
puisquek ne peut suivre v. Es- bn. premier. Pour expliquer ce mot
sai, Ch. II.). D'auparavant, d'autre- composé nous n'avons rien à offrir
fois de len-go, de avant. V. len. qu'une hypothèse peut-être risquée.
Agar itzuli zan eta lengo arrokeriah Lembizi pourrait être pour len-iiz
utzita. Lardiz. Agar revint ayant (qu'il) soit devant; auquel est suf-
laissé son orgueil d'autrefois. Et- fixé le i qui forme les adj. verbaux,
zara lehenekoa. Vous n'êtes pas celui lembizi, qui a formé plus tard la
d'autrefois. phrase lembizi da, il est celui de
Lenago, g. leenago, b. lehenago, devant; cette locution peut avoir
1.bn. auparavant, avant, plus tôt; été intervertie et avoir donné len-
de lena-go, comparatif de len. Chez dabizi. Toutes ces forrae3 diffé-
Larramendi len et lenago sont sy- rentes pour exprimer «premier"
semblent indiquer que le besoin Lendabizi, lendabiziko, v.
s'est fait sentir de renforcer la len.
signification primitive. Lehen{=^len), Lendanik, v. len.
lenengo, lembizi, lembiziko, premier, Lenen, v. len.
paraissent être parfaitement syno- Lenendu, v. len.
nymes. Lembiziko odol-ùnrtze Lenengo, v. Un.
au egin. Lard. La première effusion Lenenkiro, v. len.
do sang (meurtre) étant faite. Lem- Lenentze, v. len.
lizikogizonak.Les premiers hommes. Lengusu, v. gusu.
Lehenbizian,l.au commencement; Lehargi, v. Un.
de lehenbizia-n. i Lenu, g. Uinu, 1. lignage.
Lehenik, 1. bn. premièrement; de Leor, g lior, b. leihor, 1. bn.
leken-ik. Eta hain da zuhur lehenïk Dans les dialogues publiés par le
hozitu behar duen luntlik kasten Poe Bonaparte se trouve legor, g.
baitzaika bihiari. Ax. p. 36. a. éd. En g. et b. sec. En 1. et bu. terre,
16. n. éd. Et elle (fourmi) est si terre ferme, par oppositionà mer.
économe qu'elle commence à enta- Il semblerait que leora tlû d'abord
mer le grain par le bout qui doit signifier sec et puis terre le sec,
germer le premier. leïhorra. Gor ou kor, dans le sens
Lehenbizirïk, lehenbizïkonk, 1. syn. de sec se retrouve dans elkor, agor,
de leltenik. La terminaison est ik idor; cette ressemblance ne sera
avec r cuph. pas fortuite. Il est probable que
lendanik, g. lehendaniJc, bn. an- legor est le même mot que elkor
térieurement de len danik. avec méthathèse de e. Le d de idor
LembaitUn, aussi séparé len-bait- peut être pour g,- comp. iida = liga
ltsasoz edo
len, g. d'autant plus vite. La con- dupela = gnpela, etc.
struction de la phrase est peut-être leihorrez, 1. par mer ou par terre.
imitée de l'espagnol: antes con antes. Leorlu, Uortzen, g. sécher.
Dirudienez mundua berriro gendez Leorpe, g. cabane pour le bétail;
lembaitlen betetzeagatik. Lard. Ap- de leor-pe.
paremment pour remplir d'autant Leorpe, v. leor.
plus vite le monde d'hommes. Leortu, leortze, v. leor.
Lehen bai lehen, leken baino lehen, Lepazur, v. lepo.
1. tout au plustôt. P. Lepho, v. lepo.
Lenendu, lenenUen, g. précéder. Lepo, g. 1. lepho, bn.cou. Iba-
Lengusu, v. gusu. netaren lephoan harrabots bat agertzen
Leuargi, g. noblesse. du. Chant d'Altabiscar. Au col d'Iba-
Lenago, v. len. gneta un bruit se fait entendre.
Lehargi, v. len. lepazur, b. nuque du cou; de
Lenbaitlen, v. len. lepo-azur.
Lepa chertoa, 1. syn. de lepazur. Letain, v. letagin.
Ler, g. leher, 1. bn. Ce radical Lethagin, v. letagin.
ue se retrouve que dans les noms Leun, g. 1. legun,1. bu. glissant,
verbaux lerregin ou lertu, lertzen, doux. Esku legunak, mains douces.
g. leher, lehertu, lekertzen. 1. bu. P. Bide leguna. Chemin glissant.
crever, écraser. Emakumeak burua Legundu, leguntzen, 1. glisser; –
lertuhoziola, g. Que la femme lui bn. rendre lisse, polir.
(au serpent) écrasera la tête. Isiz Leuza, v. lauza.
leher egitea. Crever de dépit. P. Lexon, v. lersun.
Leher dezagiztda. Qu'il te fasse Leya, g. lia, b. leMa, 1. bn.
crever, puisses tu crever. P. En g. et b. émulation, ardeur. En
Lehergarri, bn. capable de faire 1. et bn. hâte, empressement. Lia

crever (de rire) de leher garri. ez dauka. Il n'a pas de zèle, d'ar-
Lerde, g. bave. deur. Leya du nom vcrb leyatu,
Lerden, 1. bu. droit de corps; comme ahar de aliariv,? et leyatu
élancé, svelte; syn. selon P. de peut-être de len, premier. Le n
lindo, lirain. Gizon ederra, llndoa, de len paraît se perdro dans quel-
chnia. P. ques composés. Nous ignorons si
Lerdo, 1. vers de terre, achée; les mots suivants sont en usage,
vieux mot pour appât pour la pêche mais Larrameudi cite: lehin, premier-
à la ligne. né leizatia, primitif. Dans lelin,
Lerin, bn. très-mûr. il est vrai, le « devait tomber à
Lerindu, mûrir. cause du h, v. Essai, Ch. II. (cepen-
Lerra, lerratu. lerratzen, dant il y a des exceptions comme
1. bu. glisser; syn. de legundu. à toutes règles, p. tsxjaitiko). Mais
Lerzo, 1. bn. trace de malpro- dans leizalia, le n aurait pu rester;
preté, d'un liquide sur un vase, etc. il a donc été élidé sans nécessité,
Lerratze, v. lerra. ce qui peut avoir été le cas pour
Lerro, g. 1. bn. rang, rangée, leialu, leyatu qui serait alors pour
ligue; syn. en bn. de herrola. lenatn, (qui n'existe pas) et qui
Lerroan doaz. Ils vont en rang. P. rendrait bien l'idée de s'efforcer,
Lerrol-a, 1. par ligne; de lerro-ka. se hâter; c. a. d. être le premier.
Lersun, 1. lexm, bu. grue. Lehia handiak hahiilzetan. laite da-
Lertsun, g. aulne. karke. La trop grande diligence
Lertu, lertze, v. ler. est souvent nuisible. P.
Lerzo, v. lerra. Leyatu, leyatzen, g. s'efforcer.
Lesuin, v. pesuin. LeMain, lehiatzen, 1. bn. se hâter,
Letagin, g. lethagin, 1. letain, s'empresser. Argatik elizako guraso
bn. dent canine; de let-agin, 2. santuak beti leyatu izan dira. Pour
mais qu'est-ce que let? ccla les saints pères de l'église se
sont toujours efforcés. Alferrik khi- Lin, 1. bu. fleur de lis; prov. lili.
atzen zara. Vous vous hâtez en vain. Lilluratu, lilluratzen, g. 1.
LehiatuM, 1. bn. promptement. Larramendi écrit llillvratu. Les 11
Zaccheo haitsa lehiatuki. Luc, XIX. esp.=l mouillé ou glital. Eblouir,
5. Test. Roch. Zacchée descends enjôler. L'orthographe de Larr.,
promptement. avec le l mouillé initial, indique
Létal, g. 1. fidèle, loyal. peut-être qu'il y a ici métathèse
Leyatu, v. leya. de i, illuratu; comme llobia =
il-
Leyatze, v. leya. loba. Illuratu pourrait être pour
Leyo, g. leiho, 1. bn. fenêtre. illun-ra-tu, puis que r ne peut suivre
=
Leihotcko, 1. petite fenêtre tch n; v. Essai, Ch. II. Ou faudrait-
che diminutif. il rattacher lilluratu à lili. En holl.
liez, v. legez. nous avons verbloemen, déguiser,
Leze, v. leize. pallier; de bloem, fleur.
LIBRATU, LIBKATZEN, g. 1. bn. Lilluramendu, g. illusion, séduc-
délivrer; de l'esp. librar. tion. Ta ayenatzen dituzula guzien
Liburu, g. b. 1. bn. livre; de lausoak ta Uillutamenduak. Lettre
l'esp. libro. de Larr.à Mendiburu. Et que vous
JÀburugille, g. 1. liburu saltzalle,fassiez disparaître l'aveuglement et
g. libraire. La terminaison lab. gïlle les illusions, les erreurs, de tous.
de egin-le. Limar, lipar, limber, 1.
Lichter, bn. un peu de; syn. échantillon.
de pilika. Limber, v. limar.
LIGA, 1. bn. lie. Probablement Limburdika, 1. écorniflerie.
du fr. lie, dont l'origine est cepen- P. Comp. limuri.
dant inconnue. Scheler indique le Limburdikaria, 1. écornifleur. P.
lat. lix, cendre d'où, une forme De limburdika-ari 4.
rustique liqua, lica et de là le fr. IAmburdïkaH, 1. P. écornifler.
lie; v. Littré, D. Arno ligatu da, Limburdikeria, limburdi-
le vin est à la lie. P. katu, v. limburdilca.
Lmo, 1. bn. lino, 1. lin de l'esp. Limburi, v. Mmuri.
lino. Pour la mutation de n en h, Limburtu, limburtze, v.
comp. ohor do honor; ahate de ana- limuri.
de dokan, de donum. Limikari, v. mïllukatv..
LIKA, g. glu; de l'esp. liga. Limikatu, v. millkkatu.
Likhitz, v. Kkitz. Limosna, 1. bn. aumône; de l'esp.
Likitz, g. 1. likkitz, bn. sale. limosna.
Likitzkeria, g. 1. saleté; de likitz- Limuri, g. limburi, 1. glissant,
keria. lubrique syn. de faut. Le
t paraît
Likitzkeria, v. Kkits. être épenthétique.
Limurtu, g. HmBwtu, limburtzen, Liskargille, v. liskar.
1. glisser, pencher. Liskartia, v. liskar.
LiNAi, g. quenouille. Probable- Liskartu, liskartze, v. liskar.
ment de l'esp. lino et de gai, dans Listafin, v. listor.
le sens de «chose destinée à." Listertasun, v. Uxturtzea.
Linai eslalkia, g. le petit cha- Listor, g. lixtor, 1. listafin, 1.

peau qui tient le lin sur la que- guêpe. Lixtor, 1. frelon, bourdon.
nouille. Liicherreka, 1. lèche-frite.
Lindo, 1. bn. En 1. syn. de ler- LITCHUA, 1. laitue.
den. En bn. propre, sans tache; Litz, 1. lix, bn. En 1. frange.
de l'esp. lindo, beau, joli. En bu. éraillure, effilure.
Lino, v. liho. Lix, lixtu, bn. s'érailler.
Linna, bn. traineau. M. Sal. Lix, v. litz.
écrit deux n pour n; ainsi hna. Lixa, liza,1. squale, chien de
Est-ce de ligne que dérive linna? mer; de l'esp. lija, anc. orth. lixa.
Comp. trainée pour lignée, rangée. Lixlarru, 1. la peau du chien de
Lipia, espèce de poisson; ar- mer, qui sert à polir le bois.
raignée. Mot d'O. selon P. Lixlarru, v. lixa.
Lipu, bn. arraignée. Comp. lipia. Lixter, v. Uxturtzea.
Lirain, v. ikA. Lixtur, v. lixturtzea.
Liraû, g. lirain, 1. droit. Selon Lixturtzea, 1. lixtertzea. 0.
P. syn. de lerden. Peut-être une selon P. incliner, pencher. Du
variante de lerden; pour la chute subst. lixtur, penchant, que P. cite,
du d, comp. èaut=6adut, beratzi = mais ne traduit pas? Lixturtzea
=
bederatzi, ausi adausi; etc.
Liska, bn. petite mare, marécage.
norbaitgana. Avoir inclination pour
quelqu'un. P.
Liskar, 1. querelle. Li8karrean Lixtertasun,oulistertasun, comme
ahoari brida. En débats mets-toi O. corrige ce mot dans le Ms. de
un frein. P. P. Appétit de quelque friandise.
Luhartv,, liskartzen, 1. se que- Est-ce que litz, listor et liatertzea
reller. aurait une même origine? En all.
Liskargille, 1. querelleur, subst. anhànglich, de anhangen, "pendre
De liskar-egille. à," est employé au figuré pour
IÀskardura, li&kartia, 1. querel- "aimant enclin à se suspendre à,"
leur, selon P. Il semble que c'est L'idée de "pendre à" se retrouve
une erreur; ce sont des substan- dans frange, liiz. L'ail, a: anhangsel,
tifs. Liskar-dura; et liskarte, subst. ,,supplément." Enfin listor, abeille,
verb.; avec l'article liskartia; (le) peut-être à cause du miel qui est
=
quereller querelle. gluant.
Liskardura, v. liskar. Liza, v. lixa.
Lizar, g. frêne. L'arbre vé-
1. LoblO, 1. parc pour le bétail;
néré des Basques. devant de maison où l'on étend la
Lizun, g. moisi. litière pour faire du fumier.
Llilluramendu, v. Utturatu. Lodi, g. b. 1. épais.
Llilluratu, v. lilluratu. Loditasun, b. embonpoint; de
Llobia, v. illoba. lodi-tasun.
Lo, g. b. 1.bu. sommeil. Au Loditu, loditzen, 1. grossir.
plur. loalc, g. 1. les tempes; comme Loditasun, v. lodi.
en ail. et en lioll. Loditu, loditze, v. lodi.
Lo egin, g. 1. dormir. Lo egiten Logale, v. lo.
du, il dort. P. construit 10 avec Logure, v. lo.
etzan. Lo bethean datza, il est en Loharda, 1. membre.
profond sommeil litt. il est couché Lohi, v. loi.
en plein sommeil. On dit de nos Lohia, soûl, selon P. Corps.
jours: lo ielkia dago (de egon). P. Lo/tia saindua. Le saint corps.
par contre écrit: lotan dago. Nous Lohikeria, v. loi.
disons la même chose en holl. Het Lohilla, v. lo.
kind is in slaap, l'enfant est en Loi, g. b. lohi, 1. bn. boue.
sommeil. Loiieria, g. b. loMJieria, 1. bn.
Lovorro, g. cauchemar; de lo-zorro. souillure; de loi-keria.
Logale, g. 1. bn. envie de dor- Lohllsu, 1. boueux; de lo/n-tsu.
mir de lo-gale. Loitu, loitzen, g. lohitu, lohiizen,
Logure, g. syn. de logale de 1. souiller.
lo-gure. Loikeria, v. loi.
Lotia, g. 1. dormeur. Loitu, loitze, v. loi.
Lokuma, 1. assoupissement. P. Lokarta, lokartze, v. lo.
De lo-hume? Lokatsa, b. fange. Probable-
Lohilla, 1. le mois de Janvier; ment de loi-aisa pour haisa, dont
de lo-hilla, mois de sommeil (hiver). le k est devenu h, v. Essai, Ch. II
Lokarlu, lokarlzen, 1. lokàariu, bn. et l'introd. p. 8.
s'endormir; de lo-hartu;pour A, Lokharri, v. lot.
v. Essai, Ch. II. Leh dans le bn. Lokhartu, v. lo,
est de trop, le k ayant pris sa place. Lokume, v. lo.
Concientcia da behin ère lohakarlzen Lollo, g. ivraie.
ezlen zerbitzari. Ax. 426. a. éd. 324 Lolo. Ce mot se trouve chez
n. éd. La conscience est un servi- Axular, p. 275. a. éd. 101. n. éd.
teur qui ne s'endort jamais. P. n'en donne pas la traduction.
Les verbes composés, sont toujours V. l'exemple s. v. malôa.
formés du thème (ici lo), et non pas Lor, g. grosse poutre; tronc
du nom avec l'article (loha). d'arbre coupé.
Lora, v. lore. la Rochelle en dial. bn.). Bien que
Lorategi, v. lore. le suffixe karri, gourri se trouve
Lora, g. 1. bu. lora, b. fleur; généralement sans h, M. Salaberry
de l'esp. et prov. flor. a eu raison d'écrire kharri, puisqu'il
Lorategi, g. b. jardin; de lora- écrie ekharri. L'orthographe de M.
tegi. Sal. a induit en erreur M. Vinson,
Lore, 2. bn. doux, tranquille. qui croit voir dans le h une lettre
Lokia, 1. gloire. bn. délice, produite par la rencontre det et k.
jouissance; du prov. gloria, avec (v. Revue ling. III, p. 444. note, 1).
chute du g pour éviter la rencontre Lotgaillu, bn. bandage. Gaillu
de g et 1. nous est inconnu. Comp. estekaillu.
Loriatu, 1. lorifikalu, bu. glorifier; Lotura, 1. ligature. Le suffixe ra
le lab. de loria; le bn. du prov. n'est pas clair.
glorificar. Lotazilla, b. le mois de décem-
Loeiatu, V. loria. bre. Comp. azilla, novembre.
LORIFIKATU, v. loria. Lotzekume, v. lotsa.
Lot, lotu, lotzen, g. b.1. loti, Lotgaillu, v. ht.
lolhu, bn. lier. 1. bn. saisir, Lotgarri, v. lot.
prendre (d'une plante, d'une gref- Loth, lothu, v. lot.
fe). – bn. panser une plaie. Lanari Lotia, v. lo.
lotzea, se mettre au travail. P. Zer- Lotsa, g. hise, b. lotza,1. Selon
iaiii lotzea, s'attacher à quelqu'un. O. avec lotsa. Eu g. et b. honte.
P. Eguiaz erraiten drauçuet, cer-ere En 1. peur, effroi. Lotza naiz, jai
lothuren baituçue lurrean, lothua peur.
içanen da cer-uaw. Matt. XVIII. 18. Loxeria, bn. frayeur; de lox-eria.
Test. Roch. En vérité jo vous dis Lox se retrouve dans le nom verb.
que tout ce que vous aurez lié sur Lotsatu, lotsatzen, g. b. faire et
la terre, sera lié dans le ciel. avoir honte. Sara lotsatu naiz. Sara
Lotgarri, lokarri, 1. bu. emplâtre. eut honte.
Sal. Jarretière. P. De lot-karri, et Loxa, loxatu, bn. intimider.
pour éviter la rencontre de t et k, Lotzkor, 1. peureux, craintif; de
le t a été élidé dans l'un, et k le lotz-kor.
adouci dans l'autre mot. (V. Essai, Lotsagabe, g. effronté; de lotsa-
Ch. II. bakid pour bat-kid tzako gabe.
pour izat-ko, etc.). M. Salaberry Zotsagabekeria, g. effronterie; de
écrit lokharri avec h. Plus d'une lolsagabe-keria.
fois déjà nous avons fait remarquer Lolsagarri, g. honteux; de lotaa-
cette tendance à. mettre desh dans garri.
des mots où cette lettre ne devrait Loxagarri, bu. capable d'intimi-
pas se trouver. (Comp. le Test. de dation. Sal. Alors: effrayant?p
Lotezknme, g. enfant naturel; de Lumalza, 1. oreiller.
htex pour leUez-hume. K pour h, Ltjmatza, v. luma.
v. Essai, Ch.II et l'introd. p. 8. l»umera, g. graisse de baleine.
Lotsagabe, v. lotsa. Lupia, g. espèce de poisson de
Lotsagabekeria, v. lotsa. rivière qu'on nomme à Orio, en
Lotsagarri, v. lotsa. espagnol, lubina. Comp. lipia.
Lotsatu, lotsàtze, v. lotsa. Lupua, g. 1. espèce de maladie
Lotse, v. lotsa. du bétail qui les tue de suite.
Lotskor, v, lotsa. Lur, g. 1. bn. luur b. terre.
Lotu, lotura, v. lot. Lenengoan zerua, lurra, urak, sua
Lotza, v. lotsa. eta argia egin ziluen. Dans le premier
Lotze, v. lot. (jour) il fit le ciel, la terre, les
Loxa, loxagarri, v. lotsa. eaux, le feu et la lumière.
Loxeria, v. lotsa. Lurreko, g. 1. luurrezko, b. ter-
Lozorro, v. lo. restre de lur-io, avec e de liaison
Luarraztea, v. lur. puisquek ne peut suivre r (v.
Lufa, g. demoiselle. Essai, Ch. II), et le r, puisqu'il est
Luhartza, v. lur. dur, redoublé devant la voyelle.
Luhunz, bn. lierre. Comp. m.tz. Liirreio abereak. Les animaux ter-
Luharbil, 1. motte de terre. restres ou de la terre. V. L-ur-
De lur-hila? Le b. Inur indique peut- rezko.
être une forme primitive Inhnr? Lurrezko, 1. de terre (comme zil-
LtJKADTKA, g. 1. saucisse.' Cor- laretko, d'argent); de lurrez-ko.
ruption de l'esp. longaniza? Lurrez de lur-z. Lurrezko eltzea,
LtrEDitARi, v. Itiiuru. pot de terre. P. Lurreko et lurrezko
Luktjru, 1. gain, usure; du lat. sont considérés, comme l'on voit,
luernm; avec chute de la nasale, comme des génitifs du nom plutôt
v. arrai, 2. que comme des adjectifs; Fadj. suit;
Lukurari. 1. usurier;- bn. avare; le génitif précède. Nous avons donc
de luiuru-ari 4. L'emploi de ce ici un exemple remarquable d'uu
mot comme adj. nous semble vi- mot qui par sa forme est un ad-
cieux. M.Salaberrycependantajoute: jectif, mais qui, par son emploi, in-
syn. de abarizioss. dique n'avoir pas encore perdu son
Luma, g. 1. bn. plume; de l'esp. individualité comme nom au géni-
pluma, avec chute dup pour éviter le tif. Ce n'est un mystère dans au-
groupe pl, qui n'est pas admis en cune langue que beaucoup d'adjec-
basque. tifs sont des noms au génitif; mais
Luma zakar, 1. duvet. P. de tels mots démontrent clairement
Lumatu, venir en plumes (des comment il se sont formés.
oiseaux). P. Lurka, lurhztu, bn. terrer.
Lurpetu, lurpetzen, g. enterrer; htyetan da, quand le vaisseaux ne
de lur-pe-tu. peut pas avancer à cause du vent
Lurberatu, bu. terre labourable. contraire. P. Il nous semble que
Sal. l'exemple explique le mot luyas
Lurtupin, 1. pot de terre; de ce n'est pas vent contraire; mais
lur-tupin. «louvoyer" ou lofer, être au lof.
Lurlupingille, 1. potier; de lur- Le navire est au lof. Ignorant les
tupin-gille pour egille. termes de marine nous avons laissé
Lurmin, 1. épilepsie de lur-min. alof comme basque, qui vient évi-
Lurmin, bn. terme de berger; demment de au lof.
terrain nouvellement dégagé de Luza, v. luze.
neige et où le troupeau peut Luzabide, v. luze.
paître. Luzakeria, v. luze.
Lursagar, bn. pomme de terre; Luzamendu, v. luze.
le lursagar. Luzapenbide, v. luze.
Luhartza, ver qui ronge les ar- Luzaran, v. luze.
bres au pied. P. De lur.har. Pour Luzaraz, v. luze.
l'élision de r, comp. plusieurs dé- Luzaro, v. luze.
rivés de ur, eau. La terminaison Luzatu, v. luze.
tza est obscure. Luzatze, v. luze.
Luarraztea, se prosterner. Mot Luze, g. b. 1. bn. En g. et b.
d'O. selon P. De Iwr-arraztea. Pour ample, large. En 1. et bn. long;
la chute de r, comp. luharizo. lent, tard.
Lusuil, g. seau à eau; de lur- Luzatu, tuzalzen, g. b. élargir,
suil. Ce seau paraît donc avoir été étendre. – 1. bn. prolonger, tarder,
fait en terre, bien qu'aujourd'hui retarder, renvoyer à une autre épo-
il soit en bois cerclé de fer. Comp. que. Anltitz luzatu du, baina gero-
usul. Pour la chute de r, comp. hotz heldu da. Il a longtemps tardé,
les deux mots précédents. mais enfin il est arrivé.
Lurberatu, v. lur. Luzetasun, 1. luzelartun, bn.
Lurka, lurkatu, v. lur. longueur; de luze-tasun, et tar-
Lurmin, v. lur. zun.
Lurpetu, lurpetze, v. lur. Luzakeria, bn. longueur, lenteur;
Lurrin, v. urrin. de luza-keria.
Lursagar, v. lur. Luzapenbide, g. luzabide, b. luza-
Lurtupin, v. lur. mendu, 1. retard, prolongation; de
Lurtupingille, v. lur. luza-bide, et pen-bide; et de luza-
Lusuil, v. Inr. men-du. Le suffixe du semble faire
Lutchu, 1. brochet. de luzamendu un adj. verb. pris
Luya, 1. vent contraire. Unizia substantivement.
Luzarp, 1. syn. de luzaran. luzaran. Peut-être pour luzarauz,
Luzaro, g. bu. amplement. selon la longueur?
Luzaraz, bn. longuement, avec Luzaran, bn. à la longue.
lenteur. La terminaison n'est pas LlJZETARZUN, v. luze.
claire, tout aussi peu que celle de LuZETASDN, V. luze.
M.

Machikunka, à coups de poing. {ch) de magina. Eta desir qmn urdec


Mot d'O. selon P. De machikun-ka. iaten quien maguinchetaric bere sa-
Qu'est-ce-que machikun ? Comp. ma- belaren bethatzera. Luc. XV, 16.
chacar, esp. frapper. Test. Roch. Et il désirait remplir
Madari, b. 1. bu. poire. 1. son ventre des gousses que les
cormier. Comp. udare. pourceaux mangeaient.
Madauikatu, iiadarœatzen, g. Mahain, v. mai.
1. bn. madadikatu, b. maudire. Ma- Mahaindar, v. mai.
darikatu, maudit, du lat. maledic- Mahats, v. mats.

2.
tus. Le premierd est pour1, comp. Mahatsti, v. mats.
=
elur edur belar = bedar. Pour la Mahatstizain, v. mats.
permutation de r et d, v. egundano. Mahax, mahaxtei, v.mats.
Madartkazio, g. malédiction. La ^jL Mahaxtekatc, bn. mâcher; du
terminaison sera l'esp. cion (mal- lat. masticare, ou plutôt du prov.
dicion) avec chute de n; comp. mastegar.
arrai Mahel, bn. de travers.
Mafrondi MARFONDI, 1. enrhumé. Mahuka,1. manche, d'une robe.
Ce mot ne peut guère être basque. Mahuri, v. marrubi.
Magala, g. giron, l'espace de Mai, g. mahain, 1. bn. table.
la ceinture aux genoux; l'ang. lap; Pour la chute de n, v. arrai 2.
l'ail, schoos; p. ex. tenir un enfant Mahaindar, bn. convive; de
sur les genoux (giron). mahain-tar; d pour t après n; v.
Magnca, v. maino. Essai, Ch. II.
MAGINA, 1. gaine; du lat. vagina. Maiatz, v. mayatz.
Pour la mutation de v ou b en m, Mailla, v. malla.
comp. maino, de l'esp. bano; men- Maillegatu, 1. emprunter; du
tura, de ventura; manak, de bans prov. malevar. Pour la permutation
(du mariage); mendekatu, de vendi- deg et v ou b, voy. gurasoak.
=
care. Miarritze Biarritz. Maillu, 1. mallu, bn. maillet;
Magincha, bn. gousse. Diminutif de l'esp. mallo.
Mainada, 1.famille. Mairan, 1. bn. bois de con-
MAINATERA, v. manjatera. struction.
Mainatia, 1. douillet, nourri Mairause, mairauze.v.mmVa.
trop délicatement; syn. de mirigosa, Maiku, 1. 1. bn. more ou maure;
merda, P. au figuré, personne dure sans pitié
Maindirea; g. drap delit. Mairu ilhar, 1. pois chiche.
MAINGU, g. tordu, de travers, Mairu, 2. 1. plante dont on
d'une partie quelconque du corps; fait les balais.
do l'esp. maneo. 1. bn. boiteux. MAisu, g. maître. Eskola maisu,
Maingueria, bn. maladie du sabot maître d'école. De l'esp. maestro.
des bêtes à laine; de maingu-eria. Maitagarri, v. maite.
Maingutu, g. boiter. bn. de- Maitarasun, v. maite.
venir boiteux. Maitaria, v. maite.
Maingnha, bn. en boitant; de Maitatu, v. mmte.
maingu-ka. Maitatze, v. maite.
MAINHATU, v. maino. Maitatzeko, maitatzekota-
Mainho, MAimrOAR, V. maino. Sun, v. maite.
Maino, (avec l'art. mamua. P.) Maite, g. b. bn. cher, aimé.
1.
1. magnu (gn = ù) P. mainho, bn. Nere Euskaldun maiteak. Mes chers
bain; de l'esp. bano. Pour la mu- Basques. Maite dut, 1. je l'aime.
tation de b en m, v. magina. Exactement l'all. ich habe ihn lieb;
Mainatu, mainatzen, 1. mainhatu, litt. je l'ai cher. En basque comme
bn. baigner. en ail. on a formé cependant les
Mamhoar, bn. baignoire. La ter- noms verb. maitatu, maitatzen, liebeu,
minaison sera une imitation du aimer.
français baignoire. Maitatu, maitatzen, g. 1. maitha,
Maira, g. 1. pétrin, maie ou maithatu, bn. aimer. Maitatzen det,
mée comme écrit P. Syn. de arska. g. je l'aime.
Maira ne peut guère être la trans- Maitagarri g. maithagarri, bn.
position de oramai, pétrin. Maira aimable; de maite-garri.
ne s'explique pas bien par le basque; Maitatzeko, 1. aimable; de mai-
il est probable que c'est par hasard tatze-ho.
que mai se trouve dans les deux Maitatzekotasun, 1. amabilité; de
mots. Maie est en prov. mag, en maitatzeko-tawn.
lat. mactra; mais il faudrait la Maitaria, 1. amant; de maite-ari 4.
chute de la gutturale. Comp. l'arya- Maitarasun, 1. amitié. P. De
que mar, pétrir; v. Fick, Indog. maite-tarzun ?1
Wb. p. 148. Maiteki, 1. aimablement; de
Mairauze, mairause, 1. râcloir de maite-k-i.
maie. Maiteki, v. maite.
Maitha, maithatu, v. main. ispillu, qui explique en partie ma-
Maithagarri, v. macte. killa; mais ispillu vient du latin
Maiz, g. 1. bn. souvent. en passant par le prov. Il faudrait
Majadera, g. crèche des che- donc trouver une forme prov. ou
vaux. port. makelh. En général il nous
Maka, bu. bosse, par suite de semble que le basque a fort peu
coups ott d'une chute, en parlant emprunté directement au latin. Bien
des objets de métal. Il est pro- qu'il n'y ait pas d'objection sérieuse
bable que la signification primitive à l'étymologie proposée, il serait
n'était pas limitée au métal seule- possible que makilla dérive de maka
ment le bn. aura pris cette accep- d'où makatu frapper. Il peut paraître
tion du fr. En holl il y a le mot surprenant, en outre, que les Bas-
"deuk" avec la signification d'en- ques n'aient pas eu un mot basque
foncement, de creux, ce qui paraît pour un objet si primitif.
être plus logique. Makina,1. makhinna, bn. (»»=»)
Maka, makatu, makatzen, 1. bn. auge pour les porcs. Sal. Selon P.
Selon P. hocher, se préparer à tine (tonneau) de bois. Pourrait-on
frapper. Selon Sal. faire des bosses. rattacher ce mot au prov. machar
Hik maka, nik saka. Tu hoches, je mâcher, manger; la terminaison
frappe. Tu fais somblant de frapper pourrait être pour egina.
et moi je frappe effectivement. P. Makhila, v. makila.
Makala, g. aulne. Makhur, v. gur.
Makatu, v. maka. Mako, g. b. 1. crochet. Comp.
Makatze, v. maka. makur, s, v. gur.
Makilla, g. b. 1. màkhîla, bn. Makor, 1. durillon.
bâton. On a proposé de faire dé- Makur, v. gur.
river makUla du lat. baculum, et Makurtu, makurtze, v. gur.
cette étymologie paraît par hasard Malba, 1. 1. faible. Même ori-
être juste. Pour la permutation de gine que malgu? Pour la permu-
m et b, comp. bilgor = milgor; tation deg et b, v. gurasoak. Ha-
biga = miga; ibeni = imeni, Nous serretu behar denean ez haserretzea,
disons par hasard, puisque la res- sentikortu behar denean ez sentikortzea,
semblance des deux mots y a con- bethi but, bethi uli, Mo, malba eta
tribué sans doute pour une bonne bare izaitea, eztheutiamna da eta ez
part, et puis la mutation de m et gizontasuna. Ax. p. 275. a. éd. 101.
6, connue dans toutes les langues. n. éd. Ne pas se mettre en colère
Mais de la terminaison um qui quand il faut se mettre en colère,
devient a; de l'u médial qui devient ne pas se modérer quand il faut
i, et del qui devient II, on n'en se modérer, être toujours un, toujours
dit rien. Nous pouvons citer le mot (uli), (lolo), faible et bare, n'est pas
une bagatelle, n'est pas humain (de degré, grade. En 1.et bn. degré,
la nature de l'homme). 0. corrige boucle; de l'esp. malla et du prov.
bare dans le Ms. de P. et dit maille.
malba eta bera izaitea, être faible et MALLU, V mailla.
malsain. 11 nous semble que le Malluki, v. marrubi.
sens n'est pas très satisfaisant. MalO, malot, g- flocon de neige,
Dans l'éd. corrigée bare est resté, boule de neige.
mais nous avons déjà fait remar- Malso, g. malxo, bn. En g.
quer plus d'une fois comment ces lent. En bn. doux, docile, mou,
corrections sont faites; v. ekin, sans énergie. Il est probable que
morhoxta. Nous ignorons la signi- malso est une variante de malgu.
fication de uli et lolo. Est-ce que Pour la permutation de la sibilante
Zolo serait une variante de lela in- s ou z et de la gutturalek ou g
sipide ? au figuré indifférent? v.
Icaramitcha. Comme final devient
o
MALBA, 2. 1. bn. mauve; de
u (en bise. et quelquefois en lab.)
l'esp. malva. quand suit l'article, P. a pu écrire
Malda, 1. 1. rogne, gale, croûte malgua pour malgo -j- a.
de gale. Malxo, v. malso.
Malda, 2. 1. bn. colline, co- Mama, bn. boisson, dans le
teau, terrain en pente. Comp. langage des enfants.
malkar. Mamar, g. espèce de poisson
Malestruk, bn. maladroit. Sal. de mer.
Le prov. estru, rapidité, vivacité, Mamia, g. 1. bn. mie. Ogi
(v. L. R.) se retrouve peut-être mamia, mie de pain. g. crême.
dans la terminaison; mais d'où En général ce mot est appliqué à
vient le k ? tout ce qui est mou; p. ex. de la
MALEXI, bn. malice; du fr. avec viandesans os; (et pour cela aussi
métathèse de IV. se retrouve dans: ipurmamia, fesse);
Malgu, 1. souple, mou, efféminé. la chair d'un fruit, etc. P. cite:
Comp. malba et malso. elzaur mamia, noyau de noix ce
Malguta&un,1. souplesse, mollesse, qui ferait croire qu'en lab. on at-
de malgu-tasun. tache plutôt à ce mot le sens de
Malguld,mollement; de malgu-ki. ,,dedans," ce qui s'applique très
Malguki, v. malgu. bienà ,mie"; de là an figuré
Malgutasun, v. malgv. adiskide momi bat, un ami intime. P.
Malkar, g. 1. coteau; – 1. Mamitu, mamitzen, 1. se
lieu pierreux. Bide malkarra, chemin cailler De mamia crème?
pierreux. P. Comp. malda. Mamor, 1. bn. braise ardente.
Malko, g. b. larme. Mamor, 2. I. tendre, fragile.
MALLA, g. mailla, 1. bn. En g. Lur mamorra, terre aisée à labourer.
Mamu, bn. être idéal, fantôme Manayukor, 1. facile à manier;
dont on fait peur aux enfants. de manayu-kor.
Mamntu, bn. se masquer d'un MANJATERA, MANYATERA, 1. mai-
manière hideuse. natera, bn. mangeoire, crèche; du
MAN, 1. ban, publication de prov. manjar, avec la terminaison
mariage. Pour la permutation de basque tera; comme ikustera de
m et b, v. magina. ikusi, etc.
MANA, manattj, 1. bn. comman- Manthar,bn. chemisede femme.
der du prov. man, commandement. MANU, v. mana.
Manu, I. commandement, ordre. Marabio, v. marrubi.
Bayonako jaun Aphezpikuaren manuz Maratilla, 1. loquet.
imprimatua. Imprimé par ordre de Maraza, 1. couperet, petite
M. l'abbé de Bayonne. hache
Manamendu, 1. bu. commande- Marbalo, 1.cosson.
ment du prov. mandamen; avec MARnor,A, 1. marbre.
hyperthèse de d? Marchoi, marsoi, g. tranche.
MANAMENDU, V. man. Comme le holl. moot, ne se dit qne
Manatatzb, v. maneatu. du poisson.
Manayu. maneatu.
V. MARDEI! bn. interj. par Dieu!
MANAYUKOR, v. maneatu. Du français avec mutation de peu m.
Mancha, bn. gousse, quand la MARCHOA, l. mars.
fève, le haricot, etc. sont formés; Mardo, bn. flexible, mou. Comp.
quand ils commencent à se former l'aryaque mardh, mou, faible (weich,
on dit leka. schlaff) v.Fick, Indog. Wb. p. 150.
Mauch.0, bn. étable couverte Mardula, g. gros, gras.
de chaume. MARFONDI, v. mafrondi.
Mando, g. bn. mulet.
1. bn. Makgo, v. marra.
stérile, des animaux; comme injure, Marhanta, marhantatu, v.
d'une femme stérile. marranga.
Mando emea, g. mule. Marhauze. Mot d'O. selon P.
Mandozain, 1. bn. muletier; de V. maira.
mando-2am. Marhega, bn. couverture gros-
Manduli, 1. mouche anière P. sière en toile, ou en laine pour
De mando-uli. couvrir le bétail.
Mandozain, v. mando. Marhubi,1.hurlement de loup;
Maneatu, MANEATZEN, g. prépa- v. marraka.
rer (lemanger). Manayu,manayatzen, Marikola, 1. pois chiche.
].remuer,manier. Du prov. maneiar, Mariskira, 1. crevette.
manier; esp. manejar. MARKA, g. ligne. bn. signe,
· Manayu, 1. maniement. marque. Rayonneur, instrument ara-
toire pour tracer les sillons où l'on avec-une signification analogue.
sème le mais. Sal. De l'esp. ou du Jusqu'à présent nous n'avons pas
prov. marca. découvert un seul exemple de per-
Marketz, 1. laid; markMtz, bn. mutation de m et k; sans cela
incomplet. marraka, pourrait être pour kar-
Markhitztu, bn. rendre défec- raka.
tueux, incomplet. Marraska, 1. bn. cri violent, de
Markhitz, markhitztu, v. détresse. Marraskaz hast da, il s'est
marketz. misà crier.
Marmara, arraignée; syn.
1. Marru, marhubi, 1. hurlement de
de armierma, ainharba. loup.
MAROLA, v. marra. Marruma, 1. bn. rugissement, en
Marsoi, v. marchoi. général des grands animaux.
Marra, 1. limite, règle
ligne, trait. P. cite: Marra edo

bn. Marranga, g. marMnta,1. bn.
enroué, enrhumé. Marhmta da, il
parra iragaitea, franchir la barrière. est enrhumé. Comp. marraka. La
Il y a donc permutation de m et nasale se retrouve ici, comme dans
p, ce qui nous mène au prov. esp. karranka. Marranga pourrait donc
et it. barra, fr. barre; même signi- être une autre forme de marraka,
fication. L'origine de ce mot est et indiquer surtout le son rauque
celtique; c'est du kymri bar, bran- de la voix.
che, qu'il dérive; v. Littré, D. et Marrantatii, marraniatzen,1. mar-
Brachet, D. E. Si ce n'était l'auto- hanta, marhantalu, bn. s'enrhumer.
rité de ces deux auteurs, on pour- Marrantatu, marrantatze,
rait croire que marra est basque; v. marranga.
le thème est mar et se retrouve Marraska, v. marraka.
dans les composés margo, droit et Marro, bn. bélier.
marola (mar-ola), règle. Ou est-ce Marroka, 1. verrue; syn. de
que mar, basque, vient du celti- kalitcha.
que bar? Marru, v.marraka.
Marraka,1. bn. miaulement; – Marrubi, g. 1. marabio,1. ma-
bu. bêlement. Le bn. indique donc huri, bn. malluki, b. fraise. La
que ce n'est pas seulement le cri terminaison rubi sera l'ésp. rubio,
du chat; mais que marraka a un rouge. Le bn. est peut-être la syn-
sens plus large. Comp. marranga cope de mariguria que cite Larra-
(n paraît être introduit, comp. kar- mendi probablement demarigorria,
ran&a), marraska, marru, marhubi, rouge. Comp. gori, chaud qui a
marruma;tous ces mots indiquent aussi perdu un r. Mais qu'est-ce
un bruit quelconque. Il faut donc que mar? De mora, esp. mftre?
que mar ou marra soit la racine Alors mûre rouge; mais comment
faire accorderle bise. avec les autres Maspreza, selon 0. antenne,
dialectes? terme de navire.
Marruma, v. marraka. Masti, mâtin. P. i. a. Chute
1.
Marruskatu, murruskatu, de n, v. arrai 2.
marruskatzen, 1. frotter entre Masusta, v. mazuza.
les mains; se frotter les mains. Matcharde, bn. fourchu.
Ce nom verb. parait être formé Matcharra, matcharratu,
du lat. manus. Pout la permutation v. matcharro.
de n etr comp. belhamn belh4ur.
= Matcharro, bn. gril à manche
Le mot bu. marrucMeia, petit rabot sans pied pour faire griller les ga-
qu'on manie avec une seule main, lettes de maïs.
semble venir à l'appui de notre Macharra, matcharrat-u, griller les
supposition. galettes de maïs.
Marruchketa, v. mamiskatu. Matchite, v. marchite.
Marsoka, masorka,navette Matela, v. masalla.
de tisserand. Matekia, 1. bu. matière, pus;-
Marchite, bn. matchile, 1. serpe. 1. exemple d'écriture.
Martesena, b. mardi; litt. celui Mathela, MATHELAKO,V. masalla.
(le jour) de mardi. Mathuin, v. matoin.
MartimullO, 1. (Guéthary) Matûîn, 1. mathuin, bu. espèce
rouleau. de fromage gras.
Martutza, v. mazuzia. MATRAILLA, v. masalla.
Martzuka, v. mazuzta. Mats, g. b. maAats, 1. mahax,
Masalla, g. matrailla, g- b. ma- bn. raisin.
zela, matela, 1. malhela, bn. joue; Malsti, g. mahatsti, 1. malaxlei,
de l'esp. mejilla, joue. La forme bu. vigne; de mats-tegi.
matrailla est extraordinaire. Mahats mulko ou murio (i. a.)
Mazelaco, 1. matkelako, bn. souf- ou burJco (i. a.) ou goklao (i. a.),
flet de mazela-ko. 1. grappe de raisin. Comme nous
Maseta, 1. mailloche. Comp. l'avons dit, s. v. gokho, P. écrit
massola, prov. maza, esp. massue. gofc-koa et donne pour syn. mulkoa.
Maskar,g. petit, sans valeur, vil. Ne serait-ce pas un erreur de couper
Maskor, g. maxkor, 1. coquille. le mot de cette façon ? Il se pour-
Maskurtu, maskurtzen, 1. rait que nous eussions ici un cas
s'endurcir. Esknak ma8/curtzenzaitzee, aDalogue au guip. ezkero, dont ez
quand on ne peut les plier. P. appartient au mot précédent; mahats
Masmordi, v. mats. golchoa devrait peut-être s'écrire
Masoka, 1. instrument de fer- mahalsgo ou plutôt, à cause deifinal,
rerie. P. mahatsko-aAoa, bouchée de raisins?
Maspats, v. maU. JAoa n'est pas bouchée, mais bou-
che; serait-ce une objection?V. minutif {xpour ch) de meha.
muru. Mea, g. 1. mia, bn. mine.
Masmordi, b. grappe de raisin; Meatz, g. mine.
de maU-mordi ou mordo; v. muru. Meatzari, g. mineur; de meatz-
Mahats ondo, 1. cep de vigne. ari 4.
MahaU adar, 1. sarment. Meatu, v. me.
Maspats, marc de raisin; de Meatz, v. mea.
mats-pats. Meatzari, v. mea.
MahaUtizain, 1. vigneron; de Meatze, v. me.
mahatsti-zain. Mederatzea, 1. profiter, amen-
Makatsarno.vm.V .Viov. 307 d'O. der. P.
Matzuzta, 1. feu volage, espèce Mee, v. me.
de maladie. P. Comp. mazuzta. Mehaka, chemin étroit. P.
1.
Maxkor, v. maskor.
de mai.
Mayatz, 1. maiatz, bu. le moi

Maze, bn. tamis.


ajoute; aucuns disent qu'il signifie
éminence. Comp. mehar s. v. me.
Mehar, v. me.
Mehartu, mehartze, v. me.
Mazela, MAZELAKO, v. masalla,. Mehatcitu, 1. bn. menace. Pour
Mazkaro, bu. se dit des bêtes
à laine qui ont le museau bigarré.
en
la mutation de h, v. doai.
Mehatu, mehatze, v. me.
Mazkuri, g. vessie. Mehax, mehaxtu, v. me.
Mazuza, v. mazuzta. Mehe, mehetu, v. me.
Mazuzta, masusta, g. b. Melino, bn. faible, sans fermeté
mazuza, 1. bn. martutza, martzuka, morale.
1. (Guéthary) mûre
sauvage. Meloika, 1. meloya, g. melon.
Me, g. mee, b. melte,1. bn. mince, Mempe, v. men.
maigre, menu. Mempeko, v. men.
Meatu, meatzen, g. mehatu, me- Mempetari, v. men.
hatzen, 1. bn. M. Sal. donne encore Men, 1. puissance, pouvoir. –
mehartu, me/tetu, mehaxtu. Tous ces bn. portée, 1. instant. Jamkoaren
noms verb. signifient maigrir, à menean, Au (dans le) pouvoir de
1.
l'exception de mehariu, rétrécir, qui Dieu. Bere menera etorriko da, 1.
correspond à un adj. me/tar, étroit, Il l'amènera en sa puissance.
auquel P. donne cependant la si- Men se trouve encore comme ter-
gnification de menu, délié, min- minaison de quelques substantifs,
ce. L'adj. est donc probablement et paraît indiquer en général «ca-
pris du nom verb. mehariu qui pacité "puissance", au propre et au
lui-même, sera composé de mehe- figuré. Almen, pouvoir de al-men.
artu. Mehax, bu. élancé, un Au fond un pléonasme. Eskumen,
peu maigre, paraît Être un di- poignée ce que la main peut con-
tenir, sa capacité; ainsi que ahamen ne connaît pas men, mais paraît
bouchée, ce que la bouche peut avoir mende d'où mende-ko., Larr.
contenir. En holl. nous rendons cite mendea, mendera, sujecion et se
ceci par: vol, rempli; de mond, sert lui-même bu nom verb. men-
bouche: mondvol; de hand, main: deratu.
handvol. Nasmen, baimen etc. Menderatu, mendaratzen, g. sub-
Men menean,1. au même moment; juguer. Ta orregatikau, ayek ezbe-
au moment même, juste à point. zala, garaitzen dezu, laufoe/i ta men-
Men menean etorri da, il est arrivé deratzen. Et pour cela, pas comme
juste à point. eux, vous les surpassez vous les
Men menera, au dernier moment. écrasez (?) vous les subjuguez. Let-
Miserikordios da Jainkoa, maitegaitu, tre de Larr. à Mendiburu. Larr.
onderizku, bereak bere odolaz erosiak dans son Dict. ne cite que meneratu,
gaitu, men menera gaitezinean, eziia- apoderar; mais par contre il cite
zaigufalta. Ax. p. 136. a. éd. 391. menea,mendea,poder, pouvoir (subst.)
n. éd. Le Seigneur est miséricor- Mende, 1. bn. siècle. La termi-
dieux, il nous aime, il nous chérit, naison est obscure, mais il nous
il nous a racheté lui-même avec semble que mende dérive de men,
son sang pour que n'ayons pas de (syn. selon Larr.) pouvoir, en bn.
péché, quand nous serons au der- portée, distance, (distance dans l'es-
nier moment. pace), et en lab. instant, moment,
Meneratu, meneratzen, 1. P. ne (distance dans le temps).
traduit pas ce nom verbal, mais ilendez mende, de siècle en siècle.
ailleurs se trouve l'exemple: er- Eta Jiaren adukidetasunak irauten
ditzeko meneratzen denean, venant du mende guzietan. Chourio. Et
au point d'accoucher. De men-ra-tu. son amitié dure dans tous les siècles.
Mempe, g. b. possession, empire; Bere mende guzian. Durant toute
de men-pe. sa vie. P. Menderen mendetan, tou-
Mempetu, mempetzen, g. posséder; jours litt. dans les siècles des
de mempe. siècles.
Mempeko, g. esclave; de mempe-ko. Menast, g. métal. Ce mot est
Mempelari, g. propriétaire; de obscur. A-t-il une origine com-
mempe-ari 4. Le t paraît euphoni- mune avec meatz, mine?
que comme dans eiztari. Mende, v. men.
Mendeko, g. sujet, esclave. Gizo- Mendekatu, mendekatzen, 1. bn.
naren mendeko izango zera. Lardiz. venger, se venger; du lat. vindi-
Tu seras l'esclave de l'homme. Eta care. – bn. mériter par son travail;
8erbitzari eta mendeko zala azturik. du prov. vendicar, v. fr. vendiquer
Lardiz. Et oubliant qu'elle était pour revendiquer. Pour la mutation
servante et sujette. Le dial. g. de v en m, v. magina.
Mendeku, mendekio 1. ven- de Charencey (Recherches sur les
geance-. noms d'animaux domestiques, etc.
MENDEKIO, MENDEKU, V. mende- p. 24) fait venir merchilca dulat. per-
iatu. sicum. Nous ne croyons pas que ce
Mendeko. v. men. soit exact. En général, autant que
MENDEKOSTE, 1. bn. pentecôte. nous avons pu observer, le basque
Eta etorri cenean mendecoste eguna. emprunte très-rarement au latin.
Act. II. 1. Test. Roch. Et comme M. de C. dit, sur la même page,
le jour de Pentecôte arrivait. que mezpirua, nèfle, vient du lat.
Mendehatzea, bn. (faire les) mespilus; nous croyons de l'anc.
vendanges; du prov. vendemia; m esp. mespero; o devient souvent
pour v, v. magina. (toujours en bise.) u quand l'article
Menderatu, menderatzen, a suit.
v. men. Puisque nous voici encore amené
Menderenmendetan,v. men. à parler de la brochure de M. de
Mendi, g. b. 1. bn. montagne. C., nous voudrions relever, en pas-
Mendizka, 1. petite montagne; z sant, quelques étymologies, d'autant
pour eh diminutif. plus que nous avons été obligé, à
Mendiala,1. (Guéthary) l'ouest. l'article konkor, d'être aussi bref
Mendizka, v. mendi. que possible. Pour faire dériver
Meneratu, meneratze, v. hlmnkur, de l'esp. corcova, bosse,
men. comme le veut M. d. C., il faudrait
MENGOA, 1. mengua, bu. manque. admettre une mutation de r en n,
MENS, bn. faible d'esprit, imbé- inconnue jusqu'à présent; et de v
cile v. menx. en r, également inconnue. On a
Mentanak, tripes de morue.
1. vu, s. v. honlcor, que nous ne savons
Mentura, bn. hasard; de l'esp. pas exactement d'où vient ce mot,
ventura. Pour la mutation de v mais nous croyons savoir d'où il
en m, v. magina. ne vient pas. Comme l'esp. coreova
Menturaz, b. peut-être; de men- vient du lat. con-curvare (v. Diez,
tura-z. E. W. II. p. 116), on pourrait
Mknx, bu. déficit, incomplet supposer une forme intermédiaire
du prov. mens, menz, moins, v. qui reliât con-curvare à iïonkor;
L. R. Et sous un autre forme, mais pour le moment cette forme
tn&ns, imbécile. Menx, menxtu, bn. est inconnue et ne ferait jamais dé-
manquer, faire défaut. river konkor de l'esp. corcova. Cette
Mekciiika, 1. pêche de l'esp. étymologie est donnée chez M. d.
persica, pêche. Pour la permutation C. en passant, entre parenthèse,
de p et m, comp. imini =
ipini; comme si l'exactitude en était par-
faitement établie. Page 22 l'auteur
mendehoste de pentecôte; etc. M.
dit. ,,Les Basques appellent encore une erreur; l'esp. naranja vient de
le blé okhaya pour ogi-gheia, litté- l'arabe narandj; v. Dozy, Gloss.
ralement qui panis faciendus est." En parlant de l'abricot M. d. C.
Etait-ce bien nécessaire d'avoir re- dit (p. 23) que les Maures ont pris
cours au latin ? Ogi-gheia veut dire leur nom albirkouk au latin. Or
en bon français ,,matière à pain." ce n'est qu'en passant par le grec
Ce mot "littéralement" revient assez que ce mot latin est devenu: al
souvent dans la brochure de M. barcoc; v. Dozy, Gloss. Page 20
de C., même quand la traduction M. d. C. fait dériver eusi, ausi,
est rien moins que littérale, comme usi, faire du bruit (selon l'auteur),
on vient de le voir. C'est ainsi que de aoa, la bouche, et ailleurs de es
M. de C. cite baratchuria, litt. le Pour expliquer erlea, abeille, M.
gland blanc. Dans quel dialecte de C. dit que le radical er a donné
est-ce que bara est gland? Page 23 ara, langage. Nous aimerions savoir
,,Baberrama, litt. la fève de peu de dans quel dialecte.
prix." Nous croyons fève romaine Merda, potelé. Mot d'O. selon
ou de Rome, v. baba. Page 15. P. Comp. mardo. Haur merda, en-
,,Zakhurtearray litt. vetus canis ou fant potelé, douillet, nourri déli-
canis magnus." Si la traduction est catement.
littérale il n'en faudrait qu'une. Meechede, v. merezi.
Et pourquoi est-elle en latin? Il Mebechi, v. merezi.
nous semble que vieux chien (car MEREZI, 1. merechi, merechimendu,
zak/iur zarra veut dire: le vieux bn. mérite; du prov. merce, mercey,
chien) est parfaitement clair; le grâce, faveur; en esp. merced, qui
latin n'y ajoute rien. Maintenant a donné le lab. merchede, grâce,
quelques détails qui ont cependant faveur. Merchede eginen derautazu,
leur valeur dans un travail de ce vous me ferez plaisir.
genre. M. de C. dit (p. 25) que Merezi, merezitzen, 1. merechi,
Mnnfritr signifie bossu; c'est bosse merechitu, bn. mériter.
qu'il aurait fallu dire. ,,Afullugidia MEREZITZE, v. merezi.
marrubidia, (p. 25) le framboisier, MERKE, 1. bn. bon marché; du
est formé du lat. morus et de l'adj.
kide semblable." Nous laissons de
prov. mercat? Il faut que ,,bon''
soit sous-entendu. En ital. on dit:
côté l'étymologie; mais marrubi ne buon mercato; mais en esp. barato.
signifie pas framboisier, ni fram- Merla, 1. terre noire et grasse
boise mais fraise. Mertchiba (p. 24) pour fertiliser les champs. P.
n'est pas pêcher, mais pêche. ,,Le Merzil, bn. mou, flasque.
n initial (p. 24) du castillan (na- Merzildu, devenir flasque.
ranja) est sans doute pour un ar- MESEDE, g. b. grâce, faveur, de
ticle incorporé an nom." C'est l'esp. merced.
MESKABu, bn. mal accidentel; bablement pas basque, à l'excep-
du prov. mescap; v. L. R. tion de la terminaison eria.
MESPERETCHU, bn. mépris; du Mich sera pour mes, prov. (mes-
prov. mesprezo. cap, mesprezo). Qu est-ce-que kurt?
Mestuba, 1. bu. méture, pain de cortes, courtois?
de maïs cuit au four dans des Miga, v. bi.
vases grossiers ou dans des cercles Mihi, v. mingana.
de fer. Du prov. mixtura, mélange ?P Mihimeh, bn. osier; du lat. vimen.
P. dit blé moitié un moitié autre. Pour la mutation de v en m, v.
Meta, g. 1. bn. tas, monceau. magma.
Belhar meta, meule de foin. En g. Mihise, 1. bn. drap de lit.
meta est généralement employépour Linceul. P.
le blé et signifie alors gerbe. Mihnkandoa, petit linceul. Mot
Metola, g. tas de bois; de meta- d'O. selon P. Comp. alkandora.
ola. Mihiskandoa, v. mihise.
Metarri, g. tas de pierre; de Mihula, 1. bn. millura, mihura,
meta-arri. 1. gui.
Meta, metatu, metatzen, 1. bn. Mihura, v. mihula.
mettre en tas. Mihuri, bn. grain de fruits.
Metarri, v. meta. Selon P. mohuri.
Metatu, metatze, v. meta. Mikitta, v. miko.
Meza, 1. bn. messe. Miko, bn. petit morceau; du
Mezana, 1. bandeau de toile lat. mica ?P
fine que les femmes mettent par Mikitta, bn. diminutif de miko.
dessus la coiffure quand elles vont Milika, milikatu, v.milliskatu.
dans la rue. P. Milliskatu, g. milikatu, bn.
MEZU, 1. bn. message, commis- limikatu, 1. lécher.
sion du prov. messio. Limikari,1. écornineur de limïka-
Mezutu, mezutzen,1. bn. envoyer, ari 4, ou de limi-hari, aveck pour
recevoir, une comission. h, v. Essai, Ch. II, et l'introd. p. 8.
Mi, v. mingaia. Millura, v. mihula.
Mia, v. mea. Mimicha, 1. belette.
Miaurtzea, 1. écosser. Min, g. 1. bn. douleur, mal.
Michika, bn. petit bouton sur Min det buruan, g. j'ai malà la
la peau. tête. Buruko mina, g. mal de tête.
Michkaudi, soul. selon M. Sa- Hezurrelako mina, la goutte. -Min
laberry. Domestique; syn. de sehi, se trouve comme terminaison de
nehabe. quelques mots avec la signification
Michkurteria, bn. affront peu de "tendance à" de ,,désir." Comp.
important. Sal. Ce mot n'est pro- eri. Ikusmin, 1. désir ardent de voir.
Sumin, furieux. Min- correspond Mindegi, 1.pépinière; bn.
alors exactement au holl. zucht et échalassière. De mihimen legi?
à l'ail, sucht, maladie. P. ex all. Mindu, mindutze, v. min.
Sehnsucht, désir violent, de sehnen, Minduria, P. traduit ce mot
désirer ardemment. Dans cette ac- par: qu'on aime tendrement. Min-
ception-ci min a perdu sa signifi- duririk ezlu, il n'y a personne qui
cation propre et indique plutôt un ait pitié de lui.
degré excessif; c'est ainsi qu'il Mina, v. mingana.
faudra expliquer le lab adukide Mineta, v. mm.
mina, ami fidèle. P. Comme Mingana, g. mina (pas g. mais
adj. mm signifie sans cela, aigre, cité par Larr.) mi, g. mihi, 1. bu.
âpre, piquant, g. 1. moisi, bn. langue. Mihiareti mokoa zait, il me
Mindu, mindutzen, g. mindu, min t- vient sur le bout de la langue. P.
zen 1. aigiir, (le lait, le bouil- Mingar, v. min.
lon). 1. se mettre en colère. Mingarri, v. w.
1. bn. moisir. Minginota, 1. espèce dechapeau
Minkor, 1. minkhor. En 1. amer; de femme. P.
en bn. aigre, inquiet; de min-kor. Mingortu, mingortze.v.nu».
La même confusion que pour gar- Mingotch, v. min.
ratz. Kelderra baino minkorragoa, Minhartu, v. min.
plus amer que la suie. P. Gichon Minkhor, v. min.
minkhor char bat da. C'est un petit Minki, v. min.
homme inquiet. Minkor, v. min.
Mingarri, g. douloureux; de min- Mintasun, v. min.
garri. Mintza, v. mintzo.
Mingar, bn. aigre. Sera pour min- Mintzatu, v. mintzo.
gor = minkor. Gor est plus correct Mintzatze, v. mintzo.
que kor, v. Essai, Ch. II. Mintzaye, v. mintzo.
Mivgortu, mingortzen, 1. rendre Mintzo, minzo, g. 1. bn. minso,
aigre. O. Adj. qui signifie le contraire de
ou devenir
Mintasun, 1. aigreur, âpreté de muet. Minzo naiz, je parle, je suis
min-ta&un. parlant. Bat bederaberegizara minzo
Minki,1. amèrement; de min-ki. da. Ax. Chacun parle selon sa
Minhar, minhariu, bu. se faire guise.
mal; de min-hartu. Minzo est aussi employé substan-
Minbera, 1. douillet, qui supporte tivement pour langage; façon de
mal la douleur; de min-bera. parler. v. Prov. 318 d'O. Minso
Miùela, 1. mlngotch, bn. oseille; emeak, bihotz gogorra bera dira. Un
de mingozo? parler doux est capable d'amollir
Minbera, v. min. un coeur dur. Comme mintzo est
un adj., il est probable que la ter- Mirets(eko, mirtisgarri, 1. syn. de
minaison tzo est pour tsu; jusqu'à miragarri; de miretste (mireste)-io,
présent nous n'avons pas encore et mirets-garri.
trouvé ailleurs cette variante, mais Mirail, 1. bn. miroir; de mîra-
comme o devient u quand suit l'ar- ille pour egille celui qui fait voir.
ticle, il peut y avoir eu la variante Miraildaiu, bn. se mirer.
mintzoa et mintswa, dc min (mina) Mieeste, v. miralu.
et tsu. On pourrait comparer à Miretsoakri, v. miraiu,
minzo le vieux fr. linguard. Mihetsi, v. miratu.
Mintza, mintzatu, mintzatzen, 1. Miretsteko, v. miratv,.
bn. parler. Mintzatzen naiz, je Mirigosa, nourri trop déli-
1.
parle. catement, douillet. P. Syn. de
Mintzaye, 1. bn. langage. Zure mainatia.
mintzayan ezagun zare. On vous Mirotza, g. épervier. Comp.
connait à votre parler. mirw.
Minzo, v. mintzo. Mietj, g. 1. bn. milan. Le fr.
Mina, v. mingana. milan vient du lat. milvus, par
MntA, v. miratu. l'intermédiaire d'une forme dérivée
Mibagarki, v. miratu. miluanus; v. Littré, D. Pour le
MlRAIt, MIBAILDATU, V. miratu. basque il faudra aussi cette forme
Miratu, MIRATZEN, g. bn. regar- intermédiaire pour expliquer la
der, examiner, de l'esp. mirar, re- chute du v. Pour la mutation de
garder. en r, v. kapera.
Mira, bn. étonnement; formé du MispiRA, g. 1. bn. nèfle; de l'anc.

