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BASQUE-FRANÇAIS
7
CAR
W. J. VAN EYS
-Umm
PARIS LONDRES
A 1QuaiVoltaire
MAISON
111 NEUVE Il V E WILLIAMS & NORGATE
14 Henrietta Street
Covent garden
1873
PREFACE.
§ 1.
2.
$ 3.
$ 4.
5.
§ 6.
ne comporte pas? –
à donner créance à Y Essai et à lui attribuer une autorité qu'il
C'est 'ce que l'on a considéré, et pour
cette raison j'ai accepté la charge de faire l'examen du livre
de M. van Eys.
1) Cet exemple nousa été cité, dans le temps, mais il ne pour parait
pas etre correct; v. egundâno.
transmutation de ces lettres il y a encore ideki ou ireki,
kokoralz ou kûkudatz.
Heureusement nous trouvons enfin au bas de la même page
une observation à peu près juste, par rapport à la lettre r;
nous disons à peu près, parceque ler de lur et eder est dur
et si l'on y ajoute l'article a, on écrit lurra, ederra, etc. A
la page 10, l'auteur reprend l'éternelle question d'une décli-
naison nous renvoyons à l'introduction de notre Essai ne
pouvant la reproduire ici nous croyons y avoir démontré
jusqu'à l'évidence qu'il n'existe pas de déclinaison en basque
pas plus qu'en français; quand on connaît les langues turque,
hongroise, etc., cette question est simple; elle n'embarrasse
que ceux qui prennent le latin et le grec pour base. Aussi
M. Duvoisin ne donne-t-il pas un seul argument; l'auteur dit:
"C'est lutter contre l'évidence; la déclinaison déborde de
toutes parts On le voit, ce ne sont pas là des arguments,
c'est tout au plus une phrase en l'air.
A la page 11. l'auteur nous reproche, d'avoir"dit: “ II paraît
que le basque français a un pluriel indéfini. Nous n'avons
fait que répéter ce que nous avons trouvé dans un livre, nous
ne savons plus lequel et uniquement pour constater notre
doute à cet égard; nous l'avons dit dans la note au bas de
la page 13, n'ayant pas la prétention d'avoir une opinion sur
un dialecte qui nous est peu connu.
Sa critique du pronom (même page) nous échappe, nous
ne saisissons pas ce que veut l'auteur. Quant aux termes ,,de
démonstratifs du troisième degré etc." ils devraient être bannis
d'un écrit scientifique.
Nous avons déjà parlé du pronom zu, pour le singulier.
Ensuite (page 12) nous aurions dit que les désinences casu-
elles dans les noms sont des articles et ne sont plus des articles
quand on les applique au pluiiel des pronoms personnels.
Où aurions nous dit cette absurdité? L'auteur aurait dû
le dire.
L'auteur veut que nerau, herori, berori, soient formés de
ni-au, hi-ori, après avoir converti i en e; il faudrait le prou-
ver la remarque est incomplète; d'où vient le r intercalé.
Pour ce qui regarde les pluriels gizonakak, etc., il faudra
d'abord s'en assurer, et puis examiner avec beaucoup de pru-
dence si cette forme exceptionnelle du pluriel doit être consi-
dérée comme primitive ou comme une corruption. Enfin, voilà
bien assez d'un temps précieux donné à réfuter cette critique
et voilà donc à quoi se réduisent les observations de M.
Duvoisin. En quoi l'auteur se trouve-t-il donc si froissé de ce
que nous avons tâché de faire un livre qui aurait pu être
fait depuis longtemps. M. Duvoisin a-t-il produit quelque chose
comme linguiste?Rien qu'une toute petite brochure sur la
déclinaison et sur laquelle nous avons fait plusieurs observations
dans l'introduction de notre Essai; nous regrettons que l'auteur
n'ait pas répondu un seul mot à nos remarques, maintenant
que l'occasion s'en présentait.
Si nous attachions la moindre valeur scientifique à la criti-
que de M. Duvoisin, nous exprimerions ici notre étonnement
de ne pas avoir reçu le numéro du journal dans lequel cette
critique a été placée, aussi n'y répondons nous que dans les
journaux du pays afin que les Basques sachent à quoi s'en tenir.
W. J. VAN Eys.
ADDITIONS.
LES VOYELLES.
GUTTURALES.
DENTALES.
T v. $.
I k. v. K.
T. ) 9- n. v. Gazta
=ga8na (Exception).
p. Aizta = aizpa. Aitatu = aizpatu. Seta = sepa.
g. v. G.
h. C/dndurri = chinhaurri.
D'
D
r. –
Ideki ireki. v. Egimdano.
z(P).d.
Bidar = bizar.
Mur = edur. Belar = ôedar.
r. Itzulbide = itzurbide. Holtzadar = Hortzadar.
L. Zahalo = zaharo. Zamalduna de zamari. Haliko
de /tari. Juale –juare. Olitz = oritz.
N.
N/.
N' r.
n. v.
Narru = /arra. Lahar = nahar. Ultze = untze.
Belhaun = belhaur (Exception).
LABIALES.
T.
p m. v.
Parra = marra.
[
y. Ebiakoitza =egiakoilza. Burhaso = gurhaso.
B. J
Burdi – gurdi. Urbal = ergal. Habuin = hagun.
( ot.
Bilgor = mi/ffor. Biga = mzj/a. 2#e«2 = 2/»ùtt.
1/». v. P.
/< ou f.
Mvn, Irun ou fun dans bvrumun Exception.
j Sans cela permutation avec les autres labiales:
ibeni = imini = «/wm = ifini.
PALATALES.
tz. Itchuli = itzuli.
ts. Itchaso = itsaso. (Plutôt différence d'or-
Ch.
tohgraphe que de prononciation).
d
N. j v. h.
(?).
H.
Ichuri = iduri.
LINGUALES.
ci. v. D.
v. L.
R. n. v. N.
y. Ernari = ernagi. Buruzari = buruzagi.«qi.
Argizari = argizagi. Iritai = «^Ya?.
NOTE.
n ou nh. La nasale palatale (») paraît avoir été exprimée dans les
dialectes basques français par le groupe nh comme en portugais. Pou-
vreau écrit gninharra et on écrit et on prononce gvkarra; senhar, bn.
vient de l'esp. senor et ainsi on trouve les variantes chinhaurri =
(ch)murri. L7* ne donne pas seulement ce son mouillé à l'n, mais aussi
=
à 1'l; comp. zil/iar zillar; zilhegi = zillegi. La question se présente donc
si l'orthogiaphe n'a pas influencé la prononciation et si le A, qui était
simplement pour indiquer la prononciation, n'a pas été considéré à
tort, comme une lettre organique. Nous ignorons si le h est prononcé
dans senhar, mais ceci importe peu pour le moment; il est possible
que l'usage ait adopté cette prononciation, et alors il faut l'admettre;
mais il est clair que \'h est inorganique ici; combiné avecn il repré-
sente le son n. Comparez encore inara qui s'écrit inhara ou enharaj
nh évidemment pour n. Il y a cependant une difficulté. Comment se
sont formés des mots comme iges = ihes = ïnes? Inès devrait être la
forme primitive, écrite plus tard Mes (qui ne se trouve pas) puis ihes,
puis iges; comme gihar =ginhar = gïhar (c/ijihurri, inhaurri. Il serait,
sous quelques rapports, plus logique de renverser la série, puisque
probablement leg a précédé le h, et le h, l'n. Nous aurons alors
iges, iJies, iîws mais le n ne s'explique pas de cette façon; il ne pro-
vient par de h, selon toute apparence. Nous pouvons plutôt conclure,
par analogie, à une forme intermédiaire en y, qui en effet se retrouve
pour quelques mots. Le y indique ce son particulier, que nous avons
appelé mouillé, le y hongrois; ce son en basque rappelle un peu celui
de à et à cause de cela Larramendi et Lardizabal ont employé l'une
et l'autre orthographe (v. jardun). On devra donc établir l'ordre suivant:
iges, ikes, iyes (hypothétique), ines. Nous pouvons citer un mot qui a
parcouru toute la série, c'est igar, sec, ihar, étincelle, eyar, sec, inhar,
étincelle; inhar aurait pu s'écrire inar. Il faudra alors admettre que
dans quelques cas le n procède de nh qui est pour y et que dans
d'autres cas c'est le contraire quia lieu; c'est nh qui procède de », comme
dans senhar. Le n a toujours une grands tendance à changer de place;
comp. ïhor = = =
nihor; hanitz anhitz bedeinkatu benedikatu.
ABRÉVIATIONS.
t.
b.
g
bn.
esp.
fr.
prov.
guipuzcoan.
biscaien.
labourdin.
bas-navarrais.
espagnol.
provençal.
1.
v.
syn.
litt.
a.
c.a..d.
a.v.
i.
synonyme.
voyez.
littéralement.
c'est à dire.
sub verbo.
inconnu aujour-
holl.
a.ll..
français.
hollandais.
d'hui. On trouvera quelquefois P.
i. a. ce qui veut dire que le mot
augl. allemand.
anglais.
est cité par Pouvreau et qu'il est
inconnu aujourd'hui.
comp. comparez.
0.
2.
Larr.
P.
Larramendi. Diccionario trilingue. San Sebastian
1745.
Oihenart. Proverbes basques. Bordeaux 1847.
Pouvreau. Dictionnaire MS.
Lardiz.
A.x. Lardizabal.
Axular.
Testamentu zarreco, etc. Tolosan 1855.
Gueroco guero. Bordelen 1642. Bay-
Chourio.
Moguel.
onan 1864.
Jesu-Christoren imitacio~ea.
Basserritaar jaquintunaren echeco es-
colia. Vitorian 1845.
Arrue (maître d'école à Zarauz). Traduction ms. de l'ouvrage précédent
de Moguel.
Olaechea, B.
la.
S.
Vieuxville, P. de
Doctrina christianea. Victorian 1780.
Guiristinoen doctrina laburra. Bay-
A.
Echeverria, J. C. de
Mendiburu, A.
onaul788.
Jesusen imitacioco. Tolosan 18S9.
Jesusen companico. Donostian 1747.
W.
AElbarro, P. Lora sorta espirituala. Tolosan 1803.
Gr.
3.
Diez, E.
B.
E.
Diez,
Littré, D.
E.
Brachet, D.
L.
D. A.
Diez, Etymologisches Worterbuc.h
Bonn 1861.
Diez, Gram. des roman. Sprachen.
Bonn 1865.
Littré, Diction. de la langue française.
Brachet, Diction. étym. de la langue
française.
Raynoaurd, Lexique roman.
Diccionario de la lengua castellana.
Aldeagoro,
1. bn. moitié, cûtë; de
v. alde.
die, qui n'a pas non plus conservé Aldean, v. alde,
le h, si ce n'est dans le composé Aldegin, v. alde.
gorheria, que P. écrit encore avec Aldeko, v. alae.
h, et qui vient donc confirmer ce Alderatu, v. alde.
que nous avons dit de eria. Alderdi, v. alde.
Alde, g. bn. en faveur de, au Aldi, g. b. 1. bn. fois, tour, g
profit de. Gizonaren a:Me egin, fait espace de temps. Aldi batean etor-
en faveur de l'homme; L manière riko ez naiz, je ne viendrai pas
façon aldez eda moldez, d'une façon pour quelque temps. A8ko aldiz,
ou d'une autre. jS:~ a~- plusieurs fois. aldi OMe~m ere
berezko otiura egin ~M~M, g. et aussi P. aussi: ronger, et alhadura, 1.
cette fois il fit selon sa propre remords, tranchées. Concientcia
habitude.–b.l.bn. humeur; aldiona, gaiztoaren alhaduraz, Axular, des
la bonne humeur; aldi cltarra, la remords de la mauvaise conscience.
mauvaise humeur. Alhapide, pâturage; de aMa-
~tMM~, b. 1. bn. tour-a.-tonr. eta bere ardi ~s~MMc~ Œ~apt~~
Aldiona, v. aldi. aMŒM~ Axular. 78. et s'éloig-
Aldizka, v. aldi. ne du pâturage de ses compagnes
Aldun, v. a~. les brebis.
Ale, g. grain. Alhadura, v. alka.
Alor, g. <<?f, 1. bn. Eu g. champ Alhargun, v. a~My~.
cnsemencé; semailles; en 1. et bn. Alharguntcha, v. <t~tM.
champ labourable ou labouré et Alhapide, v. alha.
prêt à être ensemence de ale et – ?P Alharze, 1. bn. seuil delaporte.
Aletu, aletzen, g. égrener. Alhatu, alhatzen, v. a~.
Alegia, v. al. Alhor, v. ale.
Alegin, v. al. Aliatu, aliatzen, 1. cacher.
Alentatu, 1. éventé; arno alen- Alia.uaj 1. petit sac où les pay-
<a<!<s, vin éventé. sans mettent leur argent pour le
Aletu, Aletzen, v. ale. cacher dans leur sein; de s~M~M''
Alfer, ou alper, g. a~)~, b. al- caché ou le participe du subst.P
fer, 1. afer, bn. paiesseux. Alik, v. a~.
Alfer, ou aL,perLasun, g. b. 1. aL- Aliz, bu. ailliz, 1. se dit du
/efM, b. alferkeria, 1. aferkaria, pain qui n'est pas levé holl. tessig.
bn. paresse. Enbn. aussi stérile Alka, 1. herbe dont on fait les
en parlant d'un champ; de alfer- balais.
Alkandora,g.chemised'homme.
~n'
<M!Mt et keria.
inutilement.
alperrik, g. 1. en vain, Alkar, et les dérives v. elkar.
ÂLKATERNA, 1. goudron, de l'esp.
Alferkeria-, v. alfer. alquitran.
Alferreria, v. a~. Alkia, I. banc, escabeau.
Alferrik, v. Allia, b. queue.
Alfertasun, v. alfer. Almen, v. a~.
ALFORCHAjbn. a//M7'eAs,l.a~po~a, ÂLMUCHA, AMURZA, 1. amorce de
g. sacoche, besace; de l'esp. alforja. fusil.
ALFURCHA, V. alforcha. AuîCTE, I, mesure pour le grain,
Algara, g. éclat de rire. picotin; de l'esp. almud.
Alha, Alhatu, Alhatzen, Alof, 1. à l'abandon; terme de
bn. brouter, paître; tourner (d'un marine quand le vaisseau vogue
moulin), ~Ma du, il tourne. Selon sans voiles et sans avirons.
Alor, v. ale. ~~a~M~t, b. 1. bu. CM~MM~o,
Aloze,v.sJM'?K<. b. (aBM ~o) puisqu'elle tient l'en-
Alozna, 1. replis, troussis, quand fant sur les bras quand il est bap-
un vêtement est trop long. Larra- tisé) amaordeko, b. (a~a.a/o)
mendi donne aloze. amaponteko, g. b. du latin fonte
Alper, v. alfer. (qui tient l'enfant sur les fonts)
Alperrik. v. alfer. marraine.
Alpertasun, v. alper. Amabesuetako, v. a~a.
Al-rOROHA, V. S~byc~. Amabi, v. amar.
Alta, bn. interj. indiquant regret Amabichi, v. ama.
ou menace. nahi zindien, or Amabost. v. amar.
donc vous vouliez. On prononce Amagiarraba, v. ama.
généralement c~aa en faisant en- Amagoya, v. ama.
tendre deux a. Amai, b. nn. amaitu, fini.
Altaguzi, v. ala. Amaika, v. amar.
ALTCHAGARBI, V. a~e~. Amairu, v. amar.
Altsu, v. Amaizun, v. ama.
Aitza,, l.a.ul ne. arbrp,aussi ~at&za. Amalau, v. amar.
Altzau, bn. tas de foin, de di- Amaldea, v. ama.
mension a être soulevé avec la Amanagusi, v. ama.
fourche; comp. alizatu. Amandria, v. ama.
Ai,TZATp,b. ~-t/<e~a<«, ~M~j'œ.bn. Amano, 1. bn, nourrice.
lever, élever, de l'esp. alzar. Amaordeko, v. awM.
~~e~l.aMaya~~bn.IevMn. Amaponteko, v. ama.
~Ma~m, alekatu lilia, bn. pa- Amar, g. b. kamar, 1. bu. dix.
pillon. Hamar bu. une dizaine.
~a!<,
Ama, g. b.bn. mère.
1. ~~aTysy~?!, g. b. ~a~a~a~em,
Azama, ugazama, g. b. amaizuna, t. bn. dixième; de amar-garren,
1. seconde femme du père; comp. Hamarra, 1. la dixième partie.
<!&MMKŒ. Amaika, g. b. ~M~a, 1. hamaka,
Amagiarraba, g. b. belle-mère. bn. onze. Peut-être de amar-ig,
~~MMS, (ama-on) Amandria (ama- dans le sens de au delà de dix.
andere) madame-mère; titre lauda- dmabi, g. b. AaMM~ 1. b. douze.
tif ? amasaba, <!<ma~o~ (~Ma-yo~ .~<Mn<, g. b. ~s~M ~M'!M', I. bn.
aM<!M~!«M (ama-nagusi) g. amaso, treize.
bn. aieule, grand-mère. A Guéthary ~ms~ g. b. ~MM/a~?', 1. bn.
a~oms est de nos jours directrice quartorze.
de couvent, soeur en religion. Amabost, g. b. ~ama~o?'~ 1. bN.
~Ma<<m, g. amaldea, 1. (i. a.) quinze.
maternité, de a'MM'&MH?!. .KtM~ g. b. ~s~MM~I. bn. seize
.<MS~M, g. b. namazazpi, I. bu. Amex, v. <Mtf~.
dix-sept. Ameztei, v. ametz.
Amazortzi, b. emezortzi, g. ~M~- Amiamako, I. A~'oy:. Peut-
zortzi, 1. bn. dix-huit. être de meAe-mo~o; mais d'obvient
Emeretzi, g. b. hemeretzi, 1. bn. a inital? En tout cas formé irré-
dix-neuf; de ama~ea~'o~ gulièrement l'adj. suit le subst.
Amarau, bn. arraignée. v. Essai, p. 120.
Amarra, 1. lien, garrot. Le fr. Amil, quel dialecte? rotation.
amarre, du basque ? plutôt que du Amiltza, ~M~e~ g. aMt7Mt, b.
hoUaudais marren comme le disent précipice, gouffre de amil-tegi et
M. Littré, DicL et M. Brachet, toki.
Dict. étym. ~M~~ <M; g. précipiter,
~wzarfa~, s~M~'s~M, g. 1. lier, ou bien la forme causative aM!
garotter. razo, précipiter, faire tomber. Orre-
Amargarren, v. amar. ~~i't/ da fyMjt)t~<«a~ N!<M&f~<M-
Amarrain. v. aw:o)')'<M. gatik deabruak <!MM<W eragiten diela
Amarratu, v. a~M~f!. askori. Arrue tracl. Ms. de Moguel.
Amasaba, v. ama. p. 88. Pour cela la vérité est
Amasei, v. amar. que le diable pour faire tomber
AMASERA, g. syn. de maira, de dans le péché, (leur) fait croire
l'esp. amasar, pétrir. à beaucoup que.
Amaso, v. ama. Amildu, amiltze, v. amil.
Amatasun, v. ama. Amilerazo, v. amil.
Amazazpi, v. amar. Amiltegi, v. amil.
Amazortzi, v. amar. Amiltoki, v. amil.
Ambat, v. ain. Amiltza, v. amil.
Amen, v. ao. Aminno, v. ao.
Ameschar, v aMe; AmRUN, amidon.
1.
Ameskaitz, v. <~< AMODIJO, v. amore.
Amets, g. b.1. amex, bu. soDge, Amoltu, 1. <!mM&«, bu. aimable.
rêve. Amona, v. ama.
Ametstu, SMe~M, g. b.1. rêver. Amontzea, I. apprivoiser. P.
~t~< aMe~e~ g. cauche- AMORE, g. 1. ~tMO~'o, b. amour.
mar de amet8 gaitz (k pour y v. Amorrai, g. amarrain, bn. ~<
Essai. Ch. II); et ~M~e~s~. muarrain, 1. truite; de amu-arrain.
Ametstu, ametste, v. <j. Amorratu, g. enrager.
Ametz, g. b. 1. bu. rouvre. Ampor, v. ~~o?-.
~M< 1. Amu,
aK: forêt de rouvres; de
Oienhart dit que le mot çon
g. b. bn. ~s~M,1. hame-
du latin hamu.s?
gascon est tausint. Ca~~MM selon M. Salaberry est
un petit crochet &, l'usage des Anditu, t~M&M, g. b. 1. bn.
pêcheurs. Veut-il dire hameçon? gratidir.
Il paraît en tout cas que c'est le ~M~:M~, antuste,g. orgueil; de
même mot,g pour h, gamu et f:M<.K-?M~ grande, haute opinion.
l'autreintroduit, ~t~~M. I/adject. devrait suivre.
Amuko, g. lin prépare pour Andiro, v. andi.
être Blé; le rebut en est le mulo. Anditasun, v. andi.
Amulsu, v. amo&M. Anditu, v. andi.
Amurutcha,1. roitelet (oiseau). Anditze, v. andi.
AHURZA, V. ~~MC~S. Andiuste, v.
An, v. a. Andizkiro, v. andi.
Anaitar, v. sM<K. Andre, g. anre, b. aK~M'<°, 1.
Anal, g. b. aMNt~, 1. bn. frère.
Zeren hire aa~~ haur A~ baitzen.
bn. T' bise.
L-. En j'– ~< J-
L'- femme mariée; dans
les autres dialectes, mariée ou non
Luc. Xv, 32. Test. Rochelle. Car mariée, demoiselle;-quand on parle
celui-ci tou frère était mort. à une femme on emploie andrea;
~Ms~a?', g. anayazko, 1. fraternel; bai <MiJyM, oui madame.
de t:M<M-&M', et anaya-z-ko. Andura, I. hièble.
Anayazko, v. anai. ÂNEGA, b. 1. mesure pour les
Anaye, v. anai. grains qui contient sept~at~t'yw~
Anche, v. a. de l'esp. fanega qui s'écrit aussi
Anda, 1. litière. hanega; v. Dict. de l'Acad. esp.
Andana, bn. récolte. Angereder, 1. s~e~ bn.
Andarrai, g. églantier. belette de andere-eder. La pronon-
Andeatu, bn. gâ.ter. Andegatu, ciation de ly comme d (v. Essai
1. dissiper, paraît être le même mot, p. 6) doit être la cause de cette
mais n'est plus connu aujourd'hui. variété d'orthographe. Nous écri-
Andegatu, v. a~~M. vons a~eM~' avecd'après Pou-
Andere, v. andre. vreau il nous parait que c'est
Andi, aundi, g. b. hanrli,1.I. bn. une faute; il a dû lireg pour y.
grand. Tous les dérivés 1. et bn. Cette même méthaphore (jolie de-
avec h. moiselle) se retrouve non seulement
~'A ~a~M~~N dizkitzu ~t~ aundi dans le fr. belette, mais aussi en
OKO< ~~e~ gustiak (Lettre de Lar- danois, en bavarois et dans l'ancien
ramendi à Mendiburu), lui vous anglais. v. Brachet, D. E.
montre tous les côtés de cette ANGERP. v. aingeru.
grande question. Anhitz, v. ain.
A~:<<MM!, g. b. 1. bn. grandeur. Anhitzetan, v. ain.
Andiro, andizkiro, g. ~SK~t, At!M- ANIMA, g. arima, b. 1. bn. âme;
dizki,1. grandement; de <M<M-)-o et ki. esp.anima; prov. arma.v.L.R.l. 89.
Anitz, v. ain. berry (bn.) pas pleine. On nous a
Anho, v. ano. affirmé cependant qu'on le dit des
ANKA, b. patte l.g. (Tolosa)jambe, vaches pleines qui n'ont pas de
bu. hanche, de l'esp. anca? lait. Il est possible que ,,sec" soit
AUO, g. 1. portion; aK!~o;soul. la signification générale du mot et
méridional selon 0. pitance du de là comme le croit M. Ma.hn,
berger. Selon Chaho du latin an- Bask. Spraohdenk. sMc~os, anchois,
nus dans le sens de récolte; ce (poisson) séché.
qui paraît assez invraisemblable. .~tM/fi'w, anzutzen, g. 1. bu. an-
Anre, v. as~'f. ,2't~M, b. déssécher (des femelles)
Ardiexi, v.
Ardimihi, v.
a!
autetsi; mais qu'est-ce que ardf?
ardi,
dans ce moment.
Aretche, v. aretze.
Aretze, aratche, aretche,
ARuiT, 1. bu. liard; mot béar- 1. bu. Veau d'un an; syn. de
nais, v.L.R. C/<«A6[<.
Arditegi, v. ar<f:. Argal, g. b. maigre; bn.
Ardizain, v. ardi. clair-semé. Gizonaren borondatia dala
Ardo, g. b. arno, 1. bn. ardao, guztiz argal ta aldal-orra; la volonté
b. yij). Dans le Labourd toute de l'homme est très faible et mo-
sorte de boisson. -<4r;io ~~<tMoa!, ci- bile.
dre pur. Argaltasun. g. b. 1. maigreur, fai-
Sagardo, g. b. ~ayctftM, 1. bn. blesse. -E<a onen argaltasuna estalt-
cidre; do sagar-ardo. zen jakin zutelako, et parce qu'ils
–
Ardura, g. b.1. soin. 1. bn. avaient su protéger la faiblesse de
souvent. TmMH biar <.<aK ar~Mt'«t)~ celui-ci (Noe ivre).
andijeena, b. il faut donner le plus A-~sMM, argaltzen, g. b. affaiblir.
graud soin. Argaldu, v. an/o~.
Ardurako, 1. continuel. Argaltasun, v. argal.
Arduratsu, 1. (i. a.) soigneux. Argaltze, v. argal.
Ardurako, v. ardura. ARGAMASA. 1. mortier; esp. ar-
Arduratsu, v. ardura. gamasa.
Are, 1. g. b.1. or~, 1. bu. herse. Argatik, v. hura.
De la racine se. ar? Argi, g. bn. lumière,
b. 1.
J
~t-AM<u,af/f<'o~eK,l.o~a~hn. comme adject: éclairé, lumineux;
rayonnant. -Damu emon deutsee gi- guistique, vol. III, p. 450, puissent
zon argi askori, b. Moguel; a être cités à l'appui de la permu-
donne de la pe!nea, beaucoup tation de r en g; oramai ne dé-
d'hommes éclairés. Eta arpegi ar- rive pas, croyons nous de ogi, mais
giarekin ~a~en zion, Lardizabal; de or/te, ore orhantz aura la
et elle le regarda avec un visage même origine. La dernière objec-
rayonnant. tion pourrait être que les substan-
J~t<M, argitzen, g. b.1. bn. éclairer. tifs composés, ne sont pas-formes
Argitasun, g. 1. splendeur. g. à l'aide du suffixe les différents
b. vivacité. b. syn. de argibide. éléments du mot sont juxtaposés
Argibide, argide, g. éclaircisse- sauf le changement de lettres que
ment la seconde forme contractée les lois phonétiques exigent, ainsi
de a~t'-Me. ettr~asa, de ew~'amt; arzain, de
~n/<?-o, g. b. clairement. art-MMt, A~(<MMH, de ~e.M-<<MUtt; ar~M-
Argizagi, 1. bn. lune. Selou Dar- me de ari-hume, etc. etc Argi cepen-
rigol, Diss. apol. p. 28, le mot est dant parait faire exception. Le guip.
argizari et signifierait mesure de argizagi, en b. argizai, cire, est
lumière, de argi-izari. Il se pour- formé sans doute de fM-yfK,
rait que le mot primitif fut argizari matière à lumière = cire.
mais alors il nous semble, qu'il faut Bien que cette étymologie (sr~M-
le décomposer en argiz-ari, l'éclai- ari) nous paraisse acceptable, nous
reur comme buruzari, K~-az<H't, voudrions proposer de décompo-
agintari, eiztari, etc. etc. v. ari 4. ser argizagi en argi-z-age; appa-
Cette etymologie nous semble plus rence de lumière; on sait que
naturelle. ~-y~ut' est aussi em- dans le dial. bisc. e devienti
ployé pour clair de lune, v. Ma- quand a suit, ainsi, argizagia.
nuel de la conversation, Bayonne Comme la nuit dans d'autres lan-
18C1, sans nom d'auteur. La dou- gues a été exprimée par des mots
ble ortographe g et r ao retrouve qui indiquent des idées de mort,
encore ailleurs mais elle est exces- de destruction (v. Origines I. 0.
sivement rare; nous n'en pouvons de M. Pictet II, 587), de même
citer que deux exemples pour lo la lumière de la lune paraît avoir
momeut buruzari, buruzagi, dont la fait une Impression lugubre sur les
terminaison est au fond la même Basques. D'autres dialectes disent
que celle de ar~Mc~ et puis t//aM' lumière de mort; illhun, som-
iruzkia, que donne M. Fabre dans bre dérive aussi de <«, mort. De
son guide de la conversation, pour plus le mot apparence (de lumière)
~tM~a. Nous ne croyons pas que peut facilement avoir pris la sig-
les deux exemples qui sont donnés nification de clair (de lumière). En
par M. Vinson dans la Revuelin- allemand il n'y a qu'un mot pour
les deux idées "scheinen" est ~t!6[/,g.N!z6[!b.l.berger;de
paraître et briller, luire; ,,Mond- ari-zain.
schein," clair de lune, pourrait se Artegi, g. bercail de ari-tegi.
traduire: apparence. Il est encore
possible que ces deux mots argi-
Ari, 3. g. b. hari, 1. bn. fil.
1. filet.
–
~ayt' et argizari existent indépen- RarMMM, bn. raccommoder avec
dants l'un de l'antre. du fil.
~~Ma~ X. g. argizai, b. cire; Arilla, b. ~nf:&o,l.A(t~o,(<pour
syn. de e~o; de argiz-gai. r, comp. oM/tsMtt, de sM~ftr:; bulhute,
~ryMa!'<e, bn. clair de Inné, de de buru) bn. peloton de fil.
argi ––?g 77<rt~<!t!t, 1. halzkatu, bn. dévider.
Argizar, g. b. 1. étoile du matin, De aft-~ar~M? prendre lo fil. Le
de Œ7'y!zair. h devient régulièrement k (v. Essai
~.fy!<ara<M, Œn~ara~M, g. b. I. Ch. II) mais généralement le r
publier; de a!<<!t-a-<M. de artu n'est pas supprimé.
Argibide, v. argi. Ba!<M, bn. tout ce qui provient
Argide, v. argi. du lin et qui est propre à être
ArgiDa~, v. arri 1. filé de /ta~ (pour hari) -gai. comp.
Argiro, v. argi. AaMo.
Argitaratu, v. argi. Arizpi, g. fil de soie ou de coton;
Argitaratze, v. argi. de ari-izpi.
Argitasun, v. argi. Arî, 4. g. ~sr< ~art'~tn, 1. bn.
Argitu, v. argi. M. Salaberry écrit sx. i. Nom verbal
Argitze, v. argi.
Argizagi, 1 & 2. v.
Argizai, v. argi.
< qui accompagné dos terminaisons
de izan signifie être occupé à,
faire, travailler. Eu g. ari seul
Argizaite, v. argi. est en usage en lab. ou se sert
Argizar, v. argi. aussi de haritzen, pour indiquer le
Argizari, v. argizagi, s. v. argi. fréquentatif..LcmeaM~ar! ?6!?~, je tra-
Argoila, bi). terme de vigneron; vaille; lanean Aar~et: naiz, je tra-
pampre taillé d'une certaine façon. vaille d'habitutle j'ai coutume de
Arhatu, v. a~. 1. travailler. Ce nom (ari) se trouve
Arhe, v. are, 1. chez Larramendi et Lardizabal ac-
Arheatu, arheatze, v. are, a. collécelui de jardun, ~a~Kft (v.
Arhin, v. arin. ce mot) comme ayant la même sig-
Ari, 1. v. /tMt-a!. nification et la même coujugaison
Ari, 2. g. aat' b. altari, 1. bélier. mais ils ne disent pas comment
~fih, g. chair de mouton; de ari est deveuu~Hr~MH ou comment
ari-aragi ? jardun dérive de ari. Nous croyons
~&!<m~ g. agneau; de art'Mme. avoir réussi à expliquer la couju-
gaison de ~M'dMm; mais pour ari Arink-iro, g. arinki, 1. adv.
il reste un doute, si l'on veut faire Arindu, v. arin.
dériver ce mot de jarri; c'est que Arinki, v. urzn.
ce dernier a deux r. Larramendi Arinkiro, v. arin.
ni Lardizabal qui généralement le Arintasun, v. arin.
copie ne nous sont d'aucune uti- Arintze, v. arin.
lité. Lardizabal donne un second Aï'itz,g.'ïrM~b./t<!)-l.bn.
exemple d'une confusion pareille chêne. Serait-ce de arri, pierre,à
en attribuant la conjugaison d'un cause de la dureté du chêue~ et
verbeà un thème verbal tout dif- de tzat contracte en tz. (comp. kotz
férent noa, etc. est le présent de pour kotzat) ? comme en esp. roble,
l'indicatif do oi! Cette méprise est
trop forte pour pouvoir donner lieu
rouvre, fait roblizo, dur. Il
une objection cependant; ce sont
ya
d'homme et de femme;
–
bu. chemise d'homme 1. chemise De ats-egin et ein.
b. che- -~MT~, g. b. aussi asarre, b. ha-
mise eu général et aussi d'enfants. serre, 1. bn. ~SMM'~M'Œ, 1. colère,
AtOZ, v. etorri. de ats-erre.
Ats, 1. b. hats, 1. ~M;, bn. ~M?V~M, <M~M, g. b. ~M~
Pouvreau écrit ~f!~ pour hats, et retu, haserretzen, 1. bn. se mettre
pour Ce radical ne s'est
conservé ni en g. ni en b. bien
en colère; de aserre. F~ e~< o'
ye~!M; irten zan, g. et il sortittrès irri-
qu'il se retrouve dans les composés. te.M~MM zera, tu es en colère.
En 1. et bn. ~a~ s'est conservé ~MM'g ou <MùMV<~«, g. b. sf! que-
avec la signification de souffle, ha- reller de asarre, v. ci-dessus.
leine, respiration, désir violent et As~i'~ aM~M, g. aisia artu, b.
c'est selon toute apparence une juuir, s'amuser, de ats et aise artu.
variante de aize g. ase, b. haize, jB~a~tf, 1. prendre haleine;
1. vent. Ce qui nous paraît changer respirer; de As~ hartu.
cette supposition en certitude c'est ~M~w, g. b.1. a.<ytM, bn. joie,
que le verbe guip. asartu, jouir, de a~tm. Il est curieux qu'en, 1.
est en bise. ~MM artu. et bn. on écrive ce mot sans h.
77a~,). haleine, souffle,respiration, ~tM dut, 1. j'en suis content.
1. aise, désir violent; ~s~M~T: gainean .<~<M', b. joyeux; de a~o~.
ysf~o naiz, Axular p. 75. Je me .~&Me, g. b. 1. axegabe, bn.
affliction; de ~o~e, k pour g. différentes acceptions) de a~ (doigt,
v. Essai, Ch. II. démangeaison, gale), se touchent de
g. ~<:M~o, 1. poumons; de si près, qu'on peut les considérer
Aa~o. Le p. dans aspo semble comme dérivées du même radical.
être pour k. .~&M~, g. a~zf!~ b. azazkal,
77f!M~a! plur. de ~aM~o,1. bn. bn. ongle; de t~z-A~a~- k pour A,
soufflet, (de forge, de cuisine). v. Essai, Ch. II. Le bn. a trans-
A3~a, g. ~A~spe~j 1. &M- posé le k.
~)~f!~w, bn. ~a~ce)' soupir; de Hatzeri, bu. gale; de ~a~t~
ats-bera et %<3eA~<i!~e< Gaiz deri- mal (des) doigts.
zanak irri deraidik, OM~'M'aM~ .~a~My, atzapar, 1. az~ar, bn.
perren, Prov. de Oienhart. Celui patte, gliffe, de a~ – ? On ne
qui te hait te fera rire, celui qui peut avoir malheureusement au-
t'aime te fera soupirer. cune confiance en Larramendi qui
Ats, 2. g. sale; b. puanteur. fait dériver, l'esp. zarpa, griffe, du
Serait-ce s~ lialeine? comp. katsti. basque s~s~ps pour tt~~a~. Nous
~~t~,b. se salir, se corrompre. ne savons si a<M)'ps existe.
.B< 1. qui a l'haleine forte. Atzlodi, b. beatzlodi, g. pouce;
Atseda, v. ats, 1. de a~-Mt.
Atseden, v. ats, 1. Atzlodiurren, b. beatzlodiurren,
Atseen, v. ats, 1. g. index; de atz-lodi-urren.
Atsegin, v. ats, 1. ~(~cM~, b. petit doigt; de atz-
Atsekabe, v. ats, 1. e~
Atsitu, v. ats, 2. ~~ti'«, atzitzen, g. saisir. Comp.
Atsnase, v. ats, 1. atckiki. ~eNyo ondoan s~ zt~e~,
Atso, g. b. 1. vieille, ne se dit après qu'il eut pris Sichem.
que de la femme. De l'homme on .~i!oi<M, aztatzen, g. ~M& 1.
dit agure. toucher, tâter.
~MM, atsotzen, g. b. 1. vieillir.
Atsotu, atsotzen, v. atso.
Asmu, bn. (sans et
Selon M. Salaberry, tact.
avec 8?)
Barda, v. bart.
Barnean, v. bar.
Barneko; barneko motch,
v. bar.
Bardih, v. berdin. Barrabil, g. bn. testicule.
Bare, g. 1. 1° rate, 2° limaçe. Barramba, 1. bn. grand bruit.
Sont-ce deux mots différeuts ? peut- Barrasta, bn. poignée de grains;
être l'analogie se trouve-t-elle dans comp. parraska.
la substance molle, spongieuse des Barrata, bn. douve.
Barrayari, v. barrcatu. Bas, g. désert, substantif. g.
Barrayatu, v. barreatu. b. bn. adj. sauvage.
1.
Barrayatzaille, v. barreatu. Basatar, g. sauvage, subst. homme
Barre, v. farra. sauvage.
Barreatu, barreatzen, g. Basatia, g. syu. de basatar.
barrayatu, 1.bn. divulguer. 1. Basaurde, g. b. 1. sanglier; de
dissiper; de barri? Berri yogoangarri basa-urde.
au barreatu zanean bezala, g. aussi. Basaur, g. noisette, de basa-ur.
tôt que cette mémorable nouvelle Baserri, g. b. ferme; P. cite
fut divulguée. baslierri, pays champêtre, sauvage,
Barrayan, barreyari, aujourd'hui mais ce mot n'est plus connu; en
plutôt, barrayatzaille 1. dissipa- b. et g. il s'est conservé avec la
teur de barraya-ari et tzalle. signification plus restreinte de ferme.
Barreu, bn. dispersé; contraction Baserntar,g. b.fermier;iaw-em'-tar.
de barreatu. Basaburu, bu. hameau de la mon-
Barren, v. bar. tagne de basa-buru.
Barrena, comme subst. et pré- Basabarhen, bn. hameau de la
position, v. bar. plaine; de basa-barhen, barhen dans
Barrendatu, v. bar. le sens de bas.
Barrendari, v. bar. Basothea, 1. bn. genièvre; syn. de
Barrenean, v. bar. orre; de basa-othea.
Barrenen, v. bar. Baso, g. b. forêt. La forme indi-
Barreu, v. barreatu. que que baso et bas ont la même
Barreyari, v. barreatu. origine; ou peut-être bien que
Barri, v. berri. c'est le même mot légèrement mo-
Barrio,v. bar. difié dans d'autres langues nous
Barriro, v. berri. trouvons les mots pour forêt et
Barritsu, v. berri. désert dériver d'un même radical;
Barritu, v. berri. aranya, sansc. de arana, lointain,
Barriz, v. berri. étranger, et signifiant proprement
Barru, v. bar. le désert, v. M. Pictet, Orig. I. E.
Barruan, v. bar. I, p. 210.
Barrundu, v. bar. Basatu, basaizen, 1. P. s'égarer,
Barrunen, v. bar. se.fourvoyer, i. a.
Barruntze, Y. bar. BASA, 1. boue, du fr. vase.
Barrur, v. bam. Basabarhen, v. bas.
Bart, g. barda, bn. hier au soir. Basaburu, v. bas.
Véritable énigme comme etzi-damv, Basatar, v. bas.
etzi-dazu. Basatia, v. bas.
Baru, b. barrur, 1. bn. jeune. Basatu, v. ba».
Basaur, v. bas. Bakidatu, bakidatzen, g. commu-
Basaurde, v. bas. niquer.
Baserri, baserritar, v. bas. Bakoitz, g. bakoeh, b. bakotcha,1.
de
1.
Basherri, v. bas. chacun; bat – ?
BaSO, v. bas. Bakoiti, g. bakoitchi, 1. impair,
Basothea, v. bas l'opposé de biritchi.
Basta, bu. point de couture Batbedera, 1. bn. chacun de bat-
large; de l'esp. basta. bedera.
Bat, g. b 1. bn. un; bat est Batzuek, g. 1. balzuk, b. quelques
aussi employé comme pron. indé- uns. Dans les dial. basq. esp. c'est
fini, quelque, et régit alors le géni- un pluriel; en lab. il y a batzu,
tif v. Essai, p. 122. batzuk sing. batzuek, plur. Batzu
Batu, batzen, g. b. 1. réunir, join- dira, 1. quelques uns sont. Balzuk
dre bathu, bu. batu, 1. se rencon- diote, 1. quelques uns disent; le
trer, se parler. Batu naiz harekin, k ici indique le sujet du verbe
je me suis rencontré avec lui. P. actif, l'absence duk dans le pre-
ajoute que batu se prend aussi mier exemple, le sujet du verbe
déshonnêtement. passif. Batzuek diote, lr quelques
Batasun, g. b. bu. batarzun, bn. uns disent; ici ek indique le plu-
batzunde, g. union, alliance; de riel. Ces exemples sont de P. qui
bat-lasi4n, tarzun. aurait pu avoir fait une erreur;
Battarre, g. b. 1. bn. assemblée, – mais la preuve que batzu est con-
1. bu. rencontre, accueil. Ce mot sidéré comme sing. c'est que le
paraît être formé de bat-zar, comme génitif est en ren. Oienhart prov.
biltzarre, et signifier au fond assem- 72 écrit: Bazuren (baizuren) gar
blée des anciens on8ian. dans la salière de quelques
Bakan, g. b. 1. bakhan, bekhan, uns. Dans les dial. basq. esp.
bn. rare; paraît être formé de bat- il faudrait batzuen, gén. plur. de
han k pour h, et t élidé devant k botzuek. Nous avons peut-être ici
v. Essai, Cil. II. Besterih zuen artean une dernière trace de la significa-
chit urria eta bakana dalako, d'un tion primitive plurielle de zu, vous
autre côté parce qu'il est (livre) et non tu, comme nous l'avions
très rare parmi vous. déjà fait remarquer dans notre Essai,
Bakun, g. 1. simple, innocent; p. 21. Maintenant d'où vient la
formé comme bakan, mais avec l'adv. terminaison zu; cela ne peut être
hun, bat-hun ? le suffixe su qui a formé tant d'ad-
Bakid, g. commun. général; de jectifs, le pluriel aurait été suak
bat-kide. (zuak) et non suek; il est plus
Bakitu, bakitzen, g. unir de probable que c'est le pronom zu,
bakid-tu. (vous) au pluriel zuek bien qu'il
ne soit pas très clair comment vous Bakarrik, g. b. bàkharrik, 1. adv.
un" a dû exprimer ,,quelques uns"j seulement; de bakar-ik. Ez bakarrik
il est peut-être permis d'accepter gazte, baita bere zaarrak, b. non
cette hypothèse, jusqu'à preuve du seulement les jeunes, mais aussi les
contraire; la difficulté a dil être vieillards.
grande en basque pour exprimer Bakharka, bn. un à un.
le pluriel de bat; batàk et batek Bakartade, g. b. solitude.
existant déjà comme sing. défini Bakartasun, g. b. 1. bakhartarzun,
et indéfini. On pourrait trouver bn. solitude, de bakar-tasun.
dans d'autres langues des cas ana Batarzun, v. bat.
logues; en holl. le pron. pers. 2 Batasun, v. bat.
pers. est ,gij;" pour distinguer le BATAYO, g. bautismo, b. baptème.
pluriel on'y ajoute ,,lieden," hom- Batayatu, g. batiatu, b. baptiser.
mes (l'ail. Leute),,gijlieden;" du Batbatean, v. bat.
moins dans la grammaire, puisque Batbatetan, v. bat.
d'ordinaire le verbe ou le sens de Batbatez, v. bat.
la phrase indique suffisamment le Batbedera, v. bat.
pluriel. En fr. "vous autres," n'est Batean, v. bat.
qu'une forme intensive de "vous" Batere, v. bat.
quoique "autre" ne renferme nul- Batetako, v. bat.
lement l'idée de renforcer. Batetan, v. bat.
Batzuetan, batzutan, g. 1. batzube- Batezere, batezbere, v. bat.
tan, b. quelquefois, de batzu-etan. Bathu, v. latu,
Batean, g. 1. batetan, g. betan, bn. BATIATU, V. batayo.
à la fois; de bat-etan. Batu 1, v. bat.
Batezere, g. batezbere, b. surtout; Batu, 2, batzen, g. 1. bathu,
de bateZ'bere et ere. bn. téter.
Bat batetan, g. b. bat batez, bat Batzarre, v. bat.
bateau,1. subitement. Batze, v. bat et batu, 2.
Batetako, g. à la fois, ensemble. Batzubetan, v. bat.
Batere ez, g. b. bn. aucun; de bat- Batzuek, v. bat.
ere-ez, aussi pas un. M. Salaberry Batzuetan, v. bat.
écrit batere, aucun; c'est une er- Batzuk, v. bat.
reur, il faut encore la négation. Batzunde, v. bat.
Bakar, g. b. 1. bakhar, bn. seul, Batzutan, v. bat.
solitaire, isolé; de bat; har de BAUTISMO, V. batayo.
hartu? Izanik bera gauza guzti,jen Baya, cependant; variante
b.
egilla ta jaube baharra. Moguel. de bana. Y pour n se trouve dans
Etant lui-même créateur et seul =
yardun inardun; iardausi iïiar- =
maître de toutes choses. rusi.
BAZKA, v. bazkatu. Baztertu, baztertzen, 1. bn. b.
Bazkatu, bazkatzen, g.1. bn. paî- écarter.
tre du latin pascuare; v. Du Cange. Bazteralde, v. bazter.
Bazka, 1. bu. pâture; de bazkatu, Bazterrean, v. bazter.
comme ahar de aharratu. Ne fau- Baztertu, baztertze, v. bazter.
drait-il pas placer ici comme dérivés: Be, g. b. bas, (adj. et subst.).
Bazkari, g. b. bn. barazkari, 1. Le radical ne parait pas être en
dtner, (subst.). De bazka-ari, 4. usage dans les dial. basq. français;
Bazkaldu, g. b. bn. barazkaldu, mais ou le retrouve dans les déri-
1. dîner (verbe); aussi barazkari vés sous la forme behe. Echearen
construit avec egon. Barazkaritan, beak onak ditu, g. les parties basses
nago, je dîne. Est-ce que bazkaldu (le bas) de la maison sont bonnes.
ne serait pas pour bazka-ari-du Prezio bea, le bas prix. Be devient
bazkari s'est conservé dans le sub- pe selon les lois phonétiques, v.
stantif, et le r dans le verbe s'est Essai, Ch.II; pe se trouve uni au
transformé en l; comp. halihalu de substantif non décliné, maipea, le
hari; comp. afaldu, gosaldu, La bas de la table, de mai-pe-a.
forme lab. s'oppose à cette expli- Beau, g. bian, b. en bas (adv.);
cation et cependant il ne paraît de be-a-n. Bean nago. je suis en bas.
pas y avoir de doute que bazka et Bean est employé comme suffixe
bazkatu ne viennent du latin. =
pour exprimer sous dans le bas;
BAZKALDU, v. bazkatu. maipean, sous la table, zerupean, sous
BAZKALTZE, v. bazkatu. le ciel; pean n'est pas du style
Bazkari, v, bazkatu. familier, on dit alors azpian zeru-
Baztanga, g. petite vérole. aren azpian, sous le ciel.
