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Nouveau dictionnaire

universel. Tome premier /


par Maurice La Châtre

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France


La Châtre, Maurice (1814-1900). Auteur du texte. Nouveau
dictionnaire universel. Tome premier / par Maurice La Châtre.
1865-1870.

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NOUVEAU
DICTIONNAIRE
UNIVERSEL

MAURICE LAGHATRE
••.'
TOME PREMIER

PARIS
DOCKS DE LA LIBRAIRIE
38, BOULEVARi) DE SÉBASTOPOL, 38

1865
LETTRE Wl/AUTEEIK

AUX ABONNÉS DU NOUVEAU DICTIONNAIRE UNIVERSEL

C6ers Lecteurs,
En entreprenant une œuvre aussi gigantesque que celle d'un Dictionnaire UNIVERSEL destiné à compléter et à
rem,placer tous les Dictionnaires qui existent, j'ai eu principalement en vue l'idée de faire
un livre qui
renfermât l'analyse des 400,000 ouvrages qui encombrent les bibliothèques nationales, et qui pût être regardé
comme le plus vaste répertoire des connaissances humaines. A cette première idée est venue se joindre cette
autre pensée, qu'unl)ictionWre donnant l'explication des choses ou des mots, sans que le texte fut accompagné
de la représentation, par le dessin, de ces mêmes choses, était, dans une foule de cas, insuffisant et incomplet.
Ainsi, pour citer un exemple, quelque développement que l'on donne au mot locomotive, il est évident que, si
on n'accompagne pas le texte d'un dessin représentant une locomotive, l'explication sera incomplète ou même
inintelligible pour ceux qui n'auront jamais vu ce moteur. Dans la description des animaux, des plantes, des
machines, des instruments dont la nomenclature remplit un Dictionnaire, il est absolument indispensable de
joindre aux textes les dessins représentantces animaux, ces plantes, ces machines, ces instruments.
Pour.accomplir cet immense travail, je me suis entouré de savants collaborateurs et d'artistes éminents qui
m'ont apporté le concours de leurs connaissances, de leurs talents variés, et peuvent revendiquer justement la
plus grande part du mérite de notre œuvre. Grâce à cette collaboration et aux matériaux amassés depuis long-
temps, le Dictionnaire marchera rapidement, et pourra être terminé en moins de deux ans.
Quant au plan littéraire du livre, voici quelles sont nos intentions Un Dictionnaire étant le résumé de
tous les travaux des écrivains des différentes époques, nous aurons soin de rechercher les vieux mots de la.
langue française dans les anciens auteurs, tels que Rabelais, Froissart, Boucicaut, etc., etc., afin d'en faciliter
la lecture aux personnes qui veulent étudier notre histoire et notre littérature des temps passés dans les origi-
naux, ce que nul auteur de Dictionnaire n'a fait avant nous. Nous suivrons ainsi la langue-française dans ses
développements et ses modifications à travers les âges jusqu'à l'époque actuelle, et toujours
en donnant aux
mots:1a signification propre qui leur a été attribuée par les auteurs les plus estimés de chaque siècle.
Nous comptons faire en même temps un Dictionnaire d'idées aussi bien qu'un Dictionnaire de mots, et,
dans les nombreusescitations d'auteurs vivants ou d'auteurs morts, nous ferons accueil à toutes les opinions,
sans acception de sectes ni d'écoles; nous moissonnerons dans le vaste champ des idées, nous récolterons à
tous les arbres de ia science. Un Dictionnaire est comme une hôtellerie tous doivent y trouver asile.
Nous puiserons donc à pleines mains aux sources de la vie intellectuelle Voltaire aussi bien
que Bossuet,
J.-J. Rousseau et Diderot aussi bien que Massîllon et Bourdaloue, D'Alembert comme Fénelon,
nous fourniront
leur contingent de notes et de citations. rivains et les orateurs de. notre génération viendront également
nous apporter le tribut de leurs travaux, à quelque école qu'ils appartiennent, et nous n'aurons qu'à choisir
dans ces\ amas de richesses scientifiques ef littéraires entassées dans les œuvres de Guizot, de Lamartine, de
dejtoudhon, deïhiers, de Lamennais, de Bescherelle, de George Sand, de
Michelet, jd'Orfila, de Victor H go, de Villemain, du P. Lacordaire, de Charles Nodîer, d'Eugène Pefletan, de
J.-B. Say, d'Edgard Quinet, de Louis Blanc, de Raspail, de Félix Pyat, de Cousin, du P. VenJura, de Sarrans
de Cabet, d'Alexandre Dumas, de Ledru-Rollin, de Béranger, de -Paul Féval, de Pierre Dupont, de Lac;ham-
baudie, et de tant d'autres.

Notre Dictionnaire, tel que nous l'avons conçu, deviendra. le liore indispensable des familles du moins tel
est notre espoir aussi, dans cette prévision, avons-nous cherché à le rendre accessible à tous
par la modicité
de son prix, par la division en livraisons des deux volumes dont il doit
se composer, et par la variée des
devenir possesseurs..
combinaison au moyen desquelles le plus pauvre employé
comme la plus modeste ouvrière pourront en
Le Nouveau Dictionnaire UNIVERSEL sera le plus complet et le plus progressif^ tous les Dictionnaires, le
seul qui embrassera dans ses développements tous les Dictionnaires spéciaux

Le dictionnaire de la langue usuelle. Le dictionnaire de la chimie. Le dictionnaire des offices publics (notariat, hy-
Le dictionnaire de la langue littéraire.

crets. •
Le dictionnaire de la télégraphié électrique. pothèques, enregistrement, etc.).
Le dictionnaire de la langue poétique. dictionnaire de l'histoire naturell'e.
Le
Le dictionnaire des .lois, ordonnances et dé-
Le dictionnaire des synonymes. Le •iiotionnaire de l'astronomie.
Le dictionnaire du vieux langage. Le dictionnaire des merveilles de la nature. Le dictionnaire des villes et communes.
Le dictionnaire de l'argot et de la gaie science. Le dictionnaire des inventions. Le dictionnaire dés maires.
Le dictionnaire des difficultés grammaticales. Le dictionnaire de la médecine. Le dictiounair-e de la finance.
Le dictionnaire de la théologie. Le dictionnaire de l'homœopathie. Le dictionnairede l'économiepolitique.
Le dictionnairedes religions (sectes et hérésies). Le dictionnaire de la pharmacie. Le dictionnaire des secours publics et de l'assise
Le dictionnaire des fêtes et cérémonies chez tous Le dictionnaire de la santé et de l'hygiène. tance mutuelle.
les peuples. Le dictionnaire de la cuisine. Le dictionnaire de la franc-maçonnerie.
Le dictionnaire de la mythologie. Le dictionnaire de la ménagère. Le dictionnaire des congrégationset) associations
Le dictionnaire cabalistique et des sciences Le dictionnaire de la géographie. diverses.
occultes. Le dictionnaire de la marine. Le dictionnaire de l'agriculture.
Le dictionnaire de la magie, de la sorcellerie, de Le dictionnaire
des chemins de fer. Le dictionnaire du commerce et des marchan-
la chiromancie, de la cartomancie, etc. Le dictionnaire des voyages. dises.
Le dictionnaire 'du magnétisme, du spiritisme. Le dictionnaire de législation.
Le dictionnaire de la conversation.
Le dictionnaire des idées et doctrines philoso- Le dictionnaire des anciennes
coutumes. Le dictionnaire des dampes. v
phiques et sociales. Le dictionnaire des mœurs et coutumes mo- L'edictionnaire des mode. et travaux d'aiguille.
Le dictionnaire des hommes utiles. dernes. Le dictionnaire de la féodalité. •
Le dictionnaire historique et biographique. Lé dictionnaire de jurisprudence.. Le dictionnaire du blason.
Le dictionnaire des sciences. Le dictionnaire des codes. Le dictionnaire des jeux et divertissements.
Le dictionnaire de la physique. Le dictionnaire de la pénalité. Etc., etc., etc.

Le prix de la livraison de huit pages de texte, renfermant environ cent mille


lettres, c'ést-à-dire la matière d'un
demi-volume in-8°, a été fixé à dix CENTIMES, et
comme nous publions deux livraisons, le mercredi et le samedi
de chaque semaine, les abonnés, moyennant une dépense de moins de cinq
centimes par jour, auront pu rece-
voir 1 ouvrage complet, après une période de deux années.
Il me reste à vous remercier, chers lecteurs, des
marques de sympathie que vous m'avez données pendant
la première partie de ma carrière littéraire et commerciale, lorsque je publiais
l'Histoire des Papes l'oeuvre de
ma jeunesse; les Crimes célèbres, par Alexandre Dumas; l'Histoire de la Bastille, les Prisons de l'Europe,
Alboiie et A. Maquet les œuvres complètes d'Eugène Süe, de WalterScott, de par
ouvrées
Buffon, et tant d'autres
et, pour acquitter ma dette de [reconnaissance, je m'efforcerai, pendant la seconde partie de ma carrière
littéraire et jusqu'à la dernière minute de mon existence terreslre> de maintenir
LES DOCKS DE LA
LIBRAIRIE dont je prends ,1a direction, au premier
rang dans la République des lettres, en faisant ou en
publiant des livres et des journaux dignes de^ieti^époque, utiles,
attrayants et sympathiques à tous.

MACmcp: L1CBATRE.
ALGER

s. m. Premiere let- monter à l'invention même ou au premier établisse- de' lignes, de points, d'A~B arec du temps et de la
tre de l'alphabet ment du langage articulé, succédant au langage af- persévérance, l'esprit le plus médiocre peut y faire des
chez presque tous fectif, mimique et onomatopéique, l'a fut employé prodiges. Démontrer par A 4 B, prouver par-une
les peuples, et l'une d'une mariière systématique, comme lettre initiale, suite de raisonnements mathématiques. 1 Parler par
de nos cinq voyel- signe idéographique, dans les mots exprimant des ou en A-B, affecter dans ses discours les -formes
les. C'est l'Alephdes choses éjevées, tels que aigle, Alpes, ange, arbre rigoureuses des raisonnements mathématiques.
Hébreux et l'Alpha astre, athlète, Atlas, autel, ou marquant le premier A A signifie A égale A. Tout -annonce' que le règne
des Grecs. On dit rang, l'antériorité, comme dans les mots gaulois aR, de la fiction est pasSé, et que la société va rentrer dans
un grand a ou un at, premier; asnat, aîné, premier-né; Atland, première la sincérité de sa nature ce sera le résultat d'une mé-
a majuscule, un terre. (C. Henricy.) &a lettre a, chez presque toutes ditation de milliers de siècles sur cette proposition
petit a ou un a mi- les nations, devint une lettre sacrée, parce qu'elle fondamentale: A = A. Avant l'invention des ac-
nuscule, un a ro- était la première. (Volt.) Chez les Komains, le mot cents, on doublait quelquefois l'a pour .marquer la
main, italique, go- absolvo, j'absous, en faisait une lettre favorable, lit- gravité, écrivant aage, baailler, Vhaalons. On lui
thique, un a initial, fera salutaris. Chez les Grecs, au contraire, elle adjoint sans utilité un o dans faon, Laon, paon, étc.,
médial, final. On dit également le caractère a, le était de mauvais augure, comme initiale de ara prononcés fan, Lan, pan. On le fait également
signe a, la voix a. L'a ne prend pas de 8 au pluriel (àpà, malédiction;, mot dont les sacrificateurs se suivre ou précéder d'une superflu dans Caen, Jean,
deux a, des a mal formés. Une panse d'a est la servaient pour leurs imprécations. Quoi qu'il en soit Jeanne (Can; Jan, Jane), et figure lui-rnême sans
première partie d'un petit a. Cette voyelle a trois de ces différentes valeurs et significations,l'a est U nécessitédans Saône, août, etc., prononcés Sône, oùt.
intonations ou valeurs 1° un -son bref, aigu ou plus grave de toutes les- voyelles et la plus facile k Il concourt avec.l'i à former la fausse diphthongue
faible, prononcé avec la bouche un peu ouverte, prononcer. En conséquence, c'est la seule lettre de ai, qui sert improprement il.figurer les sons simples
comme dans ami, aspect, bal, C'anada, dame, fal- l'alphabet qui occupe la place qu'elle doit occuper. €, il, é et e7 commedans paitre, faife;âimëf~/fnisôntr,
bala; 2o un son long, fort ou grave, comme dans C'est, dit-on, le premier son qui sort de la bouche prononcés pare, (ère, émerj fezons, et la nasalè aim.
âme, bât, mât, pâtre, théâtre, diable, sabre 3o un des enfants, et celui qui échappe à tous les' hommes ain, comme dans faim, vilain, pain, hautain, pro-
son nasal, très-différent des deux premiers, lors- dans les mouvements soudains de la douleur, de la noncés fén, rilén, pén, hdtén. Associé à Vu ou placé
qu'elle est suivie de m du de n, comme dans hanche, joie, de la surprise et de l'admiration. Un écrivain entre l'e et Vu,joue un rôle semblable, étant em-
savant, tan, ampleur. Par une singuliére anomalie, est allé jusqu'à soutenir qu'il pourrait être émis parployé dans au et eau à représenter le son simple d.
l'a surmonté d'un accent grave a toujours le son comme dans chaud, bateau, que l'on prononce rhô,
bref ou aigu. L'd surmontéd'un accent circonflexe On met un grand A au commencement de tous batd, et le même son a doux, comme dans aurore.
a toujours le son grave, exceptédansquelques formes les noms propres qui ont cette lettre pour initiale: laurier, prononcés orore Iodé. Enfin, employé
verbales, telles que qu'il parlât, nous parlâmes, rooua comme préfixe, il peut être privatif, équivalent
parlâtes, etc. Du reste, le plus souvent, aucun signe plusieurslocutions familières ou proverbiales, telles sans/ ou augmentatif exemple,: acéphale, sans têtu;
que les suivantes: Il ne sait ni A ni B, il ne sait acaule, sans tige, agrandir,
puisse les faire reconnaître. La modification consis- rien. 1 Il n'a pas fait une panse, d'a, il n'arien fait. qui solfient avec les lettres, comme les Allemands,
tant dans la nasalité, qui fait de l'a un son à la fois Être marqué A l'A, être supérieur aux autres par les Anglais^, etc., désignent par a le sixième ton dé
bref et sourd, est presque exclusive au français et son mérite. Fig., depuis A jusqu'à Z, depuis le la gamme, celui que nous nomnions fa. Sur lés înon-
au provençalainsi qu'à quelques dialectes ou patois, commencementjusqu'à la fin. Dans les calculs al- naies françaises, A désigne la ville de Paris; C'était
d'origine évidemmentgauloise,parlés dans certaines gébriques, la lettre a sert it représenter la première' TArgos u enes sur les médailles grecquesj^Atï^"
provinces de l'Espàgne et dans le bassin du Pô. des données ou quantités connues, et dans une figure lits, Augustns, Antioche, Arles ou Aquilée, sur'les
Ailleurs, on n'en rencontre de raits exemples que de géométrie, A marque le point par lequel on doit médailles, romaines.Les imprimeursmarquaient au-
|
dans l'allemand et l'italien. (C'. Henricy,) D'après en commencer la description. A~B signifie A plus trefois d'un A la première feuille d'un volume. Eii
une convention, à peu près générale, qui parait re- B. Il y une géométrie matérielle, qui se compose astron., A sert à désigner l'étoile la plus çonsidé-
est au commencement de son discours. Continuer- à cent vingt-trois ans. I Aaron. Prêtre et méde-
fable d'une constellation. C'est la première des sept cin d'Alexandrie qui vivait au commencement du
dominicales dans le calendrier Julien. A se met jouer, c'est conserver l'habitudedu jeu. Continuer qui
déjouer; c'est ne pas quitter une partie engagée. Etre vu6 siècle. Il est un des premiers chrétiens
pour Altesse il signifie en chimie azote, et dans le joignirent aux fonctions sacerdotales l'exercice de
commerce, accepté. LA.. désigne la ville de Metz surà la ville, c'est y résider. Être en ville, c'est vaquer de médecine, qui servirent
chimie, à ses occupations. Dire je suis 4 Paris_,c'est exprimer la médecine. Ses Pandectes
les monnaies françaises. En aa signifie amal- transmettre directementaux Arabes la médecine
(àvà), quid'une manière générale qu'on habite la capitale
game; en médecine il se met pourdeam chaque. mais dire je suis dans Paris, c'est indiquer qu'on y grecque, sont le premier ouvrage où il soit fait men-
signine de chaque ou variiez égaies
A, 3e pers. du sing., au présent est accidentellement. Ondit chargerun
de l'indicatif | fusil à balle; tion de. la petite vérole, maladie encore nouvelle
devant lui un nom dit charger
un canon mitraille mais onde8pierres. Launmême fusil pour les peuples de l'Occident. On prononce A-aron.
syl-
du verbe avoir. Exige toujours Cependant Racine n'a fait ce mot que de deux
avec, des lingots, un canon avec
ou un pronom. Cet f tommea du génie. Cette femme distinction a lieu pour une foule de phrasesvoit sem-à labes dans le vers
a faim. Cet enfant a froid. Ilcomposés
a raison. Il a tort.
de la plu-blables. -Tomberà terre, tomber par terre. On Si dû grand.prêtre Aaron Joad est successeur.
Il sert it former les temps Bois à brûler,
aes manières, on voit par ses manières.la AAVüRA, s. id. Nom donné à plusieurspalmiers
soumis la matière. À aécouté avec ravissement. L'en- bois pour brûler. Ponr l'emploi dé préposition à,
de la Guiane.
qui ne differeûtque d'une
nemi a été vaincu}] Se joint avec son propre par- placée entre deux nombres1 AB, s. m. Onzième mois de l'année civile des
ticipe. connaissance de vos projet Ileu
a eu unité, il faut observer si le nom qui suit le second Hébreux, et le cinquième de leur année ecclésias-
(jQéch.) nombre représente une chose susceptible ou non de
pour lui le témoignage de sa conscience.il division. S'il représente des êtres, des choses indivi- tique. Uab compte trente jours et correspond à la fin
11 sert à former le gallicisme il y a, où se trouve de notre mois de juillet et au commencementd'août.
employé impersonnellement,et qui peut toujours sibles, on ne doit pas se servir de à pour marquerla
Il relation entré les deux nombres! Ainsi, on dira Il ABA, s. m. Étoffe de lainé grossière employée à
Otre rendu par il est. y beaucoup de nos frères qui
cet en-: Salonique pour le vêtement des classes pauvres et
stint privés des choses les plus nécessaires a la de, y avait dans cette maison cinq ou six femmes; pour l'emballage des tabacs. Des abas de Macédoine.
rfforçons-nous de les soulager dans leur détresse. Il y fant gardait sept ou huit fsseinq
nondirajsorrec-
1 Manteau des Bédouins pour l'hiver. Il est de laine
If ou il est dans la nature des harmonies ineffables. Il six femmes, ^ej^à à huitchèvres. Ma» on grossière, rayé ordinairementde bleu et de bran.
tement J'irai eus vous de sept à huit heures; ce ba-
a ou il est des hommes rlui n'admettent que la rai- taillon est c9nfposé de sept à huit cents hommes,, parce Le même vêtement s ppelle burnous chez les peu-
A, prép. 11est toujours surmonté de l'accent grave,
intermédiaires ou
que là on conçoit des nombresdont il s'agit. Le
ples de rAlgérie.'t^wo
Perse.
est
fi^Mat
principalement d'usage
qui, en syriaque et en
des fractions entre les-quantités en Arabie et en père.
pour le distinguer de son homonyme verbal a, 3e au singulier ou éthiopien, signifie 'est le_titre que les églises
pers. du verbe avoir. Exemple Il a une maison à nom qui suit la préposition ci se metd'un éthiopiennes, donnent il. leurs
Parts. Lorsque « précède l'article masculii suivi
d'une consonne ou d'un Jaaspiré, on le contracte en
au pluriel, selon qu il
sieurs objets. On écrit au
réveille l'idée
singulier aller
ou de plu-,
à pied, à
syriennes, cophtes
^évêques. On dit aussi
et
a ba..
ABAB, s. m. Matelo turc libre, levé dans l'em-
i
checal; habit à collet droit, fruit à noyau, homme à
au pour ri. le. Art village, au port, au héros. Lorsqu'il pluriel Sauter à pieds joints,
imagination, et ati

en
précède l'article pluriel des deux genres, on le con- ABABAS, adj. et s. Nation sauvage du Brésil,
marcher\àpas lents, une robe à manches courtes, fruit
tracte en aux pour les. Avoir des fers aux pieds;. à La pré- qui occupe la partie septentrionale du district de
tnmoigner des égards aux femmes. Malgré ces con- à pépins, homme à prétentions;
tractions et sous ces formes au et aux, à reste tou- position se 'pèteordinairement devant chaque Matto-Grosso, dans la vaste province de' ce dernier
jours d'autres ternies, l'usage des complément: La lecture serf orner l'esprit, à régler nom. Les Ababas. L'idiome ababas.
mois nu et est
un pont jeté sur
le
les
même
deux
que celui de 1 Comme
rives d'un fleuve, la pré-
les moeurs et a former le,
avec soin la répétition de à prép. et
1Il faut éviter
de a v. Il faut
ABABDEH, adj. et s. Nom d'un peuple nomade
et belliqueux de la Nubie. Les Ababdehs sont petits
d'employer trois de suite, comme et lourds; leur'teint est foncé, leur œil vif; leurs
position sert il lier, à réunir deux mots entre les- également éviter a
cheveux sont laineux et non bouclés. Ils parcourent
quels on veut établir une relation. N'ayant pas de dans il va à Amiens..
exprimer AA. Rivière de France, dans le Pas-de-Calais, la contrée entre le Nil et la mer *Rougè, depuis les
valeur propre, pour ainsi dire, elle peut environs de Cosséir jusqu'à la frontièred a Nubie,
une multitude de rapports différents, rapports qui passe à Saint-Omeret se jette dans lade mer du Nord,
84 kilomè- et attaquent les. Arabes bédouins, ave esquels ils
doivent toute leur netteté aux mots quï précèdent ou près de Gravelines, après un cours
sont toujours en guerre. Ils font aus le commerce

(i
qui suivent. rapports de mouvement, de tendance, tres. J Ce nom est celtique et vent diré eau courante.
(le direction Aller Ii Rome, Il la campagne, à l'église,
à l'armée. Marrh.fr n l'autel. Il rient nous. Envoyer
|
,,Aussi est-il commun
Suisse, de la
la Russie. UAa
Hollande,
de
à
Russie,
plusieurs
de la
la
Prusse
plus
rivières
et même
considérable,
de la
de
se
et d'esclaves nubiens..
de gomme, de séné, d'alun, de char on, de natron

ABABIL, s. ni. Nom donné, dans la mythologie


à l 'émle. à la ville. Rapport de terme, de mahométane, aux oiseaux que Dieu envoya contre
but, de tin Écrire cison père. En venir (les injures. jette dans le golfe de Riga, après un cours de 230 kil.
AA (C. H. Van Der). Ministre et prédicateur lu- les Abyssiniens, lorsqu'ils se disposaient à assiéger
Se décider à partir. Imiter diner. Consigner à la la Mecque l'année de la naissance de Mahomet.
porte: rapport le destination, d'application, de tliérien, fondateur la Société des sciences à
Harlem, né en 1618, mort en 1692. 1 AA(Pierre ABABOUINE, EE, adj.. Terme de marine qu'on
Van Der). Géographe, éditeur d'atlas et de recueils employait pour dire qu'un navire était arrêté par
i-olaille. Moulinti farine. Tabac xi fumer. Pierre à ai- le calme. Navire ababo-iiné. H^est inusité.
guiser. 1 Rapport d'attribution, d'appartenance, de de voyages, mort â Leyde eu 1730.
AACH. Ville du cercle du'bas Danube, en Ba- s.
ABACA, m. Sorte de bananier que l'on trouve

Se
possession Celivre est à moi. Avoir une maison Ii soi. particulièrementdans les îles Philippines.Ses deux
Il a un ,»tyle lui. Rendre a César ce qui+appartientà vière. célèbre.I1 y a dans le voisinage un lieu de pèleri-
premières enveloppes servent à fabriquer des cor-
César.

faubourg
Rapportde situation, de position, de manière nage

tenir ci Centrée d'un


Être ci sa place. Demeurer Paris. Se parler Il l'o-
reille. Dessiner
tois.
plumé. Péchera ri la ligne. Rap-
port d'état,, de qualification: C est un ouvrage Te-
Baptiste..
ÀAIJV-CHARIN. Village près de Jérusalem où
demeurait, dit-on, Zacharie, et ou naquit saint Jean-

AAL, s. m. Arbre de la famille des térébintba-


cées, originaire de l'île d'Anfboiue, et dont I'écor5e–
dages d'assez bonne qualité, et l'on fait des tissus
d'une grande beauté avec ses fibres les plus' fines.
Le c- xlage, d'abaca ayant la propriété de flotter,
fatig peu l'avant des, navires qui en font usage
pour leurs câbles aussi l'usage s'en répand-il
les bâtimentseuropéens qui naviguent dans les mers
sur
commencer.C'est un avis et suivre. C'est un homme à sert d'aromate.
femme ci vapeurs. Plantes à (leurs labiées. AALBORG. Ville du Danemark, siège du dio-
Table tiroir. Arme ci feu. Machine Il vapeur. Verre cèse et chef-lieu de la province du mêmelenom. C'est,
de l'Inde. La culture de l>'abaca a été essayée avec
succès à Cayenne et aux Antilles.^ :.>
Copenhague et Altona, le. port plus actif ABACATES, s. m. pi. Peuple du Brésil, qui vit
« boire. Chambre « coucher.1 Rapport d'extraction après
près du fleuve dei Amazones.
Ofer ri vêtements. Prendre ·un fruit à cha- du Danemark. ABACÈTE, s. m. Insecte coléoptère pentamère,
arbre: Se soustraire à ce danger. Arracher une AAM s. m. Ancienne mesure de capacité, pour
que de la famille dés. carabiques et de la tribu des féro-
dent Il quelqu'un. Rapportdedistance, d'intervalle: les liquides, encore usitée en Hollande et dans les
Il y a vingt kilomètres de Paris à Versailles. Sa maison provinces rhénanes, et qui équivaut approximati- niens, qui se trouve en Guinée et au Sénégal. Il est
d'un noir brillant en dessus, et ressemble un peu
estji deux pas d'iri. Être « la portée du canon.Rap- vement à 150 litres. à la féronie abaxoïde.
port de temps, d'époque, de date Remettre une cause AAR. La plus,, considérable des rivières de la pour la forme et la tailled'auge-en
à huitaine. Mandat à dir jours de vue. Hériter, à la' Suisse après le Rhin et le Rhône. Elle descend des ABACO, s.
m.
laver
Espèce
les métaux et
usage dans les?
principalement l'or.
Grimsel et du Schreckhorn, traverse mines pour
nrort de quelqu'un.Louer à l'année. Je l'attends à midi. glaciers du de Thun, Berne, So- On écrit aussi et mieux abacot., Y. abaque.
1 Tels sont les principauxrapports que sert àmar- les lacs de Brienz et arrose
jette dans le Rhin, vis-à-vis de ABACOT, s. m. Double couronne sans orne-
quer la préposition à ils suffisent pour donner une leure, Aarau, .et se
idée générale de sa fonction dans le discours. Il Waldshut. Elle roule des paillettes d'or.
canton ments, que portaient les premiersrois d'Angleterre.
ABACUS, s. m. Bâton de commandement des
AARAU. Ville de Suis.se, chef-lieu du templiers, àpomme plate sur laquelle était, gravée
tendu, comme dans les exemples suivants Discours d'Argovie. Fonderie de canons^
d'un père ci son fils, c. à d. ctdressé à. Sonfils. Nous AARHCUS. Ville et port du Danemark, dans la la croix de 1 ordre. LT. de mathémat. V. ABAQUE.
somméstout entiers à la science, c. à d. livrés à la partie orientale du Jutland, chef-lieudu diocèse ou 1 Abqsus de Pythagore. Machine ou tablé d'arithmé-
science, Le temps est ci la pluie, c. d. fixé, tourné de la province
it la pluie. En général, la préposition n se place thédrale gothique,
du même
des
nom. y
manufactures,
Il a une
des
belle ca-
raffineries,
tique qu'on présume être la table de multiplication
qui porte encore le nom de ce philosophe.
entre les deux termes qu'elle sert à joindre, à moins des distilleries, des fabriques de toiles et de blondes. ABAD n. pr. mythol. Il figure dans le Dabi-
qu'il n'y ait inversion on ellipse, comme dans les AARON. Frère aine de Moïse, né l'an 1574 avant nast comme le premier souveraind'un empire qui
des Hébreux. Il aurait embrassé l'Assyrie, la Médie, la Perse et
cas ci-après A rna mort, les pauvres auront tous mes
biens. Aux grands hommes la patrie reconnaissante.
J.-C., fut le premier
seconda Moïse dans
grand
sa
prêtre
mission, en lui prêtant sur- |
l'Tnde. j Abad. Premier roi maure de Séville, d'o-
rigine syrienne, fondateur de la dynastie des Aba-
Quelquefois la préposition semble être synonyme tout le secours de son. éloquence. Ce fut lui qui
des prépositions de, en, dans, avec, pour, sur, con- changea la verge en serpent. Après le passage de dites. Ce prince, célèbre par ses vertus et sesaalents,
tre, etc. Il me suit à regret. Faire la chasse aux ti- la mer Rouge, lorsque Moïse était sur le instances mont Si-
s. m. Animal fabuleux. On donne en-
position peut s'employer souvent à la place d au- qu'on
naï, Aaron eut la faiblesse
du peuple infidèle qui demandait à
1
élevât un veau d'or
de céder
qu'il pût
ds
aux
adorer;
cris
mais
ABADA,
core ce nom au rhinocéros bicorne, dans les Indes.
ABADDIR, s. m. Nomqne,*dans la mythologie
tres prépositions, il ne s'ensuit pas pour cela que il. se^repentit et obtint son pardon. confiance Néanmoins, africaine, on dgnne en général aux aérolithes ou
il météorites pris comme dieux. Saint Augustin dit que
cette substitution soit facultative. Cet enfant com- comme n'avait pas eu une entière dans la en les abaddirs ont été adorés à Carthage.
mence à parler, signifie qu'il balbutie ses premiers Dieu, il ne lui fut paspermis d'entrer *3rre
mots. Cet orateur commence de parler, signifie qu'il promise. Il mourut sur la montagne dé Hor, âgé de\ ABADDON, n. pr., le destructeur. Chefdes dé-
mons de la 7e hiérarchie, selon les démonographes.
prit humain à une époque où la raison aurait peut- mortelles d'Héloïse et d' Abailard. Le monument
C'est le que donne saint Jean, dans l'Apoca- être été contrainte sans lui de s'inclineret de s'ef<- qu'on leur éleva alôrs a été religieusement trans-
Trypse, aunom roi des Sauterelles. Quelques-uns le re- facer devant la foi.; en d'autres termes, il a fondé ce porté, en 1820, au cimetière..du Père-Luchaise, où
gardent comme l'ange exterminateue qu'on appelle aujourd'hui le rationalisme. Il attirait reposent définitivementles restes de cet illustre cou-
ÂBADIOTE, adj. et s. Peuplade candiote, au S. une si grande multitude d'auditeurs, que, comme ple. Beâucoup des écrits d'Abailard ne sopt pas par-
du mont Ida. Les Abadiotes sont musulmans. il le dit lui-même, lès hôtelleriesne suffisaientplus venus jusqu'à nous;les autres n'ont été publiés que
ABÀBIS, s. f. T. d'argot employé, pour désigner à les contenir, ni la terre à les nourrir. Partout où fort tard. Les principaux sont la Dialectique, le
une grande foule, une multitude. dynastie1 il allait, il semblait porter avec lui le bruit de la Traité sur les Idées, le Traité sur les Genres et sur les
ABADITE, adj. et s.. Nom d'une maure foule; le désert où il se retirait devenait peu à peu Espèces" le Oui et Non, l'Introduction à la Théologie,
dont le fondateur fut Abad Ier, et qui occupa, au un auditoire immense. Revenu à Paris, il y»exerça la Théologie chrétienne, le Scito te ipsum (Connais-
xie siècle, le trône de Séville. C'est aussi le nom une sorte de royawté intellectuelle que nul ne pou- toi toi-même), un Traité des Hérésies, et des Com-
d'une secte musulmane de l'Arabie. mentaires sur les Psaumes. Selon Cousin Abailard
ABADZAS,s. m. pi. Nom d'un peuple du Caucase. quence, philosophie, jurisprudence,1 astronomie, est l'homme qui, par ses qualités ou par ses défauts,
ABAI, s. m. Vêtementen usage chez les Syriens. théologie, langues hébraïque, grecque et latine,, tout par la hardiesse de ses opinions, l'éclat de sa vie,
ABAILARD (Pierre). Célèbre philosophe, l'un des était familier à Abailard. Il était à.l'apogée de sa la passion, innée de la polémique et le plus raréta-
esprits les plus éminents qu'ait produits la France, gloire, et l'on accouraitde toutes les parties de l'Eu-, lent d'enseignement, a concouru le plus à accroitre
naquit en 1079, près de Nantes, au bourg de Pal- ropé pour se presser autour de sa chaire, lorsque et à répandre le goût des études et ce mouvement
let, dont Béranger, son père, était le seigneur. On survint cet épisode si touchant et si dramatiquede intellectuel d'où est sortie, au xine siècle, l'Univer-
voit encore, derrière l'église de Pallet quelques ves- ses amours et de ses malheurs épisode sur lequel sité de Paris. Il exerça vraiment sur son siècle une
tiges du château où il est né. Abailard, dont le nom nous' glisserons, car il est resté dans la mémoire de sorte de prestige, et il obtint dans renseignement
a été écrit indifféremment Abeilard, Abaelard ou Abé- tous les peuples .et a fait de son héros comme un des succès inouïs jusqu'alors, qui, s'ils n'étaient at-
lard, étudia toutes les sciences connues de son temps, testés par d'irrécusaùles témoins, ressembleraient à
et s'appliqua surtout avec un étonnant succès à la composa en langue vulgaire- des chansons qui amu- des inventions fabulèuses. Malgré ses erreurs et les
logique. Cette 'avidité de savoir et sa passion pour saient les écoliers et les dames, et qui furent long- anathèmes des deux conciles, sa périlleuse, mais fé-
les joutes de l'intelligence furent cause qu'il n'em- temps chantées dans plusieurs provinces. Abailard coude méthode est devenue la méthode universelle
brassa pas la carrière des armes à laquelle il était de la théolo'gie scolastique. Les erreurs s'effacèrent,
destiné. 11 voyagea en divers .lieux par la seule en- choisit pour précepteur-d'Héloïse, sa nièce et sa pu- et la méthode resta comme une précieuse conquête
vie de s'aguerrir dans la logique, disputant partout, pille. Il était jeune, beau, noble, riche, illustre il de l'esprit d'indépendance. Rémusat regarde égale-
lançant de toute part ses syllogismes, et cherchant fut aimé d'Héloïse, l'enleva, et la conduisit en Bre- ment Abailard comme un des nobles ancêtres des
avec ardeur les occasions de se signaler contre une tagne, où elle accoucha d'un garçon qu'il nomma libérateurs de l'esprit humain. Le conceptualisme,
thèse. Il arriva ainsi à Paris au milieu de la grande Astrolabius. Il proposa ensuite à l'oncle irrité de l'é- dit cet auteur, annonce, devance, promet l'esprit
querelle entre le Nominalisme professé par Rosce- pouser en secret. Fulbert accepta; mais pour sàu- moderne. Ou plutôt, c'est l'esprit moderne lui-même
lin, et le Réalisme, qu'enseignait le célèbre profes- ver l'honneur de sa nièce, il ne tarda-pas à divul- iL son origine la lumière qui blanchit au matin
seur de philosophie Guillaume de Champeau,x. Il guer ce mariage. Alors Héloïse, à qui la gloire l'horizon est déjà celle de l'astre encore invisible qui
devint tout d'abord le disciple et presque aussitôt d' Abailard était plus chère que son-honneur, nia le doit éclairer le monde. » A notre avis, aucun homme
mariage sous serment malgré les mauvais traite- n'a fait faire à la raison de plus grands et de plus,
rapides progrès. Il compta au nombre de ses amis
lectique. Pour combattre efficacement ce redoutable de son oncle, et qui la mirent dans la nécessité de ou disciples, Boèce Arnaud clé Brescia, Pierre le
adversaire dont la renommée était universelle et se réfugier chez les religieuses d'Argenteuil, où elle Lombard et Jean de Salisbury. Le nom d' Abailard,
l'influence très-grande,Abailard, qui n'avait encore qui a traversé les siècles, ceint de la triple auréole
de vengeance atroce. Quelques-uns de ses gens pé- de la science, de l'amour et du malheur, mérite
vrir une école de rhétorique et de philosophie iL Me- nétrèrent de nuit dans la chambre d' Abailard et donc de parvenir jusqu'à la postérité la plus reculée.
lun, où la cour de France demeurait alors; mais le mutilèrent de la manière la plns odieuse. A par- (C. Henricy.)
il transporta peu après cette école à Corbeil,.et enfin tir de ce jour, couvre pour Abailard comme une ABAISSABLE, adj. Qui peut être,' qui doit être
à Paris, sur la montagne Sainte-Geneviève. Partout abaissé.
il professa avec un éclat extraordinaire. La répu- mière, mais où sa courageuse conduit, ses attaques ABAISSANT, AN"TE,'adj. Q;;i abaisse, avilit,
tation de ce nouveau maître de dialectique fit, en contre les vices et la corruption de son époque, l'en- humilie. Système abaissant, conduite abaissante.
-conséquence, de merveilleuxprogrès, et éclipsa bien- vie qu'excitait son mérite, la jalousie et la liaine des ABAISSE, s. f. Morceau de pâte étendu et aminci
professeurs dont il dépeuplait les écoles, et la har- sous le rouleau, qu'on emploie pour faire le fond de
sa chaire et de renoncer à son sentiment touchantla diesse de ses idées lui suscitèrent des tracas et des toute espèce de pâtisserie. L abuisse d'un pâté, il une
nature des Universaux. fVo'yez nominalisme, REA- persécutions de toutes sortes. Il était entré comme tourte, d'un rol-au-vent.
LISME et universaux.) Tous les efforts de Cham-
peaux et de ses suppléants pour se relever de cet
échec n'aboutirentqu'à urie nouvelle et irrémédiable
défaite. Abailard avait également triomphé du No-
minalisme. Sur les ruines des deux systèmes qu'il
moine à l'abbaye de Saint-Denis, en même temps
qu'Héloïse prenait le voile au monastère d'Argen-
teuil mais il ne put y demeurer cause des vices
de l'abbé et des autres moines dont il s'était fait le
censeur. Il se réfugia alors dan? un coin obscur de
(i
1 ABAISSE, El- part. S'emploiedans toutes les ac-
ceptions du verbe. abaisser. Son oeil divin, vers la tprre
abaissé. Régit toujours la p'rép. par. 0>v
voir la puissance abaissée par
la grandeur d t'nne. Eu bota-
ci

venait de renverser,il établit un système mixte, une la Champagne,1 où sa, renommée ne lui permit pas nique, il se ait de la lèvre in-
sorte d'éclectisme, qui s'appela Conceptualisme) et de vivre paisiblement. Des inil.liers de disciples ac- férieure d'une corollelabiée,
quand elle forint' un angle

se
qui eut un succès presque universel, par le moyen coururent de toutes parts à ce désert, et s'y dressè-
terme commode qu'il avait l'air de présenter à toutes rent des huttes, afin d'entendre la parole de ce fa- presque droit avec le tube.
les opinions. Il reconnaissait les Universaux, c'est- meux professeur. 11 reprit donc ses leçons-publiques; fin tec-mes de blason, vol
à-dire les espèces' et les genres, mais seulement mais son enseignement théologique en général, et disait des oiseaux
quand leurs ailes étaient
Traité sur la Trinité le rirent accuser d'hérésie et pliées ou que le bout en ('(tait
conséquences extrêmes du Nominalisme, de même condamner par les conciles de Soissons et de Séns, tourné vers la pointe de l'écu.'
Vol abaissé. 1 Il se disait aussi du che-
que les exagérationsdu Réalisme et les entités ima- en 11'22 et eu 1140. Daus ces luttes, Abailard eut la
ginaires qu'il créait. On peut admettre que ce fut pour accusateurs et pour adversaires, d'abord Alhé- vron ou du pal, quand pointe finissait au cœur de
ric de Reims et Ludolfe de Lombardie, et ensuite Vécu, et en général de toutes les pièces qui se trou-
car il fallait jamais jusqu'aubout de ses principes, saint Bernard et saint Norbert. Pendant ce double vaient au-dessous de leur» situation ordinaire.
préférant le relatif et le contingent à l'absolu, et déchaînement de la calomnie, de la haine et de l'es- ABAISSE-LANGUE, s. m. Instrument.de chi-
cette sage retenue lui conquit les esprits prudents. prit rétrograde contre cette noble victime, Abailard rurgie qu'on emploie pour abaisser la langue.
Abailard s'en alla ensuite, étudier la théologie à ABAISSEMENT, s. m. Action d'abaisser ou de
Laon où Anselme donnait avec un grand succès de Ruys, sur les côtes du Morbihan, et il avait S'abaisser; résultat de cette action; figurément, di-
des leçons de cettescience; il y triompha d'Anselme, fondé, près de Nogenf-sur-Seine, un oratoire appelé, minution, affaiblissement état opposé, à celui de
vieillard naïf et routinier, plus facilement encore le Paraclet,. qu'il donna Héloïse 'donation contir- 'grandeur, de puissance, de prospérité; humiliation
que, Roscelin et de Champeaux. Anselme expo- ]liée par le pape Innocent II, en 1131), et qui fut volontaire oit forcée, avilissement. L'abaissement des
sait sfcns expliquer. Abailard, lui, s'efforçait de tout l'origine de l'abbaye du Paraclet, dont Héloïse .fut eaux. L'abciissement du mercure dans le baromètre in-
expliquer par des raisons humaines. Il introduisit la première abbesse. Il fit de fréquents voyages de dique assez généralement la pluie et les orages. Abais-
le premier la dialectique dans la théologie, et fonda Bretagne en Champagne dans les intérêts d'Héloïse, sement de fortune. La réritOsble yrandeur est celle jjui
ainsi la philosophie scolastique qui a régné jusqu'à pour qui il écrivit de nombreux sermons à l'usage
Descartes. Entrant avec ses habitudes de polémique de ses religieuses, et des réponses à des questions ment, m'on fils, convient aux coulables.-Si tend
n'a pas besoin de l'abaissement des autres. L'abaisse-
et de controverse dans la voie de l'interprétationet sur divers points de controverse et de théologie. vers la mal en sacrifiant aux intérêts matériels les
de l'explication philosophique, il soumit toute la Après sa dernière condamnation, il se réfugia dans aptitudes de l'esprit, elle se trouve dans un état d'a-
doctrine chrétienne à un sérieux examen. Il soute- le monastère de Cluny, auprès de Pierre le Véné- baissement moral. Alors toutes les facultés sont amoin-
nait que la foi doit être dirigée par la lumière na- rablé, qui le détermina à prendre l'habit de son dries et perverties; l'homme il, perdu sa puissance
turelle que le Christ n'était venu que pour nous ordre et le réconcilia avec le saint-s^ége et avec et sa dignité. 1 Petit s'employer au pluriel. L'orgueil
attacher à lui par ses instructions,ses exemples et saint Bernard. Il se montra, dans cette retraite, est un des rires les plus jaloux de se ienger des abais-
surtout sa charité. Il faisait de l'amour de Dieu, humble, pieux, laborieux il y fit des leçons aux séments qu'il éprouve. T..d'algèb. Abaissementd'une
pur de toute crainte et de tout intérêt l'unique moines. Etant devenu infirme, on l'envoya dans le équation, c'est Il réduction d'une équation à un
source de la moralité religieuse; il réduisait les prieuré .de Saint-Marcel, lieu très-agréable, sur les degré moindre, h la forme la plus simple dont elle
mystèresde l'incarnation et de la rédemption à une bords de la Saône, où il mourut, en 1142. Son corps soit susceptible. ] T. d'astron. Abaissement du po7?,
grande et divine manifestation de la loi morale 'sur fut envoyé à Héloïse, qui le fit inhumer au Para- d'une étoile, c'est la quantité dont ils semblent s'être
la terre. La premièreclé de la sagesse, s'écriait-il, clet, et voulut partager le même tombeau, vœu au- abaissés par rapportji l'horizon. Aujourd'hui le mot
c'est le doute par le doute, on vient à l'examen; quel on déféra à sa mort, en 1163. Le directeur du dépression est plus généralement usité'. 1 T. de cbi-
par l'examen et la recherche, à la vérité. » Abai- Musée des monuments français fut chargé en 1800,, rurg. Faire l'opération de la cataracte par abaisse-
lard a donc revendiquéet assuré les droits de l'es- par le gouvernement, d'amener à Paris les dépouilles ment, c'est faire descendre le cristallin, qui était
devenu opaque, dans la partie inférieure 'du corpss gence aimable, laisser-aller qui exclut toute recher- forces*. Manège. Abandonnerson
vitré. t T. de blason. (:'est ou c'était quelque chose cheval. Le faire cou-
.d'ajouté ou de retranché à l'écu, pour en diminuer
che, touteaffectation; confiance entière. Mourir rir de
dans l'abandon.L'abandon dans la vieillesse est le sort
ute sa vitesse. 1 Fauconn.* Abandonnerl'oi-
la valelir et la dignité en conservant la mémoire der le lâcher dans la campagne,pour l'égayer ou
de l'égoïste. n n'y a aucune loi précise qiei punisse seau, lui rendrela liberté. [ Synonymes abandon-
quelque action déshonorante, de quelque tache in- l'abandon des parents. L'abandon de ses intérêts. L'a- pour NER, délaisser, quittée. On abandonne les per-

est
famante. Synonymes abaissement, BASSESSE.
et les choses dont on n'a pas besoin on dé-
V abaissementvolontaire où l'âme se tient est acte un abandon séduisdnt. Cet acteur met de l'abandon sonnes
dé vertu; Y abaissement où on là tient est uneunhumi- dans son jeu: Il m'a parlé avec un entier "abandon.Se
liation passagère^ qu'on oppose à sa fierté, afin de dit, en parlant des discours et des ouvrages d'es- bandonne se reposer et dans le dessein de le reprendre; on l'a-
là réprimer; une disposition-ou prit, de cette manière de s'exprimer facile et natu- pour s'en débarrasser, et ordinairement
n'y plus revenir.
une action incompatible avec l'honneur. L'abaisse- relle où' l'esprit se laisse aller au mouvement du pour
rnent de'la fortune, de la condition des hommes, sentiment et de la pensée.Abandon moral. Se dit prêtres juifs dans ABANET, s. m. Ceinture dont se servaient les

état; la' le
est l'effet d'un, événement qui a dégradé du premier
degré le plus bas et le plus
.éloigné de toute considération. L'abaissement du ton
.du mépris ou de -l'oubli de nos facultés produit par
ABANNATION,
le doute, la fatigue, les déceptions o'u le désespoir,. subir à celui qui avait
Jurîsp.. Action de délaisser, de se dessaisir: Toutes taire.
l'exercice de leur ministère';
s. f. Exil d'un an que l'on faisait
commis un homicide volon-
le- rend moins élevé, moins vif, plus sonore; la.ôa*-
sesse du style le rend vulgaire, trivial/ignoble.
ABAISSER, v..a. Faire aller as, faire des-
bi
les transmissions sont dès abandons. ^Abandon de
Abandon qu'un débiteur fait à ses créan- xme
ciers^pour se soustraireà leurs poursuites, i Défaùt
ABANO ( Pierre ) célèbre médecin italien du
siècle. Ses ouvrages lui acquirent une telle
cendre; diminuer de hauteur paren extension, dimi- momentané de garde ou de surveillance. Abandon chaire de médecine.Malheureusement science
nuer la valeur, le prix. Fig.VDéprimer,humilier, d'animaux. L'abandon des bestiaux près des terrains gâtée sa était
les rêveries de l'alchimie, de l'astrologie
ravaler. Abaisser ún store. Abaisser ses regards. Abais- d'autrui, avant l'enlèvement des récoltes, s'expie et de par la physiognostique; il était en outre un des
ser un mur. Les tins ont pris l'hom- par-l'amende et des dommages-intérêts, s'il y a lieu. cTefs d'une
secte qui se moquait dés miracles du
me en découvrant ses -grandeurs, les autresrde l'abais- 1 En droit inanimé, l'abandon du navire et du Christ. C'était plus qu'il n'en fallait pour le faire
ser en représentant ses misères. S'ABAISSER, v. pr. fret est' permis à l'armateur, pour se décharger de
Devenir plus bas, -moins élevé. Fig. S'avilir, se tous les cas de responsabilité. Dans la législation accuser de magie et d'hérésie. Il comparut devant
dégrader, s'humilier, se smmettre; devenir- plus milit., l'abandon est le crime dont soldat rend le tribunal de l'Inquisition, mais étant mort durant
simple. Le iermin s'abaisse. Sùbaisser à des choses coupable en quittant son poste' un se l'instruction de son procès, il ne fut brûlé qu'en
ou son drapeau. (..A effigie.
l'abandon, loo. adv. Sans soin, sans ordre, avec ABATTE, adj. et s. Peuple d'origine thrace, qui
de l'orgueil nui- s'abaisse pour > élever. Il sait 1'arier négligence. Sa maison à l'abandon. Tout;est à l'a- étabnt-Hine colonie
ra
son style -Suivant les sujets, s'élever ou s'abaisser à bandon dans le ménage. Aller à Fabandon, se disait en Phocide, fonda la ville d'Aba
au- dans la Livadie et s'établit plus tard dans l'île d'Eubée.
réduire,« trefois pour se prostituer.
a un moindre degré une équation une
d'un degré supé- ABANDONNABLE,adj. Qui peut être, qui doit Ovide
rieur. T. de ehiriiKg. Abaissala cataracte, .passer être abandonné. Ce projet est aban'donnable. au peuple d'Argos..
ABANTÉiËN, ENNE, adj. et s. Nom donné dans

ABANTIADE, adj. et Mythol. Dénomination


il travers la sclérotique et les membranes sous-' ABANDONA'ATAIRE,adj. et_s. Se dit, en juris- patronymique commune ils.
jacentes une aiguille tranchante avec laquelle on prudence, de l'individu au profit' .de qui est fait tous les membres de la
abaisse le cristallin dans la-partie inférieure du corps abandon, une cession. L'ubandonnalaire. un dynastie argienne issue d'Abas, fils et successeur de
vitré. T.. de fauconn. Abaisser l'oiseau, diminuer ABANDONNÉ,EE, adj., et < »-
sa nourriture pour'le rendre plus léger et plus avide exposé, livré.Quelquefois il part. ABAORTES, s. m..pl. Peuple de l'Inde, établi sur
signifie, qui n'est re- les bords de l'Indus.
|
à la prwcv T. d'hortic. 'Abaisser une branclf,
en tenu par aucune loi, par aucune considération,par ABAPTISTE,s. m. fpron. abaliste).Vieux tenne
aucune pudeur- Ce, sont te* plus abandonnes calom-
T. de.p^tiss. Abaisser lu pâte- la rendre aussi mince niateurs qui furent jamais. S. Homme perdu de |
que l'o vent en l'étendant avec le rouleau.[ T. de libertinage et de débauche: femme qui se pro-titue. Partié ABAQLE, s. m. 'du gr. âëa£, comptoir, table'.
supérieure du chapiteau d'une colonne. L'a-
géom: Abaisser Mne-rpi-ndiculaire, mener'une per- Je ne r.eu.r point brûler
pendiculairea une ligne d'un point pris hors de cette poiur une baque parait avoir constitué à lui seul le chapiteau
.ligne. Ainsi, on dit abaisser -ABANDONNERENT', s. m. État de délaissement primitif Dans les ordres toscan, dorique et ionique
une perpendiculaire complet; acte d'abandonner. Fig. Action de -c-livrer ancien; c'est un membre plant et carré, qui rappelle
.d'un point sur une ligne droite ou sur un plan, sans réservé; désordre, dérèglement. Faire aban-
quelle que soit la direction de cette ligiîe'à mener. un
Synonymes: abaisser, rabaissée blette) mais dans les ordres composite et corin-
ravaler bandonnement de tous ses ami.. L'abandonnement au
AVILIR, in -Milieu. Abaisser exprime une action d'un congé. On l'appelle aussi tailloir. Instrument
modérée; rabaisser, une- action plus forte; ravaler]
iin., ahaissenient profond. L'action (Y avilir répand le nier abandonnement.Dans l'ancien droit, ce mot arithmétiques, en usage dès l'antiquité pour faciliter les calculs
.mépris, attire,'la lnînTSe; exprime la flétrissure; l'ac-. était synonyme de Cession de biens. Aujourd'huiil et qu on nomme aussi "abacus. Il pa-
tion il7iu7?i!7icr-jl.énote]e.sentiment flcheux que doit exprime l'attr.ibution que les -notaires chargés d'un raît être aussi ancien que l'arithmétiqueelle-même,
<!lr0jUver -la percsonn&Hmmilïée. Les imperfections partage font à chacun dès copartageants des objet e,t on le-retrouve chez les Grecs, les Romains,les Chi-
nois, les Allemands et les Français. Sa forme varia
composant le lot échu à chacun d'eux. On dit aussi le Voici consiste ce petit appa-
les bassesses-ravalent les crimes avilissent. Un est fournissement j Contrnt d abandonnement avec temps. en quoi
abaissé par fa détraction,rabaissé parle mépris, ra- lequel un débiteur abandonne volontairement acte par reil d'une simplicitéex-
valé- par'la dégradation, avili par l'opprobre, hu- biens à ses créanciers, et les autorise il les-vendre ses trême, fort habilement
viiiïé'-pnr la honte. L'homme modeste s'abaisse, le pour s'en partager le prix entre eux, suivant.le droit manié par les Russes,
simple se rabaisse, le faible se raraie, le lâche s'avi- de chacun. qui le désignent sous le
li!, le pénitent humilie. ABANDONNER, v. a. Quitter, s'éloigner de; lais- nom de stchqte. Des ba-
ABAISSE rit',.'adj.. et s. m. ("est un terme d'a- sér sans secours, délaisser entièrement; laisser
en
guettes fixées, dans un
cadre rectangu ire ho-
nafomie qui se dit de -différents musclea^lont la proie, exposer, livrer; négligée, renoncer cesser rizontal
fonction est d'abaisser les parties auxquelléjpissont de fréquenter; défaillir, manquer; sacrifier; en bois portent
attachés. l'n muscle abaisseur.Des m'usclejs'^éûisseurs, der laisser échapper, ne pas retenir. Abandonner accor- chacune dix boules en
de de de ¡aile etc. son pays, sa femme, ses enfants. Ce jJrc e abandonné qui y sont enfilées. Le
ABAJOUE, s. f. Double poche qu'un assez grand son fils. Les médecins ont abandovptfcemalade. Aban- nombre de cl icune des
nombre de mammifères portent sur les côtés de la donner une forteresse. Abandonner ses droits, ses pré-
bouche, et qni sert a ces animanx comme de garde- tentions. Abandonner sa maison, son jardih. Abandon- Abaque compteur;
manger pour mettre en réserve les aliments qu'ils ner une ville au pillage. Abandonner les élriers.
sente un un chiffre
chiffre qui
qui ex-
ex-
Dites prime des unités, des dizaines, des
n'ont pas le brisir ou la volonté de
|
le-champ^. Fig. et fini. au pi. Jouesconsommer
volumineuses et ne. Abandonner ses projets, une entreprise.
pendantes. ¡ T. de charcut.parties latérales du groin urce succession. Abandonner le jeu, les plaisirs. L'ap- droiteUn
sur- ce qué vous'voudrezde cet homme, je vous l'abandon- suivant le rang de la colonne, à paît» de la
ajoutant
vers la gauche. On opère les additions en
de cochon et' de la tête de veau, lorsqu'ils-iontcuits. petit et le sommeil m'ont abandonné Lorsque la science dizaines les unités aux unités, les dizaines aux
centaines, etc.,

ABALIÉNATION, s. f. T. de droit romain, qui politique n'était, connue que d'un petit nombre d'hom- les retenues etc., et en reportant il. chaque colonne
signifiait .toute cession, toute aliénation par laquelle mes, les peuples étaient obligés de leur abandonner absolument provenant de la colonne précédente
comme dans le procédé ordinaire de
les bestiaux, les esclaves, les terres et autres pos- aveuglément et sans réserve lé soin de leurs destinées. l'addition. Le stchote n'est
sessionsdans l'enceinte du territoire de l'Italie étaient G. -Pages.) 1 Laisser aux soins, confier, remettre. des Grecs, l'abacus des Romains autre chose que l'abai
le sou an pan des
transférés à des personnes en droit dé les acquérir. Il abandonna aux femmes le soin de l'éducation de ses Chinois. Il explique parfaitementetl'origine de notre
ÀBALIÉNÉ, EE, part. Transféré, cédé. Biens enfants. Rollin..) 1. Abandonner le service, son drapeau, système de-numération
AB ALIÉNER, v.'a. Consentir une abaliénàtio^T retenue,
|
déserter. S'abàndonn«r,v. pr. Se laisseraller sans tème de l'abacus, donné
écrite. Le nom même de sys-
au tableau à colonnes où les
sans réserve; se livrer se soumettre entiè- chiffres étaientrangés avec leur valeur relative, in-
ABALOURDI, IE, part. Rendu lourd, stupide. rement perdre courage tomber dans l'accable- dique bien, dit Lalanne, la transition qui conduit
ment absol., se-négliger dans sa tenue, dans ses de cet instrument si simple à l'admirable système
a

des enfants.
ABALOl'RDIR, v. a. Rendre lourd, stupïdepà manières; prostituer. S'abandonnerci ses. passions, de numération dont on faisait à tort honneur
force de mauvais traitements, abrutir. Abalourdir au chagrin.seMon coeur s'abandonne à cette espérance. Arabes. Hïabacus que nous venons de représenter
Les savants s'abandonnent trop, ils oublient qu'il faut été introduit dans quelques écoles
'ABALOUBDISSANÏ,ANTE, adj v Qui abalour- sacrifier aux Grâces,. Que deviendra votre famille, si l'instruction
dit, qui imprime une crainte stupide. D'abalourdis- Xous. vous abandonnez -ainsi? 1 S'emploie aussi comme, strument n'ades
en France, pour
plus jeunes enfants. Mais cet in-
aux
a

ABASOURDISSEMENT, s. m. Action' d'aba-


verbe réciproque.'
Nous avons pris chacune une haine mortelle
de commun que le nom avec l'abà-
que ou compteur universel décrit ci-après. Nom
donné à une figure de géométrie au moyen de la-
|
lourdir;. état d'une personne abalourdie. L'abalour- Pour un nombre de mots, soit ou verbes ou noms, quelle on peut effectuer, avec approximation suffi'
dissement que lui ont causé vos mauvais traitements. Que mutuellementnous nous abandonnons. sante dans beaucoup de cas, une foule de calculs
ABANDON, si m. Etat de l'être abandonné, ac- d'arithmétique, de géométrie pratique de méca-
faire abandonner par l'ennemi, le contraindrenique appliquée, etc. Voici quels sontetle principe
Fenôncenxent ày oubli de; abondance facile, négli- discontinuer le combat quand il est supérieur en et les usages les plus importants de cette figure,
sait que, ABASECII,
qu'on appelle aussi compteur universel. On produit 'l'ouest dij Laba, jusqu'au
s.m. Tribu circassi^nne qui vit à dégénèrent- ou plutôt prennent une si forte teinture du
dans la table de multiplication ordinaire, le Sabdjr-. climat que lu matière dojnin'e sur la forme et semble
de deux facteurs se trouve à la rencontre de verti- deux ABASÈNE, adj. et s. Anc:en peuple d'Arabie'
tranches de chiffres, l'une horizontale, l'autre qui entreprit de brûler îa Mecque, l'année de la "| S' abâtardir v. prou. Dégénérer, s'altérer, se
naissance -de Mahomet. On dit que tous leurs guer- corrompre, au physique 'ou au moral. Les plantes
cale, correspondant aux deux facteurs. La même-, furent grêle pierres sur d'Asie
chose lieu dans l'abaque. Ainsi, enbas suivant dans ri'ers assommés par une de souvent s'abâtardissent en Europe.' Les plus
était écrit nom talents s'abâtardissent dans l'oisiveté. Le but
la figure ci-dessous la verticale j en l'horizontale
de laquelle chacune desquelles le de celui heureux
est le chiffre 8 jusqu'à là rencontre de qu'elle devait frapper. évident de la loi de Moïse était d'empéclier la race juive
à gauche de laquelle est le chiffre 5, on tombe A b ASIE, géogr. Contrée de la Russie' d'Asie, au de dégénérer et do s'abâtardir ^par suite des débauches
S.-O. du
sur laquelle giens, des Arméniens par
Caucase, habitée des Abases,,des Géor- qui n'avaient déjà que trop vicié son sang et appauvri
sur une ligne inclinée dans ce sens
est inscrit le nombre 40 on en conclut que40 est.
qu'une
et des
succession
Grecs. qu,
de montagnes et de
sa nature. (Dufour.;
ABATARDISSABLE
ne présente
le produit de 8 par 5.
vallées-, .est très-fertile. Elle 'était autrefois fort* peu- tardi. Une race abdtardissablr.
plée elle est presque déserte aujourd'hui. A l'ex- ABATARDISSANT,ANTE, 'adj. Qui abâtardit.
ception de' quelques points du littoral ,qui sont au-
tant de forteresses russes, on n'y voit guère que des ABATARDISSEMENT, s. m. Dégénération, cor-
tribus nomades adonnées au brigandage. ruption, altération du naturel ou du type primitif
ABASOLÔA, s. m. Genre de plantes de la fa- dans les races végétales et animales: Abrutisse-
mille des composées, qui croît au Mexique. ment, dégradatien. L'abâtardissementd'un plant de
ABASOURDI, IE, part. Etourdi, assourdi. Fig. vignes,L'abâtardissement d'une nation. Par quel mys-
et .fam. Stupéfait, consterné, accablé, etc. Je les ai tère funeste s'abâtardissentles races? Nul élément
trouvés l'un et l'autre atterrés, ,abasourdis, On est de l'univers, livré à sa propre impulsion, ne tombe
abasourdi par une nouvelle affligeante et inattendue. dans l'abâtardissement. Mais entre les mains de
Il a été abasourdi de sa disgrâce., de la perte de son¡ l'homme, à chaque instant se brise et -disparaît un
procès. rouage de la machine de l'univers. Lorsque les races
ABASOlTR^)IRj<5W*a;, "Rendre sourd étourdir, ^sont arrivéesau point où nous les désirons, lors-
'assourdir par un grand bruit, Fig. et fam. Con- établies, lorsque l'abâtardisse-
sterner, accabler, ennuyer, importuner. Ce coup de ment est tel qve type de la nature est complé-
le
tonnerre m'a abasourdi." Cette nouvelle Va tout aba- teiiienl. «iTar»'1 nous prétendons avoir atteint le
sourdi. 1 S'ABASOURDIR,y. pr.' S'étourdir. Ils s'aba- comble de l'amélioration et c'est lorsque les êtres
sourdissentàvecle bruit continuel qu'ils font factices sortis' de nos mains tendent à retourner à
ABASOURDISSANT, ANTE, .adj. Étourdis- .leur nature, ou à ce que nous regardons comme tel,
sant. Fig. et fam. Accablant, importun. Quel bruit que nous les considérons comme en état de dégéné-
abasourdissant! C'est une nouvelle abasourdiisante. ration.
ABASOURDISSEMENT, s. m. Action d'aba- ABAT-CHAUVÉE, s. f. Laine de basse, qualité,-
Abaque compteur universel. sourdir, étourdissement. Fig. Stupéfaction stu- ainsi nommée parce qu'elle -est détachée dès peaux
peur, consternation, accablement, importunité. Cette de moutons par le moyen de la chaux. C'est le nom
Mais l'abaque a sur la table de multiplication nouvelle lui a causé un abasourdissement dont il a qu'elle porte dans T.Angoumois,-la Saintonge et le
peine à se remettre. Limousin; ailleurs on l'appelle paignon; pelure,
ABASSE s. m. Langue parlée par les Abases
Abasgiens, Abassi ou Awehasen, dont le véritable •ABATEEs. f^'T. de mar. Moavëment en
ticale qui est à 1/io de l'intervalle entre les verti- nom est Absnes, et qui sont les Abasci mentionnés vertu duquel un bâtiment qui n'a pas d'erre, c. à
cales 5 et 6, jusqu'à la rencontrede l'horizontale qui dans le Périple du Pont d'A"rrien et.les Awasgi ou d. qui n'est animé d'aucune vitesse, tourne autour
est à 7/io de l'intervalle entre les horizontales 4 et 5. Abasgi des auteurs byzantins. de son axe vertical. Ainsi, l'abatée a lieu lors de
Le point de rencontre tombe à .4/s environ de l'in- ABASTER, s. m. T. d'astron. Constellation. l¡appareillage. Un navire fait encore des abatées,
tervalle compris entre les obliques 20 et 25 :'le pro- ABAT, s. m. Averse, pluie abondante. 1 Action quand il est en panne ou à l'a cape qu'il se trouve
duit cherché est donc. approximativement 2400. Le d'abattre, de renverser, de tuer. On dit plutôt aba- vent devant lors d'un virement de bord que ses
calcul exact donnerait 2397. L'erreur de trois uni- tage. Case d'abat. chacune dés cases dàns lesquelles câbles cassent au mouillage, et dans des positions
tés, ou de 1/799 ,est négligeable dans une foule 'de on introduit les animaux à abattre. analogues.L'espace entier parcouru pendant le
cas. La division, étant l'inverse-de la multiplication, ABÀTAGE, s. m. Action d'abattre/se dit sur- mouvement de l'abatée.
s'opèru avec la même facilité. L'élévation au carré tout dej bois qui sont sur pied) résultat de cette ABAT-FAIM; s. m. Grosse pièce de viande qu'on
et au cube, l'extraction des racines carrées et cubi- action; le travail nécessaire. pour les abattre; les sert pour abattre la première faim des convives.
ques, les réductions de mesures françaises et étran- frais que nécessite cette opération. De tout' temps,
gères les unes aux autres n'exigent que de simples l'abatage du bois en sève a été proscrit comme nui- ABAT-FOIN s. m.. Espèce de trappe qui, étant
lectures. Quant à la géométrie, les opérations pour sible à ,1a fois à la qualité du bois et à la reproduction ouverte, établit une communication entre l'écurie
lesquelles l'abaque.peut être le plus utilement em- des souches. La raison et la saine physique, d'accord et le grenier à foin. Ces ouvertures ont l'inconvé-
ployé sont les calculs relatifs au cercle, à la sphère avec l'expérience du temps, sont favorables aux âba- nient de laisser pénétrer dans le grenier des éma-
et aux corps ronds, 1 Abaque, des équivalents chimi- tages d'hiver. En été, la quantité de feuilles dont les nations putrides et propres à altérer le fourrage.
ques, tableau' qui donne à vue les résultats numé- bois sont couverts en rend l'abatagefort gênant. 1 Ac- Un abat-foin. Desjibat-foin.
riques de toutes les combinaisons et réactions mu- tion de tuer, -de mettre à mort les chevaux^ les ABATIS, s. m. Amas de choses abattues, telles
tnelles'des corps simples et des corps composés en bestiaux. Le tarif fixé pour la réception et l'abatage que bois, arbres, pierres, maisons. Cette rue est
de chaque tête de bétail rapporte ci la caisse muni- bouchée par un abatis de maisons. On a fait un
|
o ABARIM. Chaîne de montagnes à l'orient de la cipale. T. de mar. L'abatage est une opératioà- grand abatis de ch'-hes dans cette forêt. Notre route
mer Morte et du Jourdain. Le Nébo, d'où Moïse qui a pour but de coucher un bâtiment sur un était à peine tr cée par des abatis d'arbres. |
vit la terre promise et sur lequel il mourut, en fai- de ses flancs ;'1'autre côté de la partie submergée T. d'art milit. ^tranchementformé
sait partie. par des ar-
de la carène se trouve, alors hors de l'eau et 1 on bres abattus, que l'on entrelace de façon que l'en-
ABARIS, n-jH^Mythal. Scythe, grand prêtre peut s'occuper d'y faire les réparations nécessaires. nemi ne puisse -les déplacer qu'avec beaucoup de-
d'Apollon et ameux magicien. Apollon lui avait L'abatage d'un navire est
donné une flèche d'or sur laquelle il chevauchait offre un des tableaux les plus une oeuvre hardie; il temps et d'efforts. Les abatis sont dés barricades
remarquables de la improvisées. Les Gaulois se\mettaient souvent à cou-
par les airs, si bien que les Grecs l'appelaient l'Aé- puissance 'des connaissances nautiques appliquées vert derrière des abatis. Germanicus, pénétrant dans
robate. Pythagore lui déroba cette flèche et en fit an mouvement de' masses très-cônsidérables. C'est la forêt Césia, fortifiait tous les jours
merveilles. ses camps avec
un des résultats les plus imposants de l'art naval., des abatis. T. de cuisine. Les extrémités des mem-
pose être une espèce'de chien de mer. simple qu'ingénieux. |
ABARMON, s. m. Poisson très-fécond qù'on sup- et on y est parvenu au moyen d'un appareil aussi bres de la grosse volaille et certaines parties
TechnoL Manœuvre pour mestibles de leur intérieur. Ces mêmes portionsco-
ABARTAMEN, s. m. Nom que les anciens al- soulever ou retournerune poutre, une pierre c'est l'animal prennentle nom d'issues ddns les quadru-
de
chimistes donnaient au plomb. aussi une des manœuvres du fabricant de bas.
ABARTICUJ.ATION, s.'f. Ancien terme de pa- T. d'art milit. Abatage du chien, abatage que dé- dindon. Servir des abatis. T. de chasse. Quantité
thologie employé comme synonyme de diarthrose. termine l'action du grand ressort, quand le chien de |
gibier abattu. Faire un abatis, un grand abatis
V. DIARTHROSE. du fusil fait basculer la 'batterie de la platine et de gibier. Un abatis de perdreaux. Un de liè-
ABAS (pron. abaz), s. m. Douzième roi d'Argos, appuie son espàlet sur la bouterolle de cette pla- vres, de daims; de cerfs; de chevreuils.abatisTechnoL
fils de Lyncée et d'Hypermnestre, régna
avant J.-C. Il fut l'aïeul de Danaé et de vers
1510 tine. |
T. de tailleur. Abatage prend dans le Masse de
Persée. sens de longueur. Cette basque deseredingote contient débiter. pierres que le carrier détache avant dè les
Nom d'un centaure et d'un ancien historien grec. 16 centimètres d'abatage. ,1 T^ de maçonn. Action | Fig. Rejet d'un grand nombre d'objets, de
Poids de Perse qui sert à peser les perles et qui^ d'abattre l'excédant' d'une
vaut un huitième de moins que le carat, c. à d. cette opérat;on se fait avecpierre
formant saillie ABAT-JOUR, s. m. Baie dont le plafond ou
18 centigrammes. | C'est aussi une monnaie d'ar- pelé têtu, et exige peu de précaution. un gros
gent en usage en Perse et qui vaut deux mahmou- police, action de tuer les chiens errants. 1 Fig.
marteau
En t.
ap-
de
l'appui,
de 1
et fréquemment
extérieur n l'intérieur
l'un et l'autre, sont inclinés
pour y introduire la lu-
dis ou 97 centimes. et
fam. Avoir de l'abatage^ être d'une haute stature, dans la partie supérieure d'une fenêtre, ne peut avoir,
ABASCANTES, adj. et s. m. pl. Anciens carac- vigoureux, taillé en Hercule, à Paris, que 33 centimètres de saillie. ¡Chapeau
tères magiques que l'on croyait avoir quelque vertu ABATARDI, IE, part. altéré,
lorsqu'on les portait sur soi. Dégénéré cor- sphérique ou conique tronqué qu'on adapte au-
rompu. Se dit au propre et au figuré-lHace abâ- dessus d'une lumière pour
ABASE, adj. et s. Peuplade caucasique qui ha- tardie. Plantes abâtardies. Des âmes abâtardies. en diriger les rayons.
bite les rives supérieures Bot. Nom donné à certaines ouvertures'placées
du Kouban. Les Abases ABATARDIR, a. Faire dégénérer, corrompre,
n ont aucune parenté avec les autres tribus du Cau- altérer le naturel. v. Se dit, au propre et au figuré, de
case ils sont bien faits, robustes, àdroits, mais l'homme, des races d'animaux et des espèces
ABATON, s. m. ^du grec à priv. etde pax,ov, ac-
végé- cessible). Nom donné à Rhodes à un édifice dont
portés au brigandageest à la piraterie. tales. Sans cela les grains, les fleurs, les animaux, l'entrée
qu'il renfermait un trophée de deux statues de. mes se trouve affranchi des embarras et des dangers abattu par Us ardeurs du soleil. Ses
bronze que la reine Artémise y avait placées après saus nombre qu'occasionnait le passage des bœufs et abattus de tristesse. TéUmaque était yeux
abattu
baissés et
avoir surpris cette ville.
ABATOS. lle du Nil, dans la haute Egypte,
|
des moutons. Abattoir de chevaux. Établissement douleur que' rien ne pouvait consoler. (Fénelon.) par. une
Courir à bride abattue, ou courir bride abattue, cou-
où l'on conservait le tombeau d'Osiris. or]
de service. Le ,mot abattoir s'emploie au figuré. pour rir de tontes ses forces. S. f. T. d'archit. V. re-
l'un des chevaux, de Pluton. "
aux ouver- d'une cellule qui reçoit les accusés
|
{ Au fie. il se dit aussitombée. T. de salines. Travail d'une chaudière
désigner la guillotine. particulièrement
remplie d'eau salée, depuis le moment où on la met
de crimes pouvantentraîner la peine de mort. Par au feu jusqu a celui ou on la fait reposer. T. de |
faire, descendre le son. Un abat -son. Des abat-son. extension, se dit de touteprison, de tout lieu de dé-
V. ABAT-VENT.. portation. dr.féfcd. Réduction des
bénéficVdont
its féodaux. C'était un
avant 1789, après avoir
ABATTABLE, adj. Qui peut, qui doitêtre abattu, ABATTRE, v. a. Mettre il. bas, renverser à rempli certaines formalisés.
en. parlant des bois ou .des bestiaux. Tous les bois terre; faire tomber; démolir, ruiner; accabler, ABATTURE,s. f. cien mot qui avait la même
ne sont pas abattables en tous temps. C'est aux agents vaincre, tuer.assommer; faire cesser, apaiser; af signification qu'abatis, mais il s'employait plus
forestiers il; indiquer les boisabattables fai 'r, au physique et au moral. Abattre un arbre, particulièrementpo désigner l'action d'abattre le
'ABATTANT, ANTE, adj. Qui abat, renverse, unimurailkj des fruits, des noix. La pluie abat la gland. Abattu, de 9 nds.1 Traces et fouîmes
accable. Une nouvelle abattante. Un abattant feu de poussière. Le 'cruel aquilon abat les moissons. Petite laisse une bête fauve en passant sur l'herbe, dans que
S. m. Dessus de table, châssis, volet qui pluie abat grand vent. Abattre oiseau, un boeuf. les broussailles ou les taillis. On connait le cerf
s'élève et s'abaisse à volonté pour augmenter ori ^Abattre se» ennemis, abattre un
réduire le jour dans un appartement, dans un pa- »de poing, d'un coup de sabre. un adversaire d'un coup par ses abattures.
Cette maladie l'a bien ABAT-VENT, s. m. En général, tout ce «qui est
abattu. Le moindre revers l'abat. Ne vous laissez pas construitpour garantir du veut. Nom que l'on donne
pièce du métier à bas, qui fait descendre les pla- abattre par la tristesse. Le 31 décembre 1561, le con- a de petits auvents, au dehors des tours d'églises et
tines à plomb. Un abattant, des abattants. sistoire de Castres proscrivit l'exercice du culte catho- des clochers, dans les tableaux des couvertures. Ils
ABÂTTELLEMENT, s. Terme usité parmi lique et fil abattre'les
les Françaisdans les échellesm.du Levant. C'est une drale de Saint-Banoit.statues et 18s autels, de la cathé- sont faits de châssis de charpente,couverts d'ardoise
Dans la plupart des républiques, ou de plomb, et servent à empêcher que le son des
sentence du consul interdisant le commerce aux on a toujourscherchéà'abattre le courage des esclaves.
négociants' de la nation qui désavouent leurs mar- (Montesquieu.)Chez les Mexicains, celui qui s'enivrait
cloches ne se dissipe en l'air lieu d'être renvoyé
en bas par réflexion. Les abat-vent garantissent
chés ou refusent de payer leurs dettes. Cette légis- était rasé publiquement, et l'on abattait sa maison. 1 aussi le beffroi de charpente de la pluie. Les
lation exceptionnelle était nécessaire pour main- S'ABATTRE, v. pr. Tomber,
tenir le crédit du commerce français au Levant se renverser crouler;
se détruire fondre; se précipiter sur cesser, s'apai- son que l'| |
siennesson des espèces d'abat-vent. Hortic. Paillas- per-
n'étend sur les plantes pour les préserver
auquel des commerçants de mauvaise foi auraient ser. La violence du vent fut telle que le chêne s'abattit. du vent. \§ucr. Espèce d'appentis qui
pu porter un grand préjudice. Se relever de l'abattel-- Ces deua puissancess'abattront l'une l'autre. Le vrai fourneau de ateliers. 1 Abat-vent d'un couvre chaque
le,ment en acquittant ses dettes. L'Académie écrit aba- .courage ne peut s'abattre. Le comble s'est abattu tuyau, mor-
teïlement et d'autres abatèlement. sur ceaux de tôle que l'on place l'extrémité extérieure
les murailles. Un pigeon vint s'abattre à nos pieds. du tuyau pour empêcher le vent de pénétrer dans
ABATTEMENT, s. m. Etat de faiblesse, dimi- Lé choc fut si violent que le mât s'abattit. Un affreux l'intérieur.
nution des forces physiques ou morales accable- ouragan s'est abattu sur notre ville. La fièvre s'abat ABAT-VOIX, s. m. T. d'archit. Espèce de dais
ment; découragement. Ce malade est dans un grand dès que l'abcès est formé. On voit les plus grands États placé au-dessus d'une chaire, ef- dont le principal
abattement. Il était dans l'abattement dû désespoir. s'élever, se soutenir ou s'abattre. Fig. S'abaisser, objet est d'empêcher la voix du prédicateur de se
L'abattement des troupes ennemies. Il y a des occa- décourager, perdre de ses forces de son énergie, se
perdre sous la voûte de l'église. Un abat-voix. Des
'lions où l'abattement d'esprit l'emporte surie courage. desa puissance, de son crédit. Dès que le crédit d'une
|
(Voltaire.) Fig. Abattementdu visage, l'expression
d'accablement qui se peint sur le visage.Se dit personne est tant soit peu ébranlé, les créancier^ s'aijat- ABAU6A,s. m. Fruit d'une; espèce de palmier
tent sur elle.Fam. Abattre de la besogne, bien du d Amérique, qui a la grosseur d'un citron, et qui
aussi au pluriel. Ma santé est assez bonne, mais les bois, expédierbeaucoup d'affaires en peu de temps. 1 contient des semences pulpeuses très-estimées dans
chaleurs m'ont jeté dans de grands abattements: (Bou- Au fig. Petite pluie abat grand peu de ch se les maladies de poitrine.
leau. ) Le mot abattement.s'emploie quelquefoispour' suffit pqurjcalmer une grande rent; |
querelle. T. tde ABA-UdVAR. Comitat de Hongrie entre' la
marquer F-action d'abattre. L'abattement des arbres. corroy.- Abattre les cuirs, dépouiller les animaux Theiss et le Danube. Il tire son nom d'un château
Em ce sens, on dit-plutot abattage.1 Synonymes: tués. T. de cart. Abattre, étendre les paquets com- fort dont il n'existe plus
que des ruines. Le pays
ABATTEMENT, DECOURAGEMENT,ACCABLEMENT. posés d'étresses. T. de cbapell. abattre un chapeau, est en général montagneux,
L'homme qui tombe dans l'abattement par suite de aplatir les bords et le dessus de la forme.' Abattre très-fertiles. On y mais ses vallées sont
trouve de l'or, de l'argent, du
maladie peut se relever, reprendre ses forces; s'il une locomotive, un wagon', les descendre de leur po- cuivre, du fer, de l'antimoine, des opales
éprouve de l'accablement il tombe dans le découra- sition pour les incliner et les coucher par terre, et de
beaux marbres. Il produit beaucoup de grains et
gement et renonce à toute entreprise. afin de les visiter et de les réparer, T. de bonnet. de fruits, et les meilleurs vins de la Hongrie, entre
ABATTEUR, s. m. En général, celui qui abat, Abattre l'ouvràge, faire descendre sous les aiguilles autres ceux de Tokay.
renverse à terre, fait tomber. C'est un grand abat- d'un métier les anciennesbouclesqui ont passé ABAX, s. m. (du a6ae, table). (Pr. abaqs.)
leur de bois.
de fameux abatteurs de ne:
C'étaient dessus leurs becs. | par-
T. de manège. Abattre l'eau Insecte 'coléoptère, degr.la famille des carabiques et
Fam. C'est un grand d'un cheval, essuyer un cheval lorsqu'il sort de de forme large et aplatie. Les abax
abatteur de besogne, un grand travailleur, un ouvrier l'eau, ou lorsqu'il est en sueur.
expéditif.. T. de fauconn. moyenne, toujours aptères, d'un noir luisant,
Abattre l'oiseau, tenir et serrer l'oiseau entre les deux agiles, et se tiennent habituellement
sont de taille
peu
Établissement sous les pierres,
ABATTOIR, s. m. dans lequel'on mains pour lui faire avaler quelque médicament. dans les endroits humides. Leur corselet,
abat-, déponille et dépèce les bestiaux destinés à T. d'imprim. Abattre la frisquette et le tympan. V. carré ou trapézoïdal, est aussi large presque
que les élytres
l'alimentation des villes. Les abattoirs sont en gé- FRISQUETTE et tympan. T. de jeu. Abattre son jeu, à la base celles-ci sont presque parallèles et
îïéral situés à l'extrémité de la ville ou hors de son mettre son jeu sur la table, le montrer.
enceinte. Ce sont de vastes bâtiments
T. de jeu allongées. Vabax
entourés de de trie-trac. Abattre du bois, avancer les dames afin dans les bois lesstriolé se trouve communément
peu
et montagnes de l'Europe.
cours spacieuses où se trouvent dès parcs, des Sou- de caser plus facilement *?b T. d'anc jurisp. Abattre ABAXOIDE, adj. Qui ressemble à un abax. La
|
veries, des bergeries, des/échaudoirs, des triperies, une coutume, l'abolir. T. de mar. Abattre la tente, féronie abaxoïde.
la plier; abattre'un mdt, le mettre à bas. Un bd- A»AYANCE, s. f. Terme dont on se servait au-
timent abat quand il effectue une abatée. Abattre trefois en Normandie pour désigner l'état d'un bien
du mauvais bord, tourner dans le sens qu'on voulait dont personne n'avait la propriété ni la possession,
éviter, et cela pat l'effet de la lame, de courants, et qui était en dépôt dans les mains du souverain.
ou d'autres' causes accidentelles. Laisser abattre, ABAYANT, s. m. Celui qui n'ayant ni la pro-
faire abattre, signifient favoriser une abatée, ou priété ni la possession légale d'un bien,
la diriger dans un sens. S'abattre est synonyme de dait sans pouvoir y toucher, et était réduity préten- quel-
s'affaler ou de tomber sous le vent. En parlant du que sorte à abayer ou aboyer pour établir en droits.
ses
vent, s'abattre signifie calmer. Abattre sur le bon ou ABAYER (du gr. à, priv., et (îaÇstv, parler),
sur le mauvais bord est une locution figurée qui veut n. Se disait pour écouter la bouche béante, être v.
dire être en voie ou en mesure de réussir ou d'é- état d'abayance. en
chouer dans quelque entreprise ou dans quelque pro- ABAZEES, f. pl. Fêtes ou cérémonies établies
jet. Abattre en carène, effectuer l'opération de l'aba- par Denys, filss. de Caprée, roi d'Asle. Elles furent
tage..| T. de tann. Abattre les peaux, les pénétrer ainsi appelées parce qu'elles se célébraient dans un
|
d'eau. T. d'art vétérin. Abattre un cheval, le ren-- profond silence. V. sabasées.
verser sur le côté pour lui faire quelque opération. ABBACOMITAT,s. m. État, quai. d'abbacomite.
On dit aussi abattre du pied raccourcirl'ongle des ABBACOMITE, s. m. Abbé qui avait le titre de
chevaux ou des vaches. comte. C'était aussi un seigneur laïque qui possédait
ABATTU (A L'), loc. adv. Terme militaire qui une abbaye en commende. Il y -eut beaucoupd'abba-
exprime l'état d'un chien de fusil à percussion lors- comitet sous les rois de la troisième
quilest renversésur la cheminée. race.
ABBADIE '(Jacques;. Célèbre théologien protes-
ABATTU, UÉ, part. Mis à bas, renversé à terre, tant et écrivain politique, né en 1658 à Nay
d émoli, ruinéaccablé; vaincu; tué en
assommé; Béarn, mort en 1727 près de Londres. Il fut pas-
Abattoir de Paris. calmé apaisé découragé languissant sans force teur de l'église française & Berlin, de l'église de
affaibli déchu de sa puissance qui exprime l'abat- Savoie à Londres, etdoyendeKillalow,en Irlande.
tement. Des bois abattus. Des maisons abattues. Un Ses principaux ouvrages sont le Traité de la vérité
exerce une utile surveillance sur les animaux 'que cheval abattu. Des ennemis abattus. Nous sommes de la religion chrétienné, que Bussy-Rabutin disait
les bouchers se proposent de livrer à la consomma- foulés aux pieds, mais nous ne sommespoint abattus. admirable l'Art de èe connaître soi-même le
tion, et ne permet l'abattage que des bêtes saines. Le malheur corrompt les cœurs
D'un autre côté les habitants sont désormais à suivi ou précédé d'une préposition. Ses ennemis,
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abattus.. Peut être phe de la Providence et de la Religion, ou l'Ouverture
Triom-
le des, sept sceaux par, le Fils de Dieu, et Y Histoire de
l'abri des exhalaisdns délétères de la tuerie et de voyant dans la poussière, abattu à leurs pieds. Sous le
l'échaudage des bestiaux, et le mouvement des fer du méchant, le juste est abattu. Un voyageur la conspiration dernière d'Angleterre, ouvrage fort-
curieux et des plus rares.
ABBAGAURIQUE, adj. Se dit d'une sorte de S. m. Se dit quelquefois pour abbaye. L'abbatial de amiral de Joyeuse qui donna u-e abbaye
pour un
te^rre ve;rte fort estimée des anciens, qui en faisaient Saint-Denis. (Chateaubriand.) sonnet. Le nombre approximatif d'individus ren-
des vases d'ornement. ABBATOUNÂS,adj. et s. Peupladede la Cafre- fermés dans les monastères d'hommes en commende
ABBAIETTE,-s. f. Ancien diminutif d'abbaye) rie propre, dans l'Afriqueméridionale. était d'environ six mille; les abbayes régulières
qui signifiait petite abbaye. ABBATUJOGO, s. m. Espèce de petit oignon ré- contenaient douze cents; les abbayes de filles en
ABBAS. Oncle de Mahomet: Il s'opposa d'abord, sineuxde l'Abyssinie, qu'on emploie comme ténifuge, fermaient dix mille cent vingt individus mais dans ren-
les armes à la main, aux entreprises de son neveu en le prenant cuit ou cru à la dose de 30 grammes ces chiffres ne sont pas.comprises environ cent mille
mais, ayant été vaincu, il reconnut Mahomet pour environ. personnes des deux sexes vivant dans les couvents.
prophète, lui rendit de grands services, lui sauva ABBAYE, s. f. (pron. ab,é-i). Ce mot sert dési- Il existait cette différence entre les abbayes et les
même la vie à la bataille de Honaïn, et mérita ainsi gner un monastère dont les religieux ou les reli- couvents, que les premières, ordinairement de fon-
d'être placé par les musulmans au nombre de leurs gieuses étaient gouvernés par un abbé ou par une dation royale ou seigneuriale, avaient
principaux saints. Il mourut en 625. Son arrière- abbesse. 1 Abbayes en règle ou régulières, celles qui abbés ou des abbesses, et les seconds des pour chefs des
rrieurs ou
petit-bls, Abonl-Abbas, fondaj.a dynastie desAbbas- avaient pour chef un religieux.Abbayesen commende, prieures. D'après les relevés du milieu du dernier
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sides. Abbas 1er, dit le Grand. Prince du Kho- celles qui pouvaient avoir pour abbé un séculier ou siècle, dit Ph. Lebas, le
raçan dès 1587; il usurpa le trjne de Perse en 1590, un laïque. Les premières étaient électives, comme revenu annuel des 625 ab-
bayes d'hommes en commendemontait à 5,109,1001i-
après avoir tué son frère. C'était un politique ha- Cluny et Citeaux les secondes étaient à la nomi- .vres, le revenu annuel des 15 abbayes chefs d'ordre,
bile il obtint de grands succès à la guerre, notam- nation du roi. Les abbayes différaient des prieurés à 650,000 livres; le annuel des 115 abbayes
ment contre les Turcs, et conquitde vastes provin- en ce qu'elles étaient sous la direction d'un abbé, au régulières d'hommes revenu à 1,410,000 livres; le revenu
ces il introduisit dans l'administration et dans la lieu que les prieurés étaient souo la direction d'un annuel des 253 abbayes de filles
religion de sages réformes, et fit exécuter des tra- prieur; mais en réalité l'abbé (conventuel) et le revenus des abbayes et chapitres nobles non compris les
de filles à
vaux remarquables; mais son règne fut souillé par prieur ne différaient que de nom. Les monastères de 2,654,000 livres. En tout 9,823,000 livres. L'église
d'horriblescruautés. Il fit périr son fils aîné, Sséfy- Bénédictins, Bernardines, Prémontrés et Trappistes d'une abbaye était aussi nommée abbaye, maïs le |
Mirza, fit crever les yeux à ses deux autres fils, avaient rang d'abbaye, et la plupart possédaient de plus souvent réservait ce
trahit et empoisonna plusieurs khans. On dit qu'il grands biens. Le.s principales abbayes étaient celles semble on nom pour désigner l'en-
des édifices de cette sorte de monastère ..qui
se repentit de ses crimes, et qu'il porta pendant le de Cluny, de Cîteaux, de Clairvaux et de la Trappe, offraient quelquefoisl'aspect d'une petite cité fort-
reste de sa vie un habit de deuil. Il mourut en 1628. en France; du Mont-Cassin, en Italie; de West- fiée.- Aujourd'hui,à peu d'exceptions près, les grandes
ABBASSIDE, s. et adj. Descendant d'Abbas, oncle minster, en Angleterre; de Saint-Gall, en Suisse; de abbayes ont disparu ou achèvent de disparaître. Une
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de Mahomet. Abbassides, s. m. pl. Nom.de la Fulde, en Allemagne. En France, la plupart des
seconde dynastie des califes arabes successeurs de grandes abbayes étaient de fondation roy ale telles
Mahomet-, dont le fondateur fut Aboul-Abbas, ar- étaient celles de Saint-Denis, de" Saint-Germaindes Comme il menait cette joyeuse \ic,
rière-petit-filsd'Abbas, et le vingtième des califes. Prés, de Corbie, de Chelles. Un assez grand nombre Tel qu'un abbé dans sa grasse abbaye.
Renversant la dynastie des Ommiades (V. ce mot), furent sécularisées et devinrentdes chapitres ou des (voltaire.)
il commença en 750 le règne de sa maison, qui offre collégiales; de ce nombre furent celles de Vézelay, 1 Il s'emploie en parlant du bénéfice même,
on des
une succession de trente-sept califes. A son avène- d'Aurillac, de Saint-Victor, de Saint-Serninde Tou- revenus dont jouit le supérieur d'une abbaye.
ment, la dynastie des Abbassides étendaitson empire louse. D'autres furent érigées en évêchés, comme abbaye lui rapporte vingt mille livres chaquç année.Son
Il
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sur l'Arabie, l'Asie Mineure, la Perse, l'Indoustan, celles de la Rochelle, Luçon, Aleth, Vabres, Cas- possédait jusqu'à trois abbayes. Abbaye des maréchaux
l'Egypte, fautes les côtes septentrionales de l'Afri- tries, Tulle, Condomet Pamiers. Les abbayes de filles A Berne, les femmes et les mineurs
sont soumis à
que et toute l'Espagne, à l'exception des Asturies. étaient toutes électives, et quoique dans le siècle la tutelle de l'abba ve des maréchaux. Le mot ab-
En 936, c'est-à-dire186 ans après, elle ne possédait dernier les abbessesfussent presque toutes nommées ba ye entre dans plusieurs locutions proverbiales,tel les
plus que Bagdad et quelques provinces environ- par le roi, néanmoins les bulles qu'elles obtenaient que les suivantes: Pour
nantes. Depuis cette époque. jusqu'à sa chute, en de Rome portaienttoujours qu'elles avaient été élues pas ou ne manque pas, une un moine, l'abbaye ne fawt
personne moins iie
1258, son existence n'est qu'une longue agonie. Les par leur communauté. Cette différence entre les ab- fait rien à l'atfaire. Souliers de cuir abbaye,
Abbassides régnaient, à peine depuis six ans, lors- bayes d'hommes et celles de filles venait de ce sou-
que liers doux. 1 Prison de l'Abbaye. Ancienne prison mi-
qu'Abdérame,le seul des Ommiades qui eût échappé ces dernières n'avaient point été comprises dans, le litaire de Paris, célèbre par les
aux coups d'Aboul-Abbas, se fit proclamer à Cor- concordat entre le pape Léon X-et François 1er. La du 3 septembre 1792. Argot, massacres du 2 et
l'abbaye de Monte-
doue (756) et enleva toute la péninsule espagnole plus ancienne abbaye de femmes était celle de à-regret, la potence. Abbaye ruffante, fonr chaud,
aux destructeurs de sa dynastie et aux meurtriers Sainte-Radegonde, à Poitiers elle avait été fondée .par allusion aux fours ou ancicnnement les gueux
de sa famille. Sous Haroun-al-Raschid, le plus par cette reine en l'année 567. D'autres souverains retiraient la nuit.
grand des Abbassides et le contemporain de Charle- et puissants seigneurs imitèrent cet exemple. Fon- se ABBA'YSER,v. a. Ériger en abbaye fonder
une
magne, s'élève à Fez (788) la dynastie des Edri- dées primitivement pour servir de retraite à des abbayes enfenner dans une abbaye/
sites, et à Tunis (800^) celle des Aglabites. L'empire hommes pieux qui fuyaient le monde et cherchaient ABIiE,' m. ;'du syr. abbas, pèreY Supérieur ou
musulman perd- ainsi la plus grande partie de ses la paix dans la solitude et les travaux du cloître, les possesseurs.d'une abbaye.

1
Aujourd'hui, France,
possessions africaines. Ce démembrement rapide abbayes devinrent, au ive siècle, les séminaires d'où ce titre est purement honorifique; on leendonne pa
était assurément inévitable, car on ne peut accuser sortirent d'illustres docteurs au ve et au VIe, elles politesse à tout ecclésiastique. Les abbés étaient u
d'avoir manquéde capacitéet d'énergiedes hommes envoyèrent au loin de hardis missionnaires qui prê- mitres, ou crossés, ou mitré.s et crosses v Ils
tels qu'Aboul-Abbas, Djafàr-al-Mansour et Haroun- chèrent la foi chrétienne aux païens; mais du v me avaient le droit de porter l'un l'autre d es in-
al-Raschid, guerriers intrépides et protecteurs éclai- au xe, la grossièreté des moeurs, les ravages des signes de l'autorité épiscopale, ou totis les deux en-
rés des arts, des sciences, des lettres et du commerce. Normands et des Sarrasins diminuèrent considéra- semble, ou
avec le pouvoir de conférer la tonsure et
Jamais dynastie n'a débuté avec plus d'éclat, et blement leur nombre-, jusqu'à ce que la foi, renais- tous les ordres mineurs. Il avait encore les abbés
c'est à ces règnes que le livre des Mille et une Nuits santé au xe et au xie siècle, les multiplia plus que réguliers et les commendataires.y
les premiers devaient
a emprunté le coloris si vif et tout oriental qui dis- jamais. Quoi qu'il en soit, ces établissements furent, être des religieux; les autres de simples ecclésias-
tingue ses splendides et merveilleuses imaginations. pendant tout le moyen âge, autant de foyers de lu- tique, et même des laïques. La plupart des abbés
Ramené ainsi à des limites raisonnables, l'empire mières seuls ils possédaient des bibliothèques,
des califes aurait pu alors se soutei>< s'il fût tombé archives de l'esprit humain, cultivaient les sciences ces furent riches et puissants. Celui du célèbre couvent
de Saint-Germain des Prés était ordinairement prince
en des mains vigoureuses. Mais bientôt surgit un et les belles-lettres; seuls, par conséquent, ils vi- et cardinal; il jouissait d'un revenu considérable,
nouvel élément de décadence. Motassem-Billah, vaient d'une vie intellectuelle et nous leur sommes et il eut, jusqu'au xvne siècle, entière "juridiction,
huitième calife abbasside, dans le but de fortifier sa redevables de la conservation de tous les chefs- tant spirituelle
que temporelle, sur le faubourg
tyrannie, se compose (841) une garde nombreuse d'œuvre de l'antiquité parvenus jusqu'à nous. A un Saint-Germain. Le titre d'abbé était ordinairement
d'esclaves achetés dans le Turkestan. Cette milice, autre point de vue, ils ne se sont pas montrés moins plus éleva que celui de hrieur. Ainsi, dans l'ordre
.comblée d'honneurs èMle richesses, devient bientôt utiles en défrichant une. partie considérable du sol de Cluny, il n'existait qu'un seul abbé, et toutes les
dominante, fait et défait -des califes. L'empire mu- de la France. Il est à remarquerque, dans les pre- maisons qui appartenaientà cet ordre n'avaient
sulman s'épuise dans l'anarchie. De toutes parts les miers temps de la monarchie française, les duchés des prieurs. Parmi les anciens moines d'Egypte,quel- que
émirs se rendent indépendants, et- bientôt aspirent et comtés s'appelaient abbayes. Avant la révolution que grande que fût l'autorité des abbés, leur première
ouvertementau califat. Radi-Billah, /prince faible, de 1789, là France possédait deux cent vingt-cinq supériorité était celle du bon exemple et des vertüs
pressé par divers usurpateurs, crée u profit de l'un abbayes d'hommes en commende, et quinze abbayes ni eux ni leurs inférieurs n'étaient prêtres, et ils
d'eux, dont il espère faire un a uy la charge chefs d'ordre ou de congrégation, dont une de filles, étaient entièrement soumis aux évêques. Dès les pre-
d'émir-al-omrah(chefse des princes). /Dès lors les ca- celle de Fontevrault; cent quinze abbayes régu-
lifes sont en tutelle. Les émirs-al-6mrah sont pour lières d'hommes et deux cent cinquante-trois ab- du plus haut rang, sans être en aucune façon enga-
eux ce que les maires du palais/avaient été pour bayes régulières de filles, sans y comprendre les gées dans l'état monastique, prirent la qualité d'abbé
nos rois fainéants. En 936, le califat est restreint à abbayes et chapitres nobles de filles, comme Remi- à cause des abbayes qu'elles possédaient. C'est ainsi
Bagdad. L'empiredes Abbaijides,fcet immense foyer remont, Andlau, etc., ainsi que les abbayes réunies que le père de Hugues Capet était appelé Hugues
qui menaçait de dévorer le monde entier, n'est plus à des. colléges, à des hôpitaux et à d'autres pieux l'abbé. Philippe Ier, Louis VII ensuite les ducs
qu'une flamme vacillante qui ne luit .péniblement établissements. Les offices se célébraient dans les d'Orléans prirent le titre d'abbéset de Saint-Agnan
jusqu'en 1258 pour s'éteindre au premier souffle abbayes avec, autant d'édification que de pompe, et les ducs d'Aquitaine étaient appelés abbés de Saint-
du Mogol Houlagbu, petit-fils! de Gengis-Khan. dans les villes les nombreux fidèles.des paroisses Hilaire de Poitiers les ducs d'Anjou, abbés de
Mostazem, le dernier des Abbassides est aussi le que leur église curiale n'aurait pu conteniraffluaient Saint-Aubin, etc. Chez les Génoisil avait
dernier des califes d'Orient. y un prin-
aux églises abbatiales on conventuelles. Les abbayes cipal magistrat qu'on appelait abbé du peuple. En
ABBAT, s. m. Nom qu'on a donné à des laïques furent donc aussi de grands centres d'instructionre- France, 'les principaux abbés du moyen âge, dont
ou abbés laïques. C'étaient des seigneurs qui, sans ligieuse et de bienfaisance mais à côté du bien se quelques-uns sont des personnages historiques dignes
être dans les ordres, possédaient des abbayes. De- glissèrentplus d'une fois d'étrangesabus, qui furent de vénération, avaient une importance bien 'supé-
puis, ce furent ceux qui possédaient. les dimes des dans la suite très-préjudiciables à l'institution elle- rieure à celle de la plupart des évêques. L'abbé de
villages, et qui présentaientaux cures. même. Dès la première race,* les rois francs avaient Cluny, dans un concile tenu à Rome, prenait le titre
ABBATIAL, ALE, adj. (prôn. abacial). Qui ap- introduit l'usage de donner les abbayes et autres bé- d'a.bbé des abbés, et le pape Calixte donne au même
partient à l'abbaye, à l'abbé ou à l'abbesse. Palais néfices aux laïques, pour les récompenser de leurs abbé le titre d'abbé cardinal. L'abbé de la Trinité de
abbatial. Maison abbatiale. Église abbatiale. Crosse services. On donna quelquefois des abbayes aux Vendôme se qualifiait aussi cardinal abbé. A cette
abbatiale. Fonctions abbatiales. Droits abbatiaux. reines pour leurs menus plaisirs. Balzac parle d'un époque^ lorsqu'un abbé de Saint-Denis sortait de son
monastère, il était accompagné d'un bouteiller, d'un
chambellan et d'un maréchaTquitenaient leurs of-
nommée à vie. 1 Abbesse générale, celle dont l'auto-
rité s'étendait sur plusieurs abbayes. L'abbesse de
vertit en abcès, qui t
cause* un abcès. Ongu abcédanf.
ABCÉDATION s. f. Action de transformer ou
fices en tie£ L'abbé de Saint-Riquier avait pour vas-
sàux cent dix-sept nobles qui tenaient en fief des
Fontevraultétait supérieure de tous les couvents de
Bernardines. Les abbesses s'attribuèrent tous les
de se transformeren abcès.
ABCÉDÉ, EE, part. Dégénéré, transformé en
terres du monastère. Chaque jour il nourrissaittrois droits et toutes les prérogatives des abbés, et, malgré abcès. Tumeur abc'édée. Amygdales abcédées. Glandes
cents pauvres, cent cinquante veuves et trois cents re- des réformesnombreuses,quelques-unes d'entre elles abcédées. Tout le lobe gauche du cerveau était abcédé.
ligieux. La ville de Saint-Ricfuier, qui lui apparte- se maintinrentjusqu'au dernier siècle en possession ABCÉDER, v. n. T. de chirurg. Dégénérer, se
nait, contenait au temps de Charlemagnedeux mille d'une juridictionpresque épiscopale, nommantà jes transformeren abcès; se terminer par abcès. Ne
cinq cents maisons. Dans le dernier siècle, ôn don- cures, portant la crosse, etc. Cependant les abbayes s'emploie qu'à l'infinitif et à la 3e pers.,du singu-
de filles restèrent soumises à l'autorité des évêques lier et du,pluriel. Cette tumeur abcédera bientôt. 1 Peut
a lïlîe foule de, gens qui n'avaient pas même reçu la diocésains. Quoique l'autorité spirituelle leur fut re- s'employer au figuré dans le sens d'aboutir, éclater,
tonsure, et qui se servaient du petit collet comme fusée par réélise, leur position et leurs immenses produire ses conséquences.Cés déplorables doctrines
d'un passe-port auprès des grands et des nobles. revenus leur donnaientune haute considération et un abcédèrent enfin et répandirent arec leur venin la cor-
rang très-élevé dans le monde. Les familles souve- ruption et la mort. 1 S'ABCÉDER, v. pr. Se ter-
raines briguèrent souvent le droit de faire élever à miner en abcès. La tumeur s'abcède. Ces glandes se
pour la dame, l'abbé. On entendait et l on ei la dignité d'abbesse une fille de leur- maison, et sont abcédées d'elles-mémes.
encore par abbé de cour un jeune ecclésiastique poli •comme il fallait avoir dix ans de profession pour ABCÈS, s. m. T. de chirurg. Collection de pus
être abbesse, on* déclarait religieuses des enfants au dans une cavité accidentelle formée aux dépens du
marque du dérèglementet quelque chose de profane berceau. On la fit abbesse sans que, dans un Ige si tissu des organes par l'écartement de leurs fibres.
on y joint une idée de délicatesse, de volupté et de tendre, elle sût ce qu'elle faisait. (Bossuet.) Le corps. Les abcès, quels que soient leur caractère, leur siège,
galanterie. On suppose d'ordinaire plus de science d'Abailard fui porté au Paraclet, dont Héloïse était ab- leur-volumeetleur forme, sont. toujours ,le résultat
clu monde dans un abbé de cour que d'étude de la besse. (Hénault.) d'tme inflammation dont les causes, la marche et
théologie. Au dernier siècle, les petits abbés dispu- ABBEVILLE. Géogr. Ville de France, chef- l'intensité présentent de nombreuses variétés. Les
tèrent la vogue aux philosophes. Ainsi tout ce qui lieu d'arrondissement dans1 le département de la abcès peuvent se former dans toutes les parties du
venait du passu se réduisait à de mesquines propor- Somme, à 136 kil. de Paris; sa population est de corps, dans tous les tissus, à l'exception de l'épi-
tions, et de ridicules personnages étaient les héritiers 20,000 habit., environ. C'est une place forte de derme et de ses appendices, des deijts et peut-être
et les représentants des grands abbés, si savants, si 3e classe, possédant un petit port qui peut recevoir des cartilages. Un abcès intèrne, externe. Un -abcès
courageux, il figure presque héroïque, du moyen des navires de 200à 300 tonneaux. Abbeville ne grave, profond, dangereux. Avoir un abcès. Onvrir,
âge. ] Ce qu'il y a d'étrange, c'est que ce nom d'abbé fut dans l'origine qu'une maison de plaisance du vider, faire avorter un abcès. Un a.bcès se forme, crève,
signifie père. Ainsi, par une inconséquence trop or- riche et puissant abbé de Saint-Riquier. Peu à peu s'ouvre, s'étend, se ferme, se manifeste, disparait. Vau-
dinaire aux hommesdans les noms comme dans les la v illa abbatiale se transforma en un château en- gelas mourut d'un abcès dans l'estomac. Racinemourut
choses, on honoré du nom de père en France ceux touré de maisons. A la fin du xe siècle Hugues d'un abcès au foie, causé, dit-on, par le chagrin d'avoir
il qui il ('tait expressément défendu de l'être. 1 Abbé Capet, trouvant cette position convenable, fortifia déplu ci Louis XIV. Erasme avait au visage un abcès
de ruelles, abtoé. qui court les aventures galantes. le bourg pour arrêter les ravages des Normands et qu'on était sur le point de percer j il fit un si grand
Abhë régulier, supérieur de religieux, qui était reli- y établit un de ses vassaux. Son commerce avait effort en riant à certains endroits d'un lirre, que' l'abcès
gieux lui-même et portait l'habit de son ordre. 1 Abbé déjà pris un grand essor sous le ministère Colbert;
i u -second, prieur d'un monastère. | Abbé des abbés, c'est alors que le Hollandais Van Robais y établit
titre qu'on donnait à l'abbé sa célèbremanufacture de draps. On 'y fonda aussi
crera de lui-même. Les abcès sont susceptibles de
plusieurs classitications, selon que l'on considère
leur siège, leur forme, leur cause ou leur marche.
du Mont-Cassin, parce que vers la même époque, une manufacture royale de- Abcès idiopathique, abcès dont la cause, n'avant en
tons les moines de l'Occi- velours d'Utrecht et de tapis. Aujourd'hui,c'est une influence passagère, n'existe plus ni dans le
Ment avaient d'abord revu de nos villes de second ordre les plus industrieuses. point où s'est établie l'inflammation ni ailleurs. L'ah-
cette ah- La filature du chaiivre et du lin, et la fabrication cès constitue alors il lui seul la maladie. Abcès
lia" e. Abbé œcumc'ni<[ ue ou des' cordages et des toiles il voiles y ont pris sur- symptomatiques, abcès qui surviennent soit au début,
universel, titre que plusieurs tout de grands développements. A'iennent ensuit^ soit dans le cours, soit au déclin d'une affection
moiiiesSprees ont pris il les draps, les tissus de laine de toutes.sortes, le aiguë ou chroniques locale ou générale, et dont
l'imitatiofo du patriarchede tapis moquette, le tapis velouté chenille et les ca- l'existence est liée à la présence actuelle de l'affec-
< 'onstantiipople.| Abbé car- licots. Il y a des scieries mécaniques, des savonne-
dinal, titre honorifique ac- ries, des brasseries, un chantier de construction
'tion morbide. Le nom que l'on danne à quelques-
uns de ces abcès, tels qu'abcès urinaires, stercoraux,
cor/ffpar le paie. Il se maritime, etc. Le commeçe^assezactif, comprend, laiteux, biliaires, saliraires, indique suffisamment la.
«.lisait particulièrementdes outre les produits de /industrie les céréales, les cause ou l'affection, dont ils sont le symptôme.
en chef, lorsque des graines' oléagineuses es eaux -de-vie les bois de Abcès constitutionnels, abcès qui se développent
abbayes qui avaient été rén- construction,etc. Le pilais de justice et l'église de sous l'influence d'un vice général de la constitution,
nies venaient il être sépa- d'une disposition morbifique quelconque de tout l'or-
ri'-es. 1 Abbé de l'oratoire du que dans le xni^-siSele rerPonthieu subit le joug des ganisme. 1 Abcès chauds ou phlegmoneux, qui pro-
juilais ou du sacré palais cèdent d'une inflammation franche. 1 Abcès métas-
titre que portait l'archiclIa- délité
rageuse
larFrance et se distin rent leur
tance. L'un d'eux, n méparRingois,cou-
tatiques, abcès résultant d'une altération du sang,
Abbé crossé et mitre. pelain de la cour, sous les fut produite par l'inflammation suppurative des veines
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anciens rois. Abbé e.iemjit, martyre son patriotisme refusant de prêter ser- consécutive à la lésion primitive.
celui qui ne relevait qne ilu saint-siége. Prov. et ment à Bdouard III, roi d'Angleterre, il fut préci- ABD, mot commun à toutes les langues sémi-
fig., on dit Faute d'un moine on ne laissera pas -de pité d'une tour à Douvres. tique et qui signifie serviteur. On le trouve fré-
faire un abbé, quand un homme manque il une assem- ABBEYILLOIS, OISE, adj. et s. Habitant d'Ab- quem ent dans les noms des personnages orientaux,
blée, il une Tartie de plaisir, on ne laisse pas de dé- suivi 'un autre mot qui se rapporte à la divinité
libérer, (le s'amuser sans lui.On l'attend -comme les bitants. ou à qu ques-uns de ses attributs, comme chez les
moines (ont l'abbé, on se met à table sans attendrè la ABBITIBE, adj. et s. Peuple de l'Amérique du Arabes ef chez les Hébreux.
personne eu Têtard. Le moine répon comme l'abbé Nord. ABDALLAH, s. m. Nom générique des religieux
chante, le bedeau de la paroisse est toujoursde l'avis ABBON. Bénédictin de Saint-Germain des Prés, en Perse il correspond à celui de derviche chez les
de M. le curé les inférieurs mort en 923. Il est auteur d'un poème- latin sur le Tuijs, et à celui de moine chez les chrétiens.
se modèlent eu tout sur leur siège de Paris par les Normands, qui a été inséré ABDALLAH. Père de Mahomet, mort vers 570.
supérieure. 1 L'abbé mange le et traduit dans les grandes collections relatives à Il était, dit-on, esclave et conducteur de chameaux,
courent, à lui tout seul il l'histoire de France. Il passe pour un mauvais poète, ce qui ne l'empêcha pas d'acquérir de grandes ri-
dépense plus que tous les chesses qui préparèrentla puissance de son fils. Les
moines ensemble. On disait .Thomas). Célèbre philosophe et mathé-
ABBTallemand, musulmans prétendent qu'il fut recherché en ma-
aussi Abbé et couvent ce maticien né à Ulm en 1738, mort en 1766. riage par une reine de Syrie, et qu'on lui offrit la plus
n'est qu'un, mais la bourse On distingue parmi ses écrits les Lettres sptr la lit- belle femme de sa tribu quoiqu'il eût quatre-vingts
ilirerse.. ] 'Abbé de Sainte- ans. On ajoute que la nuit de son mariagecentfines
Espérance, se disait d'un Mort pour la patrie jpuvrage publié à l'époque de la moururentde chagrin de n'être point à lui. Ce nom
homme qui prenait la qua- guerre de Sept ans, pour relever le courage de ses a été également porté par l'oncle d'Aboul-Abbas,le
lité d'abbé sans en avoir le concitoyens, et qui eut un grand succès. Les Alle- premier calife abbasside, par un-califede la Mecque,
titre. Se promettre la rigne mands parmi les écrivains qui. ont par l'un des fondateurs de la secte des Almoravides,
de -l'abbé, se promettre une le plus contribué au perfectionnement de leur langue. en Afrique, et. par plusieurs autres personnages
vie de délices.Les meilleurs
crus dans toutes les pro- gner
ÂBC, s. m. (pron. àbécé). Petit livre contenant
l'alpnabet et la combinaison des lettres pour ensei-
célèbres.
ABDALLATIF. Savant médecin et historien
vinces étaient en effet en- à lire aux enfants. L'abc est le fléau du premier arabe, né à Bagdad en 1161, mort jn 1231. Protégé
trés les uns après les autïesv âge.S'emploie dans plusieurs expressions prover- par Saladin, qui lui faisait une pension, il entreprit
dans les domaines des mo- iales, telles que les suivantes N'être qu'à l'abc, des voyages et en publia le récit et les résultats
nastères. Etre comme l'ab- c'est-à-dire peu instruit, savoir peu. N'en être qu'à scientifiques. S°n principal ouvrage est une Des-
bé Rognonet, qui de sa sou- l'abc d'une science', d'un art, n'en avoir que les pre- cription de l'Egypte. Un autre personnage célèbre
Abbesse crossée. tane |
ne put faire un bonnet, mières notions. Renvoyée quelqu'un à l'abc, c'est le
comparaison proverbiale qu'on applique à une per- traiter d'ignorant. L'Académie écrit ABC(j'en sépa-
de ce nom était arrière-petit-filsde Tamerlan.
ABDALLITE S. m. Membre d'une société de
sonne qui ne sait tirer aucun parti d'une position rant les lettres; d'autres séparent chaque lettre par derviches voyageurs.
avantageuse, et qui gâte la meilleure affaire par sa une virgule Ã, b, ç ^autres, à la place de la vir- ABDALLY, S. m. Ancien nom des Dourahnis,
maladresse. On dit aussi dans le même sens Tailler gule, mettentun A. B. C.; une des branches des trente-huit Afghans.
'ifà besogne sur lepatron de Rognonet. enfin d'autres écrive© abécé en toutes lettres, et ABDAR s. m. Officier du roi de Perse qui lui
ABBESSE, s. f. Supérieure d'un monastère de c'est le mieux. sert de l'eau à boire, et la garde dans une cruche
filles ou d'un chapitre de chanoinesses ayant le ABCÉDABLE adj. Qui est capable de s'abcéder. cachetée, de peur qu'on n'v mêle du poison.
titre d'abbaye. Abbesse perpétuelle, celle qui était ABCÉDANT, ANTE, adj. Qui abcède, qui se con- ABD-EL-KADER (Nadj'i-Sidi-Mohammed).L'un
des plus célèbres défenseurs de l'islamismeet de la donc rêver sérieusement la restauration d'un grand veau à la force pour lui rappeler qu'il ne pouvait
nationalitéarabe, né en 1806, aux'environs de Mas- empire arabe, d'autant plus qu'il ne devait pas tar- ainsi le violer impunément. Défait d'abord par le
cara, sur le territoire des Nachems. Il fut élevé avec der à trouver un puissant auxiliaire dans la poli- général Trézel, il prit si bien sa revanche deux jours
ses trois frères à la Guefna, sorte dé séminaire où les tique même du gouvernement français.SA. partir de après dans le défilé de la Macta, que l'armée expédi-
marabouts, ses ancêtres, réunissaient les jeunes 1832, l'histoire d'Abd-el-Kader est l'histoire de la tionnaire rentra le soir à Arzew démoralisée. Le
gens pour les instruire dans les lettres, dans la théo- conquête française en Algérie. Il venait de prêcher général Clausél ne tarda pas à réparer cet échec en
logie et la jurisprudence. Doué d'une intelligence la guerre sainte. Quand nos soldats, après la con- détruisantMascara, mais sans aucun résultat sérieux.
précoce, d'une mémoire heureuse, il apprit sans dif- quête d'Oran et d'Arzew, voulurent s'avancer dans Abd-el-Kader était partout en Algérie et on ne le
iiculté tout ce que l'on put lui enseigner' il expli- les terres, du côté de Médéah et de Tlemcen, des trouvait nulle part battu sur un point, il reparais-
quait dès l'enfance les passages les plus difficilesdu nuées d'Arabes les obligèrent de reculer. Abd-el- sait'sur,un autre. Quand on le croyait découragé et
Coran. Tout fait présumerqu'il eut de bonne heure Kader ne répondit que d'une manière évasive et sans prêt à se soumettre, on le voyait tout à coup repa-
conscience de sa supériorité, et qu'il se croyait ap- prendre aucun engagement aux voies de négocia- raitre au cœur de nos possessions, harcelant nos
pelé à de hautes destinées, et notamment à recon- tion tentées d'abord par le général Boyer, et il ré- troupes sans relâche, les bloquant, interceptantleurs
struire la nationalité arabe. Il' semblait du moins se sista avec d'autant plus de facilité aux attaques di- communications. C'était ainsi qu'en 1836 il tenait
préparer à ce rôle. livré avec ardeur à l'étude de rigées par le général Desmichels qu'il connaissait à le général d'Arlangesenfermé dans le camp retran-
l'histoire, il apprit parfaitementnon-seulement celle merveille les gorges étroites, les ravins profonds ché de la Tafna, sans vivres, sans fourrages, dans la
de sa nation, mais encore celle des autres peuples. d'un pays totalement inconnu à nos soldats, et dans position la plus difficile. Il lui adressa à cette occa-
En même temps, il rompait si bien son organisation lequel' ceux-ci ne pouvaient faire un pas sans tom- sion la lettre de défi suivante, qui peint mieux son
fine et vigoureuse à la fatigue, aux exercices du ber dans une embuscade et sans être égorgés par caractèreque tout ce qu'on pourrait en dire « Abd-el-
'corps, au maniementdes armes et à l'équitation,qu'il une troupe de cavaliers qui voltigeaient autour de Kader est plus près de toi que tu ne penser il t'at-
passait à vingt et un ans pour le meilleur cavalier
de la Barbarie. Son père, Sidi-el-Mahiddin, mara-
nos colonnes, tranchaientla tête à ceux qui s'écar-
taient, et fuyaient rapidement quand on les serrait
tend avec son arrirée et tu n'oses pas venir à
Un moment de combat est plus doux pour Abd-el-
lui.
bout très-vénéré dans la province d'Oran, qui, d'un de trop près. On avait beau disperser l'ennemi chaque Kader qu'une heure- de sommeil toi, tu restes en-
seul mot écrit par lui, pouvaitarrêter les poursuites fois qu'on pouvaitl'atteindre, exécuter de brillantes fermé pour ne pas braver ses regards. » Le général
du bey, et qui jouissait du privilége de mettre à cou- sorties, chaque victoire était chèrement payée et ne Bugeaud, envoyé au secours de la troupe de d'Ar-
vert les débiteurs et les assassins, se prétendait issu faisait pas gagner dix centimètres de terrain il fal- langes, la dégagea, et, le 6 juillet, Abd-eî-Kaler,
des califes fathémides. D'après quelques auteurs, isfe. lait toujours, après de fatigantes et périlleuses pro- après un combat meurtrierpendant lequel il se mon-
descendraitdu sultan Ab-el-Moula,ancien souverain menades, rentrer dans les villes ou dans les camps tra toujours à la tête des siens, fut vaincu, mais ne
de Tlemcen, 'qui, dépossédé.par les Zanites en 1520, retranchés, et se tenir en garde contre les attaques quitta le champ de bataille que le dernier. L'émir
fonda un petit État indépendant dont Tagdemtétait imprévues d'un ennemi insaisissable, qu'on désespé-
la capitale. Sidi-el-Mahiddin vivait en derviche, des rait de détruire. Abd-el-Kader montrait dans toutes nos troupes et à faire une guerre d'escarmouches et
aumônes des' fidèles, que sa réputation de piété lui d'embuscades, en même temps qu'il faisait relever
attirait d'autant plus nombreuses et abondantes, Mascara de ses ruines. 'Croyant de nouveau se l'at-
tacher, on négocia encore avec lui, et il signa avec
d'or dans la ceinture de ceux qui le visitaient.Ayant le général Bugeaud, le 3,mai 1837, le traité de la
ainsi promptement acquis une grande fortune, il fut
élu bey de Mascara, mais se déchargea sur son fils,
le jeune Abd-el-Kader, de tous les soucis de la poli- donnait les provinces d'Oran et de Titteri et- une
partie de celle d'Alger, à la condition qu'il ne pour-
apte qu'à s'absorber dans les contemplations reli- rait concéder aucune partie du littoral à u.ne puis-
gieuses. Abd-el-Kader était à peine au pouvoir, sance quelconque on traita enfin avec lui sur le
comme délégué ou substitut de son père, qu'on le pied d'égalité. On comprend que chacun de ces trai-
vit inaugurer cette carrière politique et militaire tés ait dû augmenter son prestige et accroître sa
qu'il'devait parcourir avec tant d'éclat, en donnant puissance. Tout cela favorisait, eu définitive, mais
des preuves d'une haute càpacité et d'un caractère à l'insu du gouvernement de Louis-Philippe, la
énergique. Déjà il avait osé concevoir le dessein .cause-de la domination française. Chacun sait, en ef-
fet, qu'à cette époque un certain nombre de députées
marcha contre Tlemcen, divisée alors en. deux par-
tis celui des Mores, commandé par Ben-Nouna, retirât ses troupes de l'Algérie, et que la monarchie
et celui des Coulouglis, sous les ordres de eu-
Aouada il empoisonna, dit-on, le premier; dont on s'y montrait assez disposée, semblant n'attendre
qu'une occasionpropice pour le faire sans trop frois-
posa une administration mixte, et alla mettre le ser le sentiment national,. Tous ces faits, parfaite-
siégé devant Mostaganem. Obligé à la retraite, il ment connus d'Abd-el-Kader, étaient de nature iL
s'en vengea en emportant Arzew d'assaut et en fai- entretenir ses espérances ou ses illusions et il est
sant crever les yeux, briser les os et trancher la tête certain que si la France eût alors abandonné l'Al-
à Sidi-Ahmet, qui avait combattu dans la place avec gérie, le rêve de l'émir n'eût pas tardé à devenir
les Kabyles. 'Abd-el-Kader avait-il les instincts de une réalité il ne lui aurait pas fallu vingt années
froide cruauté qu'un pareil début ferait supposer, ou pour réunir dans sa main puissante tous les États
sa conduite découlait-elle logiquement du milieu et barbaresques, et reconstituer ainsi un vaste empire
des circonstances? c'est ce qu'on ne peut dire mais arabe-. Or, pour que la résistance ne se disséminât
il ne faut pas perdre de vue qu'il vivait dans un pays Abd-el-Kader. pas, il était d'une habile politique de lui créer uu
où l'on faisait fort peu de cas de la vie d'uri homme, centre, de faire qu'elle s'incarnât en quelque sorte
et qu'on n'impose son autorité aux musulmans en les circonstances un grand courage et une rare'opi- dans un homme, afin de savoir ou frapper il fallait
général, et aux Arabes en particulier, qu'à la con- niâtreté, de même qu un génie fertile en ruses. A enfin que l'on parût seconder les projets d'Abd-el-
dition de se montrer fort et terrible. Quoi qu'il en cette époque aussirien n'égalait, dit-on; son farouche Kader. La conduite des ministres à courte vue de
soit, les visées ambitieuses, les menées et les façons fanatisme il s'était donné le titre de coupeur de Louis-Philippe, inspirée-parla lassitude, la pusilla-
d'agir d'Abd-el-Kader mécontentèrent tellement le têtes de chrétienspour l'amour de Dieu. Son influence nimité et l'ineptie, n'a donc différé en rien de celle
dey d'Alger, ou lui inspirèrent de telles craintes, allait donc croissant, et il devint bientôt le seul chef qu'aurait pu suggérer la science politique la plus
qu'il résolut de le faire assassiner. Prévenu à temps, des^diverses tribus soulevées contre la domination profonde, le machiavélisme le plus transcendant.,
celui-ci s'enfuit en Égypte avec son père, et se trouva française. Las de cet état de choses, on espéra y Abd-el-Kader profita de la paix pour resserrer les
pour la première fois en contact avec la civilisation mettre un terme, en 1834, en reconnaissant l'indé-
européenne au Caire et à Alexandrie. De là il se pendance du vaillant chef arabe et lui accordant le et châtier cruellement celles qui, n'avaient pas tenu
rendit au tombeau du Prophète à la Mecque, où les titre d'émir (prince). Par le traité que conclut avec pour lui il se créa des intelligences dans les pro-
saints les plus vénérés lui prédirent qu'il régnerait lui le général Desmichels, on lui abandonnait, avec vinces françaises et s'approvisionna de munitions de
un jour; ce qui dut nécessairement exalter sa jeune Mascara pour capitale, un territoire étendu, confiné toutes sortes. Là lutte l'ayant toujours fait grandir,
imagination. Quand il revint en Algérie,Alger était par l'empire du Maroc et les provinces d'Oran, de il put penser qu'il avait tout à gagner et rien à
au pouvoir des Français, et la domination turque Titteri et de Tlemcen, comprenant un pays bien perdre à la recommencer. D'ailleurs, pour ne pas
anéantie dans la province. Les tribus arabes voisines coupé, semé de villages et de fertiles vallées. Il ob- déchoir -dans l'estime de ses coreligionnaires, il fal-
d'Oran crurent le moment favorable pour reconqué- tint en outre des avantages commerciaux considé- lait absohiment qu'il fit de nouveau parler la poudre.
rir leur indépendance elles se soulevèrent à la voix rables, et on poussa l'oubli de toute prudence jusqu'à Des qu'il se crut prêt, il trouva des prétextes d'hos-
du père d'Abd-ePKSder, battirent les Turcs et s'em- lui donner des fusils. Le cabinetfrançais, abusé par tilités dans certaines clause du traité de la Tafna,
parèrent de Mascara. Les'habitants de cette ville ses promesses, avait cru se décharger sur lui des em- et en septembre 1839, il fit massacrer nos colons. Lé
voulurent reconnaître Mahiddin pour roi mais il barras de l'occupation. On l'aida même à comprimer maréchal Vallée et le duc d'Orléans commencèrent
se déchargea encore de cet honneur sur son fils, une révolte dangereuse excitée par quelques chefs alors contre lui la rude campagne de 1840, signalée
qui passait déjà pour l'homme le plus capable et le jaloux de son autorité. Il avait su, par son habileté, par la victoire de Mouzaïah et par la prise de Mé-
plus éloquent de son pays, et avait mérité les titres se faire reconnaître prince souverain par les conqué- déah et de Miliana. A dater de ce jour, Abd-el-Ka-
de thaleb (savant) et de marabout (saint). La pré- rants, et sultan par le peuple conquis et cependant der, forcé de soutenir une guerre acharnée et sans
sence des Français à Alger, loin de contrarier les son ambition n'était pas satisfaite, il voulait obte-. répit, fut presque toujours réduit à la. défensive, et
projets d'Abd-«l-Kader, les servait au contraire, en nir plus encore. La situation qui lui était.fajten'a- son étoile pâlit visiblement. Le général Bugeaud,
lui permettant de réunir les tribus de l'Atlas, de vait été' acceptée par lui que parce qu'elle^ervait changeant la tactique suivie jusqu'alors, augmenta
leur imposer sa domination au nom de l'indépen- ses intérêts, Aidé par des transfuges,il s'occupa d'é- les colonnes d'attaque, les rendit plus légères, plus
dance, d'accroître enfin sa popularité et son impor-. tablir dans sa, principauté une administration régu- mobiles, et organisa ce système de razzias qui de-
tance militaire.En effet, son autorité s'étendit bien- lière, organisa ses troupes à l'européenne, et devint ( vait ruiner et affamer les Arabes. Mascara fut pris
Du dji^rociï^en
tôt pr u'au
aeuEi de soïrpaMs désert de Sahara.
debrfques et de boue, il put
bientôt plus audacieux-que jamais. De nombreuses «m décembre 1841, et un grand nombre de. tribus
infractions au traité obligèrent à recourir de nou- firent leur soumission. L'émir redoubla d'efforts,'
souleva les Kabyles de Bougie, et recula pas à pas cieuses, poétiques, abondent dans son style et dans la mosquée, pour se préparer la prière et à la lec-
vers le désert. La prise de sa smala, en 1842, le força sa conversation. Ses
mœurs' sont pures et rigides. ture du Coran. Cette cérémonie était en usage chez
dans ses vêtes- les descendants d'Isniaël longtempsayant Mahomet,
à se réfugier sur le territoire du Maroc, dont l'em- Aussi sobre dans ses goûts que simple d'un derviche et il qui l'a remise en vigueur et qui a réglé jusqu'à la
pereur, qui l'avaittoujourssoutenu en secret jusque- ments, il prie avec la ferveur quantité d'eau qu'on doit y employer.
là, se décida, en 1844, à attaquerles positions fran- est certain qu'il a toujours montré itnefoi profonde
d'Isly et le bombardement en sa religion, et une incroyable assiduité aux nom- ABDICABLE, adj. Qui peut être, qui doit être
çaises. Il fallut la bataille
de Tanger et de Mogador pour qu'Abd-er-Rahman breux exercices de dévotion-musulmane.Néanmoins, abdiqué. Il est peu usité.
cessât de le protéger ouvertement. Mais l'infatigable et bien que nul n'ait su mieuxque luiprofiter exalter, entre- ABDICANT,s. m. V. ABDIQUANT.
ABDICATAIRE, adj. Qui a abdiqué. Bot abdi-
émir trouva encore chez les peuples fanatiques du tenir le fanatisme d'un idées peuple et en pour se
toujours cataire. On dit aussi abdicateur..
Maroc, malgré leur souverain, des secours en hommes faire un royaume, ses religieuses ont
d'exagérationlmême dans les ABDICATION, s. f. Renonciation a une charge,
et en argent qui lui permirent de se jeter de nouveau été sensées, exemptes une qualité, à un titre, et particulièrement à l'au-
sur l'Algérie. Le général Bugeauddedut, en consé- premières années de sa lutte contre la France. Il ne
craignait pas de discuter alors avec les chrétiens, et torité souveraine. Les anciens appelaient de ce nom
quence, recommencer cette guerre inarches et de l'action d'un citoyen qui renonçait à ses droits de
contre-marches, de__ncuirsuites et de razzias conti- il le faisait sans aigreur, avec politesse. A cela, on
nuelles qui, empêchant son adversaire de se fixer peut encore reconnaître un esprit véritablement su- bourgeoisie et de cité, ou 'd'un homme libre qui se
Ce fanatisme, qu'il ne partageait pas, n'était faisait volontairementesclave.Dans les temps mo-
sur un point quelconque, devait aboutir à sa sou- périeur. dernes, celui qui répudié les droits et les devoirs que
mission car nos soldats connaissaient alors le pays pour lui qu'un puissantmoyen, que le ton dominant
qu'ils parcouraientdepuis la Méditerranéejusqu'au et nécessaire de son rôle. Son habileté, du reste; lui lui imposent les institutions de son pays àbdique la
désert, et ils étaient faits à la manière de combattre permettait de jouer, selon les temps et 'les circon- qualité de citoyen. Le plus récent exemple est celui
des 'indigènes, qui-est. plutôt une chasse à l'homme stances, les rôles les plus divers. Il est évident aussi. de Jean-Jacques Rousseau, qui, après avoir attendu
qu'un duel entre deux armées. Néanmoins, bien qu'il que son ambition fut noble, légitime, doublée d'un pendant dix mois entiers-une réparation qui ne vint
fut activement pourchassé, Abd-el-Kader résistait ardent patriotisme, nourrie par une grande idée, vi- pas, abdiqua son droit de bourgeoisie et de cité. Chez
toujours il s'enfonçait dans le désert, puis il repa- sant à unbutélëvé,etqu'ondoitleregarder comme les Grecs, un père avait le droit de rejeter son enfant
raissait tout a coup avec une année nouvelle. Il un martyr de l'indépendance de la nationalitéarabe. du sein de la famille sa renonciation s'appelait ab-
profitait pendant ce temps de l'hospitalité d'A6d-er- Quoi qu'y.en soit, enfin, de ce nouveauJugurtha, ainsi dication. La naturalisationen pays étranger est une
Rahman pour préparer dans le Maroc une révolution qu'on l'a appelé, de cet homme extraordinairequi a abdication implicite de la nationalitéprimitive. Un
à son profit il y souleva des peuplades, remporta rempli le monde du bruit de son nom, c'est incon- ministre se démet de ses fonctions; un dignitaire ré-
quelques avantages sur les troupes marocaines, dont testablement l'une des plus grandes figures des temps signe sa dignité; un prince, un roi, un empereur
la plupart refusaient de le combattre, puis se tourna modernes, 'et il appartient désormais à l'histoire. l'abdiquent. On a vu aussi des peuples abdiquer.
de nouveau contre les possessions françaises. Ce fut (C. Henricy.) Au xviie siècle, les Danois, ne sachant comment
alors que traqué, cerné par des forces supérieures, ABD-EL-MELEK. Héros que les chroniques et échapper à l'anarchie fomentée et entretenue par les
les rpmaus'âe chevalerie ont défiguré sous le nom dissensionsdela noblesse, abdiquèrent en faveur de
ayant vu périr ses derniers partisans, l'émir se rendit de Marsille, et, qui fut un des principaux lieute- la royauté tous les droits que leur donnait la con-
conduit :L Alexandrie ou il Sàint-Jeaii-d'Acre. Ainsi nauts ou vizirs d'Abdérame. Il réduisit et dépos- stitution. L'abdication s'entend plus' particulière-
finit la carrière militante de cet habile et vaillant
champion de la nationalitéarabe, qui vai tenu en portes%e
('clieu pendant quinze ans les forces de Wplus 'puis-
séda
pagne,
le redoutable
dont il
Cordoue.
fit
Il
suspendre
décida la
la à
Youssouf, ancien vizir d'Es-
défaite
à l'une des
des Africains,
ment aujourd'hui de l'autorité souveraine. L'abdi-
cation véritable doit être volontaire mais il est rare
que les hommes qui possèdent le pouvoir suprême
sante nation de l' Europe. Embarqué, le 24 décem- et c'est lui enfin qui extermina les nombreusesbandes s'en dessaisissent volontairement. Les conditions
hre 1H1G, avec sa famille et sa suite, il arrivait d'aventuriers qui désolaient l'Espagne, j 1Il y a eu les formes de l'abdication sont indifférentes. Chris-
cinq jours après il Toulon. Là il fut détenu quelque plusieurs autres personnages célèbres de ce nom, tine fit. son abdication au milieu du sénat; Dioclé-
temps au fort Lamalgue, puis on le transféra au châ- califes, rois et princes. Lé plus illustredeest ce calife tien, devant son armée Napoléon, par un acte au-
teau de Pau, d'où, étant tombé dangereusement ma- dé la dynastie des Ommiadesqui régna 685 il. 705. thentique Stanislas par une lettre particulière
lade, il fnt conduit et définitivement installé an châ- Il avait de grands talents militaires, étendit ses con- Jacques II, par la fuite; Henri de Valois, en dé-
teau d'Amboise. En France, où les sentiments de quêtes dans l'Afrique, l'Arabie et l'Inde repritla sertant la Pologne. Si l'abdication pouvait être vé-
loyauté et de générosité dominent, lorsqne les cal- Mecque, qui s'était déclarée indépendante,-protégea ritablement volontaire, les conditions de 'cet acte
çuls de l'intérêt ou la passion ne Ies étouffent pas, les-chrétiens, et fit le premier frapper de la mon- seraientd'un haut intérêt. Elles sont ou personnelles
on a ^généralement blâmé cette détention, la trou- naie arabe. t ou politiques. L'abdication de Charles-Quint,de Phi-
vant contraire au droit des gens mais le gouver- ABD EL MOUMEN Fils potier; il s'éleva lippe V, de Victor-Emmanuel,de Charles X. L'abdi-
nement de Loui-s-1'hilippe ne pouvait sitôt oubliér -par son talent et son mérite au premier rang. Il en- cation d'une couronne. L'abdication d'un trône. Le
tout ce que la défaite qui s'était tou- leva aux Almoravides leu% Etats d'Afrique, s'em- droit d'abdication d'un prince ne saurait être mis en
jours montré notre plus cruel, notre plus redoutable para du Maroc, et pénétra en Espagne, où il combat- doute. Les Stuarts subissaient depuis cinquante-sept
ennemi, avait coûté de sang et d'argent on dut se tit avec succès Alphonse de Léon. Il prit le premier ans les conséquences de l'abdication forcée de 1688,
rappeler aitssi qu'il avait déjà violé deux traités,- et le ütrs de calife almohade et régna de 1130 à 1163. lorsqu'en 1745 le prétendant débarque en Angleterre,
craindre d'être dupé une troisièmefois par ce rusé Yésid,ABDÉRAME. Vice-roi d'Espagne, sous le calife soulève les partisans de sa famille et s' avance jusqu'aux
musulman. En IBIS, le
sous gouvernement républt=- célèbre par l'invasion qu'il fit en France, à portes de Londres. (Pages.) 1 Se dit des magistra-
cain, qui avait remplacé la monarchie, l'Assemblée la tête d'une puissante armée. 11 prit Arles en 731, tures de l'ancienneRome. L'àbdication du consulat,
nationale, saisie de ses réclamations, les écarta, re- puis s'empara de toute l'Aquitaine, et s'avança vers de la dictature. Se dit également de la papauté.1
doutant de rendre la liberté it celui qui pouvait lui la Loire. Ce fut alors que Charles Martel,qui ?,vait L'abdication de la papauté, du pontificat. L'abdication
susciter de nouveaux emharras en Afrique. Ce fut à rassemblé ses forces, le défit complètementdans une |
du pape Célestin V fut toute volontaire. Au figilré,
l'occasion de la proclamation de l'empire 12 décem- fameuse bataille près de Poitiers, en 733. Lès Sar- abdicationsignifièl'abandon malheureuxou coupable
lire 1852 qne Napoléon 111 fit mettre en liberté l'il- rasins, qui n'avaient qu'une cavalerie légère, furent des sentiments dont l'homme ne doit jamais se dépar-
lustre prisonnier, qui reçut pendant quelques jours, littéralementécrasés par la grosse cavalerie bardée tir. Ferez-vous l'abdication de vos droits sacrés de père?
de la population de Paris, l'accueil bienveillant et de fer des Francs. Abdérame périt dans la mêlée. ABDIQUANT, ANTE, s. Celui, c.elle qui abdi-
empressé auquel donnent droit,la célébrité et le Cette victoire mémorable arrêta les progrès des Sar- que. L'abdiquant conserve tous ses droits, lorsque ce-
malheur. Le 21 du même mois, l'émir s'embarqua rasins en Europe et sauva peut-être tout le continent* lui en faveur duquel l'abdication à été faite -vient à
avec sa suite pour Brousse, où il vécut dans là re- du joug de
Premier* mourir. On écrit aussi abd-icant.
traite jusqu'au tremblement de terre qui détruisit calife ommiade d'Espagne. Échappé seul au màs- ABDIQUÉ, ÉE, part. Renoncé, abandonné. Trônt
cette ville en 1855. se Il retira alors à Damas, de sa famille lorsqu'elle fut exterminée par abdiqué, couronne abdiquée.
en sacre
apparence résigné à ne plus jouer de rôle politique les Abbassides, il se réfugia en Mauritanie, puis en ABDIQUER, v. a. (du lat. abdicare, renoncer à
et satisfait même de spn sort, lorsque les derniers Espagne, réduisit sous son pouvoir presque toute sa destination; fait de ab et dedicare) consacrer).,
événements de Suie viurent lui fournir l'occasion cette contrée (756 à 787), commença la splendide Abandonner la possession d'une dignité souveraine:;
de se signaler de nouveau, mais cette fois-en se con- mosquée de Cordsue, et fit fleurir lés lettres et les y renoncer. Abdiquer la couronne. Leczinski abdiqua
stituant le champion dévoué de l'humanité, en sau- arts. Ce fut sous n règne que Charlemagne en- deux fois une couronne qui n'avait jamais reposé sur
vant du massacre et en protégeant, au péril de sa vahit le nord de l'Espagne.| II y eut deux autres sa tête. Napoléon, pressé par les armées ennemies, si-
vie, une partie des chrétiens de Damas; admirable' califes du même nom, qui combattirent les princes gna à Fontainebleau, le 11 avril 1814, l'acte par le-
conduite qui lui a acquis des droits éternels à la re- chrétiens avec des, succès divers. Ils chérissaient quel il abdiquait la puissarice souveraine en aveur dit
connaissance des peuples civilisés et qui suffirait également l'étude, et ils embellirent l'Espagne des son fils. 1 S'emploie d'une manière absolue, c. à. d.
pour immortaliserson nom.

Abd-el-Kader est de petite


le nez aquilin, la bouche
il Depuis il est retourné à beaux édifices mauresques qu'on y admire encore.
la. Mecque et est allé en Egypte pour visiter les ad- Abdérame II, qui régna de 822 à 852, s'empara de
mirables travaux du percement de l'isthme de Suez. Barcelone et chassa les pirates normands qui ve-
a le front large, naient insulter les côtes de ses États. Sa cour était
la figure longue, assez grasse et cependant fort pâle, l'une des plus brillantes de l'Europe. Abdérame III
ses yeux (912 à 961) fonda à Cordoue une école de médecine, la
noirs sont très-doux et très-beaux souvent il les tient seule qui existât alors en Europe, et créa une marine.
sans régime: J'ai gouverné sans peur, et j'abdique sans
crainte. « Il y a. aujourd'liui un mi que votre père a
abdiqué, disait le cardinal de Granvelle à Philippe Il.
Il y a
aujourd'hui un an qu'il a commencé à s'en
'repentir, » répondit celui-ci. Sylla, dont le bonheur
insulte à la Providence, abdique sanspeur, et s'nndort
sur son épée brisée dans le sang qu'il a versé: (Pages.)
baissés, smivent aus%i. leur mobilité expressive con- ABDERE. Géogr. aie. Ville de Thrace, aujour- L'abdication d'un souverain est une ironie; il abdique
traste avec l'immobilité habituelle de sa tête. Sa d'hui Asperosa, dans la Remanie. C'est là que la fable le jour où son autorité est méconnue. (Napoléon.) 1
barbe est noire et assez fournie. Bien que ses traits place l'aventurede Diomèdemangé par ses chevaux. S'emploie métaphoriquement.Abdiquer ses passions,
fins et bienveillants soient empreints d''une gravité ABDÉR1TAIN, AINE, adj. et s. Qui est d'A,b- ses vices. Tel est le véritable but de la race humaine, si
martiale, il est remarquable par un air de douceur dère qui appartient à Abdère ou à ses habitants. fière de-la prérogative de sa raison, qu 'elle ne peut l'ab-
mélancolique, et le sentiment qui domine dans sa Les Abdéritains passaient pour stupides. Néanmoins diquer sans descendre au'rang de l'animalité. C'est aux
physionomie est un sentiment d'une nature toute re- leur ville fut la patrie de plusieurs grands hommes, criminels qu'il convient d'abdiquer les soins.,d'une exis-
ligieuse. Sa figure a quelque chose d'ascétique qui de Démocrite,.de Protagoras, d'Anaxarque.On dit tende qu'ils ont, déshonorée':1 Abdiquer la mitoyenneté,
rappelle les têtes des moines guerriers du moyen aussi Abdcrite. y renoncer. 1 Abdiquer sa patrie, sa liberté, ses droits,
âge. Son élocution est vive et facile, sa voix caver- ABDEST, s. m. Purificationlégale que pratiquent ses biens, y renoncervolontairement.S'ABDIQUER,
les Turcs et les Persans avant de commencer toutes v. pr. Être abdiqué abandonné. il. trône n6s'ab-
Les 'expressions métaphoriques et les images gra- leurs cérémonies.L'abdest se fait av ant d'entrer dans dique jamais sans regret. Fig. Descendre de son
manquer aux convenances sociales, ne pas nez. L'abducteurde l'oreille,l'abducteur de l'oeil. Voy. flots de sang et qu'il eût été facile d'éviter, n'a eu'
rang d'autres résultats que d'humilierla Russie et de faire
garder le décorum. Synonymes •. abdiquer, -se Muscle. a'anat. qui
DÉMETTRE. Abdiquer ne se dit que des postes consi- ABDUCTION, s. f. T. Mouvement entrer'l'empireottoman dans le concert européen par
dérables, et suppose ordinairement un dessaisisse- écarte un membre ou une partie quelconque du plan le traité du 30 mars 1856.
ment volontaire se démet tre peut s'appliquer aux mitoyen qu'on suppose partager le corps longitudi- ABDL'LUATES, s. m. pL Ancien peuple d'Afri-
petites places comme aux grandes, et suppose sou- nalement en deux moitiés semblables ou symétri- que, dans le royaume' de Tlemceji, dont les fois,
fa
vent de contrainte. ques. Les.mouvements par lesquels le devant ou inférieurs renversés par les Romains, furent rétablis par les
de l'oeilest
ABDITOLARVES, s. m. pi. (du lat. abattus, ca- porté en dehors, et le,s membres supérieurs
ché, et de.larve.) Famille d'insectes hyménoptères sont écartés l'un de l'autre, sont des mouvements d'àb- toute l'Afnqfiyi'an te J.-C. 986.
végétaux..
dont les larves naissent dans le tissu de certains duction. 1 Quant à la main
ABDOMEN, s. m. (du lat, abdo, je cache, je mets
y admettent
pellent
en
abduction
général
le
une
et au pied, les anatomistes
mouvement
ligne particulière,
dans lequel
et ap-,
les au-
ABÉCÉ, ^Tm. Livre pour apprendre à lire aux en-
fants. Un a écé. Des abécés.1 Ce mot servait autre-

doigts s'écartent de cel/fMm milieu. Ce mot convention.Pour les autres acceptions, V. ABC.:
a couvert). Nom de cette partie, du corps des ani- tres
maux qui offre une cavité d'étendue très-variable s'emploie aussi en logique .pour désigner l'explica- ABÉCÉDAIRE, s. m. Livre pour apprendre aux
destinée à loger une portion du canal digebtif, et le tion nue l'on donne afin de montrerque toutes les pro- enfants les lettres de l'alphabet. Unjbon abécédaire.
plus souvent d'autres organes importants. Le tronc positions d'un raisonnement s'enchaînent et qu'elles De bons abécédaires. Un appelailîfebeeetfa.TeSles,
de l'homme se divise en deux parties, la poitrine et découlent les unes des autres. L'abductionne rend pas psaumes dans lesquels la première lettre de chaque
4'abdomen ou ventre. En haut, l'abdomen est séparé l'argument plus légitime ni pluslaquellèSl concluant; elle lui strophe or le chaque vers suivait l'ordre alpha-
de la poitrine par lé diaphragme en bas, il est ter- donne seulement une clarté sans |
n'eût point bétique. S. f? T, d'hist. nat. Espace'de spilan-
miné par le bassin, qui sert d'appui aux membres été compris., the, plante masticatoire dont on met il profit la pro-
inférieurs. Chez la femme l'abdomen est plus volu- ABDUL-HAMID. Sultan. de Turquie, né en 1725, priété stimulante pour délier la langue des enfants.
mineux que chez l'homme, sa hauteur est plus grande mort en 1789. Il succéda en 1774 à frère Musta- C'est ce qui l'a fait nommer abécédaire ou herbe aux
relativementà celle du tronc de la, une plus grande plia 111, après avoir langui pendant
son
quarante-trois
com-
enfants. | Adj. Se dit des livres qui contiennent l'al-
distance entre les cfites et les hanches. L'ovoïde qu'il an?, relégué dans le sérail, et dans une ignorance
représente a. sa grosse extrémité en bas; c'est l'in- plète des affaires. Sa mise en liberté et le passage su- fant qui commence 1, apprendre à lire d'uneencore igno^
La prédominance de 1 abdomen bit de ancienne vie à vie de puissance et de complète d'une personne qui n'en est
verse chez l'homme. son une rance
chez l'enfant est un fait remarquable. L'abdomen plaisir firent en lui une révolution telle que, pen- qu'aux premièresnotions d'une scierice^ ou qui com-
forme un tiers de la longueur totale du corps chez dant une année entière, il se trouva dans un état
l'enfant qui vient de, naître, et un cinquième seule- complet de nullité physique. Ce prince, d'un carac- da,ire. Unouvrage abécédaire. Un-enfant abécédaire. Une'
ment chez l'adulte. L'abdomen des maimniferes offre tère doux et bienveillant, était peu fait pour régner, ignorance abécédaire,vieillard ("est un docteur abécédaire. C'est
la, plus grandeanalogie avec celui de l'homme. Chez et encore moins pour résister aux guerres que lui une sotte chose qu'un abécédaire.
les oiseaux, la séparation entre l'abdomen et la poi- fit la Russie et déjouer les intrigues de cette puis- ABÉCÉI) VIREMENT, adv. D'une manière abé-
trine n'est pas aussi complète que chez les mammi- sance ambitieuse .qui lui enleva plusieurs provinces, cédaire, élémentaire avec ignorance.
fères. Chez les reptiles, elle n'existe pas. ,Les pois- entre autres la Crimée, et détruisit sa flotte. Abdul- ABÉCÉDARIENS, s. m. pi. Secte d'anabaptistes,
sons, n'ayant pas de poumons, n'ont pas non plus de llàmid avait pourtant montré de la fermeté à l'égard qui prétendaient que, pour être sauvé, il fallait ne
cavité pectorale proprement dite néanmoins le cœur des janissaires, et réduit l'obéissance la Syrie, savoir ni lire ni écrire, et même né pas connaître les
est séparé de l'abdomen par une forte membrane l'Egypte et lit Mor.ee, et repris Bagdad et Bassora:" premières lettres de l'alphabet.- INiJudenousL'un d'entre eux,
laquelle on pourrait donner le nom de diaphragme. Les Turcs avaient aussi fait preuve dé courage et Stork, enseignait que empêchait d'être
Dans les insectes ordinaires, le corps ests divisé en d'habileté .dans leur dernière.guerrè contre la Russie attentifs la
à voix de Pieu, et que,le seul moyen de
trois parties par des étranglements c'est la partie et l'Autriche, en 1788. Malgré les désastres de son prévenir ces distractions était de ne point apprendre
postérieure qui constitue .l'abdomen. Sa forme'varie ^règne^ .ce prince fut aimé du peuple. à lire; que ceux qui savaient lire étaient dans un
singulièrementsuivant les espèces. Dans les crusta-
cés, la même cavité contient le cerveau, le les
^rganes^de- la digestion et de la respiration; la 183'9, à une
ABDl'L-MEDJlD.'Sultan de
mort en 1861. Il succéda a son père Mahmoud
époque
Turquie,

orageuse et critique, huit


né en 1823,
jours
en
état
dans
dangereux
tous
qui en ont
permis
les
fait
pour
temps
croire
une vertu
que,
le salut.
l'ignorance
Comme

chrétienne,
cela,
on le voit,
a eu ses prôneurs
et il nous est
dépendait
après^la bataille de Xézib, gagnée par Ibrahim-l'a- de si ne que de
deux doigts de sa certains fanatiques. tous les livres serarent/Cientût
nom d'abdomen parce qu'elle continent une partie clia, ét qui mit l'empire ottoman àétreinte de son for- brûlés. Les abécédariens sont toujours vivîlces, bien
perte. Débarrassé de la terrible
est la partie du corps qu fait suite au thorax il.est, "midable vassal par l'intervention de la diplomatie qu'ils aient changé 'de nom. On les appelle aussi au¿-
dans les aranéides, suspendu au thorax par un pé- européenne,agissant cette fois en dehors de la Fran- cédaires.
doncjile très-court. Dans es mollusques on peut ce, qui se montrait favorable à Méhémet-Ali,et ras- ÂBECQUEMEXT, s. m. Y. aiséquement.
nommer abdomen la cavité qui renferme les prin- suré par les traités de 184<ï>et-iTS41,:quigaranties- ABEC^UEB, v.'a. V. abéqlek.
cipaux organes digestifs; mais sa position n'est pas saient l'-intégrltédé l'empi e ottoman,ce jeune'prince- ABÉE, s. m. Arclk hydr. Ouverture par laquelle,
plus constante.Les annélides et la plupart des larves reprit l'œuvre de réforme poursuivie par son père et on fait -couler l'eau d'un ruisseau ou d'une rivière
d'insectes il métamorphose complète, comme les che- adopta' une politique libérale et conciliatrice. Il a pour faire moudre un moulin, et qu'on ferme pour la
nilles, ne sauraient être divisées en cavités analo- successivementréorganisé l'armée, créé un ministère détourner quand il n'est, plus nécessaire que la roue
gues il la poitrine et il l'abdomen attendu que leurs- du commerce'et un ministère des travaux publics, tourne.
organes sont les différents segments qui constituent promulgué un code pénal et un code de commerce, ABÉIDIDE, s. m. Nom d'nne dynastie de princes/'
l'animal-. Enfin, Tes rayonnes n'ont pas d'abdomen et ahpli l'impôt de capitation payé par les seuls su- mahométaus.
proprement dit -lés organes digestifs occupent en jets non musulmans. On lui doit en outre la création ABEILLAGE, s. m. Ane. féodalité. Droit que plu-
général la partie centrale du e*%rps. Un abdomen des tribunaux mixtes, le nouveau système monétai- sieurs de nos coutumes attribuaient aux seigneurs
grand, petit, .étroit.' Un abdomen volumineux. Un ab- re, ,1a réforme de l'enseignement^ l'érection d.' nie
domen large, bien ou mal conformé. Le volume de l'ab- Académie impériale des sciences et belles-lettres, perclus miel, des ruches dé leurs vassaux et sur les ess ims
erT^vait
l'institution des postes, des télégraphies, de la ban- ou abandonnés. Celui qui les trouvait
.moitié appartenait au seigneur.
nant, bouffi et volumineux.' que, etc. Il a,surtout beaucoup amélioré le sort des moitié l'autre s'est dit aussi pour essaim d'abeilles./
ABDOMINAL, ALI:, adjectif. Qui appartient à chrétiens, et proclamé' le principe de l'égalité des Abeillage
l'abdomen.'5 Région abdominale. Muscles, organes*ab- droits entre tous les sujets de l'empire. Ces diverses ABEILLE, s. f. Sorte de grosse mouche qu| pro-
réformes, inspirées par une politique à la fois géné- duit la -cire et le miel. Le genre abeille fait partie de
la tribu des apiaires, qui forme la deuxième division
reuse et prévoyante,conseillées ou exigées même, en
Côtes abdominale*. Vertèbres abdominales. Nerfs et «partie., par les^p'uissances occidentales et parla Rus- de la famille des mellifcres; les mellifères apf artien-
hyménoptères]! section
plexus abdominaux. Hernie abdominale. sie, sont, d'autant plus méritoires qu'elles ont été ac- nent eux-mêmes it l'ordre des
complies au.mïlieu de difficultés et d'embarras de des porte-aiguillons. L es espèces du genre avilie, qui
ABDOMINAUX, s.-m. pl. T. d'hist. nat. Cuvier,
toutes sortes troubles, insurrections, révolutions, a été divisé par Cuvier et Latreille en d ux sous-
de-malacoptérygiensabdominaux,ou simplement d'ab- dans l'Albanie, la Servie, la Bosnie, le Monténégro, genres-, abeilles proprement dites n'ont
dominaux, aux malacoptérygienschez lesquels les la Valachie, la Syrie', le Kurdistan, et guerres de, point d'épines l'extrémité de leurs jambes- posté-
Russie. On ne devra jamais oublier qu? ce sultan rieures. On connaît plus de soixante-dix/fespèces d'a-X^
et en arrière des rectorales, sans être attachées aux noblement refusé, au risque d'une guerre avec ses l'abeille.mais .beilles; celle qui nous intérésse e plus, c'est
os de l'épaule. C'est le plus nombreux de. ses trois deux redoutables voisins, de livrerpolonais l'
à Autriche et a
domestique,
miel, ou l'abeille domestiffue.
genre qui
L'abeille
porte
ordres de malacoptérygiens. Il comprend la plus 'la Russie, les généreux magyars et réfugiés servant dû type au son
l'éducation le corps brun et velu; elle/a si^pattes, et
grande partie des poissons d'eau douce. sur son territoire. Ce prince, enfin, dans s'efforçait nom, a ailes transparentescomme d/ verre, toujours
ABDOMINO, adj. T. d'anat. qui sert à former duquel il y avait de grandes lacunes qu'il quatre
plusieurs mots composés. Abdommo-guttural se dit de combler avec une louable persévérance., était posées plus à plat, divisées en neyf malles -par des ner-
d'un des muscles de l'abdomen de la grenouille. doux,.circonspect,ombrageux, prompt it, soupçonner, consistance/On vures ou moins fortes qui eur donnent de la:
horreur distingue dans Le corps des abeijjgs^-
Abdomino-huméralse dit d'un des muscles du bras mais non pas à punir, et il avait tellement
du sang répandu que son conseil n'a jamais pu ob- la tête, le corselet, la poitrine, et le ventre ou abdo.
d'un des muscles' du bras de la salamandre. tenir de lui la confirmation d'une sentence de mort La tête porte la bouche, les veux/et deux petites cornes
l'esprit de que l'on nomme représente/ antennes.'Le.corselet, situé entre la
ABDOMINOSCOPIE, s. f. T. d'anat. Explora- pour crime de haute trahison. Grâce animé, la franc- tête et la poitrine, peu près le cou dans lès
tion de l'abdomen, pour juger de l'état des parties, tolérance et de progrès' dont il était il soutienyîa première paire de pat-
qu'il renferme. maçonnerie, d'abord, et. le spiritisme ensuite ont pu autres animaux
États de nombreux- adeptes. Mais tes, tandis que la poitrine, qui le suit immédiate-
ABDOM1NOSCOPIQUE,adj. Qui concerne l'ab- gagner- dans ses quatre dernières pattes et
l'événement capital de' son règne est cette guerre ment, donne attache au» y.entre ou l'abdomen est tpu-
ABDÔMINO-UTÉROTOMIE, s. f. TV de chirurg. d'Orient, survenue à propos de la malencontreuse aux quatre ailes. Le
Opération appelée improprement césarienne. question des lieux saints, provoquée par lès exigen- jours compose de six jumeaux le dernier cache un
etjtfarbé, dont la reine et les tra-
adj. et s. tn. T:. d'anat. ASe dit ces impérieuses de la Russie, ou la Turquie a été si aiguillon piquant
ABDUCTEUR armées
des muscles chargés d'écarter du plan médian ver- efficacementsecourue par la France, l'Angleterre et vailleuses sont et .qui manque auxmâlesfe
la prise L'abdomen renferme aussi les intestins. et les orga-
tical et antérô-postérieurdd corps les parties qu'ils les États sardes, et qui' s'est terminée par. généra fon. La bouche des- abeillesest
meu^nt. Muscles abducteurs.L'abducteur de l'aile du de Sébastopol. Cette guerre, qui a. fait couler des nes de la or-
ganisée de manière à pouvoir tout à la fois broyer tre, d'un blanc 'Opalin
'et sucer les fleurs" dont elles se nourrissent. Des lè- jours, il devient larve, etaudèsbout de deux..ou trois phes que, si une sorcière avait mangé, avant d'être
vres, une langue, des mâchoires qui se meuvent ho- ouvrièrentferment sa cellule. L',àbeille,que la larvé file, les prise, la'reine d'un essaim d'abeilles, ce cordisl lui
rizontalemeiiHÇ'et une trompe habituellement cachée huit jours, brise le couvercle au bout de donnait la force de supporter la tort. ure sans con-
avec ses mâchdires,^et fesser. On prétend, dans quel-
sous la tête et la poitrine, soiit les principales pièces reçoit de -ses compagnes la nourriture qu'elle ne
dont ce petit appareil mécanique est composé. Les' peut aller butiner. Les femelles, mieux lo- ques cantons de la Bretagne,
encore
six pattes des abeilles sont velues comme tout leur gées, sont aussi mieux nourries que les abeilles sont sensibles
corps, et garniesde petites brosses^qu'ellesemploient elles reçoivent les meilleurs sucs que les ouvrières; aux malheurs comme aux
des nectaires. Le succès de leurs maîtres, et
pour, se débarrasserdes poussièresvégétalesqui leur miel destiné à la nourriture journalière reste dé- qu'elles ne réussissent point,
servent à faire la cire, ou du moins qui leur sont in- couvert et constamment à la disposition de toutes si on n'a pas l'attention d'at-
dispensables pour un usage quelconque. L'abeille les abeilles, mais elles ferment
Jlomestique'vit-en société, se réunit en grand nombre couvercle de cire, celui qu'ellesavec soin, par un tacher à leur ruche un mor-
et forme des espèces de communautés qui semblent 1 hiver et qu'elles placent toujoursconservent pour
dans la partie
ceau d'étoffe noire lorsqu'il y
gouvernées par une supérieure que ces insectes a une mort dans la maison, et
en- supérieure de la ruche. Quand l'habitation ne peu! un morceau d'étoffe rouge
tourent de tant de soins et de distinctions, que l'oi plus contenir les individus dont le nombre s'accroît
est d^nsl.' usage de la désigner sous le'nom de reine, rapidement, un essaim, Abeilles plantes. aux mariages et aux réjouis-
quoique celui de mère, également .adopté, convienne émigré po^r aller formerayant la reine à sa tête, sances. Pas del'abeille, danse
beaucoup mieux. La grande majorité de la popula- un tronc d'arbre une colonie ailleurs, dans lascive de l'Egypte. 1 Dans le blason, la situation
dans
tion de clîaque communauté, qui s'élève toujours à de muraille, à moins qu'onune cavité
ou de rocher ou
recueille
de l'abeille était d'être montante et volante.
plusieurs milliers d'individus, se compose d'abeilles placer dans ne le pour le ABEILLE (Gaspard}. Poète, auteur de tragédies,
une ruche vide. Les apiculteurs peuvent de comédies et d'opéras, né à Riez en 1648,
travailleuses, ce sont des abeilles stériles. Les mâles. former des essaims artificiels. S'il mort
Paris en 1718. Il porta le petit collel, se fit remar-
se trouve deux
reines da s le même essaim ou dans la même ruche, quer comme bel esprit, devint le favori du maréchal
il y a entre es rivales combat à outrance, dont de Luxembourg, du duc de Vendôme et du prince
de quelques les ouvrières! demeurentunsimples spectatrices, et qui de Conti, et, comme beaucoup d'abbés à la mode de
finit toujours par la mort de l'une des combattantes. ce temps, il remplit auprès de ces nobles person-
setil estap- Lès abeilles peuvent, dans certaines, circonstances,
pelé il l'hon- nages le rôle de bouffon outre le talent des bons
transformerune larve d'ouvrière en femelle ou reine! mots et des pasquinades, il avait celui de grimer
Les mâles, qui consomment sans butiner, sans tra- son visage et de jouer seul toute une comédie, en
der la reine vailler, sout tués par les ouvrières dès que la femelle faisant tour à tour tous les personnages.
et comme jl^ Il fut de
est fécondée ou aux approchesde 1* mauvaise saison.. l'Académie française.^
ne travaillât Autrefois on étouffait impitoyablement les abeilles ABEILLE, EE, adj. Où l'on a brodé, tissé ou re-
point, le/on-
,le
vrières i'.e -les Abeille mâle.
.que pendant la.bel.lé saison; à l'approche
pour leur enlever leur miel, et cette méthode barbare
et stupide se retrouve encore chez quelques apicul-
présente des abeilles. Velours abeille. Manteau abeille.
ABEILLER, ÈRE, adj. Qui a'trait aux abeilles,

aiix
.dei'lnver ils sont Impitoyablement sacrifiés à l'in-
.U'-rri généraL parée dépens des
provisions «l'hiver laborieusement amassées parle
reine, qui préside et qui est chargée de'
teurs arriérés, mais aujourd'hui on se contente gé-
néralement d'employer l'asphyxie momentanée on'
bien le transvasement'. Il est parfois nécessaire de
nourrir les abeillespendant l'hiver, lorsqu'on ne leur
qui s'occupe des abeilles. Société abeillère.. Industrie
abeillère.
ABEILLIER, s. m. Petite construction légère où
l'on placé des ruchés rucher. Peu usité.
a pas laissé suffisammentîle miel pour vivre. On for- ABEILLON, s. m. Vieux mot qu'on employait
propager l'-espèce, les Une-les populations trop failles en les mariant. Des
mâles, *qui lie font rien toutes les ruches que l'hommeconstruit aux abeilles" ABEL. Second fils d'Adam, naquit, dit-on, l'an
que butiner.- pour leur pour profiter de leurs-admirablestravaux et les dé- 2 du monde, 3998 ans avant J.-C. Il fut pasteur de
compte et dont un seul fendre du froid et de la -trop grande chaleur, les meil- troupeaux.Quelques Pères>W qu' Abel de.meura
s'accouple avec la rui- leures sont les ruche'S'ile paille de seigle, à calotte. toujours vierge. I1 fut tué danscru un champ par (.'ajn,
ne, en l'air et tout en Les abeilles sont sujettes a diverses maladies, telles son frère, jaloux de la préférence que Dieu donnait
volant, les travailleu- que celles.' de_s. antennes jaunes, de la dyssenterie et à ses offrandes. 1 Abel. Roi de Danemark,
ses,' qui sont dans une fils de
Waldemar II, assassina son frère aîné Éric en 1250,
activité ou les guérir au '11 de soins iwtelliggnjs. Elles et s'empara du trône. Il fut vaincu et mis à mort

l
continuelle
pour amasser, trans- ont- aussi de"dangerc«x cimeiijis,*Totanïment'rb.i- deux ans après par les Frisons, révoltés à cause dès
Âhi'Mle reine.
porter, élaguer et met-
tre e"n œuvre les élé-
rondelle.la mésange, -le
le crapawl,
|
ïa.*guêpej' le 'fre- impots dont il les avait surchargés. A BEL (Nico-
mort, et surtout" las-Henril. Célèbre mathématicien suédois, né en
ments du miel et de la la .dépose ses œufs dans-la. ruche et 1802, mort en 1829. Ses travaux les plus
donne n-aissanee u une multitude d'insectes qui remar-
différences assez, sensibles TTâiTsleur conformation quables Mémoiressur V impassibilité de résoudre l'é-
£<s:it, détruisent les travaux. Il faut JljUtfion générale du cinquième degré; Recherches
.pour
les- autres. Les,
qu'il soit facile" de
que l'on nomme .aussi lour-
'encore sajyoir éloigner ou détruire ces ennemis. Du* les fonctions elliptiques, etc., l'ont placé aujjremier
note, grâce il la .Société td'<ipiculture, qui prêché rang parmi les géomètres de notre siècle^/
d'exempW et se consacre il la propagation des meil-
sur

travailleuses leurs ABELE, s. f. Espèce de peuplier blanchâtre qui


croît dans les terrains marécageux.
veux très-gros, qui tcurs qui, provoquéset organises ar elle, se tiennent ABELICÉA, s. m. Espèce d'orme qui croît dans
font presque le tojir tous les de îx ans à Paris en même temps qu'une ex- rés îles de la Grèce.
de la tète, les font re- position de leurs instruments et de leurs produits, ABELIEN, EXIXE, adj. Math4fflstr^emploie
marquer et reconnaî-' l'art d'élev»r les abeilles a fait des progrès remarqua- dans cette expression fonctions abéliennes.
tré au premier aspect". '))les depuis quelques années en France. Cn essaim ABELIEA'S, s. m. pi. Sectaires. V. abélites.
dabeilles.La piqûre des abeilles. Les ruches des abeilles ABELIR, n. Vieux mot qui signifiait plaire,
étaient aussi bien mesurées il y a mille ans qu'aujour- être agréable,v.charmer. Il plai.sait moult abélissait
d'hui. (Pascal.) L'abeille ne vit que de la substance la aux chevaliers. (Ilist. de Du Guesclin.)et On disait
abdomen est beaucoup plus pure des (leurs, piuiïon.} Les abeilles figurent aussi dans le même sens abéi.iser. Si m'abélisait,
jilus allongé, surtout dans les armoiries'et dans les devises; elles sont
lorsqu'elles cofnmen- tant elle me plaisait. (Rom. de lâllose.)
Abeille neutî^. l'emblème de la sagesse,de l'ordre et-du travail. Elles ABÉLITES; s. m. pi. Secte chrétienne qui exis-
Gfcnt h pondre. Les sont' la marque distinctive du manteau impérial en tait an IVe siècle, et qui probablement était issue des
aussi le-5 neutres ouïes France. Le mantegu de NapQléon /er était parsemé d'a- anciens gnostiques. On les appelait aussi abéliens,
7|i h M s» parce qu'elles ne sont réellement ni mâles' ni beilles. Astron. L 'Abeille, petite constellation
femelles, sont les plus petitesabeilles de l'essaim. Les entre le Caméléon la Croix australe; elle placée
et
lève jamais au-dessus de l'horizon de l'Europe,. On
ne s'é- ABEL-MOSCH, s. m. "i^pm formé de mots arabes
qui' signifient semence inu.squée, et qu'on donne aux
sortent des espèces de vers ou larves sans pattes. L'ai- l'appelle ^aussf Mouche indienne. Antique symbole graines d'une espèce de ketmie. Ces «graines sont
gujllondes^beille-iestleur .seule arme offensive. Les des colonies., chez les anciens. Éphèse
abeilles se nourrissant de liquides végétaux, C'est au au *evêrs de a une abeille également connues sous lés noms de graines d'am-
ses médailles. Hiéroglyphe du travail brette et de musc.
mo\eri de' leur trompe qu'elles retirent du nectaire et dcl'obéissance, chez les Égyptiens. L'abeille r<^
des plantes le suc qu'elles coinertissent bicntô't.e.n, présentait aussi la flatterie, dont la voix 1 ABELONITES, s. m. pi. Sectaires chrétiens qui
est douce, se prirent de vénération pour Abel. îls prétendaient
miel. Chacun sait, en effet, que c'est aux sécrétions mais cache piég et l'éloquence insinuante. Ainsi qu'il fallait:'se marier comme lui, mais qu'il ne fal-
un
des abeilles.'que nous devons le miel et, la cire. Pindare exposé dans 'un: bois, avait été nourri de
|

1
•flîrard. jLes ou vrières fontles cellules et apportent miel par dés abeilles sauvages; et des abeilles, qui ABENCEKAGE, s. m. Ce nom, qui figure plus
le' miel et le pollen elles surveillent et défendent la étaient
cruche. -Voici comment se forme celle-ci. Un grand venues se eposer saf la bouche de Platon souvent dans les romans espagnols que dans 1 his-
au. berceau, avaient, fait présager la douceur de son

i
nombre d'ouvrières apportent dans le local le pro-' style. Consacrées à la lune Grenade sous les rois mores d'Espagne ennemie
polis, matière résineuse, ductile et odorante, d'une e*^ Grèce', à Ibis. en
leS 'abeilles étaient et'un heureux augure en des Zégris, autre tribu fameuse. Ces deux tribus se
couleur brune, très-malléable, qu'elles étendent sur Beotié et'dans l'Attique. Chez les Romains, livrèrent pendant longtemps des combats
les paroî$ de la niche où il forme au con- ensan^~Y
un enduit qui dùr- traire, d'après le dire de Plùtarque leur apparition lglantère,nt l'Afrique et l'Espagne. Les Abencérages
yitTavecile temps. D'autres ouvrières élèventvdès au commencementd'une entreprise n'annonçait rien descendaientde Youssouf-ben-Sérâdj chef d'une des
les œufs X à servir de que de funeste. Appien
magasinl L'ensemble des alvéoles ou cellules se beilles remarque essaim
d'a- Vpremiëresfamilles du royaume. Toute la tribu périt
se posa sur les autels la veille de la bataille égorgée vers 1490 par Boabdil, dernier roi dé Gre-
de Pharsalë. On donna enfin le nom d'abeilles aux nade. Rien de si populaire que; la.légende^desAben-.
sont plusbelles que les autres; la cire y est prodi- prêtresses de Cérès, cérages; elle a produit, pour ainsi dire, un cycle
guée. Là reine ne dépose ses' œufs, un dans chaque tres divinités, parceet par extension à celles des au-
qu'on exigeait d'elles l'activité, d'épopées chevaleresques auquel Chateau^iand' .est
cellule, qite lorsqu'elle -a tout examiné. L'œuf, fixé la vigilance et la pureté des abeilles, j Abeille. attique, venu ajouter le Dernier des Abencérages. On écrit.,
au moyeu du suc visqAeux dont. iVestenduit, est de surnom donne Xénophon, à cause. du^chàrniede-
forme extrémitéqu'à l'au- son style. C'était l'opinion de quelquesdémonôgra- AB1ÉNÉVIS, s. m. T: de.-dr. féod., qiu", dans le
Lyonnais et les pays voisins, signifiait en général substitution, en un mot, de la vérité à l'erreur en féodal, et par lequel on désignait un droit seigneu-
toute concession faite par un seigneur, sous quelque toute chose, feront disparaître, dans un avenir plus rial qui 'se payait en sus et à raison de la principale
redevance, ,mais particulièrement une concession ou moins éloigné* les derniers vestiges de ces aber- redevance, comme le pourboire dans les marches. Il
d'eau-pour faire tourner des moulins ou pour arroser rations. En pathol., aberration marque dérange- désignait aussi le droit de mener boire les bestiaux
des prés. On écrivait aussi bénévis, et l'on disSîtvi^ ment dans la dispositiondes organes ou dans l'exer^ à une fontaine. Enfin, c'était encore un dr "t sur les
bénévis pour signifier à vo-lonté, bon vouloir. V cice de leurs fonctions. 1 Aberration de caloricité, boissons. Il n'était pas" plus libre à l'home i'étan-
v- ABÉNÉVISER,v. a. Dans l'anc. jurisp.,ce mot si- "chaleur vive et brûlante, inopinée, qui se répand cher sa soif qu'à l'animal de s'abreuver en liberté.
^gnifiaitfixer, àborner, concéder. Abénéviser une dime. par tout le membre, suivie tout aussitôtd'un froid Le^seigneur fiscal était à la fontaine, cabaret,
au à
ABEN-EZRA (Abraham). Fameux rabbin espa- glacial. 1 L'aberrationdes fluides est le passage d'un l'abreuvoir; il était partout, tendant la main pour
gnol, de Tolède, surnommé le sage par excellence, des fluides du corps vivant dans un ordre de vais- recevoir l'humbledenier du serf
le grand et l'admirable, docteur il savait plusieurs seaux qui ne lui est pas destiné, du ÀBGARE. Nom de plusieurs rois d'Édêsse, en
'langues, et surtout l'arabe, qu'il possédait parfaite- ple, dans les vaisseaux blancs. Lesang, par exem-
mot aberration Mésopotamie.
ment. On a de lui un grand nombre d'ouvrages, exprime aussi le transport d'un liquide vers un or- ABGARIDE, s. et adj. Dynastie qui s'établit à
entre/autres le Mystère de la forme des lettres, où il gane autre que celui où il se porte ordinairement. Edesse, en Mésopotamie, et dont la famille et le
est traité des lettres de l'alphabet à la manière des L'hémorragie par la membrane du nez est très-soutent royaume s'éteignirent sous Caracalla; elle tire son
cabalistes, manuscrit conservé dans la bibliothèque une aberration. En astronomie, l'aberration est le nom d'Abgare, son premierroi.
du Vatican. mouvement apparent par lequel les astres paraissent ABHICHEKA, s, m. Mythol. ind. Cérémoniepar-
ABENSBERG, géogr.Ville de la Bavière, sur J*A- décrire des ellipses autour du point qu'ils occupent. ticulière qui fait partie du poutché ou cérémonie
benst, dànsle eercle de Regen, à24kilom. S. de Ce mouvement apparent des étoiles a été découvert qu'exige journellement le culte des divinités. Elle
Ratisbonne. C'est près de cette ville 'que, le 20 avril en 1728 par Bradley. D'un côté, la lumière met un consiste à verser du lait sur le lingam. Un conserve
1809, Napoléonbattit une armée autrichiennecom- certain. temps à parcourirl'espace qui nous sépare ensuite cette liqueur avec le plus grand soin, et on
mandée par l'archiduc Louis et le général Hiller, des corps lumineux, et pendant ce temps notre globe en donne quelques gouttes aux mourants pour leur
victoire qui amena la prrse de Ratisbonne. avance toujours dans son orbite; d'un autre côté, faire mériter par là les délices du C'aïlassa.
ABÉONA (du lat. abcoj je m'en vais). Mythol. nous ne voyons les objets que dans la direction du ABHIGIT,s. m. Mythol. ind. Sacrifice qu'un raja
rom. Divinité qui présidait au départ des voyageurs, dernier rayon qui frappe notre œil. Il en résulte que ou-prince était obligé de faire pour expier le meurtre
par opposition à Adéona, divinité qui présidait à leur. les astres n'occupent pas réellement le point où ils d'un prêtre fait sans préméditation, connaî-
retour. apparaissentà l'observateurplacé sur la terre et em-' tre à quelle race il appartenait. ou sans
ABEPITHYM1E s. f. T. de méd. Paralysie du porté par celle-ci dans son mouvement annuel. Le «AB HOC ET AB 1IAC, loc. aelv. (pron. aboq-è-
plexus solaire, mort causée par la cessation de l'in- rayon de lumière émis change ainsi de direction à tâbâq). Mots latins qu'on emploiefamilièrement pour
fluence des viscères abdominaux sur le système mesure que la terre parcourt son orbite et s'incline signifier confusément, sans ordre, sans méthode, il
nerveux.
ABÉQUÉ, ÉE, part. A qui l'on met ou l'on a mis sur
l'écliptique. Cet orbite étant une ellipse, l'étoile tort et travers. Parler, raisonner de tout ab hoc et
ab,hac. Il décide de tout ab hoc et ab hac.Q
a calculé que le plus grand-angle d'aberration ne ABHORRANT, s. m. C'est le donné en An-
ABÉQUEMENT,s. m. Action de donner la bec- dépasse pas 20" J/4. 1 En optique, l'aberration est la, gleterre au parti de la cour, sousnom le règne de Char-
quée. On écrit aussi abeequement. dispersion des rayons de lumière dans les lunettes, les; II c. à d. en 1682. La nation était alors di-
ABEQUER, v. a. Donner la becquée à un oiseau et en général dans tous les instruments d'optique. visée en deux partis les pétitionnairesou le parti/
au figuré, affriander. On écrit aussi abecquer. De ces 11 y a deux causes d'aberration la sphéricité et la populaire, et les abhorrants ou les partisans de la.
deux orthographes,la meilleure est abéquer, à cause royauté. Ces dénominations ne tardaient pas faire
de son analogie avec celle des autres mots dont le place à celles de trigji et de tory, qui subsistent en-
radical est également terminé par un c, tels que confusion a lieu lorsque les rayons partis d'un objet core de nos jours.On les appelait aussi abhorreurs.
alambiquer, busquer. choquer, mastiquer, pronosti- éclairé sont-reçus par"Un verre d'une courbure sphé- ABHORRE, ÉE, part. Détesté, haï, exécré. In
quer, tronquer, etc., qui dérivent d'alambic, de buse, rique. Ce verre ne réunit pas eu un seul point tous tyran abho-rré.Des projets abhorrés.Des vices abhorrés.
de choc, de mastic, de Pronostic, de tronc, et oii le c les rayons qu'il reçoit. Plus l'ouverture du verre est Paies tyrans de ces lieur abhorrés.* Rousseau.
a été changé en q pour conserver le même son dur considérable, plus l'aberration est grande. On obvie ABHORRER, v.a.'du làt. ab, loin de; horrere,
devant la terminaisonverbale er. Le c devient dans avoir horreur J. Détester, haïr, exécrer, avoir en
| horreur; avoir -pour uiae personne ou pour une chose
exception injustifiable. SJ*béqueE, v. pr. Se don- de réfrangibilité est la diffusion des couleurs dans une telle aversion, une^.telle antipathie, qu'on ne
ner mutuellementla becquée les images forméespar les lentilles. Les couleurs qui saurait la voir ni même y penser sans sorte de
AliER, s. m.. Mot celtique, encore usité en Bre- composent un rayon de lumière ne sont pas toutes frissonnement. On abhorre le mensonge, une l ingratitude
tagne, et qui signifie havre, petit port, Srique, em- également réfrangibles. Lorsque ce rayon traverse Le cœuiQde l'homme veut être rempli il abhorre tou-
bouchùre de rivière. C'est le radical du nom de plu- une lentille, la décomposition de la lumière nuit à jours le vide. Ondait- abhorrer les juges, prévaricateurs.
sieurs villes, telles que Aberconway, Aberdeen, la netteté des images, qui paraissent entourées des 1 Dans lé discours familier, on emploie assez sou-
Abergavenny. Nom donné par Adanson à unVpe- couleurs de l'iris. Pour remédier à cette sorte d'aber- vent k verbe abhorrer dans un sens exagéré. L'ima-
tite espèce de moule, le mytile punicé, qui peut- tre, ration, on se sert de verres achromatiques, qui ont giuationafdente des femmes, et quelquefoisl'affec-
est la même que le mytile du Sénégal jfe LamarCK.
^ABERDEEN, géogr. Ville d'ÉcosIT, chef-l'eu
du comté du ême nom, a l'embouchure de la Dee.. quelques sciences, on appelle aberrations les excep-
s
la propriété de dévier les rayons, tout en donnant à tatiorylesporte à dire qu'elles abhorrentles personnes

eur
ou choses qui ne leur ont causé qu'un peu d'hu-
ou de dépit. 1 S'ABHORRER, v. pr. Être en
C'est une des villes les, plus industrieuses et les plus tions que présente l'application d'un système mais orreur à soi-même; se détester mutuellement. Je
'commerçantes des Iles Britanniques. Population, le terme d'anomalies est plus généralement usité, m'abhorre encore plus clue tu ne me détestes. Ces deu
75,000- hab. environ. Les principales causes de sa surtout en botanique et hommes s'abhorrent tellement qu'ils ne peuvent se ren-
prospérité sont la beautéde son port et le magnifique ABERRER, v. n. (du lat. aberrare, errer loin de\ contrer sans se quereller. jSynonymes ABHORRE!
canal. qui l'unit à Inverary, en traversant toute S'éloigner, s'écarter de, dévier. Il dit plus qu'errer, détester, exécrer. Onabhorre ce qu'ou ne peut
l'Ecosse de l'est à l'ouest, après avoir franchi dix- qui signifie tout simplement marcher çà et là tan- souffrir on déteste ce que l'on désapprouve et ce
sept écluses et cinq 'aqueducs. dis qu'aberrer indique en outre le point de départ. Il que l'on condamne; on e.iècre, en vouant à la haine
ABERGEAGE, s. m. C'était un ancien contrat est étrange que, possédant déjà le nom aberration, de Dieu et des hommes.
usité surtout dans le Dauphiné, et qui répondait à on s'en soit tenu là, et qu'on n>ait pas essayé^d'in- ABIB, s. m. Ce nom, qui signifie littéralement
peu près à l'emphytéose et au bail à viage. V. AL- troduire le verbe aberrer, qui eût nuancé avanta- épi vert, désigne le premier mois de l'année sainte
BERGEMENT,. geusement et complété plusieurs fois le discours à la chez les Hébreux. Il correspond à notre mois de
ABERRANT, ANTE, adj. Qui s'éloigne, qui s'é- place du verbe errer. mars.
carte de, qui dévie. C'est un néologisme,mais il peut ABET, s-m. Espèce de sapin. ABICHIRAS, s. m. pl. Peuplade.indienne de l'A-
être utile; il dit plus que le mot' errant, puisque,
mot, il marque de plus le point *de départ.
ABETI- IE, part. Rendu, devenu
indépendamment de la signification de ce dernier dégradé. Des esprits abêtis par les superstitions.
stupide,
ABETIRfv: a. Rendre stupide, abrutir, dégrader,
abruti, mérique
ras vivent Napo.
méridionale, dans la Colombie. Les Abichi-
le long du haut
ABIDA. Divinité des Kalmouks, qui, selon la
ABERRATION, s. f. (du ïà't. aherratio, même- croyance- de ce peuple, attire à elle les âmes des
sens). Action de la ligne directe,; dévia- morts au moment où elles se séparent du corps; el^e
tion, égarement. S'emploie surtout au figuré pour ce qui abêtit l'humanité. Trop de jeunesse et trop de permet à celles qui sont pures de péché d'errer li-
marquer les écarts de l'imagination, les hallucina- vieillesse empêchent l'esprit, trop et trop peu de nour- brement dans les airs, mais chasse loin d'elle par
tipns^de l'esprit, la déviationdu jugement, la diva- riture en troublent les actions, trop et-trop peu W in- son souffle celles que le péché a souillées. Elle lenr
gation des idées, la fausse appréciation des-rapports, struction l'abêtissent. (Pascal.) 1 ABÊTIR, v. n. De- donne aussi la liberté de rentrer dans un autre, corps
venir ignorant, stupide, bête.Les enfants qu'on d'homme ou d'animal. C'est le dogme druidique et
spirite de la transmigrationdes âmes et de la réin-
Nous avons parcouru un vaste cercle d'aberrations po- pr-- Devenir ignorant, stupide s'abrutir. Les hom-
litiques. Les principales aberrations de l'esprit hu- mes' s'abêtissent sous le joug du despotisme. Syno- | ABIE, s. f. (du gr. aêtoç, doux, frêle). Insecte
main sont les superstitions, le fanatisme, les guer- nymes ABÊTIfi, rabêtie. Un maître abêtit l'enfant hyménoptère dont on avait fait, un genre, aux
res de religion la magie, l'astrologie, l'alchimie, qui lui est confié, quand il laisse ses facultés.se dé- dépens du genre cimber, sur des espèces.qui ont
la cabale le duel judiciaire, les épreuves, le juge- velopper sans direction; il le rabétit, si, toutes les la massue des antennes formée de cinq article.
des fous la servitude volontaire le matérialisme,
l'athéisme l'opinion accréditée touchant-leberceau
de Inhumanité, ainsi que la création du langage /rti-
tnaturel.
ment de Dieu, l'inquisition,la fête de l'âne, la fête fois que la raison de l'enfànt fait quelque progrès, V. CÎJIBEX.
il en empêche, en déplace, en interrompt l'exercice ÀBIENj ENNE, adj. et s. Nom, t d'un ancien peu-
ple de Scythie, 'voisin des Mysiens de Thrace. Sui-
ABETISSANT, ANTE, adj.= Qui abêtit, qui est vant Homère, les Abiens étaient les plus justes des
cule et le poiK^de départ et la marche de la civili- propre à abêtir. Doctrine abêtissante.Principes abê- hommes, ce qui est tout à fait en rapport avec leur
sati n la plupartdes récits prétendus historiques; dénomination, car abien signifie sâns violence.
une
-enfin, le fétichisme de là lettre est le stupide respect
orthographé vicieuse. Les. progrès de la
ABÊTISSEMENT, s. m. Action d'abêtir; résul-

r son, des sciences morales et des sciences phy- rale. L"oi8i( tombe daws l'abêtissement.
ABIENNECR, s. m. Ce'mot, qui en celtique si-
gnifie garder, se disait en Bretagne du commissaire
ou du dépositaire d'un bien saisi.
siques, le spiritisme, la diffusion des lumières, la ABEUVRAGE, s. m. Terme da notre ancien droit ABIES, s. m. (pron. abiès). Nom latin du sapin.
Les anciensbotanistes donnaient ce nom à un genre d'abîmes en abîmes. Nous marchons d'abîmes en abt- Les Abipon» aont d'une -taille preaque gigantesque, et
de plantes de la famille des coniieres. Aujourd'hui
pèce du genre pinfis. pin..
on consacre plus particulièrementce nom une es-
V.
ABIÉTIN, INE, adj. Qui imite la feuille du sa-
mes. Quand les sottises sont faites, on veut les soutenir
par les calomnies on tombe d'abîme en abime, de
ridicule en ridicule.Prov. üh abîme appelle un
abîme, un mal nous jette souvent 'dans un plus
leurs femmes ont le même teint que celles de l'Europè
méridionale. On dit aussi Abipones.
AB IRATO, loc. adv. lat. qui signifie par an
homme en colère. S'applique à tout ce qui est fait
pin. S. f. T. de chimie. Substance résineuse grand. Fig. Cet homme est un abime de science. sous l'influence de la colère. Faire un testament, une
qu'on extrait de la térébenthine de Strasbourg. C'est un hommeextrêmement savant. En géologie, donation ab irato. Prendre une détermination, agir ab
ABIÉTINÉES, adj. et s.,f. pi. Tribu de plantes on donne le nom d'abîme à des cavités naturelles
dans la famille des conifères; ce sont des arbres généralement verticales ou à bords très-abrupts, ont été rendues ab irato. L'action ab irato est portée
souvent très-élevés, tronc conique, très-rameux:. qui s'ouvrent à la surface du sol et dont 4a profon- contre les actes'de libéralitédont la haine ou la co-
Le pin, le sapin, le cèdre, qui sont les représentants deur est inconnue. On désigne encore sous la déno- lère ont été le principe ou la cause. Elle'peut être un
de la tribu des abiétinées, forment d'immenses fo- mination d'abtme une ouverture qui donne constam- motif pour faire annuler les dispositions testamen-
rets surtout dans la zone tempérée de l'hémisphère ment ou de temps en temps issue à des torrents taires, parce qu'on suppose que le testateur'n'était
boréal. Les abiétinées ^sont rares dans l'hémisphère d'eau froide ou chaude, pure ou chargée de sub- pas sain d'esprit.
austral. Les abiétinées son. recherchées comrne maté- stances minérales. Les chandeliers l'emploient pour ABIROX. Lévite séditieux qui, s'étant révolté
désigner le vaisseau de bois triangulaire contenant contre Moïse et Aaron, fut, ainsi. que ses complices
ABIETIQUE,adj. Se dit d'un a'cide qu'on trouve le suif fondu où l'on trempe la mèche pour fabriquer
dans la résine du sapin. Aride abiélique.
ABIGÂIL. Hist., sainte. Femme de Nabal, du
la chandelle. |' Comme terme de blason, abime mal-
quait le centre de l'écu'où se trouvaient une
Coré et Dathan, englouti dans les flammes sorties
du sein de la terre, selon la légende biblique.
ABIRRITATÎON s. f. T. de pathol. qui si-
Carmel, et depuis femme de David. Elle sut si bien ou
plusieurs pièces, sans charger ni même toucher les gnifie rigoureusement absence ou défaut d'irrita*
gagner le cœur de David par sa conduite et ses autres. Il' porte trois besans d'or,, avec une fleur de tion. Cependant Broussais entend par ce mot l'état
discours pleins de sagesse, que non-seulement elle lis en abime. On écrit aussi abyme: Autrefois on opposé à l'irritation, la diminution des phénomènes
apaisa ce prince irrité contre son mari, dont il avait écrivait abàsme ou abysme, et ce mot, aujourd'hui vitaux. Abirritation serait alors synonyme de fai-
masculin, était employé comme féminin mers et blesse, d'asthénie, etc. Il y a abirritation dans une
David voulut l'avoir ponr femme. abysmes lointaines. (Molinet.) partie, quand la sensibilité et l'action organique de
ABIGÉAT, s. m. Terme de droit romain. ABIMÉ, EE, part. Renversé, précipité dans cette partie diminuent après avoir éprouvé quelque
Crime de ceux qui détournaient et emmenaient abîme; englouti enfoncé. Fig. Perdu, ruiné, en- un.
augmentation ou surexcitation. L'ubirritation du
les bestiaux d'autrui pour se les approprier. En- tièrement. Fam. Gâté, endommagé. Des villes abi- pouls.
levait- on une tète de menu bétail, c'était wu vol 'es et réduites en cendres. Un navire abîmé dans la ABIRRITER, v. a. Méd. Diminuer l'irritation,
simple. Mais enlevait-on nn cheval ou un bœuf,
comme on ne pouvait les porter et qu'il fallait bien
ln dans les flots. J'étais abimé dans la plus amère
do ur. Il y a des moments où l'on se voit si abîmé
enlever la sensibilité organique d'une partie du corps
surexcitée par, la maladie.
les faire marcher devant soi, c'était là le crime d'a- da s a misère qu'on demeure entièrement convaincude ABISSIQUE, adj^Qui appartient à l'abîme. En
higrat. Singulière distinction Il paraît
que d'assez so ne lit. Il fut abimé ri la vue de tant de magnificence. géologie, il se dit d'un ordre de terrains comprenant
fortes peines étaient appliquées autrefois, même en Ab é aérant la majesté de Dieu. Abimé sàus les décon< ceux qui constituent le fond des abimes de l'ancienne
France, l'abigéat. Une. ancienne ordonnance bre La\rèce ayant été abîmée par un, déluge, de nou- mer. 1'errains abissiques. On écrit aussi abyssique.
dj Henri III portait Quiconque dérobera aucun rea J habitants vinrent la peupler. Il y a des âmes en- ABJECT, ECTE, adj. Méprisable, bas, vil, dont
bestial sera peudu et étranglé. » Si le voleur était fot ves et abimées dans les cnntrats, les titres on ne fait nulle estime, trivial, ignoble. Un homme
vilain, tel était son lot; si au contraire il était no- et le/ÇjMlfchemins. C'e meuble est abimé de taches. abject. Lyre âme, une rhysionomie abjecte. Un langage
ble, il en était quitte pour une amende. ABIMÉLECH 'pron. Abimélèq). Hist. sainte. Roi abject. Des sentiments abjects. C'est une abjecte créa-
ABIGOTI; IE, adj. Devenu bigot, rendu bijot. de Gérare qui enleva Sara, femme d'Abraham, ture. Comme. Dieu et comme homme, Jésus-Christ a été
IL,
Uibd&sprit -abigotr.
s. m. Nom d'nne tribus arabe faisant partie
croyant qu'elle n'était que sa sœur, l'an du monde
2107 avant 1893. Le nom d'Abimélech était
de celles qu'on désigne sous la dénomination de tri- commun à tous les rois de Gérare, comme celui de
tout ce qu'il y a de grand et tout ce qu'il !l a d'abject.
i Pascal. Il n'y a point de gloire à vaincre des ennemis
1 Rien de plus ce fut
bus perdues. ï Pharaon il' tous les rois d'Egypte. la première réflexion qui échappa à Charles 1er,

Ces
ABILA. Montagne d'Afrique, à l'extrémité de la roi
ABIMER, v. a. Jeter dans un gouffre sans fond d'Angleterre, lorsque ses domestiques, qui avaient
Mauritanie. Elle formait avec celle de Calpé, en précipiter dans un abîme, engloutir. Fig. Perdre, reçu l'ordre de le servir sans aucune des cérémonies
Espagne, dont elle n'est éloignée que de 20 kilom., ruiner entièrement. Par exagération et fam. Gâter, d'usage, ajoutèrent au manque de l'étiquette quelques
ce qu'on appelait les deux endommager beaucoup. Une secousse violente abima tennes durs et familiers auxquels ce prince n'était pas
montagnes se touchaient autrefois, dit-on mais cette montagne. Sous un dé&qe d'eaux' il abima le accoutumé. 1 Synonymes: ABJECT, BAS, VIL. Ce qui
Hercule les sépara pour ouvrir une communication monde. Cet homme est puissant et vindicatif, il rois est bas a rapport à la place, ou manque d'élévation et
entre la Méditerranée et l'Océan. 1.'espace qui les abimera. Flatter la jeunesse, l'abimer par les dépenses de noblesse; ce qui est vil est relatif à l'opinion et
sépare consti aujourd'hui le d'étroit de Gibraltar. et les dettes. Les longues pluies abîment les chemins. doit être méprisé. On est bas et rampant, t'il et mé-
ABI!HALIC,ys. ni. C'est ainsi quou appelle la L'ouragan a abimé les blés. La pluie a abimé sa robe. prisable. On dit un bas étage, un bas emploi un ril
langue les Africains berbères, ou anciens et véri-
tables "Africams naturels du pays. IAbîmer, v. n. Tomber dans un précipice s'en-
gloutir tomber tout à coup en ruine:
métal, un t'il animal, une vile créature. Ce qui est
abject inspire le dégoût, la répulsion, et ravale
ABIMÊ\s/ m. rdu gr. à,' priv., et fond; dans un tremblement de terre. Cettm maison abimera l'homme. Abject renchérit sur l'il, et se met d'ordi-
sans fond;. (.fouffre très-profond: profondeur im- subitement.1 Au figuré, il signifie périr. Ce méchant naire après lui. Des âmes?ri7e* et abjectes.
mense au propre et au figuré inimité distance homme abimera avec tout son bien. Tous les grands ABJECTEMENT, adv. D'une manière abjecte,
intinie intervalle immense dans le langage de coupables abîmeront au dernier jour. Peu usité dans
|
l'Ecriture, il signifie, suivant les idées chrétiennes, ce sens. S'abîmer, v. pr. S'engloutir. Fig. Se
le chaos ou la confusionprimitive, avant que Dieu perdre, se miner, se livrés, se plonger avec excès,
basse, vile, ignoble.
ABJECTER (S'), v. pr. S'abaisser, s'humilier.
Vieux mot qu'on aurait dû conserver. Il a été em-
eût créé la lumière; il se prend aussi pour l'enfer s'abandonner entièrement à. j^ar exagération et fam. ployé par nos anciens auteurs.
on l'emploie au figuré en parlàut de ce qui est porté Se gâter, s'endommager, se faire des blessures
à un degré extrême et des choses où l'homme trouve plus ou moins graves; s'humilier, s'abaisser, s'a-
ordinairementsa perte, sa ruine se-dit aussi de tout moindrir, s'anéantir; s'extasier. Lé navire s'abima
ce qui est impénétrable l'esprit humarn. Tomber dans les flots. Cette montagne s'est abimée tout à coup. (clément màrot.)
ctans un abime. Sonder la profondeurd'un abîme. Il Tous les biens de la fortune viennent s abîmer dans ce, ABJECTION,s. f. (prou. abjèqsion;. Abaissement,
s'est ouvert tout-à coup un abîme dans la plai-ne. Pas- gouffre. Les jeu1les gens s'abiment, par le luxe, dans les état de mépris où se trouve une personne bassesse,
cal croyait toujours voir un abîme à ses côtés. Les dettes. S'abîmer dans les plaisirs, dans la douleur. dans trivialité, grossièreté. Tomber dans l'abjection. L'ab-
ténèbres étaient sur la surfàce de l'abime. Les anges l'espérance, dans le sang. S'atiimer dans les mathéma-
rebelles furent précipités dans l'abîme. Tomber dans un tiques, dans les sciences, da étude, SùÊdmer devant qui à Rome aux acteurs
abîme Ile malheurs, de misère. Être sur le bord de l'a- Dieu. Cette robe s'abime à la povssière^es aquarelles
bimc. Creuser un abime sous les pas de quelqu'un. Le s'abiment au soleil. En se battant, ces deîSkhommes se hommes qui l'avàiektexercé. L'âme sent sa noblesse
jeu et les procès sont des abîmes. Combien de navires sont abimé ia figufe. '<«|, Qjigtnelle, elle ne peuteubsisteropprimée dans une
com-
ont été engloutis. dan^-Les abimes de la mer! L'infini AB IKTESTAT, loc. adv. liât. Se dit d'une per- plète abjection.Dan cette phràse'Se l'Écriture, il
est un abime pour itesprihkumain. Le passé et l'avenir sonne morte sans avoir fait (de testament ou après a le sens de rebut, 0 et de profond mépris Jésus-
sont deux abîmes., Les abimejsde la, miséricordedivine. un testament nul. On privait autrefois de la sépul- Christ fut l'opprobre Ses hommes `et j'abjection du
Les jugements de Dieu sont des abimes. L'infini est ture ceux qui étaient décédés a6 intestat, Mourir ab peuple.1 Synonymes- Abjection, bassesse. Dans

(lette mer des abimes dont la sonde ne peut trouver le succession dont On hérite.
l'abîme du raisonnement. La nature a creusé dans intestat.S'applique également aux héritierset à la la bassesse, on est au
y a manque de dignité ¡
plu
tins.
degré, on rampe, il
l'abjection, on est un
fo-nd: La plus complète jouissance du fini laisse encore ABINZIS, s. m. pi. Peuples tartares.de la Russie objet de dégoûtet de rebut, il y a quelque chose d'i-
un infini dans l'abîme dudamesdésir. SaintJean d'Asie, dans le gouvernementde Tomsk. Les Abinzis gnominieux.La bassesse vient de la misère, et aussi
Chvysbstçme appelait les Tirhes de son temps un sont agriculteurs, postentet chasseurs ils exploitent des sentiments méprisables l'abjection est le résultat
abîme de perditip-n. Hélas! malheureuse,d'où suis-je aussi les mines de fer de leurs montagnes. du libertinage,du crime, de l'abrutissement. L'homme
tombée! et dans quel abime de perdition ai-je roulé! • ABIOU, s. m. Nom du premierdécan dans la my- peut se relever de la bassesse l'honnête homme ne
Signifie- quelquefois différence énorme qu'il y a thologie égyptienne il est représenté, dans les zo- tombe jamais dans l'abjection.'
entre une 'chose et une autre. Ces deux mots sont sé- diaques tentyrytes, sous la forme d'un génie à tête ABJURABLE, adj. Qui ,peut, qui doit être abjuré.
parés, par un abîme. L'un des témoins dita Cela de cheval. Quand les. principes politiques ne sont plus en rapport
pourrait vous compromettre, ne prenez pas tant de, ABIPON, adj. et s. Nom d'une peuplade de l'Amé- avec les moeurs et les besoinsd'un peuple, ils sont abju-
soin de mon oncle; » Et l'autre témoin dit seulement rique méridionale dans la partie occidentale du Pa- rables, et le gouvernement doit les abjurer aussitôt.
Il
et Cela le ferait vivre trop longtemps, y a un 1 abîme r raguay, sur.les bords de la Plata. C'est pue tribu ABJURATION, s. f. |du lat. abjuratio', dénie-
-entre ces deux faits. Ce sont des dépositions qui se corn- guerrière composée d'environ 5,000 indiviâns qui ment, parjure), L'Académie ^it que c'est 1' action
«
tredisent, qui s'annulent. Entre ont longtemps harcelé les Espagnols. Ils se aourris- par laquelle on renonce une religion, à une doc-
la conscience et le fait, il y a un kbime de raisons dé- sent grossièrement, et la chair du tigre est celle qu'ils trine, à des principes djont on'reconnatt la fausseté.
terminantes qui condamnent' où. légitiment un fait. préfèrent. Un Abipon.L'idiomeabipon al'o des Espa- Plût à Dieu qu'il en fût ainsi Mais il n'est malheu-
(Balzac.)1 D'ABÎME EN abîme. Ou peut dire aussi gnols il est harmpmeùx et pauvre en monosyllabes. reusement que trop prouvé qu'on ne peut assigner
aux abjurations un motif aussi respectable. Ouvrez que sa langue rebellé révoqua tout aussitôt. N'était-ce bord uu grand succès, à cause de l'harmonie et de
l'histoire, et vous y verrez les abjurations être ame- pas là abjurer son abjuration ?-Les,mots abjuration, l'élégance du style; mais leur inexactitude les lit
nées par de honteux calculs, des vues politiques et abjurer ne s'emploient pas également pour toutes nommer les Belles infidèles.
égoïstes, ou accomplies sous l'empire des menaces sortes de personnes. Ce qui est abjuration aux yeux 4BLANIER, m. Arbre indigène de la Guyane,
et de la terreur. Oui la torche et le glaive ont de ceux qui regardent comme fausse et pernicieuse dont bois ests:rouge, tandis que l'aubier en est
fait plu? d'abjurationsque tous les meilleurs argu- une religion à laquelle on renonce^ est renonciation blanc. Il appartientà la famille des liliacées.
ments. Je te défends de confesser ta religion ou ta foi pour ceux qui font professionde cette religion, et nier atteint environ 16 mètres a\hauteur ses L'abla- feuilles
polftique; je t'ordonne, de confesserune religion ou une qui la regardentjeomme vraie. Le mot abjuration sont grandes, et ses fleurs sont disposées enJpemicùles.
foi politique qui ne soit ptes la tienne, et si tu n'obéis a reçu à diverses époques différentes acceptions. ABLAPTl^l E, adj. Se dit d'espècesde boucles
pas, je te tue telle est la logique de toutes les fac- Sous la loi romaine, il signifiait la dénégation avec qui n'ont plus d'oeillets dans le tissu. On peut les
tions, de toutes les sectes, logique impitoyable et faux serment d'un gage, d'un dépôt. C'était un vé- adapter aux bretelles, aux jarretières,
sans réplique. Pour contraindreles chrétiens il l'ab- ritable parjure.' Au moyen âge, en Angleterre, une lons, aux gilets, aux ceintures, aux cols. aux panta-
La boucle
juration.de leur foi, les païeus les brûlaient vifs plus personne coupable de félonie, un condamné à mort
tard, lés chrétiens orthodoxes brûlaient les nesto-. qui parvenaient se réfugier dans une église, obte- le linge, ni endommagerles tissus
riens, les ariens, les vaudois, les albigeois, les hus- naient leur grâdmn dans lesquels les
s'obligeant par serment à abiu- ardillons s'introduisentordinairement.
sites, lesjuifs, les luthériens, lescalvinistes, etc., etc. rer le 'royaume, c. ad. à le quitter. L'abjuration, ABLAQUE, f. Nom vulgaire byssus, touffe
"Charlemagne brûlait les Saxons Catherine de Mé- suivant le degré du* crime, était absolue ou limitée, de filaments quis.sortent des valves du de
dicis et Louis XIV massacraient et brûlaient les cal- et il s'y rattachait un singulier usage. Après l'abju- lusques, certains mol-
vinistes et .c'est à la lueur des bûchers embrasés ration, on donnaitau pénitent et particulièrement de la pinne-marine
une croix qu'il devait qu'Aristote appelait coquille porte-soie. L'ablaque'
que les Espagnols conviaient il. l'abjuration de leur porter le long du chemin, jusqu'à ce qu'il fût hors bien préparé^, a une finesse,
culte les malheureux Américains. Les abjurations du domaine du roi. Cettecroix s'appelait la bannière lieux qui la, font ressembler un brllant et uu moel-
religieusesn'ont mêmeété, pour la plupart du temps, de mère Eglise.Le statut 21 de Jacques le' abolit l'emploie tout à fait à la soie, et on
aux mêmes usages mais les tissus prove-
que des moyens de gouvernement. Ainsi Charle- tout usage d'asile, et par conséquent d'aDJuration. nant de cette matière, quoiqu'ils aient fait l'objet
'magne, voujaifct mettre l'Europe à couvert de nou- Après 1688, le, gouvernement anglais obligea tout d'un commerce important dans l'antiquité et
velles invasions, forçait les barbares vaincus à opter fonctionnaire public, civil, militaire assez
ou ecclésias- au moyen âge, et qu'ils figuretxt dans nos exposi-
entre la mort et le baptême. Les protestants mena- tique, à jurer de ne jamais reconnaître l'autorité tiens, sont
rares et fort chers. Se dit d'une
çaient l'unité de la France l'exécrable Charles IX royale dans la
personne d'un prince fugitif ou de soie de Perse, appelée également ardassine. belle
ordonna les massacresde la Saint-Barthélemy. Cette ses descendants. Cet acte s'appelait abjuration.
^ABLAQUÉATION, f. (pron. abIaquéasion).lT.
parole fameuse Paris raul bien une messe! -résume Acte d'abjvration, à d.
c. par lequel, on constate cette d'âgric. Déchaussements. des arbres, qui
énergiquement l'histoire politique des abjurations. renonciation Obtenir croisant une petite fosse autour de leur pied, se fait en
Henri IV abjupaTtrie protestantisme parce que la Abjuration de parenté,une copie deapportée son abjurations. pour les
coutume dans les exposer à faction immédiate de l'air et de la pluie.
masse catholique de la nation opposait l'avénè- Gaules les Francs, et dont le motif était de se ABLATEUR s. (du lat. ablator, eiileveur).
inent d'un roi^iuguenot une invincible résistance. rédimer par de l'ohligatipn de m.
part aux guerres Instr. qui sert à abattre Ja queue des brebis. La lame,
Bien avant M, Clovis et Constantin avaient répudié privées qui avaient lieu prendre deux familles, lorsque mise en action par
entre ressort, s'échange au moyen
le paganisme par des raisons purement polfiimies. quelqu'un de l'une d'elles avait commis homi- d'une détente placéeunau-dessus. Arec fablateur,
Quant aux dragonnades, elles ne furent qu'une f un
cide ou, autre crime ou délit envers quelqu'un de agit plus promptement qu 'avec
faire de sacristie, un holocauste infâme offert à Di u l^fffrre famille. la cisaille..
on
Cette abjuration de parenté, dont il ABLATIF,^ s. m. T.. de gramm., qui désigne le
Jfcr un vieux pécheur qui tremblait Louis Xlv>- est fait mention dans la loi salique qui subsistait sixième
voulait racheter les longues souillures de sa vie nar encore du temps de Charlemagne, et cas de la déclinaison latin. Ce cas servait
1'extermination des hérétiques. Oubliant que la li- ment défendue abolie ne fut positive- à marquer un rapport d'éloigncincnt d'extrac-
berté fait toute la moralité, toute la valeur des et que par le roi saint Louis. tion. Quand nous disons en français qu'un mot est
tions humaines, ce dévot monarque provoqua ac- ABJURATOIItI:,adj. Qui concerne l'ahjuration, a l'ablatif, c'est par habitude,
les langue lattne, car nous n'avons pas par analogie la
abjurations tantôt par la violenceet tantôt par la de cas en fran-
ruption. Dans les temps modernes, Pierre II; Cathe- cor- ABJURE, EE, part. Juré contrairement à ce que çais. Les Latinsexprimaient souvent l'ablatif l'aide
l'on avait déjà juré; renié; renoncé. Erreurs, opi- de prépositions, selon le
rine II, Frédéric-Auguste de Saxe, Bernadotte, ont nions abjurées mUle,,fois< rapport de temps, de lieu, etc:
abjuré, eenx-lii le luthéranisme, celui-ci le catholi- mais abjurés. Le calvinisme
cisme, pour arriver jusqu'au trône. C'est dans
exemples de cupidité, d'ambition, de failflesse qu'il ces juré par Henri
faut chercher la cause du discrédit où sont tombées serment; fait de ABJURER,
IV.
v. a',
ab
(du
et de

Sentiments, principes à ja- Ils avaient aussi un ablatif absolu, espèce de phrase

lat.
a été solennellement ab- îucidcnte qui sert à exprimerquelques circonstances
abjurare,
jurare).
désavouer
Jurer le
avec
accessoires, et qui pourrait être détachée de la
position sans en altérer le sens. On peut s'en faire
contraire une idée par les exemples ci-après Cela fait, il par-
pro-
les religions, et du mépris qui frappe les abjurations. de
Dans l'origine, le mot abjuration se prenait toujours doctrine, ce que l'on avait juré renier une religion, une tit. La pièce finie, tout le ci siffler. La
une opinion. 'Fig. renoncer à, mais re- stance levée, les
en bonne part. Celuiqui abjuraitétait censé renoncer noncer d'une manière décidée, irrévocable. Ces locu-
volontairement, sincèrement, à une doctrine fausse, unejiérésie. Abjurer tions sont «Hiptiqu.es et ne se rattachent au reste de
Abjurer erreurs. Abjurer une doctrine. la phrase parTtticune règle de syntaxe.
il un dogme erroné. Mais quand
on a vu des tvrans' Abjurer l'honneur, lases pudeur, le vice, la vertu, la t'en-
(.ont la raison dernière était le meurtre, faire plier Ia ABLATIF, IVE, adj. Qui appartient au cas des
geance, colère. Bernadotte abjura le catholicisme Latins appelé ablatif, qui en a le caractère,
devant le caprice de leur volonté ce qu'il
a de saint pour devenir roi de Suède. Pierre III abjigta le luthé- leur qui marque qui régit l'ablatif. Cas ablatif. la va-
et de sacré dans l'intelligence humaine yquand
vu de faibles^eœurs et de lâches esprits renier on a ranisme pour la couronne impériale. L'homme, abjei- Locution ablative. Prépositionablative.
t
que c'était que la la
qu'ils croyaient être juste, parce qu'il y avait périlce
le confesser et profit le renier, on a pu se demander ce
justice,
à
dans l'église de
la vertu,et quelques coup d'enfantspour les faire abjurer.¡ On dit
cspntsifiiibles ont pu douter de Dieu même. Dès lors lipse,
le mot abjuration est devenu
synonyme d'apostasie. noncer aux doctrines de ces philosophes.
en province beau-
par
ploic
ABLATION, s. f. (du lat. abliltio, fait de aufero,
absolument. Il abjura j enlève). Retranchement.
particulièrement,
el- indiquer l'action d'emporter,
abjurer Ariptote, Desèartes, et cela veut dire rie- traire du
en
L'ablation des tiges. S'em-
tennes de clirurgie, pour
de retrancher ou d'ex-
corps une partie quelconque. C'est un des
Seulement 'il y a plus d'audace dans celle-ci,% plus Abjurer trois genres d'exérèse. L'ablutionde tout ou partie pi'un
d hypocrisie dans celle-là. L'inquisition sa patrie, c'est la .quitter pour n'y plus revenir, L'ablation d'uh^rgane, d'une tumeur, d'une
connaissait comme font les bannis et les proscrits. Chez les An- membre. L'ablatïon
trois espèces d'abjuration de leri, soupçon léger; glais, celui exostose. des chairs. L'ablation paupières
de véhevtenli, soupçon véhément d- formali, hérésie qui se réfugiait dans une église ou quelque entraine l'insomnie. (Richerand.) En
autre lieu saint, lorsqu'il faisait aveu de son c%ime, se prend quelquefois gramm., il
formelle. Que de flots de sang n'a-t-elle
pas versés était tenu d'abjurer lerfoyavme et de désigner le port pour comme synonyme d'aphérèse
sur ces trois chefs d'accusation Ces abjurations or- qu'il voulait choisir marquer un retranchementde lettres au com-
(lomïées par justice se faisaient pour quitter le sol de l'Angleterre mencement des mots,
avec un appareil in- seulement. On disait aussi forjure'r le pays. V. for, hélas Mélie pour .Améliecomme quand ou dit lits, pour
famant. Le condamné, vêtu d'une robe grise, la tête
nue et rasée, paraissait genoux sur un échafaud jurer.
| S'ancrer, v. pr. Être abjuré: Les er, Fanie \m\ir Stéphanie, etc.
ABLÀTIVO, loc. adv. et fam. Ne s'emploie que
dresse contre le mur d'une église. L'inquisiteur de la reurs qui portent profit ne s'abjurent guère. dans cette phrase Il a mis cela ablativa tout
foi, monté dans ABKAZOS, s. m. pl. Peuple le plus ancien du tas, c.ad. tout ensemble,
avec confusion et.désordre.
etiun
une chaire voisine de l'échafaud, Caucase. Les Abhasos occupent la plu's grande partie
prononçait un discours, adressant la parole tantôt de.l'Abasie; On les appelle ABLE, vieil adjectif celtique, que l'influence du
au. peuple, tantôt au pénitent; après quoi celui-ci aussi Abases: latin a fait changer en habile, et qui n'est resté dans
abjurait ses erreurs à haute voix, et signait le
,cès-verbal de son abjuration. A la défimtion de l'Aca-
ABLABERA, s. m. Genre d'insectes coléoptèresle français
sous
pro- pentamères, dont les espèces sont originaires du cap fixe, signifiant apte à, propre d. On sa forme première' que comme suf
de Bonne-Espérance, à l'exception d'une seuler l'a- exemple en voit un
•lemie nous suhstituerons donc celle t'a^uration blabéra-myrmidon, qui est du Sénégal.
g frappant dans capable, mot'compose'du
est l'acte par lequel on renonce, volontairement ou ABLACTATION, s. f. Terme médical qui, dans gaulois cap (tête) et de able, et dont le sens littéral
par violence,!à une religion, à u^g doctrine, a dès les anciens est habile à étrechefou dignedêtreà la tête. Able sert
auteurs, signifie sel'rage, mais qui a été a former un grand nombre
principes que l'on avait profess<*s"T et%u figuré, il d'adjectifs une si-
dit de toute espèce'de renonciation. Abjuration se employé dans ces derniers temps pour exprimer la gnification active ou passive, selon qu'ilavec produit
blique, solennelle. Il fit pu- cessation de la lactation, considérée pa rapport à ou
son abjuration. Il fit abjuration la mère, mot sevrage s'appliquant'plusiparticuliè- premier cas se trouvsnt effroyable,
entre tes mains de léce'que* Abjurationdé l'hérésie. Re- rementà le
revoir- l'abjuration de quelqu'un. Il
• <f?: ses r erreurs. Cette abjuration de
fait l'abjuration
l'enfant qu'on cesse d'allaiter. rr\^
ABL Al S, s. m. pi. On nomme ainsidans quelques froi,
anciens prin- provinces les blés .coupés qui sont encore
toyaole, préjudiciable,
faveur, pitié^
secourable,
préjudice,
favorable; pi-
serviable,
service. On
etc., d'ef-
peut citêY
'vpes lui a fait beaucoup d'ennemis. ses Faire abjuration champ. S'est dit autrefois des blés sur le comme étant dans le second aimable ^attaqua-
de l'ancienne philosophie. L'abjuration de la sur pied. ltle, calculable, cas
foi chré- ABLAMILLAIRES, adj. et s. f. pi. Nom donné logeable, maniable,palpable) vendable, vénérable, etc
i
mains, pour être orporés dans làmfiice, fissent
espèce d'abjuration père et de mère. Parmi les abju- une
d'aimer, attaquer, calculer, cultiver, estimer, évoquer
rations célèbres que rhistçire nous a transmises, nous membre ABLAKCOURT (Perrot d'). Écrivain français s.m. ou f.
citerons celle de Galilée, doîrMtirtMryrie du mouvement de l'Académie,né à Châlons-sur-Marne,en deABLE, poissonsd'eau douce, vulgairement appelés" ims-
de la terre. lui valut Tespluscruelles/persécutions,aux- 1606,, mort en 1664. Ses nombreuses traductions
'Ijuelles il ne put se soustraire que une abjuration
d auteurs grecs et latins, entre autres de Xénophori
de Thucydide, de Tacite et de César, obtinrent d'a- 1 ablette. Les espèces en sont nombreuses, de taillé
peu estimée. On disait autrefois d'une chose digne de une liqueur de noix de galle préparée et distillée au nouvelle sans cesse et que la volonté se fatigue plus
méprisqu'onn'enfaisaitpas plus de cas que d'un able. feu, pour faire revivre les écritures effacées par le ou moins, sans que les penchants s'aitaiblissent. Ce-
Les écrivains spéciaux ne sont-pas trop d'accord sur temps. 1 pr. Être ahlué, lavé, au lui-là seul qui va, chercher ses passions pour les dé-
le genre de ce mot les uns le font masculin, les au- moyen d'un agent chimique. raciner, et qui les combat par ce qu'elles ont de plus
tres féminin. L'Académie ne lui donne que le genre ABLUTION, s. f. Action délaver, d'enlever les antipathique l'amour des plaisirs par la mortifica-
masculin, Les ables pêchées deviennent elles-mêmes, taches, les souillures. Les ablutionsjouent un grand
soit vivotes; soit desséchées, un excellent appât pour rôle dans les rites, religieux de certainspeuples. C'est mour des honneurs par l'humilité, celui-là seul
(Moro- chez les Hébreux que l'on trouve l'origine de cet pratique l'abnégation parfaite. Cette définition de
gnesAOn a aussi donné ce nom à une espèce de usage, qui s'est propagé principalementdans-lespays l'abnégation, que nous empruntons a l'Encyclopédie
vit dans, certains lacs et chauds. En Orient, où l'entretiendu corps exige des du XIXe siècle, appartient à la morale philosophique
fleuves th^Xord. V. abuktte. bains fréquents, et où l'ardeur du climat fait de la et religiëuse, et diffère essentiellementdu système
ABLECrfe^s. m.' pi. Soldats d'élite qui, chez les propreté une loi de première nécessité, les législa- de Fouriër, qui veut que l'homme cherche tons les
particulièredesconsuls teurs ont toujours établi l'ablution comme une des moyens de développer ses passions pour les faire
en temps de guerre. pratiquesprincipales du cultereligieux.On sait avec tourner au bien général. Un missionnaire voyageant
quel soin les pontifes de l'Étrurie, de Rome et de la ns l'Inde rencontre un faquir chargé de chaînes, nu
fait de ab, de la part ne, et de legàtus, députe). Mot Grèce se lavaientavant les,sacrifices;combienétaient couché sur le centre, et se faisant
qui désigne le vicaire' d'un légat, l'officier que le fréquentes les ablutionsprescrites par l'ancienne loi fouetter pour ies péchés de ses compatriotes. « Quelle
pape commet dans certaines occasions comme légat des Juifs, et quelle importance y attachent encore abnégationde soi-même! s'écrie un des spectateurs.
ou envoyé extraordinaire. Il est chargé de porter à les rabbins modernes. Dans l'Inde, sur les bords du Abnégation de mot-même ? reprend le faquir; apprenez
un. cardinal nouvellement promu la barrette et le Gange, s'élèvent des édifices spécialementdestinés que je ne me fais fesser dans ce monde, que pour ne
(Il
petit bonnet rouge carré appelé en italien berettino. âux ablutions. Le plus grand bonheur pour un In- pas être fessé dans l'autre.» est une autre sorte
dien qui va mourir, c'est de rendre le dernier sonpir d'abnégation, et celle-là est d'autant plus rècom-
ABLÉGATION, s. f. Dignité, fonctions de l'ablé- dans les ondes du fleuve divin, en tenant à la main mandable qu'elle est plus rare; c'est celle qui em-
gat. j Dans les lois romaines, Yablégation était un la queue d'une vache. Au Tonquin, le dernier jour^ porte avec elle l'idée de dévouement, de sacrifice.
bannissement que le père de famille pouvait pronon- de l'année est consacré à une ablution générale( Faire abnégation de soi-même, de ses intérêts, de
contre celui de ses enfants dont il était mécontent.
cerABLÉPIIARE, Chez les mahométans,les ablutions sontjjne céré- ses biens, pour sauver un parent, un ami, un frère;
s. m. (du gr. priv., fftéyapov, monie des, plus méritoires. Outre les-ablutions com- s'oublier pour le salut de la patrie, donner à la pa-
paupière. Genre de petits reptiles sauriens sans pan-, plètes, c. à d. de tout le corps, ils ont aussi des ablu- trie tout ce que vous êtes et tout ce que vous avez,
pières, et qui vivent innocemment à la înanière d^ tions partielles, qui s'exécutent particulièrement sur votre cœur, vos bras, vos veilles, vos biens et votre
les organes de la génération ces dernières se renou- vie, c'est la première des vertus sociales sacrifice
ABLEPHARON, s.
m. (du grec ci priv. et (î)i- vellent plusieurs fois par jour. Quand ils manquent
d'eau, ils la remplacent par du sable. Les anciens
volontaire plein d'Ineffables joies, car on vit par
l'amour en celui qu'on 'me, et cette transfusion de
çapov, paupière Anat. Absence de paupières.
ABLEPSIE,s. f. du gr. aê).£-J/ia, fait de ci priv. faisaient même usage du sang qui s'échappait fu- vie, qui rend toutes s souffrances- communes et
et de fi/éruo, je vois Aveuglement, cécité, perte mant des victimes immolées aux dieux, et celui des tous les biens commun dilate, ineessaminent notre
des facultés intellectuelles. victimes humaines passait pour le plus efficace. Les être, et tend ainsi à faire de tous les hommes comme
ABLERET ,5. m. Pèche. Filet carré, à mailles ablutions étaient d'abord de véritables bains, car on un seul homme. Il est aussi des circonstances où il
faut savoir faire abnégation de ses goûts, de ses
étroites, suspendu au bout d'une perche,-avec lequel ,se plongeait tout entier dans l'eau peu a peu le
on pêche des ables et autres menus poissons. Un changement de mœurs et surtout de climat amena préférences, de'sa volonté même. Mais faire abhé*'
ableret, des ablerets. On dit aussi abtie-r. de grandes modifications dans cette coutume; les' gation de sas opinions, de sa foi politique, c'est être
ABLERETTE, s. f. Nom que les pêcheurs don- ablutions ;ne furent plus que partielles; et elles fini- à jamais infâme on doit les proclamer, les défen-
nient à une petite seine dont les mailles sont serrées rent même par n'être plus qu un simulacre. Tel est, dre, s'exposer même aux persécutions et à la mort
et le fil délié, et qui sert principalement à la pêche chez les catholiques, l'usage de tremper un seul pour assurer leur triomphe; on doit mourir pour
des ables. [')le ablerelle, des ablerettes. doigt dans l'eau bénite en entrant dans les églises. elles, comme on doit mourir pour la patrie. Telle
ABLET, s. m. Petit poisson d'eau douce, plus De nos jours l'instruction,plus générale, permet de est la véritable abnégation, l'abnégationsociale.
connu sous le nom d'ablette. V. ablette. Comme ne plus faire intervenir la religion dans ce qui con- ABNELECTEN, s. m. Nom que les alchimistes
terme. (le pêche, ablet signifie aussi l'appât qui sert cerne l'hygiène, et l'on se borne à indiquer, les la- donnaient "à l'alun.
Jions ou les bains comme des moyens indispensables ABNER. Histr ^sainte. Général des armées de
ABLÉTIR, v. a. et n. Vieux mot qui s'est dit à l'entretien de la santé. Dans la.religion réformée, Saül, contervapendant sept ans la couronne à Isbo-
pour amolli^ attendrir, devenir blet. il est d'usage de faire l'ablutian complète du corps seth,-fils de ce prince, contre. David, qui régnait à
ABLETTE, s. f. Petit poisson très commun dans arant de procéder à l'ensevelissement.L'eau d'un ruis- Hébron. Il tua Asaël, frère de Joab et d'Abisaï. S'é-
toutes les eaux douces de l'Europe, classé par les na- tant .brouillé avec Isboseth, il alla trouver David
turalistes dans le genre des cyprins. Il est rare qu'il qui le combla de caresses et fit alliance avec lui;
ait plus de 17.centimètres de longueur; ses écailles noircis. (Eùg. Siie.) 1 Dans la messe, l'ablution dé- mais comme il s',en retournait,Joab le fit rappeleri
sont minces, peu adhérentes, argentées sur le ventre signe le 'vin que le prêtre prend pour la communion, et l'ayant pris à part, comme pour lui dire quelque
du poisson, et, sur son dos, d'un bleu verdître foncé. ainsi que le vin et l'eau qu'on verse sur ses doigts chose de secret, il lui enfonça son épée dans l'aine,
Sa chair est molle, peu savoureuse, et la pêchequ'on et dans le calice après qu'il a communié, et qu'il pour venger la mort d'Asa.ël son frère.
en fait n'a d'autre but, en général, que de se procu- boit ensuite, afin d'entraînerles parcelles des especes ABO. Géogr. Ancienne capitale de la Finlande,
rer ce qu'on appelle assez ridiculement l'essence d'O- consacrées qui auraient pu adhérer aux parois du ca- chef-lieu du gouvernement de même nom. Abo,
rient, qui est un 'ingrédient indispensable dans la fa- lice et à ses doigts.En pharmacie c'est une opé- ville d'environ 18,000 habit., est l'un des principaux
brication des perles fausses. La matière nacrée qui ration qui consiste séparer, au moyen de lavages ports de la Russie, sur la Baltique. Elle est le siège
entoure la hase des écailles est tout ce qui est utile réitérés les matières étrangères aux médicaments. d'un archevêché- luthérien, possède quelques fa-
dans l'ablette. La pêche de l'ablette se fait toute l'an- C'est ainsi qu'on fait l'ablution du mercure doux, briques importantes, des chantiers de construction`,
liée, mais principalementau printemps, lorsqu'elle lorsqu'on le lave à plusieurs reprises avec de l'eau et fait un commerce considérable.
fraye.. Pour se procurer l'essence d'Orient, il suffit pour le débarrasser entièrement du sublimé corrosif ABOI, s. m. Cri naturel du chien. L'aboi du chien
d'écaillerles ablettes avec nn couteau peu tranchant, qu'il peut contenir. En thérapeutique, ablution est n'est point son aboiement. L'aboi est sa voix; l'aboie-
en les tenant suspendues au-dessus d'un baquet plein synonyme de lotion. ment est son cri. Il est l'expression de sa méfiance
d'eau bien pure. On donne vulgairementle nom d'a- ABMATRIMONIUM,5, m. T. d'ancienne juris- ou de sa colère. Ce mot est très-usite en poésie, sur-
blette de mer à un poisson du genre ombrine et de la prudence. V. FORMABIAGE. tout au pluriel. L'aboi des chiens. Pousser de longs,
famille des sciénoïdes c'est le centropome alburne ABNEGANTISME, s. J'Il. Esprit d'anégation. Les .de sinistres, d'horribles abois. Déjà de ses limiers il
de Lacépède. moralistes font de l'abnégantisme une des principales entend les abois. Les chiens qui dans les airs poussent
ABLIER, s. m. Filet de4ïls très-fins, en usage vertus qu'ils recommandent sans cesse, mais ils ne la de rains abois.T. de chasse. Se dit de l'extré-
surtout pour prendre les ables. Un ablier, des abliers. pratiquent guère. mité où est réduit le cerf, le sanglier sur ses fins,
ABLOCS, s. m. pi. T. de maçonn. Petits murs, ABNÉGATION,. s. 8»Pris dans le sens moral ou lorsque les chiensVi'entourenten aboyant, avant de
parpaings de pierre ou de brique ,sur lesquels on religieux, ce mot marque le renoncement à soi- se jeteur sur lui. mettre maint cerf aux abois.Par
/écrivait anciennement
i ABLOQUIÉ, ÉE,
abloqs..
dresse des solives pour bâtir des-4naisons de bois. On
part. Construit avec des ablocs,
même, c. à d.. à ses passions, à ses plaisirs, à ses extension, il se dit d'une personne qui est à sa der-
intérêts, à tout ce qui n est point Dieu. Maisces mots
renoncer ses passions, peuvent s'entendre de deux
nière heure, à l'agonie, qui a épuisé toutes ses res-
sources, qui est réduite la dernière extrémité
manières. Tantôt ils signifient le renoncement aux d'une plsee qui ne peut plus se défendre; et, par
iiÉLOQUIER, v. a. Construire avec des ablocs.
Abloquier un édifice, une maison. Vieux mot.
ABLUANT, ANTE, adj. Se dit des remèdes qui
quelles elles nous.poussent, tantôt lerenoncement*ux faillir, succomber. De ini
choses que les passions nous font désirer et.ver&4es- une extension plus grande encore, de tout ce qui va
aux abois la fierté se
passions elles-mêmes. Ne pas obéir à ses passions, redouble. Ce malade est faux abois. Les assiégés sont
ont la propriété de laver, de nettoyer, au moyen de c'est déjà pratiquer l'abnégation, maisjj'est la prati- aux abois.- Sa vertu est aux abois. Un rimeur aux
leurs particules aqueuses,les matières visqueuseset quer comme tous y sont ténus rigoureusement par
putrides des surfaces organiques auxquelles elles la. loi morale c'est faire le bien, et non là perfec- L'idolâtrie semblait êtreaux abois. (Bossuet.) En 1842,
adhèrent. Un remède abluant, des tion du bien. Il est une autre abnégation, qui con- la filature etaat aux abois, elle étouffait; les magasins
S'emploie aussj substantiv. au masculin. Un abluant, siste on-seulement à ne pas céder à ses pencliants, crevaient; nul écoulement. (Miohelet.) Fam. on
On sait aujourd'hui que ces médica- mais à les^attaquer non seulement à empêcher dit ma bourse est nux abois, c. à d. elle est vide,
ments ne font qu'exciter les propriëtés«,vitales des
tissus sûr lesquels on les applique. On ne se sert plus
qu'ils ne dominent, mais à es subjuguer nôn-seu-. elle' sec.
triâls^i leur ABOIEMENT, s. m. On écrit aussi aboiment. Fa-
donner ce qui leur répugna.Les passions humaines eulté, action d'aboyer; cri du chien quand il est en
emploie encore celui de détersif. Y. détersif.
on
peuvent se réduire à trois
des richesses et celle dès
lle
honneurs^
d quiconque
plaisirs celle colère' L'aboiement est moins le cri naturel qu'une
leur sorte de Tangage, particulier au chien et plus ou
toute,
abnégation qui se bosne à la résistance est .impar- preuve de cette U&Sertion c'est que les chiens qui
faite. S'en tenir à oé premier degré, c'est s'exposer naissent chez les nations sauvages n'aboient point,
à ne pas résider toujours, parce que la lutteuse re- et que, prômptement dégénérés les chiens perdus
daus les îles de l'océan Pacifique cessent d'aboyer, en Angleterreau xvie siècle, avec W. Penn, et a été nations. Être en abomination, être un objet d'horreur,
ne profèrent qu'un long hurlement plaintif, qui rap- soutenu et propagé au xvne par Wilberforce mais de haine, de mépris. Les pasteurs de brebis étaient en
pelle celui des'nôtres lorsqu'on les bat ou qu'on les, inutilement, au point de vue pratique jusque-la il abomination aux Égyptiens. Il est en abomination à
renferme. L'aboiement des chiens: De longs aboiements. n'avait pu que passionner certains esprits généreux, tous les gens de bien (Acad.î IOn dit aussi être l'abo-
Le chien sent de loin les étrangers, et^pour peu qu'ils et il était demeuré dans le domaine de la théorie, mination de. Ce méchant homme est l'abomination de-
s'arrêtent ou tentent de franchir les barrières, il.s'é- à l'état de pure spéculation. Ce n'est que dans ce tout le' monde. Avoir en abomination, c. à d. exé-
lance, s'oppose et, par des aboiements réitérés, des- ef- siècle, et comme conséquence logique des principes crer, haïr. Nous avons cette race en abomination.
forts et des cris de colère, il donne l'alarme, avertit et de 1789 et de la déclaration des droits de l'homme, Dans notre pays il faut midi allumer des flambeaux
|
combat. (Buffon.) Au figuré, il se dit des cris im-
réité qu'il est entré dans la pratique, grâce à l'initiative de cire, qu'on avait en abomination dans les premiers
portuns des poursuites et fatigantes des et aux efforts de l'Angleterre,qui a été la première temps. (Voltaire.) ,1 Se dit, en général de toutes les
attaques, etc.'Fermons
critique. Ses confrères en
l'oreille^tRix
aboiement.
aboiements de la
(Montaigne.)
à affranchir les esclaves de ses colonies. La France
est entrée ensuite dans cette voie par un décret de
|
difformités physiques et morales. Quelquefois abo-
mination se prend dans le sens d'idolâtrie. L'abomi-
ABOIVREMENT, s. m. C'était, dans l'ancienne la République de 1848, et cet exemple a été imité nation s'était répandue sur toute la terre. -L'abomina-
jurisprudence, le droit de bienvenue ou de réception par d autres nations. L'esclavage est aujourd'hui tion du veau d'or. Les abominations
dans une société. universellement condamné en Europe et dans tous mot exprime aussi les plus grandes turpitudes,- pris
ABOLI, IE,, part. Mis hors d'usage annulé, les pays chrétiens, il. l'exception des États-Unis et dans le sens de relations sexuelles d'un homme avec
anéanti, effacé, supprimé.-Loi abolie. Usage aboli. du Brésil, d'où il ne peut tarder à disparaître. un homme, d'une feznme avec un animal, etc. Les
Soye: sûr que la peine de mort finira par être abolie. ABOLITIONISTE, s. Partisan de l'abolition de deux auteurs de l'abomination seront éyalement mis ci
Les lois de circonstancesont abolies par de nouvelles la traite et de l'esclavagé, des impôts, des doua- mort, lapidés ou brûlés, l'homme et la bête, la bête et
circonstances. nes, des tarifs, et en général de tous les abus. la femme, le mâle et son complice mâle. Bible.' | C'é-
ABOLIR, v. a. Annuler, supprimer, mettre hors Ce mot n'est pris dans son premier sens aux tait un lupanar éhonté, un endroit privilégié pour com-
d'usage, mettre à néant. Abolir une loi. Abolir le Etats-Unis; chezque nous il désigne plus particu- mettre impunément l'adultèreet d'autres abominations.
s duel. Abolir les scandales, les abus, les privilèges les lièrement l'adversaire de la protection, c. à d. de (Dufour.) 1 Dans le sens religieux, qui est le plus
préjugés. Combien'de coutumes inhumaines et de lois la prohibition des marchandises étrangères ou des souvent employé, l'abomination est une grande, une
droits trop élevés sur ces marchandises, qui équiva- épouvantable^profanation c'est le pontife outragé,
rlieu.i. (Volt.) Il ne songeait qu'à abolir le nom ro-
| |
lent presque à la prohibition. ABOLITIONISTE, adj. frappé; ce "Sont les autels pollués, l'impiété et la dé-
main. (Bossuet.) Ane. jurisp. Abolir une créance,
un crime. En interdire les poursuites. 1 S'ABOLIR,
Qui a rapport à l'abolitionisme à l'abolition 'de la
protection, etc.
bauche dans le sanctuaire, les idoles la place du
vrai Dieu; c'est le peuple d'Israël adorant le veau
v. pr. Être aboli, tomber en désuétude, cesser d'être ABOLLE, s. f. Sorte de manteau que portaient
les soldats romains et aussi les philosophes. Lés sé-
d'or, Baal remplaçant l'arche sainte, Balthàzars'eni-
en usage. Les lois absurdes s'abolissent d'elles-mêmes. vrant avec ses femmes dans les vases sacrés; et,
Synonymes ABOLIR, ABROGER, RÉVOQUER, in- nateurs portaient l'abolle hors de Rome. quand à la profanation vient se'joindre la dévasta-
firmer CASSER, ANNULER. Ce ,qu'on abolit et ce ABOMASUM, s. m. (pron. abomazom)i T. de tion, le pillage et le meurtre, alors ce n'est plus seu-
qu'on abroge regarde une société tout entière; mais. zool. qui désigne le. quatrième estomac des ani- lement de l'abomination, c'est, selon l'énergique
abolir a un sens plus général et plus vague, et se maux ruminants. C'est dans l'abomasum des veaux parole de l'Ecriture, l'abomination de la désolatfmi.
rapporte plutôt à ce qui tient aux mœurs, aux cou- et des agneaux que se trouve la présure dont on se L'abomination de la désolation, prédite par Daniel,
tumes, aux usages, aux religions, aux institutions, sert pour faire cailler le lait. Aussi l'appelle-t-qn marque, d'après plusieurs interprètes,l'idole de Ju-
et abroger a un'sens plus WÉttreint et plus précis, vulgairementcaillette. piter Olympien qu'Antiochus fit placerdans le temple
ne s'employant que lorsqu'on parle des lois, des ABOMEY(abomé). Géogr. Capitale du Dahomey, de Jérusalem.La même abomination de la désolation
édits des ordonnances ,-> etc. La désuétude, l'oubli, royaume d'Afrique, situé dans la Guinée septentrio- dont il est parlé dans saint Marc et dans saint Mat-
nale. Cette ville, qui compte environ 40,000 habit., thieu, qu'on vit à Jérusalem pendant le dernier siège
pas; pour qu'elle soit abrogée, il faut un acte solen- a des foires très-importantes,où il se fait un grand de cette ville par les Romains, sous Titus, ce sont les
nel de la puissance publique. Ce que l'on révoque, commerce d'esclaves de poudre d'or, d'ivoire de enseignes de l'armée romaine, chargées de figures
infirme, casse ou annule, ne regarde que quelques plumes d'autruche et autres produits de l'intérieur de leurs dieux etde leurs empereurs, qui furent pla-
-particuliers. Révoquer, c'est revenir sur un ordre, de l'Afrique. Le palais du souverain de ce pays est cées dans le temple après la prise de la ville.
sur ce qu'on a donné, ou priver quelqu'un d'un entouré d'ossements humains. ABOMINER, v. a.' Rejeter, repousser, avoir
grade. Infirmer est casser, c'est détruire ce qu'une ABOMINABLE, adj. Exécrable, détestable, qui
autre autorité a jugé ou établi; mais il y a grada- en abomination, en horreur, abhorrer, maudire.
est en horreur, qui mérite l'indignation.Action abo- Abominer les scélérats, les traîtres. Ce mot a vieilli,
tion dans ces deux mots. Une cour d'appel infirme minable. Une religion qui ordonne de tuer ceux qui mais il est à désirer qu'on le rajeunisse; il est
les jugements à]nn ^tribunal de première instance; ne la suivant pas est une religion abominable. Le par- très-énergique. On le retrouve encore dans le pro-
appel les arrêts et jugements. On annule nécessai-
ricide est un crime abominable. Ce sont des baragouins
abominables Ce sont les îles d'Amérique qui ont ex-
vençal.
renient ce que l'on infirme et casse; mais annuler, cité le commerce abominable de l'homme vendu par
A-BON.-COMPTÊ s. m. A-compte servi à l'a-
rendre nul, frapper de nullité, est plus relatif à l'ef- vance et destiné à subvenir à une partie d'un paye-
l'homme. (Raynal.) Les- exils, les prisons, lès tumul- ment dont l'allocationest autorisée et dont le mon-
fet, qui peut se produire en dehors de la volonté, tes, les assassinats, signalèrent la fen abominable du tant n'est pasencoredéterminé. Militairementparlant,
par le fait d'une négligence, d'un vice de forme ou règne de Constance. Se dit, par exagération, de ce les acquits provisoires et le payement des feuilles de*'
'l'une circonstance fortuite. Si un serment est cri- qui est très-mauvais en son genre ou seulement-
minel, c'en est assez pour 'Y annuler. prêt sont des à^bon-compte (Bardin.)
désagréable. Goût, odeur abominable. Musique, comé- ABONDAMMENT,adv. (pron. abondaman\ En
ABOUSSABLE, adj. Qui peut, qui doit être dix abominable. Figure abominable. C'est un séjour abondance, en grande quantité, amplement. Cette
alioli qui mérite d'être aboli. Fêtes abôlissables. Loi abominable. Il (ait un temps abominable. Syno-
# source fournit de l'eau abondamment.Le chien bail
nbolixxable. Coutumes abolissables. nymes abominable, détestable, exécrable. souvent et abondamment. (Buffon.^ La nature nous
ABOLISSFMENT, s. m. Action, faculté d'abo- L'idée primitive et positive de'ces mots est qua- fourriit abondamment tout ce qui est nécessaire à la ne.
lir, abolition. L'abolissem&nt*des abus, des privilèges, lification de mauvais au suprême degré une aussi (Lamennais.) Cela est abondammentexpliqué, abon-
des monopoles, de la sont-ils susceptibles ni d'augmentation ni de com- ne
ABOLITIF, 1VE, adj. Qui a pour objet d'abolir. paraison, si ce n'est dans le seul cas où l'on veut
damment démontré dans plusieurs livres. J Synony-
Décret donner au sujet qualifié le premier rang. Ainsi on mes abondamment, en ABONDANCE. Abondam-
ABOLITION, s. f. Action- abolir; annulation, ment qualifie l'action en rapport avec le sujet, et en
dit la plus abominable de toutes les débauches; mais abondance la qualifie en rapport avec l'objet. On
suppression anéantissement d'une faculté, d'une
fonction. L'abolition d'une loi, d'une institution. L'a- on ne pourrait dire .une (fauche très-abominable. pleure abondamment on verse des pleurs en abon-
Ce qui est abominable excite l'aversion, la terreur; dance. Abondamment présente une idée plus abstraite
bolition de l'ordre des Templiers. L'abolition des doua- ce qui est détestable., la haine, le soulèvement; ce en abôndance a plus de rapport à la quantité.
nes, des tarifs. l'abnlition de la misère. Les abolitions qui est exécrable, l'indignation, l'horreur. L'avarice
ne sont plus désormais que des questions d'opportunité ABONDANCE,s. f. Grande quantité; fertilité ri-
est un vice détestable l'hypocrisie, un vice abomi- chesse affluence,fécondité d'idées et de sentiments,
avant 1829, les possesseurs d'esclaves regardaient les nable: le fanatisme barbare, un vice exécrable. Une
réclamations des partisans- de l'abolit;on de l'èsclavage heureuse variété des expressions facilité, puissance
sorte de gradation ressort de ces derniers exemples. d'élocution. L'abondance d'une source. Abondance de
nomme des réclamationssans vadeur. L'abolition d'un Néanmoins abominable parait avoir un rapport plus biens. Malheur à vous, riches, qïii vivez dans l'abon-
culte,- d'un ordre religieux, d'un usage. Abolition particulier aux mœurs; détestable, au goût; et ezé-
de la vue, de l'ouïe, dumouvemertt, de la volonté, dance de toutes choses, dqns l'abondance*des délices de
de la mémoire. La paralysie est l'abolition du
crable la conformation ou au caractère. Le pre- la vie! Plusieurs rivières portent l'abondancedans les
mouve-. mier marque une sale corruption le secondée la
ment et de la sensibilité.Anc. jttrisp. Amnistie. dépravation, et le dernier, une extrême difformité campagnes. Le travail produit toujours l'abondance,
ffabonqlance du style suppose l'abondance des senti-
Droit dlabolition. Droit qukvaitle souverain d'a morale ou physique. Ceux qui passent d'une dévo-
jir ou d'effacer un crime, en déclarant, avant tout tion superstitieuse au libertinage, s'y plongent ments et des idées. |En .économie politiq., l'abon-
jugement, que le fait lui était cbnnu et qu'il or-. dance désigne la possession en quantité considérable
donnait à l'accusé. Celui-ermrpquvaitplus dès lors, par- dinairement dans tout ce qu'il y a de plus abomina- et pleinement suffisante des choses nécessaires a la
ble. Tels mets sont traités de détestablés via,
à raison du même crime, ni être mis en jugement qui. faisaientchez nos pères l'honneur des meilleurs
il être entaché d'infamie. Demander une abolition taires. Un des premiers soins de tout gouverne-
obtenir des lettres d'abolition. Il y a donc repas. Les richesses embellissent aux yeux d'un ment doit être de procurer l'abondance dans l'État,
cette diffé-
rence entre l'abolition et la grdce que la première
soustraitle coupable aux poursuites,anéantit même
homme intéressé la plus exécrablee de toutes les créa-
tures. en favorisant la production ou l'importation
toutes les denrées nécessaires, et de tous les'
de
ABOMINABLEMENT, ady. D'une manière abo- citoyens à même d'y participer, mettre distribuant
celles-ci, lorsqu'elles sont commencées,et annule le minable, exécrable; horriblement;très-mal. Se en les
crime, tandis que la seconde, n'intervenant con- charges et les ressourcespubliques avec justice et
lorsque la condamnation a été prononcée, que minablement. On sagesse,, poux que chacun puisse vivre de son tra-
seulement la peine. Les constitutions des Pays-Basannule dit aussi abominablementmal. H vail. Les économistes voyaient l'abondancepartout
du Wurtemberg et de la Bavière consacrent chante abominablement m'ai. où existait un superflu dans les produits agricoles
le droit d abolition dans la personne du souverainencore ABOMINATION* f. Détestation, exécration ils étaient dans l'erreur. Les gouvernementsd'Eu-
acte abominable, action horrible, honteuse; crime rope
ABOLITIONISME s. m.c; àSystème', doctrine' affreux débauche, ou simplement aversion, répul-
principes des abolitionistes, d. dé ceux qui veu- chez tousles peuples qui vendent
lent aboi, l'esclavage. L'abolitionisme sion. Ce crime est vue abomination.Ce que vous faites
a commence tranger mais prouvent, seul
i--
extérieures elles peuvent provenir non d'une supé- quantité être en grande quantité: Les -insectes sont nous donne les éléments certains de ce genre d'opé-
peut-être l'espèce qui abonde le plus dans la nature vi- ratïon car ils sont la sanction de l'expérience. D'à-
riorité de richesse, mais de l'inégalitéconcours
de misère.
après les difficultés' dont l'abonnement a triomplé, on
C'est l'organisation du travail avec le de eante. La France abonde en richesses territoriales. La Prendre
l'agriculture, de l'industrie et du commerce, qui richesse abonde entre ses mains. Les riches voient abon- peut conclure qu'il peut les vaincre toutes.consiste
der chez eux tout ce .qu'il y a de bon et de beau. Le %iri abonnement avec une prime-pendule à
peut produire l'ahondance. Pour qu'un pays ne s'abonner à quelconque illustré de gra-
jamais du nécessaire et que le superflu de- miel abonde sur certaines fleurs. Les étrangers abon- un ouvrage
manque dent rà Paris. Sa bouche abonde en malices.1 Abonder vures et divisé en, livraisons ou séries de chaque livraisons
vienne une source inépuisable de richesse, il faut qui portées domicile des abonnés
traiter la disette comme si on était à la veille de dans son sens, c'est être attaché à son opinion. sont au se-
il. la fin de l'ouvrage, on reçoit en prime
l'abondance, et l'abondance comme si on était à la Abonder dans le sens de quelqu'un, c'est embras- maine
pendule en bronze ou en marbre, et assez habi-
veille de la disette. 1 Grenier d'abondance. V. GRE- ser, appuyer l'opinion de quelqu'un. 1 Provo Ce qui une
abonde ne vicie pas ou ne nuit pas, maxime qui, prise tuellement en bronze et eu marbre avec un sujet en
nier. En abondance, loc. adv., signifie abon- à la lettre, est celle des riches égoïstes. En juris-
damment. Le bananier ne peut croitre, méme dans ABONNER, v. a. (du vieux français aborner,
prudence, ce même proverbe signifie qu'une forma-
son climat, lorsqu'il n'a pas de l'eau en abondance. plus, mettre des bornes}.. Pre re ou faire prendre un\
L'angélique dent en abondance dans les callées étroites. lité non défendue, un argument, un droit de quelqu'un
peuvent nuire dans une affaire. On dit encore abonnement. Abonner au Siècle, aux Dé-
l'ous dites que vous aimez 1e peuple, hypocrites, et ne bats, à la Presse. I S'abonner v. pr. Souscrire
bea,ucoup de vos frères manquent de pain pour soute-
proverbialement Jean abonde dans le sens de Pierre,
personne qui se laisse mener par chose vendue par abonnement. S'abonnerà an
nir leur vie, de vêlementsypour couvrir leurs mem- en parlant 1d'une une
il.