nom verb. Eta miraz iarriric Mren esp. mespero. Il n'est pas néces-
repostaren gainean, ieh.il citecen. saire de recourir au lat. mespilum
Luc. XX. 26. Test. Roch. Et pour expliquer le basque. La mu-
étant étonnés de sa réponse, ils se tation des lettres s'étaient déjà
turent. faite on esp.
Miretsi, miresten, g. 1. mirets, Mispirondo, g. 1. mispiratze, bn.
miretsi, bn. admirer, s'étonner; de néflier; de mispir-ondo.
mira-etsi; comp. onetsi, autetsi, etc. Misto, g. aiguillon, de l'abeille,
Miresten naiz, je suis étonné. du serpent.
Ma mirets ceçaten circonci&ioneco MITCHA,1. mèche; bn. charpie.
fidel Pierri&equin ethorriee. Act. X. Mithi, bn. hardi, impertinent.
45. Test. Roch. Et les fidèles de MOCHALLE, V. motz.
la circoncision, qui étaient venus MOCHOLON, bn. mousseron. Du
avec Pierre, s'étonnèrent. fr, avec mutation de r en t.
Miragarri, 1. bn. admirable; de Mohuri, v. mihuri.
mira-garri. Mokadu, v. moko.
Mokhor, bn. motte de terre. dedin artean, alik ongiena=moldatu
Comp. mokor. Comme adj. taciturne, duthan. Mendiburu. En attendant
maussade, sévère; mais ce sera plu- qu'il s'en publie un (de) meilleur,
tôt un autre mot, et composé, de j'ai fait celui-ci le mieux possible.
mo-kor, quoique mo nous soit in- Moldehun, bn. bonne mine; de
connu. molde-hun.
Moko, g. bn. moslco, bn. bec
1. Moldegaitz, bn. maladroit, gros-
d'oiseau, pointe. Eta olivo adar osto sier de molde-gaitz.
berdeduna mokoan zuela, itzuli zan. Moldegaitz, v. molde.
Lardiz. Et il revint ayant dans le Moldeoun, v. molde.
bec une branche d'olive verte. Di- Moltso, g. parties sexuelles de
thiaren mokoa, 1. le bout du sein. la femme; de molza?
Iskilimba mokoa, la pointe d'épingle. Molza, 1. bourse; de l'esp. bolza.
Mokadu, g. bouchée. Pour la permutation de m etb ou
MosJcoka, bn. à coups de bec; v, v. magina.
de moako-ka. Mondoin, 1. timou.
Moskokari, bn. querelleur; de Monho, v. muno.
mos&o-Aari (v. ari 4). Pour la mu- Mora, v. muru.
tation de h en Je, v. Essai, Ch. II Morde, bn. qualification hono-
et l'introd. du dict. p. 8. rifique correspondant à monsieur.
Mokor, P. cite seulement l'ex- Selon M. Sal. une corruption du fr.
emple suivant: ogi mokorra, grine Mordo, mordi, b. grappe (de
(si nous avons bien lu) de pain. raisin). Comp. muru.
Nous ne trouvons nulle part grine. Morkoxta, v. muru.
Il y a le verbe grignoter (grigno- Morrode, g. démon familier.
ter des bonbons) que nous ne Morrodo, bn. pain et oeufs,
trouvons pas non plus, même dans qu'une marraine donne à son filleul,
le dict. de M. Littré, mais qui pendant son enfance, à chaque fête
nous explique peut-être grine, qui de Pâques.
signifiera: petit morceau; d'autant Morroi, g. morroin, 1. bu. jeune
plus que P. renvoie à muscurra, garçon. Pour la chute de n, v.
croûte de pain, mot d'O. selon P. arrai 2.
Comp. le bn. mokhor. Morrointasun, 1. adolescence; de
MokordO, l. fiente, excré- morroin-las-un.
ment. P. Moeroel, murroil,1. verrou du
MOLDATU, v. molde. vieux fr. verrouil, avec mutation
MOLDE, 1. bn. moule, façon.
bn. aptitude.
– de v eu m; comp. magina.
Morroin, v. morroi et murrion.
Moldaiu, moldatzen, g. dresser, Morroko, v. muru.
façonner, préparer. Oèeren bat ager Mortu, g. désert, subst.
Mosko, moskoka, v. moko. Au figuré en g. stupide; de l'esp.
Moskokari, v. moko. mocha. Buru motz, est traduit par
Moskor 1, g. muskur,1. mozkor, Humboldt. (Bericht. and Zuzâtze
bn. ivrogne. Comme on prononce tête chauve (Kahlkopf),
etc. p. 28)
le gras, il serait mieux de ne ce qui paraît ne pas être exact.
pas écrire mozkor. La terminaison Motz indique ici des cheveux
paraît être kor, kur, enclin à; mais coupés court. Sadur motz, nez ca-
qu'est-ce que mos. Nous trouvons mus. P.
chez Pictet (Orig. Indo Europ. 1 Moztu, moztutzen, g. ou motzten,
p. 255), que plusieurs langues ont 1. motz, motztu, bn. couper, tondre.

un nom commun pour le vin nouveau Motzkina, 1. le barbier; de motz-


ou moût; lat. mustum; anc. all. egin.
most; etc. En pers. mast est ivre. Motz urdin, mutz urdin, 1. mut-
Moskor 2, g. mukuri b. cime c/iurdin, bn. grisonnant, d'une fille
d'arbre. qui vieillit, ou grisonne sans se
Mota, g. 1. bn. mueta, b. espèce, marier.
sorte. g. bouton, bourgeon. Abere Moc&alle, g. tondeur; de motzle
motaguziak,toutes sortes d'animaux. pour egille. Mocha paraît être un
Sagar molarihliolenak les meilleures diminutif (ch) de motz.
espèces de pommes. Mozkor, bn. très-court. Cet adj.
Motchota,1. motho. bn. Espèce nous semble mal composé, du moins
de coiffure de femmes.-1. tutron (?) si l'orthographe en est bonne;kor
de bouteille. P. signifie enclin à; v. gur.
Motel, g. mothel,1. bn. bègue; – Motzkxna, V. moiz.
g. lourd, stupide, indisposé. Le Mozkor, v. moskor et motz.
l n'est pas redoublé quand suit MOZTU, v. motz.
l'article. Motel iiago, je suis in- Muchina, g. vil, méchant, avare;
disposé. esp. ruin.
Moieldu, moteltzen, g. 1. bn. (Enii MucMndu, s'ennuyer; esp. enfa-
1. et bn. avec h), bégayer. 1. darse.
engourdir, Eskua, hotzez molheldu Muga, g. 1. bn. limite, terme;
zait, le main m'est engourdie de occasion, moment. Jainlcoak gizonen
froid. P. gaizlaleria ezin eraman alako, muga
Holhelduz, bn. en bégayant; de gabea, ikusirik. Lardiz. Dieu ayant
motheldu-z. vu que la méchanceté des hommes
Moteldu, v. motel. était insupportable, sans bornes.
Moteltze, v. motel. Zer mugaz? à quelle heure? P.
Mothel, motheldu, v. motel. Barazkal muga, l'heure du diner.
Motho, v. -motehota. Mugon, g. bonne occasion.
MOTZ, g. 1. bn. court. – 1. émoussé. Mugaitz g. mauvaise occasion.
Mugarri, g. 1. bu. borne; de Muketa, bn. mouchettes. Une cor
muga-arri 1. ruption du français?k pour ch.
Mugari8tatu, bn. (mieux avez z) MUKADATU, MUKADATZE, v. mnka.
faire une ligne de démarcation avec Mukatze, v. muka.
des pierres, des planches, etc.; de Muker, g. dur, irascible; –1.
mugarri-z-tatu. superbe, fastueux.
Mugaitz, v. muga. MUKETA, V. mnJei.
Mugarri, v. muga. Mtjki, v. muka.
Mugarristatu, v. muga. Mtjkitsu, v. muka.
Mugida, v. mugitu. Muku, v. muka.
Mugitu, mugitzen, g. mou- Mukur, v. moskor.
voir, pousser à. De muga-igitu ? Mukuru, 1. bn. comble. Larr.
Nere amorio nobleakgauza andiyak, et P. écrivent ce mot avec un r.
ta perfeccio geyagoak egitera beti M. Sal. avec deux r. Comp. le bise.
mugitzen du. Echeverria, p. 180. mvkur (avec l'art. mukurra) tête,
Mon noble amour pousse toujours cime d'un arbre, ce qui explique-
à faire de grandes choses et les rait la signification de comble. Ou
plus parfaites. bien faudra-t-il rattacher mukuru
Mugida, 1. mouvement. Hara- à muru, monceau; comme comble
giaren mugidak, chatouillement. P. du lat. cumulus. Neurria muhiru
Mugitze, v. mugitn. emaitea, donner la mesure comble. P.
Mugon, v. muga. Mukurutu, muhirutzen,1. combler.
Muin, v. mun. Mnkurnka, bn. loc. adv. de mu-
Muka, bn. muki, 1. En bn. mèche. kuru-ka.
Eu 1. morve et mèche- Pour morve Mukuruka, v. muiïuru.
(mucosités qui sortent du nez) le Mukurutu, mukurutze, v.
bn. a muku, muhis. Du lat. myxa, mukuru.
mèche et mucus, morve dont l'ori- Mulch.0, v. muru.
gine commune est l'aryaque mue Mulho, v. muru.
(muk) v. Littré, D. et Pick, Indog. MulkO, v. muru.
Wb. p. 155. Mulo, mullo, v. muru.
Mukatu, bu. mukadatu, muka- MulzO,v. muru.
datzen, 1. moucher la chandelle; Mulzoka, v. muru.
de muka-tu. M. Brachet cite cepen- Mulzu, v. muru.
dant muccare. Si nasum excusserit Muh, g. mum, fuin, hun, 1
ut muccare non possit. Loi des
Ripuaires, 5. 2. Le nom verb. peut
moelle.– g. suc des plantes. Au
plur. munak ou burumunak, g. les
avoir été formé également bien de cervelles. Pour la permutation de
l'une et de l'autre manière. m et f, comp. imini = ifini. La
Mukitsn, 1. morveux; de mukl-Uu. mutation de m en h est, autant
que nous sachions, une exception. Muru, g. murru, mora (i. a.),
Mundo, g. 1. bn. monde. P. murko, burko, P. morkoxta, 1.
Munho, v. muno. morroko, bn. mulko, mulho, muillo,
Munhux, v. muno. mulza, 1. mulzo, mulcho (diminutif),
MunTlho, bn. {nn = n) infirme bn. Tous ces mots ont à peu près
du pied ou de la main. Selon Diez, la même signification: monceau,
E. W. 1 p. 286 mon, moun, est tas, grappe, botte, et probablement
du breton, et inconnu aux autres la même origine. La racine paraît
langues celtiques. Ne serait-ce pas être mur ou mul, avec1 mouillé;
alors plutôt du basque?M. Diez de là muillo, et mulho. Peut-être
ne cite pas le mot bn. qui cor- pourra-t-on ajouter encore ici muno
respond exactement au breton. Il ou munho colline. La permutation
identifie moun, avec mun, moelle, del et r (v. kapera et ari 3.) ex-
d'où dériverait l'esp. munon, grand plique la double orthographe muru
muscle du bras, et le fr. moignon. et mulho. La permutation de k et
Selon MM. Littré et Brachet, l'ori- z (v. karamitcha) celle de mulko et
gine de moignon est inconnue. mulzo.
Muno, g. munho, 1. bn. petite Murko, mttlko, mulzu, P. amas,
colline. x
monceau. Mahatz murkoa ou bur-
Munhux, bn. motte de terre dans koa, la grappe de raisins. P. Syn.
de mauvaises prairies, ordinaire- de gokho. Pour la permutation de
ment l'oeuvre des fourmis. Sal. et m, comp. lilgor = milgor
b
Murdukatu, hn. mettre en ibeni =
imini; biga miga. –
désordre des étoffes en dérangeant Mulko, tas, amas, monceau, P.
les plis. Mulzo, bn. groupe.
Murkilla, v. killo. Mulcho, bn. petit groupe. Ch,
Mukkion, 1. morroin, bn. bour- diminutif.
rache du gén. lat. borraginisPour Mulzohà, bu. par groupe; de
la mutation de b en m, comp. mulzo-ka. Mulzokajuan dire, ils sont
molza de bolza; Miarritze–Hia,T- allés par groupes.
ritz. Muillo, houppe. P. Neskaren muil-
Murritz, bn. court. loko, gros sein. P.
Mwrritztu, 1. bn. raccourcir; Mulho, 1. petite colline; syn. de
rogner, ronger. monho, munho. Pour la permutation
MURROIL, v. moroil. de1 et n, v. lar.
Murru, v. muru. Morkoxta, 1. grappe (de raisin).
Murruchori, bn. moineau; de Comp. murko, grappe; le x sera
murru (nmï)-ehori ? peut-être pour ch ou teh diminutif,
Murruka, bn. rocher. comme cela se trouve quelquefois.
Murruskatu, v. marruskatu. Par ex. P. écrit buruxca pour =
burucftka, maxcor pour maskor. Me- Mustuka, bn. poignée de vieux
Tiax (Sal.) paraît être un dimi- linge pour nettoyer. De mustu
nutif de meha. Ezterautaie morkoxta poing, qui ne se trouve pas ? Comp.
bat ere eta ez bikor bat, ahoan mnstwpilla.
etitan. anal ditekeyenik utzi. Ax. p. Mustupilla, 1. coup de poing.
173. a. éd. 36. n. éd. Il n'est pas Mustupilha haritzea, se battre à
même laissé une grappe ni un mor- coups de poing.
ceau, pouvant être offert à la bouche. Musu, g. 1. bn. museau, baiser;
M. l'abbé Inchauspe corrige (?) mor- de l'anc. esp. muso, ou du prov.
loxta et écrit morcokkla; ce qui mus; même signification. Mnsu
change entièrement le mot; d'où eman, donner un baiser.
vient ce k? nous ne trouvons nulle Musurkatv,, 1. bn. fouiller, se dit
part morkok. des porcs, remuer la terre avec le
Morroho, bn. botte, (de paille). groin.
Ce mot paraît être le même que MdSDRKATU, MUSURKATZEjV.maSK.
murko et morkoxta (v. plus haut), Mutchitu, 1. moisi. Est-ce une
et corrobore notre opinion que la corruption du fr. moisi; tu est la
correction de M. l'abbé Inchauspe, term. de l'adj. verb.
morcoklita pour morkoxta, est une Muthil, v. mutil.
erreur. Morroho se dit encore pour Muthiri, bn. importun.
opAil en bn. Muthiritasun, bn. importunité;
Murulu, bn. moyeu. Peut-être de muthiri-tasun. Jusqu'à présent
du lat. modiolusPour la permu- nous n'avons pas trouvé muthvri
tation de f et d, v. egundano et que P. cite, sans en donner la
=
madarikatii madadikatu. traduction. Halere haren mutMra-
Musika, g. alberge, pêche tassunagatic iaquiric. Luc. XI. 8.
l'arbre et le fruit. Ce mot a forte- Test. Roch. Il se lèvera pourtant
ment souffert; il semble certain à cause de son importunité.
qu'il dérive de persica, esp. Aujour- MUTHUR, v. mutur.
d'hui il désigne une espèce parti- Mutkiko, v. mutil.
culière, le melocotone. Comp. mer- Mutil, g. 1. mutilla, b. mvthil,
chika. bn. garçon. Diez se demande (E.
Mtjsketila, bn. raisin cultivé W. 1. p. 284.) si l'esp. mocho,
dans les jardins; du prov. musca- émoussé, dériverait du lat. mutilus,
del, adj. muscat, v. L. R. comme cachorro de catulus, et si
Muskur, croute de pain, mot le basque mutil garçon ne viendrait
d'O. selon P. pas appuyer cette supposition? Nous
MUSTZA, 1. bn. apparence, échan- demandons à notre tour si le seul
tillon du prov. mostra, montre, mot que les Basques ont pour ,,gar-
apparence. çon" serait emprunté au latin?P
Baseryan jayo ta aziriko mutilla. MutUT, g.1. muthur, bn. museau,

la ferme.
Moguel. Garçon né et élevé dans

Mutkiko, bn. mithilko, soul. selon
bec; 1. poignet, manchette. Au fig.
moue, boudeur. Mutur dago, il fait
la moue; il est boudeur. Esku mutur
Sal. syn. de mutil. On dirait une ona da il a bon poignet. P.
forme dérivée de mulil; une espèce Muzika, 1. moquerie.
d'adjectif (mutil-ko) employé sub- Muzilcaria, 1. moqueur; de mu-
stantivement. zika-ari 4.
MUTINO, v. mutu. îiuzikatu, muzikatzen, 1. se mo-
Mdtu,1. bn. muet; del'esp. mudo. quer.
Mututu, bn. devenir muet. Muzu, v. musu.
Mutino, bn. silencieux, taciturne.
N.

N. Suffixe qui correspond 1°. à: p. 179. ezpada zeure semiaen arpegi.


en, dans. Eehea. la maisonechean, Dans tous les autres dialectes on
dans la maison. Bilbaon, dans Bil- dirait: Jangoikoaren, Jaunaren, se-
bao. An, là, de a-n. Le suf. n miaren.
quand il signifie en, dans, ne s'unit 3°. au pron. relatif; c'est à dire
qu'au nom défini, c. a. d. accom- que suffixé à la terminaison ver-
pagné de l'article. Quand les noms bale, il donne à la phrase une
finissent par r ou n, comme lur, forme participiale, que nous ex-
gizon, le suffixen devient ean, sans primons par un pron. relatif. On
que nous ayons pu en découvrir se sert en basque (comme dans
la cause jusqu'à présent. Ainsi gi- beaucoup d'autres langues) du pron.
nonean, lurrean. Quand il faut ex- interrogatif pour pron. relatif; mais
primer cette relation du locatif c'est très-rare. Ikusten naun aurra,
d'une façon indéfinie ou, plurielle l'enfantqui me voit j de ikusten nau,
n devient etan, de eta-n. Ceci a il me voit. La traduction ail. das
toujours lieu avec les pronoms qui, mich sehende kiud (le me voyant
cela va sans dire, ne peuvent être enfant) s'en rapproche un peu plus,
accompagnés de l'article. P. ex. bien que ikusten ne soit pas un
libnru onetan, dans ce livre. V. eta, participe, mais un nom au locatif.
s. v. ta. Un seul suffixe a pu exprimer
2°. à: de. Pedroren, de Pierre; de le génitif et le locatif (echean, Jau-
Pedro-n. Le e est lettre de liaison et naen); ce fait se retrouve en latin,
caractéristique de l'indéfini, et se v. Bréal, gram. comp. 1. p. 434.
trouve toujours dans les cas sem- Mais nous n'aimerions pas décider
blables, où il faut distinguer le si le pron. relatif est exprimé par
défini de l'indéfini. Ler est une le même suffixe. Dans l'état où
lettre euphonique dont le bise, ne nous le connaissons, il a la même
se sert souvent pas. C'est ainsi forme et c'est tout ce que nous
qu'Olaecheadit, p. 155. Jangoïkoaen pouvons en dire.
semiari; p. 174. Jaunaen, graziaz; 4°. Ce suffixe est encore en
usage, du moins en guip. là, où sans h; l'édition corrigée (?) aussi.
nous nous servons de la conjonc- Nabarben, g. glouton, selon
tion que. Pozik nago zeren ekarri le petit vocabulaire à la fin des
didazun (didazu-n) berri on bat. Je Fabulas en verso vascongado, etc.
suis content de ce que vous m'avez St. Sébastien 1842. –opiniâtre,
apporté une bonne nouvelle. têtu, acariâtre, P.
Faudrait-il y voir l'influence de Nabarbentasvn, 1. opiniâtreté; de
l'espagn ol ?dans cette langue comme nabarben-tasun.
en français, le pron. relatif (accu- Nabarbentu,nabarbentzen. P. n'en
satif) et la conjonction ont la donne pas la traduction, ce qui
même forme. Il paraît plutôt que importerait peu si nous ne trou-
n dépend ici de zeren; et c'est vions ce nom verb. employé dans
ainsi que n est, pour ainsi dire, une tout autre acception par l'abbé
régi par les mots suivants; non, Inchauspe, dans l'introduction du
bezala, artean, zein, ea, noruntz. Gueroco guero de Axular. Nous
Non dan (da-n) bagea an da zelea. y lisons: Ilorrek nabarbentzen du
Où est manque, là est désir. Esan nola edizione hartan hainberize huts
dan bezala. Ainsi qu'il est dit. ete narrio anrkhitzen den. Ceci
Mundit mundua dan artean. Aussi (explique?) comment il y a tant
longtemps que le monde est monde. de fautes et de – ? dans cette
Noruntz erorten geran. Où que nous édition. Narrio que nous ne tra-
tombions. Oaldetti dit ea etorriko duisons pas est employé par Axu-
zeran. Il m'a demandé si tu lar et Pouvreau pour scrupule,
viendras. remords.
Naasi, v. nas. Nabarbentasun, v. nabarben.
Naastu, v. nos. Nabarbentu, nabarbentze,
NABALA, v. labana. v. nabarben.
Nabar, 1. bn. coutre. Nabari, nabaritu, nabarit-
Nabar, g. 1. bn. bigarré. Ilhar zen, 1. reconnaitre, apercevoir, dé-
nabar, 1. pois chiche, pois barré. couvrir de loin.
Nabardura, 1. bigarure; de nabar- Nabe, 1. grande plaine près des
dura. MaMru herriko mairu beUzah montagnes. Syn. dc zeïhai et du
bere larru beltza, eta tigre arrak guip. (?) hordeki, P. C'est de ce
ere, bere nabardurak aida, u(z, eta mot que W. v. Humboldt fait dé-
mudadizanean. Ax. 93. a. éd. 267 river navarra, nabarra; v. Prtif.
n. éd. Quand le maure du pays der Unters. etc. p. 15. L'auteur
maure aura changé, laissé sa peau dit de nava (bien que P. écrive
noire, et le tigre aussi sa biga- nabea, nauea, et c'est de lui que
rure. Axular écrit la premiere Humboldt prend le mot) et de
fois mahiru, avec h, la seconde fois arra, suffixe qui est très-usité en
basque et ainsi l'étymologie de Nagitasun, 1.
paresse.
Navarra ne laisse aucun doute. Il Nagitasun, v. nagi.
nous semble que c'est trancher la NagUSi, g. natisi b. 1. nabusi,
question à la légère; arra ou plu- bn..maître. Pour la permutation
tôt ar est, il est vrai, un suffixe de g et b, v. gurasoak.Nehoro b{
qui se trouve assez fréquemment, nahussi ecin cerbitza ditzaque. Matt.
mais indiquant toujours l'habitant VI. 24. Test. Roch. Personne ne
d'un lieu: Burgostarra, Erromarra, peut servir deux maîtres. Gizonik
Espanaira, erritarra, etc. Nabarra elduenak eta nagusienak, g. Les
signifierait donc l'habitant de la plus mûrs et les plus élevés (su-
plaine. périeurs) des hommes. Mutil nau-
Nabegatu, nabegatzen, P. shjei berekautan legez oi jatorkeez
donne pour synonyme gobernatzea, /casa, peska, palanka. Moguel, p.
et écrit navegatzen. Ongi nabegat- 154. Comme aux grands garçons,
zen da, il conduit bien ses affaires. il leur vient la coutume de chas-
De naviguer?2 ser, pécher.
NABELA, v. labana. Nahar, v. lar 1.
Nabusi, v. nagnsi. Naharo, 1. souvent.
Nagatu, nazkatu, nazkat- Nahas, v. nos.
zen, g. détester. Selon Larramendi Nahasgarri, v. %as.
on ne dit pas: nazkatzen det pe- Nahasi, v. nas.
katua je déteste le péché; mais Nahaskeria, v. nas.
nazkatzen nau pekatua ce qui pour- Nahasmendu, v. nos.
rait se traduire par: le péché m'a Nahastaria, v. nas.
(m'est) en abomination. Nau est Nahastakeria, v. nas.
,,m'a" et non ,,m'est" mais on em- Nahastapen, v. nas.
ploie peut-être l'un pour l'autre, Nahastatu, v. nas.
v. izan. On peut encore rendre la Nahastatze, v. nas.
phrase au passif: nazhatzen naiz Nahaste, v. nas.
pekatuaz, me ofendo mucho de el Nahasteka, v. nas.
pecado, je suis très offensé par le Nahastekatu, nahastekat-
péché. Ce nom verb. doit dériver ze, v. nas.
de naga ou nazka, qui ne se trou- Nahaszaille, v. nas.
vent pas; peut-être est-il d'origine Nahatsale, v. nas.
étrangère. Nahi, v. nai.
Nagi, g. 1. bn. paresseux; syn. Nahigabe, v. nai.
de alfer. Zoaz, nagia, chinhaurria- Nahikaria, v. nai.
gana. Ax. p. 36. a. éd. Allez, pa- Nahikide, v. nai.
resseux,à la fourmi. Est-ce que nagi, Nahikunde, v. nai.
viendrait du lat. ignavia? Nahitu, v. nai.
Nahitze, v nai. léité
nahia. Ax. p. M. a. éd. La vel-
Nahiz-nahiz, v. nai. y est, mais non pas la vo-
Nai, g. b. nahi, 1. bn. volonté. lonté. Ona, bada, naikunde eta ati-
egin guzien leku artatik nola irten
Nai, accompagné des terminaisons
auxil. det, dezu, etc. correspond à: ziran. Lardiz. Voici donc comment
vouloir. Nai det, g. nahi dut, 1. ils sortirent de ce lieu de délices
bn. je veux. Nai accompagné des et de plaisirs.
terminaisons de izan, correspond à: Nahikaria, désir, convoitise. O.
plaire à. Jainkoak naita (nai-da)i De nahi-keria.
plaise à Dieu, Dieu veuille. Jain- Naigabe, g. nahigabe, bn. con-
goikoari nai dakiola, qu'il plaise à trariété de nai-gaîe.
Dieu. Comme le degré de compa- Nahitu, nahilzen, 1. bn. vouloir,
raison est exprimé par le nom ver- prendre envie.
bal même, on trouve nayago (comp.) Naikera, g. commodité.
et nayen, naJiien (superl.) avec Les Nahikide, 1. émule; de nalti-
term. auxil. Ma debeku hura autsi kide.
nayago izan zuen, g. Et il voulait Naigabe, v. nai.
plutôt enfreindre ce commandement. Naikera, v. nai.
NaUen dudana, 1. ce que je veux Naikunde, v. nai.
le plus dut -f- n relatif devient Naiz, g. 1. je suis.
dudanj avec l'article dudana. Naiz naiz, v. nai.
Nere nekearen saririk nayena izango Napur, 1. nnaphur, bn. friand;
dana, g. qui sera la plus voulue syn. de ahazuri. Zuri est resté
(désirée) récompense de mes peines. sans explication s. v. ahazuri. Zuri
Nahi bezain gaixto. Si méchant que blanc, indiquera peut-être sucre.
vous voudrez. P. Nai est em- Eu holl. zuikermondje, bouche à
ployé en bise, pour edo. Gentia sucre, de quelqu'un qui est friand,
batuten danian solo nai baso. Mo- qui aime le sucre; de mond, bou-
guel, p. 115. Quand les cultiva- che et zuiker, sucre.
teurs de forêts ou de champs sont Nar, g. traineau, esp. narria.
réunis. Le basque de l'esp. ou l'esp. du
Naiz naiz, g. nai nai, b. naltiz basque?P
nakiz, 1. soit soit; de nai-z. Nahiz Nardabera, v. nardatu,
aitzinean, nahiz gibelean, soit de- Nardagarri, v. nardatu.
vaut, soit derrière. Nardatu, nardatzen, 1. se
Nahiz nahira, 1. de volonté dé- dégoûter. Horrek nardatzen nau.
libérée. Cela me dégoute. De narda, qui
Naikunde, g. nahikunde, 1. envie, ne se trouve pas.
désir, velléité. La terminaison est Nardabera, 1. qui se dégoute
obscure. Nahikunde baitay ela ez aisément. P. cite encore narda-
lerlasun, (dégoût) nardaberatzea, (se tumendua. Le premier assaut de la
dégouter), nardaberaki, (adv. avec colère. P.
dégout), sans les traduire. Narru, v. larru.
Nardagarri, l.dégoutant; de narda- Nas, 1. b. je suis.
garri. Nas, 2. nahas. Le dial. bn. pa-
Nare, bn. tranquille, en repos raît seul faire usage du radical
(d'un liquide); amorti (?) Haurrek nahas, eusemble syn. de elgarrekin.
zuaza oherat, begiak naretuak dituzu. Les autres dialectes n'out que les
Enfants allez au lit, vous avez les dérivés.
yeux amortis. Sal. Naasi, g. mélangé; adj. verbal
NARGATU, bu. narguer. de naos (pour nah(8)-i. Badarasate
Narriatu, narriatzen, 1. P. pulpituan hitzera naasi bat, bein
n'eu donne pas la traduction. Osa- Euskera, bein Erdera, beiii Latinera.
suna narriatzea jan edau suberaz. Lettre de Larr. à Mend. Ils par-
Perdre, abimer (?) la santé par lent dans la chaire un langage
excès dc boire et de manger. Nola mêlé, une fois en basque, une fois
gure lehenôeziko aita Iiark gure na- en espagnol, une fois en latin.
turaleza haur, bere bekatuz nariatu Larramendi, dans la même lettre,
baitzuen. Ax. p. 250. a. éd. 78. se sert de naasi comme substantif.
n. éd. Comment notre premier Zenean Mzkuntzaren naasiaz ta aditu
père a perdu notre nature par ses bageaz ozta jaMn oi da bear dana.
péchés. Dans lequel (pays basque) on sait
Narriatze, v. narriatu. ordinairement à peine ce qu'il faut,
Narrio, 1. scrupule, remords. par (à cause du) le mélange du
Narrio zahartna nekez kentzen da. langage et par ce qu'on ne se
Il s'est défait avec peine de (sou) comprend pas.
vieux scrupule. P. Arrazadura ur- Nahan, bn. tracassier, qui aime
lkatua, 7iarrio zahartua ezta pontu à, brouiller les gens. Il se peut
batetako midikuntzaz sendatzen. Ax. que nahasi soit employé dans ce
p. 93. a éd. 266. n. éd. L'ancienne sens, mais il nous semble que ce
passion, le vieux remords ne se n'est pas correct. Nahasi est un
guérit pas par une médication d'un participe passé et ne peut avoir
moment. M. Inchauspe se sert de une signification active.
narrio dans un tout autre sens; Nastu, nasten, g. naastu, b. na-
v. l'ex. s. v. nabarben. has, nahasi, nahasten, ou nahastat-
Narritamendu, v, narritatu. sen, 1. bn. mêler, brouiller, impor-
Narritatu, narritatzen, 1. tuner. Ez neza zula nahas, 1. Luc,
inciter, pousser, irriter. XI. 7. Soc. bib. Londres. Ne m'im-
Narritamendu,1. incitation, as- portunes point.
saut. Koleraren leAe/iôiziko narri- Nasiera, g. mélange; de naù-era.
Nasmen, g. confusion, mélange; nahaUale beçala. Lue, XXIII. 14.
denas-men. Test. Roch. Vous m'avez présenté
Naspil, g. syn. de nasmen. Zenah cet homme comme pervertisseur du
esan nai dule nasmena edo naspilla. peuple.
Lardiz. Lesquels (mots) veulent Nahasgarri, 1. cuillière; syn. de
dire confusion (Babel et Babylone). burunzale. De nahas-garri.
.ffaha8mendi4, 1. syn. de nasmen.
Ihez egiozu akal guziaz munduko
Nasai, g. b. détendu, relaché.
bn. ample, terme de tailleur et de

harrabolsarieta nahasmendwari.Chon- cordonnier. Sal.
rio. Fuyez de tout (votre) pouvoir Nasaitasun, g. b. 1. relaxation,
le tumulte et les brouilleries du relâche; de nasai-tasun. Boztasuna
monde. nasaitasunik gabe, réjouissance sans
Nahastepen, 1. syn. de nasmen. relâche. P.
Du subst. verb. nahaste et de la Nasaikeria, g. b. méchanceté; de
term. peu. nasai-keria. Millinoiak gizon Noeren
Naskiro. g. confusément de nas- demporan bota zituban infernura,
ki-ro. Deux terminaisons pour une. eureen nasaikerya gaitik. Des mil-
Naski, nauasM, noashiro, g. peut- Ions d'hommes, au temps de Noé,
être. Evidemment une corruption furent précipités dans l'enferà cause
de nas ou nahas-ki. Larr. dans sa de leur méchanceté. Moguel.
lettre à Mend. dit que c'est un Nasaiki, 1. bn. amplement; de
mot des pays-bas et que ausa est nasai-ki.
en usage dans la montagne. Nasaikeria, v. nasal
Noaskiro ezta bestea bezain jakina. Nasaiki, v. nasal
Peut-être n'est-il pas si savant que Nasaitasun, v. nasal
l'autre. Nasiera, v. nos.
Nahaskeria, bn. nahastaleeria, 1. Naski, v. nas.
brouillerie, tracasserie; de nahas- Naskiro, v. nas.
et na4aste-keria. Nasmen, v. na8.
Nahastaria, 1. brouillon de Naspil, v. nas.
ndhaste-ari 4. Naste, v. nas.
Nahasleka, bn. en mélange; de Nastu, v. nos.
nahaste-ka. Nauaski, v. naski, s. v. nas.
Nahastekatu, nahasleicatzen, 1. bu. Nausi, v. nagusi.
mélanger. Nauzatzea, se gausser. Aditzen
Nahaszaille, nahalsale, bn. celui eztuan gauza eztezala phusta ez
qui fait ou qui aime à faire lac- nauza. La chose que tu n'entends
tion indiquée par le verbe. De pas ne la vilipende ni ne t'engausse.
nahas-tzaille et zale. – Presentatu Prov. 483. d'O.
êrautaçue guiçon Mut populuaren NazkatU, v. nagatu.
Nebia, b. frère. E. Wb. p. 106); mais il nous sem-
Negala, v. negelarra. ble que neke a donné nekatu; si
Negar, g. b. nigar, 1. bn. larme. neke dérivait de nekatu, comme il
~SM içanen
Ha» ~we~ da nigar e<S hortz
Mtys?' eta ~N! arrive quelquefois que le nom dé-
~Of~ gar-
rascotz. Matt. VIII. 12. Test. Roch. rive du verbe, (comp. ahar de ahartu),
Là il y aura des pleurs et des grin- la forme seraît très-probablement
cements de dents. Garrascotz, pa- neka et non neke. M. Sal. cite neke
raît être formé de garraska (v. seulement comme adjectif: difficile,
harrazka, s. v. 'karrakà) et de ois fatigant. Nekez cependant prouve
bruit. Nigarpurpuilla, grosse larme. que neke est aussi subst. en bn.
P. Nigar beroz, à chaudes larmes. P. Nekez, g. 1. bn. avec peine, dif-
'Negarregin, g. nigar egin, 1. bn. ficilement de neke-z.
nigarrez egon, 1. pleurer. Nekatu, nekatzen, g. b. 1. bn. se
Negargarri, g. b. nigargarri, 1. fatiguer.
lamentable; de nigar-garri. Nekadura, 1. lassitude.
Negargarri, v. negar. Nekazale, b. 1. bn. nekazari, g.
Negarregin, v. negar. ouvrier, laboureur; de neke-zale
Negela, 1.grenouille. et «ri 4. Ipuiok atera naidiiul gaziecho
Negelarra, 1. P. negala, 1. bn. ta nekazarientzat edo Viscaian esan
dartre. larra pour larru ? oi dan nekezaleentzat. Je veux pu-
Negu, g. 1. hiver. blier ces fables, pour les enfants et
Nehabe, bn. domestique. Sal. les ouvriers, ou comme on a cou-
s. v. michkaudi. Comp. nerhabe. tume de dire en biscaien nekeza-
Nehor, nehork, v. nor. leentzat. Ant. Moguel. Ipui onac, etc.
Nehorat, v. nor. Nekazaritz, g. 1. labourage, tra-
Neitu, neitzen, 1. finir. vaux des champs. Noe kuehalik irten
Neka, bn. mêche; syn. de muku, zanean nekazaritzari entan zitzayon.
Lardiz.
Nekadura, v. neke. Lardiz. Noe
Noé étant sorti de l'arche
Nekatu, nekatze, v. neke. s'adonna au labourage.
Nekazale, v. neke. Nekizerdi, bn. travail fatigant;
Nekazari, v. neke. de neke-izerdi.
Nekazaritz, v. neke. Nekezi, 1. disette, nekezu, 1. di-
Neke, g. b. 1. travail, peine setteux. P.
M. Mahn (Bask. Sprachd. p. XXXV.) .Nekez, v. neke.
laisse indécis, si nekatu, vient du Nekezi, v. neke.
latin necare ou bien si le latin Nekezu, v. neke.
vient du basque. Nous n'aimerions Nekhaitz, v. elaiiz.
pas trancher la question et surtout Nekoxa. Le gîte que font les
pas pour le latin, (necare paraît se brebis hors de la bergerie, sur la
rattacher à l'aryaque nak, v. Fick, rase campagne, pour prendre le frais,
lorsqu'il fait serein. 0. C'est du trouvé nulle part cette variante.
soul. mérid. Comme elle doit servir d'antithèse
Nerau, v. ni. à nerabe et expliquer ce mot, on
Nere, v. ni. aimerait savoir où M. de C. l'a prise.
Nerhabe, 1. enfant, garçon ou Nous avons à relever ici, comme
fille. P. Comp. nehabe. De la Vieux- déjà ailleurs (v. merchika), une tra-
ville écrit norhabe. Zuen herrietan duction «littérale". ,,De même
adin eta eslalu guzietako guiristi- dans nerabe, garçon, serviteur, litt.
noak, Jiaurrak noihabeah, zaharrak sub homiue, homo'parvus, par op-
eta sehiak zuenganik bizitzeko hit- position à nerkato ou neskato ser-
zaren ogiaren begira daudez. Dans vante". (Degrés de dimension et
votre pays, les chrétiens de tout àge de comparaison en basque, p. 8.
et dc toute condition, enfants et par M. de Charencey). Disons
jeunes gens (?) vieillards et ser- d'abord que nerabe, nerhabe signifie
viteurs, attendent de vous le pain selon P. enfant, soit garçon soit
de la parole de vie. fille. Ainsi l'opposition de nerabe
Neronek, v. ni. à nerkato tombe de suite. Mais
Neroni, v. ni. admettons un moment que nerabe
Neska, g.fille. En guip. neska signifie spécialement garçon, alors
est considéré plutôt comme une il est difficile d'accepter sub homine
expression grossière; on se sert de comme étant une traduction litté-
tieskacha; p. ex. pour les servantes rale, puisque nera n'existe pas. Et
d'auberge; la chica des espagnols. de plus où se trouve l'opposition à
Neskach, g. neakatcha, bn. nés- nerkato (forme problématique). Si
kato, 1. bn. fille, jeune fille; de nera-be est sub homine, que signi-
neska, avec le diminutif eh et io. fie alors ner-ka-to. M. de C. oublie
Baina Kainen ondorefigo neskach eder- de nous le dire. Nous sommes
rai onirilziia. Lardiz. Mais la pos- doue tenté de croire, jubqu'à
térité de Caïn aimant les belles preuve du contraire, que nerkato
filles. Neskatcha, hiri diosnat, iaiqui. n'existe pas.
Marc. V. 41. Test. Roch. Jeune Neskaizar, bn. fille méprisable;
fille, lui dit-il, lève-toi. Eta segur de neska-ehar.
Mure muthilen eta neure ne8catoen Neskaso. Mot d'O. qu'il écrit
gainera egun hetan erautsiren dut nesoasso et selon lui de nesca osso,
neure spiritutic. Act. II. 18. Et fille entière = vierge.
pour vrai, en ces jours là je répan- Neskame, g. syn. de neskach.
drai de mon esprit sur mes ser- Neskatilla, b. syn. de neskach de
viteurs (garçons) et sur mes ser- neska-illa, ou il, dimin. qui se re-
vantes (filles). M. de Charencey trouve dans opil.
cite nerkato, mais nous n'avons Neskacha, v. neska.
Neskame, v. neska. neure ahizpac neuror cerbitzatzera
Neskaso, v. neska. utziten nauen? Luc. X. 40. Test.
Neskato, v. ne8ka. Roch. Seigneur n'as tu point de
Neskatcha, v. ne8ka. souci de ce que ma soeur me laisse
Neskatilla, v. neska. moi seule (litt. moi-même) pour
Neskatzar, v. neska. le service?
Netchale, bu. mule ou mulet Nerau, neronek, g. moi-même; de
d'environ six mois. ni-au, aveceuphonique, ou bien
Neuk, v. ni. du gén. nere-au. Nous ne savons
Neure, v. ni. qu'elle est la meilleure des deux
Neuror, v. ni. explications. L'objection M. Du-
Neurri, g. b. 1. bn. mesure. voisin que le lab. dit nihau, guliau,
Neurriz, 1. avec mesure, sobrement. n'est pas un argument décisif; on
Neurtu, neurtzen, g. 1. neurritu, peut le tourner contre lui. Le bn.
bu. mesurer. dit neuror, qui paraît plutôt com-
Neurthiizah,vers. 0. écrit neur- posé de neure-ori, que de ni-ori. Et
tiz sing. de neurlu-hitzak. même Pouvrcau dit: neurk eguin
Neurtasun, 1. mesurage; de neur- dut, j'ai fait moi-même. Neurk peut
tasun. être une contraction de ni-hav/rek,
Neurtzaille, 1. mesureur; de neur- et probablement le sera; mais comme
tzaille. le bn. dit neuror, évidemment de
Neurthitsak, v. neurri. neure-ori, il se pourrait que neurk
Neurtasun, v. neurri. fût pour neure-orrek.
Neurtu, v. neurri. Nihau, nihaur, v.*ci-dessus nerau.
Neurtzaille, v. neurri. Neuror, v. ci-dessus nerau.
Neurtze, neurri. Nerea, g. neurea, bn. b. le mien.
v.
Ni, nik, g. b. 1. bn. neulù, b. Nigar, v. negar.
je. Ni naiz, je suis. Nik diol, je Nigargarri, v. negar.
dis. Ezlot nik ezer merezidu, b. je Nihaur, v. ni.
ne mérite rien. Nihoiz, v. noiz.
Niri, g. 1. bn. à moi. Niholere, v. nola.
Nere, g. neure, 1. bn. b. nire, b. Nihon, v. non.
mon, ma. C'est le génitif de ni, Nihor, nihork, v. nor.
comme hire de M. Pour la muta- Nihun, v. non.
tion dei en e, comp. heren de Nik, v. ni.
hiru. – Neure buruari ungi behatzen Ninia, g. 1. bn. prunelle;
badiot. Chourio. Si je me considère g. 1. poupon; de l'esp. nifia,
en-
bien moi-mèn\&.lkaratu zaitezeneure fant. M. Sal. écrit niai,
ce qui
maiteak, b. Tremblez, mes (bien-) nous semble fautif; le final n'est
a
aimés. Jauna eztuc hic an8iaric ceren pas l'article, ou plutôt il représente
les deux, la terminaison et l'article. quelque temps (j> pouraprès la
Sans l'article le mot est encore sibilante).
nina, enfant (en hébreux prunelle Noizik ben, g. notik bein, b. nokïk
est rendu par petit homme), puis- bekin, 1. quelquefois, de temps en
que l'oeil fait l'effet d'un miroir, temps; esp. de vez en cuando. Le
on s'y voit. basque imité de l'esp. ou l'esp. du
Ninika, g. bouton de fleur. basque ?P
Nire, v. ni. Noizetik nouera, 1. noizelik noiz,
No, v. to. bn. de temps en temps; de noiz-
Noaski, noaskiro, v. nas. tïk et ra, avec e de liaison.
Nobera, v. «<w. Noizten, jadis; mot d'O. selon
Noharroin, 1. vil abject; syn P. La terminaison est obscure.
de errumez et de onbehar. Eta ka- Noutenka,\ya.sy~R..Ae,noizetilcnoiz.
larik ere bethi dira errumez, noltar- Paraît être formé de nowten-ka.
roin eta onbekar. Ax. p. 232. a. éd. Noiz edo noiz. 1. bu. une fois
350. n. éd. Et toutefois ils sont ou l'autre, tôt ou tard.
toujours misérables. Noizlotz, 1, pour quand; de
Noiz, g. 1. bn. nos, b. quand. noiz-kotzat.
Jainkoaren doaya dezu, noiz ta nori Noizere, 1. toutes les fois que;
nai duen ematen diona. Lettre de de noiz-ere.
Larr. à Mend. Vous avez le don Inoiz, g. inos, b. niltoiz, 1. bn.
de Dieu qu'il donne quand et à quelquefois, jamais. Nihoiz lezam-
qui il veut. Nos ilgo gara? Quand bat botliere du, 1. Il a autant de
mourrons nous^ pouvoir que jamais. Dans les phra-
Noizbait, g. 1. bu. nosbait, b. un ses semblables on se sert en fr.
jour ou l'autre; de nok-bait pour de ,,jamais" ce qui produit de la
laita. Bait correspond icià l'angl. confusion et a fait croire que inoiz
ever; à l'ail, auch ou irgend. ou nihoiz a un sens négatif. Inoiz
Noizbait, whenever, irgend wann. correspond à ever, angl. je, ail.
Nombait, quelquepart, wherever, ooit, holl. C'est donc une erreur
irgend wo, wo auch. Norbait, quel- quand M. Salaberry traduit nihoiz
qu'un, whoever, wer auch. Zerbait, par "en aucun temps." Pour que
quelque, quoique ce soit, whatso- la phrase soit négative il faut en-
ever, irgend was. Nolabait, d'une core ajouter ez. Ikusi dituzute
façon ou d'une autre, howsoever, inoiz bildois jat/operriat Avez vous
irgend wie. Noizbait ere kobeago jamais (quelquefois) vu des agneaux
da, ezen ez nihoiz ere. Il vaut mieux nouveau-nés? [nos entzun deutseet
à la fin que non pas jamais. P. guramei esaten. Moguel. Quelque-
(Mieux vaut tard que jamais). fois j'ai entendu dire aux parents.
Noiipaiteren buruan. Au bout de Inoizko, g. syn. de inoiz. Inoizko
demboratan esaten badezu, g. Si bait, bn. de quelque manière, de
jamais vous le disiez. façon ou d'autre; de nola-bait, v.
Inoiz-ez, g. inos ez, inosbere ez, noizbait.
b. nikoiz ez, 1. bn. jamais. Nos Nola nai, g. nola naki, bn. d'une
gichitwko dira infernuko pena? Inos- manière ou d'autre. Litt. comme
bereez,ino8bercez. Quand diminue- on veut.
ront les peines de l'enfer? Jamais, Nolako, g. 1. comment; de nola-
jamais. ko. Jakinik zerorrek non eta no-
Noizbait, v. noiz. lako ibilleretan egiten zan aimbeste
Noizere, v. noiz. pekatua. Sachant vous-même où et
Noizetik, v. noiz. comment tant de péchés ont été com-
Noizik béa, v. noiz. mis. Bada bertzerik Tiari dagokanik,
Noizkotz, v. noiz. choilki zeren den gizon, nolakoa
Noizten, noiztenka, v. noiz. baita. P. Guir Dot. 26. Il y en
Noiztik, v. noiz. a d'autres (titre de .T. C.) qui lui ap-
Nok, v. nor. partiennent, seulement parce qu'il
Nokhu, v. noku. est homme, ainsi qu'il l'est.
Noku, perclus;
1 nokbu, bn. Inolaere ez, g. niholaere ez, 1.
défaut matériel. Sal. d'aucune façon.
Nola, g.1. bn comment, comme. Nolabait, v. nola.
Puisque le n est élidé devant l, r, Nolako, v. nola.
h, t (egille pour eginle, hula pour Nolatan, v. nola.
hunla, ala pour anla, ara pour anra, Nolazbait. nolaspait, v. nola.
aitzitik pour ainlzinlik, etc. v. Essai, Nolazpeka, v. nola.
Ch. II), il est probable que nola Nombait, v. non.
est pour non-la, comme nora pour Non, g. 1. bn. nun, b. g. bn. où.
non-ra, norontz pour non-rontz. Nombad, g. bn. nonbait, 1. (mieux
Nolatan, 1. comment. Comp. ala- avec m) nunbait, bn. quelque part;
tan. Nolatan horrela minzo zare. de nom-bait pour baita; v. noizbait. –
Comment parlez vous de la sorte. Non ere baita, quelque part qu'il
P. Il paraît que nolatan n'est plus soit. Beste nonùait, g. ailleurs.
usité de nos jours dans ce sens. Non edo non, 1. bu. nun edo nun,
Nolatan ahal dateke beraz. egia, bn. syn. de nombait. Ardietsiko
errege Davitek dioena, eztela nehor zaitut non edo non. Je t'attrapperai
heriotzean, Jainkoaz orhoiizen ? Ax. en un lieu ou l'autre. P.
204. a. éd. 64. n. éd. Comment Inon ez, inon ere ez, g. nihon ez,
pourrait-il donc être vrai, ce que 1. nihun ez, bn. nulle part.
dit le roi David, que personne ne Nora g. b. 1. bn. où; litt. vers
songe à Dieu en mourant? où; de non-ra, avec élision de n
Nolaiait, g. nolazpait, g. 1. nolaz- devant r, v. Essai, Ch. II. Nora
»
zoaz? où allez vous? En ail. Wo0 pour le secours des pauvres qui sont
gehensiehin? dans le besoin.
Norabait, 1. norapait, bn. vers Mor, inork, g. inor (/) inok, b.
quelque part; de non-ra-bait pour nihor, nihorlc, l. nekor, nehorh, 1.
baita, v. noizbait. Comme on ne dit bn. Tous ces pronoms, accompagnés
pas en français, il est allé vers de ez ou d'un verbe avec un sens
quelque part, mais bien quelque négatif, signifient: personne. Inor
part, ce mot se trouve traduit chez ez dezu illko g. Eztuzu nihor hillen.
P. et chez M. Salaberry par "quel- S. Guir. Dot. Tu ne tueras per-
que part." Joan da norapait. Il est sonne. Nehorc bi nabussi ecin cer-
allé quelque part. V. Essai, p. 128. bilza ditzaque. Matt. VI. 24. Test.
Norontz, noruntz, g. b. norutz, Hoch. Personne ne pourra servir
b. où; litt. vers où; de,non-ronez. deux maîtres Zuhaitz bethakorra
Ce mot régit le suffixe». Norontz eztu nenork ebakitzen. Ax. 38. a. éd.
erorten geran, an izango gera eterni- Personne ne coupe l'arbre qui porte
dadean, g. Norutz jausien garian, des fruits. Le seul exemple que
an izango gara eternidadian, b. Mo- nous puissions citer où nehor est
guel. Où que nous tombions, nous employé seul et alors affirmative-
serons dans l'éternité. ment, est le 241m6 prov. d'O. Si-
Non correspond encore à la con- rur gutik, eta hïrur anhitzek galtzen
jonction que. Alako moduan non, dvte nehor. Trois peu et trois beau-
g. de telle manière que. Jrrazoina coup gàtentlemonde; litt.quulqu'un.
vous
galdetzen baduzu, huna non den. Si Nora, v. non.
vous me demandez la raison, ta la Norabait, norapait, v. non.
voici, ou, voici qu'elle est. Hain Noren, v. nor.
bertze dira non. Il y en a tant que. Nori, v. nor.
Nor, nork, g. b. 1. bn. nok, Norhabe, v. nerhabe.
b. qui. Génitif: noren. Datif: nori.- Nork, v. nor.
Nor da hor qui est là?Nork Norontz, v. non.
dio? qui le dit? Noh esan eban Nortzuk, v. nor.
Ave Maria ? Qui a dit l'Ave Maria? Noruntz, v. non.
Nortzuk, b. pluriel de nor. Comp. Norutz, v. non.
batzuk. Nos, v. noiz.
Norbait, g. 1. bn. quelqu'un; de Nosbait, v. noiz.
nor.bait pour baita, v. noizbait. Nosik bein, v. noiz.
Nor bere, g. nobera, b. quicon- Noski, g. peut-être, sans doute
que. Norberah dauhanerijc bere emon (interr. et dubit.). Sera une variante
biardau necesidadian dagozan pobriak de noasii. Bana Sodoma eta Gomor-
sokorrietako. Olaechea. 79. Quicon- rakoak, noski, ikaraturik, itzultzera
que possède doit donner le sien egin bide zuten. Lardiz. Mais ceux
de Sodome et de Gomorrhe, peut- Nothatu (?) nothatzen, 1. salir,
être, ayant peur (litt. tremblant) tacher.
prirent le chemin pour retourner. Nothatze, v. notha.
Notha, 1. tache, saleté; syn. Nuk, bn. je suis.
de kutsu. En bn. défaut, et syn. Nun, v. non.
de nokhu. Jayoko notha, jaya notha, Nimbait, v. non.
péché originel. Sort notha, tache Nuzu, bn. je suis.
de naissance.