Bazter, g. b. coin, angle. 1. Bera, g. b. beherat, 1. en bas, c.
bn. côté, bord, lisière; g. b. 1. a. d. vers le bas; l'ail, nach unten;
bn. pays, contrée, environs. Oiha- de be-ra. Bera ou beherat noa, je
laren bazterra, le bord du drap. vais en bas.
Planiaren (?) bazter7-a, la marge d'une Behera, 1. behere, bn. la partie
feuille de papier. Bazter ayetako inférieure. C'est le même mot que
erregeak, g. les rois de ces con- le précédent, mais nous ne nous
trées. expliquons pas comment il a pu
Bazterrean, 1. auprès, au bord de. arriver à prendre la signification
Ithur bazterrean, au bord de la du substantif.
fontaine. Beeratu, beeratzen, g. b. beheratu,
Bazteralde, bn. campagne, envi- beheratzen, 1. baisser. Urak beeratzen
rons de bazter-alde; syn. de bazter. ziran, g. les eaux baissèrent.
P. cite miratzatzue (de l'esp. mirar) Beheratzapen, 1. abaissement; de
bazterrak, voyez les environs. beheratze-a-pen.
Beheiti, bn. en bas, (adv.).
1. dans la nécessité, dans l'obligation,
Eria beeiti doa, le malade décline ce qui donne un sens entièrement
litt. va en bas Evidemment de différent.
beheti, quoique le suffixe ti n'ex- Beurgai, g. besoin, négoce, travail.
prime pas la tendance vers, c'est Bearbada, v. bear.
plutôt le contraire. Beargai, v. bear.
Behekitu, beheititzen, 1. baisser, Bearrean, v. bear.
rabaisser. Bearreko, v. bear.
Beherapen, 1. bn. décroissement Bearsu, bearsun, v. bear.
de la lune; de behera-pen. Beartu, beartze, v. bear.
Boa, g. bêlement des moutons. Beatz, g. doigt; lehati, 1. P.
Bean, v. be. ongle; bn. pouce. Comp. atz.
Bear, g. biar, b. behar, 1. bn- Beatzal, g. corne du pied, sabot;
besoin, nécessité, indigence; g' de beatz-azal.
b. devoir. Beste batek eragiten deutsa Beatzlodi, g. pouce; de beaiz-lodi.
biarra, b. Un autre lui fait faire son Beatzlodiurren, g. index; de beatz-
devoir.– 1. bn. nécessiteux, pauvre. lodi-urren.
Bear construit avec izan correspond Beatzal, v. beatz.
aux verbes falloir, devoir. Bear da, Beatzlodi, v. beatz.
il faut. Egun oroz laîndutasunean Beatzlodiurren, v. beatz.
behar ginduke berretu. Chonrio. Im. Beazun, g. biaztun, b. behawn,
de J. C. p. 47. Chaque jour nous behaztun, 1. fiel.
devrions (il nous faudrait) accroître Beberina, 1. serviette. N'a pas
en sainteté. l'air basque.
Bearsu, bearsun, g. nécessiteux; Bechango, bn. coude.
de bear-tsu. Bedar, v. belar. 2.
Bearreko, g. mendiant; de bear-ko. Bedats, soul. selon O. correc-
Behartasun, 1. behartarzun, bn. tions au Ms. P. bedax, bn. priu-
pauvreté; de lehar-tasun. temps.
Beartu, bearizen, g. obliger, con- Bedax, v. bedats.
traindre 1. se forcer; c. a. d. Bkdeinkatc, bedeinkatzek, g.
quand on se fait mal en s'effor- benedikatu, 1. bénir, du lat. bene-
çant à faire un travail dur. dicere.
Bearbada, g. b. peut-être; de Bedeinkazio g. bénédiction.
bear-ba-da, s'il est nécessaire. Bedeinkazio, v. bedeinkatu.
Bearrean, g. b. au lieu de. Au Bedera, bn. chacun un. Dia-
esan bearrean, au lieu de dire ceci. creac diraden emaite bederaren senfmr.
Il est difficile de rendre compte de Test. Rochelle, 1. Tim. IV. 12.
ce mot qui paraît être formé de Que les diacres soient maris d'une
bear-r-ean, (v. Essai, p. 49, note I.) seule femme ou chacun d'une
femme. Eta botthetaricbatbederacen Betondo, g. b. partie de la tête
perla bederaz, Test. Rochelle, Apoc. près des yeux; de begi-ondo, le t
XXI. 21. Et chacune des portes euphon.
était d'une seule perle on d'une Betondokoa, b. coup de poing;
perle chaque. oeil poché; de betondo-ko.
Bederatzi, g. b. 1. bn. beratzi, Bekdki, g. b. front. Bekhoki, bn.
b. neuf. parait n'avoir conservé que le sens
Bederatzigarren, neuvième. figuré: audace; de begi?
Bedere, bederen, 1. bn. au Belar, g. 1. bn. front; syn. de
moins. bekoki; 1. P. frontispice, devant
Bedi. 3 pers. sing. de l'impér.; de maison; de begi?
qu'il soit. Begiratu, begiratzen, g. b. 1. re-
Beeban, b. 3. pers. sing. im- garder, considérer; g. se garder
parf. de l'indic. (eban) avec £a pré- de de begi-ra-tu. Sutilc eta uretik
fixé correspond au g. baznen. beghatzea, se garder du feu et de
Beeratu. beeratze, v. be. l'eau. Begirauk, 1. garde-toi.
Begi, g. b. 1. bu. oeil. Begistatu, begistatzen, g. b. 1. re-
Begitarte, g. b. 1. begitharte, bn. garder. Aujourd'hui syn. de begi-
visage; de begi-arte. Le t paraît ratu, P. donne begistu et bekaiztu
être ici euphonique, ainsi que dans regarder de mauvais oeil, ennuyer,
plusieurs autres composés. On ne être jaloux; et ceci semble la véri-
se sert plus de ce mot dans le table signification de begi-gaizto-tu.
Guipuzcoa, mais bien en Biscaye Si P. n'eîit pas donné cette signi-
où il a conservé sa signification fication, il semblerait plutôt que
littérale de «entre yeux"; on le dit begistu vint de begi-z-tu?a
de quelqu'un qui a pleuré et dont Begizko, g. fascination probable-
les yeux sont rouges tout autour. ment le même mot que bekaizgo,
Begi ezarri, g. jeter les yeux. v. l'art. ci-dessous.
Betazal, g. b. bethazal, 1. bn. Bekaizgo, g. bn, bekaitzko, 1. be-
paupière; de begi-azaî, kaizkeria, bn. jalousie, envie; de
Betille, g. betule, b. cil de begi- begi-gaitz-ko et keria.
ille et ule; le t euphon. Bekaitteria, 1. P. le mauvais oeil;
Bepuru, g. 1. bephuru, bn. sour- le mal occhio des Italiens de begi-
cil de legi-puru ? M. Mahn (Bask. gaitz-keria, Selon M. Salaberry syn.
Sprachdenk.) compare nvru à: braue, en bn. de bekaingo.
ail. brow, angl. bhrû, sanse. Bekhaizii, bn. envieux; begi-gaitz.
Bezinta, g. bekhain, hn. sourcil; Begira egon, g. b. 1. attendre.
syn. de bepuru; le g. est obscur; le Zure btgira nago, je vous attends.
bn. paraît composé de begi-gain, Begira nerekin, g. begira nigaz,
dessus yeux. b. gare à moi.
Bethitza, 1. oeillade mot d'Oien- Beheiti, v. be.
hart, selon P. qui le décompose en Beheititu, beheititze, v. be.
begiko-hitza (mot de^'oeil), begitza, Behera, beherapen, v. be.
bethtza. Beherat, v. be.
Begi ezarri, v. begi. Beheratu, beheratze, v. be.
Begira egon, v. begi. Behere, v. be.
Begiratu, begiratze, v. begi. Behi, v. bef.
Begistatu, begistatze, v. begi. Behin," behinere, v. bein.
Begistu, v. begi. Behindik, v. bein.
Begitarte, begitharte, V. begi. Behingotz, v. bein.
BegizkO, v. begi. Behoka, v. beor.
Beha, behatu, behatzen, bn. Behor, v. beor.
écouter, 1. attendre, regarder, Bei, g. b. behi, bn. vache.
1.
considérer. Beha lehenik, mintza az- Beya gaflu guchirekin azitzen da, g.
kenik, Prov. d'O. Ecoute le premier, la vache est élevée à peu de frais.
parle le dernier. Neure èuruari ungi Beitegi, g. vacherie; de bei-tegi.
behatzen badiot. Chourio, Imit de J. Beimbere, v. bein.
C. si je considère bien moi-même. Bein, ben, g. b. behin, 1. bn.
Gure beha egotu da, il nous a at- une fois.
tendus. Ben ere ez, g. ben bere ez, beim-
Behar, v. bear. bere ez, b. ez behin ere, 1. bn. jamais;
Beharri, v. belarri. litt. pas aussi une fois. C'est une
Beharrondoko, v. belarri. erreur que M. Salaberry écrive behin
Behartarzun, v. bear. ere, jamais, sans la négation ez, ou
Behartasun, v. bear. gabe, etc.; même observation pour
BehatZ, v. beau. batere. Ta beimbere aztu ezpedi, et
Behatze, v. beha. qu'il n'oublie jamais. Hura da behin
Behatztopatu, v. behatztupa. ere unhatu gabe othoitz- egitea. C'est
Behatztupa, 1. behatzlopa, bn. de faire la prière sans jamais se
faux pas. lasser.
Behatztopatu, faire un faux pas. Beingo baten, b. subitement.
Eta bere eecuetan eramanen auiela Behingotz, bn. pour toujours
eure oinaz harrian behaztopa ezadin- selon M. Salaberry 1. pour quel-
qat. Matt. IV: 6. Test. Rochelle. que (un) temps, de behin-go-tzat.
Et ils te portèrent en leurs mains, Beindik bein, benik bein, g. b. be-
de peur que tu ne te heurtes ton hindih behin, 1. au moins, pour le
pied contre quelque pierre. moins. Har zaite behindik behin zure
BehatU, v. beha. bihotzéan bakearen ezarizen. Chourio,
Behaztun, v. beazun. Imit. de J. C. Commencez au moins
BehaZUn, v. beazun. par établir la paix dans votre coeur.
Beindik bein, v. bein. belhaurikatu, bn. Eta belhauricaturik
Beingo baten, v. bein. reuerentia eguiten ceraucaten, Marc,
Beitegi, v. bei. XV. 19. Test. Rochelle; et s'étant
Beka, g. beka dago, il bêle. agenouillés ils lui faisaient la révé-
Bekaitzko, v. begi. rence.
Bekaizgo, v. begi. Belhauniko, belhauriko jarri, se
Bekaizkeria, v. begi. mettre à genoux.
Bekaizteria, v. begi. Belaunikatu, v. belaun.
Bekar, v. ekam. Belch, v. bele.
Beldur, v. Midw.
Bekatu, g. 1. pekatu, g. b. bu.
péché; de l'esp. pecado ou du latin
peccatum.
Beldurti, v. bildur.
Beldurtu,hel<iixvtz6,v.biidur.
Pekatusko, b. pécheur, adj. de Bêle, g. b. 1.bn. corbeau.
pekatu-z-ko. Belatch, bn. corneille; de bele
Bekhain, v. begi. avec la terminaison des diminutifs
Bekhaizti, v. begi. ch ? Selon 0. épervier. v. l'rov. d'O.
Bekaiztu, v. begi. Il écrit il est vrai belaz mais P.
Bekhan, v. bat. qui le cite écrit belatch.
JBekhoki, v. begi. Beltzur, g. corneille.
Bekoki, v. begi. Beltz, belch, g. beltz, 1. belz, bn.
Belar, 1, v. begi. baltz, b. noir. L idée très abstraite
Belar, -2. g. bedar, b. belhar, 1. de couleur aura été exprimée par
bn. herbe. un dérivé de bele; la terminaison
Belarri, g. b. beharri, 1. bn. tz est peut-être la syncope de tzat,
oreille. pour le corbeau, c. a. d. ce qui
Belarrondoko, g. b. beharrondoko, lui est propre. Bien que la termi-
1. bn. soufflet 1. oreiller, i. a. naison ne soit pas bien claire, il
Belarrondoko, v. bciarri. nous semble qne bele et beltz ont
Belatch, v. bele. une origine commune.
Belaun, g. b. belhaun, 1. bn. Beltzuri,1. belzuri, bn. mine noire.
genou. Liçarague et La Vieuxville Bélzuriz, bn. en fronçant le
écrivent belhaur goizean bezala bel- sourcil.
hauriko yarri behar da, comme le Belhar, v. belar, 2.
matin il faut se mettre à genoux. Belhaun, v. belaun.
g. b. 1. degré de parenté, généra-
Beihaunikatu, v. belaun.
tion. Hirurgarren belh.aunehoeh guti Beltz, v. bele.
gozatuko dute. Ax. p. 249, la troisième Beltzur, beltzuri, v. bele.
génération jouira peu. bn. coude Belu, b. tard syn. de berandu.
d'un chemin. Beluze, g. foin.
Belaumkatu, g. b. belhaunikatu, 1. Belz, belzuri, v. bele.
Berna, bemo, 1. 3. pers. de Berandu, berantzen, g. b. 1. be-
l'impératif de eman, emon, qu'il rantu, bn. (mieux avec d, v. Essai,
donne. Ch. II) tarder, retarder. Berantzen
Bena, g. b. vrai, sérieux. Gizon du,1.il tarde (à venir).
bena, homme sérieux. De bein ou Berantetsi, berantesteti, 1. berantexi,
de l'esp. buen ? v.l'exemple ci- bn. s'impatienter, tarder, impers.
dessous, s. v. benttako. il me tarde; de berant-etsi, comme
Benaz, benazki, g. benetan, b. en aut-etsi, etc.
vérité; de bena-z et ki et de ben- Berant, v. berandu.
etart. Berantetsi, v. berandu.
Benetako, g. b. vrai, véritable, Beranteste, v. berandu.
Benetako erruki ta amodijua dagoz, Berantexi, v. berandu.
la véritable compassion et (le véri- Berantu,berantze,v. berandu,
table) amour consistent. Dans cet Berariaz, g. exprès; bn. selon
exemple on pourrait rendre, véri- M. Salaberry, adv. qui exprime l'op-
table, par seule, unique, ce qui posé du mot seriotki.
ferait croire que lena vient de bein. Beratu, beratze, v. bera, 3.
Benaz, benazki, v. bena. Beratz, v. bera, 3.
BENEDIKATU, v. bedeinkatu. Beratzi, v. bederatzi.
y
Benetan, v. bena. Berau, v. bere.
Benik bein, v. bein. BERAZ, 1. bn. donc; syn. de
Beno, v. bcfw. arren. Emazu beraz dnzunaren arauaz,
Ben, ben ere, v lein. Axular, p. 348. Donnez donc selon
Ben bere, v. hein. que vous avez. Ne serait-ce pas
Beor, bigor, g. bior, b. behor, de l'esp. de veraz? en vérité?
1. bn. jument. BERBA, b. mot; syn. de hitz; du
Behoka, bn. 1. pouliche; pour lat. verba. Berba aurrekoa, préface;
ieho-kai ?P litt. l'ail. Vorwort.
Bephuru, bepuru, v. begi. Berdella, g. 1. maquereau,
Bera 1, v. be. (poisson).).
Bera 2, v. bere. Berdin, g. 1. lm. bardin, 1. b.
Bera 3. g. b. 1. bn. benaz, bu. égal, uni. Kz oi da bardina gnzien
mou. okertasuna, habituellement les tra-
Beraiu, Zeratzen, devenir mou.
1. vers de tous ne sont pas égaux –
Berakatz, b. ail; syn. de ba- 1. bu. adv. berdin joan behar da
ratzuri. mundutik, aussi bien (litt. également)
Berandu, g. b.berant 1. bn,
1. faut-il quitter ce monde.
tard. Berant jaiki dadina bidean Berdindu,berdintzen, l.bn. égaliser.
laster, qui se lève tard trotte tout Berdintasun, g. b. 1. égalité; de
le jour. berdin-tasun.
Berdinkatu, berdinkatzen, g. b. pos,s. renforcé du pron. dém. v.
comparer. Essai, p. 23, 24. A a ici la sig-
Berdinkunza, g. b. comparaison. nification primitive du démonstratif.
• Berdintsu, 1. betdinxu, bn. à peu Berea, g. b.1. bu. adj. pronomi-
près. nal, le sien de bere-a, le de lui,
Berdindu, v. berdin. la chose de lui = le sien.
Berdinkatu, v. berdin. Bere, 2. b. adv. même, aussi.
Berdinkatze, v. berdin. Ez bakarrik gazte idiak baita bere
Berdinkunza, v. berdin. zaarak, non seulement les jeunes
Berdintasun, v. berdin. égaux (les jeunes gens du même
Berdintze, v. berdin. âge), mais aussi les vieillards. D'ha-
BerdinxU, v. berdin. bitude la forme définie (avec l'ar-
Berdogala, 1. pourpier. ticle) procède de la forme indéfinie
Bere, 1. g. b. 1. bn. pron. poss (saus article); ici, nous croyons
son, sa; au plur. beren, ses. Ainsi que le contraire a eu lieu; bere
que les autres pronoms poss. (nire, vient de bera, en faisant tomber
hire, zure, gurè) bere a la forme d'un le a et en prenant la forme indé-
génitif; ainsi bere est be-re, comme finie. Longtemps nous avons pensé,
hire, est hi-re, etc. On peut donc avant d'en venir à la conclusion
en conclure que be a existé, comme que be (v. bere, 1.) est le radical,
ni, hi, gu, tu. Comme pron. per- que bere, adv. (même), était le ra-
sonnel be n'existe plus, mais il en dical, et de là bera (avec l'article)
est resté une trace dans la 3m pers. le même, ce qui était parfaitement
de l'impératif de tous les verbes, régulier; mais du moment qu'il
beza,àeb-eza;bekar,de b-ekar, etc.etc. nous a semblé clair que bere pron.
L'existence de be ne nous paraît poss. était un génitif, cette suppo-
donc plus douteuse; dans l'impé- sition est tombée et nous croyons
ratif b remplit les mêmes fonctions avoir démontré que la filiation
que h (de hi) hadi (h-adï) sois; est be, radical qui se retrouve
bedi (b-edi) qu'il soit; et comme dans l'impératif; bere, le génitif;
pron. poss. il prend la même forme bera, génitif plus le démonstratif;
que les autres nire, hire, bere, etc. bere, forme indéfinie de bera.
Bera, g. b. 1. bn. le même, lui- Bere 'bai, b. aussi.
même. Berak eta bere emasteak gogoan Ber bera, g. b. correspond à: mis-
zeukaten, g. Lui-même et sa femme misimo, esp. superlatif de: même.
désiraient. Bera dago, 1. Il demeure Berau, leronek, g. b. lui-même,
seul; comme l'angl. by himself. celui-ci même; de bere-au et onek;
Bera nous paraît être formé de au plur. berok, eux-mêmes; de bere-
bere-a, comme berau de btrc-au et oyek. Berok sert comme pluriel de
nerau de nere-au, c'est-à-dire, le pron. berau et de berori.
Berori, berorrek, g. b. berhura, Bertan, g. b. dans le même en-
berura, 1. celui-là même; de bere- droit expression elliptique, endroit
ori et bere-Tiura. Au plur. berok, est sous-entendu; de bere-tan, Bmen
ceux-là mêmes, de bere-oyek. Berori bertan, g. ici-même. ·
sert encore en g. et b. comme <Jme Bertatik, g.b. bertarik, 1. beretarik,
personne, à l'imitation des autres 1. de suite, incontinent, dès l'instant
langues, p. ex. l'allemand, Sie, ils, même; de bertan-tik et rik; le n
employé pour ,,vous. En ail. Sie élidé, v. Essai, Ch. II.
et en fr. vous, servent pour le plur. Bereala, beriala, b. berehala,
g.
et le sing. mais le basque suit 1. tout de suite; syn. de bertarik;
l'exemple espagnol et dit lerori au de bere-ala paraît être une expres-
singulier, l'esp. usted et berok au^ sion elliptique comme bertan.
pluriel, l'esp. ustedes. Le bise, a Berhil, bn. mort de lui-même,
eurak au lieu de berok. se dit des animaux qui meurent de
Berez, g. b. 1. berenez, 1. P. bere leur propre* mort; de ler-hil.
baitarik, 1. de soi, par soi, de soi- Beste, g. b. bertze, 1. bn. autre
même de bere-z. Nous ne savons de bere-ez pas le même = autre.
si la forme berenez que donne P. Il ne nous semble pas trop risqué
est connue. Gizonak berez jakitia de décomposer ce mot comme nous
deseatzen du, Chourio, Imit. de J. C. le faisons; le r doux est souvent
L'homme désire de lui-même savoir. supprimé dans la prononciation;
Abel, berez paketsua, Abel, pacifi- de là la forme guip.; pour ce qui
que de sa nature. regarde le t, il paraît ne pas s'y
Berezko, g. b. de soi, naturel; trouver anciennement; le plus an-
de berez-ko. cien livre basque (Testament de
Bere buru, g. b. de soi-même; 1571) ne l'a pas. Baitia erran cieçon
syn. de berez, v. burn. berce bâti arreit niri, Luc. IX. 69.
Beretu, beretutzen, g. b. 1. s'ap- puis il dit à un autre: suis moi.
proprier, gagner (le coeur). Dans la prononciation et surtout
Beregan, g. beregain, 1. bn. pour quand l'article suit, berezea devient
soi, pour son propre compte; de facilement, croyons nous, bertzea.
bere-gan. Ëman beregain, 1. mettre On trouve la double orthographe de
à part. z et tz dans enzun et entzun, antzi
Beregaineko, 1. excellent, de bere- et anzi.
gain-ko, avec e de liaison. Bestela, g. b. bertzela,1. bn. bes-
Beregaindu, 1. se mettre en mé- tannez, bn. M. Salaberry; autrement,
nage, se mettre chez soi. de beste-la; comp. onela.
Bereganatu, bereganatzen, g. b. Berezi, g. 1. berhezi,1. bn. séparé,
s'approprier, s'attirer. En 1. attirer distingué, particulier; de bere-ez,
pour son profit; de bere-gana. avec la terminaison i, qui forme
les adj. verbaux, comp. asi de as; Berezi, v. beste, s. v. bere.
iehi de ich; utzi de utz; etc. Le Jt de Bereziki, v. beste, s. v bere.
berhezi n'est point une objection; Berezitze, v. beste, s. v. bere.
ou sait la manière tout arbitraire Bereako, v. 1ère.
avec laquelle cette lettre a été in- Berga, 1. aune, (mesure), du fr.
troduite dans des mots où elle ne verge.
devrait pas être et supprimée dans Berhezi, v. beste, s. v. bere.
d'autres mots où elle aurait dû Berheziki, v. beste, s. v. bere.
rester. Aide s'écrit dans tous les Berhil, v. bere.
dial. sansh et aurait dû s'écrire Berho, berro, 1. haie, hallier,
halde; ume généralement sansh broussailles; syn. de sapar, sasi.
doit être hume; tandis que liola Selon P. ces mots sont d'Oienhart.
flot est l'esp. ola. Zeintzuetatik ba- Berhura, v. bere.
koitzari bere itzkuntza berezi. eman Beriala, v. bere.
zien. Lardizabal. A chacun desquels Berkhoi, bn. envieux, syn. de
il donna sa langue particulière. bekhaizti.
Berezi, bereisten ou berezitzen, Bbkmatu, v. berme.
g. berhezi, bn. séparer.
1. Bermatzaki, v. berne.
Bereziki, 1. berlieziki, bn. parti- Berme, 1. bn. caution. Selon
culièrement ki forme les adverbes. Chaho du latin firmus.
Bertzelarakor, 1. changeant, in- Bermatu, cautionner.
constant de bertze-etara-kor. Berne, g. b. l'os de la jambe,
Berea, v. bere. du genou au pied; holl. scheen-
Bereala, v. bere. been du lat. perna. A Guéthary
Berebai, v. bere. on dit berme.
Berbera, v. bere. Bermatzaki, permatzaki, 1. l'os
Bere buru, v. bere. de la jambe; de berme (pour berne)
Beregain, beregaineko, v. tzat, ki; avec l'art. kia pour hai.
bere. Ki, kia se retrouve dans izusJci,
Beregaindu, v. bere. balai.
Beregan, v. bere. Bero, g. b.1. bn. chaleur, chaud.
Bereganatu, v. bere. Berotu, berotzen, g. b. 1. bn.
Boreganatze, v. bere. chauffer.
Berehala, v. 1ère.. Berok, v. bere.
Bereiste, v. beste, s. v. bere. Beronek, v. bere.
Beren, v. bere. Berori, v. bere.
Berenez, v. bere. Berorrek, v. bere.
Beretarik, v. bere. Berotu, v. bero.
Beretu, v. bere. Berotze, v. bero.
Berez, v. bere. Berreun, v. ierri.
Berri, g. 1. bn. barri, b. nou- Berrogei, berrogoi, v. berri.
veau subst. nouvelle. Zer berri Bertan, v. bere.
dakarkezu? 1. quelle nouvelle ap- Bertarik, v. bere.
portez vous?P Bertatik, v. bere.
Berriz, g. 1. bn. barriz, b. de Bertz, v. pertz.
nouveau; de berri-z. Aussi employé Bertze, v. beste, s. v. bere.
comme mot explétif, or, mais. Eta Bertzela, v. beste, s. v. bere.
Kainek, berriz, bere abuztuetatik Bertzetarakor, v. beste, s. v.
gichi bat. ematen ziolako, Lar- bere.
dizabal et que Caïu lui avait donné Beruin, 1. vendange.
un peu de ses récoltes. Berun, g. 1. plomb. Apparem-
Berriz ta berriz, g. syn. de berriz. ment du prov. plom. -B pour p;
Berriro, g. barriro, b. berriki, 1. r pour l, comp. borondate; ber
adv. de nouveau, nouvellement; ro pour br, ce qui n'est admis en
et ki forment les adverbes. Dem- basque.
boraz mundua lerriro bete zezaten, Berura, v. bere.
pourque avec le temps ils rem- Besabea, g. charrue à cinq
plissent do nouveau le monde. dents.
Berritu, berritzen, g. 1. barritu, b. Besaize, v. beso.
arraberritu, bn. renouveler. P. cite Besarka, besarkatu, v. beso.
encore arramberritu; i. a. Les Besatra, v. beso.
dialectes fr. paraissent avoir formé Besinoeta, v. beso.
ce nom verbal en imitant le fran- Beso, g. b. 1. bu. bras; 1.
çais re est devenu comme toujours coudée.
arre. Besoz beso, 1. bu. bras dessus,
BerriUv,, g. barriisw, b. bavard; bras dessous.
de berri-esu. Besaize, g. aile de moulin; de
Berrogei, g. b. berrogoi, 1. P. beso-ake.
ajoute berriz hogoy. Quarante; de Besarka, g. embrassement. Ce
berri-ogei, hogoi. mot peut également bien venir
Berrogei ou berrogoigarren, g. 1.b. de l'esp. besar, baiser; cependant
quarantième. il est difficile de rendre compte
Berreun, g. b. deux cents. de la finale ka, qui se trouve aussi
Berriki, v. berri. dans le verbe, besarkatu, 1. embras-
Berriro, v. berri. ser besarkalu, peut être composé
Berritsu, v. berri, de beso-hartu qui devient besokartu;
Berritu, v. berri. le r a donc changé de place, ce
Berritze, v. berri. qui n'est pas rare; comp. harrabotz.
Berriz, v. berri. Besatra, 1. brassée; la terminai-
Berro, v. herho. sou n'est guère basque.
Besinoeta, 1 pièce de terre. Ce Bethazal, v. begi.
sera d'après la mesure par coudées ? Bethe, bethatu, v. bete.
BESTA, 1. fête. Bethi, v. beti.
Bestannez, v. beste, s. v bere. Bethidanik, v. beti.
Beste, v. bere. Bethiereko, v. beti.
Bestela, v. beste, s. v bere. Bethiere, v. beti.
Beta, g. temps, loisir. Betarik Bethieretu, v. beti.
eztet, je n'ai pas de temps. Bethiko, v. beti.
Betan, v. bat. Bethitza, v. begi.
Betatu, v. bete. Bethor, bethoz, v. etorri.
Betazal, v. begi. Beti, g. b. bethi,1. bn. toujours.
Bete, g. b. bethe, 1. bn. plein. Betiko, g. b. bethiko, 1. éternel;
Egunakbete ziranean eman zion seme de beti-ko. Zer egingo det bizitza
bat, g. quand les jours furent pleins behkoa irabatzeko, g. que ferai-je
(quand elle fut au terme de sa pour gagner la vie éternelle?
grossesse) elle lui donua un fils. Bethidanik, 1. bn. de tout temps,
Erori naig ene bethean, 1. je suis pour le passé; de bethi-da-n-ik.
tombé tout de mon long. Bethidanic Jaincoac badaçaguzqui bere
Bete ou betatu, betetzen, g. bete, obru guciak. Test. Rochelle. Aet.
beteten, b. bethe ou bethata, bethetzen, des Ap. XV. 18. De tous temps
1. bu. remplir. Eta mundua osotoro sont connues à Dieu toutes ses
bete zuten, g. et avaient (les eaux) oeuvres.
rempli entièrement le monde. Bethiere, bethiereko, 1. continuel,
Bete betean, g. b. 1. tout-à-fait, perpétuel, pour le futur; de bethi-
entièrement. La réduplication est ere-ko.
très fréquente en basque pour ces Bethieretu, bethieretzen, 1. conti-
locutions adverbiales ayant une nuer, perpétuer, de bethi-ere-tu.
signification superlative, comp. bat Betiko, v. beti.
batetan, ber bera, etc. On retrouve en Betille, v. begi,
fr. la même chose, plein plein = Betondo, v. begi.
=
très plein petit petit très petit. Betondokoa, v. begi.
Bethakor, 1. fertile, qui porte des Betor, betoz, v. etorri.
fruits. Zuhaitz bethahorra eztu nehork Betule, v. begi.
ebaTcitzen, Axular, p. 38. Personne Beza, 3 pers. sing. de l'imper.
ne coupe l'arbre qui porte des qu'il ait.
fruits. Bezain, v. ain.
Betete, betetze, v. bete. Bezala, bezalako, v. aia.
Bethakor, v. bete Bezambat, v. ain.
Bethalde, 1. P. troupeau de Bezela, v. ala.
bétail. Bezik, v. bai, 1.
Bezin, v. ain. et Miarritz); génisse; par allusion
Bezinta, v. begi. à l'âge?2
Bi, g. b. bu. deux.
1. Bizki, g. biki, bikochah (plur.) b.
Biga, 1. biga ou bida, bu. deux. biritchiak, 1. bn. jumeaux. Biritchi,
Il nous semble que biga est bi plus sing. 1. pair, l'opposé de impair;
l'article; que leg est pour h, ainsi de bi?a
biha, comp. iges et ihes, ihar et igar. Birretan, g. en deux (fois). Lar-
Biha=bia, comme mehea = rata, etc. ramendi met deux r, un aurait
Nous le croyons d'autant plus que suffi; de bi-r etan.
biga n'est jamais accompagné d'un Birika, g. birija, b. biria, 1. pou-
substantif; on ne dit pas, biga etche, mon puis qu'il y en a deux. Il
deux maisons, mais bien: badira n'est pas clair comment ce mot est
bia, il y en a deux. Si g est pri- formé. A Guéthary on donne le
mitif la ressemblance avec le lat. nom de biria a une partie de l'in-
bi-s est fortuite. térieur de la vache qui tient au
Bigarren, g. b. 1. bn. deuxième; foie; on le mange.
de bi-garren. Biri handia, 1. grand poltron!
Bira, 1. bina, g. deux à deux. Eta Bialdu, v. bide.
igor citzan hec bira bere beguitharte Bian, v. be.
aitcinean, Luc. X. 1; Test. Roch. et Biar, v. bear et bigar, s. v.
les envoya deux à deux devant lui. bi.
Bitarte, g. 1. bitharte, bn. inter- Biaramon, v. bi.
valle, 1. médiateur; de bi-arte, Biaztun, v.beazun.
avec t euphonique; comp. betazal, Bichigoi, g. pagre, rousseau
betondo. (poisson) de l'esp. besugo, ou l'esp.
Bitartean, g. bitartian, b. bithar- du basque?
tean, bn. en attendant, cependant; Bichilia, bn. jour maigre; de
de bitarte-an. l'esp. vigilia.
Btgar, biar, g. b. bihar, 1. bn. Bida, v. bi.
demain; de bi-gaur? Bidaldu, v. bide.
Biaramon, g. bijamona, b. bihara- Bidali, bn. trouver, se procu-
mun, 1. bn. le lendemain; de biar, v. rer, chercher.
ci-dessus mais qu'est-ce que amon, Bidaltze, v. bide.
amun; serait-ce l'esp. man, le valaque Bidaro, v. bide.
muin, de mane, matin, v. Diez. Bidar, 1. menton. Selon P.
E. W. 1. 263. c'est un mot d'O.
Biaramonean, g. b. le lendemain, Bidarri, g. pavé. Ce mot se
litt. dans le lendemain. trouve dans les dialogues basq.
Biga, g. bigai, b. miga, 1. (m pour publiés par le prince N. Bona-
b, comp. bilgor et milgor, Biarritz parte il est évidemment composé
de bide-arri; mais aurait dû être fois. Asko bider, maintes fois, sou-
arri-bide, comme Steinweg, ail. et vent. Zembait bider combien de
non Wegstein. v. Essai, p. 120. Il fois!
se peut que bidarri soit en usage Bidez, v. bide.
ce qui prouverait seulement l'oubli Bidezko, v. bide.
d'une règle généralement (toujours?) Biga, bigai, v. bi
observée. Biga = miga, v. bi.
Bide, 1.particule dubitative; Bigar, bigarren, v. bi.
Etorri bide da, il est venu peut- Bigor, v. heor.
être. Bigun, 1. g. b. mou.
Bide, 2. g. b. 1.bn. chemin, Bigundu, g. b. appaiser. Bigundu-
voie, moyen. Gizonaren gaiztakeriari rik erregubagaz, appaisant par des
ateak isteko, bide onetatik bat, g. un prières; v. ci-dessous.
des bons moyens pour fermer la Bigun, 2. bihun 1. courage, vi-
porte à la méchanceté des hom- gueur. Selon P. ce mot est d'O.
mes. Il est curieux qu'il signifie exacte-
Bide eman, g. b. donner lieu, ment le contraire du g. et b. v. ci-
occasionner. dessus.
Bidez, g. b. 1. au moyen de, en Bigundu, v. bigun.
passant; de bide-z. Bihar, v. bi.
Bidezko, g. juste; de bidez-ko. Biharamun, v. bi.
Bere aserre bidezkoa, sa juste colère. Bihi, 1. bn. grain (blé).
Bitartez, g. b. syn. de bidez; de Bihitegt, grenier.
bide-arte-z. Bihitu, bihitzen, égrener.
Bialdu, bialtzen, g. b. bidaldu, 1. Bihibat ez, aucun litt. pas un
envoyer (en message), envoyer de- grain. Bihibat eztut.je n'en ai aucun.
hors. Belea bialdu zuen, il envoya Il faut toujours la négation; même
(lâcha) le corbeau. observation que pour batere et beinere.
Bitezar, g. envoi. Probablement Bihibat, v. bihi.
de bide-ezar; comme nom verbal Bihitegi, v. bihi.
généralement ezarri. Bihitu, v. bihi.
Bidebage, g. b. bidegabe, 1. bn. Bihitze, v. bihi.
injustice; de bide-gabe. Zer bide- Bihotz, v. biotz.
gabea 1. quel malheur! Bihotzkatu, v. biotz.
Bidaro, b. bn. disposition du Bihotzdun, v. biotz.
temps favorable ou contraire au Bihun, v. bigun, 2.
voyageur; de bide-aro. Bihur, bihurtu, v. Murri.
Bidebage, v. bide. Bihurguna, v. biurri.
Bidegabe, v. bide. Bihurri, v. biurri.
Bider, g. b. fois, Bi bider, deux Bijamona, v. biaramon, s. v. bi.
Bikana, g. crème la meilleure raulsia, eziez aharreki bilarrausia,
partie de quoi que ce soit. A Za- prov. d'O. mieux vaut l'oeuf avec
rauz et à Azpeitia ce mot n'est pas paix que le veau avec guerre.
usité pour crème. BILAUN,1. vilain, du fr. vilain.
BlKE, 1. bikhe, poix, du lat. pis. Prov. 496 d'O.
M. Salaberry dit: goudron; c'est BilbatU, v. bitte
sans doute une erreur. Bilbe, bn. trame. Bilbatu,tramer.
Biki, v. bi. BILDILLA, v. hila.
Bikochak, v. bi. Bildots, g. b. 1. bildox, bn. ag-
Bikor, 1. morceau; sedit en- neau. Nous ignorons comment ce
core du rebut de la farine qui mot est composé. On serait tenté
reste dans le sac et aussi des pe- de croire que la timidité de l'ag-
tites bosses ou aspérités qui se for- neau a été exprimée par bildur-
ment sur le pain quand on le fait ots, crainte du bruit; ou encore,
cuire au four. eu vue de son ennemi le loup,
Bikun, 1. complot; i. a. bildur-otso; mais la forme du mot
BILA; Larramendi cite ce mot; s'y oppose; il faudrait plutôt que
Pouvreau donne pila, bilduna, bil- ots précédât. L'explication de M.
tota ils sont tous inconnus aujour- de Charencey, n'est pas satisfaisante
d'hui. Le g. et b. seuls ont con- non plus; il dit:,,àebildu, obtenu
serve (ce qui n'est pas le sens de bildu,
Pilla, g. pillo, b. pile, monceau, c'est rassemblé, uni) littéralement
du lat. pila. le croît du troupeau"; c'est tout;
Bildu, biltien, g. b. 1. bn. rassem- que fait-il de ots, et où voit il
bler, récolter. troupeau. Ce ,Jlittéralement" laisse
Bildilla, b. le mois d'Octobre; de beaucoup à désirer.
bildu-illa. Bildox, v. bildots.
Biltzar, g. 1. bu. assemblée; il BlLDU, BILDUNA, V. bila.
paraît de bil (bildu)-tzar (zar), as- Bildur, g. b. beldur, g. 1. bn.
semblée des anciens comp. batzarre. crainte, craintif. Bildur naii, g. je
Bildura, g, réunion; de bildu-ra. crains. Enaiz deusen beldur, 1. je no
Bilgip, bn. lieu propreà amas- crains rien. Jainkoaren beldurra du,
ser des objets; do bil-tegi. il a crainte de Dieu.
Billur, bilhur, 1. garrot. Bildurti, g. b. beldurti, 1. bn.
Bilhurtu, bilhurtzen, garroter, lier. craintif.
Bilarrausi, 1. bilharrozi, bn. Bildurtu, bildurtzen, g. b. beldurtu,
veau; selon M. Sal. veau mâle âgé beldurtzen, 1. bu. craindre.
de quelques mois. De belar-autsi, qui Bildurgarri, g. b. effrayant; de
mord, (mange) l'herbe? «pour au, bildur-garri.
v. arrausi. Ilobe da bdkeareki ar- BILDURA, V. bila.
Bildurgarri, v. bildur. passé, ou plutôt un adjectif verbal,
Bildurti, v. bildur. mieux rendu ici par "dépouillé"
Bildurtu,bildurtze, v. bildur. que par ,,nu."
Bjlgia, v. bila. Les deux1 ne sont point un
Bilgor, milgor, 1. bilgor, bn. obstacle, croyons nous; comp. ile
suif. et ille; hila et hilla. Adan eta Eva,
Bilhakatu, 1. bu. devenir, se billosik ikusi ziranean; Lardizabal,
transformer, 1. tirailler, traiter Adam et Eve, quand ils se virent nus.
mal quelqu'un P. Billostasun, g. b. nudité. Etzuten,
Bilharrozi, v. bilarrausi. alahanan beren billostasuna ikusten,
Bilhatu, v. billatu. Lardizabal; ils n'avaient pas vu,
Bilhukatu, 1. tordre; i. a. en effet, leur nudité.
Bilhuk, v. bila. Billusgorri, 1. syn. de billussi, nu;
Bilhuktu, v. bila. comp. larrugorri qui s'explique
Bilkua, v. bila. mieux, vu la couleur de la peau;
Biligarro, b. 1. bn. grive. peau-rouge. Chaho traduit billus-
Billatu, billatzen, g. b. bil- gorri, rouge nu, tout nu, comme
hatu, 1. bn. chercher. si rouge en français était une ex-
Billoiba, v. illoba. pression usitée, comme p. ex. tout
Billos, v. Ulo. fin nu, comme on disait jadis;
Billostasun, v. bilo. nous n'avons pas pu trouver si
Billusgorri, v. bilo. rouge était jamais employé dans
Billusi, v. Ulo. ce sens; larrugorri démontre que
Billustasun, v. bilo. c'est une façon de parler basque
Billuste, v. Ulo. et correspond à billusgorri, poil-
13ILLUR, v. bila. roux est-ce que ce mot donne-
Bilo, bu. cheveu; n'est plus
1. rait à entendre que les Basques
usité dans le Labourd, du moins sont de race rousse, blonde?
à Guéthary. De l'esp. pelo? BILTZAR, V. bila.
Billos, g. b. billusi 1. buluzi, bn. BILTZE, V. bila.
dépouillé, nu. Selon Chaho de bilda Bimpher, bu. envers, l'opposé
jtilda, fildd), vêtement, et ulzi lais- de, endroit. M. Salaberry ajoute: en-
ser. Il nous semble de bilo, cheveu vers, adjectif; c'est préposition.
et uts, vide, sans cheveux, chauve, Bina, v. bira, s, v. bi.
et puis en général, nu. En bise. Bior, v. beor.
pour tête chauve, on dit: burubil- Biotz, g. b. bihotz, bn. coeur.
1.
buru –
Bururdi, 1. bn. traversin de
P.
Chamar, 2. g. b.l. bn. blouse (vê- du prov. caramel.
tement) probablement de simarre? Charbo, bn. goujon.
Chambolin, g. joueur de tam. Chardanga, fourchette. 0.
bourin. Chardango, 1. P. lévrier.
Champera, 1. corde à prendre Chardakatu, bu. élaguer des
la morue. arbres.
Champha, bn. aboiement. Charha, charhadi, v. chara.
Chanchilla, g. mesure pour Charkeria, v. char.
le lait. Charki, v. char.
CnANDA, g. 1. sanya, bn. Zein CHARPOTA, v. cherpola.
1ère chandan, chacun son tour. Charrabipina, 1. rougeole; de
Apparemment de l'esp. tanda, tour; l'esp. sarampion. Dans le Manuel
bien que la mutation de t en ch de la conversation, Bayonne 1861;
soit extraordinaire. charrampioa. L'origine de l'esp. sa-
Changu, g. mutilé; chainku, rampion est inconnue.
1. soûl, boiteux. Il nous semble de Charri, g. b. cherri, g. 1. bn.
zango jambe, d'oà chango (ch di- cochon. 1. écrouelles.
minutif) petite jambe et de là, boi- Chaeko, b. bn. pot, jarre; l'esp.
teux la jambe petite, c. a. d. courte jarro.
faisant boiter; et puis en g. le Charthatu, v. cherto.
sens plus général de, mutilé. Charthatze, v. cherlo.
Changcrru, g. écrevisse; pro- Charthe, v. caerto.
bablement de l'esp. cangrejo. Charto, v. char.
Chaol, v. eche. Chasta, éclair; synonyme de
Chapinak, 1. chaussons. C'est chimieta.
l'esp chapin, qui vient de l'arabe Chatar, 1. chalhar, bn. lange
selon Alcala. v. D. A. E. cepen- d'enfants. bu. nom donné au
dant nous ne trouvons pas le mot chasseur qui tient un bâton au
chez Dozy et Engelmann. Glos- bout duquel est un morceau de
saire des mots esp. et port. déri- toile pour effrayer les palombes.
vés de l'arabe. Chathar, v. chatar.
Char, g-'bri. cleaar, b. tchar, Chatur, 1. paquet; i. a.
1. mauvais. Ne serait-ce pas le Chaude, 1. filet. P.
diminutif de zar vieux?2 Chaz, v. igaz.
Chario, b. eharki, bn. mal. Che, 1. suffixe qui affirme la
Charkeria, bn. action blâmable; signification d'un mot ou qui l'exa-
de char-keria. gère. Emenche, g. ici-même, Anche,
Chara, 1. bn. bois taillis. P. g. là-même. Handiche, bn. trop grand.
écrit charha, charhadi. Che, 2. Z6, g. ze, b. chehe, 1.
bn. menu, petit; de là le diminu- Cherrenda, 1.bn. bande, de
tif eh? v. eh. La Vieuxville em- toile, de drap, de quelque étoffe
ploie cheke dans le sens de familier que ce soit.
kateckima da imlruzicme familier Cherrent, bu. vif, éveillé; ce
edo cliehe bat, le cathéchisme est mot ne paraît pas être basque.
une instruction familière. Cherri, v. charri.
Cheatu,, zeatu, ehetu, cliealzen, Chertatu, v. clterto.
g. chehaltt, chehatzen, 1. bn. eheJie- Cherto, g.l. chartke, bu. greffe;-
katu, 1. broyer, briser. 1. nuque, i.
a. Lepo chertoa, la
Zearo, g. minutieusement; de nuque du cou. Bekatuaren chertoaJe,
zea-ro. P. les rejetons du péché.
Chehero, cheherohi, I. séparément, Chertatu, ckeriatzen, g. 1. char.
en détail, i. a. tkatu, eliarihatzeii, bn. greffer, en-
Zeakor, g. fragile; de zea-kor. ter vacciner.
Cheatu, cheatze, v. che, 2. Chetu, v. ehe, 2.
Chede, g. bn. 1. gede, 1. but, Chibi, v. ehiki.
fin, limite; bn résolution. Chibista, g. noeud coulant.
CItedatUy 1. viser; bn. limiter, Cbicha, 1. mot enfantin, du
indiquer jusqu'où une chose doit nanan; c'est l'esp. chicha qui est
ou peut se faire; p. ex. indiquer le mot enfantin pour carne, vian-
jusqu'où uue personne doit tra- de bu petit champignon blanc.
vailler. Chichari, 1. bn. ver intestinal
Chedatu, v. chede. du diminutif che, câieh et ar, petit
Chedera, bn. lacet pour prendre ver.
des oiseaux. Chicharro,1. espèce de poisson.
Chegosi, v. egosi. Chicher, 1. eMlcher, bu. grésil.
Chehatu, chehatze, v. che, 2. Chichitola, v. cMcMioza.
Chehe, v. che, 2. Chichitera, chichitola, 1.
Chehekatu, v. che, 2. papillon; i. a.
Chehero, cheheroki,v. che,Z. Chichka, bn. 1° piqûre, petit
Chekada, segada, 1. filet, lacet trou; 2° mauvaise humeur momen-
à prendre des oiseaux, syn. de tanée 3° petite mauvaise action.
cliedera. Chichkabar, bn. menu-bois;
Chekor, g. bouvillon. de cae ou chi ou chich, diminutif
Chermen, g. poire; ce mot
est usité à Azpeitia et dans les
et de ahar, qui est habar, et
pour h. v. Essai, Ch II.
environs. Chichkaldu, chichkaildu,
CIIERPOLA, g. charpola, 1. bn. v. ki8kaldu.
serpolet; de l'esp. serpol. Chichkarratu, bn. flamber;
Cherra, v. zerra. (un poulet, un cochon); du dimi-
nutif ehe, chich, et kartu; brûler En catalan xic, chic;.esp. chico.
légèrement. Est-ce que la ressemblance entre
Chichkor, v. chigortu. le basque et les langues romanes
Chichkortu, v. cltigortu. serait fortuite; le ch diminutif est
Chicho, bn. bléser en parlant. essentiellement basque et convient
Chicht, bn. promptement; ono- donc parfaitement pour exprimer
matopée la flèche passe chicht. petit; selon Diez, E. W. 1. p. 127.