ABONDÉ, part., est toujours invariable. journnl, un concert, à Fig. Je w'y


bres° nus, d'un toit pour s'abriter, d'une poignée de une autre.
ci

ont toujours abondé en beaux raisonne- abonnerais bien, je me contenterais bien de ce re-
paille pour dormir dessus, tandis que vous avez toutes Les~orateurs LesSrois venu, de cette .place, de cet ordinaire, etc., etc.
choses, en abondance. (Lamennais.) 1 parler d'aboia- ments. ont toujours abonde en jyomesses. Rendu "bon,
ABI'.NNABLE, adj. Qui peut s'abonnerjaui est ABONNI, IE, part. amélioré. Un vin
dance, parler sans préparation. 1 Parler d'abondance susceptible de s'abonner. La matière abqg&ïïble, c. abonni. Une terre abnnnie. Une personne abotanie.
de coeur, parler avec effusion, avec pleine confiance. expectative. v. a. Rendrebon, améliorer. Les caves
1 Parler arec abondance, parler avec
facilité et avec à d. les abonnés en ABONNIR,-
style d'ad- fraîches abonnissent vin.. Abonnir un champ.
d'expressions.) 1 ABONNA TAIRE, a,lj. et s. Se dit, en le
une grande variété de tournures etremplie de fruits ministration, de ce qui est concédé par abo ent, S'emploie familièrement au neutre, et signifie deve-
Corne d'abondance; c. à d. corne abonnement, nir meilleur. Cette liqueur n'a pas abonni en rieillis-
et dé fleurs, l'emblème de l'abondanc£ Beaucoup et de celui ou qui contracte un
qui n'abonnira jamais.
saut. C'est un méchznt homme,
de marchands font représenter sur leurs iseignes S'abonnir, Devenirmeilleur. vin gardé
des corncs d'abondance d'où sortent des"dragées, des ment. Gestiori abonnataire. Concession abo ataire. 1 v^pr.
Comme
Le
d'un canal d'irrigation. ComptableS-qbon- terre de poterie, il signifie faire
pains de sucre, des souliers, etc., suivant leur pro- Abonnataire
|
fession. Abondance. le dit, dans les collèges,
d'un mélange de vin et d'eau qui sert de boisson L'écueil
S'applique la manutention militai
de la gestion abonnataire est dans le mode de
sécler la terre à demi, la mettre
battue.
en état d'être re-

écoliers" | Iconol. L'abondance est divinité transformation que subit le blé pour détenir panifiable. ABONNISSEMENT, s. ni. Action d'abonnir ou
aux une ABONNÉ, ÉE, part. et s. Quia obtenu une con- de s'abonnir. L'abonnissement du vin, du sol. Ce mot
allégorique que la mythologie nous représente sous cession et ne s'emploie que familièrement.
par abonnement d'une administration pu- a vieilli ABORD,
blique, syn. à' abonnataire. Les débitants abonnés s. m. Accès, approche, action d'a-
payent à la régie une somme de. Abonné arec un-che- border arrivée affiuence de personnes, de choses
min de fer. Abonné arec la compagnie du gaz. 1 Qui' a manière de recevoir, accueil. Ce port est de difficile-
pris un abonnement à un théâtre, à un journal, abord. Cette montagne'est. de facile abord. Tous les
une revue, à un ouvrage de librairie paraissant par abords de la citadelle sont défendus. A notre abord.
livraisons, etc. Urir abonné, une abonnée. Les abonnés dans l'ile, nous (limes attaqués. Je vois que mon
de l'Opéra, les abannés dù Moniteur, du Journal des abord trouble votre entretien. Il y a un grand abord

du
Débats, de la Gazette de France, de la Presse, du de monde dans cette maison. Il y a un grand abord de
Constitutionnel, de la Revue spirite. Les blé au marché. Cette femme a l'abord gracieux. Ce
abonnés du Dictionnaire universel. Que de canords geôlier a l'abord rude et farouche. Leur |
l'abord.
abord a été
D'abori/to^'T
la plupart des journaux ne (ont-ils pas chaque jour glacial. Il m'a paru froid ci
avaler à leurs abonnés. Les gens sont ordinairement d'abord, au premier abord, de prime abord,
abonnés aux feuilles périodiquesqui leur paraissent dès l'abord, loc. a:lv. qui signifientpremièrement,
représenter le mieux leurs intérêts, ou être le plus dès le premier instant, sur-le-champ, à première
en harmonie avec leurs goûts. 1 Le mot abonnés en v ue, avant toute chose. D'abord,deje trois ilDevertre pa-
layn abonnati) désignait, au moyen fige, les serfs role. Tout d'abord, il me parla vous. premier
qui, par privilège ou par achat, avaient obtenu que abord, de prime abqrd^, Mt 'problème parait insoluble.
leurs prestations, tailles et servitudes de tous genres Dès l'abord, je sentïs que je devais me tenir sur me.,
fussent modérées et souvent même changée¡en une gardes. 1 D'ABORD que, lac. conjonct. employée
somme fixe .d'argent. Ils'cessaient alors d'être les pour dès.que, aussitôt que. Les plaisirs sont amers,
hommes de corps de leurs seigneurs. Les abonne- d'abord qu'on en abuse. (Mme Deshoulières.) Cette
ments, en se multipliant, préparèrent l'émancipation locution-est aujourd'hui hors d'usage.
Abondance. ABORDABLE, a:lj. Qu'on:peut akovder, où l'on
générale des serfs c'est par l'abonnement que les
merci sortaient du peut accoster et où l'on peut débarquer sans dan-
la ligure d'une femme jeune, fraîche, aux couleurs gens taillables et corvéables à
vives, et d'un certain embonpoint, la tête ceinte régime du bon plaisir pour entrer dans elm du ger d'un accès facile. Se dit dçsjiersonnes et -46s
d'une guirlande de Heurs, revotas d'une robe verte contrat
brodée d'or, tenant de la main droite la fameuse
réciproque..
ABONNEMENT,- s. m. Action d'abonder otïde
choses.^CeMe côte n'est pas abordable, ri cause des
écueils. Cet homme est très-abox/able. C'est un grand
s'abonner; résultat de action. Prendre abon- seigneur, fier et hautain il est abordable ri peu de per-
corne d'Amalthée,d'où s'échappent pêle-mêle toutes
sortes de fruits, et laissant tomber de la gauche nement à.
abonnement de trois mois, six
cette
Recueillir des abonnements pour.
de mois, d'
un
on.
Un
Mon
sonnes. C'est dans le poil du rat 1 de la taupe que la
s])irê~*est plus abordable ci l'oeil, (^laspail.} Vaisseau
ANTE, adj. Qui abonde, fréquent, abonnement empire
ABONDANT,
considérable; ef absol., copieux, ample, riche, plusieurs parties
le.Convention
déterminent d'avance,
par laquelle
moyennant
abordable, se dit, en marine, lorsque sa construction
eu rend l'accès facile à celui qui veut s'y accrocher
limité, montant pour l'attaquer corps à corps.
fécond riche d'imagination,d'idées; facile, riche une somme rixe eHiour un temps \le
richesses. La éventuel variable de droits, de fournitures, de ABORDADE, s. f. Vieux mot qui signifiait action
en expressions. Maison abondante en ou
qui devront être acquittés successivement. d'aborder à une côte, a un rivage, et fig., action
terre est abondazite eta trésors. Pays abondant en gi- servicesIl peut y avoir abonnement entre les redevables de d'aborder quelqu'un pour lui parler. On disait
ausr
bier, en tin. Le Languedbc et la Provence sont deux ^l'administration des contributions indirectes, pour
longs abondants en herbes odoriférantes;La femelle du
chameau produit un lait abondant. Discours abondant le payementL'abonnement de certainss droits proportionnels ou. ABORDAGE s. m. T. de mar. Action d'alfor-
est autorisé notamment der, de toucher, de heurter; choc ou 11. rt de
en métaphores. Nourriture abondante. Pluie abon- éventuels. la détail des vins, cidres, poirés et deux navires. Désigne une manœuvré '(hr guerre
(tante. Langue abondante. Style abondant. Auteur abon- pour vente au
dant'. La justice, c'est là vie; et la charité, c'est en- hydromels; pour la fabrication des bières dans les par laquelle on s'approche assez d'un bûoment en-
et plus abondante vie.
core la vie, et une plus douce arithmétique.
villes de 30,000 âmes au moins pour entrée sur les nemi pour pouvoir lancer des grappinsdans son
vendanges dans les communes ignobles; voi- gréement et s'y tenir accroché-* on aminsi la faculté
(Lamennais.') S'emploie en Nombre pour
abondant, celui dont la somme ou total de tous ses tures publiques de- terre et d'eau serv ice régulier de pouvoir sauter sur son pont et l'espoir de l'enlever,
diviseurs est plus grande que le nombre même. Par pour navigation intérieure; pour vexplçitatiôn pro- ,qn se battant corps corps, le pistolet et le sabre ait
exemple; 18 est un nombre abondant, parce
somme de ses diviseurs 13 6 9 est 19, nombre
que p visoire de bacs eu passages d'eau
pour frais de casernement pour perception
grand que 18. Le nombre est appelé déficient ou dé- trois communaux;
pour.sel marin poing. L'abordage est encore lU choc involontaire
des oc- et souvent très-funeste
pour les logements militaires; hcftrtent lresse'
inopinément,
en m/fts
démit
deux navires qui se
assez fréquemment par
de surveillance parce
fect if lorsque la somme ou total de ses diviseurs est pour les frais d'administration. des préfectures et des mala ou par
moindreque ce nombre. Par exemple, le nombre 15 sous-préfectures, et pour les redevances proportion- qu'ils n'ont pas fait asagede quelques-unes des pro-
les mines.. L'abonnement peut avoir en- cautions prescriteypourles éviter et, dans ces di-
3 est défectif, parce que la somme de ses diviseurs 1 nelles sur* objet,
5 est 9, nombre plus petit que 15. Lorsque la core pour
somme des diviseurs d'un nombre est égale à livraisons
soit l'acquisition d'ouvrages publiés
ou de journaux, soit le droit de pren- frais de fépapftion des avaries doivent être suppor-
ce .par
.nombre, on l'appelle nombre parfait. Ainsi, 6 est un dre un certain nombre de baifts, de

6..
nombre parfait, parce que la somme ou total de ses ger la fourniture d'une certainedroit
diviseurs 1 2 3 est Enfin il peut s'appliquer iL un
ABONDE, n. pr. Nos ancêtres l'appelaientdame pêche, d'entrée dans un L'abonnement
repas, ou d'exi- tés. C'est
quantité d'objets. jet,
de chasse, de 'dit eaou
ssi
dJéfre.
l'action de se heurter contre un ob-
heurté d'une manière quelconque, Se
de deux corps et même au figuré, de
théâtre, au louage de livres deu»4iommes qui se sont choqués entre eux. Abor-
peut sa prê- Lfe dage enfin une acception particulière par laquelle
Aborute. C'était, selon la croyance générale,la prin- ou de tous autres objets. entend la manière dont un patron gouverne son
cipale des fées bienfaisantes qui venaient la nuit dans 'est ter a une foule de combinaisonsdiverses. La librairie
les maisons'et y apportaient toutes sortes de bien»; ici à la tête du progrès elle utilise depuis hng-A embarcation.lorsqu'elle se rend une cale ou à un
ce moyen si fertile, presque'entïerement navire, afin de les accoster sans secousse ni choc. Le
ABONDER-» v. n. (du lat. aburidare,se répandre tempsdans
ivù*-
,les autres branches de commerce j/€l le [ bâtiment ennemi peut réfuser l'abordage. Tenter, simu-,
comme une onde, comme uu flot). Avoir en grande sité
d'aboyer.
devient d'autant vent qui soufflait de terre nous empêcha le/saSte. terme, rompt le testament par la naissance. En thé-
ler, exécuter l'abordage. L'abcffdage perfectionne Aborder.à la côte. Aborder dans une ile, sur
plus dangereux, tenter, que VartiUerie. secaractère rapeutique, 'on
rq Aborder à un bâtiment. On ne saurait abordefau pa- auxquelles on appelle abortif s certaines substances
L'abordage toujours plu au attribue la propriété de provoquer
"davantage. a Jais'tant lajfoule des courtfsans s'y presse, if n'ai pu,
obj sont
de
et belliqueux des
brillants
Vrançau
succès dans
de

n'existe pan un plus grand spectacle


tout
ce
temps,
genre
ils
d'attaque,
ont
et il en aborder. Que penseriez-vousdonc, si v/us eussiez l'avortement.
militaire que celui été témoin des maux de la société^; en Mordant sur lents
les rivages de l'Europe, votre oreille eût/été frappée de
le plus-ordinairement de viQ-
emménagogues ou des drastiques.
ABQT»s. m. Sorte d'entraves dont on se. sert
d'un abordage exécuté par un de nos bâtiments. Aller, ce long cri dé douleur qui s'élève de C0tte vieille terre ? dans certaines
monter, sauter, courir
à. V abordage. Faire, recevoir,
La nuit, les (Chateaubriand.) Ce verbe se conjugue avec avoir dans les pâturages.
éviter l'abordage, manquer l'abordage. l'action,.
feux, pour éviter les abordages. pour exprimer
vaisseaux portent des.d'abordages abprdé au ritfage avec beaucoup de-
restes célèbres l'état. Nous avons
Un grand nombre sont
parmi peine. Nous sommes abordés. a. Approcher,join- A'IÎOTRITE, adj.ets.3somdonnéau'peupléalle-
les annales de notre marine. On cite,
Bayon- dre, attèindre accrocher heurter exécuter un
dans
les plus modernes,l'abordage de la corvette la Fig. Accoster quelqu'un, s'approcher pour -ABOU. Mot arabe qui signifiepèreetquise trouve
nàise avec -la frégate anglaise l'Embuscade, dont e,lle abordage. beaucoup de noms propres*
glorieusement maîtresse ceux de l'Am- lui parler traiter, discuter commencer à s'occu- au commencement de
se rendit d'une, c11Ose.' Le r sàc était si fort que nous'n'a- chez les Orientaux, soit comme indiquant une pa/
du Palinure, delaPerle et du Trinquemalay; per
phitrite
l'affaire du lougrêr^/rro"etc. attendu| A 1/ abordage
An vaisseau ennemi. On aborde
ternité réelle, soit comme simple qualification.
t'ons pu aborder le'mM. Nous abordâmes l'ennemi à la s~ ABOU-BEKR.Beau-père et successeur de Maho-
Cri de manoeuvre impatiemment par les baïonnette. Aborder de
un
long met, né vers 573, mprt en 634. Il exerçait à la
marins français, et auquel ebacun s'élance,clans navire ennemi d bout au corps ou en belle,
ennemi, jusqft ce en long, par l' ant, par le travers, par la hanche, Mecque les fonctions de juge, et s'était acquis une
une affreuse mêlée, sur le pont par l'arrière, A tribord, a bâbord, au vent,sous le grande considération par son impartialité et la dou-
vent, etc. L'mscurité était si grande que notre navire ceur de son caractère. Ce fut Mahomet qui, avant
aborda cett barque et la couLa. Je n'aimepaa un homme de mourir, 'désigna comme son successeur Abou-
que je nejfuis aborder le premier. Il est dangereux d'a- Bekr-fPère de la Vierge), qui devint ainsi le premier
border mrtaines questions. Je ne fais qu'aborder l'étude des califes arabes. Il réunit en un corps d'ouvrage
du sanscrit. Je n'ose aborder' les mathématiques. les feuilles du Coran, éparses jusque-là, et hâta' les
S'aborder, v. pr. Se heurter s'approcher, s'at- progrès departies l'islamisme par sa- conduite habile et
tendre, s'acco'ster. 'Nous nous. sommes abordés dans ferme, et victoires de ses généraux, qui,
rue. 1 Synonymes: ABORDER,approciier, AyoïR domptèrent
<£ccès, ACCOSTER.On aborde une personne ja qui l'on
veut parler on approche d'elle quand on recherche
Syrie. plusieurs révoltes et lui soumirent la
HbOU-BÉRAKISCH,s. m., Oiseau probablement,

familiarité.
ses bonnes grâces on a accès auprès d'elle quand fabuleux auquel les Orientaux supposent la taille'et
on en est connu on l'accoste) quand on est dans sa "ia forme de la cigogne.,
ABORDEUR, s. m. Se dit, en marine, du navire
qui fait un abordage. Syn, d'abordent. Le navire des
'de
ABOU-BURS,
la lèpre. Les
maisons,
s.
dans
m. Motégyptien qui signifie ph^
Égyptiens
l'idée
l'ont, appliqué au geck't)
oji ils sont que cet animal
qui reçoit l'abordageest l'aborde. empoisonne, en les touchant, les aliments sur les-
ABORIGÈNE,, adj. Siyifie littéralement qui est quels il passe. Cette opinion vient sans doute de ce
originaire de. C'est une épithète <|u.e l'on donne aux que le gecko, en marchant sur-la peau de l'homme,
hommes, aux animaux, ef quelquefois aussi aux vé- y occasionne depetites rougeurs^.
gétaux qu'on suppose originaires dti pays même ABOUCHÉ, ÉE, part, passé du%iabouchcr. S'en:
qu'ils habitent, soit qu'ils y aient'réellementexisté ploie adjectiv. Mis. en présence pour conférer uni,
de toute antiquité, soit que l'époque de leur trans- joint. Des personnes abouchées. Des tubes abouchés.
plantation se perde dans la nuit des temps. Tribus ABOUCHEMENT, s. m. Action de s'aboucher,
aborigènes.-Peuples aborigènes-. On dit mieux indiglne' entrevue, conférence de doux ou de plusieurs per-
en parlant des animaux et des plantes. S. m. On
donne le nom à' aborigènes' aux habitants primitifs j\ T. d'anat., syn: d'anastomose exprime l'union,
|
Ha jonction de deux vaisseaux. En technologie^ H
de sa découverte, et dont l'origine est inconnue. Les indique l'action de s'unir, de se toucher, de se coin.
uns font venir ce mot fïabhorrendd gens, peuple abo- muniqupr, en parlant de tubes, de tuyaux.
minable d'autres tfaberrigènes,peuples vagabonds ABOUCHER, v. a. Faire trouver deux ou plu-
d'autres, enfin, et c'est jrfus^îrobable, de a privatif sieurs persontves dans un lieu pourqu'eUfsconfi-rent
et de origo,- sans origine. Il a signification
^ Abord;) ge. que le mot tiré du grec au toch.thone; et l'un et l'autre des tubes, des tuyaux, les appliquer l'un contre l'autre
|
servent à établir une distinction entre les habitants; par leurs orifices. S'aboucher, v. pr. Se rencon-
primitifs d'un pays et les colons qui s'y sont établis trer pour eonférer et s'entretenir. faut que ces (/eu
qujm parvienne à l'arrière du bâtiment abordé, «6 dans les temps historiques. Le
nom d'aborigènes a chefs de partis s'abouchent. S'aboucher avec quelnu 'un.
fWtte le pavillon, dont la chute est le signal de la\ désigné d'une manière spéciale, dans l'antiquité, les |
S'unir lôs uns aux autres, se communiquer, en
habitants des montagnes de l'Italie centrale, qui. parlant de tubes, de tuyaux, de vaisseaux, etc.
ttoit ordinairement au genre de combat qu'indique chaussèrent les Liguresd^une partie du Lfitium.Plu-> ABOUDAD, s.
m. Nom du taureau primordial
laV^cienci navale. Espérons que, par suite du pro- sieurs peuples anciens prétendaient avoir toujoudf dans le Zend-Avesta. H fut créé après Onnuzd et
grès des lumières, ces spectacles terribles et abomi- habité le mênnecpays. Ainsi les Athéniens avaient les .Amschaspands. Tous les germes de la création
nables ne seront plus donnés il des peuples civilisés. la prétention d'être autochthones, e. à d. nés du sol animale étaient contenus dans Abôtidad.
Le mot abordage s'emploie aussi tigurément. On dit qu'ils habitaient. C'est comme emblème de leur ori» ABOUJED, s. m. Dans la grammairearabe, c'est
gine, qu'ils portaient une cigale d'or dans leur coif- un mot fictif par lequel (on désigne l'ancien ordre
d'un homme irrité, la première explosion de sa fure. Les Indiens de l'Amérique sont pour nous des de l'alphabet arabe et qui répond à notre abc'.
aborigènes, parce qu'ils habitaient le nouveau con- ABOUEMENT, s. m. -T. de taarine et d'arts et
ABORDANT ANTE, adj. et s. Qui aborde un tinent à l'époque de sa découverte, et que nous métiers. Voy. aiîwutemext.
autre vaisseau, une autre frégate, etc. Il arrive ra- sommes dans une complète ignorance relativement ABOCFFER, v.
a. n. Otcr, perdre la
respiration. •
rement que du bâtiment abordant passe im- à leur origine. Les Japonais ne paraissent pas être un arbre dV mau-
médiatement Sur le navire abordé. La frégate abor- mélange dedifférents peuples, comme les Anglais et ABOUGRI, IE, adj. Se dit d'un
dante. L'abordant. L'abordante. vaise venue, dont le trqncësi court, raboteux, plein
ABORDE, EE part. Arrivé à bord; appro- (Voltaire.) Voltaire se trompaiten- ceci, car les Ja- de nœuds et de mauvaisesbranches.Le bois esttabmt-^
# ehé, joint, atteint, accosté. Fig. Traité, discuté, ponais
se composent non-seulement d'un mélange, gri, il faut le recgper. Lesbois abougris ne sont pas
dy.
mais de représentants distincts des trois races propres aux ouvrages ni i
la construction d*s rrip-^
Ils furent abordés par
grande- question de la tliberte un capucin mendiant. La blanche,
de l enseignement a été plique également
jaune et noire. Le terme d'aborigènes s'ap- seaœr. On dit tnieux rabougri. V. ce mot» IJS'ém-
°aux animaux et aux végétaux plôrc substantiv. ç.- à d. un très-petit
plusieurs fois abordée.1 Se di,t, en marine, d'un na- qu'on suppose originaires des pays où on les a dé- individu, un homme difforme, cassé de vieillesse.
yirçv-qui est joint-par celui qui veut le combattre à dans ce sens, on dit mieux indi- ABOUGRISSEMENT, s. m. État d'un bois qui a
l'al/ordage. Un vabseau abordé. Des vaisseau^ abor- couverts mais, été endommagé dans sa première croissance et qu'on
des. Le navire ennemi fut abordé avec tant de t tolence ABORNAGE, s. m. S'est dit pour- action de bor™ régénère par un rocepage. On dit mieux rabougris-
par le navire français, qu il. fut hors d'état de teiair la
ner; résultat de' cette action.
rner après le choc. 1 Il'se prend substaitivementdans, ABORNÉ, EE, part. Lkuité< Un champ aborné. Fondateur de la secte des Ha-
ce sens. L abordé, en parlant d'un\aisseau, (l'un Un pré aborné. néfUes, Tune des quatre sectes musulmanes-ortho-
navire, d'un bâtiment l'abordée, en parlant d'une d'hui, borne. dôxes, né à Koufah en- 699, mort en 767 Tisserand
frégate, d'une corvette, d'une l'abordée, ABORNEMENT,°s.m.- Actiond'al>ortner,démettre dans sa jeunesse, il devint l'un des plus célèbres

dit
loc. adv. En abordant,a l'abordage, d'as-, docteurs de l'islamisme. Ce fut dans l'Irak que ses
saut. Les gardes, françaises attaquèrent le village d'a- bornage. Y. ce ng>t.

opinions furent d'-abord, accueillies avecle plus d'em-
jourd'hui.s.
bordéc avec furie. Ces Mutions sont inusitées au-
au- ABOBNER, vr a. Mettre des limitessà un terrain, pressement Les Arabesappellent ses disciples les
à un champs un
m. Vieux mot, qui s'est d'hui borner. V. ce mot* etc.
bois, Oh dit plutôt aujour-
"mental est" de ne rie*» croire qui "na-soit' conforme
dit pour action d'aborder, d'approcher environs, ABORTIF, IVE, •
atix lumières naturelles, au lieu que les trois- autres
le temps, qui n'a pas acquis le développement né- ^sectes musulmanes exigent de leurs disciples le sa-
ABORDER, v. n. Arriver à bord; prendre terre cessaire pour pouvoir' vivre. Enfant abortif. Fœtus crifiée de leur raison. Il fut empoisonné par l'ordre"
diriger une embarcation de manière qu'elle arrive
à toucher un navire sans le heurter approcher. Le il avait combattulë*çh>-
par s.
ABOl'T, in. Extrémité,par laquelle toute constances,' le fort et le failliede cette affaire", de ce
Azraii pièce de bois est assemblée • avec une autre; sv-
nonyme de bout. [ En marine, il se dit aussi, par
|
procès, etc.' En parlant de personnes, les tenants
et les aboutissants da quelqu un, ceux qui l'appro-
extension d'une petite fraction de la longueur chent, qui l'entourent, qui -sont en rapport avec lui,
drie,situé;i l'extrémité' d'une d'une pièce de bois mesurée à- partir de l'une de ses qui le circonviennent; ou llnen encore sa manière
lelacMadiehet la mer.prèsd'unfortconstruitsur La pourriture de ce bor- d'être, ses habitudes, racers de caractère. Te-
im ccicbrepartroisbataillesqui
y furentlivréespendantl'expédition.d'Egypte.
première,la plus mémorable,
La
dage ne se trouve que dans- un about d'un à deux
la plusdésastreuse.courte dimension qui, dans une charpente. continue, ces deux derniers sens:
nants et aboutissants se prend en mauvaise part dans
ABOUTISSEMENT, s. m. faboutissenuin,.Action
remplit le vide qu'ont laissé deux autres pièces de d'aboutir, d'arriver sv suppuration. L'aboutissement
tir, le l<r a-it 1798,entre la ilotteanglaise,com- bois qui ne se sont pas trouvées assez longues. d'une tumeur, d'un abcès. Ce mot vieilli dans ce
niandrepar Ncl&m. et la flottefrançaise-, sonslesor- Dans la papeterie, on appelle ainsi la base du cy- sens. 1 Il se disait-aussi dans le sens a
de confins,
lindre qui broie les chiffons pour en faire le papier. frontière. Aujourd'hui il s'emploie
î .'i:k-!uer imiiIkiW, dansunepositionfort avanta- 1 Anc. jurisp. Borne, limite. About d'ouvraye terme
ne que comme
de couture, pour marquer l'addition d'une
ou
'luiaurait dû leur apurerla victoire,s'ils derisé d'about' convention par laquelle une des par- pièce de drap de toile à une-autre qui
i_re'isv,
vir la défeiisn e malheureusement, ils tics s'obligeait à faire dès-constructionsnouvelles courte." | 11 se ou est trop
dit, au fig., d'un événement consé-
pn-tsau combat,Brueysno s'atten- sur son propre fonds.' Mettre le demandeur en non quence nécessaire de beaucoup d'autres qui l'oi:t
dantpaspas Il vo.r.paraître s tôt laHotteennemie,et abouti, le mettre en possession d'un héritage sur le- précédé. La révolution d>i 24 février^ 1848 n'est
encoremoinsàc';îreattaquési brusquement une quel u;ie rente lui est assignée. About spécial. réalité que l'aboutissement des aspiration* rt des in- en
!>"ii!;opartiedes équipages étaitiii^iieà terre,cir- assignat particulier donné une rente sur un stincts traditionnels de la France. ^Sarrans.
iiiii-j;k:ccqui;si elle était ignorée de Nelson,n'en ÀB OVO, loc. adv. lat. 'littér.'de l'oeuf, à partir
ABOUTAC1E, T. de mar. Action de réunir de l'œuf. Dès l'origine, dès le commencement.
ses matL-hiti. la lutteun courage momentanément s.parm.un îxvud lés bouts de deux Prendre une narration, un fait, une question ab oro.
in'-ro.t'jinj
'ils soutinrent.jusqu'aubout l'iionneur cordages.
du pavillonavecune rare opiniâtreté,maisils ne ,BOUTE, Et, part. -'Mia- bout il bout, joint Raconter une affaire ab oro. Cette locution' fait allu-
sion à l'œuf primitif sous le symbole duquel to;i-
purent-niet'pomer unemortglorieuse su,rlesdébris par les extrémités. •; T. de blason. Se dit des orne'- les païens qui ont voulu expliquer la
et au seinde^eauxrou- ments, par exemple.,des hermines dont les bouts se l'univers- nous représentent le mondeformation
fumant*deleur»vaisseaux de
LaHottefrançaisefin enticre- répondent et rejoignent en croix. Uarleston en An- êtres enveloppés comme fœtus. et tous les
'.neiii détruite.;i. l'exception
commandés par Yincucuve,
de, quatre vaisseaux
qui formaient la droite tée en c.roij un
ABOYAKT, ANTE, adj. Qui aboie. S'emploie au
propre et au figuré. Des dogues aboyants. Une meule
et ne prirent,fautçd'ordreset d'espritd'initiative, ABOUTEMEXT,s. m. Point de jonction de deux aboyante. Des limiers aboyants.
l'n an après,le ^5juil- pièces de bois par leurs extrémité. Action de joindre ABOYE, Et' Poursuivi par des aboiements,
let 1799.eut-lieula secondebatailled'Aboukir, par les deux bouts étant de -ce qui est abouté. par des c'ris, despart. injures, etc. Se dit au propre et
entre18.000Turcsquela tlotteottianaiie'venait de figuré. L'n cerf, un sanglier aboyé par les
débarquer et <>.(MH) au chiens.
Françaiscommandés par Bona- l'n débiteur abeye de tous ses créanciers.
parte.L".'innéeturque,fortementretranchéedans ABOUTEB, v. a. Mettre bout a bout, joindre par ABOYER, v. a. Pousser, faire enteHdre des aboie-
le village,' pourvued'une,artillerienombreuse et les deux bouts, par les extrémités. Minuter d ur ments. La plupart des chiens du Groenland hurlent.,
Lien'servie,et commandite pardesofficiers-anglais, jiiecey de bois, deu i barre-' de fer. rlfui cordatjes. plutôt qu'ils n'aboient. Buffon. Ce chien
semblait enétat d'opposer
maisles ]-rançai<
unerésistance
s élancèrent
mentsavecunetelle impétuosité
meurtrii-re S'auoitku, v. pr. Se toucher, se joindre par les grognent,
contrelesretranche- deux bout-, être abouté. l.e- (le bois
aboyait ait premier abord contre tous qui
aboutent gardaient ou qui s'en approchaient. (lè.s Les loups
le re-
qu'ils les empor-
tèrentpourainsidireaupas de course,et qu'après bien.
'un combat de quelques
lienlé,Synonyme* aiîi teiî. On n'a pas hurlent "et n'aboient fias. Le renard glapit, aboie et
hirsqu'il reste de l'espace entre les bouts
heures,tousles Turcsqui on n'a pas .bien ubutr lorsque la pièce qui devait pousse un son triste, 'là.' Si l'ours et le renard aboient
dans le Groenland, en revanche le chien y hurle et
le/ffcrouparle feudansle joindre l'autre n'a pas été poussécjusqu'au bout qui grogne. ;'Id. (| Fig. Poursuivre quelqulun avec dos
.villageet furentim- de\ait lui servir de but. Ces deux mots présentent cris importuns. Cne demi-douzaine de gredins qui
j.i;toyablement ])ri'ci]iiîf-et'noyésdansla mer,.Au-
supposer quele
donc une différence assez notable. |
aboyaient après lui.' ;Yoltaire. Critiquer. Aboyer
ABOUTIR", v. n. rad. bout Confiner, toucher au panthéisme. Sous avons de tous côtes
souvenirdela bataille navalene fut pas étranger par u11 bout: converger; se joindre, s'unira. Fig. des qui aboient nous. 'Molière. S'emploie
gens après
a l'ardeurquemontrèrentnossoldatsencettecir- Tendre, se terminer, avoir pour résultat et par ex- quelquefois activement. ("est un 'médifaut qui -aboie
constance, lissevengeaientdesAnglaissur LesTurcs. tells., s'appliquer à. La rue Montmartreaboutit au Mut le nioiide. Il signifie aussi soupirer après
Cettebrillanteaffairefut le dernierexploitde Bo- bouleiard. Ce champ aboutit au grand chemin. Il est chose la rechercher et sy- attacher avec avidité.
une
/rer en une voie qui- parait droite, niais dont toutes les issues C'e chicaneur aboie' toujours après le bien d'autrui.
France.Enfin,en 1801,Aboukir,défendu aboutissent à la mort. Tous les rayons d'un Les chasseurs disent les chiens crient et non aboient.
par commandés parole généralFriant, aboutissentà son centre. Les vaisseau chylifères cercle abou- IJs ne sejserv.ent de ce dernier mot que quand la brte
{'lit enlevé.paruneannéeanglaisede15,000hommes, tissent au canal thoracique. A quoi aboutit la folle t'a- est forcée. 1 S'ABOYER, v. pr. Crier l'un contre
sousles ordresd'Abercromby. A quelques joursde nité? Toutes les sciences ont des relations la mo- l'autre en parlant des chiens: et fig., se mena-
la ce derniertombaitmortellement frappésur la rale, puisyu elles aboutissent aussi toutesavec à^Uiomme. cer, se provoquer, se déchirer' à coups de langue.
-milieu deson,armée culbutée Cette pyrii lide aboutit en pointe. Sert ordinairement
parles troupesdugénéralMenoumaisnotreex- à marquer un mauvais succès, une issue vaiile ou Deux prov.
chiens qui s'aboient, qui s affrontent. Luc.
Aboyer ri la lune ou après la lune, crier inutile-
pédition,quine recevaitnirenfortsni secours.d'au- malheureuse. Tous ses efforts n'ont abouti à rien. Vos ment contre plus fort, plus pnissant soi. 1 Tout
unesortede la milliers. funestes conseils n'ont abouti qu à le perdre. S'em- chien qui aboie ne mord pas. ceux que qui
d'hommes par lesmaladieset unesériede combats ploie d'une manière absolue. Ces négociations n'ont souvent ne font pas grand mal.Jûmais menacent bon chien
glorieux,ayantépuiséses-dernières ressources, n'en. point abouti. éd. Yenir à bout, finir, se termi- n'aboie à faux, un homme sage ne se fâche
M
dut."pasmoins se résignerquelquesjours après'à ner et par extens., venir à suppuration. Un abcès sans,raison': nu habile homme ne manque pas pas
ABOUL-ABBAS.
desAbbastidex.
Premier
régnade750à
'califede la dynastie
il'devaitsoitélévatioii,
d'une feuille de plomb l'extrémité d'une de
aboutit. On fait aboutir un abcès. Archit. Revêtir coup.
ABOYEUR, EUSE,
bois, l'angle d'un toit ou un memhre de moulure' .aboie pour avertir de laadj. ets.Chien, chienne qui
présence du gibier. L!i, on
son

et ne sans lui faire perdre sa forme. Jardin. Boutonner.


signalason règneque par descruautéscontreles Les arbres aboutissent fort bien cette année. Dans ce F'ig. il
se dit des personnes qui désirent et pour-
sèns, on dit aussi pronominalem. s'aboutir. Les pê- suivent passionnément une chose qui crient et
v. a. Moi trivial qui signifie compter,
ABOULER,

donner, bailler, apporter vite, sans remise, sans ré-,


|
chers et les poiriers se sont bieri aboutis. Hydrauliq.
l'accorder. un grand tuyau sur un petit, au moyen
pressent avec importunité, ou qui injurient les gens
à tout propos; il se dit aussi d'un crieur public. tir
pit.
aussi
Aboule-moi ton urgent. Moule le reste de cette
bouteille. Il
nier sens ciboule.
absolument dans cs der-
d'un collet ou d'un tamliour
grosseur des tuyaux.
de plomb, suivant la

ABOUTISSANT, ANTE, adj. Qui touche par un


dangereux aboyeur. Ce critique est un aboyeur fati-
gant. Ce journaliste,n'est qu'un aboyeur. Celte femme
ABOUL FARADJ. Célèbre historien et médecin
ou plusieurs bouts. Cette pièce de pré est aboutissante
1286- il
de la secte des chrétiens jacobites, né en 1226, à
étudia les langues arabe
et syriaque, l'histoire naturelle, la philosophie et la
à la rivière par un bout, et par l'autre à la uarvnne.
(-ne praipie aboutissante à la forêt, Hors de 1: on
emploie le participe présent, qui est toujours inva-
pour couvrir chafue jour les discours des représentants
du peuple et faire .faire la tribune, l'n aboyeur de
théologie. Evêque de Gouba à l'âge de vingt ans, il nouvelles. Il se disait, dans les clubs, de ceux qui
riable.Certaines méduses ont plusieurs bouches abou- se montraientles plus violents dans leurs discours.
fut ensuite évêque d'Alep et primat des jacobites. ou qui vociféraient contre les orateurs qui n'étaient
Ou cite parmi ses ouvrages une Histoire universelle
commençantàla création du monde. par un bout, ce qui aboutit à une cause, un motif pas de leur avis. S. m. pi; Espèces d'oiseaux du
quelconque. Le. système utérin a une prédominance genre chevalier, très-communs en Europe,
ABOULOMRI, s. m. Espèce de vautour fabuleux sur le
qui en fait le dominateur de la pathologie de la femme, bord des rivières débordées, et dont le cri ressemble
quij suivant les,
s. Orientaux, vit mille ans. il. l'aboiement du chien.
ABOUXA,
m. Titre
que les chrétiens d'Abys- |
médicale.) On dit les tenant et les aboutissants, ou ABRA, s. f. Mot grec qui signifie une suivante,

de
sinie donnent ad chef de leur 'clergé séculier. L"a- les tenants. et aboutissants,pour désigner les proprié-
la servante d'une femme de condition et sa confi-
bouna est nommé par le patriarche d Alejandrie. tés qui bordent un héritage. Aboutissants se dit par-dente. C'était une sorte de femme de chambre
s. m. Tenue de srlines par ticulièrement des fonds situés aux deux bouts ou de fille d'atours, plutôt qu'une simple servante ou
ou
Il lequel on désigne! nouveau sel nur un aux limites de la longueur tenants, de ceux situés fille de peine. Ce mot se trouve dans l'Ancien Tes-
aux côtés ou aux limites de la largeur. La loi- pres- tament pour désigner les filles de la suite de I.'é-
becca, de celle de la fille de Pharaon, de celle de
et aboutissants il la reine Esther, et la servante de Judith.
de tabac turc qui, En parlant des -choses les te-
s. ABRACADABRA, Un des mots magiques
après la récolte est passé à la fumée de laurier ot le .plus en réputations. auni.moyen Age,et qui passait
les secrets, les détails, les cir- pour guérir les fièvres et prévenir d'autre? mala-
diesv^Tais pour qu'il 'produisît tous ses effets, il fal- serviteurs et esclaves' était si grand qu'il pouvait 1 manifestations Piaanées du Dieu suprême. Ils ad-
'qu'il fut écrit en triangle, de la manière sui vante lutter contre les rois. NSara était, dit-on, Agée'de mettaient,, en effetf 3<J5 intelligences constituant le
quatre-vingt-dix ans, lorsqu'elle' lui donna Isaac, plénitude des intelligentes^
l'ancêtre des Hébreux1. 11 avait déjà eu d'Agar, es- "supérk.ires". Lg but des
clave égyptienne, un autre fils, Ismaël, de qui pri- prowrer à ceux qui les possédaient la
tendent descendre les Arabes. Oit attribue à Abra- protection de ces intelligences, et de lets
tam la circoncision, regardée comme tin signe de préserver aussi de la colère et de la sé-
l'alliance que Dieu aurait contractée avec lui. Il ^.l!ctVJJ1 ^es esprits mal intentionnés
mourut, selon la légende biblique, à l'âge décent c'étaient, proprement parler,' de sim-
soixante-quinzeans, et fut enterré à Hébron. Du
reste, son histoire, telle qu'elle est contenue dans la. quant à la gravure, de mauvaises imita-
Genèse, se ressent fort de la nuit des temps.- (."est tions de l'art, grossier des Égyptiens
un tissu obscur de faits étranges plus ou moins édi-
nités. Les figures d'hommes et d'animaux
leur invraisemblance,se rapprochent de la nature que 1 on y voit sont présque toujours..ac-
Ce mystérieux triangle présente dans divers: sens le du mythe antique. conipagnées de celles des astres et d'inscriptions grec-
mot abràcadabra. Ce mot sacramentel devait toutes ABRAHAMIENS'ss. m.-pl.. Sectaires du IXe siè-' ques, le plus souvent incompréhei^ibles. Nous nous
ses vertus à ce qu'il renférmait, disait-on lés ini- cle, dont les doctrines sont à peu près celles des pau- bornerons à donner les suivantes, -dont la deuxième
|
tiales des mots hébreux qui désignent le Père le lianistes. ("est aussi le nom donnédes paysans
Fils et le Saint-Esprit, et les initiales des-mots grecs du comitatde Par'dubits, en1 Bohême, qui firent pro-
qui forment une phrase signifiant le- salut vient 'du fession publique, en 1782, de la foi que suivait Abra-
bois de la croi-r. D'autres attribuaient ,sa puissance ham avant la circoncision. Ils n'admettaient que.
ou l'unité de Dieu et l'oraison dominicale, et n'appar-
que l'on croyait le plus ancien des dieux le triangle tenaient ni aux juifs ni aux sectes chrétiennesre-
lui-même était révéré chez les Syriens comme une mies. Joseph II, craignant que leur exemple ne
espèce de divinité. Quoi qu'il en soit, il paraitrait devait t contagieux, les fit conduire militairement
que l'inventeur de Y abràcadabra est Serenus, méde- parwoupes de deux ou trois hommes, èt incorporer
cin du 11e siècle, adonné à la cabale- et qui suivait dans les bataillons chargés de la garde de ses fron-
les superstitions magiques de Basilides. On'écrivait tières de l'est. On les appelait aussi abrahamites.
ce mot, dans la forme/ multiple ci-dessus, sur tin ABRAHA.M1QUE. adj. D'Abraham, qui appar-
petit morceau de papier carré, qu'on pliait de ma- tient à Abrallam. Il avait une barbe abrahamique.
fiière à cacher le triarfgle, et sur lequel on traçait
le signe de la croix, àyee du til blanc puis on se ABRAHAM1TE, s. m. Descendant d' Abraham.
l'attachait au cou ave* un ruban de lin qui laissait 1 S. ni. pl. Moines catholiques qui souffrirent le,
descendre' l'amulette jusque sur la poitrine. Quand martyre pour le culte des images, sous Théophile;
mi l'avait ainsi porté durant neuf jours, on se ren- au siècle.
dait de grand matin sur le bord d'une rivière qui ABKAM:Hi:S, adj. et s. ni. pi.du.gr. a
coulait à l'orient, et, sans regarder, on le j-etait der- .et jîpTày^ia, branchies' Nom d'un ordre de la

-niomerie du moyen et
rière sui, puis on s'en retournait guéri. Nous rions des ann.élides, renfermant les espèces sans branchies
aujourd'hui de la simplicité de nos pères, de cette apparentes, qui semblent respirer par la surface du'

sangsues.
cependant que iVabraca- corps, telles que les lombrics ou vers de terre et les
ilubras ne débite-t-on pas enejpre tons les jours, aux- hirudinées ou Abriisas.
quels, dans leur simplicité, les bonnes femmes attri- ABRANIDE, s. f. Vêtement de couleur jaune à, représente une tête d'éléphant combinée avec deux
buent une vertu vraiment abracadabrante! l'usage des femmes spartiates.
ABRACADABRANT, ANTE adj. Mot' burles- |
ABRAQUER, v. a. T. de inar. On dit plutôt nn- têtes huniiîines. (ienre d'insectes lépidoptères noc-
que, mais heureusement trouvé, que l'on emploie braquer. V. ce mot. turnes.
dans le style trivial pour désigner quelque chose ABRAS, s. -m. Garniture de fer qui encoure le ABRAXOIDES, adj. et s. f. pl. Se dit des pierres.
d'extraordinaire-, de merveilleux, (le stupétiant, manche d'un' marteau de forge.
en

le
lui. mot quelque chose d'aussi mirifique que l'abra- ABRASJÏX, s. m. PetitarTife de la famille de-; ci- ABltAZITE, s. f. T. de minéral., qu'on a ap-
cadabra. Tout le monde jiarle de celte fameuse dc'cou- phorbiacées, appelé-dans l'Inde arbre d'huile. On ex- plique quelquefois
rrrte; oneque 'lie se rit rien de plus prodigieux, de plus trait de sa graine une huile de ménage qui ressem! I-e
la gismondine. Y. gismon-
renversant-, de plus abracadabrant prési- il notre huile de noix ou s'ea sert pour l'éclairage, ABRE, s. m. du gr. àgpôr, mou, délicat. Ar-
dent de la musique dansante, -conduira son abraçad.q-* et elle entre dans la compositiond'un vernis. hrisseau du-Malal.ar, dont la tige est grimpante,
tirant orchestre. Voilà une dame qui ne ressemelle guère ABRASION, s. f. l'hirùrg. Action de détaclier comprimée. Il porte des fleurs rouges, sans odeur,
Il la polka, Il la rédoica, et abracada- en raclant; ulcération superficielle des membranes, et disposées en épies. Les graines que renferme son
brantes de notre temps. 1 S'emploie comme subst. d'où se détachent de petits fragments. Ce mot. s'ap- fruit on,t été longtempsl'objet d'un commerce assez
masc Je ne crois pas que l'art de la disparate, de plique plus particulièrementà la membrane mu- étendu: on en formait des colliers, des bracelets, et
I incompatibilité,du coquecigrue et de l'abracadabrant queuse intestinale, dont l'irritation -donne lieu des il était il la mode d'en orner les chaînes de montres.
ait jamais été pousse .i loin. L. Desnoyers. déjectionsalvines mêlées de petites portions menibra- En Amérique, on lui & donne le nom de liane à ré-

à
ABRACADABRESyUK, adj. Il a le même sens niformes vulgairement appelées raclures de boyau r. glisse. Les habitants de la côte du Malabar emploient
t\i\abracadabrant mais il est moins usité. L'ne foule 'On a aussi appelé abrasiort l'irritation violente de ses fouilles contre les maladies de gorge.
il ombres abracadabresques et chinoises. cette membrane par l'usage de purgatifs drastiques. ABttl:E, s. m. Genre d'insectes coléoptères pen-
ABRACALAN,s. m. Mot magique, employé par A BRAS-LE-CORPS, loc. adv. Par le milieu du tamères clavicornes. L'abrée a le corps menu, arrondi.
•pprtains. médecinsjuifs qui lui attribuaient des ver- corps, en passant les bras autour du corps. Prendre, ABREGE, EE, part. Rendu plus court, diminué,
saisir. porter bras-le-corps. réduit à une moindre durée. Un discours 1 m-

ABRAUPE, s. m. 'Nom vulgaire du gade-lotte. histoire abrégée. Une méthode abrégée. Se* jours ont
iron..Nom' de la seconde étoile de la constellation ABRAXAS s. m. Nom que l'on donne à. une été abrégés par les chagri-ns. Fig. Qui a eu une fin
des Gémeaux. classe très-nombreuse de pierres gravées, qu con- prématurée. Les générations, abrégées par iéchafaud
ABRACHIE s. f. `prou. abraqi du gr. a priv. tenaient les' symboles du culte de certaines sectes et par la guerre, ont été deux fois renouvelées. Lamar-
et ppayitoy, bras; sans bras. Tératolog. Etat d'un gnostiques. Elles sonst ainsi nommées "lu mot abraxas, tine S. m-. Ecrit, discours dans,lequel on il expose
monstrueux
ABRACHIOCÉPHAyE qui n'a point de bras. abrasax oxiabracts, écrit en lettres grecques, d'une manière succincte ce qui est ou pourrait être
s. f. 'abraqioséfali. du qu'on lit sur la plupa'rt d'entre elles, et que les uns dit plus an long et plus en détail. L'abrégén'est pas
gr. n. priv. Pp<xy_uov, bras, et xeçoc/.y;, tite; sans bras font dériver du persan, en simplement la réduction d'un ouvrage; c'est un
ni tête Tératolog. Monstruosité embryonnaire on d'antres de l'hébreu comme représentant la Tri- traité complet, sous des proportions moindres
fœtale caractérisée par l'absence de la tête et le nité, et d'autres enfin du cophtc, langue rlans la- 1 celles de l'ouvrage qu'il résume. Il présente que
ce en-
manque de bras. quelle abrak e,t sax signifient le Verbe béni ou la Pa- ractère, que sa rédaction lui appartient en propre
ABRAIIAM.Patriarche hébreu, surnommé le père role vénérée mais et. qu'elle peut n'avoir aucune ressemblance avec
des croyants, né à Ur, en'Chaldée, vers Fane 2000 désigner le Dieu suprême. Dans la vieille langue celle du livre original. l'n abrégé d'histoire. 1-»
av. J, C. Dieu, dit la Bible', voulant se choisir
un des druides, ces fils et héritiersdes Atlantes, les ini- abrégé de physique. Voici l'abrégé de sa rie. lie ses
peuple entre tous les peuples, appela Abraham et tiateurs de l'Egypte, la valeur des lettres d'abracas, j aventures. T'out abrégé sur un. bon livre
lui dit Quitte la terre de Chaldée. et' 1'/1 dans la terre ainsi disposées et décomposées
de fhanaan. Ta postérité sera (aussi nombreuse que les
en bka et cAS,
offre par l'analyse même encore dans le français blés _de._fuire_nn_bon.
est un sot

éloiles du ciel et les grains de sable de la mer et toutes actuel le sens suivant Unité qui ramifie. ou
les nations de la terre seront bénies en toi. Quoi qu'il rayonne et demeure cachée. \_C. Henricv.)se Les abraxas j Il dit de organisation. L homme est un abrégé des mer-
eu soit de cette promesse, interprétée par les juifs sont appelés également pierres basilidiennes, du nom I reines de l'unuers. j Ex ARiiKGiô, loc. adv. Sommai-

Il
et par les chrétiens comme une promesse formelle de l'hérésiarque Basilide, qui eut, dit-on, pour maître- remeut, en peu de paroles. Conter-moi cela en abrégé.
.de la vernie du Messie on Libérateur, Abraham doit Simon le magicien mais cette dénomination est im- J Signifie aussi par Ecrire des mots en.
être considéré comme la souche première de la race propre, car ces pierres sont loin d'appartenir toutes 1 abrégé. Signifie en abréviation. raccourci. Un bon laboiatoire
s'établit d'abord en Mésopotamie, puis à Si- à la secte fondée au ne siècle par Basilide. Le terme j est, poi/r ainsi dire, toute la nature nbre'</ftr--KQnte-
chem et à Béthel, se rendit en Egypte pour échap- d'abraxas ne leur convient pas davantage,attendu | en
nelle." En musique, on nommeabrégé, dans l'orgue.
per à une famine, et ,se fixa enfin dans la' vallée de que toutes ne portent pas cette inscription mysté- des ro.ileaux disposés de rcanièx-e
Mambré. En Egypte Pharaon lui enleva Sara, sa. rieuse: Ce dernier terme, a.u point de vue des théo- leur axe ils
femme, qu'il faisait passer pour sa sœur, mais la ries transmettent aux soupapes des som-
sur les nombres de la philosophie pythagori-
lui rendit dès qu'il connut la vérité. Il acquit dans .cienne, paraît n'être qu'une réunion de lettres
ses pérégrinations, au moyen de toutes sortes de tra- mériques formant le nombre mystique 365, nombre nu-
fics, des richesses considérables, et le nombre de d'espècesdifférentes, d'après la manu-ro dont est dis-
ses qui signifiait, pour les gnostiques l'ensemble. des posée la correspondance des mouvements Svno-
nymes sommaire. une pente douce établie sur les bords d'une rivière, teur. Aussi les abréviations étaient-elles devenues
L'abrégé est la réduction d'un ouvrage plus grand d'un ruisseau d'une fontaine, d'une mare. Dans ce nécessaires chez eux et d'un usage habituel. Tantôt
Y épitomé est une réduction plus succincte encore,
.dans laquelle on conserve -les propres expressions de cas, l'abreuvoir est en général muni d'un barrage ils ne laissaient subsister que la première lettre des
jjiieleonqnepour empêcher que leS animaux ou leurs mots, tantôt ils supprimaient se;ilemeitt les dernières
l'original; le précis est moins étendu que l'abrégé et conducteurs ne s'avancent dans des endroits trop lettres ou celles du milieu. De là Jes ligatures,
l'épitomé; le sommaire est l'indicationdes faits prin-p profonds, ou ne soient entraînés par le courant. L'u- les styles, les monogrammes et les signes. (V. ces
cipaux coutenus dans un' ouvrage; on le place ordi- mots.) Ennius inventa onze cents d'e ces
mauvais de^tous les abreuvoirs sont ceux qui ne réçoi- tions;
Action d'abréger, et réT vent que l'eau des pluies. Nettoyer
sultat de cette,action. L'abrégeaient des paroles'. La un abreuvoir-. Il y et en augmenta considérablement le nombre#ce qui
leur fit donner le nom de notes turoniennes. Aussi
cor-rection et ouvrage ont demandé Le curage des abreuvoirs. Toutes les localités sont loin rapide que la parole, la méthode d'écritures^iifci-
plus de temps que sa con-.position. L'abrègement des de1 présenter des abreuvoirs naturels et-il faut alors griée par Tyron était une sorte de sténographie.
d
traversées. L'abrègement discours le rend plus fort
et plus convaincant. (Mercier.) f Se dit en versifica- cessivement jusqu'à cinq nftlle. On se servais d'a-
tion de l'action de rendre brève une syllabe longue. bréviations dans manuscrits, les
ABREGER, v. a. Rendre plus bref, plus court, lettres et même dans-les lois et les décrets -lirais
diminuer. Ce procédé abrège le travail. Les chagrins
ont abrégé- sa de. Exposer, dire. raconter d'une comme les signes, abréviatifs pouvaient être inter«
prêtes de différentes manières leur emploi donna
n^anièresuccincte ce qui est ou pourrait être dit plus lieu â tant .faims que Jjistinien se vit obligé de l<ss
aiFlong et- plus en détail. Abréger une hisloire. Parmi proscrire et de punk^comme faussaires ceux qui
ceux qui abrègent un auteur sans sa participation il oseraient les employer. Assez rares dans les diplômes
s'en trouve malheureusement'trop peu qui réunissent à des rois ,des deux premières races, -les abréviations
l'oubli complet d'eux-mêmes une intelligencè assez çom- se multiplièrent tellement sous les Capétiens, que
plète aussi de leur auteur. 1 S'emploie quelquefois Philippe le Bel essaya' d'y reir.ndief dans ùne or-
ah sol. Prenez ce sentier, il abrège. Dans certaines donnance relative aux tabellions et aux notaires,
encyclopédies, on abrège rarement-, on résume, on pré- en 1304; mais l'abus £*'cn persista pas moins dans
cise presque toujours. 1 Faire paraître moins loifg. La les deux siècles suivants. Des manuscrits, cet abus'
conversation abrège le chemin. Le travail abrégè le
temps.| S'aukkger, v. pr. Etre abrégé, devenir
plus court. fade, déjà raccourcie, s'abrège par les vio-
passa même dans l'imprimerie, et les premiers livres
imprimés offrent un très-grand nombre d'abrévïa^~
tions fort difficiles il. déchiffrer. L'étude des 'abré-
11'11 ces: 1 Faire un abrégé; un résumé. Il semble que, viations employées dans les anciens manuscrits est
rigoureusementparlant, il n'appartiendrait qu'à l'au- une partie importante de la paléographie. On peut
teur lui-même de s'abréger; malheureusement il est bien consulter, pour les abréviations hébraïques, Merce-

Action
peu d'auteurs capables de faire un bon abrégé de leurs
d'abreuver, de s'a-
breuver. Le droit d'abreuver les bestiaux 2 la fon-
taine d'autrui, constitue la servituded'abreuvage. Abreuvoir.
rus, David de Pornis, Buxtorf et autres pour les
abréviations romaines, la collection de Serterius
Ursatus, qui est à la fin des tables d'Oxford, et
pour les abréviations les plus récentes, employées
dans les manuscrits'et dans les titres, le Traité de
figuré, rempl', accablé, humecté, arrosé, ne.
ABREUVÉ, ÉE, part. Qu'on a fait boire, et, au diplomatiquedes bénédictins le Le.ricon diplomati-
recourir à unabreuvoir artificiel.Construire un abreu- cum tle Walter, les Traités de paléographie de. Mont-
Des chevaux abreuvés. Les arbres sont abreuvés de la voir. Il est défendu de conduire aux abreuvoirs les bes- faucon, de Kopp, de Natalis de WailLv, Y Archéolo-
rosée-du ciel, ,Un coeur, abreuvé de fiel, titre abreuvé 'de gie de Yermigliosi et les Antiquités françaises de
dégoûts. Siliit <\ue du nectar la troupe est abreuvée. En •abreuvoirs des anges de pierre et de bois plus ou Lacurne de Sainte-Palaye. On comprend dans les
Egypte, où il >" pleut presque jamais, la terre est abreu- moins larges et profondes, selon la quantité de bêtes abréviations les signes purement conventionnels
rée par les débordements du Nil. Quand nous fumes bien que l'on veut y abreuver. Le nom d'abreuroir se qu'emploient les mathématiciens, les astronomes,
re]>iis et bien abreuvés, il me proposa une partie de dés. les médecins, les chimistes, etc. Notre, législation
La France est ]iar leurs mains de son sang abreuvée. se baignent en foule à certaines heurtes du jour. actuelle réprouve généralement les abréviations.Il faut
(La Harpe/
AÏJREl'VEMÉXT,s. m. Action d'abreuver et ré- breuvoir, prendre des oiseaur à l'abreuvoir, c'est leur régarder comme tles abréviations défendues, dans les
actes publics, soe pour somme, no" pour notaire,
• sultat de cette action. Xerxès assembla de si grandes donner la chasse avec des gluaux, des raquettes,des COe pour COMME, PIGN. pour SIGNIFICATION,
années, que par l'abreuvrmentde ses chevaux s'assé-' sauterelles, des rejets, des collets, etc., etc. Ar- oblig. pour obligation. Dans le style épisto-'
chèrent les fleures. (Alain C'hartier.) cbit. et inaçonn: Petite ouverture pratiquée entre laire, le respect interdit l'usage des abréviations. 'On
ABREUVER, y.a.Faire boire, désaltérer, arro- les joints de deux pierres pour y couler du plâtre doit écrire quarante francs et non 40 fr. (/(./jours
ser, humecter, donner, payer largement à boire et ou du mortier liquide, qui, devenu sec, s'attache à et non 10 jours; votre granrf-oncle, et non votre dp
tig., remplir, inonder, plonger dans combler. Il la pierre et fait corps avec elle. On dit mieux godet.
ne se dit, gucre au propre que des bestiaux et parti- Jardin. Altérationoccasionnéepar l'effet de fortes tesse. L'abréviation dans une lettre fait supposer de
culièrement des chevaux. Il est important de ne pas de gelées, et qui fait fendre les arbres dans la direction la part de celui qui l'écrit le désir de terminer
abreuver les animaur immédiatement leur arrivée du leurs fibres ligneuses. Il ne faut pas confondre épître avec plus de bâte. Certaines abréviations son
travail. ils avaient creusé des puits dans ces pays secs l'abreuroir avec la gouttière des arbres. 1 Provo C'n étant généralementemployées, nous croyons devoir
pour abreuver leur famille et leurs troupeaux. L'espé- bon cheval va bien tout seul à l'abreuroir, se dit de donner ici le tableau complet de celles qui ont été
rance berce l'homme et l'abreuved'un lait.qui calme consacrées par l'usage.
ses douleurs. J'ai abreuvé toute la troupe. Abreuver lui-même à boire au buffet. 1 Provo et triv. Abreu-
|
quelqu'un d'ennuis, de chagrins, de dégoûts. Mar. voir ci mouches s'est dit pour balafre large plaie
Abreuver un navire, y introduirede l'eau avant de le saignante. LISTE DES ABRÉVIATIONSLES PLUS USUELLES
lancer abreuverun canot, le remplir d'eau avant de ÂB-R'ÉVIATEUR, s. m. Auteur d'un abrégé ou
le faire. flotter. On s'assure par s'ils sont bien qui abrège l'ouvrage d'un autre. Bernier est l'àbrc- A
là Accepté. Ibid. Ibidem
joints, et l'on en fait ainsi gonfler le bois pour les vialeur de Gassendi. Justin est iabréviatcùr-de Trogue A. M. Assurance mu- Jer. Janvier
rendre étanches s'ils ne le sont pas., On abreuve aussi Pompée. Pour être un excellent abrériateur, il faut du Ant. tuelle. J. C. Jésus-Christ.
aussi le nom que l'on A. P. Antienne. L. C. ou loc. cit A l'endroit
une pompe, pour faciliter son jeu quand on veut s'en goût et de l'intelligence.
| A protester.
servir. Abreuver des tonneaux, des cuves, etc., les donne à certains officiers de la chancellerie romaine A. S. P. Accepté sous pro- LL.AA Leurs Altosses
remplir d'eaupour s'assurer qu'il n'y a point de fuite, chargés de la rédaction des brefs, bulles et autres têt
cité.
LL.AA.1I. Leurs Alte,ses
|
avant d'y mettre ilu vin, de la bière, etc. Technol. actes émanant de l'autorité papale. On les appelle A. S. P. P. C. Accepté sous
Abreuver, mettre. sur tin fond poreux une couche ainsi parce que leurs minutes sont remplies d'abré-
Impériales.
protêt pour LL.AA.RR. Leurs Altesses
d'huile, d'encollage de couleur'oude vernis, pour viations..Ces officiers, au nombre de soixanto-douze, A. T. Anciencompte.
en boucher les pores et en rendre la surface unie. tiennentregistre de ces pièces, les transcrivent sur Bon. Baron. Testament. LL.MM. NI-
Leurs Majestés.
Monsieur.
En maçonnerie, c'est imbiber d'eau un mur, un pan parchemin, et les font parvenir à la daterie, d'où Bonne. liarpnne. MM. Messieurs.
de maçonnerie ou une aire de plancher préalable- elles sont expédiée.s. [ abréviateur, trice, adj. B. P. F. Bon pour francs. Md. Marchand.
ment hachée, pour que le plâtre oula chaux y adhè- Se dit de tout ce qui abrège. Qu'y a-t-il de plus C. à d. C'est-à-dire. Me.. Maître.
v. pr. Boire, se désaltérer,
|
rent mieux et y tiennent plus solidement. S'a- prompt, de plus imprévu, de plus abréviateur de l'es- Chev.
s'inonder, se pace l'échéance d'une obligation?
Ch ou chap. Chapitre. Msr.
Chevalier.. Ms«.
Monseigneur.
Messeigneurs.
hreuver, et du temps, que Ci«.. Compagnie. Marquis*,
plonger dans. Laisse: les troupeaux s'abreuver à leur (Proudhon.) CI. Comtesse.
M>«.

aise. Sourent les vaches et les brebis recherchent les ABRÉVIATIF, IVE, adj. (rad. bref). Qui sert à C. O. Compte ouvert, Ml'e. Mademoiselle.
eaux croupies et sales de préférence auxautres il faut, former une. abréviation. Signes abréviatifs. Lettres Comte. MUcs. Mesdemoiselles.
autant qu'on le peut, les empécher de s'en abreuver.Il abréviatives. Formules abréviatives. Figure abrivia- D. Dom ou Don. Mme. Madame.
s'abreuve i longs traits dans les sources de la sagesse. tive. Point abréviatif. Do. Dito.. Mmes. Mesdames.
Il s'était si souvent et si longtemps abreuvé des vins les ABRÉVIATION, s. f. Retranchement, soit de Dr." Docteur. N Nom.
l' D. M Docteur-médecin.
plus exquis, qu'à celte heure il les trouvait fades, in- quelques lettres ou syllabes dans écritured'unmot, D. M. P. Docteur -^médecinN. B. Nota. Na.
Nota bene.
sipides, et leur préférait l'eau-de-vie. (Eug. Süe). S'a- de 1& Faculté de N D, Notre-Dame.
pour écrire plus vite ou dans un espace restreint. Se
No Numéro.
dit par extension de certains signes destinés à re- E. on Em. Eminence. N. S. No.tre-Seigne.ur.
ABREUVOIR, s. m. Lieu où l'on mène boire et présenter des mots entiers. Les Égyptiens furent les E. V. En ville. NN. SS Nos Seigneurs.
Etc. Et caetera N. S. P. Notre Saint. Père.
Grecs les adoptèrent, et plus tard les latins en com- Fer. Exe. Excellence. N. T. Nouveau- Testa-
vent pdsèrent tout un système d'écriture. Ces derniers, Fo. Février. ment
Folio. N'. Négociant.
rement pavé,-et les parois sont construites de façon avant l'invention des lettres minuscules, n'em- Fr.
à ne pas laisser échapper l'eau.D'aufres fois, c'est ployaient que des onciales de millim. 27,5 de hau- Id.
Frère.
Idem'.
N.T.C. F. Notre très-cher
frère.
ABRÉVIATIONS. USITÉES EN ALGEBRE.
chers frères,
+ Plus. Placés entre chaque
ÏÏ\
P ci pif Page.
P. es. Par exemple.
Pas. Passé ou passif S. M. 1. eiR. Sa
S. MI. Sa MajestéImpé-

Majesté Im-
Moins,lorsquelesquan-
tités sont écrites des
nombre 'dans une
suite de nombres
v<tl LesTaureau.
Le Le Scorpion.
P. Père. périale et Royale. deux côtés; ou divisé Gémeaux. 4-4 Le Sagittaire.
P. «a Pl. Planche,
P. S. Post-.Scriptu'-ti
S.M..T p. Sa Majesté Très-
Chrétiedne.
S.M.T.F. Sa Majesté Très-
par, lorsque les quan-
tités sont dessus et
sous alors il exprime
des-
géométrique de rap-
ports égaux. Le
'I
Çl
Cancer.
e Lion, Le Verseau.
Prec. Précèdent. Signe radical. XXXX
F. Protè.t. aussi les fractions.
so Infiniment grand. ïïg Vierge.
R.
Ro.
Reçu.
Recto.
• Répons.'
S. S. Sa Sainteté.
S.'S. Sa Seigneurie.
S. S Saint sacrement.
± Plus ou moins.
= Egal
X Multiplié par.
à. ~JZ -Infiniment petit.
A, a [et les premières lettres
La

S.
SIC.
Signé.
-Son compté.
Suiv. Suivant.
T. S. S. Très-saint sacre-
> Plus grand que.
Sect. Section. ment. Est à. s, y, s. Quantités incon- ® Nouvelle lune. © P/leinc lune.
S.coS'. Saint. T.Mtit. Titre.
S'e. Sainte. Tsbstf» Tome. Comme. 5) Premier quartier.
SS. Saints.
S P. Saint Père.
T. y. V. P. Tournez; s'il H Progression par produit
tous plaît. 7 Progression par
diffé- Casée. Cosécante.
PP. ou SS. PP. Saints V. ou y .Verset. -BOTANIQUE.
Pères V|C. Votre compte. Placé entre chaque nom- Log. Logarithme.
S. A. Son Altesse. V.eMV»e. Veuve.
Sin. Sinus'. Plante qui ne peut porter de, fruits quiir.e fois,
O
S.'A.l. Son Altesse Impé- Vo. Verso.' nombres,marque pro- Tang Tangente. et meurt après sa fructification monçrari iiT.nc de
riale. Vol.. Volume.
S A. R. Son Altesse Royale V. A. Votre. Altesse. de rapports égaux. /1 Nullité.
S A. Altesse
S. Son V. E. Votre Eminence.
V. Exc. Votre Excellence. terme d'algèbre, le mot abrétiation indique
Comme
<!) Plante- monocarpienne annuelle cit an an au
nissime..<
S. É.. Son Eminence. V. G. Votre Grâce.. la transformation d'une quantité composée en une
expression.plus simple; mais ce mot n'est presque
S. Exe. Son Excellence.
S G. Sa Grâce.
S. G. Sa Grandeur.
• V; Gr. Votre Grandeur.
V. S. Votre Seigneurie.
Vte. Vicomte.
plus employé maintenant; on se sert de celui de ré- (2,; Plante mcnocarpienizèbisannuelle; oîle
ne
rit que la 2* année. On la désigne-encorepar çf; mais
nulle.
fk'u-

S. Il. Sa^Haùtesse. Vesse. Vicomtesse. ce signe se confond avec celui de sexe


S M. Sa Majesté. 7'>rc. Sep'embre. GÉOMÉTRIE.
ADRÉVIATIONS.ANCiENNEMENT
USITÉES
EN @ Plante -monocarpienne
vivace elle lie fleurit
S. M. A- Sa Majesté Àù- Sbre. Octobre. qu'au bout d'un certain nombre d'années, et meurt
lique. f)i>re. « Novembre.
S. M B. Sa Majesté Britan. Xbre. Décembre. Il Parallèle. .L Angle. droit.
nique. »/o
ABRÉVIATIONS USITÉES EN MÉDECINE.
100 ou cent.
i<
± • Egalité.
Perpendiculaire.
Angle
Angles
Cf Carré.
égaux. *# Fiante rhizoearpienne, c'est à di-ro celle, dont la

tige ne produit qu'une seule fois des fleurs, mais dont


^t. racine reproduitde nouvelles tiges fructifères.
A a: on Ana. Aulantdecha- F. s.a. Faites selon l'art. Cercle. -Plante caulocarpienne en général, ou dont la
cune des sub. Gutt. ou Gt. Goutte.
A^'àRces indi- Inf.
AjfleY
Faites infuser.
M. Mêlez..
D A Triangle.
Rectangle: O
O

Losange. •
tige persiste et-porte fruits plusieurs fois.
Add.
B a. ouB. s* Bain de sable. Man,
P. lE.
Poignée.
P ties égales. ABRÉVIATIONS USITEES -EN ASTRONOMIE. 3 Sous-arbrisseau. L Plante grimpante à
B. m. Bain-màrie. Pugn. Pinc'e. I a., L'étoile la plus conside-B. Botéal. Arbrisseau.
B. v. Bain de vapeur. Pulv. Pou re: Plante toujours verte.
Colat. Résidu. Q. P. A votante. rable d'une constella- 1). ou décU. Déclinaison. fi. Arbuste ou petit arbre
Cochl. Cuillerée. Q. R Quantité suffi- tïon. L. ou long. Longitude. -Plante ou fleur mâle. ç5
Cochlet. Par cuillerées. sante. A. Austral. Lat. Latitude. Plante grimpante. W Plante toujours femelle
Coq. Faites cuire.
Cyath. Tasse ou verre.
R. ouRec. Prenez.
S. A. Selon i'art. midi
VI. Matin. ) Plante grimpante à 9' Plante ou 'tleur'hi.Tiiia-
Déc. Décoction. T. Transcrivez. A\ ou Asc. dr. Ascension midi.
S. Soir..
droite. phrodite.
ttj livre ou 16 onces droite.
= 500 grammes. ABIlÉVIATIONSPOUR LES POIDS, MESURES ET MONNAUS.
once ou 8 gros = 31 grammes 25. DIVISIONS DU CERCLE ET DU JOUR.
3 gros ou 72 grains = 3 grammes 90è degré. Km. oukilom: -Kilomètre.
')scrupule, ou 94 grains = 13 décigràmmes.
o
1 prime ou minute.
m. minute. C.
Cent.
Cent.
Centième,cen- I.. Lieue.
grain = 5 centigrammes. a seconde. ,8. seconde. time, centiare. L. ou lig. Iiigne.
Centigr. Centigramme. L. ou liv. Livre.
semi. Demi, moitié tierce,. quarte. i. jour.
Centim.- Centimètre. Liv st ouf Livre sterling.
Prenez. ABRÉVIATIONSUSITÉES EN GÉOGRAPHIE. Centil. Centilitre. M Mètre.
D. ou ? Denier.
ABRÉVIATIONSUSITÉES EN CHIMIE.
Corps simples.
E. Est.
E. N. E. Est-nord-est.
Ó.
O. N O.
Ouest.
Ouest-nord-ouest
D. ou dol. Dollar.
M. Q.
M. C.
Mètre carre.
Mètre cube.
Marav. Maravédis.
Dec. Décime. Mill. Millième ou
Ag. Argent» Mo. Molybdène. E. S. E. Est-sud-ést. O. S. O.
millime.
A1. Aluminium.. Na; (natrum) Sodium. N. Nord. S. Sud. Décim. Décimètre.
S.E. est. Milligr Milligramme.
:le. Arsenic. Nb. Niobium N. E. Nord- est.
N. N. E. Nord-nord-est. S.O.
Sud
Sud-'ouest.
Décil. Décilitre. Nlillim ou mm. Millimètre.
At. Antimoine Ni. Nickel. Décagr. Décagramme. Myria. Dix mille.
Au. [aurum] Or. O. Oxygène, N. N. O. Nord-nord-ouest S. S. E. Sud-sud-est. Décal.- Décalitre.
Az. Azote Os. Osmium. N. O. Nord-ouest. S. S. O. Sud-sud-ouest. F. ou fr. Franc. Myriam. Myriamètre.
Ba. Barium. Pa. Palladium. G. Grain. P ou pi. Pied.
Bi. Bismuth. Pb. Plomb. PLANÈTES. Gr. Gramme. P. ou pd. Pouce.
BÓ. Bore. Pe. Pelapium. ^J, Astrée. H. Cent.. ou réai .7
Br. Brome. Ph! Phosphore. O ou (2) Soleil. Hect. Hecto. R.'
C.
Ca.
Carbone.
Calcium.
PI.
Po.
Platine.
Potassium. Mercure. Junon: Bectogr. Hectogramme. S.
1 Hecto!. Hectolitre. Sh.
Sous;
lhilling.
Cd. Cadmium. Pp. Pélopium. Vénus-. Ç Cérès. |T. Toise.
('é. Cérium. Rh Rhodium. Õ La Terre. $ Pallas. Kil. ou kilogr. Kilogramme Th. ou thaï. Thaler.
Ch. Chlore. R. Ruthénium; Kilolitre .Tour. Tournois
Co.
C'ol.
Cobalt..
Columbium.
S. Soufre.
Sb. [stibium) Antimoine.
q Mars; Hygie.
Jupiter.
Kilo},

Cr. Chrome. Sé. Sélénium. P Flore.


Saturne.
CHIFFRES ROMAINS.
ci. Cuivre. Si. Silicium: Victoria.'
+>
D. Didymium. Sn. (stannum) Etain. f Uranus. 1, un. 1,, cinquante.
E. Erbium. So. Sodium. Vesta. LX, soixante.
Fe. Fer. Sr. Strontium. © Iris. Neptune. ]il, trois. LXX, soixante-dix.
Fi.
Gl.
Fluor.
Giucinium.
Hydrogène. Té.
Ta.
Tb.
Tantale.
Terbium.
Tellure.
Métis. Irène.
Ç^ La Lune, satellite de VI, six.
IV, quatre. LXXX, quatre-vingts.
H. S" Hébé.
Hg [hydrargtfrus)Mercure. Th Thorium. Pnrthénope. la terre. VU, sept. CC, deux cents.
Il.
1.
llmenium
Iode
Ti.
Tu.
Titane.
Tungstène. Nata. Les planètes qui ne sont pas accompagnées vIX,m,neuf.
huit". CCCCou CD, quatre cents.
lr. Iridium.; de signes sont celles récemment découvertes. D,cinqcents.
K.(ia?t) Potasse. V. Vanadium. X, dix.
DC, six cents.
La. Lanthane. W. (wolfram) Tungstène. ASPECTS. XII,
douze. DCC, sept cents.
Lt Lithium. Y. Yttrium. III 1, treize. DCi'C, ïiuit cents
Mg. Magnésium. Zn. Zinc. Jl* Ascension-» droite tf. Sextile. XIV, quatorze DCCCC ou CM, neuf cents,
Mn. Manganèse. Zr. Zirconium. XV,quinze. Mille.
d'une étoile. Q Quadrat. XIX, dix-neuf. MD, quinze cents.
HÉTAUX ANCIENS.
©"Y- Ascension droite 0: `Trine. deux mille.
o Or, ou Solen. Étain, ou Jupiter. soleil.
MM,
M_MM, trois mille
(C Argent, ou Lune. C? Fer, ou Mars. c/
du
Conjonction.
Si Nœudascendant
boréal. ou XL, quarante. M, million.
h Plomb, Saturne. 9Cuivre, ou Venus ($ Nœud descendant ou
ou
Vif-argent, ou Mercure. Opposition. austral.
LETTRES QUI SERVAIENT A DISTINGUER LES HÔTELS DES Signet de notation. position du bisulfure de potassium, de même que
MONNAIES DE FRANCE. K-r-2S, et annonce un composéde 1 atome de métal
et de 2 atomes de soufre. Pour les combinaisons plus
A Paris. P Dijon. compliquées, les formules les font également recon-
Q Perpignan. naître par exemple, le sulfate de potasse est in-
C
D
E Tours.
Saint-LÔ, Caen.
Lyon.
r' Angers.
Poitiers.
R Villeneuve lez
gnon
S Reims
T Nantes.
Avi- diqué par K S, le sulfate de potasse et d'alumine
cristallisé par KS + 2ÀL S3 + 24H». Les acides
végétaux sont représentés par une lettre surmontée
V

G V Troyes.
H La Rochelle. W Lille. d'un trait ou par leurs élémentsainsi A, T, C an-
noncent les acides acétique, tartrique, citrique ou
Y Bèurges. bien on les formule de la manière suivante le Ie*
L Bayonne.
M Toulouse.
Z Grenoble. H«OOs; le 2e, H»OOs; le 3«, H*O0*, etc. A
A A Met». l'aidede ces moyens représentatifs, on peut facilement
N Montpellier. BB Strasbourg.
0 Riom. ftï Marseille. concevoir et expliquer lejeu des élémentset les trans-
formations variées si communes tpxi résultent des
réactions que subit la riature organique (Nysten.)
ORDRES FRANÇAIS. ABRÉVIATIVEMElfT adv. Par abréviation,
Saint-Esprit. d'une manière abrégée. On peut écrire ce mot abré-
>$< •î* Saint-Lazare. viativement, plua abrécirttirement.Le point se met
© Saint-Michel.. Légion-d'honneur. après tout mot écrit ou indiqué abréviativement par
Saint-Louis. Juillet. ses premières lettres, comme à d. pour c'est-à-
dire; 'M. pour monsieur; A. M.c.pour assurance
Méiite militaire. t@

Médaille militaire. tuelle, etc., etc.


ABRÉVIATURE, s. f. Signe qui représente. un,
mu-

Grades.. mot abrégé, ou une partie abrégée d'un mot; abré-


viation. fi est peu usité.
ABRÉVIER v. a. Rendre plus bref. Ce vieux
Ch. Chevalier. G.
IG. 0. Grand Officier..
O. Officier. C. Grand-Croix. mot a été remplacé par abréger sans qu'on en puisse
C. Commandeur. donnerd'autre raison que l'usage, qui a substitué un
mot à l'autre.
(Ces abréviations sont ordinairément suivies du ABREYER v. a. T. de mar. qui signifie
signe distinctif de l'ordre ) mettre à l'abri, à couvert. Lorsqu'un navire est
vent arrière", par exemple, les voiles de l'arrière
abreyent celles de devant, c. à d. leur interceptent
MÉDAILLES d'hONNBUR. le vent. On dit aussi abrier.
ABRI, s. m. (du celt. abre, arbre). Lieu ou l'on
(o) Médaille d'or. stituée par L.-N. Bona. peut se mettre à couvert des diverses incommodités
du temps; fig. se dit de quelque lieu que soit
Médaille d'argent. parte, président de la où l'on est en sûreté, et de tout ce qui nousce
e Médaille de bronze. République pour le couv ert
met^à
ce qui sert à mettre à couvert, au propre
0 Médaille d'honneur in- mérite militaire. et au figuré. Un bon abri. Un modeste abri. Chercher,
trouver un abri. Un abri contre la tempête. La mé-
(Dans les livres d'adresses,almanach., etc., on fait diocrité est un abri contre les coups de la fortune. 0
peuplepourquoi n'a^-tu d'abri ni contre lés centa gla-
suivre de l'un de ces signes les noms de ceux qui ont cés de l'hiver, ni contre les_feux du soleil dans la sai-
obtenu une ou plusieurs médailles,soit d'or, soit d'ar- son brûlante? (Lamènnais.)
gent, soit de bronze.)
Je veux une coiffure, en dépit de la mode.
FORMATS. Sous qui toute ma tête ait un abri commode.
(MODERE )
In-pl., in-plano, 2 pages à la feuille, une sur chaque ABRÉVIATIONS USITÉES DANS LA FRANC-MAÇONNERIE 1 A l'abri, loc. adv. ou prép. A couvert, en sû-
côté. reté, hors d'atteinte de. Être à l'abri pendant une
In-fo ou in-fol., in-folio, 4 pages à la feuillets 2 sur Les'abréviationsusitées parmi les francs-maçons tempête. Il pleurait, je me suis mis à l'abri. Se mettre
.chaque côté. consistent dans la soustraction de la presque totalité à l'abri sous un hangar, derrière une muraille, contre
des lettres de certains mots, et dans leur remplace- une haie. Ils couvrirent la hutte de feuillage pour se
In-4o, in-quarto,8pages à la feuille,4 de chaque côté. ment par trois points disposés en triangle, ainsi qu'il mettre à l'abri. Les jardiniers ont grand soin Relever
In-8o, in octavo, rarement in-huit, 16 pages à la feuille. suit A la gloire du G. A. de l'univ. (grand leurs semis à l'abri du soleil. Les montagnes mettent
In-12, in-douze, 24 pages à la feuille.
architecte de l'univei|^ M. T. C. F.
très-cher frère), nous avons la fav.v (faveur) de
(mon cette côte à l'abri des vents brûlants du midi. Qui peut
ae dire à l'abri de la crainte? Se mettre à l'abri sous
Jn-16, in-seize, 32 pages à la feuille. vous annoncer que la R. L. (respectable loge) du un arbre. Famil. Mettre un homme à l'abri, le mettre
In-18, in-dix-huit, 36 pages à la feuille. Triple Nœud célébrera, le jeudi 1,0 du courant,au lo- en prison. Prov. Un homme sans abri, c'est un oiseau
cal ordinaire de ses Ten. (tenues), la fête d'ordre sans nid, c. à d. n'a pas de domicile, erre à l'aven-
In-24, in-vingt-quatre, 48 pages à la feuille. du solstice d'été. Venez, T.\ C. F. (très-cher ture. Art milit. Abri se dit de tout ce qui, en cam-
T.
In-3ï, in-trente deux, 64 pages à la feuille.
In 61, in-soixante-quatre, 128 pages à la feuille.
frère), partager nos
At. (atelier) de vos
ploie aussi le signe
loge.
0 L.
(travaux), et éclairer notre
(lumières), etc. On em-
comme abréviation du me
gne, met une troupe en sûreté, la garantit des
jectiles de l'ennemi. Il se dit aussi d'une sortepro-
toiture qui recouvreau camp les armes en faisceaux.
Mar. Mouillage où l'on est à couvert du mauvais
de

temps, par l'interpositiondes terres. Cette rade, cette


MUSIQUE.
autres sortes d'abréviations usitées EN chimie. plage est un bon abri. Horticult. Tout ce qui a pour
A. Alto. fz Forzando. objet de protéger les végétaux contre l'action du
On se sert quelquefois aujourd'hui de lettres ini- froid, de la chaleur, d'une humidité extrême, ou
Ad 1. ou Adlib. Ad libitumLeg, Legato. tiales pour indiquer la nature et la composition chi-
Allo. Allegro. Mancand. Mancando. mique de certains corps ainsi l'on dit lita., fco., eu., contre les effets d'une évaporation excessive. Les
AltO. Allegretto. mfMezzoforte* abris se divisent en naturels et en artificiels. On
Al. s. ou dal s. AI segno. mp Mezzo piano. arg., pour désigner le sodium (natruin), le potas- range dans les premiers les inc ..tagnes, les collines,
And°. Andantino.
Arp. Arpeggio.
^Aijt^^A tempo.
m. v. Mezza voce.
Piano.
pf Piano forte.
Piani i
sium (kalium), le cuivre, l'argent. Quelquefois ces
lettres initiales sont surmontées de certains signes
ou bien de chiffres placées comme les exposants dans
les forêts; on donne le nom d'abris artificiels aux
haies garnies de baliveaux, aux murs, aux palis-
sades, aux brise-vent, aux nattes, aux paillassons,
B. Basso. perd. Perdendosi. les formules algébriques ainsi na signifie protoxyde
B. C. Basso continuto. pizz. Pizzicato. aux canevas, quelquefois même à de simples cou-
C. Canto. poço f. Poco forte. de sodium, ka protoxyde de potassium, cu le deut- ches de mousse ou de vieille paille. Synonymes
Cal. Calendo. rf. pu rinf. Rinforzando. oxyde de cuivre, k'a's le sulfate de .potasse, oh* A l'abri A COUVERT. A couvert désigne quelque
C. B. Col basso. Contra S. Solo. chose qui cache; ci l'abri, quelque chose qui pro-
basso. S. ou^ sin. Sinistra. l'eau. Les atomes simples, élémentaire*, sont annon-
cés par la lettre initiale du Corps auquel ils appar- tége. On se met à couvert du soleil de la pluie de
Ciar. Clarinetto. Scherz. Scherzando. la grêle. On se met à l'abri du vent, du mauvais
Con esprez. Con esprez- 8f ou sforz. Sforzando.
zione.
Cr. ou cresc. Crescendo.
Smorz. Smorzando.
tiennent
CI le
C indique le carbone, N le potassium
chlore, H l'hydrogène,OToxygène,etc.
Les atomes composés sont indiqués par ces initiales,
temps, d'une inondation. On dit être à couvert des
poursuites de ses créanciers; être à l'abri des in-
D. ou dest. Destra. Stacc. Staccato. suivies de celles d'autresatomes élémentaires ainsi, sultes de ses ennemis.
De. Dà capo. Decres- T. Tutti. p C + O, C-f-20, C-f H annoncent l'oxyde de ABRICOT, s. m. (da colt. abred, précoce). Fruit
Decr. ou decresc.
cendo.
Ten. Tenuto
T. s. Tasto solo. bone, l'acide carbonique, l'acide hydrochlorique.car-
On de l'abricotier. C'est un fruit charnu, jaunâtre, cou-
Dim. ou dimin. Dimi- Unis. Unissono. rend ces formules plus simples en représentant vert de duvet plus on moins abondant, marqué dans
nuendo. V. Violino. W. Violini. l'oxygène par des points qui surmontentla lettre sa longueur par une espèce de fente ou gouttière, et
Dol. Dolce. V. S. Volti subito. initiale de l'autre corps élémentaire l'oxyde de car- renfermant^un noyau lisse, également arrondi qui
I Forte. 8 Fortissimo: 8» Ottava. bone est alors représenté par C, et l'acide carbo- contient une ou deux amandes. L'abricot, employé
fp Forte piano. comme aliment et faisantl'ornement de nos tables,
nique par C. Quelquefoisaussi on se sert de chiffres soit qu'on le serve cru, soit qu'on le fasse confire
(Tous ces mots seront expliqués dans le Dictionnaire.) placés comme exposants ainsi, KS2 indique la com- au sucre, ou qu'on le prépare en compote, en mar-
le climat gne, enveloppe ou appentis que les soldats fabri-
melade, en pâte, etc. offre une chair mucilagineuse, cultive en plein vent ou en espalier, selonpivotantes,
sucrée et douée d'un arome délicieux, surtout lors- et l'exposition, et qui, ayant lesprofonde.
racines quent en claies ou en paille, pour se garantir des
qu'il provient d'arbres en plein vent. On loi attribue a besoin d'une terre légère et Sdn bois,
généralement la propriété de faire naître la fièvre; très-gommeux, est fragile et sujet à se rompresous abritent, des abricents. parmi
l'effort d'un vent violent, surtoutquand les rameaux ABRIVER, v. n. Vieux mot encore usité
qui est le plus sain des fruits à noyau, est à la fois sont chargés de fruits. C'est pourquoi l'abricotier à les mariniers et qui signifie aborder, venir sur la
et assez nourrissant, et l'abus seul haute et moyenne tige, en plein vent, demande une rive, débarquer.
de facile digestion exposition plus ou moins abritée. Néanmoins on ne ABRIZAN, s. m. Fête qu'on célébrait en Perse,
pourrait devenir dangereux en occasionnant des in-
digestions, .inconvénientqui existepo ur toutes les le taille guère que pour la débarrasser du bois mort-. le treizième jour de tir (septembre). Les mahomé-
On lejmultiplie par le semis et par la greffe. On le tans de ce pays en ont conservé l'usage des asper-
tives, mais dont la précocité fait le principal mérite,
greffe sur l'amandier dans les terrainslégers ou sa- sions d'eau de senteur, qu'ils font les uns sur les
sont l'abricot précoce ou abricotin, fruit «très petit, blonneux et chauds, et aur le prunier dans les terre» -autres, dans leurs visites, à cette époque de l'année.
rond, rouge du côté de la lumière, et Y abricotblanc, fortès, humides et froides» Les variétés d'abricotier
à épiderme et chair moins colorés. Parmi les autres
variétés plus ou moins estimées, on cite Hollande
particuliè- leurs fruits ou par les noms des
teint,
et coloré.) Genre d'insectes coléoptères
lieux de provo- pentamètres, qui a pour type le bupreste chryso-
rement :'l'abricot angoumois, Y-abricot de et' ptère, espèce de la Nouvelle-Hollande.
l' abricot de Provence, tous {dus gros que les précé- ABRIQOTIN,!NE, s. et adj. Se dit du petit abri- ABROCOMA, s. m. (du gr. àêpo;, doux et xour;,
cot précoce et d'une variété de prune qui ressemble fourrure.! Genre de mammifères très-voisins, d un
dents chair rpugèâtre fondante acidulée, saveur
agréable, amande douce, le dernier un pe$ aplati; à l'abricot. Prune abricotiné. Y-, abricotée. côté de 1 octodon, du eténomys et du pœphagomis,
l'abricot commun, châir agréable, mais un peu pâ-' ABRICQTIS, s. m. Nom que, les confiseurs»don- et de J'autre des chinchillidés. La
teuse; l'abricot-alberge, moyenne grosseur, vineux, nent à une préparation de l'abricot.. comas est d'une extrêmefinesse.
jaune foncé, amande amère; Y abricot-pêche, fruit ABRIÉ,ÉE, part. pass. Abritécontre le vent, etc. ABROGATIF, IVE, adj. Qui a pour objet d'a-
gros, aplati^ jaune^ d'un côté, rougeâtre de l'autre, Bâtiment abrié; voiles abrites; vignes abriées. broger. Projet abrogatif. Loi, disposition abrogative.
délicieux et l'abricot de Muach, des frontières de la ABRIER, v. a. Mar. Intercepter, lorsqu'il s'agit ABROGATION, s. f. Acte par lequel on suppri-
Perse, rond, jaune foncé, remarquablepar la trans- du vent, relativement à un bâtiment sous voiles. me, on annule une loi, une coutume, un -usage. Une
Ainsi un rocher élevé, un bloc de glace, un îlot, loi est abrogée quand elle cesse de commander l'o-
parence de sa pulpe, qui laisse apercevoir le noyau. peuventabriter un bâtiment ou quelques-unesde ses béissance. L'abrogationest donc, à proprement par-
Abricot violet. Abricot noir. Un abricot odorant, par-
fumé, délicieux, succulent. Une moitié d'abricot. Un voiles. Il en est de même d'un navire qui se trouve 1er, la mort de la loi. Les principales causes d'abro-
noy;¡u d'abricot. Compote d'abricots. Marmelade d'a- près d'un autre est qui est au vent lui. S'abbieb,
bricots. Confitures d'abricots. La saveur de l'abricot v. pr/ On dit que les toiles des divers mâts d'un bdr- foire l'application, à cause de dispositions trop sé-
ti-m nt s'abrient entre elles eu partie ou en totalité, vères ou d'un esprit contraire aux idées et aux
ne se développe que dans les paysun peu chauds.1 Abri.
cot saucage, nom que les habitants de Cayenne don- q d on court grand largue, ou vent arrière, ou moeurs du temps. Comme la loi n'a d'existence que
nent au couroupite. q 'on est masqué. Ce mot, fort ancien, est encore par la volonté du pouvoir souverain qui représente
ployé par les jardiniers au lieu du verbe abriter. ou qui est censé représenter la société tout entière,
Que l'arbre offre à vos mainsla pomme au teint vermeil ans le Médoc, il signifie chausser la vigne. il faut, pour la détr'uiriî ou l'abroger j une déclara-
Et l'abricot doré par les feux du soleil. ABRINCATES, s. mi pi. Ancien nom des habi- tion de ce pouvoir souverain, c. ad. une autre loi.
(DELILLEv) L'abrogation est esprcusa, lorsqu'elle est littérale-
i tants du Cotentin. Il se retrouve dans Avranches,
Se prend adjectiv. en parlant d'une couleur tirant capitale de leur pays. ment prononcée par une loi nouvelle. Elle est tacite,
sur le jaune; mais dans ce cas il est invariable. Une ABRISEL, s. m. Joli diminutif du mot abri ou si une loi nouvelle vient f>. être portée qui,.sans dé-
robe, un ruban, une écharpe abricot. (Acad.) Une arbre, anciennement abre, dont nous avons fait ar- clareique la précédente est abolie, contient cepen-
colleretté et une jaquette abricot. (Balzac.) brisseau. On lit dans un aucien poëte J°irai dormir dant des dispositions nouvelles contraires aux an-
ABRICOTÉ, ÉE, adj. et s. dit d'un prunier
Se sous l'abrisel. On disait aussi abriselet. ciennes, ou si l'ordre de choses pour lequel la loi
t greffé sur un abricotier. Quelques horticulteurs ont ABRITANT,ANTE, adj. Qui peut abriter, qui avait été faite est anéanti. Elle est totale, lorsque
peut mettre en sûreté contre. Les lois ne sont abri^ ^amouveïlenloi remplace l'ancienne dans toutes ses
prétendu que les fruits du prunier abricoté ont un lé- lorsqu'elles préeises et qu'il équité dispositions elle est partielle, lorsque cette loi pro-
ger parfum d'abricot:Se dit aussi d'une variété de tantes que sont y a
prune. L'abricotée ou la prune abricotée est une fa- chez le magistrat. Il se dit en botanique, des nonce l'annulation
feuilles, lorsque, pendant le sommeil de la plante, première et lais*l'ensemble en vigueur. Dans ce
de quelques dispositions de là
riété de prune à gros fruit dont la chair est ferme, elles sont abaissées vers la terre et semblent for- dernier cas, l'abrogation se rapprochede la déroga-
musquée, excellente.Variété de pêche. L'abricotée
a un peu le goût de l'abricot. S. m. Dragée faite mer une sorte d'abri aux fleurs situées au-dessous tion, qui laisse subsister la loi antérieure ou ne l'a-
d'un morceau d'abricot enveloppé de sucre. celles. Cette disposition se rencontre dans la balsa- bolit qu'en partie; mais elle se distingue de l'aboli-
ABRICOTIER,s. m. Arbre fruitier de la famille mine des bois. tien, qui ne peut jamais être partielle et qui tf"iten
ABRITÉ, ÉE, part. Mis à l'abri. S'èmploie ad- aussi bien par la volonté législativeque par désué-
des drupacées, et qui a reçu le nom de prunier d'Ar-
ménie, parce qu'on le croit généralementoriginaire jectiv. Être abrité derrière un mur, sous un arbre, tude. Hâtons-nousde le dire, dans un gouvernement
de ce pays. Quelques botanistesle font venir des contre une haie. Cette maison est abritée par une mon- démocratique, la loi étant l'expression formelle du
montagnes du Caboul. Au reste, il paraît qu'on en tagne. Soi*» ces arcades de feuillage, nous étions abri- sentiment du peuple, qui seul est souverain, l'abro-
tés de la chaleur pendant toute la journée. Ce port gation formelle doit être seule admise, afin qu'on ne
est bien abrité: Cette rade est mal abritée. puisse établir de distinctions perfides entre la lettre
ABRI-TENTE s. m. Nouvelle espèce de tente et l'esprit dé la loi; la loi nouvelle doit donc indi-
en usage dans les camps français. Un abri-tente. quer nommément toutes les lois ou dispositions an-
Des abris-tentes. térieures qu'elle veut détruire. Mais certains légis-
ABRITER, v. a. Mettre à l'abri, mettre à cou- lateurs prétendent quela loi qu'ils donnent et qui
vert; au fig., protéger, Abriter un espalier* Cette est, suivant eux, l'expression de la vérité, doit régir
montagne nous abrite. Abriter de la pluie, du vent, la nation indéfiniment l'abrogation n'est pour eux
du soleil. La loi civils n'abritait pas le noir coutre qu'un remèdehéroïquedont on ne doit faire usagequ'à
u les supplices. Si quelques
leurs fleura, dans
ter la nuit de
les
l'humidité.
végétaux
ténèbres,
R
ferment
c'est
enfermer,
leurs
pour
donner
feuilles
les abri-
asile:
la
Dsns
dernière extrémité et avec la plus grande réserve.
gation
la main d'une assemblée démocratique,l'abro-
est un instrument de progrès qui doit fonc-
Si les couvents peuvent abriter des mysticismes sin- tionner sans relâche. Que de lois n'avons-nous pas
ils peuvent cacher des fanatisme» atroces.
cèrea
|
(G. Sand.) Mar. Abriterun bâtiment, le faire entrer éternelles, et combien n'en reste-t-il pas encore à
dans une rade, dans un port ou dans tout autre abroger! Cette confusion devient de jour en jour plus
lieu semblable, afin de le soustraire à la force du inextricable,à mesure qùe de nouvelles lois s'ajoutent à
vent ou de la mer. Il se dit aussi pour abrier. S'a- la masse énorme de nos lois, sans ta diminuer par des
briter, v. pr. Se mettre à l'abri; fig., se garan- abrogations formelles. (Dict. polit.) Partisan de l'abroga-
*•
tir; chercher un refuge, une défense; se secourir. ABROGATIONISTE, s. m.
S'abriter derrière un mur. S'abriter aoua un arbre. tion d'une loi. Les révisionistesse feront-ilsabrogatio-
S'abriter dans un port. Dans les sièges on fait des fos- aigles? (É. Girafdiu.)
ABROGATOIRE,adj. Qui a pour but d'abroger.
(Acad.)Voici l'orage, abritons-nous. Heureux qui,, Clause abrogatoire.
pendant lea tempêtes révolutionnaires, a pu s'abriter^ ABROGÉ, EE, part. Supprimé, aboli, mis hors
sous un toit inconnu! (Mercier.) Pensez,aux malheu- d'usage. Une loi abrogée. Des /coutumes abrogées. Les
reux qui n'ont seulement pas un toit pour 8'abriter. On lois antérieures sont abrogées en ce qu'elles ont de con-
ignore ou l'on oublie que si, grâce à l'inépuisablepro-
fusion de la nature, ces pauvres demeure* où s'abrite ABROGEABLE, adj. Qui peut ou doit être abrogé.
la population agricole sont, durantune courte saison, Toute loi, inutile -ou vicieuse est abrogeable.
ornées au dehor8 d'une humble et agreste parure, l'in- ABROGER, v. a. Supprimer, abolir, anéantir,
térieur de ces masures et la condition de ceux qui les, rendre nul, mettre hors d'usage. Abroger une loi.
habitent offrent en tout temps l'un du plus douloureux Abroger une coutume. La puissance despotique a Mu-
aspects qui puissent contrister le cceur. Unissez-vous vent abrogé ce que l'équité avait établi. S'ABROGER,
Abricotier. les uns aux autres; appuyez-vous et abritez-vous mu- v. pr. Être, abrogé. Les mauvaises lois s'abrogent

a trouvé quelques pieds sauvages dans le Piémont. ARRIVENT, s. m. Abri contre le vent; tout ce ABROHANI, ni. Mousseline claire que l'on
L'abricotier est un des premiers arbres qui fleurissent qui sert à mettre à l'abri du vent paillasson qui -tire des Indes orientales, et particulièrement du
dans nos jardins, dont il fait l'ornementpar la beauté sert garantir certaines plantes des de
coups vent. Bengale.
de ses fleurs es de ses fruits. L'abricotier est un arbre ABROLHOS, s. m. Mot portugais qui signifie
|
peu élevé, à rameaux étalés ou redressés, que l'on fourneau. Art. milit., corps de garde de campa- ouvre les yeux. On a donné ce nom à plusieurs écueils
• très-étendns qui sont situés sur la côte du Brésil. d'une tache noire. Ces graines sont recherchéespour précipitant la corruption du peuplé romain en lui
s. faire des chapelets, des colliers et d'autres orne- 'enlevant la liberté, en fit une proie facile aux Bar-


ABROME, m. (du gr. à, priv., etPpwjia, nour-
riture\ Arbrisseau élégant de la famille des mal- mentes. Dans les Indes, on les .emploie comme poids. bares Actuellement,-
le matérialisme de la science,
vacées, qui croît dans les riions chaudes de l'Inde. le scepticisme des écrivains^les développements du
L'abrome anguleux est cultivé dans nos serres il
est remarquable par son joli feuillage et ses fleurs
d'un beau pourpre brun. Les abromes se rapprochent
glisse. et la luxe, la con>upiien'aé3~ïntBiirsT-4Jesprit mercantile,
les calculs égoïstes, une sorte de fétichisme à l'en-
Dégradé, ravalé au niveau droit des-progrès de l'industrie, l'emploi trop exclu-
ABRUTI, IE, part.stupide.

te
du cacao par la forme de leurs peurs, mais Us s'en de la brute; devenu Des gens abrutis par
éloignent par la structure de leiïrs fruits qui ont l'ivrognerie, par la débauche. Les généraux russes be ins du corps ou au service des passions, Tindif-:
quelques rapports avec ceux oeskelihies. traitent leurs soldats comme des jfixfss abrutis. Cette férence pour les intérêts généraux de l'humanité,
ABROXIE, s. f. (du gr. à6pô' délicat). Plante t race abrutie accepte son miséràbfe, sorf^sans se plain- enfin l'oubli ou le mépris de tout ce qui a trait à
herbacée et rameuse, originaire die la Californie, et dre. (E. Siie.) l.ès ténèbres de\l'ignoranb$obscurcis- l'aine,' entraînent certaines nations modernes sur la
saient alors les esprits les peuples; abruti$~itetr»-vuL. qùt-âevraaussi les conduire fatalement
et à certaines valérianes par son port mais ses à l'abrutissement et a la ruine, si elles-ne sont arrê-
principaux caractères la.placent dans la famille des bêtes fauves, pour plaire à leurs tyrans: Tu te plains- et sauvées par le spiritisme. (C.Hen-
de ne pouvoir cultiver ton esprit ni' développer ton in- ricy.) Il,est un degré d'abrutissement qui ôte'la.vie à
ABROSTOLE, s. f. (du gr. d6por, élégant, et l'âme. (J.-J.-Rouss.)Ces cruels Spartiates les tenaient
vêtement). Genre d'insectes lépidoptères noc- faut que le lièuple soit abruti pour être gouvernable. »
(Lamennais.) L'homme abruti par la superstitionest
tat parfait, mais dont il s'éloigne par ses chenilles, le plus vil des nommes. (Platon.) S'emploie sub- (Volt.)., S'emploie au plùr. Le» abrutissementsde la
qui ont seize pattes, tandis que celles des plusies stantiv. Un abruti. Des abrutis, c. à d. un homme pensée. Le pire des abrutissements.. J
n'en ont que douze. 11 a pour type la noctuq triplasia, abruti, des hommes abrutis.. ABRUTISSEUR,s. et adj. m. Qui abrutit; syn.
cnii se trouve aux environs de Paris, et dont la che- ABRUTIR, v. a. Rendre stupide comme une bête d'abrutissant. Jou.g abrutisseur. Un peuple abrutis-
rmle vit sur la, grande ortie. brute; ravaler au niveau de la brute; fatiguer seur, c, à d. qui abrutit les nations.subjugiiées. Les
ARROTONE," s.
m. (dn gr. à, priv., et fipo-ro;, l'esprit intimider jusqu'à, rendre stupide. Les gou- ubrutisseurs des peuples' Les Turcs né sont pas persé-
morter. Nom qu'on a quelquefois donné à 1 aurone vernements despotiques flrorisent tout ce qui 'tend à cuteurs, mais ils sont abrutisseurs. (Volt.)
et à l'armoise. On donne aussi à la santolinele nom ABRUZZES (les\ Géogr. Contrée et division de
d'abrotoné femelle. hommes. Le travail, excessif abrutit. Votre silence m'a-' l'ancien royaume de Naples, dont elle formait la
ABBOTOIVITE, s.
m. Nom que les Grecs don- S'emploie Les chevaux, -la chasse, partie N., E., sur la mer Adriatique; 18,358 kil.
raient au vin imprégné d'aurone et employé -ainsi les festins, qui conviendraient ,comme délassement, carrées. Cette contrée forme les trois provinces d'A-
comme médicament. abrutissent comme occupation. 1 S'ABRUTIR, v. pr. bruzze1 citérieure,Abruzze ultérieure lre et Abruzze
ABROTONOI1>E, adj. Qui ressemble à l'abro- Devenir comme une bête brute; devenir stupide. .ultérieure 2e. L'Abruzze citérieure est moins mon-
toile. Se dit dé madrépores fossiles dont les bran- L'homme, par la division duo travail et tâgneuse. que les autres Abruzzes, qui renferment
chés sont couvertes d'écailles ou de petits tubercules. chines, devait s'élever graduellement à là science et' ù, une partie du faîte des' Apennins et le point culmi-
s. nant dé cette chaîne. C'est de ces pays peu fer-
ARROr, m. Petit haricot délicat cultivé dans
la Papouasie. tit et se rend esclave. (Proudhon.) Dieu n'a donné à tiles^et ad climat rude que descendent les nombreux
ABROUSTURE, s.
f. Ancien terme de contume,
qui désignait un droit de pâture réservé en certains
personne le droit de faire dit travail un joug dégradant ,.bandits qui infestent,une partie de l'Italie.
et oppresseur, un moyen d'affamer l'âme "et d'abrutir ABSALON. Hist. sainte. Fils de David et de
lieux. la conscience. (Mohtalembert.) Maachà, né à Hébron, vers l'an 1054 avant J. C.
ABROUTI, IE, adj. Synonyme de rabougri. Se ABRUTISSANT, ANTE, adj. Qui est propre à Il surpassait, dit-ons tous les hommes de son temps
dit des bois mal venant, soit parce qu'ils sont en par la grâce de sa taille et la beauté de sa figure.
mauvais fonds,, soit parce que /les animaux en ont Sa chevelure pesait 200 sicles ou 940 grammes. Il
mangé et détruit les bourgeons lorsqu'ils commen- ^abrutissant. Une méthode, une doctrine abrutissante. fit périr dans un festin son frère Ammon. S'étant
çaient à naître. Dans les bois par trop fortement Vivre dans une abrutissante occupations, révolté contre son père, il fut vaincu par Joab dans
abroutis, il faut au i>lus tôt recourir au recépatje on abrutissantes. Les liqueurs abrutissantes. la forêt d'Ephraim. Absalon ayant pfi's'la fuite,, sa
attendrait inutilement du temps leur complet rétablis- ABRUTISSEMENT, s. m. Altération de l'intel- chevelure s'embarrassa dans les branches d'un
sement. ligence dégradation physique et morale; état d'une chêne, et il y resta suspendu. Joab le perça de trois
ABROUTIR, v. a. Manger et détruireles bour- personne ou d'un peuple que l'ignorance, la super- 'dards, malgré l'ordre formel donné par le roi, avant
geons et les jeunes branches des arbres, qui portent stition, le matéralisme, Toubli de sa dignité et de le combat, de conserver la vie à son fils et comme
le nom de brout. Le bétail et le gibier ont abrouti ce son indépendance, enfin des goûts abjects font dé- il respiraitencore, dix jeunes écuy ersde Joab accou-
jeune bois. choir au niveau de la brute. L'espèce humaine, grâce .rurent et l'achevèrent.en le frappant de mille coups.
ABROUTISSEMENT, s. m. Action d'abrontir; à la raison, à l'intelligence et au sens' moral, qui ABSALQNIEN,ENNE, adj: D'Absàlon, qui a rap-
état, des arbres, des bois abroutis, rabougris, ébour- sont ses attributs distinctifs, peut planer au-dessus port à Absalon, dôat les cheveux sont aussi longs
geonnés. C'est plus par les abroutissements que par la du champ obscur où se meut l'instinct'; mais, pour que. ceux d'Absalon. Tête absalonierine. Socrate était
hache que les bois s'amoindrissent, se dépeuplent et monter à cette hauteur et s'y. maintenir, elle a be- chaure comme un melon de l'Àttique; Louis XIV se
périssent aussi de grandes précautions sont-elles pres- soin de liberté et de lumières. Or, les passions in-' courbait sous le faix d'une -perruque absalonienne
crites contre les abus du pâturage dans les bois qui y dividuelles et les institutions sociales peuventles lui ABSCISSE, s. f. (duiat. scissus, coupé.) Géomét.,
sont soumis, et des peines sévères prononcées pour.l,es ravir ou les lui refuser. L'excès dans les plaisirs, la partie de l'axe ou du diamètre d'une courbe com-
dél itsd'abroutissement. débauche, l'abus des choses souvent les plus légi- prise entre le sommet de la courbe et de l'ordonnée.
ABROXYDE, adj. et s. m. (du gr. aSpo^o;, qui times, produisent ce délabrement où le corps s'use Ainsi on peut avoir à considérer une abscissede l'arc,
est à -,sec) Qui est inaltérable à l'eau et à la trans- organe par organe, où l'intelligence s'éteint, où une abscisse de cercle, d'ellipse, de parabole, d'hy-
piration; imperméable. Chapeau abroxyde. Chaus- l'âme se flétrit; et si l'être vit encore après cet perbole, etc. Puisque les abscisses sont déterminées
sures abroxydes. anéantissement moral, il demeure aplati dans un par les ordonnées, il y aura autant d'oôfcisse* qu'il '•
ABRUPT, UPTE, adj. Se dit des rochers et des triste égoïsme, insouciant désormais pour tout ce y aura d'ordonnées. Un exemple fera mieux com-
terrains inégalement et bizarrement coupés, comme qui ne flatte pas ses appétits ou ne répond pas à ses prendre la nature de l'abscisse.
*s'ils avaient été rompus d'une montagne dont les calculs; alors, ne cherchantplus même à se relever
aspérités et les anfractuosités ne permettent pas la par les apparences, il se traîne terre à terre comme
ligne droite. Site abrupt. Pente abrupte. Il est urgent la brute, ayant de moins qu'elle cet instinct qui la
de tracer des sillons fertiles là où s 'étendent des lacs in- dirige sûrement dans les bornes de la nature. La
fects ou des fondrières abruptes, des torrents fangeux. cupidité, une ambition effrénée, l'emploi de tous les
| Fig. Qui est heurté, peu poli, saccadé, sans liai- moyens pour acquérir des richesses ou pour par-
venir, conduisent à un résultat identique en dessé-
son. Style abrupt. Discours abrupt. Manières abrup-
les. Ontrouvé le style abrupt, incorrect, et peut-être chant le cœur, en atrophiant la conscience, en ame-
l'est-il. (Diderot.)
ABRUPTEMENT, adv. D'une
en pentes inégalement et bizarrement
ma abrupte
''coupées. La
nant la perte du sens moral. L'ignorance,accouplée
la superstition,enfante cet abrutissement moral où
l'esprit, absorbé dans une croyance, ne s'exerce &
Suisse y forme comme le faite terrasse aucun effort pour en démêler la vérité ou l'erreur,
dominée par le mont Blanc, point culminant de l'Eu-
rôpe, et dont les pentes s'abaissent graduellement vers Abscisse.
les p laines, et abruptement vers celles de la Lombardie. passivité absolue qu'un homme entretient dans un
autre homme pour en-faire l'instrument docile de Pour déterminer la position d'un point sur ce
A ERUPTION, s. f.Figure de rhétorique qui tousses caprices et s'autoriserde cet abrutissement plan, il suffit de donner les distances de ce point à
consiste à suppTimer la transition d'usage dans un même pour le maintenir esclave. L'abrutissement deux axes fixes qui se coupent à angles droits dans
dialogue ou avant un discours.direct, afin de le peut être aussi la conséquence d'un travail exagéré ce plan. Ainsi la position du point r sera parfaite-
rendre plus vif, plus animé. 1 Terme de chirurgie ou de certaines occupations machinales qui laissent ment déterminée quand on connaîtra les distances
qui désigne une espèce de fracture. dépérir la raison en la privant d'exerciceet d'ali-
ABRUPTI PENNÉ, ÉE, adj. Se dit, en botani- ment. Le pire abrutissement est celui de tout un aux axes0YA Y' XX' ou leurs égales ô A, 0 B. La
que, des feuilles pennées, quand. le pétiole commun distance s'appelle alors abscisse, et les distances
se termine brusquement, sans foliole impaire .ni négation en masse de la dignité
dance humaine, a pour cause, chez certains peuples,
0 B, P A, sont les ordonnées.
l'action simultanée des lois oppressives et d'un cli-
mat énervant; chez d'autres, elle vient suite
d'une corruption graduelle. Ainsi, t'importation à
la rurg., retranchementd'une partie du corps, et sur-
tout d'une partie molle. L'abcission de la langue était
commune dans les royaumes d'Afrique; on l'appliquait
fruit est une gousse légèrement comprimée, Romedes richesses et des moeursdé l'Asie achemina spécialement à ceux qu'on croyait avoir été chefs de
velue, courte et renfermant un grand nombre de peu à peu la république vers sa ruine, et la livra quelque complot. On dit plutôt aujourd'huiexcision.
toute garrottée à l'empire et l'empire, àson tour, ABSCONSE, s. m. Lanterne sourde dans laquelle
plaçait une bougie ABSENTER (Sf), v. pr. S'éloigner de quelque
on pour lire au chœur les abso- Heu, et particulièrementdu lieu où l'on est habi- l'absinthe au houblon pour rendre la Vûère plus eni-
lutions et lés bénédictions à matines; le capitule et
l'oraison des laudes dans le offices célébrés la nuit. tuellement, où l'on exerce son état, sa profession,
ABSENCE, s. f. Éloignement d'une personne qui enfin où l'on demeure; s'enfuir, se mettre à cou-
d'un lieu, liqueur d'absinthe se fabrique en Suisse la
dans
dans le lieu de sa résidence ordi- vert, se cacher
ne se trouve point présente au lieu, où elle devait d'un pays. Je m'absenterai durant trois mois. J'itai petite ville
lîqueur,
.de1absinthe
Couvet, et en France, :V l'ontarlicr..
naire ou n'est pas manque, passer la soirée avec vous, mais vous me permettrez proprement, dite, est l'objet
être parlant choses, il signifie
de Cette
mais,
de m'absenter une demi-heure. S'absenterde chez soi. de nombreuses falsifications et de mélanges
en défaut;
vation, distraction, manque, d'attention.
S'absenter d'auprès de quelqu'un. Les administrateurs qui peuvent
Longue absence dgfour te absence. Faire de fréquentes neux avoir pour- l'organisme les consé-
absence». Dans votre absence, j'aurai soin de votre tion, approuvé par le ministre. quences les plus funestes. Prise pure," à la' dose
mère: Un voyageur est surpris, après une lonmxe ab- litre ou d'un demi-litre, elle' produit
sence de son pays, de n'y plus 'retrouver
selQhm^ ABSIDAL, ALE, adj. De l'abside, qui appartient d'un quart de
L'absence éteint l'amour. La sottise est
jugemént. Vous avez en ma présence des absences de
cœur, bien pires que celles de l'esprit. (Mme
Scudéry.)
dales.
à l'abside, qui.est'en formé d'abside. Chapelles absi- en une
arche,
la
cette
heure
liqueur,
une excitation
prise même à
bientôt suivie de tor-
Du reste, l'abats de
faiMe dose, par, petits
L'absence est un mal irréparable. (Galiani.)L'absence courbure). T. d'architecture qui sert à désigner ce mot.'
ralentit les liaisons les plus vives. (Massillon.) Avoir partie de l'église ou se plaçait ledergé et. où l'au-
quelquefqisdes absences d'esprit. Les hommes qui sont tel se trouvait situé. Cette partie de l'église était

le moins préoccupés peuvent aéoir des absences.En ainsi


appelée parce qu'elle représentait une demi-
droit civil, l'absence est l'état de l'homme dont on oupole. La forme de l'abside était tantôt semi-cir-
ignore la résidence, dont on n'a pas de nouvelles, et culaire, tantôt polygonale. Au milieu de l'hémi-
dont l'existence peut paraître douteuse. L'absence cycle était le trône de l'évêque, et l'autel, s'élevait
est d'abord présumée, quand l'état de dispatitionsans au centreladurdiametre,
nouvelles s'est maintenu pendant un certain temps. vis-à-vis nef, dont il
Après quatre ans l'absence est constatée par une en- était séparé par' une ba-
quête. Un an après ell est déclarée par un juge- lustrade ouverte ou par
ment, et les héritiers mptifs de l'absent se font une grille. Le trône de
l'évêque étant lui-même
envoyer, moyennant caution,, en possession provi- appelé absis quelques
soire de ses biens. Après trente ans les cautions sont
déchargées,et la possession devient définitive. Si cette
l'absent reparaît avant ce temps, il laisse une portion c'est de là par-
des revenus plus ou moins forte. S'il M revient.qu'à- tie des anciennes basi-
près 'trente ans, il reprend simplement sa fortune liques a tiré son nom. Du
dans l'état où elle se trouve. L'envoi, direct de ses neuvième au dixième
nouvelles ou seulement la certitude de son existence siècle, l'allongementdu
produisent les mêmes effets. Quelque longue que soit chœurétant devenu une
l'absence, elle ne peut jamais dissoudre le mariage ni règle constante, l'ab-
en autoriser un nouveau. L'absence n'affranchit pas
side qui jusqu'alors,
du service militaire. L'absence d'une personne qui, as- avait renfermé* le mai-
signée devant un tribunal, ne se présente pas ou ne se tre-autel, se transforma,
fait point représenter au jour marqué, entraine ·an eij. chapelle et prit le
jugement par défaut. Abside. nom de chet'et. à Le nom-
ABSENT; ENTE, adj. et s. (du lat. absens; fait bre des absides est très-variable, Ainsi, Rome,
de ab, hors de, et ens, part. irius. de esse, être.) Qui dans la basilique de Saint-Pierre in Vincoli, au
est éloigné de sa résidenceordinaire qui ne se trouve lieu d'une abside unique, on en trouve deux, pla-
pas où il devrait être; figur., distrait, inattentif; cées sur des axes parallèles. Dans un assez grand
qui manque. Il est absent de chez lui. Elle est absente* nombre d'églises, telles que la cathédrale de Pisè et
de Paris. Absent par congé. Absent à l'appel. Il cher- celle.de Bonn, il existe, outre- l'abside du chœur,
rlce dans les choses absentes les secours qu'il n'obtient des absides secondaires, situées aux extrémités du
pas des présentes. (Pasc.) Absent comme présent, il transept. Il est plus rare de voir chacune des ex-' ment des qualitésapéritivesqu'on lui attribue lors-
royait le fond des coeurs. (Bourd.) L'hypocrite prêche trémités du grand bras de- la croix terminée par une/4 lies se montrent, elles sont duesd'absinthe.
à l'eau fraîche
une morale absente de son coeur. On oublie aisément les abside. En France, il n'y a qu'une seule église gfii on 'on l'étend. Sec, sirop, extrait, Boire
absents.1 .Jurisp. Celui qui a disparu sans donner de présente cette disposition c'est la cathédrale dè e- panachée, mélangée avec d^aùtrès li-
ses nouvelles et dont l'existence est plus moins in- Lé mot abside désigne aussi le baidaquûf sur sinthe. Absinthe
ou vers.
certaine. 1 Provo Il ne faut jamais parler des absents, lequel ont expose à l'adorationdès catholiqu le so- queurs. Il faut l
déplorert eX -e&mbattre par raison-
repartie mordante et équivoque que l'on fait à quel- leil'd'or ou d'argent qui contient
qu'un qui parle continuellement et sans aucjËn motif crée. 1 On appelait encore de ce
une
nom
e consa- nement l'usage dE l'absinthe. Ces juges iniques rendent
les^liqu'es ou tes fruits de la justice amers comme de 'l'absinthe.
de l'excellence de son cœur, de l'étendue de son es- châsses qui renfermaient anciennementr les reliques
prit, de l'élévation de son âme, à dessein de lui faire des saints. Astr. Nom donné aux deux points' de de fiel et d'absinthe. Le miel distille des lèvres d'une
entendre qu'il ne possède rien de tout cela. 1 Les l'orbite d'une planèter'dahs lesquels elle se trouve,
absents ont toujourstort. On sacrifie toujours les in*- soit à4a-plïfgrande, soit à la plus pkite distance l'huile, mais elle laisxe des tracés plus'' amères que
térêts, les droits de ceux qui sont absents. Ce pro- du soleil ou de la terre. L'abside, à la^lus grande l'absinthe, H plus aiguës que le glaire à deux tran-
verbe rencontre trop souvent son application. Les distance, s'appelle apltélie ou apogée, et |
la plus pe- chants. (Diifour/1 Fig., cuisant déplaisir, douleur
profonde,^amertume de l'âme, critique amère, mé-
os sont pour les absents, les personnes qui ne se ren- titè distance périhélie ou périgée'. La ligne qui joint
dent pas. à table à l'heure hxe s'exposent à n'avoir ces deux points se nomme ligne des absides. On écrit disance, calomnie. La vie est cruellement mêlée d'ab-
que les restes des autres. également apside, qui est plus conforrine à la véri- sinthe. Arrière' cet homme dont la langue est toujours
ABSENTÉISME, s. m. Manie de voyager. Cet table étymologie, apsis, et à la prononciation. trempée dans le fiel et- dans l'absinthe. Leur style, est
anglicismedésigne spécialement l'habitude que pren- ÂBSINTHATE, s. m. Sel produit, par l'acide ab- mêlé de fiet et d'absinthe.Ce mot était autrefois
nent de plus en plus les Anglais opulents de quitter sinthique combiné avec une base.salihable. masculin. Tout le fiel et tout
leur payspourvoyageren Italie et surtouten France. «ABSINTHE, s. f. (du wj/îvôiov, sorte de plante On écrivait aussi- apsintlte.
gr. ABSINTHE,ÉE, aJj. Mélangé d'absinthe pré-
L'absentéisme est une plaie qui s'étend de peupleà amère, dans Discoride.) Plante de la famille des
peuple, et que l'on cache parfois sous le nom de toüris- composées, bien connue pour son amertume, ses pro- paré avec une certaine dose d'absinthe; empoisonné,
me. Norton attribue toutes les souffrances de l'Ir- priétés aromatiqueset l'utilité qu'on en retire. On abruti par l'absinthe. Vin absinthe.
lande à l'absentéisme. Selon lui, l'absentéisme est en connaît trois espèces;: la grande absinthe, la petite Œil -absinthe. Intellijeuce àbsinthée. Buveurs ab-
l'unique source des mille lèpres qui l'assiègent. On absinthe et l'absinthe maritime. Cette plante possède sinthés.-
conçoit, il est vrai, que l'absence des riches proprié- une odeur pénétrantequi se conserve en partie^près ABSINTHER, v. a. Mélanger d'absinthe, prépa-
taires, qui dépensent sur une terre étrangère les re-- la dessiccation. rer avec de l'absinthe faire boire de l'absinthe. Ab-
Absinther' le vin, l'alcool, la bière,
-venus que la pénible industrie du cultivateur indi- latile et aux principes amers qu'elle contient. Ses sinther une potion.
recueillis, doit nécessairement toniques vermifuges l'ont rendue d'un liqueur. Absinther des convives, j S'absintiier,
gène a exercer une vertus et usage. une
influence funeste sur le bien-être du pays. Tandis vulgaire dans l'économie domestique, la médecine, v. pr. Boire de l'absinthe, se gorger d'absinthe.
que les manufacturesregorgent de produits et que, la chirurgie et l'açt vétérinaire. Son amertume eu .Il s'absinthe dès son lever. Ces imprudents ruinent
le peuple dés campagnes est privé de pain, Londres, son arôme, par leur extrême diffusibilité, peuvent
Bath, Paris, Naples, Rome, voient les prélats, les se transmettre au lait des animatix qui ont mangé ABSINTHINE,s. f. -Principe amer de l'absinthe,
grands seigneurs,les riches propriétaires de l'Ir-- une très-grande quantité d'absinthe, et an lait des blanc, cristallisable, probablementnon- azoté., so-
lande, étaler nonchalamment leur luxe. Les auteurs nourrices qui l'auraient prise à trop fortes doses luble dans l'alcool!, 1 éther, l'acide acétique con-
de leurs richesses sont torturés par les àngoisses du, comme médicament Elle entre dans un grand nom- centré, et dans l'eau. L'absinthine a une légère odeur
besoin. Par leur ordre, plus de sept mille individus bre de préparation,s pharmaceutiques;mais elle d'absinthe et une saveur extrêmementamère.
s'emploie surtout sous forme d'infusion vineuse. ABSINTHIQUE,adj. S'est dit d'un acide parti-
et extrait des tiges et des feuilles de l'absinthe,
sont infestées par des bandes de voleurs
cendiaires à qui le désespoir met les apœâ à la
d'in-
coCette infusion constitue le rin d'absinthe, si usité culier,
tonique. Tout le monde connaît la liqueur susceptible de donner avec l'ammoniaque un se
main. 1 Signifie, aussi habitude de s' absenter, parti de table qui porte le nom d'absinthe c'est tout sim- cristaltisable.On a reconnu que l'acide absinthique
pris de, s'absenter. plemént une teinture alcoolique d'absinthe; on la n'est que de l'acWe
ABSENTÉISTE, s. m. Grand propriétaire d'un prend, ordinairementavant le repas, dans le but très-petitequantité dans l'absinthe. Vingt kilos de
en est absent d'habitude; partisan politi- d'aiguiser l'appétit. On fait quelquefois infuser de
pays,dequil'absentéisme;
que défenseur de. ce déplorable
succinate acide de potasse,
s.
ABSINTHISME, m. Nomdonné à la variété
oe jour-là.En algèbre, on appelle nombre absolu, la pensée divineDieu et l'homme se confondent
d'alcoolisme soit aigu, soit chronique, que cause terme absolu la quantitéentièrementdéterminée qui dans l'immensité de l'absolu et jouissent l'un et
l'abus de la liqueurdite absinthe. C'est'une affection forme un des termes d'une équation et auquel on l'autre de la même liberté. La morale spinosiste ou
caractériséeanatomiquement par des iàflammations égale la somme de tous les autres. Ainsi dans -L-ofcc panthéiste inspire le respect de la vie humaine,
et dégénérescences de l'estomac, du foie et des reins,
etphysiologiquementpar des accidents cérébraux
|
-J-oj;=wi, m est la quantité absolue. Enarithmét., qu'elle présente dans le temps et dans l'espace
valeur absolue d'un chiffre, celle qu'aurait ce chiffre
considéré seul ou comme représentant toujours commeune des manifestations successivesdit grand
qui aboutissent à l'hystérie, à l'épilepsie, il. la folie, Etre. Elle fait envisager la mort
la
et même mort. L'absinthisme est suivi, plus fré-
quemment que l'alcoolisme proprementdit, de manie,
unités simples. Ainsi la valeur absolue duchinre 7
dans le nombre 574 est 7; celle du chiffre 5 est 5;
des comme un phé-
nomène naturel, logique et-préférable à une im-
mortalité-à laquelle on serait fatalementvoué, sans
de ramollissementcérébral cu de paralysie générale; tandis que la valeur relative d'un ohiffre est celle possibilité aucune de s'en affrtfhchir. (B. C.) Les
ce qui parait dû à l'action vénénettse des essences qui qu'il a, considéré par rapport au rang, à la place
entrent dans la composition de cette liqueur dange-
reuse. iLittré.) Comme tous les poisons, l'absinthe
qu'il occupe. Ainsi la valeur relative du chiffre 7
dans le nombre ci-dessus est 70 celle du chiffre 5
o
métaphysiciens modernes, surtout en Allemagne,
consumé beaucoup d'efforts à la recherche de
l'absolu. Dans l'école de Kant, on a cherché un
ne produit des effets salutaires e'àdose infinitési- est 500. En métaphysiq., absolu se dit de certaines
male; selon la doctrine homœopathique, dans cer- idées qui ne dépendent d'aucune condition, et que pothèses des sceptiqnes, et l'idée de l'absolu a été
tains cas où il est nécessaire de stimuler l'organisme les philosophes regardent comme nécessaires et divisée en trois espèces celle'de la substance ou
ou "de contre-balancerune action débilitante, et pour'* universelles. C'est aip% qu'ils qualifient d'absolue du sujet pensant, celle de la totalité des phénomènes,
certains tempéraments, chez les individus lympha- l'idée de la, cause et celle de la substance, et spé- et enfin celle de l'Être suprême. Remhold a fait
thiques livrés à des travaux pénibles. Hors de là, cialement le bien et le beau considérés dans leur reposer toute la science humaine sur la conscience,
elle est toujours nuisible, surtout aux personnes essence. 1 En grammaire, absolu s'emploie par op- moyen du sujet qui combine l'objet et l'idée.
d'une complexion nerveuse et quand l'estomac est position à relatif. Verbe abaolu, qui peut être em- Fichte, repliant la pensée sur elle-même, ne voit de
dans un état d'irritation habituelle. Mais l'individu ployé sans complément mode absolu, qui exprime réclame le moi pensant, et ne fait du monde exté-
qui fait usage des l'absinthe ne consulte que son un fait sans condition, sans dépendance temps ab- rieur ne des idéalités à peine objectives'. Schelling,
goût. Il n'en boit d'abord, il est vrai, qu'un ou deux solu, qui exprime l'époquedu fait, sans rapport avec établi t le mai subjectif, la pensée, comme gé-
petits verres par jour, pendant plusieursmois, pen- un événement antérieur ou postérieur; proposition nérateur du non moi ou desou idées véritablementob-
dant plusieurs années même; mais son goût pour absolue,.celle qui parait indépendante du reste due jectives, fait tout dépendre de l'absolu, qui n'est
cette liqueur, augmentantpar l'habitude, finit trop la phrase. Ablatif absolu, t. de grammaire latine. aucune idée particulière,mais qui les contienttoutes
Génitif absolu, t. de grammairegrecque. V. abla- en général. Pour Hegel, absolu est synonyme d'in-
née, tyranniqùe,à laqueHe-il ne peut plus résister, TIF et génitif. 1 Synonymes: ABSOLU,impérieux. déterminé, c'est l'être pur, identique au néant,
et c'est ainsi qu'il arrive insensiblement à en ab- L'homme absolu veut que chacun soit esclave de abstraction vide qu'il place à l'origine de toutes
s' rber une dizaine de petits verres et même'plus. ses volontés; l'impérieus commande avec hauteur. choses. D'après9 sa doctrine, généralement adoptée
En outre, dans le principe, il l'étendait d'eau; il f ABSOLU, s. m. L'être qui est dégagé et indépen- aujourd'hui par les Allemands, détermination a le
finit par la prendre pure. Voici maintenantla gra- dant de tout ce qui n'est pas lui, qui est lui-même sens de limite, et réalité le sens de détermination.
dation des effets ou la marche de la maladie la condition de son existence, n'est l'effet d'aucune On ne peut penser l'absolu, parce qu'on ne peut
trouble et perte de l'appétit, difficulté d'articuler cause, ne dépend d'aucune loi, n'est soumis à au- penser que ce qui est déternuné la condition de
Ici sons, diminution des forces, tremblement des cune hypothèse, ne tient à aucune nécessité. Une toute pensée et de toute connaissance, c'est la rela-
mains, sommeil agité, fourmillements dans les mem- telle substance _est unique deux absolus sont im- tion le devenir seul est l'objet de la science et de
bres inférieurs, marche vacillante, sensibilité émous- possibles. Les autres êtres, limités par leur nature la philosophie. Rien de tout cela n'est bien clair ni
sï'-e, troubles de la vue, vertiges, hallucinations, et par tout ce qui les entoure, sont dans une conti- bien précis, et il n'y a pas lieu de s'en étonner par
douleurs gastralgiques, amaigrissement,dégénéres- nuelle dépendance et offrent des rapports innom- deux raisons la nature du sujet et le vague inhé-
cence de l'estomac, du foie et des reins, abrutisse- brables11dont ils ne sauraient s'affranchir. Ils ont eu rent à l'esprit allemand; mais, à notre avis, ce se-
ment, accidents hystérico-épileptiformes, idiotisme, un commencement; ils auraient ne pas exister rait Fichte qui se rapprocherait le plus de la vérité
'démence, et enfin la mort. Au début de la ma- il leur faut une cause. Si on les pu sépare hypôthéti- ou qui s'en écarterait le moins. Sa théorie tend,
ladie il suffit pour guérir de ne plus boire d'ab- quement de la puissance qui les a produits et qui comme le spiritisme,à justifier, à expliquer les idées
sinthe et de prendre une nourriture succulente; les les soutient, on ne pourra plus concevoir comment innées de Platon et, par suite, à faire établir comme
antispasmodiques, les stupéfiants,la noix vomique ils ont pu naître ni comment ils subsistent. Leur un axiome que l'homme porte toute vérité en lui-
surtout, réussissent à combattre les accidents de la existence ne sera plus qu'un effet impossible, ab- même. L'éclosion n'est qu'une question de temps et
surde selon la raison. Et ce n'est pas seulement à de milieux ou de circonstances. Du reste, les intel-
habitudes; dans la troisième période, il. n'est plus leur auteur qu'ils se rattachent, ni de lui seul qu'ils ligences humaines n'ont pu s'élever encore à une
de remède efficace le malade est perdu. L'abus de dépendent; ils ont tous une place et un rôle dans hauteur suffisante pour envisager l'absolu, et Dieu
l'absinthe produit ainsi sur les Européens des effets l'harmonie universelle. Cet ordre 'infini ne saurait seul pourrait dire combien de milliers d'années de
analogues à ceux que 1* opium produit sur les Chi- exister lui-même ni se continuer sans le concours, progrès leur seront encure nécessaires pour cela.
nois. L'absinthisme, maladie des temps modernes, la liaison, les rapports intimes et l'action réciproque (C. Henricy.) Il L'absolu, dit Elias Regnault,
dont le nom ne se trouve encore dans aucun diction- de chacun d'eux. Le seul être qui se suffise à lui- ne
peut ni s'expliquer ni s'appliquer humainement
naire de la langue, constitue donc une plaie mo- même, l'être incréé auquel tout se rattache, dont c'est une pure abstraction de l'esprit; qui ne sort
rale qu'il faut attaquer avec énergie et sans retard. tout émane, qui est la cause mère de tous les effets pas du monde des idées. Aussi, toutes les écoles
Il est à désirer qu'une critique sévère s'attaqué sous dont l'ensemble forme la création, c'est l'absolu. philosophiques qui ont entassé sur ce mot des vo-
toutes les formes à cette passion odieuse, toujours Il est l'être sans limites, sans mélange, sans im- lumes de disputes, ne sont jamais arrivées
grandissante, qui, en révélant la débilité des forces perfection, l'être nécessaire, éternel, immuable. solution.Les unes ont dit L'absolu, c'est Dieu;une les
morales, abrutit l'homme le nlus intelligent et en Pour avoir communiqué l'être, il n'a pas cessé autres ont répondn Dieu, c'est l'absolu. Toutes pro-
fait un objet de honte et de dégoût pour notre so- d'être absolu. Il n'en a été ni augmenté ni dimi- clamaient leur impuissance; autant valait dire
nué, ni fortifié ni affaibli; il n'en est résulté au- L'absolu est ce que noua ne comprenons pas, ou ce
ABSINTHITE,s. m. Nom donné par les anciens cun changement dans sa nature. La création tout que nouî ne comprenons pas, c'est l'absolu. Mais le
au vin d'absinthe,dont ils faisaient un grand usage. entière disparaissent dans néant,
il existerait vrai, dans cette question, c'est que pour l'homme
ABSOLU, UE, adj. (du lat. ab, d'avec solutus; comme auparavant, immense éternel, invariable, et pour les choses humaines, l'absolu n'existe pas
délié, détaché). Indépendant, libre, sans liens, sans doué de tous les attributs innaispossibles) Durée, car l'homme est un être essentiellement limité et
limites, sans contrôle; impérieux, qui ne supporte étendue, puissance, science, bonté, justice, liberté, relatif. Par conséquent, le mot absolu ne saurait
point la contradiction; total, complet, sans restric- tout est incomparable, illimité, parfait dans l'ab- être rigoureusement appliqué à aucune des actions,
tion. Roi, autorité absolue. Monarchie absolue. Com- solu. Il est l'idée ou la vérité première sur laquelle à aucune des institutions humaines. » Un autre
mandementabsolu. Parler d'union absolu. Vous prenez reposent toutes les autres il est le sentiment, l'idéal écrivain a émis une opinion contraire « L'absolu,
ce -que le dis dam un sens trop absolu. Son père était dans la même proportion qu'il est la beauté, la dit-il, ne se démontre pas, il se révèle l'axiome ne
fort sévère et fort -absolu. Dieu seul est absolu. Le tra- grandeur, l'harmonie. Commencement et fin de se prouve pas, il. s'impose. Les vérités axiomales
rail est la condition absolue de la prospérité comme toute chose, il ne peut être que Dieu lui-même, ne sonl pas au pouvoir de l'homme. Est-ce qu'un
de lâ puissance du peuple. (Ledru-Rollin. ) On qu'il dénomme mieux que tout autre terme meta- homme, s'appelât-il roi, empereur, peut proclamer
nomme aussi absolues les idées d'espace et de temps, physique tiré de la langue des hommes. Cette doc- un dogme éternel? Non; l'homme, c^est l'erreur
lieu et durée de la création, et les vérités mathé- trine sur l'absolu est à peu près celle de Descartes, éphémère, l'imperfection, le néant. Dieu seul est
de Malebrancheet de Leibmz. Ceux qui expliquent la source, du vrai, du nécessaire, de l'absolu. Il
les trois angles d'un triangle égalent deux angles l'origine des idées par les sensations organiques Suivant Emile Girardin, « L'absolu, c'est l'effet en
droits. Comme le temps, l'espace et le nombre sont rejettent forcément toute notion de vérité absolue, rapport avec la cause c'est la cause expliquée par
des qualités ou des propriétés générales de la créai tout principe de science certaine, et ramènent tout l'effet. Donc, l'absolu se démontre. Partout je vois
tion, on. a été conduit à donner à des idées ou à des à des phénomènes de circonstance, variables et in- l'absoln, excepté dans la politique, où je ne vois que
notions plus ou moins générales la qualification dividuels. Ceux qui soutiennent que la raison ne l'arbitraire. Il ne faut pas confondre l'absolu avec
d'absolues. La notiondu bien et du mal, dit-on, est peut s'établir que par elle-même, parce que les l'arbitraire. L'arbitraire est l'opposé de l'absolu,
absolue, c'est-à-direque tous les hoinmes l'ont eue rapports des choses ne sont pas distincts de nos comme la nuit est l'opposé du jour, et l'erreurl'op-
et l'ont proclamée. Mais le mal physique dépend due conceptions, sont conduits nécessairement au méme posé de la vérité. L'arbitraire, c'est le monde an-
la matière, que nous pouvons supposer anéantie, et résultat. C'est le désolant système de scepticisme cien c'est -le passé. L'absolu, c'est le monde non-
le mal moral n'existe. que pour l'être intelligent, des athées. Une autre philosophie, à la tête de la-
sensible et fini, dont nous pouvons aussi supposer la quelle on doit placer Spinosa, considère l'absolu veau c'est l'avenir. La vérité qui n'est pas absolue
n'est pas la vérité. La justice qui n'est pas absolue
non-existence. Dans le langage habituel, le mot ab- n'est pas la justice. La foi qui n'est pas absolue
solu a donc rarement sa portée métaphysique.En attributs essentiels, l'étendue et la pensée; qui ren- n'est pas la foi. La sciencequi n'est pas absolue n'est
ferme tout ce qui existe, et dont tons les êtres ne pas la science. L'autorité qui n'est pas absolue n'est
limites. Mais y a-t-il jamais eu de. pouvoir sans sont que des parties on des manifestations. Dans pas l'autorité. La liberté qui n'est pas absolue n'est
ce système, tout est nécessaire il n'y a plus ni pas la liberté. La doctrine de l'absolu est dans ses
créateur ni création; la matière est étemelle, di- conséquencesla doctrine du droit humain c'est là
së dit du jeudi de lasemaine sainte, à cause de la vine, impérissable les corps ne sont que des modes démocratie, et la démocratié, c'est le droit,pleine-
cérémonie due l'absoute quise fait solennellement de l'étendue infinie, les esprits que des modes des
à tontes les aptitudes de s'exercer, à toutes les su- clare simplementl'homme repentant absous par le les matière» albuminoidescesseraient d'éirt absorbablet
priorités de se produire, droit restitué dani l'inté- seul fait de son repentir et de la passion de J. C, et assimilables.
rêt de tous, au nom de la liberté de chacun. et non par un pouvoir, délégué. Dans les premiers ABSORBANT, ANTE, adj. Qui absorbe,, qui
proudhon a raisonné depuis dans le même sens en siècles de notre ère, on exigeait, pour les crimes -pompe, qui sèche, qui neutralise et fig., qui
attaquant l'absolu mais en réalité il ne s'est efforcé énormes et les hérésies, des pénitences publiques, occupe fortement, qui s'empare de toutes les facul-
de le détrôner que pour lui substituer sous le même après lesquelles l'absolution était prononcée à la face tés intellectuelles.L'action absorbante de la peau.
nom i'absolu des vérités évidemment relatives..D'a- de tous. Alors elle relevait et déliait de l'excom- La faculté absorbante de diverses parties de notre
près ce qu'on avuplus haut, il est certain qu'Emile corps. La vertu absorbante des terres. Les propriétés
yrardin et Proudhon ont tort. Rien de tout ce lution, qui a un grand caractère moral sous le sens absorbantes du sol. Des travaux absorbants.L'absor-
qu'ils veulent établir comme absolu ne peut l'être, bante occupation de la politique. L'étude absorbante
et ne serait même pas compatible avec l'existence
d'une société quelconque. Il résulte de toute cette
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être, comme toutes les bonnes pratiquer et les bon- des lois. Chirùrg., se dit des substances -molles,
nes institutions, un moyen de perversion ou de
discussion que l'absolu c'est tout ce dont la vérité, honteux espionnage. Elle peut pervertir celui qui, chés; tels sont la charpie, l'amadou, l'agaric, etc.
comptantsur un pardon facile, s'accuse sans se re- j Mat. médic., médicamentsabsorbants, substances
pendante de son approbation, et qui ne se modifie sachant propres à absorber les acides développés dans les
point suivant les temps, les lieux ou les usages et- le moyen de s'en puriner. A Rome, il y avait dans voies digestives; tels sont, en général, les carbo-
les croyances. Les idées absolues, sont des vérités ces derniers siècles un tarif où chaque péché était nates calcaires,la magnésie,etc. Physiol., désigne
éternelles, des axiomes élevés bien au-dessus des porté à telle somme, et ce prix une ,fois fixé, il était
débats de notre faible raison ce sont elles qui gou- impossibled'en obtenir la moindre diminution. De là ques de pomper et les fluides qui nous environ-
vernent le monde, souvent à notre insu, et entre- il résulte bien clairement que l'homme opulent, à nent et ceux qui sont exhalés intérieurement,
tiennent ainsi l'ordre et l'harmonie que l'on voit ces époques néfsates, croyait pouvoir commettre im- les porter dans }e système de la circulationpour
régner dans l' 'vers. Ainsi, ce qui est indépendant punément tous les crimes, lorsqu'il était assez riche san-
guine. Il s'applique aussi au système comprenant
ide4oute nuance d'opiniorir c'est le bien, c'est le mal pour payer l'absolution;et que le pauvre, sans ar- l'ensemble des vaisseaux chyliferes.et glandes qui
absolu"} ce qui se modifie suivant les situations et gent et sans ressources,n'espérant aucun pardon, concourentà l'exercice'de la fonotion animale con-
les besoins se nomme relatif; et, en effet, relative- cherchait à s'étourdir par de nouvelles fautes et te-
nait son cœur fermé au remords, au repentir. L'an-
nue sous le nom d'absorption. S. |
médicamentpropre à absorber les acides dévelop-
tiquité et le moyen âge nous offrent de grands pés dans les voies digestives. La plupart des carbo-
relativement à une autre. L'absolu, de quelquesgenre exemples d'expiation. Œdipe' et Oreste trouvent nates alcalins et les sarons sont des En
qu'il toit, n'est ni du reasort de la nature ni de celui dans leurs remords un châtimentdigne d'expiation physiologie, il sert à désigner les organes des ab-
de l'esprit, humain. (Buffon.) Théodose, après le massacre de Thessalonique, est
ABSOLUMENT,adv. D'une manière absolue, dé- repoussë du temple par saint Ambroise. Des saints ABSORBANTER, v. a. Médec, appliquer les re-
tenninément, malgré toute opposition nécessaire- eux-mêmes, soumis à de sévères censures, furent mèdes absorbants. Il est peu usité.
ment complètement; entièrement. Le dtspote règne absous après avoir fait pénitence. Parmi les rois ABSORBE, ÉE, adj. Pompé, séché, neutralisé;
absotument sur ses sujets. Cet homme dispose absolu- de France, Pépin, Philippe Ier, Philippts IV et annulé, effacé; et 6g., occupé fortement, captivé,
ment de tout dans la maison. Je n'en ferai absolu- Henri IV furent absous par des papes. Ce dernier appesanti, consumé ontièrement. L'eau est absorbée
ment rien. Le globe de l'r*il,.dans ka oiseaux, présente devait attacher une grande importance à un acte par la terrt. Le gaz oxygène est absorbé par les feuilles
une cornée très-convexe, quelquefois même absolu- qui seul pouvait affermir son trône. Il fut si heu- pendant la nuit. Absorbé dans les spéculations. Absorbé
ment hémisphérique. ( Richerand. ) Je ne suis pas reux de 1 avoir obtenu que dès lors il donna à tous par lesréflexions. L'âme est comme absorbée dans la
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absolument décidé. Il faut absolument partie. Abso-
lument parlant, c. à d. en général, sans tenir compte
les cardinaux le titre de cousin, tandis qu'ils n'a- contemplation des merveilles de la nature. Cette pauvre
vaient auparavant que celui de cher ami.1 Nom mère était absorbée dans sa douleur.
des détails. Absolumtnt parlant, celte doctrine tat pi- d'une bénédiction solennelle donnée par. l'évoque ABSORBEMENT, s. m. Action d'absorber. Se
toyable.-1 Comme terme de grammaire, absolument ou le curéÇ'est encore le nom d'une prière qui dit au physique aussi bien qu'au moral.
signifie sans complément, sans régime. Prendre,
employer un mot absolument. Dans cette phrase, la
se dit la fin de chaque nocturne de l'office catho-
lique et à la fin des heures canoniales. 1 Absolution
ABSORBER, v. a. Pomper, s'imbiber de; en-
gloutir. Fig., consumer entièrement;occuper forte-
superstition abrutit, le verbe abrutir est pris absolu- de l'irrégularité. Dispense en vertu de laquelle on ment, captiver,attirer à soi en entier. tes terres sèches
ment. Il s'emploie aussi pour elliptiquement. Ainsi peut licitementrecevoir les saints ordres et en exer- absorbent rapidement l'eau. Le charbon absorbe pres-
dans le commandement militaire Feu 1 où le verbe cer les fonctions, malgré certainsempêchements dé- 'qut tout les gaz. Absorber du vin, de la bièrf^a fumée
(aités est sous-entendu, on dit que le mot feu est terminés qui rendent impropre aux fonctions ec- du tabac. Le Rhône tom6e dans un gouffre qui l'ab-
pris absolument, pour signifier qu'il y a ellipse du clésiastiques.Absolution des censures. Sentence qui sorbe. Les vaisseaux chylifères absorbent les éléments
verbe qui le régit. délie et relève une personne frappée d'excommu- nutritifs. Le jeu absorbâtes plus grandes fortunes. Ses
ABSOLUTEUR, TRICE, adj. et s. Qui absout. nication ou de censure.1 SynonymesABSOLUTION, nouvelles fonctions l'absorbent entièrement. Il se laisse
Çenlence absolutrice. L'or fut trop souvent l'absolu- PARDON, rémission. Le juge accorde l'absolution absorber par une passion malheureuse. Lorsque l'hom-
leur des forfaits. à un accusé, le prêtre à un pénitent; le pardon est me est seul, le vent de la puissance le courbe çç'rs la
ABSOLUTION, s. f. Comme terme de jurispru-
dence, ce mot signifie renvoi de l'accusation pro-
noncé en faveur d'un accusé reconnu coupable par
d'un crime.
l'oubli d'une offense; le prêtre accorde la rémission terre, et l'ardeur de ta convoitise des grands absorbe la
sève qui le nourrit. (Lamennais.)11 se dit aussi dans
ABSOLUTISME, s. m. Système de gouverne- le sens d'arracher quelqu'un à ses fonctions. A Ro-
le jury, mais dont l'action n'est défendue par au- ment où la puissance du souverain est absolue. Se me, quand un citoyen portait ombrage à la républi-
cune loi pénale ou est couverte par la prescription. dit opposition à constitutionnalisme,régime des que, on le frappait d'in.action en l'absorbanl-da.ns te
L'ancien droit ne faisait aucune différence entre États constitutionnels. Le mot absolut Urne, ,qui n'é- sénat. Se perdre, s'abîmer,
l'absolution et l'acquittement,et il en est encore de tait pas connu du temps de Montesquieu, devint en s'engloutir, disparaître. Les pluies s'absorbent dans
même dans le langage du monde. Mais le code a vogue sous la Restauration. Il désignaalors le pou- les sables. Le temps s'absorbe dans l'éternité. Le sa-
fait entre ces deux expressions une distinction assez voir illimité et sans contrôle dont la cour voulait vant s'absorbe dans l'étude..1, Synonymes:.
importante. Il y a lieu à acquittementlorsque l'ac- s'emparer. Mais si' le mot est nouveau, l'idée qu'il
'cusé n'est pas coupable, à absolution quand il est DER, engloutir. Absorber exprime une action suc-
déclaré coupable, mais que le fait ne donne lieu à exprime est ancienne malheureusement pour le cessive s'étendant -de la partie au tout, et a un
genre, humain; car c'estbien à tort que des sophis- rapport particulier à la consommation et à la des-
l'application d'aucune peine. Ainsi l'accusé qui est tess ont voulu faire une distinction entre l'absolutisme truction engloutir marque une action rapide et inté-
déclaré coupable,mais dontla peine est anéantie et le despotisme c'est la même chose sous deux
la prescription, doit être absous. et non acquitté. par grale qui fait disparaître tout d'un coup. La terre
L'acquittementest une réhabilitation, une répara- noms différents, qui sont eux-mêmes synonymes absôrbe l'eau, l'abîme engloutit tout, l'homme pro-
d'autocratie. Dans l'un et l'autre, le monarque s'ap- digue absorbe sa fortune, le joueur l'engloutit.
tion solennelle et entière; l'absolution est un acte puie sur la théorie du droit dit in, et prétend n'a- ABSORPTIF, IVE, adj. (le p se prononce). Qui
par lequel la loi s'avoue impuissante contre un crime voir à rendre compte de son pouvoir qu'à Dieu. a la faculté d'absorber. Privilège absorptif.Se dit
reconnu, qu'elle devrait frapper. Il y a dans la L'absolutisme est donc le système de ceux qui pré- aussi en grammaire de certaines voyelles. Voyelles
condition même d'être assis sur le banc des criminels, tendent rendre aux rois la plénitude de leur souve- absorptives.
comme une sorte de perpétuel opprobre que l'absolu- raineté. Dans un État démocratique, la nation, se ABSORPTION, s. f. (le p se prononce).1 Action
tion de la justice n'enlève jamais entièrement. Dans gouvernant elle-même, n'a pas besoin de chef su- d'absorber. En chimie, c'est la pénétration intime
le sens religieux,«'est la rémission des péchés après prême, Dans le système de Y absolutisme au con-
confession publique ou particulière. Tout homme et successive d'un liquide ou d'un gaz dans un corps
traire, le monarque est le seul chef. L'absolutisme quelconque, inorganiqueou organique.Tantôt cette
qui se sent coupable et se repent désire l'absolution, se retrouve en beaucoup de lieua; c'est le gouver- absorption est une véritable combinaison chimique;
c'est-à-direle pardon de ses fautes. L'absolution se nement de la plupart des monarchies asiatiques,et tantôt elle n'est qu'une simple condensation du li-
retrouve dans toutes les religions,parce qu'elleCêst celui d'une partie de l'Europe. La Russie, la Tur-
fondée sur un besoin impérieux du cœur. L'abso- quie et plusieurs Etats de la eonfédérationgerma- Lorsqu'on prend un charbon, qu'on le fait rougir
lution ou rémission se fait par un intermédiaireen- ,afin
de Je. débarrasser des gaz étrangers que ses po-
tre Dieu et le coupable. Dans l'antiquité, c'était eg.,peuventcontenir, qu'on le plonge dans un gaz
l'hiérophantequi déchirait les dieux apaisés. Dans ABSOLUTISTE, adj. et s. Se dit des partisans
la religion comme l'ammoniaque, l'oxygène, 1 azote ou l'hy-
catholique c'est aujourd'hui le prêtre du droit monarchique pur, c. a d, de l'ab drogène,
lutisme. Les cabinets absolutistes. Les gouvernements trouve et qu'ensuite on le retire pour le peser, on
du pécheur ou après s'être assuré de son repentir, que son poids a sensiblement augmenté par
absolutistes. Les absolutistes n'ont jamais compris le l'effet de l'absorption du gaz dans lequel on l'a
prononce les paroles de rémission £jjfn te absolyo sens des révolutions. plongé. Si l'on fait rougir de nouveau ce môme
a peccatis luis, in nomine Patris, etc.; ou'selon l'E- ABSOLUTOIRE, adj. Qui porte absolution, qui charbon, il revient à son poids primitif. Les liquides
glise d'Orient, Jesue Christus te absolvat. Lé droit de possèdent, comme les solides, la faculté d'absorber
remettre les péchés est fondé sur ces paroles du absolutoire. Clauses absolutoirès. les gaz. Absorption`interstitielle,décomposante, or-
Christ Ceux à qui vous aurez remis les péchés,
leurs péchés leur seront remis. » (Saint Jean, ch. xx, ganique. Absorption par les métaux, par la pierre
La partie ponce, par la magnésie. La pulvérisationdu charbon
terre, sera lié Qu délié dans le ciel. (Saint Mat-
ABSORBABLE adj., qui est susceptible d'être
absorbé. Matières,
thieu, ch. XVI, v. 19.) Le ministre protestant dé- Sam la reproduction et la transformation du chyme. rentes vapeurs et un grand nombre de substances
organiques ou étrangères,sont pompés par des vais- saint est appelé quelquefois jeudi absolu, On ap- tion d'hérédité, c'était, dans le droit romain, la fa-
seaux particuliers, soit à l'intérieur de nos organes, pelle aussi absoute une cérémonie qui se fait autour culté accordée par le préteur aux héritiers siens et
soit la surface de la peau, pour être portés dans au cercueil, dans l'office (de pour les morts. nécessaires, do ne pas toucher aux biens de l'héré-
la masse du sang, avec lequel ils se mêlent et se ABSTÈME, adj. et s. abs, priv., sans, dité. '1 Synonymes: abstention, renonciation.
-confondent. Les molécules assimilées à une sub- tum, vin.) Qui s abstient de vin et en géné e La renonciation se fait par l'héritier naturel, l'abs-
stancepar l'absorptionl'entretiennent,l'augmentent toute espèce de liqueur alcoolique. Dans le langage tention par celui à qui l'hérédité est déférée par le
à tous les religieux, on a désigné par ce nom les personnes testateur.
tissus, l'absorption s'appelle aujourd'hui endosmose, qui ont une répugnancenaturelle pour le vin. Les ABSTENTIONISTE,adj. et s. Mot nouveau qui
pour la distinguerde Yabtorption vitale, qui est une abstèmes, dans les âges primitifs de l'Église catho- s'emploie en parlant de ceux ou de celles qui s'abs-
fonction particulièreà certains! organes et qui se lique, ne recevaient la communion que sous l'es- tiennent de voter dans les élections. Il parait que la
divise elle-même en absorption. interne ou de com- pèce du pain, et les calvinistes eux-mêmes ont dé- liste démocratiquaedt passé toutentière, s'il n'y avait
position, et absorption etterne,ou de décomposi- cidé qu'onpo uvait les. admettre à' la cène, pourvu pas eu quelques abstentionistes.
tion. La première puise hors de organes les maté- qu'ils touchassent la du bout des lèvres. ABSTENU,UE, part. Il a le même sens qu'abstenir
riaux destinés à leur recomposition la seconde J.-J. Rousseau pensaitcoupe que nous et ne s'emploieque précédé du pronom se et du verbe
serions tous abs-
retire des organes les matériaux destinés à être tèmes, si l'on ne nous eût donné du vin dans nos être. Un grand no-mbrede citoyens se sont abstenus de
excrétés et remplacés. Par absorption interne, on jeunes ans, et plusieurs médecins célèbres affirment voter. Dans les dernières années de sa vie, elle s'était
n'entend pas seulement celle qui se fait à la surface hautement que l'homme naît abstème. S'il nous est abstenue de l'usage dei viandes.'Deux des juges se sont
externe du corps, mais aussi: celle qui s'accomplit permis de nous prononcer en si grave matière, nous abstenus.
sur les membranes inuqueuses des voies digestives dirons que, hygiéniquement parlant, l'eau pure-jists ABSTERGENT, ENTE, adj. Se disait ancienne-
et respiratoires. Les organes de l'absorption sont très-bonne, mais que le vin- n'est pas une mauvaise mentdes remèdesemployés pour enlever les matières
les ganglions lymphatiques. Abîorption intestinale chose le vin est ami de la liberté et de l'indé- visqueuses et putrides des sui faces organiques aux-
ou digestive. Absorption pulmonaire ou respiratoire. pendance d'esprit et du caractère, comme les autres quelles elles adhèrent. Ce terme est synonyme d'a-
Absorption chyleuse, lymphatique,veineuse. Absorp- spiritueug, à la condition d'en user modérément. bluant, mais on donnait spécialement le nom $ abs-
tion cutanée, muqueuse. L'absorption est très-actire Vous.vousgarderez donc d'imiter les dames romai- tergents à des médicamentsplusactifs, qu'on supposait
ehea les enfants' et chez les femmes. 1 Botaniq., l'ac- nes, qui, dans les premiers temps, donnaient le bai- agir par un principe savonneux. On sait aujourd'hui
tion en vertu de laquelle les plantes reçoivent les ser à leurs-parentsquand elles les' 'abordaient, atin que ces médicaments ne font qu'exciter les propriétés
sucs destinés leur nutriton. Le phénomène de de prouver qu'elles étaient abstèmes c'est-à-dire vitales des tissus sur lesquels on les applique. On ne
l'absorption n'a pas une importance moindre dans qu'elles n'avaient pas bu. de vin: La loi qui proscrit se sert plus maintenant des expressions abluant et
la. physiologie végétale que dans la physiologie le vin est une loi politique d'esclavage plutôt qu'une abstergent mais on emploie encore en chirurgie
animale. L'absorption par les racines et l'ascension loi d'hygiène. celle de détersif, qui ne diffère d'abstergentqu'en ce
des fluides absorteés par ces organes offrent une- ABSTENANT, ANTE, adj. et s. Se dit de tout que son acception est bornée aux applications exté-
analogie frappante avec l'absorption des radicules iudtvidu qui s'abstient de faire telle ou telle chose rieures qui se font sur des parties suppurantes. S.
lymphatiques,et jettent un grand jour sur le mou- mais plus particulièrement de prendre part aux m. Se dit des remèdes eux-mêmes. Les abstergents
vement de la lymphe dans les vaisseaux. 1 En géo- élections, de paraître à une réunion, et de voter s'emploient pour éviter la putréfaction.
logie, ce mot signifie disparition. Les habitants de dans les assemblées délibérantes, c. à d. de se ABSTERGÉ, ÉE, part. Lavé, nettoyé. Ulcère obs-
Ripon, dans le \orkshire, ont éprouvé en 1834 de prononcer pour ou contre une proposition. Pour des tergé. Plaie abstergée. Surjaces abstergées.
grandes alarmes par suite d'une absorption terres- cas graves et dans des circonstances difficiles beaucoup ABSTERGER, v. a. Nettoyer des plaies et des
tre, phénomène qu'ils ont pris a tort pour un trem- sont abstenants par lâcheté. ulcères dont la suppuration est mauvaise, dange-
blement de terre. Ce mot peut s'employer au ABSTENIR (S'), v. pr. (du lat. abs, de, loin reuse. 1 S'AB8TERGER,v. pr. Être abstergé, net-
figuré. Dans son voyage autour du monde, Descar- de, tenere, tenir). Se tenir loin de se garder, s'em- toyé, purifié. Se dit des surfacesvivantes qui repren-
tes parle de la transformationfinale des sphères, par pêcher, se priver de. S'abstenir du vice. S'abstenir nent leur aspect normal, même sans l'action des
suite de laquelle il y aurait absorption du soleil, et de boire, dje manger, de lu promenade.Il s'abstient de abstersifs.
Volney a dit De même que dans un État un parti café, dej^tfueurs. Il faut s'abstenir de vin pendant la IVE adj.
ABSTERSIF,dansai' Qui propre à abster-
ai-ait absorbé la nation, puis une famille le parti, ancienne est
fièvre. Quand on a pris l'habitude de se mettre en co- ger. Se disait, médecine, des sub-
puis un indiridu la famille, de même il s'établit d'État stances légèrement excitantes, comme le camphre,
lère, il est bien difficile de s'en abstenir. Qu'on cesse
ri Etat un mouvement d absorption. Et Proudhon: de payer certaines (onctions, et on verra bientôt ceux les corps résineux, les plantes aromatiques, aux-
La dirision de la consommation par le moyen de l'é- qui les remplissent s'abstenir d'une mission qui ne quelles on supposait la propriété de dissoudre les
change est l'instrument d'absorption le plus énergique rapporterait que de la considération. 1 S'emploie ab- indurations des surfaces malades.
des valeurs. solument. Vans le dt>uteabstiens-toi. Il vaut mieux ABSTERSION, s. f. Action, effet immédiat des
ABSORPT1VITÉ,s. f..le/) se prononce.) Faculté s'abstenir que de voter contre son opinion. Il faut. une remèdes abstergents sur les surfaces malades.
dont jouissent certaines substances d'absorberleshu- religion, abonneou mauvaise; elle est un frein néces- ABSTINENCE, s. f. Action de s'abstehir, de se
meurs, les acides nuisibles il l'économie organique. sa.ire aux esprits simples et grossiers, qui saris elle priver, et en généralprivation de l'usage des choses
ABSOUDRE, v. a. (du lat. absolyere, délier). Ren- n'auraient plus de motifs pour s'abstenir du crime et nécessaires à l'exercice de diverses fonctions de
voyer d'uneaccusation;innocenter, justifier; famil., du vice. (Boulânger.) Une ordonnance de Clotaire Il l'homme, et plus spécialementprivation des aliments
pardonner. Il vaut mieux ,absoudre un coûpable que porte que les personnes übres qui n'observef^nt po.j les et des boissons. Les effets de l'abstinence sur l'être
condamner un innocent. Le juge rigide condamne sou- dimanches et fêtes, en s'abstenant de toute oeuvre ser- humain sont très-remarquables, et varient suivant
t;ent celui que la loi absoudrait, si elle pouvait inter- die, seront condamnées à l'amende. Se dit d'un juge les circonstances d'âge, de sexe, de saison, de cli-
prêter.1 Dans le sens religieux, remettre les péchés. |
qui se récuse par des motifs de conscience. S'abs- mat, de santé ou de maladie, etc. En général, après
Le prêtre qui vous absout ne. vous délie pas. S'em- tenir d'une succession. Ne point se présenter en qua- un temps qui varie, dans l'état de santé, de six
ploie absol. Les chambres du conseil ou d'ac- lité d'héritier. 1 Ce verbe est irrégulier. Il se con- douze heures, une certaine langueur se manifeste,
cusation n'acquittent ni" n'absolvent jamais, si les jugue sur tenir. les membres perdent de leur force, l'esprit de son
charges contre le prévenu ne leur semblent point suffi- ABSTENTION, s. f. Mot déjà ancien dans la lan- activité, et des bâillements surviennent, accompa-
santes. [S'absoudre, v. pr. Se pardonner. Ja- gue, mais auquel on a donné de nos jours une gnés d'une sécrétion abondante de salive. C'est la
mais un criminel ne s'absout de soit crime. Ce verbe extension toute nouvelle. Il signifie l'action.d'es'abs- faim, le premier symptôme de l'abstinence. Si cet
est irrégulier; en voici la conjugaison: J'absous, tenir d'une chose ou de faire une chose, et princi- état se prolonge, la circulationet la respiration se
tu absous, il absout, nous absolvons, vous absolvez, palement de s'abstenir de prendre part au vote ralentissent, les extrémités deviennent froides et
ils absolvent. J'absolvais, nous absolvions j'absou- dans une assemblée délibérante et pour la nomina- des frissons parcourenttout le corps le sang, ap-
(Irai, nous absoudrons; j'absoudrais nous absou- tion d'un représentant ou de tout autre candidat. pauvri, ne peut plus fournir aux sécrétions les ma-
drions; absous, absolvons, absolvez; que j'absolve, L'union'l'intérieur et l'abstention des grandes guer- tériaux nécessaires; l'urine cesse de couler, les ma-
que nous absolvions absolvant; absoua, absoute. Il res, roilà le double principe de la stabilité. En fait melles tarissent et la salive disparaît, laissant la
n'a point de passé défini ni d'imparfait du sub- d'élections, l'abstention peut favoriser la nominal iim gorge sèche, noire, fétide. Pour fournir au sang les
jonctif. Il y a une grande différence entre ab- dé représentantsopposésà la cause que l'on soutient matériaux dont il manque, l'absorption prend alors
soudre et acquitter. Dans l'ancien droit et dans En jurisp., abstentionde juge. Action d'un juge qui une effrayante activité elle s'empare des molécules
celui .qui précédait le code d'instruction crimi- refuse de connaître d'une affaire pour quelque graisseuses partout oû elle les rencontre les mus-
nelle qui nous régit, absoudre signifiait ce que nous cause léeitime. Il ne suffit pas en effet que la par- cles, disséqués par elle, font saillie sous la peau
appelons maintenant acquitter,et ce dernier mot tie soit investie du droit de récuser son juge dans amincie les yeux s'excavent et la coloration dis-
né s'entendaitque -au payement d'une dette, de la des circonstances graves, il faut encore que le ma- paraît. Il n'y a plus de pus_ sur les ulcères, dit
libération d'un débiteur, de la décharge d'un fonds gistrat qui éprouve des scrupules- et qui doute de Haller, plus de venin dans^ la bouche de la vipère
chargé cThypothèque,etc. Maintenant,lorsque l'ac- son impartialitépuisse se récuser lui-même, lors exténuée. Une fièvre ardente se déclare, qui amène,
le plaideur hésite à le faire descendre de son siège. avec le délire, la perversion des sensations, des in-
cusé est déclaré non coupable, le président déclare
qu'il est acquitté de l'accusation, et la cour absout Abstention de lieu; peine consistantdans l'éloigne- stincts et des affections, et enfin la mort survient
l'accusé si le fait dont il est déclaré coupable n'est ment où quelques condamnés doivent se tenir d'un d'autant plus promptement que l'individu soumis à
pas défendu par une loi pénale. certain lieu pendant un temps déterminé. Cette l'abstinence est plus jeune. Voici, chimiquement, la
ABSOUS, OUTE, part. Renvoyé d'une accusa- peine était usitée autrefois en matière d'injures gra- raison de cette décomposition.Pendant la durée de
tion pardonné. Lorsqu'on menait un coupable au ves, violences ou menaces révélant une inimitié ca- l'abstinence, l'oxygènecontinue d'être absorbé par
supplice, il était absous si une vestale venait à puassr. pitale elle avait pour but, soit de soustrairel'offensé la respiration, et les combustionsqui constituent la
aux outrages de l'offenseur, soit de prévenir les vie enlèvent peu peu au corps le carbone et l'hy-
ABSOUTE, ecclésiastique par lequel
s.f.Terme duels ou autres rencontres préméditées. L'absten- drogène de ses tissus. Cette perte, que les aliments
on désigne une cérémonie qui se pratique le jeudi tion de lieu se prononçait autrefois surtout entre ne viennent point réparer, porte d'abord sur la
saint dans les églises, et qui consiste à réciter les gens d'un certain rang, tels que gentilshommes, graisse, puis sur. les muscles, et enfin sur le sys-
sept psaumes delapénitençe,avec quelques orai- magistrats, etc. Cette peine différait du bannisse- tème nerveux. La vie ne se prolongeainsi quelque
sons. L'absoute se fait aujourd'hui parun simple ment en ce qu'elle n'était point infamante. L'abs- temps qu'au détriment de l'organisme. Les Tartares
prêtre et n'est plus qu'un souvenir de l'absolution tention de lieu ne doit pas être confondue avec et les Arabes peuvent, dit-on, supporter l'abstinence
solennelle que l'évêquc donnait autrefois, ce jour- certaines mesures de surveillance prescrites dans jusqu'au sixième jour, les Indiens jusqu'au neu-
la dans l'Église romaine, aux prêtres admis &la un intérêt de sûreté générale, à l'égard de certains vième. On cite une jeune fille de Confolens qui
réconciliation. C'est poux raison
cette le jeudi
que |
condamnés et surtout des forçats libérés. Absten- avait passé trois ans entiers, depuis l'âge de onze ans
Cet homme est abstractionscontinuelles. Une
iusqu'à quatorze, sans prendre aucune espèce d'a-
liments. Mais tous les faits de ce genre.qu'on peut commerce avec une femme, etc. Se dit aussi en par-
religieuse s'accusait d'avoir eu
constatés et, par .Dites pour une
citer ne sont pas suffisamment répliqua son confesseur. [,'
conséquent, ne peuvent être regardés comme au- sont beaucoup moins (unestes que les intempérances, 'dérote,
abstraction,abstraire. Pour
Synonymes
s'élever aux
FAIRE
idées
toujours fiévreuses ou maladives. (Virey.)
thentiques. Du moment où l'abstinencedevient un
des maladies, elle prend le ABSTINENT, ENTE, adj. Sobre, tempérant. Un générales, l'esprit est obligé d'abstraire, et, pour raî-
moyen de traitement
l'égard de la quantitédes aliments,
nom de diète. A le retranchement d'une partie due
|
homme abstinent. Ui& femme abstinente. S. m. pi. sonner juste en parlant des' opinions d'une personne,
l'abstinence est nous devons faire abstractionde nos sentiments pour
ceux dont on fait habituellement usage car si l'abs-
habituelle, elle nue se- mariage, l'usage du vin et de la viande, qui, se- duit des abstractions la curiosfté cause des. dis-
tinence devenait elle-même tractions.
rait plus abstinence, elle serait régime. Quant à la lon eux, n'était pas une création de Dieu, mais du'
qualité et à la variété des alimen'ts, l'abstinence diable, et né voulaient reconnaître dans le Saint- ABSTRACTIONNER,v. a. Abstraire, faire abs-
est le retranchementde quelques espècesd'aliments Esprit qu'une créature. On les a confondus avec les traction ne tenir aucun compte faire des abstrac-
|
dont ou a coutume d'user. C'est ici que vient na- hiéracites et lès encratites. tions. C'est en foulant aux pieds le peuple, en
turellement se placer le sens le plus ordinaire du. se plaît dans tionnant, pour ainsi dire, que la royauté a fini par
mot abstinénce, que les religions font consister
les abstractions. Ces abstracteurs superficiels, ces succomber:
s'imposer volontairement la privation de certaines grands diseurs de riens sérieux, ne sauraient ébranler manière abus-
choses. L'homme n'a connu d'abord qu'après de un esprit vraiment simple, vraimentse solide. 1 Par ex- > traite; par abstraction. On peut considérerabstracti-
nombreux essais,. après avoir été souvent victime tehs. Abstracteur de quintessence, dit d'un" chi- vement les qualités
de son inexpérience, les principaux objets capables miste, d'un alchimiste.
de satisfaire l'appétit ou de nourrir le corps sans ABSTRACTIF,IVE, adj. Qui est formé par abs-
nuire à la santé. Cette connaissance étant acquise, traction, qui exprime une idée abstraite. Méthode, Avecl'abstractivité d'abstractivité.
formuler abstractive. abstractivef. Procédé, s'élève la culture de l'esprit.
se réunirent pour formule Figures
lois, absolues des prescriptions hygiéniques qui terme abstractif. S'emploie quelquefois pour abs- ABSTRAIRE, v. a. Séparer, détacher d'un su-
en
eussent été facilement enfreintes comme mesures trait. L'égalité n'existe qu'à l'état abstractif. »* jet, par la pensée, les qualités, les propriétés qu'il
pour n'en considérer qu'une seule. Pour
purement sanitaires. De là cette proscription ou -< ABSTRACTION,s. f. En général, opération par peut avoir,
cette abstinence de certains aliments, eu égard la laquelle l'esprit considère isolément des choses inti- bièn les qualités'
iiature ou à la qualité des objets, aux saisons, au mement unies résultat de cette, opération. L'abs- vement S'emploie absolument. et les considérer chacune séparé-
climat, etc., que l'on retrouve chez les anciens Égyp- traction a donc pour objet d'isoler par la pensée ce ment.
| L'imaginationdes pre-
tiens, dans lé code de Manou, dans les lois de Zo- qui se lié et se confond dans la matière, de séparer miers hommes fut d'autant plus féconde en symboles
roastre et de Moïse, chez Pythagore, chez les fla- les qualités, les rapports, les idées élémentaires, de poétiques, qu'ils étaient plus jeunes, plus grossiers, plus'
d'abstraire.| Arracher. J'ai été force d'abs-
mines de Rome, chez Mahomet,dans le catholicisme, incapables
dix,, et quinze heures par jour,
et il pen près dans toutes les religions, et qui, fondée ferment et en les séparant ainsi de tout ce qui s'y traire mon esprit
douze
dans la plupart des cas, a certainement exercé une rattache, elle leur prête une existence idéale qu'ils de ce qui se passait autour de moi, pour me livrer la
influence très-salutaire sur l'hygiène publique. n'ont pas en réalité, mais qui permet à l'intelligence composition de cet ouvrage.S'ABSTRAIRE, v. pr.
Quant aux abstinences périodiques, elles sont entiè- de les saisir et d'en faire l'objet de ses opérations Etre abstraite se livrer :). la méditation, à l'abstrac-
on s'abstrait dans
rement d'institution religieuse, mais peuvent en- ultérieures. Ainsi la couleur, la figure, l'étendue, tion. On se distrait la campagne,
core, bien comprises et sagement pratiquée^, se rap- n'ont point d'existence propre et indépendante des le cabinet. (Roubaud.) En mathémat., abstraire si-
porter à des motifs hygiéniques, comme celles du corps qu'elles modifient mais, au moyen de l'abs- gnifie séparer la quantité,le nombre toutes sortes
de
carême dans la religion catholique, qui sont de na- traction, elles s'individualisent en quelque sorte, elles de matières |
et de sujets. Ce verbe est irrég. J'abs-
ture à rendre lés maladies moins nombreuses au s'isolent les unes des autres, elles se détachent du trais, tu abstrais, il abstrait, -nous abstrayons, J'ai
vous
abstrait.
printemps celles de la veille des grandes fêtes, où corps qui les réunit, elles deviennent enfin des idées abstrayez, ils abstraient. J'abstrayais.
l'on mange d'ordinaire avec excès, peuvent égale- parfaitement distinctes et qui se prêtent par elles- J'abstrairai. J'abstrairais. Abstrais, abstrayons, abs-
ment prévenir des indigestions. On sait que l'absti- mêmes à tous les actes de la réflexion et du raison-
ici)ce, qui consiste à se priver d'aliments gras pen- nement. L'acte premier de l'abstraction appartientà ABSTRAIT, AITE, part. et adj. Séparé, déta-
dant certains jours, se distingue du jeune. Sans l'attention la réflexion produit ceux qui lui suc- ché d'un sujet pour être considéré séparément.Au
doute, il en coûte à l'homme de se soumettre à une cèdent. L'abstractionest le principe de l'analyse, et fig., signifie préoccupé, distrait, difficile péné-
abstinence plus ou moins longue, de se mortifier, par conséquent de la marche de l'intelligence,puisque trer, trop métaphysique, trop subtil, et encore qui
de rester toujours sur son appétit. Une table bien l'esprit ne s'avance qu'en décomposant les notions n'a point d'existence réelle, qui n'existe que dans
servie est l'âme d'une fête. Tout cela est dans la na- primitives que la synthèse recompose plus tard notre imagination. Toute action est individuelle et non
ture. L'homme est sur la terre pour vivre, et il ne elle est aussi le principe des idées et des mots, qui générale, ni abstraite de ses jcirconstances. Nos propres
Les gêné abstraits se sou-
peut vivre sans manger. Il peut exister sans ri- sont le produit ultérieur de cette analyse. C'est idées nous rendent abstraits.
chesses et sans honneurs, mais non sans pain, et il l'abstractionqui a rendu nécessaire l'emploi,des si- cient peu de, la conversation. Les enfants appliqués
sont plus violents et plus colères
ne voit pas là nécessité de préférer un brochet à un gnes pour fixer les idées et les généralisations. aux sciences abstraites
bifteck et des épinards à une bonne poularde. D'ail- Ainsi se forment ces différentes classes d'idées qui,
leurs, comme l'a dit le Christ, ce n'est point ce qui permettant à 1 esprit de s'élever du particulier au est un être abstrait que l'on réalise en disant qu'elle se
entre dans la bouche qui souille l'homme. Mais une général par la voie de l'induction, et de descendre bouche les oreilles,qu 'elle frappe, qu'elle ne t'especte
abstinence modérée et raisonnée, et parfois un peu du général au particulier par la voie du raisonne-
de jeûne, de régime ou de diète ont une heureuse ment, représentent les degrés de l'échelle intellec- dont on puisse abt/ser, parce que, ne tombant point
iufluence sur la santé. Il est donc heureux que les tuelle. Les sciences dites spécialement abstraites ou stius les sens, elles sont susceptibles de mille interpréta-
progrès de la raison, de l'instructionet de la science de raisonnement, comme les mathématiques, sont lions contradictoires. (Sylvain Maréchal.) Difficile
puissent à cet égard substituer leur autorité à celle celles dont l'objet, ayant passé par l'abstractiondans ,-¡.pénétrer,,éloigné des idées communes. Discours
de la religion. En réalité, l'abstinence, telle qué la le domaine de l'esprit, ne retient rien de celui de la abstrait. Preuve abstraite. Science abstraite. En|
comprend et la pratique le catholicisme, avec ses nature. La couleur, l'étendue, etc., sont des abstrac- gramm., il se dit des termes qui désignent les qua-
tions. Chaque science a ses abstractions. L'abus des lités ou propriétés d'un être, sans aucun rapport avec
d'une faible utilité hygiénique et n'est d'aucune ef- abstractions est de prendre les êtres de raison, tels cet être. Ainsi, rondeur, blancheur, sont des termes
licacité morale. L'abstmence est recommandée éga- que la pensée, les genres, les espèces, etc., pour des
lement par le stoïcisme et par le christianisme, mais êtres réels. L'homme est naturellement porté à réa-
dans un but et d'après des principes tout différents. liser les abstractions. C'est ainsi que les païens ont termes concrets. En ce sens, il se prend aussi sub-
l L'abstinence stoïcienne, comprise dans le précepte personnifié et divinisé la Beauté, l'Amour, la Sa- stantiv. L 'abstrait et le concret. Métaphys., il se dit |
11'Epictète:Supporte et abstiens-toi, tendait à rendre gesse, la Justice, etc. que Plator, et ses disciples ont des idées-simples,isolées, que fait naître dans l'es-
l'unie indépendante de la nature et n lui donner l'en- réalisé, sous le nom à'archéigpes, d'idées, les essences prit la considération d'un mode, d'une qualité, in-
tière possession d'elle-même. Elle exaltait outre me- de chaque genre, de chaque espèce.; que des philo- dépendamment do la substance dont ce mode, cette
sure le sentiment de la grandeur et de l'individua- sophes modernes ont réalisé les idées de substance, qualité fait partie. Les idées abstraites sont expri-
lité humaines. L'abstinence chrétienne, au contraire, Je temps, à' espace, (L'infini, etc. Condillacfait voir, inées par des termes abstraits. Blancheur est un
se foude sur le principe de l'humilité. Elle veut que dans son Traité des systèmes, les dangers des idées carla
l'homme expie ici-bas le mal qui est en'lui par sa abstraites. Abstractionphilosophique, métaphysique. blancheur, soit dans le terme, soit dans ridée, est
propre faute ou par celle de ses ancêtres, et qu'il s'ab- Il est doue d'une grande puissance d'abstraction. L'abs- considérée isolément, sans relationaveclecorps, dont
|
dique en quelque sorte lui-même pour renaitre ail- traction est inconnue à l'homme primitif. Le monde elle est la forme. Terme de mathémat. Mathéina-
leurs. Enfin, l'abstinence est le principal caractère des abstractions. J'oublie souvent que c'est moi que je tiques abstraites ou pures, science des nombres et de
de la morale ascétique, qui regarde la vie comme défends, et par cette abstractionje ne vois plus en moi l'étendue, considérés dans leurs propriétés et abs-
une déchéance, la société comme un, séjour dange- que le défenseur d'un homme outragé. 1 faire abstrac- traction faite des objets physiques qu'ilsreprésentent
reux pour l'âme, et la nature comme une ennemie. tion d'une- chose. N'en tenir aucun compte, n'y pas et auxquels |
ils peuvent être appliqués. Terme d'a-
au corps e a l'âme.
rendre plus robustes,
Les
Garder, supporter l'abstinence. L'abstinence est utile -avoir égard, la mettre de côté. Considérons cette ac- rithmét. Nombre abstrait, celui à la suite duquel on
vivaient dans
athlètes', pour se tion, abstraction faite des circonstances. Examinons ce n'ajoute pas l'espèce d'unité dont il s'agit, comme
une abstinence procès en lui-même, abstraction jaite des dépenser 4, 15, 870. Le nombre concret, au contraire, est ce-
complète de tous les plaisirs. (!)acier.)- -Dans l'Inde, qu'il peut entrainer. Abstraction faite du style, cet ou- lui àlasuite duquel on ajoute l'espèce d'unitéqu'il re-
l'abstinence de la chair des animaux est une suite de t'rage contient d'excellentes choses. Au pluriel, ce présente, comme dans 15 francs/32mètres, 100 lieues.
la nature du climat.. (Volt.) L'abstinence du vin est mot exprime les conceptions d'un esprit qui, sans
un rite du culte mahomélan,On cite un religieux qui, s'appuyer sur l'observation, ne travaille que sur les
| Synonymes abstrait, distrait. Les idées dis-
tinctes rendent'abstratt un objet extérieur rend
pendant plus de vingt ans, passa chaque carême dans idées il se dit aussi d'idées sans réalité, sans ap-
plication possible. C'est un ésprit chimérique, qui se
rachait les dents à quiconque était convaincu d'avoir perd dans les abstractions. Gardez-vous de tomber dans traite, dans un sons abstrait, par abstraction. On
enfreint les lois de l'abstinence, les jours commandés les abstractions métaphysiques, disait Vergnïaud à ses s'égare toujours lorsque l'on s'efforce de considérer la
par l'Église. Chez les habitants de Vile Formose, pen- colltgues; il faut au peuple des choses qui frappent les sub-
danf le temps d'abstinence, il est défendu de bâtir des sens. '['Il signifie encore préoccupations,rêveries.
ABSTRICII, s. m. Nom que l'on donne aux oxy- ABSYRTE. Mythol. Fils d'Éétës, roi de-Colchos, source de larmes, de misère et de sang pour beau-
sulfures. et d'une Néréide. Envoyé par son père à la poûr- coup d'hommes, a été une source de richesses et
ABSTRUS, FSE, ad j.. Caché, obscur, diffièile à suite de Médée, sa sœur, qui s'enfuyait avec Jason, d'élévationpour quelques autres il y a des gens
pénétrer; qui est surchargé de pensées ou de dis- il crut à la sincérité de;ce qu'elle 1ui fit dire, qu'on qui en veulent aux ,a6us, et des gens qui les défen-
tinctions qui exige une forte applicationpour être l'entraînaitmalgré elle accepta, pour la délivrer, dent comme une propriété lucrative et de bon re-
bien'compris. Il se dit des sciences et du raisonne- un rendez-vouspendant la nuit, et y fut impitoya- venu. Du reste, partout on trouve l'abus à côté du
ment, et quelquefois aussi des écrivains, mais dans blement massacré, Ses membres, semés ensuite par bien, de l'utile il s'attacheaux choses les meilleures
un sens défavorable. L'algèbre; ]es sections coniques, Médée. sur le chemin, arrêtèrent ceux qui la pour- comme la rouille s'attache à l'acier le plus pur.
sont des matières fort abstruses. Ce¡philosophem'a paru suivaient, et lui permirent d'échapper à leurs re- L'abus de la ferveur religieuse est le fanatisme;
fort abstrus. Le moyen dge avait mis le salut à un prix cherches. l'abus du pouvoir, la tyrannie; l'abus de la liberté,
ABU, s. m. Espèce de bananier dont le fruit la licence; l'abus de la richesse, la corruption;
truaé (Michelet.) Je ne prétends <pas traiter ces abs- visqueux se mange rôti ou frit. l'abus du crédit, l'injustice exigée, commandée,
truses questions. (Fourier. ) ABUB, s. m. Ancien instrument dé musique en imposée aux autres. Certains prêtres abusent de leur
ABSURDE, adj. Qui c loque l'esprit, qui est con- usage chez les Hébreux. Il paraît qu'il était fait intluence sur les esprits faibles, et les abus, sont
traire à la raison, au bon sens; qui parle, qui agit comme un tuyau d'orgue du jeu de cornet, c. à d. d'autant plus graves en religion qu'ils portent sur
d'une manière opposée la raison, au sens commun.
Raisonnement absurde. Propositionabsurde. Quand on
que cet instrument allait en s'élargissant à partir
de son embouchure vers son extrémité. Il ressem-
les plus grands intérêts et s'appuient sur les idées
et les sentiments les plus sacrés. Le romantisme
suppose unei 'ose absurde, on en tire mille conséquences blait assez au serpent encore en usage dans nos abuse de la liberté du choix; les journalistes abu-
plus absurdes encore. L'esprit de parti rend absurde. églises. Il y avait dans de temple de Sadomon un abub sent de la polémique, de la publicité, de leur mo-
Un triangle de quatre côtés est une idée absurde. Il se mince, uni, (ait de roseau et garni d'or`. (Talmud.) nopole les musiciens abusent des grands effets de
dit aussi des personnes sujettes à dire ou à faire des ABUDAD, s. m. Myth. pers. Nom de la grande l'harmonie savante; d'autres abusent de la mélodie
choses absurdes. Gn raisonneur absurde. Un homme pierre primitive créée par Ormuzd, pour y déposer facile et banale qui défraye les orgues de Barbarie
absurde.On ne trouve nulle part que cet adjectif le premier germe de toute la création, germe qui et les orchestres forains; les peintres abusent de la
régisse la préposition ci., Cependant Voltaire a dit devait né se développer que successivement. manière large, qui dégénère en incorrection, du
Un dogme absurde ci croire, absurde à pratiquer.S. ABÙISSONNER, v. a. Ancien mot employé au fantastique dont cherchent à se couvrir l'inhabileté
m.lCe qui est absurdc absurdité. Il ne doit se dire moyen âge pour signifier débaucher, enrôler dans et la maladresse; les industriels abusent du men-
que de ce qui est logiquement contradictoire par une escapade, dans une révolte, etc. songe, de la duperie, de la fraude, de la réclame,
conséquent ,*de ce qui ne peut trouver aucune place ABULIE, s. f. (du gr. â, priv., et fïoO^Sffôai, vou- du charlatanisme les courtisans abusent des flat-
dans l'intelligence.Tomberdans l'absurde. Les recher- loir). Absence de volonté; espèce de folie peu com- teries dithyrambiques. Ailleurs, il y a l'abus de la
mune, ou ce symptôme est dominant. farce qui dégénère en saleté; l'abus du mélodrame,
L'absurde ne'peut être cru. Dans les sciences qui. ont ABUNURE, s. m. Nom que les Egyptiens don-' qui tombe dans le ridicnle l'abus du drame, qui
pour unique appui lés définitions et le raisonnement, nent à un oiseau qui n'est qu'une espèce dte sterne. devient une école d'adultère; l'abus de la comédie
Il arrive en troupes dans ces contrées au mois et du vaudeville, qut ne traduisent guère de la so-
de janvier et fait sa pâture de petits poissons ciété que son scepticismeet ses vices aimables, par-
le réduire dans la discussion â\ déraisonner pour se morts, d'insectes et d'immondices dont le séjour donnés. Certains abus, qu'on pourrait appeler indi-
dans. le limon du Nil augmenteraitl'insalubrité du viduels, traînent le châtiment à leur suite. L'abus
prouver que le principe ou la conséquence en ést pays. d'un organe tourne au détrimentde tous les autres;
fausse. En philos., l'absurde est une proposition ABUROT, s. m. Les nègres de la côte d'Or don-
nent ce nom, ou celui d'aburet, à. de petits oiseaux
l'abus des organes de la sensibilité détruit la force
musculaire, et réciproquement l'abus de l'exercice
qui est contraire aux lois logiques de l'entendement.
Mathémat. Réduction, démon.stration l'absurde. qui se rassemblent en troupes dans les champs de nuit à la réflexion; l'abus des émotions trop vives
F.orme de raisonneynent par lequel on démontre la blé, se laissent prendre au rilet comme les alouet-
vérité d'une proposition en partant d'une supposition tes, et se portant entre eux la même affection que savant et de l'homme de lettres constituent un abus.
fausse. Voici un exemple Proposition. D'un-point les tourterelles. L'abus des plaisirs, des liqueurs alcooliques, de la
ABUS, s. m. Usage mauvais, injuste et im- bonne chère, du tabac, du corset, etc., amène des
qu'une seule perpendiculaire CG'sur cette ligne. modéré de quelque chose tout acte qui franchit maladies, la ruine de la santé, d'où résultent des
les limites de la loi de la justice et de la rai- générations souffreteuses,chétives, mal conformées,
son erreur, faute, désordre, usage pernicieux, ri- abâtardies, et des âmes dégradées. les abus, honte
dicule illusion, erreur qui résulte de l'ignorance
ou de la crédulité. La tendance à abuser est inhé- dans l'égoïsme. On ne peut donc y remédier et les
rente à notre organisation même. L'abus est con- faire disparaître qu'au moyen d'une large et saine
temporain du premier pas de l'homme dans la vie éducation morale ,et professionnelle qui élève les
sociale on le retrouve à toutes les époques du
monde, et l'histoire n'offre pas une coutume, pas gne aux hommes l'abnégation, le dévouement, la
une loi, pas une forme de gouvernement, pas une fraternité, la solidarité, et leur apprenne à appli-
institution civile, religieuse ou politique, qui n'ait quer leurs forces physiques à des travaux utiles.
appelé abus tout ce que le génie de la tyrannie a lois, de la liberlé, des talents. Dégénérer en abus.
jmcefité pour les subjuguer et les retenir en escla-
En effet, syposons qu'on puisse en abaisser--
CG vage les tyrans ont appelé abus tout ce que le
seconde CI. Prolongeons la perpendiculaire génie de la liberté a suggéré aux peuples pour briser avec une sévérité inexorable l'injuste abus de l'auto-
rité. L'abus du succès est l'histoire universelle de tous
nous avons deux triangles GIC, GIE qui sont toyens pouvaient dégénérer en abus, les gouvernants les partis rictorieu.r. ( É. Girardin.)L'abus d'autorité
ont dit: CI Anéantissons le droit à l'aide de l'abus, » est le plus graud des abus, puisqu'il intéresse tout un
égaux ayant le côté CG GE
comme = pour
construc-
tion; le côté iG commun et l'angle CGI égal à et l'exercice du droit a été confisqué. Puis, renver- peuple. (Malesherbes.) Le plus grand des abu.s, c'est
l'angle IGE comme droits tous ces triangles-sont sant cette doctrine an profit du despotisme, ils ont
égaux comme ayant un angle égal compris entre dit CI Faisons de l'abus le droit, n et ils ont érigé enfante tous les crimes. (La Harpe.) Tous les gouver-
côtés égaux donc, toutes leurs parties sont égales, en droit ce qui, dans l'origine, n'était qu'un abus' nements ont péri par l'abus de leur principes. (Mon-
et on a le côté CI = IE et l'angle CIG = GIE de leur puissance. Alors, pour consolider l'usurpa-
mais le premier de ces angles, CIG, est droit, puisque tion par la durée même de l'usurpation, on a ima- nouveauté utile. (B. de Saint-Pierre.) Les exemples
nous avons supposé que la ligne CI était perpendi- giné la fameusedoctrine du respect des droitsacquis n'autorisent pas les abus que la loi condamne. Le
culaire sur AB, donc son égal et adjacent est droit on des faits accomplis comme si l'antiquité du mal |
monde n'est qu'abus et vanité. Législ. Appel comme
aussi et la ligne IE est perpendiculaire; mais les légitimait son existence; comme si l'abus n'était d'abus, recours à l'autorité civile contre les entre-
deux lignes CGE et CIE sont distinctes et droi- pas d'autant plus odieux qu'il a pesé plus longtemps prises de la puissance ecclésiastique. Les peines que

CItes donc entre deux points, CE, on peut mener sur ses victimes, qu'il a causé plus de malheurs et
deux lignes droites, ce qui est absurde. Et cette ab- de misères Mais en 1789, nos pères ont posé ce
surdité provient de ce que nous avons supposé que principe éternellement vrai Il n'y a pas de droit
étai.t perpendiculaire sur ÀB donc, etc. contre le droit. Et ils ont justement confondu, sous
ABSURDEMENT, adv. D'une manière absurde, le nom d'abus, dans une même et universelle rés
qui choque la raison, le sens commun. Raisonner, probation, les priviléges, les monopoles,, la vénalité,
les dîmes, les droits seigneuriaux, les charges dé
les évêques peuvent infliger à un prêtre sont extraor-
dinaires et ordinaires. Les premières sont l'envoi au
séminaire pour un temps court et limité les peines
ordinaires sont les censures. Les censures sont de
trois espèces l'excommunication, la suspense et
l'interdit. Corps politique, jadis le clergé était l'un
des trois ordres de l'État. Corps judiciaire, il avait,
parler, conclure, agir absurdement
ABSURDITE, s. f. Vice, défaut de ce qui est toute espèce, les vexations de tout .genre, les abo- dans les temps féodaux, exercé une juridiction ci-
absurde, contraire à la raison, au sens commun minations de toute nature auxquelles l'ancien ré- vile et même pénale. Il cumulaitdes privilèges spé-
chose absurde, extravagance; sottise. L'absurdité gime monarchique et féodal avait successivement ciaux. d'évocation. Corps civil, il jomssait d une ri-
d'un discours, d'un raisonnement, d'une entreprise, eu recours pour exploiter et opprimer le peuple. chesse immense en terres, en maisons, en forêts, en
d'une dÉmarche, d'un projet. Que sert de ré futer des C'est dans le ressentiment, alors si profond, de sa rentes foncières, en dîmes, en casuel. Officier de
absurdités ? Dès qu'on part d'un faux principes, on ar- longue servitude, de ses souffrances séculaires, que l'état civil, il tenait registre des naissances, ma-
rive toujours une absurdité. Tel croit débiter une la nation française sut trouver le secret de cette riages et décès. Alors la religion était tout l'homme,
maxime, qui ne dit qu'une absurdité. La plus grande formidable énergie qui, après avoir frappé de mort tout l'État spirituelle par ses sacrements,civile
absurdité est de trouver tout absurde. (L.-J. Larcher.) une aristocratie maîtresse du sol, une monarchie de par ses registres, politique par ses empiétements.
Il n'y a pas d'absurdité si forte qui ne trouve des par- quatorze siècles; put encore, par le succès des ar- On était catholique ou l'on n'était rien. Sans la par-
tisans. Cet homme est l'absurdité même.' mes, imposer .au monde le respect de la révolution, ticipation du catholicisme, point de place au foyer
ABSURDO (AB ou EX). Loc. lat. V. AB,et EX. et, par la propagande des idées, répandre partout' de l'État, point de liens matrimoniaux, point de
de
ABSUS, s. m. Espèce casse d-Égypte, dont les la semence des principes démocratiques. C'est ainsi fosse au cimetière. Il fallait un contre-poids à cette
graines, de la grosseur d'une lentille ordinaire, sont que les nations qui ont souffert par les abus ont dû puissance qui remuaitla terre avec ses bras en ca-
employées en poudre pour le traitement de l'oph- quelquefois aux abus mêmes leur délivrance et chant son front dans les cieux. Les rois'eurentpeur
thaimie. leur gloire. (Dict. polit.) Ce mot*, qui a été une ils s'appuyèrentsur les parlements, et l'appel comme
femmes séduites et déshonorées.
d'abus naquit. il embrassa non-seulement les causes Une fille abusée. | il faut toujours lui fournir quelque objet où elle s'a-
où le clergé s'arrogeait l'exercice du pouvoir tem- S'est employé substantiv. Je m serais d'un abusé la
porel, mais encore les causes mêlées de spirituel. fable. (Ronsard.)-
L'abus affectait à la fois les clercs, lorsqu'il tou- ABUSEMENT, s. m. Action d'abuser. Vieux mot. la famille des malvacées.
de
f.
s. Plante de la famille des mal-
chait à leursbénéfices les laïques, lorsqu'il touchait ABUSER, v. n. Mal se servir, user mal, faire ABUTILON,'
à leur état civil le gouvernement, lorsqu'iltouchait abus, accabler de travail, se trop prévaloir, mésuser. vacées, qui croît principalementdans la zone équa-
toriale. On en connaît environ 60 espèces. Plusieurs •
voir judiciaire, lorsqu'il empiétait sur la juridic- autorité. On n'abuse jamais impunément de l'autorité se cultivent comme plantes d'ornement. L'écorce des
tion. Ainsi, les parlements protégeaient les juges, suprême. L'homme abuse également et des animauxet abutilons est en général filandreuse et peut servir à des
les fidèles la royauté et les prêtres eux-mêmes.
(Dict. polit. )' C'est à%saint Louis, roi de France, blesse. J'abuse de vos moments. Dans tous vos plaisirs, ABUTTÔ, n. pr. Idole c élèbre au Japon pour la
qualité invectivait, guérison des maladies. Les matelots s'adressent à
que revient l'honneur d'avoir l»premier mis un frein usez, n'abusez pas. Une dame de elle pour obtenir des vents favorables, et lui offrent
sérieux aux abus et à la puissance du clergé, en attri- sans pudeur, l'homme qui était l'objet de son ressenti-
buant formellement au pouvoir civil le droit d'exami- ment. Madame, lui dit-il, vous abusez de la considéra- de petites pièces de monnaie attaçhées à un bâton.
mer les sentences portées par l'autorité ecclésiastique. ABYDENIEN, ENNE, adj. et s. Qui est né à Aby-
Henricy.) Âbus d'autorité, méconnaissance ou votre personne. Abuser de l'esprit' philosophique, c'est- dos, qui est propre a la ville ou aux habitantsd'Aby-
i'C |
exagération des pouvoirs confiés par la loi aux fonc- en manquer. (D'Alembert.^ S'emploie absol. La dos. Un jour de fête, les soldatsétrangers, maîtres de
tionnaires publics. La législation divise ce délit en
deux classes d'autorité contre les particuliers; dans une orgie avec des courtisanes abydénienues et

bles d'abus d'autorité contre les personnes 1° lors-


qu'ils s'introduisent, en leur qualité de fonction-
lui
abus d'autoritéWmtrela chose publique. Aux termes ne pense. (L.-J. LarchjêV.) ( Abuser d'une expression
du code pénal, les fonctionnaires se rendent coupa- la mal interpréter, la détourner de sa véritable ac-
donner un sens beaucoup trop étendu.
naires, dans le domicile d'un citoyen, hors les cas ment -la nuit.Abuser d'une fille, d'une, femme, en
s'endormirent au son des (lûtes. (Dufour.) On dit
aussi abydien.
ABYOOS. Géogr. Ville située en Mysie, sur la
rive méridionale de l'Hellespont, en face de Sestos.
dans un'des endroits les plus resserrés.. Cette ville a
prévus par la loi et sans les formalités prescrites; jouir, après avoir employé des moyens de séduction. joué, à diverses époques, un certain rôle dans l'his-
2o lorsqu'ils dénient de rendre la justice due aux toire niais elle est surtout célèbre pour avoir été,
parties, après en avoir été requis 3° lorsque, sans femme de son ami, de la fille de son hôte.V. ,a. Trom- avec Sestos, le théâtre des amours d'IIéro et de
motifs légitimes, ils usent ou font user de violence per, séduire, entraîner au mal. Abuser les esprits fai- Léandre. C'est là que Xerxès traversa le détroit sur
envers les personnes, dans l'exercice de leurs fonc- un pont de bateaux. Les habitants d'Abydos pas-
tions 4° enfin, lorsqu'ils commettent ou facilitent saient pour être débauchés, ce qui avait donné lieu
la suppression ou l'ouverture des lettres confiées à Abuser quelqu'un par de fausses caresses. Il faut aimer
la poste. Il y a abus d'autorité contre la chose pu- le peuple, il ne faut pas l'abuser. Votre imagination précaution à Abydos. Ils montrèrent néanmoins un
blique, n lorsqu'un'fonctionnaire public, de quelque vous abuse. Je reconnais, mais trop tard, les chimères courage héroïque lorsque, ''étant assiégés par Phi-
état ou grade qu'il soit, requiert ou ordonnel'action qui m'avaient abusé. (J. J. Rousseau.)S'ABUSER, lippe, père d'Alexandre, ils s'entr'égorgèrentet s'en-
ou l'emploi de la force publique contre l'exécution v. pr. Se tromper, se faire illusion. L'amitié s'a- sevelirent sous les ruines de leur ville pour ne pas
buse, et bientôt elle s'envole comme le songe agréable subir le joug macédonien. La numismatique de cette
médailles les
ou contre l'exécution, soit d'une ordonnance ou d'un infortuné. Comment peut-on s'abuser à prendre ville est nombreuse et intéressante.Ses
mandat de j,ustice, soit de. tout ordre émané de l'au- un homme pour être ressuscité ? (Pascal.) Syno- plus anciennes portent pour type un masque de face
• torité légitime. » Les abus d'autorité n'ont pas d'au mésuser. On mésuse de la chose tirant la langue, un aigle et une ançre au revers
tres causes que les mauvaises passionsqui troublent qu'on emploie mal on abuse de la chose qu'on em- ùn carre
le cœur de l'homme et le poussent hors des limites ploie à faire du mal. Mésuser arrête l'esprit sur. le d'un temps postérieur portent des têtes de divinités,
de la justice et de la raison. Armés de la force so- sujet séul abuser fait songer en même temps aux avec les initiales ABF et des noms de magistrats:
désordres qu'il commet. En mésusant, on pèche contre Une autre ville porte également cenom; située dans
profit de l'intérêt individuel. Un fonctionnaire vole, la raison, contre la sagesse, on agit à tort et à tra- la haute Egypte, près de la rive gauche du Nil, son
un prince fait -des guerres injustes et des lois ini- vers en abusant, on sort des bornes, on viole des nom égy ptien est Ebot, dont les Grecs ont fait Aby-
quels, un petit nombre de citoyens, jaloux de leur droits, on péché contre la justice, contre la probité. dos c'est une des plus anciennes villes de l'Égypte,
liberté, la fondent sur l'esclavage de la masse les On mésuse des bienfaits on abuse de ses propres très-florissantëjadis. Elle fut enfouie sous les. sables,
uns et les autres commettent d'odieux abus d'auto- forces. On ne mésuse pas de l'autorité, on en abuse et n'était déjà plus qu'un.* village du temps de Stra-
rité. De là aussi les intrigues des mauvais prêtres au contraire, on mésuse plutôt qu'on n'abuse de ses bon. Les Égyptiens l'appellent Madfouneh (la ville
dans le présent et dans le passé. Au lieu de mora- richesses. enterrée). Elle paraît avoir été un des principaux
liser les peuples par des préceptes d'amour et de ABUSEUR, EUSE, adj. et s. Celui, celle qui sanctuaires du culte d'Osiris, et dernièrement elle a
vertu, abusant de l'autorité du sacerdoce sur des in- abuse par habitude, qui fait profession de tromper, acquis une grande célébrité, par suite de la décou-
telligences peu cultivées, ils battaient monnaie à de séduire. Mahomet, du dans verte qu'on y afaite d'une inscriptionhiéroglyphique
l'aide de l'enfer et du diable. Puis, lorsque l'auto- une ville de l'Arabie heureusenommée la Mecque. Les qui a reçu le nom de Table d'Abydos. Cette inscription
rité morale s'abaissa devant la force matérielle, ils hommes, aux yeux des femmes,sont de grands abuseurs. n'est autre chose. qu'une table chronologique des
cherchèrent des complices dans les bandits armés Cette jeune fille est une abuseuse, tenez-vous en garde, ancêtres de Ramessès 111 on Sésostris le Grand.
qui avaient su se rendre puissants, et'le dogme du ABUSIF, IVE, adj. Qui tient de. l'abus qui est ABYSSIN, INE, adj. et s. Qui est d'Abyssinie;
droit divin, imposé aux peuples en vertu d'une ré- contraire aux lois, aux règles, à l'usage établi qui qui appartient h l'Abyssinieou à ses habitants. Les
vélation imaginaire, fut un abus de l'autorité sa-* excède les limitesde la juridiction ordinaire. Terme
cerdotale. (Dict. polit.) I Jurisp. Abus de con- abusif. Sens abusif. Un usage abusif. Ce mot est em- elles par leur idiome. On dit mieux Abyssinien.
fiance. Aux termes du code pénal, on se rend cou- ployé dans un sens abusif. ABYSSIME. Géogr. Vaste contrée de la partie
pable d'abus de confiance 10 lorsqu'on abuse des ABUSION, s. f. Mécompte, illusion, tromperie. orientale de l'Afrique, située au S. de la, mer Rouge
besoins, des faiblesses ou des passions d'un mineur, C'est une abusion. Le monde n'est qu'abusion. Villon.) et au S. E. du Soudan d'Egypte, c. a' d. du Sen-
pour lui faire souscrire, à son préjudice, des obliga- Vièux mot. naar et du Cordofan. C'est la partie la plus méri-
tions, quittances,décharges ou autres effets obliga- ABUSIVEMENT, adv. D'une manière abusive. dionale de VAÏthiopa supra /Kguplum des anciens.
toires 2° lorsqu'on abuse d'un blanc seing confié; Ce mot est enaployé.abusivement. On avait abusivement Sa superficie est d'environ 50,000 lieues carrées.
3° lorsqu'on détourné', ou dissipe, au préjudice des établi cette couturke. L'Abyssinie est l'un des
propriétaires, possesseurs ou détenteurs, des effets, ABUSSEAU, s. m. Nom vulgaire d'une espèce soient au monde, en raison de sa constitution géo-
derniers, marchandises, billets, etc., reçus à titre de d'athérine, petit poisson très-commun sur les côtes logique, de son passé, de son importance, de ses
dépôt ou de louage, pour un usage, un travail ou un du golfe de Gascogne. Ce mot, qui vient probable- habitants, de sa mystérieuse existence, et surtout
emploi déterminé (ce cas entraîne la peine de la ment de celui d'abbé, rappelleraitla,dénomination de parce que,c'est le seul pays chrétien que l'on ren-
reclusion si le coupable est domestique, homme de prestre sous laquelle on désigne les athérines et au- contre dans toute l'étendue du continent africain.
service à gages, élève, clerc, commis, ouvrier, com- tres petits poissonsà raies argentées sur les flancs, 'Malheureusement ce vieil empire,longtemps ignoré,
pagnon ou apprenti de la personne à l'égard de la- que les pêcheurs ont comparées à l'étole d'un prêtre. puis oublié, n'a été vu et décrit ensuite que par
quelle l'abus a été commis) 4° lorsque, après avoir L'abusseau de la Rochelle est estimé. A Lorient et lambeaux, par intervalles, des époques diverses
produit, -dans une contestation judiciaire, quelque à Southampton, on le compare à l'éperlan pour le et à des points vue
varies; en sorte que l'on ne
titre, pièce ou mémoire on l'aura soustrait de goût. C'est le roseret ou roseré des côtes de Nor- • possède encore à son égard que des notions fort
quelque manière que ce soit. Des peines graduées mandie. Un abusseau. Des abusseaux. incomplètes. Au point de vue du sol, l'Abyssinie
sont appliquées à chacun de ces délits. A us de ABUTA, s. m. Arbrisseau sarmenteux, grimpant, est bien le pays le plus accidenté ou le plus bou-
mots, se dit du sens détourné et forcé dans lequel on de la famille des ménispennacées, qui croît daios les leversé et en même temps le plus varié qu'il soit
prend les mots, des fausses acceptions qu'on leur forêts de la Guyane, du Brésil, des Antilles, de la possible de voir. Si l'on en excepte la longue et
donne. L'abus des mots confond les idées, fausse Cochinchine, etc. Son sucestastringent;son amande large:zone de terres arides qui borde la mer Rouge,
l'intelligence, vicie le jugement. Il devient la source fournit de la fécule et de l'huile. On s'en sert en mé- ce' ne son partout que montagnes généraleient
d'ennuyeuses déclamations, de stériles théories, et decine pour calmer les coliques néphrétiques. Les abruptes, dont quelques-unes atteignent 4,300 irtè-
<le cette redondance de discours où règne le vague, habitants du Brésil emploient la racine de l'abuta tres de hauteur, entrecoupées de vallées pittores-
et qui exclut la propriété de l'expression, la préci- commeune panacée universelle. ques, çplus ou moins latges, toujours profondément
sion et souvent même le bon sens. Dans les temps de ABUTlift, v. a. Viser, tendre àiih but. En termes encaissées, et arrosées par de
révolution, il se fait de grands abus de mots. 1 Abus de jeux, c'est voir lequel des joueurs approchera le nombrables torrents, ce qui l'a fait surnommer la
des infLuences, nom que, dans le langage parlemen- plus près d'un but marqué, et jouera le premier ou Suisse africaine^ elle est aussi très-fertile, et même,
|
taire, on a donné à la corruption politique, comme le dernier. V. n. S'emploie dans la constructionna- relativement, très-peuplée, quoique d'horribles dé-
si la chose était moins vile, pour être présentée sous vale avec le sens de toucher du bout, être arrêté serts l'entourent de toutes parts. Sa population
une expression plus adoucie <•» par le bout. Deux pièces de bois abutent ou butent lève au moins à six millions d'habitants. Elle est
ABUSÉ, ÉE.,part. Trompé, égaré. S'emploie.ad- l'une contre l'autre, lorsque leurs deux extrémitésse entièrement traversée du S. au N. par une longue
|
jectiv. J'ai été abusé par ses promesses. Us ont été touchent immédiatement. S'abuter, v. pr. S'ar- chaîne de montagnes qui, partant des monts, de. la
cruellement abusés. Un amant abusé. Une mèreabusée. rêter, viser, tendre à. Il semble que l'âme ébranlée et Lune, va, en serpentant, aboutir obliquement la
Des gens, des esprits abusés..1'-Se dit en parlantes émue se perde' en soi même, si on ne lui donne prise
de cette chitine s'en détachait l'O. vers le eux et contre leurs voisins. La religion des Abys- noré à Acacesium vire d'Arcadie, comme un des
milieu se dirige d'abord vers le N. puis décrit siniens est la principale cause de l'intérêt qu'ils in- dieux qui guérissaient corps et âmes. On dit aussi
une grande courbe qui le ramène vers .le S. et lui spirent à l'Europe, et ils lui doivent en effet la su-
fait enfermer le haut bassin du Nil Bleu. D'autres périorité de mœurs et de civilisation qui les élève ACACIA, s. m. (du gr. axï|, pointe). Arbre ou
rameaux secondaires se dirigent, en s'abaissant au-dessus de tous'les autres peuples de l'Afrique. arbrisseau de la famille des légumineuses, qui ne
graduellement, vers la mer Rouge et le détroit de Au milieu des révolutions continuelles qui, depuis renferme que des espèces étrangères à l'Europe,
quinze cents ans, ont bouleversé l'Abyssinie, le mais dont quelques-unes sont cultivées dans le midi
christianisme, en effet, a été comme la boussole et le de la France et dans les jardins botaniques. Comme
lui du Bahar-cl-Azrak, ou Nil Ijleu, au centre, au gouvernail de la nationalitéde son peuple; il a été les noms vulgairesne désignent pas toujours les ob-
S. et l'O.; celui du Tucazé^au N. ceux de aussi son plus solide bouclier pour répousser loin- jets qui portent scientifiquement les mêmes noms,
l'Anazo et de l'IIouacli ,il: l'E. lies deux premiers yâsion musulmane, et si aujourd'huiil refoule, sub-' l'arbre ordinairement appelé acacia n'est pas celui
sont les plus importants par \eut étendue, leur fer- jugue ou s'assimile les Barbares devant le .flot des- que les botanistes appellent ainsi. L'acacia des bo-
tilité et le nombre de rivières qu'ils recueillent. Le. quels il avait d'abord reculé, c'est encore à lui, à ses tanistes est un genre formé aux dépens de celui des
Tacazé se jette dans le Nil, un jpeu au-dessous de principes de vitalité qu'il en est redevable. Le per- mimeuses de Linné. L'acacia des gens du monde est
Méroé. L'Anazo et l'Houach, qui coulent vers l'o- cement prochain de l'isthme de Suez, en le mettant fort difl'érent; il appartient au genre robinier et est
rient au milieu de régions basses et arides, se per- en rapport direct avec les nations de l'Europe, ne aussi appelé acacia blanc ou faux acacia. (V. RoBi-
dent dans les sables à quelque distance du détroit peut manquer d'avoir une grande influence sur ses nier.) L'acacia de Constantinople est originaire do
de Bab-el-Mandeb et de Zeila. Les lacs les plus destinées futures tout porte- donc, à croire qu'il con- l'Asie Mineure. Cet arbre craint les grands froids;
considérables sont le Tana, que traversé le Nil tribuera ensuite efficacementlui-même à la régéné- il a 60 à 90 mètres de haut. L'élégance de son feuil-
Bleu; l'Achangi, le Saint-Etienne, le Soumma et ration des peuples du continent africain. Et ce ma- lago et l'abondance de ses fleurs formant des houp-
le Zaouaja, ou l'Houacb prend sa source. Les mon- gni6que progrès sera dû à l'initiative d'un homme pes d'un beau violet, le feraient rechercher comme
,tagnes offrent ceci de particulier qu'au lieu de s'é- de génie, de Ferdinand de Lesseps, le promoteur un des plus beaux ornements de nos jardins, si la
lever en. pics ou en dômes, elles se terminent, en .du nouveau canal des deux mers. (C. Henricy.) culture en était moins difficile et moins. incertaine.
général-, par des plateaux plus ou moins spacieux ABYSSINIEN, ENNE, adj. et s. Qui est de l'A- L'acacia de Farnèse, originaire des Indes, n'a que
et presque inaccessibles, qui sont comme des for- byssinie, qui appartient à l'Abyssinie. Les sciences 3 à 4 mètres de haut c'est un des plus jolis ar-
teresses inexpugnables. On dirait un vieux fond brisseaux par la tinesse de ses feuilles et l'odeur
compacte, disloqué, taillé, détaché et soulevé comme suave de ses fleurs jaunes et disposées en bouquets
avec un emporte-pièce. Ce qui est ailleurs une rare
exception est ici la règle. Partout le pays est sou- Planter des acacias. Le parfum des acacias et des ci-
mis'aux pluies périodiques des tropiques,'ce qui fait tronniers émbaumait la route. L'acacia (ait l'ornement
que Tannée est partagée en saison sèche et en sai- de nos promenades et de nos massifs de verdure. Suc
son des pluies mais il présente encore cette singu- d'acacia, suc obtenu, par expression, des gousses
lière anomalie que, tandis qu'il pleut, à inonder les d'acacia pilées et arrosées d'eau, et réduit en consis-
plaines et les vallées, pendant cinq mois de l'année, tance d'extrait par l'évaporation. Le suc d'acacia est
de mai en septembre, dans les bassins du Nil Bleu livré au commerce sous forme de petits pains' orbi-
et du Tacazé et dans tont le haut pays, il ne tombe eulaires, du poids d'environ 25 grammes; ordinai-
pas une goutte d'eau sur la lisière maritime, où les rement enveloppés dans des morceaux de vessie. Il
pluies commencent quand elles finissent dans l'inté-
rieur. Certaines provinces ont des montagnes pres-
|
est aujourd'hui fort rare, Mythol. L'acacia à fleurs
blanches est le symbole de l'amour chaste; c'est aux
que continuellement couvertes de neige, et une tem-
pérature si rigoureuse qu'on y a vu des armées
entières périr de froid. Au fond des vallées, au con- est celui de la simplicité élégante. Les Égyptiens
traire, il fait presque en tout temps une chaleur
insupportable mais sous la double influence de la
|
regardentl'acaciacomme un arbre sacré. Maçonn.
L'acacia a remplacé, dans la maçonnerie salomo-
chaleur et de l'humidité, ces vallées étalent une vé- nique, ou franc-maçonnerie actuelle, le palmier «le
gétation luxuriante. Les Abyssiniens habitent or-
dinairementsur des hauteurs, même sur les plateaux maçonnerie chaldéenne; le lotus, de la maçonnerie
qui constituent les sommets des montagnes mais égyptienne le myrte, de la maçonnerie grecque, et
ce n'est pas uniquement à cause de leurs guerres le chêne, ou mieux, le. gui, de la maçonnerie drui-
continuelles et par goût pour les positions inexpu- dique. Il représente, dans les initiations modernes,
le rameau d'or des mystères de l'antiquité, mais son
lages, les vallons et les collines qu'ils dominent, attribut symbolique n'est dévoilé -qu'au troisième
ne suffisent pas amplement à tous leurs besoins, ils grade, celui de maitre; aussi les initiés â ce grade
ne négligent nullement la culture des plaines et se font-ils reconnaître entre'eux en disant L'acacia
des vallées profondes; mais le climat des régions m'est connu. Ce mot est employé en outre comme
mot de passe du cinquièmedegré, grade de maitre
parfait, du rite écossais ancien et accepté. |.S. ni.
Abyssinien. T. de numism., employé pour désigner une sorte
des miasmes qui infectent tous ces lieux. Malheur de petit sac ou de rouleau, long et étroit, que 1 ôu
abyssiniennessont encore dans l enfance. |
c
à ceux qui y passent les nuits, car ils y prennent
s rièvres qui sont souvent mortelles. Quelle que
so fatigue des naturels, lorsqu'ils arrivent le
des habitants de l'Abyssinie.
ABYSSINIQlîE adj. De l'Abyssinie, qui appar-
S. m; Icliome voit sur les médailles du Bas-Empire,dans les mains

soir a bord de ces rivières, ils se hâtent de remonter tient à l'Abyssinie.


les montagnes escarpées, afin, de passer la nuit dans ABYSSIQUE, adj.-fdtr gr. à priv. et fjyiTTo; ou
titi endroit élevé et sain. li faut ajouter à cela que
tous les cours d'eau un peu considérables fourmil-
lent de crocodiles et d'hippopotames. En outre, les
aux
tiu<Tu.9C,» fond, sans fond). Épithète donnée, en goo-
formations aqueuses des terrains mfc-
rieurs ou primaires. Terrains abyssiques.
vallées abondent en animaux féroces,_telsque lions, ABZUG, s. m. Sulfure infusible.'
tigres, panthères, léppards, lynx, hyènes, et en ACA s. m. Boisson sucrée fort en usage' dans
éléphants ét rhinocéros, plus dangereux encore. les Indes orientales:
L'Abysshïie est un pays tout à la fois chrétien et AÇA, s. m. Bâton pastoral que porte le prédica-
barbare, judaïque et mahométan, mais où le chris- teur devant l'iman, quand celui-ci se rend en chaire
tianisme domine sans produire ses effets ordinaires, ddns le temple de la Mecque.
l'unité politique, la stabilité du pouvoir, l'adoucis- ACABIT, s. m. (pron. acabi). Qualité bonne ou-
sement des mœurs. Elle formait autrefois un vaste mauvaise d'une; chose, saveur d'un fruit", d'une
empire obéissant à un seul prince, qui portait le viande. Ces poires, ces laitues, ces navets, sont d'un
titre de Grand-Négous et avait soumis ou rendu von, d'un mauvais acabit. Tous les fruits du même
arbre ne sont pas du même acabit, 1 Par métaphore,
tributaires tous les environnants; mais depuis
deux siècles environ,pays déjà bien amoindrie, elle a été il se dit aussi des -personnes, et signifie alors ca-
démembrée et fractionnée en plusieurs Etats indé- ractère, habitude, nature, manière mais il est tout
pendants. Ses principales subdivisions actuelles à fait familier. Ce. sont gens de même acabit. On ne
sont au N., le Tigré; au centre, le Lasta; au les corrigera pas de leur hypocrisie, c'est leur acabit,.
centre et à l'O., l'Amhara, et au S., le Choa. Ces ils sont de cet acabit.
quatre royaumes, formés des provinces îes plus fer- On s'en promet en vain quelque chose de mieux.
tiles, les plus riches, -les plus populeuses, parmi Ils sont d'un acabit malfaisant,vicieux;
lesquelles on remarque surtout le Siré, l'Enderta, Sur ces noirs sauvageons c'est en vain que l'on greffe. Acacia.

le
rilamacen, l'Agami, dans le Tigré; le Sémen,
l'Ouagara, le Dembéa, le Damot, le Béghemder,
le Gojam, dans l'Amhara le Mara-Etié, l'Anna-
Tégoulet, l'Ifat, dans le Choa ces quatre
royaumes, disons-nous, sont gouvernés par des
villes sont Adoueh, Antalo, Axoum, Gondar,
tère facile jusqu'à la faiblesse.
des empereurs, depuis Anastase. Il fut substitué à
Cet homme est d'un bon acabit, il est d'un carac-
la nappe, que les consuls et les empereurs avaient
à la main, et qui servait a donnerle signal des jeux.
ACACALIS, s. m. Arbuste d'Egypte qu'on pense
être une légumineuse. On emploie les semences de
cette plante contre les maladies des yeux.
ACACIE, s. f. Genre de plantes de la famille des
légumineuses qui foumissentja gomme arabique.
ACACALOTL, sr m. Espèce d'ibis peu connue, Acacie est la dénominâtion régulière des arbres que
Itaba, Dévra-Tabour et Ankober. Tous les princesdont la chair passe pour, être fort délicate. Elle ap- la plupart des auteurs appellent acacias. souvent
Ce genre,
qui gouvernent les différentesparties de l'Abyssiuie partient au genre tantale, famille des cultrirostres. composé d'arbres et d'arbrisseaux armés
ACACÈTE, adj. Épithète donnée à Mercure, ho- opines ou d'aiguillons et ayant les feuilles décompo-
sont indépendants ils guerroient fréquemment entre
ACADÉMICIEN* ENNE adj. et s. De l'Acadé- la vérité /lui donne seule des con-
socs renferme un grand nombre d'espèces, propres mie qui appartient à l'Académie. Ce chardon n'est naissances certaines immuables .universelles-.
surtout aux régions intertropicales.Acacie au ca- couronner un front académicien. Se dit d'une sciences qui tirent leurs principes de l'observation
choit Cette espèce
croît dans l'Inde et est partout bon qu'à
femme qui fait partie d'une académie. L'Académie extérieure et de la réalité .ne donnent que des con-
abondante dans les montagnes de Kaühana, provo
l'Hindoustan, dans les forêts du Canada et dans des beaux-arts a quelquefois admis dans son sein naissances probables, variables, passagères, sans
de hau- des femmes pour la section afjipeinture. Ce féminin unité ,qui forment l'opinion, Nous n'envisageons
le Behar. C'est iun arb.ie d'environ 4 mètres de à qui ici la doctrine de l'ancienne Académie que sous le^
L'acacic au cachou four-
teur sur 0'°,35 de largeur. Acacie d'Adanson. Arbre a été créé en faveur de madame Deshoulières
nit le produit de ce nom. | les
l'Académie d'Arles avait envoyé des lettres d'aca- rapport qui la lie aux Académies qui lui
démicienne.Chez les anciens il y a eu des femmes aca- c. à d. sous, celui des théories de la vérité et de la
qui croît abondamment dans les lieux bas, surjus- démiciennes. Synonymes acadkmiste, acadé- certitude,dans lesquelles celles-ci se renferment spé-
bords du fleuve Sénégal, dans le pays de .Wallo
s'élève de 10 à 15 mètres. L'acacie MICIEN. L'un et l'autre s'appliquent .aux membres'
cialement. (Pour l'exposition du système de Maton,
qu'à Bokel,
d'Adanson fournit 'flux arts un produit important; d'une société qui porte le titre d'académie, et qui V. platonisme.) Rien de plus magnifique que l'en-
qu'on emploie comme matière a pour objet des matières qui demandent de l'étude seignement de Platon, rien de plus sage et de plus
ce sont ses gousses, et de l'application. On les employait autrefois indif- élevé que ses préceptes, que ses doctrines, qui firent
tinctoriale, sous le nom de Bablah. 1 Acacie d'Ara- pénétrerd'abord un courant spiritualiste et idéaliste
bie Espèce commune aux Indes orientales des
et .qui
espèces dans toutes les branches des connaissances, humai-
croît dans la haute Egypte. C'est l'une
ment que de celui qui fait partie d'une académie de nes,et furent la base de la philosophie, de la morale
gens de lettres ou de et de la politique. Après la mort du sublime maître,
celui qui.est'd'une académie où l'on apprend à mon- les disciples ne purent porter un fardeau trop lourd
ter à cheval,faire des armes, à danser, etc. Un pour eiSK. si encore moins purent-ils progresserdaifs
académicien est toujours censé être tin littérateur ou une voie brillamment tracée. Tout, autour d'eux,
un homme plus ou moins érudit, sinon un philoso- fut successivement ébranlé par le sensualisme ra-
plié et un homme de génie. Un académiste peutn'être tionnel d'Aristote, par le sensualisme matériel d'K-
qu'un batonniste, un professeur de billard, un ap-, picure, par l'athéisme de Théodore, et par le scep-
prenti cavalier, ferrailleur ou-danseur. ticisme de Pyrrhon. L'Académie1 mojemie.cut pour
s. f. Titre, qualité d'académi- chef Arcésilas, disciple d'e Cranter, qui soutint une
cien. Mot burlesque qu'a employé Gàliani. Présen- vive" polémique contre Zenon,
te: dit-il, mes félicitations l'abbé Arnaud sur son tique, que. (V. KraïcisME.) Il renouvela 'le doute socra-
qu'il poussa jusqu'à,contester à la fois l'ai:-
Se dit de torité
ACADÉMICO-l'NIVERSITAlRE,
adj. des sens et de la raison et à renverser toutes/
ce qui appartientaux académies universitaires. Les,.
quelque fondement,aux sceptiques (V.
ACADÉMIE, s. f. Nom donnéà une réunion en cisme), quoique dans la pratique de
société, en corps, d'un certain nombre de personnes
vouées à des travaux théorises et pratiques, dans que les sceptiques refusaient à la raison. L'es antres
le but de s'éclairer elles-mêmes, de faire connaître, chefs de l'Académie moyenne furent Lacyvlès,
d'utiliser les résultats de leurs travaux, et de don-
Te-
ner une certaine autorité à leurs opinions par la so-
,lidarité plus ou moins-positive qu'elles s'imposent tendit fixer les 0, '.nions flottantes il
entre elles. La plupart des académies, fondées dans n'accordait point la certitude au témoignage des
la proha-
un but louable et avec l'intention sinccre, de la part sens et de la raison, mais il lui accordait
des fondateurs, de se rendre-utiles à l'humanité en
Acacie. généra], et en particulier à la communauté qui lés C'est la doctrine que Cieéron iivait embrasséecomme
plus conforme a la nature des causes qu'il défen-
que l'on admet comme fournissant la gomme ara- des découvertes précieuses pour les sciences et les dait au barreau et à la tribune. Clitomaquc, succes-
arts, mare on a vu naître aussi dans leur sein l'es-
liérr/. Espèce propre aux déserts de la Libye et de prit de secte et de coterie servile, ou Bien ces haines sensuelles doctrines qui avaientenvahi l'Académie,
]>ongolah. On lui, doit aussi les gommes arabique étroites et ces guerres d'orgueil et de vanité qui di- s'attacha particulièrementaux intérêts moraux de
et du Sénégal. Acacie du 11'il. Elle croît en abon- visent les académiciens et ôtent aux travaux de l'in- 1 l'homme. Les historiens de la philosophie tiennent
dance dans la haute Egypte, et se trouve en Abys- stitution la puissance qu'elle tenait de. l'unité même, compte d'une quatrième Académie, doht Philmifut
sinie et en Arabie. C'est un grand et hel arbre et de la solidarité de ses membres. 1 Chez les an-
de 10 il 15 mètres de hauteur, 4'un port élégant, à ciens, l'Académie était un gymnase avec un jardin,
|
fleurs petites et jaunes. Acacie Seyal. Elle croit situé dans'le Céramique, l'un des faubourgs.d'A- s'éloigiiei'dcs deux autres. Philon accorde aux st'oï-
dans la haute Egypte dans les déserts de l'Ara- thènes, à six stades de la ville. Ce lieu, qui tirait ciens ce qui leur était nié. par Arcésilas et par Car-
dit; de la Libye, de la Nubie et de Dorigolah. j son nom d Jtcadéïnus, héros des temps fabuleux, a néii'lc, que l'esprit humain est capable dé connaître
tortillée. Espèce qui croît dans la' haute qui il avait appartenu, était rempli d'eaux stagnan- la vérité; mais il n'est pas d'accord rtvec eux sur
Egypte dans l'Arabie heureuse sur le mont Si- tes et malsaines. Cimon le dessécha, y planta de,s le signe ou critérium auquel on doit la reconnaître.
|
naï, etc. Aracie VereU. Elle croît abondamment et, allées de platanes et des bosquets, et des lors l'Aca- i.V.- CKiTKKiUM.) Antiochus partage d'abord le sen-
en tonffes sur la rive droite du Sénégal, vers les démie, devint la promenade favorite des Athéniens., timent doCarnéade; il attribue ensuite a Platon
contins du désert de Sahara. Ses fleurs, qui parais- Platon, qui possédait dans le voisinage un petit do- plusieurs dogmes'd'es stoïciens, ce qui- fait que Ci-
sent depuis octobre jusqu'en mars, sont nombreu- maine, y réunissait ses disciples de la,.son école se céron le juge plus stoïcien qu'académicien;'en-lin
nomma l'Académie, et ses sectateurs les académi- lIa en dernier lieu il soutient la véracité des seins, Ve
ciens. Plus tard, le farouche Sylla ayant détruit ces conscience, de l'entendement; ce qui n'est pas
des intertropicales. | arbre
on
ques

en
villes
Italie en
contrées
Provence. et
Acacie

ses
Far- bosquetsdélicieux et fait construire, avec
cassie. Espèce que l'on cultive en pleine terre des machines de guerre pour s'emparer de la ville,
et Ses feuilles fleurs Cicéron voulut faire revivre le nom de 1*
les

Académie fini avec celui de la


le règne de l'Académie avait
Grèce, qui n'était plus alors in-
répandent une odeur très-suave, et sont d'un grand il le donna a sa maison de campagne prts de Pouz- dépendante et recevait
usage en parfumerie. zoles. Il y eut en réalité trois Académies Y ancienne, deux dernières Académies ne ranimèrent pointla
ACACIEKS,de s.lm. pi. Disciples d'Acace le Bor- celle fondée par Platon, qui est la plus célèbre, et gloire éteinte de l'école platonicienne leur noble
gne, évoque Césarée. Ils soutenaient, avec les dont les autres chefs furent Speusippe^énocrates, mère, et c'est à peine si Antiochus,"qui professait
ariens, non-seulement que le Fils de Dieu n'était pas Polémon, Cratèset Crantor; puis la moyenne et la aussi à Alexandrie et it Home,. put se faire coin-'
consubstantiel au Père, mais qu'il ne lui était pas nouvelle "filles dégénérées de la prémière. Platon
même semblable. s'applique à la recherche des principes des choses fini par tout enseigner, dogmatisme, prôbahiîîsiii'e,;
ACADÉMICIEN,s. m. En général membre d'une et de la connaissance, et ne pouvant les faire naître scepticisme, éclectisme, syncrétisme, mysticisme;
.Académie, et particulièrementmembre de l'une ou de l'exercice de l'intelligence,ét/deses facultés, il
de plusieurs des cinq Académies dont se compose les place hors de l'homme-, d'ans un monde que observer encore que les écoles qui prirent le nom
l'Institut national de France. Chez les Grecs, ce l'âme, avant de s'unir au- corps a habité, où elle «l'Académieaprès celle de Platon, n'ayant- pris fait
nom fut donné aux sectateurs de l'école socratique a connu les idées éternelles' du juste, du vrai et du entrer dans leurs systèmes l'hypothèse des idées
et platonicienne, qui se réunissaient dans un gym- beau. Mais quand, pour Punition d'une faute qui a point fondamental et source de la vérité selon Pla-
nase bâti sur un vaste terrain que le héros Acadé- terni sa pureté, elle est/jetée dans la prison du corps; ton, se trouveraient forcément réduites aux données
mus avait légué. Ce nom fut également donné aux les types immuables -au vrai, du juste et du beau de l'expérience,qui, selon leur maître, ne pouvaient
membres des diverses Académies qui s'élevèrent à s'obscurcissent en eue, et ils seraient pour toujours jamais aller que jusqu'à l'opinion ou la vraisem-
effacés, si la vue des êtres que Dieu a formés sur le
hommesjeunes encore, mais déjà distingués par des modèle des idées ne venait les lui rappeler. L'expé- des académiciens, qui est une théorie logique diver-
ouvrages hors de ligne, les académiciens n'accueillent la met sement modifiée, c'est de ne pas reconnaîtrede dog-
ressaisir en'se mes, c. à d. de principes certains et de s'en tenir -i
sur la trâçe de la vérité, qu'elle peut
arts. Un vice capital et trop .peu senti dans l'institu- recueillant profondément en elle-même. :A ce prix, la probabilité et à la vraisemblance. 1 Lors de la,
tion ou la direction des Académies, c'est l'étendue don- elle acquiert la vraie science et la vertu, qui con- renaissance des lettres, le nom d'académie sortit de
née au cercle de leurs travaux, et par conséquent l'in- stituent la sagesse..Platonn'accorde aux sens d'autre l'antiquité, à laquelle il avait appartenu jusque-là,
-capacité ou l'incompétence des académiciens appelés àr
pouvoir que celui dé produire dans l'entendement pour s'appliquer, a des institutions d'un ordre nou-
examiner les ouvrages soumis au jugement du corps opinion et de simples apparences, mais il leur donne veau il ne servit plus à désigner l'assembléedes-°
sarant. (Max. Raoul.)- aussi celui d'exciterl'âme à se recueilliret à rappe- disciples groupés autour du maître, mslis bien l'as-
ler par la réflexion les formes originelles et immua- semblée des maîtres
Enfin, par soà sublime organe, bles qu'elle découvresous l'apparence des objets ex-
'Les animaux parlent si bien, térieurs. La science qui apprend à l'homme cette mé- prit humain par l'accord et la vulgarisation de leurs
Que dans Hcudard souvent un âne
Est un acidémicien. [j. b. Rousseau.) ditation de lui-môme, qui purifie son urne .et la rend
en 785, par Charlemagne, et qui ,fut appelée École tres patentes, en 16.35, ne fit que lui donner une
palatine, parce qu'elle se réunissait dans son propre mais à côté, si ce n'est en arrière, du mouvement
existence légale. Il contribua néanmoins à la rédac- général des idées. 1 Académie de médecine, société
palais..La civilisation moresque, forma à Grenade tion de ses statuts, qui fixent le nombre de ses mem-
et a Cordoue des académies brillantes par la science bres à quarante. Le but principal de son établisse-
créée en 1820 et organisée. en 1829, pour répondre
aux demandes du gouvernement sur. tout ce qui
et par la poésie. Plus tard, il se forma dans le midi ent était de perfectionner la langue nationale ses intéresse la santé publique, et principalement sur les
de la France les collègesde la gaie science et la so- travaux devaient tendre à tout ce qui pouvait con- épidémies,les épizooties,les eaux minérales, etc., etc.
t nete des Jeur pnrmu véritables académies, dans tribuer au progrès de la grammaire, de l'éloquence Académiedes Jeux floraux,institution littéraire fon-
l'acception moderiie du mot, qui avaient pour but et de la poésie françaises, et maintenir la pureté de

dée à Tôufousë-_enjx!tobre1323 sous le nom de
la culture de la poésie et de la littérature proven- la langue et du goût. Quoiqu'elle ait rendu quelques
çales. Peu 'après, les villes d'Italie eurent presque collége de la gaie sci?ncjy~dan&4eJbut de décerrier
services dans les premiers temps, nul, parmi une violette d'or au poëte' dont l'ou vraie e paraitrait
'toutes leur académie mais c'est' dans ce pays que plus zélés défenseurs', n'oserait affirmer qu'ellesesa le meilleur aux sept juges ou maintenejurs établis à
le mot académie commence à s'écarter, et parfois rempli sa mission.. Le choix déees membres a tou-
Singulièrement, de son acceptiongénérale et histo- cet effet. 1 Académie de musique théâtre de Paris
jours été soumis à l'approbation du souverain. Elle consacré aux représentations lyriques et chorégra-
ricjiic. du sens de société savante et sérieuse. Sou- jouissait autrefois de certains priviléges qui ont été phiques. On le nomme vulgairement Opéra. Son
vent, par le plus regrettable des abus, 'il signifie abolis avec l'ancien régime. La première édition du institution remonte à l'année 1571. Elle coûte cha-
simplement assemblée ou corporation destinée à Dictionnaire de l'Académieparut en 1694, et la sixième;
donner des règles ou a servir de modèle, quel qu'en qui est la dernière, en 1835. Quant à l'Académie elle- que année au pays des sommes énormes, destinées
soit d'ailleurs l'esprit. En effet qui reconnaîtrait à subventionner la vanité des grands artistes.
même, « c'est dit Voltaire, un corps où l'o.n reçoit Académie de France à Romp, école de beaux-arts,
dans les académies italiennes des secoués, des in- des gens titrés, des hommes en place, des prélats, des fondée à Rome par Colbert, en 1666, et où l'on en-
•hiw's, des inquiet* des agites, des réietlles, des fou- gens de robe, des médecins,des géomètres, et méme des voie chaque année, aux frais de l'Etat, les jeunes
droyants, des ictrjabonds, des enfumés, etc., des in- gens de lettres; »c. à d.,que ceux qui devraient en être les artistes, peintres, sculpteurs, architectes, graveurs
stitntions analogues à celles qui fleurirent en Grèce, véritables titulairesn'y sont admis que par exception. et musiciens, qui ont obtenu les grands prix à Pa-
a Rome, en Egypte, partout ou l'on attacha quelque
importance aux productions du génie. L'Italie eut
L'Académie française fut incorporée, en 1795, dans
l'Institut national, sous le nom de classe de la lan-
|
ris. Académie universitaire. Division administra-
tive de l'Université de France. Ces divisions, éta-
cependant des académies très-sérieuses, très-savan- gue et de la littérature françaises. La Restauration blies par le décret du 17 mars 1808, furent d'abord
tes, vraiment dinrres de ce nom enfin, notamment lui rendit son organisation primitive. L'Académie a en nombre égal à celui des cours d'appel réduites
VAni hwir della <i)i\<a du crible'; l'Académie del été souvent l'objet d'attaques violentes et passion- à v^gt par l'Assemblée constituante de 1848, elles
liment,, et 1 initlvmi' de> Ar< a les. I 'Allemagne et nées, mais si quelques-unes de ces critiques sont ont été portées à un nombre égal à celui des dépar-
toute l'Europe ont ou ont eu également de nom- fondées, d'autres sont évidemment injustes. L'Aca- tements par la loi du 15 mars 1850, et fixées à seize
hrenses académies qui ont puissamment .contribué •démie, commecorps littéraire, ne peut rien ehanger
an développement intellectuel des peuples. Ainsi le. à la.langue, à l'orthographe et aux règles de la par celle du 14 juin 1854. Chaque académie a son
n*ot Académie, qui tire son nom du jardin d'A-" grammaire. Elle n'a pas le droit d'innover ses sta-
recteur, son conseil et ses inspecteurs. En Alle-
thenes où Platon- rassemblait ses disciples pour leur. magne et dans Jes pays du Nord, acndémie veut dire
tuts s'y opposent. Elle ne doit que constater et sanc- université, et s'applique à divers établissements de
enseigner ses préceptes,' d'abord désigné un corps tionner l'usage, quel qu'il soit, c. à d. les règles haut enseignement, surtout dans une branche spé-
de.profcsseurs, une école «liargée d'une branche de- établies et l'orthographe employée par nos auteurs ciale. Le mot académie se dit encore, dans un'sens
reiiseignenient et c'est encore dans ce sens qu'il' les plus célèbres. Les réformes ne peuvent être pro- .particulier, des lieux où la jeunesse apprend à mon-
est appliqué pour désigner les grandes divisions du voquées et pratiquées par ses membres eux-mêmes ter à cheval, ei quelquefois à faire des armes,
corps universitaireen France extension, il a été qu'en dehors de son sein, comme par tous les autres
donne aux réunions de gens deparlettres, de savants, écrivains nou académiciens, et, il faut bien le dire,
danser, ir voltiger, etc. Gui Allar,l, dit Pluvinel,
élève de Pignatelli, de Naples, fut le premier qui
d'artistes, qui se proposent, par- leurs- travaux com- ',ceux-ci; parfois si prompts critiquer et à railler, établit en France des académies pour monter à
muns, par les enconragements qu'ils distribuent, de sont souvent moins habites, moins savants et moins cheval. Ce fut lui qui apprit à monter à cheval à
contribuer aux progrès des sciences des lettres et novateurs que ceux-là. N'oublions pas que Voltaire, Louis XIII. Pour rendre ses écoliers habiles, Pluvi-
des arts. C'e fut, dans les temps modernes, une lien- Dumarsais, Duelos, Domergue, Nodier et d'autres nel eut chez lui des maître? qui leur apprenaient à
reuse idée que celle de réunir les hommes les plus ardents réfonnateurs"de la langue étaient acadénti- voltïgar, à faire des armes, à manier la pique, à
distingués dans les sciences et dans les arts" pour en
tuation et le progrès. Tel. est, on
provoquer le développement, pour constater la si-
tel devrait
être le but des académies..Mais, constituées comme
ciens. (;'est donc aux écrivains non académiciens
qu'il faut s'en prendre particulièrementdes imper-
fections de notre langue et des monstruosités de
elles .le sont aujourd'hui, peuvent-elles accomplir la en pareille- matières, qu'on
danser, à dessiner, à jouer du luth ils leur appre-
naient aussi les mathématiques et diverses autres
sciences. Il honora son école du nom d'académie,
et il paraît que c'est de là que cette dénomination a
ne sait seulement pas été attribuée aux établissements du même genre.
mission pouf laquelle elles ont été instituées? Au qu'un orthographe, logiquement conformément à
lieu de contribuer auj>rogrès, ne l'ont-elles pas quel- l'étynologie, ne peut être que etcelui Cette académie hippique qui s'appelle. le Cirque na-
tional. Le titre d'académie a été tellement pr digué
quefois arn-té ? Soit que le gouvernement désigne les l'orthographie. Le reproche le plus sérieux connaît
qui
l'on qu'on l'a donné à des assemblées de joueurs qu'on
membres des académies, soit que ceux-ci se recru- puisse adresser à l'Académie est celui de que pas se appelait autrefois-des tripotes. Ori a même dit me
tent par voie d'élection, du moment qu'ils sont nom- recruter exclusivement parmi les linguistes, les ne
académie d'amour, pour exprimer en termes hon-
més à vie, ne subissent-ils pas forcément la loi des grammairiens et les littérateurs; qui lui donne- nêtes un lieu de prostitution. Les femmes ne sont pas
ce
corps inamovibles, qui, par l'effet dé l'âge et de la rait sur la langue,.sur la littératureet le mouvement demeurées un an à l'académie de Cupidon et de Venu*
limitation du nombre, se trouvent bientôt en arrière intellectuel, l'influence -qu'elle devrait avoir qu'elles en sorten't très-habiles. (Brantôme.) 1 Au,-
du mouvement général de la société? Les hommes: qu'elle n'a jamais eue. Quant et
aux vices qui décou- DÉMIE, s. f. T. de peint. C'est ainsi qu'on appelle
dont vous avez formé la corps académique pouvaient lent de ses statuts
i-tre l'élite de leur époque mais depuis, s'il en a'paru que le gouvernement ou de son' organisation, il n'y à une figure entière, nue ou très-légèrement drapée,

pas a ces derniers que la place doit appartenir? Il beaux esprits. Les qui puisse remédier. (C'.
de plus capables, d'un mérité plus émincent, n'est-ce Henricy.; Je ceux établir chez tousy
une académie de
Académies sont des so-
en est de l'impulsion à donner aux sciences et aux ciétés comiques où l'on gar-de le sérieux. M"De • Li-
arts comme du commandement désarmées, qui re- nange. Il ne faut pas trop médire de l'Académie
et qui ne fait point partie de la composition d'un
tableau: Ce mot est plus particulièrement emploie
à l'égard .du dessin et dans le langage élémentaire.
Cet élève en est aur acarlémies. Il fait l'académie d'u-
près la 6osse, d'après nature, au crayon, à l'estom-
vient de lilcin droit des généraux plus actifs, plus peut-ôn .savoir si l'on n'en sera pas;vu jour? ('. Ilen- 1 ACADÉMIE DES JEUX, s. f. Livre qui traite
pe,
entreprenants, lorsque l'âge des Invalides est arrivé ricy.) 1 Académie. des inscriptions et belles-lettres, so- de tous les jeux, j Iconol. Figure allégorique,. sym-
pour leurs prédécesseurs. Que la patrie accorde une ciété de savants, fondée par Colbert en 16u3, et bolisée par
une femme respectable, la tête ceinte
retraite honorable aux citoyens pauvres qui l'ont nommée successivement Petite-Académie, puis Aca- .une couronne; de la main droite, elle tient
servie de leur intelligence on de leurs bras, rien de démic des inscriptions.et médailles, puis enfin des lyre, et de la gauche une guirlande entrelacéeune de
mieux c'est une dette sacrée mais il ne faut pas inscriptions et belles-lettres. Elle laurier, de lierre et de myrte. Elle est assise sur
confondre les hommes du progrès avec les tortues, raete membres titulaires, de dix se compose de qua-
académiciens li- un, siège avec- des branches d'olivier de cèdre.
ceux qui marchent avec les boiteux et les culs-de- bres, de huit associésétrangers et de correspondants Des livr"eVsont entassés à ses pieds. ou
,jatte. Si l'on n'était académicien que pour dix ans, en. France et à l'étranger. Les langues savantes, ACADÉMIFIÉ, ÉE, part. Fait académicien. J ni
que pour cinq ans, si les choix se faisaient par la les antiquités et le? monuments, l'histoire, etc., dans mon cabinet vingt diplômes qui m'assurent le
voie du suffrage des hommes compétents et spé- sont les objets dses travaux. 1 Académie des -scien-
ciaux, c.h n d. par les sociétés littéraires et savantes, ces, académie foiwjée^par Colbert en 1666. Elle se démifié autant qu'on peut l'être, et n'en suis pas plu.s
au lieu d'être une retraite, un séjour de repos que compose de soixante-cinq membres titulaires, de fier. (Linguet.)
l'on a comparé à la tombe, les académies seraient dix académiciens libres, de huit associés étrangers
ACADÉMIFIER, v. a. Faire académicien. Aca-
ïur foyer constant de lumières et d'activité il y au- et de correspondants en France et à l'étranger.
rait une émulation profitable entre leurs membres, Académie des beaux-arts) société d'artistes, composée ACADEMIQUE, adj. -Se l'Académie, qui appar-
jaloux d'obtenir les suffrages de leurs émules. Ce ne de quarantemembres titulaires, de dix académiciens tient 'à l'Académie, qui se fait à l'Académie. Il se
seraient plus des coteries, mais des corps nationaux libres, de dix associésétrangerset de correspondants. dit particulièrementde l'Académie française. Fau-
où aspireraient les plus nables ambitions. Vous ne Elle est divisée
en cinq sections peinture, sculp- teuil académique. Discours acadénîique. Conférences
trouveriez jamais dans les maint, du peuple un éloge ture, architecture,
|
d'Académie., {H. de Saint-Pierre.) Académie fran-^ Académie des sciences gravure, composition musicale.
morales et politiques, société
cuise, ou tout simplement Académie. C'est, à tort composée de trente membres, de, cinq, académiciens
académiques. Honneurs, palmes académiques. L'Acadé-
mie d'Arles est la première qui ait accordé à une dame
les honneurs du fauteuil académique.
que l'on attribue la pensée due sa création au cardi- libres, de cinq associés étrangers et de correspon- mique, style dans lequel l'art domine, style forcé,
nal Richelieu. Dès 1570 il s'était établi à Paris u*ne dants. Lorsque la République fonda l'Institut, elle |
guindé, trop solennel, trop étudié. C'est un sujet
Académie de langue française dont Ronsard fut un reconnut que la première des sciences était celle du académique, c'est un homme qui a des droits/à être
des fondateurs et qui existait encore en 1584. Sous gouvernement-; elle créa la classe des sciences
le ministère de Richelieu, à l'imitation de ce qui s'é- rales mo- reçu académicien. Grimm a dit aussi 1 C'est une
et politiques, mais Napoléon la supprima. La
tait fait du temps de Ronsard, nu certain nombre de classe des sciences morales et politiques a été réta- se rapporte à la doctrine philosophiquede Platon et
gens de lettres avaient blie par une ordonnance du 28 octobre 1832; mais, à la scolastique. On a, de saint Augustin, un traité
diquement chez l'un d'entre eux, Conrart, pour y fondée sur les mêmes principes que les autres aca-i
converser sur la langue et sur les sujets littéraires. démies, quels services pouvait-on sous le titre dé '.Questions académiques.-Dans les
Richelieu, en accordant à cette, association des let- Comme ses sœurs, elle se tient, non point en attendre? beaux-arts, figure d.e proportion académique, c. à d.s
en tête, un peu au-dessous de la demi-nature, telle qu'on la
dessine ordinairement dans les concours d'élevés, tremper dans l'eau froide, on obtient une limonade et d'organisationtrès-différentes
|
d'après les règles de l'école. Figure académique, qui passe pour un spécifique dans les maladies de de leur évolution. Quelques
c. à d. figure d'étude que l'artiste a choisie et poséee l'estomac. Les habitants du Brésil comptent leur âge de
à chacun des états
acalèphes ont la propriété
causer une sensation brûlante, analogue à celle que
par les noix d'acajou; ils enserrent une. tous les ans. produit la piqûre des orties.
teur, sans avoir égard à l'ensembledu tableau
ACADÉMIQUEMENT,adv. D'une manière aca- cofenu et si recherché aujourd'hui par l'ébénisterie,
démique conformément aux usages, aux traditionss estyourni par le swietenia mahogoni 'espèce du
de l'Académie. Par extension, avec emphase, sanss gen swiéténie de la famille des méliacées. Lepalus
naturel. Il a traité son sujet académiquement. estimé vient d'Haïti. De couleur vive, rouge-bru-
ACADEMISER, v. a. Dans l'art du dessiny-sr- wâtre, qui devient très-foncéelorsqu'il a été exposé
gnifie travailler d'après le modèle appelé académie. pendant quelque temps l'airletla
Copier, imiter les poses de convention qu'on fait est dur, compacte et susceptible de recevoir un très-
lumière, il
prendre aux modèles dans les académies. Si vousj beau poli. Les acajous de Cuba et de Honduras ont
perdez le sentiment de l'homme, jetez vos pinceaux • les fibres plus grosses-et leur couleur est plus pâle.
1 Acajou à planches, nom sous lequel est connu à la
toutes vos Il
figures. se dit aussi des musiciens, des5 Martinique le bois du cedrela odorata, grand et bel
écrivains, etc., qui s'adonnent à l'étude suivie desi arbre de l'Amérique méridionale, où il est employé
classiques. Académiser, c'est le talent des bornes.
i dans la charpente etla menuiserie. 1..Acajou bâtard,
S'académiser, v. pr. Se conformer aux principes nom que les habitants de*Cayennë donnent à la eu-
|
de l'Académie, chercher à lui ressembler. Boiste, râtelle. Uans l'usage ordinaire de ce mot, on en- j
qui s'académ°isaittan,t .qu'il pouvait, avait fini par tend désigner seulement
indique souvent par le mot acajou, .employé d'une
manière absolue. Acajou ronceux,massif, plaqué. De
ACADEMISTE s. m. Celui' qui se livre à des beaux acajous, acajou'à meubles. L'acajou n'a été
exercices classiquesd'équitation ou de gymnastique. d'abord employé en ébénisterie que pour Lmne,ublement
En général, ce mot est pour les travaux physiques des maisons opulentes. Les meubles sont! aujourd'hui,
ce qu'est le mot académicien pour les travaux in- pour la plupart, plaqués en acajou, au/lieu d'être en j
tellectuels. 1 On nomme aussi académiste celui qui acajou massif comme autrefois. II st
tient une académie, une école de gymnastique, d'é- d'acajou appelé dans le commerce acajou femelle,
une espèce
quitation,de danse, etc. Autrefois se prenaitcomme 'qui est moins compacte, et auquel on e peut don-
synonyme d'académicien. La comédie des Académistes
fut jouée en 1643. Le programme qui suffisait aux
sauants académistes de 1635 ne suf fit plus au.x modestes
écrivains de nos jours qui poursuivent teur tdche.
(Mary Lafon.)
ACADÉMUS. Citoyen d'Athènes, contemporain
de Thésée, qui légua à sa patrie le terrain qui prit
de lui le nom d'Académie, et où Platon' réunissait
ses disciples.
ACADIATITE, s. f. T. de minéral. Nom sous
lequel ont été désignés des cristaux de chabaric de
la Nouvelle-Ecosse.
ACADIE. Géogr. C'était le nom les Français
avaient donné à la Nouvelle-Ecosseque quand elle était
en leur possession.
ACADIEN, ENNE, adj. et s,. Qui est de l'Acadie,
.qui appartient à l'Acadie ou ses habitants. Zes
Acadiens conservent les traditions de leurs ancêtres
en parlent la langue, et Affectent de repousser tout
usage anglais. L
ACADINE. Géogr. anc. Célèbre fontaine petit
ou
lac de Sicile. On attribuait à ses eaux la propriété
de faire connaître la sincérité des serments. Acalèphes.
ACMSA, s. m. (du gr. àxaiva, pointe). Entomol. ACALÉPHOLOGIEr s. f.
Genre de lépidoptères nocturnes, tribu des.phalé- Histoire naturelle des
uites, que Léach avait nommé précédemment Ou- acalèphes.
lapteris. On dit aussi Æcène. S. f. Bot. Genre de ACALI, s. m. Nom des prêtres qui ont la garde
plantes herbacées et frutescentes, do la famille des des livres de Nanak et de Gourou, législateurs des
rosacées, propres à l'Amérique et à l'Australie. Sikhs.
AGA3NITE, s. m. Entom. Genre d'insectes hy- ACALICAL, ALE, adj. (du gr. priv.,
ménoptères, voisin des ichneumons et des bracens. cauce). Epithète donnée, en botanique, à l'insertion
ACAGNARDER, v. a. Accoutumer quelqu'un à. des étamines, lorsque celles-ci partent du récep-
une vie molle, obscure, et même libertine; en un tacle, sans contracteraucune adhérence avec le
lice. Insertion ca-
mot, c'est l'habituer à imiter les cagnards, mot du
Midi qui est une corruption de canard. Les mauvaises ACALIC-IN,
compagnies l'ont acagnardé. 1 S'ACAGNARDER, v. pr. dépourv,ue de calice.
Mener une vie de fainéant, de joueur, de débauché. Acajou. ACALICrLE, ÉE, adj. Se dit, par opposition' à
Il s'acagnarde au cabarel entre le blanc et le clairet. calicuZe, -d'une plante dépourvue de calicule,
On' s'acagnarde dans sa terre, auprès d'une femme, certaines malvacées, comparées à celles dans comme
ner du brillant qu'à l'aide d'une couche d# cire il. les-
d'un bôn feu, dans un fauteuil. Ce verbe est' très-fa- n'est employé quelles le calicule environne la Heur.
milier. On dit aussi acagnardir et s'acagnardir. que dans les ouvrages d'une valeur
médiocre. ACALIFOURCHONNÉ, RE, part. Mis à cali-
ACAHÉ, s. m. Nom générique des pies au Para- fourchon.
ACALANTHE, (du gr. akalanthis [àxa- Une femme acalifourclwnnéesur un cheval.
guay. On a également désigné sous ce nom un oi- chardonneret s. m.
seau qui présente des rapports avec le geai du Pérou. taceaet au tarin.
). Nom donné au fringillapsit- Rien de plus plaisant que de voir ans es rues
acalifourchonnés sur des chiens.
ces pe-
ACAIRE (Saint). Évêque de Noyon avait été ACALÈPHES, s. m. pi. (du gr. akaléphé [àxa- ACALIFOURCHONNER, v, a. Mettre, placer à
d'abord religieux du monastère de Luxeuil. Il mou- ortie). Troisième classe de l'embranchement califourchon. Acalifourchonnez-la sur cet âne". Il vou-
rut en 639 et eut pour successeur saint Éloi. La des animaux zoophytes, dans le règne animal de luU'acalifourchohner derrière lui, sur soncheeal.
superstition lui accordait la vertu de guérir l'hu- Cuvier.Ils sont vulgairement califourchonner,v. pr. Se mettre à califourchou.
| S'
meur des femmes indociles et revêches qu'on me- d'orties de mer. Cette classe comprendles connus sous le nom Le
nait en pèlerinage à sa chapelle. On disait pro- qui nagent dans les eaux de la mer, zoophytes du rustrestyle
s'était acalifqurchonnésur mon cheval. Il est
familier
et dans l'orga- et peu usité.
verb. il a le mal de saint Acaire, pour signifier il est nisation desquels
ophriatrefTpeut-êtreà cause de la ressemblance en-qui ne sont plusonsouvent
o
aperçoit encore des vaisseaux
que des intestins creusés
ACALLE, s. m. (du gr. à priv. et xaXXor, beauté,
sans beauté). Insecte coléoptère qui a lesyeux placés
tre Acaire et acariâtre. dans le parenchyme du corps. Cuvier
ACAJOU, s. m. Arbre résineux de la familledes èlasse des acalèphes en deux ordres lespartage sa
latéralement, Styrie.
et dont le type se trouve en
térébinthacées, ne renfermant qu'une seule espèce simples, renfermant des zoophytes, appelés acalèphes ACALLOPISTE,s. ni. (du gr. à priv. et"xa>,>.a>-
l'acajou à pommes. Cet arbre est originaire de sertulaires et hydraires, qui flottent et aussi jriaTT);, élégant). Genre d'insectes coléoptères, de la
famallé des curculionides; ,qui a pour type Vacallo-
l'Inde et de l'Amérique méridionale, et ses fruits les contractions et les dilatations de leurnagent corps,par bien piste vellicosus (piquant) des Indes orientales. On
sont connus sous le nom de pommes, dénota; d'acajou. mentionne une autre espèce du Sénégal. en
Cette dernière, qui est de la forme et du volume parentés; puis, pour le second ordre, les
d'une féve, contient une amande très-agréable à* hydrostatiques, connus également acalèphes ACALMÉ, ÉE, adj. Retenu
manger. La chair du pédoncule, dont la grosseur' siphonophores et de médusaires qui sousreconnaissent les nomsde près d'un écueil.
approché de celle d'une poire moyenne, n'est pas à une-ou plusieurs vessies, ordinairement remplies se ACALOT, s. m. Espèce d'ibis du Mexique, de
désagréable. A Saint-Domingue, on la coupe par d'air, au L'ordre des
moyen desquelles ces animaux sont sus- aquatique, a cause de la couleur sombre de
morceaux',et, en là laissantpendantquelques heures pendus dans leseaux. Tous sont digénèses, de formes mage. son plu-
ACALVITIEN, ENNE, adj. Qui détruit la calvi- u
aux bestiaux effarouchéspar les chiens, et se dit en- été employé masculin. Le Nil du vert acanthe ad-
tie, c. ad. fait repousser les cheveux. Pommade acal- core, en Picardie,d'un homme qui crie pleine-voix mire k feuillage. (Delille.).Acanthe sauvage. Nom
l'
ritienne. Poudre aculvitienne. Il est peu usité.
ACALYPHE, s. f. (corruption du gr. àxaMjoT],
ortie). Plante originaire des deux Amériques et des
en disant de grosses injures.-
AGANITE s. m. Genre
de la famille des pupivores.
d'insectes hyménoptères don
les
a
vulgairede noporde a feuilles d'acanthe ou char-
ânes. )[ En architecture,en appelle acanthe
imitations/ plus ou moins capricieuses que l'on
Grandes Indes, et qui appartientà la familledes eu- ACANOR, s. m. Mot barbare dont les alchimistes fait de la plante qui porte ce nom, pour les orne-
croît sur les fu- se servaient pour désigner une des espèces de four- ments usuels et principalement pour
miers, au Malabar,infusée dans l'huile, sert en fric- neaux qu'ils employaient dans leurs opérations. la décoration du chapiteau corinthien.
tions contre les maladies goutteuses et syphilitiques. Deux imitations architecturales'1:.or-
AC..NOS, s. m. Nom donné à une des espèces de *respondent aux deux espèces méridio-
En français, ce même genre porte le nom de ricinelle. plantes du genre chardon, celle dont les feuilles sont
Tribu de plantes de la fa- les plus larges. On employait autrefois ses racines nales d'acanthe. La première espèce,
mille des euphorbiacées, dont l^acalypheest le- type. et ses graines pour arrêter les hémorragies. Linné l'acanthe épineuse, est plus finement
découpée; ses segmentesse terminenten
ACALYPTE, s. m. (dgr. ofxaXuTCTo;, non cou- la désigne par le mot onoporde. piquants assezroides et fort aigus c'est
vert Genre d'insectescoléoptères curculionides, qui ACANTHABOLE, s. m. (du gr. ôxotvôa, épine, et celle dont les architectes du moyen âge
a pour type une espèce de la Suéde. On en mentionne ëa).J.w, je jette dehors). Ancien terme de chirurgie,
deux autres espèces qui sont du midi de la France. se sont souvent servis, comme on le
par lequel on désignait un instrument en forme de voit dans plusieurs églises gothiques,
ACALYPTERES, s. m. p.l. (du gr. tacot Wro;, pince, propre à enlever les esquilles des os cariés -et Acanthe. et, entre autres, dans l'-église Notre-
nondes
couvert). Section d'il sectes établie dans la tribu
muscidés. L'absence des cuillerons a donn ieu
à arracher. les épines ou les corps étrangersintro-
duits dans les chairs. Architecture. Dame de Paris. Les feuilles de la
seconde, de l'acanthe sans épines,

tiques, et s'ei posent rarement au soleil.


ACAMACA, s.
a
au nom appliqué à cette section. Les acalyptères s nt
de* insectes délicats et faibles; ils rirent sous l'ombrae
des bois, l'épaisseur des gazons', et dans les plantes

m. Oiseau d'Afrique queBuffon a


ACANTHACÉ, ÉE, adj. (du gr. âxavôa, épine\
Épineux, comme le chardon et autres plantes gar-
nies de piquants. S. f. pl. Famille de végétaux à
corolle monopétale et hypogyne. Ce sont des plantes
herbacées ou frutescents, propres la plupart aux
larges, flexibles,bien formées, terminées par des dé-
coupures élégantes, se prêtaient merveilleusement
aux exigences de la décoration architectonique. Sui-
vant Vitruve, clest celle qui fut choisie par le sculp-
teur Callimaque pour la décoration du chapiteau co-
décrit sous le -nom Je moucherolle huppé fyHte d'acier régions tropicales. Cette famille qui se compose rinthien, et voici à quelle occasion. Une jeune fille
poli. On rappelle aussi acamacu. d'environ 105 genres et de 750 espèces, se divise en de Corinthe étant morte au-moment où elle allait se
ACAJi.WI'IDE, adj. et s. fi Nom d'une iestri- 3 tribus, dont le principal caractère est tiré des pro- marier, sa nourrice recueillit dans une corbeille plu-
bus de l'Attiijue, qui tirait son nom d'Acamas. Péri- longements du placenta qui supportent la graine. sieurs objets auxquels elle avait été attachée pen-
dès était île lu tnlni acanutntide.. Quelquesplantes de cette famille sont remarquables dant sa vie, puis les couvrit d'une tuile afin de les
ACA.MAKCIUS, s. f. Espèces de polypiers qui ap- par leur beauté. Les acanthacées sont en général mu- abriter, et les posa ainsi sur le tombeau. Dans ce
cilagineusés et légèrement amères elles habitent les lieu se trouvait par hasard la racine d'une acanthe.
pnrtieiini'iit iL la famille des polypes à cellules du régions tropicales, quoiqu'un petit nombre' vienne se
règne animal de Olivier, j Myth. Nom d'une nym- Au printemps, elle poussa des feuilles et des tiges
phe, ¡ille de l'Océan. qui entourèrent la corbeille. La rencontre des coins
ACltùlAS. Fils de Thésée et de Phèdre, assista au diterranéen, et en Amériquejusqu'en Pensylranie. de la tuile força les extrémités de se recourber, ce
siège de Troie, fut un de ceux qui entrèrent dans le ACAM1IACEXYS, s. m. (du gr. âxavOa, épine, qui forma le commencement des volutes. Lé sculp-
et yèvjç, mâchoire). Genre d'oiseaux qui a pour type
cheval de bois après le retour, il donna son nom il teur Callimaque, passant près de ce tombeau, vit la
la tribu -acamantide. Plusieurs autres personnages une espèce de l'Australie. corbeille et remarquala manière gracieuse avec la-
célèbres ont également porté le nom d'Acamas.| S. ACANTIIARIX, s. m. (du gr. àxavOa, épine, et quelle ces feuilles naissantes la couronnaient. Cette
piv, bec'1. Genre d'insectes coléoptères tétramères forme nouvelle lui plut; il l'imita dans les colonnes
m. (x'orps organisé calcaire que l'on n'a encore trouvé curculionides, qui a pour type une espèce unique qu'il fit par la suite à Corinthe et de là les propor-
qu'-a l'état fossile, et dont quelques naturalistes ont
fait un genre distinct desbélemnitSB.La coquille de du crr> de Bonne-Espérance. tions et les règles de l'ordre corinthien, le plus beau,
ACANTHE, s. f. (du gr. âxxvOx, épine). Plante. le plus riche, le plus gracieux des ordres. Quoi qu'il
en soit de cette histoire touchante, les anciens ont
On dit aussi anime.
étoile^. genre dans la f'amille des acanthaçées. On en con- employé d'autres feuilles que celles de l'acanthe
dans la décoration de leurs chapiteaux. Ainsi, par
ACAMATOS.s. m. du gr. àxdtaaxo;, Infatigable, naît environ doux-' espèces, toutes particulières aux
exemple, les feuilles de l'ordre composite des arcs
droit Mot employé par les anciens physiologistes régions tropicales, il l'exception de deux, l'acanthe
de Titus et de Septime-Sévère, Rome, ressemblent
pour exprimer la bonne .constitution du corps hu- turellement dans le midi de l'Europe. Ces dernières, plutôt à celles du persil qu'à celles de l'acanthe et
les plus belles, sont désignées vulgairement sous le celles du temple de Vesta, à Rome, sont assez sem-
ACAMBOU. Géogr. Royaume d'Afrique, sur la blables' à des feuilles de laurier. Dans les chapiteaux
côte de Guinée, qui mérite d'être mentionné pour la/ nom Je branchc'-ursine, à cause d'une prétendue res-
de l'architecture égyptienne, la feuille de palmier
grande quantité d'or qu'on en tire. se rencontré très fréquemment. Acanthe grecque.
ACAlMECII, s. m. Mot barbare qu'employaient les
alchimistes pour désigner les parties d'argent qu'ils tit diable blond, (t jolie et maligne figure, était accro-
regardaient comme superuues.
ACAMEL.T, s. m. Nom donné, au Mexique, 'il,
|
ché aux acanthes d'un chapiteau.(V. .Hugo.) Entom.
Genre d'insectes coléoptères sternoxes, ne renfer-
une variété de melt liqueur
qui se rapporte au gcure agave, mant qu'une seule espèce, celle de Cave ne, que
et qui fournit une vineuse en usage dans les auteurs appellent l'acanthe octoponctuée. T. d'a-
cette contrée. nat. Acanthe se dit quelquefois pour apophyse des
ACAMPSIE, s. f. (du gr. â priv. et xàjinTïiv, flé- |
vertèbres épine dorsale. Géogr. anc. Nom d'une
ville de Macédoine,près du mont Athos, d'une ville
chir'. Chirurg. Impossibilité de fléchir une articula-
tion soudure d'une articulation. Dans ce dernier de Carie, dans la presqu'île de Gnide, et d'une ville
d'Egypte sur le Nil. 1 My th. Fils d'Antinous et
sens, on dit plutôt ankyluse. d'Hippodamie, fut dévoré par les chevaux de son
ACAMPTE, adj. C'estTm mot par lequel Leibniz
père et changé en acanthide. Achantis qu'on
a désigné des figures qui ne réfléchissent pas la lu- donne comme sœur d'Achante, subit la même mé-
mière, bien qu'elles soient opaques et polies, et par
conséquent douées des propriétés nécessaires pour tamorphose.
opérer cette réflexion. ACANTHEES, adj. et s. f. pi. Plantes formant
ACAMPTOSOME, adj. (du gr. à priv. etxà|A7tT£iv, une section de la tribu des amatacanthées, dans la
famille des acanthacées.
fléchir'. Dont le corps ne peut se plier, est inflexible. ACANTHÉPHIPPIE,s. f. (du gr. ûcxatv6a,épine,
S'emploie subst. au masc. pi. pour désigner un ordre
établi dans la classe des cirripèdes, et ainsi appelé et Itpimnm,selle). Genre de plantes de la famille des
orchidées, établi pour une plante non parasite, dé-
parce que les animauxqui la constituent ont le corps pourvue de tige, croissant dans les forêts monta-
entièrement enveloppé de pièces calcaires, dont la
présence le rend immobile. gneuses de Java.
ACANTHIAS, s. m. (du gr. àxavôtaç, poisson
ACAMITSÉ, ÉE, adj. Vieux terme d'architecture épineux). Ichthyol. Nom d'une espèce de centro-
qui se disait d'une pierre donton avait rabattu l'angle pote et d'une espèce de squale.
ou l'arête, c. à d. que l'on avait taillée en chanfrein. ACANTHICONE, s. m. Minéral d'Arendal, en
ACANACÉ, ÉE, adj. Qui est garni de piquants Norwége. On écrit aussi akanticone.
comme un chardon.| S. f. pi. Famille de plantes à ACANTHIDE, s. m. Serin ou chardonneret chez
fleurs composées, les chicoracées. les anciens. Acanthe 'fut métamorphosé en acanthide.
ACAKE, s. m. Genre de plantes qui se rapproche
celui des béjars. Peuple de la côte
1 C'est aussi le nom donné à une famille d'insectes
lKsaucoup de hémiptères.
d'Or, en Guinée, qui fournit à peu prèsles deux tiers .ACANTHIE, s. f. Genre d'insectes hémiptères,
de l'or que les Européens emportent de cette con- de la famille des gécorises; voisins des punaises, qui
trée. On dit aussi Acanien. se nourrissent du suc des végétaux, et vivent en so-
..ACAKÇA, s. f. Nom donné à Madagascar Ma
fSntade op poule de Guinée. On dit aussi acangue.
ciété sous les écorces, où ils se tiennent cachés pen-
dant le jour; ils fuient la lumière. L'acanthie corti-
donné au Brésil à Acanthe. Feuille. » cale. L'acanthie du bouleau, du chardon, du poirier,

et se: fait entendre fortloin.