N.

M. Salaberry est le seul auteur arleino devient artio. Sarri artio,


qui représente, le son de ri, esp., jusqu'à tantôt. Zuk erran arteiào,
gn. fr. par nn. Il sera donc mieux 1. jusqu'à ce que vous ayez dit.
de conservern qui est accepté par Bitvna, gazte deino, on da jateko.
majorité. Ax. p. 97. a. éd. 271. n. éd. Le
Nabar, v. nabar. chevreau, aussi longtemps (litt. jus-
Napliur, v. napur. qu'à ce que) qu'il est jeune, est bon
Nika, bn. niche. à manger. Azken gwio ondo iraunten
Nimiko, bn. petit. dabena. Anibarro p. 10. Celui qui
NO, g. b. 1. bn. no, bn. Nous persévère bien jusqu'à la fin. Orain-
avons parlé ailleurs de ce suffixe, v. dino gichiago eskatuten dot. Ani-'
egundano. Nous pouvons donc nous barro, p. 84. Jusqu'à présent j'ai
résumer ici et dire que no signifie demandé moins. Hanitzek maite
jusque; qu'il se trouve seul (p. ex. date Jésus nahi gaberlk gerthatzen
onano> de ona-no, jusque ici; oraino ez deino, laudatzen dute eta benedi-
de orain-ho, jusque maintenant); hatzen, konsolatzen ditueino Chou-
ou bien uni au verbe ou au suffixe rio, p. 128. Plusieurs aiment Jésus
ra, sans doute à cause de la signi- aussi longtemps qu'il ne leur ar-
fication de ,,tendance vers" qui les rive point d'adversité, le louent et
rapproche, ainsi rano, jusque vers, le bénissent aussi longtemps qu'il
jusqu'à. Zeruràno, jusqu'au ciel. les consolent. Liçarrague emploie
vVo suffixé à da, donne
en guip. dano, et no, aves les terminaisons
dano, en 1. et bn. devho pour den-no verbales. Eçar ditzaquedano hire et-
(den de da n) en bise, dino et sayac hire oinen 8cabella. Act. II.
généralement gino, par suite de la 35. Jusqu'à ce qu'il les puisse
permutation de d et g. Le d de mettre (pour) le marchepied de tes
deino se perd quelquefois en lab. pieds. Dano a donc perdu sa signi-
comme dans arteino pour arte deino, fication propre et ne signifie plus
et même tout le verbe disparaît et que "jusque." Dans ces cas-là Lar-
dizabal se sert de rafio, jusque vers, ioren oillarac, ukatu nuqueano Mru-
ce qui paraît être plus logique, retan. Jean, XIII. 38. En vérité,
v. J'ex. s. v. egundano. L'emploi en vérité je te dis, le coq ne chan-
ici de dano appuierait notre opi- tera pas, jusqu'à ce tu m'auras
nion, abandonnée maintenant, mais renié trois fois. Eta gneien karra-
émise dans notre Essai, que daîio caqnin beçala oraindrano. 1 Cor. IV.
serait une variante de ràho et qui 18. Et comme avec la raclure de
s'expliquerait par la permutation tous, jusqu'à maintenant. Le groupe
de d et r; mais il nous semble dr (dont Liçarrague se sert con-
qu'il y a de la confusion chez Li-. stamment) n'est pas basque; il faut
çarrague. Nous trouvons ailleurs donc décomposer oraindrano en
qu'il emploie no et même drano. orain-da-ra.no. Comp. drauat dans
Diotza Jesusec. Baldin hori nain l'ex. ci-dessus, pour darauat (er-
badut dagoen nathorreno. Jean, XXI. railen drauat, je te dis). Drauat
22. Test Roch. Jésus lui dit, si je vient probablement de eroan, bien
veux cela qu'il demeure jusqu'à ce que M. Inchauspe prétende que
que je vienne. Nothorreno, de na- les terminaisons n'ont pas de ra-
t/ior (je vieus) no; avece de dical – Ainsi darano, rano, et no,
liaison puisquen et r ne peuvent signifient chez Licarrague la même
se suivre. Aicen adisquide eure chose "jusque". Cela n'est guère
partida contrastarequin filetz ha- possible. Si c'était nécessaire le
requin bidean aiceno (de aiz-no). mot oraindrano démontrerait ce que
Matt. V. 25. Test Roch. Sois ami vaut l'assertion de M. Duvoisin,
avec ta partie adverse, pendant que egundano est pour egunera-dino,
que tu es en chemin avec elle. et par conséquent oraindrano pour
Eguiaz, eguiaz, erraiten drauat, eztic orainera-dinoI
O.

Oa, g. ona, 1. bn. ua, b. bn. la forme de ohart, comp. lahet.


1.

vas; 2de pers. de l'impér. de joan. Oarraz, g. attentivement; de


Oar, g. attention. Peut-être de oarra-z.
oartu. M. Mahn (Bask. Sprachd. Oarkabean, g. par inadvertance;
p. XXXVI) compare oartu à l'ail, de oar-gabea-n.
wahrnehmen; c'est à dire o artu, Oarkabean, v. oar.
wahr-nehtnen; nelimen, prendre, Oarraz, v. oar.
artu. Ce qui plaiderait en faveur Oartu, oartze, v. oar.
de cette étyinologie serait le lab. Obe, g. b. hobe, 1. bn. meilleur.
et bn. ohartu; or hartu correspond C'est le seul comparatif irrégulier
à artu. Le sens de wahr, ail. est (comp. gei) que nous connaissions;
connu, mais jusqu'à présent nous cependant on trouve aussi obeago,
n'avons pas trouvé o ailleurs. Si hobeago. – Oberen (gén. de obe,
la supposition est fondée oar dérive régi par bat, v. Essai, p. 122) bat
de oartu, et non oartu de oar. Comp. ager dedin artean. Mendiburu. Jus-
ahar de ahartu. Jakin ez ezen, ira- qu'à ce qu'il s'en publie un (quel-
kvrri ere badet oarrez la arretaz qu'un, irgend eines) (livre) de meil-
zure eskuskribatua. Lettre de Larr. leur. Guzietarik hoberena. Le meil-
à Mend. Non seulement je le sais, leur de tous. Boberen, est le super-
mais j'ai lu avec attention et avec latif ici, c'est à dire le génitif. En
soin votre manuscrit. bn. hoben. Har ezazu hobena, prenez
Oartu, oartzen, g. ohart, ohartu, le meilleur. Sal. Hoben est le génitif
ohartze, 1. bn. observer, apercevoir, (superlatif) de hob et non de hobe
prendre garde, s'aviser. Iùor ere qui donne régulièrement hoberen.
oartu gabe, g. sans épargner, sans Obe uni aux terminaisons auxili-
faire attention, à personne. Eta aires correspond à: il est mieux
bere buruari ohart cequionean. Luc. que. Obedet egitea, il est mieux le
XV. 17. Test. Roch. Or étant re- faire, il est mieux que je le fasse.
venu à lui-même. Eznatzayo ohartu, Ces locutions ne peuvent setraduire
1. je ne m'en suis pas avisé. Pour littéralement en fr. Le verbe (det)
indique qu'il s'agit de la première ici puisque dans l'ordre alphabéti-
personne. La construction anglaise que il est renvoyé à odei; mais
se rapproche plus du basque, p. nous craignons que ce ne soit une
ex. 1 had better go myself; j'aurais erreur. Il est plus probable que
fait mieux d'aller moi-même. hobiel se rattache à hobi- Hobi a
Obeki, g. b. kobeM, 1. bn. mieux pu désigner primitivement couvert,
adv.; de obe-ki. Même observation et puis comme subst. fosse, expri-
que pour obe; bien qu'exprimant mant non pas l'idée d'un trou
le comparatif on trouve obeki avec creusé dans la terre, mais l'idée
le suffixe de comparaison. Len ere de quelque chose de couvert. L'adj.
bano obekiago dakud. Lettre de Larr. oiheski, couvert, viendrait peut-être
à Mcnd. Je vois mieux qu'aupa- à l'appui de cette supposition; car
ravant. Obeto, g. b. mieux. Obeto il semblerait que oi, lit et obi,
esateko, pour mieux dire. fosse ont une origine commune,
Obeki, v. obe. et contiennent l'idée de couvrir.
Obeto, v. obe. V. oiheski.
Obi, g. hobi, 1. bn. tombe, fosse. Odi, 1. mangeoire; vallon étroit.
Comp. oi 1. Au plur. obiak, g. Odol, g. b. 1. bn. sang. Avec
gencives. Baldin itsuao itsua guida l'art. odola, le sang. Odol dut hura.
badeça, biac hobira eroriren dirade. Je l'ai pour parent. P. De nos
Matt. XV. 14. Test. Roch. Si jours on dirait plutôt,à ce qu'il
l'aveugle guide l'aveugle, les deux paraît Odoleko haut faira. Odol
tomberont dans la fosse. aldi batez. Par un mouvement do
Obiratu, obiratzen, g. hobiratu, colère. P.
1. enterrer; de obi-ra-tu. Odolsendoa, 1. colère, superbe.
Obitchina, prière qu'on fait sur P. Nere odol sendoaz, par ma colère.
la fosse des morts. P. Nous igno- Odolsn, 1. odolzu, bn. sanguinaire;
rons ce que la terminaison signifie. de odol-tsu.
P. écrit Jiobi avec h et obitchina Odolisurle, 1. meurtrier; de odol-
sans ,h; il se pourrait donc que le isur (de kurî]-le.
lat. obit se trouve dans la première Odoltzatu, odoltzatzen,1.odotetatu,
partie du mot obitchina. bn. ensanglanter.
Obiak, v. obi. Odolki, 1. odolgi, bn. boudin;
Obiratu, obiratze, v. obi. plat de sang cuit; de odol-gi pour
Oboro, davantage. Mot d'O. gai.
selon P. De obe-ro? Odolgi, v. odol.
Odei, g. bn. hodei, l.hn.heioi, Odolisurle, v. odol.
edoi, 1. nuage. Odolki, v. odol.
Eobïel, bn. couvert, en parlant Odolstatu, v. odol.
du temps. Nous plaçons ce mot Odolsu, v. odol.
Odoltzatu, odoltzatze, v. français indistinctement pain et blé.
odol. 131é chamois, pain chamois. Glainot
Odolzu, v. odol. de pain, glainot de blé. Glainot
Oe, v. oi. doit signifier gerbe (de glaner?);
Ogale, 1. bn. nourriture pour mais nous le trouvons pas; v.
les porcs composée de farine, de espal.
son et d'berbe. Selon P. excrément. Okin, 1. okhin, bu. boulanger;
Ogara, chienne chaude. Mot de ogi-egin.
d'O. selon Pouvreau, qui cite ce- Ohhiuza, bn. le métier de bou-
pendant le même mot légèrement langer de ogi-egintzea.
modifié, ohara, et avec la siguifi- Ogigaztai, b. belette.
cation de prostituée, mère de Ogigaztai, v. ogi.
l'Antéchrist. Pour la permutation Oha, v. oa.
de g et h, v. chingar 1. Pour la Ohaide, v. oi 1.
permutation de l et r, v. arilla, s. Ohako, v. oi 1.
v. ari 3. On serait tenté de voir Ohalano, 1. dogue.
dans la terminaison le mot gar, Ohantze, v. oi 1.
khar, flamme, qui se retrouve dans Ohara, v. ogara.
les qualificatifs des animaux en Ohatse, v. oi 1.
chaleur arkara, pour la brebis Ohartu, v. oar.
aiTcara, pour la chèvre, et ici ogara, Ohartze, v. oar.
pour la chienne. Ohatu, v. oi 1.
Ogaza, v. Aogasa. Ohatze, v. oi 1.
Ogei, g. b. hogoi, 1. vingt. Ohe, v. oi 1.
Ogeigarren, g. b. hogoigarren, 1. Ohi, v. oi 2.
bn. vingtième. La term. est garren. Ohikunde, v. oi 2.
Ogeitabat, g. vingt et un. Ohil, ohildu, ohiltzen,1. bn.
Ogen, hogen, bn. tort. Est-ce effrayer, chasser, (des oiseaux).
une variante de hoben. Pour la Ohiltze, v. ohil.
permutation deb et g, v. gurasoak. Ohitu, v. oi 2.
Eta huna nie çuen aitzinean inter- Ohitza, v. oi 2.
rogaluric, hoguenic batre (pour bat- Ohoin, 1. bn. voleur.
ere) eztut eriden guiçon hunetan çuee Olioinkeria, 1. vol; de ohoin-keria.
accu8alzenduçuenetaric.Luc, XXIII. O/ioinza, bn. vol; subst. verb.
14. Test. Roch. Et voici, l'en ayant ohointza, comp. aditza.
fait répondre devant vous, je n'ai Qhoiagoa, bn. syn. de ohoinza.
trouvé en cet homme aucun des Ohoingoa, v. ohoin.
crimes dont vous l'accusez. Ohoinkeria, v. ohoin.
Ogi, g. b. 1. bn. pain. 1. Ohoinza, v. ohoin.
blé, froment. P. emploie en Ohol, v. ola.
Ohondikatu, ohondikatze, T pour d après la voyelle, v. Essai,
v. on. Ch. II.
Oiiobe, 1. honneur; du prov. Ohitza, 1. la coutume; subst.
bonor. Pour la mutation de n en verb. pour ohilzea; comp. aditza.
h, v. doai. Ohikunde, 1. coutume. La termi-
Oi, 1. ohe, 1. bn. lit. Au plur. naison est obscure; comp. naikunde.
oyak, g. gencives, ainsi que obiak, Oihal, v. oyal.
de obi, fosse. Lit et fosse ont pu Oihan, 1. bn. oyan, 1. bois,
être exprimés par le même mot;v. forêt.
hdbiel, s. v. odei. Oihanzain, 1. garde forêt; de
Oiratu, oiratzen, g. oleratu, ohe- oihan-zain.
ratzen, 1. bn. aller au lit; de oi- Oikatu, s'effaroucher, en parlant
ra-tu. Oherako naiz, j'irai au lit. des animaux. Serait-il risqué de
OJiatu, ohatzen, 1. bn. s'aliter; placer ce nom verb. ici, comme
placer, ranger. Ohaturik datza (de dérivé de oihan, avec l'élision ré-
a
etzan) aspaldi. Il y longtemps
qu'il est alité.
gulière de n devant t; comp. jaten
de jan, egotu pour egon-tu etc.
Ohaise, 1. nid. Comp. oliantze. En holl. de,,wild", sauvage, dérive
Ohantze, bn. nid, grabat. La wildernis, forêt, pays sauvage, in-
terminaison n'est pas claire. Le n culte verwilderen, devenir sauvage,
paraît avoir disparu en lab. effarouché.
Ohaide, 1. concubine; de oha Oihanzain, v. oihan.
pour ohea-ide. Oihatu, v. oihan.
Oi, 2. g. b. ohi, 1. bn. commu- Oiher, oyer, oyen,1. oblique,
nément, d'ordinaire, habituellement. tortueux. P. (i. a.) Le même mot
Jaten oidet, g. je mange d'ordinaire. que oker, g. b. 1. oiher, bn. En
Etorten oinaiz, g. je viens com- g. et b. oker est syn. de oiher, c.
munément. a. d. oblique, de travers; mais en
En bn. ohi, signifie encore: ci- lab. et bn. oker a pris la siguifica-
devant, ex. Nausi ohia, l'ex-maître, tion de borgne. Bide oiherra,
le ci-devant maître. Ce qu'il faudra le chemin tortueux. Itsua iaiîto
entendre comme maitre ordinaire, okerra hobe, 1. mieux vaut borgne
maître habituel. qu'aveugle.
De oi s'est formé l'adj. verb. Okhertu, bn. devenir borgne.
oilu, ohilu accoutumé, habitué. En soul. s'écarter.
OTiitu naiz erorlen. J'ai coutume Okertasun, g. b. défaut, travers;
de tomber. P. Plus litt. je suis do oker-tasun. Okerkeria est plus
habitué à tomber. correct, v. keria.
Oitu, oitzen, g. s'accoutumer. Okerkeria. b. syn. dookerta8un;
Oitura, g. b. coutume; de oi-dura. de oker-keria. A l'article arin, nous
avons traduit okerkeria par mé- Okai, g. froment. Peut-être de
chanceté, ce qui est une erreur. cyt-AiK, matière à pain. Humboldt
Oiheski, bn. abrité, selou M. à, déjà proposé cette étymologie,
Sal. La forme de ce mot parait croyons nous.
plutôt indiquer que c'est un ad- Okela, morceau de viande, de
verbe, o~ à l'abri, (comp. zaldiz
à cheval). Nous croyons retrouver
1.
pain ou d'autre chose bonne à
manger.
ici le mot oi avec sa signification Okeli, b. viande; syn. de aragi.
primitive de "couvert." Comp oi 1. Okeli, v. oM~.
et obi. Oker,v.M~.
Oihu, v. oyu. Okerkeria, v. o~e?-.
Oillachitoak, v. o~o. Okertasun, v. oiher.
Oillagor, v. o~o. Okhaztatu, v oka.
Oillaka, 1. or oillaka, levrette. Okher, v. M~.
Oillasko, v. o&. Okhertu, v. o~e?-.
Oillar, v. ollo. Okhilo, v. okil 1.
Om, v. on. Okhin, v. o~.
Oinez, v. on. Okhinza, v. ogi.
Oinhase, v. M~a. Okhitu, bn. Ce mot ne se dit
Oinhats, v. on. que pour renchérir sur le poids
Oinhazi, v. wK~ de la vieillesse soit des personnes
Ointhux, v. on. soit des bêtes. Sal. Cette expli-
Oitian, partant. Mot d'O. se- cation n'est pas très-claire. Jaun-
lon P. <&Mt Joane S~O~~O~M zahar O~~M~
Oitu, oitze, v. oi 2. St. Jean l'apôtre mourut
Oitura, v. oi 2. dans un âge fort avancé. gure
Ok. Terminaison plur. en guip. zaldia zahar o/'A~M da. Votre mon-
et qui correspondà ..antres," dans ture est très-vieille. Sal.
des locutions comme: Gizonokjoango Okil, 1. 1. okhilo, bn. pic-vert
gera. Nous autres hommes nous (oiseau). Avec l'art. okilla.
irons. Goazen biok. Allons nous OkU.,2.1. nord-est; syn. de lauaua,
autres deux. II nous semble que bigle (louche). P. Comp. aussi eskela.
c'est le pron. dém. plur. o~e~, louche et nord-est. Est-ce que okil
sans une forme contractée. (oM~a comme écrit P.) pourrait
Oka, 1. vomissement. Oka egitea, être une variante de oker, oblique,
1. vomir. de travers; ceci expliquerait très
(M~s~&t, oMs~~M, bn. se dë- bien le nord-est. &MS, louche et
gouter fortement, jusqu'à vomir.. ezkerra gauche, paraissent avoir une
OAAs~~a~ bn. dégoûtant; de origine commune. Comp. ces deux
0~<M&tM-n. mots.
Okîn, v. ogi. Oldarmendu, oldardura, I. élance-
Okotz, v. kokotz. ment de oM~o~ ~M'Ms~o ol-
Ola, 1. g. planche; o~, l.bn. dardurak. Les passions de l'âme. P.
bardeau. M. Sal. donne oM et Oldardnra., v. oM~.
non ohola. En g. cependant le mot Oldarmendu, v. oldar.
paraît être ola et on le trouve écrit Oldartu, oldartze, v. oldar.
avec l'article o~s, ce qui est fautif, Olde 1. 1. volonté. jB~e oldez
puisqu'on'n'écrit pas non plus si&M. ou ene ?MAtf: de ma volonté, par
Comme terminaison ola indique le mon mouvement. P. Oldez edo
lieu où se fait le travail, l'atelier. moldez. De façon ou d'autre.
jE/7<?vo& l'atelier du charpentier; Olde 2. adj. Grande masse d'eau.
de egur-ola. Burniola, la forge. Ola, M. Salaberry embrouille plus sou-
tout seul, est aussi en usage, pour vent les termes adjectifs et sub-
designer la forge et s'écrit en b. stantifs. Il aura voulu dire sub-
olia, olea; en lab. et bn. o~, et stantif. .SK~ olde handian, ~Voe
signifie dans ce dernier dial. aussi: eta haren familia M~a;i:M ziren ar-
cabane, ce qu'on exprime en g. ~SM.. Dans ce grand déluge Noé
par echola (ee~e-o~). Il est donc et sa famille se sauvèrent dans
probable que o~o~ et o~ ne sont l'arche. Le mot hurolde est un
que des variantes du même mot; échantillon de l'orthographe arbi-
les exemples de métathèse sont traire de quelques auteurs. Eau
nombreux edoi = odei; irudi=idu- est ur et non Aœ~ eu bu. et olde
ri M~==e!'M~!=~:7' etc. devra être probablement ~oMc. Le
Olaska, g. auge. lab. a ~o&& et le g. ugolde; k le
pla-, 2. olatu, bn. frapper est donc tombé en bn.
violemment. Ne faudrait-il pas rat- Olgau, v. o~e.
tacher ce mot à ola forge, à cause Olgete, v. o~.
du bruit en battant, en forgeant lefer. Olha, bn. fausse avoine. Comp.
Olandriko, bn. correction violente olo.
par des coups. Il n'est pas clair Olhatu, v. olhe.
comment ce mot est composé. Olhatze, v. fMe.
Ola 3. v. a~. Olhe, 1. apprivoisé, familier.
Olandriko, v. ola 2. P. (i. a.). Haren oMM/ qu'il est
Olaska, v. ola 1. aise.
OLATA, offrande: petit pain.
1 (MA<t<, olhatzen, 1. olgau (pour
P. Probablement du prov. oblatio. olgatu), b. En 1. apprivoiser. En
Oldar, 1. élan. OM~sMtM~. b. s'amuser. Gazliak olgau biar da-
Par un élan. De oM~<«/ beela. Les jeunes gens doivent
Oldartu, oM~M-t,1. bu. s'élancer, s'amuser.
se jeter sur. De olde 1-artuP 0~t°e& o~e, (avec l'art. olgee-
tia) b. amusement. Subst. verb. son auxiliaire. Etorri omen da, g.
formé de o~ (== olhe, 1.) que nous Il est venu dit-on, il paraît qu'il
n'avons pas encore rencontré et est venu. ~f~~M~ ~M~o batzuek,
dont l'adj. verb. correspondant sera ~~M nitzaz gaizki erraiten zutenek,
olgau. On l'écrit avec un et avec erraiten omen dute orai ongi. Ax.
deux e. Olgeeta guzien artian, de, p. 448. a. éd. Car quelques mau-
parmi, tous les amusements. Bar- vaises gens qui avaient dit pre-
tolome, p. 9. ~JsM olgeetiaren ize- mièrement du mal de moi, disent
M~N!~ M~ya~ egiten dira. maintenant, dit-on, du bien (de
Ainsi sous (avec) le nom et sous moi).
(avec) prétexte d'amusement sont On, g. b. 1. bn. ~Ma, bn. bon.
faites. Ongi, g. I. bien; de on-gi pour
Olitz, v. oritz. ki puisque ne peut suivre n. v.
Ollagor, v. ollo. Essai, Ch. II. Oberen bat ager
Ollanda, v. ollo. dedin a~~m s~ ogiena moldatu
Ollar, v. ollo. dut ~w. Mendibnru. Jusqu'à ce
Ollasko, v. ollo. qu'il en paraisse un de meilleur,
Ollo, g. b. bn. oillo. I. poule. j'ai fait celui-ci, le mieux possible.
Oilloa c~s~~t dago, la poule couve. Ongiena est le superlatif (génitif)
Ollar, g. b. bn. oillar, 1. coq. de ongi.
Serait-il risqué de faire dériver (Mo, g. b. bien. CAt~ ondo, très
ollar de olla-ar, poule mâle ? Larr. bien.
écrit ollarra. P. oillara, avec un (Mo~M~o, g. bienveillant; de
r. O. oilo, le i indiquant le son ondo.nai-z-ko.
mouillé. Ontasun, g. 1. bonté, biens.
Ollagor, g. oillagor, 1. bécasse; De on-tasun. Eta gero emaiten
de o~c'o~ puis qu'elle est sourde, ~S!<«~ bereziki aditzera hartan
à ce qu'on dit. ~w ontasun beregaineko edireiten
O~a~o, 1. ollasko, bn. poulet. direla. P. Guir. p. 79. Et ensuite
Ollanda, bn. poularde. ils (Apôtres) donnent particulière-
O~s~zM, 1. devenir maître. ment à entendre par cela qu'il
O~eAt&M~, les sept étoiles. P. se trouve quatre choses (biens)
De M~o-eMo, métaphore de la excellentes. Zeinaren mienbroak ha-
poule avec les poussins. lako maneraz AeS~m &t!MM'Ao bata
Ole, g. b.l.bn. avoine. bertzeari, non bataren ontasuna bert-
Omen, 1. un dire, un bruit zearen ere ontasunera ~AM~Mm baita.
commun, renommée. P. g. 1. P. Gnir. p. 89. Dont (l'Église)
bn. particule dubitative qui corres- les membres s'aident de telle ma-
pond à: on dit; il paraît. Elle est nière l'un l'autre, que le bien de
toujours placée devant la terminai- l'un soit aussi tourné vers le bien
de l'autre. JMMC~o~KM da Jain- Ongitzea, 1. accomoder, apprêter.
koa, ontasunez bethea. Ax. p. 133. Comme P. ne cite pas l'adj. verb.
Dieu est miséricordieux et plein il est difficile de décider si ongitzea
de bonté. est formé de on-ein, ou bien de
OKM~MMt, g. syn. de o~~K~. ongi et alors ongitu, ongitze. La
Ondaaun, g. b. 0~<M«M, onarzun, dernière supposition est la plus pro-
bn. biens, possessions. CeMMc M'e~t bable egin ne fait pas egitzen, mais
m~m baitu hire (M~MMt~MCM.~M~- egiten.
quin. Luc. X~. 30. Test. Roch. Ongarri, 1. hungarri, bn. fumier;
Qui a mangé tout ton bien avec de <M-y~vt.
des putains. OM~< 1. ~M~<ït~, bn fu-
Ongille, g. o~eyt~, 1 bienfai- mier syn de ongarri. La termi-
teur de on-egille et ongi-egille. naison se retrouve dans estekaillu,
Onbide, 1. bienfait; de on-bide. ~~f~a~M, mais nous ignorons ce
Onbidetsu, 1. bienfaisant; de on- qu'elle signifie.
~t~e-~M. Ona, g. b. ~M~a, I. bn. voici.
OMCO~~ I.avare; de on-gose. Ona, atsegin ~MCt~ ~K ar-
O~tM-, 1. nécessiteux; de ow- tatik gure lenengo ~fSSOS~ m0&:
~e~<t7'. irten ziran. Lardiz. Voici donc com-
On ibarrak, biens qui consis-
1. ment nos premiers parents sortirent
tent en fond et en héritages. P. de ce lieu de toutes les dëlioas.
OM~wM, ongunde, 1. accommode- ~Mms ene ama eta ene anayeac.
ment, accord; de on-gune? Il est Matt. XII. 49. Test. Roch. Voici
difficile de rendre compte de ~~me. ma mère et mes frères. P. tra-
Ongoa, mot d'O. et syu. de ongune. duit ona encore par ici, hue;
Ondu, 1. hondu, bn. mûr. ainsi avec les verbes qui indiquent
<MM, ontzen, g. 1.bn. devenir mouvement. Nous n'en avons pas
bon, rendre bon mûrir. Onduko trouvé d'exemple; et P. cite lui-
MM, 1. je redeviendrai bon. -w- même Hunat zaite, (et non ~MM)
txak ow~w dira, les fruits sont bons. venez ici. Nous ne croyons pas que
OMe~t, g. 1. onexi, bn. v. e~ le t seul, indique, dans les dial.
0~t<M, OM''M~ v. iritzi. basq. fr., le mouvement. Laraison
0~Mp:, 1. onherran, bn. bénir; de cette confusion sera peut-être
de on-erran 1. Maledictione c<M~ celle-ci. En guip. M ne peut suivre
guiço ~MC!~ OK~e~'aMeM çaituztenean. etMM (ici) et l'on dit onera, vers
Luc. VI. 86. Test. Roch. Malheur ici, omefano, jusqu'ici, pour emenra
à vous quand tous les hommes et eK:e)tf<:Kû, qui ne sont jamais
diront du bien de vous. employés. On (ona) + M signifie
Oneratu, oneratzen, 1. s'amender~ alors: ici, avec mouvement et ~Mm~
se porter au bien. est peut-être la syncope de ~«se-
rat = onera. Comme l'adv. an là, ainsi; de a-la, ou peut-être de
est très-probablement formé du dé- an-la, avec élision de n, puisque
monstratif a n, caractéristique du n et l ne peuvent se suivre; v.
locatif, il serait possible que o<M, Essai, Ch. II. Dans ce dernier
dont le thème paraît être on, fût cas les deux formes (oM~~s et ala)
formé du démonstratif o (hypothé- seraient parallèles: on-la, an-la. Hula,
tique) + n. Le a final sera le pour hunla, (v. plus bas) viendrait
démonst. a et ona correspondra à à l'appui de cette supposition.
l'italien eccoci,(voici), eccola, (voilà). .Z&me&! dio Thomasek. Ainsi
En ital. on trouve même eccola II, dit St. Thomas.
trois démonstratifs réunis, et cette Onelako, g,A«mgMo, 1. pareil;
forme correspondrait au guip. ona de onela-ko, pourgo. Go transforme
emen, voici. Ona emen itz le mot en adj.; comme en ait. de
munduaren egitea eta asiera. Lardiz. dort, on forme dortig; de hier,
Voici, en deux mots, la création hiesig; et si cela était permis de
et le commencement du monde. also, alsoig. Cependant onelako
On trouve aussi ona non, âuna precède le substantif..BsM one-
non. Huna non gauden ~~MK~O &o aitzakiak ezer balio etzuten.
~M~MM ~~M~ .ZMM oinetan. De Lardiz. Mais de pareilles excuses
là Vieuxville, p. 14. Nous voici n'avaient pas de valeur.
agenouillés en terre à tes pieds. Hula, bn. adv. comme celui-ci.
Comp. ara 2, ou ~M'a, voilà. Comme Sal. Comme M. Salaberry ne donne
nous l'avons dit plus haut, le thème pas d'exemple- on ne sait où est
de otM paraît être on, comme celui l'erreur..NM&: sera apparemment
de ara, hara, voilà, paraît être ar. une variante de ~M~e~, avec éli-
Tous les deux se retrouvent dans sion de 1t (puisque1 ne peut
les composés; et tous les deux ont suivre n), au lieu de la lettre de
été remplacés, comme nominatif liaison e. Bula est alors une adv.
patient du pronom démonstratif; mais signifie, ainsi, de cette fa-
le premier (on) par au; le second çon-ci.
(ar) par ~M~t. Mais tous les deux re- Oœe)'SMO, g. huneraino, 1. jusqu'ici;

paraissent commenominatifsagents: de om-MKO avec e de liaison, puis-


onek, celui-ci; ark, celui-là (onek que r ne peut suivre n; v. Essai,
est pour onk puisquek ne peut Ch. II.
suivre n, v. Essai, Ch. II); et Ononz, oMtfM~,g. vers ici; de on-
aussi dans les dérivés, ar ou ~M-- ?'o~, avec élision deaprès n,
~a~, pour cela; onetan, dans ceci. v. Essai, Ch. IL
OM~ g. hunela, 1. de cette fa- OK~<ft)'a~, g. à cause de ceci;
çon-ci, ainsi; de on-la, avece de de Mt-~sM-~o.
liaison. Comp. ala, de cette façon
Onek, g. A'MteA, 1.bu nominatif Onbidetzu, v. on.
agentduproh. dém. celui-ci; de on-k, Onche, v. ona.
~Mm- avec e de liaison, puisque n Onda, v. ondo.
et k ne peuvent se suivre; v. Essai, Ondamen, v. ondo.
Ch. II. Le nominatif patient cor- Ondar, g. ~o?K&:?', 1. fond, lie;
respondant à onek est au. Le thème de o)t~o-<M'<' 3.
on, AtM reparaît dans les composés Ondatsu, v. ondo.
et dérives. Ondasun, v. on.
O~~ g. AMmem, 1. bn. Génitif: Ondatu, v. ondo.
de celui-ci.
Oni, g. huni, 1. bn. Datif: à
Ondazale, v.
Ondatze, v. ondo.
ondo.
celm-ci. Ondiko,l. affliction. OM~<-
Oy~, g. <MM~, b. Ao~e~, 1. hauk, hea, plein d'affliction. P. Ondiozko,
bn. Nom. pl. ceux-ci. Le bn. hauk affligé
est le plur. de Aa~. Ondo,1 v. on.
Oyen, g. oneen, b. Ac~M: (?) 1. O~DO, 2. g. 1. bn. fond, extré-
hauen bn. Gén. pl. de ceux-ci. mité, bout, tronc; 1. au plur.
<3~ g. onei, b. ~û~! (?) 1. ondoak, champignons, potirons. De
AsMft(?) bn. Da.t. pl.ceux-ci. l'esp. hondo, profond. Les dial. 1.
uAsm ~yaMeac ~MM aretze et bu. souvent si prodigues de
guicena. Luc. XV. 30. Test. Roch. 1'~ écrivent ondo. Ondora doa, il
Tu lui as tué à celui-ci le veau gras. va au fond. Sagarrondo, g. 1. bu.
.ZE~ hunek, catholica e~am mai~t du. pommier. Z&t~ o~~o, souche de
P. Guir. Dot. p. 86, Ce mot veut chêne; chêne.
dire catholique. Hitz hauk irakatzen 0)t<M, g. profond. Baia zein
deraukute. P. Guir. Dot. p. 88. ere dan goi, mee, o~~c~M. Lettre
Ces paroles nous enseignent. CaNC~ de Larr à Mend. Mais quelqu'élevé,
~CMM ondoan Paul p<i<MM< Act. léger, profond qu'il (sujet de son
XVIII. 1 Test. Roch. Après ces livre) soit de oaafû-~M.
choses (après cela), Paul étant parti. Ondoan, g. 1. bn. près, après, au
O~e~.oTMc~ celui-ci même; esp. bout de; de o~oa-M..B~t~MMM
estemismo; de fM-cAe. Geu. onechen. ondoan da J&e. Biarritz est
Dat. oMt'cA?. Nom. plur. oye-chek. près de Bayonne. ~M~ ondoan,
Gen. oyechen, Dat. oyechei. près, au pied, du chêne. ~MM
OMe~M<e, g. quelque j onembeste ~<e?! ondean. Au bout de deux
bat, une certaine quantité. De onen- jours. Erran ondoan. Après avoir
~M~ Comp. aimbeste.' dit.
Onarzun, v. on. OHa!o~)t, g. ondotik, 1. bn. après,
Onbehar, v. on. par derrière. Le gtiip. est le génitif
Onbide, v. on. de ondo. En holl. et en ail. on
emploie aussi le génitif; van ach- liquide épais, suc. ~a ~M'M~!
tereu, von hinten. Ondoren régit ~t;.Ma~ ondaizeko anmoa artu zuen.
le génitif. ~«~ ondoren nabil. Je Lardiz. Et il prit la résolution de
vais après vous; litt. je vais par détruire tous les vivants. 7/oMa~M~o
ou de, derrière de vous. En ail. zaitut. Je te ruinerai. P.
Ich folge euch von hinten. Le .NoK~a~M~e, 1. ~om<&M!s/e, oMr/
lab. et bn. ondotik, est composé de zale, bu. prodigue, de ~OM~o-~a~.
ondo-tik. Ondotik m<MVa:< niri. Il //ON<& 1. fondrière.
me suit par derrière. -BeMMM~~o'- Ondamen, g. destruction; de ondo-
~<M da bere amsy~ ondotik, bn. men. Ondamen OM<9~~ iges egin
Bernard est parti après ses deux zuen batek, g. Un échappa à cette
frères. déroute. Ondamen ark etziola ~'z-
Ondore, g. postérité. 1. bn. teko, g. Que cette destruction (le
suite, conséquence. Paraît être le déluge) ne le toucherait pas.
génitif de ondo, avec chute de n. OM<7< g. ~oM<&M', 1. lie, reste
Au plur. ondoreak, g. syn. de on- fond de onda-are 3. ~mo~AoM~~M
dore, les descendants. Bekha- da. Le vin est au bas. P. Z!<~a!-
<«a~a oM~o~s~,1. les conséquences ren Ac~M~x. Au centre de la
du péché. terre. P. Il semblerait que ~oœ<&~
Ondorengo, ou le plur. ondoren- dévie un peu trop de sa signifi-
goak, g. b. les descendants. Ondo- cation primitive, qui se sera peut-
rengoak ere berdin izalea naiko de- être perdue.
;:u~, g. Trad. de Moguel. Voudrez Hondartu, v. hondatu.
vous que la postérité soit comme Ondoan, v. ondo.
(égale a.) vous. Ondoko, v. ondo.
Ondoko, 1. bn. postérieur, succes- Ondonayezko, v. on.
seur de ondo-ko. Ondore, v. ondo.
O~o~ca~ 1. bu. plur. de oK<Mo; Ondoren, v. ondo.
les descendants, la postérité. Ondorengo, ondorengoak,
OM<&t, ûa~~M, g. b. OM~a~H, v. ondo.
hondatu, hondarttt, kondartzen, 1. Ondotik, v. ondo.
WM&, undatu, OM~S, OMt~K, bn. Ondu 1, v. on.
En g. détruire. En 1. abîmer, en- Ondu 2, g. sec; se dit des
foncer, prodiguer. En bn. gaspiller, fruits secs comme raisins, figues,
prodiguer. La forme lab. hondartu etc. Il nous semble que c'est le
doit être une corruption de ~OM- même mot que oM~tt, mûr; v. on.
datu. Hondar, ondar, existe, mais Onechek, v. (Mc< s. v. ona.
signifie: lie, fond; nous croyons Oneek, v. <Me< s. v. ona.
de ondo-are 3; a. peu-près, lehoU. Oneen, v. onek, s. v. oaa.
grond~op. de grond, fond, et sop, Onei, v. o?:e/, s. v. oMa.
Onek, v. ona. éd. Mais c'est une chose commune
Onela, onelako, v. o~a. et fréquente que d'avoir (l'avoir)
Onembeste, v. ona. les pieds sales..B~t pot eguiten
Onen, v. onek, s. v. ona. cerauen ~<M~ oiney. Luc, VII. 38.
Onerano, v. ona. Test. Roch. Et lui baisait ses pieds.
Oneratu, oneratze, v. on. On&z, g. oinez, li-minez, huinka,
Onerechi, v. bn. à pied; de on.z et ka.
Oneritzi, v. critei. O~M~~j g. OMt~Aw. ~!M'M~ bn.'
Onerran, v. on. pieds nus; de o~-M~-tA.
Onestasun, v. on. OM< g. b. OM~a~,1. pas, trace,
Oneste, v. e~ vestige; de oin-atz. Exactement le
Onetarako, v. ona. holl. voetspoor; voet, pied; spoor
Onetsi, v. etsi. trace.
Onexi,v. etsi. Onazkar, g. (Tolosa) MMz&)t?', g.
Ongarri, v. on. <MKM<w, b. (Astarloa) foudre, éclair;

Ongi, v. on. de OMŒAa: Pour la variante de


Ongiegille, v. on. zk et comp. azken, atzen.
Ongille, v. on. OM~M, c~~M, g. fouler aux
Ongitzea, v. on. pieds.
Ongoa, v. on. OmAo! ot~A~~N, 1. enjam-
Ongose, v. on. ber. P.
Ongune, ongunde, v. on. Oindogora, ondagora, 1. talon. P.
Onhasun, v. on. OM:A<MA, 1. chaussure, souliers;
Oni, v. onek, s. v. ona. de OM-e~o- Adj. employé sub-
Oniritzi, v. erilzi. stantivement et au plurieL
Onkhaillu, v. on. Onaze, v. M~<
Ononz, v. ona. Oha.zka.r, v. oM.

Ontasun, v. on. Ona.ztar, v. on.


OlitZ, g. ~0?~ 1. AKN~, bu. Ohazte, v. on.
hibou. Onaztu, v. oit.
Ontze, v. on. Onezko, v. oM.
Ontzi, g. b. untzi, t. unzi, bn. Ofiutsik, v. on.
vase, vaisseau, plat, navire. Opa, g. b. désir. Selon Astarloa
Onunz, v. ona. cadeau (regalo, ofrenda). L'adverbe
Oh, g. oin, b. 1. oin, ~«M, bn. o~s~o, abondamment (de o~t-~o)
pied. Il paraît que de nos jours nous met probablement sur la trace
on dit toujours en I&b. et bn. de la véritable signification et de
ztM~o pour pied. Bada kausa l'origine de opa. La signincatiou
AoM?<~M: e~ a!r~:<)'a~oa; 0!M:~ sera abondance; comp. l'aryaque
izaitea. Ax. p. 190. a. éd. 52. n. apa 2. (Fick, E. Wb. p. 9), dont
le grec opos, sève, Ia.t. op. puis-
sance, force (kraft); aYi.af&, sève,
abondance. L'auteur ajoute que si
~~e ~ts <&if a!
souhaiter. Opa ~M~ je te souhaite.
ey!'o~ o~M<-
zen f~!o~a. C'est un fils pervers,
l'on accepte "sève" comme signifi- celui qui désire la. mort de son
cation primitive, alors la significa- père.
tion force, abondance du latin et Opailla, v. <~M.
de l'allemand, s'explique facilement. Oparo, v. opa.
Opailla, b. le mois d'avril. De Opatu, v. o;oa.
opa-illa? mois d'abondance. Pour Opatze, v. opa.
un climat du nord, cette dénomi- Ope, g. pain rond.
nation ne serait pas très bonne; Opil, g. ophil, bu. petit pain,
1.
mais le mot peutétre ancien, et gâteau, galette. Diminutif de ope.
les Basques ont peut-être habité La terminaison illa se retrouve dans
d'autres latitudes. L'explication neskatilla. En bn. o/)~ est employé
d'Astarloa (Apologia, p. 384), mes comme pain en français, dans pain
de ofrendas, mois de cadeaux, n'est de sucre, ~M~e-o~j' pain de cire,
pas à l'abri de plusieurs objections ~~c'-op~ pain au lait, Mae-o~:7.
sérieuses. D'abord est-ce que f~M, Comme on dit en lab. ~'ojM/,
o~M, signifie cadeau ? Ensuite l'ex- galette cuite sous la cendre, de
plication des cadeaux est louche. ;M-o~/M, il est probable que cpt~
Les Basques s'offraient réciproque- est pour hopil. Pour la mutation
ment des agneaux dans ce mois-là de en k, v. Essai, Ch. II, et l'in-
ou bien ils faisaient des sacrifices; trod. du dict. p. 8.
Astarloa n'est donc pas certain de OrHERA, bn. rassemblement de
son étymologie. Des sacrifices on moissonneurs. Sal. N'est-ce pas
n'en sait rien; il n'est resté aucune plutôt ouvrier en général? En tout
notion par rapport aux usages reli- cas il nous semble de l'esp. ope-
gieux des Basques et la coutume rario, ouvrier. En italien le second
de s'offrir des agneaux est assez r s'est aussi perdu: operaio.
bizarre, pour que l'on soit en droit Ophil, v. ope.
de demander quelques détails. M. Opil, v. ope.
Cordier qui s'est occupé de cette Opoa, (ou opo?) 1. défaut.
question (Croyances des Anciens Opor, Opora,1. tasse, gobelet;
Basques, par Eugène Cordier. Ex- syn. de gatillu.
trait du bulletin de la Societé Ra- Or, 1. g. Ao?-, 1. bn. là. Nor
mond) dit, page 20. ,,Nous ne da or? Qui est là?
possédons, en définitive, aucune Orra, 1. 'g. b~ ~M's 1. 1. bn.
notion certaine sur la religion des voilà; de~<M'-a,comme~M'ade~s~
premiers Basques." (v. ara 2). Ler de or parait être
Opa, o~s<w, opalzen, g. désirer, dur et par conséquent redouble<wo~-
comp. cependant ori, qui n'a 0?'g.b.~otreM,l.bn.Gén.
qu'une. Selon M. Salaberry c'est de celui-là. Le r de or paraît être
encore un impératif de ~MM!/ dur et par conséquent redouble
Horra ~'0~ ~M<tt~M O~MM~ quand suit une voyelle; de là horra,
~M<eœ ~etKc~cA ~'Kza?'e~ Mc~œ~z~o. Mï~t! etc.; et de même le génitif
P. Guir. dot. p. 88. Voiries orren et le datif orri. Cependant
signes que les Apûtres nous don- le plur. o~eA, ~o/'t~, o~MM, horien,
nent pour connaître l'Eglise. -Sb~at oiTMt, koriei, n'a qu'un r; pour