Chichta, chichtatu, bn. en- c'est du latin ciccum que dérivent
foncer une arme pointue dans un les formes des lang. romaues, et
corps; comp. zihi. les dérivés sont trop répandus (it.
Chichtapur, bu. menu-bois; cica, fr. chiche, alban. tziçe,) pour
syn. de chicMabar. songer au basque chiki, d'autant
Chichter, bn. quartier de fruit. plus que l'origine latine n'offre
Chichto, bn. panier long placé aucune objection. Il reste donc à
sur les bâts. décider si le basque a pris chiki
Chichuria, 1. P. Fougère brû- du latin ou de l'esp. etc. ou si
lée pour eugraisser les champs. c'est une forme indépendante des
Chidor, g. zidor, b. étroit. autres langues.
Bide chidorra, le chemin étroit. Chiki est employé substantive-
CHIFLATU, bu. avaler; manger ment pour enfance:
son bien; ce mot ne peut être bas- Chikitaiik izan zan guztiz ikas~
que et dérive probablement de gifle, naija, b. dès son enfance il était
ancien mot pour joue. avide d'instruction.
Chigortu, chigortzen,1. gril- Il paraît qu'on dit aussi en b.
ler (du pain), rôtir; ce nom verbal cleikarretatik, dès l'enfance, par con-
nous parait dériver de gur, courbé séquent de chikar, que nous ne
les choses qu'on gtille se crispent, connaissons pas.
se courbent, se frisent; c'est dans Chikitu, chikitzen, g. ehipiiv,, chi-
ce dernier sens que P. donne l'ex- pitzen, 1. briser, rapetisser.
emple ille cleigortua, poil frisé. Chikilasun, g. b. chipilasmi, 1.
Le ch initial est le diminutif. Le petitesse; de chiki-tasun.
bn. chicUor, chichkortu. sécherà Ckipidura, 1. rapetissement; de
l'excès, est évidemment une variante. chipi-duro,.
Chikhin, chikhindu, v. zikin. Chikiraivi, chikiratzen, g. 1. bn.
Chikhinkeria, v. zikin. châtrer.
Chikhiro, bu. mouton; syn. Chikiratzalle, g. châtreur; de ehi-
de ahari; de cleikiratu. kira-tzalle.
Chikhor, bu. terme de bou- Cltibi, g. (Zarauz), chipirodi, g.
langer petit son. (St. Sébastien), chipiraittu, 1. sèche
Chiki, g. b. 1. chipi, 1. petit. (poisson). A Guéthary on les
nomme: ancornet ou lancornet. Chillar, g. arbuste très mince
Chibi pocho, g. le même poisson dont on fait des balais.
que le cMbi, mais plus grand, ap- Chilo, v. zulo.
pelé en esp. jibia. Chilustre, bn. syn. de childre.
Chipa, 1. bn. véron, petit poisson Chimel, v. zimel.
de mer, selon P., de rivière, selon Chimich, g. cMminch, b. chi-
M. Littré. mitch, bn. zimitch (P. zimitx) 1.
Cliikin. chikindu, v. zikin. punaise; de l'esp. chinche?
Chikinkeria, v. zikin. Chimichta, v. chimista.
Chikiratu, v. chiki. Chimikatu, v. zimiko.
Chikiratzalle, v. chiki. Chimiko, v. zimïko.
Chikiratze, v. cUH. Chimilichta, bu. éclaboussure.
Chikitasun, v. chïki. Chimineh, v. chimich.
Chikitu, v. cltiki. Chimignu, v. ckimua.
Chikitze, v. chiki. Chimino, v. ehimua.
Chila, chilatu, v. zulo. Chimista, g. 1. bu. chimiclcta,
Chilbor, g. gilior, b. cMlko, 1. bn. A Baïgorry on dit chismisla
chilkhoi, bn. nombril. Evidemment et P. écrit aussi zizmixta, éclair.
de ehilo, trou; mais qu'est-ce que Chimitch, v. chimich.
lor? Le lab. peut être un adj. Chimua, g. chimino, b. bn. chi-
(ehil-ho) pris substantivement. t. mïgnu, P. (gn=îi) singe; du lat.
Childre, CHINDRE, bn. noeud simia.
ganse, espèce de noeud au bout Chimur, chimurtu, v. zlmur.
d'une corde pour pouvoir l'accro- Chineharri, g. clochette; syn.
cher. Sous cette forme ce mot ne du lab. chilintcha. Larramendi écrit
peut être basque. chincherri.
Chili, bn. vasière, endroit où Chinchila, v. chilintcha.
l'on ramasse de la vase. Chinchinbare, chinchin-
mare, 1. saugsue.
Cltilia biliak, 1. P. haillons i. a.
Chiligoratu, chirigoratu, Chinchosta, g. tresse de che-
1. flamber (un poulet); comp. chi- veux.
pildu. Chinchur, v. zintzw.
Chilintcha, 1.chilina, b. ehiu- Chinda, v. chingar, 1.
chila, bn. clochette; paraît être une Chindilla, leutille; syn. de
1.
onomatopée. clcilista. P. écrit chingilla; mais
Chilina, v. ehïlinteha. cela parait être fautif. Cliingil est
Chilista, g. b. lentille, comp. cloche.
ehindilla. CHINDRE, v. ckildre.
Chilkhoi, v. cMlôor. Chindurri, chingiirri, g.
ChilkO, v. ckilbor. chinhaurri, 1. bn. chindv/rri, inurri,
b. inhurri, 1. P. (i. a.), fourmi. pied. Chingil paraît désigner ici
Zoaz nagia chinhaurria gana, Axular, cloche, (comp. cjiinchïld), et sera
p. 36. an. éd. 15. n. éd. Allez formé de l'onomatopée chin et de
paresseux à la fourmi. Pour la la terminaison gil pour egile. Cette
variante de d et g comp. chingar, expression doit être prise du fran-
chinda gupela, diipela. Est-ce que çais où clocher est boiter.
&urri, inkurri serait une forme Chingola, 1. galand; P. bn.
plus primitive dont chingurri, cltin- ruban. Galand est du vieux fr.
kaurri (çh-iuhurrî) sont les dimi- pour garlande, guirlande. v. Littré,
nutifs ? comp. chingar. D. galandage.
Chingar, 1. g. chinda, inhar. Chingor, g. grêlon.
ihar, 1. étincelle; chingar, b. braise, Chingurri, v. chindurri.
charbon. Ihar, dont Axular se sert Chingurritz, v. chindurri.
n'est plus connu aujourd'hui; c'est Chinhaurri, v. chindurri.
peut-être une forme plus primitive, Chinka, 1. bn. mauvaise hu-
variante de inhar, dont chingar meur i a.
(ch-in/iar) est le diminutif; pour Chinka, 2. b. bn. filet, pour
la double orthographe deg et h, pêcher.
comp. iges, ihes; ego, eho ehin- Chio, 1. chira, bn. cautère.
gurri, chinhaurri. Ihar ferait penser Chipa, v. chiki.
à gar flamme; chingar petite flam- Chiphildu, v. chipildu.
me = étincelle; mais il faudrait Chipi, v. chihi.
pouvoir expliquer le prosthétique, Chipidura, v. chiki.
ce que nous ne pouvons pas pour Chipildu,1. flamber un poulet;
le moment; nous avons seulement syn. de chiligoratu, chiphldu,
à signaler un fait très curieux, bu. brûler à l'extérieur.
c'est l'espèce d'échelle de sons qui Chipiraillu, v. cUU.
se retrouve dans chingurri et quel- Chipirodi, v. chiki.
ques autres mots; à savoir: g, h, Chipitasun, v. chiki.
d, n, Chingurri, chinhaurri, chin- Ch:pitu, chipitze, v. chiki.
durri, inurri. Chingar, ihar,chinda, Chira, v. chio.
inhar (nh. port.?); inhara, iha- Chirchil, v. zirzil.
ra, enkara, (nh portugais?) Iges, Chirgil, bn. malpropre, peu
ihes, ines. Et peut-êtren ou in fourni; en parlant des grappes de
devient y, comp. inardun, yardun, raisins; comp. zirzil.
=
inhar eyar. Chiri, v. ziri.
Chingar, 2. 1. bn. tranche de Chiribiri, 1. violon. Dans les
jambon. A Guéthary, du lard. Dial. du P«= Bonaparte se trouve
Chingil, 1. cloche-pied. Chin- chiribiri, bise. syn. de inguma, pa-
gilka jaitstenda, il saute à cloche- pillon.
Chiribikar, 1. joueur de violon Chizki bezkiak, 1. haillons;
A Guéthary, cïdribika.
Chiribika, chiribikar, v. chi.
v. chili.
Chizpildu, 1. P. griller; comp.
ribiri. chipildu.
Chirigoratu, flamber, un
1. Choarre, g. moineau.
poulet; syn. de chipildu. Chocho, v. zozo.
Chiripa, 1. ruisseau. Choil, choilki, v. 8oil.
Chiristatu, chiristatzen, v. Choko, v. zoko.
ziri. Chokon, v. zolo.
Chiritu, v. ziri. Chondor, g. charbonnière.
Chirola, v. chiseu. Chopin, v. zotin.
Chispa, g. fusil. Choratu, v. zoratu.
Chistu, v. istu. Chori, g. b. 1. bu. oiseau.
Géné-
ChistÙ, g. b. ekirola, 1. bn. ralemeut pour les petits oiseaux.
petite flûte basque. Le mot chistu Chori-bnru,
g. b. 1. tête légère.
est de Zarauz; il est accentué sur Choro, v. zoro.
la dernière syllabe chistûa, la flûte; Chorro, g. gouttière, tuyau de
chistua, la salive. On trouve aussi fontaine; v. ehurm.
istu. Chorroin, v. churroin.
CMstu egin, 1. siffler. Chorroch, v. zorrotz.
Chit, g. chito, b. ichit soul. Chort, g. 1. chorta, bn. goutte;
très. CMl ondo très bien. petite quantité; v. churru.
Chita, v. chito, 1. Clwrlafca, goutte à goutte; de
Chitaldi, v. dito, 1. chorta-Ica.
Chitatu, v. chito, 1. Chortaka, v. chort.
Chitcher, v. cMcher. Chotil, v. sotil.
Chitchuketa, bn. travail du Chotin, v. zotin.
laboureur ou de l'ouvrier qui répare Chuchen, v. zuzen.
ou raccommode ses outils'. Chuhandor, bn. arbrisseau
Chithal, bn. terme de mépris rouxà fruits noirs.
pour les petits hommes et les pe- Chuhiir, v. zur.
tites femmes. Chukatu, v. chulhn.
ChitO, 1. g. 1. chila, b. bn. Chukatze, v. chukhn.
poussin. Chukhadar, v. chukhu.
CMtatu, 1. couver. Oilloa chitat- Chukhu, 1. bu. sec, moins ab-
zen dago, la poule couve. solu que idor.
CMtaldi, 1. couvée. g.
Chukatu, chukatze», 1. chukhatu,
Chito, 2. v. chit. bn. sécher, tarir. Noek ttusi zuenean
Chito, 3. g. silence. Rappelle mundua cltukatu zala, g. Quand Noé
l'italien, zitti, zitto. eut vu que la terre était séchée.
Chukhadar, bn. essuie-mains. selon P. Comp. zorro, fourreau,
Chukun, g. propre, élégant. sac, ventre; ainsi churru, zorro
Chulo, v. zulo. désignent un récipient quelconque,
Chupa, g. jaquette d'homme. dans lequel on coule pour ainsi
Chcpatu, g. sucer; de l'esp. dire, ou la farine (trémie), ou l'eau
chupar. (cuve), ou l'épée (fourreau), ou la
Chume, 1. bu. petit; probable- nourriture (ventre). Comparez en-
ment le diminutif eh et hume. core chorro, gouttière dort, goutte;
Aitek eta amek irakhatai behar dioz- churrusia, zurruta, découlant, dé-
kate oraino haur chumei, Pater gouttant; churrupita, averse; tous
Noster, Ave Maria, etc. Les pères ces mots paraissent avoir une ori-
et mères doivent enseigner encore gine commune; mais où la trouver?
aux petits enfants le Pater Noster est-ce chort goutte, ou est-ce ur,
etc. la Vieuxville, p. à 5. eau avec le diminutif ch préfixé
Chur, v. zur, 2. et de là le verbe churretatu, cou-
Churchuri, v. zwr, 1. ler, (mot d'O. selon P.); il y a
Churdak, v. zerdak. ici un obstacle, ce sont les deux
Churhail, v. zuri. r, et bien que l'orthographe bas-
Churi, v. zuri. que soit souvent très arbitraire il
Churimuri, g. zurumuru, b. ne serait pas prudent d'admettre
rumeur vague. Il est curieux que cette irrégularité sans preuves in-
nous ayons ce mot en hollandais contestables.
(schorriemorrie), sans que l'origine Churrupelo, bn trépied soutenant
soit connue, signifiant, canaille; la cuve à lessive; de churru-pe-ko.
un tas de canailles, een hoop schor- ChurrupekOj.v. clturru.
riemorrie. Churrupita, bn. averse. Euria
Churingo, v. zuri. churrupitan ari da, la pluie tombe
Churitasun, v. zuri. à verse; comp. churru.
Churitzaille, v. zuri. Churrustan, 1. bn. coulant
Churnio, g. cheville du pied; continuellement, p. ex. d'un robinet.
syn. de orgatil. Churrusta, bn. zurruta, 1. adv.
Churpail, churphail, v. zuri. en coulant.
Churpatu, 1. P. se courber. Ctiurruta,1. jet d'eau, cascade:
Churretatu, v. *«•». mot d'O. selon P.
CtHirroin, 1. chorroin, bn. pou- Churtch, v. zurtz.
peron de lin. Chut, chutik, chutitu, v.
Churru,1. trémie de moulin zut.
bn cuve à lessive; torrent, cours Chutchur, bn. se dit d'un arbre
d'eau; 0. s'en sert dans ce sens, très chargé de fruits.
D.
pui
auxiliaires, correspond à, ne pas semblerait que le mot pour aile a
pouvoir. Ezin det, je ne pfe^ilèr^- "tKL exister avant celui de vol; et
Ezin joan naiz, je ne puis artssi le verbe voler, avant le sub-
Eta ecin haren hitza reprêlïendtiu ^taritif* vol. Faudrait-il peut-être
J
rattacher tous ces mots au radical sanean, Luc. XII. 55. Test. Ro-
ig? d'où ltegi, dont ou aurait pu chelle. Et quand le vent du midi
former hegi-alde-iu, (hypothétique) souffle.
puis hegaldalu, et enfin le substantif Ego, 3. egotzen, g. eyo, eyoten,
hegal nous aurions alors en même b. eho, ehotzen, 1. bn. moudre.
temps l'explication du d dans he- 1. digérer, rouer de coups; quelque
gatdatu. chose d'analogue en fr. moulu,
Ega, v. ci-dessus. pour: abîmé de fatigue. Le subst.
Hegatz, 1. (i. a.) hegax, bu, plume.verbal en lab. est aussi ehoiten, du
En g. ce mot n'est pas ou n'est moins P. cite: e/witeko gaitza, dur
plus connu; on emploie luma. de à digérer.
l'esp. pluma; avec aphérèse du p Egoi, v. ego, 2.
pour éviter le son pi qui n'est pas Egoille, v. egon.
basque. Larramendi, il est vrai, Egoite, v. egon.
donne egatsa, mais on ne sait jamais EgOitste, v. egotzi.
s'il cite un mot guip. ou bien d'un Egoitza, v. egon.
des autres dialectes. La terminaison Egoki, v. egon.
tz n'est pas claire. Egon, ou egotu, ou egondu,
Egazii, g. b. heqatstin, 1. bn. egoten (egoiten 1.) g. b. 1. bn. Le n
oiseau. M. Fabre (Guide de la est élidé devant t, v. Essai, Ch. II.
conv. fr. basq. Bayonne 1862), En g. b. être, rester, attendre. En 1.
écrit egaxkin. bn. rester. Les basq. esp. s'en ser-
Egazti, g. b. pourrait être un vent pour "être" à l'imitation des
participe couvert de plumes, l'angl. espagnols, quiemploient,,estar" pour
feathered; le fr. plumé exprime être; egon exprime seulement être,
par hasard exactement le contraire; sans relation d'un datif; dembora
comp. les participes (adj. verbaux) ederra dago, le temps est beau.
autsi de auts; etsi de es; ichi de Egon se conjugue des deux ma-
n
ich; etc. Le a la fin de hegats- nières, nago, ago, dago, etc. et
tin, ferait penser que egaxkin est egoten naiz; l'impératif est ago,
peut-être une forme mieux conser- zagoz, reste, bego, qu'il reste, etc.
vée pour egatz-egin, (k pouraprès Benetako erruki ta amodyua, da-
x = tz) fait (de) plume = oiseaugoz. b. la véritable compassion
nous ne connaissons qu'un exemple et le (véritable) amour sont.
de permutation de k et t, c'est Egon zaite piska bat, g. attendez,
atzen et azken, et encore c'est plu- restez un peu.
tôt tz pour zk. Toutes ces formes Egon aldia, g. b. visite.
restent donc très incertaines. Egoitza, 1. bn. egongia, bn. de-
Ego, 2. egoi, b. hego, 1. bn. meure de egon-tegia egoitza, le
g.
vent du midi. Ela hegoac draun- subst. verbal; comp. aditza.
Egoille, celui qui aime à rester
1. Egondu, v. egon.
à la maison; de egon-le pour zale; Egongia, v. egon.
n élidé, v. Essai, Ch. II. La ter- Egorri, v. igorri.
minaison ne peut être ille, syncope Egortzi, b. infecter.
de egille, comme dans &a:eA~ Egosi, egosten, g. bn.
b. 1.
le sens l'indique; est donc ici En g. b. cuire; en 1. bn. bouillir.
pour donner le son mouillé à En lab. on ne prononce géneja.le-
Egoki, g. b. 1. importer (verbe ment pas le g. Haragi egosia, 1.
unipers.) appartenir, concerner, con- la viande bouillie. Gizon ~o~M,
venir. Dagokit niri, il m'importe. l'homme bouillant, mauvais; bn.
Eta OM~tMKMM ez dagokion erdi dissimulé.
c~M~ !~MM zuenean, Lardizabal. ~<M~M!, bn. décoction de <yoM-
Et l'ayant vu (Noé) à moitié nu, egin.
ce qui ne convient pas à la dé- C~OM, digérer. Selon W.v.
cence. ~o~ a toujours un datif Humboldt, de ch-egosi, réduire en
inhérent et est employé comme en bouillant; klein kochen.
esp. estar (être), ou l'anglais to be, Egoskin, v. eyo~.
avec un participe présent. Auzoko Egoste, v. egosi.
gizona <&o~ b. l'homme Egote, v. egon.
du voisinage me demande toujours; Egotsle, v. egotzi.
litt. m'est toujours demandant; Egotu, v. egon.
me esta siempre pidiendo; is al- Egotze, v. ego, 3. et egotzi.
ways asking me. Egotzi, egotzen, g. b. egotze,
Egoki, g. b.
à propos, propre &, cyOt~M, bu. lancer, jeter. Selon
capable. egokia zera au ~~o, M. Salaberry faire descendre; mais
vous êtes capable de faire cela. egotzi n'a pas La forme d'un cau-
Comme substantif: propriété, capa- satif. P. cite ekoizlea, jeter le fruit
cité. Gizonen egokia, le propre des de quelque arbre; ceci est évidem-
hommes, c'est. Dagokana, g. con- ment le même mot; il, cite en-
cernant c'est la 3 pers. sing. du core, egoistea, l'avortement.
prés. de l'indicatif de egoki, avec Sugeari errua egotzirik, g. jetant
datif de la 3 pers. à lui, il con- la faute sur le serpent. Baldin
(à) lui; plusn relatif: qui Jaincoaren MMM &S/M ~O~S~
cerne
concerne (à) lui; plus l'art. a; ce eure buru ~c!; Test. Rochelle.
qui le concerne = concernant. Matt. IV. 6. Si tu es le fils de
~:&M'0'<«Ao MfM bat JMMMM ~M<M- Dieu jette-toi en bas.
rekiko devozioari dagokana, pour ~o~ jeteur; de egotzi-le.
publier un livre concernant la dé- Eragotzi, g. b. surprendre, ar-
votion au coeur de J. C. rêter, empêcher. – 1. jeter par terre,
Egon aldia, v. egon. ébranler, secouer; de erazo-egotzi.
Eguaize, v. egun. jusqu'au, jusque vers le ciel; on-
Eguanz, v. egun. damen au egin zanerano, jusqu'à ce
Egubazten, v. egun. qu'était faite cette destruction;
Egubena, v. egun. .M)t, 3. pers. sing. imparf. et 7-MO.
Eguerdi, v. egun. M. le capitaine Duvoisin, dans une
Egun, g. b. 1. bn. jour; – L critique de notre Essai de gram-
bn. aujourd'hui. j%'KM en, bonjour. maire, déclare, sans la moindre
~M~am~o, g. eguniango, b. quoti- hésitation, que "le prétendu suf-
dien egun-ean-go. v.Essai, 49, note 1. fixe Mac n'existe pas" Ceci est
~«~ g. b. 1. bn. midi; de clair, mais ne prouve pas pour la
egun-erdi. Le u doit être conservé perspicacité de l'auteur, auquel
et prononcé ici, puis qu'il appar- échappe un mot d'un usage si fré-
tient au radical. quent et cela encore dans sa propre
~MCMM, g. b. aurore; de <ttm-tMM'. langue! Autant vaudrait nier que
sentia, g. b. aurore. ,,jusque" existe en français. Un peu
Eguraldi, g. b. egurealdi, 1. P. plus loin dans la même brochure
(i. a.) temps; de ~MM-sMt. ~M- M. D. se demande si la variante
raldi ederra, le beau temps. La r pour d existe On a vu plus
mutation den en r est rare, sinon haut si elle existe. Quand on en
entièrement exceptionnelle. est encore à se demander de pa-
.E~<&MO, g. <~wta'f!M!o, 1. bn. reilles choses on ferait mieux de
jamais, comme dans: l'avez vous ne pas se charger d'écrire des cri-
jamais vu; et plus exactement, je, tiques linguistiques. En&n M. Du-
ail. ever, ang. Litt. jusque est jour. voisin, qui sait si bien sa langue,
Dans notre, Essai, p. 8. nous avons a eu la bonté de nous corriger et
décomposé ce mot en egun-rano, de nous dire que egundano est la
jusqu'à-jour, en admettant la mu- contraction de egunera dino.
tation de r en d, mutation incon- Ceci est une nouvelle erreur; si
testable dans tous dialectes basques egunera dino donne une forme syn-
erasi,e~ ideki, ~M~M~ copée, ce n'est jamais eyM~a~MO,
~O~O~St~ 0!t; ~Mt& Msra; mais eguneraino, par suite de la
ichedon, icheron; <M~M(~i!, ~m~ chute du d, et puis e~Mae~~o mais
etc. ~sKo est formé de ra, vers et ao, ceci prouverait justement le con-
jusque; ces deux suffixes se ren- traire de ce que M. D. a voulu
contrent séparés, comme dans: prouver, c'est-à-dire qae MMO n'exis-
ecltera, vers la maison; ara, vers te pas. M. D. paraît croire qu'on
là; o?MMO, jusqu'ici; o~MO (orain, entend par contraction la dispari-
or<M-<to), jusqu'à, présent; ou unis, tion arbitraire de quelques lettres
comme dans: e~~sMo, jusqu'à, (era) et l'introduction de quelques
jusque vers la maison; ~'M~M, autres (a après d) Laissons cela.
Il n'y a donc aucun doute que fait mention d'un travail (le verbe
M;MC existe, mais il nous semble basque) du prince L. L. Bonaparte,
aujourd'hui que e~MM~Mp, doit qui paraît partager l'opinion de
s'expliquer d'une autre façon et Darrigol et expliquer ~M, comme
mieux; savoir de ~u~c, jus- étant une contraction de ra-dino;
que est jour. Ceci laisse parfaite- dino pour dan-oro, "tout ce qui est."
ment intact ce que nous avons dit Notre article est déjà assez long
par rapport au suffixe ~a~o. No- et nous croyons avoir prouvé que
tre supposition nous paraît d'au- cette étymologie est au nombre de
tant plus probable, qu'elle nous celles, où le hasard joue un beau-.
donne l'explication de la forme dino, coup plus grand rôle que la nié-
qui est restée obscure jusqu'à pré- thode. En admettant même la chute
sent. Le a de da, il est, devient de or, nous n'avons l'explication,
e quandn ou suivent; ainsi ni du changement des voyelles
<&{-m fait den; da-la faites, etc.; (J<MO, deno, dino), ni de l'n mou)He.
da-no peut donc être devenu deno, Comp. encore M! et NO. Selon notre
et comme le son mouille de n est explication, il a été rendu compte
rendu dans les dialectes basq. fr. de toutes les lettres, sans faire
par i (comp. baino = Mo, zein = violence à une seule.
z~M, etc.), deno est devenu deino et ~/«M~O!, g. b. 1. bn. jour par
par corruption dino, et en bise. ~o jour; de ~M-&f.
par suite de la permutation de d Egunian egunian, b. tous les jours;
et g; comp. dupela, eAM~tMTt. Ces de ~<M-Mm qui est ean dans les
formes correspondent parfaitement autres dialectes.
au guip. <Mo, qui ne change pas Egunaz, g. b. 1. de jour; de
a en e. 7&MO et <Mo, existent eguna-z.
donc tous les deux jusque vers Eguneko, bn. quotidien. CM7'e
et jusque est. ~MM<°co o~M igue e~MMeco~ Luc.
Nous n'aurions pas pris la peine XI. 3. Donne nous aujourd'hui
de réfuter si longuement l'opinion notre pain quotidien.
de M. Duvoisin, dont M. Vinson j~~mo~o~o, bn. quotidien; de
avait dejà fait justice dans la egun-oro-z-ko.
,,Revue linguistique, 3°'° année, p. .B~a~ern, b. mercredi; syn. de
451" et nous même dans un des M~M~Mt de egun-azten. Le n élidé
journaux de Bayonne, si ce n'était comme dans eguanz, eguerdi, egu-
que l'hypothèse de M. Duvoisin, aize, etc.; le6 intercalé à cause
qu'il a prise chez Darrigol (Diss. de l'a suivant.
Apol. p. 74), ne trouvât encore .B~t~M, b. jeudi; syn. de oste-
des partisans. M. Vinson, dans la ~Made e~wa –/
même Revue, 5"° année, p. 215. j~rMM~M, ~MK<~M, bn. se lever
en parlant (du jour); egundu da, leurs. Il est très probable que
le jour est venu. eguzki est formé de egun; pour la
Egurastu, ~KM~~K~M, g. aérer, chute de n comp. eguanz, <~MSM~,
exposer au jour. Kainek Abeli Msm egubazten, egubena; mais qu'est-ce
Morn egurastu bat s~~e~o st~o~Mf)'e- que la terminaison? peut-être gai
kin. Caïn dit à Abel sous prétexte contracté en ki, comme izuzki, balai.
de prendre l'air, le frais. Ici egu- litt. chose à (enlever) saleté..SytM~t
rastu (adj. verb.) est pris substan- serait alors, chose à (donner) jour,
tivement. lumière ?P
Egunaldi, v. egun. Iguzkiz iguzki, 1. du matin au
Egunaz, v. egun. soir.
Egundaino, v. egun. 7yM~<,ty:M~t~;MM,l.étendre
Egundano, v. egun. au soleil.
Egundu, v. egun. Ehaile, ehaille, v. eo.
Eguneango, eguniango, v. Ehaite, ehaitu, ehaitze, v. eo.
egun. Ehe, 1. bn. eau de lessive.
Eguneko, v. egun. Eheinatu, eheinatzen, 1.
Egunka, v. egun. soigner un malade.
Egunorozko, v. egun. Ehin, 1. facile;ehinki, adv. mots
Egun sentia, v. ~M~. d'O. selon P.
Eguntze, v. egun. Eho, v. eo et ego, 3.
Egur, g. b. 1. bn. bois à Ehoaltzea, v. eo.
chauffer. Ehoite, v. 3.
Egurrola, g. l'atelier du charpen- Ehotze, v. ego, 3. et eo.
tier de egur-ola. Ehortsi, ehortzen,1. ihorizi;
Egurtegi, g. b. 1. bn. bû- bn. ensevelir; 1. se cacher.
cher, endroit où l'on garde le .BXo~Ao Ma~ayo, je me cache-
bois. rai de lui. P.
~M?' egitea, 1. P. couper (litt. ~Xc~Mt<, eltortato1ci, 1. cime-
faire) le bois. tière de e~o~MM et toki.
Eguraldi, v. egun. ~Xo/ ~of~t~,1. fossoyeur
Egurastu, v. egun. de e~0f~-ey<&.
Egurrola, v. egur. Ehortsle, v. <~o~
Egurtegi, v. egur. Ehortsleku, v. <~o~m.
Eguzki, g. b. ~M~t, 1. bn. Ehortstoki, v. ~oy~<-
soleil. M. Fabre (Guide de la con- Ehortzaille, v. ehortsi.
versation) écrit iruzki et M. Vin- Ehortze, v. ~o-~t.
son, Revue ling. III. 452, donne Ehun, v. eMn, 1. et eo.
les formes iluzki, iduzki; nous ne Ehundegi, v. eun, 2.
les avons pas encore trouvées ail- Ei, 1. b. particule dubitative
comme CKMM. Elorri ei da, on dit Ekarri, ekartzen, g. b. 1.
qu'il est venu. ekharri, bn. porter, apporter, ame-
Ei, 2. g. M, étable de co-
1. ner g. mener, (p. ex. la vie).
chons En lab. étable, en général. Ce nom verbal se conjugue des
Eihar, I. bn. moulin. deux manières dans les dialectes
Eikarzain, 1. meunier; eihar-zain. basq. esp. L'impératif est: ekark,
Eiharzain, v. e~af. ekan, porte; bekar, qu'il porte; se-
Eitate, bn. procédé. lon P. ekarrak, ekarran. En bn.
Eite, bn. ressemblance. dit M. Salaberry, on ne fait pas
Eiz, g. chasse;ihizi, 1. bn. chasse, de différence, comme en français,
gibier. entre porter etamener; mais ekkarri
.FM~t, g. t'~M~ 1. bn. chas- signine amener, et eraman, emme-
seur de CM et~M'-aft, 4. t euph. ner du moins si nous compre-
Eizean egin, g. chasser. nons bien M. S.
Eizatu, eizatzen, g. ~M!&!<M, !'AM- Erakarri, g. 1. ekararazi, 1. ap-
tatzen, 1. bn. chasser. peler, dans le sens de faire venir;
Eizatu, eizatze, v. eiz. erakarri,bn. M. Salaberry l'écrit
Eiztari, v. eiz. sans A; faire porter, faire venir;
Ekach, v. ekaitz. de erazo-ekarri.
Ekai, v. gai. Il nous paraît que c'est de ekarri
Ekaitz, g. 1. ekach, b. Me~AM' que vient le suffixe garri, qui forme
bn. tempête, orage; de aMe, un très grand nombre d'adjectifs
vent? mais d'où. vient e ou ne? arrogarri, orgueilleux, i~a~M~M,
Pourrait-on rattacher 9M~ à fM~, honteux, etc. etc. o. a. d. porté a,
travail, peine, dans le sens d'un enclin à l'orgueil, à la honte, etc.
vent dur? etc. Cette forme d'adjectifs se re-
Ekan, v. ekarri. trouve dans d'autres langues; p.
Ekandu, b. coutumes, moeurs; ex. en holl. et en ail. le participe
syn. de oitura, g. présent du verbe qui nous occupe
Ekanza, g. image; ce mot est ici, porter, rend le même service
inconnu à Zarauz (Guip.) Norenak que garri; haatdragend; holl. ran-
<'jM'a daukazkien ekanza 6~0 M&TO- cunier de haat, haine, et dragend,
tallua, St. Luc. XX. 24. dial. g. portant; fruchtbringend. fruchttra-
société bibl. de Londres. De qui gend, all./fertile, de frucht, fruit
a-t-il l'image et l'inscription? et bringend, apportant, tragend,
Ekarara, 1. bourrasque. Hau portant. Tous ces adjectifs de-
da uriaren ~Mfa/ quelle bour- vraient avoir une signification ac-
rasque de pluie! tive, ce qui n'est pas toujours le
Ekararazi,~~t. cas; nous trouvons chez Larra-
Ekark, v. ekarri. mendi le mot de M~MM~ apre-
oiable,e~p. estimable; la masse de dre, commencer, attaquer. L'es-
mots qui a été fabriquée dans une pagnol ,,acometer" a ces trois signi-
ignorance totale du caractère de fications différentes que le basque
la langue, p. ex. tous les mots lui aura prises. T~Mt, e~!<eœ, 1.
qui commencent par "des" des- avancer. En guip. ce nom verbal
argitu etc. etc. prouve qu'ils sont régit le datif dans toutes les ac-
de date récente; ceci ne peut donc ceptions. Nere <!a?M:M ekiteko, pour
être un argument contraire à notre entreprendre mou travail. Eta Je-
supposition. Comme les adjec- ~7Ma/~ ekin ~amo ~M~, avant
tifs sont employés substantivement, d'attaquer Jérusalem. Eta ~a&!
il va sans dire qu'il y a beaucoup baldin ~asef~ ~M'M<'W eta ~f!«~ŒK
de substantifs terminés par garri dabillzanen ~a~MM, ongunderik, eta
ou karri, selon les lois phonéti- abettikoarik egin Ms~t baduzu, ez
ques lotkarri, porte à saisir, à berehala lehenbiziko egunean ekhin,
prendre; ~Ao~fM, le (la chose) utzkitzu, baldin nahi ~<K~« ~O~M
qui est porté à saisir = em- ~~M~ egin, apur bat kotziera.
plâtre. Axular a. éd. p. 302. n. éd. p.lS6.
Il est souvent difficile dans les Et ainsi si vous voulez faire paix
autres langues d'établir la généa- entré ceux qui sont en colère et
logie des mots et bien plus en- en procès, n'avancez pas de suite
core dans la langue basque qui le premier jour, si vous voulez
doit tirer tous les éclaircissements avoir un coup sûr pour les refroi-
de son propre fonds; aussi ne dir. M. L'abbé Inchauspe a
nous risquerons nous pas à fixer corrigé (?) ekhin en egin, ce qui
si tel mot a précédé tel autre; rend la phrase inintelligible. Au-
si kur p. ex. existait avant ekarri, rait-il ignoré la signification de
mais il nous semble queuta racine ekhin? ou le dirait.
kr (kar, kor, /~y') se retrouve dans jë~M!, paraît si rattacher à ig, ik,
kure, inclination (être porté a) d'autant plus que eraikitzea, irai-
comme dans ekarri. kitzea, signiûent, selon P. faire
Ekartze, v. elcarri. monter; c. a. d. qu'ils sont les
Ekhaina, bn. juin. causatifs de ekin; erazo-ekin, et de
Ekharri, v. ekarri. là, la forme syncopée t~~M, bouil-
Ekhey, v. gai. lir, qui ne pouvait être mieux
Ekhi, eki, bn. soûl. soleil. Peut- rendu que par, faire monter.
être de ekin, avancer, monter; nous Ekite, v. e~Mt
trouvons ce nom verbal seulement Eko, l.non, ncnni,ontutoyaut;i.a.
chez P. Ekoizte, v. ~/o~
Eki, v. eM<. Ekoratze, 1. se taire; motd'O.
Ekin, ekiten, g. b. entrepren- selon P. i. a.
EKOSA!:i,Lfe?e;i.a. pre de reparaît ici, mais nous
Ekuru, tranquille.
1. ne pouvons par garantir que ce
Ekurugaitz, inquiet; de ekuru- nom verbal soit en usage.
gaitz. O~o yo,~ ekurugailz, prov. Heldura, 1. avancement; de ~J-
d'O. L'ours affamé est inquiet. dura. Heldurarik eztu bere egite-
Ekurugaitz, v. <~M. /<-oei!s?:, 1. il n'avance pas dans ses
El, eldu eltzen, g. b. M, affaires.
Ae~M, heltzen, 1. bn. La significa- Helbide, 1. helmen, bn. portée,
tion primitive de ce nom verbal de hel-bide et men.
sera bien celle qu'il a dans les &S~ bn. à portée, de M-
dialectes lab. bn. et bisc., venir; bidea-n.
puis parvenir, atteindre. En g. Elbarri, g. estropié.
~o/T! a pris la place de el, qui .N~NT! e~eœ, estropier.
signifie aujourd'hui mûrir, saisir; Eldarnio, 1. rêve; i. a. syn.
dans ce sens-là, le dial bise. s'en de <!MM<.M.
sert aussi. Gizonik elduenak, g. Elder, bn. bave.
les plus mûrs des (d'entre les) hom- Eldersu, baveux; de ëM~M.
mes. Sagar oyek ondu elduak dira, Eldu, v. el.
g. Ces pommes sont mûres; litt. Ele, g. e~t, 1. (1. a.) troupeau
ces pommes sont bien venues; ici de grand bétail.
on dirait que la signification pri- ELEizA, g. elechia, b. eliza, 1.
mitive reparaît; mais l'on ne s'en bn. église.
rend pas compte puisque el n'est Elemajnia., 1. levain.
pas en usage pour venir; cela Elgar, v. elkar.
s'expliquerait mieux si c'était un Elgorri, b. rougeole; de el-gorri?
des dialectes basq. fr. qui se servit V. ~M.
de cette expression et qui l'aurait Elhar, 1. bruyère; i. a.
prise du français; comp. mal venu, Elhatari, v. elke.
belle venue. El s~to 6e.so<~ g. Elhe, 1, bu. parole; propos, dis-
Saisis-le par le bras, (akio est la cours, fable.
2 pers. de l'impératif, toi à lui). jB'MeAs, bn. en conversation; de
Le radical el est généralement elhe-ka.
peu usité en guip. ~M~t<!<, bn. parler, faire la con-
Eriotzia e&~ ~m0 leenago ~M7M- versation.
B. Olaechea.
Lenzia egiazkoa59.
egin, faireeusq.
il b.fautDoctr. vé- Elheber,ri, 1. discours frivole; de
B. Olaechea. 59. il faut faire vé- elhe-berri.
ritable pénitence avant que la mort ~~eM~, 1. louange; e~-M')t.
ne vienne. Elhatari, 1. beau parleur; de
Elkidatu, e~~a!):, g. convenir; e~e-SM, avect euph. comp. Mz~W.
de el-hide-tu. La signification pro- Elheberri, v. elhe.
Elheka, elhekatu, v. elhe. Elkhor, elkhortu, v. elkor.
Elhesaria, v. <~e. Elkhorreria, v. elkor.
Elhi, v. ele. Elkidatu, v. el.
Elhorri, v. EIkidatze,
Elhur, v.
EnZA, V.
<
eleiza.
elorri. v. el.
Eikoit, 1. sauf; syn. de~e~.
Eikor, g. 1. sec, sécheresse.
Elkar, g. 1. alkar, b. elgar, ~M'o~M, elkortzen, g. 1. sécher.
bn. On trouve aussi elkor, 1. L'un ~~o~, bu. sourd; très proba-
et l'autre. La forme bn. est la blement le même mot que e~of.
meilleure, selon les lois phonéti- Le !at. surdus signifiait d'abord
ques v. Essai, Ch. Il. Faudrait-il obscur, puis sourd; v. Fick. Vergl.
voir dans e~a~ un composé de ~J- Wb. Cependant comp. gor, agor.
garri, porté, enclin à venir; se SMo~~ bn. devenir sourd.
réunir, se mettre ensemble; en- Elkhorreria, bn. surdité; de el-
semble ? Elkar mM~e dute, 1 ils khor-eria. Un des rares mots où
s'entr'aiment eria n'est pas devenu keria.
_BM<Mv~m ~tœ<~e, 1. ils demeu- Elkortu, elkortze, v. elkor.
rent ensemble. Caw-~MM~ elkarri Elorri, g. b. elhorri, 1. bn.
jarraiGuko zitzayeztela, g. que le épine; aubépine, ronce.
jour et la nuit se suivront l'un Eltze, 1. v. el.
l'autre. Eitze, 2. g. 1. elze, bn. pot en
Elkarganeko, g. s&~M'~a'MAc, b. terre pour la soupe. A Guéthary
elkarganako, 1. réciproque; de elkar- on nous a dit que le e~e est
~«Ha~o. toujours en terre et le duplein en
eMs?' g. alkartu, b. fer. Selon M. Salaberry ces mots
se réunir. sont synonymes. Dirakien eltzeari
Elkarte, g. union, concorde. etzayo ulia ~o~m, P. la mouche ne
Elkargo, g. assemblée, compagnie; s'attaque pas à la marmite qui bout.
de eM'<M'o. Eltzo, v. elzo.
Llkargun, g. compagnon; la ter- Elur, g. elltur,1.1. e<~M', b. neige.
minaison n'est pas claire. Elzaborra, bn. grand instru-
.EM'tMy~ g. sociable; de elkar- ment de musique produisant un
garri. son désagréable, dont on fait usage
Elkarganeko, elkargana- pour les charivaris. M. Salaberry.
ko,v.<;M~. Nous ne connaissons pas l'instru-
Elkargarri, v. eMo!)-. ment dont parle M. Salaberry;
Elkargo, v. eM-c! mais ~<! ~CM'<! doit se rattacher
Elkargun, v. eMa~. à e~zc. La musique ou plutôt le
Elkarte, v. eMw. bruit d'un charivari se fait avec
Elkartu, elkartze, v. eMsy. les poêles et les marmites. La ter-
minaison aborra n'est pas claire; générosité. Parait être le subst.
contp. <<o~. verbal en tze comp. aditza.
Elzar, 1. guêpe; bn. petit ver Emakume, g. 1. femme; de eman-
dans la viande gâtée. ~!<Me,' k pour h, v. Essai, Ch. II.
Elzaur, 1. noix:;eontp.McAa;w. Emakidatu, emakidatutzen, g. con-
Etzaur ~Xo azantza ~Myo, plus céder de ~MM-~M~ k pour
dé bruit que de noix. v. Essai, Ch. II.
.&'&m:N- mamia, elzaurkia, cerneau. .2?~!MM~, eramaten, g. 1. bn. em-
jE~sœ~ON~o,
noyer. porter, emmener; g. supporter,
Elzaurkia, v. elzaur. porter; de erazo-eman. jPe~'t min-
Elzaurondo, v. elzaur. garri au M'aM<:M zion, il lui porta
Eize, v. eltze, &. cette douloureuse nouvelle. Onek
Eizo, 1. tonte sorte de
e&~û, bu. ezin zituen ~s~g~ lotsagabekeriak
petits moucherons. Guidari ~~e eraman, celle-ci ne put supporter
e~OŒ irasten duçue eta camelua les insolences d'Agar.
t7-f~M, Matt. XXIII, 24. Test. Emate, v. eman.
Rochelle. Conducteurs aveugles vous Emazte, g. b. I. bn. emazteki,
coulez le moucheron et vous avalez
le chameau.
1. femme mariée. ~a:
parait se
rattacher à eme, mais que signifie
Ema, v. eme. la terminaison?
Emagin, 1. emain, bn. sage- Emazteki, v. eme.
femme de eme-egin? Embalditu, embalditzen,
L
Emain, v. emagin. estropier; être perclus.
Emaite, v. eman. EMBEÏA, bn. envie; du français
Emaitza, v. eman. envie;b pour v, et par conséquent
Emak, v. eman. m pour n.
Emakidatu, emakidatutze, Embor, g. SMpo~,b. ivrogne;syn.
v. eman. de ~o~o'. Comp.l'esp.emborrachar.
Emakume, v. eman. Eme, g. b. 1. bn. femelle; –
Eman, ematen, g. emo~, e~o- 1. bn. doux.
b. eman, emaiten, bn. don-
1. jB'tM~t, 1. doucement; de eme-ki.
ner. De la conjugaison régulière .E'~&MM?:, 1. douceur; de eme-
il est resté l'impératif et le pré- &MMM.
sent du subjonctif: emak, emok, jE'N:a, e~a~, bn. adoucir, calmer.
donne; bema, ~~M' qu'il donne. Emerdia, g. l'accouchée; de
1.
~ma~M, demazun, deman, que je <°MM-o' En holl. en style très
donne, etc. Gogo emoc ~<<' ~M)'Mti:W, familier, ce que les anglais appel-
Tim. IV. 16. Test. Rochelle; songe lent slang, on dit ,,iu tweeen val-
à toi. len," tomber eu deux.
Emaitza, g. 1. cadeau –
1. bn. Emeki, v. eme.
Emen,g. b. ~M~, 1. bn. ici. ENDREZERA, L sentier; taille,
*E'!M~e~, g. b. 1. ici-même; de maintien. i. a. Gorputzeko endre-
CM~-e~ v. Essai, p. 27. zera, Axul. 592 a. éd. 424. n. éd.
Emendik, g. ~MM~A; b. A~MCM~, Le maintien du corps. Ne faudrait-
1. hementik, bn. d'ici. La forme bn. il pas rattacher ce mot à: endres-
pèche contre les lois phonétiques, sar, endrezar, redresser, diriger?2
v. Essai, Ch. II. M. Archu et M. v. L. R.
Salaberry la donnent, mais Larra- Enada, g. inhara,I. bn. e~a~,
mendi, guidé par l'oreille, écrit cor- MMM~, 1.P. hirondelle. Pour la
rectement g~e/t~. On ne peut faire permutation de r en d, v. egun-
suivre emen du sufSxe ra, on em- t&c, s. v. egun; pour celle k de
ploie alors ona; onara, onarano. etv. chingar. CsM-em~M, 1.
da arnoa,
ezlen 3s~W~<:A MM~MM
le vin découle de la
Eta, g. b. 1. bn. conjonct.
Souvent par contraction
yari banagoka batelik, beatetik
et.
Ga-
Ihardetsi, !~<M<~ 1. bn. ré- Ce mot, ainsi que les composés, sont
pondre, résonner; paraît être com- de véritables énigmes.
oséde :<'<M; bieu que lesens ~Z~ damu, g. b. 1. etziri damu,
1. P. (i. a.) après après demain, comme hire, de/5t. Ae~o~ca,
c. a. d. le troisième jour. seme, ~a~a~M zstz~M~e eure ~~s~Mae,
Etzi dazu, g. le cinquième jour; Matt. XI. 2. Test. Rooh. Aies bon
comme etzi damu, le troisième jour. courage, fils, tes péchés te sont
Larramendi cite encore dans le pardonnes. Eure ~SMf~ ezak ga8tiga,
supplément du dictionnaire e~ haur deno, pr. 169. d'O. Chittie
luma, deux jours après; ka- ton enfant aussi longtemps qu'il
ramu, trois jours après. est jeune. ~M~ heure Jainkoari
Etzidamu, v. etzi. o~o!<z. Ax. p. 71. prie ton Dieu.
Etzidazu, v. etzi. -EMM~l.bn.(?) P. toi-même;
Etzikaramu, v. e~. de eMye-o~, comme herori, ou de
Etziluma, v. etzi. ~M-o~ avec r euph.?
Etzin, etziten, g. I. e~M, et- Euk, v. eu.