• une ©sJKîce de coucou huppé. L'acangatara habité
il est très-criard; semblauce de leur feuille large et profondément dé-

quelqu'un, l'injurier, Se disait autrefois par rapport comme ornement sur lea bords des massifs. Ce mot a
de la germandrée. L'acanthie bigarrée. Les acanthies
sont de petite taitti, ont de petits yeux lisses, et vivent
coupée avec une patte d'ours. L'acanthe se plaît à habituellement dans le voisinage des eaux douces ou sar
"ACANNER, v. a. Aboyercomme un chien après l'ombre et dans lei terres sablonneuses; on lé place lées, courent très-vite et sautent avec beaucoup
gilitê. d'a-
épine, et qui appartient à la famille des composées. classe des poissons en deux grandes séries, celle-des
La seule espèceconnueest originaire de la Perse et poissons osseux et celle des poissons cartilagineux.
épineux). Genre d'insectes diptère, de la famille des Les acanthoptérygiens ont la mâchoire supérieure
notacanthes; ayant pour type Yacanthine élongée de l'Arméme.
qu'on trouve dans l'Amérique méridionale.
ACANTHOMÈRÉ, s.
m. (dugr. ofcanlfca [ôxavOa], complète, mobile, et les braüchies en forme de pei-
ACANTHINION, s. m. (du gr. akantha [âxavôa], épine, et mèros [[iTjpàç], cuisse). Insecte diptère du gnes. Ils ont toujours la premièreportion de la dor-
épine, et inion [tviov], nuque). Genre de poissons de Brésil. L'acanthomère aies jambesintermédiairesgar- sale, ou la première dorsale, quand il y en a deux,
nies de deux petites épines à leur extrémité. soutenue par des rayons épineux. L'anale a aussi
la famille des acanthoptérygiens squàmmipennes.
ACANTHOMETRE, s. m. (du gr. akantha [àxav- quelques rayons épineux, et les ventrales en ont au
Ce poisson a des aiguillons près de l'occiput. L'a- moins chacune un. Les trois quarts des poissons connus
cinthinion rhomboïde habite dans les eaux de l'dméri- 6a], épine, et métron QjiTpov], mesure). Genre d'a-
méridionale. L'acanthinion orbiculaire a été appartiennent à l'ordre des acanthoptérygiens, et- cet
que
et de l'ordre des radiolaires. Les acanthomètres, dé- ordre est tellement naturel qu'il est très-difficile de le
observé parmi les rochers qui bordent les rivages de diviser en familles.
l'Arabie. Les acanthinions sont des poissons osseux pourvus de- test, sont recouvertsde piquants étoilés. ACANTHORHINE,adj. et s. m." (du gr. akantha
thoracins. ACÂNTHONYX s. m. (du gr. akantha [àxavOa], [âxavôa], épine, et
ACANTHIODONTES, s. m: pi. (du gr. àkanthias épine, et onux [ôvuS], ongle). Çrustacé décapode de
[àxavÔCaç], poisson épineux, et odontos [oSôvto;], la famille des oxyrhynques, qui se rapproche beau- une famille de poissons comprenant ceux qui' ont
dent). Nom sous lequel les oryctographesdécrivent coup des pises. On en connaît trois espècesqui sont. un appendice charnu, armé ,d'aiguillons, entre les
des dents fossiles' qufcn croit appartenir au squale toutes de très-petite faillerune habite la Méditer- deux yeux.
acanthias. • ranée l'autre, les côtes de l'Amérique, et la trpi- ACANTIIOSCÈLE, s.
m. (du gr. àkdntha-[ixzv-
sième, le cap de Bonne-Espérance.. 8a], épine, et
in. (du gr. akantlut [axavôa], tes coléoptères pentamèresjjjàbu
chaut, et qu'on .a également appliqué, 'Comme gé- épine, et ops
ACANTHOPE,
oeil).
s.
Genre d'insectes coléoptères
nérique, aux mammifères épineux, tels que le hé- hétéromères, ne renfermantqu'une seule espècequi
des scaritides, fondé pârune
seule espèce du cap de Bonne-
lsson. se trouve en Dalmatie et en Italie, et qui a le pour-
ACAÏJTiilQUE,s. m. Ydu gr. ukanthikos[àxocv- tour de l'œil garni de piquants.
Espérance.
les_ élytres
Les acanthoscèlesont
courtes et très-convexes,
Otxà;], épineux). Genre d insectes hémiptères, fa- ACANTHOPHAGE, adj. et (du gr. akantha et les jambes antérieures très-for-
mille des cicadelles, dont les espècespeu nombreuses [àxavOa], épine, et phagô [çaywj,s.je mangé). Qui se tement palmées; les postérieures
sont propres à l'Amériqueméridionale. courtes larges arquées et cou-

t
nourrit de chardons, qui mange des chardons. L'âne
ACANTHIS. Myth. Fille d'Antinoust et d'Hippo- vertes d'épines. ( D'Orbigny. ).
ACANTHÏURE, adj. (du gr. akuntha [àxav&a], épine,
ACANTHOPHIS, s.
m. (du gr. akantha rdéxovÔa], L'acanthoscêle
doivent
ruficorne dont les
être les mêmes

tande:
maeurs
queue). Se dit d'un animal serpent). Reptile ophidien de 1 que celles dis scàrites,
épine, et [ovpà], la famille des vipères, dont un des principaux ca- Acantboscèle.
au cap de Bonne-Espérance.
se tr.ouve
qui a hqnêue chargée ractères est de porter une forte épine, à l'extrémité
ACANTHIZE, S. m. (du gr. akantha [dxavOa], de la queue. L'acanthophis habite la Nouvelle-Hol- épine, et sGma [ffwpa], corps). ACANTHOSOME,
d'insectes
s.m(dugr.
.akantha
[âxavôal,

épine, et izô [tÇw], je place). Genre d'oiseaux com- Genre hé-


famille
prenant dix espèces,
Cuvier.
qui fait partie des becs-fins
ACANTHOCARPE,adj. (du gr. akantha [àxovôa], d épines de
de
qui miptères de la des scutelleriens,. auquel on
ACANTHOPHORE, adj. (du gr. akantha [âxavôa], rapporte une douzaine d'espèces répandues, dans
épine, etphoros
ou gros
épine, et karpos [xapitè;], fruit). Se dit des plantes plantes acanthophor
poils
porte). Qui est hérissé toutes les parties de l'Europe. L'acanthosomehémor-
rudes. Les varechs sont des roïdal en est le type: C'est aussi le nom d'un petit
dont les fruits sont garnis ou recouvertsd'épmes.
|
es. S. f. Hydrophyte de l'ordre genre de crustacés, de l'ordre des amphipodes et de
des floridées. Les acanthophoressont originaires des la famille des crevettines, dont le tvpe habite les
ACANTHOCÉPHALE, adj.,et s. (du gr. akantha latitudes équatoriale,; elles sont annuelles, et leur port polaires.
[àxocvôa], épine, et képhqlé [xàçaX^], tête). Qui. a la est élégant. Les tubercules de l'acanthophoremilitaire mers ACANTHOTHÈQUE,
partie antérieure du corps ou de la tête armée d'ai- o/frent la forme de massues épintuses. s m. (du gr. akantha [d-
guillons recoures ou de crochets cornés. Se dit boîte). Genre de
ACANTHOPODE, adj. (3ugr. akantha [âxavÔa], plantes de la famille des composées, renfermant
d'une famille de vers intestinaux, de l'ordre des pa- épine, et
renchymateux. La famille des acanthocéphales com- a lespétioles pous [itoùîj, pied). Se dit d'une plante qui plusieurs espèces particulières à l'Afrique australe.
très-épmeux. Le sygophilleacanthopode. ACANTHURE, s.
prend le genre échinorhynque. Les acanthocéphalesont S. m: Genre de poissons de la famille des acan- épine,
le corps terminé en avant par une proéminencearmée thoptérygienssquammipennes. L'acanthopoderalci- de poissons et oura [odpà], queue). Nom donné à un-genre
d'épines recourbées; à l'aide desquelles ils s'attachent forme habite l'océan Atlantique intertropical. J Adj. qui portent de chaque côté de la queue
aux intestins des animaux dans lesquels ils vivent. Les et s. m. pi. Dans le règne animalde Cuvier, ce nom une forte épine mobile tranchante comme une lan-
acanthocéphales diffèrent des échinorhynques en ce que est donné à une tribu de coléoptères clavicornes, cette, et pouvant
leur proéminence se réduit à une seule couronne d'é- renfermantdes espèces dont les jambes sont très- occasionner des
pines terminée par de doublescrochets. épineuses. blessures dange-
ACANTHOCERE, s. m. (du gr. akantha [àxavÔa], ACANTHOPOME, adj. et s. m. (du gr. akantha reuses. Cette par.-
épine, et héros fxipaî], corne). Entom. Genre d'in- [dbtavôa], épine, et pâma [ïcû^a], opercule). Nom ticularité d'orga-
sectes dyptères brachocères, de la famille des taba- donné à famille de poissons dans laquelle sont nisation leur
niens, ayant pour type l'acanrhocère une
à longues cornes comprises des espècesqui ont les opercules garnis valu le nom vul-
du Brésil. 1 Ce nom a été donné également à un de dentelures d'épines. La famille des acan- gaire de chirur-
de de ou
la famille des thopomes comprend les perches, les hotocentres et les gien. Les acanthu-
genre coléoptères pentamères
lamellicornes et de la tribu des scarabéides. lutjàms. res habitent dans
ACANTHOCLADE,adj. (du gr. akantha [àxavôa] la mer des Antilles,
ACANTHOPS, adj. (du gr. akantha [âxavOa],
épine, etklados [x).à8o;], rameau). Épithète donnée, épine, et ops oeil). Qui a le pourtourde l'aeil
en botanique, à certaines plantes qui ont les rameaux garni de piquants. L'holocentre acanthops. Syn. d'A*
où ils sont fort rqg»
cherchés cause
chargés d'épines. Le genêt acanthoclade. Acanthure. de leur bon goût.
CANTHOPE.
ACANTHODACTYLE, s. m. (du akantha [i- L'acanthure
ACANTHOPTÈRËi adj. (du akantha [«xxav- habite dans l'océan Indien. L 'acanthure noiraud est ainsi zibre
xavôal, épine, et daktulos [SoxtvXoç], doigt). Nom
nommé couleur principale est noirâtre
donné à un genre de reptiles qui offrent un ensemble
formes par les conchyliologistes à des coquilles dont le bord il habiteparce que sa
de semblables à celles de nos lézards ordi-
naires. Les acanthodactylesfréquentent de préférence Indes orientales, et se nourrit de mollusques et de. petits
les lieux seca, arides, sablonneux. On trouve des acan- crustacés. Acanthure voilier,
thodactyles en Egypte, en Espagne, en Italie et dans le ACAP, s. m. Bois des îles servant Mre de belles
midi de la France. boiseries. Des caisses d'acap.
ACANTHODÈRE, s. m. (du gr. akantha [âxavôa], A CAPELLA, loc. adv. T. de mus. emprunté
de l'italien et qui n'est d'usageque
épine, et dérè [8spr)1, cou). Genre 4'insectes or- pour la mu-
thoptères de la famille des spectres, qui a de nom- sique d'église. Il signifie que les instruments doi-
Lreusés épines stir le corselet. L'acanlhodère est dé- vent marcher à l'unisson avec les voix.
pourvu des organes du vol |' Genre
tétramères de la famille des longiçornes.
de coléoptères AÇAPÏT, s.
m. T. d'anc. jurisp. Transport fait
par bail emphytéotique à une personne non no-
ACANTHODERME, s. m. (du gr. dkantha [axav- ble, d'un bien noble, autre qu'un château, et ait-
6x], épine, et-derma [Sépjta], peau). Poisson fossile quel il n'y avait point de justice attachée..
rangé dans la famille des sclérodermes de Cuvier. ACAPTE, s. m. T. de féod. Droit d'entrée que
ACANTHOGLOSSE,s. f. (dugr. akantha [àxav- l'héritier d'un tenancier à rente, à cens ou autre
6a], épine, et glâssa [yXûffo-a], langue). Plante de la charge, devait acquitter, dans certaines provinces,
famille des orchidées. L'acanthoglosseest une plante Acantnoptère murex épineux. ?pour l'investiture emphytéotique qui lui était confé-

vées de l'ile deJava.


parasite croissant sur les arbres des forêts les plus été.
dilaté est garni de varices terminées en pointe. Mu-
ACANTUOIDE, s. f. (du gr. akantha [ôbcavOa], rex acanthoptère. Adj. et s. m. pl. Famillede pois-
rée par le seigneur.
ACAPULCO. Géogr. Ville du Mexique, à 280 kil.

épine, et eidos [eîôoç], ressemblance). Minéral dont sons gnatodontes hétérodermes, qui ont la première le départ annuel du gallion qui portait autrefois à
la nature n'est pas connue, et qui a été découvert nageoire dorsale épineuse. Manille l'argent et les autres produits précieux des
dans une lave du Vésuve provenant de l'éruption possessions espagpoles. C'est l'un des plus beaux ports,?
de 1821. Ce métal forme des aiguilles très-déliées et et des plus vastes du monde mais climat en est,
blanchâtres. Pl. Se dit des acanthes. geoire). Se dit a un poisson dont lesnageoires sont très-malsain, principalementen été.
ACANTIIOLÉPIS, s. m. (du gr. akanta [ixavôa] ACARA, s.
m. Nom donné
le nom que Cuvier a donné ag premier ordre de ses sons qui semblent se rapprocher des dorades.
grêle, laineuse, à feuilles terminées par une petite poissons osseux. Ce savant a divisé la nombreuse
on a voulu'désigner une coquille ou une valve de d'insectes de l'ordre des acarides, renfermanttrois ou ACCABICONTICHITES, s. m. pi. Peuples de la
coquille qui n'a aucune trace de charnières.Se dit quatre espèces,dont une, l'acarusscabieux, se trouve Mauritanie, au pied de l'Atlas, qu'on fait venir
aussi d'un foetus qui n'a point de cœur. ordinairement dans la poussière du vieux fromage. d'Accabicus Murus, ancienne ville élevée par les Car-
ACARDIE, f. (du gr. à priv,, xapSia, cœur). On à regardé a tort cette dernière espèce comme thaginois, près des colonnes d'Hercule.
Etat d'un fœtuss.qui est privé de cœur.1 Depuis quel- ACCABLANT,ANTE, adj. Qui accable, qui peut
ques années, les termes scientifiques ayant passé accabler importun, incommode. Un joug accablant.
ont employé le Une servitude accablante. Une chaleur. accablante. A
figuré, pour lâcheté. ces mots, Idoménée parut comme un homme qu'on sou-
ACARE, s. m. (du gr. cfcort [âxapi], petits insec- lage d'un fardeau accablant. (Fénelon.)

rides,
tes). Nom d'une classe établie [parmi les animaux ACCABLE, ÉE, part. Abattu, écrasé, opprimé,
articules, entre lès arachnides et les insectes, et qui exténué, vaincu. Un Itommeaccablé. Accablé de dou-
est .fondée sur le genre acarus.. acarus et ACA- leur et d'ennuis. Il est accablé sous le poids des infir-
mités, sous le' fardeau des ans. Elle joignit les mains et
ACARIATRE,adj. désagréa- se renversa sur le dos de son fauteuil, accablée par ce
ble, selon les uns, ou du vieux français acarier, con- terrible pronostic. (Balzac.) La vigne était accablée
'fronter, mettre face à face, selon les autres). Qui est sous son fruit. (Fénelon.) Après que les deux autres
d'une humeur fâcheuse, querelleuse, aigre et criarde. lutteurs eurent achevé leurs combats, les roaincus se re-
Un- enfant acariâtre. Socrate avait pris tirèrent accablés de honte et de douleur. (Barthélémy.)
une femme

'"
.acariâtre pour s'exercer à ia patience. La dispute hau- Il semble detoir être accablé par le nombre de ses en-
taine, monstre acariâtre. Acarus, vus au microscope. nemis. (Voltaire.)
ACAR1ATRETÉ, s. f. Humeur acariâtre, obsti- ACCABLEMENT, s,. m. État d'une personne
nation, entêtement, opiniâtreté,emportement, fu eur. l'acarus de la gale. C'est ce que Raspail a pleinement qu'accable une maladie ou une vive affliction sur-
Vieuxmot. démontré. Du reste, ce nom et celui d'acare s'appli- charge d'affaires, excès d'occupations. Accablement
ACARIDES, s. f. p] (du gr. akara [.âxapaKindivi- quent ordinairement, d'une façon générale, à tous les de corps, d'esprit. Accablement de travaux. Les mala-
sible, éteidqs. jsISor] forme) Nom donné à une famille animaux de ce; ordre. V. SARCOPTE. dies qui minent le corps jettent l'âme dans l'accable-
d'arachnides de la classedes acares, animaux connus ACASANER, y. a. Endormir, engourdir. C'est
un
ment. En méd., c'est l'état dans lequel les forces
vulgairement sous les noms démîtes, cirons, teignes, vieux mot. | S'acasaner, v. pr. S'endormir, s'en- sont opprimées et où la faiblessen'est qu'apparente.
tiques, ainsi qu'à une famille ou à une tribu de la gourdir. Lrurs esprits s'abâtardissent ou s'acasanent en Synonymes ABATTEMENT,accablement, LAN-
classe des arachnides. On les divise scientifiquement loluptés. (Et. Pasquier.) GUEUR, DÉCOURAGEMENT, DÉSESPOIR; Ces terme.5
en chcylétidss. yamasides, ixodes, ovibatides et sarcop- expriment tous un état pénible de l'âme, une sorte
(V. ces mots.) Les arachnides clui composent la ACASEMENT, s. m. Action d'acaser acte par de détresse à laquelle elle est réduite, mais les trois
lequel on acase. premiers signifient en outre un état du corps causé
ACASÉ, ÉE, part. Inféodé,donné en fief, à rente.
initiaient beaucoup. Quelques acarides virent sur des par les maux physiques ou les maladies. Le décou-
insectes, notamment sur les coléoptères orduriers ou ACASER, v. a. T. d'anc. jurisp., qui signifiait ragement et le désespoîr ont trait à l'avenir et sup-
fouisseurs. On trouve des acarides partout, dans le fro- inféoder, donner en fief, donner à rente. posent un échec, une entreprise.avortée, l'appréhen-
mage, sous -les écorces d'arbres, dans la terre, sur les ACASTE, s. m. Genre de crustacés cirripèdes sion d'obstacles insurmontables. L'abattement et
animaux vivants ou morts: Certaines acarides propres composé de trois ou quatre espèces qui paraissent
l'aecablement, résultats d'un accident, d'un mal qui
à quelques mammifères'peuvent aussi se multiplier sur vivre toutes dans des éponges. assaille brusquement et sous lequel on succombE,,
l'homme et l'incommoderextrêmement. Quelques-uns ACASTIDE, s. m. Descendait d'Acaste,- roi de diffèrent aussi beaucoup de la langueur, qui consiste
font le mot acaridesàn masculin.
ACARIDIES, adj. et s. f. pi. Nom que Latreille
Thessalie, et l'un des Argonautes. dans un épuisement des forces, effet d'une lente
ACATALECTE,adj. Se dit, dans la poésie grecque
consomption. L'abattementet l'accablement se distiu-
a quelquefois employé comme synonyme d'acarides. et latine, de tout vers complet, ayant ce qu'exigent
guent encore par l'intensitéde la souffrance et l'im-
On dit aussi acaridiens, acariens et acarins. les règles de la versification métrique depuis le com-
puissance de résister aux maux auxquels on est en
ACARIGENE, adj. Qu»est occasionné, produit mencement jusqu'à la fin, par-opposition aux vers
.proie, tandis que la langueur éveille une idée de
catalectes, dont la syllabe finale était ordinairement
durée et d'affaiblissement progressif et général des
par un acare. Maladies acarigènes.Maladie
ACARIGÉNOSE, s. f. Pathol. forces. D'un autre côté, il y a une distinction à faire
qui est le
ACATALEPSIE, s. f. (du gr. ci priv., xatàXr^t^ entre abattement et accablement. L'abattement donne
résultat du parasitisme des tiques, mites, cirons, des
compréhension).Doctrine de quelques anciens philo- l'idée d'une affliction, d'un revers, d'un choc qui
acarus enfui, de différentes mœurs et habitudes. sophes qui niaient toute certitude. Les pyrrhoniens renverse, de manière cependant qu'on peut se rele-
Physiol. vég. Acarigënose végétale. Maladie des vé-
gétaux attaqués par les admettaient une acatalepsie universelle, absolue.En ver l'abattement peut n'être qu'ûne simple défail-
pagi-
pathol. on donne ce nom. à une affection céré- lance. L'accablement donne l'idée d'un poids énorme
nacée. Plaques furfuracées, lépreuses, versicolores,
brale qui ôte la faculté de concevoir, qui ne permet qui écrase et anéantit en quelque sorte les forces
que détermine, sur la surface supérieure des feuilles,
pas de suivre un raisonnement, de mettre de la suite sont brisées. On dit l'abattement de l'âme, de l'es-
l'insecte qui paît sous la page-inférieure.
dans ses idées. prit, des forces, du visage, et Yaccablement des
oose limbacée. Coussinets mamelonnés en dessus, con-ACATALEPTIQUE, adj. Qui appartient l'a- maux, des affaires, du travail, du chagrin, du som-
caves et velus dessous, que la'piqûre d'un acare
détermine sur en catalepsie, qui en est partisan qui est affecté d'a- meil. L'accablement est un extrême abattement, et
les dentelures de.certaines feuilles
d'arbres sauvages des bois. Acarigénosesanimales.catalepsie. Il se dit d'une personne inintelligenteou l'un et l'autre impliquent le découragement mais le
Maladies des animaux attaqués par des acares. Aw-retranchée dans un cercle étroit d'idées. La doctrine découragement, plus général, est autre chose et dit
[acataleptique serait tout au plus bonne à peupler Cha- moins il ne suppose pas nécessairement un acci-
rigénose par la tiqée du Nord. Acarigénose par la tique
tropicale ou chique. renlon. dent grave qui ait précédé. Certains hommes sont
ACARNANIE. Géogr. anc. Contrée la plus occi- ACATAPOSE, s. f. (du gr. à priv. et kataposis pris de découragement pour des motifs fort légers en
[ JcaTÔOTocric] action d'avaler). T. de méd. Diffi- sorte qu'on peut être découragé sans être ni abatlu
'dentale de la Grèce continentale, au S. de l'Epire,
culté, impossibilité d'avaler.
à YO. de l'Etoile et à l'E. des îles de Leucade et d'I^, ni accablé. Le désespoir est le comble du décourage-
thaque était renommée par les beaux chevaux qu'elle ACATASTATIQUE, adj. (du gr. à priv. et ka- ment mais le découragement abat toujours l'éner-
tastatikos [xaTàaTaTixoç], stable). Se dit en médecine gie, et le désespoir l'exalte quelquefois. Le décou-
nourrissait. Ses habitantsétaientd'habiles frondeurs,
d'une maladie dont les symptômes varient irrégu- ragement fait jeter bas les armes; par l'effet du
mais farouches, et leur grossièreté a donné lieu au
lièrement. Fièvre acaiastatique. désespoir, on peut se servir de ses armes avec une
proverbe Porcus Acarnas.. ACATHISTE, s. m. Fête queijtglise grecque cé- sorte de fureur.
ACARNÀNIEN, ENNE, adj. et s. Qui est de l'A-lébrait à Constantinople, le
carnanie qui appartient à l'Acarnanie ou à ses ha- samla quatrième ACCABLER, v. a. (du bas lat. accabulare, jeter
semaine de carême, en l'honneur de la Vierge, et par terre avec un
bitants. Les Acarnaniens ne jouèrent jamais un rôle cabalus, sorte de bélier). Faire
dont l'office de la nuit se récitait tout entier debout. succomber sous le poids, surcharger, excéder les
important dans les affaires de la Grèce, quoiqu'ils
C'est aus:,i le nom de l'hymne que l'on chantait à -forces, écraser fatiguer, lasser par des importunités
fussent toujours mêlés. Les vtlles acarnaniennes formè-y
cette fête.
rent longtemps une con fédération, presque toujours en affaisser, courber, plier aggraver le poids de; jeter
A CATHODIQUE,
guerre avec les Étoliens. On dit aussi Acarnane. Roger, adj. et (de à priv. et de dans l'abattement, décourager épuiser, ruiner en-
catholique),,}5e dit d'un chrétiens.qui n'appartient
roi de Sicile, s'intitulait prince des Acarnanes des pas tièrementles forces, la puissance; terrasser, vaincre,
Etoliens. AthènesjKait pour alliés les Platéens, et
à l'Églisecatholique, et aussi des cultes et des sectes l'emporter sur; combler. Ce fardeau l'accablait. Ac-
sémens-èrNaupalte, la plus grande partie des Acar-dissidents. Culte, cérémonie acatholique. Un acatho- cabler de travail. Accabler un innocent. Accabler un
nanes, les Lorispéens et les Zacynthiens. liq2ie. Il est peu usité. ennemi. Accabler un peuple d'impôts. Quand la for-
ACARNAR, s. m. T. d'astron. Nom arabe d'une ACAT1A, s. f. (pron. akacià,, du gr. àkation tune nous- exempte du travail, la nature nous accable
[àxdtuov], nacelle pointue). Chaussure grecqueà l'u- du temps. (Rivarol.) Darius croyait accabler les Grecs'
belle étoile de première grandeur, à l'extrémité cen-
sage des femmes, allongéeeu forme de bec recourbé. par le nombre de ses soldâts.- (Bossuet.) Accabler de
trale de la constellation appelée l'Éridan. On écrit
aussi acharnar. ACATIUM, s. m. (pr. akaciome). Nom grec d'une biens, de louanges, de politesses. Tout cela formera
sorte de -navire à voile et à rames et de petite di- contre lui un témoignage qui l'accablera. (Bourda-
ACARNE, s. m. Plante qui se rapproche beaucoup
mension, dont la proue était pointue et recourbée. loue.) S'ACCABLER,v. pr. Se surcharger. S'ac-
du chardon. C'est aussi-le nom d'une espèce de rou-
get ayant la couleur blanche. cabler de travail. S'accablerde superfluilés. S'accabler
ACATYRES, s. m. pl. Nom d'une-des hordes de d'inutiles
ACAROTOXIQUE, adj#ée dit des substances qui,Huns qui envahirent l'empire romain. douleurs. Synonymes ACCABLER,OPPRI-
appliquées sur la peau, etc., ont la propriété de faire
ACAULE, adj. (du gr. priv. et kaulos [xavXè;] MER; OPPRESSER. L'idée commune de ces mots est
1 celle d'une charge trop forte imposée. Une personne
périr les acarides ou acaruset de guérir la gale.tige). Se dit d'une plante qui n'a point de tige, ou accablée, opprimée
ACARPE, adj. (du gr. à priv. dont la tige est peu apparente à cause de sa briè- poids. Accabler ou oppressée succombe sous le
veté. Il se dit aussi d'un champignon qui est dé- plus de rapportest le terme le plus général; il a
ACARPELLE, EE, adj. Botan. Se dit de fleurs pourvu de stipe. Plante acaule. Champignonacaule. à l'effet, se prend en bonne et en c
privées s.de carpelles.
AC&RTUBf, ACAULOSIE, s. mauvaise part, et ne fait concevoir que- l'affaiblisse-
f. Maladie des plantes, consis- ment des forces. On est accablé de maux, de dou-
m. Nom que les alchimistes don- tant dans l'avortementde la tige. leur, de soucis, par des forces. supérieures, etc. on
naient au minium. ACAZOIR, s. m. Nom que les alchimistes don- est accablé de bienfaits. Opprimer a plus de rapport
ACARPS, s.
m. (du gr. âxapifoindivisible).Genre niaient à rétain pur il la cause, l'oppresseur,et il emporte les idées mo-
raies de vexation, de persécution,d'animosité, d'un stituée en 1729, sous le ministèredeOrry^elle a producteur et du consommateur, et est en opposi-
côté, et de l'autre celle d'innocence il ne se prend été renouvelée quatre fois en soixante ans, et il n'a tion manifeste avec l'intérêt du plus grand nombre.
jamais qu'en mauvaise part. le fort opprime le fai- fallu rien moins que la révolutionne 1789 pour la On a/vu des disettes provoquées en partie par la
ble; un despote opprime ses sujets un tyran domes- destruction des denrées on a vu des négociantsje-
tique opprime sa femme et ses enfants. On plaint gens de robe, des genâ de cour, faisaient partie de' ter à la mer des cargaisons de blé, de riz et d'épi-
cette association. Louis XV lui fit tfjno avance de dix* ces, afin de ne pas avilir les prix et pour réaliser
déteste la violence et l'injusticedont l'opprimé est la un pins fort bénéfice avecles marchandisesqui lieur
>victime on voudraitla défendre. Le mal qui accable naissance et lui donna son approbation. Le dernier restaient en magasin. Ce sont la des excès' ou des
affaiblit-tout le corps, comme l'effet produit par la acte relatif cette associati on est du 12 juillet 1767. abus regrettables et que l'on doit flétrir mais parce
fièvre ou une simple fatigue. Le -mal qui oppresse Les noms des preneurs du bail, qui couvraient des
forme comme un poids qui ne se fait sentir que sur ministres,odes courtisans et des financiers, méritent faculté soit suppriméeV « Qu'il y ait, dit un écono-
la poitrine zou l'estomac, qu'il serre ou presse, en de passera la postérité ce sont les sieurs Roy de miste portugais, un monopole pour le sublimé cor-
même temps qu'il empêche de respirer; il indique Chaumônt, grand maître des eaux et forêts de rosif, les cartes à jouer, le tabac, le poivre, les
particulièrementla gêne de la suffocation. Au fi- France Rousseau, receveur des domaines et bois du diamants, .peu importe on peut fort bien s'en pas-
guré, l'âme accablée a perdu toute énergie elle est- comté de Blois; Perruchot, ancien administrateur ser et ne pas s'en porterplus mal mais qu'on per-
abattue,- découragée et comme anéantie. L'âme op- d'hôpitaux d'armée Malisset, ancien boulanger, et mette d'accaparer le blé, que de riches et avares
pressée éprouve une sorte d'anxiété et de détresse Mènier, banqueroutier. On ne saurait croire avec monopoleurs en entassent d'énormes réserves pour
quels soins minutieux et avec quel cynismeétaient le revendre ensuite quatre fois sa valeur, quand le
énergie, mais sans l'énerver. prévus et réglés par les maîtres de ce temps-làles peuple souffre voilà a quoi il importe qu'une lot
ACCA-LAURENTIA.Nourrice de Romulus et moyens de. spéculer sur la faim d'une nation entière. sévère coupe court. » On confond ici deux choses
de Rémus, femme du berger Faustulus. Oa l'avait Toutes, leurs opérations furent favorisées, protégées diamétralement opposées la liberté du commerce
swmommé^Lupa, d'où la^tradition qui donnait une même ils pdrent exporterles grains à l'étranger et et le monopole. Ce que l'on
ne doit pas tolérer, ce
louve pour nourrice aux fondateurs de Rome. Elle les garder en magasin. Une série de famines géné- qu'on doit formellementinterdire, c'est l'accapare-
fut mise au rang des divinités, et l'on célébrait en rales, qui se produisirent de 1740 1776, tel fut le ment s'exerçant au moyen d'un monopole. Pour les
son honneur des fêtes appelées Accalies eï Lauren- résultat de ces horribles opérations de liberté, illi- partisans de la liberté du commerce, l'accapare-
laies. Une autre Acca-Laurentia fut une célèbre mitée ou plutôtdu monopoledu commerce des.grains ment est une chose licite; car il ne diffère pas nu
courtisane de Rome, sous le règne d'Ancus-Martius. et autres denrées. L'Assemblée constituante, imbue fond de ta spéculation, et la spéculation elle-même
Un homme fort riche, Tarruntius, épris de sa beauté, des principes économiquesde Turgot, rendit des dé- n'est autre que l'opération commerciale. Tout com-
]'épousa et mourut peu après, lui léguant toutes ses crets à l'effet d'assurer la vente et la libre circula- merce consiste en effet à acheter pouf revendre
richesses. Elle les augmentaencore par le métier de tion des grains et farines. Cependant cette liberté avec avantage. Dans tout, achat, on spécule, ad.
courtisane, qu'elle continua pendant plusieurs an- illimitée du commerce des chosesnécessairesà l'exis- qu'on risque plus c.
moins de perdre pour courir
ni ais à sa mort, ayant nommé le peuple ro- tence de l'homme ouvrait un champ trop vaste à plus ou
moins la chance de gagner. Si les profits
mainhéritier de tous ses biens, la reconnaissance fit l'intérêt individuel et au crime pour que, d'une part, sont ou plus considérables dans l'accaparement que
oublier la source impure d'où ils sortaient son nom les hommes cupides et d'autre part, l'étranger et dans les opérations ordinaires, c'est qu'aussi les
fht inscrit dans les fastes de l'Etat, et l'on (institua les factions ennemies de la liberté n'en profitassent ques courus sont bien plus grands; une ris-
des fêtes- en son honneur, sous le nom de la déesse point. La révolution avait renversé le Pacte de fa- sur la hausse qui manque peut devenir ruineuse. opération
mine, mais elle vit naître une multituded'autres as- On fait remarquer en outre que tout achat
ACCALIES, s. f. pi. Fêles en l'honneurd'Acca- sociations qui n'eurent pas des effets moins désas- accaparement, est un
il retirer
treux. Toutefois il faut reconnaître que les famines circulation une quantité plus ou moins grandeded'un
Laurentia, nourrice de Romulus. car à pour ,effet de la
ACCALMIE, s. f. T. de mar. Diminution pas- de 1791 et 1792 ne furent pas dues en réalité à l'ac- produit, avec le désir de le voir raréfier et d'en
sagère dans la force du* vent ou dans l'agitation. de caparement, mais bien plutôt aux mauvaises récol- se
la mer. Ainsi Naye l'accalmie Vire l'accalmie 1 tes, au manque d'ordre et de tranquillité,la dif-
sont des encouragements à des canotiers ou îr*des ficulté des transports, aux entraves que rencontrait ration commerciale .on l'échange; c'est violer la
hommes qui virent au cabestan, pour qu'ils agissent la circulation, à l'interruption du travail, à la pa- liberté et la propriété, c'est violer le principe de
avec plus de force, afin de produire un plus grand nique des intérêts, aux passions politiques, à des
effet pendant l'accalmie quTon leur signale. On dit coalitions hostiles, enfin à la stagnation des affaires l'autre et plus vraie. Elle s'appnie
aussi accalmée. ou au défaut de commerce. C'est ce que l'on ne sur la raison. Les meilleures choses sur la science et
ACCAPARÉ,ÉE, part. Amassé, acheté en grande comprit pas. De là ces lois terribles, votées n'ont-elles pas
par la leurs inconvénients?D'ailleurs les grands accapa-
quantité. Dès que les, marchandises sont accaparées Convention, qui punissaient de mort les accapa- rements dont on signale les effets désastreux n'é-
par un petit nombre de marchands, on voit bientôt leur reurs et établissaientle maximum. (V. ce mot. ) Le taient pas, à proprement parler, la conséquence de
prix augmenter. L'enchérissement d'une matière acca- prétendu remède ne fit qu'aggraver le mal, per- la liberté du commerce; ils résultaient de
trarée est supporté ultérieurement par les consomma- sonne n'osant plus acheter, pour revendre, faute de poles et de coalitions que le pôuvoir peut suppri- mono-
teurs, et auparavantparles manufacturiers. (Fourier.) savoir à quelle quantité de marchandises finissait mer, que la, loi peut toujours atteindre. En
ACCAPAREMENT, s. m. Action d'accaparer; le commerce licite et 3 quelle quantité commençait il est prouvé qne l'accaparementtrouve sa limite outre,
résultat de cette action. On désigne sous ce nom l'accaparement,et tout achat pouvantêtre dès lors et sa compensation en lui-même et dans la
une opération commerciale qui consiste à retirer de signalé, dénoncé et considéré comme un accapare- des choses, et qu/il suffit de la concurrence nature pour le
la circulation d'un pays, s achatsprémédités, ment. Dans l'état actuel des choses, le fait seul. refréner. Pour résumer, en accaparant dans un but
tel ou tel produit, une forte
quantité
dedenrées
ou d'accaparer, c. à d. d'acheter et de garder une de spéculation,
de marchandises de la même e èce, dans l'inten- grande quantité de marchandises ou do denrées, pour s'enrichir, un négociant "ne
tion d'en causer la rareté sur e marché et de se même du blé et des farines, pour les revendre du commerce ladroit que lui donnent
fait qu'user d'un
et concurrence. Lui nierlaceliberté droit
rendre maître d'en régler la ve te et d'en fixer ar- quauu le prix en sera plus eievé, n'est pas atteint limiter la quantité de
bitrairement le prix à un moment donné, afin de par la loi pénale. D'anciens souvenirs, des erreurs rait licite d'acheter, marchandises qu'il lui se-
réaliser des bénénces exorbitants. L'accaparement économiques, des préjugés, des souffrances ce serait détruire la liberté
popu- du et entrer dans
peut s'exercer sur toutes sortes de marchandises et laires, donnent un caractère fâcheux à cette espèce hibition,d'interdiction,de réglementation de pro-
commerce, un système
de produits, mais le mot s'applique d'une manière de- spéculation, la stricte morale peut souvent tinctions,arbitraires qui mènerait trop loinet dece dis-
plus spéciale à cette spéculation lorsqu'elle porte réprouver, maisque qui, à part toute antre circon- rait sanctionner des préjugés et des préventions se-
sur les objets de première nécessité, comme le blé stance, ne. relève que-du tribunal -de la conscience. qu'on s'étonne de voir persister
et les autres substances alimentaires. Cette question L'accaparementne devient un délit punissable au xixe siècle. Eu
de l'accaparement, très-importante en raison des lorsque, au moyen de faits faux que égard aux excellents résultats que produisent par-
ou calomnier se- tout la liberté et la concurrence,il faut se résigner
conséquenceséconomiques et politiques qui peuvent més à dessein dans le public, de coalition des prin- à quelques excès
en découler, a été l'objet de nombreuses contro- cipaùx détenteurs, ou par toute autre voie frau- qui ne sauraient avoir que l'on a beaucoup exagérés, et
de graves inconvénientsau-
verses et envisagée à des points de vue fort diffé- duleuse, on aura opéré la hausse ou la baisse des jourd'hui. (C. Henricy.) L'accaparement
rents, surtout dans ces dernières années. Les lois denrées ou marchandises au-dessus ou au-dessous farines. L'accaparement des cotons, des des blés, des
les plus. anciennes ont considéré l'accaparement des prix qu'auraient amenés la cafés, des su-
concurrence natu- cres. L'accaparement du mercure, du soufre, du cui-
comme un crime. Salomon, dans le livre de la Sa- relle et libre du commerce. Mais dans ce cas même, des charbons. L'accapa-
gesse, dénonce les accapareurs à la malédiction des malgré le défaut de clarté est de précision de la loi rement n'est chose l'abus
peuples. Parmi les républiques- grecques, Athè- ce n est pas l'accaparement autre que dé la spéculation.
que l'on punit, c'est la Un marchand d'allumettes l'instinct de l'accapare-
nes seule avait fait des lois contre l'accapare- coalition, ce sont les fausses nouvelles, les manœu- ment. (Balzac.) Un a
ment la coupable était puni de mort. Du reste, la vresfrauduleuses.Cependant les adversaires, accaparement enrichit une classr
Grèce est une des contrées où l'accaparementparaît les partisans de la libertéillimitée du comme de citoyens aux dépens d'une ou de plusieûrs autres
avoir le moins exercé son influence nuisible. Dans pareille matière, ne manquent pas decommerce en classes. (Say.) Le mot accaparement se dit aussi des
les temps de la république romaine il n'y avait sons. Les premiers, placés au point de bonnes rai- choses de den-
vue des
point de lois contre l'accaparement mais sous les térêts généreux de la société, montrent surtout la de suffrages.in- rées, de farines. Fig. et fam. Accaparement de voir,
–empereurs on voit ces lois se multiplier. Suivant les spéculation s'exerçant dans un but politique, affa- tations, l'intrigue, Action de se les assurer par les sollici-
1 circonstances, elles frappaient le coupable d'une mant le peuple etc.
amende, de la confiscation de tous lesbiens ou àe veulent et le poussant au désordre. Ils ne ACCAPARER, v. a. Acheter une quantité con-
pas qu'on puisse réunir dans une seule sidérable de marchandises, dans le but d'en faire
l'exil perpétuel. Les capitulaires de Charlemagne main une partie de la production afin d'en élever
et les ordonnances des rois de France contiennent à volonté le prix; qu'il soit permis de faire dispa- hausser On
le prix en se rendant maître du marché.
un grand nombre de dispositions contre les accapa- raître de la circulation une massede denrées accapare toutes sortes de marchandises ou de
prohibitives né- produits. Accaparer les blés, les farines, les bois, les
reurs. Toutes les lois disparaissent sous cessaires aux besoins d'une population pdur les
Henri IV Bully accorde au commerce des grains rendre rares d'abondantes qu'elles devraient
une liberté sans entraves. Sous Louis XIII et que l'intérêt individuel, enfin, ait le droit être les sui fs, etc. Notre
de se l'Egypte si, au lieu d'accaparer la culture du tabac,
de
Louis XIV les lois prohibitives sont remises envi- substituerà l'intérêt social, et puisse
à son gré le
gueur, puis abandonnéesde nouveau sous Louis XV. faire plier sous sa loi. Il est certain que tout
C'est alors que se forme cette association connue parement, ne tendant qu'à un but de lucre, acca-
dans l'histoiresous le nom de Pacte de famine. Con- amène les moyens de transports perfectionnés;
une perturbation dans les1 rapports économiques du difficile d'accaparer l$s denrées d'un plus
il devient
usage très-ré-
pandu. (Guillaumin.) | Fig.Accaparer
Accaparer les éloges,
les cœurs. | Rete-
Us un vestibule, etc.1 Au barreau, on. lui donne le sens
actif. Le tribunal a vu et accédé les lieux, c. à d. les
mouvement du sang, accéléré par les exercices gym-
hommages d'une société. nas tiques, excite une transpiration salutaire. Accélé-
nir chezsoi captiver une personne gagner sa a appmohés. rer le, idées. Accélérer un travail, la terminaison
bienveillance, son amitié, 1 Attirer à soi. Cet avocat ACCÉDIT, s. m: T. de jurisp. Ce mot, qui a d'une affaire. Nous accélérons nous-mêmes notre ruine
accapare toutes les affaires importantes* On dit fig. vieilli, était particulièrement usité en Provence en cherchant à hâter celU des autres. ÇVolt.)f S'ac-
et fam. Accaparer les voir-, les suffrages, c. à d. se
les assurer par des -sollicitations, par la brigue.
pour indiquer une descente de juge, la visite des
üeux contentieux. Les jugu ne pouvaient ordonner
célérer, v. pr. Devenir plus rapide. Synony-
mes
|
ACCÉLÈRES, pressée, RATER. Accélérer s'ap-
ACCAPAREUR EUSE s. Individu qui acca- d'accédit en .matière de bornée. (Merlin.) plique à une action commencée et signifie ajouter
pare, qui sé livre°a;ux spéculatiQnsd'accaparement.
Fig. et fam. Celui, celle qai s'empare dé, qui tourne
ACCELERANDO,T. de mus. empruntéde l'ita-
lien. Il indique qu'il faut presserle mouvement.
sa célérité, la fâ aller plus vite. Presser et hâ-
ter se disent plutôt d'an projet, dé quelque chose
quelque chose à son avantage (exclusif. L'accapa- qu'il s'agit de mettre en [train. En outre, presser se
reur ne cherche et ne trouve soi avantage que dans
ACCÉLÉRATEUR,TRICE, adj. et s. m. Qui
hâte, accélère; se dit en anatomiede quelques mus- e
rapporte à un agent, hâter à un événement ou
£u temps. On presse des fermiers pour hdter le paye-
l'extension des affaires et l'élévationdu pria des mar- cles, mais surtout du musclebulbe-caverneuxplacé
ment d'une rente. Se presser, c'est s'exciter, se don-
sur le bulbe de l'urètre. Muscle accélérateur.L'accé-
croient s'enrichir. La liberté du hommerce et la con- lérateur de l'urine, du sperme. En mécanique, il se ner une nouvelle. ardeur; se Mter, c'est se porter
currence suffisent pour mettre un frein aux excès des dit du principe ou de la force qui, continuant à de bonne heure vers' un but. Qui se presse trop, se
accapareurs. Athènes avait prononcé la confiscation agir sur un corps mobile après son départ, exerce fatigue; qui se MIe trop, finit ou arrive trop tôt.
dcs biéns et l'exil à perpétuité contre lea accapareurs. ainsi une impulsion qui lui communique à chaque On accélère un mouvement, un travail, une affaire,
Un accapareur de la faveur publique, de voi.r, de. suf- instant une nouvelle vitesse. Principe 'accélérateur. la ruine de quelqu'un, etc. ou presse des ouvriers,
frages. Cette femme est uke accapareuse de coeurs. Force accélératrice.Se dit même de ce qui n'agit des bêtes de somme ou dè trait; on hâte le supplice
ACCARÉ ÉE, part. Confronté. Les témoins ont de quelqu'un, le jour, le moment où un fait doit
que par des moyens chimiques. Un second bain de
été accarés avec. l'accusé. Vieux mot. nitrate d'argent est employé comme agent accélérateur. avoir lieu. L'homme prévoyant et soigneux accé-
ÀCGAREMENT s. m. Ancien terme de juris- Substance accélératrice,substance que l'on emploie lère; l'homme ardent et impétueuxpresse; l'homme
actif et diligent hâte. En accélérant, on augmente
prudence. Résultat de l'accariation. pour obtenir plus rapidement des-épreuves au da- la vitesse; en pressant, on augmente la prompti-
ACCARER v. a. Confronter les témoins avec guerréotype. C'est plus ordinairementle chlorure
l'accusé qui est clrargé par leurs dépositions. Vieux d'iode. tude; en hâtant, on avance l'époque
ACCÉLÉRIFÈRE s. m. Sorte de diligence ou
hïot. Qn a djt 'aussi accariet-, langage usuel,
ACGARIATION, s. f. Autrefois action d'accarer. ce mot indique la prompte exécution des travaux, de voiture publique légère et rapide. L'entreprise
la des accéUrifères. On dit plutôt célérifère. (j
ACCASTILLAGE, s. m..(du bas lat. castellum, prompte expédition des affaire*. L'accélération
ACCENDITE s. m. (pron. akcindité). T. de
forteresse, fait de castrum, camp.) T. de mar. C'est des travaux exige un plus grand nombre d'ouvriers.' liturg.
ainsi qu'on nomme le château de l'avant et celui L'accélération,d'une affaire, d'un jugement. En mé- qui signifie allumez* Il désigne une antienne
de l'arrière d'un vaisseau, ou la partie de l'oeuvre can., c'est l'accroissement de la vitesse des corps dont on accompagnaitune cérémonie particulière
morte d'un grand bâtiment, qui s'élève au-dessus en mouvement. L'accélération est uniforme ou va- cierges delieu qui avait aux fêtes solennelles pour allumer les
du second pont, pour la commodité riable, selon que la force qui produit le mouvement l'autel. Ce nom était également donné à
Les exhaussements de l'accastillage'de l'arrière, agit d'une façon régulière ou irrégulière. Galilée la cérémonie
a chanté elle-même. A Angers, l'accendite était
donné la loi de l'accélération de la chute des corps. par un choeur de musiciens; mais dans le plus
Deux forces qui impriment à des masses inégales des grared nombre des églises, c'était aux diacres, aux aco-
accélérations de vitesse différentes sont entre elles lytes ou auz chantres que ce morceau était réservé.
ACCENDONES, s. m. pi. (pron. akcindonès).
de vitesse correspondantes. L'accélération de vitesse Nom que l'on donnait à Rome aux chefs qui, dans
produite par ùne farce motrice agissant sur une masse les jeux du Cirque, animaient au combat les gla-
donnée est directement proportionnelleà la-masse mise diateurs.
en mouvement. En astron., accélération du mouve- ACCENSE, s. f. T. de jurisp. féod. Espèce de
ment diurne des étoiles, temps que les étoiles, dans contrat par lequel on donnait un bien à cens à
une révolution diurne, anticipent sur la révolu- le Bourbonnais, ferme ou rente. Ce mot est encore en usage dans
tion diurne moyenne apparente du soleil ¢.qui est dans le Berri, à Bayonne, etc., où
de 3'55',9. 1 Accélérationd'une planète, excès de son il signifie bail à ferme.| S. m. Dans la milice ro-
mouvement diurne réel sur son mouvement diurne maine, c'étaient des gens attachés au service des
moyen. 1 .Accélération de la lune, augmentation du soit "-généraux, des tribuns, des officiers, des décurions,
moyen mouvement de cet astre dans son écart du comme domestiques, soit comme nos anciens
soleil, mouvement qui est un peu plus grand main- écuyers. Lorsque Servius Tullius créa des accenses, la
tenant qu'il n'était jadis. En physioï. et en pa-,
thol., ce mot exprime la vitesse plus grande avec quatre mille. Tite Live donne à entendre que les ac-
laquelle s'accomplissent et se répètentcertains actes
de la vie. L'accélération du pouls indique que les On appelait aussi de ce nom, à Rome, un officier
pulsations sont plus fréquentes. public chargé de convoquer le peuple aux assem-
ACCÉLÉRÉ, ÉE, part. Rendu plus vif, plus cé- blées, d'assister le préteur lorsqu'il siégeait, et de
lère, plus rapide. Marche accélérée. Respiration ac- lui indiquer l'heure à haute voix.
célérée. Pouls accéléré. Affaire accélérée. Faire mar- ACCENSE, ÉE part. Donné prîsàjsens ou à
cher les soldats au pas accéléré; Roulage accéléré. rente. Bien accensé. Terre accensée. HérilSge~accensé.
Voitures accélérées. Bateaux accélérés. Le mouvement ACCENSEMENT, s. m. T. de dr. féod. qui dé-
vital est accéléré dans la plupart des maladies aiguës. signait la convention par laquelle on donnait un
Accastillage. 1 Astron. Se dit d'une planète lorsque son mouve- héritage à cens.
ment diurne réel excède son moyen mouvement ACCENSER, v. a. Donner ou prendre il. cens, à
rabattant les uns sur les autres, sont divisés par diurne. Phys. Se dit du mouvement, lorsque l'ac- forme ou à rente. Accenser un bien, une maison, un
|
des lisses de rabattues qui comprennent les gail- tion continue de la force ou des forces qui solli- héritage, u-ne terre. S'accenser, v. pr. Se donner
lards, passe-avant, dunette, etc. Il se dit, par ex- citent le mobile tend à devenir plus rapide. On à cens. Il se disait de ceux qui aliénaient leur li-
tension, de toutes les parties ornées de sculptures. appelle mouvement- uniformémentaccéléré, le mou- berté et s'engageaient au service d'autrui moyen-
Ce bâtiment a un bel accastillage La beauté mâle ci vement résultant de l'application à- un corps d'une nant une rente en argent.
.irvère ou la grâce d'un t'aisseau dépend beaucoup du force qui, conservant constamment la même inten- ACCENSEUR, EUSE, s. T. de féod. Individu
goût de son accastillage. süé, communique successivement à ce corps' des qui donnait ou prenait à cens. On appelait aussi de
ACCASTILLÉ, ÉE, part. Muni de ses châteaux vitesses de plus en plus grandes pendant le temps nom celui qui, dans ce malheureux temps, était
d'arrière et d'avant.^uandles profils et les orne- qu'elle agit sur lui or le calcul démontre que les ce
ments des œuvres es sont d'un beau style, on espaces parcourus ainsi sont entre eux comme les
chargé de recueillir les dîmes.
ACCENT, s. m. Élévation ou abaissement de la
dit du navire qu'il est bien accastildé. Un bâtiment carrés des temps et les carrés des vitesses finales, voix sur certaines syllabes modificationde la voix
dont l'accastillage est élevé est dit haut. accastillé. c. à d. que l'espace parcouru pendant un temps dans la durée et dans le ton des syllabes et des
ACCASTILLER,v. a. T. de mar. Munir un na- d'un mouvement uniformément accéléré est là moi- mots. La nature, en donnant à l'homme la faculté
vue de ses châteaux d'arrière et d'avant; le garnir tié de l'espace qui serait parcouru uniformément, de former des sons articulés, a doté ses organes de
denses gaillards, de sa dunette, et donner aux œu- dans le même espace, avec la vitesse finale. 1 Mi- la flexibilité nécessaire pour varier ces sons en in-
vres hautes leur forme et leur élévation. néral. Se dit d'un cristal dans le signe duquel les tonations et en inflexions diverses. Il est certain
ACCÉDER, v. n. (du bit. ad, à; cedere, céder). exposants simples font partie d'une progression qui que l'accent ou la modulation de la voix humaine
Consentir, adhérer; entrer dans un engagement déjà est complétée par les exposants-relatifs à un dé- n'est le produit d'aucune théorie, mais un fait uni-
consenti par d'autres personnes; se dit principale- croissement mixte ou intermédiaire, en sorte que la versel et spontané. Le premier accent fut le cri de la
ment de l'adhésion donnée par uneÉtats. puissance à un progression parait subir une accélération. Chaux passion, et ce cri du' être rude et désordonné comme
engagementcontracté par d'autres Accéder à carbonatée accélérée. | S. m. pi. Se dit de certains la passion même. Employé avec goût et discernement,
bateaux à chauffés à grande vitesse. Par- l'accent anime le langageet l'embellit; il détache les
une proposition. Accéder aux désirs de quelqu'un. Ac- tir, voyager vapeur
par les accélérés; S. f. pi. Se dit de mots, divise les périodes, rend la pensée plus nette et
céder à toutes les clauses d'un contrat. Telle puissance
a constamment refusé d'accéder il cette conver.tion. Le certaines voitures très-légères on de diligences qui plus claire, et répand dans le discours une agréable
roi de Pologne et le czar accédèrent eux-mêmes à ce marchent rapidement. Prendre les accékrées. L'en- variété et une. gracieuse harmonie. L'accent est fdme
traité. (Voltaire.}ACCEDE, part., est toujours in- treprise dts accélérées. du discours.1 Accent grammatical ou prosodique, ce-
variable, et ne s'emploie qu'avec l'auxiliaire avoir. ACCÉLÉRER, v. a. Augmenter 1* vitesse, pres- lui dont la grammaire, dont la prosodie fixe les rè-
Elles ont accédé à ma proposition. Les puissancesdu ser, activer, stimuler accroître la vitesse des corps gles. L'accent grammatical établit une différente
Nord ont accédé à ce trotte. ) Il peut aussi- s'em- en mouvement; hâter, avancer, presser la conclu- dans la prononciation des syllabes ou des mots
|
ployer absol. J'ai accédé, ils ont enfin accédé. Avoir sion de. La gravité d'un corps qui tombe en occire considérés en eux-mêmes. Il serait mieux appelé
accent syllabique, car l'expérienceet la raison pro-
accès, arriver, parvenir. On y accède par une porte, le mouvement Accélérer la marche d'une armée. Le
contre
testent le système des grammairiens, qu:i sical propre à chaque pièce qui caractérise ou in- dans la nôtre, l'accentuation dénote plutôt une simple
voudraient soumettre cet acxent à des règles inva- dique le véritabletalent. ) On appelle aussi accent», activité de F et frit ou l'harmonie inséparable de
riables. Qu'il soit nécessaire de prononcer les mots en musique, des signes qui servent à indiquer au role /que la passion. Nous prétendons pas la pa-
d'une langue selon les règles d'une certaine proso- chanteur ou à l'instrumentiste qu'il faut donner une individuelles ne consa-
die cela est hors de discussion; mais le principe expression particulière de force ou de douceur à dexions faussescar
exagéré devient d'une fausseté évidente. Y a-t-ils une note isolée ou à un passage Le signe <C veut et il est des accents vicieux, des in-
ridicules. ( Se dit aussi de'la ma-
un seul marchez nous qui soit articulé avec la dire qu'il faut augmenter graduellementl'intensité nière de placer les accents. C'est dans ce sens que
mêmeaccentuation, non-seulement d'une partie de du son; le signe inverse > qu'il faut le diminuer l'on dit d'un écrivatnqu'il
la France àJ'Rutre, mais dans la capitale même? progressivement, et la réunion de ces deux si- gligée ou vicieuse, tandis quea l'on une accentuation né-
La précision cet égard est une chimère. Jusqu'à dit d'un orateur
un certain point, la quantité peut être soumise à
gnes <>• annoncequ'on doit d'abord augmenter' 'qu'il a un accent négligé ou vicieux. L'accentuation
jusqu'au milieu, puis diminuer insensiblement jus- fait encore partie de. la déclamation, dans les|
des règles mais non l'accent. L'accent se modifie qu'à la fin.En gram. on appelle accent unpe temps modernes de notables améliorations et
selon le tempérament le caractère ou la vivacité opérées dans cette branche de l'art du théâtre. se sont
des individus.accent tonique. Elévation de la voix On
a toutefois beaucoup abusé de ce moyen d'émou-
sur une des syllabes d'un mot. Il se dit aussi des français voir, et c'est unreproche que l'on peut également
syllabes mêmes sur lesquelles porte cet accent. de trois sortes d'accents, savoir l'ac- adresser à la musique dramatique. La partition de
Parmi l$s langues modernes, la langue italienne cent grave et l'accent circonflexe.. L'accent aigu se cet opéra n'est pas d'une heureuse accentuation
est celle qui, dans sa prosodie, a les intonations met en général sur tous les é fermés, comme dans prière du deuxièmeacte est trop passionnée. Fig.laS«"
les plus marquées et les plus variées en même santé; charité, décrété. L'accent grave se place sur dit de ce qui sert à dessiner
temps. Chaque mot composé de 'plusieurs syllabes les ouverts, comme dans procès, succès, une chose, à lui don-
père, mère. ner un caractère plus prononcé. L'accentuation
en a toujours une sur laquelle la voix doit frapper L accent circonflexe se place sur les voyelles lon- d'un plan.
plus vivement. C'est là ce qu'on appelle l'accent gues, comme dans âge, tête, fête, bâton, qui s'écri- ACCENTUÉ EE part. Marqué d'un accent
vaient autrefois aage, teste, feste, baston, etc. Onle prononcé conformément
doit monter ou descendre et prendre UEê"intonation place également sur l'o qui précède les finales le, force, netteté aux règles; exprimé avec
toute particulière. Ainsi, dans rapt làil arriva), varié dans
me, ne, comme dans pôle; rôle; fantôme, trône: sur langue des enfants n'est pas articulée, ses modulation. La
l'accent tonique est Sur la dèrnjère ^yliabe il est l'i desverbes en aitre et. Ottre partout où il ést suivi (J. J. Ronss.) En anglais, tous les mais accentuée.
sur la deuxième dans capUo (comprts^îfest sur la
première dans cdpita (j'arrive); il est su
sième dans .capitàno (capitaine). On voit par\ ces
troi-
du t, naître, pa-raitre, accroître; il nait, il paraîtra, posés de plus d'une
syllabe
nous accroîtrons; sur dû, participe passé du verbe Un ronflement accentué. Frapper un ont
depptr, et sûr, adjectif, pour les distinguer de du, plus accentué. Il répondit avec un soupir
une
mots qui sont com-
syllabe accentuée.
deuxième coup
exemples que le même mot a une signification if- plustaccen-
férente selon la position de l'accent tonique. Llac-
article composé(de le), et sur, préposition et on en tué
fait encore usage à la première et à la deuxième dit d'un que les autres, (G. Sand.) | En hist. riat., il se
qui porte des taches coloriées sem-
cent tonique ne s'écrit jamais et ne peut s'apprendre corps

l' s
personne plurielle du prétérit défini de l'indicatif blables aux accents de l'écriture. L'araignée
que par la pratique, en lisanf d haute voijfet en fré- et à la troisième personne du singulier de l'impar- tuée porte accen-
quentant des Italiens.Accent logique où rationnel. fait du subjonctif nous aimâmes, vous aimâtes, deux accents circonflexes sur le dos de
Celui qui signale à l'intelligencela connexion, vous
reçûtes, qu'il fût, qu'il eût, qu'il aimât, qu'il reçût.
portance et le caractère propre des pensées et des la plupart des ACCENTUER-, v. a. Prononcer conformément
il indique la suppression aux règles de l'accent tonique;
propositions. Notre langue est une des plus pauvre» d'une lettre. L'emploicas, des accents forme donc une plus faire sentir avec
en fait d'accent et d'harmonie, l'élévation et la duréepartie essentielle de l'orthographe,pour laquelle un licatesses de ou moins de force ou de finesse toutes les dé-
du son y prédominent seules, et presque à l'exclusion bon dictionnaire est un guide indispensable et la pensée, du sentiment, de la pas-
de l'accent pathétique. De là aussi la monotonie du 1 on ne saurait trop consulter. que sion donner plus de relief, de vivacité, de carac-
français pour les oreilles des Orientaux, et même tère. L'art de bien parler consiste à accentuer plus
d'un Espagnol. Accent oratoire ou pathétique.Celui ACCEPTEUR, s. m. Genre d'oiseaux établi sur ou moins la parole, et à l'accentuer toujours avec jus-
le pigot ou la fauvette des Alpes, formant le 30« de
qui révèle à l'âme le sentiment ou la passion tesse. Les Romains n'accentuaient
l'on veut exprimer. L'éloquence s'en fait*une arme, que1 ordre des insectivores de la méthode de Temminck,
et 1 un des sous-genres -des becs-fins de la famille
comme de la pensée, et lui doit souvent ses plus des dentirostres
|
en écrivant. (Trévoux.) S'empl. abSol. Cette lan-
beaux succès. Chaque passion, chaque affection, de Cuvier. Le plumage des accen- tuation pauvre.
a teurs. généralementterne, est d'un gris ronssâtre, et lui ôte la signification indifférente. (P. Féval.^
Les sons de la voix. répondent, comme les cordes Elle accentuait sa grâce d'ondulations aussi
d'un instrument, à la passion qui les touche et les pentines et aussi provocantes que peu agréables ciser-la
met en mouvement. 1 Accent emphatique. Ce n'est pudeur des municipaux. (E. Sue.)1 En gramm., il
autre chose que l'accent oratoire un peu exagéré signifie marquer d'un accent. Ordinairement
afin de faire mieux ressortir l'importance de telle
ou telle partie de la phrase. Le mot accent se dit
^accentue
Être |
pas les majuscules. S'accentuek, v. pr.
prononcé, articulé, exécuté convenablement!
on

aussi des inflexions de voix particulières à une na- Ce passage, ce morceau doit s'accentuer
Fig. Se prononcer dans un sens ou dans' avec force.
tion, aux habitants de certaines provinces, ou aux un autre.
individus de quelques classes du peuple. Accent Le ministère projeté s'accentuait encore mieux par
na-
tional. Accent italien, anglais, allemand. Accent pro- l'adjonction de certains noms. Etre surmonté d'un
vençal, gascon, picard, normand. L'accent de certains accent. Le son e ne s'accentue pas dam les mots en er
habitants de Paris est un peu traînant. Chaquepro- ACCEPTABILITÉ s. f. Qualité de
t'ince a son accent. Pour bien parler le français, il ne ce qui est
acceptable, L'acceptabilité d'une offre, d'une
faut poin&avoir d'accent. L'accent provincial. Com- proposi-
tion. L'entrepreneur n'a plus à s'occuper de l'argent
bien les accents nationaux sont variés, depuis les in- il ne s'agit pour lui que d'établir sa propre producti-
flexions gutturales des Hottentots jusqu'aux idiomes viiê, autrement dire l'acceptabilité de ses produits
harmonieux de certaines parties de l'Asie. L'accent du (Proudhon.)
pays où l'on est né demeure dans le coeur comme dans ACCEPTABLE, adj. Qui peut, quipareille doit êtrepropo-
ac-
le langage. J'ai dit que j'étais Savoyard, et cepté. Ces
mauvais accent ils m'ont laissé
quelquefoisdu langage même. Lespasser.
II sur mon
se dit
Une
accents de la dou-
leur, de la pitié; de la colère, de l'amour. L'accent de
|
à vue. T. de palais. Se dit des conditions
raisonnables et qui tendent concilier lesqui s
la vérité, de la conviction. Tout ce qui agit tions des parties adverses. préten-
sur les
consciences et emporte l'assentimenl est du ressort de
l'avocat; mais, dana la bouche du ministère public, ACCEPTANT, ANTE, adj. et s. Se dit de celui
les accents d'yaie éloquence passionnée seraient de celle qui agrée, qui accepte, qui donné un
mauvaise action. Il est des accents de la nature une asentement exprimé, par lequel une promessecon-
qui convention, une donation devient définitive une
cont au coeur, sans que rien au monde puisse les imi- lement et lédalement valable- Il a donné à lui mora-
|
ter ni même les reproduire. (Ledru-Rollin.) Poéti-
quement, se dit pour son, bruit. Les accent. de sa
cegtant, à elle acceptante, la propriété de
sa maison.
Il est dû un droit d'enregistrementpar chaque
Les accent de la Des clairons les belli- Accenteur pigot.
|
tant et pour chaque succession. Les acceptantsaecep-

lions les
queux accent. Oit suis-je? quels accents ont frappé refusants, se dit, en droit canonique, de et le.9
mon oreille? 1 Se dit du chant et de la musique. parsemé de taches brunes, noires ou blanches. Les ceux qui
QueGluck porte vos coeursses aecenta germaniques accenteursn'émigrent point et semblent
Le chant et la musique renferment, commela voix dre le froid. L'accenteur montagnard, ne pas -crain- tions des papes. L'Eglise resta divisée en deux fac-
qui ne se trouve
articulée,. trois espèces d'accents. Ainsi les mêmes que dans les montagnes du midi de l'Europe
et de l'A- ACCEPTATION,s. f. C'est, en général, l'action
sons peuvent durer plus ou moins longtemps, de- sie, descend l'hiver dana les vallée3i Les accenteurs d'agréer, de recevoir ce Mi est offert, donné
venir moins pleins, et se nourrissent de larves et de graines pendant l'hiver,. se
déféré; ou
détacher enfin ou se lier à d'autres, suivant l'habi-- d'insectes pendant l'été. (D'Orbienv.) c'est un consen memt formellement ex-
primé. On connaît en droit, beaucoup dattes qui ne
s. f. Art, manière Accen- sont parfaits que par l'acceptation. Il refusa l'accepta-
leté qu'on emploie et l'effet qu'on veut produire, et
de toutes ces variations résultent des accents qui tuerACCENTUATION,
recueil des règles qui enseignent à placer les 'ion du' traité (Voltaire.)
donnent à la phrase musicale des expressions dif- 1 Appliqué à la politique
Il nous manque encore un bon traité d'ac- ce mot exprime plus particulièrement
férentes. Quelques-unes de ces modifications accents.
marquées par des signes particuliers, ou du moins sont centuation. Chezles anciens, l'accentuationétait l'une cepter une charge-une commission, l'action une
d'ac-
constitu-
soumises des règles fixes qui font une partie
es-
des conditions nécessaires
qui roulait parler en public, mais encore à celui qui consentement |
non-seulement à l'homme tion, une couronne. En jurisp. civile, il
signifie
légal de celui à qui l'on faifâjjaf of-
sentielle de l'art. Mais il en est d'autres qui dépen- voulait
dent de la nature et du goût, qui varient infini,- peuple différera passer pour indigène. L'accentuation d'un fre. Acceptation de donation. Acceptation àeWrces-
souvent de celle -d'un autre peuple, «ton. Acceptation sous bénéfice d'inventaire.
par des causes liées au caractère et au climat. Dans Accepta-
peuvent s'exprimer. C'est le choix d'un accent mu- la plupart des langues européennes, et particulièrement
lettre de hange, c'est l'acte par lequel le tiré s'en-
gage h payer la lett:e. de change lors de son ad, vers; cedo, je vais). Entrée, abord, approche; gloire. (Montesq.)1 Philos. Tout qui vient se
échéance. Il entrait dans le plan d'éducation pra- liberté facilité de parler à quelqu'un; mouvement joindre, soit à une personne, soit àceun objet, soit
tique d'un auîrè jeune père.dè posséder les premières intérieur et passager en conséquence duquel on agit
lettres de change de son Il appelait cela la vir- autrementque dans son état habituel. Pluce, cale de
yinité de l'acceptation. (E. Siie'.) Comme terme ec- facile accès. La place- n'est fortifiée, mais l'accès
à un fait, pour en modifier les propriétés, pour en
augmenter ou diminuer la valeur et l'importance,
clésiast., l'acceptation est l'acte par lequél on recoit, en est difficile. Les. discourspas sans pouvoir toutefois en changer la nature ni en
flatteurs qui assiégent le altérer l'essence. Dans les beaux-arts, les acces-
trône ne laissent pas d'accès à la vérité. Un homme de soires jouent un grand, rôle. Choisis
ACCEPTÉ, ÉE, part. Agréé, reçu, consenti. Do- facile, de difficile accès. Avoir un libre accès auprès par le génie, distribuésavec par le goût et
mesure, et liés étroite-
nations acceptées. Ce traite ne fitl pas accepté. Ce de quelqu'un. Un accès de bigoterie, de colère. Cet ment avec le fond d'un ouvrage, d'un poëme, d'un
mot est toujours' invariable lorsqu'il se met sur une avare a quelquefois des accès de libéralité. Il suffisait tableau, d'un édifice, ils rendent les propor-
lettre de -'change. On écrit Accepté pour la somme pour obtenir les brevets royaux, d'aroir accès auprès tions plus harmonieuses et en les beautés essentielles
de mille francs.. du favori d'un prince ou d'un ministre. Qui a beau- plus frappantes. Dans le langage de la pein-
ACCEPTER, v. a. (du lat. qcceptus part. du coup.de connaissances peut avoir accès en beaucoup ture, ils désignent les parties
v. acciprre.; recevoir}. Recevoir, agréer ce qui est d'endroits. (La Bruyère.; 1 En méd., accès se dit de tielles la composition. En qui ne sont pas essen-
effet, les accessoire
offert, proposé, ou ce qui se présente; admettre; l'ensemble de symptômes qui cessent et reviennent serv8ïi^à expliquer
à des intervalles plus ou moins éloignés.,Accès de l'esprit chi'-spèjltateurou mais
à développer le sujet dans
subir avec résignation. Accepter un cadeau. Accepter ce ne doit jamais être
nue succession. Accepter uni trêve, un défi, un coin- fièvre. Accès de goutte. Accès d'apoplexie, d'épilepsie. aux dépens de l'action principale, qui, dans aucun
bat. Accepter les décrets de la Prptidênce. Vitellius se Mais il est plus convenable de se servir du mot cas, doit leur être sacrifiée le rapport du
ne sous
repentit bientôt d'avoir accepté vne couronne qu'il ne attaque pour lagoutte, l'apoplexie et l'épilepsie. dessin, de la couleur ou de l'effet. Il n'est pas
> jiouvàit pas soutenir.
cepte sèlan son cou sa La Harpe.) Que chacun
part d'éludes et de re-
ac- ACCESSIBILITÉ, s. f. Facilité de l'approche, dent de négliger les accessoires dans un 'tableau.pru-
d'approcher, d'être approché'; qualité.de l'être ac- accessoéres dans pe tableau sont bien traités. 1.Les

le,
Au
cherches., et que le- but final soit toujours d'atteindre cessible. théâtre, le mot accessoires s'emploie pour désigner
ce J'accepte toit ACCESSIBLE, adj. Abordable, donx on peut ap- certains objets portatifs qui peuvent être néces-
défi, lui dis-je et il me tarde mille ans que nous procher qui donne accès à; qui prête l'oreille; qui sa'ires à la représentation,tels que meubles, armes,
soyons aux prises. P. L. ( 'ourier.y
langues étrangères les mols qui nous manquent.
(Arnault.* Ce peuple abandonnerait son pays, ou se
est sensible à. f."»» lieu accessible. Cette idée n'est pas

aux
accessible. C'est un prince: peu ou point accessible.
Être accessible à la mauvaises passions.
ustensiles, corbeilles de fleurs, bourse, écritoire, etc.
Le garçon de thédlre a oublié d'apporter 1es accessoi-
res. Il est au^si employé pour désigner les petits
li'-rernit <i lu mort, jdutét que d'accepter la servitude. Etre accessible aux plaintes des malheureux, ci la pi- rôles. Cet açte r joue les accessoires, ne joue que les
''FéMekiiô \.Acri>pfi>r un rendez-vous promettre de tié. Les sciences abstruses ne sont pas accessibles à accessoire. civ. L'accessoire est ce qui ne-
s'y
an ne s'il acceptera. fy'en
a offert le mini* tire,
accepte l'augure, je dee
|
tous les'esprits. Synonymes avoir accesj-abor-
Ai-FROCliER. On a accès où l'on entre on
compagne une' chose principale,' ce qui y ajoute.
Les accessoires d'une chose ne sont jugés tels
di-siiv qui- cela arrivé corVne on n/PMe fait espé- que
aborde les gens à qui l'on veut parler; on approche par l'usage qu'on leur donne, et non par leur va-
rer, i T. de change. ceux avec qui l'on est souvent. leur, qui peut excéder de beaucoup le prix de la
S'engager la payer lors'de; son échéance.
dr. c-iiutuni. Accepter à juge. Se disait pour expri-
| T. de ACCESSION, H. f. Action par laquelle on adhère chose même. Les arrérages de rentes, les intérêts et
il un'' chose, à un acte, il un contrat quelconque; les dépens ne' sont considérés que comme des accessoi-
Dans le langage anatomique, on dit l'ac-

eu
se dit principalement, en matière de droit interna-
tional, -de l'acceptation, cessoire
une du plusieurs puis- muscles de l'obturuteur énterne, pour désigner les
accepté. lie telles propositions ne peuvent s'accepter. sances', d'un truite déjà par
| jumeaux du bassin; l'accessoire du

()il
conclu entre deux ou plu-
Accepter et agréer ajoutent il recevoir l'idée de con-
reçoit des grâces, des bienfaits, des
Les
Synonymes r recevoir, accepter, agréée. sieurs autres Etats. Acte 'd'accession. Donner

applaudissements"des lettres un envoi -de l'ar- nement. Sopr accession


son
lombaire, le muscle nommé aussi transversaircsacro-
accessions, sont obligatoires à l'égal des et cervical descendant. Ce mot, qu'on prenait an-
S'est dit dans leœens d'avéne- ciennement dans le sens d'incident, était quelque-
fois féminin parce qu'on sous-entendait chose
grêle

au trône. ou
gent le- revenu' d'une terre, etc. on reçoit aussi, quelquefois aussi d:ins le sens d'adjonction."L'acces- 'affaire. Ora laisse tout le principal pour venir ri
«les SOufflt-rs. d'-s coups de bâton; on accepte ou l'on une
sion de trot:. noureaux<naijistratsfui nécessaire. accessoire, a dit Eustadie Deschamps. 1 Il s'est dit
agrée des oliïes, despn'-MMits, des services. En ne Aujourd'hui la langue française, à jugéequelques aussi conjoncture, embarras. 'Après cette cruelle
/.refusant pas. on raçu il pour accepter ou agréer, il cessions, qui ont' complété part ac- lettre,pour
soit vocabulaire, est encore appeUe
il fut en grand accessoire. (Brantôme. On

et.faut donner
cuit qu'-lcpiefois des présents qu'il expresse.
ne
Ujjr
.veut
juge re- la langue du dij -septième et du dix-huitième siècle.
Jurisp, Réunion accessoire ou incorporation soit
raitre accepter ni agréer. D'un autre côté, on peut' naturelle, soit.artilicjelle, d'une

tenez ce 'Ille vous avez reçu. Accepter l't'agréer dif- L'e


nue
chose
agréer sans recevoir. Vous n'avez fait Tous les fruits, tant' naturels qu'industriels ou civils,
autre.
et les
naire,
aussi
marins
dans
accessoire la solde que les militaires
reçoivent,
certains
en outre de leur solde ordi-
cas particuliers.
ACCESSOIREMENT, adv. D'une manière ac-
qu'autorise^ce que' vous avez accepté ou agréé vous" "upparitfhmjit au p>i*qi)riét'jire par droit d'acceKssion. cessoire, par suite. Insister
sur une'preuve .et ne don-
également entre eux. Nous acceptons toutes
sortes de choses, même des conditions très-dures, Droit droit
qu'il nous faut subir; n.o'us, n'cqréons que les choses de la terre l'était aussi de' ceux qui
qm sont de notre goût.; eu- Sorte qu'ayréer, c est
plus que le terrain
il s est réuni par accession.
que
y
le souverain du
ACCESSUS, s. m. T. de dr. canon., qui se dit
scrutin définitif par lequel les cardinaux, aban-
étaient liés. donnant k candidat qu'ils avaient choisi, reportent

par
avoir pour agréable accepter bien volontiers. On dans
peut
ACCESSIT, s. m. Mot ¡out latin, qui. s'emploie leurs voix sur un autre, pour qu'il ait la majorité
nécessité, avec soumission et ré- sions, etc.,
signaîionV on agrée .toujours avec plaisir. Enfin,
les universités,* académies, collèges, pen- voulue. On dit aussi accessit.
pour désigner la mention honorable ac-
cordée il celui qui approche du prix. Obtenir un ac-
ACCIACCATURA,s. f. (pron. alchtakatoura).T.
de mus. emprunté de l'italien par lequel on en-

la
a,cci[,trrv~,x plutôt un terme {l'affam-s on accepte cessit, l'accessit. Il eu eu deux accessit. tend une sorte d'agrément d'exécution, que les uns
une proposition, iui- héritage, une donation, une ACCESSOIRE, adj. (du bas lat. accessorius, dé- font consister à franper,rapidement, et d'une ma-
lettre de change 'un rendez-vous, une fonction;- rivé de,
a'^i-.n appartint plutôt :ni langage du sentiment accedere, se joindre il, Qui accompagne une les nière successive, toutes les notes d'un accord, pour
chose, qui est sous sa dépendance, mais faire mieux résonner; les autres, à frapper dans
on agrée une i&îte, de,; veux, des hommages. sans y être
ACCÈPTEl'h. ET'SE, s. Celui, celle qui reçoit, lié nécessairement. Une clause accessoire. L'archéolo- un accord une ou plusieurs notes qui ne lui appar-
gie, la clironologie et la géographie, tiennent pas d'autres enfin, une appogiature qu'il
qui' accepte et en termcs de banque,- c'est lç nom; sont les sciences accessoires de l'histoire. La méde- faut frapper presque en même temps que la note prin-
qii'oii do1 ne au tiré lorsqu'il s'est engagé il 'payer
de chai. go. aoepleur n'est pas restituable cine a pour sciences accessoires la chimie, la bola- cipale. L'orgue, la virginelle, le clavecin, le piano,
il1 lettre nique, la physique, etc. Darts l'éducationuniversitaire, la harpe, le luth, la guitare, et, général, tous les
cuiitrr ."ni m i-eplalion. bien que le tireur ait failli à l'étude des mathématiques n'est considérée, à tort, que instrumentssur lesquels on peut en produire au moins
.-un tumt, i,}iu- (liant <ettc acceptation. Ancienne- comme accessoire^ En logiquc, distingue les idées deux sons à la fois, sont susceptiblesde faireentendre
îi'-nii-'it on le dirait de celui qui considère l'un plus principales et les idées accessoires.onCLaveaux.) [ AnaK l'acciaccatura elle se marque par un trait en tra-
que l'autre qui se coud. fit avec partialité. Dieu Se dit de certaines parties qui en accompagnent vers de l'accord, ou par une ligne tremblée qui lui
s. T.C'était,
ii est jimiit ai ci-jil/ ur de jiersonnes. Contes de la reine d'autres. Glande accessoire de la parotide Petite est parallèle,
comme dans le premier des exemples
glande qui accompagne le canal parotidien, et qui que nous donnons plus bas. 1 Se disait aussi d'un
ACCEPTIL.\TIO\. à Rouie, un n'est qu'un lobe de la parotide elle-même. Muscle groupe de notes rapidement exécutées, dont quel-
long fléchisseur des orteils. Muscle situé ques-unes, étrangèresdt l'accord, jouaient le rûle de
volonté des partie?, et qui- consistait dans une in- accessoiredu la plante du pied et servant d'auxiliaire au long nos notes de passage actuelles, ainsi qu'on le voif
ce
-
terrogation du (biteur, demandant au créancier, fléchisseur. Nerf accessoire de la huitième paire
ou de dans le
second des exemples cités, ci-après
s'il tenait pour qui lui avait été promis, et- WHlis. Nerf spinal: Le,4iepf accessoire du crural ou
en une réponse affirmative du créancier. L'accepli- accessoire de Winslow. Branche du troisième nerf
-ttuiis contractée' verbalement.
|
lombaire. Miner. Parties constituantes accessoires
d'une roche. Celles qui se re|ic%ntîent quelquefois,
ACCEPTION, s. f. Sens dans lequel un mot est disséminées uniformément et en quantité notable,
comme, par exemplë,le quartz dans le gneiss.
en général prendre les mots dans leur acception la Art milit. Défenses accessoires. Obstacles qu'on em-
ploie pour augmenter la résistance des ouvrages de
campagne, et prie moyen desquels on retient l'en-
ception scientifique.Siguitie aussi égard, préfë- nemi sous les fe des retranchements. Jùrisp. Se
j-enee accordée et rtaines personnes au préjudice dit des personnesqiù\rK!_sontpas parties principales.
|
de quelqu£s,.autres. Dieu et la justice ne font accep- Intimé accessoire.S. m. Ce qui est subordonné au
principal, ce qui en est le produit. Il faut se garder Ancienne acciaccatura.

ACCIAJITOLI. Ancienne et célèbre famille de


soit par-la peau, soit par le canal intestinal. sidérée commel'acqessoire d'une autre. L'accessoire, Florence, qui tirait son nom du commerce de l'acier
ACCÈS, s. m.du lat. entrée, fait de chez Cicéron, c'était la vertu; chez Caton, e'était la ''acciaioj 'dans lequel elle s'était enrichie, et qui a
i
donné des hommes remarquablesà l'État, à l'Église, par cas .fortuit. Il s'est blessé par accident. Près d'at- mois ou bécarres qui, n'étant pointa laide, se ren-
|
la science, et des souverains à la teindre le but, il tomba par accident. Synonymes: contrent dans
à la littérature, àillustres sont: Acciajuoli (Ni- événement, accideht, aventure. Ils expriment On appelle aussi lignes
le courant d'un morceau de-musique.
accidentellcs celles u'on
Grèce. Les plus
colas') et Acciajuoli (Renier), neveu du précédent. tous les trois des faits qui arrivent dan| le monde
Le premier, né eu 1310, mort en 1366, fut général, et ont de l'influence sur le sort des hommes ou s'y placer les notes, qui passent son étendue: Minerai.

de la Pouille, sous Jeai


grand sénéchal du royaume de Naples et vice-roi rapportent mais événement est plus général et a Se dit des parties qu'on trouve quelquefois éparses
Les grandes ri- plus d'importance c'est le terme qu'emploient dans les roches, et en quantité moindre que celles
chesgés qu'il laissa à son neveif Renierpréparèrent l'histoire, la politique et la théologie acçident et qui constituentproprement ces dernières. En lan- |
la fortune extraordinaire de celui-ci. Dès 1364; Re- aventure sont plus restreints, plus vulgaires ï ils ap- celui qui remplace le
nier avait acquis de Marie de Bourbon, impératrice partiennent à la chronique locale, la vie ordi- à président. Aux États-Unis,
|
de Constantinople, une grande partie de la Grèce, naire. Une révolution est un événement; une. chute c'est le vice-président qui l'est de droit. Syno-
qu'il tenait en fief, entre autres la seigneurie de de cheval est un accident un détail-curieux de nymés accidentel, FORTUIT. Ce qui est acciden-
Vostitza.^Peu après, il conquit sur les Catalans le voyage est une aventure. On admire, on prévoit,
duché d'Athènes, duquel dépendaient Corinthe, on étudie les événements on signale les accidents;
Thèbes, Sparte et Argos, et pr.it le titre de duc d'A- on raconte es aventures. En"eutre, Y événement a ACCIDENTELLEMENT, adv. D'unemanière ac-
thènes. Il maria sa fille au prince Théodore, fils de /une cause, au lieu que Yaccident
l'empereur J.ean Paléologue, à qui il laissa une' ont pas, ou sont censés ne pas en avoir, chaîne,
partie de ses vastes possessions. Après sa mort, sa duits par le hasard. On dit le cours, la
et
p
Yavènture
étant
n'en
lô\
j cidentelle, par accident, par hasard. Ce qui arrive

famille conserva le ducWcPAthènespendant près fil des événements, un accident terrible, une aventure est blond ou brun, grand ou petit Il n'est à Paris qxt'ac-
d'un siècle. En 1456, Mahomet Il s'en empara et fâcheuse, biza.rre, burlesque, scandaleuse, roma- cidenlellement.- La cause première, la cause véritable
r -légua le dernier duc, François Acciajuoli, à Thé- nesque. Accident et aventure diffèrent aussi. JJ acci- du mal produit accidentellementpar une chose essen-
hre, où il le fit étrangler arr4)out de deux ans. dent se dit des choses comme des personnes et ex-
ACC1B, s. m. Nom barbare que les alchimistes prime presque toujoursun malheur, tel que'la chute
donnaient au plomb. d'un édifice, la rupture d'un pont, l'explosion d'une siste dans la confusion perpétuelle entr-e ce qui appar*
ACCIDENTE, s. f. T. de plilos., qui signifie machine à vapeur, h'-aventure se dit des personnes lient aux qualités intrinsèques -des personnes et des
état, qualité, possibilité d'être de l'accident. seulement et en bonne aussi bien. qu'en mauvaise choses, et ce qui vient accidentellement s'y mêler.

Il ACCIDENT, s. m. Dans le langage ordinaire, ce maque.une


'part: aventure galante; les aventures de Télé- Synonymes accidentellement, fortuitement.
Enfin, arenlure se prend toujours familiè- Le premier se dit d'une chose plutôt malheureuse
mot implique l'idée, d'événement, celle de quelque rement et s'applique à des faits imaginés on dit
chose d'imprévu et de fortuit, et lorsqu'aucune épi- tenter Yavènture dire la bonne aventure;cette femme que d'une chose heureuse le second, plutôt d'une
théte ne vient le modifier, celle d'événement mal-. des aventures; les aventures dont ces contes,
malheureuse.
chose heureuse que
n'est pourtant pas tout à fait synonyme
habi- à eu ACCIDENTER,v. a. Créer des accidents, envi-
fie malheur. Outre l'idée de hasard qui vient ces romans, ces pièces fourmillent. ronner d'accidents, et,'en parlant d'un terrain, le
ACCIDENTALISÉ, ÉE, part. Qui est rendu
tnfillement s'y joindre, il s'emploie le plus souvent accidentel, livré chances, au hasard de l'acci- donner des aspects divers. Accidenter un cfiamp du
pour exprimer un malheur léger. On n'oserait pas dent. Une affaire aux |
accidentatisée. bataille. Fig. Accidenter son style. Lui donner une
vivre si l'on songeait à tous les accidents dont la vie
humaine est semée. (.T..J. Rousseau.) Les accidents im- ACCIDENTALISER, v. a. Rendre accidentel, li-
de l'accident, du ha-
forme
Devenir
|
variée, pittoresque. S'accidenter, v. pr.
inégal, raboteux, prendre des aspects di-
prévus étonnent les plus grands honimes. La supersti- vrer, remettre aux chances
tion cause mille accidents. Dans les temps de révolu- sard ne laisser dépendre que de la fortuité, de l'é- vers.
tion, l'histoire est seméed'accidents.La petite propriété yentualité, de l'accident. Il nous parut glaisant ACCINS, s. m. Kuvirons et prochaines clôtures
n'vst pas nouvelle en France. Onse figure à tort qu'elle, d'accidentaliser notre voyage par l'absence de plan ar- de quelque lieu seigneurialqui appartenaient à l'aîné
,été constituée dernièrement dans un jour de crise rêté, de direction précise et en nous abstenant de
qu'elle est un accident de la Révolution. (Michelet.) toute prévoyance et de toute précaution. (C. Ilenricy.) dans la campagne pour dire les tenants et les abou-
Philos. Tout mode ou manière d'être d'une chose ACCIDENTALITÉ, s. f. État, qualité de ce qui tissants On attache ordinairement aux manouvreries
fonçue par notre esprit, par opposition à la sub- est accidentel. une culture de deux hectares, dans lesquels l'emplace-
stance considérée en elle-même. Tous les êtres' créés ACCIDENTATION, s. f. État, qualité d'un ter-
ont ainsi leurs accidents et leur essence, c. à d. des rain accidenté, inégal; d'aspects divers et inatten-
choses" dont ils peuvent absolument se passer, et dus. En examinant les choses de plus près, nous ver- orge et avoine.
d'autres qu'ils ne sauraient perdre sans changer de rions que certaines variations de la composition du sol ACCIP1TRES, s. m. pi Mot latin de Linné,
nature' ou' cesser d'être. Le temps est un des accidents concordent avec son accidcntalion (Burat.) francisé depuis, pour désignerlà classe des oiseaux
|'
il? I éternité. 'Douhet.) En peinture, on se sert de ACCIDENTE, EE, a,dj. Se dit d'un terrain inégal de proie. V. acoifitrjns. m
ci; mot pouf désigner dans un tableau certaines mo- dans sa configuration et varié dans ses aspects et ACCIPITRES-GALLINACÉS,adj. ,et s. m. pi.
ditications apportées à l'effet général dans la dis-
tribution de la couleur ou de la lumière, pour dé- d'obstacles,an fig.iè ce qui est agité, semé de difficultés et J.esson appelle ainsi une famille- de l'ordre des ac-
trnire l'uniformité d'aspect qu'offriraitune imitation ci(lents imprévus. ou plein d'épisodes, d'événements,d'ac- cipitres, comprenant les oiseaux de proie qui ont
Ce pays, n'est pas accidenté, est
continuelle des mêmes moyens appliqués à rendre très-accidenté. Les montagnards, habitués au- magni- ACCIPITIUN, 1NE,' adj. ei s. Épithète' donnée

1
tous les objets ou toutes les figures sous cette double fi que spectacle d'une nature accidentée et pittoresqve. par les zoologistes aux oiseaux de proie et à des
condition de lumière et de ton. Le peintre qui a le s'accoutumentmal à l'uniformité des plaines. Une. vie animaux
)ilus employé les accidents de lumièrCavec une variété accidentée, diversement accidentée. ou à des parties d'animaux qui ont des
.rapports avec un oiseau -de proie, quant à la confi-
i't mie fécondité, inépuisables, c'est sans contredit Rem- adj. Qui arrive par acci- guration générale ou partielle.
| Jurisp. ('as fortuit et particulièrement dent, ACCIDENTEL, ELLE,
par hasard. Ce mot a deux significationsprin-tri est ainsi nommé à cause deson bec crochu et
ci pales: il exprime d'abord l'opposé d'essentiel
ainsi, toute qualité, tout mode, toute situation dont à cause de son bord droit, qui est dilaté, et qu'on a
<Hii tendent il. rendre une maladie plus grave, |
un être pent se passer sans changer de nature, sont comparé une aile d'autour. S'empl. au rig. l'n
comme une- hémorragie, des convulsions, etc., pour lui autant de choses accidentelles mais
lorsque toutefois ces symptômes ne lui sont pas es- l'emploie le plus on
souvent pour éxprimer. les ma- vage. On
sentiels..Néanmoins, on c'omprend généralement nières d'être, les propriétés et les résultats qui ap- vient de
sous le nom d'accidents- tous les phénomènes qui partiennent aux hommes et aux. choses et qui
ce que les accipitres ou éperviers en re-
ne
cherchent le suc.I S. m. pi. Nom donné par
surviennent dans le cours d'une maladie-, soit que leur sont point ordinaires, Linné au premier ordre de sa classification des oi-
leur apparition ajoute ou non à sa gravité, Dans quelque ou plutôt qui sont en
sorte opposéesà leur nature et à leurs ha- seaux que Cuvier désigne sous le nom d'oiseau de
ce sens, accident, est synonyme d' épiphénomène hitudes. Dans le premier seps,. accidentel est donc proie et Dui'riéril sous celui de nytaevs. Linné l'a-
En mus. on appelle ainsi tout dièze.7 bémol, bé-
synonyme d'acc:dent. Cette circonstanceest purement vait ainsi nommé du nom latin de l'épervier acci-
carre, qui, n'étant point indique la, clé, se ren- accidentelle. Dans les appréciations historiques, ]io!i- piter), suivant sa méthode.de désigner le genre par
contre dans le cours, d'un morceau Ainsi, dans tiques ou philosophiques, -il est de .la plus haute, im- lé nom d'une espèce type qui lui semblait en résu-
portance; pour quiconque veut arriver au vrai, de dis-'
tinguer scrupuleusement de quelle manière le bien et le pante. Les accipitrins sont dans la classe des oiseaux
mal sont produits, s'ils résultent de la nature desce que les bêtes féroces, les carnassiers, sont dans
choses, de leurs propriétés constitutives,ou s'ils ne sont celle des mammifères. Ils ne vivent que de proie,
que des effets accidentels..Lacouleur est accidentelle à morte ou vivante, et sont remarquables'par leur
la matière. La blancheur est accidentelleau marbre. force musculaire, la puissance et la vélocité de leur
Accident.
|
La chaleur est accidentelle au fer. flraium. Se dit. vol. Ils sont armés d'ongles forts, tranchants et
des termes qui, par opposition au sujet, au verbe et
à l'attribut, ne sont pas indispensables à la propo- jours plus grosse que le mâle, nommé tiercelet en
sition. Les compléments sont des termes accidentels. il
terme de fauconnerie, et en résulte nue, dans
Physiq. Qui arrive, sans" être, ou du moins sans pa- beaucoup de. localités, ils sont regardés comme ap-
accidentel. Par accident de terrain, on entend tout raître soumis à des lois ni à des retours réglés. En partenant à des espèces différentes et désignés par
mouvement du sol qui s'élève ou s'abaissé irrégu- ce sens, accidentel est opposé constant,. principal. d'autres noms. On
lièrement.Dans les mines, les écarts, les irrégu- Les vents et les pluies
larités des filons portent le nom d'accidents.En chaleur et de fruid. Perspect. sont des causes accidentelles de grandes familles, celle des diurnes, qui comprend
| Point accidentel, point les aigles, les gypaètes, les éperviers,les vautours,
techïiol., Qn appelle accidents -de petits dessins en .de la ligne horizontale où se rencontrentl.esprojec- les faucons, les milans, les buses, etc., et celle des
relief que les patenÇtriers forment sur les perles tions de nocturnes, dans laquelle on range les espèces appelées
.factices et sur les grains de chapelets.Comme l'objet qu'on veut mettre eu perspective. ] Pathol,
etc.
se dit de la figure, de la couleur, Symptômes accidentels, phénomènes quisurviennent Les diurnes
|
'le la saveur qui restent après la "consécration. Dieu dans le cours d'une maladie. Anat. Tissus acciden- de
base
'1 voulu- que les subsistassent dans tels, ceux qui se développent à la suite d'un travail
'eucharistie, j Par accident, loc. adv Par hasard, morbide. | Mus.Signe\accidentfls. Les dièz^s. bé-
lieux les plus éclairés, s'élèvent aux plus grandes être élus par acclamation.Les résolutions des meetings ment modifie la constitution de l'être qui s'y trouve
hauteurs, bâtissent sur la cime des arbres ou sur les sont aussi adoptées par acclamation. soumis, le sol influe sui l'être, et jusqu'à ce joint
rochers les plus escarpés des nids que l'on appelle le mot acclamation désigne la promotion faite par que les espèces des climats extrêmes ne s'acclima-
aTres pour les grandes espèces. Les nocturne* ont la- les Portugais, le 1er décembre 1640; du duc:de Bra- tent pas. Ainsi on a' remarqué qu'une plante de la
tête grosse, d'énormesyeux dirigés en avant, et la gance au trône qu'ils fondèrent sur les débris de la
domination espagnol,dontils venaient de s'affran-
chir. 1 Comme. mouveiusatspontané, le clergé s'est presque absolument de port, d'asçect, de coati.
emparé de l'acclamation; on appelle ainsi dans les tion intérieure, identique néanmoui»-*ous les trois
conciles l'unanimité des membres, iî y eut acclama- noms à' ulva compressa, Le
lion dans ceux de Chalcédoine et de Trente. -chat, importé d'Europe à la Nouvelle-Grenade, ne
ACCLAMÉ, EE, part. Applaudi, nommé, élu par miaule, pas. En France même, le cheval et le beeuf
acclamation. Un orateur acclamé par ses amis. Nous si petits de Bretagne grandissent en Normande.
serions mille fois traitres à nos sentiments, après atoir Quels mystérieux rapports unissent ainsi la terre et
été pour ainsi ,dire acclamés représentants de notre Jes êtres? L'histoire a révélé, à la surprise de tous,
pays, si nous pouvions nous défier d'une nation que quepossédait chaque race était marquéedetraits ineffaçables
nous avons vue si grande. (Lamartine.) et son génie national. Est-ce la main d'un
ACCLAMER, v. a. et n. (du lat. clamor, cri). il Dieu qui a tracé ces limites? ou bien l'homme est-
Pousser des cris d'enthousiasme saluer par des ac- un être éternel spécialisé dans le temps, et y dé-
clamations approuver, élire par acclamation. Ac- chiffrant un des aspects de lui-même? Enfin, au
clamer un gouvernement, une proposition. Les Améri- même titre que rhOTnme.mais sous un mode en ap-
cains acclament les artistes célèbres. En Angleterre, lâ parence plus obscur, perfKftre plus certain des lors,
dans les immenses meetings ou réunionspopulaires, les nature entière expérimente^t-elle une des formules
assistantsacclament tel personnage ou telle mesure par de l'infini ? Le mot acclimatement se dit des animaux,
des bravos, ou blâment par une sorte de grognement. et principalement de l'homme il se dit aussi des
ACCLAMPÉ,ÉE, part. Fortifié par des pièces de végétaux des mollusques, des cristaux, etc. L'ac-
bois. Des mâts fortement acclampés climatement n'est facile qu'à l'égard des espèces vé-
gétales et animales provenant de contrées dont le
ACCLAMPER, v. a. Mar. Fortifier un mât, climat est à de chose près le même celui
une vergue, par des pièces de bois qu'on y attache, des peu que
où ell^so^t^introduites. C'est ce qui a eu
Accipitrin buse' .bondrée.

base du bec recouverte le soies roides. L'appareil


et qui s'appellentclamps
jumeler.
ou
*
jumelles. On dit plutôt pays
lieu en France pour le maïs, le pêcheur, le prunier,
l'abricotier, l'amandier, le cerisier, le haricot, le
ACCLIMATABLE, adj. Qui peut être acclimaté, chanvre, le lin, le tabac, la pomme de terre, et,
du vol a 'beaucoup moins qui s'acclimate facilement. lVos hercules du Nord tout récemment,
que chez les
plus forts peut-être, mais certainementmoins ro- la. vigogne et l'alpaga pour le yak de la Chine, Je lama,
premiers, Les plumes longues et dilatées, barbes sont de l'Amérique, le kangonrou
fines et soyeuses, dont ils sont entourés, les font pa- bustes, moins acclianatables partout, que le marin de l'Australie et les poules de le Cochinchine mais
raître d'un volume énorme, comparé à leur volume provençal, catalan, etc. (Michelet.)
leur vol est lent et silencieux. Ils sont éblouis ACCLIMATATION,s. f. Action d'acclimater,de climatement dans le sens rigoureux de ce mot. Les
s'acclimater;
par la lumière, et ne peuvent s'aventurer de jour insensiblementacte animal, par lequel on peut accoutumer végétaux ne peuvent réussir dans un climat trop
dans les lieux découverts sans être assaillis de' tous un un végétal, à vivre et à différent de celui où ils prospéraient ils y dégé-
|
côtés par les espèces les pluâ faibles. C'est aussi se
mat
multiplier en
essentiellement
plein air sous l'influence d'un cli- nèrent du moins rapidement et l'acclimatement des
différent de celui dont il est animaux placés dans les inerties conditions ne peut
le nom de la troisième famille des accipitres ou oi-
originaire. Acclimatatiôn dit de l'action d'accli- avoir lieu qu'avec une extrême lenteur, en les fai-
seaux de proie dans la méthode de Vieillot. se
ACCIPITRINÉES,s. f. pl. Sous-famille d'oiseaux mater, et acclimatement de l'état dans lequel se sant passer graduellement par une série de stations
de proie; comprenantles genres épervier, autour, aie- .trouve celui qui a subi l'acclimatation. Pour la plu- ou de climats intermédiaires. Il en est de même
gle-autour, harpie et macagna. part des naturalistes, acclimatation et naturalisation pour les espèces humaines toutes n'ont pas la
ACCISE,
cevait sur
s.
les
f. C'était un droit féodal qui se per-
comestibles-; il a été aboli en France
expriment
ces
la même idée mais ils se trompent, car même aptitude à vivre et à
deux mots ont une valeur toute différente. On a Quelques-unes même ne pourraient se reproduire partout.
vivre si on' les
quelques faits mal obserrés que l'acclimata- transportait brusquement à
.par le décret relatif aux droits féodaux. On nomme conclu devégétaux était une grande distance de
tion des possible; 7nais l'acclimatation, leur pays natal. Ce sont des races simples ou dites
'accises aujourd'hui, en Belgique. et dans les Pays- prise rigoureüs du mot, est une chimère; pures. Les races les plus croisées ou les plus com-
Bas, l'impôt sur les objets de consommation, tels dans le sens
le seul d'augmenter le nombre des végétaux li- plexes, celles dans la compositiondesquellesil entre
que grains, boissons, bestiaux, sel, sucre, etc. C'et gneux moyen et vivaces d'une contrée est d'y introduire des le plus d'éléments divers, sont les seulesqui puissent
impôt porte eu France le nom de contributions in-
directes. En Angleterre, il prend le nom d'excisé. espèces qui proviennent- des pays dont le climat diffère vivre et se reproduire dans toutes les contrées du
peu du -climat sous lequel elles 1 Société globe,
en y subissant toutefois certaines modifica-
ACCLAMANT. ANTE, adj. Qui a l'habitude d'ac- d'acclimatation. Société fondée à Paris, en 1854, tions, plus

qui qui
clamer. La multitude acclamante. pour
concourt à des acclamations. perfectionner et multiplier les races nouvellement l'acclimatement
Lorsque Néron jouait de la lyre sur le théâtre, Sénèque introduites, et aussi à introduire et répandre des vé- de la pomme de terre Europe est
ou moins considérables, qu'entraînetou-
concourir à introduire, à acclimateren France jours l'acclimatement. Les plus fréquentes occasions
ACCLAMATEUR, TRICE, adj. et s. Celui, celle et à domestiquer des espèces d'animaux utiles, à de matadies
sont tes changements de températures ou
à de nouvellessaisons. L'acclimatement
el Burrhuszélaient alors les coryphées ou premiers ac- gétaux de produit et d'agrément. Jardin d'accli- serrices rendus à l'humanité. Le temps est parfois
en un des plus grands
clamateurs. Une foule acclarnatrice. une
matation. aste jardin que la Société d'acclimatation condition indispensable pour accomplircertains accli-
ACCLAMATIF, IVE, alj. Qui appartient, qui a possède à Paris, dans le'bois de Boulogne, et qui matemenls. La formation des cristaux a été la der-
rapport à l'acclamation. L'abbé Girard admettait est l'établissement le plus remarquable et le plus cu- nière limite de l'dcclim-itement. Il est certains où
des particules acclamatives, comme boni {i bis etc. rieux qui existe en ce genre, par sa beauté, sa si- l'acclimatementn'èst point possible. A Paris; pays il faut
ACCLAMATION, s: f. Cri d'enthousiasme en fa- tuation, sou heureuse distribution et les soins dont -,un véritable acclimatement pour échapper aux causes
veur de quelqu'un on de quelque chose Il se dit il est l'objet. On y trouve, indépendamment du jar- toujours renaissantesde la fièvre typhoïde. L'acclima-
surtout de l'approbation bruyante, irrégulière et din d'expérience, des écuries, des volières, un tement des animaua et dit végétaux, opéré par l'homme,
spontanée,» donnée par une assemblée au sujet qui aquarium, une magnanerie, un rucher, des serres, est une victoire remportée sur la nature. S'cmpl. aussi
fait l'ohjet de sa convocation et de sa délibération. et des parcs nombreux, entourés d*è» treillages, pour au fig. L'acclimatementd'une industrie,d'une coutume.
Ainsi, on vote une loi, oii élifcjhn candidat, on re- les mammifères et pour les grands oiseaux, galli- En venant chercher asile chez un autre peuple, l'homme
eoit un collègue, on'témoigne son estime; son ap- nacés, échassiers ou palmipèdes, le tout établi avec doit subir une sorte d'acclimatementmoral.
probation ou son admiration, par acclamation,
il. sans qu'il soit besoin de procéder au minutieux
c. le plus grand luxe et distribué d'une manière pit- ACCLIMATER, v. a. (du gr, x>({j.a, climat.) Ac-
toresque, au sein de la promenade la plus fréquen- coutumer une personne, un animal, une plante, etc.,
dépouillement des suffrages. L'acclamationse ma- tée. Tous les étrangers qui riennent à Paris visitent le à un climat autre que son climat natal.. On com-
nifeste* diversement selon les peuples et les époques. Jardin Quelques auteurs ont aussi mence à acclimater nos soldats en Afrique. Il faut du
Le plus souvent, ce sont des applaudissements vifs employé le mot acclimation. Les habitants ^des ré-, temps pour acclimater une plante étrangère. A l'égard
qùi éclatent avec unanimité tantôt ce sou es cris, gions tempérées possèdent la faculté d'acclimalion au
tantôt c'est l'élévation ou le claquement des mains, plus haut.-degré .w(Divponchél.)Acclimatation est pré- il faudrait les citer presque tou s, si l'on désignait^,
tantôt c'est le bruit confus des armes. Pour les Ro- férable. celtes qu'on jet parvenu à acclimater en
mains de l'empire, l'acclamation était devenue, ACCLIMATÉ, ÉE, part. Accoutumé à un climat S'empl.*fig. L'Il, vertu est une plante si délicate qu'on
grâce à leur servilitéhabituelle,un art qui donnait autre que le climat natal. Végétal acclimaté. Arii- ne peut guère se flatter de la multiplier, et qu'on doit
à chaque classe et à chaque, flatterie sa formule et maux acclimatés. Des émigrants acclimatés. Dès que. se considérer comme trop heureux si l'on ne perd point
ses limites. Néron, au théâtre, était toujours salué l'homme est acclimaté, il peut être mis au nombre des Vespoir de l'acclimater. (Demoustier.) S'ACCLIMA-
par. les acclamations d'une foule dégénérée. Les ac- indigènes. Le cheval et l'dne sont des animaux aecli- TER, v. pr. 'Se faire, s'habituer à un nouveau «cli-
clamations ont été et peuvent être réellement, en matés en Europe par les soins de l'homme. Certains mat. Les aninmux domestiques ,transporté's.eh Amé-
certains cas, un salut enthousiaste des populations. rique ont fini par s'y. acclimater. Les habitants de
a été reçu partout avec les acclamations les plus l.'Europé s'acclimatent difficilement dans les Antilles.
vires. L histoire ne cite qu'un seul pape qui ait ils élu. été acclimatés.¡ Se prend aussi substantiv.
acclamation. Quand la Convention nationale dé- aux maladies habituelles des acclimatés. -A Rome, le
| Fig. S'accoutumer, s'habituer. J'ai besoin de
m'acciimater à l'idée de cette paternité. (Balzac.) Ce
par
créta que la royauté était abolie en France, les àcelà- siiôco est pénible à supporter pour les naturels du pays n'est pas sur le sol acàdémique et classique de la
mations de joie retentirent dans toute la salle et au de- et les acclimatés.
hors de droite ACCLIMATEMENT, s. m. Ce mot est devenu' succès. (Ch. Nodier.) Ma santé de paysan avait beau
radient-dans les acclamationsd'un peuple encore es- usuel dans les sciences pour désigner les modifica- coup trop souffert pour s'acclimater. àH'air de fimis.
mité et.sans ACCLINÉ," ÉE, adj. Qui est incliné, penché. Les
tants de la Chambre des communes peuvent quelquefois climatation, l'état de l'être acclimaté. L'acclimate- dans les mammifères,quand
cellesd'unemâchoire couvrentpar le côtéle côté ainsireçuVaccolade deporterl'épée,- de chausser un seulinstant toutac-
correspondant desdentsde l'autre mâchoire. des éperonsdorés.L'accolade cotée.
ACCOIXÇON, s. in. Partiede charpente q uel'on soufflet.On voulait,dit-on, par cettèscérémonie, des deséchalas. Dansle blason,il
se dit dedeux choses attenanteset jointes ensem-
ajouteà un toit pour l'égaliser. les humiliations mêmes. Maisces-symboles ble, comme les,écus Franceet deNavarre,qui
d e
ACCOINT, s. m. Vieuxmotqui signifiait ami, ragetoujoursunpeuéquivoques^ et les interpréta- sontaccolés sousune mêmecouronne dansles ar-
laquelleona oul'ona eu desaccoin- tions sont
personne avec un peu arbitraires.' N'était-il pas plus dans moiries d es rois.Les fusées_ l es losanges, les macles
tances, des relations. et chevaleresque de ce temps-là sontaussicensées ê treaccolées quand elles se tou-
*ACCÔINTABLE, adj. Accessible,facileà ac- l'espritmilitaire s upporter l'humiliation, et nevoulait-
cointer,à approcher. C'étaitunjouvencel très-accoin-de ne jamaisplutôtdire nouveau c hevalier: Voilà l e plir toutl'écu. Sedit aussideschiens, des
rem-
aigles,
table.Vieuxmot quona eu tort de laisserperdre, onpas dernieraffrontqu'ilau voussoitpermisd'endurer^? descygneset autresanimaux quiontdescolliersou
puisqu'on conservéaccoinlance et accointer. dansce sensqueMolièreparaîtavoirvoulu faire descouronnes passéesautourducou,et deschoses
ACCOINTAGE, s. m. Vieuxmotqui se disait la parodiede l'ancienneaccolade,parla baston- q*fT)sont entortilléesà d'autres,comme unevigneil
pourfréquentation, commence, habitude.L'accoin- nadede MsJourdain,à sa réceptiondansla di- un échalas,unserpentà unecolonne ou àpourles
unmar-
tage'deceuxquiétaientatteintsde cettemaladiefut non bre etc. Enfin on se sert dece terme
cause qu'elles'étenditaux autres.(La Curne.)On a leneronta,questastar l'ultimaaffronta.En donnant chefs,bâtons,masses,épées,bannières et autres
dit aussidansle même sensaccointement. l'accolade,on chosessemblables qu'onpasseen sautoir derrière
ACCOIIVTÀNCE, s. f. Habitude,commerce,
• njiliarité.Jesuisbienaisedecettehonorable
fa- desaint Georges,desaint Michel,de monseigneurl'écu, beaucoup
accoin- saintDenis, etc., je te faischevalier. Quelquefois ordres
mieuxencorepourlescolliers des
on fois
tance.Il signifie-aussi fréquentation illiciteentre disait: Soi/espreuxet loyal.Lorsque,aprèsla vic- pouraccolade.Dansuneréceptionqueprésida
uncette
hommeet. unefemme.Il a Puaccointance
femme. Ane. légatsd'accôintance,
avec toirede Marignan,FrançoisIervoulutêtre armé
c. à d. am- chevaliersur le champdebataillepar Bavard,ce-
7>assadeurs~cbargés d'entretenirl'amitiéet labonne lui-ci, en le frappantdoucement sur le coudu de l'épée,enl'honneurdeDieu, etde
intelligence entredeuxsouverains. plat desonépée,lui dit Autantvaillequesi c'était
ACCOIflTÉ, ÉE,part.Abordé,hanté,fréquenté. Rolandou Olivier,Godefroi,
êtes ou Baudoinsonfrère. dre, ACCOLEMENT,
de réunir;
s. dece
état
m.Actiond'accoler,dejoin-
quiest accolé.Quelque
Elleétaitsi laideetsiméchante qu'ellen'étaitaccoïntéeCertes, vous lepremier prince queoncques fit che-
depersonne. valier;Dieuveuillequ'enguerrenepreniezla fuite!
ACCOINTER, v.a., (du lat. accognitare; rad. Une la prit pointà la bataillede Pavie,maisil. deFrancearecla qualitédeconseiller decoursouve-
cum,avec; natus, né).Aborder, entrer en liaison, rendit son épée et fut fait prisonnier. A utrefois raine ,1 indignation publique futétouffée. 'Saint-Simon.^
hanter, s efamiliariser. Socrate seul p ouvait accointer on disaitdonner d el'accolade, pour direfrapper de Archit.Espace d e terrain entreles bordures d'un
la mort d'unvisage c alme. (Montaigne.^1
(Id.)L'Académie Personne son épée. I l luidonna de'sonépée
ne quejamaisil nes'enrelevadepuis. u ne telleaccolade, pavéet lesfossés d'un chemin, e t qui est ou doit
le saluait n i accointait. n'admet
ladefraternelle, C'est ainsi que,
(Scarron.)
dans les
| Acco-
premières
êtrede
servir
niveau avec
d'encaissement.
les bordures d upayé, pourlui-
pointaccointer v. a., quel'on trouve dans sa pré-
cédenteédition elledonnes'accointer,v. pr., en annéesdela Révolution, on appelaitud'unesociété
n baiserque qu'un ACCOLER, les brasau coude.quel-
faisantremarquer, toutefois, qu'il est familier.0 Sa le président d 'uncorpsconstitué ou en signe d'affection. Ala première vue,il s'en
remarque est juste,maiselle a tort.de la patriotique donnait à quelqu'un en signe de frater-
repousser nité d'amitié. Aujourd'hui,quandon admet présence;fairefigurerà vint m'accoler. Il est peu usitédans cesens.¡Mettre
signification active.Accointer unefemme, c'estavoir ou en rapprochant. côtél'un del'autre,ci-
avecelle un commerceparticulier,,une liaison un membredansl'ordrede la Légion ter en Accoler desléinoinf.Accoler deux

|
nouveau
étroite;c'est,enun mot,la connai-tre, dans toute- d'honneur,onlui donneégalementl'accolade,par
la forcede l'expression. 1 S'ACCOINTER, v. pr. Se une imitationde ce qui se pratiquaitjadisdansles sir quelqu'unau col,l'appréhender au corps.Allons,
lierintimement, familièrement avec quelqu'un. I l ordres militaires e t dechevalerie: 1 On donne quel- ferme,bon pied, bon oeil!accole t onadversaireet
maudissait l'heureoù il-s'étaitaccointé dela demoi- quefoisl'accoladeauxofficiersouauxsoldats,lors- d'un crocenjambele renverse.(P.-L.Courier.)
selle.Il s'estaccointé d'unhomme defort mauvaisequ'ils montenten grade et sontreconnuspubli- ouà des
mine. 1 S'est d it aussi pour se battre, se joindre, se quement à la tête de leur compagnie ou de leur espaliers l es sarments d e la vigneoules branches
mesurer.1 Parextension, .arranger,sedisposer.Il régiment.| C'estun signequi ressemble a, celui desarbresfruitiers. Letemps d'accoler lesvignes est
s'accointa moultfortdegarderla villeet lech,dtel de qui estreprésentéici, et dontonsesertdansl'é- le moisdejuin. S'emp.absul.Cettemanière
oritureet entypographie, pourjoindre plusieurs' ler est préférable
| ala première, Onn'accole
d'acco-
pasdans'
Suncerre.
ACCOISÉ, ÉE,part.Apaisé,calmé.Sonâmeétait articlesen un seul,ou pourformerdes groupes) les provinces
d'objets.L'accoladereçoitplusfréquemment lai comprendre
|
du Midi. Réunirpar uneaccolade;
dans une seulesupputationdeux ou
arcoisée. Sesespritsétaientaccoises. tableaux
ACCOISEMENT, positionverticaledanslestêtes
s: m. Cessationd'unmouve- pendantsa positionest généralement de plusieurs articlesde°
ce- despiècesdebois, compte. [ (;harpent.Joindre
mentintérieursoitphysique, soitmoral.L'accoise- horizon-/ sans assemblage, pourles forti-
mentdesesprits.C'estun vieuxmot. 'fier les unes par les autres. [ BJas. Joindredeux
une accoladé. Réunir p lusieurs articles p ar une acco- choses e nsemble, fairequ'elles t iennent l'une'a l'au-
ACCOISKR, v. a. Rendrecoi,(Mol.)
fairetaire,apaiser. tre, comme lesécusde France et deNavarre.' Les
Accoisons l'aigreurdesesesprits. Accusez tous
lesmouvements |
de votreintérieur.(Bossuct/ S'ac- celledonton peutformerunelongueurindéfinie. dit aussides
Devenir c oi, taire s'apaiser
femmes accolent leurs écus cà ceux
masses,
deleursmaris.Se
épées,etc., que
COISER, v. pr. de se Dansl'imprimerie, on n'emploie plusguère qu des l'on passeen sautoir derrière l'écu. Leschevaliers
perdredesa force, sonénergie,de sonactivité. accclades brisées d e deux pièces.] Mus. T rait tiré à desordres a ccolent leurs armoiries del'ordre deSaint-
Et tousmuetss'accoisrntlesruisseaux.(Ronsard.) la margede haut en bas,par lequel joint Michel et de celuidu Saint-Esprit. L'ordre d e Saint-
L'âme,quisemontrearectantdecharmedansl'en- semble,dans partition,lesportées on en-
fance,s'accoise sanscesse différentes une detoutesles Michel accoledeplusprès l'écu,parcequ'il
etse voilesion ne l'appelle parties. C omme toutes c esparties doivent
cide'nouvelles oeuvres. (AiméMartin.) s'exécuter-
ACCÓLA, en mêmetemps,on Compteles lignes
s. m. 'Poissonde la Méditerranée,d'unepartition nonparle nombredesportées,mais Louis accolent leur écu d'un ruban rouge où
moinsgrosquelethon,maisdontla chairest plus par celuidesaccolades; car tout ce qui est sous est attachée la Croix du saint. | Autrefois
Mancheet plus délicate.- L'accola est, aussiappelé uneaccoladene formequ'uneseule ligne. | T.de on disait Accoler la cuisse, la botte à quel-
thon/wme. cuisine.Sedit,dedeuxlapereauxservisensemble. qu'un, c. à d. lui embrasser la cuisse, la
ACCOLADE, s. f. (dulat. ad collum,aucoui.
Embrassement, actionde se jeter au coude queî- ACCOLADE, ÉE, part. Quia reçul'accolade; rite,S'ACCOLER, v. pr. S'embrasser mu-
qu'un^pour lui marquersonaffection,son amitié. joint,réuniparuneaccolade. tuellement s'entrelacer, en parlant des
Lesamisquiontétélongtemps sans se roir se font ACCOLADER, Donner l 'accolade S quel- .à- un appui. Ils s'acco-
Il fut reçu arec qu'un joindreparv.une
411'Me embrassements a. choses, s'attacher
rt accolades. accoladeplusieursobjets lèrent avec grande amitié. Le lierre s'accole
le grandes
en
accolades.
conférant l
1 Cérémonie
'ordrede chevalerie.Elleconsistait Sedonnermutuellement
|
qu'onemployait destinésà formerun tout.' S'accolapek,-v.pr.
l'accolade;se réunir,se
|
à tout ce qu'il rencontre. Archit.On se sert.
de ce mot pour exprimer les évolutions
.once quele princearmaitle nouveauchevalier, joindrepar des
l'embrassait ensuiteen signed'amitié,et lui don- ACCOLAGE
accolades. Opération que forme l'entrelacement autour d'une
i s. m.Agric. q ui colonne, par exemple, des branches de
nait sur l'épauleun petitcoup:lu platd'uneépée. sisteà fixerà destreilles, iLdes échalasouàcon-' des- palmier, de .laurier,ou, de feuilles de
Cettemàrquedefaveuret debienveillance esttrès- espaliers'les vigne. C'est ainsi qu'autour des colonnes
ancienne.Grégoirede Toursécrit que les roisde desarbresfruitiers,soitpourles préserverdesse- du baldaquin tle Saint-Pierre à Rome, et
1 rancede la premièrerace,donnantLebaudrieret coussesviolentes 'du vent,soit pour favoriser l a 1Colonnelorsi
se.de quelques autres du même genre, on voit
la ceinturedorée,baisaientles-guerriers joue maturitédesfruitspar une meilleure expositionsitfolte. des rinceaux de pampres ou d'autres feuil-
gauche" en proférantcesparoles Ai{nomdu Père, lages s'accoler leur fut. Cette sorte d'accessoire se
-Fils
légèrementet du Saint-Esprit; et les frappaient del'épée dela remarque -sur-tout- aux colonnes torses..
l'épaule.Unancienauteurde la vie afindelui donner plusdeflexibilité. L'accolage n'est ACCOLURE, s.f. Lien dont on se sert pour" ac-
de Louislesur Débonnaire rapportequece prince,âgé guèrepratiquédanslesrégionsméridionales de la coler les vigiies ou -les arbres fruitiers action d'ac-
au -de
alorsd'environtreizeans,fut armésolennellementFrance.| Grefftr
Rfeusbcmrg par Cbaricmagnc, la vigneparaccolage. Entaillerun coler,
quilui sarmentfrais coupédansun autrequitientaucep. inières mises de blclies d'un train à flotter. Libr.
ceignitl'épée.C'étaitunrcste°d'unancienusage ACCOLE, par£. Embrassé; il
réuni,joint en- Ligature qui se fait dans la reliure jj'un livre.
| pre-

desFrancseVdesGermains,qui faisaientdumo- semblemisen présence. Ce/'«; unétonnemen.t gé-


mentoùl'enfantrecevaitaveclesarmesle droitde Radicule accombante se-dit de la radicule quand
dela vie.LechevalierquirecevaitVaccolade
nommé, chevalierd'armçs,parcequ'onle
.enpossession' defairela guerre/dont
bertet le heaumeétaientles symboles.
in était récit aceccet
l'épée,le hau-
Ouy ajou-
elle est couchée sur bord des cotylédons.
homme.Botan.Wsedit d'unepartie dons derombants se dit des cotylédons lorsqu'ils
qui est colléeousoudéeavecuneautreet quicroît sont appliqués de telle manière que la radicule re-
à
dressée correspond la fente qui les sépare, comme
tait le colliercomme la
des pasperdre
de l'action d'animer, d'eirciter des chiens les uns manières et le poisson des mers et eetxv des rivières. à vent. Acçoinpiagnemeizdplaqué.,7celui qui consiste
contre les autres. (Berchoux.) 1 Coiffer, arranger les cheveux. Ce coif- à exécuter avec la main gauche la basse d'un mor-
ACCOMMODABLE, adj. Qui se peut accommo- feur accommodebien lesdames. Accommoder une perru- ceau de musique, et à jouer de la main droite les
der qui peut se pacifier, se terminer à l'amiable. que. Famil. Maltraiter, malmener. Accommoder accords indiqués par des chiffres placés au-dessus
Cette affaire n'estpasaccommodable. Cette querelle est quelqu'un de toutes pièces. On vous accommodera de des notes de cette basse. Accompagnementfiguré, ce-
tenue de rien, elle est accommodable.Les différends en toutes pièces, sans que tous puissiez vous venger. (Mo- lui qui se ptopose, outre l'exécution de l'harmonie
lière.) j S'ACCOMMODER,v. pr. S'entendre, s'ar- par la main droite, celles des fo es mélodiques des
ACCOMMODAGE, s.m.Apprêt des mets, des
viandes; arrangement de» cheveux, d'une tête,
ranger, se réconcilier. Lajxance força les autres
puissances à s' accommode 'fT^Yoltaire.) 1 Entrer. en
différentes voix que doit indiquer l'accompagna-
teur. Accompagnement de partition, celui où tout est
d'une perruque. 7/ faut tarif pour raccommodagedes arrangements. Les créanciers s'accommoderont pour écrit; il ne s'agit point de devhjej.l'harmonie ou les
viandes. Ce perruquier demandé tant pour Vaccommo- peu de chose. (Voltaire.) 1 Se terminer à l'amiable. formes do la mélodie; il faut lire avec rapidité et
daged'un mois. j Ce différend peut s'accommoder. 1 S'arranger d'une ne choisir que ce qui peut se traduire avantageuse-
ACCOMMODANT, APTÉE, adj. Qui est d'nn chose, la trouver à son goût, à sa convenance. Il ment sur le piano. Chirurg. Accompagnement de la
commerce aisé facile en affaires. Homme accom- s'accommodrtaitbien de cette propriété.1 Se confor- cataracte, matière blanchâtre et visqueuse qu'on
modant, personne accommodante. Caractère accom- mer, se plier à. Toujours ait plus grand nombre il observe telquefoisautour du cristallin
faut s'accommoder. (Molière.) S'habituer, se faire, opaque. Des
modant. Son humeur accommodante me charme. Ce portions de la membrane cristallinedevenue opaque
marchand est fort accommodant Se prend quelque- se plaire. Chaque classe d'êtres s'accommode mieux peuvent aussi former des accompagnements de la ca-
fois substRîJtiv. Les plus accommodants ce sont les dans le lieu qu.'elle est appelée .cipeupler que des ex- taracte, dont le déplacement est nécessaire au succès
plus habiles, a dit la Fontaine. trêmes. Le loup marin s'accommode à l'influence de
tout climat. (Buffon.) Ne vaut-il pas mieux s'accom-
de l'opération. T. de blas. Ce qui est hors de l'écu
ACCOMMODATION, s. f. Action d'accommo- et lui sert d'ornement, comme les supports, le ci-
der; conciliation; accommodement; conciliation moder aux hommes tels qu'ils sont, que de vouloir les mier, les lambrequins, etc. On dit porter des armoi-
d'un texte avec un autre. Accommodation des textes haïr jusqu'à ce qu'ils s'accommodent à nous ? (Féne- ries avec ou sans accompagnement.¡Art milit. Ar-
lon.) Rien n'est plus ni moins délicat que l'amour- compagnement d'enceinte, terme de fortifications.
de la loi, des passages d'rm ouvrage de iégislation,etc.
1 Physîol. Accommodation de l'ceil. Se dit des chan- propre un rien l'offense, et il s'accommode de tout.
(Sanial Dubay.) Loc. prov. Accommodez-voùs, le
ACCOMPAGNER, v. a. (rad. compagnon). Aller
de compagnie avec quelqu'un conduire en cérémo-
gements qui s'y' opèrent pour rendrela vision dis-
tincte des distances diverses. pays est large, se dit par ironie d'une personne qui nie, reconduire par politesse, escorter, s'associer,
ACCOMMODE, ÉE, part. Arrangé, ajusté, ap- prend ses aises sans trop de façon. 1 Synonymes: joindre, ajouter une chose à unè autre. Figurém.,
à
proprié terminé l'amiable maltraité apprêté, ACCOMMODER A, ACCOMMODER AVEC. On a moins suivre, être la conséquence de; convenir; ajouter à.
de facilité et on met plus de soin à accommoder arec Minerve d'accompagnait sous la figure de Mentor.
assaisonné. Des pensées familières accommodées au qu'à accommoder à et presque toujours la forme Laisse-moi t'accompagnersur le vaisseau oit tu pars.
simple peuple. Il faut que l'air soit accommodé aux convenable établie dans le premier cas est plus in-
parotes. Leur querelle vient d'être accommodée. Cet La plus grande partie du peuple accompagna le tribun.
time en même temps que plus extraordinaire. La route n'est pas silre, mes gens vous accompagne-
élégant est tout couvert de boue, le voilà bien accom- ACCOMMODEUR^EUSE, s. Celui, celle qui ac-
modé! Le pauvre diable fut accommodé de toutes piè- ront. De ce jeune en/'ant accompagne: les pas. Que de
commode. C'est iarplus grande accommodeme de que- haines accompagnent la renomméel (P.-L. Courier.)
NS. En Angleterre, les vianàts accommodées d'une relles qvi ait jamais été. (Tallem. des Réaux.) Ac- Les fleurs'accompagnentbien la beauté. Il accompagna
manière succulente composent le fond des repas. On' commodeursde religion; c'est ainsi que Bayle appelle
dit famil. Être accommodé des biens de la fortune, son présent d'une lettre fort polie. Mes yeux ious ac-
ceux qui voudraientréunir les diverses communions la basse et les parties
c. à d. être riche, être à son aise. Ce sont des gens chrétiennes. accessoires de musique pendant qu'une ou plusieurs
peu accommodés des biens de la fortune. Il faut que ACCOMPAGNAGE s. m. T. de fabriq. Trame voix chantent, ou que quelque instrument joue le
l'homme, accommodé aide le malheureux. Il se prend fine dont on garnit le fond d'une étoffe brochée
aussi s'ubstan'tiv. C'es( un des moins accommodés sujet. Si vous voulez chanter, je vous accompagnerai
d'or, afin d'empêcher que ce fond ne paraisse à tra- avec le piano. Autrefois, quand on chantait les odes,
c. à d. des moins aisés. Il est vieux dans ce sens. vers la dorure. la lyre accompagnait la t'oix. En ce sens, il se dit
S'est dit pour raccommodé. Votre chaise, ci présent, ACCOMPAGNATEUR, TRICE, s. Celui, celle aussi absolument. Ce pianiste accompagne bien.
doit être accommodée,lit-on dans une des comédies Il
qui accompagne la voix avec quelque instrument, accompagne ci livre ouvert. Industr. manuf. Tramer
de Regnard.
ou qui accompagne un instrumentiste soliste avec des étoffes bronchéesd'or. S'ACCOMPAGNER,
ACCOMMODEMENT, s. m. Arrangement que le piano ou l'orgue. Un bon, un maurais accompa- Mener avec soi; se faire escorter; être suivi v. pr.
de. IL
l'on fait dans sa maison pour sa commodité; arran- gnateur. L'art des accompagnateursest de faire valoir s'accompagna de gens de main pour (nire ce coup-là.
gement à l'amiable d'un différend, d'une querelle;
moyens, expédients pour régler les affaires. Sans Figur. Il se prend dans le sens de complice, asso-
|
D'une indigne pitié ton orgueil s'accompagne. Musiq.
Jouer d'un instrument, en chantant, pour régler et
les accommodements que j'ai faits, ma maison n'était cié. Pourquoi le crime trouvc-t-il plut6t un accompa- soutenir sa voix. S'accompagner du piano, de la
pas habitable. Il est avec le ciel des accommodements.
Chez.les Égyptiens, les Phéniciens et les Juifs, le vin et monotone du ban:a. Corinne, en s' accompagnantde
était aussi la grande ressource des accommodements, le ACCOMPAGNE,EE, part. Escorté, suivi, con- sa lyre, chanta les merieilles de la création. 1 S'em-
nerf des marchés à conclure. (Fr. Michel.) I C'est un duit avec cérémonie; enrichi, orné; soutenu par. ploie absolum. dans ce sens s'accompagner en chan-
homme d'accommodement,il est facile de s'entendre Unepluie-accompagnée de foudre. Vénus est accompa- Synonymes ACCOMPAGNER,ESCORTER,
avec lui. Peint. Manière dont les draperies et les suivre. Accompagner est le terme le plus général
ajustementssont choisis, assortis et disposés. 1 ABc. c'est s'adjoindre à quelqu'un pour compagnon de
jurisp. La composition,la réconciliation entre ce- ni par la considérationni par les gros salaires1Il vaut route. On accompagne pour toutes sortes de motifs,
lui qui avait outragé blesse, ou même tué .quel- mieux être seul que mal accompagné. L'Histoire des
qu'un, et celui qui avait été.outragé ou frappé, ou pour honorer une personne, pour jouir de sa société,
Papes est accompagnée de fort belles gravures. Les an- pour partager son sort, par amitié, pour le plaisir
avec les parents de celui-ci. A Péronne un meur- ciens savaient chanter accompagnés d'instruments de se trouver dans sa compagnie. On escorte quand
trier qui s'était enfui ne pouvait revenir qu'après Blas. Une ou plusieurs bandes sont ac- on accompagne par précaution,' pour protéger, pour
avoir fait son accommodement avec les parents de ce- mettre à couvert d'une attaque, d'un coup de main,
lui qui avait succombé. Dr. act. Accord que l'on ou meubles de longueur en séantes positions, c'est de l'insulte d'un ennemi, ou pour surveiller.pendant
fàit avec sa partie sur un procès pour le terminer, à dire perpendiculaires; car, si ces pièces ou meu- la marche. C'est le désir de plaire ou de se procurer
oa sur quelque contestation qui n'est pas encore bles étaient incl,inés en diagonale dans le sens de la
portée en justice pour prévenir tout procès qui bande, alors la bande ou les bandes sont accotées. c'est la crainte du danger qui le fait escarter. Accom-

qu'un bon procès.


pourrait en naître. C'est de là .qu'on dit proverbfa-
lement Un mauvais accommodement vaut mieux

ACCOMMODER, v. a. Donner, procurer de la


commodité arranger, rendre une chose plus propre
Se dit aussi du lion, de l'aigle et d'autres animaux, pagner peut se dire d'une seule personne; escorter
lorsque quelques meubles ou pièces se trouvent en s'entend toujours d'un certain nombre de personnes.
séantes postions au-dessu^, au-dessous ou aux cô- Compagnie peut recevoir une foule d'épithètes; on
tés. En termes de vénerie, 'il se dit du cerf lorsque, dit surtout une forte et une bonne escorte. Tout
pressé par les chiens, il se joint à d'autres cerfs ou homme accompagne des soldats, des archers, des
il.l'usage auquel' elle est destinée ou à l'effet qu'ellese mêle à d'autres animaux pour donner le change. gardes, des satellites, des licteurs escortént. Il était
doit'puoduire. Accommodersa maison, son.cabinet, son Lorsqu'on s'en aperçoit, on dit en parlant aux accompagné par deux amis il était escorté par
une
jardin. Terminer à l'amiable, mettre de l'ordre,
s'arranger avec ses crétine fors. Accommode
chiens Ilfst accompagne, valets il y va, il est. brigade de gendarmerie. Néanmoins escorter n'em-
Synonymes ACCOMPAGNÉ
ses affgj- DE, ACCOMPAGNÉ porte pas toujours l'idée d'hommes armés, mais seu-
res^Jl-faut accommoderce différend. Il accommodaitles Aécompagné de énonce' simplement un fait, PAR. celui lement celle d'hommes nombreux qui accompagnent
procès à, ses dépens et ramenait ainsi la paide>dans d'une personne qui, en compagnie d'une ou de plu- en troupe. Jésus entra à Jérusalem au milieu des
toutes les familles. Il s'emploie, absolument dans.le sieurs autres, parcourt tel ou tel chemin. dccrrmpa-' acclamations et des applaudissements publics,
même sens. Au moyend'une honnête faillite, ce négo- gné par iéveille naturellementdans l'esprit.une idée corté d'une foule de peuple. (Bourdal.) Quantes-à
ciant accommode, pour payer dans quelques années fa de surveillance ou de respect. suivre, qui a quelque ressemblance avec accampa'
moitié des millions qu'il a volés. (Fourier.) 1 Mettre ACCOMPAGNEMENT,s. m. Action d'accompa- gner, il ne signifie pas, comme celui-ci, marcherau-
r~à'aLCçori. Les -arbitresbien souvent, au lieu d'accommo- gner, d'escorter, de suivre, dans certaines cérémo- près ou à côté, mais après ou derrière. D'où il résulte
der les parties, accommodent leurs affaires. Enallant un nies; accessoire obligé de certaines choses; orne- que suivre c'est accompagner quelqu'un avec qui on
jour pour accommoderdeux gentilshommes qui préten- ment. L'accomparjnement d'un&j&rp* à la sépulture. ne traite pas de pair à compagnon,' c'est à dire
L'accompagnenient d'un ambass'i^ur.'Lamodestie est chef ou un maître. Gustave Wasa fit son entrée ac-
|
la prenant pour lui. (Tallemantdes Réaux. Conci- le plus bel accompagnement du mérite.1 Archit. et compagne de* toupies sénateurs et xuiri d'un nombre
lier deux choses contraires. Accommoderses devoirs peint. Objets de décoration qui relèvent un édifice, infini de seigneurs, de gentilshommes et d'officiers
|
a>-ecses intérêts. -Ajuster, conformer. Nous ,1)OU- qui ajoutent à la vraisemblance d'un .tableau. de guerre. (Vertot D' généraux de Napoléon
drions accommoderles choses à l'inconstancede&os ca- Musiq. Action de soutenir la mélodie d'une voix ou V accompagnèrent dansATexil; quelques-uns de ses
prices. 1Traiter avec quelqu'un d'une manière qui d'un instrumentpar l'harmonie qu'on exécute sur se Items l'y suivirent.
|lCCOMPARER, v. a. S'est dit pour comparer
:ui soit avantageuse. Je vous accommoderaide cette l'orgue, le piano, etc. Accompagnement de quatuor,
maison, si vous v ouïe y°Vacheter. Lemarchandée de- celui qui estexécuté par quatre instrumentsà cordés.
Accompagnement grand orchestre,celui auquel con- J'accompare le bouton
Au téton
courent tous lesinstruments.Accompagnementd'har- De son beau sein qui, pommette.
commodepour votredtner ? Léonaccommode d* diverses monie, celui qui est exécuté par les seuls instruments I RONSARD.)
ACCOMPLI, IE, adj. et part. Achevé, lini, ré- venu, ce qui est obligatoire. Mais accomplir se dit d'harmonie: Gramm.
volu, effectué, exécuté, réalisé, parfait en son genre. de préférence des choses importanteset pompeuses. entre eux exprimé par le genre, le nombre, et le
Elle a quarante ans accompli*, fl ne faut pas vingt cas en certaines langues. C'est ainsi, exemple,
pour voir les hommes changer d'o- cepte, un devoir, une promesse exécuter se dit des que dans la rosé est belle, l'ajectif, parqui a pris la
pinion sur les choses. (La Bruyère.) Les temps sont choses ordinaires et vulgaires exécuter une partie marque du féminin et du singulier,
^^accomplis. Des prophéties accomplies. Les prodiges fa- de plaisir, une résolution, un ordre; lés ordonnan- avec le sujet rosé qu'il qualirie, est d'accord
ou avec lequel il
meux accomplis de nos jours. Mes ^souhaits vont être ces d'un médecin. On réalise et on effectue ce qui a est en rapport. Poétiq. Au plur., accorda-signifie
accomplis. ( 'est u homme accompli, une femme ac- été conçu, un projet dont l'idée était venue; on le sons, accents harmonieux. Aux accords d'Amphion
complie. Oh que la terre serait heureuse et que le genre
transporte du monde de la pensée dans celui des les pierres se mouvaient. David,
par ses accQçd&lou-
humain avancerait rapidementdans la voie où il ne doit
|
objets et cTêffaits. Plus spécialement, réaliser im-
plique un objet; c'est rendre réel c'est donner
voir toujours accomplil (Lamennais). Polit. Fait ac- l'existence réaliser sa fortune; effectuer,, annonce
romplï, faits accomplis. Se disent pour exprimer en un fait, quelque chose qui arrive; c'est-en venir à
quelque sorte la consécration de choses exécutées, l'effet effectuer un changement.
DJaccord loe. adv. et se
chants, calmait djjun roi jaloux la saucage tristesse.
(Racine.) 1 Se dit quelquefois pour
dit pour expri-
mer l'affirmation,le consentement, l'adhésion. Vous
voulez que je m'éloigne D'accord mais qu'allez-cous
ou pour marquer simplement qu'on lçs._adnîét ACCOMPUSSEMENT s. m. Action d'accom- ,devenir?D'un l'commun aCcord, loc. adv. Unani-
qu'on s'y résigne, n'ayant pas su ou pu les empê-plir état dece qui est accompli achèvement, exé- mement. C'est cè qù'enseignent d'un commun accord
cher, et n'ayant ni le courage ni la puissance de cution entière, réalisation complète. L'accomplisse-
'les détruire. C'est dans ce sens qu'on dit aussi ment d'un ouvrage. L'accomplissement de la Ici, d'un
|
tous les saints docteurs. (Bossuet.) Synonymes
accord, CONCERT. L'accord a heu entre des choses
engagement
d'une promesse. L'accomplissement d'un différentes, des personnes des instruments diffé-
faits accomplis. En effet, beaucoup de gens qui se vœu, d'une espérance, d'un devoir. La mort nait en rents, et embrasse un énsemblé de musique le con-
récrieraient, qui jetteraient feu et flamme contre nous; notre dernière heure n'en est que l'accomplisse- cert se trouve entre les parties d'un même tout ou
telle mesure projetée, qui voudraient l'empêcherau ment. Bien des gens ignorent autant le sens des faits autres choses de même nature.
péril de leur vie, ne protestent plusqu'avec mol- accomplis qu'ils savent mal prévoir le sens de ceux ACCORDABLE 'adj. Qu'on peut accorder, qui
et se montrent indiffé- dont ils provoquent l'accomplissement. Aucune puis-' peut s'accorder ,^€ette grâce est accordable. Ces violons
rents, dés qu'elle est passée à l'état de fait accom- sance n'a montré plus de constance, plus de vigueur
pli. C'est pourquoi, en politique, le meilleur moyen que ld république romaine dans l'accomplissement de ne sont pas accordables.Cette querelle n'est pas ac-
de fvirè accepter une entreprise ambitieuse, témé- ses desseins..Par exagérât. Nous
cordable.
ACCORDAGE, s. m. Action d'accorder. Lac-
raire, quels qu'en soient'du reste les motifs et les faire de ce comédien un héros de'roman, doué de tous cordage d'un instrument. Marteau d'aécordage: Clé
résultats, c'est de la mettre à exécution. Ces pa- les accomplissements, disent les romanciers an- dont se servent les accordeurs de pianos.
roles, tristement célèbres, l'ordre règne à Varsovie. glais. (A. Dumas.) comme
prononcées à la tribune de la Chambre des dépu- ACCORDAILLES, s. f. pl. qui a-lieu
ACCOMPLISSEUR, EUSE, s. Néol. Celui, celle
tés, sous Louis-Philippe, après la prise de Varso- qui accomplit. Hercule est le dompteur des monstres,
ponr la lecture et pour la signature d'un contrat
mariage en présence des parents et des amis des
de
vie par les Russes en 1831, en sont une preuve. On l'accomplisseurdébâches impossibles. futurs époux. Cette cérémonie
peut parfois agir sagement ou avec prudence en ACCON, s. m. Ane. t. de mar. Petit bateau à accompagnaitordi-
nairement ou suivait les fiançailles. Le jour des ac-
acceptant certains faits accomplis, en s'y résignant, fond plat, employé dans le pays d'Aunis pour aller cordailles. Le repas des accordailles. Il se trouva peu
ce que la diplomatie ne fait souvent qu'en protes- Sur les vases lorsque la mer était retirée. C'est aussi de parents aux accordailles.
tant et avec des réserves; mais, en général, c'est un bateau plat et sans mâture, servant d'allégé
par lâcheté ou par impuissance qu'on .les admet et pour le chargement et le déchargement des na-
qu'on s'incline devant eux. Admettre, accepter, rrs- vires dans le port.
pecter les faits accomplis. Il acceptait l'inégalité des ACCONVENANCER, v. a. T. usité en Breta-
conditions comme un (ait accompli. (G. Sand.) Les gne et qui signifie donner à convenant, c. à, d.
panégyristes d^ffi foçpe des choses sont les apologistes faire bail à domaine congéable.
des faits accomplis. (Ch. Rémusat.)Synonymes ACCORAGE, s. m. T. de mar.a Action de pla-
parfait, ACCOMPLI, CONSOMMÉ.Parfait a une si- cer des accores afin de disposer, soutenir'et main-
gnification plus étendue, emporte une idée d'unité tenir un objet dans une position qu'il ne conserve-
ut de simplicité, et se dit plus particulièrementdes rait pas sans le concours de ces étais. Ouvrage
choses, surtout des choses abstraites un vin par- soutenu par des accores. Quand les, couples d'un bâ-
fait, un parfait équilibre, Une maturité parfaite, timent sont élecés sur la quille, on procède,d leur
une soumission parfaite. Accompli, signifiant de C'était aussi un des droits
même à qui il ne manque rien, ne s'emploie qu'en
parlant de l'homme, de ses qualités, de ses produc- que payaient les naviresfrançais se rendant à l'île
Bourbon.
tions, et emporte une idée de multiplicité et d'as- >
ACCORD, s. m. (du lat. ad, à; cor, cordis; cœur,
semblage un époux accompli, un ouvrage accom- affection). Union de cœur, d'esprit; conformité
pli. C'est pourquoi parfait dit moins qu'accompli. d'idées et de sentiments consentement mutuel;
In musicien parfait est aussi bon que possible;
'liommc accompli réunit en lui différentes sortes un de
convenance, proportion juste, rapports entre plu-
sieurs choses; accommodement pour terminer un
'rentes ou toutes sortes de mérites. Même distinc- différend; transaction, pacte; ensemble, simulta-
tion à faire entre parfait orateur et brateur accom- néité avec .laquelle plusieurs personnes font une
pli parfait modèle et modèle accojnpli. C'est une chose. Que le plus parfait accord existe entre vous.
î)e;mté parfaite; c'est une femme accomplie. Qu'il La raison et les passions de l'homme marchent trop
soit posé, discret, accompli de tout point. (Regnard.)
En outre parfait, à l'égard de l'homme et de rarement d'accord. Ce qxü fait l'accord chez les uns
ce 'produirait le désaccord chez les autres. Girardin.)
qui s'y rapporte, se prend quelquefois en mauvaise Eh!1 qu' est-il besoin cfe discuter, quand tout le monde
part; accompli, jamais. C'est un parfait coquin, un est d'accord ? Martin monte dans la chaire de saint
parfait débauché. Cet homme enfant serait un par- Pierre et (ait un accord avec Charles d: Anjou. Mettre
fait imbécile. (J.-J. Rousseau.) Consommé peut se d'accord. Concilier. Tomber, demeurer d'accord.
dire comme parfait, quand il est question d'un dé- Convenir d'une chose, l'admettre, l'avouer. Ils en
faut ou de quelque chosi_ de blâmable ? un scélérat son't tombés d'accord. (Acad.) Mus. L'union de plu- Accordailles.
consommé) une prude consommée; mais il
fère, comme accompli, par l'idée de multiplicité en dif- sieurs sons entendus simultanément. Le rapproche-
ou ment des intervalles de douzième et de dix-sep- ACCORDANCE,s. f. Action d'accorder; résultat
d'accumulation. Consommé diffère ensuite d'accom- tième, produit par la résonnance du corps sonore de cette action. C 'est un vieux mot.
pli en ce qu'il désigne l'abondanced'une seule qua- harmonique, formé un accord composé d'une tierce ACCORDANT,'ANTE, adj. T.
lité, acquise par un long usage et qui rend habile s'ac-
et d'une quinte; cet accord, étant donné par la na- corde. Do et sol sont des tons accordantsentre eux.
marin consommé, cavalier consommé, médecin con- ture, a été nommé- accord parfait; il èst le type, (Acad.) Il y a des tons accordants et des tons discQr-
sommé; expérience, pratique consommée; sagesse, la source de tous les autres, qui ne sont que des dants. (Trév.) Dans ce sens on dit plutôt conson-
science, raison consommée.- renversements des retardements des altérations nant. 1 Qui est rapport, en conformité d'opinion
ACCOMPLIR, v. a. (rad. complet). Achever en- ou des augmentations de l'accord primitif. Il se dit ou de nature. en est impossible qu'ils soient accordant
tièrement mener à terme; remplir, exécuter, réa- aussi'de l'état d'un instrument dont les cordes sont avec toutes les diverses, opinions des hommes. (Des-
liser, effectuer. Accomplir son noviciat, son appren- montées juste aji.ten où elles doivent; être. Cet ac- cartes.) Alors je cessai
tissage. Il a accompli sa vingtième année. Accomplir folies,
mes -oùdu moins j'en
un dessein. On trouve dans la constitution de chaque tient pas l'accord. Ce violon, n'est pas d'accord*.
ne
être l'explication de la destinée qu'il accomplit en |®f ACCORDE. T. de mar.,Jmj>érvmi v. accorder.
ce Archit. S'emploie pour désigner la bonne disposi- C'est le commandement par lequel on ordonne*à
monde. Accomplir l'œuvre de la Révolution. Faire des tion du plan, l'heureuse distributiondes ornements, des rameurs d'aller d'accord.
1 protnesses et ne pas les accomplir peut être d'An prince- l'arrangement régulier d^ parties %*et
habile, mais ce n'est certes pas d'un honnête homme. surtout l'u- ACCORDÉ, ÉE" part. Mis d'accord concilie
octroyé concédé promis mis au même ton. Tous
(J.-J. Rousseau.) la France a une grande mission séquence, l'accord de composition et l'accord de
|
à accomplir. (Lamartine.) S' accomplir v. pr. goût et de style. L'accord de .composition auquel
S'exécuter, s'effectuer., se réaliser; devenir par- l'antiquité grecque et romaine "se montre
les genres d'honneur furent-arcordésà ceux qui étaient
morts les armes à la main. C'est sur la naissance que
si fidèle,' sont fondées les prérogativeset les respects accordés-aux
fait. Ce mariage s'est accompli. Tout ce qxi'il avait
manque |
souvent aux édifices modernes. Peint. Ac- castès nobles et religieuses de l'Asie et de 'Europe.
prédit s'est accompli de point en point. Que vos vœux cord, dans une œuvre d'art, se dit. de l'ensemble (Bernardin
de Saint-Pierre.) La gloire est une récom-
s'accomplissent!On dit avec ellipse du pronom. Il parfait et de la vérité des parties qui composent, a
|
faut laisser accomplir le destin. En t. de teintur., dont la .valeur relativedans la composition, pense morale accordée pnr la société aux actions et aux
vertus d'éclat.
accomplir la cuve, mettre un nouveau brevet dans dessein, la -couleur dele
mari
la

Il ou l'effet
RKALIREE, effectcer. On accomplit et l'on exé- la vue. Ce mot a vieilli' dans laJangue
cuteçe qui a été décidé, un projet dont on est con-
doit être entendue
des artis- <
sentement à un contrat dé

par celui idée? (V. Hugo.)


Voici Vaccorîé-e,
Les accordés seront mariés dans peu de jours.
ACCORDERENT, s. ni. Action d'accorder, de sonnes qui sont en contestation on raccommode L'accortise italienne calma la vivacité française. (Vol-
-celles taire.) Il joignait aux agréments des manières une sin-
mettre d'accord, de concilier. L'accordement de deux que des
adversaires. Il ne putML <0|'r accordement ni par on réconcilie les ennemis.
amis, nhpar ACCORDEUR, EUSE, s. Celui, celle qui cherche ACCOSTABLE, Il
ACCORDEON, s. m. Instrument de musique, à à accorder les différends. Il est' vieux dans ce sens. est si souvent de mauvaise humeur qu'il ri est pas ac-
vent et à clavier, inventé eh Allémagne vers 1832. Celui, celle qui fait métier d'accorder certains celte belle liberté française, qui est
Il a .la forme d'un carré long; sa partie infé- instruments de musique. 'Les accordeurs de pianos, plus à estimer que tout, rend nos dames plus aenosta-
rieure est adapté un soufflet qui se replie sur. lui- bles, plus aimables que toutes les autres femmes du
la
même, et dont la longueur etet relative gran- des patentables. Beaucoup d'accordeurs ne sont pas monde. (Brantôme.) T.' de mar. Un point est ac-
deur de- l'accor- musiciens. S.
|
Planchette de sapin aux deux costable lorsqu'un navire peut s'en approcher et na-
déon Le côté op- bouts de laquelle est fixée une corde sonore qu'on viguer auprès sans danger.
posé à ce soufflet allonge et qu'on acçourcità volonté au moyen d'un ACCOSTANT, ANTE, adj. Qui aborde facile-
est garni d'un petite chevalet mobile, pour donner les douze demi-tons ment les gens, qui lie volontiers conversation. Cet
clavier eu saillie de la gamme calculée sur autant de lignes trans- homme était poli et accostant. (St-Simon.) Peu usité.
au bas duquel est versales*» On l'appelle aussi monocorde. Accordeur ACCOSTE ACCOSTEZ impératif qu'on em-
fixée une rampe de flûtes. En t. d'argot, désigne un juge_ de paix. ploie dans la marine. C'est l'ordre que Ton donne à
Accordéon. en cuivre servant Cette expression doit naissance à la locution popu- un canot de se rendre à bord. si le commandement
laire et figurée accorder des flûtes, c. à d. mettre lui en est fait par un bâtiment ou par une autre
des assertions, des prétentions opposées,
de l'exécutant de la main gauche il .tient l'ex- d'accord embarcation. Le canot se rend au lieu de débarque-
trémité. du souffiet et le tire avec plus ou moins ce qui entre en première ligne dans les devoirs d'un ment le plus voisin, si le commandement lui vient
de force. Ce fiat un tubergiste des environs de juge de paix. C'est ainsi que Molière à dit Mettez de terre.
Vienne, en Autriche, qui le premier imagina un pour me jouer vos flûtes mieux d'accord. On dit aussi

flûtes. ACCOSTÉ, EE, part. Abordé. Une personne ac-


harmonica de bouche composé de petites laines de dans le même sens accordeur de vielles; car autre- costée •
dans la rué. Un bâtiment, une embarcation ac-
métal perpendiculaires. ( 'et essai imparfaitsuggéra' fois on disait indistinctement accorder des vielles ou costée
par une autre. Accosté par un hommednnau-
à des facteurs l'idée de construire un instrument des
plus,complcteat moins fatigant pour l'exécutant. Ils ACCORDO, s. m. C'était autrefois une espèce de jambes.Dans le blason, il se dit du pal, de la
rirent donc l'accordéon. Mais cet instrument pré- yiolon du genre des basses, à douze ou quinze cor- bande, de la barre, quand ces pièces ont aux côtés
sentait d'abord plus de défauts que de perfections. des, qu'on faisait résonner avec l'archet: d'autres pièces moindres.
Xe possédant pas de demi-tons et ne jouant que ACCORDOIR, s1, m. Instrument dont se servent ACCOSTEMENT, s. m. Action d'accoster un in-
dans le mode majeur, il était nul pour les airs de les facteurs d'orgues pour accorder les tuyaux d'é-
la plus simple modulation.Néanmoins sa forme élé- tain et de plomb il est ordinairement de fer-blanc ACCOSTER, 'v. a. Aborder quelqu'un que l'on
gante, ses belles touches de nacre, le bois odorifé- et en forme de cône. rencontre, pour lui parler. Accoster un promeneur.
rant qui recouvrait sa caisse le tirent rechercher ACCORE, adj. T. de mar. Escarpé, roide. Une ,Il traversa la rue pour venir m'accoster. [ Se dit des
pur les amateurs de jolis meubles. Aujourd'hui, côte, un rocher, un banc, sont accores lorsque celles femmes de mauvaise vie..Cette femme les pas-
grâce aux perfectionnements qu'il a reçus, on peut, de leurs parties latérales qui sont baignées par la sants. Mar. S'approcher aussi près accoste
| que possible.
au moyen d'un accordéon à trois cu quatre octaves mèr sont à pic ou peu près, ce qui permet à un
et demie d'étendue, exécuter toute sorte de mn- bâtiment de s'en approchez à une petite distance. il signifie accompagner, ajouter, accoler. Vlus tard
sique. Le sonde l'accordéon peut être agréable, mais S. f. Pièce de bcis droite qui sert il la fois à pla- -accosta le nom de rqce d'un nom d'alliance, d'un
il est monotone. L'accordéon est un ptlil orgue por- cer, à soutenir et at maintenir un objet quelconque on d'un nom de profession. (Ch. Xo-
tatif cent fois préférable à l'affreux orgue de Barbarie. dans une position déterminée. L'accore n'est pas dier.) 1 patronage, nom de
S'ACCOSTER,v. pr. S'aborder mutuellement.
L'accordéon est le piano du pauvre. simplement un étançon destiné à supporter un far-
ACCORDÉONISTE,' s. Celui, celle qui joue de deau elle concourt encore puissamment à certaines
l'accordéon. Un habile accordéoniste. manœuvres de force et de précision. Des accores d'honnêtes gens.
ACCORDER, "v. 'a. Mettre d'accord, remettre en convenablement- disposée*. Accores du. fond, du fort. Les
ACCOT, s. m. T. d'agric. Adossement de fumier
bonne intelligence; concilier, faire disparaître les accores intermédiaires. Les arcores de l'ètrare, de l'é- long
contradictions apparentes octroyer, concéder at- tarnbot, etc. Dans d'autrescas, l'accore est employée plantée. autour d'une couche qui vient d'être semée ou
tfïbïïêï V promettre laisser satisfairè à recon- pour détruire l'adhérence de deux"surfhces elle perditionCedefumier long empêche ou retarde la dé-
la chaleur de la couche; il est ensuite
|
naître pour vrai, demeurer d'accord d'une chose. fait alors fonction de bélier. S. m. Se dit du bord mêlé
avec celui dont on se sert pour le réchaufl'er.
Accorder la théorie arec la pratique. Comment accord- d'un banc, d'un récif ou danger, et de la partie On écrit aussi acot.
der toutes ces lois? Accorder un pririlége, une grâce, submergée d'une côte ou d'un rocher. Ainsi, ètre à
une' place. Les dieux ne lui ont pas accordé dç reroir ACCOTAR, s. m. T. de mar. Clé ou espèce de
sa patrie. Accorder une fille en mariage. Accorder du objet, c'est en être très-près.
coin que l'on chasse à coups de masse, entre les
temps à son débiteur. Accorder une demande. Je vous varangues, afin de mieux lier et de rendre solidaires
ACCORE. EE, part. Étayé avec des accores. Na- les fonds d'un bâtiment. Ces clés sont réparties sy-
accorde celle proposition, ce principe. On lui accorde rire accoré. Cuisinc accorée. Fours accores. Charpente
métriquementde chaque bo d et sur plusieurs rangs,
beaucoup de science et de talent. La nature nous ac-
corde un petit nombred'années. (Ségur.) Accorder un
accorée. #, Étayer avec entre la carlingue et les extrémités des varangues
ACCORER, v.a. Mar. des accores, et genoux qui correspondant à peu près au rang
bienfait et en exiger ensuite du retour, c'est rétracter placer flancs du navire, étrave
le bien qu'on a fait et en perdre le mérite. 1 Gramm. dcrrièresous étambot, des
les sous son et supérieur. On écrit 'aussi cotard, acotar, etc.
pour le tenir en ACCOTÉ, ÉE, part. A uyé de côté. Il était ac-.
Mettre, en concordance suivant les règles syntaxi- équilibresonsolide accores
quille; des accores
ques les différents mots qui entrent dans une et sur sa poser
pro-
position. Il faut accorder l'adjectif avec son substan- àsujettir une charpente pour la placer, la supporter et l'as- Se dit des pièces qui sont osées à côté d'une autre
dans la position qu'elle doit occuper. Par pièce de l'écu. portait me croix accotée de deux
tif. 1 Peint. Assortir les couleurs, par l'habileté de tenir, fixer objet quelconque, afin de (ouets.|, Mar. Incliné
leur assemblage ou par la. dégradation des extens.,
nuances,. s'opposer à un
déplacement^ Il faut (aire accorer vire qui, pliant sur le côté. Se dit d'un na-
de manière à produire ensemble harmonieux. son l'effort du vent, se couche sur
un sous
Accorder les tons, .les teintes d'un tableau.} Mus. le côté et court le risque de s'engager et même de
Chanter de manière que les sons de la voix et ceux ACCORNÉ, ÉE, adj. Qui a des cornes. Il se dit, chavirer.
de l'instrument produisent des accords agréables à en termes de blason, d'un animal marqué dans un ACCOTEMENT, s. m. Portion de terrain non'
l'oreille mettre des instruments même' ton écu avec ses cornes, quand elles sont d'une autre pavée, qui se trouve' de chaque côté d'une chaussée,
au d'un métal le reste du
mettre les cordes d'un instrument juste au ton où couleur ou autre que corps. d'un chemin pub rc, d'une route nationale ou dé-
elles doivent être entre elles. Accorder sa voix arec Fortifie.1 Qui estdéfendu, couvert par un
àccornée.
ouvrage partementale, qui est située entre le fossé et l'em-
un instrument. Accorder dès, instruments les urts arec à cornes ou en tenailles. Demi-lune pierrement«rencaisseraient.Lorsque la largeur des
les autres: Accorder un violon, un piano, une guitare, ACCORN'ER, v. a. T. de fortifie. Munir de re- routes le nermet, les matériaux destinés à l'entretien
|
une harpe. Archit. Accorderun édifice, supprimer tranchements,de forts en forme de cornes, une for- de la route'sont déposés sur les accotements au lieu de
des accessoires, donner on ôter de la saillie aux tification en demi-lune. l'être suèdes gares placées en dehors de la t'oie de cir-
parties. Accorder se dit encore lorsqu'il faut appli- ACCORT, TE, adj. Qui a dans la tournure, culation. Les accotements sont une partie intégrante
quer, par exemple^ à une église gothique, uu por- dans l'esprit, dans l'humeur, quelque chose de gra- de ..voie publique, et il n'est pas permis d'y déposer
rent.; c'est aussi
é
tail ou dés parties construction
joindre °un
un go difte- cieux, d'agréable. Un homme accorte Une humeur de/matériaux, des immondices., etc. IOn entend en-
vieil usage à un neuf.' accorte. Une jeune fille aceoik&. Les Comtois sont ac- core par accotements les bords d'un canal ou d'une
'.1 .S'ACCORDER, v. pr Être d'accord, vivre en bonne corts, sensibles et très-serviubles. |
rivière. C'est aussi la largeur entre' les faces ex-
intelligence être d'accord sans concert préalable, térieures des rails extrêmes et le rebord extérieur
ou parunsuite de concert agir, marcher ensemble La douce Agnès., Agnès compatissante.
bien disante. du chemin de.fer. l 'Horlog. Frottement d'une pièce
avoir rapport d'analogie, de ressemblance, de Tôujours accorte et toujours contre une autre.
conformité, do, (Convenance. Les époux qui s'accordent ACCOTE-POT, s. Hortic. Cercle en fer dont on
le mieux ne sont pas toujours ceux qui s'aiment le Il ne rencontre que des figures accortes et des soins entoure un pot pour l'empêcher de tomber.
plus: (L.-J. Larcher.) Tous les moralistes s'accordent prévenants.(G. Sand.) S. f. Nom donné à une che- ACCOTER, v: a. Appuyer de côté; affermir un
pour nous recommander un sage emploi du temps. nille qui se nourrit des feuilles du rosier d'hiver. objet en l'appuyant de côté contre quelque chose.
^Ségur.) L'adjectif s'accorde. avec son substantif en ACCORTEMENT, adv. D'une manière accorte pot, une colonne. Accoter un enfant. Acco-
genre et en nombre. Faire accorder signifie quelque- subtilement, adroitement. Recevoir àccorlement.Wous Accoter uncontre
ter sa.téte un mur. Mar. Incliner sur le côté.
fois faire que telle chose s'accorde avec une autre. jouez, frère, assez accortement. (Regnard.) Se dit du vent qui couche un navire au point qu'il
H faut faire accorder le verbe avec son, sujet. 1 Loc. me mnn
dame avait trois serviteurs la fois, et était si ha- faut couper les écoutes pour le redresser. )
prov. Accordez vos flûtes, c. à d. faites vos conven- La qu'elle les savait tous trois fort accortemententre- Adosser du fumier tout autour d'une coùcfie qui
|
tions. Raccorder comme chien et chat, c. àd. être tenir.
|
toujours en querelle. Synonymes accorder
bile
(Brantôme.) |
vient d'être semée ou plantée. S'accoter, v. pr.
S'appuyer de côté contre un objet quelconque.. S'ac-
coter. sur ,une chaise, contre un mur, à une colonne.
cilier ne suppose que l'éloignement.1 ACCORDER,
les per- S'accoter |
sur le dos dun fauteuil. Horld,g. Frotter
| Syno- aussi à l'acte
mêmede la-' parturition. Les annexes monde. Le premier a un senspa^f /'accouchement
l'une contre l'autre, en parlant de pièces.
Appuyer a plus de
rap- fœtales de cette femme par -jme sage-femme; le second n'a
port à la chose qui soutient; accoter en a davantage
i la chose, qui est soutenue. Pourquoi s'appuyer sur
quand on est assez fort pour sesoutenirsoi-
accapare, être au
lit rad. cuba, lit couche.) Enfanter, inettre un ou
un autre,
même. (Girard.) Les airs penchés du petil-maitre lui plusieurs enfants au monde. Elle accoucha d'urte
première sage-femme connue
donnent une attitude habituelle qui fait qu'il 'ne se
place jamais qu'il ne s'accote. (Girard.) est celle
ACCOTOIR, s. m. Ce. qui sert às'accoter, à s'ap- de Jacob. C'est à i coucha de lui au dixième mois de son veuvage.(
lieu
puyer de côté. L'accotoir d'une voiture. Les accotoirs
mondeHenri IV. Henri d'Albret, le père de Jeanne, Elle a accouefte courageusement. Elle accoucha arec,
d'un canapé, d'un
fauteuil, d'une stalle d'église. Un
sculpté. Mar. Étai sur lequel on vivait encore la naissance de cet enfant le trans-
accotoir richement
appuie les vaisseaux en construction ou en répara- po
de joie. On dit qu'il avait recommandé à sa
|
tion. Papet. Planche posée debout, et qui sert d'é- fillede chanter en accouchant,
gouttoir.
pour ne pas faire un raiement sur un lit de sangle appelé lit de misère quel
enfant pleureux et rechigné. Jeanne eut le courage les femmes accouchent. Les femmes des'Ostiaks accou
ACCOUARDI, IE, part. pas. Rendre couard. client avec la plus grande facilité, j11 se dit aussi
Des soldats accouardis. boire du par extens. des mammifères mais généralement,
ACCQUARDIR.v. a. Rendre coûard. Le biens-être vin, croyant naïvement que ces frictions contri- en parerl cas, on dit mettre bas, ôûagn vêler, etc.,
et la mollesse -accouardissent. 1
S'accouardir,
Vieux v. bueraient à lui former un tempérament robuste. selon l'espèce.
accouchent
|
Parmi les animaux, certaines espèces
pr. Ils se sont accouardis dans le repos.accouche.mot. au
ACCOUCHANT,s. m. Celui qui Ne
taine

faire sa besogne par un autre.

un ou plusieurs enfants te
chant souffre d'autant plus qu'il était/habitué faire
ACCOUCHÉ, ÉE, part. Qui a'enfanté qui a mis
au femmi- ac-
couchée. Des femmes accouchées. Il prend l'auxiliaire
être quand on veut indiquer l'état, et«l'auxiliaire
avoir lorsqu'on veut exprimer l'action. Elle est accou-
accouche fig., il signifie produire
épigramme. Les Variétés ont accouché le même soir
de trois pièces nouvelles. La reunion jn'a accouché
femmes, naccoucKent qu'avec effort et déchirement.
(Aug. Vacquerie.)
claie d'hier. Elle est heureusement accouchée d'un gar- Le sort de ce sonnet a lieu de Voustoucheur,
çon. Elle accouché sans jeter un seul cri. Elle a été Et c'est dans votre cœur'que j'en viens d'acçoucher.
accouchée par une sage-femme. Dans une foule de cir-
constances criminelles ou civiles, il est de la dernière
importance de déterminer si une femme' est ou n'est Il
se dit aussi familièrement en parlant d'une
pas accouchée. Ces femmesjeunes, robustes, sont ac- personne qui use de réticence, qui n'ose pas dire ce
e
couchées foetus peu volumineux. On peut demander qu'elle sait. Vous avez bien de la peine à accoucher.
si une/femme n'est jamais accouchée. Il s'emploie |
Accouchez donc. Diftic. gramm. Ce verbe prend
au figuré en parlant de quoiqu'un qui a mis un l'auxiliaire être pour marquer l'état d'une femme
temps considérable à faire quelque chose qui n'of- qui a mis un enfant au monde; et l'auxiliaire acoir,
frait aucune difficulté. Il en est enfin accouché. Il est lorsqu'on parle de l'action. Cette femmeest accouchée
accouché d'un sonnet, d'une épigramme.| S. f: Femme depuis deux heures. Cette femme a accouché hier. Elle
qui vient d'accoudher. L'accouchée se parle bien. a accouché à sept heures du mutin. Elle a accouché
Elle est parée co me une accouchée se dit d'une avec courage, heureusement. Cette distinction, qui
femme qui est pare ans son lit. ¡faire l'accouchée, est juste au fond, est loin d'être toujoursrigoureu-
se tenir au lit par mollisse. Loc. proverb. Caquets Accouchement de Jéanne d'Albret et naissance sement suivie, et l'on dit plutôt généralement elle
de l'accouchée. Conversation frivole, futile, telle que de Henri IV. est accouchéedans tous les cas, que elle a accouché..
celle qui se fait dans les visites aux femmes en L'euphonie l'emporte ici sur la grammaire. 1 V'b a.
coucles. Dans. le paganisme, Lucine était la déesse qui Aider une femme dans le travail de l'enfantement.
ACCOUCHEMENT,s. in. Dans le sens le plus présidait aux accouchements. Les femmes' grecques Les chirurgiens savent moinsbien que les matrones ac-
étendu, ce mot désigne l'expulsion naturelle ou I regardaient commeune marqueparticulière de la bien- coucher les femmes. C'est cette sage-femmequi l'a ac-
l'extractionde l'enfant et de ses annexes hors de la i veillancedes dieux un accouchement qui n'était ac- Co.U4- ,liée. absol.
j
matrice. 11 signifie, par conséquent, tantôt l'çnfah» j compagned'aucune dou^ur. L'accouchement est dit 'elle accouche'. 1 Il se dit aussi métaphoriq. Socrate,
tement, la parturition, tantôt l'action d'accoucher. naturel ou spontané, quand il s'opère par les seules fils d'une sage-femme, disait qu"il:reritplis'sa.it le-mêirae
une femme, de lui administrer,pendant le travail; forces de la nature. Il prend le nom de laborieux, office que sa mère et qu'il accouchait les intelligences.
ies secours que réclame son état. L'époque de l'ac- quand il s'accompagne de phénomènes irréguliers Peu d'hommes savent faire accouçher lès événements.
couchement n'est pas la même dans toutes le,s es- résultant soit de la conformation de la *mèré, soit ACCOUCHEUR, EUSE, adj. et s. Celui, celle
pèces, et ne présente pas dans chaque espèce une de la position de l'enfant, soit de toute autre circon- qui exerce l'art des accouchements, qui fait des ac-
fixité àbsolne. Dans l'espèce humaine, elle varie stance. ] L'accouchement artificielest celui dans le- couchements. Jusqu'an siècle dë Louis XIV, les
ejptre 260 et 280 jours. Il est mêine démontré qu'un quel l'aide de la main ou des instrumentsest néces- 'sages-femmesseules fitreüt généralementen posses-
accouchement régulier pouvait avoir lieu entre six saire. L'accouchement naturel ou spontané est le sion de l'exercice de l'art des accouchements. Les
et .ois, et qu'il pouvait être retardé jusqu'au plus fréquent. Sur 83 accouchements un seul ré- secours de la chirurgie n'étaient demandés que par
300e jour; aussi les codes modernes, d'accord en clame l'intervention de la médecine opératoire. exception et dans les cas désespérés. Mais,sous le
cela avec la législation romaine, ouvrent-ils la suc- L'accouchementà terme est celui qui correspond au règne du monarque absolu, une circonstance par-'
cession aux enfants nés à dix mois après la mort travail préparatoire de la 'dixième époque men- ticulièrecontribua à favoriser l'usage de l'interven-
du mari de là mère. Les phénomènes de l'accouche- struelle, à partir de l'imprégnation. On nomme tion des médecins dans la pratique des accoucjhe-
ment, "suivant Nysten, peuvent être rapportés à tardif l'accouchement qui a lieu après le neuvième ments. Le besoin de tenir secrètes les couches de
plusieurs temps ou périodes.j mais les praticiens ne mois révolu. 1 L'accouchementprématuré est celui madame de la Vallière litrecourir aux lumières
s'accordent point sur le nombre de ces périodes. On qui s'opère de la fin du sixième mois au commence- est à la discrétion d'i'm accoucheur, de Clément. On
peut en admettre quatre. ler temps signes précur- ment du neuvième. On appelle accouchement pré- connaît sur la société en France. l'influence de la
seurs deux ou trois jours avant l'accouchement, mode, surtout cette é~p>que,lorsqu'elle venait de
écoulement muqueux, gonflement des parties géni- provoquer après le septièmemois, dans le but de pré- la cour. Les princesses, lésâmes de la cour, celles
tales externes, douleurs faibles, courtes et intermit- venir les graves dangersauxquels la grossesseaban-
tentes, connues sous le nom de mouches, dans les donnée à elle-même et les conditions prévues de voulurent des accoucheurs:alors tombèrentde plus
lombes et l'abdomen. 2e témps douleurs particu- l'accouchement à terme exposent la vie de la mère en plus les sages préjugés qui avaient fait réser-
lières; dites expulsives ou expultrices, qui de la région et souvent celle de l'enfant. 1 Enfin on appelle aror- der exclusivementaux femmes la pratique des ac-
lombaire se propage vers l'utérus tension et dila- tement l'expulsion du foetus non viable, c. à d. âgé
|
tation du col et dé l'oritice de cet organe; saillie 'de moins de six mois. Ou dit l'art des accouche-
habile accou-
dans le vagin des enveloppes du fœtus, qui forment pour désigner l'art de faciliter les accouche-Dès qve l'acoucheur d'une, femme en /ri*
ce qu'on appelle la pochedgs eaux rupture de cette merts. Cet art se nommeiiussi/ocofot/ieou obstétrique. f"ai7, t7- devient responsablede tous les événementsqui
poche. 3e temps: contractions de la matrice et des Dans la médecine vétérinaire, l'accouchement se pourraient survenir, j Se dit quelquefois
muscles abdominaux, douleurs plus aiguës, la tête dit quelquefois de l'Action de mettre bas, de faire voudrait que jrei,fantasse' tous les jours quelquechose
du Foetus s'engage dans 1e bassin l'occiput, situé un ou plusieurs petits, en parlant des femelles de de nouveau, sommesi j'xivais des accoucheurs! (Ga-
au Oh

quelques animaux. Mais, dans ce cas on se sert or- Iiani.) ~| -J7es~livrés saints rapportentquece futjï deux
oïde gauche, vient se placer derrière l'arcade du dinairement des mots part et. parlurition mise- accoucheuses Séphoraet Phua que le P ha r/i on i d'E-
pubis. 4£ temps après quelques instants de repos, bas, etc. Ce | parlant gypte donnn l'ordre d'exterminer
les contractions recommencent la tête se présente de l'enfantement pénible des productions de l'esprit. du peuple de Dieu.
la vulve distension extraordinaire douleurs con- L'accouchement d'un sonnet, d'une épigramme. L'àc-- tôt sage-femme. Anciennement on disait matrone
cassantes la tête franchit enfin la Vulve, et le couchementd'une pareille idée n'a-p'is du vous donner levandière et ventrière. V. sage-femme:] Se«dit
reste du corps est facilement dégagé; mais il tient d'une petite espèce de crapaud assez commune sous
encore à la mère par le cordon' ombilical, dont on .que de se déterminer. (Saint-Simon/1 Synonymes.: les pierres aux environs de
fait la ligature et la section. L'enfant se présente cheur aide sa compagne à se débarrasser ses œufs
ordinairement par la tête, l'occiput dirigé en avant terme de médecine, et il
indique non-seulement
et-la face eh arrière cependant cette position est lière qui lui dans
loin d'être constante. Les douleurs de l'accouche- Trévoux qu'où appelle vers acçqucneursde-, petits
ment ont rqçu le nomde travail, mot qui s'applique et- il n'indique que l'action de mettre l'enfant au dans
vers rougeâtres dont les huîtres sont remplies
teaux. Quoique ces colonnessoient disposées deux riage de deuxcorps -symétriques et mieux fusion
facilitent la naissance des œufs, qui,, au micro- par deux. on doit dire de deux genres, de deux systèmes qui conservent
,scope, ne sont en réalité que de petites huîtres dans table accouplement, en ce que généralement elles cependant leur physionomie caractéristique.- Ar-
leurs coquilles. sont emplovées -non commeisolées., mais comme chit. Manière d'espacer les colonnes le plus près
ACCOUDE,EE, part. Appvvé du coude. Il était adossées des partieslissés. | Têtes qu'il est possible, sans que les bases et les chapi-
accoudé sur son cKevzt.Elle étaitaccoudéesur une table. accouplées. Têtes adossées sur le même' buste, ou le les uns dans les autres: S'il est
ACCOUDE»!EWT, s. m. Action de s'accouder. même socle, ou représentées sur la mê,me médaille. "permis d' ajouter quelque chose aux inventions des an-
Dans ce sens il 'est vieux. Aujourd'hui ce mot ne 1 Ch. de fer. Roues accouplées, réunies deux à deux ciens l'accouplement des colonnes mérite d'être reçu
une
s'emploie- guère que dans l'art militaire pour ex- j pour augmenter la force des moteurs. ) Jeu de tric- dans l'architecture comme ayant-- une beauté et
primer le contact des coudes, c. à d. l'état de rap- trac. Dames accouplées. Deux dames sur la même commodité considérables. (Perrault.)
|
prochement des soldats d'infanterie dans: les rangs. j flèche. Botan. Disposé par couples. Certains yé- ACCOUPLER,v. a. Assembler deux animaux,
L'accoudement du premierrang. Avant l'usage de l'ac- gétaux sont dits accouplés, à cause de leurs rameaux les mettre sous le même joug, pour labourer la
cnudement les hommes de rang conservaient de pied fourchus et de leurs feuilles disposées deux à deux, terre, ete. Accoupler des boeufs, des vaches, des che-
ferme et dans les marchesla literie descoudes.(Bard'-Q.) comme dans le myrte. f vaux, des ânes, des mulets. Une grande attention qu'on
ACCOUPLEMENT, s. m. Action d'accoupler: doit avoir lorsqu'on accouple deux bœafs, soit pour
ACCOUDER (S?),' -V.pr. S'appuyer du.coude,sur assemblage de choses labourer, soit pour tirer la charrue, est qu'ils soient
le coude. S'accouder sur le bord d'une feiiélre, sur un par couples arrangement
balcon. Il -est inconvenant de s'accouder' sur la table. disposées deux à deix. Fig. Réunion, rapproche- d égale hauteur et d'égale force: autrement, le plus
°'\ Art milit. Se placer eoude 4 coude. Anciennement, ment de deux choses de deux mots de deux petit ou le plus faible ruinerait l'autre. 1 S'emploie
lix soldats dans les -rangs conservaient ta liberté des idées, etc. Dans'l'économie rurale, c'est la réunion absolhm. dans ce sens On doit accoupler serré, afin
inudes, et ce n'était qu'extraordinairementqu'ils s'ac- de deux animaux destinés à travailler ensemble, et que les animaux tirent également. Apparierle mâle
coudaient. zlne l'on chqisit ordinairement de même sexe de et la femelle pour l'acte de la génération. Accouple/
même âge, de même taille, ,de même race; .et sou- des pigeons, des serins, des tourterelles. Il a ru accou-
ACCOUDOIR, s. m. Appui pour s'accouder. En aussi de même conreur. Dans 'certains pler touire mâtin. Accoupler un char-
archit.. -c'est une balustrade ou un mur. à hauteur vent pays, une et un gros
d'appui, que l.on pratique devant une croisée ou on attache les boeufs au joug par les cornes; dans donneret avec une serine. Joindre ensemble, mettre
d'autres, on lenr met au cou un collier. Lequel de deug à deux, attacher, parlant des personnes.
«sur l'extrémité d'un mur de terrasse, ou entre les en
piédestaux et les socles des colonnes. ces deux accouplements vaut le mieux? Il est diffi- Accoupler des forçat8. Accoupler lés écrivains avec
ACCOUË, ÉE, adj. Attaché par cile de prononcer. Dans la majeure partie de nos voleurs. Se dit aussi des choses, des mots, d#s"
j
queue. Des départements,on se sert du joug etl'on pense que idées, etc. « Accouplerdeux bateaux. Vous accouple:
chevaux acoue's les uns aux autres. Montaigne l'a la longueur du levier donne àl'animalplus de force. des mots qui vont mal ensemble.Accoupler deux idées
employé très-heure/usement au fig. Mousn'axons pas Dans des bœufs des vaches dxs che- disparates. Vous roule: accoupler an mêmejoug le vice
fait marché en nous mariant de nous tenir continuel- vaux,' l'accouplement
lement accoûés l'un à l'autre,j T.de chasse. Atteint etc., il faut avoir soin qu'ils soient de la même et la vertu. Vouloir accoupler la liberté à l'autorité
à la course. C'n cerf accout par son veneur. taille et de la même force, afin de conserver l'égalité du est une oeuvre chimérique. Accouple ta misère à ylne
tirage. 1 Il se dit au fig. de faction d'attacher deux autre misère, il en naîtra le crime. E. Sue.) |-£ta-
ACCOUER, v. a.*Ydu lat. cauda, queue Atta- personnes ensemble, Les Tristâns'de Charles X avaient blir des rapports entre deux personnes, les assortir.
*-cher a la queue l'un de l'autre plusieurs che- inventé l'accouplement des écrivains avec les voleurs. Vousles avez bien mal accouplés.Accoupler du linge,
vaux, etc., de manière que le licou de celui qui suit 1 En physiol. Union on même simple rapproche- des serriettes, c. à d. attacher plusieurs pièces en-
7 suit lié à la- queue de celui qui précède. Accouer ment des individus mâle et femelle, l'acte semble pour les mettre à la lessive. 1 Accouplerdes
<iitq ou six chevaux, afin qu'ils aillent tous à la file. de la génération. Mais il ne s'emploie pour i
qu'en par- bas, les mettre par paires. Aujeu de. trictrac, ac-
En L de chasse, c'est atteindre un animal à la lant des animaux. Quand le dit de l'hommeet coupler ses dames, c'est les disposer deux à deux
course, le saisir pour ainsi dire par la queue. Quand de la femme de moeurs et on de condition viles, c'est sur les flèches du jeu. |,Architect. Distribuer des
il terra le cerf tourner la tête pour s'enfuir, il doit mépris, pour les assimiler aux an;maux,'L'ac- colonnes ou des pilastres de manière à opérer plus
piquer son cheval et l'accouerle plus près qu'il pourra. par
(Du -Fouillo.ux.)Quand le veneur court un cerf qui nisés, qu'à
couplement n'a lieu, chez presque tous les êtres orga- ou moins leur contiguïté. Loc. prov. ('e serait |
une époquefixe. L'accouplement d'un chien vouloir accoupler le loup et la brebis. Ce serait
est sur ses fïns et le joint pour lui donner le coup et d'une chienne. Le mulet vient de l'accouplement de vouloir tenter l'impossible. S'accocpj.ek v.
d'épée au déf'aut de l'épaule ou lui couper.le jarret, l'âne et de la jument ou du- cheval et de l'ânesie. Chez pr. S'unir pour l'acte de la génération. Le chien
on dit Le teneur vient d'accouer le cerf: les animaux domestiques l'accouplement est surveillé- fit des efforts prodigieux et très-ré itérés pour s'ac-
*• • ACCOUL1N, s. m. Alluvions, terres précipitées l'homme. L'accouplement est difficile enltf des es- coupler arec la truie. -mais la disconvenance dans
dans le. fond-des vallées ljar les pluies ou pur la pècessdifférentes il est impossible entre des animaux les përties de la génération empêcha leur union.
fonte des neiges.'] Atterrissemeuts de rivière ser- de
| 9 res différents. La durée de l'accouplement varie (Buffon.) Il est souvent arrivé lue plusieurs animaux
vant à la fàbrication de. la brique. Agric. Méthode à l'infini, en raison-des espèces. (D'Orbigny. Des ca- d'espèces' différentes se sont accouplés librement et
pour combler et dessécher les marais etterré.
y conduisant des eaux chargées de
les étangs, rites bit l'on
(J.-J.
dit |
que ces gens-là faisaient leurs ac- sans y être forcés. fld.) Figur. Le sièclede Louis XV
Rousseau.; 1 Accouplement sim- est une orgie de tarerne où la démence s'accouple au
<-ii couplements.
ACCOUPAUD1R, v. a. "Vieux mot, qui signi- ple. Celui qui a lieu. entie deux êtres de sexes vice. ("V Hugo.)
fiait tromper. Elle se*xantait d'avoir accoupaudi son distincts. Accouplement réciproque. Celui qui se ACCOURCI, lE, part. Rendu plus court, abrégé.
» mari. Accoupaudirune femme. Embaucher une femme passe entrè deux individus herinaphrodites-quise Un bâton accourci une robe accourcie.iàir les
mariée, la rendre coupable. fécondent mutuellement, comme il arrive pour les montagnes, le chemin est accourci de moitié. 1 En
ACCOUPLE, s. f. Lien pour accoupler les chiens, limaces, les hélices, etc. Accouplement composé. termes dé blason, il a le même sens que le mot
surtout les chiens courants, deux à deux, et quel- Se dit lorsqu'un animal hermaphrodite est fécondé alezé. V. ai.ezÉ.
quefois trois à trois. Il se dit aussi de tout lieu ser- par un individu et en féconde un autre à son tour, livre. Elle ne possédait que deux livres, le saint Evan-
S. m. Se dit en parlant d'un
vant à accoupler différents objets. Il se dit-aussi comme cela s'observe chez les limnées. 1 L'accou- gile et un accourci de la vie des saints. (G. Sand.)
d'une. sorte' de collier de corde auquel est ordinai- plement reçoit le nom de monte ou saillie, lorsqu'il Il est peu usité dans ce sens. i S. f. Passage plus
rement attachée une autre corde assez longue pour est question des espèces du cheval et du boeuf on court qu'un autre. Il est familier. T. d°. mar. Pas- |
atteindre le cheval de derrière lorsque plusieurs désigne au contraire sous le nom de lutte l'accou- sage' ménagé dans le fond de la cale, et des deùx
chevaux sont attachés ensemble. plement des bêtes à laine. Dans les troupeaux, l'ac- côtés, pour aller de la poupe à la proue le long du
ACCOUPLÉ, EE., part. Rangé par couples, at- couplement se fait sans que l'on se donne pour cela le navire. On d.it mieux accourse.
taché deux à deux uni. joint avec un autre indi- moindre soin un bon taureau peut suffire à quarante ACCOURCIR, v. a. Rendre plus court, retran-
vidu pour l'acte de la génération. Des bœufs accou- ou cinquante vaches. Se dit aussi des végétaux. cher de la longueur abréger, rendre moins long.
plés. Des pigeons accouplés. C'ette chienne, fille d'un Chez les végétaux hermaphrodites, les étamines ou Accourcir une robe. Accourcir un discours. Accourcir
loup, accouplée arec un chien d'arrêt, a fait des petits organes mâles sont disposées le plus ordinairement une scène. Accourcir le temps. Accorircir la bride.
qui seront excellents pour le fusil. (Buffon.) Les cerfs, autour des' organes femelles .ou pistils, et, lors- Les Parques ont accourci le fil de ses jours. Accourcir
accouplés en août ou.septembre, mettent bas en avril eu que le moment de la fécondation 'est ,arrivé, le pol- d'un doigt, d'un pied, d'un mètre. Le passage qu'on a
mai. Les martins sont toujours accouplés deux à deux. en ou poussière fécondante s'échappe des anthères, pratiqué dans ce bois accourcit le chemin. Rendre
(Bern. de Saint-Pierre;) 1 Figur. Des mots accouplés. sortes bourses de dans lesquelles il est contenu, et brève, en parlant d'une syllabe. Un Romain aurait
1 Signifie quelquefois assorti, répandre à la surface du stigmate, d'où il est sifflé un'acteur qui eût allongé ou accourci une syl-
Des idées accouplées.
et se dit des personnes et des choses.
va se
Cesdeux per- porté, par le canal
l'ovaire.
du
Chez
style,
les
jusqu'aux
végétaux à
graines que
sépa-
labe
chemin,
mal
| |
à propos. (D'Olivet.) .Abaolum. Prenez ce
il accourcit. T. de chasse. Accourcir le
sonnes sont mal accouplées. Les renferme sexes
âmes humaines veulent étre ac- rés, comme les palmiers, le chanvre, etc., l'aecou- 'trait, le ployer à demi ou tout à fait pour tenir le
cmiplées pour valoir tout ter plement ne peut avoir lieu que médiatement, et limierplus court. 1 ACCOURCIR, v. n. Devenir plus,
prix. (J.-J. Rousseau.) Répu- c'est par le. ministère des vents que la poussière sé- court. Sa robé semble accourcir chaque jour. 1 S'AC-
blique et monarchie sont minale, plus abondante et plus légère que celle des gouhcik., v. pr. Devenir plus court. Les jours s'ac-
choses mal accouplées. |
deux
Archi- plantes
tect. Juxtaposé. Colonnesaccou- airsjusqu'au
hermaphrodites,
stigmate de
est portée
l'individu
au travers
femelle. 1
des
Dans
courcissent,
accourcie.
commencent
que de gerts
à s'accoûrcir.
voudraient
Cette
que leur
étoffes'est
vie pût
plées. Il faut distinguer, dans le style poétique, se il dit de l'union de l'homme et s" accourcir! 1 Synonymes: ACCOURCIR, kaccook-
ce qu'on appelle ordinairement de la femme/ mais accompagné d'une épithètequi, coup il faut lui accourcir vjm^
colonnes accouplées; plus d'une fixant plus fortement l'espiit que le nom lui-même, bornes et tout d'un
variété de disposition, et par sert de correctif à l'idée trop physique que présente peu le temps de l'étude. (Fénel.) La ciguë accourcit
conséquent plus d'un degré ce mot. Un accouplement incestueux, sacrilège, hor- de quelques jours la vie de Socrate. (Volt.) Rac-
Il
dans l'abus ou l'usage qu'on rible, monstrueux. peut même se dire des choses courcir renchérit sur- accourcir, et, outre qu'il mar-
s'en est permis.. Par exemple, inanimées, des mots, des idées. L'accouplementdu que diminution considérable ou excessive, il ex-
on distingue les colonnes dites remords et du crime. Devant satisfaire à deux genrea prime une cessation Bien loin d'avoir augmenté
accouplées d'avec celles que de besoins, ceux du corps et ceuxde I intelligence (ar- sans nécessité la- durée du temps, je l'ai peut-être
quelques-uns appellent gémi- couplement incompréhensible de Fange et de la bile, beaucoup trop raccourcie. (Buffon.) Mon censeur
Colonnes accouplées. nées, c. à d. plus ou moins rap- pour ainsi dire), l'hommetantôt succombe tassement
nrocbées au nombre de deux, en criminel, tantôt se relevé en héros. Arméeet liberté raison de celledes corbeaux et des cerfs. (Volt.)
mais séparées par un intervalle assez grand, soit Le froid raccourcit le fer. (Montesq.)
entre les bases, soit entre les tailloirs dea cliapi- prouvé par ;,histoire. (É. Gi^ardin.; nion, ma- ACCOURCISSEMENT,s. m. Piminution de Ion-
gneur, d'étendue, de durée. raccourcissementdu habit de gala, de cérémonie. un habit
chemin. L'accourcissement des jours. grossier. lière et
ACCOURES,s. f. pi. T.de chasse. Plaines entre ï habit de religieuse. Des habits d'homme; des hauts dinaire, commeon a coutume de faire. Ils étaient
deux bois, où l'on place les dogues et les. lé vriers de femme. L'habillement est la manière de s'habiller
qui doivent coiffer l'animal au débûcher. propre à une personne. Elle prenait plaisir à sépa-
coutume). Faire
vers quelqu'un, vers tion rer de riches habillements.-Le jour de la représenta- prendre une habitude,
un lieu; s'y rendre en toute hâte. Il accourt à Pa- habillement. venu, chaque acteur ne s'occupa que de son regar-
ris. On accourait de toutes parts vers le lieu de l'in- (Lesage.) L'accoutrement est un Habille- der
cendie. Phalante accourait au secours de son frère. ment singulier, extraordinaire, ridicule, un costume de bonne heure les enfants au travail, à la
iFénel.) L'enfant se hâta d'accourir vers sa mère en excentrique. Un accoutrementmisérable.Un accou- accoutumer
lui tendant les bras. (E. Sue.) Le cri de la douleur trement grotesque, de sauvage. -quelquefois sans régime direct. Cet ouvrage accou-
émeut les animaux, ils accourent pour se secourir. ACCOUTRER, v.
l'Buffon.) H rassembla au son du tambour tous ses coat, habit). Habiller, parer, orner d'une manière une habitude, se familiariser |
a. (du celt. cott d'où l'angl. tume penser. S'àccoutumeb,
v. pr. Contracter
noirs et mulâtresesclaves de la Rose, qui accoururent ridicule. Des singes accoutrés en- avec. On s'accoutume à
penser commeceux que l'on croit ses amis. (Palissot.)
lous commeune troupe de pintades, sous les.fenêtres du' gnifie- aussi maltraiter de coups ou de paroles. Ac- On s'accoutumeà régarder commedes nécessités de la
balcon. (Roger.) Le berger accourait armé de son bd- coutrer vie des chosessuperflues. (Fénelou.) Il faut s accoutu-
ton, (Florian.) Un peu d'or (ait accourir la multi- mer de bonne lusure avec les idées de liberté et de pa-
Il/de. '(Chateaubriand.) Ce ne fut tout; car à grands coups de gaule
Le pèlerin vous lui froisse une épaule,*
De horions laidement l'accoutra.
triotisme.
coutume | .de
tous les jpurs. manège. Accoutumer
Du bout de l'horizon accourt avec furie un cheval, le styler, le faire aux exercices et au
Le plus terrible des enfants
Que le Nord eût porté jusque-là dans ses flancs.
(la fontaine.)
|
bruit, pour qu'il n'en ait point peur. Synonymes
Anciennement, ce mot signifiait préparer, ranger, S'ACCOUTUMERA s'accoutumer avec. Sraccou-
(LA FONTAINE* ) arranger, et aussi cultiver. tumer à est général, et se dit d'une accoutumance
j S'emploie figurém. Dans*la vieillesse, les organes des coutrer des ar mes accoutrerdes viandes, accoutrer qui regarde tout un genre d'actions à faire ou de
.usant bientôt, les infirmités, les maladies, les souf- vignes un homme prudent maux à supporter. S'accoutumeravec est spécial et
jrànces accourent en foule. (Lamennais.) La raison, S' accoutrée, v. pr. S'habiller, se parer, s'orner objet avec lequel on se fa-
d'une manière ridiealev grotesque. Elle s'est singuliè- miliarise. En outre, ons accoutumed ce qui ne cause
Vn foule. {3.-3. Royss.) (Ce verbe est irrégulier; rement accoutrée. Commet vous étes-vous donc ascou- pas trop de répugnance on s'accoutume avec ce qui
il ilseconjugue sur courir. trée ?Se mettre en piteux état, se maltraiter. Ils était antipathique d'abord. V. n. Avoir coutume.|
Ils ont accoutuméde juger les gens sur'1a mine. Quelles
ACCOURSE,s. f. T. d'architect. Galerie exté- se sont accoutrés de toutes pièces..
rieure servant établir des communications entre AÇCOUTRÈUR, EUSE, s. Ouvrier tireur d'or, précautions n'avaient-ils pas accoutumé de prendre?
plusieursappartements. T. de mar. Se dit des trois ouvrière qui resserre et polit le trou de la filière dans Les guirlandes de fleurs qu'elle avait accoutumé de
passages qu'on laisse à fond de cale dans un na- laquelle passe le trait, quand il faut le tirer fin. cueillir.. L'automne n'd pas accoutumé d'être si plu-
vire, et qui sont distribuésdans toute sa longueur, ACCOUTUMANCE,s. f. Habitude,résultat d'un vieux. Ces arbres avaient accoutuméderapporterbeau-
un au milieu, et un sur chaque côté, de manière acte souvent répété. La coup
vieillesse conserve ses-goûls comme de fruits. 1 S'emploie aussi absolument. Faites
qu'on puisse se transporter d'uüe extrémiték l'autre par l'accoutumance. L'accoutumance nous rend tout vous avez accoutumé. Le verbe accoutumer
et parcourir tout le bordage intérieur. Coursive est familier. L'oreille est de tous les sens le plus docile à ainsi employé, n'est d'usagequ'aux temps composés'
plus usité en pareil cas. l'accoutumance.(La Harpe.) Personne n ignore que et il eommenceà cieillir.
ACCOURTILLAGE,s. m. T. de dr. féod. S'em- l'accoutumanceaux maux mimes peut devenir si com- ACCOUVÉ, ÉE, part. Accroupi, fixé à la même
ployait dans le Hainaut pour désigner la rente plète à la langue, qu'on éprouveraitdes dangers à les place, comme fa;t une poule qui couve. Il passe tout
le' propriétaire d'une -terre sujette à terrage était que quitter. Ce mot, qu'emploient très-souvent encore l'hiver uccouvéau coin de son feu. Ce mot est familier.
obligé de constituer au seigneur, lorsqu'il conver- nos meilleurs écrivains, n'aurait pas dû vieillir. ACCOUVER, v. a. Préparer à un oiseau un nid
tissait sa terre en bois, pâtures, ou autre espèce de- Synonymes accoutumance, coutume, habi- pour qu'il couve. Accouver une poule.
culture non sujette à terrage. TUDE, us, usage. L'habitude est relative au sujet Accouver une cane. Neutral. Couver. Cettepoule ac-
ACCOURU, LE, part. Couru vers un lieu, rendu ou à rame. Les habitudes d'une personne. Il a de couve. v. pr.
en toute hâte vers un lieu. Les Juifs açcourus le ti- mauvaises habitudes. En obéissant à Yhabitude/on ses œufs, en parlant d'un oiseau. Cespoules s'accou-
rvrent d'entre les mains des rebelles. L'équipage étaf cède à une impulsion naturelle. L'habitude est une vent. Cette cane et famil. Se dit d'un
'ircouru sur le pont. Déjà Borée, entouré de glaçons seconde nature. Coutume et usage sont plus géné- homme indolent, qui s'accroupit, qui reste fixé à la
est accouru du pays desLapons. Les chiens, qui étaient raux et supposent un principe d'action extérieure et même place comme une poule qui couve ses oeufs.
accourus, léchaient le visage ensanglanté des enfants commune. On dit les coutumes et les usages d'un Il s'accouve tout l'hiver au coin du jeu.
Chateaubriand.) peuple. En obéissant
défere à l'autorité
la
et à
çoutume ou à l'usage, on
l'opinion,
ACCRÉDITANT, ANTE, adj. Qui est propre a
accréditer. Rien de plus accréditant que l'exactitude f
ACCOCSINER,v. a. Traiter quelqu'un de cou- de l'exemple. on cède à la force
sm, d'allié. Vieux mot encore d'usage dans Il ne se laissait conduire en rien par et la loyautédans les affaires.
quel- la coutume. (Volt.) L'usageest quelque chose de plus ACCRÉDITATION, s. f. Action d'autoriser un
ques provinces de France. On dit mieux cousiner particulier ou de plus restreint que la coutume. La délégué diplomatique en qualité de légat, de npnee,
ACCOUTRÉ, ÉE, part. Habillé, paré d'une fa- France était régie, par
'on ridicule. Il était accoutré d'un chapeau à des coutumes non écrites,,et d'ambassadeur,de ministre plénipotentiaire,de mi-
chc, d'un habit de- général et de culottes de pana- les usages' particuliers de chaque seigneurie fo'rr nistre résidant ou de chargé d'affaires. | Action de
£\»tait bizarrementaccoutré. Elle est singulièrement peau. Il maient le droit civil. (Montesq.) En outre, la cou- donner du crédit, du renom. L'exactitude*dans
ac- tume n'est pas seulement plus générale, mais aussi payements contribue beaucoup à l'accréditation d'une les
rnulrée S'emploie presque toujours dans
|
défavorable. Proverb. et figurém. Malmené,
traité. Cet homme est bien accoutré! Il est
un sens plus vulgaire que l'usage. La coutume fait les ma- maisnn de commerce.
mal- çons, les soldats, les couvreurs. (Pasc.) L'usage fait ACCRÉDITÉ, ÉE, part. Mis en crédit,
accoutré de 1 hommedu monde, l'écrivain pur, l'artiste con- en re-
toute., pièces. S'est dit aussi pour cultivé. Un jar- nom répandu publiquement; estimé-, considéré;
din bien accoutré. (P.-L. Courier.) 1 Synonymes: sommé. Les voyageursprennent tous les jours une qui jouit de beaucoup de crédit, bien fiu.né; qui
accoutre, affublé. Accoutré marque grossière coutume du bas peuple pour
une sorte de la cour. (Volt.) L'accoutumance est l'action un usage de trouve beaucoup de créance en parlant des choses
-recherche bizarre et de mauvais goût dans de se constitué légalement et officiellement. C'est un des
niée dont on's'est habillé elle est grotesquement la ma- faire à une chose, de 'se familiariser avec elle, la marchands les plus accrédités du pays. Rien n'est plus
formation d'une habitude.Un espritabattu et
nccoutrée. Affublé désigne simplement qu'on
s'est dompté par l'accoutumanceau joug. (Boil.) comme Accou-
dangereux qu'un sot accrédité. Ceci estextrait de l'un
^tu sans soin et à la hâte elle s'était affubléed'un
tumancene se dit plus guère que dans le stylé poé- accréditée. de nos journaux les plus accrédités. L'opinion la plus
peignoir. Il est difficile de réfuter des erreurs accré-
tique, ou comme expression surannée et ridicule ditées. par l'opinion publique. (B. de Saint-Pierre.)
ACCOUTREMENT,s. m. Habillement, costume mais c'est à tort. Us ne s'emploie plus que dans le Voyant contre^ Dieu le diable accrédité, ils n'osent
parure ridicule; ornements de mauvais goût, au style familier et presque toujours ironiquement,
propre et au figuré. Quel accoutrement Le singulier qu il soit seul qu'en bégayatlt prêcher la vérité. Le duc Rohan était
ou suivi.du mot coutumes. De vieux le chef le plus accrédité des Huguenots.de
accoutrement! Un lourd accoutrement. Un accoutre- us. Les
ment grotesque, sauvage. Le jour de l'entrevue de \a- coutumesusde la
poléon et d'Alexandre
de l'île de Cythère. (Lafbnt.) Les et
us
(Voltaire.) Il
.faut se reporter aux annales de l'absolutisme moderne
secte philosophique, (La Harpe) pour trouver des exemples d'agents
sur le Niémen, Murât arriva J'ai négligé d'apprendre les us et coutumes diplomatiques as-
comme à son ordinaire, tout chamarré de broderies, galanterie de la sassinés par ordre des gouvernementsauprès desquels
,de fourrures,.d'aigrettes;Napoléon, l'apercevant (Lesage.) ils étaient accrédités. Les nobles étaient autrefois les
cet accoltrement, lui dit dans seuls qui fussent accrédités par leur cour auprès des
« Allez mettre votre habit de Le digne Hébreu leur prêta galamment-
maréchal, vous avez. l'air de Deux mille écus à quarante pour cent souverains. De puissantes démarches, accréditées du
""«• fa mesquineriede son Franconi. » Il pensait ra- Selon lés de la nom du roi d'Angleterre, firent échouer k bill de
bizarre accoutrementpar us race bénite.
leaeptoiement de ses richesses intellectuelles. (Balzac 1 (voltaire.) l'Inde. (Yillemain.)
1Synonymes VÊTEMENT,
Pabit, habillement
accoutrement. Vêtement marque d'une manière afrec. ACCOUTUMÉ, ÉE, part. Habitué 8, familiarisé Peux fripons à bjeret, brigands accrédités,
*,•? SOlUCla deStm*ion de couvrir le vriers Les rois sont accoutumésà la flatterie.Les ou- Epuisaient contre mbi leurs lâches cruautés.
corps. On dit vêtement éommode ou no£ure sont accoutumés à se contenter de peu. L'inno- (voltaire.)
chaud ou froid.un Il était peu attentif à s* gênant, cence à rougir n'est point accoutumée. Je ne suis pas ACCRÉDITER, v. a. Mftto.eafiréditî-ên-r^piï-
SiwW temmL (B?urdaL) On • trouvé des encore accoutuméà m'on nouveau domicile. Unefemmé tationj dgnnss-eoîiTS^Ûforîsër, propager, répan-
et LmL
exP"me le aTé; protéger, faire teconnaître le mérite. Accrédi-

u vêtement quantsa forme, ter une nouvelle, une calomnie,un bruit fâcheux.

un de.telle
1ïïïïVwllt
ou telle couleur,
coutumée. (Chateaubr.) Les colombes sont fidèles L'exactitude
le plus les
leur retraite accoutumée. Les poulets, les coqs, les pi- galement et officiellement
ou modeste, à la «ode où Famil. Cet homme
dans les payements, voilà ce qui accrédite
commerçants.
dans nos cours auprès d'une puissance étrangère. un agentDediplomatique
l'usage d'en-
s».ranné. Habit, à la. française habit à la est accoutumé à cela comme un voyer des ambassadeurs découle naturellement la
mode nécessité de les investir d'un caractère public qui
soit' tout à la fois leur sauvegarde et la 'garantie de che-cœur. On écrit aussi Par ex- réalité. Quand croire faussement une
choses la faitèiSihvisager sous un point de
la nation auprès des cours où on les envoie. ] Dans tens. Tout ce qui aCheveux
la même disposition. Moustache
vue;
vous
et, vous faites accroire
le commerce, le même terme est employé par le enACCROCHÉ, accroche-cœur: tordue en accroche-coeur. quÊnd une chose, vjps
négociant qui offre son crédit à un individu, à une ÉE, part. Attaché, suspendu à un » l'inventez.
maison de à une entreprise quelconque, crochet, à un clou arrêté, percé, déchiré arrêté, ACCROISSEMENT, s. m. Action de croître, de
commerce,
peur des sommes déterminées ou indéterminées. -retardé; gagné, obtenu. Des objets accrochéa au mur. ousser; augmentation,agrandissement, extension.
En t. de banque, c'est donner à un voyageur des 'La laine accrochée aux buissons. Des miniatures étaient
lettres de crédit sur la vue desquelles les corres- accrochées la cheminée. Ce matin, j'ai tordu le cou corps. L'accroissement des ricières. Accroissement lent,
successif. Dans les animaux, comme dans les
pondantsdes banquesavancenttelle on telle somme. six oies grasses qui sont aecroçhées dans la laiterie pour ^rapide,
1 S'ACCRÉDITER,v. pr. Gagner en
réputation, en être portées demain au marché. (Eug. Süe.) Quelques
crédit se répandre, se propager en acquérant de la* achevé le Accroissement e terri-
pdttffî-ions-
vraisemblance;devenir une habitude. Ce marchand autres se tenaient accrochés aux cordages. (Chateau- toire, de fortune, de richesses. Comment
commence à s'aecréditer. Cette nouvelle s'accrédite. 'Les briand.) Une affaire accrochée. Des voitures accrochées nous porter un si grand accroissement de fardemi?
prêtres indiens n'emploient que trop souvent l'impos- au détour de la rue. Fig. Mais aux hommes pn-r trop (Bossuet.) La lïberté^ut commerce est une cause dac-
croissement de richesse et de bien-être pour les poxti-
ture pour s'accréditer dans l'esprit du peuple. Promul- vous êtes accrochée. (Molière.) Par extens.douzaine-
Pendu.
culiers. (Proudhoift#l Fig. Accroissementd'honneurs,
Accroché à potence. Il avait
guées par le talent, aëcùeillies par l'enthousiasme, les une y une
réformes se répandent, s'accréditent,passent d'une lit- d' hommes accrochés aux arbres près de mon camp. |
de gloire. Absol ^.C est Dieu seul qui donate V accrois-
té.rature dans une autre et agissent sur les. esprits et (V. Jacquemont.) sement. S'empl. dans le sens moral. Il n'y a chez
les.mœurs bien des années avant d'être introduitesdans ACCROCHEMENT s. m. Action d'accrocher;
les lois. ("VHUemain.) état de ce qui est accroché. L' qccrochement de deux gence. (Chateaubriand.) En hist: nat., ce mot in-
ACCRÉDITEUR ErSE, s.T. de comm.
Celui, celle qui accrédite, c. à d. qui offre sa garan-
coitures. L'accrochementdes atomes. Fig. Il y a des
gens qui se font descendre des plus nobles familles, sur
dique la série des phénomènes par lesquels passent
les corps, soit brutsf soit*organisés,pour augmenter
tie en faveur d'un individu, d'une maison, d'une des ressemblances de noms ou par d'autres accroche- en masse et en étendue et pour parvenir au degré de
ments tout à fait imaginaires. de développement qui leur est spécifiquement assigné.
entreprisequelconque. On accrédite un commission- Chez les êtres organisés, l'accroissement a lieu par
l'échappement, qui fait arrêter une montre une
lui verser une somme équivalente au horloge, etc. € intussusception c. à. d>quej£s_a3olécules qui doi-
cette maison Attacher, suspendre à un vent servir à l'accroissement entrent dans l'intérieur
prix des marchandises qu'il est chargé d'acheter pour ACCROCHER, v. a.
crochet, à un clou; heurter, choquer violemment; des corps, y subissent une élaboration particulière,
l'accréditeur. sont mises en mouvement dans les canaux ou ce1-
ACCRÉMEIVTITIEL, ELLE, adj. T. de.physiol. arrêter, percer, déchirer. Fig. Arrêter, retarder.
Qui appartient à l'accrémentition. Génération ac- Fam. Gagner, obtenir quelque profit. Accrocher sa
montre à la cheminée. Accrocher un tableau. Tilly, à eux et en augmentent la masse au dedans et au
de génération que présentent dehors, en se plaçant dans les interstices des an-
beaucoup de végétaux et d'animaux inférieurs, et dit-il en s'adressant à une jeune fille qui était encore
habillée, prends une lampe, accroche-la au métier et ciennes molécules dont les rapports changent en
qui consiste en ce qu'une partie organique, brisant raison de' l'affluence des molécules nouvelles. Cet
liens qui l'unissaient à l'individu par lequel elle donne une chaise au gentlemân. (Ledru-Rollin.)Pre-
les accroissement, qui est un résultat de la vie, est ren-
formée lequel elle ne faisait qu'un, pri- ne:; garde d'ecrocher votre robe. Ce clou a accroché
a été et avec
mora manteau. Elle aura bien de la peine à accrochrr
fermé dans des limites qu'il ne lui est pas donné
initi.vemçnt, se développe en un individu distinct et d'outre-passer et qui varient selon la durée de
en tout semblable à celui d'où elle procède.' un mari. Prenez garde à cette charrette, elle accro- l'existence de chaque être ou selon le rôle qu'il doit
ACCRÉMEWTITION, s. f. T. de physiol. Phé- chera votre voiture. Plusieurs obstacles ont accroché
cette affaire. Belle fille et méchante robe trouvent tou- remplir au milieu de l'univers dont il fait partie.
nomène caractérisé par la naissance d'éléments ana- jours qui les aceroche. Cet intrigant a fini par accr.o- (V. nutrition et assimilation.) Le sens dans le-
tomiques entre ceux qui existent déjà et semblables cher une bonne place. Mar. Aborder un navire en
il. eux, à l'aide et aux dépens d'un blastème qu'ils grappins. Horlog. Arrêter le mouve- gueur et .de l'épaisseur. Chez les animaux, c'est au
d'où accrois- y jetant des |
ont fourni ou foumissent peu à peuconstitue ment d'une montre, d'une pendule. S'empl. absol. moment où commence à se borner l'élongation que
sement des tissus dont l'ensemble un or- Ce cocher est malheureux ou maladroit, il accroche l'économie prend des dimensions plus étendues en
ganisme. Géaération par accrémenlition:
ACCRESCEKT, ENTE, adj. Se dit, en bota-
|
toujours. Fig. Accrocher quelqu'un de contersation,
l'entreprendtre, l'attaquer, l'arrêter au passage. Sa
nique, des parties .le la Heur autres que l'ovaire, qui
prennent de l'accroissement après la fécondation. tion. (Hamilton.) .1 S'ACCROCHER, v. pr. S'attacher,
ACCRÉTION, s. f. Action de croître, de se'dé- se suspendre à un crochet, à un tlou se heurter, se souvent dans les espèces humaines qu'un système
veloppeiv On emploie plus ordinairement le mot choquer violemment; être retardé; s'attacher à ou qu'un organe acquiert une très-grande prépon-
accroissement, qui indique tout à la fois l'action de quelqu'un ou à quelque chose, s'en faire un appui. dérance, et il en résulte deux grands mconvénients
croître et le résultat de cette action. Suivant quel- la langueur des autres organes, et l'aptitude de ce-
Quand on se noie, on 's'a.ccroch.e où l'on peut. Ces deux
ques auteurs, accrétion'exprimeplus particulière- voitures se sont accrochées. Dans sa chute, il s'est ac-lui qui s'accroît si considérablement à s'altérer dans
ment le mode d'accroissement par juxtaposition. croché une branche. Âbsaton ayant pris la fuite, sa sa vie et dans son tissu; car toutes lés causes de
ACCROC, s. m. (pron. akrô; rad. croc.) Déchi- chevelure s'accrocha aux branches d'un chêne, et il y maladies semblent, pour ainsi dire, ne plus s'adres-
rure faite par un clou,. un crochet, uneaépine, enfin resta suspendu. C'est un importun, il s'accrocheà tout ser qu'à lui. Cet accroissement partiel serait sans
le monde.- Quand on est mal dans ses affaires, on s'ac- doute l'accident le plus fâcheux si les lois du dé-
par tout ce qui accroche. Comment passer au travers
Faire un accroc veloppement ne nous donnaient le moyen d'y re-
des haies sans se faire quelque accroc ? croche à tout. Nos brates, s'accrochant, se prennent
aux cheveux. (Boileau.) )
à son habit. Elle a fait un accroc sa robe, à son
à Signifie aussi' ne pas vou-médier en -favorisant par ^exercice le développe-
châle.1 Fig. Difficulté, incident fâcheux, embarras loir abandonner. Elle eut beau chasser cette idée im- ment des partiesrestées en arrière, et en condamnant
imprévu. Il est surrenu un accroc qui retardera la portune, elle revint toujours s'accrocher à son imagi- au repos celles qui ont pris un accroissement exces-
conclusion de cette affaire. Il était presque impossible nation. 1 Mar. S'accrocherà un bâtiment, c'est, dans sif et prématuré. (V. GYMNASTIQUE.)L'accroisse-
de prévoir tous ces accrocs. Certaines gens ne craignent un abordage éventuel, s'youtrouver embarrassé, ar-ment a toujours lieu en raison directe de la nutri-
tion et de l'activité d'un organe; aussi voit-on,
partie du
pas de faire des accrocs à la roërité, quand il y va de rêté par quelque vergue par quelque
selon les diverses professions, prédominer diverses
leu 1 On le dit encore au fig. de tout ce qui navire, de sa mâture ou de son gréement.
porte atteinte à l'honneur, à la considération, à la ACCROCHEUR, EUSE, adj. et s. Celui, celle parties du corps les jambes, chez les danseurs; les
moralité. Fnire un léger accroc à la pudèur publique. qui s'accroche. Le navire accrocheur, la frégate accro- bras, chez les manœuvres, etc. Il est donc facile à
Elle CI fait un accroc à sa réputation. En miroiterie, cheuse. L'accrocheur et l'accroché l'accrocheuse et l'éducation de déterminer quels sont les organes
accroc désigne la partie dépolie d'une glace. l'accrochée.Tout objet qui accroche.Ouvrier qui qui ont besoin d'accroissement, et les exercices ap-
ACCROCHAGE, s. m. Action d'accrocher; ré- a pour fonction d'accrocher certains objets dans les propriés par lesquels on peut obtenir ce résultat.
sultat de cette action. Cét accrochage est fâcheux. |
travaux il..130 mécanique. Technol". Outil dont onAprès certaines maladies, on voit souvent survenir
Tech. Opération qui, dans la fabrication des châles, se sert pour retirer les portionsde sonde une élongation rapide; et c'est.pour cette raison
qui se sont
consiste à mettre la carte en contact avec le métier. brisées pendant le forage des puits artésiens. qu'on donne vulgairement à ces affections le nom
Clo-
Dans, les mines, c'est le nom qu'on donne à une che d'accrocheur. Ecran conique,qpi n'est autre de fièvres de croissance.' La durée de l'accroissement
chose
espèce d'entrepôt qui se trouve au fond de la cave |
qu'un appareilà tarauder. Fig. et fam. Sedit d'une varie beaucoup plus dans les végétaux, par l'in-
fluence du sol et du climat. On sait, en effet, que
et où viennent Aboutir les divers chemins(osse qui mè- personne qui accroche, qui gagne, qui obtient quel- certaines plantes exotiques sont loin d'offrir les
nent aux veines qu'on dépouille. Dans la dee la
que chose par ruse, par adresse. C'est un accrocheur
montées, de diners. Un accrocheur d'argent. Un accrocheurd'em- mêmes dimensions quand an les cultive dans nos
care; depuis l'accrochagejuaqu'au pied des la
contrées. En outre, le vegétal s'accroit pendant
distance est d'environ cinq à six cents mètres. Les bar- plois. Une accrocheuse de coeurs.1 Fille de mauvaise
roux, arrivés au bas de la pente etd'eux-mêmes
chemin dans la grande, galerie jusqu'à
lancés par leur
propre poids, continuaient presque l'accrochage. leur crocheue.
vie, qui accroche les passants. On dit plutôt rac-
ACCROIRE, v. n. Il n'est d'usagé qu à l'infini-
touJour?1avecie_iZ®^i^^is^si"
toute la durée de sa vie, tandis que l'animal, après
avoir acquis un certain volume, cesse de s'accroî-
tre. Chez les êtres inorganiques, l'accroissement se
fait par juxta-position, c. à d.-qne les nouvelles mo^
ACCROCHANT, ANTE, adj. Qui accroche, qui tif, se construit
|
sert à accrocher. Botan. Il se dit de? surfaees_qui_
par le nez, et lui fait accroire ce qu'elle veut. (Re- ciennes couches, qui leur servent de noyau et n'é-
chose fausse. On Ivi fera prouventaucun changementdansleur forme et leur
feuilles accrochantes. Fruits accrochants. Squames ac- gnard). Faire accroire une
|
crochantes. Ornitbol. Il se dit des pieds emplumés accroire toutes choses, dès qu'elles seront à sa louange. manière d'être. Cet accroissement est indéterminé
accroire de choses au la durée n'y a pas de bornes fixes il est aban-
jusqu'au talon ayant quatre doigts parfaitement (Bourdaloue.) Combien on fait
séparés et tous en avant, ou dont un se trouve en peuple (Fénelon.) 1 Faro. En faire accroire, trom- donné aux chances du hasard, ainsi qu'à l'action
arrière, mais est versatile, comme dans les colious. per, imposer. Il n'est pas que dans l'obscurité. 1 S'en des
aussi aisé d'en faire accroire agents chimiques et physiques. Il s'opère enfin
dans tous les lieux possibles, et il n'est déterminé
ACCROCHE,s. f. Agrafe, attache, croc. C'est à un peuple en plein-jour
dp soi-même, avoir uneque par la réunion de circonstances favorables à
un vieux mot qui s'estune dit aussi figur. pour diffi- faire accroire, présumermérite.
trop
peut parvenir l'exercice des deux grandes Ibis naturelles, Vatttac-
cultés, embarras dans affaire. On dit commu- haute opinion de son On ne
qu'on ne s'en fasse accroire. FAIRE lion et l'affinité chimique. (Y. ces mots.) L'accrois-
nément accroc, dans ce sens. sement des animaux est renfermé dans des limites bien
ACCROCHE-COEUR,s. m. Petite boucle de^be^CROIRE, faire ACCROIRE..
veux collée sur les tempes des accro-- seulement à la vérité, et
Faire
faire*
croire
accroire
se rapporte
plutôt à la plus étroites que celui des végétâux. L'animal,. une
^agrandit un domaine, un bassin 5 une ouverture
demeure dans cet état pendant un temps plus ou moins e'ïênffune" allée; on étende des droitsou des
mort une forme et un vo- ges. Oh dit plutôt étendre qu'agrandir son com-
lume cà peu près invariables. On a dit que la rapidité mercé, sa domination, son pouvoir.
de l'accroissementétait en raison inverse de 'l'âge; font naître Pidée de quelque chose d'assez mince
mais cela n'est vrai que jusqu'ci un certain point. Le apparence à quoi on donne par accumulation, une

sèment
qu'acquièrent
|
et sa durée. Jurisp.. Droit d'accroissement. grossir exprime une augmentatibùde parles
Droit un ou plusieurs héritiers un et successive, et enfler une augmentationrapide et, végétaux se sont étendus par de grandes accrues
ou plusieurs légataires^ sur les portions d'un ou de subite. Un homme grossit comme sur
plusieurs
on jouir ou
cohéritiers
qui y
ou colégataires qui n'ont pu
ont renoncé. Ce droit s'appelle
vement, graduellement ilenfle tout coup, par
toutes. les terres quelles eaux laissaient découvert.
l'effet d'une maladie. Ce'qu'on grossit gagne ent vo- des que de déliasse.
accroissement, parce que la portion de celui qui ne lume, on y ajoute des parties solides, ce qu'on enfle
succède pas accroît celle de ceux qui succèdent. peut ne gagner qu'en volume apparent II y a du
Accroissement légal en faveur de Vaine. Se disait en vide ou mailles pour accrocher le, filet.
Bretagne du droit accordé à l'aîné des enfants sur
la portion de sa soeur mariée à moindre part, ou de
en
on un ballon. Une puissanceet une réputation Espèce -de chambellan
sont enflées lorsqu'elles manquent de solidité et de qui, du
son frère qui se faisait religieux. 1 On donne encore fondement., La même nuance défavorable qu'en/fer, temps d'Orient, couchait
à la portion que les eaux auprès au prince pptir la sûreté de sa per-
présente à l'égard de grossir est présentéede même
détachent d'un héritage pour ajouter a un autre. I par grossir à l'égard d'augmenter. Au lieu d'aug- sonne.
Forêts. Augmentation que reçoit une forêt ou un menter le trésor de la science, les savants ne font (le repos. de. tout ce qui
disait' chez les Ko-
bois par suite de l'extension des racines de ses ar- que le grossir. (Marmontel.) concernait le lit eje table ou:
hrfls sur le terrain voisin, nu de la chute des se- ACCROUPI, IE, part. Placé de telle. façon 'que,
mences qui produisent déjeunes plants. V. accrue. la plante des pieds polant à térre, le derrière touche
Algâb. Augmentation que reçoit une quantité presque aux talons. Des enfants accroupii auprès du manière dont on reçoit quelqu'un. Il reçut l'accueil
variable: Si l'accroissement est fiai, il prend le nom feu. L'émir était accroupi à l'angle du divan. (La- qu'on devait à son nom et à sa renommée.(Voltaire.
de différence et se désigne par^ s'il est infiniment martine.) La mère, accroupie sur le pavé, ouvrit tout II est impossible de trouver plus d'accueil. (Lamar-
petit, on l'appelle différentielle, et on le caractérise
par d. Les accroissements des fonctions ont des lois
|
à fait les yeux. (V. Hugo.) Assis s.ur la croupe,
parlant des animaux. Dés buffles accroupisentre les en
tine.)
la
Tout
main.
l'accueil
(Littré.)
qu'il lui fit, ce fut de lui tendre
Bon, mauvais accueil:
affable nous oblige plus que l'argent. Il fauj Un accueil
particulières qui sont l'objet d'une branche de la herbes. Lt cheval, accroupijur le bord de l'abîme, avoir quitté
ne sa patrie pour bien sentir le prix
science des nombres nommée calcul des diffé- s_y tenait plus qu'à foret deVèins. (Cliateaubriand.) | d'un accueil.
Fig. Se dit quelquefois des choses qui ont peu de (L.4. Larchër.) Voulez-vous connaître le cœur de
ACCROÎT, s. m. Action décroître, facilité à hauteur ou paraissent très-basses, dit -point où on' vos amis, observez l'accueil qu'ils font aux malheu-
croître en parlant des plantes. Les arbres qui seront les voit. Dés cactus accroupis au bord du fossé. Un reux. (Id.) L'accueil hypocrite de ce capucin m'a, tout
de ?!lÈÊcUe accroit. (Oliv. de Serres.) 1 Augmen-
tationlPun troupeau. S'est dit pour augmentation |
village accroupi au pied de la montagne. T. de blas. à fait trompé. Il lui fit un morne et froid accueil, j
II se dit du lion et des' autres animaux quand ils Faireaccueil. Fairr une réception agréable gra-
Vieux mot..
d'un produit, d'une chose qui se joint à une autre.
ACCROÎTRE, v/a. Augmenter, rendre pins
sont assis, comme le bon de la ville d'Arras et ce- cieuse. Ce ministre fait accueil à tous ceux qui vont
lui de Venise-; .et aussMes Sevrés et des lapins qui
sont ramassée, ce qui est leur posture ordinaire il |
le trouver. (La vaux. ), T. de comm. Fair* ac-
une traite, c'est l'accepter, ou la payer si elle
grand, plus étende Accroître son bien aus dépens lorsqu'ils ne sont pas courants. S. est à présentation. expression est fréquem-
d'autrui. Accroître crédit, sa renommée^sa puis- monnaie autrefois en usage, et qui était m. Sorte de ment employée dans Cette la
s ainsi correspondance, lorsqu'un
sance. Les richesses ne font qu'en accroître la soif. Tes pelée de l'animal accroupi qu'elle représentait.ap- Il
négociantdonne avis d'une traite, d'un mandat ou
discours superflus accroissent mon ennui. L'âme de lui bailla trente-six sous d'accroupis,monnaie de~Flan-^ d'une lettre de change.
l'agneau ne passe point daim celle du loup: son sang dre, pour douze deniers là pièce. ACCUEILLABLE, adj. Qui accueille, agréable
si doux ne fait qu'accroître la soif cruelle de son tyran. ACCROUPIR} v. a. Poser une personne, un ani- C'est un vieux mot qu'on laissé;perdre:
Bernardinde Saint-Pierre.)J'ai signalé quelques-uns mal, etc., 1* corps légèrement incliné en avant et
des abus qui ont accru les dépenses publiques. (Say.) ACCUEILLAIXT, ANTE, adj. Qui fait un bon
les jambes ployées de façon que ses talons touchent accueil. Il trouva tous ses parents aimables et accueil-
.La misère accroit l'ignorance, l'ignorance accroit la
misère. (MmP de Staël.) La science' accroit inces-mm- son derrière, et que ses genoux se trouvent pres- lants, tantr q'u'il ne se .produisit pas en solliciteur
que à la hauteur de son menton; représenter un (BalzacCe sont les personnes les plus accueillantes
inent la puissance de l'homme. (Lamennais.) V n.
Devenir plus grand, plus étendu. Vos dangers sont
| individu accroupi. Accroupirun enfant. On accroupit du monde. Se dit des choses, de l'air, des manières.
un enfant, alors qu'il ne peut ne veut pas s'accrou- Un visage accueillant. Des formes peu accueillantes. Il
accrus. (Voltaire.) Son revenu accroit tous les jours. pir. L'artiste a accroupit un ou Turc milieu de son me reçut d'un air plus accueillant que de coutume.
^Académie.} son avidité accroît avec ses richessea.
^Littrë.) 1 S'ACCROÎTRE, v. pr. S'augmenter, tableau. jS'empl. fig. dans le sensau d'abrutir. Char- (Lamartine.)
ang- ron, dans son livre de la Sagesse, a dit Le mariage ACCUEILLI, IE, part. Reçu bien ou mal; reçu
me nter de volume, se développer. Cette propriété apoltronit' et accroupit les bons et les grands esprits. avec bienveillance, avec amitié assailli.
.'est accrue. Rome s'accroit de la ruine d'Albe. Sa fa- Agric. Accroupir un pommier, un poirier, etc. Lui vivement accueilli. Mal accueilli par-son maître. Il v été
mille s'accrut d'une fille. Ma peur s'accrott e chaque Ac-
faire perdre en hauteur pour lui faire cueilli par les huées de la foule. Elle été accueillie
instant. Avec nos biens s'accroissent aoucis. Le largeur. L Technol. Accroupir un cabriolet, gagner en a
régétal s'accroit pendant toute -la duréenos une roi- avec empressement. Leurs plaintes furent accueillies.
de sa vie, et de
nouvelles pousses changent périodiquement jusqu'à
lure, lui donner une forme telle que le voyageur y Cette accusation fut accueillie par un murmuré d'in-
sa soit assis les genoux plus élevés, et le corps plus dignalion. Qutcnd les abus sont accueillis par la
mort le nombre et la forme de ses parties. La corrup-
tion de la presse s'est accrue en raison directe des
res-
|
renversé en avant ou en arrière. S'accroupir, mission, bientôt la puissanëé usurpatrice les
v. pr. S'asseoir sur la croupe ou sur les talons. La lois. Être accueilli par une averse, par un orage. Le
érige
sou-
en
trictions, répressions et entraves dont elle il été l'objet. vieille s'accroupit auprès du feu. Les nègres s'accrou- détachement,en approchant du bois, fut accueilli
I roudhon.) Les langues ne devraient 8'accroire en pissent pour matiger. Chaque peuple a ses usages; un une décharge de coups de fusil. (Acad.) par
mots essentiels qu'autant qu'elles a'accraitraiént de ceux des Orientaux est de s'accroupir
niées (Bernardin de Saint-Pierre.}Se dit métapho- en au lieu de ACCUEILLIR, V. a. Recevoir bien ou mal
s'asseoir. Les chameaux s'accroupissentjusqu'à une
l'il}. de la personne au lieu de la chose. Il arait terre personne ou une chose agréer assaillir. Employé
propriété assez bornée, il s'est accru. 1 Synonymes une pour se laisser charger. (Buffon.) seul
ACCROUPISSEMENT, s. m. État de celui qui accueilli. Accueillir
ACCROITRE, AUGMENTER, AGRANDIR, ÉTENDRE, est assis sur le derrière ou sur les talons, ou d'un qu'un chez soi. Accueillir une proposition.\Accueillir quel-
GROSSIR, ENFLER. Tous ces mots signifient ajouter avec transport. Accueillir
_animal qui est assis sur sa croupe; et au fig., af- poliment, cordialement,froidement.Accueillir
a la quantité, la rendre plus considérable, mais âvéc bien ou
faissement. Comment conseiller à' ce riche et volup- mal
certaines distinctions. On augmente ou on accroit une demande. Accueillir légèrement une inédi-
ce tueux mortel, qui se comptait dans son accroupisse- sance, une accusation. Accueillir une idée avec
tilt a peu de parties ou de force et d'intensité; on ment, de ne point dégénérer de la vertu de ses aïeux L'orgueil chaleur.
•t'jrandil ou on étend ce qui occupe peu d'espace; repousse le doute et la raison l'accueille. Il
•jTossii ou on en/le ce qui a peu de volume. On on n'accueillit pas très-bien la (amiliarité du chevalier.
rnente ou on accroc un nombre, une aug- (G. les bruits
traitement; somme, un croupissement et s'imaginer que tout autour de lui les plus étranges. (Thiers.)Assaillir,
fondre
on agrandit ou on étend la sphère ou est heureux, parce qu'il est gorgé d'honneurs, de plai- La tempête les accueillit. Un. (eu meurtrier accueillit sur.
le cercle de ses connaissances; les pluies grossissent sirs et de richesses. (Id.) le régiment. La misère, la pauvreté, tous les malheurs
ou enflent une rivière; des remarques grossissent ou ACCRU, UE, part. Augmenté, devenu plus du monde l'ont accueilli.
eniient un livre. En outre, augmenter (Académie.)
tion, et se dit bien. de la nature marque addi-
simple-
grand, plus étendu; agrandi. Avec de l'avarice, le lir, v. pr. Etre accueilli se faire un S'ACCUEIL-
bon accueil.
morte mauvais riche -voit au bout de quelques années
ment mimerable accroire se dit mieuxou de ses Les honneurs s'accueillent toujours bien. Ils se sont
est doué de vie; de vigueur, de tout ce qui biéns considérablement accrus. Un bruit accru par l&us assez bien accueillis.
ce qui a en les échos ressemble beaucoup à la gloire. La puissance
ACCUL, s. m. Lieu étroit et sans issue, d'où l'on
nombre des citoyens, 'la dépense, le
ses pas. Ceux qui
cr t sa puissance, sa gloire, sa réputation. On auq- Les pluies du solstice Avaient, conservé l'abondance dès
mente ses richesses, en en ajoutant de où on les prit.
celles qu'on possède déjà; on les accroit,nouvelles à eaux accrues précédemment par la fonte des neiges enfonce en terre pour arrêter le canon quand il re-
en les fai-
sant fructifier. Agrandir et étendre rappellent di-
mensions d« espace. Ce roi agrandit}* villelesdéjà
du Jura. (Sénancour.) 1 S. m. Rejeton produit
les racines d'un arbre >u à>n arbuste. Le terrain rier par cule après |
avoir tiré. T. de chasse. Fond du ter-
où :les chiens poussent les renards, les blai-
,,trop étroite.; \^°m s>aPPli(l«a à étendre les domai
taire du bois ou de ld haie, apres la prescription de où sont les acculs. j T. dc mar. bassets, il faut savoir
i£n. sesall!és-,On grandit selon les trois dimen- petit enfoncement
sions; on étend selon une seule. Agrandir, c'est don- trente ans. On peut employer les acesus pour multi* de la mer dans les,terres,
lier vi^F Ve étr(>it' resserré< °'est rend« |
plier les arbres et les plantes vivaces. S. f. Augmen- et qui peut servir de
tation que reçoit une foret ou un bow par suite de de Panama. Mais on dit
moins ouvert qu'une baie
L'accuï
l'extension sur le terrain voisin des racines de la Martinique.
plus loin les limites; on étend ce qui est court. On arbres, ou de la chute des semencesqui produisent ses Ces termes sont.plus particulièrementen usage dans
les Antilles. j; Se disait anciennementdes barrières
ACCUMULATION, f. Action d'accumuler,ré- choses
que la nature avait mises à une contrée, amzi que s. accumulées l'ont été peu à peu, à la longue,
de- la partie escarpée d'un rocher, d'où il n'est plus sultat de cette action; amas, entassement aug- ou se trouvent depuis longtemps dans cet état.
possible de reculer sans se précipiter. G'Espagne est mentation. L'accumulationest, à proprement par- J'avais aecumulébeaucoup de lettres et autres pa-
située dans uii accule ler, la mise volontaire hors de la circulation»,de la piers. (J.-J. Rousseau.) Ces biens qu'il avait accu-
production pu de, la fructification, de sommes d'ar- mulés avec des soins si longs et si pénibles. (Mas-
gent, de domaines, de valeurs matériellesou intel- sillon.)
lectuellesquelconques.Accumulationde marchandises. ACCURBITAIRE, adj. et s. Se dit du ténia ou
capital est nécessaire pour imprimer le mouvement
|
l'industrie de F homme. (Sismondi.) fig. Profusion,
entassement. Accumulation de phrases, de mots, de
ACCURSE (François). Célèbre jurisconsulte, né
à Florence en 1151, mort en Ig29. Il fut le premier
qùTréunit-en-un corps d'ouvrâge toutes les discus-
preuves, de titres. Une accumulation d'impossibilités. sions et décisions éparses sur le droit romain. Son
Une .certaine accumulation de vices Tend une révolu- enseignement a fait époque dans l'histoire de la
tion nécessaire. (J. de Maistre.) La plupart des ha- jurisprudence.
rangues politiques ne sont que des accumulations de ACCUSABILITE, s. f. Qualité âè^e qui est ae-
mots pauvres, de phrasee vides de sens. Jurisp. Ac- cusable. Mot nouveau.
cumulationde droits se dit quand on a déjà des titres ACCUSABLE, adj. Qui est susceptible d'être
suffisants pour.établir son droit et que l'on en pro- accusé, qu'on peut accuser, mettre en cause.
duit d'autres également probants. 1 Rhétor..Figure
qui consiste à énoncer de suite un certain nombre 4CCUSATAIRE, adj. Qui accuse, qui déter-
de propositions ou de mots plus ou moins rappro- mine, qui contient l'accusation. V. ACCUSATOIRE.
Accul. chés les uns des autres '-par leur signification;et se ACCUSATEUR, TRICE, adj. et s. Qui accuse;
dans endroit rapportant tous à la même personne ou à la même celui, celle qui accuse, censure, critique, blâme;
ACCULÉ, ÉE, part. Poussé uccmé. Les oùchose. L'accumulation souvent aussi plusieurs su- celui, celle qui impute iL- un individu un crime ou
on ne peut plus reculer. Un renard truands,jets, dont chacun peut aêtre soit unité ou pluralité, un délit et en poursuitla réparation. Un indice ac-
acculés à Notre-Dame, se défendirent en désespérés. soit individualité ou collection. Cette figure se re- cusnleur. Un fer, un glaive, un doigt accusateur. Une
\(V. Hugo.) L'armée ennemie fiit acculée contre la produit fréquemment chez les orateurs et chez les voix accusatrice. Se porter, se rendre, se faire accu-
montagne. Mirabeau était en ce moment assailli de poètes. En voici un^exemple sateur. Pourquoi laisser le champ libre à votre accusa-
toutes parts et, acculé la tribune. (Villemain.) Fig. trice?,Ses vices sont ses accusateurs. Ce métier d'ac-
Réduit à un parti extrême, poussé à/bout. Mar. Français, Anglais, Lorrains, que là^fureur rassemb'e, cusateur que je fais est le dernier qui convenait à mot
Se dit de la courbured'une varangue. Des' 'varangues Avançaient, combattaient, frappaient, mouraient en- tempérament. (Proudhon.) °En quelque endroit que se
plus ou moins acculées sont celiex dont les extrémi- semble.
tés s'élèventplus ou moins au-dessus du plan pro- (voltaire ) juge et un bourreau sa conscience. (De Sacy.) An-
longé de' la face supérieure de la quille, en se ACCUMULÉ, Éfe", part. Entassé, amassé, amon- ciennement, la loi punissait la veuve^le fils, le frère,
rapprochant plus on moins du plan diamétral du celé. 'Marchandisesaccumulées. Trésors accumulés. qui ne se portaient point accusateurs du meurtre de
navire. 1 T. de blas., se dit d'un cheval cabré et Fig. Preuves, difficultés accumulées. L'esptit humain leur épouse, de leur père ou de leur frère. Le crime
assis sur le derrière et de deux canons dont les
affûts sont opposés.Prov. Se défendre comme ,un donner les innombrables faits accumulés par les ira- dans nos sociétés modernes autant d'accusateurs que
sanglier acculé c. à d. se défendre avec là plus'- -l'analyse. (Mare.) Jamais tant de contrastes de coupables, d'accusateurssurtout mus seulement par
grande vigueur, de manière à faire reculer les as- ne furent accumulés, (Villemain.; Ces déluges accu- l'amour désintéressé de l'ordre et des lois. A Rome, les
|
saillants de fait ou de parole. S. f. T. de mar. Ac- mules ont produit presque partout de caslés marées.
tion d'un navire qui frappe la mer avec sa ponpe. (Voltaire.) un citoyen étaient notés d'infamie, et on leur impri-
Un bâtiment mal balancé, dont les oscillations de la ACCUMULER, v. a. (du lat. cumulus, comble.) mait, en signe d'opprobre, la lcttre K sur le front. A
proue ne sont pas coordonnées avec celle.s de la poupe, Amasser, entasser, amonceler; mettre ensemble et
peut faire des acculées très-rives lorsqu'il est étalé ou les unes sur les autres des choses de même nature. partie des suffrages encourait une amende de cinq mille
lorsqu'il marche vers l'arrière. On accumule quand on amasse épargnes sur épar- drachmes. 1. S'empl. au fig. LOt conscience est l'accu-
ACCULEMENT, s. m. État de ce qui est acculé. gnes, quand on achète des domaines pour les ajou- sateur le plus sévère et le juge le plus impitoyable.
T. de roulage. État d'une voiture qui baisse ter à d'autres domaines, quand on entasse valeurs Juxisp. Accusateur public. Magistrat placé près des
son arrière quand il est plus chargé que le devant. sur valeurs, etc. Si l'on amasse par spéculation et tribunaux criminels de département,et qui remplis-
T. de mar. Secousse qu'éprouve d'ordinaire un pour un temps, c'est accaparer Accumuler des mar- sait, conjointement avec les commissaires du roi,
navire à l'arrière dans le mouvement de tangage. chandises, des denrées. Accumuler bénéfices sur béné- les fonctions du ministère public. Les accusateurs
S'emploie surtout, en parlant d'une varangue 1 pour fces. Accumuler les intérêts d'une rente. Ils publics mt été supprimés définitivement par la
désigner la flèche, de courbure de cette varangue. gent qu'à accumuler trésors sur trésors. Les ne son- constitution
flots de de l'an VIII. La justice politique a sou-.
l.'âcculement des varangues. Les varangues des coupler l'océan primitif ont accumulé dans le fond de la vallée vent révélé, dans les hommes investis d'une mission
dp l'avant et de l'arrière ont plus d^ficculement que terrible, de honteuses et déplorables préoccupations
celles du infiltre couplp. L'acèulement est, plus ou temps d'y niveler. (Tocqueville.) Ne sont-ce pas là les l'homme de parti -apparaissaitsous la robe du magis-
moins considérable, selon la grandeur du navire. procédés d'un conquérantambîhrux, ennemi du repos trat; il mettait à profit son rôle d'accusateur, comme
ACCULER, v. a. (rad. accul]. Pousserquelqu'un des nations,jaloux d'accumuler les titres pour pouvoir
dans un accul, dans un endroit où la fuite lui est les réaliser ensuite? Il était d'ailleurs si difficile de
impossible. L'armée française accula les Arabes à la tirer parti des capitaux') qu'on était beaucoup moins publique, on donnait aux deux juges du tribunal
merl 1 Fig. Retarder, arrêter, entraver. Ce long siège tenté d'en accumuler, (Sismondi.) Fig. Accumuler de cassation chargés de poursuivre près le tribunal
accula les victoires de Napoléon. 1 Pousser quelqu'un des honneurs, des preuves. Accumuler crimes sur cri- les affaires soumises à, sa décision. 1- Synonymes
dans ses derniers retrancliements,le forcer de s'ex- ACCUSATEUR, DÉNONCIATEUR*DÉLATEUR. L'accu-
pliquer sur un point. Le roi à son tour, le pressant accumule de théories morales moins il a de moeurs. sateur poursuit le coupable devant les tribunaux; le
de diverses objections et demandes, le chargeant de (Fourier.) Absol. Thésauriser. Le désir insatiable dénonciateur cherche la trace du coupable, et le livre
toutes parts, ^accula enfin sur le point de l'exécution d'accumuler aux dépens de tous. La manie à la justice par ses déclarations; le délateur inter-
faite de nuit et comme à la dérobée. (Montaigne.; 1 S'ACCUMULER, v. S'entasser, s'amonceler, prète la pensée des particuliers, pour les dénoncer
Reculer, repousser, reléguer. Notre société chasse s'augmenter.Nos peines s'accumulent sans cesse. Ses ensuite aux agents de police.
devant elle la société sauvage comme le vent chasse la dettes s'accumulent tous les jours. Les années s'accu- ACCUSATIF, s. m. T. de gramm. Quatrième
poussière,et accule aux extrémités du globe ces peu- mulent sur ma tête. On voit les couronnes s'accumuler cas dans les langues dont les noms sont déclinables,
plades barbares. (Bonald.) Chass. Pousser dans les insensiblement sur sa tête.Synonymes telles que le grec et le latin; il sert à accuser, à
acciils. Mon chien avait acculé le sanglier. 1 Roulage. ler, AMASSER, AMONCELER, ENTASSER. Amasser, mettre en cause, c. à d. qu'il présente le nom comme
--Faire pencher une voiture à l'arrière. Acculer une c'est réunir des objets que l'on recueille, que l'on va étant l'objet de l'action du verbe, En un mot, c'est
diligencc, une voiture une charrette. Absol. S'em- chercher de côté et d'autre entamer, amonceler, ce qu'en français nous appelons régime ou compté-
ploie surtout dans la marine, pour indiquer des accumuler,c'est superposer des objetsque l'on a, les ptément direct. Dans le latin, Domine, salvam fac
mouvements d^acculée. On peut encore dire qu'ac- mettre les uns au-dessus des autres. On amasse les Rempublicam, le mot Rempublicam est à l'accusatif.
culer, c'est tanguer par la poupe. Dans de forts mou- choses qu'on veut se procurer; on entasse, on amon- L'accusatif s'emploie aussi comme complément de
vements de tangage, un vaisseau qui a ses fonds très- cèle, on accumule celles qu'on serre. Les abeilles certaines prépositions, comme ad rem, ad komi-
évidés, trop fins, enfonce beaucoup l'arrière dans la amassent de la cire et du miel qu'ellesentassentdans nem, .etc. Nous n'avonspas d'accusatif en français,
Se dit'd'une voiture lorsqu'elle
|
mer; alors, il accule. ("Willaumez.) T. de roui. Jeur ''autant
ruche. Autant il est sage d'amasser pour jouir, parce que notre langue ne possède point de cas;
il y a de sottise à se priver de la jouissance les compléments de nos verbes et de nos préposi-
est trop chargée à
l'arrière. Cette voiture accule ou s'accule. |
S' accu- pour accumuler. (Girard.) On amasse- toutes sortes tions sont indiqués d'une autre manière. L'accu-
s'adosser contre de choses, et même des choses liquides. amasser les satif singulier, l'accusatif pluriel. Mettre un nom à
ler, v. pr. Se reculerdans un coin,
n'être pas pris par eaux pluviales dans des citernes. (Acad.) On n'en^ l'a ccusatif. 1 ACCUSATIF, ive, adj. Qui concerne
quelque objet pour se défende et
derrière. il s'accula contre la muraille, et se défendit tasse, on n' amoncelé on n'accumule que des objets l'accusatif. Le cas accusatif. Locution accusative,
-/longtemps. Le sanglier s'était accvl<: contre un arbre. qui peuvent se superposer et former une sorte d'é- chute, terminaison accusative.
Quand il 'est pressé avec trop -de vigueur _par les dogues, lévation. On peut amasser en petite quantité. J'a-

des
ACCUSATION,s. f. Imputation, reproche. Accu-
|
le taureau s'accule. Fig. Se fourvoyer, se réduire massai- quelques feuilles pour me coucher. (Féne- sation d'hérésie, 'Accusation de sorcellerie..lene pense
à l'impossibilitéde répliquer à son adversaire. Ce lon.) Ce qu'on volume pas avoir jamais donné aucun prétexte à vos accusa-
qui m'a paru plaisant en ceci, c'est de les voirs'acculer que ce qu'on amoncèle. On entasse du bîé, des pom* accusationssans fondement. Former
eux-mêmes par leurs propres sophismes.(J.-J. Rous-^ mes l'on amoncelé de la terre. On entasse des gerbes, 'des accusations contre quelqu'un. J Jurisp., impu-
seau.) du foin, des pierres; les vents amaneeUntles sables, tation d'un fait quelconque atteint par la Joi-pénaleL^^
bandonne sur la croupe, quand, on l'arrête ou qu'on les nuages. Accumuler exprime^upe addition non et, dans un sens plus restreint et plus légal, d'un
ACCUMULATEUR,TIUCE. s. Celui, celle qui Les interrompue une abondance toujours croissante. fait qnalifié crime; c'est encore l'action judiciaire
choses exercée pour la répression de ce fait. A Rome, le
accumule. Un grand accumutaleur déçus. en un instant, ou le sont depuis peu de temps les droit d'accusation appartenait à tous les citoyens,
alors même qu'ils 11'y étaient point intéressés. Il en tion, d'une partie de ses droits civils.
était de même chez les Juifs, chez les Egyptiens,
chez les Perses et chez les Grecs. Cette marche,
l'accusé est toujours et réellement présumé innocent Il témoigna au poète Piron, qu'il rencontra dans
jusqu'à sa condamnai ion il conservé donc tous ses
lii
adoptée en France des l'origine, reçut desjnodifica- droits civils. Se consacrer, à la défense des accusés. qui
tions successivesjusqu'à ce que, vers le rive siècle, Chez les Hébreux, les accusés étaient traduits devant Mais je ne sais pas ce que cela veut dire. Vous
elle fut complétement changée par l'institution une espèce de jury, composé 'des hommes les plus âgés veus'le ferez expliquer, » dit le poète en se retirant.
d'une partie publique, e. àd. d^'un fonctionnaire et les ACELUPHE, adj. Qui n'est couvert d'aucune
obligé, par le titre de son -office, de surveiller les rait_Jibr_e_devant_le_jury il convient à un.
actions des citoyens, et d'appeler l'attention des hommidont l'innocencesera comme
peut-être proclamée". Inno-
juges et la vengeance des lois sur tous les crimes. cent 0u coupable,
Bien qu'il ne puisse y avoir accusation ?que pour |
cher.) Accusé de rèdeption.^Lettre par laquelle celui religieux, fort célèbres
donné à certains
crime, il faut remarquer, que l'accusation ne com- dans les premiers siècles de
l'Église,.surtout en Orient. Ils étaient partagés en
mence point -précisémentavec le premier acte de la ACCLSER, v. a. Imputer, reprocher à quelqu'un trois .chœurs, et chacun d'eux psalmodiait à son
poursuite. Toute procédurecriminelle.sedivise en une faute, un défaut,une -chose blâmable souffrir
trois parties distinctes l'inculpation, la prévention tour et relevait les autres ils chantaient ainsi, le
servir jour et la nuit, les louan,ges de Dieu sans interrup-
et l'accusation. Cette dernière ne commence réelle- de preuve ou au moins d'indice déceler,' révéler, tion.
ment que quand la chambre des mises en accusation annoncer avouer, 4CÈNE, s. m. Entom. Genre do lépidoptèresTitte-
rend un arrêt confirmatif de l'ordonnancede prise quelqu'un de négligence, de légèreté, de folie. Accuser
de corps, et ordonne le renvoi du prévenu aux assir d'injustice, -de lâcheté, de mauvaise foi, de perfidie. On turties (Je la tribu
le prévenu prend le nom a accusé Jean-Jacquesd'être orgueilleux.Les éloges que pactes rosacées du Brésil, ne renfermant qu'une
ses. Dès ce moment, espèce, dont le fruit est hérissé de petites épines
Les chefs d'accusation. Dresser une accu- nous donnons à
sation. Accusation d'empoisonnement.L'accusation feraient nos plaintes. (Lingrée.) Ce n'est pas sans
a trop souiënfpom r dernier terme cette affreuse ma- raison qu'on les accuse de vouloir usurper latyrannie.
courbées en bas. On écrit |S. f. Me-
sure de longueur dont se servaient les arpenteurs
chine qu'on nomme l'échafaud, En'Franêe, terre Si l'on m'accusait d'avoir volé les tours de Notre-Dame, grecs, et qu'on appelait aussi décapode.
généreuse, ,plus géné.reuse par les mœurs' .que par les disait un magistrat, je commencerais par me mettre ACE1VS, s. m. Dans les anciennes coutumes, on
lois, il siérait bien qu'on environnâtd'accusé des égards en sûreté. On a accusé l'Autrichede négliger les sciences appelait ainsi une propriété ou une ferme cédée et
et les lettres. (Mme de Staël.) L'histoire n'accuse la tenue à cens, moyennant uneredevance annuelle,
vraie philosophie 'd'aucun crime. (Boiste.) Nous accu- soit à perpétuité, soit à longues! années, comme on
sons la Providence pour être dispensés de nous ac- vertu d'un bail à rente ou d'un Mail emphytéotique.
dans sa sévérité. Partout où les délateurs été en- cuser nous~mê1hes. (J. de Maistre.) Accuser ses pé- Quelques-uns

ino,yeri de parvenir aux, honneurs et à la fortune, en mots accusesouventl'absencedes idées. |


V. ACCEN8E.
couragés, on n'a jamais manqué de coupâmes, et l'his- cals., Accuser son âge. Sa pâleur et sa contenance féminin. D'autres écrivent acrens, au masculin.
toire atteste que ces accusations rent souvent un accusaientun mensonge '(Balzac.) L'intempérancedes
Jurisp. Porter ACEKSEMENT, 's. m. Acte ou convention qui
font

sacrifiant les meilleurs citoyens'à la jalousie des prin- plainte contre quelqu'un; dénoncer à la justice; fixait le cens. Il se disait proprement du bail cens
ces et aux réactions aveugles.Le ministère publie poursuivre, au nom de la société, celui qui a com- avec rétention de foi, et ne pouvait se faire qu'en
lui-même. L'accusation voudrait en vain établir la mis un~^Kme, un délit. Accuser d'un crime. Accuser' convertissanten roture l'héritage noble, qui con-
préméditation pour écarter le bénéfice des circon- de vol, d'assassinat. Les tyrans ont souvent accusé stituait un démembrement et par cetteceraison,
stances atténuantes.Théol. Synonyme de confes- leurs victimes. À Athènes, chaque citoyen avait ledroit propriétaire d'un fief qui relevait d'un autre
le
sion. Faisons en toute humilité l'accusation de nos d'accuser un criminel. A Rome, il n'était ne pou-
pas permis vait faire à son préjudice ces démembrementsque
fautes.Accusation calomnieuse. Imputation fausse, aux affranchis d'accuser leurs patrons. 1 Absol. A jusqu'à concurrencede ce qui était réglé
et dans le but de nuire, d'un fait tombant sous l'ap- par la cou-
tume". On écrit aussi accensement.
plication des lois pénales/Soint indignes de succéder, Citoyen. Quand la voir d'un ennemi accuse, le silence ACENTRE, s. m. Entom. Genre de coléoptères
et comme tels exclus de la succession, ceux qui ont d'un ami condamne.Peint. et sculpt. Accuser le nu. pentamères, de la famille des curculionides.
porté contre le dé funt une accusatisn capitale jugée ACENTROPTÈRE, s. m Entom. Genre de co-
calomnieuse.1 Chambre d'accusation, arrêt d'accusa- d'une figure, la forme, la disposljÈioii et le 'niouve-1 léoptères
tion, acte d'accusation,jury d'accusation.V. les mots ment de ses parties;. Les p«iptreii&£léssculpteurs pentamères de la famille des chrvsomé-
|
CHAMBRE, ARRÊT, ACTE, JURY. Prbverb. ÂCCUSa- classiques abusaient presque toujours de la _soienee
..du nu. Dans le même sens, oh dit accuser les^Jormes,
ACÉPHALE, adj. Qui n'a point
ACCUSATOIRE, adj. Se disait, dans l'ancienne les muscles, les os la peau, c. ad. dessiner ou acéphale. Statue acéphale. Fig. Qui n'a point de
jurisprudence, de l'acte par'lequel on motivait une modeler avec unesous chef. Concile acéphale, Secte aerphoh. Hérétiques acé-
sorte d'énergie et Ile résolution. phales.En zoologie
accusationv.4c<e accusatoire. C'est se, prouver à soi-même que l'on estv maître de et en un mot
ACCUSÉ, ÉE part. A qui l'on reproche, on im- l'on fort anciennement employé dans laieience.Les ana-
ses moyens que et possède la science nécessaire
pute une mauvaise action, une faute, un fait con- mais il ne faut pas que cette assurance dégénère tomistes, le prenant dans un sens très-général, l'ap-
damnable. Accusé d'un crime. Socrate fut accusé de en manière et pliquèrent d'abord à tous les monstres soit privés
en prétention. jDans ce sens, il se de tête; soit
nier les dieux que le peuple. adorait. (Bossuet.) Aris- dit des vêtements ou parties de vêtements qui, adhé- pourvus d'une tête incomplète, ou
tote, dans son temps, a été accusé d'athéisme.(Cousin.) rant au corps, en dessinent les, formes. Les vête-
Crispe, fils de Constantin, fut accusé par sa mardtre de ments qui accusent le formé dans la grande division des animaux mol-
nu détruisent le charme de la lusques
est accusé de folie, pascal.) |
l'avoir voulu corrompre./ (Bossuet.) L'extrême esprit modestie. (Boiste.) Accuser un acte de faux. Sou-
Selon une foule de gens, tenir qu'il est faux. On dit mieux arguer. Accuser
une quatrième classe, a laquelle il applique
an est coupable dès qu'on est accusé. jInstr. crim. Qui juste, accuser faux, c'est être exact ou manquer
est mis en jugement, en accusation, qui est pour- d'exactitudedans son récit, jDans certainsjeux de
suivi pour crime ou délit. Aristide, le plus juste des
Hommes de son temps, fut accuse quarante-deux fois clarer quel jeu, quel point
pendant sa vie. Calon, un des plus austères Romains, on a. j Accuser réception
d'une lettre, d'une traite,etc.; donner avis qu'on a
fut également accusé un grastd nombre de fois. Un
ou
plusieurs prévenus peuvent être accusés d'être auteu,rs reçu cette lettre, cette traite. |S' accuses, v. pr.
Se reconnaître coupable, avouer sa faute, déclarer
ou complices du même crime.Fig. Saillant, marqué, ses péchés. Le coupable s'est accusé lui-même. Il s'ac-
caractérisé, bien accentué. Clorinda, actrice ronde- cuse lui-même par ses contradictions.Elle se jette aux
detette, à la figure ipanouieet aux
appas indiscrètementpieds de son juge et s'accuse comme coupable. (Flê^
accusés. (E. Siie.) Des mâchoires vigoureusement tra- chier.) Votre cœur s'accusait de trop de cruauté. (Ra-
cées et accusées. (Balzac.) Les formes de son¡style sontcine.)Se reprocher l'un à l'autre quelquesfaute,
rigoureusement accusées. j1 Peint et sculpt. Dessiné quelque délit. Ces deux hommes's'accusaienttour à
ou modelé avec une sorte d'énergieet de résolution. tour. 1 S'accuser réception'. Se donner réciproque- Acéphale.
individu poursuivi
|
Ces formes sont trop accusées. S. Nom donné à tout
ment avis qu'on a reçu telle ou telle chose. Les
pour crime, depuis l'arrêt de commerçants ont coutume de s'accuser réception des
condamnation. Dans une acceptionplus large, mais chien l'accusede
|
mise en accusation jusqu'à son acquittement ou sa différents envois qu'ils se font. Prov. Qui veut
noyer rente, mais seulement une bouche cachée dans le
fond ou dans lu replis du manteau. Celui-ci est
moins juridique, on appelle ainsi celui contre lequel son
qu'on perdre faute qui n'admet point de presque toujours ployé en deux, et renferme le corps
veut une
sont dirigées des. poursuites criminelles eu correc- pardon.
ur es' quelle que soit la gravité du crime ou
délit qui y donne lieu, ACEAUX, s. m. pi. Technol. Instrument
comme' un livre est renfermé dans sa couverture
tran- mais souvent aussi les deux lobes se réunissent par
ou même toute personne à chant que les selliers emploient pourrayer ou couper devant, et le manteau forme alors un tube quel-
laquelle s adresse l'imputation d'un fait quelconque
réprimé par la loi pénale. On confond souvent à le cuir.
tort
L'individu au représente un sac. Ce manteau est presque tonjo
garni d'une coquille bivalve, quelquefoismultivalve,
auquel est reproché un fait qui donne seulement du deutochlorurede platinedansl'acétone la dissolution
lieu à un mandat de comparution prend en général anhydre. et n'est réduit qne dans deux genres seulement à
le nom d'inculpé. C'est la premières période; on in- dé L'acétone et le deutochlorure de platine produisent une nature cartilagineuse ou même membraneuse.
l'acéchlor platine sans le de l'eau, et cette quatrième classe des mollusques, Cuvier
forme; la prévention n'a point encore lieu. On peut même le préparer sans faire intervenir la cha- Dans
secours l'on
a établi deux ordres les acéphales testacés et les ace-
nomme prévenu, celui contre lequel existent les au- leur, et si l'on pkaiès
tres mandats; c'est la période intermédiaire, et il d'acétone pour en faire une bouillie,ces animaux sans coquilles, nommés aussi tunicièrs. Tops
rure avec assez
y a une ordonnance de mise en prévention. Quand et de l'abandonner pendant trente à quarante heures se fécondenteux-mêmes, et, dans plu-
renvoyé devant la cour d'assises par dans un flacon bouché. A l'état de parfaite siccité, sieurs acéphales testacés, les petits, qui sont innom-
1 arrêt de
mise en accusation, c'est alors qu'il prend j branchiesavant d'être mis au monde. 'Un mollusque
un acre et métallique. acéphale. Les acéphales. Tous les acéphales sont aqua-'
coupable a punir, ACELDAMA, s. m. Mot hébreu qui signifie prix tiques. Les
par le sang. On dit plutôt chàkeldama. Un financier testacés sont sans contredit les mollusques acéphales
les plus nombreux Les' acéphales échappent à la vora- ACÉPHALOCARDIE, s. f. T. de tératol. Genre C'est àHTextrêmejduretéde son bois, recherché chez
cité de leurs ennemis en se renfermant dans leur co- d'agénésie partielle où de déviationorganique, ca- les anciens pour la fabrication des piques, des
quille, dont les valves sont disposées de manière à se ractérisée par l'absence de tête et de coeur. lances, etc., qu'il doit cette dénomination..
clore ou à rester béantes, selon la volonté de l'animal. ACÉPHALOCUIRE, adj. Tératol. Se dit des ACÉRACÉ, ÉE, adj. Qui ressemble à l'érable. |
Quelques naturalistes ne rangent pas seulement foetus monstrueux qui manquentde tête et dé mains. S. f. pi. T. de botan. F amille de plantes, qui a pour
dans la classe des acéphales de Cuvier toutes les co- ACÉPHALOCHIRIE,s. f. Tératol. Monstruosité type le genre acer. Ce

quilles biyalves et quelques autres, mais encore acéphalique avec absence des mains. tous un sue capable de donnera par la concentra-
tous les animaux d'une organisation plus simple, ACÉPHALOCRÂT1E, s. Mot créé par Billaud- tion;'du sucre de canne, et par- la fermentation une
-hnissnn nlr.nnU.ymV Jj»e uilles laissent suinter a
Anat. pathol. Se dit de fœtus qui naissent privés leur surface pendant les chaleurs de l'été une matière
d'une portion de la tête, ou de la tête entière,, et
quelquefois en outre du cou et d'une portion plus e de la multitude, en laissant de côté toutes les semblable il. de la manne, et que les Allemands ap-
pellent honigthau, itesée miellée. Les acéracées crois-
ou moins considérable du tronc.Acéphales incom- la diriger.sociales, sans un ou plusieurs chefspour^
sommités
sent-dangtoutébles régions tempérées de l'hémisphère
plets. Ceux chez lesquels on retrouve encore les os ACÉPHALOCYSTE, s. f. Zool. Nom donné %un boréal, surtout-en Atfiérique. V. ACÉRINE.
de la base du crâne et quelques vestiges de la base
e l'encéphale. f Acéphales complets. Ceux chez les- .genre de vers vésiculaires qui' n'ont ni tête ni or-
visibles, et qui ne sont formés que d'une.vessie
ACÉRAGE, s. m. Techn. Opération par laquelle
on acère un outil, un instrument, en y" soudant de
quels la tête manque entièrement. Botan. Il se dit ganes
'd'un ovaire qui ne porte point de style, comme celui membraneuse pleine-de fluide; ce sont les hydatides 1 l'acier clume,
-L'acérage d'une bêche, d'un couteau, -d'une en-
de la bourrache officinale. Erpét. Épithète spéci- de la plupart des -auteurs'anciens. Les acéphalocystes d'une bigorne^
fique d'un batracien anoure, commun aux environs se
de Paris. 1 Fig; Se dit, par analogie, des personnes
présentent
arrondies,
sous la forme de vésicules ovoïdes ou
du volume d'un grain de coriandre jus-
qui n'ont que peu ou point d'intelligence.Cet admi- qu'à celui d'une orange et même davantage. On ne
ACER Ali-, AINE, adj. Qui ti^t de la nature de
l'acier. Fer acérain. Mine acéraine.
ACERAKTHE s. m. Botan. Genre de plantes du
1
rable mot c'est une spécialité, semble avoir été créé saurait- s'en faire une idée plus exacte qu'en se fi- Japon, de la famille des berbéridées.
gurantdes., bulles dé savon de diverses grosseurs, ACÉRAS, Botan. Genre de plantes de la famille
pour ces espèces d'acéphales politiques ou littéraires. dont la^ pellicule, constituée par couche jnince
(Balzac:) } -Se disait, chez les Grecs, d'un début ex de une .des orchidées.
ahfapto, sans exorde. Le début des Helléniquesest acé- blanc d' œuf coagulé, contiendraitdans sa cavité, ACÉRATE, s: m. Botan. Genre de plantesde la
phale. 1 Vers acéphale. Vers dont le commencement au lieu d'air, un liquicL parfaitement limpide. Les famille des asclépiadées, particulier à l'Amérique
du premier pied'manque. Les vers acéphales ne sont acéphalocystes présentent celade remarqua'blequ'elles septentrionale.
pas ràres^dans l'Iliade et l'Odyssée. | S. m. pi. N&m n'ont aucune espèce de connexion avec les tissus au ACÉRATHERIOX, s. m. Animal dont la .mon-
sein desquels elles développées^ et que, libres
sous lequel Latreille ttvait proposé de désigner un de toute adhérence,sont struosité
elles nagent aumilieu d'un lui- Mammifère consiste en l'absence de 'cornes.'Foss.
groupe d'insectesdont Lamark a composé depuis sa quide de nature* variable. Elles naissent sans causes siles. dont on ne connait que des débris fos-
tribu des arachnides palpistes. Aujourd'hui, cette connues dans y
division répond à celle des arachnides. Hist. C'é- l'épaisseur de nos organes, se déve- ACÉRATÎE, f. Zool. Monstruositédes rumi-c
taient, suivant les lois de Henri 1er, roi d'Angle- loppent, se multiplientetse détruisent ordinairement s.
de l'individuqui les porte et qui ils' nourrit, nants caractérisée par le manque de cornes. On est
terre' ceux qui, n'ayant point de propriétés doma- à l'insu parvenu à la rendre héréditaire et à créer ainsi une
ou bien déterminentquelquefoisdes accidents gravés bœufs
la On race de sans cornes, la race dite sarlabot.
ni aux barons, ni à d'autres seigneurs qu'ils recon- et même mort. a reconnu que les tempéra, ACÉRATOSIE,
nussent -Pour chefs, Théol. On nomme ainsi les ments lymphatiques, les constitutions affaiblies, des s. f. Synonyme à'Acératie.
demeures humides prédisposent à l'envahissement ACERBE, adj. (du lat. acerbus, fait de acer, aigre,
sectes chrétiennes qui n'ontjamais reconnu de chef, piquant, rad. àxrj, pointe). Qui est d'une saveur V
qui se sont fondées ou continuéès sans en a,voir. Les désagréable,
premiers acéphales furent ces partisans d'j Nèsto- dans âpre, un peu acide et astringente. Les
rius qui, après sa condamnation,ne voulurent re- presque toutes les parties du corps humain. Quel-
ni Jean, patriarche d'Antioche, ni Cyrille, végétales riches en tannin et en acide sont plus ou
connaître
évêqué d'Alexandrie. Les flagellants étaient aussi foie, les poumons, la rate, les épiploons. Les acéphalo- moins acerbes. Le suc du verjus. qui est acerbe, faci-
acéphales, puisqu'ils ne reconnaissaient aucun chef. cystes sont l'origine d'une maladie désignée dans les Dur,
Ce nom s'est donné aussi à des clercs qui, s'étant bœufs sous le nomade pommelières, ou vulgairement rude, sévère, amer. Humeur acerbe. Paroles
soustraits la discipline de leur évcqiîe,.ne recon- sous celui de
naissaientplus de chef selon la hiérarchielégitime
poches d'eau.
ACEPHALOCYSTIQUE, adj. Qui contient des
acerbes.
1 Il se
Critique acerbe. Formes et manières acerbes.
dit aussi des personnes. C'est un homme trop
enfin, à des monastères et à des chapitres indépen- acéphalocÿstes qui en est le siège qui est produit acerbe. 'Synonymes AIGRE, ACIDE, ACERBE,
|
dants de la juridiction épiscopale. JV^ythol. Nom par des acéphalocystes. Tumeur acéphalocystique. ACRE, ACRIMONIEUX. Au prqpre, ce qui est aigre
donné à un peuple composé d'hommes sans tête, que L'art est tout à fait impuissant pour remédier aux. ef- n'est plus doux, souvent par le résultat d'une alté-
la Fable place au nord des pays hyperboréens, c. à fets de la compression d'une tumeur acéphalocystique. ration, ce qui arrive au lait et au vin quand ils tour-
vers la Russie et la grande Tartarie, ce qui doit ACEPIIALOGASTRE, adj. et s. m. Tératol. Se
se prendre au figuré d'un peuple de barbares sans dit des fœtus ^monstrueux auxquels il manque la port ce qui a été ou peut être, comme l'oseille et
le citron ce qui est acerbe n'est pas encore doux
chef et sans subordination. tête et la partie supérieure du. ventre. les fruits avant leur maturité ce qui est
^->ACÉPHALÉ, EE, adj, Qui n'a point de tête. C'est ACÉPIIALOGASTRIE, s. f. T. de tératol. Mons- comme
âcre l'est naturellement on dit âcre et mordant, ûçre
le synonyme d'acéphale, S. m. pi. Nom qui a été truosité acéphalique avec absence du thorax et de et corrosif âcre s'applique bien aux humeurs, au
donné à une section des mollusques, comprenant l'abdomen. venin des serpents, à la saveur de l'arsenic ce qui
tous ceux chez lesquels on ne distingue point de' ACÉPII ALQME, adj. et s. m. Tératol. Se dit du
est acrimonieux n'a qu'une disposition constante à
tête. l'âcreté. Au figuré, des paroles aigres, un ton aigre,
ACÉPII ALIE, s. f. Tératol.Absence totale de tête ACÉPBtALOMIE, s. f. Tératol. État d'un fœtus sont d'une personne aigrie, irritée, fàchée des pa-
état d'un 'embryon ou d'un fœtus privé de tête et dont la tète est monstrueuse. roles acerbes, un ton acerbe, sont d'une personne qui
souvent aussi d'une portion de la partie supérieure ACÉPHALOPHORE, adj. et s. m. Zool. Mot parle d'une manière verte ou crue, sans ménage-
du tronc. Dans les divers cas d'acéphalie, le sexe impropre
sous lequel on a désigné une classe de ment, qui aurait besoin d'être adoucie. On dit aigre
se trouve féminin, ou reste indéterminé, ce qui est mollusques répondantaux acéphales de Cuvier. Acé- et piquant, acerbe et rude. Acide ne s'emploieJamais
Je cas le plus rare. L'acéphalie. exclut toute espèce figuré. Acrimonieux dit moins que acre. Ce qui
d'existence isolée aussi ces êtres meurent immé- de tête, tandis qu'acéphalophoresignifierait, à la ri- au est acre marque de la méchanceté, de la haine ce
diatement après leur naissance. L'acéphalie dépend animal portant une tête et cependant qui est acrimonieuxmarque simplement de l'humeur.
gueur, sans
tête. ACERBITÉ, s. f.. Qualité de ce qui est acerbe,
l'embryon des arrêts de développement, lorsqu'ils con- ACEPHALOPODE, adj.
stituent, à l'époque de l'accouchement, cette sorte de d'un fœtus privé delà tête etetdes s. m. Tératol. Se dit et en vertu de laquelle certaines substances, par
monstruosité. pieds. exemple des fruits qui ne sont pas mûrs, produisent
ACÉPHALIEN,adj. et s. m. Tératol. Famille de ACÉPHALOPODIE, s. m. Tératol. Genre d'agé- sur l'organe du goût une impression désagréable
monstres unitaires dont les acéphales sont le type nésie partielle, Caractériséepar l'absence de la tête d'acidité mêlée d'astrictionet d'un peu d'amertume.
des pieds. L'acidité tient ordinairement à la présence d'une
et le genre principal.Ils se distinguent par l'absence et ACÉPII ALORACHE, adj. et
de la tête et d'une plus ou moins grande portion de s. m. Tératol. Se certaine quantité de tannin et d'acide 'un
gallique. Les
çertain degré
la moitié sus-ombilicale du corps; par la conforma- dit des fœtus monstrueux qukn'ont ni tête ni rachis. fruits, sauvages conservent toujours
tion irrégulière et asymétriquede leur tronc enfin, ACÉP11ALOB.ACH1E s. î. Tératol. Monstruo- d'acerbité. F ig. L'acerbité du langage, du ton, des
avçp absence du rachis ou colonne ma.nières.
par leurs membres mal faits, contournés, presque sité acéphalique ACERDÈSE, s. f. Manganite oumanganèseoxydé
toujours privés d'une partie de leurs doigts. Les acé- vertébrale.
phaliens naissent presque constamment de femmes déjà
devenues mètres. dit des fœtus acéphales qui offrent, à leur partie su- dans tous les
ACÈRE,
terrains..
ACÉPHALOSTOME, adj. et s. m. Tératol. Se hydraté.` On trouve des gites considérables d'acerdèse