MON den, le voilà. cette raison nous avions considéré


Orra, 2. g. Ao)'M 2. 1. bn. là, dans notre Essai, p. 27, le géu.
litt. vers-là; de or-ra. Horra ~MM~M, orren, comme étant la syncope de
j'étais allé là. En fr. on dit tou- oriren et le dat. orri, de oriri, en
jours là, mais en ail. p. ex., ou prenant pour thème le nominatif
dit dorthin, en augl. thither, ce qui ori. De cotte façon le pluriel s'ex-
rend mieux le basque. plique aussi et n'offre aucune irré-
OTT~, g. de cette façon là, gularité. Mais alors le nominatif
ainsi; de <M's. Comp. o?t~a:. orrek, horrek, et les composés orrela
O~e~MO, g. jusque là; de or- etc. demandent une explication, que
rano. nous ne savons donner. Il paraît
Orregatik, g. orregaitik, b. pour que ori est employé en bn. pour
cela, à cause de cela; de or-gatik. tiens, voil~. V. ori 2. C'est encore un
O~Y~<M~ <y~'a da, ~M~!<Mp~- impératif, selon M. Salaberry. Cette
<K~aK y~M~t eragite arren ~:MM~M fois-ci on a le choix entre atchik
eragingura deutsala askori. Moguel. et AfK'/ – Biortu ~M~ gugana
p.~S.PourcelaiIoatvraiqneledia- zeure begi MtM~O~M?~0 orrek.
ble, pour faire tomber dans le péché Olaechea, 8. Tournez vers nous
veut fait croire à beaucoup que. ces ~vos) yeux de miséricorde. En
Orretarako, g. pour cela, syn. de holl. et en ail. on s'exprime de la
orregatik; de or-eta-rako. même façon, en employant le pron.
Ilortakotzat, 1. pour cela; de ~fw- poss. et le pron. dém. à la fois.
e<a-~o<M<Sb~M< kasitzen egi- .B~M hori ~<M~O zait kampotik
tetik molderik gabeko ~Me !~«m bat elioilki ~onaM s~Ms~tM. Chourio, p.
bezala. Larreguy. Test. Çahar. 1. p.l. 143. Car cela arrivera si je suis
Pour cela ayant commencé sans au- seulement instruit du dehors.
cune forme, comme uu abîme obscur. Larramendi écrit hor, hori, avec h,
et o~eya~att sans h; v. les exem-
ples S. V. jayera et MM~f:<!<.
0~ MTC~ g. b. hori, ~0!-?-e~ 1. OrtcAe, or~e~ g. celui là même;
bn. Nominatif patient et a.gent, esp. eso mismo; de ori-che.
ce,ce)ui-ee)a. Or 2, 1. kor 2. bu. chien. Un
des très-rares mots dont le r n'est Et comme avec la raclure de tous,
pas doublé; ora, hora, le chien. jusqu'à maintenant.
En g. or se retrouve dans arizanora. Oraino, I. orano, bu. encore; de
0)'<M/Ms,l. levrette. P. o~-mo. Liçartague écrit no pour
Orachte, v. o!-a!m. no, ou <MO. Le i dans oraino peut
Orachtean, v. o~Mm. également bien appartenir à orai
Orai, v. orain. qu'à, irio puisqu'en lab. on rend
Oraidanik, v. orain ot da. le son n par ~t<~ eta amek
Oraiko, oraikoan, v. o~ irakhalsi behar ~M?~< oraino ~K/<'
Oraikotz, v. o~?m. chumei Pater Noster, etc. De la
Orain, oran, g. b. c~,I. bn. VieuxviUe. Les pères et mères doi-
maintenant. Du lat. hora, ou du vent enseigner encore aux petits
prov. ora avec le suffixe n,le dans enfants le pater noster, etc.
l'heure ? C'est généra.]pmei]t dial. 0~'MM!'e~).OMc%<'< bc.ta.ntot
g. qui supprime le n final, v arrai (en parlant du passé).
2; ici c'est le contraire, ce sont Orachtean, bn. tantôt, récemment,
les dial. basq. français. de orachte-a-n.
O~f~a; 1. tout de suite. Oraindanik, v. orain.
O~aM~Ojg.I.OM~'o.I.bn.d'a, Oraindano, v. orain.
présent, récent; deorain-ko. Comme Oraingo,oraingoan, v.orain.
? et k ne peuvent se suivre- (v. Oraingotik, v. orain.
Essai, Ch. II) le k a été adouci dans Oraino, v. orain.
oraingo, et len élidé dans oraiko. Oraintche, v. orain.
O~M<?~ g. depuis peu; de oran- Oraino, v. orain.
c~sM~c. C~sM~c Oramai, v. ore.
go. Comp. MSM
dan bezela. Comme il vient d'être Orano,v.t)!ra!M.
dit; comme il a été dit tout-à- Oranz, v. ore.
l'heure. Oranago, v. orain.
Oranagotik, g. oraingotik, 1. dès Oranagotik, v. orain.
à présent; de OMt~o- Oratu, v. ore.
O~M'Myo<M:,g. Ofs~;<)a!m,bN. mainte- Oratze, v. ore.
nant, cette fois; de oraingo-a-n. Orbain, v. orbal.
Oraindanik, g. 1. orai danik, ]. Orbal, (orbala?) 1. cicatriec.
bu. désormais; de orain-danik. Orbain, mot d'O. selon P.
Oraindano, g. oya~~MO, 1. bn. Orbi, course, galop. Mot d'O.
OMMt~MM', bn. jusqu'à présent, selon P.
jusqu'à maintenant de M'a;M-<& Orda, ordara, 1. tocsin.
et ofa~SMO. Comp. ~aM<&!KO. Ordain, v. orde.
drano. karracaquirz Test.
1 ~V<!M~MM
~'ta gucien beçaLa orain-
OM!):- Ordaindu, v. orde.
~OMp. 1 Cor. IV. 13. Test. Roch. Ordaintzalle, v. orde.
Ordaintze, v. orde. orde, dans le sens de ,;au lieu."
Ordainzka, v. orde. II nous semble que ordain (avec
Ordainzkatu, v. orde. l'art. ordaina) vient du nom verb.
Ordannaz, v. orde. Orde egin ou de l'adj. verb. orde
Ordara, v. orda. ·
egina. Il arrive que le nom est pris
Orde, g. b. 1. bu. lieu, place.– du verbe, comp. a~sr de s~a~w.
1. bn. au lieu de. Haren orde da. 0!'<&:M, pour ,~au lieu" s'explique
Il est en sa place. P. Litt. c'est tout aussi peu que orde, au lieu.
sa place. ~KMyo orde m~a~œ Ms~. Ordonnaz, bn. en échange. Comme
Au lieu d'aujourd'hui donnez-moi M. Salabcrry écrit ordain il aurait
demain. On dit aussi ordez, au lieu, pu ou dû écrire ordainaz ou or-
et il semblerait que ordez (orde-z) ~<!Ma~; de ordaina-z. Les deux
est plus logique que orde; Il n'est ? = m.
pas clair ce que orde signifie. Lu- Ordainzka, bn. par réciprocité;
garteniente lieutenant, est traduit de ardain-z-ka.
chez Larramendi par orde; et P. Ordainzkatu, bn. user de réci-
cite ayt~ ordea, dame en seconde procité.
noces; litt. celle qui en tient Ordaindu, o~M~e~, g. récom-
lieu. Nous retrouvons orde encore penser.
dans ama et aita ordeko, mar- O~tM~sJ~, g. rémunérateur; de
raine et parrain; celui qui tient O~~H-~a~.
lieu de la mère ou du père. Ici Ordea, v. orde.
nous avons un adjectif orde-ko. Ordean, v. ordu.
Est-ce que orde dériverait de or, ORDEN, 1. bn. ordre.
là, avec la terminaison de? Ordenu, 1. bn. testament.
Ordetu. Ce nom verb. est donné Ordi, g. b. Ao~ 1. bn. ivre.
Larr.
par pour: substituer, mais il Ordikeria, g. b. hordikeria, 1. bn.
paraît que ce mot n'est pas connu. ivrognerie; de ordi-keria.
Ordea, g. 1. bn. o/~t's, ordian, Oy~'tfM, orditzen, g. b. ~OM~Mj
bn. mais, cependant. II nous sem- ~o~s, 1. bn. s'enivrer.
ble que ordian, aura été la forme Ordia, ordian, v. orde.
primitive, orde-a-n, dans le lieu, Ordikeria, v. ordi.
au lieu (de); et plus tard cepen- Orditu, orditze, v. ordi.
dant." Pour la chute de n final Ordo, 1. uni, égal. Bide ordo
v. arrai Bai ordea, 1. oui, bat. Un chemin uni.
si fait. Ordotz, g. ordox, bn. verrat.
Ordain, 1. bn. la pareille. P. 1. porc châtré. P.
Remplaçant. Sal. g. récompense. Ordotx, (x = eh) 1. petit cochon
t. au lieu de. Emozu ene ordain. mâle. P.
Donnez au lieu de moi. P. Comp. Ordox, v. ordotz.
Ordu, g.bn. moment, temps.
1. ment du prov. ora, heure, bien que
On~ da y~t'i'o. Il est temps nous ne sachions pas comment.
de se lever. Zer o~!< da P g. Quelle Oren erditsu bat, environ une demi
-heure est-il?0/~f~foz~. Depuis heure.
ce temps là. P. Oren oroz, o~e~~M?M:,a,tcutc
Orduan, g. 1. bn. orduban, b. or- heure. P.
dean, bn. alors; de ordua-n. Orenerdi, bu. demi-heure; de
Orduko, g. d'alors; de ordu-ko. oren-erdi.
.Orduko gizonak. Les hommes d'alors. Orenkal, à chaque heure. Mot
O~&am ~M?~, L oy~y/aM~ bn. d'O. selon P.
dès-lors. Orenerdi, v. oren.
Ordukotzat, 1. bn. dès lors; de Orenkal, v. oren.
O~M-M<. yf! M'~t;~f)~<7!' Crga, 1. char, charretée. O/ya
neurria bethe baitzuten. Ax. 125. ~ct< egur. Une charretée de bois. P.

a. éd. 296. n. éd. Car déjà de ce Orgazain, l. charretier; de c~a-


temps-là la mesure était pleine. zain.
Barazkal orduko. Pour l'heure du Orgari, orgagille, 1. charron; de
dîner. P. Behar o)~«~o. Pour quand o~ys-sM 4, et orga-gille pour egille.
il en sera besoin. P. Ces deux Orgahats, (mieux avec z) t. or-
locutions sont assez curieuses; le nière de e?ya!
suffixe do indique ici le futur. 0~'f~~e~, I. corps de la char-
Orduan, v. ordu. rette;deo~s-~c~aveeMcu.ph.
Ordudanik, v. ordu. Orgagille, v. orga.
Orduko, v. o?- Orgahats, v. orga.
Ordukotzat, v. or~. Organetche, v. o~a.
Ore, g. o~ 1. bn pâte de Orgari, v. orga.
farine préparée pour la cuisson. Orgatll, g. orkatil, b. cheville
Oratu, oratzen, g. orhatu, orhat- du pied; esp. tobillo.
zen, 1. bn. pétrir. Orgazain, v. orga.
(Me~t, bn, la manipulation du Orhaska, v. ore.
pain, pétrir et cuire. II nous semble Orhatu, v. ore.
que c'est le subs.t. verb. dont n le Orhatze, v. ore.
s'est perdu; v. hetan, s. v. ta. Orhe, v. ore.
Oramai, g. pétrin; de ore-mai. Orheta, v. ore.
Orhaska, 1. pétrin; de orhe- Orhit, orhitu, v. <~o<.
aska. Orhitze, v. oroi.
0~<!M~ g. levain; de <?~ –? Orhoitkarri, v. oroi.
Orein, 1. cerf. Orein adarrak. Orhoitu, v. oroi.
Bois de cerf. Orhoitza, v. oroi.
Oren, 1. bn. heure. Probable- Orhoitzapea, v. oroi.
Orhoitzar, v. oroi. vreau cite quelques adjectifs comme
Orhoitze, v. oroi. celui-ci, se terminaut par ~M, avec
Ori,l.v. or 1. la signification de~â. peu-près, pres-
Ori, 2. orizu, orizie, bN. que." Oren ~M bat, euviron
Selon M. Salaberry ces trois mots uue demi-heure. Tau ne peut être
sont des impératifs du verbe ~cA~, ici la terminaison qui forme un
et signifient le premier: tieus~ le grand nombre d'adjectifs. Ce sera
second tenez (sing. forme polie); le peut-être une corruption du dimi-
troisième tenez, plur. Cette étymo- nutif e~, qui s'écrit aussi <eA.
logie ressemble à celle de ~MM<~ et Oroch, 1. orox, bu. veau mâle.
de korra et a la même valeur. Il Oroi. Ce mot ne se retrouve
nous semble qu'il ne peut y avoir que dans les composés; mais le bu.
de doute que ori dérive du démon- a of~, adj. qui se souvient. En
stratif or, là, et a pris le caractère français il n'y a pas d'équivalent;
d'un impératif par l'adjonction de en all. eingedenk. Il y a tout
zu (toi) et de ~M, corruption de lieu de croire que le t de orhit
zute (vous). V. or L appartient à la terminaison verbale
0~3g.~0~,1.1. bn. jaune, o~< (comp laket). La significa-
pâle, blême; de l'esp. oro. tion comme adjectif s'est donc con-
Oritz, g. b. olitz, I. le premier servée, mais la forme s'est corrom-
lait après l'accouchcment. Pour la pue elle semble devoir être M~M,
permutation de r et l, comp. dont le i final sera la caractéristi-
Orizie, v. ori 2. que des adj. verbaux; v. lettre I.
Orizu, v. ori 2. O~'M~M, oroitzen, g. orhoitu, or-
Orkatil, v. orgatil. hoitzen, 1. of~, o?'~M, orkitzen,
Orkhatz, bn. chevreuil. Sal. bn. se souvenir. Ce nom verb.
Orkira, v. brozela. régit z. Ene ~e~Mo; M-~o~ zaite
Orma-, b. horma, t. bu. glace, ~M.Cltourio,p.SHi. Monulg
gelée. Horma M~eM da. La glace souvenez-vous toujours de cela. Ch.
fond. P. écrit M'o~, mais nous ne trouvons
Oro, g. t. bu. tout, chaque. nulle part deux <
Orobat, g. 1. bu. tout un, indiffè- Orhoitza, 1. souvenance. Subst.
rent. Ofo~<&e~~M'. Autant vaut verb. Comp. aditza.
demaiu. P. Zeren berdin ezta deusen Oroipen, g. b. o~ft~~eM, 1.
~<M'~t/ ora A~ ~A< O~t bat da souvenir, commémoration. Oroipe-
gero. Ax. p. 133-134. a. éd. 388. nean MM~M, g. En souvenir des
n. éd. Puisque tout de même, il faveurs.
n'y a rien de périlleux autant vaut 0)'o~M~<MT!, g. souvenir. Auts
demain que plus tard. ~)M~~t: &~ eta izur tristeak y~s~M
O~M~K~ presque égal. Pou- .MMKf beren O~~M~~M~. g.
Trad. par M. Arrue de l'.EC~eo Orre, bn. orri, 1. genièvre. En
eacolia de Moguel. Un peu da lab. aussi feuille.
poussière et de misérables os vous Orregaitik, v. or 1.
restent en souvenir d'eux. Orregatik, v. or 1.
O~o~a~ L mémoire (docu- Orrek, v. or 1.
mcut). Sarako orhoitzarriek era- Orrela, v. <M- 1.
~M~gM dute. Les mémoires de Sare Orren,v.c?-i.
font voir que. Orrerano, v. or 1.
Oroipen, v. oroi. Orretarako, v. or 1.
Oroipengarri, v. oroi. Orri, g. b. 1. feuille.
Oroitu, v. oroi. Orilla, b. le mois de mai. De
Oroitze, v. oroi. orri-illa ?
Oroldio, g. bn. oroldi, b. go- Orrilla, v.o~.
roldio, goroldi, orolio, 1. mousse Orro, 1. bn. mugissement; se
(plante). dit de la vache, de l'âne, de la
Orox, v. o~ocA. mer, etc.c ~st~r!~ e~MM, c~o.
Orpo, erpo, g. b.taton,gond. Quand on t'appelle âne, brais.
Orra, v. or 1. Prov. d'O.
Orrase, v. orraze. Ortera, 1. tine de terre. P.
Orratz, g. épingle. i. bn. Au mot a~'a!, auge, P. ajoute
aiguille,coudre, d'une horloge. ortera comme syn. C'est alors en
Comp. o~, dent. terre cuite?P
J<M&MT< g. aiguille; de jos Orthuts, o~M~ ortosik, h.
1.
(de josi)- orratz Le t de ~'0~0?'- pieds nus; syn. de OMt~M'. De
ya~, pourrait bien, comme dans les o~M~ et M'M~ Jusqu'à présent
dérivés de begi, être undevenu nous n'avons trouvé qu'un seul
t. Orratz est probablement le même mot dans lequel r se trouve pour
mot que ortz, en lab. Ao~. Comme n, c'est ~~sM~. Nous avons cité
h permute avec g, hortz explique M'MM~?, b. mais c'est une erreur;
peut-être ~oyo~ houx. Gorosti a nous n'avions pas vu que c'est
la forme d'un adj. verb. et pour- une faute d'impression chez Mo-
rait signifier, (gorostia) le pointu, guel. Belhaur paraît donc être une
celui qui est muni d'aiguilles. exception et par conséquent o~A<M;
()'<:&e<o~ g. aiguille à tricoter. ne nous paraît pas être une variante
Orratze, g. bn. oynMfe, I. peigne. de ointhux. Ort ou or doit alors
Probablement comme o~? de orratz. signifier pied, et se retrouve dans
Orrazetu, g. (MYs~a:, û~<t<~s<«, ortkoi, 1. forme de soulier. Pouvreau
1. bn. peigner. ajoute un exemple qu'il ne traduit
Orrazetu, v. orraze. pas, et qui ne rend pas le mot
Orraztatu, v. orraze. plus clair. Hartzen dute ~e
plega
M'~OM.Ils prennent son pli et Orzozki, serein. Zeru orzozki,
1.
la forme de soulier? La traduction ciel serein. P.
ne peut être bonne, car elle n'offre C~~M~MM, bn.à la clarté du
aucun sens. Comme le t dans ciel; de OMO~t-M.~ -EM~M.M~M-
OM~ws est euphonique (cz'M-~M~), dan OM~M~M~ ene ~W~M igarai-
il sera également euphonique dans ~M. Je vous ai reconnu, au clair
Of~M~, et il faudra décomposer des étoiles, quand vous passiez
ce mot en o?'-At< Or est donc devant ma porte.
pied et se retrouve peut-être dans Orzadar, v. orz.
<M'po, talon. Orthuts dago. Il va Orzaizkiara, v. orz.
pieds nus. CM~~M~'c<M~M. Aller Orzanz, v. o~
pieds nus. Orthutsik !~&M. Mar- Orzegun, v. o~~«M.
cher pieds-nus. Orzgorri, v. orz.
Ortkoi, v. orthuts. Orzilare, v. M~a&
Ortosik, v. orthuts. Orzirale, v. o~M-a&t.
Ortz, g. ~o~z, 1. bn. dent. Orzozki, v. 0~.
1. échelon, degré. Serait-ce la syn- Osaba, g. b. 1. bn. o~a, bn.
cope de M'M~ oncle.
O~s~M, ortzkatzen, g. mordre. Osagarri, v. oso.
~M'<< 1. agacer les dents. P. Osasun, v. oM.
Hortztoki, hortzkro8ko, 1. gencive; Osasuntsu, v. oso.
de ~oy~o~t et de ~M'M~o. Osatu 1, sont. châtrer. Sal.
-&o~o que nous avons omis sur la Osatu 2, v. oso.
lettre k, signifie enveloppe, coque, Osatze, v. oso.
d'un oeuf, d'un navire (le corps), Osin 1, g. ortie.
de la tête (crâne). 0. écrit ~<M'M Osin 2, bn. eau profonde dont
selon P. Du prov. e<'<M~, croûte. le cours est ralenti par une cavité
La variante tz (pas zt) et zk se de son lit dans certains endroits.
retrouve dans a~K et fK'~N. S~l.
Ortzkatu, ortzkatze, v. o~. Oske, 1. o~, bn. entaille, qu'on
Orz, horz, bn. nuage. Ce mot fait à un bâton.
a vieilli; il est syn. de ~o~M, et O~a~e~, bn. faire des entailles.
s'est conservé dans quelques dé- Oski, 1. bn. soulier.
rivés. Oso, g. 1. bn. entier. 1. bn.
0)':M<& horzadar, bn. ~0&M:<&!?\ sain, bien portant.
P. arc-en-ciel; de orz-adar. Pour OMMM~ g. b. 1. bn. santé; de
la permutation deet r, v. juale. MO-&MK)t
Orzgorri, bn. rouge (du ciel). O.MM!M:~M, g. salutaire; de
Orzanz, bn. tonnerre; do orz- MM«M-~tt.
&MW~. <9.!0fo, o<o oro, g. oM~,I. bn.
entièrement; de <MO-)'o et ki. Oso être ean pour M comme c'est le cas
ta oro pourrait se comparer au holl. après les lettresn et r, lurrean,
geheel en al, entier et tout = en- ~M'OM~m.
tièrement ainsi qu'a. l'alt. ganz O~~OM~~c, g. reste; de oste-
und gar. M~?- Pagaluko ~M~MM oate-
Osatu, osatzen, g. guérir. ras- rontzekoak ~~a:?'. Vous me payerez
sembler, rendre entier. –bn. coudre le reste demain.
ensemble. O~M, g. b. de nouveau; de
Osoki, v. oso. oste-ra.
Osoro, v. oso. CMt~c, 1. bn. coup de pied; de
Ospa, ospako, v. ots. o~o; expression elliptique.
Ospe, v. ots. O~K&i:, g. coup de pied; la
Ospel, g. (avec l'art. <M~e&:) terminaison n'est pas claire. Comp
engelure; M~e~ bu. meurtrissure. (Mi~O.
De o~-M~ Bieu quesoit rare- 0~~0!<M, bu.'doDnor des coups
1.
ment pour z, puisque la pronon- de pieds; fouler aux pieds, vilipender.
ciation est très différente, il s'en Oatikoka, 1. bn. à coups de pieds;
trouve des exemples. La mutation de (M~o-~f:.
de b en p, après la sibilante est Oste 2. bn. o~e, 1. grande
régulière; v. Essai, Ch. II. quantité.
Ostaro, v. osto. Ostean, v. oste 1.
Ostatu 1, v. o~. Ostegun, g. b. orzegun, 1. jeudi.
OsTATu 2. 1. bn. hôtellerie, au- De o~ bruit?Comp. l'ail, don-
berge du prov. ostau, v. L. R. nerstag.
Hostater, bn. aubergiste; du prov. Osteko, v. <M~ 1.
hostalier, v. L. R. Ostera, v. o~c 1.
Ostazuri, v. osto. Osteronzean, v. M~e 1.
Oste 1, g. derrière. -E'eA~M'~ Osterontzeko, v. o~~e 1.
ostea. Le derrière de la maison. Ostian, v. o8te 1.
Ostean, g. on outre; ostian, b. Ostikada, v. c<~ 1.
derrière,en outre; de oste-a-n; comp. Ostikatu, v. o8te 1.
aurrean, ~SM, etc. jMcM~tM~, Ostiko, v. o~ 1.
letra gaistuaz ostian. Moguel. Dans Ostikoka, v. o~~ 1.
la première (édition) en outre de Ostirala, g. b. orzilare, orzirale,
la vilaine lettre. Orrezaz, ou. enezaz 1. vendredi.
ou arzaz, ostean, g. en outre de Osto, g.
bn.AfM<o,bn. feuille.
1.
ceci, de cela. O~~ot~, 1. ostaro, b. I. bn. le
mois de mai; de
Osteko, g. postérieur; de oste-ko. o~o-
et a~o.
O~MM.SM~ g. du reste; de Ostazuri, g. aune; de o~MMj
o~e-OM.s-?!. La terminaison paraît à cause de la couleur du feuillage?
0~a<M, o~a<.M<t, t. bu. se garnir Ainsi Joan ote da, signifie au foud
de feuilles. .Te vous demande, je vous prie,
0~<ot~a<M, o<<o!~a~M, garnir,
1. est-il parti.
meubler une maison. De <M<M~ Otha,r,v.o~l.
Ostoilla, v. o~~o. Otharre, v. otar.
Ostoillatu, ostoillatze,v.o~i'o. Othe, v. ote 2.
OsTREOfATU, OSTREIXATZEN, 1. Othi, v. o~.
s'endurcir, s'obstiner. P. Sera pro- Othian, bu. donc. O~M~s-
bablement une corruption de ob- tuko MM~M. Donc vous me payerez.
stiner.. Sal. Il nous semble de 0~6.
Ostrellaka, g. arc-en-ciel. Ce Othoi, 1. je vous prie. P. ~e
mot dérivera de orz; mais nous Jainkoa, indazu, othoi atzo affala
ignorons comment il est composé. geroz egin ditudan hutsen eta
OstU, OStutzen, g. voler, dé- ~~K ~s/MaMem~a!. De la Vieux-
rober. ville, p. 9. Mon Dieu donnez-moi,
Ota, g. perche, sur laquelle dor- je vous prie, le pardon des fautes
ment les poules. et des péchés que j'ai faits hier
Otadi, v. oie 1. au soir. La forme de othoi est
Otar, g. otharre, 1. panier. obscure. Ce n'est pas ]a 1''° pers.
Ote 1. g. bourg-épine (?) esp. de l'indicatif; il faudrait pour cela
argoma. Dans le Dicc. de Domin- un M initial (forme passive) ou un
guez on est renvoyé de argoma a. d initial (forme active). La forme
aliaga, plante à épines et à fleurs de othoi est plutôt celle de l'ad-
jaunes. <Me, 1. bn. ajonc épineux, jectif verbal, o/Ao-)- mais l'em-
genêt. ploi de othoi rend cette supposition
Otadi, g. othar, bn. terrain ou peu probable. Il ue reste alors
croît cette plante; esp. argomal. que l'impératif qui pourrait expli-
Othaska, 1. l'endroit dans la ferme quer othoi, si ce n'est que la 2de
où l'on pile l'ajonc. personne porte toujours la carac-
Ote, 2. g. o~e, 1. bn. mot ex- téristique, soit du masc. (~), soit
plétif, de doute, d'interrogation. du fém. (n), soit de la forme polie
Joan ote da? Est-il parti? Egin (zu). Nous ne pouvons donc rien
o~ duzu? Avez-vous fait? Ez dire de positif sur othoi, mais le
othe duzu ~M.~ N'avez-vous pas subst o~o<<.M, prière, nous fait
fait? Bai othe? Est-il vrai? supposer que othoi doit être un
otherik. Il n'y pas de doute. Il adj. verb. dont le subst. verb. cor-
nous semble que othe, et othoiont respondant est othoitza, comme
une origine commune, ou plutôt a~ï~M de adi, agintza de agin.
que o/~ est la syncope de othoi, Nous trouverons peut-être plus tard
o~o~, je vous prie, je vous demande. l'explication de o~<M.
0<Ao~, 1. bn. prière. Othoitz su M/'ë. Le mois de Mai est en
badu «z<a
eguioque &?&
e~MM~KC Jabeari. Matt. quête de feu, en troque de pain.
uzla tTa~eaW.
IX. 38. Test. Bocb. Faites donc Cela veut dire que quand il fait
prière (priez) le Dieu de la moisson. froid en Mai il y aura abondance
Heien 0~0!)!?~ ~t:~M)M~ M<M ziren. de grain. Prov. 381. d'O. P. fait
Larregui, Test. Çahar. Leurs prières dériver ce mot de ogi-ordia; ce
furent écoutées. qui est possible. Pour la mutation
Othoitz egin, 1. bn. othoitzez deg en <, comp. plusieurs déri-
egon, 1. prier. Othoitzez nagotzu. vés de begi. Nous ignorons si
Je vous prie. P. l'explication qui accompagne le
O~M~~s, 1. prier. P. Ce subst. proverbe est de OIenhart; mais il
verb. correspond àunadj.verb. nous semble qu'elle n'est pas bonne;
O~ût~M. c'est le contraire de ce que dit le
OMM)'<a, ~o:~<M; 1. dévot en proverbe: Mai est en quête de feu
prières. P. (demande de la chaleur) en troque
Othoitz, v. othoi. de pain, c. a. d. pour du pain,
Othoitzte, v. o<M. afin de pouvoir donner du pain.
Othoitztia, othoitztiar, v. Ots 1, g. hots, bruit. 0. cite ~o~,
othoi. bruit, renommée, sans dire à quel
Othoronza, v. o~MfMMza. dialecte' Ao~ appartient. Ce mot
Othurunza, 1. othoronza, bn. n'est pas lab.; mais on le retrouve
repas; syn. de apairu. Santhurunza, dans A~Ao~ il paraît no pas être
0. selon P. bn., mais il s'est conser"e dans
0~?~MW~a! C<A!<?'MMM~~m, 1. oxez, (Sal.) selon la rumeur; de
donner ou preudre repas. P. O~M- o:<ï. D est cependant plus proba-
runzatu naiz, j'ai pris repas. ble que M. Salaberry a oublié de
Othurunzatu, v. o~!«-«MM. de citer ox.
Othurunzatze, v. o~n~m~.
Oti, g. < 1. bn. sauterelle.
(M~Mt, g. appeler, invoquer.
Ozen, 1. bn. sonore. Probable-
j~S~~M~ e~M<'MO~!SO~f- ment l'adj. verb. o<M~!m, avec l'art.
rera. Apoc. IX. 3. Test. Roch. Et o~~MM. Egin se contracte en em
de la fumée sortirent des sauterel- et en bn. même en in; v. imbide,
les sur la terre. Selon la version s. v. egin.
française: Et de la fumée du puit Ozengi, 1. à haute voix; de ozen-
il sortit des sauterelles qui se ré- ki. G pour k après v. Essai,
pandirent sur la terre. Haren iaquia Ch. II.
cen O~M eta basa ~<t. Matt. III. Ospe, g. b. bruit, ospe, I. o~M,
4. Test. Roch. Et son manger était bn. renommée. bn. vanterie.
dessauterelles et du miel sauvage. O~M paraît devoir se rattacher à
Otorde. Otorde dabila maiaza o~/ la forme est à peu près et la
signification est tout-à-fait la même. Oxaputz, v. o/M.
La. permutation deet<,tre9- Ogal, g. oikal, 1. bu. drap, toile.
rare il est vrai, explique les deux En guip. oys~ est géu~ralement en
formes; comp. aipatu ==<&?; usage pour du drap de laine; ce-
~~)o; == c~a. – ~~M~m <&e o~pe pendanta HernaDi, p. ex. on dit
edo buillia, b. Ils s'attirent grand
bruit.
O~a~o, g. ~s~M, 0. renommé,
mutation de et
Oyan, v. oihan.
v. e~
oyal pour drap de lit. Pour la per-
1.

célèbre. De Mp<c et ~e. Oyarzun, g. 1. o~~a~M~ bn.


Ozpaz, bu. vanterie de ozpa-z. écho, c. a. d. le lieu où se trouve
~?b~s~~ publier. 0. l'écho. De oyu?
Ost 2. g. hots!allons, voyons! Oyechek, v. onek, s. v. ona.
0~, uri bat egin dezagun. Lardiz. Oyei, v. onek, s. v. ona.
Voyons, bâtissons une tour. Oyek, v. onek, s. v. ona.
Otsailla, b. L oxalla, bu. le Oyen, 1. v. os~ s. v. ona.
mois de février. Oyen 2. v. o&f.
Otsegin, v. ots. Oyer, v. oiher.
Otsein, b. domestique; syn. de Oyes, bn. stupide et brutalà
mirabe. Variante de o~Mw? la fois.
Otso, g. 1. <Mw, bu. loup. Oyu, 1. oihu, bn. cri.
1.
O~o-~t.s'oM, 1. loup-garou. O~Megin, 1. O~M~, oihuz <yOK, 1.
Oxo phutz, bn. vesse de loup; bn. jB'~a: bata ~~CM~ oihuz dagoz-
espèce de champignon. can haourchoac beçalaco dirade. Lue,
Ozt, g. hotz, 1. bn. froid. Hotz VII. 32. Test. Roch. Et ils sont
~MM', 1. J'ai froid. Hotz da, 1. Il comme les enfants qui crient les
fait froid. uns aux autres.
0~<«, oztutzen, g. ~0~<M, hotzten, Oyulari, 1. crieur, clabaudeur. P.
I. avoir froid, refroidir. De o~M-<!M 4. Ledoit être eupho-
O~eya, g. ~o~era, ). frileux; nique.
do otz-bero. O~Mi!M. Larr. cite ce nom verb.
Hotzki, 1. bu. froidement; de dans son supplément pour rogar,
Ao~ prier.
Otzan, g. doux, inoffensif (des Oyulari, v. oyu.
animaux), domestiqua, esp. dome- Oyutu, v. oyu.
stico, tratable; ang. domesticated. Ozar, 1.gros chien. Orartchar,
Comp. otsein. vieux chien (injure) de ozar-
Oxaba., 1. espèce de poisson. tchar := char. Ozar-izarra, la cani-
Oxalla,v. o~s! cule.
Oxatz, bn. chiendent. Ozen, v. o~.
Oxo, v. ot8o. Ozengi, v. o~.
Ozi, bn. hozi, 1. la première Ozpin, g. ozpin, b.I. bn. vinai-
pointe qui sort d'un grain qui gre. Pouvreau cite ozpin et ozprin
germe. Cette fois-ci c'est le bn. pour foudre. Ozpinen ~S!'A<M~,
qui n'écrit pas 1' éclats de foudre. Il nous semble
0~<Mj ovitzen, bn. AoM<M,Aoz~ qu'il doit y avoir une erreur ici;
1. germer. foudre sera pour tonnerre et ozpin
Hozidura, 1. germure; de ~oz!- ou ozprina, dérivera de ots, bruit.
dura. Are ~~M~o ~o~ta'M?'sA yaœc? Ozta,, g. à peine, à peu-près.
gero ere lurraren A?<MM~ eta .Z~:(MM! ~~?</t~<!f~ MKMMM ta tt~M
A~Mma:. Ax. p. 36. a. éd. n. éd. bageaz 0?~ ~S~Mt oi da bear dana.
De plus quand l'humidité de la Lettre de Larr. à Mend. Dans le-
terre a ronge les germures. quel (pays basque) on sait d'habi-
Ozkarratu, v. oske. tude à peine ce qu'il faut, par le (à
Ozke, v. os~e. cause du) mélange des dialectes et
Ozkerren, bn. plaute à épines parcequ'on ne se comprend pas.
Ozkornoki, bn. croupion. Ozte, v. oste. 2.
Ozpal, v. espal. Oztu, v. otz.
Ozpera, v. o~. Oztutze, v. otz.
P.

Paba, pabeza, appui, sou-


1. Pairutsoa, v.pairatu.
tien. Pabexa ~a~~M MM~:<. Vous PAKE, g. Me, b. 1. bn. paix.
m'êtes un grand appui. P. Du lat. pace ou de l'esp. paz avec
Pabeza, v. ~~s. mutation de~enA~-comp.Mx
Pachela, pachelu. Pochelu, de signe, et karamitcha.
bn. selon 0. empêchement. PALA, 1. ~~s bn. pelle; bn.
.Pt:e~e~M,pac~&!<:2!eM,I.empechm'. entrave qu'on met aux animaux
Pachelu, v. pachela. pour les empêcher de s'introduire
Padera, 1. poêle à frire. dans les champs.
PAGATu, PAGATZEK, g. ). payer. Palanka, b. palenka, barre
PAGO, v. &0. de fer.
FagU, 1. content. 7~M da pagu- Palota, 1. truelle de maçon;
dago, il est content. P. batoir de paume. P. En esp. la
Paieru, mesure. Mot d'O. se- balle avec laquelle on joue le jeu
lon P. de paume et le jeu même, sont
Pairadura, v. pairatu. appelés pelota, comme le fr. pelote
Pairatu, pairatzen,bu. du lat. pila, v. Littré, D. La se-
souffrir. Du prov. patir? bien que conde acception ferait croire que
la chute du t soit une exception. pelota, est une variante de pelota,
7'a!'f?<, 1. souffrance; de pairatu, esp. et basque; bien qu'il soi dif-
(comp. ahar de ~a:<), si notre ficile de voir comment pelota, balle,
supposition est fondée; sans cela a jamais pu signifier batoir de
pairatu de pairu. paume.
Pairadura, I.sonB'j'auee; depaira- PALTATn, manquer; del'esp.faltar.
dura. PALTSu, b. faux, de l'esp. falso.
Pairutsoa, 1. très-patient. P. De PALUMA, 1. palombe; du lat. pa-
~)SM'<M. La forme ~f vient à lumba.
l'appui de ce que nous avons dit Pamichi, b. (selon Humboldt)
de ~MM~o. pain long. Comp. pampulet. De
Fairu, v. ~!M~. l'esp. ~M -?
Pampotz, brave. Mot d'O. se- Paparo, v. papo.
lon P. .BtAo/ pampolza. Palpi- PapO, 1. bu. partie supérieure
tation de coeur. de la poitrine. En ital. ou dit en
Pampulet, b. (selon Humboldt) parlant d'une femme, le poppe,
pain roud. Comp. pamichi. De l'esp. (plur.) le sein, la gorge. P. cite
pan -? encore: paparda. paparo, grosse
Panchu, g. espèce de poisson. gorge. Oilloaren paparo, jabot
Pandero, g. b. tambour de de poule. P.
basque. De l'esp. pandero, ou l'esp. Papor, I. miette.
du basque. Paportzea, 1. émietter.
Paneka, g. espèce de poisson. Par, v. marra.
PANELA, 1. table à porter le pain Para, paratu, paratzen g.
au four. P. Du prov. panel, fr. ~)<M'<M'~M~, b. mettre; syn. de
panneau, terme de menuiserie, p. t~M~.–l.~s~tt, bn. tendre.
ex. les panneaux d'une porto. Le Parazazu M~«~, tendez la main.
lex. roman ne donne pour panel ~~MMt~o para ~t~ (biar dot). Je
que l'acception suivante espèce de dois me mettre à. genoux. Paratu
selle sans arçons mais probablement natzayo. Je me suis présenté à lui. P.
panel aura aussi désigné panneau. PARABisn, g. 1. ~Aa~~MM, bn.
Pangeru, panyeru, 1. chau- paradis.
dière. Parada, 1. bn. occasion;
Panta, L bande d'étoffe plissée bn. commodité.
qui garnit le haut de. la cheminée ParatchikO, 1. espèce de poti-
dans toute sa largeur. En holl. val ron. Serait-ce un diminutif de
ou sehoorsteenval. Schoorsteen est pertz, à cause de la forme?
cheminée. Paratze, v. paratu.
Pantetch, bn. chambranle. Sal. PARE, g. 1. bn. paire, couple.
Ce mot paratt, comme jt)~!t& signi- 1. bn. égal, semblable. fdipare &s<.
fier cheminée ou quelque chose qui Une paire de boeufs. jB'~M~f
a rapport à cheminée or cham- parerik. Il n'a pas son pareil.
branle est un terme de menuiserie .R:)YMp< bn. en position égale (?)
qui signifie: encadrement de porte, Sal. – Pourquoi deux r; le mot
fenêtre ou cheminée. est pare en bn. aussi.
Pantoka, Sponda, salebra. P. PAR&AMio, PERGAMIO, 1. parche-
pile de pierres, 0. Harri pantoka. min du prov. parguamina, avec
Endroit dans le chemin entrecoupé chute de !'? final.
de pierres, où on ne marche que PAHKATU, V. barkatu.
sur des pierres. P. Parpara, 1. caille. Comp.~f-
Panyeru, y. ~wy~w. ~?-. Le passereau est aussi appelé
Paparda, basque: Il
v. papo. en ~M~ choria. P.
n'est pas clair ce que parra signi- ou dû se perdre puisque le m
fie mais est-ce que par (parra) se n'est pas toléré comme finale. Ps~
trouverait dans la première partie peut donc dériver également bien
de /M~a:M? de fatum que de Aa;<~o le t plai-
Parra, v. marra. derait peut-être pour ]a dérivatiou
Parraska, grand nombre, mul- latine; mais on aura. remarqué que
titude. Comp ~~< généraicmont le basque prend ses
Parrete, b. syu. du guip. arrai, mots à l'espagnol plutôt qu'au
<o~/ paraît être un jeu, un passe- latin.
temps. Mutil nausijei ~<M'e&<~ Pats g. 1. marc de fruit; en
legez oi ~a~o'~M kaza, peska, ~a- lab. surtout de pommes.
~M~, bola, ~)a/ onelako yf/- .P~M~'Mo,Lpetit cidre.
~M~! afizinue edo eraspenak Mo~ PAUMA, bu. ~awM, 1. le paou.
pe&?<~ ca.zi'M ~s~a eM~~o'~ e~Me- Pazi, g. chaudron.
i'~M. Moguel, p. 154,. Comme aux Pe,v.
grands garçons il leur vient habi- Pean, v. be.
tude de la chasse, pêche, barre (?) Pedasa, espèce de pommes.
1.
boule (paume) j!M?ve~ (?), et pour Pt;DATCHp, bu. ~<?<&!?M, 1. mor-
cela la passion des jeux, sans jamais ceau de l'esp. pedazo.
oublier le jeu de paume dans le Pedoi, bu. espèce de serpe;
pays basque. syn.de<7!c~.
PABROPiA, 1. bn. paroisse. Pegar,
bn. cruche pour l'eau,
1.
PARROPIANT, bn. l'individu avecà forte p:mse et avec un goulot.
lequel on est en rapport de vente, Pegartei, bn. évier; de~<ya;)'-<<yt.
de travail, etc. Sal. Pegartei, v. pegar.
PAM'ALE, 1. participant. P. Du Pegeseria, bu. bagatelle.
prov. part, fr. part et la termi- Pegorreria, bn. misère; de
naison basq. ~PcM'~i'cMKM, par- l'esp. peor, pire avec la terminai-
ticipation. P. son basque <M*M?
PASEATn, bu. se promener; de PEK, PEKATP, v. ~a~<.
l'esp. pasear. PEKADO, bn. pekade, L bécasse.
Fastenagri,I. carotte. Du prov. Pelata, quadrain, liard,
bn.
pastenaga et du basque gorri. selon Pouvreau; mais le liard était
Patar, 1. bn. colline; sol en en cuivre et non pas en argent,
pente. et il paraît que pelata vient de
PATU, g. sort, destinée; de l'esp. plata, esp. argent. Eguiaz er-
hado plutôt que du lat. fatum. 0 M!M ~'aM<!<, ezaiz ilkiren ~<!M~C,
suivi de l'art. a, devient u. Pour ?'M<&t diroano a~M~M J!~& Matt.
la mutation de n en v. bago. Le V. 26. Test. Roeh. En vérité je te
m do fatum, il est vrai aurait pu dis que tu ne sortiras point de là.,
jusqu'à ce que tu aies rendu le Peskiza, attente, espérance;
I.
dernier quadrain. ~tM, bn. abandon. <?< han-
Pelatu, pelatzen, 1. bu. se dien ~M~<K! dago. Il est dans
mouiller. Pelaturik e~o/Yt'~ II l'attente de grands malheurs. Ez
viendra bien mouillé P. da utzi behar M~M~N ~<!M~')'eM
Peldo, pheldo, bn. menthe ~M~M'aM surik M harmarik. Il ne
sauvage. faut jamais laisser à la disposition
Peleatu, peleatzen, 1. com- des enfants ni feu ni armes.
battre. Pesuin, besuin, lesuin, 1.
Pelkar, 1. raboteux. phezoin, bn. dos de fossé, digue;
Pen. Cette terminaison forme fossé qui sert de clôture.
des substantifs dans tous les dialec- Peya, 1. pheya, bn. entrave,
tes. Nous ignorons ce qu'elle signi- pour arrêter la roue d'une voiture;
fie. Erospen, M/«~~ }M~M<<°~~ chaîne qu'on met aux p~eds des
o7'o?jN~o~?<:p~,etc. chevaux pour les e'rpeoher de courir.
PENA, 1. peine; le prov. pena. Pheyatu, bn. entraver.
Perdira, 1. (Guéthary) perdi- PlAÏANTAx, voyageurs. P. cite
~O! P. plomb de chasse. d'abord ~MM:, qu'il ne traduit pas.
Perdiroin, v. perdira. Piaïa, voyage?P
PERESIL, 1. pherrechil, bn. persil. Picher, g. p~e~, 1. ~ti'e~,
PENposTA, bn. conséquemment. bn. petit pot à eau, sans goulot.
Corruptiond ;parforce=forcément. t. Phiicha3tre, bn. vessie.
PEEKA.CHANT, bn. actif, adroit. Pichika, v. piska.
Permatza.ki, v. berne. PIESTE, b. fête.
PERMATU, PERMATZEN,1. appuyer; PiJO, g. adroit, apte. Comp.
de berme. pinoa.
PERPOSA. FREPOSA, 1. propos du PiKA, phika, bn. pie.
1.
fr. avec metathèse de r. PiKAiLLATZEA, 1. émailler.
PERRECHIL, V. ~~M! PIKALAPORTE bn. pie-grièche.
Perrehiku, g. champignon. Pikain, le meilleur morceau
Variante de ~a~e~o. d'un mets quelconque. Mot d'O.
Pertala,bord (de robe), ]am- selon P.
beaux, déchirures de robes. P. cite Pikar, chétif, infructueux. Mot
~e~a~, ce qui ferait penser à une d'O. selon P.
origine étrangère, n'étant pas PiKARDA, bn. pikarta,1. bigarré.
basque. Corruption du français.
Pertal, bn. petit filet de la forme Pikarrai, bn. tout nu.
d'un pain de sucre Sal. Pikatu, pikatzen, 1. couper,
Pertz, g. 1. ~~z, 1. bn. chau- tailler. &MY: plkatua. Pierre tail-
dron syn. de pangeru. lée. P.
Pikero, bn. terme de mépris; Piru, v. piro.
syn. de asto, âne. PISATU, 1 phizatu, bn. peser;
Pikitta, bn. très petite quan- du prov. pezar.
tité, pincée. Diminutif de piska. Piska,g. puska, puchka, b. 1.
Pitchika, moins que pikitta. bD. peu. Piska ou pichka ou puchka
Pikor, bn. petit corps dur. bat, un peu.
Comp. pikar. Gazna pikor. Petit Pikitta, pillika, pichika, bn. dimi-
morceau de fromage dur. Harri nutifs de piska.
pikor. Petit morceau de pierre. Pisti, g. La signification de ce
Pikorrik, adv. dans les phrases mot ne semble pas bien fixée. Dans
négatives pour dire pas la moin- le suppl. du dict. de Larramendi
dre chose. on trouve ave, oiseau. Lardizabal
PiLLA. v. bila. s'en sert pour reptile. Onetarako,
Pillika, bn. syn. de pikitta. SM~< pistirak sotillenaz baliatu zan.
PiLLO~ V. bila. Pour cela il se servit du serpent,
PrLOTA, g. 1. bn. balle du jeu le plus rusé des reptiles (des ani-'
de paume; de l'esp. pelota. maux ?).
Pimpirina.,espèce de poisson; Pitcho, pito, membre viril.
1.
papillon. Pitar.Lbn. petit cidre.
Pimpirinatchea, 1. petite délicate Pito, v. ~(e~o.
(ironiquement) P. Pitzgarri, v. bizi.
Pimpirinaketak, 1. petites jolivet- Pitzte, v. bizi.
tes. P. Pitztu, v. ~&t.
Pinttolakulo, bn. jeu d'en- Pitztura, v. bizi.
fants aux épingles (?) Sal. Piuoa, 1. lieu montant. P. Ce
PINU, 1. pin. sera peut-être le même mot que
Pipi, g. 1. ver qui ronge le bois. le guip. pijo, adroit, apte. Comme
Zur pipiatua ou pipilatua ou pt~M- adroit vient de droit, p~'o pourrait
tatua. Bois vermoulu. P. Variante avoir signifié, lien montant, droit,
de biphi. et adroit. Cependant l'esp. a propio,
PrpiTA, 1. bn. pépin holl. pit. apte que Larr. cite comme basque.
Pipoilla, 1. merrain pour faire Si ce mot a été en usage en bas-
des tonneaux. De ola, planche, que il se pourrait qu'il eût perdu
mais qu'est-ce que y:p? le prov. la première syllabe pro.
pipa, fr pipe, pour tonneau?P PLAiNU, 1. bn. plainte.
Pirkoildu, bn. entrer en con- PLATUTcnA, 1. espèce de poisson.
valescence. Pi.EiTu, bn. procès; holl. plei-
Pire, 1. piru, bn. oison, selon dooi pleiten, plaider.
M. Salaberry le petit de la dinde, Pochelu, v. pachela.
de l'oie, du canard. Pochi, v. pochin.
Pochin, pochi, bn. morceau.
1. Potchia, 1. lancornet; sèche
Pochinka jatea. Manger morceau à syn. de chipirodi.
morceau. Potcho, v. potzo.
Pocho, g. terme de tendresse Fotika.,1.à, quatre pieds. Potika
pour toute sorte d'animaux. joaitea. Marcherà quatre pieds.
PoDORE, 1. bn. pouvoir; du prov. Potingo, 1.chien basset.
poder. PoTEO, 1. bn. poulain. C'est
PODRA, V. potro. l'esp. potro. M. Sal. donne encore
Pokal, bn. endroit convenable podra, pouliche; terminaison fëm.
pour y attirer le monde. Sal. en basque!
Poker, 1. rot. Potroska-, bn. ordure.
Poliki, polikicho, g. petit à Potza, g. abandonné.
petit. Potzo, potcho, 1. chien.
PoLsu, 1. pouls. Potzuak, g. parties naturelles
POLTSA, b. bourse; de l'esp. bolzo. de l'homme. De ~o~M?
Pontsu, 1. humeur sombre. Foz, g. b. joie; boz, 1. joyeux.
Pontsuz dagot niri. Il me fait la -Po~~M, pO~M~e?:, g. b. boztu, bozten,
mine. P. On dirait que pontsu est 1. réjouir, se réjouir.

un adjectif pon-tsu. .Bo~arM, 1. réjouissance, allé-


PORDOIN, 1. bourdon. Comme le gresse. P.
prov. est bordo il faut que pordoin Poztun, g. gai; de poz-dun.
soit pris du français. Pozik, g. gaîment; de ~oz-t~.
PoRFiDtATZEA, 1. s'enfler de co- Pozik, v. poz.
lère, disputer, s'obstiner; de l'esp. PozoniA, g.~o~oo~o~OtM,! poison;
porfiar. a,u fig. haine.
Porro, bn. panse d'une bou- Poztu, v. ~M.
teille, d'un tonneau. Poztun, v. poz.
Porroska, 1. pAo?-ro~<t bn. Poztutze, v. poz.
miette, petits débris de bois. PRAIJ, b. frère (en religion). De
Poi:HU, 1. phorru, bn. porreau. l'esp. frai, de fraile pour traire, du
Poru, 1. bruit. ZuMK gaistoak lat. frater. Pour la mutation de f
porua Aa?t~ Celui qui a le plus en p, comp. faltar qui a donne
mauvais droit fait le plus graud paltatu.
bruit. P. PREMtA, 1. nécessité, besoin; de
Pospolina, caille. Quel dia- l'esp. premio.
lecte ? pas guip. PREPOSA, V. perposa.
Pot, 1. bu. baiser, subst..P<~ PRZST, g. b. 1. prêt, disposé a.
egin, baiser. Eure ~e/srM ez ~ott~fM. On~o da pt'M< egotia et'i'o~<« dator-
Ne baisotte pas ta femme de cham- rene~o. OIaechea. Il est bon d'être
bre. Prov. d'O. 168. prêt pour la mort qui vient.
Prestatu, p?'M<a<zem, g. préparer, PROBECHATU, L bu. profiter; de
apprêter. l'esp. aprovcchar.
PRESTATU, V. pre$t. PRUTU, b. ~'u<M, g. fruit.
Prestu, 1. pherestu, bn. honnête, PUCHANT, 1. bu. puissant.
probe. Ce mot n'est probablement Puchka, v. p!~a.
pas basque; si ce n'est cependant Puka, 1. (Qu~thajy) crapaud.
que l'orthographe bn. soit la meil- Pulo, 1. phulo, bn. amas. Serait-
leure. ce une variante de pila? v. bila.
.PMs~fMMM, g. b. 1. honnêteté. Pulusta, bn. une certaine quantité.
V. l'ex. s. v. karkabu. Puska, v. piska.
PsEsuNA, 1. bn. personne. Le PUTA, bn. putain.
groupe ~r qui n'est pas basque est Putar, bn. ruade.
pour per que la langue basque PUTSU, g. 1. puit, fosse; de l'esp.
tolère. pozo.
PREZATZE, PREZATZEN, 1. pheret- Putz, g. b. 1. ~M~, bu. En g.
<«, bn. priser, apprécier. et b. souffle, haleine. En 1. et bu.
PRiBATn,bn.!ea latrines. VHSse.
PROBEA, 1. pour pobrea, pauvre. ~'u~<M, puzeutzen, g. euner.

Ph.
Ph. Ce groupe ne se trouve que PHANZOIL, v. phanz.
dans le dialecte bn. et représente PHARA, PHARATU, V. ~Mt'Ct.
le son ~s p aspi.~ <.u non celui PHARABtSU, V. parabisu.
de f, selon M. Salaberry. PHARTE, part.
PHAGATCH, V. bago. NOUS avons PHASU, passage.
oublié phagatch, faîne, s. v. bago. PHAusu, repos; marche d'un
PHAGO, v. bago. escalier.
PHALA, V. pala. Pheldo, v. peldo.
PHAi.ACHA,pALACnATu, tailler une PnENNA, rocher; de l'esp. peùa.
haie de façon à former une clôture. Phendaitz, rocher présentant tme
PHALAOHp, haie vive. pointe avancée.
PHALDO, jante. PHENA, V. pena.
Phalza, sang coagulé. PnBNDAITZ, V. ~A~MM.
PHANCHETA, V. p/tsn~. Phenze, prairie.
PsANZ, panse. PHREDERIKATU, prêcher.
~'AancAe~a,farci fait avec des Pherdo, refrain. P.
boyaux d'agneaux. Sal. PHEBEKATU, frotter, enduire; du
Phanzoil, estomac des animaux. prov. fricacio.
PHBRESTATP, V. perestatu. PHINZTU, se faire une cloche,
PâERETCHA, FHEBETCHATU, ap- une ampoule; du fr. pincer? Phintz,
précier. ampoule.
PnERRECHtL, V. ~)<res: Phirphir, pou à peu.
PHEBRo, chien. C'est l'esp. perro. Phiru, morceau.
Pherza, v. Phitchastre, v. picher.
Pheskiza, v. peskiza. Phitcher, v. p,cher.
Phex, dépit violent. Phitztu, v. bizi.
Pheya, v. peya. PHIZATU, V. pisatu.
Phezoin, v. pesuin. PEisn, instrument pour peser,
PHiCHA, uriue; pichegin, pisser. poids.
Phichka, mauvaise humeur PEORoaATu, prouver; du prov.
momentanée. proar.
PHIKA, v. pika. PnoBOGu, épreuve.
PniKO, figue; de l'esp. higo. Phorroska, v. porroska.
PniKO, marteau des ntenuiers PHOERU, V. pon'M.
pour piquer la meule; propos Phosa, partie supérieure du
piquant. tablier qui couvre la poitrine.
PaiKOTA, petite vérole. Phuchulu, entrave.
PHILDA, V. ~Mo!. Phulo, v. ~o.
Philzar, drille, vieux linge; de Phulumpatu, v. ~fo.
phil ou p/HMo!<!7'. Phumpatu, bondir.
Phildamu, haillon de pA~amM Phumpe, bond.
&??!< dans le sens de endommage, PHUNDU, point de couture.
abîme. PnnNZELA, pucelle.
.PMMnh~t, marchand de drilles; Phurdumpatu, remuer un
de pM2'ar-/iC[f! v. «rt 4. Pour la liquide.
mutation de h en k v. Essai, Ch. Phurtzikatu,déranger lesvêto-
II et l'introd. du dict. p. 8. ments, touciter une femme d'une
Phindar, étincelle; variante de façon indécente.
chindar. Exemple unique, autant Phutz, v. putz.
que nous sachions, de mutation de PIIUTZU, V. putsu.
cA eu ph.
R.