M~j b. 1. bn. se coucher; g. Euki, g. b. eduki, bu. iduki,
étendre, s'étendre. En lab. on dit 1. g. Dans le dictionnaire de Lar-
aussi,à ce qu'il parait, etzani, et- ramendi ce nom verbal est placé
~t~.– G'!?'M<MObalek zer ~!m ~~a!f en tête de la conjugaison ou des
du etziterakoan; la Vieuxville, p. conjugaisons qui correspondent à
106; que doit faire un chrétien l'espagnol "tener", avoir, tenir;
quand il se couche. J~M~Ma ~MM ainsi les formes, det, dezu, du, etc.
da, il est adonné à la monda- daukat, daukazu, <&!«~a, etc., dadu-
nité, P. Eta t~M! zutenean illa kat, dadukazu, ~s<f~N;) etc. sont
~~a~, g. et quand ils virent qu'il toutes considérées comme venant
était étendu, couché, mort. de iduki. Il y a là évidemment de
L'impératif, le prés. et l'irnparf. la confusion, causée en partie par
de l'indic. ont des formes ré- l'espagnol qui a deux verbes auxi-
gulières. liaires (tener, haber), pour exprimer
Eratzan, ~oi~a~,1. faire coucher; avoir; et en partie par l'obscurité
de erazo-etzan. de quelques formes verbales bas-
Etzauntza, 1. couche; P. ques. Iduki, eduki, se conjugue
Etzite, v. e~M. .régulièrement, comme ekarri, izeki,
Eu, euk, b bn. tu, synonyme etc.(v.JEssai,Ch.X.);et~!en
de ~t. ~M~~<t~«i'MMs,b.c'est est la syncope; pour la chute du
toi (humilité) qu'il enseigne. Nous d, comp. baut
n'avons pas pu découvrir ~M dans le a~M; ausi =- N!~<!M<;
=
~~M</ aitu
~«~
Test. de la Rochelle, il y a tou- bederatzi, etc. Iduki a donné ré-
jours ~t; mais le pron. poss. eure gulieremeut Ja~M~, ~tt~M~az~eto.
s'y trouve. et euki a donné daukat, daukazu,
Eure, bn heure, 1. ton; gén. de eu, etc. Comme ekarri fait dakart, eduki
fait <&MM<; mais comme < ne peut e:<~t, eduki; mais en tout cas Ie9
suivre (v. Essai, Ch. II), on a formes sont distinctes, M~M, eu;
intercalé s, dadukat, tout comme eduki, tenu. Comp. M~.
izeki fait ~<!< pour dizekt. Nous Il nous semble donc qu'il n'est
ne croyons pas qu'on puisse trou- pas aussi certain qu'on a bien
ver ici l'origine des terminaisons voulu le dire, que det, ~MM, etc.
auxiliaires, det, ~&M<, etc. T~M~t dérivent de euki, ni que e~M doive
signifie douc primitivement "tenu" se décomposer en e« racine, et ki
et non ,,cu' c'est aussi dans ce terminaison. Les seules formes qui
sens que les dial. b.)sq. fr. s'en viennent à l'appui de cette hypo-
servent. Edo ~~s~MM eduquiren thèse sout celles de l'impératif;
du eta ~e~a MeMO~N/'fCM~t'e~, euzu (~N) aies; ~:M (~M), qu'il
Matt. VI. 24. Test. Rochelle; ou ait. L'impératif est saus doute un
il s'attachera, à l'un et méprisera temps primitif et il est rendu dans
l'autre. M. Salaberry dit que MMt tous les verbes réguliers par le
est synonyme de <Z~M< thème verbal, plus la caractéristi-
neure ~~js, 1. j'ai teuu ma parole. que du pronom sujet, ekark (ekar-k)
Les dial. basq. esp. ne se servent ~/h~, (b-ekar) de ekarri; mais som-
pas dn subst. ou de l'adj. verbal mes nous certains d'avoir une forme
pour tenir ou tenu; toujours pour primitive dans euk, euzu? Le bn.
avoir, eu; mais bien de la forme dit: auk, <MtM, <KMM, aies; auc bi-
neehie, <&!aMa~, etc. -E.M~!t~ ~t)<~ os, Mme baskatu ~a:<!c eure
~M~i* M~s~M~, Moguel. Sol- bekatuac, Matt. IX. 2. Test. Boeh.
dats, je le tiens pour connu. 1571 c'ei't, avec les poésies de
Cependant il fallait un mot pour d'Echeparre, le plus ancien texte
exprimer l'mfmitif ,,avoir" ou le basque qui existe; et encore qu'est-
participe "eu", (l'indicatif était ce que trois cents ans dans l'exis-
rendu par det, f&~M, dont nous tence d'une langue! Pour faire
parlerons plus tard), et c'est ce dériver det ou dot ou <&<< ou
que le nom verbal iduki, tenu, dut, de e~ il faut absolument la
pouvait faire également bien que chute duk dont il n'y pas d'exem-
le verbe "tener" pour les espagnols. ple jusqu'à présent, autant que
Les dial. basq. esp. ont donc ~!tH, nous sachions; mais du moment
iduki, pour "eu" et <~«~ idu- qu'elle sera prouvée l'hypothèse est
/'H!.2M, pour "avoir". Obea da a~M- admissible; euki qui donne régu-
kide ONaA idukitzea, g. il est mieux lièrement ~<:M~, (déjà contracté
(1') avoir de bons amis. Les dial. de <&M/ de MM!') sera devenu
bn. et soul. ont ukan, M~M, f/swa<, après la chute hypothétique
M~eM/ ce nom verbal a probable- du et puis ~tK<, bise; de là
ment une origine commune avec ~(<, lab. et bn. Mais il se pour-
rait aussi, en nous appuyant sur exemples tirés du Nouveau Testa-
la plus ancienne forme connue SM~, ment, de Liçarrague, la Rochelle
que l'impératif fut formé du pro- 1571, où se trouvent les formes
nom démonstratif au. En détachant du verbe qui ne se rencontrent
les caractéristiques, (mas.), n, pas ailleurs. ~~c ~tAo~ <??, <ew~,
(fém.) et zu (forme polie), il reste ~<!<< MM~;<~ eure ~~a<«a!C, Matt.
au, qui pourrait être le pron. dém. IX. 2.Aies bon courage, fils, tes
Quand on dit en français, ,,Ia," péchés te sontpai'donnés. ~s~e~se
pour "tiens", ou "da" all. on fait bere e~a~M! biu eta ~<<(°<&)'<!<'bere
aussi usage d'un démonstratif, dont M~a! (}M<, 1. Cor. Vil 2. Que
la signification en basque, est com- chacun ait sa femme et que chaque
plétée par les caractéristiques, (femme) ait son mari.M~~M
n, zu. Ce pron. dém. explique ~«~M)'~ appurbat, 2. Cor. XI. 1.
aussi les terminaisons du présent Ptùt-Dien que vous me suppor-
de l'indicatif de tous les dialectes, tassiez uu peu. Cette forme (ainen-
excepté celles du guip. det, <&zM, ~~), n'est donc pas uniquement
etc. Le bise. < devrait s'écrire souletine comme cela a été dit.
~'s~uZ't, <~<M~a, 1. P.
<&«< v. Zabala, 'Verbo vascongado
p. 6. Pour le moment ces deux eradukia, obligé envers quelqu'un
hypothèses s'excluent donc récipro- de faire quelque chose.
quement, ou bien il faut croire, Eukitze, v. euki.
ce qui serait encore possible, mais Euli, g. b. b. 1. bn. mouche.
non pas probable, que l'impératif 67~e~a, 1. moucheron la termi-
et le prés. de l'indicatif n'ont rien naison diminutive cA.
de commun. En russe p. ex. on -E'z, g. ruche la terminaison
rend ,,j'al" par: (il) est chez moi; n'est pas claire.
et le verbe est même supprimé dans Euitz. v. euli.
,,je n'ai pas" qui se rend par "pas Eun, 1. g. b. ~MM.l.bn.ceut.
chez moi". Quelque chose d'ana- -S<M ~~M~<M, centième.
ou
logue aurait pu se produire en Eun, 2. v. eo.
basque, et il nous semble qu'aussi Eungarren, v. e~t.
longtemps que nous n'aurons pas Eunle, v. eo
une explication satisfaisante des for- Eurak. v. eure, 2.
mes verbales basques, il sera permis Eure, 1. v. eu.
ou plutôt nécessaire de considérer Eure, 2. En bise. eurok (Lar-
les arrêts définitifs, portés pas quel- dizabal), eurak (Zabala, Moguel)
ques auteurs sur cette partie de la eux, eux-mêmes, correspond au
langue, comme ayant fort pou de plur. berok, g. dans l'emploi de
valeur. ,,ustedes" esp. vous (plur.) fr. 11
Nous faisons suivre ici quelques doit donc y avoir ou y avoir eu
un sing. qui en guip, est berori, mais qui est le bise. amM, aboyer.
usted, esp. vous (sing.) fr. Le bise. Euskaldun, v. euskara.
se sert aussi de berori, et non pas Euskalerri, v. ~M~-a.
de ~K~, à quoi l'on pourrait s'atten- Euskalherri, v. ~K~M.
dre. Nous ignorons si eure existe en Euskara, g. I. euskera, b. ea-
bise. dans le sens de ,;lui, lui-même." ~a~, g. ~<<a~<]!, t. bu. eskoara,
G'M7'a<0 ~<t<~M~ ~M~S~ egin gura izateneskara, I. la langue basque, le ,,bas~
daue eskontzea. Quelques pères eux- ouencs" des espagnols. Ce n'est pa*!
mêmes aimentà faire le mariage un adj. pris substantivement, comme
(de leurs enfants). le français, l'italien, le grec; l'ad-
Eureen, b. leur~ géu. plur. de–? jectif "basque" est:
eureen artian, entre ceux-là, en- Euakarazko, g. heugkarazko, bn.
tr'eux. Eureen ta basque. -FM~M's~o ??'? A~M, ce
t!~07'c~ ari-
maak, les âmes de eux (leurs) et livre basque. jS~t~c~a~eo leitzac, tn-
de beaucoup d'autres. trod. Test.Rochelle; les mots basques.
Euri, g. b. bn. ~j Plusieurs tentatives ont été faites
1. b. pluie.
jEMn't! ari da, g. il pleut; v. pour découvrir l'origine de ce mot;
era unsi. citons celle de Humboldt qui n'est
~'w~M, b. Mn't, 1. pluvieux; guère heureuse, et dont il avoue
de <!MM-~M. lui-même ne pas être satisfait.
J~a~N') g. euri-yasa, b. bour- ~?«t est aboyer, et dans l'acception
rasque. ~'M'y'<M! izugarri ~S~ la plus large, faire du bruit, parler;
~Mo zion, g. un torrent de pluie euskara signifierait alors: selon le
épouvantable tomba. parler ==~M-a~ c. a. d. le parler
Uritea, abondance de pluie; P. par excellence, le basque. Il est
Nigaz uriz, 1. à chaudes larmes. inutile, croyons nous, de nous ar-
Euri-jasa, euri-yasa, v. euri. rêter longtemps àcetteëtymologio;
Euritsu, v. euri. d'abord e«<t n'existe pas, (v. ~M!);
Eurok, v. eure. puis il faudrait savoir d'où vient
Euror, v. eu. le et encore est-ce que le sens
Eusi. Larramendi cite ~MM dans serait très satisfaisant?
le supplément de son dictionnaire, .FM/Mt~Mt, eskaldun, g. euskeldun,
où il a réuni des mots bise. et b. ~M~M<:MN~, 1. bn. ~M~aMMM,
lab. (surtout d' Axular); mais il bn. Basque, subst. L'introduc-
y en a beaucoup dont il a changé tion du N. Test. Rochelle est
la forme ou la signification, p. ex. adressée .H~M~MMm~) aux Bas-
alapide, camino libre, au lieu de ques. Euskaldun semble dériver
pâturage; a~a<!<y:A, cansado, fatigué, de euskara-dun, qui a, qui possède
pour rongé (de remords). La même l'~M~M'<x/ pour la mutation de r
chose pour 6M.M, qui n'est pas connu, en l, v, ari, 3.
.BM~yt, eMAh:~<v~ 1.
g. b. pas. Librua ez da ~tt~M K~'M -&?
~M~M~V!, 1. bn. pays basque. ~<M<e, g. Le livre n'est
Euskarazko, v. ~M~M. pas entièrement de moi, et pas
Euskaritu, euskaritutzen, non plus d'un autre. Commez
g. s'appuyer, étayer, p. ex. un mur. devient t devant ~(V. Essai, Ch.
Euskeldun, v. ~M~ II), etzan est pour ez zaw, et et-
Euskera, v. e~s~. zira, pour ez zira, etc. jE'<zMM'o~
Eutsi, b. tenir, avoir. Lardiza- (ez ziniolce) ain argi ta ~y~t M~M
bal dans sa grammaire dit, saisir; oni ekingo. Lettre de Larr. à Men-
mais c'est plutôt tenir. Eutsi, mo~e diburu vous n'auriez pas entrepris
Jesus K~K~ arima <:<{, Olaechea. nu travail si brillant. Leleenbi-
Ayez mon âme, mon Jésus. -B'K~ ziko ezean, 1. au premier refus, P.
or, ten ahi, voilà, tiens. En lab. lez est élidé devant naiz;
~t~ doit avoir une origine enaiz AaM~M) je ne suis pas libre.
commune avec M~ Ezer, g. b. quelque chose, in-
Euzu, t. 2de pers. sing. de l'im- terrogativement; ezer eman ~MM/
pératif, aies; correspond au guip. lui avez vous donné quelque chose ?°
ezazu; v. euki. Baldin ~S~MZ!< affirmativement, quelque chose est
emaitekorik euzu <&?:< zeren eztu- rendu par ~~s~.
zun eta damu ~Ni~tM ~<MM e:<ZM .B~' paraît avoir perdu sa sig-
~0~om~<e, baldin ~K~K eMa!û nincation primitive, ez-zer, pas
Axular, p. 2HO, a. éd. 318, n. éd. quelque chose == rien; si l'on veut
Si tn n'a pas de quoi donner, aies exprimer ,,rien," il faut se servir
regret de ce que tu n'as pas; et d'une double négation M-Mef~' on
avec ce regret aies volonté de don- dit donc: ezta (ez da) ezer, il n'y
ner si tu as. Dans l'édition origi- a rien. L'orthographe ancienne ecer
nale ainsi que dans l'ed. corrigée, peut avoir contribué à en obscurcir
il y a Mz:< pour euzu ce qui rend la véritable signification, mais il
la phrase parfaitement inintelli- est encore possible que ce soit la
gible. tendance, propre à plusieurs lan-
Exai, v. Mt. gues, à se servir d'une double et
Exaigo, v. zai. même d'une triple négation, comme
Exgarri, v. etsi. en français; p. ex pour que per-
Exi, v. etsi. soune ne sache rien; et même
Eya, v. ea. d'une quadruple négation dans:
Eyar, v. igar. je n'ai jamais rien refusé à per-
Eyartu, v. iyar. sonne, v. Diez, Gr. 1. p. 421.
Eeyartze, v. igar. Du temps de Larramendi, ezer
Eyo, eyote, v. ego, 3. et eo. doit avoir eu encore la signification
Ez, g. b. 1. bn. non; ne, ne j propre de, rien, puisqu'il cite
~'exemple: Obedelc ~~<~o~ <MM~!<pa~~M/ac,Marc.IL22.
mieux vaut quelque chose (zer) que Test. Rochelle; autrement le vin
rien (ezer); litt. mieux que rien nouveau rompt les vaisseaux. Z{<M-
quelque chose. ~M Aj~MM, eMSM~f ~M~< MfM, ~Ma
-&'?<g. non certes. Nous ne M~x;Lardiz. Si vous appre-
savons pas rendre compte de la nez, je vous donnerai le prix, si-
terminaison qui se retrouve encore non, non. Eta ezpere ~e~Œ M~Mtf
daus baielz, oui certes. A<M~Ye<:<a <iMt~œ bati nola MM<M
.E~/c, g. pas même, pas non plus; den. Ax. 280. a. éd. 106. n. éd.
de ez-ere, pas aussi. Et autrement considérez celui qui
Ezerere, ou ~~ye(cotnme agent), est entré en colère, comment il
g. ezerbere, b. aucune chose; de ez- parle.
zer-ere, pas quelque chose aussi. -EMs!, 1. bn. doute, incertitude.
-E'M, g. b. (le) néant de ezer- jBM~K~o, 1. indifférent; P.
&Z. </SMM~O!~oaA ~M~<! guziak ezere- j6Ms~m3< 1. bn. non pas, non
zetik aiera M~t izan zituen, g. Dieu certes..F&: M'~&'c campora ~ûM~m
a voulu tirer toutes choses du ~K<M~e. ez ~H~Œ, Act. XVI.
néant. 37. Test. Rochelle; et maintenant
jB'.z~<!<M,M~&(M',l.bn. ané- ils nous mettent dehors en cachette?
antir, effacer. Il nous semble de il n'en sera pas ainsi. De ez-
ez, comme subst. (v. l'exemple s. balimba, l'opposé, la négation de
v. ez) avec le suffixe z, ezez, plus ~Mi~s. P. traduit ez balimba,
la terminaison tatu. Peut-être en- par, non pas s'il vous plaît.
core de ~e~z après la chute
de~.
-E~M, 1. le rien, le néant;
bn. vaurien..E~K~<a~~a~e<
–
Ezezik, <MM<M!, g. b. quelquefois 1. tirer du néant, P.
ezeze, b. non seulement; de ct-M!~ -E~!M~fta, 1. vétille; ezdeua-
et M~œ. Jakin ez MM, irakurri ere keria.
badet oarrez; Lettre de Larramendi .ZMcM~M. ezdeusten, 1. bn. ané-
à Mcndiburu, non seulement je le antir.
sais, mais aussi j'ai lu avec attention. .EMe<M', g. malheur; de ex-bear?
2
~M, g. b. sinon; de ez-ba, non ce qu'il ne faut pas.
si;jo pour b après les sous sibi- Ezade, g. suc.
lants v. Essai, Ch. II. Ezaguera, ezagueradun, v.
Ezpada, g. excepté, de ez-pa-da, ~S~KM.
si non est = si ce n'est. Ezaguerazo, v. M~!<m.
-&N~e?'c, b. ezperen, g. 1. e~~e, Ezagun, ou ezagutu, eza-
bn. sinon, autrement. De e~a- gutzen, g. M<!MM, <!MM~, M~u~,
ou ere, sinon même, sinon aussi. b. ezagutu, ezagutzen, 1. bn. con-
Ezpere ~A~M~O berriac leher- naître. Ce nom verbal se conjugue
aussi régulièrement; mais toujours connaître, de ezagu-erazo et M<«-
précédé en guip. de la particule &<! <!fs.
et avec élision du g; ~a~ea~j (pour Ezagunde, v. ~a~xM.
&<~M<M<), badazauzu, etc. je le Ezagutarazi,v.MM.
connais, tu le connais, etc. La Ezagutu, v. M~M~.
particule ba disparaît, cela va sans Ezagutza, v. e-Km.
dire, dans les phrases négatives. Ezagutzagabe, v. Mc~
Eztut ezautzen, je ne le connais pas. Ezagutzagabetasun, v. eza-
~t!y!tœ est plutôt un adjec- ~MN.
tif, ezagutu, l'adj. verbal formé, Ezagutza, v. M~
comme toujours, avec tu. Eza- Ezagutzale, v. e~MM.
~N~t correspond à l'all. bekaunt, Ezagutze, v. &M~
e~N~a gekannt; le premier est Ezaintasun, v. ~M?', s. v. M~2.
employé en 1. et bn. comme adj. Ezarian ezarian, g. bu. peu
et comme substautif, pour ami, à peu.
connaissance. ~z~Mme~ <!<'<<?, eu- Ezarri, ezartzen, g. b. I. bn.
tre amis, connaissances. mettre, placer; 1. parier. La
Ezaguera, g. ezaubera, b. con- première signification est celle que
naissance de &z~M-~M. En bisc. donne aussi Larramendi; cependant
avec chute du et introduction en g. et b. ezarri est plutôt em-
deb après w. ployé pour jeter, au propre et au
Ezagunde, g. connaissance; syno- figuré. Halaber M~cfe eztu eçarten
nyme de ezaguera. La terminaison <!MA~Mn!0 ~OYM çahagui pa~M~M.
de n'est pas claire. MMC.II.M.Tost.Rochelle~ainsi
~M~M~M~MM, g. e.MM~M<~MM, personne ne met le vin nouveau
b. celui qui reconnaît, qui pro- dans de vieux vaisseaux. Errege-
fesse une religion de ezaguera- ~a'a'~o begia ezarri 2!o~m, g. ils
~MM. Jainko ~M~Mf~W
dunak, les croyants (~) du vrai
M~ jetèrent les yeux sur le roi. Gi-
zon au jo eta lurrari ezarri ~M~
Dieu. g. après avoir battu cet homme je
Ezagutza, I. bn. connaissance; l'ai jeté par terre. Ez jakee Ms?'-
reconnaissance; comp. pour la forme riko errura, b. il ne jettera pas la
aditza, agintza. faute sur eux, il ne leur donnera
~f~M<~e, bn. connaisseur; de pas la faute. ~~as Ms~! duzu
e~o~M-~a~. ezarri? que voulez vous parier?
JF~~s~ 1. ingrat; de ~-M- L'acception de jeter (par terre) vien-
~M~(°. dra de l'esp. sentarse, tomber sur son
~a~M~s~~e<a~aK, 1. ingratitude; derrière, de sentar, mettre, poser.
de ~s~M<zs~a~-<~MMM. .&V&M~, 1. donner contre, heur-
i~ayM~~o, g. ezagutarazi, 1. faire ter, P. i. a. De ~MO-MtMY!.
Ezartze, v. ezarri. Ezezen, v. e~.
Ezaubera, v. ~~MM. Ezezik, v. ez.
Ezauberadun, v. ~~m. Ezeztatu, ezeztatze, v. M.
Ezaun, v. Ma'~M. Ezi,l.v.~K.
Ezauta, g. excepté; synonyme Ezi, 2. ezitzen, g. b. hezi,
de ~(M~. Très probablement de ~~eM, L bn. dompter, bu. ha-
M-a:M-Jt:, n'est pas cela. bituer au travail.
Ezaute, v. M~!<m. ./7~<K~,I. bn. difficile à dompter.
Ezautu, v. ezagun. Ezik, v. &??.
Ezbai, v. ez. Ezin, v. egin.
Ezbear, v. ez. Ezio, v. izio.
Ezdeus, ezdeuskeria, v. ez. Ezitze, v. ezi, 2.
Ezdeustu, ezdeuste, v ez. Ezker, g. b. 1.bu. gauche;
Eze, 1. g. b. ~M, 1. bn. humide, anc. esp. esquerro; esp. mod. iz-
humidité; vert, en parlant des arbres quierdo. M. Mahn (E. U. p. 75)
qui ont encore de la sève. propose, et il nous semble avec
E8ko, b. humide; de e~c-~o. raison, de faire dériver ezker de
T'Mci'a.MM, b.<M«M, 1. humi- esku-oker; dans ce cas il serait
dité de M~O et heze-ta8un. mieux d'écrire, M~, bien que tous
~'M~K, ezetzen, g. ~?a, hezatu, les dialectes aient ezker, avec z
b)). mouiller, humecter. comp. <M/ ~<*f, comme le re-
Eze,2.v.M<?M. marque M. Mahn, est comme sig-
Ezen, g. 1.bn. eze, b. ezik, g. nification, tout-à-fait analogue au
bn. ezi, bu. que, car. Dio ezen nik i'c. gauche, de l'auo. liaut-all. welk,
jan dedala, d. ]I dit que je l'ai faible; v. M. Brachet, D. E. s. v.
mangé. Hobe da ~N!s?'6~t a~~M~M gauche, où l'auteur dit: on voit
eziez aharreki ~t7s~<:M~M, prov. d'O. que la main gauche signifie la
Mieux vaut l'oeuf avec paix que main faible. Si étrange que pa-
non (ezt-M) le veau avec guerre. raisse cette origine elle est certaine
0. écrit esiez, ce qui rend ce mot et confirmée par l'existence de
assez méconnaisable. méthaphores analogues dans plu-
Ezer, v. ez. sieurs langues de l'Europe; l'ita-
Ezerbere, v. ez. heu stanca (fatiguée); manca, (dé-
Ezere, v. ez. fectueuse) le prov. man seneco
Ezerere, v. ez. (main décrépite).
Ezerez, v. ez. Ezkero, v. gero.
Ezerkere, v. ez. -E~7a, v. ~~7&
Ezetu, v. eze. Ezko, bn. cire. Faut-il rat-
1.
Ezetz, v. ez. tacher M~oà e~?, et pnis tous les
Ezetze, v. eze. deux à es? avec la signification
de gluant; comp. es et !'cA. ~z/'o croyons nous, dont l'orthographe
(~o)sigui&erait comme M~'M,M- soit correcte; M~y.~M, paraît
kua (main), ce qui tient. dériver de M~, lier (v. es) dont
Ezkondu, ezkontzen, g. b. esteka, lien. OtY/!Mtt </M~M, <M&
t. bn. se marier. Il nous paraît quidea, nola ~W?M ~a~~M 0!M eztey
que M~c'M~!<, dérive déplier; arropa eztuela. Matt. XXII, 12.
mais qu'est-ce que kon? Pouvreau Test. Rochelle. Et il lui dit, ami,
écrit ~o~~Ma marié, avec aiusi comment es-tu entré ici sans que
que, v. ci-dessous. tu aies robe de noce.
Ezkontze, v. ezkondu. Eztei, eztey, ezteyak, v. ez-
Ezkur, g. bn. gland. ~~A.
Ezkutu, v. f~-M. Ezten, g. b. 1. bn. alêne g.
Ezpa, 1. aiguillon, dard de este ?
v. ez.
Ezpabere, v. ez. Eztera, g. b. ].<7<s,
Ezpada, v. ez. 1. geztera, bn. meule à aiguiser
Ezpaita,v.M. Lepeut s'être perdu; ou rem-
Ezpala., v. espal. place peut-être A, ~z~a==M-
Ezpana, g. espana, b. <M~<MM, tera.
lèvre. Il nous semble que les Ezteratu, bn. aiguiser.
dial. b. et 1. ont raison d'écrire Ezti, g. b. 1. bu. miel. 1.
espaina avec etnouz~-dela bn. doux. Comp. e~'o.
racine M, fermer; d'autant plus ~<<MM~, 1. ~t~~«M, bn. dou-
que, bord (d'un habit) se dit en ceur de ezti ~:<m.
lab. c~sMM, aldagarri e~s!N&, P. ~~M~M~a, 1. adoucissement; de
et en g. 0'cr~ est la vari-
ante lab et bn. de e8i, v. es. Ces
ezti-dura,
~w, M~M, 1. bu. adoucir.
deux dial. ont donc exprimé de .B~t/7:, bn. pomme douée.
la même manière l'idée de ,bord;" &< eztiro, t. bn. doucement;
mais le g. a pris son mot dans le de ezti-ki et ro.
dial. basq. français; erxi, n'est Eztidura, v. Mi!
pas connu en guip. Eztika, v. ezti.
Espere, v. ez Eztiki.v.e~.
Ezperen, v. ez. EzTiRA, 1. géhenne, torture. P.
Ezpila, I. bercail. du verbe suivant:
Eztarri, g. b. 1. gosier. .BMM~.i'M, ~tifo~M, donner la
Eztayak, ezteyak, g. eztegu- torture. Ne serait-ce pas du prov.
~c~, b. M~aya~, esteyak, I. eztey, estizar, fr. étirer? c'est dans ce
ou ezfei sing. ezteyak, plur. bn. dernier sens qu'M<:f<!<Meat encore
noces. Pouvreau est le seul qui employé de nos jours.
écrive ~/ejys~ avecs et le seul,l, EsTtRATU, V. estira.
Eztiro, v. <~t. Eztul idorra, toux sèche. ~a:,
Eztitarzun, v. ezti. I.bn. eu toussant; de M<«M'a!.
Eztitasun, v. <M<t. Ezur, g. ltezur, 1. bu. azur, b,
Eztitu, v. ezti. M.–g. b.Lttovau des fruits.
Eztitze, v. ezti. g.b.MKtesdepoissou.
Eztor, bu. curé. &y~-MM< g. <a~e/.<MM?', 1. bn.
Eztul, g. b. b'i. M/ ]. toux eût' (du corps).
F.
La lettre f n'est pas une lettre étranger où la consonne ne se
basque; cependant on la trouve trouvait pas et où la rencontre de
dans quelques rares mots, dont f et aurait pu être évitée, comme
eu général on peut tracer la pro- la règle l'exige et comme cela a
été fait dans un grand nombre de
a
venance étrangère. Les dial. basq.
fr. ont adopté un assez grand nom- mots. Comparez ce que nous avons
f
bre de mots avec initial; dans dit de ces anomalies de ta phoné-
lès dial. basq. csp. nous ne con- tique,à. la fin du paragraphe sur
naissons qu'un seul mot commen- l'orthographe et la phonétique bas-
çant avec et encore l'orthographe ques dans l'introduction.
flotte entremet ~n'a,~s~e. 11 Nous ne citerons que les mots
y a plusieurs mots auxquels il est qu'il serait difficile de reconnaître
difficile d'assigner l'origine étran- sous leur forme basque.
FAERA.g. barre, b. le rire, subst.
gère, cependantil,n'y apas de doute
qu'elle se trouvera plus tard, car
il paraît être certain que le f n'est
Farra ~M, /M, g. barregin,
b. rire. Peut-être faudra-t-il con-
pas basque, pas plus que le v. sidérer le bise. barre, comme la
Le f des mots étrangers est con- forme la mieux conservée, et farra,
servé quelquefois ou bien il est une corruption. Est-ce que barre
remplacé par une labiale, p. ex. rire et ~av~, rate, auraient une ori-
~~o, force. Le f parcourt toute gine commune?
la série de labiales dans le mot Farregiten je ris. Zertako
t/ÏM!, !~)M, ipiiii, M<:MM' ce nom Sara farraz dago? pourquoi Sara
verb. paraît cependant être basque rit-elle ?
f
le de ~M!, lab. sera pour < Il Farra irri, g. irri barre, b. sou-
est très curieux que le verbe, prou- rire. Irri farra ou ~M't~t! 1.
ver, ait donne/M~a~' une consonne éclat de rire. 7/ etafarra irriait
qui n'existe pas (/'), et un groupe beste anayai M~M zien, g. il sortit
(fr) qui n'est pas admis en basque, et dit en souriant à ses autres
ont été choisi pour rendre nu mot frères. lIirri ou irri ~Mvo~ ~<i!ft
dire, ils éclatent de rire. ~M t'ELDERAKA, 1. levrette.
ditut hirri ~i! j'entends des FEEDAMtNA, 1. crasse verte qui
éclats de rire. sort du fil ou du linge la première
FAGO, v. bago. fois qu'on le met à la lessive.
FAr.KoÏN,bn. épervier, Salaberry. FEREH.ATZEA, 1. frotter.
Evidemment faucon. FETCHO, 1. gentil.
FARDILLO, bn. moût. FiCHO, bn. corpulent.
FARFATZEA, L battre. FiKA.l.pie.
FAREASTATU, bm. dépouiller les FiLDA~ pHiLDA~ I. linges, meubles.
cannes de maïs de leurs feuilles. FRiLLA, 1. loquet, tourniquet;
FARRASTAKIN, bn. fourrage de syn. de iM~t~a;.
feuilles de maïs. FiTZA, 1. bourrier, balayure.
FATSA, 1. marc de pommes ou FLOKA, 1. bouquet.
de raisin; syn. de lapa. FoLA, collet de pourpoint.
1.
FACNA,1. Axular emploie ce mot, FONTALE, 1. poutre.
nous ignorons ce qu'il signifie. FoRBUA, 1. poireau.
~t~a!~ belliakorra eztu Me~o~ eba- FRANXAB:, 1. ouïes de poisson.
~M. ~SMS alferra, fauna. zer- FRANKO, 1. abondant.
tako da ? Personne ne coupe l'arbre FRiNTZA, 1. l'étoile de l'oeuf.
qui porte des fruits, mais le (l'arbre) FROGA, I. bn. preuve.
paresseux, le. à quoi sert-il?Ax. FnHf, V. mun.
a. éd. 38. n. éd. 17.
G.
Gora.
Go, ne se retrouve pas seul, au- yeux en haut vers votre Dieu;
tant que nous sachions, avec sa gorat (rat = ra) indique ici la di-
signification primitive de ,,haut". rection vers, exprimée, il est vrai,
Comme on vient de le voir, go est par ganat; mais en tout cas gorat
un suffixe et comme tel a perdu ne signifie pas ici ,haut"; gorat
sa signification propre. Cependant correspond ici à l'ail, nach oben,
go a donné des dérivés et par ceux- ou bien à, auf. D'autre fois le mot
ci nous pouvons fixer le sens pri- devient méconnaissable, p. ex Egiaz
mitif de go, qui est, haut. gauza gorez minzatzeak ez gaitu sain-
Gora, g. b. bn. en haut; de go- dutzen, Chourio, p. 26. En vérité,
ra; litt. vers haut; exactement l'ail, le parler de choses hautes ne sanc-
nach oben. Bana eunda (eun eta) tifie pas l'homme; c. a. d. les pa-
berrogeita amar' eguneen urak gora- roles sublimes ne sanctifient pas
beerarik egm gabe iraun zuten, Lar- l'homme. Gorez est ici pour gora-z;
dizabal. Mais (pendant) cent cin- comme Chourio l'écrit, le radical
quante jours les eaux restèrentsans serait gor ou gore et non pas gora.
aller en haut ou en bas; all. nach Même observation pour gorena, v.
oben oder nach unten. En lab. plus bas.
gora signifie, haut, adv. Zeruagora Gorabera, g. b. plus ou moins.
da, le ciel est haut. Eta hain gora Gorago, 1. bn. plus haut; de
hontemplazioneanaltchatu dire? Chou- gora-go, compar. de gora. Eta bert-
rio, p. 46. Et se sont-ils élevés si zeak baino gorago igan nahi izatea,
haut dans la contemplation? 2 Chourio, p. 27. et de vouloir mon-
Gora a donc perdu en lab. sa ter plus haut que les autres.
signification propre de mouvement, Goratu, goratzen, g. b. 1. bn. éle-
vers le haut, go-ra, et ne signifie ver, s'élever.
plus que haut, adv. Il règne cepen- Goraitea, 1. le haussement;subst.
dant une certaine confusion tan-
tôt on serait tenté de croire que
=
verb. goraite goratze.
Goraki, 1. adv. de gora-ki. Zer
le sens de ra seretrouve, p. ex. probetchu sinduke trinitateko mhterioas
Altcha zatzu begiak gorat zure Jain- gauza barrenak eta gordeak jakitea.
goaganat, Chourio, p. 72. Levez les eta hetaz zuhurki eta goraki minzat-
zea, Chourio, p. 26. A quoi vous bn. croissance de la lune; de gora-
sert-il de savoir les choses ca-
chées du mystère de la trinité et
pen..
Goratasun, g. b. 1. hauteur; de
d'en parler savamment et haute- gora-tasun.
mentP Gordkoa, g. b. le vomissement;
Gorena, 1. le plus haut; super- de gora-ko; la forme d'un adj. em-
latif, c. a. d. génitif de go, comme ployé substantivement.
andiena, de andi. Il aurait fallu, Goragale, g gorale, bn. envie de
il est vrai, goena, par analogie avec vomir; de gora-gale et gora-le pour
les autres superlatifs, qui, contrai- zale.
rement à la règle générale, n'in- Gorhain, bn. dégoût provoquant
tercalent pas le r euphonique. à vomir. Salaberry. Le h est de
Gorena, est donc une exception. trop, croyons nous; gorhain est
(V. plus haut ce que nous avons pour gora-egin comme en holl. op-
dit de, gorez s. v. gora). Ikhaskarïrik geven, vomir; de op, prép. sur et
gorena da buruen ezagutzea. Chourio, geven, donner.
p. 30. Le meilleur, le plus haut Gorhaindu, bn. dégoûter, se dé-
enseignement est de se connaitre goûter de gorhain. Etymologique-
soi-même. ment, gorhain devrait signifier vo-
Gorapen, g. 1. élèvement; 1. mir, de gora-egin-du.
Goi.
Hartakotz, v. Aura.
s
P. i. a. Hartara, v. hura.
Hargatik, v. hura. Hartaraino, v. hura.
Hari, v. hura ari, 3. et ari, 4. Hartarakotz, v. Aura.
Harilkatu, v. ari, 3. Hartarik, v. Aura.
Harilko, v. ari, 3. Hartean, 1. parmi, entre. Ce
Haritz, v. aritz. mot aurait dû se trouver s. v.
Haritze, v. ari, 4. arte généralement on écrit artean.
Hark, v. hura. Axular s'en sert, v. l'exemple s.
Harmen, bn. portée; de har v. ekin.
{hartii)-men. Acheriak Mausitu zien Hartsi, épars, éparpillé. Ille
1.
ma/taxa harmenetik gorago,le renard Aartsiak, les cheveux épars.
trouva du raisin au-dessus de sa Hartu, v. artu.
portée. Sal. Hartzaz, v. hura.
Harmora, 1. masure, mu- Hartze, 1. v. artu.
Hartze, 2. v. artu. Hastiadura, bn. aversion; de
Hartzedun, v. artu. hastia-dwa.
Hartzeko, v. artu. x
Hastiagarri, bn. détestable; de
Harzara, bn. de nouveau;syn. hastia-garri.
de ierriz. P. Hastu, v. hats, 2.
Harzaratzea, reculer, détour- Hastura, 1. bn. jeune cochon
ner, rebuter; i. Mot d'O. selon
a. de trois à douze mois.
P. Comp. hastangarri. Hasuin, 1. ortie; v. asun.
Has, v. hats, 2. Hattikonko, 1. bn. terme d'en-
Hasarredura, v. ats, 1. fant sautant en se tenant accroupi.
Haserre, v. ats, 1. Hats, 1. v. ats, 1.
Haserretu, v. ats, 1. Hats, 2. 1. kas, bn. en che-
Haserretze, v. ats, i. mise. A Guéthary on dit plutôt;
Hasi, v. asi, s. v. as. atorra has.
Hasper, hasperapen, v. ats, 1. Hastu, bn. ôter ses habits, se
Hastamu, v. atz. mettre en chemise. Ne serait-ce
Hastan, v. axkendu, s. v. atze. pas de ats, souffle, haleine; qui a
Hastangarri, rebutant, de donné atseden, souffler, se reposer.
hastan-garri. Urgoi gaiza liastan- Ici alors ,,se mettre à l'aise." Dans
garri, prov. d'O. 461. un fâcheux ce cas la locution adverbiale has,
reproche est capable de rebuter. en chemise, vient du nom verbal.
P. cite une variante de ce prov. Hatsapatsaka, v. liaxapaxaka.
où se trouve harsaragarri, au lieu Hatsapen, v. asi, s. v. as.
de hastangarri. Hastan et kastan- Hatsbeherapen, v. ats, 1.
garri nous semblent être des formes Hatshartu, v. ats, 1.
corrompues de atzen. Hatsti, v. ats, 2.
Hastantze, v. azkendu, s. v. Hatu, bn. hardes, bagages.
atze. HatZ, atz et ats, 1.
v.
Hastapen, v. asi, s. v. as. Hatzaman, v. atz.
Hastasta, hastatcha, 1. pa- Hatzegin, v. atz.
pillon syn. de cldchitera. Hatzeman, hatzemaite, v.
Hastatu, v. atz. atz.
Haste, v. asi, s. v. as. Hau, hauk, au. 2.
v.
Hastepen, v. asi, s. v. as. Haugi, bn. 2. pers. sing. do
Hastiadura, v. hastio. l'impér. du verbe -? venir. Ilaugi
IÏASTIAOARKI, v. kaslio. Uhar, viens demain. M. Salaberry
HASTIATU, v. hastio. ne dit pas de quel verbe.
IIASTIO, 1. bn. dégoût, haine, Haur, v. au, 2. et aur.
dédain; de l'esp. fastidio. Haur egotstea,1. avortement.
Hastiatu, kastiatzen, 1. bu. haïr. Hauride, v. aur.
Haurrukhaite, v. aur. paix entre ceux qui sont en colère
Haurrukhaizte, v. aur. et en procès.
Haurtasun, v. aur. HatlZO. v. auzo et hauzu.
Hause, couteau à deux tran- Hauzu,1. hauzo, bn. libre, per-
chants. Prov. d'O. 224. mis syn. de zilhegi. Enaiz hauzu,
Hausko, hauskoak, v. ats, 1. je ne suis pas libre. Hauzu laniuz
Hauste, v. auts. erraitera, s'il m'était permis de dire.
Hausterria, v. ants. P. écrit aussi haiçu.
Hauta, bn. hautu, 1. choix. Hayek, v. hwa.
Hauia, kautatu, leautatzen, 1. bn. Hayen, v. Aura.
choisir. Lardizabal écrit autu, choisi, Hax, v. ats, 1.
le radical serait alors au et tu la Haxapaxaka, bn. Hatsapat-
terminaison, comme ar et artu. saka, avec précipitation.
1.
Orduak Jainkoak bere erri berezi Haxarre, bn. commencement;
eta serbilzarilzat Abraham eta onen syn. de haste, Aastepen. Hax sera
ondorea autu zituen. Alors Dieu probablement pour kaste, mais la
partagea son pays et choisit pour terminaison est obscure.
serviteur Abraham et sa (de celui- Hazal, v. azal.
ci) postérité. Hazaro, v. azi, s. v. as.
Aukera, g. choix- Hazi, v. azi, s. v. as.
Autetsi, g. choisir; de auta-eisi; Hazilla, v. azi, s. v. as.
syn. de lumtatu. Hazitze, v. azi, s. v. as.
IIauteman, auteman, 1. remarquer, Hazkara, 1. azkara, bn. en cha-
observer, examiner de hauta-eman. leur, parlant de la chèvre.
Hautatu, hautatze, v. hauta. Hazkurri, v. azi, s. v. as.
Hauteman, v. hanta. Haznaur egitea, 1. ruminer.
Hauts, v. auts. Hazte, v. azi, s. v. as.
Hautserri, v. ants. Hazteri, v. atz.
Hautsi, v. auts. Hea, v. ea.
Hautskor, v. auts. Hebain, 1. impotent, perclus;
Hautu, v. liauta. bn. exténué.
Haux. v. auts. Hebaindu, hebaiulzen, 1. s'estro-
Hauxi, v. ants. pier bn. s'exténuer.
Hauxkor, v. auts. Hebaindura, 1. paralysie.
Hauxte, v. auts. Hebaindu, v. ltebain.
Hauzi, 1. procès. Eta hala bal- Hebaindura, v. hebain.
din haserre direnen eta hauzitan Hebaintze, v. hebain.
datillzanen hartean, ongimderik egin Hedadura, v. ede.
nahi baduzu. Axular, P.. 302. a. Hedatu, hedatze, v. ede.
éd. Et ainsi si vous voulez faire Hede, v. ede.
Hedoi, v. odei. être helde ou heldi. Comp. helgaitz.
Hegal, v. ego, 1. Heldor, 1. bave; v. elder.
Hegaldatu, hegaldatze,. v, Heldura, v. el.
ego, 1. Helgaitz, 1. fièvre. La termi-
Hegatstin, v. ego, 1. naison est claire gaitz, mal hei
Hegatz, bn. toiture. se retrouve dans beaucoup de mots
Hegax, v. ego, 1. qui indiquent "maladie". Comp. hel-
Hegi, v. ig. diak, helantza, helarantza, gelberia,
Hego, v. ego, 2. elgorri.
Hei, 1. hura et ei, 2. Helmen, v. el.
Hei! nit, bn. interj. syn. de hela; Heltze, v. el.
mot par lequel on annonce sa pré- Hemen, hemendik,liemen-
sence. Est-ce que nit fait partie tik, v. emen.
de l'interjection, ou est-ce que nit Hemeretzi, v. amar.
est ici pour ni, nih? Hemezortzi, v. amar.
Heiagora, v. heyagom. Hendello, bn. insouciant; né-
Heien, v. hura. gligé.
Hein, 1. bn. M. Salaberry ex- Hera, bn. gésier.
plique ce mot par mesure de mo- Herabe, 1. bn. répugnance;
dération et de comparaison. Ezeman paresse.
sobera hein bat aski dut, n'en donnez Herabez, 1. à contre-coeur; de
pas trop, une certaine mesure suffit. herabe-z.
Zure eta ene semeai hein berekoak Herabezii, bn. paresseux.
dire, votre fils et le mien sont de Herabez, herabezti, v. herabe.
la même taille. Ce mot nous Herausi, 1. truie en chaleur.
paraît être une corruption de Juin, Herautch, v. herauts.
ain, tant. On dit encore en italien Herauts,1. herautch, bn. verrat.
un tantino, en esp. algun tanto Herbail, v. erbal.
et en fr. aussi tantinet. Herbi, v. erbi.
Hek, v. hura. Herchatze, v. herchdu.
Hekin, v. hura. Herdi, bn. incomplet. Sala-
Hel, heldu, v. el. berry. Il nous semble que c'est le
Hela, v. hei nit. même mot que erdi, moitié.
Helantza,1. maladie invétérée; Herditu, hertu, hertzen, 1. bu.
succès, rencontre. Comp. helgaitz. diminuer.
Helarantza,1. syn. de helantza. HerditU, v. herdi.
Comp. helgaitz. HERDOIL, v. erdoi.
Helbide, v. el. HERDOILDU, herdolltze, v. erdoi.
Heldiak, maladies populaires (?); Herecha, bu. herresta, 1. bn.
mot d'O. selon P. Le sing. doit herexa, 1. P. trace, traînée, p. ex.
d'un limaçon, la trace qu'il laisse Herri, v. erri.
derrière lui; syn. de hatz et oinhalz. Herritar, v. erri.
Il nous semble que herresta vient Hebkoka, v. errunha.
de herstu (v. es), serrer. Herkonka, v. errunka. Ce mot
Herrestatu, herrestatzen, 1. bn. se trouve dans l'évangile de St.
irristatu, g. glisser. Luc. dial. guip. publié à Londres,
Eerreslaka, bn. en glissant; de par- la société biblique. C'est un
ke,rresta-ka. exemple assez remarquable de la
Heren, v. iru. facilité avec laquelle les mots se
Herenegun, v. iru. corrompent. Le h est très rare en
Herenzi, v. iru. guip. et nk est contraire aux lois
Herexa, v. herrecha. de la phonétique. Le bn. Aerre&a
Hergaitz,1. effarouché, sauvage, est parfaitement correct.
(d'un animal) i. a. >
Hersi, v. esi, s. v. es.
Herio, v. erio. Herskailu, v. kertsi, s. v. es.
Heriotarako, v. erio. Herstu, v. es.
Heriotze, v. erio. Hertar, v. erri.
Heriotzegilla, v. erio. Hertchatu, herchatzen, 1.
Her-jaun, erri.
v. pousser à, exciter. Il nous semble
Herketz, droit; syn. de chu- de herstu (v. estu, s. v. es) serrer.
chen; i. a. Mot d'O. selon P. En ital. p. ex. premere pour spi-
Herori, v. M. gnere s'emploie dans le même
Herorrek, v. M. sens. Jesiisen amudioa generosa
Herots, mot d'O. selon P. har- da hertchatzm gaitu gauzarik kan-
rauts, 1. bruit, renommée. Pour dienetarat, Chourio, p. 152. L'a-
ltarrabots'? v. abar. mour de Jésus est généreux et
Herra, v. erra, s. v. erre. nous pousse à de grandes choses.
Herratsu, v. erra, s. v. erre. Hertsi, v. es.
Herrauts, v. auts. Hertskaillu, v. hertsi, s. v. es.
Herbebez, bn. errebez, 1. En Hertste, v. estu, s. v. es.
lab. revêche; en bu. maladroit; de Hertstegi, v. hertsi, s. v. es.
l'esp. rebes. Hertstu, v. estu, s. v. es.
Herreka, v. errunka. Hertstura, v. estu, s. v. es.
Herrementa,1. bn. guenille. Hertu, v. herdi.
Herrena,1. estropie, malade,i. a. Hertze, v. herdi.
Herresta. v. hereeha. Hertzeak, v. estek, s. v. ea.
Herrestaka, v. hereeha. Herxatu, v. ltertsi, s. v. es.