ACÉPHALIQUE, adj. Qui est sans tête qui ap- périeure, une ouverture semblable à une bouche. d'antennes, adj.parlant et s. m. Qui est privé de cornes,
des insectes, et dont la tête
partient à l'acéphalie. Des trois genres de monstruo- ACÉPHALOSTOMIE, s: f. TératoE Monstruosité en
sités, acéphaliques,l'un n'est connu que chez l'homme, acéphalique qui offre à la partie supérieure du est dépourvue de tentacules, en parlant des mollus-
les deux autres se sont présentés chez quelques rumi" corps une ouvertureressemblantà une bouche. ques. | S. m. pl. Genre de mollusquescompris
tectibranches du règne
dans
l'ordre
ACÉPHALOTHORACIE, s. f. Tératol. Genre de animal de Cuvier. Les acères des gastéropodes

synonymed'acéphale. V. acéphale.
déviation organiqueou d'agénésie partielle carac- ainsi sont les bulles, les dorides,
tériséepar l'absence de la tête et de la poitrine.
|
manquentde tentacules
etc. Nom sous le-
quel Walckenaër désigne là première classe des in-
ACEPII ALOBRACHE, adj. et s. in. Nom donné ACÉPHALOTHORE, adj. et s. m. Tératol.. Se aptères. Les acères-sont des animaux ne su-
aux fœtus monstrueux qui n'ont ni tête ni bras. dit des fœtus monstrueux qui n'ont -ni tête ni poi- sectes bissant point de métamorphoses, privés d'ailes et
ACÉPII ALOBRACHIE, s. f. T. de tératol. Mons- trine. ayant un corselet réuni en entier ou en partie à la
truosité acéphalique avec absence des bras. ACÉPIIALOTIIORiE,s. f. Tératol. Synonymetête, conformation qui a fait désigner cette partie
ACEPHALOCARDE, adj. et s. m. Se dit
des sous le nom de céphalothorax. Cette classe corres-
fœtus monstrueux qui n'ont ni tête ni cœur.' ACER, s. m. T. de botanvNom latin de l'érable. pond aux arachnides.
soudé d'acier-trempé, pointu, aiguisé, affilé. Cime- d'eux adhère
ACÉRURË, s. f. Morceau d'acier 'dont on se sert
ces monstrueux oiseaux, de trois pieds de hauteur, de
cinq pieds l'aile le procédé que nous les couvrent de touffes épaisses, d'un vert éclatant, qui
acéré, aux éperons aigus, on concevait assez que
été': genre de polypiers.
quelque peu embarrassé de se défendre contre de si rudes
assaillante, ( Eug. Siie. ) II avait les ^dents' acérées ACERVULE, f. m. Anat.
concrétions calcaires, en forme de grains de sable îicétabulàire. S. | calci-
caustique; sati de, qui blesse profondément. Style couches concentriques, qu'on observe dans les plexus
acéré. Plume acérée. Langue-acérée. Les traits acérés choroïdes et dans la f. glande pinéale.
Disposition^ prendre les ca- grêle, fistuleuse, terminée tantôt par un appendice
de 'la calomnie. Le sarcasme acéré ACESCENCE; s.
ractères de l'acide, à s'aigrir, à devenir légèrement
méthode rapide et concluante de Loche, la parole sou- acide. Lorsque les vins tournent à l'acescenee 'il est,
'•
ri Voltaire. (Ledm-R/fllm.) C'était à qui- décpcherait- Pathol. Les anciens médecins humoristes considé-»
les flèchesles plus acérées contre l'infortunée Uelvétie.
La pauvreté est un glaive bien 'acéré. (S. Chrysost.) raient les
liquides contenus dans le corps vivant du vinaigre. Il se disait de toute sorte ,de vase, et,
comme susceptibles d'éprouver cette altération par- dont se
1 Anciennement ce mot se prenait dans le sens de existence à l'o-
ticulière, et, ils reconnaissaient son
robuste, endurci. Socrate, par la sobriété, avait une deur acide offerte par l'air expiré,- par l'urine et par tenait ^le quart de l'hémine, environ 77 grammes
dit de toute partie animale ou végétale qui est aeu- la sueur. Us la regardaient comme le résultat d'une de liqueur ou de choses sèches; c'était la mesure
minée et piquante, comme les rayons des nageoires fermentation. Cette opinion est était sans doute erro-
le fait, cependant, n'en pasmoins constant,
|
.nier, etc. Zool. Epithète appliquée à celles des
née
de certains poissons et les feuilles du pin, dugené- mais seulement pour quelques-uns des.Uquides ani- destinée à renfermer toutes sortes d'épiceries en
usagé dans la cuisine dés anciens. L'acétabule avait-
néréides qui n'ont aucun tentacule. j| S. f. pi. Nom la forme d'une pyramide divisée à l'intérieur en plu-
que Latreille a donné à*une famille de mollusques
qui correspond à celle- des bullèens de Lamark. facilement S. m. cial. musique des anciens Romains.
j Dans ce dernier cas, il est synonyme d'acère. Nom qu'en hygiène on donne à toutes les substances.-
ACÉRELLÉ,,ÉE,adj. Diminutifd'acéré, que les alimentaires, liquides pait avec unë/baguètteet dont le sonne pouvait être
botanistes appliquent aux organes terminés par une
petite pointe peu aiguë. acide. Le caillé, le petit-laû, le vin tourné, le cidre et que faible* et sourd Plus tard ce fut unecymbale de
la bière conservés pendantton/ trop long espace de bronze pu/d'argent, qu'on prenait de chaque main
ACERER, v. a..(du lat. acuere, aiguiser; rad. temps, sont rangés dans la classe des acescents. L'em- jlou qu'on s'attachait à chaque pied ou à chaque ge-
acu. aiguille; en gr. àxr\, pointe). Appliquer de l'a-
cier sur du fer, afin de donner à celui-ci plus de
|
nou pour les frapper l'une contre l'autre.
différentes acceptions en 'zoologie. On l'emploi^
Ce mot a
dureté dans la partie de l'outil destinée à percer ou pour exprimer 1° l'excavation d'une coquille ou
scier. Ordinairement,pour exécuter cette opéra- ACESTE. Pilote peu habile ou peu courageux, d'un polypier, dans laquelle l'animal est fixé 2° les
tion, on fait chauffer à blanc un morceau de fer, on qui prétextait ordinairement l'attente d'une marée suçoirs dont garnis les bras des mollusques ce-
le saupoudre0deborax, et l'on pose dessus le mor- plus haute, l'espérance d'un temps plus favorable, phalopodes sont
la probabilité d'un vent plus doux, pour ,ne pas en- certains poissons; tels deleventouse
3° l'espèce produite chez
ceau d'acier afin de le mieux souder avec Iui puis treprendre lépadogastère, par -la
on remet le tout au feu sans déranger les deux mor- verbe ancien ou continuer une course. De la le pro- réunion des catopes; 4°que enfin, là cavité de l' arrière-
Il appliqué
ceaux, qui-sont placés Fun sur l'autre on leur
donne une chaude suante, et on les forge ensuite
Ségeste, en Sicile. Suivant Virgile, il secourut
sur l'enclume. Il y a encore un mode d'acérerbeau- Priam dans
|
rière vient s'implanter. S. f. Nom donné à un
coup plus simple et bien plus économique il con- la guerre de Troie accueillit Énée à algues, aussi sous le nom H'acétabulaires.
et l'aida à élever à Anchyse L'acétabule, connus
siste it donner au fer une chaude suante, puis à le son passage en Sicile, mont Éryx.7 en acquérant son entier développe-
frotter avec un morceau de tonte grise chauffée au un, lambeau sur le ment, s'encroûte de sels calcaires, commeles coral-
ACESTIDE, s..
mèmfe,degré. Ce procédé est surtout applicable aux
instruments aratoires, ulcérer un burin, «ne hache. donnaient l'
aux cheminée des fourneaux où fai- d'un petit agaric vert,
ale port et la forme
|
Acérer un coût eaù/ttn sabre. Fig. Aiguiser, rendre sait
piquant, déchirant,Acérersa plume, ses traits. Açé-rer
fondre le cuivre:
ACESTOR. Myth ./Surnom d'Apollon considéré d'ün stipe creux et d'un disque en ombrelle un peu
concave ou en soucoupe.
une épiyramme."
ACE§Wrfi!ÎDE ÉE, adj.
ACÉTABULE,
ACÉREUX, EUSE, adj. Botan. Se dit des feuilles s. f. Nom que -les Grecs don- coupe, ou de l'acétabule des anciens. Cette épithète'
qui sont allongées, menues,- raides et aigugèr comnie naient au± femmes qui se mêlaient de médecine rapplique comme spécifique. à plusieurs 'végétaux.
celles des pins, des genévriers, des sapins et des et aux On disait aussi acestride.
mélèzes. Feuilles acéreuses. S. de la fructification.
ERINE, s. f. Ichth. Poisson de l'espèce de la étaient au nombre des plus puissantes .familles de la forme affectée
ACÉTABULEUX, EUSE, ndj. Qui a' la forme
percha d'une coupe. Cette épithète s'applique à
• certaines
ACERINEES, s. f. pi. Famille de plantes, dy- ACÉTABULAIRE s. f. Genre de-zoophytes de plantes. Le à
cotylédones polypétales, uniquement composée du l'ordre des^aeétabulariées,division des polypesflexi- cause de la formede sen calice. Synonymeà'acétabulé..
genre érable. Les acérinées sont des arbresligneux, ACÉTABULIFÈRES,s. m. pi. Division des mol-
il feuilles opposées, simples ou composées, à fleur lusques céphalopodes, renfermant tous les animaux
disposées en grappes ou^en cimes terminales. Les de cet ordre pourvus de cupules ou ventouses. Tels
acérinées. diffèrent surtout fies malpighacées par leurs
fruits membraneux,ailés, et à deux loges seulement/
On dit aussi acéracé.
ACÉRIQUE, adj. Chim. Épithète donnée/a u n
acide qui existe, combiné avec de la chaux, dans la
sève de l'érable commun. Scherer éonstdère l'acide
acérique commedistinct de
Gmelin, au contraire, le croit identique avec l'acide
AeÉRODON, s. m. Zoo^Çenre de mammifères
chéiroptères, qui a pour/type une espèce de rous-
sette de l'île
'
Luçon. /f
ACÉROLE, s. nu/Fruit très-savoureux^ particu-
lier à. l'Espagne^/et présentant quelque analogie
avec la cerise.
ACÉROTIfÉRIUM, s. m. Foss. Nom donné à un
mammifère dont les dents sont tout à fait semblables
à celles du rhinocéros, mais qui avait comme le
tapir quatre doigts aux pieds de devant trois à
ceux de derrière, et dont les os du nez, minces,
étroits, et recourbés en dehors, né portaient vraisem-
_blablement_p_as_ de corne..
soatles les argonautes, les sèches et les cal-
mars, que l'on appelle aussi dibranches, parce qui;
leurs branchies sont au nombrede deux seulement.
ACERRE, s.f. Petit coffre que portaient les ves- Acétabulaire.
Qui a la forme d'une
tales et
cens et les parfums Mes. Ils se distinguentpar leur forme élégante, imi- coupe. Cette épithète est employée en botanique
était assez semblable aux navettes en usage dans nos tant celle (l'une petite ombrelle striée, radiée, plane, pour qualifier les organes qui sontexcavés en forme
églises. j On donnait encore ce nom à une cassolette soutenue par une tige simple grêle et fistuleuse.
exclusivementréservée à recevoir les parfumsqu'on
faisait brûler sur les autels des dieux et autour des
Plusieurs naturalistes nient l'existence des animauxACÉTAL, s. m. T. de
|
corps morts Enfin on appelait de ce nom l'autel
qu'on élevait auprès tes; toutefois on s'accorde
à les Ip-géné, qu'on obtienten exposant les vapeursde
considérer commedes P°typi|l|JHHp|
animalculessont logés dans les tubes :n|HHpHr:! platine, en présence de
l'oxygène. BerzéÏÏus considéré l'acétal comme un tant par l'ammoniaque une dissolution d'acétate de plante douée d'une acidité bien marquée. L'oseille
acétate basique d'oxyded'éthyle. L'acétal est un li- cuivre, et laissant'évaporer spontanément jusqu'à
quide incolore, très-fluide, et dont l'odeur rappelle celle cristallisation.ACÉTATE DE fek. Sel qui résulte
durin de Tokay. de l'action de l'acide acétique sur le fer, H portait
ACÉTIDINE,s. f. Liquide huileux, inco-
lore, d'une odeur agréable, analogue à celle de
ACÉTATE,s. m. Nom générique des sels formés autrefois le nom d'extrait de mars, de vinaigre mar-, l'éther acétique, que l'on obtient en faisant réagir
par l'union, en proportions définies, de l'acide acé- liai ou chalibé. On lui donne aussi le nom de liqueur l'acide acétique et la glycérine à 200" et au-dessus.
tique avec les bases, salifiables. Les acétates sont en de ferraille. L'acétate de fer est fort utile dans cer- ACÉTIFICATION,s. f. Action de s'acétifier;
général très-solubles excepté ceux d'argent et de taines teintures en noir et dans la chapellerie. opération chimique naturelle par laquelle se forme
mercure, qui le sont très-peu. Traités par Un acide -TATE DE globuline. Sel produit par la combinai- l'acide acétique. Les chimistes ont généralement
puissant, ils répandent une odeur caractéristiquede son des acides avec la globuline. V. globuline. 1 confondu jusqu'ici l'acétification avec les diverses
vinaigre. Si on les soumet à l'action de la chaleur, Acétate DE mercure.Combinaison de l'acide ace- espèces de fermentation, et lui ont donné le nom de
ils donnent des produits très-différentS en raison de tique avec le mercureoxydé. On en connaît de deux fermentation acétique. C'est à tort, car cette opéra-
l'énergie et de la stabiliié de leurs bases. Ceux dont sortes l'une est le proto-acétate, l'autre est lé deuto- tion est'tout à fait distincte de la fermentation. En
les bases sont très-puissantes, comme les acétates acétate. 1 ACÉTATE DE MÉTHYLÈNE. Sel provenant effet; tandis que 'dans cette dernière il y a constam-
,le potasse, de soude, etc., laissent dégager un li- de la combina
| acides avec le méthylène.
quide particulier qu'on nomme esprit pyro-acétique, V. MÉTHYLÈNE. AOÉTATE DE MORPHINE. Sel
ment dégagement de gaz, dans l'acétification, an
contraire, loin de dégager un gaz quelconque, il y
bonates qui restent dans le vase distillatoire. Si la poudre fine que l'on ye
sans trace d'acide acétique, et il se produit des car- qu'on obtient en réduisant la morphine en une
dans un peu d'eau
base est peu stable au contraire; comme l'oxyde chaude, et sur laquelle on' verse suffisante quantité
a absorption de l'oxygène de l'air pendant qu'elle
s'exécute, et tout prouve qu'elle consiste dans une
véritable oxygénation de l'alcool aussi se produit-
d'argent, on obtient de l'acide acétique sans trace d'acide acétique pour la dissoudre. L'acétate de elle d'autant plus promptement que l'air qui est à
«l'esprit pyro-acétique, et il-ne reste plus au fond
(lu vase que de l'argent métallique. Enfin, la plu- PLOMB. Le protoxyde de plomb produit aveè l'acide nouvelé condition essentielle, et dont l'application
part des acétates métalliques donnent un mélange acétique quatre combinaisons distinctes. L'acétate dans ces derniers temps a fait faire des progrès d'a-
des deux produits avec un résidu d'oxyde. Il y a neutre de plomb qu'on appelle aussi sel ou sucre mélioration remarquables dans l'art du vinaigrier.
autant d'acétates que de corps capables de s'unir chi- de saturne s'obtient en traitant la litharge par
miquement arec l'acide acétique, et ces corps sont nom- l'acide acétique. L'acétate tribasiqne ou sous-acé-
breux, j Acétate d'alumine. Sel qui se prépare tate de plomb, extrait de saturne est préparé en
l'influence d'un ferment.
ACÉTIFIÉ, ÉE, part. Converti en vinaigre, en
« directement, ou par double décomposition, par l'a- faisant bouillir, dans neuf parties d'eau distillée,
cétate de plomb et le sulfate d'alumine. Celui des une partie de litharge en poudre avec trois parties
arts est obtenu avec l'alun, et renferme une certaine d'acétate neutre de plomb. L'acétate plombique sè v. a. (du lat. acetum, vinaigre;
ACETIFIER,
rad. acer, aigre.) Convertir en vinaigre, en acide
quantité d'acétate de potasse ou d!ammoniaque. L'a- forme en ajoutant au précédent une certaine quan- acétiqpe. Acétifier un alcool. 1 S'ACÉTIFIER, v. pr.
<rétate d'alumine est toujoursacide, L'acétate dé- tité de litharge ou en le précipitantpar l'ammonia-
incristallisable,
chaleur. Se convertir en vinaigre. En Allemagne, l'alcool s'a-
ramposable par l'action de la d'alu- célifie par un procédé très-simple.
mine ne n'emploie ordinairement que dans la teinture, dant la préparation de l'acétate neutre, et gêne la ACÉTIMÈTRE,s. m. Instrument propre à me-
comm? mordant. 1 1 ACÉTATE d'ammoniaque.' Sel cristallisation des eaux mères; il est eristallisable Surer.laforce du vinaigre. V. acétomètké.
qui s'obtient en saturant par le carbonate d'ammo- ¡en lames micacées et est inusité. L'acétate neutre de ACÉT1MÉTRIE,s. f. Appréciation du degré de
'Iliaque l'acide acétique pur à 3u de. l'aréomètre des plomb est vénéneux, On émploie souvent à l'extérieur,
sels de Beaumé. Ce produit est alors liquide et inco- concentration d'un acide. V. acétometrie.
lore; mais il devient jaunâtre avec le temps. Il a une ACÉTIMÉTRIQUE, adj. Qui a rapport à l'acé-
saveur âcre, brûlante, et une odeur piquante. Il est timètre qui a été mesuré par l'acétimètre.Liqueur,
très-volatil, et perd une partie de 'sa base par l'ac- constitue l'eau blanche, n'est autre chose que la disso-
tion de la chaleur et par son exposition il. l'air. lution de l'acétate tribasique o# sous-acétate de plomb métrique. On dit aussi acélométrique.
Quand on laisse refroidir lentement une solution sa- évaporée.ACÉTATE DE POTASSE. Sel qui se ren-
turée, d'acétate d'ammolliaque faite à chaud dans contre dans la sève de certains végétaux, dans quel-
ACÉT1MÉTR1QCKMEXT,adv. A l'aide de
cétimètre, On dit aussi acétométriquement.
l'a-
un vase bien bouché, le sel cristallise en longues ai- ques eaux minérales, etc. On l'obtient en versant ACÉTINE, s. f Chim. Liquide dont le vinaigre
guilles très-hygrométriques. L'acétate d'ammonia- peu à peu du carbonate de potasse dans de l'acide fait la base; vinaigre de toilette. Acélinede thridace.
que liquide a été appelé longtempsesprit de Mindérer acétique à 3 ou 4° 'jusqu'à saturation exacte, fil- 1 Nom générique que l'on donne aux éthers acéti-
.ou de Mindérérus, du nom de Raymond Mindérer, qui trant et faisant évaporer à siccité. Rangé'parmi les ques des alcools poliatomiques.
l'a employé* ie premier. On assure que 20 à 25 gouttes diurétiques et les fondants, l'acétate de potasse est em- ACÉTIQUE, adj. (du lat. acetum, vinaigre; rad.
d'acétate d'ammoniaquedans un verre d'eau sucrée dis- ployé avec succès dans certains engorgements du bas- acer, aigre). Qui tient du vinaigre, qui est de la
sipent l'ivresse en quelques minutes. ACÉTATE D'AR- ventre, dans les hydropisies, etc. 1 ACÉTATE DE qui- nature du vinaigre qui a rapport à l'acide acétique.
gent. Sel qui cristallise en aiguilles nacrées, légères, NINE. Sel produit par la combinaison de la quinine Odeur acélique. L'acide acétique concendréest un poi-
exigeant cent partiesd'eaufroide pour être dissoutes. avec l'acide acétique. L'acétatede quinine cristallise son énergique. Lavoisier et Guyton de Morveau ont
L'acétate d'argent se décompose en totalité par la char- p&sque entièrement en aiguilles aplaties et nacrées. donné le nom d'acide acétique au vinaigre distillé.
leur. et lai-:se dégager l'acide sans esprit pyro-acétique. ACÉTATE DE SOUDE. Sel préparé, comme l'acétate Certes, la connaissance du vinaigre ainsi que des
H -Acétate D'>ïB.oprNE. On a retiré des feuilles de de potasse, en décomposant par l'acide acétique du liqueurs qui le produisent remontent à la plus haute
^la belladone un principe immédiat, cristallisable, carbonate de soude purifié. Ce produit s'obtienten
qui donne des sels avec les acides. V. ATROPINE. grand dans les arts pour la fabrication de l'acide
antiquité; cependant, si les anciens connaissaient
le vinaigre, on peut dire qu'ils ignoraient la cause
.Acétate bakyte. Sel qui n'existe pas dans la pyroligneux. 11 est préparé par double décomposi- qui l'engendre. V. ACIDE, 1 Ether acétique. Il se
*nature.-OnDE lé fait avec le carbonateet plus ordinai- tion, en mettant en contact l'acétate de chaux avec produit quand on distille ensemble de l'alcool et de
rement avec l'hydrosulfatede baryte et l'acide le sulfate de soude. 1 ACÉTATE de STRONTIANE. l'acide acétique. V. ÉTHER. 1 On appelle fermenta-
tique sa saveur est âcre et Tireuse. L'acétate de ba- Sel qui se prépare, commé ,celui de baryte, par l'a- tion acétique celle qui donne lieu à la formation du
ryte cristallise à 15°, en prismes qui s ej 'fleurissent à cide acétique ajouté à l'hydrosulfateou au carbo- vinaigre.
l'air sans perdre leur forme. ACÉTATE DE BUXINE. nate de strontianeVJ\AcÉTATE DE Zinc. Sel qui se ACÉTIQUEMENT,adv. D'une manière acétique.
Sel incristallisable,très-amer, que l'on obtient avec .prépare directementpar l'action de l'acide acétique Cette ex ication rend également raison de l'apparition
les acides de la' substance extraite-de la racine de sur» l'oxyde ou le carbonate de zinc, ou, par double
buis. V. buxine. ACÉTATE de chaux.' Sel qu'on décomposition, en précipitant le sulfate de' zinc par c tact de
au l'air et dans une faible quantité d'eau.
prépare avec la chaux et l'acide acétique, ou riîieux l'acétate neutre de plomb. L'acétate de zinc est très-, (Rasjpail.)-v
avec le carbonate calcaire il cristallise en aiguilles A ÉTITE, s. m. Lorsque les chimistes admet-
soyeuses, satinées, très-sôlublesdans l'alcool, inal- ACÈTE, s. m. Ancien terme de chimie, par le-
térables à l'air sec. L'acétate de chaux se rencontre quel on désignait les acétates. Zool. Genre de la t
taient un acide acéteux, ils donnaient le nom d'a-
céti es aux sels neutres formés par la combinaison
naturellementdans le règne organique, surtout dans la famille des crustacés décapodes macroures, et de de t acide avec une base; mais, l'acide acéteux
Sel
sève de quelques végétaux.

sant avec un
ae e que
espèce
produit
d'acide
la
Acétate DE CIXCHO- la tribu des salicoques, remarquable .par l'absence
cinchonine en s'unis- des deux dernières paires de pattes thoraciques, et
acétique, et qui diffère le développement considérabledespattes-mâchoires
n' tant lui-même que l'acide acétique à un moindre
gré de concentration, les sels qu'on appelait acé-
lites sont de vrais acétates, et cette dernière déno-
beaucoup de celui de -quinine. L'acétate de cinchonine externes, qui remplissent les fonctions des pattes mination est seule conservée. V. acétate.
est très-solubtedansTeàu, moins cristallisable, et seréduit ordinaires. L'acéte indien habite l'embouchure du
par l'évaporation en une. matière souvent d'apparence range.,ACÉTE, ÉE, adj. Qui s'estconverti en vinaigre,
ACÉTO-AZOTATE, s. m. Chim. Sel double,
composé d'acide acétique et d'acide azotique com-
gommeuse. ACÉTATE DE CUIVRE. Aéétate neutreet binés avec un oxyde quelconque.
sel basique formés par le dent.oxydede cuivre com- qui est devenu aigrelet, acidulé.
biné en plusieurs^ proportions avec l'acide acétique. ACÉTÈNE, s. m. Chim. Carbare d'hydrogène, ACÉTO-BENZOÏQUE, adj. Chim. Se dit d'un
L'acétate neutre de cuivre ou acétate cuivrique, que l'on obtient en chauffantl'iodure d'éthyle avec acide anhydre que l'on obtient en faisant réagir le
connu eommunéïnent sous les noms de verdet cris-- un mélange de zinc et d'eau au. du tubes scellés chlorured'acétyleet le benzoate de soudedesséché.
ACÉTO-CHLORHYDRINE,s. f. Chim. Sub-
tallisé, de cristaux de Vénus, etc., s'obtient en grand à la lampe, ou en traitant le eyanure d'éthyle par
dans les arts, en traitant le vert-de-gris on acétate le potassium. stance huileuse que l'on obtient par l'action de
bibasique par le vinaigre distillé, à l'aide de la cha- ACÉTEUX, EUSE, adj. Qui tient de la nature l'acide chlorhydrique gazeux sur un. mélange d'a-
leur, évaporant le liquideen sirop et le laissant cris- du vinaigre. Les chimistes ont donné autrefois le cide acétique et de glycérinemaintenu à 100° pen-
talliser. L'acétate bibasique de cuivre, vert-de-gris nom d'acide acéteuxau vinaigreordinaire,qu'ils ont dant plusieurs heures. Elle est presque insoluble
du commerce, est préparé en grand dans le midi de cru d'abord moins oxygéné que l'acideacétique pur, dans l'eau et d'une odeur qui rappelle celle de l'a-
la France en exposant des lames de cuivre au con- opinion dont l'inexactitude a été reconnue. Ils se cidé acétique.'
tact du marc de raisin en fermentation,et détachant servent donc aujourd'hui, mais improprement, de ACÉTO-CINNAMIQUE,adj. Chim. Se dit d'nn
ensuite avec de l'eau ou un peu de vinaigre les ce mot pour désigner une des quatre espèces de acide anhydre que l'on obtient par la réaction du
croûtes qui se sont formées, puis les pétrissant avec fermentationqu'ils admettent, celle par laquelle une chlorured'acétyle sur la cinnamate de soude.
|
du vin. L'acétate neutre de cuivre, et l'acétate biba- liqueur alcoolique se convertit en vinaigre. Fermm-
sique sont d$s poisons très-actifs. ACÉTATE DE CUI- tation acéteuse. Fermentation qui donne naissance
s'obtient en trai- à l'acide acétique. Bot. Se dit quelquefois d'une
ACÉTO-CUMINIQUE,ajd. Chim. Se dit d'un
acide anhydre que 1 on obtient par la réactiondu
chlorure d'acétyle suris. cuminate de soude. Cet
'¡¡une espèce de martin-pêcheur. L'achalalàctli est
anhydride répand une agréable odéur de vin d'Es-
ACETOMTRATË s. m. Sel doublecojrfposé un oiseau de passage qui fréquente les étangs les
C'est marais, les bords des rivières.
s. m. (pr. âtchêto^dôltchè). ACHALANDAGE,s. m. Réunionactive des pèa-
ainsi que, dans l'économie domestique, on désigne unoxyde quelconque.
conserve de certainsfruits et de petits légumes ACÉTO-NITRILE, s. m. Chim..Substance hui- tiques ou chalands qui achètent habituellement chez
une fait confire vinaigre, et auxquels ajoute leuse que l'on obtient en chauffantl'acétamideavec un marchand ou dans une maison de commerce. Ils
qu'on au on
résidu de vin Nouveau qu'on allait bouilMr jus- l'acide phosphoriqueanhydre. se dit aussi des moyens mis en oeuvre pour attirer,
un les chalands, tels que l'enseigne, l'étalagé, les an-
qu'à le réduire en consistance de sirop. ACÉTOSA, s. f. Nom latin de l'oseille. Tourne-
ACETOL, s. m. Dénomination génériquenon- fort l'a appliqué il une'divisiondu genre rumex nonnes et l'offre des marchandises sur échantillon-par
des courtiers et des commis-voyageurs. Comme l'a-
velle appliquée par quelques auteurs aux prépara- chalandage est constitué par l'habitude des relations
tions pharmaceutiques qui ont le vinaigre pour ACÉTO-SALICYLIQUE, adj. Chim. Se dit d'un
excipient.. acide anhydre que l'on obtient par la réaction du entre les vendeurs et les acheteurs, la multiplicité
ACÉTOLAT, s. m..Nouvelle ,i dénominationgé- de ces relations est tout autant à l'avantagedes uns
chlorure d'acétyle sur le salicylate de soude.
nérique appliquée, dans les nomenclatures pharma- que des autres, lorsqu'elles sont constantes. Ainsi
ceutiques modernes, aux vinaigres médicinauxpré- les commerçantsqui fondent un achalandagesur des
oxalide. bases équitables servent en même temps leur intérêt
rs par distillation. Ainsi les acétolais de lavande, L'oxalideacétoselle. privé et l'intérêtgénéral. Les meilleures maisons de
de rosés, de sureau, etc., sont des médicaments ob- ACÉTOSELLÉ, ÉE, adj. Qui a la saveur de l'o- commerce n'ont pas d'autre origine. -L'achalandage
tonus en distillant du vinaigre sur des fleurs de la- seille. S. f. pi. Dénomination que Candolle a est de sa
vandé, de rOses, de sureau, etc.
appliquée à une section de plantes du genre oxa- sible de l'évaluer en tenant compte de sa cause, de
ACÉTOLATIF, s, m. Préparation pharmaceu- lide, dans laquelle sont groupées les espèces qui se son état réel et de son avenir. Céder son achalandage.
tique dont le vinaigre est l'excipient, et qui est rapprochentde l'oxalide acétoselle. L'achalandageest une partie intégrante d'un'fonds de'
exclusivement destiné à l'usage externe. ACÉTOS1TÉ, s. f. État, qualité des substances commerce, et quelquefois la partie principale. Tout*
ACÉTOLATIJHE, s. f. Nom proposé pour dési- acéteuses. commerçant doit se proposer pour but de fonder l'a-
gner le produit de la macérationd'une ou de plu- ACÉTYLE, s., m. ,Nom que Liehiga donné à un chalandage, de l'augmenter et de le Maintenir.
sieurs substances médicamenteuses végétales ou radical hypothétique, C4 Hâ. D'après cette hypo- ACHALANDÉ, ÉE, part. Pourvu d'une nom-
animales dans le vinaigre. Les deétolalurescorres- d'acétyle
pondent aux teintures acéteuses et à quelques-uns thèse, l'aldéhyde serait un protoxyde hy- breuse clïentèle, fréquenté par de nombreux cha-
draté, l'acide acéteux ou aldéhyque serait un bi- lands, accrédité. Ce cabaret est fort achalandé. Une
des vinaigres médicinaux des auteurs. oxyde hydraté, et l'acide acétique un tritoxyde boutique achalandée. Une étude des plus achalandées.
ACETOLÉ, s. in. Préparation pharmaceutique
hydraté du même radical. Une ma,ison bien achalandée. Hôtellerie, auberge bien
obtenue par la solution directe d'une ou de plusieurs ACÉTYLURE, s. m. Chim. Nom générique achalandée. Les mauvais lieux sont parfois trèsracha-
substances médicamenteuses dans le vinaigre. donné aux composés qui représentent'de l'acétyle landés. Mettes une jolie femme dans un comptoir, et
ACÉTOL1Q.UE, adj..Se dit des médicaments l'établissement >sera bien vite achalandé Plus le nombre
constitués par le vinaigre tenant en dissolution un combiné av ec un métal.
principe médicamenteux. ACETYLURÉE, s. f. Chim. Substance que l'on
ACÉTOMEL, s. m. Sirop de vinaigre miellé. obtient en 'faisant réagir le chlorure d'acétyle et' boutique, sont achalandés. Jamais la maison n'avait
l'uré™ Elle se présente sous forme d'aiguilles été mieux achalandée que depuis qu'elle y régnait
ACÉTOMELLÉ, r. m. Nom générique proposé
soyeuses quand elle cristallise dans l'alcôdt.boui' (G.Sand.)
pour désigner les solutions de miel dans le vinaigre lant et sous celle de rhomboïdes groupés, en étoiles AÇHALANDERv. a. Procurer des chalands, at-
pur ou chargé des principes.actifsd'une ou de plu- dans l'eau tirer, faire venir de la clientèle. Achalander une bou-
sieurs substances médicamenteuses. tique, un magasin, un fonds de commerce. Toute la
ACÉTOMÈTRE, s. m. (du lat. acelum, vinaigre, ACEYTE-DE-SAL,s. m. Chim. Liqueurprove- fortune
nant d'un sel c'est une combinaison d'iode et de boutique.d'un marchand consiste à bien achalander sa
et du gr. métron [(jLéxpov], mesure). Instrument au chlore. L'enseigne contribue beaucoup à achalander
moyen duquel on apprécie le degré de concentra- ACHA, s. m. Prière des musulmans, une
tion d'un acide.
ACÉTOMETRIE, s. f. Pris dans son acception
la plus rigoureuse, ce mot signifie mesure du vi-
huit heures du matin.
ACHAB. Roi d'Israël célèbre par son impiété, et
moyens pour achalander un magasin. L'autre femcllt

qui fut le mari de la fameuse Jézabel, femme impé- fig. Quatre choses, diE-on.; sont nécessaires aux elles
au
naigre mais pn lui donne un sens plus étendu, et rieuse et cruelle. Il releva dans Samarie les autels pour les achalander,: jeunesse, bon.té, amour du travail
on le définit l'appréciationdu degré de concentra- |
de Baal, persécuta le prophète "Élie, et fit mourir et gentillesse. S' achalander, v. pro Se procurer
tion d'un acide. Beaucoup d'acides sont à l'état li- Naboth pour s'emparer de sa vigne. n fut tué dans des chalands, êtré achalandé. Cette boutique s'est
quide plusieurs d'entre eux peuvent être obtenus
une bataillecontre le roi de Syrie, l'an 898 av. J.-C. comptoir, un café s'achalande rapidement.
sous forme de cristaux et comme les uns et les ACHACANA,s. m. Espèce de cactus du Pérou, ACHALINOPTÈRES s., .m. pi". Entom. Nom
autres, les liquides surtout, peuvent être plus ou dont on mange les fruits.
moins purs et présenter par conséquent de grandes
différences sous le rapport de leur valeur commer-
ciale, il importe de pouvoir connaître exactement
leur degré de concentration. Pour y parvenir, on
ploie pour biner les
ACHÀDHA, s.
vignes.
m. Mois qui, dans le calendrier
donné la première section des lépidoptères,
ACHADE, s. f. Agric. Espèce de houe qu'on em- les anciens auteurs appelaient papillons de jourque
lépidoptères diurnes. ils sont caractérisés par l'ab-
sence d'une sorte de crin ou de soie raide qui, chez
ou

se sert le plus souvent d'un aréomètre mais, outre


indien, répond à une partie de juin et de juillet. tous les chalinoptères ou papillons nocturnes, passe
que cet instrument n'est applicable qu'aux acides ACHAGUA, adj. et s. Nom d'une-peupladede de la partie inférieure des secondes ailes dans un
liquides, il a encore l'inconvénient grave de n'in- l'Amérique du Sud qui habitela contrée entre le Rio- anneau des premières pour les maintenir,
diquer qu'approximativement la densité du liquide Négro et l'Orénoque supérieur; Les Achaguas sont frein, dans lé même plan. comme un
essayé. La pharmacopée de Londres conseille, pour ACHAMOTH, s. m. Nom d'un des Éons de la
arriver ce résultat, d'employer la chaux; mais tence.Se dit aussi de l'idiome parlé par les Acha-' théogonie des Valentiniens.
cette base a le défaut de former avec quelques aci- guas. L'idiome achagua est doux et facile à prononcer. ACHANAMASI, s. m. C'est le nom de la qua-
des, l'acide sulfurique par exemple, des composés ACHAGUAL, s. m. Poisson extraordinaire des trième prière
insoluble. Aujourd'hui, la forme absolue d'un côtes de la Nouvelle-Hollandeet de l'Amérique mé- le soleil est couché.que les Turcs font tous-les jouis, quand
acide se détermine généralementen mesurant exac- ridionale, que Danbenton appelait le roi des harengs ACHANE, s, m. Mesure pour-le blé en usage chez
tement la proportion de carbonate de soude cristal- du sud, et Lacépède, la chimère antarctique. les anciens Perses. L'achané contenait 45 médimnes
lisé nécessaire pour saturer un poids donné de cet ACHAÏE. Géogr. Contrée de la Grèce antique, attiques.
acide, ou la quantité de ce dernier nécessaire pour située sur le versant septentrionalde la presqu'île ACIIANIE, s. f. Botan.. Genre de plantes de la
saturer une certaine dose du même carbonate.
ACÉTOMÉTRIQUE,adj. Qui a rapport àl'acé-
de Morée, entre l'Élide, l'Arcadie et la Sicyonie, famille des malvacées renfermant troi£-espè,ces
et dont le nom est souvent employé par les auteurs l'Amérique méridionale: de
tométrie. Degrés acétométriques. On dit aussi acéii- grecs pour celui de la Grèce entière. Ses villes les
plus importantes furent Patras et iEgium, aujour- quiACHANTI,comprend
s. m. Géogr.
la
Vaste empire'africain
0.
adv. A l'aide de l'a- d'hui Zavka et Vostitza. Là siégeait le conseil cen- 7« 58' de lat. N. toute côte entre les 50 50' et
et les 3<> et 50" 3»' de long. 0. A
ACÉTOMÉTRIQUEMENT,

cétômètre j^ar l'acétométrie.


ACÉTONE, s. f. Chim. Liquide incolore, très- cités, et qu'o connaît sous le nom de ligue l'O. il est séparé de la côte des Dents par les Qua-
Achéenne. La ligue Achéenne fut anéantie par la
limpide, très-volatil, d'une odeur éthérée et péné-
trante, qui s'obtienten soumettantà une distillation conquête romaine (146 ans avant J.-C.), et le Pé- de Dahomey;deauKong. N.il paraît s'étendrejusqu'aux
sache les acétates alcalinsou terreux, tels vainqueurs le nom de province montagnes Sa capitale est Coumassie.
que ceux
de soude ou de chaux. Il était connu autrefois Vingt-trois royaumessonttributaires de cet empire.
le nom d'esprit pyro-acétique. Il brûle avec sous Les traditions des Achantins permettent de croire
une sente avec un pot de fleurs ou un vase d'où s'élève qu'ils ont longtemps erré dans l'intérieur de l'Afrique,
flamme fuligineuse. L'eau, l'alcool et l'éther le dis- une touffe. On la représente aussi en habit de sol- et que, dans des temps très-anciens, ils ont été
solvent. Sous 1'influence de l'air, les alcalis le dat, avec un petit bouclier et deux javelot$, il en
décomposent 5 le chlorure le transforme cause de la valeur de ses peuples. Elle tient des rapport avec ceux des peuples civilisés dont l'his-
en une sub- toire est en partie perdue. Les prêtres et les nobles
stance huileuse, et le chlorure de chaux en chlo- épis, symbole de'1a fertilité.
roforme. Acétone rectifié, L'acétone s'emploie pour ACHAÏEN, ENIVE, adj et s. Qui est de l'Achaïe, sacrifient aux dieux des victimes humaines le
dissoudre tes.xéeines'-gommesqui gercent à donner de qui appartient à l'Achaïe oii à ses habitants. peuple fournit ces victimes, et aussiles esclaves des-
la consifiance aux chapeaux* ACH AINE, s. m. (pron. akène\ Botan. Fruit mo- mais le monarque, si
ACETONINE, .'s. f. Chiim Alcali organique que ce n'est dans certaines fêtes so-
1 on obtient en faisant dissoudre l'ammoniaque dans lennelles, où règne la licence la plus effrénée. Le
distinct gouvernementest despotique, avec quelques tempé-
I acétine et en chauffant à 100<>. Lacélonine est sv
lubie dans l'eau, l'alcool et' l'éther'
ACETONIQUE, adj. Chim. Se dit d'un acide
akène. raments. L'ordre de succession fait passer la cou-
ronne du père au frèie, ou de l'oncle au neveu, et,
5 qui a rapport, à leur défaut, c'est le premier vassal
que Ion obtient en soumettantl'acétone à l'action ou esclave du
un mélange d'acidechlorhydriqueet d'acide cya- Nota donné, au Mexique, l'or de ses sujets, de quelque rang qu'ils soient, et
comme ce métal est extrêmement commun dans le vres que nous ont lainés les médecinsde l'antiquité. livrer la chose vendue, Notre langue n'a point de
pays, ses richesses sont considérables, ce qui lui per- L'achariston de Philoxène. L'achariston d'Aétius était mot qui résume seul ces deux obligations; elle a
met de tenir une cour fastueuse La religion est un recommandé jadis contre les abcès de la poitrine. des termes qui les indiquent chacune, l'achat et la
mélange d'islamisme et de fétichisme. La popula- ACHARITES, s. m. pl. Secte musulmane fondée vente, qui ne peuvent se séparer car il ne peuïy
tion indigène estde 3 millions d'âmes. La polygamïe par Achari ses points fondamentauxétaient la pré- entraîne avoirachat sans vente, ni vente sans achat. L'achat
y est permise mais le nombre des femmes qu'un destination gratuite et absolue,.et la prédestination spécialement l'obligation de payer eft^ar-
homme peut avoir dépend du rang qu'il occupe. physique. Les acharites soutenaient que les hommes gent sans cela, ce serait un échange. On fait donc
sont libres de se porter vers le bien ou vers le mal, et un achat lorsque l'on donne de la monnaie en
tique auquel les Achantins attachent le salut de qu'ils acquièrent seuls les droits à la récompense ou échange de toute autre valeur. Faire un achat, un
l'empire. La loi punit sévèrement, non-seulement au chdtiment. bon achat, un mauvais achat. Faites-moi voir votre
l'adultère, mais la simple tentative de séduction. Les ACIIARNAR, s. m. Nom de l'étoile de première achat. Achat au comptant. Achat terme, à crédit.
Achantinsprésentent enfin un singuliermélange de grandeurquï se trouve à l'extrémité de l'Éndan. On La Prusse, l'Autriche, la Saxe, l'Italie, défendues par
civilisationet de barbarie. Leur architecture, assez l'a appeléequelquefois Acharnahar. leurs. douanes et limitées dans leurs achats par la mé-
gracieuse, rappellele style mauresque. Comparés à Dème de l'Attique, de la produita diocrité de leur richesse métallique, n'admettaient les
leurs voisins, ils sont assez avancés dans plusieurs tribu ./Enéide, dont les habitants étaient charbon- anglais que sous bénéfice d'escompte. Quand
autres arts, tels que le tissage des étoffes, la brode- niers et qui produisait les plus beaux ânes de l'At- le commerce a été bien orgrnisé, il a trouvé la mon-
rie, la poterie, la tannerie, la métallurgieet l'orfè- tique. Les Acharnes étaient le point de mire de lagQjas^ naie embarrassdntepour solder ses achats. (Blanqui.)
vrerie. Ils livrent au commerce européen de l'or, de On retrouve dans l'antiquité cet achat de la femme, qui
l'ivoire, de l'huile de palme et des bois de teinture ticité athénienne. fut l'origine du mariage. (Maury.)
ACHARNÉ, animé, irrité
et d'ébénisterie.L'Achanti est presque entièrement «entrer;" attaché avec fureur, avec opiniâtreté sur Hipsal vendit les uns, mit les autres en gages,
couvert de forêts, où domine le baobab eteù-abondent violent, opiniâtre, en parlant des choses. Des dan- Fit achat d'un château le long de ces rivages.
l'éléphant et le rhinocéros, comme dans les rivières acharnés. ( LA FONTAINE. )
le crocodile et l'hippopotame. seurs acharnés. Des joueurs, des buveurs Une
bataille acharnée. Deux tigres. acharnés l'un -contre On a donné à ce mot une foule d'acceptions.
ACHANTIE, s. m. Langue parlée par les habi- l'autre. Quelles guerres acharnées, quels combats opi-
tants du royaume d'Achanti. point de niâtres ne se livrent,pas deux coqs pour arrirer à' pos- Achat de rentes sur l'Étal. Achat que l'on fait pour
passif et n'emploie .presque jamais les infinitifs. L'a- séder une poule Des loups acharnés^ sur une proie placer des capitauxd'une manière fixer ou pour re-
chantie propre, parlé dans le royaume est morte. Molière, eut des ennemis acharnés. Les actinies vendre, dans l'intentionde réaliser des bénéfices.
le dialecte le plus sonore et le plus poli, non-seulement font une guerre acharnéeaux vers, aux méduses, aux ·Achat la hausse. Achat qui se fait lorsque des
de celte langue, mais même de'celles qu'on parle depuis petits èrustacés, aux mollusques, etc. On entendit pen-' nements politiques ou des combinaisons financières
Apollonia jusqu'au Rio-l'olta. (Balbi.) font présumer une hausse qu'on attend pour reven-
dant, quelques secondes le bruit d'une lutte acharnée. dre les effets publics qu'on a achetés. Achat à la
ACHAN'TILLES, s. pl. Entom. Section d'in- (E. Süe.) Les moralistessont les ennemis acharnés des
baisse. Achat qu'on opère quand survient une baisse
sectes de la famille des cimicides, comprenant le voluptés. (Fourier.) Son genou, posé sur-le rentre de prévision laquelle
genre punaise proprement dit, macrocéphale,- etc. son ennemi, le pressait comme un tigre acharné sur en
de on a vendu à un certain
prix des effets publics que l'on rachète à un prix
ACHANTIN, INE, adj. et s. Habitant du royaume sa proie. (Viennet.) Les diverses nations ne présentent moindre. j Achat de ferme. Achat qui lieu
d'Achanti qui appartient à-1'Achanti ou à 'ses ha- aux yeux du sage qu'une arène de bêtes féroces achar- effets publics dout la livraison -doit s'effectuer a sur des
fin
bitants. Lsages achantins. Moeurs achantines. Les nées à se déchirer. (Fourier.) du mois courant ou fin du mois prochain. 1 Achat à
Tous les matins plus acharnés, prime. Achat moyennant lequel l'acheteur paye au
vernement des Achantins est despotique; cependant vendeur une- somme déterminée pour être libre, à
leur constitution repose sur des principes féodaux. Les Ces inquisiteurs littéraires,
Pour divertir leurs abonnés, l'époque convenue, de ratifier ou de rompre le mar-
Achantins ont souvent combattu les Anglais établis sur Etranglent quelqu'un de leurs frères. ché. j 1 Livre d'achats. Journal dans lequel les com- >

les c6tes. On les appelle encore Achantis et Achantes. (fr. de nedfchateac.) merçantsenregistrent les marchandises qu'ils achè-
ACHAOVAN, s.- m. Botan. Nom d'une herbe qui ACHARNÉEN, ENNE adj. et s. Qui est d'A- tent. Prov. Achat passe louage. Signifie que celui
ressemble à la camomille, et qu'on emploie dans les qui a acheté un héritage peut en jouir malgré le
Obstructionset la jaunisse. charne, qui appartient àu dème d'Acharne ou à bail fait à un tiers et déposséder le locataire. Il si-
ACHAR.IVIythol.ind. L'être souverain,immuable, ses habitants. 1 Les Acharnêens; titre d'une comédie gnifie encore qu'il faut payer plus cher pour ache-
qui. suivant les pundits, a tiré de sa substance et les d'Aristophane. Les Grecs.disaientpro-verb. muse ter une chose que pour la louer. Synonymes
âmes et les êtres matériel*, quoiqu'il soit incorporel, acharnéenne, pour désigner une muse grossière. ACHAT, ACQUISITION, EMPLETTE. Achat marque
comme l'araignée filé sa toile et la' tire de son corps. ACHARNEMENT, s. m. Appétit carnassierd'un plus particulièrementl'action d'acheter, et se dit de
Ainsi, disent-ils,la créationn'est qu'une extraction animal contre sa proie et fig. ardeur furieuse choses considérables, telles que terres, maisons, etc.
attachement Un achat de diamants, de bronzes, de chevaux.
ou extension que Dieu fait de lui-même par des es- opiniâtreté animosité, forte passion,
pèces de rêts qu'il tire de ses entrailles et la destruc- aveugle. Le lion saisit sa proie et la dévore avec achar- Le^aron de Goëret négocia
en Hollande l'achat de
tion de l'univers ne sera qu'une reprise générale de nement. Quel plaisir peut-on prendre à voir des dogues quelques vaisseaux. (Voltaire.) Louis de Germanie
cette divine substance et de ces rêts, semblable à se battre avec acharnement ? Les deux armées en vin- se jette sur la France pour se venger d'avoir été
celle que fait quelquefois l'araignée de ses fils. En rent aut mains on se battit tout le jour avec achar- prévenu par son frère dans l'achat de l'empire. (Vol-
sorte qu'il n'y a rien de réel dans tout ce qui frappe nement. Ce combat avait cependant eu lieu sans trop taire. ) Emplette désigne plutôt la chose achetée,
nos sens, et ce monde n'est. qu'une espèce de songe d'acharnement. Il a un furieux acharnement jour le et se dit surtout de petits objets d'un usage ordi-
ou d'illusion, parce que tout ce qui paraît à nos yeux jeu. (Trévoux.) Poursuivre une femme avec acharne- naire. Elle est allée à la ville faire quelques emplet-
n'est qu'une seule et même chose, Dieu. S. m. As- nement. Nulle part on ne plaide avec autant d'achar- tes. Il nous exhiba toutes ses emplettes. (Le Sage.)
saisonnement indien composé des sommités tendres nement qu'en Chine. (Fourier.) Acquisition se dit comme achat des choses considé-
et des .jeunes fruits de plusieurs végétaux confits Tous les dévots de coeur sont aisés à connaître rables, et on l'emploie particulièrement en parlant
dans le vinaigre de palmier. Les achars, en usage Jamais contre un pécheur ils n'ont d'acharnement des immeubles. Il a fait l'acquisition d'un beau do-
dans les Indes orientales comme condiment obligé Ils attachent leur haine au péché seulement. maine. Usité en terme de palais, acquisition est un
des mets fades et peu stimulantsqui forment la base ( MOLIÈRE.) peu prétentieux dans le langage ordinaire.
de l'alimentation des indigènes, ont passé de là à ACIIATE (pron. Acale). Nom du fidèle compa-
l'ile de France et à l'île Bourbon, puis en Europe, ACHARNER, v. a. Donner le goût, l'appétit de d'Énée. Il s'emploie souvent commenom com-
où ils sont surtout importéspar les Hollandais. Ceux la chair; exciter, animer, irriter Qu'est-ce contre. On avait gnon
acharné les ours contre l'éléphant. qui peut mun pour désigner quelqu'un qui ne quitte jamais
que l'on prépare à Batavia, et qui nous parviennent qui est toujoursà ses côtés. C'est son
renfermées communément dans des urnes de terre, acharner ainsi les peuples les uns contre les autres? fidèle. une personne,
qu'une férocité naturelle acharnait sur les diurneAcliate. j S. m. Entom. Espèce de lépidoptère
sont spécialement renommés pour leur excellente Des soldats
qualité. Si l'utilité des^achars ne peut être contestée vaincus. (Fléehier.) S'acHABSEK, | v. pr. S'atta-
et fig.. se
du genre
s.
papillon.
m. (pron. acatis). Nom grec par.
dans les contrées équatoriates,il en est tout autrement cher avec fureur, avec opiniâtreté proie. Onlivrer lequel les anciens désignhient
ACHATES,
l'agate, et principale-
chez noum Les achars ne doivent être pris qu'en petite avec excès à. Le loup s'acharne sursa a vu ment cette pierre
connue par eux sous le nom de
quantité, afin d'iriter les graves inconvénients qui ré- quelquefois les hommes s'acharner les uns(Voltaire,) contre les
sultent de l'abus des assaisonnements. autresdans l'asilemême consacréà la paix. calcédoine. Ce nom vient d'une rivière de Sicile où
à l'étude, qmx affaires, aux mathémati- les premières pierres d'agate furent trouvées.
ACHARD. Naturaliste et chimiste distingué de S'acharner
u
Prusse, qui a vulgarisé la fabrication sucre de que$,. au jeu, à l'ivrognerie,?la débauche. Le sort s'est ACHATIE, s. f.
tassé de s'acharner sur lui. (A..Drapas.) /h'* nocturnes de la tribu
Éntom.
des
Genre de lépidoptères
noctuélites de Latreille.
betterave, dontMargrafavait fait la découverte cin- enfin ses- traces, marchant tantét derrière elle, ACHAZ. Roi de Juda, fameux par sa cruauté,
qu nte ans auparavant. Le roi de Prusse lui fit pré- charnasur. tantôt à ses côtés: (G. Sand.) Là, ce sont les chantiers son impiété et ses profanations. Il éleva des autels
sent d'un domaine en Silésie pour y exploiter en de réparation, les ateliers de gréement, les forges, où, aux faux dieus leur sacrifia
grand cette industrieà laquelle le blocus continental sous la flamme et le marteau*, le fer et l'acier se tor- ayant appelé contre les rois de Syrie son propre fils, et
imprima tout il. coup un grand développement. Il dent c'est le travail s'acharnant à tout, donnant ennemis, Téglat-Phalassar, roi d'Assyrie, et d'Israël, ses
il livra à
était né à Berlin en 1754, et mourut à Kussern ce dernier tout l'or du temple de Jérusalem. Achaz
en 1821.
ACHARIDE, s. m. Entom. Genre de coléoptères ACHARYA, s. m. Prêtrechargéd'instruire les mourut l'an 723 avant J.-C., et fut privé de la sé-
pulture royale. C'est sous le règne de ce prince
longicornes, tribu des lamiaires, établi sur une es-
qu'il est fait mention du premier calendrier so-
pèce de l'Améxique septentrionale, Yacharide la- m. Bot. Nom donné laize.
ACHASCOPHYTE, s. aux
ACHARIE, s. m. Botan. Plante touffue et rési- plantes qui ont des fruits indéhiscents. ACHBOBBA, s. m. Nom. donné par les Égyptiens
neuse du cap de Bonne-Espérance. modernes aux oiseaux qu'ils regardaientcomme sa-

contrat
action d'acheter; chose achetée. L'achat crés. C'est l'espèce de vautour qu'on appelle sacre.
ACIIARIENS, s. m. pi. Disciples d'Achari, l'un gent; est
pacha du Caire' faisait livrer tous les jours deux.
des plus célèbres docteurs musulmans. V. acha- vendeur et celui de l'acheteur, et donne Le
celui an bœufs aux achbobbas.
RITES. ACHE, s. f. Bot.' Genre de plantes potagères de

' ACHARISTON,s. m. synaUagma-


pharmacologuesa un grand nombre d'antidote et tique car il renferme deux obligationsréciproques. la famille des ombellifères amminées. On en recon-
de collyres dont la description se trouve dans les li- L'acheteur s'oblige à payer le prix, le vendeur à naît plusieurs -espèces,parmi lesquellesTache odo-
ACHEIRE, adj; (riron. akeire). ACHÉMENES. Selon quelques érudits, c'est le
rante, qui croît dans les marna et sur le bord
ruisseaux, sous presque tous les climats elle
bisannuelle. Cette plante est d'un beau vert; ses
des
est privé de
s.
ACHEIRIE,
mains. Té'rat.
Etat d'un
Qui est

feuilles approchent de celles du persil ordinaire, foetus qui est privé de mains. vaste empire qui comprenait, entre autres pays,
s. l'Assyrie, la Médie, la liactriane et la Perse, il
mnis elles sont plus-amples et plus épaisses. Trans-
ACHEIROPO1ÈTE m. (pron. akeiro). Nom donna son nom a une partie de la Perse, selon les
portée dans les jardins, elle perd sa saveur âCre et grec d'un portrait de Jésus-Chnst.quel'on conserve
Galère. L'ache, modifiée par la culture, a produit le à Rame dans l'église de Saint-Jean de Latran, La uns, simple tribu, selonlesautres, dont les familles
des la plus tradition veut que ce portrait ait été ébauché par s'appelèrent Achêménides. Dans la suite, les rois de
céleri L'ache odorante a ete connue Perse se glorifièrent de ce nom. Achéniènesfut cé-
haute antiquité certains poètes anciens, entre au- saint Luc et achevé par les anges. Mais le saint lèbre par sa puissance et par ses immenses trésors.
tres Anacréonet Horace, l'ont célébréecomme 1 ame Luc en question n'est pas l'évangéliste;6'étaitun ACHÉMÉNIDE, adj. et s. (pron. aké). Descen-
des festins. Néanmoins elle était regardée comme pauvre hère de peintre florentin qui vivait dans le
dant d'Achémènes. Nom donné la famille dont
xue siècle, et qui, par son austérité, avait mérité' Cyrus était issu. Comme Darius, fila d'Hystaspe,
le titre- de saint. On donne ce même nom d'tfcftei-
ropoiètes à plusieurs autres images du Christ et de sortait, de la même famille, ce nom s'applique éga-
la sainte Vierge, qui, suivant la tradition,sont éga- lement à toute la dynastie persane des Darius. Il
lement dues à des miracles. est probable que cette dynastie est la même que
celle qui joue un, si grand rôle dans les histoires
ACHEL. L'un des plus célèbres lieux de pèleri- orientalesde la Perse sous le nom de Djemjid.
nage de l'Inde, dans le Maïssour. On y trouvebrû- une
caverne d'où s'échappentdes flammes qui ne
lent pas et que les brahmanesdisent être une maA vauties anciens, avait la vertu magique d'épou-
nifestationde là divinité. vanter et de mettre en fuite les armées.
ACHÉLOÎDE, s. (pron. aké). Descendant d'A- ACHÉMENS, s. m. pi. Nom qu'au moyen âge on
chéloiis. C'est aussi le surnom donné aux Sirènes, donnait à des bandesentouraient d'étoffes de/diverses couleurs,
f lles d'Achélous, et aux nymphes on général. dont les chevaliers les cimiers Ou les
ACHÉLOÎTE, s. m. Nom d'une coquille, espèce plumes de leurs heaumes; elles tombaient libre-
de pétrification qui se trouve- assez, jréquemment' volti eaient ment sur les épaules, ou, agitées par le-vent, elles
dans les anciens marbres d'Altdor^T, en Suisse,"
de la vallée d'Os, dans les Pyrénées. L'achéloïtepy- nément
et tête, employé
autour
dans-les
du casque.
tournois,
Cet
était
ornement de
plus commu-
ramidalde Mont fort. appelé lambrequins, volets.'
ACHELOÛS (pron. àkélouce). Géogr. Fleuve de
ACHEMINÉ, ÉE, part. Mis en bon chemin, en
bon train. Du blé acheminéau marché. Convois ache-
la Grèce occidentale, que la mythologie a rendu minés. L'affaire heureusement est acheminée. | T.
célèbre. Il prend sa source au sommet du Pinde,
coule entre l'Étolie et l'Acarnanie, et se jette dans de poste. On dit d'une lettre qu'elle est bien ou mal
la mer Ionienne. Les eaux de FAchélous passaient destination acheminée, selon qu'elle parvient sans rétard sa
pour .sacrées. Les anciens poètes racontent que le ou qu'elle en est détournée. Dans ce
dieu du fleuve, épris des charmes de Déjanire, osa quand dernier cas, l'erreur provient de la suscription
la disputer à Hercule. Terrassé dans une première Manég.elle est incomplète, inexacte ou illisible. |
Ache. lutte, il revint métamorphosé en serpent, puis en devant lui, Cheval acheminé, Cheval qui sait aller droit
qui obéit à l'éperon, à la bride, en un
nne plante funèbre chez les anciens, depuis qu'Ana-
créon, piqué par un serpent caché sou son feuil- les
taureau mais deux* fois vaincu, et privé, dans le-
dernier combat, d'une de ses cornes, il rentra dans mot, qui est dégourdi, presque dressé. Technol.
Glace acheminée, Glace dont on a déjà enlevé les
|
lnge, mourut des suites de sa blessure. ès ce mo- nymphes eaux de son fleuve. De cette corne, dit-on, les plus
formèrent la corne d'abondance. Achélous grosses aspérités.
ment, les vainqueurs dans les jeux méens et fut le
père des Sirènes. Ce fleuve se nomme aujour- ACHEMINEMENT, s. m. Au propre, c'est l'ac-
Isthmiques reçurent une couronne d'ache. L'ache d'hui Aspropotamo. tion dé marcher, de se diriger, de s'acheminervers
était spécialement, avec le cyprès, consacrée à l'or- Géogr. Royaume qui comprend la par- un but; au figuré, il signifie préparation, moyen
nement des tombeaux; aussi disait-on en parlant tieACHEM. la plus septentrionale de File de Sumatra, dans de parvenir, d'arriver au but qu on se propose.
d'un malade dont l'état ne laissait aucun espoir Il
la Malaisie, et qui compte environ 2 millions d'ha- Toute la vie est un acheminement vers la mort. Cette
ne lui faut plus que de l'ache. Les anciens ont connu bitants. La chaine de montagnes qui traverse le conduite est un acheminement aux honneurs C'est un
les propriétés fondantes et apéritives de l'ache.
Horacel'accuse de produire la stérilité. Les méde- pays s'étend au S.-E. et tfunit aux montsSanipm; acheminement à leur réconciliation. (Lavaux.) Ce.
Éléphant en est le point culminant. l'Etat premier crime fut un acheminement un autre. (Lit-
cins modernes la regardent comme fébrifuge, diu- le mont
rétique, expectorante et résolutive. La décoction d'Achem était autrefois très-puissant, et il a joué tré.) La venue des faux prophètes semblait être un ache-
rôle considérable lors de l'établissement des minement cE là dernièreruine. (Bossuet.) Les exercices
de ses feuilles dans du lait a été préconisée contre un du théâtre sont un acheminement toute étude des
l'asthme humide et le catarrhe pulmonaire. 1 On dit Européens dans l'Inde et dans-la Malaisie. Attaqué* sciences et des artswme à la mécanique, qui est d'un
proverb. Vert comme ache. On a donné le nom sans succès par les Portugais en 1521, ses sultans, grand ttsugiTsur la scène. (Fourior,)
.l'ache cl'eau à la borle, et celui d'ache de montagne. par représailles, ouvrirentà leur tour contre_Ma-
la livèche.
ACHËE, s. m. Zool. Genre de mammifères qua- que
lacea une série d'hostilités qnLne se terminèrent
par- la, prise de rétablissement portugais en
ACHEMINER,v. a. Mettre en chemin, diriger
vers un lieu. Acheminer des denrées vers le marché.
l'une expéditions, sultan Moreau eut le temps d'arriver à Turin et d'acheminer
drumanes dont on ne connaît qu'une espèce appe- ducka-Siriavait cinqces voiles soixante Pé-
1640. Dans de le
la France tout son attirail de guerre. (Thiers.)
lée vulgairement paresseux. On l'appelle aussi aï. j cents et mille vers
hommes. Peu après la mort de ce monarque s'éva- Figurém. Mettre en état de réussir, Cet événement-
S. f. Genre de crustacés décapodes, de la tribu des
pour toujours la puissance et l'éclat dû peut acheminer la paix. Le. travail vous acheminera
macropodiens. Nom vulgaire donné au lombric ou nouirent
ver de terre. Par extens. Les pêcheurs ont donné pays
d'Achem.
dans
Aujourd'hui
d'étroiteslimites
c'est un pauvre État aux honneurs,
cheval à
à la
marcher
fortune.
droit
| Manég.
devant lui,
Accoutumer
a obéir à la
resserré et en proie à l'anar- un
ce nom ti tous les vermisseaux, larves, insectes et chie la plus effroyable, quoique gouverné despoti- bride et l'éperon.S'ACHEMINER, v.pr. Se mettre
autres petits animaux dont ils se servent pour ap- quement. Son territoire
pitter les poissons, soit en les fixant à l'hameçon gouvernées se divise en principautés en chemin; être en bonne voie, avancer. Nous nous
dans la pêche à la ligne soit en les répandant à lesquels par actuel on grands vassaux, sur acheminâmes
des radjahs vers la forêt. Quelque opposés que soient
sultan n'a qu'une autorité très- les lieux lesquelsnous nous acheminons,c'est tou-
poignée au milieu des eaux où ils jettentleurs filets. bornée, le dont jours vers
vers
la 'chacun de nous s'achemine.
ACHÉEN, ENNE, adj. et s. (pron. akéin.) Qui et l'unique passe-temps est de guer- tombe que
entre eux. Lapo pulation se compose de Ne pouvant tout de suite atteindre aux premières di-
est de l'Açhaïe, qui appartient à FAchaïe ou à ses royer Malais, de Redjangs, de Battas et d'Européens, gnités civiles, ils s'y acheminèrent en imaginant la
habitants. On se servait quelquefois du mot Achéens particulièrement de Hollandais. Le produit hiérarchie avec ses agréments. L'ouvrier voyageur, re-
pour désigner les Grecs en général, de même que du poivre, du camphre, du benjoin, depays la cannelle, prenant la longue course de compagnonnage s'ache-
le nom d'Achaïe est souvent atfecté dans l'antiquité du café; du girofle, dur bétel, du gingembre,
il la Grèce tout entière c'est que les Achéens étaient du mine vers une autre ville en chantant ses chansons;
le peuple le plus puissant et FAchaïe la contrée la curcuma, du cardamone, de là coriandre, du sagou, (Micholet.)
du riz, du coton, des soies écrues, et l'on y ex- ACHEMOIS, OISE, adj. ets. Qui est d'Achem
plus importante de la Grèce. Les Achéens avaient ploite des mines d'or et de cuivre. Les habitants de qui appartient au royaume d'Achem ou_à ses habi-
une réputation de moralité et de probité qui les f plus ce royaume, fondé par une race malaise, s'appel- tants. On dit aussi et mieux Achinais.
d'une fois choisir pour arbitres par leurs voisins. Tout lent Achinais, Sa capitale, nommée également
d\ Péloponëse, même Sparte, malgré sa longue résis- Achem, qui était ia-lis le d'un
ACHÉNIEN, ENNE, adj. Géol. Se dit d'u sub-
centre
Jance, fut compris dans la ligue Achéenne, et les stra- très-florissant possédait des fonderies commerce division du terrain crétacé.
tèges achéens, tant que dura leur alliance avec Rome, et de canons ACHÉNION, s. m. Entom. Genre d'insectes co-
et des manufactures d'armes, de soie et de coton
turent chargés du gouvernement de la partie méridio- renommées, est aussidéshéritéede fortune des
nale de la Grèce. Le gouvernement des Achéens fut son industrie sa et composé de quatre espèces, dont l'achénion cordé se
d'abord monarchique. Ligue Achéenne, ligue mémo- guère comme de sa gloire. Elle n'attire plus trouve aux environs deParis.
rable qui rappelle les beaux noms d'Aratus et de d'une baie que des caboteurs. Située à 4 kilomètres ACIIÉNODE, s. m. Bot. Fruit résultant de plu-
spacieuse, avec laquelle elle commu-

i;
Philopœmen. Cette ligue eut pour but de délivrer sieurs achaines disposées sur un même plan.
la Grèce de la prépondérance macédonienne, ce nique pard'nn une rivière couverte de bateaux, elle se économiste
qu'elle effectua glorieusement mais elle ne put ré- compose nombre considérable de petites mal-
prussien, né en 1Ï19, mort en 1772. Il fut le fonda-
teur d'une science nouvelle, à laquelle il' donna le
sous le Consul, Mummiua, et la Grèce fut déclarée nom de statistique. V. ce mot.
province
gue Achéennene fut qu'une association de résistance, Achéens et les Hellènes.
une assurance mutuelle contre l'invasion. dont le palais, bâti hors de la ville, n'est qu'une
ACHEEN-PÉLASGE,
sule aohéo-pélasgique. s. Habitant de la pénin- immense forteresse hérissée de gros canons. (ç. chaïe et le Péloponèse. La péninsule achto-pélasgique.
ACHÉRON (pron. aché du gr. achos [&yp<i\, dou-
mort de chacun de leurs censitaires,un^droit de de Évitez les
•les enfers, que l'on confond souvent avec le oiyx. relief extraordinaire, fixé au douzième la valeur plaisirsqu'il faut acheter au prix de votre tranquil-
de l'objet donné à cens. Le terme,
de cette redevance.
lité. obtenu.
d'énormes nait de l'excessive élévation Le mérite un bien qui
comme celles d'un torrent, roulaient est ne
point de repos plus doux que celui qui s'achète par le

en foule les âmes qui venaient dé quitter la te


<ians le Cocyte. Sur ces sombres bords arrivaient chéron de la Grée» prenait sa source.,
rais situé entre Héliopolis,
Toutes celles qui avaientreçu les honneurs de là hypogées où l'on enfermait les
sépulture étaient admises à le traverser dans la
ville ouet les
d'Egypte,
chète au prix
Acheter chat en poche.
temps o» l'argent est tout,

Faire un achat
|
Locut. prov.
sans bien con-
mis à un examen sévère, et, suivant que leur vie naître l'objet que l'on achète. |
Qui bon l'achète, bon
paraissait pure ou souillée, ils étaient admis dans le boit. Se dit proprement du vin et des autres li-
la barque d'un -nocher appelé Garon, ou privés de queurs,' et, par extension, de toutes les denrées
la sépulture. Ce nom a été égalementdonné à un qu'on achète. Acheter tête et queue. Acheter bien
lac d'Epire près duquel était une caverne par où cher.Qui achète ce qu'il ne peut, vend après ce qu'il
Hercule tira berbère des En.fers; et un lae de ne veut. Il ne- faut rien acheter au-dessus de ses
Campanie, à peu de distance de l'Averne. |
moyens. Acheter par francs et vendre par écus.
ACHÉRtlSIE, s. m. Entom. Genre de coléoptères Vendre plus
qui a pour ype acheter
acheter de. vers qui l'on est
ACHÉRUS1E1V, ENNE, adj. De l'Achéruse; qui acheter dé marque de qui on la tient.
concerne lelac, qui lui appartient.
ACHÉRY (dom Jean-Luc d'). Un de ces travail-
ACHETERBSSE,
leurs prodigieuxde l'ordre de Saint-Benoît, né en mot n'est guère en usage qu'au palais, où il désigne
1609 à Saint-Quentin, et mort dans l'abbaye dé juridiquement celle qui achète. Il parait donc diffé-
Saint-Germain des Prés en 1685. La vie de cet éru- celle qui a la manied'a-
dit fut employée presque tout entière l'étude et à cheter, qui achète à tort et à travers. On dit l'a-
la recherche des monuments historiques du moyen chèteresse,l'acheteur s'oblige, et c'est une acheleuse

ACIIET, m
âge. Il travaillait avec Mabillon.
Entom. Genre d'insectes ortho-
ptères,de la famille des coureurs.Les achets sont de
perpétuelle.
ACHETEUR, EUSE, s. Celui, celle qui achète,
qui a la manie d'acheter, qui veut acheter. Le ven-
petits locustaires qu'on trouve dans les lièvx secs et deur et l'acheteur. Le vendeur trompe incessamment
pierreux. On dit aussi achète.Les Grecs donnaient l'acheteur. (Balzac.) Il a trouré un acheteur pour sd
maison. C'est un grand acheteur. C'ut une acheteuse
ce nom tous les insectes stridulants, tels que les intrépide. On ne dit guère acheteuse, à moins que ce
cigales,les sauterelles, etc. ne soit familièrement et pour exprimer le défaut
ACHETABLE, adj*- Qui peut être acheté. Les d'une femme qui aime à acheter souvent sans né-
hommes, les places, les honneurs, tout est achetable cessité, sans réflexion. J Fig. L'emptre, mis à l'encan
dam une société corrompue.
ACHETAIRE,s. f. Bot. Genre de plantes scrofu- par l'armée, Il
faut pas confondre l'acheteur avec racqùéreur»Xi'ac-
ne
larinées, qui ne contient qu'une' espèce; c'est une quéreur est celui qui achète un immeuble; tandis
Plante herbacée dont le port imite celui d'une mé-
lissé, et qui est indigène au Brésil. que l'acheteur est celui qui fait des achats de mar-
Achéron. ACHETÉ, ÉE, part. Acquis à prix d'argent, et
chandises.Acheteur emprunteur,Celuiqui emprunte
fig., obtenu avec beaucoup de peine gagné par de bourse. pour payer les achats qu'il a faits lors des reports
barque de Cnron, moyennantune obole qu'on avait corruption. Un cheval acheté à la foire. Les plaisirs
soin de placer sous la langue du mort. Les âmes, de, la nuit dernière ne lui semblaient point achetés trop pi. Nom donné par quelques
au contraire, dont les corps demeuraientprivés de chers parole sacrifice de l'innocence et de l'honneur. entomologistes la famille des grylloniens de La-
sépulture, se voyaient brutalementrepoussées de la (Lewis.) Iles trônes ne ^méritent pas d'être achetés au treille.
Oarque fatale, et condamnées a errer pendant un prix des crimes. Des esclaves achetas comme un vil deACHEUL (SAINT-). Ancienne abbaye de l'ordre
|
sit-cle sur les rives du fleuve. Poétiq. Se dit pour bétail. Des suffrages achetés par l'intrigue et la bas-
par
Saint-Augustin, près d'Amiens (Somme), bâtie
saint Firmin, premier évêque d'Amiens, au
l'enfer et la mort. sesse. Un témoin acheté. Des applaudissementsachetés. IVe siècle elle fut longtemps fameuse avant la Ré-
La peste, puisqu'il faut l'appeler par son nom ACHETER,v. a. Acquérir, se procurer quelque volution, par le séjour des jésuites. Saint-Acheul,
Capable d'enrichir en un jour l'Achéron. chose à prix d'argent. Acheter des blés, des bestiaux, dont l'enseignement a été caractérisé par les ten-
(la fonta.ne ) des denrées. Acheter une maison, une voilure, une pièce dances les plus rétrogrades par les idées les plus
d'-étoffe, des meubles, un fonds de commerce. Acheter fausses, surtout par la haine des principes de H89,
une charge. Autrefois, on pouvait acheter des estampes et où professait le fameux P. Loriquet, est encore
Et l'avare Achéron ne lâche point sa proie. le dimanche,mais non des tableaux. Vous avez vendu aujourd'hui un séminaire.
( racine. ) les charges de magistrature, et les juges qui les ont ACHEVAGE, s. m. Tech. Action d'achever, der-
1 Géogr. anc. Il y
avait deux fleuves de ce nom, achetées rendront à leur tour la justice. (Fénelon.) nière façon que l'ouvrier donne à une pièce.
l'un en Grèce, l'àutre en Italie. Le premier, qui se En certains temps l'homme; et certains pays, l'homme est de- ACHEVAL, s. m. Sorte de signal que sonnent les
jetait dans la mer Ionienne, roulait des eaux noi- venu propriété de on a trafiqué de lui, on trompettes de cavalerie pour faire monter les cava-
râtres et saumâtres qui coulaient sous terre dans nais.) l'a vendu, acheté comme une bête de somme. (Lamen- liers cheval. La mélodie de cette sonnerie remonte
grande partie de leurs parcours. De là Les tisseurs sont de'plus en plus pauvres, et les à époque reculée. Le clairon vient de. son-
son nom assez
une achètent plus que jamais des maisons de cam- nerune
donné àun neuve des enfers. L'autre Achéron ar- mai très(Ledru-Rollin.)S'emploie l'achecal. On l'écrit aussi à-cheval*
rosait le Brutium, descendaht des Apennins dans pagne. de plus méprisable qu'unau figuré. Je ne ACHEVALÉ, ÉE, part. Qui occupe les deux
Ja Méditerranée. sache rien homme dont on rives d'un
(J.-J Rousseau.) Dcnys eût acheté fleuve, ou qui est porté en deçà et au
ACIIFRONTIE, s. f. Entom. Genre d'insectes d'une
lépidoptères, famille des crépusculaires, qui a pour 'mon amitié, au poids di l'or. (Barth.) J'aî acheté ces delà route. L'armée était achecalée sur le Rhin.
L'ennemi était achevalé sur la route.
t vpe le sphynx atropos, vulgairement-appelé tête- honneurs
ploie aussi
|
au prix de mon repos. (Lavaux.) S'em-
absolum. Acheter cher. Acheter au poids ACHEVALER, v; a. Occuper les deux rives d'un
il'e-mort, parce que la tache de son corselet en re- fleuve, ou être porté en deçà et au delà d'une route.
présente assez bien la figure. 1 Les anciens dési- de l'or. Acheter bon marché. Acheter à vil prix. L'î-
des échanges ruine à ta longue les nations L'armée achevalait le Rhin.On dit aussi pronomin.
ynaient sous le nom d'achérontie plusieurs marais négalité arrive sans cesse et dans le même sens s'acheraler. L'armée •s'était
situés en divers pays, et dont lesvouvertures con- qui achètent. A
duisaient, dit-on, aux régionsinfernales. là que pour acheter, vendre et mourir. Qui achève, qui finit
'aCHÉRONTIEN, ENKE, adj. De l'Achéron; Nos Alsaciens qui émigrent vendent le peu q&ils ont les choses d'esprits entrepre-
qui appartient à 1 Livres V. peu usité.
détail. exécuté
ACHÉRONTIKS,s. m. pl. (pron. oke'). Géogr. tité de la même marchandise. ) Acheter en entièrement, fini, terminé entièrement ruiné plus
anc. -Ancien peuple riverain de î' Achéron. N'acheter que de de marchandises,
ACHÉRONTIQUE,adj. De l'Achéron, qui ap-
| les unes après les autres. au son comble; accompli, parfait, excellent en
sur-le-champ. son
partient à l'Achéron. Livrée achérontiques, Livres comptant. A condition de payer
sacrés des Étrusques, qu'ils prétendaientavoir re- AcReter à crédit où de ne payer été ache-
que dans un certain tempsdont on convient. n'est pas en-

livres
pratiques à observer dans les sacrifices offerts aux core achevée. (Bernardin deSaint-Pierre.) La langue
divinités infernalës, l'art de lire l'avenir dans les par commission. Pourle compte Acheter de si exact, ni de si achevé pour la dic-
palpitations des victimes, les moyens de chasser les des bans. Obtenir, moyennantune certaine somme, tion que les Géorgiques. beau visage de
monstres, les maladies et les fléaux de toute sorte. la dispense de faire publier des femme semble l'ouvrage le plus achevé de la création.
Os livres .(E. Legouvé.) Un orateur achevé. Une éducation
curer par l'argent, par la faveur, par l'intrigue. Il était mourant, un
coup lie Quand sa toilette fut achevée,
elle entendit sonner l'horloge de la paroisse
une tonna de ne compter quesept heures. (Balzac.)
confondu avec les mots fini et terminé,
cution se fait principalement remarquer par un
travail précieux de brosse ou de ciseau, fruit du
temps et d'une patience froide et mesurée. Un ou-
quefois, par paresse où r
'art, un
hâte,
a commencé. Quel- Ulysse l'emporta dans cette lutte célèbre, grâce k
on finit un ouvrage son éloquence. On a observéavec raison que
qui suppose Achille invulnérable n'était
accompli un ouvrage fini est exécuté avec soin. du temps d'Homère. Ce poète n'avait garde d'ador-
vrage est achevé lorsqu'il atteint la perfection du D'un atltre côté finir marque une action moins ter une fiction qui eût déshonoré son héros. Achille
genre auquel il appartient, quels que soient d'ail- brusque, ou plus douce, plus naturelle que terminer. selon lui, fut blessé
en combattant, et les Grecs
leurs les moyens Employés pour y arriver, soit que On 1a fin, ou en amenant la tin livrèrent autour de son corps un combat acharné
la manière de peindre ait la liberté du faire ou le on tevnineen mettant un terme ou en coupant court. qui dura tout
un autres héros de
fini de l'exécution. Les tableaux de Michel-Ange, du Deux puissances terminent un différend parun com-
Titien, de Salvator Rosa, etc., sont acherés, et cepen- bat ou le finissent par des négociations.Tous les avaient porté, ayant lui le L'un
dant sont remarquablespar la hardiesse d'une exécu- avis allèrent à demander au pape le concile œcu- deux avait été le gouverneur du centaure Chiron.
tion telle qu'ils semblent peints d'inspiration et du niénique pour finir les ,affaires de la religion, faute T S. m. Se dit pour désigner homme d'une va-
premier coup. D'autres tableaux, comme ceux de Gé- de quoi on les terminerait en France par un concile leur à tonte épreuve, qu'aucunun péril .n'arrête. Cha-
rard Dow, de Miéris, etc., sont également des ouvrages a
national. (Bossuet.) Du reste les nuances qui sépa- que Achille son Homère. (Massiiion.ï H faut des
achevés, mais à un degré .inférieur, bien qu'ils soient
d'un (aire fini et très-terminé. Toutes les manières de souvent les unes dans les autres.- Parachever est de celui qui soutient vaillamment un parti,aussi
dit Se
peindre sont bonnes, lorsqu'elles conviennent à l'autre complétif d'achever; c'est achever plus complète- cause, L'Achille de la branche cadette. (Thiers.) une
dl/ire des ouurages
al bien dressé,i
qu'on s'est proposé d'exécuter, et foules «eurent pro-

a passé par
Se dit d'un che-
tous les degrés de
l'école. 1 Il.se dfff aussi d'un cheval beau et bien
proportionné. Cheval achevé. S. m. État d'un ou-
ment, de manière qu'il ne manque rien. Ce peuple tial, cet Achille du libre commerce. (Proudhon.)
est propre a concevoir d'immenses desseins plutôt Fam. et iron. dans le même sens. Régnons ensemble,
qu'à jwrac/iecerdegrandes entreprises. (Tocque ville.)
ACHEVEUR, EUSE, s.
Bas-
[

suis l'Achille, sois le Néstor de la coiffure


Teeh. On appslle 9che- (Scribe.) r Fig. S'emploie pour désigner-unhomme
reurs en métaux ceux qui achèvent, qui adoucissent invulnérable. Du côté du bonheur domestique, Maxime
vrage achevé, c. à d. qui atteint la perfection du les métaux, c. à. d. qui font toute la fonte de cuivre est réellement invulnérable c'est un Achille conjugal,
,genre auquel il appartient. S'emploie dans les arts uni. Les acheveurs en niétaux tiennent le milieu
plastiques. Cet ouvrage n'est pas d'un achevé satisfai-
sant ce n'est pas ainai qu'il faut entendre Vachère.
entre les monteurs en bronze et les ciseleurs. On Entom. Nom d'un papillon nymphale. Log. Ar-
appelle .aussi acheveur le plus grand de tous- les gument sans réplique; argument prinaipal de cha-
|
ACHÈVEMENT, s. m. Fin, accomplissement, moules dont se servent les batteurs d'or. Vacheveuse que secte, et particulièrement celui de Zenond'Élée
exécution entière d'une chose; conclusion dénoû- est l'ouvrière qui donne la dernière façon à certains contre le mouvement. Anat. et d'A-
ment perfection dont un ouvrage est susceptible. travaux. chiile. V. tendon.
Un petit accident a retardé l'achèvement de l'ouvrage.
Dans la tragédie, l'achèvement doit être terrible ou tou-
ACHIEVOIR,s. m. Tech. S'emploie dansles arts ACHILLÉATE, s.
m. Chim. Nom générique des
chant dans la comédie, il doit être plaisant. Dans Ics
et métiers pour désigner 10 un outil avec lequel sels formés par la combinaison de l'acide achilléi-
on donne 'la dernière façon à certains ouvrages; que avec une base.
ourrages de l'art, (-'est le travail et l'achèvement que 2<» le lieu où l'on porte certains ouvrages pour les ACHILLÉE, s. f. Bot. G.enrc de plantes de la
l'on considère. On admire l'achèrement de ce tableau, terminer 30 le derniettemps de la façon donnée à famille des synanthérées.
rle cettc statue. (Lavanx.)
Oii en connaît plusieurs
un ouvrage. On dit, en parlant d'une pièce de toile
ACHEVER, v. a. Finir, terminer une chose com- ou djétoffe, qu'elle est a l'achevoir, lorsqu'il n'en
îiR-ncéc; accomplit mettre le comble il la situation
«le corps ou d'esprit perfectionner, rendre accom-
reste plus que quelques mètres à
ACHdANIDE, s.
faire.
Descendant d'Acheg premier
pli. Il faut achever 1'oeuvre ou Me point d'entreprendre.' prince de la deuxième branche de la troisième dy-
Achever une maison, un tableau, une statue. Achever nastie des anciens rois de Perse. Quelques historiens
ses éludes. Achever sa course, sa carrière. Le soleil confondent les Achkaniens avec les Achganides,
rn-hive m révolution annuelle. Achevons notre entre-
tien. Elles achèvent teur toilette.
L'étude commence un honnete-homin^et^l'instruction
l'achève. Pers 1500, la France épuiseê~pBr~Louts^XI
l'archipel des Canaries..
ACI1GOUAIA. My th. Le principe du bien, dans

ACHIAS, s. m. Entom. Genre d'insectes diptères.


i-
.·emble achever sa ruine en Italie. (Michelet.) Vienne famille des athéricères. Ces in-
encore ura procès et je suis achevé. (Corneille.) Il ne -Sgçtes^ paraissent se distinguer
principalement des diopsis eu ce
me manque plus que l'abbé d'Olivet pour m'achever.
Voltaire.) Acherer un discours, En prononcer la que les antennes s'insèrent sur
tin, en terminer la lecture. Je vous achèverai le reste le front de l'insecte et non sur
une autre fyis.. ,\Ab&oï. Terminer, finir, aller jus-
les pédoncules qui portent les
qu'au bout. On ne lui laissa pas le loisir d'achever^ yeux. La premièreespèceconnue
Leçon commence, exempleachève. (Lamotte.) On dit de ce genre et qui lui sert de
Achias. type, est Yachias oculé de Java.
dans un pénible esclavage. Boire entièrement. Ache- Deux autres espèces ont été découvertes au Brésil.
vez votre verre. Acf teves votre café. 1 Oter un reste de ACHILIE, s. f. (pron. akï). Tératol. Monstruosité
vie, porterle coup mortel, donner le coup de grâce. caractérisée par l'absence de lèvres,
Il itait grièvement blessé, le général le fit achever. il ACHILLE (en gr. 'AxiW.eù;). C'est un des héros
respirait encore, le bourreau l'acheva. de de la mythologie, dont la valeur, devenue prover-
'/moi l'achever. Se dit homme à moitié ivre qui biale, parut à l'antiquité digne des honneurs di-
boit encore. Signitie consommer la ruine de quel- vins. 1 était fils de Pelée,- roi -de Phthiotide en
qu'un. Il ne lui fallait plus que cela pour l'achever. Thessalie, et de Thétis. Élève du centaure Chirôn,
S'emp. neutral. avec la prépos. de.- Tout cela ne
fit qu'achever de me déterminer. Acherer de travailler,
de diner, de parler; d'écrire. Il achève de payer- ses Aciiillee.
-,telles.Mettre le comble il un défaut, à des cruau-
tés.' Achève, et prends-ma tète. S'achever, v. pr. espèces. L'achillée mille-feuille, plante indigène,
Etre achevé, se terminer. Leur hymen s'achève. Ces
travaux s'achèvent. La vie s'achève, quel'on a peine est très-répandue dans les lieux incultes, -dans les
prés secs. Elle a joui jadis d'une réputation très-
ébauché son ouvrage. Peu de négociations s'achèvent grande dans le traitement des blessures, et de nos
xans argent. jours encore les habitants des campagnes lui ac-
Cet horrible attentat ne s'achèvera pas. cordent à tort la même propriété1 vulnéraire. Les
(VOLTAIM.) fleurs ou sommités fleuries de cette plante sont as-
tringentes, amères et aromatiques. L'achillée ster-
Synonymes ACHEVER, finir PARACHEVER, nutatoire est fort commune dans les prés humides
TERMINER. On achève un ouvrage en y mettant de toute TEnropo, dans le voisinage des ruisseaux.
la dernière main, en y ajoutant un dernier trait; Quelques espèces d'achillées sont cultivées dans les
vous achevez un tableau > un édifice
On termine une chose qui a an cours ou est en
un
repas.
excellente nourriture pour les jeunes poulets
mouvement, et cela en y mettant un terme vous L'achillée naine, l'achillée à écailles noires et achil-
terminez une course, un différend, une discussion, lée musquée sont douées d'une saveur agréable et are-
des peines. L'idée d'achever est positive la chose il
se distingua à la guerre de Troie mais Aga- matique; on les emploie, Clans les Alpes de la Suisse et
achevée est complète, consommée, a toutes ses par- lui ayant' enlevé sa captive Briséis,- il ne
ties. L'idée de terminer est négative la chose ter-' memnon S.
minéeMe continue plus à aller, est suspendue,ces- de
coulut plus combattre. Il reprit les
son
sée. Achever ses jours ou une guerre, c'est en bien de Troie,
armes la mort
ami Patrocle tua Hector, et après la prise
au moment où il conduisaità l'autel Po-
remplir le cadre ou le plan, agir -de façon que ce lyxène, fille il
de Priam, fut tué d'une flèche au ta-
soit une œuvre complète; les terminer, c'est les em-' lon, seule partie il
ques et vulnéraires,
dans la Laconi,e. On les appelait aussi
j f. pi. Fêtes instituées en Thon-
rieur d'Aehille, et qui étaient célébrées à Braséis,
ACHILLÉIDE n. pr. f. Titre d'un poème de
Stace, où il devait décrire toute la vie d'Achille, et
pécher d'aller encore ou plus avant. Qui achève
votre bonheur y met le comble, le rend parfait; qui
du corps où ne fût pas invulné-
rable. On sait qu'à sa naissance sa mère, en le
plongeant dans, le Styx et en prononçant unè for-
où il n'a chanté» que l'enfance du héros.
le termine, l'anéantit. Finir a les deux sens; il se mule sacrée qui rendait, immortel, avait oublié que contient l'achillée mille*. feuille.
de le talon par, lequel elle le tenait n'avaitpoint reçu ACHILLÉIQUE adj.
t'St subjectif que Ton retire de
corps d es mains des Troyens,et so disputèrent en- léique est inodore il cristallise en prismes incolores et
mais au suite ses armes devant tous les chefs assemblés.
ACHILLÉOÏDE

ACHILLÉUM, s.
adj. Bot. Qui ressemble à Va-
m. Genre de zoophytes de la
chaos. '8. m.
Suivant Aétius,
Méd. Mot qu'emploie Hippocrafepour

.il désigne une ulcération


Il
désigner un gaz condensédansla cavité de l'utérus. choppement sur son
superfi- rencontre dans sa
Tout
rencontrait cet homme partout comme pierre d'a-

carrière des pierres


homme
d'achoppement.
1 Se dit pour occasion de faillir, sujet de scandale»
famille des spongiaires,établi pour recevoir les es-
pèces dont le tissu est lacuneuxet composé défibres
réticulairesà surface recouverted'une couche glu-
tineusecontinue ne présentant que des pores très-
ciel1e .au contre de la

l'applique à unepetite marque laissée par cette ul- ceux qui le longtemps
quelle elle donne une teinte bleuie légère. Galien Un libertin est une pierre d'achoppement pour tous

cération après la cicatrisation complète. Enfin, politique a été pour les jésuites une pierre d'achoppe-
la
petits. L'éponger.ucommune est le type de cette di- d'autres auteurs se servent de ce mot pour indiquer ment. (Proudhon.) Il fallait; disent les pères de
le trouble de la vue produit par l'une ou l'autre de l'Église, que Jésus-Christ fût une pierre d'achop-
ACHILLIDE, s. Descendant d'Achille. ces deux causes. t Entom. Genre d'arachnides dont peinent.
ACHILLINl (Alexandre). Philosophe et anato- le corps a la forme d'une cornemuse, pourvu de six ACHOPPER, v. n. Se heurter, trébucher; se
miste, né à Bologne en 1643, mort en 1512. Il pro- pieds très-petits. Les achlys sont du animaux para- trouver arrêté, empêché,.et figur., faillir, tomber
fessa avec tant d'éclat à Bologne et à Padoue qu'on sites qui cicent sur le corps du dytiques. IS. f. Bot. dans, se livrer à. C'est là que tous ont achoppé. (Pas-
le surnomma le second Aristote. Il est un des pre- Genre de plantes de la famille des berbésidées. cal.) Dieu garde si soigneusement ses serviteurs, qu'il
L'achly8 est indigène dans l* N.^). de l'Amérique. ne les laissera pas achopperà une yrierre. fCalvin.)
miers qui aient disséqué des cadavres humains. On, f. Genre jî'arachnides privés S'ACHOPPEA,v. pr. Se heurter contre. Le suppliant
lui doit quelques découvertes anatomiques et des ACHLYSIE, s.
ouvrages estimés de médecine et d'anatomie. d'yeux, et dont le corps afferme d'une curne- rencontra une pierre ou motte où il s'achoppa. (Du
mtise, pourvu de six pattes très-petites. Lâcheté Cange.) Notrè raison',s'achoppe à (ont d'empêche-
ACHILLOÉ, s. f. Nom qu'on donnaitautrefois ments. (Calvin.)
des statues nues, armées de lances, et représentant a été rencontrée une seule fois sur un dytique mâlepé-
Achille. ché dasna une des mares de la forêt de Fontainebleau. ACHOR. Myth. Dieu destructeur des mouches,
-ACHMÉ, s. 'm. Nom du livre qui contient les lois adoré des habitants de Cyréne.
ACHIMENCEY, s. m. Nom des anciens nobles
des iles Canaries, qui avaient seuls le droit de pos- et la religion des Druzes. ACHORE, s. m. (pron. akorej. T. de patliol. par
terres;
AGHIMÈNE, s. f. Bot. Plante de la famille des mille des
ACHMÉE, s.
f. Bot. Genre de plantes de la fa-
asparaginées, ne renfermantqu'une seule
lequel les Grecs désignaient une affection pustu-
leuse de la tête et de la face. Depuis, les uns veu-
arbres, lent, avec Galien, que Yachore soit la même maladie
scrofularié|S, et oui est fort remarquable par la espèce, l'achméedu Pérou. qui croît -sur. les
paniculée,
que le favus; d'autres, au contraire, que les deux
belle couleur de ses fleurs. On la cultive dans nos dans les Andes
affections diffèrent l'une de l'autre. Les Anglais
serres, où elle brille de tout son éclat en automne. ACHMET. Nom porté par trois sultans de Con- ont étendu le sens de ce mot en l'appliquant à une
Les achimènes se tfouvent dans l'Inde et ont le port stantinople, mais sans avoir reçu d'aucun d'eux lésion élémentairede plusieurs espèces de teignes.
dès sésames. une illustration spéciale. Le plus connu est Ach- Alibert fait répondre l'achore à la variété qu'il ap-
ACHIN, s. m. Idiome parlé par les Achinais. met III, qui régna de 1703 à 1730. Il donna un
vaincu de Pultawa, pelle teigwe muqueuse. Toutes ces incertitudes sur le
L'achin est un mélange de malayou et de batta avec asile à Charles XII, le célèbre
battit Pierre le Grand sur le Pruth (1711) et reprit l'usage. V. TEIGNE et PORRIGO.
rient, soit indouslani, soit arabe-tamouleou mapilla. aux Vénitiensla Morée et les îles de Candie et de ACHORÈSE, s. f. Pathol. Diminution de capa-
Cérico mais, vaincu par 'les Autrichiensà Péter-
ACHINAIS, AISE, adj. et s. Qui est du royaume waradin (1716), il perdit Belgrade, Témeswar, Or- cité des réservoirs destinés il. contenir des liquides,
ou de la ville d'Achem qui appartient à l'Achem tels que la vessie, etc.
ou a ses habitants. Un Achinais. Une Achihaise. Les sova, une partie de la Servie et de la Valachie, et
fut forcé de signer la paix de Passarowitz (1718). ACHORION, s. m. Pathol. Genre de champi-
mœurs achinaises. L'industrie des Achinais consiste Egalementmalheureux contre les Persans, il fut gnons voisin du genre oïdium, de la tribu des oïdiés,
dans la fabrication d'ouvrages d'or et d'argent, et dans déposé division des arthrosporés, et qui forme une espèce
la préparation de la soie. Les Achinais sont robustes et tinople par les jannissaires et le peuple de Constan-
soulevées, après avoir inutilement sacrifié
d'un extérieur agréable. On les appelle aussi Achi surtout la peau de la léte de et accidentelle-
et Achémois. son grand vizir et ses principaux officiers au dans res-
sentiment de la nation. Il mourut six ans après ment celle de toute autre partie du corlrs. L'aciwrion
ACHIOTL, s. m. Nom donné par les Mexicains
aux semences rouges du roucouyer, que l'on réduit sa prison (1736), à l'âge de akmite).
74 ans.
Minéral ainsi follicule pileux, et réuni en amas qu'oit appelle godet
ACHMITE, s.f. (pron.
en tablettes pour les faire entrer dans la composi- nommé à cause de la fonne aiguë de ses cristaux. ou (acus, dans les dépressions de la surface de la peau.
tion du chocolat et dans les teintures. Il a été découvert par Stronc dans la commune ACIIORISTE, adj. T. dé méd. Se dit des symp-
ACHIRAB, s. m. T. de franc-maçonn. Suivant d'fJger, Norwége. Il est d'un brun noirâtre ou tômes ou signes qui sont inséparables des cas par-
quelques rituels, c'est le mot sacré du quatrième d'un vertensombre, et assez dur pour rayer le verre. ticuliers, comme, par exemple, la douleur de côté
gracié de la maçonnerie d'adoption (maitresse par- On le trouve engagé dans du quartz, ati milieu de dans la pleurésie.
faite). C'est une erreur, car le véritable mot est rochers granitiques et sylnitiques. On écrit aussi ACHORUTE, s. m. Entom. Genre d'insectes de
acliitob. V. aciutob. akmite. l'ordre des thysanoures, dont l'espèce type a été
ACIIIRE, adj. Térat. V. acheire.S. m. Icli- ACHMYCHES, 8. m. Astron. Temps ;9e la réu- trouvée sur l'eau à Cramnore.
thyol. Genre de poissons de la famille des pleuro- nion des quatres planètes supérieure? dans le plan ACHÔUBERSa s. m. pi. Myth. ind'. Nom de la
nectes, qui habite les mers équatoriales. Semblables du méridien, à mmuit. première tribu des géants ou mauvais génies, dont
aux soles, les achiresendiffèrentpar l'absence de na- ACHNANTHE, s. m. (pron. ak). Bot. Genre quelques-uns ont obtenu, par leur pénitence, la
geoires pectorales. d'algues microscopiquesqui se présentent sous la grâce de gouvernerle monde.
ACI11IUTE, s. f. Miner. Espèce de minéral qui forme de petites lames. On en connaît huit ou dix ACHOUR, s. m. Impôt algérien, qui avait pour
n'est autre chose qu'un silicate de cuivre. V. dio- espèces; les unes sont marines, les autres se trou- base le produit de la terre.
vent fixées aux plantes marécageuses dans les ACHOURA, s. m. Nom du premier mois de l'an-
ACHIT, s. m. Bot. Espèce de vigne sauvage de eaux douces. née musulmane.
Madagascar,appartenant au genre cisse. AÇHNE, s. (pron. -aune). Mot dont Hippocrate se ACHROÏA, s. m. Entom. Genre de lépidoptères
ACHITOB, s. m. T. de franc-maçonn. Mot hé- désigner un des symptômes dé mau- tinéites.
sert
brou qui signifie littéralement frère de bonté, et qui vais pour augure que peuvent présenter les yeux des ACHROMA, s. m. Pathol. Décoloration partielle
sert de mot sacré pour le quatrième grade de la fmalades dans le cours des fièvres, et qui consiste de la peau. On l'appelle aussi leucopathie acciden-
maçonnerie d'adoption (maîtresse parfaite). dans la présence d'une matière qui se sèche sur ces telle, éphélides blanches, etc. On dit aussi achrome.
ACIIITOK, s. m. Bot. Genre de plaide la fa- organes comme de l'écume. Il se sert égalementde ACHROMASIE. s. f. Pathol. Décoloration du
mille des hépatites. ce mot pour désigner la charpie. 1 Ecume légère corps, ou pâleur cachectique.
ACH1TONION, s. m. Bot. Genre de champi- dont se couvre la surface d'un liquide. ACHROMATIE, s. f. Optiq. Se dit pour dési-
petits, globuleux, trans-
gnons dont .les pores sont blanche, ACHNÉRIE, s. f. Bot. Genre de graminées.
d'une couleur légèrement gner le fait d'un instrument d'optique ou de l'œil
parents, ou ACHNODONTE, m. Bot. Genre de graminées qui montre les objets sans coloration de leur con-
jaune,- ou rouge. On n'en connait qu'une espèce, établi pour quelquess.espèces de phléon. tour. Des expériences ont prouvé que l'achromatie de
trouvée dans les environs de Leipsig.. s. cinq jour
ACHNOUD m. Le premier des lœil n'existe pas.
iACHROMATIQUE, adj. (pron. akro). Se dit de
ACHIZAR. T. de franc-maçonn. C'est le nom complémentaires de l'année des anciens Perses.
donné, dans l'historique du onzième degré maçon- ACHOPPEMENT, s; m. Ce qui fait achopper tous les instruments d'optique qui n'ont pas l'in-
nique du rite écossais ancien et accepté grade de action de faire un faux pas; obstacle,heurt, choc. convénientordinaire de laisser apercevoir les cou-
sublime chevalier à la tour dans laquelle furent Rencontrer leurs de l'iris. On dit que des prismes sont achro-
achoppement
déposés les deux complices du meurtrier d'Hiram, exposerait les un achoppement. Le moindreplus
voyageurs aux chances les matiques quand ils jouissent de la propriété de
fatales.
après qu'ils eurent été saisis dans le pays des Gheth dévier Ia. lumière sans la décomposer; on dit de
et conduits à Jérusalem. Ce nom n'est pas exact ^Regarde d'où provient même que les lentilles sont achromatiquesquand les
la tour dont il s'agit s'appelaitNgézer ou Ézer. L'achoppementqui te retient. images produites à leur foyer sont de la même cou-
Descendant d'Acheg, pre- (Là FONTAINE.) leur que les objets. Les prismes et les lentilles
mier prince de la troisième dynastie des anciens 1 Rencontre désagréable de certaines lettres, de achromatiques se forment toujours de plusieurs
prismes et de plusieurs lentilles de substances dif-
rois de Perse, laquelle, selon quelques historiens, certains sons; dissonance. Les Italiens ont été obli-
se divise en deux branches. V. achgakIde. gés de se permettre ces achoppementsde sons, qui dé- férentes. Les prismesachromatiquesse composent or-
ACHLAMYDE, adj. Bot. Se dit des algues dont dinairement de deux prismes, l'un de flint-glass, l'autre
les filaments sont dépourvus d'une seconde enve- qui précèdent montrent combien les dictionnaires de crown-glass.dont deux faces sont appliquées l'une
loppe. contre l'autre, et dont les angles réfringents sont tour-
ACHLIS, s. m. (pron. aklice). C'est le nom que nés en sens contraires. (Deguin.) Dollond est l'inven-
c pement ne s'emploie qu'au
] Pierre d'échappement. {sardes lunettes achromatiques. adj .-Qui achroma-
ACHLYF, s. m. Bot, Genre de cryptogames de Point difficile$ obstacle dans une matière embar- ACHROM ATISANT, ANTE,
la famille des phycéea, dont l'unique espèce habite ras, dijneultéimprévue. L'affaire sera tise, qni produit l'achromatishtion.Jusqu'à présent,
l'eau doue*. minée, sinous fie, rencontronspas quelque pierre d'a- le liquide achrotMlisanïle-pluspuissant est celui qui
ACilLYS. Selon quelques auteurs grecs, premier est indiqué dam l'Ouvrage du.docteur Blair traitant
Être qui existait avant le inonda, même avant le vocation de ma future. (SWsimon.) de la matière.
d'un objectif
Ils aperçoivent les objets de très-loin, et voient par- de plantes
L'achromatisation faitement ceux qui' sont à leur portée leurs con- de la famille des composées. Les achyropappes sont
tours, leurs reliefs, leurs ombres, aucun détail
ACHROMATISE, EE, part. Rendu achroma- n'échappe leurs regards, et cependant ils sont ACHYROPHORE,
tique. Verre achromatisé. Rayons achromatisés. Prisme privés du secours qu'offre la diversité des couleurs chicoracées qui ne diffère des hypochœris
s. m. Bot. Genre de plantes
que par
achromatisé. Lumière achromatisée. comme du charme qu'elle a pour les yeux. L'a- la forme de son aigrette. Les achyrophores sont pour
ACHROMA.TISER, v. a: (pron. alcro). Optiq. chromatopsie est une imperfection innée et hérédi- la plupart des herbes vivaces, communesaux deux hé-
Rendre achromatique- .détruire, absorber les cou- pen- misphères.
leurs irisées que l'on aperçoit dans l'image d'un ACHYROPHYTE, adj Bot. Se dit des'plantes
objet. Achromatiser un verre, la lumière. Lorsqu'on ACHROME, àdj (pron: akrome).Qui n'a pas de dont la fleur estcomposée de glumes ou de paillettes.
se certa ACHYROSPERME, s. m.- Bot. Genre de plantes
de la famille des labiées, dont les espèces habitent
du prisme qui doit produire cet effet. Si l'on prend Java et Madagascar.
arbitrairementl'un des deux angles, on déterminera ACHROMHÈME,
facilement la valeur que doit avoir l'autre pour que le ou sans couleur, mélangé de chyle et, de lymphe. une ACMYRY
liane
s. m. Les Caraïbes donnent ce nomà
les créoles des Antilles appellent
.iystème des prismes achromatisé les deux rayons. adj. Qui est sans couleur. La corde-à-violon que
ACHROMIQITE,
Lorsqu'on achromatisé seulement deux rayons, on combustid,n complète des corps, entretenue dans le à cause de la ténuité de ses rameaux
choisit ordinairement^ les rayons verts et les rayons hydrogènequi produit la flamme, est absolument né- gaz étendus sur le sol. C'est
orangés, car est plus grande cessaire pour que ACIANTHE
cette flamme soit achromique. (Pe- famille des orchidées, dont
nue celle des du spectre. On peut plusieurs espèces sont
achromatiseryautant de rayons diversement colorés louze.) ACHROMOLÈNE, s.
qu'il y a. dé prismes. (Deguin.)Se prend absolum. fi Bot. Genre de plantes AcICARPHE, s. m. Bot. Genre de plantes de
On peut achromatiser par rapport à deux couleurs,
de la famille des composées, originaires de l'Aus- l'Amérique méridionale, qui appartient à la famille
et alors on prend ordinairement les extrêmes, tralie.
ÀCHRONIZOÏQUE, des calycérées.
comme adj. Médec. Qui ne peut ACICULAIRE, adj. Qui tient de l'aiguille, qui
le rouge et le violet ou le bleu, parce que les petites
aberrations qui existent encore dans les rayons inter- 'Être conserve longtemps sans s'altérer. Des médica- est mince et allongé comme une aiguille. S'emploie
médiairessont en quelque sorte couvertes par la coïn- ments achronisoïques.
|
cidence parfaite des extrêmes. (Jourdan.) j S'achko-
surtout
ACHRYSE, s.m. Entom. Genre de coléoptères étroit, aigu, et peu ou point anguleux. Miner. Se |
matisek, v. pr. Être achromatisé se rendre conflexe. longicornes, ayant pour type le sténocore cir- dit d'une substance qui cristallise en petites aiguil-
réciproquementachromatiques. Il. est important de les, c. à d. dont les cristaux tirent leur origine de
ne pas chercher à séparer les deux verres qui s'achro- ACHRYSON, s. m. Genre de coléoptères tétra- prismes qui se^sont amincis et allongés en forme
nuttisent. mères, appartenant à l'Amérique méridionale. d'aiguilles. Chaux sulfatée sulfatée
ACHROMATISME,s. m. Phys. Destruction des ACHTEL, s. m. Mesure de capacité pour les ma- aciculaire. Botan. Se dit des feuilles qui sont du-
couleurs étrangères qu'ou aperçoit dans l'image tières sèches, en usage dans diverses contrées de res, toujours vertes, étroites et aiguës, des épines
d'un objet quand on le regarde à travers un prisme l'Allemagne. L'achtel de Francfort vaut un peu plus grêles, allongées et très-pointues du fil et des éta-
ou un verre lenticulaire. La lumière arrivant di- de 145 litres. mines et des styles de certainesplantes; enfin, des
rectement à la rétine nous paraît toujours blanche ACHTELIKG, s. m. Métrol. Diminutif d'achtel; mousses dont l'opercule se termine en pointe. L'o-
mais si au contraire on lui fait traverser, pour par- petit achtel. percule des actinodontes est aciculaire. Les pins ont
venir. jusqu'il nous, certains corps transparents, des feuilles aciculaires.| S. m. pi. Nom donnée des
comme le cristal et l'eau, placés dans des circon- huit éléphants qui, selon les Indiens, soutie n nt polypiers, à desbélemniteseta des pointes d'our-
stances favorables, alors elle se décompose, et cha- le nionde. sins fossiles. On dit aussi acicules.
cune des couleurs de l'arc-en-ciel, ainsi que leurs ACHTHÉOGRAPHE, m. Celui qui fait la des-
nuances intermédiaires, viennent frapper notre vue, cription, la nomenclatures.des
ACtCULAR,
espèce d'arséniate
s. m. Minéral. Nom donné a une
de cuivre, L'acictclar olivénore
comme une masse de petits filets colorés dont l'en- poids.
ACHTHÉOGRAPHIE, est un minéral à l'état fibreux, ainsi que l'indique
semble porte Je nom de spectre solaire! Cet effet, s. f. Description, nomen- nom; il appartient à Polivénite. Sa différence
appelé réfraction ou chr^matisme, est rendu très- clature des poids. son
sensible,' soit quand on regarde la lumière à travers ACHTHÉOGRAPIIIQUE, adj. Qui concerne dé composition tient à son état d'altération.
ACICULE, s. m. Zool. Soie rare et fort aiguë;
un prisme de cristal soit quand on reçoit sur un l'achthéomphie.
papier blanc les rayons lumineux qui s'isolent les ACHTHEOMETRE, s. m. Métro). Instrùment qu'on observe sur les côtés du corps de plusieurs
annélides. Les acicules des annélides sont au nombre
uns des autres en passant par ce prisme. Cette dé- qui "a pour objet de déterminer la surcharge des, de deux, chacune
composition de la -lumière pay les corps transpa- voitures sur les routes.' sur un petit mamelon et renfermée
dans espèce d'ét.ui. Les acicules se rencontrent che;.
rents a longtemps porté un préjudice notable aux ACHUPALLA, s. m. Bot. Plante de. la-famille les acalèphes. unie
On les a nommés aussi corps urticants,
instruments d'optique destinés à rapprocher arti- des broméliacées, qui croît en grande abondance
üciellément de nous les objets, ou à grossir leur dans le Paramo, près d'Achnomhuer, province de capsules
culaires.
et spkules |
filifères. PI. synonyme d'aci-
volume ainsi, les lunettes, les télescopes, les mi- la Nouvelle-Grenade. Sa tige, qui s'élève d'environ
ACICULÉ, ÉE, adj. Qui semble fait avec une
croscopes, nous rendaient les objets enveloppés de un mètre, contient une substance blanche très- aiguille bu qui
franges colorées. Corriger autant que possible ce aqueuse et comme spongieuse, très-recherchée par
défaut, forcer les rayons isolés et colores ii se réu- les S'applique aux semences dont la surface est sillon-
|
est en forme d'aiguille. Botàu.

nir à un point donné, sous un angle quelconque pressés voyageurs qui manquent d'eau, ou qui sont née, de lignes ou raies très-fines et sans ordre, qui
parla faim. Les indigènes tr^ngent àchu- semblent avoir été tracées par la pointe,d'une ai-
dont l'œil est le sommet, et rétablir ainsi, par cette pallas dans le temps de la disette, et les ours tes
réunion forcée, un faisceau de lumière blanche, tel rons font leur nourriture principale.
en
des envi- guîlle.
générale
|Zool. Se dit d'une coquille dont la forme
se rapproche de celle d'une aiguille,
est le but et l'effet de l'achromatisme. L'achroma-
tisme consiste donc dans les moyens à employer chyle.'
pour détruire les effets de la décomposition des
ACHYLIE, s. f. Pathol. Manque de formation du dont la spire se termine en une queue allongéeou
On dit aussi achylose. grêle. et
rayons lumineux. Newton croyait l'achromatisme ACHYLOSE, s. f. Pathol. V. achylie. ACICULIFORME adj. (du îat. acicula, petite
ACHYLOPLASTIE s. f. (pron.
i peu près impossible. Euler soupçonna le premier médee. opérât. Opération chivurgicale^pi consiste çhi.) T. de aiguille). T. d'hist. nat. Se dit des organes qui ont
lu possibilité de l'achromatisme, par cela seul qu'il la forme d'une petite aiguille. •
existe dans le cristallin. En 1733, Hall, gentilhomme à restaurer la lèvre inférieure manquau/én totalité C'est
'lu comté de Worcester, reconnut le premier l'er- ou en partie. :y aussi le nom d'une fontaine,de Béotie près d'Or-
reur de Newton, en constatant que le rapport, de la ACHYLOPLASTIQUE adj. Qui concerne l'a- consacrée à Vénus et aux Grâces.
dispersion à la déviation varie dans les différentes chyloplastie, qui y a rapport. |S, f. Hortic. Variété de rosés, dont la couleur est
espèces de verre. Mais ce ne fut qu'en 1757 que
.Tean Dollond, habile opticien de Londres, rendit
|
ACHYRACHÈNE, s. f. Bot. Plante de la famille blanche, légèrement rosée. Entom. Genre d'insec-
des composées, originaire de la côte N.-O. de l'A- tes lépidoptères nocturnes de la tribu des phalé-
cette découverte publique. Pour obtenir un achro- mérique, ayant le port des scorzonèzes.. nites. La plupart des acidalies se trouvent dans les
matisme parfait, il faudrait employer sept verres ACHYRANTHE, s. m. Bot. Genre de plantes de clairières des bois où croissent de hautes herbes:\
différents; mais il suffit, pour nos instruments la famille des amarantacées. Les achyranthes sont Genre de coléoptères chrysomélines originaire du
d optique, de faire coïncider une lentille Brésil.
conver- presque tous originaires de l'Inde.
gente de crown-glass avec la face concave d'une ACHYRANTHOÏDE, adj. Bot. Qui ressemble à ACIDALIEN, ENNE, adj. D'Acidalie; qui
lentille divergente de flint-glass. Achromatisme des un achiranthe. con-
cerne
prismes: Achromatisme des lentilles. Produire un
achromatisme parfait. Si la question de l'achroma-
AGHYR ASTRE, s. m.
aigrettes, du des
Genre
chicoracées.
de plantes à ACIDE, adj. Qui a une saveur aigre. Fruit acide.
Pomme acide. La nature a multiplié les fruits acides
tisme n'est pas encore résolue d%nf manière complète, groupe
les ressources du calcul et les progrès dans l'art de ACHYRIDÉES, s. f. pi. Bot. Sous-divisiondes dans les pays chauds.
chrysocbmées, plantes appartenant à la tribu des Se dit des corps qui possèdent les
travailler les verres nous font propriétés physiques ou chimiquesdes acides. On
la perfection astéroïdées, de la-famille des composées.
suppose'que l'eau de cette source étaitune eau minérale
dit aussi de tout ce qui concerne la fabrication des ACHYRITE,s. m. Minéral. Nom donné au cal- acide, et que c'est
lunettes achromatiques. caire oolithique.
ACHYROCLINE, à. f. Bot. Genre de plantes qui. sous ce grand pont, le chemin qu'elle parcourt. (Pari-
AGHROMATOPSIE, s. f. Pathol. Affection de
lœil qui nous rend incapables de distinguer lesappartient à la famille des composées. Les achyro^ set.) | S'empl. quelquefois au fig. Un caractère acide.
couleurs, od dans laquelle toutes couleurs parais- ai-
sent blanches ou gris-clair et noires on gris-foncé.
gre. Un Certain nombre d'acides étendus d'eau soiit
Chez quelques-unes des personnes qui en sont at- composées, de la section des vernoniées.
journellement employés commerafraîchissants. L'usage
prolongé des acides, même dans un grand état de dilu-
les autres lion, deviendrait nuisible
famille j3es légumineuses. On n'en signale qu'une presque, universalité des hommes, unChim. | Pour la
acide offre
couleurs. Plusieurs l'idée tout ce qui est aigre au goût et l'on.croit
topsie peuvent passer pour avoir une excellente vue. digène dans l'Australie.
tif. 1 Acides alcoolisés. Nom donné, en pharmacie,à quer la force réelle des acides. En
France, on a
acide une liqueur aigre mais les chimistes ont à et
cet égard des notions fort différentes. Ils quslifient des mélanges d'acides d'alcooiils étaient con- dressé une échelle de degrés acidimétriques. L'a-
également d'acides certaines substances aigres et nus autrefois sous le nom d'acide* dulcifiés. Ce mot cidëde sulfurique a été pris pour type. 11 faut 36 par- •»
d'autres qui sont fort loin de faire éprouvercette exprime l'intention dans laquelle on faisait ces mé- ties cet acide pris a son maximumde concentra-
sensation à l'organe du goût. Ce qui constitue es- langes. Il s'agissaiten effet d'adoucir, de tempérer tion, c. iL d. iL 66°, pour en satuFéFlOa^le.carbonate
sentiellement à leurs yeux la. qualité d'acide, c'est l'actiondes acides sur les organes.Les acides miné- de soude pur cristallisé, sec et non affleuri, et c'est
la rétroionnde diveirstsffafitèreï qui échappent au raux les plus énergiques ont seuls été soumis à cette cette quantité d'acide qni divisée en 100 portions
vulgaire, et que chacun n'a pas le moyen ou l'ha- dulcification. On emploie encore aujourd'hui trois égales, forme l'échelle acidimétrique. Le poids de
bileté de reconnaitre. Pour le chimiste, un acide est préparations de ce genre l'acide sulfurique alcoo- l'acide expérimenté est à celui du carbonate de soude
un corps apte à se combiner d'une manière intime lisé, l'acide nitrique alcoolisé et l'acide hydro- qu'il a saturé comme 36 parties d'acidesulfurique sont
et- durable, soit avec les alcalis proprement dits j chlorique alcoolisé. t Acides. animaux. Désignation au nombre indiquant, en degrés acidimétriques, la (orce
soit avec les terres, soit avec les oxydes et les mé- commune 'aux acides qui font partie des composés de l'acide essayé.
taux. 11 y a encore d'autres caractèresde l'acidité. animaux. Il seraitplus convenable de n'appelerainsi ACIDITÉ; s. f. Saveur acide impression parti-
Mais on peut dire qu'en général il est. facile de re- Que ceux qui sont formés d'oxygène, d'hydrogène, culière, vive et pénétrante, accompagnée d'astrin-
connaître les acides à la saveur aigre, à la pro- de carbone et d'azote, j Acides (actices. Acides qui gence^et de fraîcheur, que produisant j'organe
priété de rougir diverses couleurs bleues végétales, résultent des différentes opérations chimiques,et du goût les substances dites acides, et d<pt le vi-
particulièrementles infusés de tournesol et de vio- qui se forment en quelque sorte de toutes pièces. naigre, les groseilles, le citron et quelques autres
lette, et enfin à celle de se combiner avec la plupart Acides minéraux. Acides qae-4'on trouve dans les fruits peu mûrs donnent l'idée la plus exacte. L'aci-
des bases salifiables. Cette propriété est sans con- substances minérales! Ce nom ne devraitêtre donné dité du verjus, de l'oseille. L'acidité des câpres réoeille
tredit la plus caractéristique car elle existe con- qu'aux acides composés de deux corps simples. 1 l'appétit. (Trévoux.) Les acides végétaux, conveua-
stamment, tandis que les deux.premières manquent Acides natifs. Acides que l'on rencontre dans la na- i blement étendua d'eau, décetopptnt une agréable acidité.
quelquefois Aussi plusieurs acides sont dépourvus ture: Ils sont tantôt l'état libre? tantôt combines
l'état Aci-
| Chim. Qualité acide d'un corps qui se reconnaît
de saveur, parce qu'ils sont insolubles, et quelques des bases à salin. 1 Acides végétaux. par un certain nombre de propriétés et qu'on oppose
autres, à l'état anhydre ou. ne contenant que la
avec
|
des qui se trouvent naturellementdans les compo- iL l'alcalinité. Pathol. S'emploie quelquefois dans
quantité d'eau nécessaire à leur existence, ne rou- sés végétaux, ou qui résultent des différentes opé- Ife sens d'aigreurs, de rapports, etc. L'acidité des hu-
gissent point le papier de tournesol bien sec. Mais, 1 rations faites sur les substances végétales. 1 Acides meurs était jadis une des principales espèces d'acri-
dans ce dernier cas la couleur rouge se manifeste gras. Acides fournis par les matièresgrasses, direc- monies. Cette propriété était considérée, dans les
dès qu'on ajoute de l'eau. L'acide est donc tout tement ou à l'aide de réactions particulières, telles humeurs en circulation, comme la cause prochaine
corps qui peut se combiner un oxyde ou à défi- une que l'action de la chaleur, de l'air, des acides-et des d'une foule de-maladies. Elle est entièrement rejetée
base salifiable. pour former un sel. Telle est la oxyde. Pl. Nom générique donné, en géognosie, de nos jours, ou du moins n'est admise qu'avec les
nition la plus simple et en même temps la plus gé- à une série de formations, et en minéralogie, à un j plus grandes restrictions. Néanmoins les humeurs
nérale1 qu'on puisse donner d'un acide. Il est cer- ordre de substances minérales. Ces groupes com- sorties des vaisseaux ou elles circulent manifestent
tains corps, dit Nysten, qui peuvent être considérées prennent les oxacides peu nombreux qui se trou- quelquefoisévidemment une acidité très-prononcée,
tantôt comme acides, tantôt comme bases, suivant vent dans la nature à l'état libre. et dans l'état de santé même. L'odoratet le goût la,
leur état électro-négatifou électro-positif dans les ACIDE, ÉE, adj. Que l'on a rendu acide. Corps distinguent assez souvent dans la sueur, le lait, l'u-
combinaisons. On voit, par exemple, l'acide borique acide. I rine, etc. Entin, soit par le défaut d'action assimi-
jouer, par rapport .à l'acide tartrique, le rôle de base ACID1FERE, adj. Qui produit les acides; qui latrice des voies digestives, soit par la disposition
dais le tartrate boropotassique et des oxydes mé- est composé d'un acide uni à une terre, à un alcnli.
talliques, comme ceux de plomb»- de cuivre, etc., Les chimistes (iraient base la nomenclature des acides les gaz contenus dans l'estomac présentent quelque-
faire fonction d'acides en présence des oxydes- de sur la présence d'un radical afidifère, l'oxygène. Mi-on fois une acidité qui y détermine une irritation pJus-
potassium, de calcium, etc. On doit donc les consi- néral. On a appelé substances acidifères une grande moins forte; c'est alors qu'on dit qu'il y a des
dérer comme de véritables acides, suivant leur état classe de minéraux comprenant ceux qui sont«om- acidité3 dans l'estomac.
électro-chimique aussi leur dohne-t-ondes désigna- posés d'une base salifiable unie à un acide. Géo- ACIDO-BASIGÈNE, adj. Chim. Se dit des corps
tuions qui équivalent à celles d'acide plumbique, cu- gnos. On a également donné le nom de roches acid i- électro-négatifs qui, en se combinant avec les mé-
prique, etcî Les acides sont le résultat de la combi- fères it un certain ordrede roches. 1 taux, ne les neutralise pas, mais produisent au
naison d'uifradicâl, simple ou composé, avec un ACIDIFIABLE, adj. Chim. Qui peut être con- contraire avec eux des composés électro-négatifs et
autre corps simple qui' parait déterminer les pro- verti en acide. Métal acidifiable. Le bore, le carbone, i électro-positifs tels sont l'oxygène, le soufre, le
priétés acides. Outre leur sens générique, les acides le phosphore, le soufre, sont acidifiables. sélénium, le tellure.
en ont donc un autre plus général et relatif aux ACIDIFIAXT, ANTE, adj. Chim. Qui convertit ACIDO-BASIQUE,adj. Chim. S'emploie connue
composés avec lesquels ils se combinent. A cet acide; qui a la propriété de transformer en acide.
égard, on dit d'un corps qu'il joue le rôle d'acide en Principe acidifiant. Propriété acidifiante. L'air riïal ACIDOXTE. s. m. Bot. Genre de mousses, de la
toutes les fois qu'en se séparant d'un autre avec seul était regardé comme principe acidifiant. Naguère division des acracarpes. L'açidonte croit sur la terre,
lequel il était combiné, il se porte au pôle positif de encore, cette épithète s'appliquait à certains priu- dans la chaine des Andes de l'Amérique neéridionale.
la pile, taudis que eelui qui va au pôle négatif prend ACIDOSTEOPHYTE s. m. Anat. Nom donné
le nom de fcaw. quelles que soient, 'du reste, les que manifestent, dans diverses circonstances, leurs aux exostoses et ostéophytes en forme d'aiguilles.
réactions .neutres, alcalines ou acides des composes. combinaisons avec certains autres principes. L'oxy- ACIDOTE, adj. Qui est terminé en pointe.
Les acides compcssés d'oxygène et d'un radical sont gène fut d'abord le seul corps acidifiant; on lui ad- Bot. S'applique comme désignation spécifique à
appelés ou oxacides. Les acides formés joignit ensuite l'hydrogène, puis le sélénium et le certaines plantes. Telle est l'adélia acidote, ainsi ap-
d'hydrogène et d'une autre substance sont appeléstellure. Le phthore, le chlore, le brome et l'iode pelée parce que ses rameaux sont épineux.| S. m.
hydracidts. Les acides composés de deux corps sim- pourraienttout aussi bien être rangésdans cette ca- Entom. Genre d'insectes coléoptères pentamères, de
ples autres que l'oxygène et l'hydrogène sonfdési- tégorie. Mais il serait bien temps de bannir du lan- j la famille des brachélytresou staphyliniens. L'aci-
gnés par les noms de ces deux corps, dont le der- les gage chimique ces dénominations de principe
nier est généralement terminé en iyue. Parmi fiant et de principe acidifiable. En effet, acidi- dote se trouve aux environs de Paris.
lorsque ACIDOTON,
oxacides, ceux d'un degré inférieur d'oxydation se deux ou plusieurs corps simples, en se combinant phorbiacées, donts. lam.seule espèce est un arbuste de
Bot. Genre de plantes eu-
terminenten eux. Enfin, la terminaison est ajoutée ensemble, donnent naissance à un acide, ce dernier la Jamaïque.
au nom du radical uni il l'oxygène, dans le cas des n'est pas redevable de ses propriétés il. l'un de ses ACIDULANT, ANTE, adj. Chim. Qui a la pro-
uxacides' il celui des deux ou trois composants réu- éléments exclusivement; chacun de ceux-ci contri- priété de rendre acidulé ou légèrement acide. Sub-
nis, dans, le cas des hydracides,et à un nom rappe- bue pour sa part à. la production du nouveau corps, stances acidulantes.
lant ^néralement la substance qui les fournit ou dont l'acidité d'ailleurs dépend souvent de leurs pro-, ACIDULAT1ON,s. f. Lithogr. Partie de la pré-
leur mode de préparation, lorsqu'il s'agit des acides portions respectives, de la manière dont ses molé- paration des pierres qui consiste à répandre à leur
organique*. Ou les trouvera tous à leur ordre alpha- cules sont arrangées,et enfin des circonstances dans surface un liquide acide, d'une températuredéter-
bétique dans le dictionnaire. Les acides sont soli- lesquelles il est lui-même appelé à réagir. ,1 S. m. minée, lequel, en se combinant avec l'alcali qui
des, liquidés ou*gazeux. Ceux qui sont sapides sont Substance qui convertiten acide. L'oxygène fut da- fait partie des corps gras dont sont formés les
plus solubles que ceux qui n'ont pas de saveur. Les bord le seul acidipant. (Libes;.
acides solides ou gazeux dissous sont appelés acides de crayons et les encres lithographiques, met ces corps
ACIDIFICATION, s. f. Action de convertir ou l'abri-de l'action dissolvante de l'eau et les dis-
liquides. Dans le même cas, ceux qui sont naturelle- se.convertir acide passage à l'état d'acide. L'aci- j
chaleur dificdtton en
jment liquides sont dits étendus d'eau. La liquides L'acidification pose subir les opérations du tirage.
du vin, de la bière. des li- ACIDULE, adj. Qui est légèrement ou faible-
augmentela solubilité des acides solides ouLa alcooliques fàit aux dépens de l'alcool, qui ment acide; qui est rendu aigrelet par l'addition
et diminue celle de ceux qui sont gazeux. pres- queuts de
d'une petite quantitéd'acide. Se dit principalement
sion favorise la solubilité des acides gazeux seule- éprouver plusieursdegrés d'acidification. des aliments, des boissons et surtout des fruits. Les
ACIDIFIÉ, EE, part. Rendu acide, converti en boissons acidulés, prises dans -.les chaleurs de l'été,
tonnés par la combinaison d'un premier acide, tan- acide. Corps acidifié, substance acidifie.. apaisent là soif. Les sucs acidulés dissous dans l'eau
tôt minéral, tantôt organique, avec up composé a. Rendre acide, convertir 'en forment une boisson agréable et rafraîchissante appelée
organiquedéfini; acide ou neutre, ou avec^'ammo- acide. ACIDIFIE», v.
Acidifier du cin, de la bière. Acidifier des li- limonade. Les grenades, les 'groseilles, tc., sont aci-
niaque. es acides sont aussi appelés copules, et l'un Absol. La propriété d'acidifier difies. La nature a semé avec profusion, sous tous les
donne le nom de copule au corps qui s'unit à l'acide queurs alcoolique$.
combinaisoa d'un parait appartenir, dans plusieurs circonstances, au climats, des végétaux à fruits acidules, que l'homme a
sans cependant le saturer. La (Chevreul.) S'ACim«KB,¥. pr. appliqués à son usage comme aliments. Chim. Sels
acide bibasique avec un corps neutre produit un soufre et au tellure.
convertir acide. Ces métaux acidulés, Sels qui offrent un léger excès d'acide, ou
acide conjugué ou copule monobasique; celui d un Devenir acide se en
un monobasique donne un acide sont capables de s'acidifier. L'alcool pur, ou même même qui sont complètement sursaturés, mais par
acide s'acidifie pas à l'air. On avait observé énergique; tels sont la
un acide végétal ouJepeu d'oeeille,
bibasique; celui de deux acides bibasiquesdonne un étendu d'eau, ne
t' nommés jadis
de l'acide résul- que tous les corps combustibles, en oxygénant, finis- crème de tartre et sel
acide copule tribasique. La saient par s'acidifier. Ces substances, inaltérables à On les^ regardait
tant, ç. a d. le ncknbre d'équivalentsde base avec l'air sec, peuvent s'acidifieraprès plusieurs mois d'ex- comme pourvus s dea propriétés médicinales des
directe du nombre d'équivalents du principe dé- position dans un air humide. (Qv61&.) acides, mais à un moindre degreT Eaux acidulés,
fini ou d'ammoniaque combiné avec l'acideprimi- ACIDiarÉTRIQLE,adj. Chim. Qui sert à indi. C'elles Qj&Abondéle gaz acide carbonique; on le»
son

-
nomme aussi gazeuses; telles sont les eaux de Seltz, tant plus fins et plus serrés que ce métal est de
de Spa, de Bussang, etc. S. m. Médec. et théra- meilleure qualité; aussi, plus ces grains sont gros,
naissons pas.
peut. Toute substancelégèrementacide, ou rendue lamelleux et bleuâtres, moins l'acier est bon, car ACIÉRÉ, ÉE, part. Converti en acier. Presque
telle par la présence d'un acide faible, ;ou d'un acide alors il est mêlé de fer. Pour acquérir une dureté tous les outils sont=aciérés. La surface de ces fers est
fort très-étendu. Ainsi, cette dénomination s'ap- qui lui permette de rayer le verre et de résister aux trop aciérée, l'intérieur ne l'est pas complètement.. Le
plique aux fruits a la fois aigres et pins ou moins meilleures limes, l'acier a besoin d'être refroidi su- fer non aciéré doit se refuser à une foule d'usages où
sucrés, tels que. citrons, oranges, groseilles, etc., bitement, en subissant la trempe. Si l'on chauffe rigueur.
aux limonades minérales préparées avec les acides l'acier ai' air libre, il perd sa nature et se change ACIÉRER, v. a. Techn. Convertir le fer en
sulfurique, azotique, phosphorique ou hydrochlo- en fer, métamorphose que les ouvriers expriment scier, lui faire subir une opération qui lui donne les
rique, et aux eaux minérales naturelles ou factices en disant que l'acier se pâme. Au contraire, si on propriétés de l'acier
chargées d'acide carbonique. l'expose, même assez longtemps, a une chaleur
pour former le tranchant d'un outil. Ces barres de
dules minéraux» Les acidulés modèrent la soif et peu- blanche hors du contact de l'air, son grain devient fer sont faciles à ariérer.
vent réveiller l'appétit. Les acidules diminuent la cha- plus fin et plus homogène. Tant qu'il n'a point été procédé acièrè légèrement la
leur et l'accélération du pouls. jChim. Se disait trempé, l'acier se soude facilement avec lui-même ctfr de se détériorer. On outils.
autrefois de combinaisons salines dans lesquelles ou la trempe Le carbone pénètre jusqu'au centre barrer de fer et
l'acide n'est pas
base, et dont les
complètement
propriétésétaient
neutralisé
celles des
par la
acides,
'o~iï~ïàsfusion,
alliant l'acier
il
à
devient
certains
très-difficile
métaux, on
à souder.
améliore
En
sin-
les |
acière. (Pelouze.) Maréchal. Aciérer «n fer à
cheval, y souder un crampon d'acier pour faciliter
seulement à un moindre degré tels sont le bitar- gulièrementses qualités. Une lame d'acier poli. Une la marche sur
trate et l'oxalate de potasse, qu'on nommait alors parure d'acier. Une chaîné d'acier. Des boutons d'a-
acidule tartareux et acidulé oxalique. cier. Un morceau, une barre d'acier. Convertir le fer rer, v. pr. Être aciéré.
ACIDULÉ, ÉE, part. Rendu acidulé ou légère- en acier. Forger, fondre de l'acier. L'argent augmenté s'acièrent pas au degré ni avec la même faci-
même
ment acide. Tisane, boisson acidutée. L'eau acidulée sensiblement lca dureté de- l'acier. L'acier est moins lité.
|
par le gàz^àcidecarbonique. Figur. Une éloquence oxydable que le fer. Il est indispensable d'avoir recours AC.IÉREUX, EUSE, adj. Techn. Se dit du fer
acidulée.
ACIDULER, v. a. Rendre acidulé ou légèrement J'acier.
ci l'acier daty presque tous les besoins de latrie. La
trempe change d'une manière très-sensiblele grOin de
quand il a reçu le caractère Se l'acier qui a
qualités de l'acier qui peut être converti en acier.
les.
acide. Aciduler une boisson. Aciduler une tisane, une Les aciers d'Allemagne ont été longtemps les Fer aciéreux. La dureté aciéreuse. Fonte acier euse.
potion. Tout en humant le ,glutineux testacé, qu'elle plus renommés. C'est avec les feis de Suède et due Si- Parmi les aciers de cémentation, il y en a iui conser-
ncidulait arec du jus de citron et saupoudrait de poi- bérie que l'on obtient les meilleurs aciers. j On dis- vent leurs propriétés été
vre, elle ne perdait pas de vue le petit Henri. (Mich. tingue généralement quatre espèces d'acier Acier chauffés 'et forgés un grand nombre de fois.
|
Masson.) S'aciduleb, v. pr. Devenir acidule, naturel ou de fonte, Celui qui est obtenu par l'affi-
stre acidulé. Ces boissons peuvent sans istconrénient nage des fontes blanches c'est le plus commun il
ACIÉRIE, s. f. Usine où l'on fabrique l'acier
Les plus célèbr. s aciéries de France sont celles d'Am-
s'aciduler. sert à la confection des sabres, fleurets, scies et boise, de Toulouse et de Givet. La troupe française ne
ACIER, s. m. (du lat. acies, pointe). Fer com- ressorts de voitures, ainsi qu'a la grosse coutellerie. fait plus usage maintenant que d'aciers indigènes tirés
biné avec du carbone et du silicium, et qui ac- Acier de cémentation; ou acier poule, Celui qui est des aciéries de France.
quiert par cela seul des propriétés tellement dif préparé en chauffant des barres de fer dans un cé- ACIÉSIE, s. f. Pathol. Mot dont on s'est servi
férentes, qu'il semble être
d'Orient
une
deven matière ment ou poussière de suie, de cendre ou de sel ma-
pour désignerla stérilité chez les femmes, ou l'im-
nouvelle. Apporté en Europe, il fut long- rin il sert aux limes, à la quincaillerie, et se soude puissance de concevoir.
dans nos contrées, où sa fabrication au fer pour armer les marteaux, cisailles et quan-
*
temps très-rare
est devenue l'une des branches les plus importantes tité d'autres outils. 1 Acier (ondu pu fin, Celui qui ACIFORAIE, adj Qui a la forme d'^ne aiguille.
-d.e l'industrie moderne. L'acier se distingue du fer, est obtenu par la fusion des deux premiers; il ac- ACILIE, s. f. Genre d'insectes coléoptères penta-
en ce qu'il prend, lorsqu'il est trempé seulement, le quiert par la trempe beaucoup de dureté et de té- mères, de la famille des hydrocanthares, composé
plus bel éclat par le poli, et reflète parfaitement nacité, prend le plus beau poli, et sert à faire des d'espèces qui sont toutes exotiques.
Îps images; il est plus fusible, plus malléable, mais burins capables de couper le fer, la fonte et jus- s de poignard, de
moins que le fer, et il acquiert des qualités toutes qu'aux autres aciers. On l'emploie à la confection coutelas ou de petit sabre, propre aux Perses, aux
nouvelleslorsque, étant rouge, il est refroidi brus- de tous les outils d'ajustage, à celle des coins de Mèdes et aux Scythes. On le portait suspendu à la
quement, c. à d. trempé. par son immersion dans monnaie, aux laminoirset aux pièces d'horlogerie. ceinture en même temps que l'épée, mais du côté
l'eau froide. Les effets de la trempe varientsuivant On est parvenu à le souder au fer. 1 Acier corroyé, opposé. Les Scythes l'élevaient sur un poteau ponr
plusieurs circonstances plus la température est Celui qui résulte de la réuniori*del'acier dessémen- représenterle dieu Mars, et lui immolaient tous les
élevée, plus l'acier devient dur; Sii dureté est aussi tation et de l'acier naturel. On conçoit, d'après\les ans des chevaux. Les Romains attribuaient aux
d'autant plus grandeque le refroidissement est plus procédés de leur fabrication, que leur composition Perses l'invention des acinaces, et les désignaient
rapide. Elle dépend donc de la températuredu li- ne peut être homogène aussi l'on réunit douze ou aussi sous le nom d'épées des Huns.
quide, de sa capacité pour la chaleur et de sa fa- quinze barres de l'une de ces espèces d'acier, on ACINACÉE, s. f. Ichthyol. Poisson de l'océan
culté conductrice. Le mercure donne la trempera fait chauffer au rouge suant ce paquet, et on le Atlantique, à corps allongé en forme de lame de
plus duré viennent ensuite l'eau salée et l'eau aci- forge. 1 Acier v)ootz, Espèce d'acier que l'on prépare sabre, et qui appartient à la famille des scombéroï-
dulée en dernier lieu, les huiles et les corps gras. aux Indes orientales, et qui contient environ 0,005 des. Comme on lui a trouvé des traits de ressem-
i Si l'on fait chauffer au rouge de l'acier trempé et d'aluminium. On peut le produire artificiellement
qu'on le laisse refroidir lentement, il reprend son en calcinant de la limaille très-carburée avec de
blance avec les orphies et les scombres, on l'a f
nommé acinacée bâtarde. L'acinacée est un poisson
état primitif. Cette opération, inverse de la trempe, l'alumine pure. Cet acier étant forgé, si on l'attaque très-vorace.
se nommerecuit. Les effets du recuit, comme ceux par un acide, laisse voir à sa surface des veines ACINACIFOLIÉ, ÉE, adj. Bot. S'applique comme
•lelatrempe, varient avec la températureàlaquelle noires, striées, formant des ramifications. On le désignation spécifique à certaines plantes dont les
uu porte l'acier lorsqu'on le réchauffe. Si on le porte connaît sous le nom d'acier damasquinéou damassé, feuilles sont en forme de sabre. Le conosperme 'aci-
au rouge, il est complètement détrempé. A un de- parce que c'est avec cet acier que se font ces lames naci folié. V
jrré inférieur, le recuit détruit d'autant moins les de sabre si renommées, qu'on appelle damas, et qui
effets de la trempe que la température est moins présentent des dessins excessivement variés. [ Acier AGINACIFORME, adj. Botan. Se dit des organes
('levée. Dans les arts, on tire parti de cette pro- argenté, rhodié, platiné ou chromé, Acier combiné foliacés des végétaux qui, comme les feuilles, les
priété pour donner à l'acier les qualités qu'exige .jtvee l'argent, le rhodium, le platine ou le chrome. sépales, les styles etc., approchent de la forme
l'usage auquel on destine les objets fabriqués. Ainsi, W%em sauvage, Variété de l'acier naturel, qui se d'un sabre c. ad, ont un côté charnu épais et
après avoir trempé aussi dur que possible un in- prépare exclusivement pour les filières il est ex- l'autre aplati,
fruits de quelques légumineuses.
strument d'acier, on le ramène par le recuit à. la trêmement dur, non soudable et malléable, j
dureté que l'on désire. On juge de la température Acier brûlé, se, dit de l'acier qui anon été exposé trop ACINAIRE, adj. Bot. Se dit de certaines plantes
il laquelle on porte l'acier pour le recuit d'après la longtemps il. une chaleur intense il perd alors dont la tige et les rameaux portent àleur surface
couleur qui se développe à sa surface. L'acier qualités et se rapproche du fer détérioré aussi par ses de petites vésicules sphériques et pédiculées, ana-
chauffé sur des charbons ardents passe successive- l'action du feu. Acier à la rose, Ainsi nommé d'une logues pour la forme à des grains de raisin. Le /«-
ment au jaune paille, au jaune foncé, au rouge, espèce de couleur d'oeil de perdrix qui paraît au cus acinaire.S. f. Nom donné à des plantes, à des
au violet, au bleu et au gris. La couleur paille in- milieu quand on le casse, ou de la marque qu'on
dique le degré qui convient aux burins et aux ci- met sur les barils dans lesquels on l'envoie. C'est
seaux destinés a couper le fer; l'acier est très-dur, un très-bel acier, qui sert aux mêmes usages que
rivières de l'Amérique septentrionale. n
naît quatre espèces V acinaire flexueuse, Yen con-
acinaire
mais aussi très-cassant. Le jaune plus moins l'acier à double marque. 1 Par extens. Se dit pour
foncé convient aux instrumentstranchants,ou tels que les armes ou les instrumentsfaits d'acier. Un home- de saule.
rasoirs, couteaux, ciseaux, etc. Le bleu donne la cide acier. Il est tombé sous l'acier d'un rival sangui- AC1NE, s. m. Bot. Nom. donné à tontes les petites
trempe des ressorts de pendu. etc. Dans le re- naire. Une brise légère agitait sa barbe blanche, baies très-molles, pleines de suc, transparentes,uni- c
cuit,^ tantôt on laisse refroidir lentement l'acier, l'acier avait respectée depuis de longues années. que loculairesetà graines dures et osseuses, telles que
(E.
tribue les effets de la trempe a la tension molécu-
|
tantôt on le plonge dans un liquide froid. On at- *Siie.) Figur. On dit des nerfs et des musclesd'acier,
poignet d'acier, des jarrets d'acier.On
|
les raisins, les groseilles,etc. Anat. Se dit des ex-
trémités en cul-de-sac des conduits sécréteurs, dans
laire qui résulte du refroidissement brusque de ununcœur, d'acier, pour exprimer un cœurdit dur,
aussi
les glandes dites conglomérées ou en grappes, et des
l'acier, et plus spécialement à une combinaison cœur que rien ne saurait attendrir. Ces un vésicules closes des glandes vasculaires sanguines.
coeurs d'acier
particulière de ses éléments. L'acier non trempéest s'obstinent. (Corneille.)1 -Langue d'acier, Langue ACINÉS1E, s. f. Médec. Repos absolu du pouls,
encore plus dur que le fer. L'acier n'existe pas infatigable, impitoyable, toujours occupée à déchi- léger intervalle qui sépare la systole de la diastole,
dans la nature. Toujours produit par Part, il est rer le prochain. Il se dit aussi de ce qui produit à chaque pulsation, c. à d. qu'il y- a entre la con-
mi moralle que l'acier. Le dix-huitième traction et la dilatation de l'artère.
manière dont il a été préparé. Dans le monde comme ACINÈTE, 8. Zool. Genre d'animalcules de la
dans les arts industnels, l'acier n'est qu'un fer mo-
difié. Sa couleur, d'un blanc grisâtre, n'a jamais classe des rhizopodes.
ACIER AT1ON, f. Action d'aciérer;
la teinte bleuâtre du fer, et l'éclat métallique de sa sion du fer en acier;s. opération conver-
laquelle l'acier tige, et elles
par
cassure n'est pas tout à* fait aussi vif. Cette cas- se produit. Aciération manquée, réussie. Aciération raides, terminées par des ventouses au moj'eu des-
sure présente dans l'acier une masse à grains d'au- inégale, incomplète. Les procédés d'aciératton. Les quelles elles saisissent leur proie au passage.
ACINÉTINES,s. f, pi. Famille d'infusoires à une ACLADODE, s. f. Bot. Genre de plantes sapin- environnées d'une auréole rosée ou ,livide, plns ou
seule ouverture et a cils atlongés. dacées, originaire du Péroa. moins dures à leur base, répandues sur le les
ACINEUX, EUSE, adj. Histnat. Qui est arrondi ACLASTE, adj. Opt. Qui ne rompt pas leé rayons joues, le front, quelquefois sur lès partiesnez, supé-
en forme de grains de raisin, qui a rapport aux aci- de lumière, qui les laisse passer sans les réfracter. rieures du cou et du tronc. Les diverses formes de
nes, qui -eu est formé. S'applique comme désigna- Corps aclastes. Figures aclastes. l'acné paraissent offrir une sorte de rapport avec
tion spécifique à certains animaux. La vorticelle ACME, s. m. Entom. Genre de coléoptères eur- les diversesépoquesde la vie. L'acné simple, Facné
|
acineuse. Anat. Glande acineuse, Glande en grappe.
s. f. Entom. Genre d'insectes diptères, culioniaes, fondé sur une seule espèce de Java. ponctuée se montrent presque toujours dans l'ado-
AGIOTE, ACLÉIA, s. m. Bot. Genre de plantes qui ont le lescence et dans la puberté l'acné indurata, dans la
de la division des braehocères. Les. acinies appartien- port du séneçon d'Arabie. jeunesse; l'acnée rosacée, chez les hommes d'un âge
ACLÉIDIEN, ENNE, adj. et s. Zool. Se dit des mûr et chez les femmes il. l'âge critique. Les vieil-
thérées et des ombellifères. animaux privés de clavicules ou qui n'en ont que lards en sont rarementatteints.' L'acné sébacée a sur-
ACIMER,s. m. Bot. Un des noms vulgaires de
l'aubépine.
|
des rudiments. S. m. pi. Famille de rongeurs. On
dit aussi aclidiens.
tout été observée dans la jeunesse et l'âge adulte.
Relativement au sexe, les femmes y sont plus dis.
ACINIFORME, adj. Qui a la forme ou,l'appa- ACLIDE,5 s. f. Antiq. Nom de plusieurs espèces posées que les hommes. Le tempérament bilieux est
celui qui prédispose le plus à l'acné dans l'âge
rence d'un grain de raisin. S'applique, en anatomie, d'armes des nations de l'antiquité. L'une consistait
adulte dans la jeunesse, c'est le tempérament san-
l'une des membranesde l'œil, appelée aussi uvée. en- un dard, un javelot ou un harpon, auquel était
Tunique acini forme. fixée une corde qui permettait de le retirer après guin. L'acnéétablit son siége sur le nez et les joues
l'avoir lancé sur l'ennemi..Servius, commentateur elle est accompagnée d'une sorte de fourmillement
ACINIPE, s. m. Entom. Genre d'insectes ortho- qui devient plus marqué, plus incommode après le
ptères, de la famille des acridiens, établi sur deux de Virgile,par.le d'une espècede fouet d'arme,d'une
espèces qui habitent le midi de l'Espagne. masse hérissée de pointes de fer, et qui jouait au repas, auprès du feu ou dans un lieu chaud. Ce mot
devrait être écrit acmé, car acné |àxvrçl est une faute
AC1NOCORE, s. m. Entom. *Genre d'insectes de moyen d'une courroie. Une zagaie des Sarrasins de copiste dans Aétius, pour acmé efflo-
la famille des lygéens, de l'ordre des hémiptères. Les portait également ce nom. On écrit aussi aclyde.
acinocores habitent 'TAmirique méridionale.
ACINODENDRE^ adj. Bot. Qui porte des fruits
ACLINIQUE, adj. Opt. Se dit d'une sorte de lu-
nette nouvellement inventée, et dont*n se sert au
t
rescence.
ACNÉPHALE, s. m. Entom. Genre d'insectes
diptères aplocères, ainsi nommé cause de l'absence
disposés en grappes. spectacle. Lunette aclinique. de pelotes aux tarses. Le faciès des acnéphales letyr
ACINOPE, s. m. Entom. Genre d'insectes coléo- ACHTROPHYTE, s. m. Bot. Xom donné aux donne une réssemblance singulière arec les apiaires et
ptères pentamères,'de la famille des carabiques. L'a- plantes dont les graines sont nues ou qu'on a sup- surtout arec les ardrenes.
posées n'avoir aucune enveloppe.
ACNESTIS, s. m. Anat. Nom donné à la por-
ACLOPE, s. m. Entom. Genre d'insectes coléo- tion du rachis des quadrupèdes, qui s'étend de-
ACIA'OPHORE, s. m. Bot. Genre de champi- ptères pentamètreslamellicornes. puis les paturons jusqu'aux lombes. Il parait que
gnons, de la famille des lycopodiacées. L'acinophore ACLOUET, s. m. T. milit. Ancien nom que por- cette partie n'a été nommée ainsi que parce que ces
orangée croit dans les bois enPensylvanie.(D'Orbigny.) tait le ferret des aiguillesmilitaires. animaux ne peuvent y atteindre pour la gratter.
ACINOS, s. m. Genre déplantes labiées^,tribu ACLOWA, s. f. Bot. Genre de plantes de la fa- ACNIDE, s. f. Bot. Genre de plantes de la fa.
mille des légumineuses, indigènes en Guinée. L'a- mille dos chénopodées. Ce sont des herbes vivaces
continent, et croissent dans toute l'Europe, dans les en- clowa est employée contre la gale on frotte les qui appartiennent à l'Amérique septentrionale et
droits secs, crayeux, au bord des chemins; etc. boutons psoriques avec la plante fraîche. dont une espèce produit une variété de chanvre.
ACINTLI, s. m. Ornith. Oiseau du Mexique. Es- ACMADENE,s. m. Bôt. Genre de plantes de la ACNISTE, s. m. Bot. Genre de plantes de la fa-
pèce de poule à plumage noirâtre entremêlé de plu- famille des diosmées,dont les anthères se terminent mille des solanacées, peu nombreux en espèces, et
mes blanchets, qui vit au bord des étangs et se nour- par des glandes pointues. Les acmadènes sont des ar- qui se compose d'arbustes à-fruits rouges. Les ac-
rit de poissons. brisseaux du cap de Bonne~Espérance.. nistes appartiennent à l'Amérique tropicale.
ACINULE, s. f. Bot. Genre de champignons glo- ACMANITE s. m. Membre d'une secte mani- ACOATL, s. m. Serpent peu connu, qui habite
buleux, sessiles et sans racines. L'acinule a été li-ou chéenne fondée par Acma. les marais des régions tempérées de l'Inde, Il n'est
vée en Russie, sur les reuilles pourries de 'l'aune. L'aci- ACMASTIQITE, adj. Pathol. Se dit des fièvres et pas venimeux. L'acoatl est bleu et noir, aaec un peu
nule est du volume d'une téte d'épingle. autres maladies qui, depuis leur début jusqu'à leur
° ACIOA, s. m. Bot. Genre de plantes de la ."amille terminaison, conservent une intensité égale, c. àd.
n'éprouvent ni augmentation ni diminution sensi-
ACOCATS, s. m. pl. Tech. Etaux servant à mou-
des chrysobalanacées. Ce sont des arbres indigènes voir les battants d'un métier à soierie. Ils sont au
dans la G*uiane. L'amande des graines de l'âcioa est bles pendant tout leur cours. nombre de deux, de 28 millim. d'épaisseur chacun,
bonne à manger. ACMÉ, s. m. Médec. Le plus haut degré d'in- taillés à dents découpées en V à leur partie supé-
ACIOTE, s. m. Bot. Genre de plantes de la fa- tensité d'une maladie, d'après cette division 1» la rieure, et servent à supporter un bîiton rond auquel
mille des mélastomacées. Ce sont des herbes viva- première attaque est appelée l'arche 2° l'augmen- est attaché le battant, qu'on peut avancer ou recu-
ces, indigènes aux Antilles. Les baies de l'aciote sont tation du mal, Yanabasis\ 31 le plus haut point, ler, selon que le travail l'exige, au moyen de leurs
acidulés et mangeables. acmé 4° le déclin, le paracmé. entailles celles-ci servent encore le fixer aveo
ACIPEXSERE, s. m. Nom que l'on donnait au- ACMELLE, s. f. Bot. Genre de plantes de la fa- assez de force pour qu'il ne se dérange pas pendant
trefois à l'esturgeon et à quelques autres poissons mille des radiées, qui croît naturellementà Ceylan, à le travail.
cartilagineux. L'âcipensère esturgeon. L'acipensère Ternate et dans quelques parties de l'Amérique mé- ACOCEPHALE, s. m. Entom. Genre d'insectes
ridionale. Cette plante, dont les tiges et les feuilles hémiptères de la famille des cicadellos. Ce genre
ACIPHORÉ, ÉE, adj. Entom. Se dit des insectes sont les seules parties encore en usage, est presque renferme une quinzaine d'espèces tant européennes
qui ont une partie du corps en forme d'aiguille. insipide après sa dessiccation, tandis qu'à l'état frais qu'américaiues.
S. f. pl. Famille d'insectes de l'ordre des myodaires, elle possède une saveur amère, âcre et poivrée, et
donne lieu, par la mastication, à une abondante sé-
ACOCHETON,
relevant les
s.m. Agric. Tas que l'on forme
dans laquelle se troiivent rangés ceux dont les indi- en avoines qui sont coupées. Plusieurs
vidus femelles ont les derniers anneaux de l'abdo- crétion de salive. C'est probablement sur son action
men solides et servant à introduire les œufs sous irritante qu'est basé l'emploi qu'en font les habi- ACOCHLIDES, adj, et s. m. pl. (pron. akoklides),
l'épiderme Ses plantes. tants de Ternate pour délier la langue des enfants, Moll. Famille des céphalopodesacétabulifères", dans
ACIPHYLLF, adj, Bot. Se dit des plantes qui c. à d. qu'on fait mâcher cette plante à ceux qui ne laquelle sont rangés ceux de ces animaux qui ont
parlent que difficilement on. même qui ne parlent huit pieds et qui sont dépourvus de coquilles.V, oc.
ont leurs feuilles linéaires et aeuminées, ou seule-
ment les laciniures de leurs feuilles piquantes. pas. Elle a été importée en Europe par les Hollan- TOPODES.
dais au commencement du xyrie siècle, sous forme ACOELIOS, adj. Pathol. Qui n'a point de ventre,
AGIS, s. m. Ornith. Genre de gobe-mouches de fragments de feuilles de couleur verte, mêlés Épithète donnée aux malades parvenus au dernier
syn. de Entom. Genre d'insectes co- d'il» grand nombre de tiges un peu épaisses et as- degré du marasme, et tellement exténués qu'ils sem-
léoptères chrysomélines des Indes orientales.
ACISANTHÈRE, s. m. Bot. Genre de plantes sez longues. Elle fut d'abord mise à un prix exor- blent n'avoir point de ventre.
bitant, car on la vendit alors, chez les droguistes ACOEMÈTES, s. m. pl. Religieux fort célèbres
de la famille des lythracées. Les acisanthères sont
des herbes qui croissent à la Jamaïque. rins l'once..
et dans les officines d'Amsterdam, jusqu'à 22 flo- dans les premiers temps de l'Eglise. V. acémètes,
ACOETE,, s. m. Zool. Genre d'annélides dont
téromères, qu'on trouve à Tanger.
ACISEA, s. m. Entom. Genre de coléoptèreshé-
ACISELER, v. a. Bot. Goucher pour la première
ACHÈNE, s. f. Bot. Genre de plantes de la famille
v

.des myrtacées, indigènes dans l'Australie. Nom ne connaît qu'une seule espèce, qui se trouve aux
donné par Pausanias à certaines nymphes. Les ac- pect et la consistance du cuir. (D'Orbigny,)
on

fois le plant de la vigne.


AÇISPERME, s. m. Bot. Genre de plantes dé
mènesaccompagnaient, Vénus.
ACMÉODÈRE ACOGNOSIE,
s. m. Entom. Genre de coléo- thérapeuthiqueschirurgicauxet médicaux.
s.
f. Méd. Connaissancedes moyens
l'Amérique du Nord. ptères pestamères,dont le typeest Vacméodère ténié,
ACOGRAPHIE, s. f. Médec. Description des re-
ACITODON, s. m. Bot. Genre de plantes de la
famille des euphorbes, dout une espèce a reçu le
et qui renferme quarante-quatreespèces.
ACMOÇÈRE, s. m. Entom. Genre d'insectesco- mèdes.. >^
ACOGRAPHIQUE, adj. Qiif~concerno l'aco-
nom d'urens, parce que cet arbrisseau est diurétique.
léoptères longicornes, qui se trouvent en Guinée.
ACKAME, s. m. Bot. Genre de plantes cuno- ACMON. Myth. Fils de Manès, s'établit en Syrie ACOHOs. m. Très-petit coq de Madagascar.
niacées, originaire de la Nouvelle-Zélande. et en Phénicieavec uue colonie de Scythes. Les oeufs des poules de cette espèce sont si petits,
ACKER, s. m. Mesure agraire en usage dans plu- ACHONIDE s. m. Descendant d'Acmon. dit-on, qu'unepoule peut en couver trente à la fois.
sieurs contrées de l'Allemagne. L'acker de Casser ACMOXIEN ENNE adj. Myth, Se dit d'un ACOLASTE, s. Entom. Genre d'insectes de
bois de oit Mars,. suivant les poètes, eut
l'ordre des diptères m.
et la tribu des museides. Les
de
les faveurs de la nymphe Harmonie, qu'il rendit àcolastes sont ainsi nommés à cause du développement
mère des amazones. Le bois acmonien. considérable de l'organe co-pulateurchez le, mâles.
ACKIA, s. m. Traîneau lapon employé à trans- ACXÉ, s. f. Maladie de la peau, vulgairement
porter les bagages et les provisions. désignée sous le nom de couperose. C'est uns phleg- des ACOLES, s. m. pi. Zool. Famille de la classe
< helminthogames,dans laquelle sont placés ceux
ACLADION, s. in. Bot. Genre de champignons masie des follicules sébacés, caractérisée par des de < ces animaux qui ne présententaucun appendice
bissoïdes, qui se trouvent sur le bois pourri. pustules peu étendues, séparées les unes des autres, externe!
<
ACOLI, s. m. Ornitli. Espèce d'oiseau de proie un léger acompte blanc; paniculé, à fleurs d'un beau brillant
d'Afrique, du genre busard. Rousseau.}. Le' créancier peut toujoursrefuser, les à pointe verte; Vaconit àgrandes (leurs, d'un bleu
pâle-bortlé de bleu vif; Vaconit lycoctone ou
d'abord sur les accessoires, intérêts, puis, svbsidiaire- à fleurs jaunes, etc. Toutes ces variétés sont tne-loûp
vivaces
ment sur le capital. Le maître est cru sur son et de pleine terre. Elles croissent assez bien partout,
ACOLLE, ». Préparationhygiénique dont la fa-, pour le salaire
rine de maïs formait la base, et qu'on mêlait, au de l'année échue, et pour les acomptesdonnés pour sèches. On les sème en
temps de Pison, avec le chocolat. h'acoUe était un
douce et à demi om-
acompte sur la somme due étant une reconnaissance La plus célèbre et l'une des plus dangereuses est
ACOLOGIE s. ? Médec. Traité des moyens thé- |
la prescription. (Merlin.) Fig. Vaconit napel, ainsi appelé parce que sa racine,
rapeutiques en générai. Tratté des instrumentsde Vàic\déjà un regarde comme un épaisse et pivotante, noirâtre en dehors et blanchâtre
chirurgie. On écrit aussi akologie. en dedans, a la forme d'un navet. Elle habite les
ACOLOGIQUE,adj. Qui,«oncérnel'acologie. notre langue, ne se trouve pas dans la plupart de régions montagneuses d 3 l'Europe centrale et du
ACOLYTAT, m. Reîig.cathol. Le premier des nos dictionnaires. L'Académie l'a mis à l'article su de la Sibérie, où on la trouve dans les bois, les
s

le.
quatre ordres mineurs, celui qui précède immédia- des locutions pâturages et leslieux ombragés. Le suc de la plante,
tement le sous-diacdnàt. Dans les premiers siècles formées avec ce nom. Elle l'écrit en deux mots je appliqué sur la. langue, cause .une- ardeur et une
du christianisme, l'exercice de l'acolytat était con- lui ai donné deux orthographe est douleur mordicante qui s'étend jusqu'au gosier. C'est
stamment réserve à des jeunes gens qui regardaient contraire à |
l'usage. Loc. adv. compte, A valoir principalementdans la racine que
comme une faveur insigne de participer- aux fonc- sur un payement, -en déduction de compte. Cette priétés-vénéneuses des aconits, dues à un alcali or-
tions du sacerdoce. Mais l'acolytat expression servant
n'a pu toujours. verbe, s'écrit toujours à modifier ,.gâ»i<$ue- particulier nommé aconitine, et le poison
lévites deux est autant plus actif le
que le sol est plus sec et

1
être confié à des exclusivement consacrés mots. Voilà mille d
au francsà compte sur ce quienvous est dû. climat plus chaud.
service des autels. On fut obligé, faute de sujets spé- J'avais reçuvingt La racine de l'aconit napel- fut
ciaux, de remettre à des laïques les privilèges jus- pistoles à compte sur mes appointements. (Le Sage.) administrée un jour à quatre brigands. Deux d'entre
qu'alors uniquement attachés à l'ordre d'acolyte. ( ACOMYS, s. m. Zool. Genre de mammifères de eux, après avoir éprouvé desdouleurs
l'ordre des rongeurs et de la famille des muriens. rent sauvés par des moyens appropriés les deux
violents, fu-
l'acolytat, le premier des quatre ordresmineurs de Ces animaux différent des véritablesrats parles pi- autres périrent et il y en eut un qui, au bout de
l'Église.* Son oftice quelques heures, devint imbécile. Sa face se couvrit
diacres et sous-diacres dans le ministère des autels. le nombre des dents. L'acomysduCaire d'une sueur froide; l'asphyxie,les -spasmes, les dé-
Il doit burettes pour a été appelé aussi rat du Cuire, souris du Caire. L'aco- faillances se déclarèreatf; il y eut des vomissements
le sacrifice, porter l'encens, allumer lés cierges et habite dans les maisons à Pondichéru. de matières bilieuses et lourdes, des déjections al-
les porter, surtout quandle diacre chantel'évangile. (D'Orbigny.) vines involontaires; son corps se il mourut
apoplectique. Malgré son action délétère sur l'éco-
Autrefoisles acolytes suivaient les évêques partout. AGONÉINE s. f. Chim. Alcool que l'on extrait nomie
Ils faisaient leurs messagers,portaientles eulogies, de l'aconit. animale, l'aconitpeut, dans les premierstomps
c'estrà-dire les pains bénits qu'on envoyait aux fi- ACONION Pharmac. Nom que les an- Les Lapons de son développement, être utilisé comme aliment.
d'elesen signe de communion, et même quelquefois ciens donnaients.à m. espèce de médicament mangent les jeunes de l'aconit
l'eucharistie.Il y avaità Rometrois sortes d'acolytes une com- napel^ cuites dans la graisse, et ilpousses
paraît que dans
posé de poudre broyée sur un porphyre, et qui ne
ies acolytes,dupalais, qui servaientle pape les aco- différait guère probablement de le même pays, les turions de -l'aconit septentrional
nos collyres secs.
lytes stationnaires,qui servaient dansles églises ouil ACONIO TÈRE,s. f. Rôt. G enre de plantes acros- sont également usités comme ceux de l'asperge le
avait station; et enfinles acolytesdiscrétionnaires, tichacées, ayant pour type Tacrostichacée de l'Inde. qu'une sont chez nous. Mais tout cela ponrait bien n'être
qui servaient avec les diacres dans les différents question de latitude, puisque la violence du
quartiers de la ville. 1 Ontrouve aussi des acolytes poison diminue à mesure que l'on s'éloigne des con-
parmilesofficiersaùliques de Constantinople, où l'on les ahoné {àxovn]roche, parce que l'aconit croît dans trées chaudes et Jèches. Lesjeunes pousses ont aussi
appelait grand acolyte le capitaine des gardes. terrains rocailleux, ou, selon Théopfaraste été prises pour des tiges de céleri elles sont moins
d'Aconis, ville deBythinie,où il était très-abondant.) dangereuses
Dansl'antiquité, ce mot s'appliquaità quelques stoï- Bot. la racine, mais elles peuvent néan-
ciens qui mettaient un faux amour-propreà ne ja- Genre de plantes de la famille des renoncu- moins causerque de graves accidents et il est avéré
mais changer d'avis. J'Enfin, m-ecle temps, ce mot que les aconitscultivésdans les jàrdins*'ont été la
fini prendre mauvaise cause d'assez nombreux empoisonnements.On doit
a par se en part, dans le sens
do complice, et on l'emploie quelquefois d'une ma- donc bien prendre garde d'en laisserdéterrer lès ra-
nière ironique en parlant d'une ou de plusieurs per- et il serait plus sage encore
sonnes qui en accompagnent habituellement une de bannir toui à fait des jardins ces plantes malfai-
autre. Lui et ses açatytesi Au moment de son arrivée santes. Les qualités vénéneusesdes aconits ont été
avecses deux,acolytes, un détachementde mousque- connues dès la plus haute antiquité. D'après la my-
1(!iress'emparadesportes et de ta. maison (Sainfe-Simon).
il un teint basané au moins celui de lorsque Hercule, pour l'arracher des, enfers, lui
son acolyte^. Sand). S. f. Se dit d'une religieuse étreignit fortement la gorge. Ce qui a 'pu donner
qui assiste une professe pendant la cérémonie de la lieu a cette fable, c'est que l'aconit est très-abondant
prise de voile. auprès d'Héraclée, dans" le Pont, où se trouvaitla
ACOMAT, &. m. BôtT»Genre d'arbrisseaux à caverne par laquelle on prétendaitqu'Hercule était
feuillesdentelées, de la zone équatoriale,dont descendu .aux enfers. L'aconit était, .au dire d'Ovide
on le principal ingrédient des poisonspréparés par
connaît quatre espè.ces.1 Ondonne en outre, à la Médée. On appliquaitla peine de mort avec l'aconit
Martinique, le nom d'dcoma6 il. plusieurs espèces
t arbres. C'est ainsi que l'heistérie écarlate y est dé- commeaveclaciguëchezplusieursnationsanciennes
signée sous le nom d'acomat à la cloche;la symploque, et nos pères les Gaulois imprégnaient du suc de ses
sous celui à' acomatblanc, etc. Il y a Vacomat 4 racines le fer de leurs flèches. Enfin la médècine
'jrappes,l'acomat à épis, etc. Quelques acomats sont toujoursfait-plus où moins usage de l'extraitd'aconit.a
de grands arbres, à tige élevée et droite. Leur bois On l'a employé notamment contre les rhumatismes et
est. exempt de la piqûre des insectes, et il résiste' les névralgies chroniques, les affections arthritiques
aussi bien à l'humiditéqu'à la sécheresse, ce qui le et la syphilis. On l'a prescrit également avec quel-
fait rechercher pour toute espècede construction. ques succès dans le cas de paralysie à la suited'apo-
Acomat (corruption d'Achmet),surnommé Ghiédik, plexie, pour combattre 1 hydropisie et augmenter
c est-à-dire Bréche-dent,grand vizir de Mahomet 11^ la sécrétion urinaire. Son action est très-efficace
guerriers de l'empire ot- en doses homœopatiquos contre les fièvres inflam-
toman. Il enleva la Crimée aux Génois, fit une des- matoires, et, en général, pour combattre la surac-
cente dans la Pouille et repoussa les Persans. Il artérielle. (C. Henricy.) Cul-
rendit également les plus grands services à Bajazet, l'aconit. Prendre
fils de Mahomet mais ayant blâmé un traité hon- de l'aconit, s'empoisonner avec l'aconit. L'homœo-
teux conclu avec les chevaliers de Rhodes, il excita pathie emploiefréquemment l'aconit à très-petites doses.
Le sein de la terre ne produisait pas encore l'aconit'
Alpes.
tien sous le nom à' Etienne, et son père était (Bouillaud.)La racine de l'anthore, regardéeautre-
prince d'Esclavonie. Désespéré de se voir enlever un
sa fois comme le contre-poison du thora, espèce de renon-
nanceepar son propre père, il retira en Turquie,
se cule, est aussi dangereuse ..que, celle des autres
s y fit musulman, et devint gendre et grand vizir de aconits. (Breschet.)
n accompagna ce prince en Morée contre
les Vénitiens, mais il fit obtenir la paix à ceux-ci, lacées,dont toutes les espèces sont vénéneuses. Sa
et se montra toujours favorable
im qui fit permettreà Jean Laseriris de fouiller drique, portant des feuilles alternes,pétiolées,
Germa de l'aconit

Bibliothèques delà Grèce, n mourut vers 1515.les


ACOMIE s. f. Pathol. Synonyme peu usité de et dune odeur herbacée assez forte;les fleurs sont
disposées
l'acide aconitique avec une base
combinaison de
en panicules. Malgré les dangers qui peu-
calvitie. L ACONITELLE, s. f. Bot. Genre plantes de la
ACOMPS1E, s.

ACOMPTE
f. vent en résulter,
de leur
Entom. Genre de lépidoptères les jardins, à causeon cultive plusieurs aconits dans
feuillage
et de leurs belles fleurs, en forme de casque, qui
de
amille des helléboracées, tenant exactement
heu entre les aconits et les dauplunelles.
aebiteur à son créancier et destiné à venir telle est indigène en Orient.
auction de la dette, ou à valoir sur un total connu sont grandes fleurs violettes-
bleu et de
puisse rapporter cette description, qui appartient $alita. Angra, capitale de Tercère et de tout l'ar-
tous les aconits acres. C'est chipel, compte 25,000 habitants. (C. Henricy.)
de cette plante qu'on a retiré l'aconitine. Elle est Pathol. Grand appétit, faim eu-
solide, cristallise difficilement; est très-fusible, sans ACOPUS, a. m. Bot. Nom donné à une section ACERBE,js. f.
odeur, d'une saveur acre et amère, et se prend en de champignons du genre polypore, caractérisée uine on insatiable. de | S. m. Entom. Genre, de co-
stipe. léoptères pentamères la famille des carabiques,
masse. résineuse, incolore 'et transparente, ayant par l'absence de
ACOQUINANT, ANTE, qui qui vit en Egypte. On dit aussi acorius.
l'éclat du verrue, ou sous forme de poudre blanche.
L'aconitine est douée au
vénéneuses de l aconit.
propriété» feu est acoquinant. Il est fhmilier.
ACOQUINÉ, ÉE, part. Attaché, retenu par un
AÇORIEN, ENNE, adj. et s. Habitant des
Açores; qui appartient aux Açores ou à leurs ha-
ACONITIQUE, adj. Chim. Se dit d'un acide vé- appât, par l'habitude. Un.vhien acoquiné d la cui- bitants. Les Acoriennes sont notablement plus petites
gétal trouvé dans l'aconit napel.et quelques autres suine. Mon Dieu, qu'à tes appas je suis acoquiné dit queACOR1NÉES, les hommes. (Eyriès.)
aconits. L'acide aconitique; identique' avec l'acide Gros-Renédans Molière. Je suis acoquiné à la vie, et adj. et s. f. pi. Bot. Nom que l'on
équisétique et avec l'acidecitridique, s'obtient en quelques 'mauvais lieu que j'habite, quelque incommo- a donné quelquefois a la famille de plantes géné-
traitant l'extrait aqueux d'aconit par l'acétate de diti que j'y reçoive, j'aurais de dis peine à déménager. ralement désignée sous le nom d' aroïdées.
plomb, et en décomposantl'aconitate de plomb par (Balzac.) Les homme* sont tellement acoquinés leur ACORMOSE adj. Épithète donnée par quelques
l'hydrogène sulfuré. La liqueur, filtrée, donne, par être misérable, qu'il n'est si rude condition qu'its n'ac- botanistes aux plantes dont les feuilles et les fleurs
l'évoporation une masse blanche, mamelonnée, qui ceptent pour s'y conserver. (Montaigne.) partent immédiatement de la racine, comme cela a
constitue l'acide acohitique. On obtient ee même ACOQUINER, v. a. Attacher, retenir par an ap- lien dans le colchique d'automne. «
acide en chauffent doucement l'acide, citrique jus- pât, par l'habitude. Je n/ m'étonne pas qu'un si bon ACOROÎDÉES,adj. et s. f. pi. Bot. Famille de
qu'à formation de matières empyreumatiques. métier vous ait de six plantes comprenantle genre acore.
ACOIÏTIAS, s. m. Erpét. Chez les Grecs, ce nom mois, nous y aurez si bien acoquiné votre estomac, ACORYNUS, s. m. Entom. Genre d'insectes co-
était donné à plusieurs serpents venimeux de l'A- que vous n'y penserez plus. Absolum. Le feu aco- léoptères tétramères, de la famille des curculionites
frique, de l'Asie, etc., dont la morsure était, dit-ont quine; S' acoquinée, v. pr. S'attacher par habi- Les acorynus se trouvent à Jata..
plus d.ingf rouse que celle de la vipère. Aujourd'hui tude. S'acoquinerauprès d'une femme. S'acoquinerau ACOSME, adj. S'est dit des personnes chauves,
jeu. Il ne faut pas souffrir que les parasites sacoqui-. comme étant privées de l'ornement des cheveux.
nent à votre table, pas plus qu'il ne faut permettre S. m. Entom. Genre de coléoptères trachélides du
qu'un chien s'acoquine à la cuisine. 1 Signifie au fi- cap de Bonne-Espérance.
guré, s'adonner. Quand on s'est acoguinr une (ois à ACOSMÉTIE, s. f. Entom. Genre de lépidoptè-
aller au cabaret, on ne peut malheureusementplus res nocturnes avant pour tvpe l'acosmétie cali-
s'en dispenser. gineuse.
ACORACEES, adj. et s. f. pi. Bot. Mot employé
ACOSSIIE, s, f. Négligence dans la toilette. Il
comme synonyme
ACORE, s. m.
à'ncoroïdées.
Bot. Genre
V.
de
acoroïdées.
plantes de la fa-
|
est inusité aujourd'huidans ce sens. Pathoj^S'em-
mille des aroïdées, ploie pour indiquer l'irrégularité dans les fièvres.,
qui croît dans les terrains ma- sous le rapport des crises et des jours critiques. On
récageux et sur les bords des eaux stagnantes,dans s'est également servi de ce mot pour désigner la
le nord de l'Europe, en Asie et en Amérique. Lors- calvitie, parce que les individus chauves sont pri-
qu'on les froisse, ses feuilles exhalent une odeur v és d'un des plus beaux ornements que la nature ait
agréable. Ses racines sont encore plus aromatiques. donnés à l'homme.
La racine fraîche* d'acore est la principale nourri- ACOSMION, s. m. Bot. Genre de plantes de lit
ture du rat musqué du Canada, qui lui doit, dit-on, famille'des légumineuses, dont l'unique espècecroît
une partie de son odeur. Dans plusieurs contrées, en
Brésil.
Lithuanie, par exemple^ on la prépare au sucre, au
après l'avoir blanchie,à la manière des tiges d'an- Oporto ACOSTA (UkieiÀ Philosophe portugais, né iL
gélique. Ainsi confite, eUe est d'un goût fort- fondes méditations vers la fin du xvie siècle.'A la suite de prt
Écriture?,
le
sur sens des saintes
agréable et elle est. servie sur les tables comme concevoir la révélationet trouvant mire
objet de dessert. Daus le Nord, on la distille pour ne pouvant
objections à la divinité de J.-C., il en vint à nier
en extraire une liqueur forte. L'acore fournit les la vérité du christianisme. Il hésita alors quelque
graines- avec .lesquelles on aromatise l'eau-de-vie de
Dantzig. temps entre le naturalisme et la religion de Moïse,
puis se décida pour ce dernier culte et se rendit il
AÇORES. Géogr. Archipel de l'océan Atlan- Amsterdam, afin de jouir du bienfait de la liberté
tique, composé de neuf iles, situées entre lès 360 49' de conscience dont là Hollande passait pour avoir
et 330 40' de lati N., et les 2T« 30' et 33» 25' de le privilège à cette époque. S'étant^aperçu que le
long. 0., est occupant un espace d'environ 400 ki- judaïsme d'alors était bien éloigné de la religion
lomètres del'O.-N.-O. à TE.-S.-E. 300 lieues des Hébreux telle la lui avaient fait concevoir
du Portugal. Les Açores, pour la plupart. d'une les livres de Moïse,que il entreprit deraraener^cette re-
étendue peu considérable, forment trois groupes ligion à état primitif, et écsftyità ce sujet plu-
Acontias. bien distincts celui du centre réunit Tercère, Pico 'sieurs son
ouvrages dont' la publi tion fut empêchée
ou l'i!e du Pic, Payai, Saint-Georges et Graciosa; le par les rabbins. Quelques-uns décès écrits échap-
ce nonnâésigne un genre de reptiles scincjoïdiens. plus oriental est composé de Saint-Michel et Sainte- père pourtant à'la surveillance dont ils étaieut
espèce-type de ce genre, est très-commun Marie Florès et Corro se dressent ensemble à l'ex- objet ils furent publiés, et les rabbins ayant
y
au cap de Genre de planter trémité opposée. Toutes les parties rocheuses de ces répondu une réfutation violente, Acosta ne put
par
de la famille des aroïdées et de la tribu des cala- îles sont couvertes de vignobles dus à la naturali- garder le silence. Il écrivit son E.ramen des tradi-
diées. Les acontias sont des plantes à rhizomes tudé- sation de ceps apportés de Madère et de Portugal, tions des Pharisiens sur la loi écrite, à l'occasion
reux, -appartenantau Brésil. tandis que les plus belles récoltesdefroment, d'orge duquel ses adversaires le dénoncèrent auprès des ma-
ACOKTIE, s. f. Entom. Genre d'insectes lépi- et de mais mûïissentdans les plaines et les vallées. gistrats d'Amsterdam
De délicieux bosquets d'orangers couronnent de nonciation calomnieuse en l'accusant d'athéisme, dé-
doptères de la famille des nocturnes, dont les es- qui lui valut la confiscation
pèces les plus remarquables sont le collier blanc est verdoyantes collines, encadrent les cités mollement de biens un long emprisonnement. Ces persé-
atmosphère parfumée, et ce ne cutions ses et
la funèbre. Les aconties sont des noctuélides de petite baignées dans une de fleurs et convictions n'eurent d'autre résultat que de fortifier'ses
taille-, dont le blanc et le noir forment toute la parère. sont partout que jardins resplendissants et'de le pousser au naturalisme. Il dé-
L'aconfie^ solitaire se trouve aux environs de Paris. de plantes les plus rares, les plus belles, lesleplus clare, dans son ouvrageintitulé ^Exemplaire de la
(D'Orbigny^ utiles le tabac, le café, la canne à sucre, co- n'être ni juif, ni chrétien, mais adora-
f. Art milit. Raisonne- tonnier, etc.' viennent à souhait dans ces contrées ite humaine, d'un seul Dieu. Excommunié de nouveau par
ACONTISMOLOGIE, s.
étude sur .et des projectiles à pointe privilégiées,n'exigeant de la part dé l'homme que teur il se vit eh butte aux persécutions
ment ou
acontis -d'efforts et de soins. Cest grâce à cette fer- la synagogue,
lançaient les Plusieurs auteurs alle- peu plus inouïes, tant de la part de sa famille que
que
manas et français ont appelé ainsi Taut et le calcul tilité du sol, à cette nature féconde et complai- les de les juifs de Hollande. Enfin à bout de forces,
du tir de certaines
nommaient en grec
lot, trwt.
armes
ahontion petit
pointues. Ces
jave-
santé,
armes se végétaux de

variété
qu'on

de
doit de
presque
contreraitcertainement
plantes
voir

celles
acclimatés aux Açores des
toutes
nulle
les zones.
part
On ne ren-
une plus grande et
tous
après
merci
quinzeannées

des régions glaciales cei- mit à faire amende qui


de souffrances,il demanda grâce
opinions
pour ses honorable
lui fut
philosophiques et se sou-

infligé
dans la synagogue.
dépassa toute me-
ACOJVTISTE, s m Art milit. Homme de trait, gnent le haut des pics blanchis par la neige im- Le châtiment
soldat qui. lançait des javelots, des projectiles à médiatement au-dessous, tapissant les flancs des sure. Il reçut ^dans la synagogue même, trente-
neuf coups de fouet sur son dos misli nu on le fit
montagnes et couvrant d'ombre les fraisravins qui ensuite le seuil de la prin-
pointe adj. Ane. médec. Se dit de médica- les sillonnent, se pressent les familles des climats cipale, où par étendre
les
terre, sur
fidèles lui passèrent
porte
sur le corps.
ments, surtout.. d'onguents, propres dissiper Ta txmpérés; la végétation si vigoureuse et si colorée, tous
fatigue, la lassitude produite l'excès du tra- Ges traitements odieux le poussèrent au désespoir,
par
vail. Potion acope. Remède acope. leil et les tièdes haleines de l'océan mais beaucoup Û mit finun
et, dans
à
paroxysme de colère contge la société,
de fleurs et de fruitsde ces différentes «mes embel- ses jours, en 1647.
à faire cesser la fatigue. Syn: d'acope: ACOT, s. m. Hortic. Adossement de fumier au-
ACOPHER, s. m. Nom qui, dans la BRile, pa- par leur réunion,la plus agréable surprise. Malheu- tour d'une couche.
raît, d'après les commentateurs, désigner le henné. reusement ces îles, ou l'on ne rencontre pas un seul à ACOT AI, s. tn. T. de"~papct.Instrument qui sert
ACOPQS, s. f. Pierre précieuse spongieuse, sexn- insecte venimeux, un seul animalmalfaisant, sont empêcher de rétrograder la vis de la cuve et de
au nitre, parsemée dé taches,couleur d'or, exposées de furieux ouragans du N.-O. etdel 0., la presse. On. l'appelle aussidit pied-de-chèvre.
ainsi nommée arce que les anciens croyaient ne et' sujettes à de fréquents tremblements déterre. ACOTYLE, adj. Zool. Se de certainsanimaux
sans vertèbres, qui n'ont ni bouche centrale ni ca-
pierre avaitla propriété de guérir de la lassitude.
ribles. Les vités latérales. | S. m. pi. Nom
dans
donné à une famille
laquelle sont corn-
1 n'est aucune substanceconnue à laquelle on considérables, toutes au milieu de paysages ravis- de là classe dés acalèphes,
pris ceux de ces animaux qui "ontni bouchécen- 1730 et 1731 donne la description d'un phéno-
'de
mène de cette nature arrivé près de Clermont en ajustés entre des cercles de fer comme Tétait bien
ACOTYLÉDOW, ONE., adj. Bot-. Se. dit des spiritisme, qui
vent expliqués par le constate que
ces grossières; au lieu d'être montées comme le sont
nos canons,elles étaient
sexuels.*pparents, de fleurs, et ar conséquent de grues ou
à des chèvres. Elles se composaient de la culasse
Jussieu à l'une des trois grandes divisions du règne Poitiers, à Marseille, pendant ces dernières années, et du tube, qui étaient séparables l'un de l'autre.
végétal, qui renferme les plantes dont l'embryon et n'ont pas peu contribué à augmenter le nombre Leurs charges comprirent, vers le milieu du
des adeptes du spiritisme. xive siècle, et
est dépourvu de cotylédons. Cette classecorrespond ACOUSM ATIQI7E adj. Se dit d'un bruit que 4

:t celle que Linné nommait cryptogames et Can-


dolle végétaux cellulaires, et elle renferme les al- l'on entend sans voir les instruments, les personnes, manque de renseignements positifs et les contra-
les lichens, les hépathiques les causes réelles d'où il provient. On désignait dictions des auteurs, os est porté a croire que le»
flues, les champignons, ainsi ceux des disciples de Pythagore* qui, pendant acquéraux étaient de longs tuyaux de fer de faible
les /'ougères, les marsiliacées et les équiêétacêes.
ACOTYLÉDONÉ ÉE, adj. Bot. Épithète que l'espace de cinq années, écoutaient ses leçons ca- calibre, et composésde plusieurs pièces rapportées
quelques botanistes ont donnée aux embryons, quels chés derrière un rideau et sans le voir. avec lesquelson lançait d'énormes traits ou des mal-
qu'ils soient, dépourvus de cotylédons d'autres adj. et s. m. Se dit du léoles,
font appliquée exclusivement aux végétaux vascu- muscle externe correspondant au marteau dans se fussent
l'oreille. Les acquérauxet les bombardes servaient surtout dans
laires dont l'embryon est dans ce cas. Se dit pour
arotylédon.
s.
ACOTYLÉDONIE,
ACOUSTIQUE, s. f. Partie de la physique qui les sièges. (Bardini.)
f. Botan. État d'uneplante a pour objet de déterminerles lois suivant lesquelles quéraux en 1380, dans la guerre contre les Génois. On
écrit aussi acq'uéreau.
dont les graines sont privées de cotylédons. Déno- le son se produit dans les corps, se propage à tra- ACQUÈREMENT, s. m. Anc.x jurispr. Ce que les
mination aonnée à la première classe Je plantes dans
la méthode naturelle dejussien. Cette science est du ressort déjà physique, parce époux acquéraient pendant le mariage. Ces acqui-
ACOTYLOPHORE, adj. Qui ne porte pas de su- que les corps, tandis qu'ils retentissentet qu'ils pro- sitions sont appelées conquéts dans plupart des
çoirs. S. m. pi. Famille de vers. duisent du bruit ou du son, éprouvent dans leur coutumes. Acquèrement n'était usité que dans les
des modifications remarquables, tout à fait coutumes de Chartres, de Châteauneuf-en-Thlme-
ACOUARDER, v. a. Rendre cottard. Acouardant masse
dépendantes des forces physiques qui les consti- rais, de Dreux. Toutefois, 'dans ces coutumes, la
)non âme prisonnière. (Ronsard.) C'est un vieux mot.
On disait aussi acouardir. tuent. Ils sont alors ébranlés dans toutes leurs par- communauté ne s'établissant entre époux que par
et les molécules qui les composent exécutent une cohabitation d'un et un jour, les acquère-
ACOL'CHI, s. m. Zool. Espèce de cabiai, mam- ties,oscillations des deux époux
an
formaient des conquétsde
mifere rongeur. V. AGOUTI. des ou. des mouvements de vibration si ments ne
rapides qu'il est impossible d'en compter le nombre communauté qu'après Fan et le jour de la .date.
ACOUCROBA, s. ni. Végétal de Guinée qui, des observations directes. L'étendue et la durée leur mariage, sauf le cas de second mariage, lors,
bouilli dans du vin, est bon pour la petite vérole, parces duquel la communauté commençait immédiatement.
dire des indigènes. de mouvements, la direction suivant laquelle ils
an et l'harmonie qui doit exister entre ACQUÉREUR, EUSE, s. Celui, celle qui acquiert,
ACOUCRYPTOPHONE, s. m. Instrument de se propagent, qu'ils achète, qui devient propriétaire d'une chose par
nmsiquë inventé en 1822. Cet instrument, suspendu eux pour se soutiennent et se perpétuent sans qui
se détruire, sont les phénomènes les plus frappants l'effet d'une vente, d'un échange, d'une donation,
:m plafond par une corde de soie, resta exposé îiux qui présentent physiciens étudier l'ar- d'un legs, etc. Cette expression s'emploie principa-
yeux du publie, à Londres, pendant quelques mois. rangement se aux pour
Sa forme rappelait celle de la lyre antique. il ne moléculaire des corps, leur élasticité et lement en cas d'acquisition d'immeubles on dit or-
toutes les circonstances de leur structure intérieure. dinairement acheteur pour désigner celui qui a ac-
portait pas de cordes effectives elles étaient simu- Pour prendre
lées par des filets d'acier. Son inventeur se serval une première idée du nombre et de quis des choses mobilières. Ce domaine n'a pas trouvé
d'une clé pour le monter, et aussitôt on entendait la variété des phénomènes que l'acoustique em- d'acquéreur. Acquéreur de biens confisqué/ Que de
rles sons fort doux, qui, s'unissant peu à peu à dif- brasse, il suffitde rémarquer que toutes les nuances marchés ne voit-on pas qui sont avantageux -ci l'nc-
férents timbres, tels, que ceux du piano conique et que notre organe peut saisir entre eux correspon- quéreur et honteux autant que ruineux pour le ven-
•lu tympanon, finissaient par produire l'effet d'un dent certainement a des modifications physiques dif deur Sans doute, l'acquéreur de ce fonds était riche,
<rr*nd orchestre. La construction de l'acoucryptc- férentes dans l'air qui nous apporte ces impressions, car il avait fait splendidement peindre et décorer M
phone doit avoir quelque analogie avec celle de la et dans le corps sonore, plps ou moins éloigné du- boutique. (E. Sue.) Celui qui
serinette, de l'orgue de Barbarie et de tout autc- quel l'air les a reçues. C est la série de ces mouve- croit tenir la chose du véritable propriétaire. La
mate sonore. Néanmoins la variété des timbres est depuis le ments divers, communiqués de proche en proche bonne foi, basée sur un juste titre, c. à d. sur un
énigme raison de son petit volume. corps sonore jusqu'à .nous, qu'il s'agit de
encore une en
ACOUÉDIN, INE adj. Qui guérit la surdité. bien étudier. Ainsi l'acoustique prend le son à sa sion légale,dont l'effet est d'entraîner larorescriptioh
elle constate, pour ainsi dire, le mouve- delà chose possédée par une possessionldedix ou de
Eau acouédine. On a constaté que cette eau acoué- naissance;
dine n'est autre chose que de l'eau pure, à laquelle ment de toutes les molécules du corps qui le pro- vingt ans. l' Acquéreurde mauvaisefoi. CJelui qui ae-
duit; elle montre comment il se communiqueà 1 air, quiert d'une personne qu'il sait n'être pas proprié-
son inventeur attribue la propriété de rendre l'ouïe comment il
aux sourds* en traversela masse et,comment il vient taire. Cet acquéreurne peut prescrire qijsB-par une
enfin ébranler les membranes extérieures de notre possession trentenaire. C
pAÇOUINA s. Le septième mois de l'année in- la terme dès que le
li ne, qui répond à notre mois de septembre. organe. La science est à son ACQUÉREURE,
nerf acoustique est frappé il n'y a plus de tracés une acquisition d'immeubles. s. f. Celle qui acquiert, qui fait
AÇOUINS, s. m. pl. Dans la mythologie indienne, perceptibles de modifications matérielles, et par On dit aussi acqué-
c sont les Gémeaux qui parcourentà cheval la reuse, et ce mot se trouve dans le dictionnaire deRi-
sur- plus de phénomènesphysiques. Ces no- chelet.inaisles notairesle
face du globe, guérissantles maladies du corps et de conséquent générales'font assez voir en quoi l'acoustique acquéreur ou acquérevre. repoussentet lui préfèrent
l'âme, et qu'on appellequelquefoismédecins des dieux. tions diffère de la musique. La première de ces sciences
ACOULIN, s. m. Agriç. Manière de dessécher considère le son hors de nous et des sensations qu'il ACQUÉRm?-\v. a. Acheter à prix d'argent, de-
les marais et les étangs, en y faisant arriver des peut produire la secondele considère
en nous, dans venir propriétaire par achat se procurer, venir h
eaux chargées de terres qui se déposent et élèvent les émottions qu'il peut faire naître, dans les senti- posséder. Acquérir une propriété, vne terre, un bois,
le sol. Nom qu'on donne à des aterrissements de
ments ou dansles passions~qu'ilpeut exciter ou mo- une maison, un pré, un fonds de commerce. Acquérir
rivières servant à faire de la brique. |
difier^ Adj. Qui concerne l'ouïe Se dit de tous les tin héritage. Acquérir de l'argent. Acquérir des ri-
ACOUMETRE, s. m. Instrumentdestiné à mesu- objets qui servent à produire, à percevoir, modi- chesses. En moins d'un siècle
rer l'étendue du sens de l'ouïe chez l'homme, et par fier les sons. Voûte acoustique. Instrument acoustique. l'Inde. ont acquis échappent de leurs

ACOUP, s. m. Se dit d'une chose qui se fait brus-


|
conséquentles divers degrés delà surdité complète. Appareil acoustique. Anat. Se dit du conduitou dn
difficile
de conserver la propriété,
que de l'acquérir.
quement, intempestivement, sans suite et ré- la caisse du tympan. Le nerf acoustique ou auditif (Proudhon.) l'Absol. La fureur d'acquérir corrompit
liexion. L' évolution sociale en, Angleterre riesans
procède leur justice. (Volt.) Il y a des' âmes sales^ capables
point comme chez nous par acoxips, par soubresauts. Se^ dit des instruments employés pour corriger la d'une seule rolupté, celle d'acquérir. (La Bruyère.) 1
Gagner, se procurer par le travail, par l'étude, par
vient dans une marche et qui fait onduler une li- ont l'ouïe dure se servent pour entendre de cornets des efforts obtenir. Qui ne se repose que sur soi ac-
gne, un front; stationnement à contre-temps, dé- acoustiques,
part brusque et désuni. On prévient l'effet fâcheux des par les femmes que les médecins acquièrent leur réputa-
acoups par l'égalité du pas, le maintim de la carrure, -différentes maladies de l'organe de l'ouïe, et sur- tion. (J.-J. Rousseau.) Si lu n'as pas de talent, il faut
des épaules et de f accouderaient. (Bardin.) C'est à tort -tout la surdité. Mais il en acquérir. (G. Sand.) Acquérir une certitude, jS'ac-
que l'Académie écrit en deux mots un à-coup, des ler, de médicaments acoustiques. Être acquis, gagné, obtenu par
à-coup, et que d'autres écrivent des à-coups. Acoup sert l'audition. )
est vieux comme la langue. ACOUTI, s. m. Mot employé comme synonyme tion ne s'acquiert que par le travail. L'expérience qui
ACOrPA, Espèce de cheïlodip- d'agouti. V.. agouti. ne s'acquiert^ que par des fautes coûte trop cher.
tere de l'Amérique septentrionale. ACOVANITES,
À-COURIR, loc. adv. Mar. Sorte de commande- de la Mésopotamie, qui
s. S8 sont acquis parmi
m. pi. Hérétiques manichéens sera jamais. (Massillon.) { Ce verbe ne s'emploie
reçurent leur nom et leurs
ment adressé aux matelots rangés sur une manœu- doctrines d'un certain Acovanus, disciple de Manès. qu'en parlant des achats de biens ou de choses con-
sidérées comme heureuses ou honorables.On ne dit
vre pour qu'ils la halent en courant. ACQUA-TINTA s. f. Terme de gravure. Voyez
ACOUROA, s. m. Bot. Arbre de la Guiane, de pas plus acquérir
cinq mètres environ. Sa graine, pilée avec du sain- ACQUÊRAU, s. m. Art milit. Genre de ma- gulier, et voici
aux man- acquiert,
principalement les dartres. C'est pourquoi on l'ap- gonnauxet aux ribodequins. Les acquéraux étaient
pelle vulgairementdartrier. -des pièces à boîte qui différaient peu des sarres
et des spirales. Ils ont été armésà tir courbe lançant
des boulets en pierre, armés a tirdirect lançant des
querriez, ils acquerraient. Acquiers, acquérons, ac- par donation, etc.; gagné, amassé; obtenu par le
quérez. Que j'acquière, que tu acquières, qu'il ac- travail, par l'étude, etc. admis, reconnu commevrai.
comme pour se débarrasser d'une obliW
quière, que nous acquérions, que vous acquériez,qu'il* de billard,donner l'acquit, c'est poser où pousser sa
acquièrent. Que j'acquisse, que tu bille de manière à rendre difficile le coup du joueur
quit, que nous acquissions, que vous acquissiez, qu'ils.
acquissent.Acquérant. Il prend l'auxiliaireavoir dans
qui vient ensuite. [ On dit, en termes de jouer.
l'acquit» c. à d. jouer à qui, de deux ou de plu-
j'ai acquis, j'avais acquis,
ses temps composés etc. sieurs
|
perdants, payera toute la sommeou la con-
sommation. Synonym€f4 acquit, payement.Par
se dit aussi de l'action d'acquérir. Ce motet celui ni infuse ni acquise. (Voltaire.) Le monopole universel l'acquit,, la personne ou. la chose est déchargée;par
lui fut-il acquis par ses pacifiques victoires sur tous le payement, le marchéest terminé. Le mot acquit
lement, ont entre eux une différence importante. Le les marchés, ï Angleterre >me murait nourrir son peu- est synonyme de quittance, mais on le restreint ha-
premier désignait les biens dont l'acquisition, con- ple. (Ledru-Rollin.) Aujourd'hui le fait est acquis e ellement aux déchargés mises au bas des billets
sidérée indépendammentde toute communauté, avait le but est atteint. (Mich. Chev.) t Dévoué, disposât à' ordre, lettres de change ou autres effets négo-
été faite d'une autre manière que par succession. servir, attaché sans réserve et sans retour. Je vous
On employait le second, quand l'acquisition ainsi suis acquis. Cet homme vous est acquis,. Vous direz ACQUIT- A-CAUTION, s. m. (pron. akU-à-kocion).
faite l'avait été, durant la communauté conjugale, Son Excellence que je tui suis acquis. (La Fontaine.) Acte délivré aux expéditeurs de marchandisespar
par le mari et la femme, soit conjointement soit sé- 1 Pathol. Qui s'est développé sous l'influence des les agents du fisc, pour autoriser le transport des
parément. On donnait le nom de propres à tous les agents modificateurs de l'organisme et ne provient marchandises, sans payementpréalable des droits,
autres biens, c. à.d. à ceux qui arrivaient en ligne pas de la conformation 'primitive du sujet. S'ap- entre le lieu de l'envoi et celui de la destination.
directe par succession ou à tout autre titre gratuit, plique aux tempéraments, aux maladies. Les mala- C'èst une des plus grandes facilités que le fisc ait
et en ligne collatérale par succession seulement. Les dies acquises sont celles qui surviennent àprès la nais- jusqu'ici accordées au commerce. On conçoit en effet
immeubles seuls pouvaient faire partie des acquêts sance et sons disposition héréditaire'ni organique. quelles entravés rencontrerait le négoce si le négo-
ou des conquêts. Les meubles, de quelque manière S. m. Ce qu'on a pu acquérir en savoir, en talents, ciant, contraint de consignerdes droits souventcon-
qu'ils eussent été acquis, n'eu restaient pas moins en expérience; saroir-faire. Le chien a plus d'acquis sidérables, était forcé d'ailleurs d'exhiber ses mar-
propres.La distinction desbiens en acquêts, conquéts que les autres animaux.. (Buffon.) Il acquerra de plus chandises aux divers bureauxplacés sur la route qu'il
et en propre, dépendait donc de leur origine, et une science plus importante encore, qui est l'applica- ^parcourt. Afin d'écarter ces graves inconvénients,
avait une grande influence sur le droit d'en dis- tion de cet acquis aux usages de la vie. (J.-J. Rous- la loi permet la délivrance de l'acquit-à-caution. Cet
poser ou de les recueillir par donation, succession seau.) La quantité d'acquis est peut-étre assez égale acte émane,ou de l'administration des contributions
de part et d'autre ma.is les choses acquises ne se res- indirectes, ou de l'administrationdes douanes. Les
ou autrement. Aujourd'hui, cette distinction n'a semblent
plus la même importance..D'abord,la loi ne consi- point. acquits-à-çaufion doivent être représentés à la première
dère ni la nature ni l'origine des biens pour en ACQUISITIF, IVE, adj. De l'acquisition qui a réquisition du fisc. L'acquit-à-caution a pour objet d'as-
régler la succession. Ensuite, le code civil.semble rapport à l'acquisition. Prix acquisitif. Livre acqui- surer la perception^des droits et de prévenir les, fraudes
confondre les mots acquêt et conquêt, pour ne les em-
ployer que dans le cas de communauté légale.
sitif.
sition.
Faits acquisitifs.
Prescription
Qui
acquisitire.
équivaut
Nouvel acquêt, le droit de nouvel acquêt était, dit acquis, science, savoir-faire. Marguerite d'Orléans,
S. in.
à une
S'est
acqui-
dit pour marchandises.
qui pourraient être commisespendant

ACQUITTABLE, adj Qui est susceptible d'être


le transport des

un vieux légiste, « une finance due au roi par les reine de Navarre, étai une princesse de très-grandesprit, acquitté. Se dit des personnes et des choses. VA ac-
gens de mainmorte pour la tolérance de la pos- cusé acquittable. Dette acquit table. Droit acquittable.
session et jouissance d'héritages situés en France, ACQUISITION, s. f. (pron. akisicion).Action d'ac- ) anciennement, il signifiait rachetable. Des rentes
lesquels, par les ordonnances et anciens statuts du quérir; chose acquise. Dans le langage ordinaire, on %acquitables.
royaume, il leur était prohibé de posséder. Ce entend plus particulièrementpar acquisition l'action ACQUITTÉ, ÉE, part. Revêtu d'un acquit; ter-
droit ne s'était pas établi sans rencontrer de la ré- de devenir propriétaire au moyen d'une vente et ces miné, payé, soldé, libéré. Facture acquittée. Mémoire
sistancede la part des seigneurs hauts-justiciers.Ces à titre onéreux. Acquisition acquitté. Mes lettres de change seront acquittées. (Bal-
derniers, pendant les xne et xiiie siècles, purent quel on
de
acquiert
préférencequand il^agit d'immeubles
s appli- zac.)
quitté
Il signifie aussi quitte, déchargé. Il s'est ac-
permettre dans leurs terres les acquisitions aux que achat, de ses devoirs. Ils se sont acquittés tougdeux de
églises, c. à d. aux gens de main-»morte et aux ro- leur office. |
(La Fontaine.) T. de dr. crim. Déclaré
du
turiers, sans prendre le consentement roi. Pro- sition d'une ferme.' La conquête est une acquisition. no coupable du crime qui faisait l'objet de l'accu-
(Montey.) Cette maison-làest une 6onzae acquisition. • sation. On l'a acquitté. Ils sônt acquittés. L'ordon-
pas de peine à acquérir ce qui est atone. Autre- Figurém., L'acquisition des qualités. La délicatesse ce qui déclare pcquitté est' irrévocable. Les accusés
fois, acquft signifiait gain, profit, avantage. Vous n'est pas une acquisition de l'âme. (Pascal.) Songeant âgés de moins de seize ans sont aequittés quand ils
à des acquisitions d'honneur et de gloire. (Fléchier.) sont déclarés avoir agi sans discernement. L'a:ccusé
aurez plus d'acquêt de le payer que de plaider. Chacun témoigna j'étais acquisition acquitté, mais condamné solidairement avec .son co-
ÂCQUÈTER v. a. Faire de fréquentes acqui- pour la troupex (Le que une bo-n.ne

sitions acquérir un immeuble par un acte quel- Sage.) Les acquisition de l'esprit. accusé à des dommages-intérêts envers la partie ci-
L'acquisition Jes idées. J'ai fait l'arquisition d'un bon
conque.. C'est un vieux terme de pratique, aujour- domestiqu'e, d'un excellent commis. J Conquête de des frais envers cette partie. Quand on comparaissait
d'hui hors d'usage.
ACQUIESCÉ-, ÉE part. Adhéré, consenti. Au l'homme sur la nature. Toutes les grandesacquisitions au tribunal de l'Inquisition il était bien rare qu'on
fût acqjuitté S. Perso déc réenon coupable du
barreau, il s'emploie avec l'auxiliaire être. Des ju- excessive lenteur. (Balzac.) 1 Adjonction d'une pro- crime ui faisait l'objet de l'accusation. Dans la ju-
gements qui sont acquiesces. vince à un Etat. L'acquisition de l'Alsace, de la Sa- risprud e criminelte, l'acquitté est entièrement blan-
ACQUIESCEMENT jj^/fn. Consentement, adhé- voie. 1 La jeune, fille n'est-elle
sion que l'on donne à une proposition, à une clause, exposée en vente à qui veut en pas une marchandise chi. L'acquitté a droit de prétendre des dommages-
si une condition, à un arrangement. Donner son ac- |
et la propriété exclusive? (Fourier.) Famil. et par quitté, QUITTE. On s'acquitte d'un ou de plusieurs
|
négocier l'acquisition intérêts contre ses dénonciateurs. ^Synonymes Ac-
quiescement, un entier acquiescement aux volontés de plaisanterie. J'ai fait l'acquisition d'un gros rhume payements; on est quitte quand on les a tous faits.
quelqu'un. (Acad.) J'apporte un entier acquiescement à la., promenade. ACQUITTEMENT, s. m. Action d'acquitter ses
d'esprit à tout ce queros lettres contiennent. (Balzac.1 ACQUISIVITÉ, s. f. Nom donné par les phréno- dettes, ses obligations. L'acquittementdes dettes d'une
Le ciel se passe de notre acquiescement. (Boiste.) Lé logistes à la faculté par laquelle les animaux et succession. (La vaux.) S'emploie au figuré. Ac-
silence fait toujours un peu l'effet de l'acquiescement. l'homme sont instinctivementportés à désirer, à quittementcomptabiliaire. Sorte d'acquittementqui
|
(Y. Hugo.`: Refuser son acquiescement.Jurispr. convoiter et à acquérirles objets nécessaires à leur est le payementd'un acompte convenu, ou le solde
Adhésion que donne une partie à un acte, à une pro- nutrition, à leur bien-être, à leur conservation in- d'un compte de dépense réglé. 1 comme terme de
cédure, ou son consentementà l'exécution d'un ja- dividuelle. Cette faculté est classée au nombre de jurisprudence,c'est le renvoi d'une accusation pro-
gement contre lequel elle aurait pu proposer des cellesnommées industrielles,et dont les manifesta- noncée par le président d'une cour d'assises, en fa-
suspendre ou à en
moyens propres empêcher, en tions constituent, dans l'humanité, l'ensemble des veur d'un accusé déclaré par le jury non coupable
modifier l'effet. On ne peut se pourvoir en appel contre actes qui donnent naissance à l'industrie. L'acqui- du crime qui faisait l'objet de l'accusation. L'an-
un jugement qui i a été l objet d'un acquiescement formel. sit,iié est une des facultés dont le développement exces- cien droit n'établissaitpas de différence bien arrêtée
ACOUtESCER, v. n. Adhérer, consentir, dé- si peut le plus souvent conduire à mal. entre les mots absolution et acquittement, et l'usage
férer, céderffile soumettre. Acquiescer à une de- ACQUIT, s. m. (rad. quitte). Quittanceapposée du discours les a tellement confondus que, dans la
mande, il une proposition, à une priére, il un voeu. sur le titre qui confère une obligation pécuniaire. Il plupart des dictionnaires, on trouve des idées en-
«'applique particulièrementaux lettres de change, tièrementfausses sur la valeur et la signification
(Acad.) Il ne faut pas acquiescer en aveugle aux sen- billets à ordre et de- ces deux mots. On conçoitaisément que l'ancien
timents de ceux qui nous entourent. (Diderot.) J'existe, mule ordinaire Se compose des mots pour acquit, et égard. droit à cet
voilà la première vérité à laquelle je suis forcé d'ac- de la signature du porteur. Mettre son acquit sur une Les.institutions anciennes différaient entiè-
quiescer. (J.-J. Rousseau.). Jurisprud. Adhérer à facture. Un acquit en règle. Des acquits valables. Il rement de celles qui nous régissent. Les condam-
un jugement, à une décison, à un acte quelconque, ne peut plus rien exiger de moi, nations étaient prononcées par l'autorité qui décla-
chose pour l'ac- rait la culpabilité les juges du fait étaient ceux du
guit de sa conscience. Vous devez appréhender la né- droit; leur juridiction ayant une égale puissance
lorsqu'on reconnaît qu'on est sans droit, soit lors-
bien fondé, on ne veut néan- de leurs décisions étaient les mêmes dans tous ces
que, tout en se croyant accepter
moins ni courir les chances ni les ennuis cas. Mais aujourd'hui, après les réformes qui ont
d'une discussion. Un interditni un mineur non iman- eu lieu, il n'est pas permis de se servirdu mot ab-
cipé ne peuvent acquiescer. En acquiesçant, on se solution pour désigner ce qu'on appelle acquittement.

vent avoir été faits.Synonymes acquiescer,


qui peu- pagne les marchandises achetées pendant la
déclaré non coupable par le jury. il
Ainsi, il y a lieu acquittementquand l'accusé est

contraire, à absolution, quand le fait dont l'accusé


a lieu, au
paix on cède par déférence ou par nécessité on appuie les énonciationsdu est léclaré coupable n'est pas défendu et puni par
se rend par faiblesse ou par conviction. dont provisoire, Sorte d'acquit constatant les payements les fluence d'un autre abus de langage, qui tend à faire
on est devenu propriétaire par achat, par échange, payeurs publics. ] Par manière d'acquit, c. descendre l'application de ces solennelles exprès-
aionsjusquedansles sièges inférieurs: Un tribunal ACRATOPHORE,s. m. Sorte de vase qui, chez** pillons aux ailes longues et arrondies, où le fauve t(
de simple police, un tribunal de police correction- les anciens, servait
nelle, une cour même jugeant par appel de police chargé d'apporter le vin dans les salles du ban-
1 Serviteur le brun dominent.
correotionnelle n'acquittent ni n'absolvent; ils ren- quet. | Adj. Un plu-
voient de la plainte. C'estau président de la cour AGRATOPOTE adj. et s. m. Qui boit du vin delles ou adorées sur les lieux élevés. Jupiter acréen.
par. Hercule figure aussi dans les hautes mvtholoaies
mais l'absolution ne peut être prononcée que par la ivrome, véritable AGREMENT, adv. D'une manière acre, piquante
cour d'assises elle-même. L'acquittementprotège l'ac- acralopote. (V. Parisot.)
cusé contre toute ACRE, on saint-jean-»' ache.
MGéogr. ville de,
avec humeur, âcreté. Qui nous reprend de nos fautes
raison du même fait. L'acquittemententête au fait la Turquie d'Asie (Syrie), capitale du pachalik m. Sorte de pelleterie ou de cuirs
tout caractère de l'accusé et son d'Acre, ancien siège des chevaliers de Saint-Jean
apportés de la mer Noire à Constantinople.
défaut de discernement peuvent souvent lui valoir an de Jérusalem. Bonapartel'assiégea inutilementpen- ACRÉMONIEN,ENNE, adj. Bot. Qui ressemble
acquittement. L'accusé' a droit à des dommages-inté- dant deux mois,
rets lorsqu'un arrêt d'acquittement vient apprendre en 1799.
ACRE, adj. Qui a une saveur plus' violente que gnons.
|
à un acrémonien. S. m. pi. Famille de champi-
fi tous qu'il a été victime d'une injuste accusation. la saveur acerbe, et qui semblepour ainsi dire cor-
ACQUITTER, AGREMONION, s. m. Bot. Genre de petitscham-
roder l'organe du goût. La renoncule acre,, la racine pignons qui poussent sur les feuilles du hêtre et
solder libérer quelqu'un de ses d'arum tachetée en donnent l'idée la plus exacte, chêne presque pourries,: à la surface desquelles ils
du
dette payer quand on les mâche. La saveur acre indique con- forment une membrane blanche et mince comme
dettes; dégrever un bien de stamment des Plantes Un goût âcre. Des une toile d'araignée.
niaire. Acquitter une facture,' un mémoire, une lettre fruits acres. La chaux vénéneuses.brûlante sur la lan- ÂCRETÉ, s. f. Saveutâcre. L'âcreté de la renon-
de change. Acquitter ses engagements. Acquitter un gue. Qui affecte fortement est acre et
une dette. Acquitter de» droits. Acquitter des- dorat. Un et désagréablement l 'o- cule. L'âcreté de la bile, du sang, des humeurs. Dans
pari, dcre parfum. Une fumée acre et fétide em- certaines circonstances, les liquides versés ou sécrétés
frais de del'ac- poisonnait l atmosphère. (G. sana.) Fig. Aigre, | 1 dans les voies digestives possèdent 4ke âS&té insolite
déclaré non acrimonieux violent. Garde
coupable par le jury. Ses juges tliennent de l'acquit- rais les
supporter; ils sont trop
tes baisers
acres, trop
je ne sau-
pénétrants
|
des plus remarquables. Acretédu sang. V, acri-
ter. La cour, en acquittant l'accusé, avait prononcé ils percent, ils brûlent jusqu'à la moelle ils ACRIBOLOGIE, s. f. Néol. Choix rigoureux des
contre lui une condamnation en dommages-intérêts, j draient furieux. (J.-J. Rousseau.) rendureles me ren-
S'emploie absolnm. Les tribunaux de Simple police d'une acre maux mots; précision dans le style.
sciatique. (Regnard.) Certaines gens se ser- ACRIDELLE, saf. Musiq. Espèce de corde qui
n'acquittentni n'absolvent ils renvoient de ta plainte. vent de mots piquants, deres comme
• Figurém. Remplir, réaliser, accomplira Acquitter Patliol. Médicaments
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leur humeur.
âcres. Ceux dont le contact ou
sert pour les instruments à archet.
ACRIDIE, s. f. Entom. Genre d'insectes ortho-
son devoir, sa parole, une promesse. Neutralem. la vApeur affectent vivement les
Décharger, libérer. La reconnaissancen'acquitte pas Situitairc les yeux, la membrane ptères, qui ressemblent beaucoup aux sauterelles.
d'un grand bienfait.On dit dans le même sens ac- de la organes de la bouche ou la surface On les trouve dans les prairies sèches
quitter, sa conscience, c. à d. obéir à sa conscience chaleur, peau, y causent un sentiment désagréable &*ê terrains sablonneux.Le vol des acridïes et dans les
de picotement, de cuisson. 1 Synonymes n'est qu'une
on remplissant un devoir.S'ACQUITTER, v. pr. Se ACRE, suite de sauts dans lesquels elles tombent à une cer-
|
libérer, se décharger.S'acquitter d'une dette. S'em- fruits ainsi
ploie absolum. dans ce sens. Il s'acquittera. Arec de le
APRE. Ces deux mots, qui s'appliquent
qu'aux autres aliments, marquent dans de
aux laine distance à l'aide des ailes qui leur tiennent lieu
parachute.
l'ordre et de l'économie, on finit par s'acquitter. Il a le goût une sensation désagréable, et de façon que ACRIDIEN, ENNE, àdj. Entom. Qui ressemble à
eu bien du mal, mais il s'est en fin acquitté.Figur.
Reconnaître l'obligation qu'on peut avoir A quel- dcrequi
palais est plus vivement affecté par ce qui est
une
que par ce qui est âpre. S. m. Ce qui est âcre, dre des orthoptères, qui,
|
sauterelle. S.Tn. pl. Famille d'insectesde l'or-
ce présente le caractère de l'âcreté. En méde- gryllonés, forme la avec les locustaires et les
qu'un. On aime rarement les gens à qui l'on est trop cine, grande famille des sauteurs.Les
obligé; et l'impatience de s'acquitter envers eux, si gùeJ puisqu'on ce mot a une signification extrêmement va- acridiens sont répandus dans presque toutes les
l'applique à des. corps dont on ignore se
louable en apparence, n'est souvent qu'un dépit secret absolument parties du monde, et dans
la nature et même la saveur. L'dere té- grand nombre. Plusieurs presque toutes en très-
de leur être trop redevable. La conscience est le trésor espèces se multiplientquel-
nérien. L'acre dartreux. Les médecins humoristes ad- quefois
du pauvre, et le salaire des citoyens envers qui la
so- mettaient des âcres chimiques et des ââres mécaniques, champs si prodigieusement qu'elles ravagent des
ciété s'acquitte mal. 1',Satis£aire remplir. S'acquit- -entiers
c.àd. les poudres insolubles, celles.des métaux, des à la dernière misère, surtout dans et réduisent ainsi des campagnes
ter d'un devoir, d'une commission. 1 S'en,acquitter cristaux, les parties méri-
etc. dionales. Tous ont la faculté, au moins les mâles,
qv'à dire des injures, on s'en acquitte tout aussi bien ACRE, s. f. Ancienne mesure agraire, d'origine de faire entendre
son aigu qui retentit au loiC
qu'eueD'autres fois, s'en acquitter a le sens de se France. Lausitée dans l'orient et dans le nord de la et sert à prévenir un
anglaise, les femelles de leur présence.
tirer adroitementd'une affaire. Vous vous en êtes mesure en était variable, de même que acridiens attaquent de préférence les légumineuses,Les et
acquitté on ne peut mieux. Elle s'en est acquittée à celle de toutes les unités usitées en France avant la font quelquefoisbeaucoup de tort luzernes. (D'Or-
merveille.En t. dé jeu, s'acquitter signifie regagner L'acre grande réforme métrique établie par la Convention. bigny.) On les appelle aussi aux
acridites.
ce qu on a perdu sur parole. Jouer contre quelqu'un 40 perches, se divisait en 4 verges, et chaque verge en
jusqu'à ce qu'on se soit acquitté. S'acquitter d'un seul de sorte que l'acre contenait 160 per- ACRIDOCARPE, s. m. Bot. Genre de plantes de
la famille des m*pighiacées, dont le fruit offre une
™up. 1 Au jeu de billard, il signifie se mettre, en ches mais la perche variait de contenance selon sorte de ressemblance avec certains insectes, d'où
passe en jouant le premier coup. Mais on dit de les localités. Celle de Normandie avait 22 pieds en 1 on a tiré son nom. Ce sont des arbrisseaux quel-
préférence donner son acquiE. V. ACQUIT. tous sens, ou 484 pieds carrés; 100 de ces mêmes quefois grimpants,
perches faisaient l'arpent d'ordonnance ou des eaux cale, depuis originaires de l'Afrique tropi-
ACRA. Géogr. anc. Nom donné à plusieurs villes la côte occidentale jusque Mada-
ou citadelles bâties sur des lieux élevés. Les prin- et forêts. La perche de Paris n'avait que 18 pieds, gascar.
cipales étaient une ville dans la Grande-Grèce donc ou 324 pieds carrés. L'acre de Normandiecomprend ACRIDOCHÈTE,s. m. Piège dont on servait
près du cap Iapygium une ville de Sicile, à l'ouest 77,440 pieds carrés = 484 X 160, et répond se
conséquemmentà 81 ares 33 centiares. L'acre d'Angle- autrefois pour prendre des sauterelles.
de Syracuse; et la citadelle de Jérusalem,
sur une terre estdéfinie à 4,840 yardscarrés.L'yard = Ô»,914 ACMDOGÈNE, adj. Qui est produit
colline du même nom. diens. par les acri-
et une fraction, ou 2 pieds 9 pouces 9 lignes s/* ». Maladies acridogènes. (Raspail.)
ACRAIPALES, m. pi. Pharm. On a donné L'acre comprend donc 40 ares 46 centiares! ACR1DOGÉNOSE, s. f. Maladie des végétaux
jadis ce nom à une s.classe anglaise
de remèdes auxquels on ou la moitié à peu près de l'ancienne
v attribuaitla propriété normande. spécialement occasionnée par la voracité des saute-
de prévenirou de faire cesser L ocre irlandaise, qui 7,840 yards acre relles et par le parasitismede leurs larves.
1 ivresse, et parmi
on plaçait premier a carrés, ou£ peu
eux au rang près 65 ares et demi, s'en rapproche ACRIDOPHAGE,
quantité d'amandes amè- L'acre écosaaist a 6,150 yards carrés, oudavantage:
ad de
» et si Qui mange des
1 ingestion d une certaine
à peu près terelles,
qui se nourrit
sauterelles. Nom par sau-
res, ou encore l'usage de l'huile M'intérieur. L'am- I 51 ares et demi. Du le-
moniaque a été indiquée dans ces derniers temps reste, les trois acres britanni- quel on désignai dans l'antiquité une peuplade d'A-
comme douée de cette propriété. ques se divisent en 4 roods ou verges; et le rood frique qui faisait pendant le printemps une ample
en 40 perches, comme l'acre de Normandie. De 1760 provision de ces insectes et les salait ann d'en avoir
ACHAME, s. f. Tératbl. Absence^EoteïèN^utMïr- à 1832, il été disposé, par. bills du parlement an- durant le reste de l'année. Cette peuplade habitait
tielle du crâne. On l'emploie quelquefois ca
comme sy- glais, de beaucoup de terres communales: environ cinq une contrée de 1 Ethiopie voisine des déserts Au-
nonyme d'acéphalie on d'anencéphalie. millions huit cent mille acres ont été partagées. Bien jourd'hui encore, certaines tribus de TAbyssinie man-
ACRANIEN, EMUE, adj.Qu/n'a point de crâne. loin de les répartir entre
tant de malheureux dont gent des sauterelles.Saint Jean un fit sa nourriture
ACRANTE,s. m. Erpét. Gerfre de lézards, de lafa- elles auraient été la fortune; on distribua mille acres dans le désert, en y ajoutant du miel sauvage
mille des pléodontes,qui a po/rtype l'acrante vert. à cetui gui en possédait déjà Les
mille, centV ocres ï ï celui Arabes de Mascate sont acridophages.
« AC^ANTHERE, s. m.Éot. Genre de plantes qui était propriétaire de cent acrtsl (Ledru-Rollin.) AGR1DOPHAGIE, s. f. (pron. akridofaji). Usage
à l'île ù Ceylan. ACREE, s. f. Entom. Genre d'insectes lépidoptè-
ACRAS, s. m.
ssn-
de habitude de se nourrir de sauterelles. Lacridopha%ie
la famille des diurnes. Les ocrées paraissent se trahtt dans tous lesrbasars de Mascate
par des «j/Va-
mtdet frites étalées dans dé
t
ACRASIE, s. Passion soutenue
pour le vin seaux formé du s. m.
raartin,
pi. Orn ith. Genre d'oi-
ACRWOTHÈRES,

par par extension, incontinence dans le boire,


non pas dans le manger. mais brame et autres qui se nourrissent
du merle chauve, du
saute- due
8* m* Bot
*tabh pour l'aerathère miliacéGenre
du
de graminées
Népauï ACRIMONIE s. f. Acreté; qualité de
exeree une action piquante ce qui
Faiblesse absolue, dé-
et des
corps caustiques.
I lig. Ardeur, véhémence, vivacité, sévérité, ai-
SL « GrecsaPI*la«»>t le" déjeuner greur. Il y a toujours de l'acrimonie
Acrée. !£liaBV? dtf!!Our8.d^ ««? Parti. La teinte d'a
en .une.
quantité de
ce sont des .cnhère des humeurs
également; maison l'a trouvée aussi dans des ri-
ladies. On admettait plusieurs espèces d'acrimonies, main», chez qui le goût des spectacles était poussé jus- vières et dans des étangs à Ppndiahéry, à la
Nou-
est on les distinguait en mécanique, saline, huileuse, qu'à l'excès, faisaient grand cas tki acrobates. Les
savonneuse et composée.D'autresles désignaientpar acrobates sont connue en Chine de temps immémorial.
les épithètes à' arthritique, scorbutique, darlreuse, vé- ,1 Se dit au tig. de ces hommes vils et rampants qui
nérienne, cancéreuse, etc. Mais tontes ces opinions font tout pour arriver ou pour se maintenu aa pou-
ont croulé, et personne aujourd'hui ne s'occupe de voir. C'est défaut d'équilibre moral chez la autres,
l'acrimonie, parce que personne ne croit à «on plitement acrobates officiels dont l'esprit incertain manquecorn- j
du balancier qu'on appelle raison et qui tom-
ACRIMONIEUX EUSE adj. Qui a de l'acri-
monie; qui a une saveur mordante, acre, piquante. ,8aieni le nez à gauche. (L. Desnoyer.)
Substance acrimonieuse.Dessels acrimonieux. S'em- | ACROBATICON, r,. f Aniiq. Échelle' due cordë"j
ploie au fig. Caractère, discours acrimonieux. Les en usage dans l'antiquitépour monterM'assaut, etc.
bigots,prouveret qu'on peut être acrimonieux sans être Sorte ..d'échafaudage que les anciens Grecs con-
piquant. struisaient dans les sièges pour dominer la place
ACRIMONIEUSEMENT,adv. D'une manière et observer ce qui s'y passait..
acrimonieuse, avec acrimonie. ACROBATIE,s. f. (pr, acrobaci). Art de danser
ACR1NIE s, f. T. de médec. Diminution ou sur la corde. t Se dit figuiément de tout ce qui pré-
absence de sécrétion.
ACRIOPSIDE, s. f. Bot. Genre de plantes do la les acrobates dans leurs tours de force.. L'acrobatie
famille des orchidées, croissant en parasite sur les du chant.
arbres, dans les forêts de .Java. est une ACROBATIQUE, adj. Qui concerne les acroba-
plante dont les fékWe*naissent de faux bulbes. tes. Se disait autrefois de la machine ou de l'é-
ACRIPENNE,adj. Qui a des plumes pointues. chelle plantée sur laquelle on montaitpour observer
AC RI PÈZE, s. 'f. Entom. Genre d'insectes or- et commandeur au loin les travaux de 1ennemi.
eéol. Métier, profession
thoptères de la famille des locustaires. L'acripèse ACROBATISME, s. m.
réïiculaïrè est propre à l'Australie. d'acrobate. Se consacrer à Vacrobatisme.
ACRIS, s. fTGenre de batraciens anoures de l'A- ACROBOLISTE, s. m. V. acrobaliste.
mériqr.e du Nord. L'acris grillon a une grande tarhe ACROBRYE, s. m. Bot. Groupe de végétaux
triangulaire noirâtre sur. le rertex. dont l'accroissement a lieu uniquement par le som-
d'une s. f. (du gr. a priv.; xpi<ri;, crise). met de la plante, et qui comprend les hépatiques, j
les mousses et les éqmsétacées.
apparents..Par extens: on par abus il a été égale- ACROBYSJIOLITIÉE, s. m. Pathol. Calcul pré-
mént appliqué aux crises de mauvaise nature et à putial. Acrocuexde.
la période d'irritation des maladies pendantlaquelle ACROBYSTITE, s. f. Art. vétérin. Inflamma- j
l'intensité des symptômes indique que la crise ne ,.tiori du fourreau chez .les animaux, et particulière- ACROCHORDON,s. m. (.prou. acrokordon). Mé-
ment chez le cheval, le mouton,et le chien. Pa-
peut avoir lieu. dec. Maladie de la peau, qui consiste en une espèce
Myth. Roi d'-Argps, père de Uanae. thol. Se dit aussi de l'inflammation du prépuce chez de verrue ou de poireau porté sur un pédicule de
ACRISIUS.
Menacé par un oracle de mourir de la main de son l'homme» On dit aussi a^robustite. grosseur et de longueur variables, maisqui n'excède
petit-fils, il enferma sa fille dans une tour d'airain cependantjamais 2 ou 3 centim. en longueur, et 4
ACROCARPES, s. m. pi. Bot. Nomdonné à une
pour l'empêcher de devenir mère mais Jupiter, dit subdivisionde la famille des mousses, dans laquelle ou 5 millim. en grosseur.
la faible, s'étant change efi pluie <U°r» pénétra dans le pédoncule qui supporte la capsule, ou celle-ci, ACROCHORISME, s. m. (pron. acr6korisme\ qui
Es-
la tour et eut de Danaé un fils nommé -Çersée. Acri- quand elle est sessile, termine-la tige ou les ra- pèce d'exercice en usage chez les anciens, et con
sius enferma dans un coffre la mère et l'enfant, et sistaità danser en agitant violemment les jambes et
les fit jeter dans la mer mais ils furent portés heu- meaux*. AC^OCeStRE, s. m. Bot. Section du genre cen- les bras.
ACRÔCINE, s. m. Entom. Genre d'insectes cn-
reusement jusque dans l'île. de Sénphe, ou ils furent, nne trentaine d'espèces que l'on
recueillis et traités avec soin. Persée devint dans là% léoptères tétramères, ne renfermant qu'une espèce,
suite 'Si célèbre par sa valeurfqu'Acrisius, attiré par* aIÛROCÉPHALE s? m. Bot. Genre de plantes
I vulgairement appeléele grand arlequin de Cayenne,
sa réputation alla le voir à Larissevoulant dit il était à cause des couleurs agréablementbarioléçWeses
célébrer des jeux. Persée ,^en; de la' familières labiées.
mon- plantes
des
élytres. Sa démarche est très-lourde, et il se traîne
venu il lançait le disque, tua
herbacée* qui appartiennent à l'Inde et à.Ma- plutôt qu'il ne marche. Son vol, qu'il prend quelques
trer l'adresse avec laquelle
.son grand-père,sans le IStanaître et accomplit fois à' l'entrée de la nuit, est bruyant, peu rapide, et
ainsi la prédication de l'oracle. Acrisius était mouté qu'avec ACROCERAUMIENS,adj. m. pl. Ne s'emploie l'insecte ne parait pas toujours maître de le diriger
le mot monta et se dit'de certaines hautes
sur le trône vers l'an 1344 avant J.-C. et régna montagnes de i'Épire, formant une chaîne de 64 kil. à son gré. Le bruit qu'il produit avec le corselet s'en-
environ trente et un ans. tend d'assez loin. L'acrocinese trouve toujours sur le
de longueur, et se terminant à la mer par le cap dit
ACR1TES, s. m. pi. Zool. Nom donné à une di- Lingnettas. Les mo.nts Acrocéraaniens s'appellent tronc des arbres ou auprès d'eux rarement sons les
vision du règne animal comprenant les infusoires, maintenantmonts de la Chimire ou Khimiaroti. écorces. (Lacordaire.) On dit aussi acroeinus.
les polypes' et une, partie des intestinaux. ACROCÈRE, f. Entom. Genre d'insectes diptè-
ACRITIQUE, adj. Médec.. Qui a lieu sans crise; res, dont le noms.fait allusion à l'insertion des aU-
qui n'annoncepoint Se crise. Pouls acritiqué. tennes sur le sommet de la tête. Ces diptères sont
ÀCROAMA s. m. Nom donné par les Romains petits et habitentles lieux aquatiques.
aux iustrumentistes, pour les distinguer des chan- ACROCÉRLDES,s. m. pi. Entom. Famille d'in-
teurs;'et, par extens.à la musique instrumentale, sectes diptères:
et .surtout s celle dont le motif était gai. ACROCniR, s. m. T. d'anatomie,par lequel on
ACR©ÂMATIQIJE adj. (du gr. akroaomai désigne l'extrémité des doigts, ls main elle-
|àxpôao(iai| entendre)*. Qualification donnée à cer- même,:ou même Ia. partie du brasou.depuis le coude
taine\î>ctrinesnon écrites, mais transmises orale-
extrémités des doigts.
mentiTun' petit nombre d'élus, parce qu'on les juge jusqu'aux ACROCHIR1SME, s. m. Lutte dans laquelle les
inaccessibles et dangereusespour la foule. Dans athlètes prenaient que par l'extrémité de la
te dernier cas, acroamatique devient synonyme main et ne seles poignets, se les tordaient et tâ-
d'isotériqué. Quelquefois on étend cette qualifica- chaient ainsi par
de se renverser.
non à des doctrines écrites quand elles portent sur
tes points les plus ardus de la' science et qu'elles ACROCHIRISTE s. jn. ( pron. acrohiriste\.
sont rédigées dans un langage en rapport avec-le acroébirisme. Athlète qui s'exerçait au genre de lutte appelé
sujet. v
lice grecque pour désigner un
en usage
soldat armé
nla
à'l,a lé-
Les acrqchiristes grées
te toucher du bout des doigts.
ne
ACROCUOÉTE, s. f. Entom. Genre d'insectes
faisaient que

diptères brachocères ayant pour type Yacroclutètv


ou vélite, un homme qui lançait des traits ou
fasciée qui se rencontre au Brésil.
gère
qui combattait de loin. Les acrobalistes étaient des
cavaliersemployés aux escarmouches et engageant ACROCHORDE, s. m. *(pron. acrokorde dugr.
le, combat. On disait aussi acroboliste, et quekmes akros \&naoz), haut; et chordé \x°pt*iU corde).
écrivains l'ont employé comme substantif féminin Erpét. Genre de reptiles ophidiens non venimeux,
pour désigner la cavalerie légère des anciens. dont toutes les parties,du corps sont reyêtues d'é-
cailles ayant l'apparence de verrues. Ils habitent
une tache colorée au bout d'une de ses ailes ou
d'une de ses parties. sommet,
d'aliment aux Çhinilis de Java. tort, dit
signalé les acro-
et bainà ISatva»], je marche). Celui, celle quicorde
fait
rait occasionner là..mort;"car il bien constaté Acrocine (1/3 nat.).
profession de marcher ou de danser sur une
soient d'ailleurs la aujourd'hui que parmi les
ou sur un fil d'archal, quels que il n'en est aucunevenimeuse.Oh ne connaît en- ACROCOLIES, s. f. pl. Les extrémités dès ani-
deux espèces d'acrochôrdes l'une, qu on âliments.
dé Java, habite les rivières due maux dont on se sert comme
core que
sous cette dénomination
de
appelleTacrochorde
la cette île l'autre l'aerochord« à bandes y existe ACROCOME, adj. et Qui
porte des cheven?
hànqnes
sur le haut de la tête. Homère doune.cette épithète a a les ailes d'un jaune brun, et la position de sa Ule »««•
|
aux Thraces. S. m. Bot. Genre de palmier ainsi semble à celle d'un jeune taureau.
plus grande
nommésà cause de l'élégante masse de feuilles qui avant la
à l'acromion. L'artère acromiale est la troisième des ressemblance avec la centaurée jacée.
thoraciques; elle provientde la partie antérieure de
de
s. f.
Gorinthe.-
ACROCORINTBE, ou citadelle
Acropole l'axillaire. La. veiné acromiale correspond à J'artère. Épithète commune à plusieurs divinités.
ACROMIO. Mot qui s'emploie en anatomie dans
s. m. Ornith.Face supérieure
ACRODACTYfcE, certains adjectif composés. Acromio-coracoïdien. la famille des ncoïdees, propre aux extrémitésaus-
de chacun des. doigts d'un oiseau.Entnm. Genre ligament qui va de 1 apophyse acromion l'apo- traies de l'Afrique.
"d'insectes de la famille des ichneumoniens, de l'or- physe coracoïde, et complète ainsi la partie supé- ACROSARQUE, s. sphé-
rieurede l'épaule, en fermant l'espace compris entre rique et soudé avec le calice, comme dans les gro-
dre des hyménoptères.
ACRODICLIDE, s. f. Bot. Genre de lauracéV.s |
ces deux apophyses et la clavicule. Âcromio-hu-, seilles.
méral. Muscle qui s'étend de l'acromion à l'humérus. ACROSOPHIE, s. f. Néol. Sagesse suprême et
ayant pour type le laurier triandré de l'Amérique
tropicale.
ACRODONTE,adj. Se àitde, certains Jézards qui
ACROMION s. m. Anat. ApophySe^sçminence qui n'appartient qu'à Dieu.
ACROSPERME, s.
m. Bot. Genre de champi-
les dents implantées dans la substancemême des hors, et qui s'articule avec la clavicule. gnons dont une espèce, qui est très-rare, se trouve
ont
os des mâchoires et y adhérant
intimementpar la ACROMIS s. m, Entom. Genre de coléoptères
de leurs racines. Aucun iguanim acrodonte n'a tétramères de la famille des crysomélines, ne ren-
base
|
In voûte du palais armée de dents. S. m. Entom, fermant qu'une espèce, qui est de Cayenne.
Genre de coléoptères ayant une dent simple au mi. ACROMPHALE, s. m. Méd. Extrémitédu cordon
lieu du menton. ombilical, qui tient au notnb.ril de l'enfant.