Ra, g. b. rat, 1. bn. correspond vais (pour) manger. Badirudi hitz


1" à: vers. En français on rend horiez ertchatzen zaitudala gauzarik
généralement ra par a, faute d'avoir baliosenen despendioz tcharrenen eta
un mot correspondant. puisqu'en m~pr~aya!MH<!terosterat. Chourio,
fr. on ne peut pas exprimer ,,la p. 227. Il semble que par ces
tendance vers" (wohin, ail.) d'une paroles il te pousse à acquérir des
autre façon. ~Jc~s mos. Je vais à choses mauvaises et méprisées, aux
la (litt. vers la) maison. Orrera dépens des choses de valeur.
TtOf!.
Je vais là; litt. vers là; ail. Ra se trouve dans un grand
dorthin. Hiri ~:o~M< iaiqui adi, eta nombre de noms verbaux pour in-
har ~<M eure ohea, eta habil echerat. diquer une direction vers une
Marc, II. 11. Test. Roch. Je te dis, chose. Ainsi de begi oei)~ ~e~t'ra-hf,
lève-toi et prends ton lit et va regarder. En ait. nous retrouvons
à la maison. Eta norat ni ioaiten la même chose; ra est en all. zu,
naicen tada~tM~tfe eta &ea bada- et regarder, coi.biderer, zuschatieii.
~«t~Me. Jean, XIV. 4. Test. Roch. De gogo, pensée~ gogora-tu, se rap-
Et vous savez où je vais et vous peler, venir à la pensée.
en savez le chemin, Aitzitik altchatu Comme aucun mot ne commence
behar ~MM ~Mr< anima M<a<~ gora par r, il faut en conclure que ra
hartarat, edo bederen ensaiatu zure a souffert par la corruption pho-
desirez, harat igaterat. Chourio, p. nétique et ne nous on're plus qu'une
226. Au contraire vous devez élever forme tronquée. Il nous semble
votre âme vers cet état sublime que ra est la syncope de aru~, règle,
ou au moins y aspirer par vos dont ou fait arauz (aMM-?) selon.
désirs; litt. monter vers là par vos Or "selon" et "vers," se touchent,
désirs; harat ou hara est pour Aan- quant à la signification, et sont ren-
ra, v. a. dus dans d'autres langues par le
2° à: pour, de, a; ail. um, um même mot. En ail. nach, après,
zu. En français ra n'est souvent signine aussi selon, vers, en, et même
pas rendu du tout. datera noa. Je en français, ,jd'après" pour "selon."
D'après lui ou selon lui; ail. nach rako eeA< J'ai
bat alogeratzen <!e<t
ihm. Er ist nach Frankreich ge- loué une maison pour quatre ans.
gangen. Il est allé en France. Cette -RasoAo, g. rainoko, 1. jusque
supposition se trouve encore ap- vers; synonyme de ra~o. Ots, uri
puyée par plusieurs substantifs, bat egin dezagun, eta uri onetan zeru-
dont la terminaison est ra, avec MMO~o dorre bat. Lardiz. p. IL.
la signification de arau, règle, Or, faisons une ville et dans cette
exactement comme en hollandais. ville une tour jusqu'au ciel. BaSa
~z<Mra, habitude, façon de vivre, bere ~ya&<MM!M ~ent&N!~7'a?t0~o« zan
de aztu-ra; holl. leefregel; regel, ikusi nai izan zuen. Lardiz. p. 2.
règle. Dans quelques substantifs Mais il avait voulu voir jusqu'où
la signification est moins claire; allait sa loyauté.
quelquefois elle est pléonastique, Eta berriz bertzea, non da halaber
p. ex. oitura, habitude, de ot<M-ro bitartean, urthe hunetan, zure gero
coutume-règle; d'autrefois elle se horretara hel arterainekoan, galtzen
perd, et ra n'est qu'une terminai- dMS'Mtt dembora. Ax. p. 153. a. éd.

son (mot vide, comme disent les 366. n. éd. Et encore où est pareil-
Chinois, v. Stratif. of lang. M. lement le temps que vous avez
Mûllor p. 14), p. ex. estera. Mais perdu cette année, en attendant
cela a lieu dans toutes les langues que, jusqu'à ce que, vous parveniez
et la terminaison mente, des adv. à votre avenir.
fr. esp. et it. en est un exemple Etara, etarako. Quand ra, ainsi
remarquable. que n, o?!~ go, et dik, doit exprimer
Il va sans dire qu'on peut suf- le pluriel ou l'indéfini, il est uni
fixer à ra, comme à tout autre à eta. V. hetan s. v. ta.
mot, les suffixes ko ou mo. S'il Ro. Terminaison qui forme des
s'agissait de toute autre langue, pa- adverbes.
reille remarque serait superflue, mais Ronz, rontz, g. runz, runtz,
on en a tant voulu à ce pauvre b. vers. Dans notre Essai p. 53
suffixe raKo, (qui n'existe même nous avons donné onz, pour "vers"
pas selon M. le capitaine Duvoisin!) en admettant le r comme lettre
qu'il nous a semblé nécessaire d'af- euph. Nous croyons que c'est une
firmer spécialement que r<Mo et erreur. Un mot comme ononz, vers
rako existent. 0/:graMO, g. jusqu'ici. ici, s'explique par la chute de r
V. eymM~aMo. après n, de o/<-ro~, puisque ces
Raào, ramo; v. no et ~Mnda~o. deux lettres ne se suivent jamais;
Rako, g. vers, pour; de ra-ko; v. Essai, Ch II. L'observation que
litt. de vers. Norako zoaz? Où, vers nous avons faite sur le r initial
où, allez vous ? .DaM ~paSara~o. de ra s'applique donc aussi à ronz.
Il part pour l'Espagne. Lau urte- Peut-être faudra-t-il voir dans
rfM, une syncope de arautzat. Le r initial dans les deux mots
Nous savons que tz, syncope de (ra et ronz), qui ont la même
tzat, existe dans kotz pour kotzat; signification, semble en outre
nous aurons donc arautz; et comme indiquer une origine commune.
le a s'est perdu dans ra, nous L'introduction 'de l'm est rare;
pouvons admettre aussi cette chute comparez cependant garranga, s. v.
pour aretM~; ce qui donne raM~. karraka et koainta.
s.
Sabai, bn. fenil, grenier à foin- Sagar, g. b. 1. bn. pomme.
SABATO, 1. bu. sapato, b. samedi, Sagardo, g. sagarno, 1. bn. cidre;
sabbat. de M~M'-tM'<&).
Sabel, g. b. ventre. Eta
1. bn. Sagarrondo, g. 1. bn. pommier;
~Me~a cedin ençun ceçanean Eli- de sagar-ondo.
M&°~~e Mariaren salutationea iauz Sagardi,1. bn. sargardoi, bn. pom-
baitzedin haourra haren ~~&sM.. meraie de sagar-tegi et toki. legi
Luc. 1. 41. Test. Booh. Et il ar- devient souvent et et ici di.
riva qu'aussitôt qu'Elisabeth eut SAGARA, 1. son de cloche pour
entendu la salution de Marie, que l'élévation du sacrement. P. Il faut
l'enfant tressaillit dans son ventre. supposer que sagara n'est pas bas-
Sabel batez, 1. d'une ventrée. que, puisque tout ce qui a rapport
Sabeltra, bn. ventrée. à la religion est emprunté au culte
'SMe&o~o, 1. bn. gros ventre; catholique.
de ~M-~o~'0. Sagardi, v. sagar.
tSaM~s~oa~, 1. br. jumeaux; Sagardo, v. sagar.
de M<M-&:<< litt. les, ceux, Sagardoi, v. sagar.
d'un ventre, d'une vsntrëu. Sagarno, v. sagar.
&eMa~?~, 1. dyssenterie de ~a- Sagarroi, 1. bn. saharroya, 1.
~wm/ pour t, après l; v. 1.hérisson. Pour la permutation de
Essai, Ch. II. et h, v. c~t~M' 1.
Sabeldura, 1. (i. a.) syn. de sa- Sagarrondo, v. sagar.
~&&MMM. P. Sagatz, v. sarats.
&Ms~syo~M~1. (i. a.) Gour- Sagu, g. 1. bn. souris.
mandise. P. Sagutei, 1. bn. souricière; do
Sabeldarrayotasun, v. sabel. M~?<-<<
Sabeldasun, v. sabel. Saguzara, g. chauve-souris. Se-
Sabeldura, v. sabel. lon Larr. ~M~a~a.
Sabeltra, v..M~. SAGUKA, 1. bn. M~M~o, 1. (i. a.)
Sabelzorro, v. sureau; de l'esp. sauco.
Sagutei, v. M~M. Sainga, v. sanga.
Saguzara, v. SAKA 1, terme de jeu do
1.
Saharde, v. sarde, bn. fourche paume, le but; de sakatu.
à deux dents. Sakatu, sakatzen, 1. bn. servir
Saharrayo, v. sagarroi. la balle, c. a. d. la lancer d'une
Sahats, bn. saule. Comp. sarats. extrémité de la place à l'autre;
Sahets, v. ~ays~. de l'esp. sacar.
Sahex, sahexian, v. M~. Sakarri, g. esp. botadera, la
Sahî, v. sai et zai. pierre d'où la paume est lancée;
Sai, 1. bu. M~ bn. vautour. de saka-arri.
Saihan, saihandu, bn. abuser
de la faiblesse de quelqu'un.
SAlHERA. bn. groupe, syn. de
&
SAKA~.l.bn.grandsac.

thary) poche.
1. bu. M'M~, 1. (Gué-

mulzo, avec cette différence que Sakabanatu, g. disperser, Eta


sailcera se dit des êtres qui se o~ta erabazteko bidea ~MZMA saka-
suivent et ift~o, de ceux qui sont banatuta artu ~K~M, g. Et ils pzi-
réunis. Sa.L Probablement une cor- reut le moyen de gagner le pain
ruption du mot fr. série, qui cor- en se dispersant tous.
respond mieux que groupe, à l'ex- Sakar, sakartsu, v. zakar.
plication donnée par M. Sat. Egun SAKEf.A, V. saka. 2.
ikusi dut lexon saihera bat. J'ai Sakera, 1. charlatan, bate-
vu aujourd'hui une série, une file, leur.
de grues. Sakho, bn. Sal. <s~ 1. bn.
Saihets, v. sayets. blessure grave.
Sail, 1, v. zail. Sakhi, v. M,Mo.
Sail, 2, g. 1. bn. terme de la- Sakil, 1. membre viril du tau-
boureur, étendue de terre, donnée reau et de l'âne. Idi sakilla, le
ou prise à tâche pour qu'on y nerf de boeuf.
exécute les travaux qu'on doit y Sal, v. 8aldu.
faire, p. ex. la tâche d'un faucheur SALDA, g. 1. bn. bouillon; de
d'un bout du champ à l'autre. l'esp. caldo. Pour la permutation
.&M!~< M~ e~M! <&M'Me/' Combien de k et z ou v. ~M'o'KM<e~.
de (sait) avez vous fait? P. ne Saldo, v. zaldo.
donne que la signification géné- Saldu, saltzen ou saldut-
rale, tâche. Hau da ene sailla. Ceci zen, g. b. sal, ~aMM, <a~
1.
est ma tâche..F~MK)~ ain argi ta bu. vendre.
~tf~ MtM oui ~o. Let. de Larr. &!MM~-s, M&fa, g. veittc; de
Mend. Voua n'auriez pas entre- sal-dura et era?
pris cette tâche si brillante et si &t&~ M~s~)~, bn. vente.
est pour saltze, subst. verb.
&
pure.
&&M'o.M, t. bn. commerce; de Guéthary zamalda.
sal-erosi. Samar, 1. z~~c~, bu. taie, tache
Saltzaille, 1. bn. vendeur; de sur les cornes; nuage léger. A Gué-
sal-tzaille. thary' zamar, crabe; P. écrit c~a-
Saldura, v. saldu. m~ écrevisse.
Saldutze, v. aaldu. SAMARRA, V. zamarra.
Sale, v. zale. Samarrak, 1. chair ou il y a
Salechea, v. ~a~o. de la graisse et des nerfs. (i. a.) P.
Salera, v. MMM. Samats, 1. bn. Selon M. Sal.
Salerosi, v..M~M. MMa~, syn. de barrio, ~o~a~, basse
Saletu, v. zale. cour. On nous a dit que samats
Saletze, v. zale. ne signifie pas basse-cour, mais le
Salhati, v. M~o. fumier qui s'y fait.
Salhatari, v. ~~0 Samin, g. zamin, L amer. –
Salhatu, v. ~a~. 1. bn. âpre, aigu (de la douleur).
Salhatze, v. M~o. La terminaison est peut-être ~Mty
Salhazale, v. ~e;~o mais qu'est-ce que ~:? Comp.
Salhe, salhi, v. zale 1. ~f!K7', tendre.
Salho, I. message, proposition, Samindura, MM:m~<M!<M g. amer-
(i. a.) P. Comp. ealhatu. tume, aigreur, colère; de 8amin-
Salhatu, sathatzen, g.
I. bn. dé- dura et tasun.
noncer, déceler. Jt&N~~M baten &:MtM~o, g. ~MM~ I. amè-
salhatzea. Faire un message. P. rement de samin-ki.
<&f];~M, 1. bn. dénonciateur; Samindura, v. samin.
de M/~a-~t 4. Le t sera celui de Saminki, saminkiro, v. 8a-
la terminaison tu, v. laket. min.
Salhazale, 1. bn. syn. de salha- Samintasun, v. samin.
~s)' De salha-zale 2. Sampantzar, g. carnaval. Nous
Salhati, 1. (i. a.) syn. de M~- ignorons comment ce mot est com-
kazale. posé. Larr. cite le plur. zampan-
Salhu, salhutze, v. ~~M. tzartak, correspondant au plur. esp.
SalO, g. empressé, violent, im- carnestolendas. Sampantzar est un
pétueux esp. atropellado. des très-rares mots, le seul avec
SALSA, 1. bn. sauce. tussuria, qui ait rapport à un
Saltza, I. aulne. P. Comp. haltx. culte quelconque.
Salzaille, v. saldu. Samur, 1, 1. bn. faché.
Saltze, v. s<2M«, ;&!MM<~M; murtu, aamurtzen, 1. bn.
Saltzapen, v. saldu. se fâcher.
Saize, v. saldu. Samur 2, g. b. 1..tendre.
Samalda, I. bn. beaucoup. A Bitiiia, ahuntz-umea, gazte <~dMO,
on da ~'a~O, samur da, <M~' da, le temple. Eta urik sartu etzekion,
MMa~ da. Ax p. 97. Le chevreau, Jainkoak ~Me&ï~o s~ea !e~t zion.
le petit de la. chèvre, aussi long- Lardiz. Et pour que l'eau ne pût
temps qu'il est jeune, est bon à entrer Dieu ferma la porte de l'arche.
manger, il est tendre. Uzter et sa~osJ Sarerazo, g. sararazi, sararazten,
sont des synonymes de .M~
Sa- 1. bn. faire entrer; de sar-erazo.
<M7<<, Mm< 1. devenir tendre. Sarera ou ~tM-fe~a, g. introduc-
Samurtu, v. M~:?~. tion, entrée; de sar-era. En 1. et bn.

dam
Sandia, g. 1. un tel; lat. qui-
esp zutano. &:m</M M'&'t!,
tel et tel; esp fulfmo y zutano.
~M~t~~sm ere ekartzen ~<!<M~!<~
e/~<&e)v:s~, erran-merranak em~œ
<
aimable, qui entre facilement en
reladon.
hn. syn. de Barrera.
Le terminaison u'est pas claire.
Sara, g. b. scorie.
dugu zer dioten urliak eta sandiak, Saragar, saragarsu, v. za-
AM~fM'o~ e~v halakok, eta gerok ragar.
ere desiros gara jakitera. Ax. p. 312. Sarati, b. bruit.
a. éd. 1S6. n. éd. Souvent aussi Sarats, 1. saule. P. Sagats. Fabre,
ils nous apportent les nouvelles, Guide etc. &~a~. Manuel de la
les (~vaMt-m~MtsA,propos?), nous conv. Pour la mutation der en
entendons ce que disent tel et tel, v. ~~aï.
de cette façon-ci et de cette façon Sardai, bn. grosse baguette.
là, et après nous sommes aussi Sarde, v. ~a~a~s.
désireux de savoir. SABDiNA, 1. sardine.
Sanga, g. saunke, b. sainga, 1. Sare, g. b. 1. bn. filet. Ikucitzan
bn. aboiement..Era~M~ a~M~M .Tcc~M~ Zebedeoren semea eta Joannes
umiai chakur MM~Mf! t~
egin. haren f]'ms~ hec-ere uncian bere
Moguel, p. 15. Apprends aux sareac adobatzen f~M~~f~. Marc,
enfants de fuir l'aboiement des 1: 19. Test. Roch. Il vit Jacques
chiens. fils de Zébédée et Jean son frère,
Saingatu, MMt~Zt'M.,I. bn. aboyer. qui eux aussi raccommodaient leurs
Santhurunza, mot d'O. selon filets dans la nacelle. v. zare.
P. et syn. de othurunza. dmarau sareak, toiles d'araignées.
SANYA, v. fAam<& Sarera, v. sar.
Sapar, v. zapar. Sarerazo, v. M~
SAPATO, V. sabato. Sargori, g. chaleur suffocante
Sar, sartu, sartzen, g. b. 1. quand le ciel est couvert; esp.
bn. entier. ~gMOjym<! eMa! lequien- bochorno.
~< templean <a~ cM'aa~ Act. Sari, g. b. 1. bn. récompense.
III. 2. Test. Roch. Pour demander Saristatu, M~M~~M, g. b. 1. bn.
l'aumône à ceux qui entraient dans récompenser.
Saristatu, saristatze, v. MW. Sasi, g. t. bu. buisson, brous-
Sarkura, v. sar. saillesyn. de zapar.
Sarrai, espèce de poisson. P. &~MMe, g. b. bâtard; de .MMt-
A. Guéthary on nomme la raie, ~M~e.~pour~,v.Essai,Ch.IIet
~~<! ou zerra. Serait ce le même l'introd.du.diot.p.VIII.Forma-
poisson que sarrai, cité par P? tion analogue à celle de bâtard.
SARRAILLA, ]. bn. sarrure. Saska, bn. action, travail à
Sarraski, v. sarratz. l'impromptu, de peu de durée. Sal.
Sarratz, charogne. Beleak sar- Saski, g. 1. bn. corbeille sans
ratzera. Les corbeaux (vont) à la anses. Selon M. Sal. avec deux anses.
et~
charogne. Prov. 87 d'O. Il nous ~s~0!<t
paraît que c'est le même mot que ~M ~te.
cs~t M~a~e/afïA
Matt. XV. 37.
zaratz, c~TN! zarotx, qui signifie Test. Roch. Et on remporta des res-
selon P. la paille qui reste debout tes des pièces du p:un sept corbeil-
quand le blé est coupé le holl. les plein es.
stoppel; l'esp. hera (Le mot hera Sasmadoi, bn. broussaille; syn
ne se trouve ni dans le Dict. de dt:M~.
l'Ac. esp. ni dans le Dict. de Domin- Sasoal, 1. tendre; syn. de samur,
guez) La signification primitive de «% En bn. sain, fort. V. l'ex.
sarratz aura été rebut, ou quelqu' S. V. samur.
autre mot analogue; de là aussi: Sasta, 1. bn. M~t! g. élan-
.&tM~, g. dépouille, cadavre; de cemeut (de douleur); élan.
sarratz-gai, chose de rebut. En 1. et Sastada, v. ~a'
bn.M~tM~aprisIe sens de carnage. SASTRA.KA, g. écueil. Oy~ hura
Sarri, g. b. 1. bn. tantôt. ezkero ~~f~ <7~~t!a< sa8trakak
g. b. fréquemment. Sarri arte, 1. baizik etzuen. Lardiz. p. 5. Après
A tantôt. Ahalik sarriena, le plutôt ce moment la terre n'eut pour eux
possible que des écueils.
Sarritan, g. b. sarricho, g. sou- Sathor, v. sator.
vent de sarri-tan. Sator, g.I. M~< bn. taupe.
Sarricho, v. sarri. Sathor oski,bn. taupinée, taupinière.
Sarritan, v. sarri. Satsa 1, 1. poupée d'enfant;
Sartain. Selon P. cuillière de poupée qu'on met aux mais qu'on
pot; syn. de burunzale. Ce mot plante le premier du mois de mai.
n'est plus connu aujourd'hui, mais Larr. écrit sitsa.
bien .?<M'~tm en bn. poêle à frire, Satsa 2, bn. mite, teigne. Selon
de l'esp. sarten. Est-ce que P. aurait Larr. sitsa.
fait une erreur? SAïap.I.M.fM.bn. sale, vilain;9
Sartu, v. sar. syn. de likitz. En esp. sucio; ital.
Sartze, v. sar. sozzo. Selon M. Sal. saxu est un
substantif: objet dégoûtant par sa 'SsMt~Ac, b. syn. de seindun.
malpropreté; mauvaise herbe. &M~'< b. enfance; de sc!M-efa/
Satsutzc, satsutzen, 1. bn. salir. ~m~f, b. g. consanguin; de MM-
Satsukeria, 1. vilenie, ordure. P. ide syu. de kauride.
DeM~M-~fM. &tM<'Mt<m, b.parenté.
SATSUKERIA, V. ~tt~M. Semin, bn. douleur annonçant
SAUlA,1. sauge. P. Du prov. salvia. l'accouchement; de sein-min.
Saunke, v. Mwy~. Seindera, v. ~e!m.
SAXP,V.M~?<. Seindun, v. ~em.
Sayets,g.e~,l. sahex,bn. côte. SEKERA, 1.sekere,g. aride, altéré.
&~ ~OU Mt~~ ou .M~M'-MM', Sekeria, 1. place où l'on met le
côté. poisson à sécher. Du prov. secaj*?P
<S'a~M~,bn.àcôté;deM~Mm Semaizun, v.Mf.
pour ean. Comp.s?<?'?'ga!N,e~etc. Sematchi, v. seme.
Seaska, g. berceau; de 2e-< Semberabena, 1. bn. espèce
petite cuve ou auge. de fromage qui se fait avec dh
Sebatu, sebat~°n,1. dompter. petit-Ia.]t. P. Il paraît qu'il serait
SEGA, g. 1. bu. faux.
De M~m.

bn. scie. mieux d'écrire zemberabena.
Seme, g. b. 1. bn. fils.
Segatu, M~~eœ, faucher; du Semebitchi, 1. filleul. v. ~e~M<(<e~.
<SgMM<<'At, Mma;& 1. syn. de
prov. segar.
Segada,
SEGATn,f~<V.<t.
v. f'M'ai~a. M~ Nous ignorons comment
ces trois mots sont formés. Est-ce
SEniTn, 1. bn. suivre. que atcki se rattacherait à atchiki;
Sehabethe, v. zehe. tenir celui que l'on tient pour fils,
Sehame, v. zehe. que l'on considère comme nia?a
Sehe, v. zehe. ~M~Mm, bn. fillâtre, c. a. d.
Sehi, 1. bn. domestique (homme le fils d'un mariage précédent.
et femme). Semeatchi, v. seme.
&~<MMM, 1.servitude; de sehi- Semebitchi, v. seme.
<Mam.P.dotmeM~M!MM;cesera Semin, v. ~m.
une erreur. SENAR, g. MMAa~ 1. bn. mari;
Sehitasun, v. seAt. de l'csp. senor.
Sel, g. b. 1. bn. sey, 1. six. SENDABAiL, bn. essentiel.
Seigarren, sixième; de 8ei-.qarren. SENDAGAI, V. MM~O.
Seyetan, 1. six fois; de sei-etan. SENDAGAIL, (i. a..) plais;r, chose
Seigarren, v. sei. réjouissante, bel exploit. P.
Sein, sen, b. L enfant. (qui &M<&atS<ï~ ~a&[, comme par
vient de naître). gausserie.
<S~Mt~MM, b. enceinte; de sein-dun. SENDAGAR, V. MM</0.
SENDATU, V. sendo. sent7teria ~amo min ~MS~O~'C. Il
Se?zdo, g. ]. bn.sain, fort. II n'y a pas de pire mal, que celui
ne nous paraît pas que ~ËMfZo soit de ne pouvoir pas durer dans
basque, et cependant, l'esp. sano l'aise ou dans la prospérité.
ou le prov. sa.n ne peuvent avoir 'S'M~~M' bu. par jactance Sal.
donné le basque sendo. Il est diffi- Senton, 1. bu. vieillard. Ax.
cile de rendre compte du d, si ce écrit M~M, sans tilde.
n'est que m se renforce en nd, ~M~o~MM, 1. l'âge décrépit;
comme le croit M. Vinsou (Revue de sentorz-tasun. Leheni da
ling. III. p. 454), qui cite ondra ~aM~a~MK~ zaharlasunarenOK~OSM
de l'esp. honra, honneur. ~7<.MM da ~6M~OM<<«M. Ax. 63. a.
,&M~o&MMm, g. b. 1. santé de éd. 238 n. éd. Premièrement l'en-
~fM~O-MM. fance se meurt, après la vieillesse
Sendoro, sendoki, 1. fortement, P. l'âge décrépit se meurt.
Sendotu, MK~C/~M, g. M)M/a~, Sentoatasun, v..MM/M.
M~M, b guérir. Selon P. ~M- Senaiteko, v. ~M.
t~s~K, guérir} M~a'o~, devenir fort. Sepa, v. sel.
~M~a!, g. remède; de MM</o-~tM. Sepatu, v. set.
'Ss'~a~«, se dorloter. Mot d'O. Sepatuki, v. set.
selon P. SERRA, 1. scie; le latin serra.
Sendoki, v. M~c. Seska, 1. (Guéthary) jonc; le
Sendoro, v. sendo. prov. sescha. Le prov. du basque?
Sendotasun, v. ~M~o. Set, seta, g. b. bn. 8epa, 1.
Sendotu, sendotze, v. w/~o. M. S&l. écrit set. En g. et 1. opi-
Senide, v. sein. niâtreté, obstination. En b. ténacité.
SENnAI!, v. ~MS~. En bu. renonciation. Pour la per.
Senitasun, v. sein. mutation de p et t comp. aitatu=
SENJORALEAj 1. le pèlerin, P. a~M~ <:M<<! aizpa.
=
&û~M~, t. pèlerinage. Sen- ~~a~M, setartzen, g. sepatu, se-
jorelasuna da gure bizia. Notre vie patzen, 1. s'obstiner.
est pèlerinage. P.
un Dupiov. ~a~M, g. tenace; de seta-tsu.
cenher, ceindre? ,Sepatuki, I. opiniâtrement.
SENTATZEA, V. ~<0. Setabe, ~~Aa~, bn. tamis. v.
Sentheria, bn. surabondance Prov. 435, d'O. Syn. de balte.
de force ou de bonheur dont on Zethatchu, bn. tamis commun.
se targue, Sal. Jactance, suffisance. Setartu, setartzo, v. M<.
0. traduit ce motda.nsle516'"<' Setatsu, v. set.
prov. par: aise, prospérité. Il nous Setio, 1. bn. cerelo en joi~o
s(ijnb[e de MM~/o-ef! Ainsi plutôt ou en paille sur lequel on pose
un défaut (v. e/). ~~a (e~a) les chaudrons.
SETIO, 2.1.bu. siège (d'une ville); Et comme gage de sa parole il
seti.
du prov. leur donna l'arc-en-ciel.
Sey,v.?e!. Sinez, zinez, g. en enet. Zinez,
Seyar, v. zear. bn. sincèrement, véritablement; de
Seyetan, seygarren, v. sei. MM- avec e de liaison.
SEYU, sia, sigua 1. ~Mt!, bn. ~:M zinez, 1. bn. vraiment, séricu-
suif. Du prov. seu. sement. Bainan Jesu C~rM~O zinzi-
~o, bn. chandelle, graisse de nez maite <~)M. Mais celui qui
viande. ~~o<«, bn. graisser. aime vraiment J. C. Devozioneko
SlA, v. M~K. grazia behar duzu ~sM~'M ~tMM.
SiERFE, ziEEPE, 1. engeance, ser- Vous devez chercher sérieusement
pent de l'esp. sierpe, serpent. la gr~ce de la dévotion.
SILLUTEGI, b. imprimer, presser; ~M~û, 1. sérieux; de M~z-o.
de l'esp. sello, sceau et de egin. ~MM~, g. sérieusement. La ter-
Sin. En lab. et bn. on écrit minaison est obscure.
cin ou zin, serment, jurement. En Zinetan, 1. sérieusement; do ~M-
g. et b. ce mot n'est pas usité; etan. Comme l'ail, im Ernst.
cependant il y a un grand nombre Sineste, v. sin.
de composés et de dérivés, qui Sinetsgogor, v.
s'écrivent avec non seulement Sinez, v. ~m.
en g. et b. mais aussi en lab. et bn. Single, g. usé. Ce mot ne peut
II serait mieux d'écrire uniformé- être basque, du moins sous cette
mentou .f. forme.
<S'MM<M, MmM~ g. ~MM~M, b. Sinhex, sinhexi, v. sin.
zinetzi, sMM~et:, I.M!~M;, ~mAM!, Sinhexgogor, v. sin.
M'MM~M, bn. croire. Le g. et b. de Sinhexkor, v.
~M-<«. Le lab. et bn. de sinetsi. Sinisetan, v. sin.
~MM~N~ dot jB~)~~M <&M!~ bagan. Sinisezkor, v. ~M<.
Olaeo~ea. Je crois au St. Esprit. Sinisgarri, v. sin.
Zinein (~M-~M~ bn. jurer, af- Siniskor, v. sin.
firmer par serment. Siniste, v. sin.
Siniskor, g. ~e~oy, zM~~e~s, Sinistu, v. sin.
1. ~MAM~O)*, bn. crédule; de si- Sista, bn. coup d'une arme
nets-kor. pointue. Comp. <M<s.
Sinisezkor, g. W:e~O~W, 1. sin- StSTAKA, bn .a coups d'arme poin-
leexgogor, bn. incrédule; de M~M- tue de sista-ka.
M-~o)', et de M?M~oyof. StSTATCj sisTATZEN, bn. piquer,
Sinisgarri, g. gage, témoignage; percer.
de ~MM-~MTt. Eta ~'e ilzaren Sistaka, v. sista.
~MM~~t~~ oslrellaka eman zien. Sistatu, sistatze, v. sista.
Sitsa.,v.M~a. maison déserte. ~~g~~M~V~e.
So, bn. regard. Ils ont laissé la maison déserte.
So egin, 1. bn. regarder. En bu. P. donne encore sua A~
et ce-
généralement <M;/M!. ci nous explique le mot ~M~e/, c. a.
So c~o~, bn. regarder. So <~yo~, d. feu éteint, mort. Ainsi c'est une
il le regarde. métaphore, la maison, le foyer est
Soka, bn. par des regards; de so-a. abandonne, on a laissé le feu s'étein-
Soallu, v. soilleru. dre de là désert, nu, dépouillé
SoBEEA, 1. bn. trop; du prov. et finalement chauve. 0 pour se
sobre, sur.
Soberatu, so~a~M, I.' bn. excé-
retrouve dans ~9~x7 sukil. =
feu a toujours joué un grand rôle
Le

der, rester. et il est resté encore de nos jours


Soberazko, 1. bn. excès; deM~< des traces de son importance pri-
z-ko. mitive. Le vendredi saint les pay-
Soberakin, 1. bn. restant; de sans donnent aux enfants de l'ama-
M~a-e~Mt/' dou qu'ils apportent le vendredi
SOBEEAKIX, V. M~'O'. soir au curé pour le bénir, le len-
SOBEMATU, SOBEBATZE, V. SO~'a. demain, samedi, cet amadou sert
SoBERAZKOj V. ~O~tt. à allumer ce qu'on nomme "le
SoifERRA, SOPERRA, V. ~O~~TN:. 1. nouveau feu".
débordement d'eau. P. Le lab. et bn. c~o~, seul, semble
Sogin, v. so. une variante de soit. C4o~ signifie
Sohorna, ruelle ou gouttière, encore en bn. habitant de la cam-
entre deux maisons; fossé. (i. a.). pagne vivant à la journée.
Mot d'O. selon P..NM'~ M~a~M~. Choilki, I. bn. seulement; de
Les fossés de la ville. cnoil-ki.
Soil, g. 1. bn. dépouillé, désert, Soilleru, 1. soallu, bn. étage
nu, stérile, chauve. Selon M. de supérieur, grenier; du prov. solar,
Charencey du lat. solus- Est-ce étage!'P
que la ressemblance n'aurait pas Soin, v. ~o~.
de nouveau induit M. de Ch. en Soinka, v. ~o~.
erreur? Nous aimerions citer ici, Somu, bn. son; du prov. son.
1.

en passant, deux mots qui n'ont <S'OMK<~W, 1. bn. ménétrier. De


rien de commun comme origine, MMM-aM 4. Le l euphonique?
eM<M', basque et elkaâr holl. signi- Soka.l.v.M.
fiant tous les deux j.l'un l'autre" SoKA 2, g.I. corde; de l'esp. soga.
et se prononçant exactement de la ~o~s<!<; ~o/'a~<Mt, 1.bn. lier..&)-
même manière. Elkaar, syncope katzen zitzayon gendea. Le monde
do clkander, de clk ander. P. se liait, se joignait, à lui. P.
cite ~M~7, désert. -c~
~<At~, la Sokarrari, railleur. ~o~~a~M,
xotila ~<&t, da gosogarri, <~oMes Sopa 1,1. cabine du proprié-
bada, e~Maya~t. Un railleur sub- taire des bateaux de pêcheurs où
til donne du plaisir, mais s'il est gros- se trouvent les vivres. Boite.
sier il est dégoûtant. Prov. 408 d'O. SopA2,v.~opc:.
SOKATU, SOKATZEN, V. M/'S. SOPATU, SOPATZE, V. zopa.
Sokharan, bn. l'écorce verte Soperra, v. M5e<-Mf!.
de la noix. SopiEU, v. zopa.
Sokil, v. su. Sorl,v.Mr<u.
Sokor 1, g. motte de terre. Sor 2, g. insensible. 1.
Sokor 2, 1. veau m~le d'un au stupide. bn. sourd. Sal. v. Zor 2.
et au delà. Sortatu, sortatzen, g. engourdir.
bn. semelle, partie
SoLA, zoLA, 1. .So'rera, g. engourdissement.
inférieure d'un corps. OMt ~o~, Sorbalda, g. 1. bn. épaules.
la plaute du pied. .Ene sorbalden gainean egin ~M<e7! e~Mt-
SoLAS, V. ~C&M. bekatorreak. Ax. 136. a. éd. 391.
SOLASTATU, V. jolas. M. éd. (Ps. XXIX: 3 et uon XXVIII)
SOLEATU, bu. soulager. Sur mes épaules les pécheurs ont
SoLHAS, V. ~O&M. travaillé. Des laboureurs ont la-
SOLHASTATZE, V. jolas. bouré sur mon dos. Version fr.
SoLEASTij discoureur. P. (i. a.) Supra dorsum meum fabricaverunt
V.~O~M. peccatores.
SOLHASTIAR, V. jolas. Sorberia, bu. rumeur vague.
SoLHASTDRi~ discoureur. P. (i. a.). Sordetch, bu. pire.
v. jolas. Soregun, v. sor~M.
Solo, v. soro. Sorgia, v. sortu.
Son, g. M<X, b. soin, 1. bn. dos, SoRoiN, 1. sorcier.
charge, vêtement complet. On nous Sorhayo, 1. lépreux. Comp.
a dit qu'en lab. ce mot n'est plus ~attn.
usité pour dos. <So~ berri bat Sorho, v. soro.
egin dezu? Avez-vous un nouveau Sori, 1. bu. permis..By!'<en dute
vêtement? Bai ~o~M dauket, oui egin zori eztena. Ils font ce qu'il
je l'ai sur le dos. Soin bat e~M~. n'est pas permis de faire. <So?'
Une charge de bois. P. -Bide luzean eguna da, 1. bu. C'est jour gras.
~«j~ ere sorta ~Of~) «):MMM. Sorkatu, sorkatzen, 1. bn.
En un long voyage la paille même être pressé, entassé.
est n charge. Prov. 99 d'O. Soin Sorna. Mot demandé par P. ù.
~KfM~ <o!M ~M<'«~. 1. D'une épaule 0. qui ne le counaissait pas. Comp.
u. l'autre. ~O~M'MS.
~;M/!t!, bn. dos, avec le dos; Sorne, v. zorne.
de fMM-~tt. Soro,g.M/c, b.tM'l.bn.
En g. champ cultivé. En1. b. SosA,Lbn.sou.
prairie. Eu bu. regaiu. Selon M. SotaI,v.~c<Aa<.
de Charencey du lat. solum. SOTIL, g. subtil, ruse,v.l'ex.
Sorrera, v. sof 2. s. v. balio.
Sorta, g. poignée, paquet. &))'<a Soto, 1. bu. cave: du prov.
lotzalle, celui qui Mo les gerbes. soto], fondement?
Sortalde, v. sortu. Su, g. b. I. btt. feu; colère.
Sortatu, sortatze, v. Mr~M ~mo~M Mfj mintza zakilza eme~ eta
etsot-8. M~tM, ~tM traMn~'o da, gaitzerizkoa
Sortegun, v. sortu. jabalduko da. Ax. p. Ma. éd.
Sortha, 2'o?'~s, 1. pesant (i. a.). 118 n. éd. Donnez-lui de l'eau,
P. Comp. sor, 2. parlez-lui doucement, la colère se
Sorthatu, sorthatzen, 1. rendre calmera, ]a haine s'apaisera.
pesant, s'appesantir. j~'<a batbederaren obra nolaco da-
Sorthatu, sorthatze, v. sortha. <et,~M<tcpAoM~a'<MM!td!M. 1 Cor.
Sortu, sortutzen, g. ~or. ~of~, III: 13. Test. Roch. Et le feu
~tt,].bn.MÎtre,germerjengendrer. éprouvera quelle sera l'oeuvre de
-<4&Mf& sortu zuen 'Ss~.Lardiz. chacun.
Adam engendra Seth. Z~rM~Me/a Sukartu, sukartzen, g. ~Ka!~r<M,
sof liteke bihi ~M?-a ~MZ<0!H liteke belhar SMa~ar~ett, 1. allumer, prendre feu;
bihur liteke. Ax. 37 a. éd. Car au- de su-hartu. Pour la mutation de
trement ce grain germerait, devien- en v. Essai Ch. II et Introd.
drait (tournerait en) herbe. du dict. p. VIII. Le thème (~) et
~~Mj g. 1. bu. naissance. Subst. nou le nom défini (sua) sert à
verb. sorizea, le naître, la naissance. former les composés; la forme guip.
Sortzapen, bn. naissance; de sortza est donc la plus correcte. Nous
pour sortzea-pen. avons fait la même observation
Soregun, ~of~e~Mn, 1. bn. jour de pour lokartu, qu'Axular écrit loha-
naissance. Pour le t qui est resté cartu, et que nous trouvuns écrit
attaché au thème, v. M<<. dans un vocabulaire loak hartu, ce
Sortalde, g. oriente; de sort (pour qui est pire encore. Etchea sua-
~or) -aide. Pour ]e t, v. lakot. kartu da. La maison a pris feu.
Sortu berri, 1. nouveau-né. )S'MŒM~. Lardiz. s'en sert pour
Sortzain, 1. qui présideà la auts-erre.
naissance; de soy-~a:?!. Sukar, 1. bu. fièvre. De sukartu
Sor.gia, bn. source, lieu de nais- comme ahar de ahartu. M. Sala-
sance de sor-tegi. berry écrit sukhar et SM;H<tM<, mais
Sortzain, v. sortu. le h est évidemment de trop, il est
Sortzapen, v. sortit. déjà converti en k.
Sortze, v. sortu. Suhar, 1. bn. très-vif. Ce sera
probablement une variante de 6M~r; bn. mal que l'on
<?Kmtft</MM, 1.

le h est conservé. ressent en s'étant piqué aux orties


Sutu, ~M<K~<tt, g. brûler. ou causé par la violence du froid.
~M~, ~tf<a<!<) NM<H~<K;~M.~<tM<a~H, ~MM/'a, 1. bu. en chaleur; en
bn. s'animer. parlant de la vache. De suz-aro,
Suka:de, g. 1. sukhalde, bn. cuisine; l'époque de feu (chaleur)?
de su-alde pour halde. Pour la mu- &~M~<MY!, 1. allumette.
tation deeu k v. Essai Ch. II &~o;~ 1. pelle; de f~aJo!.
et introd. du dict. p. VIII. Leh Su, 2. v. ~w.
dans auk-halde est de trop; v. m~'eN'. Suakartu, v. su.
~MMa!. bn. impôt prélevé sur les Suakartze, v. su.
cheminées avant 1789. Pour le h Suaus, v. su.
v. l'article précèdent. Subazter, v. su.
<'M'qp!7, 1. galette cuite sous les Suburdin, v. ~<.
cendres; de M<-o~:7 pour hopil. Pour Suderia, v. sudur.
la mutation de h en k v. Essai SudU, certaine mesure de terre.
Ch. II et iutrod. du dict. p. VIII. Selon P. elle contient deux tiers
<S'MM, sokil, 1. (i. a.) grosse bûche de -? Nous n'avons pu lire le
qui entretient le feu; de su-hil, feu mot. P ajoute que par méthaphore
mort, puisque la bûche se consume ou emploie <«~e pour intérêt. &:?
si lentement? zinez eta ~M M<~ ~~M~M berdinzki
Subazter, 1. bu. foyer, âtre; de t~o~a~K~~ ~~o. Puisqu'il nous y
su-bazter. va tout de bon'et d'un si grand
Sutegi, g. forge; sutei, bn. âtre; intérêt.
de su-tegi. Sudur, g.I. bn..SM-, b. nez.
~'M~ur~iMj 1. bn. le chenet; de Suderia, bn. maladie des bêtes
~t-~rcHn. se purgeant par les narines. Sal.
tS'u~:&e~oH, bu. la plaque en De ~M~y-
fonte placée au fond de l'atre; de

&
Sudur oyal, 1. mouchoir.
~tt-ytM-0-O!. SuEBTE, I. bu. sorte, espèce; sort,
)S'M/;arW, 1. pierre à feu. Il fau- hasard. par hasard. IIa-
drait, selon la règle, Mt~'an!. i. labo ~œd!z non. De telle sorte
<SMA<H'o<.2, 1. forgeron; générale- que. Ze~~ M<!<M ~M~ dira.
ment /taroM. IMême observation que Combien d'espèces de péchés y
ci-dessus. a-t-il?
<S'MmM, g. 1. bn. furieux. bn. Sugarrast, v. suge.
engourdi; de Mt-BHK. Comp. eri. Suge, g. 1. bn. serpent.
~MHM'tt~M, SMmtH~zett, g. I. bn. cour- Sugarra8t,g.serpent;desuge-arrast.
roucer.–1.bn. s'inquiéter vivement; Sugibeleko, v. su.
s'engourdir. Suhar, v. su.
Suharotz, v. su. tM~~at&KVN!. L'ormeau a le
Suharri, v. su. branchage fort beau. Prov. 441 d'O.
Suhi, v. sui. Sunsi, sunsitu, sunsitzen,
Suhil, v. M;7. 1. ~Mn~t, ~MM' bn. ravager, abîmer,
Sui,g.l.bn.gendM. ruiner. ~o~o laarriak sunxitu ditu
Suil, v. usul. gure bazter ~'m~M~. La grêle de
Sukalde, v. su. hier a ravagé toutes nos campagnes.
Sukar, v. Sunsuna, bn. simple, niais.
Sukartu, v. <M. Au fond ~~MM~a: indique.le son
Sukartze, v. ~M. du tambourin.
Sukhal, v. su. SuNTZEA, V. ~M.
Sukhalde, v. su. Sunxi, sunxitu, v. ~Mt.
Sukhar, v. su. Sun, v. son.
Sukil,v.Mt.. SUPEHTU, SUFHHTZEN, 1. rester. P.
Sukopil, v. su. Variante et synonyme de soberatu;
Sumbil, g. tête d'arbre; syn. du lat. super.
de moskor 2. Comp. «<M~M~. Supertuz, par excès; de ~wp~M-.z.
Sumin, sumindu, v. su. Suphala, v. su.
Sumindura, v. su. Supio, 1. force. P. (i. a.).
Sumintze, v. su. Supitzgarri, v. su.
Sumpur, 1. s. grosse souche SuBiTDK~ 1. subitement.
d'arbre. &M <sy!~6~M ~MM/)'w~e~tj Supu, l. fossé. P. (i. a.).
~~Mf:<M a~M adarreki.
Il faut faire Sur, v. sudur.
le feu de Noël avec de grosses Surda, v. zurda.
souches et à Pâques avec des Surmur, g. Larramendi, dans

/<
branches. Prov. 411. d'O. Eguerri sa lettre à Mendiburu, se sert de ce
gaueko ~~K~'tt. Souche de Noël. mot, qui paraît être une variante de
P. L'apostrophe chez 0. indique e~fM~Mtt. V. l'ex. s. v.
l'uspiration; ainsi ~M~M~ Susara, v. <«.
~!«'/Yt pour egun berri. Sustrai, g. racine.
Sun, SUnâ, profond. P. (i. a.). Suta, sutatu, v. su.
Comme P. cite encore ~œ~M et Sutatze, v. su.
~M<&M, éprouver, qui dériveront Sutegi, v. su.
très-probablement de sonder, il se- Sutei, v. M<.
rait possible que sun eu dérivât aussi. Sutu, sututze, v.
SUNDATZEA, V. ~M!. SuYA, v. ~ey~.
Sunhar, ormeau. Sunkarrak Suzta, suztatzen, v. ~M.
T.

Ta. 1°. Ou trouve ta uni11 les travaux ec~e + M fait ee~&H~,


l'adj. verbal, qui est rendu alors dans les maisons. On trouvera plus
"après avoir"
par ou "ayant". bas, s. v. ~&M, pourquoi cette
7~M~ après avoir vu ou ayant forme est plurielle; mais ta reste
vu; edanda, ayant bu. Dans ce jusqu'à présent sans explication.
dernier exemple on voit que le i Du moment qu'un suffixe est uni
devientd quand les lois phoné- aux prou. démonstratifs, il faut que
tiques l'exigent. Les Basques disent ce suffixe soit composé avec ta;
que ta est ici la contraction de la ainsi orretara (non pas orrera) vers
conjonction da, et; cette explica- ce orietara (non pas o~M's) vers ces.
tion nous semble confirmée par 3°. Ta contraction de eta.
Liçarrague et Pouvreau qui écrivent Hetan, 1. bu. y, en, dans lui,
encore eta. P. dans son diction- dans eux, dans ces. Nous donne-
naire écrit quelque part ikusi eta. rons d'abord quelques exemples
llartan M~M
asto-ume e~ eridenen
sartu eta 30.
en~K~Mduçu~ et ensuite l'explication. ~s~/ai'c
~~o-«m$ <M'& Luc. XIX. 30. da N~fM&MM ~M'~M'~M ondoan
Test. Roch. Et après y être entré ibiltzea eta ~e~m esperantzaren ema-
(ou y étant entré) vous trouverez tea. Chourio, p. 27. C'est de la
un ânon. Quelque chose d'analogue vanité que d'amasser des richesses
se trouve dans les dial. basq. es- périssables et d'y (en elles) placer
paguols là les deux mots M~o son espoir. Etzazula hetan ~tMa
sont si bien unis, que de nos jours Aom~/sMm~M vano bat. Chourio,
encore on écrit M~yo (esquero), se p. 144. Ce n'est pas une vaine
n~urant que ce n'est qu'un seul satisfaction qu'on y (en mes paro-
mot. les) doit rechercher. Eta egun~<
8°. sert encore à donner aux iaiquiric Pierrisec <~M!pM~~H ar-
suffixes M, ra, ko, etc. une signifie ~aM. Act. 1. 15. Test. Roch. Et
cation indéfinie ou plurielle tan, en ces jours-là Pierre s'étant levé
tara, ~Z'o v. Essai, p. 51. Lan -}- m au milieu des disciples. Z~H:
fait lanetan (de &M-e-<a-m) dans est un mot très-remarquable. Le
pluriel de ~M~'a celui là, est ayek ces deux formes du même mot en
en guip., ou M en lab. écrivant ~SM exclusivement pour
+ tan fait a~aM avec élision le pronom démonstratif, et etan
du k, puisque et k ne peuvent pour la terminaison qui indiquera
se suivre, v. Essai, Ch. II; et ainsi le pluriel ou l'indéfini du locatif.
~g~ -)- <<!? est devenu MfKt. TZ~sw ~MM hetan, orduan penetan (pene-
se retrouve dans tous les dialec- etan) daudenek, desiratuko dute bere
tes, sous une forme syncopée etan, g~MM~M~MO!. Ax. p. 595 a. éd..427
et perd même souvent le e initial. n. éd. Dans ces jours là, ceux qui
En bise. etan se retrouve dans les sont en peine alors, désireront la
substantifs verbaux. Nous savons fin de leurs jours. Inoizko dembo-
que le nom vcrb. n'est autre chose ratan M~~m badezu, g. Si jamais
qu'un nom au locatif; que t~w~rn (indéfini, si en aucun temps,) vous
est pour ikus-ten dans le voir; or le disiez.
eu bise. etan s'est conservé, et ainsi Hetangoa, bn. celui qui est dedans;
adi a donné adietan, subst. verb.; de ~f~tM-yo-a;. 7/<~M! signifie dans
de adi-etan pour ~am..Era~ ce, dans cela; l'ail, darin (dar-in);
pour ~'a~a'M, lever. Que la le suffixe go en fait un adjectif,
forme primitive était ~<M!, nous de dedans; a est l'article le; le,
semble encore confirmé par plu- celui, de dedans. De la même
sieurs noms verbaux, dans lesquels manière nous avons vu l'adv. emen,
le A est devenu k, conformément ici, donner l'adj. emengo d'ici, l'ail.
à la règle; v. Essai, Ch. II et hiesig, avec l'art. emengoa, le, celui
l'introd. du dictionnaire p. VIII. d'ici. -E'~s kirietan (~H!-e&)'m)
Par exemple: ~r<&<!M naiz, g. Zf~a! ciradela iracazten cituzten
je file; de o~<&<Mt. t~M~e~M ~ONC J~nMS~MeK C!')'t:<&M
t!~OS-
~7~, g. se réjouir; de /<M~< ~<~M eta ancianoez eguin içan
A~~m ~t~t, g. aller (s'amuser) ciraden of~Kaegm ~~M~s~eM. Act.
avec les femmes; de anre (pour XVI: 4. Test. Roch. Et eux qui
andere) Ae~M. Cette forme se passaient dans les villes, instrui-
retrouve peut-être dans o~e~ (chute saient ceux qui étaient dedans, de

et dans A:
de n, comp. arrai 2); de o~&!Mt;
conversation; de
hitz.fI,etan. La différence en guip.
garder les ordonnances qui avaient
été faites par les Apôtres et les
Anciens de Jérusalem.
est grande entre a~e&Mz, dans ce, ~s~, bn. d'en, de ccla; de
dans celui-là, et etan, syncope de
ayetan, et aujourd'hui terminaison;
~a- avec élision dedevant t.
Eta Ae&M' ~«~«~t eta goraki MM-
mais la différence entre hetan et ~a<zM. Chourio, p. 29. Et d'en
etan est très-petite. Malgré cela parler savamment et hautement.
les dial. !ab. et bn. ont tenu separé -Be~ bn. vers eux; de hek-la-ra,
avec élision dek devant Eta Tamborina 2, 1. instrument
yat<sy~ ~M~O'~MM veilla irian e<Ao~ de musique, d'un mètre n, peu-près
cedin Ma~. Marc, VI: 48. Test. de long, a, six cordes, sur lesquel-
Roch. Et environ la quatrième veille les ou frappe avec une baguette.