Herrestatu, herrestatze, v. Herxi, v. hertsi, s. v. es.
herrecha. Herzdura, v. eztu, s. v. es.
Herreta, 1. seau garni en fer. P. Herzeak, v. estek, s. v. es.
Hesaula, hezaula, Tiesioa, 1. Hi, hik, g. 1. bu.i, ik, b. tu.
pieu. P. i. a. De hesi-ola? bois Hi est le pron. pers. de la 2de
pour haie, clôture. pers. du singulier; il a été géné-
Hesi, v. es. ralement remplacé par le pron. du
Hesioa, v. hesaula. plur. zu, qui est considéré de nos
HeskualdlUl, v. eushara. jours comme un sing. Le Testament
Heskualherri, v. euskara. de Liçarrague est un des rares
Heskuara, v. euskara. livres, que nous sachions, où il se
Hestango, bn. échalas. retrouve. L'abandon du pronom a
Heste, v. esi, s. v. es. entraîné l'abandon des formes ver-
Hestia, v. es. bales qui y correspondent, et la
Hetan, v. ta. langue, si elle y a gagné en poli-
Hetarik, v. ta. tesse, y a certainement beaucoup
Hetemete, bn. effort. perdu en richesse. Rio badaqxna
Heure, v. eu. eeen on dariçadala, Jean XXI. 15
Heuregi, content abondance, Test. Eoch. Tu sais, que je t'aime.
foison; mot d'O. selon P. Hiri, datif, à toi. Nescatcha, hiri
Heuregoi, beaucoup; mot d'O. diosnat, iaiqui adi, Marc, V. 41.
selon P. Test. Rochelle. Jeune fille je te dis
Heuskaldun, v. euskara. lève-toi.
Heuskar, v. euskara. Sire, g. 1. bn. ire, b. pron. poas,
Heuskarazko, v. euskara. ton; génitif de hi, comme zure de
Heyagora, 1. bn. cri de dou- zu; nere, nire de ni. Eçar ditzaque-
leur, clameur. Eta hayen lieyagorac dano Jnre eteayac, Mre oinen 8ca-
eta saorificadore principalenae ren- bella, Act. II. 35. Test. Rochelle.
forzatzen ciraden, Luc. XXIII, 23. Jusqu'à ce que j'aie mis tes enne-
Test. Rochelle. Et leurs cris et mis pour le marchepied de tes
ceux des principaux sacrificateurs pieds.
se renforçaient. M. Salabarry écrit Herori, kerorrek, g. M haur, toi-
keiagora. même. De hi-ori, avec r euph. ou
Heyen, v. hura. bien du génitif hire-ori. Hihaurk
Hez, hezi, v. ezi, 2. lan egin ahala, prov. 234 d'O.
Heza, hezatu, v. eze, l Le travail que tu peux faire toi-
Hezaula, v. hesaula. même.
Hezgaitz, v. ezi, 2. Hide, v. Mde.
Hezi, v. ezi, 2. Hidoi, 1. bourbe.
Heze, v. eze, 1 Ilidoiztatu, Mdoiztatzen, 1. s'em-
Hezetasun, v. eze, 1. bourber.
Hezte, v. ezi, 2. Higa, higatu, higatzen, 1.
Hezur, v. ezur. bn. user.
Higadura, 1. usure. hinia, irua, homme fâcheux, P.
Higatu, higatze, v..higa. Iliratu, 1. se dépiter; bn.
Higi, higitu, higitzen, 1. périr, Salaberry.
bu. mouvoir, remuer, ébranler; Hiraka, 1. ivraie.
de ig? Hire, v. M.
Higitu, higitze, v. higi, Hiri, v. M, et in.
Higoa, 1. biche. Hirizka, v. m.
Higoin, v. iguin. Hirmiarma, 1. arraignée; comp.
Higoindu, higointze, v. iguin. armiarma.
Higoingarri, v. iguin. Hirri, v. irri.
Higun, bn. sevrer. Hirritu, hirritze, v. irritu.
Hik, v. hi. Hirun, v. irun.
Hil, v. il, et ille. Hirur, hirurgarren, v. iru.
Hilbeharki, v. il. Hirute, v. irun.
Hildo, 1. ildo, bn. tranche de Hisi, dépit, opiniâtreté. 0. écrit
terre que la charrue a tournée en issi, prov. 283. Issisfraide sar nen-
traçant le sillou. din. Je me fis moine par dépit. P.
Hildo lerroa, hildo aska, 1. le qui le cite écrit hissi, avec h. Le
creux du sillon. s final de issis est une erreur;
Ilderreka, 1. bu. sillon; ào[ildo- c'est le suffixez qu'il faut; issiz,
erreka. Errela se trouve par erreur et mieux alors isiz ou hisiz. Il
seul et imprimé en gros caractères; nous semble que hisi est une cor-
c'est le même mot que herreka, v. ruption de lien; v. es.
errunka. Hisiti, opiniâtre.
Bdaux, ildauxi, bn. rompre avec Hisiti, v. hisi.
la herse la terre tournée avec la Histe, v. histu.
charrue; do ildo-autsi. Histu, histen, 1. hix, bu. ef-
Hildumatu, hildumatze, facer, passer (de la beauté). Selon
v. il. P. accomplir. Zeren bere desiren
Hilhots, hilhotz, v. il. hisleagalih prometatzen dute anhilz,
Hilhutcha, v. il. Axular, p. 351. a. éd. 172. n. éd.
Hilkor, v. il. Car pour accomplir, remplir, ses
Hilla, hillabete, v. il. désirs, ils promettent beaucoup.
Hillareak, 1. bruyères. Hitz, v. itz.
Hilohore, v. il. Hitzartu, v. Uz.
Hiltzaille, v. il. Hitzkatu, v. Uz.
Hiltze, v. il. Hitzkuntza, v. Uz.
Hipa, bu. sanglot. Hitzmitztia, v. itz.
Hipar, v. ipar. Hitzontzia, v. itz.
Hira,1. dépit; du Iat. ira. Gizon Hitztegi, v. itz.
Hix, hixtu, v. histu. Horma, v. orma.
Hizkuntza, v. Hz. Horra, v. or, 1.
Hobe, v. obe. Horrek, v. or, 1.
Hobeago, v. obe. Horrendi, v. harendi.
Hobeki, v. obe. Horria, 1. lambeau de drap.
Hoben, 1. v. obe. Hortakotzât, v. or, 1.
Hoben, 2. 1. faute, péché; Hortz, v. ortz et orz.
bn. tort, préjudice. Hortzadar, v. orz.
Hobendun, 1. bn. coupable, fau- Hortzkitzea, v. ortz.
tif de hohen-dun. Hortztoki, v. ortz.
Hobendun, v. hoben, 2. Hosina, grande eau; eau
1.
Ichu.
Itsu, ichu g. itsu, b. 1. bn. ixu, s'aveugler, aveugler. Berna itsutu
bn. aveugle. Il nous semble de zan eta ondorengoen galmena ekarri
ich-tsu. Guidari itsuac, eltzoa irasten zuen, g. mais il était aveuglé et
duçue. Matt. XXIII. 24. Test. Roch. amena la perdition de ses descen-
Conducteurs aveugles vous poulez dants.
le moucheron. Itsutaslen, g.1. ichutasun, b. (l'adj.
Itsuka, g. b. aveuglément, à yeux itsu!), ixtitasm, bn. cécité; et aussi
fermés; de itsu-ka. aveuglement. Les auteurs n'ont pas
Itsumnstu, g. itsu itsuban, b tous observé la différence entre tasun
inopinément. Niniven itzumustuan et keria.
sartu zan. Il entra inopinément Itsumena, g. ixukeria, bn. aveugle-
dans Nlnive. ment de itsu-men et keria.
Itsutti, itmtzen, g. b.1. ixutu, bn.
Icheden, Ichedon.
Icheden, echeden, ichedon, ichoron, ichon, echoin, (fém.) espère. Il nous
icAedeten, ichedoten; g. b. ichadon, semble que ce nom verb. est com-
echaon, echan, b. espérer, attendre. posé de ich-egin, ich-egon pour la
L'impératif a quelques formes ré- permutation deg en d, comp. chin-
gulières ickok ou echoik, (niasc.) durri; pour celle der en d, v.
egundaio; pour la chute du d Ichkina, bn. angle, bord; de
(echaon = =
echadon), comp. atseen l'esp. esquina.
atseden. Le sens véritable serait Ichkurduka, bn. contestation.
"rester ferme"; v. plus haut ce Icho, v. isil.
que nous avons dit de la signifi- Ichok, v. icheden, s. v. ich.
cation de ich. Le verbe esperar en Ichon, v. icheden, s. v. ich.
esp. signifie aussi espérer et atten- Ichoron, v. icheden, s. v. ich.
dre les significations d'attendre, Ichpi, bn. petit morceau d'un
arrêter, rester ferme se touchent corps dur.
de très-près, et semblent avoir in- Ichpicho, bn. pari, gageure.
fluencé le choix du nom verbal Ichtape, ichtapeka, v. ister.
basque tout autant que du verbe Ichter, v. ister.
espagnol. –
Baha, zein patngaiz-
toak ichedoten zion! g. mais quel
Ichterbegi, bu. ùierbegi, 1.
ennemi.
sort malheureux l'attendait! Ma Ichti, ichtitu, ichtitzen, bn.
ichadoten dot zeure miserioordia, an- ixti, ixtitzen, 1. faire arrêter, s'ar-
dian, Olaechea, p. 26. Et j'espérais rêter P. Selon M. Salaberry: faire
en votre grande miséricorde. reculer un attelage en frappant au
Ichadon, v. icheden, s. v. ich. museau les animaux qui traînent
Ichaka, ixeia, 1. sillon; syn. la 'voiture. Pouvreau donne le sens
de hildo. primitif de ce nom verbal, qui sera
Ichaso, v. itsaso. une variante, la forme lab. et bn.
Ichedarratzea, émonder, éla- de ichi. V. ichi s. v. ich.
guer. Mot d'O. selon P. Ichtika. ichtikatu, bn. pétrir
Icheden, ichedete, v. ich. (le pain), écraser les raisins.
Ichedon, ichedote, v. ich. Ichtil, bn. petite mare.
Icheki, v. ici. Ichtitu, ichtitze, v. ic/ui.
Ichenduz, 1. par feinte. Ichu, v. ieh.
Ichi, v. ich et utzi. Ichukatu, v. chuhhu.
Icllil, v. isil. Ichuli, v. itzuli.
Ichildu, ichildute, v. isil. Ichur, 1. 1. bn. izur, b. bn.
Ichillik, v. idl. froncé, ridé, frisé. Comp. itzuli.
Ichilka, v. isil. Ichurta, ichurtzen, 1. izurtu, b.
Ichilte, v. isil. bn. froncer, friser.
Ichiri, ichiritzen, 1. digérer. Ichur, 2. v. isuri.
Ichitze, v. ich. Ichura, g. b. itchura, 1. bn.
IchMlimba, iskiLimLa, bn. apparence bn. teint (du visage).
épingle. Gure Jainkoaren gorphulza, odola,
Ichkilina, bn. petit coffret dans arima, eta Jainkotasuna ogiaren eta
les vieux bahuts. Salaberry. mehats arnoaren idurien edo ilchu-
ren azpian. la Vieuxville, p. 24. Ichuri, v. isuri.
Le corps, le sang, l'âme et la divi- Ichurtu, ichurtze, v. iehur 1.
nité de notre Seigneur sous l'ap- Ichutasun, v. ichu, s. v. ich.
parence de pain et de vin. Idarokitea, faire sortir, selon
Ichurapen, g. itchurapen, 1. bu. 0. v. idiki.
apparition, vision; de ichura-pen. Ide, v. kide.
Eta eçagntu çuten ibhusi çuela eem- Ideki, idekitze, v. idiki.
bait itchurapen templuan. Luc. 1. 22. Ideren, bn. variante de eriden.
Soc. bib. L. Et ils connurent qu'il Idi, g. b. 1. bn. boeuf.
avait vu quelque vision dans le tem. Idizko, g. b. bouvillon. Idizko
ple. Ez aditu itchurapen egilea, faire paraît être composé de idi-z-ko,
semblant de ne pas comprendre. P. et avoir la forme d'un adjectif ,,de
Itehuraz, 1. par feinte; de it- boeuf," comme zillayezko, (de ziïïar)
chura-z. signifie d'argent; mais le sens n'en
Itchurazko, 1. dissimuler; de it- est pas clair. L'étymologieproposée
ehuraz-ko. par M. de Charencey (Recherches
Ichurapen, v. ichura. sur les noms d'animaux) n'est pas
Ichurba, 1. délire. Du nom admissible; il y voit ide-ko, boeuf
verb. icharbatu? comme ahar de futur, et le z est une lettre euph.
ahartu. Ko est tout aussi peu ,,futur" que
Ichurbatu, ie7zurbalzen, 1. se trou- ,,ai" (j'aimer-ai) en fr. Ko indique
bler (de l'esprit), s'égarer, se four- le futur, voilà tout; v. go.
voyer. P. écrit aussi iœurbata. Arli- Idizain, 1. nerf de boeuf.
mendua ixurbalzen zayo, l'esprit lui Itzain, b. 1. bn. bouvier; de idi-
trouble (sic). Le x est ici pour zain, 2.
ch, mais généralement il remplace Itxaingoa, bn. le métier de bouvier;
tz. Ichurba se rattache donc peut- de itzain-go.
être à itzur (iizicrri) tourner; la lthandi, bn. arpent de terre; ce
terminaison ba reste obscure. Notre que le cultivateur peut labourer en
expression ,,la tête lui tourne" offre une journée, avec de grands boeufs.
quelque analogie. Il est cependant Itltegun, syn. de itkandi, et du
possible que ichurba dérive de ichiri, dial. soûl, selon M. Salaberry.
répandre, verser (qui est peut-être Itzar, 1. vieux boeuf; de idi-zar.
le même mot que itzurri, tourner). ItzarHnak, 1. instruments de la-
Les deux acceptions de répandre bourage.
(ichuri) et s'égarer (ichurba) se tou- Idiki, idikitzen, g. ireki, iriki,
chent de près; elles impliquent, .(prov. d'O.) ideki, idekilzen, g. 1.
toutes les deux, l'idée de se perdre. bn. idoki, idokitzen, 1. bn. Tous ces
Ichurbatu,àchurbatze, v. noms verb. ne sont que des variantes
ichurba. du même mot. En g. ideki, est ôter;
idiki, ouvrir. En ideki est ouvrir.
1. Hegi, 1. montagne, colline; P.
Idoki en 1. et bn. est ôter, tirer hors,
Métathèse de ige; 1. bn. bord,
arracher. M. Salaberry ne donne que côte; peut-être à cause de la double
ideki pour toùtes ces différentes ac- signification de côte, penchant d'une
ceptions. Pour la mutation de r en d, montagne, et bord de la mer. Hur
v. egundano. – Urte guzian gertaeze- hegira heldu zen eta han itho, bn.
dina betAirekian (ôegi-ireMari). Prov. il arriva au bord de l'eau, et il
471 d'O. Ce qui n'arrive pas durant s'y noya. Il nous semble que hegi
toute l'année, arrive parfois en un a donné le suffixe egi, trop; han-
clin d'oeil. Begi ireki batez. En un diegi, trop grand. Geitu et tous les
clin d'oeil. Baina bereo etliorriricido-
composés de gei paraissent aussi
qui gaUzale. Act. XVI. 37. Test. devoir s'y rapporter. Pour la chute
Roch. Mais que venant eux-mêmes de e initial, comp. bagilla de ebaki-
ils nous mettent dehors. Arrain hau illa chaola de eeheolaj et même
doi dota huretik idelcia da, bu. Ce la double forme hegi, ike montre-
poisson vient d'être tiré de l'eau. rait déjà que le e ne tient pas bien
Idikitze, v. idiki. en place.
Idizain, v. idi. Ikesu, âpre; de ike-su pour tsu.
Idizko, v. idi. Igo, igotzen, g. b. igon, b. igan,
Idoki, idokitze, v. idiki. igaiien, 1. ikan, ik-aiten, bn. monter.
Idor, 1. bn. sec. Iautgi içan den hnra bera da igan
Idortu, idortzen, 1. bn. sécher. ere dena ceru gucien garaira. Eph.
Idorte, 1. bn. sécheresse. IV. 10. Test. Roch. Celui qui est
Idortasun, 1. constipation. descendu, c'est le même qui est
Idortasun, idorte, v. idor. monté au dessus (vers le haut) de
Idortu, idortze, v. idor. tous les cieux. Vanitate dabertzeak
Iduki, v. euM. baino gorago igan nahi izalea. Chou-
Idun, b. cou. rio, p. 27. C'est de la vanité de
Iduri, iduritu, v. irudi. vouloir monter plus haut que les
Idurikoz, v. irudi. autres.
Iduripena, v. irudi. Le guip. igo a sans doute perdu
Ifebnu, v. infernu. le n final, ce qui n'est pas rare
Ifîni, v. ipini. dans ce dialecte, comp. arrai, 2.
Ifintza, ifintze, v. ipini. Pour ce qui concerne la voyelle
Ig,ik.Cette racine signifie,jhaut" finale il nous semble qu'il faut
,,hauteur" et se retrouve dans un donner la préférence aux dial. basq.
grand nombre de dérivés. fr.; igan, ikan, a pu vouloir dire
lke, 1. b. montée, colline; P. ig-han, haut-là. Larramendi écrit
Ike, ige, cûte. Supplém. du dict. encore, io, iyo ce sont des formes
de Larr. vicieuses et inconnues dans le guip.
Igaro, igarotzen,g. irago, iragoiten, Igande, g. h. 1. bn. dimanche.
b. iragan, iragaiten, 1. bn. igaran, Igar, 1. v. eihar, s. v. ig.
igaraiten, bn. passer; bn. mon- Igar, 2. g. iger, eyar, 1. eyliar,
ter de erazo-igo. La signification bn. ihar, 1. bn. sec, aride. Pour
de passer et monter, (verbes neu- la mutation de g, k, y, v. chingwi
tres) ne s'accorde pas bien avec la 1. Eta huna cen han guiçombat escua
forme de igaran, qui est celle d'un eyhar çuenie. Matt. XII. 10. Test.
verbe causatif. Nous avons vu plus Roch. Et voilà, il y avait là un
haut que "monter" dans le Test. homme qui avait une main sèche.
Rach. est rendu par igan et non Egur iharra, le bois sec. Comp.
igaran. Phiztu zenetïk Mrurgarren gar, flamme; ihar, étincelle; idor, sec.
egunian Jesus igaran zen zerurat. Igariu, igartzen, g. igertu,igertuten,
Jésus monta au ciel le troisième b. Ihartu, ilzartzen, eyhartu, eyartu,
jour de sa résurrection. Salaberry. eyharlzen, 1. sécher.
Eta sei urte igaro ziran, g. et six Igaraite, v. igo, s. v. ig.
ans s'étaient passés. Dembora ira- Igaran, v. igo, s. v. ig.
gana,1. Le temps passé. Igaran igan- Igaro, v. igo, s. v. ig.
dean, bn. dimanche passé. Iragan Igarotze, v. igo, s. v. ig.
ganean, la nuit passée. Igarri, v. igeri.
Iragazi, g. irazi, irazten, irasten Igartu, igartze, v. igar.
b. 1. bn. tamiser, passer, litt. faire Igaz, g. b. igez, iyez, b. jaz, 1.
passer; 1. crever, de irago-erazi; bn. chaz, bn. l'année passée. Cette
c'est le causatif d'un causaùf. Pour expression sera elliptique; urte,
la chute du g, comp. eïn = egin. année, sera sous-entendu; comme
"courant" en français; le vingt cou-
Guidari itsuac eltzoa irasten duçu.
Matt. XXIII. 24. Test. Roch. con- rant, pour le vingt du mois courant.
ducteurs aveugles, vous coulez le Il nous semble que igaz vient de ig
moucheron. fila handitsua irasten et signifie ..passé" ou une idée ana-
denean. Axular p. 532. a. éd 518. logue, et se rattache, par la forme
n. éd. Et quand le furoncle s'est bise, à ihes fuite.
crevé. Norbait begiak irasiea, P. Ige, v. ig.
crever les yeux à quelqu'un. Igel, g. 1. bn. ihel,1. grenouille.
Higitu, higitzen, 1. igitu, bn. re- Pour la mutation de h en g, v.
muer, ébranler. cleingar, 1. Igel aura probablement
Eihar, l.bn. moulin. Peut-être fau- une origine commune avec igeri;
dra-t-il placer ce mot ici. Larramen- pour la mutation de r en l, v.
di donne igar, ce qui explique eihar; arilla, s. v. ari 3.
h pourg est fréquent, v. chingar, 1. Igele, v. ijela.
Igaite, v. igo, s. v. ig. Iger, v. igar 2.
Igan, v. igo, s. v. ig. Igeri, bn. en trempe, en nage; de
igerikatu? Comme alur de akartu. Igez, v. igaz.
Igerikatu, igerikatzen, g. 1. bn. Igitai, v. iritai.
igarri, b. A Guéthary ireika, irei- Igitu, v. ig.
katzen, nager. La signification pri- Igo, v. ig.
mitive de igeri ne sera probable- Igon, v. igo, s. v. ig.
ment pas "en trempe." Il faut sup- Igor, igorri, igortzen, 1.
ÏNGPME, g. papillon
–
1. fan-
tome qui charge les corps des dor-
Inhurri, v. chindurri.
Ijihurridura., v.
Inhurritu, bn. s'engourdir.
M:
mants. P. De l'esp. incubo et du MM~<~fy< bn. engourdissement.
fr. incube; m pour comme Biar- Inontz, v. intz.
ritz = Miarritz; M~t~o, de ~?0, Inos, v. noiz.
bain, etc. iNTERtnj, v. !M/e~mM.
INGPRA, v. inguda. Intz. g. i!~MM~, inuntz, inontz,
IN&UEP, 1. bu. environ, contour; b ~M~. 1. !'A<<?, 1. bn. rosée.
Paraît être composé de l'esp. giro, -Pour la chute de n comp. !~M.
contour, cercle, et de la prép. 7~tN~~<M;M<.S~~<t, 1. !%t'~a~,
est brûlant.
vos paroles combien votre coeur
Izeko; v. M-e~.
un adjectif verbal; pour le devenir
il fallait le suffixei ou du ou tu;
de là la forme bise. ichatu (x de
Izen, g. b. 1. bu. nom. !o== cA). Izio sera le thème, (comme
Izendatu, Men~a<M)t, g. 1. bn. nom- c'est souvent le cas en bn.) ayant la
mer. Izendau, b. désigner, aEsigner. signification de "chaud", ,,ohaleur".
Izengoiti, 1. izengoithi, bn. surnom Izipera, v. izu.
de izen-goiti. Izitu, izitze, v. izu.
Izendatu, izendatze, v. izen. IzKiBA, g. lettre. Il nous parait
Izendau, v. izen. que izkira vient du verbe izkiribatu,
Izengoiti. izengoithi, v. t~ qui est pris de l'esp. eseribir.
Izerdi, g. b. I. bn. sueur. Izkiribu, bn. écriture.
Faudra-t-il rattacher izerdi à Mto? Izkirarra, g. littéral; de M~:ra-
de iz-erdi moitié brûlant? ara. Mieux un r.
Izerdi, ou t'Mf~~eM, g.
M'er~zem, Izkirotallu, g. inscriptions. Se
1. izerditu, b. izert, tM~K, izertzen, trouve dans St. Luc. publié par
bn. suer. Izerdi naiz, je sue. P. la soc. bibl. de Loudres.
Izerlika, 1. grosse sueur qui en- IzEiBNiuu, v. izkira.
grendre crasse. P. De izer-lika. IzKtRAEEA. v. izkira.
Izerditze, v. izerdi. IzKIBOTAI.Ln, V. !f<t.
Izerlika, v. izerdi. Izkuntza, v. itz.
Izertu, izertze, v. izerdi. Izoba.. v. izeba.
Izi, v, MM. Izoki, 1. saumon.
Izialdura, v. ~M. Izor, g. 1. bn. enceinte, grosse.
Iziapen, v. izu. .HMHa t)My!M~a< içorra t~Kem da.
Izidura, v. izu. Matt. 1. 23 Test. Roch.Yoici une
Izigarri, v. MM. vierge sera enceinte.
Izigarrikeria, v. t~t. Izotz, v. intz.
Izikor, v. MM.' Izoztu, izozte, v. intz.
Izio, g. ixio, ichatu, b. allu- Izpi, g. 1. fil, brin, 1. Ar-
mer. Larramendi écrit M!'o, s. v. ~t'arem izpiak, les rayons de lu-
oncender, où il cite comme syno- mière.
nyme irazeki. Il est possible que /~p!1. brin.brin de izpi-ka.
ces deux noms verb. soient em- Izu, izl) g. terreur.
ployés l'un pour l'autre, mais il Izugarri, g. izigarri, 1. bn. ter-
nous semble que la forme d'irazeki rible de !'m-yŒr!'t. C~oMe t~M~f!)~
baten bitartez ondumen au egin za- Izuikara g. terreur; de izu-ikara.
neraiio, jusque ce que fut faite cette Eta guziak izuikara andiak artuen
destruction au. moyen d'un déluge ~t'<Men. Et une grande terreur Jesprit
terrible. tous (ils furent pris d'une etc.).
Iziapen, ]. bu. frayeur; de izia-pen. /.?!<<!<, izutzen, g. dzitu, izitzen, 1.
ter
régulière (bien qu'il écrive
Jautskor, 1. facile à s'empor- avec e), mais il donne
bn. élastique, qui saute; le a nnal doit être une erreur.
,a;
de ;aM~v. La seconde pers. finit toujours en
Jauztiri bn. petite échelle pour k, masc. n, fém. P. cite kaïk. Pour
j
franchir un mur, une haie. La la chute de initial, comp. arreit,
~ra! !t~
terminaison est obscure. de ~M'M~M.
I. faire lever.
P. De ~~MO;M~!j comme M'a~hM!
j
Jetzi, jetzitzen, jatzi, ~!Yi~, I. g. de M'~o-a!M. Le est toujours
élidé; comp. c~K'defffMO~'ae~
deitzi, bn. traire. 1. tirer, pres-
eyar; mais :'naf n'existe pas, 6~a?' ~MT~M,y<MTM~j bn. suivre. Ce nom
a donc précédé MMM- verb. se conjugue des deux manières,
Jardute, v. jardun. j
et perd le dans la conjugaison; il
Jargi, v. jarri. régit le datif. ~tMMMO~~o~~yc
Jariete, v. jario. egikizunari jarraituteko, b. Et pour
Jarietze, v. jario. poursuivre ses occupations avec plus
Jario, jariotzen, g. l.y~tom, de zèle. Niri darraitana M dabilla
erion, b. (Lardizabal) couler. P. illumbean, 1. Jean VIII. 12. Chou-
citey<M'M,~itf:œ, diffluere. Odol rio..A~ jarraitzen dirana ez da-
jarietea, flux de sang, dissenterie. M illumbetan, g. Echeverria. Ce-
Aujourd'hui l'adj. et le subst. verb. lui qui me suit ne marchera pas
ne sont plus connus en labourdin; dans l'obscurité, Eta gendetze ~<M~
cependant les formes fléchies sont iarreiqui cequion. Matt. IV. 25.
restées en usage: dariot, dariozu, Test. Roch. Et de grandes troupes
~s~zo. Ce nom verb. a le prés. et de peuple le suivaient. Baina
l'imparf. de l'ind. réguliers. Rts~- eguiari garreitzalaric charitatere-
derdi ~M~M~~ eztia dario. Lettre yMM. Eph. IV. 15. Test. Roch.
de Lar. à Mond. Et de tous côtés Mais suivant la vérité avec la
coule le miel. Jo)'M correspond charité.
à ,,fa,ire" dans la phrase suivante: ~es Ja~ya~t, bn. diligent, qui suit
dario, g. b. 1. il fume. Il est curieux de près ses intérêts. Sal.
que eraztnxi qui est synonyme de Jarraitze, v. jarraitu.
jario (v. ~'<M<~M), soit employé en Jarri, jartzen, g. 1. jarri, ja-
souletin pour "faire" dans toutes M~t, b. jar, jarri, jartzen, bn. se
sortes d'acceptions. mettre, se mettre à (p. ex. travail-
Jarion, jariotze, v. jario. ler), s'asseoir.Mt auzpez jarri.
Jarki, g. inclination. g. Abraliam se mit la face en terre.
Ja~t<!<<M'Mt, g. incliner, pen- !M]!!<t jarizea, se faire porcher.
cher. 2?aM<!.M:e~ aita mundu- P. Comp. jardun. Eta miraz iar-
tarragana jarkieu. Moguel. Mais M~te ~SMM repostaren gainean ichil
St. Augustin penchant vers un père citecen. Luc. XX. 26. Test. Roch.
mondain. Et étant étonnés de sa réponse il
se tnrent. J~~ !~c~<°~ ilkiric, iar Jatorri, g. b. origine. Ce mot
cedin t~t!~ costa. Matt. XIII. 1. est obscur. La terminaison parait
Test. Roch. Et Jésus étant sorti être etorri, venu. Il est possible
de la maison, s'assit près de la mer. que. ce soit une expression pléonas-
Ja~, bn. siège; de jar-gai. tique, jai-etorri, v. jayeratu.
Jartoki, 1. place, lieu ou s'asseoir: J~o~'M~û. origiuaire; dejatorri-
de ~M'-<o~ z-ko.
Jartoki, v. jarri. Jatorrizko, v. jatorri.
Jartze, v. jarri. Jatzi, v. jetzi, s. v. jachi.
Jasa, g. b. (ysM, b.) Ce mot Jaube, v. jabe.
se trouve dans le composé euri- Jaugitea, 1. venir; syn. de
jasa; mais nous ignorons ce qu'il ethortzea. Biaugi, qu'il vienne. P
signifie. ne cite que le subst. verb. qui est
Jasan, jasaten, ou jasaiten, évidemment composé dejau-egitea;
I. bu. porter, supporter. Comp. jaso. ainsi l'adj. verb. sera jaugin pour
Jasarri, 1. v. jarri. ~M-e~ta. Nous ignorons ce que
Jasarri, 2. jasartzen,I. frap- jau signifie. V. jayeratu.
per, battre; s'en prendre à quelqu'un. Jauki, jaukiten, soul. 0. at-
Jasarri dio, il l'a battu. Uriari taquer bu. reprocher. ~a~M-
jasarri dio ou ~a!ti'« dio, il a plu ~<MVSC utzen duenarequin gZCO?~Mm
à flabe, P. On pourrait comparer denac adulterio iauquiten du. Luc.
:t cette façon de parler l'expression XVI. 18. Test. Roch. Et quiconque
"pluie battante." Jasarka era- prend celle qui a été répudiée par
biltea, traiter de coups. P. son mari, commet adultère.
J~M'tM', erazarri, bn. adresser des J<M<Ma~M, attaque, aseaut. ~Mt-
reproches vifs; de ~~o~'a~s~ bruaren ~M~M~K~M~, les assauts
~'fs~~t, bn. ondée. du diable.
Jasartze, v. jasarri. Jaukimendu, v. jauki.
Jaso, g. b. lever, monter.Jasan, Jaun, g. b. 1. bn. seigneur,
1. porter; bn. porter, supporter. maître, monsieur. Bclceko ~MKa!, le
Larramendi donne les deux formes maitre de la maison.
s. v. levantar, et il est probable <7<!M~ot~o, g. 1. ~'<H:yo:~o, b. con-
que ce sont des variantes du même tracté en jainko, g. 1. jinko (~M~o)
mot. C'est le seul exemple que bn. Dieu,$ probablement de jaun-
nous sachions, où an est pour o, ou ~ot-~o, le seigneur d'en haut.
o pour an. <7<K~O~!<m, g. 1. JSM/'0<N!M«M,
JASTATU, bn. goûter; du prov. bn. divinité; de ~<M~o-i!<MM?:.
gostar. Jastatu se prononce géné- Jainkoaizun, idole. 0.
ralement djastatu. V. la lettre J. </<MM&~o,L~<Kf~M~M~o.b. divin
Jate, v. ~a. de ~M~o~o-o, et deyam~o.
Jainkotiar, bn. qui aime Dieu. Sal. Jayeratu, jaiguratu, g. incli-
Jainkoaren ollo, bu. papillon. ner. Larramendi cite encore ayertu.
Jaungoiko, v. jaun. 0. se sert de jaigura, envie de sor-
Jaungoikozko, v. jaun. tir ou de s'assembler jai-gura.
Jaunste, v. janzi. Jai est donc sortir, s'assem-
Jauntzi, v. janzi. bler et peut avoir donné le nom
J~unz, jaunzi, v. janzi. verb. jaiguratu, incliner, qui est
Jauregi, g. 1. palais. Selon ,,être porté à" et indique l'incli-
P. pour jaundegi; v. tegi. La mu- naison morale (inclination). La
tation de n en r est rare; cepen- signIRoatIon primitive peut cepen-
dant le nom verbal y<m~~t donne dant être "sortir", (et se retrouve
raison à P. Dans les proverbes d'O. peut-être dans ~'a~ (jau-egitea)
on trouve jauregi comme nom pro- que cite P. pour "venir") et nous
pre et aussi pour: gentilhomme. explique le nom verb. j~j/c, naître.
Jaureste, v. jauretsi. Jayeratu peut être formé comme
Jauretsi, jauresten, sou]. beaucoup de noms verb., avec le
mér. 0. reconnaître quelqu'un pour suf ra, vers; sortir ou aller vers ==
seigneur; de~s!<M/ v.~u~– incliner.
Jainkotan bat jauretsak. Ne Jayo, jayotzen, g. b.1. bn. na!-
reconnais qu'un seul Dieu. tre. Jayo da, il est né. V.jayeratu.
Jausi, v. ysc~. &<~ dençat ~m iayoa ~M~t~
Jauste, v. jausi, s. v. jachi. anayeren artean. Rom. VIII. 28.
Jautsapen, v. jachi. Test. Roch. Ann qu'il soit le premier-
Jautsi, v. jachi. né entre plusieurs frères.
Jautskor, v. jausi, s. v.~aeA!. Jayotza, g. b. jayo, 1. naissance.
Jauzi, 1. v. jausi, s. v. jachi. Comp. aditza pour la forme de
Jauzi, 2, g. terme de jeu, dé- jayotze. Jayoz geroztik, depuis la
passer, excéder, avoir plus de points naissance.
qu'il n'en faut. Jayotzako, jayotzazko, g. natif;
Jauztekari, v. jausi, s. v.ceAt. de jayotza-ko.
Jauztiri, v. ~'s~t, s. v. ~'ac~t. Jayoperri, g. nouveau-né; de
Ja.X, bn. genêt; balai. jayo-berri. 7X'MM ~M~M~ MOZ
Jayegun, v. jaigura. jayoperriac ? Avez vous jamais vu
Jayera, g. inclination; de~- des agneaux nouveau-nés?
ra v. jayeratu. yo!!m~0< eman ez- Jayoperri, v. jayo.
pazizun Jesusen ~tp~C~t'~0 dezun Jayotza, jayotzako, v. jayo.
jayera ~OM. Lettre de Larr. à Mendib. Jayotzazko, v. jayo.
Si Dieu ne vous avait pas donné Jayotze, v. yayo.
pour le coeur de Jésus cette incli- Jaz, v. igaz.
nation. Jazkai, v. janzi.
Jazo,jazoten, b. arriver. Baita Joaite, v. Joan.
bere jazoten da, même aussi arrive- Joaji, joaten, g. b. juan, jua-
t-il. Au berau ~<0<~ da chakur ~eM, b. bu. joan, joaiten, I. goan,
ta animalija guztiakin, Moguel. Ceci ou gan, gaten, 1. aller. Ce nom
arrive avec le chien et avec tous verb. se conjugue des deux ma-
les animaux. ~M<t ta jazo. Moguel. nières noa, oa, doa etc. ou joaten
Aussitôt dit que fait. naiz. Je vais, tn vas, il va, etc.
Jazote, v. jazo.. En bisc. joan donne au verbe qu'il
Jazte, v. janzi. accompagne la signification d'un
Jazteko, v. janzi. verbe fréquentatif; si oo verbe est
Jei, v. jai. neutre on emploie joan, s'il est
Jeik, jeiki, v. jaiki. actif ~'<MM. ~<c<m noa, j'ai l'ha-
JEINHA,JEINHATU,bn. soigner. Du bitude de venir. Lardizabal se
fr. génie, dont le lab. a fait y<*M:M trompe donc quand il donne oi,
et le bn. jeinhu, ~M'M~M, adresse. comme infinitif des formes verbales
jElNnu, JEINU, v. ye!M~< woa, oa, etc. Oi n'a rien à faire
JENDE, bn. v. gende. avec joan. Le verbe'aller est ein-
JESTU, bn. geste, aptitude. ployé comme une espèce d'auxi-
Jetzi, jetzitze, v. yae~ liaire aussi en italien; on dit,
Jeux, v. jausi, s. v. ~t!C~. "se va dicendo", pour ,,on dit". –
Jile, v. ~w. Ene semea M~MZM gibela yoam oe~a!?',
Jin, jiten, bn. venir. Chourio. Mon fils il ne faut pas
Jile, bn. celui qui arrive; de aller en arrière.
?<?-&, avec élision de n devant l, f7oam~M, bn. voyage court et
v. Essai, Ch. II. prompt. M. Salaberry écrit ici yoan
Jinko, v. jaun. et pour le nom verb. ~:<a;):.
Jite, v.m. Joaille, ]. joaile, bn. gaille, 1. celui
Jo, jotzen, g. b. jo, joiten, 1. qui part; de joan et gau-ille, avec
bn. battre, frapper. J<M eta joz, élision de n devant l, v. Essai,
en frappant et refrappant. P. Oil- Ch. II.
~a)'M~' jo du, bn. le coq a chanté. ~roa~, eruan, b. emporter, em-
Le même auteur cite: ;/o~azM barrika, mener syn. du g. eraman; de
percez la barrique; nous croyons ~a~o-oa~, ~tM~ Eroan sert comme
qu'il ae trompe; percé est ~<Mt, auxiliaire des verbes actifs pour
jozazu pour jo3i-ezazu. jBMftf<oa, leur donner la signification d'un
qui a chambresà louer, P. Ce verbe fréquentatif.
sera, comme en fr., avoir l'esprit Joate, v. joan.
frappé. Jobalta, bn. merrain.
Jp~a, 1. en se battant; deyo-a. Joite, v. j;o.
Joaille, joaile, v. joan. Joka, v. yo.
Jokha, jokhatu, bn. s'accou- Josi, jositzen, josten, g. b.
pler (des oiseaux). Du prov. jogar, 1. bn. coudre; g. b. percer.
jouer?P 1. attacher. Bere bi semek ganibitaz
JoKABi, bu. joueur, dejoko-ari, 4. ~M~s, g. Ses deux fils l'ayant tué
JoKO, b. bu. jeu, du prov. joc. avec le couteau.
JOLAS, g. b. M~t~M, 1. zolas, bn. Josdura, 1. bn. couture; de jos-
Conversation, amusement; de l'esp. dura.
solaz. Le mutation de enest ~~MaW, 1. ni à, coudre. P.
extrêmement rare; c'en est peut- Lino jostalhari gaya. Lin bon
à
être le seul exemple. faire du fil à coudre. P. Ce mot
<MMi<a~M~MM~M, 1. bn. con- est obscur. P. l'a peut-être com-
verser, discourir. posé et ne s'est pas aperçu que
<M<M<MM', 1. discoureur. /~i!~M est pour ~~Tt-yst,' v. ari 3.
Jondone, 1. saint; p. ex. Jc~- Jositze, v. ~Mt.
done Laurendi, St. Laurent. Pro- JoSTAEETAN, V. ~OZO.
bablement de f/~MM-~oM, imité de Jostalhari, v. j'oM.
l'esp. sennr don. JOSTATU, JOSTATZE, V. ~MC.
Jopo, 1. cerf.
Jori, 1. potelé, grassouillet.
.yV~Z'~o joria, fille potelée. Molza
Jotze,v.
Joste, v. joai.
0.
hormis. Lelcat, lekora, landan sont boldt cite un dicton basque: beliko
synonymes. Handik lekora, hors de leloa, éternel lelo. Geroa alferra-
là, après cela. Jainkoaz lekora eztut rem leloa. A demain est du fainéant
zu hezain maiterik. Après Dieu je le refrain. Prov. 189.
n'aime personne autant que vous. Lelikota, lerikota, 1. pois
Zutaz lekorean. Hormis chez vous. chiche.
Lekorean etzatea. Coucher dehors. Lelo, v. lela.
LEKUA, 1. lieue; du prov. legua; Lema, g. 1. gouvernail.
v. L. R. Lemari, lemazain, g. lemako, 1.
Leku, g. b. bn. lekhu, bn. lieu, timonier; de lema-ari4; lema-zam
endroit; comp. prov, loc, luec; et et ko.
l'esp. luego. La ressemblance avec Lemako, v. lema.
le lat. locus est plus grande, mais Lemami, v. legami.
en général il est bien rare que le Lemari, v. lema.
basque emprunte directement au Lemazain, v. lema.
latin; et puis ce qui semble déci- Lembaitlen, v. len.
der la question c'est le s final de Lembizi, lembiziko, v. len.
locus, qui se serait conservé. Len, g. b. lehen, bn. En g.
1.
Bera ethorteco cen hiri eta leku et b. avant. En1. et bn. avant,
gucielara. Luc. X. 1. Test. Koch. premier. La forme de ce mot nous
Dans toutes les villes et tous les avait induit à dire (s. v. garren)
lieux où il devait aller. que c'est un superlatif. Nous croyons
Lekora, v. lekat. cependant plutôt que len est le
Lela, loloa, g. insipide, stu- thème, avec la signification de
pide. Lelo, 1. refrain, esp. lelo, qui ,,avant" ou peut-être plus correcte-
ment, de ,,tôt," puisque avant ex- nonymes; alors comme enall.vor-
prime déjà un comparatif. Le com- dere, qui est un comparatif et qui
paratif de len est lenago, plus tût= signifie le premier, celui de devant.
avant; le superlatif (c. à. d. le géni- Lenagoko, g. lehe-nagoko, 1. bn.
tif) est lenen, que l'on ne retrouve d'auparavant; de lenago-ko. Lena--
qu'avec le suffixe go, qui en fait un goko aldarean Jaunari ofendra ber,
adjectiflenengo, le premier= le plus riak egin ziozkan. Lardiz. Il fit de
tôt. Il est encore possible que ce nouvelles offrandes à Dieu sur l'au-
lenen, soit une variante de lehen, tel d'autrefois. LehenagoJcophilosopho
à cause de la permutation deh et batzuek erran zuten. Ax. p. 33. a.
n, v. Mo, et dans ce cas lehen éd. Plusieurs philosophes d'autre-
serait un superlatif; mais il ne serait fois ont dit.
pas prudent d'en tirer une conclu- Lenengo, g. lelengo, teleengo, b.
sion définitive, puisqu'à en juger premier. Lenengo irakar4-aya, le
par quelques dérivés, len indique- premierchapitre. De lenen-go. Lenen,
rait déjà par lui-même, un com- gén. de Zen; v. len. Pour la mu-
=
paratif, p. ex lengo, lehengo, d'autre- tation de n en l, v. narru larru;
fois litt. de avant ou faudrait-il nahar = lahar untze =ultze. Ar-
voir dans lengo la forme syncopée gatih Ahrani aimbeste espa agertu
de lenago, lehenago? Hura deuçat ziozkan, Sarai emaztea zuela, lenen-
lehen iayon anhïtz anayeren artean. gotik esan etziolako. Lardiz. Pour
Boni. VIII. 28. Test. Roch. Afin cela la plainte parut claire à Abra-
qu'il soit le premier-né entre plu- ham d'autant que Sara était sa
sieurs frères. Baio len ou lenago, femme, ce qu'il n'avait pas dit
g. baino lehen, 1. avant que, plu- auparavant. En all. zuvor; holl.
tôt que. van te voren.
Lengo, g. leengo, b. lehengo, lehe- Lembizi, lembiziko, lendabizi, len-
neko, 1. (ko pour go avec e de liaison dabiziko, g. lehonhizi, lehenbiziko, 1.
puisquek ne peut suivre v. Es- bn. premier. Pour expliquer ce mot
sai, Ch. II.). D'auparavant, d'autre- composé nous n'avons rien à offrir
fois de len-go, de avant. V. len. qu'une hypothèse peut-être risquée.
Agar itzuli zan eta lengo arrokeriah Lembizi pourrait être pour len-iiz
utzita. Lardiz. Agar revint ayant (qu'il) soit devant; auquel est suf-
laissé son orgueil d'autrefois. Et- fixé le i qui forme les adj. verbaux,
zara lehenekoa. Vous n'êtes pas celui lembizi, qui a formé plus tard la
d'autrefois. phrase lembizi da, il est celui de
Lenago, g. leenago, b. lehenago, devant; cette locution peut avoir
1.bn. auparavant, avant, plus tôt; été intervertie et avoir donné len-
de lena-go, comparatif de len. Chez dabizi. Toutes ces forrae3 diffé-
Larramendi len et lenago sont sy- rentes pour exprimer «premier"
semblent indiquer que le besoin Lendabizi, lendabiziko, v.
s'est fait sentir de renforcer la len.
signification primitive. Lehen{=^len), Lendanik, v. len.
lenengo, lembizi, lembiziko, premier, Lenen, v. len.
paraissent être parfaitement syno- Lenendu, v. len.
nymes. Lembiziko odol-ùnrtze Lenengo, v. Un.
au egin. Lard. La première effusion Lenenkiro, v. len.
do sang (meurtre) étant faite. Lem- Lenentze, v. len.
lizikogizonak.Les premiers hommes. Lengusu, v. gusu.
Lehenbizian,l.au commencement; Lehargi, v. Un.
de lehenbizia-n. i Lenu, g. Uinu, 1. lignage.
Lehenik, 1. bn. premièrement; de Leor, g lior, b. leihor, 1. bn.
leken-ik. Eta hain da zuhur lehenïk Dans les dialogues publiés par le
hozitu behar duen luntlik kasten Poe Bonaparte se trouve legor, g.
baitzaika bihiari. Ax. p. 36. a. éd. En g. et b. sec. En 1. et bu. terre,
16. n. éd. Et elle (fourmi) est si terre ferme, par oppositionà mer.
économe qu'elle commence à enta- Il semblerait que leora tlû d'abord
mer le grain par le bout qui doit signifier sec et puis terre le sec,
germer le premier. leïhorra. Gor ou kor, dans le sens
Lehenbizirïk, lehenbizïkonk, 1. syn. de sec se retrouve dans elkor, agor,
de leltenik. La terminaison est ik idor; cette ressemblance ne sera
avec r cuph. pas fortuite. Il est probable que
lendanik, g. lehendaniJc, bn. an- legor est le même mot que elkor
térieurement de len danik. avec méthathèse de e. Le d de idor
LembaitUn, aussi séparé len-bait- peut être pour g,- comp. iida = liga
ltsasoz edo
len, g. d'autant plus vite. La con- dupela = gnpela, etc.
struction de la phrase est peut-être leihorrez, 1. par mer ou par terre.
imitée de l'espagnol: antes con antes. Leorlu, Uortzen, g. sécher.
Dirudienez mundua berriro gendez Leorpe, g. cabane pour le bétail;
lembaitlen betetzeagatik. Lard. Ap- de leor-pe.
paremment pour remplir d'autant Leorpe, v. leor.
plus vite le monde d'hommes. Leortu, leortze, v. leor.
Lehen bai lehen, leken baino lehen, Lepazur, v. lepo.
1. tout au plustôt. P. Lepho, v. lepo.
Lenendu, lenenUen, g. précéder. Lepo, g. 1. lepho, bn.cou. Iba-
Lengusu, v. gusu. netaren lephoan harrabots bat agertzen
Leuargi, g. noblesse. du. Chant d'Altabiscar. Au col d'Iba-
Lenago, v. len. gneta un bruit se fait entendre.