par tuer.
de la famille, des. byssoïdées, dont la seule espèce
ACRODYNIÉ, s. f. Pathol. Affection épidémique ACROK, s. m. Ancien t. de pathol. Le meilleur connue croît sur les feuilles vivantéTaês^fr^minées.
ci«i a régné h Paris en 1828 et 1829, et qui était ca- onguent.Les anciens botanistes donnaient ce nom qu'elle finit
ractérisée par des fourmillements et des douleurs à la lienr du chardon. ACROSTIC, s, m. Bot. Genre de fougères poly-
plus ou moins vives aux mains et aux pieds. Dans ACROIVE, aJj.Botan. Se dit d'un ovaire qui ne podiacées à capsulés nues. Les vrais acrostics se ré-
les campagne on l'appelait la maladie des pieds et s'élargit point à la base.
des mains. ACROXYCTE, s. f. Genré- d'inseptes lépido- doré des
ACROGASTRE, s. m. Genre de poissons fossiles ptères, de la famille des nocturnes. Les gcronyctes Ces fougères sont de belles espèces dont les feuilles,
de la craie de Westphalie, de la famille des per- sont du qui se trouvent aux Paris. d'une assez grande dimension, naissent d'un rhi-
coïdes. adj. Butan. Se dit d'une parüe, zome rampant. Les, acrostics croissent entre
ACROGÈXE,adj. T. de minéral. Épithète appli- quiACRONYQUE
|
est recourbée comme un ongle crochu. Astron. piques, ou pçu au délai «'«n* '«« deux continents.
'tuée il un cristal dérivant d'un rhomboïde, par des Se dit du lever des astres, quand il a lieu au cou- ACROSTICIIACÉES, adj. (pron.
décroissances sur les angles et les bords supérieurs. cher du soleil; de leur coucher, quand il coïncide
Vhau.r carbonalée f. pl. A été employé le lever du soleil et il'une étoile ou d'une pla- tion des polypodiacées.
botanique désigner la grande division des avec
en pour
acot ylédons. Mais ce mot, qui signifie croissant par où
nète, lorsqu'elle est du cûté du ciel opposé. 4 celui ACROSTICHE, s. m. Petite pièce de vers dispo-
trouve le,-soleil.1 Temps acronyques. F;poques' sés de manière que les premières lettres de chacun,
le commet, s'applique difficzlementaux plantes pu- du se
passage simultané dès planètes supérieures réunies dans le même ordre que les vers mêmes,
rement celluleuses, telles que les algues et les cham- Mars, Jupiter, Saturne et Uranus, méridien, à forment la devise, la sentence ou le nom que le
pignons, qui croissent réellement dans tous les sens au
elle est, au contraire, exacte lorsqu'on ne l'emploie minuit. Alors là terre et ce3 quatre planètes sont à poète a choisi pour sujet de son petit poème et pour
peu près sur une même ligne droite, menée par le règle de son mécanisme. Les acrostiches remontent
|iie pour les mousses, les fougères, les lycopo- soleil. a la plus haute antiquité; mais c'est à la renais-
des, etc., dont la tige, en -effet, ne s'accroît que
ACROPATHIE, s. f. Pathpl. Maladie d'une ex- sance des lettres, sous le règne de François Ier, que
par rallongement de son extrémité, sans éprouver 'trémité quelconque du nos poètes mirent les acrostiches en honneur. Ils
aucnu changement dans les parties déjà formées. corps.
âdj.
ACROGYRE,.adj. et s. f. Botan. Se dit d'une patlie. Douleurs acropalhiques. rapporte
ACROPATHIQUE, Qui se. Tacro- ° s'en servirent très-souvent pour cacher leur nom,
ou celui d'une maîtresse à qui ils adressaient leurs
fougère dont les fruits sont pourvus d'un anneau ACROPÉDESTRE vers. Ce
s. m. Celui qui court sur la futilités
ou d'un sommet. Fougère àcrogyre. Une acrogyre. pointe des pieds. On dit aussi fut en vogue, et Ton tenta tous les moyens
AGROLAS1E, s. f. Genre de plantes de la famille ACROPELTE, s. f. Bat, Genre d'algues floridées. imaginables d'en multiplierles difficultés. Voici des
des loasées, dont l'unique e'spèce habite le Cbi}K> composés sous le règne de Louis XII pour
les sporidées des acropeïtes sont vers
ACROLÉATE s. m. Chim. Nom générique «des mité des frondçs dans des disques forme de bouclier.- le blason de la ville de Paris, qui donnerontune
sels formés par la combinaisonde l'acide acroléique ACRQPÈRE, s. f. Genre deenplantes orchidées idée de l'acrostiche
arétates. On dit aussi acylate.
avec une base. Les acroléates sont analogues aux qui cçoît
ACROLÉinrç, s. f.Chimie. Corps qui est le
aux environs Se Xalapa, au Mexique.
ACROPHORE, s. m. Bot. Genre d'aspléniacées
*C aisible domaine,
> moureux verger,
epos sans danger,
1 quia pour type l'acfophore noueux de Java. £0
produit de la distillation des graisses. On' l'obtient >f ustice certaine.
pur en distillant dans un 'ffeftranb d'acide carbonique ACROPODE,
côté
s. m. Nom queles zoologistesdon-
supérieurdu pied entier d'un oiseau.
ce cience hautaine,
sec un mélange de glycérine desséchée et d'acide nent au C'est .Paris entier.
plidsphorique. L'acroléine forme la couche supé-' ACROPOLEs. f. Partie des villes modernesqui Voici maintenant
rieuve du roduit de la distillation. C'est un liquide présente une disposition analogue à celle des an- un acrostiche double, c. à d. que
huileux limpide, très-réfrangible. Sa saveur est ciennes villes grecques bâtiesautour d'une acropole. le même nom se trouve au commencement et à la
très-caustique, et son odeur irrite vivement les Aux temps les plus reculés de la Grèce, l'acropole fin des vers
membranes du nez et des yeux. L'acroléine a été était une citadelle placée sur une éminence, et re- > mour au cœur d'Anne împrim
découverte,par liedtenbacher en 1843. (Hoefer.) gardée comme une enceinte sacrée, parce qu'elle Z om très-heureux d'une que j'aime bie Z
•VCROLÉIQtîE adj. Chim. Se ditd:un acide qui renfermait les temples et les édifices-publicsles plus de 14
>
nous deux cet amoureux lie z
se produit par l'oxydation de î'acroléine. On prépare magnifiques. La plus célèbre des acropoles est celle utre que mort défaite ne pourr •>
l'acide acroléique en faisant réagir l'acroléineet d'Athènes. Les anciens auteurs prétendent qu'elle Voici un autre acrostiche fait sons Louis XIV par
l'oxyde d'argent et en traitant ensuite par l'acide était habitée avant qu'on bâtit une ville au pied' quelque pauvre poète qui sollicitait une pension
sulfhydrique ljaçroléatê-;d'argent qui se forme. du rocher. On conçoit, en effet, que; dans les temps
L'acide acroléique est un liquide limpidequi a l'odeur où les lois avaient encore peu d'empire sur les ha- -t~ ouis est un héros sans peur et sans reproche.
Ô n désire le voir. Aussitôt qu'on l'approche,
du vinaigre et*peutêtre distillé sans altération. On dit
aussi acrylique. où l'on était à l'abri des incursions. Les acropoles <2 n sentiment d'amour enflamme tous les cœurs
iS^Genre de Corinthe, de Mycènes, de Tirynthe, de 1 ne trouve chez nous que des adorateurs;
Pergame
ACROLEPIDE < s. f. de plantes Se la
famille des cypéracé.es, qui appartient au Cap. et dé Balbek étaient également remarquables,j Ab- | on image est partout, excepté dans ma poche.
ACROLEPIS, s. m. Genre de poissons fossiles sol. Désigne toujours l'acropole d' Athènes, On Peut Cette sorte de poésie est tombée dans le ridicule,
de la famille des sauroïdes. Les acrolépis ont les aller en sept jours du Louvre à l'Acropole. (E. About.) et un faiseur d'acrostiches n'est plus considéré
1 On dit- aussi Acropolis. comme un. poète. Un acrostiche ingénieux. Un sonnet
écailles surmontées d'une quille et diffèrent. des pigo-
ptçres par une anale très-courte.. par acrostiche. Un acrostielie rendait raison de tout
ACROLITHE adj. et s. f. Épitlîète donnée dans la vénérable antiquité. (Voltaire.) L'acrostiche
(il abord à une statue colossale que Mausole lit placer nous parait
V occupation de cet archer macédonien dont û talent
Halicarnasse, au sommet du temple de Mars.Plus
tard, on appela acrolithes les statues de bois ou de
bronze. dont les extrémités seulement étaient de
pierre ou de marbre.
eore le sonnet-acrostiche, dans lequel on devait se
ACROLOGIE s. f. Philos. Recherche des pre- conformer en même temps aux règles de l'acrostiche
.burlesque, d'après lequel on peindrait les-idées en et aux règles du sonnet:
pèce de jeu de société.
poignant l'imagedes objets dont le nom commence
par la même lettre que celui qui exprime ces idées
dans le langage ordinaire. trefois à désigner L33 parties élevées des. extrémités
AGROLOGIQUE, adj. Qui a rapport, qui est\
conforme à l'acrologie. Traité acrologique.
Acropole.
sculptures de la proue.
ACROPOSTHIK, s. f. Anat. Non donné à l'ex- tinaux, dont on ne connaîtqu'une seule espèce, qui
pidoptères, de la famille des nocturnes. LacrolopKe
ACROTA.RSK, s. m.depuis
Ornith. Face inférieurs de moralité des actes humains est leur qualité appréciable nature, soit de la qualité des parties ou de l'une
la patte d'un oiseau; le pli du pied jusqu'au par la règle des maHirs. 1 Il se dit également des di- d'elles, soit de leur intention, est présumé avoir
genou. verses actions considérées par rapport à leurs con- pour objet la spéculation et le trafic. Acte confir-
donné à des séquences. Le mariage est l'acte le plus important de motif, ou acte de confirmation ou ratification, Actes
ACROTÈRE, s. m. ArcMtect. Nom la vie. Réfléchisses bien à facte que xous allez faire. dans lesquels on donne à un acte, qui en est déV
piédestauxsans cornicheet
pui, l'amortissementdu toit, et sur lesquels on place -démence,
|
Les actes de son administration! Acte de folie, de pourvu, la force nécessaire à sa validité. Acte
quelquefois des statues, plus souvent des vases, effcr- etc., Action par laquelle la felie, la dé- conservatoire,Mesuresqui ont pour but de conserver
Les acrotèrcs forment des piédestaux divisés, et il mence, etc., se manifeste on le dit souvent par exa- un droit, d'empêcher que quelque chose ne soit fait
avec les dosserets sur les- gération. En prenant ce parti, il a faid un acte de au préjudice de celui qui est en possessiondu droit.
ne faut pas les confondre et juste. Il dit à acte d'héritier, pour
quels se détachent les piédestaux des balustrades. folie.
Acte- de justice, action équitable Que se aussi par opposition
vuntz-voMs de faire un acte de justice. (Corneille.) | indiquer les actes que l'habile à succéder, ou la-
Acte d'autorité, Action par laquelle on use ou on femme mariée en communauté, peuvent faire sans
abuse (te son autorité, de son pouvoir. Cet acte d'au- qu'on puisse induirequ'ils ont accepté la succession
torité révolta tout -le monde. 1 Acte arbitraire, Acte eu la communauté. Acte de décès, Celui des actes
d'autorité quïti'estfondé sur aucune loi.1 Acte hos- de l'état civil qui a pour but de constater le fait de
tile, acte d'hostilité; Acte d'agression par lequel un la mort et' d'établir l'individualité de la personne
gouvernement, un parti, etc., se met en état de décédée.- 1 Acte de dépôt, Fait d'une personne qui
guerre contre, un autre. f Acte de soumission, Action confie un objet à la garde d'une autre. Dans le lan-
par laquelle on témoigne se soumettre. Faire acte gage du notariat, cÇest l'acte constatant le dépôt,
de soumission. Acte de présence, Action de se pré- parmi lés minutesdu notaire, des écrits sous seing
Acrotère?
senter un moment en-quelque endroit, pour satis- privé ou actes rédigés en brevet par l'effet de ce
faire à quelque devoir, ou par civilité. Après avoir dépôt, les actes sous seing privé acquièrent le ca-
La plus mauvaise application des acrotères consiste à fait acte de présence, il se retira.1 Acte de ractère authentique et les actes en-brevet celui
en décorer les trais angles d'un fronton triangulaire. sance, Action, démarche à laquelle on n'est point |
d'actes en minute. Acte de dernière volonté, Tes- t
Les acrotères sont d'un bosi effet avec les batustrades obligé, et dont on ne s'acquitteque parce, qu'on le tament. t Acte doubte, Acte public ou privé
rectipgnes ou curvilignes.1 Ce mut sert aussi à dé- veut bien. Dans le monde on tient moins compte des dont on a fait deux originaux semblables.
signer les jetées naturelles protégeant un port. services que des actes de complaisance. Acte de bonne 1 Actes de l'état civil, Procès-verbaux qui ont pour
S. m. pi. Anat. Les extrémitésdu corps, la tête, les volonté, Action, démarche que Ion iait sans espoir but de constater les principauxévénements qui peu-
mains, les pieds. de succès, uniquement pour prouver l'intérêt que vent influer sur l'état des personnes. Les actes de l'é-
ACROTERIASME; s . in.T^hir. Amputation d'un l'on prend à quelqu'uu. j En termes d'école, ce mot tat civil sont les actes de naissance, les actes de Ma-
des membrues appelés acrotères se dit d'une discussion publique dans laquelle on riage, les actes de décès, auxquels il faut ajouter les
» ACROTÉRI0SE, s. f. Pathol. Gangrène sénile soutient une thèse. On appelle du nom collectif actes de publication, les jugements d'adoption, les re-
de l'extrémité des membres. S'est dit aussi de leur d'actes les divers examens que les candidats en connaissances d'enfants naturels, etc. 1 Acte extrajudi-
manque tératologiqueet de leur ablation. médecinedoivent subir, et la thèse qu'ils ont à sou- xiaire, Actes qui rfe-se passent ni dans la présence
ACROTHAMME, s. m. Bot. Genre de champi- tenir, pour obtenir le grade de docteur. Acte sor- ni sous la surveillance du juge; leur principale des-
bonique, Obligation où était l'aspirant au grade de tination, c'est de prévenir un procès, de conserver
gnons rameux qui croit au pied des arbres, et a pour licencié, de répondre à toutesles difficultés qui lui un droit. 1 Acte entre-vifs, Se dit de tous les actes qui
type l'acrothamme violacé d'Allemagne. étaient proposées le jour de réception, depuis produisent leurs effets entre personnes vivantes, mais
ACROTHYMIOBï, s. m, Pathol. Sorte de verrue sa
six heures du matin jusqu'à six heures du soir, sans plus spécialement des donations entre vifs, par les-
conique, rugueuse et saignante, que l'on a compa-
rée à la fleur de thym. aucune interruption. Etabli en 1315, cet usage n'a quelles le donateur se dépouille au profit du dona-
été aboli qu'à la Révolution française. Acte véné- taire. 1 Acte d'exécution, Celui par lequel on satisfait
ACROTISME, s. m. Philos. Étude, recherche rien, Acte de la génération. Commetermede droit, aux dispositionsd'un jugement ou d'une obligation.
I
dés causes premières et des premiers principes. On le mot acte, pris isolément, ue présente qu'un sens Il est volontaire ou forcé. Acte exécutoire, Acte en
appelle aussi de ce nom la philosophie transcen-
dentale. assez vague et prend des significations différentes -vertu duquel on peut saisir, soit la personne, soit
selon les diverses- expressions dont il est accompa- les biens du débiteur. Acte (rustratoire, Celui qui
ACRYLÀTÉ, s. m. Chim. Syn. d'ACKOLÉATE. gné. Il se dit des faits de l'homme qui font acqué- est inutile aux parties et que l'officier ministériel
V. ce mot. rir, perdre ou -conserver un droit, mais plus sou- n'a fait que pour augmenterson émolument.' Les ac-
ACRYLE, s. m. Chim. Résultat de la combinai- vent des écrits qui ont pour but de constater tes (rustratoires restent à la charge de l'officier minis-
son l^e l'acroléineavec un alcali. Lorsqu'on mélange l'existence de ces faits. Ainsi l'acte est la preuve 1 Acte d'héritier, Acte que l'habile à succéder
l'acroléineavec un alcali caustique, la réaction est écrite d'un flit, d'une obligation ou d'une conven- ne peut faire qu'en sa qualité d'héritier et qui sup-
très-vive, l'odeur irritante cette de substance dispa- tion. Dans le langage judiciaire, ce mot reçoit pose sa volonté d'accepter la saccession, j Acte
rait, et il se manifeste une odeur de cannelle, comme une double acception. Tantôt est il pris pour l'écrit imparfait, Celui qui manque de quelques-unes des
quand on mélange l'aldéhyde avec des alcalis; en constatantun fait quelconque, tantôt ifest |
pris pour conditionsexigées poussa validité. Acte interruptif,
anéme temps il se forme des corps résineux (résines le fait lui-même. C'est daus ce sens qu'on dit faire Acte au moyen duquel on interrompt une pres-
d'acryle) formés sans doute par l'action simultanée acte' d'héritier, faire acte de possession. Il ne faut cription; Acte judiciaire, Celui qui émane directe-
de l'air. pas confondre l'acte avec le litre. Celui qui a acheté ment du juge ou qui tend à obtenir une décision du
ACRYLIQUE, adj. Chim. Syn. d'ACKOLKiQUE. par écrit, mais de mauvaise foi, une propriété, une juge. L'acte extrajudiciaireest précisément le con-
V. ce mot. terre, etc., a bien un acte, mais il n'a pas de titre: traire. Une assignation, un jugement, sont des actes
du moins quant au pro- judiciaires. 1 Acte de naissance, Acte de l'état civil
ACTE, s. 111, .Accomplissement d'un fait quel- son acte ne signifie rien,
conque, action dan agent, opération. Les même priétaire. copie Passer un acte. Signer un acte. Prendre, ayant pour objet de constater l'époque et le lieu des
actes plusieurs forment l'habitude. On demander d'un acte. Transcrire un acte. Faire la naissance, et, autant que possible, la filiation de
enregistrer un acte. Annuler, j'aire casser un acte. l'enfant. Acte de notoriété. Procès-verbal reçu par
la scmation. (Arago.j Apathique aux mauvais traite- Acte faux. Acte nul. La formule d'un acte. Un formu- un officier public et contenant l'attestationde per-
ments camme aux bons, sans idées, sans volonté, sans laire d'actes. Clauses d'un acte. Les articles d'un sonnes qui déclarent avoir connaissance d'un fart. j
activité, l'idiot s'assoupit où il se trouve, se livre bru- -La teneur d'un acte. 1 Il se dit également des décla- Acte -notarié, Celui qui est passé devant notaire.
talement,même en public, à des actes obscènes. Agran- rations faites, devant un tribunal, soit spontané- L'acte notari est le monument authentiguedes con-
l'ordre de la justice, et dont on ventions privées. qui ne remplit pas
dissons la sphère de notre entendement et n'assimi- ment, soit d'après acte
lons pas l'acte, le produit du temps, à l'œuvre de a constaté l'existence. Demander de telle ou telle les conditions nécessaire à son existence et qui,
l'étërnité. (Sylvain Maréchal.) En logique, il se prétention. Prendre, acte de sa comparution. On lui a par conséquent, ne produit aucun effet. Acte pu-
dit par opposition à ce qu'on nomme puissance, c. donné acte de sa plainte. Acte de Donner blic, Celui.qui émane d'un officier public ou qui est
il, d. capacité d'agir qui n'agit pas encore. Réduire, acte. Témoigner dune circonstance au moyen
d'un reçu par- un fonctionnaire agissant en sa qualité
la puissance à l'acte. [ En morale, il se dit de toutes document écrit. Dans le langagede'quelqu'un, quel ordinaire, d'officier public.^ Acte de production, Acte par le-
les actions bonnes ou mauvaises de l'homme. Or prendre acte de la déclaration, de l'aveu une partie Déclare à un adversaire qu elle a
prévaudra la greffe d'y
on distingue dans l'homme trois sortes d'actes les c'est déclarerde qu'à l'occasion on se de mis sa production au et le^somme mettre
actes indélibérés, les actes volontaireset non libres et déclaration, l'aven qu'il vient de faire.|
bien
Prov.
aise
la sienne et de
Celui
présenter
qui
tes
fait
.contredits. Acte
l'instructiond'un
de
les actes volontaires libres. Ces derniers sont les vrais et ng., prendre acte de quelque chose,être procédure, est pour
actes humains,parce qu'ils sont faits librement et de qu'on le reconnaisse, qu'on en tienne bonne note. procès, Acte récognitif, Acte par lequel le débiteur
propos délibère. Soumis, à cause de la nature de Prenez acte de mon acte.
exactitude. "Totre intention est d'une rente ou créance reconnaît le droit du créan-
cier, afin d'empêcher que le titre originaire ne s'é-
leurs principes, à la règle des mœurs qui seule en excellente, et j'en prends
détermine la valeur, ils sont par la même les seuls C'elui qui a pour objet, soit eonserver une de chose, teigne par la prescription; Acte respectueux. Acte
qu'on puisse imputer à l'homme. Les actes volon- soit d'en tirer les produits, mais sans porter atteinte par lequel les personnes arrivées à un certain âge
aètes doivent demander le consentement de leurs ascen-
taires et won libres, le désir du bonheur en général, il la propriété. Se dit par opposition anx
par exemple, sont plutôt des mouvements, des af- dans pour se marier. 1 Acte sous seiny privé, Se dit
fections de l'âme que des actes dans la rigoureuse des actes qui ont été rédigés et signés par les parties
acception du mot. Les actes indélibérés qui arrivent ter dans lesactes lieux où l'acte a été rédigé. Lajoi ac- sans l'intervention d'aucun officier public. La loi
à l'hommeen l'absence, pour ainsi dire, de ses fa- corde aux authentiques le privilège <^faire refuse aux actes privés le priviléyé qu'elle accorde aux
cultés intellectuelles, portent improprementle nom actes authentiques. Actes de suscription, Acte rédigé
un notaire et constatant le dépôt, qui lui est
d'actes, puisquece sont des mouvements spontanés de
du corps, ou le jeu des fdnctions de l'économie ani-
par
fait d'un testamentmystique. | Acte synallagmati-
que ou bilatéral, Celui qui énonce ou suppose les
male, auxquels l'intelligence et la volonté nepré-

raisonnable. On *# dans le monde beaucoup d'actes signifient le


Acte d'eroué ci,: ai -oui, Les actes que

nistère d'un iniissicr


cours d'une instance,
les avoués
par le
se
mi-
obligations réciproquesentre les parties qui y stipu-

en brevet latéraV, Celui on une ou* plusieurs personnes sont


|
lent; tels sont la vente, lé. louage, etc. Acte uni-
pleine
Acte .glorieux. Acte de
âe s& actes, parce que seul il a
le libre choix de* .objet» et Acte de citoyen.
Acte
ne
de commerce,
notaire,
conserve pus la minute
Tout acte qui,
ou
raison,
l'original,
soit -de
pas obligées envers une ou plusieurs âutres, sans que de
sa
la part de ces dernières il y ait engagement. Actes
de pore faculté, Ceux que nous exerçons, non pas en
|
vertu d'un droit qui nous soit propre, mais en vertu dajaKson canon ce livre, de prdfërence à d'autres naire
d'une destination naturelle de la chose qui appartient écntsWalement destinés -à fairq CBnnaitre; les;, ac- ou extraordinaire,et acte se dit plus particu-
lièrement des résultats d'une grande action.
tions deVapôtres; c'est que les auttes livres ensei- ACTE'.
l'eau aux fontaines publiques, celui de profiter des APcie» W»n &s |
l'Attique. S. f. Mythol.
affouages, de mener les bestiaux aux pâturages com- quelle condamnait comme hérétiojues tous«les
ou- la table et les
|
Le blé, les dons de Céres. Acte Cypris.
plaisirs. et Signifie
*rages qui émanaient d'esprits;. qui. ne. s'étaient
point ralliés à elle. Ces derniers,ifejetés par la ACTÉBIE, s. f. Entom. Genre de lépidoptères
Actes qui supposent une permission tacite d'unpro- de Rome, n'ont jamais ét cour .de la famille des nocturnes.
priétaire ayant un droit supérieur. Tels sent le pas- on ne peut les ACTEr-PROLOGUH, s. m. Acte d'une pièce de
consulter qu'en latih darfs une édition donnée
sage sur le terrain- d'autrui sans titre, le vain pâtu- par théâtre servant de prologue. Un acte-prologue. Des
rage des communautés sur les terrains non elos de portent à actes-prologues.
'permanents, Actes dont le résultat
|
leur territoire après l'enlèvement des récoltes. Actes ce spnt tous des récits dont le fond est c'est-à-dire que
certainement
ACTÉE, s. f. Bot. Genre de plantes hellébora-
est duraMe, tels «rai, mais auxquels ont été entremettes beaucoup de cées, qui renferme deux espèces. L'actée d'Europe
que la construction d'un mur, une plantation d'ar- fablea. (Alf. Maury.) 1 On a nommé encore Actes des a les fleurs blanches. On la trouve dans les lieux
bres. séparés des inter- Apôtres une ancienne pièce de'théâtre représentée ombragés de nos hautes montagnes. C'est
valles plus ou moins longs. Acte à par
| cause de mort, par les confrères de la Passion. 1 On également son. Sa racine, sous le nom d'ellébore noir, un poi-
Testament. ) En droit criminel, Acte d'accusation, donné ce .titre un. journal publié pendant a employée dans la médecine, on en fait aussi des est
C'est l'acte que doit rédiger le procureur général vulutipn depuis novembre 1789 jusqu'en la Ré- sétons aux bestiaux. L'actée d'Amérique
dans le cas pu un individu est traduit devant lacour 1791. Ce journal contre-révolutionnaire, publié octobre est beau-
coup plus belle que celle d'Europe. Les actées soit
d'assises four un fait qualifié crime.Se dit, surtout Peltier de Nantes, Rivarol, Régnier, Langlois, par cultivées dans quelques jardins à cause de
des mesuras prises par Artaud, Bergasse, etc., fut interrammi teur gran- N
deur, de l'élégance de leurs feuilles et de la beauté
de Louis XVI.
gouvernement. Acte légendes des saints.
Nom donné nar orrf™
|
leurs épis de fleurs. Mythbl. Suivantla mythologie
aux, primitive de l'ile de Rhodes, l'un
des six méchants
de

on décisions de l'autorité ne se bornèrent de la ville


à les de
pas composer actes leurs premiers apôtres, lonté, personnages de Jalysie, qui, à leur vo-
ils rédigèrent encore des récits plus ou moins cir- pour causer la peste ou la famine, faisaient
constanciés de la vie des martyrs. Mais ces récits pleuvoir, grêler ou neiger, en arrosantla terre avec
dr*»t,4'interdire et de disperser toutes merveilleux n'offrent guère plus de garantie les de l'eau du Styx. Fatigué de leurs méfaits, Jupiter
réunions uns que les autres. Tous ont été recueillis par des les changea en écueils.
I hommes simples et ignorants, puis *slngulièremen« ACTEEN, KNNE, adj. Qui est d'Acte, ancien nom
Acce oaanvmnei, nom donne a une série d'articles amplifiés par l'enthousiasme. Il eûï été de Attique ou du littoral de l'Attique. Épithète
supplémentaires que Napoléon se vit forcé, dans les cile en effet de trouver alors des assez diffi-
géns assez éclairés commune à plusieurs divinités protectrices d'Acte
Cent-Jours, d'ajouter à ce qui était nommé par lui pour n'être dupes de la tendance Dieux actéens. 1 Vierge actéehne, Surnom de Minerve.
Constitutions .de l'Empire. Ce sacrifice coûta beau- du goût pas mystique et
pour le miraculeux qui subjuguaient tous ACTÈNE, s. f. Entom. Genre d'insectes de l'ordre
coup à l'Empereur, quoiqu'il eût eu le soin d'en re- les néophytes. Le peu d'actes /des coléoptères
trancher les réformes démocratiques qu'il' avait d'une époque réellement ancienne que nous possédons pentamères, famille des carabiques,
promisesà son débarquementà Cannes dans ses pro- même, nous attestent fondé sur une espèce unique de Java.
par la simplicité de leurs récits et l'exiguïté ACTÉNISTE, f. Entom. Genre d'insectes
clamations cependantcet acte, soumis à l'approba- de leur contenu, les altérations s. co-
tion du peuple, fut accepté par une majoritéqui, peu tions qu'avaientdfl subir les et surtout les addi- léoptères dont on connaît sept espèces, dont deux
de jours après, acclamait avec le même enthou- depuis et qui fourmillent actes qu'on a- répandus de Cayenne et cinq du Brésil.
tous des circonstances les ACTÉNODF,
siasme le retour des Bourbons. Acte constitutionnel, plus merveilleuses. Leur chiffre s. f. Entom. Genre d'insectes co-
Nom sous lequel la fameuse constitution de 1791 se multipliant sans léoptères, famille des buprestides, dont
cesse, on s'exagéra considérablement le nombre des espèces, toutes de l'Amérique. on cite onze
a été désignée par les pouvoirs publics. Les même martyrs, les supplices qui leur avaient été infligés,
titre général a été appliqué plus tard à la constitu- et cela fit ACTÉON. Mythol. Célèbre chasseur, plus
paraître bien plus grands les empêche- lèbre cé-
tion de l'an II, par la Convention nationale. L'acte ments que le christianisme avait rencontrés à encore par sa mésaventure. Il était fils d'Aa-
additionnel des Cent-Jours n'a rien de commun avec établissement. Les Actes son tonoé et d'Aristée, et naquit à Thèbes
1 acte constitutionnel de 1791, ni des saints, Recueil coin, Passionné la chasse, en Béotie.
celui de l'an II menée par le jésuite Bolland en 1643 et continué plus habile 'chasseur pour Actéon vantait d'être
~de la République. Les Actes duavec se
congrès de Vienne. jusqu'à 1794, forment 53 volumes que Diane elle-même. Un jour
Ce sont les traités faits avec les puissances étran- in-folio. Ces
gères en 1815, traités abolis aujourd'hui de fait actes ont été également recueillis pour divers pays,
par par Çolganus pour la Grande-Bretagne, Et.
suite des changements survenus t en Europe, 1 Acte Ghësqtrier par
,de déposition, Procès-verbalde la cérémonie dans la- Assemani pourleslaéglises Belgique et la Flandre^ par
quelle Louis le Débonnaire fut déclaré indigne du Nom donné pour d'Orient. 1 Actes de Pilate,
trône et renfermé dans un monastère. 1 Eu Angle- aux actes du procès du Christ, qui fu-
rent envoyés à l'empereurTibère par Pilate. Acte
terre, le mot acte sert à désigner tous les arrêtésqui se dit aussi des divers sentiments religieux
émanent du parlement. Mais il y a une distinction certaines et de
qu il importe d'établir. Tout projet de loi
formules où ces sentiments sont exprimés.
adopté par .icie ae loi, Acte de contrition, Acte d'humilité. Vous
les chambres anglaisesreçoit d'abordle
il ne prend la dénominationd'oc* qu'à partir nom de bitl, trouverez dans ce livre de prières les actes de (oi, de
du jour contrition, etc. 1 Actes de la foi, V. AUTO-DA-fé.
ou il est sanctionné par la couronne, j1 Acte de navi- Dans l'art dramatique ce nom se donne à chacune
gation, Règlement relatif à la marine et au com- des divisions
dont une piècede théâtre est composée,
merce anglais, publié sous l'administrationde .et qui sert à
S™"™'6]1 ( 1651 ), très souvent modifié et enfin par des jalons, reposer l'espritet à marquer, comme
abrogé définitivement sous le ministère de lord John l'auteur. Chaquela route parcourue par le^pwte ou
Kussell (1849). Le but de cet acte était de concen- de acte renferme ou doit renfermer,
trer uniquement en des mains anglaises le l'ouverturejusque la conclusion, un incident, et
com- ces incidents étant eux mêmes développés par le
merce anglais, d'étendre ce commerce sur toutes de plusieurs
les parties de la terre, de contraindre tous les concours petits incidents, on a divisé
peu-
ples a n'échanger leurs produits qu'avec l'Angle- chaînent les actes par scènes. Les scènes se suivent et s'en-
terre ^d'exclure' du vaste domaine des mers tout Une tragédie sans interruption. Un drame en trois actes:
pavillon étranger, en un mot de dominer en cinq actes. Un_^ vaudeville en deux
par le actes. Ne donnez à votre pièce ni plus ni moins de
commerce sur le monde entier. Dans l'antiquité, cinq actes. Le Philoctètede La
les prêtres hindous, Harpe est en trois actes
égyptiens, phéniciens, On sait bien
paient eu la même perses, pensée; plus tard, c'est dans sa tragédie deçt-e
Çrébillon avait disposé en six actes
des.tues analogues.que s'était formée la vaste Catilina. Qui pourrait décréter com-
puissante corporation financière des chevaliers et bien d'actes seront nécessaires à l'auteur pour pro-
mains; au moyen agiles républiques maritimes ro- duire un chef-d'œuvre?Le bon sens, le, tact,. le goût,
<i Italie couvèrent un la nécessité?! d'éviter l'ennui sont les règles détermi- Actéon.
Semblable dessein; et il n'est nantes et uniques de la dimension la
l'as jusqu'à l'Espagne, au Portugal et à la Hol- sion des actes dans poème dramatiqui. Les Pré- il surgrit cette déesse M 'baignantdans lac de la
comme de divi-
lande qui n'aient dans des tempsMnodernes un un
les couru cieuses ridicules de Molière sont une pièce en un 'vallée de "Gargaphie. Diane, irritée de l'audace du
sur mêmes brisées. De toutes ces entreprises, celle acte.
ne »l Angleterre duré le moins. aussi au une intrigue ambu- jeune chasseur, lui jeta quelques gouttes d'eau au
nents d Amérique a et d'Europe Les deux conti- reuse, les actes sont moins longs que les intr'actes. j visage et le métamorphosa en cerf. L'infortuné
siècles ce Joug qu'avait brisé la ont sécoué'eiKdeux Synonymes acte, action. L'action est la mani- s'enfuit dans les bois, où il fut dév.oré par ses pro-
Révolution fran-
çaise En. style religieux, le mot acte s'applique à nifesté; en d'autres
des relations, à des biographies laudatives; termes, l'acte naît de, Yact ion.
entre- L'action est susceptible de plusieurs degrés on dit
ou moins exacts. Actes des apôtres, Livre du Nou- de êV option;
une action vive, impétueuse; la forcé, la chaleur
veau. Testament, contenant l'histoire des premiers susceptibles une action d'éclat, Les actes ne sont
que d'être comptés ou caractériséspar
leur nature on dit un acte, divers
j i11* l'arrivée de saint
«• Ko.mer 1 an 65 environ. Comme ce livre se actes de folie. En outre, le mot actions a plus de
actes d'une telle

apport la puissance qui agit, et celui à'acte en


aNosdavantage à l'effet produit par cette puissance.
actions sont nos œuvres proprement dites nos
actes ne sont que des opérations de nos facultés.
l'Eglise romaine a reçu i Enfin action se dit de toute manière d'agir ordï- pelé aussi ap-
particulièrement cette qualification à ceux dont
ques de l'ordre
aphysies. Ces animaux
voisin des est une action.
sont
Tout acteur qui n'est pas nécessaire
les
| Médecine active. Celle qui
actifs dans les traitements
Celui qui exerce l'art du comédien; emploie médicaments
doit .distinguer ces deux mots, quoique des maladies, j Organe» actifs dela locomotion, Ceux
limace. et d'actrice soient qui déterminent les mouvements par leur ,action
L'action vert ressemble sont les muscles. } Celles qui
tion- aplysiforme est vert, finement ponctue de rouge. d'huiune d'un usage ce Sensations actives, c.
ACTÉPHILE, s. m. Entom. Genre de coléo- pris sorte de défaveur dans l'acception de l'état Mnt perçues lorsque l'attention dirigel'orgaae d'un
de celui qui- l'exerce. Un homme, une femme ne sens vers l'objet dont on veut recevoir l'impression,
diront plus, comme on le disait autrefois: Je suis lorsqu'on regarde, qu'on écoute, qu'on naire, qu'on
comédien, comédienne du Théâtre-Français, du palpe ou que l'on goâte. 1 Vie active, C'est ce que
espèceunique de Java. Bichat avait. appelé,vie animale, vie de relation.
ACTER, v. n. Pratiq. Faire rédiger, signer des trice. C'est dans un sens de méprisou de dénigre- Hémorragies actives, Celles qui proviennent d'un
actes. C'eût été condamner les liommes qui se trouvent, surcroît d'énergie dans les organes qui en sont le
éloignés de leur patrie à ne pas acier, que siège, i On a appelé anévrismes actifs du coeur ceux
mettre à des formalités dont ils n'auraient rencontré dans les sur les af- j qui résultent de l'hypertrophiéde cet organe. En
ni les éléments ni les agents nécessairessur la terre style religieux, oie active se dit de celle qui consiste
étrangère. Un mineur ne peut acter en aucun cas.
ACTEUR, TRICE, s. Ce nom s'applique géné-
dans les actions extérieuresde piété. Dr. féod.|
ralement à tous les artistes dramatiques, soit qu ils telle, pièce:MM. Tels, M»»*»Telles. On ne dit pas que l'on se faisait rendre. Gramm. Il se dit des
s'adonnent exclusivement sur la scène à l'art de la Au fig.,
|
Vasselage actif, Se disait du vasselage ou devoir

verbes et des participes qui expriment une action.


déclamation, goit qu'ils se consacrent à celui du il .ârdit de celui, de Aimer la France, servir ses semblables, bâtir une
chant, de la pantomimeou de la danse. Dans l'au- principal d$i$s" une affaire.Il a été un des principaux maison? les verbes aimer, servir, bâtir, sont des
tiquité, les premiers acteurs jouaient en plein air acteurs dans cette, négociation. Être l'.un.des acteurs verbes actifs. 1 il se dit également de ce qui a
et vivaient en nomades. C'était sur un modeste d'une aventure. Cette femme a été la principale ac-'rapporte à ces verbes et à ces participes. La voix
chariot que ces acteurs, barbouillés de lie et cou- t,rice de la ruine de votre frère. Ici encore les deux active. Signification active. Sens actif. En français, les
verts de haillons, donnaient leurs représentations. mots acteur et comédien ont des acceptions
bien
L'art de l'acteur consiste à paraître ce qu'on n'est "différentes, car on dit d!un homme Il a été acteur montant des valeurs qui sont acquises à un com-
pas. Delà l'application qui a été faite du mot AY- dans ;ce drame politique, dans cette négociation, merçant, comme le passif est le total des valeurs
pocrite, qui en grec veut dire acteur, çomédien,. aux dans cette scène intéressante et c'est en-mauvaise qu'il doit livrer. Toutes les fois que l'actif ezcéde le
hommes qui, dans ,là société, en imposent par de part que l'on dit d'un homme qui a usé de feinte passif, lta situation du commerçant est bonne: Si ce-
faux dehors, La condition des acteurs a varié sui- et de dissimulation ou dontla conduite est plus ha- pendirrat les valeurs de l'actif né sont point assurées,
vaut les temps et suivantles lieux. EndroitsGrèce, non- bile que franche C'est un-grand comédien. 1 Il se et qu'au contraire les valeurs du passi soient cer-
seulement ils jouissaient de tous les de ci- taines, il arrivera qu'un actif énorme ne pourra pas
toyen, mais ils étaient aptes à remplir les emplois rienhe~p~ma%s les passions sont actrices. (RivaroL) faire face à un passif minime. On peut posséder un
les plus honorables. A Rome, au contraire, il suf-
Dans lcs scènes de la vie morale, l'esprit est tout la actif considérable et se trouver en mauraise position;
fisait qu'un homme montât sur le théâtre pour que fois acteur et témoin. (Gérando.) Familièrementon on peut présenter un passi énorme et rester en bonne
non-seulement il perdit ses droits de citoyen, mais
du dit au jeu, dans une partie de plaisir: Il nous situation.En perception de style financier, l'actif du budget se
privé les impôts du
encore qu'il fût chassé de sa tribupubliques.
et
La manque un acteur, c. à d. une personne pour com- compose de lade les
tous
créances, quelles
droit de suffrage dans les assemblées pléter le nombre des joueurs nécessaires pour faire recouvrement toutes que
mîme contradiction se retrouve chez les peuples une partie, ou pour aller se divertir à la campagne. soient leur nature et leur source. Acti présumé,
modernes. En Angleterre, les grands de la nation
funèbre ACTEUR-AUTEUR, s. m. Acteur qui compose Celui qui années est établi d'après le calcul moyen du re-
se firent un honneur de de suivre le convoi lui-même les pièces dans lesquelles il joue. venu des précédentes. 1 Actif net, Celui qui
de mistriss Odlefields et Garrick. En France, la représente le chiffre exact du revenu dé l'exercice.
Acteur du
à ACTEUR-PENSIONNAIRE,
sépulture fut refusée à M"e Lecouvreur et une Théâtre-Françaisqui jouit d'une pension. s . m. En gramm. se Il dit de la voix active, du sens
foule d'autres acteurs célèbres les acteurs sont actif des verbes Ce verbe s'emploie rarement à l'ac-
dont la ACTIAQUE, adj. Qui est d'Actium, qui appar- l'actif d'un verbe. L'actif et le passif.
mis par l'Église dans la catégorie de ceux tient à Actium; qui est adoré à Actium; qui date tif. Conjuguer
profession est appelée par la loi infâme, c. à d. ne Ere
Synonymes ACTIF, agissant. L'être agissant
Et cependant, de la bataille d'Actium. Années actiaques. ac- produit continuellement des effets qui indiquent vi-
jouissant pas d'une bonne réputation. triennales
par une contradiction étrange,
nos cantatrices célèbres sont
nos chanteurs
journellement appelés
et
neur
1 Jeux
d'Appollon, ainsi
Fêtes en Thon- I
nommées du 'promontoire la faculté
d'Actium. Elles consistaient en jeux, en danses
siblement
d'agir..
-qu'il possède la faculté d'agir; l'actif a

ACTIGÉE, s. f. Bot. Genre de champignons de


et se terminaient par le sacrifice d'un boeuf,,qu'on, la famille des lycoperdacées.
abandonnait âux mouehes afin que, rassasiées de ACT1L1SÉ, ÉE, part. Animé, excité. Dès que
son sang, elles s'envolassent et ne revinssent plus.
Auguste, vainqueur de Marc-Antoine, transporta l'ëtre sensitif n'est plus actilisé par ce qui l'environne,
d'abord à Nicopolk puis à Rome la célébration la décrépitude commence. (Mercier.) Cedérivés néologisme
des jeux actiaques. n'a pas fait fortune, non plus que ses acti-
actilisation.
ACTIOION, s. m. Bot. Genre de champignons. liser et Mot qui
entre en composition comme ra-
ACTIF, s. f. Entom., Genre d'insectes de l'ordre dical ACTI.
dans plusieurs termes scientifiques. Il vient
des diptères. du grec actis [àx-ri;], rayon.
ACTIEN, ENNE, adj. Qui tire son nom de la ACTINANTHLE, s. f. Bot. Genre de plantes om-
bataille d'Actium. L'ère actienne, employée par
bellifêres, fondé sur une espèce qui croît en Syrie.
Ptolémée, Josèphe, Eusèbe et Censorinus, prend
pour point de départ la bataille d'Aetium. Syn. AGTINECTE-, s. m. Zool. Genre des polypes,
très-voisin des actinies. Les actinectes sont en quel-
et flottantes..
ACTIF, IVE, adj. Qui agit, qui a la vertu d'a- que sorte des actinies libres Bot. Plante de la famille
gir agissant, occupé, vif, prompt. '^Principe actif, ACTINELLE s. f.
des synanthérées, originaire de la Plats.
sive. Une mémoire active et fidèle double matière (Mi- ACTINENCHTME, s. m. (prcn. chi). Bot. Tissu
rabeau.) La nature est «n ouvrier actif. (Buffon.) cellulaire des végétaux, lorsqu'il est disposé sous
Les Languedociens sont une espèce d'hommes active la forme de rayons.
et frétillante. [Dans le commerce, on appelle dettes ACT1NÉRIE, s. f. Zool. Genre de polypes de
Acteur. actives les sommes dont on est créancier; mais cette la famille des actiniens ou zoantliaires mous.
Actrice. usitée, n'en
locution, pour être généralement est ACTINIAIRES, adj. et s. m. pl. Zool. Famille
dans les églises pour augmenter les pompes des cé- pas. moins vicieuse, et là réunion des mots dettes
offrir à l'esprit d'une de polypes comprenant, avec les actinies, propre-
rémonies religieuses. Un pareil préjugé est d'au- actives ne peut certainement I ment dites plusieurs genresqui en ont été démem-
drama- manière exacte la notion qu'exprimepléonasme. le mot créan- brés, et qui tous étaient appelés autrefois anémo-
Au- L'expression dettes passives est an
tique a. été créé par les frères de la «Passion. ces. une part active dans une affaire, Y concou-
nes de mer. Les actiniaires sont des animaux mous
'jpurd'hui, grâce aux progrès de la civilisation, on 1 Prendre
| ou un peu coriaces, isolés, libres ou rarmpants, ou
rendre justice à parias de la si; rir de son action, de son influence. Hist. polit. temporairement
commence à ces
actif, Citoyen qui jouit des droits politi- On les appelle aussi fixés aux corps
actiniens, aciinidiens et actinines.
ciété et à les considérer comme d'autres personnes, Citoyen
Il s'est dit particulièrement, à l'époque de la
abstraction faite de leur profession. Se faire acteur, ques.
révolution
ACT1NIDIE,
française de 1789, de ceux qui réunis- famille des dilléniacées, s. Bot. Genre de plantes dé la
f.
actrice, bot.i, un mauvais acteur. Une excellente fondé sur untt seule espèce
saient toutes les conditions exigée» pour avoir droit qui habite l'Inde.
Un
actrice. Former un acteur. dans les assemblées .primaires.Ad-
teur sans réunir au plus haut degré les qualités les de suffrage ACTINIE, s. f. Zool. Genre de polypes de la
lus rares du de l'esprit, la un militaire esfwùs les drapeaux. Il se dit familtedes actiniaires, rangé par
Lamark dan| les
sensibilité la plus lequel Cuvier d'abord parmi
également, en administration civile de certains radiaireséchinodermes,et par
étendue. La fait rirx mais plus tard parmi les polypes
Il arrive services oùobligéeil faut agir physiquement, ou la per- les acalèphes, effet, la véritable place
siffle la sonne est de s'éloigne* du lieu d son do- charnus; ce qui est, On
en
effet, mécon-
qu'il doit occuper. ne peut en
pièce. Ce sont surtout les bonnes pièces qui font les naître aujourd'hui les rapports des actiuies avec
bons acteurs. Beaumarcliais disait que le succès des les polypes des madrépores et des coraux. Les ac-
|
signifie particulièrement celui, cellçgqui représenta achète. En pathol. tout médicament
proprement parler; car s'il
est actif, à tinies nommées
n'agissait pas ce ne mer à cause de leur
aussi orties
contact
de mir ou
bêlant et
anémones
de leur
de
as-
on/ donne plus pect si semblable à celui d'une belle anémone, se
serait Plus un médicament. Mais
latyi actor.
celle
venant tout à fait globuleuse en se contractant.Ces

belle sous- la famille des myrtacées. Lès actinodes


les rochers
en général, chaque espèce sechoisit une habitation
Particulière. Ils font une guerre acharnéeaux vers, et m.
aux petits crustacés aux niollus- pour quelques, actinies. On en
aux méduses saisissent adroitement avec leurs dits et qui renferme
qucs etc., qu'ils
dont ils font leur nourriture. Les ac- par. conséquent des échynodermes,des acalèphes
tentacules, et relativement et des polypes.
tinies sont un aliment mucilagineux, difficile à di- ACTKNOZOÉS, adj. et
chement du règne animaLgm.
comprenant les
ACTINODONTE, s. f. Botan. Genre de mousses
et souvent aussi les divisions ou airesde sa sur-
rameuses, a rameaux légèrem comprimés. Les face rayonnes.
actinodontesvivent sur la terre dans l'Un de Java, >
ACTINODURE,s. m. Genre nouveau tifères établi daite la classe des rotateurs, section
ayant le bec arqué. des rotateurs nus à double r6ue, famille des phi-
qui ACrfoîOÏDE, adj. Zool. Qui ressemble à Fac- lodinés. Une seule espèce est décrite
a quelque rapport avec l'actinie.
ÂCTINOLEPE, s. m.' Botaù. Petite planteT>ri-
à'actinure neptunien. sous le nom

ginaire de la Californiea d'une puissance active manière quelconque dont un


ACTINOLITHE, s. f. Pierre qui formé trois corps influe sûr un autre effort que fait un corps
espèces du genre mtiriatique. Actinolithe lamelleuse. pour mettre un autre corps en mouvement in-
Actinolithevitreuse. Syn. ùîActinote. fluence physique. L'action du feu sur le bois, sur
-ACTINOLOBE, s. m. Zool. Genre de polypiers les métaux. Action chimique. L'action de l'air. En
morale, il se dit de tout ce que fait l'homme et
ACTINOLOGIE,S. f. Didact. Histoire, descrip- s'applique aux moindres choses de la vie, et diffère
tion des animaux rayonnes.
ACTINOMBRE S. f. Botan. Nom donné à plu- tion. Les bonnes aclions-embellissent la vie et étendent
sieurs plantes de la famille des composées, origi- l'existence. (Bonnin.) Le tribunal infaillible des ac-
tions humaines,
.naires de l'Amérique septentrionale. Les actino- chaleur, activité,c'est la conscience. Véhémence,
promptitude
mères sont des plantes vivaces ou bisannuelles à fleurs quelque chose. Yantez'donc la modérationà faire ou à dire
Actinie. jaunes. à ceux
ACTINOMÈTRE, s. m. Phys. Appareil ayant dé qui sont nés pour l'action et une vie agitée!dction
gérer, peu abondant en principes assimilables, sans pour objet de déterminer la mesure des intensités entre guerre, Sorte d'actions engagées en campagne
lumineuses par celle de l'électricité dégagée. Avec des détachements et des troupes ennemies.
saveur même, ou la devant en entier aux substan- En stratégie, l'attaque ou la défense sont l'inten-
aigç lesquelles on l'assaisonne. On les fait or- l'actinomètre, on* peut observer, la température zéni- tion et le but des actions.Jadis,
ces
dinairement frire dans la pâte après les avoir bien thale à chaque instant de la nuit, à peu près comme même et plus d'une fois
de nos jours, des chants, des invocations,
lavées. L'actinierousse est l'espèce la plus commune on observe la température de l'air. des prières précédaient action. S'être trouvé à
de nos mers. Lorsque la marée, en'se retirant, laisse ACTINOMORPHES, adj. et s. m. PI. Zool. beaucoup une
d'actions, c'est avoir assisté à de nom-
apercevoir les rochers à travers une lame. d'eau peu Sous-règne du règne animal, comprenant les -ani- breux faits d'armes, abstraction faite de leur plus
épaisse, ceux-ci, couverts d'actinies doubles, de toutes maux sans vertèbres qui ont une forme circulaire
ou moins d'importance. Action chaude, brillante,
les couleurs, paraissent souvent commeune riche prai- et rayonnée à peu près comme les fleurs des vé- décisive. Engager, enlever,
rie émaillée des plus brillantesfleurs. Les actinies sont gétaux. entamer une action. L'ac-
tion est devenue générale.Action d'éclat, Sorte4'ac-
d'.une délicatesse vraiment remarquable, et* qui sem- ACTINONÈME, s. m. Botan. Genre de cham- tions de
ble auymenter quand elles souffrent une lumièretrop pignons byssbïdes. L'actiumène guerre considérées comme un acte indi-
se trouve très- viduel, un brillant fait d'armes sur le champ de
rire les incommode, le bruit les effarouche, les odeurs abondamment la fin de l'automnesur les feuilles de bataille. La récompense des actions d'éclat con-
les affectent, l'eau douce leur est mortelle. (Chauyet.) l'alisier, où il forme des taches noires assez étendues. sistait, chez les Romains, en une couronne ou une
ACTINIENS s. m. pi. Zool. Famille de poly- ACTINOPE, s m. G"en*ejTaraehnidesde la fa- haste sans fer, ou en une prestation nommée ado-
piers de la classe des zôanthaires dans laquelle mille des aranéides, dont les espèces sont des araeh- rea. En France, le connétable était autrefois le
sont rangés ceux de ces animaux dont le corps est juge et le rémunérateur des actions d'éclat. Au
mou ou contractile dans tous ses points. Cette fa- actinope8 se creusent des souterrains qu'ils garnissent commencement des guerres de la Révolution, les
mille a pour type le genre actinie. On dit aussi d'un
actinidiens. sac de soie, dont la moitié sort du sol et dans actions d'éclat étaient l'objet de mentions hono-
lequel ils se renferment.. rables, qui suffisaient à la valeur désintéressée.
ACTINIFORME, adj. Qui a une forme rayon- ACTINOPHORE,s. m. Botan. Genre de plantes En philosophie, l'action est le développement de
née. Animal actiniforme.Tissu actiniforme, On ap- sterculiacées.Entom. Genre.de coléoptères lamel- l'activité de l'âme dirigée sur les faits de l'intelli-
pelle ainsi une modification du tissu cellulaire vé- licornes.
gétal, Résultant de l'agglomération de cellules qui
|
gence ou les idées. Actions animales, Celles qui
ACTINOPHYLLE, s. m. Botan. Genre de plantes produisent sur l'âme un changement, et sur les-
se réunissent par leurs parties latérales et partent araliacées dont toutes' les espèces
de la moelle pour se rendre en rayonnant à 1 écorce sont oi7,iginaires
dans les plantes dicotylédones. de l'Amérique équinoxiale. Les actinophylles don- des muscles, les. sensations, etc.J Actttms mécani-
nent gomme entièrement solubte dans l'eau, ana-
ACTININES, s. m. pi. Famille de polypes. logueune par conséguent ta gomme arabique, et qu'on rels, les habitudes du corps ou les mouvements
V. xctiniaiees, réglés qui se font en nous, sans que nous puissions
ACTINIQUE, adj. Phys. Se dit des rayons par
pourrait probablement employer aux mêmes usages,
ACTINOPHYTE,s. f. Botan. -Nom sous lequel les diriger |
nous-mêmes, Actions naturelles, Celles
lesquels la lumière solaire exerce une action chi- on a désigné les composées ou plantes dont les par moyen ou le secours desquelles le corps est
le
mique sur certaines substances. fleurs sont disposées en rayons. maintenu tel qu'il est, comme la nutrition, la di-
ACTINOBOLISME s. m. Suivant les anciens
physiologistes, c'était l'action ACTINOSPORE, s. m.
|
Botan. Genre de plantes gestion, les sécrétions, etc. Actions vitales, Les
actions qui sont d'une nécessité absolue pour la
instantanée des es- phanérogames.
prits animaux sous l'influence immédiate de la vo- vie,-
ACTINOSTÉOPHYTE, adj. et s. m. Anat. Os- tion.comme le mouvement du cœur, là respira-
lonté de l'âme. C'est le phénomène appelé au- Actions -morales, Les actions volontaires de
jowrd'hui hypnotisme, étudie chez l'homme et chez téophyte rayoniîé. l'homme, en les considérantau point de vue de la
différents animaux, et qui, au fond, ne parait pas ACTINOSTOME, adj. et s. m. Zool. Qui a la conscience, c. h d. de la connaissance du bien
bouche ou l'ouverture rayonnée, entourée de pro^î du mal. [ En mécanique, et
différer du magnétisme. on entend par ce mot
Av.riNOCARPE,adj. Bot. Épithèto donnée aux longements en forme de rayons. Ce nom a étéi L'effort _que fait un corps qui se meut actuellement
là.
plantes qui ont les tropnpspermes ou les ailes du donné à un ordre de classe dès hélianthoïdes, pour eh mouvoir un autre. L'action
est toujours
comprenant des animaux dont la bouche est en-
ACTINOCÈRES, s. m\pi.
Zool. Division de ACTINOTE s. f. Minéral. Espèce d'amphibole
polypes de la famille des directions contraires.
mélangede trémolithe et de hornblende. On trouve C'eBt le produit de sa masse par sa vitesse et par
ACTINO'CLADION,s. Nn>>Botan. Genre de l'actinote disséminéé^dans les roches talqueuscs,
nocladwn
agréable; il a été trouvé à Berlin sur le tronc d'un Elle
charme. se rencontre na
au Saint-Gothard et dans le pays des' Grisons en cipalement dans l'art dramatique C'est le déve-
les lits de minerais
ferrugineux des terrains. schisteux cristallins,
loppement, la mite en œuvre des moyens qui doi-
vent conduire un drame, une épopée,
en Saxe, à Arendel en Nor- chante ou représente un événementvrai ou faux)
des terrains
vége, |
été. Botan. Genre de plantes de la famille appris du inventé, dans son ensemble et dans ses
des ombelliières, propre à l'Australie. L'actinote a
les ombelles entourées d'une collerette rayonnante plus
Unité d'ac-
cotes saillantes en étoile compliquée. Une action
bien préparée, bien conduite. L'action, forme
mercure a développéune image de la dentelle sur la
que revêt toute pensée dramatique, c'est la vie du
drame c'est pour ainsi dire le drame tout entier. laquelle le. créancier .agit contre mière
-"En rhétorique, Il se dit de tout ce qui regarde la
hypothéqué .par le
contenance, le mouvementdu corps, les gestes de biteur pour sûreté l'héritage
tout possesseur de
de nourrice bien actionnée autour de rendant.
l'orateur. de l'acteur. L'action est comme le discours
Su corps,. par lotre, Celle par laquelle l'acheteur agit contre le
Vendeur pour lui faire reprendre une marchandise qu'un en matière purement civile, et pour le paye-,
ses rapports intimes le prix, qu'il en a ment d'une dette. S'il ne vous paye pas, faites-le ac-
en est comme la reproductionanimée. L'action c'est défectueuse et lui faire rendre
l'éloquence extérieure. Celle par laquelle le
GAGE. j En peinture, L'action s'entend à la fois de vendeur agifc. contre mouvement,agir avec activité. S'actionner au Ira-
la pose, des gestes et de l'expression avec lesquels ait abandonner l'héritage aliéné, moyennant les rail, au jeu.
offres de lui rendre le prix et les loyaux-coûts de Ville de l'an-
une figure, dans un tableau, exprimecomplète- | Celle par laquelle cienne Aearnanie, entre le cap d'Actium et Anac-
ment son caractère et traduit ainsi les passions l'acquisition. Action dedebornage,
qui l'agitent, les impressions qu'elle ressent, ou nous nous plaignons l'usurpation d'un voisin torium, sur le golfe d'Ambracie, avec un temple
les actes de sa vie intellectuelle.Cette figure est su- sur notre fonds.Action héréditaire, Celle qui passe d'Apollon, construit par les Argonautes. Auguste
blime d'action. Duns la pluPart des tableaux des de la personne du défunt à celle de ses héritiers. y institua les jeux actiaques en l'honneur de Mars
grands maîtres, tout y est simple, naturel, et cepenT Action préjudicielle, Celle par laquelle nous de- et deJNeptune. Promontoirede l'Acarnanie, à l'O.
dant grandiose et rempli d'action. En matière de mandons le jugement d'une question incidente pour de. la ville du même nom et dn golfe d'Ambraçie;
société commerciale, ce mot signifie La part de déterminer le jugement principal. Action de re- célèbre par la victoirenavalequ'Octavey remporta
le lignager le seigneur
chacun des sociétaires dans le total de la société, trait, Celle par laquellel'acquéreur eût à lui aban- sur Antoine et Cléopâtre.
ou
soit activement, soit passivement. L'action est alors féodal demandaitqu'il que
la représentation de l'intérêt mis en commun par donner l'héritage avait acquis dans la famille possède des qualités a
chaque individu dans une association on entend de l'un ou dans la seigneurie de l'autre, moyennant été employé pariant des voix quirendent les
même par là le titre matériel qui constate le droit le remboursement de ce que son acquisition lui verbes actifs,encomme cela a lien avec, les verbes
d'un actionnaire, et ce titre a par lui-même une avait coûté.Action réwcatoire, Celle qui tend à faire et laisser suivis d'un autre' verbe. La voix ac-
l'effet
valeur réelle, qui peut être un objet de commerce faire cesserconsommée.Action priv&f d'une donation ou debout antre
Celle qui
et de transaction. Les actions sont une espèce de aliénation appartient à chaque citoyen en particulier, et qui presse ACTIVE EE, part. Mis en activité, dont on
monnaie fictive ou de marchandisedont lesuivant prix l'exécution. Le plus beau projet' est nul s'il
varie elles s'achètent plus ou moins cher, n'a pour objet que son intérêt individuel. Action n'est pas activé. (Mercier.) Ce môt est presque na-
le nombre de vendeurs ou d'acheteurs et les succès en délaissement, Celle qui est -dirigéedébiteur, par le créan- turalisé par un emploi très-fréquent.
hypothécaire, contre mais
ou les revers de l'entreprise. Comme une compa- cier
le détenteur
non
du fonds
son
hypothéqué. Action ACTIVEMENT, adv. D'unemanière active, avec
gnie qui entreprend un chemin de fer ne peut le contre activité. Cette affaire n'a pas été conduite assez acti-
faire sans des fonds considérables, on a imaginé de confessoire, Action par laquelle on réclame un droit En gramm. Signifie dans le sens actif,
diviser ce fonds ou capital en plusieurs portions, réel autre que le droit de propriété, par exemple
d'avarie, Celle Ainsi,à la façon d'un verbe actif. Verbe pris activement.
afin qu'il fût plus aisé de le former, et qu'un plus une servitude, un usufruit. [leActionde sinistre en tivement dormir, qui est un verbe neutre, est pris ac-
grand nombre de personnes pussent y contr ibuer par laquelle l'assuré, dans lacasréparation de la quand on dit Dormez voire sommeil.
on conçoit qu'il doit revenir des bénéficesà chacun mer, réclame de l'assureur
des détériorations de la chose ACTIVER, v. a. Donner de l'activité, plus d'ac-
de ceux qui ont mis de l'argent dans l'entreprise, perte matérielle ou déclaration d'hypothèque, Action tivité à quelque chose, en presser l'exécution, Ac-
versé c'est la re- assurée. 1 Action en
en proportion de ce qu'ils y ont'd'intérêt d'un tirer les travaux d'une fabrique. Activer le recouvre-
connaissance de cette portion que doit qu'on peut exercer contre le tiers détenteur la circula-
toucher celui qui a placé de l'argent dans le fonds immeuble hypothéqué, afin d'interrompre la pres- ment d'une créance, d'un impôt. Activer Prendre,
est aussi appelée ac- tion du sang. S'ACTIVER, v. pr. acqué-
social qu'on appelle action, parce qu'elle donne un cription de l'hypothèque. Elledisciplinaire, Punition rir, recevoir plus d'activité. N'est^il pas é2ident que
droit sur les profits de l'association. Avoir une ac- tion d'interruption: J Action
ministériel par la corporation à la- la dissolution de toutes les vieilles croyances s'active
tion de la banque. Créer, proposer des actions. Prendre d'un officier une ragidité effrayante, tandis que, faute d'une
une action. Action nominative. Action au porteur. quelle il appartient, pour avoir manqué à quel- avec générale, les croyances nouvelles flottent dans
Vendre, acheter, 2iégocier des actions. Les actions qu'une des lois quiqui régissent sa profession Action doctrine
se donnait, en droit romain, le ACTIVITÉ, vague et l'incertitude? (P. Leroux.)puissance
étant la représentationdes mêmes 'sommes ont la même exécutoire, Action avait préposé son fils, ou contre s. f. Faculté active, d'a-
valeur, et sont égales entre elles. La compagnie des contre le père qui
gir. La vie, dans l'univers, manifeste par une
Indes s'est fondée par. actions, au capital de 1,500 le maître qui avait préposé son esclave à la direc- éternellement variée de
se
relations entre, les
de son navire, lorsqu'on avait contracté avec série
millions, répartis entre 3,573 personnes. (Ledru- tion préposé Dans chacune de relations, chaque être
|
Rôllin.) Actions d'industrie, Celles que l'on obtient ce
de fonds. En effet, lorsqu'un in- Action f
dans le cercle de ses attributions. |_
moratoire, Action intentée sans nécessité
êtres.
est à la fois et à tout
ces
instant actif et passif; car
sans aucune mise toute chosedans l'univers est active en même temps
dividu, possesseur d'une industrie, n'apporte que ou dans le but d'obtenir un droit qu'on a déjà.
évalue alors Action en garantie, Celle que l'on intente à un fonc- que passive. Les hommes, en s'observant eux-mêmes,
cette industrie dans l'association, on à cause du préjudice qu'il nous a ont distingué une sorte d'activité à. laquelle ils ont
le prix de cette industrie, et la société livre le tionnaire public donné le nom d'activitémorale, volontaire, 'et dont
nombre d'actions nécessaire pour miuici te ji" causé dans l'exercice de ses fonctions. Acti
Les actions d'industrie sont intransmissibles et non hostile, Acte
d'ennemi commis contre une puissan ils ont fait l'apanage de la nature humaine. Cette
Les actions hostiles sont rangées dan activité a deux éléments, et non pas un seul,
négociables.Action de jouissance, Action qui donne étrangère.
droit aux bénéfices dans une entreprise commer- la classe' des crimes contre la sûreté
Action en nullité, Action ayant pour
extérieure d<k
objet
comme on l'a prétendu, car elle est raison et sen-
timent à la fois. Ce qui est gouverné en nous, ce
ciale, sans exiger un versement de capitaux, mais l'Etat. la n'est pas'seulement la passion, ce sont aussi les
qui reste à la souche, et ne peut être vendue. On de faire prononcerd'un par les tribunaux nullité!
et, de même, ce"qtiT~
la .donne le plus souvent soit à des journalistes d'une convention, contrat, ou simplement de raisonnements qui s'y mêlent ëst 1 rai-
vulgariser les avantages de l'entreprise, soit l'acte qui en contient la preuve. Action interj.^ gouverne, ce n'est pas la raison seule,est e meme
pour Commandement qu'un instructeur, par son et le sentiment. Ce qui est vaincu
à des employés de la maison pour les intéresser au T. de mar. fait à des canonniers, lorsqu'aprèsl'expli- tous nature que ce qui triomphe. L'homme est un dans
succès de l'affaire. 1 Action nominative, Celle qui exemple, des divers temps de leur exercice, il veut ses actes. Faire un acte de liberté morale,
porte le nom de l'individu qui a déposé le fonds cation avoir un sentiment supérieur à unsupérieure, autre sen-
de sa valeur, et ne peut être transmise que par le leur indiquer le moment où ils doivent commencer c'est
indications qu'il leur timent c'est s'élever à une passion
moyen d'un transfert ou de l'inscriptionde du nom à agir, chacune selon les a
c'est agrandir et perfectionner les tendances de
du nouveau propriétaire sur le regIstre la so- données.
nature. (P. Leroux.) L'activité des esprits.
ciété dont elle émane. 1 Action au porteur, Celle ACTIONISTE s. S'est dit pour actio aire. notre L'activité de l'homme. Mirabeau était doué d'une ac-
d'ac-
qui se négocie de la main à la main, ou n'exige En Angleterre, c'est celui qui fait commerce
que' la signature du -cédant pour passer à un
nouveau propriétaire ou porteur. |
Enjurisp., on
tions.
ACTIONNABLE, adj. Qui peut
entend par ce mot Les moyens légaux accordés aux que l'on peut mettre en action
ê actionné;
tivité
la
cessaire
(Lévis.)
prodigieuse.
prudence.
au
La
bonheur
vraie
L'açtivité fait plus de fortunes que
(Vauvenargues.)
que
L'activité est aussi né-
l'agitation
activité est
lui est contraire.
l'activité volontaire et
personnes pour obtenir, conserver ou recouvrer la ACTIONNAIRE, s. Celui, celle qui est proprié- libre. (V. Cousin.) Fig. Diligence, promptitude,
|
jouissancede leurs droits. Action personnelle, Celle taire d'une ou de plusieurs actions dans une société vivacité dans le travail, dans l'action. Lorsque le
contre celui qui est anonyme bu. en commandite, dans une entreprise temps des moissons est arrivé, les épis tombent; les
par laquelle nous agissons
obligé envers nous par une des quatre causes d'où industrielleou financière quelconque mise en action. gerbes s'entassent, tout le monde lutte d'activité.
peut dériver l'obligationpersonnelle. Action réelle, Les actionnaires de la banque de France. Les action- S'empl. au pluriel,
en parlant des diverses indus-
Celle que nous dirigeons pour nous faire remettre naires d'un c
chose qui est détenue par une
iu de fer, d'un théâtre. Payer le di- tries. Que de richesses accumulées entre ces deux rices
On devient trop souvent ac-
en possession d'une de la Tamise, que peuplent des forêts de mâts et qu'a-
autre, et qui nous appartient. ,\Action mixte, Action tionnaire par l'appât immodéré. de bénéfices qui ne se gitent, que pressent avec fureur toutes les activités hu-
et réelle; c. il. d. que réalisent jamais, sans considérer si la mbralité des maines Le commerce de nation à nation doit être le
tout à la fois personnelle d'une chose qui gérants ou leur capacité les rend dignes de la con- plus libre possible, afin de favoriser l'engrenage de
nous agissons en revendication
nous appartient, et qu'en même temps nous de- fiance aveugle qu'on leur accorde. (Blanqui.) Fig. Se
mandons payement des accessoires qui s'y ratta- ACTIONNAIRE -COMMANDITAIRE, s. toutés les activités et spécialités
Ac- dit aussi des personnes. Suivant Aristote, la fa-
tionnaire qui ne fait que commanditer une entre- mille était composée d'une â«ae ou d'une activité,
revendiquons la propriété d'un fonds ou d'un droit prise, c. ti. qui ne s'engage pas au d^là de la le maître et d'un corps ou d'une',passivité,à sa-
réel contre' le possesseur. 1 Celle
maintenus somme qu'il fournit. voir, la femme, les enfants, les esclaves, les instru-
par laquelle nous agissons pour être, adv. Par actions, au Espace dans
dans la possession d'ùn fonds ou d'un droit
ou pour être rétablis dans
réel
| Phys. et astron. Sphère d'activité,
dont on veut s'emparer,
cette possession, quand on nous y a troubles. | lequel
créanciers. Être actionné en quel il n'a plus
un
d'action appréciable. La
hors du-
sphère d'ac-
Action négatoire, Celle par laquelle nous dénions Être actionné par sesexcité. Fou» êtes trop actionné tivité d'un aimant, d'un foyer. La sphère d'activité
le prétend sur notre
droit de servitude à celui quiCelle du soleil, de la terre.
|
héritage. Action de partage, par laquelle des
|
nation,' du commerce, de VindustrCe. Sphère d'acti- moment où l'on
vité Se dit encore pour cercle, étenduede^prejets, tuel ait par conséquent plus. que réel. De la langue
des entreprises, des travaux d'un homme ^ët son
action sur ceux qui lai prêtent leur concours. Sa vulgaire, où il signifie ce qui est présent sans autres organes non moins essentiels., tels
Etre en acti- doute parce que rien n'est présent pour nous que
que le
sphère d'activité n'est pas très-étendue. 1
les onctions de sa place, de son ce qui est révélé par un acteou par un fait.
vité Exercer principalement, tique qui une
grade; se dit dans l'administration des se. philos.)
militaire, de la disponibilité, de la position de l'of- ACTUELLEMENT, adv. Présentement, au mo- leur ou de maladie. Cette opération, inconnue des
ficier appartenantà l'un des cadres constitutifs de ment où l'on parle. Il demeure actuellementdans telle médecins grecs et arabes, paraît avoir été prati-
l'armée, et de l'officier hors cadre employé tem- rue. Il est actuellement en Amérique. J En logique, II quée de temps immémorial chez plusieurs peuples
de l'Ovient. Employée des la plus haute antiquité

activité.
porairement
Il n'y a
en
que

s.
six
ACTODROME,
mois qu'il est en
à une mission, signifie en acte, et s'oppose à virtuellement, qui
activité.

m. Ornith. Genre
de la famille des échassiers.
N'être plus
d'oiseaux A présent indique un temps présent plus ou moins
connue en Europe" quedepuis un âiècle et demi.
Mais l'acuponcture câpres avoir occupa pendant
plus ou quelque temps tous les esprits de ses merveilles,
ACTOR. Nom de l'aïeul dePatrocle et de beau- moins éloignent indéfini. Jadis la force du corps parait déjk prête à cette opé-
d'autres personnages mythologiques ou des gagnait les batailles, présent c'est le canon. Pré- vait tirée nsngouement. Pour pratiquer
coup sentement désigne un temps plus borné, plus limité ration, on peut se servit à peu près indifféremment
temps héroiques. il signifie à présent même, dans le moment. Cette de toute espèceVtl'aiguilles pourvu qu'elles soient
ACTORE, s. f. Genre d'insectes hémiptères, qui maison est à louer présentement. Actuellement c'est
se trouve dans
la France méridionale. Les adores servent les Chinois ne sont pas toujours d'or ou
sont propres aux plages maritimes; elles habitent les l'instant où l'on parle, où l'action se fait, où l'é- d'argent, comme on l'a prétendu;. le plus souvent
vénementarrive. Le président entre actuellement au
fucus et marchent même sur l'écume des eauz. désigne ou la continuation elles sont d'acier et viennent de la Hollande. L'ai-
Se dit tribunal. Maintenanttransition d'une partie à une guille étant préparée et la peau tendue convena-
d'une chose, ou la
particulièrement de Patroele. autre. Je vous ai parlé des- Anglais, maintenant je blement, on l'enfonce perpendiculairement, sait par
ACTUAIRE, s. m. Navire à rames et à voiles vais vous parler des Allemands. A présent est très- rotation entre les doigts, soit par une pression lente
chez les anciens. Les actuaires étaient inférieurs en usité mais seulement en prose, ou tout au plus \et directe, soit', enfin, en la frappant légèrement
grandeur et en force aux vaisseauxlongs, faits es- dans la poésie légère. Présentement avec un petit maillet destiné à cet usage, Pratiquer
parer
terranée, qui, pendant le moyen âge et jusqu'au tous les styles, et très-souvent employé pour les
acupuncture.
sentiellement pour la guerre. On pourrait les com- remplacé par à présent et souvent par actuellement, ^acuponcture. Subir l'acuponcture. On écrit aussi
aux brigantines ou aux gahotes de la Médi- dans le langage familier. Maintenant est un mot de
ACUPONCTURER v. a. Chirurg. Tuer> par
xvme siècle, dans la marine des navires à rames, trois autres. l'acuponcture; pratiquer l'acuponcture. Elle a acu-
occupèrent un rang inférieur à celui des galères. ÀCUAN1TES, s. m. pi. Secte manichéenne fon-- poncture son enfant On vient d'acuponcturer le malade.
Nom donné chez les Romains à des officiers qui dée
remplissaient, auprès de divers magistrats, des par Acua, disciple *de Mânes. ACUPONCTUREUR EUSE s. Celui celle
ACUDIE, s. f. Insectephosphorescent des Indes. .qui pratique l'acuponcture. On dit aussi acuponc-,
fonctions analogues à celles de grenier. Ils étaient
aussi nommés scribes ou tachygraphes.Sous les ACUITÉ, s. f. Qualité de ce qui est aigu; in- teur, acuponcteuse,' et acuponcturaleur acuponctu-
des maladies aiguës. rateuse.
empereurs, ce mot désignait certains préposés de tensité des sensations et L'a->
milice, subordonnés aux questeurs militaires, et cuité d'une aiguille, d'un poignard. L'acuité de la ACURÉ, ÉE, adj. Ane. t. de fauconnerie. On di-
la
chargés de la comptabilité des vivres. Les actuaires douleur. L'acuité d'une maladie.Fig. Se'dit des sait oiseau acuré par opposition à oiseaude repaire.
tenaient aussi des registres sur lesquels ils transcri- impressions, de l'intelligence, de l'esprit, du re- Il y a plus d'affairesà un faucon pris de repaire qu'à
vaient les opérations de la campagne. |
gard, etc. Mus. Moditication du son par laquelle un qui a été acuré. (Budé.)
ACUSILAÛS. Historien grec, né à Argos ayaiit
le considère comme aigu ou haut par rapport à
ACTUALISATION s. f. Action d'actualiser; on d'autres appelle.graves
résultat de cette action. sons qu'on ou bas. L-'acuité les guerre médiques: Il a écrit une chronoteigie
gravité et d'acuité de deux des rois cr Argos dont;-il ne reste que quelques
ACTUALISÉ, ÉE, part. Rendu actuel ou de des sons. Le rapport de
appelle (Ponillét.) Le fragments^
circonstance réduit en acte. sons est ce qu'on le ton. grare
accent de ton écrit, filiale carissime, jeté sur la ba- TE, adj. Vieux mot qui a signifié aigu;
ACTUALISER, v. a. Rendre actuel; donner de lance d'affection paternelle par acuité de vive impres- il ACUT, disait surtout d'une vue vive et perçante.Vue
l'actualité. On peut actualiser ce livre en y opérant sion, soulevé cette pesanteur et -tardité d'écrire. (La "e
quelques changements et des améliorations.
a acute, tine, peut se dire au moral. Une' jeune fille a
Curne Sainte-Palaye.*)J'admire l'acuité de son es- la vue acute pour tout ce qui regarde l'objet de sa pas-
ACTUALISTE, s. Celui, celle qui est partisan du prit. Son œU, séchant sa langueur humide, avait ppis sion. (Mercier.)| S. m. Ancien t. d'imprim. Carac-
statu quo. Quand l'état des choses est satisfaisant, une brûlante acuité de regard. (P. Févàl.) tère marqué d'un accent aigu.Extrémité d'une
la bonne heure, autrement les actualistes sont ACUL, s. m. T. de pêche qu'on emploie pour. forêt.
des cloportes, des automates. Les actualistessont les désigner le fond des parcs du côté de la mer. ACUTANGLE, adj A angle aigu.Géom. Trian-
ennemis de tout progrès. ACULÉ, ÉE, adj. Entom. Qui porte un aiguillon. gle acutangle, Celui qui a ses trois angles aigus. Il
ACTUALITÉ, s. f. État, qualité de ce qui est S.: f. pi. Nom qu'Illiger donne à sa treizième fa-
actuel de tout ce qui offre un intérêt de circon- mille d'hyménoptères, V. poète-aiguillon.
stance chose actuelle. Ces lois ont de l'actualité. Ce ACULÉIFORME, adj. Qui a la forme d'un ai-
livre manque d'actualité. C'est une question brûlante, guillon. Bot an. Se dit des rameaux raides et ai-
|
pleine d'actualité. Article, ouvrage plein d'actualité. Le gus, aux stipules persistantes, raides et poin-
tues, etc., qui ressemblent à des aiguillons. Les
ACTUARIOLE, s. m. Diminutifd'actuaire petit rameaux du prunellier et les stipules de l'épine-vinétte
navire à rames et à voiles. Les actuarioles avaient et du groseillier à maquereau sont aedéif ormes.
dix scalmes ou dix avirons. Ichthyol. S'applique aux écailles de certains pois- Minéral. Se dit d'un prisme hexaèdre dont les
adj. (du lat. actualis; fait de an-
ACTUEL, ELLE, sons qui ont la forme de pointes recourbées, etc. gles solides sont interceptes par des facettes trian-
actum, acte; râd. ago, j'agis). Qui est présent, qui ACUMINÉ; ÉE, adj.Botan. Se dit d'une feuille, gulaires très-aiguës. Chaux
a lieu, qui a cours, qui est usité ou qui existe

qu'elle se représente comme actuels. Lé bon emploi du


dans d'un pétale ou de tout autre.organe végétal foliacé,
le moment présent. Dans l'état actuel des esprits, dont les deux
des choses. Le moment actuel. La situation actuelle des
bords, après avoir convergé l'un vers angle
l'autre, se prolongent pendant quelque temps pour d'un cône
.affaires. Le langage actuel. La littérature actuelle. Les former une pointe 'plus ou moins allongée et dis-

avec une
feu^le simplement aiguë. Dans cette der-
aigu..
ACUT ANGULAIRE, adj. Géom. Qui fait, un

angle
mœurs actuelles. L'imagination attire les dangers tincte. Il ne faut pas confondre une feuille acuminée un•ACUTANGULÉ, ÉE, adj. Géom.
temps, n'est que l'usage du temps actuel. Notre siècle nière, les deux bords convergent insensiblement* gles aigus. Botan. Se dit de tout |
par un plan faisant

fait son oeuvre et les générationsactuelles ne sont pays l'un vers l'autre, jusqu'à ce qu'ils se rencontret des angles aigus. Cette épithète est l'inverse d'ob-
avec
d'un cône, Section
l'axe de ce cône
Qui a des an-
organe qui offre

indignes de celles qui ont accompli leur tâche. Il se pour former une pointe. Ainsi le .oisetier a des tusangulé..
dit aussi des personnes, et signifie qui agit actuel- feuilles acumtWe.s, tandis que le laurier'rose a des ACUTESSE,
lement, qui possède actuellement, etc. Le proprié- feuilles aiguës. Entom. S'applique également «aux S'empl. suttout au fig. Désarmer les'passions de leur
|
taire actuel du château de Ferney. H signifie quel- ailes des insectes lorsqu'elles se terminent en pointe acutesse. L'acutesse de l'œil mortel ne peut pénétrer l'es
quefois effectif, réel. Un payement actuel. En aiguë et prolongée. secrefs de la nature. Syn. d'acuité.
pathol. il signifie qui a la vertu d'agir immédia- ACUMINEUX,.EtiFSE, adj. Qui se prolonge en ACUTICAUDE, adj.
tement. Cautère actuel, C'est ainsi qu'on appelle un pointe. Synonyme d'acumtne. qui ont la queue pointue.
ter rougi au feu dont on se sert pour cautériserune ACUTICAUDE, ÉE, adj. -Zool. Qui a la queue
tumeur, une plaie, etc. 1 Didaét. S'emploie par op-
position à diverses qualifications. C'est ainsi que tubercules pointus.
pointue. Syn. à'acuticaude.
l'on dit volonté actuelle /par opposition a volonté ACUMINIFOLIÉ adj. Bot. Se dit d'une ACUTICORNE adj. Zool. Se dit ^des animaux
plante dentéesQuilles sont acuminées/ qui ont les cornes ou les antennes terminées enpointe
tention virtuelle; grdce actuelle, par opposition à iBÊbest chargée de côtes aiguës.
grâce habituelle; péché actuel, par apposition à res du ..nord de l'Europe et de l'Amérique. On les JïSlCUTIFLORE,
péché originel.| S. m. Terme emprunté de la phi- trouve dans les endroits humides, sur les bords des adi. Bot.- Qui a des fleurs dans
rivières, sous les pierres et les débris des végétaux. lesquelles les Segments de la. corolle ou du calicé
grec, l'actuel. est ce qui a cessé d'être simplement Lès acupalpes sont ordinairementde couleur brune, se terminent en pointe
possible pour exister en réalité ou a l'état de fait. rarement Se dit des plan-
C'est aussi l'état d'une faculté ou d'une force quel-
conque quand elle est entrée en exercice. Ainsi
ACUPONCTURE, s. tes dofft les
en pointe. Syn.
feuilles sont aiguës, c. à d. terminées
notre volonté, quoique très-réelle comme faculté; ACUTILABRE, petites di-
ne commence à avoir une existence actuelle qu'au visions d'aranéides à lèvre pointue."
Se ABAGIATI, s. m. pL Académiciens de Bimini, blance qui existe d'Adam et d^Êve
dont -les lobes sont aigus ou Les feuillet est eenx et Ira' la mythologie brahma-
de
cèes nique,, dont le premier signifie primordial, et le se-
cond, rît, virante. LTSâda, ou h théologie des an-
Ornith..Qui aies pennes ADAGIO, adv. (pron. emprunté
ou les plumes de la queue terminées en ^ute, de l'italien, qui signifie à Taîte, étaient originairementunis, et ne formaient- qu'un

s
adj. ZooL ,Dont 'tête. ploie dans la musique pour indiquer un mouvement même corps. Cest ainsi que tous les monuments

ZooL 'dit,morceaux de musiqne dont il indique le mouvement.


adagio de Mozart, de Hummei. Beethoven
source commune qui des les premiersâges,
transmise
Un est ce- par les différents canaux de la tradition,
lui qui a écrit
de l'année indienne: i Us plus larges, pour ï orchestre- et le piano les adagios soit oraie, soit écrite. Cela n'a-rieh qui doive éton-
j
a une partie de septembre et d'odobre. nn instrument, l'une des variationsComposes
1 Dans les airs variés, pour ner.. Dès que l'intelligence humaine longtemps à
s. f. Pathol. Vice de la vi{e
prend le nom l'état embryonnaire, eut pris assez de- développe-
elle est d'un genre grave et dans an mon mentet de force pour produire son fruit, la pensée,
J leur bleue. vement lent. pour méditer sar un sujet quelconque,elle dut na^
ACYCLIE," s. f. Pathol. Suspension générale du Gaulois qui, vers 744, prêtait le turellement, en présence de ces grande faits, IWi-
mouvement des fluides dans_ l'économie, christianisme vers les bords du Mein. Sacré évê- rers, la vie et la mort, se livrer à une. série de ré-
AC YFHTLLE, s. f. Genre de plantesombellifêres.
que, il 'est le premier qui se soit fait remarquer par flexions snr la cause de ces faits, c'est-à-dire sui
son opposition, l'introduction des canons et des rërigine des choses en général et de l'homme
f. Kéol. Impropriété rîtes particulier. Il est également hors de doute que les en
s. de ter- romains en Allemagne. ^U signalait comme su-
On dit mieux ahyrologie. perflues la 'multiplication extraordinaire qni fai- premiers groupes humains, en les supposant' même
adj. De l'acvrologie; qui a sait de saints; de reliques ef d'autres objets,seainsi isolés et sans rapports entre eux, ont dû imaginer
rapport à l'acvrolo^ie. que les pratiques de la confession. L'archevêque à peu près les mêmes hypothèses à cet égara et
ACYSIE. s. f. T* de méd. Stérilité, impuissance.. Bonifaeeie.fit condamner comme hérétique au sy- notamment un couple unique, souche de tous les
AD. prép. lat.. signifiant vers, pour, etc., qui node deSoissons et jeter en prison. Il parvint à hommes. De la communauté d'ignorance et d'im-
s'échapper, .mais dans sa fuite il fut reconnu par pressions ne pouvaient naître logiquement que des
tines usitées en français, telles qfïïT/ad ions ad une troupe de bergers fanatiques qui faisaient paî- conceptions génésiaques identiques. On ddt admet-
lionunem. ad honores, ad patres, ad rehr, etc. ] Par- tre leurs troupeaux" sur les rives de la Fulde et qui tre encore que chaque groupe humain, par ce sen-
ticule .initiale d'un certain nombre de mots fran- l'assommèrent. timent d'orgueil et de solidarité restreinte qui
fjaiS. comme admettre, administrer, adjectif, etc. )
S. m. Nom d"uue ancienne tribn arabe dont le
Ko raii fait souvent mention et
Espagne.
ADAMDE,s. m. Officier de justice militaire, en constitue s'exagérer
le,
aujourd'hui le patriotisme, fut porté à
son importance et.à se regarder comme
plus ancien elle plus noble rejeton de la souche
que Dieu exier- première, partant comme le centre et le pivot de
în.naa cause de sa persistance dans l'idolâtrie.
AnA s. m. Ornitü. Genre de gobe-mouelies
bec bleu de ciel.Le$ ados se font remarquerpar un
à l'humanité. C'est ainsi qu'ont agi les Jnifs, ils ont
hébraïxé en quelque sorte les traditionsqu'ils avaient
ADALITE, s. m. Hist. mahom. Nom qui signifie dans
recueillies. Les Juifs, en effet, qui marquentà peine
l'histoire, sont un peuple relativementrécent;
ABACA, s. f. Bot. Plante du Malabar, 'employée littéralem. partisan du bon droit et qui se donnait comparés aux Atlantes, Ethiopiens, aux Égyp-
contre,la eolique et les hémorroïdes. aux spectateursd'Ali. tiens, aux Chaldéens, aux
AD ACTA lue. lat. employée quelquefois en s, m. Bot. Plante de la famille etc. ils datent pour ainsi
dire d'hier. *A proprement parler, -ils n'existaient
français dans le sens 4' ajourné. Le ministre n'ayant bénaeées. Les Indiens regardent le wc de Takaly mé- pas comme peuple avant Moïse et l'on peut même
» pas déreloppé la question, elle a été remise ad aeta.. langé une petite quantité de poivre en poudre\omme dire qu'ils présentent, sinon
un cas de tératologie
AD ACTION, s. f. Action de contraindre; «on- j un antidotetrès-efficacecontre la morsure du serpent à sociale, du moins un cas d'arrêt de développement.
sonnettes. On écrit aussi adali. Ils n'ont donc pu tenir que d'un peuple plus an-
ADACTYLE, a-ij. ZooL Qui n'a pas de doigts, ADAM. Le premier homme et le père dn genre cien qu'eux, probablement des Egyptiens, leurs
S'apppqne à un eruîtaeé dont les pattes antérieu- humain, suivant le texte littéral de la Genèse. Le maîtres et leurs éducateurs en toutes choses, les
j
même texte dit positivement que Dieu le forma à traditions qu'ils

et
ont transmises. Les Lébraï-
ADAD. Myth. Une des principales divinités de sonfemelle, image, du limon de la terre, qu'il fut créé mâle sants dérivent lenous mot Adam d'un radical qui si-
la Phénicie et de l'Assyrie. 11 était qualifié de.roi et Tout-Puissant et que, plus tard, pendant son sommeil, gnifie rouge, rougeâtre ou terreux, et traduisent
'des dieux et venait, dans les généalogies cosmo- dé le ou le Très-Haut (Elohim) détacha Adam en latin par rufus', terrenas. Cette interpré-
sou flanc
célestes, immédiatement après Crone. côtes. D'abord placés dans la femme, Eve, formée d'une de ses tation ne parait pas exacte. Des cabalistes le croient
On croît que c'est le Dagon d,es Phiiistins. Ce nom Adam le paradis terrestre, dérivé des radicaux égyptiens haé dernier, ,et ta-
fut dans et Eve en furent chassés 'pour avoir goûté mio, ouvrage, particulièrementcelui du potier..Ce
la suite commun aux rois de "Syrie. du fruit défendu de l'arbre de la science du bien serait ainsi le dernier être vivant formé de terre.
ADAGE', s. ni. du lat. adagvim fait de ad Dans le vieux gaulois, qui paraît issu directement
agendum qui doit être fait, Proverbe, maxime,
paradis que les deux époux commencèrent à pro- de l'atlante, at-omé signifie simplement premier
sentence consacrée par un long usage précepte créer des enfants. Adam avait alors 130
utile pour se bien conduire dans les affaires de la près le texte hébreu et la traduction latine ans, d'a- homme. Du reste, les plus savants docteurs, juifs
vie. Le proverbe est une sentence populaire, un gate), et *230 (Vul- _anciens et modernes et plusieurs pères de l'Église
ans, selon la version grecque dite des avouent que le sens des premiers chapitres de la
mot familier et plein' de sens; l'adage est un mot Septante. Adam et Eve donnèrent le jour à Gain, Genèse est essentiellement mystique et cabalistique.
piquant et plein de sel. Chaque nation a ses adages. à Abel, à Seth et à plusieurs filles. Caïn
Parler par tua Abel, Il va sans' dire que, pour ceux qui se placent au
un ton sentencieux. parce lu'Elohim avait dédaigné ses offrandes de point de vue dé la pluralité originelle des espèces
j L'adage, espèce de proverbe judiciaire, est, dans fruits de la terre, tandis qu'il avait accueilli celles humaines, la légende d'Adam
la langue du droit, une règle que l'usage a rendue de frère qui présentait oblation ne peut être dans
commune et vulgaire, et qui s'exprimeen très-péu nés de son en les premiers tous les cas qu'une fiction. On doit ajouter que la
de mots. C'est à tort qu'on appelle quelquefois ada- son troupeau. Malgré ce crime, Dîeu défen- ^philosophie moderne, l'anthropologie, l'etbnogra-
phie et la linguistique ont également soulevé à ce
get des formules auxquelles on accorde une incon- main et comprend les deux seaes c'est pourquoi sujet tout monde d'objections
testable autorité; le mot principe ou axiome con- Ève fait partie de lui-même aussi, un mais nous les
viendrait mieux telles sont les formules qui tra- soùs son autre écartons à dessein de cet article. Quelles que soient
duisent en termes concis des dispositions eapresses H est aussi désigné les doctrines auxquelles on se rattache et les opi-
de la loi. Ainsi le mort saisit te vif, n'est héritier sous le nom de Anosch, qui si- nions que l'on professe ffl. faut s'incliner devant
gnifie l'homme en général. La séparation de la cette grande et vénérable figure qui, surgissant
qui ne ceut, non bis jn idem, etc., ce sont des prin- femme désigne le
cipes et non des adages. Les adages proprement j distingué du masculin. sexe féminin considéré à part, tout à coup du néant, nous apparait à l'aurore de
Abel représente les peuple rÏHmaniié. (C. Henriçy.) j Le mot Adam
dits ne tirent leur force que de l'usage, et l'usage pasteurs, Caïn les agriculteurs entre
accréditant souvent des erreurs, on comprend qu'il portentnécessairement ces derniers rem- dajs plusieurs locutions proverbiales. 1 Il n'est pas
pent y avoir des adages faux. La plupart Trais sur les psstetus. Adam, tou- defy céte d'Adam, Il n'est pas d'une haute nais-
jours selon la Bible, vécut 930 ans. Ce fut pour sancèf 1 se croit sorfi de la c6te d'Adam, Il.se
en théorie, sont sujets à des exceptions nombreuses le punir de sa désobéissance que Dieu le condamna, croit de hante origine. Je ne le connais ni d'Ère
nàans 4a: pratique. Aussi ne faut-il s'en servir qu'a-
ni d'Adam^, B m'est entièrement inconnu.
vec sobriété et discernement. Un adage placé à pro- vir de'la fourchette
Se ser-
pos a sans doute son prig; mais il est rare qu'il du péché originel, Dieu leur promit un rédempteur. Manger
du père Adam en se
servant des doigts comme fourchette. En style re-
la controverse. La paresse chérit In adages ligna- A quelques variantes près, on retrouve cette vieille ligieux, aidant s'emploie pour l'homme, l'humanité.
Le vieil Adam, L'homme en état de péché. Le nouvel
ronce les respecte, l'abSs Ut consacre mais le magis- tous les ancienspeuples. Dans Hésiode, il est ques- Adam, L'homme en état de grâce, et aussi quelque
Irai s'en défie, et le vrai jurisconsulte ne iss emploie tion de l'homme formé du limon de la terre, du fois Jésusr Christ. N'aooir pas péché
qu'après Un avoir bien médités. (Prost de Eoyer.) j chaos et de l'Érebe, on de la lumière qui succède Etre très-vèrtaeux. j Voici dicton de en pères Adam,
Adages d'Erasme. Ëecuéil de sentenceset de maxi- j un nos
mes tirées par Erasme des poètes, des orateurs et vent Colpiah, qui fait naître les deux premiersha- La côte d'Adam
des philosophesde l'antiquité. N'a tant de bien que de dam.
mains. Les traditions des Chaldéens représentent
ADAGIAI&E, adj. et s. Sentencieux. Homme Ce qui signifie que, semblable à la boîte de Pandore,
S'appliquait par- homme. Les livres des Perses avaient conservé la côte d'Adama produit plus de mal que de'bien.
ticulièreinentà un diseur de boas mots, de prover- l'histoire d'un seul homme et 'd'une seule femme S. ni. Variété de pomme tardive, donnant un ci-
bes, d'adages, et aussi à un homme plaisant, fa- j places dans on jardin délicieux, tous deux deve- dre fort,
nns malheureux par leur désobéissance, après s'être d'une variété de rose blanche.
laissé séduire par Ahrimane, le rusé, le menteur. Géog. La pius haute montagne de l'île |
coloré et durable. Cest aussi le nom
Adam (Pic d'l.
de Ceylan.
un vieux mot. On ne peut remarquer 1» ressem- j V. pic. •,
parce qu'il n'avait pas de 'soutiers. Le ministrede
ADCLIOTTÈv * f- Anat. Surface saillante et ra-
cavités articulaires de
la tête du tibia.
collaborateurs de la ADDA.
de dompter les lions et d'adoucir leur férocité, On montagnes qui
mais ce qui suffirait _l'oubli, séparent le Hautr-Engadin de la Valteline-. arrose
diamant; cette dernière province, traverse les làcS-àe Corne
monde à Lodi, et sese jette dans le Pô,
au-dessus de Crémone,
à tort; la pondre de spath capable «'oser le dia- j très-rapide. C'est sur les bords de l'Adda que le
consul Flaminius défit complètement les Gaulois
ralogistes appellent 3e Hi–mif qui ? ayant beau- a été retrouvé depuis au l'au 527 de Kome. Odoacre, roi des Hérules, y fut
Soudan, au Darfouret dans l'Abyssinie, Son tronc vaincu par Théodoric le Grand, roi des Ostrogoths
lame d'acier poli, à mesme qu'on incline le corps acquiertjuiqu'à 9 mètres de diamètre, etcinq à six 490 ans après J.-C, et enfin
sous un certain aspect.,Se dit aussi d'une pâte milliers d'années sont nécessaires pour que l'arbre trèrent par le passage du pont de Lodi, le 10 mai
ar- parvienne
que l'on emploie pour la fabrication des -dents à ce monstrueux développement fait
tificielles. L'mvemtear leur donae ee nom à cause qui seul suffirait pour reculer l'âge de la terre le département de l'Adda, dont le chef-lieu était
de leur beauté, de leur dureté, de leur diapha- bien au delà de celui que lui a fixé la Bible. V.
néité.Fig. Cœur adamantin, Cœur dur 'eomme le BAOBAB.
diamant. ADAP1S, s. m. Nom ue l'on donne quelquefois variété de rosés.
ADAMASIE, s. f. Bot. Belle plante de la famille au daman, animal antédiluvien, et que Cuvier a ADDENDA, s. m. Mot latin qui signifie choses
d& liliacées. appliqué à un pachyderme fossile d'une taille 'un a ajouter. L se dit d'un supplément qu'on ajoute
ou seras-genre de peu moindre que celle du daman, et découvert par a un ouvrage quelconque. Un addenda. Des addendas.
plantes de la famille des lythariées ou lythraeées. lui dans le plâtre des environs de Pans. ADDEKfTAL, ALE, adj. et s. m. Anat. Seditde
Ou dit aussi adamboé. ADAPTABLE, adj. Qui peut être adapté, La 1 une des pièces élémentaires d'une des vertèbres
ADAHIE, s. f. Bot.- Genre de plantes de la fa- marche suivie par tel mode n'était point adaptable à cephaliques.
mille des saxiftagées, dont on ne. connaît qu'une tel autre. ADDICTER, v. a. Vieux mot qui signifiait ad-
espèce indigène au Nëpaul. Ladam.it se cultive de- f
ADAPTATION, s. Action d'adapter, d'appli- juger, accorder, distribuer.
puis quelques années en Angleterre, comme arbuste quer une chose à une autre.. Figur. Coordination. ADDICTION, s. f T. d'anc. prat. Adjudication.
d ornement. L'adaptation dés idées. L'adaptation des êtres. ADDIKDAGA. Myth..fameuse aéesse phéni-
ADAMIENS s.
adamiies. Y. adaJbitèS.
m. pi. Sectaires appelés aussi ADAPTÉ, ÉE, part. Ajusté. Couvercle mai adapté cienne. V. ATEEGATIS.
à sa bofte. Vinstrumentde* Malabarsest le tam-tam; ADDISOX (Joseph). Célèbre littérateur aurais
ADAMIQUE, adj. D'Adan^; qui appartient, qui c'est une espèce d'arc où est adaptée une calebasse. écrivain politique, né en 1G72Miston (Wiltshire\
a rapport à Adam ou à ses descendants. L'unité (Bernardin de St-Pierrç.) j rigar. Approprié. Ces mort en 1719/ Il doit surtout sa
adamique, Se dit d'une race 'primitive de l'espèce paroles ne sont pas adaptéesau sujet. Pourpeu.qu'une critique fine et judicieuse, à sa réputation
humaine, qu'on suppose originaire del'Abyssinie, telle religion eut été adaptée à l'esprit du peuple des la pureté et à l'élégance de son goût éclairé et à son
ou, par une interprétation des. récits mosaïques, ou style. JLe Babillard
on grands, elle devait réussir par la seule chance de l'é- et le Spectateur, recueils périodiques auxquels il
place le berceau d'Adam. 1 Terre adamique. Limon preuve temporaire. (Fourier.) travaillait, ont été traduits dans presque toutes les
salé, gluant, mueilagineux,qu'on découvreaufvnd ADAPTER, Appliquer, approprier, ajuster langues.
de la mer après le leflug, et qui paraît formé de v. a
une chose à une autre. Adapter un récipient à
une ADDIT,s."m. Soldat armé à la légère, placé à
ce que les eaux ont de plus huileux. L'énorme cornue. Adapter un couvercle à une boite. S'emploie la garde des machines des légions romaines, à l'é-
quantités de poissons qui meurent et de plantes qui figarém. Un être intelligent celui
pourrissentdans la mer contribuent, avec l'influence Zea moyens les plus est qui sait adapter poqne de la décadence de l'art militaire, sous les
atmosphérique, à composer ce limon. Le nom de 1 Faire l'application propres à la fin qu'il se propose. empereurs. Les addits se servaient de la fronde.
d'un texte, d'un mot, à
terre adamique vient de ce qu'on a supposé que une personne, à un sujet. Cherchez quelqueetc., événe- dit
ADDITiF, IVE, adj. Qui s'ajoute. Gramm. Se
des prépositions qui s'ajoutent à un mot primi-
])jeu s'est servi de ce limon pour former le
du premier homme. corps ment dans l'histoire pour l'adapter à votre fable. ;if PoiJ en former un composé; ainsi, ap; de/dans
(Volt.) La nature et la vérité sont si belles que l'é- approuver, décontenancer,
etc.* sont des sylphes ad-
ADAMISME, s. m. Doctrine, hérésie des ada- crivain qui choisit l'erreur pour y adapter tes
mites- J.-J. Rousseau, qui prenait le sommeil des sens ments du langage ressemble au seulpteut qui, pour signe -f- orne- ditives.| Algèb. Se dit d'une quantité affectée du
qui est considérée comme étant affec-
.pour la chasteté, et qui ne voyait dans la pudeur qu'un ou
un ornement, préférerait le plâtre de Paris marbre tée de ce signe. l Minéral. Se dit d'un cristal dans
raffinement du plaisir, inclinait à fadamisme. éternel et pur de Carrare. (Castel.) au
ADAMISTE, s. Celui, celle qui est partisan de Adapter, ajouter après coup, par encastrement ou d'une unité
|
Architect. le signe duquel un dès exposants est plus grand
9" Jolm Adams, l'un des hommes qui contribuèrentle assemblage, un membre d'architectnre. j S'Anar- additif. que la somme des exposants. Corindon
plus puissamment à fonder, à tek, v. pr. Etre ajusté, convenir. Ce couvercle s'a-
,.la république des Etats-Unisdeorganiser et à diriger dapte
l'Amériquedu Nord. bien à celte boiter Figur. L'art de bien dire ajoute ADDITION, s. f. (pron. adician). C'e que l'on
à quelque chose,, augmentation. L'addition
ADAMITES, s. m. pl. Sectaires chrétiens du s'adapte à tous lu genres. Cet exorde peut s'adapter d'une lettre, d'un mort. Il fait de- nombreuses addi-
ne siècle qui, hommes et femmes, habitaient, dans à plusieurs sujets. (Lavaux.}_JVapo;eon prisait assez lions à son ouvrage. Faire addition
un état de nudité complète, les déserts de la Pa- la religion catholique, parce qu'elle s'adaptait aux dition des une à la. loi. L'ad-
lestine, exposés tour à tour diverses formes de gouvernement. remèdes purgatifs aux préparations mercu-
aux ardeurs du soleil rielles l'actionde ces dernières
et aux rigueurs du froid, et ne vivant que d'herbes, ADAR, s. m. Douzième mois de l'année sainte Le chocolat canillé
de racines et de fruits. Ils des Hébreux, et le sixième de l'année ne diffère du chocolat de santé qw
se prétendaient rétablis par l'addition dune certaine quantité' de vanille.
lans J'état d'innocence oîl se trouvait Adam
moment de la création, et accomplissaient des pro-
pond en partie au mois de mars et
an mois d'avril. en, partie
par
a Absolum. Note d'une dépense faite au restaurant.
Demander Itddition au garçon. ,1 Archit.
•i^es de pénitence, de pauvreté, et de toutes les ADARCA, s. f. Hist. nat. S'est dit pour écume tation faite à bâtiment.
Atigmen-
vertus chrétiennes. D'autres adamites, vêtus salée, ou coton des roseaux. un 1 Imprim. Indications,
notes qui se placent. dans les marges, et qui se
comme tous les autres citoyens dans les villes ADARCES, Carbonate de qui nomment vulgairem." chro-
mettaient entièrement nus à l'église, dans leurs se cipite de certaines s. m. chaux se pré-
semblées, afin de parvenir à dominer leurs as- eaux, de celles d'Arcueil, etc. nologiques, Celles qui indiquent les millésimes, les
sens ADARCONIM, s. m. Monnaie d'or des Hébreux dates, les noms ou les faits historiques armant
gt considéraient la nudité dans la prière
devoir et comme une des manifestations les comme un
plus a Adal. byn. dAtergatis.
époque. 1 Additions en hache, Notes marginales, nar-
«RreahleB à Dieu. Leurs Enonciationsjocales, numéros d'ordre, mode dé
mœurs furent d'abord it-
réprochables,et ils excommuniaient
-aient dans quelque faiblesse contraireceux
qui tom-
ADARGUK, s. m. Sorte de cimeterre qui était correspondances,
à l'innocence en usage chez les-Maures d'Espagne. ministratives, Celles
|
etc. Additions ministérielles ad-
qui se font aux instructions,
quils professaient; mais ils ne tardèrent
•orromp^e. Plusieurs autres sectes, fondées au- pas à se quiADARME, s. m. Métrol. Petit poids d'Espagne délibérations, mémoires justificatifs, etc. Jurispr'
vaut environ deux grammes. Ce qui est ajouté-a un acte. La lai défend
|
dans le corps des actes reçus par les toute
moyen âge, qui prirent également le f. ad-
mites, n'eurent qu'une existence éphémère. nom d'ada- ADARTICULATION,
usité de
s. Anat. Synonyme in- dition notaires.
taiiles d'entre elles, niant le bien et le mal' considé-Cer- diarthrose. L'addition des clauses, déclarations ou faits, dans les
ADASPIEN, ENNE, adj. et s. Nom d'un peuple actes authentiques ou privés, constitue le crime
rant toutes les actions du corps comme indifférentes du
en S*v commettre, sous prétexte d'innocence
< Caucase qui fut subjugué par Alexandre. faux. 1 Addition aux écritures, Dans l'anciènne pra- de

-' j
ADAT, s. m. Loi coutumière des Caucasiens oui tique, on appelait ainsi les écrituresque 1'on signi-
varie d une tribu à l'autre. nait après avoir donné ses, défenses et ses répliques
blis en Bohême et
communauté des
en Moravie au xve siècle pro,
clamaient l'égaüté absolue (le
ta biens.
tous les hommes et ADATAIS, s. m. Mousseline des Indes orientales,
très-fine
t et très-claire. On dit aussi adatis.
soit-
pondre
ajouter dé nouveaux faits, soit pour ré-
aux nouvelles productions de la partie ad-
lesfbS (Jf^- Successeurde Washingtondans ADAUBAGES.s. m. pi. Nom donné, dans' la ma-
verse. Brevet d'addition, Brevet que l'on accorder
inventeur qui a fait quelques changements
rine, aux viandes que l'on conserve pour les tra- un
cains né à Bramtra, dans la colonie de Massachu- une invention primitive. (Mathém. et arithm. L'ad-
setts, le 19 octobre 1735, mort à New-York dition est l'opération qui sl pour but de réunir plu-
en lement au chapitre. On disait ad capitulsm capitu- ««sieurs nombresen un seul dont la' valeur équivaut
AD
CAPITULUM.
Loc.
lat.quisignifie
littéra-

au chapitre, ceux qui ont voir déli-


à celle de tous les autres réunis. Ce nombre s'ap-
Vains diiSsa aussi être rangé testée. Cette proclamation se faisait dans les tinuel dans est d'un usage con-
enA1797NSON^iche1)- Botaniste célèbre, couve ts au son d'une cloche. Les pauvres diables tous les arts dé ealcui il -n'est pas une
en 1727, mort en né à Aix de moines ne savaient auquel de leurs saints se nouer
^fondation, l'ayant appelé dans son sei il:
lors- de dans laquelle on ne soit obligé de faire
tion et cela se concevra sans peine lorsqu'on
marqitera que l'aldition est le fondement de toutes
une addi-
re
les opérations de l'arithmétique, et que tontes pour- additionnelle. Les arbres augmentent en grosseur s. t
ADÉLIE, Bot. Genre de plantes î de la fa-
raient se ramener à elle. Ainsi, lorsque l'on pro-
pose de retrancher de 13, on pourrait présenter
par des couches additionnelles. | Contrib. Centimes mille des euphorbiacées, dont
additionnels, Centimes que l'on ajoute au principal espèces sont américaines. Les adélies presque toutes les
la question de cette manière quel est le nombre __dejîimpôtpour faire face aux besoinsde l'État ou brisseaux dont Us rawaux se terminentsont des ar-
qui, ajouté à 8, ferait 13? La soustraction se ré-
soudrait donc pajr une addition. Pour opérer l'ad-
|
de la commune. Poliliq. Acte additionnel^ acte. en épines.] ADÉUE^Terre). Géogr. Terre décou-
;1 Formes additionnelles d'un cristal, Celles qui sont verte par*Dtoont-3JrUrville, janvier 1840, sous
quelquefois

les plus petites, parce que leur présence n'altère le,, cercle polaire antarctiqne. en
la La terre Adélie,. la
pas sensiblement forme générale. terre d'Enderby et la terre de Graham forment les
ADDITIONNELLEMENT, adv. D'une manière limites les plus australes qu'aient pu atteindre jus-
c. à d. que les chiffres représentant les unités, es 'ici les plus hardis navigateurs.
dizaines, les centaines, etc., se trouvent pour cha- ADDITIONNER,v. a. Ajouter plusieurs nom- ABÉLIEN, ENNE,adj. Géogr. Qui est du pays
que nombre les uns sous les autres. Cela fait, on bres l'nn à l'autre .pour en former total: Addi- de la ^le d'Adel.; qui appartient à Adel on à
tire sous Je dernier nombre un trait qui le sépare de tionner plusieurs colonnes de chiffre», un ou
la place où l'on doit chiffrer la somme on total. des Additionner ses habitants. Les Adélitns ont soutenu des guerres^
On ajoute alors, en commençantpar en haut, toutes ajouter. Additionnez sommes des Par
quantités. extens. Joindre, acharnées contre les Abyssiniens.
les unités, et si le résultat dépasse^, on n'écrit que lative toyer groom, chevaux, tenue super- ADELINE, s. f. Entom. Genre d'insectes co-
six cents francs. (Balzac.) 1 Cal- léopf|res,
clair.
et
les unités et on retient les dizaines pour les porter culer, récapituler. Additionnes de auquel on rapporte quatre espèces, tou-
à la colonne des dizaines, efc.Êîrisi de suite pour les prendre
un parti | Absolum.
la chances
Additionner
avant
est le
de
cri
tes de
vins, dont la
|
l'Améiique. j Sortie. Variété de rosé de Pro-
fleur
autres colonnes: Le signe de J'addition est il est pourpre
indique plus. Voici un exemple d'addition un de guerrt des plumitifs de tout étage, j îlg. Addi- ADÎÈLION, s. m. Entom. Genre d'insectes co-
caissier de banque a reçu de différentes personnes et tionner les suffrages, ce n'est pas le^^péser, j Chim. léoptère^ hétéromères, rie renfermant
phann. Additionnerde sucre un «trop, un médi- pèces de l'Australie. que des es-
1,243 fr.,4-4,596,f 745,-j-ï,500,-j-62 fr.; com-
cament, etc. Y ajouter unpeu de sucre. S'addi- |
Itionner, v. pron. Mre additionné. dizain£3 ne Alibert à
ADÉLI0ARIE, s. f. Pathol. Nom donné par
on place ces différents nombres ainsi qu'il jr"^
suit peunent s'additionner qu'avec les disaines. un .genre de sa nosologie naturelle,
synonyme
Alors, après avoir tiré le trait sous le 6. €llui, celle qui comme de polysarcie.
à 'sà'dlttànticr ADDITIONNEUR,
dernier -nombre, on dit 3 et 6 font 9, additionne, qui fait des additions, C'estEUSE, ADÉLiTES, s. m. pi. Race de devins qui des-
et 5 font 14, et 2 font 16, c. à d. six tionneur élernel. Toute ta science de l'additionneur un addi- cendaient des Maures et auxquels on avait grande
4 m unitéset une dizaine à reporter à la co-
7 15 lonne des dizaines.On pose 6 et l'on re- consiate
l 500 tient
dizaines
1; puis
1
on passe
de retenu et
à la
4
colonnedes
font 5, et 9
dans une grande habitude et une attention
extrême, jS. f. Machine mathématique destinée à
faciliter les calculs. On dit aussl/aB^masculin,
ADÉLIUS, s. m. Entom. Genre d'insectes de
famille
qu'une
des ichneumoniens, dont on ne cojrfiâ^t/$*
seule espèce trouvée en France, en 1
la
62
sont 14, et 4 font 18, et 6 font 24; on gique et eu Angleterre^
« a ADDORMENTATI
pose 4 et l'on retient 2; puis on passe cule d'une des nombreuse! s. m. pl. Nom assez ridi- ADÉLOBOTRYDE, s. m. Bot. Genre de Plan-
à la colonne des centaines, etc. En opérant de la Italie; académies instituées en
tes de la famille des mélastoniacées, dont l'unique
tro
en ffet, addormentati signifie endormis; espèce croit dans la Guiane.
mais ne dison as
pour somme ou total le nombre 8,146. Le caissier dont le titre modès5£n'annonçait pas de grands
de cette académie, Les adilobotrydessont
a donc reçu en tout 8,146 francs. Lorsqu'on a fait travaux. Peut-être a-t-elle tenu parole. L'académie ADÉLOBRANCHE, adj.^ets. Zool. Dont les
l'addition des chiffres de la dernière colonne, on en des Endormis était établie Gênes.
écrit la somme telle qu'on l'a trouvée, car on ne à branchies
de
ne sont pas visibles.
mollusques
S. m. pi. Groupe
gastéropodes: Syn. d'Âdélodermes.
ADDUBITATION
peut plus retenir. Si l'on avait à additionner9,725 Macrobe à la figure s. l'on appelle plus f. Rhét. Nom donné par ADÉLOCÉPHALE, s. m. Entom/ Genre d'in-
1+ +
8,140, 6,260, on poserait que ordinai-
sectes lépidoptères nocturnes, de l'Amérique sep-
.9 725
On opérerait comme prëcédemment, rement dubitation. V Dubitation. tentrionale, ainsi nommés parce qu'ils ont la tête
et le total de la dernière colonne étant ADDUCTEUR, adj. et s. m. Qui conduit vers. cachée
8,140
• e'.iGO 24, on l'écrit tel qu'il est, pour avoir la et presque invisible.
somme 24,125, qui représente bien la taines parties en les rapprochant de l'axè du ÀDÉLOCÈRE, s. f. Entom.\ Genre d'innés
-9a
eu 24,12 j valeur totale
ou réunie des trois nom- Muscle corps, par opposition aux muscles abducteurs. coléoptères pertameres, de Java. fr
bres donnés. '(Cent Traités.) Si les nombres à ajou- adducteur. L'adducteur de Vœil. L'adducteur ADÉLODERMES, adj. et s.' m. pl. Zool. Sous-
ter contiennent des parties de dénominations di- de la cuisse.
Vaisseaux
L'adducteurdu
adducteurs,
|
pouce.
Filamentstrès-déliés
Physiol. végét. ordre de
dont
la
les
classe des
branchies,
gastéropodes,
cachées sous
comprenant
verses, ayant entre elles des rapports connus, mêlés qui sont ceux peau, ne
comme teises, pieds, pouces, lignes, etc., on ajoute aux séminules dans les urnes des mousses s'aperçoivent point à l'extérieur du orps.
ensemble les parties de même grandeur, en ayant et les capsules des hépatiques. Fig. Le mensonge ADÉLOGÈNE, adj. Géol. Se dit es roches qui
soin de prélever, s'il y a lieu, sur chaque somme habituel est l'adducteur de la perfidie et du crime. A paraissent composées d'nne seule substance, résul-
partielle, les unités de l'ordre supérieur, afin dé chaque calamité publique, on cherche et l'on veut tat d'un mélange de parties extrêmement fines,
les reporter l'addition suivante. Si on trouve, par trouver un adducteur. (Mercier.)
intérieur d'une machine
S. m. Mouve- n'offrant point les caractères positifs d'un miné-
exemple, une somme partielle de 39 lignes, on ment à rouage, ou d'une rai connu, de sorte que leur composition se dérobe
marque seulement 3 lignes total, mécanique, action
et on reporte de certaines pièces qui qui a lieu par l'aller et le retc îr en quelque sorte à l'œil.
au forment l'assemblage et ADÉLOPNEUHONÉ, ÉE, adj. Zool. Se dit d'une
3 pouces (36 lignes à l'addition des pouces. Ce cas en
la disposition. classe de gastéropodes, comprenant ceux qui res-
ditionner des' fractions (V. Fractions), il faut préa- ADDUCTIF, IVE,adj. Anat. Qui produit, qui pirent par des branchies aériennes cachées dans
détermine l'action des muscles adducteurs. l'intérieur du isirps. 1 S.. m. pi. Groupe de mol-
qu'elles représententles parties de même grandeur. ADDUCTION, s. f. Anat. Mouvement qui rap- lusques.
Par exemple, on ne pourrait pas ajouter immédia- proche de l'axe du corps une partie qui en avait ADÉLOPODE, adj. Zool. Qui n'a point de piels
tement et
été écartée. | Mécan. Mouvement intérieur d'une apparents.
mais si on propose ajouter les machine. Philos. Introduction d'une ou de plusieurs ADÉLOPS, s. m. Entom. Genre d'insectes co-
propositions assomptives dans une démonstration. léoptères pentamères, fondé sur une seule espèce
fractions et qui sont équivalentes aux pre-. ADECTE, adj. et s. m. Médec. Se dit des mé- originaire de Carthagène, en Amérique.
dicaments à calmer les accidents causés ADÉLOSIE, s. f. Entom. Genre d'insectes
mières, on comprendratout de suite que l'opération par d'autrespropres substances trop violentes. léopières pentamères carabiques, dont le type co-
doit s'effectuer par addition des numérateurs et que- la se
ADEL. Géogr. Royaume de la partie orientale trouve en Angleterre.
somme est 45 ou 1 unité et | Algèb. Entre de l'A/riqne, dont la capitale s'appelle également ADÉLOSINE, s. f. Zool. Genre de foramini-
Adel et qui faisait autrefois partie de l'Abys- fères de l'ordre des agathistèques, dont
on connaît
quantités dont la valeur demeure indéterminée, le sinie. quatre espèces deux vivantes dans l'Adriatique,
signe. de l'addition est -j- et le signe de la sous- ADÉLAÎDE, s. f. Entom. Nom donné à
traction est une et deux fossiles des terrains tertiaires subapennins
et s'énonce moins. L'addition des espèce de libellulevulgairementappelée demoiselle. de l'Italie.
quantités algébriques s'effectue en les écrivant à la | Géogr. L'une des villes les plus considérables de
suite l'une de l'autre avec leurs signés, et réduisant l'Australie, au fond du golfe Saint-Laurent. C'est coléoptères hétéromères, qui
ADÉLOSTOME, s. in. Entom. Genre d'insectes
paraissent, à la vue
les termes semblables, s'il y a lien. Ainsi, la somme à Adélaïde que l'on recueille, ponr le diriger de simple; dépourvus de bouche.
-des ^quantités 2 À + BetA 2B est 2 A-^B-j- là sur l'Europe, la plus grande partie de l'or tiré
A 2 B, ou, en réduisant, 3 A B. Faire une ad- des diverses parties de la colonie. ADELOSTOMITES, s. m. p1. Entom. Nom
dition, des additions. La preuve d'une addition. J'ai
d'une tribu d'insectes collaptérides qui correspond
ADELANTADE, s. m. Nom donné autrefois, en en partie à celle des mélasomes de Latreille.
bien examiné ses additions, elles sont justea. La haute, Espagne, à un gouverneur civil et militaire de ADÉLOTOPE, s. m. Entom. Genre d'insectes
finance fait plus de cas d'une bonne addition que de province.
toutes les découvertesde Copernic et. de Newton. coléoptères pentamères, fondé sur une espèce de
ADÈLE, s. f. Entom. Genre d'insectes lépido- l'Australie.
ADDITION» ABLE adj. Qui peut être addi- ptères nocturnes, très-petits, ornés, la plupart, de
tionné, ajouté. Sommes additionnables. ADELPHE, adj. Bot. Se dit des étamines réu-
couleurs métalliques trés-brillantes. Ils se recon- nies en certain nombre sur
ADDITIONNÉ, ÉE. part. Réuni par l'addition; naissent eu premier coup d'oeil à la longueur dé- phores. Étamines un ou plusieurs andro-
Entom. S. Genre
dont on a fait l'addition. Ces factures ne sont pas mesurée de .leurs antennes et il. leur port, de fri- d'insectes coléoptères hétéromères, qui sem.compose
encore additionnées. Les comptes, les mémoires sont ganes. On les rencontre au printemps dans les de dix espèces, dont trois de l'Amérique boréale,
additionnés. Il n'y a que les quantités homogènes qui bois, voltigeant en troupe autour des buissons. une de la Guinée, cinq du Sénégal et -deux de-
puissent être additionnées. (J.-B. Say.) 1 Auquel on Hôrtic. Adèle Heu, Variété de rose de Provins, Madagascar.
a ajouté quelque chose. Vin additionné d'un peu d'un rosé foncé.
| Adelphe. Philosophie platonicien,
qui adopta les principes des gnostiques comme les
Ce liquide
^quantité d'acide.
été additionné d'une çertaine 'couleur rose, feuillage singulier. développements du platonisme. Il ramassa plu-
ADËLIDE, adj. Pathol. Se dit de symptômes sieurs livres d'Alexandre le Libyen et de préten-
peu prononcés et a été employé pour insensible. dues révélations de Zoroastre, qu'il mêla avec les
a été ajouté, qui s'ajoute. Article additionnel. Clause j Transpiration adélide. principes du platonisme et avec ceux des gnos-
il
tiques; et
doctrines qui
composa-de ^ce mélange un corps de
eut un grand nombre d'adhérents. rougedtre. glandes traité sur. les glandes. des
étamines sut un support commun, nommé andro- dont les pédicelles naissent de la base d'organes a 1 adénographie. r
phore. Lorsque ce support est unique, la réunion
des étamines prendle -npm de monadelphie lors- de Genre
qu'il est-.deuble, elle pread celui de diadelphie là famille des protéacées, renfer- glande. Eprthete qui a été donnée à la prostate
triple, celui de tricuUtfïhie, etc. Cette disposition ADENOLÉPIDE, s. f. Botan. Genre dé plantes
la fa- de Ja famille des
son mille des légumineuses. Les adénanthères se culti- composées, dont la seule espèce
système sexuel tnfinàdelphfe, ~BiadJëlphiè, polyadël- a
phiejetc. •

ADELPHINE, s. f. Bot. Espèce de palmier. ADENARIE, s. f Bot. Genre de plantes de la sieurs espèces de lin.
famille des lythrariées,appartenant l'Amérique
ADELPAIQUE, a'dj. Bot. Syn: d'adelphe. Éta- équatoriale. ADÉNOLOGIE,s. f. Pathol. Partie de la mé-
Vieux mot decine qui traite des glandes. J Observations, dis-
ADELPHIX1E, s. f. Anat. Confraternité, union, et qui signifie glande. C'est de ce mot que sont cours sur les glandes.
sympathie des parties qui composent le corps. déryés adénologie, adénographie, etc. ADÉNOLOGIQUE, aaj. Qui concerne l'adéno-
ADELUNG (Jean-Christophe). L'un des plus ADÉNECTOPIE logie. r
laborieux et savants écrivains et philologues de glande hors de s. f. Pathol. Situation d'une
place normale'. le
l'Allemagne, né à Spantekow (Poméranie) en-1732,
mort en 1806, à Dresde. Son érudition était im-
mense; il recueillit une quantité prodigieuse de
matériaux en. linguistique et chercha à
glanduleuse.
ADÉNEMPHRAXIE,

les com- signifiait Vente


sa

t.
tissu-, des glandes.
s. f. Pathol. Obstruction ^ADÉNO-MÉWINGe'e, adj. PathoL

ADENÔNCOS, s.
»uj. s
x niuui.Se
oe uu ae ia

naturelle à prix d'argent. in. Botan.


de la famille des Orchidées.
Genre dé plantes
des' langues et des peuples divers, et se ADÉKÉRÉ, EE, part. Vendu. Fruits adénérés. Ladénoncos. est une
très-supérieur à ses de- Il est bon daviser ledit père qu'il ordonne en son forêts de file de Java.
Néanmoins -son esprit testament que tous ses biens meubles quelconques
minutieux et pas asses-ffnalytique. soient adénérés et mis d'argent. (Coutume du Berry.)
Ornnœe la plupart de ceux qui ontfsuïvi la même ADEXERER, v. n. An*, pr-at. Estimer, appré-.
carrfèise, ce. philologue s'est fourvoyé dans le la- cier. Un le trouve
glandes..
ADÉNO-NERVEUSE,adj. f. Pathol. Se dit de
dans plusieurs^coutumes et =;la peste
byrinthe des^radicaux composés de chaque langue anciennes ordonnances.. 1 Quelquefois
ou idiome, s'attachant plutôt à la ressemblance gnifie faire argent d'une chose, ce mot si- veux et de l'engorgement des glandes dont elle es«»
la vendre aux ^t
les sons qu'à l'étude des racines primitives
sim- enchères. Dans quelques coutumes, on lui donnait accompagnée.
ples et à la -comparaison de leur sens. II était cette dernière acception, et ADENOPATHIE, s. f. Pathol. Affection des
enfin plus grammairienque philosophe. on rappliquait à l'en- glandes en général, des ganglions lymphatiques
Au§si, mal- r can de meubles saisis par un sergent. en
«
jrré Je nombre et la variété de ses ouvrages, n'est- ADEKEZ. L'un des poètes les plus féconds particulier.
il pas, comme linguiste, à la hauteur de Brosses les.plus brillants du et ADÉNOPELTIS, s. m. Botan. Genre de plantes
et de Court de Gébelin, qui, malgré une foule dans le duché de Brabant. xin? siècle, naquit vers 1250 de la famille des euphorbiacées, originaire du Chili
Il est nommé fréqueni-
<1 'erreurs, ont souvent entrevu et indiqué la T*ri-
tabje méthode d'analyse des éléments des -langues. Enfances ment Adam le roi ou le roi Adenès. On a de lui les ADENO: PHARYNGIEN, adj.
Qui appartientà la glande thyréoïdeetets. aum.pharynx
Anat.'
llais il n'en a pas moins rendu d'hnmenses ser,- Berthe dOgier Guillaume au "Court- Nez et Muscle adéiic-phanjngien. Petit faisceau "de fibres
vices à Ja langue et 2- la Httérature de aux grans pies.
son pays. ADÉNIE, s. f. Pathol. Maladie des musculaires.
Il publie le Supplément au Dictionnaire glandes.
Jtot. Nom donné
savants de Jacher; un Dictionnaire grammatical des et et dont iesjeunes à un arbrisseau réduites
trouvé en^râbie mation des amygdales
en poudre com- Et' de l'arrière-gorge.
rr.itique allemand; des Grammaires; des Traité de posent pousses,
>V et l'Essai dune histoire de 14 certain le un poison très-violent qui a pour antidote ADEJVOPIIORE, adj. Botan. Se dit d'une plante
'filisatwn du genre humain Y Histoire de la* philo- câprier épineux qui porte des glandes sur quelqu'une de ses parties
yhie: 1 'Histoire des Teutons l'Histoire des ADÉNILÈME, s. f. Bot,- Genre de plantes sur ses capsules, etc. Le polygale adénophore. I S f
humaines; le Tableau de toutes les sciences, folies partenant, soit à la famille des rosacées, soit ap- Genre de plantes de la famille des campanulacées'
arts et à Les adénophores sont des herbes vivaces, ou quel-^
métiers Le dernier ouvrage de
ce travailleur *in- celle des cunomacées,indigène de Java. quefois bisannuelles, ayant le port des campanules
îatigable, et en même temps le plus familleADÉNION, s. m. Bot. Genre de plantes de la et habitant,
son ouvrage des apocynacées, indigène à JVxception d'une seule espèce qui so
connu est le Mithridate ou Tableau universel des en Arabie et trouve dans l'Europe orientale, le nord de
langues, avec le Pater en cinq cents langues
ou produisant un bulbe de la grosseur d'une tête hu- bérie, de la Daonrie et de* la Chine. Leurs racines la Si-
idwmes continué parole professeur Vater de
Ku-mgsberg. Le Mithridate révèle ADENITE, s. f. Pathol. sont assez souvent bonnes à mander
lunoneux et érudit, mais un philologue
f ? £ Ipflammatibn d'une ADÉNOPIITHALMIE,s. f. Méd.' Inflammation
non. un véritable lin- On se sert de mot Pour désigner sur- 1 des glandes qui bordent les paupières.
tout 1 inflammation desceganglions
tétramères.
's.
ADÉMON,
ADELUS,

syphilitique.L'adénite est presque toujours le


d'une
lymphatiques.
s. m. Entom. Genre d'insectes co- Adénite aiguë/Adénite chronique. Adénite cervicale 1 dit do, plantes dont adj. (pr. adénofile.) Botan Se
symptôme
m. Entom. Genre d'insectes de la gne. affection dont Je siège est plus ou moins éloi- points glanduleux, soit
glandes sur leur face
les feuilles sont hérissées de
inférieure, ou parsemées de
lamiiie des ichneumoniens, dont on ne connaît en dessus, soit en dessous
quelques espèces européennes. que ADÉNO. Mot dérivé du
grec aden, qui signifie
| S. f. Genre de plantes origi-
ADÉMONIE, naires du Mexique et ayant le port des tagètes
s. f. Path. Agitation extrême, gldnde, et qu'on emploie en nosologiepour former
quelques adjectifs composés. ADENOPHYLLÉES, adj. et*, f. pi: Botan. Nom
anxiété, symptôme considéré comme
'•'ihlen"nlnS nOSolo£lstcs abattement une maladie donne par Candolle d'oxalis, compre-
d'esprit, ac- la ADÉNOBASE, s. m. Botan. Genré de plantes de nant les espèces quià un groupe
famille des homalinées qui habite l'Amérique portent de petits tubercules
legs, d'une donation. Peu usité
méridionale.
| globuleux au sommet des feuilles,
^H?^°?^LI^t ÉE' adj- Botan- Se dit d'™e ADÉNOPODE, adj. Botan. Se4it des plantes p,
ADEN Géogr. Ville d'Arabie, dans le Yémen. plante dont le calice est parsemé de points glandu- 1 qui portent des glandes sur leur pétioles La vas-
près du détroit de Bal-el-Mandeb, à l'entrée leux. L'Eugénie adénocalicée.
odo (^••thïe possède un l>ort N-aste et com-
de la ADENOCARPE s.
Z %L dans les temps. anciens, un entre- de la famille dés légumineuses, dont toutes les
ADÉNOS, s. m. Espèce de cotogVque l'on
m. Botan. Genre^de plantes d'Arabie, parla i
voie de Mars le.
tire
put célèbre que les Romains détruisirent. pèces Habitent la région méditerranéenne es- AAÉKOSCLÉROSE, s. f. M*d. Induration
de.ses ruines et dé nouveau florissante Relevée Cana,ries. et les douloureuse d'une glande. non
du ne au
«i« siècle, elle déchut encore rapidement
la découverte du après ADENOCAULE, s. m. Botan. Nom donné une
de Bonne-Espérance. Les plante originaire du Chili, et appartenant à et une glande pour siège spécial..
chronique ayant
cap la fa- -ADENOSME,
(riais'qui se sont eir^ares d'Aden en 1838, mille des composées.
ont fait beaucoup d'améliorationset y s: la famiBe.
s.
des
m. Bomn. Genre de plantes de
acanthacées,
défense considérables. P°P- 3O.°°0 ^bitants. des travaux de ADÉNOCRÉPIDE, f. Botan. Genre de plantes espèces annuelles, qui renferme quelques
de la famille des euphorbiacées.
<4m™ un commerce assez important de Cette un arbre de Java, haut de treize L'adénocrépide esl indigènes à l'Asie et^Mnstfahe
café, de mètres.
gomme, de myrrhe et d'aloès.
grimpant, très-vénéneux, qui croît en S. m. Arbre ADEISOCYCLE, s. m. Bètan Genre de, plantes
dûA^,f^l°LÈNv' m-BoJtan- <C™ deplantes
Arabie appartenant aux composées. L'adénocycle est un ar- de glandes muni
brisseau originaire de l'île de la Trinité. dilatées à la base.
ADÉKOSTEMME, s. m*. Botan. Genre de plantes
)

eupatoriees, dont la plupart des espèces, assez nom!


dcla>fa^1?If NE' S- m- Bot- Genre de Pentes chinchine i appelé aussi éléocarpe.
ADÉNODERMIE, f. Pathol. breuses, appartiennent à l'ancien continent Les
litique des glandes de s.la peau. Affection syphi- adenostemmes sont des herbes annuelles. ou vivaces
ADÉNODIASTASE,s. f. Pathol. Séparation couvertes de poils visqueux.
crgÏÏerés68 gkn(llllaireS ^.lement dontADÉNOSTlLtfOxE, adj. Botan. Se dit de plantes
les filets des étamines portent des glandes
ADEJVOST.OME, s.
iwîï,EII^MD1Hï' s- d.ïsapâ^sûssr1-
AI>ENOGRAPHE, m. Apat. Celui
de la famille ces
Genre de pia«tes unique qui croît rosacées, fondé
Californie
sur une e nèto
qui écrit en
munis d une glande. Les
sur
adénandres sont des tude des glandes.
s.
les glandes, qui s'occupe spécialement de l'é-
ADÉNOSTYLÉES, s.- f, pi: Botan. Troisième ADÉQUATITÉ f. Néol. Qualité état 3e ce musulmans, où les anges noirs Munkir et Nékir


s.
division qui est adéquat. tourmentent les méchants.
ADER. Mythol. "Un des vingt-huit Izeds que re- ADHÉMAR DE MONTEIL, évêque du Puy,
eupatoyiéés prototypes de Cassini. d'une famille illustre de Provence, mort à Antioche
ADÉNOTOIME s. f. Chirurg. Dissection des feu. | S. m. Mois persan, qui répondaita novembre en 10.98. Il prêcha la première croisade, dont il fit
partie, en compagnie de Raymond, comte de Tou-«
glandes; traité qui indique là manière de disséquer et décembre.
les glandes. ADÉRAN, s. m. Nomsous lequel les parsis ado- louse, et y joua un grand rôle comme guerrier et
ADÉNOTOMIQUE, adj. Anat. Qui a rapport à rent le feu sacré qu'ils entretiennent dans le sanc- légat du pape auprès des croisés. C'est Ivà que le
rsderrotoniie;
ADÉNOTRIÇHIE s. f. Botan. Plantèànnuelle
tuaire de leurs temples. Tasse fait figurer si honorablement dans la Jéru-
salem délivrée et que, par une licence poétique il
ADERBAIDJAN. Géogr. Grande provtnce e fait périr au siège de cette ville.
couverte de poils Perse, bornée au N. par' l'Arménie russe, au S. par ADHERANT, ANTE, àdj. Qui donne son adhé-
dent une odeur assez agréable lorsqu'onen touche l'Irak-Adjémi, le Kurdistan et l'Irak-Arabi à l'E. sion dans lequel on donne son adhésion. Déclara-
les tiges et les feuilles. Les adénotrichies se cultivent par la mer Caspienne et le-Ghilan, et à l'O. par tion adhérante. Substantiv. Les adhérants: Ceux qui
dans les jardins de botanique. l'Arménie turque et le Kurdistan. 1,500,000. habi- donnent leur adhésion à une convention,. à un
ADENT, s. m. (pron, adan.) Technol. Sorte d'en-* tants. Au milieu du pays s'étend le lac d'Ourmiah, acte.
taille disposée sur des pièces' de bois destinées à immense nappe d'eau de 120 kilomètres de long ADHÉRENCE, s. f. Étroite union d'un corps à
être réunies et invariablement assemblées. Les sur 60 de large, peu profondel'Océan, et dont les eaux un autre propriété qu'ont certains corps de. s'atta-
adents sont faits dans l'épaisseurdes pièces, de ma- sont plus salées que celles de mais moins
de la Morte. Quoique cher l'un l'autre par leur' surface; état de deux
nicre que les angles rentrants, recevant les angles que celles mer montagneuse
corps qui sont joints et tiennent l'un à l'autre, soit
saillants, font mutuellementrésistance, ce qul/em- et aride, cette province renferme de grandes plaines
pêcher; les pièces de se''séparer. ils servent à lier et et
il, assembler deux pièces de charpente. afin d'ém-
des vallées agréables où l'on élève
ques chevaux. Sa capitale est Tauris.^
de

ADERE, s. m. Entom. Genre d'insectes coléo-


irfagnifi-" |Kir leur propre action, soit par la compression des
corps extérieurs. En physique on dit qu'il y
adhérence entre deux corps toutes les fois que ces
a •*
corps, après-avoir été mis en contact, restent unis
tingue plusieurs sortes d'adents,,savoir: l'adent;a ptères hétéromèrés, qui .a pour type une espèce par l'attraction réciproque de leurs molécules.L'eau,
croc, Yadent à.coutre, l'agent carré, l'agent à cré- propre à l'Angleterre. par exemple^ adhèîe a un grand nombre de corps
maillère, l'adent à queue d'aronde.Mar. Se dit ADËRMOTROPHIE s. f. Pathol. Amincisse- les .particules d'une même goutté d'eau ont aussi
d'une sorte d'arrêt, ou de ressaut ou point d'appui. ment, atrophie de la peau.. entre elles une certaine adhérence les particules
Ainsi les adents ou taquets d'enverguresont les ar- ADÈS, adj. Mythol. Surnom donné àJPluton, d'huile en ont entre elles une encore .plus g-ande.
rêts pratiquas au bout des*vergues, et qui y servent considéré comme un dieu triste et obscur, comme Lorsque deux filets d'eau, sortant de tubes fins,
il fixer les points, les têtières et les empointures des un dieu invisible, selon d'autres. Adv. Vieux mot sont rapprochés l'un de l'autre, de manière qu'ils
| jours,
ris. Adents d'un affût. laces où les flasques sont qui se disait pour aussitôt dans le moment, tou- se touchent, on les voit aussitôt se réunir en un
seul. Dans le cas où l'un des deux est plus épais,
ADESMA&É, ÉE, adj. et s. m. pi. Ce dit d'une l'autre décrit une egg^ce de spirale autour du pre-
ADENTÉ, ÉE, part.ié, joint, à l'aide d'adents. famille de llusques de l'ordre des acéphalophores mier. Cetteexpériencedémontre évidemment l'adhé-
Pièces de bois bien oumaladentées. lamellibranes comprenant des espèces dont la rence des liquides entre eux. Deux disques bien po-
ADENTER, v. a. Technol. Lier, joindre en- coquille n'est point assez grande pour couvrir tout lis de métal de verre ou de marbre adhèrent
semble 'des pièces de bois à, l'aide d'adents. le corps de l'animal, et dont le manteau est com- entre eux, et il faut une assez grande force pour
ADÉOjXE. Myth. Divinitéqui présidait au retour ^létement fermé et tubulcux. les. séparer, même dans le vide. On attribue le phé-
des voyageurs.] S. £ Genre de polypes bryozoaires» ADESMIE, s. f. Entom. Genre d'insectes coléo- nomène de l'adhérence à une force que l'on nomme
déone dans la famille \les isis..
de la famille des eschares. Lamouroux a placé l'a- ptères hétéromères, de la famille des mélasoues.

adhésion, espèce d'attraction moléculaire.; cepen-
Botan. Genre de plantes de la famille des légumi- dant ce phénomène ne l'parait point étranger à ce
ADÉPHAGE, adj. (pron. adéfage.) Qû^raangeen neuses appartenant à l'Amérique méridionale. qu'on nomme affinité chimique ou attraction de
quantité; carnassier et vorace. Epithète donnée à ADESSÉNAIRES,s. m: pl. Hérétiques du xvie siè- combinaison. L'adhérence est un élément très-im-
dans la construction des machines Sur les
Hercule qui un bœuf entier. |«Se cle, qui ne niaisent pas la présence réelle de Jésus- i portant chemins de fer, on diminue les obstacles qui s'opposent
disait à7 Athènes des chevaux que l'on nourrissait Christ dans l'Eucharistie,mais qui ne l'admettaient à la marche des locomotives en augmentantleur adhé-
avec soin pour la guerre ou pour les courses de pas dans le sens catholique. Ils se divisèrent d'ail- rence rails. (Bouillet.) L'adfiérence de deux mor-
chars. On écrit aussi let mieux addéphage. |°S'ap- leurs promptement dans l'explication de ce mys- i ceaux aux
plique à tout animal vorace et carnassier.| S. m. tère, les uns prétendantque le^orps de Jésus-Christ L:adhérence de cire. L'adhérence de deux plaques de verre.
de deux gouttes de liquide. L'adhérence
pi. Famille d'insectes coléoptères. est dans le pain, les autresà l'entour du pain, ceux- s'exerce les de différente -nature. L'in-
ADEPIIAGIE, s. f. (pron. adèfagi.) T- <le méd. ci siar, et ceux-là sous le pain. C'était une dispute dustrie met souvent àcorps aussi entre
puérile. On les appelle plus communément impa- profil cette force d'adhérence
Faim excessive, dévorante; voracité. entre les solides et les corps mous. S'empl. fig. dans
ADÉPIIAGIQUE,adj. Qui concerne l'adéphagie, le sen attachement à. L'adhérence des'anabaptistes
qui y a rapport. j ADESTRE, adj Sedisaitpouradroit, industrieux. de l'école moderne
Synonyme d'adextre. avec les morares est un fait assez
ADEPS, s. m/Nom que les anciens donnaient à curieux. La foi est une adhérence de coeur aux vérités
la graisse des victimes que l'on sacrifiai aux dieux sents ADET, s. m. Usage musulmanqui règle les pré- éternelles. (Bossuet.) On l'accusait d'adhérence au
dans les temples. à donner ou à recevoir selon le rang et les (Ácad.) Pathol. Union de cer-
diverses circonstances de la vie. Cet usage a force parti des rebelles.
ADEPTE, s. Nom que l'on donnait autrefois aux de loi. taines parties qui, dans l'état naturel, doivent être
alchimistes qui s'occupaient de la transmutation natu-
À DEUX, loc. adv. T. demis. qui indique qu'un séparées tels sont les bords des ouvertures
des métaux et de la recherche d'un remède univer- trait noté relies, les viscères intérieurs, les membranes qui
sel. Les .alchimistes disent qu'il y a constamment par deux instruments
adeptes, et que lorsqu'il plait à divisés
|
sur une seule portée doit être exécuté îevêtent les cavités, les conduits excréteurs; etc.
ou par plusieurs instruments j Les adhérences sont congéniales
sur la terre douze en deux quantités égales. Ecrit sur un trait ou accidentelles.
l'un d'eux de mourir ou de se transporter quelque d'instruments adhérences congéniales
à vent, il signifie que les deux par- j prises dans l'ordre des monstruosités
Les sont ordinairement com-
part où il puisse faire usage de son or, il' initie un ties marchentà l'unisson.
autre adepte qui doit le remplacer. Il est nécessaire
d'ajouter que nul n'a vu ni,connu un véritable al- pour,
1 conformation. Ces sortes d'adhérences ne sonl
ADEXTRE, adj. S'est dit pour droitier, et au fig. ¡ rares. Ainsi il est des enfants qui viennent
pas
ou vices de
au
chimiste c'est chose aussi introuvablede nos jours adroit, vif, prompt, agréable, peut-être parce monde ayant l'ouverturedes narines oblitérée d'au-
qu'on se sert ordinairement mieux de la main droite tres portent
que le Phénix dans l'antiquité. On donnait autre- c. à d. avec plus de grâce, de bouche, de l'anus une imperforation des pàupières, de la
fois a l'alchimie le nom de philosophie des adeptes. que de la gauche, quelques-uns ont les doigts adhé-
1 Il se dit aujourd'hui de ceux qui sont initiés
vivacité et d'adresse. On a écrit aussi adestre. rents
ÉE, part. Vieux mot qui signifiait Les adhérences entre eux, la manière des palmipèdes, etc.
à
aux secrets d'une science, aux idées, aux mystères ADEXTRÉ, accidentelles sont beaucoup plus
d'une secte, d'une coterie, etc. La science théorique rendu adroit, et par extèns. formé, instruit, élevé. nombreuses encore, parce qu'elles sont toujours le
n'a jamais enrichi ses adeptes. (F. de Lasteyrie.). En ce ternps, madamequil'arclaiduchesse accoucha à résultat de l'inflammation, et que les causes d'in-
C'était un adepte sincère de ces doctrines. EudoreçJjza- Bruges d'un beau fils, est à présent notre prince, flammation sont extrêmement multipliées. Les adhé-
versa le groupe des sophistes; qui le pren lient q>our le plus bel, le mieux adextré l'on pût trouver.
un adepte. (Chateaubriand.) \Nou* sommt* (les adeptes | que rènces gênent quelquefois les fonctions des
(Olivier de la Marche.) Blàs. Se dit des pièces qui la surface desquels elles sont développées. organes Minéral.
il

fervents -du spiritisme. ont quelque autre pièce, à leur droite. Un pal qui Manière dont les cristat1x sont attachés à leur
ADÉQUAT, ATE, adj. (pron., adécouate). Plein, n'aurait qu'un lion sur le flanc droit serait adextré gangue ou à leur support. Botan. et zool. Union
parfait, entier, conforme en tous points. Dans la de ce lion. ou soudure de parties qui originairemènt sont dis-
philosophie scolastique, on appelle idée adéquate ADEXTRER,v. a. S'est dit pour rendre adroit, tinctes. L'adhérence joue un grand rôle dans la va-
celle qui embrasse tous les caractères essentiels de préparer, disposer, former, instruire, élever;donner riété des formes que présentent les organes végétaux.
son objet, qui convient toli et çoli definitio. La dé- la main
sissez
finition d'une idée générale est adéquate, lorsqu'elle pables les
droite, accompagner, suivre, escorter. Choi- C'est par adhérence que les bractées forment un invo-
officiers au fait de la guerre, qui soient ca- lucre monophylle les sépales, un calice monosépale
exprime exactement le contenu essentiel et les li- (Et. Pasquier.) façonner et adèsetrer les soldats. les
de' dresser, pétales, une corolle monopétale que 'les et aminés
mites de cette idée. Objet adéquat d'une science. Dé- deviennent monadelphes, diadelphes, triadelphes, eté.
finition adéquate. Idée adéquate. Toutes les religions ADFORMANT, ANTEtadj. et s. f. Se dit, dans 1 Synonymes adhérence, INHÉRÉNCE, COHÉ-
hébraïque, des lettres qu'on place rence. /L'adhérence marque de l'intimité, et ce mot
ont été légitimes, elles ont été adéquatesdans un mo- la grammaire
ment donné au besoin des peuples. (A. Maury.) L'u- après la racine du verbe vpour la modifier. Lettres ne s'emploie qu'en matières abstraites et métaphy-
nité solaire s'est scindée en douze douzièmes adéquates adformantes ou serviles. Une adformante. Dos adfor- siquespour désigner une cohérence ou une adhé-
mantes syllabiques. rence idéale en même temps qu'intime la cohérence
tion parfaite, entière quantité, valeur égale. Pha- ADGUSTAL, ALE, ad}, et s. f. Anat. Se dit de exprime d'abord une adhérence entre les parties
nès, Amoun, Amen ou Men, sont bien des faces, des l'une des pièces, élémentaires d'une des vertèbres d'un même tout et l'adhérence, la jonction d'une|
chose'à une autre. adhérence, ADHÉsION. Adhé-
ADHAB-AL-CABR,s. m. (Littéralementla peine rence a plus de rapport à l'état, et adhésion en a
quantité égale. 1 du sépulcre.) Mahom. Le premier purgatoire des davantage à la force qui produit cet état.
ADHÉRENT, ENTE, fortement--
attaché à quelque Le dieu primitif, d'a-
tienÇ, Les -branches sont adhérentes au
Vhomme et dans les animaux l'épiderme est partout

|
tronc. Dans
vent comme synonyme d'adhérence; mais
goût de la cour est ditfére en ce qu'il désigne plus spécialement
si adhèfent dans le cœur de ceux qui l'ont suivie
longtemps, qu'ils ne peuvent vivre que 14, dussent-ils làdherence, dont une chose adhère à
y ramper. (Duclos.) Botan. et zool., Se dit d'une C est proprement
en
sur-
une autre
il
` S7st«me des bouddhistes; l'être qui a

lui-même.
préexisté à toutes choses et qui, pour cette raison,
est aussi nommé. Svayambhou, l'être existant par

stupide, grossier
s.'f. Néol. Fétichisme
partie quelconque d'un animal ou d'un végétal les uns aux autres,latant simple adhérence dés corps
pl. Botan-Tribu.dela
qui s'est réunie d'une manière plus ou moins in- corps liquides et des corps solides que des
gazeux. C'est ce qui distingue
ce môT Oë" celui
hercnte, Celle qui tient à l'enveloppe placée sur union plus intime, cohésion^ qui exprime une gnees par les anciens
de ^^ADIANXK,
.sV^fc-Bota^GenredHbngères^ësr-

elle. 1 Baie adhérente, Celle qui fait corps avec le les -particules des pierres -union dont' les fibres du bois botanistes sons le nom de
capillaires et toutes
périanthe simple ou avec le calice.1 Calice adhérent compactes offrent des de eur pétiole
exemples. Pour les corps solides,l'adhésion s'exerce
remarquables
et de.ses divisions, ainsi par laquefinesse parla
Celui qui est soudé avec, la paroi externe de l'o- en raison directe de l'étendue et du poli des sur-
vaire. Le -calice dans le rosier est adhérent à l'ovaire
( B. de St-Pierre.) [ .Capsulé adhérente, Celle qui faces en contact. L'adhésion de l'eau aux corps feuilC fL?,Parflun
fait corps avec le calice ou avec le périanthe simple sur lesquels elle passe, rend compte de son mou- tait employerleurs feuilles, joint qualités mucilagineuses, les
|
qui la recouvre entièrement. Carcérule adhérente vement
les
dans
plans
les lits des rivières, et en général rops
en médecine
pour fabriquer des si-
Celle qui fait corps avec le périanthe. Ivdufié
adhérente-, Celle qui fait corps avec le fruit 1 Ma-
| sur inclinés car la vitesse de l'eau cou-
rante est toujours moindre qu'elle ne dev rait l'être diante
choifes adhérentes, 'Se dit quand leurs hases sont'" lois de la chute des corps. Quelques capillaire de
réunies..|.M^a»>« adhérent, Celui dont le bord degré physiciens regardent l'adhésion comme le premier bite les grottes humides, les puits, le bord des
fontaines, dans le midi de la France. Plusieurs
s étend jusqu'à la surface de l'ovaire et fait corps de l'affinité chimique. (V. attraction
avec lui dans 'toute son. étendue. Ovaire adhérent ^Pi"E;.2n.dét.ernii».e1* force d'adhésion leurs frondes.
etespèces sont cultivées à cause, de élégance de
Celui qui, enveloppé par le périanthe et faisant' disques
solides de la surface d'un cunéairedu
L'une des, Ius jolies
Brésil, qui forme des touffes char-
est^?;
corps avec lui, est surmonté par son limbe Rea- liquide. Pour*
mantes dans les serres chaudes.
mate adhérent, Celui qui fait corps avéc le calice mesurer cet effort, on se sert d'une balance d'un
1 Statue adhérente à côté on met le disque, de l'autre on inet le contre- imAa™AnI?eriDE'' EE> B°tan Qlli ressemble
son piédestal, Se dit d'une XMds;. et, -quand l'équilibreest établi, on approche il
statue d'un seul morceau.Il ne- faut
tondre adhèrent avec adhérant. L'un est pas con- la surface liquide jusqu'à ce qu'elle touche la
adiectif ADIANTIFQLIÉ. ÉE, adj. Botal. Dont les
face inférieure du disque; alors sur- feuilles
l'autre participe. Adhérent Veut s'employer on ajoute peu à ressemblent à celle dé radiante.
sans complément; adhérant exige toujours
avec où peu -du poids du côté opposé, et l'on note coréen ADIANTITES, s/ f.
pi. Géol. Groupe de fou-
|
complément. S. Celui, celle qui est attacheun il en faut mettre pour rompre l'adhésion. L'adhé- gères fossiles, que l'on considère
nu parti a une secté; celui, celle qui est du
à sion de l'écorce avec le bois. L'adhésion
de ces deux comme analogues
sen- corps est si forte qu'il est très-difficile les séparer

/ TT^
riment de quelqu'un, qui adhère à
voir. son opinïon, à vL-avaux.) Si Dieu suspendait la force de ADIAPHANE, aaj. Qui n'est point transparent.
7 sa Ce prophète se fit des adhérents d'adhésionqui. Synonyme inusité d'opaque.
fil» de Dieu mourut à la vue de
mais ses adhérents' assurèrent qu'il étâit secrètement
restante trois jours après sa mort. (Boulano-er Le un traité. dévouement.
|
unit la ynatière, les mondes s'évanouiraient
tout Jérusalem I5oiste.; Sgmhe aussi Consentement, en atomes.
assentimént,
Donner son adhésion à une doctrine à Se dit de
ADIAPHORE, adj. (pron. adiafore du gr. adia-
phoros indiffèrent). Philos. Zt théol
,spirïtisme compte ses adhérents par millions. Svno Refuser son adhésion à tel amendement'II ce qui est accessoire, important, de
pour ce qui ne mérite..ni é|0Se. ni peu Marne, qu'on peut
^adhérêst, a lui l'adhésion
«.vinos ATTACHE, ANNEXE. Une chosé évolution, il est de tous les honnêtes
dangereux de donner son adhésion gens. En admettre ou ne pas admettre. Litur. S'applique
aux usages, aux cérémonies et -aux rites qui n'é-
|
elle est que |
elle est attachée par des liens arbitraires, m$is aux décisions du jour. Il aurait mieux aimé la dis- tant
annexée par unc 'SimpIè jonction, •£/. band.)cette adhésion nonchalante à tout propos danger
1 Assentiment
Junsp. Le mot adhésion désigne aussi culièremcntcette
ni prescrits ni défendus, peuvent être' sans
omis ou pratiqués. On a donné plus part-
qualification aux cérémonies ca-
ADHERER, v.
n. Être attaché, être fortement tation rédigée donne par des avocats à une consul- tholiques que les protestants de la Saxe-Electorale
joint a quelque chose. L'or adhère fortement par un de leurs confrères. 1 Demande avaient conservées sous Maurice.
ail mercure. Deux plaques de verre ou de tout
en adhésion, C'est ainsi qu'autrefois on appelait la principe volatil qu'on
demande formée par le mari retire du
S.
m. Chim.
adhéreront fortement, si o-n les dressées autre contre sa femme tion, et qui n'a pas d'odeur particulière. distilla- tartre par
"" 6T" corps dur et un morceau de cire a pour la faire condamner à réintégrer le domicile
ad-
hrrnit entre eux. L'écorce de cet arbre adhère fortéH !«jpgal, et réciproquement l'action intentée par' • ,;of>iIA.PIîORE?E'.s- sion de la transpiration
f- M6dec- Défaut, suppres-
cutanée.
''«lit au bois. Les racines du blé adhèrent tellement :'à f cevoir. pour faire condamner son mari à la re- ™vDIArH°6RIFIO-lJE'
1 Acte d'adhésion, Acte
par lequel l'adhésion adJ- Chim- Se di* vi-
Le terre qu'on ne peul les enlever sans Son
de une poriim'du estdonnée. Philos.scolast. CerMudeladheïion Cer- defIa c°°!que
mercure adhère faiblement au fer ou au titude qui naît le bois fournit par ladis-
">> S'emploie

se
nieu les moyens d'arriver lui,
Signifie aussi Acquiescer,
UD0 opinion. On ne doit adhérer
non pas
au figuré. Ils implorent de la mi- portance de la choseet de l'intérêt qu'on
de l'évidence,
ADHESIONNAIRE, s. S'emploie quelquefois
comme syn. d'adhérent. Un
mais de l'im-
peut y avoir
sava.nl adhésionnaire
ADIAPHORIE, s. f. Se disait
pl.
pour Indifférence
Secte des luthé-
IF L, personne. Adhérer ci tout
,l'Eglise. Or, adhère à
aux
ce que commande. sive
ADHÉSIVEMENT, adv. D'une manière
adhé- riens mitigés qui, vers 1525, s'éloignèrent
principes de Luther pour embrasser tes options des
un jugement quand on y ac- par adhésion, avec adhésion.
ADHÉSIVITÉ, s. f. Mot qu'emploient les phré- do Melanchthon opinion dont le caractère d'indé-
• Pte les renions.à f un concordat lorsqu'on en
S'adherek, nologues pour désigner la faculté qui cision ne pouvait convenir à ces temps où l'esprit
cher fortement, intimement l'un à'v. pr. 'S'atta- a aimer nos semblables, à nous porte religieux s'était exalté jusqu'au fanatisme. CeS
'wsnts'adlièrentquepardesinégalités. l'autre. Les les nous rapprocher d'eux,

'•
• oimcr son consentement à 1 Jurispr. a secourir, à vivre doublement dans un ami' modérés le nom à'adiaphoristes, nom Luthériens v
une demande formée V. • Affectionnivité. peu mérité
par d'autres, ou à un acte, à un contrat ADHUA, s. m. Fête due les musulmans célèbrent
auquel plutôt irrésolus que véritablement Indifférents. On
pas été partie. C'est aussi confirmer le dixième jour du moisVlhoulégiat,
P mer açte, par un acte subséquent, interjeter un leur année. Ce jour-là, ils sacrifientleà la dernier de dit aussi adiaphorite.
une nouvelle appellation, en adhérant à un ]un mouton qu'on appelle le grand-beiram,
la la
Mecque
comme
ADIAPHORISTIQVE, adj. et s. f
Oui con
ÀDUÉRITANÇE, f. Ane. droit. le plus la 2-
s. Saisine pos-
session, investiture, C'était
quel un héritier se saisissait de un droit en
vertu du- AD
signilic
"rîS" ^°C" *ày- empruntée du latin et qui tre •Melanchthon et con-
littéralement
d'un objet. On 1 emploie fréquemment pour cela, ic cet objet, pour cet reçurent a cette occasion le sobriquet
signifier directement, exactement, en français pour
^ionDHi^TfÉE,
part. Investi, mis en posses- spécialement. précisément
cités ou-
t,on par extension. Qui .possède Les princes ou chefs les coi^eTTolS'.8- "• An°' Pharm- C°mP°sition
ailait nt™ S? dernier un héritage
sens qu'en Flandre on ou vaient, reunis en assemblée ad hoc, reviser
et modi-
zhpclait nobles nobles possédant nefs fier ces adhésions Répondre ad hoc, Répondre ca-
t, '£ ? qui leur dopnaient des
jets ou censitaires à protéger vassaux, su- ^l^jSrisrlemeiit et
tégoriquement, d'une manière positive. Tuteur ai
tention d'une évacuation quelconque
Suppression ou ré-
™XTME~NT' s. m, Anc.j.urisnr. ou à défendre Saisine,'
uniquement ADIATHÉSIQUE, adj. Pathol. Se dit des ma-

«JS
investiture. Le même qa'adluritance.
!it ,î!îrER?1EIl!'V-
a. et "•
V ce mot- ?ZS*
VieUX mot 1ui •'«*
héritier; cédera titre d'hérédité;
n latin et qui signifie' littéralement
a
ADICÉCHA. Mythol. Le grand
mythologie
dé- ADIEU, loc- elliPt-
hindoue.. serpent de la

,52j
Patlm n ,Signe
'«S, aJJ- Q»i marque l'adhésion, le pruntée du AD HONORES
latin
la péri liiJmie
ceux
d'amour et de pitié,
dont on se sépare,
et s. m. mot. d'une tristesse

adv. em- 1'on perde lespo^-do les revoir. Aussi


et qu'on emploie fréquemment il tendre,
que
que l'on adresse à
l'on conserve
mystérieux, sur quelque lèvre en quel-
eu est-
l'adieu que

l'ai- sans fonctions et sans émoluments, ce qui n'est que occasion qu'il se rencontre. Un dernier, un
Se dit que pour la forme,
norifique, un vain titre.
ce qui n'établit qu'un titre ho-
sence. Celui a qui l'ondit adteu, celui qui
d'adhérer peut ne pas revenu-; et quand
vous le salueV. an
part,
adhésif. Percaline clairs et nets départ, qui you.s assure que
On dit aussi snbstantiv., dans ce sens honores. vous- le
miere, prononça ,ce mot et si grave et si triste,
Au moment au son fils s'arrachait de ses bras, dessin^, lorsqu'il est besoin de tout lâcher, ou qu'au- rayons osseux intérieurs, sont placées au voisinage
file se sera écriée A Dieu je te lègue à Pieu je, cune corde ne soit en mouvement. Pendant cet in- de la queue chez certains poissons. Toutes les es-
te confie t'Il n'auras plus ni ton père, ni moi pour tervalje, le brocheur passe sa navette, par la seule pèces de silures et de saumons offrent des exem-
veille.r sur toi, à Dieu nous te recommandons;
qu'il vsoit avec toi, quand tu ne seras plus avec
|
action- de ses pieds sur les marches, pour former pies de ces sortes de nageoires, plus ou moins éten-
un bout de trame, avant d'atteindre une nouvelle dues sur le tronçon doWal de la queue.
nous. Dans lé salve, dans l'ave latin,' .dans le fa- flelur ouiigure, qui nécessite une -nouvelle action ADIPIDE, s. f. Anat. Classe de principes immé-
rewel anglais, on ne retrouve 'plus le. souhait de pour recommencer le tiragg des cordes. 'S'empl. |diats des corps organisés, qui, parleurs propriétés',
voir Dieu avec le voyageur; et en.grec le réjouis- quelquefoissubstantiv. Un adieu-tout. Des adieu-tout. se rapprochentdes principes constituantsdes grais-
toi nous parait un contre-sens,- car si l'absent À-DIEU-VA Mar. Second commandement d'un ses, comme l'éthal, l'ambréine, la cholestérine et
prend trop de laisir loin de, vojis^il vous oubliera; virement de bord vent devant, manoeuvre regardée la eastoriue..
et qui veut être oubhé Les reux disaient :-Va
en paix en syriaque on dit La paix avec toi en
.autrefois comme si adj. Chim. Se..dit d'un acidé qui
lipique dans es eaux mères
voir se recommander à Dieu. En effet si cette se trouve avec l'acide
arabe: La paix sur toi Dieu avec toi en persan: manœuvre vient à manquer, lorsqu'on est près de de l'acide subérique. On obtient l'acide àdipique
La protection de Dieu t'accompagne,sois arec Dieu, terre, oh peut être jeté à la cote; dans d'autres
Dieu te guide. l'adieu des Turcs cas, on court le risque de déchirer les voiles ou solubles dans l'alcool et dans l'éther. L'acide adi-
des Arabes,' <et là pensée de la Divinité s'y trouve même de démâter. Ke premier commandement pique forme arec l'ammoniaqueun sel cristallisé en
mêlée. Il en est de même des Espagnols avec leur' re-à-vi.rerl n'est/qu'un avertissement donné à aiguilles. (Hoefer.)
a Dios, et des Italiens avec leur a Dio Comme on chacun de se tenir prêt à/ son poste pour virer de ADIPOCIRE,s. f. Chim. Fourcroy avait réuni-
le voit, chez la plupart des peuples ily a une bord. On exécute celui de à-Dieu-va! en mettantla sous cette dénomination trois substancesqu'il croyait
pensée religieuse dans, la salutation du départ barre sous le vent, en* filantles écoutes des focs et en identiques, mais qui diffèrent essentiellement. Ces
c'est que partout les séparations sont tristes, parce bordant l,a brigantine. Ce commandement,'qui. se
que partout les retours sont incertains. Celui qui |
faisait_autrefois avec une- certaine emphase, en rap- cétinefet d'une huile animale; le gras des cadavres
ss'éloigne de vous dit bien je reviendra^, mais à son port avec son importance, est aujourd'hui générale- ou gpas des cimetières, sorte de savon dû à la pu.;
retour trouvera-t-il tous ceux qu'il aura. laissés? ment remplace, surtout à bord des navires de guerre
C'est ce doute pour celui qui part, cette inquiétude par le terme Envoyez! On dit aussi à-Dieu-vat s humides et compose d'ammoniaque, de potasse, de
pour celui qui voit partir, qui font de tous les dé- ADIGE. Géog. Le plus grand fleuve de l'Ita- ehauxr etc. enhn la cholestérine, ou matière grasse
parts une chose qui saisit et qui attriste. (Walsh.) ,lie après le Pô prend sa source dans le Tyrol, cristallin rdes calculs biliaires.
Dire adieu. Un long adieu. Des adieu x touchants.En il. 12 1,;il. S.-E. du bourg de Funstermunz, non loin ADIPOCIREUX, EUSE, a,1j. Chim. Analogue
amour rien ne coûte tant que le dernier adieu. Boi- à l'adipocire ou blanc de cire. Le foie peut devenir
Icau, avant de mourir, vit entrer un de ses amis et Bolzano Trente, Rovérédo, Legnano, V^onC, et Quelquefois adipocirehx.
loi dit en lui serrant la main Bonjour et adieu; se jette dans la mer Adriatique., près orto-Fos- ADIPOCIRIFORME adj.
(
Méd. Qui a l'aspect
l'adieu sera bien long
Ah! dans ce long adieu dont la douleur s'irrite,
Le coeur s'échappe en vain vers l'objet que l'.on quitte. celle du Pô que par, une petite langue de tei-re.
(la harpe.) fieuve a donné son' nom il la mémorable campa- du
t
sone, 1 32 kil. S. de Véiiisé, après un cours d'en- de l'adipocire. Se dit des tumeurs plus connues sous
viron 360 kil. Son embouchure n'est séparée de le nom de eholestéatomes.
ADIPPE, s. f. Entom. Espèce de papillon diurne,
genre satyre.
de quinze jours (du .31 j,uillet au 5 août, et
S'adresse également • aux- choses. Dire un éternel gne du 3
-ADWPSIE, s. f. Méd. Défaut de-goût pour les
12 sèptrmb.-c 1796),. par laquelle Bona- liquides, absence de la soif. L'adipsie constitue le
adieu à la mer. Elle voulait garder cesoavenir comme .part%aumaître -de l'Ita'ie la i
suite d'une campagne cinquième
la consécration d'un éternel adieu ci toutes- ses espé- de-dëiix mois, déconcéria les plans du feld-ma;ré-- genre de la famille des gastroses, dans
1 la nosologie d'Alibert.
rances: (G. Sand.) ehal Wurmser, qui, la tête de 60,000 Autrichiens, ADIPSOiV, s. m. Pharm. Remède propre à pré-
Ton.oeil, comme Satan, a mesuré l'abime, venait refermer la barrière des Alpes sur l'armée vejrîrV>u à étancher la soif.
Et ton àme, y plongeant loin du jour et de Dieu, ADIRÉ, ËE,
A dit à J'espérance un éternel adieu! Le royaume d'Italie créé "par, Napoléon Ier avait part. T. de palais. Egaré, perdu;
rayé, biffé. Titre adiré. Lettre adirée. Pièce. adirée,
(LAMARTINE.) un départemeut-de l'Adige, dontHaut-Adige,le çhef-lieu était
L'infortuné qu'il est, à son heure dernière, Vérone, et mi département .du chef- ADIREMENT, s. m. T. de priais. Perte, éga-
Souffre à peine une, main,qui ferme sa paupière; lieu Trente. rement d'un papier ou d'un titre. L'adirement d:un
Pas un ancien ami qu'il cherche encor des yeux, ADIMA. Myth. Nom de Souaïnmbhouva, le pre-
Et le soleil lui seul a reçu ses adieux. ADIRER, v. a. Vieux mot qui signifiait Perdre,
(DELILLE.) des émanationsbrahmaniques. Sataroupa, sa femme, égarer. Ayant adiré mes bagues et joyaux, le sire
1 Visite d'adieu, Visite qui a pour -but de faire à ¡ Article, notre compère, les retrouva. La douce Vierge
quelqu'un ses adieux, de prendre congé de lui. AU1MAIX, s. f. Zool. Espèce de brebis domes-
adira sore fils, lequel était resté au temple pour dis-
Elle recevait des visites d'adieu dans les formes. (Ha- tique d'Afrique, qui est couverte de poils au lieu de puter contre les sages de la J isp. Adirer de.
|
inilton.) Poétiq. Les adieux du' jour, Le déclin du laine, et dont lescreilles sont longues et pendantes. sait aussi quelquefois
un synonyme de Rayer, bif-*
jour. 1 Dire adieu, Prendre congé de quelqu'un. ADIMANTE. Mytni Prince de Phtionte, fou-
l'aire ses adieux, Se dit dans le même sens. Je ,viens droyé par Jupiter pour avoir refusé de fléchir le
|
rous tfaïre mes adieux. Famil. Je ne vous dis pas
adieu, ou sans adieu, Se'dit à une personne qu'un
ADISCAL, AILE,, adj. Bot. Epithète donnée k
l'insertion des étamines, lorsqu'elle a lieu sans l'in-
ADIME, s. f. Bot; Plante, que les nègres de la termédiairepde l'organe charnu appelé
ne quitte que pour peu d'instants, ou que l'on, se Guiane mêlent à leurs alimentes.
disque.
propose de-revoir bientôt. Adieu vous dis, Vieille ADIMONIÈ, s. 'f. Entôm. Genre de coléoptères qui, ADISSECHEX. Myth. Serpent à mille têtes,
locution encore en usage dans le style marotique. ,tétramères, famille suivant les Indiens, soutient le monde.
des chrysomélines qui àjjpour
Adieu vous dis, lieux par vous embellis. Adieu vous ADITES, s. m. pl. Nom d'une tribu arabe de-
dis, monseig'neSjrl'ambassadeur. (Opéra.) 1 Fig. Dire type la gallérusque.. venue fameuse par ses malheurs et souvent men-
adieu à quelque chose, Y renoncer.- Dire adieu au ADINANDRE, s. f. Bot. Genre de plantés de la
monde, aux plaisirs. On dit quelquefois, par forme famille des tèrnstrœmiacées fondé sur une seule sait' d'hommes d'une haute taille et d'une grande
de plaisanterie C'est ainsi qu'en partant je vous fais espèce indigène^© Sumatra. force, habitait dans la partie nommée Al-Ahkaf de
mes adieux Cj'est un vers qui se trouve dans Thé- ADINE, s. f. Bot. Genre de plantes de la famille la province de Hadrairiaout; elle y-était puissante
sée opéra de Quinault. 1 Le mot adieu s'emploie des rubiacées, renfermant deux/espèces indigènes et dominait les tribus voisines.
arbustes d'ornement
souvent seul c. à d. sans être accompagné des en Chine, et èultivées comme ADITltlPUGÏE s. f. Sacrifice par lequel les
verbes dire; faire, etc. C'est alors une simple for- dans nos jardins. Indiens resserrent les liens de l'hospitalité. Il con-
mule de salutation, un terme de civilité dont on ADINOLE, s. f. Miner. Nom donné à un pétro- esiste à placer l'image d'une divinité également
res-
se sert en prenant congé de quelqu'un et par le- silex rouge de sang, le pétrosilex du Salberg en pectée des deux parties contractantes dans l'avant-
quel aussi on termine souvent les lettres familiè- Suède, dont on a 'fait une espèce particulière. cour de la maison. On lui offre des fleurs et des
res. Il est temps que vous partiez, adieu. Poétiq. Il ADIPATE, s. m. Chim. Sel formé par la com-' prières- et on y lave, avec de l'eau tiède les pieds
exprime le regret. Adieu donc pour toujours, ma binaison de l'acide adipique avec uiie base. Adi- à l'hôte qu'on a reçu.
|
chère liberté! (C. Delavigne.) S'empl. pour C'en
est fait de. Si un nouvel accès survient, adieu la con- ales ADITION,s. f. (pron. adicion). Jurisp. Ne s'eim
ADIPEUX, EUSE, adJ. Anat. Qui ploie, que dans» cette locution Adilion d'hérédité,
valescence. Si le temps est mauvaïs, adieu notre pro- tères de la graisse ou qui en admet dans sacarac-
|
jet. Adieu l'amitié, le repos. Elliptiq. Adieu à, Si- position. Tissu adipeux. Membrane adipeuse, On com- Acceptation expresse ou tacite que fait d'une suc-
a cession un héritier légitime ou institué. Après l'a-
gnifie il faut dire adieu à. jProv. Adieu paniers, longtemps nommé adipeux le- tissu cellulaire, dition d'hérédité,l'héritier n'est plus reçu à renon-
vendanges sont faites Se dit d'une espérance com- qu'on croyait que la graisse était immédiatement parce
plètement déçue, d'une affaire manquée, d'une contenue dans ses aréoles. Il a été reconnu que la • d'inventaire. cer à la succession ou à ne l'accepter que sous bénéfice
| Les actes purement conservateurs, de sur-
chose, perdue sans ressource. Famil. Adieu, en graisse est renfermée dans de petites bourses ou oeillance et d'administration provisoire ne sont pas des
voilà assez, Se dit quand on veut congédier un im- vésicules particulières logées dans
portun, couper court à un entretien fajtigant. Adieu, formant le tissu adipeux, tout à fait distinct ces aréoles, et actes d'adition d'hérédité, si l'on n'y a pas pris le titre
du tissu ou la qualité d'héritier. (Code civil, art. 779.)
bonsoir, Propositionexplétive, pour En vo;là assez, cellulaire lamineux. Vésicules adipeuses, Celles ADIVE, s. m. Quadrupède originaire d'Afrique,
ou 1
qui tiennent au tissu lamineux par un pédicule vas- un peu plus petit, mieux fait et plus leste que le
À-DIEU-LEVER, s. ni. Liturg. Elévation de culaire elles sont en général arrondieset ne se renard, et dont les dames de la cour de Charles IX
l'hostie. On dit'sonner Và-Dieu-lever, pour sonner voient qu'au microscope. 1 Ligament adipeux, On a se faisaient sans cesse accompagner au lieu d'épa-
l'élévation, lorsque le prêtre élève l'hostie. improprement, appelé ainsi un repli de la mem- gneuls. La propreté, la grâce et là vivacité de ce
ADIEU-TOUT, adv. Avertissement que donne brane synoviale de l'articulation du genou, qui se joli animal n'ayant pu lui faire pardonner la four-
le tireur d'or à un autre, ouvrier pour faire mar- porte du ligament rotulien vers la cavité qui sé- berie de son caractère, qui exigeait sans cesse une
cher le active surveillance, il fut bientôt abandonné, et le
tures d'étoffes brochées, d'un avertissement que Nom donné à de prétendus vaisseaux destinés à chien vint le remplacer auprès des. petites-maîtres-
|
fait l'ouvrier à la personne qui tire et gouverne l'exhalaison de la graisse. Nageoires adipeuses, ses. Les -adives n'osent pas attaquer les hommes, mais
les cordes, levant les fils pour la formation des Celles qui, remplies de. graisse et dépourvues de ils dévorent les enfants.
/eu, lorsqu'ils sont placés de-

angles.
pour désigner Jej> lieux adjacents, les terres ou au-
'très cl/oses lieu principal.

sont
l'adjectif
comme
ne saurait être conçu sans le substantif qu'il qua-
lifie dans quelques langues, telles 'que le mec,et les
le latin, 1 italien, le français, il a reçu, par com-
hhe des substantifs de l'un et de
lorsqu'il" *ua-
l'autre genre., Lé
pauvre sont égaux devant Dieu. Les pommés
avait la bouche les yeux
ouverts L adjectif devient adverbe
substantifs

munication,tous les accidents de genre et dénom- reste alors et


toire. L'Algérie est adjacente au bre du substantif auquel il se rapporte. C'est ce la signification
(iéom. Se dit de la position de deux figures placées qu'on appelle concordance ou adjectif. -Km saurs
accord de l'adjectif fleurs sentent bon. Des arbres clair-
placés sur le même point d'une avec le nom, accord fondé sur l'identité physique
!tif n'est, à l'exception d'unjetit nombre de mots ment ..ayant ou après le nom. Il y a cependant des
suppléés ou sous-enten- cas ou sa place est nécessairement
primant certaines modifications de l'objet désigné fautif, le déterminée par
sens% L adjectif est le plus grand ennemi dusub-
quoiqu'ils s accordent en genre,
i -r,T" ^oltaire-) en nombre et
dï-rre, ou pour en déterminer la signification. Les 'les deux genres-. Les
adjectifssont -indispensables,et ils ont dû être créés deux genres
en même temps que les noms. En effet, un fruit généralementle
adjectifs donc Z
français Ll Les ligues
masculin et le féminin. Ils forment1 des noms •" nr-rbe> P<lS W PflrtlV'>» 9«« «e donnai
a l homme, quand Ij, première source du
leur féminin en ajoutant un e muet •
duiir et agréable ne pouvait pas être .confondu avec hon des
un fruit amer ou qui contenait des sucs vénéneux. virginale; fin;, fine. Les adjectifs joli, jolie; virginal adjectifs. On distingue dans les adje'tife
y a tant d'adjectifs terminés au trois degrés
que de' sortes de qualités, culin un e muet ne changent pas leur termi- mas- de signification le positif, le
«le propriétés,de manières d'être, de modifications naisonpar féminin. antre chose que
accidentelles,effets d'actions qui-se passent au Un homme fidèle, une femme1 adjectif même, comme
ou qui .fidèle;un écolier docile, une écolière docile. On'ne' paratif, c est beau, belle, agréable. Le
se-, saut passées, et de relations que l'esprit peut connaît le genre de ces adjectifs que
par l'adjectif avec comparaison, commecorn-
considérer dans les objets. Les qualités, les pro- celui du
priétés, etc. exprimées par les adjectifs peuvent dechv
être inhérentesaux sujets auxquels ces adjectifs i comme Paris est uni très-belle
rapportent ou leur être attribuées; elles peuvent se maître, traitre, 'diable, drôle, etc., qui font au fé- 1 "7Les' adjectifs
latitis. prenaient trois formes par-
mmm jnaliretse traîtresse, diablesse,drôlesse etc
aussi n'être qu'accessoires.Ces considérations ont
fait diviser les adjectifs en deux grandes classes
les qualificatif* et vient un emploi détourné qu' les fait'fonctionner comme
du latin adjecttvus, qui signifie ajouté on qui ajoute. adjectifs
dans
'?" ticuiieres pour exprimer ces trois
cation dodus, savant doctior, plus
très-savant N'ayant, dans notre langue,
qu'une_ seule de ces formes, le
certai cas, tels que les suivants Ut obliges de plaqer devant
t "est un terme impropre. L'article'est aussi ajouté une maitresse femme une traitresse voix. Les ad- l'adjectif «les adverbes
ati ii«]]],. et' cependant
Plusieurs autres espèces de
|
on ne l'appelle pas adjectif. jectiis terminés en el,
qui sont dans le' au femii^n leur dernière en, et, eil, ot, on doublent
pour indiquer toutes ces variations.' Nous avons dit
même cas ajoutent en. outremots à la signification des ternelle;, mitoyen, mitoyenne, consonne paternèl, pa- alors sinon pour la forme, du moins nous avons eu
noms une idée qu.elconqjwtS, la complètent.ou la dé- muet, muette vermeil des pour le sens,
terminent, et nesoi^r'pas cependant des adjectifs. d exceptions latins; Mais il en est résulté à ceux des
En £enéraLr4esr'fermes de cette nature qui a cette regle qu'il serait facile de ont été a 1 inhni. Lu effet, onque ces combinaisons
viennentdes -Grecs et des Romains sont défectueux nous taire, disparaîtreen marquant Ye d'un accent grave neuf formes Composées
peut compterjuWà
principales
et attestent un notable défaut de savoir, déjuge- comme cela a lieu dans fidèle, qu'on écrivait au-1 ployons pour exprimer que nous em-
trefois fidelle; on formerait alors très-régulièrement les divers degrés de si-nù-
ment on de réflexion,; chez les hommes qui lèsent les féminins de
imaginés. L'adjectif, considéré en lui-même ou pris ces sortes d'adjectifs, actuel, actuèle P«
isolement ne- présente à l'esprit mortel martèle; ancien, anciène; muet, muète etc.. aurons pour le sens absolu
.que l'idée vague tout comme
et sans apphcationSi'une qualité, d'une propriété, on écrit depuis longtemps complet, 1; presque sage, très-sag.; peu sage- pour le sènsrcla-
'(une manière d'être, d'un rapport complète; discret, discrète: inquiet, inquiète etc Ce *y°>Pl™ «*e, moins sage, «ésez sage.
d'un acci- principe, s il était adopté, »«V sarde, trop peu sage. Quant au superlatif, nous
dent. Tels sont, par exemple, bon, Ou beau, blanc, hreuses exceptions et ferait supprimerait de nom- avons dans notre langue
.vule, vénérable, sage, prudent, grand, long, profond tifs dans rentrer tous ces adjec- priment par une ex-
)>anweuj; courageux, faible, adhérent, rampant, etc altier, léger nourricier,
hnonces ainsi, ces adjectifs ne font percevoir Qu'une
i'!ee vague de boni 6 de beauté, de
l'analogie, des adjectifs en er, comme
etc., qui aceentuent Ye,
féminin, fière altière, légère, nourricière, au lieu de
blancheur, de doubler la consonne. Les-' adjectifs
la idée de supériorité
fier tels sont sérénissime, éminentissime, illustrissime,
Grammaire qui fait suite, au Dictionnaire.)
Adj. Qui tient de la nature de l'adjectif. Quelques
;<<-tice, de vénération, de sagesse de prudence,
de aussi leur en ot doublent grammairiens appellent pronoms adjectif^deS
H rondeur de longueur, de consonne finale, autre raison que jec ifs qui,,suivant
profondeur,de
de faiblesse, et de l'état d'une paresse,
de le caprice de l'usage, car onsans écrit sot, sotte; vieil- qu un pronom quoiqu'ils eux, expriment la même idée
"•iliere ou qui rampe; niais si
chose qui lot, vieillotte; tandis que bigot fait bigote; dévot dé- Présenter tous les caractères ne cessent pas pour cela
les joint à des vote huguenot, huguenote;
on
""i»s, les qualités, propriétés, etc., qu'ils idiot, idiote; manchot îu°M«'rtpC"rM' ,Celles qu'onde l'adjectif. [ Chiin
ex- manchote; nabot,
pnment s appliquemVa ces noms ou sont indi- de s'affranchir nabote. Les écrivains feraient bien ne Paient à fixe;
'¡liés comme appartenant, soit naturellement, des règle's de la vieille routine et substances. Synonymes
soit d'habituer le public a une orthographe-plus adjectif, kpithètf
par attribution,^oit par l'effet d'une action aux nelle ration- attribut. L'adjectif indispensable
que le passé. Les est pour prîfcl
personnes ou aux choses que-ces noms représen- égalementpar adjectifs T-tlt sens,la qualité, la proprié té
tent, comme dans bon père, beau visage, drap blanc la consonne au féminin, mignon mi-elî?lïS-^jet8.; VépUhHe ou la manière
<tion juste, vieillard vénérable, homme sage femme jours gnonne; fripon, friponne; poltron, poltronne tou- n'«t
elle sert à l'agrément, à la richesse du
souvent qu'utile,
prudente, grand arbre, long Wf puits profond, puisquon
sans autre
écrit
motif que le caprice de J'usage l'attribut, qui complète la proposition,discours
W ,•«,,
en\nnt paresseux, neuvle couranmir. rnr-nnti™ 'Lsu.' Barcelone, Bellone, Gorgone etc. Il n'est eu
peu/ne courageux,
adhèrent animal rampant. On caractère faible en .est de même du mot paysan, qui fait paysanne, usage que dans l'anàlvse wfnni
foncer un adjectif De saurait donc bien que castillan fasse castillane; gallican
sans le faire précéder ou sui- 1 cane; aalli-
d'un nom auquel il se rapporte et qu'il
litie ou détermine, à moins qu'il ne soit prisqua- lùi-
™™eau, belle- employé a la manière des adjectifs
n.-me comme un
cas où il .est précédé de folle, molle, et toujours
j'article et acquiertnom,
toutes
ADJECTIVEMENT,adv. Dans le sens d'«"-id-
Tels sont le bon, le beau les propriétés du nom. espagnole, crédule, etc. Les adjectifs
bas, gras las jectif, à la manière d'un adjectif
,le juste, le vrai, etc., ( épais, exprès, profès, gros, métis, seifsDaJdSviE" • • ••• Prendre un mot <la»^
1.» peuvent être qualifiés et déterminés doublent aussi la
comme adjectif, lui faire jouer le rôle d'adjectif Ad-
s'ils étaient des t
noms. En revanche, on les noms professe,
'¡ni servent 1uaIlfier métisse; mais
sens
des adjectifs
grosse,
deviennent accidentellement est nécessaire, puisque ici c.lettre
redoublement le substantif,
par ce fait: Les adjectifs déterminatifs vant entre deux autrementla se trou-
ceux qui ne s'ajoutent aux noms que voyelles prendrait le son du z La I S adjectivbe, v. pron. Être pris adjectiveme, t'
iS,?"lierIaSlg?lfication' ils se divisentpour en même chose taux,
et en nu-
2 7 S°nt Uh> deux, trois, etc., dix, onze, etc.!
4uicn^Cmt' etc., mille'* etc., et premier le son mouillé. Les adjectifs terminés en f font leur
f\'Jfme' dtxume, vingtième, ^'gïnSalltSleT^SXh^
centième, millième, etc féminin
rotr lTrl(S S°nt mon, lon» son, ma,,ta; notre, en 11/1: brève; sauf, sauve
nitre, leur, mes tes, ses, sa, neuf, neuve. Ceux terminés par un x muet font
leur
t t
son ta *°aV ce, cet,nos, r0S' leurs. Les de'- féminin en se heureux, heureuse; jaloux, jalouse.
celle, ces. Les in**W» es adjectifs français ont deux nombres, le sin-
même' tout, un, chaque, seul;
aucun., plusieurs quelque, gulier et le pluriel.
hiZ'Jf'a"tre> <luelcon<lw> etc. L'adjectif pluriel se forme par l'addi- «Au janissaires, à cause de l'origine de
n'a, par tion dune s, soit auLemasculin,' ce corps.
lui-même, ni •
soit au féminin Au plur. Il désigne une des
ces
n'exprimant genre
rSteS 1 USSI
ni
abstractions aucune idée de sexe on, de
y M"n dès lanS"es où Adjectif
grand, grands;
que des modifications, comment attril i Me, petites, etc. Les adjectifs
grande, grandes; petit, petits; pe-
terminés au singulier
quatre divisions dont,

leur pluriel en eaux beau, beaux; nouveau, nou-


une'
«5?î tonne, femme
9°°d W°men> the 9oodmen, les bons gens SesgC're,qre
les bonnes f™s. Dans orien- l
notre langue, certains adjectifs
sont dans cè cas, les trouvera dans le courant du dictionnaire Lors-
sonne à une autre pour un travail, une affaire. Il, cette disposition tutélaire n'a pas été reproduite a adjugé une chose dans une vente aux enchères,
ne peut faire ce travail seul il faut lui adjoindre
adjudicataire.
dams la loi organique du 21 maïs 1831. Malgré le on au rabaisdans une soumission. Devenir, se rendre
quelqu'un. Adjoindre des lieutenants à un chef. En
Syrie, on songea peu à la lune, et c'est évidemment
à la planète Vénus que- les' légendes vulgaires adjoi-
le soleil. (Y. Parisot.) J S' AD JOIKPBE t.
cessaire dans les cas
silence de la loi, il y a lieu de croire que le con-
cours des plus forts contribuablesest toujours né-
aux
Adjonction de certaines
la de 1818.
ADJUDICATEUR, TRICE, s. Celui, celle qui
adjuge' qui fait une adjudicationou concession pu-
1

lutes dès jurés. blique, soit aux enchères, soit au, rabais.
Sous le titre de capacités, la loi du 2 mai 1827 a ADJUDICATTF, IVE, Se dit, en jurisp. et en
renforcé la liste des jrarés d'un certain nombre d'ad- administr., des choses qui portent adjudication, qui
ADJOINT, OINTE, part. Qui est joint â un jonctions, dont aucune n'a été abolie par la loi du concernent l'adjudication. Arrêt adjudicaltf. Formes
autre, qui lui est associé. Professeur adjoint. Insti- adjudicatites.Pouvoir adjudicatif.
tuteur adjoint. Institutrice adjointe. Un administra- frage universel, ce mot est à rayer du vocabulaire ADJUDICATIONs. f. (pron. adjudikacion).Acte
teur adjoint. Un membre adjoint.t Pasteur adjoint. politique. Quand tous les citoyenssont électeurs, où administratif ou judiciaire par lequel on adjuge mi
Capitaine j
qu'en prendrait-on les adjonctions 1En style grammati- objet mobilier ou immobilier au plis offrant, ou
Russie on appelleleS\collèguesd'un administrateur. cal ou littéraire, c'est le nom qu'on donne au zeugme. 1une entreprise au moins demandant. Adjudication
En Saxe et. dans Fé^eetorat de Hesse, les souve- L'adjonction est une sorte d'ellipse. V. zeugme. de meubles. Adjudication des fruits pendants par ra-
\rains eux-mêmes ont des adjoints sousie nom de ADJOUR, s. m. Ane. prat. Assignation à coin- cine. Adjudication des rentes, créances, actions et au-

j
W-régents. S. On appelle ainsi unè sorte d'associé, paraître en justice. ^tres capitaux. Adjudication de coupes dans les bois.
de collègue ou de coadjuteur, qu'on donne à quel- ADJOURJfEMElVT. s. m. Anc. prat. Commis- Adjudication des biens nationaux. Adjudicationdes
qu'un qui est en place, \ou pour le soulager dans sion de justice pour ajourner et exploit d'ajourne- immeubles sur saisie immobilière. Adjudication des
ses fonctions, ou rendre compte de sa vigi- ment. Se disait pour exprimer le point du jour. fore'ts de l'Etat. L'adjudication est un mode de trans-
ianee et -.de sa fidélité. C'est mon adjoint. On lui a ADJUDANT, s. m. (du lat. adjuvare, aider). misstpn de la propriété.Adjudication
Officier militaire que ses fonctions attachent à un Adjudication aux enchères,
qui se fait à l'extinction des feux. On
titulaire d'un grade supérieur pour raider dans ses entend par feux de petites bougies qu'on allume
au
génie. s Ajoiht à l état-major, à l'inspection, au
travaux. En Allemagne et en Russie les aides de pendant les enchères ces feux se renouvellent trois
philosophes avaient joui de quelque in- camp ont le titre d'adjudant en France^ il ne s'ap- fois, et doivent durer chacun de une à deux mi-
plique qu'à des officiers et sous-officiers attachés nutes. L'adjudication devient définitive lorsque le
(Foùrier\)-N aux troupes ou à des palais. Le nombre d'adjudants, dernier feu s'est é int sans que, pendant sa durée,
trop élevé dans chaque régiment, arrête l'araneement il soit intervenu ucune enchère supérieure à celle
des autres sous-officiers gradés. Adjudant-sous-offir qui a été anno cée la dernière. Adjudicntion au
Un adjoint?, Qjrtegt cela? Ce mot n'est pas moderne. cier, Sous-officier placé
sur l'échelle hiérarchique rabais, ou à la ins dite, Celle qui a pour ohjet
immédiatement au-dessous du sous-lieutenant..Il les fournitures pour les services publics
et l'entre-
Qui prend en tapinois la place du mari. j est chargé de la police du quartier, des sonneries, prise des travaux commandés par Je gouvernement.
(DESTOrCHES.) dés rassemblements, et doit surveiller la tenue, la Celui-là devient adjudicatairequi offre de s'en char-
conduite privée et les progrès des sous-officiers. ger au moindre prix. L'offre est contenue dans
Adjoint au maire, Officier municipal qui, dans Dans les régiments d'infanterie et du génié, une
chaque Commune,, remplace le maire en, cas d'ab- dant s&us-officier est attaché à chaque bataillon. un adju- soumission cachetée qui doit être ouverte en pré-
|
Dans sence de tous les concurrents. Adjudication à la
sence ou d'empêchement et remplit les fonctions* chaque régiment de cavalerie, les adjudanU-sous-offt- baguette, Mode d'adjudication où l'officier chargé
que celui-ci ou qui lui sont déférées par ciers sont au nombre de trois. Chaque régiment d'ar- de vendre frappait avec
tillerie a qeeatre adjudants-sous-officiers deux sont nombre de coups. L'adjudication une baguette un certain
était faite au pro-
employés dans le serrice intérieur du corps, le troi- fit de celui dont l'enchère venait d'être annoncée
sième au casernement, et le quatrième au harnache- au moment où le dernier coup de baguette avait

communes de 2,500 habitantsàet¥0,000


ment. 1 Adjudant commandant, Sorte d'adjudants été frappé. Adjudication
au-dessous il y en créés par arrêté de l'an VIII, et qui ont remplacé
tait mode
la
d'adjudication
barre de la cour, C'é-
a\deux Jans celles.de 2,500 habitants; et dans l'état-major de l'armée les adjudantsgénéraux. dispendieux un moins long et moins
un\de plus par chaque excédant de 25,000 habi- Les adjudants-commandants étaient employés, soit que le décret qu'on employait dans,
tants dansas communes d'une population' supé- comme chefs d'état-major de division, soit comme espèce d'adjudication, quelques ressorts, afin d'épargner les frais. Cette
rieure. Les -'adjoints sont choisis en dehors ou parmi sous-chefs-d'état-major d'armée ou de corps d'ar- de rente connue aussi sous le nom
les membres du conseil municipal et sans cesser mée, .soit en toute autre fonction. Ce titre est nient, c'est sur publication avait un grave inconvé-
pour cela de faire partie de ce conseil. Ils peuvent aujourd'hui supprimé, et les fonctions d'adjudant-
qu'elle ne purgeait pas les hypothèque^
ADJUGÉ ÉE part. Concédé, accordé. Le prix
commandant ont été réunies à celles de colonel d'é- de
arrêté du préfet. Les adjoints sont nommés |
pour tat-major; Adjudant-général,L'emploi d'adjudaut- vertu a été adjugé
trois ans; ils doivent être âgés de vingt-cinq ans général fut créé en France en 1790, et le nombre succession de 20XX,000 livres, qu'on roulait lui laisser
à un huissier qui a refusé une

accomplis. En cas d'absence ou d'empêchement, des titulaïres, fixé d'abord à 30, dont. 17 du grade au préjudice des héritiers naturels. Ta Harpe.
l'adjoint est remplacépar tm-'conseillermunicipal. de Colonel et 13 du grade de lieutenant-colonel. Ils Adjugé, expression invariable et elliptique usitée
dans les .ventes publiques pour dire que la chose
ne devaient s'appeler qu'adjudants de division
lc-s localités séparées du chef-lieu de la commune mais ils ne portaientjamais ce dernier titre, parce est adjugée.
par la mer ou tout autre obstacle, et remplissant qu'ils ne le trouvaient pas assez éclatant, Les fonc- ADJUGE ABLE, adj. Qui peut être adjugé^ que
habituellementdans ces lieux les fonctions d'om- tions de l'on doit adjuger.
ce-s officiers étaient, en campagne, analo-
cier de l'état civil. Autrefois on nommait adjoint gues a, celles qu'avaient exercées avant eux les ADJUGER, v. a. Vendre par adjudication pu-
Un officier établi spécialement pour la confection^ maréchaux-généraux-des-logis. Dans l'an VIII ils blique. Adjuger un domaine à l'enchère. La duchesse
des enquêtes, une sorte de contrôler du commis- s'appelèrent adjudants-commandants.Depuis 1815, de Sutherland s'est fait adjugerun comté d'Ecosse plus
saire qui présidait à l'enquête. Créés par édit du on les a appelés colonels d'état-major. 1 Il y avait granst que le département du Haut-Rhin, et en a
|
mois de novembre 1578, les adjoints furent sup- aussi dans la marine un adjudant-général. Adjtt- chassé trois mille familles qui l'occupaient depuis,
primés par l'ordonnance de 1667. Un édit d'a- dant d'administration, Fonctionnaire militaire. Ad- qu'il y a une Ecosse. (Michelet.) 1 Livrer des tra-
vril 1696 rétablit les offices d'adjoints, dont la judant du palais, Un des gardiens d'un palais. vaux, des fournitures au rabais. On lui a adjugé
suppression définitive ne fut prononcée qu'en 1717. Adjudant de côte, Grade qui existait dans les canon- l'éclairage des rues de Paris. Accorder, décerner.
Adjoint ri l'intendance, ou sous-intendant adjoint, niers garde-côtes.Adjudant de place. Officier at- On lui adjugea le prix lotit d'une voix. (Acad.) La
Sorte d'adjoints revêtus du grade le moins élevé taché à l'état-major des places, qui fait le service France est une terre d'équité elle a généralement en
-du corps de l'intendance, et qui étaient employés' prescrit par le décret impérial du 24 décembre 1,811, cas douteux, adjugé la terre celui qui travaillait la
immédiatement sous les ordres des sous-intendants. selon la classe à laquelle il appartient. 1 Adjudant- terre. (Michelet.) En Angleterre', l'époux a le droit
de brigade, de bataillon et d'esca- major, Officier chargé des détails de la police gé- de se faire adjuger un dédommagementpécuniaire aux
de faire partie de l'état-major de l'ar- nérale et du service commun aux escadrons ou bat- dépens de l'amant reconnu de sa femme. (Foujrier.)

quement..
mée en 1801. S. | f. La femme de l'adjoint au maire. teries dans la cavalerie et l'artillerie, et des détails
Madame l'adjointe. Ce titre, est plutôt donné ironi- du service, ainsi que de l'instruction théorique et
T. de prat. Déclarer'eujustice qu'une chose ap-
partient de droit à l'une des parties. L'arrêt lui a
pratique des sous-officiers,et caporaux dans l'infan- adjugé le legs qui lui était contesté. L'arrêt qui vous
ADJOXCTIF, IVE, adj. et s. Gramm. Se vdit terie. Dans l'infanterie, un adjudant-major est at- adjuge mon bien doit être cassé. (Beaumarchais. j
des parties accidentelles de la proposition. S'em- taebé chaque bataillon.; il est l'âme de la troupe Adjuger les dépens, Rendre un jugement conforme
ploie dans le même sens que adjoint. adjonkçidn.)
/pour l'instruction et pour l'exécution des manœu- aux prétentions du demandeur. On dit
demandeur
aussi ad-
Its'adjcgeb,
ADJONCTION,s: f. (pron. Action vres; c'est lui qui est chargé du tracé des lignes, juger au Étre adjugé.ses conclusions.
de joindre, d'ajouter; addition, augmentation/ du placement des guides dans toutes les formations, v. pron. Ces fournitures, ces travaux,
Faire quelques adjonctions à l'alphabet. Jonction de la direction dés colonnes pour les ploiements ne peuvent
et loniens s'adjuger au premier venu. Chez les Baby-
mélange. Le christianisme se fortifia' par l'adjonction déploiements. Dans chaque régiment de cavalerie, on assemblait
crieur
dans la place toutes les filles
–^jîes nations, des usages et.des idées qui lui avaient a" ah il ya deux adjudants-majorsquialternent pour le nubiles, et le public les y mettait à l'encan les
bord opposé la plus vice résistance. £Buehon.)jj service de semaine, et dont les fonctions, dans les jolies s'adjugeaient au plus of frant pour les épouser,
il
Comme terme administratif, signifie Jonction évolutions, ne consistent que dans le tracé des li- les laides étaient données au rabais. Par extens.
la classe déjà d'artillerie deux adju- S'approprier mettre en possessionde sa propre
d'une nouvelle classe d'individus à gnes. Chaque régiment a se
établie par la loi. 11 y a plusieurs sortes d' onc- dants-majors pour le service intérieur et généraldu autorité. il s'adjugea la chose en litige.
des hommes s'adjugent naturellement lxs- louanges.
La plupart
corps. 1 Adjudant-sur veillant, Employé d'une prison Chaque négociant ou détaillant qui s'adjuge.
impose^des communes aux conseils municipaux militaire. Adjudant de caméra de S. S., Nom donné dans soit
à, des officiers attachés à-la maison du pape et commerce des gains aussi excessifs, qu'est-ce autre
loi du 15 mai 1818 a donné aux propriétaires fon- j dont les fonctions consistent à disposer et à sur- chose gu'un voleur? (Vieira.)
veiller le service de La table du pontife. Dans les ADJURATEUR, s. m. S'est dit de celui qui jure,
en les faisant participer au vote des contributions grandes cérémonies, ils font partie du cortège du qui fait un serment et de celui qui exige le ser-
ment d'un autre, qui adjure, qui somme. Il ne
s.
aux membres des conseils municipaux dans les j ADJUDICATAIRE, Celui, celle au profit de s'eraplois guère que comme synonyme d'exorciste.
ccmmrnes qui une adjudication est faite, c'est-à-dire à qui l'on ADJURATION, s. f. (pron. adjuracion). Tbéol.
Formule dont l'Eglise catholique se sert dans les auxiliaire, Remèdes adjuvants. Substances, prépara-
pron. Être admis. Cette suppoaition ne peut: 'a'ad-
exorcismes et qui commence invariablement par tions adjuvantes. On peut faire cette opération en. rxiEstre..
action par la- traçant, sur une feuille de papier, le croquis appro- le peupleLadans supposition d'erreur peut a'udm.ettre, car
les' mots latins adjuro sessuffrages peut se tronaper. i Syno-
quelle on interpose le nom de Dieu, eu celui d'une ximatif de la propriété et en indiquant à. côté de uymes Admettre, Recevoir.
chose sainte, pour engager quelqu'un à faire ce chaque ligne, soit réelle, soit adjuvante, rétendue qu'lln dans On admet- quel-
une visite particulière, on le reçvit à
qu'on demande. Suivant les écrivains ecclésiasti- qu'on lui à trouvée sur le terrain. I nne charge. On admet dans sa familiarité
ques, l'adjuration^doit avoir trois conditions, lé ju- S- m. Pharm. Médicament qu'on fait entrer dans et sa
confidence ceux qu'on en ..reçvit
gement, la justice, la vérité. Le jugement, c. à d. une formule, pour seconder l'action de celui qu'on dans les 'mAisons on
qu'elle doit être accompagnée du respect pour Dieu et les sociétés ceux qui y sont
et être de nécessité la justice, c. à d. qu'elle n'a usage pour disposer les voies
Heu que pour demander unechose juste et permise digeètites à l'action des émétiques et des purgatifs.
ADMINICULE,
s. m. Jurispr. Circonstance qui,
dans procès civil ou criminel, sans former à
la vérité, c. ad. qu'on ne peut adjurer que le vrai ADLERFELD (Gustave). Historien suédois, né elle seule un
complète, peut r,oncourir à
Dieu, ou les saints, et non pas les faussesdivinités. en 1671. Il accompagna Charles XII dans une preuve
toutes la former, à la 'cbmpléteT, et même'à fortifier
Avec ces conditions, chaque catholique peut faire ses campagnes, sur tous les champs de bataille et. celle qui serait déjà
des adjurations secrètes; mais pour ce qui est de acquise. Ce document n'est
l'adjuration solennelle et publique, ou bien des ne connut pas le résultat de cette bataille, (170*, il qu un adménicule placé ü côté d'autres preuroes bien
exorcismes de l'Eglise, ils n'appartiennent qu'aux mière défaite qu'essuya Charles XH, la pre- autrement gtanes.. I Se dit pour Secours, moyen
et qui ne fut auxiliaire. Nos instruments, nos forges, nos mar-
suivie que de nouvelles défaites. Les mémoires teaus, nesont point des moyens uniques, puisque la
formelle, Celle dans laquelle on interpose expressé- d'Alderfeld, heureusement sauvés pendant la dé- nature,
ment la majesté de Dieu, ou quelqu'un de ses at- route de Pultawa et publiés depuis sous le titre laisse dénuée de
de ,ceà adminicules de notre art,
ne
tributs, j Adjuration implicite, Celle dans laquelle de Histoire militaire de Charles XII, pas produire du fer assez semblâble à celui
ne retracent de nos forges. (Buffon.) jj: bféd. Ce qui peut façiliter
on interpose la majestéde Dieu, non en elle-même, donc que la partie glorieuse de cette vie, l'époque l'effet qu'on attend d'un remède.
mais dans quelques-unes de ses productions qui la ou le héros marchait de victoire en victoire
représentent d'une façon singulière, comme quand ils sont mais de petites dents qui garnit le ventre des nymphes
exempts de. flatterie et d'exagération, et souterraines, et leur permet de- sortir de
on dit Je (adjure par le firmament, par l'Évan- ils ont le rare mérite d'une rigoureuse exactitude; Bot. Soutien quelconqued'une" plante. terre. J
!file, etc. [Adjuration préceptive, Celle qui est faite P.l. Orne- r
AD LIBITUM (pron. tome). Loc. adv. lat. qu'on ments qui entourent la figure sur inédaille.
par manière de commandement, de menaces et emploie souvent en français signifier à volonté ADMI11TISTRANT, ANTE, adj. et s. Qui est
une
'["exécution, j Adjuration déprécatoire,Celle qui -est pour
° faite par manière d'exhortationet de prière. j Lang. prendre comme il' à
vous plaira, votre gré. Vous pouvez chargé de l'administration. Les dames adminis-
oi-ilin. Prière instante, sommation avec prière, sup- Ces mon cheval ou le laisser, ad libitum. *| Mus. trdntes d'usie société de bien(aisau.cc.Les adTninis_
plication. Après de longues adjurations-, on lui fit tant la liberté mots placés sous un. trait laissent à l'exécu- trantea. il y n iu, partie enseignante et la partie ad-
de l'abandpnner s'il le trouve trop ministrante. (Littré.J On dit plutôt administrateur
nlju rations. Il leur adressa les plus touchantes adjur difficile. On rencontre souvent ad libitum sous des administratrice_
points d'orgue très-compliqués, des roulades ra- ADMINISTRATEUR,TRICE, s. Personne
rations.Synonymes adjuration, JUREMENT, pides, des gammes chromatiques; admmistre,
< onji'ration. L'adjuration diffère du jurement en exercé le musicien peu qui régit les biens, les affaires d'un
dans le passe les points d'orgue sous silence et sub-
particulier, d'une communauté, d'nn hôpital, rl'un
ce que purement on prend Dieu à témoin, stitue
lieu dans l'adjuration seule- aux roulades et aux volubilités les grand établissement.Certains administrateurss'âd-
au que on l'interpose notes l'on soin d'écrire grosses jugent des
je'tons
ment pour obtenir que
ce que l'on demande, par son 1 aider à simplifier le a eu au-dessous pour ments qui de-présence ou de gros: émolu-
amour ou par'sa crainte. En liturg. Adjuration passage scabreux. Un ac- qu'üs sont sont hors de proportion avec les travaux
ronjuration, désignent les paroles dont on se sert compagnement de violon ou de basse ad libitum sidérablement censés accomplir, et qui- grèvent 'con-
être supprimé sans que la sonate à laquelle
pour exorciser; mais l'adjuration n'est proprement peut il devait
le '.budget des dépenses. :Bon admi-
qu'une partie de l'acte, le commencement, tandis se joindre perde beaucoup de son effet. nistrateur: Mauvais administrateur. Une adminis=
que la conjuration est l'acte tout entier et dans sa AD LITEM. Loc. adv. lat. employée
signifiant pour un
en'. tratrice
administrateur? inlelli Serai-je avare partisan
(La Bruyère.):Fonctionnaire ou
plénitude. Les verbes adjurer et conjurer suivent la et procès. Mandat ad litem
même distinction..
ADJURÉ, ÉE, part. Commandéau
Procuration
r fuiuiuhuh ad
ADLÛIIüE,
au litemv
menu
Bot. Genre de
chargé
Celui,
d'une
celle'
partie
qy sait
de l'administration publique;
bien administrer.C'est en
s. if. plantes fuma;- nérml Par
nom de Dieu.
!_Kig., Invité, pressé, supplié. Adjurée de dire la riacées, de l'Amérique septentrionale. la pratique des uff'aire,s publiques quegé_
forment les administrateurs. Nos administrateurstés se
rerité, elle n'a rien répondu. AD MAJORE»! DEï GLORIAM! lat
ADJURER, v. a. Commander au nom de Dieu de qui signifie pour la plus grande gloire de Dieu. praliciens! des
plus habiles ne sont pour la plupart que d'étroits
faire quelque chose. Ce mot est en usege dans les (;'est ,la fameuse devise des Jésuites, que l'on gens de métier qui ne çoient rien
'del(s du travail niécanique au
exorcismes: Je t'apure par le hieu airant, etc. trow:e souvent dans: les écriva,ins fran:çais. Quoi auquel ids sont habitués.
Par extens. Inviter, presser, supplier que fassent les jésuites en bien ou en inad, qu'i1s Nos plus grands administrateurs, L'tlflpital, Cotbert,
avec instance, précfeent, concertissent, colonisent, d'dguesseau; Poivre, Turgot, membres de l'Asaem-
sommer au nom de la conscience. On adjur.e au spéculent, fouet- blée constittcante, 1es
nom de l'honneur, de la vertu, de la patrie au tent leurs écoliers, calomnient,riersécuterat, oppri9nent, plus .qui ont cortceuru de td. manièré la
nom d'un père, d'une mère, etc. Je t'adjure de dire c'est toujours ad majorem qu'aucune
Dei gloriam Les agents du active à lca 'con.struction du nouveZ édifice
la tenté. Je t'adjure clergé sont d'autant plus in.fatega.ôles social,étaient tous deshommesdont les étudesphüoso-
au xom de la patrie.1 S'AD- phiques s'étaient fortifiées par ïerpérience-du métier
'l-eek, v. pr. Être adjuré. Synonymes adju- affection humaine n'occupe leur âme, et que,. dans Nous
ger, conjurer; Dans le langage ordinaire, ad- solitude que leur fait la religion, ils trouroent une I teur fort
la avions à table le maire du pcays,. Qd9riini;tra-
l'irer exprime quelque chose de plus impérieux, et sorte de volupté misanthropique às procurer de toutes A toutes habile d'une cosnmune jntf pauvre: (Scribe.j
,jurer quelque chose de plus suppliant. On adjure gloriam leurs forces la défdite de la société, ad majorem Dei d FJtat les connaissances, il .faut que. l'homme
»»e personne- de dire la vérité (Proudhon.) ajoute les connaissancesplus nulgaires, mais
laissér fléchir. Dans la locution on la conjure de se moins n.écessaires
conjurer un orage, ALMÈTE. Myth. Roi de Phère en Tfiessalie, Il est plus facile^ aux 'de
gwn. l'ndmiriistruteur: (Thïers.)
ni; péril, conjurer n'a plus pour synonyme adjurer. l'un des Argonautes, dônnâ, l'h spitalité à Apollon États-Un.is, de çonférer d'une

dévoua..
ADJUTATOIRE, adj. Qui aide, qui secourt, qui, après son ba,nnissement de l'Olympe, et obtmt de der
est propre à aider. Vieux ce dieu ;qu'il rie mourrait as si quelqn'un en France tel min.istre ou ted administrateur
mot. sentait con- votre même Eel premier commis. Monsieuf, pdisaif
ADJUTEUR, TR1CE, s. Celui, celle qui aide, à môurir, pour lui..TiSa femmee Aleeste homme un
awiliaire. Je regardais le bourreau se- d'esprit à un avare, vos
comme un com- si bien ndministres que sous dev:riez auamenter u.
plzisant adjuteur. (J. Janin.) Jurisp. Magistrat ad- accès; ADMETTRE, v. a. Recevoir par faveur, donner gages de 1 administrateur.
joint à un autre pour l'aider dans recevoir à la participation d'un avantage. Secondadministrateur. | Administrateur-adjoint
fctt
fets,
ses fonctions Il
'sous empereurs, des adjuteurs aux pré- Malgré une. vive opnosition,: l'assemblée adinit ce Administrateur chargé de la comptabilité. Admi-
Administrateur=comptable,
aux proconsuls, aux questeurs, etc. Le moyen représentnnt: Caron cFdmit dans sa, barque le jeune- qui- est chargé de. la
age conserva cette coutume, et le nom d'adjuteur Grec. (Fénelon.) La; Constitution adm,if les paysans direction d'un établissement,
se montre fréquemment dans les ordonnances des mêmes dans les états générauz: (Voltaire.) bes, fer, d'un chemin de
rois de cette époque.Hist. ecclés. Il Prouinces-G'n.iesadmettedt dans leur aein toutes Ze.s chargé paxticuliërement etc. Celui qui est,
rmZ du sacré consistoire et y avait
des
un religions. Admettre quelqu'un dans sa %amiliarité.
se-- Ci .A de la gestion- qui est so-
aristote n'admet dans la, fable Celui
en 431
(Tels au concile de Chalcédoine
que les animaux il en chargé de la bquidation d'une société commerciale
Bo?r°^JTOISElâdj. et Vieux
Pour secourable, et pour s.
mot qui s'estdit Quant à la.hommes et
aide, secours.
exclut les les plantes. 'a Fontaine ) en faallite oa -en dissolution. Administrateur-
dbctrine de l'eiafer, 'lè gnuuernement projesàeur, Professenr |
chargé de l'administration
Ceux qui pour droit et équité
çhinois ne l'a jamais odmisc: (Voltaire:) I Agréer, au Collège de
recevoir pour bon et v alable, =reconnaitre j|
France. Administrateur-séquestre
Administrateuirchargé de garder les biens séques-
Ont requis mon bras adjutoire vrai, comme juste et fondé, estimer. Admettre pour
Auront haute prospérité. demande,uree réclamatiort. ddmettre des raisonsune des de la nomination
ezcuses. On ne doit admettre .pour vérités historiquèa roi;l'Administrateur de la liste civile appartenait au
emtS^V- m- PL Terme Pesamment que celles qui sont garanties. (Voltaire.) La saine nier. Toutes celles qui
philosophie doid adrnettre toutes Ies .théorie8 eom= étaient
il exerçait les actions judiciaires de céder-
étaient à. la charge du _roi
plêtes. (Droz.) Les astroitomes ad»ïettent la gravita- jugements prononcés dirigées contre cet administrateur-, et les
tion comme coûte du mouvement des corpa célestes. judiciaire, Personne contre 1u3. jAdministrateur
™n avec ses broderies et DémQCrite n'admettait que deux dirinités la récom.. la gestion provisoire investie par le tribunal de
succession,
nn^SK^fV- f pense et- le: châtiment. J É$iger, comporter, d'une d'une so-
M°4 VT?P08&
un byreau t'Pé-,ial qU1 8CTBit ébfbli pour désigner. permettre-; êtré -susceptible de. L'éternitésouffrir, n'admet an père chargé d'administrer les légal, On donne' ce nom
curer, du travail aux en vue de pro-de point de partage. La. oettu n'admet que de Bagea biens person-
rensetUnmir S»*11»""»* gens sans
les occupation,
initions ou ou les ptuisirs. La saisatt inquisïtion rr'admettait pËrsonzre Administrateurpro-
se justifier. Il n'y avaitpoint 4'homme âi à tantôt
AWUVAMT, ANTE, adj. Qui aide
et Cette ajj'aire
fortifie, Admettons qu'il n'admet pas de retar,d
aouil?é
Supposer
)
gue dicïaire donnée
la religion duChrUt n'admit à repentir.(Châteaub intéressé, et|qui à pour chargé
| objet la tiers

en toit ainsi v. société dun d


d'une
succession,
s'agitd'opérer la liquidation. Il
n'existe en Hollande -â'évêques catholiques qu'in tisme. Pour .qua lpadmüiistration derr.eàre pure et à proposer au roi les réformes les plus favorables
partibus; ces évoques portent le nom d'administra- irréprochabh, il est de 'toute nécessité qu'elte se à la justice, à prêter une oreille attentive aux
teurs apostoliques. a les 'tslexïts que réduise au sinipte e.ztreiée du pouvoir eaécutif. plaintes des contribuables, à dirige/ la confection
l'administration exige, qui entend bien l'adminis- L'administràdiânfrançaise, quoique trop coi·ieptiq=cée, des routes, à chercher enfin tous les moyens de
tration. Il est administrateur. Bossuet a dit, en fatigante et tracassière, est la 9noins imparfaite qui prospérité à développer dans chaque province.
parlant des anges gardiens, que Dieu les a éiabtis existe. La meilleu're administration es! celle dont Administration judi'ciaire, Cette administration se
ppur des esprits administrateurs.^ II se dit en Alle- l'action se fnit le moins sentir. (Billiard.) L'admi- compose, en Fiance,' de la cour de cassation, tri-
magne de celui qui, pendant la minorité des nistration se divise en civile, judiciaire, ecelésias- bunal suprême qui prononce sur les demândes en
princes, a le gouvernementdé l'État. Prirics admi- tique, universitaire, militaire, financière, fores- cassation formées contre les jugements rendus pa;r
tière en administration des ponts et clranssées, les autres cours; d'une cour des comptes, qui
ADMINISTRATIF,IoE, adj. De l'adminis- des hospices, etc. L'ad;ninistràtioncivile se divise vérifie la gestion de tous les comptables des
tratioü, qui a rapport à l'administratior. 'Talent elle-même en centrale, départementaleet communale. deniers^pubïics de 26 ceurs d'3ppel; de 89 cours
administratif, autorité arlzftinistratire,arrêté adminfs- La première comprend le chef d'État, le conseil d'assises, une par département; de tribunaux de
tratif, fonctions administratives, règtemènts adminis- d'Éta' et les mimstres; la seconde, le préfet, les première instance, un par arrondissemeut de
tratifs, les corps administratifs. Nous sommes du sous-préfetset le conseil de préfecture la troisième, justices de paix, une dans chaque canton, enfin de
rouroir l'dtrte administrative. Le pouvoir actrreinis- le maire, les adjoints et le conseil municipal. Les tribunaux de commerce, établis dans les pr,inci-
trati/' doit nécessairement finir par dominer le pou- autres administration sont également hiérarchi- pales villes commerçantes. Le conseil d'Etat est
s°ôir militaire. (Saint-Simon.)L'unité administra- sées, en descendant d'un ministre et d'un directeur chargé de juger les causes Purenient administra-
tiiye;- Résultat de l'unité de la 3bi, est un des plus général jusqu'aux agents sûbalternes. L'adminis- tives; le conseil de préfecture les juge én premier
grands bienfaits de la eévolution française. Avant tration s'est développée en France avec la civili- ressort. Dans certaines villes manufacturières, il
178J,. la France était divisée en provinces d'iné- sation et, le progrès des lumières. Simplement existe dos conseils-de prud'hommes, et, dans
gale grandeur, de sorte que l'action du gouverne-, ébauchée sous. le règne dé Louis XIV, elle est chaque division militaire, dans chaque arrondisse-
'men.t ne. pouvait s'exercer partout avec une égale enïréé, dès la seconde moitié du xW siècle, ment maritime,la loi a créé des conseils de guerre
vitesse, une égale régularité. Aujourd'hm la dans les voies du progrès scientifique et de la ci- et des conseils maritimes, dont les décisions peu-
France est divisée en départementsde grandeur à vilisation universelle, et c'est, par fimpulsiaa de vent être modifiées par un conseil de révision.
peu, près égale et dont ,1'étendue -a °.été admirable- l'Assemblée~"constituante qu'elle a reçu sa forme Administration unirersitaire. La France est divisée
ment calculée pour que l'action dû pouvoir pût Taits, sfématique. Elle a dû faire des efforts, d'une en 16 académies, d'après 1a loi du 14 juin 1854.
s'y exercer dans une latitude convenable, ri pour assurer l'empire des principes sur les Administration militaire, Celle qui demande les
simultanéité et l'activité qui lui sont .-nécessaires: de l'autre pour diriger les faits et les rin- fonds du budget de la guerre, les consacre à leur
Tout cela serait très-bien, s'il n'y avait, comme cipes vers le bien de la société. 'Ailleurs, on pourra destination propre, veille à leur oon emploi, et
revers de la médaille, les abus ou les excès de la · peut-être mieux guuvernpr, selon les personnages, pourvoit à l'entretien des troupes et à tous les
centralisation.Conterrtieuz administrati(,;s-L'en- les temps et les circonstances; nulle part on n'ad- besoins du soldat dans les différentes positions où
semble des.règles relatives à la décision des ques- ministre mieux. C'est un hommage qu'il faut il se trouve placé. La France est partagée en
tions qui s'élèvent entre l'autorité et les individus. savoir rendre 'a la vérité. Enfin, c'est surtout par divisions militaires ayant pour commandant supé-
Division administrative, Celle d'après laquelle un l'.exemple de la France et par les écrits des pu- rieur un général de division, qui a sous ses ordres
partage en provinces;cerclés; dé- blicistes français que la science de l'administra- autant de généraux de brigade que la div ision
p·artemevts, etc., le territoire qui lui est soumis. renferme de départements. En outre, il y a plu-
siècle chez toutes les nations civilisées. On ne peut sieurs grands' commandements militaires dont
les communes forment la dirisiura administratire de faire un pas dans la vie sans être en rapport avec
la France. Il se dit aussi d'une portion déterminée l'administration la naissance, le mariage, la L'administration militaire proprement dite' est
de territoire dont l'administration est confiée à un mort, sont pour elle l'occasion d'autant d'actes que spécialement confiée au corps de l'intendance. I'n
fonctionnaire particulier. Le' départements, le.s réclame l'intérêt de la société aussi bien -que celui intendant a sa résidence au chef lieu de la division,
communes, etc., sont autant de divisions administra- des familles. A quelque rang de l'échelle sociale et un sous-intendant au chef-lieu de chaque snh-
tües de la France. que vous vous trouviez placé, quelle que: soit-
'ADMINISTRATION, s. f. (pron. administracion). votre profession ou votre industrie, agriculteur, il n'y a pas de sous-intendant militaire, c'est le
Action d'a.dministrér, de diriger, de conduire les manufacturier, commerçant, vous la trouvez con sous-préfet qui en remplit les fonctions. _Admi-
affaires publiques ou particulières; gestion, con- tamment devant vous, à côté de vous ou derrière nistration maritime, La France est divisée en 5
duite de ces affaires; science, art d'administrer. vous, selon le cas, pour vous conseiller, vous arrôndisAementsmaritimes, subdivisés en 58 quar-
L'admiuistration centrale, l'adntinistration départe- avertir, vous diriger, vous protéger, vous secourir, tiers La France est
mentale, l'administration communale. L'administra- ou vous autoriser, vous entraver, tvstos" arrêter et divisée en archevêchés ou évêchés pour le culte
tion dts finances de l'Etat, des revenus d'un hospice. réprimer vos écarts. C'est elle qui répartit les
L'administration des bier.s d'un interdit, d'un or- impôts, perçoit et emploie les deniers publics;
plielin. 4tartt mon départ, je le priai de se charger c'est elle qui ouvre et entretient les va.ies de
de l°ëd-ucation de ma fille et de l'administration de communication, fait circuler les eaux fécondantes, corps des administrateurs, ainsi que du lieu oü
mes ret;enus. (Le Sage.) Les guerres civiles, pendant conjure et détourne les fléaux, ou vient en aide à s' ssembl etdetravaillent les administrateurs. a 11
les minorités, ont d'ordinaire pour prétexte la 9nau- leurs victimes; c'est elle qui assaiuit et ernbellit ( it b auc up hèndant
bien administration.
son
?é's villes, qui assure l'arrivée des subsistances ré .uisit à dix ans l'admini.stration des ,tr-
Selon
est une science positire, toute d'e:Tnériezrce et d'obser- dans les gra3xls centres de population, qui crée, chontes. (Bossuet.) Pendant le cour.s e'ntiér de mon
vation. G'n empereur imbécile, c'était Justin, deman- protége ou surveille les établisseineuts consacrés administration, je n'ai fait er.lrer le deuil dans nv-
dait pardon à Dieu du temps qu'il donnait à l'admi- aux: arts, aux sciences et à l'instruction publique cune famille d'Athènes. Ilelig. cathol.
nistration de l'État et qu'il 8tait à ses prières. c'est elle qui assure le développement de la liberté Action de conférer :r un mburant le viatique et
ftdrainistra.tion publique C'est, dans son acception la individuelle tout en en réprimant les abus; c'est l'extrême-onction. Les libres penseurs n'ont pas
plus large, l'Ensembledes pouvoirs qui, dans l'État, elle, enfin, qui crée, entretient et fait mouvoir la recours à; l'administration des sacrements. :lfédec.
veillent au maintien de forclré,.pourvoientà l'exé- force armée, la police, et prend et fait exécuter Action de donner, de faire prendre. L'administra-
cution des lois et aux besoins de la société. Elle toutes les mesures de sûreté et de conservation tion d'un médicament, d'un vomitif. T. de palais.
est une des branches du pouvoir exéeutif. Prise au générale. L'administration dit :llaearel c'est Administration de preuves, de titres, etc. Action de
point de vue le plus élevé, l'administration pu- l'action vaale du gouvernement, et, sous ce rap- produire dcs preuves, des titres en justice.
blique est extérieure ou intérieure.:°L'administra- port, elle en, est le complément nécessaire il en- Synonymes admixistbation, gouvernement^,
tion publique extérieure règle les rapports de la est la tête, elle est le bras de la société. La RI:GID1E. Le gouzernemen.t dirige la chose publique,
France avec les autres nations, propose et accepte France, dit Cormenin, -est de tous les États de il ordonne; le régime est la règle établie par le
les traités, détermine et règle les arubassàdes et l'Europe celui qui peut, avec le plus de vitesse, gouvernement, le mode politique sous lequel on
applique à ses actes le droit international. L'admi- d'adhérence et de certitude transporter sur un vit; l'administration est la manière d'exécuter ce
nistration publique intérieure veille aux ndePSSités point donné le plus d'hommes, d argent et de qui est ordonné par le gouvernement et réglé par
des divers services publics et prend les mesures moyens de combat. Au même insta, le gouver- le régime.
qui ont pour objet la police générale de l'État. Le nement'veut, le ministre ordonne e préfet trans- ADMINISTRATION -GESTION, f. Action
gouvernement est^ la volontéqui .dirige: Comme met, le maire exécute, les réaunents s'ébranlent, d'administrer une société commerciale.s.
instrument 'de CëttïTvolonté, 1 administrationse les flottes $'âvaneeni, le tocsin sonne, le canon ADMINISTR ATIONNALISER,v. a. Néol. Assu-
réduit et dbït se réduire à l'action pure et simple gronde et la France est debout! Les nations les jettir aux règlements administratifs; plier au sys-
du pouvoir exécutif. On la confond souvent avec plus avancées, les plus favorisées, même celles où tèttie de l'administration, j S'aeministhationna-
ce-:dernier pouvoir, parce qu'on prend l'effet pour les développements de la liberté individuelle ont LISER, v. pr. Être assujetti,soumisà la juridiction
la cause. Dans un gouvernementrégulier, l'ad- accompli les plus étonnants prodiges, nous envient administrative.
ministration proprement dite ne peut s'immiscer notre administration et s'eübrcent de l'imiter, de ADMINISTRATIVEMENT, adv. D'nne manière
ni dans la confection des lois, si ce n'est pour les la copier. Songeantqu'aucuneïnstitutian d'origirie
préparer; ni dans la dispensation de la justice, si humaine ne saurait être parfaite, pardonnons donc
administrative, conformément aux règles de l'ad-
ministration. Régler, j ger, décider administratiz-e-
ce n'est pour lui assurer :la force et la protection à l'administrationles tracasseries qu!elle nous fait ment. Administrativement, un pareil mode de torr-
qui lui sont nécess.sires. La science de -l'âdminis- parfois éprouver, en recannaissanee des immenses
Entrer :dans t'administr.ntiort. Se tenir services qu'elle rend à la société. Elle s'améliorera
éloigné de l'administration. Il éiettd ses soins- sur et se perfectînnnera encore -avec le temps, n'en
trele est impraticable.
ADâiIIIISTIiE, ÉE, part. Gouverné, régi, con-
duit, surveillé. Étut, pays bien ad.ministré. Ifevenus
tbietes tes parties de t'administrtetirin. Charlemagne doutons pas. Ce h qaoi elle doit tt:ndre particu- mal. administrés. Les pauvres ont plus irrtérét que les
'concentra l'adménisiration et te mouvement social en lièrement, e'èst à sirtiplifier ses rouages, à éviter riches à ce que l'Etal soit bien administré. (J -B. Say.)
les dépenses inutiles ou improductives et à devettir Qui a reçu l'extrême-onction.afalade administré.
sa persotàne. (Chateaubriand.) Celui-là ri est pas
propre -ù d'administratibn publique qui ne 8aurait Conféré. Les derniers sacrements nQnt pas'été ad-
administrer sa maison. Un gouverne- ministrés à Laménnuis. Qu'on a' donné, qu'on a
fait prendre. Les médicamerits qu'on lui a adminis-
rardin.) L,'nûministraücrna pris des mesures sévères. f.ears fonc- très. ëfalgré les secours lés mieux administrés; il ar-
tions dëvaisnt se borner à zéparGir les impositions, riâe souvent, lorsque le sujet ne succombe pas, qae la
faix
une autre.] S. Personne qui est comme ver
la présence du beau dans tordre physique laquelle on est admis. Admission au grade de capi-
sous la surveillance d'un administrateur.Se dit du dans l'ordre moral est susceptible de durée, tain- Adrtaïssïon dans i'armée. L'admission à toua
à
par rapport l'administration, et s'emploie i et' elle devient alars un sentiment, att ndu qu'on
n'JEfet
plus souff l'influence. d'un eîffet iàis, a;ntané, in-
les empls^S est un des pT'incipes rsuxquels les.Trançais
tiennent le plus. TM"36de Droit canon. Acte
au pluriel. Il s'occupe des intérêts volontaire, lequel d'un bénéfice approuvait la
Le maire et ses administrés. mais sous celle de- la réflexion et du par le collateur
la faîte
a. Gouverner, régir,,gérer raisonnement. Id'ad'xn;ration aliecie toujours l'âme
|
Administrer d'une manière agréable. On ne peut admirer ce
démission, la permutation ou résignation
entre ses mains. Mar. àvap. Ouverture 's l'entrée
les affaires de la vapeur dans le cylindre, opérée -par le glis-
empire. -Administrer Administrer les qu'on craiut, ce ciu'on hait, ce qui cause une sen-
un
revenus. Administrer des biens. Personne T2E'doit- mieux sation désagréable. Elle a encore ce caractère re- sement de la barrettes du tiroir qui, en découvrant
connaître- l'esprit, les besoins
d'un pays que les fonc- inarquable que, tout en étant, derla part de l'homme l'orifice, présente un passage libre. L'admission
de l'administrer. qui
If? témoigne, une sorte d'aveu d'infériorité en commence donc au moment où l'un des bords voi-
présence d'une supériorité quelconque, cet aveu, sins des deux barrettes dépasse celui de l'oriFee,
propre à l'administration quine saurait administrer
une partie de bien- loin d'Eumilier, inspire "au contraire de l'or.- et elle finit lorsque, par son mouvement rétro-
un service,département,
st?
l'administration. Administrer un une gueil, *en faisant participer à la supériorité qu'on a grade, chacune des barrettes bouche le passage;
commune. Il cesse d'administrer la guerre. 1 su reconnaître et qu'ion proclame. Ravi d'admiration. elle a lieu avant la fin definit la course du piston, ce
dit de
la république sénat' 1 Exciter des transports d'admiration. Je suis dans d'acii- qui constitue l'arance, et avant e la course
ploie absol.
n'administraitpas. Se la justice, et signifie de son génie. Notre admiration commence d opposée
de la loi. Administrer la se refroidir. (Barthél.) L'admirationest une surprise La même opération du tiroir se
soit terminée, prodW sant ainsï la détente.
noaussi in-
la rendre avec l'autorité (Yauvenargues.) L'amour est une
justice. Conférer. Administrer les sacre- pleine de respeVt.
derniers sacrements. Donner le viatique admiration qni ne se Irzsse jamais. (Balzac.) Celui ADMITTATUR, s. m. (Mot lat. signifiant qu'il
et à quelqu'un. Administrer un î oui se dévoue obtient notre admiration. Il ne faut pas soit admis.). Certificatde capacitécandidats que l'on délivrait
autrefois, après qui aspi-
malade,s de palais. Produire en justice. Admi- \%ôter aux peuples le sentiment dv l'admiration.S'em- raient à a
examen, aux
ade dans faculté
nistrer des témoins, des titres, des preuves.- ploie au plur. Qui ne tient câ ses admirations d'en.- un une ou qui de-
Donner, faire prendre. Administrer un médicament, fance? Je hais les admirations fondées sa.r des contes. mandaient à être admisdanscertaines compagnies,
absinthe est m vermifuge
f jeun. matin Par extens. L'objet même qu'on ad- telles qùe eeiles des notaires, des procureurs, des
ù 1 FamïL Appliquer. Administrer des coups mire. Td devient l'admiration de la superbe Ninive. commissaires su Châtelet,chambre etc. Anc, prat. Permis
Ils étaïent peu habitués à se rencontrer d'assigner donné par la des requêtes. e
de v. pr. Être dans
donner,- se servir, ies mêmes admirations. (Mignet.) Être t'culm.i- Relig. cathol. Pièce signée et scellée par l'évêque, et
un bon verre ration de, faire l'admiration de. Être admiré par: qui est exigée de tout prêtre qui veut dire la messe
f
s. Les Psaumes seront l'admiration de tous les siècles. dans paroisse où il n'est pas connu. Cette pièce
qui avait l'administration des biens de ses enfants (Fénel.) Ses ouvrages font l'admiration de téus ceux s'appelle aussi celebret et signifie alors qu'ïd cédèbre,
mineurs. c qui sont capables d'en juger. (P.-L. Courier.) ADMIXTION, s. f. Pharm. Action d'ajouter en
s. f. Etat, qualité de ce Point d'admiration. C'est le même que le mélangeant.
qui est admirable. 1 point admiratif. On i'appeile aussi point d'exclama- ADMODATIF, s. m. Gramm. Quelques gram-
adj. Qui est digne d'admiration, «on et point exclamatif. mairiens appellent ainsi l'adverbe, parce qu'il se
qui mérite l'admiration, qui étonne. Beat* le ADMIRATIVEMENT,adv. Néol. D'une manière joint au verbe pour en modifier la signification.
Éloquence admirable. Statue
Dieu est admirable dans toutes ses
(Bossuet). Tout -est grand
)ure. (La
s et
travail ad-
ai n_ dans la na- | admirative, avec admiration. Il la regnrdaU admi-
É, ÉES part.Trouvé adzmirattle, merveil-r
La nécessité incessante dw_tra- j leux. Que d`boromes év la mode, admires pour lent Action
r:ye,
ADBfODÏATEUR, TRICE, s. V. ADaoaaATEnB.
AÏ>M©DIATION, S. f. V. AMODIATION.
ADSEODIER, v. a. V. amodiée!
ADMONESTATION, s, f. (pron. aclan.orcestacion),
d'admonester; semonce, verte réprimande.
.ïi est le côté admirable de notre société. pou, leur tournure, pour l'esprit de leu.r toi4
Beau, charmant, bon, excellent. B vendait j lette Les choses les plus admirées ne sont pas toxz,our$ C'était un continuel sujet a" admonestation. (Bal7.ae.)
une eau g$aï avait, disait-il, des propriétés admi- les plus admirables. L'ite de Crète, ad-mirée de tous les S'emploie surtout en jurisprudence. Le président
rtcrtes. Ix temps était admirable. Les femmes ont un étrangers et fameuse par ses cent villes.
(Féneî.) luï adressa une rcïmonestationpublique. L'Académie
admirable instinct de défiance. i Ironiq. et ADMIRER, v. a. Trouver admirable; considérer préfère à tort admonetation, qui n'est plus usité.
ADMONESTÉ, ÉE, part. Réprimandé, tancé
Za.ilâiÎ. Vous êtes un héfntne vraiment admirable! Je avec am sentiment d'admiration, avec un étonne-
regltes de la vertement, Le comité l'a acdmonesté. Bdle fut admo-
voustrouve admirable:!L'exécution est admirable Ce ment plein de charmes. Admirer les naer Jurispr. Réprimandé judiciai-
trouve admirable, c'est qu'un homme, qui s'est nature. J 'admire Dieu dans se-e œuvres. (La Bruyère.) nestée par sa mère.
]>a^é durant sa me d'une assez simple demeureen Nous aimons toujours ceux qui nous adm3-TP,nt. Je ne rement. Il fut admonesté par la cour. I S'empMie
avoir une si magnifique, pour quand il vois au-dessous du fat ctz:e celui qui l'admire. J'ai substantiv. L' admonestése relpra tout confus.L'aete
plus que faire, S. iliWCe admiré souvent, au milieu du »aste Qcéan, le got ra- ^ar lequel on admonestait. L'admonestén'emportait
rable. Ceci S. f. Nom d'une pide et infatigable o'e ica frégate. (Bernardin de St- point l'interdiction. On dit aussi, mais moins bien,
admonéié.
va ïété de pêche. L'admirable est plus grosse, plus 1 Pierre.) Ceux qu'on n'admire jrn-6aiJ admirent rare-
ronde, plus colorée? et: d'une saveur plus fine que les m.ert tes autres. (M.me d'Arcon ville.) Admirer, c'est ADMONESTER,v. a. Réprimander,tancer ver-
ordinaires. Se dit ..aussi d'une variété de sympathiser arec la sur tement. Son père vient de l'aümoneste°r de façora qu'il
rosé Je · le vo-rd de la mer, il admirait. Il écoute la bou.che s'eu. souvienne. Il paraissait contrarié de se 2oir urL-
',qnesnre qu'il y comprend moins, ad- monester ainsi sur le seuil de
d'hôtel. (Balzae.l I
ADMIRABLEMENT, adv. D'une manière ouverte, et,
parfaite, extraordinaire.[ Extrêmement, mire davantage; (La Trouver S'emploie en jurispr. Beaucoup de juges ont l'habi-
La fiancée était admirablement belle,{ Peut étrange, excessif, extrême. Sur quoi j'admire rotre tude d'admonester publiquement ceu.x envers qui ils
,a un autre adverbe. Il chante admirablement bien. hardiesse. (Pascal.) ..de roas adm:re de vouloir qu'on ont cru devoir user d'indulgence, ou qu'as n'ont pas.
ADMIRANT, ANTE, adj. Qui exprime l'admi- iuive en tout tos conseils. En vérité, j'admire voire trouvés suffisamment coupables pour les condamner.
ration, qui respire vois Sz3 mine sang-froid. J'admirais cet imperti- Autrefois, lorsqu'un particulier avait munqué° en quel-
ainuranle et spirituelle, qui (Mpntesq.) v. pr. Avoir de l'ad- que cb.ose qui ne méritait pas une grande punition,
son admiration soit fille de l'ignorance. | £
de miration pour soi-même; s'admirer l'un l'autre. le jUge fa mandait pour l'admonester à. huis clos et
Se vigne.) 1 Disposé, à admirer. Ébahir l'admirant L'ignorance toujours est prête d s'admirer. (Boileau:) dui défer:dre de récidiver. On dit aussi, mais ce qui
vnirerx.. (Chateaubriand.) Ils se sont promis de s'admirer mutuellement. est moins e.orrect, admonéter.
ADMIRATEUR, Celui, celle qui ad- ADMIROMANE, adj. et s. Néol. Personne qui ADMONITEUR,'TRICEdes s. Celui, celle qui aver-
tit, qaaa donne des avis, conseils, qui ° répri-
mire, qui a coutume d'admirer. un admira- a la manie de l'admiration, qui admire tout.
teur de l'antiquité. Elle est grande admiratrice de ADMIROMANIE, s. l: Néol. Manie de ?'admi- mande. li y a des a.dmoniteurs ou des arlrrwnitrices
tout ce qui est nouveau. La vertu a. cela d'heureux ration. Il n'y a que des sots qui puissent être atteints dans lzs communautés religieuses. La con:grégation
qu'elle se elle-même .tf qu'elle ûes jésuites élit et place un adrnoraiEeur auprès du gé-
passer
d'admirateurs. (La Bruyère.) La trouvéplus apte, ADMIS, ISE, part. Accepté, recu, accueilli jugé néral de l'ordre pour l'aclmdnester et te sasroeiltér.
d'admirateurs que d'imitateurs. Noire siècle^ digne de; adopté par l'usage. Admis dans uns Bertrand fait à la fois le rdle de protecteur d'Henri
de don Pèdre. (Voltaire.)
:est fertile en au- i corporation. Admis d un partage. Être adnaa à là et
teur sot admirateur. candidature-. !'rtte proposition n'a pas élé admise. Il ADMONITIF, IVE, adj. Qui admoneste, répri-
ADMIRATIF, Qui exprime l'admira- ne suffit pas d'ar ir été admise une fois ïa ce pal pour mande, censure, qui est propre à l'admonition.
Ils témoignèrent leur satisfaction par des gestes j en faire toujours partie. J3a:rs:taprimitive Église, les Formule admonitive. Résodution admonitive. Consis-
Il prend toujours le admiratif. Exclue grands faire amende hono- toirs [ En arabei l'interjection udmonitive
mations Qui admiretout, que ton\ ad-f chemise et pieds et démonstrative ô, HA, HÉ, à forced'être jointe aux
jette clans l'admiration. Ils deviennent | nus, à dtt porte dès lieux saints. Admis aux honneulk. noms, en devint l'accompagnement ordinaire et
Un fait admis. ne version généralement admise.
Genre admiratif,Se dit quelquefoisinséparable.
pariant des ouvrages de poésie et d'éloquence qui,
noblesse des sentiments et de l'expression, le, ADMISSIBLE, adj. Qui peut être admis; rece- ADMONITION, s. f. (pron. admonicion). Action
valable. Cette excuse n'est pas admissible. d'adn°aanester, résultat de cette acüon avertisse-
• Preuves admissibles. Candidat admissible. Laquelle de ment. est directe et faite à. brüle-pour_
genre Point admiratif l'J.-J. point. Monsieur, lui t'épo:aâis-ja, 1e prends =à gré et
on point d'admiration. Signe de ponctuation qui se Rousseau.) S. -m. Celui qui est suseeptible fort honnêtement votre admonition, parce qu'elde est
-d'être admis, ce que l'on peut admettre. Yous avez faite et, dite de borana grdca. (Béroalde de Verville.)
exclamation. E el compris parmi iss admissibles. j Ana;E jurispr. Peine qtai consistait à être averti
etc.^ ou après une } Particule ADMISSIBILITÉ, a. f. Droit d'être admis qua- par le juge de* ne plus eommettre le délit dont on
Particule que l'on emploie lité, état d'une personne ou d'îmei&oseadmissible, était jugé s'être rendu coupables/a» infàiate.| peine de l'ad-
Discipl. judic.
monition n'énaportaït pcïs
Le signe de ponctuation nommé point admiratif. emplois publics. -tdâres à Genre de punition employé à l'égard des magis-
sentiment traits ou des avocats. Elle consiste en unc remon-
que l'âme éprouve quand elle à ta candidature, qtû entrain* de droit-¥admission d trance faite à huis clos, avec avertissement d'être
est frappée par les caractères du beau, par ce qui |
plus circonspect à l'avenir. Discipl. ecclés. Aver--
est merveilleux-, sublime. L'émotion que ADMISSION,s.f. Action action par tasseanent juridique qui se fait en certains eas par
t'aütorité: de l'évèque, avant de procéder 4 i'ex-: encore daias son adntesceuce. (Trévous.) L'adolescence I Se dit pour spécifier la partie de; la franc-ma-
de 1'a,rt est élégante, sa virtlité pompeuse et sa uieü- çonnerie comprise dans les trois premiers grades
|
ADMOTIF, IVE,: adj. Bot. Qui se vnsu± zers: lesse riohe (Joubert.) Adolescencemasculine. Figure (apprenti, compagnon et maître), et à laquelle on
Germination admotive, Celle dans laquelle 1.'épi allégorique, aous les traits d'un jeune homme:v"etn donne encore le nom de snaçonnerie bleue, à cause
renfermant l'extrémité du cotyiédon reste richement, couronné de fleurs, et posant un pied dé la couleur dominantedes ornements de la loge.et
figé latéralement près de ce cotylédon. sur une horloge de sable symbole du peu defémi- cas des frères pendant la tenue des travaux. Les (razecs-
que l'adolescence fait du temps. ddolescence maçons^ du rite frahçais .ne sont pas adonhiramitea.-
des _pièces élémentaires d'une des vertèbres cépha- nine. Figure allégorique, sous les traits d'une jeune AD011TIDE, s. f. Bot. Genre de plantes de la fa-
fille dont le visage est riant, le coloris vif, côurtin- mille des renonculacées, tribu des anémonées, qui
tiqnes: | Substant. G'admasat.
guirlaride,
ADNÉ, ÉE, adj. Bot..Aita;olié à, le long, de. Se née de fleurs, et tenant une emblème de croît dans les champs et que ;1 on cultive dans les
la félicité passagère sle cet âge brillant. Son vête- jardins, à cause de la délicatesse de leurs feuilles
dit des anthères que,nd-elies tiennent au filet dans ment est de couleur changeante, marque de la de la beauté de leurs fleurs: Les adonides sont
toute leur longueur; des stipules et bractées,lors- arande variété d'affections diverses qu'on éprouve des plantes âcres, et
qu'elles sont soudées le long du pétiole et du pé- de quinze à vingt ans. 1. Synonymes vénéneuses, qui ressemblent aux
doncule; du placentaire, quand iI est attaché dans adoles- anémones par leurs fleurs et aux renoncules parr
CENCE jeunesse. Dans le langage scientifique leur fruit. On cultive en France trois 6806003* d'a-
toute sa longueur à la face interne de la boite pé- adolescence et jeelnesse sont synonymes et expriment donides 1'adonide printaniète, dont les fleurs sont
ricarpienne; aux bords des valves, aux bords des l'âge compris entre l'enfance et l'état adulte. Mais jaunes Vadonide d'été
cloisons ou à l'axe central. Zool. Se dit des mâ- dans le langage ordinaire, il on goutte de aar.y, remar-
choires des insectsa., quand elles tiennent absolu- 'adoleseence désigne de préférence la première partie y a une nuance, et quable par la belle couleurtranchante de ses ileurs
ment à la lèvre inférieure,et du postîraenum, quand de la jeunesse. et le vert charmant de ses tiges et de ses feuilles;
il tient aux côtéa du métathorax. Le disque périgy- et l'ado»ide co9nmune oü-d'automne; dont les fleurs
nique de ld plupart des rosacées ert adné au calice. Les ADOLESCENT, ENTE, s. (du lat. adotescens; sont rouges, mais petites. C'est 1'adonide qui est
fait de adolesco je arois, je grandis): Celui, celle l'objet de la fable d'Adonis, dont le sang aurait
brane conjonctive, celle qui joint le globe de l'oeü qui est dans l'âge de l'adolescence. C est l:adolescent teint les fleurs de la plante. S. m. Se- dit quel-
pur qui fait fhomme sage et vigoureux. (B. dp Saint quefois d'un jardin où l'on cultive des plantes
aux paupières. Pierre.) dit ironiq. d'un jeune garçon novice étrangères, et à côté duquel sont placées les serres.
ADNEXION, s. f. I3ist: nat.
État d'une partie Se-
effarouche. Signif aussi • ADONIDIE, s. f. Antiq. Hymne et téte de deuil
et que la moindre chose
attachée ou soudée à une autre. jeune homme étocirdi, sans expérience. C'est urs jéulae en l'honneur d'Adonis.
ADNOTATIbN, s, f. (pron. adna6acion). Chan- adolescent. S'empl. adjectiv. surtout en poésie. Uu
cell. rom. Réponse que le pape fait à certaines re- jeurae hornme encore adolescent. Arthur était encore à ADONIE, s. f. Air que les Spartiates jouaient
quêtes, par l'apposition seule de sa signature, ce cet âgé heurëus de candeur adolescente et de croyance sur la flûte en allant au combat. Chant militaire
qui sigmfie que la demande est accordée. spontanée où aoute shose révélée qui réjouit ou qui l'honneur sur cet air. S. f. pi. Fêtes que l'on célébrait en
d'Adonis, non-seulement dans tout
ADOBE, s. m. Sorte de brique* cuite au soleil, épouvante est adoptée comme authentiqué, sares ré- l'Orient, mais encore en Grèce, surtout à Byblos
dont on fait un grand usagepour les constructions au flexion. (Méry.) Se dit des choses et signifie qui à Alexandrie. Elles duraient deux jours, dont
Pérou et dans d'autres contrées de l'Amérique. Les est de fraîche date qui n'est pas encore formé. et l'un était consacre au deuil, l'autre aux réjouis-
maisons de la. ville de Mendoza.sont bâties en adobes. Agrioult. Signifie qui ne porte pas encore de fruit.
sances ou, pour mieux dire, I'uu à l'agonie et à
ADOLESCENCE, s. f. Physiol. Période de la vie Vigne adolescente. Arbre aàolescent. l'ensevelissexnentdu dieu, l'autre à sa résurrection.
humainecomprise entre la seconde enfance et l'âge ADOLIE s. f. Bot. Plante de la côte de Mala- La partie lugubre portait le nom d'aphanisme (dis-
adulte, c. à ,d. commençant à l'époque où se mam- bar,8quiç les indigènes emploient comme liniment. parition) l'autre celui de herbèse (découverte). Un
festent les premiers signes de la puberté, et se ter- ADOLPHE s. m. Monnaie d'or de Suède qui catafalque colossal, une procession de' femmes en
minant à celle où le corps a acquis son développe- valait environ 13 francs. pleurs, un sacrifice des morts, telles étaient à peu
ment complet en hauteur. En général dans nos ADOLPHE-FREDERIC (de Holstein-Eutin). Ce près partout les circonstances principales de cette
climats tempérés elle commence à onze ou douze prince, dans lt; duquel la maison de Hol- solennité. Le lendemain, on portait processionnel-
personne
ans chez les jeunes filles, a quatorze ou quinze chez° stein montaau trône de Suède, naquit Ie 14 mai 1710, lement la statue d'Adonis à la mer, et on l'y; bai-
les jeunes garçons, pour, se terminer vers la v:gt devint, gnait, puis l'on récitait des hymncs de joie le
et unième année chez les premières, et vers la vingt- en 1727, prince-évêque de Lubeck, et roi de temple était orné d'emblèmes magnifiques, parmi
cinquième chez les seconds. Chez l'homme, les sail- Suéde le 6 avril 1751. Il mourut en 1771.
ADODIBRAT10N, s. f. Se disait anciennement lesquels se faisaient remarquer les jardins d'Adonis,
lies osseuses se prononcent; les muscles prennent corbeilles ou vases remplis de terreau et dans les-
plus de volume et. acquièrent de la fermeté et de pour Ombre,d'amour. apparence. C'était je ne sais quelte quels
on avait planté-des fleurs.
l'élasticité le larynx se développe en même temps adombration ADONIEN, ENNE, sd_j: D'Adonis; qui appar-
ADOMBItEMENT, s. m. Sea disait anciennement
due la poitrine, et la barbe commence à végéter. Action d'ombrager, de couvrir, de cacher, et tient à Adonis. Poés, Se dit d'un vers grec ou
L'homme est devenu apte à la génération; sa voix pour ébauche.. latin composé des deux derniers pieds du vers
devient plus grave et prend le timbre viril. Che^ en peinture, .action d'ébaucher,
la femme, les changementssont moins sensibles en brager, v.
ADOMBRER de a. Vieux mot qui
donner l'ombre; obscurcir, rendre som-
signifie Om- hexamètre,
d'un trochée.
c. à d. d'un dactyle et d un spondée ou
Ex. Terruit urbem. Il termine ordi-
apparence sans être pour cela m s grsves en bre offusquer, cacher. SP.s cheveux noirs adombraient nairement la strophe saphique. On pensé que son
réalité. En ellé, tout se prépare à 'acte essentiel lui vient de ce qu'il était usité dans les fêtes
de la conception. L'appareil géuital sort de son état son teint et le rendaiertÉE, rauissant. (Brantôme.) nom
ADOMESTIQUE, part. pas. Rendu familier. lugubres en l'honneur d'Adonis. Le vers adonien
d'inertie et son influence se fait sentir sur tout le n'a guère été employé seul par les Latins. II est
reste de l'économie. La menstruation commence, Gens adomestiqués. devient bientôt monotone: Le rhythme
les mamelles se développent, les formes s'arrondis- ADOMESTIQUER, v. a. Rendre privé, apprivoi- trop court, et
sent, le bassin s'élargit, et la voix s'adoucit. Chez ser et par extens. rendre ami, familier, faire de sa adonien est peu (a.vorable aux poèmes de longue ha-
leine. Ron.sard fait des roers adoniens. On dit aussi
les deux sexes, en même temps que la taille gran- maison, attacher à son service. Villars l'avait ado- adonique. a
dit et que les membrea se fortifient, la poitrine, le
poumon^ le caeur et les vaisseaux prennent plus de gent. venir ami. C'est vieux
|
(Saint-Simon.) S'adomestiqueb, v. pr. De-
mot. Beau
AD011tIN, s. m. S.'est dit anciennement pour
comme Adonis; poupin, damoiseau.
capacité, et la physionomie acquiert son cachet dé- un
finiti£ .Simultanément encore des aspirationset des ADON, s. m. Variété de café de l'Ile Bourbon. ADONIS. Mythol. Un des dieux les plus célèbres.
puissances nouvelles apparaissentdans la sphère de ADONAÎ. En Hébreu, ce motsignifie Maître su- Il avait pour mère Myrrha, et fut le fruit de l'inceste
l'intelligenceet du sentiment. Mais il peut résulter, prême c'est un pluriel d'excellence, comme disent que cette princesse avait commis avec son père Ci-
de ce rapide accroissement qui se produitpe ndant les grammairiens; c. à d. un pluriel à
quant sa nyre, roi de Chypre. Sa.mère, pour échapper à la
l'a,dolescence,une rupture d'équilibreentre les prin- forme grammaticale, mais un singulier par rap- honte, invoqua les dieux, et, quittant la vie sans
cipaux systèmes et la prédisposition à un grand port à sa signification. Il ne se trouve employé se réfugier dans la mort, demnt l'arbre qui porte
nombre de maladies.tandis que, d'un autre côté, que poùr Dieu, dont il est un des noms. Dans les la myrrhe. Adonis fut élevé par les Dryades, et
des ardeurs jusque-là inconnues, la curiosité sans de bibles hébraïques, on attache les points voyelles devint, en grandissant,d'une beauté si remarquable
attractions ce à celui que nous lisons. aujourd'hui que Vénuselle-même s'en éprit d'amour. Passionné
cesse en éveil, les inquiétudes et les qui nom
Juifs il était
constituent un phénomène à la fois matériel et Jehova, parce que chez les défendu pour la chasse, le jeune Adonis parcourait sans
gsycholagique, et l'éclosion de passiong nouvelles de prononcer le nom propre de Dieu, et qu'il n'y cesse les forêts; la déesse l'accompagnait, agitée
la avait que le grand prêtre qui dlit ce privilége, d'une tendre inquiétude, et lui indiquant les_ dan-
apportent un élément de trouble pour moralité
entrait dans sanctuaire.
car le jugement etZâ raison n'ont pas encore ac- lotsqn'il le gers auxquels il s'exposait dans son insouciance.
quis assez de force pour guider ou réfréner les in- A,DONANTHE; s: m. Botan. Génie de plantes Adonis faisait peu -d'attentianà ses avis mais un
stincts. Cette époque de la vie, pendant laquelle se de la famille des renonculacées, dont une espèce jour un sanglierfurieuxqu'il avait attaqué et man-
forme le caractère du' sujet: et se montrent chez lui se cultive fréquemment dans lea parterres. Les qué sé jette sur lui et le blease mortellement. Vénus
les premiers traits fortement accentués des vices et adonanthes mot du herbes vivaces, deaeaet vénéneuses. accourt, désolée, éplorée, échevelée l'air retentit
des vërxus-, est dorie .fort.. critiqué physiquement et ADONC, adv. Alors,
Vieus-mot
dans
qu'on
cet instant, dans' de ses cris et dé ses soupirs elle cherche à ranimer
cette conjoncture.
moralement; d'où il s'ènsuit. que son hygiène et dans le style marotique. AdorEC, s'éclutant de rire, efforts! emploie encore sous le feude ses` baisers le eadsvre inanimé. Vains
son éducation réclament les soins les plus attentifs soins impuissant$-! Tout ce qu'elle put faire
et les plus éclairés, si 1'on veut obtenïr un esprit la -bonïiè gouge 4tae .rtgarde, et de ce momeat fut cà pour alléger sa douleur fut d'étermser le souvenir
sain dans un corps vigoureux, mens sana in coupore moi. (P.-L. Courier.) On disait aussi adoneques. d'Adonis en métamorphosanten anémone (ado-
le
ADONÉE, Mythol. par lequel les nide), fleur qui dure peu, et d'obtenirde Jupiter la
scrmo. Des entanta qui naissent, la moitü.. tout au plus s. mi Ivlom
paruient à faâoiescance:(â.-tT. Rousseau.) Id était en. r anciens Arabes désignaientle soleü. On crjjit que grâce de partager avec Proserpinela possession de
core dans toute la frastelu!ardel'odole¢cence: (G. Ssnd.)= c'est le môme qu'Adonai. ( Snrnorn de Jupiter, de son amant. Depuis ce temps, Adonis passait, selon les
plus anciens mythologues, quatre mois de l'année
( Par extens. et colleetiv: Les adolescents. L'adoles= Bacchus, etc.
cence méprise les jouets du; passé. (S. Dubay.) En aé- ADONHIRAM. Suivant la tradition maçonnique,, auprès de Vénus, quatre auprès de Proserpine, et les
confia lui semblait. Plus tard, .à la
d'un
et â où
même c'est le= nom. personnage qui Salomon quatre autres bon
dans les femmes. dans ce la siirecüon des suite d'altérations dumythe, motivées par la diffé-
sens:qu'an parlant, des garçons, i vertu
ADONHIRAMITEj s.
chef
Franc-maçon
des ouvriers
qui renee
passait
des lieux et
alternativement
des climats,
six mois
on
dans
prétendit
lea
qu'il
Enfers et
eemonts,1espremierstemps. L'iffnocenceat la comme em-
rpnvnhtit sur tous les hommes, lorsque le monde était ploy és'à la construction du temple de JérusaleW six mois dans l'Olymps. Ce mythe est une imitation
de'Hor, d'Osiris et d'Isis, dont le but était jj qu'il devient pins favorable qu'il ne l'était aupara- de l'autre conjoint. (Codeci;.) Junon,
de ceux
de peindre en style figuré ,1a marche apparente du évalue par quarts et moitiés dé quarts la montant sur le lit; prit Hercule contre son sein et le
" goieh dans l'année, partant d'unpomt
d'une
du zodiaque
saison as-
quantité
parlant
dont
d'un cordage
|
le vent peut adonner. S'allonger, e.n
soumis à une tension, et s'en- imitant la véritable naissance, que font encore au-
correspondantau commencement
troùomiqae ou rurale. La division de l'année agri- ner, prendre plus d'extension, en parlant d'une jourd'hui les barbares lorsqu'ilsceveulent adopter. (Mi-
Égyptiens, en trois saisons est le type voile. Avant de se servir d'im cordage neuf, on cherche chelet. ) Par extens. Prendre soin -d'un enfant
celé chez les ci à- comme si c'était le sien propre, lui servir de père
sa rési- le faire adonner, l'aide d'un moyen mécanique.