7/
de la nuit il alla vers eux.
1. bn.
en, de cela, de
lui; de ~-i'a-A, avec élision de
Olaecliea, (biscaïen) écrit ~M~c~Mt.
Taberna, joko, <sw~o~M! ~<M
egin. Fuir la taverne, le jeu, le
k devant et avec r euphonique. tambourin(?)

ikutzen e:
Eta ~Û~M ilkirie t!~t!Mj'N!~C MMftO
Luc, V: 2. Test.
Roch. Et les pêcheurs en (nacelle)
Tan, v. A~sœ, s. v. ta.
TAKEA, bn. bruit d'un corps dur
frappant un autre corps dur. Sal.
étant sortis, lavèrent leurs filets. De tankatu, comme <j%af do aAa~M.
Tous ces mots composés auraient Tankatu, tankat--en, 1. bn. frapper
duse trouverl'article hura un corps dur. Sal. Frapper sur
mais nous avons découvert trop quelque chose pour le faire entrer
tard comment hetan, etc. étaient par force. P. Du prov. tancar, qui
composés pour pouvoir les y placer. vient du tat. v. Diez, B. W. I.
TAFALLA, bn. nappe; du prov. 396. s. v. stancare.
toalha. ÏANKATU, v. tanka.
Taka taka, bn. promptement. TANKATZE~ V. <sm~.
Tako, v. takon. TANTA, g. b. goutte; de l'esp.
Takon, takoin, 1. talon. P. tanto.
cite la forme syncopée takoa. La Tantai, bn. piquet de vigne Sal.
terminaison est probablement oin; TAPA, 1. tapoin, bn. bouchon; de
mais qu'est-ce que tak ou ta? Le l'esp. tapon.
k pourrait être pour si oin est j~a~j tal)at,,en, 1. bn. bou-
pour hoin. cher. g. couvrir.
TaldQ:, g. troupeau, assemblage. Tapia, 1. (Guéthary) chausson
Talika, bn. souffrance vive, en laine qui ne monte pas plus
momentanée qu'un malade éprouve haut que le sabot.
à l'improviste. TApom, v. tapa.
Ta.lo, g. 1. bn. galette de maïs. Târ. Suffixe de l'ethnique. Le
2Mo, gâteau do millet. P. t devientd quand les lois phoné-
TAMAEINA, g. tamborina, bu. tiques l'exigent..B«?yM~MV~ l'ha-
tamarin, tamaris. Ce sont deux bitant do Burgos. Olorondarra,
arbres différents, mais nous igno- l'habitant d'Oloron. Si le nom
rons auquel des deux le nom finit par une voyelle, il paraît que
basque s'applique. c'est l'oreille qui décide si le t est
Tambolin, v. tamborina 2. maintenu ou non. Selon Lardizabal
TAMBORBtA, 1, v. tamarina. on dit également bien: .E~oMiM'Mt
et Erromatarra. Il serait possible Tchitcharro, 1. espèce de
que ]o < fut euphonique et que poisson.
fût pour ar, mâle. v. ar 1. Tegi, g. 1.bu. lieu, demeure.
?hf a formé, par exception, l'adj. v.yt. En guip. ne s'emploie
aNS! g. fraternel. que comme terminaison. l'oki est
Tara, v. et ra. une variante et s'emploie seul ou
Tarrapata, bu. marche rapide comme terminaison. En bn. ~y: est
et bruyante. généralement contracte en
Tarritatzea, 1. fucher, mettre Argindegi, g. atelier du lapidaire;
en colère. P. de af~M! D pour < après
Tarro, bn. un peu grand. n, v. Essai, Ch. II.
Tarrota, devenir grand. ~M~M, bn. foyer, âtre, de ~M-~t.
Tarte, Selon P. entre deux, ÏELLA, bn. theilla, 1. tuile.
espace. ~'a~ ~a~ En cette ÏENOBE, bn. époque précise;
entrefaite. Il nous semble que c'est moment opportun; de l'esp. tenore,
une erreur ou en tout cas une ordre, forme; ou du lat. ténor?
corruption de arte. Arle, espace, Tentu, 1. jugement rassis. P.
(entre), avec deux, a donné Bere ~H~M onean dago. Il a l'esprit
~t~ traduction littérale du fr. en bonne assiette..B~s~M nau
entre deux. Leparaît être eu- ~m~<f! Il me fait perdre patience.
phonique. Pouvreau nous semble Tepertu, bn. crise, moment
avoir coupé le mot en ~s~. critique.
Le < de betazal et betondo, aux- Thai, bn. suspension d'une
quels mots nous avons renvoie action; n'est guère en usage que
s. v. bitarte, nous parait plutôt être dans le sens négatif. :Z'M-~ gabe,
une mutation du cependant sans cesse. 7%<K- ~a~ minzo da.
nous ne voudrions pas l'affirmer, Il parle sans cesse.
puisque jusqu'à, présent cette per- TsAiLLu, 1. façon, sorte. P. ~Me
mutation ne se trouve que dans i'M~<t~oa! da. Il est de mêmee
les composés de begi. façon (taille) que moi. Zer Ka~
Tarzun, v. <<M~. den thailluz. De quelque façon que
Tasun, g. b. 1. tarzun. bn. ce soit.
Terminaison qui forme des sub- Thaka, bn. défaut.
stantifs nous n'avons pu en décou- Thalo, v. talo.
vrir le sens. v. eri. Thamborin, bu. tambourin;
Taulen, bn. carreau de jar- v. tamborina 2.
din. TnANU,bn.taD.
Taz, v. zaz. Tharroka, bn. motte de terre.
Tchar, tchartu, v. cnar et zar. Thaztarika, bn. en ébullition
Tchit, v. e~i'. suivie, mon interrompue. De
tari-ka. Alors ~<M'< bouillir, ~oy~M bat. Une charge de bois.
entrer en ébullition, doit aussi se Thu, bn. crachat.
trouver. 2%w egin, cracher.
THATCHA, bn. tache, défaut. Ti, v. dik.
Tl!EIU.AjV.<~a. Tik, v. dik.
Theka, bu. opini.ltreté. Comp. Tileta, bu. le point sur t'i.
f~M et ~eMa. Tilika, bn. un peu; ne se dit
Thema, bn. 1. opiniâtreté, en- que des liquides.
têtement. TiUape, 1. carène de Mvire.
?%~MM~, thematzen, 1. bn. s'ob- Peut-être de ~a- sous-tillac?
stiner, s'ontetei. Tillac est en esp. tilla; tillac est
?X~M!<«, 1. opiniâtre; de thema- une corruption et n'est pas ancien
~M. en français; v. Littré, D.
Thematsu, v. thema. Tille, 1. titre, inscription. Selon
Thematu,thematze,v. thema. 0. d'après P. qualité.
Therestaka, bn. en traînant TtMpLA, 1. ornement de coiffure
à terre; de !<?~<s-~o!Ï%~M~ de femme; bandelette. Ce mot ne
ne se trouve pas. Est-ce que ce peut-être basque sous cette forme.
mot dériverait de terre? Tina-, 1. espèce de vaisseau.
Therestan, bn. syn. de ~'<M- Tinka, 1. <K!& bn. serré forte-
taka. ment.
TRESTO, bn. sens. Sal. Gizon Tinkatu, i'M~~fM, 1. bn, presser
~M<o ~MMa. Homme de bon sens. fortement, bander.
Probablement du prov. testa, tête. l'inketz, 1. fortement. P. (i. a.).
TheyU) 1. sale, vilain. .Z'M/'e~ edatea, boire d'autant (?).
?%~«~M, 1. vilenie; de theyu- Tinkatu, tinkatze, v. <:K~.
keria. Tinketz, v. tinka.
Thini, bn. sommité. Il est cu- Tinki, v. !!<'w~.
rieux qu'en holl. tin, généralement TINTO, bu. fortement coloré; du
employé au pluriel, tinnen, ainsi fr. teint.
que i'all. zinne, signifient cré- Tiotia,.1. un tout petit peu.
neaux, pinacle. Tipni.A, g. 1. bn. oignon. Aussi
Thoilla, 1. v. i'o~. kipula. Plutôt de l'esp cebolla,
Tholdo, v. tolde. que du bas-lat. caepula. Pour la mu-
Tholdatu, v. ifoMe. tation de la sibilante en t, v. zirzil;
Thona, bn. tache d'une cou- de la gutt. en sibil. v. AtM'amt<c~.
leur différente imprimée (?!) sur Tipuri, bn. pustule. Variante
l'étoffe.Sal. Du français ton,couleur? de ~M&.t/
l'honatu, tacher. Tipustapast, (Guéthary) su-
TnoRNU) bn. tour; charge. Egur bitement.
Tirenta, bn. tiroir. Tolestu, tolestutzen, plier.
Titcha,1. bonheur; de l'esp. dicha. Tolesgabe, sincérité, candeur; de
Tireso, bu. fort, bien assis, toles-gabe. Analogie avec le holl.
solide. eenvoud, l'all. einfalt, litt. un pli.
Tiresoki, bn. solidement. Toleskor, tolesloi, flexible; de
Tiro, bn. coup de fusil. toles-Jcor.
Tirria, bu. désir, envie. Tolesgabe, v. tôles.
Tirriatu, bn. désirer. Toleskoi, toleskor, v. tôles.
Tirtil, bn. Comp. chircUl, chir- Tolestu, tolestutze, v. tôles.
gil, zirzil. Tolla, g. thoilh, 1. grand pois-
Titi, v. dithi. son de mer de la forme du bro-
To, g. 1. bn. Ce mot corres- chet, mais plus grand.
pond à tiens, quand on s'adresse Tontor, g. b. sommet (d'une
à un homme. Quand on parle à montagne). b. bosse. Par erreur
uue femme on dit no. Il va sans ici; v. Jconkor, et merchika.
dire que to n'est pas la seconde Topatu, topatzen, g. topan,
pers. de l'impératif de Jiar, prendre, b. (chute du t) chercher.
comme le dit M. Salaberry; mais Topau, v. topatu.
nous ignorons d'où ces mots {to Tokpe, v. dorpe.
et no) viennent. Totzik, har itzak Torticha, v. iortika.
eure diruak eta utstak niri. Tiens, Tortika, g. toreicha, 1. lie.
prends ton argent et me laisse en TORTOILLA. Uso tortoilla, tour-
paix. 1'. Hemen no da to. Ici la terelle. P.
femelle commande le mâle. P. Totilla. 1. gentil. Ematotilla.
Dans le premier exemple to paraît Femme belle et gentille. P. Serait-
être considéré comme tout autre ce pour tortoilla, tourterelle?P
nom verbal, to itzak, (totzik) tiens- Tsu, su, Terminaison qui sert
les, har-itzak, prends-les. Nous ne à former des adjectifs; Altsu, adartsu,
nous expliquons pas pourquoi l'on egarsu, itsu = icku, odolsu.
écrit UziJc et non itzak. Tta, bn. interj. exprimant ordre
Tocho, 1. stupide. d'empêcher ou de faire cesser une
Toki, g. 1. lieu, endroit; v. action. (Tt, comme tie dans tiède.)
tegi. Eta beren tokira hvurtv, ziran, Ttattiko, bn. bernique.
g. Et ils retournèrent dans leur Ttipika, pitika,(Guéthary)
pays. chevreau.
Tolde, 1. grossier; tholdo, bn. Ttiritta, 1. cigale.
maladroit, engourdi. Toldez egin Ttutta, bn. terme de tisserand;
du. Il l'a fait par grossièreté. P. petite cheville de roseau, placée
Iholdotu, bn. s'engourdir. au milieu de la navette, de laquelle
Tôles, g. pli. l'ouvrier tire le fil de la trame
par le mouvement qu'il lui donne. pas du lat. tubellus (ce que Mé-
Sal. Dimin. de Luta, tuyau. nage avait déjà proposé), mais de
Tumpa, bn. coup peu violent, l'anc. haut-all. tûda, holl. tuit.
mais faisant un certain bruit. Sal. Comp. duichulu.
Tuntur, bn. variante de kun- Tuta, tntatu, bn. corner aux
kur; v. honkor. oreilles; dissiper (son bien). En
Tupa, v. dupha. holl. tuiten, signifie tinter aux
Tupin, v. dupin. oreilles. Comp. dulehulu.
Tupust, bn.l'improviste. Tutulu, bn. gobelet en bois à
Tukjioi, g. tonnerre. Ce mot anse, dont le peuple fait usage
est-il basque? Comp. l'angl. tur- pour prendre de l'eau dans les
moil, vacarme. seaux.
Turrusta, bn. chute d'eau ou Tutatu, v. tuta.
de tout autre liquide, cataracte.' Tutulu, v. tuta.
Twrustan, bn. en versant avec Tutuluya, sot, lourdeau. Mot
abondance; de turrusta – n. d'O. Selon P. Comp. tutu lu.
T'usto. 0. écrit l'apostrophe Tzaille, v. zale.
pour l'Aainsi thudo. Tlmslo du Tzaka, v. zaka.
irabasten, jokoa eta pulak dituenai Tzalle, v. zale.
altasten. Celui-là gagne beaucoup Tzat, Ce suffixe correspondà
qui oublie le jeu et les pu- pour. Zerentzat. Pourquoi. Esan-
tains. Prov. 448. tzat daukat. Je le tiens pour
Tusuria, soûl, le diable. P. dit. Gizonarentzat. Pour l'homme.
dit que c'est un vieux mot basque Gironenlzat. Pour les hommes.
dont on se sert encore (de son Comme nous l'avons déjà fait re-
temps) en Soule. En tout cas nous marquer dans notre Essai, tzat
le donnons puisque c'est un des régit le génitif. Tzat se trouve
très-rares mots basques (dumoins uni à ko et forme alors Jcotzat,
il paraît être basque) qui ait rap- quelquefois contracté en kolz.
port à la religion. LaurgarreneJiotzat, pour la qua-
Tuta, bn. cornemuse à un seul trième fois. Ain alerats izatekotz
tuyau. Le prov. et l'esp. ont tudel, eskua labur. Pour être si richo il
fr. tuyau, anciennement tuyel, du est peu généreux.
lat. tubellus; v. Brachct, D. E. Selon Tzaz, v. zaz.
Diez, E. W. tuyau, etc. ne vient
Tr.
Tr. Ce groupe n'est pas toléré Tresxa,1. bn. outil, instrument.
dans la langue basque; cependant Sal. Selon P. qui donne tremak
elle a adopté plusieurs mots com- (plur.) habits, robes. Tresnah ira-
mençant pas tr. ka8ten du bidean joaiten eta diruak
TRABA, v. irabu. hitzgiten. L'habit apprend à mar-
ïrabu, 1. traba, bu. entrave. Le cher et l'argent à parler.
port. a trave, du lat. trabes, poutre. V. TRIKA, trikatlt, TRIKATZEN, 1. bu.
Littré, D. et Diez, E. W. s. v. travar. demeurer, arrêter; suspendre un
Tragaza,dard, trait d'arbalète. peu la marche. Probablement de
P. Du prov. trag, trait, L. R. trego, litt. faire trève.
La terminaison est obscure. Triku, g. hérisson.
TRAKA, bn. mesure, taille. Ene Trimpoilla, 1. panse, gros ven-
trakaho gizon bat ihhusi dut. J'ai tre. Comp. tripa.
vu un homme de ma taille. Trinko, g. épais.
Trapu, 1. drapeau haillon. P. Tripa, bn. ventre.
Du fr. drapeau. TRIPAZOIRO, bn. syn. de trini-
Teastatu,1. bn. traiter, trafiquer. poilla.
Trasteria, bn. haillon. Trocha, trochatu, v. trosa.
Tratu, b. 1. bn. trafic. Trokiu, b. Selon W. v. IIum-
Trebatu, v. trebe. boldt. Danse mimique.
Tri.be, bn. habile, adroit; 1. TROMBILKA, 1. en roulant.
familier, privé. P. Tronadura, 1. bn. plancher.
Trebatu, trebatzen, g. Se rendre Trosa, g. trocha, 1. maillot; du
habile. prov. trossa.
Trebes, bn. en position opposée Trosatu, g. trochatu, 1. bn. Em-
à la ligne perpendiculaire. Sal. (?) mailloter.
Est-ce que l'auteur veut dire hori- TROSATU, v. trosa.
zontal ou penché? On dirait du Trosta, bn. troste, 1. trot. Tros-
prov. travers? tean dago. Il va au trot.
Trego, 1. trêve. TRUA, Haur irua. Enfant
1.
TREMPE, 1. bn. disposition bonne trouvé. Corruption du fr. trouvé.
ou mauvaise, d'une personne. Du Truka, 1. espèce de jeu de car-
prov. tempre. tes. P.
Trenkaiu, bn. rompre un fil, Trukatit, trdkatzen, g. 1. bn.
une corde, etc. en tirant des deux troquer; de l'esp. trocar.
côtés; de tronquer?
u.
Ua, v. oa. Ubeltasuu, g. pâleur; de ubel-
Ubal, ual, g. courroie, ceinture. tasun.
Leb est probablement intercalé; Ubeldnra, 1. meurtrissure. bu.
il l'est toujours en bise. après u obscurcissement, de ubel-dura.
quand l'art. a suit. Ubel, iibeld-u, tibellzen, 1. bn.
Abal, g. habail, 1. habela, bn. meurtrir, ternir, obscurcir.
fronde. Est-ce que ubal et abal ne Ubeldu, ubeldura, v. ubel.
seraient pas des variantes du même Ubeltasun, v. ubel.
mot dont la signification primitive Ubeltze, v. ubel.
était courroie? Davidek artu zi- Ubil, ubildu, ubildutze, v.
tuen artzai-sonekoa eta aballa bost ur 3.
arrirekin. Lardiz. David prit les Ubiziak, v. w 3.
habits de berger et la fronde avec Uchada, v. uts.
cinq pierres. Larr. donne aussi Uda, g. b. 1. bu. été.
uballarri fronde; de ubal-arri. Uda berri, g. uda barri, b. prin-
Ubalarri, v. ubal. temps.
Ubel, avec l'art. ubela, g. 1. bn. Uda haste, 1. printemps.
pâle terne. Selon P. «Couleur Udatzen, g. uda azken, 1. au-
obscure tirant sur le noir; noirceurs tomne.
que causent les meurtrissures." Udalantzea, labourer avec des
Dans ce dernier sens il y a la boeufs. Mot d'O. selon P. De
variante uspel, bn. meurtrissure, uda-landu. P. ajoute encore
contusion qui ne saigne pas, mais l'exemple suivant qui n'est pas
laisse une tache livide; en lab. clair. Udalen ari du. Il laboure
noirceur causée par la contusion. la terre.
Le guip. a ospel pour uspel, Udabarri, v. uda.
engelure. Uspel nous semble dé- Udagara, 1. bu. loutre. P. cite
river de uts-bele et non de olz- encore uhadera et uliain. U sera
bel, comme nous l'avons dit s. v. probablement pour ur.
ospel. Udalantzea, v. uda.
Udare, g. 1. bn. poire. Ugazaita, g. b. 1. beau-père;
Udarondo, g. 1. poirier. c. a. d. le second mari de la mère.
Udararno, g. 1. poiré. Ugazama, g. b. 1. la seconde mère.
Udarondo, v. udare. Ugazseme, g. b. 1. fils d'un mariage
Udatzen, v. uda. précédent. Ugazalaia, g. b. 1. fille
Uder,bn.petit bou ton sur la peau. d'un mariage précédent. Humboldt
Udi, v. hudi. (Berichtigungen, etc. p. 19) ratta-
Ufa larbua, 1. peau de chamois; che tous ces mots à ugatz. Est-ce
du buffle. P. Nons citons ce mot bien prouvé?P
puisque ufa paraît être pour buffle Ugazalaba, v. ugazaita.
et avoir perdu le b initial. Ugazama. v. ugazaita.
Ufiafia, 1. dédain. Ufiafiaz ke- Ugazesne, v. ur 3.
ehatzea Jainkoaren contra. Se dépiter Ugazseme, v. ugazaita.
contre Dieu. P. De oh fi? Ugesaba, v. vgazaba.
Ufu hatsa, 1. fi! du vilainP. Ugolde, v. ur 3.
Ugari, g. b. abondant, abon- Ugotcho, v. ur 3.
dance. Probablement de ur, eau Ugotso, v. w 3.
et ari 4. Pour la mutation de r Uhadera, v. udagara.
en g, comp. ernari = ernagi bwru- Uhain, v. udagara.
zari = buruzagi; iritai = igitai, Uhaitz, v. ur 3.
ainsi que plusieurs mots composés Uharka, v. ur 3.
avec ur, p. ex. ngolde, ugaste, ugarri, Uharre, v. w 3.
etc. Eu holl. et ail. abondance est Uhartu, bn. s'aviser.
rendu par débordement, overvloed, Uhe, 1. bâton; syn. de makil.
überfluss; de over, par dessus et Uhendil, v. ur 3.
vloed, flux. Uher, 1. gris. Gain eder barren
Ugaritu, ugaritzen, g. b. abon- uher. Beau dessus sombre dedans.
der, augmenter, féconder. Bonne minemauvais jeu. Comp.
Ugaritasun, g. b. abondance; de urdin.
ugari-tasun. Uherlo, bn. terne. Comp. ur-
Ugaritasun, v. ugari. din et uher.
Ugaritu, ugaritze, v. ugari. Uherritzea, v. ur 3.
Ugarri, v. ur 3. Uhillatu, uhillatze, v. ur 3.
Ugarte, v. ur 3. Uhin, v. ur 3.
Ugaste, v. ur 3. Uhobi, v. ur 3.
Ugatz, v. ur 3. Uholde, v. ur 3.
Ugazaba, ugesaba, b. maître de Ujayotz, v. ur 3.
la maison syn. dc echeko-jaun. Ukabil, g. 1. uMnmil,poing.
Comp. s. v. ugazaita tous les com- Le curé biscaien de l'église des
posés avec ugaz. Carmélites à Londres nous a dit
que dans son pays on dit ikubil, Ukhumil, v. ukabil.
(par erreur ikuiil dans l'ordre al- Ukllur, ukhurtu, bn. se pen-
phabétique). Comp. encore ukarai, cher en avant. De gurtit? Mais
poignet; ukaldi, coup, et ukalondo d'où vient le u initial?
ou ukondo, coude. Tous ces mots Ukitu, ukitzen, g. 1. ukutu,
paraissent avoir une origine com- b. hunki, hwiJcitu, bn. toucher. La
mune. La forme bise. se rapproche forme bn. est la moins correcte;
du lat. ictus coup; ico, je frappe. le n est élidé devant k; v. Essai,
La terminaison bil (v. bila) peut Ch. II. Bana erdian dagoan arbo-
signifier ici rond. B est devenu m latikjatea eta ukitzea, debekatu digu.
dans ukhumilla. Lardiz. Mais le manger et le
Ukaite, v. ukm. toucherà l'arbre qui se trouve au
Ukaldi, 1. uhhaldi, bn. coup. milieu, il nous l'a défendu.
Harrukaldiz. A coups de pierre. Uko, g. 1. uklio, bn. déni, re-
Davidek Goliath kil zien habela noncement couardise.
nkhaldi balez. David tua Goliath Ukatu, ukatzen, g. 1. nier, ukha,
d'un coup de fronde. Comp. ukabil. ukhatu, bn. se rendre par épuise-
Ukalondo, g. ukondo, 1. coude. ment, par manque de forces suffi-
Ukan, ukaite, 1. bn. ukhan, santes. Sal. Hark a8ma, nik uka.
vkhaite, bn. P. dit avoir et être. Il a beau deviner, je nie. P.
M. Salaberry dit: avoir, ce qui L'ko egin, g. 1. renier, renoncer.
nous semble être la véritable signi- Ukoan dago (de egon). Il en est
fication. V. Essai, p. 56. la note. au déni. P. Ukho egizute zure pa-
M. Inchauspe a relevé cette note sioneei. Chourio, p. 32. Renoncez
et y a répondu par une tirade, dont à vos passions.
le fond et la forme se valent v. Ukondo, v. ukalondo.
l'introd. p. XVI et suiv. Gt,zia Ukutu, v. ukitu.
despenëatv, vkan zunean. Luc, XV. Ukuz, ukuzkatu, v. knUn.
14. Test. Roch. Quand il eut tout Ulertu, b. comprendre.
dépensé. Uli, v. euli.
UkaraL 1. nkharai, bn. poignet. Ulitcha, v. euli.
Comp. ukaiil. Ulle, v. ille 1.
Ukatu, ukatze, v. uko. Ulletsu, v. ille 1.
Ukha, v. uko. Ultze,v. Utze 2.
Ukhaite, v. ukan. Umatzea, v. umo.
Ukhaldi, v. ukaldi. Ume, v. hume.
Ukhan, v. ukaite. Umekeria, v. hume.
Ukharai. v. ukarai. Umerri, v. hume.
Ukhatu, v. uko. Umetasun, v. hume.
Ukho, v. uko. Umezurtz, v. hume.
Umo, mûr, mou.
1. paraît être une erreur, le mot étant
Umatzea, umotzea, 1. mûrir. formé de ateri-une.
Umotzea, v. umo. Unha, unhe, 1. las, fatigué.
Unchi, g. lapin. Unke da. Il est fatigué.
Unda, undatu, v. ondatu, s. v. JJnhatn, unkatzen, 1. aunatu, au-
ondo 2. natzen, g. lasser.
Undar 1, bn. reste. Ce mot Unhadura, 1. lassitude de un-
aurait dû se trouver avec ondar, hadu-.ra.
ltondar, s. v. ondo 2. Le subst. verb. unhatze, a donné,
Undar 2, bn. dernier; syn. croyons nous:
de azken. Sal. Probablement le Oinhase, 1. onaze, g. oinhazi, bn.
même mot que xmâar 1. reste, douleur. Le i du bn. sera pour
dans le sens de fond, ce qui reste e; e suivi de a devient quelque-
en dernier. fois (toujours en biscaien) i.
Underze, bn. le rectum. Erze Unhadura, v. unha.
est pour herze, v. e8teak, s. v. es. Unhai, unhain, 1. vacher.
Und de undar? Comp. urdain.
Une, g. b. gune, bn. endroit, Unhama, 1. corde à prendre
lieu, moment. Leg bn. proviendra la baleine.
de h, ce qui donne hune; le h Unhatu, unhatze, v. unha.
s'est perdu, comme presque tou- Unhe, v. unha.
jours, dans les dial. g. et b. Hune Unhide, 1. bn. nourrice.
sera formé de l'adv. hun, là. Eu Unil, 1. entonnoir; syn. de
lab. selon P. gune, signifie geste, imito.
maintien. Gorpulzearen guneak. Le Unki, souche qui reste après
maintien du corps. Gune itsusiak. que l'arbre est coupé. Mot d'O.
Gestes sales. En all. "stelle" signi- Untz, g. leuntz, 1. bn. hontz,
fie endroit, lieu; et ,,atellung" 1. lierre. Comp. iltze 2.
position. – Ez naiz oroitzen une Untze, v. iltze 2.
onetan, g. Je ne me rappelle pas Upa, v. upel.
dans ce moment. Upel, g. upa, b. cuve. Comp.
Gunez, bn. à la portée; de dupela. Upa du lat. cupa? avec
gune-z. chute de la gutturale, ce dont
Guneka, bn. par quartiers; de nous n'avons pas encore trouvé
gune-ka. d'exemple bien établi. V. p. XI
Une se retrouve encore dans de l'introd. où nous citons abi de
quelques composés: Aterrune, us- cavia en passant par habi. La
pelgune, utsune ou hutsgune, etc. terminaison el est obscure.
Lardizabal écrit aterrune avec deux Ur 1, g. hwr, 1. bn. noisette.
r (v. l'ex. s. v. aferi), ce qui nous Avec l'art, urra, la noisette.
Urritz, g. 1. bn. noisetier. Pour- Urko, g. 1.urreko, urrengo, b.
quoi en 1. et bu. sans h? La ter- hurreneko hurrengo, 1. proche,
minaison n'est pas claire; serait-ce voisin. Zetako esaten dozti Paler-
pour iir-arilz? aritz dans le sens nosterraen urrengo Ave Maria? b.
d'arbre. P. donne pour karitz, chêne, Pourquoi dites-vous un Ave Maria,
arbre. Pour la forme du mot il près (avec, après) du Paternoster?
n'y aurait pas d'obstacle; en all. Aide urkoak, g. les proches parents.
en angl. en holl. on dit de la Hunen hurreneko hitza. La parole
mémo façon nussbaum, nooteboom, qui suit celle-ci. P. Hurbittago eut
appletree, etc. baum, boom, tree, (dut, t pourd après la voyelle),
signifient arbre. Hurrak, 1. noi- hortzak urkoak baino. Mes dents
sillier. P. (Noisille diminutif de me sont plus près que mes pa-
noix). rents. P.
TJr 2, g. b. urbil,1. hurbil, bn. Urkolasun, 1. proximité. P. De
près, proche, (V. p. XIV de l'in- urko-tasun.
trod. N. 131.) La terminaison bil Hurrentsu. 1. à peu près. P.
est obscure. Ahalik kurbille?ia, le De hurren-Uu, Nous n'avons pas
plus près possible; hurbillena, su- d'exemple à citer, mais hurren-tsu
perlatif c a. d. génitif de hurbil. doit être un adjectif.
Urrean, g. hurren, 1. près de, dans Hurrentu, fiurrentzen, 1. urkent,
la proximité; de nrra-n; comp. urhentu, bu. achever, terminer.
aurrean, gibelean. etc. Les mots en Lel final de urhent appartient à
I et r, comme nous l'avons dit la terminaison; comp. laket. Le h
dans l'Essai, p. 49, note 1. inter- initial se trouve par hyperthèse
calent un e; p. ex. lurrean, gizo- après vr.
nean, ganean. P. cite hurre'n et le Urreratu, urrezatuten, b. appro-
traduit par presque. Ibil hurren da. cher.
Il est presque mort. Presque et près Rttrbildu, hurèillzem, 1. bu. ap-
de se tiennent; presque est formé procher. Eta ia Oliuatzetaco mendi
de près que; en ail. beinahe, de ondora harbiltzen cela. Luc, XIX.
bei, chez et uahe, proximité. La 37. Test. Roch. Et lorsqu'il se fut
forme basque française est généra. approché de la desceute de la
lement hurbil avec ses dérivés; ce- montagne des Oliviers.
pendant P. cite encore hurrena Ur 3, g. b. 1. bn. eau. Un des
le plus proche; c'est le superlatif, très-rares mots enr doux, c'est-à-
c. a. d. le génitif de hur. Ape- dire dont le
r ne se double pas;
zak dira Jainkoaren hurren gizo- ura l'eau. Dans les noms composés
nak. Les prêtres sont les hom- le r se perd presque toujours.
mes le plus près de Dieu. P. Urta, urtzen, g. 1. hurlu, bn.
(modeste!)!) fondre.
Hurta, hurtatu, bn. arroser, mê- Ch. Il ne peut y avoir de doute
ler d'eau. Arno hurtatufrango mltzen que le r de ur ne se perde; v.
da ostatuetan. Il se vend dans les ubiziak, usul, uhobi, etc. qui sont
cabarets du vin mêlé abondamment incontestablement pour ur-biziak,
d'eau. ur-sul, etc. La mutation deh eng
Urkatu, urhatzen, 1. étendre. est prouvée, croyons nous, par les
TIbiziaJc, g. se dit des fortes mots composés avec ur. Même ni-
marées à certaines époques de gan est pour nihan; ni-gan, en
l'année. En esp. agnas vivas. De moi; et gan pour han, v. gan.
ur-bizi. D'ailleurs l'objection de M. V. que
Vgaste, g. source; de ur-haste le suffixe du locatif estn et non
(de asi), origine-eau. Pour la an, n'est pas concluante. Le suf-
permutation de h et g, comp. fixe du locatif n'est jamais, autant
iges = ihes; ego = elio cMngurri que nous sachions, uni à un pro-
= cMnhaurri; olgatu =
olhatw; nom purement et simplement; c'est
Pour la chute de
r v. plusieurs toujours par l'intermédiaire d'un
mots composés avec ur que l'on autre suffixe, soit baiih (iail/mn),
trouvera ci-dessous. Nous devons soit ta (oyetan, zuetan). Il "se
nous arrêter quelques moments à trouvera sans doute des mots comme
cette mutation de h en g, qui a ugo-tcko, de ur-otcko (otso), où nous
fait le sujet d'un discussion entre ne retrouvons plus le h, Jiotcho;
M. de Charencey et M. Vinson mais l'orthographe basque n'est rien
(Revue ling. vol. v. p. 220). M. de moins quecorrecte sous ce rapport,
Ch. ne peut croire à cette muta- p. ex. nrhentu de hurrendu, v. ur
tion que sur des preuves indiscu- 2 hurhari, hurolda, etc. v. ur 3.
tables. M. V. (même Revue, vol. V. encore eri.
5. p. 12) pense que leg est un Vgari, g. b. abondant; proba-
substitut naturel de l'A, qui s'est blement de ur-ari 4. V. ce mot et
produit après la chute de r. D'ail- ses dérivés s. v. ugari.
leurs, ajoute M. de Ch., pourrait- Vgwrri, g. écueil de ur-harri
on supposer que la forme dialec- v. arri 1.
tique nigan, in me, soit pour nihan? Ugarte, g. île; (le ur-arte? entre,
A cette observation M. Vinson au milieu dr, l'eau.
répond que leg ne peut venir de Ugolde, g. uholde, 1. kurolde, bu.
h, puisque le suffixe du locatif déluge, torrent; de ur-holde pour
n'est pas an, mais n, et par suite olde. Le h en bn. se trouve où il
le n'est pas euphonique; c'est
l'initiale d'un suffixe spécial.
ne devrait pas être, et n'est pas
où il le faudrait.
Nous ne pouvons admettre qu'en Hurkari, bn. porteur d'eau; de
partie l'opinion de MM. V. et dc •ur-hari, v. ari 4. Pour la muta-
tion de h en k v. Essai, Ch. II Vffoiso, g. ugotcho, 1. brochet;
et l'introd. du dict. p. VIII. de ur-otso ou otcho, pour hotcho.
Utorki, g. source de ur-ioki, Ur 4, v, urhats.
avec transposition de r? Urbil, v. ur 2.
Ujayotz, g. source de ur-jayotz. Urchinch, bn. belette.
Usul, g. avec l'art. usnlla, Urdai, v. unie.
seau; de ur-sul ou 8uil (i pour Urdain, v. urde.
l mouillé). Urdal, g. estomac.
Urzulo, g. mare; de ur-zulo. Urdatu, v. urde.
Ubil, g. flux, fluide; v. ubildu. Urdalde, v. urde.
Ubildu, ubildutzen, g. couler; de Urde, g. 1. bn. cochon.
ur-bildu. 11 nous semble que ubil Urdai, g. 1. bu. lard.
ment de ubildu, comme ahar de Urdain, 1. porcher. P. De urde-
ahartu. zain ? La chute dez nous est in-
Uharre, 1. hn. torrent, ondée; syn. connue. Comp. unhai.
deuholde P. Urdalde, 1. troupeau de porcs;
Ukarka, 1. fleuve. P. de urde-alde.
Uhaitz, 1. bn. fleuve, rivière; Urdatu, bn.mot exprimant l'unité
de nr -? à laquelle sont réduits et comptés
t%î», 1. ondes. pour la dépense, les petits porcs
Uhobi,1. embouchure, golfe, gouf- s'introduisant dans les bois pour
fre. P. De ur-kobi. la consommation de la glan-
Urzilho, 1. puit; de ur-zil/io. dée. Sal.
Urpetu, urpetzen, g. se noyer TJrdin, g. bleu, urdin, 1. gris,
de ur-pe-tu. moisi, bu. gris. Begi urdinak.
Uhillatu, uhillatzen, 1. mouiller, Yeux gris. De ur-ei'm pour egin?
tremper. D pour g v. atsegin = atseden.
Urezlaiu, ureztatzen, 1. syn. de Comp. uher et uherlo.
uhillaiu. De ur-z-ta-tu. Urdindu, urdinlzen, 1. grisonner,
Uherritzea, Troubler l'eau P. moisir. Ogi urdin du. Le pain
Uhendil, 1. insecte d'eau qui res- s'est moisi.
semble à l'araignée. Urdinchak, 1. potirons. P.
Ugatz, b. (?) mamelle, lait; syn- Urdindu, urdintze, v. urdin.
cope de ugazeznea. Humboldt cite Ureztatu, ureztatze, v.
ce mot. (Bericht. etc. p. 19 s. v. ur, 3.
bularra) Selon M. Mahn (Denkm. Urgaitz, urgaitzi, bu. Mé-
p. XXXIX) de ur-aiz. Comme nager quelqu'un par pitié. Selon
nous l'avous dit plus hautg est P. aider. Comp. urrikari. Ur peut
pour h, et atz est hatx encore tenir de urri; la terminaison gaitz
de nos jours en lab. et bn. n'est pas claire.
UrgOi, bn. discret; 1. re- Ukkagia, v. urka.
proche. Urkattt, ukkatze, V. urka.
Urhats, 1. urhax, bu. pas. P. URKHATU, v. urka.
écrit urrats, mais il vaut mieux Urki, g. bouleau.
conserver le k, comme dans son Urko, urkotasun, v. m 2.
synonyme oinhats. Urhats vient de Urlia, v. sandia.
ur-haU, exactement le holl. voet- Urpetu, urpetze, v. ur 3.
spoor, pied vestige, trace. Nous Urra, v. urratu.
n'avons trouvé nulle part le mot Urragia, v. urratu.
ur, mais déjà à l'article orthuts Ukraida, g. cuivre; de ur-
nous soupçonnions son existence. rea-ide.
Urhats vient donc confirmer que Urrapen, v. urratu.
ur ou or signifie pied. Urratu, urratzen, g. b. 1.
Urkatska, 1. urhaxka, bn. pas à urra, urratu, bu. déchirer, rompre.
pas; de urhats -Jca. Irriz urratu gara. Nous avons crevé
Urhatska, v. urhats. de rire. P. Argi urratzea. La pointe
Urhatu, urhatze, v. ur 3. du jour P.
Urhax, urhaxka, v. urhats. Urrapen, g. rupture; de urra-
URHE, v. urre. pen. Urra ne se trouve pas pour
Urhent, urhentu, v. ur 2. le moment.
Uri, v. euri et iri 2. Urragia, bu. déchirure; de urra-
Urin, bn. graisse. egina.
Urinda, urindatu, graisser. URRE, g. 1. urke, bn. or.
Uringatzgabe, sain-doux de urin- Urrean, v. ur 2.
gatz-gaie. Urreko, v. ur 2.
Urinda, urindatu, v. urin. Urrengo, v. ur 2.
Uringatzgabe, v. urin. Urreratu, urreratute, v.
Uritea, v. euri. ur 2.
Uritsu, v. euri. Urretatu, v. ur 2.
URKA, 1. fourche; du lat. furca –
Urri, g. rare. 1. pressé, serré.
ou de prov. forca; la mutation de – bu. lent. Il n'est pas clair
o en u est fréquente. comment ces trois acceptions dif-
Urhatu, urkalzen, g. 1. urhhalu, férentes sont indiquées par le même
bu. pendre. mot; surtout pressé et lent.
Urhabe, 1. uriabieta, bn. potence. Beatetik zuen artean chit urria da-
Le lab. de urka-abe. leka. Lardiz. D'un autre côté puis-
Urkagia, bn. lieu où l'on pend; qu'il (livre) est très rare parmi
de urka-tegi. vous. La signification de rare,
URKABE. v. urht. parcimonieux, se retrouve dans
Urkabieta, v. urka. zur, chur, chuhur, qui, peut-être,
n'est après tout qu'un diminutif de onbehar, ondikozko ela urrikalkizun.
ttrri Lei serait la caractéristique Ax. p 592. a. éd. 424. n. éd.
de l'adj. verb. Alors vous vous croirez misérable,,
Urriki, \m. aveclenteur; deurri-ki. affligé et digne de compassion.
Urria, v. urilla. Urrikallsu, I. pitoyable; de ur-
Urricha, bn. femelle des qua- rikal-tsu.
drupèdes. 1. génisse. P. Urrïki, 1. bn. repentir, regret.
Urrikal, v. urrikari. – g. compassion; de urri-kide;
Urrikalmendu, v. urrikari. con-passion? en admettant pour le
Urrikalsu, v. urrikari. moment que urri signifie passion
Urrikaltu, v. urrikari. (souffrance). Urriki dut. J'ai regret.
Urrikaltze, v. urrikari. Urrikimendu, 1. repentir, contri-
Urrikalkizun, v. urrikari. tion de urriki-mendu..
Urrikalsu, v. urrikari. Urrikilu, vrrikitulzen, g. avoir
Urrikari, 1. bn. qui excite la compassion.
compassion, qui fait pitié; de urri- Urriki, urrikitu, urrikitzen, 1. bn.
hari (v. ari 4.) Pour la mutation se repentir. Urrikitzen zait. Je me
de h en k v. l'essai CL II, et repens.
l'introd. du dict. p. VIII. Urrikari Urgaitz, urgaitzi, v. ce mot.
zaitut. J'ai pitié de ous. P. Urriki, v. urri et urrikari.
Urri ne se trouve que dans les Urrikimendu, v. urrikari.
composés; jusqu'à présent nous ne Urrikitu, v. urrikari
l'avons pas trouvé seul. Urrikitutze, v. urrikari.
Vrrikaltu, urrikaltzen,1, bu. avoir Urrikitze, v. urrikari.
compassion; de urrikari-du, comme Urrila, g. urria, g. bu. le mois
afaldu de afari, aukaldu de auhari, d'octobre. La termiuaison est illa;
etc. Urrikalizen zaizkit. J'ai com- Qu'est-ce que urri ou ur ?Q
passion de vous P. Urrin, 1. bu. odeur. Lurrïk,
Urrikal, g. 1. bu. Ce mot ne se pré- g. haleine, vapeur. Ussain onezco
sente qu'accompagné de l'auxiliaire. urrinetan. Eph. V. 2. Test. Roch.
Urrikal zaj/o, g. Il a pitié de lui. Eu odeur de boune senteur.
Urrikal nakizu,1 Ayez pitié de moi. Urrin, urrindn, bn. prendre une
Urrikal dérive de la forme verbale mauvaise odeur.
urrikaltu comme ahar de aleartu. Urrinda, urrindalzen, bn. flairer.
Urrikalmendu, 1. pitié, compas- 1. parfumer.
sion de urrikal-mendu Urrinda, v. urrin.
Urrikalkizttna, 1. digne de com- Urrindatze, v. urrin.
passion de urrikal-kizuna, bien que Urrindu, v. urrin.
kizun corresponde généralement à: Urririk, v. ururik.
après avoir. Orduan zinez zinateke Urrin, v. urruti.
ITrritz, v. ur 1. Aurten, g. b. aurthen,1. bu. cette
Urruiti, v. umUL année; de nrte-n? mais d'où vient
Urrun, v. urruti. lea initial?
Urrundari, v. urruti. Urthax, bn. premierjour de l'an
Urrupa, 1. gorgée. de urthe-haste. Cette déplorable
Urrupatu, urrupatzen, 1. avaler orthographe de x pour ta obscurcit
à gorgées. ici entièrement la métathèse de ts
Urrupatu, urrupatze, v. pour st.
urrupa. Urihaburu, 1. bout de l'an P.
Urrupitcha,1. espèce d'herbe. Urthaur, 1. enfant de l'année.
Urruti, g. urrïii, b. urrun, b. Urthume, 1. rejeton d'arbre.
1. bn. hurrun, 1. loiu. Eu lab. on Urten, urteten, v. irten.
trouve aussi urruiti. Urruititik Urtha, urthatu, bn. rouir,
ilcusten du. Ax. 391. Il voit de en parlant du lin.
loin. Joan da etckean urruiti. Il a Urthaburu, v. urte.
passé par la maison. P. Eta aura Urtharilla, v. urtarilla.
oraino urrun cela ikus zezan bere Urthaur, v. urte.
aitac. Luc, XV. 20. Test. Roch. Urthax, v. urte.
Et comme il était encore loin, son Urthe, v. urte.
père le vit. Urthume, v. urte.
Urrundari, bu. voix ou son qui Urtu, v. ur 3.
se fait entendre de loin. Urtza, 1. ais, table (planche). P.
Ursain, v. wrzinz. Urtze, v. ur 3.
Ursaiztea, v. urzinz. Urun, v. m».
Ursapal, v. uso. Ururik, urririk, bn. gratui-
1

Urt. Nous n'avons trouvé ce tement de uru et uri-ik avec r


mot que dans le composé urtaize, euphonique; mais qu'est-ce que
g. b. vent d'est; de urt-aize. D'où uru, urri?
vient urt? Urzainz, v. urzinz.
Urtaize, v. urL Urzekitea, conduire, accom-
Urtarilla, g. b. urtharilla, 1. pagner. Mot d'O. selon P.
urtharila, bn. le mois de janvier; Urzilho, v. ur 3.
de urtar-illa. Qu'est-reque urtar? Urzindu, v. wzinz.
Urte, g. b. urthe, 1. bn. année. Urzinz, g. ursain, 1. urzainz,
Urthe oroz, urthe guziez. Tous les bn. éteriiûment. Le nom verbal est
ans. TJrte guzian gerta ezedina, he- ursain egin; selon Larr. urzindu.
thirekian (ôegi-irekian, t pour g, le Est-ce que ursain ne serait pas
h iutroduit). Ce qui n'arrivera du- déjà ura-ein, pour egin bien que
rant toute l'année, arrive parfois urs ne se trouve paa. P. cite
en uu clin d'oeil. Prov. 471 d'O. encore ursaiztea, éteriiûment; c'est
un subst. verb. défini: l'éternuer. Uski, 1. uzki, bn. cul. Il nous
UrzO, v. uso. semble de uts, vide. Ce qui est
Urzoapal, v. mo. vide est creux; creux en holl. ,jhol"
Urzobelhar, v. uso. I signifie creux et cul. La terminai-
Urzokari, v. mo. son ki
de gai n'eat pas claire; peut-être
Urzulo, v. ur 3.
Usai, v. usan. Uzker, bn. pet; de uski?
Usain, v. usan. Uzkornoki, bn. cul; de uski?
Usaindatu, v. usan. Vzhal, uzkali, uzkallzen, bu. ren-
Usaindatze, v. usan. verser. Il nous semble de uzki-ali
Usaindu, v. usan. pour ari. V. afaldu.
Usaintze, v. usan. Uskurtu, uskurtzen, 1. se
Usan, usai, g. usain, 1. bn. courber. Ne serait-ce pas de uzki-
odeur. b. puanteur. hurtu (v. gw), en prenant uzki
Ahal usain, 1. bâillement. Cette dans un sens plus général de reins?
expression est obscure; ahal vien- Usna, v. usan.
dra de ao, bien qu'il soit difficile Uso, g. 1. urzo, bn. palombe,
d'expliquer la présence de l. pigeon. Il est probable que uso a
Usaindu, usaintzen, 1. devenir perdu le r.
puant. P. Usokume, 1. pigeonneau; de uso-
Usaindatu, usaindatzen, 1. par- Jmme. Pour la mutation deh en k,
fumer. P. bn. flairer, syn. de v. l'introd. du Die. p. VIII.
urrinda. Usotegi,1. pigeonnier; de uso-iegi.
Usandu, usantzen, g. sentir. En Usapal, 1. urzo apal, 1. tourte-
guip. sentir, verb. actif se conjugue relle. 0. écrit ursapal selon P.
avec izan. Urzobelliar, bn. herbe qui res-
Usna, 1. odorat. semble au trèfle.
Usandu, v. usan. Urzokari, bn. chasseur de pa-
Usantze, v. usan. lombes de u-rzo-hari (v. ari 4).
Usakza, 1. bn. waya, g. bn. Pour la mutation de h eu k, v.
usage, habitude. l'introd. du dict. p. VIII.
Usapal, v. mo. Usokume, v. uso.
Usaya, v. usanza. Usotegi, v. uso.
Usena, b. syn. da izai,
sangsue Uspel, bn. meurtrissure, con-
1. De uts-elna pour egina. En tusion. 1. la noirceur causée
bise, egin perd généralement le g. pas une contusion. Nous nous som-
Ainsi la videuse le Grec dit bien mes demandé s. v. ospel, si ce
la suceuse; le Russe la buveuse. mot dériverait de otz-bele. Nous
V. Pfctet, Or. Indo-Europ. croyons plutôt que ospel est une
Uske, 1. millet. P. variante de uspel et que uspel
est pour uts-bele, vide ou trou Ustegabe, ustegabez, v. uste.
noir. Ustei, v. uztai.
Vspeldu, uspeltzen, 1. bu. meur- Ustekabean, ustekabez, v.
trir de uspel-du. uste.
Uspelgwne, bn. enfoncement dansa Ustekeria, v. uste.
les landes, abri contre le soleil et Ustel, v. uts.
le vent, de uspel-gune. Usteldu, v. uts.
Uspelgune, v. uspel. Ustelkor, v. uts.
Uspeldu, v. mpel. Usteltasun, v. uts.
Uspeltze, v. uspel. Usteltze, v. uts.
Ustai, v. uztai. Uster, 1. bn. fragile, facile à
Uste, g. b. opinion, attente, rompre, tendre, l'opposé de coriace.
espérance. 1. opinion. bn. Axular écrit uxter. Peut-être une
croyance. En g. b. 1. uste est in- variante de uslel, pourri. Pour la
variable, et uni à l'auxiliaire det, permutation del et r, v. juale.
etc., correspond à: je pense, il me Hari haur usterra da. Ce fil est
paraît. liste det, dut ou dot. Je peu solide. Sal.
pense; litt. j'ai opinion. Bere Ustu, ustutze, v. uts.
ou itère ustez. Selon son ou selon Usul, v. ur 3.
mon opinion. M. Salaberry prend Utkitzea,1. le goût. Zein ôailira
liste pour un nom verbal dont sinhex ikustea, dastalzea, enzutea, nsnaizea
est le présent de l'indicatif eta utkitzea. Ax p. 391. a. éd. 204.
Ustegabe, g. b. bn. inadvertance n. éd. Qui sont la vue, le toucher,
de uste-gabe. l'ouie, l'odorat et le goût.
Ustekabez, ustekabean, g. uste ga- Utorki, v. ur 3.
berik, 1. uste gabez, bn. sans y pen- Uts, g. b. hits, 1. lux, bn. vide;
ser, par inadvertance; de ustegahe-z seul, pur. Pour rendre compte des
et ik. K pourg v. Essai, Ch. Il. dernières acceptions (dont les exem-
Ustekeria, bn. croyance tenant ples ci-dessous), il faut examiner
du doute (?) Sal. La forme de ce le nom verbal utzi, laisser, cesser,
mot (uste-Jceria) indiquerait plutôt que nous trouvons partout avec z,
crédulité. excepté chez Pouvreau, qui écrit
Usteketa, g opinion; de uste- dans son dictionnaire utsia, délaissé,
hetan avec chute den final, comp. mais par contre utzitea, laisser. Il
arrai 2. Banagoka gezurtatzen ditu- est superflu de faire remarquer qu'il
zula Urdaldunen ta Euskaldunen n'avait pas la plus légère idée que
usteketa charrak. Lettre de Larr. à huts et ulsi pussent avoir une
Mendiburu. Il importe que vous origine commune. Quoique nous
démentiez les mauvaises opinionss trouvions utzi avec z dans le Test.
des étrangers et des Basques. de la Rochelle, chez Larramendi,
chez M. Salaberry et chez Pouvreau, Dotrina qui date de 1656. Hutz
si l'on veut, il nous semble que berean errortzen da, nork ere. Il
wtsi est l'adj. verbal de uis (uts-ï), tombe dans la même faute, qui-
et ainsi devrait s'écrire utsi, laisser. conque. Dans son dict. qui a
Nous pouvons tracer clairement, paru plus tard, P. écrit huts. Ceci
croyons nous, les différentes accep- montre une fois de plus combien
tions de uts, qui signifie primitive- peu l'orthographe était fixée. Arno
kuts,
ment vide; puis délaissé (maison 1. vin pur. Ogi huts, 1. pain
vide ou délaissée), seul (du pain pur. Ogi ntsa, g. Seulement du
seul, rien que du pain, ogi utsa); pain. Gezur kutsez, 1. Par pure
pur (ogi huts, 1. du pain pur; c. a. vanterie. En ail. on se sert indif-
d. seul, sans mélange, pur.) Seul féremment de ,,vide" et de "pur".
a précédé pur. Seul a dû être Das ist lediglich (vide) unsinn. Das
appliqué d'abord a la quantité (seul), ist reiner (pur) unsinn. C'est du
puis à la qualité (pur). verbiage tout pur.
A l'article icJt, nous n'avons pas Usiu, ustutzen, g. husiu ou Itulstu,
voulu décider la question d'identité hus'en, 1. huxt, huxiu, bn. vider.
des deux noms verbaux iclci et utzi La transposition de et t ouz
(v. ioli] et nous croyons avoir bien est très fréquente; comp. gaitz,
fait. Il nous semble aujourd'hui gaistakeria; erautsi, erausten, etc.
que l'adj. verb. bisc. ichi, Hz?', Vtsarte, 1. espace, loisir. P. Do
laissé, cessé, vient de ich, et n'a uts-arte.
aucun rapport, malgré la ressem- Ut8une, g. hutsgune, 1. manque,
blance, avec utzi. Le bise, a donc défaut; de uts-une, Dezuten utsu-
perdu la signification piimitive de nea ez du, nai bezala, hetetzen.
ick, fermé, et n'a gardé que la Lardiz. Ne comble pas, comme il
signification secondaire de "laisser, le fallait, le manque que vous (en)
cesser. Comme nous l'avons déjà aviez. Le lab. a conservé la signi-
dit l'ital. firmarse, s'arrêter, vient fication propre. Selon P. c'est ,,le
du latin firmar dont le sens propre lieu où il y a danger de manquer
était" arrêter". Arrêter, cesser, lais- ou faillir"(?) Eztu bazterrik, eztu
ser se tiennent. huU-gnnerïk, guztia da betltea. Ax.
Nous ne changerons rien à l'or- p. 592, a. éd. 424 n. éd. Il n'y
thographe, mais nous placerons utzi, a pas de recoin, pas d'endroit-vide,
ici, puisqu'il De nous semble plus tout est plein. (c. a. d. tout ce
douteux que utzi dérive de uts. corps est plein de douleur).
Uts ou huts ou hux signifie donc Hutsegin, 1. bn. huxegin, bn.
vide; seul, pur. Comme substantif: manquer, faire une faute, offenser.
faute, erreur; v. l'ex. s. v. indah. Bidea hutsegin du. Il a manqué
P. écrit hutz, dans son Guir. le chemin. P. Aita huts eguin diat
ceruaren contra. Luc, XV. 21. Test. Utzi.
Roch. Mon père, j'ai péché contre
le ciel. Uizi, uzten, utziten, g. utsi, utsten
Utsegite, g. b. faute. C'est le ou utzten ou utziten, 1. utz, utzi,
subst. verb. de utsegin. Oh! zein utziten, bn. laisser, cesser, aban-
utsegite andija gurasuena galduten donner do uts-i, (laissé) adj. ver-
bada séna eureen erruz! Oh! quelle bal v. ce que nous avons dit ci-
grande faute des parents si l'en- dessus, s. v. uts. Le bise. ieJd,
fant est perdu par leur faute. ichiten ou itzi, isten, laisser, cesser,
Moguel. doit être placé s. v. ieh; ainsi que
Utsaldi, g. manque, défaut; de l'exemple qui suivra. Erran ceçan
uis-aldi. bada Jeswsec, utzi eçac ene sepul-
Usteldu, usteltzen, g. b. ustel, tura eguneco kori beguiratu die.
usteldu, usteltzen, 1. bn. pourrir; Jean XII: 7. Test. Eoch. Mais
de uts-el, avec métathèse de t Jésus lui dit: laisse-la faire, elle
comme dans le nom verbal ustu, l'a gardé pour le jour de ma sé-
vider. Le bu. kux a donné ustel pulture. Baina urie osuan egon biar
tout comme les autres dialectes baleu johuari ichi bagarik, b. Mais
le h s'est donc perdu et le x a été s'il fallait jouer uue année entière
converti en st. Gomp. urthax. sans cesser. Bere lanari etzion utzi,
Nous n'avons pas la prétention de g. Il ne laissa, cessa, pas son tra-
changer l'orthographe mais on vail. Utzazv, guziak eta kauzitako
avouera qu'il est temps que ce tutzit guziak. Chourio. p. 225.
désordre finisse. P. cite aussi Laissez tout et vous trouverez tout.
busteldu; nous ignorons d'où vient Ax. écrit utzten. P. utziten et utstea,
le b qui paraît être préfixé; comp. dans son dict. Ordea bat ere eta
buztarina et buztino. nehoiz ere, behaturïk egin gabe egoite-
UsteMasun, g. b. corruption do ko gogo deliberatua perseveratzeko
ustel-tasun. firmetiisuna, geroko utzten date, Ax.
Usteltor,h. périssable; de ustel-kor. p. 466. a. éd. 543. n.éd. Mais
Uckada (mieux utsada) 1. dyssen- personne, ayant pris envie de vivre
terie. Da est probablement la 3me sans péché, (et ayant pris) la
pers ,,il est". Nous avons entendu résolution de persévérer, ne l'aban-
dire ,,va-vite" pour diarrhée. Eu- donnera jamais plus tard.
phémisme enfantin, il est vrai; Norc ere utziten baitubereemaztea.
mais qui prouve comment les mots Luc. XVI: 18. Test. Roch. Qui-
se forment. conque abandonne sa femme.
Utziera, g. abandon; de nizi-era.
Utsa, v. uts.
Utsaldi, v. vis.
Utsarte, v utt. Uztailla,
g. b. 1.uztalla, bu. le
Utsegin, v. vis. mois de Juillet, de uzta-illa
Utsegite, v. uts. Uztai, g. listai, 1. ustei, bn.
Utsi, v. uts. arc, cercle (d'un tonneau).
Utsik, v. uts. Udargi, g. arc-en-ciel; de uztai-
Utsio, mangeoire de boeuf. argi.
Mot d'O. selon P. Uztailla, v. uzta.
Utste, v. utzi s. v. uts. Uztalla, v. uzta.
Utsune, v. uts. Uztar 1, 1. ruade, coup de pied.
Utz, v. utzi s. v. uts. Zamariaren uztar. Coup de pied de
Utzi, v. utzi, s. v. uts. cheval. P.
Utzite, v. utzi, s. v. uts. Uztar 2. uztartu, bn. v.
Utziera, v. utri, s. v. uts. uztarri.
Utzte, v. utzi, s. v. tiis. Uztargi, v. uztai.
Uxter, v. uster. Uztarhede, v. nztarri.
Uxu, aveugle, variante de ixu. Uztarina, 1. v. buztarina.
Uzkal, uzkali, v. uski. Uztarri, g. bn. joug. En bn.
Uzkaltze, v. uski. aussi buztarri. Nous ignorons com-
Uzker, v. uski. ment ce mot est formé. Est-ce
Uzki, v. uski. que buz pourrait être pour buruz,
Uzkornoki, v. uski. de tête ?et le nom verb. burustartu,
Uzkur, g. 1. irrésolu, bn. pris par la tête, au lieu de uziartu ?
récalcitrant, Comp. uskurtu; le bn. Uztar, uzlarlu,hn attacher au joug.
s'expliquerait ainsi; se courber pour Uztarhede, bn. courroie du joug.
résister. de uztar-hede.
Uzkurtasun. g. 1. irrésolution; Uztartu, v. uztarri.
de uzkur-tasum. Uzte, v. utzi, s. v. uts.
Uzkurtasun, v. uzkur. Uzterina, v. buztarina.
Uzta, g. bn. récolte.
Y.
j
Nous avons adopté initial à invariablement de J initial (ou i)
l'exclusion de y (v. J). Continuer emploie le y comme nous le pro-
à écrire comme la Vieuxville et posons. Il écrit baya de bai, tache;
de nos jours comme M. Archu et natzayo, etc. En guip. ce son mouillé
d'autres jaun et yaun, nous semble est rarement (jamais?) initial;
du désordre. Nous a^ons conservé mais ou le trouve en lab. et bise.,
le y dans la syllabe finale suivie ce qui a produit une double ortho-
d'une voyelle; là il provient de graphe, tantôt j on y, tantôt
i, précédé d'une voyelle, amorrai d; p. ex. dostatu, jostatu, que l'on
fait amorraya; lai fait laya; gei prononce en Labourd avec le son
fait geyago; là aussi l'y a sa raison mouillé. Deitzi, 1. bn. traire, vient
d'être, du moins en guip; il ne se de jacM et doit cette orthographe
j
prononce plus comme y dans ayant, au son mouillé du initial en lab.
mais avec ce son, que nous appel- Il serait donc mieux d'écrire ces
lerons mouillé; le son dj hongrois mots avec y. Pour le moment le
ou die dans Dieu. .nombre nous a semblé trop insigni-
Cette orthographe a l'avantage de fiant pour établir cette différence;
ne pas être une innovation que mais cela devra se faire quand la
nous aimerions introduire, ni d'ap- liste des mots bise. et lab. sera
partenir spécialement au dialecte plus complète.
guipuzcoan. Pouvreau qui se sert
Z.