Lehargi, v. len. lepazur, b. nuque du cou; de
Lenbaitlen, v. len. lepo-azur.
Lepa chertoa, 1. syn. de lepazur. Letain, v. letagin.
Ler, g. leher, 1. bn. Ce radical Lethagin, v. letagin.
ue se retrouve que dans les noms Leun, g. 1. legun,1. bu. glissant,
verbaux lerregin ou lertu, lertzen, doux. Esku legunak, mains douces.
g. leher, lehertu, lekertzen. 1. bu. P. Bide leguna. Chemin glissant.
crever, écraser. Emakumeak burua Legundu, leguntzen, 1. glisser; –
lertuhoziola, g. Que la femme lui bn. rendre lisse, polir.
(au serpent) écrasera la tête. Isiz Leuza, v. lauza.
leher egitea. Crever de dépit. P. Lexon, v. lersun.
Leher dezagiztda. Qu'il te fasse Leya, g. lia, b. leMa, 1. bn.
crever, puisses tu crever. P. En g. et b. émulation, ardeur. En
Lehergarri, bn. capable de faire 1. et bn. hâte, empressement. Lia
crever (de rire) de leher garri. ez dauka. Il n'a pas de zèle, d'ar-
Lerde, g. bave. deur. Leya du nom vcrb leyatu,
Lerden, 1. bu. droit de corps; comme ahar de aliariv,? et leyatu
élancé, svelte; syn. selon P. de peut-être de len, premier. Le n
lindo, lirain. Gizon ederra, llndoa, de len paraît se perdro dans quel-
chnia. P. ques composés. Nous ignorons si
Lerdo, 1. vers de terre, achée; les mots suivants sont en usage,
vieux mot pour appât pour la pêche mais Larrameudi cite: lehin, premier-
à la ligne. né leizatia, primitif. Dans lelin,
Lerin, bn. très-mûr. il est vrai, le « devait tomber à
Lerindu, mûrir. cause du h, v. Essai, Ch. II. (cepen-
Lerra, lerratu. lerratzen, dant il y a des exceptions comme
1. bu. glisser; syn. de legundu. à toutes règles, p. tsxjaitiko). Mais
Lerzo, 1. bn. trace de malpro- dans leizalia, le n aurait pu rester;
preté, d'un liquide sur un vase, etc. il a donc été élidé sans nécessité,
Lerratze, v. lerra. ce qui peut avoir été le cas pour
Lerro, g. 1. bn. rang, rangée, leialu, leyatu qui serait alors pour
ligue; syn. en bn. de herrola. lenatn, (qui n'existe pas) et qui
Lerroan doaz. Ils vont en rang. P. rendrait bien l'idée de s'efforcer,
Lerrol-a, 1. par ligne; de lerro-ka. se hâter; c. a. d. être le premier.
Lersun, 1. lexm, bu. grue. Lehia handiak hahiilzetan. laite da-
Lertsun, g. aulne. karke. La trop grande diligence
Lertu, lertze, v. ler. est souvent nuisible. P.
Lerzo, v. lerra. Leyatu, leyatzen, g. s'efforcer.
Lesuin, v. pesuin. LeMain, lehiatzen, 1. bn. se hâter,
Letagin, g. lethagin, 1. letain, s'empresser. Argatik elizako guraso
bn. dent canine; de let-agin, 2. santuak beti leyatu izan dira. Pour
mais qu'est-ce que let? ccla les saints pères de l'église se
sont toujours efforcés. Alferrik khi- Lin, 1. bu. fleur de lis; prov. lili.
atzen zara. Vous vous hâtez en vain. Lilluratu, lilluratzen, g. 1.
LehiatuM, 1. bn. promptement. Larramendi écrit llillvratu. Les 11
Zaccheo haitsa lehiatuki. Luc, XIX. esp.=l mouillé ou glital. Eblouir,
5. Test. Roch. Zacchée descends enjôler. L'orthographe de Larr.,
promptement. avec le l mouillé initial, indique
Létal, g. 1. fidèle, loyal. peut-être qu'il y a ici métathèse
Leyatu, v. leya. de i, illuratu; comme llobia =
il-
Leyatze, v. leya. loba. Illuratu pourrait être pour
Leyo, g. leiho, 1. bn. fenêtre. illun-ra-tu, puis que r ne peut suivre
=
Leihotcko, 1. petite fenêtre tch n; v. Essai, Ch. II. Ou faudrait-
che diminutif. il rattacher lilluratu à lili. En holl.
liez, v. legez. nous avons verbloemen, déguiser,
Leze, v. leize. pallier; de bloem, fleur.
LIBRATU, LIBKATZEN, g. 1. bn. Lilluramendu, g. illusion, séduc-
délivrer; de l'esp. librar. tion. Ta ayenatzen dituzula guzien
Liburu, g. b. 1. bn. livre; de lausoak ta Uillutamenduak. Lettre
l'esp. libro. de Larr.à Mendiburu. Et que vous
JÀburugille, g. 1. liburu saltzalle,fassiez disparaître l'aveuglement et
g. libraire. La terminaison lab. gïlle les illusions, les erreurs, de tous.
de egin-le. Limar, lipar, limber, 1.
Lichter, bn. un peu de; syn. échantillon.
de pilika. Limber, v. limar.
LIGA, 1. bn. lie. Probablement Limburdika, 1. écorniflerie.
du fr. lie, dont l'origine est cepen- P. Comp. limuri.
dant inconnue. Scheler indique le Limburdikaria, 1. écornifleur. P.
lat. lix, cendre d'où, une forme De limburdika-ari 4.
rustique liqua, lica et de là le fr. IAmburdïkaH, 1. P. écornifler.
lie; v. Littré, D. Arno ligatu da, Limburdikeria, limburdi-
le vin est à la lie. P. katu, v. limburdilca.
Lmo, 1. bn. lino, 1. lin de l'esp. Limburi, v. Mmuri.
lino. Pour la mutation de n en h, Limburtu, limburtze, v.
comp. ohor do honor; ahate de ana- limuri.
de dokan, de donum. Limikari, v. mïllukatv..
LIKA, g. glu; de l'esp. liga. Limikatu, v. millkkatu.
Likhitz, v. Kkitz. Limosna, 1. bn. aumône; de l'esp.
Likitz, g. 1. likkitz, bn. sale. limosna.
Likitzkeria, g. 1. saleté; de likitz- Limuri, g. limburi, 1. glissant,
keria. lubrique syn. de faut. Le
t paraît
Likitzkeria, v. Kkits. être épenthétique.
Limurtu, g. HmBwtu, limburtzen, Liskargille, v. liskar.
1. glisser, pencher. Liskartia, v. liskar.
LiNAi, g. quenouille. Probable- Liskartu, liskartze, v. liskar.
ment de l'esp. lino et de gai, dans Listafin, v. listor.
le sens de «chose destinée à." Listertasun, v. Uxturtzea.
Linai eslalkia, g. le petit cha- Listor, g. lixtor, 1. listafin, 1.
peau qui tient le lin sur la que- guêpe. Lixtor, 1. frelon, bourdon.
nouille. Liicherreka, 1. lèche-frite.
Lindo, 1. bn. En 1. syn. de ler- LITCHUA, 1. laitue.
den. En bn. propre, sans tache; Litz, 1. lix, bn. En 1. frange.
de l'esp. lindo, beau, joli. En bu. éraillure, effilure.
Lino, v. liho. Lix, lixtu, bn. s'érailler.
Linna, bn. traineau. M. Sal. Lix, v. litz.
écrit deux n pour n; ainsi hna. Lixa, liza,1. squale, chien de
Est-ce de ligne que dérive linna? mer; de l'esp. lija, anc. orth. lixa.
Comp. trainée pour lignée, rangée. Lixlarru, 1. la peau du chien de
Lipia, espèce de poisson; ar- mer, qui sert à polir le bois.
raignée. Mot d'O. selon P. Lixlarru, v. lixa.
Lipu, bn. arraignée. Comp. lipia. Lixter, v. Uxturtzea.
Lirain, v. ikA. Lixtur, v. lixturtzea.
Liraû, g. lirain, 1. droit. Selon Lixturtzea, 1. lixtertzea. 0.
P. syn. de lerden. Peut-être une selon P. incliner, pencher. Du
variante de lerden; pour la chute subst. lixtur, penchant, que P. cite,
du d, comp. èaut=6adut, beratzi = mais ne traduit pas? Lixturtzea
=
bederatzi, ausi adausi; etc.
Liska, bn. petite mare, marécage.
norbaitgana. Avoir inclination pour
quelqu'un. P.
Liskar, 1. querelle. Li8karrean Lixtertasun,oulistertasun, comme
ahoari brida. En débats mets-toi O. corrige ce mot dans le Ms. de
un frein. P. P. Appétit de quelque friandise.
Luhartv,, liskartzen, 1. se que- Est-ce que litz, listor et liatertzea
reller. aurait une même origine? En all.
Liskargille, 1. querelleur, subst. anhànglich, de anhangen, "pendre
De liskar-egille. à," est employé au figuré pour
IÀskardura, li&kartia, 1. querel- "aimant enclin à se suspendre à,"
leur, selon P. Il semble que c'est L'idée de "pendre à" se retrouve
une erreur; ce sont des substan- dans frange, liiz. L'ail, a: anhangsel,
tifs. Liskar-dura; et liskarte, subst. ,,supplément." Enfin listor, abeille,
verb.; avec l'article liskartia; (le) peut-être à cause du miel qui est
=
quereller querelle. gluant.
Liskardura, v. liskar. Liza, v. lixa.
Lizar, g. frêne. L'arbre vé-
1. LoblO, 1. parc pour le bétail;
néré des Basques. devant de maison où l'on étend la
Lizun, g. moisi. litière pour faire du fumier.
Llilluramendu, v. Utturatu. Lodi, g. b. 1. épais.
Llilluratu, v. lilluratu. Loditasun, b. embonpoint; de
Llobia, v. illoba. lodi-tasun.
Lo, g. b. 1.bu. sommeil. Au Loditu, loditzen, 1. grossir.
plur. loalc, g. 1. les tempes; comme Loditasun, v. lodi.
en ail. et en lioll. Loditu, loditze, v. lodi.
Lo egin, g. 1. dormir. Lo egiten Logale, v. lo.
du, il dort. P. construit 10 avec Logure, v. lo.
etzan. Lo bethean datza, il est en Loharda, 1. membre.
profond sommeil litt. il est couché Lohi, v. loi.
en plein sommeil. On dit de nos Lohia, soûl, selon P. Corps.
jours: lo ielkia dago (de egon). P. Lo/tia saindua. Le saint corps.
par contre écrit: lotan dago. Nous Lohikeria, v. loi.
disons la même chose en holl. Het Lohilla, v. lo.
kind is in slaap, l'enfant est en Loi, g. b. lohi, 1. bn. boue.
sommeil. Loiieria, g. b. loMJieria, 1. bn.
Lovorro, g. cauchemar; de lo-zorro. souillure; de loi-keria.
Logale, g. 1. bn. envie de dor- Lohllsu, 1. boueux; de lo/n-tsu.
mir de lo-gale. Loitu, loitzen, g. lohitu, lohiizen,
Logure, g. syn. de logale de 1. souiller.
lo-gure. Loikeria, v. loi.
Lotia, g. 1. dormeur. Loitu, loitze, v. loi.
Lokuma, 1. assoupissement. P. Lokarta, lokartze, v. lo.
De lo-hume? Lokatsa, b. fange. Probable-
Lohilla, 1. le mois de Janvier; ment de loi-aisa pour haisa, dont
de lo-hilla, mois de sommeil (hiver). le k est devenu h, v. Essai, Ch. II
Lokarlu, lokarlzen, 1. lokàariu, bn. et l'introd. p. 8.
s'endormir; de lo-hartu;pour A, Lokharri, v. lot.
v. Essai, Ch. II. Leh dans le bn. Lokhartu, v. lo,
est de trop, le k ayant pris sa place. Lokume, v. lo.
Concientcia da behin ère lohakarlzen Lollo, g. ivraie.
ezlen zerbitzari. Ax. 426. a. éd. 324 Lolo. Ce mot se trouve chez
n. éd. La conscience est un servi- Axular, p. 275. a. éd. 101. n. éd.
teur qui ne s'endort jamais. P. n'en donne pas la traduction.
Les verbes composés, sont toujours V. l'exemple s. v. malôa.
formés du thème (ici lo), et non pas Lor, g. grosse poutre; tronc
du nom avec l'article (loha). d'arbre coupé.
Lora, v. lore. la Rochelle en dial. bn.). Bien que
Lorategi, v. lore. le suffixe karri, gourri se trouve
Lora, g. 1. bu. lora, b. fleur; généralement sans h, M. Salaberry
de l'esp. et prov. flor. a eu raison d'écrire kharri, puisqu'il
Lorategi, g. b. jardin; de lora- écrie ekharri. L'orthographe de M.
tegi. Sal. a induit en erreur M. Vinson,
Lore, 2. bn. doux, tranquille. qui croit voir dans le h une lettre
Lokia, 1. gloire. bn. délice, produite par la rencontre det et k.
jouissance; du prov. gloria, avec (v. Revue ling. III, p. 444. note, 1).
chute du g pour éviter la rencontre Lotgaillu, bn. bandage. Gaillu
de g et 1. nous est inconnu. Comp. estekaillu.
Loriatu, 1. lorifikalu, bu. glorifier; Lotura, 1. ligature. Le suffixe ra
le lab. de loria; le bn. du prov. n'est pas clair.
glorificar. Lotazilla, b. le mois de décem-
Loeiatu, V. loria. bre. Comp. azilla, novembre.
LORIFIKATU, v. loria. Lotzekume, v. lotsa.
Lot, lotu, lotzen, g. b.1. loti, Lotgaillu, v. ht.
lolhu, bn. lier. 1. bn. saisir, Lotgarri, v. lot.
prendre (d'une plante, d'une gref- Loth, lothu, v. lot.
fe). – bn. panser une plaie. Lanari Lotia, v. lo.
lotzea, se mettre au travail. P. Zer- Lotsa, g. hise, b. lotza,1. Selon
iaiii lotzea, s'attacher à quelqu'un. O. avec lotsa. Eu g. et b. honte.
P. Eguiaz erraiten drauçuet, cer-ere En 1. peur, effroi. Lotza naiz, jai
lothuren baituçue lurrean, lothua peur.
içanen da cer-uaw. Matt. XVIII. 18. Loxeria, bn. frayeur; de lox-eria.
Test. Roch. En vérité jo vous dis Lox se retrouve dans le nom verb.
que tout ce que vous aurez lié sur Lotsatu, lotsatzen, g. b. faire et
la terre, sera lié dans le ciel. avoir honte. Sara lotsatu naiz. Sara
Lotgarri, lokarri, 1. bu. emplâtre. eut honte.
Sal. Jarretière. P. De lot-karri, et Loxa, loxatu, bn. intimider.
pour éviter la rencontre de t et k, Lotzkor, 1. peureux, craintif; de
le t a été élidé dans l'un, et k le lotz-kor.
adouci dans l'autre mot. (V. Essai, Lotsagabe, g. effronté; de lotsa-
Ch. II. bakid pour bat-kid tzako gabe.
pour izat-ko, etc.). M. Salaberry Zotsagabekeria, g. effronterie; de
écrit lokharri avec h. Plus d'une lolsagabe-keria.
fois déjà nous avons fait remarquer Lolsagarri, g. honteux; de lotaa-
cette tendance à. mettre desh dans garri.
des mots où cette lettre ne devrait Loxagarri, bu. capable d'intimi-
pas se trouver. (Comp. le Test. de dation. Sal. Alors: effrayant?p
Lotezknme, g. enfant naturel; de Lumalza, 1. oreiller.
htex pour leUez-hume. K pour h, Ltjmatza, v. luma.
v. Essai, Ch.II et l'introd. p. 8. l»umera, g. graisse de baleine.
Lotsagabe, v. lotsa. Lupia, g. espèce de poisson de
Lotsagabekeria, v. lotsa. rivière qu'on nomme à Orio, en
Lotsagarri, v. lotsa. espagnol, lubina. Comp. lipia.
Lotsatu, lotsàtze, v. lotsa. Lupua, g. 1. espèce de maladie
Lotse, v. lotsa. du bétail qui les tue de suite.
Lotskor, v, lotsa. Lur, g. 1. bn. luur b. terre.
Lotu, lotura, v. lot. Lenengoan zerua, lurra, urak, sua
Lotza, v. lotsa. eta argia egin ziluen. Dans le premier
Lotze, v. lot. (jour) il fit le ciel, la terre, les
Loxa, loxagarri, v. lotsa. eaux, le feu et la lumière.
Loxeria, v. lotsa. Lurreko, g. 1. luurrezko, b. ter-
Lozorro, v. lo. restre de lur-io, avec e de liaison
Luarraztea, v. lur. puisquek ne peut suivre r (v.
Lufa, g. demoiselle. Essai, Ch. II), et le r, puisqu'il est
Luhartza, v. lur. dur, redoublé devant la voyelle.
Luhunz, bn. lierre. Comp. m.tz. Liirreio abereak. Les animaux ter-
Luharbil, 1. motte de terre. restres ou de la terre. V. L-ur-
De lur-hila? Le b. Inur indique peut- rezko.
être une forme primitive Inhnr? Lurrezko, 1. de terre (comme zil-
LtJKADTKA, g. 1. saucisse.' Cor- laretko, d'argent); de lurrez-ko.
ruption de l'esp. longaniza? Lurrez de lur-z. Lurrezko eltzea,
LtrEDitARi, v. Itiiuru. pot de terre. P. Lurreko et lurrezko
Luktjru, 1. gain, usure; du lat. sont considérés, comme l'on voit,
luernm; avec chute de la nasale, comme des génitifs du nom plutôt
v. arrai, 2. que comme des adjectifs; Fadj. suit;
Lukurari. 1. usurier;- bn. avare; le génitif précède. Nous avons donc
de luiuru-ari 4. L'emploi de ce ici un exemple remarquable d'uu
mot comme adj. nous semble vi- mot qui par sa forme est un ad-
cieux. M.Salaberrycependantajoute: jectif, mais qui, par son emploi, in-
syn. de abarizioss. dique n'avoir pas encore perdu son
Luma, g. 1. bn. plume; de l'esp. individualité comme nom au géni-
pluma, avec chute dup pour éviter le tif. Ce n'est un mystère dans au-
groupe pl, qui n'est pas admis en cune langue que beaucoup d'adjec-
basque. tifs sont des noms au génitif; mais
Luma zakar, 1. duvet. P. de tels mots démontrent clairement
Lumatu, venir en plumes (des comment il se sont formés.
oiseaux). P. Lurka, lurhztu, bn. terrer.
Lurpetu, lurpetzen, g. enterrer; htyetan da, quand le vaisseaux ne
de lur-pe-tu. peut pas avancer à cause du vent
Lurberatu, bu. terre labourable. contraire. P. Il nous semble que
Sal. l'exemple explique le mot luyas
Lurtupin, 1. pot de terre; de ce n'est pas vent contraire; mais
lur-tupin. «louvoyer" ou lofer, être au lof.
Lurlupingille, 1. potier; de lur- Le navire est au lof. Ignorant les
tupin-gille pour egille. termes de marine nous avons laissé
Lurmin, 1. épilepsie de lur-min. alof comme basque, qui vient évi-
Lurmin, bn. terme de berger; demment de au lof.
terrain nouvellement dégagé de Luza, v. luze.
neige et où le troupeau peut Luzabide, v. luze.
paître. Luzakeria, v. luze.
Lursagar, bn. pomme de terre; Luzamendu, v. luze.
le lursagar. Luzapenbide, v. luze.
Luhartza, ver qui ronge les ar- Luzaran, v. luze.
bres au pied. P. De lur.har. Pour Luzaraz, v. luze.
l'élision de r, comp. plusieurs dé- Luzaro, v. luze.
rivés de ur, eau. La terminaison Luzatu, v. luze.
tza est obscure. Luzatze, v. luze.
Luarraztea, se prosterner. Mot Luze, g. b. 1. bn. En g. et b.
d'O. selon P. De Iwr-arraztea. Pour ample, large. En 1. et bn. long;
la chute de r, comp. luharizo. lent, tard.
Lusuil, g. seau à eau; de lur- Luzatu, tuzalzen, g. b. élargir,
suil. Ce seau paraît donc avoir été étendre. – 1. bn. prolonger, tarder,
fait en terre, bien qu'aujourd'hui retarder, renvoyer à une autre épo-
il soit en bois cerclé de fer. Comp. que. Anltitz luzatu du, baina gero-
usul. Pour la chute de r, comp. hotz heldu da. Il a longtemps tardé,
les deux mots précédents. mais enfin il est arrivé.
Lurberatu, v. lur. Luzetasun, 1. luzelartun, bn.
Lurka, lurkatu, v. lur. longueur; de luze-tasun, et tar-
Lurmin, v. lur. zun.
Lurpetu, lurpetze, v. lur. Luzakeria, bn. longueur, lenteur;
Lurrin, v. urrin. de luza-keria.
Lursagar, v. lur. Luzapenbide, g. luzabide, b. luza-
Lurtupin, v. lur. mendu, 1. retard, prolongation; de
Lurtupingille, v. lur. luza-bide, et pen-bide; et de luza-
Lusuil, v. Inr. men-du. Le suffixe du semble faire
Lutchu, 1. brochet. de luzamendu un adj. verb. pris
Luya, 1. vent contraire. Unizia substantivement.
Luzarp, 1. syn. de luzaran. luzaran. Peut-être pour luzarauz,
Luzaro, g. bu. amplement. selon la longueur?
Luzaraz, bn. longuement, avec Luzaran, bn. à la longue.
lenteur. La terminaison n'est pas LlJZETARZUN, v. luze.
claire, tout aussi peu que celle de LuZETASDN, V. luze.
M.
2.
tus. Le premierd est pour1, comp. Mahatsti, v. mats.
=
elur edur belar = bedar. Pour la Mahatstizain, v. mats.
permutation de r et d, v. egundano. Mahax, mahaxtei, v.mats.
Madartkazio, g. malédiction. La ^jL Mahaxtekatc, bn. mâcher; du
terminaison sera l'esp. cion (mal- lat. masticare, ou plutôt du prov.
dicion) avec chute de n; comp. mastegar.
arrai Mahel, bn. de travers.
Mafrondi MARFONDI, 1. enrhumé. Mahuka,1. manche, d'une robe.
Ce mot ne peut guère être basque. Mahuri, v. marrubi.
Magala, g. giron, l'espace de Mai, g. mahain, 1. bn. table.
la ceinture aux genoux; l'ang. lap; Pour la chute de n, v. arrai 2.
l'ail, schoos; p. ex. tenir un enfant Mahaindar, bn. convive; de
sur les genoux (giron). mahain-tar; d pour t après n; v.
Magnca, v. maino. Essai, Ch. II.
MAGINA, 1. gaine; du lat. vagina. Maiatz, v. mayatz.
Pour la mutation de v ou b en m, Mailla, v. malla.
comp. maino, de l'esp. bano; men- Maillegatu, 1. emprunter; du
tura, de ventura; manak, de bans prov. malevar. Pour la permutation
(du mariage); mendekatu, de vendi- deg et v ou b, voy. gurasoak.
=
care. Miarritze Biarritz. Maillu, 1. mallu, bn. maillet;
Magincha, bn. gousse. Diminutif de l'esp. mallo.
Mainada, 1.famille. Mairan, 1. bn. bois de con-
MAINATERA, v. manjatera. struction.
Mainatia, 1. douillet, nourri Mairause, mairauze.v.mmVa.
trop délicatement; syn. de mirigosa, Maiku, 1. 1. bn. more ou maure;
merda, P. au figuré, personne dure sans pitié
Maindirea; g. drap delit. Mairu ilhar, 1. pois chiche.
MAINGU, g. tordu, de travers, Mairu, 2. 1. plante dont on
d'une partie quelconque du corps; fait les balais.
do l'esp. maneo. 1. bn. boiteux. MAisu, g. maître. Eskola maisu,
Maingueria, bn. maladie du sabot maître d'école. De l'esp. maestro.
des bêtes à laine; de maingu-eria. Maitagarri, v. maite.
Maingutu, g. boiter. bn. de- Maitarasun, v. maite.
venir boiteux. Maitaria, v. maite.
Maingnha, bn. en boitant; de Maitatu, v. mmte.
maingu-ka. Maitatze, v. maite.
MAINHATU, v. maino. Maitatzeko, maitatzekota-
Mainho, MAimrOAR, V. maino. Sun, v. maite.
Maino, (avec l'art. mamua. P.) Maite, g. b. bn. cher, aimé.
1.
1. magnu (gn = ù) P. mainho, bn. Nere Euskaldun maiteak. Mes chers
bain; de l'esp. bano. Pour la mu- Basques. Maite dut, 1. je l'aime.
tation de b en m, v. magina. Exactement l'all. ich habe ihn lieb;
Mainatu, mainatzen, 1. mainhatu, litt. je l'ai cher. En basque comme
bn. baigner. en ail. on a formé cependant les
Mamhoar, bn. baignoire. La ter- noms verb. maitatu, maitatzen, liebeu,
minaison sera une imitation du aimer.
français baignoire. Maitatu, maitatzen, g. 1. maitha,
Maira, g. 1. pétrin, maie ou maithatu, bn. aimer. Maitatzen det,
mée comme écrit P. Syn. de arska. g. je l'aime.
Maira ne peut guère être la trans- Maitagarri g. maithagarri, bn.
position de oramai, pétrin. Maira aimable; de maite-garri.
ne s'explique pas bien par le basque; Maitatzeko, 1. aimable; de mai-
il est probable que c'est par hasard tatze-ho.
que mai se trouve dans les deux Maitatzekotasun, 1. amabilité; de
mots. Maie est en prov. mag, en maitatzeko-tawn.
lat. mactra; mais il faudrait la Maitaria, 1. amant; de maite-ari 4.
chute de la gutturale. Comp. l'arya- Maitarasun, 1. amitié. P. De
que mar, pétrir; v. Fick, Indog. maite-tarzun ?1
Wb. p. 148. Maiteki, 1. aimablement; de
Mairauze, mairause, 1. râcloir de maite-k-i.
maie. Maiteki, v. maite.
Maitha, maithatu, v. main. ispillu, qui explique en partie ma-
Maithagarri, v. macte. killa; mais ispillu vient du latin
Maiz, g. 1. bn. souvent. en passant par le prov. Il faudrait
Majadera, g. crèche des che- donc trouver une forme prov. ou
vaux. port. makelh. En général il nous
Maka, bu. bosse, par suite de semble que le basque a fort peu
coups ott d'une chute, en parlant emprunté directement au latin. Bien
des objets de métal. Il est pro- qu'il n'y ait pas d'objection sérieuse
bable que la signification primitive à l'étymologie proposée, il serait
n'était pas limitée au métal seule- possible que makilla dérive de maka
ment le bn. aura pris cette accep- d'où makatu frapper. Il peut paraître
tion du fr. En holl il y a le mot surprenant, en outre, que les Bas-
"deuk" avec la signification d'en- ques n'aient pas eu un mot basque
foncement, de creux, ce qui paraît pour un objet si primitif.
être plus logique. Makina,1. makhinna, bn. (»»=»)
Maka, makatu, makatzen, 1. bn. auge pour les porcs. Sal. Selon P.
Selon P. hocher, se préparer à tine (tonneau) de bois. Pourrait-on
frapper. Selon Sal. faire des bosses. rattacher ce mot au prov. machar
Hik maka, nik saka. Tu hoches, je mâcher, manger; la terminaison
frappe. Tu fais somblant de frapper pourrait être pour egina.
et moi je frappe effectivement. P. Makhila, v. makila.
Makala, g. aulne. Makhur, v. gur.
Makatu, v. maka. Mako, g. b. 1. crochet. Comp.
Makatze, v. maka. makur, s, v. gur.
Makilla, g. b. 1. màkhîla, bn. Makor, 1. durillon.
bâton. On a proposé de faire dé- Makur, v. gur.
river makUla du lat. baculum, et Makurtu, makurtze, v. gur.
cette étymologie paraît par hasard Malba, 1. 1. faible. Même ori-
être juste. Pour la permutation de gine que malgu? Pour la permu-
m et b, comp. bilgor = milgor; tation deg et b, v. gurasoak. Ha-
biga = miga; ibeni = imeni, Nous serretu behar denean ez haserretzea,
disons par hasard, puisque la res- sentikortu behar denean ez sentikortzea,
semblance des deux mots y a con- bethi but, bethi uli, Mo, malba eta
tribué sans doute pour une bonne bare izaitea, eztheutiamna da eta ez
part, et puis la mutation de m et gizontasuna. Ax. p. 275. a. éd. 101.
6, connue dans toutes les langues. n. éd. Ne pas se mettre en colère
Mais de la terminaison um qui quand il faut se mettre en colère,
devient a; de l'u médial qui devient ne pas se modérer quand il faut
i, et del qui devient II, on n'en se modérer, être toujours un, toujours
dit rien. Nous pouvons citer le mot (uli), (lolo), faible et bare, n'est pas
une bagatelle, n'est pas humain (de degré, grade. En 1.et bn. degré,
la nature de l'homme). 0. corrige boucle; de l'esp. malla et du prov.
bare dans le Ms. de P. et dit maille.
malba eta bera izaitea, être faible et MALLU, V mailla.
malsain. 11 nous semble que le Malluki, v. marrubi.
sens n'est pas très satisfaisant. MalO, malot, g- flocon de neige,
Dans l'éd. corrigée bare est resté, boule de neige.
mais nous avons déjà fait remar- Malso, g. malxo, bn. En g.
quer plus d'une fois comment ces lent. En bn. doux, docile, mou,
corrections sont faites; v. ekin, sans énergie. Il est probable que
morhoxta. Nous ignorons la signi- malso est une variante de malgu.
fication de uli et lolo. Est-ce que Pour la permutation de la sibilante
Zolo serait une variante de lela in- s ou z et de la gutturalek ou g
sipide ? au figuré indifférent? v.
Icaramitcha. Comme final devient
o
MALBA, 2. 1. bn. mauve; de
u (en bise. et quelquefois en lab.)
l'esp. malva. quand suit l'article, P. a pu écrire
Malda, 1. 1. rogne, gale, croûte malgua pour malgo -j- a.
de gale. Malxo, v. malso.
Malda, 2. 1. bn. colline, co- Mama, bn. boisson, dans le
teau, terrain en pente. Comp. langage des enfants.
malkar. Mamar, g. espèce de poisson
Malestruk, bn. maladroit. Sal. de mer.
Le prov. estru, rapidité, vivacité, Mamia, g. 1. bn. mie. Ogi
(v. L. R.) se retrouve peut-être mamia, mie de pain. g. crême.
dans la terminaison; mais d'où En général ce mot est appliqué à
vient le k ? tout ce qui est mou; p. ex. de la
MALEXI, bn. malice; du fr. avec viandesans os; (et pour cela aussi
métathèse de IV. se retrouve dans: ipurmamia, fesse);
Malgu, 1. souple, mou, efféminé. la chair d'un fruit, etc. P. cite:
Comp. malba et malso. elzaur mamia, noyau de noix ce
Malguta&un,1. souplesse, mollesse, qui ferait croire qu'en lab. on at-
de malgu-tasun. tache plutôt à ce mot le sens de
Malguld,mollement; de malgu-ki. ,,dedans," ce qui s'applique très
Malguki, v. malgu. bienà ,mie"; de là an figuré
Malgutasun, v. malgv. adiskide momi bat, un ami intime. P.
Malkar, g. 1. coteau; – 1. Mamitu, mamitzen, 1. se
lieu pierreux. Bide malkarra, chemin cailler De mamia crème?
pierreux. P. Comp. malda. Mamor, 1. bn. braise ardente.
Malko, g. b. larme. Mamor, 2. I. tendre, fragile.
MALLA, g. mailla, 1. bn. En g. Lur mamorra, terre aisée à labourer.
Mamu, bn. être idéal, fantôme Manayukor, 1. facile à manier;
dont on fait peur aux enfants. de manayu-kor.
Mamntu, bn. se masquer d'un MANJATERA, MANYATERA, 1. mai-
manière hideuse. natera, bn. mangeoire, crèche; du
MAN, 1. ban, publication de prov. manjar, avec la terminaison
mariage. Pour la permutation de basque tera; comme ikustera de
m et b, v. magina. ikusi, etc.
MANA, manattj, 1. bn. comman- Manthar,bn. chemisede femme.
der du prov. man, commandement. MANU, v. mana.
Manu, I. commandement, ordre. Marabio, v. marrubi.
Bayonako jaun Aphezpikuaren manuz Maratilla, 1. loquet.
imprimatua. Imprimé par ordre de Maraza, 1. couperet, petite
M. l'abbé de Bayonne. hache
Manamendu, 1. bu. commande- Marbalo, 1.cosson.
ment du prov. mandamen; avec MARnor,A, 1. marbre.
hyperthèse de d? Marchoi, marsoi, g. tranche.
MANAMENDU, V. man. Comme le holl. moot, ne se dit qne
Manatatzb, v. maneatu. du poisson.
Manayu. maneatu.
V. MARDEI! bn. interj. par Dieu!
MANAYUKOR, v. maneatu. Du français avec mutation de peu m.
Mancha, bn. gousse, quand la MARCHOA, l. mars.
fève, le haricot, etc. sont formés; Mardo, bn. flexible, mou. Comp.
quand ils commencent à se former l'aryaque mardh, mou, faible (weich,
on dit leka. schlaff) v.Fick, Indog. Wb. p. 150.
Mauch.0, bn. étable couverte Mardula, g. gros, gras.
de chaume. MARFONDI, v. mafrondi.
Mando, g. bn. mulet.
1. bn. Makgo, v. marra.
stérile, des animaux; comme injure, Marhanta, marhantatu, v.
d'une femme stérile. marranga.
Mando emea, g. mule. Marhauze. Mot d'O. selon P.
Mandozain, 1. bn. muletier; de V. maira.
mando-2am. Marhega, bn. couverture gros-
Manduli, 1. mouche anière P. sière en toile, ou en laine pour
De mando-uli. couvrir le bétail.
Mandozain, v. mando. Marhubi,1.hurlement de loup;
Maneatu, MANEATZEN, g. prépa- v. marraka.
rer (lemanger). Manayu,manayatzen, Marikola, 1. pois chiche.
].remuer,manier. Du prov. maneiar, Mariskira, 1. crevette.
manier; esp. manejar. MARKA, g. ligne. bn. signe,
· Manayu, 1. maniement. marque. Rayonneur, instrument ara-
toire pour tracer les sillons où l'on avec-une signification analogue.
sème le mais. Sal. De l'esp. ou du Jusqu'à présent nous n'avons pas
prov. marca. découvert un seul exemple de per-
Marketz, 1. laid; markMtz, bn. mutation de m et k; sans cela
incomplet. marraka, pourrait être pour kar-
Markhitztu, bn. rendre défec- raka.
tueux, incomplet. Marraska, 1. bn. cri violent, de
Markhitz, markhitztu, v. détresse. Marraskaz hast da, il s'est
marketz. misà crier.
Marmara, arraignée; syn.
1. Marru, marhubi, 1. hurlement de
de armierma, ainharba. loup.
MAROLA, v. marra. Marruma, 1. bn. rugissement, en
Marsoi, v. marchoi. général des grands animaux.
Marra, 1. limite, règle
ligne, trait. P. cite: Marra edo
–
bn. Marranga, g. marMnta,1. bn.
enroué, enrhumé. Marhmta da, il
parra iragaitea, franchir la barrière. est enrhumé. Comp. marraka. La
Il y a donc permutation de m et nasale se retrouve ici, comme dans
p, ce qui nous mène au prov. esp. karranka. Marranga pourrait donc
et it. barra, fr. barre; même signi- être une autre forme de marraka,
fication. L'origine de ce mot est et indiquer surtout le son rauque
celtique; c'est du kymri bar, bran- de la voix.
che, qu'il dérive; v. Littré, D. et Marrantatii, marraniatzen,1. mar-
Brachet, D. E. Si ce n'était l'auto- hanta, marhantalu, bn. s'enrhumer.
rité de ces deux auteurs, on pour- Marrantatu, marrantatze,
rait croire que marra est basque; v. marranga.
le thème est mar et se retrouve Marraska, v. marraka.
dans les composés margo, droit et Marro, bn. bélier.
marola (mar-ola), règle. Ou est-ce Marroka, 1. verrue; syn. de
que mar, basque, vient du celti- kalitcha.
que bar? Marru, v.marraka.
Marraka,1. bn. miaulement; – Marrubi, g. 1. marabio,1. ma-
bu. bêlement. Le bn. indique donc huri, bn. malluki, b. fraise. La
que ce n'est pas seulement le cri terminaison rubi sera l'ésp. rubio,
du chat; mais que marraka a un rouge. Le bn. est peut-être la syn-
sens plus large. Comp. marranga cope de mariguria que cite Larra-
(n paraît être introduit, comp. kar- mendi probablement demarigorria,
ran&a), marraska, marru, marhubi, rouge. Comp. gori, chaud qui a
marruma;tous ces mots indiquent aussi perdu un r. Mais qu'est-ce
un bruit quelconque. Il faut donc que mar? De mora, esp. mftre?
que mar ou marra soit la racine Alors mûre rouge; mais comment
faire accorderle bise. avec les autres Maspreza, selon 0. antenne,
dialectes? terme de navire.
Marruma, v. marraka. Masti, mâtin. P. i. a. Chute
1.
Marruskatu, murruskatu, de n, v. arrai 2.
marruskatzen, 1. frotter entre Masusta, v. mazuza.
les mains; se frotter les mains. Matcharde, bn. fourchu.
Ce nom verb. parait être formé Matcharra, matcharratu,
du lat. manus. Pout la permutation v. matcharro.
de n etr comp. belhamn belh4ur.
= Matcharro, bn. gril à manche
Le mot bu. marrucMeia, petit rabot sans pied pour faire griller les ga-
qu'on manie avec une seule main, lettes de maïs.
semble venir à l'appui de notre Macharra, matcharrat-u, griller les
supposition. galettes de maïs.
Marruchketa, v. mamiskatu. Matchite, v. marchite.
Marsoka, masorka,navette Matela, v. masalla.
de tisserand. Matekia, 1. bu. matière, pus;-
Marchite, bn. matchile, 1. serpe. 1. exemple d'écriture.
Martesena, b. mardi; litt. celui Mathela, MATHELAKO,V. masalla.
(le jour) de mardi. Mathuin, v. matoin.
MartimullO, 1. (Guéthary) Matûîn, 1. mathuin, bu. espèce
rouleau. de fromage gras.
Martutza, v. mazuzia. MATRAILLA, v. masalla.
Martzuka, v. mazuzta. Mats, g. b. maAats, 1. mahax,
Masalla, g. matrailla, g- b. ma- bn. raisin.
zela, matela, 1. malhela, bn. joue; Malsti, g. mahatsti, 1. malaxlei,
de l'esp. mejilla, joue. La forme bu. vigne; de mats-tegi.
matrailla est extraordinaire. Mahats mulko ou murio (i. a.)
Mazelaco, 1. matkelako, bn. souf- ou burJco (i. a.) ou goklao (i. a.),
flet de mazela-ko. 1. grappe de raisin. Comme nous
Maseta, 1. mailloche. Comp. l'avons dit, s. v. gokho, P. écrit
massola, prov. maza, esp. massue. gofc-koa et donne pour syn. mulkoa.
Maskar,g. petit, sans valeur, vil. Ne serait-ce pas un erreur de couper
Maskor, g. maxkor, 1. coquille. le mot de cette façon ? Il se pour-
Maskurtu, maskurtzen, 1. rait que nous eussions ici un cas
s'endurcir. Esknak ma8/curtzenzaitzee, aDalogue au guip. ezkero, dont ez
quand on ne peut les plier. P. appartient au mot précédent; mahats
Masmordi, v. mats. golchoa devrait peut-être s'écrire
Masoka, 1. instrument de fer- mahalsgo ou plutôt, à cause deifinal,
rerie. P. mahatsko-aAoa, bouchée de raisins?
Maspats, v. maU. JAoa n'est pas bouchée, mais bou-
che; serait-ce une objection?V. minutif {xpour ch) de meha.
muru. Mea, g. 1. mia, bn. mine.
Masmordi, b. grappe de raisin; Meatz, g. mine.
de maU-mordi ou mordo; v. muru. Meatzari, g. mineur; de meatz-
Mahats ondo, 1. cep de vigne. ari 4.
MahaU adar, 1. sarment. Meatu, v. me.
Maspats, marc de raisin; de Meatz, v. mea.
mats-pats. Meatzari, v. mea.
MahaUtizain, 1. vigneron; de Meatze, v. me.
mahatsti-zain. Mederatzea, 1. profiter, amen-
Makatsarno.vm.V .Viov. 307 d'O. der. P.
Matzuzta, 1. feu volage, espèce Mee, v. me.
de maladie. P. Comp. mazuzta. Mehaka, chemin étroit. P.
1.
Maxkor, v. maskor.
de mai.
Mayatz, 1. maiatz, bu. le moi
nom verb. Eta miraz iarriric Mren esp. mespero. Il n'est pas néces-
repostaren gainean, ieh.il citecen. saire de recourir au lat. mespilum
Luc. XX. 26. Test. Roch. Et pour expliquer le basque. La mu-
étant étonnés de sa réponse, ils se tation des lettres s'étaient déjà
turent. faite on esp.
Miretsi, miresten, g. 1. mirets, Mispirondo, g. 1. mispiratze, bn.
miretsi, bn. admirer, s'étonner; de néflier; de mispir-ondo.
mira-etsi; comp. onetsi, autetsi, etc. Misto, g. aiguillon, de l'abeille,
Miresten naiz, je suis étonné. du serpent.
Ma mirets ceçaten circonci&ioneco MITCHA,1. mèche; bn. charpie.
fidel Pierri&equin ethorriee. Act. X. Mithi, bn. hardi, impertinent.
45. Test. Roch. Et les fidèles de MOCHALLE, V. motz.
la circoncision, qui étaient venus MOCHOLON, bn. mousseron. Du
avec Pierre, s'étonnèrent. fr, avec mutation de r en t.
Miragarri, 1. bn. admirable; de Mohuri, v. mihuri.
mira-garri. Mokadu, v. moko.
Mokhor, bn. motte de terre. dedin artean, alik ongiena=moldatu
Comp. mokor. Comme adj. taciturne, duthan. Mendiburu. En attendant
maussade, sévère; mais ce sera plu- qu'il s'en publie un (de) meilleur,
tôt un autre mot, et composé, de j'ai fait celui-ci le mieux possible.
mo-kor, quoique mo nous soit in- Moldehun, bn. bonne mine; de
connu. molde-hun.
Moko, g. bn. moslco, bn. bec
1. Moldegaitz, bn. maladroit, gros-
d'oiseau, pointe. Eta olivo adar osto sier de molde-gaitz.
berdeduna mokoan zuela, itzuli zan. Moldegaitz, v. molde.
Lardiz. Et il revint ayant dans le Moldeoun, v. molde.
bec une branche d'olive verte. Di- Moltso, g. parties sexuelles de
thiaren mokoa, 1. le bout du sein. la femme; de molza?
Iskilimba mokoa, la pointe d'épingle. Molza, 1. bourse; de l'esp. bolza.
Mokadu, g. bouchée. Pour la permutation de m etb ou
MosJcoka, bn. à coups de bec; v, v. magina.
de moako-ka. Mondoin, 1. timou.
Moskokari, bn. querelleur; de Monho, v. muno.
mos&o-Aari (v. ari 4). Pour la mu- Mora, v. muru.
tation de h en Je, v. Essai, Ch. II Morde, bn. qualification hono-
et l'introd. du dict. p. 8. rifique correspondant à monsieur.
Mokor, P. cite seulement l'ex- Selon M. Sal. une corruption du fr.
emple suivant: ogi mokorra, grine Mordo, mordi, b. grappe (de
(si nous avons bien lu) de pain. raisin). Comp. muru.
Nous ne trouvons nulle part grine. Morkoxta, v. muru.
Il y a le verbe grignoter (grigno- Morrode, g. démon familier.
ter des bonbons) que nous ne Morrodo, bn. pain et oeufs,
trouvons pas non plus, même dans qu'une marraine donne à son filleul,
le dict. de M. Littré, mais qui pendant son enfance, à chaque fête
nous explique peut-être grine, qui de Pâques.
signifiera: petit morceau; d'autant Morroi, g. morroin, 1. bu. jeune
plus que P. renvoie à muscurra, garçon. Pour la chute de n, v.
croûte de pain, mot d'O. selon P. arrai 2.
Comp. le bn. mokhor. Morrointasun, 1. adolescence; de
MokordO, l. fiente, excré- morroin-las-un.
ment. P. Moeroel, murroil,1. verrou du
MOLDATU, v. molde. vieux fr. verrouil, avec mutation
MOLDE, 1. bn. moule, façon.
bn. aptitude.
– de v eu m; comp. magina.
Morroin, v. morroi et murrion.
Moldaiu, moldatzen, g. dresser, Morroko, v. muru.
façonner, préparer. Oèeren bat ager Mortu, g. désert, subst.
Mosko, moskoka, v. moko. Au figuré en g. stupide; de l'esp.
Moskokari, v. moko. mocha. Buru motz, est traduit par
Moskor 1, g. muskur,1. mozkor, Humboldt. (Bericht. and Zuzâtze
bn. ivrogne. Comme on prononce tête chauve (Kahlkopf),
etc. p. 28)
le gras, il serait mieux de ne ce qui paraît ne pas être exact.
pas écrire mozkor. La terminaison Motz indique ici des cheveux
paraît être kor, kur, enclin à; mais coupés court. Sadur motz, nez ca-
qu'est-ce que mos. Nous trouvons mus. P.
chez Pictet (Orig. Indo Europ. 1 Moztu, moztutzen, g. ou motzten,
p. 255), que plusieurs langues ont 1. motz, motztu, bn. couper, tondre.
la ferme.
Moguel. Garçon né et élevé dans
•
Mutkiko, bn. mithilko, soul. selon
bec; 1. poignet, manchette. Au fig.
moue, boudeur. Mutur dago, il fait
la moue; il est boudeur. Esku mutur
Sal. syn. de mutil. On dirait une ona da il a bon poignet. P.
forme dérivée de mulil; une espèce Muzika, 1. moquerie.
d'adjectif (mutil-ko) employé sub- Muzilcaria, 1. moqueur; de mu-
stantivement. zika-ari 4.
MUTINO, v. mutu. îiuzikatu, muzikatzen, 1. se mo-
Mdtu,1. bn. muet; del'esp. mudo. quer.
Mututu, bn. devenir muet. Muzu, v. musu.
Mutino, bn. silencieux, taciturne.
N.
N.
Ph.
Ph. Ce groupe ne se trouve que PHANZOIL, v. phanz.
dans le dialecte bn. et représente PHARA, PHARATU, V. ~Mt'Ct.
le son ~s p aspi.~ <.u non celui PHARABtSU, V. parabisu.
de f, selon M. Salaberry. PHARTE, part.
PHAGATCH, V. bago. NOUS avons PHASU, passage.
oublié phagatch, faîne, s. v. bago. PHAusu, repos; marche d'un
PHAGO, v. bago. escalier.
PHALA, V. pala. Pheldo, v. peldo.
PHAi.ACHA,pALACnATu, tailler une PnENNA, rocher; de l'esp. peùa.
haie de façon à former une clôture. Phendaitz, rocher présentant tme
PHALAOHp, haie vive. pointe avancée.
PHALDO, jante. PHENA, V. pena.
Phalza, sang coagulé. PnBNDAITZ, V. ~A~MM.
PHANCHETA, V. p/tsn~. Phenze, prairie.
PsANZ, panse. PHREDERIKATU, prêcher.
~'AancAe~a,farci fait avec des Pherdo, refrain. P.
boyaux d'agneaux. Sal. PHEBEKATU, frotter, enduire; du
Phanzoil, estomac des animaux. prov. fricacio.
PHBRESTATP, V. perestatu. PHINZTU, se faire une cloche,
PâERETCHA, FHEBETCHATU, ap- une ampoule; du fr. pincer? Phintz,
précier. ampoule.