r
de la partie du à
dence il nait en Arabie, o. à d. à l'Orient, comme Les voiles adonnent sous l'effort du vent et par l'usage. ou de mère. La compassion et la charité vousint
La chaleur de la température contribue beaucoup à fait adopter^ces petites créatures pour vos
faire adonnerles cordages et les voiles, surtout quand (S. V. de Paul.) Hélas! ce juif jadis m'adopta
quer, se livrer particulièrementà une chose. S'a- vengeance. safille. (Racine.) Je t'adopte pour fils, adopta ma
(Dacis.) 1 Partager, admettre, suivre,
la musique. Adonnez-vousaux subir, embrasser. Comment pelt-on
jeux qui demandent de l'exercice. Les enfants déjà adopter approuver, tme telle opinion? Adopter unsystè une
bouffons ou ne
S'adonner dé- proposition, une erreur, des., principes, une ligne de
con;luite. Il est impossible de faire entendre ffison à

tes
l'idolâtrie. Heureux celui qui s'adonne à
la vertu. (Trévoux.) Il s'était adonné au vin dans leurs intérêts. Il ne faut pas adopter une carrière
|
Sand.) Fréquenter habi- l'étourdie.
tuellement un lieu, s'y plaire; s'attacher à une adopté Aristote. (Egger.) Des savants avaient adopté
à
personne. S'adonner au cabaret. S'adonner à une l'existenee d'une atmosphère dont le soleil est le
société.
une personne, lorsqu'il s'attache à elle et
Un chien s'adonne à centre. (Cuvier.)Choisir de préférence. Il adoptait,
la suit, l'hiver, le carrick noisette à trois collets. (Balzac.)
après l'avoirrencontréepar hasard, Ce chien s'adonne Jamais une femme qui se respecte ne doit adopter les
à^ la cuisine. Se diriger, en parlant d'un chemin, modes qui choquent la décence et la pudeur. (Boitard.)
d'une chasse,- etc. Je vous prie de passer chez moi, si 1 Prendre, se faire, se conformer. Chez les nations
votre chemin s'y adonne. Il lui mandait qu'it eût à civilisées; c'est l'homme qui adopte les mœurs de la
abattre une certaine quantité de murs de son parc, femme. (B.de S. Pierre:) ¡Ajouter foi: Que de mi-
pour ne point trouver d'obstacles, au cas où la chasse racles nos bons alleux
s'adonnât à entrer. (St-Simon.)Dansce sens, il vieU- examen
| | adoptés sans
Politiq. Approuver, voter, sanctionner
lit. Synonymes S'adonner, se donner. Se don- j législativement. Adopter une loi. Adopter tel para-
ner exprime la plénitudedu dévouement. Çeluiqui se graphe. Adopter un amendement.S'emploie sans
donne à un art, à une science ne s'appartient plus, régime dans ce sens, L'assemblée adopte n'adopte
y est livré tout entier, enest pour ainsi dire l'es- pas.¡.s'ADOPTER, v. pron. Être adopté.ouCet'
Adonis.'
|
clave. Christinede Suède abdiqua la couronne pour dement ne peut guère s' adopter. S'attacher l'un à l'au-
se donner tout entière à- la philosophie. (Montes- tre. Il serait à désirer que tous les ouvriers de chaque
amen-

le soleil, et au printemps, où l'écorce de l'arbre à quieu.) Socrate s'est donné tout entier à ce qui con-, atelier pussent s'adopter mutuellement comme amis.
myrrhe commence à se détacher. La mort par le cerne les mœurs. (Rollin.), S'adonner marque la ADOPTIÉN,ENNE, adj. et s. Nom donné à des
sanglier indique la saison de la chasse ou l'automne, destination, la tendance vers un but, l'exercice de hérétiques du vme siècle qui firent
un grand
en Egypte surtout. Ezéchiel donne à Adonis le l'activité en un certain sens. Celui qui s'adonne à nombre de prosélytes en Espagne et en Françx. Ils
nom de Thammuz (le caché), ce qui se rapporte une chose y est seulement attaché, et en fait le but prétendaient que Jésus-Christ, en tant qu'homme;
son séjour chez Proserpine (l'hémisphèreinférieur vers lequel il dirige ses pensées et ses actions. n'était pas fils de Dieu, mais seulement son fils
ou l'hiver). La mort d'Adonis, chantée par les lettres. Pendant la guerre, la jeunesse ne s'adonne plus aux adoptif, au moyen du baptême et de la régénération,
portes anciens et modernes, est une des fictions les (Fénelon.) Platoi\ inspira Speusippe un et que, dans
célèbres violent désir de l'imiter et de s'adonner à la philo- hommes. G'était ce cas, Dieu adoptait aussi d'autres
plus dans l'antiquité. Dans tout l'Orient renouveler l'hérésie de Nestorius,
et en Grèce, on célébra des fêtes brillantes en sophie. (Rollin.) qui divisait Jésus-Christ en deux natures ou en
|
l'honneur d'Adonis. V. adonies. S m. Se dit en ADOPTABLE, adj. Qui peut être adopté* Cette deux fils. Cette secte s'éleva sous Charlemagne,
parlant d'un jeune homme beau et qui s'aime et se opinion n'est pas adaptable. et
eut pour chef IFélix, évêque d'Urgel, et Êlipand,
complaît dans les soins qu'il donre à sa parure. ADOPTANT, -ANTE, adj. et s. Se dit d'une archevêque de Tolède. Le pape Adrien condamna
C'est un Adonis. S'emploie presque toujours ironiq. modification apportée au dogme catholique,
personne qui adopte ou qui a adopté un enfant cette
laou en mauvaise part dans ce sens, pour
| exprimer étranger et le considère comme le sien propre.
sottise unie à la beauté. Ichthyol. Nom d'un L'adopté prenait le
poisson du genre blennie. | Entom" Espèce de lé- doptant avait droitnom
de l'adoptant. A Borne, l'a-
et plusieurs
mier
le
à
dogme
conciles
Narbonne,
catholique
furent tenus 'à cet effet, le pre-
en 791. Les adoptiens niaient
de V immaculée conception et
de vie et de mort sur l'adopté.
pidoptère diurne du genrepolyommate ou argus; L'adoptant se trouve investi de là puissancepaternelle. considéraient Joseph comme le véritable père de
Bot. Synonymeà'adonide. Salon d'Adonis, Se disait Chez les Romains,
permettait aux femmes Jésus-Christ. On les appelait aussi adoptif s, adop-
chez les Romains d'un appartementdécoréde fleurs, avaient perdu leurs on qui tants féliciem.
et
suivant l'usage des Syriens. Apollonius trouva Do- mission du prince; enfants, d'adopter avec la per-
mais ce n'était ADOPTIF, IVE, adj. Qui a été adopté, dans les
mitien dans un des salons d'Adonis. 1 Jardins d'Ado- imparfaite, dont les effets bornaient à accorder à formes légales, pour fils ou
nis. V. ADONIEB. 1 Famil. Faire l'Adonis, Minauder, l'adopté le droit de succéderse ab intestat à l'adoptante. tif. Fils adoptif. Fille adoptive. On déclara que le fils
faire le beau. L'adoptant faisait adoptif appartiendraità la famille de l'adoptant dans
l'adopté sous les plis de sa
ADONIS^, EE, part. Rendu beau comme Ado- robe flottante.. passer tous les degrés directs et collatéraux. Les fils adoptifs
nis, paré avec un soin extrême. des Scipions prenaient en quelque sorte l'engagement
ADOPTE, ,ÉE, part. Reconnu, admis comme d'être
ADON1SER, v. a. Parer avec un extrême soin, fils ou fille par quelqu'un. Il a adopte à leur tour de grands^ hommes. Le titre de fih
avec une grande recherche. Cette mère gâte son fils, Moïse fui adopte par la fille de Pharaon. cet enfant. adoptif est plus celui de légataire uni-
elle se plait à l'adoniser. (Acad.) Éraste, Octave fut versel. (Dupin aîné.) Se, dit
pour pa- adopté par César. Vous étiez des enfants dans son adopte. Un père adoptif. | aussi de celui qui'
raitre plus beau aux yeux d'Angélique, est allé
adoniser chez le baigneur. (Dancourt.) S'ADONISEB,se faire cœur adoptés. (Voltaire.) La personne qui se propo- sont ses parents adoptifs. Qui
v. pron. Prendre un trop grand soin de sa personne sera
d'adopter et celle qui voudra être adoptée se pré-
tion. Titre adoptif, D
|
ont
a rappbrt-a l'adop-
et de sa parure. Il passe tout son temps à s' adoniser senteront devant le juge de paix du domicile de l'a- lant des on a fait choix, en par-
doptant pour y passer acte de leurs consentements choses. Patrie adoptive. En destyle relig.
son 'père.
Il s'écoute, il se plait, il s'adonise, il s'aime. (J.-B respectifs. Accueilli, Jésus-Christ nous a faits enfants adoptifs
Rousseau.) Ce mot, qui marque de la fatuité, accepté, voté, admis. Cette Les enfants adoptifs de l'Église.
dit guère qu'en parlant des hommes.S'estnedit se proposition fut adoptée à la majorité de cinq voix. Il ADOPTION, s. f. (pron. adoption). Action d'a-
dans le sens de s'orner, parer. Il n'est y a une infinité d'erreurs politiques qui, une fois dopter. C'est, dans le
se pas bien- adoptées, deviennent des principes. (Raynal.)Adopté l liation fictive qui, par la sens absolu du mot, une fi-
séant qu'une femme se garçonne
pour se faire montrer Formule de-vote qui indique que la proposition est puissance "de la loi, imité
plus belle, si ce n'est pour se gentiment adoniser d'un reçue. ) S. Enfant, individu qui a été adopté. L'a-
beau.. bonnet avec, la plume. (Brantôme.) L'adoption remonte à des temps, fort reculés. On°
ADONISEUR, m. Néol. Se dit en parlant de famille naturelle ses effets se en cite des exemples puisés dans, l'histoire des Hé-
celui qui. adomse, s. qui ajuste, qui pare. Ce figaro est permettre à V adopté de joindre à breux. Les Athéniens sont, dans, l'ordre des temps,
son nom celui de les premiers dont la législation
un adomseur. Les tailleurs sont portés se croire des l'adoptant, et à lui accorder sur les biens de celui-ci sur cette matière
• Moniteurs. les mêmes droits de succession que ceux qui sont attri- soit venue jusqu'à nous. Chez eux l'adoption n'a-
ADOMSTE, s. Celui, celle qui fait la descrip- i vait lieu qu'en faveur des enfants mâles," dans la
tion ou dresse simplement le catalogue des plantes existe entre l'adoptant et le mari de fadoptée met pour 1 adopté elle était révocable
cultivées dans unjardin de botanique public ou obstacle a n qu'ils puissent faire partie l'un et l'autre en ce sens qu'il pouvait retourner
du même conseil municipal. dans sa famille naturelle
rement à une chbse. Étre adonné au jeu, au plaisir ADOPTER, v. a. Choisir, reconnaître pour fils Mais l'adoption des Romains est celle dont les
ou pour fille, en remplissantles conditions légales cuments do-
a la mollesse. L'homme adonnéau vice-est malheureux. nous ont été transmis le plus complète-
irLi J 7 La 1>h'Vart àes homme dans ce pays Auguste adopta Tibère. roi ment. L'organisation politique de la république
«ont adonnés màine reposait principalement sur une très-forte
brillante est passionnément
t esprit. (Guizot.) adonnée Lotis plaisirs de option se liait à ces deux m plutôtSans
poli-
son fils en le pressant, selon la coutume du pays, l'ancien droit, une mutation complète de la famille
contre sa poitrine nue et l'introduisant sous le vête-
aux plaisirs, à la débauche. une fiction dont les effets s'éventaient au delà de
| S'emploie
absolum. Nul époux ne peut adopter qu'avec le con-
l'adoptant et de l'adopté. L'appareil imposant, la
des actes les plus importants de la vie civile. Il y ADORABLE, adj. Digne d'être adoré; qui a bouche et la baisaient. Dans la suite, les mêmes
avait deux espèces d'adoption l'adoption propre- droit à l'adoration. Vous êtes, 6 mon Dieu, seul ado- cérémonies se pratiquèrent pour adorer les
ment dite et 1 adrogation, L'adrogation, au moyen rable, seul immortel. (Massillon.) La providence de reurs. Saint Jérôme rapporte^jégalement queempe- pour
de laquelle un citoyen romain non soumis a la puis- Dieu est adorable en toutes choses. Les' catholiques » adorer on avait coutume d'approcher la main de
disent aussi Le mystère adorable de l'Eucharistie. ses. lèvres. Aujourd'hui,, dans notre langue, mot
était
autre avec ses enfants et ses biens l'adoption pro-
prement dite, par laquelle un fils de
donné en adoption par celui sous la puissance du-
Seigneur, dans ta gloire adorable
Quel mortel est digne d'entrer?
ce
représente l'hommage que l'on doit rendre à Dieu
et que l'on ne doit rendre qu'à lui seul. Les catho-
liques adorent l'Eucharistie, parce qu'ils croient
quel il était placé à un père de famille étranger. que Jésus-Christ descend dans l'hostie obus une
Dans le principe, l'effet caractéristiquede l'adoption manifestation corporelle quoique invisible; les
était de fairepasser l'adopté dans la famille de l'a-, Les lexicographes prétendent que c'est par exagé- protestants ne voient, au contraire,dans l'Eucha-
doptant, en le retranchant de la sienne; mais il ration qu'il se dit de ce que l'on aime passionné- ristie, qu'udB commémoration et qu'un symbole,
s'opéra sous Justinien un changementnotable dans ment ou de ce qui est digne d'être aimé avec pas- et refusent de lui accorder leur adoration. Bien
cet effet, qui ne continua plus de subsister que sion. Ce mot, au contraire, est étymologiquement qu'une multitude de catholiques ignorants adorent
quand l'adoptant était un des ascendants de l'adopté. bien mieux adapté. Comment,c'est par exagération véritablentles saints et même leurs images, témoin
Dans tous les autres cas, Justinien voulut que l'a- qu'on adore une femme, une douce et angélique ce qui a lieu pour saint Janvier, à Naples, et
dopté ne passât ni dans la famille ni sous la puis- créature Les posters ont dit que leurs-Phyllis étaient sainte Rosalie, à Palerme, les théologiens se pour sont
sance de l'adoptant, auquel il acquérait seulement plus adorables que les divinités de la Fable, et personne toujours défendus et. ont toujours défendu d'accor-
le droit'de succéder ab intestat. Aucun document ne peut les en blâmer. (Voltaire.) Vous avez un en- der l'adorationà d'autresqu'à l'Être infini. Le culte
ne peut aider à résoudre la question de savoir si fant adorable. Une feireme adorable. Une mère ado- des saints n'est point une adoration, c'est ub hom-
l'adoption était connue des Gaulois. Aussi traver- fable. Mon adorable amie. Dans ce siècle-ci, quand un mage aux grands hommes; et assurément rien
sons-nous les premiers siècles de notre histoire et mari laisse faire à sa femme tout ce qu'elle veut, c'est n'est plus touchant que cette reconnaissance et ce
tout le moyen âge sans qu'il y soit question d'adop- un homme adorable. (Regnard.) Qui mérite toute souvenir pour ceux qui ont fait quelque bien
tion mais, le 18 janvier 1792, l'Assemblée légis- notre amitié, toute notre estime, fin caractère ado- donné quelque glorieux exemple de dévouementouà
lative établit brusquement l'adoptionpar un décret, rable. Quelle adorable bonté Dans les bouts-rimes je l'humanité; mais combien d'abus et de désordres
sans réglementer la matière.'Enfin, le Code--civil vous trouve adorable.(Molière.) Sous toutes ses faces, se sont retranchés derrière cette louable manifes-
organisa cette institution, et en fit une imitation de la vérité est adorable. (Jouffroy.) t Famil. En tation combien de populations abruties en sont à
filiation naturelle, assez semblable à l'adoption ro- lant des choses, parfait, exquis. Yin adorable.par- Li- demander, comme les Juifs a leur sortie d'Egypte,
maine telle que l'avait réglée Justinien. De nos queur adorable. L'adorable jus de la treille. Ironiq. dés dieux qu'elles puissent toucher et voir com-
jours, conformément aux dispositionsde la loi, l'a- Signifie encore charmant. Il est d'une naïveté, d'une bien se contentent d'adorer les statues parées de
doption n'est permise qu'aux, personnes de l'un ou simplicité, d'une candeur adorable. Je le trouve ado- bandelettes, et négligent, dans leur superstition, le
de l'autre sexe, âgées de plus de cinquante ans, rable avec ses prétentions. sentiment du vrai Disu Les docteurs en théologie
qui sont sans enfants ni descendants légitimes, et ADORABLEMENT, adv. D'une manière ado- disent que les hommages adressés à la figure de
qui ont au moins quinze ans de plus que les indi- rable. Dieu est l'être adorablement bon. Il s'est adora- Jésus-Christ sur la croix ne sont point destinés à
vidus qu'elles se proposent d'adopter. Toutefois, un
époux ne peut faire acte d'adoption sans le consen-
blement conduit dans cette affaire. l'i vénérée,
dont le s ce
mais qu'ils s'adressent au Dieu
tement de son conjoint, excepté après la tutelle of- ADORATEUR, TRICE, s. Personne qui adore. nous est ainsi rappelé. Les pro-
Adorateurs du vrai Dieu. Je suis un adorateur très- testants n admettent pas ce raisonnement, et ils
ficieuse. Nul ne peut-être adopté, de quelque ma- zélé de la Divinité. (Voltaire.) Les adorateurs de soutiennent que tous les idolâtres pourraient invo-
nière que ce soit, par deux personnes, si ce n'est Brahma. Les adorateurs des idoles. Les adorateurs du quer les mêmes raisons pour justifier l'adoration
par deux époux. L'adoption impose à l'adopté le Par exagér. Suivant les'lexicographes, il se des idoles. En réalité, ou il n'y a jamais eu d'ido-
devoir d'ajouter à son nom celui de l'adoptant. L'a- dit de celui, de celle'qui estime, qui adore avec lâtrie, ou il y en a toujours. Les peuples de l'anti-
doption s'opère par un simple contrat passé devant excès, qui aime avec passion une femme ou un ob- quité qui passaient pour adorer le soleil ne le pre-
le juge de paix de la résidence de l'adoptant, et jet quelconque. Étre l'adorateur d'une femmes. Étre naient que comme un symbole du dieu qui vivitie
qui, après plusieurs formalités, est inscrit sur les nombre de adorateurs. Les adorateurs et féconde, du dieu suprême qui se dérobait à leurs
registres de l'état civil. Tibère n'était fils d'Auguste au ses des gran-
deurs humaines. C'est l'adorateur de la fortune. Ils yeux, et ils ne pouvaient évidemment faire choix
que par adoption. Entrer dcins une famille par adop- deviennent adorateurs de ce qu'ils ignorent. (Bourda- d'un emblème plus merveilleux, plus éclatant. On
tion. Père par adoption. L'adoptionpar la femme seule peut en dire autant des prétendus adorateurs du
Adorateur. banal, Celui qui se déclare feu et de toutes .les personnifications plus ou moins
l'adorateur de toutes les femmes. Etre son propre imposantes, terribles ou gracieuses du paganisme.
en commnn. (Napoléon Ier.) 1 On distingue trois adorateur, Étre infatué de sa personne, de ses Derrière le feu et ces personnifications, comme
sortes d'adoption. l'adoption ordinaire elle ne peut lités, de qua- derrière le soleil, c'était toujours le créateur de
ses ouvrages,
s'exercer qn en faveur de l'individu à qui l'on a, des adulateurs, de tous etc. Se dit des courtisans, l'univers que l'homme adorait, et il n'en est pas
dans sa minorité et pendant six ans au moins, grands ceux qui font la cour aux autrement pour le fétiche du nègre et le manitou
fourni des secours et donné des soins non inter- et aux puissants du monde..Les princes
plus'd'adorateurs d'amis.Adj. Je n'ai du peau-rouge de l'Amérique. L'homme n'a jamais
rompus j L'adoption rémunératoire, Celle qui peut percé qu'à peine les flotsque
trouvent
toujours nouveaux d'un adoré, ou n'a jamais dû adorer, le morceau de
avoir/ lieu en faveur de celui qui a sauvé la vie à pierre ou de bois qu'il s'était taillé. Mais'dans tous
l'adoptant, soit dans combat, soit le retirant peuple adorateur. (Racine.) Adorateurs de Jésus,
en les temps et dans tous les pays l'ignorance et la
un
|
des flammes ou des flots. U adoption testamentaire,
.Celle qui peut s'exercer-aprètTIa tutelle officieuse.
Congrégation religieuse supprimée au commence-
ment de notre siècle. superstition ont produit les mêmes effets. D'ailleurs
cette communication intime et pure qu'on appelle
Il suffit dansce cas, que le tuteur ait rendu des A ORATIF, IVE, adj. Qui a le caractère de adoration ne s'établit pas au moyen de banales
soins au mineur pendant cinq ans, pour avoir le l'adoration. Culte adoratif. Formule adorative. prières récitées sans intelligence, ni par des céré-
droit de l'adopter par testament. Adoption mili- ADORATION, s. f. (pron. adoracion). Action monies insensées, ni par des actes de commande
taire. Les vieux Scandinaves possédaient, sous ce d'adorer exaltation réfléchiede la créature vers le dont le sens et l'esprit sont lettre close pour ceux
nom, une institution politique qui était un des prin- créateur enthousiasme calme par lequel l'homme qui les pratiquent ce serait une impiété de le
cipaux éléments de leur puissance militaire c'était s'élève à Dieu dans une aspiration profonde et sr- croire. Formules antiques, qui, assez longtemps,
l'adoption des guerriers qu'ils appelaient l'associa- dente. L'homme doit à Dieu son adoration et ses hom- avez captivé et altéré la pwtsée humainè cultes
tion du sang. Elle se faisait en creusant un trou mages. (Massillon.) L'adoration que tous les peuples stériles, qui, en symbolisant la loi morale, avez,
avec le fer de leurs lances les deux amis y ver- lui rendent. (Bossuet.) L'adoration qu'ils rendent durant des siècles, emprisonné dans d'étroites
saient de leur sang, puis ils pétrissaient la terré, l'Eucharistie. (Pascal.) L'adoratiên des idoles.î?a- limites la méditation de l'homme, disparaissez
s'embrassaient,et plaçaient une pierre sur le trou. votre rôle est fini. L'homme grossier et tout entier
Cette pierre portait leurs chiffres entrelacés. L'a- sent ce qu'on appelle l'adoration. (V. Cousin.) L'ado- aux sensations extérieures a pu, à des époques
doption militaire liait pour la vie un guerrier à un ration n'est que l'amour qui se prosterne. (Ventura.) d'ignorance, avoir besoin de mythes, d'allégories,
autre. Les Grecs des premiers siècles de l'ère vul- Pris à la lettre, le mot adoration, dérivé du de personnifications concrètes, d'oraisons toutes
gaire empruntèrentcette sorte d'adoption aux Scan- latin ad, vers; os, la bouche, n'a rien, dans son préparées et de prescriptions symboliques qui ser-
dinaves. On la retrouve aussi dans la chevalerie étymologie, qui le restreigne à nos rapports spiri- vissent d'auxilliaire à sa réflexion et de point d'ap-
du moyen âge sous le nom de fraternité d'armes.. tuels avec Dieu. Il marque tout simplement l'hom- pui à sa faible intelligence. Mais aujourd'huil'hu-
V. FRATERNITÉ, ALLIANCE. ] S'cmpl. absolum. ^.fti mage que l'on rend à quelqu'un ou à quelque manité a grandi et veut une nourriture plus forte.
formalités nombreusesdont la loi a entouré hadoptioii chose, en levant à son intention la main vers la Que notre cœur cherche le bien, le droit, le juste
en font- le plus solennel des contrats. Actionde bouche pour la baiser. Ainsi entendue, l'adoration avec une ardeur infat _ able que toutes nos actions
donner à quelqu'undes soins paternels, d'avoir pour est d'une pratique fort générale, et il n'est pas soient pures d'intention mauvaise; que le travail
lui des sentiments de père. Il peut aussi signifier besoin d'aimer beaucoup quelqu'un pouv l'aimer ennoblisse notre vie. Quiconque languit dans l'oi-
Attachement, liaison intime. Admission,introduc- jusqu'à l'adoration. Ori doit donc regarder ce mot siveté est mauvais citoyen et indigne du nom
tion. L'adoption irréfléchiedes mots étrangers ne con- comme exprimant, chez les anciens, une manière' d'homme. Que la charité prêchée par le Christ,
tribue qu'à charger les langues. 1 Sanction législa- d'honorer plutôt qu'un culte véritable. Cette cou- cette charité si mal comprise, si mal pratiquée,
tive. L'adoptiond'un projet de loi. L adoption de tel tume était surtout en usage chez les Orientaux. devienne autre chose qu'une humiliante et dédai-
ou tel article. L'adoption d'un amendement. L'adop- C'est ainsi, selon l'Écriture, qu'Abraham adora le gneuse aumône; que toutes nos forces soient sin-
tion d'une lui. Choix, préférence. C'est son goût cèrement consacrées au service de tous que tous
d'adoption. C'est mon fils d'adoption. Se donner en dans le pays une sépulture pour Sara; c'est ainsi nos efforts soient dirigés vers l'émancipation phy-
adoption, Se faire opter, 1 En théol. dogmat., qu'Elisée se laisse adorer par la Sunamite, à la- sique, morale et intellectuelle de ce qu'on appelle
Grâce spéciale par laquelle, dans le baptême, les quelle il avait rendu son fus. Les' Grecs emprun- les classes inférieures; que toute notre existence
chrétiensdeviennentenfants adoptifs de Dieu, frères tèrent cette coutume aux peuples d'Orient, et la soit vouée à 1 organisation régulière du chaos so-
cial qui nous désole, à l'instaurationdu règne de
les avait exclus, suivant l'Église catholique, la pré- la justice; que notre âme, remplie de foi et d'a-
mais toujours la te couverte et le visage voile. mour, s'élèvepar un commerce sublime jusqu'à la
A découverte alors ils portaient la main à leur
divinité; qu'elle cherche à cette source vive des
inspirations vraiment religieuses, des lumières de
révélation propres à hâter la fin du mal ou la raient il fournit des troupes auxiliaire».
Pont, auquel
marche du progrès vers le bien; et puis que, dans
et les Sammritains
|
ineffable poésie, culte intérieur et sans feinte. Adorer la bonté la
dit aussi Aorse.
s. Hortic. Terrain adossé à abri
On

des hymnes d'une mystérieuse etenthousiasme, et sagesse, etc., de'Dieu, Adorer Dieu relativement à ADOS, m. un
admiration, naturel ou artificiel, le plus ordinairement à un
elle chante son.
célèbre la gloire -de celui
son
qui
mesure.
a tout
Voilà
fait
les
|
avec sa bonté, à sa sagesse, etc. Accepter avec sou-
élé- mission, se soumettre humblement. Ils adorent les mur et incliné de manière à recevoir le plus ver-
nombre, avec poids, avec ticalement possible, eh hiver et au printemps, les
ments qui constituent l'adoration unique, véritable rayons du soleil. la culture
et rationnelle voilà l'holocauste qu«Nious devons la main qui ndusà l'enlève. des primeurs. Ados d'hiver. Ados de printemps. (
offrir au Seigneur, et qui servira de base inébran- Christ Rendre sa personne divine, dans l'union Agricult. Ados du silton, La partie la plus élevée,
lable à une nouvelle et grande alliance entre Dieu de ses deux natures le culte qu'il mérite comme celle où deux tranches de terre ont été appuyées
et l'humanité On donne
qui
le nom d'adoration
représentent les
aux
Mages
Verbe
Reliques.
fils
Dans
unique de
certains
Dieu.| Adorer la croix, let
adorer, suivant les théo-
l'une contre l'autre. celles
tableaux ou gravures cas,
ou les bergers adorant 1 Enfant Jésus couché dans logiens, ce n'est plus adorer, dans le sens strict du forme de dos de bahut.
la crèche. L'adoration de Raphaè'l. L'adoration de mot; c'est rendre honneur, vénérer; et il -est certain ADOSSABLE, adj. Qui peut être adossé,
Murillo, L'adoration du Poussin. V. MAGEB: 1 que vénérer serait plus convenable et plus oitho- l'on doit adosser. que
Adoration de la croix, Cérémonie qui se pratique doxe qu'adorer. On doit éviter l'abus ou une appli- ADOSSÉ, ÉE, part. Appuyé, placé contre, mis
dans toutes les églises cation vicieuse des
le vendredi saint catho-
| à
mots, cause
liques,, et qui consiste à se prosterner devant la qui en découlent. Adorer le pape, Rendre au pape
des inconvénients dos à dos. Se dit des personnes et des choses. Adossé
à un mur. Adossé contre un arbre. Ils étaient adossés
croix en souvenir de la passion de Jésus-Christ. 1
Adoration perpétuelle, Pratique pieuse de plusieurs encore, adorer veut dire tout simplement vénérer.
les uns contre les autres. Le théâtre était adossé
citadelle. (Chateaubriand.) Hormis le. Parthénon, il
la
ordres religieux, qui consiste il. députer successive- 1 Du culte des dieux, les hommes en sont venus n'y
ment auprès de l'autel un des membres de la con- jusqu'à adorerleurs semblables, ce qui est le comble
la
a plus place des temples d'autrefois que de
misérables cabanes adossées contre les rares colonnes.
grégation qui 1 représente la communauté tout de la servilité et de la bassesse. Il est vrai que, (Ba'tissier.) Ces bois sont adossés à une chaîne de mon-
entière, et y offre des prières pour la conversion pour dissimuler la chose, on dit que, 'dans ce cas,
des pécheurs. L'adoration perpétuelle s'adresse ou adorer signifie seulement rendre un profond hom- |
tagnes. Zool. Se^dit de l'abdomen d'un insecte,
au saint-sacrementou au sacre coeur de mage, se prosterner devant. Dioctétien s'établit à, rieure par un court appendice comme, dans les
ration du pape. Hommage de respect et de soumis- Nicomédie, où il se fit adorer à la mode des Orien-
sion que les cardinaux offrent au pape après son taux. (Bossuet.) D'où vient, lui dit Alexandre, que |
araignées. Syn. d'odne. Blas. Se dit des'animaux
qui ont le .dos l'un contre l'autre, et en général de
élection. On appelle aussi adoration la manière tu ne m'adores pas? (Montesquieu,) Les courtisans
extraordinaire dont un pape est élu, lorsque les consommés méprisent, l'idole qu'ils .semblent adorer. toutes les pièces de longueur qui ont deux faces
différentes comme les haches les doloires les
deux tiers des cardinauxvont subitement, et comme (Napoléon 1er.) 1 Se .dit aussi des choses dans le
entraînés par un mouvement spontané, se proster- même sens. Si les. philosophes anciens adoraient les adossées, Celles qui ont leurs pannetons tournés
|
marteaux; etc. Il y a des croissants adossés. Clés
ner aux pieds de l'un d'entre eux et le proclamer vertus, ce n'était, après tout, qwune belle idolâtrie. dehors, l'un d'un côté, l'autre de l'autre, comme en
souverain pontife cette élection doit être cepen- (Chateaubriand.)Et il y aura des Ifommes qui seront les clés passées en sautoir derrière l'écu du pape.
dant confirmée ensuite par un scrutin. Sixte V fut Têtes adossées, Têtes qui dans les dessins les
élu par adoration. Amour .extrême, attachement qui voudront là faire adyfer. (Lamennais.)Courti-
excessif. Cette femme a de l'adoration pour son mari. ser par de faux semblants de respect, de considé- médailles, etc., sont mises sur une même ligne et
ration, de dévouement. Les courtisans adorent tous en sens inverse.
Cette mère est en adoration devant ses enfants. 'Les ceux dont ils attendent des bienfaits.
ADOSSEMENT, s. m. Action d'adosser, état de
ce qui est adossé. L'adossement de la maison un
doit des adorations comme à dés divinités. (Saint- D'adulateurs une cour importune coteau.Fig. Appui, soutien. La liberté a pour 'ados-
Evremont.) La reconnaissance a ses adorations et ses
enthousiasmes.(Proudhon.)Démonstration de zèle
Venait en foule adorer sa fortune.
(voltaire.^ |
sement l'ensemble des nécessités de la nature et de l'es-
jprit. (Proudhon.) Anat. Se dit de la connexion
de deux membranes qui s'appliquent l'une à l'autre
et de respect adulations. Je ne connais pas de loi Avoir beaucoupd'amour, une, soumissionextrême, par des faces opposées.
devant tous les actes du gouvernement. (Bancel.) Vous une admirationaveugle pour quelqu'un* On dit que ADOSSER, v. a. Appuyer le dos contre quelque
c'est là un sens hyperbolique;mais nous trouvons, chose appuyer une chose contre une autre mettre
tions de tout le inonde. (Molière.) Le roi se hâta de
au'contraire, que c'est la le; véritable sens du mot. dos à dos. Il adossa son enfant contre la muraille
Une mère adore ses enfants. Un amant adore sa maî-
venir jouir des adorations de ses courtisans. (Volt.)
tresse. Elle adore ses parents. A seize ans, je^perdis pour l'empêcher de tomber. Adosserun appentis contre
ADOREITAL, adj. et s. m. Anat. Se dit de bâtiment. Adosser une cabane à un rocher. Ces
l'un des os de l'orbite chez quelques animaux. hommesétaient adossés les uns contre les autres. Art j&
(E. Sue.) 1 Se passionner pour une chose. Elle adore milit. Adosser une troupe, L'appuyer contre un bois,
ADORF, EE, part. Qui est un objet d'adoration. là musique, le chant, le bal. Elle adore la prome- contre un monticule, contre une autre troupe, etc.
Diu veut être connu et adoré de ses créatures. (Mas- nade. Les enfants adorent tes friandises. Il adore Ho-
sillon.) Vénus est particulièrement adorée à Cythère; Peint, et sculpt. Mettre deux têtes, deux bus-
a Idalie et à Paphos. (Fénelon.)- Plutarque rapporte
mère et Virgile. Ils signaleraient ainsi ci une autorité:
jalouse de ses privilèges qu'il y a, sous: cette autorité, dosser, v. pr. S'appuyercontre s'appuyer le dos
|
tes, etc., sur la même ligne en sens opposé. S'a-
quc l'alouette était adorée à Lemnos. (Bern. de Saint- certains hommes qui poussent V insolence" jusqu'à ne
l'ierre.) La t'ache était adorée des brahmes. (Idem.) contre se mettre dos à dos. Il
pas adorer tous ses décrets. (Bancel.) j Prov. et fig.
1 Aimé, chéri, révéré. Un enfant adoré, une mai- Adorer le veau d'or, Idolâtrer l'argent, la fortune, muraitle et se défendit longtemps. Ils s'étaient ados-
ses contre la porte pour s'abriter. Les troupes s'ados-
rendre des respects extraordinaires un homme sèrent et combattirent sur deux fronts. (Bardin.) C'est
fille dont le seul mérite est de posséder d'immenses ri-
Du magister, adorée, chesses. C'est un culte dont la tradition, qui re- une incivilité de s'adosser contre la cheminée, surtout
Par son bon cœur elle plaisait. en hiver, lorsqu'on est lans un salon. La ville de Lu.-
(béranger. ) monte à l'époque de la sortie des Juifs de l'Egypte,
n'en est pas moius suivie avec ardeur de nos jours.
S'applique à ce qui appartientà la personne ainsi Que de gens ne voit-on pas journellement adorer le
adorée. Je redemande aux cieua ta présence adorée. veau d'or? Il n'y^j plus de patrie, il n'y a plus de
(Le lirun.) De tes pas adorés, je baise la poussière. liberté pour les peuples qui ne songent qu'à adorer le
ADs.
ADOSSETTE,
s. f. Bot. Genre de mousses..
m. Se'dit des révolutionsd'an-
nées, selon lesquelles les astrologues arabes règlent
(Lamartine.) int, |
flatté; adulé. L.s monarques veau d'or. (J. Janin.) S'adorer^ v. pr. S'idolâ-
trer, s'aimer soi-même, avoir un ardent amour l'un
les événements. Adoucir est le pluriel du mot arabe
dour, qui signifie cycle.
pour l'autre. Presque toutes les jolies femmes s'ado- ADOUBÉ, ÉE,, part. S'est dit pour orné, accom-
ADOREA f. Récompense en provisions rent. Dé tous les adorateurs d'idoles, il n'y en a point mode arrangé, mis en bon étatarmé, .accolade,
l'on accordait,s.dans les premiers temps de la que ré- de plus-insenséque celui qui s'adore lui-même. (Boist&.) fait chevalier. Chevalier adoubé. Pièce adoubée.
publique romaine, ceux qui s'étaient signalés
par
Synonymes adorer, honorer, vénérer, RÉ-
vérer. Tous ces mots signifient,
Mar. Réparé. Navire adoubé. On dit mieux radoubé.
quelque action d'éclat. > mais "à des dé- ADOUBEMENT, s. m. S'est dit pou» Action d'a-
grés divers, rendre un culte ou une sorte de, culte, douber; habillement, armure;
ADORER, a. (du lat. adorare rad. os, oris, création réception
bouche, parce v. des respects, des hommages. Adorer exprime un d'un chevalier
que l'adoration consistait en général
dans 1 application
réparation
respect profond et un amour sans bornes. On adore bement d'un chevalier.
de la bouche). Rer.dre à Dieu le'
culte qui lui est dû. Mot tout païen et qui n'a Dieu, et tout ce que l'on aimexavec passion,
que excès. Honorer rend une idée plus faibleet plusavec ADOUBER, v. a. Vieux mot, -qui signifiait Or-
trop encore aujourd'hui une signification païenne. gé-
Aussi Voltaire remarque-t-il qu'il est fâcheux qu'a- ner, état; armer, don-
dorer se dise tout aussi bien de Dieu ner l'accolade, faire chevalier. Le chemin est ni
que d'une dan-
seuse de l'Opéra. Adorer Dieu. Adorer les idoles. aussi le mérite, la vertu. Vénérer exprime une idée que la nature l'a fait et il n'y a rien d'adoubé. (Com-
Malheur, disent les prêtres, ci qui n'adorent pas de déférence respectueuse. On vénère la vieilesse
Dieu comme nous, et qui sont ceux et les personnes recommandables par leurs vertus. bien armés et bien aUoubés. (Froissard.)En Norman-
dans l'erreur, soit parRévérer se dit enparlant des choses de sainteté. die; le duc seul adoubait les écuyers qu'il jugeait' di-
le dogme, soit par les rites ils sont assis à l'ombre
de la. mort. (Voltaire.) Il
est assez prouvé que, les
.On révère un temple, un sanctuaire, des reliques. ines d'un
réparer,
grade supérieur,
quand il
|
s'agit d'un navire, et même d'une
anciens Egyptiens n'adoraient pas les ognons les
crocodiles de la même façon qu'Isis et Osiris. (etVol-
ADORIE s. f. Entom.' Genre d'insectes coléo- voile. On dit aujourd'hui radouber. Fam. et fig. |

jouer.
ptères exotiques, ayant pour type l'adorie ponctuée S'emploie
taire.) Les hommes adorèrentd'abord l'air qui les fai- des Indes orientales. pour exprimer qu'on se prépare, qu'on
sait vivre, la terre qui les nourrissait, le soleil qui ADORION, g. n. Bot Genre plantes ombel- cher les trous qans une machine, dans,une fontaine.
lifères de l'Amérique septentrionale. ) "Au trictrac, aux échecs et aux damos, il signifie
On.) Les Juifs adorèrent le veau d'or au pied du ADONNER, v. a. Vieux mot qui se disait Toucher une pièce pour la bien poser, mais sans la
mont Sma(. Comme il n'y a qu'un Dieu il s'ensuit Orner, affUtoler. pour
que toutes les nations adorent en réalité'le même Dieu ÀDOB.SE s. m. Ancien peuple de la Sarmatie ADOUBEUR s. m. Celui qui adoube ajuste
|
sous des noms différents. S'empl. absol. Le peuple asiatique
'*»•«« allait adorer sur les sur la côte N*,O. de la mer Caspienne.. qui raccommode. Un adaubeur de mauvaises causes.
montagnes. Les Juifs ado- Lear roi Spidame fut l'allié de Mithridate, roi du Vieux mot.
ADOUCI, IE, part. Rendu plus doux. Breuvage ADOUC1SSABLE adj. Qui peut adoucir, que vous enverra ad patres. D'un coup d'épée son adversaire
adouci par du miel. 'Le temps est bien adouci Employer l'on doit adoucir. cette renvoya ad patres.
des expressions adoucies. Une pente adoucie. { Fig. ADOUCISSAGE, s. m. Tech. Action d'adoucir, AD QUEM (pron. kueme). Loc. adv. lat. qui
Devenu moins violent, moins rude, moinsfâcheux, manière d'adoucir; sorte de poli qu'on donne aux signifie pour lequel. -emploie en jurisprudence
plus .supportable apaisé, calmé; attf-uué. Votre métaux, au moyen de la poussière de diverses sub- pour exprimer le jour jusqu'auquel on compte. Le
père eut-il enfin adouci?Sa colère ett-éUt. adoucie? Son stances. Sert aussi à désigner la poussière qu'on jour ad quem.
emploie pour adoucir. Se dit d'une couleur qui ADPHALANGDfE, s. f. T. d'août. Phalangine
Bruyère.) S. m. Tech. Première façon donnée aux dans l'enluminure des cartesde
glacés brutes et au cristal ébauché par la taille.
Substance minérale, dont se servent les polisseuses mêlant des substances qui l'éclaircissent.
Teint.
mort est un peu adouci par ce qui est incertain.(La s'affaiblit graduellement et qui disparaît j comme accessoire.
|
Manière de rendre une couleur moins vive, en y la ADRACHNE, Chine, avec
o. m.. Bot. Espèce d'arbousierde
laquelle on fabrique du papier.
pour effacer les traits que la pierre et le charbon ADRAGANT, Bot. Sous-arbrisseau à fleurs
ADOUCISSANT ANTE adj. Qui adoucit. Po- légumineuses, dus. m.
peuvent avoir laisses sur l'ouvrag.e. 1 Atelier de l'a- tion; tisane adoucissante. Remède adoucissant. S. m.
douci, Lieu on l'on donne la première façon aux Pharm. Se dit des médicaments qui jouissent de la gomme
| adragante.
genre
Il se
astragale
trouve
qui fournit la
dans la Turquie
glaces et an cristal. propriété de diminuer les souffrances soit qu'on
d'Asie ainsi que dans la Perse.
ADOUCIR, v. a. Rendre plus doux, moins amer, les prescrive à l'intérieur sous forme de boissons, ADRAGANTE, adj. et s. f. Gomme qui sort
moins aigre, moins piquant, moins'salé. Adoucir un de pilules, etc., soit qu'on les applique à l'extérieur spontanément en filets ou bandelettes tortillées des
breurne, une tisane. Adoucir l'ccide du citron avec en lotions, fomentations, bains, cataplasmes, tiges et des rameaux de plusieurs astragales. La
etc. gomme adragante
du sucre. L'homme sut adpucir les fruits et les plantes. On les emploie dans la première période desphleg- uous vient en caisses de Smyrne
Rendremoins froid, moins vif, etc. La pluie adou- masies, surtout des catarrhes, et dans tous les ou d'Alep. Elle est solide,, en morceaux allongés,
cit le temps. 1 Dans-les arts et métiers, -Polir, cas quelquefois aplatir en lanières, d'autres fois fili-
d'irritation, soit locale, soit générale. Ils ont pour formes
ver les aspérités que présente la surface des corps. caractère général de ramollir les tissus, d'affaiblir et irrégulièrementtordus bu en grumeaux.
Adoucir le bois avec la prêle. Adoucir U^ft^xes avec leur tonicité, et Elle est mate, blanche ou légèrement jaunâtre,
l'émeri. On; adoucit le fer à force de le battre.Rendre sion produite par conséquent de diminuerla ten- inodore, insipide. Quelques grammes suffisent pour
moins saillant. Adoucir les Dompter, appri- leur qui par le travail inflammatoire et la dou- faire un mucilage avec un demi kilogrammed'eau.
voiser. Adoucirlea liona elles tigres;1 Rendre moins en résulte. Les principaux adoucissais sont La gomme adragante est très-adoucissante. Les
rude, moins sauvage, moins grossier; cultiver, or- cules, la gélatine,' les huilea, etc. Les partisans de pharmacienset les confiseurs l'emploient pour faire
ner, polir, civiliser. Adoucir sa voix. Adoucir ha- les l'école boerrhaatienne pensaient lea adoucissants
les diverses pâtes et tablettes, le nougat blanc, etc.
proprement dits agissaient en corrigeant l'âcreté, l'a- on
que s'en sert aussi pour donner à diverses étoffes
traitx. Adoucir les manières. Cécrops adoucit les
de la consistance et du brillant; enfin elle entre
crimonie, l'acidité, l'alcalinité qu'ils supposaient exis- dans la composition des tablettes de
dans les humeurs, mais toutes ces rêveries suran- tinées à peindre la miniature couleurs des-
ikjestait les instruire. (La Harpe.) 1 Rendre moins ter et l'aquarelle. Cette
fâcheux, moins violent; apaiser,~calmer. Adoucir longtemps.On dit aussi antiphlogistiqueset émollienta. gomme est aussi appelée adrogant et gomme adra-
mais c'est à tort.
caractère. Adoucir la colêre de quelqu'un, ADOUCISSEMENT, s. m. Action d'adoucir, état gant,
Adoucir un esprit irrité. J'ar%, U mémoire, il ne pa^ de ADRAGANTINE, s. f. Principe immédiat de la
ce qui est adonci; se dit principalement de la gomme adragante, et
rait pas que l'auteur ait voulu adoucir aea ennemis. diminution froid, d'un changement favorable de gomme qui exsude de qui plupart
(Voltaire.) Je tâcherai d'adoucir l'oncle en faveur du température.duL'adoucissement
existe aussi dans la
du temps. Il y a quel- fruitiers à la de nos. arbres
pauvre enfant. (Casimir Delavigne.) 1 Rendre moins que adoucissement dans le temps. L'adoucissement noyau. Quelques-uns écrivent adragan-
grave, moins amer; corriger, tempérer, concilier, d'une liqueur acide. Action de rendre moins accen- thine et l'on dit aussi adraganlite.
soulager. Adoucir une réprimande. Adoucir une cri- tué, moins rude. Adoucissement des traits du visage, ADRAIER (S'), v. pron. S'acheminer se mettre
tique. Souvent les marnas adoucissent les lois^. (Thiers.) du regard, de la voix.Fig. Soulagement, entrain de faire quelque chose. Vieux mot.
Adoucir ses refus. Le calme' de la conscience vient ADRAMELECH. Myth. Idole que les Assyriens
adoucir les peines de l'homme injustement accusé. d'adoucissement. (J.-J. Rousseau.) Ce fut un bien croyaient honorer en l'exposant devant un 'feu où
faible adoucissement à ses maux'. L'espérance est le seul l'on jetait des enfants.
maines, la sévérité des règles aaintea, (Massillon.) S'il adoucissementque les hommestrouvent dans leurapeines. ADRAM1TES, s. m. pl. Ancien peuple de l'A-
m'en restait un seul, j'adouciraisma plainte. (La Fon- Accommodement, conciliation, tempérament. Ne rabie Heureuse sur la côte méridionale de la mer
taine,) Fallait-il adoucir une faute pardonnable? (Fié- sauriez-voustrouver quelque adoucissement, pour con- Rouge, dans le pays d'Hadramant d'aujourd'hui.
cilier les esprits ? (Trévoux.)Tempérer l'autorité des lois ADRASTE. Myth. Roi d'Argos et de Sicyone.
perte.,Voiler, cacher. Adoucir par quelquesadoucissements. 1 Correctif, palliatif,af- L'oracle lui avait dit « Tes Mies auront pour
,miere. Adoucir l'értat de^ sa supériorité .[1 Améliorer. faiblissement,restriction. Souffrez que je vous parle époux
•;

La plus légère augmentation de prix dam le travail un lion et un sanglier. Une nuit, Porynice
sans adoucissement. Tous nos diacours ne àont que des et Tydée, reçus dans le palais, ont entre eux une
des ouvriers en bâtiment adoucirait la position d'un adoucissements de la vérité. (Massillon.) Les personnes rixe violente. Adraste, éveJlé par le bruit, voit
grand nombrede Relâcher,corrompre. L'air l'ua les blanches défenses du sanglier, et au-
de la cour gâte la vertu la plus pufe, et adoucit la plus sur
tout ce qui peut faire naître des idées obscènes. (S. Évre- tour de l'autre la peau fauve et les griffes du lion
sévère. 1 Peut être précédé ou suivi d'un régime in- mont,) Les jésuites ne sont pas eml irrassés de trouver il les prend pour les époux annoncés par la voix
direct. Elle leur adoucit le traçait et l'ennui par les des adoucissements pour faire
charmes de sa voix. (Fénelon.) 1 Peint. Mêler ou passer leurs doctrines. prophétique et les unit aux deux princesses.Adraste
Amélioration. L'adoucissement du sort des femmes j fut le généralissime des deux expéditions mythiques
fondre plusieurs couleurs ensemble, de manière que contre Thèbes, celle des sept chefs, où il échappa
de la
le passage de l'une à l'autre paraisse insensible. 1 sation.campagne est le commencement de toute civili-
(A. Martin.) Il s'est écoulé vingt siècles avant j seul à la- mort, grâce à la vitesse de son cheval
Sculpt. -et peint. Diminuer ce qu'il y a de trop pro- qu'on proposât U moindre adaucisaement au sort des Arion, et celle des Épigones, fils et vengeurs des
noncé dans les formes et dans les contours rendre esclaves. (Fourier.) Pathol. Diminution dans l'in- premiers, qui prirent enfin cette ville et la dévas-
les traits plus délicats, mieux graduer les teintes. tensité le nombre des symptômes, pendant
Adoucir les contours d'une figure. Adoucir les teintes cours d'une ou le tèrent. Il s'agissait de rétablir sur le trône de Thèbes
maladie. Peint. Procédé par lequel Polynice qui en avait été chassé par son frère
d'un tableau.1 Teint. Rendre une couleur moins les couleurs sont plus finement noyées, les formes Étéocle. Adraste perdit dans la dernière
|
vive, l'éclaircir. Architect. Rendre un ornement et lés contours moins prononcés, les traits plus fils Égialée,et mourutde chagrin.S. guerre
É.purer en m.
son
Entom.
moins saillant, moins anguleux. 1 Orfévr. les teintes plus insensiblement graduées. Genre d'insectes coléoptères pentamères, de la fa-
l'or et le séparer des matières étràngères, afin de j délicats,Archit. Liaison ou raccordementd'un corps avec mille des sternoxes, dont deux espèces se trouvent
le rendre plus.propre à être travaillé. Métall. Don-
ner à un métal un poli et une sorte d'éclat, au un
autre par un chanfrein, un cavet ou une mou- aux environs de Paris.
lure objet qui produit ce raccordement. )G lac. L'a- ADRASTÉE. Myth. Un des noms de Némésis,
moyen de la poussière* de plusieurs substances planissement de la surfacedes glaces. Sorte d'opé- j
déesse de la vengeance. S. f. Bot. Genre de
Adoucir les métaux, On doit â Réaumur l'art d'adou-
| ration à la lime douce que font les armuriers des plantes de la famille
cir le fer fondu. Médec. Rendre moins amer, moins: régiments. Les tarifs ministériels fixent le prix de des dilléniacées, fondé sur une
l'Australie
grave, moins cruel. Adoucir un remède, un médica- l'adoucissement. espèceunique de extra-tropicale.

loup s
ment. Adoucir une maladie. 1 Chez les doreurs, adou- ADRASTIDES, s. m. pl. Descendants d'Adraste,
ADOUCISSEUR, EUSE, Ouvrier, ouvrière, roi d'Argos.
efr le blanc; c'est le mouiller et le ensuite, qui adouci, qui polit les glaces. ^-«jeux
f S'aïioïîcie, v. pr. Devenir plus d<mx. Le temps ADRASTIENS, 'adj. et s. m. pi. Espèce de
commence à x'n/lrmr.ir. -Le ADOUE, EE, adj. Accouplé, apparié. Perdrix pythiens, institués à Delphes par Adraste en l'hon-
aussitôt. Devenir moins saillant. adouées. neur d'Apollon.
Les angles Figï Devenir moins vio- ADOUR. Géogr. Petit fleuve de France, prend AD REM (pron. rèmej. Loc. adv. Empruntée du
lent, moins rude, moins sauvage; se calmer, s'a- sa source dans les Pyrénées, au col du Tourmalet, latin qui signifie à la chose. On l'emploie fréquem-
paiser, s'attendrir. Le» plus grandes douleurs s'adou- à une hauteur de 1636 mètres au-dessus de la mer, ment en français pour dire d'une manière caté-
cissent avec le temps. -Leurs moeurs se sont adoucies. arrose la belle vallée de Campan, Bagnères, gorique, précise, sans réplique. 1 Raisonnement ad
Aire, Grenade, Saint-Sever, Dax
'Son caractère t'adoucit. Par le frottement lea angle» Tarbes,
Bayonne, ou, après nu cours de 220 kilom., il se rem,
et Raisonnement concluant et bien appliqué. 1
s' adoucissent. Il est peu de caractères si féroces qu'il» jette dans le golfe de Gascogne.
Répondre ad rem, Répondre nettementà la question,
sans détour, sans ambiguïté, en s'abstenant des
ne puissent s'adoucir par la bienveillance. (Boiste.)
Leurs esprits s'étant adoucis, ils se réconcilièrent l'un
avec l'autre, et se séparèrenten s'entre-jurant une ami- une
tié éternelle. 1 Synonymes ADOUCIR,
ADOUX,
fleur
ADOXE, s.
s.
bleue,
m.
f.
Teint.
après
Bot.
avoir
Genre
mis
Pastel
de
qui commence

plantes
la
à jeter
cuve.
voisin des
raisonnements
Exclam.
de
qui n'y ont aucunrapport, j1 Ad rem I
Invitation
et renoncer aux
d'arriver au fait, à la question,
divagations.
Radouëir se dit des choses, ou plus aigres on plus vibnrnées et des araliacées, connu sous le nom ADRESSANT, ANTE, adj. Qui est adressé '&,
dures, ou bien des choses qui, étant douces, ont été vulgaire de moscatelle. qui s'adresse à. Se disait dans l'ancienne adminis-
changées, et qu'on ramène à leur état primitif de AD PATRES (pron. patrice). Loe. adv. Em-
douceur. Adoucir signifie simplement rendre doux pruntée du latin et qui signifie vers tes. pires, vers ADRESSE, s. f. (du lat. dexttr, droit). Dextérité
la ancêtres.. Aller ad patres. Mourir. Tout les malades dans les exercices du corps. L'adresse est une des
adoucit, en introduisant quelque chose de doux; on
mitige, en rendant moins sévère, moins austère on
tempère, en retenant dans les limites. Envoyer ad patzes. Faire 'mourir, tuer; Ce médecin
donc pour ets'exercer, une grande perfection d'or-
ganiâaîion, doit réunir en elle seule l'agilité, la
souplesse et même la force à un certain degré. Ïe département de Paris vote une adresse à
L'adresse est une qualité native, que l'habitude et tion; la ruse trompe, elle abesoin d'une imagina-
l'exercice ne sauraient faire acquérir à celur* qui sert d'une,
est primitivement dépourvu. On peut parvenir dissimulation ^préparée.
en
par 1« travail à un haut degré d'habileté un man-. les monarchies constitutionnelles, on donne partir se prennent généralementen bonne part; ruse et
chot «peut parfaitementécrire, broder, et faire cent culièrement le nom d'adresse à la réponse que les artifice se prennent presque itoujours'^n mauvaise
autres exercices plus os moins difficiles, et cela
avec une grande perfection, une grande habileté, session, au discours de la couronne. En Angle-
part. Le négociateur
artificieux. Maniez les
t. adroit,^ le courtisan,
affaires
mais jamais avec adresse. L'adressecomprend aussi terre, où le régime représentatif est en vigueur avec adresse; usez
bien les moyens que la fin, .et, c'est ce qui la dis- depuis des siècles, l'adresse des- chambres n'est
tingue de l'habileté, qui ne s'attache qu'à la fin. qu'une simple paraphrase du discours de la cou- sants; soyez fin à la cour; ne soyez rusé qu'en
Adresse manier un (usil, un cheval. Il fait tout avec ronne. Les. communes,en effet, exercent, par leurs guerre; laissez l'artifice auxméchants. L'art sup-
adresse. L'adresse n'est qu'une juste* dispensation des comités d'enquêtes, une surveillance active sur
for es que l'on -a^Montesq.)C'est moi qui suis ton toute la marchedu pas
maître d'exercice, et qui vais éprouver ton adresse et besoin d'exprimer une approbation ou un désaveu. Ion.) L'entregent est le savoir-vivre:Je n'avais pas
|
ta (orce. (P.-L. Courier.) Tour d' adressé, Tour de Mais en France, où le pouvoir royal n'était pas ren-
subtilitéde main. gdtesse de pinceau, Coup de pin- fermé dans d'aussi étroites limites, de 1815 à 1848, cette maison quelques connaissances. (J.-J. Rous-
ceau heureux manière de peindre facile et spiri- la discussion de l'adresse a eu parfois une^grande de ressource
rituelle. J Deztéritk d'esprit, habileté, ruse, finesse; importance. Par exemple l'adresse des 221 au roi moyens Je n'avais que dans mon
art de conduire une affsire; une entreprise de' ma- une Charles X, ainsi nommée parce qu'elle fut votée par industrie.
majorité de 221 membres contre i81 oppo- l'habitude être riche par son' savoir-faire. que de
nière à réussir. Avoir de l'adresse. User d'adresse. ( La
Sortir d'un mauvais pas avec adresse. Manier une af- sants, fait époque
faire avec adresse. Tïrer un secret de quelqu'un par
nptre histoire parlementaire. Bruyère.)
ADRESSE-PROSPECTUS, s. f. Prospectus
adresse. a Il fait valoir .ses preuves apep&eaucoup par noncer entre les ministres et la majorité, elle forme d'adresse. en
dresse. (Lavaux.) Pour réussir à la cour, il faut plus amena la dissolution de la chambre et la révolution ADRESSÉ, ÉE, part. Envoyé à l'adresse de.
'd'adresse que de bonne foi. (Trévoux.) Cette lettre ne vous était pas adressée. Ce paquet
eu l'adresse de sortir de prison. (Fénelon.) Elle con- l'adresse n'a eu pour butqu'une misérable question est adressé de la part de
lui
quit la Suède par force et par adresse. (Voltaire.) | de portefeuille de ministre, ou le vain triomphe sa tante. Des lettres ddres-
S'emploie au plur. dans ce sens. C'est encore ici une d'une oppositionsystématique inintelligenteet sans mou
des plus subtiles adresses de votre politique. (Pascal.) patriotisme.Quelquefois, lorsque des circonstances lettre
Les Romains subjuguérent les Gaulois plus encore par graves surgissaient au dedans ou au dehors; lors- voyé auprès ne vous a été adressée en votre absence.En-
de quelqu'un, recommandé. Je ne sais
les adresses de l'art milélaére que par la valeur. (Bos- qu'un ministre mettait en péril l'honneur, la for-
suet.) Les hommes sont fort pénétrants sur Les petites tune et la sécurité du pays lorsqu'une mesure de pourquoi ces personnes m'ont été adressées.'] Proféré,
adresses qu'on emploie pour se louer. (Vauvenargues.) salut public paraissait nécessaire et que le pouvoir des compliments adressés à
exécutif négligeait de la prendre, les chambres, ou Dirigé
|
tout le monde? Fig!
Vous savez sa coutume, et sous quelles tendresses l'une d'elles, rédigeaient et présentaientau roi une contre. Cette épigramme vous est adressée.
Sa- haine sait cacher ses trompeusesadresses. humble adresse. C'était le langage consacré. En ADRESSER, v. a. Envoyer directement à quel-
général, ces sortes de manifestations ne sont guère qu'un ou dans quelque lieu. Adresser une lettre, un
paquet. ,le ai l'homme qui pouvait le
que des monuments de servilisme et de bassesse mieux vous renseigner. ,'Vous adressé
Je vous prii'de lui adresser les
Jouer d'adresse. Employer l'adresse. Voilà jouer La personne du roi échappait-elle à quelque dan-
d'adresse et médire art. 1 Tour d'a- ger réel ou imaginaire, les corps constitués et les
dresse. Tour de finesse d'esprit. 1 Mresse de style, pouvoirs politiques accouraient au château porter r Adresser .une question, un adieu. Adresser
Formes, tournures de style fines et délicates. pieds du monarque les prémices d'un dévoû- des vœux.
aux
Indication,désignation précise du domicile de quel- ment vingt fois défloré. Naissances de princes, ma- une^ demande, rne requête-, une pétition. Parler à |
qu'un, d'un lieu où il faut aller, où l'on doit porter riages de princes, morts de princes, autantde sujets quelqu'un, lui adresser la parole. Ce fut à moi qu'il
fort convenables.
une lettre, un paquet, un envoi quelconque. Don- de joie ou de douleur pour la chambre haute et la s'adressa, en termes du reste Vous
leur adressez la parole, ils vous répondent pas. (La
ner, laisser son adresses. Mettre l'adresse sur unt lettre. chambre basse autantde sujets d'adresse. Les Etats
|
Adresse exacte. Fausse adresse. Demander une adresse. démocratiques, dit E. Duclerc, les États-Unis, par Bruyère.) Concerner, être destiné. Cette lettre s'a-
ne
|
à lui. Cela s'adresse à vous. Fig. En appeler
S'informer de l'adresse de quelqu'un. Vous exemple, sont à l'abri de toutesces comédies. Comme dresse
adresse? Envoyer une lettre, un paquet à son admisse. la réalité du gouvernementy esx&uxjnains des à, chercher à émouvoir, à intéresser. S'adresser à
La poste recommande d'écrire les adresses correcte- ° semblées, elles n'ont point à débrouiller Joutés as- les la raison, au coeur, aux passions. 1 Recommander.
ment et lisiblement. La réputation de Boerrhoove étair complications qui troublent si fort la marche de Adresser un protégé. Il m'a adressé un homme très-
si étendue, qu'un mandarin lui ayant écrit de-la Chine, assemblées' en Europe. A l'ouverture de chaque nos instruit. Oui, certes; il fait bien de m'adresser ses
ses-
oree cette seule adresse: A l'illustre Boerrhaave, mé- sion, le président-envoieau congrèsun message dans amis. (P.-L. Courier.) 1 Dédier. Adresser un ouvrage
un compte sérieux, véridique et dé- à un prince, à un grand personnage: Adresser ses
decin en Europe, la lettre lui parvint* Je présume lequel il rend
yu'en envoyant les choses de messager en taillé de la situationintérieureet extérieuredu pays.
elles arrivent à la fin à leur adresse.1 Bureau d'a- Après la lecture de
dresses; Lieu, établissement ou l'on s'adresse pour chambre des représentantes
|
quelqu'un. S'adresser,
ce document, le sénat et la rectement quelqu'un. Je v. sais
pr. Aller trouver di-
pourquoi ils s'adres-
formentleurs comités, et ne
olitenir des renseignements. 1 Il m'a pris pour son chaque comité s'occupe de la partie du sent à moi plutôt qu'à autre. Être
bureau d'adresses; suis-je son •bureau d'adresses? Se concerne ses attributions. D'adresse message qui voyé.Cette lettre- s' adresse à lui. C'estàadressé, en-
tout
au président, il paquet s'adresse, mais il y a une lettre vousmoi. que le
dit d'un homme qui donne des commissions in- n'y en Pourquoi
a pas. le pouvoir souverain irait-il pour
'liserètes ou qui demande des renseignements avec déposer ses vœux et ses hommages aux pieds d'un A^'oir recours. C'est à vous que je m'adresse pour
|
importunité. Figur. Se -dit Aussi d'un homme employé de la République? En France,la révolution avoir justice. S'adresser mal, Se méprendre, faire
qui recueille toutes les aventures d'une ville; d'un de Février 1848 fut néanmoins encore le résultat une -demande peu,' convenable. A qui pensez-vous
nouvelliste qui sait tout ce qui passe et dont d'une discussion de l'adresse. Supprimée après cette donc vous adresser ? Vous vous adressez mal. Être di- |
«o à l'adresse. son
l'occupation est d'en instruire les seautres.
de
trait motivé est dirigé contre son mari, ) Le trait une
eat arrivé à son adresse, c. a d. il
1 Le trait révolution,elle n'a été rétablie qu en 1861. Présenter rigé. Où s'adressent tes
à d. l'épigramme, le adresse. Voter, adopter une adresse. Amender une vos yeux
adresse., La commission de l'adresse. La discussion
au ciel, (Racine.)
la chapelle hospitalière,
été senti par de l'adresse. Les remontrances des parlements furent Verspleurant,
celui contre lequel il était lancé. ) aDans la langue En j'adressemes pas
parlementaire, le mot adresse, qui comporte bien 1 aussi adresses des espèces de proclamations
qui
en général,Dis- émanent du gouvernement ou des principales au-
des acceptionsdifférentes, signifie,
cours dans lequel un corps constitué, ou même la torités.Se dit également parfois de certaines pé-
c.
| Prov. Il vaut mieux s'adresser àDieu
Il vaut mieux s'adresser directement à un
nation tout entière, exprime au souverain
craintes, ses espérances ou sa jolie, enfin les ses
titions présentées par une réunion de citoyens. chefà d. qu'à ses employés.
timents qui l'agitent. Il est facile de comprendre sen-
ADRIAN,A s. f. Bot. Genre de plantes euphor-
que la nature, la forme et l'objet de sortes de les choses; l'adresse en a davantage aux moyens biacées. Lta adrianas sont des arbrisseaux originaires
ces
discours ont dû singulièrement varier suivant la de l'exécution;
habileté regarde plus le discerne-
nature même et la situation réciproque des divers ment des chosesVmêmes.
pouvoirs; que le Il faut de la dextérité
adresses ont été tantôt graves bien manier les affaires, de" l'adresse pour leurpour
ADRIANALES, s. f. pi. Fêtes instituées en l'hon-
don- neur de l'empereur Adrien. On dit aussi adrianées.
et tantôt serviles, tantôt obséquieuseset tantôt ner le tour qu'on Veut, de l'habiletépour les bien- ADRIANEE, s. f> AiitiqVNom donné petits
naçantes, selon que le pouvoir législatif était me- fort conduire. La dextérité donne un air aisé, et répand édifices dans lesquels l'empereur Adrien, après
ou faible, indépendant-ou corrompu. Les doléances des grâces dans l'action l'adresse fait opérer
avec avoir In l'apologie de saint Quadrat, permit aux
des états généraux et lés remontrances étaient,
proprement parler, des adresses. Une adresse est air entendu art et d'un air |
fin l'habileté fait travailler d'un chrétiens de se réunir. Plur. Synonyme d'adrianales.
et savant. Synonymes «adresse, art, ADRIANISTE Membre d'une secte d'héré-
ARTIFICE, ENTREGENT, FINESSE, INDUSTRIE, RUSE, tiques qui avaient s. adopté les erreurs de Simon le
vers objets ou un objet particulter. Par exemple, Savoir-faire, souplesse. L'adresse est l'art de con-
la Convention vote une adresse en réponse au ma- duire ses entreprises d'une manière propre à y réussir magicien susnommé par saint Ignace le fils aîné
nifeste des rois ligués contre la République; une de Satan.Le nom d'adrianistes leur venait sans
jonetûres et aux
les atfmes; une adresse aux Français méridionaux une façon d'agir événements
secrète et
imprévus; la finesse
cachée; la ruse,
t Membre d'une autre secte du xie siècle qui sou-
une tenait qu'on peut, sans péché, retarder
sur reddition de Toulon. Il est arrivé souvent voie déguisée de quelques
` qu'un certain nombre de citoyens ont cru devoir moyen recherché et peu naturel pour l'exécution un -années le baptême des enfants, et qui prétendait
° l'initiative que le corps de
sur certaines questions; ils ont de ses desseins. L'adresse emploie les moyens, elle de la substance de sa mère, etc. Membre Jésùs-Christ a .été
| formé seulement
d'une
troisième secte qui suivit les doctrinesd'Adrien du est adroit dares tout ce qu'il entreprend. Le plus adroit
Bourg, ministre calviniste en Hollande. remporte toujours sur le plus fort. (Phèdre.) Dans roi lâches adulateurs. (Voltaire.) f S'empl. adjeetiv.
ADRIATIQUE, adj. Géogr. D'Adria, qui ap- le discours malin, ü se dit quelquefois d'un homme Discours adulateur. Esprit adulateur. Vers adulateurs.
partient à Adria, ville d'Italie. Mer Adriatique. qui sait cacher ses ruses, ses artifices sous les de- Manières adulatrices. D'un peuple adulateur l' ardent
Golfe Adriatique. On appelle mer1 Adriatiquecette bon de la politesse et même de la bonne foi en idolâtrie. (Casimir Delavigne.)(Synonymes adu-
partie de la Méditerranée comprise entre l'Italie, un mot, d'un honnête fripon.Rusé, qui possède LATEUB, FLATTEUR, FLAGORNEUR,
l'Epire, l'Albanie est la Dalm&tie. C'estprès de la l'art de tromper. C'est unadroit coquin, » adroit Le louangeur loue pour louer; le flatteur pour
côte N.-O, dans le royaume lombard-vénitien, que filou. Adroit à dissimuler. Les charlatans, plus adroits plaire l'adulateur met dans là flatterie de la faus-
LOUANGEUR.

Se
se trouve Adria, dont cettemerapris le nom. que les voleurs, arriventau même but sans courir les seté le ftagorneur loue à chaque instant et avec
l'Adriatique est facile pendant toute la belle .saison
|
dit de la mer Adriatique. La navigation de mêmes dangers. (Beaueh.) Triv. H est adroit de ses maladresse.
mains comme un cochon de sa queue Se dit, en par- ÀDULATIF, IVE, adj. Qui sert à aduler, qui »
mais,en hiver, elle est pénible, dangereuse. lant d'un homme gauche et maladroitdans tout ce présente le caractère de l'adulation. Des paroles
ADRIEN (P. Jîlius Adrianus). Empereur ro- qu'il fait, qui ne peut venir à bout des choses les adulatives. Il a fait des vers fort adulatifs au cardi-
main, succéda à Trajan, et monta sur le trône l'an plus ordinaires.| Fàm. Adroit comme un singe, Se nal Mazarin. (G. Patin.) Vieux mot.
de Rome 868 (de J.-C. 117). Il aimait la société dit désigner un homme habileté ses mains.
des savants, mais leur mérite excitait sa jalousie. Il pour
se dit aussi
ADULATION, f. (pron. adulacion). Flatterie
des choses, -t/n espht^àroit. Un basse et intéressée s. louangesexcessivesprodignées
Il avait, au commencement de son règne, fait dé- adroit subterfuge. Un tour adroit. Unepolitique adroite. à qui ne les mérite pas. Adulation honteuse. De
niolir les arches du pont du Danube bâti par Tra- Un adroit mensonge. Un adroit sophisme. Des flatte- vaines adulations. L'adulation est la compagne im-
jan, pour se débarrasser de ce monument de la ries adroites. 1 T. de manég» Se dit d'un chevalqui mortelle des rois. (Massillon.) Les adulations ne sur.
gloire de son prédécesseur. Il fit tuer dans l'exil choisit bienles endroits où il pose le pied, en mar- vivent pas à leurs héros. (Id.) On exalte un maître
l'architecte Apollodore, qui avait eu la maladresse chant dans les lieux raboteuxet difficiles, qui tourne qui n'est plus pour justifier par l'adulation la servi-
de trouver des défauts au dessin d'un temple de habilement, lorsqu'il est attelé à une voiture.
habile, |
tude passée. (Chateaubriand.) Iconol. L'adulation
Vénus qu'il avait tractée Mais le ridicule de ses Synonymes ADROIT, entendu. On est est représentée par une femmes vêtue galamment
vices s'efface devant ses goûts honteux et cyniques, adroit de- la main dans l'action;. habile dans un art; et jouant de la flûte; elle a pour attributs des
dont les arts ont éternité le souvenir et la honte par entendu dans les affaires. 1 ADROIT, INDUSTRIEUX, abeilles, dont le miel est doux et l'aiguillon pi-
un de leurs chefs-d'œuvre nous voulons parler de INGENIEUX. L'homme adroit exécute l'industrieux quant, et un soufflet, parce qu'elle éteintla lumière
sa détestable passion pour le bel Antinous.
de quelques qualités, mais flétri par ses vices,
Doué trouve les moyens; l'ingénieux imagine.
A-DROITE, s. m. Art milit. Se dit, dans les nymes ADULATION, FLATTERIE. Adulation diffère
|
de la raison et allume le feu des passions. Syno-

Adrien porte dans l'histoire un nom tout à la fois exercices et les manoeuvres,-pour exprimer le pi- de flatterie, parce que la première appartient au
brillant et souillé. Il a existé plusieurs papes de votement d'un homme,
succéda 772 à mouvant le fland
ou la circulationd'un rang langage relevé, et que le second est de l'usage
droit ou prenant aspect à commun. En outre l'adulation emporte une idée dé
ce nom. Adrien Ier, 94e pape, en se vers
Etienne III, mort le 25 décembre 795. Il fut se- droite. Commander un à-droite. Exécuterun à-droite. servilité et de fausseté qui n'est pas dansla flatterie.
A couru par Charlemagnecontre Didier, roi des Lom- Le changement de direction opéré par cet à-droite ar- ADULATIVEMENT, adv. D'une manière adu-
|
bards. Adrien Il, 105e pape, succéda à Nicolas ler rêta l'ennemi. lative avec adulation.
en 867, mort en 872. Il prononça la dépositien du ADROITEMENT, adv. Avec dextérité, d'une ADULATOIRE, adj. Qui appartient à l'adula-
patriarche Photius, auteur du schisme-.grec.\ | manière adroite, habile. Agtr^trsKSiUer adroitement. teur, qui tient de l'adulation. Complaisances adula-
Adrien III, -108e pape, succéda à Marin en 88$, mort Se tirer adroitementuj£&ffâ'ire. Sacliez adroitement ce toires. Éftilre adulatoire. Le quid libet audendiaccordé
|
en 885, aprèsun règne de dix-huit mois. Adrien IV, qu'on (Th. Corneille.)
166e pape, Anglais de naissance, fut élevé sur le,, TtfMROSTRAL, ALE, adj. et s. m. Anat. Se (La Harpe.)
aux poëtes peut excuser cette fiction un peu adulatoire
siège de Rome le 3 décembre 1154, àlJa-pîâcé dit de l'une des pièces Je la mâchoire supérieure
d'Anastase IV, mort le 1 sejteœfiiCll59. Il fit âans quelques animaux.
brûler Arnaud de Brjseiàret soutint contre Fré-
i
ADULE. Géogr. ano. Ville célèbre et très-com-
merçante de ^ancienne Ethiopie ou de PAbysfinie,
ALE, adj. et s. m. Anat. port sur la mer Rouge. On croit qu'elle était située
déric Barberpusée des luttes qui furentl'origine des SeADROSTRO-LABIAL,
dit de l'un des muscles de la bouche de la gre- dansl'endroit où s'élève aujourd'hui Arkiko. Cette
longsjïéBSêles entre l'Eglise et l'Empire au sujet nouille. ville, appelée aussi Aduli8, est mentionnée par les
investitures. Adrien V, 175e pape, élu le ADSCAPÉAL, ALE, adj. et s. m. Anat. Se dit écrivains de la Grèce et de Rome comme la plus
.11 juillet 1276, mort un mois après. Il était Gé- de l'une des pièces i riche de ces contrées. Elle est connue surtout par
nois de naissance, et se nommait Ottoboni: 1 osseuses de l'oreille interne.
ADSCAPULO-HUMÉRAL
Adrien VI, 215e pape, occupa le siège de Rome après Anat. Se dit de l'un des muscles ALE, adj. et s. m. une la
inscription publiée pour la première fois dans
du bras de -la sa- Topographie chrétienne que Côspias Indicopleus-
Léon X, le 9 janvier 1521. Il avait été précepteur lamandre. tès écrivit au vIe siècle. L'inscription,connue sous
et ministre de Charles Quint. Né à Utrecht en le nom de marbre d'Adulis ou de marbre adutitain,
1459, il mourut le 14 septembre 1523. ADSCAPULUM, s. m. (pron. ome). Anat. Nom
donné à l'une des pièces de l'omoplate. se trouve gravée partiè sur un trôde, partie sur
ADRIS. Mythol. Nom que les rabbins donnent pierre il. part. Elle contient, outre la généalo-
à un dieu adoré chez divers- peuples de l',antiquité, ADSCRIPT, ITE, part. Vieux mot, qui signifie une gie de Ptolémée Evergète, une seconde partie,
et que l'on croit être Mercure. Inscrit, compris, inséré, mis au nombre. Chez les écrite dans
adscripis appartenaient à un liste de un dialecte abyssinien, et qui est une
ADROGATION; s. f. Dr. rom. Espèce d'adop- Romains, les esclaves de peuples qu'un roi inconnu se vante
tion par lequel un. père de famille se soumettaità domaine et ne pouvaient être vendus qu'avec la. d'avoir noms soumis. 1 Adule est aussi l'ancien nom du
la puissance paternelled'un autre père de famille. propriété. mont Saint-Gothard. Au pied duu mont ldute, entre
L'adrogation se faisait dans l'assemblée des co- w ADSCRIPTION, s. f. Inscription,enregistrement.
mices. L'adrogation des femmes, qui était encore L'adscriptiori du noir sur la plantation aura pour ADULÉ, ÉE, part. Flatté bassement. La puis-
défendue au temps d'Ulpien,finit par être permise. effet de la lui faire considérer comme sa propre mai- sance n'est toujours que trop adulée. Que de rois sont
Pareillement, l'abrogation des impubères*nit auto- son. (Code des noirs.) ll est peu usité. adulés pendant leur vie, et insultés après leur mort!
risée par une constitutiond'Antonin. ADSIDELTE, s. f. Table auprès de laquelle se Il avait été trop adulé par le monde pour avoir de
ADROGÉ, ÉE, part. Dr. rom. Pris en adoption. tenaient les flamines pendant les sacrifices. grands sentiments. (Lamartine.)
L'adrogation ne pouvait se faire sans le consentement ADSTRICTION, s. f. Pathol. Resserrement oc- ADULER, v. at Flatter bassement,avec servi-
de celui qui était adrogé. L'adopté, qu'il fdt adrogé casionné par un astringent.. astriction. lité. Les rois aiment à se voir aduler. Les gens qui
ou non, perdait par l'adoption tous ses droits hérédi- ADUATIQUES, s. m. pl. Ancien peuple du nord adulent la puissanct^spnttoujours les plu, ardents à
|
taires dans sa famille. S. Iridividu qui a été adopté. de la Gaule établi entre l'Escaut et la Meuse. Il opprimer la faiblesse. Quoi 1 vous adulez bassement U
Il fallait que l'adrogé appartint au sexe masculin et compte parmi ceux qui opposèrent le plus de ré- souverain pendant savie, et tous l'insultez cruellement
fût pubère. Le magistrat demandait à l'adrogeant s'il sistance aux légions de César. Le territoire des après sa mort ? (Diderot.) Madame, vous êtes replète,
consentait à adopter, et à l'adrogés'il consentaità être Aduatiques fut entièrement dévasté,leur forteresse, i vous êtes complète ce que je vous en dis, ce n'est point
adopté, et, sur leur réponse affirmative, il proposait Aduat, bâtie sur un roc élevé et regardée comme pour vous aduler. (Brantôme.) S' adules, -v. pr.
imprenable, tomba au pouvoir des Romains, l'an 57 Se natter sottement.
ADBOGEANT, ANTE, S. Dr. rom. Celui, celle avant J.-C.,et la plupart d'entre eux furent exter- ADULITAIN, AINE, adj. Qui est d'Adulé; qui
qui prend en adoption. L'adrogeant affirmait par minés ou réduits en esclavage. On dit aussi Adua- appartient à Adule ou à seshabitants. Marbre adv- |
serment que son adrogationétait exempte de tout esprit iiciens. titain. V. Adule.
de fraude et de spéculation. L'adrogeant acquérait orthose ADULAIRE, s. f. Minéral.Nomdonné au feldspath
•transparent, blanc et nacré, dont on trouve comprise entre la fin de Fadolescence et le
puissance paternelle non-seulement sur l'adrogé, tuais coin-
encore sur le fils de famille de l'adrogé, qui devenait de beaux cristaux au mont Saint- Gothard, ea mencement de. hv vieillesse. Le plus ordinairement,
ainsi petit-fils de l'adrogeant. Suisse, l'ancien mont Adula des Latins. H est sus- la péfiode adultes'étend depuis vingt-cinq
adoption. ceptible de prendre un beau poli.'Les lapidaires l'homme, et vingt chez la femme, jusqu'à soixante ans chez
ADROGER, v. a. Dr. rom. Prendre en et des épingles, et lui environ pour les deux
On ne pouvait adroger que les individus sui juris, c.' l'emploient pour des bagues sexes. eut l'époque où la
à d. qui n'étaient soumis à la puissance de personne, donnent les noms de pierre de lune }de
quand les reflets partent de l'intérieur. Ha
pois- vie s'exerce avec le pins d'énergie, et on le corps,
que l'on désignait sous le nom de 'pères de famille. son,
etL'adrogeant l'appellent argentine quand les reflets s'étendent
prenait les créances de celui qu'il abrogeait.
ADROIT, OITE, adj. Qui a de la dextérité, de causes dcs maladies. Les idées deviennenten même
exercices corps, dans le tra-
pour temps plus sérieuses moins d'exagération se ré-

,si
l'adresse dans leB du
vail des mains. C'est un homme adroit. Il est adroit Non, madame, en dis; ce vèle dans les sentiments; les passions s'équilibrent
à faire des armes. Être adroit à tirer de l'arc, à tirer mieux, et -l'imagination moins vive laisse plus
ADULATEUR, Personnequi flatte d'empire aux facultés rétlectives. C'est l'époque de
agile et adroit, et sou- bassement et dans des vues intéressées. Un lâche la maturité. Pendant cette période, Où l'abondance
vent dangereuses. L'homme est le plus parfait, le plus de la nutrition ne peut plus servir à l'accroisse-
adr«it ou le plus fort de tous les animaux. ment, on remarque particulièrement la disposition
| Qui a de l'habileté, de la iinesse, de la souplesse
maîtres divers
Uii homme adulte. Un*
personne adulte. L'âge adulte est celui pendant lequel tiennes que modernes, se sont appliquées à frapper enfermées dans un couvent. Cependant
se manifestent le plus vivement les effets produits par l'adultère de peines très-sévères souvent barba- les parle-
l'exercice des diverses professions.Use dit aussi des et la peine capitale,
animaux dont le corps et les membres ont acquis res. j
A Babylone, il y avait un tribunal spécial notamment dans les cas d'adultère entre unefemme
tout leur développement.Bot. Se dit des plantes encore les clercs j
et son valet, son fermier ou son domestique, ou
parvenues à leur entier accroissement. 1 Philolog. thes, les Lydiens punissaient également de mort les secrétaires de son mari; ou
entre le médecin ou l'avocat et ses clientes; entre
Langues adultes. Celles qui sont parvenuesà leur • les coupables. A Athènes, Sol
dernier degré de perfection. Mythol. | grecq. C'é-
permis de lait
tait sous le nom d'adulte qu'au moment des ma- lit. dans tout autre sa pénitente; entre le juge et une plaideuse. Il est
cas, des juges instruisaient à remarquer, du reste, que, dans cette période de
riages les anciens invoquaient Jupiter et Junon. 1affaire et condamnaient aune peine plus où moins la législation française, l'homme, en qualité de
Seulement, on considéraitJunon adulte comme pré- grave, suivant les circonstances, mais non à la mari, n'était jamais considéré comme adultère; il
sidant à l'âge viril, et Vénus à l'extrême jeunesse. peine de
mort. Lorsqu'un mari avait obtenu la ne pouvait être considéré comme tel que lorsqu'il
était complice d'une femme mariée. Àujourd'huij
sortie de l'adolescence, n'est pas encore entrée terdite a la femme souillée, et il toutes ces pénalités exorbitantes, dont on. vient
dans la vieillesse. Un adulte. Une adulte. École d'à- ment défendu de lui était égale- de voir la triste énumération, ont disparu de la
dultes. Les adultes 'sont généralement plus forts que ou des paraitre en public avec des fleurs plupart des législations en vigueur. En Prusse et
parures, sous peine de voir ses ornements en est puni de quelques mois
les enfants et les adolescents.Baptême des adultes. nlevés et
Baptêmesolennel que les adultes recevaientla veille exposée à toutes et ses vêtements déchirés, de se trouver d'emprisonnement. En Suisse, en Italie et en Da-
de Pâques ou de la Pentecôte. V. baptême sortes d'insultes. Les Romains r nemark, il ne constitue qu'une cause de divorce.
n'eurent point de loi formelle contre l'adultère jus- En Angleterre,il en est de même, et la femme, d»
ADULTÉRANT,ANTE, adj. Qui peut adulté- qu'au règne d'Auguste. Cet fut le pre- plus, perd les avantages qui pouvaient lui avoir
à adultérer. Matières adultérantes. mier qui porta une loi contreempereur
ce crime; ce fut la été stipulés par contrat de mariage en outre, le
T»ICE, adj. et s. Celui, loi Julia, et il eut le malheur de la voir exécuter mari peut réclamer et obtenir du suborneur .des
pour la première fois sur sespropres enfants. Cons- dommages-intérêtspour réparation du préjuctice\Il
tantin ordonna la mort des coupables sans distinc- n'y a guère,parmi les États européens, la Tfir-
Synonyme as falsificateur. tion de sexe; il étendit même cette pénalité à celui quie qui ait conservé la peine de mort que contre l'a-
ADULTÉRATION,s. f. (pron. adultéracion). Ac- ultère; encore y est-elle rarement appliquée.
pour de falsifier, de gâter; altération, comme adultère, ou auYmari qui la repren- Aujourd'hui, en France, l'adultère donne lieu
drait? Justinien confirma \k peine de mort
de l'homme. L'adultération des les suborneurs; mais, q
marchandises. Beaucoup d'épiciers et de droguistes
pour actionsen séparationde corps èt en désaveu. Le Gode
la femme séduite, pénal condamne la femme adultère à l'emprisonne-
ment pendant un temps qui peut varier de trois
aux

ont la manie des adultérations. L'adultération des mois à deux ans; le mari reste maître d'arrêter
médicaments peut compromettre, la vie des malades cette peine en consentant à reprendre sa femme.
Synonyme de falsificationet de sophistication.-j T Le complice de la femme est passible de la même
peine, et, de plus, d'une amende dé 100 à 2,000
francs. L'adultèren'est puni chez le mari lors-
qu'il a entretenu sa concubine dans le que domicile
ADULTÈRE, la foi conjugale. conjugal, et sa peine se borne à une amende de
100 à 2,000 francs. Le meurtre commis
qui est plus adultère qu'elle. (Brantôme.) coupables pris en flagrant délit par le mari sur les
Saint Augustin dit que l'homme adultère est aussi tragé est déclaré excusable, c'est-à-dire qu'au lieu ou-
nissable que la femme. (Idem.) Jésuspardonnait à la pu- de la peine capitale, on ne peut dans ce cas infli-
femme adultère, et se montrait inexorable mari qu'une emprisonnementd'un an à cinq
vais prêtres. (Sylv. Maréchal.) Caton assurait aux mau-
mais il est presquetoujoursacquitté. Laçons
n y avait pas de femme adultère ,qui
qu'il
ne fût prête à
commettreun empoisonnement.Les Egyptienscoupaient
ans;
séquence la plus fâcheuse de l'adultère est de re-
lâcher les liens de famille, ou de les briser
le nez de la femme adultère,et frappaient le complice plétement, et de jeter ainsi dans la société com-
» de mille coups de fouet. En Angleterre,
on coupait les désordre profond. Il n'est pas besoin de retracer un le
cheveux de la femme adultère, ensuite on la traînait tableau des méfiances et des haines que l'adultère
toute nue, hors de la maison du mari, et
on la fouet- allume dans le cœur des époux, des vengeances et
tait de ville en ville jusqu'à ce qu'elle mourut des crimes qu'il provoque, de la suspicion
les verges. Dans le Bas-Empire,
on prostituait à
sous
tous gitime qu'il produit dans l'esprit du père à très-lé- l'égard
les passants, au milieu dune
rue, la femme adultère. de cette paternité que la loi lui a si libéralement
Les Mogols fendent attribuée. On ne pourrait donc nier la criminalité
une femme adultère avec leur sa-
bre, et dans le Royaume de Tonquin elle
est écrasée de l'adultère sans refuser toute valeur à la loi du
par un éléphant. Toutes ces punitions témoignent mariage, qui fonde la responsabilité paternelle
de la barbarie des peuples les appliquaient. la foi de 1 épouse. Remarquions aussi que o'estpres- sur
Fig. Se dit de ce qui appartient qui 1
à l'adultère, et de que toujours sur la-femme seulement que la loi a
ce qui a rapport à un mélangemauvais, à.un partago T déployé ses rigueurs. Montesquieu en donne plu-
coupable, à une application contraire à la nature, sieurs raisons. « C'est, dit-il, que la violation de
aux lois ou aux conventions reconnues ou jurées. la pudeur suppose dans les femmes un renonce-
Amouradultère. Commerceadultère. Une flamme adul- ment à toutes -les c'est
vertus; la femme, en
tère. Un mélange adultère Pour rendre à d'autres La femjne adultère. violant les lois du mariage, sortque de
dieux un hommage admire. (Racine.) Votre lumière naturelle; c'est,4ue la nature a marqué sa dépendance
l'infidélité
ne luit pas sur les âmes adultères et corrompues. (Mas- de la femme par des sienes certains, outre mm i«&
sillon.) Cette race méchante et adultère demande des vent après avoir été battue de verges. Lycureue enfants adultérins de la femme sont nécessairement.
prodiges (Évang.) Le mélange adultère de la politi- punissait l'adultère comme le parricide; ,Edmond,
que et de la religion. Une mélée d'intérêts hostiles roi d'Angleterre, comme l'homicide; mais le roi enfants adultérins du marine sont point à la femme
vainement combinés dans une fusion adultère L'ai- Canut se contenta de faire bannir l'homme et de ni à la charge de la femme. Aces considérations
sance adultère formée entre les légitimistes faire couper à la femme le nez et les oreilles. En
et les Espagne, on peut ajouter des raisons tirées de l'état de nos
teantstes. r Hortie. Se dit de l'action simultanée or- on faisait autrefois couper à l'homme la mœurs mêmes, qui
poussières séminales d'espèces différentes. il n'y des partie qui avait péché. Çhez les Sarmates, ne font rejaillir aucune flétris-
on le sure sur la femme trompée,tandis
pas de doute qu'en semant lea pépinsprovenantde a clouait publiquement par cette même partie, et, mari trompé un objet de raillerie. qu'elles font du
l'conaattons adultères, on n' obtiennebeaucoup de ces lui mettant-un rasoir à la main, on lui hissait Enfin, une femme
nou- liberté de se rendre eunuque ou de périr dans cette la trompée peut encore être aimée et surtout respec-
|
velhs variétés (Morogues.) S. Personne qui viole,
qui a violé la foi conjugale. Un adultère. UneaduÙ situation. Les anciens Saxons brûlaient la femme
tée de son mari, tandis que
tère. A, Rome, on mutilait l'adultère pris en flagrant et dressaient sur ses cendres un gibet où l'homme au ridicule. « L'adultère, dit Fourier,
délit. En Espagne, la castration d6 l'adultère était pendu. La loi des Visigoths abandonnait les est déclaré
également ordonnée. Dans quelques villes de la Grèce était coupables à la vengeance de ceux au préjudice des- crime, et pourtant un hommejouit, dans la bonne
société, d'une considération proportionnéeaunom-
tout le monde pouvait impunément tuer les adultères quels la foi conjugale avait été violée Les Francs bre de ses adultères
L'adultère se met dans le lit (l'un compensaient avec de l'argent lès délits d'outrages connus et aflichés. On admire
autre comme une on prône un Richelieu, un .Alcibiade, qui ont su-
lausse clé qui fouille dans la aux moeurs; comme celm d'adultère. Quiconque
serrure d'autrui. (Vol- levait- borné
la robe jusqu'aux genoux- devait six sous cas faifron d'un hommeune infinité de femmes mariées; mais quel
d'amende; c'était douze sous pour un cas qui, voulant obéir aux lois
plus pour un adultère peu et à,la religion, conserve sa virginité pour l'ap-
un con-
Brille de la vertu le sacré caractère sommé. Les porter en cadeau de noces à sa femme ? Un tel
ordonnaient un arrangement entre les par- dultère est persiflé par tout le monde. En fait d'a-
lemagne Char- homme
(RACINE )
comme de duel, la loi est neutralisée
1 S. m. Violation de
la foi conjugale. L'adultère ties intéressées Enfin, en Languedoc, aux xin* 1 opinion,
lorsque quelqu'un, homme où supercheries* qui n'est honteusementfavorable qu'aux par
peut avoir lien ou entre un homme marié amoureuses
lomme libre, et une et même au dévereon-
ou entre
nomme qui ne 1'est pas, ou une femme mariée et un dage. » L'adultère est donc, à proprement parier
enfin entre un homme la ville à 1 autre. Dans
«une femme qui sont tous deux engagés dans les notre ancienne législation un produit social et, très-souvent, le résultat de
nens du mariage, circonstance qui double le crime, 1537 et de 1632, puni du fouet.et de l'amende. Mais i ei^f-.x he?s viole
une double violation de la la fustigation n'était
en fait appliquée
la fidélité conjugale mérite parfois plusqui de
conjugale. La plupart des législations,tant an- mes de basse extraction; qu'aux fem- pasaion que de colère, com-
les nobles dames étaient car elle a pu céder aux en-
peu digne de son -amour et dont elle ne pouvait se ADULTERÉNÉITÉ, s. f. Qualité de ce qui est échoir. Ne s'emploie qu'à la tmisième personne.
séparer. L'adultère est souvent la triste conséquence adultérin. On dit aussi adullérinité. Quoi qta'it advienne, Qu' adviendra- t-il de tout cela?
des mariages ADULTÉRER,v. a. Altérer, falsifier, frelater Vous dires j'étais là, telle chose m'advint. (La Font.)
c ui
la raison que cette sorte de mariage est un contrat
d'argent, une affaire d'intérêt, de vanité, de cir-
constances, et dans lequel on ne consulte ni l'af-
les médicaments. On adultère la limonade avec l'a-
cide sulfurique. Mettre dans les monnaies plus
On ne peut pas prévoir tous tes
(Acad.) Mvienhe que pourra, c. à adviendront.
résoudre
à toutes les conséquences qui pourront a résulter.
d'alliage que la loi n'en permet. Signifie aussiAl-
fection, ni cet attachement profondet sincère, ni térer des marchandises,des substances. Figur. De mon bonheur advienne que pourra. (Casimir
cette sympathievive et intime, ni cette estime mu- Fausser, vicier. Il adultère tous les ouvrages dé Dieu. Delavigne.) Fais ce que dois, advienne que pourra.
tuelle et personnelle qui doivent former le premier (Bossuet.) La civilisation corrompt tout, elle adul- (Vieux dicton.) Quoi qu'il advienne, o. à d. Quoi
élément du mariage. La nuit des noces vient; la
victime, couronnée de fleurs, aborde froidement
|
tère tout. (Balzac.) ^'ax»di.térek, v. pr. Être qu'il puisse arriverde triste, de fâcheux,de mauvais.
adultéré. La nature des idées,- pas plus que célte des Ce verbe est irrégulier, en voici la conjugaison
cette couche nuptiale, où son innocence va être choses, ne peut s'adultérer. (Proudhôn.) On a dit Il advient. B advenait. Il advint. Il adviendra. Il
sacrifiée a un homme qu'elle connaît à peine, qui aussi adultériser. Synonyme de sophistiquer. adviendrait. Qu'il advienne*.Qu'il advint. Il est ad-
ne lui inspire ni haine ni amour, mais auquel ses ADULTÉRIN, DHE, adj. Qui est le fruit de l'a- venu. It fùt advenu. Il serait advenu, etc. -Au lieu
parents,
dont ses amis lui ont persuadé de se lier, et dultère. Enfant adultérin. Figur. Les langues se- d'aduenir, On dit quelquefois avenir. V. AVENIR.
elle attend des oripeaux, de la fortune, une, condaires, dea langues de nouvelle formation, s ADVENT, s. ni Ancien mot qu'on employait
position dans le monde. Quelle fidélité peut-on bâtardes, adultérines' et plagiaires. (Ch. Nodier.) La ^pour Avent. V. AVENT.
raisonnablement attendre de semblables unions? royauté constitutionnelle,proctuit aduttérin du despo- ADVENTICE, adj. (rad. advenir). Qui n'est pas
Combien de malheureuses femmes qui tombent et tisme de la liberté, servit de compromis entre
et le naturellement dans une chose, qui, s'y joint par
que blâment certains, dont le sort ne méritequ'in- principe monarchique et principe
le républicain. (Sar- occasion, accidentellement. Nos défauts, nos travers,
térêt et pitié Tels étaient les sentiments du Christ rans.) Agricult. Variété adultérine, Celle qui pro- nos vices plus ou moins répréhensibUs, ne résulte-
quand il répondit .à ceux qui lui amenèrent une vient du mélange de la poussière fécondante de la raient-ils pas d'une multitude de conjonctures qui les
femme prise en flagrant délit d'adultère pour lui fleur d'une espèce de plante avec la partie femelle insinuent, ou de causes adventices propres les dé-
demander si elle ne méritait pas d'être lapidée,
conformément aux prescriptions de la loi de Moïse
|
de la fleu. d'une autre espèce. S. Enfant né de velopper? (Virey.) ) Pathol. Se dit des maladies
l'adultère. Le Code civil proscrit la reconnaissance qui ne tiennent pas à la constitution et qui ne
Que celui d'entre vous qui esd smns péché lui jette la des enfants adultérins; mais il peut arriver que la sont pas héréditaires. Agric. et Bot. Plantes ad-
première pierre. « Et les Pharisiens, l'ayantentendu filiation adultérine d'un enfant soit judiciairement ventices, Celles qui croisssent sans avoir été semées.
parler de la sorte, se retirèrent l'un après l'autre, établie; dans ce cas la loi luiaccorde des alimentes. Les mauvaises herbes sont des plantes adventices.
les vieillards sortant les premiers; et ainsi Jésus Les bâtards adultérins ne sont pas obligés de croire Racines adventices, Celles qui sont formées après
^demeura seul avec la femme qui était au milieu leurs mères qui leur disent qu'ils sont nés d'un coup aux arbres, et que, suivant une routine
e la place. Alors Jésus lui dit Femme, où sont adultère secret, à moins qu'elles ne le prouvent. meurtrière, les jardiniers peu instruits coupent et
vo3>accusateurs? personne ne vous a-t-il condam- Quand ils viennent d'une mère débauchée qui voit mutilent. 1 Bourgeonsadventices, Ceux quipe rcent
née ? Elle lui dit Non, Seigneur. Jésus lui ré- cependant son mari avec d'autres, ils sont censés à travers l'écorce du tronc et des branches des
pondit Je ne vous condamnerai pas non plus; légitimes par les maximes du droit français. 1,'En- arbres, ou qui naissent sur leurs rameaux en des
allez-vous-en, et Ji l'avenir ne péchez plus. » (Saint fant né d'un père et d'une mère à qui la loi dé- endroits indéterminés, et où l'on ne pouvait s'at-
Jean, chap. vin.) Nous réprouvons également les fendait de se marier ensemble lorsqu'ilsont mis cet tendre qu'il pût en survenir. 1 Philos. Idées adven-
cnatiments judiciaires qui, cnez certains peuples, enfant au monde. tices, Celles qui viennent des sens et ne peuvent
consistent à faire donner des dommages-intérêtsau ADUNCIROSTRE, adj. et s. m. Ornith. Se dit naître que des objets extérieurs. Droit rom.
mari trompé sans doute l'adultère peut être con- d'un oiseau qui a le bec crochu. Pécule adventice, Pécule concédé aux fils de fa-
sidéré comme ayant occasionné un préjudice moral ADUPLE, s. f. Bot. Genre de plantes de la fa- .mille en nue propriété. Anc. jurisprud. Biens ad-
mais ce préjudice n'est pas appréciable en argent, Biens acquis par toute autre voie que 'la
mille des cypéroïdes, appartenant à l'Amérique centices,
et ne devrait jamais être couvert par une somme/ succession directe.
quelconque. Peut-on établir une équation, même ADVENTIF, IVE, adj. Qui n'est pas naturelle-
ENTE adj. Médec. Brûlant, caus-
ADURENT,
approximative, entre le mal causé, entre la dou- ment dans une chose, qui y survient accidentelle-
leur d'un mari outragé, les larmes d'une femme tique. Soif adurente.' Fièvre adurente et soif plus que Syn. d'adventice. On dit Bourgeons adventifs
ment.
abandonnéeindignement,et des valeurs de banque cynique. (J.-B. Rousseau.) ou adventices, Plantes adventives ou adventices.
ou des. sacs d'or? Au,Darfour, en Afrique, pays Vieux ADURER, v. n. Rendre dur, flétrir, ternir. Jurispr. S'emploîe__pQur désigner les biens qui
musulman, l'adultère ne froisse et ne scandalise mot. arrivent à quelqu'un, soit comme un présent de la
personne, étant regardé tout au plus comme une ADUSTE, adj. (du lat. adustùs; rad. urere, fortune, soit par succession collatérale, soit par la
légère faute. A Taïti, pays chrétien, et dans toute brûler). Brûlé, hâlé du feu, du soleil. Sa barbe libéralité d'un étranger, soit par son industrie
la Polynésie, l'adultère est la chose du monde la était épaisse et noire, son teint aduste et bronzé. propre. Les enfants de famille ont la propriété de
plus simple, la plus naturelle, la plus innocente et (Ch. Nodier.) 1 II s'est dit du sang et des humeurs leurs biens adventifs, mais non pas l'usufruit; en
la plus inoffensive. Ainsi l'adultère change de ca- du corps humain dans certaines maladies. La sorte qu'ils n'en peuvent disposer sans la permis-
ractère et de gravité selon les temps, les lieux, lés sécheresse de la constitution la chaleur, la soif, sion de leurs pères, à qui 1 usage en appartient
circonstances, les individus et les points de vue où la couleur noire du sang tiré des veines le peu mais aussi leurs pères n'en peuvent disposer pour
l'on se place. Il faut, en conséquence, conclure de de sérosité qui s'en sépare, étaient les indices de le fonds, et, s'ils en disposent, ils'sont tenus à les
tout ce qui précède qu'une bonne éducation morale cet état du sang. Zes hommes alimentés de carnage restituer, eux ou leurs héritiers.
«^"vaut mieux pour combattre l'adultère que les lois et, abreuvés de liqueurs fortes ont tous un sang aigri ADVENTURER, v. a. Vieille forme du verbe
les plus draconiennes, et qu'on ne saurait aborder et aduste qui les rend fous en cent maniéres diffé- Aventurer. On disait proverbialement Qui s'ad-
trop tôt la réforme des institutions et des moeurs rentes. (Voltaire.) Figur. Se dit d'un homme venture n'a cheval ni mule; qui trop s'adventureperd
que réclame impérieusement la situation actuelle. qu'une, humeur aduste rend triste, chagrin, atra- cheval et mule.
Si l'on veut remonter jusqu'aux divinités païennes, bilaire. Voyez les hommes des climats méridionaux, ADVENTUREUX, EUSE, s. Vieux mot. Celui,
on trouvera l'adultère déifié. Peu d'adultères peuvent
t
être prouvés. (Napoléon le\) L'adultère, qui, dans le treprises aussi leurs fibres sont ues, leurs ca-
celle qui éprouve souvent des aventures, auda-
cieux, hardi, entreprenant. V. AVENTUREUX.
Code civil, est un fait immense, n'est dans le fait ractères adustes, souvent aigus et pi ants. (Virey.) ADVENTURIERS, s. m. pi. Infanterie fran-
qu'une galanterie, une ajfaire de bal masqué. (Id.) Conchyl. Épithète donnée à des coquilles où le
L'adultère n'est pas un phénomène, c'est une affaire noir et le blanc sont disposés de manière à leur
çaise employée sous Louis XII et sous François Ier.
de canapé; il est très-commun. (Là.) Le soldat romain donner la même apparence que si elles avaient été Dans les premiers temps, elle n'était pas soldée, et
coupable d'adultère avec la femme 'de son la6te était rôties. vivait à 1 étape. V. aventtjbibb.
écartelé. Quelquefois l'adultère entraine au parricide. ADUSTION s. f. Médec. Cautérisation d'une ADVERBE, s. m. Gramm. L'une des parties du
(De Belloy.) La première condition pour rendre une partie du corps à l'aide du feu. Les Japonais em- 'discours, mot de circonstance, invariable et sans
femme adultère, est de lui jurer qu'on l'aimera et ploient fréquemmment l'adustion pour guérir un régime, qui sert a exprimer les différentes ma-
l'estimera davantage pour son adultèra. (Proudhon.) grand nombre de maladies. (B. de Saint-Pierre.) ) nières d'être des objets, dans le temps et l'espace,
1 Figur Se dit d'un mélange mauvais,d'un accou- S'est dit pour brûlure, effet du feu et du hâle. ou à modifier l'attribut, c. à d. l'idée qualificative
plement illicite, d'une application contraire il. la AD USUM (pron. uzome), loc. adv. empruntée en général, que celle-ci soit renfermée dans un
nature, aux lois ou aux conventions établies. Je du latin- et sigmfiant Selon l'usage, d'après usage, adjectif, un participe, un nom de qualité, un
constate clairement l'adultère de la justice avec la verbe, ou même un autre adverbe, comme dans
politique. (Girardin.) Cette confusion des genres et des il viendra demain; On le rencontre partout; IL ne
styles, d'où est issu le monstrueux adultère de Fhis- livres rassemblés dans un but spécial. veut être ni trop près ni trop loin; Nous nous occu-
toire et du roman. (Texier.) Il y eut uree sorte d'à- ADUTÉRIN, INE, adj. An&t. appartent, perons d'abord de cela; Vents ici II est tout à fait

d'un journal avec


dultère intellectuel produit par le mélange d'une page qui a rapport & l'adutérum.
une page d'un journal ADUTERUM, s. nn. Anat. Nom donné à la
royaliste, dans une imprimerie où l'on imprimait des partie de la matrice
rassuré; Elle frappe à tort et à travers; Un homme
excessivement brave; Une femme parfaitement belle;
Pitrre est très-grand; Cet enfant est fort docile; Agir
| |
des mammifères qu'on appelle
journaux de plusieurs couleurs. Iconol. L'adultère ,,aussi cornes de la matrice. Nom d'une des parties
est représenté par an homme replet dans un de l'organe génital des oiseaux.
sagement; Votre frère parle éloquemment; Sexetir
bien vivement; On doit s'énoncer le plus clairement
qu'il est possible, etc. L'adverbe, pris isolément ou
des coussins. Il a pour attributs une lamproie AD VALOREM,loc. adv. lat. qui signifie Selon séparé de tout ce qui peut le précéder ou le
accouplée avec un setpent, et un anneau conjugal
ADULTÉRÉ, ÉE, part. Falsifié, altéré. Subs-
mer dos établi d'après la valeur dés mar-
suivre, offre toujours par lui-même un sens com-
plet, et il ne peut être remplacé que par plusieurs
autres mots. En' effet, parfaitement, vivement,
tances adultérées. Le café est adultéré quand il est ADVEITAM, s. m. Nom donné à une secte de éloquemment, etc signifientd'une manièreparfaite,
mêlé d de petits haricots grillés. | Figur. Se dit au
moral. Perpétuellement adultérée parle d'exprilner ainsi, sans le secours des adverbes,
vérité.devient méconnaissable; c'est en la séparant il faut conclure que sorte
est
fantastique.
représentent; d'où
de l'alliage de Vimposture que le sage la reconnaît.
rad. vendre, venir). Arriver par survenir, de mots n'est pas rigoureusement indispensable'
tage; la contraire, est plus jonctions, tels que mais, cependant; néanmoins,
propre à marquer l'acte. Un hommequi se conduit
grammairiens donnent de l'adverbe est fausse
sagement ne peut pas se promettreMais
et actions seront faites avec sagesse.
quetoutes ses
cette
ou contrarient.'(Bescherelle.) Logiq.
Phrase adversative..Celle qui est formée de eux.
|
tinction n'est pas toujours possible, car beaucoup propositions dont la seconde nie la première ou la
ce n'est pas ce dernier qui est modifié, c'est l'at- ne rAst.rftj|fl_. m^-Ait y«.t.r «m»il est bon, est ntae
tribut qu'il renferme ou l'idée qualificative fondue
conduit sagement et Pierre est très-grand. ADVERBIAL, ALE, adj. Qui tient de l'ad- ADVERSATIVEMENT, D'une, manièreop-
homme se verbe. Locution adverbiale. Phrase adverbiale. Façons posée.
La ^première de ces deux phrases peut se traduire
ADVERSE, adj. Contre qui l'on plaide. Partie
La conduite de ce jeune homme est Mage de mots remplissant la fonction d'un adverse. Avocat adverse. Vous voyez devant vous won
sage. TPest donc à la conduite attribuée que l'ad- verbe. Tels sont avant-hier, ab ovo, professo, adverse partie.
verbe se rapporte, et non à l'attribution de la con- ex |
(Racine.) Par extens. Se dit d'une
peut-être, à regret, en sus, en personne qui n'en aime, pas une autre, qui la dé-
duite, ce à quoi il importe bien de prendre garde.
Il est de même évident que dans Pierre est très-
vain, etc. chire, la contredit4en tout. C'est sa partie adverse. l
ad- Contraire, défavorable. Fortune adverse. L'adverse
grand, ce n'est pas lé verbe est qui est modifié par verbiale.
très, mais l'attribut ou adjectif grand. Souvent |
L'a- fortune., Bot. Qui est placé àl'opposited'une chose,
tourné vers elle. Se dit des anthères, quand elles
Kadverbene se rapporte qu'au sujet du verbe, quelques-uns de nos adjectif!. C'est ainsi qu'on dit ou sont attachées de manière que la suture de leurs j
pour exprimer sa manière d'être. G est du besoin valves regarde le centre de la fleuri des cotylé-
de réduire ou d'abréger les formules dé la mani- dons, lorsque dans une graine recourbée ou repliée,
festation de la pensée que sont nés les adverbes. ADVERBIALISE,ÉE, part. Transformé en ad- de sorte que le ses deux bouts réu-
Chacund'eux peut être considéré comme une ex- verbe. C'est à tort que
ce mot a été adverbialisé. nis, l'embryon prend la même courbure qu'elle et
pression elliptique vraiment précieuse, et qu'il passer que les extrémités cotylédonnaire et radiculaire se
ff-udrait hâter de créer si elle n'existait Il
est facilese de s'en convaincre en comparantpas. quel- un mot à l'état d'adverbe, en lui donnant une dé- dirigent, chacun de son côté, vers le hile; du stig-
sinence mate, quand il est tourné vers la circonférence de
ques adverbes aux locutions dont ils tiennent lieu, un la fleur, de manière à regarder les étamines ou Jà
Par exemple, beaucoup signifie en grande quantité; mot, une locution.
vemr adverbe, être employé adverbialement.L'ad- place qu'elles ont coutume d'occuper. Conchyl.
peu, en petite quantité; moins, en quantité inférieure; jectif ou attribut
|
plus, en quantité supérieure; où? en quel tieu; y, (Ch.
dans ce lieu-là; si, Ace point; pris, à une petite Nodier.)
ADVERBIALITÉ Gramme Qualité d'un
Se dit aussi d'une coquille bivalve,lorsque les som-
mets de ses valves, roulés en spirales du dehors en
dedans, sont tournés l'un en devant, l'autre en ar-
• distance; loin, en un lieu éloigné; hier, le jour der- s. f. rière.
nier; avant-hier, le jour qui précédait le demie mot qui est considéré comme
jour; aujourd'hui, le four actuel demain, le jour qui mot» dont l'adverbialité est accidentelle. ADVERSER, v. a. S'opposer à quelqu'undans
suivra le jour actuel; après-demain, le jour qui sut-' ADVERSAIRE,s. Celui, celle qui est opposé à ses desseins, lui être adverse; contrarier. La for-
vra le prochain jour; présentement, dans le moment un autre, qui est d'un parti, d'un sentiment diffé- quatrelepieds tune voulant adterser, le coursier du roi chut des
à terre. Vieux mot. (
actuel; admirablement,d'une manière admirable, etc. rentj contraire. Se dit au propre de ceux qui se li- ADVERSITÉ, s. f. État fâcheux où l'on se
Les adverbes d'affirmation et de négation oui et vrent des combats réels, et par extension de ceux
trouve accident, infortune, rigueur excessive du
non, sont particulièrement remarquables comme qui se livrent des combats simulés dans les tour-
moyens d'abrégerle discours. On ne peut les rem- nois, dans les carrousels, au théâtre, etc. Au sort. Le malheur nousattend accueille souvent notre
placer que par des phrases entières, fatigantes et figuré, il se dit de ceux qui sont divisés par des naissance. L'adversité pour nous frapper
monotones répétitions. On appelle locutions ad- procès, des contestations judiciaires.Enfin, il se dit que nous ayons vécu, que nous ayons cherché,
verbiales ou adverbes composés les adverbes qui sont aussi de ceux qui dans une discussion philoso- entrevu le bonheur. L'homme qui ne lutte pas
formés de plusieurs mots dans l'orthographe usitée phique, politique, scientifique, artistique, litté- contre sa mauvaise position peut dire qu'il connait
actuellement, comme fi coup sûr, à dessein, au raire, etc., soutiennent des thèses, des opinions le malheur,mais non pas l'adversité et c'est dans
hasard, la hâte, à la renverse, présent, avant- contradictoires ou seulement opposées. Un terrible, l'adversité que l'homme apprend surtout** à se con-
hier, au moins, en général, tour à tour, vis-à-vis, etc. un redoutable adversaire. • Unecharmante adversaire. naître. En lattant contre les choses. et parfois
Un petit nombre d'adverbes font exception à la Être l'adversaire de quelqu'un. Ménager son adver- contre ses semblables, il constate ses forces; en
rè le générale, qui vaut que les mots de cette es- j saire. Désarmerson adversaire. *Un adversaire mé- pardonnant, il se reconnaît capable de vertu. Le
•tf>èce n aient pas de régime. Du reste il est à re- prisable. Qui se hasarderait contre un tel adversaire? plus grand malheur produit par l'adversité serait
'marquer que l'usage leur a conservé à tous le (Corneille.) J'ai tué justement mon- injuste adver- le découragementou l'abandon de soi-même. La
même régime que l'adjectif dont ils sont formés. saire. (Volt.) Ils auront toujours en eux de puissants réincarnationdans un monde supérieur sera le prix
Dieu aime mieux les adverbes que les noms; pour lui adversaires. (Pascal.) Cette femme a été une adver- de la lutte, la récompense du courage et de la
plaire, il ne suffit pas qu'une action soit bonne, -il saire persévérante.. Ils se convainquirentparfaitement patience sur cette terre. Les fautes individuelles
faut encore qu'elle soit bien faite. (Trévuux.) que l'adversaire $e M. Delisleétait un plagiaire. (Fon- sont souvent cause de la mauvaise fortune mais les
ten.) Soutenir hardiment l'effort des adversaires. abus d'une part, et de l'autre les institutions vicieuses,
(Montaigne.) Prouvezà votre adversaire que vousavez ont fait la-société telle que les deux tiers au moins de
Ces deux adverbes joints font admirablement. ses membres ont à souffrir de l'adversité. (Sieurac.)
(molibeb. ) mes adversaires. (Beaumarchais.) Un *riche plaideur j L'adversité est la pierre de touche des- caractères.
est un adversaire plus à craindre que le plus éloquent (Balzac.) Il est plus difficile de supporter la prospé-
Adverbes de manière, Ceux qui marquent le mode, avocat. (Girard.) Le protestantismeouvrit ainsi l'a- périté que l'adversité, a' dit un philosophe; dans la
la manière dont une chose fait ils sont presque rêne des combats où ne devaient pas tarder à se pré- j prospérité lé' cour s'amollit, et au contraire se re-
«-tous terminés 4 en ment et seseforment des adjectifs, senter des adversaires à la pensée plus fière et plus trempe'-dans l'adversité. n y a plus de courage à
comme sagement de sage, poliment de poli, etc. indépendante encore- (Buchon.) Toute
| nde mesure supporter l'adversité qu'à la. fuir. L'adüersité a eu de
Cette fewnme .chante agréablement. Adverbes d'ordre, j a ses partisans et ses adversaires. SynonynïBsiAp- nombreux panégyristes, sans compter Sénèque. L'abbé
Premièrement, secondement, d'abord, ensuite, aupa- VEKSAIHE, ANTAGONISTE,ENNEMI. £»rwm* SUppÔSa Talbert a publié, en 1772, un poème sur les avantagés
ravant. D'abord 'il faut éviter le mal;, ensuite il faut de l'adversité. Être dans l'adversité. L'adversïté él
faire le biett. 1 Adverbes de lieu, Où; ici, là, de çà, nuire, tend a nous perdure. Un adversaire ou un an- f les earacteres
au delà, dessus, partout, auprès, loin, dedans, dehors, I tagoniste n'en veut pas ainsi à la personne, et versité est la forge où se retrempe le coeur, de l'homme,
ailleurs. Où êtes-vous? Je suis ici, je vais là. demandeni son mal, ni sa ruine il lui suffit ne de et d'où il sôrt' plus propre à l'usage de là vie. (S. Du-
Adverbes de temps, Hier, autrefois, bientôt, souvent, remporter sur elle l'avantage. Il s'agit pour l'en- bay<) Les plus courageux succombent souvent dans
toujours, jamais, etc. Cet enfant joue toujours et nej nemi d'une passion à satisfaire pour V adversaire ou des adversités extrêmes. (Saint-Évremont.)Il faut se
s'applique jamais. 1 Adverbes de quantité, Beaucoup, l'antagoniste,, d'une cause à gagneur. Deux ennemis faire un cœur capablë de résister aux adversités.
peu, assez trop, tout, etc. Il pcarle beaucoup et ré- ne s'aiment point ou ne s'aiment plus, se persëpu-
fléchit peu. 1 Adverbes de comparaison, Plus, moiAsp} tent, aspirent se détruire; deux adversaires ou
Contre V adversité celui ,qui se mutine
il
voir
aussi, autant, etc. Il est aussi sage, plus sage, moins deux antagonistes appartiennent, est vrai, a des
sage que vous. Les adverbes de lieu, -de temps et partis divers, maisils peuvent néanmoins êtreamis.
de qualité ne peuvent être considérés comme ad- Ils n'avaient point à se transfor-
verbes que quand ils modifient un verbe ou un mer en ennemi xmj adversaire dont l'amitié leur était 4 Synonymes adversité, .détresse, disgrâce,
adjectif. Quand ils sont employés comme sujets précieuse: (D'Alembert.)La. différence entre adver-
arrêts?
Fera-t-il du destin révoquer les

INFORTUNE, MALHEUR, MISERE. TOUS ces mots


ou précédés de l'article, ce sont des noms de lieu, saire et antagonisteest bien moins tranchée, Adver- signifient quelque chose de funeste
de temps ou de qualité, comme hier fut beau saire s'emploie de préférence lorsqu'il s'agit de dé- et s'emploient absolument avec l'article ou dé fâcheux,
un
)°ur, le dedans, le dehors, le trop, le peu, etc. Il en mêlés, de différends, de discussions d'intérêt; et défini,
antagoniste se dit mieux lorsqu'il s'agit de disputes, durée, un état. On est ou l'on tombe dans le mal-
positions, comme dès demain, des aujourd'hui. Dans de controverses, de' disoussions d'opinions. Dans
mn heur, dans l'infortune, dans Y adversité, dans la
ce dernier, cas on dit aussi qu'ils forment avec la procès, on atelle personne pour adversaire; quand disgrâce, dans la misère et dans la détresse. Malheur
préposition un verbe composé; tels sont par- on soutient une doctrine qu'on réfute sys- est le plus communément employé, et il exprime
|
dessus, en dehors, pour toujours. Certains adjectifs tème, on a telle personne ou pour antagoniste.un Des ad- quelque -chose de fatal.
sont quelquefois employés comme adverbes. C'est versaires s'efforcent de faire prévaloir leurs pré- que celui qui est dans le malheur s'ygénéralement
On croit
ainsi qu'on dit Chanter juste, parler bas, voir clair, tentions, leurs titres; et des antagonistes,leurs qu'il est né dans un mauvais moment, trouve parce
f Adverbes pensées, leurs manières de voir. Un adversaire est mauvaise étoile que o'est son'destin qui sous une
locaux ou de lieu. Rabelais entend par cette ex-' un compétiteur, un émule; un antagoniste est un
contradicteur, un partisan d'idées différentes.
jeté. On attribue telle ou telle chose -à son mal- a
l'y
1 on vient, par où l'on arrive aux
heur comme à son mauvais génie. Le malheur lui
indulgences. ADVERSATIF,IVE, 'sa» Se dit des en veut. (Acad.) Il se dit de tous les accidents
Synonymes adverbe, locution adverbiale. particules marquant opposition entre ce qui précède
fâcheux de quelque importance. On a. mille re-
ou des adverbes pris con-
«t ce qui suit. Les particules adversativessont ou
avec l'habitude, l'adverbe semble convenir davan- des conjonctions adoucir ses malheurs. (La; Bruyère.) Infortune sa
causes, et qui rendaient 4S}justice pour eux dans MCVDWEES, adj. et s. f. pi. Bot. Petite fa-
parlant d'un malheur extraordinaire, remarquable, tous les lieux où ils avaient la juridiction. mille de champignons, formée de parasites qui se
soit par sa durée, soit par le rang des personnages ADVOUEMENT,
dont il est question. César ne voulût point insul-
Vieux mot, qui signifiait développent sur les feuilles, les tiges, et quelque-
fois sur les fleurs et sur les fruits.
ter à l'infortune de Pompée. (Rollin.) Il nous cision. Sur une simple JEDD. Mythol. Dieu suprême, dont le. culte
semble que les infortunes des rois sont le prix de des crimes. (Mém. de Sully.) passa des bords de la Loire-Inférieure dans la
la grandeur suprême; mais les malheurs de la vie AD VOUER, Jurispr., Reconnaître quel- Grande-Bretagne,et s'établit dans la péninsule de
privée n'ont pas cette ressource & nous offrir. qu'un pour son v. a.
seigneur, et confesser qu'on tenait Galles.
(D'Alembert.) Vadversilé est nn état dans lequel de lui des héritages en fief. ÆDE. Loi romaine qui permettait au proprié-
ADVOUERIE, s. f. Vieux mot, qui signifiait taire
le
on a sort contre soi ou pour adversaire; ce qui de faire cesser le bail, en occupant lui-même
lecaractérise particulièrement, c'est l'idée d'une Qualité, les lieux.
charge, droits, devoirs, lieu de résidence de la famille| S. m. Entom. Genre d'insectes diptères,
lutte, et de la manière dont on la soutient, du d'un advoué. C'était aussi le droit qui était dû des- culicides, très-voisins des cou-
fruit qu'on en retire. Les épreuves de l'adversité. protection d'un advoué. sins. Il ne renferme qu'une seule espèce qui habite
On loue la fermeté d'un homme que l'adversité ne pour le patronage, la le nord de l'Allemagne. Elle est d'un brun noi-
abattre. (Massillon.) Dardée état ADY, s. m. Métrol. Mesure employée au Mala- râtre, jaunes
peut rappelle un valant 0,2656 de mètre. Espèce de palmier On écrit avec les cuisses et les côtes grisâtres.
heureux d'où l'on déchu. Il
est dis- bar,
supporte sa des Antilles, qui produit l'abauga. On fait, vin aussi Æ'des.
grâce avec résignation. Perfides adorateurs_de la enivrant découle AÉDÉ: Mythol. L'une des muses primitives
fortune, qui vous encensent dans la prospérité et
vous accablent dans la disgrâce. (Molière.) Misère maladie
est relatif sentiment de commisération l'on
avec le suc qui
ADYNAMICO-ATAXIQUE, adj.
qui réunit les caractères
de

de
Se
ses sommités. chez les

l'adviiamie et
Grecs. Pausanias
d'une musique de l'harmonie. On
et
en fait une muse de la
écrit aussi Aœdé.
au que ^SDELFORSÏTE, s. f. Minéral, Nom sous le-
inspire aux autres, et qui suppose un malheur deADYNAMIE, l'ataxie.
bien sensible, un grand document ou une grande s. f. (du gr. a [a] privât.; dyna- quel certains auteurs décrivent la zéolite rouge
d'^delfors. Elle a été souvent placée à la suite
souffrance. Secourir une famille dans la misère. mis [Sûvajuç], foiçce). Médec. État de débilité, de de la .chabasie l'analyse la rapproche de la néo-
C'est le comble de la Misère. Quelle misère sera prostration de forces, caractérisé par un affaiblis- landite..
é ale à la vôtre! (Bossuet.) Détresse indique une sement général de l'action musculaire, indépen-
.dSDÉUTE, s. t. Minéral. Substance qu'on
position embarrassante, où l'on est réduit–aux dant de toute compression, de toute altération
ernières extrémités et menacé d'une ruine pro- matérielle et du de toute affection spéciale, soSLdu trouve à<3Sdelfors, en Suède, dans les fentes d'une
chaine, à moins d'un prompt secours. Un navire cerveau, soit prolongement rachidien, soit dès roche trappéenne. Elle sert de support à l'apo-
nerfs qui en proviennent. L'adynamie est un état phyttite, et on l'a classée parmi les mésotypes.
en détresse. Dans cette détresse, ils, aperçurent des de dépérissement et de langueur qui tend toujours .J3DÉMON, s. m. Entom. Genre d'insectes
bergers. (Rollin.) de salut coléoptères très-voisin des cryptorhynques, et qui
ADVERTANCE, s. f. Vieux mot que l'on de- àquil'extinction de la vie, avec des chances
varient suivant une infinité de circonstances a pour type une espèce de l'Afrique australe.
vrait reprendre, puisque nous avons inadvertance, relatives, soit à la nature et à l'intensité des
Dans le sens, propre, al signifie l'Action de se tour- lEDES, s..f. pi. (pron. édèse.) Mot tout latin
qui désigne les 'édifices sacrés chez les Romains.
ner vers une chose, au fig., Attention avis, aver- dividuelles du patient. Beaucoup d'ajfèctions, soit Les aedes différaient des temples en ce que ceux-ci
tissement, instruction, notification, signification. des organes^ la digestion comprenaient à la fois la chapelle ou l'édifiee. sa-
Il faisait professiond'avoir en recommandation tout aiguës, soit chroniques, cré proprement dit, toutes ses dépendances et le
ce qui plaisait à sa dame avec une advertance qu'il peut causer l'adynamie. bois qui l'entourait. Il avait des aedei^ dans
a de tenir secret jusqu'aux petites faveurs qu'il reçoit ADYNAMIQUE, adj. Medec. Qui est caracte- presqu tous les quartiersyde Rome les principales
de sa maîtresse. (Pasquier.) risé l'adynamie; faible, abattu, sans force, étaient Déesse, elles d'Apollon, de Bellone, de la Bonne-
ADVEST, s. m. Anc. droit. Investiture accor- 1 sans par vigueur. État àdynamique. Fièvre odynam.ique.
de
Castor et Pollux, de Cérès, de Saturne,
dée au nouveau possaeSfïûkparle seigneur du fief, 1 Affection adynamique. La teinture de quinquina
qui lui donnait, le bien dont il le saisissait. arrête des accès de fièvres intermittentes-et' la violence
de Séranis. de Vulcain. etc.
adroit de propriétésur et de possession. ^EDICULE, s. f. Antiq. rom. Le fond du temple,
des symptômes adynamiques où ataxiques. (Re- la niche où se trouvait la statue du dieu. Se di-
ADVESTURE, s. f. On appelait ainsi, dans nauldin.) sait aussi d'un petit temple. Les aedicules étaient
quelques coutumes, Les fruits pendantspar racines. AD YTV ABUSER, v. Occasionner l'adynamie. généralement consacrés aux divinités du se ordre
Blés verts et autres advestures jusqu'à mi-mai sont Fig. Causer, occasionner le défaut de force, d'é- et demi-dieux. On voit de aedicules
répuiés héritage. On le trouve aussi employé comme nergie, d'action. |*S'adynamiseb, v. pron. Tom- grand aux ces sur un
nombre de médailles, dont quelques-unes
synonyme de récolte. Sachez que le seigneur doit ber dans l'adynamie. étaient d'or ou d'argent et paraissent avoir été le
avoir la meilleure adveslure du fief.1Il a signifié ADYTUM, s. m. (pron. aditome). Mythol. grecq. prix des vainqueurs dans les jeux. Les reliquaires
également Investiture et prise d'habit. Lieu secret et obscur dans les temples, sorte de des catholiques ont quelquefoisainsi la forme des
ADVISE, ÉE, adj. Ancienne orthographe du sanctuaires dans lequel les prêtres avaient seuls, édifices auxquels ils ont appartenu et aux portes
mot Avisé. Un homme advisé en vaut deux. (Ra- le droit d'entrer. Le seul adytum bien conservé des églises gothiques on voit souvent la figure du
bela%) qui subsiste est celui du temple de Pompéi la prince tenant à la mJdn une sedicule, ou modèle
ADVISER, v. a. Vieux mot, qui s'est dit pour Diane de Portici a été trouvée dans son intérieur. en relief de l'église qu'il a fait bâtir.
Aviser. Un fou advise bien un sage. La disposition obscure de l'adytum devait faciliter AÉDIE| s. f. Entom. Genre d'insectes lépi op-
les évocations, les apparitions et en général tous tères nocturnes. Les aédies se distinguent, au /pre-
Qui bien se connaît peu se prise, les rapports avec les esprits. mier coup d'oeil, des yponomeutes en ce qu'elles sont
Qui peu se prise Dieu l'advise. M. Fausse diphthongue, qm n'a qu'un son largement tachetées, et par les moeurs de leu che-
simple et unique, celui de IV fermé, et dont l'u-
ADVOCASSERIE, s. f. S'est dit pour Profes- sage, proscrit de l'orthographe française, s'est ,EDILE, s. m. Entom. Genre d'insectes coléop-
sion d'avocat, fonctions d'avocat.
ADVOCATEUR, s. m. Celui qui appelle; ent. néanmoins conservé ^dans quelques termes scienti- tères longicornes. La lamie sedile habite plus sou-
fiques. On devra chercher à la lettre E, les mots vent l'intérieur des maisons que les bois.
de chevalerie, Champion, qui provoqua quelqu'un qu'on ne trouverait pas par Æ. ^BDITIME, s. m. Antiq. rom. Officier commis
au combat. Par ma foi, me voilà sans advocateur. ÆACIES, s. f. pi. Fêtes que les Égynètes à la garde et aux soins d'un temple, espèce de
C'est un vieux mot. d'iEaqne,
ADVOCATIE, s. f. S'est dit pour désigner
l'État d'avocat et ce qui concerne cet état les
Jupiter.
avaient instituées en l'honneur
iECHMAIiQTARQUE, s. m. Hist. sacr.
hls de
Chef.
sacristain.
IEDOIOBLENNORRHÉE, s. f. Pathol. Ecou-
lement muqueux par les parties génitales.
droits et privilèges d'un avocat, la juridiction que les Juifs «créèrent pour les gouverner durant ÆDOIODYNIE, s. f. Pathol. Douleur qui se fait
d'un avocat, une réunion d'avocats. la captivité. Ses secKmalotarques ne pouvaient être sentir aux organes de la génération.
ADVOCATIÈRE, s. f. S'est dit pour Protec- pris que dans la tribu de Judo. yEDOIOGRAPHE, s. m. Celui qui s'occupe de
trice. Marie peut être nommée communément l'ad- iECHBf ANTHÈRE, s. f. Bot. Genre de plantes décrire les organes de la génération.
vocatière des pécheurs. (Rabelais.) de la famille des acanthacées, dont la seule espèce jEDOIOGRAPHIE,s. f. Anat. Description des
ADVOCATION, f.
s. Dans la langue du moyen connue est un arbrisseaude l'Inde, à tige et iL ra- parties génitales de l'homme ou de la femme.
âge, ce mot signifiait Défense, protection,et quel- meaux cotonneux, d'un blanc de neige. ^EDOIOGRAPHIQUE, adj. Qui appartient, qui
|
quefois garde. La récompense,,le salaire de l'ad- j A:CHMÉE, s. f. Bot. Genre de "plantes de la a rapport à l'œdoidgraphie. Traité œdoiograr
les biens avaient été ) famille des broméliacées, renfermant des plantes phique.
confiés. Plaidoirie et aussi la profession, l'exer-herbacées vivant en faus parasites sur le tronc iEDOIOLOGIE, f. Anat. Traité sur les or-
cice de la plaidoirie. des arbres, ou même dans les fentes des rochers ganes de la génération'. s.
ADVOUAISON, s. m. Vieux mot, qui signifie ombrés. Les mchmèes ont toutes pour patrie fAmé- ^EDOIOLOGIQUE,adj. Quiartapport à l'œdio-
Protection, garde; défense, patronage. Les églises, riqtte tropicale.
abbayes et monastères, fondés dans l'étendue d'une ^ECHMIE, s. f. Entom. Genre d'insectes lépi-
seigneurie, étaient presque toujours sous l'advouaison doptères nocturnes qui ne renferme qu'un petit-
logie. Traité aedoiologique.
^EDOIOLOGISTE, s. m. Celui qui Se
l'étude des organes de la génération. S
à
nombre d'espèces, toutes remarquables^ par les
ADVOUATEUR s. 'm. Vieux mot, par lequelI lignes et les points d'argent dont leurs ailes sont ^EDOIOPSOPHIE, s. f. Pathol. Émission so-
réclame, et en 1 ornées, sur un fond bronzé très-luisant. L'xchmie nore de gaz par les organes de la génération. Ge
particulier celui qui réclamait son bétail pris en se trouve en Saxe et en Bohême, ainsi que dans le symptôme ne se présente guère que lorsqu'il ya
quelque
fistule établie et
aura causé. i nord de la France. une entre ces organes
tenu de résarcir le dommage que le bétail iGCIDIE, s. f. Bot. Genre de petits champi- pointu conduit digestif.
jEDOIOPSOPHIQUE, adj,. Qui a rapport à
gnons Fœdoiopsophie.
1 COPIE,
tron ou défenseur d'une église, d'un monastère. les feuilles, les pétioles, les tiges, quelquefois sur parties génitales. s. f. Médec. Exploration
des
les calices, et même sur les fruits. Les ascidie» A2DOIOSCOPIQ17E,adj. Qui tient de l'œdoios-
jugement pour les monastères dans tontes leurs copie, qui a rapport à l'œdoioscopie.
ganes de la génération;
mie, qtti a rapport à l'œdoiotomie.
Zool.
dhez lesquels prédominentles organes sexuels.
Childéric en 457, et sut maintenir son autorité pen- des boucs desan
iSDOIOTOMIQUE,adj. Qui tient de l'œdoioto- dant huit années. Mais les guerres continuelles

EDOITE, s. f. Pathol. Inflammationdes parties "^Egidius abandonné se retira a^Soissons où il lépidoptères


génitales externes.
AÉDON, Mythol.
grecq. Épouse de Zéthns,
mourut en 464," laissant à son
tit Etat indépendant qu'il était depuislongtemps
frère jumeau d'Amphion. Niobé, femme de ce parvenu a se former dans cette partie de la Gaule.
dernier, avait sept fils et sept filles, tandis qu'Aé- C'est jEgidius que nos historiens désignent sous1 la famille des
don n'avait qu'Ityle pour enfant. La jalousie le-nom de comte Gilles. Un autre Jîgidius, bé-
s'empare d'Aédon, qui, ne. pouvant résister à cette nédictin, né à Athènes, florissait dans le viufe siè- ^GOLETHRON,
honte, se décida à égorger Amanée, le fils aine
de i
|
et
avaient chassé effrayée, jette

qu'il eut à soutenir et la dureté de son gouverne- piaoptères crépusculaires


ment lui aliénèrent les esprits et dès qiie Childé- 1 seule espèce qui
ric reparut, tous les Francs se a rallièrent à lui.

les mentionnée
il,
chèvres.

crépusculaires.

s.
'
au bêlement

d'insectes lé-

m. Nom donné par Quelques


étouffé

ne renfermant qu'une
se trouve, au Bengale.
s. m. pi. Entom. Tribu des

de piantes de
polémoniacées appartenantaux cotes
Amérique septentrionale et au Chili.
m. Bot. Plante qu'on trouve
de Niobé. Cet enfant couchait avec Ityle, auquel urines et sur la connaissance du pouls. Cet ouvrage vement dans Pline, et dont on a fait*successi-
elle avait recommandé de changer une renoncule, une azalée,
de place dans les
son lit pendant la nuit. Malheureusement, celui- écrits |
d'Hippocrate. Enfin un ^Egidius qui
ci ayant oublié la recommandation de sa mère, vivait à Paris, vers la fin du xme siècle, a laissé
Aédon arrive et perce le cœur de son fils. Aussi- une Histoire de la première expédition de Jérusalem, j
tôt les Harpies s emparent de cette femme crimi- ÆGILOPINÉES, adj. et s. f. pi. Bot. Tribu de au miel des qualités vénéneuses quand les abeilles
nelle et la livrent aux Furies. Aédon fut méta- la famille des graminées qui a pour type le genre en suçaient les fleurs'.
S. m. Ornithol. Espèce
de eobe-mouches commune dans les lieux couv erts,
aegilops.. | au |
EGOLIEN, ENKE, adj. Ornith. Qui ressemble
hibou. S. m. pi. Famille d'oiseaux compre-
abntés et rocailleux. graminées, dont quatre espèces sont indigènes en /EGOMOIUMti; m. Entom. Genre d'hisectes
iEDOSPILLAIRE, s. f. Nom donné à un nou- France ou dans le midi de l'Europe. Les anciens coléoptères s.
veau procédé pour le lavage et le nettoyage des ont raconté que Yxgilops ovata herbe très-abon- dont les tétramètres, famille des longicornçs
pierres, et lequel on leur rend leur teinte. na- dante en Sicile, s'y changeait en orge, et quelques espèces habitent le Brésil Cayenne et
turelle sanspar
occasionner aucune altération. savants' la regardent encore comme le type sau- i Amérique septentrionale.
-dSDYCIË, s. f. Bot. Genre de ohampignons qui vage dujblé. La médecine antique s'en servait en yEGON, s. m. Entom. Espèce de papillon
croissent en Amérique. cataplas es pour guérir les maladies d'yeux. | ÆGOPHAGE,
Junon, a
f.
adj. Surnom qu'on donnait à
MGX, s. m. Zool. Genre de crustacés de l'ordre S. m.
lœil;
éd. Ulcération placée au grand angle de
écrit
cause
aussi
des chèvres qu'on.lui sacrifiait On
des isopodes, renfermant trois espèces, dont fistule lacrymale.
une a ^GOPITHÈQUE, s. m. 'Singe-chèvre, animal
été trouvée dans les mers d'Ecosse. REGINE, s. f. Zool. Genre de méduses établi fabuleux
ÆGAGRE, s. m. Zool. Espèce de chèvre sau- dans la famille des équorodes et comprenant deux de derrière qui avait les cornes, la barbe e«fe-leifpïeds
vage des régions montagneuses de l'Asie, et que espèces de l'océan Pacifique septentrional. de la chèvre, avec les mains d^émnke.
l'on regarde comme le type sauvage de la chèvre ^EGINÉTIE, s. f; Bot. Nom donné Rist.
domestique. L'xgagre est d'une taille plus forte et une es- semblent à celles d'une chèvre
des couleurs plus foncées que la chèvre. a pèce d'orobanche à tiges uniflores, qui croît sur la"' 'fffWON'. s- m.
Bot-' Genre,de plantes-
1 ombellifères, ainsi nommées
^GAGROPILE s. m. Concrétion calculeuse sont tendues de manière à offrir parce que les folioles
de forme sphérique qui se trouve, parfois dans 'les quelque ressem-
voies digestives de quelques ruminants, et parti- blance avec un pied de chèvre. Ses feuilles ont
ÆGINOPSIS, s. m. Zool. Genre de méduses. une saveur aromatique analogue à celle de lWé-
culièrement des chèvres et des segagres. Les
gropiles paraissent principalement formés de œga-
t .(EGIPAN, s. m. Myth. Divinité champêtre que ique. Dans plusieurs contrées
poils Ion représentait avec des cornes à la tête, des jeunes pousses en salade,.on on en mange les
que l'animal a avalés en se léchant; on y ren- pieds de chèvre et une queue. l'appelle
contre aussi des débris de végétaux et de sub- ^EGIPHILE, s. m. Bot. Genre de plantes de la 1 des^gros'tidts^1111116"' faiSam partie'de la tribu-
stances calcaires. On les appelle aussi bésoards famille des verbéniacées, particulières à l'Amé- I
d'Allemagne. Autrefois, on employait fréquemment les rique tropicale.
œgagropiles comme des sortes de bézoards. (H. Cloquet.) seaux à fleurs jaunes
Ce sont des arbres ou des arbris- nW60^100^' 8," m- Bot- Genre de' plante eu-
?f iEGERf Myth. scandin. Dieu de l'Océan, dont les. chèvres, comme l'indique le quede bois-cabré ^EGORHIW, de maproumer
ou blanches, recherchent phorbiacée, espèce
1 épouse se nomme Rana. Il eut d'elle neuf filles, qu'on lui donne à la Martinique. nom
d'un léoptères tétramères,s. m. Entom. Genre d'insectes co-
Le bois de la famille des curculict
qui portent des voiles et des chapeaux blancs et œgiphile est un de ceux qui portent le de nites,-fondé sur une espèce du Chili
ne se quittent jamais. bois de /'er. nom
^EGÉRIE, s. f. Entom. Genre de papillons rivière de la Cher-
IEGIPHILÉES, f. pi. Bot. Tribu plantes sonese de Thraçe elèbre
turnes. noo- s.
de la fârpille des verbéniacées, ayant
de par la victoire que Ly-
-iEGERITE s. f. Bot. Genre de champignons pour type le sandre, général des lacévlémoniciis remporta sur
genre œgiphile. les Athémens, l'an 404 de J.-C. On l'appelle ^>J
naissant sur les bois ou sur les écorces décom- Minéral SS°oiVU'"re de^Chétre- OnOn écrit aussi
en ^EGIRINE
position, et se présentant sous la forme de corps très- de l'analogie s. f. dont les cristaux ont
petits, arrondis, sessiles, nus ou garnis de soie. avec ceux de l'amphibole hornblende, ÆGOSOME, s. m- Kutom. Genre d'insectes co-
et qui a étédécouvert dans une île, près deSkan sfiord £%™^tramères longicomes. Les
-*GIÀLIE, s. f. Entom. Genre d'insectes
co- -ŒGITHALE, adj. Ornith. Se dit de certains oi– la forme allongée et des pattes de longueur moyenm
Zt
léoptères lamellicornes. Les xgialies tiennent dans
le sable sur le bord de la mer
se seaux qui se nourrissentd'abeilles et en détruisent
-^EGIALITE, s. m. Ornith. Se dit des animaux un
graud nombre. S. m. pl. Nom donné à la neu- JSGOSTÈTHE, s.
vième
qui habitent les rivages de la mer. Entom. Tribu thode de Vieillot. famille de l'ordre des sylvains, dans la mé- m Entom. Genre
^optères^ntamères lamellicornes, ned'insectes
renfeSu
d'insectes coléoptères pentamères, ayant
le genre- œgialie. S. | pour type yEGITHE s. m. Entom. Genre d'insectes co- que trois espèces, toutes du cap de Bonne-Esnérann»
m. pl. Famille d'oiseaux
échassiers, comprenant ceux qui viventsur le bord
de la mer. cette dénomination d'un ciseau qu'il dit être en^~
/EGIALITIS, s. m. Bot. Genre de plantes de la contre delesl'âne,
nemi parce quecelui-ci, en se frottant
famille des plumbaginacées, qui épines et se mettant à braire l'effraye
aune espèce, petit arbrisseau ne se compose que
croissant
au point de lui faire casser ses œufs ou renverser
avec les ses petits de leur nid. I' ajoute
rhizophores, sur le bord de la
mer, dans la partie que, pour se ven-
tropicale- ,de l'Australie. On croît que cet oiseau est la linotte, qui fait
^EGIBOLIUM, s. m. Sacrifice expiatoire en sez généralement son nid dans les buissons épineux. as-
usage chez les Romàins, et qui oousistait à immo-
ler itne chèvre. Il se rapportait culte de Mythra. ^EGITHINE, s. f. Ornith. Genre d'oiseaux syl-
au


^EGICERE,s. m. Bot. Genre de plantes de la vains et de la famille des chanteurs'.
famille des myrtinacées. L'arbrisseau qui
sert
i£GLE, s. m. Bot. Genre de plantes de la fa-
de mille des aurantiacées
type à ce genre croît parmi les mangliers, jus- fondée sur une seule es-
quau 34« degré de latitude australe. Les. fleurs
sont blanches. en la côte de Coromandel. Son fruit est estimé tant
-ŒGICÉRÉES s. f. pi. Bot. Tribu de plantes à cause de sa saveur délicieuse et de son arôme
formée dans la famille des myrtinacées. qu'à raison de ses propriétés relâchantes et dépu-
ratives. Le fruit de l'œgle atteint le volume d'un pe-
premières
bus de l'Attique, ainsi nommée pa.rce qu'elle tri-
composait de bergers ou de possesseursde trou- se REGLEE, s. f. Zool. Genre de crustacés de
peaux de chèvres. 1 ordre des décapodes, famille des ptérygures,dont
-ffiGICRÂNE, s. m. Tête de chèvre on de bélier on ne connaît qu'une espèce qui se trouve sur les
côtes du Chili.
ments de l'antiquité. espèce de gade qui ressemble ^beaucoup à la mo-
LEGUME, s. f. Entom. Geure dècoléoptères,de
famille des lamellicornes, auquel on la
deux
rue. l'appelle aussi aigrefin.
On
rapporte
-ŒGIDIUS. Grand maitre de la milice romaine semble à celle d'une chèvre. Plusieurs naturalistes
«ans les Gaulés ont appliqué cette épithète à la barge et particu-
vers le milieu du V siècle, fut sur une espèce
lorsqu'elle est oiseau Cet
est not
«engoulevent d'Europe. Son .dos est d'an gHg^ar- ptères pentamères, de la famille des stemoxes. Les j l'aérhémotôxiecomme use sorte d'empoisonnement,
doisé, sa queue est noirâtre, pattes sont /PUn aeoUs sont presque tous exotiques. mais c'est à tort l'air introduit dans les veines
jiune pâje et ses ongles noirs.sesL'aegothèle se trouvee MQUIXE, s. f. Instrument de musique à cla- ne produit nullementles effets d'un poison. Dans
aux environs du port Jackson. vier et à languettes métalliquesvibrant par l'ac- le cours, des opérations chirurgicales portant sur
^GUILLAC, s. Ichthyol. donné à tion d'un courant d'air. L'&oUne est une espèce les régions du cou, de l'aisselle et du haut des bras,
m.
espèce de aqusle, le squale acanthias.
Nom une
d'orgue expressif de petite dimension. ilveine
arrive parfois qu'au moment de l'ouverture d'une
45GtFS, sum. Entom. Genre d'insectescoléoptères ^EOLODICON s. m. Nom donné à un instru- on entend un sifflement léger tout particu-
pentamèreslamellicornes, dont troisespèces appar- ment de musique dans lequel le son provient de lier. En même temps le malade pousse un cri de
tiennent à l'Australie et une quatrième à Sumatra la vibration de languettes d'acier mises en mou- i détresse, pâlit et s'affaisse dans une syncope géné-
JEGYFÏUS, s. m. Ornith. Genre d'oiseaux formé vement par moyen de le l'air. Il ne diffère guère ralement mortelle. Cependant on a ramené des ma-
de l'ssoline par la construction de la soufflerie talion du lades à la vie la
par respiration artificielle, l'exci-
sur le vautour arrian. L'aegypius arrian est com- qui est à que continu.
mun en Sardaigne, surtout en hiver. vent ° cœur et du diaphragme à l'aide de
l'électricité, etc. Cet accident arrive lorsque la
ÆGYRINE, s. f. Minéral découvert près de de^BOLOTHRIPS, s. f. Entom. Genre d'insectes veine blessée dans des conditions physiques
Brévig, dans la siénitc zirconienne. Il ressemble la famille des thripsiens. Les espèces sont peu est
à l'amphibole noire confusément cristallisée, que nombreuses et toutes indigènes. L'seolothrips fa8ciée telles qu'elle ne s'affaisse pas complétement, et alors
l'on trouve si abondammentdans là même siénite. se trouve sur les fleurs des composées, et particuliè- pénétration a lieu la pénétration de l'air dans le vaisseau béant, »
sur les résédas. facilitée la
par tendance au vide que
A.E.I.O'U. Légende symbolique de la maison rement ^EPHNIDIE, à. f. Entom. Sous-genre de co- p produit dans le thorax chaque inspiration. L'air
d'Autriche,. qui signifierait d'après l'interpréta- léoptères arrive droit
tion, assez peu modeste et communément admise pentamères, famille des carabiques", fondé au cœur a-vec le sang, et de là dans
de Frédéric IV Austrix est impetare orbi universo sur une espèce de Java.
les capillaires du poumon, .dont il interrompt la
•dBQXJINOLITÉ, s. f. Minéral apporté de l'A- circulation d'où syncope mort.
et
(il appartient à l'Autriche de commander à l'uni- I mérique AÉRHYDR1QUE
Europe, et qui se rencontre dans les adj. Qui va au moyen de
vers entier). On a, du reste, donné trente-huit ex- 11 cavités deenl'obsidienne Mexique; il avoir l'air et de l'eau. Chalumeau aérhydrique. Appareil
du parait
plications différentes de ce rébus héraldique, et il
est probable qu'on pourrait en donner bien d'au- quelque
AERABLE
analogie e la spbéralithe. aérhydrique.
ad/. Qui peat/être aéré, que l'on AÉRICOLE, adj. Epithète dont se sont servis
tres encore. Sans avoir l'esprit trop mal fait, ne
pourrait-on pas y voir, par -exemple, une sorte doit aérer. les anciens naturalistes pour désigner les animaux
d'allusion à îa tour de Babel, à cette confusion de AERAGE, s. m/~3fcctïon d'aérer, de donner de ou les plantes qui vivent dans l'air.
langues et de nationalités qui li fait autrefois la l'air, de renouveler, l'air. L'aérage de la chambre AÉRIDE, s. f. Bot. Genre de plantes de la fa-
puissance de l'Autriche, qui est actuellementla cause d'un malade. L'aérage d'un navire. Appareil d'aérage. mille des orchidées, dont" toutes les espèces sont
de ses embarras et de sa faiblesse, et qui sera, dans Mécanisme d'aérage. Tuyaux d'aé- originaires des Indes orientales. On les appelle
prochain, la de Dam^iplusieurs d'ateliers, ainsi qu'elles produisent des lieurs et des
un avenir peut-être cause sa ruine ? rage. sortes il se produit parce
MIAIYS, s. In*. Bot. Espèce de souchet due (Jey- j des exhalaisons qui nécessitent un aérage bien plus fruits lors même qu'elles ne tiennent à rien et ne
lan, qui croît dans les rizières, et dont la présence actif. Tout le mécanisme des divers systèmes d'aérage puisent leur nourriture que dans l'air. Les aér'ides
indique aux habitants de cette ile un terrain propre repose sur la densité de l'air à divers, degrés de tern- sosat des plamtes parasites ayant du fleurs en épis ou
à la culture du riz. I pérature. (Ch. Renier.) Synonyme de ventilation. en grappes.
On donne particulièrementle nom d'aérage à là- AÉRIDUCTE, s. m. Entom. Nom donné à des
MLIA (Loi). Hist. rom. Loi décrétée sur la ventilation des puits d'exploitations
proposition du consul JSlius Sextus, l'an 177 avant souterraines. organes respiratoires, souvent foliacés, qu'on voit
J.-C. Elle statuait que les magistrats présidant les L'aérage se fait dans l'intérieur des mines au moyen sur diverses parties du corps de certaines larves
conduits qui communiquent au dehors.
comices pour délibérer sur les lois serait tenus de AÉRANT, ou nymphes aquatiques.
de consulter les augures, et que l'on devait dis- ANTE, adj. Qui est propre à donner AÉRIEN, ENNÈ, adj. D'air, de l'air, qui ap-
1 de l'air, à faire circuler l'air. Ouverture aérante. partient à l'air, qui a rapport à l'air, qui en est
seraient pas favorables. Elle accordait aussi à plu- AÉRATEUR TRICE adj. Néol. Qui sert à composé, qui en a la nature. Fluide aérien. Harmo-
sieurs autres magistrats le droit de s'opposerà la loi. aérer, à donner de l'air; qui' est percé à dessein nies aériennes. Phénomène aérien. Qui habite l'air,
JELICLES, s. m.' Antiq. Sorte de dard ancien pour laisser passer l'air qui a rapport à l'aérago. qui vit dans l'air, qui est suspendu dans l'air. Ile
à deux pointes. ouà l'aération. Système aérateur Conduit aérateur.
JEIAE, s. f. -Eritom. Genre d'insectes hémiptères tilateurs Cloison |
aératrice. Plancher aérateur, Plancher à ven- Voyage aérien. Navire aérien. Dans l'élat actuel de la
destiné à aérer le blé et à chasser les in- science, la création d'une navigationaérienne est subor-
de la famille des scutellériéris. L'if lie acuminée est s'y trouvent.
• très-commune dans toute l'Europe, le nord de l'Afrique sectes qui donnée à la découverte d'un nouveau moteur différent
AÉRANTHE, s. f. Bot. Genre de plantes oréhi- de tous ceux qui sont connw aujourd'hui. En 1812, la
--iiSLIEN, ENXE
Le droit aetten est probablement la même chose que ,de
la loi M\ïa.
/ELIUS SEXTUS. Jurisconsulte romain qui l'air'une substance
fort rares.
adj. Dont 4flius est l'auteur. dées. Les aérant hes croissent à Madagascar et sont milicedesrusse
AÉRATION,
donner de
s.
l'air,
f. (pron.
de
aéracion).Action
renouveler
d'aérer,
l'air, d'exposer
à
sage
les-
1
employer
sembla un instant vouloir recourir à l'u-
aérostats
Atüiosphérique,
des
militaires il parait qu'elle voulait
mitraillades aériennes. (Bardin.
gazeux. Corps aérien. Fluide
qu'elle reçoive aérien.
quelque pluie, la neige,Couches aériennes, 1 Météores aériens, La
vivait dans le VIe siècle de la fondation de Rome;
à l'imitation de Flavius qui avait arraché aux modification; résultat
pour
de cettè
en
action. Les moyens
l'air qui
|
etc.
quelque
Fig.
chose
Vaporeux,
de délicat,
léger comme
de vague et
loi romaine, pour les sôuméttçe au jugement du L'aération des serres. L'hygiène exige
Peuple, JElius parvin^à connaître et publier, les tations l'absence d'humidité, un bon
s
mystères des tribunaux patriciens les, textes de la d'aération les plus simples sont la ventilation et le (eu. d'insaisissable
dans habi-
système d'aéra- aérien.aérienne.
a
Taille
comme l'air.
aérienne.
Créature
Légèreté
aérienne.
aérienne.
Grâce
Tissu
nouvelles lois et les fraineSH indiques tnises .'secrè- lion. L'aération de l'eau a pour but de faire absorber de Perspective aérienne. Poét. Le peuple aérien,
tement en vigueur depuis -la publicafftm des aiî- l'air ci ce,blanchir. liquide. L'aération de certaines étoffes a pour Les. oiseaux. Qui est' placé dans un lieu élevé.
On dit aussi aérage.
cien-rres. Le. peuple ayant attaché les j&ins des ré- but de les
vélateurs 'aux règlementsrévélés, il .est resté un est AÉRÉ, ÉE, part. Où l'on a donné de l'air; qui appuyé | légraphes. 1 Qui s'élève au-dessus du sol, sans être
dffîoit Mliu» et un droit Flavius. en bon air, au grand air dont l'expositiop sur un rez-de-chaussée. Corridor aérien. La
AÈLLO. Myth. grec. Une des trais Harpies. permet l'air d'y circuler librement et de se re-
nouveler;
AELLOPE, s. m: Squale fossile dont le sque-' maison bien aérée.reçu, qui a qui contient de l'air. Une une montagne. L'ne sous-préfçcture aérienne.Que
1 J'on opère au moyen de l'air. Système aérien de vi-
lette provient des schistes de Kelheim. Des chambres aérées. Les fîtes dej dange.
.ville sont larges et aérées. Dés ateliers vastes et
Anat. Voies aériennes, conduits aériens. En-
adj. Épithète qui,.dans cette
le martyro- bien aérés. La cale et l'entrepont des navires semble des conduits qui portent l'air dans les pou-
AEMERE, sons
loge des saints faits par l'Eglise désigne ceux aérés de manches ,4 vent. Les cluimbres .j, mons.
Ce sont le larynx, la, trachée-artère, les.-
qui n'ont pas de fête spéèiale dans l'année, le jour au moyen
coucher doiroent être largement aéréesftendanl le jour. bronches et lears ramifications.. Chez les articulés,C
de leur mort ou celui de leurnaissance étant inconnus. Je jouis d'une maison plus aérée que n'était celte de les conduits aériens prennent le nomade trachéens.
./EMIDIUS, s. m Entom; -Genre d'insectes co- Hugues Capét. (Voltaire.) \teau de pluie est très- Dans ce sens, on dit aussi aérifères. Plmntes
partie,
|
léoptères pentamères,famille des serricornes, qui a aérée. _A signifié imprégné d'acide
le port des agriotes.
carbon' 1 aériennes, Celles
même quelquefois qui vivent en grande
en totalité, aux dépens de l'air.
ou
j Vaisseaux aériens, Trachées des végétaux dans
f. Entom. Genre de co ptéres lesquelles
lerie chez les Romains. de
VERENIQUE,
tétramèresi
s.
famille des longicornes, comprenant l'air. Racines on ne trouve le plus souvent que de
aériennes Celles qui naissent sur'
^NEICOLLE, adj. Hist. nat. Qui a le col
couleur bronzée.
trois espèces, du Brésil.
AÉRER, v. a. Donneur accès à l'air, renouveler cules une partie quelconque
Vésicules
exposée à l'air.
remplies
|
d'air qui
Vési-
vENÉOCÉPHALE, adj. Hist. uat. Qui a la tOte l'air, ventiler exposer une substance à l'air. Aénr une aériennes gar-
naissent. les tiges de certains fucus et leur donnent
,de couleur bronzée. cha.mbre, aérer une salle de spectacle;' aérer l'inté la faculté ^de surnager: Entom. Se dit d'une
.J2NÉSIDÈME. Philosophe sceptique de Crète, rieur d'un xaisseau. On aéré les parties inférieures espèces de guêpes très-petiteset qui attachent ordi-
vivait à Alexandrie à la fin du itr siècle avant d'un bâtiment avec des manches à vent ou autres ven- nairement leur nid à des branches d'arbre. l Or- <
J.-C. Il restaura le ^ffyrrhonisme, reproduisit sous tilateurR. Aérer du blé. Aérer de l'eau. Aérer des nithol. Oiseau aérien, Celui qui se pose rarement
des formes plus rigoureusesles tropes ou motifs de
tous les sceptiques et attaqua l'idée de cause. Il |
En chimie, a signifié ,Imprégner d'acide à terre. Chim. Acide aérien, S'est dit àe~ïacide
carbonique. Dans les mines, c'est Rétablir la cir- carbonique. 1 Agric. Prairie aérienne, Norat que l'on
avait écrit nuit livres -de Discours sceptiques dont il culation de l'air au moyen de conduits communi- donne aux feuilles des arbres avec lesquelles on
ne reste que des extraites conservées par Sextus et quant au dehors. Aérer une mine. 1 HortÎc. Renon- nourrit le bétail. Peint. S'emploie surtout pour
veler l'air des serres. Aérer des plantes. S'aeber, spécifier cette partie de la perspective dont les ef-
ÀÉNOBARBE, s. m. Ornith. Nom d'une espèce V. pr. Être aéré. |-V. n. T. de chasse. Faire son fets résultent de l'interposition de l'air entre l'ob-
de passereau de Java et de Sumatra. aire, en parlant des oiseaux de proie-, x;
VEOLANTHE s. m. Bot. Genre de plantes de AÉRETHKNIE., s. f. Pathol. Infiltration d'air gures aériennesCelles par lesquelles les peintres
dans le tirsu cellulaire emphysème. cherchent à représenter des êtres aériens, tels que
odorantes. AÉRHÉHOTOXIE, s. f. Pathol. Mort par in- des anges, des génies, des gnomes, etc.Adj. et
troduction de l'air dans les veines. On a considéré s. m. pi. Section de la classe des champignons,
comprenant ceux qui naissent à la surface de la grande extension, et industrie
terre.Adj. et s. m. pi. Sectaires du
disciples d'Aérius. Ils prétendaient queive
siècle,
l'évêque
des applications utiles et curieuses. fallut 1
AEROFORKE,adj. Se dit .d'une espèce /de dio-/ tête d'un pour
cela qu'un aérolithe tombât sur la
n'avait sur le simple prêtre ni primauté d'honneur sayant et le tuât. Alors les savants ad-
mirent l'existence des aérolithes et établirent toutes
ni primauté de juridiction que la célébration de des sites et des monuments l'aspect vaporeux/ sortes de systèmes plus ou moïns déraisonnables à
la Pâque, des fêtes, et la pratique du jeûne,
étaient autant de superstitionsjudaïques que/les
AÉRbFUGE, adj. Qui s'oppose à introduction
prières pour les morts étaient un abus, etc. de l'air; imperméable :1'air. Vase aérofuge/ cés par les volcans de la terre les autres par de
AÉRIENNEMENT, adv. D'unemanière aérienne. AÉROGASTRES,adj. et s. m. pi. Bot. Section prétendus volcans de la lune d'antres encore sou-
Les deux aéronaules s'arrêtèrent à l'extrémité du dé- de champignons charnus comprenant ceux qui
croissent à la surface de la terre. même matière éthérée qui^aurait produit, par di-
partement du Nord, après avoir parcouru aérienne- AÉROGASTROECTASIlî, s.
ment cinq ou six départements.(Dupuis-Delcourt.) f. /Pathol. Dilata- planètes, les satellites et les comètes. Pour ë&u-
AÉROGNOSIE, f. Phys. Branche des sciences tres, enfin,la ils prenaient naissance dans l'atmo-
condensation subite
je porte). Qui contient du s. sphère, par
naturelles qui dansdes propriétés de l'air et du latiles propres a former les diversesde matières vo-

aérifères. Anat. Conduits destinés à porter


nécessaire à la respiration/chez les animaux
l'air AÉROGRAPHE,
et les qui
ei s. m "t'elui qui écrit nérale de ces corps, notammentpar l'agrégation
propriétés de l'air, qui fait une description des vapeurs métalliques que dégagent les usines.
explique la théorie de l'air.
substances
l'on rencontre dans la constitution chimique et que

Ces diverses théories ne sont pas de nature à don-


mi-

chez les végétaux. Conduits aérifères. 1 Chezl'hom on

de la trachée et
cles
es.
et les animaux les voies aérifères sont l'ensemble
Les conduits aérifères
nom de trachées. 1 oies aéri-
{ères, Synonyme de voies aériennes. dit`aussi
AÉROGRAPHIE
des fosses nasales, de l'arrière-bouche, du 1 nx, plication théorique de l'air.
AÉROGRAPHIQUE
graphie. Carte'
s. f.
adj.
aérographique.
ASRQHYDRE, adj.
Phys. Description,

Qui concerne Taéro-


Minéral.Se'dit
ex- savants
puscules
taires
plutôt
qui les ont imaginées. En réalité, ces cor-
sséminés dans les espaces interplané-
sontt tout simplement des astéroïdes, ou
d'un corps, heurtent débris d'une planète détruite. Ceux qui
des
d'appareils propres à décanterles liquides en bou- lorsqu'il renferme une goutte djeau qui remplit obliquement les couches supérieures de
-^teilles ou cavité tubulée, de manière que la bulle d'air une notre atmosphère y ricochent comme le fait-
aerifère. Entonnoir aérifère. S'empl. substantiv. au occupe le vide monte et descend, comme dans
qui boulet à la
|
masculin. Les ventilateurs sont des aérifères. niveaux d'eau. Quartz hyalin aérohydre. un
surface de l'eau, en vertu de cet axiome
que, l'angle de réflexion est égal à l'angle d inci-
un

Opération s, dencè; mais ils s'enflamment par le frottement de


AERIFICATION,s. f. par laquelle on AEROHYDROPATHIE, f. Méd. Se ditpour l'air et
fait passer à l'état gazeux une matière solide ou désigner une méthode de traitement des maladies s'éteiguent presque aussitôt ce sont les
liquide effet, résultat d6 cette conversion. dans laquelle l'air et l'eau sont les principaux météores appelés étoile's filantes. C'est lorsque notre"
/AÉRIFIER, v. Phys. et chim. Changer,^moyens curatifs dont, on se sert. planète arrive dans la partie du ciel qui correspond
transformer en air/; faire passer à l'état 'de gaz.;1 AÉROÏDE, adj. Qui est de la nature de l'air. au milieu du signe du Lion qu'elle se trouve ainsi
introduire de l'air. Aérifier un corps liquide, um Le baromètre aéroïde est utile pour les ascensions
heuTtée^obliquement par la plus grande quantité
substance solide. Aérifier l'eau distillée. L'agiter aérostatiques.| S. f; Pierre précieuse, le béril des de ces astéroïdes. Ce serait, en conséquence, dans
la direction de ce point que les astronomes pour-
pour y introduire de l'air atmosphérique. anciens. raient chercher l'emplacementde la planète hypo-
AÉRIFORME, adj. (du lat. aer; air yforma, AÉROLE pustule
s. f. Petite remplie d'air; thétique disparue. Ces traînées lumineuses d'une
fbrme)Qui ressembleà l'air qui â la transparence noie transparente.
et l'élasticité de l'air atmosphérique; gazeux. AÉROLITHE, s. m. (du gr: aér {dnjp], air li- certaine durée, et qui paraissents'élargir en même
Fluide aériforme. Tous les g sont des ftuides aéri- Ji thos [)tôo;l, pierre). Nom donné à des globes de
formes. Les corps aérif 'ormes ne possèdent. pas de à des pierres aériennes, météoriques
ou tombées
feu,
du
temps qu'elles s'effacent, sont dues à des aéro-
lithes qui, rebondissant hors de l'atmosphère,gans'
forme particulière; leurs mn écules ont une tendance ciel. Ce sont des
à s'écarter les unes des autres, et ils remplissent, en tantôt molles efe.jmême masses tantôt solides et durer, sent quelques-unes de leurs molécules incandes-
pulvérulentes, quelquefois centes. Ce sont les aérolithes arrivant perpendicu-
toutes directions, les vases où ils sont contenus. brûlantes et même enflammées, qui tombent sur la lairement,
AÉRINÉE, s. f. Robe bleu de ciel ou à peu près, qui s'enfoncent dans
que les femmes terre, et qui paraissentvenir des parties supérieures 1 atmosphère, éclatent et tombent à la surface de
âgées portaient dans la comédie chez les Grecs. de l'atmosphère. Les aérolithes, dont la chute été la terre, parfois complétement
AÉRIQUES, adj. et s. m. p1. Classede minéraux constatée par tant d'observations authentiques, a calcinés, cinénés et
ne désagrégés, lorsque leur volume est peu considé-
comprenant ceux qui sont placés sous l'influence paraissent pas être sans analogie avec les étoiles ). râblé. (C. H.) L'étude des aérolithes appelés éga-
spéciale de l'air, tels que les combustibles, etc. filantes. Depuis le commencement«du siècle,
on lement pierres météoriques, pierres de foudre, urano-
AERISER, v. a. Phys. et chim. Réduire àîl'état peut estimer à une centaine environ le nombre des lithes, pierres de la lune, bolides, etc., n'a, jusqu'à
d'air ou de gaz. 1 S'aébiseb, v. pron. Être réduit aérolitns qui:-sont. tombés en Europe seulement, présent, mené à résultat utile, et n'a été
à l'état d'air ou de gaz. et dont la chute a été bien constatée. On peut re- qu'un objet de curiosité. aucun
On y a gagné cependant
ABRITES, adj. et s. m. Zool. Division du règne garder comme un fait général, qu'une fois arrivés de ne plus considérer phénomènes comme les
animal comprenant tous les animaux qui vivent près de la terre, ces météores se présentent 'sous signes du courroux céleste ces
dans 1'air. l'apparence d'un globe de fea plus ou moins volu- grande catastrophe. et le présage de quelque
mineux, animé d'une grande vitesse, laissant Le mécanicien milanais Settala
AÉRIVORE, adj. Hist. nat. Qui vit ou qui sa qui vivait au xvn* siècle, fut tué par la chute d'un
nourrit d'air. se route, quelquefois sinueuse, marquée par.une traî- aérolithe. [ Aérolithes pierreux, Ceux qui ont inté-
AÉEIZUSE, s. f. Belle espèce de jaspe. née de lumière qui persiste pendant quelques rieurement l'aspect de pierres communes d'un gris
condes, ou même pendant quelques minutes; se- ce
ÂÉRO, partie, initiale employée dans la cendré,
nomen- globe éclate, soit dans l'atmosphère, soit au mo- liques deaufermilieu desquelles sont des grains métal-
mêlé de nickel, lesquels grains, par
clature médicale du docteur Piorry, pour .désigner ment de son contact
avec la" terre, et les fragments leur exposition à l'air, deviennent des taches de
en sont dispersés à diverses distances. Tous les rouille. métalliques, Ce sont quelquefois
AEROBATE, s. m. (du gr. aér [&§>], air; bain6 fragments qui ont été recueillis sont recouverts en
IpatvwJ, je vais, je marche). Celui qui» chevauche tout ou en partie d'une 'couche d'annumnm v;- face des
de cristallisation, ou des masses
par les airs comme un oiseau. transe, et'l'analyse chimique a constaté que leur de fer à indices texture cellulaire dont les., cavités sont
AEROBION, s. m. Bot. Genre de plantes de la composition diffère de celle de tous les minerais remplies d'une* substance vitreuse
famille des orchidées. connus, que le fer en fait essentiellement partie, et. néral qu'on nomme péridot.
AÉROCLAVICORDE,s. m. Mus. Espèce de cela- le nickel très-souvent. (Pouillet.) Les chutes d'aé- Phénomènes que
vecin, à vent, que l'air seul fait pailer. C'est lui rolithes ont été connues dès la plus haute anti- blent faire le passage des pierresiatétéoriques et qui sem-
ordi-
qui fait vibrer ses cordes snr le corps sonore c'est quité, et ont été observées sur tous lés points du naires aux matières
terreuses et pulvérulentes de
par cet agent si simple que l'artiste a su produire globe. Pausanias (an 1200 avant J.-C.) fait men- diverses natures que l'on voit aussi quelquefois
un son qu'on n'avait jamais entendu, et qui ap- tion de pierres tombées près d'Orchomène. Tite- tomber de l'atmosphère,soitisolément, soit mêlées
proche le plus de -la voix humaine. Égal à cet Live parle des pierres météoriquesdu mont Albànus. a la pluie. Ce
or- Anaxagore s'est beaucoup occupé des phénomènes verses couleurssont- ces chutes de poussières de di-
gane pour la force d'intensité des sons, il lui est qui ont donné lieu aux fables de
t supérieur par. la possibilité de les nuancer et de de cette nature, et de son temps unepierrenoirâtre* pluies de
les graduer. Ce clavier l'emporte de beaucoup de la dimension d'un char, tomba sur les bords de ques historiens. sang et autres mentionnées dans quel-
» harmonica par la douceur des sons. sur 1 ^Egos-Potamos,en Thrace. 'Pline, Plutarqne, etc. féminin, mais c'est Quelques écrivains font ce mot
AÉROCOME, s. m. Phys. Machine à air citent également des pierres tombées, en divers de le faire masculin.à tort; car l'usage général est
o Sphériquè atmo-
et à calorique, dirigée par la main d'un lieux. César raconte que dès pierres tombèrent à
nomme ou par un régulateur mécanique.
parle de lithes, qui tient de la nature des aérolithes. Il y
AEROCYSTE, s. f. Bot. Nom donné vési- du moyen âge font mention de plusieurs événements
Çuiej^es fronces de quelques ïucus, qui,aux remplies de cette nature etles livres des Chinois, qui donnent dos et dans la ville de Cassandreen Macédoine. Le
<le gaz et parfois
ces plantes de se soutenir a la surface de l'eau aux aérolithesle nom significatif à' étoiles tombées, nombre des pierres
entre deux eaux. ou contiennentà ce sujet des observations nombreuses
AERODERMECTASIE, s. f. Pathol. Distension et très-précises. En résumé, <5hez aucun peuple on sidérable^ Dans le Brésil il y a unemasse âérolithique
n'a douté de l'existenceréelle des pierres tombées
des téguments par les gaz.

en

AÉRODYNAMIQUE,adj. Qui fait au moyen de 1 atmosphère et cependant la science moderne férentes propriétés, au point de vue médical.
lde la force de l'air; se
qui emploie la force de l'air.
Appareil aérodynamique,Appareil par lequel la vi-
populaires. Discours aérologique.
gie.
sans, |
crainte d'asphyxie. S. f. Partie. ije la constatés par des témoins oculairesdignes
mécanique qui traite de la force de l'air et des au- de qui s'occupe
l'air. Celui,
tres fluides élastiques. Cette science a pris denos dulité générale; et la conviction devint
dès lors maisons,des
AÉROMANCIE,s. f. (du g* air air; l'air, qui redoute le contact de l'air. Les aérophobes change sur,le véritablemoteïïr qui tenait l'aérostats
ne peuvent même pas supporter l'action de l'air en
venir au moyen de l'observationdes phénomènes mouvement sur la peau. (Nysten.) rait l'Église pour arrêter le. progrès, sous quelque
qui ont lieu dans 17ai'r. Cette prétendue science AÉROPHOBIÉ, s. f. (du gr.tfer JdrçpJ, air \pho- forme qù'il se présente! La première application
bos [<?6ëoç], crainte.) Médee. Horreur dru contact bien connue de la théorie des aérostats est due aux
AÉROMANCIEN, ENNE adj. -Qui a rapport à de l'air en mouvement, qu'il ne faut pas confondre frères Montgolfier,fabricantsde papier à Annonay.
avec l'horreur de la lumière, l'horreur des t,énè- C'est en observant l'ascension de la fumée dans les
bres et l'horreur du bruit. Le plus léger mouve- tuyaux de cheminée et la suspension des nuages
.deviner par l'aéromancie.. j ment
imprimé l'air, par quelque cause que ce dans les airs qu'ilsimaginèrentde former -un nuage
soit, fait tressaillir le malade et le jette même sou- artificiel en enfermant dans une enveloppe légère
vent dansdes convulsions. Cette susceptibilité si un fluide moins dense que celui de l'atmosphère.
excessive est due à une prodigieuse exaltation de Ils pensèrent d'abord au gaz hydrogène, qui est
tron[(ie-rpèv], mesure). la sensibilité en général. L'aéropliobie peut se joindre quatorze fois et demie plus léger que l'air, et dont
Phys. Nom donné en à Fhorreur de t'«au et devenir un symptôme de l'hy- il était beaucoup question à cette époque, par suite
drophobie. (Pariset.) des expériences de Maude, de.Priestley et de Black;
général à tout instru- AÉROPHONE, s. m. Musiq. Orgue à vapeur mais n'ayant à leur disposition que des -enveloppes
ment destiné à mesu- inventé depuis peu d'années par un artiste améri- soie ou de papier, ils renoncèrent à l'usage de
rer l'air. On désigne cain, et que l'on a. entendu à Paris pour là pre- ce gaz, qui n'y aurait pas été retenu, et s'arrê-
par ce nom, qui n'in- mière fo'ts en 1860. Cet instrument équivaut à lui tèrent ÎNkmploi de l'air raréfié au moyen du feu,
dique rien de précis,
seul un formidable orchestre. Adj. Ornith. Qui après avoil observé que 50o de chaleur diminuaient
des instruments divers
propres à mesurer la a la voix retentissante* S. m. pi. Famille d'oi- de 4 grammes le poids de 27 décimètres cubes
d'air, et qu'en augmentantla températurede 30°,
pesanteur de l'air, ou seaux échassiers, comprenant ceux qui remplissent la diminution du poids était double. La première
l'air des éclats de leur voix retentissant.
sa pureté, ou son hu- AÉROPHORE,adj. Qui conduit de l'air, qui en expérience eut lieu le 5 juin 1783. Ils avaient con-
midité. Un bon aéro- struit globe de 36 mètres de diamètre en toile
mètre serait celui qui transporte. Vaisseaux aérophore$.\ S. m. Se dit d'un doublée un
appareil sous-marin. Un aérophore. de papier, cousue sur un réseau de ficelle,
nous éclairerait sur le AEROPHYSE, adjs Qui se gonfle par le moyen et retenue par le bas au moyen d'un châssis de
rapport qui existe en- bois. Le. volume total de l'appareilétait de 758 mè-
tre les fluides aérifor- de l'air. Globes aéçpphyses.
AÉROPHYTE,, s. f. Bot. Dénomination donnée tres cubes; il déplaçait donc 480 kilogrammes
mes, qui nous ferait
connaître le rapport aux plantes qui vivent sur la terre, par opposition
qui existe entre le gaz Hygromètre. Baromètre. Eudiomètre à celle d'hydrophytes, par laquelle on désigne les
respirable et le. gaz plantes aquatiques.
méphitique., etc., etc. v BAROMETRE, jsuuiu- AEROPHYTON, s. m. Bot. Genre de champi-
METRE et HYGROMÈTRE. de l'ordre des mucédinés. L'aérophyton se
AÉROMÉTRIE, s. f. Partie de la physique qui gnons développe sur les feuilles du carellia du Brésil.
traite des quantités de l'air susceptibles d'être me- AÉROPYROTECHNIQUE adj. Phys. Qui a
surées. lieu au moyen de l'air et du feu. Expérience^ aéro-
AEROMÉTRIQUE» adj. Qui a rapport*à l'aéro- pyrotechnique.
métrie. AÉROSCAPHE, s. m. Nom proposé d'avance
AÉROMONTGOLFIÈRE, s. f..Ballon qui s'élève pour désigner les futurs bateaux aériens.
au moyen de l'air raréfié. Pilastre des Rosiers fit AÉROSCOPE. s. m. Phys. Sorte de baromètre
usage d'une aéromontgolfière. d'une construction nouvelle.
AÉROMOTEUR, s. m. Machine destinée à se AÉROSCOPIE, s. f. Examen, étude de l'air, de
mouvoir par la seule force de l'air. l'atmosphère méthode pour faire des observations
AÉRONAUGRAPHIE, s. f. Traité de la navi- sur l'air.
gation aérienne. AÉROSITE s. f. Minéral. Variété d'argent
AÉRONAUGRAPHIQUE, adj. Qui a rapport à rouge sombre^ ou d'argyrythrose.
l'aéronaugraphie, la navigation aérienne. Direc- AEROSPHERE, s. f. Phys". Masse d'air qui en-
tion aéronaugraphique toure le globe terrestre. Nom donné à l'atmo-
AÉRONAÛTE, s. (du gr. aer [àïjp], air; nautès sphère. -1 Se dit particulièrement d'une Enveloppe
rvaûr^^avigateur). Celui, celle qui, au moyen d'éther condensé, d'air pur et libre de toute espèce
d'un appareil nommé aérostat est parvenu à s'é- de vapeurs qui selon 'quelques physiciens sert j
lever dans les airs et à y parcourir une étendue d'atmosphère aux planètes.
plus ou moins considérable. Quelques quelquefoisaéronautes AÉROSTAT, s. m. (pron. aérosta). Appareil
ont payé de leur vie leur audace, et à s'élever et à se soutenir dans les airs. Cet
leur imprudence; d'autres, plus heureux, ont per- propre appareil est composé 1° d'un ballon ou enveloppe
fectionné l'aérostatique-et l'ont fait servir à des- contenant un gaz spécifiquement plus. léger que
expériences de physique de la plus haute impor- l'air, ce qui permet à l'aérostat de s'élever dans
tance. L'aéronaute doit emporter dans la nacelle l'atmosphère aifec une force ascensionnelle plus ou Aérostat Montgolfler.
des sacs remplis de sable; c'est en jetant ce lest. moins considérable 2° d'une nacelle soutenue au- i

qu'il ralentit sa chute; c'est en ouvrant la soupape dessous du ballon par un réseau qui entoure ce d'air, et
qui se. trouve à la partie supérieuredu ballon qu il dernier. L'aéronautese place dans cette nacelle, et grammes,comme que de 250 kilo-
son poids n'était était-de
descend. Il peut aldrs descendre quand il veut et il peut, à l'aide .d'une corde qui s'adapte à une la force ascensionnelle 230 kilo-
La machine monta par un mouvement
choisir un lieu convenable pour aborder. À l'aide soupape située au-dessus du ballon, laisser échap- grammes. rapide ;vers la fin^jusqu'à une
du parachute, un aéronaute peut sans danger se sé- le çaz qui distend l'appareil, et descendre ainsi accéléré, moins
per de 320 mètres; elle futempôBee- par un
.parer de son ballon et redescendre à terre. quand U lui plaît. Dès la plus haute antiquité, té- hauteur vent du midi à 320 mètres, et descendit à terre si
AÉRONAUTlE, s. f. (pron. aéronoci). Art de moin les expériences de Dédale et d'Icare, on a légèrement qu'elle ne' fit/aucun dommage aux vi-
naviguer dans l'air. On dit plutôt aéronautique.
AERONAUTIQUE, s, f. Art de fabriquer des
cherché les moyens de s'élever et de voyager dans
les airs mais les recherchesdes anciens n'ont eu gnes sur lesquelleselle
Charles fit
ba.
cons re
Deux mois après en-
à Paris un ballon de
aérostats; art de se soutenir ou de naviguer dans aucun résultat Satisfaisant. Quelques esprits auda- viron, de gomme élastique dissoute à chaud
de la science, la direc- du moyen ont également rêvé ét tenté taffetas enduit
les airs. Dans l'état actuel cieux âge dans de l'essence de térébenthine il avait a peu
tion des aérostats :est reconnue impossible. Mais 1 sans succès l'emploi de grandes ailes analogues il. près 4 mètres de diamètre,et pouvait très-bien re-
l'aéronautique est en voie de progrès quelques celles des oiseaux. La première idée rationnelle qui tenir l'hydrogène.L'emploi de ce gaz réussit par-
aéronautes hardis cherchent- à reconnaître- la di- ait été émise à ce sujet est due au père Lana, jé- faitement. Le 27 août 1783, Charles fit une se-
rection des courants dans les diverses couches de suite italien,qui la publia vers lemilieu du xrae siè- conde exuérience au Champ de Mars l'aérostat fut
l'atmosphère, de manière à en profiter, au lieu de cle. L'appareil 'qu'il proposait eût été composé enlevé en deux minutes à 900 mètres de hauteur.
lutter contre eux; d'autres cherchentun moteuret d'une espèce de barquevolume soutenue par quatre globes
diriger leurs aérostats. cuivre-mince d'un suffisant et dans l'in- Montgolfier n'en continuait pas moins ses expé-
un point d'appui pour de et faisait toujoursusage de l'air chauffé au
Grâces a ces rechercheset à ces efforts, il est per- pour le Tancesmoyen d'une éponge imbibée
rendre plus léger qu'un égal volume d'air. L'idée mait sur une grilleplacée à l'orifice du ballon On
rement les ballons dans les airs. V. aérostat. de Lanà est toujours restée de théorie. de montgolfières aux aérostats
On dit aussi aérostation et aérostatique. Adj. Qui Vers 1745, le portugais François Guzmao, de Lis- a conservé le nompeuvent se soutenir dans 1 air
a œpport à l'aéronautique. compte bonne, de ce genre, qui ne
Porté qu'en entretenant à mesure
d'un voyage aéronautique exécuté le 27 d'une
l'Acad. des sciences.) sur unjB espèce d'aigle dont il faisait mouvoir les vembre Pilastre des Rosiers monta le premier dans
parAÉRONEF,Barrai.
s. m. adonné à deux une. nacelle suspendue au ballon. Celui-ci retenu
ballons conjugués, dont l'un force ascension- et
par des cordes, s'éleva à mètres resta quatre
de la même année, eut lien la mémorable expé- verses reprises, et l'avaient précédé dans la carrière
rience des Tuileries par Charles, quoiqu'il eût reçu à ce sujet, mais toutes paraissent absurdes ou im- périence doit paraître
l'ordre du lieutenant de police de ne pas partir. praticables, à l'exception de celle de Labrousse, idées à ce sujet sont, du reste partagées par l'il-
Charles entra dans la nacelle, accompagné de Ro- auteur d'un excellent travail sur les lustre astronome Babinet
bert, qui l'avait aidé dans ses travaux, lâcha le comme, propulseurs sous -marins. L'idée de La- dit-il dans un de ses comptes rendus sur
poids qui le retenait à la terre, et la machine s'é- brousse, publiée en 1843 dans la Revue générale de l'aérosta-
calculs mathématiquement
leva lentement jusqu'à la hauteur d'environ 600 mè- l'Architecture et des Travaux publics, consiste dans qui garantissentle snccës la navigation aérienne infaillibles
de
tres, hauteur à laquelle il avait promis à quelques l'application de la vis d'Archimède ou de l'hélice à par l'hélice. Ces calculs. sont analogues, pour ne
astronomes de se maintenir pour y faire des obser- des ballons de forme conoïde. Plus récemment, un pas dire identiques, à ceux
vations barométriques. Lorsque la charlienne fut autre inventeur, Petin, que n'a point découragé l'aile du moulin à vent,
hauteur bien
ainsi un espace de ix
hors de vue, les fens«réiwnautess'élevèrent à une
pI érable, et parcoururent plan- d'une sorte de vaisseau aérien, il réunit en
kilomètres en très- ° un système unique trois aérostats à gaz hydrogène,
peu de temps. Ouvrant ensuite la soupape qui leur reliés par leur base à une charpente
permettaitperdre du gaz à volonté, ils descen- forme comme le pont de ce nouveau vaisseau..Sur de bois, qui
pour les vannes de la tur-

dirent daus-'j^ie plaine aux environs de Pohtoise. ce pont s'élèvent, soutenus par des poteaux, deux
Le soleil é uehé et Charles voulut le revoie; vastes châssis garnis de toiles disposéeshorizontale-
à> cet effet ïFp'àrtit seul et s'élev.a jusqu'à la hau- ment. Quand la machine s'élève ou s'abaisse ces
4,000 mètres; puis, abaissant en toiles présentent large surface qui donne prise
quelque sorte A ««on gré son équipage aérien il à l'air, et elles seune
trouvent soulevées ou déprimées
vi4;t désoenïï^e lentementprès du bois de la Tour uniformément par la résistance de ce fluide mais
du la même sécurité que la première si l'on vient à en replier une partie la résistance
fois. Ceat incontestablementà ce physicien que re- devient inégale, et l'air passe-librementà travers
vient 1`honneur d'avoir apporté dans la construc- les châssis ouverte il continue cependant d'exer-
tion des aérostats des perfectionnements sans les- cer son action styr les châssis
quels les sciences n'eussent pu s'en servir pour les leurs toiles, et de là résulte encore munis de
une rupture d'équilibre
expériences qui ont été faites dans les diverses as- qui fa^t incliner le vaisseau et le fait monter ou
censions tentées depuis cette époque. Les ascensions descendre à volonté,
dans des aérostats à gaz hydrogène, commencées plan incliné. QuoiqueenPetin sens oblique, le long d'un
suivît encore les an-
par Charles et Robert, réussirent fort bien, et de- ciens errements, quant à l'emploi des ballons, et
puis, l'usage en a été exclusivement adopté. On qu'on puiss^Gès lors-douterqu'il eût mieux réussi Vaisséau aérien de Delamarre.
se sert aujourd'huide ballons en taffetas verni au que ses devanciers, il est à regretterque le gouver-
moyen d'un mélange d'huile siccative et d'essence nement, dans la crainte d'une catastrophe,se soit bine, pour les ventilateurs et enfin pour l'hélice
de térébenthine. Les voyages aériens les plus re- opposé à l'essai de
.marquables sont ceux des frères Robert, qui par- succès même eût étéceprofitable, nouveau système. Son in- maritime. Depetits modèles pourvus de ressorts
faisant com- bandés par une force médiocre s'élèvent et se sou-
coururent deux cents kilomètres en moins de cinq prendre plutôt qu'il ne s'agir que en de résoudre un tiennent en l'air pendant tout le temps de l'action
heures, et de Blanchard, qui fit le trajet de Dou- problème de mécanique, et
que la première condi- du ressort.
0r, si un petit appareil à vapeur, fa-
vres à Boulogne. Pilastre des Rosiers et un jeune tison pour réussir est de rejeter complètement le cile à imaginer, rendait au r,essort moteur la ten-
homme nommé Romain périrent en voulant faire sion qu'il perd en mettant l'hélice en mouvement,
la traversée de Boulogne à Douvres. *Un réchaud le mécanisme en question pourrait indéfiniment s'é-
qu'ils avaient allumé dans le but de s'élever da- lever, se soutenir et se diriger dans l'atmosphère.
vantage pour échapper aux vents contraires com- Un modèle en grand est toujoursbien plus avan-
muniqua le feu au gaz, et les deux aéronautes tageux qu'un appareilde faible capacité,et dès lors
tombèrent Au même instant, entraînant dans leur qu on aura enlevé une souris, il sera prouvé à for-
chute les débris de la machine que le feu n'avait tiori qu'on enlèveraun éléphant ce sera une ques-
pas encore consumés. Les diverses ascensions de tion de technologie et d'argent, et non de science.
Blanchard, de Garnerin et de sa fille, de Green, Nadar, Ponton d'Amécourtet La Landelle, inven-
des frères Godard, etc., sont connues de tous les teurs d'un nouveau système purement mécanique,
Parisiens, auxquels elles ont servi d'amusement, produisent les mêmes arguments dans leur pro-
en démontranttoutefois que ces promenades aé- gramme. «.Il n'est pas difficile de diminuerle poids

c'
riennes ne présententpas de grands dangers. Après d'une machine à vapeur et d'en faire un moteur
les voyages d'essai entrepris par curiosité, vinrent suffisamment léger. Mais il faut renoncer au bal-
les ascensions scientifiques. La première fut faite lon. Le ballon est un obstacle à la navigation aé-
par Boulton, le 26 décembre 1784. Quelques an- rienne bouée ou tout au plus un radeau.
nées plus, tard, en août 1804, Biot et Gay-Lussac
s'élevèrent ensemble à une hauteur de 4,000 mè-
Une inè l'i
mentassociéà
attelée à un ballon, c'est le mouve-
obilité, c'est le vaisseau amarré
tres, emportant av ec eux divers animaux qui, ob.. dont on déploierai les voiles. L'aérostat est un
servés à toutes les hauteurs, ne paraissaient nul- vicie
point de départ autour duquèl s'égarent la
lement eu souffrir. Quant aux aéronautes, -ils plupart des chercheurs. Pour lutter contre l'air, il
n'éprouvaient qu'une accélération du pouls. Ils fi- faut être spécifiquementplus lourd que l'air. L'hé-
rent des expériences sur l'état électrique, magné- lice mue par la vapeur, tel est l'organe mécanique
tique, et la températuredes hautes régions de 1 air. qui promet une conquête vainementpoursuivie jus-
Un moi? après, Gay-Lussac s'éleva seul jusqu'à la
hauteur de 7,000 mètres au-dessus du niveau de la qu'ici. Grâce à l'hélice, nous pénétrerons dans Je
domaine des vents, non plus en esclaves, mais en
mer, hauteur presque égale à~celle du pic de l'Hi- maîtres.A la place de l'aérostat, nous voulons créer
malaya, quiest le point le plus élevé du globel Il l'aéronef, Y hélicoptère; qui sera un appareil nageur,
recueillit de l'air des hautes régio nt 1 analyse s'élevant et se dirigeant par sa propre force. A V aé-
constata ensuite l'identité de composition chimique rostation nous voulons substituer
avec celui que nous respirons à la surface de la

n
terre. Barrai et Bixio firent également deux ascen-
sions scientifiques en min et en juillet 1850, dans
l'une desquelles ils eurent à traverser un
composé de petites, aiguilles de glace, aux arêtes
vives et aux facettes polies ils remarquèrent un
prodigieux abaissement de la température dans les
s
rienne. comité de salut pu-
blic, sous la première République, ayant réuni une
croy,GuytontMonge, etc., ce dernier 6t la propo-
sition
moyen
d'employerà la guerre les aérostats comme
d'observer l'ennemi. Ce projet fut goûté,
mais on ne 1'adopta qu'à la condition qu'il ne serait
régions élevées: Entin Welsh, dans les voyages
riens qu'il fit en 1852, reconnut que le thermo-
aé- point fait usage d'acide sulfurique pour enfler les
mètrf baissait toujours, d'une manière persistante aérostats, parce que la rareté dû soufre, réservé
alors pour la seule confection de la poudre, ne per-
et régulière, en proportion de la hauteur, sauf mettait pas de le- détourner de cette destination.
températuresont irrégulières.L'enthousiasme excité Ainsi l'aérostatie date. des premières années de la
guerre de la Révolution,et l'aérostat devint un in-
par l'invention des aérostats avait fait naître l'es- Aérostat Petin. strument 3e guerre
poir de naviguer dans l'air comme on le fait
chine de taffetas était manœuvrée par une compâ-
voyait dans ces appareils des moyenssur de ballon. voie nouvelle, la seule qui gnie d'aérostiers militaires tirés en général de
transport rapides qu'aucun de ceux qu'on Suisse conduire au résultat désitë, que l'on paraît l'infanterie, mais assimilés à l'artillerie l'aérostat
possédait. Mais le secret de- la direction des bal- du reste vctaloir s'engager définitivement, bien était retenu par deux cordes longues chacune de
lQns ne devait pas encore être, trouvé. En vaih qu'on se livre encore à des ascensions su moyen de
très. L'essai
gués d'accessoires. Les plus récentes sont celles du
primer aux ballons une marche régulière,, l'expé- fameux
au Hanovre, et l'ascension du. vaisseau aérien de menses travaux, parle capitaine Coutelle, avan-
Delamarre, dans le jardin du le
2 juillet 1865. Ce nouvelaérostat, muni d'hélices, au fond d'un ravin, et tirèrent au
d'un taille-vent et d'un gouvernail, et que l'on mais leurs boulets la manquèrent, franchirent la
ville et tombèrent dans le camp retranché. Dans la
de l'expédition* tait son matériel. L'Europe, étonnée, demandaaux
peu de jours après à Fleurus. Lors jet cde spéculation, pour subvenir à ses besoins, et à
d'Égypte, on organisa une deuxième compagnie ceux de sa famille. savants de r Allemagne, de 1'Angleterre et de tous
d'aérostiers mais elle ne put être employée, les AÉROSTATIER, s.
m. Synonyme d'aéronaute les États ligués contre la France, ce qu'il fallait
Anglais s'étant emparés. du navire qui portait son opposer à cette arme nouvelle, dont l'esprit révolu-
matériel. Depuis le consulat, l'usage de l'aérostats AÉROSTATION, s. f. tionnaire s'était emparé. Oh disserta, on fit des ex-
résultat de
qualité'des aérostats; art de diriger les aérostats périences, des mémoires et quand le
plus surprenant etplus ingénieux que fructueux, dans les airs science de l'aérostatier. La théorie tous ces travaux put être connu en France, il fut
était d'une applicationdifficile mille embarras le de l'aérostation repose sur ce principe bien connu, prouvé que les arméesfrançaises -possédaient seules
contrariaient, et le maintien du ballon à un point à le secret de l'application des ballons à l'art mili-
que tout corps plongé dans un fluide quelconque, taire.
n
peu près fixe dans l'espace était presqueimpossible.
1812, la milice russe sembla un instantrecourir
Partout ailleurs on eût tenté vainement de
créer des compagnies d'aérostiers, d'inventer les
à l'usage. des aérostats militaires il paraît qu'elle manoeuvres qu'exige fa machine aérostatique, et
voulait les employer à des mitraillades aériennes, surtout de former des officiers sachant obéir à la
et qu'elle se proposait de planer sur l'armée fran- fois aux ordres des généraux et à ceux des vents,
çaise, d'y choisir son chef, et de l'écraser par une qui ne souffreùt ni délai ni hésitation. De tout le
pluie de fer et de'feu. Tous les essais échouèrent, savoir et de l'expérience qui furent employés par
les ailes s'étant toujoursbrisées. La guerre de 1830 les aérostiers français sur le champ de bataille de
en Afriquefit revivre le projet de se servir des aéro- Fleurus il ne reste rien Ü-&udrait tout retrouver,
stats, maison n'y donna aucune suite. 1 Gonflement tout refaire si l'art du ballon était encore appelé à
de l'aérostat. Pour remplir le ballon, on emploiedes seconder l'armée française. (Ch. Pajol.) On vit,
tonneaux placés debout, rangés circulairement, et après le refroidissement du patriotisme et du dé-
renfermant de l'eau et de la ou du vouement révolutionnaire,une compagnie d'aéro-
zinc en grenaille l'acide sulfu'riquê s'introduit stiers trouver tellement au-dessus de ses forces la
par un orifice percé dans le fond supérieur qu'on. somme de ses fatigues qu'elle creva volontairement
ferme ensuite avec un bouchon de liège. Sur ce et à coups d'armes à feu son ballon, genre inconnu
même fond se trouve un grand orifice destiné re- de mutilation exercée sur les armes, moyen nou-
cevoir un large tuyau en fer-blanc qui conduit le veau de déserter sans changer de place. Le corp;,
des aérostiers fut dissous à l'époque du consulat.
gaz dans un tonneau central où il se lave, et d'où Cependant en 1830, à la guerre d'Alger, on a en-
il se rend dans le ballon. Depuis longtemps on a
trouvé le moyen de simplifier et surtout de réduire core tiré parti des aérostats pour faire des recon-
la dépense à laquelle donnait lieu le remplissage du naissanees.
ballon. On se sert tout simplement de gaz que l'on AEROTECHNIE,s, f. Science dé l'air, ou étude
trouve dans toutes les mines, et moyennant une des différentes applications qu'on peut en faire à
dépense très-minime on peut aujourd'hui remplir un l'industrie.
ballon. Les aérostats sont souvent appelés ballons en AÉROTHERME, adj. et s. m. (du gr. aér [drçp),
raison de leur forme. Construire un aérostat. Gonfler air; (Hernie [Oéparj], chaleur). Se dit de fours que
l'on chauffe uniquement au moyen d'un courant
d'air chaud. De l'air enfermé autour du foyer s'é-
chauffe, mo%te dans le four, puis redescend autour
1 du foyer pour s'y échauffer de nouveau. Par le jeu
de cette circulation, on élève à volonté la tempé-
rature du four pour dessécher, cuire ou vaporiser
des substances quelconques, solides ou liquides.
Ces effets sont obtenus avec unegr ande économie
de combustible sans altération de produits. C'est
Aérostat Godard. fours aérothermes qui ont été essayés avec succès dans
la manutention de la guerre.
dans l'air atmosphérique, par exemple. perd une
partie de son pords égale k"celui qu'il déplace. D'a- rotone de
près cela, si le poids du corps est égal à celui du
Clésibius..
AÉROTONE, s. m. Sorte de fusil à vent. L'ae'-
AEROZOES, adj. et s. m. pi. Zool. Embran-
volume d'air déplacé, il devra rester en équilibre, chement du règne animal, comprenant les animaux
sans monter ni descendre, comme les nuages que vertébrés et articulés, auxquels l'air est indispen-
nous voyons suspendus dans l'atmosphère. Sid'air, son sable.
poids est supérieur à celui d'un pareil volume AÉRUE, £ Bot. Genre de plantes amaranta-
il tombera vers la terre, ainsi que cela a lieu pour cées propre s.aux régions intertropicales ou subtro-
la plupart des objets qui nous entourent enfin) s'il picales de l'ancien continent. Les aérues sont des
est phis léger que le volume d'air qu'il déplace, il herbes ou sous-arbrisseauxcouroerts d'un duvet lainpux.
tendra à s'élever verticalement jusqu'à ce que l'é- ,ERUGINEUX,EUSE, adj. Vieux mot employé
quilibre soit rétabli par la diminution de la densité pour signifier Qui a du vert-de-gris, qui tient de
de l'atmosphère. Le problème de l'aérostationcon- la rouille de cuivre ou qui lui ressemble. Zool.
sistait à réaliser cette dernière condition. Montgol- Se dit pour exprimer certaine nuance de* la cou-
fier parvint à ce résultat, en raréfiant par la cha- leur verte. Le perroquet serugineux. Par extens. on
leur la masse d'air renfermée dans une enveloppe l'emploie quelquefois dans le sens de Rouillé, et
sphérique, et en donnant ainsi à l'appareil une lé- alors il désigne une teinte roussâtre ou de roux
gèreté spécifique Charles le perfectionna en ren- brun. Le gymnostome serugineux.
fermant dans une enveloppe imperméable un gaz iERUGO, s. m. Antiq. La brillante rouille verte
plus léger que l'air atmosphérique. qui vient au bronze par le temps, distinguée de la
AEROSTATIQUE, adj. Qui a rapport aux bal- rouille brune du fer. L'serugo augmente la valeur du
lons ou aérostats, à la manière de lesfdiriger. La métal." ,.

science aérostatique.Locomotion aérostatique. Système ^ERUSCATEUR, s. m. Antiq. Nom donné aux
aérostatique.L' engouementaérostatiquea donné nais- prêtres de Cybèle qui mendiaient dans les rues,
Gonflement ..de l'aérostat 5ance à ces milliers de parachutes avec lesquels s'a-
une sonnette à la main:
musent les enfants. 1 Se dit de ce qui est propre à JERUSTUM, s. m.\(lat., cuivre brûlé). Chùn.
enlever dans les airs. Machine aérostatique.Qui a Cuivre
un aérostat. S'élever en aérostat. n aérostat 'qu'on lieu dans les airs en ballon. Voyage aérostatique*
dans
rouge coupé en petites plaques et stratifié
un creuset avec du soufre et un peu de sel
ne peut diriger est tout au plus un jouet d'enfant. Bixio et Barrai ont exécuté en 1850 une ascension aé- marin,
(Ch. Nodier.) rostatique dans, .l'intérêt de la f.ïl=héorie et exposé ensuite à un grand feu de char-
AÉROSTATE, s. m. Mot adopté par l'Académie de. l'équilibre de l'air, considéré tant en lui-même bon. Lorsque tout le soufre est consommé,la drogue
des sciencea pour désigner le ballon mais l'Aca- que dans'ses rapports avec d'autres corps. Depuis est parfaite on s'en sert avec précaution comme
démie française a préféré aérostat, qui a prévalu. l'inventiondes ballons, on a réservé ce nom a la d'un escarotique pour ronger les chairs baveuses
AÉROSTATEUR, s. m. S'est dit pour aéronaute. théorie des aérostats, qui serait plus convenable- des plaises.
Il est difficile de savoir au juste Fndrense d'un aéro- ment appelée aéronautique. V. .ÆSALE a. m. Entom. Genre de coléoptères
slaieur. (Journ. de Paris, 1785.) AÉROSTIER, s. m. Ceim qui s'élève dans les pèce
|
AÉROSTATHMION,s. m. Instrumentplus connu airs au moyen des aérostats. Art milit. Soldat sadé est
pentamères lamellicornes, ne renfermantqu'une es-
qui se trouve principalement en Autriche.L'&-
un petit insecte de cinq millimètres au plus
sous le nom de baro-thermomètre, et qui indique d'un corps spécialqui fut créé en France, pendant de long, très-bombé, de couleur marron, avec les' ély-
d'une manière sensible les variations du poids de la Révolution, pour la aérostats mi-
l'atmosphère et l'élévation ou l'abaissementde sa litaires des reconnaissances en pré- très finement pointillées.
JSSALIBES, Famille ou tribu
température. Ses inclinaisons dans des sens diffé- donner des signaux. Les s. m. pi. Entom:
rents font qu'il peut, à volonté,remplir les fonc- furent tirés d'insectes coléoptères pentamères établie pour y
futSnventé placer le

guerre. S'est dit pour aéronautique de type est de Cayenne.


Blanchard avait fait de un métier, un
JETHALlOti, s. m. Entom. Genre d'insectes résumait les connaissances médicales de cette
la beauté de leurs fleurs et appartenant à l'Asie j
hémiptères de n'en
tropicale. Les
Se dit d'une
des monts Ilmen prèsde Miask dans la chaîne que les Grecs
de l'Oural, et qui -dETHÉILÈME, s. f. Bot. Genre de plantes de la partie des édifices que nous appelons
riété de gadolinite. n est noir par réflexion, d'un d'or-
jaune brunâtre par transparence. Onécrit aussi plantes herbacées assez rares, indigènesdans l'Asie et ner le faîte des édifices de figuresd'aigles, en grec
et les noms aétos,
MSCJELTSOWESEj s. m. l .tâTHÉOGAME, adj et s. m. Sot. Qui appartient
(pron. fct). Bot. Genre
rsethéogamievi>to»tesethéogame. Un œthéogame. j
sont, donnés d'abord au faîte, puis au tympan
dérivés de
d'oiseaux établi dans le groupe des buses.
du
Genre
à la région équatoriale et assez riche én espèces.
Quelques-unes offrent dans leurs feuilles des plié- j présence des nommé à cause de la qualité vénéneuse de son
serve dans les mimosessensitives. j
de cryptogamie, admettant que la i fruit. On l'appelleaussi poison des chèvres.
j renferme cette grande section du règne végétal, qui s'em-
plus connue sous le nom d'hippocasUnées..1 pour signifier Ajustement, ornement.
1 quoique le mystèren'en soit pas encore parfaite- AFAITER, v. a. Vieux mot qui signifiait Or-
./ESCULANUS. Dans la mythologie romaine, j ner, ajuster.
c'est le dieu de la monnaie de cuivre, le père lETHÉRIE s. t. Bot. Genre de plantes de la
famille des orchidacées, fort limité en espèces, et
MSCVShÉ, s. m. Bot. Genre de plantes de la fa- renfermantquelques plantes herbacées de Java.
mille des hippocastanées ou assculacées. C'est un
qui «juste.
AFAiTEUR, EUSE, s. Vieux mot. Celui, celle
AFAITISON, s. f. Vieux mot qui s'est dit pour
JETHIONÈME, s. f. Bot. Genre de plantes de Action de dresser, d'apprivoiser, façonner. Afaitoi-
arbre indigène dans l'Asie Mineure et connu de tout la famille des crucifères, dont on connaît'environ son était également usité. On disait d'un faucon
difficile à apprivoiser qu'il était de dure afaitoison.
^ETHIONIQUE adj. Chim. Se dit de l'acide On disait aussi une fille de gente^afaitoison.
MBCUSJSE, s. m. Chim. Base salifiable dontsuïfovinique.Acide aethïonique. AFAKITE, s. m. Chez les Arabes, ce mot se dit
on avait annoncél'existence dans les marrons d'Inde, JÉTHOPHYLLE, s. f. Foss. Genre de plantes des croyante qui ne sont pas*habitants de la Mecque.
mais qu'on a reconnue n'être qu'une combinaison fossiles du grès bigarré, remarquable par la dispo- AFÂTONIER s. m; Bot. L'un des noms vul-
insoluble d'extrâctif et de chaux.
vESHNE |sition insolite de ses feuilles.
s. £ Entom. Gènrife d'insectes névro- j ^ETHRE, s. m. Zool. Genre de crustacés déca-
gaires dn prunellier.
AFATRACHE,s. m. Bot. Arbrisseau de Mada-
ptères de la famille des libelluliens, renfermantune podes, famille des brachyures, qui habite l'océan gascar à écorce odorante.
grande quantité d'espèces réparties dans toutes les Indien et les mers d'Afrique. AFCHAR, s. Tribu arménienne,dont les excur-
contrées du monde. Ces insectes sont les géants de ^ETHRIOSCOPE, s. m. ·Instrument qui sert à sions s'étendent, .le long du lac Ormiab, jusqu'à
la famille pour notre pays ils sont doués d'une mesurer le rayonnement calorifique de la surface Selmas et à Kors. L'Afchaf est toujours
grande puissance de vol; quoiqu'ils vivent sous de la terre et à indiquer la sérénité et la fraîcheur pagnie il en com-
ne reconnaît d'autre maître que son ca-
leur premier état dans l'eau, on les voit se tenir du ciel. C'est un thermomètre différentiel dont une pitaine, d'autre patrie la tente qui lui sert
plus volontiers vers le haut des arbres et quelque- des boules est placée dans une coupe de métal poli d'abri. Il que
paye un tribut au schah de Perse mais,
fois très-éloignés de leur premier élément. Les xsJenes et l'autre au-dessous de :cette coupe. cette condition, il jouit d'une indépendance ab-
planent beaucoup et chassent les mouches et autres in- jETHUSE, s. f. Bot: Genre de plantes de la fa- solue, et si, en temps de guerre, il fait cause com-
sectes la manière des hirondelles passant et repas- mille des ombellifères, ne renfErmant qu'une seu e mune avec lui, ce n est que dans l'espoir du pillage.
sant continuellement dans une allée qu'.elles ont adop- espèce connue sous le nom de petite ciguë. C'est AFÉ, Bot. Espèce de polypode de l'Inde,
tée. Ces insectes sont vulgairementconnus sous le une plante très-vénéneuse et qu'il importe par con- dontcon s. m.
séquent de connaître, car. elle ressemble beaucoup mange la racine.
nom de demoiselles. CS'),
iESTHÈMF; s: m. Méd. Sensation, sentiment. au persil;à côté duquel elle croît très-souvent.On devenir femme, AFEMMIR v. pr. Vieux mot qui signifie
iSSTHÉSIE, s.'f. MéSëerSensïbilité. se métamorphoser en femme. Un
ancien poète a dit, en parlant de la métamorphosa
^ESTHÉSIOGRAPHIE,s. f. Didact. Description. attention 1° que les- feuilles de la petite ciguë d'Hermaphrodite,opérée dans fontaine de Carie
des organes des sens. sont très-luisantes, découpées en lobes très-aigus, une
^STHÉSIOGRAPHIQUE adj. Qui appartient tandis que celles du persil ont les lobes plus larges
et moins luisants; 2° que la tige. de la petite ciguë Avait fait
L'eau,si merveilleuxéchange,
dedanslui
y de forcejétrange
à l'aesthésioirraDhie. est glauque presque lisse, et celle du persil Qu'homme entier y entrant n'en sortait que demi,
JSSTHESIOLOGIE s. f. Didact. Traité, dis- est verte et cannelée 3° que la que petite ciguë a des
cours sur les organes des sens. ,Cette. branche de fleurs blanches, et le persil des fleurs jaunâtres;
Et son corps emaslé affemmi.
s'y était
l'anatomie descriptive étudie 10 les organes spé- 40 enfin, que l'odeur, la saveur de la petite ciguë AFER: Mythol., Dieu solaire auquel les Grecs
ciaux de l'œil ou globe oculaire 2° les organes sont désagréables, virëuses; le persil, contraire, attribuèrent
au le nom de l'Afrique, parce sui-
spéciaux de l'oreille moyenne et interne 30 les or- Sa une odeur agréable et une
saveur légèrement vant eux, il avait suivi Hercule dans sesque, voyages
ganes spéciaux du nez et l'organe de Jacobson aromatiqus." le long des côtés septentrionales de cette contrée.
40 les organes du toucher, papilles, tentacules, AÉTIENS,s. m. pi. Sectaires, disciples d'Aétius,
gles, poils, plumes, cornes, piquants (avec leurs on- afek (En. Domitius). Célèbre orateur, né à
hérésiarque du ive siècle qui avançait que Dieu Nîmes, l'an 15 ou 16 avant J. C. C'est un. de ces
bulbes et matrices), corpuscules du tact et de Pa- demande la foi seulement,
cini 50 les organes du goût (langue,,etc.). que les œuvres ne Gaulois qui, façonnés par l'éducatiou romaine,
sont pas obligatoires; que leset actions
-tâSTHÉSIOLOGIQCE,adj. Qui traite del'œsthé- 1 £âmes, sollicitées les plus in- rivalisèrent d'éloquence avec les Romains eux-
siologie, qui a rapport rœsthésiologje* par la nature et dirigées par la mêmes et dans leur langue. Il est regardé ajuste
fatalité, peuvent être imputées péché; le titre comme un prototype des gens de justice tou-
^ESTHÉTÈRE,s. m. Méd. Empiré pour dési- Fils est ne d'une nature inférieure à celle du que Père; jours prêts à se vendre au pouvoir. Elevé à la
gner le centre des sensations. que le Saint-Esprit, n'est qu'une simple créature
^ESTUAIRE, s. m. Barre, espace couvert d'eau formée avant les autres par le Père et par le Fils. jour, Caligula,ennuyéd'entendre vanter l'éloquence
quand le flux de la mer remonte; détroit, canal, AÉTITE, s. f. Miner. Variété géodique de fer de ce beau parleur, arrive au sénat et demande,
bras de mer; soupirail, évent, embouchure. De hydroxydé, qui se présente le plus souvent sous la dans un discours très-étndié, la condamnation
l'wstuairv de la Seine à celui de la Vire, la côte, d'a- forme de petites masses sphéroïdes, ovoïdes apla- d'Afer comme violateur des lois. La condamna-
bord élevée, s'abaisse graduellement..1 Se disait des ties. En cassant des aétites, on remarque ou qu'elles tion, était assurée. Afer, troubler, répond
tuyaux de chaleur employés dans les étuves et les sont composéesde couches concentriques, alterna- sans se
à Caligula par une improvisation si brillante, et
maisons des anciens Romains. tivement brunes et jaunâtres. Ces pierres reéèlent- dans laquelle il vantait si bien les talents ora-
jESTUANT, ANTE, adj. Échauffé, qui fer- souvent un noyau mobile qui résonne quand
agite. Les anciens croyaient que ces etites masses on les toires de l'empereur, que celui-ci, charmé, laissé
mente. Des substances œsluantes. là l'accusation et fait Afer consul. Afer vécut
^ESTUATION, a. f. Bouillonnement,agitation, ferrugineuses provenaient es nids d'aigles, aussi ainsi dans le, déshonneuret l'opulence, avec la ré-
effervescence, confusion, désprdre. JEstuation des les appelait-on pierres d'aigle. Ils leur attribuaient putation du plus habile orateur de son siècle, et
passions. H est peu usité. j aussi des propriétés merveilleuses entre autres, j mourut tranquillement sans le règne de Néron,

chefs 1
A2SYMNÈTES, s. m. Nom qu'on donnait aux celles de faciliter les accouchements de prévenir ayant, par son adresse, échappé a la tyrannie
l'île de Lemnos.
AÉTAS, adj. et s. m.- pi. Sauvages noirs,
les fausses les vo- soupçonneuse de Tibère, aux fureurs de Caligula,
à aux caprices de Néron.
La seule chose honorable qu'on puisse dire de lui,
né c'est qu'il fut le maître de Quintilien. Afer avait
primitifs des îles philippines ainsi que de la plus sur les rives du Danube, élevé en Gaule et en composé tin Traité des preuves et deux livres sur
Italie aux- honneurs suprêmes de l'empire chance- Y Art oratoire, dont on trouve quelques citations
AÉTEE, s. f. Zool. Genre de polypiers flexibles,
m.
lant.
arrêté, en 451, à dans
Un grand fait signale sa vie': c'est d'avoir dans Quintilien, Diou et Pline le Jeune.
les plaines de Châ-

s. Ëntom. Genre d'insectes co-


de l'Amérique équgfcxiale. j
«Çnons comprenant ceux dont le genre aethalion est
mie, auteur du Tetrabiblos
< vaste compilation qui
le Cet

avait qui est propreaffaiblir. Une nourriture affaiblis-


cilié la grandeur avec l'affabilité. sante. Remèdes affaiblissants. On dit plutôt débili-
Devenir fade. Se dit
au propre et au figuré. L'é- ,Mots., toute volonté,
les monarchies, s'est etc. La plupart des femmes sont affaiblissantes par
attachementstendres qu'elles causent .^Nicole.)
AFFAIBLISSEMENT] s. m* Diminution des
forces, débilitation; état de ce qui est affaibli.
tout vis-à-vis des inconnus et de tous ceux qui L'affaiblissement du corps, des sens, de la voix. L'af-_
affadissants de notre cure. faiblissement de F esprit,, de la mémoire, des senti-
C'est d'ailleurs pour tout homme un devoir de la
vie sociale, privée ou publique. Synonymes | AFFADISSEMENT, s. m. Actionne rendre ments, des impressions. L'affaiblissement d'une Armée,
fade; effet désagréable que produit la fadeur; dé- d'un. parti. L'affaiblissement Il croyait
de la lumière du soleil
voir dans l'affaiblissement
dans l'air, le geste, dans un? abord doux, ouvert goût. Affadissement d'un ragoût. Affadissement du dans une éclipse.
et bienveillant la civilité y ajoute'le discours et cœur.
à dire et à faire ce, qui peut plaire aux professeur. 1
autres, réunit quelquefois le tout.
Les choses ttop douces causent de l'affadisse- de la
un cérémonialde convention, et la politesse, qui d'éducation, l'affadissement est le but principal du
consiste ci.
de| maison d'Autriche la liberté de l'Italie; (Vol-
taire.) Relâchement. L'affaiblissement de la disci-
la foi, de t'autorité. Monn. Diminution
Altérationparticulièredu sens de poids, altération de titre.tailles
affaiblissement monnaies fut remplacé par la
L'affaiblissementdes
et lu aides. | II
du goût, caractérisé par un et une
AFFABLE, adj. Qui a de l'affabilité, qui langueur notables de l'appétit et des forces diges- s'emploie aussi absolument. Charles VII poussa
accueille avec bonté tous ceux qui viennent lui. l'affaiblissement fort loin et mérita le surnom de faux
C'est un homme extrêmement affable. Voyagez beau- AFFAIBLI, IE, part. Rendu, devenu faible, monnayeur. Pathol. État dans lequel les forces
coup, et vous ne trouverez pas de peuple aussi doux, moins actif, moins vif, moins puissant. Corps affai- diminuent. Il nfi faut pas confondre l'affaiblisse-
aussi affable, aussi spirituel, aussi galant que Te bit. Santé affaiblie. Organes affaiblis.Autorité affaiblie. ment avec la faiblesse, car la première de ces deux
Être affable
avec dignité.
les.
C'est un
pauvres.
homme
Être
affable
affable
dans
d'tous
ses ma-
Laissez les épices aux hommes dont le goût est expressions
affaibli. Les Françaisétaient affaiblispar. leurssuccès.
(Voltaire.) Son audace s'éteint, sa force est affaiblie.
qui
dans
survient,
indique toujours la faiblesse qui arrive,

l'exercice
et par conséquent un changement
des fonctions, taudis que la seconde
nières et dans son langage. Les grands et lesriches I (B. Lornuan.) Ma pauvre tête affaiblie n'exprime que le résultat de ce changement, ou
ne peut suffire même un état primitif et naturel
cessent d'être affables des qu'on cesse de leur être à deux objets. (4.-J. Rousseau.) Le roi de Danemark,
de l'individu.
utile. (La Rochefoucauld.)Se dit aussi'des choses à| affaibli L'affaiblissement peut précéder ou accompagner
et signifie qui annonce de l'affabilité, bienveillant. Suède, reste par ses pertes précédentes,. et jaloux du roi de le début d'une maladie, ou ne survenir que pen-
dans l'inaction. (Voltaire.)
Caractère affable. Manières xtffables. Sourirè affable. dant son cours. Deux causes principales peuvent
Pour moi, préfère laideur affable beauté raide O ma maîtresse un jour l'arrêt du sort produire cet état L° l'altération des organes ré-
et fière. (Voltaire.) S'emploie subtantiv. Il doit parateurs et de leurs fonctions, incapables alors de
meër àpropos l'affable et le sévère. (Rotrou.) Syno-
nymes AFFABLE, CIVIL, COURTOIS, GRACIEUX,
| Viendra fermer ma paupière affaiblie.
I fournir la quantité de matériaux nécessaires aux
divers actes de la vie; 2° une dépense de forces
HONNÊTE, POLI. Les manières affables sont un in- La lune se balance aux bords de l'horizon disproportionnée avec. ce que peuvent fournir les
dice de bienveillance; les manières civiles, un té- Ses rayons affaiblis dorment sur le gazon. organes réparateurs même exempts d'altérations.
moignage de respect les manières courtoises,une ( LAMARTINE. ) Dans le-premier cas, il y a maladie; dans le se-
politesse poussée à l'extrême; les manières gra- cond, excès de fatigues ou travaux trop pénibles.
cieuses, un don de la nature, une qualité propre à Figur. Style affaibli. Coloris affaibli. Peinture AFFAIRE, s. f.>(rad. faire). Dans le sens le
la personne et qui est pleine de charme les ma- affaiblie. 0 âme 1 tu es affaiblie en cela que tu es par- plus large, c'est tout ce qui est le sujet d'une
nières une
nières honnêtes, une marque d'attention les ma- tagée. (Bossuet;.)
sommes affables; par un abord doux et facile aux affaibli,
les entailles,
Un discours est affaibli par les or- occupation quelconque du

des débardements, etc.


|
démonstration d'estime. Nous nements affectés du style fleuri. (Fénelon.) Bots et captivel'attentionde l'esprit et des sens pltisir,
Bois élégi, dont la force est diminuée par peine
Syno- ou travail. Pour -mieux
corps tout ce qui attire
dire, toutes les
personnes qui ont à nous parler. Nous sommes par occupations que notre devoir, nos plaisirs, ou nos
affaibli, faible. Faibfe indique un état,
civils, par les honneurs que nous rendons à ceux nymes
naturel, au moins ordinaire; affaibli sup- intérêts, nous suscitent sont des affaires. Les au-
qui se trouvent à notre rencontre. Nous sommes sinon teurs catholiques se sont emparés de ce mot ils
courtois, par un mélange de galanterie exquise et pose un état meilleurantérieurement,et qui s'est ont dit l'affaire du salut. Pie IX a déclaré qu'il
de loyauté chevaleresque. Nous sommes gracieux, abandonnait toute politique pour ne plus s'occuper
par des airs prévenants pour ceux qui AFFAIBLIR, v. a. Rendre faible, diminuer la
s'adressent forte, l'activité, la vivacité, l'autorité, etc. Les dé- que de l'affaire de son salut. (L'Ermite de la cour
à nous. Nous sommes honnêtes, par l'observation papale.) Le moyen âge a attribué au mot affaire le
des bienséances et des usages dé la société. Nous bmuches affaiblissent le corps. L'étude a affaibli sa sens de procès, contestation, discussion, soin,
L'âge affaiblit les facultés intellectuelle». Affaiblir peine, embarras, difficulté, querelle, danger, et
sommes polis, par les façons flatteuses que nous vue.État, un parti. Le temps, qui fortifse l'amitié, toutes
ayons dans la conversation et dans la conduite un ces significations nous sont restées. Les ac-
affaiblit l'amour. Les lois inutiles affaiblissent les lois tions de
pour les personnes avec qui nous vivons. On doit
courtois sans affectation; gracieux sans minau- violence
derie; honnête. sans cérémonie; poli sans fadeur.
torité l'affaiblit.
ne peuvent
Tous
affaiblir la
les efforts de la
vérité. (Pascal.), qui soit unene
guerre étaient, dans le même temps, des
être affable sans familiarité civil sans importunité; nécessaires. (Montesquieu.) Tout ce qui outre l'au- affaires, et depuis, on dit encore une affaire très-
chaude affaire. Il n'est pas jusqu'au duel
aussi une affaire, et une affaire d'hon-
AFFABLEMENT, adv. Avec affabilité, d'une Adoucir, alléger. La douleur du corps est le seul Telle est la signification qui nous est venue,
manière le\ mal de toite que la raison ne peut ni guérir ni affai- neur. le mot affaire, de l'époque de la féodalité.
pauvre que le riche. blir. (La Rochefoucauld.) Affaiblir par l'expression pour Dans des plus modernes, quand là bour-
"\es sentiments qu'on éprouve, c'est dissimulation. Ce. geoisie temps
AFFABULATION, s. f. Moralité d'une fable, remplacé la noblessei quand le gou-
d'un apologue. L'affabulation est quelquefois sous- enSdissipa q
affaiblit surtout la monarchie, c'est que ce prince vernement a eu
s'est
les domaines. (Montesquieu.) La maladie cratie, de la banque et du négoce
emparé de l'église, de l'aristo-
entendue. Dans Ésope, l'affabulation est toujours la
peuvent affaiblir le cafüctère, en suspendre l'État, le mot affaire a été appliqué pour constituer
fin de la fable dans La Fontaine; eue. se trouve d'un côté à
quelquefois au commencement. les tions, quelquefois le détruire, sansJf&mais le
toutes les opérations commerciales, à la profession
(Duclos.) Ces messieurs ni savent pas de commerçant, et de l'autre à l'administration
AFFADI, IE, part. Rendu pu devenu fade, in- dénaturer. l'expressionde if. de Voltaire^\combien des intérêts publics, et à tout ce qui concerne la
sipide languissant,énervé et au figuré dégoûté, l'adjectif
rebuté, qui a perdu son énergie, son attrait, son
assez, suivant
peut affaiblir le substantif, qv^qu'il s'y fortuneprivée. On dit
charme. Il a le goût affadi. Des mets affadis. un es- rapporte en cas, en nombre est en genre,
(wimm.) des événements publics
tomac affadi. On est affadi de toutes les idées de mo- Le temps -peut affaiblir, par de lentes atteintes, l'heure où lé tiersétat, c. ad. le peuple, a prisen
Ces feux doat vous brdlez pour des cendres éteintes. main la connaissance des choses finies, et l'on a
Le pays est • affadi par les prétentions ridicules des dit l'état des affaires, la face desaffaires, la direction
des affaires; etc. Mais après ce coup
la ville elle-même,affadis par le façonnement, |
Absol..Trop retoucher aux ouvrages, c'est moins reprenons une une les différentes acceptionsdu
mot qui nous occupe. Une affaire esten général
_par l'atmosphèrede certains ateliers. étourdi, plus faible en ôtant de l'épaisseur ou de la gros- c'est tout ce quifait le sujet dé
a longtempsle teint pale et le (Boileau.) Affaiblir un En quelque occupation. Affaire agréable, difficile, im-
Des héros par l'amour affadis. Rousseau.) Le peinture, gravure et architecture, signifie adoucir. portante. Les gens qui ont peu ^affaires sont de
(Proudhon.)Un très-grands parleurs. Être accablé d'affaire Être eu
en diminuer le poids. Affaiblir les monnaies, l'or,- affaires. Toutes affairée cessantes.Aller ses affaires.
gras). Rendre
fade, «ne sauce. qu'ils ne savent s'occuper de rient Les
câblent d'affaires. Méfiez-vous de l'homme

hommes s'affaiblissentpar l'usage immodéré des une once d'affaires plus qu'iln'en entre dans la

mêler avec quelqu'un dans le commerce de la vie.


Se prend pour soin, peine, souci, em-
barras, difficulté, danger, querelle. Avoir une mau- |
I chose qui parait pénible, malaisée. Ce n'est pas une sffaires d'intérêt des particuliers .qui veulent bien
affaire. Se dit d'une chose qu'on ne croit pas diffi-
vaise affaire sur les bras. Susciter des affaires à plus
quelqu'un. Tirer quelqu'un? d'affaire. Le malade est affaire, La. chose n'est spécialement frappée d'une défiance générale, c'est
hors d'affaire. L'éducation d'un enfant est une affaire pas fait mon affaire, à coupsûr la classe des agents d'affaires, itter-
de tous les instants. L'on sort comme l'on peut d'une me con-
mauvaise affaire. (Molière.) vient bien, m'arrange parfaitement. Lemoindre du- peuvent offrir des pots-de-vin ou des dissimulations
à exploiter. C'est là, sans contredit, une des plaies',
Aux grands périls tel a pu se soustraire, regarde que moi, n'ex-
Qui périt pour la moindre affaire.
(la fontaine.) |
pose que moi. C'est son affaire, Se dit lorsqu'une luler cette classe à demi légale, à demi reconnue,
et si honteuse d'elle-même et de ses actes, qu'elle
f Vente, achat, marché, traité, entreprise indus-
desquels on veut la soustraire au danger qui la
trielle ou commerciale, spéculation financière. C'est autre nom. Les agsnts d'affairesse fourrent partout et se
une maison qui fait beaucoup d'affaires. L'affaire est font payer fort cher.
part, tiples, sisouterraines,
n'avais pas envisagé la chose sous ce point de vue. régulateurs
cabaret. Ce qu'il faut aux commerçants, ce sont des
affaires, des négociations, des commandes, de l'argent Ce qui est pus étonnant,, ce qui surprend davantage, ces obscurs des intérêts privés, contre
à bas prix, des capitaux à long terme, de larges, dé- c'est que.
Elle tion de difficultés qu'ils n'éclairpissent, soit en droit,
qu'on a avec quelqu'un, en est conclue.
quelque juridiction que ce soit, tant en matièreci- perdu, ruiné, d'uncriminel qui a subi sa sentence. science souvent facile. Dispersés en tirailleurs art
vile qu'en matière criminelle. Ce mot est aussi nie 1 Vous avez fait là une belle affaire Se dit par iro- milieu de toutes les difficultés, de toutes les_/én-
employé comme synonyme de cause, instance, pro- et par reproche- à quelqu'un qui a commis quel- traves quise rencontrent à chaque pas dans les
que indiscrétion
cès. Affaire civile. Affairé criminelle.Les arbitres ont lui être nuisible. où commis quelque faute qui peut opérations quelconques de la vie, ces pirates judi-
Son affaire est faite, Se .dit de ciaires ne savent quel nom prendre, et cherchent
arrangé l'affaire. L'affaire est entendue. [ Question. quelqu'un qui
est dans une position, dans un état au milieu des campagnes surtout, dans les
soumise à une assemblée. L'affaire a passé sans dif- désespéré, et
ficulté. On a longuement discuté cette affaire sans belle
le
affaire^
plus
Il
souvent
fait
d'un
sottise.
|
malade. II a fait
souvent,
petites
le
villes
-titre ou dans les villages, à masquer sous
de jurisconsultes, d'hommesde loi,
une
prendre de parti.Engagemententre deux corps de à se«s affaires, Faire a une 1 Mettre ordre pompeux
troupe ou entredeux armées ennemies. L'affaire fut' dernières. Faire son testament, ses dispositions le vagué-de leurs attributions et et le .péril de leurs
affaire, Conclure, terminer conseils toufy il faut reconnaître
chaude et vivement disputée'. Ce soldat a assisté bien
des affaires. Affaire S avant-poste. Affaire d'éclat. Le
marohé, tomber d'accord. | En'fàire son^ affaire,
un
Se que, dans
ruineux.
bien des
Malgré
cas, pour la solution des affaires
maréchal de Turenne a gagné le bâton à telle affaire. charger d'une chose, répondre du succès. J'en ('ais litigieuses, les agents d'anaires sont parfois fort
On, dit d'une victoire, c'est une affaire glorieuse; mon affaire. Il en fait son affaire. 1 Dieu nous garde utiles, sinon indispensables, et qu'il en est de fort
d'un homme qui n'a qu'une affaire, c, à d. Nous fasse honorables. Souvent même les affaires termi-
et d'un échec, d'une défaite, c'est une fâcheuse, une éviter homme qui n'aqu'une seule chose à faire, nent, grâceà eux, plus^pTomptement etseà moins
désolante affaire.Se prend quelquefoisdans le sens un
de duel. Dans ce cas, on l'appelle une affaire d'hon- et qui en est ordinairement si occupé qu'il en fa- de frais
tigue monde. J e que lorsqu'elles sont abandonnées entîè
neur ou tout simplement tout le lui ferai
une affaire. Le plus sou- gnifie, dans le langage.des assassins, je le tuerai. son affaire, Si- rement aux huissiers, aux avoués et à toute la
vent, on devrait dire -une affaire de sottise, de spa- gent avocassière. Faiseur dlaffaires, Celui qui
I On appelait affaire,
dassin ou de préjugés ridicules.Grand coup, en Languedoc et en Pro- fait métier de spéculer dans les opérations de fi-
|
accident particulier. La mort du général ennemi est vence, dans l'ancien droit, un fonds, une ferme, nances. Agence, cabinet d'affaires, Établissements
une terre. En Dauphiné, c'était une dépendance dont les entrepreneurs font métier de se charger,
une affaire.Circonstance, conjoncture.1 S'emploie de nef.
souvent comme synonyme de fortune. Son affaire qu'un oiseau | Fauconn. On emploie ce mot pour dire moyennant salaire, des affaires d'autrui, du recou-
est bien dressé pour le vol; on dit vrementes rentes et pensions, des liquidations, etc.
est faite. Il a fait son affaire en peu d'années. On alors
qu'il est de bonne affaire. Affaires, dau plu- C'est de
pense qu'il fera ses affaires dans son nouvel établisse- riel, dit de ces bureaux d'agences que sortent toutes
ment.Maladie grave, dangereuse. Tirer un ma- se tout ce qui a rapport à la fortune et ces propositions
intérêts d'un particulier.Régler ses affaires. Né-
de mariages avec primes, toutes
lade d'affaire. Il s'est tiré d'affaire en faisant de l'ho- aux ses affaires. ces provocations
Affaires de famille. Affaires domes- à une jeunesse imprudente immorales adressées chaque jour
mœopathie. Son affaire est faite, Il n'en reviendra gliger privées, et folle qui escompté la
tiques; individuelles, personnelles. L'homme considération et les ressources de toute une famille
pas, il n'y a plus d'espoir.Projet tramé contre prend
quelqu'un, machination, complot, entreprise. Ils du dedans. soin des affaires du dehors, la femme de celles: sur les prêts officieux, et usuraires c'est, dans
bureaux que se complique l'administration.detoutes ces
avaient préparé de longue main cette affaire.Talent
spécial qu'on a pour une chose. C'était l'affaire de Corsaires' iL corsaires, les grandes fortunes dont les chefs abandonnent
La Fontaine de -faire parler les bêtes. C'était l'affaire L'un l'autre s'attaquant, ne font pas leurs affaires. la direction à des soins mercenaires, infidèles c'est
de Molière déjouer les bigots et les médecins.' S'em- j r(BÉGNlKB.) là, sous les conseils de ces avocats, que la loi, as-
ploie très-fréquemment comme synonyme du mot souplie à leurs intérêts, reçoit mille interprétations
chose. C'est une étrange affaire. Vous avez pris Taf- 1 Se dit en général de tout ce qui tient au commerce ambiguës, au gré de leurs calculs. Ceux qui n'ont
faire du biais qu'il fallait la prendre. (Molière.) i de la vie. Penser à ses affaires. Aller à ses Affaires. point d'affaires, s'en font, Signifie qu'il est dans la
Il se. rencontre dans toutes sortes d'affairés des mo- nature de l'homme de s'inquiéter, de se tourmen-
ments heureux qui ne reviennent jamais. (Stanislas.) ter, d'agir continuellement d'une manière ou d'au-
Leur inspira la ruse que voici. 1 Se' dit de tout ce qui concerne l'administration, tre. je n'entends point Les affaires, Signifie je ne
(LA FONTAINE.) le gouvernement d'un État, la fortune publique. veux point de discussion, je prétends
que l'affaire
1 Histoire,, aventure. Vous
Etre propre' aux affaire?. Arrière les hypocrites qui
se fasse selon mes
nous contez là une étrange veulent faire les affaires du peuple, afin de s'engrais- ^affaires, II est habile et exercé dans ou
Il
idées. entend
les
il sait des
affaire. Le bon de l'affaire, c'est que j'en connais les ser à ses dépens. (Lamennais.) Il négocia-
entend bien les af- tions il se conduit avec prudence et selon les con-
|
personnages: Ceci est une tout autre affaire. Intri- faires. |
a l'esprit, le jgénie des affaires. Événe- jonctures. II a plus d'affaires
que le légat, II en a
gue, aventure scandaleuse. C'est une sale affaire. 1 ments politiques. La révolution de février a changé par-dessus la tête. Affaires d'esprit,
Actionde satisfaire ses besoins naturels. J'ai cer- la fcace des affaires, Les affaires de l'Europe ont | Les matières
taine affaire qui ne me permet pas de m' arrêter en | pris de
direction toute nouvelle. Ce)juise passe ou s'est faires d'esprit.
goût. Il veut qu'on -le
"hetnin. (La Fontaine.)1 Affaire de canapé. Se dit uzae passé chez un peuple ce qui concerne un peuple, affaires, Le moindre egnnemi peut donner beaucoup
n'un commerce de galanterie entre un homme et
une femme. L'adultère n'est pas un phénomène, c'est un |
Etat. Ces gens voudraient tenir le fil de toutes les de-peine. Chacun sait ses. affaires, ou du moins les
affaires de l'univers.Se dit du commerce, de sa si- doit savoir; Se dit un
une affaire de canapé. (Napoléon.)1 Affaire de cœur, tuation, etaussi de la profession du commerçant.
aujourd'hui, sans penser
Les affaires ne vont flhs. La stagnation des affaires. aucun soin, à aucune |
affaire. Les affaires font les

j
On ne doit pas s'engager légèrement dans affaire Faire de brillantes affaires; Quitter les affaires. Le hommes, Veutdire qu'une
une
de cœur. Une affaire d'amour ne 'me tient que très- Chinois dit que les 'Européens sortt tous aveugles en personne peu exercée
un genre de travail peut devenir très-habile à
faiblement au cœur. (Regnard.) Affaire de guerre, affaires de
eommerce, que les Hollandais seuls ont un de pratiquer les affaires. Parler affaires, parlerforce
|
de politique, etc. Tout ce qui concerne la guerre, la œil, mais
politique, ce qui doit donner lieu, aboutir à une que les Chinois en ont deux. (Fourier.) | faires, Parler de choses sérieuses, de ce qui fait
d'af-
guerre, on être traité parles voies politiques. )Af
l'objet principal d'une entrevue, d'Une conversa-
cuniaires. Il est dans de mauvaises affaires. Affaires tion, a une conférence, etc. Traiter
faire d'habitude, de goût, Se dit d'une chose qui se
aux devoirs de la religion, aux. choses
signifie. aussi il ne s'a- bien-être matériel, le soin du corps, les biens de laavoir
de les
1'autrâ commençantpar
d'affaires.
affaires^aîréc vigilance et
Signifier qu'on
par
en
Br tarée,
[ Point
ne veutrien entendre, rien
Cette locution,
la pratique n'est qu'une affaire d'habitude. Une af- terre. Dans les affaires de ce monde, les hommes ne qui se trouve danVMohère, est tout à
faire, d'or. Tous les bancocrates connaissenfcette (Franklin.) Signifie que le soin personnel est pro- d'usage aujourd'hui>|-ii«re Satisfaire
expression, dont l'idée seule les jette dans une ju- ses besoins naturels. J^àvoù~B~quelceux qui
rosse peuvent, dansun moment
car-,
faireleurs
affaire très-avantageuse,un marché où, le plusles événements publics dont les esprits se préoccu- affaires -sous les sièges, mmiis^jlji mieux
Département ministériel trouver dans
commodes et magnifiques. Chaised'affaires.

Prendre femme, ce n'est pas une affairede rien.


que donnait au gra-*

.tuit ou part d'impôtexigée de chaque province Louis quand ils


par étaient sur leur chaise d'affaires.
Privilège d'entrer dans le lieu où le. Toi était sur
sa chaise d'affaires, c. à d, sur sa chaise percée. Le Propre à être apprivoisé. Les oiseaux qui sont af-
brevet d'affaires donnait à un favori le droit de voir qui est affaissé. L'affaissement
Sa Majesté dans le momentoù elle fonctionnait, cuit- montagne, d'un édifice. des terres, a'une AFFAÎTAGEr». m. "T. de fauconn.Éducation
L'affaissement du corps, j d'un oiseau de proie.
faisait quelque chose par elle-même. jFig. Accablement, affaiblissement moral. L'af-
(Arnault.) l'Vulgairem. Cette femme a ses affaires. faissement
certains cas, on écrit indifféremmentaffaire et
¡l'état
de Vesprit. J Pathol. L'affaissement
de l'économie humaine qui précède est
destruction et est lui-même une lente agonie c'est
faire en deiax mots. J'ai affaire chez mon banquier. i l'augmentationactive de la faiblesse et de la
J'ai C faire chez mon banquier. Mais,après un ad greur qui survient dans le cours d'une maladie
verhe, par exemple, on doit- toujours emplover les aignë
la
mai-
S'est dit
AFFAÎTEMEKT, s. m. T.
| de
dans le sens d'apprêté.
Ployait pour affaltage. Tann. Manière de façonner
S'em-

deux mots; ainsi il faut dire J'ai beaucoup'à faire terminaison ou chronique, lorsqu'elle approche d'une tort, pour enfaUement.
funeste. H est caractérisé par la pâ- AFFAÎTER, v. a. T. de. fauconn. Apprivoiser
aujourd'hui. J'ai trop à faire ce soir. Affaire et à leur de la face, l'expression d'abattement dresser vu oiseau de proie. 1 Tanner. Façonner les
faire demandent plutôt' après eux la préposition
que la* préposition arec. On dit mieux II
la lenteur dans les. mouvements, la faiblesse des traits,
du
faut pouls, la fréquence et Ta brièveté des mouvementsj pour enfatier..
peaux.| Archit. Se. dit quelquefois, mais à tore
prendre gardequi l'on a affaire ou à, faire, que Il t respiratoires, la disposition

sition avec, indignantt une sorte de communauté,, les maladies aiguës, les fièvresse
ne s'emplojç Tnen qu'entre égaux dans la hiérar-
chie sociale. J'ai affaire avec un de mes collègues. 1 presque
Avoir affaire quelqu'un, Avoir à -'lui parler,
traiter, à négocier avec lui. Un marchand a affaireà l'excitation
aux défaillances, l'a-
faire, que avec qui: La prépo- néral des tissus. L'affaissement manifeste dans ciennement
graves surtout,
des le début. Les caractères en sont sou-
vent_ marqués, pendant les redoublements, par Commandement
teur
AFFALE
fébrile mais ils se montrent dans distendre une manoeuvre
de pour
cuir. ',•
AFFATTETR, s. m. Fanconn. Celui qui àppri-
baissement de la températureet le relâchementgé- voise et dresse' un oiseau de proie. S'est dit an-
Tanneur ou corroyeur. Un affai-
Impératif du :verbe affaler'. Mar:
par lequel on donne l'ordre de
et de peser sur elle pour
toute leur plénitude dans-les moments de rémis- vaincre le frottement qui la retient.
à toutes sortes de gens. Oh! l'étrange chose que d'avoir sion qui marquent l'intervalle des accès. Dans les
affaire a des bêtes 1 Se dit aussi avec un maladies chroniques, l'affaissement AFFALE, EE, part. Màr. Descendu, amené.
survient Fig.
nom de chose pour complément. Il faut qu'ils fraj>- très-tardet lorsque le mal a produit déjà de pro- dans Etre affalé,
ne que être affalé nous le cent, Se trouver
position' désagréable.
fâcheuse ou
penl l'imagination d laquelle Jls ont affaire. 1 Aroir fonds ravages. L'affaissement est, dans tous les cas, une
affaire a forte partit.- Avoir un puissant ennemijsur un symptôme grave; dans les maladies chroni- j AFFAIREMENT,s. m. Mar. Action d'affaler
les bras: avoir de la peine à se tirer d'embarras.
1-.Signifie aussi qu'on n'a rien à négliger, et que prochain ques, il est un signe presque certain du déclin
état de ce qui est affalé..
de la vie.On dit aussi Vaffaissernent AFFALER, v. a. (du bas lat. ad paUum, à va!\
|
]l'on sera heureux si l'on se tire d'affaire. Avoir d'une. tumeur, F affaissement
affaire a la retire et aux héritiers, Avoir de l'occu- exprimer que ces parties nedesent la cornée, etc., pour Mar. chaise. Descendre, amener. On affale un voilier dans
On affale un calfat le long dn bord.
pation par-dessus les yeux; ne savoir auquel en- sistantes. Quant à i'affaissementplus tendues, ré- j uneOn affale un canot quand
c'est la j on.le met à. la mer. On
tendre; êtr.e oblige de répondre à plusieurs per- prostration plus ou moins complète moral, des facultés de affale un objet quelconque lorsqu'on l'attache à un
«'mnes, plusieurs parties divisées d'intérêts. l'âme. Dès que l'homme'est en proie à une extrême bout de cordage pour l'envoyer d'un lieu à un
Aroir affaire ailleurs, Avoir d'autres soucis, se pro- douleur morale, sa sensibilité surexcitée's'exerce autre moins élevé.1 Affaler un'côrdage, En faciliter
poser un autre but. | On dit aussi Il faut prendre aux dépens des autres -facultés, volonté n'est
le passage dans une poulie ou ailleurs, lorsqu'on
qarde a qui on a affaire; Il faut savoir à qui l'on plus libre, son intelligence n'agitsaplus veut aider à nn effort auquel ce cordage i «'oppose.
s'adresse. il verra a qui il a affaire, Jl' verra que embrasser dans toute
son
que pour
étendue la cause de son | S'attalee, v. pron. Se suspendre ou se tenir à
je saurai bien lui résister1 le châtier. 1 Si on l'at- affliction, le monde extérieur lui échappe et toutes une corde pour descendre,d'un point où l'on était..
taque, on aura affaire a mci, C'est moi qui prendrai ses opérations vitales se résument
.sa défense. i Aroir affaire arec quelqu'un, Se dit spé- sentir, TTest là la prostration des en un acte j En parlant d'un bâtiment, oc dit qu'il s'affale,
oialemt'ijt lorsqu'il s agit, de discussion, de délibé- douleur n'est pas la seule cause possible d'affaissé- facultés. La lorsqu'il
efforts
perd sous le vent, c. à d. que, malgré ses
pour s'éloigner d'un point sjtué sous le
ration, de concours, de travail. Il faut éviter d'avoir ment» moral l'exercice violent de toute faculté j vent, il lui est impossible d'y réussir, et même
affaire arec. des frtjtoits. 1 Se dit d'un commerce de pour résultat de fatiguer entièrement le moral dea qu'y va toujours en s'en approchant. 1 On dit aussi
galanterie. C'et homme a eu affaire avec cette femme. l'homme. TJn^Jj*rSrT trop constant énerve non- j qu'un navire s'est laissé affaler, lorsque par une
| Aioir affaire de quelqu'un, de quelque chose, En seulement-4*ïntelligence,mais
avoir besoin. Se dit souvent par mécontentement -la sensibilité une
fausse manoeuvré, il se trouve sous le vent du
encore l'activité et point où il
par mépris. J axais bien affairedesa visiteNous vaine produit le même résultat. Une autre
fixe et toujours veut se rendre. ].N'oublions pas de
faire remarquer que affaler s'écrit avec deux
à.|
cause tandis que la lettre- est simple .dans f,
anotix bien affaire de leur», discours! Itoniquem. rajale et
V e<t affaire
ii
a. Il appartient bien C'est affaire peut-être, est le dérèglement des passions. Autant rafale, quoique ces deux derniers mots soient de la
aux onomiMes pour dire la vérité sur les misères les passions bien dirigées ennoblissent l'homme et même famille -qu'affaler. Cest une de ces inconsé-
sociale*. Proudhon.; 1 Il vaut mieux avoir affaire élèvent ses facultés, autant, déréglées et sans quences qui fourmillent dans la langue français
hieu qu a Ken saints, ^1 vaut mieux^ avoir affaire à frein, elles l'avilissent et font déchoir son intelli- et qu'on devrait s'attacher à faire disparaître en
celui q'ui gouverne qu'à ses ministres, e£, en géné- gence et ses facultés. Tous les maux qu'enfantent réformant l'orthographe.
ral, à un homme Puissant qti'àses subalternes. les passions mauvaises, l'inaction intellectuelle, AFFAMARLE, adj. Qui peut être affamë, que j
AFFAIRÉ, ÉE, adj. et s. Qui a on affec'te d'a-'l'épuisementphysique, le mépris de soi-même, etc., l'on peut affamer. Ville, place affamable.
voir beaucoup d'affaires; qui en est accablé ou sont autant de causes directes et puissantes de cet AFFAMANT, ANTE, adj. Propre à affamer.
qui veut le pâraitre. Être affairé. Faire l'affairé. "affaissement moral auquel on a donné le nom Régime af famant. Médication affamante. 1. Fig. Qui
Avoir l'air affairé. Le public, est composé .de yens vulgaire et expressif d'abrutissement. La durée de rend très-avàre, qui. porte à désirer ardemment,
affairé» ou ennuyés. (Barante.) C'est un homme qui l'affaissement moral est en raison de la violence sans cesse. Ambition affamante.
sans aucune affaire est toujours affairé. (Molière.; de ses causes, quelles qu'elles soient d'ailleurs. Si.: AFFAMÉ, EE, part. Qui est pressé de la faim,
Ils étaient affairés comme, des fourmis à -qui l'on a la prostration des facultés résulte d'une douleurj qui souffre de la fais qui a un appétit dévorant.
pris leurs œufs. (Balzac.) 1 Empressé, qui s'agite morale, plus la douleur aura été profdnde et plus Un homme affamé. Un peuple affamé. Une garniso'ii
beaucoup. Une foule affairée. Se dit de l'air, de la l'abattement de l'esprit aura de durée. De même,
physionomie, de la mine, qui annoncent de l'in- suivant que leur déréglement s'accroîtra, les vie, je ne fus si affamé, ni mjfux nourri (J. J. Rous.)
quiétude, de la préoccupation, 'de l'empressement. mœurs désordonnées. feront progressivement dé- Les meilleures raisona ne^pouvaient pas plus
Avoir l'air affairé, Paraître très-préoccupé,très- choir l'esprit le mieux doué de l'affaissement à que sur un loup affamé. (Voltaire.) sur lui
empressé; faire l'homme d'importance. l'épuisement, et de l'épuisement à l'idiotisme com-
AFFAIREUSEMENT,adv. S'est dit pour si- plet et irrémédiable.
gnifier d'une manière affairée. Ma principâle.pro- AFFAISSER, v. a. (rad. faix, 'poids). iFaire Ne peut pas, dira-t-on, subsista- de fumée.
et plutôt lâchement qu'affaireusement. (Montaigne.) jhauteur
AFFAIREtJX, EUSE, adj. Qui est sunftargé
d'affaires qui donne fort à faire, qui occupe beau-
que des choses qui sont l'une sur l'antre s'a-
baissent, se boulent et tiennent moins d'espace en

coup. Un riche malaisé, nécessiteux, affaireux, rst nier en affaisse le dôme. (Buffon.) Faire ployer,
plus misérable que celui qui est simplement pauvre.
'•'
Les pluies affaissent les terres:La taupe Ces spectres affamés outrageant la nature,
(boileau. )
(VOLTAIRE.)