Z, g. b. 1. bn. Ce suffixe est de Z se trouve quelquefois uni aux


tous les dialectes et correspond à: terminaisons verbales; p. ex. Ba-
de, par, à, avec. Zaldiz, à cheval; dakizu gertatuko danz? Danz est
de zaldi-z. Buruz, par coeur; de ici pour dan edo ez. Savez-vous
buru-z. Quand le mot auquel il est s'il est arrivé ou non?C'est ainsi
joint finit par une consonne, il que Lardizabal l'explique dans sa
faut, comme toujours dans ces cas-là, grammaire p. 70. Quand nous
intercaler le e de liaison. Zillarrez, voyons le bise, biar dot, je dois,
d'argent; de zillar-z. Le r est il me faut, devenir biot, il nous
doublé puis qu'il est dur. Danez, semble qu'on peut admettre aussi
comme étant; de dan-z plus le e la syncope z pour edoz.
de liaison. Ban est pour da-n, qui Zaako, v. zagi.
ou que est; litt. pour que est. Zaar, v. zar.
Jakin ez ezen, irakurri ere badet Zabal, g. b. 1. bn. large,
oarrez (de oar-z, et r redoublé puis plat. Olgeeta guztien artian leku-
qu'il est dur), ta arrelaz (arrela-z) rik zabalena. Bartolome. La plus
zure eskusJeribatua eta ikusiaz (iku- large place parmi tous les amu-
sia-z) ta erabilliaz (erabillia-z) are sements.
suna. ezagetudedet
geyagoLettre Larr. Non
Mend.andila-
lanà onen Zabaldu, zabaltzen, g. b. 1. bn.
S!<MN!.
Lettre de Larr. a Mend. Non élargir, étendre. g. bn. ouvrir.
seulement je sais, mais j'ai lu avec Zabaltasun, 1. bn. largeur; de
attention et avec soin votre-ma- zabal-tasun.
nuscrit et par la vue et par la -?P Zabaldura, g. 1. ouverture, élar-
je connais mieux la grandeur de gissement; de zabel-dura.
votre travail, Eta nor berearekin Zapaldu, zapaltzen, g. écraser.
irlen, nayez. Lardiz. Et chacun vou- Rendre plat, peut avoir pris la
lant sortir (litt. par le vouloir, nai-z) signification d'écraser; mais zapaldu
avec ce qui était à lui. Ce suffixe pourrait être une variante, de zapatu,
se trouve souvent uni au suffixe ko et être formé de zapa-ari-du, comme
zillarezko, d'argent. bazkaldu.
Cltabal, bn. diminutif de zahal cite zqflakatu, se battre à coups de
v. eh. poing. De zajla-ka.
Chahal, chabaldu, bn. aplatir. ZAFLATU, v. zafla.
Zabaldu, v. zabal. Zagi, g. zahagi, 1. bn. outre. P.
Zabaldura, v. zahal. cite encore zahato, zahako, zaako.
Zabalera, g. espèce de poisson Zagoz, zagoze, v. zaude.
de mer, d'aumoins un mêtre de Zahagi, v. zagi.
longg Zahako, v. zagi.
Zabaltasun, v. zabal. Zahalburu, bn. véron à tête
Zabaltze, v. zabal. plate. Sal. Vairon est un petit
Zabar, g. 1. indifférent, lent. poisson de rivière. Littré, D. Ne
Zabar7ceria, g. indifférence de serait-ce pas pour zabal-buru?
zabar-keria. Zah.alO,bn.zaA«ro,l.verge, gaule.
Za6artu (?) zabartzen., 1. devenir Zadamiola, 1. haut-bois. P. Cor-
lent, ralentir. Begirautzue (begira- ruption de chalumeau?P Comp.
auzu) orduan zabartzelik nagitzelik, charamella.
eta ez antsiatzetik. Ax. p. 188. a. Zahar, v. zar.
éd. 50. n. éd. Gardez-vous de la Zaharo, v. zahalo.
lenteur, de la paresse, et de l'in- Zahartasun, v. zar.
souciance. Ces noms sont en Zahartu, v. zar.
basque des noms verbaux; zabartze- Zahartze, v. zar.
tik, du ralentir; etc. Zahato, v. zagi.
Zabarkeria, v. zabar. Zahi, v. zai, 1.
Zabartze, v. zabar. Zai 1. g. zahi, 1. bn. son,
Zafarda, zafardarako, 1. poussière des céréales. P. écrit sahi.
coup. Orduan usiez ezen egiaz minzo Zai 2. g. zain, b. 1. bn. garde,
zen, behaiu zuen gibelat eta bitarte gardien. En guip. zai n'est en
hartan eman zioen bere bethea, eman usage que dans les mots composés,
zioen zafardarako eder bat. Ax. p. comme arzai, etc.
469. a. éd. 546. n. éd. Alors croy- Zaitzalle, g.gaidiea de zai-tzalle.
ant qu'il disait vrai, il regarda en Zaitzari, g. gardien; de zaiùze
arrière, et dans ce temps, il (c. a. (nom verb.) et ari 4.
d. l'autre) lui donna son plein Zaitu, zaituzten, g. soigner.
(en holl. nous disons la pleine râ- Zaindu, zaintzen, g. 1. bn. garder,
clée) il lui donna un coup. Ce veiller à.
mot n'est probablement pas basque; EUai, g. 1. ou etzai comme
comp. zafla. l'écrit Larr. daus le supplément de
Zafla, 1. soufflet; comp. chafla. son dictionnaire; exai, bu. euneoii;
Peut-être du fr. gifle. de ez-zai, puisquez devant z de-
Zafla, zaflalu, bn. se battre. P. vient t; etzan pour ezzan, v. Essai,
Ch. II. Ainsi litt. non-gardien. Sakartsu, l.teigneux; (le 8akar -Isu.
Nous avons en holl. des formes Zakhar, zakhartu, bn. devenir
analogues, p. ex: ondier, monstre; croûte.
de on négation et dier, animal; Chakhar, diminutif de zakhar, v.ch.
onmensch, homme dénaturé, mon- Zake, v. zaka.
stre, de on et mensch, homme. En Zakel, g. grenouille; syn. de igel.
basque il y a ezdeus qui est formé Zakhar, v. zakar.
exactement comme etsai. Zakhartu, v. zakar.
Elsaitas?4?11 g. 1. ezainiasun, b. Zakhur, v. zakur.
inimitié; de etsai-tasun. Amodijo Zakil, 1. idi zakilla, nerf de
nasaijen ezainiasuna. Moguel. Le boeuf. P.
tort des amours relâchées. Zakon, v. zoko.
Etsaigo, 1. exaigo, bn. inimitié; Zakur, g. chakur, zakhur,
1.
de eUai-go; adj. employé substan- bn. chien. La forme lab. est au
tivement. fond uu diminutif.
Zail, g. b. bn. mil, 1. coriace, Chakur, g. ckakkur, bn. dimin.
ferme, résolu; se dit de quelqu'un de zakur v. ch.
de fort qui supporte bien la fati- Zalants, g. vacillation; doute,
gue. g. difficile. suspens.
Zain, v. zai 2. et zaïi. Zalaparta, g. grand bruit.
Zaindu, v. zai 2. Zaldain, bn. pont étroit en bois
Zaintze, v. zai 2. d'une seule pièce pour passer les
Zaitu, v. zai 2. ruisseaux.
Zaituzte, v. zai 2. Zaldar, b. selon 0. furoncle,
Zaitzalle, v. zai 2. clou.
Zaitzari, v. zai 2. Zaldi, g. b. 1. bn. cheval. M.
Zaka, zake, b. syn. de gaie. Sal. dit "monture de bête chevaline
Lardizabal s'est servi de tzaka, ou asine, mâle ou femelle".
mais ce mot ne paraît pas être du Zamari, est traduit par cheval.
Guipuzcoa. Nous ignorons quelle est l'acception
Zakar, g. 1. sakar, 1. zakhar, généralement admise aujourd'hui;
bn. Selon P. balle de blé, syn. de mais dans le testament de la Ro-
aliotz; croûte de teigne. Selon Sal. chelle zaldi est cheval. Eh un
croûte qui se fait sur la peau. En saldik ehun saltoki beliar. A cent
Guip. en général une petite saleté, chevaux il faut cent selles. Prov.
croûte ou poussière, qui se trou- 127- d'O.
verait p. ex. dans la soupe ou Zaldiz, 1. à cheval; de zaldi-z.
dans le vin, etc. Comme adj. zakar Zaldun, 1. cavalier, gentilhomme.
signifie dur, mauvais en guip. Gizon P. A Guéthary on dit zaldidun;
zakar bat. Un homme dur. do zaldi-dnn.
Zaltohi, 1.selle; de zaldi – ? P egin-le (puisque n s'elide devant l).
Zaldo,l.*3Wa,bn.troupe,groupe. Ainsi apaintzaille, saltzaille, sont
Comp. Talde. La permutation de z peut-être formés de apaintza (pour
ous en t nous est inconnue. Zaldo apaintzea, comp. aditza) et ille, et
dérive peut-être de zaldi,peu sallzaille. Quoiqu'il en soit zale
près comme cavalcade de caballus existe comme terminaison, v. les
et aura pris plus tard l'acception exemples ci-dessus. La différence
générale de troupe. Gizon zaldo, entre les terminaisons est peut-être
troupe d'hommes. indiquée par lesl mouillés; mais
Zaldun 1. v. zaldi. d'un autre côté cette distinction
Zaldun 2. P. cite zaldun ihaute, n'est pas toujours certaine; comp.
dimanche gras. Qu'est-ce quezaldim? ile, hn.–ille, g. hila, bn. mort, illa, g.
Zale 1. g. b. zal/d, bn. salhe, Zaletu, v. zale 2.
1. cuillière en bois ou eu fer. Zaletze, v. zale 2.
bn. roue de moulin en bois qui Zalge, bn. vesce; plante.
met l'usine en action. Sal. Zalhi, v. zale 1.
Zale 2. g. b. 1. bu. porté à, Zalhu, bu. souple. P. écrit:
qui aime une chose. P. écrit sale, salhua, çalua et çaulia; puisqu'il
mais on prononce en lab. toujours écrit généralement u pourb (çauala
zale. Erdi gauzak ezta sale. Il n'aime pour zabala), çaulia sera pour çablia
pas la moitié des choses. Gale est et çablia, zablia, 8ablia, pourrait
probablement une autre forme (pri- dériver de souple. Lequi se
mitivepour zale. Pour la permu- trouve dans zalhu n'est pas un
tation de g et z, v. zapar–gapar; obstacle, comp. eri. E»ku zaluak.
itozin–itogin, et aussi karraka. Mains douillettes. P. Makilla zau-
Zaletu, zalelzen, g. b. (avec «Va») lia. Bâton souple.
avoir envie. Salkutzea, zaulitzea, 1. rendre
Zale se trouve comme terminai- souple. P.
son d'un grand nombre de noms, Zaltoki, v. zaldi.
pour indiquer celui qui fait ou qui Zalu, v. zalhu.
aime à faire l'actiou p. ex. nekazale, Zama, 1. bn. charge, fardeau,
ouvrier; de neke-zale;eginzale,îaisevLr, faisceau, botte, fagot. Belhar zama.
créateur; de egin-zale. Employé Botte de foin. Egur zama. Fagot
comme terminaison zale est souvent de bois.
écrit (salle, (chez P tçaille) p. ex. Zamari, g. 1. bn. cheval. Il nous
ontzalle, bienfaiteur; saltzaille, ven- semble que zamari dérive de zama-
deur, traître. Plusieurs de ces mots ari 4, comme agintari, asmari. Si
cependant pourraient être formés notre supposition est juste, il faut
du subst. verbal avec la terminaison que zamari signifie ,,bête de somme,"
ille ou ile, syncope de egille pour ce qui est exprimé aujourd'hui
plutôt par zaldi. On nous a dit un mot basque d'origine, la guttu-
que zamari en hn. était employé rale forte aprèsn ne s'y trouverait
pour cheval hongre. pas. Zango lerraturik ou leundurik.
Zamaldun, bu. cavalier; de za- Le pied ayant glissé.
mari-dun. Pour la permutation de Zangokari, 1. bu. piéton; de zango-
l et r, v. arilla et afaldu. kari, v. ari 4.k pour k, v. l'introd.
Zamahatz, 1. étalon (i. a.) P. du dict. p. VIII.
Zamariz, 1. bn. à cheval; de Zango sagar, bn. mollet. En lab.
zamari-x. zangar, qui est peut-être la con-
Zama,rikina, hennissement. P-
1. traction de zango sagar.
Zamaldun, v. zama. Zangokari, v. zango.
Zamalzatz, v. zama. Zanko, v. zango.
Zamar 1, 1. crabe. P. donne Zantzu, g. trace, syn. de az-
chamar, écrevisse. tarna, selon M. Amie, maître d'école
Zamar 2, 1. herbe qui reste sur à Zarauz. Lta FJiaraoneJe gaitz ayen
les champs et que l'on brûle. ituriaren, zantzua nomlail izan zuen.
Zamarra, 1. blouse. 11 y a le EtPharaon eut quelques traces
français simarre, de l'ital. zimarre de la source de ces maux.
selon M. Brachet. D. E. Zah, g. zain, 1. bn. veine, 1.
Zamari, v. zama. bn. nerf, racine.
Zamarikin, v. zama. Zapaldu, zapaltze, v. zabal.
Zamastra, 1. lit, couche. P. Zapar,bn. buisson. 0. écrit
Ce mot n'a pas l'air basque. gapar scion P. et sapar dans
Zamin, v. gamin. l'édition des prov. d'O. par M. F.
Zampela,(Guéthary) crin de Michel. Pour la mutation de z
cheval; syn. de zvrda. Syncope de en g, v. itog'm. Sapar edozeinek du
zamari-liha ?,? bere izala. Chaque buisson a son
Zampha, zamphatu, zam- ombre. Prov. 403 d'O.
phatzen, 1. bn. frapper; abîmer Zaparrada,g.ondée,bourrasque,
de coups. Zapata, g. bn. soulier; esp.
1.
Zangar, 1. tibia, l'os de la zapato. Selon M. Mahn. (Etyin.
jambe. Probablement de zango; Unters. p. 16) l'espagnol vient du
mais qu'est-ce que ar? h; syncope basque; et la racine de zapalu est
de sagar? v. zango. ,,zap" all. sappen, soppen, marcher
Zango, ZANKO, g. mollet. 1. bu. difficilement. Nous ajouterons l'ital.
jambe; en lab. aussi: pied. Ce mot
se retrouve dans toutes les langues

zopicare, boiter. Comp. cependant
l'aryaque kapa, sabot; v. Fick, In-
romanes; v. Diez, E. "W. s. v. dog. "Wb. 2e éd. p. 32. Pour la
zauca. L'origine n'en paraît pas mutation de k en z, v. karraka.
certaine; cependant ce n'est pas Zapatu, zapatzen, g. 1. zapAatw,
bu. fouler, presser, pas seulement Zarrera, g. syn. de zartza. De
avec les pieds, mais en général. zar-era ,??
Zapatain, 1. bu. cordonnier; de Zahartamn, 1. vieillesse; de
zapata-egin. zahar -tanun.
Zapatain, v. zapata. Zarkume, enfant malingre de
Zapatu, v. zapata. zar-hume. Pour la mutation deh
Zapatze, v. zapata. en k, v. l'introd. du dict. p. VIII.
Zaphatu, v. zapata. Zaragar,1. gale. P. écrit saragar.
Zaphora, bu. bonne disposi- Ce mot est évidemment composé;
tion. mais nous iguorons comment. Peut
Zapi, g. linge. être de sara, scorie, à cause de la
ZAPO, g. crapaud; de l'esp. sapo. ressemblance de la gale avec les
Comp. apo. scories des métaux ? L'esp. sarna
Zapoke,1. saveur; zaphore – bu. vieut du basque selon M. Diez.
bonne disposition. Aussi en lab. Zaragoil, bn. culotte.
dans ce sens. Zarale, g. fourrage.
Zar, g. bn. zaar, b. zakar, l. Zaramatika,bn.embarras causé
bn. vieux. Selon M. Salaberry zar par une mauvaise chicane. Ne se-
signifie: vieux, usé, de peu de valeur rait-ce pas une variante de zaramika,
et est toujours un terme de mé- égratignure? V. ce mot s. v. karraka.
pris et zahar signifie vieux. Cette Zaramika, v. karamitclaa, s. v.
différence paraît être assez arbi- karraka.
traire, puisque zar et zahar ne sont Zaramikatze, v. karamitcha,
que des variantes du même mot. s. v. karraka.
Les autres dialectes ont pris char Zarapatu, zarapatzen, v.
le diminutif de zar, pour indiquer zarrapo.
mauvais, usé. M. Sal. donne chahar Zaratz, charratx, 1. chaume,
comme dimin. de zahar, et char éteule, paille qui reste sur pied
dimin. de zar. quand le blé est coupé. P. Comp.
Char, g. c/iaar, b. char, chahar, sarratz. De zar, vieux?P
bu. tchar, 1. mauvais. Diminutif Zarhatn, zarlaatzen, bêcher la terre
de zar, v. ch. Pour l'acception pour en arracher les herbes. O.
v. ci-dessus zar. Zarbaskitzea, v. mûri.
Chahariu, bn. vieillir. Zartu bn. Zarde,1. instrument de menui-
devenir vieux, usé. Sal. Tchartu, serie. P.
1. devenir mauvais. P. Zarduka, bu. verges d'osier,
Zartu, zartzen, g. zaleartu, za- de genêt, etc. Comp. zarika, etzare.
hartzen, 1. bn. vieillir. Zare, sare, 1. bn. panier à
Zartza, g. vieillesse; subst. verb. anse qu'on porte au bras. M. Sa-
Comp. aditza. laberry distingue zare, panier de
sare, filet. P. écrit sare pour filet ches. Mais encore faut-il expliquer
et panier. Cette diversité d'ortho- la terminaison ats ou ts, ce qui
graphe n'a pas une grande impor- est très-difficile. M. de Charencey
tance étymologique. Larramendi dit dans ses Recherches sur les
écrit sarria, en esp. sarria. Il est noms d'animaux, p. 25, que ,,tzea
superflu de dire que selon Larr. est souvent ajouté au nom du
l'esp. sarria vient du basque sarea; fruit pour désigner l'arbre qui le
et cette fois-ci il pourrait avoir porte." Ce serait alors une ter-
raison. En esp. sarria signifie pro- minaison, comme en français ,jier"
prement une espèce de filet pour dans noyer, figuier, mais aussi dans
transporter la paille. Il n'y a donc, peuplier, qui ne porte pas de fruits.
selon toute apparence, qu'un seul Comp. ameU, haritz, haltz. Ou bien
mot, qui est sare ou tare et qui est-ce que tze ou tz serait la syn-
signifie panier et filet; l'analogie cope de tzat? Comp. beltz. Za-
entre filet et panier est claire. rika par suite de la permutation
L'origine de sarria dans les lan- si fréquente de r et l pourrait être
gues romanes est incertaine; M. comparé au lat. salix; mais salix
Diez compare (E. W. II. p. 173.) dériverait de l'aryaque salakâ, saule
sarria à l'anc. ail. sahar (jonc, (v. Fick, Ir.dog. Wb. p. 402), de
sparte) et au bas-latin sarex pour sala, eau. Ceci ne pourrait s'ac-
carex, sans en venir cependant à corder avec la dérivation de sare,
une conclusion. Sarria ne vient pas panier. En tout cas nous ne voulons
non plus de l'arabe, v. la note pas nous risquer sur un terrain
dans le Glossaire de MM. Dozy qui n'est pas le nôtre; l'astérisque
et Engelmann, p. 357. L'origine dont le mot sala est accompagne,
pourrait en être berbère, mais M. indique peut-être que cette étymo-
Dozy dit ne pas être en état de logie n'est pas certaine. Quoiqu'il eu
le prouver. Peut-être que sarria soit zarika doit être un mot com-
vient du basque sare; sare avec posé et s'il est primitivement bas-
l'article fait sarea, du moins au- que, ce qui est fort possible, la
jourd'hui, mais puisque e suivi de terminaison sera pour gai (v. ce
a devient i, sarea a pu s'écrire mot). Zarika signifierait alors: chose
saria. Sare panier, trouverait son à (branche de) saule = verges.
explication en basque puisque les Zarduka sera une variante du zarika.
paniers sont faits en osier et que Aussi M. Sal. traduit-il zarika,
le saule (l'osier est une espèce de non par saule, mais par genêt;
saule) s'appelle en basque sarats le gêuct n'est pas un arbre et
et aussi zanka. L'arbre aurait pris, représente plutôt une touffe, un
dans cette hypothèse, le nom de paquet de branches.
l'objet qu'on fabriquait de ses bran- Zarhatu, v. zarats.
Zahartze, v. zarats. Zathikatze, v. zati.
Zarika, g. 1. saule. bn. genêt. Zathitu, v. zati.
V
zare. Zathitze, v. zati.
Zarkume, v. zar. Zati, g. zathi, 1. hn. morceau,
Zarpa, 1. pochette. pièce. – 1. jante (de la roue).
Zarrakatu, zarrakatzen, g. Zatitu, zatitzen, g. zathitu, zathitzen,
se fendre: v. karraka. zathakatu zathikatzen, 1. rompre,
Zarrapo,égratignure; écume; mettre en morceaux, diviser, par-
syn. de karamitcha, v. ce mot s. v. tager.
karraka Zatitu, v. zati.
Zarapatu, zarapatzen,1. égratigner. Zatitze, v. zati.
Mieux avec deux r. ZatO, 1. bu. 2mepers. de l'impér.
Zarraski, g. ravage. Comp. de etorri. Zato, othoi, ene laguntzerat.
sarraski; et puis karraka dont Cliourio, p. 203. Venez, je vous
zarraski dérivera. prie,à mon aide. Larr. donne
Zarrasta, v. karraka. ator, atoz, zato ven tu, viens. P.
Zarrera, v. zar. traduit zato par viens, venez. Il
Zartagin, v. karraka. nous semble que le z initial indi-
Zartatu, v. karraka. que que zato correspond à zu, et
Zartatze, v. karraka. signifie venez. Ator et atoz doivent
Zartkin, b. poêle à frire; de correspondre à hi. Mais P. a raison,
l'esp. sarteu ou du prov. sartan; en tant que zu a remplacé hi;
(v. L. R.) du lat. sartago. aiusi: (m) nator; (zu) zator, vous
Zarthatu, zarthatze, v. kar- venez, (siug.) correspondant dans
raka. les grammaires à: tu viens, mais
Zartsu, g. force. ,,tu viens" proprement dit est:
Zartu, v. zar. ha ator.
Zartza, v. zar. Zaude, g. 1. bn. zagoz, b.
Zartze, v. zar. restez (sing.) 2mo pers. de l'impér.
Zarzaro, g. vieillesse; de de egon.
zar-z-aro. Jacobek zarzaro mingarria Zaudete, g. zagoze, b. zaudezte,
zeraman. Lardiz p. 51. Jacob eut bu. restez (plur).
(mena) une vieillesse douloureuse. Zaudete, zaudezte, v. zaude.
ZarzO, v. karraka. Zaulî, v. zallw.
Zatar, g. chiffon, torchon; laid. Zaulitzea, v. zalhu.
Zatchezte, 1. %m" pers. de Zauri 1. g. b. 1. bn. plaie,
l'impdr. de itcheki. Zatcheste hari. blessure. Ce mot est-il basque?
Saisissez-vous de lui. P. Comp. l'angl. sore, plaie, de l'ang.
Zathi, v. zati. sax. sâr, le goth. saira. D'un
Zathikatu, v. zati. autre côté zaur ou sor se retrouve
dans beaucoup de mots basques. galdetu det, g J'ai demandé les
P. écrit zaurne (çaurne), et Larr. livres de mon père. Zutaz minzo du.
sorne, pus. Comme nous ne pouvons Il parle de vous. P. Baina bcOdin
rendre compte de la terminaison ne gatza gueqat badadi, cerçaz gacituren
nous plaçons zaurne, pus, à part. da? Luc, XIV: 34. Test. Roch.
Zori signifie mûr. Sohorna avec Mais si le sel perd sa saveur avec
chute de ch, sorna, est gouttière. quoi le salera-t-on?Bawa maie-
Zaur parait être le thème, dont dictione hari, norqaz ethorten badirade.
zauri, l'adj. verb. blessé. Le bn. a Luc, XVII: 1. Test. lloeh. Mais
formé son nom verbal de zaur; malédiction à celui par qui ils
zaurtu et non zauritu comme en g. arrivent. Andijagoa da zuk nitzaz
v. Zori 2. dezun kuidado. Echeverria. Le soin
Zauritu, zauritzen ou zaurtzen, g. que vous avez de moi est plus
b. 1. zaurt, zaurtu, bit, blesser. Pour grand.
le t de zaurt, v. laket. Zazpi,g.b.l.bn.sept;2a2;>!>ar-reM,
Zarbaskitzea, charger de plaies, septième. Zazpitan, 1. sept fois.
(i. a.). Mot d'O. selon P. Zazpigarren, v. zazpi.
Zauri 2. bu. Venez. 2me pers. Zazpitan, v. zazpi.
sing. de l'impér. du verbe -? Ze, v. che 2 et zer.
M. Sal. ajoute: syn. de zato, im- Zeakor, v. eu 2.
pératif du verbe yin. Nous ne Zear, g. zeyar, 1. zeihar, 1. bu.
savons si ,,impératif" se rapporte de travers, en travers, oblique, p.
ici a, zato ou à zauri; mais en tout ex. les fils sur la trame, les uns
cas M. Sal. se trompe. Zato vient debout (zutak), les autres en travers
de etorri, et si nous ne savons pas (zearrai). Begiratu zearla, g.
d'où vient zauri, nous croyons regarder de travers; de zear-ka.
savoir que cet impératif ne vient Zearlcatu, g. dévier.
pas de yin. Peut-être de eroan. Zeiharmen, bu. machine eu bois
Zauritu, v. zauri. sur laquelle on roule la trame de
Zauritze, v. zauri. la pièce de toile qu'on doit tisser.
Zaurnatu, v. zome. Zearka, zearkatu, v. zear.
Zaurnatze, v. zome. Zearo,v. che 2.
Zaurne, v. zorne. Zeatu,v. che 2.
Zaurte, bn. venez. 2me pers Zedarre, v. zedarri.
plur. de l'impér. du verbe eroan? Zedarrestatu, v. zedarri.
v. zauri 2. Zedarri, 1. zedarre, bn. borne,
Zaya,bu. jupon. limite; syn. Asmugarri.Da zehe-arri?
Zaz, g. bn. tzaz, g. taz, 1. Suf- Zedarrestatv, bn. planter des
fixe qui correspond à: de. Nizaz, bornes. Sal.
de moi. Nere aiiaren liburuenzaz Zeden, l. ver; carcoma, Larr.
Comp. zerren. Pour la mutation Liçarrague emploie zein au nomi-
de r en d, v. egundalio. Ezta zedenik natif. Eta handie Philipposera, cein
urdaya hala bohatzen eta jaten duenik baita Macedoniaquo artereko lehen hiria.
nola. Ax. 423 a. éd. 320, n. éd. Act. XVI. 12. Test. Roch. Et de
Il n'y a pas de ver (à) lard qui le là à Philippes, qui est lapremière
mange autant. que. ville du quartier de Macédoine. En
Zegaiti, v. zer. guip. on dit zena. Gizona, zena atzo
Zeha, zehatu, zehatzen, 1. bn. etorri zan. L'homme qui est venu
frapper, battre très-fort; aplatir hier. On sait qu'il est de règle de
quelqu'un de coups. v. che 2. ne faire usage de zein que pour
Zehatu, zehatze, v. zeha. les cas obliques, v. Essai, Ch. VI.
Zeharka, 1. berceau. Zena dan, g. c'est à savoir.
Zehe, 1. bn. empan. En lab. du Zembat, g. b. 1. bn. combien; de
pouce à l'index. En bn. du pouce au zéh-bat, un quel un quoi. Zembat
petit doigt. Zehabethe, 1. du pouce au halio du? Combien cela vaut-il?
petit doigt. P. Le n devant b est devenu m. Zembat
Zehe chume, bn. du pouce à l'index. geyago, g. combien plus.
P. cite encore sehe, sehame, seume. Zeintzulc, b. lesquels; v. ci-dessus
Zeihar, zeiharmen, v. zear. zein.
Zein, zen, g. b. zein, 1. bu. Zembat ambat, g. zembatenaz –
quel, lequel. Zein da hor? Qui est hamlatenaZj 1. plus plus. Zemba-
là? Dans les dialectes g. b. bn. tenuz bai dire zeruko zigorradez zaur-
zein est des deux nombres. En bisc. thnak, hambatenaz lehiatzen dire bere
on forme le pluriel de zein en y ezkeiralr Jainkoari bihurtzerat. Royau-
ajoutant tzu; comp. batzue7c. Lardi- mont. Test. zahar. Plus il y en a
zabal, quoique du Guipuzcoa, em- de blessés par les châtiments du
ploie cette forme. Zeintzuetatik ba- ciel, plus ils s'efforcent de rendre
koitzari bere itzkuntza berezi bestek grâce à Dieu.
etzikiena Jmnkoak eman zien. A Zembatenaz areago, 1. combien
chacun desquels Dieu donna sa davantage? Areago paraît être la
langue particulière que les autres syncope de are-geyago. V. cependant
ne connaissaient pas. au Supplément are 2.
Zem-ere,g.b. quelque. Zein eriizanik Zembatetan, 1. combien de fois;
ère. Quelque malade qu'il soit. Zein de zembat-etan.
ere régit n. Zein ere dan, quelque soit. Zembana,1.à combien chacun. P.
Zein, g. 1. bn. employé comme De zembat-bana.
adv. comme. Zein erraz danComme Zembait, g. 1. zembat ère bait bn.
c'est facile. quelques (toujours pluriel). Bana
Zena ou zeina, g. b 1. bn. pro- erakusleak zembait argibide gai onetan
nom relatif, lequel, qui; de zen-a. ematen dizh'gute. Lardiz.p. 7. Mais
les docteurs nous ont donné quel- Zelan, zelango, v. «r.
ques éclaircissements à ce sujet. Eta Zelata, g. 1. guet, embûche.
egon guentecen hiri hartan cembatre Zelatatu, zelatatzen, g. 1. espion-
(zembat-ere) beit egun. Act. XVI. 12. ner. On pourrait croire que ce
Test, lloch. Et nous séjournâmes nom verbal dérive du lat. celare
quelques jours dans la ville. ou du prov. eelar, céler, ce qui
Nous ignorons si Liçarrague écrit serait possible cependant on aurait
généralement beit pour bait. Nous alors zelatu plutôt que zelatatu.
n'en avons pas encore trouvé un Aussi longtemps que la syllabe ta
autre exemple. Beit est ici pour bait, ne sera pas expliquée, il faudra
croyons nous. Comp. battaere. L'ex- admettre que zelatatu vient de
pression deLiçarraguenous explique zelata.
la forme guip. zembait, qui sera. la Zelatari, g. 1. espion; de zelata-
syncope de zembat-bait. Lei serait ari 4.
sans cela inexplicable. Nous avons Zelatari, v. zelata,
déjà fait remarquer s. v. no, que Zelatatu, v. zelata.
Liçarrague écrit dr, tr, etc. Zelatatze, v. zelata.
Zembatre, v. ci-dessus zembait. Zeldor, 1. poids; (i. a.) Syn.
Zembate, zembatezko, g. nombre. de zortha. Mot d'O. selon P.
Abraham zerraikion galdeak egiten eta Zelhai, v. zelai.
justuen zembatezko gichitzen. Lardiz. Zelhaitze, v. zelai.
Abraham continua à faire des ques- ZELODUN, g. zélé de zelo, esp.
tions et à amoindrir (abaisser) le et dun.
nombre des justes. ZELU, v. zeru.
Zeina, v. zein. Zematu, b. menacer.
Zeintzuk, v. zein, Zembait, v. zein.
Zeinu, bu. cloche. De signe, Zembat, v. zein.
signal ?7 Zembera, bn. breuil.
Zeken, cheken, bu. chiche, Zemendi, b. Novembre.
taquin. P. Eta haur erraiten dut: Zemphor, bn. pain grossier.
cekenqui trelten duenac cekenqui bildu- Zen, bn. feu, défuut. Eztor zena,
ren ere du. 2 Cor. IX. 6. Test. le feu curé. Il nous semble que
Roch. Et je vous dis ceci, celui c'est la 3m8 pers. de l'imparfait
qui sème chichement, recueillera était. Eu italien on dit de même:
aussi chichement. fu, la fu regina, feu la reine. L'ital.
Zekentasun, bn. parcimonie; de du lat. fuit; le fr. du lat. fatutus;
zehen-tasun. v. Littre, D. et 15raehot, D. E.
Zelai, g. b. zelhai, 1. ba. plaine. Zentoi, g. géant.
Zelhaitzea, 1. aplanir. P. Zentzu, g. zenzu, bn. sens, juge-
Zelako, v. zer. ment du lat. sensus?
Zenzadar, g. boiteux, estropié. ZERBA, bn. herbe potagère.
Zen, v. zein. Zerbait, v. zer.
Zena, zena dan, v. »». Zerbitzaki, g. 1. bu. serviteur.
Zer, zerk, g. b. 1. bn. ze, b. Ce mot aura été formé sur le mo-
quoi, que, quel. Zer duzu ? qu'avez. dèle des mots qui se terminent
vous ? Ze juicio egingo dan Jangoikoak en ari. V. an 4.
orduban? Olaechea. Quel jugement Zehdak, zubdak, g. churdak, 1.
Dieu fera-t-il alors? Eta zer eran- zurdak. bn. l'esp. cerda. Soies de
tzungo jako onetora Juez artez edo cochon, crin de cheval; g. ligne
zuzenari? Et que lui sera-t-il ré-
pondu au juge équitable?

à pêcher.
Zere,
1. corde d'instrument.
v. zu.
Zergatik, g. 1. zergaitik, zegaiti, b. Zeregifi, b occupation; de zer-
pourquoi; de zer-gatik. egin. Oero gogo obiagaz ostera ekiteko
Zertako, g. 1. zetako, b. syn. de bere zeregma. Pour entreprendre
zergatik. De zer-tako. de nouveau plus tard avec plus de
Zertan, g. zetan, b. en quoi; de zèle son travail.
zer-tan, Zeren, v. zer.
Zerbait, g. b. l. bn. quelque Zerez, v. zer.
chose; de zer-bait. Comp. norbait, Zergaitik, zergatik, v. zer.
noizbait. Zerhelere,l.bu. parprévoyance.
Zerbait go, g. un peu plus. Litt. quoi qu'il arrive, de zer-hel-ere.
Zelan, b. comment, de zer-alan; Zerk, v zer.
avec chute de l'r, v. ci-dessus zetan, Zernahi, v. zer.
zegaiti, etc. Zerok, v. zu.
Zelako, b. commeut, de quelle Zerori, zcrorrek, v. zer.
façon; de zelan-ko avec chute de Zeronek, v. zu.
n devant k, v. E sai, Ch. II. Lar- Zerra 1, cherra, 1.
inorceau.
ramendi cite zelango (dialecte?) où Ogi zerra bat. Un morceau de pain.
le n s'est coiservé étant suivi Comp. zerrenda.
par g. Zerra, 2. 1. colline. Mot d'O.
Zeren n, g. b. 1. bn. parce selon P. En prov, il y a ser, sera,
que; génitif de ver. On trouve cime, sommet de mont; v. L. R.;
en bise. aussi zerren. du lat. serra, scie, à cause de la
Zerez, g. parce que; de zer-z et forme dentelée, v. Diez, E. W,
e de liaison. Eztezu hau zerez Jain- Zerra 3, 1. (St. Jean de Luz) raie.
koaren doaya dezu. Lettre de Larr. Zerren 1, 1. bu. teigne, mite.
à Mend. Vous n'avez pas cela, parce Comp. zeden.
que vous avez le don de Dieu. Zerren 2, v. zeren, s. v. zer.
Zernahi, 1. bu. quoi que ce soit; Zerrenda, g. lambeau, mor-
de zer-nahi. ceau. Latinezko zerrenda batzuek.
Introd. dict. Larr, p. CCIV. Quel- Zeure, v. zu.
ques fragments latins. Zeyar, v. zear.
Zerroldo, g. cercueil. Zezeartzea, Ce nom verbal
Zertako, v. zer. que P. écrit avec raison ceceartzea,
Zertan, v. zer. puisqu'il signifie "prononcer mal le
Zerthana, 1. quartier de pays, c en prononçant s," pourra s'écrire
région. avec z, puisque cette lettre a rem-
Zertzu. Ce mot dont Axular placé le g.
se sert (certçu) et que Pouvreau Zezeilla, b. le mois de février.
traduit par: à peu près, dérivera De zezen-illa, selon Astarloa.
du lat. circa avec la terminaison Zezen, g. b. 1. bu. taureau.
de l'adjectif basque tsu. Il est assez Zezka, bn. petite chandelle en
curieux que dans la conversation cire. Sal.
nous nous servions en holl. du Zi, 1. bn. gland de chêne. Ziz
lat. circa. Circa een uur, environ bizi da. Il vit de glands.
une heure. Ikusten da zertzu Zidor. v. ohidor.
diren. Ax. p. 414 a. éd. 225 n. ZiehpEj v. sierpe
éd. On voit ce qu'ils sont à peu Zigar, ciron. P.
1.
près. Zigor, g. b. zihor, 1. gaule,
Zéro, g. b. 1. bn. ciel. P. donne verge; châtiment, fléau. V. l'ex.
aussi la forme celnya, que nous s. v. zembatenaz.
n'avons pas encore trouvée ailleurs. Zigorrada, g. coups de gaule.
Probablement du lat. coelum. Pour Zigorrada, v. zigor.
la mutation de l en r, v. lapera. Zihi, v. ziri.
Le m final n'est jamais toléré; il Zrao, zihotu, v. set/u.
est supprimé ou changé en n; v. Zihor, v. zigor.
Essai, Cb. II. Zikhin, v. zikin.
Zeruko, g. 1. bn. céleste; de Zikhinda, v. zikin.
zeru-lco. Zikhinkeria, v. zikin.
ZERUKO, V. zera. Zikinkeria, v. zikin.
Zetako, v. zer. Zikin, g. b. 1. ziMin, bn. En
Zetan, v. zer. g. avec l'article zikina. Crasse,
Zetha, bn. espèce de lin qui ordure; sale.
tient le milieu entre l'étoupe et Zikin, zikintzen,zikhin, zikhinda,
le lin propre. bn. zikltindu? Salir.
Zethabe, bn. tamis fin. Zikinkeria, 1. zihhMeria, bn.
Zethachu, bn. tamis ordinaire. saleté; action sale, de zikin-keria.
Apparemment de l'esp. seda, soie. Ckikkin, chikhindu et chinkhin-
Comp. setabe. keria, bn. sont des diminutifs, de
Zeu, v. zu. zikhin, etc.; v. eh.
Zikintze, v. zikin. Zilegitu, v. zilegi.
ZikOtZ, 1. chiche, taquin. Zilegitze, v. zilegi.
Zikultzea, v. zisknrtu. Zilhar, v. zillar.
Zilal,(Tolosa) nombril. A Zarauz Zilhargin; v. rillar.
et Azpeitia on dit chilior. Comp. Zilhatu, v. zulo.
zulo. Zilhatze, v. zulo.
Zila 2, g. membre génital du Zilhegi, v. zilegi.
taureau. Nerf de boeuf. C'est une Zllhegitu, v. zilegi.
erreur populaire que cette partie Zilhegitze, v. zilegi.
est prise pour le membre génital Zilhetze, détacher. Mot d'O.
du boeuf. v. Littré, D. selon P. Apparemment syucope ou
Zilatu, zilatze, v. zulo. variante de zilhegilze.
Zilbor, v. chilbor. Zilho, v. zulo.
Zilder, bourgeon, bouton qui Zilipurdi, v. itzulipurdi.
vient à la figure. Mot d'O. selon P. Zilindroin, bu. sans tenue,
Zilegi, q. zilhegi, 1. permis. insouciant, sans énergie. Nous ne
Selon Pouvreau zilhegia signifie réussirons qu'en partie à décom-
qui a permission de fuir, qui est poser ce mot. Zilin, nous semble
libre. La dernière acception de venir de zïl-egin que l'on retrouve
,,rendu libre" sera la signification en lab. sous la forme zilhegi, libre.
propre, bien qu'elle ne soit plus La chute de l'n final est fréquente,
connue aujourd'hui. Zilegi nous v. arrai 2. Comp. zinzillo.
paraît donc un adj. verbal: rendu Zillar, g. b. z ilhar, 1. bn. argent.
libre, libéré, de zil-egi pour egin. L'oiigine du mot pour argent, dans
Len de egin se perd quelquefois, les langues germaniques et lithuano-
p. ex. urragia de urra-egina, et en slaves, était encore incertaine et
général comme finale le
n dispa- disputée quand M. Pictet publiait
raît souvent; v. arrai 2. Cornue la ses Orig. Indo-Eur. en 1859. Le
signification d'aucun mot n'a été goth. a silubra, angl. sax. seolfor;
abstraite primitivement, on pourra scand. silfr; auc. ail. silapar; anc.
admettre, croyons nous, que zilegin pruss sirabras. Fick, Indog. Wb.
a d'abord signifié faire un trou, p. 894, dit entre parenthèse,,(Comp.
c'est à dire, ouvrir ce qui était le lat. sulpur, sulphur?)"
fermé, puis dégager (dégager le Zilhargina, 1. l'orfèvre; de zilltar-
ventre), débarrasser, délivrer, rendre egin.
libre, permettre. Zillo, zilo, v. zulo.
Zilhegi da. Il est permis. Zilhegi Zilotu, zilotze, v. zulo.
naiz erraiiera. Il m'est permis de dire. Zimaur, g. fumier.
Zilegitu, ailegitzen, g. zilhegitu Zimaurtu, zimaurtzen, g. fumer
zilhegitzen, 1. permettre. la terre.
Zimaurtu, v. zimaur. tif. Même origine que zinkha?
Zimaurtze. v. zimaur. Zintz, 1. bn. Selon P. morve,
Zimel, chimel, g. b. sec. gourme. Selon M. Sal. l'effort pour
cMmel, bn. ridé. Comp. zimur.
1. faire sortir la morve.
Zimeldu, g. b. sécher. Zamal zintz, 1. bn. gourme de
Zimikatu, v. zimiko cheval. Pour zamal v. zamari.
Zixniko, 1. bn. chimiko, pince, Zintz egitea, 1. souffler (i. a.),
l'action de pincer. se moucher. P. Egizak zintz.
Zimikatu, chimikatu, chimikalzen, Mouche-toi.
pincer. ZintZO, g. apte, capable. Comp.
Zimitch, zimitx, v. chlmkl. zentzu.
Zimitz, 1. éclisse où l'on met Zinzilika, g. 1. suspendu, bal-
le fromage. lant. ZinzilliJca gelditu zan. Il resta
Zimur, g. 1. ckimur, b. bn. suspendu. Zinzillïka est proba-
ride. Comp. zimel. blement une expression adverbiale,
Zimurtu, zimurezen, g. 1. c/ri- et formé de einzili-ka. Mais zinzili
murtu, chimurtzen, b. bn. rider, jusqu'a présent ne se trouve pas.
froncer, chiffonner. Zinzilikatu, signifie en bn. briser.
Zimurtu, v. zimur. Ziuzilikatu, v. zinzilika.
Zimurtze, v. zimur. Zinzillo, bn. sans souci, sans
Zin, v. *în. tenue. Sal. Peut-être l'esp. sencillo,
Zinak, v. sin. simple, niais. Comp. zilindroin.
Zinein, v. sin. Zinzinez, v. sin.
Zinetan, v. sin. Zinzur, 1. bn. gorge, gosier.
Zinetsbera, v. sin. Chinchur, bn. diminutif de zinzur.
Zinetskor, v. sin. Zinzwzilo, bn. syn. de zinzur
Zinetste, v. sin. selon M. Sal. Proprement l'entrée,
Zinetzi, v. sin. l'ouverture du gosier, de zinznr-zilo.
Zinez, v. sin. Nous disons la même chose en
Zinezko, v. sin. holl. keelgat; gat est trou.
Zingira, g. lac. Zinznr konkor, 1. pomme d'Adam.
Zinka, v. zinMa. Zinzur konkor, v. zinzur.
Zinkha, zinka, bn. cri de Zinzurzilo, v. zinzur.
joie sauvage en usage chez les Ziri, g. 1. zihi, 1. ziri, chiri, bn.
paysans basques; syn. de irhinziri. coin, cheville. En cherchant d'où
Sal. Dans le Labourd, du moins vient ziri, nous trouverons peut-
à ïïaïgorri, irhinziri signifie hen- être l'origine de plusieurs autres
nissement. mots assez obscurs jusqu'à présent.
Zinkhor, bn. clcingor, 1. avare. Il faudra faire un détour pour y
Zinkhuri, bn. murmure plain- arriver. Iri, kiri, signifie ville;
ce qui ne peut être la siguification paraît indiquer, comme s'est souvent
primitive. Iri, comme stadt, ville en le cas, le diminutif. C'est cette
ail. aura indiqué lieu, endroit, et forme qui reliera ziri et iri en
puis ville. Comp. l'ail. statt dessen, passant par chiri. La signification
angl. in stead of, au lieu de. Iri de coin se trouve dans les noms
avec egin a donné iriki, ôter, c'est- verbaux entr'ouyrir, glisser. Ziri
à-dire faire place. Leg est devenu ou chiri est donc formé du nom
k après la voyelle (v. Essai, Ch. verbal (comme almr de ahartu), et
II); et le n final s'est perdu, v. non le nom verbal du substantif.
ai rai 2. Iriki a produit les variantes La mutation de r en h (ziri et
ideki, par suite du changement de zihî) est très-rare, nous ne pouvons
r en d (v. egundano), puis idoki. citer que sarats, mais elle s'explique
De idoki dérive toki, lieu, endroit, sans peine. Le r doux a un son
après la chute dei initial; comp. si incertain, qu'il se perd souvent
jarraiiu qui fait arreit. (comp. les mots composés avec nr)
Iri avec egin a produit une autre ou qu'il devient g de gàil
forme où le n s'est maintenu et ou n'y a qu'un pas; aussi sarats donne
leg s'est perdu (comp. ein, b. et in, les trois variantes sarats, sahats et
bn. dans imbide). C'est irin avec sagats.
l'art. irina, de nos jours irrina. Ce Zirista, ziristatu, 1. bn. cheviller.
mot s'e^t conservé dans irrinarte, Cliiristaiu, chiristatzen, g. glisser.
fente, ouverture, de irrina-arie, en- Selon Larr. irristatu.
tre-espace, exactement l'ail, zwi- Zirrisfatu, zirriztatzen,1. bn. terme
schenraum, de zwischen, entre, et de jeu de paume, faire rouler la
raum, place. Un troisième dérivé paume d'un bout à l'autre du gant.
de iri est le nom verbal iriten, Zirritu, g. fente. Selon la forme
sortir, se lever, de iri-egiten; (en c'est un adj. verb. emploiesub-
b. egiten se contracte en eiten); stantivement.
ainsi une autre acception de "faire Chiritn, bn. ouverture ou petite
place". Un quatrième dérivé de croisée sans fenêtre dans les mai-
iri, est iritu, Mritu, (irritu, hirritu) sons ou les étables. Même obser-
le h de hiri s'est conservé en lab. vation que pour zirritu.
Irritu signifie s'entr'ouvrir, se fen- Zirri, g. action de toucher une
dre, à peu près la même signifi- femme d'une façon indécente.
cation que ideki. Un cinquième ZiRiKo, soie; du lat. sericus.
dérivé est irristatu (Larram. s. v. Zirista, ziristatu, v. ziri.
deslizar) glisser, qui s'écrirait plus Ziristatze, v. ziri.
correctement irizlatn de iri-z-tatu. Zirraida, g. étain; de zil-
Or une variante de irristatu est larra-ide.
chiristatu, avec un r. Le ch initial Zirri, v. ziri.
Zirritu, v. ziri. qui serait devenu l dans chichtapur,
Zirristatu,zirristatze,v. ziri. prouent de h, selon notre règle
Zirtoin, v. kirien. de l'A initial, v. Essai, Ch. II. et
Zîrzil,1. bn. lirtil,chirchil,chirgil, l'introd. du dict. p. VIII. CJiich-
bn. mal soigné, qui a ses habits kahar est pour chich habar (abar)
déchirés, dégoûtant. 1. lent. g. menu-bois. Dans chichtapur le t
charlatan. La mutation dez ou t paraît être euphonique, chich-apur.
est rare; cependant il faudra l'ad- Il nous semble que ce sont deux
mettre comp. zunkur = tontor mots différents qui ont la même
tipula de l'esp. cebolla. Tipula est signification. Bozkario, dérive de
plus près du lat. caepula, ce qui boz-hari, v. ari 4, et leh converti
supposerait une permutation entre en k; boztario, du subst. verb.
k et t, permutation dont nous ne bozte et ari 4.
croyons pas qu'on puisse citer un ChircMl,1. bu. diminutif de zirzil.
seul exemple indiscutable. Le lat. Chirgil, bn. v. ce mot. Pour la
caepula, qui se prononçait kaepula mutation de z en g, v. itogin.
(v. Diez, Gr. 1. p. 231, sur la Ziska, v. zizka.
prononciation du c), a donné kipula, Ziskaldu, zizkaltze, 1. aurait
et aurait pu donner zipula qui dû se trouver s. v. kiskaldu, dont
n'existe pas. La mutation de k en c'est une variante. Pour la muta-
z est parfaitement établie, et est tion dek en z, v. 7caramitclta.
beaucoup plus fréquente que nous Ziski, v. zizku.
ne l'avions cru d'abord (v. karraka). Ziskita, v. zizka.
Zunkur dérive donc de hunhur et Ziskurtu, v. zizkurtu.
non de tuntur par contre tunlur Zista, 1. homme vigilant. P.
dérivera de zunkur plutôt que de Zital, g. b. zithal, 1. bn. sale,
iunkur cette mutation se retrouve vilain, méprisable.
dans tirlil = zirzil, et il nous sem- Chiihal, bn. diminutif de zithal.
ble que tipula dérive de cebolla; V. chiihal.
peut-être y a-t-il eu une forme Zide, b. sûr, certain de l'esp.
intermédiaire, qui s'est perdue ou seguro. Ziurra da dinozun. C'est
qui nous est inconnue. De z à eh sûr ce que vous dites.
=
il n'y a qu'un pas, zirhil chir- Zizalll', g. zizeillu, 1. (i. a.)
chilj ch a été rendu par t, dans banc; du lat. subsellium.
quelques dialectes, pour le son ZIZEILLU, v. zizallu.
mouillé: gizoncho, ou gizontio, petit Zizari, bu. ver; variante de
homme. Les exemples qu'on a cité chichari. Paraît dériver du diminu-
pour prouver la mutation dek en t, tif elle, chich et ar.
s'expliquent autrement, à ce qu'il Zizialea, espèce de poisson
nous parait. Lek de chichkabar endurci (séché?) par l'air ou par
le vent. Mot d'O. selon. P. chettes P. Ce mot aurait dû se
Zizka, bu. vermoulure. Sal. trouver s. v. ckicktapur. De chich
Ziska, sciure de buis. Mot d'O. et apur avec t euphonique? Zizta-
selon P. Il nous semble de ziz, pur paraît ne pas indiquer uni-
variante de chich, qui indique quel- quement du bois; fétu est un brin
que chose de petit (comp. chichiri, de paille. Sans cela il serait mieux
chic/ikabar, etc.) et de gai, chose; de considérer ziztapur, chichtapur
chose menue. P. donne encore une comme une variinte de chichkabar
forme légèrement différente: zislcia, bien que n'ayons aucun exemple
menu fatras, chose de peu; de certain de la mutation de k en t.
ziz-ki pour gai, v. gai. Nous écri- V. zirzil. Ziztapur indiquerait donc
rons partout z. Zizka, zizkaiu, bn. plutôt quelque chose de petit, comme
se ronger de vers (parlant du bois). brin, brimborion.
Zizkita, 1. bn. éteule; ce qui Zoaz, g. b. zuaza, bn. 2me pers.
reste du blé quand il est coupé. de l'impér. de joan allez, sing.
De ziz-ki (pour gaï)-ta. La termi- Zoazte, zuazte, pluriel.
naison ta n'est pas claire; peut-être Zogeri, bn. manifeste. Bada
est-ce le diminutif t qui est géné- çogueriae dirade haraguiaren obrac.
ralement écrit tt. Gal. V: 19. Test. Roch. Car les
ZizkatU, v. zizka. œuvres de la chair sont manifestes.
Zizkita, v. zizka. Zohardi, soul. Serein selon M.
Zizkurtu, zizkurtzen, 1.hé- Gèze étoile selon M. Sal.
risser, se resserrer, rétrécir. P. écrit Zohi, v. zoi.
ziskurtzea, mais le z représente dans Zoi, g. zohi, zorhi, bn. motte
1.
tous ces mots ch. Il donne encore de terre. En guip. c'est au fond
la variante zikultze qui n'est plus la motte de terre retournée par la
connue. Zizkurtu, est une autre laya.
forme pour le bn. cliichgortu- Y. Zoinu, bu. soin.
chigortw. Zokho, v. zoko.
Zizkurtze, v. zizkurtu. ZokO, g. 1. zokho, bn. coin. P.
Zizmizta, v. cMmùla. cite encore zakolu (i. a.).
Zizo, zizotu, bu. biaiser en Choko, g. 1. chokho, bn. diminu-
parlant. tif de zoko.
Zizpuru, b. larme. Zuzendnlen Chokon,zakon,g creux; de choko-n?
dituz gau ta egun zerura orazinoe Zokolu, v. zol o.
la bere biotzeko zizpurubak. Moguel, Zola, v. sola. Liçarrague se sert
p. 12. Elle adressait au ciel, nuit de çola pour fond. Eçar baitzitzan
et jour des prières brûlantes et les presoindegui çolan. Act XVI: 24.
larmes de sou coeur. Et ils les mit au fond de la prison.
Ziztapurrak, 1. fétus, bran- ZOLURA, bu. rouille ou saleté
qui s'attache à la peau, aux vases, Zoritu, zoritzen, g. zorhi, zorhitu,
etc. Sal. Ce mot n'est probable- zorhitzen, bn. mûrir. Ogia zorMtf,n
ment pas basque, du moins sous da. Le blé mûrit.
cette forme. Zoritasun, g. maturité; de zori-
Zoli, g. vif, perspicace. tasun.
Zopa, 1. bn. P. écrit sopa. M. Zori 2, g. 1. bu. sort, fortune,
Sal. zopa, et sopi&ow, soupe faite succès. La ressemblance entre zori
de maïs ou de seigle. et sort nous paraît être fortuite.
Arnown sopatzea, 1. s'enivrer. P. Le i empêche de faire dériver zori
Hordi sopatua,1. tout-à-fait ivre. P. de sort. Comme les mots basques
Zopin, v. zotin. zori, sort, zori, mûr, zauri, plaie,
Zor 1, g. b. 1. bn. dette. Avec zorne, pus, sont tous obscurs, ainsi
les terminaisons det, dezu, etc. zor que le mot français saure, prov.
correspond à devoir. Zor det, je sor, jaune, roux; nous aimerions
dois, zor dezu, tu dois, etc. Zor réunir ici quelques hypothèses sur
est alors invariable. Parkatv, egi- la forme de tous ces mots dont
guzuz geure zorrak. Pardonne-nous l'origine est peut-être la même.
nos offenses (en holl. aussi dettes D'abord le fr. saur ou le prov. sor,
dans ce sens). est d'origine incertaine. M. Diez
Zordun, g. 1. bn. débiteur de compare (E. W. p. 365) sor au holl.
zor-dun. soor, sec; mais il demande com-
Zor 2, sourd. Larr. et M. Sal. ment sor, sec, pourra signifier jaune,
écrivent sor. Sor a une variante roux. M. Brachet se décide pour
gor. Pour la permutation de g et la dérivation d'une forme germa-
z ou s, v. itogin. La ressemblance nique, dont le holl. soor est le
entre sor et sourd nous semble représentant. M. Mahn (E. U. p.
fortuite. Si le basque eût pris ce 16) donne pour origine le basque
mot des langues romanes, aor serait zuri, churi, blanc; blanc peut avoir
sorta ou sorda. indiqué jaune, et jaune, roux. Ainsi
Zortasun,surdité; àezor-tasnn. hareng saur n'est pas hareng sec,
Zoragarri, v. zoro. mais hareng jaune, en angl. a red
Zorakeria, v. zoro. (rouge) herring.
Zoratasun, v. zoro. L'étymologie donnée par M. Mahn
Zoratu, v. zoro. paraît acceptable, d'autant plus quo
Zordun, v. zor. commeg permute avecz ou s, zori
Zorlli, v. zori 1. et zoi. peut être une variante de gori, in-
Zorhitu, v. zori 1. candescent, c. a. d. rouge-blanc. La
Zorhitze, v. zori 1. difficulté pour ,,sec" d'en venir à
Zori 1, g. zorAi, 1. bn.mûr, signifier ,jaune, roux" est résolue,
proprement jaune. Comp. zori 2 à ce qu'il nous paraît, par M. Diez
lui-même, en citant feuille jaune On pourrait les comparerl'aryaque
et feuille sèche comme synonymes. savari, sc. sûri, soleil; v. Fick,
La signification de «sec" aura précédé Indog. Wb. p. 197. Nous aurions
celle de "jaune". L'idée abstraite de alors, à ce qu'il nous semble, l'ex-
couleur ne peut êtrequ'une significa- plication des différentes acceptions.
tion secondaire. Nous croyons aussi La signification primitive de zuri,
pour cette raison avccM.Diez et con- zauri dériverait alors de soleil et
tre M. Mahn que hareng saur, indi- exprimerait la qualité de ,,sec"
que hareng séché et non jaune, bien de là jaune, qui a servià exprimer,
qu'en anglais on dise red herring, dans une direction, pâle puis blanc;
hareng rouge.- En tout cas le bas- dans l'autre, roux, rouge (gori pour
que zori, mûr, sera le prov. sor. Ce zori); de là plaie et finalement
qui était jaune était mûr; le blé jau- malheur (comp. le fr. plaie, et
nit ou mûrit. Quantà zauri, plaie, plaies d'Egypte).
nous ne pouvons, pour le moment, Zori, sort, étant toujours accom-
que le comparer au goth. saira, pagné d'un qualicatif zorion, bon-
l'angl. sore, l'ang. sax. sâr. Peut-être heur, zorigaitz, malheur, peut avoir
le i de zori, est-il la caractéristique perdu sa signification propre, pour
de l'adj. verbal; ainsi zori, signifirait prendre celle plus générale de ,,sort".
plutôt jauni,rougi,mûri. Il est encore Zorikaitz, g. zorigaiU, 1. bn.
possible que lei soit primitivement zorigach, b. malheur; de zori-gaitz.
e, zore; e -f- a devenant ia. Zorion, g. 1. bn. bonheur; de
La première hypothèse est la plus zori-on.
probable, car l'adjectif verbal est Zoriontasun, g. b. bonheur; de
zoritu, mûri, qui aurait été zoretu zorion-tasun.
ou zortn si le primitif avait été
zore. Zuri ou churi explique peut- Zorioneko, g. 1. zorijoneho, b.
être le prov. sor, le fr. saur, etc. heureux; de zorion-ko pour go,
Il reste maintenant à découvrir avec e de liaison puisquen et
k
la véritable signification de zuri. ne se suivent pas, v. Essai, Ch. II.
L'idée très-abstraite de couleur est Zoriongabe, g. 1. malheureux; de
toujours difficile à rendre; p. ex. zorion-gabe.
rouge et beau sont exprimés en Zorigaiztoko, g. zorigaistoJco, b.
russe par le même mot (krasnoe); malheureux; de zori-gaisto-ko.
en anglais fair veut dire blond et Zorigach, v. zori, 2.
joli. Zuri et zori sont peut-être Zorigaitz, v. zori, 2.
des variantes; comme o est souvent Zorigaiztoko, v. zori, 2.
pour au nous pourrions écrire zauri. Zorikaitz, v. zori, 2.
Il est difficile de décider lequel Zorion, zorioneko, v. zori, 2.
des deux mots est le plus primitif. Zoriongabe, v. zori, 2.
Zoriontasun, v. zori, 2. des poux, probablement de zorri-
Zoritasun, v. zori, 1. &M'~f; k pour lc, v. Essai, Ch. II
Zoritu, v. zori, 1. et l'introd. du dict. p. VIII.
Zoritze, v. zori, 1. Zorritsu, zorrizu, v. zorri.
Zorkhatu, v. zorri Zorro 1, g. fourreau (d'épée).-
Zorne, g. 1. pus. P. écrit zaurne 1. bu. sac; gros ventre. V. churru.
(çaurne). On aimerait pouvoir rat- Chorro, gouttière diminutif de
tacher zorne ou zaurne à zauri zorro, v. ch.
plaie, mais comment? la terminai- Zorro 2. Ce mot se trouve dans
son est obscure. lozorro, cauchemar, en esp. pesa-
Zoro, g. b. fou, stupide, simple, dilla lozorro parait être composé
niais. Choro, bn. état d'allégresse de lo-zorro, probablement de som-
de quelqu'un poussé jusqu'à la meil lourd; cependant zorro ne se
stupidité. Sal. En guip. choro et trouve pas avec cette signification.
zoro sont synonymes et signifient Zorrota,l. cours d'eau. P. Comp.
simple, niais. Comme ch indique churru et zorro 1.
le diminutif il est probable que Zorrotz, g. b. 1. bu. aigu, tran-
zoro signifie au fond fou et choro chant.
niais. Comp* ero. C'horrotz, g. syn. de zorrotz, di-
Choratasun, 1. simplicité, naïveté. minutif de zorrotz du moins selon
Axular écrit p. 342. Eta hartan da la forme.
ageri usoaren inocentcia. Et en cela Zoiroztu, zorrozlen, g. 1. zonolz,
se manifeste la simplicité de la co- zorrotzi, bn. aiguiser.
lombe. M. l'abbé Inchauspe, dans Zorrotz, g. adv. formellement.
son édition d'Axular, a changé le Bana erdiïo onenik jaiea zorrotz
mot de inocentcia en choratasun. debekalu zion. Lardiz. Mais il lui
ZoraJceria, choraderia, g. b. folie, défendit formellement le manger de
extravagance; de zora-keria. ceux (fruits) de celui (arbre) du
Zoraiasmi, g. folie, maladie men- milieu.
tale de zora-tasun. ZorrotzM, 1. de point en point.
Zoratu, b. devenir fou, admirer. Zorrotzle, zorroizaille, 1. remou-
Choratti, bu. enchanter, éblouir, leur de zorrotz-le et tzattle.
charmer. Zorrotzaille, v. zorrotz.
Zoragarri, g. 1. bn. admirable; Zorrotzi, v. zorrotz.
de zoro-garri. Zorrotzki, v. zorrotz.
Zorri, g. b. 1. bn. pou. bn. Zorrotzle, v. zorrotz.
vermine. Zorrozte, v. zonoh.
Zorritsu, 1. zo."izu, bn. pouil- Zorroztu, v. zorrolz,
leux do zorri-tsu. Zorta, bu. goutte.
Zorl.ha, zodkatu, bn. prendre Chorta, diminutif de zorta.
Zortasun, v. sor, 2. que le basque y eût échappé. La
ZORTE, g. zorthe, 1. bn. sort. politesse a voulu partout une sub-
Zortha, v. soriha. stitution de pronoms. En all. on
Zortzi, g. b. 1. bn. huit.Zortzian ne s'est même pas arrêté là. L'ar-
behin. Une fois on huit jours. rogance ou la fierté a exigé la
Zorlzigarren, huitième; de zortzi- même chose, et comme il ne suf-
garreti. fisait pas d'adresser la parole à un
Zotlial, 1. bn. amas d'herbes inférieur à la 2me pers. du sing.
sèches que les laboureurs font (du) on s'est servi de la 3me pers.
brûler et qui proviennent du her- du sing. (er). Ainsi l'ou dit en
sage de terres labourables. Sal. s'adressant à qu'elqu'un. Wo ist er
Zotin, g. 1. lopin, b. chotin,, b. gewefen? où as-tu été; au fond:
bn. cliopin, 1. hoquet. Nigar chopin, où a t il été. Familièrement on
1. sanglot. P. dira: Wo bist du gewesen? où
Zotz, 1. bn petit morceau de as-tu été? et plus poliment: Wo
bois eu forme de petit bâton ou sind Sie gewesen ? où avez-vous
cheville; le menu bois avec lequel été? Il y a donc en all. trois
on allume le feu. Bwrrïkaren zotza. pronoms pour indiquer la 2me pers.
Le douzil (ou comme l'écrit P. du singulier: du, tu; er, il; sie,
doisil) de la barrique. ZotzezJco ils. En italien la 3me pers. du
galzerdiak. Bas faits à l'aiguille. sing. correspond à vous fr. Mal-
Zotz-z ko. heureusement ni n'a pas seulement
Zozkor, 1. bn tige d'arbrisseau. dû faire place à zu; mais hi a
ZOZO, b. 1. bn. choclio, bn. presque entièrement disparu de la
merle; au fig. sot; de l'esp. zorzal, langue basque. Pour les dial. basq.
grive? Zorzal vient de l'arabe zor- espagnols zu n'était pas encore assez
zâl, dont il y a une variante zor- cérémonieux, et l'on a introduit
zour v. Dozy, Glos. la forme berori, berok, correspon-
Zozollo, bn. niais; de l'esp. dant sous quelques rapports à l'al-
zorzal, v. zozo. lemand, vu que la forme est celle
Zu, zuk, g. b. 1. bn. zeu, zeuk, de la 3me personne; mais sous
b. vous. Zu est proprement le pron. d'autres rapports à l'espagnol. Be-
pers. de la 2me pers. du pluriel, rori, vous, sing. correspond à usted,
mais il est employé pour la 2me vous, sing, et berok à ustedes, vous,
pers. du singulier, v. Essai, p. 21. pluriel.
Le singulier qui y correspond est Comme le pronom zu, quoique
hi, tu. Cette substitution de pro- du pluriel, était employé pour le
noms n'a rien de surprenant; (elle singulier, il fallait une autre forme
a fortement étonné M. Duvoisin); pour indiquer le pluriel, et on a
au contraire, il serait surprenant écrit zuek. Le pronom a été traité
comme tout autre nom en y suf- zu-ori, ierau pour be-au. C'est là
fixant la caractéristique du pluriel l'explication de M. Duvoisin, v.
k, avec cette différence qu'on a in- l'introd du dict. p. XXVIII et
tercalé un e, puisque zuk servait XXIX. Le r est alors par consé-
déjà comme nominatif agent. Le quent une !ettre euphonique. Les
e intercalé ici a une valeur toute formes comme zerori décident bien
négative; comme nous l'avons dit la question en faveur de notre
dans l'Essai, nous aimerions appeler supposition; à savoir que zerori,
cette lettre: la caractéristique de est composé du génitif zere (pour
l'indéfini. zeure ou zuré) et ori; et ainsi
Le génitif de zu comme sing. nere-au; gure-oyek, etc.
est zure, qui ainsi que tous les #m>£,g.vous-mêmes; de zere-oyek.
autres génitifs des pron. pers., Zuaitz, v. zur.
sert comme pron. possessif. Le Zuaza, v. zoaz.
datif est zitri. Le génitif de su Zubia, g. 1. bu. pont. zur-
De