PnERRECHtL, V. ~)<res: Phirphir, pou à peu.
PHEBRo, chien. C'est l'esp. perro. Phiru, morceau.
Pherza, v. Phitchastre, v. picher.
Pheskiza, v. peskiza. Phitcher, v. p,cher.
Phex, dépit violent. Phitztu, v. bizi.
Pheya, v. peya. PHIZATU, V. pisatu.
Phezoin, v. pesuin. PEisn, instrument pour peser,
PHiCHA, uriue; pichegin, pisser. poids.
Phichka, mauvaise humeur PEORoaATu, prouver; du prov.
momentanée. proar.
PHIKA, v. pika. PnoBOGu, épreuve.
PniKO, figue; de l'esp. higo. Phorroska, v. porroska.
PniKO, marteau des ntenuiers PHOERU, V. pon'M.
pour piquer la meule; propos Phosa, partie supérieure du
piquant. tablier qui couvre la poitrine.
PaiKOTA, petite vérole. Phuchulu, entrave.
PHILDA, V. ~Mo!. Phulo, v. ~o.
Philzar, drille, vieux linge; de Phulumpatu, v. ~fo.
phil ou p/HMo!<!7'. Phumpatu, bondir.
Phildamu, haillon de pA~amM Phumpe, bond.
&??!< dans le sens de endommage, PHUNDU, point de couture.
abîme. PnnNZELA, pucelle.
.PMMnh~t, marchand de drilles; Phurdumpatu, remuer un
de pM2'ar-/iC[f! v. «rt 4. Pour la liquide.
mutation de h en k v. Essai, Ch. Phurtzikatu,déranger lesvêto-
II et l'introd. du dict. p. 8. ments, touciter une femme d'une
Phindar, étincelle; variante de façon indécente.
chindar. Exemple unique, autant Phutz, v. putz.
que nous sachions, de mutation de PIIUTZU, V. putsu.
cA eu ph.
R.
son (mot vide, comme disent les 366. n. éd. Et encore où est pareil-
Chinois, v. Stratif. of lang. M. lement le temps que vous avez
Mûllor p. 14), p. ex. estera. Mais perdu cette année, en attendant
cela a lieu dans toutes les langues que, jusqu'à ce que, vous parveniez
et la terminaison mente, des adv. à votre avenir.
fr. esp. et it. en est un exemple Etara, etarako. Quand ra, ainsi
remarquable. que n, o?!~ go, et dik, doit exprimer
Il va sans dire qu'on peut suf- le pluriel ou l'indéfini, il est uni
fixer à ra, comme à tout autre à eta. V. hetan s. v. ta.
mot, les suffixes ko ou mo. S'il Ro. Terminaison qui forme des
s'agissait de toute autre langue, pa- adverbes.
reille remarque serait superflue, mais Ronz, rontz, g. runz, runtz,
on en a tant voulu à ce pauvre b. vers. Dans notre Essai p. 53
suffixe raKo, (qui n'existe même nous avons donné onz, pour "vers"
pas selon M. le capitaine Duvoisin!) en admettant le r comme lettre
qu'il nous a semblé nécessaire d'af- euph. Nous croyons que c'est une
firmer spécialement que r<Mo et erreur. Un mot comme ononz, vers
rako existent. 0/:graMO, g. jusqu'ici. ici, s'explique par la chute de r
V. eymM~aMo. après n, de o/<-ro~, puisque ces
Raào, ramo; v. no et ~Mnda~o. deux lettres ne se suivent jamais;
Rako, g. vers, pour; de ra-ko; v. Essai, Ch II. L'observation que
litt. de vers. Norako zoaz? Où, vers nous avons faite sur le r initial
où, allez vous ? .DaM ~paSara~o. de ra s'applique donc aussi à ronz.
Il part pour l'Espagne. Lau urte- Peut-être faudra-t-il voir dans
rfM, une syncope de arautzat. Le r initial dans les deux mots
Nous savons que tz, syncope de (ra et ronz), qui ont la même
tzat, existe dans kotz pour kotzat; signification, semble en outre
nous aurons donc arautz; et comme indiquer une origine commune.
le a s'est perdu dans ra, nous L'introduction 'de l'm est rare;
pouvons admettre aussi cette chute comparez cependant garranga, s. v.
pour aretM~; ce qui donne raM~. karraka et koainta.
s.
Sabai, bn. fenil, grenier à foin- Sagar, g. b. 1. bn. pomme.
SABATO, 1. bu. sapato, b. samedi, Sagardo, g. sagarno, 1. bn. cidre;
sabbat. de M~M'-tM'<&).
Sabel, g. b. ventre. Eta
1. bn. Sagarrondo, g. 1. bn. pommier;
~Me~a cedin ençun ceçanean Eli- de sagar-ondo.
M&°~~e Mariaren salutationea iauz Sagardi,1. bn. sargardoi, bn. pom-
baitzedin haourra haren ~~&sM.. meraie de sagar-tegi et toki. legi
Luc. 1. 41. Test. Booh. Et il ar- devient souvent et et ici di.
riva qu'aussitôt qu'Elisabeth eut SAGARA, 1. son de cloche pour
entendu la salution de Marie, que l'élévation du sacrement. P. Il faut
l'enfant tressaillit dans son ventre. supposer que sagara n'est pas bas-
Sabel batez, 1. d'une ventrée. que, puisque tout ce qui a rapport
Sabeltra, bn. ventrée. à la religion est emprunté au culte
'SMe&o~o, 1. bn. gros ventre; catholique.
de ~M-~o~'0. Sagardi, v. sagar.
tSaM~s~oa~, 1. br. jumeaux; Sagardo, v. sagar.
de M<M-&:<< litt. les, ceux, Sagardoi, v. sagar.
d'un ventre, d'une vsntrëu. Sagarno, v. sagar.
&eMa~?~, 1. dyssenterie de ~a- Sagarroi, 1. bn. saharroya, 1.
~wm/ pour t, après l; v. 1.hérisson. Pour la permutation de
Essai, Ch. II. et h, v. c~t~M' 1.
Sabeldura, 1. (i. a.) syn. de sa- Sagarrondo, v. sagar.
~&&MMM. P. Sagatz, v. sarats.
&Ms~syo~M~1. (i. a.) Gour- Sagu, g. 1. bn. souris.
mandise. P. Sagutei, 1. bn. souricière; do
Sabeldarrayotasun, v. sabel. M~?<-<<
Sabeldasun, v. sabel. Saguzara, g. chauve-souris. Se-
Sabeldura, v. sabel. lon Larr. ~M~a~a.
Sabeltra, v..M~. SAGUKA, 1. bn. M~M~o, 1. (i. a.)
Sabelzorro, v. sureau; de l'esp. sauco.
Sagutei, v. M~M. Sainga, v. sanga.
Saguzara, v. SAKA 1, terme de jeu do
1.
Saharde, v. sarde, bn. fourche paume, le but; de sakatu.
à deux dents. Sakatu, sakatzen, 1. bn. servir
Saharrayo, v. sagarroi. la balle, c. a. d. la lancer d'une
Sahats, bn. saule. Comp. sarats. extrémité de la place à l'autre;
Sahets, v. ~ays~. de l'esp. sacar.
Sahex, sahexian, v. M~. Sakarri, g. esp. botadera, la
Sahî, v. sai et zai. pierre d'où la paume est lancée;
Sai, 1. bu. M~ bn. vautour. de saka-arri.
Saihan, saihandu, bn. abuser
de la faiblesse de quelqu'un.
SAlHERA. bn. groupe, syn. de
&
SAKA~.l.bn.grandsac.
thary) poche.
1. bu. M'M~, 1. (Gué-
dam
Sandia, g. 1. un tel; lat. qui-
esp zutano. &:m</M M'&'t!,
tel et tel; esp fulfmo y zutano.
~M~t~~sm ere ekartzen ~<!<M~!<~
e/~<&e)v:s~, erran-merranak em~œ
<
aimable, qui entre facilement en
reladon.
hn. syn. de Barrera.
Le terminaison u'est pas claire.
Sara, g. b. scorie.
dugu zer dioten urliak eta sandiak, Saragar, saragarsu, v. za-
AM~fM'o~ e~v halakok, eta gerok ragar.
ere desiros gara jakitera. Ax. p. 312. Sarati, b. bruit.
a. éd. 1S6. n. éd. Souvent aussi Sarats, 1. saule. P. Sagats. Fabre,
ils nous apportent les nouvelles, Guide etc. &~a~. Manuel de la
les (~vaMt-m~MtsA,propos?), nous conv. Pour la mutation der en
entendons ce que disent tel et tel, v. ~~aï.
de cette façon-ci et de cette façon Sardai, bn. grosse baguette.
là, et après nous sommes aussi Sarde, v. ~a~a~s.
désireux de savoir. SABDiNA, 1. sardine.
Sanga, g. saunke, b. sainga, 1. Sare, g. b. 1. bn. filet. Ikucitzan
bn. aboiement..Era~M~ a~M~M .Tcc~M~ Zebedeoren semea eta Joannes
umiai chakur MM~Mf! t~
egin. haren f]'ms~ hec-ere uncian bere
Moguel, p. 15. Apprends aux sareac adobatzen f~M~~f~. Marc,
enfants de fuir l'aboiement des 1: 19. Test. Roch. Il vit Jacques
chiens. fils de Zébédée et Jean son frère,
Saingatu, MMt~Zt'M.,I. bn. aboyer. qui eux aussi raccommodaient leurs
Santhurunza, mot d'O. selon filets dans la nacelle. v. zare.
P. et syn. de othurunza. dmarau sareak, toiles d'araignées.
SANYA, v. fAam<& Sarera, v. sar.
Sapar, v. zapar. Sarerazo, v. M~
SAPATO, V. sabato. Sargori, g. chaleur suffocante
Sar, sartu, sartzen, g. b. 1. quand le ciel est couvert; esp.
bn. entier. ~gMOjym<! eMa! lequien- bochorno.
~< templean <a~ cM'aa~ Act. Sari, g. b. 1. bn. récompense.
III. 2. Test. Roch. Pour demander Saristatu, M~M~~M, g. b. 1. bn.
l'aumône à ceux qui entraient dans récompenser.
Saristatu, saristatze, v. MW. Sasi, g. t. bu. buisson, brous-
Sarkura, v. sar. saillesyn. de zapar.
Sarrai, espèce de poisson. P. &~MMe, g. b. bâtard; de .MMt-
A. Guéthary on nomme la raie, ~M~e.~pour~,v.Essai,Ch.IIet
~~<! ou zerra. Serait ce le même l'introd.du.diot.p.VIII.Forma-
poisson que sarrai, cité par P? tion analogue à celle de bâtard.
SARRAILLA, ]. bn. sarrure. Saska, bn. action, travail à
Sarraski, v. sarratz. l'impromptu, de peu de durée. Sal.
Sarratz, charogne. Beleak sar- Saski, g. 1. bn. corbeille sans
ratzera. Les corbeaux (vont) à la anses. Selon M. Sal. avec deux anses.
et~
charogne. Prov. 87 d'O. Il nous ~s~0!<t
paraît que c'est le même mot que ~M ~te.
cs~t M~a~e/afïA
Matt. XV. 37.
zaratz, c~TN! zarotx, qui signifie Test. Roch. Et on remporta des res-
selon P. la paille qui reste debout tes des pièces du p:un sept corbeil-
quand le blé est coupé le holl. les plein es.
stoppel; l'esp. hera (Le mot hera Sasmadoi, bn. broussaille; syn
ne se trouve ni dans le Dict. de dt:M~.
l'Ac. esp. ni dans le Dict. de Domin- Sasoal, 1. tendre; syn. de samur,
guez) La signification primitive de «% En bn. sain, fort. V. l'ex.
sarratz aura été rebut, ou quelqu' S. V. samur.
autre mot analogue; de là aussi: Sasta, 1. bn. M~t! g. élan-
.&tM~, g. dépouille, cadavre; de cemeut (de douleur); élan.
sarratz-gai, chose de rebut. En 1. et Sastada, v. ~a'
bn.M~tM~aprisIe sens de carnage. SASTRA.KA, g. écueil. Oy~ hura
Sarri, g. b. 1. bn. tantôt. ezkero ~~f~ <7~~t!a< sa8trakak
g. b. fréquemment. Sarri arte, 1. baizik etzuen. Lardiz. p. 5. Après
A tantôt. Ahalik sarriena, le plutôt ce moment la terre n'eut pour eux
possible que des écueils.
Sarritan, g. b. sarricho, g. sou- Sathor, v. sator.
vent de sarri-tan. Sator, g.I. M~< bn. taupe.
Sarricho, v. sarri. Sathor oski,bn. taupinée, taupinière.
Sarritan, v. sarri. Satsa 1, 1. poupée d'enfant;
Sartain. Selon P. cuillière de poupée qu'on met aux mais qu'on
pot; syn. de burunzale. Ce mot plante le premier du mois de mai.
n'est plus connu aujourd'hui, mais Larr. écrit sitsa.
bien .?<M'~tm en bn. poêle à frire, Satsa 2, bn. mite, teigne. Selon
de l'esp. sarten. Est-ce que P. aurait Larr. sitsa.
fait une erreur? SAïap.I.M.fM.bn. sale, vilain;9
Sartu, v. sar. syn. de likitz. En esp. sucio; ital.
Sartze, v. sar. sozzo. Selon M. Sal. saxu est un
substantif: objet dégoûtant par sa 'SsMt~Ac, b. syn. de seindun.
malpropreté; mauvaise herbe. &M~'< b. enfance; de sc!M-efa/
Satsutzc, satsutzen, 1. bn. salir. ~m~f, b. g. consanguin; de MM-
Satsukeria, 1. vilenie, ordure. P. ide syu. de kauride.
DeM~M-~fM. &tM<'Mt<m, b.parenté.
SATSUKERIA, V. ~tt~M. Semin, bn. douleur annonçant
SAUlA,1. sauge. P. Du prov. salvia. l'accouchement; de sein-min.
Saunke, v. Mwy~. Seindera, v. ~e!m.
SAXP,V.M~?<. Seindun, v. ~em.
Sayets,g.e~,l. sahex,bn. côte. SEKERA, 1.sekere,g. aride, altéré.
&~ ~OU Mt~~ ou .M~M'-MM', Sekeria, 1. place où l'on met le
côté. poisson à sécher. Du prov. secaj*?P
<S'a~M~,bn.àcôté;deM~Mm Semaizun, v.Mf.
pour ean. Comp.s?<?'?'ga!N,e~etc. Sematchi, v. seme.
Seaska, g. berceau; de 2e-< Semberabena, 1. bn. espèce
petite cuve ou auge. de fromage qui se fait avec dh
Sebatu, sebat~°n,1. dompter. petit-Ia.]t. P. Il paraît qu'il serait
SEGA, g. 1. bu. faux.
De M~m.
–
bn. scie. mieux d'écrire zemberabena.
Seme, g. b. 1. bn. fils.
Segatu, M~~eœ, faucher; du Semebitchi, 1. filleul. v. ~e~M<(<e~.
<SgMM<<'At, Mma;& 1. syn. de
prov. segar.
Segada,
SEGATn,f~<V.<t.
v. f'M'ai~a. M~ Nous ignorons comment
ces trois mots sont formés. Est-ce
SEniTn, 1. bn. suivre. que atcki se rattacherait à atchiki;
Sehabethe, v. zehe. tenir celui que l'on tient pour fils,
Sehame, v. zehe. que l'on considère comme nia?a
Sehe, v. zehe. ~M~Mm, bn. fillâtre, c. a. d.
Sehi, 1. bn. domestique (homme le fils d'un mariage précédent.
et femme). Semeatchi, v. seme.
&~<MMM, 1.servitude; de sehi- Semebitchi, v. seme.
<Mam.P.dotmeM~M!MM;cesera Semin, v. ~m.
une erreur. SENAR, g. MMAa~ 1. bn. mari;
Sehitasun, v. seAt. de l'csp. senor.
Sel, g. b. 1. bn. sey, 1. six. SENDABAiL, bn. essentiel.
Seigarren, sixième; de 8ei-.qarren. SENDAGAI, V. MM~O.
Seyetan, 1. six fois; de sei-etan. SENDAGAIL, (i. a..) plais;r, chose
Seigarren, v. sei. réjouissante, bel exploit. P.
Sein, sen, b. L enfant. (qui &M<&atS<ï~ ~a&[, comme par
vient de naître). gausserie.
<S~Mt~MM, b. enceinte; de sein-dun. SENDAGAR, V. MM</0.
SENDATU, V. sendo. sent7teria ~amo min ~MS~O~'C. Il
Se?zdo, g. ]. bn.sain, fort. II n'y a pas de pire mal, que celui
ne nous paraît pas que ~ËMfZo soit de ne pouvoir pas durer dans
basque, et cependant, l'esp. sano l'aise ou dans la prospérité.
ou le prov. sa.n ne peuvent avoir 'S'M~~M' bu. par jactance Sal.
donné le basque sendo. Il est diffi- Senton, 1. bu. vieillard. Ax.
cile de rendre compte du d, si ce écrit M~M, sans tilde.
n'est que m se renforce en nd, ~M~o~MM, 1. l'âge décrépit;
comme le croit M. Vinsou (Revue de sentorz-tasun. Leheni da
ling. III. p. 454), qui cite ondra ~aM~a~MK~ zaharlasunarenOK~OSM
de l'esp. honra, honneur. ~7<.MM da ~6M~OM<<«M. Ax. 63. a.
,&M~o&MMm, g. b. 1. santé de éd. 238 n. éd. Premièrement l'en-
~fM~O-MM. fance se meurt, après la vieillesse
Sendoro, sendoki, 1. fortement, P. l'âge décrépit se meurt.
Sendotu, MK~C/~M, g. M)M/a~, Sentoatasun, v..MM/M.
M~M, b guérir. Selon P. ~M- Senaiteko, v. ~M.
t~s~K, guérir} M~a'o~, devenir fort. Sepa, v. sel.
~M~a!, g. remède; de MM</o-~tM. Sepatu, v. set.
'Ss'~a~«, se dorloter. Mot d'O. Sepatuki, v. set.
selon P. SERRA, 1. scie; le latin serra.
Sendoki, v. M~c. Seska, 1. (Guéthary) jonc; le
Sendoro, v. sendo. prov. sescha. Le prov. du basque?
Sendotasun, v. ~M~o. Set, seta, g. b. bn. 8epa, 1.
Sendotu, sendotze, v. w/~o. M. S&l. écrit set. En g. et 1. opi-
Senide, v. sein. niâtreté, obstination. En b. ténacité.
SENnAI!, v. ~MS~. En bu. renonciation. Pour la per.
Senitasun, v. sein. mutation de p et t comp. aitatu=
SENJORALEAj 1. le pèlerin, P. a~M~ <:M<<! aizpa.
=
&û~M~, t. pèlerinage. Sen- ~~a~M, setartzen, g. sepatu, se-
jorelasuna da gure bizia. Notre vie patzen, 1. s'obstiner.
est pèlerinage. P.
un Dupiov. ~a~M, g. tenace; de seta-tsu.
cenher, ceindre? ,Sepatuki, I. opiniâtrement.
SENTATZEA, V. ~<0. Setabe, ~~Aa~, bn. tamis. v.
Sentheria, bn. surabondance Prov. 435, d'O. Syn. de balte.
de force ou de bonheur dont on Zethatchu, bn. tamis commun.
se targue, Sal. Jactance, suffisance. Setartu, setartzo, v. M<.
0. traduit ce motda.nsle516'"<' Setatsu, v. set.
prov. par: aise, prospérité. Il nous Setio, 1. bn. cerelo en joi~o
s(ijnb[e de MM~/o-ef! Ainsi plutôt ou en paille sur lequel on pose
un défaut (v. e/). ~~a (e~a) les chaudrons.
SETIO, 2.1.bu. siège (d'une ville); Et comme gage de sa parole il
seti.
du prov. leur donna l'arc-en-ciel.
Sey,v.?e!. Sinez, zinez, g. en enet. Zinez,
Seyar, v. zear. bn. sincèrement, véritablement; de
Seyetan, seygarren, v. sei. MM- avec e de liaison.
SEYU, sia, sigua 1. ~Mt!, bn. ~:M zinez, 1. bn. vraiment, séricu-
suif. Du prov. seu. sement. Bainan Jesu C~rM~O zinzi-
~o, bn. chandelle, graisse de nez maite <~)M. Mais celui qui
viande. ~~o<«, bn. graisser. aime vraiment J. C. Devozioneko
SlA, v. M~K. grazia behar duzu ~sM~'M ~tMM.
SiERFE, ziEEPE, 1. engeance, ser- Vous devez chercher sérieusement
pent de l'esp. sierpe, serpent. la gr~ce de la dévotion.
SILLUTEGI, b. imprimer, presser; ~M~û, 1. sérieux; de M~z-o.
de l'esp. sello, sceau et de egin. ~MM~, g. sérieusement. La ter-
Sin. En lab. et bn. on écrit minaison est obscure.
cin ou zin, serment, jurement. En Zinetan, 1. sérieusement; do ~M-
g. et b. ce mot n'est pas usité; etan. Comme l'ail, im Ernst.
cependant il y a un grand nombre Sineste, v. sin.
de composés et de dérivés, qui Sinetsgogor, v.
s'écrivent avec non seulement Sinez, v. ~m.
en g. et b. mais aussi en lab. et bn. Single, g. usé. Ce mot ne peut
II serait mieux d'écrire uniformé- être basque, du moins sous cette
mentou .f. forme.
<S'MM<M, MmM~ g. ~MM~M, b. Sinhex, sinhexi, v. sin.
zinetzi, sMM~et:, I.M!~M;, ~mAM!, Sinhexgogor, v. sin.
M'MM~M, bn. croire. Le g. et b. de Sinhexkor, v.
~M-<«. Le lab. et bn. de sinetsi. Sinisetan, v. sin.
~MM~N~ dot jB~)~~M <&M!~ bagan. Sinisezkor, v. ~M<.
Olaeo~ea. Je crois au St. Esprit. Sinisgarri, v. sin.
Zinein (~M-~M~ bn. jurer, af- Siniskor, v. sin.
firmer par serment. Siniste, v. sin.
Siniskor, g. ~e~oy, zM~~e~s, Sinistu, v. sin.
1. ~MAM~O)*, bn. crédule; de si- Sista, bn. coup d'une arme
nets-kor. pointue. Comp. <M<s.
Sinisezkor, g. W:e~O~W, 1. sin- StSTAKA, bn .a coups d'arme poin-
leexgogor, bn. incrédule; de M~M- tue de sista-ka.
M-~o)', et de M?M~oyof. StSTATCj sisTATZEN, bn. piquer,
Sinisgarri, g. gage, témoignage; percer.
de ~MM-~MTt. Eta ~'e ilzaren Sistaka, v. sista.
~MM~~t~~ oslrellaka eman zien. Sistatu, sistatze, v. sista.
Sitsa.,v.M~a. maison déserte. ~~g~~M~V~e.
So, bn. regard. Ils ont laissé la maison déserte.
So egin, 1. bn. regarder. En bu. P. donne encore sua A~
et ce-
généralement <M;/M!. ci nous explique le mot ~M~e/, c. a.
So c~o~, bn. regarder. So <~yo~, d. feu éteint, mort. Ainsi c'est une
il le regarde. métaphore, la maison, le foyer est
Soka, bn. par des regards; de so-a. abandonne, on a laissé le feu s'étein-
Soallu, v. soilleru. dre de là désert, nu, dépouillé
SoBEEA, 1. bn. trop; du prov. et finalement chauve. 0 pour se
sobre, sur.
Soberatu, so~a~M, I.' bn. excé-
retrouve dans ~9~x7 sukil. =
feu a toujours joué un grand rôle
Le
&
Sudur oyal, 1. mouchoir.
~tt-ytM-0-O!. SuEBTE, I. bu. sorte, espèce; sort,
)S'M/;arW, 1. pierre à feu. Il fau- hasard. par hasard. IIa-
drait, selon la règle, Mt~'an!. i. labo ~œd!z non. De telle sorte
<SMA<H'o<.2, 1. forgeron; générale- que. Ze~~ M<!<M ~M~ dira.
ment /taroM. IMême observation que Combien d'espèces de péchés y
ci-dessus. a-t-il?
<S'MmM, g. 1. bn. furieux. bn. Sugarrast, v. suge.
engourdi; de Mt-BHK. Comp. eri. Suge, g. 1. bn. serpent.
~MHM'tt~M, SMmtH~zett, g. I. bn. cour- Sugarra8t,g.serpent;desuge-arrast.
roucer.–1.bn. s'inquiéter vivement; Sugibeleko, v. su.
s'engourdir. Suhar, v. su.
Suharotz, v. su. tM~~at&KVN!. L'ormeau a le
Suharri, v. su. branchage fort beau. Prov. 441 d'O.
Suhi, v. sui. Sunsi, sunsitu, sunsitzen,
Suhil, v. M;7. 1. ~Mn~t, ~MM' bn. ravager, abîmer,
Sui,g.l.bn.gendM. ruiner. ~o~o laarriak sunxitu ditu
Suil, v. usul. gure bazter ~'m~M~. La grêle de
Sukalde, v. su. hier a ravagé toutes nos campagnes.
Sukar, v. Sunsuna, bn. simple, niais.
Sukartu, v. <M. Au fond ~~MM~a: indique.le son
Sukartze, v. ~M. du tambourin.
Sukhal, v. su. SuNTZEA, V. ~M.
Sukhalde, v. su. Sunxi, sunxitu, v. ~Mt.
Sukhar, v. su. Sun, v. son.
Sukil,v.Mt.. SUPEHTU, SUFHHTZEN, 1. rester. P.
Sukopil, v. su. Variante et synonyme de soberatu;
Sumbil, g. tête d'arbre; syn. du lat. super.
de moskor 2. Comp. «<M~M~. Supertuz, par excès; de ~wp~M-.z.
Sumin, sumindu, v. su. Suphala, v. su.
Sumindura, v. su. Supio, 1. force. P. (i. a.).
Sumintze, v. su. Supitzgarri, v. su.
Sumpur, 1. s. grosse souche SuBiTDK~ 1. subitement.
d'arbre. &M <sy!~6~M ~MM/)'w~e~tj Supu, l. fossé. P. (i. a.).
~~Mf:<M a~M adarreki.
Il faut faire Sur, v. sudur.
le feu de Noël avec de grosses Surda, v. zurda.
souches et à Pâques avec des Surmur, g. Larramendi, dans
/<
branches. Prov. 411. d'O. Eguerri sa lettre à Mendiburu, se sert de ce
gaueko ~~K~'tt. Souche de Noël. mot, qui paraît être une variante de
P. L'apostrophe chez 0. indique e~fM~Mtt. V. l'ex. s. v.
l'uspiration; ainsi ~M~M~ Susara, v. <«.
~!«'/Yt pour egun berri. Sustrai, g. racine.
Sun, SUnâ, profond. P. (i. a.). Suta, sutatu, v. su.
Comme P. cite encore ~œ~M et Sutatze, v. su.
~M<&M, éprouver, qui dériveront Sutegi, v. su.
très-probablement de sonder, il se- Sutei, v. M<.
rait possible que sun eu dérivât aussi. Sutu, sututze, v.
SUNDATZEA, V. ~M!. SuYA, v. ~ey~.
Sunhar, ormeau. Sunkarrak Suzta, suztatzen, v. ~M.
T.
et dans A:
de n, comp. arrai 2); de o~&!Mt;
conversation; de
hitz.fI,etan. La différence en guip.
garder les ordonnances qui avaient
été faites par les Apôtres et les
Anciens de Jérusalem.
est grande entre a~e&Mz, dans ce, ~s~, bn. d'en, de ccla; de
dans celui-là, et etan, syncope de
ayetan, et aujourd'hui terminaison;
~a- avec élision dedevant t.
Eta Ae&M' ~«~«~t eta goraki MM-
mais la différence entre hetan et ~a<zM. Chourio, p. 29. Et d'en
etan est très-petite. Malgré cela parler savamment et hautement.
les dial. !ab. et bn. ont tenu separé -Be~ bn. vers eux; de hek-la-ra,
avec élision dek devant Eta Tamborina 2, 1. instrument
yat<sy~ ~M~O'~MM veilla irian e<Ao~ de musique, d'un mètre n, peu-près
cedin Ma~. Marc, VI: 48. Test. de long, a, six cordes, sur lesquel-
Roch. Et environ la quatrième veille les ou frappe avec une baguette.
7/
de la nuit il alla vers eux.
1. bn.
en, de cela, de
lui; de ~-i'a-A, avec élision de
Olaecliea, (biscaïen) écrit ~M~c~Mt.
Taberna, joko, <sw~o~M! ~<M
egin. Fuir la taverne, le jeu, le
k devant et avec r euphonique. tambourin(?)
ikutzen e:
Eta ~Û~M ilkirie t!~t!Mj'N!~C MMftO
Luc, V: 2. Test.
Roch. Et les pêcheurs en (nacelle)
Tan, v. A~sœ, s. v. ta.
TAKEA, bn. bruit d'un corps dur
frappant un autre corps dur. Sal.
étant sortis, lavèrent leurs filets. De tankatu, comme <j%af do aAa~M.
Tous ces mots composés auraient Tankatu, tankat--en, 1. bn. frapper
duse trouverl'article hura un corps dur. Sal. Frapper sur
mais nous avons découvert trop quelque chose pour le faire entrer
tard comment hetan, etc. étaient par force. P. Du prov. tancar, qui
composés pour pouvoir les y placer. vient du tat. v. Diez, B. W. I.
TAFALLA, bn. nappe; du prov. 396. s. v. stancare.
toalha. ÏANKATU, v. tanka.
Taka taka, bn. promptement. TANKATZE~ V. <sm~.
Tako, v. takon. TANTA, g. b. goutte; de l'esp.
Takon, takoin, 1. talon. P. tanto.
cite la forme syncopée takoa. La Tantai, bn. piquet de vigne Sal.
terminaison est probablement oin; TAPA, 1. tapoin, bn. bouchon; de
mais qu'est-ce que tak ou ta? Le l'esp. tapon.
k pourrait être pour si oin est j~a~j tal)at,,en, 1. bn. bou-
pour hoin. cher. g. couvrir.
TaldQ:, g. troupeau, assemblage. Tapia, 1. (Guéthary) chausson
Talika, bn. souffrance vive, en laine qui ne monte pas plus
momentanée qu'un malade éprouve haut que le sabot.
à l'improviste. TApom, v. tapa.
Ta.lo, g. 1. bn. galette de maïs. Târ. Suffixe de l'ethnique. Le
2Mo, gâteau do millet. P. t devientd quand les lois phoné-
TAMAEINA, g. tamborina, bu. tiques l'exigent..B«?yM~MV~ l'ha-
tamarin, tamaris. Ce sont deux bitant do Burgos. Olorondarra,
arbres différents, mais nous igno- l'habitant d'Oloron. Si le nom
rons auquel des deux le nom finit par une voyelle, il paraît que
basque s'applique. c'est l'oreille qui décide si le t est
Tambolin, v. tamborina 2. maintenu ou non. Selon Lardizabal
TAMBORBtA, 1, v. tamarina. on dit également bien: .E~oMiM'Mt
et Erromatarra. Il serait possible Tchitcharro, 1. espèce de
que ]o < fut euphonique et que poisson.
fût pour ar, mâle. v. ar 1. Tegi, g. 1.bu. lieu, demeure.
?hf a formé, par exception, l'adj. v.yt. En guip. ne s'emploie
aNS! g. fraternel. que comme terminaison. l'oki est
Tara, v. et ra. une variante et s'emploie seul ou
Tarrapata, bu. marche rapide comme terminaison. En bn. ~y: est
et bruyante. généralement contracte en
Tarritatzea, 1. fucher, mettre Argindegi, g. atelier du lapidaire;
en colère. P. de af~M! D pour < après
Tarro, bn. un peu grand. n, v. Essai, Ch. II.
Tarrota, devenir grand. ~M~M, bn. foyer, âtre, de ~M-~t.
Tarte, Selon P. entre deux, ÏELLA, bn. theilla, 1. tuile.
espace. ~'a~ ~a~ En cette ÏENOBE, bn. époque précise;
entrefaite. Il nous semble que c'est moment opportun; de l'esp. tenore,
une erreur ou en tout cas une ordre, forme; ou du lat. ténor?
corruption de arte. Arle, espace, Tentu, 1. jugement rassis. P.
(entre), avec deux, a donné Bere ~H~M onean dago. Il a l'esprit
~t~ traduction littérale du fr. en bonne assiette..B~s~M nau
entre deux. Leparaît être eu- ~m~<f! Il me fait perdre patience.
phonique. Pouvreau nous semble Tepertu, bn. crise, moment
avoir coupé le mot en ~s~. critique.
Le < de betazal et betondo, aux- Thai, bn. suspension d'une
quels mots nous avons renvoie action; n'est guère en usage que
s. v. bitarte, nous parait plutôt être dans le sens négatif. :Z'M-~ gabe,
une mutation du cependant sans cesse. 7%<K- ~a~ minzo da.
nous ne voudrions pas l'affirmer, Il parle sans cesse.
puisque jusqu'à, présent cette per- TsAiLLu, 1. façon, sorte. P. ~Me
mutation ne se trouve que dans i'M~<t~oa! da. Il est de mêmee
les composés de begi. façon (taille) que moi. Zer Ka~
Tarzun, v. <<M~. den thailluz. De quelque façon que
Tasun, g. b. 1. tarzun. bn. ce soit.
Terminaison qui forme des sub- Thaka, bn. défaut.
stantifs nous n'avons pu en décou- Thalo, v. talo.
vrir le sens. v. eri. Thamborin, bu. tambourin;
Taulen, bn. carreau de jar- v. tamborina 2.
din. TnANU,bn.taD.
Taz, v. zaz. Tharroka, bn. motte de terre.
Tchar, tchartu, v. cnar et zar. Thaztarika, bn. en ébullition
Tchit, v. e~i'. suivie, mon interrompue. De
tari-ka. Alors ~<M'< bouillir, ~oy~M bat. Une charge de bois.
entrer en ébullition, doit aussi se Thu, bn. crachat.
trouver. 2%w egin, cracher.
THATCHA, bn. tache, défaut. Ti, v. dik.
Tl!EIU.AjV.<~a. Tik, v. dik.
Theka, bu. opini.ltreté. Comp. Tileta, bu. le point sur t'i.
f~M et ~eMa. Tilika, bn. un peu; ne se dit
Thema, bn. 1. opiniâtreté, en- que des liquides.
têtement. TiUape, 1. carène de Mvire.
?%~MM~, thematzen, 1. bn. s'ob- Peut-être de ~a- sous-tillac?
stiner, s'ontetei. Tillac est en esp. tilla; tillac est
?X~M!<«, 1. opiniâtre; de thema- une corruption et n'est pas ancien
~M. en français; v. Littré, D.
Thematsu, v. thema. Tille, 1. titre, inscription. Selon
Thematu,thematze,v. thema. 0. d'après P. qualité.
Therestaka, bn. en traînant TtMpLA, 1. ornement de coiffure
à terre; de !<?~<s-~o!Ï%~M~ de femme; bandelette. Ce mot ne
ne se trouve pas. Est-ce que ce peut-être basque sous cette forme.
mot dériverait de terre? Tina-, 1. espèce de vaisseau.
Therestan, bn. syn. de ~'<M- Tinka, 1. <K!& bn. serré forte-
taka. ment.
TRESTO, bn. sens. Sal. Gizon Tinkatu, i'M~~fM, 1. bn, presser
~M<o ~MMa. Homme de bon sens. fortement, bander.
Probablement du prov. testa, tête. l'inketz, 1. fortement. P. (i. a.).
TheyU) 1. sale, vilain. .Z'M/'e~ edatea, boire d'autant (?).
?%~«~M, 1. vilenie; de theyu- Tinkatu, tinkatze, v. <:K~.
keria. Tinketz, v. tinka.
Thini, bn. sommité. Il est cu- Tinki, v. !!<'w~.
rieux qu'en holl. tin, généralement TINTO, bu. fortement coloré; du
employé au pluriel, tinnen, ainsi fr. teint.
que i'all. zinne, signifient cré- Tiotia,.1. un tout petit peu.
neaux, pinacle. Tipni.A, g. 1. bn. oignon. Aussi
Thoilla, 1. v. i'o~. kipula. Plutôt de l'esp cebolla,
Tholdo, v. tolde. que du bas-lat. caepula. Pour la mu-
Tholdatu, v. ifoMe. tation de la sibilante en t, v. zirzil;
Thona, bn. tache d'une cou- de la gutt. en sibil. v. AtM'amt<c~.
leur différente imprimée (?!) sur Tipuri, bn. pustule. Variante
l'étoffe.Sal. Du français ton,couleur? de ~M&.t/
l'honatu, tacher. Tipustapast, (Guéthary) su-
TnoRNU) bn. tour; charge. Egur bitement.
Tirenta, bn. tiroir. Tolestu, tolestutzen, plier.
Titcha,1. bonheur; de l'esp. dicha. Tolesgabe, sincérité, candeur; de
Tireso, bu. fort, bien assis, toles-gabe. Analogie avec le holl.
solide. eenvoud, l'all. einfalt, litt. un pli.
Tiresoki, bn. solidement. Toleskor, tolesloi, flexible; de
Tiro, bn. coup de fusil. toles-Jcor.
Tirria, bu. désir, envie. Tolesgabe, v. tôles.
Tirriatu, bn. désirer. Toleskoi, toleskor, v. tôles.
Tirtil, bn. Comp. chircUl, chir- Tolestu, tolestutze, v. tôles.
gil, zirzil. Tolla, g. thoilh, 1. grand pois-
Titi, v. dithi. son de mer de la forme du bro-
To, g. 1. bn. Ce mot corres- chet, mais plus grand.
pond à tiens, quand on s'adresse Tontor, g. b. sommet (d'une
à un homme. Quand on parle à montagne). b. bosse. Par erreur
uue femme on dit no. Il va sans ici; v. Jconkor, et merchika.
dire que to n'est pas la seconde Topatu, topatzen, g. topan,
pers. de l'impératif de Jiar, prendre, b. (chute du t) chercher.
comme le dit M. Salaberry; mais Topau, v. topatu.
nous ignorons d'où ces mots {to Tokpe, v. dorpe.
et no) viennent. Totzik, har itzak Torticha, v. iortika.
eure diruak eta utstak niri. Tiens, Tortika, g. toreicha, 1. lie.
prends ton argent et me laisse en TORTOILLA. Uso tortoilla, tour-
paix. 1'. Hemen no da to. Ici la terelle. P.
femelle commande le mâle. P. Totilla. 1. gentil. Ematotilla.
Dans le premier exemple to paraît Femme belle et gentille. P. Serait-
être considéré comme tout autre ce pour tortoilla, tourterelle?P
nom verbal, to itzak, (totzik) tiens- Tsu, su, Terminaison qui sert
les, har-itzak, prends-les. Nous ne à former des adjectifs; Altsu, adartsu,
nous expliquons pas pourquoi l'on egarsu, itsu = icku, odolsu.
écrit UziJc et non itzak. Tta, bn. interj. exprimant ordre
Tocho, 1. stupide. d'empêcher ou de faire cesser une
Toki, g. 1. lieu, endroit; v. action. (Tt, comme tie dans tiède.)
tegi. Eta beren tokira hvurtv, ziran, Ttattiko, bn. bernique.
g. Et ils retournèrent dans leur Ttipika, pitika,(Guéthary)
pays. chevreau.
Tolde, 1. grossier; tholdo, bn. Ttiritta, 1. cigale.
maladroit, engourdi. Toldez egin Ttutta, bn. terme de tisserand;
du. Il l'a fait par grossièreté. P. petite cheville de roseau, placée
Iholdotu, bn. s'engourdir. au milieu de la navette, de laquelle
Tôles, g. pli. l'ouvrier tire le fil de la trame
par le mouvement qu'il lui donne. pas du lat. tubellus (ce que Mé-
Sal. Dimin. de Luta, tuyau. nage avait déjà proposé), mais de
Tumpa, bn. coup peu violent, l'anc. haut-all. tûda, holl. tuit.
mais faisant un certain bruit. Sal. Comp. duichulu.
Tuntur, bn. variante de kun- Tuta, tntatu, bn. corner aux
kur; v. honkor. oreilles; dissiper (son bien). En
Tupa, v. dupha. holl. tuiten, signifie tinter aux
Tupin, v. dupin. oreilles. Comp. dulehulu.
Tupust, bn.l'improviste. Tutulu, bn. gobelet en bois à
Tukjioi, g. tonnerre. Ce mot anse, dont le peuple fait usage
est-il basque? Comp. l'angl. tur- pour prendre de l'eau dans les
moil, vacarme. seaux.
Turrusta, bn. chute d'eau ou Tutatu, v. tuta.
de tout autre liquide, cataracte.' Tutulu, v. tuta.
Twrustan, bn. en versant avec Tutuluya, sot, lourdeau. Mot
abondance; de turrusta – n. d'O. Selon P. Comp. tutu lu.
T'usto. 0. écrit l'apostrophe Tzaille, v. zale.
pour l'Aainsi thudo. Tlmslo du Tzaka, v. zaka.
irabasten, jokoa eta pulak dituenai Tzalle, v. zale.
altasten. Celui-là gagne beaucoup Tzat, Ce suffixe correspondà
qui oublie le jeu et les pu- pour. Zerentzat. Pourquoi. Esan-
tains. Prov. 448. tzat daukat. Je le tiens pour
Tusuria, soûl, le diable. P. dit. Gizonarentzat. Pour l'homme.
dit que c'est un vieux mot basque Gironenlzat. Pour les hommes.
dont on se sert encore (de son Comme nous l'avons déjà fait re-
temps) en Soule. En tout cas nous marquer dans notre Essai, tzat
le donnons puisque c'est un des régit le génitif. Tzat se trouve
très-rares mots basques (dumoins uni à ko et forme alors Jcotzat,
il paraît être basque) qui ait rap- quelquefois contracté en kolz.
port à la religion. LaurgarreneJiotzat, pour la qua-
Tuta, bn. cornemuse à un seul trième fois. Ain alerats izatekotz
tuyau. Le prov. et l'esp. ont tudel, eskua labur. Pour être si richo il
fr. tuyau, anciennement tuyel, du est peu généreux.
lat. tubellus; v. Brachct, D. E. Selon Tzaz, v. zaz.
Diez, E. W. tuyau, etc. ne vient
Tr.
Tr. Ce groupe n'est pas toléré Tresxa,1. bn. outil, instrument.
dans la langue basque; cependant Sal. Selon P. qui donne tremak
elle a adopté plusieurs mots com- (plur.) habits, robes. Tresnah ira-
mençant pas tr. ka8ten du bidean joaiten eta diruak
TRABA, v. irabu. hitzgiten. L'habit apprend à mar-
ïrabu, 1. traba, bu. entrave. Le cher et l'argent à parler.
port. a trave, du lat. trabes, poutre. V. TRIKA, trikatlt, TRIKATZEN, 1. bu.
Littré, D. et Diez, E. W. s. v. travar. demeurer, arrêter; suspendre un
Tragaza,dard, trait d'arbalète. peu la marche. Probablement de
P. Du prov. trag, trait, L. R. trego, litt. faire trève.
La terminaison est obscure. Triku, g. hérisson.
TRAKA, bn. mesure, taille. Ene Trimpoilla, 1. panse, gros ven-
trakaho gizon bat ihhusi dut. J'ai tre. Comp. tripa.
vu un homme de ma taille. Trinko, g. épais.
Trapu, 1. drapeau haillon. P. Tripa, bn. ventre.
Du fr. drapeau. TRIPAZOIRO, bn. syn. de trini-
Teastatu,1. bn. traiter, trafiquer. poilla.
Trasteria, bn. haillon. Trocha, trochatu, v. trosa.
Tratu, b. 1. bn. trafic. Trokiu, b. Selon W. v. IIum-
Trebatu, v. trebe. boldt. Danse mimique.
Tri.be, bn. habile, adroit; 1. TROMBILKA, 1. en roulant.
familier, privé. P. Tronadura, 1. bn. plancher.
Trebatu, trebatzen, g. Se rendre Trosa, g. trocha, 1. maillot; du
habile. prov. trossa.
Trebes, bn. en position opposée Trosatu, g. trochatu, 1. bn. Em-
à la ligne perpendiculaire. Sal. (?) mailloter.
Est-ce que l'auteur veut dire hori- TROSATU, v. trosa.
zontal ou penché? On dirait du Trosta, bn. troste, 1. trot. Tros-
prov. travers? tean dago. Il va au trot.
Trego, 1. trêve. TRUA, Haur irua. Enfant
1.
TREMPE, 1. bn. disposition bonne trouvé. Corruption du fr. trouvé.
ou mauvaise, d'une personne. Du Truka, 1. espèce de jeu de car-
prov. tempre. tes. P.
Trenkaiu, bn. rompre un fil, Trukatit, trdkatzen, g. 1. bn.
une corde, etc. en tirant des deux troquer; de l'esp. trocar.
côtés; de tronquer?
u.
Ua, v. oa. Ubeltasuu, g. pâleur; de ubel-
Ubal, ual, g. courroie, ceinture. tasun.
Leb est probablement intercalé; Ubeldnra, 1. meurtrissure. bu.
il l'est toujours en bise. après u obscurcissement, de ubel-dura.
quand l'art. a suit. Ubel, iibeld-u, tibellzen, 1. bn.
Abal, g. habail, 1. habela, bn. meurtrir, ternir, obscurcir.
fronde. Est-ce que ubal et abal ne Ubeldu, ubeldura, v. ubel.
seraient pas des variantes du même Ubeltasun, v. ubel.
mot dont la signification primitive Ubeltze, v. ubel.
était courroie? Davidek artu zi- Ubil, ubildu, ubildutze, v.
tuen artzai-sonekoa eta aballa bost ur 3.
arrirekin. Lardiz. David prit les Ubiziak, v. w 3.
habits de berger et la fronde avec Uchada, v. uts.
cinq pierres. Larr. donne aussi Uda, g. b. 1. bu. été.
uballarri fronde; de ubal-arri. Uda berri, g. uda barri, b. prin-
Ubalarri, v. ubal. temps.
Ubel, avec l'art. ubela, g. 1. bn. Uda haste, 1. printemps.
pâle terne. Selon P. «Couleur Udatzen, g. uda azken, 1. au-
obscure tirant sur le noir; noirceurs tomne.
que causent les meurtrissures." Udalantzea, labourer avec des
Dans ce dernier sens il y a la boeufs. Mot d'O. selon P. De
variante uspel, bn. meurtrissure, uda-landu. P. ajoute encore
contusion qui ne saigne pas, mais l'exemple suivant qui n'est pas
laisse une tache livide; en lab. clair. Udalen ari du. Il laboure
noirceur causée par la contusion. la terre.
Le guip. a ospel pour uspel, Udabarri, v. uda.
engelure. Uspel nous semble dé- Udagara, 1. bu. loutre. P. cite
river de uts-bele et non de olz- encore uhadera et uliain. U sera
bel, comme nous l'avons dit s. v. probablement pour ur.
ospel. Udalantzea, v. uda.
Udare, g. 1. bn. poire. Ugazaita, g. b. 1. beau-père;
Udarondo, g. 1. poirier. c. a. d. le second mari de la mère.
Udararno, g. 1. poiré. Ugazama, g. b. 1. la seconde mère.
Udarondo, v. udare. Ugazseme, g. b. 1. fils d'un mariage
Udatzen, v. uda. précédent. Ugazalaia, g. b. 1. fille
Uder,bn.petit bou ton sur la peau. d'un mariage précédent. Humboldt
Udi, v. hudi. (Berichtigungen, etc. p. 19) ratta-
Ufa larbua, 1. peau de chamois; che tous ces mots à ugatz. Est-ce
du buffle. P. Nons citons ce mot bien prouvé?P
puisque ufa paraît être pour buffle Ugazalaba, v. ugazaita.
et avoir perdu le b initial. Ugazama. v. ugazaita.