1 Fig. Avide, désireux d'une chose. Être affamé de


^Montaigne.) La modération est une vertu bien plus [* affaissé le plancher. Les métiers tranquilles eut gloire, de richesse, de plaisirs, de science, de nouvelles,

AFFAISSAGE, s. m.
conneriepour Affaitage.
S'emploie

AFFAISSÉ, ÉE part. Abaissé, courbé sous le


I
baisser par son propre poids par extension, se Patin.)
courber sons le faix; céder toucher; et fig.,
être accablé, affaibli. Cette ilour s'est affaissée.

affaireuse que n'est la souffrance. (Idem.) La mul- sédentaires affaissent le corps et le corrompent. 1 j etc. Que de gens sont dégoûtés de tout ce qu'ils ont,
titude, l'abondanceest bien plus affaireuse qui la so- 1 Fig. Accabler, affaiblir. Le grand âge n'a point j et affamés dé tout ce qu'ils n'ont pas(Fénelon.)
litude, la disette. (Charron.) Mainvielle ne se mêlait affaissé son esprit, jS' affaissai,v. pron. S'a- i • C'est un homme affamé d'argént et de secrets. (Gui

dans la fau-¡plancher commence à s'affaisser. Un vieillard Le f Votre cœur affamé de sang et de victimes
1 faisse sous le poids des années. La tumeur s'est
s'af- M'a fait souiller ma main du plus affreux des crimes
(crébillon. )
faix, sous le poids, accablé, affaibli. La montagne est pressé d'avoir quelque chose,
sur lui- j porte à sa gorge l'instrument
1
semblait ftre affaissée. On le trouva affaissé qui soupire après. Vous imaginez-vous,monsieur de
même. La musique ébra-^le des organes affaissés. {La sur le char. (Chateaub.) Des esprits qui. s'affaissent, Pourceaugnaç,qu'une
Harpe.) Les mondes affaissés n'écroulent sur les fille comme la mienne soit af-
de mari? (Molière.) [Par extens.' Qui est
mondes. L'âme affaissée est sans énergie la foi poli-
famée
dans le dénûment le plus let. De rimeura af-
$ous le pt> h les infirmités;
autres, tels qu'ils
faisser notre esprit dans la nonchalance. (J.
Rousseau.)
J. famés cette foule effroyable. {Boileau.)
commerce, te dit d'un homme qui a toujours be-
1 Dans le

soin d'argent, qui a trop souvent recours au crédit


particules d'un corps "qui- semblent par leur propre AFFAÎTABLE, adj. Vieux mot, qui signifiait et |
à la bonrse de ses amis. Se dit d'ulje écriture
igre et sans l'on
corps, la tenue,, la démarche, le parier
meuble, etc.où semble avoiï épargné l'étoffe,
la matière. Ecriture affamée. Un habit affamé. Ce ou l'accent,, l'arrangement et le choix des paroles
Contrat
,sema vieilli. à cultiver à moitié est l'affectation, plus la fadeur et
Signifie qu'on n'écoute point la raison quand on est la mesquinerie.
pressé par la faim. Ua brigand affamé n'a point j AFFÉAGE,
d'yeux ni d'oreilles. Un
s. m. Droit féod. Démembrement
',Manières. affectées. Toutes'
ne la séduiront pas.] Littérat. Manière d'écrire trop
.fiefétait composé, à charge de redevance
idont le qui fausse le style en
formé de pierres dures et arroadies dans leurs et naturel. L'affectation
|
formes. S. Personne qui est pressée dé la feim.i> ou roturier; il pouvait L'afféage était où noble n'est pas seulement dans le choix des mots, dans
avoir lieu à titre de sous- ¡la tournure des phrases elle est aussi dans les
Donner du pain m un affamé. Il mange comme un inféodation comme à titre de cens.
affamé. Il y a 'mages; dans les pensées. L'affectation du style. Cet
titille affamés on entendait plus communément sorte de bail
qui fuient chaque année le sol de la patrie. (Ledru- emphythëotique,un bail à .cens0 qu'nne
une bien des endroits l'empreinte de
sousrinféo- i cette affectation dé langage que Molière si habile-
a
ment critiquée. Parmi les écrirains connus
C'était aussi', dans nos affectation, il par leur
jour et nuit. (Bahac.) l Synonymes affamé, fa- anciennes coûtâmes., un droit prélevé Voiture et
MELIQUE. Un auteur famélique est celui que là. mi- feu, c. à d. sur chaque sur chaque M11' de Scudëry. L'affectation et l'afféterie sont aussi.
sère réduit à être habituellement affamé. Un au- maison. intolérables dans les outrages que dans les usages de
AFFEAGÉ, EE, part. Diminué j dont déta-' la vie
leur affamé n'est pas pour cela famélique. ''] ché une a
partie; aliéné ou concédé paronafféage. mace prolongée, comme un artifice ou un mensonge
AFFAMER, v. Oter,
retrancher, interoepter -les vivres; causer la faim, qui se reproduit sous mille ne séduit ou
AFFÉAGEAKT, adj./ et s. m. Celui; qui afféa- Destination, application,
faire souffrir la faim, occasionner geait un fief. II. y avait le et le attribution
Affamer le peuple. Affamer un malades Sir Rober! baflîèwr-afféageant. fectation
Reel a fifit accepter la. libre entrée des céréales élran- s. m. Ane, jurisp. Action tains biens sont affectés au
( On dit que cer-
Quoique la jurisprudence du parlement de.
d'afféager. payement. des dettes,
gères; pour aider et favoriser l'atelier industriel qu'af- Rennes
famait le monopole intérieur. (Ledru-Rollin.) toutes les terres,
prit sur la consommationa pour effet d'affamer et de
indistinctement, cependant il était particulièrement j
pothèque, Affectationdomaniale., Acte public qui

Rendre avide d'une chose. Affamer l'esprit, affamer


|
démoraliser les populations. (E. Girardïn.) Fig. en usage pour les. terrains vagues et en friche.
AFFÉAGER°, va a. Ane' jurisp. Aliéner, dé-
affecte des terrains ou parcelles ,'jle terrain faisant
partie du domaine dé l'État au service d'une admi-
le- cœur. Affaler l'âme. Dieu n'a donné à personne membrer une. partie de son fief on domaine ponr la nistration publique. (Dans une de ses acceptions
le droit, de faire du travail donner
un joug dégradant et autre. Afféager à
tenir en arrière-fief ou. en roture à un
un fief, une terre.
fort habituelles le s'applique aux
charges que la loi; pour un service-public, impose
cpnscjence. jPriver -de tout moyen de travail in-
tellectuel. Le malheureux prisonnier se vit enlever
AFFÉAGISTE, adj. et s. Détenteur d'une terre
plumes, encre, livres- an voulait absolument l'affamer. AFFEfcTABLÈ,àdj. Qui peut être affecté, dont
La Révolution centupla la vie en ajfamamt tes esprits' on.pput laire ostentation. Une qualité affectable. j.
• a la propriété privée et notamment aux bois des
particuliers, Acte par le-
quel on hypothèque un bu plusieurs immeubles à
'la garantie d'une obligation. ( En t-. de forêts, C'est
Ife justice et de. science.Rendre trop délié, trop Qui peut e|reengagé, hypothéqué. Terre la faculté accordée temporairementà une usine à
maigre épargner l'étoffe, la matière. Affamer son un établissement d'industrie, de prendre, à prix
modique, dans les forêts de l'État, le boisun
de pêche, Attirer a raide d'nn appât le. poisson à
|
écriture. Affamer un habit, un ameublement. T. de s affecter. C est. un homme très-raffeclàblè.
AFFECTANT, ANTE, adj. Qui
qui lui
est nécessaire. L'origine des affectations est bien
fieur d'eau à l'endroit où l'on tend un filet. Affa- tation. Manière affectante. ( Qui marque l'osten- moins ancienne que celle des droits d'usage elles
a pour but de sou- ont commencé à avoir lieu quand les fonts man-
mer des sardines, Agric. Affamer une plante,
un
,mettre' à l'hypothèque.Qui touche, qui afflige,
arbre. Les priver d'une partie de leur. nourriture, qui cause de la peine. Récit affectant.Mort affectante., quaient de débouchésC'est en vain qu'on a voulu
confondre Y affectation avec l'usage. L'usage s'exerce
pour arrêter un trop grand développement de bois, AFFECTATAlRE, s. Celui,celle 4 qui une chose
nuisible au* fruit*- I S'affameBj Y. pron. Être est affectée. Administr. fprest. Celui, comme un droit l'affectation est une simple faveur.
affamé.Se laisser mourir de faim. Prenez garde,avait la permission d« prendre du bois dans celle qui- Lorsque les besoins du pays réclament les bois
dés à titre d'affectation, il n'y accor-
monseigneur, car je crois que votre fil8 s'affame. forêt à un endroit désigné. Celui, celle à quiune ca plus.de motifs' de
Alex. Dumas.) _,» doit payer une somme. une ohlicratimi. i TV«;+ on vontmuer des faveurs préjudiciablesà l'intérêt public
«jv
AFFAMÈUR, EUSE, Celui, cellefoui affame, 1 Droit. canohiq. Attribution d'un bénéfice
canomqï Celui à qui
un bénéfice était réservé.
à quel-
qui ôte, qui retranche les vivres. Ces ^ens-là sont AFFECTATION, s. f. (pron. afectacion). Ma- AFFECTE, ÈE, adj. Plein d'affectation, qui sent
des affameurs. L'ennemi, ne pouvant vaincre par.la nière' de manifester
force, cerna le pays et sec fit affameur. Le cri d'af- goûts qui s'éloigne du ses pensées, ses sentiments, ses ¡l'affectation; outré, cxzgérêrLjgnorancevaut mieu
farheur désignait à une mort à peu près, certaine celui ration et parade d'une qualité naturel; recherche, ( exagé- ou'un savoir affecté. Langeaffectéeestunerail-
qui, en était l'objet. (Alex. Dumas.) L'affameurde-s vertu ou d'un défaut, d'une lerie. Il prenait l'élé-jan/e un peu affectée de cet écri-
-ou d'un 'vice, d'un sentiment ou d'une pas- vain
prisonniers.. sion, d'une manière d'être ou de faire quelconque. fectées.
AFFAMILIAïiON,s. f. Néol. Action d'amener L'affectation n'a pas son germe dans l'organisation
pour de la grâce.- Langage affecté. 3Ianières af-
Une humilité affectée. La beauté,
les grâces
parmi les peuples la paix et l'union et de n'en humaine; elle n'est la joie, les plaisirs éclataient également les visages
innée chez l'homme comme de ces jeunes filles; mais les xur
faire pour ainsi, dire qu'une famille. •Laffamiliation la volonté, la colèrepasles grâces y étaient affectées
et autres vices organiques
enfantée par la société, ce n'est qu'au sein de la (l<enelon.) Toutes ces explosions de sensibilité affec-
tée, cette, extase de commande à l'aspect des œuvres
FANAGE, s. m. Fauchaison. La fertilité de société qu'elle peut se développer. L'affectation est de la nature ou de l'art, et tant de pures simagrées,
In terre cous donne bon affanage et bon
pacage pour l'opposé du naturel; c'est proprement manière
t'e- bétail. (Eug. Siie.) d'être contraire à la manière habituelle et ordi- offense, le cède de l'âme. (Virey.) Part. Affligé,"
une prouvent
AFFANGISSEMEiVTS s. m. pi. T. d'eaux et naire, et ce défaut naît à la fois de l'absence de sionné. Etre tourmenté j touché, sensible à, impres-
forêts. Amas de vase dans le sentiments graves et élevés, et du désir outré de affecté de sa position. Nous naissons
lit des cours d'eau.
^AFFAISSER, v. a. Vieux mot, qui signifiait plaire ou de primer. L'affectation la plus commune de diversesetmanières sensibles, des notre enfance nous sommes affectés
iravaiUer avec effort, gagner avec peine, et par est celle qui consiste à afficher des sentiments et nent. (J.. J. par les objets qui' nous environ-
.analogie, labourer, travâiller à la terre. Fig. |
|
des vertus qu'on admire dans les autres et dont on*- natUre; attaché, réservé, consacré;
Mettre hors d'haleine, fatiguer,tourmenter. S'af- manque complètement soi-même; et, dans ce
cas tain, usage. L'amour de la patrie
destiné à cer-
fajwek, t.pron. Se fatiguer, se mettre hors ce n'est pas seulement une manifestation ridicule! affecté aux démocratie^. (Montesquieu.) est singulièrement
Le revenu
a haleine, se tourmenter. parce qu'elle est vaine et mensongère, c'est un vice de la terre est affecté
AFFAMNEUR, EUSE, Celui; celle qui la- au payement- de l'intérêt de sa
créance. (Turgot.) Un fonds de terre affecté à l'en-
boure et se livre aux rudess.travaux des champs. jalouse et envieuse. L'affectation se manifeste-dans tretien d'uné école. C'est une place qui lui est affectée.
le maintien, dans le langage et dans le style dans
âr j
Se dit dans, le Lyonnais. Algeb. Se dit d'une quantité modifiée
AFFAWURE, s. f. Agricuit. Portion de blé le maintien, par des gestes contenus ou forcés signe ou par un radical. Quantité affectée d'un par im
qu on accorde dans quelques provinces
aux
sonneurs et aux batteurs en grange pour payement
de leurs journées. Dans les
un extérieur guindé dans
mois- style, parla hauteur intempestive
un
le
des ne
langage et ficient, d'un exposant, d'un signe d'addition, de copf-
traction, etc. Equation affectée, Se disait d'une sous-
départements de l'Est et dant d expressions. Il h équation dans laquelle l'inconnue était élevée à
sur les rives les affànures s'élèvent depuis y de l'affectationdans tout j plusieurspuissances ,différentes..¡Droit
le douzième jusqu'au sixième environ du produit dit d'un bénéfice chargé de-quelque mandat, canoniq. Se
terres. Dans quelquesdépartementsdu Qentre, les af- des affectation marquée. L'affectation est lé dehors de la ou réservation du. cape. Synonymes affectk, induit
contrainte et du' mensonge; c'est la caricature du na- appkete,
cohpose. Tous ces mots -indiquent un
de passer pour in- hchangement que l'on fait à dessein
et de douze bottes de paille. Enfin, dans S autres pays, j
«« ouvriers moissonneurs n'ont corruptibles expose les juges à être injustes. L'affecta- manière dêtre; dans sa propre
point d'autres affa- «ton hypocrite, malgré tous ses efforts pour se déguiser manières, mais on est affecté de toutes :les
avok son ori- tandis que l'on
girie dans l'abandon que l'on faisait aux ouvriers se trahit bientôt elle-même. L'affectation de retenue que dune seule Celui qui est affecté montre de la
n'est composé ou apprêté
en Angleterre cache recherche dans les manières et
«jantàune partie de la récolte, amena ce
neurs reçoivent un payement en nature
a un salaire au
mo
lieu
(Voltaire.) On confond souvent l'affectation avec
'
affectation est tiR vice qui est composé .l'apparence dele langage Celui
a
qm est apprêté a de la raideur
et ces deux défauts sont aussi différents méeou la dentelle empesée. La coquette
implique toujours l'affectation, et l'affectationau', £(Jm Pt™ est. comP°sée: qui est apprêté est
la gravité. Celui
comme la toile
est
gom-
affec-
en argent.
AFFARE, s. f. Cette expression,anciennement
contraire peut il
delà de fétene. L afféterie ne vise jamais qu'à plaire; eUe I
^w;^80*6^011"88
i et un &*nd fai* de-*

Il est également employé dans les anciens titras


combinée,
i
et qui ont pour base ordi- tour et l'écrivain 1 chez qui on trouve ni flexi-
ne
bilité
1 m nen qui coulede source, sont apprêtés
AFFECTER t. a. Marquer de l'attachement,
de la prédilection pour certaines personnes on cer-
ce que l'on devrait nommer passion. Toute activité
très-ériergique d'une propriété de l'âme et de l'es-
inférieurs on subalternesse entbien d'em-
ployer la même formule en leur écrivant, s'ils ne
taines choses, en un mot affectionner. Affecter une. prit est une passion. De la les passions sont aussi veulent encourir leur disgrâce et» exciter leur
place au spectacle. Affecter un auteur. Affecter un nombreuses le sont les propriétés de l'âme et courroux. On cite même un grand d'Espagnequi,
rôle. Affecter telle ou telle mode.Il affecte les usages de l'esprit. que
Dans le premier cas, on confond les en recevant d'un ministre français une lettre qui
propriétés fondamentales, les sentiments moraux lui donnait du très-affectionné, la déchira en plein
aspirer, s'y porter avec ardeur: Affecter le pouvoir e l'âme avec les affections ou les modifications conseil, tant il était indigné d'une pareille incivi-
de ces sentiments. L'ambition, la fierté, l'amour lité. L'étiquette de notre chancellerieavait poussé
gleterre affecte l'empire des mers. La puissance abso- physique, l'amitié, la bonté, sont autant de quali- les choses encore plus loin. S'agissait-iïjoes Poussé
lue que les papes ont affectée. (Dnmarsais.) 1 Faire tés fondamentales de l'âme qui 'trouvent leurs or- sonnes les plus recommandaÕ protocole
un usage fréquent et ordinairement prétentieux de ganes particuliers dans le cerveau. Le mot affec- portait en toutes lettres le mot Affectionné;
certaines choses. Affecter certaines expressions, cer- tion ne devrait être employé que pour désigner les pour les gens d'un rang inférieur, on ne mettait
tains airs, certains gestes. Affecter un langage extraor- différents états, certaines modifications des' quali- qu'AFFECTNE", et enfin pour ceux-sâu plus bas
dinaire. Dans les formes que la vanité affecte, n'ou- tés fondamentales de l'âme et de l'esprit. Quand les étage, on se bornait à mettre affne Il faut
blions ni l'impassibilité de tant de gens ni la sensibilité organes des facultés -fondamentalessont affectés de prendre en pitié les hommes qui affectent de con-
de tant d'autres, (Arnault.) 1 S'efforcerde paraître certaine manière agréable ou désagréable, c'est duire les peuples avec de telles niaiseries.
ce que l'on n'ést pas en réalité. Affecter de paraître alors qu'on peut dire que l'homme ou l'animal sont AFFECTIONNÉMENT,
saisis d'une aSection tels sont le chagrin, la tris- d'une manière affectueuse,adv. Avec affection
savant. Affecter l'humilité, 'la modestie. Ne.tous fiez
pas à la bonhomie qu'il affecte. Il n'y pas de plus
.vil esclave que celui qui affecte un viceaou une vertu
pour plaire aux autres. (Boiste.) Prendre à tâche
de dire ou de faire quelque ,chose.. Il af fectede dire
colère, etc. Aucune de ces
tesse, la frayeur, la crainte, la joiejla^àlousie, la Remercier ajjectionnésnent.
n'est fondée
sur un organe particulier destiné à une telle fonc-
aimante,

AFFECTIONNER, v. a. Avoir de l'affection


tion elles sont toutes, à l'égard des qualités de pour quelqu'un ou ponr quelque
dévouée'

choses. li affec-
toujours des choses flatteuses. Il affecte Vair distrait. l'âme et de l'esprit, ce que sont la douleur, le cha- tionne singulièrement cette personne. Elle affectionne
Il affecte de grands airs. Feindre, contrefaire. Loin touillement, le prurit, etc., pour la sensation. beaucoup les fleurs et les oiseaux. lia affectionnent
de penser soulager les malheureux, il est des gens Celle-ci trouve son organe dans le système ner- l'étude. Mon eoutf* cient de perdre le singe qu'il
qui affectent d'ignorer leurs souffrances.Il est un âge veux et peut être modifiée de mille manières, selon affectionnait tant. SE prend absolument. Je ne sais
si le chier. choisit, s'il se souvient, s'il affec-
où, quand même on ne serait pas sage, il faut affec- que les nerfs sont diversement affectés. Les passions pas
ter de l'être, si l'on ne reut pas passer pour ridicule, sont des affections de l'âme. Notre âme n'a conscience à, avoirs'il craint. (La Bruyère.) 1 Prendre 'intérêt
tionne,
(Fléchier.) jPrendre ou présenter certaines formes, des affections de nos organes que par l'intermédiaire un goût marqué pour une chose. L'étude
certaines figures- particulières. Le sel marin, en se du système neroeux. Le plus grand avantage pour le des mathématiques est la seule chose qu'il affectionne.
cristallisant, affecte la forme cubique. La vanité prend, bonheur est um espèced'équilibre entre les idées et les 1 Attacher, intéresser quelqu'un à quelque sujet.
suirant les formes qu'elle affecte, des noms différents. affections, entre l'esprit et le caractère. (Duclos.) L'n 1 S'affectionner, v. pron. S'attachera, se pas-
L'ambition affecte des formes différentes, suivant Vin- j enfant n'a que deux affections bien marquées, c'est la sionner pour. De bons citoyens s'affectionnent leur
térêt du moment. 1 Toucher, émouvoir, intéresser, ;oie et la douleur II rit ou il pleure, les intermédiaires terre natale. (Bossuet.) Les oiseaux transportés des
impressionner, affliger. Il est des remèdes qui affec- ne sont rien pour lui. (J. J. Rousseau.) Bienveil- climats pays lointains et qu'on cherche à conserver dans nos
tent spécialement certains organes. Ces sons lointains lance, amitié, tendresse; sentiment d'amour, d'at- s'affectionnent les uns aux autres avec plus
affectent agréablement l'oreille. Cette nouvelle l'a dou- tachement, de préférence pour quelqu'un ou pour d'intimité que s'ils étaient aur' leur terre natale.
loureusement affecté. Une même considération affec- quelque chose. Affection paternelle. Il n'a d'affectif (Alibert.) Synonymies 8'AFFECTIONNERA,
tait ces êtres rassemblés par le hasard. (Arnault.) pour rien. Il a pris la musique en affections. Porter tacher
S'AFFECTIONNER POUR. S'affectionner à, c'est s'at-
Par extens. Modifier, donner à un corps quelque de l'affectionà quelqu'un. !i est l'objet de toutes les 3'affectionner. pour, c'est s'intéresser vive-
qualité ou propriété. Le chaud et le froid affectent affections, de ^o mère. Se livreraà l'étude avec affec- ment, se passionner. L'un consiste en un certain
le corps,Pathol. Faire une impression fâcheuse tion. Respecter ce qu'on aime est l'effet le plus naturel laisser-aller de sympathie, l'autre est une affection
rendre souffrant, malade. La goutte af fecte les arti- de tout sentiment d'affection. Le lâche tremble pour active.
culations. L'usage des drogues peut a f fecterla poi- lui, lebrave pour l'objet de ses affections. (Cécile Fée.) AFFECTIONNIVITÉ, s. f. Nom que les phré-'
trine. 1 Destiner et appliquer une chose à ùn cer- nologis|jBs donnent à la faculté qui nous porte à
tain usage. Affecter un fonds de terre, une rente an vieux, ils ne peuvent fixer l'affection de leurs épouses. aime^os semblables, à nous rapprocher d^ux, a
payement d'une dette; pour l'entretiend'un hospice. (Bernardin de Saint-Pierre.) Ardeur, chaleur de les/secourir, à vivre doublement dans un ami.
T. de pratique, Engager, obliger, hypothéquer. l'âme à faire ou à dire quelque chose. Parler avec L'organe qui préside à cette faculté, que George
Algèb. Modifier une quantité 'par un signe ou
|
radical. S'affecter, v. pron. Être feint, simulé.
un affection. Trarailler avec affections.Medifications Combe a proposé d'appeler adhésivité, est situé
qualités qui surviennent à un corps soumisà l'action entre la philogéniture en bas, l'approbativitéen
La véritable douleur ne peut s'affecter. 1 Ressentir de d'une cause quelconque. C'est à tort que Boiste le haut, l'habitat! vite et la circonspection de chaque
l'impression et ordinairement une impression fâ- déclare inusité dans ce sens. Buffon a dit Des ob- côté. Le besoin d'attachement,qui précède et ac-
cheuse. il s'affecte beaucoup de la mort de sa mère. serrateurs prétendent même avoir reconnu dans le pic compagne le besoin de reproduction, contribuera,
Être employé Les fonds disponibles ne peuvent roertquelquespressentiment marqué du changement de s'il est convenablement développé, à conserver la
,«s'affecter.à cette dépense. Synonymes: AFFECTER, la température et des autres affections de l'air. Et il fidélité conjugale. Sa prédominance pourra aussi
SE piquer. On se pique d'avoir une qualité quand
on croit l'avoir; 'on l'affecte quand on veut faire
croire aux autres qu'on la possède.
|
ne serait pas difficile de citer plus *de cent exejn- j déterminer la nostalgie, qui ne dépend pas seule-
pies du mot affection ainsi employé. MédV'Se ment de l'amour des lieux témoins de notre
prend en général comme synonyme de maladie. enfance, mais encore du regret de iioüs voir
AFFECTIBIILITE,s. f. Sensibilité affectée, sen- Affection organique. Affection morbide. Affection séparés des êtres qui nous sont chers. Son absence
siblerie. La sensibilité fait tout notre génie: mais complète est l'indice d'un caractère insociable et
l'affectibilité par les passions, si commune chez les incapable de croire au dévouement de l'amitié.
femmes, n'est-elle pas tout au contraire débilité, épui- AFFECTIVITÉ, f. Philos. Faculté de l'âme
sement? (Virey.) par accès; c'est une maladie qui nous rend bizarres, en vertu de laquelle s.se produisent les phénomènes
AFFECTIF, IVE, adj. Qui affecte, qui touche, capricieux, incupportables à nous-mêmes et aux au- affectifs.
qui émeut, impressionne, qui inspire l'affection. tres. (Gérando.) Expression employée par les an-
Les premières sensations des enfants sont purement ciens géomètres, et qui voulait dire la même chose affeetueuse. AFFECTUEUSEMENT, adv. D'une manière
affectives. 1 Philos, Puissance affective, La sensibi- que propriété. Cette courbe a telle affections.Thëol. affectueusementParler affectueusement.Il lui prit
|
bîlité. Facultés affectives, Celles qui nous permet- mystique. Se dit des actes de la volonté et des
élancements de l'âme vers Dieu. Il s'emploie sur- tueusement. Je
les maina, Recerooirquelqu'un affec-
vous ai fait de la peine, dit affectueu-
tent d'être. affectés, impressionnés, mis dans telle sement la brave femme. (Mich. Masson.) Il est des
ou telle disposition par les objets extérieurs. Dans tout au pluriel. L'oraison consiste plus dans les af-
.pays Afrique où c'est rendre un grand hommage
le langage.ascétique, Signifie qui touche l'âme, fections que dans la connaissance. On l'oppose quel- en
qui va à l'ô.me. Dévotion affective. Langage affectif. quefois à méditation.1 Synonymes: AFFECTION, aux femmes que de leur appliquer sur le front
dévouement. Le dévouement est presque toujours ensuite quatre doigts de la main droite, et de rapprocher
Prière affective-. Saint Bernard est un des Pères de doigta
l'Église les plus affectifs. Vertu affective. Gramm. ces mêmes de ses propres lèvrés plus ou
un effet de l'affection; Yaffection vient du cœur, moins affectueusement. (Alibert.) 1 Synonymes:
Se dit des mots qui expriment les affectionssubites elle est involontaire; le dévouement vient de l'es-
de l'âme, tels que- les-interjections. Expressions af- prit, de là volonté déterminée par le sentiment. AFFBCTDETJ8EMENT, AVEC AFFECTION.Affectueu-
sement n'équivaut pas a,arec affections,il signifie
fecïïves. On dit plus généralement interjectives. AFFECTIONNABLE, adj. Qui mérite d'être homme affectueux,
S'empl. substantiv. au masculin dans le même sens affectionné. Personne affectionnable. en plein d'affection, et de cette
affection qui se marque par de petits soins.
pour désigner les interjections. Les affectifs ont été AFFECTIONNANT, ANTE, adj. Qui s'affec-
le premier langage oral de l'homme ils sont le point tionne, qui est aimant. AFFECTUEUX, EUSE, adj'. Plein d'affection,
de départ de toutes les langues. (Darjou.) AFFECTIONNATITITÉ,8. f. Cest, suivant d'amitié, de tendresse; qui témoigne de l'affection.
AFFECTION, s. f. (pron. afekcion). Manière nos semblables. V. Homme affectueux. Manièrea affectueuses. Mouvement
d'être du corps ou de l'âme; passion; sentiment affectueux. Épanchement affectueux. Gauthier la
pénible ou agréable que nous éprouvons à l'occa- AFFECTIONNÉ, EE, part. Attachéà, dévoué. regarda avec surprise, et le ton affectueux qu'elle
sion ou par le souvenir de modifications que les C'est le plus affectionné de sés amis. Il était affec- avait le fit sourire. (Mich. Masson.) Dieu a fait
tionné à son poste. Être affectionné à sa patrie. Il naître l'homme avec une propension irrésistible pour
la bienveillance et pour tous lea sentiments affectueux.
ou dans nos viscères. Les physiologistes ont atta- cherchait à lui rendre suspects(Fénelon.)
et. odieux tous ses
(Alibert.) Les personnes lea plus policées sont préci-
chié jusqu'ici des'senstrès-difféjfents à ce mot. Tan- serviteurs les plus affectionnés. C'est une
particulières de l'âme, telles que l'ambition, il
tôt ils désignent par ce mot certaines propriétés épithète fort en usage dans le style épistolaire. Les
gens qui sont ou se trient supérieurs par leur
mour physique, la dévotion, etc. tantôt ils expri- position on le rang qu'ils occupent dans la société,
8$ment celles qui tiennent davantage et par les liens
lea plus forts à leurs relations affectueuses.{Idem.)
^'égoïste, qui n'éprouve aucun sentiment affectueux,
ment une activité très-énergiqued'une qualité quel- en écrivant à ceux qu'ils regardent comme leur n'en inspire aucun. (Boiste.)
conque de l'âme et de l'esprit. Ainsi les penchants étant inférieurs, terminentsouvent leurs lettres
très-prononcéspour l'amour, pour la musique, pour par ces mots Votre affectionné, votre
la bonne chère, etc., sont à leurs yeuxautant' d'af-
fections.Dans ce dernier cas on appelle affection
AFFENAGE, s. m. Action de donner à manger
aux bestiaux, et particulièrementaux brebis: Par extens.
pont, un édifice. r
Donner de la consistance. La gelée af-S
ÉE, part'. Ane. jurisp. Afiinnû, as-
4-£uré. La transactionavait été affiancée de
& AFFENÉ, ÉE, part. Repu, nourri; rassasié fermit les chemins. Le t inaigre affermit certains lé- AFFIANCER, v. a. Ane. jurisp.
fourni de foin, de pâture, en parlant de, bestiaux.
va. rer. ( A signifié aussi Don-
AFFENER, Nourrir de foin;, donner à paix. Les troubles et^France ont toujours affermi le ner, éngagei sa
manger aux bestiaux, et particulièrement aux pouvoir. (MontesqJ Le tmt secret d'affermir son au-
foi.
AFFICHARLE, adj. Qui peut être affiché, que
il
brebis. Le lendemain, quand alla voir ses bœuf&l
au pttit jour, tout en les affenant
par J'amour. (De Ségur.) Lon doit afficher^JS'e/an'est pas
pensait en lui-même 4 Cette. causerie arec la petite Je sais que tout Etat encore à sa naissance AFFICHAGE, s. m. Action d'afficherde coller'
ou de placarder des affiches résultat
Fadette. (G. Sand.)
AFFÉRAGE, s. va. Ane. jurisp. Prix mis par
autorité de justice à une chose vénale. On disait
(corneille.)
Ne saurait sans la guerre affermir sa puissance.
tion. Ordonner, prescrire l'affichage. Payer l'affichage.
Compagnie d'affichage. L'affichage envahit tous les
aussi afforage 1 Rendre plus inéT anlable. Les persécutions ne font l'Etat; murs, et jusqu'aux omnibus. L'affichage des actes de
aussi ancien que les gouvernements,
AFFÉRENCE, s. f. Vieux mot, qui signifiait
| m'avez affermi dans cette presque
opinion. Architect. Affermi r un terrain. Le forti- existe en France depuis la fondation de la- royauté:
Rapport, produit d'un bien, relation.
AFFÉRENT, ENTE, adj. (du lat>ad, vers; fier pour y jeter les fondations d'un bâtiment. Ofi AFFICHANT, ANTE, adj. Qui affiche, qui fait
l'affermit soit par des pilotis, soit par dès arcs ren- connaître au public, qui divulgue; compromettant
ferens,^ portant. Jurisp. Se dit de la part qui re- versés les- pilotis, scandaleux.
vient a Aàcun des intéressés dans un objet indivis.. bouche entre T. de m'anég. Affermir la
Portion afférente. 1 Qui apporte, qui confère, qui mir d'un cheval. L'accoutumer à la bride. Affer-
revient, Le droit afférent au locataire en rertu du un cheval sur les hanches. L'accoutumer tenir AFFICHE, si
gere, attacher,
bail.^ j Anat. Vaisseaux afférents, Vaisseaux lym- ferme, plus main
qui transportent dans les ganglions sistance. ferme, plus stable; prendre de la con- publics, ou imprimée, qu'on placarde dans les lieux
Par le bieri-étre sur les murs ou sur des poteaux destinés :i
situés sur leur trajet les Hquides absorbés, pour (É. cet usage. Dans l'antiquité, les affiches servaient
les soumettre à l'action de ces or2anes. et la société s'affermit. Girardin.) Le véritable
courage s'affermit la publication des lois. Chez les Grecs, les lois s'in-
AFFERER v. a. Anc. jurisp. Imposer i ré- vraie fJertu s'affermit au milieu des scrivaient sur des tablettes de bois qui tournaient
partir, ïégler la part, de chacun dans une chose- santé s'affermit. Et au milieus'affermit des "tentations. Ma
sur un pivot, et qu'on nommait axones. Chez les
commune. Il s'employaitaussi neùtralementdans s'ébranler.Sy nonymes son coeur au lieu de Romains,
ASSURER. On les lois, décrets, ordonnances, etc., étaient
le sens d' Appartenirrevenir à qui de droit. AFFERMIR,
gravés, selon l'importance de la matière, sur l'ai-
AFFÉREUR, s. in. Vieux mot. Collecteur la position rain, l'ivoire et le bois; mais ces objets, y compris
d'amendes celui qui répartit ce qui revient à ou par des liens qui assujetfissentl •
chacun dès intéressés dans un partage. AFFERMISSEMENT, s. m: .Action d'affermir; les ventes, les livres nouveaux, les Spectacles, n'é-
état d'une chose affermie.L'affermissementtfëTchairs; taient pas seuls portés par les affiches à la connais-
AFFÉRIR, v. n. Vieux mot, qui signifiait Ap- des gencives. Fig. Confirmation dans un bon état. lonnes, sance de tous. On livrait aussi, sur certaines co-
partenir à, convenir à, se rappÉgbr à. Il était sur- L'affermissement
tout usité à la 3<= personne du^ïigulier. Il afjïert. de la santé. Nulle du pouvoir, de lapeut
à la malignité
paix des lois, des écrits satiriques. publique, des épigrammes et
On disait aussi avérer. part la liberté ne avoir On^nt Rome, les lois' furent Dans .les Gaules comme à
<° de moyens d'affermissement. (Bignon.) affichées; cependant, cette
AFFERMARLe, adj. Qui est susceptible d'être AFFERON, m. Petite pièce de métal servant* coutume avait subi une longue interruption au
affermé. Biens affermables. à garnir le bouts. des lacets et des aiguillette. moyen âge, où la voix des crieurs et le son de
AFFERMAGE, s. m. Action d'affermer des AFFÉTÉ, ÉE, adj. et s. Plein d'afféterie, de cardées. trompe remplacèrentles publications écrites et pla-
valeurs industrielles dont on paye les intérêts, afin prétention. Homme affèté. Mine affétée. pémafbhè L'usage des proclamations,des épigrammss
de créer une majorité factice dans une assemblée, affétée: Langage affété.. des annonces écrites et collées aux murailles, soit
générale d'actionnaires. Convention par laquelle ouvertement, soit
buil secrètement,
oeuruLeiueui, fut-,
un; aussi
«use; connu en
certains*entre*preneursde publicité louent, pendant France, et pratiqué surtout pendant les guerres de
Je laisse aux précieux ce langage affété, religion à la fin du xvie siècle. Aujourd'hui, mal-
un-temps déterminé, et pour une somme fixe,
partie d'un journal destinée aux annonces. 1 Se dit
la Où s'endort un esprit de mollesse hébété., gré les autres moyens de publicité, l'usage des af-
(BÔILSAC. ) fiches
également de l'Action-d'affermer des biens ruraux a pris un développement considérable. On en
ainsi que du loyer de ces immeubles ou du Dans les beaux-arts, se dit de l'élégancequi n'est jusque voit partout, sur les murs, à la porte des églises et
qu'on en retire annuellement.Payer son affermage. revenu sur les urinoirs publics. En France, les af-
point naturelle, et se prend toujours en mauvaise fiches du
Recevoir son affermage. part. A signifié vif, alerte: Mignonne est trop plus blanc; lesgouvernementsont imprimées sur papier
AFFERMATAIRE, s. Celui, celle qui prend un affétée, plus frétillante, moins arrêtée que le commerçants, les industriels, les direc-
immeuble ferme. L'affermataire d'une métairie, de S'employait autrefois substantiv. danspasseron teurs de spectacles, de concerts, les candidats au
d'un champ, d'un moulin. Anc. mot. le sens de Trompeur, faux, sournois. Vous ëtes une affiches
AFFERMATEUR, TRICE, s. Celui, celte qui affétée qu'alliez-vousfaire là-haut avec cet homme sur papier de couleur, sous peine d'une
donne, qui cède à ferme. Un affermateur équitable (Béroalde de Veryille.) Elle lui feprochait de
? amende pour l'Imprimeur. Les Romains avaient
ce établi des peines sévères contre ceux qui, par mau-
et humain ne doit pas exiger l'intégralité du prix de qu'il paraissait l'oublier; elle, ajoutait que sûrement
l'affermage dans les mauvaises annéese Vieux mot. quelque mignonne vais desseins, gâtaient ou supprimaientdes affiches.
affétée l'avait épris dans les lacs de Dans l'ancien
droit français, la peine était propor-
AFFERMAT ION, s. f. Action d'affermer. Syn. sa beauté. (Idem.) tionnée aux circonstances, et elle entraînait
d'affermageet à'af fermement. .AFFÉTERIE* s. f. (rad. fat). Soin trop .minu- mende ou la prison, suivant la qualité des personnes. l'a-
AFFERME, s. f. Vieux mot, qui signifiait Prix
d'une ferme, bail d'une ferme. Chaque moulin
tieux et trop marqué de plaire; recherche mignàrde
dans les manières ou dans le langage. L'afféterie posées
Il a plusieurs sortes d'affiches les unes sont ap-
par l'ordre du gouvernement et de l'admi-
tendre d'afferme, l'un portant l'autre, trois\ pourra implique toujours l'affectation; elle
cent ne vise qu'à nistration les autres, par suite de prescriptions
trente liures. £Vauban.) plaire par ,de petits moyens minutieusement com- légales les troisièmes,
en vertu de décisions judi-
AFFERME, ÉE, part. Donné ou pris à ferme. binés, tels que la toilette, la tenue, la démarche; le ciaires les dernières, par la seule volonté des par-
Terre affermée. Biens affermis. A quel prix vos parler ou l'accent, l'arrangement et le choix des ticuliers. Imprimer
mou- paroles et la pantomime. Étre plein d'afféterie. Son Annoncer par des affiche*. une affiche. Poser des affiches.
lins sont-ils affermés par an? Le cultivateur, sous Tous les murs de Paris sont
peine de ruine, ne doit pas affermer plus de terres oeil rit mollement avec alerte. (Regnard.) Henri III coesverts
que ses ressources ne tui permettent d'en faire valoir était sur sa toilette d'une afjéterie digne iune petite- grotesques, scandaleuses. Les affiches sont soumises au
AFFERMEMENT, s.
Affermement d'une terre. Syn.
maitresse. Poppée prit d'abord Néron par ses afféteries tim6re. J'ai pleuré ce jour-là rien qu'en lisant
|
m. Action d'affermer et par ses caresses. Littérat. Recherche prétentieuse fiche de la piècé. Il ne faut pas toujours s'en rapporter l'af-
d'affermage et d'af- dans le langage.
fermation. S'est dit anciennement Affermis- afféteries du style. Les afféteries de la rhétorique. Les a l'affiche.
pour 1 Dans les beaux-arts,
sement, appui, soutien, affirmation. Elégancemaniérée et peu naturelle. Tl y a designifie
AFFERMER, Donner, prendre à ferme. terie dans cette pose. l'affé- Il n'est point de portail où, jusques aux corniches
v. a. Tous les piliers ne soient environnés d'affiches.
|
Affermer un bien, une maison, un terrain,
lin. Prendre à ferme des actions d'une société, un mou-
en payant les intérêts à leurs propriétaires, afin en
AFFETUOSO, adv. Mus. !»fot italien ,qui si-
gnifie Affectueusement, avec grâce, avec lenteur vent
disposer d'un nombre considérable de voix de avec sentiment. Placé en tête d'un morceau de
les assemblées générales, dans musique et joint presque toujours à andante, il in- remplacé par ceux de placards, citations, an-
ce qui permet de faire dique
adopter toutes les propositions
que l'on veut faire une grande douceur et une sorte de suavité nonces, avis, etc. 11 s'entend aussi de l'actif d'affi-
passer Se dit de la partie d'un journal cher. Les tribunaux peuvent ordonner
aussi
qu'on loue. Affermer les annonces d'un leurs jugements, fcnnn, on l'emploie encore méta-
U9 afferme des biens
|
V. affermage. Synonymes affermer,journal. milieu entre l'adagi&et V andante. On l'emploie aussi phoriquement: journal d'affiches.Il n'existe :pas
LOUER. substântivement, aujourd'hui dé différence entre une affiche et un
ruraux, un
des logements^ des Ustensiles, des animaux péage; on loue AFFEURAGE,s. m. T. de féod. Droit que les placard; et si, dans des temps recalés, il en a
existé quelqu'une, ce n'a pu être que dans le mode
AFFEBMI, part. Rendu ferme, stable, con- seigneurs mettaient sur les boissons et sur certaines
sistant. AffermilE, ses pieds. Maison affermie
denrées nxation du prix des denrées. d attacher au mur la femlle manuscrite ou impri-
On disait mée. Le placard
fondements. Étatsur affermi. Autorité affermie. sur ses
pouvoir
était appliqué et collé au mur,
mal affermt. Affermi dans ses opinions. Dans cet af- AFFEURER, v. a. Féod. Estimer à un certain tandis que l'affiche était fixée, et clouée. On doit
freux dessein seriez-vous affermi? (Racine.) Enfin prix, mettre à feur et à prix; offrirun certain prix aussi considérer comme «ffiches, sous le rapport de
notre bonheurest-il bien affermi ? (Corneille.) Il avait affeuré son cheval au feur de,'dix livres. On la publicité et de la police municipale, les inscrip-
disait aussi afforer. tions peinte* sur les murs, et contenait des indica-
Ton frêle esquif, mal affermx tions ou avis portés à la connaissance du public
AFFIANCE, s. Vieux mot, qui s'est dit
pour main. Affichede
de main main. petite dimension,qui se
Pourrait-il éviter sa perte ?
(FR. DE: KKCFCHATBAU.)
distribue
ou de la vérité d'un fait, d'un récit. Le bon sergent dune grandeur démesurée. en
Une ordonnance de po-
AFFERMIR, v. a. Rendre ferme et stable. Af- lice a
se disait pour Fiançailles. Dans les collèges des jésuites, il se disait des com-
positionsque les écoliers encadraient dans des été reçu par le lieutenant général de police,
images ou cartouches, et qu'ils exposaient au ju- présentation des syndics et adjoints des libraires sur la sabre. La pierre du Levant sert
affiler les lancettes. Un droitier doit, peur affiltr
gement et à la critique de leurs camarades pen- des imprimeurs. Aujourd'hui, il suffit de faire et rasoir, tenir son
dant une solennité appelée les affiches. Affiche de déclaration préalable à l'autorité municipale et une son cuir de la main gauche, y promener
|
prose, -de vers, de grec, etc. Piquer une affiche,
Compter les fautes qu'elle contient. Petites Affi-
in-
diquer son domicile. L'afficheur de placards conte- normand.) C'était
sur le tombeau du maréchal de
nant provocation à des crimes, délits ei contraven- SaJcc que deux braves allaient affiler le tranchant de
à^ Paris, et dans laquelle on insère toute espèce des axant de voler_ aux com ats k_Fig.
d'annonces, d'offres ou de demandes, et qui sert veillance mêmes peines'. Les afficheurs sont soumis à la' suri C'est là, c'est dans l'ombre que les méchants -affilent
aussi à notifier certains actes de l'autorité judiciaire. de porter de la plaque.
police et sont astreints à l'obligation leurs passionset leurs mauvais desseins.
1 Affiler un mot
Les Petites Affiches partagent avec le Moniteur uni- une Fig. C'est un afficheur de un geste, etc., leur donner un sens mordant, perfide,
femmes, C'est un homme qui se plait à compromettre les envenimer. Les
versel, le Droit et la Gazette des tribunaux la faveur les femmes. uns affilent leurs langues de ser-
des annonces légales, c'est-à-dire obligatoires. pent. (Féchier.)Fam. Affiler le caquet
Homme-affiche.Individu qui se promène quelquefois dans AFFICHEUR-CRIEUR,s. m. Celui qui remplit Le rendre piquant, caustique. Qui, vous a donc si
dans les grandes villes portant une affiche la une commune un emploid'afficheur et de crieur. bien affilé le caquet? (Regnard.)Agric. Mettre sur
poitrine et sur le dos. L'usage de l'homme-affiche, sur AFFICHIER, s. m. Compositeur d'affiches.dans une file, aligner, planter sur la même direction.
une imprimerie. Affiler des arbres.Rendre petit et pointu comme
comme tout ce qu'il y a de plus excentrique, nous
vient dè Londres. | E» termes de pêche, affiche se qui
dit d'un petit engin dont on se sert pour tendre un
AFFIDA'TION; s. f. Anc. jurisp. Acte de ceux un brin de fil: La gelée affile la tige dès blé/C\ Affiler
engageaientleur foi à un autre plus puissant, les branches. Les rendre minces et pointues
verveux c'est aussi une longue perche ferrée avec tection et réception avec promesse de et
secours de pro- lingot |
les employer dans des abattis. Technol*. Passer pour
un
laquelleles pêcheurs arrêtent et fixent leurs bateaux. que leur garantissait le seigneur en recevant d'or ou d'argent dans la filière.S' AFFILER,
AFFICHÉ, ÉE, part. Placardé, exposé en lieu leur serment. Ces hommes, en se plaçant ainsi sous v. -pr. Être affilé. Ces instruments s'affilent à sec.
la main d'un supérieur, devenaient ses affidés. 1 Les couteaux des bouchers s'affilent avec des cylindres
apparent. Liste affichée. Nouvelles affichées. Le tri- Droit
bunal a ordonné que le jugement serait affiché à cent louage.civ. On a aussi donné ce nom au contrat de dinalement. d'acier ou de fer trempé en paquet et rayés longitu-
exemplaires. (Acad.) Sur tous lès murs, son nom fut 1 AFFIDAVIT, AFFILEUR',EUSE, s. Celui, elle-qui affile, qui
affiché. Aucun écrit, soit à la main, soit imprimé, s. m. Mot latin qui signifie litté- fait
gravé ou lithographie, contencint des nouvelles poli- ralement il affirma, et qu'on emploie en Angletqfre métier d'affiler les outils.
tiques, ne peut être affiché ou placardé dans les rues, et aux
États-Unis pour désigner la déclaration af- tait, AFFILIANT, ANTE, s. CéluL celle qui adop-
places ou autres lieur publics. Feint, affecté. Une firmée sous serment par les témoins à charge. Un tumequi disait une adoption. Se disait dans la cou-
dévotion affichée.1 Reconnu, avoué hautement et affidavit. Des affidavits. Faire un afftdarit devant un de Saintonge. Celui qui est associé et affilié suc-
juge de paix. cède à l'affiliant avec'ses enfants naturels et légitimes,
scandaleusement. Elles ont des amants affichés. la
"barbe de père et mère. (Fourier.) La régence avec AFFIDÉ, EE, adj. Fidèle, sûr, à qui l'on se fie. par têtes, dans les biens, meubles et immeubles faits
soupers, ses infâmes ses Un ami affidé. Cherchez par l'affiliant.
orgies, son mépris affiché pour une personne qui vous soit AFFILIATEUR,« TRICE s. Celui celle qui
toutes les croyances. (E. Sue.)1 Homme affiché, Ce- a f fidée. Elle lui envoyait des messages par des valets affilie à une société.
lui qui est très-connu et perdu de réputation. affdés. (Saint-Simon.) |-S. Agent secret, intrigant,
Femme affichée, Celle dont la galanterie est notoire. conspirateur, espion, etc. Avoir de nombreux affidés d'adoption AFFILIATION, s. f. (pron. \afiliacion.) Sorte
Ilonte affichée, Honte rendue publique par celui-là et des affldéesTitr-armisencampagne tous ses affidés. les anciensou de filiation adoptée en usage chez
qui Apposter Gaulois. L'aftiliatior usitée d'abord
même a commis l'action honteuse. quasi-vassal
quelyu'un de ses affidés, Se disait d'un seulement
parlai les grands, passa, plus tard dans
AFFICHERENT, s. m. Action d'afficher, résultat à qui il reçu sous la sauvegarde d'un seigneur les d'être
de cette action. On dit mieux affichage. engageait foi
sa par affidation. |S. m. pl. Nom coutumes et cessa un droit exceptionnel.
que prenaient les membre d'une académie qui exis- Elle s'est maintenue dans quelques parties de la
AFFICHER, v. a. Poser une affiche, un placard tait à Pavie Les Affidés portaient pour devise un France jusqu'au moyen âge. Da l'ancienne céré-
en-lieu apparent, pour avertir le public de quelque héron, monie de l'affiliation, on présentait ne haçhe de com-
chose. Afficher une ordonnance de police. Afficher
une adjudication, une rente. Afficher le spectacle. On Utraque felicitas.
l'étoile de Mercure, avec ces mots latins
bat à
Parenté,
celui que l'on adoptait pour fis.
lien d'amitié. Je
| Pa* extens.
me croyais un être aban-
affiche les publications de mariage pour empêcher la AFFIDRA, s. f. Nom que les alchimistes don- donné, et affiliation sur la. terre. (-Chapus.'i
naient à la céruse. sans
bigamie. Le particulierqui affiche lui-même, sans visa Union plusieurs sectes ou associations quel-
du maire, un placard ^annonçant la mise en vente de AFFIÉ, ÉE, part. Vieux mot employé pour dire conques entre
sa propriétés, est passible d'une peine de simple police. Qui vous a donné sa foi, sur qui l'on peut compter, associations. L'effet de
admission d'une personn ï ces sectes ou
général
1 Absol. A Paris, l'autorisation d'afficher est donnée se fier, affidé. S. m. pl. C'est ainsi qu'ancienne-. de faire jouir la est en
personne ou la ecte affiliée des
par le préfet de'police. (Belèze.) kig. Donner une ment fiançailles, on appelait les parents et amis qui assistaient mêmes droits, et de la soumettre aux mêmes obli-
publicité exagérée à quelque chose. Non-seulement aux cérémonies regardées alors comme gations que tous les autres membrues de la
je le dirai, mais je l'afficherai partout. beaucoup plus importantes qu'aujourd'hui. ration. C'est ainsi qu'on disait d'un religieux corpo- admis
AFFIEMENT, s. m. Vieux mot, qui a signifié dans un monastère a jouir de tousles droits des
Pour être vus, prônés, courus, Bonne foi, assurance action de ficher, de planter; proies, qu'il était affilié
Les sots veulent qu'on les affiche. action d'attacher. au monastère. Beaucoup de
congrégations ont usé de ce moye pour se rendre
1 Montrer avec affectation, faire parade d'une AFFIER, v. a. Vieux mot, qui signifiait Certi- puissantes. C'est ainsi que, dans la coutume de
chose. Afficher sa honte. Afficher l'opulence. Afficher fier, confier, affirmer, fiancer. Agric. Planter ou Saintonge, -l'adopté était réputé affilié à la famille
le bel-jesprit. Il affichait provigner des arbres de bouture. 1 S'AFFIER, v. de l'adoptant. Mais aujourd'hui cette expression
lent. (C. Delavigne.) Lespour vous un amour inso-
évêques anglais affichent le par. Se fier à quelqu'un. n'est plus guère usitée dans le d oit que pour dé-
mépris des richesses, et ils sont insatiables. Aux AFFILAGE, s. m. Tech. Action d'affiler un ou- signer l'admission d'un citoyen dans une corpora-
Etats-Unis, la plupart de ceuxenqui dédaignent til, instrument tion étrangère ou politique. Il y fa des affiliations
au fond dô'ar le morfil: tranchant.
un L'affilage a pour but
du cœur les dogmes chrétiens les affichent par crainte le Il se fait, en général, en reployant aux sociétés scientifiques, littéraires et industrielles.
'qu'on ne les suppose sans croyance. 1 Publier haute- morfil, s'il est trop long, puis, dans tous les cas, Des sociétés politiques secrètes se recrutent par
ment et scandaleusement. Afficher le mépris de tous en passant légèrement l'outil sur une pierre a affiliation. Chez les jésuites, l'affiliation se faisait
les principes. l'huile, très-douce et à grain très-fin. On doit ter- et se fait encore à la suite d'une espèce d'initia-
miner l'affilage de manière que le morfil, imperceptible tion. Enfin, il y a des affiliations de malfaiteurs
Des femmes ont vendu leurs faveurs dangereuses, qui reste au tranchant puisse toujours être appuyé hiérarchiquement organisés contre les propriétés
Et fières des honneurs de la publicité, sur la peau. (Lenormand..) et les personnes. Af filiation à un-cercle, à un club, à
Affichent hautement leur ïmpudicité,
( colnet. ) AFFILE, s. m. Tech. Nouet de toile plein de une société savante. Je les soupçonne former une af-
graisse qui sert'à affiler certains outils de fer. fliation d'escrocs de bonne compagnie. (G. Sand.)
| Compromettre, perdre de réputation. L'homme à AFFILÉ, ÉE, part. Aiguisé, rendu tranchant.
bonnes fortunes se fait un jeu d'afficher la femme dont Poignard bien affilé. Lame, pointe, épée affilée. Des
L'affiliation
baud.) Vos
des malfaiteursdoit être anéantie. (L. Rey-
affiliations nombreuses vous donnent une
|
il a obtenu les faveurs. Cordonn. Couper l'extré- faux, des faucilles fraichement affilies. Fig. Acé- la
mité du cuir, lorsqu'il est sur la forme. Afficher ré, mordant. Ce sont des médisances dont le trait est
attitude colossale. Les affiliations sans nombre) dont
société des Jacobins chercha à s 'entourer au com-
des empeignes, des v. pr. quandplus affilé qu'on ne pense. Se dit Surtout des blés, mencement de la révolution, ne tardèrent pas à alar-
Etre affiché. la gelée en a rendu les fanes petites, poin-
vile ne peuvent s'afficher impunémentsur les murs de tues et filiformes. Fig. et fam., avoir le bec af- affilintions qu'un accroissement de puissance et la
la capitale. 1 Fig. Se faire passer pour S'afficher filé, le caquet affilé, la langue affilée, se dit de quel- chute prochaine de la liberté naissante. 1 Dans la
|
pour bel-esprit, pour royaliste. S'exposer aux dis- qu'un qui parle beaucoup et avec facilité, ou qui se autre'\atelier, ou celle d'un
cours du public, ne faire aucun mystère de ses plait à médire. Ouais i notre servante Nicole, vous
prend
désordres, braver le qu'en dira-t^on? Cette femme avez le caquet bien affilé pour une paysanne. (Mo-
plaisir à s'afficher.S'étaler, se pro- lière.) S. f. Fam. et pop. File, suite, continuité. solliciter
u loge
oiflentlle
autre
France
que
a
celle
arrêté
où il
qu'un
a
maçon régulier à
été reçu. Le grand
atelier -ne pourrait
duire avec exagération. Son aisance, à lui, n'est pas Une affilée de pièces, de chambres. ou accorder l'affiliation à plus de quatre
loc. ateliers, et les
factice elle ne s'affiche pas au dehors par un pan- adv. De suite, sans s'arrêter. il se mit à cornemuser agrégation, que uns et les autres, après cette
talon bien fait, par fin habit admirablement coupé. d'affilée un bon quart d'heure durant. (G. Sand.) n'en seraient pas moins tenus, chacun
AFFICHEUR, EUSE, s. Celui, celle dont la pro- L'alouette chante une heure d'affilée sans s'inter- envers en ce qui le concernerait et séparément, de remplir
lui leurs obligationsrespectives.
rompre.. (Michelet.) Cettë expression familiêre et

le
AFFILIÉ, ÉE, Associe à uce corporation,
contre les murs. On comprend facilementque la loi cette locution adverbiale ne sont usitées que dans à une confrérie, àpart. une société, et .surtout à une
a dû confier à des hommes spéciaux, soumis àla sur- les campagnes ou dans les ateliers. Être affilié une société politique.
société secrète.
veillance de l'autorité et astreints à certaines obli- AFFILEMENT, s. m. Action d'affiler. L'affile- Les dames affiliées
cette congrégationétaient placées
soin de placarder tous les avis -qui inté- nnenl d'un couteau, d'un rasoir^ L' affilement d'une près du chœur. (Balzac.) S'emploie substantiv. Un
ressent le public. Les afficheurs formaientautrefois faux, d'une faucille.. affilié. Des affiliés. Cette corporation a un grand
avec -les colporteurs un corps qui dépendait de la AFFILER, v. a. Aiguiser, enlever le morfil d'un
communauté des libraires. Il exercer instrument tranchant, lui donner le ni. Affiler un et au moyen âge, était adopté, et avait droit à la
le métier d'afficheur, savoir lite et écrire, et avoir outeau, un canif. Affiler une faux, un poignard, un succession de l'adoptant.
AFFILIER, v. a. Recevoir quelqu'un membre à l'affinage?, avec avantage, beaucoup
dune société secrète ou avouée. On l'affilia an plombs.
club des Jacobins. A peine l'eut-on affilié, à cette so- L affinage s'entend souvent aujourd'hui de
|
de 'vieux mage. Signifie aussi Donnerun goût plus
fin
|
les secrets. Établir des relations gent les parcelles d'or qui s'y" rencontrent,
des rapports de confraternité entre deux sociétés alors
des matières d'ar-
et il est sant Ù la coupelle.Être affiné. L'or
s'affine en pas-
synonyme de départ. Anciennement -on sépa- Fig, Devenir plus subtil. L'es-
ensemble les rait 1 or de l'argent et du cuivre en traitant l'alliage par là conversation.Mar. Se dit du
dtxnzses .sociétés secrètes deOHlalie^ S-*est dit temps quand
1 rendre, adopter comme pour
susceptible de donnerdes résultats
v. pr. Se faire recevoir, adopter par une corpo^ tJ!F*$F™EJ s.
ration, par une taux. Affinerie de .enivre.1 On donne aussi
ffl^e
a une congrégation. Tous les clubs des départements intact.
s'étaient affiliés au club,, des Jacobins.
bande de les chevaliers s'affiliaient
1 acide nitrique, qui dissout l'argent et laisse l'or cha?

certaine-
Néanmoins,
quantité d'or
comme
qui
il y
renoncé à .ce
S ff tK
i. ,°Ù
et
usages Acheter un quintalmis en
le
roseaux pour
ce nom
d'ar-
divers
entre eux ainsi que lesTSrdres de procède. Le procédé d'affinage au moyen de l'acide
çais qui, sans autorisation, s'affilierait à une cor- sulfurique comporte une très-grande exactitude.
poration militaire étrangère, perdrait sa qualité de lout 1 or est
français. par la séparé. L'emploi de ce procède" qui^ tond les
a même permis de réaliser des bénéjices considé-
AFFILOIR, s. m. Instrument destiné à aviver rables, par la refonte des anciennes monnaies
adresser ou à faire entièrementdisparaître le môr- gent, qui toutes renferment une certaine quantité d'ar-
fil qui empêche les outils de De quelque cl or, inséparable par la •.«>» i Celui
habiï7a%neusede tâ*?
-îature que soit l'affiloir, pourcouper.
que son effet
méthode ancienne. Soumettre
se pro- des lingots d'argent à l'affinage. Atelier d affinage.
ornent
Procea: d affinage. Opération qui consiste à étirer parfaitement malléables
que 1 instrument sur lequel il doit agir. Les âffi- les aciers bruts et de cémentation but de rendre
barres et
loirs les plus usités sont des matières minérales
en reunir et souder plusieurs
assez dures pour user l'acier. Ce sont le plus sou- façon qui donne à un objet leensemble.
en
| Dernière
vent des grès houillers ou des grès rouges,
culièrement ceux que l'on appelle pierres departi-
| fini
ceptible. Agncult. Opération qui consiste est
dont
ser la terre afin de la soumettre plus parfaitement
il sus-
à divi- de former sous le marteau- du
batteur d'or ces
raine. Les meules des taillandiers sont des grèsLor- des a 1 accès de l'eau et à l'influence de l'air ©t de la du tireur d'or, ces
terrains tertiaires. On fabrique avec les grès houil- lumière. Dans les fabriques de drap, c'est l'Action
lers, de couleur grise ou noirâtre, des affiloirs très- de donner a peut recevoir
une pièce la meilleure et dernière
(le connus sous le nom de pierres à faux. Les variétés tonture. [ Affinage
quartz micacé et de calcaire micacé [fournissent quelle-on en adoucit la pointe sur
uuifsi des affiloirs très-estimés,
des aiguilles. Opération par la-
pierre d'é-
appelés pierre à meri que 1 on fait tourner au moyenune d'un
faux de Suède. Certains schistes argileux; dits pierre Chez les hlassiers, rouet.
de i\uremberg, et une dolomie à grain serré, appelée ,le chanvre plus fin Opération.qui consiste à rendre se disait pour Trompeur^ fripon, escroc
pierre dit Lei-an(, sont également employés et plus, beau à l'aide de peignes
comme serrés,! Chez Ips relieurs, Action de coller
iiftMoirs avec beaucoup d'avantages.1 Espèce
de bande de papier sur le coté du carton une logie, conformée convenance point de iontïct
cyluidfcd acier rayé longitudinalement, fort Un, passé dans le mors du volume, destiné à qu il y a entre diverses choses. Affinité de gSS,
en
• usage chez les bouchers pour affiler leurs cou- cher de s'émousser.1 Enfin,ce pour l'empê-
mot s'emploie ri<rU_ rnL
ontdTltLt
l !l W aVBC le chien: Ces
teaux. On l'appelle plus ordinairement fusil.
ilonne aussi ce nom à un instrumentd'un On rement en parlant du style, et alors c'est l'Action coup d affinité.
Il »" V'uJsl<iue et 'a géométrieont beau-
mestique. Ce usao-e do- de le polir. L'affinage du style n'en est pas la cor- a une grande affinité entre la
rection, Autrefois
sont deux pe-
tits cylindres
d'acier d'envi- en pareil
on
lant du sucre, du salpêtre,
cas, raffinage.
employait
etc. |
ntte avec la poésie. Il n'y aucune affinité entre cette
désir, (Descartes.) Liaisou^rexJi
AFFINÉ, EE, part. S'emploie adjectiv Passé à entre deux personnes par shite de la conformité J«
i laffinoir,
ron sept cen- épuré, purifié. Des métaux affinés. Il niéZ
timètres de a d vpv? eu:¡;. ^«""t- ^PPort qui -existe entre
longueur et de
deux centi- son nom en toutes lettres sur les lingots par lui affines gaulois, du
'Affiloir. provençal, du français, du portuga de
leur
par de nombreux petits cercles tracés de contour llMg. Style
et s,il les rend au propriétaire sans les avoir
portés l'espagnol et de litalicn est évidente. Gramm | RaD-
forTnSt lter
Sèment de l'autre.
manière affine.
cylindres, Placés parallèlement finée de race.Agriç. Rendue meuble,
Homme affiné. Elle était af- de pouvoir être prises Ies
unes pour les autres ou
co ™XPn un axe et entre les *>"««*'• roulent de la terre. Une terre bien affinée. Technol. | en parlant de permuter. B a de l'affinité avec P. La même afR
Fini,
Force
permettent d'amer les qui a reçu la dernière façon. Drap affiné. Aiguilles nité existe entre D et T, entre G et Q, entre VeTF etc
coutéauxen glissant la lame entre eux et en ap- affinées,Mar. Se dit du temps, lorsqu'après avoir remues les qui tend à combiner et qui tien:
comnrP par.un mouvement de va-vient. On été sombre, il molécules de nature différente, C'est
comprend que ces affiloirsmetaUi1'ies commence à s'éclaircir. l'attraction appliquée à des distances
ont subi une infiniment

f
tumpe beaucoup plus dure AFFINEMENT, s. m. Action d'affiner, de puri- petites. On dit
que
monts tranchants, Cuir préparé sur lequel
celle des on instm
pro- fier, d'épurer j résultat de cette action. L'affinement autre, lorsque ces deux
que tel corps à une affinité pour tel
afniïlile aVant
lerasopr sur la
de s'en servir. Quand on
a
des métaux. Se disait anciennement
KbS1?' pour
employé au figuré et dans le
affinage semble avec facilité. Depuis
thollet, on a reconnu
corps se combinent en-
les travaux deBerl
on cherche é>donner «» sens que l'affinité est sinon
affilai, ^in
fil encore plus de subtilité. L'affinement des esprits.
passant ce
à tétant sur un AFFINER, v.
causée, du moins modifiée
(rad. fin). purifier un métal constances, telles que la Dar ,,n« rJù'-ii *??
co&n

Iles
WÔM^ m (aire un véritable en lui faisant subir l'opération de l'affinage. -Affiner spécifique la la 'pesante"
AFFILOIRES, s. f. pl. On appelle ainsi, le cuivre. Affiner l'or et l'argent.1 Fig. Donner
la
pression, l'électricité
la quantité* relative des corps entrelelesquels caloSe
ïïsedu'b0TsPierreSà à aiguiser, assorties en me- perfection. L'esclavage affne les langues et stimule combinaison peut avoir lieu. En conséqtience la
|
et fixées l'allégorie, Rabelais l'a employé dans le Seï T^ri'hui Vam,1Ûté comme forée pu- on

e
Mettre fin à la vie, c. à d. tuer, assommer,sens de rement théorique; :une
AFFIN, conforme. Del T sont deux Mires affines miner Le diable ne m'affinerait pas. 1 S'est exter- pour désigner ce n'est qu'un terme emplové
aussi dans ie sens de Tromper, duper employé la cause inconnue qui détermine les
par finesse, combinaisons des divers éléments chimiques
des poésies de. escroquer Il ne- faut jamais tromper ni affiner attendant'que la science puisse s'élever en
(Charron.) Il ne se dit plus verte dune cause à la
en ce sens que dans le unique. 1 Affinité
Tout luisant d'or et d'escarboticlesfines style marotique, VrJîn\\COmhTr deux corps,'
élémeSrJs
simple Force ?
Qui du clair feu en splendeur Affinité élective, Attraction prépondérantequi
sont affines. se
( Cl. m.wiot ) Four la seconde fois les trompe et les affine.
ose
(la fontaine ) Pour s emparer. d'un de' ses éléments I Ifi

on
Qui est allié. Les parents allié$ ne sont
des parents de l'autre époux. ( Passerat.) ao deux corps composes
proche, allié. Par J F*™' Rendre plus fin et plus adroit. Il est dif- se séparent les former
la rendre plus accessible à l'eau et à l'influence de I iffln? tendent œmaintenir les combinaisons
AFFIN, 1 air.Clont. Faire la pointe des clous, en les pas- rlr Affinités Celles qui tendent à en opé-
nage d'un de ses unemot pinâle
pour
|former de nouveaux com-
la pointe hYé- posés Affinité prédisposante,
Affinité de deux corn*
AFFINAGE, s. m. (rad. fin.\ Opération mttn] moules-aussitôt que le métal
•gique dont l'effet
affine le cuivre brut est
de'purifie? uf m\a On liquide y a été 'versé
par | ayant de l'affinité pour
le jet. Filass. Rendre le S'applique
chanvre plus délié et plus fin au moyen de peignes aux' rapports organiques qui
atiine la fonte
l'or eti pour
pour avoir du cuivre P"r- On
obtenir du fer forgé.
desOnailaffine
|
serrés. Maçonn. Rendre le ciment
|
entre
vériser en quelque sorte. Eel. Coller une bande nombre
les êtres vivants et dont l'intimitéexistent.
•detje\mine le? KrouPesdans lesquels où le
P°"r STéparer Ces "'étaux ag"s
de pâmer sur le côté du carton qui doit passer les réunir/ j Musiq. Affinité de tons, Rapport onlé doit
où ils sont engages. L'argent,
Proportions allié à la plupart L plomb^
qui est en très-nettes '^f dans le mors d'un volume.Yerrer. Enlever par rapprochéqu'a tel ou tel ton avec le ton princ!
action du feu. les balles ou les points que présente
plus
Pare par la T?elhltri; ailJSi' la coupellatio,, est
il 11 mode a *•> U P1'ûcédé de la «otfpelltttion
crS"T' TVé l-U1 auxili"to Passant dans la tendnr sa croûte après avoir enlevé avec
coS "• Cu .qU1 est extrait ^'argent par teau la moisissure qui le recouvre toujours Cette énn v ,t "l'Sp-- Lion clui existe
la entre un
coupeUation est très-considérable;on sSuinet aînïï de
qu'elle
f™
mative. Proposition par laquelle» on affirme une nacé par la tempête
bliothèque sacrée, la liaison qui se contracte chose; toute façon de parler par laquelle on affir- capitaine est tenu, oupremier poursuivi par l'ennemi, le
le mariage consommé, ou par un commerce illicitepar au pqrt où le navire
me. Soutenir l'affirmative. Sur l'expédient qu'on pro- aborde, de faire affirmation des faits qui ont né-
entre l'un des conjoints et les parents de l'autre.
L'uffinité se forme,, suivant les canonistes, s'ap-
puvant de l'autorité de saint l'home ar la posa, la majôrité fut pour l'affirmative. Quand l'un cessité le jet. Synonymes

donc jamais provenir d'un mariage qui n'a pas été motif.
souttent la négative, l'autre prend l'affirmative* L'af- m \tive. L'affirmation est l'action
firmative ét la négative de la plupart des opinions ont firmative est une proposition qui a la propriété,
c aacune eur probabilité.(Pascal.) ugement affir^~ vertu d'affirmer..
Les logiciens admettent communément deux
affirmation, AFFIR-
d'affirmer; il la
consommé. Il peut arriver aussi que des personnes espèces de jugements les jugements affirmatifs AFFIRMATIVE, s. f. V. AFFIRMATIF.
parentes contractent affinité le mari avec les pa- pour les rapports de convenance, et les jugements AFFIRMATIVEMENT, adv. D'une manière af-
négatifs pour -les rapports de disconvenance. Des- firmative. Répondre affirmativement.J'avoue que je
la patenté naturelle, et la femme ave&Wparents tutt de Tracy, cependant; ne veut pas qu'il y ait des lui ai parlé trop affirmativement.
du mari, sans que les parents de l'un et de l'autres jugements négatifs, et il raison, AFFIRME, ÉE, part. Assuré, agutenu comme
a car nier une vrai.
soient liés ensemble par aucune affinité. Ainsi dei
chose, c'est
frères peuvent épouser les deux soeurs le père et NÉGATIF.1affirmer que cette chose n'est pas. Voy. joi. EnDes faits affirmés par des personnes. dignestdj
En algèbre, se disait autrefois dans le matière criminelle, il est certains proeës-ief-
le fils, la mère et la fille. L'empêchement de Taf- sens de Positif. Termeaffirmatif. baux qui, étant affirmés par ceux qui les ont rédigés,
fiiité qui provient de mariage consommé s'étend, firrnative. Bulletin affirmatif. Bulletin Quantité,valeur af- font foi'de
de vote sur leur contenu jusqu'à inscription de faux.-
comme la parenté naturelle, jusqu'au quatrième lequebon dit oui. S. m. pl. Nom' que l'on donne, AFFIRMER,v. a. Assurer, soutenirqu'une chose
degré inclusiveméil; et quand il
n'aurait pas été dans le tribunal de l'inquisition
consommé, il faudrait toujours une dispense, non rétiques-qui avouent, de parole
romaine, aux hé- est vraie. Oseriez-pousbien affirmer cela? Assurerest
précisément a cause de l'honnêteté ou d'effet, qu'ils d'un'pédant outout; d'un étourdi; affirmer est d'un men-
pas publique ont dans l'esprit l'erreur dont on les accuse, et qui, leur. Affirmer c'est témoigner
mais parce que cette dispense se paye. L affinité étant interrogés dans les formes, à l'inquisition, pas d'être cru sur parole. (Girard.) 1qu'on ne mérite
S'emploie ab-
qui est le fait d'un commerce illicite (ex cqtgu ildi- soutiennent solum. L'ignorance affirme ou nie; la science doute.
cito, dit le concile de Trente) ne s'étend pas au avec opiniâtretéleur erreur. 1 1 Peut être suivi d'un infinitif oude la conjonc-
AFFIRMATION,s. f. (pron. afirmacion). Action
delà, du deuxième degré. Il y avait parmi les Hé- d'affirmer; proposition tion que. J. J. Rousseau, dans une note de ses ou-
breux plusieurs degrés d'affinité qui empêchaient qu'une chose est vraie. Affirmation par laquelle on déclare
de se marier. Il est vrai qu'Abraham épousa Sara, formelle. S'en rapporter à la simple claire, précise, vrages, affirme n'avoir rencontré, en toute sa vie, que
affirmation de trois prêtres qui crusserît en Dieu. Plus on, est instruit
comme lui fille de Tharé, et que Jacob épousa les quelqu'un. Les jréquentes affirmations jont point plus on a médité, plus an est en état d'affirmer qu'on
deux sœurs Rachel et Lia; mais, disent les ca- passer pour véridique. L'affirmation nel'opinidtreté
et
suistes·; ces mariages sont excusables, tant parce sont signes ordinaires de bêtise et d'ignorance.-(Char-
ne sait rien. (Voltaire.) Par extens. Reconnaître
l'existence d'une chose. La faction monarchique,
en
que la loi ne subsistait point encore, que parce que ron.) 1, En philosophie, voici la définition qu'en attaquant successivement toutes les libertés, n'a-t-elle
l'usage, la nécessité, la permission de Dieu, les y donne Proudhon « Toutes les idées sont coéter- pas affirmé autant de fois la révolution? (Proudhon.)
autorisaient. Mais avec la permission de Dieu il nelles dans la raison générale elles ne paraissent Combien de gens affirment les attributs de la Divi-
serait possible de justifier les abus les plus mons- successives que dans l'histoire, où elles viennent nité sans les comprendre Logiq. Exprimer qu'une
trueux et les plus scandaleux- tels que l'inceste de tour à tour prendre la direction des affaires et oc- chose est. Toute proposition affirme ou nie. Jurisp.
Ruben avec Rata, concubine de son père, et celui cuper le premier rang. L'opération
d'Apimon avec Thamar, sa sœur, et le mariage idée est chassée du pouvoir s'appellepar logique une
laquelle Attester sans serment la vérité d'un* fait. S'af- |
d'Hérode Antipas avec la femme de son frère Phi- gation, celle par laquelle une autreenidée s'établit né- FIRMER, v. pr. Être affirmé. Que de choses qui ne
peuvent s'affirmer et qui cependant sont vraies Sy-
lippe, encore vivant! J Affinité spirituelle, Celle qui s'appelle affirmation. (Idée générale, 122.) nonymes AFFIRMER, CONFIRMER. Quand
» une
se contracte par l'administrationdes sacrements de Logiq.'Acte par lequel l'esprit humainp. conçoit et chose est affirmée, on n'a, pour la croire, que l'au-
baptême et de confirmation. Dans le baptême, entre juge qu'une idée, l'attribut,
celui qui baptise et la personne qui est baptisée; fermée dans une autre idée, le par exemple, est ren- torité de la assurance parole de celui qui l'affirme, qui l'é-
sujet, ou bien que nonce avec quand elle est confirmée,sa
entre celui qui baptise et le père et la mère de ces idées s'accordent et conviennent entre elles, ou crédibilité se trouve portée au comble par de nou-
l'enfant baptisé; entre ceux qui tiennent l'enfant plus généralement encore qu'il existe certains rap- velles raisons ou par un-ensemble de témoignages.
sur les fonts et l'enfant qui est tenu et ses père et ports entre deux idées. L'affirmation est 'donc
mère; La nécessitë>de baptiser n'empêche point cette des formes du jugement intérieur, et
alliance. Le mari seul qui baptise son enfant, en au dehors par la proposition affirmative. | |
AFFISTOLÉ, EE, part. Fam. et pop. Paré, en-
une dimanché.
se manifeste ciennementComme,le voilà affistolé A signifié an-
Gramm. Enjôlé, trompé,, pipé. Le bonhomme
cas de nécessité, ne contracte point d'alliance spi- Expression affirmative. L'affirmation esd opposée à fut bien affistolé
rituelle avec sa femme, mais le parrain et la fil- la négation. Deux négations valent une affirmation. AFFISTOLEMENT, s. m. Action d'affistoler, de
leule la contractent. Il en est de même dans la En droit, c'est l'Attestation,sans serment, de la vé- s'affistoler; état de. ce qui est affistolé.
confirmation. Le pape seul dispense de cette affi- rité d'un fait, car toutes les fois l'attestation
nité, ou l'évèque s'il a possession. C'est Justinien doit avoir lieu avec toute la solennité que AFFISTOLER,v. a. Parer, endimancher, ajus-
qui a fait de l'affinité spirituelle un empêchement constitue un véritable serment, et il importe de requise, elle ter d'une manière minutieuse..Ce mot est trivial et
dirimant du mariage; empêchement que la raison pas confondre ces deux choses. Le serment trait ne ne se dit que dans le style comique. Le peuple des
condamnait, et que les nouvelles, lois françaises ont à l'avenir, l'affirmation au passé; l'un est a faubourgs de Paris dit raffhtojer. 1.Il s'est employé
acte autrefois ]ans .le sens de Tromper, enjôler, piper.
fait oublier. judiciaire, l'autre né l'est point; celui-là estunenvi- S'AFFISTOLER, v. pr. S'ajuster d'une manière
AFFINOIR, s. m. Instrument en forme de pei- ronné de solennité, celle-ci en est dispensée. Enfin, minutieuse.
gne, employé pour affinerle chanvre et le lin. et c'est là un caractère distinctif assez important, AFFISTOLEUR, EtSE, s. Vieux mot qui a si-
AFFION, s. m. Un des le
noms de l'opium. On le le législateur a prononcé des peines sévères contre gnifié ^rompeur, enjôleur. C'est un affistoleur.
dit aussi d'un Électuaire dont l'opium fait la base, faux serment, tandis que le cas de fausse*"imr-
et qui rend ivre et furieux. mation n'a été ni prévu ni puni par les lois pé- Que sais-je, un tas d'afftstoleurs
AFFIQUA*GE, s. m.Technol. Opérationqui a pour celui qui
nales. 1 Affirmation de compte. Formalité imposée à
rend un compte en justice. Cette affirma-
Qui ont ouï le fait conter,
objet de faire ressortir tous les points de broderie
du point d'Aler.çon, en y passant l'extrémité d'une tion est exigée d'abord comme une garantie géné- Et l'iront partout éventer.
grosse patte de homard. rale que le compte est exact et fidèle, ensuite comme {coquiixàrd. )
AFFIQUER, v. a. Technol. Pratiquer l'opération dont lala seule justification possible de dépenses minimes
due l'aftiquage. |
preuve littérale ne pourrait être faite. Af- quiAFFISTOLURE, signifie Piperie,
s. f. Mot du vieux langage,
tromperie, et aussi persiflage,
AFFIQUET, s. m. Se dit surtout au pluriel et firmation de créance. Attestation par le créancier
de la sincérité du montant de sa créance. Cette raillerie.
par raillerie des petits ajustements de femme. Avec formalité n'est pas accompagnée de la sanction du
tousses affiquets, elle n'en est pas moins laide. La vé- serment elle prescrite matière de distribu-
ritable beauté dédaigne le secours des affiquets. est en M'ont engendré mainte affistolure.
Les afpquàs, les habits à changer,
tion par contributionet en matière de faillite. Af-
firmation d'inventaire. Déclaration par.la femme
| ( COQUILLARD, )
Joyaux, bijoux, ne manquaient à la dame. survivante entre les mains du notaire et du juge AFFIXE, adj. et s. m. Gramm. Qui s'attache,
1 LAfontaine.} de paix, que l'inventaire est sincère, et véritable. qui s'ajoute à un radical, à un mot; particule qui
1 Nese dit que par mépris et des choses de peu de voué qui Affirmation de dépens. Déclaration exigée de l'a- se met au commencement ou à la fin des mots pour
valeur. C'est un veut obtenir la distraction; il doit affir- en déterminer ou modifier la signification, et qui
Montaigne mer les dépens ont été avancés de ses deniers s'attache en quelque sorte à la- racine même
que du
en parlant de la vertu, à pendre en un cabinet., ou personnels. 1 Affirmationde procès-verbal. Formalité mot. Ainsi, dans la racine
au bout de la langue, comme au bout de l'oreille, pour à laquelle sont soumis certains procès-verbaux fai- et sont des affixes. De même; dans les sem,parsemer, est par
C'est aussi le nom d'un Petit instrument sant foi en justice, et sans l'accomplissement de er mots re-
de fer ou de bois que, dans certaines provinces, les laquelle ils n'ont plus le même degré de force commencer et dignement, les syllabes re et ment sont
femmes fixent à leur ceinturelorsqu'elles tricotent. bante. Tels pro- des affixes. On les distingue en préfixes et en suf-
leur sont les procès-verbaux des, gardes fexes, selon qu'elles se trouvent au commencement
Il sert à soutenir l'aiguille lorsqu'elles pren- champêtres, des employés des contributions indi- ou à la fin des
nent la maille. On T-appelle. aussi porte-aiguille. mots. Il se dit aussi des désinences
rectes, des douanes, des octrois, etc. 1 Affirmation du verbe être qu'on joint, dans la conjugaison, aux
AFFIRMANT,- ANTE, adj. et s. f. Logiq. Qui de voyage. Affirmationfaite au greffe par le plai- divers radicaux des verbes. Particule affixe. Le pro-
affirme, qui emporte affirmation. Proposstion affir- deur qui, ayant fait un voyage à l'occasion d'un nom est isolé ou affixe. Les affixes que nous ajoutons
mante. Qui fait l'action d'affirmer.'£e« propos af- procès., se propose de réclamer de la partie ad- à
nae mots pour en obtenir-des dérivés, sont presque
affirmants.
firmants. S. Celui, celle qui affirme une chose. Les verse, dans le cas où elle succomberait, les frais toua
qu'il a été obligé de faire en se déplaçant. | Affir- prouve 1
empruntés au latin, et la nhilologie moderne
qu'en latin ils ont tous été d'abord des mots
AFFIRMATIF, IVE, adj. Qui affirme, qui sous mation dutierssaisi. Déclaration en justice,
tient une chose pour vraie, qui indique que l'on a celui entre les mains duquel une saisie-arrêt' a par
été simples. (Ackerman.) Tout affixe n'est qu'un terme
modificateur
1 ajouté à un autre mot et devenu inva-
ou que l'on,veut paraître avoir la certitude d'une faite, des sommes qui appartiennent à la partie riable par cette union. (Ide^n.) 1 Dans les gram-
chose. Ton, discours, geste affijrmatif. Ilm'en a parlé saisie, et qu'il a entre les mains. 1 Affirmation en maires ] hébraïque et arabe, il seJit particulièrement
d'une manière affirmative. En cela, il est un peu tropcas de jet à la mer. Lorsqu'une partie du chargement du g pronom personnel qui, lorsqu il est employé aux
Lpgiq. Proposition a été jetée à la mer, pour le salut du navire me- cas g obliques, s'attache d'une manière inséparable
au mot dont il est le compléments Dans la gram- AFFLICTION,s. f. (pron. aflikcion; du lat. af-
maire turque, il se dit de certaines lettresou de
syl- fliclio,- même sens fait affligére, affliger). Peine nous et pour lui. li est affligeant, c. à d. c'est une
labes qui s'ajoutent au nom pour caractériser le morale, douleur .profonde qu'on chose affligeante. est bien affligeant de voir les
éprouve à la suite hommes combattre pour des chimères.
pronom possessif, et s'infléchisse^ avec lui. il y o, d'une perte ou d'un malheur grave survenu, soit à
des affixts qui, en hébreu, ne s'emploient que dans le .nous-mêmes, soit AFFLIGER v. a. (du lat. affligere, même sens).
T style, poétique
aux personnes auxquelles nous Causer de 1 affliction, de la douleur attrister. Cette
sommes attachés. Être plongé dans l'affliction. Les
AFFIXÉ, .ÉE, adj. Gramm. Qui est employé mort nous afflige. Vous affligez mon cœur. Je V af-
forme d affixe. Pronom affixé. Syllabe affixée. afflictions. Il n'y qui
en consolations indiscrètes ne [ont qu'aigrir les grandes
dure,
AFFIXIOIV, s. f. Action d'afficher. L'affuion des celle de la perte des biens. (La Bruyère.)L'impatience
fligerais trop, si j'osais acheter. (Racine. 1 Le talent
c'est. sans âme m'irrite ou m'afflige. (Sacy.)
console, parce
Peu de chose
placards. Il est peu usité. dans l'affliction est le comble de "l'affliction. (Blan- nous que peu de chose nous afflige.
AFFLACHI, Il: part. Devenu flasque, languis- chet.) Deux choses donnent de l'affliction un ami
sant, débile. a les dents longues et l'estomac affla- triste et «n ennemi joyeux. Il n'est affliction dont on
chi. (Levage.) Vieux mot.
AFFLACHIR,v. n. Devenir flasque, mou, lan-
• ne vienne à bout. (La Fontaine.)
Je viens de l'affliger, c'est à moi d'adoucir
Le déplaisir mortel qu'elle a dû ressentir.
guissant, débile. Les chairs afflachissehtpar les excès N'est-ce point par ambition
comme gar l'abstinence.
Que tu feins de l'affliction? I Mortifier. A quoi bon affliger son corps *par des
affachi, devenir afflachi. Que d'oisifs safflachissent ( scarron. jeûnes continuels jet des macérations inutile*-? Rui-
qui se fortifieraientpar le traroail et la yymnastique. '1 Ce mot s'emploie fréquemment, surtout au plu- ner,
Vieux mot. On a dit aussi afjlaquir. riel, pour exprimer les causes qui plongent l'âme cunités. La guerre, est le plus- grand fléau' dont les
AFFLE, s. m. Vent, souffle, air. Vieux mot. dans la douleur, pour désigner dieux affligent les hommes. (Fénelon.) Le plus grand
une perte, une in- fléau qui puisse affliger
AFFLÉ, ÉE, adj. Altéré parle contact de l'air. fortune, un malheur grave. C'est ainsi qu'on dit: un peuple, e'est d'avoir de
Les afflictions mauvaises
que Dieu nous envoie. Ces afflictions, constitution. (Ferrière.) lois, de mauvais principes une mauvaise
Liqveur afflée. Vin afflé. Parfum afflé. suivant qui vient de Dieu, ce ne
AFFLEGOEMITES,s. m. pi. Religieux du rra- la doctrine spirite, doivent être supportées Ce
avec résignation, parce que ces malheurs passagers mais les bienssont pas les maux créatures,
bant, qui suivaient la règle de saint Benoît.. récompensés au centuple dans un
«AFFLEURAGE,i. m. Papet. Effet qui résulte meilleur. 1 Dans seront monde sion. (Lamennais.) Par exagér. Contrarier/ Vous
un sens analogue, on dit: Cet en- m'affligeriez,
du délayemerit de la pâte du papier. | II dit fant sera l'affliction de' sa famille, c. à d. sera un
aussi de la farine lorsqu'elle rend beaucoup. se objet d'affliction Se dit aussi par politesse, pour Témoigner à quel-
AFFLEURANT, ANTE,.adj. Qui se joint, se allégorique, fille pour sa famille. Iconol. Divinité quun que l'on prend une très-grande part à sa
de la Nuit. On la représente sous
touche de fort près. Trappe affleurante. Battants, af- la, figure d'une femme assise, la tête douleur ou à ses peines. Je suis sensiblement affligé
pénchée et les de voir
Se dit aussi du mélange de froment, de yeux baissés. Synonymes
seigle et d'orge. Mélange affleurant.1 Se dit enfin GRIN, peine. Il affliction,' ch\- que votre, rhumatisme ne vous quitte point. |
de la pile qui délaye le papier à. maillet ne faut pas confondre L'affliction douTeur Vous
nu. Pile, avec le chagrin proprement dit e'le plus que s affligent d'unevous affligez sans sujet. Les femmes
affleurante. celui-ci son principe dans la sensibilité.a Uno Wrt» infidélité en raison du plaisir qu'elle
AFFLEURÉ, EE, part. Join^ exactement mis fait à leurs rivales. L'humanité s'-ifflige en voyant
fleur, de niveau. fGéognos. Stratification affleu- parvient à dissiper- la mort d'un être qui fut une grande nation redescendre lentement, dans les
rée; Se dit quand les couches qui reposent cher nous
sur un nous laisse dans une u(fliction qui. dure plus retirée. (Boiste.) Mus
lrlan incliné sont plus épaisses vers le basque on moins longtemps, suivant que notre faculté sommes si aveugles que nous
le haut,; et tendent ainsi a prendre la situationvers ho- d'aimer est plus ou moins grande, Enfin l'affliction ne savons quand nous devons nous affliger, ou nous
rizontale. S. f. T. de papet. Pâte qui est broyée J-eçoit et souvent même recherche les consolations réjouir. (Montesq.) Notre âme se réjouit d'entrevoir
par la pile affleurante. que repoussait la douleur et qui sont indifférentes la céleste patrie, et s'afflige d'en être
AFFLEUREMENT, s. m. Teehnol. Action d'af- au chagrin. Peine dit moins encore que chagrin. Des ,clin de Saint-Pierre.)
fleurer état de ce qui est affleuré; réduction'de peines peuvent nous sembler douces: La mort d'un • AFFLOUAGE, s. m. Mar. Opération qui consiste
deux corps continus père nous cause de l'affliction la perte d'un pro- a aniouer un navire.
a une même surface," sans cès nous
saillie de l'un à l'autre.Par extens. Se dit d'un donne du chagrin le malheur d'une per- AFFL>>UEMENT,
s m. Mar. Résultat de l'opéra-
point peu apparent d'un objet dont une partie est sonne de connaissance nous cause de la peine. tion appelée
enfouie. Quelques affleurements de murs cyclopéens AFFLICTIVEMENT, adv. D'une manière afflic- AFFLOUE R,
ensevelis dans les scories et la cendre. 'Saulcy.) | Gëol. tive. flot. • (_ est l'opération de ramener
Portion apparente à la surface d'un- banc, d'un AFFLIGÉ, ÉE, part. Qui tf de l'afflictioji, qui échoue à un endroit -où ily un bâtiment'
J'eau pour*
amas, d'un filon, dont les autres parties sont pro- est dans l'affliction désolé, attristé. Un af- qu'il 'flotte. Afflouer un navire arec, des chapelets
fondément cachées sous d'autres
masses minérales. flige. Une âme affligée: Urle femme affligée estcceur plus iù-
L'affleurement d'un minerai utile, ou dé roches qui téressante. Elle était très-affligée de la mort de sa quand l'effet s'obtient à l'aide des marées.
l enveloppent ou l'accompagnent, est une indication A Paris, l'homme affligé est distrait par la gaieté fille rence, AFFLOi'lR,-
précieuse poun les travaux de recherche et d exploita- bhque. (La Bruyère.) Venez à moi, vous pu- ver, nettdyer, émousser, v. a. Vieux mot qui signifiait
tion des mines. lous, qui etes reboucher. De i«\ on a
Point d'affleurement. Point. affliges, et.je vous soulagerai. (Évangile.)
qui doit toujours être amené au niveau du liquide
nommé diamant affloui un diamant qu'ou
raître net, le taillant
fait
ses
pa-
«ans l'aréomètre à volume constant et à poids
riable.' va- "
Tv-" V V enremie
D'implacable
• Sa- mort -m'a changée en
soient imperceptibles.
de manière que défauts
en amante affligée. AFFLUEXCÈ, s. f. Actioii d'affluer «t nknitnt
AFFLEURER, v. a. Réduire deux corps conti- (corneille.) de cette action. Se .dit des eaux qui se réunissent
gus, soit verticaux, soit horizontaux, à une même 1 Atteint d'un fléau, affecté de quelque et précipitent ensemble sur un point. Quand les
snrface, sans saillie de l'un à l'autre toucher cablé, abattu. Rome malac-
était affligée dune peste épou-
se
neiges vinrent à fondre, Hlfluence
joindre de fort près. Affleurer
du plancher. Affleurer les piècesune
trappe au niveau vantable. (Bossuet.)
d'un paryuet. Affleu- est affligée ne viennent que demaux
Tous les, dont notre espèce border
grande
la |
rivière. Fig. G randS concours de monde
|
rrr les battants d'une armoire. S'empl. -absolum térêts mal entendus, de nos préjugés.
dans le sens de Se toucher, se joindre de fort près Alors une femme qui, depuis
nos erreurs, de nos in-
(Boulanger.)
abondance de choses. Grande affhltnce de

(.'ci planches affleurent biens. 1 Mar. En parlant de- dune perte douze ans, était affligée faisant observer à Cromwell
surfaces contiguës, c'est les Amener les travailler (évangile.) de sang, s'approcha de lui par derrière. couru pour le voir
de manière qu'elles soient la ou Affligée d'un cancer. Appliquer un remède affluence serait encore dit-il, si
continuation l'une de
l'autre. Un bordage affleure bien la membrure mis dans la langue sur la partie affligée. Ce sens vulgaire n'est ad- conduisait à l'échafaud.
médicale. pas marchandises. Le plus haut degré d'activité sociale se
lorsque tous les points de
sa face interne s'appli- fois par 'antiphrase et en plaisantant. Cette jeune trouve dans les classés intermédiaires, placées entre la
qnent exactement contre la surface de la carène
de détresse et l'affluence,.
Signifie aussi Etre tangent. Ceci. Apparaître à la
surface du sol, en parlant des couches et des filons litesse, francs
fille est affligée de seize am. Cet homme est affligé
de rente. 1 Se, dit quelquefois, par po-
Malheureux par .trop 'de fortune,
I Phys. Se dit de l'aréomètre qui s'enfonce jus- une très-grande part ààsa pour Exprimer quelqu'un que l'on prend Ne cherchons pas des biens
qu'au point d'affleurement,j En termes de tourneur qu'il vient de faire. douleur où à la perte
rendre uni. Papet. Délayer la pâte du papier. l' prendre Je suis sensiblement affligé d'ap- (l* fontaine.)
i>oulàng. Faire un mélange convenable que
d'orge, de sonne qui est dans l'affliction. Consoler les affligés. -1 Se prend quelquefois en mauvaise part. Bon
seigle et de froment. 1 S'AFFLEURER, Vteu! quelle affluence de paroles! (Vaugelas.)1 Pa-
convertir en farine. v. pr. Se C'est assez dttre du nombre des affligés pour être de thol. Se dit lorsque le sang, les humeurs
vos amis. (Voltaire.) Jésus, l'ami des affligés, la dit se por-
AFFLICTIF, 1VE, adj. Se dit' en matière. cri- Les fers des esclaves seront brisés. Espoir, pauvres tent en plus grande abondance qu'à l'ordinaire sur
minelle, des peines corporelles qui affligentou
souffrir la personne du condamné. Les peines font opprimés, espoir!CE: Sue.) Synonymes
son FACHE, sensibles ATTRISTE, ÇONTRISTÉ,MOKTIFIÉ. -Les per- affligé un organe. Laffluence des humeurs à cette partie du
scientifique est
ou afflictives et infamantes, ou seulement" infa- sonnes s'affligent facilement afflux.
les petits es- portent Phys. Se dit des rayons électriques qui se
ntes.
10 la mort
Les peines afflictives et infamantes
sont prits sont fâchés de peu de chose les mélancoliques vers un corps
20 les travaux forcés
50 la déportation 40 les travaux à perpétuité s'attristent aisément celui qui désire violemment1WJENCE, CONCOURS, FOULE, MULTITUDE. y a
/otite a 'la' porte des spectacles; il
Il
forcés à temps est contriste de ne point réussir l'ambitieux y a grande af-
50 la ,détention \b° ]a réclusion. Les est fluence d étrangers aux eaux de Bade;
peines infa- souvent mortifié. Francfort a
mantes sont 1» le bannissement 2° la dégrada- AFFLIGEABLE adj: Qui peut des foires qui attirent un grand concQur*
S-0*'1^118- Les- peines afflictives être affligé, qui chands le ciel ast parseméd'une multitude d'étoiles de mar-
privent le condamné de ses droits civils, et infamantes
et
est susceptible de s'affliger. Il est peu usité/
Qui coule, qui se porte
portent la destitution de la tutelle et de la curatelle em-
L emprisonnement affliclif ou pénal doit
moins severe, selon la ndture du délit ou la être plus où nement affligeant.Nouvelle grande
*• délinquant Le travail, selon le condition geante. Des infirmités affligeantes; La mort d'une
dogme antique, personne -aimée est là chose du monde vni«"S"pt « 16S -'°irS
était réputé afflictif et infamant. (Proudhon.). la plus affli-
geante. Les torts d'un ami sont affligeants et du
pour boulevard de Sébastopol sont Se
dit des fluides circulatoiresou secrétaires, lorsqu'ils excès d amour on d'admiration; ne s'emploie .plus provinciales, les distributions de bois
se portent dans un certain sens déterminé qu'ils que dans le langage familier. Il affole de cette femme. d'affouage se faisaient
se dirigent vers un organe plutôt que vers nn au- On
tre, ou encore lorsqu'ils y arrivent en grande abon-
dit plutôt raffoler.. par tête d'habitant, et jus-
qu'en 1807, Tè gouvernementmaintint ce mode de
¡ répartition. Mais il n'en est pas du chauffage comme
~r uânce. Fluide affluent. Sang affluent. Dites hardiment que j'affole, (les comestibles ou de tout autre objet dont l'usage
fluente. Salive afeuente. Physiq. Se dit
Sérosité af- Si je dis autre parole.
tout à fait individuel. Le même feu peut servir
qui se porte dans une direction déterminée. L'élec- 1 S'emploie, aussi activement et signifie Rendre fou, est il. plusieurs eonHnj^à une seule, et le
jette ensorceler. La beauté de cette jemme peut affoler bien même foy erpersonnes ordinairement réunit tous ceux qui
jlans le parcours d'une rivière ou d'nn fleuve. La des gens. Le diable m'a perdue, il m'a tout affolée.composent
Marne est un des affluents de la Seine. La Safrne est (La Fontaine.) Mais un ménage. C'est _ce qu'a compris le
une acception bien différente Conseil d'État en décidant que le partage des bois,
un affluent du Rhône. La Seine et ses' affluents. Se celle d'Estropier,
dit aussi des fleuves relativement à la mer. Le Nil est affolerez de coups.
blesser pour la vie. Vous nous dans les communes affouagères, devait se faire par
(Rabelais.)
| Mar. et phys. Dé- feux, c'est-à-dire par ménages ^é8 comme le droit
est un affluât de la ^Méditerranée. La mer Noire a ranger l'aiguille aimantée. Un
des affluents considérables. coup de foudre qui d'affouage n'est considéré que comme un simple
frappa le bâtiment affola la boussole. Pen- droit d'usage, il est absolument interdit aux indi-
AFFLUER, v. n. (du lat. affluere; rad. fluo, je dre une partie du mécanisme indépendante du mou- jj vidus qui en profitent de donner une autre desti-
coule). Couler vers. Se dit des eaux courantes qui vement général, pour la laisser au repos nation à la portion de bois qui leur échoit. Ainsi,
se portent vers un endroitconsidéré comme le terme lui faire prendre ou pour
de leur cours. Beaucoup de ririéres affluent dans le que l'on pratiqueun mouvement différeut, opération ils ne peuvent ni la vendre ni l'échanger sans'en-
à chaque instant dans les ateliers courir une peine qui atteint également le vendeur
Danube. Un grand nombre de fleuves affluent dans au moyen des roues folles ou des embrayages. et l'acheteur. Personnes qui ont droit à l'affouage.
l'océan Atlantique. j ] Se dit, par analogié, es hu- Horticult. Pousser des feuilles fleurir, maladie Le partage de l'affouage, doit se faire par feu, c'est-à-
sans
meurs, du sang, etc. Le sang afflue vers le e ur. anémones. Dans ce sens, est neutre. dire par chef de famille ou de maison, ayant domicile
il
Fig. Arriver en abondance, survenir en grand Nom- propre aux
S'AFFOLER, v. pr. S'engouer. S'affoler dé quel- Téel et fixe dans la commune. L'affouage est un re-
bre. Les marchandises affluent sur le marché. es Se dit quand
venu communal,
étrangers affluent à Paris. Les navires affluent dans le. droit d'affouage s'exerce sur une forêt
le port de Marseille. Que d'affaires vont affluer vers Ne voit on pas de tous côtés nale' par les habitants de la commune. L'affouagecommu-
S'affoler de dévotion communal conslilue un droit de copropriété au profit
AFFLUX, s. m. (pron. a/lu). Pathol. Abord plns Et rechercher l'ambition des habitants qui en Par Ce mot
considérable des liquides vers une partie devenue D'être bégueules respectables? exprime aussi, dans l'économie forestière, le droit
le siège d'une' stimulation physiologique ou d'une (voltaire.) qu'à raison de leurs fonctions, les agents et officiers
irritationmorbide. L'afflux du sang reTS la téte. forestiers ont annuellement à une distribution de
Afflux idiopathique Celui dans lequel l'irritation a AFFOLIR, v. n. Devenir fou. Cet homme 'affàdt bois de chauffage.
'Hé directe, comme, par exemple, lors d'une piqûre. to'is les jours. v. pr. Devenir fou. La AFFOUAGE, ÉE, part. Qui est désigné pour
Afflux symptomatique,Celui qui a lieu vers une l'affouage qui a sa part de l'affouage. Coupe af-
partie éloignée et qui n'est qu'un symptôme d'unecontre laquelle elle s'irrite et raffolil davantage. fouagée.- Habitants affouages. S. Celui, celle qui
affections éloignée. Ce mot est fort peu usité au- (Charron.) droità l'affouage. a
jourd'hui dans
AFFOIRAGE le langage médical. AFFONDER, v. a. S'est dit pour Enfoncer,couler AFFOUAGEMENT, s. m. Terme qui était par-
s. m; Jurisp. féod. S'est dit du à fond. S'employeit aussi comme verbe neutre. tieulière:nént usité en Provence pour désigner la
prix d'une chose vénale fixé par autorité de justice Répartition par feux d'une taille que
|
ou toute autre autorité compétente. C'est ainsi)que Marner peu 41¡eu. (Joinville.) S'affoîtdee, v. pr. Provence levaient, dans certains cas, sur leurs su-
-les échevins fixaient le prix des vins étrangersap- Se précipiter, s'ènfoncer, s'abîmer. S'a ( fonder dans jets. Plus tara on appela aussi affouagement, dans
lus comtes de

portés à Paris. [ S'est dit aussi d'un droit que les un précipice. Ils dansaient, et tout à coup on les vit la même province, un tableau qui contenait les
seigneurs, les évoques et les abbés prélevaient sur s' af fonder par la chute du plancher. noms de toutes les communautés de Provence es-
les cabarets dans l'étendue de leurs fiefs. Ce droit AFFORAGE, s. m. Anc. jurisp. Droit qui se timées il certain nombre de feux,
payait pour la vente du vin. V. affoibage, eu égard à la
ou de avait trait au quantité de fonds taillables qui y étaient sitdés, et
est aux autres liquides vendus, était distinct d'un AFFORAGER v. a. Mettre en perce, percer, dans lequel le mot feu ne signifiait pas une mai-
drait de baff étage ou de popine, payé pour l'établis- fixer un prix, taxer. Vieux mot. son, mais une certaine quantité de. bieiiS-fondstail-
sèment lui-même. En réalité, ces mêmes impôts ÀFFORER, v. a. Percher, mettre en perce esti- lables et évaluée ëinquante mille livres. Se disait
existent encore aujourd'hui sous les noms de pa- mer, mettre à prix. Vieux mot. également pour indiquer La répartition des impôts
tente, d'octroi, etc. Ils sont perçus par les villes, AFFORESTAGE, s. m. Se disait particulière- et le tableau de cette répartition, notamment dans
les communes et les agents du fisc. On disait aussi ment dans les provinces du Midi, pour exprimer le Languedoc, le Dauphiné et quelques autres pro-
xi f forage. Le droit de prendre du bois dans une forêt. Ce droit vinces.
.*<- AFFOLAGE. s. m. (rad. fol).' Folie d'amour. s'obtenait autrefois, avec l'autorisation de l'Etat AFFOUAGER, ÈRE, adj. Concédé par affouage;
au profit des com- qui jouit d'un droit d'affouage; qui a rapport, il
Quoique- nous ayons conservé affoler, ou au moins ou des grands propriétaires,
son participe, et le verbe raffoler, nous avons perdu munes ou des particuliers. Ce n'était qu'un droit l'affouage. Coupe affouagère. Commune affouagère.
affolagé, mot si propre, dans le style léger, à d'usage limité soiqn les circonstances, et qui était- Chaque année il est délivré aux- communes qvi possè-
.primer une passion qui fait perdre l'esprit, une ex- fo- le fruit d'tine libéralité seigneuriale, ou qui était dent des bois une coupe affouagère pour l'usage des
lie, d'amour. accordé en échange de quelques redevances. habitants.S. Celui, celle qui jouit d'un droit d'af-
AFFORESTE, ÉE,' part. Qui est autorisé à pren- fouage. Les anciennes ordonnances avaient prévu
Las! si j'avais pouvoir d'oublier dure du bois .da s ne forêt; qui jouit d'un droit que les affouagers, souvent pauvres et poussés par
d'affouage. Les mbitants de cette conamune sont af- le besoin, pourraient ne pas employer à leur chauf-
forestés dans tel is. fage tout le bois qui leur serait accordé q'ue, sans
prévoyance de l'hiver, ils le vendraient pour satis-
AFFORESTE v. a. Accorder droit d'affouage, faire des nécessités plus actuelles, sauf ensuite à
"N M'est d'espérer. concéder un, dro t d'usage dans une forêt. Affores- a
se procurer par des voies illicites le bois indispen-
AFFOUAGE,s. m. Répartition du .bois de c.hauf- tempsà leur affouagers
stable foyer; de là l'injonction faite de tout
Horticult. Maladie des anémones qui les fait pous- fage aux de n'employer le bois qui
ser en feuilles et -les empêche de fleurir. dont on a déjà la propriété en commun. -Ce leur est délivré qu'à l'usage
s'applique aux habitants des communes pro- accordé; de là aussi l'interdiction pour lequel il était
,vl AFFOLE, EE,,part. Excessivement passionné, mot priétaires de bois auxquels ce partage est fait, non de l'échanger, qu'ils devaient autrefois de le vendre ou
amoureux de, engoué. Vous ne sauriez croire comme individu, mais par loyer, c'est-à-dire par chef ce promettre
elle est affolée de ce Leandre. (Molière.) Il est affolé de par par serment prêté sur l'Evangile. On dit aussi af-
sa propre personne. Deaenu fou. Landryétait comme, vinces de famille. En effet, on voit dans queîques'pro- (ouaqé et affouaaiste.
le mot affouagement employé pour exprimer
affole et eut envie de courir après elle. (G. Sand.; répartition AFFOUAGER, v. a. Anc. cout. Faire le dénom-
Mari S'applique à l'aiguille aimantée,lorsqu'elle toutequelquefoisdepar feux. Des particuliersjouis- brement des feux. d'un village pour la répartition
.vient à éprouver des déviations soudaines, irrégu- sent la faculté de prendre du bois des impôts.
dans une forêt, mais cela est un droit d'usage et qui doivent j Déterminer, dans une forêt, les coupes
de l'anémone atteinte de l'affolage.
|
lières, et quelquefois convulsives. Hortic. Se dit n'est point un affouage. Souvent aussi, de grandes être faites en vertu du droit d'affouage.
Dresser la liste des habitantsd'une communequi
quantités de bois de chauffaga sont affectées à des ont droit à
AFFOLEMENT¡ 5. la. Action d'affoler, de de- usines ou a divers établissements
venir :fou? et surtout fou par amour; état d'une surer leur approvisionnement. Mais 'publics pour as- l'affouage^
AFFOUAGISTE, s. Celui, celle qui jouit du droit
cette distribu- d'affouage.
personne affolée. Comme Landry tui reprochait vi- tion régulière n'est qu'une affectation et n'a point On dit aussi affouager. c–~
de
vement ne pas répondre à l'affolement qu'il se sen- les caractères de l'affouage, parce qu'elle résulte AFFOUGUER, v. a. Exciter la fougue, rendre
d'une .concession faite à légères conditions, mais fougueux; irriter. Affouquer un cheval, un animal
ses mains, car elle était suffoquée et tombait en fai- qui est toute de faveur de et peut toujours être révo- paisible. Affouguer un peuplepar des rigueurs dépla-
blesse, (G. Sànd.) Les marins et les physiciens dé- quée après l'expiration de la durée fixée dans cet cries. Affouguer un jeune homme par des paroles irri-
signent par ce mot les anomaliessubites et passa- acte de concession. Ainsi, dans acception posi- tantes et qui blessentson orgueil. (Mercier.)
gères que présententles variations de. l'aiguille tive, l'affouage' est le partage duson bois de chauffage AFFOUILLABLE, adj. Qui peut être fouillé. Se
aimantée en -certaines circonstances, et qui portent qui est fait entre les copropriétaires. Dans les pré- dit du fond des eaux que l'on creuse pour y cher-
évidemment le caractère d'une cause perturbatrice miens siècles de la monarchié, d'immenses-forêts cher les objets arrêtés par les sablas. La terre fran-
en sorte que l'aiguille paraît être comme frappée couvraient le solde la France; leurs produits ex- clie, la tourbe, la vase, les remblais, sont compres-
quelles les affolementssemanifestent sont les cédant les besoins de la consommation, les souve- sibles et affouillables.
trem- rains, les seigneurs' et les corporations, alors seuls AFFOUILLÉ, ÉE, part. Où il s'est produit
blements de terre, les éruptions volcaniques, un propriétaires des forêts, n'en obtenant qu'un faible affouillement. Sol affouillé. Maisons affouillées. un
froid rigoureux, le voisinage des de fer, est revenu, et voulant attirer et fixer les cultivateurs
surtout les orages, les éclairs, la masses foudre et les au- dans leurs domaines, dont la culture sonffrait du de AFFOUILLE3IEKT, s. m. Action de*foniller,
rores boréales,
AFFOLER, v. n.
creuser un terrain, le lit d'une rivière, etc.; ré-
manque de bras, accordèrent facilement le droit sultat de cette action. Se dit aussi de l'Action pro-
Devenir fou par ¡\de prendre du bois dans leurs forêts. Sous les ad- duite par les eaux dont le courant a creusé un
4
ravin, fouillé
a lesol,
fait dégradé
découvrir
des une berge,
objets etc.
enfouis Cet
depuis jdes bestiaux.
Ladirection
exploitation
rurale,estde que obligé d'avoirun n omenclateur
pour lui e n
d ire
des siècles.
deux Parsuite
maisons de une
l'intérêt
bienentendu de t out
métayer doit lui
faire lesnoms.
dans la Quelques affranchis
jurisprudence d'autresdevinrent
dans les célèbres
l ettres.
duit, sesontécroulées.Lestassements
les f on-ï mettre au n
(Duchesne.)fombre
de s es
plus
utiles connaissances.
Térence étaituna ffranchiHorace était fils d 'un
du solsur lequel
sontsont rage; AFFOURRAGER, v. a.Approvisionner defaux
our-affranchi.
bition Mais ce
etblaornes.f
fortuneutsous
des lesempereurs
affranchis que l'am-
necrestaient
onnuren
distribuer
le fourrage aux chevaux, plus de
quoique Beaucoup
libres/dans la d'affranchis
fond
dont des
le eaux.
courant Sed it
suivit
des en p
ravins, arlant
mineledes eaux
sol, onétablit
dé- desâteliers disposésdifféremment pour tron,s'occupaient
de s famille
es de
intérêts, l eurancien
captaient sa pa-
c on-
chausse des creuse
fondations,
endommagé des berges,etc.chaque
des sorte
soins lesSebétail,
plus etc
importants précaution
ette
dans est
l'économie un faance
de etd evenaient
débauches les
l c
es omplaisantspourvoyeu
Les
des filtrations
maisons. de
Les c et
égout
ondes affouillent
roulantes lesfondations ru- s
Dans es
la vie ou
privée,ilsa a
idèrentde
gents
àla s onambition
corruption qui
(A. Maury.)
affouillent
lefond fourrage. Lete estbon pour
s' a f ourrager. envahit
leur le. m
influencefutonde
romain,
plus et d ans
la
'pernicieusevie publique
encore. «Dans
AFFOURCHAGE, Mar,
. Action
s.maffourché. d'affour- Synonyme de f raîchi.| S.f .Augmentation dans legouvernement
que le luxeet ld'un
e seul,
pouvoir dit Montesquieu
arbitraire régnent lors-
les
cher,
chageposition
sous d'un
voiles navire
atteste
unmanœuvrierUn belaffour-
consommé. l'intensité
duv ent.
Une des
L'affour chage
a quelques
inconvénients,
etiln d
e onne AFFRAiCHIR, v.n. M ar.
Devenir plus prince
frais hetommes
d libres.
ans
les p Ils d
alais
desominentà
grands; la
et c cour
ommedu
ils
peut-étre
seule pas
ancre plus
avec de
uties écurité
longueur'pour lade
tenue
suffisante c qu'une
âble. ou p lus ont étudiéles
faiblessesde l eurmaître et n on
pas
AFFOUBCHEMENT, s.m Action
. d'affourcher; AFFRANCHE,
gros, etl ong s.
d'un f .
mètreT echnol.
m Morceau
oins,de
destinéb ois
àassezses
maisvertus,
par ils
ses l e
font régner,
faiblesses.Telsnon par
étaientses
àRomevertus
les
manière
les d'affourcher.
principalesrades, Les affourchements
c'est-à-dire
les de
directionst outes
àdon- tenirlesridelles
aux1, au
quatrecoins de l à sou-
voiture. affranchis
Pallas futdu
let emps des empereurs. »L'affranch
neraux
connus mouillages
des dans
(A. cesrades,
sont généralement libre,mis l iberté,libéré
déchargé, délivré d'une se-vi-Claude véritable
Narcissefut maître de
l'instigateur l
ou 'empire
l ue sous
complice
ehaqe. marins. Jal.)On dit mieux affour- tude, d'unen
joug; exempté- Des esclavesdetous
naient lescrimes
d'autantplusde N éron.
puissants Les
que affranchis
les princes deve-
étaient
AFFOtFRCHE,
c.hage
et a s. f .
M
ffourchements
Ne ar.
S'estdit
s'emploie pour
plus affour-
dans affranchis.
Athéniens Peuple
affranchi
affranchis detoute domination.
leur Les
libé-plus
vicescorrompus,
les plus parce qu'ilsleur rendaient les ser-
ces expressions ancre d affourchéet c que
âble
.d'à
f- mteur. Vous
les affranchis
serez
juges, du
affranchis
des embaWas domes- marier abjects.Lesaffranchis
affranchies.deleur ne p
patron ouvaient
du de se
fourche,
veut pour désigner
àaffourcher un l'ancre
navire. et
C'estl e
c âble
qui
ladeuxième ser- tiques,pouvaient
donner toutleur temps faireob- famille.(E.
longtemps Salverte.) Rome
(Racine.) àtrois affranchis s
futa
quejetteun n avire
pour s'affourcher
qui ancre
prend te server
neméntles (Rollin.)
lois.
affranchie. D'unesi
(Corneille.)Ill
d ongueerreur
emandait plei-'d'Adrien.asservie.
(Bossuet.) Phlégon étaitl'affranchi
nom d'ancred'affourche.
AFFOURCHE, EE, part.Qui est «
monté àcali- d'être
affranchi
de l 'esclavage
oùl evicele t àDieu
enait
cap- Jamais affranchi
n'est qu'unesclave
fourchon. Un villageois
sur sonâne affourché.Dans tifetc enchaîné.
omme (Eourdaloue.) Bien un
qu'ilchanged'état,ilne c hangeinfâme;
pas d'âme.
ce s ens
ancres. il est
Navire familier.|Mar.
affourché..
Toute Jf
la o uille
flotte sur
était deux
affour- Promettez
Vous affranchi
de
verrez q ueldu p
poids éril
quivous
votre presse, (CORNEILL )
rhéesur larade. sera promesse.
(racine. | Nomqu'on donne, en A ngleterre,
àun é trange
AFFOURCHER,
sur. J'affourchaiaussitôt M onter,
àcalifourchon
v.ala.qUintpuse
bête.,-Mettre, Dont leport
a étépayé parl'expéditeur. Paquet muni de
quelles l
ileettres
de n
réputé
st aturalisation,
régnicole,ou au
m m
uni
de p des-
oyen
atentes
poser quelqu'un
n'étant que de àcalifourchon.;
espagnolex Or, leurschevaux
/c'est-à-dire affranchi.
arbre Lettre
grefféau paffranchie.,
ied,*
quand Hortic.
partent Se
de l d it
d'un
'endroitqui ledéclarent
philosophie
du bourgeois
xix«siècte de
n'est"
plusLondres.
cette | Fig. La
b.dets,
comment race
est-ce
qu'onprétendleur de vrais
affourcher gréfféde
première.n ouvelles
racines qui rendent inutiles
lets voltée
qui,par sesexcès mêmes, attestaitesclave'
sa l ré-
ongue
desgéants
deux sur
pièces U dos?
debMar.(Buffon,)
ois,
dont |Technol.
l'une Assembler
àlanguette Art
domestiques, vétérin.
mâles e% f Se d it
aussi
emelles, des
rendus animaux
impropres servitude;
S.lm.pl. c'est
Nom unenoble
donné affranchie.
àdes Juifs (V. Cousin,))'
emmenés captifs
l'autreà ramure. est
Mouiller et
successivement àla r eproduction
des par la c astration
et l eretranche- de aPalestine
en I talie,
et q ayant
ui, obtenu la
«eux
ils ancres de
travaillent t elle
façon
ensemble, que
àd,leurs
q câbles,
uand
ils quand ment ovaires.
affranchieouf 1 Mar:,
ranche, On
quand, ditque
ayant la
jeté pompe
plus est
d'eauliberté,
qu'à ce s'établirent
q à
chassés
ue, Rome
par ety
Tibère, demeurèrent
ils jus-
uisl'un et l 'autre, c.
forment àl'avant du ns ont
rai-
avire
un hors du v
travailler.aisseau
S. E qu'iln'y
sclave e ne ntre,
elle cessede dans la Judée etf ormèrentàJérusalems er etirèrent
une syna-
angle
aentsen f curebe.
régnants On
dans affourché
une rade, un n
contreavire
lescontre lesdérés
Chez les Grecsles àqui
affranchisona donné
n'étaient la-
pasliberté.
consi-gogue
A que
Faenza, l'on
ile nomma
xistaitla
unesynagogue
académie des
des affranchis.
Affranchis
<mlre la mer quand elle
est courants,
ordinairement grosse, droit.comme
Ilsé citoyens,
taient
tenus et
de n
r j
e ouissaient
endre d'aucun (raffrancati.)
contre
V. pr.le
Sef lux
d et l
it
en e
r
p eflux.
(Jal.)
arlant
d'un S'affocrcher^
navire qui jette servicesàleursanciens maîtres; encore
ceux-ci, certains
del eur AFFRANCHIR,
libre.Lesnoirsdesv. a. (
coloniesrad.
franc,libre.) Rendre
une deuxième
mière d ancre
ans àquelque distancede l apre- côté,
Rome leurdevaient
deux aide
classes et
d'hommesp rotection.
libérés,Il y avait»
à fiantindemnité.
Souvent ont
des étéaffranchis
chrétienspieux moyen-
etz élés
plus et
solidement une direction
amarréoudles choisie,
epmotifsafin
rendre
moinsd être
d'e§r et l es
affranchis.
On appelaitingénus lesles-ingénus
personnes achetaient
nouard.)| des esclaves
S'emploie pour les
absolument.affranchir. ''Ravi
pace
vent dans
et à les
la. évitages.
Outre d'éviter
au qui s'étaient
naissance; trouvéeslibres
affranchis,cellesdèsl'instant
qui, après de4 eur
affranchit,
mais c'estled evoir
quiC'est
le
unit; droit.
et l qui
'union
sible,
sur unemarée
rale dans
peu leplus
spacieuse petit
oue espacepos-
ncombrée,et légalement esclaves,avaientobtenu leuravoirétéc'est-
liberté lar oie,
et
^Lamennais.)jl a
parfaite
Par union
extens. est
Tirerde la
l avie
d parfaite
épendance
,l'être
maintenu
certains
courants par
etcdeux ancres
ertains
veùtsàla fois contre
àredouter, on par
même un a ffranchissement
décorés-
dud roit
derégulier.
b Les
ourgeoisieaffranchis
romaine, de l a
sujétion.Affranchir
étrangère.,Trasybule un peuplede l atyrannie
s'affourcheencore,lorsqu'ona àcraindre, en r es-jouissaient,
blique, dans
d'aucun les premiers temps de l a ne
répu- trente
tyrans. affranchit
(Littré.) la
N'est-ce
pasville
Dieud'Athènes
qui. donnedes
ci
tant
son mouillé
câbie ou sur une seule
schangement
a'chaîne
sur ancre,
lefond soit
et d de
l
e t raîner
'endom- eussent latêtedroitpolitique.
rasée, Là
l'oreille loi
percée voulait
et u b
nqu'ilsl'homme
onnet celle
l'élèvent pureté
au-dessus
deet
l ca ette
sublimité
matière morales qui
mager
soitde atout
f aire de v entetd em pour
arée, marque
inscrits del
dans eur
les état.Ils n ep ouvaient
être du h onteux et l 'affranchisse
Dé-
en pun cabaner l'ancre
verticalement
assant ou d
dessus, e
c
soit asser
enfiusap atte
d'abor- posées que
desplus quatre
pauvres tribus
citoyens.de
Ilsl avillecom-
n'étaientpas livrer
La d'un.
mort mal, d'une peine,
affranchitdes de t outce q ui
gêne..
'ler
Un a utre
s'affourchebâtimentmouillé dans levoisinage. .admis
4 est en dedans
servir
n les légions
écessité
absolue,romaines, sic e'secourssnous
inespérém'a misères
affranchi de t de c
oute e
m onde
ce
inquiétude.
grosseancre àlaon
dont voile,
f en
ile mouillant
rapidement d'abord
le câble sa
et riva pourc as
la premièrefoisdans lacomme
guerre celaar-
socialeOn a raison
misère, du
quand pl e quand
euple
fend on
libre, l 'affranchit-de s a-
en
Jonsveut
peortant
jeterensuite
son avec lenavire àl'endroit'
d'affourche. où Ils
les nep ouvaient
enfantsdesoccuper aucune
affranchis dignité,
fussent et
ingénus, q uoique
souveraineté.on
Le patricien quand
romain on r especte
s'affranchisssa
cher à l'ancre, ancre
on e mbarque dansPour
sa s'affour-
chaloupe tait qu'àlàtroisième
génération que la ce
tache n
del'é-
apresque
pour toujours
ateu del adel adime
concessionqu'ildevait
domaniale. pour prix et
l'ancre
cation,d'affourche
se d garnie
irigèant
dans de
la s oncâble,
directionet l 'embar- servitude
descendantétait
réputée
d'un assez
affranchi pûteffacée
être pour
admis 'que
dans le
le 1Fig. Délivrer de s eserreurs de s es préludés
le mouillage
lieu de c ette
ancre,la choisie
laisse pour
tomber au sénat..Mais une/'révolution nep ouvaittardera Voltaire
mam et est
r lep
endularemier
qui
raison ait affranchi
populaire. (Lal'esprit°hu-
condoù i l
pointesturgent
d'appui. que le naviretrouve son se- éclater
»curs dans la/Condition
ouwsnuesypenaantlades affranchis
républiqueleurles f&- _r_ Harpe ) .1
AFFOURRAGE, ^fE' part. Approvisionné de donné une soifardented'honneurs etd e
p avaient des
uissance impôts pourdix ans.
Affranchir
servitude. dAffranchir
omaine
de une terred'une
fourragé;
jourrage >à<lm
est 1on
enferméadonné
dans
les dufourrage.
chaudes Le bétail
étables.(ES af-
)
ue et
nirl es
guerres
l'occasionciviles
de l a de -l'empire
satisfaire. vinrent
Beaucoup leur
de sfour-
éna- un t outeredevance
seule
AWouR.RAGlîMEBiT} s.m. Actiond'affoûrra- teurs,le plus grand
d'anciensnombre des chevaliers des,chirle
nuireà travailet
personne.p
(Larcher.)Ii
rocurer t ous
le bien-être
|Affranchir sans
feer-
approvisionnement
««bestiaux. Lacarotteon distribution
defourrage toutes lespartiesdeaffranchis.
l 'empire,Répandus
en da
possessionde unp
fait En
aquet, p le
ayer port au b une
ureau
d'où lettre,
on l es
[ll^rragentent leplusest,
après
saindeslachicorée
bestiauxsauvage,
et c presque
elui
et d nu tousles
égoce,emplois
admis subalternes,de lromaines,
'industrie
lespartir.
lettres,On
mais encoreles paquets lesplus
qu'on doit
ladies.
Les leur donnerdeV
affouragements référence
sefont *»* leursma- les a ffranchis enfindans
formaient, desles
lalégions
fin d e
l arépu- neux (Dict.du c omm.)| Mar. Affranchirlavolumi-
p ompe.
fraiche auxmêmes heures blique,
chesses un
et corps nombreux,
crédit. puissantpar sesri- quecelle quientredans le bâtiment.'Se dit
versesou.sèche,
plantes. de
C'estv esce.
ou grenaille
àl'expérience.deetf anes
de d i-
son frères on
Quintus Cicéron,
lui briguant
conseillait
de le consulat
s'attachercerl deau, aussi
TV^A\hien
"fP* diriger
les laplatiaue
aUourragements, qu'il
cil tains affranchis
quiavaient beaucoup d'influence au m oyen
de l apompe, qu'il n'en pénètre
pour encore
l'éeonomie que *•rla
pour ésultats
bonneimportants,
tenue tant
etlàsanté franchi de P ompée,
possédait'
de s ig randes-af-
ri- d'enlever
legoût du bois pour qu'il nesecom-
Art vétérin. Affranchir un animal. Le châtrer on c'est la royauté qui croulé en 1848, c'est l'ac- 20 centimes. Cette réduction dans le prix des
lui enlever l'ovaire. 1 Hortic. Affranchir un arbre. clamation de la République et la chute de la mo- droits de poste pour le transport des lettrés est due
Le greffer de manière que de nouvelles racines narchie constitutionnelle. Ainsi s'affranchissent par à la Révolution de 1848; Pour les lettres adressées
s'enfoncent en terre et remplacer les premières. leur spontanéité seule-les fortes races et les grands dans l'intérieur de la France, il est facultatif.
I Jnrisp. Affranchir un héritage, libérer un hé- peuples l'Angleterre, la France et l'Amérique Pour les pays étrangers, l'affranchissement est
ritage ae quelque redevance. En Angleterre, at- ont les premières donné l'exemple. tantôt forcé jusqu'à la frontière et inadmissible
franchir signifie Naturaliser un étranger, on le pour le reste du parcours; tantôt facultatif. Cela,
|
déclarer bourgeois de Londres. Dans 1 argot, af-
franchir, c'est Corrompre, apprendre à quelqu'un
dépend des traités faits avec les pays étrangers.
L'affranchissement d'une lettre. L affranchissement
les secrets du vol. Affranchir un since avec de est facultatif. Affranchissement obligatoire. Affran-
t'auber, Corrompre un honnête homme avec de chissement limité.
l'argent, le décider à déguiser la vérité. Affranchir AFFRANCHISSEUR, EUSE, s. Celui, celle qui
un sinve pour grinchir, Appfendre à un honnête affranchit, qui rend la liberté, qui détruit l'escla-
homme à voler. 1 S'affra*îchÏ&, v. pr. Se met- vage. Affranchisseur des peuples. Afj < anchisseur des
tre en liberté. Gea .peuples ^se-stmt affranchis par communes. Amyot nommé Titus Qnintius le bien-
une réoolte. Qui n'ose s'affranchir est digne de sa
|
chaîne. (Gresset.) Fig. Se débarrasser, se déli-
|
faiteur et Y affranchisseur de la Grèce. Artvétérin.
Celui, celle q?aJH&it métier de châtrer les ani-
vrer de. S'affranchir du despotisme, du joxg, de la maux mâles et de supprimer les ovaires de cer-
servitude. La liberté luira sus- vous, quand, force taines femelles.
de courage et de persévérance^ vous vous serez affran- AFFRE, s. f. Vieux mot, qui signifiait Frayeur,
chis de toutes servitudes. (Lamennais.) Les rois effroi, et qui n'est plus usité qu'au pluriel. On en
protégèrent les institutions des villes et des communes a cherché l'étymologie dans les langues grecque et
dans l'espoir de s'affranchir du joug des grands ras- latine mais il paraîtrait plus simple de dire que
saux, et ce furent les communes qui, dans plusieurs le mot affre est l'expression imitative du son fre
pays de l'Europe, ont fait admettre un'pousoirconsti- produit par le mouvement naturel qu'on fait dans
lutionnel. (Meyer.) Tu voudrais l'affranchir du joug le frisson, le frémissement. On frémit, on frissonne
de mes bienfaits. (Racine.) Les nouveautés littéraires de crainte« d'horreur. De là peut-être le mot
se sont. affranchies de toute règle, et. ont réalisé le affre employé pour exprimer la frayeur, l'effroi
désordre pour toute perfection. d'un qu'excite l'approche de la mort. Les affres de la
arbre greffé au pied, est qui, par la naissance de mort. Madame de Montespan était tellement tour-
nouvelles racines, force les premières à disparaître. mentée des affres de la mort, qu'elle payait plu3ieurs
Synonymes affranchir, délivrer. Un maître femmes dont l'emploi unique était de la veiller (S. Si-
affranchit son esclave un soldat délivre un pri- mon.) On disait autrefois belles affres dans le sens
sonnier, un esclave, en le tirant des mains de Affranchissement. où nous dirions belle peur. Ils eurent tous si belles
l'ennemi. On affranchit une terre d'une redevance, affres qu'ils délogèrent sans trompette et s'enfuirent.
d'une charge, d'une servitude dont elle est grevée. Chose étrange, la liberté de la France, à peine Les autres capitaines avaient les plus belles affres
On délivre une contrée d'ennemis, de brigands, reprise en 1848, semble être l'ère de l'affranchis- que gens eurent jamais. (Montluc.)Synonymes
d'un fléau, de tout ce qui lui est nuisible. sement décisif du monde un décret daté des AFFRES, TRANSES, ANGOISSES. Les affres sont pro-
AFFRANCHISSABLE, adj. Qui peut être, qui premiers jours de cette révolution a constitué dé- duites par l'aspect d'un objet affreux, par le sen-
doit être affranchi. finitivement la liberté, des noirs. Affranchissement timent profond du danger de la mort. La'violence
AFFRANCHISSANT, ANTE, adj. Qui a pour dans l'Église, Mode d'affranchissement qui consis- des frissons, le désordre etT^anÇantissement alter-
but d'affranchir, de donner la liberté. Récolutions tait à déclarer dans le temple, devant le peuple et
affranchissantes.
une fora
Il a au jond du christianisme le chapitre assemblés, un serf libre, en prononçant
affranchissante qui use d'elle-même les fers 'la formule d'usage. Les serfs affranchis par ce
natifs des sens et des idées, les gestes égarés d'une
horreur invincible qui écartent un objet, les sou-
bresauts de l'effroi et de la douleur qui raniment
de tout injuste esclavage. (Le P. Félix.) mode jouissaient d'une entière liberté et étaient la nature défaillante et l'épuisent, en forment les
AFFRANCHISSEMENT, s. m. (jprou.afranchice- placés sous la protection de l'Église. Ce mode est caractères. Les transes sont causées par l'extrême
man). Acte par lequel un esclave passait de l'état de fort ancien, puisque saint Augustin en fait déjà appréhension d'un mal prochain, sans espoir de
servitude celui de la liberté. Chez les Hébreux,le mention. Affranchissement en donnant les armes secours immédiat, mais sans l'idée de la mort.
temps de servitudeétait borné à six ans par les lois d'homme libre, Mode d'affranchissement décrit dans Elles sont caractérisées par un tremblement uni-
de Moïse. Chez les Grecs, à Athènes, l'esclave qui les lois de Guillaume le Conquérant et de Henri I*r. versel, par la stupeur, par l'inertie de toutes les
pouvait payer une certaine somme à son maîtfceje « Si quelqu'un veut rendre son esclave libre, qu'il facultés. Les angoisses sont causées par un besoin
forçait à lui rendre la liberté. Le maître pouvait le mène devant le vicomte par la main droite en dévorant, une nécessité urgente, une inquiétude
aussi affranchir son esclave il le présentaità un pleine assemblée il devra le proclamer délivré excessive. Elles sont marquées par l'oppression, la
archonte,et le déclarait libre en lui mettant la main du joug de la servitude par son affranchissement, suffocation, les palpitations de cœur, les agitations
sur la tete ensuite un héraut annonçaitl'affran- lui montrer les chemins et les portes libres, et lui excessives.
chissement au peuple. Quelquefois la république donner les armes des hommes libres, c'est-à-dire AFFRE (Denis-Auguste), archevêque de Paris,
affranchissaitun esclave, et -Jui accordaitle droit la lance et l'épée. Après quoi le serf devient né en 1793, à Swnt-Rome-de-Tarn. Il fut succes-
de citoyen, lorsqu'il avait rendu de grands ser- homme libre. » 1 Délivrancede la tyrannie, cessa- sivement professeur de théologie à Saint-Sulpice,
vices. A Sparte, les ilotes étaient condamnés à un tion d'un pouvoir oppressif et illégal. Les États- vicaire général de Luçon, d'Amiens, puis de Paris,
esclavage perpétuel; mais lorsque leur nombre de- Unis célèbrent le 4 juillet l'anniversaire de leur et coadjuteur de Strasbourg. Ce' fut en 1840 qu'il
venait trop considérable, les Spartiates eh .massa- affranchissement,dont ils sont redevables la France. fut nommé archevêque de Paris. Dans ces diverses
craient une partie. Le peuple seul pouvait affran- La révolution française est le plus grand pas qui se positions, il montra administrateur éclairé et
chir les esclaves, il. Sparte; et il n'usait de ce soit jamais fait pour l'affranchissement total du habile. Il rétablit les retraites pastorales les con-
droit que pour récompenser des services signalés genre humain. (Toussenel.) La Pologne, abandonnée, férences, les synodes, .fonda une caisse de secours
rendus aux citoyens ou à l'Etat. L'affranchissement a combattu en vain pour son affranchissement. le pour les prêtres âgés et infirmes,. fit restaurer plus
est contemporain de l'esclavage. Il porte témoi- sang français a 'coulé pour l'affranchissement de de cent églises qui tombaient en raines, etc. Pen-
gnage en faveur de la nature humaine en général, l'Italie. Exemption de charges, d'impôts. L'or- dant la terrible et funeste insurrectionde juin 1848,
et condamne ceux-là mêmes qui le pratiquèrent franchissement d'une ville, d'une commane, d'une étant allé, le 25, devant une formidable barricade
|
les premiers. On y a vu un progrès, une conquête terre. Fig. Se dit en parlant de choses morales. élevée à l'entrée du faubourg Saint-Antoine, pour
populairecela peut être, mais il y eut d'autres Affranchissement de l'esprit, de la pensée. La posses- s'interposer entre les combattants, il y fut atteint
motifs. En effet, lés aristocratiesantiques d'Orient, sien de ces vérités, l'affranchissementde ces erreurs d'une balle dans les reins, et expira deux jours
mises en face du néant, n'osèrent pousser la logique ne sauraient être Plus longtemps le privilège exclusif après, le 27. La conduite du prélat fut celle d'un
jusqu'à leur propre destruction. L'affranchissement des naturatiatts. (Ljttré.) S'il faut que l'un ou l'autre véritable disciple du jeune maître de Nazareth
commença. 11 ne servit longtemps qu'à restaurer meure, périsse la forme, la beauté même, pour l'af- donnant sa vie pour sauver celle de ses frères.
sans cesse les sommets sociaux, à boucher les lé- franchissement de l'esprit. (Michelet.) Occupons-nous Affre s'était montré au début de sa carrière fran-
zardes du vieux et débile monument. A Rome, de l'affranchissementdu âmes. Affranchissons-nous chement gallican, ainsi que l'atteste son Essai his-
l'affranchissementcommencesous Serviûs Tullius des préjugés et des usages absurdes. ( En torique et critique sur la suprématie temporelle des
l'esclave est affranchi par une igne ans un tes- Action pat laquelle ou déclare un étranger régni- papes et de l'Église, livre dirigé surtout contre les
tament, par un mot prononcé dans une partie de cole. Délivrance de patente qui rend un étranger doctrines ultramontaines.
débauche, par une lettre ou par un soufflet sym- bourgeois de Londres. Sortie.Action d'affranchir AFFRÉER, v. a. Vieux mot, qui s'est dit pour
bolique qui prouve la colère du maître. Le der- un arbre; état d'un arbre affranchi. L'affranchis- Effrayer.
nier mode est le plus solennel. En France, l'escla- sement d'un arbre s'obtient en faisant pousser, au AFFRENÉ, ÉE, part. Auquel on a mis un frèin;
vage n'étant d'abord qu'une apparence, une forme moyen de greffes au pied, de nouvelle» racines qui te qui a de la retenue. Il est opposé à effréné, et de-
juridique, importées par la vanité de l'administra- substituent aux anciennes et créent un nouveau sujet. vrait être adopté par les publicistes.
tion romaine, ou une violence temporaire privée, | En t. de poste, Payement anticipé, fait par- AFFRÉNER, v. a. Vieux mot. Mettre un frein,
l'affranchissementn'a pas d'aspect spécial. Mais l'expéditeur, de droits qui pourraient n'être payés rendre docile au frein, refréner.
quand, avec le christianisme et la royauté, le que par le destinataire. Ainsi on expédie franc dé AFFRÉRÉ, ÉE, part. Uni d'un lien fraternel.
peuple a accepté l'expérience de l'ordre par l'Évan- port des marchandises,' des livres, des journaux, Quand les peuples seront-ils tous affrérés.?Montaigne
gile, l'épée, la loi ou l'argent, et. que le servage a des lettres. Le mot affranchissement est usité plus l'a employé au moral. Mon esprit est la
spécialement en librairie. Tout imprimé expédié
tice, l'homme de la terre, l'affranchissementne se quand son compagnon CI colique,
demande ni ne s'obtient, par ministère d'huissier il l'a aussi.
ou d'avoué, comme dans Rome, la vieille et. pé- même- droit de transport qu'une lettre fermée.
AFFRÈREMENT, s. m. Ane. jurisp. Partage
renne cité du droit en France, il se déclare. Au Suivant la coutume de Metz,
la France peut se faire au moyen d'itn timbre-
poste qu'on colle sur l'adresse, et qui ne coûte que de son consentement,ne pouvait, en cas de
la féodalité; en 1789, même
veuvage, se remarier sans exposer les enfants du pravé ou d'un caractère atroce. Un affreux coquin. recevoir,
secondlit à être poursnivis en garantie, a moins suyer un
Un
léger,,
un
sanglant
affront.
Avoir,
affront. Souffrir, subir, supporter, "boire
qu'il n'y eût lettre d'affrèrement. HORRIBLE, EFFROYABLE, EPOUVANTABLE. Ce qui
AFFRÉRER, v. a. Unir d'un lien fraternel. Af- est affreux inspire le dégoût, l'éloignement; l'hor- de tous
frérer lotis les peuples de la terre pour n'en faire rible excite l'aversion; Veffroyablefait peur, on les affronts. (Volt.) Tous mes sens s'indignent au
qu'une seule et même famille, tel doit n'ose l'approcher; l'épouvantable cause l'étonnè- souvenirde l'affront que vous me préparies.
tous les |
efforts. S'affrereb, v. pr. S'unir d'un ment, la terreur.
lien fraternel. Tous les peuples doivent tendre au-
On pardonne une' offense et jamais
un affront. Au-
jourd'hui à s'affrérer. Fig. L'esprit s'est si étroi- fois, ne s'est montrée autant que' la nôtre sensible
lement affrété au corps, qu'il m'abandonne à tous
coups, pour le suivre en sa nécessité. (Montaigne.) et, aux yeux ..même de ceux qui ont recours à ee
AFFRÉRISSEMENT,s. m. Ane. jurisp. ;Ac- (Al. Dumas.) sauvage moyen de réparation, le duel ne répare rien.
tion de rendre frères; double adoption qui faisait AFFRIANDÉ, ÉE, part. Rendu friand, accou- | Souffrir, subir, supporter, boire un affront, Le
entrer les enfants d'un second lit dans la famille ou tumé aux friandises: Un homme, un chien affriandé. recevoir et s'y résigner sans .en tirer vengeance.
de l'époux ou de l'épouse de leur père ou mère sur- Affriandé par la bonne chère. Ces restaurants grecs j Dévorer un affront, Se dit lorsque, tout en le res-
|
vivant. Cette sorte d'adoption, fort usitée en Alle- avaient sur la rue un huis, toujours béant, d'où t'exha- sentant profondément, ,on remet la vengeance à un
magne, n'était mentionnée en France que dans la temps propice. Celui qui ne sait, pas dévorer un
coutume de Suint-Amand, en Flandre. Aujourd'hui leurs plats succulents. (Francisq. Michel.) Fig. |
on ne pourrait plus faire d'affrérissement,en présente Alléché, attiré. Une personne affriandée au
de l'article du code ciuil qui défend de changer l'ordre friandé par des
jeu. personnes qui les ressentent. | Affronts
promesses. Un jour que déjà elle y j Ceux
|
'légal des successions. L'affrérissementexiste encore était affriandée, et qu'elle avait trop musé, sa maî- qui se reçoivent dans les personnes aux-
dans quelques \j>ay de l'Allemagne. C'est ce qu'on trèsse la tança vertement. Le réèit du prîtendu moine quelles cm se trouve attaché par les liens soit de
l'avait affriandé. -(Le Sage.) famille, soit de communauté, soit .de parti ainsi
part. Pris à louage, en totalité AFFRIANDEMENT, s. m. Néol. Action d'af- un mari peut essuyer un affront dans sa femme,
friander, de s'affriander résultat de cette action. un père dans, ses enfants, comme un enfant dans
un empêchement, ne transporterait pas son père
AFFRIANDER, v. a. Rendre friand, accoutumer injurieux àThonneur, et ces affronts ne sont ni lus moins
les objeti/ou marchandises affrétés lieu de leur aux friandises; exciter l'appétit, le désir. Affrian- ni les plus faciles à oublier,
au
destination, serait nécessairement passible de dom- der j Déshonneur, honte. Il fait affront toute sa
pouvait étre levé ou tourné par lui.
mages-intérêts, s'il était prouré que cet empêchement ta bonne
AFFRETEMENT, s. m. Convention qui
a pour
par des mets délicats. Vous l'avez affriandé par fa.mille. Sauvez-moi
chère. N'affriandèz pas les enfants. Quelques
verres de ce petit vin m'avaient fort affriandé. (.1. ,T.
Rousseau.) Fig. Allécher attirer. Le gain l'a
pieds. (Corneille,1)
de l'affront de tomber à leurs
Sauvons de cet affront
mon nom
et ma mémoire. (Rue.) Le roi eut l'affront de lever
objet la location totale ou partielle d'uri navire, affriandé au jeu' Le gain l'avait affriandé. On af- le siège.1 Insuccès, échec déshonorant. La bataille
quel que soit le but qu'on se propose, la pêche, la /'riande les poissons, les oiseaux avec de l'appât. Il d'léna a lavé l'affront de Rosbach. (Napoléon 1er.) j
course maritime, le transport des marchandises ou avait coutume de dire que l'argent du pauvre n'avait Famil. La mémoire lui a fait affront, La mémoire
des personnes. Si l'affrètement est total, il peut pour lui qu'une mauvaise odeur de cuivre, mais le lui a manqué, il est resté court. 1 Synonymes:
avoir lieu au voyage, pour un temps déterminé bu cuivre même du mauvais riche avait couleur d'or AFFRONT, insulte, un trait
:m mois. S'il est partiel, il une de reproche
peut avoir lieu à for- qui l'affriandait. (G. Sand.) C'est trop affriander un témoins; l'insulte ou de mépris lancé en présence de
|
l'ait, au quintal ou au tonneau. Affrètement*fait à philosophe. Pour affriander les chalands,
cueillette, Se dit quand le fréteur reste libre d'an- çant est obligé de recourir à de coûteux
le commer- lence l'avanie
est
est une attaque faite avec vio-
un traitementhumiliant qui ex-
nuler l'acte s'il ne trouve pas à compléter son traction. (Miel'i. Cher.) moyens d'at- pose au mépris public.
chargement dans -un temps donné. Mais, sauf con- AFFRONTABLE adj. Néol. Qui peut être, qui.
vention contraire, le chargement est réputé com- Ce point, monsieur, est le fruit défendu, doit être affronté, que l'on doit affronter. Des dan-
]'let quand il est fait aux trois quarts. Contrat Et voilà justement ce qui nous affriandé.
<l affrètement, Celui qui se constate par un acte {destouches. ) AFFRGNTAILLES, s. f. pi. Terme de pratique
qu'on appelle charte-partie ou policc d'affrètement. j S'emploie absol. Des nourritures recherchées
t'et acte, comme toute convention, fait la loi des amènent des excitations dangereuses, appellent la bornes de plusieurs héritages aboutissant à celles
parties. Synonyme de Nolissement. luxure, la débauche, affriandent à toutes les jouis- 'd'un autre fonds.
AFFRÉTER, v. a. Mar. Prendre un navire à AFFRONTANT, ANTE, adj. Néol. Qui porte à
S'affriander, v. pr. S'accontumer à la 1 affronter.
sances. j
louage, en totalité ou en partie, pour le transport Courage affrontant.
de marchandises, d'un objet déterminé, d'un lieu à
friandise, au jeu, etc. 1 Synonymes: AFFMAxni;»,
AFFRIOLER. On affriandé avec des mets délicats
j AFFRONTATION, s. f. Vieux mot, qui s'em-
nn autre, ou pour un usage quelconque. Affréter de toutes sortes on affriole avec des bonbons, des ployait comme synonyme- de Confrontation.
tffr navire à tant par tonneau
par mois ou par sucreries, des confitures. AFFRONTE, EE, part. Bravé. Ames tant dc
royage. Affréter un navire au quintal.'On dit aussi AFFRICIIÉ, ÉE, part. Agric. Laissé en friche. périls affrontés. Lés enne-
mis /'urent affrontés jusque
AFFRÉTEUR, s. m. Mar. Celui qui prend un
navire à louage. Il ne faut pas confondre l'affréteur
Terres affrichées.
dans léur
AFFRICHER, v. a. Agric. Laisser en friche. Mis de niveau. Des Technol.
camp. | pièces de
avec le fréteur. L'affréteur loue le moyen de trans- une terre, un terrain. Il est peu usité. bois
port et s'engage à payer le prix convenu le fréteur AFFRIOLANT, ANTE, adj. Appétissant, ra- Mis contact
s'oblige à opérer le transport. L'affrètement est goûtant, rempli de charmes et d'attraits, séduisant. en en parlant
mandat salarié, et le fréteur, en sa qualité de man- un Des mels affriolants. Tous ceux qui voient cette
des bords d'une plaie, j
femme l'adorent; elle est si vicieuse, si affriolante. lilas. Se dit de deux choses
dataire soldé, doit, sous ,peirte d'engager sa opposées de front,
sabilité, agir pour le mieux dans l'intérêt de tespon- (Balzac.) commue
l'affré- AFFRIOLÉ, EE, part. Attiré, alléché. Une deux lions ou deux autres
teur, qui esd son mandant. Le maitre peut admettre per- animaux; c'est le con-_
des passagers avec, leurs bagages sans le consentement sonne affriolée par la bonne chère. Par ce temps de traire d'adossé. Gonac, en
Vivarais, de gueules à deux
AFFREUSEMENT,
ftdv. D'une manière affreuse; Lions affrontés.
effroyablement, épouvantablement. Il criait affreu- levrettes affrontées d'arqent,
des Funambules. (Journ.)
sement. Elle est affreusement laide. AFFRIOLEMENT, s. m. Action d'affrioler,
AFFREUSETÉ,s. m. Néol. État, qualité de ce résultat de cette action. Il est peu usité. d'argent entre leurs deux pattes de devarit.
qui est affreux. L'affreuseté d'un vice, d'un crime. AFFRIOLER, v. a. Affriander, aiguiser l'ap- j
AFFREUX, EUSE, adj. Qui cause ou qui peut pétit; accoutumer la friandise; séduire Vous AFFRONTEMENT, s\ m. Action d'affronter;
résultat de-cette action. L'affrontement
causer de la frayeur, de l'effroi; extrêmement laid, du danger, de
horrible à voir. Un précipice affreux. Une affreuse l'ont affriolé. par trouvait dnns le choix des mets la loi, des de mettre
de niveau et bout bout. L'affrontementde deux piè-
tempête. Une image affreuse. Une laideur affreuse, exquis dont on courrait la table tout ce qui pouvait
tousser des cris affreux. Il n'y a point d'objets af-
|
ces de bois. Chirurg. Action d'affronter les bords
d'une plaie. L'affrontement s'opère en rapprochant
freux pour qui en toit tous-les jours. (J. J. Eouss.) rison de cette nérrose affriolait le génie du docteur. les surfaces saignantes d'une plaie, de manière que
Une affreuse blessure. Nous passdmes une nuit
affreuse. la face épidermique de chacune des lèvres de 1,1
C'est une vie'plus affreuse que la mort. La
mort' n'a AFFRIQUE (saint-). Géogr. Chef-lieu d'arron- plaie soit au même niveau. pnmaintient l'affron-
nen d-affreux pour qui n'a rien à. craindre. (Cor- dissement (Aveyron). C'est une petite ville mal
neille.) Combien mon cœur etait blessé de voir lement à l'aide de bandelettes agglutinalives, des
en- percée et mal bâtie, mais qui est assez indus-
core, sur les hauteurs, ces affreux donjons noirs qui trieuse elle a des filatures de coton et de laine
ont levé tribut si longtemps sur un peuple pauvre des fabriques de draps et de tricots,, des mégisse=
si méritant, qui ne doit rien qu'à lui. (Michelet.)
I ries, tanneries, teintureries,etc. Elle est. située tée,AFFRONTER,
avec hardiesse.
v-. a. Faire front, attaquer de
Atroce, cruel, horrible. Il faisait mourir toutes dans un beau vallon entrecoupé de vergers, de
front; s'avancer
sortes de gens sans justice ni miséricorde, dans les vignes et de prairies, au milieu d'un pays agreste Draver. avec intrépidité" en face de;
plus affreux |
supplices. (Barante.) Très-mauvais-
extrêmement désagréable, détestable. Il fait un
et sauvage qui fait ressortir la beauté de son site. | Affronter les ennemis jusque dans leur cami>.
Fig. S'exposer hardiment
AFFRITER, v. a. Mettre une poêle neuve en mort, les hasards, les }>érils, les dangers. Affronter In
temps affreux. Elle est d'une humeur affreuse. état de servir. Tel qui
Pline a rendu les chemins affreux.' Se dit au
La affronte le feu. de\ canons, hésite
sens
w* affreuse calomnie! C'est une chose affreuse.
Vous
l>ortez tous autour de vous une affreuse solitude. (Ber-
de mépris,et qui, par. conséquent, fait monter la
«fisse.) H avait senti dans le moment le plus affreut j même, nu refus,, un
m *or}Ji*tsP°ir, 1«e sa raison était près de te trou-
taine partie du corps et dars des circonstances
cer-

particulières, tout cela peut constituerun affront-


!Se, (racine. )
saurez de la mort affn la présence,
ployait aussi pour Tromper, duper, il affronte tout dere,verser). Verser subitement de l'eau froide ou AFFÛTAGE, s. m. Action d'affûter; opération
le monde, Techüol. Mettre de niveau, bout à bout. de l'eau chaude sur la totalité ou sur. une partie que l'on fait subir à certainsoutils tranchants, afin
du corps, ou sur un objet quelconque soumettre de disposerleur taillant d'une manière convenable
les lèvres d'une plaie, de manière à placer au à l'affusion. et suivant la forme du. fût qui doit leur servir de
mnême niveau et au contact autant que possible les AFFUSION, s. f. Action de verser un liquide conducteur. L'affûtage se fait àsec ou sur la pierre
bords de la peau ou de la muqueuse coupées. C'est sur un corps quelconque arrosement,- • aspersion. mouillée. L'affûtage est une opératscan qui doit être
la suture qui_ affronte et tient, le pinsexactement Comme la lumière d'une lampe, qui est amortie par faite avec beaucoup de soin. par extens. Il s'ap-
réunies les lèvres des solutions de continuité. affusion de trop d'huile. (Paré.) Elle lui fit re- plique à tous les outils dont le tranchant présente
V. pr. S'attaquer de front être affronté. Vous un biseau simple ou double. 1 Il se dit aussi de La
voyez deux chiens qui s'aboient, qui s'affrontent. (La
|
Bruy.) Chirurg. Se réunir dans la direction
|
prendre ses sens avec. une affusion d'eau froide.
(Balzac.) Méd. Moyen thérapeutique qui con-
siste à verser un liquide sur tout le corps ou sur
collection des outils, composés d'un bois nommé
fût et d'un fer convenablement ajusté, que doit
normale. Les fragments, au lieu de s'affronter, ont quelqu'une de ses parties. L'eau froide est ordi- avoir chaque ouvrier menuisier tels sont la var-
pris des positions vicieuses. (Dupuytren.) nairement le liquide employé pour les affusions. Re- lope, le riflar ou demi-varlope, le rabot et le gnil-
AFFRONTERIE, s. f. S'est dit pour Action commandées dès la plus haute antiquité, employées
d'affronter, hardiesse effrontée, et tromperie, du- en Russie comme pratique en quelque sorte jour-
laume. Papet. Châssis des formes. 1 Chapell, Fa-
çon que le chapelier donne à un vieux chapeau.
perie. nalière, les affusions ont été partout expérimentées -AFFUTE, ÉE part. Aiguisé, en parlant d'un
AFFRONTEUR, EUSE, s. Celui, celle qui depuis un demi-siècle. L'effet primitif le plus con- outil mis sur son affût, eç mire, parlant d'un
affronte, qui trompe, qui fait des dupes. Paris est stant des affusions est d'abaisser la température canon. Burin affûté. Ces outils sout en
mal affûtés. Les
plein de devins, de donneurs d'avis et de faux chi- de la peau, d'en diminuer la sensibilité, d'y pro-
mistes, qui sont, tous. des gueux, des filous et des duire un resserrement qui* la décolore, d'exciter pourvu de tous ses outils ou de son affûtage. Ou-
affronteurs. (Trévoux.)' Par le saint sabre du Grand des contractions musculaires ou autres; de sus-, vriers sur son affût. Les canons
Turc, vous êtes un affrontent, monsieur le docteur. pendre l'exhalation cutanée et peut-être de rendre étaient affûtés et chargés.En t. d'argot, il signifie
(Béroalde de Verville.) l'absorption plus active. En général, les affusions Trompé. 1 Le peuple lui donne encorele sens de Fin,
AFFRUITER, v. n. Hortic. Porter, produire sont un moyen héroïqiw, pourvu qu'elles soient con- rusé, adroit. C'est un homme affûté. Il n'est pas bien
des fruits, en parlant d'un arbre. Ces arbres, bien venablement administrées, et qu'une main habile et. affûté, c. à d. Il n'est ni fin ni rusé; ce n'est pas
taillés, pourraient» encore affruiter. V. Ér. S'em- exercée les dirige L'affusion ne diffère que par des un grand sorcier. Signifiait Préparé, disposé à. Ils
ploie dans le même sens. Mes poiriers nie se sont pas nuances de la douche, dans laquelle le fluide
affruités celle année. frappe, d'une manière continue et avec une cer- son procès.
AFFUBLÉ, ÉE, part. Habillé, enveloppé d'un J.taiîîe force, un point plus ou moins borné de la •gnerAFFÛTER, v. a. Disposer le canon pour tirer, le
vêtement; vêtu négligemment,à la hâte; costumé peau; de l'aspersion, dans laquelle ce fluide est mettre sur nn.affût. Affûter un canon. On dit mieux
d'une manière bizarre, ridicule. Affublé d'une robe. projeté sous forme de pluie; des lotions, qui sont aujourd'hui mettre une pâèce en batterie.
Elle était affublée d'un peignoir. Un moine affublé de ordinairement et plus limitées, et plus souvent re- Aiguiser un outil pour le rendre plus tranchant,
son froc. Il est plaisamment affublé. Il n'est pas sûr |I nouvelées; de l'immersion, où la partie plonge en-
tièrement dans le liquide; des
plus aigu. Affûter ses outils, son ciseau, son burin.
qu'il vous reconnaisse, affublé cqmme vous voilà. applications locales, .1,Zest aussi Mettre un outil dans le fût. 1 Affûter
{(t. Sand.) Fig. Affublé d'opinions superstitieuses. du bain de surprise ou d'ondée, etc. un crayon, En refaire la pointe. En t. d'argot, il
C'était î«fe homme affublé de ridicules et fourré de AFFÛT, s. m. (pron. a fit rad. fût]. Appareil signifie Tromper. Affûter quelqu'un, C'est le rendre
rires comme d'hermine. (Diderot.) Entiché de servant à supporter et à mouvoir une pièce d'artil- fin, lui donner une leçon de tinesse à ses dépens.
quelqu'un. Comme le voilà affublé! ]crie. Affût en bois. Affût en fer. La forme des affûts (Comme t. d'algèbre,(ce mot est presque syno-
AFFUBLEMENT, s. m. Action d'affubler; cos- a beaucoup varié depuis l'invention des canons. Tu- nyme d'accompagné. Il se dit, en effet, d'une quan-
tumé extraordinaire; habillement ridicule et sans renne fut trouré dam sa jeunesse par son précepteur) tité qui est modifiée par une antre quantité on pnr
goût. L'habillement des dames de la cour du roi qui le cherchait depuis douze heures, dormant sur
Dagobert ne serait plus aujourd'hui qu'un affuble- l'affût d'un canon, par vn temps très-froid. On a
ment. ,'Lavaux.T Cet affublement est une vraie mas- proposé de remplacer les affûts en bois par des affûts | -j
un signe. Les quantités qui affûtent sont les expo-
sants et les coefficients, et les signes sopt X.
Fig. Ajuster. Des lunettes sur le nez, comparées
carade. en fer, tant pour le matériel de siège et de place que à un canon sur l'affût, on a pu dire Mouchez ro*
pour celui de campagne. Affût roulant. Affût propre
AFFUBLER, Y. a. (du lat. affibulare, agrafer;
Tad. (ibula, agrafe). Habiller, envelopper d'un vê-
tement quelconque vêtir d'une manière bizarre,
ridicule on sans goût. On l'affubla d'un vieux man- mettre l'affût, et fig. Epier l'occasion de fairu
teau. Un l'affubla d'une longue robe. S'emploie, au quelque chose. Ils s'affûtent pour nous jouer quelques
figuré, dans le sens d'e couvrir. 'Affubler quelqu'un tour. Ce sens a vieilli.
de ridicules. lime' prend envie d'affubler sa face de AFFÛTEUR,s. m. Celui qui répare le tranchant
deux larges soufflets. (Voltaire.). S'AFFUBLER, d'un outil celui qui est à l'affût pour chasser. L'af-
v. pr. Se couvrir, s'envelopper la tête, le visage,
le corps de quelque habillement. S'affubler d'un
manteau. Elle s'affubla d'une longue mante. A l'in- Technol. Espèce de lime à forme conique, dont les
stant où l'homme s'affuble du costume d'un état, il en menuisiers se servent pour redresser leurs scies.
prend l'esprit. Les successeurs des apôtres, "élégam- AFFÛTIAU, s. m. Bagatelle, brimborion, affi-
ment coiffés, s'affublèrent en outre d'une mitre fendue Affût. quet. Il est familier, et se dit aussi des instruments
ou d'un triple diadème, apparemment symbole de la à voiturer les pièces au loin. 1 Affût à demeure. dont on a besoin pour faire quelque chose. Prépa-
trinilé. (Sylvain Maréchal.)S'emploie au figuré. Affût qui n'est destiné à changer de place.
Le plus fourbe de nous veut encore paraitre véridique, Affût de place. pas Affût destiné à rester derrière un s'est paré de ses plus beaux ornements.
et tout ennemis que nous sommés de la vérité, nous parapet. Affût de côte. Il AFFÛT -TRAINEAU, s. m. Art milit. Sorte
nimons nous affubler de son enveloppe. (Fourier.) forme a peu près la même
que l'affût de place aussi, au moyen de d'affût d'artillerie de montagne. Des affùts-traineaux.
Lorsque le roi de Prusse consultait Voltaire sur sa quelques
poésie, le poète s'en excusait; et quand le prince le
légères modifications, l'affût de place sert AFGHAN, ANE, adj. et s. (Jéogr. Qui est de
pressait absolument, il lui disait « Sire, Je vais en_
même temps d'affût de côte.| Affûts de marine. l'Afghanistan; qui appartientà l'Afghanistan ou à
Ce
m'affublerdu manteau et du rabat de l'abbé d'Olivet. navires. sont ceux qui supportent lès pièces à bord des ses habitants. Les Afghans mènent une vie no-
1 Affût de caronade. Affût formé de deux made. Quelquestribus, pourtant, habitent des villes
et j'examinerai ensuite le devoir de mon maître. » larges pièces de bois superposées,dont la supérieure et des villages. Celles-ci ne sont pas sans industrie
Voulez-vous un homme sain, réglé et en ferme et sûre glisse
posture, affublez-le de ténèbres, d'oisiveté et de pe- les plus sur l'inférieure. 1 Affûts de mortiers. Ce sont et fabriquent des toiles de laine, des métaux et des
simples de tous les affûts, mais ils peu-1 cuirs. Ce peuple est guerrier, hospitalier et sans
santeur. (Montaigne.) 1 S'affubler de quelqu'un, vent servir au transport de leurs pièces. 1. ne Affûts de malice. La religion qu'il suit est la religion maho-
S'enticher d'une personne au point de ne plus voir pierriers. Ils sont construits d'après les mêmes
que par ses yeux. prin-
cipes, mais les flasques et les entretoises sont en
ÂFFULGENCE, s. f. Ce mot, dérivé du latin, bois ferré au lieu d'être
en fonte, afin qu'on puisse
signifie Éclat, et s'emploie pour marquer le rayon- les transporter
a |
plus facilement uans les tranchées. tants des campagnes, parlent la langue pou.schtou ou
nement, le jet de lumière. L'affulgence delà Ily a aussi des affûts que l'on appelle bâtards, afghane.
unedu S. m. Idiomeparlé par les tribus afghanes
lumière électrique. L'affulgence des étoiles, du' so- Affût a flèche. Affût dont l'entretoise est Kaboul et d'une partie de l'Hindoustansepten-
leil, de la lune, etc. |
simple poutre**carrée qu'on nomme flèche. Affût r trional.
AFFURER,. v. a. En t. d'argot, Tromper. Ce chameau. Surnom dérisoire l'on donne aux af- AFGHANISTAN. Géogr.Contréeethnographique
mot existe encore, avec le sens de voler, dans le fûts du système Gribeauval que à cause de la singu- de l'Asie centrale, habitée par les Afghans entre
patois de l'arrondissement de Vire. Vidocq lui larité de leur forme et de leur manœuvre difficile.
donne le sens de gagner, et le fait venir du latin --Par extens. Support de certains instruments. lat. N., 60» et 700 long. E., entrela Boukharie et
fur, voleur Peut-être ,dit L'afftit d'un télescope. Teehnol. Scie il. découper, 1 l'Hindoustanà l'E., le Beloutchistap au S., la Perse
t-il été formé par allusion à la chasse au furet. T. de chasse. Endroit où l'ôn se porte pour attendre l'O. et-le Boukhara au N., cette contrée est im-
AFFURONNÉ, ÉE, part. Vieux mot, qui signi- le gibier au passage. Tirer
un lièvre l'affût. At- parfaitement connue. Elle est traversée par des mon-
fiait Pointu, de luron, qui se disait autrefoispour tendre un loup a l'affût. Choisir un bon affût. 1 tagnes qui sont des ramifications de l'Himalaya,et
furet;La genette est un animal presque semblable à la Chasse faite à l'affût, j Fig. et prov. Être à l'affût, 1 abonde en animaux féroces, tels que tigres, hyènes,
fouine elle a le museau long c. à d. être au guet, dans un poste cache, ou en chacals, etc. Ou y trouve de belles et riches val-
AFFUSÉ, ÉE, part. Trempé, humecté, arrose sentinelle pour espionner ou examiner les actions lées, dont la plus considérable est celle de Caboul.
d'eau ou de tout autre liquide qui a reçu une de quelqu'un. Toujours autour 4e nous le diable est L'Indus est le seul fleuve navigable. L'élève des
affusion. L'individu affusé. Le sujet affusé. S-'emploie à l'affût. (Piron.) chevaux donne de beaux et' nombreux produits.
substantiv. eti parlant des individus. Si le moteur des nouvelles, Dans l'Orléanais, on dit encore un Les principales villes sont Caboul, Hérat, Canda-
est d'une température inférieure à l'affusé, il
lèvera du calorique.
lui même donne lieu à cette plaisanterie
har et Ghasnat. L'ensemble des différents Etats
C'est un compris dansl'Afghanistanprésente une population
AFFUSER, v. a. (du lat. fusum, supin de ftin- homme d'affût, son père était canon. évaluée a 8 millions composée d' Afghans,
en formentla masse,sontregardéscomme les ha- Nord ont seules une histoire suivie. S'empl. sable nu et rebelle à toute culture. Partout des
bitantsprimitifsdu versantméridionaldel'Hia- surnom. comme
Scipion l'Africain, destructeur de Carthage.
| contrastes frappants, des transitions inattendues.
Mêmes singularités parmi les populations la race
dou-Konschj. Leur I
/Jules
mentdifférentedes idiomesdes peuplesvoisins, que l'on l'Africain, célèbre chronologiste. S. m. Nom
donne quelquefois aux généraux et aux
| blanche coudoyant la race noire, le Maure aux
traits et au teint européens, dits improprement
s'écritavec l'alphabetarabeneskî,et ne possède soldats qui
pointde littérature.LesAfghanssonttons maho- aussi des députés ont combattu en Afrique. S'est dit
de l'Algérie. S. fi Bot. Fleur
| caucasiques, vivant auprès du Nubien à la face
violacée, du nègre de Guinée et du Hottentot au
métans,de la sectedes sonnites; Ils sedivisenten d'Afrique appelée aussi œillet d'Inde.
un très-grandnombrede tribusqui, pourla plu- rose hybride dont la Beur est pourpre nuaneé. de
Variété | teint jaunâtre. Au nord, au centre, sur la côte
part, viventà l'étatnomade.CelledesBerdourâ- Pl. Nom donné à une petite division du | orientale et sur une partie du littoral ouest, le
nis, des Dourânis^et des Ghildis,à chacunedes- genre al- mahométisme, c'est-à-dire l'unité de Dieu, des
dans les arachnides.
quelleson assigneprèsd'unmilliond'individus tus,AFRICANISME, croyances réglées, toutes les qualités tous les
en sontles ruches principales.LesHindouset les les locutionsbarbares s. m. C'est ainsi qu'on appelle vices de la société musulmane; dans la région qui
Tadjiksappartiennent presqueexclusivement à la tins, nés en Afrique, dont se
quelques écrivains la-
Servis. Les africa-
sillonne le Ni}, supérieur, une forme de christia-
nisme mêlée de pratiques hétérodoxes, et en fla-
populationdes» villes. nismes abondent dans saint
sont
AFIN, conj, (rad. fin). Mot composé, q n éeri- pella, etc. dugustin, Martianus Ca~ grante contradiction avec les moeurs dans tout le
vait anciennement en deux parties reste du continent, le fétichisme le plus grossier,
fn, à
pour
la fin, ci cette fin. Il sert à marquer le but, la fin,
la cause pour laquelle on fait quelque chose. Il est
la AFRICUS,
mythol.
s. m.
romaine,
C'est
le
ainsi
vent du
qu'on
S. 0.
appelle, dans
personnifié..
la
des
superstition offrant des holocaustes humains
divinités sanguinaires, aucune notion des prin-
toujuurs suivi de la préposition de AFRIDINN. Hisf. relig. Dieu persan qui régna cipes moraux qui forment la base des sociétés ci-
ou de la con- cinq sur l'Iran, en y vilisées. Au milieu de ces populations si variées,
jonction que. Dans le premier cas, c'est cents
locu- corde et la ans maintenant la con-
une
tion prépositive dans le second, une locution con- paix. la race juive installée en vertu de son antique
jonctive. J'ai pris ce livre afin de le consulter: Ce AFRIET, s. m. Mythol. C'est ainsi qu'on nomme droit d'ubiquité, et conservant, avec la pureté de
livre est toujours sur le bureau, afin. qu'on puisse le le plus terrible et le plus cruel des monstres, gé- ses convictions religieuses primitives, toutes ses
consulte,. Je ne compose pas mes ouvrages, disait nies ou démons qui combattirent les héros, selon traditions nationales. Pour le géographe et le géo-
Euripide à quelques'spectateurs ignorants, afin d'ap- les Arabes c'est une espèce de. Méduse ou de la- la croûte
prendre de rous, mais afin que vous appreniez de mie. On dit aussi Ifriet. minérale de notre planète la plus anciennement
moi Peut être suivi à la fois delà préposition de AFRIGHS, s. m. Nom de pirates africains qui, émergée. ~Dans
et de la conjonction que. Je veux vous le donner les premiers, envahirent l'Irlande. Vaincus et mis ment la plus usée, la plus détériorée par le temps
chez nous, afin de le guérir en esclavage, ils furent employés à construire des ou par l'incurie des hommes mais, grâce à Dieu
avec plus de commodité, habitations on commence
et qu'il soit vu de moins de monde. (Molière ) Sy- pour les peuples et des temples pour possible de la généralement rajeunir, de lui rendre l'éclat, la
nonymes AFIN, POUR. Pour et afin signifient l'un les dieux. Une partie de ces Africains, secoua le
et l'autre qu'on fait une chose ou qu'une chose est joug, et alla, se réfugier dans l'Ulster, où ils fon- fois, vigueur et la fécondité qu'elle a dû avoir autre-
faite en vue d'une autre. Pour est, par rapport à afin dèrent un empire. soit en tirant un meilleur parti de ses cours
l'expression particulière. Il marque d'eau actuels, soit en .répandant à la surface du.
v intention. Afin annonce expressément une fin,'une AFRIQUE» Géogr. L'une des cinq parties du sol, an de puits artésiens, les eaux qui cir-
le dessein monde. Grande péninsule liée à l'Asie par l'isthme culent moyen
il arriver. de Suez, et qui semble avoir été unie à l'Europe C'est sans utilité entre les couches inférieures.
ainsi que l'homme fera reculer peu à peu de-
AFIOUME s. m. Comm. Sorte de lin très-tin par le rocher de Gibraltar à une époque fort recu- vant lui le désert
qui vient du Levant. lée, dont l'histoire est perdue pour l'homme. Cette qu'Isis et le supprimera; c'est ainsi
AFISTOLER,v. a. Arranger, lier, coudre, trom- partie de l'hémisphère oriental ou de l'ancien con- et Horus, vieux mythe d'une réalité saisis-
per. V. AFFISTOLER.
sante, triompheront définitivement
tinent ne parait pas avoir porté de nom particulier Henricy.) Les végétaux d'Europe de Typhon. (C.
AFOETÀL, ALE, adj. Se dit de certains dans les temps anciens, car on ne connaissait se, rencontrent
duits qui se trouvent dans quelques mules, et pro- sud de l'Egypte au au nord de l'Afrique le mimosa, qui produit la
présentent quelque grossière ressemblance qui que l'Ethiopie, et le nom de Libye gomme, le palmier, le tamarinier, de gigantesques
avec un était donné à toute la partie qui s'étend à l'ouest
fœtus. Gestation afœtale. Nous n'avons rien des de L'Egypte jusqu'aux colonnes d'Hercule.Le
ges-
tations afœtales, produites par des mâles, êtes ento- d'Afrique ne fut plus tard donné nom a beurre, sont propres au climat africain. L'hip-
par les anciens,
zoaires vésiculeux et d'autres causes.- (Grpgnibr.) et n'est encore appliqué aujourd'hui par les Arabes popotame, le rhinocéros, le crocodile et les tortues
dans les fleuves l'autruche, la l'ibis, laper-,
A FORTIORI, loc. adv. fpron. forciori). T. de et par les Mores, qu'au Jprritôire occupé
logique emprunté du latin et quia signifie par les ruche, le perroquet, le lion, lagrue, panthère, le léo-
A plus Etats de Tunis et de Tripoli, qui formait autrefois pard, l'éléphant, l'ours, l'antilope, le mouton, le
forte raison. Ou s'en sert dans les matières de pure celui de la république de Carthage. Suidas nous bœuf sauvage,
controverse, quand on conclut du plus fort au plus apprend que c'était le nom antique de Carthage, une race admirable de chevaux, tels
t;ul>le ou du plus au moins. Raisonner et sont les principaux animaux d'Afrique. L'Egypte,
a fortiori. qu'il signifiait dans la langue punique séparé. Le Tripoli, Tunis, l'Algérie, le Maroc, le Sahara
a fortiori. Si je dois obliger mon cousin, a vrai nom serait Âfriqyah. C'est le poète Ennius qui Grand-Désert, la Sénégambie, ou
fortiori dois-je secourir mon frère. (Académie.) S'em- le premier employa le de la Guinée, l'A-
ploie substantiv. y aurait lieu à un a fortiori nom Africa en latin. chanti, le Cdhgo, la Hottentotie, le, pays du Cap,
re- L Afrique, coupée l'Equateur en deux parties
lntii-ernent.au bail. par
égales, s'étend de 38° de lat. N. à 34° 50' de lat.
AFOU, s. m. Relig. mahom. Pardon que Dieu S., et de 19o 50- de long. 0. a 490 de long. E. Sa dan, uie, la Nubie, le Cordofan, le Darfotir et le Sou-
accorde aux, pécheurs, et que les musulmans doi- longueur est donc de 7,250 kilomètres, sont les divisions les plus connues de cette
sa largeur immense région. On rattache
vent s accorder mutuellement de 6,600, et sa surface de 7,000,000 de kilomètre d îles y un grand nombre
les
AFOUCHE, s.
dans les bois de l'île m. Espèce de figuiers, communs carres. Les côtes seules de l'Afrique sont .plus ou du cap Vert Sainte-Hélène, où
Açores, Madère, les Canaries, les îles
mourut Napoléon;
de France. V. AFOUTH. moins,connues; l'intérieur est presque entièrement Madagascar;
AFOURAS, la Réunion, autrefois île Bourbon
s. m: (littéralem.,hommes sauvages) ignoré de. nous. On peut même dire que, si l'on Maurice, l'ancienne île de France les Séchelleset
les peuples de la Malaisie appellent ainsi des hom- excepte l'Egypte, une portion de l'Abyssinie, les Comores, où- expirèrent tant de républicaine
une
mes noirs, jaunes ou rouges, qui vivent dans l'état zone étroite sur les côtes occidentales, et l'Algérie injustement exilés, Socotora, etc. La population
de nature. On dit aussi Atfouras. au nord, le continent africain est eneore une énigme. l'Afrique est de
AFOURMILION, s. m. S'emploie comme Le Maroc tout entier, le Sahara tunisien,
syno- tout le pachalik de Tripoli, le vaste littoral que
presque millions d'âmes. Les langues les plu-s connues qu'on
nyme-de Gr;mpereau dans plusieurs parties da la y parle sont le copte, le berbère, l'arabe, le glieez,
France, V. grimtèbeatt. baignent les flots de l'océan Indien, une partie no- l'yolof, le mandingue, le foulah, le fantin, le congo,
AFOUTH, s. m. Bot. Nom de plusieurs espèces table de la Cafrerie, toute la région qui s'étend de- le cafre, le hottentot et le madécasse..Lesreligions
de figuiers communs dans les bois l'ile puis le tropique austral jusqu'aux problématiques
ont imprégné les esprits de fatales doctrines, au
à
ancienne île de France. L'écorce des uns sert à
Maurice, montagnes de la Lune, depuis la côte do Zanguebar y moyen desquelles prêtres et rois sont parvenus
faire des cordes sans aucun apprêt le bois des jusqu'aux terrasses du Congo; l'immense plateau persuader
tres quand il est pourri, tient lieu d'amadou. Les au- du Soudai, depuis la haute Sénégambie jusqu'aux est aux peuples que la vente de leurs sujets
un des droits, une prérogative de ceux qui
feuilles de ces différentes espèces sont mangées fort lieux où naît le grand fleuve égyptien toutes ces
avidement par les chèvres, ainsi incommensurables contrées, objet d'éternelle
que par les tor- voitise con- devoir de ceux qui sont gouvernés. Les rois ou
tues, malgré l'abondance de leur
dit aussi Afouche. suc laiteux. On leurs productions, leurs merveilles, leurs popula- chefs ont seuls le privilège de manger les mets dé-
licats et de se parer luxueusement. Suivant les
AFRAGAR, s. m. Nom donné au Vert-de-gris tions diverses. C'est un monde à dgJriner, ji dé- principes inculqués aux peuples de l'Afrique, ni lit
par les anciens alchimistes. couvrir. On y suppose des chaînes/le montagnes terre, ni le feu,
des fleuves, des lacs, des minéraux précieux, des ni le seul, ni l'air, n'appartiennent
AFRANCESADOS,s.m. pi. Hist. polit. Nom plantes, en ce monde à celui que Dieu n'a pas fait naître
pf'VonQ* francisés, appliqué des animaux, des râpes/Thommes même, dans
aux maintenirqui,
Espagnols une caste privilégiée; la vie même est un
en 1808 jurèrent d^bserver^de la bienfait qu'ils reçu de la Divinité, et dont; il doit
constitution qui leur fut donnée par compte en partie ou. en totalité au
parte, après la dissolution du congrès de Bayonne dernes sur les récits très-peu certains des voyageurs mo- Il fut un temps pu l'Europe, la France, avaient
qui l'avait proclamé roi d'Espagne. qui ont pénétré dans ces contrées, fermées cepté les mêmes dogmes; les peuples civilisés ac-
parti
cl ™ad(M se confondit plus tard Le
des aujourd'hui par l'ardeur du soleil, la nature du heureusement
avec celui des sol et la barbarie de l'homme, mais autrefois renversé cet échafaudage de men- ont
ou- songes. Mais,' si l'Afrique est encore plongée
AFRICAIN, AINE, adj. et s. Géogr. Qui est né vertes aux civilisations orientales primitives, qui les ténèbres dé J'ignorance, il faut espérer dans
elles-mêmes, échappent encore à notre apprécia- que ce
qui aPPartientà l'Afrique ou à ses ha- tion. Le sera pour peu de temps, est que faction civilisa-
wants. Le climat africain. Les idiomes africains. peu que l'on eu connaît révèle tantôt une tnce de la France pénétrera rapidement
nature exubérante à force de richesses, étalant jusque
africaines. Les populations africaines. Nais- toutes les
magnificences du règne végétal à côté
la civili- des géants de la nature animale; tantôt de Dieu la mission d'ar-
-u on une stéri-
lité complète, la steppe monotone et solitaire,brû-
'fument négative chez 'les nations lée par 1 astre qui y
qui occupent les mes ardentes. Ici l'empire de la fécondité là uu ou furent les plus
puissantes dos colonies orieu-
est regardée comme le symbole du bavardage, sation, à y mettre une certaine vivacité. Quand on
fatale du despotisme et de la superstition | IconolJj pie
d'où Mercier a employé le mot agace au figuré, en il sort de son apathie et fort bien.
Quelquefois on représente l'Afrique sous la figure parlant d'une femme. Si une femme, dit-il, imite la Je voudraisqu'on les agaçât pour les exciter à parler.
d'une femme, et d'autres fois sous celle d'un scor- pie criarde Taisez-vous,agace. (J. J.Rousseau.) Faire des agaceries. C'est une
pion. Sur certaines médailles, elle a pour coiffure AGAÇÉ, ÉE, part. Mis dans un état d'agace- coquétte qui agace tout le monde. Elle est toujours
la tête d'un éléphant; sur d.'autres,elle tient d'une ment. Les pères mangeront des fruits acides, et les autour de lui à l'agacer. (Molière.)
main un scorpion et de l'autre une corne d'abon- enfants en auront les dents agacées. (Jérémie.) Les
dance. A ses pieds, on voit une corbeille remplie fibres sont souvent agacées par le son des instruments Au salon ou sur la pelouse,
«le,fruits et de fleurs. de musiquè. Les parotides des graruls fumeurs sont Laure, jamais ne m'agacez.
AFRODILLE, s. f. Bot. Genre de plantes de la continuellement agacées. La santé n'est jamais pleine (BÉBANGER.)
famille des asphodélées. On appelait aussi afrodillè. sont agacés et échauffés. (Vi- S'emploie absol. dans le même sens. Agacer est
de marais Yantherlcumossifragum, qui a quelque çonneux, leurs viscères
rapport avec ce genre. rey.) Fig. Provoqué par des' agaceries. Il est vent les frais. S'AGACER,
v. pr. Étre agacé. Jles
AFROSÉLIAE, s. f. Minéral. Nom donné à un dents, mes, nerfs s'agacent facilement. Fig. Se pro-
gypse strié à stries fines,,peu distinctes, de consis- très-laid, était agacé par les plus jolies femmes. (Di- voquer, s'exciter mutuellement. Ces deux enfant»
tance farineuse, niais cependant assez solide. derot.)j i Excité, impatienté, contrarié. Les chiens s'agacent continuellement, sont toujours à s'agacer.
étaient agacés les uns contre les autres. Une fois
AF1VOUSA, s. m. Nom vulgaire d'un fraisier
dans quelques parties" de la France. agacé, cet homme sort de son apathie et devient in- Et plus loin les laquais, l'un l'autre s'agaçanis,
traitable.
AFSLAGER, s. m. Officier qui préside aux désagréable
ventes publiques à Amsterdam. AGACEMENT,s. m. Sensation pro-
duite sur les extrémités des nerfs et des dents par
AFTASIDES,s. m. pl. Hist. Dynastie de princes le contact de toute substance excitante, par le bruit S'agaçants est une licence poétique; il faut 3'aga-
arabes qui ont régné dans l'Algarve, c'est-à-dire dpnt s'accompagnent certains frottements. L'action çant.
dans le sud-ouest de l'Espagne et sur la partie mé- d'une scie sur une surface dure produit l'agacement. AGACERIE, s. f. Petites manières, petites mi-
ridionale du Portugal. Agacementdes dents. Irritation causée par l'usage nauderies qu'une femme met en usage pour attirer
AFUSELÉ, ÉE, part. Rendu pointu. Les lances d'aliments acides, et particulièrement de ceux qui l'attention de ceux à qui elle veut plaire. Elle lui
étaient afuselies contiennent de l'acide oxalique. Cette sensation se fait des agaceries continuelles. Ceci est plus qu'une
AFUSELER, v. a. Vieux mot. Rendre point fait sentir à un degré plus intense dans les dents agacerie. Les agaceries des femmes sont des déclara-
comme un fuseau. ineisives.jyie est le résultat d'une action purement tions d'amour. (Montaigne.). La petite Motna provo-
AFCSEIXEMÈNT,s. m. Vieux mot., Action de physique la position relative des molécules de la quait, par des agaceries déjà féminines, d'intermina-
rendre pointu; résultat de cette action. couche d'émail est modifiée passagèrement par le |
bles rires comme des fusées. (Balzac.) Fig. Se dit
de l'esprit et de ce qui appartient à l'esprit. Elle
AFZÉLIE, s. f. Bot. Ce nom a été donné à contact des acides, et de là les mouvements vibra-
quelques mousses, ainsi qu'à une espèce de gérar- toires insolites auxquels donnent lieu les frotte- m'écrit mille douceurs et mille agaceries pour M. de
die, plant de la Caroline, et enfin à un nouveau ments produits par la mastication, mouvements Grigoran. (Mme de Sévigné.) Leur correspondance
se propagent jusqu'à la partie sensible de l'os était l'agacerie charmante de l'esprit et du génie: (La-
genre de plantes de la famille des légumineuses, qui martine.)
composé d'arbres qui croissent dans l'Afrique. et font naitre la sensation. On a proposé plusieurs
de remédier à cette. affection, tels que l'ap- AGACEUR, EUSE, s. Celui, celle qui aiguil-
AGA, s. m. Celui qui est chargé d'un comman- moyens plication d'un linge chaud sur les gencives, ou les lonne, et fig. qui pique qui irrita par quelques
dement spécial chez les Orientaux et principale-
frictions pratiquées
ment chez les Turcs. Ce mot, qui signifie soigneur, de café, la mastication sur ces organes avec le marc paroles ou par quelques actions.
de carbonate de chaux, des •AGACDï, s. m. Se disait autrefois et se dit en-
commandant, ckef, a eu, dans les différentes épo- tiges de pourpier, du fromage contenant des prin-
ques de l'histoire ottomane, des significations très- cipes alcalins, etc. Tous ces moyens ont échoué, core en provençal pour Cor aux pieds le mot était
variées. Elles ne sont pas non plus les mêmesdans bien trouvé, car il n'y a rien de plus agaçant
on en a vu réussir un autre sur l'efficacité du-
les différentes contréesde l'Asie musulmane. 1.'aya ° etquel qu'un -cor.
il n'aurait guère été possible de se prononcer AGADA, s. m. Instrument vent des Égyptiens
des janissaires était un chef militaire^frès-impor- la mastication de feuilles d'oseille.
tant. Les eunuques et les autres employés du sérail aLe succès c'est
priori; et des Abyssiniens. Il a la grandeur et la forme
portaient et portent encore le titre à'aga, depuis le lequel de ce moyen a pour base le principe sur d'une flûte; on en joue avec une anche semblable
kislar-aga, ruades filles, jusqu'au dernier des of- similibus repose la médecine homœopathique similia à celle de la clarinette.
curantur, les semblables sont guéris par
ficiers du patois. Par imitation, les gens attachés' les semblables. AGADEC, s. m. Ichthyol. Espèce de spare.
En effet, le déplacement molécu-
au service des dignitaires et des personnes de dis- laire produit par le contact d'un corps acide cède AGAILIiARDI, IE, part. Rendu plus gaillard,
tinction de l'empire prennent le titre d'aga. Chez les à l'action d'un plus gai. Vieux mot que nous laissons perdre.
Arméniens, le mot aga signifie mmitre, ,et les do- déranger les molécules autre acide qui vient de nouveau
• mestiques, en parlant du chef de la maison, disent et rétablir entre elles les Bien est ce roi agaillardi
rapports qui existaient primitivement. 1 Agacement Oyez comme il fait le hardi,
mon aga. Les Turcs, dans les grades inférieurs de des nerfs. Sensation désagréable que les gens éprou-
l'armée, jusqu'à celui de capitaine, ajoutent après (g. guiart. )
de tout excitant susceptible de
leur nom le mot aga. A Alger, ce. mot indiquait vent à l'occasion
rompre l'harmonie du système nerveux. Cette ex- AGAILLARDIR,v. a. Vieux mot, qui signifie
un commandement militaire supérieur. En Perse et pression
dans les pays voisins, ce titre n'est donné qu'à des, est surtoutemployée par les gens du monde
et particulièrement par les femmes. Combien de
|
Rendre plus gaillard, plus gai. S'agaillakdik
personnages importants. L'aga de la cavalerie. L'aga femmes, d'une angélique v. pr. Devenir plus gaillard, plus gai. On danse ci
douceur, entrent parfois, à ces fêtes, on s'y étourdit, on s'y amusi,, le tout serait
térieur, Titre des différents officiers attachés au de s'y agaillardir mais la bonne, la franche, la du-
|
service particulier du sultan. Agas de l'extérieur,
Officiers qui tiennent par leurs charges à la cour et i Fig. Se dit de tout ce qui impatiente, contra-
rable gaieté n'est pas au milieu des fusées, pour s'a-
gaillardir, il faut posséder la' tranquillité d'esprit.
|
à l'État. Agasdu cercle ou du foyer, Généraux en
chef de l'armée turque, qui étaient au nombre de
rie, énerve. L'agacement que causent ces façons d'agir.
L'ignoranceprésomptueuse produit un agacement in-
(Mercier.)
AGALACTE adi. et s. Pathol. Se dit d'une
six. On écrit aussi agha. Aga, interj. Mot trivial supportable. femme qui n'a pas de lait ou d'un enfant qui n'a
AGACLPEIALE,s. m. Entom. Genre d'insectes pas encore teté.
qui marque l'étonnement ou l'indignation. On le
trouve dans quelques comédies et dans la bouche coléoptèrespentamères, de la famille des lamelli- AGALACTIE, s. f. (pron. ci). Absence de lait
des paysans. C'est probablement une altération d'a- cornes, qui se distingue des scarabées par les mâ- dans les mamelles chez les nouvelles accouchéesou
garde, impératif d'aga rder, vieux verbe qui signifiait choires non dentelées intérieurement,et les élytres les nourrices.
regarder. Diable y ait part, aga, quel prendre? ne recouvrant pas entièrement l'abdomen. Ce genre AGALANCÉE, s. f. Bot. Nom vulgaire de l'é-
(FarcedeM.Patelin.) 1 V éher. Cri que les chasseurs comprend deux espèces du Brésil. glantier dans le midi de la France.
font entendre pour encourager les chiens. On écrit AGACER, v. a. (du gr. akazein [àxà^eiv], aigui- AGALARI s. m. Page attaché au service im-
aussi agua. ser). Causer une sensation désagréable qui agit sur médiat de la personne de l'empereur turc. Les aga-
AGABE, s. m. Entom. Genre d'insectes coléoptè- les dents. Un fruit trop vert où déjà gâté agace les làris sont pris parmi les icoglans.
de la famille des hydrocanthares, dents. Ce vinaigre m'a agacé les dents. Le verjus
res pentamères, AGALASSES, s. m. pl. Géogr. Peuplade in-
fondé, sur une seule espèce dont les antennes sont agace les dents. 1 Exercer une certaine sensation dienne qui habitait vers la partie supérieure de
dilatées dans les mâles. L'agabe oblàng se troùce dans incommode sur les sens, sur les organes. Cette mu-
sique m'agace les nerfs. Une couleur trop vive .agace. l'Indus, et qui fut vaincue par Alexandre le Grand.
toute l'Europe. AGALER, v. a. Agric. Faire le premier sarclage
la vue. Un cliquetis rapide frappe et agace l'oreille.
AGAÇANT, ANTE, adj. Qui agace, qui produit (Csse Merlin.) Mille symptômes variables agaçant le dans un champ de mais.
<le l'excitation, qui fait mal aux nerfs. Bruit aga- AGAMK, s. m. Province soumise à l'autorité
tiant. Cette femme est agaçante" pur soie bavardage. genre nerveux, on maigrit, on se fond, malgré tous
j les secours.(Virey.) Ce tent, ce bruit, agace les d'un aga. L'agalik de Zatima est toujours bien ad-
Agaçant commeun fruit vert. Vous êtes agaçant,j par des paroles, ministré. On écrit aussi aghalik.
< à d. Vous me donnez sur les nerfs, vous m'ir- 1 nerfs.
|
ritez. Fig. Qui fait des agaceries, qui provoque
par des agaceries; se dit des personnes et des cho-
par des gestes. Agacer
Agacer un enfant. Si
un
vous
chien, un singe, un chat.
l'agaces, il se fâchera.
AGALI-KEMAN s. m. Mus. Instrument à ar-
chet avec un pied en usage chez les Turcs, et
dont on joue comme de notre violoncelle.
ses. Fillette agaçante. Soubrette agaçante. Manières H'agaçonsjamais les enfants
agaçantes. Air 'agaçant. Mine agaçante. Autant la AGALLOGHE, s. m. Nom donné par les Orien-
Car pourquoi les rendre méchants ? taux à une substance balsamique, estiméeattribue, comme
physionomiede la mère était tice, mobile et agaçante, a laquelle ils
autant la physionomiede la fille était candide et mé- Un parfum précieux, et ont
|
lancolique. (E. Siie.) S. m.Pl. -Se'dit -des chosesmorales et signifie irriter. La les vertus médicales les plus merveilleuses. En Eu-
înents qui stimulent légërement. obstacles agacent les désirs. Or, vous comprenez qu'a- rope, on rappelait bois d'aloès, et elle avait non
AGACE, s. f. Nomvulgaire de la pie commune. lors, loin de modérer les ambitions, on les active, on moins de vogue.
les agave, AGALLOCBITE,s. fv S'est dit de bois fossiles
nommée parce qu'elle est facile à agacer,et qu'elle neutralem. L'opposition, les contrariétésagacent. auxquels on trouvait de la ressemblance avec 1 a-
manifeste son irritation par des cris bruyants. La Fig. Animer, exciter & prendre part a la conver- galloche.
AGALMATOLITIIE, s. f. Minéral. Pierre de.lard espèce de sifflement aigu^lls ont beaucoup de- vi-
ou talc compacte, dont on fait des magots à la vacité, et quoiquede petite taille, ils sont très-cou- de reptiles du sous-ordre
Chine. Sa couleur varie entre le gris légèrement rageux et se défendent même contre l'homme. j type le genre agame. des bispéniens ayant pour
verdâtre le blanc jaunâtre et le jaune brunâtre. L'une des espèces les plus remarquables est Yagame
Flle est très-onctueuse au toucher,, et possède la ocellé, de l'Australie, qui AGAN, s. m. Mar. S'emploie comme synonyme
laisse, quand il s'agit de débris que la mer dé-
propriété de communiquer à la cire d'Espagne l'é- mètres de longueur; sa couleur est d'un brun
lectricité résineuse à l'aide d'un léger frottement. dâtre, avec destaches jaunes arrondies et bordées
L'agalmatolilheabonde en Chine.
ver-
de
pose sur
AGANA1S, s.
les plages.
de noir so le ventre. Les agames ont, pour la plu- doptères
AGALME, s. m. Zool. Genre. d'acalèphesde la parti commele caméléon, la faculté de changer brus- des insectes de la famille des nocturnes, comprenant-
le Sénégal, Madagascar
famille des physophorides, établipo ur un animal selon les passions qui les agitent.' la/Chinequi habitent
et la Nouvelle-Guinée.
observé dans l'océan Pacifique, prèsduKamtschatka. AGAMÈDÈS. Architecte auquel on attribue avec AGANACKHBA
AGALMYLE, s. f. Bot. Genre de plantes de la Trophonius la constructiondu fameux temple d'A- gnostiques. s. m. Une des puissances des
famille des cyrtandracées.Il est encore peu connu. pollon à Delphes.
AGANICE. Mythol. gr. Fille du
AGALOSTÉMONE adj. et s. Bot. Se dit des et d'Argos, fils getor, qui s'occupait de prédire lesThessalien Hé-
éclipses et se
plantes dont les étamines sont insérées alternative- fut nomme au com- vantait de faire descendre la lune jusqu'auprès
meut sur le calice et là corolle, c. à d. ne partent mandement de ,1'armée grecque au siège de Troie. d'elle. Les Grecs ayant découvert l'imposture de"
pas d'un même point. L' Iliade d'Homère a pour sujet ladispute de ce roi cette femme se moquèrent d'elle et de tcus le,
AGALOUGIN, s: m. Bot. Nom oriental de l'a- avec Achille. Agamemnon, à son retour dans* ses charlatans
quilaire agalloche, arbre qui croît dans les monta- foyers, mourut assassiné, pendantson sommeil, 'par
gnes de l'Inde. Egisthe, l'amant et le complice/deClytemnestre, en ,disant qu'ils, tiraient la lune
par en bas; d'où
AGALOUS, s. m. Nom donné, dans le midi de sa femme, l'an 1183 avant J. G: S. m. Nom d'un
la Franche, à divers arbrisseaux ou plantes épi- papillon chevalier grec.
nous
lune avec les dents. lac
avons fait peut-être le proverbe
AGAN1DE s. f. Coquille nautiloïde recueillie
Prendre
neuses qui croissent en buisson ou en touffe, tels AGAMEMNONIDE,adj/ et s. Descendant d'A- dans les calcaires de transition des environs de
que le houx et la bugrane.
AGALYSIEN, adj. et s. m. Géol. Se dit de ter-
gamemnon.
AGAMI, s. m. Ornith. Genre d'oiseaux de la fa-
Namur. •
AGAMPPE. Mythol. Nymphe, fille du Permesse,
rains composés deroches formées par voie de cris- mille des gallinacées, qui ont plusieurs rapports métamorphosée en une fontaine
tallisation confuse. Le terrain agalysieti remonte à avec les échassiers. Les agamis se reconnaissentà monieuses avaient le dont les eaux har-
l'origine de la terre. Il est produit par le refroi- leur beé conique, un peu convexeet aigu, à leurs j C'est aussi le pouvoir d'inspirer les poètes.
dissement lent des matières incandescentes. Les jambes dégarnies de plumes. L'Agami nom dune source célèbre du mont
Hélicon. en Béotie, qui jaillit sous le pied de Pé-
roches ont une texture composite et cristalline. Le est gros comme un faisan il a 0,65 c. de longueur lorsque ce chcval.frappa la terre en cet endroit.
terrain agalysien contient deux subdivisions aga- sur 0,50 c. de hauteur son bec est jaunâtre; les gase, AGANÏPPEE, s.
lysien granitique et agalysien porphyrique. Les ca- plumes du bas du cou sont d'un violet changeant, f. Bot. Genre de. plantes com-
herbes

sacrée..
ractères de ces deux subdivisions dérivent de la celles de la gorge et du haut de la poitrine sont des prenant deux rencontrées au bord des sources
différence connue qui existe entre le granit et le d'une couleur éclatante et irisée, présentant des environs de Mexico.
porphyre. On rencontre l'agalysien dans toutes les flets verts, bleus et violets. re- AGANIPPIDES, adj. Mythol. Surnom donné aux
chaînes de montagnes. Muses, auxquelles la fontaine Aganippe était
con-
AGAMARSHANA,s. m. Passage du Véda, dont AGANISIE, s. f. Bot. Genre de plantes de* la
la répétition suffit, disent les Indiens, pour purifier famille des, orchidées, indigène de l'Amérique tro-
AGAME, adj. (du gr. a \i] priv.; gamos [yacfiocj, AGANISTHE, s. m. Entom." Genre "d'insectes-
noce). Bot. Nom que. quelques botanistes ont sub- lépidoptères, de la famille des diurnes.
stitué à celui de cryptogame, pour désigner des
AGANlTE,s. f. Agric. Nom donné au blé rit.

J
plantes dépourvues d'organes sexuels et dont les chitique
corpuscules reproductifs ne sont point de véritables dans le midi de la France.
graines. Tous les végétaux de cette grande classe AGAÎÏTEtt, v. a. Vieux t. de mar. emprunté
du provençal, qui signifie Attendre, prendre
se reprodnisent au moyen de gongyles, sorte.de
bourgeons ou dé bulbilles analogues à ceux qui sir. Agante, c. a d. prends. Ce mot n'est usitésai- que
développent quelquefois sur la -tige dA phanéro- se parmi les matelots.
games. Zool. Se dit aussi d'une branche du règne AGAON, s m Entom. Genre d'insectes hymé-'
animal qui comprend les mollusques sans organe nopteres, de la famille des ehalcidiens, fondeur
cnnulat,eur mâle, chez lesquels chaque, individu une espèce trouvée sur la côte occidentale d'Afrique
|
féconde lui-même. S. m. Erpét. Genre de reptiles se
de la famille des iguaniens acrodontcs. Ils
sont la famme des liliacées, qui pousse des feuilles
plates, du milieu
a:n^°ttà 1-.» de longueur, surmontée d'Aile
aigrette de fleurs bleues semblables. aux tubéreu-
ses, mais sans odeur. Cette pla.- originaire de
1 Afrique et tres-répandue aujourd'hui dans les jar-
adunsSsl ÏÏÏJTJÏS! petites gelées.On la
nomme
Agami. fn^-?,AI1ANnIIÉ-ES>
s. f> PL Bot: Sous-ordre.de la
famille llhacees' 1U1 il Pour type le genre aga-
Ces oiseaux vivent en troupe dans les forêts
mon-
tagneuses des parties les plus chaudes de l'Amé- AGAPANTHIE,
s. f. Entom. Genre d'insectes
rique méridionale. Ils s'apprivoisent très-aisément coléoptères tetramères, de la famille des lonei-
et obéissent à la voix de Leur maître, pour qui ils cornes, comprenant seize espèces du midi de
se prennent d'une affection sincère, égale, dit-on rope vivant toutes sur les fleurs. Une des espèces
l'Eu-
à celle du chien. Ils fêtent
sa présence par des les plus les
communes se trouve
aux environs de Paris
transports de joie, se montrent tristes en le voyant sur chardons, dans l'intérieur desquek vit sa
partir, et bondissent à son retour. Ils savent aussi
reconnaître les amis de la maison et accueillir leur
arrivée. On assure que l'agami exerce
AGAPE, il:
f. On appelait ainsi clans la primitive
latiles des basses-cours le même empire sur les vo- la nuit
la clans les églises/ en mémoire de la dernière
surveillance-que le chien sur les moutons, etmême
et
qu'il cune
ger pour la garde et la conduite des troupeaux, mi les chrétiens l'union et. la concorde.Tous man-
L agami a la faculté, sans ouvrir le bec,
d'émettre geant ensemble les mets que chacun apportait le
outre son cri ordinaire, un autre cri intérieur riche et le pauvre s'asseyaient au même banquet s ma
sourd et produit sans doute par aucune disunction. Les
une conformation les païens, qui épiaient toutes
particulière de sa trachée-artère; c'est/ce cri qui occasions de persécuter les novateurs, accusèrïï
lui a valu a Cayenne le nom d'oisea u-t^ompette
AGAMI DIS, adj. et s. m. pl. Erpét. Classe de après les avoir égorgés, et de se livrer dans les'
reptiles sauriens ayant pour type le genre agame. nebres a
presque tous revêtus de fortes écailles carénées, plantes dépourvues f. Bot. S'applique à une classe de ,sations ne fussent pas fondées il fn»rnît T
Iles il. en est d'organes sexuels et dont le
qui forment des groupes mode de fécondation est inconnu.
a;lj. et m, pj, Erpét. Sec-
che, plissée en traverset susceptible tion de reptiles de la famille s,des iguaniens
de renflement, prenant tous les genres à palais com-
t™"™™ Afrique, dans lisse. Les as&-
» mie et en Australie, miens sont assez petits et se approchent des lézards
habitent les lieux arides
^blonneux, se cachent sous les pierres ou dans et
Pea?!iS FCU ,profonds. Lorsqu'ils des rattache à catte section les cinq
J'eau de leur co» sont irrités, la
se gonfle, et ils font entendre une
fallut supprimer tout à fait les agapespour éviter' moraves, qui pratiquent le communisme,on a re- longitudinalessimples on ramifiées, sé ées les
de grands scandales. Ce fut le concile de Cartilage mis en honneur la coutume de ces repas dans les unes des autres par une membrane très-fine.
qui abolit cet occasions solennelles. On chante, on prie, et l'on AGAREENS, s. m. pi. Ethn. Peuple de l'Ambre
un désordre réel que pour Ôter tout prétexte à la fait- usage modéré de thé et de pain de froment. l contre lequel la tribu de Echéant la guerre, du
Peut s'employer au figuré. En dehors du toucher et temps de Saül, et qu'elle chassa de on pays ils.
di la vue du corps, il Il, a la fraternité des âmes, habitaient l'É. des monts Galaad.
églises, mais non pas dans leur enceinte même, agape mystérieuse où L'on boit dans la fwme coupé AGARÈNE, adj. Vieux mot. D'Agar, qui ap-
des festins sous tes tentes, au jour de la dédicace la parole du Seigneùr et les rayons de flamme de l'es- partient à Agar, mère d'Ismaël â qui-l'on fait re-
de leurs temples ou aux' fêtes des martyrs. Plu- prit saint. (Alex. Dumas.) monter l'origine des Sarrasins./ Ces peuples étaient
sieurs églises ont conservé quelques traces des AGAPÉJSOR.Mythol. gr. Héros grec fils d'An-- appelés gent caréné. Une ge agarène, laquelle,car-
agapesdans la collation offerte le jeudi saint après cée, roi de Tégéé (Arcadie), et l'un des concurrents
le lavement des pieds et des autels, dans le cha- à la main d'Hélène. Il fonda une second'; ville de envahissant les dieux et contrées de la terre sainte.
pitre, dans le vestiaire et même dans l'église. C'est Pàphos dans l'ile de Cypre, où il éleva ah temple (Le Maire.) On a distingué la langue agarène de
aux Juifs que les chrétiens empruntèrent cette con- à Vénus aphrodite. l'arabique.
tume. La Bible nous apprend en effet que, dans les AGAPÈSE, s. f. 3ot. Genre de plantes de la fa- AGARÉNIENS, s. m. pl. Géogr. Peuples de
grandes solennités, les Hébreux offraient des fes- mille des éricacées. Entom. Genre d'insectes co^ l'ArabieHeureuse qui opposèrent une vigoureuse
tins à leurs familles, à leurs parents et à leurs léoptères hétéromëres,de la famille des hélopiens,
amis. Il se pourrait aussi que les agapes fussent fondé sur deux espèces de Java etjde l'île Bourbon. résistance au siège que mit Trajan devant leur
ville. Ilse disait, au moyen âge, des Arabes du
<£_s*SS& coutume empruntée au paganisme, car la plu- nt
parades néophytes qui désertèrent l'ancien culte petAGAPET.
V des dieux Ie r, 56e
Deux paf*s
pape, Romam e porté ce nom. Aga-
naissance,
ne quittèrent pas les mauvaises moeurs diacre de l'église SairitrJean>Saint-Pierre élu le
et archi-
centre de l'Arabie, qu'on appelait aussi Ismaélites.
Il se dit encore aujourd'hui, chez les Grecs mo-
dernes, de tons les peuples mahométanes. C'était
qu'ils paientcontractées. Chrétiens par l'intention, 3 juin 535, succédaà .'e n II, mort le 22 avril 536. aussi le nom de chrétiens qui renoncèrent au mi-
non par les vertus, ils restèrent païens par la ma- Il
^ière- de vivre. Les néophytes renonçaient volon- élucombattit |
les euty uiéens. Agapet Il, 128e pape,
945, après la mort de Marin II ou
lieu du vu* siècle à la religion catholique pour
embrasser l'islamisme. Ils niaient la Trinité et pro-
en
tiers aux faux dieux, à leur culte obscène, à leurs Martia-ill, mortmars
sacrifices, mais non aux repas des temples, à ces de Germanie contre en 956. Il appela en Italie Othon clamaient que la raison s'opposait à la croyance
régals sacrés qui avaient fait leur joie depuis leur cile d'Ingelheim, Bérenger et assembla le con- d'un -Dieu procréant un-fils me rtel.
pour faire -cesser les différends AGARIC, s. m. (<?e Agaria, nom ancien d'une
plus tendre enfance. Ici l'appétit de l'homme l'em- entre Louis d'Outre-mer et coirte Hugues.
le contrée de la Sarmatie, où ces champignons crois-
portait sur le zèle du croyant. L'ancien culte pre- AGAPÈTE,
nait sa revanche .sur le nouveau l'Eglise était à aimée; dans la primitive
s. f. Nom qui, littéral., signifie bien- sent abondamment). Bot. Genre de champignons
Eglise, ce nom était donné dont la surface inférieure est chargée de lames
son tour désertéepour le temple, et la sobriété à de pieuses vierges qui
se réunissaient en com- rayonnantes, simples et rameutes. Les agarics
munauté sans être liées par des voeux;. elles se croissent généralement dans les lieux humides et
consacraient au service des ecclésiastiques par un ombragés, dans les prairies, dans les fumiers, dans
simple esprit de charité et.leur tenaient lieu de les troncs d'arbres et les bois pourris. 11 y a deux
eompagnes. La piété des fidèles et la pureté des
mœurs des*prêtres d'alors autorisaient ces sociétés;
mais elles dégénérèrent Joientôt en scandaleux
abus.; et le mal devintrtel que plusieurs agapètes,
sous prétexte de charité, recevaient chez elles les
passants et les étrangers. Saint Paul avait blâmé
dès l'origine les apôtres qui se faisaient accompa-
par des femmes, Saint Cyprien et saint Jean
•gner
Chrysostome s'élevèrent avec force contre les aga-
pètes, dont le concile de "Nieée, en 325, défendit la
fréquentation aux prêtres. En 1139, le concile de
Latran supprima ces sortes de fraternités. On ap//
pelait encore agapes dans le ive siècle, certaines
|
femmes qui recherchaient le commerce des jeunes
gens, et leur persuadaientqu'il n'y avait rien d'im-
pur pour les consciences pures. Cette sorte de
secte, née en Espagne de celle des gnostiques, fit
d'assez grands progrès ceux qui en faisaient
partie passaient pour garder un secret inviolable
sur les mystères amoureux auxquels ils étaient
initiés
AGAP1IITE, s. f. Minéral. Nom donné à la
pierre bleue désignée, dans le commerce, sous le
nom de turquoise orientale.
AGAPOMENE, s. f. Congrégation religieuse en
Angleterre. Se prend aussi pour'le lieu où les sec-
taires demeurent en commun. C'est une. espèce de
Agapes. phalanstère. Nouvelle secte anglaise dont les mem-
bres pratiquent scrupuleusement les maximes con-
commandée par le Christ, le jeûne, loi de l'Eglise, tenues dans l'Évangile, et mettent tous leurs biens,
étaient sacrifiés aux libations de Bacchus. Les pas-
teurs eurent beau tonner contre ces orgies, elles hémiptères, AGÀPOPHYTE,famille s. m. Entom. Genre d'insectes Agarico.
n'en avaient pas moins lieu, et si quelques-uns des de la des scutellériens, fondé
les sur une espèce des îles océaniques. (Ceux marquésd'un A sout seule bons à manger.)
fidèles s'abstenaient, d'après conseils des evê-
ques, de fréquenterles repas sacrés, le plus grand AGAPORNIS, s. m. Ornithol Genre d'oiseaux,
nombre refusaient de se corriger et se livraient de l'ordre des grimpeurs et de la famille des per- classes d'agarics les uns ont un pédicule, et *sont
jusque dans les églises à leur penchant à l'ivro- roquets, comprenant des perroquets de petite taille surmontés d'un chapeau circulaire plus ou moins
gnerie. Dès les premiers siècles, les agapes chré- et particuliers à l'Amérique du Sud. conique parmi ceux-là quelques-uns sont bons à
tiennes des catacombes étaient déjà souillées par AGAR. Hist. sainte. Égyptienne, servante de manger les autres sont
des excès de tons genres. Toutes les fêtes deve- Sara, femme d'Abraham choisie par cette der- tachés aux arbres, aux dépens desquels ils vivenTr"
Baient, 4ans certaines villes, des occasionsd'orgie; nière pour seconde femme du patriarche, «Jlp;i«it. tels -sont l'agaric dr chêne, l'agaric du- bouleau,
et plus les fêtes étaient,solennelles, plus grands un fils nommé Ismaël. A la suite d'une dispute sur- de l'aune, qu'on emploie aussi dans la teinture
étaient les excès, les chrétiens de ces premiers venue ehtre Ismaël et Isaac, fils de Sara, Abraham noire. Parmi la première sorte, on mange l'agaric
temps s'imaginant honorer d'autant plus les'saints chassa Agar et son filsg conduite qui peut juste- odorant on mouaseron, qui apparaît àu printémps
et les martyrs qu'ils avaient vide un plus grand ment paraitre odieuse, bien qu'elle se trouve justi- sur les pelouses sèches et la lisière des bois l'a-
nombre dé coupes en les invoquant. « Comment, fiée dans la Bible. V. abraham. dont on consomme une uantité
s'écrie saint Augustin, comment croit-on permises AGAjRA s. m. Bois de senteur qui vient de la prodigieuse à Paris, où il est connu sous le nom
les débauches et les ivrogneries au point qu'on les exclusifde champignon. Agaric fossile ou minéral,
tourne en fêtes et en solennités, pour honorer la les parfumeurs. On igno.-eà quelle espèce d'arbre il Matière salino-terreuse, légère ou poreuse c'est un
mémoire des martyrs, non-seulement aux jours qui appartient. carbonate de chaux, mêlé d'alumine et dë silice,
leu." sont spécialement consacrés, mais encore à AGA A' AGAR, s. m. Gelée ou glu fort compacte auquel sa blancheur, sa légèreté et son aspect ont
que les Malais préparentavec le fucus marin. Cette fait donner le, nom d'agaxic. On trouve ordinaire-
absolumentle même langage. En 1794, on tenta glu est employée en Chine comme apprêt dans un ment cette substance dans les fentes de certaines
de renouveler en France la coutume des agapes, roches calcaires d'où on la retire le plus souvent
comme conséquence du principed'égalité et de fra- enduit devient transpirent et imperméable. Cuite, humide et molle; de là les noms de farine fossile,
ternité. Mais, grâce aux progrès des lumières, les de lait de lune, lait de montagne et de moelle de
citoyens qui se réunissaientdans des banquets fra- et stomachique. pierre. Agaric amadouvier. Nom donné à l'ama-
ternels observaienttous une -sage réserve. V. bak- glais apportent de grandes quantités^ d'agar-agar |
douvier. Agaric des pharmaciens. Espèce decham-
1ftgnon qui croît sur les troncsdu mélèze d'Europe.
QL'tT. 1 Les francs-maçons appellent agapes les en Europe," où on lui a trouva, à l'imitation des
banquets qui suivent les travaux des fêtes de l'or- Chinois, plusieurs applications industrielles. Ce champignon est le premier auquel on ait donne
|
dre, dans les ateliecs supérieurs. Chez les frères AGARE, s. f. Zool. Genre d'éponges à fibres le nom d'agai ic, parce qu'il nous venait d'Aga«a»
contrée de Sarmatie. II forme sur le trono des mé- donné aux corps organises
lèzes des masses charnues et irrégulières,quelque- sans canal intestinal pro- Agate à fortifications, C'est une espèce assez singu-
fonctions se bornent à 1 eg- lière, qui offre souvent des zanes concentriques de
fois il se présentesous forme de coussins très-épais, éponges. et à l'absorption extérieures,
convexes et fixés latéralement. Sa chair est blan- comme les diverses couleurs. Ces zones approchent plus ou
che, épaisse et facile à réduire en poudre lorsqu'elle moins de la forme circulaire ou ovale, avec des ir-
est sèche. Autrefois on faisait un grand usage de desAGASTRIQUES, adj. et s. m. pi. 2ool. Se dit régularités et des anfractuositésfréquentesqui ont
animaux' acéphales qui n'ont aucunetrace de
cet agaric comme vermifuge et comme purgatif j canal intestinal.
Agaric des chirurgiens. Nom donné à l'amadou qui AGASTRONERVIE,«»s.f. Méd. Défaut d'action des |
fortifications. Agates arborisées, Celles qui offrent
dendritwS, les unes en forme de buissons com-
n'a pas été trempé dans une solution d'azotàte de
potasse il porte aussi le nom d'agaric du chêne, nerveuse de l'estomac. posés de rameaux qui se divisent en une multitude
AGASTROZOAIRES,
parce qu'il croît sur cet arbre on le trouve aussi dit des infusoires adj. et s. m. pi. Zool. Se de ramifications, très-finemçnt et très-élégamment
sur les saules, les peupliers, les marronniers, lés
est d'un blanc gris la chair est rousse. Cet agaric fleuve qui n'ont point dè cavité digës-
poiriers et plus souvent, sur les hêtres. Sa surface tive. Synonyme à'Agastraires.
de Sicile, sur les plus
a été regardé comme un des meilleurs moyens pour bords duquel, suivant Pline, on trouva les premiè-
arrêter eles hémorrhagies. 1 Agaric-oreillette. Nom res pierres de ce nom). Minéral. Variété jde quartz 4es
dessinées

rate,
les autjœs, en forme de troncs d'arbre
avec quelques rameaux dépouillés de feuilles. «Les
belles agates arborisées nous vi,ennent de Su-
dans le golfe de Cambaye.Agates mous-
seuses, Celles dites d'Oberstein, et en général celles
collines volcaniques qu'on trouve entre le Rhin
d'une espèce de champignon bon à manger. très-compacte, d'une grande dureté, d'une texture
et la Moselle. Elles ont très-fréquemment dans leur
AGARICE, s. f. Minéral.Variété de calcaire que très-fine, à cassure conchoïde et susceptible d'un intérieur des ramifications
l'on retire des fentes de certaines roches. On l'ap- beau poli. La variété et la beauté des nuancés, la colorées en vert, en
pelle aussi agaric minéral. régularité des zones, colorées, rendentparfois l'agate rouge, en jaune, que quelques naturalistes ont re-
AGARICÉ, ÉE, adj. Bot. Qui ressemble à l'aga- plus précieuse qu'aucune autre pierre de cette na-
|
ric. S. f. pi. Section de la classedes champignons
conferves, tandis que d'autres né considèrent
matières hétérogènesque comme des substances
ayant pour type le genre agaric. purement minérales.1 Agates, rubanées,Celles' qui
AGARICICOLE,adj.Entom. Se dit des insectes ont été taillées de manière à offrir, une séne de
qui vivent sur les agarics. Bolétophage agaricicole. bandes droites, à bords nettement tranchés, jAgate*
AGARICIE, s. f. Zcol. Genre de polypes antho- onyx, Celles dont les bandes sont circulaireset
Maires, à polypier calcaire, lamellifère, ayant une concentriques.Agates calcédoines, Agates. qui n'ont
seule face garnie de sillons- ou rides et parsemée qu'une transparencenébuleuse elles sont ordinai-
d'étoiles lamelleuses, souvent imparfaites et peu rement d'un blanc laiteux, légèrement bleuâtre.
distinctes. Les agaricies sont toutes originaires des On les appelle blanches, lorsqu'elles n'ont
pays chauds. Agaricie contournée; agaricie ondée. coloration sensible et que leur aspect se rapproche pas de
AGARICIFORME, adj. Hist. nat. Qui a la forme de celui de l'émail; et saphirines, lorsque leur
j_
d'un agaric. Millipore agariciform e. teinte est gris dé lin tirant sftr le bleu céleste. Les
AGARICIN, 'NE, adj. Hist nat. Qui ressemlile joailliers donnent souvent, par analogie, la qualifi-
à un agaric. Eponge agaricine. 1 Qui croît sur lés cation de calédoniennes aux pierres autres.que l'a-
agarics secs et à demi pourris. Champignon agari- gate, dont là transparence est obscurcie par des
cin. lsaire 1 Qui vit dans les agarics. Agates nébulosités accidentelles. C'est ainsi qu'on connaît
phidie agaricine. | S. m. pl. Famille des exosporiens des rubis, des saphirs,, etc., calcédotiiem. Agates
pilomyces, ayant pour, type le genre agaric, ture. Les agates sont un peu moins dures que le .sardoines; Agates nuancées de roux et de brun sur
AGARICINÉS, s. m. pl. Mot employé quelque- cristal de roche et le silex; néanmoins elles font un. fond jaune orangé. \^gates cornalines, Agates
qui offrant
fois comme synonyme d'agaricées. V. Âgakicees. feu
avec le briquet. Sous la main intelligente e depuis
AGARICITE, s. f. Dénomination ancienne des l'ouvrier, elles prennent mille formes différentes; Agates chrysoprases, Agates le
presque toutes les nuances du rouge,
rouge-cerise jusqu'à l'orangé foncé."|,
polypiers fossilcs voisins des agaricies. d'un, vert pâle uni. j
on en fait des boités de toute espèce; des tasses à Agates héliotropes ou agates ponctuées, Agates demi-
AGARICOÏDES, adj. et s.. m. pl. Bot. Division café, des soucoupes, des manches de couteaux, des transparentes, dont la
de la famille des champignonsqui a pour type le cachets, des camées, des vases, des billes, et toute coloration est tantôt' d'un
vert sombre uniforme, tantôt mêlée de vert et de
genre agaric. sorte de bijouterie, etc., etc. Les agates qui son jaune distribués grandes taches. Elles sont tuu-
par
AGARICON,.s. m. Nom scientifique de l'agaric employées en France, soit pour la consommation jours semées d'une multitude de points jaunes, bruns
des pharmaciens. intérieure,soit pour l'exportation, proviennenttou-
ou d'un rouge de sang. Il en existe une sorte dont
AGARISTE, s. m. Entom. Genre d'insectes lé- tes de l'étranger. Elles se rencontrent en grand les points rouges sont tellement rapprochés, qu'ils
pidoptères de la tribu des hespéri-sphirigides, nombre dans les roches d'Oberstein; à Féroé, en couvrent
com- Islande; à Perth, en Écosse; à Chemnitz, presque le fond blanc, et qu'à une cer-
prenant trois espèces du Brésil et
| d l'Amérique à Kapnik,
du Nord. Botan. Genre de plantes 'qui s'éloigne
en Saxe
en Transylvanie; à Zimapan, au Mexi-
taine distance elle présentel'effet d'une teinte rosée.
( Agates orientales, occidentales, C'est' ainsi qu'au-
des hélianthées par son aigrette formée d'écailles que et à la chaussée des Géants, en Irlande. On trefois
on distinguait les agates, d'après la persua-
scarieuses; C'est une herbe annuelle de la Califor- les trouve enfin en filons à Gersdorf, en Saxe, et
dans diverses localités de l'Amérique du Nord. Il
nie qui a le port des coréopsis.
AGARON, s. m. Nom donné à une coquilles fos- vaillées, vient d'Orient des agates magnifiques, toutes tra- vent que dans l'Inde. Aujourd'hui ces épithètes %e
plus qu'àdésignerdans le commerce lés agates
ser-
-ile trouvée aux environs de Bordeaux et qui
rapporte au genre olive.
se que l'on connaisse précisément l'endroit d'où
on
|
en plaques, en vases, en coupes, mais sans de première et de seconde qualité. Agate d'Islande,
les t?re; elles très-estimées, et offrent les cou-
AGARUM, s. m. Botan. Genre de plantes flori- leurs les plus sont donné au' jayet.Le mot a^ate se dit at/ssi de toute
brillantes et les plus variées le vert sorte d'ouvrages
'lées, ayant pour type le sphérocoque rubescent. et le bleu seulss'yrencontrent rarement. Les agates agate d'Auguste, les d'agate. Une
AGARZINE, s. f. Espèce de houe mauresque. ne se présentent jamais dans la nature que sous la d'agates. La plus agates du roi. Un beau cabinet
AGAS, s. m. Bot. Nom vulgaire de l'érable cham- forme de rognons ovoïdes, de stalactites, de masses belle agate connue est dans le musée:
pêtre dans le midi de la France. napolitain;
mamelonnées, assez, souvent encroûtées extérieure- C'est aussi le elle représente l'apothéose d'Auguste.
AGASIAS. Sculpteur d'Éphèse auquel l'art est ment d'une terre verte. Elles ont été formées gé- lequel est enchâssée une agate, et qui sert à brunir
redevable du Gladiateur,un des plus beaux modèles néralement par couches successives qui
se sont les métaux. On trouve 'ce mot écrit quelquefois
que nous ait légués l'antiquité, découvert au com- déposées dans les cavités de certains tufs volcani-
rnencement du xvne siècle, à Antiûm. ques, ou d'anciennes roches d'origine ignée, de-
AGASICLÈS. Roi de Lacédémone, fils d'Archi- composées et remaniées par le travail des eaux. ment vicieuse. °
étymolo<nque-

damus et père d'Ariston, vers l'an 580 avant J. C. Les agates étaient fort connues' des anciens, qui AGATE, EE,adj. Minéral. Dontla substance est
Il avait pour maxime qu'on doit traiter ses sujets faisaient des ornements et qui leur attribuaient des en interrompue des portionsde quartz semblables
paragate.
à l'agate. Jaspe
comme ses enfants. Il est utile d'observer Lacé- propriétés merveilleuses ils les regardaient comme
démone était une république, bien qu'il que eût deux de sûrs préservatifs contre la morsure de certains quiAGATHAIS, AISE, adj. Géogr, Qui est d'Agde';
rois. La maxime dfAgasiclès appartient donc y reptiles venimeux; en Sicile, 2ar exemple, appartient a Agde pu à ses habitants. Exami-
.citoyen de la république plutôt qu'au roi, au croyait fermement que on
leur influence empêchait nons en Séguier.")
AGASILLIS, s. m. Arbrisseau qui, selon Dios- les scorpions d'être dangereux. La science moderne AGATHE (sainte). Née à Palerme d'une fa-
coride, produit la gomme ammoniaque. les a dépouillées de ces merveilleuses propriétés. mille illustre, .elle était d'une remarquable beauté
AGASSE, s. f. Un' des noms de la pie. C'est vrai On fait des agatesartificielles qui imitent exacte- et avait inspiré au consul Quintianus une violente
'qu'elle danse bien, mais la voilà qu'elle fait la belle ment celles que là nature nous fournit. L'industrie passion. Le consul lui fit dire qu'elle eût à seren-
fille et qui se carre comme une agasse. (G. Sand ) est en outre Parvenue à décolorer et même à colo-- d'ob-
On écrit aussi agace. rer les ,agates\naturelles. On les blanchit en les tempérer à ses ordres et dé se livrer à cet homme
AGASSIN, s. m. Agric. Bouton le plus bas des trempant
les
dans l'acide chlorhydrique. Pour colorer imque; alors, dans sa fureur aveugle, Quintianus
agates; les Indiens font -d'abord bouillir ces la ht arrêter comme chrétienne.L'infortunée fut
rameaux de la vigne. L'agassin ne porte jamais de
condamnéeà mort, et préalablement dépouillée de
AGASTACHYS, s. m. Bot. Genre àr plantes de 1 acide sulfurique bouillant qui brûle l'huile et ses vêtements et roulée toute nue sur des charbons
de la famille des protéacées établi pour un seul ar- développe ainsi une belle couleur noire dans les ardents et des morceaux de pots cassés elle expira
brisseau très-glabre trouvé sur la terre de Diémen veines ou l'huile avait pénétré. On reconnaît, dans le 5 février 251 après J. C, d'après la légende
le commerce chrétienne. 4
variétés
AGASTE, s. f. Vieux mot, qui signifiait Pluie leur couleur, d'agates, distinctes les unes des autres, par AG ATHÉE,
soudaine et abondante, qui cause de grands dégâts. leur transparence,la disposition et la
Un dit aujourd'hui averse. forme des dessins ou des taches qu'elles présentent. seau du
Une belle agate. Vase d'agate. Cachet d'agate.
comme plante d'or-
AGASTER, v. a. Dévaster, Agate nement pour les jolies fleurs bleues qu'il produit
dommager, corrompre.Vieux mot. ravager, gâter, en- bien gravée. Billes d'agate. Agates jaspées, Celles toute
AGASTRAIRES, adj. et s. m. pi. ZooL Nom btau -bleu de ciel et les fleurons d'un jaune doré.
Jecules colorées* n'offrentaucune forme distincte.
sous-arbrisseaux du Cap.
AGATHIDIE, s.
f
f. lintîîm. Genred'insectes co- humée.
léoptères de.la famille des mycétobiesou fongivores.
AGATHOHERE, s. f. Bot. Genre de plantes de
la famille des composéesqui a été réuni au genre
AGATHON. Auteur de pièces de théâtre dont
agatoïde.
des quartz de la division des agates. Pétrosilex
AGATOÏQUE, adj. Hist. nat. Qui a l'apparence
chandrie agatoïque
Les agathidiea ont leurs antennes comme une petite îl ne nous est parvenu que quelques mots préten- est une plante marine ainsi nommée parce qu'elle
boule, formée de trois articles. Onles trouve sous tieux. Moins connu pour son talent que pour sa aune transparence nébuleuse qui rappelle celle
des agates.
à la cour d'Archélaüs, roi de Macédoine. A GAUCHE, s.
noire et rousse en dessous.L'agathidie à ailes noires AGATHON (saint) le Thaumaturge. 78e pape, né à m. Art milit. Se dit, dans les
exercices et les manoeuvres, poar exprimer le pi-
est rougeâtre, ses antennes sont brunes. Palerme, religieux de l'ordre de Saint-Benoit, votement d'un homme ou la circulation d'un rang
AGATHINÈ, s. f. Zool. Genre de mollusques succéda, en 678 ou 679, au pape Domnus; ses
principaux actes sont la condamnation des erreurs vers le flanc gauche ou prenant aspect à gauche.
gastéropodes pulmonés, qui habitent particulière- Un brusque à-gauche suffit pour arrêter cette charge
ment les contréeséquatoriales et les îles d'Afrique. professées par les monothélites, le rétablissement de hulans. Des à-gauche.
Les agathines voi- de saint Wilfrid sur le siége d'York et l'abolition
A G AUNE, Géogr. Ancien nom de Saint-Maurice
sines des escargots, du tribut que payaient aux empereurs les pontifes
dont elles diffèrent nouvellement élus. Mort le 10 janvier 682, après en Valais, entre Sion et Genève. C'est en cet en-
droit que la légion thébaine fut décimée.
surtout par la' forme deux ou trois ans et demi de pontificat.
AGAVE, s. m. Bot. Genre de plantes grasses
allongée de leur co- AGATHOPHOLIDOPHIDES,adj. et s. m. pi. de la famille des amaryllidées, que l'on confond
quille, renferment les Erpét. Famille de reptiles ophidiens, comprenant quelquefois avec les aloès. Les agaves sont origU
plus grandes coquilles les serpents écailleux qui n'ont pas de crochets à naires des pays chauds et croissent facilement sur
terrestres.Oh les trou- venin. les bords de la Méditerranée. Leur tronc est cy lin-
ve répandues sur toute drique et écailleux, et s'élève jusqu'à 10 mètres
la surface du globe; de la famille des lauréac qui ne renferme qu'un leurs fleurs
elles vivent dans les seul arbre de Madagascar naturels se servent se disposent au haut de la tige comme
élégant candélabre..
endroits frais et om- de ses feuilles comme co ent culinaire. Son un
bragés, et l'hiver sous fruit est aromatique et renferme une amande d'une
les pierres ou dans saveur acre ef caustique.
les trous de rochers AGATH0SME, -s.- -m. Bot. Genre de plantes
leur nourriture con- diosmées comprenant plus de trente arbrisseaux
siste en végétauxfrais originaires du Cap, à fleurs de couleur rougeâtre,
ou morts. Leur co- lilas ou blanche.
quille est Je plus sou- AGATHYRSE, Mythol. Héros du Nord; que les
Agathine. vent ornée de riches Grecs supposaient avoir été un des trois fils
couleurs. La princi- d'hercule qui, suivant eux, avaient peuplé l'Eu-
«pale espèce vient de Madagascar. Les pays chauds rope septentrionale. I S. m. Boft Genre de plantes
en fournissent le plus d'espèces et les plus recher- de la famille des composées. Foss. Espèce de co-
chées. A l'état fossile, les agathines se trouvent quille fossile appartenant au genrevermet. S. m.
dans les terrains tertiaires. On écrit aussi agatine. pi. Anciens peuples qui habitaient les bords du
AGATHIS, s. m. Bot. Genre de plantes coni- Marsius (Hongrie). Ils avaient coutume de se stig-
fères ayant pour type l'agathis dammara, grand
|
arbre originaire de l'Inde. Entom. Genre d'in-
sectes hyménoptères, de. la famille des ichneumo-
matiser le visage et le corps par des marques
ineffaçables, dont le nombrc et la variété prou-
vaient l'ancienneté de la noblesse de chaque fa-
niens, formé pour un insecte qui se trouve'fréquem- mille. Ils furent soumis par les Alains, avec les-
ment dans la plus grande partie de l'Europe. quels ils se mêlèrent.
AGATHISANTHE, s. f.,Bot. Genre de plantes AGATI, s. m-r~Bot. Genre de plantes légumi-
de la famille des combrétacées, fondé sur une
seule espèce indigène à Java. neuses comprenant des herbes et quelques arbres
AGATIIISTÈGUES,adj. et s m. pi. Zool. Nom exotiques, qui ont beaucoup de rapports avec le
sainfoin. L'âgati à grandes fleurs est un arbre qui
donné à des mollusques qui forment une famille s'élève à une hauteur de 5 à mètres ses fleurs
de céphalopodes foraminifères. sont très-grandes. Les graines de l'agati sont co-
AGATHUCLE Tyran de Syracuse, né vers mestibles; et leur saveur se rapproche de celle des
359 avantJ. C., fils d'un potier; il exerça d'abord haricots.
cette profession, devint chef de brigands, -puis AGATIEÈRE, adj. Minéral. Qui contient de
tyran de Syracuse, où il fit périr 4,000 hommes, l'agate. Rocheagatifère.
porta la guerre en Afrique contre Carthage et AGATIFIÉ, ÉE, adj. Qui est transformé en
mourut l'an 285 avant J. C., empoisonné, dit-on,
par son petit-fils. agate.
AGATHODE, s. f. Bot. Genre de plantes de la v. a. Minéral. Convertir en agate. Agave.
famille des gentianacées, fondé sur une plante
herbacée de l'Inde.
|AGATIF^ER,
S'agatifie», v. pr. Se transformer en agate.
AGATIN, INE, adj. Quia l'apparence,la En Amérique, on tire, des feuilles de Yagave fétide,
AGATHODÉMON. Mythol. Nom grec dif dieu teinte bleuâtre ou lilacée de l'agate. Mollusque des filaments dont les naturels font des tissus, <Jes
égyptien Knoufi, génie de la fécondité et de la agatin. S. f. Moll. Genre de mollusques réuni au filets, etc. Les fleurs de l'agave d'Amérique ren-
bienfaisance, symbole du Nil. Il est représenté par genre bnlime. V, AGATHINE. ferment un miel qui fermente aisément et dont on
le serpent inoffènsif, le corps rempliéen nombreux AGÀTIS, s. m. Cout. Dommage causé par les compose une liqueur vineuse nommée pulque. Les
anneaux, un diadème,royal sur la tête, et la queueanimaux dans une propriété. * naturels en sont très-avides, et la consommation
terminée en fleurs de lotos ou par des épis. Cet AGATISÉ, ÉE, part. Se dit de branches et en est si considérable au Mexique, dit Hum-
emblème porte le même nom que le dieu, et re- même de troncs d'arbres qui, dans les couches sa- boldt, que les droits d'entrée dans les trois prin-
présente le fleuve souverain avec ses sinuosités blonneuses formées par des dépôts fluviatiles, ont cipales villes, frais déduits,, se montent chaque
(replis) amenant avec la crue la nouvelle végéta- été convertis en agate ou en jaspe, en conservant année à près de quatre millions de francs. Un

|
tion et l'abondancefigurées par le lotos et les épis.complètement leurs tissus ligneux et toutes les autre usage intéressantde l'agave, du Mexique est
apparences de leur organisation naturelle. On y de servir en guise de savon pour le blanchissage
gides, et les Romains cette divinité sous Quelques voit quelquefoisles vers qui les rongeaient, et qui des tissus. L'agave s'élevait plus haut dans les
auteurs, peu versés dans la langue et la mytholo- se sont aussi convertis en agate. L'Allemagne est criques salées, et présentait une forêt d'herbes per-
gie de l'antique Egypte, ont confond ce dieu pendiculaires. (Chateaub.) On dit aussi agave.
avec Kneph ou plutôt Hémeph^ qui es*i le dieule des boîtes, des nchesd'ustensiles, etc. On a S. f. Moll. Genre de coquilles comprenant les hé-
ombiliquées.
plus élevé de toute la hiérarchie céleste, l'être trouvé en Suède arbres agqtïsés d'un si gros lices qui ne sont pas
primordial, infini dans son essence et dans sa volume-qu'on en a tiré des plaques assez grandes AGAVE, ÉE adj. Bot. Qui ressemble à l'a-
|
durée, qui produisit les dieux, les hommes -et tous pour en former des panneauxde carrosses.Albâtre gave. S. f. pi. Tribu de la famille des amarylli-
les êtres créés; c'était lui qui faisait mouvoirl'u- français agatisé. Toutesubstanceanimale ou végétale dées renfermant le.genre agave.
|
nivers. Antiq. gr. Couped'Agathadémon.Celle qùe^
quilles dont le
néyau était AGAVON, s. m. Bot. Nom vulgaire donné,
agatisé. La Condamine dans quelques cantons du midi de la France, à
culer après le repas entre les convives pour que rapporte qu'il existe à Livourne une mâchoired'élé- l'ononide.
chacun pût y tremper les lèvres. phant agatisée qui pèse près de dix AGCYCLOPE, s. m. Entam. Genre d'insectes
AGATHODÉMOXISTE, s. Se disait des per- Qui a pris ou reçu les teintes,les couleurs de l'a- coléoptères tétramères.
sonnes très-modérées dans la boisson, par allu- gate. Cette blancheur, agatisée par le temps, est AGD. Mythol.^gr. Mot symbolique qui servait
vraiment phosphorescente;elle illumine tout le la- aux Phrygiens pour désigner la terre 6u toute roche
convives dans la coupe d'Agatnodémon. comme représentationde la matière solide primor--
AGATHOERGE,s. m. Antiq. gr. Titre donner diale du sexe féminin.
la teinte de l'agate. Âgatiserune AGDE. Géogr. Ville maritime de l'Hérault,
plus anciens .chevaliers en recevant leur congé. tisee, v. .se
convertir, être converti en agate
Les agalhaergesformaientune sorte de réserw et res- prendrela teinte de l'agate. Toute substance
dont la fondation est attribuée aux Ligures, quand
les comptoirs de ces vieux commerçants furent re-
male ou végétale convertie en agate est agatisée; jetés de la Idlire vers la mer. Au vie siècle avant
J. G., Agde devint une ville phocéenne. Au Ve siècle
suggère le bien; qui fait naître -le «entament du Qui ressemble de J. C., le christianisme s'en emparait. Il y mit
l'agate, qui a une cassure cireuse comme celle pendant tout le moyen âge un comte :d'Agde. La
royauté la racheta aux Espagnols, à qui l'Église discrétion à parler d'âge devant des personnes qui L'économie forestière établit ordinairement
catholique l'avait vendue. En 1634, Richelieu y fit nesoht plus jeunes; cependant les gens sages di- états ou quatre âges de forêts la tailte, le quatre
taillis,
creuser un port pour garantir la propriété du roi. sent Peu importe l'âge qu'on a, pourvu qu'on le yaulis et la futaie. de ces mots à leur
Construction dé navires; industrie et commerce jouisse d'une bonne santé.Avancement, progrès ordre alphabétique. 1 Baliveaux de l'âge, Ceux des
assez actifs. 9,747 hab. dans la vie. Croître en âge. Perdre de sa vigueur arbres ou brins d'une cépée qui sont réservés dans
avec l'âge. Les goûts et les passions changent avec la coupe qu'on exploite. De l'âge, vent dire ici de
la 'famille des ménispennées ayant pour type un l'âge. De nos pleurs l'âge tarit la source. (A. Tastu.) l'âge de la coupe. Un baliveau est de l'âge tant qu'il
arbuste indigène de la Nouvelle-Espagne,à fleurs Voltaire, à qui l'on demandait un jour ce qu'il pen- n'y en a pas dans la vente de plus jeune que lui.
roussâtres. sait de l'âge du monde, répondit Je regarde le monde 1 Années d'un arbre, d'une plante; phases
par les-
AGDISTIS. Mythol. Symbole mythologique des comme une vieille coquette qui cache son âge.1 Age quelles une plante passe. Ils sont tombés comme au-
sexes; les Grecs le regardaient comme un génie moyen, Terme de la vie moyenne, équivalant à la trefois les cotylédons, lorsque les premières feuilles,
hermaplirodite né de l'animation d'Agd par Ju- |
.33e année. Être entre dtux âges, Avoir passé la arrivées à l'âge de la force, ont pu se passer de leur
piter Ce. monstre portait les deux sexes, et les jeunesse et n'être pas encore arrivé à l'époque de secours. (Saintine.) j Temps écoulé depuis la der-
dieu?' «raignant pour leur avenir, le transformè- la vieillesse. ) Être d'un certain âge, N'être plus nière aoupe d' bois. -Agric. Longue pièce de
jeune.Prendre de l'âge, N'être plus jeune avan- bois ou timonf auquel se lie le soc et tout le sys-
Â^EîE, sy "ajç (du lat. avum, même sens). Durée cer dans la vie. j S'il vit, il aura de l'âge, Vieux tème de la cnanruee sans avant-train. Synonyme
et particulièrement durée or- proverbe qui signifie Il acquerra de l'expérience, il* d'époque historique. Ici le professeur remonta le tor-
\ie. L'âge de l'homme ne dépasse pas |
apprendra en vieillissant. On se corrige avec l'âge,
A mesure que l'on avance dans la vie, on se corrige
rent des âges, et prit dans leur berceau les sciences

tnnte ans.Époque particulière de ses dëfauts, on s'amende, jDernier période de la avarin. Durée des choses, temps où elles ont
de 7a l'iode, de la vie; tous les différents vie humaine. Un homme d'âge. Être avance en âge. f fleuri^-pfospéré,etc. L'âge de l'éloquence. Les diffé-
vie ('e l'homme. Les quatre âges. Le Le chef de la famille était un vieillard octogénaire, re âges de la littérature. -Age poétique. J'ai cru
moins respectable encore par son âge que par les ver- que la première Question de l'histoire du droit jran-
çais était de savoir si ce droit n'avait pas eu aussi
retour de l'âge. Être dans cet âge de la son âge. poétique. (Michelet.) 1 Synonymede Temps,
nubile. Age mûr Age viril. Âge caduc. A la (leur de rop- époque, Un âge fécond en grareds hommes.Nos âges ne
l'âge. Lavigui tir de l'âge. Il faut des préjugés ga- comme sont pas déshérités -de ces âmes généreuses et capables
rantir le jeune âge. (Stassart.) Dars tous -les âges de habitudes sociétés politiques, c'est l'influence des
la vie, l'amourdu travail, le goûtde l'étude est un bien. qcui se fait le plus sentir. (Virey.) Fig. Être surpasse encore les champions de ces âges 6arbares, si,
(Marmontel.) Il faut extrêmement veiller sur le pas- sur le retour de l'âge, Perdre sa vigueur, après qu'on la dureté, la force, l'impassibilité aux douleurs, fait
passé l'âge mûr.1 Président d'âge, Celui qui, au
sage q\e les enfants font d'un âge un autre) les a la gloire de notre race. (Id.)
traiter aussi délicatement qu'un oiseau qui mue, et moment où .une assemblée se forme, la préside,
les garder avec autant de précaution qu'un fruit qui parce qu'il est le plus âgé. Cette locution est em- L'histoire, astre des temps, .s'élève sur le monde,
se noue. (Moncade.) Chaque 8ge a ses humeurs, son
pruntée au langage parlementaire. Se dit aussi
Et sous son chaud rayon réveille le passé.
goût et ses plaisirs. (Régnier.) L'âge viril est le temps de l'époque à laquelle appartiennentou ont appar-
de l'activité ou de la vigueur corporelle et mentale. tenu les choses dont on- parle; et, en ce sens, il ne (BOULAY-PATY.)
(Vircy.) Le plaisir de la table est de tous les âges, s'eirtploie qu'avec le possessif.Les merveilles de noire 1 Synonyme de Vie. Voltaire a dit dans ce sens
de toutes les conditions, de tous les pays et de tous,' âge. Il fut l'ornement de son âge.1 En jurisp., ce
|
les jours. (Brillât-Savarin.) Vêtements du premier mot désigne les divers degrés de la vie qui déter-
âge. Ceux destinés aux enfants d'un an ou dix- minent la capacité ou l'incapacité des personnes
J'ai consumé mon âge au sein de l'Amérique.
( Alzire. )
luit.mois:: Des chemises, des souliers du premier âge. pour l'exercice des droits civils ou politiques, leur
Age d'homme, Époque à laquelle le corps de aptitude à exercer certaines fonctions à remplir Bien avant lui Mellin de Saint-Gelais avait dit
l'homme a pris tout son développement, où la vi- certaines charges, leurs droits à des exemptions ou
rilité commence. Quand cet enfant sera parvenu à immunités. Tous les peuples civilisés ont eu des
Se
l'âge d'homme. dit. aussi de l'âge auquel lois naient
qui précisaient l'âge auquel les citoyens pre-
place dans la cité, et devenaient capables
Dedans le clos de son propre héritage.
l'homme peut atteindre, de l'époque comprise
entre sa naissance et sa mort. Vivre deu.x âges l'âge actesdes de la vie civile.. En matière criminelle, Ages mythologiques, Divisions qu'on a faites de
d'homme. Il n'a pas vécu âge d'homme. Les anciens de l'accusé influe puissamment sur son sort. l'existence du monde en quatre périodes, auxquelles
ont dit que la corneille vit trois âges d'homme.Age on a assigné les noms d'âge d'or, d'argent, d'airain
du lait. Temps écoulé depuis les coochesL <d'une régulièrement inscrits sur les registres de l'état. civil. et de fer. Ici, plus de traces astronomiques la mé-
nourrice. ( .Age critique, Époque à laquelle les Cette fille ne peut se marier parce qu'elle n'est pas en tallurgie seule a fait les frais de ces dénominations,
femmes cessent communément d'avoir leurs règles, âge. Ce jeune homme ne peut s'engager comme soldat, ce qui ne doit pas étonner si l'on se rappelle les
deviennent stériles. Dans ce sens, on dit d'une ni disposer de son bien, parce qu'il n'est pas en âge, idées superstitieuses que les Grecs attachaient au
femme qu'elle est hors d'âge, lorsqu'elle a passé parce qu'il n'a pas encore l'âge, parce qu'il. n'a pas pouvoir de ces métallurgistesaussi fourbes qu'ha-
rage critique. Za (leur de l'âge, Époque de la atteint l'âge voulu. Dispense d'âge, Autorisation de biles, nommés Telchines, Cabires et Dactyles. Ces
vie où l'adolescentdevient homme, où il sort de)a faire une chose, d'exercer certains droits avant divers âges furent ainsi désignés, dans la croyance
première jeunesse, c. à d. de 24 à 40 ans. La mort l'âge prescrit par les lois. La majorité n'arrive que la dégénérescence des hommes marche pro-
l'a moissonné à la (leur de son âge,Bel âge, La jeu- qu'à 21 ans en France, mais le conseil de famille gressivement en proportion de la diminution de
émanciper un jeune homme à l'âge de 18 ans. valeur des métaux. On pensait alors q e l'espëce
»esse; l'âge des plaisirs, des passions, de 15 à"40 peut Lettres
ans. Je veux d'un lâi d'amour célébrer son bel âge. prince accorde de bénéfice d'âge, Lettres par lesquelles un humaine allait chaque jour en dégénéra au lieu t
Soumet.)C'est un bel âge, Se dit quelquefoisd'un à quelqu'un le privilège de possé- de se perfectionner, pensée bien opposée aî^phi-
fige très-avancé. Elle a quatre-vingt-dix ans; c'est der une place ou d'exercer une profession quoi- losophie de la civilisation moderne.Age d'or. C'est
qu'il
un bel âge. C'est le bel âge pour faire telle chose, dinaire pas;
n'ait l'âge exigé par les lois.Duré% or- la période la plu#*ràpprochée de la formation de
C'est l'âge qui est propre, qui convient telle de la vie des animaux. D'après l'attitude de l'homme. Les poètes de là Grèce et dé Rome le
chose. Etre d'âge à, Avoir atteint une période de ces insectes, leur démarche, la lenteur ou la vivacité plaçaient sous le règne de Saturne. Ce dieu était
la vie qui permet de. Cette fille est d'âge ia se ma- de leurs gestes, je prétendais deviner leur âge, leur alors tout-puissant au ciel; il fit régner l'inno-
rier. Cette inconséquence est impardonnablede sa caractère, leurs sentiments. (Saintine.) Certaines sub- nence, la justice et le bonheur sur la terre, en ap-
part, car il est d'âge à comprendre ce qu'il fait. Je stances alimentaires doivent être prises avant leur en- prenant aux hommes à récolter les grains qui crois-
ne suis plus d'âge me laisser mener comme un en- tier développement, comme les câpres, les asperges, les saient sans culture, et à se civiliser en obéissant
|
fant. Le nombre d'années que l'on compte depuis cochons
leur
de
premier
lait,
âge.
et autres animaux
(Brillat-Savarin.)
qu'on mange dans
Chasse. Selon
aux lois et aux oracles d'origine divine. Un prin-
,temps continuel régnait alors sur la terre des
personnes du même âge. Quel âge l'âge des animaux, ils différents fleuves de lait et de miel coulaient de toutes parts.
avez'vous? L'amour de la vertu n'a jamais d'yeux portent noms.
pour l'âge. (P. Corneille.) Rassasié des plaisirs de Ainsi le cerf s'appelle faon à sa naissance, haire à Heureux temps Dans l'iconographie moderne,
mon âge, je ne voyais rien dans l'avenir, et mon un an, daguet à deux ans, cerf à sa deuxième tête à l'âge d'or est personnifié sous la forme d'une jeune
imagination ardente me privait du peue 'é trois ans, cerf dix cors jeunement à six ans, cerf di$^
ossé- 1cors à sept ans, et vieux cerf lorsqu'il a passé cet
femme debout, à l'ombre d'un olivier, symbole-de
la paix, sur lequel voltige un essaim d'abeilles; les
une preuve
de l'intérêt .qu'on prend à quelqu'un quand on lui âge.,1 Cheval de bon âge, Celui qui est dans toute boucles dorées de ses cheveux flottent sans art sur
sa force; il est hors d'âge lorsqu'il a perdu les mar- ses épaules; ses habits, tissus d'or, sont privés d'or-
dent de le faire. Le frtat de Louis XIV à Villeroi; ques distinctives de son âge. j Économ. forest. La nements*, et sa main tient une- corne d'abondance
après la bataille de Ramilties «Monsieur le maré- vie des arbres, comme celle de l'homme, se-com- d'où sortent différentes espèces de fleurs et de fruits.
pose de trois périodes distinctes l'accroissement, 1 Fig. Temps heureux, prospérité. Cet homme ve-
est un le stationnement
modèle- de délicatesse. Le secret de leur dge est un et la décroissance. On admet nait de révéler un âge d'or au milieu de la corrup-
secret, que les dames gardent inviolablemeni, et je crois presque généralement que chacune de ces périodes lion. (Ch&r^l.Age- d'argent, C'est l'époque où l'eu
a une durée égale. C'est avant la dernière, de ces vit Saturne chassé du ciel à son tour par son fils:
périodes qu'il faut les couper, soit pour obtenir un Jupiter, qui bientôt, grâce à sa force et à son cou-
Qui n'a pas l'esprit de son âge meilleur recru, soit pour se procurer des bois de rage, écrasa tous ses ennemis. Alors, ce père dé-
trôné passa en Italie et apprit aux hommes à. cul-
possible de reconnaître au juste l'âge de certains
(voltaire.) tiver la terre et^à faire produire.,tes champs les,
arbres séculaires en comptant les couches concen- plus arides. Dans l'iconographie, cet âge, qui pour-
|Parailre son âge,. Locution elliptique pour dire triques de la tige, parce qu'on ne peut savoir com-
Paraître avoir l'âge qu'on a annoncé; contraire- bien il y a de temps qu'ils ne croissent plus et
rait également porter le nom de Cérès ou de Bac-
chus, est représenté sous, les traits d'une jeune
qu'ils ont cessé d'ajouter chaque année une couche femme .belle et revêtue d'habits ornés de broderies
c. pas
d. La figure de cette
ligneuse sur celle de l'année d'argent; sa tête est couronnée d'un rang de perles-
disposées avec art, et ses jambes couvertes de bot-
|
a. Loc. prov. moins d'années qu'on ne compte de couches con-
centriques dans la tige coupée transversalement.
tines d'argent elle s'appuie sur une charrue se:
tient auprès d'une cabane et porte des épis dans
la main. 1 Âge d'airain,C'est le commencement du que la civilisation romaine, si forte et si vivace, a
dont l'humanité s'honore. L'âge fer I su s'assimiler, comme Théodoric en Italie, et plus
règne de l'injustice. La guerre s'allume a ce mo- orateurs de
ment, le droit du plus fort s'établit. Dans l'icono- date de l'invasionoutils des barbares, c. à d. de l'usage
graphie, cet âge est symbolisé par une femme, à la des armes et
contenance hardie, richement habillée et coiffée immense cataclysme qui.
des

d'un casque dont le cimier est surmonté d'un mufle sation de bronze et ne laisse que des ruines.-Les
de fer. Il débute par un des, et ont su rendre quelque vigueur à la lumière
fait disparaître la civili- antique près de s'éteindre. 1 Bas âge, Époque
l'histoire universelle qui s'étend du g
de
siècle à la
de lion; elle se tient debout, au milieu de bâti- grandes traditionsde l'esprit humain sombrent ou renaissance au xve. Le bas âge, que plusieurs écri-
s'effacent la nuit fait dans les intelligences, 1 vains ont; à tort, confondu avec le moyen âge, est
mentsélégants, porte une épée dans la main droite, se période pendant laquelle l'ignorance et
et s'appuie de la main gauche sur un bouclier. nuit froide et qui glaced'horreur; la barbarierègne bien cette
Âge de fpr, C'est le moment de l'irruption de tous partout, il ne subsiste d'autre droit que celui du la barbarie féodales triomphèrent pour un temps,
longtemps où les ténèbres s'étendirent sur l'Europe où les
1 crames. Non-seulementcet âge commença avec plus fort; puis, la civilisation actuelle, sciences se réfugièrent à l'ombre des cloîtres et des
les premières fautes graves des hommes, lors de couvée,éclot, grandit lentement, vacille, trébuche,
l'ouverture de la fatale boite de Pandore, d'où', tombe, se relève à diverses reprises, et en arrive églises, près desquelles se.formèrent les universi-
suivant Hésiode, les misères de toutes sortes s'é- enfin peu à peu, après unedéfaillances marche des plus labo- tés, et d'où elles furent tirées par ces hommes illus-
chappèrent pour punir les coupables, mais il de- rieuses, marquée par des et de san- tres qui préparèrent et firent la renaissance dans
vait, d'après la croyance alors adoptée, durer sans glantes étapes, et, par un travail incessant et le gve et le xvit siècle. Ces deux grandes épo-
espoir d'aucun pardon jusqu'à la fin'du monde. acharné, à l'état où la
nous voyons aujourd'hui*, qués, le moyen âge et le bas âge, se subdivisent en
Dans l'iconographie, cet âge, qui nous montre le créant les chemins de fer, le télégraphe électrique,
dernier degré de la .dégénérescence des hommes les vaisseaux cuirassés (du fer, toujours du fer!), selon la chronologie quer l'on juge à propos de sui-
primitifs d'après les Grecs est représenté par une et développant simultanément toutes les sciences et vre. Pour l'histoire ecclésiastique, les- différentes
femme à l'air farouche, armée de pied en cap; son toutes les industries avec une rapidité vertigineuse hérésies, la naissance 'du mahométisme, le schisme
elle n'est arrivée^ cet état et elle s'y Ides Grecs, les croisades, le grand schisme d'Occi-
casque est surmonté de la tête d'un renard dans mais ne
1 dent; profane, l'empire byzantin,
sa main droite elle tient une épée nue, et dans la maintient, et elle ne pousse toujours en avant que pour l'histoire
gauche elle porte un bouclier sur lequel on aper- par la division du travail, nécessité fatale qui ré- l'empire latin, Constantinople conquise par les
trécit forcément les intelligence et travail Turcs, le nouveau monde découvert, etc. Les in-
çoit la figure d'un homme et le corps d'un ser- hommes
par un
actifs utiles, siècles plus polis sont venus
pent cette femme est entourée de fortifications et exagéré qui ne laisse plus aux ou ventions que les
|
de trophées de guerre. Fig. Calamités, temps où qui produisent le temps de réfléchir, de méditer, perfectionner, datent
de quoi que ce soit en dehors de la de l'âge moyen ou de la fin^du bas âge: ainsi, les
presque toutes du commencement
la guerre décime le pays. Une division plus ra- de s'occuperlaquelle
tionnelle et plus philosophique est celle en trois spécialité à ils sont rivés comme les galé- étriers, les vitres, les moulins eau et les moutins à
âges, que l'on commence à adopter aujourd'hui. riens l'étaient autrefois àla leur banc. C'est en vent d'une part; de l'autre, les lunettes, la ussole
Ces âges désignés ainsi âge de pierre, âge de croyant toujours dompter de plus matière que l'on ar- et l'imprimerie. (Armyn. Duchâtelet.) Age m çon- |
brome et âge de fer, d'après la matière ou la na- rive ainsi à être subjuguéCette civilisation en plus par elle, nique. Dans la franc-maçonnerie, le mot âge, em-
grades, n'exprime
esclave! de fer, ployé en parlant des différents
ture des outils dont Fhnmanité a fait successive- à devenir son industrielle, qui fleurit actuellement, rien de réel par rapport aux maçons investis de
ment usage, correspondent en effet à trois sortes exclusivement allégo-
de civilisations bien distinctes. Dans la première, devra faire place, dans un avenirprochain, àprédomi- une au- ces grades. Loge maçonnique est purement
tre civilisationplus âvancéedans laquelle rique, comme toutes les épreuves par lesquelles il
des outils de quartz, de silex ou d'obsidienne;
grandes difficultés pour travailler 1 matière, mais neront l'esprit, la justice,Dieu le droit, et qui sera le com- faut passer pour arriver aux différents degrés de
mencement du règne de sur la terre. 1 Ages du la hiérarchie maçonnique. Les nombres à l'aide des-
peu de besoins, des peaux d'anim?.« pour vête- monde, Epoques de l'histoire du monde qui embras- quels il est indiqué sont'relatifs à la durée suppo-
ments, quelques cabanes éphémères, partant peu de siècles, et dont les événe- I sée de ces épreuves ou à celle de quelques-unes des
de travail; mais grande curiosité, ardent besoin sent un certain nombre remarquables sont les deux termes. circonstances auxquelles elles font allusion. Bazot,
de connaître, temps considérable pour observer, ré- ments les plus le premier âge dans son Manuel du franc-maçon a. dit que l'âge
fléchir,, méditer; merveilleux développement des Suivant la chronologie chrétienne, maçonnique se constate par le grade qu'on _pos-.
facultés intellectuelles; création des langues, de comprend1656^fanées, et s'étend de la création au sèd',
l'écriture, de la morale, des religions, de la philo- tend déluge; le deuxième comprend 427 années, et s'é- et que, par exemple, l'apprenti a moins d âgo
sophie découverte des premiers éléments de toutes
jusqu'à l'entrée -d' Abraham dans la terre pro- que le compagnon. Cette règle est vraie tant qu'il
les sciences expéditions lointaines qui ont opéré mise le troisième comprend 450 années, jusqu'à ne s'agit que de la maçonnerie bleue ou maçonnerie
grand nombre de races. Ce fut la la sortie des Hébreux de l'Egypte le quatrième adonhiramite mais, pour les hauts grades, il en
le mélange d'unAtlantes/ suivants, em-
civilisation des des Gaulois primitifs, et comprend 479 années, et le va jusqu'à la fondation est tout autrement. Lesduexemples écossais
comprend pruntés il. quelques-uns rite ancien est
des anciens Égyptiens, Ethiopiens, Chaldéens et du temple de Salomon; lacinquième captivité de Baby- le
accepté, prouvent suffisamment;
Pélasges; civilisation exclusivement intellectuelle, 424 années et sixième aboutit il.
transmise loue ( 3416 ) le comprend 584 années et 1er degré (apprenti) L'âge est de 3
morale, théocratique et philosophique, enfin, le sep- ans.
directement aux mages, aux brahmanes et aux Chi- finit à la naissance de Jésus-Christ; 2e degré (compagnon). L'âge est de 5 ans\
nois, c. d. de l'occident it l'orient, conformément
traditions de les anciens
tième âge commence à cette dernière époque et 3e degré
doit s'étendre jusqu'à la fin du monde. La chrono-
(maître): L'âge est de 7 ans et plus.
aux plus vieilles tous peu- repoussée depuis longtemps 4e degré (maître Wr.). L'âge est de 3 fois 27 ans
ples mais contrairement à l'opinion générale ac- logie chrétienne est
tuelle. Cette première civilisation, splendide et vi- par tous les savants, et n'est plus admise que dans
accomplis:
goureuse efflorescencè de l'esprit humain, n'a laissé les les livres élémentaires et par la force de l'habitude, 5e dégré (maître parf. L'âge est de 1 an il l'ouvert
d'autres monuments que les menhirs, les cromlechs, ces plusconvenir fanatiques partisans de la Bible étant for- des trav. et 7 à la clôture.
lés dolmens, les pierres superposées qui forment de eux-mêmes que les jours de la Ge- 8e degré int. des bâtim. L'âge est de 3 fois 9 ans.
époques, de
les allées couvertes des archéologues et les con- jnèse doivent être de regardés comme des ou maître en Israël;
structions-dites cyclopéennes, des
que quelques essais de constructions
monolithes,

dont il reste encore d'éloquents vestiges sur


ainsi
gigantesques
divers
longues
1
manité
croyait.
périodes
sont beaucoup
Géol.| Ages
temps,
de
plus
la
et
terre,
que

1 tes, que la géologie fixe à la formation des diffé-


la
vieilles
terre
qu'on
et
Epoques différen-
l'hu-
ne le
9e
neuf; %•••
degré (maître élu des L'âge est de 8 et 1 an vc-
complis, etc., etc., etc.
D'age en âge, loc. adv. De siècle en siècle, de
points du globe et jusque dans l'Océanie. Le terre. On en distingue quatre se transmettra génération en génération, successivement. postérité. Sa gloire
deuxième âge, rage de bronze, est dû particulière- rentes couches de làcelui ou là terre devait être un d'âge en âge à la dernière
primordial est
ment aux progrès de la métallurgie, pu dévelop- L'âge lumineux et à l'état incandescent. Nul être Ces faits sont arrirés d'âge en âge jusqu'ci nous.
l'art travaillerles métaux. Au astre
pement de de
plus
moyen
effficace- vivant n'existait à cette époque. Vâge seconda.ire ÂGE, ÉE, adj. Qui a un certain âge, qui est
des outils de bronze, on put attaquer couches bouleversées, des amas de parvenu à un certain nombre d'années. Un enfant
matière qu'on le faisait précédemment présente des 45
ment la ne et roulées. Des quadrupèdes ovi- âgé de 4 ans.âgé.Un Une homme âgé de ans. C'est un
avec les outils de pierre. 'Les besoins ay ant grandi, pierres triturées poissons habitent les profondeurs de homme fort fille âgée de 20 ans. L'homme
ou travailla beaucoup plus, mais on pensa un peu pares et desdes plantes croissent à sa surface. L'O- conservant plus longtemps aes forces qu'unemoins femme ne
moins. La civilisation commençait à devenir in^_ la terre, et
dustrielle, et les gouvernement 3 furent bientôt pkfs
s 'an
occupe une place considérable. Dans l'age garde sa beauté, il doit prendre celle-ci
et divisent l'Océan; que lui de plusieurs années, afin qu'il trouve
âgée
encore,
militaires que théocratiques. Ce fut Modes, la civilisation t tiaire, les terres s'élèvent santé dans
de l'Egypte, de la Babylonie, des de Ni- es
fleuves s'écoulent des montagnes les mftmmi- matgré la. vieillesse,
compagne. (Virey.)
des
1
agréments
Employé
et de la
complément,
Tyr, de la Grèce et de l'an- t'ères peuplent les campagnes: les didelphes, les sa signifie il qui a un âge
sans
avancé. C'est une personne
cienne Rome caractérisée par des monuments ma- palseotheriums les anthracothériûms, les masto- âgée. C'est un homme âgé. 1 Voltaire, ouvrant un
gnifiquesdont nous admirons les moindres mines les dontes paraissent; puis viennent les rhinocéros-, des œuvres de Voisenon, tomba sur ce
prodigieux dans tous les arts, par unV lions, les ours, etc.; les insectes, les poissons volume d'une de ses épitres
par undéveloppementde
grand essor la richesseet du luxe, et pullulent danscréé. les airs^et l'Océan puis enfin, passage
par des chefs-d'œuvre littéraires. En même temps; l'homme est L'd$<? quaternaire présente le
complet développementde toutes choses. Tout est Croyez qu'un vieillard cacochyme,
les connaissances se vulgarisent, s'étendent, se com- Âgé de soixante et douze-ans.
qui étaient parties de l'occi- en équilibre; les climats sont réglés; l'homme
plètent et les idées sa puissance et domine sur la terre. 'Moyen- il entre fureur et déchire le feuillet en s'écriant
dent, reflétées par l'Asie et la Grèce, commencent exerce Suite de siècles qui commence à la chute de en
âge, l'époque «
Barbare, dis donc chargé et non pas dgé fais
les ténèbres qui avaient succédé à la lumière. Dans l'empire rétabli des une image et non pas des un extrait baptistaire.arbre
cette civilisation de l'âge de bronze, il paraît
de y la translation de l'empire romain
Français aux Allemands dans le Xe siècle. Plu- Se dit
est âgé,
des animaux et végétaux.
plus il produit.de fruits et de graines.
Plus un
»

sieurs historiens continuent cette époque jusqu'à


intellectuel ou moral. Cette époque a produit les la prise Ae Constantinople par les Turcs, en 1453,
livres sacrés de et d'autres jusqu'à la Séjour des âmes affligées
Vieilles forêts de.trois siecles dgées.
l'époque où la philosophie, les sciences,les arts, ne
dote, Anacréon,

.législateurs, des savants, et les plus grands philo- ]e monde


l'époque où les
lueurs de la civilisation antique éclairent encore J Se dit même des choses. On nous parle de
où des princes d'origine barbare, mais très-âgées, quoiqu'elles
datent Ce pièces
mot se
trouve, dans plusieurs coutumes, dans le sens d'E- Les agences de placement d'ouvriers et de domestiques
mancipé, mis hors de tutelle, majeur. (Dans la ont été placées, par une loi récente, sous la surveil-
gnait le majeur de 25 ans.
s. f.
lance de la police.
rectes, établie en 1797, a été supprimée en 1799,
Chim. Substance qui existe remplacée par une direction dans chaque dégarte- moder, se placer
di- (J. B. ROCSSEAU.)
AGÉDOÏTE,
dans lé suc de réglisse, regardée comme un prin- ment, L'agence des domaines nationaux, créée en
j de la manière la plus convenable.
cipe immédiat particulier des végétaux, jusqu'au 1794, était chargée de la location de Calames, paré deses magnifiqueshabits, se coucha tout
ces biens.
moment où l'on découvrit qu'elle n'était que de L'agence de l'enregistrementet des domaines, créée de son long sur le bûcher, s' agençant le plus honnête-
ment qu'il lui
l'aspatagine. en 1794, a été remplacée put la direction de l'en- choses.
AGÉER, v. a. S'est dit pour Émanciper, décla- registrement et des domaines. ( Agence de l'envoi Il faut se demander si l'exercice du droit de
Déclarer qu'un mineur des lois, créée en 1793, et réduite à deux membres ganisation de la avec l'or-
est d'âge à pouvoir gérer ses affaires. ,en 1795. C'est aujourd'hui l'imprimerie impériale procédure en saisie immobilière.
AGELAIEE, s. f. Entom. Genre d'insectes de la qui est chargée de l'impression et de la distribu- Petit AGENDA, s.'m. (mot lat. signif. choses à faire).
famille des guépjaires, fondé sur une seule espèce,
l'agélaiée à antennes brunes.
des mines, créée
le eonseil des mines, fait ou ce qu'on a
carnet portatif sur lequel on inscrit

AGÉLAINÉES, adj. et s. f. pi. Ornithol. Nom que l'on a placé sous l'autorité du ministre de-.fin. petit cahierdepapier blanc, relié souvent avec élé-
ce qu'on
faire dans la journée. C'est un

|
donné à^une famille de sturnidées. Tous les genres térieur. L'agence municipale remplissait des fonc- gance, et dont chaque feuille représente un ou plu-
qui en Tout partie sont marcheurs, vivent en troupe tions analogues à celles de nos conseils munici-
et cherchent habituellement leur nourriture à terre paux. L'agence des poids, créée en 1795, a été jour
abolie l'année suivante. | Agence des titres. Nom sortes
a sa case spéciale. Il y a des agendasde toutes
et de grandeurs différentes. Agenda générai.
comme les étourneaux. qu'on donna, Agenda de comptoir, de commerce, de cabinet. Agenda-
AGÉLASTE, adj. Mythol. Triste, funeste. Sur- en 1794, aux préposés au triage des
titres. Cette agence ne fut que temporaire comme moniteur. L'agenda des notaires, des avoués, des gens
agélaste, Pierre sur laquelle
s'assit Proserpine, fatiguée de chercher sa fille. |
son objet. j Agence executive. Nom que l'on donna d'affaires, etc. Toutes les professions pourraient avoir
leur agenda particulier, et l'on en trouve
AGÉLASl'ÏQUE, s. m. Entom. Genre d'insectes aux commissionsexecutives placées près du gou-
coléoptères tétramèresde la famille des chrysomé- supprimés vernement pour remplacer les ministres, qui furent effet, pour objet une pror-
pendant quelque temps, lors de la pre-
lines. mière révolution. Agence de secours. Établissement aider le peu de mémoire qu'ils ont, -de se faire des agen-
( AGEI^ENE s. f. Entom. Genre d'insectes de fondé, en 1793, dans l'arrondissement de chaque das de tout ce qu'ils doivent exécuter. J'oubliais la
l'ordre des aranéides, comprenanttrois espèces, dont assemblée primaire. Ces agences ont été remplacées principale affaire; je ne l'ai pas mise sur mon agenda.
la plus commune est l'agélène labyrinthe, qui vit par les bureaux de bienfaisance elles devaient, (Le Sage.) Un homme qui allait souvent de Paris à
aux environs de Paris. Elle passe, avec l'araignée pendant les mortes saisons, établir des Lyon, écrivit un jour sur son agenda
(1 Mé souvenir
domestiqué, pour une des espèces qui filent le destinés aux ouvriers valides inoccupé. travaux
mieux. Comme cette dernière, elle construit sa toile ecclésiastique. Fonctions des agents du clergé. | Agence de me marier en passant par Nevers.
nonce, Agenda accompagné d'annonees.Agenda-
|
1 Agenda-an-
sur un plan horizontal, avec un trou rond, orifice AGENCÉ, ÉE, adj. Ajusté, accommodé, joint, éphémérides, Agenda accompagné d'éphémérides
d'un canal cylindrique qui conduit à la retraite du disposé convenablement. Se dit au propre et au fi- pour chaque jour de l'année.
petit animal: ATTprïntemps, lorsqu'elle est jeune, guré. Cela n'est
elle établit sa toile sur des herbes plus tard, pas bien agencé. Ces figures sont mal nicipale. AGENDE, s. f. S'est dit pour administrationmu-
agencées. En temps, l'ancienne agende fut changée.
des chaumes, et enfin, dès qu'elle a acquis toutesur Communément tout se passe en beaux dis- ce
grandeur, sur des buissons et des haies. L'agélène sa cours; bien cagencés, bien ronflants, où l'on voit d'a- (Bossuet.) | Liturg. C'est ainsi qu'on appelle l'office
bord que le premier soin de chaque interlocuteur est des morts en neuf leçons chez les chartreux.
labyrinthe est très-agile et assez forte pour attaquer de briller. (J. J. Rousseau.) Paré, ,AGENE, adj. Bot. Qui est dépourvu d'une sur-
lcs abeilles et les grossés fourmis, dont elle fait prin- elle orné. Comme
est agencée t face distincte d'accroissement où s'engendrent de
cipalement sa nourriture.
AGÉLÉNOÏDE, adj. Entom. Qui ressemble à d'agencer AGENCEMENT, s. m. (pron. ajanceman).Action nouvelles parties. Végétaux cellulaires acotylédônés
état
l'agélène. 1 S. f. pi. Classed'aranéides de l'Afrique. ment, disposition, ajustement de ce qui est agencé arrange- agènes. | S. m. Genre de monstres nommés aussi
des parties qui con- agénosomes.
AGEM s. m. Mot arabe qui signifie Étranger, courent à un ensemble. Bans l'agencement des af- AGENEIENS, adj et s. m. pi. Ornith. Nom donné
barbare, qui ne sait pas la langue arabe. Il dé- faires humaines, il y a mille choses qui nous échap- à une famille de l'ordre des oiseaux grimpeurs, com-
signe particulièrement les Persans et en général pent. (Voltaire.) L'agencement des os est une choses prenant ceux qui n'ont pas de soie à la base du bec.
tous les peuples de la terre, par opposition aux admirable. Les agencements de
Arabes. Cette distinction répond à celles de Gen- chambre, de cet appartement ce cabinet, de cette AGÉNÉIOSE, s. m. Ichthyoh Genre de poissons
sont bien entendus. vivant dans les eaux douces de la Guiane leur tête
tils, chez les Juifs, et de Barbares, chez les Grecs. S'empl. absol. L'agencement fait déprimée-
On dit aussi adjem et agémi. les plus pc- ou pst et couverte de lames grandes et dures,
tites choses. Arrangement, combinaison étudiée d'une peau visqueuse leur bouche est à l'ex-
AGEMA, s. m. Nom que donnaient les anciens des différentes parties d'un discours, des différentes trémité du
Grecs à un corps d'élite, soit de cavalerie, soit lettres d'un mot, des mots d'une phrase. Le charme museau et sans barbillon. L'agénéiose
d'infanterie, que l'on désignait pour certaines en- du style ne dépend souvent armé est un assez gros poisson, d'un vert foncé,
que d'un spirituel agence-. qui tire son nom du prolongement de son os maxil-
treprises hardies ou secrètes. ment. J De même on dit L'agencement d'une parti- laire faisant saillie entre les deuxnarines,
AGÉMI, s. m. V. AGE){. lion, l'agencement ingénieux d'un morceau, d'une forme d'une corne sous la
presque droite, hérissée de poin-
AGEN. Géogr. Ville de France, chef-lieu du dé- partie d'orchestre. Arrangement des meubles, des tes. La chair desagénéioses est méprisée et passe pour
partement de Lot-et-Garonne, la rive droite de draperies dans un appartement, des vêtements sur avoir un mauvais août.
la Garonne, à 636 kil. S. S. 0. sur de Paris. Du temps une personne. Peu usité. Dans ce sens, on disait AGENERE, (du gr. a [b] priv., et géino,
des Romains, elle était le siège d'un prétoire, et L'agencement de nos divres, l'agencement d'un maga- geinomoï [yétvo, adj'. Y£tvo[xoï], engendrer; qui
des ruines de constructions romaines y existent sin, d'un cabinet. ,1 En termes de peinture, de sculp- engendré). Variété de l'apparitioiï tangible, na pas été
en- d'architecture doctrine selon
core. Elle est la patrie de Sulpice Sévère, de Sca- ture et ornementale, ce mot est d'un la spirite. C'est l'état de certains Esprits
liger, de Lacépède, de Bernard Palissy, de Bory usage très-fréquent, et signifie Conduite, dans un qui
de Saint- Vincent et de Jasmin. Charlemagne dessin, des lignes qui en constituent l'esquisse. On les apparences peuvent revêtir momentanément les formes et
y d'une personne vivante,
remporta une victoire sur le roi africain iEgoland. dit des divers groupes d'une composition, des di- faire complètement illusion. L'histoire au point de
Placée au centre .d'un pays fertile, à la jonction verses parties dé ces groupes Cela est d'un adroit, sieurs faits de ce genre les légendes rapporte plu-
de tous les
des principales voies de communication du midi d'un habile, d'un heureux agencement. On dit aussi
peuples en contiennent un grand nombre. L'ange
telles que le canal et les trois lignes de chemin de des plis d'une draperie, des masses ou des boucles qui
fer appartenant aux réseaux du Midi, d'Orléans d'une chevelure, etc., que ]'agencementest bora .ou appartiendrait accompagna le jeune Tobie dans son voyage
et à cette catégorie, aux yeux du
des Pyrénées, elle fait
un commerce considérable mauvais. J On appelle vulgairementagencements di- jeune homme, c'était un simplecar,
14,i09 habitants. verses boiseries qu'on a placées dans-un logement nairede route, jusqu'au compagnon
moment où, à son retour
AG ENAIS, AISE, adj. et s. Géogr. Habitant pour sa commodité. Acheter un fonds de commerce celui-ci disparut subitement V.
d'Agen qui appartient à Agen
V AQENOIS. ou à ses habitants. avec
les parlements de
|
tous ses agencements. Ane, coût. C'était, dans
Bordeaux, de Paris, de Tou-
AGENÉSIE, s. f. (dusr. o
apparitions.
priv.;
AGENCE, s. f. (pron. ajance). Emploi d'agent lause, etc., ce qu'était l'augment dans d'autres
charge d'agent( Agence militaire. Agence maritime. 1 ressorts. Dans l'ancien droit, non abrogé quant àgendrer, anaphrodisie
impuissance. Ce mot est différent du mot
car, dans cette dernière maladie, il
Temps pendant lequel un agent remplitses fonctions ce point, l'augment et l'agencementavaient les ca- a abolition de l'appétit y
tendant son agence.Bureaux où une agence est éta- ractères des donations nonobstant entre-vifs vénérien, ou, comme le dit,
Horace, on a déposé 1es armes. Dans l'agénésie, l'in-
|
blie où un agent exerceson emploi. Agences d'affai- fécondation est le résultat d'une conformation
res. On peut les diviser en agences publiques et en disposition de ses biens, conservé par le donateur. cieuse desorganes génitaux, ou de l'altérationvi-
AGENCER,*?, a. (du celt. agen, beau, convena- du
agencesparticulières.On donne le nom d'agencespu- défaut.
bliques à celles dontl'existenceest. reconnue ble). Ajuster, joindre, disposer, accommoder d'une Genre
et sanc- manière de déviations
tionnée par le gouvernement. On les appelle ordi- d'une même convenable plusieurs choses ou les parties l'absence de certains organiques organes
caractérisées par
par
ttiut cela. leur développement. L'absence du un chez les dans
nairement assurances. Les agences particulièressont chose. ou défaut
plus spécialementconnues sous le nom d'agences d'af- Cet auteur ne sait pas agencer les scènes d'un roman, pliales est cœur aré-
Mires. Beaucoup de ces établissements n'offrent
ciye sécurité, et ne servent qu'à lever de véritables au-
|
d'un drame. Famil. P«rer, orner. Agencer une ma- considérée
AGÉN1ON, s. m. Bot. Genre de plantes gra-
Arran- minées, réuni au^ genre andropogon.
impôts sur la crédulité publique. Les bureaux d agen-
ces sont des établissements dont les entrepreneurs font
AGÉNIUS, s. m. Entom.-
métier de se charger, moyennant salaire, des affaires même figure ajuster les draperies, disposerles ac- tères pentamères de la famille des lamellicornes
|
d.'autrui, du recouvrementdes rentes et pensions,des cessoires.- Fig. Disposer habilement les parties
d un discours; combiner d'une manière spirituelle
(Cnvslli.) L'art. 632
d'actes de
reaux d
du Code de commerce qualifie 1 ensemble

affaires, établissements de ventes à l'encan, etc. Ce


d'un morceau de musique.
n'est le tout d'agencer des paroles
Basa le pays d'Aueh,forme la plus grandele
Et de souffler de froides hyperboles; Agen en
était la capitale. On écrit aussi
AGENOR. Mythol. Personnificationde la race meaux s'agenouillent pour recevoir leur cttarge. Lélia forestier,Fonctionnaire préposé, sous les ordres de
littoral de la
phénicienne en tant qu'liabitant le écoutait le murmure confus de la vallée et- les cris des la direction générale, à la conservation.à la sur-
jeunes agneaux qui venaient s'agenouiller devant leurs veillance et à l'administration des forêts. Agent
eut pour femmesTéléphase et Damno, qui le rendi- mères. (G. Sand.) J Se baisser, s'inclinerd'une ma-

fattt y joindre E
rent père de six enfants trois fils, Cilix, Phénix nière quelconque; se dit même des choses inani-
etCadmus; trois filles, Taygète, Iséeet Médée. Il mées. Vous marcherezdroit dans un fouillis de grandes
qui eut ensuite. Agénor herbes qui sentent bon, et au milieu desquelles les
régna en Phéhicie. Le seul événement célèbre de pierres sépulcrales s'agenouillent..(Castille.) 1 Anc.
son règne fut l'enlèvement d'Europe par Jupiter. prov. A la quenouills, le foi s'agenouille, c. ad. Les
secret; Celui qui est chargé d'une mission secrète
de la part du gouvernement, d'un-particulier, etc.
Les agents de Pitt et de Cobourg. Les agents de l'é-
tranger. Employé seul; il se prend ordinairement
en mauvaise paît et dans le sens d'Espion, d'entre-
metteur, de créature, d'employé vendu à celui qui
On place le règne d' Agénor vers 1560 avant J. C. 1 hommes qu'une passion folle rend esclaves des fem- s'en sert pour un but honteux. 1 Se dit également
S. m. Zool. Genre de crustacés décapodesde la fa- mes adorent à genoux leurs caprices. 1 Synonymes
|
mille des oxyrhinques. Entom. Nom donné à un
papillon chevalier troyen.,
s'
agenouiller, SE METTRE A GENOUX. Le pre-
mier semble n'exprimer qu'un mouvement phy-
des femmes. Vous aurez dans cette femme un très-
bon agent.Néanmoins, on lui donne un féminin,
surtout lorsqu'il est pris en mauvaise part. Elle est
AGÉNORE s.f.Bot, Genre de plantes de la sique le second a plus de rapport au sentiment leur agente. Je découvris que, dans cette intrigue; elle
famille des composées-chicoracées,réuni au .genre d'humilité, d'adoration dont cette posture est le était là principale agente. Agent administrateur,Em-
sériole. signe. ployé ou fonctionnaire que l'autorité administra-
AGÉNORIDE, s. Descendant d'Agénor; dit AGENOUILLOIR, s. m. Petit banc ou escabeau tive charge de certaines missions ou de certains
plus spécialement de Cadmus et d'Europe. se On sur lequel on s'agenouille. L'agenouilloird'un prie- services. On dit aussi agent administratif,
trouve aussi ce nom appliqué au-peuple d'Argos, Dieu. consulaire, Officier ou agent établi dans un port
que l'on regarde comme une colonie phénicienne. AGENT, s. m. (pron. ajan). Appliqué aux choses, étranger pour y exercer une certaine juridiction
AGÉNORIE. Mythol. Déesse de l'industrieet de ce mot désigne tout ce qui agit, opère. Toute action sur les négociants et les marins de la dation qu'il
l'activité. Elle avait un temple à Rome sur le mont suppose un agent. Le feu est le plus puissant de tous représente, pour y défendre leurs intérêts. Agent
Aventin. S. f. Bot. Genre de plantes de la fa-
mille des asclépiadacées.
les agents naturels. La vapeur est un agent dont l'em- de change, Nom donné aux officiers ministériels in-
stitués dans les villes qui ont une bourse de com-
AGÉNOSOME, s. m. Tératol. Genre de monstres constamment les agents modificateurs les plus puissants merce pour y remplir, à l'égard des opérations qui
de l'atruosphère. (Maury.) Un capitnl employé pro- sont de leur compétence, des fonctions analogues
unitaires, de la famille des célosomiens,caractères duclivemenl est un,<èes trois agents de la production, à celles que remplissent les notaires dans un autre
par un défaut de développement dans les organes
génitaux.
AGENOUILLÉ, ÉE, part. Qui est à genoux. Un
hommeagenouillé devant l'autel. Il était agenouillé.
Il appela Eugénie, qu'il ne voyait pas, quoiqu'elle fût
agenouillée devant lui, et baigna de ses larmes une
9nain déjà froide. (Balzac.) Sténio demeura agenouillé
Say.)
signer la cause qui
| o
et prend part auJjffrofits de cette'production. (J. B.
S'emploie aussi par opposition à patient.
C'est ainsi qu'on dit l'agent et le patient, pour dé-
t le.sujet sur lequel elle
opère. Physiq. On ésigne par ce mot toute puis-
i
sance qui opère ou q tend à opérer un effet par
son mouvement actuel ou par sa tendance au mou-
ordre de transactions. Les agent's de change ont
seuls le droit de faire les négociations des effets
publics et autres valeurs susceptibles d'être cotées
de faire pour le compte d'autrui les négociations
des lettres de change et billets et de tous papiers
commerçables, et d'en constater le cours. Ils peu-
vent faire, concurremment avec les courtiers de
devant ja froide Lélia: (G. Sand.) |
vement. Chim. Il est quelquefois employé comme
synonyme de Réactif. S'applique à toutes les ma-
marchandises, les négociations et le courtage des
Tous deux agenouillés, à leur dieu tutélaire ventes ou achats de matières métalliques; ils ont
Présentent de leurs voeux le tribut ordinaire. tières'usuelles comme moyens d'analyse pour con- seuls le droit d'en constater le cours. L'institution
(DELILLE.) naîtrela nature et la composition des corps qu'on des agents de change remonte à l'année 1572, épo-
se propose d'analyser. S'entend a ssi des ustensiles,
1 S'emploie au figuré. Les tempéraments timorés, des instruments qui servent à 'analyse.
Tout cyps qui peut avoir une in uence ou déter-
| Méd.
que à laquelle Charles IX créa, par un édit, des
courtiers de change, deniers et marchandises. Portés
116 sous Louis XIV, supprimés en 1791 par un
sans cesse agenouillés arec effroi devant l'avenir, pen-
chent vers la superstition, comme le prouvent tous les miner un effet quelconque. Agent hygiénique. Agent décret de l'Assemblée nationale, les agents de
êtres débiles. (Virey.) morbi/ique. Agent pharmaceutique. Agent délétère. change furent rétablis par la loi du 28 ventôse
AGENOUILLEMENT, s. m. Action de s'age- Agent thérapeutique. Agent chirurgical. 1 Agent pro-
nouiller état d'une personne agenouillée. v.ocateur. On a employé cette expression pour clési- villes où ils sont institués. Il est aujourd'hui fixé
AGENOUILLER,v. a. (rad. genou, qu'on écri- gner ce qui cause une maladie. L'arthrite se lie au à 60 pour la ville de Paris. Ces charges sont vé-
vait autrefois genouil). Contraindre quelqu'un à se rhumatismepar la filiation du même agent provoca- nales, mais le progrès du temps porte à des modi-
mettre à genoux faire mettre, genoux. On fit age- Appliqué aux personnes, le mot agent se dit fications profondes dans les attributions des agents
nouiller tout le monde. Faire agenouiller un enfant. généralement de tout individu chargé d'une forte- de change et à la suppression de la vénalité de ces
S'agenouiller,v. pr. Se poser sur les genoux, se tion active, d'une gestion, d'un mandat, d'un cer- oflices. Il est telle charge d'agent de change qni
tain emploi déterminé. Les agents du gouvernement. vaut plusieurs millions, et qui ne peut être exploi-
mettre sur les genoux. Philippe Il était petit pour Les agents de l'administration. Ces hommes si riches tée que par des sociétés de capitalistes d'où les
se. venger de ce tort de la nature, il exigeait de ceux qui
lui parlaient qu'ils s'agenouillassentdevant lui. Se sont souvent trompés, volés par lieurs agents qu'ils
payent si peu, ce qui établit une espèce de compensa-
quarts, les huitièmes d'agent de change. 1 Agellt
comptable. Se dit, dans cerraines administrations,
dit plus ordinairement de l'action de mettre les ge- tion. Pour faire prospérer cette entreprise, choisissez de l'employé qui tient la comptabilité et administre
noux à terre dans un sentiment d'hum.ilité, d'ado- les fonds. Dans les hôpitaux militaires et les ba-
ration divine ou profane. S'agenouiller dans une hommes sont
église, s'agenouiller devant un saint, devant une ma- dovic ne que les agents de la Providence. Lu- gnes, Celui qui est seulement chargé de la comp-
lui-même
none, devant le saint sacrement. S'agenouiller devant bourreau. (Saintine.) ne lui semble plus que l'agent de son tabilité matérielle et financière. 'Agent comptable
Al_rs Le pouvoir exécutif n'a que des d'un hôpital maritime, des chiourmes.Dans l'an-
sa maitresse, devant une danseuse de l'Opéra. ces agents, et la loi seule fait des magistrats. (Roy. Col- cienne administration, il se disait de l'employé qui
pieux bandits s'agenouillèrentsur les pierres. (Roger.) était chargé de la comptabilité à bord d'un bâti-
Le peuple s 'agenouille. et le pontife austère politiques anglais sont dans le cas de fairedeux rap-
Vient bénir e volcan endormi sous la terre. ports sur le méme objet l'un publient faux, l'autre
ministration. 1 Agent d'affaires, Celui qui se charge,
(SOUMET.) confidentiel et vrai. (NapoléonIer.) 1 Agent provoca-
moyennant une rétribution, de diriger et de suivre
teur, Celui qui excite quelqu'un à faire quelque
chose;
les affaires d'intérêt des particuliers et tient,
tantôt il est pris pour complice, tantôt il
cet
Tous deux. baissant leurs yeux tristement dessillés, effet, un cabinet ouvert au puhlic; mais comme les
Sur la terre, en tremblant, se sont agenouillés. indique une trame machiavélique. L'agent provoca-
individus de cettte classe n'ont aucun caractère
légal, il est prudent de ne recourir à leur minis-
leur projpement dit-est celui qui, dans un moment
d'effervescence publique, pousse les citoyens à la ré-
tère. qu'après informations sérieuses sur leur mora-
j Fig. Se prosterner, s'incliner devant une per- voile. (Dict. de la convers.) 1 Agent de l'autorité pu-lité et leur -capacité. Les agents d'affaires sont les
sonne ou devant une chose qu'on adore, qu'on ad- blique. On désigne sous ce nom toute personne in- intermédiaires inévitables de toutes les opérations qui
mire. S'agenouiller devant la vertu. Le meunier s'a- vestie d'une portion quelconque du pouvoir. Dans peuvent offrir des pots-de-vin bu des dissimulations ci

a affaire.
genouille devant la pâte faite avec la farine qu'il' a un sens général, la dénomination d'agents de l'au- exploiter. V. 1 Agent dramatique, Agent
moulue., (Sylv. Maréchal.) Hier, quand nous nous tarité publique comprend tous les fonctionnaires qui se charge de représenter les auteurs dramati-
pu-
promenions sur la montagne, vous étiez si grande, si blics, magistrats ou autres; mais, dans une accep-
sublime, que j'aurais voulu m'agenouiller devant vous tion plus restreinte, on ne désigne sous cette ques à Paris, en province ou à l'étranger. Agent |
et 'baiser la tri Embaumée' de vos pas. (G. adjoint, Agent auxiliaire chargé de seconderAin
qualité que les fonctionnaires d'un ordre inférieur,
agent prinçipal. Agents d'une faillite. Ce sont les
-Métaphoriq. Se dit aussi des choses. ou dont l'autorité n'est point permanente, c. à d.
gérants provisoiresd'une faillite, qui l'administrent
Ils sont là; leur voix triste essaie une-prière. est accidentelle et restreinte à certaines circonstan-
pendant quinze jours, et quelquefoisjusqu'à la no-
Di es, restercz-vous aussi froids, que la pierre
mination des syndics provisoires, i Agent municipal.
ces. 1 Agent de la force publique. On désigne sous ce
Où s'agenouillela .douleur? nom toute personne chargée par la loi d'une mis-
Nom que l'on donnait aux maires dans la consti-
(E. TUBQUETY.) tution de 1795. Les agents municipaux ont été
sion coercitive. Les gendarmes, les gardes champê-
remplacées par les maires. Agent national, Nom
tres, les gardes forestiers, etc., sont des agents de la
l, Ramperdevant quelqu'un. « Qu'unjeune homme force publique. 1 Agent de police, Agent préposé à la que l'on donnait à certains fonctionnaires en 1793.
enivré par l'amour, dit Voltaire, se Jette aux ge- surveillance publique et au maintien du bon ordre; Ils étaient chargés* de représenter les émigrés dans
noux de sa maitresse, je lesens, lui pardonne quand on on l'appelle encore garde on sergent de ville, appa-
les contestations relatives à leurs biens séquestrés.
n'est plus le maîùje de ses on peut aussi n'être riteur. A Paris,, on le connaît plus spécialement
1 Agents de prostitution. Les nommer, c'est les dé-

pas le maître de sa tête. D'ailleurs, une belle femme sous le nom de sergent de ville, inspecteur de police,
finir. A la cour même des rois, il y avait un lien
est une divinité pour qui la voit ainsi; mais qu'un et même officier de paix.1 Agent diplomatique.On de prostitution et un agent nommé roi des ribauds,
homme s'agenouille devant un autre homme, c'est désigne sous ce nom, on sous celui de ministre pu- qui percevait 2 sous par semaine sur tous les autres
une bassesse, une infamie. Lâche que tu es ne vois- blic, toute personne, quelle que soit la qualité qu'on lieux de la capitale; et, parmi les prérogatives iri-
tu pas qu'un grand n'est grand que parce qu'il est lui donne, qui a mission de représenter, soit d'une fàmes de cet agent royal, on rapporte celle-ci Les
levé, et toi à genoux ? » Hélas l voilà notre argent qui manière générale et permanente, soit pour un ob-~
filles publiques qui suivaient la cour étaient tenues
de faire, pendant tout le mois de mai, le lit du roi
gens, on s'agenouillera devant un écu. (Brill.-Sava- auprès d'une autre puissance. L'origine de la /onc- des ribauds. Ces filles étaient qualifiées de prosti-
rin.) lion d'agent diplomatique est toute moderne. Agent tuées royales. La révolution vint changer les
mœurs
par les
les agents de prostitution furent punis
lois et nétris dans toutes les classes de la
société. En vain un grand personnage, imitant Ca-
aggloméré.
AGGLOMÉRABLE, adj. Néol. Qui peut être

s.
AGGLOMÉRAT,
pour tenir rapprochés les
pour maintenir appliqués
bords d'une plaie ou
plusieurs pièces d'appa-
m. Minéral. Réunion de reil, un vésicatoire, etc. [ S. m. Remède qui favo-
therine de Médicis, procura-t-il, dans des. vues po- plusieurs substances qui, ayant été formées, à di rise la réunion des lèvres des plaies simples, soit
litiques, une femme célèbre par son talent tragique verses époqueset séparées pendant longtemps; seaccidentelles,soit résultant des opérations chirùr-
à une tête couronnée; les mœurs nouvelles furent
plus fortes que l'exemple, et les agents' de prosti-
|
sont trouvées resserrées' en masses plus ou moins gieales. Le taffetas d'Angleterre est un des agglutina-
tifs le de peu d'im-
tution n'apparrtinrent plus qu'à la classe de citoyens déposé du sein des. eaux. Les poudingues, les j
la plus ville et la plus honteuse. (Saint-Edme.)
AGENT- VOYER, s. m. Employé préposé à la
brèches, les pépérinos sont des agglomérats. j AGGLUTINATION, s! f. ^pron.
AGGLOMÉRATION,s. f. (pron. agloméracion). Méd. Action d'agglutiner, de s'agglutiner;, recolle-
police des chemins à la campagne, et à celle des Action d'agglomérer état de ce qui est agglo-1 ment de parties coiitiguës accidentellement divi-
rues à la ville. Un agent-voyer.' Des agcnts-royers. |
méré. L'agglomération des neiges, des sables. Une sées. C'est la première période de l'alhésion des
AGENTE, s. f. Femrne servant d'intermédiaire plaies, recollement-d'abord purement physique qui
dans une négociation. Elle fut une agente précieuse lois ne serait qu'une agglomération d'hommes. Ainsi a lieu au moyen d'une lymphe plastique coapn'a-
pour la conclusion de mon maria.ge. l'on voit à toutes les époques la propriété, sous quel- ble.Se dit aussi de l'Action des organesaggluti-
.VGEO31ÉTRIE, s. f. Ignorance de la géomé-
trie. Les Anglais et quelques'écrivains disent de son principe entre deux termes opposés, l'erlréme
|
que forme qu'elle se manifeste) oscille, par l'énergie natifs. Linguist. Procédé par lequel un ou plu-
sieurs idiots, étant dans un rapport de dépendance
agéométrésie ou agéométrosie mais tous ces mots division et l'extrême agglomération. (Proudhon). Il avec
sont aussi peu usités les uns que les autres. Il suf- n'y désormais en Europe d'autre équilibre possibletaines modifications, dans le corps du mot dont ils
firait de placer l'o privatif des Grecs deva»£ tous dépendent, ou se joignent a lui, de manière aii com-
nos mots français pour doubler inutilement le dic- peuples. (Napoléon 1er.) Géol. Mode de formation 1 poser avec lui un mot unique. Les langues dans les-
tionnaire. des roches qui sont composées de fragments de
AGÉRASIE, s. f. Méd. Absence de vieillesse;
-vieillesse exempte des infirmités qui en sont le conque. AGGLUTINÉ, ÉE, adj., Chirurg. Recollé, re-
cortége ordinaire. AGGLOMÉRÉ, ÉE, part. Amassé, amoncelé. joint. Lèures
AGERATE, s. m. Bot. Genre de plantes à fleurs des utricules du pollen, quand elles sont réunies
agglomérés. Nuages agglomérés. Molécules agglomé- par une humeur quelconque, de manière à former
liant deux espèces annuelles, dont les fleurs, dis- une' pâte et à ne pouvoir être séparées sans déchi-
posées en corymbe, répandent une odeur aroma-
tique assez agréable. L'agérate relu est originaire
rées. Moins je trouve d'hommes agglomérés sur un
point, moins il s'y rencontre de erimes, de délits.
(Balzac.) f Bot. Se dit des différents organes des
|
rure. Zool. Dents agglutinées,Celles qui sont
fixées au palais ou aux. mâchoires, sans racines
du Cap, ses fleurs sont blanchâtres; l'agérate à végétaux, lorsqu'ils sont entassés ou rapprochés propres, et uniquement par l'intermédiaire d'une

pîvle, et est cultivé avec succès dans nos jardins


|
feuilles obtuses du Mexique a les fleurs d'un bleu en masses compactes.Étamines agglomérées. Chatons membrane. Linguist. Se dit d'nrî^mot réuni un
ajjftre.et fondu en lui par le procédé d'agglutina-
d'agrément. Racines agglomérées. Adj. et s. f. pi. <5éogn.
AGÉRATÉES, adj. et s. f. pi. Bot. Section de la Classe de roches comprenant celles qui se sont AGGLUTINEMENT, s. m. Action d'agglutiner,
tribu deseupatoriéesqui apour type le genre agérate. formées par agglomération. d'engluer, de joindre, d'unir.
AGERATOÏDE, adj. Qui offre l'aspect des agé- AGGLOMÉRER, v. a. (du lat. agglomerare AGGLUTINER, a. (rad. glu). Recoller, re-
rad. glomus peloton). Assembler, amônceler. Le joindre, réunir les v.lèvres des plaies simples, soit
AGÉRIE, s. f. Bot. Section au genre prinos, vent agglomère les nuages. Ce fleuve agglomère les. accidentelles, soit résultant des opérations chirur-
caractérisée par des feuilles persistantes. sables embouchure. La richesse. du sol
AGÉRITE, s. f. T.ot. Genre de plantes de la fi- méra les hommes dans cette -outrée. I'S'agglomÉ-
||
gicales. S'agglutiner, y. pr. Se recoller, se re-
joindre. Linguist. Se joindre par agglutination.
mille des champignons, comprenant de très-petites RER, v. pr. S'assembler, se réunir, s'entasser; adj. Qui peut être aggravé,
espèces presque farineuses. Uagérite blanche se êtres a;gloméré. Les sables se sont agglomérés de qui est susceptible de s'aggraver. Les fautes sont
trouve en automne sur les aunes, dans les lieux manière à former des masses solides. La population
humides; Yagêrite jiùle croît sur les rameaux dé s'est agglomérée dans cette contrée. Une boule de AGGRAVANT,ANTE, adj. Qui rend plus grave,
chênes morts Yagêrite bleue est gélatineuse et d'un plus grief. Plaie aggravante. Sijhiutômes aggravants.
Manô bleuâtre; elle croît sur le tronc des arbres s'agglomérant, jusqu'à ce qu'enfin elle devienne une Maladie aggravante.1 -En terme de droit, Qui aug-
sous la forme d'une substance molle, ponctiforriïe terrible Fig. Dans la capitalP mente la gravité d'un délit ou d'un crime. Circon-
et qui s'évanouit en se desséchant. mèrent tous les intérêts, là vont s'agiter toutes les stance aggravante. Les erimes sont plus ou moins
AGÉRONIE. Mythol. Déesse du silence; elle ambitions; le reste est immobile. (B. Constant.) grands, selon qu'il y a plus ou moins de circonstances
présidait aux conseils, et est représentée dans les AGGLUTINA BLE, adj. Néol. Qui peut s'agglu- aggravantes,f Phys. Se dit des forces et
tiner. des poids
monuments avec un doigt sur la bouche. Des corps agglutinables. ajoutés à d'autres qui exercent déjà leur mouve-
AGESANDRE, adj. Qui emmène les hommes. AGGLUTINANT, ANTE, adj. Qui est de nature
| |
Epithète donnée à Pluton. Agésandre, Célèbre à se coller, à s'agglutiner. Méd: Remèdes aggluti-
sculpteur de Rhodes, auteur du beau groupie- de nants. Se disait autrefois des remèdes que l'on sup- mentation de gravité. 11 se dit surtout, en ternie
Laocoon., qu'on admire aujourd'hui comme un des. posait avoir la faculté de recoller les parties divi- de palais, de l'augmentationde circonstances contre
chefs-d'œuvre de la statuaire antique. Il, parait sées. On appelle aujourd'hui de ce nom les sub- la- défense de l'accusé, et qui pèsent à sa charge.
avoir vécu sous le règne de Vespasien. stances emplastiques qui adhèrent fortement à la L'aggravation d'un délit, d'un crime. Aggravation
|
AGÉSIt.AS '(Y se. pron.). Roi de Sparte, fils peau tels sont le diachylon gommé, le taffetas des circonstances. Aggravation de peine. Augmen-
d'Archidamus II et frère d'Agis. Il fut élevé dans d'Angleterre, etc. On dit mieux Agglutinatif. tation de peine, ce qu'on ajoute a une condamna-
la discipline de Lacédémone, apporta sur le trône Synonymes AGGLUTINANT,agglutinatif. Agglu- tion.1 Cependant on l'emploie fort bien dans tout
les qualités qui contribuèrent à son élévation, et se tinant fait considérer la qualité de la chose par autre cas. L'aggravationd'une maladie.L'aggravation
montra l'un des plus grands capitaines de l'an- rapport
elle-même,
a l'effet; agglutinatif la fait considérer en d'un mal social. L'aggravation de la débauche. Les
tiquité. Son règne fut l'apogée et le déclin, de la comme inhérente à la chose; Conch. partisans du système protecteur ,s<? donnent beaucoup
puissance de Sparte. Se-dit des coquilles qui agglutinent les corps mo- de mouvement pour
AGESTRATE, s. m. Entom. Genre d'insectes Langues agglutinpntis, Celles daps lesquelles les tarifs de douane.
cnléoptères pentamères de la famille des lamelli- AGGRAVEES, f. T. de dr. canon. Censure
radicaux s'agglomèrent sans se fondre complète- ecclésiastique plus forte que l'excommunication, en
cornets, comprenant trois espèces d'un vert cui- des
ment, pour former mots composés
vreux très-brillant, mais dont les pattes et le cha- ment des combinaisons d'idées des relations qui expri- ce sens qu'elle interdisait a celui qui en était
peron sont d'un rouge cuivreux. et de l'objet le commerce de la vie civile avec les fidèles.
toute espèce. La division des langues en mono- Pour donner
AGETOR. Mythol. gr. Surnom donné à l'Hermès syllabiques, agglutinantes et à flexion un
on Mercure psycliopompe, à Jupiter, conducteur rationnelle toutes les langues
n'est pas pour jeter plus de terreur dans
des armées, suivant les Lacédémoniens, et à sont tout cela il. la bles, on publiait cette censure au son des cloches,
un fois plus ou moins. Parmi les langues plus spéciale- on allumait les cierges comme pour une solennité]