comme pluriel, est zuen, et le datif bidea? Le r de znr se perd sou-


zuei. Zuen sert, cela va sans dire, vent, v. zur.
comme pron. possessif. Zuei, v. zu.
Zvre, g. b. 1. bn. zeure, b. sere, Zuek, v. zu.
g. ton, votre; génitif de zu, sing. Zuen, v. zu.
Bana zeure biotzeko semiaen odol Zugan, bn. cuve à vin.
preziosuagaiti. Olaechea, p. 172. Zuhai, v. zuhain.
Mais par le sang précieux de votre Zuhain 1, ZUhai,1. bu. four-
fils chéri. Emozute, othoi, zure bene- rage. Pour la chute de n v. arrai 2.
dizione saindua, 1. Donne-moi je Zu/iaindegi, le grenier à fourrage;
t'en prie, ta sainte bénédiction. de zuhain-tegi. B pourt, après n
Zere erri eta eckeiik bereala irten v. Essai, Ch. Il.
zaite. Lardiz. p. 12. Sortez de suite Zuhain, 2, v. zur, 1.
de votre pays et de votre maison. Zahaindegi, v. zuhain, 1.
Cette forme (zere) dont Lardiz. se Zuhaitz, v. sur, 1.
sert est, croyons nous, inusitée; elle Zuhamu, v. zur, 1.
ne reparaît que dans zerori. Zuhantze, v. zur, 1.
Zuen, g. 1. bn. zeuben, bn. vos Zuhan, v. zur, 1.
génitif de su, plur. Zuen gurasoak Zuhar, v. zur, 1.
obeto begiratu bazizuten, g. Si vos Zuhari, v. zur, 1.
parents avaient mieux surveillé. Zuhur, v. zur 2.
Zerori, zerorrek, g. l. zeroni, Zuhurina, I. poudre qui vient
zeronek, 1. vous-même. V. nerau. du bois rongé de vers. De zur,
Si nerau est pour ni-hau, alors bois; mais la terminaison n'est pas
gerok est pour gu-oyek, zerori pour claire.
Zuhurintzea, 1. se dit du bois fondus. Zume est généralement
rongé par les vers. osier.
Zuhurki, v. zur 2. Zumu 2,g. jus; de l'esp. zumo.
Zuhurtu, v. zur 2. Matzari zumua kendu edan, orditu
Zuhurtze, v. zur 2. eta loac artu zuen. Lardiz. Au raisin
Zuhurzi, v. zur 2. il ôta le jus, il but, s'enivra et
Zukutu, zukutzen, g. mettre s'endormit.
en morceaux, écraser. Zunkur, v. konkor.
Zukutze, v. zukutu. Zuutoi, g. tronc d'arbre.
Zulatu, v. zulo. Zuntz, 1. aiguillée. Hari zuntz.
Zulatze, v. zulo. Aiguillée de fil. P.
Zulho, v. zulo. Zur 1, g. b. 1. bn. bois de con-
Zulo, g. b. zillo, zilko, 1. zilo, struction. Le r de zur est doux,
zullto,1. (i. a.); ckulo, bn. trou. par conséquent il n'est pas doublé;
De l'esp. culo? Pour la mutation zura, le bois. Généralement dans les
do k en z, v. karamUoha. En gaéli- mots composés ler s'est perdu.
que cûl, kymri, kîl, v. Littré. Zuaitz, g. zuhaitz, 1. arbre, chêne.
Zulatu, zulatzen, g. zilhatu, zil- Larramendi cite ce mot pour arbol,
haUen, 1. zila ou zilo, zilatu ou arbre et P. donne d'abord arbre,
zilotu, zilatzen, zilolzen, bn. trouer, puis chêne. Zultaitz servirait donc
percer. C/iila, cAilatu, bn. trouer, comme terme générique. Le chêne,
percer. l'arbre par excellence, soit par ses
Zulogille, g. fossoyeur; de zulo- qualités, soit parce qu'il était le
egille. plus généralement (le seulP) connu,
Zulogille, v zulo. aura servi à indiquer toute l'espèce.
Zuma lakarra, 1. Selon P. Haritz, que l'on prononce toujours
espèce de bois puant. haitz, signifie chêne. Le r s'est
Zumadegi, v. zur 1. tout-à-fait perdu, à ce qu'il paraît
Zumar, v. zur L. dans haitz, rocher, qui, il faut le
Zumarika, v. zur 1. croire, aura été primitivement haritz.
Zumatze, v. zur 1. La dureté du chêne et du rocher,
Zume, v. zur 1. aura fait appliquer le nom de l'un
Zumendil, v. zur 1. à l'autre. Lequel a été le premier
Zumin, v. zur i. nommé? nous l'ignorons. En tout
Zumitze, v. zur 1. cas on paraît avoir trouvé nécessaire,
Zumu 1, saule. Mot d'O. selon afin d'éviter la confusion, d'appeler
P. Nous trouvons dans un voca. l'arbre, le zu-haitz, bois-rocher.
bulaire du dial. soûl. (Eléments de M. Sal. cite zuhain, arbres épars.
gr. basq. Louis Gèze) zume, saule. Ce terme dit-il ,,n'est employé
Saule et osier paraissent s'être con- qu'en Labourd et en Espagne."
Dans le vocabulaire de la gram. Zurkaitz, 1. zurkhaitz, bn. rameau
de M. Gèze se trouve zuhaii, zu- pour ramer les pois; tuteur de
hantze, arbre, ce qui explique les plantes. De zur-haitz, avec mutation
,,arbres épars" de M. Sal. Nous de h en k, v. Essai, Ch. Il et l'in-
n'avons pas encore rencontré ce trod. du dict. p. "V III. C'est une
mot de zuhain, ni en guip. ni en variante de zuhaitz. IUarrak zurkai-
lab. Oihenart écrit sursai (Prov. tatzea, ramer les pois.
535) et est corrigé dans l'édition Zurkai, arbre. Mot d'O selon P-
de Bordeaux, où sursai est devenu Il se pourrait que zurkai tût formé
surhain. C'est le soûl, zuhan. Nous de zur-gai, (v. gai) chose à bois =
ignorons ce que la terminaison arbre; mais il est aussi possible
signifie. que zurkai soit une corruption de
Zume, g. b. 1. bn. osier; de zur-me. zurkaitz. Il nous a semblé, plus d'une
Zumadegi, zumalze, 1. oseraie: de fois, qu'Oihenart emploie des mots
zume-tegi. corrompus ou qui ne se trouvent
Zumitze, g. bandes de bois très- que chez lui, du moins si P. les
minces dont on fait des paniers; ce cite correctement.
n'est pas de l'osier, à ce qu'on nous Zuhari, 1. cordeau, ligne du char-
a dit. Qu'est-ce que mitzl pentier de zur-hari.
Zurchuri, bn. peuplier; de*w- iT«rmî»,bn.moisi3Sure; de zur-min.
churi. Ou prononce souvent chur- Zurmiadu,gurminteen}\.bn. moisir.
churi. P. ditsorte de bois que les Zur 2, g. b. zuhur, 1. chuhur, bn.
marins apportent de Terre-Neuve. sage, sobre, économe. Selon Larr.
Zumar, g. zuhar, 1. orme. Zu zurra viendrait de zurra, anc. esp.,
sera pour zur; mais nous ignorons zorro, esp. mod., renard, avec la
ce que la terminaison signifie. La signification d'astucieux. M. Diez,
permutation de m et h n'est pas E..W. II p. 191se range à l'opinion
prouvée; nous ne connaissons que de Larramendi. Il y a cependant
hun pour mun, deux observations à faire; d'abord le
Zuhar, v. ci-dessus zumar. mot basquen'est pas zurra, maiszur;
Zumarika, bu. genêt. Sal. Comp. et puis est-ce que Larr. pour sauver
zumar. son étyinologie, n'aurait pas donné
Zuhamu, 1. jeune arbre. Pied de à zurra l'acception d'astucieux?v.
vigne qui s'attacheà un arbre. De urri. Zeinek ichitzen baitute infinituki
zii-haiizu ?3 munduko zuhurren jakintasun guzia.
Zumendilla, espèce d'arbre, avec les Chourio, p. 144. Qui (paroles) sur-
branches duquel Jésus Christ aurait passent infiniment toute la science
été fouetté, selon la tradition basq. P. des sages du monde. Relevons ici
Zurgille, 1. zurgin. 1. bn. char- eu passant l'emploi assez surprenant
pentier; de zur-egille et zur-egin. de ichitzen pour surpasser.
Zuhurtu,zuhiirtzen, 1. devenir sage, Zurigana, v. zura.
bn. sobre, parcimonieux jusqu'à Zuritasun, v. zuri.
l'avarice. Zurkai, v. zur 1.
Zuhurzi,1. sagesse. Zurkaitz, v. zur l.
Zukurki, bn. sagement
1 Gogo- Zurhaitz, v. zur 1.
auçue bada nola çuhurqui ebil çaitez- Zurmin, v. zw 1.
queten, ez erho anço, baina çuhur anço. Zurmindu, zurmintze, v.
Eph. V: 15. Test. Roch. Prenez zur 1,
donc garde comment vous vous Zurra, zurratu, bu. châtier; de
conduirez sagement, non point l'esp. zurrar, châtier, battre.
comme des fous, mais comme des Zurroa, zurrona, sac. Mot
sages. d'O. selon P. Variante de zorro,
Zurbi, v. zurruU. dont zurrona sera une corruption.
Zurchuri, v. zur 1. Zurrona, v. zurroa.
Zurda, v. zerda. Zurrun, 1. raide. Edireiten da
Zure, v. zu. presuna zaharraren eta gaztearen ar-
Zurgille, v. zur 1. tean ere, gaztea zalhui eta manayukor
Zurgin, v. zur 1. bezain, da zaharra gogor eta zurrun.
Zuri, g. b. churi, g. 1. bn. Ax. p. 181. a. éd. 43. n. éd. On
blanc. V. zori 2. la trouve (différence) aussi parmi
Churi, chwilu, churltzen, 1. bu. les personnes vieilles et jeunes; il
blanchir. – 1. tromper, enjôler. est des jeunes lestes et remuants,
Churitzaille, 1. trompeur de des vieux durs et raides. A l'arti-
cliwi-tzalle. cle manayukor, nous avons cité la
Zurigana, g. flagornerie; de zuri- traduction que P. donne de ce
gana, selon Larr. mot facile à manier. Il nous sem-
Zuritasun, g. churitasun, 1. blan- ble qu'Axular veut dire ici actif,
cheur de churi-tasun. remuant, vigilant, ce qui est aussi
Churingo, g. 1. blanc d'œuf. Ar- la signification propre du mot
raultzaren churingoa. Le blanc d'œuf. manayu-kor, porté, enclin, à se re-
Ârraultzaren gorringoa. Le jaune muer. Gizon zurruna. Personne lente
d'oeuf, Nous ignorons d'où vieiît et peu agissante; O. selon P.
le n dans ces deux mots. Zuri et Zurrunga, g.1. bn. ronflement.
gorri étant des adjectifs, la termi- Ce mot aurait dû se trouver, ainsi
naison go ne peut être le suffixe que gurrunga, s. v. kanaka.
go du génitif, si ce n'est que le n Zurrungatu, zurrungatzen, g. ron-
n'ait transformé zuri et gorri en sub- fler.
stantifs. Zurrungatu, zurrungatze,
Churpail, 1. churphail, bn. chur- V. zurrunga.
hail, bu. blanchâtre; blême, hâve. Zurrupatu, zurrupatzen,
g. prendre par ruse; de l'esp. zorro, de ce livre. Anibarro s'en sert pour
renard? La terminaison pa n'est notre Erratum.
pas claire. Zuzendu, zusentzen, g. b. 1. chu-
Zurruta, 1. adv. en coulant; chendu, bn. rendre droit, régler,
de zorta, goutte; v. churrustan. corriger, adresser. Ama zuzenduten
Zurubi, zurbi, 1. échelle; va- dituz gau ta egun zerura orazinoe.
riante de zubia. Moguel. La mère adressait nuit et
Zurumuru, v. churimuri. jour des prières au ciel.
Zurtz, bn. isolé, abandonné. Zuzenki, adv.
Zwtz, g. churtch, bn. umezurtz, Zuzembalitz, 1. de travers, tortu-
bn. orphelin. eusement de zuzen-balitz, si c'était
Zut, g. 1. chut, 1. bn. zutin, b. droit.
droit, raide. Le bise. paraît être Zuzendu, v. zuzen.
composé de zut-ein pour egin. Zuzenki, v. zuzen.
Zutik, g. chutik, g. 1. bn. zutinik, Zuzenpide, v. zuzen.
b. debout. Gizon zahar bat badago Zuzentasun, v. zuzen.
chutik, bainan ez chut. Un vieillard Zuzentze, v. zuzen.
se tient debout, mais non pas droit. Zuzi, zuzitu, bu. détruire
Chuti, chutitu, bn. se lever. Undar igandeko harriak gure herri
Zutik, v. zut. guziko ogiale zuzitu ditu. La grêle
Zutin, zutinik, v. zut. de dimanche dernier a détruit tous
Zuzembalitz, v. zuzen. les froments de notre village.
Zuzembide, v. zuzen. Zuzpertu, zuzpertzen, g.
Zuzen, g. b. 1. bn. chuchen, bn. recouvrer ses forces, se remettre.
droit, équitable. Eta gero zer jana emango ziela, onekin
Zuzentasun, g. 1. équité; de zuzen- zuzpertuta, bideari ekiteko. Lardiz.
tasun. p. 11. Et qu'ensuite il leur appor-
Zuzembide, g.zuzenpide, 1. mesure, terait de quoi manger, pour entre-
carrière, profession; de zuzen-bide. prendre le voyage, après s'être
En lab. moyen équitable, droits, réconfortés avec cela. II serait
droit d'aînesse. Eta zuzemhiieak artu possible que zuzpertu fut une va-
zuen. Et il prit des mesures. riante de supertu, dans le sens de
Libru onetako ut&egvneenzuzembidea. surmonter, surmonter les fatigues,
Correction (redressement) des fautes se reposer, se réconforter.
SUPPLÉMENT.

A.
Ara (s. v. a). Ajoutez harat, 1. brusc est possible, mais abaraska
Abaraska. Selon M. Mahn est moins certain. Sans vouloir
(Etym. Unters. p. 56, 57), d'une prétendre à une origine basque
des langues romanes. Ce mot n'est pour abaraska, nous voulons cepen-
pas indigène (einheimisch), dit l'au- dant faire remarquer que abar
teur le vrai mot basque est ezli- veut dire branche et que les ruches,
orracea, de ezti, miel et orracia comme le dit M. Mahn lui-même,
(v. orratze) peigne. Nous ne étaient faites primitivement de
voyons pas pourquoi abaraska est branches. Nous ignorons ce que
moins basque que eztiorracea. La la terminaison aska signifie ici;
forme de ce dernier mot est plus nous avons seulement voulu dire
claire, voilà tout; c'est une imita- que abaraska pourrait être un
tion des autres langues; p. ex. mot basque et qui s'expliquerait
l'angl. honeycomb, le holl. honig- même très-bien s'il désignait ruche
graat (arrête); peigne ou arrête, abar-aska, au lieu de rayon de
c'est la même idée. Nous ne miel. Aaka est pétrin, auge.
voulons pas contester, que abaraska Abl. Cet article est rectifié s.
ne puisse se rattacher au prov. v. kabi.
brusc, ruche; cependant il nous Adirazi, g. variante de adierazo.
semble que les preuves ne sont Adu, b. coutume, habitude, pen-
pas satisfaisantes. Il est vrai qu'une chant. Par erreur: diable. Adu gais-
voyelle est souvent intercalée pour toko infernntarra. Mauvais penchant
éviter les groupes bl, Èr,etc; mais de l'enfer. Nire adu gaistoz jaus-
les voyelles prosthétiques sont ten banaa bekatu mortalean. Anibarro,
extrêmement rares; baraska pour p. 155. Par mes mauvais pen-
chants je suis tombé daus le péché s'occupantà dévider, de hali-helan.
mortel. Comp. hiizketa et orlieta, s. v. ketan.
Aen, v. Aura. Aritz. Ajoutez: arbre. P.
Ahalegar, 1. pépie. Arrega, du lat. fraga? Le f
Anitz. Ajoutez: hanitz, bn. initial supprimé et a posthétique,
Alaere. Ajoutez: halere, bn. puisque r n'est jamais initial.
ALOF, du français "aller au lof." Ate 2. De anade. Pour la mu-
Ar 3. Ajoutez: liarabartu. tation den eni v. liho.
Araitzin. Ajoutez haraitzin, Atseden. Ajoutez: at3edeten.
bn. Guiçon anayeae çuec badaquiçue Aurkao, bn. Eta Lybia bazter-
ecen haraiteina, danic Jaincoac gure retan,baita Cynereco aurltan eta
artean elegitu ukan nauela. Act. Botnan daudenec. Act. II: 10.
XV 7. Test. Roch. Hommes frères, Test. lloch. -Et dans les quartiers
vous savez que depuis longtemps de la Lybie qui est près de Cyrène.
(litt. avant cela, c'est-à-dire jadis) Aurkientza, 1. rencontre.
Dieu m'a choisi entre nous. AuskO, v. ce mot. En esp. il
Are 2. Dans une locution y a ascua, braise, que Covarr. dit
comme are geyago, encore plus, are venir de l'arabe. Ce mot ne se
est, croyons nous, le génitif du trouve pas dans le Gloss. de M.
pron. dém. dont le n final s'est Dozy il est donc probable que
perdu; exactement le holl. des te cette étymologie n'est pas juste.
meer ou l'all. desto mehr; "des" Auzu, v. euki.
est le génitif du pronom. Ayertu, syn. de jayeratu.
Arek, areek, v. a et hum. Azaro 3, v. as.
Ari 3. Ajoutez: Aaliieta, bn.

B.

Baratche baratche, 1. petit


P. Semea ase eta zirzil, alaba gose
à petit. eta berregin. Le fils soûl et déchiré,
BARATU, isauatzkn, bu. arrêter; la fille affamée et vêtue.
du prov. barrar, fermer. Besuin, v. pesnin.
BEDEINKATU, béui; du lat. bene- Borroe, b. faute, erreur. Atera
dictum. zituban guzur ta borroe asko im-
Bestenaz, g. Variante de be- prentatiL Moguel, préface de Y Es.
8tannez. colia. Beaucoup d'inexactitudes et de
Berregin, 1. attifé, enjolivé. fautes ont été ôtées eu imprimant.
Ch.

Chistmista chismista, v. le bu. iehakatn, dérivent du prov.


chimisia. echucar, qui vient du lat. sucus,
Cuukhu et chukatd, ainsi que suc. V. Diez, E. W. 1 p. 402.

D.

Delà, v. da 1.

E.

Edeki. Ajoutez: v. idiki. le, avec élision den devant l, v.


Edoski. Ajoutez: g. Essai, Ch. II.
Eguerri, 1. jour de Noël; de Epai. Probablement de ebaki.
egun-berri. Eraunstiki, 1. flabe de pluie,
Ekinekin, b. remontrance. Ta tempête. P.
agintariaren irauntsi ta ehinekin. Erdeinabera, 1. syn. de nar-
Moguel. Et avec les encouragements dabera.
et les remontrances da comman- Ertchatu, au lieu de erchalu.
dant. Erreka. Même origine que
Elgaitz, v. gelberia. herreka.
Elhaberri, variante de elhe- Estura, variante de hertstura.
berri. Esnatll, comp. ernatu.
Elkhor. Nous avons comparé Echeki, v. ici.
ce mot à elkor, sec. Nous croyons Eyhar, v. igar 2.
que c'est une erreur. El doit sig- Eztheustasun, syn. de ezdeus-
nifier quelque chose comme mala- keria.
die. Comp. elgorri, elgaitz. Ezarri. Ajoutez: ezarten.
Emero, syn. de emeki. Ezjakin, v. jakin.
Enzule, g. auditeur; de enzun-
G.
Gaille, v. joan. Garreitu, v. jarraifu.
Gaitzerisko, 1. haine. Gate, v. joan.
Galerazo, b. galerazi, g. Geyegi. Ce mot nous paraît
empêcher. plutôt formé comme les autres
GALERNE, v. kalerna. adverbes, c. a. d. avec la termi-
Galkhor, galkor, périssa-
1. naison M, qui par exception est
ble, s. v. galdu; de gal-kor. ici gi.
Gan 3, v. joan. Gomuta, b. souvenir.
Garrazkotz, bn. grincement. Gurrinka. Ajoutez: v. karraha.
v. karraka. Gurrunga.Ajoutez: v.znrmnga.

H.
Halere, bn. variante de alaere. citant heuregi, lienregoi; mais il
Heroia, pus. P. nous semble que Oihenart a sou-
Heuragi, bu. Variante de heu- vent une orthographe assez bizarre.
regi. Eta latzu erori içan dirade Hitzketa, 1. v. itzkela.
leku harri çuetara non ezpaitzuten Hitztun, g. orateur, s. v. Mlz;
heuragi lurric. Matt. XII: 5. Test. de hitz-dun.
Roch. Et une autre (partie) tomba Hogen, v. ogen.
dans des lieux pierreux où elle Hutstu, v. uts.
n'avait pas beaucoup de terre. Hutsgune, v. %u.
P. se sera peut-être trompé en

I.
Iduri, g. poussier. Par erreur Imiki, coiffure de femme. P.
1.
à l'article irudi, iduri. Ihara, v. enada.
Thartu, ihartze, v. igar 2. Iraitz, bn. v. irailsi.
Ikusbido, g. preuve, démon- Itzera, g. langage, manière de
stration. Ma egia onen ikusbidea parler; de itz-era.
zure libru hau izango da. Lettre Itzi, v. nizi, s. v. uls.
de Larr. à Mend. Et de cette vérité, Ixurbatu, v. khurha.
votre livre sera la preuve.
J.
Jakitze, v. jaki. Jasaite, jasate, v. jasan.
Jareiki, v. jarraitu.

K.
Kabardena, 1. barbu, en par- Kipula, v. ~M<&
lant du froment. P. Koloka, v. kolka.
KADERA, bn. Douue par erreur Krako, v. kako.
pour un mot basque vient du Kuzkatu, kuzkatze, v. kusku.
prov. cadera.

L.
Lautu. Ajoutez: égaliser, apla- nuel de la conv. basq.). ZeMïM*, 1.
tir, écraser. (Guide de la conv. 1873.)
Lizar. Ajoutez: ~M~,L(Ma.'

M.

Mokor. Nous regrettons l'erreur trouvaient pas dans le dict. de M.


que nous avons faite en disant Littré. Les deux mots s'y trouvent.
que grigne et grignoter ne se

N.

Nehoiz, variante do M~OM. NûTHA, du lat. nota.


0
Obeago, v. obe. Mt< Orgatil devra aussi trouver
Obitchina, v. obi. sa pla.ce ici, bien que la terminai.
1
Oindagora, v. ox. son ne soit pas claire.
Oinetakoak, v. on. Oseba.,v.oM~.
Oinhatste, v. on. Oski. Ajoutez: de or-z-ki; ki
Ondagora, v. o~. pour gai, chose pour le pied. La
Oraindrano, v. orain. chute de r est très-fréquente. V.
Oran, v. orain. w~K~ et «~a~.
Orduban, v. o~ Ozpaz, v. o~ 1.
Orthuts. P~Aa~ explique o~-

p.
Pitcher, v. Pitiak, v. ~);<

s.
Sararazi, v. sar. Sen, v. ~M.
Sarera, v. sar.

u.
Untzi, v. o~ Usteketa, v. !«/
Unzi,v.oM~
VERBES RÉGULIERS.

Egin. Faire.
Impératif.
jE~?~M,<~MM.
Subjonctif.
(SetonLarra.mendi) Présent.t. (Selon Lardizabal)
Dagidala. Dagidan.
-D~MM/a;. Dagizun.
Dagiala. Dagien.
Dagigula, .Day~M?!.
Dagizuela. Dagizuten.
-D<!<7t~C. ~~fW.
Imparfait.t.
Af~MiM. JV~MM.
Zenegian. Zegian.
~MM. Egian.
Genegian. Gengian.
Zenegiten. Zengien.
Zegiten. Egien.
-D~MMe est formé de dagidan-la, avec ëiision de n devant v.
Essai, Ch. 11. _D~M~: est formé de <7~t~, présent de l'indicatif, qui
n'est pas en usage.
EgOkl. Importer, concerner.
Ce nom verbal a produit un très-grand nombre de formes ncchics.
Nous n'en donnerons que quelques unes.
Indicatif.f.
Présent. Imparfait.
Dagokit, il m'importe. Zegokidan, il m'importait.
Dagokizu, il vous importe. &~O~M<t) il vous
Dagokio, il lui importe. Zegokion, il lui
Z)<!yo~K, il nous importe. ~yo~MM, il nous
.Ds~c~M'M~, il vous importe. ~'o~m~jilvou.s.
-D~o~'o~ il leur importe. Zegokioten, il leur
Egon. Être.

Impératif.f.
~0, ~O~ !MM<&
Bego.
Zagozte, zaute.
Begoz, beude.
Indicatif.
Présent. Imparfait.
Nago. Nengoan.
~o, M~o~, ~œ Engoon, zengozan, zeunden.
Dago. Zegoan.
Gagoz, gaude. Gengozan, geunden, zeM~o~a~
ZaM~, .sa«~ Zeunten, zeundeten.
Dagoz, daude. Zegozan, zeuden.

Ekarri. Porter.
Impératif.f.
JE~A, ekan (LMr.), ekarzu.
Bekar.
Ekarzue.
Bekarte.
Indicatif.
Pr&eut. Imparfait.
Dakart. Neka-rren.
Dakarzu. Zenekarren.
Dakar. Zekarren.
-û<t&M' Genekarren.
Zenekarten.
~)~af~. &As~m.
Entzun, enzun. Entendre.

Impératif.f.
Entzuzu.
-Ba~m~o (Larr.) JB~t~M (Lardiz.)
Indicatif.
Présent. Imparfait.
jDs~~M. Nentzuan (Lardiz.)
-Danizuzu. &~WfM.
~a:~MM. -F~.MM~.
~M~M~M. Gentzuan.
.DtM~!M~. Zentzuen.
Dantzue. -B~~K~t.

Erabilli. Mouvoir.

Impératif.
~ra& erabillan, e~JzM.
-Bc~t~.
Erabilzute.
~e?-s~!&e.
Indicatif.f.
Preseut. Imparfait.
-Ds~< Nerabillen.
-Dat/~t~M. Erabillen, zenerabillen.
-Oa~t~. Zerabillen.
~f~t~M. Generabillen.
-D<K~. Zenerabilten.
7~M~7<e. ~?'sM~m.
Eraman, porter, emporter.

Impératif.f.
Eramak, eraman, eramazu.
Berama.
jEraMa~M~.
jB~CMft~.
Indicatif.
Pr&ent. Imparfait.
jD<MM<. Neraman.
~0!MM<M. Zeneraman.
Darama. Zeraman.
-DsysMsyM. Generaman.
-D<M'<MM<M«~. Zenèramaten.
Z~~MM~ Zeramaten.
Eraunsi. Couler.
Indicatif.f.
Présent. Imparfait.
jBa~anM<~M<. .BtKt~M~MN.
-Sa&~sMm~a~-MM-M~M. -&M'eM<M'SM~N~.
~0!<&aMM<'Na. ~Baz~~Mm~aœ.
Badarauntsagu. -B~~MWM~NM.
-St.!<~MMM~~M~. -B~MK~M~.
Badarauntsate. ~a~OiMM~O!
Erausi. Parler, bavarder.
Impératif.
~raM~.
Indicatif.
Présent. Imparfait.
Darauskit. Nerauskian.
.D<M'<M~M~t. Zenerauskian.
~~f!œ~t ou kio. ~M'~KM~MiN.
-Da~M~~K. Generauskian.
-Z~MKM~M~. Zenerauskiaten.
~M~~OU.~M~. &M~M.
Esan. Dire.
Impératif.f.
~M~~M~eM~.
C'est tout ce qui paraît exister de ce nom verbal. Il va sans dire
que les formes citées par Larrameudi et Lardizabal comme dérivées de
Mam n'ont rieu de commuu avec ce nom verbal. Nous voulons dire
les formes suivantes.
Présent. Imparfait.
7)M<. Nion.
Diozu. Zinion.
Dio. Zion.
Diogu. Ginion.
7)!<M~e. Zinioten.
Z)M~. Zioten.
Eritzi, iritzi. Paraître.
Indicatif.
Présent. Imparfait.
Deritzat. Neritzan.
Deritzazu. Zeiiritzan.
Deritza. Zeritzan.
-Z~M~. Geniritzan.
~fW~%M~. ~e~M~~m.
Deritxate. ~a~m.
Eroan, eruan. Emmener.
Indicatif
Présent. Imparfait.
Daroat. Neroian.
Daroazu. Zeroian.
Daroa. jE)'OMM.
-Daroagu. Geroian.
~a~oazM~. Zeroien.
Daroe. Eroien.
Eroan est formé de e~oaM, faire aller, et est encore employé
pour les verbes fréquentatifs. Lardizabal donne les formes ci-dessus
comme dérivant de oi, ,,soler"~ avoir coutume, ne se doutant pas que ce
sont les formes fléchies de eroan. Mais en tout cas il aurait dû voir
que oi est tout-a.-fait étranger à ces formes. En biscaien on dit doue
jaten a~(M<, j'ai l'habitude de manger, suelo corner. En italien le
verbe andare sert aussi comme auxiliaire, p. ex. se va dicendo, on va
disant on dit.
Etorri. Venir.
Impératif.
~<<M', atoz, zato.
-Bf~o?'.
~<<M'
In dicatif.
Present. Imparfait.
.M)~. Nentorren.
~o;r,M~M. Etorren, zentozen.
jDa~. Zetorren.
G~M. Gentozen.
&t<o~<e. Zentozten.
~~M. Zetozten.
Etzin, etzan. Se coucher.
Impératif.f.
~.M, ZiKt~a.
Betza.
Zautzate.
Betzate.
Indicatif.
Présent. Imparfait.
Natza. Neutzan.
~O~M. Zeuntzan.
Datza. Zë~m.
GaM~N!. Geuntzan.
Zauzate. ~SM~a~N.
Dautza. Zetzaten.
Eutsi. Tenir.
Indicatif.
Présent. Imparfait.
Dautsat. Neeutsan.
~m~S~M. Zeeuntsan.
Dautsa. ~M~SM.
Dautsagu. Geeuntsan.
2)a~Me. Zeewit~
-Da~ Zeutsen.
Ezagutu. Ccm naître.
Indicatif.
Présent. Imparfait.
-D~sw<. Nezauan.
.PtMfMMœ. Zezauan.
j0<a!«. JEMMK.
Dazaugu. G&M!MM.
Dazauzue. Zezauen.
Dazaue. jB'MMw.
En général construit avec ba, ~aa~za~. Le y est élidé partout;i
dazaut pour dazagut. Lee initial devient toujours a; comp. (M<
de ekarri; )M3~ de ~t/~ etc.
IblUi. Ma,toher.
Impératif.f.
zabiltza.
Bebil.
~<7~
.Be~!&.M.
Indica.tif.f.
Présent. Imparfait.
Nabil. Nembillen.
Zabillza. Embillen, zembillzan.
~e~t~m.
Gabiltza. <?em~Mm.
Zabiltzate. ~M~<M~.
~)a~a!. Zebiltzan.
Iduki ou euki.
Impératif.
&A~M.
Beuka.
2M<M!<i!e.
Beukate.
Indicatif.
Présent. Imparfait.
Dadukat. Nedukan.
Dadukak, &M, kazu. Zenedukan.
.Ds~MM. Zedukan.
j9a~«~M. Genedukan.
j0s<&f~s2'~e. ~sc~Aa~a.
-Da~ Ze~M~e~.
Le a a disparu dans ,,e~" comme dans les formes fléchies <&~As<, etc.
Ikusi. Voir.
Impératif.f. (Selon Lardizabal).
~!M~<f.
~M.
J~e.
2!eA<M~.
Indicatif.
Présent. Imparfait.
-Dt! Nekusan.
TM~MM. Zenkusan.
~a~M. Zekusan.
Da~M~M. C~~MSM.
~a~MK~. ~SM~M~
~a!e. Z~M~M.

Ihotsi. Couler.
Indicatif.f.
Présent. Imparfait.
~a<i~MO~<t< ou ~MO<M<. ~M~~
_Bs~:NO~MZM ~MO~ZM. -B~~M~M!.

~O'MÛ~S ~ÏMO~ù!. ~M~M~
~<M~MO~M~M ~tKO~~M. ~MK~M~MM.
jj
j~<C~MMC
“ ~MO<M~K~. ~MO~M~
BfM~MO~a~ ~M~M~. Binotsaten.
M

Irakin. Bouillir.
Indicatif.
Présent.
t. Imparfait.
2Mm~. ~Vt~MM.
.DM'a~M~. Zeiiirakien.
-D~ Zirakien.
Dirakigu. C~M~
~!?'<!tAM?< ~SMty~~M.
~!M~ Zirakiten.

Iraun. Durer.
Indicatif.
Présent. Imparfait.
Z~MaM~. Nirauelt.
/)~!MK. ~MM'M~.
Dirau. Zirauen.
Z)/?'N!«~M. C'gMt~MeM.
Dirauzule. Z~K!/a«~a.
j3<M~e. ~fatM~M.
Iresegi.
Bruier, allumer.
Lardizabal cite ce nom verbal biscaïen et donne le présent et

Daxakat.
Présent.
l'imparfait suivants:
Imparfait.
~<M'~A<6!~ etc. en
7)<MM&)! ajoutant n.
~.fS~O.
-Da~a~~M.
-~a~s~swe.
-Daxakee.
On voit que iresegi n'a. rien de commuu avec <&MM~, etc.; c'est
plutôt de izeki que ces forment dérivent; v. ci-dessous.
Irudi. Sembler.
Indicatif.
Présent. Imparfait.
~~w~. Nirudien.
-Dirudizu. ~M~M~MM.
Dirudi. ZM'~MM.
.DM'M~M. G'<'M<~eM.
-DM'MO~M~. Zeniruditen.
-D~M~e. Ziruditen.
Izeki. Brûler.
Indicatif.
Présent. Imparfait.
Dizekal. Nizekan.
jD:< .2~MtM'<~NM.
Dizeka. J?M~<t?t.
~M<M. Zizekagun.

Z~
Dizekazute.

Jakin. Savoir.
~MM~~M.
~M~Aa~.

Indicatif.
Présent. Imparfait.
Dakit. AMt~.
~a~Mœ. Zenekien.
~~Mm.
-Da~tyœ. CeM~'CM.
Dakizute. Z~te~<M:.
Z~ Zekiten.
Jardun, ina.rd.un. Être occupé.
Indicatif.
Présent. Imparfait.
j9M;M~t<. JVts/~m.
.DM~<&MW. ~KtH'<~<M.
Z~r~. Ziardun.
-OMM'a'wyw. <?~KMM?!M:.
.DM~M~. ~Ma~~ern.
~M~a~ Ziarduten.
Jario, Jarion, Erion. Couler.
Indicatif.
Présent. Imparfait.t.
-Ds~o~. ~VeWoK.
Dariozu. Zeiirion.
Dario. &~M.
-D<M'MyM. Ce~~MM.
-D<]!MMM<e. Ze~M-M~.
7)a!~oi!e, darie. ~M'M~ zerien
Jarraitu. Suivre.
Impératif.
.Os~'aM&MM.
Arreit.
.BeWM~<.
-Da'sM&M'
B~MM~.
Indicatif.
Présent. Imparfait.
.2~M~<M~ (tu me suis.) ~eme~at~!<&!m.
.D<MY<M~t<. Zerraikidan.

Zarraizkit. Z~6~<!M~!<&!M.
Da-r,raizkie. Zerraizkidan.
JoAN. Aller.
Impératif.
.ZffM.
Oai.
-B~'oa:.
Zoazte.
~'o~.
Indicatif.f.
Présent.
t. Imparfait.
Noa. Ninjoan.
Zoaz. Zinjoazen.
Doa, ~'OS. ~'OSM.
Goaz. G'Mt/OS.Mm.
Zoazte. ~Mt/0<M~N.
Doaz, <~M.?. Zi~O~
ERRATA.

p!tge. cdonne. ligne. au lieu de. lisez:


xiu 11. d. h. se ce
XVI 20. d. h. vielle vieille
XXI 8. d. h. trouvées trouvé
17. d. h. z eu d r en d aprèsz
S~
XL
4 1 1. d. h. adats,1. adats, bu.
6 1 6. d. b. ahantsi, ~H<
IX 1 7. d. h. alabiz ~aMM
16 2 15. d. h. pikatuan pekatuan
32 1 14. d. h. S~SKOM ~~M~
32 2 Il. d. b. Et des voir Et de voir
37 1 17. d. b. ~,1.1. ~1.
38 2 9. d. h. Hatzeri n~~M
45 1 11. d. b. en de t!~M~ de<pMM
46 1 14. d. b. barbarruma babarruma
51 2 4. d. h. boa bera
61. 2 14. d. h. qui n'est admis qui n'est pas admis
72 1 18. d. h. mammelle mamelle
7.1 1 11. d. h. ~M~O~M burkoka
75 1 4. d. h. burrunzale burunzale
93 1 3. d. h. ettoriko etoriko
100 1 12. d. b. tous dialectes tous les dialectes
103 2 13. d. b. le participe Le participe
105 2 2. d. h. par pas
106 1 8. d. h. l'uu et l'autre l'unl'autre
112 2 14. d. h. era8o-au8ii eraso-ausi
119 2 23. d. h. V.M V.~M
120 1 20. d. h. ~eMaf/ot belltar
127 1 19. d. b. esekiezen M~~M
133
138
138
1
1
1
1.
4.
3.
d.
d.
d.
b.
b.
b.
lesens
v.~sy
-B'~s~e
v.
le sens

-Eyartze
141 1 10. d. b. mécounaisable méconnaissable
page. (!olonne. ligne. au lieu de. lisez:
148 2 8. d. b. ~a~e ~aMe
152 1 12. d. h. charbon chardon
154 2 19. d. h. karanka karranka
155 1 9. d. b. ~S~~&MMM garratztasun
156 1 15. d. h. gazunak garunak
157 2 13. d. b. gaztechu ~a~e~f
159 2 8. d. b. des auteurs et des auteurs g. et b.
160 2 12. d. h. dessus han ches dessus des hanches
168 1 6. d. b. ~OM~ve goierri
179 1 5. d. h. horreindi horrendi
179 1 14. d. h. /toy~eM~o horrendiko
186 2 19. d. h. hozto hosto
187 2 19. d. h. haei haei
192 2 8. d. b. MAa~a; ichurlu
196 1 9. d. h. verbal un adjectif uu adjectif verbal
200 1 1. d. h. Z~aM
200 & 14. d. b. ~WM~ doit être effacé
205 2 7. d. b. !~fMM'M'M ihautiri
211 1 1. d. b. instingor Mi!~0f
219 2 7. d. h. citent cite
220 2 16. d. h. du y de 1'~
223 1 5. d. h. v. jakin v. jaki
227 1 8. d. b. V. jaigura V. jai
227 2 14. d. b. jayoize jayotza
228 1 20. d. h. v.~M!, s. v.~e~~ v./ae~
229 1 16. d. b. jorutilzen joritutzen
229 2 13. d. h. ~0!~ ~a:~
233 1 12. d. h. rouflement ronflement
233 1 18. d. h. d'un charette d'une charrette
233 & 2. d. b. ou ou
234 1 16. d. h. ~Es~i'M ~M/M<M
235 1 1. d. b. ke v. ke
235 2 1. d. h. solicitude sollicitude
236 1 10. d. b. v. khonda v.Mo~~
236 1 6. d. b. khuralla ~!<<J&!
240 1 16. d. b. ~<o <c~
254 1 13. d. h. V.~M v. lege
255 2 10. d. b. aurait auraient
257 1 3. d. h. lora lore
page. colomie. ligne. au lieu de lisez:
259 1 15. d. h. le de
259 2 30. d. h. ~6
265 1 3. d. h. d'un d'une
267 1 13. d. b. m~~MO matelako
267 2 9. d. b. un erreur une erreur
268 1 15. d. h. moi mois
269 2 4. d. h. ou du
270 1 7. d. b. un autre une autre
272 1 11. d. b. comission commission
272 2 11/ d. b. p. 8 p. vin
274 & 13. d. b. s'étaient s'était
275 1 20. d. h. p. 8 p. vm
277 2 7. d. h. v.muki v. muka
278 1 6. d. b. V.MO/0!~ v. <aoM'o!j
281 1 12. d. h. ginonean
nariatu ~M~~
285 1 18. d. h. narriatu
286 1 13. d. h. M~fM~M M~M~MM
289 1 22. d. h. neurhitsak me~s~
289 11. d. h. L'objection M. L'objection de M.
294 1 10. d. b. Mo~o~eM MS~f~MO
295 1 8. d. b. ohartze ohartzen
299 1 7. d. b. sans sous
303 2 12. d. b. une un
309 1 2. d. h. doublé redoublé
309 2 8. d. b. cica.triec cicatrice
313 2 18. d. b. orhutsik M~
318 L 12. d. h. Ost2 Ots2
318 1 24. d. h. 0~ 0~
318 1 29. d. h. hotsbera Ao~e~
318 2 1. d. h. O.f<~)«~ M~
318 2 2. d. h. Oys~ 0~
319 2 1. d. h. O~tM g. OZpM: Ozpin g. b. 1. bu.
320 3 11. d. b. soi soit
321 2 15. d. b. v. paratu v. para
323 2 15. d. b. pinoa piuoa
327 1 3. d. b. C~M<&t)' eA!M~~
331 2 12. d. b. M~~O~S ~a~a~o
333 2 4. d. b. ~aMM~MM~~ MMM?', MM~M
338 1 14. d. b. M~e~M MM-e<M
page. colonne. ligne. au lieu de. lisez:
339 1 20. d. h. V.M&M-M v. sobera
340 2 6. d. h. v. ~o~mat v. 8oberra
342 2 19. d. h. méth~phorc métaphore
348 1 6. d. b. Tholdatu ?Xo~o<M
356 2 15. d. b. M~M~~M !MY6<K~:
357 1 21. d. h. d'unu d'une
360 1 5. d. h. v. M~t~ v. urrilla
360 2 16. d. b. Urrila P~-M~C
384 1 7. d. h. ou en
384 1 8. d. b. ~~M zirzil

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