Ufiafia, 1. dédain. Ufiafiaz ke- Ugazesne, v. ur 3.
ehatzea Jainkoaren contra. Se dépiter Ugazseme, v. ugazaita.
contre Dieu. P. De oh fi? Ugesaba, v. vgazaba.
Ufu hatsa, 1. fi! du vilainP. Ugolde, v. ur 3.
Ugari, g. b. abondant, abon- Ugotcho, v. ur 3.
dance. Probablement de ur, eau Ugotso, v. w 3.
et ari 4. Pour la mutation de r Uhadera, v. udagara.
en g, comp. ernari = ernagi bwru- Uhain, v. udagara.
zari = buruzagi; iritai = igitai, Uhaitz, v. ur 3.
ainsi que plusieurs mots composés Uharka, v. ur 3.
avec ur, p. ex. ngolde, ugaste, ugarri, Uharre, v. w 3.
etc. Eu holl. et ail. abondance est Uhartu, bn. s'aviser.
rendu par débordement, overvloed, Uhe, 1. bâton; syn. de makil.
überfluss; de over, par dessus et Uhendil, v. ur 3.
vloed, flux. Uher, 1. gris. Gain eder barren
Ugaritu, ugaritzen, g. b. abon- uher. Beau dessus sombre dedans.
der, augmenter, féconder. Bonne minemauvais jeu. Comp.
Ugaritasun, g. b. abondance; de urdin.
ugari-tasun. Uherlo, bn. terne. Comp. ur-
Ugaritasun, v. ugari. din et uher.
Ugaritu, ugaritze, v. ugari. Uherritzea, v. ur 3.
Ugarri, v. ur 3. Uhillatu, uhillatze, v. ur 3.
Ugarte, v. ur 3. Uhin, v. ur 3.
Ugaste, v. ur 3. Uhobi, v. ur 3.
Ugatz, v. ur 3. Uholde, v. ur 3.
Ugazaba, ugesaba, b. maître de Ujayotz, v. ur 3.
la maison syn. dc echeko-jaun. Ukabil, g. 1. uMnmil,poing.
Comp. s. v. ugazaita tous les com- Le curé biscaien de l'église des
posés avec ugaz. Carmélites à Londres nous a dit
que dans son pays on dit ikubil, Ukhumil, v. ukabil.
(par erreur ikuiil dans l'ordre al- Ukllur, ukhurtu, bn. se pen-
phabétique). Comp. encore ukarai, cher en avant. De gurtit? Mais
poignet; ukaldi, coup, et ukalondo d'où vient le u initial?
ou ukondo, coude. Tous ces mots Ukitu, ukitzen, g. 1. ukutu,
paraissent avoir une origine com- b. hunki, hwiJcitu, bn. toucher. La
mune. La forme bise. se rapproche forme bn. est la moins correcte;
du lat. ictus coup; ico, je frappe. le n est élidé devant k; v. Essai,
La terminaison bil (v. bila) peut Ch. II. Bana erdian dagoan arbo-
signifier ici rond. B est devenu m latikjatea eta ukitzea, debekatu digu.
dans ukhumilla. Lardiz. Mais le manger et le
Ukaite, v. ukm. toucherà l'arbre qui se trouve au
Ukaldi, 1. uhhaldi, bn. coup. milieu, il nous l'a défendu.
Harrukaldiz. A coups de pierre. Uko, g. 1. uklio, bn. déni, re-
Davidek Goliath kil zien habela noncement couardise.
nkhaldi balez. David tua Goliath Ukatu, ukatzen, g. 1. nier, ukha,
d'un coup de fronde. Comp. ukabil. ukhatu, bn. se rendre par épuise-
Ukalondo, g. ukondo, 1. coude. ment, par manque de forces suffi-
Ukan, ukaite, 1. bn. ukhan, santes. Sal. Hark a8ma, nik uka.
vkhaite, bn. P. dit avoir et être. Il a beau deviner, je nie. P.
M. Salaberry dit: avoir, ce qui L'ko egin, g. 1. renier, renoncer.
nous semble être la véritable signi- Ukoan dago (de egon). Il en est
fication. V. Essai, p. 56. la note. au déni. P. Ukho egizute zure pa-
M. Inchauspe a relevé cette note sioneei. Chourio, p. 32. Renoncez
et y a répondu par une tirade, dont à vos passions.
le fond et la forme se valent v. Ukondo, v. ukalondo.
l'introd. p. XVI et suiv. Gt,zia Ukutu, v. ukitu.
despenëatv, vkan zunean. Luc, XV. Ukuz, ukuzkatu, v. knUn.
14. Test. Roch. Quand il eut tout Ulertu, b. comprendre.
dépensé. Uli, v. euli.
UkaraL 1. nkharai, bn. poignet. Ulitcha, v. euli.
Comp. ukaiil. Ulle, v. ille 1.
Ukatu, ukatze, v. uko. Ulletsu, v. ille 1.
Ukha, v. uko. Ultze,v. Utze 2.
Ukhaite, v. ukan. Umatzea, v. umo.
Ukhaldi, v. ukaldi. Ume, v. hume.
Ukhan, v. ukaite. Umekeria, v. hume.
Ukharai. v. ukarai. Umerri, v. hume.
Ukhatu, v. uko. Umetasun, v. hume.
Ukho, v. uko. Umezurtz, v. hume.
Umo, mûr, mou.
1. paraît être une erreur, le mot étant
Umatzea, umotzea, 1. mûrir. formé de ateri-une.
Umotzea, v. umo. Unha, unhe, 1. las, fatigué.
Unchi, g. lapin. Unke da. Il est fatigué.
Unda, undatu, v. ondatu, s. v. JJnhatn, unkatzen, 1. aunatu, au-
ondo 2. natzen, g. lasser.
Undar 1, bn. reste. Ce mot Unhadura, 1. lassitude de un-
aurait dû se trouver avec ondar, hadu-.ra.
ltondar, s. v. ondo 2. Le subst. verb. unhatze, a donné,
Undar 2, bn. dernier; syn. croyons nous:
de azken. Sal. Probablement le Oinhase, 1. onaze, g. oinhazi, bn.
même mot que xmâar 1. reste, douleur. Le i du bn. sera pour
dans le sens de fond, ce qui reste e; e suivi de a devient quelque-
en dernier. fois (toujours en biscaien) i.
Underze, bn. le rectum. Erze Unhadura, v. unha.
est pour herze, v. e8teak, s. v. es. Unhai, unhain, 1. vacher.
Und de undar? Comp. urdain.
Une, g. b. gune, bn. endroit, Unhama, 1. corde à prendre
lieu, moment. Leg bn. proviendra la baleine.
de h, ce qui donne hune; le h Unhatu, unhatze, v. unha.
s'est perdu, comme presque tou- Unhe, v. unha.
jours, dans les dial. g. et b. Hune Unhide, 1. bn. nourrice.
sera formé de l'adv. hun, là. Eu Unil, 1. entonnoir; syn. de
lab. selon P. gune, signifie geste, imito.
maintien. Gorpulzearen guneak. Le Unki, souche qui reste après
maintien du corps. Gune itsusiak. que l'arbre est coupé. Mot d'O.
Gestes sales. En all. "stelle" signi- Untz, g. leuntz, 1. bn. hontz,
fie endroit, lieu; et ,,atellung" 1. lierre. Comp. iltze 2.
position. – Ez naiz oroitzen une Untze, v. iltze 2.
onetan, g. Je ne me rappelle pas Upa, v. upel.
dans ce moment. Upel, g. upa, b. cuve. Comp.
Gunez, bn. à la portée; de dupela. Upa du lat. cupa? avec
gune-z. chute de la gutturale, ce dont
Guneka, bn. par quartiers; de nous n'avons pas encore trouvé
gune-ka. d'exemple bien établi. V. p. XI
Une se retrouve encore dans de l'introd. où nous citons abi de
quelques composés: Aterrune, us- cavia en passant par habi. La
pelgune, utsune ou hutsgune, etc. terminaison el est obscure.
Lardizabal écrit aterrune avec deux Ur 1, g. hwr, 1. bn. noisette.
r (v. l'ex. s. v. aferi), ce qui nous Avec l'art, urra, la noisette.
Urritz, g. 1. bn. noisetier. Pour- Urko, g. 1.urreko, urrengo, b.
quoi en 1. et bu. sans h? La ter- hurreneko hurrengo, 1. proche,
minaison n'est pas claire; serait-ce voisin. Zetako esaten dozti Paler-
pour iir-arilz? aritz dans le sens nosterraen urrengo Ave Maria? b.
d'arbre. P. donne pour karitz, chêne, Pourquoi dites-vous un Ave Maria,
arbre. Pour la forme du mot il près (avec, après) du Paternoster?
n'y aurait pas d'obstacle; en all. Aide urkoak, g. les proches parents.
en angl. en holl. on dit de la Hunen hurreneko hitza. La parole
mémo façon nussbaum, nooteboom, qui suit celle-ci. P. Hurbittago eut
appletree, etc. baum, boom, tree, (dut, t pourd après la voyelle),
signifient arbre. Hurrak, 1. noi- hortzak urkoak baino. Mes dents
sillier. P. (Noisille diminutif de me sont plus près que mes pa-
noix). rents. P.
TJr 2, g. b. urbil,1. hurbil, bn. Urkolasun, 1. proximité. P. De
près, proche, (V. p. XIV de l'in- urko-tasun.
trod. N. 131.) La terminaison bil Hurrentsu. 1. à peu près. P.
est obscure. Ahalik kurbille?ia, le De hurren-Uu, Nous n'avons pas
plus près possible; hurbillena, su- d'exemple à citer, mais hurren-tsu
perlatif c a. d. génitif de hurbil. doit être un adjectif.
Urrean, g. hurren, 1. près de, dans Hurrentu, fiurrentzen, 1. urkent,
la proximité; de nrra-n; comp. urhentu, bu. achever, terminer.
aurrean, gibelean. etc. Les mots en Lel final de urhent appartient à
I et r, comme nous l'avons dit la terminaison; comp. laket. Le h
dans l'Essai, p. 49, note 1. inter- initial se trouve par hyperthèse
calent un e; p. ex. lurrean, gizo- après vr.
nean, ganean. P. cite hurre'n et le Urreratu, urrezatuten, b. appro-
traduit par presque. Ibil hurren da. cher.
Il est presque mort. Presque et près Rttrbildu, hurèillzem, 1. bu. ap-
de se tiennent; presque est formé procher. Eta ia Oliuatzetaco mendi
de près que; en ail. beinahe, de ondora harbiltzen cela. Luc, XIX.
bei, chez et uahe, proximité. La 37. Test. Roch. Et lorsqu'il se fut
forme basque française est généra. approché de la desceute de la
lement hurbil avec ses dérivés; ce- montagne des Oliviers.
pendant P. cite encore hurrena Ur 3, g. b. 1. bn. eau. Un des
le plus proche; c'est le superlatif, très-rares mots enr doux, c'est-à-
c. a. d. le génitif de hur. Ape- dire dont le
r ne se double pas;
zak dira Jainkoaren hurren gizo- ura l'eau. Dans les noms composés
nak. Les prêtres sont les hom- le r se perd presque toujours.
mes le plus près de Dieu. P. Urta, urtzen, g. 1. hurlu, bn.
(modeste!)!) fondre.
Hurta, hurtatu, bn. arroser, mê- Ch. Il ne peut y avoir de doute
ler d'eau. Arno hurtatufrango mltzen que le r de ur ne se perde; v.
da ostatuetan. Il se vend dans les ubiziak, usul, uhobi, etc. qui sont
cabarets du vin mêlé abondamment incontestablement pour ur-biziak,
d'eau. ur-sul, etc. La mutation deh eng
Urkatu, urhatzen, 1. étendre. est prouvée, croyons nous, par les
TIbiziaJc, g. se dit des fortes mots composés avec ur. Même ni-
marées à certaines époques de gan est pour nihan; ni-gan, en
l'année. En esp. agnas vivas. De moi; et gan pour han, v. gan.
ur-bizi. D'ailleurs l'objection de M. V. que
Vgaste, g. source; de ur-haste le suffixe du locatif estn et non
(de asi), origine-eau. Pour la an, n'est pas concluante. Le suf-
permutation de h et g, comp. fixe du locatif n'est jamais, autant
iges = ihes; ego = elio cMngurri que nous sachions, uni à un pro-
= cMnhaurri; olgatu =
olhatw; nom purement et simplement; c'est
Pour la chute de
r v. plusieurs toujours par l'intermédiaire d'un
mots composés avec ur que l'on autre suffixe, soit baiih (iail/mn),
trouvera ci-dessous. Nous devons soit ta (oyetan, zuetan). Il "se
nous arrêter quelques moments à trouvera sans doute des mots comme
cette mutation de h en g, qui a ugo-tcko, de ur-otcko (otso), où nous
fait le sujet d'un discussion entre ne retrouvons plus le h, Jiotcho;
M. de Charencey et M. Vinson mais l'orthographe basque n'est rien
(Revue ling. vol. v. p. 220). M. de moins quecorrecte sous ce rapport,
Ch. ne peut croire à cette muta- p. ex. nrhentu de hurrendu, v. ur
tion que sur des preuves indiscu- 2 hurhari, hurolda, etc. v. ur 3.
tables. M. V. (même Revue, vol. V. encore eri.
5. p. 12) pense que leg est un Vgari, g. b. abondant; proba-
substitut naturel de l'A, qui s'est blement de ur-ari 4. V. ce mot et
produit après la chute de r. D'ail- ses dérivés s. v. ugari.
leurs, ajoute M. de Ch., pourrait- Vgwrri, g. écueil de ur-harri
on supposer que la forme dialec- v. arri 1.
tique nigan, in me, soit pour nihan? Ugarte, g. île; (le ur-arte? entre,
A cette observation M. Vinson au milieu dr, l'eau.
répond que leg ne peut venir de Ugolde, g. uholde, 1. kurolde, bu.
h, puisque le suffixe du locatif déluge, torrent; de ur-holde pour
n'est pas an, mais n, et par suite olde. Le h en bn. se trouve où il
le n'est pas euphonique; c'est
l'initiale d'un suffixe spécial.
ne devrait pas être, et n'est pas
où il le faudrait.
Nous ne pouvons admettre qu'en Hurkari, bn. porteur d'eau; de
partie l'opinion de MM. V. et dc •ur-hari, v. ari 4. Pour la muta-
tion de h en k v. Essai, Ch. II Vffoiso, g. ugotcho, 1. brochet;
et l'introd. du dict. p. VIII. de ur-otso ou otcho, pour hotcho.
Utorki, g. source de ur-ioki, Ur 4, v, urhats.
avec transposition de r? Urbil, v. ur 2.
Ujayotz, g. source de ur-jayotz. Urchinch, bn. belette.
Usul, g. avec l'art. usnlla, Urdai, v. unie.
seau; de ur-sul ou 8uil (i pour Urdain, v. urde.
l mouillé). Urdal, g. estomac.
Urzulo, g. mare; de ur-zulo. Urdatu, v. urde.
Ubil, g. flux, fluide; v. ubildu. Urdalde, v. urde.
Ubildu, ubildutzen, g. couler; de Urde, g. 1. bn. cochon.
ur-bildu. 11 nous semble que ubil Urdai, g. 1. bu. lard.
ment de ubildu, comme ahar de Urdain, 1. porcher. P. De urde-
ahartu. zain ? La chute dez nous est in-
Uharre, 1. hn. torrent, ondée; syn. connue. Comp. unhai.
deuholde P. Urdalde, 1. troupeau de porcs;
Ukarka, 1. fleuve. P. de urde-alde.
Uhaitz, 1. bn. fleuve, rivière; Urdatu, bn.mot exprimant l'unité
de nr -? à laquelle sont réduits et comptés
t%î», 1. ondes. pour la dépense, les petits porcs
Uhobi,1. embouchure, golfe, gouf- s'introduisant dans les bois pour
fre. P. De ur-kobi. la consommation de la glan-
Urzilho, 1. puit; de ur-zil/io. dée. Sal.
Urpetu, urpetzen, g. se noyer TJrdin, g. bleu, urdin, 1. gris,
de ur-pe-tu. moisi, bu. gris. Begi urdinak.
Uhillatu, uhillatzen, 1. mouiller, Yeux gris. De ur-ei'm pour egin?
tremper. D pour g v. atsegin = atseden.
Urezlaiu, ureztatzen, 1. syn. de Comp. uher et uherlo.
uhillaiu. De ur-z-ta-tu. Urdindu, urdinlzen, 1. grisonner,
Uherritzea, Troubler l'eau P. moisir. Ogi urdin du. Le pain
Uhendil, 1. insecte d'eau qui res- s'est moisi.
semble à l'araignée. Urdinchak, 1. potirons. P.
Ugatz, b. (?) mamelle, lait; syn- Urdindu, urdintze, v. urdin.
cope de ugazeznea. Humboldt cite Ureztatu, ureztatze, v.
ce mot. (Bericht. etc. p. 19 s. v. ur, 3.
bularra) Selon M. Mahn (Denkm. Urgaitz, urgaitzi, bu. Mé-
p. XXXIX) de ur-aiz. Comme nager quelqu'un par pitié. Selon
nous l'avous dit plus hautg est P. aider. Comp. urrikari. Ur peut
pour h, et atz est hatx encore tenir de urri; la terminaison gaitz
de nos jours en lab. et bn. n'est pas claire.
UrgOi, bn. discret; 1. re- Ukkagia, v. urka.
proche. Urkattt, ukkatze, V. urka.
Urhats, 1. urhax, bu. pas. P. URKHATU, v. urka.
écrit urrats, mais il vaut mieux Urki, g. bouleau.
conserver le k, comme dans son Urko, urkotasun, v. m 2.
synonyme oinhats. Urhats vient de Urlia, v. sandia.
ur-haU, exactement le holl. voet- Urpetu, urpetze, v. ur 3.
spoor, pied vestige, trace. Nous Urra, v. urratu.
n'avons trouvé nulle part le mot Urragia, v. urratu.
ur, mais déjà à l'article orthuts Ukraida, g. cuivre; de ur-
nous soupçonnions son existence. rea-ide.
Urhats vient donc confirmer que Urrapen, v. urratu.
ur ou or signifie pied. Urratu, urratzen, g. b. 1.
Urkatska, 1. urhaxka, bn. pas à urra, urratu, bu. déchirer, rompre.
pas; de urhats -Jca. Irriz urratu gara. Nous avons crevé
Urhatska, v. urhats. de rire. P. Argi urratzea. La pointe
Urhatu, urhatze, v. ur 3. du jour P.
Urhax, urhaxka, v. urhats. Urrapen, g. rupture; de urra-
URHE, v. urre. pen. Urra ne se trouve pas pour
Urhent, urhentu, v. ur 2. le moment.
Uri, v. euri et iri 2. Urragia, bu. déchirure; de urra-
Urin, bn. graisse. egina.
Urinda, urindatu, graisser. URRE, g. 1. urke, bn. or.
Uringatzgabe, sain-doux de urin- Urrean, v. ur 2.
gatz-gaie. Urreko, v. ur 2.
Urinda, urindatu, v. urin. Urrengo, v. ur 2.
Uringatzgabe, v. urin. Urreratu, urreratute, v.
Uritea, v. euri. ur 2.
Uritsu, v. euri. Urretatu, v. ur 2.
URKA, 1. fourche; du lat. furca –
Urri, g. rare. 1. pressé, serré.
ou de prov. forca; la mutation de – bu. lent. Il n'est pas clair
o en u est fréquente. comment ces trois acceptions dif-
Urhatu, urkalzen, g. 1. urhhalu, férentes sont indiquées par le même
bu. pendre. mot; surtout pressé et lent.
Urhabe, 1. uriabieta, bn. potence. Beatetik zuen artean chit urria da-
Le lab. de urka-abe. leka. Lardiz. D'un autre côté puis-
Urkagia, bn. lieu où l'on pend; qu'il (livre) est très rare parmi
de urka-tegi. vous. La signification de rare,
URKABE. v. urht. parcimonieux, se retrouve dans
Urkabieta, v. urka. zur, chur, chuhur, qui, peut-être,
n'est après tout qu'un diminutif de onbehar, ondikozko ela urrikalkizun.
ttrri Lei serait la caractéristique Ax. p 592. a. éd. 424. n. éd.
de l'adj. verb. Alors vous vous croirez misérable,,
Urriki, \m. aveclenteur; deurri-ki. affligé et digne de compassion.
Urria, v. urilla. Urrikallsu, I. pitoyable; de ur-
Urricha, bn. femelle des qua- rikal-tsu.
drupèdes. 1. génisse. P. Urrïki, 1. bn. repentir, regret.
Urrikal, v. urrikari. – g. compassion; de urri-kide;
Urrikalmendu, v. urrikari. con-passion? en admettant pour le
Urrikalsu, v. urrikari. moment que urri signifie passion
Urrikaltu, v. urrikari. (souffrance). Urriki dut. J'ai regret.
Urrikaltze, v. urrikari. Urrikimendu, 1. repentir, contri-
Urrikalkizun, v. urrikari. tion de urriki-mendu..
Urrikalsu, v. urrikari. Urrikilu, vrrikitulzen, g. avoir
Urrikari, 1. bn. qui excite la compassion.
compassion, qui fait pitié; de urri- Urriki, urrikitu, urrikitzen, 1. bn.
hari (v. ari 4.) Pour la mutation se repentir. Urrikitzen zait. Je me
de h en k v. l'essai CL II, et repens.
l'introd. du dict. p. VIII. Urrikari Urgaitz, urgaitzi, v. ce mot.
zaitut. J'ai pitié de ous. P. Urriki, v. urri et urrikari.
Urri ne se trouve que dans les Urrikimendu, v. urrikari.
composés; jusqu'à présent nous ne Urrikitu, v. urrikari
l'avons pas trouvé seul. Urrikitutze, v. urrikari.
Vrrikaltu, urrikaltzen,1, bu. avoir Urrikitze, v. urrikari.
compassion; de urrikari-du, comme Urrila, g. urria, g. bu. le mois
afaldu de afari, aukaldu de auhari, d'octobre. La termiuaison est illa;
etc. Urrikalizen zaizkit. J'ai com- Qu'est-ce que urri ou ur ?Q
passion de vous P. Urrin, 1. bu. odeur. Lurrïk,
Urrikal, g. 1. bu. Ce mot ne se pré- g. haleine, vapeur. Ussain onezco
sente qu'accompagné de l'auxiliaire. urrinetan. Eph. V. 2. Test. Roch.
Urrikal zaj/o, g. Il a pitié de lui. Eu odeur de boune senteur.
Urrikal nakizu,1 Ayez pitié de moi. Urrin, urrindn, bn. prendre une
Urrikal dérive de la forme verbale mauvaise odeur.
urrikaltu comme ahar de aleartu. Urrinda, urrindalzen, bn. flairer.
Urrikalmendu, 1. pitié, compas- 1. parfumer.
sion de urrikal-mendu Urrinda, v. urrin.
Urrikalkizttna, 1. digne de com- Urrindatze, v. urrin.
passion de urrikal-kizuna, bien que Urrindu, v. urrin.
kizun corresponde généralement à: Urririk, v. ururik.
après avoir. Orduan zinez zinateke Urrin, v. urruti.
ITrritz, v. ur 1. Aurten, g. b. aurthen,1. bu. cette
Urruiti, v. umUL année; de nrte-n? mais d'où vient
Urrun, v. urruti. lea initial?
Urrundari, v. urruti. Urthax, bn. premierjour de l'an
Urrupa, 1. gorgée. de urthe-haste. Cette déplorable
Urrupatu, urrupatzen, 1. avaler orthographe de x pour ta obscurcit
à gorgées. ici entièrement la métathèse de ts
Urrupatu, urrupatze, v. pour st.
urrupa. Urihaburu, 1. bout de l'an P.
Urrupitcha,1. espèce d'herbe. Urthaur, 1. enfant de l'année.
Urruti, g. urrïii, b. urrun, b. Urthume, 1. rejeton d'arbre.
1. bn. hurrun, 1. loiu. Eu lab. on Urten, urteten, v. irten.
trouve aussi urruiti. Urruititik Urtha, urthatu, bn. rouir,
ilcusten du. Ax. 391. Il voit de en parlant du lin.
loin. Joan da etckean urruiti. Il a Urthaburu, v. urte.
passé par la maison. P. Eta aura Urtharilla, v. urtarilla.
oraino urrun cela ikus zezan bere Urthaur, v. urte.
aitac. Luc, XV. 20. Test. Roch. Urthax, v. urte.
Et comme il était encore loin, son Urthe, v. urte.
père le vit. Urthume, v. urte.
Urrundari, bu. voix ou son qui Urtu, v. ur 3.
se fait entendre de loin. Urtza, 1. ais, table (planche). P.
Ursain, v. wrzinz. Urtze, v. ur 3.
Ursaiztea, v. urzinz. Urun, v. m».
Ursapal, v. uso. Ururik, urririk, bn. gratui-
1
A.
Ara (s. v. a). Ajoutez harat, 1. brusc est possible, mais abaraska
Abaraska. Selon M. Mahn est moins certain. Sans vouloir
(Etym. Unters. p. 56, 57), d'une prétendre à une origine basque
des langues romanes. Ce mot n'est pour abaraska, nous voulons cepen-
pas indigène (einheimisch), dit l'au- dant faire remarquer que abar
teur le vrai mot basque est ezli- veut dire branche et que les ruches,
orracea, de ezti, miel et orracia comme le dit M. Mahn lui-même,
(v. orratze) peigne. Nous ne étaient faites primitivement de
voyons pas pourquoi abaraska est branches. Nous ignorons ce que
moins basque que eztiorracea. La la terminaison aska signifie ici;
forme de ce dernier mot est plus nous avons seulement voulu dire
claire, voilà tout; c'est une imita- que abaraska pourrait être un
tion des autres langues; p. ex. mot basque et qui s'expliquerait
l'angl. honeycomb, le holl. honig- même très-bien s'il désignait ruche
graat (arrête); peigne ou arrête, abar-aska, au lieu de rayon de
c'est la même idée. Nous ne miel. Aaka est pétrin, auge.
voulons pas contester, que abaraska Abl. Cet article est rectifié s.
ne puisse se rattacher au prov. v. kabi.
brusc, ruche; cependant il nous Adirazi, g. variante de adierazo.
semble que les preuves ne sont Adu, b. coutume, habitude, pen-
pas satisfaisantes. Il est vrai qu'une chant. Par erreur: diable. Adu gais-
voyelle est souvent intercalée pour toko infernntarra. Mauvais penchant
éviter les groupes bl, Èr,etc; mais de l'enfer. Nire adu gaistoz jaus-
les voyelles prosthétiques sont ten banaa bekatu mortalean. Anibarro,
extrêmement rares; baraska pour p. 155. Par mes mauvais pen-
chants je suis tombé daus le péché s'occupantà dévider, de hali-helan.
mortel. Comp. hiizketa et orlieta, s. v. ketan.
Aen, v. Aura. Aritz. Ajoutez: arbre. P.
Ahalegar, 1. pépie. Arrega, du lat. fraga? Le f
Anitz. Ajoutez: hanitz, bn. initial supprimé et a posthétique,
Alaere. Ajoutez: halere, bn. puisque r n'est jamais initial.
ALOF, du français "aller au lof." Ate 2. De anade. Pour la mu-
Ar 3. Ajoutez: liarabartu. tation den eni v. liho.
Araitzin. Ajoutez haraitzin, Atseden. Ajoutez: at3edeten.
bn. Guiçon anayeae çuec badaquiçue Aurkao, bn. Eta Lybia bazter-
ecen haraiteina, danic Jaincoac gure retan,baita Cynereco aurltan eta
artean elegitu ukan nauela. Act. Botnan daudenec. Act. II: 10.
XV 7. Test. Roch. Hommes frères, Test. lloch. -Et dans les quartiers
vous savez que depuis longtemps de la Lybie qui est près de Cyrène.
(litt. avant cela, c'est-à-dire jadis) Aurkientza, 1. rencontre.
Dieu m'a choisi entre nous. AuskO, v. ce mot. En esp. il
Are 2. Dans une locution y a ascua, braise, que Covarr. dit
comme are geyago, encore plus, are venir de l'arabe. Ce mot ne se
est, croyons nous, le génitif du trouve pas dans le Gloss. de M.
pron. dém. dont le n final s'est Dozy il est donc probable que
perdu; exactement le holl. des te cette étymologie n'est pas juste.
meer ou l'all. desto mehr; "des" Auzu, v. euki.
est le génitif du pronom. Ayertu, syn. de jayeratu.
Arek, areek, v. a et hum. Azaro 3, v. as.
Ari 3. Ajoutez: Aaliieta, bn.
B.
D.
Delà, v. da 1.
E.
H.
Halere, bn. variante de alaere. citant heuregi, lienregoi; mais il
Heroia, pus. P. nous semble que Oihenart a sou-
Heuragi, bu. Variante de heu- vent une orthographe assez bizarre.
regi. Eta latzu erori içan dirade Hitzketa, 1. v. itzkela.
leku harri çuetara non ezpaitzuten Hitztun, g. orateur, s. v. Mlz;
heuragi lurric. Matt. XII: 5. Test. de hitz-dun.
Roch. Et une autre (partie) tomba Hogen, v. ogen.
dans des lieux pierreux où elle Hutstu, v. uts.
n'avait pas beaucoup de terre. Hutsgune, v. %u.
P. se sera peut-être trompé en
I.
Iduri, g. poussier. Par erreur Imiki, coiffure de femme. P.
1.
à l'article irudi, iduri. Ihara, v. enada.
Thartu, ihartze, v. igar 2. Iraitz, bn. v. irailsi.
Ikusbido, g. preuve, démon- Itzera, g. langage, manière de
stration. Ma egia onen ikusbidea parler; de itz-era.
zure libru hau izango da. Lettre Itzi, v. nizi, s. v. uls.
de Larr. à Mend. Et de cette vérité, Ixurbatu, v. khurha.
votre livre sera la preuve.
J.
Jakitze, v. jaki. Jasaite, jasate, v. jasan.
Jareiki, v. jarraitu.
K.
Kabardena, 1. barbu, en par- Kipula, v. ~M<&
lant du froment. P. Koloka, v. kolka.
KADERA, bn. Douue par erreur Krako, v. kako.
pour un mot basque vient du Kuzkatu, kuzkatze, v. kusku.
prov. cadera.
L.
Lautu. Ajoutez: égaliser, apla- nuel de la conv. basq.). ZeMïM*, 1.
tir, écraser. (Guide de la conv. 1873.)
Lizar. Ajoutez: ~M~,L(Ma.'
M.
N.
p.
Pitcher, v. Pitiak, v. ~);<
s.
Sararazi, v. sar. Sen, v. ~M.
Sarera, v. sar.
u.
Untzi, v. o~ Usteketa, v. !«/
Unzi,v.oM~
VERBES RÉGULIERS.
Egin. Faire.
Impératif.
jE~?~M,<~MM.
Subjonctif.
(SetonLarra.mendi) Présent.t. (Selon Lardizabal)
Dagidala. Dagidan.
-D~MM/a;. Dagizun.
Dagiala. Dagien.
Dagigula, .Day~M?!.
Dagizuela. Dagizuten.
-D<!<7t~C. ~~fW.
Imparfait.t.
Af~MiM. JV~MM.
Zenegian. Zegian.
~MM. Egian.
Genegian. Gengian.
Zenegiten. Zengien.
Zegiten. Egien.
-D~MMe est formé de dagidan-la, avec ëiision de n devant v.
Essai, Ch. 11. _D~M~: est formé de <7~t~, présent de l'indicatif, qui
n'est pas en usage.
EgOkl. Importer, concerner.
Ce nom verbal a produit un très-grand nombre de formes ncchics.
Nous n'en donnerons que quelques unes.
Indicatif.f.
Présent. Imparfait.
Dagokit, il m'importe. Zegokidan, il m'importait.
Dagokizu, il vous importe. &~O~M<t) il vous
Dagokio, il lui importe. Zegokion, il lui
Z)<!yo~K, il nous importe. ~yo~MM, il nous
.Ds~c~M'M~, il vous importe. ~'o~m~jilvou.s.
-D~o~'o~ il leur importe. Zegokioten, il leur
Egon. Être.
Impératif.f.
~0, ~O~ !MM<&
Bego.
Zagozte, zaute.
Begoz, beude.
Indicatif.
Présent. Imparfait.
Nago. Nengoan.
~o, M~o~, ~œ Engoon, zengozan, zeunden.
Dago. Zegoan.
Gagoz, gaude. Gengozan, geunden, zeM~o~a~
ZaM~, .sa«~ Zeunten, zeundeten.
Dagoz, daude. Zegozan, zeuden.
Ekarri. Porter.
Impératif.f.
JE~A, ekan (LMr.), ekarzu.
Bekar.
Ekarzue.
Bekarte.
Indicatif.
Pr&eut. Imparfait.
Dakart. Neka-rren.
Dakarzu. Zenekarren.
Dakar. Zekarren.
-û<t&M' Genekarren.
Zenekarten.
~)~af~. &As~m.
Entzun, enzun. Entendre.
Impératif.f.
Entzuzu.
-Ba~m~o (Larr.) JB~t~M (Lardiz.)
Indicatif.
Présent. Imparfait.
jDs~~M. Nentzuan (Lardiz.)
-Danizuzu. &~WfM.
~a:~MM. -F~.MM~.
~M~M~M. Gentzuan.
.DtM~!M~. Zentzuen.
Dantzue. -B~~K~t.
Erabilli. Mouvoir.
Impératif.
~ra& erabillan, e~JzM.
-Bc~t~.
Erabilzute.
~e?-s~!&e.
Indicatif.f.
Preseut. Imparfait.
-Ds~< Nerabillen.
-Dat/~t~M. Erabillen, zenerabillen.
-Oa~t~. Zerabillen.
~f~t~M. Generabillen.
-D<K~. Zenerabilten.
7~M~7<e. ~?'sM~m.
Eraman, porter, emporter.
Impératif.f.
Eramak, eraman, eramazu.
Berama.
jEraMa~M~.
jB~CMft~.
Indicatif.
Pr&ent. Imparfait.
jD<MM<. Neraman.
~0!MM<M. Zeneraman.
Darama. Zeraman.
-DsysMsyM. Generaman.
-D<M'<MM<M«~. Zenèramaten.
Z~~MM~ Zeramaten.
Eraunsi. Couler.
Indicatif.f.
Présent. Imparfait.
jBa~anM<~M<. .BtKt~M~MN.
-Sa&~sMm~a~-MM-M~M. -&M'eM<M'SM~N~.
~0!<&aMM<'Na. ~Baz~~Mm~aœ.
Badarauntsagu. -B~~MWM~NM.
-St.!<~MMM~~M~. -B~MK~M~.
Badarauntsate. ~a~OiMM~O!
Erausi. Parler, bavarder.
Impératif.
~raM~.
Indicatif.
Présent. Imparfait.
Darauskit. Nerauskian.
.D<M'<M~M~t. Zenerauskian.
~~f!œ~t ou kio. ~M'~KM~MiN.
-Da~M~~K. Generauskian.
-Z~MKM~M~. Zenerauskiaten.
~M~~OU.~M~. &M~M.
Esan. Dire.
Impératif.f.
~M~~M~eM~.
C'est tout ce qui paraît exister de ce nom verbal. Il va sans dire
que les formes citées par Larrameudi et Lardizabal comme dérivées de
Mam n'ont rieu de commuu avec ce nom verbal. Nous voulons dire
les formes suivantes.
Présent. Imparfait.
7)M<. Nion.
Diozu. Zinion.
Dio. Zion.
Diogu. Ginion.
7)!<M~e. Zinioten.
Z)M~. Zioten.
Eritzi, iritzi. Paraître.
Indicatif.
Présent. Imparfait.
Deritzat. Neritzan.
Deritzazu. Zeiiritzan.
Deritza. Zeritzan.
-Z~M~. Geniritzan.
~fW~%M~. ~e~M~~m.
Deritxate. ~a~m.
Eroan, eruan. Emmener.
Indicatif
Présent. Imparfait.
Daroat. Neroian.
Daroazu. Zeroian.
Daroa. jE)'OMM.
-Daroagu. Geroian.
~a~oazM~. Zeroien.
Daroe. Eroien.
Eroan est formé de e~oaM, faire aller, et est encore employé
pour les verbes fréquentatifs. Lardizabal donne les formes ci-dessus
comme dérivant de oi, ,,soler"~ avoir coutume, ne se doutant pas que ce
sont les formes fléchies de eroan. Mais en tout cas il aurait dû voir
que oi est tout-a.-fait étranger à ces formes. En biscaien on dit doue
jaten a~(M<, j'ai l'habitude de manger, suelo corner. En italien le
verbe andare sert aussi comme auxiliaire, p. ex. se va dicendo, on va
disant on dit.
Etorri. Venir.
Impératif.
~<<M', atoz, zato.
-Bf~o?'.
~<<M'
In dicatif.
Present. Imparfait.
.M)~. Nentorren.
~o;r,M~M. Etorren, zentozen.
jDa~. Zetorren.
G~M. Gentozen.
&t<o~<e. Zentozten.
~~M. Zetozten.
Etzin, etzan. Se coucher.
Impératif.f.
~.M, ZiKt~a.
Betza.
Zautzate.
Betzate.
Indicatif.
Présent. Imparfait.
Natza. Neutzan.
~O~M. Zeuntzan.
Datza. Zë~m.
GaM~N!. Geuntzan.
Zauzate. ~SM~a~N.
Dautza. Zetzaten.
Eutsi. Tenir.
Indicatif.
Présent. Imparfait.
Dautsat. Neeutsan.
~m~S~M. Zeeuntsan.
Dautsa. ~M~SM.
Dautsagu. Geeuntsan.
2)a~Me. Zeewit~
-Da~ Zeutsen.
Ezagutu. Ccm naître.
Indicatif.
Présent. Imparfait.
-D~sw<. Nezauan.
.PtMfMMœ. Zezauan.
j0<a!«. JEMMK.
Dazaugu. G&M!MM.
Dazauzue. Zezauen.
Dazaue. jB'MMw.
En général construit avec ba, ~aa~za~. Le y est élidé partout;i
dazaut pour dazagut. Lee initial devient toujours a; comp. (M<
de ekarri; )M3~ de ~t/~ etc.
IblUi. Ma,toher.
Impératif.f.
zabiltza.
Bebil.
~<7~
.Be~!&.M.
Indica.tif.f.
Présent. Imparfait.
Nabil. Nembillen.
Zabillza. Embillen, zembillzan.
~e~t~m.
Gabiltza. <?em~Mm.
Zabiltzate. ~M~<M~.
~)a~a!. Zebiltzan.
Iduki ou euki.
Impératif.
&A~M.
Beuka.
2M<M!<i!e.
Beukate.
Indicatif.
Présent. Imparfait.
Dadukat. Nedukan.
Dadukak, &M, kazu. Zenedukan.
.Ds~MM. Zedukan.
j9a~«~M. Genedukan.
j0s<&f~s2'~e. ~sc~Aa~a.
-Da~ Ze~M~e~.
Le a a disparu dans ,,e~" comme dans les formes fléchies <&~As<, etc.
Ikusi. Voir.
Impératif.f. (Selon Lardizabal).
~!M~<f.
~M.
J~e.
2!eA<M~.
Indicatif.
Présent. Imparfait.
-Dt! Nekusan.
TM~MM. Zenkusan.
~a~M. Zekusan.
Da~M~M. C~~MSM.
~a~MK~. ~SM~M~
~a!e. Z~M~M.
Ihotsi. Couler.
Indicatif.f.
Présent. Imparfait.
~a<i~MO~<t< ou ~MO<M<. ~M~~
_Bs~:NO~MZM ~MO~ZM. -B~~M~M!.
“
~O'MÛ~S ~ÏMO~ù!. ~M~M~
~<M~MO~M~M ~tKO~~M. ~MK~M~MM.
jj
j~<C~MMC
“ ~MO<M~K~. ~MO~M~
BfM~MO~a~ ~M~M~. Binotsaten.
M
Irakin. Bouillir.
Indicatif.
Présent.
t. Imparfait.
2Mm~. ~Vt~MM.
.DM'a~M~. Zeiiirakien.
-D~ Zirakien.
Dirakigu. C~M~
~!?'<!tAM?< ~SMty~~M.
~!M~ Zirakiten.
Iraun. Durer.
Indicatif.
Présent. Imparfait.
Z~MaM~. Nirauelt.
/)~!MK. ~MM'M~.
Dirau. Zirauen.
Z)/?'N!«~M. C'gMt~MeM.
Dirauzule. Z~K!/a«~a.
j3<M~e. ~fatM~M.
Iresegi.
Bruier, allumer.
Lardizabal cite ce nom verbal biscaïen et donne le présent et
Daxakat.
Présent.
l'imparfait suivants:
Imparfait.
~<M'~A<6!~ etc. en
7)<MM&)! ajoutant n.
~.fS~O.
-Da~a~~M.
-~a~s~swe.
-Daxakee.
On voit que iresegi n'a. rien de commuu avec <&MM~, etc.; c'est
plutôt de izeki que ces forment dérivent; v. ci-dessous.
Irudi. Sembler.
Indicatif.
Présent. Imparfait.
~~w~. Nirudien.
-Dirudizu. ~M~M~MM.
Dirudi. ZM'~MM.
.DM'M~M. G'<'M<~eM.
-DM'MO~M~. Zeniruditen.
-D~M~e. Ziruditen.
Izeki. Brûler.
Indicatif.
Présent. Imparfait.
Dizekal. Nizekan.
jD:< .2~MtM'<~NM.
Dizeka. J?M~<t?t.
~M<M. Zizekagun.
Z~
Dizekazute.
Jakin. Savoir.
~MM~~M.
~M~Aa~.
Indicatif.
Présent. Imparfait.
Dakit. AMt~.
~a~Mœ. Zenekien.
~~Mm.
-Da~tyœ. CeM~'CM.
Dakizute. Z~te~<M:.
Z~ Zekiten.
Jardun, ina.rd.un. Être occupé.
Indicatif.
Présent. Imparfait.
j9M;M~t<. JVts/~m.
.DM~<&MW. ~KtH'<~<M.
Z~r~. Ziardun.
-OMM'a'wyw. <?~KMM?!M:.
.DM~M~. ~Ma~~ern.
~M~a~ Ziarduten.
Jario, Jarion, Erion. Couler.
Indicatif.
Présent. Imparfait.t.
-Ds~o~. ~VeWoK.
Dariozu. Zeiirion.
Dario. &~M.
-D<M'MyM. Ce~~MM.
-D<]!MMM<e. Ze~M-M~.
7)a!~oi!e, darie. ~M'M~ zerien
Jarraitu. Suivre.
Impératif.
.Os~'aM&MM.
Arreit.
.BeWM~<.
-Da'sM&M'
B~MM~.
Indicatif.
Présent. Imparfait.
.2~M~<M~ (tu me suis.) ~eme~at~!<&!m.
.D<MY<M~t<. Zerraikidan.
Zarraizkit. Z~6~<!M~!<&!M.
Da-r,raizkie. Zerraizkidan.
JoAN. Aller.
Impératif.
.ZffM.
Oai.
-B~'oa:.
Zoazte.
~'o~.
Indicatif.f.
Présent.
t. Imparfait.
Noa. Ninjoan.
Zoaz. Zinjoazen.
Doa, ~'OS. ~'OSM.
Goaz. G'Mt/OS.Mm.
Zoazte. ~Mt/0<M~N.
Doaz, <~M.?. Zi~O~
ERRATA.
-Eyartze
141 1 10. d. b. mécounaisable méconnaissable
page. (!olonne. ligne. au lieu de. lisez:
148 2 8. d. b. ~a~e ~aMe
152 1 12. d. h. charbon chardon
154 2 19. d. h. karanka karranka
155 1 9. d. b. ~S~~&MMM garratztasun
156 1 15. d. h. gazunak garunak
157 2 13. d. b. gaztechu ~a~e~f
159 2 8. d. b. des auteurs et des auteurs g. et b.
160 2 12. d. h. dessus han ches dessus des hanches
168 1 6. d. b. ~OM~ve goierri
179 1 5. d. h. horreindi horrendi
179 1 14. d. h. /toy~eM~o horrendiko
186 2 19. d. h. hozto hosto
187 2 19. d. h. haei haei
192 2 8. d. b. MAa~a; ichurlu
196 1 9. d. h. verbal un adjectif uu adjectif verbal
200 1 1. d. h. Z~aM
200 & 14. d. b. ~WM~ doit être effacé
205 2 7. d. b. !~fMM'M'M ihautiri
211 1 1. d. b. instingor Mi!~0f
219 2 7. d. h. citent cite
220 2 16. d. h. du y de 1'~
223 1 5. d. h. v. jakin v. jaki
227 1 8. d. b. V. jaigura V. jai
227 2 14. d. b. jayoize jayotza
228 1 20. d. h. v.~M!, s. v.~e~~ v./ae~
229 1 16. d. b. jorutilzen joritutzen
229 2 13. d. h. ~0!~ ~a:~
233 1 12. d. h. rouflement ronflement
233 1 18. d. h. d'un charette d'une charrette
233 & 2. d. b. ou ou
234 1 16. d. h. ~Es~i'M ~M/M<M
235 1 1. d. b. ke v. ke
235 2 1. d. h. solicitude sollicitude
236 1 10. d. b. v. khonda v.Mo~~
236 1 6. d. b. khuralla ~!<<J&!
240 1 16. d. b. ~<o <c~
254 1 13. d. h. V.~M v. lege
255 2 10. d. b. aurait auraient
257 1 3. d. h. lora lore
page. colomie. ligne. au lieu de lisez:
259 1 15. d. h. le de
259 2 30. d. h. ~6
265 1 3. d. h. d'un d'une
267 1 13. d. b. m~~MO matelako
267 2 9. d. b. un erreur une erreur
268 1 15. d. h. moi mois
269 2 4. d. h. ou du
270 1 7. d. b. un autre une autre
272 1 11. d. b. comission commission
272 2 11/ d. b. p. 8 p. vin
274 & 13. d. b. s'étaient s'était
275 1 20. d. h. p. 8 p. vm
277 2 7. d. h. v.muki v. muka
278 1 6. d. b. V.MO/0!~ v. <aoM'o!j
281 1 12. d. h. ginonean
nariatu ~M~~
285 1 18. d. h. narriatu
286 1 13. d. h. M~fM~M M~M~MM
289 1 22. d. h. neurhitsak me~s~
289 11. d. h. L'objection M. L'objection de M.
294 1 10. d. b. Mo~o~eM MS~f~MO
295 1 8. d. b. ohartze ohartzen
299 1 7. d. b. sans sous
303 2 12. d. b. une un
309 1 2. d. h. doublé redoublé
309 2 8. d. b. cica.triec cicatrice
313 2 18. d. b. orhutsik M~
318 L 12. d. h. Ost2 Ots2
318 1 24. d. h. 0~ 0~
318 1 29. d. h. hotsbera Ao~e~
318 2 1. d. h. O.f<~)«~ M~
318 2 2. d. h. Oys~ 0~
319 2 1. d. h. O~tM g. OZpM: Ozpin g. b. 1. bu.
320 3 11. d. b. soi soit
321 2 15. d. b. v. paratu v. para
323 2 15. d. b. pinoa piuoa
327 1 3. d. b. C~M<&t)' eA!M~~
331 2 12. d. b. M~~O~S ~a~a~o
333 2 4. d. b. ~aMM~MM~~ MMM?', MM~M
338 1 14. d. b. M~e~M MM-e<M
page. colonne. ligne. au lieu de. lisez:
339 1 20. d. h. V.M&M-M v. sobera
340 2 6. d. h. v. ~o~mat v. 8oberra
342 2 19. d. h. méth~phorc métaphore
348 1 6. d. b. Tholdatu ?Xo~o<M
356 2 15. d. b. M~M~~M !MY6<K~:
357 1 21. d. h. d'unu d'une
360 1 5. d. h. v. M~t~ v. urrilla
360 2 16. d. b. Urrila P~-M~C
384 1 7. d. h. ou en
384 1 8. d. b. ~~M zirzil