)/
prêtre de Vénus, conducteur de la pompe sacrée
.dans l'île de Chypre. nt agglutinantes, on cite le basque, le finnois, le puis on les éteignait signe de deuil on les je-
magyar, le tait par terre, on les en
foulait aux pieds, on exposait
AGÉTORIES, s. f. pi. Mythol. gr. Fêtes
grec- mèdes agglutinantset des substances agglutinantes. des cercueils dans l'église, et on. y célébrait des
qnes en l'honneur de Jupiter et de Pallas. La guimaure est un agglutinant. Tous les emplasti- cérémonies lugubres. On l'appelle* aussi aggrava-
AGEUST1E, s. f. Méd. Absence de goût; dimi- ques qvi adhèrent fortement à la peau son! des agglu- tion. I.Art. vétérin. Maladie qui survient aux
nution de la faculté de percevoir les saveurs. Se- tinants. On dit aussi agglutinatif.
lon quelques auteurs, toute altération du goût.
AGGLUTINATIF, IVE, adj. Méd. Noni donné
pattes des chiens quand ils ont couru sur un
On écrit aussi aghestie et agueustie.
autrefois à des médicaments auxquels on attribuait AGGRAVE, EE,part. Rendu, devenu plus grave.
AGGÉDULE,s. f. Bot. Nom donné
par certains
botanistes a rurhëftîës mousses, et par d'autres la propriété de faire disparaître les vides qui se Sa peine été aggravée. Son
aux forment entre les molécules des parties solides a crime est aggravé par
cupules de certains champignons épiphytes. du toutes ces circonslajices.
corps par suite de l'actionnes absorbants.Se dit fitence. Maladie
AGGÉE: L'un des douze petits prophètes et le aujourd'hui
premier de ceux qui prophétisèrent après le retour des lèvres des plaies simples. Ces remèdes agissent
|
des remèdes qui favorisent la réunion lade. Rendu plus insupportable. Le joug de Jéru-
(Bossuet.) Rendu lourd, pesante
en 520 avant J. C.S. f. Fr.- en adhérant fortement au bord des solutions de Et les yeux encore
rle la captivité,
maçonn. Mot hébraïque adopté par .les francs- continuité et en les maintenant rapprochés. Em-
maçons du rite écossais ancien et accepté pour plâtre aggMtinatif. Les emplâtres agglutinatifs sont feignant de me sentir aggravé de
un des deux mots d'ordre affectés au jeudi, dans, fréquemment employés après les amputations
des Se dit d'un chien
| Art vétérin.
'« grade de sublime prince du royal secret.
AGGLESTIOX, s. m. Antiq. Pierre énorme, en Petites bandes de grave. [ S. m. Droit canon., ("est
forme de cône renversé, toile forte, pelait^ tout ecclésiastique qui
en Angleterre, qui était
un monument delà superstition des anciens Bretons. toute autre substance analogue. On les emploie
et d abomination pour
Maladie des pieds du chien connue ordinairement monnaie contre une autre, ou de l'échange de l'ar-
gent contre des effets de commerce. Il se dit de
etc. Elle est occasionnée par de longues de ces contrées, et qui n'est antre chose que la 'Excédant qu'on prend ou qu'on paye sur une cer-
courses sur un terrain durci par la gelée oupar la
manne dont se nourrissaientles Hébreux pendant taine somme, pour dédommager^ la perte qu'on
pourrait y avoir faite. SuivalHfês' économistes,
sécheresse, et sur une terre caillouteuse et inégale.
Les suites de cette maladie ne sont dangereuses c'est La plus-value de l'argent -enronemoi sur l'ar-
le premier dimanche dumois dans les églises gent légal. Le change, l'escompte, sont les dieux
moyens producteurs de l'alto. ( Il
principaux se
AGGRAVEMENT, s. m. (pron. agraveman}. Ac- AGIAU, s. m. Technol. Sorte de pupitre sur le-
tion d'aggraver poids, pesanteur; charge;. impo- 3uel le doreur place le livre qui contient les feuilles chaque renouvellement d'un effet présenté à l'es-
sition. Un aggratement de maux. Synonyme inusité
d'Aggravation. reliques ornements, colifichets brillants, mais de et de courtage. L'agio eat indépendantnégociation. du taux de
matière
AGGKAVER, v. a. (rad. grave). Rendre plus peu de valeur choses mirifiques. Ce sont ogiaux Agio, agioter, agiotage, agioteur,
l'intérêt et de l'escompte en. de
village. Faire voilà quatre mots
grave, plus grief, augmenter la gravité rendre de mariée de (Trévoux.) beaucoup d'a-
dont l'origine point connue, cSr on ne sait
plus lourd, plus pesant, plus rigoureux, plus pé- giaux, Faire des cérémonies, des façons. Voilà d'où ils. roiennent est peu ou
mais le mot et la chose ont fait
nible suppoiter, Les circonstances aggravent le bien des <agiaux. Se dit d'un long discours, d'urne fortune. Les bénéfices de l'agio sont aussi tégitimes
longue affaire. On écrit aussi agiols, agios..
mon AGIDES, s. m. pi. Mythol. grecq. Pxêtres jon- que ceux de toutlimites autre commerce, lorsqu'ils se ren-
malheur. Il ne faut souvent qu'aggraversa faute pour gleurs de Cybèle^ui faisaient des tours dé. passe- ferment dans les tracées par la loi de récipr,o-
| cité.
un nouveau scandale -qui réveilla et aggrava le pre- aussi ie nom d'une des deux branches collatérales de bourse,
Employé
échapper au châtiment. (J. J. Rousseau.) Ce fut passe pour obtenir dé l'argent des curieux. Cest souvent sens défavorable etgénérale,
un
d'une manière
signifie
ce mot a
Usure, jeu
etc. S'enrichir par l'agio. On appelait
mier. L'octroi aggrave la misère du pauvre, en en- qui donnaient à Sparte ses rois ou archagètes. -Elle gens-là ag!ioteurs, et leur manège s'appelait agio. ces
chérissant le prix de'tout ce qui concourt a sa sub- est ainsi nommée d'Agis'
sistance. (É. Girardin.) Et comment connailriez-vous Selon Pausanias, la famille des Agides s'éteignit dans
hettemenl les substances spirituelles, ayant un corps la personne de Cléomène, fils de Léonidas. Les Agides Chacunen fait autant,
qui nous aggrave et nous abaisse vers la terre? (Pas- ont régné à Sparte depuis l'an 1178 jusqu'en l'an 200 Et flétritl'agio tout en agiotant.
cal.) Les vieillards sont bouleversés, au moindre écart ( pûnsabd. )
de leurs, habitudes trop scrupuleuses, de frayeurs qui AGIEM-CLICH, s. m. Sorte de sabre persan.
AGIHALID, s. m. Bot. Petit arbre d'un aspect trois AGIOS, s. m. pif Mot par lequel commencent
aggravent leurs indispositions. (Virey.) Les remèdes versets, qui sont chantés trois 'fois chacun
vains aggravent le mal qu'ils ont l'air de vouloirgué- blanchâtre garni de longues épines qui naissent pendant
rir. )|
(Gùizot. Droit canon., Porter, prononcer 1 au-dessus des feuilles. Il est originaire du Sennaar.
une aggrave. Par ces présentes, nous les aggravons. ciennement,
l'adoration de la croix. S'employait, an-
pour Démonstrations de piété, d'ami-
AGILEl adj. Qui a une grande facilité à agir, à tié oraisons,
|
S'AGÎîjtAVEft,v. pr. Devenir plus grave. prières exclamations
se mouvoir vif, souple. Un hommeagile. Une ma.in' ornements d'église colifichets, choses de peu ou
s'aggrave de jour en jour.' Sa'. faute s'est aggravée. agile. Une langue agile. Un pas'agile. Membres agiles.
reliques
de
Mon évé- Marche^agile, Mouvementsagiles. Le tigre, le singe, valseur commodités, aises paroles magiques.
difficultés le chat, a l'écureuil sont des animaux fort agiles. La A minuit, à la lune,
s'aggravent. (E. Girardin.) beauté des vaisseaux de Démétriusn'empêchait point Va faire en terre un grand cercle tout rond;
AGHA, s. m. Chef militaire ottoman. V. AGA. qu'ils ne fussent bons et agilespour combattre. (Amyot.)
(Jou- Guigne le ciel. sa corde coupe et rompt;
Fait neuf grands tours, entre les dentsbarbotte
AGHADÈS. Géogr.-Capitale-de l'oasis d'Asben, Voltaire avait l'imagination riche, l'esprit agile.
Tout à part lui, d'agios une botte.
ville aossiconsidérableque Tripoli, et l'un des plus ICLÉM. MAROT- j
grands entrepôts du Sahara. Légère et court vêtue, elle allait à grands pas,
AG\HALIK, s. m. Territoire soumis à l'autorité
d'un aga ou agna résidence de ce fonctionnaire.
Ayant mis ce' jour-là, pour être plus agile,
Cotillon simple et souliers plats..
) Aujourd'hui, il n'est plus qu'un terme d'emphase
dont le peuple se sert dans le sens de Discours, fa-
{.LA FONTAINE.) çons, prétentions. Voilà bien des agios. Faùt-il faire
AGHDI. Mythol. ind. Personnage fabuleux qui
j Fig. En vain tu poursuis les Scythes disait leur tant d'agios? On dit aussi Les agios d'une mariée
pas pour la fille de Satadroupaï et de Souaïam- ambassadeur au plus grandconquérant du monde: je de village, en parlant d'une toilette extraordinaire
bhoitva. Cette divinité est regardée comme la pre- et ridicule mais, dans ce cas, quelques écrivains
te défie de les atteindre notre pauvreté sera toujours
mière incarnation de lîrahinâ Aghdi accoucha de
neuf filles et d'un fils, le divin Vichnou.
|
plus agile que- tes armées. S. m. -pi. Famille de
mammifères' comprenant, ceux qui se font remar-
.voudraient qu'on écrivit agiaux, ancien mot signi-
fiant Affiquets, et dérivant, dit-on, d'aculeolus, ai-
AGIIEUSTHE, s. f. T. de méd. Affaiblissement guille de trouve, dans ce sens, .agiauli
du sens du goût. V. agecstie. quer par la prestesse de' leurs mouvements. dans Rabelais. V. agiaux.'
AGHIIUNES, adj. et s. m. pi. Ichthyol. Nom AGILEMENT, adv» Avec agilité. Saute; agile- AGIOTAGE, s. m. Action d'agioter ensemble
donné il un pourjype le ment'. Il monte à cheval et voltige fort agilement. des opérations de l'agio trafic sur les fonds pu-
AGILITÉ, s. f. Facilité àrtse mouvoir, souplesse. blics spéculation sur les valeurs cotées aux bour-
genre symphure. I $
Cette qualité des êtres vivants consiste dans la cé-
AGHIRLIK, s. m. _£*ésent et compliment que lérité-et ses, sur les actions, etc. Il est bien difficile d'établir
fait à une parente du Grand Seigneur celui à qui
elle est -accordée en mariage. u des
dans la prestesse des mouvements c1est
alités intégrantes'del'adresse. Elle exige
< principalemèWr
AGHNI. Mythol. hind. Dieu du feu des Indiens, muscles, des tendons une -grande mobilité dans le jeu des
et dès articulations, et une
une,ligne de démarcationprécise entre la spéculation,
qui est l'âme même des affaires et du commerce, et
,l'abus de cette spéculation ou l'agiotage, contre lequel
1'an de ces huit Yaçous qu'ils placent immédiate- certaine force, pour que les mouvements qui les l'honnêteté publique s'est toujours élevée. S'enrichir
ment au dessous de lîrahmâ. On le considère constituent puissent se continuer complètementjus- par l'agiotage. L'agiotage a prodigieusement change'
comme lumière: c'est un roi brillant, auquel sa qu'à le prix de l'argent. (Mirabeau.) Les moyens et les
moralité facile' permet de séduire les femmes des atteint. ce que le but dans lequel ils sont faits soit
Quelques hommes poussent l'agilité à un
sept Richis, et, lorsque leurs épouxm chassent de 1 point incroyable mais chez eux cette qualité est ceux de tout commerce ou de toute spéculation.L'a-
giotage qui, parfois, enrichit le spéculateuren un in-
leurs couches, de les récompenser de leur faute, en loin d'être native elle est au contrainre le plus
les élevant aux cieux pour leur confier la. direction souvent le résultat' de l'éducation et de certains stant sans travail lé ruine plus souvent encore.
des sept planètes. Une autre fois, c'est le feu géné- exercices réitérés. Cependant, à quelquehaut degré (Bouillet.)Ce mot se prend presque toujours en
mauvaise part, et signifie Jeu de bourse, spécula-
rateur, déléguant au mari, dans la cérémonie de tion illicite bénéfice usurairequi se fait sutJes
l'hymen, le pouvoir de propager l'espèce humaine les fruits de l'éducation à ses qualités natives, il
monnaies .nationales et étrangères, sur les effets
sons le toit sacré du foyer domestique. Quelquefois, sera toujours loin de ce 'que font les animaux. commerciaux et sociaux de toute espèce, sur les
au contraire, c'est le feu destructeurconsumant tout L'homme peut-il en effet se comparer,spus ce rap- fonds publics de divers pays, sur certaines mar-
sur son passage c'est .la foudre puissante portant cnandises et sûr des entreprises particulières. C'est
la destruction jusqu'au fond des réduits les plus'
abrités. Nom que les anciens un trafic illégal, scandaleux, qui consiste à faire
beaucoup d'agilité. Agilité des membres. Agilité des
Hindous ont donné aux 'flèches de feu dont leurs adoigts. Sa noix manque d'agilité., Sauter avec agilité.. venir et. disparaître l'or et l'argent, à exciter la
cupidité^ en leur donnant un attrait perfide et dan-
dieux et'ieurs guerriers se servaient. Ils prétendent A l'tfge'de 88 ans, Tiberio Fiorelli, acteur de l'an-
quelle ministre d'Aglini forge ces armes célestes. gereux à spéculer sur les besoins de l'État,
cienne troupe italienne, avait encore tant d'agilité,
mettre à profit les calamités publiques, à faite naître
Aghnîçavarni. L'un des quatorze Menous et l'un des que dans, quelques scènes pantomimes, il donnait un
| des moments de détresse, à augmenter le'nombre
sept dont .la. venue sut la terre- est encore attendue soufflet avec le pied, Fig. Câlinât avait dans l'esprit
de Brahmâ. des malheureux) pour créer des ressources passa-
par les sectaires une application et une agilité qui le rendaient capable
gères et factices enfin, inspirer la crainte ou
sont les fils de Maritchi, que- les Hindous regardent si cela
l'espérance parles manœuvres secrètes et hon-
AGHOGOK.
peuples des Iles
Mythol. Dieu suprême selon les
qui regardent le
teuses, afin de provoquer,
Première dynastie personnel, la^b%sse ou là hausse subite
des
vues d'intérêt
des espèces
par excellence, et croient rier métalliques, du des changes,
le joug actions et. des marchandises.
cours des rentes, des
chien-comme le fétiche bavarois ou franc qui secoua,. en L'usure n'est -funeste
que c'est de lui qu'est née l'espèce humainepar qu'à un petit nombre de malheureux, et particu-
pitié. Le. monopole et l'accaparement pèsent 4<>u~
sur-
denrées, de pre-

c est
pour s'y livrer, il ne faut ni étude, ni talent, ni avec moi. Il ne faut pas agir chacun femme de une intrépidité au-dessus de
efforts d'esprits, ni fatigue de corps, ni fonds, ni de même sorte.
son sexe et une constanceagissante dans le malheur.
envahi toutes les sciences il agit en cela avec cette (Idem.) 1 Médecine agissante, Méthode de traitement
y réussir, d'user d'adresse et d'imposture pendant tyrannie qui le caractérise. (Brillât-Savarin.) Tout qui objet l'emploi de remèdes très-actifs.
trois ou quatre heures par jour d'avoir de l'au- mon tort
dace et du bonheur, et d'apprendre, comme les o- vouloir
veut la fin sans
moyen agit exactement comme s'il ne vou-
leurs, quelques termes d'argot, tels que Croupiers, lait rien. (E. Girardin.)
coulissiers, haussiers, baissiers, reports, différences,^
posée sphériques, dia
Etat 'agissant de la matière, Celui où elle est
contrac-
tiles, mais non extensibles, qui s'agitent individuel-
lement avec une gracie vélocité.
marchés fermes, libres, à terme, à prime, etc. L'a-, Le singe est né pour être imitateur,
(jiotage est le fléau de l'agriculture, du commerce, dé Et l'homme doit agir d'après son cœur. AGISSEMENT, s. m. action d'agir; mouve-
| Faite quelque chose qui n'est(yôltaibk.)
l'industrié, du bonheur domestique,des sciences, des ment, agitation. arrice encore à Chateaubriand de
quitter son ermitage de Marie-Thérèse pour se mêler
conforme à. activement aux agissements des pcartis. (Carné, l II est
et de la prospéritépublique. (H. Audifirçt.) l'agiotage, pas
xtimulé parla cupidité, enfanta bientôt' des crimes opinion, contre ses principes, contre peu usité.
fe comte de Horn expia sur l'échafaud un meurtre ses intérêts.
faire. Il agit,
|Négocier, s'employer en quelque af-
auprès du ministre pour les intérêts de
AGISTEMENT, s. m. Ane. jurisp. Droit de
faire paître les bestiaux dans les bois.S'est dit
auquel l'agiotagel'avait poussé. (Idem.) Les fureurs de pour
département. Il a tout pouvoir d'agir. Je vous prie Imposition. Il y avait un droit qu'on appelait droit
l'agiotage sont telles qu'on ne saurait les considérer son
comme un accident particulier de la capitale. (Mira-
d'agir pour moi. |
Agir d'autorité, Employer son degite. De là le mot agistement a signifié en géné-
beau.) Être jeté dans l'inextricable labyrinthe de l'a- autorité
Agir
pour faire |
quelque chose. Agir d'office, ral Imposition
Le mot aniotages'entend aussi d'une sans en être requis et par le seul devoir de sa
culation que l'on fait sur un payement ultérieur cuté. Cette question n'est pas agitable. Leur âme, pour
dans la vue de certaines éventualités.1 Il
civilement.
Le temple Se mouvoir, prendre de été obligé d'agir contre son| tuteur. être
l'exercice. Si vous voulez (Montaigne.)
crasse et obtuse, est moins pénétrable et agitable.
de l'agiotage. La, Bourse.
A IOTER, v. n. Faire l'agiotage, se livrer à reprendre des forces, il faut agir. | Faire quelque AGITANT, ANTE, adj. Qui donne de l'agita- •
l'agiotage. C'est en 1713, sous Louis XIV, après chose,s'occuper. n'est jamaissans agir. On ne voit tiôn, qui cause de l'agitation. Passion agitante.
la réduction proportionnelle des rentes, qui fut agir les autres qu'autant qu'on agit soi-même. (J. J. < AGITATEUR, TRICE, adj. Qui à agiter,
regardée comme la faillite du despote, que prit Rousseau.) Procéder l'exécution de quelque iL. mettre en action en mouvement.sert Moulin agi'
naissance l'agiotage. Alors on commença à agioter
|
s'emploie qu'à la 3e personne.
tateur. Cuvier agitateur. Machine
et à désigner par le nom à'agioteun les usuriers, qu'il ne parle. S'agib, v. pr. Être question. Il Qui sert à agiter, à repaire le âgitatrice
ne De quoi s'agit-il ? esprits, qui produit l'agitation. Des
j
trouble dans
Fig
les
les traitants qui spéculent sur la ^nisère publique. manœuvres agi-
Que d'hommes se sont enrichis à agioter 1 Sur quoi Il s'agit du salut de la France. Il s'agissait de choisir tatrices eurent lieu à va
Bourse, Les questions agita-
?a'a-t-on pas agioté? On a agioté.sur le milliard d'in- l'un ou l'autre. Quand il s'agira de vous, je vous trices du moment.i S. Celui, celle qui
demnité aux émigrés, sur les annuitésd'Haïti, sur les avertirai. Jl ne s'agit jms de cela. Il s'agit de bien troubles, de la fermentation dans le public excite des
actions de canaux, de ponts, de tiléâtres, de journaux, autre chose. Il ne s'agit pas de compter les ennemis; il, une assemblée. Tel agitateur d'un peuple est ou
dans
s'agit un grand
1e voitures publiques, d'achats, de les vaincre. On eût dit qu'il s'agissait d'un homme, tel autre n'est qu'un misérable stipendié. (Mer-
d'usines, de homme d'un autre monde. (Villemain.)
çapeur, de chemins de fer, etc. cier.) L' Angleterre est la grande agitatrice du monde.
[Il se peut faire que les mots agio, agioter, viennent
du latin agere, ago, agir, parce qu'en effet il n'y
a
•'•.•
• -,• • •Une femmechantait
C'était bien de chansons alors qu'il s'agissait!
L'agitateur irlandais 0'Connell. Manhi, comme O'Con-
nell, comme Cobden^ s'est imposé le rrile d'agitateur
point de personnes plus actives, plus éveillées, plus légal. (Illustration.) 1 On désignait aussi sous le
(LA fontaine.)
surveillantes que celles qui aaiotent. nom ^agitateurs les officiers que l'armée anglaise
AGIOTEUR, EL'SE, s. Celui, celle qui agiote, qui 1 Il est incorrect de dire en agir bien ou mal avec élut en 1643, pendant les troubles politiques de
'se livre à l'agiotage, qui fait l'agiotage; usurier, quelqu'un; il faut dire en user bien ou mal avec quel- cette époque. Cromu-ell se ligua avec les agitateurs

sur la misère publique, ne pense qu'à acquérir une il en a mal usé, il en a bien usé avec
accapareur, monopoleur, personne qui, spéculant qu'un. Il a bien agi, il n mal agi avec moi; oftbien |
in/luents. Technol. S. m, Instrum. propre
s
à battre l'huile; composé d'un axe vertical
fortune scandaleuse par les moyens les plus coupa- AGIS". Nom porté armé de palettes inclinées. Appareil destiné a
par quatre rois de Sparte 1
hies, les plus honteux. On a ordonné la clôture des. AGIS Ier; fils d'Eurysthène, régna l'an 1000 diminuer le degré de chauffage. 1 Vaste cadre eu
maisons de jeu. A défaut de la loi impuissante, la avant J. C. On prétend qu'il soumitvers le premier les bois, armé de traverses, qui remue constamment la
morale publique devrait également proscrire l'a- habitants d'Hélos ou les Ilotes. C'est de lui pâte du papier raffinée
giotage, qui, certes, enfante encore plus de désor- vient le nom" d'aides donné à l'une des deux que lange ne perde rien de et colorée, pour que le mé-
dres, de maux et de crimes. C'est un agioteur bien qui régnaient conjointement à Sparte. | rac son homogénéité.
Agis II, ment pour sécher le poussier de motte. Chim.
connu. Tel agioteur, devenu haut et puissant seigneur, fils d'Archidamus II, régna de 427 à 399 avant Baguette en verre dont les bouts sont arrondis,
Instru-

doit son immense fortune aux moyenssecrets qui l'ont J. C. Il battit les Argiens à Mantinée, et
se signala qu'on emploie pour remuer les réactifs dans les
1 rendu acquéreur des vastes domaines dont il était le dans la guerre du Péloponèse, et concourut plus vases.
gérant. D'autres agioteurs, jouant sur les maisons tard, avec Lysandre, à la prise d'Athènes, âpres la AGITATION, s. f. (pron. agitacion\ Mouvement
<nmme sur les papiers, se sont bornés ûacheter, sans célèbre bataille d'^Egos-Potamos. Il était, comme anormal,
bourse délier, les biens de leurs clients ruinés. (H. Au- les deux suivants, de la race des Proolides. en sens opposé ébranlementavec trouble.
uiffret. ) Les agioteurs sont plus 1 L'agitation des flots. L'agitation de la mer Vagitr-
les bêtes féroces,
rapaces cent fois que AGIs III, fils d'Archidamus III, régna de 338 à lion des arbres dans une tempête. Pathol.jN louve-
car ils accaparent tous les bénéfices 330 avant J. C. Il tenta de délivrer la Grèce dti ment continuel et irrégulier du
|
ou inquiétude
imaginables et défendent aux autres de toucher à leur joug des Macédoniens,et périt, près de Mégalopolis,
(Vieira.) pénible de l'esprit. L'agitation corps
qui survient dan» le'
proie. Nos grands-pères avaient les précieuses, dans! une bataille contre Antipater, lieutenant
les brelandtàres nous avons tout cela, et, par-dessus d'Alexandre, après avoir fait des prodiges de valeur. cours des maladies aiguës est très-grave lorsqu'elle
n'est suivie d'une crise. L'agitationpeut étre pro-
le marché, les agioteuses. Ils
se seraient associés dans AGIS IV, régna de 243 à 225 avant J. C. 11 en- duite pas
> ni re capitale avec des agioteurs,
par une digestion laborieuse, par un excès de
aoec des vampires. treprit de remettre en vigueur les lois de Lycurgue, boissons alcooliques, par l'infusion de café. L'homme
-Mirabeau.) Ce n'était ni un financier profond, ni d'abolir toutes les dettes et de procéder à
agioteur subtil, c'était un tripotier. (L. Gozlan.) un veau partage des terres; mais il trouva un nou- sain iit tranquille, car la maladie est agitation et
S'emploie adjectiv. et se dit aussi des choses. Des rible adversaire dans Léonidas, un ter- mouvement multiple,la droite santé est repos. (Vire;)'. )
banquiers agioteurs. La gent agioteuse. Une son collègue, s'at- 1 Considérée sous le rapport de l'hygiène, l'agita-
trame tira la haine de l'aristocratie, 'et il échoua par la tion consiste dans alternative de mouvements
financière,, agioteuse et politique. perfidie de ceux mêmes à qui il avait donné sa différentes ou mêmeune
AGIR, v. n. (du lat. agere, faire, agir). Opérer; confiance. Arraché, par l'adresse de Léonidas, du ? sTsuccèdent opposés es uns aux autres, qui
par secousses et pluVtm moins
produire un effet; faire quelque impression
user de temple de Minerve, où, il s'était réfugié,il fut étràn- de rapidité. 1 Agitation morale.avec Trouble~intérieur,
son influence, s'employèr en quelque affaire. Ce. glé dans sa prison par l'ordre des éphories. état d inquiétude dans lequel l'esprit est tour à tour
ressort agit de telle manière. L'âme agit sur le corps. AGISSANT, ANTE, adj. Qui agit, qui donne dominépar des affection*,différentes et opposées,
Les objets extérieursagissent se
sur nos sens. La lumière beaucoup de mouvement; qui a de l'activité; très- L'agitàtion morale -est le résultat ou la suite de
agit sur les êtres vivants. L'acide nitrique agit
sur le actif. Un homme extrêmement agissant. Une femme toute affection vive qui imprime il. l'âme une se-
cuivre. Nulle part rla liberté n'a passé son bienfaisant
niveau sur la puissance d'agir. (Proùdhon.) NoujÈ fort
avons vu l'imitation, du'génie français
agissante. Maman, toujours projetante, toujours cousse violente, comme la colère;
agissante)
la
ne nous laissait guère oisifs ni l'un ni joie, etc.; elle détermine dans, l'organisation les
la
crainte,
agissant sur l'autre. (J. J. Rousseau.) Un esprit vif et agissant. mêmes effets que les affections avec lesquelles elle
l'Angleterreet sur l'Ecosse. (Villéniain.) Levêgétal,la Josabeth et Nathan sont des personnages peu agissants. est liée ou dont elle est la conséquence. La vapeur
brute, l'hommeméme
quelquefois, agissent sans savoir (Volt.) Cela s'appelle une vie assez agissante. (Le qui s'en élève aide encore à remettre Thérésa de son
^influence du Climat, si puissante Sage.) trouble et de son agitation. (Saintine.) La constance
sur toute la nature, des sages n'est que l'art de renfermer leur agitation
agit avec bien plus de force sur des êtres captifs Crains d'un lâche repos la fatigue accablante
que dans leur_âme, (La Rochefoucault.) Émotions
sur des êtres libres. (Buffon.) L'homme est libre d'agir Préfère à la mollesse une vie agissante. passions. La sérénité d'une vie, passée loin
ou de ne pas agir. (Pascal.) Pour connaître les du monde
nommes, il faut les voir
( ROYO0. } et de ses agitations a quelque chose de touchant.
fit agir tant. de femmes, qu'il y eut, après la bulle, On volcans éteints, vier.) Quand les calamités successives de plusieurs
plus de est sans comparaison beaucoup plus grand que celui années désastreuses se sont jointes, pour épuiser nos

Le gouvernailalors, agissant à (Mira|


aux agitations stériles, aux délires meur-
,trie. de V agiotage. Troublequi règne
parmi le peuple et qui se manifeste par des
Maîtrise la vague indocile propos, Conduite par l'amour, sa douceur bienfaisante mou-
Partoutinépuisable, vements inquiets. Ilrassemblée:
k a de Vagitatgm
La liberté

met
agir, action, en mouvement.
Vole, franchit ils airs.

aire agir un ressort, une machine. | Se conduire, j Peut être suivî d'un' Complément.Spinosà
I LE FRANC DE POMPlGNAN. )
dans la foule, dans
cest l'agitationpermanente.
contestée
tion est au comble. J'âime mieux les agitations de
.L'agita-
^comporter, ne'peu't .tbertéqvele calme de la servitude.. politique
s'empêcher d'admettre une intelligence agissantedans
Agir par esprit de vengeance. Il a bien pour obtenir la révision
d'une constitution,la
jusqu'en l'an 298 de l'hégire. Les Aglabites fureâtt | Adj. et s.
|
pétitionnùte. Agitation révisionniste. Synonymes
agitation, tourment. Les es gens du inonde ont de
chassés par les Fathimites.
AGLACTATION f.
s. (du gr. à priv., et ddlat.
dépens de
sans trompe).
substances animales desséchées.
sans langue,parextens.
«Y>.wffffo;,

V agitation par leur position; ambitieux tour- lactatio, allaitement). Suppression du lait claéz une comprenant ceux qui n'ont ni bec, ni dents.
ment par leurs désirs. nourrice. On dit aussi Agalactie.. AGLOSSIE, s. f. Méd. Absence ou privation de
AGITATO,adv. Terme de musique emprunté de AGLAÉ. Myth. La plus jeune des trois grâces. la langue.
l'italien peur indiquer dans l'exécution une expres- Elle préside aux yeux, qu'elle rend vifs et bril- AGLOSSOSTOME,s. m. Tératol. Monstre dont
sion vague et agitée. Se prend substantiv. Cet lants. On la représente tenant à la ma n un bou- la bouche manque de langue.
instrument exprime tris-bien les grandes passions
dans l'agitato.'
ton de rosé. S. f. Bot. Genre de plantes de la AGLYPIIE, adj. Erpét. Se dit des dents des
famille des iridacées. ophidiens, lorsqu'elles ne sont ni cannelées, ni tu-
AGITÉ, ÉE, part. Ébranlé, secoué, remué en AGLAIA, s. m. (du gr. <rr>.aîa, at). Bot. bulées. Se dit aussi des ophidiens qui ont les
tous sens. Le temps a été mauvais tout le jour, et te Nom d'un arbuste de la Cochinchine remarquable dents aglyphes. Les serpents agtyphes ne sont pas
hu: est encore fort agité. (Sénancour.) On eût dit à par sa beauté et par son parfum; il pr duit des venimeux.
voir ce roulement des ondes, que la mer était agitée grappes de petites :fleurs jaune! auxquelles suc- AGLYPHODONTES s. m. pl. Erpét. Sous-
par quelque convulsion intérieure. (Hénnequin.) Un 'cèdent des -haies d'un beau rouge.Entom. Nom ordre des ophidiens, caractérisé des dents
papillon aux riches couleurs se tenait sur un des ra- |
d'un papillon appelé aussi grand nacré. Oânithol. aglyphes, où par l'absence de dentsparcannelées ou
ineaux de la plante, les üiles agitées d'un frémisse- Genre d'oiseaux formé aux dépens du ge re ta- tubulées, laquelle se lie à l'absence de sécrétion
£^ ment tout particulier.(Saintine.) Tourmenté..Cepen- nagre,. et qui comprend des oiseaux essentielle- vénéneuse.
dant, depuis quelque temps, Virginie sesentM agitée ment percheurs. Ils habitent l'Amérique et font AGMAR, s. m. Ichthyol. Nom vulgaire d'une es-
d'un mal inconnu. (B. de St.-PierreT) Jusqu'à quand remarquer par la vivacité et la variété des couleurs pèce de poisson, le diacope rouge.
?non ûme sera-t-elù chaque jour agitée. par les cha- de leur plumage. ÀGMATOLOGIE, s. f. Chirurg. Traité des
grins? (La Harpe.) La conscience du parricide est AGLAÏS, s. m. (du gr. àylapç, orné). Entom. fractures.
|
agitée de continuelles frayeurs. (Bossuet.) Fig. Lés Genre d'insectes lépidoptères diurnes ayant pour AGMÉNELLE, s. f. (du lat. agmen, 'bataillon).
politiques ont cru voir la cause des malheurs pu- type la vanesse de l'ortie, appelée vulgairement Bot. Genre de plantes pleurococcoïdées,de la famille
blics dans les différentes formes dé gouvernement la petite tortue. des phycées, fondé sur une algue microscopique
mais la Turquie- est tranquille ét l'Angleterre est agitée. AGLAÏSME. s. m. (du gr. â^laïa^a, ornement). l'on trouve ordinairement dans les eaux douces
(B. de St.-Pierre.) j Méd. Qui éprouve cette gêne, Zool. Genre d'acalèphes diphydes, de l'océan :At- quede l'Europe.
ce malaise, qui vous forcent à changer sans cesse lantique, ayant pour caractères principaux un
de position. Ce est fort agité. On dit par conduit nourricier ou suçoir unique, et une petite AGMInE, ÉE, adj. Anat. Se dit de divers or-
réunis, ou rapprochés les uns des autres,
analogie, Ce malade a passé une nuit agitée, c. à d. 1 caviténatatoire dans la partie du corps servant à ganes
A passé la nuit dans une grande agitation. Trai- | la nutrition: par opposition
isolés ou
à ceux de même .^espèce qui sont
solitaires. Follicules agminés.
té, discuté de part et d'autre. La grande quesiion de AGÎ5A.SIORPHE, adj. (du gr. ày).aô:, élégante
fut agitée dans le Parlement par Fox arec uopçïi, forme). Qui a une éclatante beauté. Epi- plaqueAGNAJÏ, s. m. Mar. Sorte de virole ou de petite
vigueur et précision. (Villemain.) 1 Synonymes: en métal et.le est percée au milieu, pour
agité, ému, TROUBLE.On est agitéepar des pro- Bot. Genre de plantes comprenant les espèces le passage d'un clou qui doit y être rivé. t
jets ému par la douleur, la crainte, la joie; troublé du genre polypode, à veines fourchues, à embran- AGNANO: G éogr. Lac situé à 8 kil. 0. de Naples,
cliernents monosores combinés au sommet. dans un bassin charmant il est formé par le cra-
AGITER, v. a. (du lat' agitare, fréquentatif de AGLAXOÈME,s. f. (du gr. vrjaa, fil, par extens. tère d'un ancien volcan. C'est sur ses bords que se
nijere, opérer). Ébranler, secouer, remuer en divers étamine). Bot. Genre de plantes de la famille du Chien, fameuse trouvent les étuves de Saint-Germain et la grotte
sens. Les vagues agitent le vaisseau. Le vent agitait des aroïdées, renfermant des^espèces subligneuses, de par ses exhalaisons dangereuses
peine le. feuilles des arbres. Les vents agitent la dressées, à feuilles oblongues et à spathe blan- acide carbonique.
Ce papillon agitait ses ailes. Agiter son mou- clutre; elles habitent les Moluqucs.
.choir en l'air pour donner un signal. Les palmiers AGLAOPE, s. f. (du gr. 'Ay).aÔ7nri, nom d'une bois
gaz
AGNAKTIIE
des
s. m. Bot. Arbrisseau nommé
savanes aux Antilles ou il est employé
p-gilaie.nlen silence leurs ,grandes feuilles vernissées. sirène). Zool. Genre de crustacés de l'ordre des pour la teinture eu jaune.
H. Les cris des sfMals, mêlés aux fanfares de AGNAR. Mythol.
!j iierre, semblaientagiter Ihkjiirs comme un ouragan. pidoptères, de la famille des crépusculaires. Les hospitalier G eirrod; il figure dans le mythe de
Scandinave. Le fils du roi in-

chenilles de ces animaux sont courtes, ramassées, Grimnir comme l'opposé de son père.
garnies de bouquets de poils implantés sur des tu- AGNAT, adj: et s. (pron. ag-uat, du lat. agnatux,
11'-agitesa chaîne avec un bruit d'orage, bercules; celle de l'aglaope funeste est un fléau de ad, auprès, et natus, né). Dr. rom. Mot qui
pour les amandiers..
AGLAOPHÉNIE, (du çat'vw, anémone).
servait à désigner tous les parents mâles issus
d'une même soucle masculine, et d'un, mariage
(soumet.) s. f. gr.
Zool. Genre de sertulariées produisant un polypier légitime ou légitimé. Cette qualification était éga-
i Kig. Causer exciter dans l'âme un trouble, corné, don.t les cellules axillaires sont toutes dis- lement donnée aux enfants adoptifs. La distinc-
posées d'un seul côté des tion entre les agnats et les parents du côté des
une inquiétude pénible. Le désir et la crainte sont rameaux.
désignés sous le nom de cognats, était
les passions qui nous -agitent -le plus. Les passions AGLASPIDES, s. m. pl. (du gr. àyla.6' bril- femmes, l'ancienne législation
qui agitent les hommes. La colère l'agile. lant ;â(77ti:, bouclier).Troupes macédoniennesdont d'une haute importance dansjouissaient,
les armes étaient d'airain et blanches. romaine. Ainsi les agnats à l'exclu-
AGLATItI, s. m. Fruit employé par les Égyp- sion des cognats, de certains droits qui leur étaient
Le vent de la justice agite cette mer Tables. Ils
Ou tant de trahisons jettent le fiel amer. attribués par la loi des Douze succé-
tiens dans leurs caractères symboliques pour dé- daient seuls à leurs agnats qui mouraient sans
(soumet.) signer un de leurs mois. laisser d'héritiers. Deux frères consanguins sont
AGLAURE. Mythol.Fille de Cécrops, pTince atlé- agnats; deux frères utérins sont cognats. Les
Exciter les passions de quelqu'un, chercher le nien. Elle favorisa les furtives entrevues d'Hermès agnats seuls composaient,dans le droit romain, la
porter à quelque acte' de violence. Agiter le peu- ou Mercure avec Hersé, sa soeur; mais, entremet- famille légale seuls ils pouvaient être chargés de
ple, la foule, la multitude.Fig. Troubler là paix, teuse
la tranquillité d'un Etat, d'un pays. Les troubles avare, elle ne laissait pénétrer l'amant céleste la tutelle des enfants mineurs, quand le père n'y
finance. Un jour elle barre le che- avait !>as pourvu par testament. En Allemagne,
l'Europe. Traiter, discuter de part et d'autre^ jp
qui agitent l'État. Cette révolution a longtemps agité que moyennant
au dieu, et veut s'opposer à ce qu'il aille, la distinction entre les agnats et les cognats est
Hermès alors la changea en toujours
Agiter une question.- On agita longtempsla question, trouver sa maitresse; mythologues, les entrevue en vigueur. T. de pratiq. On appelle
|
ne décida continuel,
mais on mouvement
pierre. Selon
rien. J3'AG1TER,v. pr. Être qu'Aglaure ménageait quelques
aux. deux amants eurent
agnats tous les
Les
descendants
Bourbons
par mâles d'une souche
étaient les Agnats des Va-
dans un se tourmenter sans lieu dans le temple de Pallas, et la déesje, scan- commune. et4es anciens
d'Orléans d'Angouléme
cesse; se remuer avec trop d'ardeur; se mOtre en dalisée, la punit de son sacrilége en lui inspirant lois, comme les
l'ancienne et
mouvement. L'air commence à s'agiter. Ce malade passion rivale. |[S. f. eomtes d'Artois étaient
(du gr. àyXaupé;, beau). première 'branche royale de France.
les agnats de
En latin ce
une
semble décorer la
rendirent que de
Ses
s'agite continuellement. le cheval s'agilè, il frémit et Zool. Genre d'annelides delà famille des euniciens,
lèvres s'agitèrent et ne fondée sur l'aglaure éclatante, de Suez, longue de
L'homme
a le corps formé de 253 an-
met avait
AGNATHE,"
Un féminin, agnata, une agnate.
s: m. (prôn. ag-nale). Tératol. Qui
s agite. Dieule miner "en fermenta- 2f> à 50. centimètres,
Espèce d'acâlèphe du genre rataire. manque de mâchoires. Espèce de monstruosité qui
Genre
tion, s'exciter, se norter quelque mouvement de s. f.;(du AXyaupl;). Mythol. se rattache au genre olocéphale. 1 Éntom.
AGLAURIDE,
violence.' 'Le peuple s'agite et jnurmure. Un peuple Nom des' Parques chez les Athéniens. gr. d'insectes coléoptères hétéromères, de la famille
protègent de bonnes lois n'est pas inquiet. ne s'a- des trachélides. 1. Adj. et s. m. pi. Famille de
{uç
gîte ni se' soulèvecomme celui qui souffre et de ses AGLAURIES, s. f. pi- Antiq. Fêtes célébrées l'ordre des insectes névroptères, comprenant ceux
lois et de ses magistrats. (Montgaillard.) Être dis- en l'honneur d'Aglaure. dont la bouche, trop petite pour qu'on puisse l'ob*
mandibules.
cuté dç part *et d'autre. s'agita dans le congrès 'ACHE, s. f. (du gr. àyXîr,, taie blanche). Clu- server la vue simple, n'a point de larves -vi-
plusieurs 'Questions importantes. rurg. Cicatrice blanche à la cornée transparente, 1 Les agnathes sont des insectes dont les
AGLA, s. m. Mot qui, parmi les formules caba- Eutom. Genre d'insectes lépidoptères de la famille vent dans l'eau, quelquefois pendant plusieurs an-
listiques, est révéré. Ce mot puissant, prononcé en
re tournant vers l'Orient, fait retrouver les choses tache, blanche occupant le
d'oeil,
centre
qui
d'une
existe
plus
sur chacune
nées.
AGNATION, s. f. (pron. ag-nacian du lat. agna-
C'était la parenté qui, cher les Romains, con-
perdues, découvre ce -qui .se passe aux .pays. loin- grande, et en forme tio).
tains, et opère .encore mille autres sondé merveilles férait les droits de famille et unissait le» agnats
qui ont toutes les AGLOSSE, s. f: Entom. Genre d'insectes 'lé niembres
pacte,
de la même famille. On ne pouvait, par
renoncer" à son droit d'amuation. 'De
ces en que l'agnation
même conférait certains droits exclu-
•espèces de formules talismaniques, quinous sont
peut-être parvenues sous une forme altérée,et dont lorsqu'un père de famille décédait,laissant un fils
impubère auquel point
il
n'avaitnommé un. tuteur,
la tutelle de cet impubère était déférée ses agnats.
L'agnatïon était un lien de droit civil, tous ses pri- I vait mettre à part un agneau ou un chevreau, ne
cessaient lorsque l'agnat. éprouvaitun chan- dans l'année, mâle et sans défaut, et le garder tenant de l'agneau. Laisser leportrait d'un aman6
gement d'état; ce qui arrivait lorsqu'il encourait jusqu'au 14 du mêmemois. Ce jour, vers le soir, sa tabte, sur
pardonnerait à une mais une
la privation de la liberté ou de la cité. Les effets on l'immolait, on le faisait rôtir, et la nuit même fille de vôtre âge. ma foi, c'est une honte. (Théâtre
dé ragnation avaient été introduits en France, dans on le mangeait avec du pain sans leyain et desra- de Ghérardi.)
les pays de droit écrit, par l'édit connu sous Je
On la cro.it uneAgnès, mais comme elle a l'usage
nom d'édit de Saint-Maur; mais l'édit d'août 1729 dans la maison ne suffisait pas pour manger Fa-
a ramené aux anciennès règles. gneau, on allait chercher d'autres convives dans Je la crois avancée.
AGNATIQUE, adj. (pron. ag-natique). Qui ap- la maison voisine. On n'en pouvait manger aucune
partient aux agnats. Ligne agnatique. partie ni crue ni bouillie On n'en devait point
AGNE, s. f. (du gr. &M, fém. d'àyvo;, chaste). garder pour le lendemain; et s'il enrestait quelque
Bot. Genre de.plantes créé aux dépens du genre chose, on le brûlait. Il fallait encore que ceux qui Saint-Gérand,
1 Au théâtre, rôle d'ingénue. Elle joue les
avec un grand succès.] AgnèsSorel, ou Soresu de
le mangeaient le tissent à la hâte, comme des gens née en 1409,en Touraine, à Fromen
mimosa. teau; célèbre
AGNEAU, s. m. (pron. agnio en lat. agnus, du qui sont presses de partir qu'ils eussent aux pieds de
femme par sa beauté et les qualités
gr. chaste, pur). Nom donné au petit du bé-
lier et de >.la brebis, e- quelque sexe qu'il soit, et
leur.
| chaussure de voyage, et un bâton à la main.
Âne. droit. Les redevances et rentes
son
et esprit.
n'usa, dit-on,
Elle
de
fut la maîtresse de Charles VII,
l'ascendant qu'elle avait sur ce
furent abolies en 1790, et; pour leur en agneaux roi
rachat, on que pour le déterminer à sortir du honteux' re-
pos dans
'trejfois Dndisait agnel, et le féminin agnelle est en- évalua ce qu'en terme moyen elles pouvaient rap-glais s'emparaient lequel illanguissait pendant que les An-
core employé pour désignerun agneau femelle. La porter annuellement, j Ane. prov. De mal est venu! de États. En 1445, insultée
brebis se. laisse enlever ses agneaux sans se défendre. l'agneau, et à mal retournera sa peau, c. à d. Ce qui 1 cour
1 par le
et
Dauphin (depuis
ses
Louis XI), Agnps quitta la
(Bufljft!) Les agneaux bêlants se réfugient auprès de
il |
huï.'Jitire. (Fénehfn^L La peau de l'agneau sert à comme est venu. Agneaud'Israël. Zool. Espèce qu'elleavait voyagea Jumiéges en Normandie on crut
été empoisonnée par ordredu Dauphin.
Au bÊn temps AGNETTE, s. f. Techn. Sorte de burin gras, qui
de lait. de la féodalité, chaque année mœurs sont a peu près celles de la marmotte.
leplus bel agneau élevé par le laboureur était mangé ¡Dans le blason, l'agneau est le symbole de la tient le milieu proprement
entre le burin dit et la
par le seigneur du lieu. Un pauvre agneaû n'entre gouge.
qu'en bêlant dans la boucherie. représenté tenant une banderole, comme celui des AGNIAN. Mythol. Mauvais génie des légendes
armes de la ville de Rouen. brésiliennes, enlève les corps de leur fosse, lors-
Un agnéau se désaltérait AGNÉDIASTRAM, s. m. (pron. ag-né). Flèche que les parents ou les amis du défunt n'ont pas soin
Dans le courant d'une onde pure. de flammes semblable à 1a foudre, que Ion place de laisser des vivres autour de cette place funèbre.
( LA; FONTAINE. ) entre les mains de Vichnou. AGNICHTOMA, s. m. R^Jig. ind. Série d'obla-
AGNEL. agniel
>>
à]i tions
Enfant, j'aimais, comme eux. à suivre dans la plaine agnean). S ests. dit m. (pron. lat. agnus, au feu, qui se font au printemps, pendant cinq v^
pour agneau. Sorte de monnaie jours consécutifs.
A revenir, comme eux, baigner leur blanche laine d'or, fabriquée sous le règne de'Louis VU, au titre AGNIÉE, s. f. Mar. Large tresse en bitord
Dans l'eau courante du lavoir. de 23 knrats et du poids de 4 gros. On l'appelait laquelle s'assied un homme que l'on hisse le longsur du
(LAMARTINE.) le denitr à l'agnel ou aignel. Louis IX en fit aussi mat.
fabriquer en or pur ils valaient 12 sous et 6 de-
.-:"
AGNOETES, s. m. pi. (pron. ag-no-ète);du grec
1 S'emploie aussi pour désigner la chair d'agneau mers tournois, à d. des sous en argent pur et àyvoesv, ignorer). Hérétiques du IVe siècle, disciples
c.
qu'on vend à la boucherie. On nous servit de l'a- du même poids que le denier à l'agnel. Ces piè- de Théophrone de Cappadoce. Ils prétendaient
yncau. Des c6tèlettes d'agneau. Un quartier d'agneau. ces représentaientenviron 13 francs de notre mon- Dieu ne connaissait pas tout, mais qu'il acquérait que
C'et agneau est fort tendre. Manger de l'agneau. 1 Se
| naie. A partir du règne de ce prince jusqu'il ce- de nouvelles connaissances. Ils changèrent aussi la
dit aussi pour laine et peau d'agneau. Aufig. Per- lui de Charles VII,
presque tous les rois de France forme du baptême, en baptisant, non pas au nom
sonne d'humeur fort douce. C'est un, agneau. Il est ont fait frapper de ces pièces, qui tiraient leur nom de la Trinité, mais au
doux comme un agneau. A son air doux et modeste, de leur empreinte, laquelle représentait un agneau AGNOÎE, nom de Jésus-Christ.
oit leût pris pour un agneau. (Le Sage.) Se dit pascal. On les trouve souvent s. f. (du gr. à-yvoslv, ignorer). Médec.
aussi dqp animaux. Ce cheval est-doux comme un ciens contrats sous le nnm d'agnels de pardieu.
État d'un malade qui ne reconnaît rien de ce qui
'agneau. C'est un agneau. Prov. Être doux comme AGNELAGE, s. l'entoure. •
m. (pron. agnielqge du lat. AGNOMINATIOX, f. (pr. ag-nominacion du
un agneau, Être d'une humeur, d'une nature fort agnus, agneau). Action de mettre bas, en parlant lat. agnomen, nom). Ancien s.
jeu de mots qui con-
douce. 1 Ecrit. Comme ces jeunes animaux sont des brebis; époque où elles
vifs et bondissent dans les campagnes, l'Ecriture aussi mettent bas. On dit sistait dans un changementde lettres, et dont voici
agnèlement. un exemple Vos poules muent,
en a tiré plusieurscomparaisons. Tantôt elle com- AGNELÉE, s. f. La totalité des petits que les
pare un jeune homme qui court à sa perte en re- brebis mettent bas AGNOSJE, s. f. (du gr. àyvoîïv, ignorer). Mot
cherchant les plaisirs à un agneau qui va à la mort
AGNÈLEMENT,
en une fois. scientifique employé pour marquer l'ignorance."
s.

cause.
en bondissant tantôt ce sont les Israélites échappés s. m. (pron, ^agnièlement). Ac- AGXOSTE, m. (pron. ag-noste, du grec dcyvu-
tion de mettre bas, parlant des brebis. L'agnè-
aux flots de la mer Rouge et transportéesde joie, en ffToç,inconnu.) Zool. Genre de crustacés de l'ordre
qu'elle assimile aux agneaux qui bondissent dans lement se fait ordinairement sans difficulté quelque- des trilabites, ayant pour type, l'asaphe piriforme,
leuVs pâturages; tantôt c'est le tremblement et l'a- fois il est très-laborieuxet exige des secours qui varient remarquable par la division trilobaire de son
gitation des montagnes et des collines qu'elle com- suivant la
pare à la frayeur subite qui fait quelquefois bondir parlant AGNELER, v. n. (pron. agnielé). Mettre bas, en AGNOTHÉIVION, s. m. (du gr. àvvwç, côto;,
de la brebis. Une brebis prête à agneler. inconnu; 6r,ptov, animal).
les troupeaux de brebis et d'agneaux. Et comme
l'agneau est-à la fois doux, sans résistance, étourdi Lorsque la brebis agnèle, il n'y a rien faire si Va- •siers fossiles qui se rapproche du
et sans prévoyance, l'Ecriture lui compare encore gneau se présente bien et sort facilement mais s'il
chien.
Foss. Genre de carnas-

AGNUS, s. m. (pron. ag-nusse; du lat. agnus,


tantôt un peuple docile qui suit avec soumission reste trop longtemps au passage, il faut l'aider à sor- agneau). Sorte de petit pain en cire, empreint d'une
les lois de son prince, ou bien en général tours, les tir en le tirant peu à peuet doucement. Les brebis quifigure d'agneau,
hommes justes et les gens de bien, à cause de leur agnèlent pour la première fois sont plus sujettes que albis, autrement dit que le pape bénit .le dimanche in
le dimanche de la Quasimodo,
douceur et de leur docilité. Mais c'est surtout le les autres à négliger leurs agneaux. après la consécration. Cette cérémonie se renou-
Messie que les prophètes nous représentent comme AGNELET, ETTE, s. (pron. agnielé). Diminutif veile les a pareil jour. Autrefois, le
un agneau plein de douceur, qu'on tond et qu'on d'agnel et d'agnelle, petit agneau mâle et petit tous
dimanche in
sept
albis,
ans,
ce qui restait du cierge pascal
immole sur l'autel sans qu'il fasse entendre une agneaufemelle. Cen'est encore qu'un agnelet. Petite était
seule plainte. 1 Agneaude Dieu. Nom que saintJean- monnaie qui valait .moitié moinsque l'agnel. Lesde,- remonte aune coutume-fortancienne de la cour de
Baptiste donna à Jé- niers d'or fin à' l'agnelauront cours pour trente sois Rome
sus-Christ, lorsqu'il parisis la pièce, et les petits agnelets d'or fin, .pour nait
aulieu du cierge pascal, l'archidiacre pre-
d'autre cire qu'il pétrissait de l'huile, et
le vit venir à lui, quinze sols parisis la pièce. (Ordonnancede 1315.) qu'il divisait ensuite en petits avec auxquels
pour, marquer, soit AGNEMN, INE, adj. (pron. agnielin). Qui ap- jil donnait une forme d'agneau.mprceaux, Lorsqu'il les avait
l'innocence de ce Sau- partient à l'agneau; qui. vient des agneaux. Laine bénis, il les distribuait aux fidèles. Aujourd'hui les
eveur, soit sa qualité
de victime qui devait
être immoléepour les
agneline.
on a
pour
S.
laissé la
différents objets de mégisserie: L'agnelin
ii
m. Peau d'agneau préparée à laquelle agnus sont préparés par le sacristain longtemps
laine. Les agnelins se travaillent avant la bénédiction; le
pape, revêtu de ses habits
péchésdu monde, tai- d'Astrakan est d'un assez joli gris, et 'est fort re- I monie et les distribue au sacré collège moment
Agneau pascal. au
l'a-
| dans
sant allusion
gneau pascal que l'on devait immoler selon-là londe en fait aussi des gants de femme. S.
Moïse. On dit aussi, parlant de Jésus-Christ,
| f. Laine qui de V Agnus Dei. Les clercs
peuvent les toucher. Se dit encore de petits
îiquaires en forme de losange, ornés de petites
ordres sacrés
re-
1 Agneau
en
sans tache, 1 Agneau 4ui efface les péchés
du monde, etc.1 Agneau pascal. Nom que- donnaient
AGNELLE, a. j
Agneau fe- figures de saints, de fils d'or' et de franges de soie.
dès Anciennement,on mettait dans les agnus des
en
les Israélites à l'agneau qu'ils immolaient tous les
mémoire du passage de fermer Rouge, mais sa croissance, l'agneau qu'elle
]
qu'aux deux tiers de lidues des saints
on se contente depuis longtemps
d'y déposer un morceaudu cierge pascal avec une
surtout de ce fameux passage' de l'ange extermi- devise
< .ou une sentence
nateur devant les maisons des Hébreux, dont les mère En t.
portes étaient teintes du sang de l'agneau, tandis <
gie, Y Agnusliei est la partie de la- messe,où le
(iu il frappait de mort toutes celles des Égyptiens,
lui n'avaient point cette marque distinctive.
j
du gr. 4yvô;, prêtre frappe trois fois sa poitrine en prononçant
chaste). Jeune fille réellement pure, candide etautant de fois la prière qui commencepar cesmots.
molation de l'agneau pascal était donc, chea les simple au delà des exigencesde son et de
de Pâques, qu'ils
huit jours. Voici les cérémo-
à ce sujet. Le.
du mois de nisam, chaque famille de-
AGNUS-CASTUS, s. m.Botan. (pion. ag-nusse- Entom. Genre insectes coléoptères de la famille | bert.) [ Se dit d'une société, d'une assemblée, etc.,
castusse). Nom donne anciennement au gattilier des carabiques, comprenant 61 espèces, la plupart qui se meurt, qui finit, qui s'éteint. La vieille so-?
d'Europe, qui se trouvent ordinairement dans les ciété fait semblant de vivre; elle n'en est pas moins
commun, arbrisseau de la famille des verbénacées,
mis en vogue pour les vertus antiaphrodisiaques de endroits humides et au bord des eaux, courant à l'agonie. (Chateaubriand.) L^agonie légale d'une |
sur la vase ou sur les pierreset les débris des végé- assemblée. L'époque "où le mandat.de ses membres
toutes les parties de cette plante, et particulièrement
de ses semences. taux. L'agonemarginé se trouvé aux environs de est sur le point de finir. |L'agonie morale^d'une
AGOBARD. Belge, évêque de Lyon, né vers la |
Paris. Ichth. Genre de poissons nommé générale- assemblée. L'époque ou elle a perdi^, toute son au-
torité morfale, où l'on ne respecte plus ses déci-
fin du vine siècle, et mort en 840. C'est un de ces ment aspidophore.
AGO, IE, part. Accablé. Elle fut agonie d'in- sions, où on la considère .presque comme n'exis-
grands agitateurs ecclésiastiques, qui, malgré Clo-
vis, Charlemagne Hugues Capet, crurent possible jures, de sottises. Il fut agoni par tout le peuple. tant plus. Se dit aussi en parlant des plantes.
d'élever la papauté absolue et universelle aux dé- La plante avançait de plps en plus dans sa voie de
AGONIAN. Mythol. Le Typhon des légendes destruction, et Charney, inconsolable, assistait à l'a-
pens -de la royauté. brésiliennes. Les indigènes ressentent la crainte la gonio de Picciola. (Saintine.) Il été à l'agonie.
AGOBILLES, s. f. pi. S'est dit pour Choses mal-
propres, chiffons, choses de peu de valeur, et engins,
plus vive au nom seul de ce génie du mal, et ils Il été dans
craignent qu'il ne lui prenne fantaisie de faire de goisse, a
a
un extrême danger de mort. An-
grande peine «l'esprit, inquiétude extrême.
|
outils. quelques-uns d'entre eux ses satellites et ses vic-
times. On l'appelle vulgairement Aguyan. L'agonie de l'attente. Il est dans de continuelles ago-
Voici toutes mes agobilles^
AGONICÉLITES, s. m. pl. (du gr. négatif; nies. Il est peu usité
dans ce sens.
Pour, besongner habillement,
Licol, érochetz et tranchefilles, yovù, genou; xXtvw, je plie). Cllrétiens qui vou- Mythol. AGONIEN, ENNE, adj. (du gr. àywv, combat).
Pour estrangler soudainement. Épithète de Jupiter, de Neptune, de Mer-
(Le:Mystère du. Viel Testament..) laient qu'on priât Dieu debout, et qui prétendaient et généralement des dieux qui présidaient
que c'était une superstition que de le prier, à ge- cure, aux luttes gymniques. S. m. pi. (du gr. âYw,
On a dit aussi agoubille et lendemain, à noux. d'où le latin ago, je fais). Dieux qu'on invoquait
AGONIDE, £ m. Bot. Genre de plantes de la avant de faire quelque grande entreprise.

la
heure assignée, forny de nos agoubiiles je me trouvai
au lieu assigné. (Les Évangilesdes Connoilles.)Lyn, famille des myrtacées, différant du leptosperme par
la disposition des fleurs, agrégéesen capitules. AGONIONEURE, s. m. (du gr. àywvioc, sans
fuseaulx, estandards, haples; et toutes agoubilles ser- angles; vîûc&Ç) nervure). Entom. Genre d'insectes
vants à leur art.' (Id.) Encore aujourd'hui, à Lyon, AGONIE, s. f. (en lat. agonia, du gr. âyw, com- de des chalcidiens, de l'ordre des hymé-'
les enfants appellent gobilles les petites boules de bat). Etat d'un malade qui .lutte contre la mort, noptères, établi sur une espèce d'Angleterre.
pierjre ou de marbre qui servent à leurs jeux, et dernier effort de la vie pour éloigner la destruc- AGONIR, v. a. Ce mot, tout populaire, n'a
qu'ailleurs on nomme billes. tion proclaine dont elle est menacée, derniers^m- point de rapport grammatical ou étymologique
AGOGE, s. m. Rigole servant à l'écoulement de stants pendant lesquels l'action organique-s^étèint
agoniser; c'est tout simplement la corruption
l'eau dans les mines. (Nom que les Birmans don- par degrés. L'agonie est le prélude de la désa- avec l'ancien et très-bon verbe abonnir, qu'on a
à leurs temples. grégation de l'esprit et de la matière, le symp- de perdre fort à tort, et dont l'h, fortement as-
nent laissé
-AGOGÉ, s. f. T. de musique empruntédu grec tôme de la délivrance de l'âme da sa prison cor- pirée, s'est changée en, g dur. Ce verbe ahonnir
L'agonie est caractérisée par une altération signifiait couvrir de honte, faire fuir à force d'in-
et par lequel les anciens indiquaientla forme mé- porelle. profonde dans la physionomie, l'abolition progres- jures. Comme lui, agonir signifie Accabler d'in-
lodique, relativement à la succession des tons as-
cendants et descendants. sive du sentiment et du mouvement, l'aphonie,
AGOMÈTRE, s. m. Appareil au moyen duquel la sécheresse ou la lividité des lèvres, le gargouil-
lement des liquides dans l'oeso hage, le râle, la heure.
on mesure la force des courants électro-magnéti- petitesse et l'intermittence du pouls, le froid des absol. Ils m'ont agoni pendant une
ques. s'étend graduellementau tronc. Cet on dit, mais à tort, agoniser. C'était des petits men-
dent). extrémités, qui
AGOMPHE, adj. (du grec sans; yojxçw;, état n'a lieu que dans les malades où la vie s'é-
Zool. Qui est dépourvu de dents. Épithète donnée teint e prolonger de AGONISANT,.AnÎ3&, adj.
par degrés. L'agonie peut
aux infûsoires rotiferes dont les mâchoires sont dé- quelques heures à plusieurs jours on l'a même celleWii agenise. et s. Qui est à l'a-
pourvues de dents. pendant plusieurs semaines, mais sa gonie celui, Elle était agonisante.
vue persister
AGOMPHOSE, s. f. (du gr. négatif; you^oto, dures la plus ordinaire est douze à vingt- Un malade peut être agonisant et cependant revenir
clouer). Etat des dents lorsqu'elles sont vacillantes quatre heures. Les juifs regaid/nt comme une très- à la vie. Des blessés agonisants. Chez chose les anciens, les
de sacré.

et
des agonisantsavaient quelque
dans leurs alvéoles. bonne œuvre d'assister un homme à l'agonie, sur- soupirs
AGON, s. m. (de l'ital. agoni). Ichth. Nom d'un tout si le moribond est un homme recommandable Dire les prières des agonisants.
poisson que l'on pêche en abondance dans les lacs par sa science ou par sa vertu. Ceux qui se trou- Quoi! ma pauvre Lisette,
de de Côme en Italie, et que l'on com- vent présents quand le malade expire déchirent Laisserons-nouscrever un pauvre agonisant?
pare a la sardine pour la grosseur et la saveur. Les leurs habits par quelque endroit. Quelques-unsjet- (besnard.}
agons du lac de Corne ne sont guère plus grqnds qu'une tent dans la rue toute l'eau qui se trouve dans la
x forte sardine ou un célerin; mais ils ont le ventre un maison.)l y a des juifs qui donnent un baiser au Qui indique l'agonie. Voix agnnisante.Étreinte
malade agonisant, comme pour prendre congé de agonisante. j 1 Qui est
très-affaibli par l'âge ou la
peu plus large. On dit* aussi agone.
A&ONAfey ALE, adj. (du gr. combat). lui. On trouve des traces de cet usage/dans l'an- maladie. On m'a empaqueté pour Commercy, et
(Voltaire.) S'em-
y
Qui concerne lès jeux. S. f. pl. Fêtes que les Ro- tiquité, où l'on recueillait l'esprit du courant suis agonisant comme à Paris.
er- ploie dit de tout ce qui meurt,
mains célébraient au mois de janvier, en l'honneur rant sur les lèvres. En Hollande,lorsquMe malade s'éteint, au figuré, et se
de Janus ou du dieu Agonius. ALES, s. m. expire, les juifs qui se trouvent présents déchirent finit. Une loi agonisante. Une société ago-
Un empire agonisant Prières des agonisants.
pi. Nom que l'on donnait aux prêtres^ saliens, que le haut de leur veste, vers la boutonnière et ne nisante. que^'on récite au chevet des
le font recoudre que sept ou huit jours après. En Dernières prières
puis que Tullus Hostilius en eut doublé le nombre. quelques endroits d'Allemagne, les femmes déchi- mourante. S. m. pl. Nom d'uneprincipal confrérie établie
On les appelle aussi agonaux. Agonaux, s. m. rent leur coiffure, lorsque leur mari rend le dernier à Rome, et. qui avait pour but de prier
prier Dieu les criminels condamnés
pl. Se disait de certains jeux consacrés à Janus, soupir: En France, dans ce moment terrible, les et de faire Ses membres
pour
portaientdans- les cérémonies
surtout dans les premiers jours de janvier. 1 Prêtres parents les plus proches, les amis les plus intimes à mort.
entourent seuls le malade et adoucissent par leur un sac blanc avec unelamosette violette ornée d'un
saliens consacrée à Mars. Nativité de Jésus-Christ.
écusson représentant
AGONARQUE, s. m. Officier qui, chez les an- présence l'amertume de ce passage si redouté de La veille d'une exécution, ils en donnaient avis à
ciens, présidait au combat des athlètes.V. athlo- la vie à la mort, maïs que contemple d'un œil calme plusieurs maisons religieuses, qui se joignaient à
et serein le véritable sage, le philosophe spirite. leurs prières. Il s'agissait de sauver une âme, le
AGONATES, adj. et s. m. "pi. (du grs àYÔva-ro;, Être l'agonie. Son agonie a été longue. Une dou- justice des hommes.
Nom donné d'abord aux crus- loureuse, une cruelle, agonie. Sans la santé l'exis- corps étant abandonné à la célébrait
sans nœud). Zool.
gu'une longue' agonie. (Virey.) Les Le jour de l'exécution, on dans l'église
tacés par-un naturaliste, parce qu'il les croyait sans tence ne serait qu'ils imaginent des agonisants un grand nombre de messes pour--
mâchoires. H regardait les organes qui en jouent habitants du Congo tuent les maludes le criminel qui n'avait plus que quelquesinstants à
le rôle comme des palpes articulés. ne pouvoir en revenir; c'est; disent-ils, pour leur vivre, et le saint sacrement y- restait exposé jus-
AGONE, adj. (du gr. sans; vcm\, articulation, si la porte la cellule du prisonnier s'ouvre pour lui qu'à ce que le supplice fut terminé. Le dimanche
noeud).. Hist. nat. Qui est privé d'angles. hoche offrir une figure étrangère, il tombe dans une agonie suivant la confrérie chantait l'office des morts et
agone. Vostracion faisait dire des messes. La confrérie des agonisants,
des autres par la rotondité de son corps elliptique. |
mérités lent instituée par les pères Augustins, sous l'invocation
S. m. (du gr. àywv, âvo;, combat). Combat,lutte, 'de saint Nicolas de Tolentin, a subsisté, longtemps
soit du corps, soit de l'esprit, en usage
y anciens. Les agones étaient des jeux que les Grecs'
chez les Une terreur profonde,
Redouble sa torture et sa
angoisseinfinie
unelente agonie.
dans les pays catholiques.
AGONISER, v. n. (pron. agonizé). Être à la-
") célébraient à certaines époques, en l'honneur des v (a. de Vigny. ) cornet II .agonise. On l'a laissé qui agonisait. Vous
dieux ou des héros, et qui existaient, non-seule-
'n'avez plaint en me voyant à la porte de la maison
ment en luttes gymnastiques, mais en combats de Poétiq., le psaume d'agonie, La prière des ago-
musique,- de poésie, de danse, etc.J Agonecapitolin, nisants.
Fête quadriennale instituée par Dioclétien. Agone| Déjà se. prolongeait par l'écho répété,
La forme transformablemonde en l'embrassant.
d'Adrien, Fête instituée par Adrien, et qui se célé- Le psaume à' agonie en triomphe chanté.
|
brait à Athènes. Agone isélastique,Fête triomphale
| Agone
(soumet. ) s (SOUMET.)

Nact instituée par

en
Fête quinqnennale
mémoire de la bataille
instituée par Auguste, À Par extens., Se prend dans le sens
de mort. Il Par extens. Mener une vie languissante.
disait, faut suer, vieillir, fléchir, défendre, pour avoir un- agonise depuis plusieurs mois.
la veilleuse agonise dans l'urne.
|
Fig.
(Y.
'L nuit,
Il
quant
chez les Grecs, de ceux qui frappaient les victimes peu de fortune, ou la devoir de
prêt à se dissoudre, à s'éteindre,à disparaître,en
Petit groupe d'araignées
parlant des institutions, des sociétés, des Etats.
du renfermant d'eux espèces qui Ce vieil

empire agonise.
s'il n'est déjà mort.
tions d'agoranome. C'était ce que nous appelons L'espèce la plus
chez nous Ja police des marchés.
connue est l'agouti ordinaire. Sa
taille est celle
anciens, étaitchargé du soin de faire exercer les
athlètes, et présidait à leurs combats. Sparte
férence les collines boisées, et se loge dans des
AGONISTE, s. m. Antiq. Se disait, chez les des fonctions d'agoranome. Sieurs naturalistes affirment qu'il se creuse fies
Grecs, des simples citoyens qui se livraient aux AGORE, s. m. (du gr. àyopaïoç, terriers comme le lapin. C'est surtout le soir q\i'il
exercices gymnastiques dans l'unique but d'aug- sort de sa demeure, car il y voit fort bien la nuit
menter leurs forces physiques et de se rendre plus
propres au service militaire.
AGONISTIQUE, adj. (du gr. àywvi?a>, je com- AGORÉEN,
rique. et paraît redouter l'éclat du soleil. Les chasseurs
le poursuivent constamment et dès 1789 l'espèce
en était déjà détruite à Saint-Domingue. Sa chair
bats). Qui concerne l'art athlétique. Les jeux ago- ou places publiques). Mythol. gr. Épithete com- se manâe, mais les Européens l'estiment pôu. Il
nistiques étaient ceux où il y avait des combats de mune à plusieurs divinités qui présidaient aux s'apprivoise fort aisément, et il est très-facile à éle-
gladiateurs ou d'autres athlètes. On célébrait les marchés, ou
jeux, la lueur-des flambeaux, et l'on aux affaires judiciaires. Il se dit par- sur ver, car ii est omnivore.. L'agoutihuppé présente
l'occiput, depuis l'intervalle des yeux jusqu'au
|
chantait des hymnes en l'honneur des dieux. S. f. "On dit aussi agorée. C'est
L'art des combats c'est la partie la plus ancienne, Mercure et Minerve agorées étaient adorés.
et de Diane. milieu
Lacédémone que du cou; une sorte de crête formée de poils
On voyait très-allongés et un peu ;relevés. L'agouti est, dans
de la gymnastique, qui longtempsn'embrassa pas les Antilles et les parties chaudes de l'Amérique, le
d'autres branches. L'agonistique était pratiquée dans ses bras un Bacchus enfant. représentant de nos lièvres et de nos
indistinctement, dans la Grèce, par tous les hommes AGOT, s- m..Nom d'ui*race d'hommes mépri- pelle aussi aguti ou cavia.
en état de porter les armes;:mais lorsque le luxe sés, qui existe AGR A, s. m. (du gr. proie). Entom.
eut introduit les spectacles d'athlètes, ceux-ci se sont un monument en Navarre, espèce de parias, qui Genre d'insectes
livrèrent vivant de la brutalité de cer- coléoptères pentamères, de la fa-
l'agonistique, en firent un art à part mille des carabiques, dont les espèces, toutes
de la théorie des combats de peuple à peuple, et mais -l'opinion exo-
y joignirent peu à peu tous les jeux qui consti- commune les fait descendre des
tuèrent plus tard la gymnastique. Notre moderne restes des Albigeois chassés de leur sol natal
les armes catholiques, et réfugies et répanduspar
stratégie a remplacé l'agonistiqueprimitive.| S. m. delà des Pyrénées vers au
l'an
pi. Nom qui était donné par les donatistes à ceux don Sanche le Fort. Les Agots ou Agote3 ont de
1215, sous le règne
de leursecte qu'ils détachaient pour aller prêcher juré ab-
les doctrines dans les villes et dans les campagnes, leurs doçtrines, mais ils n'ont pu se soustraire
et pour combattre, disaient-ils, les erreurs des ca- au
mépris et à l'liorreur qu'inspiraient leurs an-
tholiques. Ces missionnaires méritaient d'autant cêtres; ils sont encore exclus de toute alliance avec
mieux le nom d' 'agonistiques que, la parole ne leur. certaines' famillès, et ne peuven1>aspir«r;à aucune
suffisant pas, ils avaient souvent recours à la
force et la violence, et frappaient à coups de partage,
gémissant
et ils pourraient envierle sort de l'esclave
bâton leurs adversaires. sous le fouet du colon. Aussi s'éloignent-
ils soigneusement de la société de leurs concitoyens,
AGONIUM, s. m. Antiq. Lieu où l'on célébrait et même à l'église,' ne mêlent-ils point
les jeux agones. se avec eux.
On dit aussi canot.
AGÔNÏUS. Surnom donné à Jupiter, à JanusTét
à Mars, comme présidant aux jeux gymn^|iques. second AGOTKON, s. m. Mythol. Nom des esprits du
ordre chez les Iroquois. Ç'est aussi le'
AGOXODÈME, s. m. (du gr. SÉ(Aa:,
corps. nom que prennent les sorciers et les jongleurs
Entom. Genre d'insectes coléoptères pentamères chez le même peuple. Leur vrai
de la famille des carabiques,qui comprend deux vannes ou agotsinnachs. nom est arendio-
espèces. AGQUARA-GOUAZOu, s. m. Zool. Loup rouge
AGONODÈRE, s. m. (du gr. 8éoi\, cou). Genre du Paraguay. Lagouara-guazou s'élance dè la
d'insectescoléoptères pentamères, de la famille des sière des bois sur le bétail de la plaine. (Famin.) M-
cavabiques, comprenant trois espèces de l'Amérique AGOUCHI, s. m. Zool. Petit mammifêr©A-
du Nord, et dont l'agonodère linéolé est le type. mérique. Il ne differe de l'agouti ordinaire
AGONOGRAPH1E, s. f. Antiq. Description des sa queue, qui est un peu plus longue, On que le
par
jeux solennels des anciens. ren-
contre dans les deux Guyanes, dans la Grenade et
AGONOSOME, s. m. (du gr. aS>[ia, corps). à Sainte-Lucie. On l'appelle aussi agouti-acouchi.
Entom. Sous-genre d'insectes hémiptères, de la AGOUFFI. Mythol. Dieu kalmuk, qu'on re-
famille des scutellériens, ayant pour type une es- présente assis sur un trône, et livre à la main. Agra.
pèce des Indes orientales. un
Sa figure, sa taille, sont celles d'un homme. 'qûes, se distinguent par leur forme allongée. Il a
AGONOSTOME, s. m. (du gr. çt6[lol, bouche).
Ichth. Genre de poisson assez voisin des AGOUPY, s. m. Ornith. Nom vulgaire du
muges,
mais qui en diffère par le museau, qui est un peu boh^de senteur,provenant de l'île de Haulah, près
avancé, la bouche en dessous, et les deux mâ- cuscute. On la de la Chine.
choires garnies de petites dents sur plusieurs nomme aussi angurejjie lin. AGRAEABLE, adj. Quipeut^tre agrafe, que l'on
gées. Le type de ce genre est l'agonostomeran- de
AGOUTI, s. m. Zool. Mammifère de l'ordre doit agrafer. Ce corsage, trop étroit,
ma chère Louise,
Telfair, noirâtre en dessus, et brunâtre à reflets des rongeurs, et constituant un genre à part dans "V^est pas agrafable.
argentésendessous.
AGONOTHÈTE, s. m. (du gr. ti8ï)[u, disposer,
ordonner). Antiq. Maître des combats gymniques
AGRAFAGE,
| s. m. Action d'agrafer. L'agrafage
d'une robe. Technol. Espèce de soudure. L'agra-
fage n'a lieu que pour les vases destinés à supporter

tion(dudu fer.
chez les Grecs. Les agonothètes présidaient une haute température. L'agrafage est plus parti-
jeux du stade, animaient les combattants, et aux dis- culièrement
tribuaient les couronnes aux vainqueurs. On appe- blânc.
lait souvent à ces "fonctions des jeunes de fa-
milles distinguées. Des javelots élevés gens
devant eux AGRAFE, S. gr. agra [âypa], prise; aphe
étaient le symbole de leur autorité et la
marque [à^], attouchement; ou du gallois craff, crochet).
de leur place.On appelait îiussi de Sorte de crochetde métal qui s'engagedans un an-
juges des concours de musique. ce nom les
nean, un œillet ou une porte, e$ sert joindre les
AGONYCLITES, s. m: pi. Hérétiques duxme bords opposes d'un fêtement, d'un gant, etc. Au-
trefois, la fabrication des agrafes était pour ainsr
dire le privilège des sapeurs-pompiers de la ville

1
AGORA, s. f. Antiq. Le marché, la principale de Paris mais, vers 1826, le génie inventeur de
place publique dans les villes de l'ancienne Grèce. Hoyau, mécanicien, leur enleva cettepetite indus-
Des temples, des autels, desstatues de dieux et de trie, en imaginant une machine qui permet àun
grands,hommes s'élevaient quelquefois dans l'in- seul ouvrier de fabriquer 352,800 portes ou crochets
par jour aussi maintenant les milliards
la justice. L'agora la plus célèbre était celle
qui se vendentà on d'agrafes
marché, et dont la forme est
toujours régulière, sont presque toutesfabriquées
peuple.
thènes, où se tenaient souvent les assemblées du a ta mécanique. Les agrafes sont ordinairement
faites en fil de laiton. Cependant les bijoutiers font
aussi des agrafes en or et en argent, de formes diw
verses, et les mécaniciens mêmesen fabriquenten
cienne Grèce, d'inspecter les marchés, d'y faire cuivre ou en fer, qui ont souvent un volume consi-
exécuter les des toujours les.u'nset les autres les font
I ^eomme^attaehes faciles promptementaccrocher
prévenir les fraudes et les accaparements,etc. Ces
Agouti.
d'un fouet fait avec des courroies'-Leurs fonctions levaient, leur robe par uneagrafe jusqu'au milieu-de
mains.
AGORANOMIE, composées d'une patte portant une petite
nmnt verrou, percée de petits trous sur toute
sa
gâchette pïr-
longueur, et entrant dans une petite organes sont plus ordinairement appelés poils n'empêchèrentpas l'éclosion des théories égalitaires
tée égalementpar une autre gâchette, à travers la- crochus. de Babœuf, qui, de nos jours, comptent encore de
quelle passe un arrêt mobile à ressort, destiné à AGRAFÉ, ÉE, part. Attaché avec une agrafe. nombreux partisans.
entrer à volonté dans l'un des trous de verrou, afin, Manteau agrafe. Bobo agrajée. Quelquefois je la sur- AGRAIRIEN, ENNE, adj. Qui concerné les lois
de maintenir l'agrafe plus ou moins serrée.Agrafes prenais en robe blanche à peine agrafée autour du agraires, qui s'y rapporte. Doctrines agrairiennes. Il
satuaaires, Agrafessemblables, à peu de chose près, cou. (Lamartine.) en est qui veulent une révolution agrairienne. Les
aux précédentes. l Agrafe de diamants, Agrafe en- AGRAFEMENT s. m. Action d'agrafer, d'ac- systèmes agrairiens. S. Partisan des lois agraires.
crocher. Syn. d'agrafage. Vieux mot.
|
richie de diamants, montée en diamants. Autrefois, AG RANDI, IE, part. Rendu, devenu plus grand.
AGRAFER, v. a. Attacher avec une agrafe. plus étendu, au propre et au figuré. Un parc agrandi.
Agrafer un manteau. Agrafer un corsage, une robe. Une scène agrandie. Une âme agrandiepar lès revers:
Les nouvelles agrafes, dites hygiénifoes et^salutaires, Dans sa tête agrandié, les penséesse succédaient plus
ont cela d'avantageux, qu'elles permettent d'agrajer douces, plus consolantes, plus affectueuses. (Saintine.)
et de désagrajer soi-même le corsage des robes, des Il est à croire que l'enfant d'un Européen nait avec
gilets et même des corsets, sans secours étrangers, de un cerveau plus agrandi, plus apte à l'éducation in-
leur donner jusqu'à quinze millimètresde jeu quand ont
Veut les desserrer sans ,les désagraferentièrement,avan- tellectuelle que l'enfant d'un Ostiaque. (Virey.)
I tages réels, et qu'une bonne hygiène ne peut tiop recom- La cascade rapide
mander aux mères de famille, aujourd'hui que la mal- Qui jaillit en argent fluide
heureuse hauitude de. trop serrer les corsages cause Forme mille torrents qui, d'écueil en écueil,
Par extens. Se dit De son cours agrandi viennent enfler l'orgueil.
,tand de phthisies (laharfe. )
de la personne même dont on attache les agrafes
ou dont on agrafe les vêtements. Agraferune femme. AGRANDIR, v. a. Rendre plus grand, plus
Madame n'est pas encore agrafée n'entrez pas, disait étendu, accroître. Agrandir une maison, un jardin,
la soubrette. un parc. Agrandir une ouverture. Agrandir une ville,
AGRAIRE, adj.
[<xYpô;l, champ). Qui
(du lat. agra "us;
a rapport aux
agraires, Qui servent mesurer s te es. I Lois
à
es.
du gr. agros un Etat. Agrandir ses terres, ses possessions. Le chi
1 Mesures: rurgien fut obligé d'agrandir la plaie.
Pardonnez, je songeais que, de votre héritage,
agraires, C'est le nom que l'on donne/à toutes les Vous avez beau vouloir etendre les confins,
Quand vous l'agrandiriez trente fois davantage,
ticulièrement à celles qui ont pour objet le partage Vous auriez toujours des voisins.
des terres entre les membres de la société. Les lois (J.-B. ROUSSEAU.)
agraires forment la question capitale dont se pré- 1 Faire paraitre plus grand. Ce vêlement agrandit
occupe un législateur qui fonde une colonie ou un la taille. Une distribution bien entendue agrandit
Etat. Elles ont une importance radicale dans la Rendre plus grand en
en
législation de Moïse et dans celle de Lycurgue. apparence un jardin. 1 Fig.dignité,
Moïse partagea les terres sur le pied de l'égalité, puissance, en biens, en en fortune, en
vertu, etc. La agrandit les hommes. (Bossuet.)
et, pour remédier à l'inégalité' que pourraient ra- Le malheur agrandit les âmes fortes. L'âme s'éteint,
sagesse
mener l'activité, les soins des uns, et l'indolence, privée des réflexions intuitives qui l'agrandissentet la
l'incurie des autres, il régla que tous les cinquante
fécondent. (Virey.) Et preuve que le mariage
ans, chacun rentrerait en possession de son lot agrandit l'existence, c'estpour qu'il est la racine de la so-
aliéné par une cause quelconque. Lycurgue distri-
bua les terres de la Laconie par portions égales ciété -et, par là, de toute énergie vitale. (Idem.) Ce
Agrafes. qui donnera l'empire fonctions utiles perfection-
entre les Spartiates et sauvegarda l'équilibre par aux
des lois spéciales. Les lois agraires ont surtoutçjôue nera l'humanité, la relèvera l'agrandira. (Idem.).
une agrafe de diamants, d'or, ou tout au moins d'ar- rôle important dans la république romaine. 11 Agrandissons la sphère de notre entendement, et n'as-
gent, faisait partie de la toilette des dames. 1 Agrafe- un était de droit public à Rome que la conquête em- l'éternité.pas similons l'acte, le produit du temps à l'œuvre de
bouton, Agrafe servant en même temps de bouton. portait là confiscation du territoire ennemi. De tous L'intempérancedu savoir, celle fièvre effré-
Vue agrafe-bouton. Des agrafes-boutons. 1 Agrafe. les biens confisqués, partie était consacrée aux née des études, est capable d'énerver les forces corpo-
rhùtelaine, Espèce d'agrafe dont une relles, dans l'enfance surtout, et de renverser la rai-
on se sert pour re- religieux une seconde, achetée par les
tenir les montres. Une agrafe-châtelaine.Des agrafes- usages questeurs pour le trésor public; une troisième, gra- son, qu'elles étaient destinées à agrandir. (Idem.)
t'hâtelaines. Agrafe-page, Petite pince au moyen de tuitement distribuée ou affermée à bas prix aux Imprimer un caractère d'élévation à ce qu'on dit, il.
laquelle on relève la robe sans être obligé de la citoyens qu'on fait. Cet écrivain agrandit les sujets qu'il
La dénomination générale d'agrafe dési- maine public pauvres; une quatrième constituait le do- ce agrandir
tenir. permanent, et c'est sur celle-là que rien traite. Il a su son héros sans qu'il en coutât
gnant tout ce qui sert à joindre et à attacher en- statuaient les lois agraires. Patriciens et plébéiens à la vérité. Corneille a agrandi la tragédie. Exa-
semble deux corps ou Tïeux parties d'un même pouvaient gérer, porter haut. Les voyageurs agrandissent volon-
comprend aisément qu'il doit avoir des occuper ces -terres; mais les premiers tiers ce qu'ils°. ont Agrandir ses prétentions.
corps, on y fort peu de s'acquitter de leurs char- Étendre, augmêhl&r-, vu.
agrafes de toutes les formes employées dans divers s'inquiétaient aggraver. Tout se réunit pour
arts et métiers. | Afchitecf. Crampon de fer qui ges-envers l'Etat. Pendant que le plébéien servait agrandir
au dehors dans l'armée, la portion du domaine pu- sait la victoire nos maux. (Bern. de Saint-Pierre.)
(
Il lais-
sert h, maintenir en position des pierres, des mar- blic louée ou possédée par lui était violemment ou S'AGRANDIR, agrandir ses plaisirs. Soumet.)
bres, et qni les empêche de se disjoindre. On ap- frauduleusement accaparée par un voisin puissant v. pro Devenir plus grand, plus
pelle'encore ainsi tout ornement qui semble unir des districts entiers devenaient le monopole des pa- étendu, au propre et au figuré. Cette ouverture s'a-
plusieurs membres d'architecture les uns avec les triciens/ qui les faisaient cultiver par des esclaves. grandit tous les jours. La Russie tend à s'agrandir
autres; tels sont les ornements en forme de console, Maîtres des premiers emplois, ils refusaient les ti- du côté de l'Orient. L'âme s'agrandit par la conlem-
qui sont placés à la tête des arcs, et paraissent re- tres de leurs possessions-; et quand, au prix du sang plalion des merveilles de la nature. Qu'importe que
lier les moulures de l'archivolte avec la clé de romain, dont les plébéiens versaient toujours les votre royaume s'agrandisse? (Massillon.) On ne se
l'arc telle est encore la décoration du parement plus grosses gouttes, de nouvelles terres conquises pousse et l'on ne s'agrandit dans le monde que'pour
de la clé d'une croisée. On a singulièrementabusé étaient ajoutées aux anciennes, ils faisaient les plus augmenter l'idée que chacun se forme de soi. (Nicole.)
de cet ornement sous Louis XIV, et davantage en- violents efforts pour les empêcher d'obtenir de nou- 1 Synonymes: AGRANDIR, AUGMENTER. Agrandir,
s core sous Louis XV. On figure des agrafes dans les velles portions. Les .plébéiens ruinés s'endettaient, rendreconsidérable plus grand en étendue; augmenter, rendre
et, comme la loi des Douze-Tablespermettait aux nuissance. plus en nombre en élévation, en
créanciers de s'emparer des' biens du débiteur, et
même de sa personne, s'ils n'étaient pas suffisants,
la position devenait insoutenable;on s'agitaifcavec Construction agrandissable.
menace de part et d'autre, et du ttunulte sortait mentation, AGRANDISSEMENT,s. m. Accroissement, ang-
développement. Travai^Ur à l'agrandis-
une de ces lois agraires qui sont toutes en faveur,
du peuple contre les envahissements de.la icaste pa- sement de sa maison. Abattre plusieurs maisons pour
triciennerTous les hommes généreux qui prirent l'agrandissement d'une place..L'agrandissement d'un
l'initiative de ces lois périrent victimes de leur dé- jardin,d'un d'une propriété. L'agrandissementd'une puis-
Agrafes. vouement à la cause populaire. Les'Gracques État. L'agrandissementd'une vilie. La po-
eux- sance,

's litique de l'Angleterre consiste à nous prêter des des-


arabesques architecturales comme dans les dessins à l'œuvre/Les Romains n'eurent pas seuls des lois seins d'agrandissement de territoire que nous n avons
|
de broderie. Horticult. Au beau temps des jardins ^agraires les plus, (É. Girârdin.) jFig. Accroissement en biens,
par-
dans le style de Le Nôtre, on imaginade former, avec ticulière l'étendue de leurs conquêtes. Avant la en dignité, en fortune, en vertu, etc. Il a tout sa-
des parterres, des édificesentiers ou' des fragments révolution de 1789, il restait encore en France des crifié à l'agrandissement de sa famille. Michel-Ange
d'édifices surtout des portiques et 'des arcs triom- traces d'une législation analogue il avait des est l'homme des temps modernes qui, dans la peinture, el
phaux. Alors aussi l'on imita, dans les pàrterres, terres franche» et indivises formaitun domainepu- a porté le plus loin l'agrandissement- du dessin de
l'agrafe architecturale. Serrur. Espèce de boucle blic dont une partie appartenaitaux pauvres et la science des formes du corps.
en fer posée sur la hauteur d'un volet d'intérieur l'autre la communauté. Les biens communaux AGRANDITIF, s. m. Gran.m. Mot proposé
d'appartement. Cette boucle fait saillie et sert iL comme synonyme d'augmentatif. E> comment, dit
la
au
prendre les pannetons de l'espaguolette;qui ferme de nos départements en sont pour ainsi dire .une Mercier, renoncerions-nous aux agianditifs? C'est
fois les croisées et les volets. Oh ditaussi suite. En 1793, la Convention crut devoir rassurer la nature elle-même qui nous en fait une loi et
lès citoyens sur les atteintesqu'on l'accusait de vou- qui nous indique l'échelle des expressions. Ce mot
loir portar aux propriétés. Elle rendit le 18 mars ne parait pas heureux mais que l'on réfléchisse
tion pour foire .rapprocher les de mort quiconque, offre une tout autre nuance. Les
bordsjeja .plaie. Botan. On donne quelquefois ce proposerait une toi agraire on toute autre mesure Italiens, plus hardis que nous, ont les deux en
nom'à des poils durs et recourbésen crochets. Ces menaces bien et en mal.
AGRANEY s m Agric. Chanvre semé fort prime le milieu entre l'agréable et le délicieux, dont toutes les molécules sont
clair, afin d'avoir beaucoup de semence. mais il né se dit proprement que de ce qui flatte- rentes entre elles, de manière a former une seule
AGRANIES s. f. pl. Fêtes célébrées à Argos la sensation du goût ou de ce qui flatte la mol- masse. Ainsi, un morceau de marbre est un agré-
en l'honneur d'une tille deTPrœtus. V. agkianïes. lesse délicieux, c'est ce qui produit un grand plai- gat, tandis, que le même corps pulvérisé forme un
AGRAPHIS, s. m. (du gr. à, négatif;' vpaçt?, | sir, une jouissance |
entière, paisible. ,'AGRÉABLE, tas ou un amas par la réunion de ses molécules
écriture). Bot. Genre de plantes de la famille des gracieux. L'air et les manières rendent gracieux;
liliacées, fondé aux dépens des genres jacinthe et l'esprit et l'humeur rendent agréable.
en |
un monceau. Mathémat. Accumulation
plusieurs termes positifs ou négatifs exprimant la
de
scille, et comprenant quelques plantes bulbeuses AGRÉABLEMENT, adj. D'une manière agréa- somme ou la différence.
|
propres à l'Europe australe et au Cap. Entom. ,11;le.. Chanter assez agréablement. Être agréablement AGREGATIF, 1VE, adj. Qui rapproche, qui a
Genre d'insectes coléoptères tétramères, de la fa- la faculté de réunir. Force agrégative. Médec.
mille des curculionides qui ne comprend qu'une agréablement. Des maisons agréablement situées. Des Pilules agrégatives. Pilules auxquelles on attribuait
|
espèce, l'agraphus gris cendré del'Amérique boréale. ¡ la. faculté de réunir les propriétés d'un grand
de ceux qui 1 pêche est d'abord frappé agréablement par fodeur qui L nombre de médicaments, avec la croyanoe qu'elles
demandent des lois agraires, quî3vèulent~TTè> partage.)-1- en émane. (Brillât-Savarin.)On hait la médisance en pouvaient tenir lieu;
dès terres entre tous ceux qui cultivent le sol. L a- ¡la galanterie grossière pourvu qu'on les tourne agréa- gatifs, Composés sanscrits formés- de plusieurs
blement, on n'en a plus horreur. ( Bossue t. ) Salues 1 mots de même nature et juxtaposés, au lieu d'être
le communisme.
warianisme est en opposition complète et absolue avec
AGRARIEN, ENNE, adj. Qui a rapport A la sourit.
unis par la copule.
loi agraire. Ligue agrarienne.| S. Celui, celle qui Réunion, assemblage de parties homogènesoû hé-
demande des lois agraires. Les systèmes des agra- rablement. Sa proposition fut agréée. Dès .le premier térogènes qui adhèrent assez fortement entre elles
aux paysans. On dit aussi entretien, j'eus le bonheurd'être agréé. (Marmontel.)
Ma recherche a été agréée. Ses présents furent agréés. mode de formation des corps inorganiques, qui
AGRAULE, s. m. (du gr. agraulos [âypav)i6;], S. m. Praticien admis à plaider habituellement résulte de
rustique). Bot. Genre de plantes de la famille des devant un tribunal de commerce. La dénomination superposition^ et qu'on' oppose à l'intussusception,
«ïraminées, comprenant quelques espèces d'agro- d'agréés est nouvelle; elle a remplacé celle de pos- mode de
stidesqui, ayant la valve supérieure très-courte ou tulants et de procu reurs aux consuls, dont on se ser-terme fréquemment employé dans la langue scien-
presque nulle, ont la glume terminée par une arête. vait autrefois. Les agréés ne- sont pas des officiers tifique, niais_dontla signitication n'est pas encore
AGRAUHES, s. f. pi. Mythol. Fêtes qui se dont le ministère.soit forcé comme celui des avoués, parfaitement déterminée. Les uns ve\ilent qu'il
célébraient en l'honneur de Minerve; ainsi nom- autrement ils deviendraient des avoués éux-mêmes s'applique exclusivement aux corps composés de
mées, parce qu'elles avaient, été instituées par et l'institution qu'on a voulu exclure des tribunaux parties hétérogènes d'autres s'«n servent indiffé-
les Agraules. Les Cypriens avaient aussi une fête de commerce se trouverait rétablie sous une autre remment pour désigner les corps formés de molé-
de ce nom, dans laquelle ils immolaient des vic- forme. Ce sont des particuliers sans caractère pu- cules homogènesou hétérogènes. Quelques savants
times humaines. blic, que le tribunal a jugés capables de représen- 1 emploient
1 sont groupées en parlant du mode suivant lequel
AGRAULIS, s. m. (du gr. agraulos [âypau/ô:], ter les parties, et qu'il- offre à la confiance publi- entre elles les molécules constituantes
qui vit dans les bois, dans les champs). Entom.. que. S'en sert qui veut. On comprend que le nombre
(ienrè d'insectes lépidoptères de la famille des diur- des agréés doit varier selon les besoins des locali- évidemment composés, par voie mécanique, de di-
tés à Paris, il est fixé il. quinze. Les agréés, étant-*»vers débris de masses minérales préexistantes,
nes, comprenant les argynnes exotiques à ailes
oblongues, qui vivent sur les passiflores. assimilés à tous autres mandataires, no peuvent tandis que d'autres réservent le mot agrégation
AGRAYLÉE, s. f. (du gr. agrauléô [àypauXÉwj, plaider devant les tribunaux de commerce que si pour désigner les corps qui résultent de la réunion
j'habite les champs), lintom. Genre d'insectes né- la partie présente à l'audience les y autorise, ou de parties formées' simultanément. Agrégation la-
s'ils sont munis d'un pouvoir spécial.
vroptères de la famille des phryganiens, compre- n'étant '.Les agréés, mellaire. Agrégation granulaire. Agrégation fibreuse,
nant des espèces indigènes et toutes de très-petite vables cipas
officiers ministériels, ne sont pas rece- schisteuse, compacte. L'océan Pacifique est rempli
saisir, le tribunal de commerce près duquel dites madréporiques vlont les vastes agrégations sont
a ç/tf AGRK,^|Am. Vieux mot employé par Rabelais, contre leurs clients..
ils postulent des demandes qu'ils forment pour frais l'image des polypiers qui les forment. ^Maury.)
Chim. Action de rapprocher, de rassembler les
qui signifieChamp, du mot latin ager. C'est AGRÉER, molécules similaires qui doivent former un tout.
/aussi le nom d'une constellation. v. a. Recevoir, accueillir favorable- Jadis
Agréer disait aussi affinité 'd'agrégation pour
AGRE, s. m. (du gr. agra [âypa], proie.) Entom. ment.prière. Elle une proposition,Lune demande. Agréer
pour
on
Attraction molécu-
Kenre d'insectes coléoptères de la famille des une aeait trop à se plaindre de lui
ca- agréer ses soins. (G. Sand.) Il agréa bons offices. laire, c. à d. qui ne s'exerce qu'entre des molécules
rabiques, qui habitent l'Amérique méridionale. mes situées à des distances infiniment petites. Minéral.
AGRÉABLE, adj. (rad. gré). Qui plaît, qui Roches d'agrégation. Celles qui sont visiblement
Non pour n'avoir pu faire aux tyrans irrités
agrée. Maison, 'demeure, jardin agréables. Campagne Agréer de tes vers les làches faussetés. composées par voie mécanique, de divers débris
&
nrjréable. Figure agréable. Personne agréable. Con-
versation agréable. Ê4re agréable à l'oreille, au goût. (a. crénier.)
pour
|
de masses minérales préexistantes. Fig. Se dit
Agglomération d'individus. Aaréaatinn sait-
Vin agréable à boire. Son arrivée me fut très-agréable.
Agréez vage, barbare, civilisée* L 'histoire de tontes- ces agré-
Humeur agréable. Des femmes agréables de mes civilités,
mes 'hommages, mes respects.
corps et Formules de politesse qu'on emploie dans le gations d'hommes qu'on appelle des sociétés est écri;e
d'esprit. (Fénelon.) Des manières et une tournure épistolaire.Trouver bon, approuver. Agréezstyle en caractères ineffaçables dans la Genèse. (Ch. No-

u(
d'esprit agréables font le mérite essentiel de presque que
tontes les sociétés. L'ouïe perçoit les sons, non-seule-
je vous dise. Agréez que je m'arrête à ces dernières
paroles. Le pape ri'a pas voulu agréer sa nomination. dividus. Constant.) Admission dans un corps,
ment comme sensation agréable, mais encore comme dans compagnie. Lettres d'agrégation. On s'est
Le président voulut bien agréer
nrertissement du mouvement des corps qui peuvent oc- fait agréer mes motifs. admettresa démission. Je lui ai opposé à son agrégation. 1 Absolum. Se dit du grade,
rasionner quelque danger. (Brillât-Savarin.) Em- quelqu'un en du titre d'agrégé. Concours pour l'agrégation. |
ployez pour vous rendre agréable tous les quelque qualité. Pour rendre aussitôt le père l'agréa.
moyens que (La Fontaine.) Le comité voulut bien m'agréer pour Agrégation universitaire. Il y a six ordres d'agréga-
la nature et l'éducation vous ont donnés. Aucun lieu t-ion des lycées, savoir
rapporteur, f Mirabeau.) 1 V. n. Plaire, être-au gré 10 l'agrégation philoso-
dans- le monde ne me parait plus agréable
l'oin de terre. La raison vient
que ce petits convenir. Celte odeur m'agrée fort. Son service phie, qui requiert des -candidats les de
grades de,
en grandissant,et une m'agrée pas. Une belle personne n'agrée pas toujours. ne
l'Ile qui s'en ressent apprend à élégante et 2° l'agrégation des sciences mathématiques,pour la-
(G. Sand.) Il est des choses, qui nous agréent,- il en est d'autres
qui nous déplaisent. Peu de gens ont le don d'agréer quelle on doit produire le diplôme de licencié èfi<l,
Je ,vous le dis eucor, ce n'était pas un infus avec la vie. (La Fontaine. ) Une religion uni- sciences mathématiques et le diplôme de licencié
songe es sciences physiques;
Qu enfante de la nuit l'agréable
mensonge. que, une même- langue, une même philosophie, les • physiques sciences
(mollevaiit.) mêmes poids et mesures agréent à notre esprit. (Virey.) et naturelles, pour laquelle on doit jus-
Prov. Quand on doit, il faut payer ou agréer, c. à d. tifier du grade de licencié es sciences mathèniati-»
Ai-oir pour agréable, Consentir à, trouver bon: Je Il faut donner à son créancier de l'argent
ou du i
ques et physiques, etc.; 4» l'agrégation des classes
rovs supplierai d'avoir pour agréable qui requiert des candidatsle
que jë me fasse moins de bonnes paroles.
peu grdce sur' votre arrêt. (Molière.) Il.
agréable de. C'est une chose qui plaît que de. est
AGRÉEUR, grade de licencié s
lettres;
s. m. Mar. Celui qui prépare et toire et de géographie, qui exige le même

Il établit les agrès d'un navire. grade
est agréable de vivre avec ses amis. (Académie.) I 6° enfin, 1 agrégation des classes de grammaire, pour
emploie ironiquement dans le
sens de froid et de |
dans les docks. TechnoJOuvrier qui fait passer laquelle on peut concouriravec le simple diplôme
le fil de fer par la filière/On dit aussi agréyeur. de bachelier es lettres. Pour chacun des six
con-
c'est de la littérature agréable, c. à d. de la pein- AGRÉGAT, cours d agrégation, il faut passer par trois sortes
s. m. (pron. d épreuves les compositions
>u;e, de la musique, etc., d'amateur. S.|
qui agrée, qui plaît. Il ne faut pas sacrifier m. Chose de gre3; assemblage). Assemblage, résultat de
l agréable. utile plusieurs choses jointes et mises ensemble.. Plus la de rite Parmi les rites différents
matière s'atténue, plus elle prend du ressort; la terre l'ordre maçonnique, que comprend
« milteu, l'agréable devient désagréable et nuisible. I et l'eau, gui en sont les
agrégatsles plus grossiers, diète
nomme qui cherche à plaire
par une. élégance de que l'air.
manières affectée, et un langage de galanterie. L'homme, orient, et les loges qui les professent relèvent de
il est vrai, n'est qu'un atome dans l'univers; mais son autorité
l'univers lui-même est-il autre chose qu'un agrégat des autres rites.il n'enIbrsque est pas de même des lo^es
ces derniers désirent
homme fait l'agréable.
on les sert sans et .minéral. Masse
|
d'atomes sans nombre ? (Sylvain Maréchal.) Géol. se faire Mais
reconnaître, si la demande qu'ils en
tes
Rousseau.)
wr» chercher à l«i Plaire. Synonymes
Un
adressent est agréée, le rite
agrégatest aussi un composaformé- de plusieurs associations religieuses, dissoutes
AGREA- 4 corps simplement agglomérés.
nouvellement admis
est placé sur- la. même ligne que les anciens, et
en
Agréable convient blage de fragments de roches- Tel .est un assem- taient aussi
four toutes les sensations de l'âme; réunis par une
d'un corps solide
AGRÉGÉ, ÉE", part. Associé a un Corps, admis, menl. La (ossrtte est un agrément qui se joint aux poulain qu'on tire de l'herbage pour le nourrir d'a-
dans une compagnie; réuni par agrégation. Les grâces dont le souris est accompagné. (Buflbn.) Elle 1 vome ou d'autre grain, ce qui le rend plus fort et
médecins furent agrégés Paris. La brillait de mille attraits, et ce n'était qu'agr.éments et plus ferme. _T. de chasse. |
Donner de la nourriture
famille des Claudiens fut agrégée parle sénat au rang que charmes que toute- sa personne. (Molière.) Les au gibier à plumes jkrar le fixer quelque part.
agréments d'une conversation douce et animée. (Vol- AGREER, v. a. Mar v Extraire, épuiser, vider,
(Bossuet.Y taire.) Il n'y a rien, jusqu'à la vérité, à, qui l'agré- en parlant de l'eau introduite à bord.
Ces molécules sont agrégées. Adj. Dont les molé- ment ne soit nécessaire. (Fontenelle.) Les femmes AGRÈS, s.- m. pl. Mar. Désigne tous les objets
cules s nt adhérentes les unes aux, autres. Corps tiennent à leurs agréments encore plus qu'à leurs pas-4 nécessaires à la mâture d'un vaisseau, les mâts,
Minéral. Se ait de la 'texture d'une.' j les vergues, les voiles, les poulies, les. manœuvres
roehc, quandles grains, formés'isolément ou résnl- j dormanteset courantes enfin tout ce qui, dans un
tant de l'a désagrégation' d'autres minéraux, ont L'agrément couvre tout, il rend tout légitime; navire, n'est pas coque, vivres ou chargemënt/ief
été réunis sans aucun ciment, ou avec ;un ciment à j agrès du. vaisseau étaient hachés par les boulets et là
peine distinct. !Les grains sont- agrégés flans la plu- j C'est l'enfui. mitraille. Ce qui complétait cette scène merveilleuse et
part On dit encore de (GKESSET.)
1 magique, c'était l'ombre allongée du navire, avec ses
certaines roches à structure empâtée que celle-ci 1 -Grâce, aisance, facilité. Raconter avec agrément. i agrès, que la mobilité des jlots variait, changeait, mo-
est agrégée coi arénncée, lorsque, des fragments an- j Chanter avec 1 Avantage, plaisir, amnse- difiait de la manière la plus fantastique. (Hennequin.)
guleux ou arrondis, compacts ou cristallisés, sont ment, sujet de satisfaction. C'est un grand agrément j
de nature différente, et ayec laquelle ils ont en le lis avec agrément.
| Les
cnveloppÛB dans une pâte' de formation postérieure, qùe la diversité. (Lamotte.)J'ai reçu rotre livre et je
fables ont beau-
général peu d'adhérerice, Bot: Se dit des parties coup d'agrément. Cette terre n'est pas de rapport;
.qui se trouvent réunies en paquets plus ou moins "c'est une propriété d'agréaeent. Un jardin d'agrément.
AGRESSE, ÉE, part. et s. Celui, celle qu'on a
attaqué. Des gens brusquement agressés. Les agressés
i ont porté plainte.
AGRESSEMENT, s. m. Vieux mot. S'est dit pour
Action d'assaillir; assaut, agression, attaque.
serrés, et quelquefois même finissent par contracter Il ne trouve aucun agrément dans sa pràvïnce. Les AGRESSER, v. a. (du lat. agyressus, d'aggredi,
agréments de l'existence se propageant en tous lieux.
naissent plusieurs ensemble
la tige, ou qui sont réunies de manière à n'en for- j [ (Virey.)
» attaquer). Vieux mot. S'est dit pour Assaillir, atta-
quer, provoquer, exciter, presser, aigrir, aggraver.
Ils lui vinrent n secours, où ils le trouvèrent entre deux
mer qu'une seule. Les fleurs ou épis en chatons, -.en La foule d'agréments qui vous est départie Anglais fort l'agressaient. (Triomphe des neuf
Prend un nouvel éclat de votre modestie. preux.) qui Il irritait et agressait les procès. (Rabelais.)
dit aussi qu'une Heur est agrégée, lorsqu'elle est (desmjhis.) j S'employait aussi neutralem.dans le sens de S'ag-
formée par la réunion de fleurettes stériles, dont
les anthères sont libres. La scabieuse a une fleur | Plur. Ouvrage de passementerie qu'on emploie 1bréger, graver; Voyant sa maladie agresser et ses jours s'a-
il reçut bien et dévotement tous ses sacrements.
«. agrégée.Fruits agrégés, Ceux qui proviennent de pour orner les vêtements et les meubles toute sorte rNionstrelet.)
plusieurs ovaires appartenant à des fleurs dis- de petits ouvrages ornant les habits, surtout la toi- AGRESSEUR, EUSE, (dn lat. aggressor, formé
tinctes et d'abord séparées.Zool. Qui vit en fa- lette des femmes. Ce sopha est trop uni, il aurait d'aggredior,j'attaque). s.

i.
mille. Animaux agrèges. |.S. m. Chim, Corps besoin de quelques agréments. Le salon était tendu de Celui, celle qui attaque avant.
en autre Il saroir
état d'agrégation. Il y des agrégés solides, des soie jaune relérée par des agréments carmélite. ('Bal-, une
rijré(ji}s mous, liyuides, et même des agrégés fluides zac.) Une reste Prune brodée d'agréments de conteur.
personne.
l'agresseur.L'agresseur a
faut
toujours
lequel des deux est
tort. Pour prérenir
|
rïartfques. S. m. Gradue do l'Université qui aspire Mettre des agréments un corsage, à un mantelet, à
professorat lycées, quelque- robe. Arts plast. Se dit de des accessoires
les duels,
AGRESSIF,
il faut punir
IVE,
les agresseurs. (Boiste.)
a le caractère de l'a-
au, dans les et -qui est .une ceux
fois chargé de -suppléer le professeur en titre. Dans d'un morceau qui ne sont pas utiles et ne figurent pression;'qui est porté à attaquer. Caractère agres-
l'intérêt des études, on divise les classes trop nom- sïf. Discours agressif. Paroles agressives. Des passions
breuses. Le professeur adjoint prend alors le titre: comme on le fait quelquefois, les agréments avec' agressives. Un parti agressif. Ces gens-là sont vraiment
d'agrésé divisionnaire.'Lorsquedes divisions ont les détails, qui sont très-souvent fort importants, trop agressifs. Toute loi qui porte- atteinte à la liberté
duré trois ans,- les agrégés divisionnaires qui en surtout dans certains ouvrages, conçus et exécutés d'un peuple est une loi agressive. Une des qualités du
dans certaines conditions, suivant certains ^systè- style est d'étre agre ssif. (Mme Necker.)
| |
sionnaires. S'est dit des membres de Plusieurs mes. Vous auriez dûnégliger ce petit agrément. Vous
associations religieuses dissoutes en 1804. Nom sacrifiez trop aux agréments.
AGRESSION, s. f. (du lat. aggressio; formé i'ag-
Certains gredi, attaquer). Action de celui qui attaque le pre-
divertissementsde musique ou de danse joints à mier, qui provoque. Faire, se permettre un acte d'a-
Val érien, des membres- qui n'avaient que voix des pièces de théâtre. Cette pièce n'a réussi que par gression. Une injuste agression. Une agression brutale,
|
consultative dans les \élections, avec faculté d'ha- les agréments. Ce sens vieillit.. Musiq. Traits im- stupide. Cette critique est une véritable agression. Il y
a
biter la maison quand bon leur semblait.| S. m. provisés ou écrits dont on orne les mélodies. Des eu agression de sa part. La défenseest un devoir,
pi. Zool. Famille d'acéphales comprenant des ani- notes d'agrément. On dit plus souvent ornement et l'agressionest un acte de folie. (Raspail.) 1 Synony-
¡ fioriture. Arts d'agrément. Arts que l'on cultive mes agression, ATTAQUE. L'attaque porte sim-
Ornith. Famille d'oiseaux marcheurs qui se pour son plaisir, comme?la danse, la musique, l'es- plement l'idée sur un combat, une lutte qui com-
plaisent a vivre en troupes.S. f. j
pi. Géogn. crime, etc. S'emploie quelquefois pour plantes mence d'un côté, et de la part d'un ennemi dont on
Rocïïès composéesde matériaux divers, qui se sont, d'agrément. Une des parties du jardin est en agré- se défie, ou dont on doit se défier. L'agression porte
ment'. S'est dit pour lavement. On l'a ainsi appelé, l'idée sur l'acte premier qui est la cause du conflit,
Bot, Nom d'une famille de plantes qui ont leurs- dit Ménage, parce que les dames prennent souvent et est une attaque inattendue et non provoquée. 11
distinctes.
fleurs réunies en tête, mais qui ont leurs anthères des lavements pour s'écla:rcir le teint. Peut-être est possible que celui qui attaque ne soit pas l'a-
AGRËGEABLE, adj. Qui
peut " j'aussi avait-on cherché à déguiser une idée désa- gresseur, l'agression pouvant consister en toute au-
être agrégé, que eréable. tre chose qu'une attaque. Attaque est l'acte, le fait
l'on doit- agréger. AGRÉMENTÉ, ÉE, part. Orné, relevé par des matériel agression est l'acte, le fait considéré,ma.
AGRÉGER,v. a, Associer-qiielqu'unà un corps, agréments. Corsage agrémenté. Jupe agrémentée. Les «ralement et pour savoir adv. à qui est le premier tort.
AGRESSIVEMENT, D'une manière agres-
l'admettre dans une compagme.s'est fait agréer chemises des Valaques sont agrémentées ,par des bro-
à la faculté de médecine. Lorsque jtu auras tracaillé deries rouges.
quelque temps, je te ferai agréger à\notre corps. (Le AGRÉMENTER, v. à. Orner, releveur une chose AGItESTE, adj. (du lat. agrestis, formé du gr.
Sage.) Se dit particulièrementen 'parlant des di- par des agréments donner des agréments, rendre àypô;, champ). Champêtre, rustique, sauvage.
|
verses facultés universitaires. Phys|q. Assembler, frivole. Agrémenter un habit, une robe. Des mytholo-
Plantes agrestes. Lieu agreste. Site agreste. Toute
campagne n'est pas agreste, et toute ville n'est pu
réunir en un seul tout des parties qui n'ont point gies amoureuses dues au pinceau de Boucher agrémen- polie. (La Bruyère. ) premiers hommages des
entre, elles de liaison' naturelle. La 'ature agrège taient les plafonds- et les dessus de portes. (Th. Gau- Romains' agrestes furentLes pour Mars. (Voltaire.) On
dans le sein de' la, terre les grains de siible en cris- thier.) Agrémenter son style. Si Voltâire fit né en
taux. (B. de St-Pierre.) [ V. pron. S'unir il, être Bourgogne, au lieu de naitre à Paris, il aurait, toutes aime à régner sur l'agreste perron qu'on a bâti soi-

(leurs de la hyacinthe s'agrégeni au sommet, des tiges Tasse, etc.; -son unique défaut est d'être
| né Parisien dans
joint* à. Elle s'est agrégée à plusieurs con réries. Les choses d'aüleurs égales, surpassé Homère, Virgile, le même. L'espèce humaine parait agreste, contrefaite
les
branchies. (Chastenay.) Sjwonymes aWéger, c'est ce qui ro frivolisé, agrémenté, super ficiellisé. Le rhinocérosse nourrit d'arbrisseauxépineux,deaet plus
climats glacés du Nord.
et
(Buffon.^
pri-
fère ces aliments agrestes à la douce pâture
associée. On associe quelqu'un à un corps, à une (Rétif.) prairies. (Id.) Fig. Se dit des choses'mo-
entreprise, pour qulTen partage les travaux, les AGRÉMIN1STE, s. Ouvrier, ouvrière qui fa- belles
avantages on agrège quelqù'un à un corps pour çonne les agréments pour.lesmeubles, les tentures, rales et signifie Rude, grossie?, inculte. Humeurs
qu'il jouisse des mêmes honneurs. les habits' et la toilette des femmes. On admire une agrestes. Mœurs agrestes.
AGRÉLIR, v. a. Rendre grêle, menu, délié, fin. jolie femme et ses atours; mais,! la vue des effets très- Suivons dans ces ria vergers
Vieux mot. Agrélir | | sa voix, L'anaiblir, la rendre galants qui résultent de ces aigrettes, de ces pompons,
grêle et aiguë. S'agbéxib, v. pron. Devenirme u. de ces franges, le poète chansonnier s'est-il avisé de Les moeurs agrestafas nos pères.
^(carnot.)
\La queue de la loutre longue et grosse, s'agrélit en cétébrer un peu le fuseau, la navette et la main indvs-
allant vers le bout. trieuse du pauvre, -<dgréministe? Non tout est pour 1 Qui indique qu'on a peu d'usage du monde, de la
XaGRÉLISSEMENT, s. m. (rad. grêle). Action celle qui porte l habillement agréable, rien pour celui société. Manières agrestes. Mythol. Épithète
lui imprima l'agrément. (Fontenelle.) On dit à les dieux
|
champêtres. Dieux
com-
agrestes, j
de rendre grêle, menu; ,résultat de cette action. qui mune tous
Vieux mot. aussi agriministe.
AGRENÉ, ÉE, part. Nourri avec du grain. est Botan. Qui croit spontanément dans les lieux in-
cultes. Plantes agrestes. Zool. Qui vit dans les ter-
AGRÉMENT, s.»<n. (rad. gré). Consentement,
approbation. Donner, refuser son .agrément pour une un vieux mot. On a dit d'un cheval fait et bien rains non cultivés. Animauxagrestes. JPathol. S'est
choUeMolliciterl'agrément de quelqu'un. Il ne peut nourri, qu'il étaitagrené. Les deux destriers étaient employé comme synonyme de Sauvage pour ex-
Cette maison a forts et agrenés. (Percef.) Un cheval agrené et sé- primerle caractère de malignité de diverses mala-
|
jôurné, quand il estiiorsae Vélable,- a grand' faim de dies. S. m. Nom donné au papillon sémélé.
hennir. (Froissart.) Ils étaient montés sur fleur dè Synonymes agreste, champêtre. Agreste em-
de ]il
ble, ou par laquelle on plait. Les agréments de la chevaux tous agrenés et reposés. (Id.) porte l'idée de sauvage; champître, l'idée
figure, de l\sprit. La solitude a ses agréments. Celte AGRENER, v. a. (rad. groin). Vieux mot.Nour- culture et des agrémentsqui l'accompagnent. Les
femme n'est pas belle, mais elle a beaucoup d'agré- rir du grain il Se disait spécialement d'un moeurs agrestes sont rudes, farouches elles cho-
avec
quent. Les mœurs champêtressont simples, douces] l'état dans lequel elles laissentle sol, de l'époque
elles charment. Un lieu agreste présente quelque opprimés relâcheront les chaînes.. de leur maturité et de la consommation qu'elles ont'
de triste à la vue; un lieu champêtre offre un faite des engrais. Les plantes qui sont l'objet de
chose
spectacle gai et riant. | S'emploie adjectiv.Les peuplesagriculteurs accrois- l'agrologie se divisent naturellement en trois grou-
AGRESTEMENT, adv. D'nne manière agrestes sent artificiellement le domainedès plantes sociales. pes principaux les plantes alimentairesà l'usage
furent de
et figun, d'une manière rude, grossière. (Humbold.) Les Anglais, jusqu'au l'homme et des bestiaux; celles qui sont culti-
A ^REUTER, s. m. (pron. t'en; du | véesexclusivementpour
gr. agretitèr des peuples chasseurs et pasteurs plutôt qu'agricul- enfin les plantes industrielles.
chasseur). Entom. Genre d'insectes co-. teurs. (Volt.)
la nourriture du bétail, et
Le premier groupe
aGKO-
léoptèrespentamères, de la famille des carabiqnes. .NOSfE, cofcON, CULTIVATEUR. L' 'agriculteur est
AGRÉYEUR, s. m. Ouvrier qui faitpasser le fil celui qui pratiquel'agriculture, .qui fait valoir par orge, avoine, millet, mais, sarrasin les. légumi-
de fer par la filière. On dit aussi agréeur. lui-même un grand domaine. L'agronome est celui neuses à grains farineux, telles que fèves,, pois, ha-
AGRIA, s. m. (du gr. agria [àyçioL], hotx). Chêne ricots, lentilles;
qui étudie la théorie de l'agricultureen vue d'en tubercules ou à feuilles lès plantes racines charnues, a
vert du genre du houx. comestibles, telles que ca-
rottes, pommes de terre, navets, choux. Le deuxième
AGRIANIES, s. f. pl. Fêtes que l'on célébrait, d'un champ ou d'une culture spéciale c'est lui comprend graminées
à Argos, en l'honneur des morts
groupe
1 aussi, qui laboure, sème, taille et récolte. Le c'olon fait qui entrent dans la composition les et les légumineuses
Tlièbes, des jeux et des combats publics. partie de !a population des campagnes, ou bien il des prairies naturelles des pâturages et
ou artificielles. Enfin le
AGRIANTHE, s. m. (du gr. agrios [âYpio;]rsau- s'établit dans un pays étranger et y porte les arts troisième groupe réunit les plantes oléagineuses,
vage anthos [âvéor], fle»r). Bot. Genre de plantes de la mère patrie. L'agriculteur est attaché à l'art
de la famille des composées, renfermant trois ar- pratique de l'agriculture Y agronome, à l'art théo- blon, et par extension toutes celles
brisseaux du Brésil. rique le cultivateur, à un petit domaine ou à un de l'horticulture, de qui font l'objet
1 genre de culture; le colon, l'arboriculture
aux champs ou à un sol culture. La zoologie agricole recherche et de la silvi-
AGRICO- INDUSTRIEL, ELLE, adj. Où l'on les meil-
réunit les travaux industriels à la culture des étranger. leures conditions pour multiplier et nourrir avec
champs. Usine agrico-industrielle. AGRICULTEUR -MANUFACTURIER,s; m. économie
les animaux utiles, pour eu tirer le meil-
AGRICO POLITIQUE, adj. Qui est mêlé d'a- Agriculteurqui dirige une manufacture. leur parti possible sous le triple de la force
griculture et de politique. Les discours agrico-poli- AGRICULTURE,s. f. (du lat. agricultura, for- motrice dont ils sont la source,rapport de leurs produits
liques de Dupin dans le comice agricole de' la Nièrre mé à' ager, agri, champ cultura, culture). L'agri- immédiatset des engrais. La mécanique et l'archi-
ont été publiés dans le Itoniteur. cul,ture est l'art ou la science qui a pour objet la tecturë appliquées donnent la théorie des instru-
AGRICOLA .(Cnéius-Jnlins). Gouverneur de la multiplication économique des végétaux et des ani- ments aratoires et des constructions champêtres, et
Grande-Bretagne sous Vespasien, né à Fréjus l'an maux nécessaires à la satisfaction des besoins phy- enfin l'économie rurale enseigne à tirer le plus
37 de -9-. C., mort en 98. Il soumit l'Ecosse, rédui- siques de la vie humaine. L'art agricole, appliqué grand bénéncepossible de l'application de la force
sit les Bretons, et sut conserver ces provinces aux et de l'intelligence humaine à la culture de la terre.
Romainspar son habileté. Domitien, jaloux de ses L'origine de l'agriculture se perd dans la nuit des
succès, le rappela Agricola se retira alors dans temps. Les premiers peuples connus étaient pas-
ses terres, où Domitien le fit, dit-on, empoisonner. seurs et .nomades; à mesure que lés hommes se
Agricola était l'un des hommes les plus remarqua- multiplièrent, des besoins plus nombreuxse mani-
bles et. l'un des plus nobles caractères de cette festèrent, et la nécessité d'y pourvoir les força à
époque. Tacite, sun gendre, nous a laissé sa vie, cultiver la terre et à s'organiser en sociétés. On
que l'on regarde comme un modèle de biographie. éleva des autels aux auteurs des principalesdécou-
AGRICOLA, s: m. '(du lat. ager; agri, champ; vertes utiles. Osiris, Cérès et Triptolème, Janus et
oolere, habiter). Botan. Genre de plantes de-Ta fa-
Numafurent mis au rang des dieux pour les grands
mille des verbénacées, réuni au genre clérodendre. services qu'ils avaient rendus à l'agriculture dé
Horticult. Greffe d' Agricola,' Espèce de greffè par leur pays. Les Égyptiens passent pour être les
approchesur des branches que l'on incise en -Ion»
le
1 premiers, qui honorèrent le plus
portèrent à un assez haut point de perfection, et
Ils
cet art si utile.
et que l'on accole. Entoun. leurs irrigations sur les bords du Nil, qu'ils habi-
Insecte coléoptère pentamère taient,
de la famille des lamellicor- sont dev enues célèbres. Ce fut de l'Égj'pte
nes, qui se trouve en Italie et que les premières notions de l'agriculture furent
dans le midi de la France et apportées en Grèce, a l'époquede la fondation des
de ]! Allemagne; on le ren- anciennes colonies. Il paraît même que c'est à la
contre aussi aux environs de suite dés différentes colonies égyp tiennes fondées
Paris. Cet insecte, dont Jes dans toutes les contrées alors connues que l'agri-
larves doivent être confor- Agriculture.
mées comme celles des han- même en Chi e. Par les Grecs et les Phéniciens
à la culture des champs, devient l'agriculture pro- elle se répandit en. Italie et sur les côtes de la
netons et vivre de la même dite; pour
manière, mange avidement, prement lorsqu'il a objet la production Gaule, dont les Romains plus tard devaient s'em-
l'état parfait, les feuilles des fourrages, c'est la praticulture si c'est la vigne, parer en y introduisantleur civilisation. Telle se-
les arbres fruitiers, le potager; les fleurs ou les fo- rait du moins sa marche d'après les traditions
des arbres et les pétales de rêts qu'il a en vue, il prend.les noms de viticulture, historiques conservées et accréditées mais on doit
certaines fleurs. C'est quand
la rosée n'est pas encore éva- arboriculture, horticulture, floriculture, silvicul- admettre que des conditions analogues et des be-
ture la production du bétail ou des animauxutiles soins semblables ont porté les hommes à cultiver
porée qu'il consent de le
chasser en secouant les ar- Agricole.' devient la zootechnie la transformationet l'appro- le sol simultanémentsur divers points du globe à
bres. Cet insecte est plus communément appelé priation des produits animaux ou végétaux à nos la fois; car Saturne, chef d'origine atlante, avait
melolontha agricola. V. MELOLONTiiE. usages`est la technologie agricole; la confection enseigné de bonne heure l'agriculture dans tes'con-
des instrumentsd'agriculture s'appelle mécanique trées de l'Occident, et, s'il faut en croire lespusto.
AGRICOLÂTRE, s. (du gr. lettres [li-zpr,:], qui agricole; l'art des constructions l'architecture riens chinois le blé était çultivé dans le Céleste
adore). Celui, celle qui est passionné pour l'agri- rurale, et enfin l'art de diriger est sortes
culture. ces de tra- Empire dès
• vaux, d'administrer un domaine, est ce qu'on à Les principaux auteurs qui ont
AGRICOLE, adj. "(du lat. ager; champ; colère. désigné par le nom d'économie rurale. L'agricul- ture chez les Romains sont* Caton, Varfam, Colu-
habiter). Adonné, livré à l'agriculture. Peuple, na, ture exige des études très-étendues, très-variées melle, Virgile, Pline et Palladius ils entrent dans
tion; pays. agricole. La France a l'avantage inappré- et pour donner l'idée de sa haute importance au les plus grands détails sur toutes les, parties de cet
ciable dMtre à la fois agricole et manufacturière. point de vue économique, .il suffit, de faire remar- art. Du temps de Romulus, les Romains
(Chaptal.) Qui a rapport à l'agriculture. Travaux, quer qu'elle s'exerce en France seulement
sur une naissaient pas encore le pain; Numa leurneapprit con-
produits agricoles. L'industrie agricole. Les ressources superficie de 330,000 kilomètres carrés de terrain à cuire les grains et à les manger comme des.
agricoles d'un pays. Société, comice agricole,. Richesses qu'elle doit fournir chaque jour la subsistance, gruaux. Mais l'agriculture, honorée, pratiquée par
agricoles. Les, bêtes à laine sont- la principale cause de le vêtement, le chauffageile vivre et le couvert à les premiers citoyens de Rome, dut
la prospérité agricole. (Chaptal.) La prospérité agri- 38 millions d'irommes,et 'qu'elle bien vite par-
occupe presque les venir à un état florissant. Les terres, chez les Ro-
cole repose presque en entier sur la culture des four- deux tiers de la population, lorsque l'agriculture mains, étaient labourées
a l'aide d'une charrue,
rages, (Id,j 1 Qui. vit dans les champs. Le mélolonthe sorte d'araire traîné par des bœufs; ils reçurent
agricole,. Art agricole, Mise en pratique des meil- menflenom d'agronomie que lui
leurs procédés de culture, déduits a donné Thaër
de l'agronomie. alors elle comprend l'étude de lajphysique, de la étaient semées
plus tard des Gauloisla charrue à roues. Les terres
I S'employait autrefois comme une année, et l'année? suivante elles
nom, et l'on disait chimie, de l'histoire naturelle, appliquées à la pro- reposaient ou restaient en jachères. Les engrais
un agricole pour dire un laboureur. duction des végétaux et des animaux utiles aussi étaient très-recherchés
AGRICULTEUR, TRICE, s. (du lat. bien qu'à la transformation de tous leurs produits.. fouissement des plantes vertes. on y suppléait par l'en-
formé d'o^eiv .champ; cultor, cultivateur). Celui, 'L'agrologie, dans le sens le plus étendu, est la quaient en plein air, et les, chaumesbestiaux
Les par-
étaient brûlés
celle qui pratiqiïs l'agriculture. Un bqn agriculteur. théorie des principes généraux, l'explication des sur place dans les champs. Les agriculteurs romains
estimée? règles de culture et des faits qui se rapportent aux connaissaientplusieurs variétés de froment, l'orge,
des agriculteurs ne Sevrait-elle pas être la plus végétaux cultivés dans -tous les climats. Ces prin- le millet, la fève, les haricots, les lentilles, toutes
(Marmontel.) La tête d'un agriculteur devrait
contc- cipes embrassent par conséquentl'étude du sol, les nos variétés de pois, la gesce, la vesce, l'ers, les ?
nir une encyclopédie. (F. Pillon.) Lé travail de l'a- améliorations dont il est susceptible par des tra- lupins, les raves, les navets, les choux, qui, selon
griculteurest une confraternité avec la nature (Mi- vaux,' des amendements du des engrais, les labours, Columelle, étaient estimés du peuple et des rots.
chelet.) Jadis, 'l'agriculteur arrosait la terre de ses les instruments aratoires, les semailles, les plan- Vers les derniers temps de la république, une grande
sueurs jtjes fruits étaient pour autrui. (Chaptal.) tations et. les soins qu'il faut donner aux plantes
j pendant leur végétation ou au moment de la ré- tagers et en vergers. La pratique des prairies
Chers enfants de Cérès, 6 chers agriculteurs,
Vertueux nourriciers de vos persécuteurs
culte, en consultant les convenances ou les incon- ficielles fut très en usage on semait dans ce
Ténieats de la succession des culturesen raison.de la luzerne, le seigle pour couper en vert, les dra» but
len- AGRICULTURAL, ALE, adj. De l'agriculture, le brillant métallique de leurs ailes. Ils respirent
eées, mélange d'orge, de pois, de fèves, de à l'agriculture. -On procédé agricul- l'eau par l'anus. L'espèce type de ce genre est l'a-
tilles; aussitôt que le fruit était nené, la faucille qui a-rapport agri- grion vierge répandu dans toute l'Europe
coupait le fourrage, et la charrue traçait de nou- tural. Les produita agriculturaux.Lesrmources
et l'olivier étaient la prin- cudturales de C Espagne., La même perfection agricul-
veaux sillons. Ladesvigne Romains; les vins avaient de tutale qui signalait le terrain plat se faisait remar-
cipale richesse (E. la Bédollière.)
l'âpreté, mais l'huile d'olive était délicieuse et for- quer aux environs de la Roche.
mait l'objet d'un commerce très-étendu. La vigne A6RIDES,adj. et s. m. pi. (du gr. agrMwjâypioî],
était disposé» de quatre manières lesceps étaient I sauvage), Entom. Section de la iamille des myor
échalas,
rampants on liés à despeuplier, iu frêne. mis en treilles ou daires caliptérées, comprenant des insectes qu'on
mariés à l'ormeau, au Tel .était rencontre dans les endroits arides et pierreux.
l'état de l'agriculture chez le peuple romain au AGR1E, s. f. Pathol. Nom seientique de la goutte.-
temps de sa plus grande .prospérité, îorsqu Il re- 1 Entom. Genre d'insectes diptères de la tribu des
gardait cet art comme la source de sa principale muscides, formé pour quelques espèces de sarco-
richesse, lorsqu'il fallait propmétaire
être défendre et culti- phages;
vateur pour avoir le droit de la patrie. AGRIELCOSE, s. m. Pathol. Sorte d'ulcère
Ajoutons qu'ils avaient établi des foires et des
marchés nombreux, que des chemins bien entrete- AGR1ER, s. m. Droit qui se prélevait sur les
des denrées, et la
nus facilitaientle transportla propriétérurale. que
Mais j propriétés
rurales, tantôt en argent, tantôt en na-
loi protégeait sévèrement turc, quelquefoisavant k*djme, quelquefois après;
cette proscrite ne fut pas de très-longue durée j d'autres fois laVdîme^r l'agrûr ne formaient
les discordés civiles et l'esprit de conquête fdrent qu'une seule redevance. En 1790, ce droit fut dé-
citoyen

«.
les causes d'une décadence rapide. Le ro- claré rachetable-/mais, en 1792, il fut supprimé
main quitta la charrue pour le glaive; l'adminis- indemnité. Espèce de raisin noir.
tration des terres fut confiée à des esclaves ou bien sans
afFermée à des affranchis; la propriété foncière fut quiAljlvlr
ruinée l'usure, et la noble
AfiniFFRE.
est
r r-E.,ÉE.
bk, Dart.
saisi prestement ou
v
1"v1'* Qui
H"1 est pris
pillé. j»»»-avec
Souris
la griffe;
agriffée. g
accablée d'impôts, par
profession de cultivateur ne jouit bientôt plus d'au- AGI» IFFER, v. a. Mettre la griffe sur une chose,
cune considération. L'or des peuples vaincus tint et au figuré la prendre, la saisir subtilement;piller.
lieu des produits du sol et corrompitles mœurs, de Le chat vient d'agriffer un. oïseâu. Il est des gens qui
,sorte que, parvenu au faite amolli, de la domination, le agriffent tout ce qui est à leur portée. S'aGRIFFER,
peuple romain, dégénéré et ne connut plus v. pron. S'attacher avec les griffes. Le chat. s'agriffe
pain et les
que deux besoins principaux le letrésor spec-
s'épuisait ,en Géogr. Ancienne ville de la Si-
tacles. Sous les empereurs, AGR1GEXTE.
achats de grains, et malgré quelques louables ef- cile, un des principaux théâtres de la guerre entre
forts pour remettre l'agriculture en honneur, le sol les Romains et ics Carthaginois. Les chevaux d'Agrjr ,Agrion.
italien, jadis si fécond, devint presque jamais gente étaient très-renommés et remportèrent soucent
stérile.
Exemple mémorable qui devrait servir à des prix aux jeux olympiques.
d'enseignement aux nations. En parcourant la AGRIGKNTlS, INE, adj. et s. Habitant d'Agri- Myth. AGRIONIES, s. f. pl. du gr. dcypio:, sauvage).
Fêtes nocturnes et annuelles célébrées par
France, l'Angleterre et l'Allemagne, on retrouve gertë qui appartient à Agrigente ou à se habi- les femmes, Béotie, en l'honneur de Bacchus, et
partout les trrces de l'agriculture romaine, qui s'y tai ts. Les Agrigentins, sous Thra·ydée, fils dc l'héron, en
révolutionsdu dans lesquelles, après le festin, on se proposait des
est conservée malgré les nombreuses donnèrent .l'élan à toute la Sicile, qui secoua joug énigmes.
le
temps de la décadence et la chute de l'empire. Il est des tyrans et recouvra sa liberté.
vrai qu'à l'époque de l'invasion des Barbares 1 a- AGRILE, s. m. (du gr. agrios [déyptoç], rustique). AGRIONIEN, EXJVE, adj. Se disait de jeux
griculture fut généralement abandonnée,traditions sauf par Genre d'insectes coléoptères pentamères, de la fa- athéniens en l'honneur de Bacchus. Les jeux agrio-
les monastères, qui en conservèrent les mille des sternoxes, comprenant des espèces de niens. qui a le re-
antiques. Toutefois, ce né fut que vers les xve et moyenne taille, de formé allongée et plus au noins [ AGRIOPE, s. nI. (du gr. àffHwrcô:, d'insectes lépido-
acquit de certaine cylindrique, la plupart d'un vert ou bleu métal- gard farouche). Entom. Genre
xvi« siècles qu'elle nouveau une
I ptères de la famille des nocturnes,- dont les ailes
importance dans l'opinion des princes et des peu- lique ou couleur de bronze très-brillant.
ples. A partir de ce moment, le progrès agricole ne pl. Entom. Groupe d'insectes robustes sont variées de noir et de vert. i Ichthyol.
AGRILITES,
chez tous les-peuples buprestides qui ont s. m. Genre de poissons de l'hémisphère austral dont on
s'arrête plus; il se propage pour caractère commun d'avoirconnaît trois espèces. Les agriopes sont des poissons
européens; la science moderne lui ouvre de nou- les crochets des tarses avec une dent.
vnllfis voies. Les sociétés d'agriculture aujourd'hui AGRILORHIN, Ornith. Nom d'un genre bouche très-vetite, presque sans dents.
adj. et (du gr. àypter, sau-.
rivalisent de zèle sur toute l'Europe pour recueillir s. m. AGRIOPHAGE, s.
d'oiseaux nommé plus ordinairement onct-
les bonnes pratiques de culture, provoquer le per- genre vage; çàfto, je mange,. Se disait de certainspeuples
fectionnement des instruments aratoires, et les rostre. AGRIMENSATION, f. Se disait autrefois pour de l'Ethiopiequi se nourrissaientprincipalement de
faire connaître par des concours. L'agriculture doit s. panthères et de lions.
de posséder enfin Arpentage, mesurage des terres. AGR^OPHYLLE,
à la République française de 1848
Vieux mot, qui s'est dit f Bot. s. m. (du gr. çv).)vo, feuille;.
théorique et pratique complet à AGRIMENSER, v. a. plantes phanérogames de la famijledes
un enseignement des fermes écoles et des pour Arpenter, mesurer un chacmp. Le seigneurfon- chénopodées, Genre de
seule espère à fleurs
tous les degrés, au moyen fondé sur une
cier peut agrimenser terres et vignes de son fief, quand disposéesen épis axillaires, et-qui habite la Crimée
institut agronomique, qui a été supprimé en 1852. bon lui semblera. (Coutum. d'Agen.) et les landes voisines du Caucase.
Espérons que, dans avenir prochain, la science AGRIMENSECR, s. m. (du lat. agrimensor, for-
un qui mesure;. AGRIOniNIS, m. (du grec 1ypto;, sauvage;
de l'agriculture pénétreradans toutes les écoles ru- mé de ager, agri, champ, et mensor,partageait les ôpvi;, oiseau). Ornith. Genre d'oiseaux réunis au
rales.'à l'aide de bons livres élémentaires et d'essais Antiq. rom. Arpenteur, celui qui
pepoaza.
pratiques, sous la direction de l'instituteur, initié terres aux colons que Rome envoyait dans une ville genre AGRIOTE,s.m. (du gr. àyçio;, agreste) Entom..
lui-même à l'étude de l'agriculture, comme en Ba- vaincue. L'agrimenseur parti de Rome avec les colons pentamères, de la la-
serajjjhis ruiné en armes, tous vieux soldats, leur partage les maisons Genre d'insectes coléoptères
vière; que -l'homme des champs ne deviendrontenfin comme les terres. (Daruÿ.) mille des sternoxes, dont glus de la moitié des
les produits du sol
par l'usure que espèces appartiennent à l'Europe, et les autres ü
la juste récompense des peines du cultivateur,qu'il AGRIMIXISTE, s. Ouvrier, ouvrière qui façonne l'Amérique. Les agriotes sont en général de petite
n'aura plus à payer de. fermage exagéré au pro- les agréments qui servent à orner les meubles, les taille.
priétaire alors le problème de la vie à bon marché tentures, les habits, et dont les femmes font leur
le premier des arts, parure. Les belles dames, dont la fantaisie commande AGRIOTHYMIE, s. f. (du gr. aypto:, inhumain
sera résolu, et l'agriculture, répandra 1 ai- ces ouvrages momentanés, susceptibtes de variations 6uuô:, colère). Pathol. Folie furieuse; tendance
cette science de première nécessité,
sance et le bonheur toutes les populations. (A. infinies, ignorent doute que les ouvriersjquifa- maladive à comtnettre des actes
de cruauté. | Agrto-
sur sans ambitieuse, Désir effréné de subjuguer et
La.grue.) Les travaux de l'agriculture. Les progrès de çonnent les agréments dont elles ornent leurs robes se thymie
d'exterminer les hommes ou les peuples. Agrio-
l'agriculture. Encourager V< agriculture. Il y J* en nomment agriministes. (Mercier.) S'emploie aussi thymie religieuse, Désir effréné de faire périr les in-
fronce un ministère de l'agriculture, qui comprend comme-adjectif. Un .oùorier agriministe. On dit éga- dividns qui suivent
une autre religion que celle que
aussi le commerce et les travaux
général de l'agriculture, composé
puolics; un conseil
de cent membres,
lement agréministe. l'on professe. Agriolhymie |hydrophobique,
AGRIMONIEES, adj. et s. f. pi. (du lat. agrimo- mordre, comme on l'observe dans la rage.
Désir de

une chambre consultative d'agriculture au chef-lieu la famille des


nia, aigremoine). Bot. Section deaigremoine.
de chaque département, et un grand nombre de sociétés qui type lé genre AGRIOTHYMIQUE, adj. Pathol. Qui a rapport
vosacées, a pour à l'agriotbymie.
d'agriculture libres. L'agriculture est la source des AGRIODAPSNE,s. m. (du gr. 8açv7), laurier). très-
richesses, de toùtes les jouissancesde la me matérielle, Bot. Genre de plantes de la famille des laurinées, AGRIOTTE, s. f. Espèce de cerise aigre l'eau-de-tte
le rouage essentiel de la machine politique, liée aux rénni au genre oréodaphne. communie en Provence. Les agriotes ci
premiers intérétsdela société, la cause de la grandeur AGRIODENDRE, s. m. (du gr.8Év8pov,arbre). sont
très-esiimées à Marseille.
phases historiques
et de la décadencedes nations. Lescivilisation. AGRIOTTIER, s. m. Bot. L'arbre qui produit
Bot. Genre de plantes de la famille des liliacées, l'agriotte.
de V agriculture sont celles de la
L'agri-
(Sully.) agriculture, voisine des aloès.
culture est lamamelltdu pays. L *&&&*$> Entom. AGRtOTYPE, s. m. (du gr. ây?"»:, sauvage;
nui est le fondement de la vie humaine, est la source'de AGRION, s. m. (du gr. à^pioç, famille hyméno-
G«nre d'insectes névroptères de la des li- tûtto; forme). Entom. Genre d'insectes
tous les vrais biens. (Fénelon.) Chez toutes lesaena- belluliens, comprenant toutes les espècesde demoi- ptères de la famille -des ichneumoniens.
tions, l agriculture est la source la plus pure
(Chaptal.) Agriculture
la
éclec- selles à corps linéaire qui portent leurs ailes ver- AGR1PAUME, s.f.
Bot. Plante à racine vivace,
prospérité publique. pivotante, à tiges hautes dé 50 centimètres à 1 mè-
tique, Système d'agriculture uns, admettre le front plat, les yeux saillants, globuleux. Les tre, à feuilles opposées, à fleurs très-petites, d'un
complètement |
tiles emprunts.un Agriculture industrielle, Union de agrions fréquententle bord des rivièresets y font rouge pâle. L'agripaume croît en grande abon-
¡(lance au bord des routes,' au pied des haies et des
l'industrie à l'agriculture. »
remarquer par la belle couleur de leur abdomen et
vieilles murailles. Dans quelques pays on se sert
de ses racines, qui donnent une teinture brun foncé.
qui. étaient venus par les pieds. En, parlant
des filles, les Romains disaient
Les abeilles en recherchentles fleurs avec avidïté. AGRIPPÉ, EE, 'part. (diTïat. Tiarpagare). Pris, des anciens .écrivains
L'agripaume û é§f>recommandée comme sudorifique.. saisi avidement, enlevé subtilement. Bourse agrippée
AGRONOMIQUEMENT,adv. D'une manière
AGRIPPER, v. a. Prendre, saisir subtilement, agronomique.
filouter. Elle agrippe tout ce qu'elle voit. Je l'agrippe AGROPHILE, s. m. (pron agrofile du gr. œi).oc,
par ses cheveux. Tache d'agripper cette place.
S'agbipper, v. piçiu S'attacher, s'accrocher-àr" famxUe~âes~hôcïùrnës,dont les chenilles demï-ar-
Il est familier penteuses drivent de plantes basses, et dont la chry-
AGRIPPEIJR, EUSE, s. Celui, celle qui agrippe,
qui filoute, qui pille. Peu usité.
|
Ornithol.Genre
d'oiseaux de la famille des fringilidées considéré
AGRIPPINE. Fille de Germanicus et d'Agrip- commeaous-genredu genre tisserin.
pine, née dans la cité des Ubiens (Cologne), sur lés
bords du Rhin,' épousa en premièresnoces Domitius
m. (du gr. irupo:, blé\
Genre de plantes *ie la famille des graminées établi
Bot.
Œnobarbus, dont elle, eut là- fameux Néron. Elle pour quelques espèces de froment.
se remaria à son oncle l'empereurClaude, avança pi.
sa mort, et fitvdonner, au détrimentde Britansicus, chiendent). Bot. Tribu de la famille des graminées
le trône à son fils Néron, qui la fit assassiner. Sa qui
beauté égalait la dissolution de ses moeurs: AGRÔSTEME, couronne\
AGROBÀTË,s. m. {du gr. àypoêaTiri:, qui erre Bot. Genre dé plantes de la famille des silénées,
dans les champs). Ornithol. Genre d'oiseaux sylvains. comprenant des planiez d'agrément cultivées pour
se rapprochant des becs-fins. Les agrobates, com- la beauté
muns en Andalousie, s'y tiennent dans-les tallées mon- dans les parties chaudes de l'Europe. La plus com-
t lieuses, où ils se cachent 'dans les buissons de laurier- bois.
rost et dam les fentes de rochers.
AGRODROME, 's. m. (du gr. àypè;, champ; seur). Entom. Genre d'insectes lépidoptères de la
Sptojiâto, courir çà et la). Ornithol. Genre d'oiseaux famille des nocturnes, correspondantau genre asopie.
de la famille des anthusinées, ay ant pour type le (diminutif d'âypwemî, nom
pipit rousseline, qui est cosmopolite. La couleur de Bot. Genre de plantes de la fa-
son plumage est analogue à celui des alouettes. mille des graminées, très-voisin des agrostides et
AGROECIE, s. f. (du gr. àypo;, champ; oixiot, originaire du Brésil.

demeure). Entom. Genre d'insectes opthoptèresde AGROSTIBE, s. f. (dugr. âypaxmç, chiendent).
la famille des locustaires, formé pour l'agrœcie Bot. Genre de plantes graminées, remarquables
'ponctuée du Brésil. par
la finesse et l'élégance de leur panicule. L'agrostide
AGROGRAPHE, s. Celui, celle qui écrit sur l'a- des champs croît dans les terrains sablonneux et

dit AGRIPENNE, adj, (du lat. agripennis). Ûrnith.


d'un oiseau dont les pennes de la queue ont
la tige aiguë et comme usée par le bout. S.
griculture et qui décrit les champs.
AGROGRAPHIE, s. par:mi les blés. Toths les bestiaux recherchent l'a-
f. (du gr. ypxpw, j'écris). grostide genouillée, appelée aussi foin du. chien. Ce
Description de tout ce qui a rapport à l'agriculture). genre comprend une centaine d'espèces éparses dans
Espèce d'ortolan de riz nommé aussi dolichonyx.m. ÀGROGRAPHIQUE, adj. De l'agrographie, qui presque toutes les contrées du globe..
AGRIPHYLLE s. m. (du gr. dypta, houx; rapport à l'agrographie. AGROSTIDÉÉS, adj. et s. f. pi. Bot. Tribu de
çûW.ov, feuille). Bot. Genre de plantes Je la famille
des composées, comprenant des arbrisseaux de
AGROLETERE adj. Mythol. Épithète donnée la familières graminées ayant pour type
à Diane chasseresse, à cause du sacrifice annuel de agrostide.s. ie genre
l'Afrique australe,ou des herbes garnies de feuilles 500 chèvres qu'on lui faisait à Agra, dans l'Attique. AGROSTOGRAPHE, 'm. Bot. Celui qui s'oc-
épineuses, commecelles du houx, et à fleurs jaunes. AGROLOGIE, s. f. (du gr. àypô:, champ; Xoyoç, cupe spécialement de l'étude des graminées.
AGRIPPA (Menenius). Consul romain, l'an 5Qg discours). Ensemble des principes généraux, expli- AGROSTOGRAPHIE,s. f. (du gr.
avant .J, C. Lors de la retraite des plébéiens sur le cation des règles de culture et des faits qui se rap- décris). Bot. Partie de la botanique qui pour objet
mont Sacré, il fut député auprès d'eux par le sénat portent aux végétauxcultivés dans tous les climats. l'étude spéciale des graminées.Ouvrage spécial
pour les décider à rentrer dans Rome, et il par- AGROLOGIQUE, adj. Qui traite de t'tgrologie, sur cette branche de la science des végétaux.
vint en se bornant à leur raconter le fameuxy apo- qui ac rapport à l'agrologie. AGROSTOGRAPIHQUE,adj. Qui se rapporte
logue des Membres et de l'Estomac, si bien traduit AGROMANE, 9. -Celui, celle qui a. la manie de à l'agrostographie.
depuis par La Fontaine. Néanmoins, dans cette
circonstance, les sénateurs furent obligés d'abolir
l'agriculture. AGROSTOLOGIE, s. f. (dugr. âypwcrTtç,chien-
o AGROMANIE, s. f. Manie de l'agriculture. dent >.6yo;, discours). Bot. Traité sur les plantes
les dettes et de créer les tribuns, magistrats spé-
cialement chargés des intérêts du peuple et dont la AGROMÈNE, s. (du gr. uivw, j'habite). Celui, de la graminées.
famille des
AGROSTOLOGIQUE, adj. Qui a rapport à l'a-
personne fut déclarée sacrée. Menenius Agrippa
était un homme juste, intègre, universellement
je
celle qui vit dans les champs, à la campagne.
AGROMTZE, s. m. (du gr. àypôî, champ {wjÇm, grostologie.
AGROSTOPHYLLE, s. m. (pron. agroslofile
estimé; il mourut si pauvre que l'État dut subve- murmure). Entom. Genre d'insectes diptères de du
nir aux frais de ses funérailles, et que le peuple la famille des athéricères, comprenant quarante es- gr. çOXXov, feuille).
Bot. Genre de plantés de la fa-
s'imposa spontanément en faveur de ses enfants. pèces qui se trouvent en France et en Allemagne, mille des orchidées, fondé sur une seule espèce, qui
ACRIPPA (Vespasianus). Général romain et qui vivent sur les herbes des prairieset des bois. croît dans les forêts montueuses de Java.
gou- et AGROTERE, adj. Mythol. Surnom de Diane et
verneur de la ville de Rome, né l'an 63, mort l'an AGRONOME, s. (du gr. àvpôvopoz, formé de
12 avant J. C. Il seconda efficacementOctave dans àypô;, champs et vÔ(jloç, loi). Celui, celle qui est de Minerve. V. agroletère.
toutes ses entreprises et épousa sa tille Julia. Ce Versé dans la théorie de l'agriculture. L'agronome AGROTÈS. Mythol. Idole que les anciens Phé-
fut lui qui décida du succès de la bataille d'Actium, étudie toutes les sciences qui ont quelques rapports niciens révéraient ils la portaient en procession,
par un mouvement aussi audacieux que bien côm- avec l'agriculture; il emprunte les documents qui le jour de,.
biné. Il fit rentrer ensuite dans le devoir les Ger- peuvent lui être uiiles,-et les-rapporté à la science férents animaux.
mains révoltés, et soumit la nation indomptée des dont il s'occupe spécialement. Il étudie la chimie AGROTIDE, s. f. (du
(antabres, qui jusque-là avait échappé à la toute- agricole, la botanique agricole, la géologie, la géo- les champs). Entom. Genre d'insectes lépidoptères
puissance des armes romaines. Du reste, c'était un graphite agricole, etc. L'agriculture proprement de
homme dont la modération, les vertus, et surtout dite, ou l'agriculture pratique, lui est étran- taine d'espèces, dont les chenilles vivent de racines
la modestie, égalaient le talent. On lui doit: entre gère il se guide, dans le choixneet dans pas l'adoption ou de feuilles de plantes basses; à l'état parfait,
autres monuments remarquables, le Panthéon de des instruments, par des principes sûrs, et il règle
Rome et l'aqueduc de Nimes, connu sous le nom la marche des travaux manuels, etc. Un excellent
de pont du Gard. | Agrippa (Henri-Corneille). agronome.
L'un des hommes les plus savants de
son
L'A-ngteterrea pro-
temps, duit d'habiles agronomes. Chez les Grecs, l'agro-
ne à Cologne, en 1486. Il était surnommé le fris- nome était un magistrat chargé de l'administration
AGROUELLE, s. herbes.
les agrotides volent rapidementau crépuscule du
soir, et le, jour, elles se tiennent cachées dans les
broussailles et les hautes
Nom vulgaire de la crevette des ruisseaux ainsi.
??légiste. Il embrassa la carrière de la médecine, et de la banlieue à Athènes.S'emploie adjectivement. nommée parce que, d'après un préjugé populaire
sa vie fut extrêmement orageuse. Il était lié avec AGRONOMÉTRIE, s. f. (due. àypô:, champ on peut gagner les écrouelles,.ou des ulçèrji dans-
uixpov, mesure). Connaissance exacte du produite la bouche, si l'on avale cette espèce
mourut fort malheureux en 1535. Thevet prétend du rapport de certaine étendue de terrain. Bot. Nom vulgaire de la scrofulaire noueuse, plante 4
qu'il était ensorcelé de* la pins 'fine et-plus exé- AGRONOMIE, s. f. Théorie de l'agriculture, que 1 oh croit a tort propre à' guérir les maladies
crable magie qu'on puisse imaginer. Son grand science des lois agricoles. scrofuleuses.
tort fut d'avoir devancé C'est la partie de l'agri-
culture qui traite des qualités chimiques et phy- AGROUPÉ, EE, part. Disposé en groupe.
tfiille bruits ridicules sur son compte; et de
historiens ont dit, entre autres choses, qu'il graves siques du sol, quidétermine, en raison des condi-
se tions du climat de chaque localité, les plantations Lecontraste savant de membres agroupés,
servait habituellement de monnaie de belle appa- les plus utiles, les assolements Grands, nobles, étendus et bien développés,
rence qu'on voyait, bientôt après son départ, se tions possibles, et qui apprécieà les suivre, les rota- Balancés sur*leur centre en beautés d'attitude
changer en copie, en coquille ou en cuir. On a services réci- Etformésrun pour l'autre avec exactitude.
proques que peuvent se rendre l'agriculture, la
botanique,
la géologie et la chimie. L'agriculture a
Cn 1533 et traduit plusieurs fois. S. ni. Nom
que devancé l'agronomie. S'appliquer à l'agronomie. La
chimie contribué perfectionner l'agronomie.
AGROUPEMENT s. "m. Action
venus au monde dans une attitude différente de C'était aaussi le nom de la dignité d'agronome état de ce qui est agroupé. Un agroupement
ceüe qui est ordinaire et naturelle, et spécialement Athènes. à |
diqué de faits. (Moniteur.) Archit. Sorte
plement de colonnes. Un grand
général an parlement de Paris procureurgénéral perpétuée dans le Maine et l'Anjou jusqu'au com-
ments modernes, entre autres, d'intérieurs de nefs- le régent en mencement du xvnie siècle. Elle avait été l'occa-
d'église ou de portails, présentent des colonnes ou en 1696; puis -nommé lehancelier par s'être oppose sion d'un grand tumulte à Saumur, en l'armée 1703.
des pilastres, soit enjambant l'un sur l'autre, soit 1717; disgracié l'année suivante* pour
parties plus La duchesse de Brissac y perdit un de ses neveux,
se pénétrant et n'offrant plus que desCette disposi- de nouveau en 1722, rémtégré en 1737; il résigna qui fut tué d'un coup de mousquet.
tronquées de leur diamètre.

~7 J~
ou moins lui-même les sceaux en 1750, et mourut le 9 fé- AGUIMPÉ ÉE part. Revêtu d'une guimpe,
tion constitue un» agroupement. 1751. Dans sa longue carrière, au milieu et par extens. Paré, bien pomponné. Religieuses
AGROTTPKB,v. a. Disposer en groupe. Agrouper vrier aguimpées.
courcorrompue,il se distinguapar une grande j
des chiffres, des faits. v. pr. Se for- d'une
pureté de conscience et de caractère,une admirable
mer en groupe. Le peuple s'agroupe pour peu de mtégrité; et le dévouement le plus absolu aux in- Tant ne f ongeaînt au service divin
.pour voir passer un prince. bérets publics. On peut lui reprocher quelques fautes
AGRUME, s. f- Hortic. Espèce de prune employée politiques causées par
Qu'à soi montrer es parloirs aguimpées,

pour faire les pruneaux d'Agen.


ÀGRYPNE, s. m. (du gr.
Entonr. Genre d'insectes- coléoptères
qui pentamères
Ses écrits
veille). été placée forment
de Corns législatif.
trois
la faiblesse de son caractère, j
volumes in-4°. Sa statue
en 1810 devant le péristyledu palais dû
a
Bien blanche..ment, comme droites poupées.
(LA FONTAINE.)

AGUIMPER, v. a. ¿¡¡¡Couvrir, revêtir d'une


guimpe, et par extens. Parer, attifer, pomponner.
la famille des sterpoxeSj comprenant quarante-trois Vieux mot.
espèces, dontsix senlement d'Europe. Les agrypnes aux aguets, tenir ajuets, Epier l'occasion,
sont de moyenne taille) se
et se tiennent ordinairement être aux écoutes, soit
aux
surprendre quelqu'un, AGUL, s. m. Bot. Synonyme de Yhediglarum-
pour Alhagi, dans l'Arabie et la Perse, où l'on recueille
sous les écorces et dans les troncs des arbres cariés. éviter d'être surpris. Il était aguets
AGRYPNIE, s. f. (du gr. à^çiy^ia., veille-) Méd.
soit pour
avantages.Mettre
aux
auz aguets.. une serte de manne sur toutes ses parties. V. sain-
prendre
Défaut de sommeil, insomnie. Entom. Genre d'in- pour ses -FOIN..
Mettre en embuscade. On mit des gens aux aguets AGUN, s. m. Grand prêtre mahométan des Tar-
sectes névroptères de la famille des phryganiens, pour sè saisir du voleur. N'est d'usage qu'au plu-r tares.
ainsi nommés parce que ces insectes voltigent la riel cependant il a été employé au singulierd'une
nuit. On n'en connaît qu'une espèce, qui est d'An- manière très-heurèusedans le vers suivant AGUSTINE, s. f. Miner. Nom donné à une terre
gleterre, j S. f. pl. Fêtes nocturnes que l'on célé- particulière découverte en Saxe, et qui n'est que
brait dans la Sicile, en l'honneur de Bacchus. Quand l'aguet d'un pjrate arrêta leur voyage. du phosphate de chaux.
AGRYPNOCOME, s. m. (du gr. xw(ia, assoupis- AGUSTITE, s. f. (du gr. privatif, et du lat.
sement). Méd. Insomnie jointe à l'assoupissement, gustus,goût). Minéral. Sorte de pierre, appelée, aussi
grande env ie de dormir. Du reste, ce mot était fort en usage autrefois au béryl de Saxe qui a plusieurs des caractères ex-
à une faisait
AGRYPNdDE\adj. Méd. Qui prive de sommeil. singulier; c'était proprement le lieu où l'on térieurs de l'émeraude.
le guet.Venir d'aguet, Se disait pour venir, en AMÉE, s. m. ydu gr. ôyvieîç, autel). T. d'an-
AGTÉLEK.Géogr. Village situé dans le comitat jeter les guettant, avec ruse. |
Mettre son aguet,
quelque
Signifiait
chose,
tiq. Sorte d'autel en forme d'obélisque, que l'on
de Gomor en Hongrie. C'est près de là que se trouve yeux sur quelqu!un ou ne planait aux portes des maisons, et qui était con-
pas le perdre de vue. Et quand les galants voient sacré ressemblaient au si-
aux dieux. Les agyéesPhéniciens
la caverne d'Agtélek, l'une des plus vasteset des plus belle jeune femme mariée à un vieil homme ou à soleil; les appelaient
remarquables cavernes de la terre. Elle se compose une sotin, et gu'elle est jolie et gaie, ils y mettent leur mulacre du que
élagabale. On voit sur les médailles de princes frap-
d'une suite de grottes et de cavités communiquant un (Les Quinze joyes du mariage.) d'étoiles,
les unes avec les autres, qu'il est fatigant et jîan- aguet. pées a. Rome, cette pierre conique ornée
de visiter, et dans lesquelles on ne saurait AGUEUSTIE, s. f. (du gr. &, et placée sur un quadrige. On écrit aussi agyei.
«•ereux même
souvent pénétrer, cause de l'élévation de
la rivière souterraine qui y coule. La partie supé-
oût.
goût).
AVUI,
Méd.
On
Affaiblissement
écrit aussi
ou
ageustie,
privation
nœud
agheustie,
employé
du
etc.
sen
pou
AGYNAIRE, adj. (du gr. sans; Ywn- femme
Bot. Se dit des fleurs doubles dans lesquelles les
rieure. et les parois de chacune de ces grottes et ca- s. m. Mar. Sorte de téguments et les étamines sont transformés en pé-
chaise sangle à bout de corde qui tales, et où .le pistil manque.
vités sont couvertes de magnifiques stalactites af- lier unel'affaler,enainsi un
fectarit' les formes les plus diverses. sert à que le voilier, le gabier, le AGYNE, adj. (du gr. à, sans; ywr,, femme\
charpentier ouïe calfat, qu'il. peut être nécessaire
AGUA, s. m. Erpét. Espèce de gros crapaud de placer dans cette chaise, pour des réparations Bot. Qui n'a point d'organe femelle. Fleur agyw.
que l'on trouve au Brésil. AGYNÉE, s. f. (du gr. à, sans; yuvy|, femelle;.
Phi- concernant leur profession. Bot. Genre de plantes de la famille.des euphorbia-
AGUASEM, s. m. Erpét. Serpent des îles T. d'argot, Signifie exciter,
lippines, dont la morsure est, dit-on, si dangereuse, AGUICHER, v. a. cées, comprenant.des végétaux frutescents ou heur-
C'est égal, c'est gentil de ta part, de n'avoir bacés de la Chine et de l'Inde.
qu'elle fait périr en moins d'une demi-heure. agacer.
aguiché enragé-là contre moi. (E. Sue.)
AGUASSIERE, s. f. (du lat. aqua, eau). Ornithol. pas cet
qui AGYNIQUE, adj. (du gr. &, sans; yijvr], femme;
AGUIÉE, Mar., Sangle
en bot., pistil). Bot. Épithète appliquée à l'inser-
f. ganse con-
Nom vulgaire du merle d'eau dans les Pyrénées. la
s.
chaise mentionnée
ou
mot agui.
AGUERRI, IE, part. Accoutumé à la guerre,
stitue au tion des étammes quand elles ne contractent pas
AGUIGNEMENT, s.,m. Signe du coin de l'œil, d'adhérence avec l'ovaire.
ses fatigues, iL ses dangers. Soldats aguerris. Les regard du coin de l'oeil; espionnage. Vieux mot. privatif; yùpo:,
t roupes étaient tout à fait aguerries. On a vu souvent AGYRION, s. m. (dugr.
GUIGNER, v. n. Faire signe du coin de l'oeil; cercle, circonvolution). Bot. Petit genre de cham-
mille soldats aguerris, en valoir plus de dix mille qui regarder du coin
A
de l'œil; épier, lorgner. Vieux
ne l'étaient pan. CE. Girardin.) Il fit en peu(Fénelon.)
de temps pignons de l'ordre des trémellinés, dont les espèces
de ces sauvages des hommes aguerri. mot. Ces faiseurs de bonnes mines par les rues, qui offrent la forme de petits corps globuleux,, d'une
Alexandre trouva les Macédoniensnon-seulementaguer- ag.uignent t us leur chapecau si on les voit. (Contes consistance gélatineuse. :Les agyrions se dessèchent
ris, mais encore triomphants. (Id.) Fig. Endurci, d'Eutrapel.j très-facilementet reprennent leur état naturel expo-
affermi cdnlre ^accoutuméà tout ce qui peut être AGUIGNETTES s. f. pl. Regard furtif à la sés à l'humidité.
considéré comme une sorte de guerre. Aguerri contre dérobée. Joli mot que nous avons laissé' perdre. La AGYRTE, s. m. (du gr. à-pjçxrfi, jongleur'.
les prières, contre les larmes. Étre aguerri aux coups dame et la chawbrière les regardaient d'aguignettes. Bot. Genre d'insectes coléoptères pentamères, de
de la fortune. Vos lois nous avaient aguerris contre la (Bonaventure Despériers.) la famille des clavicornes, ayant pour type l'agyrte
douleur, et nullement contre la volupté. (Barthélémy.) A GUI L'AN NEUF, s. m. Traductionlittérale marron qui se trouve auxdeenvirons de Par is.
Le capitaine, buveur plus aguerri, avait cunservé tout d'un cri usité dans les Gaules, lorsque le chef des S. m. pl. Mythol. Prêtres Cybèle. A certaines
son -sang froid. (V. Hugo.J fêtes ils couraient par les rues, mendiant du pain,
druides allait cueillir le gui sacré, le jour de la
lune du mois de zerza, qui coïncidait avec le leI jan-
acceptant des turbots et des gélinottes, chassant
Qu'heureuxest le mortel dont l'âme est aguerrie devant eux, à, coups de gaules, un âne qui pliait
vier. Une ordonnance envoyée par l'archidruide au
Contre tous les revers qu'on éprouve en la vie grand pontifede chacune des grandes confédérations
sous le faix des offrandes, et dent la peau, après
(CORNEILLE.) politiques de là.Gaule, désignaitd'avance le jour
sa mort, se métamorphosait sous leurs doigts in-
de la cérémonie, que les eubages et les bardes an-
dustrieux en tambours de basque, bruyants con-
Sa muse audacieuse, aux luttes aguerrie, vocateurs de la, foule ébahie. On les nommait aussi
nonçaient par le cri célèbre Au gui Uan neuf! dontt
Semble être d'Apollon la prêtresse en furie. rrvétragyrtes, c. à d. agyrtés de la maman, sobri-
avai
( CHÉN1ER. ) on ignore la forme ancienne. Ladecérémonie
quet de Cybèle. 1 Devins qui couraient les rues et
lieu dans une forêt située auprès Chartres, foyer\
central du druidisme. Une foule immense s'y ren-\
les spectacles en disant la bonne aventure. 1 S'est
-–AGUERRIR. v. a. (rad. guerre). Accoutumer a dit aussi pour Charlatan, marchand d'orviétan.
dait de toutes les parties de la Gaule. Le cortège
la guerre, aux fatigues, aux dangers de la guerre. partait-à la nuit tombante, éclairé par une multi-AGYRTIKÉ; s. m. (du gr. ày^pTi^oç, qui tient
Ce général a. aguerri ses troupes en une seule cam- tude de torches, et précédé par deux eubages con-
du-charlatanisme). Coup de dés qui .servait aux
pagne. C'est au temps à aguerrir les troupes. (Volt.) duisant chacun un taureau blanc aux'cornes do-devins à déterminer le sens de certains vers pro-
Fig. Accôutumer-à quelque chose de fatigant, de rées, destiné au sacrifice. La cérémonie se terminait
phétiques écrits sur des tablettes de cire, et au
pénible, de. dangereux. Aguerrirquelqu'un à la dans l'enceintedu haut collège, par un festin noc- duquel ils prédisaient l'avenir.
marche, à la douleur,au danger. Il peine de s'ac- moyen
turne où l'on mangeait la chair des victimes im- Ali Interj. qui exprime la douleur, l'affliction.
coutumer à la raillerie; il faut l'y aguerrir. Tant molées.] Ancienne manière de célébrer le premier 1 que je souffr Ah! de quel souvenir. viens-tu
d'afflictions m'ont aguerri à la douleur. (J. J. Rous- jour de l'an en France. Dans la Bretagne et le Ah
frayaper mon âme HfRacine.) Ah monsieur, ce mal-
seau.) S'AGUERRIR, v. pr. S'accoutumer à la Cotentin, dans la Picardie, le Bolonais, et surtout
heur n'est que trop véritable. (Regnard.)Ah pleure,
guerre, à la fatigue, à quelque chose de pénible, etc. dans l'ancien comté de Pontbiéu, les enfants se ser-
fille infortunée!(Cas. ISelavigne.) Ah 1 n'empoison-
Se dit au propre et au figuré. Les Moscovites s'aguer- vent encore aujourd'hui de ces mêmes paroles Au (Voltaire.) Trous
rissent tous les jours. (Voltaire.) Il s'est aguerri de- nom pas la douceur qui nous restet fille, je languis
gui l'an neuf! qu'ils vont chanter sur un air gau-
puis longtemps à mépriser ce que les-sens offrent de me parlez de mon départ.(Mme. Ah! ma
charmant de Sévigné.)
plus cher. (Massillon.) Tâchezde vous aguerrircontre vier, devant la porte et des au-
de? ecclésiastiques dans cet espoir
du payif afin
tres notabilités de leur souhaiter la
Ah rendez-moi la mer et les bruits du rivage!
AGÙERRISSEMEKT s.
m. État, qualité de tanne année. Jusqu'au xviie siècle, ils forçaient C'est là que s'éveilla mon enfance sauvage.^
celui qui est aguerri. L'aguerrissemenid'une armée, même ( brizeci J1
des soldats. des
de l'argent, afin d'acheter des cierges et des tor7 j Ah f sona les peupliers de notre sombre alléé,
orateur, né à Limoges le 7 novembre1668. Avocat ches de cire blanche. La même coutume s'était Une croix, dès fleurs et mon nom
Charmeraientplus mon ombrés,consolée.
Qu'un magnifiquemausolée
a.de la peine à se résoudre à quelque chose. Suer j
Jupiter
| sua j
AHONTÉ, EE, part. Couvert de honte, désho-
noré. Vieux mot. Ses enfants ne seront;- aucunement
d'ahan, Se donner beaucoup de peine. en
Sous les marbres du Panthéon. d'ahan. Qu'est-ce que cette drogue sur le bonheur ? ahontés par .la faute, de leur mère., (Les Quinze joyes
(MMe DE GIRARDIN ) j N'est-ce point quelque misérable qui babille sur la fé- du mariage.)1 Qui
est sans honte. Sans craindre
licite, comme d'autres pauvres diabks qui suent d'ahan rien, comme gens ahontés. (Triomphe de la Noble
Marque aussi la joie, le plaisir, le bonheur, l'ad- pour chanter la volupté ? (Voltaire.^ Dame.^
miration, l'enthousiasme, l'étonnement, le saisisse- dans leurgrenier,
ment. Ah quel bonheur Ah 1 que je suis aise de vous AHA1VABLE, adj. Labourable. Terre ahanable. AHONTER, v. a. Couvrir de honte, déshonorer,
wirl^Ah! que ce!a est beau! Ah-! voilà qui-e-st bien._
(Molière.) Ah! je les reconnais, mes aimables abeilles bourage, terrfe en labour, récolte.* pas que l'on moi-même le
'(DelHIe.) Ahl que de la vertu les charmes sont pxis- AHANÉ, ÉE, part. Qui est fiait avec peine, avec tpeu que je vaux. (L. Yeuillot.)
sants! (Th. Corneille.) grande' fatigue Jabburé, Ils ne; se soucient pas que AHORES, s. *n. pi. (du gr. àwpatoç, qui est
ce labeur ahané par. tant d'années soit détruit. (Dn que lés anciens
hors de saison, qui arrive à contre-temps). Nom
Ah I que je suis heureux, et que j'ai de plaisir donnaient aux enfants morts, sans <
De trouver une femme au gré de mon désir AHANÉ R, v. n. PousserJe cri ahan, avoir beau- avoir atteint le terme^de la vie, et qui, par ce mo-
(MOLIÈRE.) coup de peine, travailler avec fatigue. Le feiideur tif, n'étaient point reçus dans les enfers mais at-
bien tendaient a l'entrée du Tartare -le temps nécessaire
| S'ejnp!f>ie souvent pour donner plus d'animation de bois ahane à chaque coup qu'il porte. Il a
avant' de venir à bout. de cette affaire, de ce la terre pour que les années' qu'ils auraient dû passer sur
à ce que l'on dit. Ah! madame gardez-vous de le ahané fussent écoulées. •
croirel Ah! c'est que vous ne m'en ferez pas comme à travail. AHO17AI, s. m. Bot. Genre
elle de ces contes bleus à dormir debout! (Mich. Mas- Ne vois-tu point comment oAare- Atlas ? mille naturelle des apocynées, renfermantplusieurs
son.) Marque la raillerie, l'ironie, la colère, l'in- A peine il peut soutenir sur l'échine 'toutes exotiques, et propres aux régions
dignation, etc. Ah le beau sujet de faire tit" ré- Du ciel très-haut Fenflambée machine. espèces,
Sévignê.) 1 Dans ce sens, il se (MAROT.) j les plus chaudes de l'ancien' -et du nouveau monde.
Ce des arbres suc laiteux, caustique. L'ahouai
répète souvent. Ah ah_! je vous y prends enfin (Mo- Fig. et vùlg. Hésiter à prendre une résolution, du sont Brésil. L'ahouai des Ihjies. On dit aussi ahoua.
un parti. ll a beaucoup ahané à donner son consen- AHO17NI, s. m. %orte d'arbrisseaulaiteux qui
donner 1 (Idem.).1 Marquje un étonnement, une joie tement à celte affaire. (Trévoux.) Signifiait ancien- croît dans ijîle de Ceylan.
qu'on ne saurait exprimer, tant on est suffoqué., Où' nement Souffrir, tressaillir. Je, sais combien ahane
étais -tu donc? Monsieur^j^étais. ah, ah, ah! mon âme en compagnie d'un cHirps si-tendre, sen- si AHRIMAN (prou. arimane). Mythol. C'était,
|
(Beaumarchais.) 1 S'emploie substantiv.Pousser des sible. (Montaigne.) S'employait activém. dans le selon les Perses, le principe du mal et" le dieu des
Ténèbres. Dans les premiers temps de leur origine,
(Alex. Dumas.) sens de Labourer. On disait ahaner un champ,ahaner les Perses n'admettaient qu'un seul principe, es-
lait de plus en plus. Que de choses la terre. C'est un pauvre homme, né de petites gens de
il peut y acoir dans un ah! (V. Hugo.) Et le pauvre labour qui encore ahanent lés terres en notre pays. sentiellement bon, qu'ils nommaient Ormuzd. Mais,
Benoit de continuer ses ah ah! ses oh! oh! sur tous '(Christ. de Pisan.) 1 S'AHANER,
v. pr. Se disait au- mal
dans la suite, ils lui associèrent un principe du
sous nomle d'Ahriman, avec cette différence
| trefois avec le sens de Se donner beaucoup de
qu'ils

Et
(E. Sue.) C'est par. licence,poétique que ce mot, peine, suer d'ahan. Comm? mari s'efforçait et cependant, regardaient Ahriman comme créé
qui est invariable de sa nature, a le signe du plu- s'ahanait, Prenez patience, luison dit-elle. (4raritôme.) et issu des ténèbres, tandis qu'Ormuzd était éter-
riel dans les vers suivants AHASVÉRUS. Nom du Juif errant, personnage nel, et la source de la lumière. Les anciens Perses,
légendaire, l'Is.aac Laquedem d'une complainte pour .marquer l'horreur que leur inspirait ce mau-
faire du fracas vais principe, écrivaienttoujoursson nom1 renversi;:
A tous les beaux endroit^ qui demandent des ahs! bien connue, qui était, dit-on, cordonnier à Jéru-
salem, et qui, pour n'avoir pas permis au Christ uvwuqy; et c'est ainsi qu'on le trouve tracé dans
de se reposer un instant dans sa boutique, est con- leurs anciens livres. Ahriman déclara la guerre à
Ormuzd et créa des démons malfaisants pour les
,\HMTVhE, s. m. Erpét. Espèce d'ophidien du damné à marcher éternellement, n'ayant jamais apposer aux bons génies créés par son rival; de là
genre dendrophide. dans sa poche que cinq sous à dépenser H, la fois.
vient le mélange de bien et de mal que l'on re-
AHAH! s. m. Percée dans un mur de clôture, Une autre légende lui donne le nom de Cartaphilus,
pans grille ni parapet et au niveau des allées, avec 'et le fait portier de Ponce-Pilate. Le Juif errant alors
un fossé au pied, ce qui étonne et fait crier Ah ah 'est évidemment une personnificationdu peuple juif, les maux disparaîtront. Le Z&pd-Avesta re-
On prétend que c'est le fils de Louis XIV qui a in- qui n'a point-de patrie, n'est établi nulle part présente Ahriman
tous
vente ce terme, en se promenantaans les jardins d'une manière fixe, et qui, souvent victime d'exac- jambes sèches- et maigres avec une longue barbe, des
de Meudon. On écrit aussi haha! et on l'appelle tions et de spoliations, dans certains, pays, est en- et des genoux anguleux.
également saut de loup. core porté à dissimuler .prudemment ses richesses. riman, qui adj. De la nature d'Ah-
est soumis à, Ahriman, qui se rapporta
AHALER v. n. Pousser l'haleine au dehors et à vivre avec parcimonie. S'emploiecommenom à lui. Un être
|
quand on marche ou qu'on est fatigué. V. a. Pous-
qui passent leur cie à chercher ce qu'ils appellent la La, création
ahrimanien. Les génies ahrimaniens.
ahrimanienne contrarie en tout celle d'Or-
ser son haleine sur quelque chose. Lorsqu'on ahale vérité; musd. (V. Parisot.) Il essaye de ruiner son empire
une glace, on la ternit. On ahale parfois certains ob- c'est pour cela qu'on l'a vu dans tous les camps.
jets pour mieux les essuyer ou les faire reluire. (L. Desnoyers.) sur là terre il veut lui persuader de ne point anéan-
AHALYA.Mythol. ind. Fille de Brahmâetfemme AHÉMÈRE, adj. (du gr. privatif; ^(iipa, tirAHRÎMANIQUE
la puissance ahrimanienne sur ce globe. (Idem.)
adj. D'Ahriman, qui appar-
du sage Gaîtama. Elle fut séduite par le dieu Indra, jour). Se dit des saints dont on ignore le jour de
la naissance, et qui, par conséquent, n'ont point
qui prit les traits de son époux.
AHAN, s. m. Sorte d'onomatopée, cri de fatigue
de jour-férie.
AHEURTÉ, ÉE, part. Obstiné, opiniâtre, en-
autant d'emblèmes ahrimaniques. (V. Parizot.)
AHU, s. m. Zool. Espèce de chevreuil de Tar-
qui accompagne un grand effort. C'est proprement,
dit Nicot dans son vieux langage, la voix soupi- tarie.
reuse qu'en l'effort du travail les gens de pénible (Bossuet.) Va femme de tout temps a été aheurtée à Il AHURI, ahuçi. lE, part. Interdit, troublé, stupéfait.
besogne jettent hors, et conséquemment se prend cela. (Molière.) est tout Elle est toute ahurie. Rester, de-
pour grand travail. Selon E. Pasquier, ahan 1 est AHEURTEMENT, s.' m. Attachement opiniâtre meurer ahuri. 1 Qui indique l'ahurissement.Physio-
quelque chose, à une opinion, etc, obstacle. C'est nomie ahurie. Je parvins à boire beaucoup de bière
une voix qui sort sans art du profond des bûche-
rons ou autres manœuvres, quand, avec toute force un étrange aheurtement que le sien. De là sourdent et à me donner l'air à
de bras et. de corps, ils emploient leurs cognées à tant de scandales et aheurtements de noire foi. (Calvin.) S. Celui, celle qui est ahuri; étourdi, brouillon,
couper quelques pièces de bois, montrant par cette AHEURTER, v. a., Obstiner, opiniâtrer, entêter ni d'après qui a perdu la tête et ne sait plus agir de lui-même
voix qu'ils poussent de tout leur reste, mot que nous quelqu'un. 1 S'AHEURTER,v. pr. S'opiniâtrer, s'obs- les conseils des autres. C'est un ahuri.
avons mis en usage pour dénoter une,grande peine tiner. S'atieurter à une opinion, à un sentiment*, à Un ahuri de Chaillot.
AHURIR, v. a. Crier jusqu'à étourdir étonner

l
et travail de corps. Le P. Labbe raconte, au sujet uné. affaire. S'aheurter à un syilème à une idée, ci
de ce mot, le propos plaisantd'un petit qui une difficulté, à un obstacle. C'est un homme qui quelqu'un, l'interdire, le rendre stupéfait, stupide
garçon
disait à son père, filetoupier ou batteur de chanvre le mettre en peine, lui faire perdrela tête. Ce mot,
s'aheurte tellement à ce qu'il s'est mis une fois dans
Battez, mon père et je ferai ahan pour vous* Le la téte; qu'on ne peut jamais le faire revenir. qui, suivant Ch. Nodier, appartient au patois de
marmot croyait qu'il soulagerait, par là, son père ARI Interjection qui marque un sentiment de du et Paris de sa banlieue, parait être une onomatopée
d'une partie de son travail. Il est oiseux de cher- douleur physique. Ahx I ahi ahi vous ne m'aviez son hu, son que font entendre des personnes, qui
clier à faire dériver ce mot de telle ou telle langue, pas dit que les coups eh seraient 1
comme certains étymologistes l'dnt entrepris. On aussi aie
On dit crient. Finissez
le grondant ainsi.
donc, vous ahurissez cet enfant, en

s. i
aurait pu, ait Ch. Nodier, le retrouver tout entier
dans le dictionnaire des Caraïbes et dans beaucoup er. Allemagne
d'autres, puisqu'il est tiré du dictionnaire de la
AHM, s. m. Métrol. Mesure de capacité employée AHURISSEMENT,
pour les liquides, et qui varie de état d'une personne ahurie. Quel ahurissement
s.
1;
m. Étonnement extrême

e
136 litres à.160 litres. L'ahm le plus faible est celui AHUSAL, m. Nom donné par les alchimistes
ture c'est la plus. évidente des onomatopées.na- En d'Aix-la-Chapelle, et le plus fort celui de Hcsse- au soufre d'arsenic.
effet les boulangers, les charpentiers accompagnent Darmstadt. AÏ, (pron. o-i); Géogr. Chef-lieu de canton du
leurs plus péniblesefforts du cri de han Au moyen AHMED-ABAD. Géogr. Ville de l'Inde, dans la départementde la
age, des moines fripons vendaient au peuple des présidence de Bombay, ancienne capitaledu Guzë- ville estentourée de richesvignoblesquiproduisent
campagnesdes ahans de saint Joseph dans une bon-' rate et qui a été autrefois l'une des des plus grandes d'excellents vins blancs et mousseux. S.
teille. Après que ledit Jehan fut déchaussé, il entra et des plus riches cités de l'Orient. De nombreuses provenant des vignobles d'Aï. Du vin d'Aï. | m. Vin
Une
dans le gué, et tant s'efforça pour mettre hors ladite et magnifiques ruinesattestent splendeur
charrette, qu'il y entra en fièvre en ce gué sa passée bouteille d'aï.»L'af
pour- le beaucoup., de beaux monuments encore debout est
grand ahan qu'il auait eu. On ne se sert plus de ce bien entretenus font l'admiration des voyageurs.
Mot, qui était très-familier à nos anciens écrivains. Pop. 100,000 habitante.
Kabolais, Montaigne, Aroyot, l'ont singulièrement
affectionné. |
à l'ahan.1S'emploieaung. pour exprimer de
bles travaux d'esprit et l'agitation d'un homme qui
ABONNIR, a. Couvrir de honte, faire fuir à
S'est dit pour labour. Mettre des terres force d'injures.*v.Ancien

fait agonir.
et très-bon verbe. C'est de
l |
(voltaire.)
j Zool. Espèce de mammifère du genre hracîypej
appartenant l'ordre des édentés, et à la famille Concluent-ils ta paie, c'est toujours par l'entremise et tant civils que criminels, relatifs à la perception
des tàrdigrades. Il a été nommé ainsi par les sau- avec l'aide du ciel. (Sylvain Maréchal.) des aides, tailles, gabelles et autres droits de sub-
vages de l'Amérique, parce que la réunion des sides qui se levaient par autorité du roi., Dans le
deux voyelles aï rend assez exactement son c-i. v VPompée besoin
d'aide, il vient chercher la vôtre. principe, il n'existait qu'une seule cour des aides,
(corneille.') celle de Paris,.et sa juridiction embrassaittout le
L'extrême lenteur des mouvements de cet animal
1 On dit elliptiquem, A l'aide pour Venez, accou- royaume. Par la suite ilMontpellier,
en fut créé d'autres à
On assure
qu'il met une journée entière à monter -su*, un rez à l'aide. Al'aidel on m'assnmne
d'aide fait grand bién, Un petit
Proverb. Un
secours
|
ne laisse
Rouen, NàntesJBordeaux,
Grenoble, Aix, Dijon, Rennes,
Montauban,
Clermont en Au-
peu
pas d'être |
quelquefoistrès-utile. Bon droit a besoin vergne, etc. La plupart furent réunies à
En
des parle-
d'aide, Quelque bonne que soit ùne affaire, quelque ments ou à des chambres des comptes. 1789, il
titre qu'on ait pour obtenir mie récompense, il ne n'en restait que trois, celles de ;Bordeaux, Cler-
faut' pas négliger de se faire appuyer, recomman- mont et Montauban, qui eussent conservé une exis-
der par des amis. Dieu tous soit en aitle 1 Se dit tence distincte mais elles furent abolies par la Con-
quand quelqu'un éternue, ou quand un pauvre n'a vention. La cour des aides de Paris se composait
d'un premier président, de 9 présidents, de 52 con-
s'adresse à lui; car de la part d'un homme riche, seillers, d'un procureur général', de 4 substituts,
cette réponse serait une cruelle ironie. 1 Ainsi Dieu de 2 greffiers en chef, de plusieurs greffiers, de 5 se-
me soit en aide 1 Que Dieu m'accorde son aide au- crétaires du roi, d'un trésorier payeur des gages,
tant que je tiendrai ma promesse, que je serai d'un receveur des espèces, et de plusieurs huissiers.
tidèle à mon. serment, se disait autrefois après Elle avait le droit.de faire des remontrancesauprès
avoir fait une promesse solennelle, après avoir du roi, et ses membres ne pouvaient être jugés que
prononcé un serment. Moyen qu'on emploie se- par leurs pairs. 1 Les évéqties levaient aussi des
cours, utilité, avantage qu'on tire de certaines aides sur leurs 'diocésains, dans les occasionsoù ils
choses. Marcher à l'aide d'un bâton. On a fait étaient obligés à des dépenses extraordinaires,
de grandes découvertes à l'aide du télescope. C'est à comme lors..de leur sacre, lorsqu'ils recevaient le
l'aide des machines qu'on multiplie les productions. roi chez eux, lorsqu'ils partagent ponr un concile
Braves genè, qui distinguentle bien du mal et le faux ou qu'ils se rendaient auprès du saint-père. Ces
du vrai à l'aide des quatre règles.Un écrivain lui
a donné le genre masculin dans ce sens. La chaux synodales, ou de denier Aller de Pâques,Prov. et
vive n'a pas seulement une puissance destructive, elle Aller ci la caur des aides; aux emprunts chez ses
est aussi un aide végétatif, La personne ou la amis. Se dit aussi d'un auteur qui se fait aider par
chose dont on tire des secours. Vous êtes toute son un autre, ou d'une femme qui ne s'en tient pas il
aide. Il n'a eu d'autre aide pour composer çet ou- son mari. Il court. risqueüe n avoir jamais d'-enfants,
à moins que la cour des -aides ne s'en mêle. (Haute-
|
Sous la dénomination générale d'aides, on com- roche.) T. de manège, Ce dont un cavalier peut
prend tous les petits bâtiments, toutes les petites s'aider pour conduire son cheval par exemple, la
pièces destinées à servir de décharge au bâtiment bride, l'éperon, le son de la voix, etc. Ce cheval
principal et aux pièces importantes, telles que lès
communs, les offices, les lavoirs, les buanderies, les aides. 1 Donner lesetaides extrêmement fines, Manier
les fruitiers, etc. I En matière ecclésiast., se dit de le cheval à propos, lui faire marquer avec beau-
Aï. la sacristie, de l'ossuaire d'une église, et spéciale- coup de justesse ses temps et ses mouvements. Ou
ment des chapelles desservies par un prêtre dé dit aussi ce cheval a les aides fines, lorsqu'il est très-
arbre. Son pelage, gris-brun, est quelquefois mare la paroisse pour les fidèles éloignés de' l'église pa- sensible aux aides. 1. S. Se dit des personnes qui
qué d'une tache noire sur le dos. 1 PathôL Crépi- roissiale. Sainte-Marguerite, dans le faubourg Saint- sont auprès de quelqu'un pour travailler, opérer
tation douloureuse des tendons, qui survient à la Antoine, était une aide de la paroisse Saint-Paul.' ou servir conjointement avec lui et sous lui. Avoir
suite d'une violence ou d'efforts fatigants. Jurispr. féod. Aides se disait de certains subsides besoin d'un aide. Cette sage-femme est l'une de sex
AICHE, s. ni. (du celt. aiche, eau, grève). Nom que les vassaux étaient tenus de payer leurs sei- aides. Ce ch.rurgien a toujours soin d'avoir auprès de
Ces subsides,
gneurs dans certains cas déterminés.volontaires,
que les pêcheurs donnent aux vers de terre em- qui dans l'origine étaient libres et ne grand embarTas, une femme est presque toujours une
ployés. comme appât. On dit aussi ècke.
tardèrent pas à devenir obligatoires, tout en con- mauvaise aide. Lorsque les boeufs sont bien gouverné*,
AICHER, v. a. Amorcer une ligne avec des ai- servant les noms d'aides libres et gracieuses, de il suffit généralement de quelques jours pour les dres-
ches.
AIDABLE, adj. Capable d'aider, qui aime à -ai- exigibles qu'autant qu'ils étaient établis par la rue, sans avoir besoin Wun aide^Qn donné particir-
der, secourable. Vieux mot. Ceux de dedans étaient coutume et pour des occasions qu'elle spécifiait. lièrement ce nom aux. personnes quidans assistent un
très-bien garnis -et il y avait bien deux cents compa- Au reste, les circonstances où les vassaux avaient chirurgien pendant une opération ou le cours
gnons àidables. (Froissard.) Je prie la fortune qu'elle à payer dés aides variaient selon les provinces et d'un pansement. Le nombre des aides varie suivant
tous soit aidable. (Perceforêt.) les localités. Pendant longtemps, les rois de France les cas. |
Aides des cérémonies,
le
Officïer
.'grand
dont
des
la fonc-
céré-
n'eurent d'autres revenus que ceux de leurs do- tion est de servir sous maître
Mais fortune est aidable et volontaire maines, et d'autres aides que celles qui leur étaient
A cœur qui veut sa vertu démontrer. dues à titre de seigneurs féodaux. Les aides pro-
(marot. )
prement dites, ou impositions sur la vente et le rine, Officier de marine. Aide des travaux' de la ma-
transport des marchandises, datent, selon les uns, rine, Employé de lela bourreau. marine. Aides du bourreau,
AIDABLITÉ, s. f. Faculté d'aider, de secourir. Ceux qui aident Les aides, du bour-
du règne de Philippe le Bel ou de Jean 1er; selon Sous-aide, Celui1
Vieux mot. d'autres, seulement du règne de Charles V, vers reau sont encore nommés valets.
ÂIDANCE, s. f. Aide, secours. Vieux mot. Je 1270. Abolies sous Charles VI, par suite d'un sou- qui est placé sous les ordres de l'aide dans l'exer-
lèvement populaire, ce prince les rétablit peu de cice des mêmes^fonctians, Des sous-aides. Syno-
de'Dieu et laidance de mon frère. (Mercier.) Dana temps après. Depuis cette époque jusqu'à Louis XIV, nymes aide, ASSISTANCE, SECOURS. L'aide est
l'argot, ce mot signifie Service. le terme d'aides servit a désigner tous les impôts,
AIDANT, ANTE, adj. et s. (pron. édan). Qui de quelque nature qu'ils fussent, qui frappaient les l'assistance, pour ceux qui sont dans le besoin; le
aide. Dieu aidant. Personne aidante. Malgré lui et habitants du royaume. Ce fut seulement sous le secours. pour ceux qui sont dans le danger.
ses aidants. foules choses sont aidées et aidantes. règne de ce prince qu'on appliqua exclusivement s. m. Administra-
(Pascal.) S. m. Ancien nom d'une espèce de mon- le nom d'aides aux impôts indirects. La perception trateur en sous-ordre.
• naie de peu de valeur. Le varlet, s'il fait quelque des aides était concédée à forfait à des entreprises AIDE ARGENTIER, s. m. Auxiliaire de l'ar-
labeur pouf l'assemblée du siège, aura ctnquante ai- particulièresqui, quoique astreintes à. se conformer gentier dans les maisons princières.
dants. (Ordonn. du pays de Liège.) aux tarifs légaux, trouvaient le moyen de faire AIDE-ARMURIER, s. m. Ouvrier armurier qui
AIDAPOUTCHÉ,s. tn. Mythol'. ind. Fête ôterar- d'énormesbénéfices. Ce système, aussi onéreux pour travailla sous les ordres d'un armurieren chef, il
mes, que les Indiens célèbrentdans le septièmemois, le-trésor public que pour les contribuables a été
qui répond à octobre. Chacun réunit ses armes et supprimé par l'assemblée nationale. Le nom d'aides AIDE-AUDITEUR, s. m. Officier légiste de l'ar-
les expose, sans enveloppe et sans fourreau, dans a disparu pour faire place à celui de contributions mée russe.
un appartement soigneusement nettoyé, où il place indirectes. 1 Aide seigneuriale, Droit féodal, suppri- y AlDE-BATELIER,s. m. Auxiliaire du batelier
aussi ses instruments de musique.Un brahmane vient mé'en 1790, sans indemnité. 1 Aides légales, Secours en chef dans les enceintes fortifiées.
ensuite faire des aspersions d'eau lustrale sur tous d'avance entre le seigneuret le vassal AIDE-BOURREAU, s. m. Valet du bourreau,
les meubles de la maison et même sur les animaux.
convenus
|
qui recevait l'investituredu fief. Aides gracieuses, AIDE-BOUTE-AVANT, s. ni. Ouvrier de saline
Cette fête est si sacrée aux yeux des Indiens qu'ils Secours volontaires ou consentis dans le cas/de la qui aide dans ses fonctions celui qui est chargé de
,le toucheraient pas à une arme pour se défendre captivité du seigneur, du mariage de sa fille aînée, remplir le vaxel avec les pelles destinées à cet
le général du sondan du Dekham, fils. Selon le cas,
ou de ,la chevalerieconférée à sonAide
ce jour-là. Aussi
de mariage et usage, et de frapper ou de faire frapper un poids nombre
qui assiégeait .Géngy, le .choisit-il pour attaquer la on les appelait Aider de rançon, de coups/uniformes, afin de conserver le et
ville, qu'il prit sans coup férir. Aide dé cérémonie.Aides loyaux, Aidess qui étaient l'égalité dans les mesurage.
On appelait également
AIDE, s. f. (pron. ède; du celt. aid, nombre, et perçues en vertu d'une loi.levée quel donnait lieu AIDE-CANONNIER, s. m. Canonnier auxiliaire
de ce nom le subside à la
par extension secours). Secours, assistance, protec- la
le départ du seigneur pour croisade, j1 Aides rai-
employé sur les vaisseaux.
tion. Invoquer l'aide de quelqu'un. Prêter aide et assis- AIDE-CHAKVTRE, s. m. Chantre auxiliaire.
tanre. Crier l'aide. Appeler à son aide. Qui pourrait sonnables, Celles qui étaient dues dans quelques
nécessités imprévues, com dans le cas de guerre; AIDE-CHARPENTIER,s. m. Ouvrier qui tra-
se passer entièrement de
avons'besoin dans
Les
Nous avons besoin d'aide dans l'enfance, nous en
la maladie, nous en avons besoin en
tout, partout et toujours. princes
cette dernière espèce s'appelait aidé de lost et che- vaille sous les ordres du charpentierdans un vais-
vauchées. 1 Gourdesaides, Cour souveraine qui était
établie pour connaître en dernier ressort des procès AIDE-CHIRURGIEN, s. m. Chirurgien adjoint
( au chirurgien-major d'un
i
aussi aide-major,
AIDE-COMMIS, s. m. Commis quî sert d'auxi- secourt dans le danger,-assistes,
secoubib.
liaire à un autre commis.
AIDE-COMMISSAIRE s. m. Employé occupé
sous les ordres d'un commissaire.
que l'on donne,
dans le style plaisant, aux sergents de ville et aux
gendarmes, parce qu'ils sont, chargés,dans les bals
publics, de faire observer les lois de morale à ceux
On
on assiste dans le besoin. ('*>•
on aide dans la peine,

AIDE-CONDUCTEUR, s. m. Celui qui aide à la crainte de se. voir arrêter, préfèrent se renfermer
conduiredesbestiaux.
AIDE-CONTRE-MAiTRE,
»
s. L'auxiliaire
mv du
dSSs. les>limitesd'une danse hasardée, les tribunaux suite des caprifoliaçées, et qui est fondé
grand arbre indigène en Côchinchine ses fleurs
sur un
contre-maître dans la marine. s.
AIDE- NATURALISTE, m. Naturaliste qui sont planches et disposées en petites grappes. Cet
travaille sous la direction d'un naturaliste en chef. irbre fournit un excellentbois de construction.
AIDE-CULTIVATEUR destiné à (pron. aye). Cri, exclamation de
des enfants en

la culture des terres.
AIDE. DE CAMP, s. m. Officier attaché un état de s'amuser tout seul pendant des
des enfants.
^ânéral pour lé seconder dans tous les détails du tières. Des aide-nourrice.On l'appelle aussi sautoir qu'on
en-
bas âge; il met Tenant,dès l'âge de ijnois, en Aie aie

Substantiv. En
l'aide! au meurtre au secours on
somme! (Molière.) S'emploie souvent seulm'as-
| lors-
Le corps d'état-major fournit les aides de
camp des généraux d'infanterie et de cavalerie et pied, il se piqua de constance et de ne' pasjeter un pau-
ceux des maréchauxde France. Les officiers géné- sous un pharmacien. |
tire petit lUe(Tallem. des Réaux.). C'est aussi le'
AIDE -QUARTIER -MAÎTRE, s. m. Auxiliaire cri dont les .charretiers se servent pour faire mar-
les- leurs ans l'arme dont ils font partie. Mont- du quartier-maître..
goméry e le P. Daniel pensent que les officiers qui
purent, lds premiers le titre d'aide de. camp furent deAIDE -RAISON, s. m. Ce qui vient au-secours AIÉNAR.
la raison. L'esprit est un aide-raison. i C est le dieu des agriculteurs indiens, -qui à le plus'
ceux qui aidaient le maréchal de camp dans ses AIDE-SCULPTEUR,s. m. Ouvrier qui travaille toujours élevés
fonctions pour l'établissement du campement, lors sous la direction d'un sculpteur! dans la campagne et dans les lieux
de la création de, cet emploi. Pendant la paix, les
fonctions des aides de camp se bornent au travail
écartes. On lui immole le coq et le chevreau, et
AIDE -TOI. Nom d'une société politique qui, est la seule divinité
indoue dev ant laquelle on fasse
il
des bureaux, dans les départements et les divisions sous la Restauration, luttait contre le pouvoir mo- couler le sang. Autour de ses "temples, ordinaire-
territoriales, et à seconderles généraux au moment narchique et clérical. ment depe tite dimension, on voit, dans des niches
AIDE-VAGUEMESTRE,s. m. Soldat qui rem- ou dans des lieux couverts, une multitude

rificateur.
des inspections et dans les camps d'instruction/Én de che-
temps de guerre, le bomaide de camp est celuiqui place le vaguemestre. vreaux en terre, qui lui sont offerts'par des agri-
..est capablede seconder activement son" général AIDE-VERIFICATEUR,s. m. Auxiliaire du vé- culteurs à l'a suite de quelques vœux.
dans tous les détails tactiques et administratifs. AÏEUL, s. m. (du lat. avus, d'où le diminutif
Pendant la guerre, et.en'cas de nécessité, les lieu- AIDE VÉTÉRINAIRE s. m. Vétérinaire qui aviolus anciennementon a dit-a,:vigl; at'ol). Grand-
tenants d'état-major qui ont deu ans de service travaille sous la direction d'un vétérinaireen chef. père. Aïeul paternel. Aïeul maternel. Ce vieux meuble


dans l'infanterie' peuvent être employés comme AIDE-VOILIER
aides de camp. Un maréchalde France a trois ou sous les ordres du
quatre, aides de camp; le général de division en a
deux ou trois; les souverains attachent aussi il nature
t,
voilier..
s. m. Ouvrier qui travaille venait du bisaïeul de l'aïeul, de
ron.)Ce mot a deux pluriels aïeuls et aïeux-. On
AIDE, ÉE, part. Secouru, assisté, secondé. La dit aïeuls pour désigner exclusivement le grand-
père paternel et le grand-pèrematernel. Ses'deux
leur personne un certain nombre d'aidés de camp, aidé de veut être aidé. (Bossuet.) Duguay-Tfôuin,
et en accordent un, nombre plus limité aux princes chands; équipa son courage et de l'argent--el
une pet ite flotte. { Voltaire.) La
mar-^
gner
ont signé au contrat. On dit vieux pour dési-
toutes les personnes dont on descend et les

grade.
de leur famille. Ces aides de camp sont presque dence pru- hommes qui ont vécu dans les siècles passés. Il a
est le fruit de'
toujours des officiers généraux ou au moins des (Ségur.) La physique et la médecine la réflexion aidée de l'expérience.
ont besoin d'être hérité de ce droit de ses aïeux. C'était l'usage chez nos
officiers supérieurs. Napoléon Jff avait douze aides aidées aïeux. Tel est du moins le sens très-restreint que
par
de camp, qu'il choisissait toujours parmi les généraux vent naître.
les expériences que le hasard seul fait sou- donnent au
(Fontenelle.) pluriel aïeuls les grammairiens et l'A-
du premier
AIDÉ-ÉCLUSIER, s. m. Adjoint de l'éclusier de AIDEAU, s. m. Techn. Nom donné,à un outil cadémie elle-même. Une phrase remarquable de
charpentier, ainsi qu'à un morceau de bois passé l'abbé de Vauxelles nous fait croire qu'on peut
d-ttn canal. dans des barres de. charrettes pour soutenir des l'employer dans une, acception beaucoup plus éten-
AIDE -FORGERON,, s. m. Celui qui sert d'aide charges trop élevées. due voici ce qu'il dit dans une notice sur Mme de
au forgeron. Sévigné La généalogie de Rabutin que doit publier
AIDE-GARDE-MAGASIN,
auxiliaire. ,
s. m. -Garde-magasin
AIDE-GARDE-PARC, s. m. Employé auxiliaire
chargé de garder les parcs des munitionnaires.
AIDEL, s. m. (du gr. aïdèlos [àîSvjXos], obscur).
Bot. Genre dé plantes, synonyme du genre véro-

AIDER, v. il. Secourir, seconder, assister.


Bussy lui parait d'avance (à M™» de Sévigné) un liere
maic-nels. Aïeuls désigne ici tous les ascendants
Aider maternels l'emploi
quelqu'un de son bien, de sa bourse, de son crédit, gê juste qu'heureux, de cetteforme nous paraît.aussi
AIDE -IMPRIMEUR, s. m: Apprenti ou ouvrier ses conseits. Aider quelqu 'un dans le malheur. Aider b est le seul et nous croyons que, dans ce sens,
qui présente les feuilles à l'imprimeurdans la ma- le pouvoir, c'est presque l'exercer. (É. Girardin.) Ja- faire pluriel dont on puisse raisonnablement
chine à -imprimer» usage les
mais je n'ai vu celui qui aide ses frères manquer de nels, pour exprimer paternels ou lesaïeux
AIDE-INSTITUTEUR, iL Instituteur qui sert pain. (Lamennais.) tous les ascendants du côté -du
d'auxiliaire à un instituteur m. père ou du côté delà mère, seraientdes expressions
titulaire.. moins nettes et moins précises. Il avait l'habitude de
AIDE -JARDINIER,s. m. Adjoint du jardinier Qu'ici le riche aidait le pauvre dans ses peines. faire entrer dans toutes les conversationsses aïeuls pa-
eu chef. Eh bien, moi, je suis pauvre, et je vous tends la main. ternels et maternels. Au delà de
AIDE-LINGÈRE, s. f. Lingère en second dans connaît aucun ses deux aïeuls, presque
les maisons nrinrikrns. (Se dit aussi des choses. Une bonne méthode peut
personne ne ses aïeuls maternels et
.AIDE-MACHINISTE% s. m. Adjoint du machi- aider la mémoire. Le télescope
niste dans les chemins de fer ou dans les théâtres. a beaucoup aidé les ment jusqu'à la troisième génération.Se dit aussi
astronomes dans les découvertes qu'ils ont faites. La pour désigner un ancêtre, sans degré précis. J'ai
AIDE -MAÇON, s. m. Manœuvre qui sert et aide pensée dé notre bonheur passé doit nous aider pour aïeul le père et le maître des dieux. (Racine.) I
les maçons, qui bat et gâche le plâtre, et apporte porter le malheur avec ,résignation. (Franklin.) sup- On dit bisaïeul, trisaïeul et quadrisaïeul pour dési-
les matériaux on dit aussi goujat. I
Aider à quelqu'un. L'assisteren partageant person- gner le deuxième, le troisième et le quatrième de-
AII)E-"MAiTRE TROMPETTE, s. m. Adjoint nellement sa peine, son travail. Aidez à ve pauvre gré;-mais on dit les cinquième., sixième et septième
du maître trompette à l'école des trompettes; |
homme qui plie sous le faix. Je lui aidai àserelever. • areuls, etc. Fjg. S'emploip pour désigner les pre-
AIDE -MAJOR, s. m. Chirurgienplacé dans
régiment ou dans un hôpital. Diverses ordonnances un der à- quelque chose, Concourir, contribuer |
A qui se lève matin, Dieu aide et prête la main. Ai- miers qui ont exercé uns profession. Renaudot. a-
a quel- été l'aïeul des journalistes. AÏEUX. Prédécesseurs
ont fixé l'uniforme et le mode d'avancement des chi- que chose. Il a aidé à cette négociation, à cette en- dans la vie. :Lès mœurs de nos aïeux. Le souvenir de
rurgiens aides-majors. On dit aujourd'hui chirur- treprise, au succès de cette affaire. Aider au mal, c'est leurs aïeux devient leur opprobre. (Màssillon.). Nos
O'en-major.Se disait autrefois de l'officier qui
ser- presque autant que le faire. (Lamotte.)1 Dans/un
aïeux étaient moins savants, moins éclairés que nous.
vait avec le major, sous son autorité, et le remplaçait Qui sert bien son (VolA
dans toutes ses fonctions en son absence.
Aide- nature. |Fig. Aider à la lettre, Interpréter, en taire.)
major général. Lorsque plusieurs armées sont réa- entrant dans l'intention de celui qui parle ou qui touches:) ) 1 -]1 ne faut- pas
Le mérite tient lieu des ptus nobles aïeux. (Des-
lues sous un seul commandement, le chef de l'état- écrit, ce qu'une phrase ou un passage renferme tres. Nous avons tous, des aïeux; quelques nobles

major général. s
m-\|or général prend temporairement le titre de d'obscur, de défectueux. Dans une parabole, il faut entichés de leurs quartiers parlent encore de leurs
officiers généraux employés
immédiatementsous le major général reçoivent le | Interpréter à sa ancêtres. Se glorifier
fantaisie, avec un parti pris. Éveiller, exciter, chercher dans les racines
favoriser, flatter. .Toutes les harmonies de la nature ver dans les branches. Mieux vaut être grand par soi
A'l>E-MAUi;CHAL,s.m.Ouvrierquisertd'auxi- que par sis v,ïeux.
uaire au maréchal ferrant. | ses goûts en
procurant quelques pièces rares. S'aider,v, pr.lui Se
Ce long amas d'aïeux que vous diffamez tous
AIDE-.HLGANICIEX,s. m. Mécanicien adjoint. soutenir. Aidez-vous les uns les autres. Se donner
le mouvement nécessaire pour faire unechose. Voua
sous la direction d'un médecin en chef. ne sortirez jamais d'embarrassi vous ne vous aifiez pas.
Le ciel veut que l'on
Ouvrage abrégé, pro- ciel
Pie a hxer facilement les faits dans la mémoire de t'aidera. Agissez, et vous surmonterez l'obstacle qui Grand'mère. Aïeule paternelle. Aïeule maternelle. Cela
chose, en
•*«• Le M ilhoii de Faits est un aide-mémoire universel. faire usage. Aidez-vous d'un bâton. Oh s'aide
qu'on a. Il ne peut pas s'aider de son bras droit. La
de ce robes, ks étoffes de nos aïeules. (Mïcbetet.) S'empl
nd ngnrô en parlant des choses. La basilique de
|
Saint-Germain.des Prés est latente des églises pari- -Mais bientôt il. ,son tour
Une aigle au bec tranchentdévore le vautour.
Thénédollé.) sant de temps en temps des cris lamentables. Les L'homme d'un plomb mortel atteint cette aigle altière.
espèces qui appartiennent. à ce genre se sont trou-
Et devant le Seigneurcourbe sa tête blanche. vées si nombreuses qu'il a fallu les subdiviser. On
compte jusqu'à huit tribus d'aigles les aigles pro-
j Quelquefois les écrivains font ce mot féminin
parlant &,e 1,9 ,,femelle de l'oiseau de proie. L'aigle
'en
(brizkux.). prement dits, les aigles pêcheurs ou pygargues, les est furieuse quand on lui ravit ses petits. (Boniface.)
AIGAIL, s. m, (pron. éga-ye; du vieux français L'aigle est remplie de tendresse pour ses petits. (Id.)
aiguë, «au). T. de chasss. Se dit des petites gouttes les aigles-autours et .les cymindis. Les aigles pro-
de rosée qu'on voit le matin sur les herbes et las- prement dits sont ceux qui, outre .le bec droit et
feuilles des arbres. Les cerfs, dn mai et juin, ne vont fort des aigles en général, ont les tarses emplu- Remplit l'air de ses cris, et, pour comble.de rage.
guère'à l'eau, et se contententde l'humidité et substance' més jusqu'à la base des doigts, et, dont les "ailes, Ne sait sur qui venger le'tort qu'elle a souffert.
de la gette et de l'aigail qui est dessus. (Fouilloux.) dans l'état de repos, sont. aussi longues que la
(la fontaine.)
L'aigail ôte le sentianent du chien. queue. L'aigle commwn, qui a été appelé tour-à tour t Fig. Se dit d'un homme de génie, d'un homme
aigle royal, grand aigle, aigle noble, aigle fauve, aigle qui a un esprit, un talent supérieur. C'est un aigle.
Mais elle allait, quand le temps était gai roux, aigle blanc, aigle rapace, etc., se trouve dans Corneille est l'aigle de la Francè. (Dorat.) Montesquieu
Entre les fleurs et la rosée de mai les bois- des contrées montagneuses de l'Europe, restera dans la pos.térité la lumière et l'aigle de son siè-
Ne portant point de caleçons ni patins-, mais particulièrement en Suède, en Allemagne, en cle. (Bonnin.) C'est assez de débats avec les aigles du
L'aigail lavait ses pieds tous les matins.
1 ( FOfcILLOCX. ) Ecosse et dans le Tyrol. L'Arabie, la Perse, l'Ar-
ménie, la Barbarie et la presque totalité de l'Amé-
monde savant: (Fourier.)
relatif. Cet homme-là
Il se dit aussi dans un
sens est un aigle auprès de ceux
Accoutumer les" chiens à l'atgaU, Les accoutumer à rique du Nord, l'abritent aussi dans leurs vieilles "
dont vous parlez. ÇV lu'gle de leur société. L'aigle
chasser le matin à la rosée. 0^ écrit aussi aiguail, forêts. Cette espèce est sans-contreditla plus puis- d'une maison n'est, qï-ui. sot dans une autre. (Gres-
ce qui est plus conforme à l'étymologie. sante parmi les oiseaux de proie. La femelle^ d'un set.) S'emploie quelquefoisd'une manière ironique.
AIGAIRK, s. ni; Agric, Rigole large et profonde tiers environ plus grande que le mâle, comme chez
séparant les. billons et facilitant l'écoulement des tous les oiseaux dé proie, pond pendant l'été deux juguer le verbe AVOIR on est un aigle en finances.
eaux. Les aigaires sont indispensables dans les terrains ou trois œufs, quelquefois, mais rarement, quatre, (Mirabeau.) L'Aigle de Meaux, Epithète donnée à
gras. parmi lesquels il y en a toujours d'inféconds. Elle Bossuet à cause de son éloquence. C'est par allu-
les couve trente jours, sans les qidtter. L'aigle. im~ sipn à l'aigle qu'il portait dans ses annes que Du
AIGAYER v. a. Baigner, laver dans l'eau. périal est plus petit que l'aigle co mun et de cou- Guesclin fut appelé l'aigle d'Occident. Maimonides,
'Aigayer un cheval, Le faire entrer dans la rivière
jusqu'au ventre, et l'y promener le laver et leur moins foncée. L'aiglecri ou petit aigle, médecin du soudan d'Egypte, a été surnommél'ui-
le rafraîchir. Aigayer du linge, Lepour
| laver et le re- à beaucoup plus petit que les précédents, n'a que 65
muer quelque temps dans l'eau avant de le tordre. de 70 centimètres de longueur; il doit le premier yeux vifs et perçants. Arago l'astronome arait des
Ce mot est peu usité. ces deux noms aux cris plaintifs et presque con-. yeux d'aigle, petits et perçants. Dans le sens moral,
dont il fait retentir les `lieux qu'il habite.
AIGEOX, s. m. (corrup°t. d'agneau).Se dit des tinuels Parmi les aigles proprement dits, l'aigze bottë passe grande pénétration d'esprit. t Crier cotnme un aigle,
agneaux que leur mère refuse d'allaiter. Les petits la buse par la courbure de son bec., par l'en- Crier d'une voix aiguë et perçante. Se dit aussi
des bêtes sont souvent moins à plaindre que bien des de la représentation en cuivre d'un aigle ayant les
semble de /ses formes et par sa taille, qui n'est
que de 52 à 55 centimètres. L'aigle botté, malgré ailes étendues, pour servir de pupitre au milieu du
sa petitesse, possède un grand courage, et on le chœur d'une église. Chanter à l'aigle. Dans cette ac-
pètits enfants pauvres, il y en a la moitié qui pâtissent voit ception, aigle est masculin. En papet., grand aigle
souvent s'attaquer à des ennemis d'une taille
ou qui meurent. (E. Siïe.). bien supérieure à la sienne. Parmi les espèces exo- désigne le papier du plus grand format. Du papier
AIGLAT, s. m. Diminutifd'aigle, aiglon. Vieux tiques,
mot. on cite l'aigie malais, qui. est entièrement grand aigle. Du grand et blason. Dans
f noir; l'aigle de Bonelli; les aigles de l'Australie et tous les temps, Yairjie a été l'emblème de la force,
AIGLE, s. m. (pron. ègle du lat. aquila\ Dé- de la majesté et de la puissance. C'est à ce titre
nomination générale sous laquelle la science com- le pays des grands Namaquois. L'aigle, dit un sa- que cet oiseau; a figuré et figure encore dans les
prend toutes les espèces d'oiseaux rapaces que l'art vant.naturaliste, se distingue des autres oiseaux symboles des peuples et des 'souverains. Dans le
de la fauconnerie avait partagées en deux grandes sa voracité et sa férocité. Sont-ce là les qualités par qui* langage hiéroglyphique, l'aigle désignait les villes
familles, les nobles et les ignobles: Dans la première lui ont valu cette réputation merveilleuse dont les d'Héliopolis,.d'Emèse, d'Antioche et de Tyr. Dans
étaient comprises les espèces à la fois les mieux peuples encore dans l'enfance et la brillante imagi- la mythologie gréco-romaine, il fut consacré à Ju-
années, les plus courageuses et les plus dociles; nation des poètes l'ont si généreusement doté? Oui, piter, et les poètes le représentent comme portant
dans la seconde avaient été classés pêle-mêle ces saris doute. Les hommes, qui alors se laissaient fol- entre ses serres les foudres du maître des dieux.
fiers tyrans de l'air, qui n'avaient répondu que par lement séduire par le spectacle de la force écrasant Déjà au temps de Cytus, l'aigle, au dire de Xéno-
une indocilité farouche aux efforts qu'on avait faits, ,la faiblesse, mirent premier les animaux phon et de Quinte Curce, figurait sur les étendards
d'après les amateurs de fauconnerie, pour les cour- qui, dans le cercle deauleur action,rang semblaient exer- des rois de Perse mais ce sont surtout les armées
ber sous le joug.. Doués d'une vue perçante, les ai cer le rôle de héros. L'aigle et le lion furent salués romaines qui ont popularisé l'aigle comme emblème
gles plongent du haut des airs un regard assuré s rois l'imagination les fit sublimes de puissance et
1 de générosité, magnanimes et tempérants, trop eurent, dans le principe, plusieurs enseignes diffé-
grands po s'abaisser à la colère. A force de fic- rentes ce fut Marius qui, durant son deuxième con-
tions, l'algie eufcune place dans le ciel. Il se trouva sulat, voulut que l'aigle eût le privilège exclusif de
le commensal du maître des dieux le gardien de guider les légions à la victoire. Dans les premiers
!) sa foudre et son messager fidèle. Bientôt l'image de temlis de la république, les aigles étaient de bois;
l'oiseau de Jupiter conduisit au combat les plus vail- plus tard, elles furent d'argent avec les foudres en
lantès nations des temps antiques, et prit la première or elnfin, sous César, elles étaient en or^juais éljes
place sur les plus nobles écussons. La science a dé- ne portaient plus de foudres. Pendant toute ia du-
truit toutes ces créations poétiques, et son froid scal- rée de l'empire romain et du Bas-Empire, l'aigle de-
• pel a fait descendre l'aigle de son piédestal nuageux. meura le symbole de la puissance impériale. Lors-
Elle a espionné ses habitudes dans nos ménageries, que Charlemagne eut mis sur sa tête la couronne
-et elle l'a surpris parfois en flagrant délit de féro- de l'empire d'Occident, il adopta l'aigle pour em-
cité elle a vu que ce bec puissant et ces serres ro- blème. L'aigle à deux têtes n'apparaît qu'à la tin
bustes n'étaient redoutables qu'aux animaux sans du Bas-Empire. Cet-emblème servait, sous les der-
défense, comme la légère et frêle gazelle, le faon de nidrs empereurs de Çonstantinople, à indiquer leur
la montagne, ou la tremblantecolombe. (J. B. Bar- double domination en Orient et en Occident. Les
bier.) Dans la loi mosaïque, l'aigle -était considéré empereurs d'Allemagne s'emparèrent ensuite ^e ce
comme impur. Un grand aigle. Un petit aigle. Aigle symbole, et de là il passa dans la maison d'Autri-
mâle. Aigle femelle. Le col de l'aigle. L'aire d'un ai- che. Iwan Wassiliévitch, le premier des tzars qui
gle. La poule, si timide,devient autëi courageuse qu'un prit le titre d'empereur de toutes les Russies, après
aigle, quand il faut défendre ,ses poussins. (Cha- avoir épousé la princesse Sophie, petite-fille de Mi-
teaubriand.) chel Paléologue (vers 1475), adopta également l'ai-
gle à deux têtes de l'empire d'Orient, qui venait de
Ne sais-tu pas encore, homme faible et superbe, s'écrouler. En 18C4, lorsque Napoléon Ier s'éleva
Que l'insecte insensible, enseveli sous l'herbe,
Et l'aigle impérieux,qui plane au haut du ciel,
Rentrent dans, le néant aux yeux de l'Éternel ?
(voltaiee.)
Les grammairienspas plus que les écrivainsn'ont
été d'accord surje genre que Ion devait donner à ce
Aigle. mot. La Grammaire de Port-Royal le fait féminia,
et la plupart des écrivains se sont confirmésà cette
l'herbe de la plaine, et y découvrent sans peine le ancienne règle. Or. fit entendre l'aigle enfin qu'elle
lièvre timide qui broute heureux et tranquille, ou avait tort. (La Fontaine.)Entre tes aigles qu'on nour-
le paisible agneau. qui s'écarte, ou le reptile qui risaast dans le palaés de Montézuma, roi du Mexique,
sommeilla puis on les voit tout à coup descendre il y en avait une si grande, qu'elle mangeait un mou-
avec la rapidité de l'éclair, saisir leur proie et la ton tous ses repas. (Trévoux.) Aigle éployée. Aigle impériale.
mettre en ptèces. Sombre et farouche,l'aigle évite Et l'aigle courageuseet fière à la dignité impériale, il voulut que le drapeau tri-
la société de ses semblables il les repousse avec N'engendre point de tourtereaux. colore tut surmonté d'une aigle, et il la plaça éga-
acharnement du domaine q il. s'est assigné; il vit {j. B. ROUSSEAU.) lement dans ses armes. Elle disparut en 1815; et
l'aigle noir de Dans
bolisait,par u ndécret du 31 décembre 1851. L'aigle Russie, cmême en prose, tellemçn
que le genre féminin serait ici une licence.
figureencore dans un grand nombre de blasons ap- personne fort gens plus aigres
partenant soità dessouverains, tels'que leroi d e.1 que ceux qui son/ doux
aigres parHMérét. (Vauvenargnes.)
qui,
Prusse les deRussie, d'Autriche, Les personnes généralement celles
àdesmempereurs etc., (ClSIM. DBLAVI&NE. ) sont
arrivées à un certainâge, ont eu à souffrir dans leur
soit aisonsnobles ou princières; car l 'aigle Les poètes respecteront aigle romaine, mais ils amour-propre' ou dans leurs intérêts
detous
est lesoiseaux celui qui s erencontre le plus
Y
craindront pas de dire l'aigle impérial, symbole hommes. Les jeunes gens, pour qui laduvie contact des
fréquemment dans lesarmoiries. Lesaigles ne
romai-de l'empire français. Le genre masculin paraît, en core qu une brillante promesse, sont généralement n'est en-
L'aigle àdeux têtesestditeéployée; ellepeutêtre effet, mieux convenir il, ce symbole guerrier. exempts de ce défaut. Peint. Se dit de la rudesse
ou du heurté de couleurs et de tons. Ce peintre est
émail,- àd.quesonbéc,salangue, coloriste, mais toujours aigre et heurJé.| Métall. Se
autre
membres, c.
lacouronne ses •dit des métaux peu ductiles et peu malléables. Ce
ou lediadème qu'elle porte,
peuvent êtred 'une autre. couleur que c elledu corps | Distribution des aigles, Cérémoniequi eut lieu au
fer est si aigre qu'on ne peut le forger. 'Cuivre aigre.
del'oiseau. Onladitonglée quand les serres seu- 1 Agric.
champ de Mars, à Paris, le 14 frimaire an xm elle est essentiellement
On dit d'une terre qu'elle est aigre quand
lement- sont d'unémail différent. Elle e n
st aissante (5 novembre 1804).
marneuse. Cette nature de
ou issante, neNroit
lorsqu'on quesatêteetunepar- AIGLE-AUTOUR, s. m. Ornith. Genre d'oiseaux terrain est difficile à cultiver; elle offre une texture
tieducorps; essorante, lorsqu'elle semble prendre rapaces de la famille des falconidées. La plupart par la sécheresse, et se transforme en marais par la
sa volée. Elle e stau vol abaissé, .siles bouts des des espèces sont ornées d'une huppe occipitale tom- \pluie.,S. m. Goût, odeur aigre saveur piquante
ailestendent vers:le bas deVécu.Enfin elle e st bante. Le nom à! aigles-autours leur convient d'au- et désagréable, propre
contournée, quand eller egarde la gauche del'écus- qu'ils offrent aux substancesorganiques
son. Aigle d'or de Wurtemberg, Ordre dechevale- tant mieux des rapports avec ces qui commencent à
dont
leri.e la'décoration consiste dans une c roix cou- deux genres en effet, à la forme du bec, aux tarses sur l'aigre. Ce lait a une odeur d'aigre.. Fig. Ru-
ronnée, chargée d'une aigle d'or,émaillée emplumés des aigles, ils joignent la hauteur des desse, âcreté de caractère,de manières, etc. Depuis
derouge,pattes, la brièveté des rémigeset la longueur de. quelque temps son
et suspendue par unruban moiré couleur defeu. queue des autours. Les aigles-autours habitent deur ou humidité excessive du vent, de l'atmo-
Ilaétésupprimé en 1818^et remplacé parTordre
delaCouronne. Aigle rouge de Prusse, Institution l'ancien comme le nouveau monde. L'Amérique sphère. La chaleur est excessive et tourne à l'aigre.
de.chevalerie qui r emonte au milieu du dernier siè- nous en offre une espèce remarquablepar la beauté exprime de citrons a demi
cle,etquis'accorde ordinairement àdesfonction- de son plumage l'Afrique, une autre qui semble mûrs.
naires deseconde classe ou des l'ordre civil. 1Aigle s'éloigner
ailes
un peu des espèces américaines par ses environs de Gênes, est particulièrement employé
plus courte. dans la parfumerie. On fait également avec le suc
noirde Prusse, Ordre de-chevalerie institué en 1701 plus longues et sa queue beaucoup
parl'électeur Frédérick, marquis de Brandebourg, A1GLEF|N s- m.. Ichthyol. Poisson da genre du limon, du cédrat du de la bigarade, une liqueur
lorsqu'ilreçut lediplôme impérial qui l uiconférait gade voisin des morues, mais plus petit, qui est ou plutôt an sirop appelé aigre de cèdre, et qui,
laqualité deroi d ePrusse, j Aigle blanc dePologne, très-commun dans les mers du Nord. On dit aussi étendu d'eau, donne une boisson fort agréable.
Ordre dechevalerie qui f ut r établien 1705, par l a aigrefin. Se disait anciennement d'une sorte de confiture qui
roiAuguste de t'axe, en rénovation d'un ancien AIGLERIE, s. f. La race, la famille des aigles. était différente de cette espèce de liqueur. Le roi
envoya deux caisses qui étaient d'aigre de cèdre la
ordrepolonais institué, sous le même nom, par W la->
;A son tour, il recommence toutes les. inepties de
dislasV,en1326. Aiyte d eSaint-Michel, Ordre confrère en aiglerie. (A. Gaiffe.)
son
reine, sa mère, qui l'aimait fort. (Mémoires de Bas-
militaire portugais, fondé, 1171,
enancien par leroiAl- AIGLETTE,s. f. Blas. Diminutif du mot aigle sompierre.1
phonse Henrique2. Attribut qu'on plaçait employé pour désigner une AIGRE-DOUX,
OUGE, participe il, la
adj.Qui
auxdantique
neau
rapeaux destemples
qui a ,pour
dédiés
empreinte
àJupiter.
un aigle | An-
tenant
fois
petite aigle que l'on mettait Oranges
dans les armoiries et qui
de l'aigre et du
aigres-douces'
doux.
1
Des
S'emploie
fruits
surtout
aigres-doux.
au figuré
une f oudre'dans sessperres. 1Monnaie d'or des É tats- avait des ailes étendues. et toujours en mauvaise part. Paroles aigres-douces.
Unis, valant à peu rès 2 7,&. 60 c. deFrance. Lorsque les aigles étaient au Un style aigre-doux. Une voix aigre-douce. Un com-
Mvthol. slave. L'aigle est ladivinité desJakutes, nam&re de trois au moins, et pliment aigre-doux. S'emploie comme substantif
peuplade delaSibérie.
l'hémisphère boréal, | Astron.
formant, avec
Constellation
celle d'Antino^ de que cts oiseaux étaient accom- masculin pour désigner la qualité aigre et douce à
pagnés d'autres pièces héral- la fois. Il m'a reçu d'un air qui tient de l'aigre-
laseizième desquarante-huit constellations dePto- diques, on les nommait ai- doux. (Regnard.)j Se dit aussi subtantiv. des per-
lémée. L'étoile del'Aigle parait être d epremière fffeHes. Quelquefois cependant sonnes dont l'humeur aigre, pour se faire sentir, se
grandeur. Dans unebelle soirée d'automne peut
la voir, après le coucheur du soleil, former on
une aigle seule est appelée doux, couvre d'uné apparence de douceur. C'est un caigre-
trian- Aiglettes. il me déplaît.
un
gle à peu près équilatécal avec Wéga et l'oeil d'O- surune pièce honorable et qu'elle n'occupe point AIGREFIN, INE, s. Chevalier d'industrie, per-
phincus. Cette constellation n'a pas présenté la partie la plus apparente de l'écu. sonne souple, adroite et rusée. Quel aigrefin"! Gar-
d'étoiles doubles. L'Aigte et la Lyre encore
se distinguaient |
AIGLIAU, s. m. Petit aigle. Blas. Jeuneaigle, dez-vous de cet, aigrefin. Défiez-vous de cette femme,
dans la voie lactée leurs feux argenlés. (Jauffret.)
Alch.L'un des noms employés autrefois dé-
représentée sans bec et sans
serres.
AIGLON, ONNE, s. Le petit de l'aigle. L'aigle
c'est une aigrefine. Où est le mari assez hardi
pour
semettre à dos tous les aigrefins de la ville? (Théât.
signer le protochlorure de mercure. On le pour donnait nourrit ses aiglons de chair et les habitue à regarder îtal) Lee, gentilshommes dont il me citait les
aussi à l'hydrochlorate d'ammoniaque et à diverses le soleil. Les montagnard! s'exposent aux .plus
grands étaient des aigrefins avec, qui j'avais été faufilé ànoms
To-
préparations qui avaient pour base le mercure et dangers pour dénicher des aiglqns. Le hibou envoie la lède. (Le Sage.)S. m. Ichthyol, Espèce de poisson
l'ammoniaque,et prenaientles noms bizarres d'atome corneille demander en mariage, de sa part, .une petite du genre gade. Il a beaucoup de rapports avec la
doux, aigle céleste, aigle de Vénus, aigle volante, aigle aiglonne, fille de l'aigle, reine des airs. (Fénelon.) 1 morue, tant pour la' forme que pour la qualité de
étendue, etc. Les alchimistes désignaient encore S emploie au fig. Eudamidas, cet aiglon de
le nom d'aigle noir l'esprit de la cadurie vénéneuse sous la philo- la chair. On dit aussi aiglefin. Ancienne monnaie
d'or très-fin, marquée d'un aigle, comme sont les
sophie, sa premièrevolée s est perdu dansles
appelée cobalt. Conchyl. Aigle royal, Nom vulgaire (Cormemn.) Adj. De l'aigle, qui appartient nuages ducats. Ces vieux doubles
à ducats, nobles à la rose,
et marchand d'une coquille-appartenantau genre bu- l'aigle. Id ne resta personne de la gent marcassine et
|
lime. Ichthyol. ^«gie de mer, Se dit de deux poissons de la gent aiglonne. (La Fontaine.) AIGRELET, ETTE, adj. Diminutif d'aigre.
différents, appartenantl'un genre chéilodiptère AIGLURES, s. f. pi. Fauconn. Taches rousses !lignine légèrement aigre, mais d'une aigreur Il
l'autre au genre sciène.C'est auaussi le nom spécifique semées sur le plumage de l'oiseau. mêlée de douceur. Ce mot est employé vulgaire- non
d'une raie des mers d'Europe appartenant à la di- AIGNEL, s. m. Ancienne pièce de monnaie. On
vision» des mourines. Cette raie la chair dure ment comme synonyme d'acidulé, et s'applique
a et 1 appelait aussi denier à l'aignel. V. spécialement aux saveurs légèrement acides et
d'une odeur désagréable mais son AGNEL.'
foie, d'une gros- AIGNELÉE, s. f. (pron. ègnielé corruption d'o- n'ayant rien de désagréable, que-nous présentent
seur considérable, est excellent à manger et four-
de 1 orfraie, à
|
nit beaucoup d'huile. Ornith. Aigle barbu, Se dit
bas en une fois. On dit mieux agnelée.
certains fruits, la solution aqueuse d'acide carbo-
nique préparée pour boisson, etc. Le fruit de l'é-
cause de la barbe de plumes qui pend AIGRE, adj. (pron. égre du lat. acer, piquant Pine-vinettea un petit goût aigrelet. Une
|
sous son menton. Bot. Aigle impériale, Nom que
1 on^donne vulgairement à ou mieux du celtiq. xgr, acide). Se dit proprement letteFig et famil., Se dit du ton, des manières des
sauce aigre-
de fougère
des choses qui font éprouver l'organe du goût discours. Un ton aigrelet. Voix aigrelette. Paroles
.de l'Europe septentrionale, une espèceracine, a ai-
parce
pée transversalement, présente des que sa une sensation piquante, analogue à celle que pro- grelettes. Pardonnez cette petite digression un peu ai-
cou-
traits qui rap-
duisent les acides. Saveur aigre. grelette.(Voltaire.) 1 Qui picote.
pellent la figure d'un aigle à deux têtes. Gramm, nade sont des fruits aigre*. Cerises aigres. Pommes aigrelette. Un ancien poète a dit
Dans le sens d'enseigne, d'armoiries, le mot aigle aigres. Cette 'orange est aigre.Qui s'est corrompu
est féminin. L'aigle romaine, les aigles romaines, Leset a acquis un goût aigre. Lait aigre. Bouillon
enseignes des légions romaines, ainsi appelées aigre •
Le
parce contact l'air. ( Par analo- Au bord d'un pré, dans la saussaie,
qu'elles étaient surmontéesde la figure d'un àieie au de
Avec elle il guérit la plaie
Plusieurs aigle furent.prises par les Germains après désagréables.Le De ses aigrelettes douleurs.
levain a une odeur aigre. 1 se. dit aussi des
la dé faite de Varus. dont le timbre est désagréable. Voix aigre. Cloche sons (jacq. tahdreau )
Pourquoi, malgré nos chaînes, qui rend des sons aigres. Ce piano a des sons aigres AIGREMENT, adv. D'une manière aigre
Avons-nous combattusous les aigles romaines? Du corbeau Çaigre croassement. (Lam.) )Se dit aigreur. Ne s'emploie guère qu'au figuré. Parler
avec
1 impression piquante que produisent de
(VOLTAIBE.) Pair, le vent répondre, aïgrqnent à quelqu'un. Il lui écrivit fort
L'aigle impériale, Les armes de en faisant contracter la peau. L'air est aigre.
l'empire d'Au- Le
triche, qui sont
une aigle il. deux, têtes. Se dit pays,cent est aigre. Plus nous avancions vers les
chauds, plus le froid devenait aigre et piquant
aussi des armes de l'empire français. Les arma» de
empire français sont une aigle tenant ainsi, nommée d'àpysnoç, parce
un foudre dans d un caractère revêche, d'une humeur chagrine'
serres. Un déserteur qui, sous l'Empire,
amnistie, recevait' son avait été Avoir l'esprit, te
gage et ses- manières ont quelque chose d'aigre qui se compose de six
espèces, parmi lesquelles la plus
en porte d'autres qui sont disposés en barbes de les ouvriers mal nourris ou encore chez ceux qui
remarquable est l'aigremoine officinale, employée sessile, Cellequi est sans pédicure. travaillent au milieu de matières acescentes ou
vulnéraire. Cette plante est plume.
comme astringente et Aigrette simple, Celle qui ne forme qu'un seul acides, comme les amidonniers, les
distillateurs
dans les prés, le long des chemins et etc. Avoir dés aigreurs. Éprouver des
très-commune
la lisière des bois, où elle fleunt pendant 1 été, faisceau.Aigrette membraneuse, Petite membrane d'eau forte, Ceus qui ont l'estomac délicat nu paresseux
sur entière, ou diversement lobée ou dentée, qui en- aigreurs.
particulièrementdans le cours de juih et de juillet. toure le sommet du fruit, comme dans la tanaisie, sont sujets à avoir des. aigreurs. (Trévoux.) l Acer-
la camomUle, etc. Dans ce cas, on dit bité, amertume, âcreté passagère disposition d'es-
J'aigrette est marginale. | Aigrette
encore que
squammeuse,Se dit prit
choses
et d'humeur
piquantes et
qui porte
blessantes.
à faire ou à <tirë'~3àT"v–
H m'a répondu avec
des aigrettes formées d'écailles ou de petites folioles
distinctes, qui sont évidemment les dents ou les aigreur. Vous y mettez de l'aigreur. Il' y a de l'aigreur
divisions du limbe |
calicirial. Aigrette toiftust, C'est dans son caractère. Il vaut mieux garder le silence
la forme la plus habituelle de l'aigrette, qui se que de parler avec aigreur. (LeSage.) Celui(Chateau- qui blâme
ordinairement aigreur admirera discernement.
compose de poils ou soies très-fines, avec sans
le langage, l'aigreur dans
blanches, nacrées et disposées sur plusieurs rangs. briand.) L'aigreur dans
stipitée, Se dit de l'aigrette soyeuse, les manières, est une certaine façon de dire et de
en ce qu'elle tient de
Aigrette définir,
quand elle est portée par un prolongement fili- paraître fort difficile à
form du sommet du fruit, plus ou moins al- plusieurs sentiments, mais très-fatigante à endurer,
long et plus ou moins grêle.Phys. Faisceau de parce qu'elle a presque toujours'uneforte doee de
rayons lumineux et divergents qu'on aperçoit aux dédain. Inconvénients, désagréments. Les aigreurs
extrémités des corps chargés de fluide |
électrique. comme les douceurs du mariage se tienqe.nt secrètes
par les sages. (Montaigne,) Mots aigres. Il me vient
Pyrotech. Pièce d'artifice dont les étincelles imitent
|
les aigrettes de verre. Hydraul. Aigrette d'eau, Jet 'eneore 'des 1aigreurs
( Sévigné.)
au bout de ma plumé. (Mme de
Commencement de brouillerie entre deux
divergent en forme d'aigrette. Ornithol.
de neige, Variété du héron garzette,.
Aigrette
propre aux personnes. Il y a
d'un
un peu
métal
d'aigreur
aigre.
|
entre eux. Technol-
[ Dans les arts plas-
contrées du Nord.Aigrette rousse, Espèce rare de qualité., état
héron qui se trouve dans la Louisiane. Aigrette tiques, et particulièrement en termes de gravure il..
Héron qui diffère peu' du héron gar- l'eau forte, on appelle aigreurs certains traits, cer-
d'Amérique,
taines teintes que L'acide a mal rendus, en mordant
trop ou disproportionnellement. I S'emploie*aussi
quelquefois comme syno. yme de dureté et d'inhar-
monie dans le degré du fini. Il y a de l'aigreur dans
les traits de selle figure.
AIGRI, iE, part. Rendu, devenu aigre. Lait ai-
gri. Vin aigri. Pâte aigrie. Fig.
Rendu plus irritable, -pitre acerbe. Calmer les esprits
aigris. Tous les cœurs sont -aigris contre ce ministre
Av^remolne. nautain et superbe. Aigri par le malheur.
AIGRIÈRE, s. f. Petit-lait aigri, mélangé de
Klle présente une variété à fleurs odorantes que son, que l'on donne aux cochons pour les nourrir.
l'on cultive dans les janlins. Chez les Grecs, l'ai- AIGRIETTE, s. f. Sorte de cerise aigre. On dit
gn-moine était considérée comme poasédant une aussi agriotte ou aigriotte.
merveilleuse efficacité contre les maladies du foie, AIGRIR, v. a. (pron. égrir). Rendre aigre. La
( Irez nous, l'exception de l'angine, le seul cas chaleur aigrit le lait. Le séjour de l'air dans un ton-
l'iiigremoine soit encore mise en usage, on peut neau aigrit les meilleurs vins. Fig. Irriter, rendre
nu
dire qu'il en est fait un véritable abus dans la mé- plus vif, plus douloureux, plus poignant indispo-
ilccine populaire, et son administration peut donner" ser, irriter. Aigrir les maux les souffrances. Prenez
lien souvent le graves accidents.
Teclmol. Charbon de bois
garde d'aigrir vos maux par une abstinence qui vous
serait nuisible. Cela ne fait qu'aigrir son mal, sa don-
AMiRKMORE,s. m.
tendre pulvérisé pour les feux d'artifice. leur. La mauvaise fortune lui a aigri l'esprit, la ca-
ractère. Cette mesure ne fera qu'aigrir lea esprits.
AHiRET, ETTE, adj. Diminutif d'aigre; il si-
gnifie lépi-roment aigre, ("est le synonyme d'ai- Shéridan, avec son amère vivacité, vint aigrir ce dé7
airjrel. airjrelte. |Fig. bas paisible, (Villemain.) ] S'aigrir, v. pr. Devenir
grelet. Fruit Sauce Je trouve
*cn obstination un peu aigrette. devenir plus poignant, plus douloureux. L'humeur
AH;rkTTE, s. f. Faisceau de plumes qui orne
le dessus de la tête de certains oiseaux, tels que le
s'aigrit. Le caractère s'aigrit. Le cœur âaigrit. Les
le% ducs, quelques espèces de hiboux,' etc.
Par imalofrie, Parure de tête composée d'un bouquet
maux, les souffrances s'aigrissent. !&es esprits s'ai-
grisaent par le malheur. Se gâter, s'embrouiller,
diamants, s'éloigner de tout accommodement. Les*~affairess'ai-
de plumes.1 Bouquet de de perles, etc., 1 S'emploieneutral. dans le sens de deve-
disposés en fonne d'aigrette. J Dans l'uniformemi- nir aigre, et au figuré devenir plus vif, plus poi-
j lit;iire, c'est une sorte de panache, un pompon de gnant. Celte pâle 'aigrit. Ce vin commence à aigrir.
crin qui scrt d'ornement à une coiffure militaire. zette d'Europe. Dansplusieursparties de la France, L'importuiiité de la charité méme aigrit et repousse
'niffretted'un casque, d'un8hako. Lei colonels porlent une
on a vu des aigrette* sur des télés encore plus
fnuyueusei que la votre. (Théât. ital.) 1 Touffe de porta Nom
plumes dont on empanache quelquefois la tête des car.
on donne
avec
le

la
nom d'aigrette
unr aigrette. s'emploie aussi dans un sens iro- delle de mer qui parait avoir les plus grands rap-
guiffette. Bot.
espèce

Aigrette
donné au chigomier de Madagascar,
de
d'hiron-
Madagas-
plus qu'elle

s'aigrir.
n'attire. (Lamartine.)
AIGRISSANT^ ANTE, adj. Qui commence

arbuste sarmenteux à cette île, et cultivé Non, la beauté qu'en l'âme tu sentais
chevaux. Partie qui soutient les rideaux dans les aujourd'hui à l'Ile de propre France, à cause de la beauté Qui te navrait d'une plaie aigrissante.
lits à baldaquin. Par èxtens., on a appelé ai- de
(jrettes de verre, des aigrettes fabriquées avec du aussi ses Heurs disposées en aigrette. 1 Aigrette est
|
verre filé très-fin. Entom. Se dit des petits bon- signe l'oseille noms
l'un des vulgaires par lesquels on dé-
ordinaire et même l'oxalide oseille tat
AIGRISSEMENT, b. m. Action d'aigrir; résul-
de cette action. Vieux mot. Il prit un singulier
quets de poils, plus ou moins touffus, disposés en dans certaines parties de la t
manière de plumets sur une partie quelconqued'un
France, Conohyl. Ai- plaisir au récit et aigrHssement de cette accusation.
insecte, par exemple, l'extrémité du corps de quille grette brune, Nom marchand d'une espèce de ce- (Pasquier )S'emploie au figuré. L'aigrissement des
appartenant au genre rochér. Aigrette blan-
certains papillons et à la queue de quelqueslarves. che, Coquille
Rot. Réunion de poils ou d'appendices de formes de la vo ute rhinocéros. Aigrette à AIGRON, s. m. Synonymevulgairede Cormoran
( couleur de Coquille de la volute muri- et de héron dans quelquesparties de la France.
plantes synanthérées. L'aigrette, quelle que soit
boucfie
|
-variées, qui couronnent le fruit dans la plupart des quée. ) Ichthyol. Espècede poisson rosé/
appartenant au AIGU, UË, adj. (pron. égu; du lut. acutus).
a diversité de forme sous laquelleelle se présente, genre labre, sous-genre des girelles. ( «Jlammif. Terminé en pointe, piquant, tranchant. Outil fer,
n'est en réalité que la partie supérieure ou le limbe Espèce de singe propre l'Afrique, et appartenant dard aigu. Flèche aiguë. Autant d'enfants que Génes
la partie inférieure, est poils relèves porte son
au genre macaque. Il doit nom à un épi de procrée autant de têtes aiguës façonne la sage-femme.
du calice, dont le tube, ou
soudé* avec l'ovaire. On a également donné ce qu'il
ÉE, adj.
au milieu
Hist. nat.
du front.
Qui porte
|
(Merl. Cocaie.J Fig. Se dit des sons 'perçants ,qui'
nom au bouquet de poils blancs et nacrés qui exis- ^aigrette, qui AIGRETTE, une blessent l'oreille, qui expriment la douleur. Pousser
grand est terminé par une aigrette. Une des ^ris aigus. Un bruit perçant et aigu. Lea bonjour-
tent à la base de la graine dans un nombre
Il tort, suivant d'Orbigny,ce nom devant être ré-
servé pour une forme spécialedu limbe cnlicinal. lité de ce qui est aigre. Des fruits qui ont de l'ai-
Tout
de genres de la famille des apocynées mais c'estgraine, une semence aigrettée. Des antennes aigrettées. commandeurs ont te cri aigu de nos moineaux des
AIGREUR, *• f. (pron. égreur; rad. aigre.) Qua- France.
per son oreille. (Ceae
d coup un cri aigu vientfrap-,
|
Merlin.) Vif, piquant, Pot-
i
L'aigrette sert d'abord de caliee an fleuron,ensuite greur. l'aigreur du tin, du lait. PathoL S'emploie gnant, au physique et au moral. Douleur, souffrance
sert désigner.les aigue: Lea douleurs de l'enfantement sont-très-aiguës,
3 elle le pousse et le chasse à mesure qn'il se fane, presque toujours au pluriel, et
pour qu'il ne reste pas sur la semence etmême ne l'em-rapports acides qui accompagnent les mauvaise
pêche pas de mûrir; elle garantit cette digestions,
se- affections, et qui peuvent même, dans certaines une douleur aiguë ou par un plaisir vif. (Mm*'Ric-
mence de l'eau de la pluie, qui pourrait la pourrir, être produits sans avoir été précédés par coboni.) Hist. nat. S'applique à tous les corps qui
d'aucun aliment. Elles se terminent plus ou moins déter-
et, lorsque la semence est mûre, elle lui sert d'ailess l'ingestion iencontrent se ;par une pointe
les plus particulièrement, dans le jeune flge, chez les minée. Phys. Se dit caractériser le lors-
pour être portée et disséminée au loin par
Aigreue pédiculée, Cellequi est portée par
vents.
un pé- sujets nerveux, les femmes hystériques, les hypo- qu'il est clair ei | pour
perçant. Pathol. Maladies
soit,
aigvh.
|
dicule. Aigrette plumexue, Celle dont chaque poil1 condrinques, les convalescents, et en général chez Les affectionsphlegmasiques ou non, dont l'inva-'
AIGUIEREE, s. f. (pron. èguïéré),Çeque con-
tient une aiguière toute pleine. Il lui ai-
rapidité, et ne s'étendent pas au delà du cinquan-
tième jour. On donne le nom de chroniques à celles terre est la terre classique des aiguilles à coudre. Ou-
qui se prolongent au delà mais c'est plus particu-
lièrement de la nature et do l'intensité des sym-
ptômes que l'on doit déduire la distinction des ma- un petit outil qui n'enrichit pas.
|
ladies en aiguës et en chroniques. Douleur aiguë
très-vive etparaissant analogue a celle
qui résulterait
Douleur Une aiguille I fi donc Quelle dame, aujourd'hui,
Ne se tiendrait déshonorée
d'une blessure faite avec la pointe
d'uninstrument terminé.par un angle aigu: (L'ex- Nulle n'en veut porter, pas mèrn» en son étuiX
pression aiguë est remplacée dans la nomenclature
médicale par la particule initiale acéo.L Mus. Se
dit d'un ton perçant ou élevé par rapport à quelque Un homme qui perdrait
antre son. En ce sens, le la piqûre d'une aiguille n'en mourrait pas en «««'
mot grave. Plus les vibrations du corps sonore sont heure, mais il pourrait en mourir en quelques jours.
fréquentes, plus le son est aigu. La nature du
aigu tient non-seulement à la force avec laquelle son chaque, étudiant
l'air vibré agit sur l'organe, mais encore à la réité- reçoit une aiguille enfilée, et que la personne qui la
ration de ses vibrations. lui donne lui dit
dont l'ouverture est plus petite que celle de l'angle Affiner les aiguilles, Leur
|
droit. Gramm. Accent aigu, Petit signe qui va de
droite à gauche et qui se met surl'e fermé,
Les mettre exactement de longueur.
les aiguilles,
J Dégraisser les aiguilles, Les passer sur de petites
dans répété, député, régénéré, etc. comme pierres de schiste noires.
AIGLTADE, s. f. (pron. ègcde; du lat. aqua Mettre toutes les têtes du
d'eau pour les navires; lieu où guille, Lui faire une
l'on peut s approvisionner d'eau. quer l'aiguille, La trouer en la frappant d'un poin-
AIGUAD1KR, s. m. (prou.. ègadié). Employé |
çon avec un marteau. Palmer l'aiguille,
la tête.'1., Recuite les aiguilles, Les mettr^ 'dans un
charges de la surveillance et de la distribution
des eaux. d un canal entre des propriétaires rive- poêle jusqu'à ce qu'elles aient acquis/la coupleur
violet foncé.
jusqu'à ce qu'elles Ment acquis une couleur rouge
AIGUAQE s. m. (prsn. ègaje). Anc. administ.
Lspece de droit seigneurial que l'on payait |
cerise ou à peu près. Troquer lestriguilles, Enlever
le petit morceau d'acier qui reste dans leur tête
avoir 1 usage d'un canal d'irrigation. pour

V. AIGAIL..
AIGtÎAIL, s. m. (prou. ègaye). Rosée du matin.
AIGUA YÉ, ÉE, part. (pron. èga-ye'l. Baigné,
lavé
quand

faite
on les a
faire tomber dans un vase do cuivre_et les vanner
|
a la manière du blé. AiguiHe^cTmèntée, Aiguille
avec du fer transformé en acier par la cémen-
dans l'eau. Linge aiguayé. Cheval aiguayé. On écrit tation. 1 Aiguille à passy, Grande aiguille dont les
aussi aigayé. femmes-se servent pour passer
i AIGUAYER,v. a. (pron, e&a-ye). Baigner, laver
un lacet, un cor-
donnet dans un oeillet, dans une coulisse. ( Aiguille
<l.ans-l eau. Aiguayer du linge. Aiguayer de balance, Aiguille qui se trouve
un cheval.
fléau, marque la moindre inclinaisonau
milieu du
Un ecr.it aussi aigayer. Aiguière. de la balance
et fait apprécier la différente^ pesanteur des objets
en lat. aqua).Mot
panlois, longtemps conservé dans notre langue
au arméeAIGUILLADE, s. f. (pron. ègui-iadé). Gaule qu'on met sur les plateaux ou bassins de la ba-
lieu du mot eau, et qui ne se retrouve plus guère d'une pointe/dont les laboureurs et les voi-
iiujourd Irai que dans des mots composés. turiers se servent pour piquer les bœufs. On l'ap- dont on se sert pour arrêter avec de la Hcfelle
ou
,IGUE, EE, adj. (pron.'ègué). Mêlé d'eau.
nigue. Vieux mot. yin
pelle aussi aiaruillon. du gros fil les. plis des pièces d'éteffes. Aiguilles
AIGUILLAT, s. m. (prou. ègui-ia). Ichthyol. mèches, Aiguilles dont se servent "les chandeliers
| à

AIGUE-MARINE, s. f..(pron. ègue; du lat. rom vulgaire d'une espèce de chien de mer, ainsi pour passer de haut en bas la mèche dans les mou-
anwi
eau, marina, marine). Nom que donnent les bijou- nommé parce qu'il a une pointe cornée au devant des les. Aiguilles à matelas, Aiguilles qui servent aux
tiers a certaines variétés d'émeraude nageoires dorsales, et qui n'est autre que le squale matelassierset aux tapissiers pour piquer les ma-
est l'un des chiens Il:3 mer les tels!
1le béryl, dont la couleur d'un commune ou acanthias. Ce poisson Aiguilles à repriser, aiguille» camuses, à tran-
bleuâtre rap- plus
pelle celle de l'eau de mer. Ces vert pierres produisent communs dans nos marchés mais sa chair est rhefiles, Se dit des aiguillesde tailleurs eu à coudre
un assez bel effet quand elles sont bien taillées et filamenteuse, dure et peu agréableau goût. Sa en raison de leur longuaur et de leur grosseur
peau Alguilles selliers, Aiguilles qui ont quatre côtés
'sans défaut on en fait. des colliers, des bagues, est employée, dans les arts, aux mêmes usages que
des épingles, des pendants d'oreilles.
Les ancien celle du requin et de la roussette. En Ecosse et 1 Aiguilles à embalhr, Aiguilles longues de 15 à
Irlande, en 20 centimètres, rondes vers la tête et en fer de lance
qui assortisssient souvent la matière-des pierres on fait une pêche considérable d'aiguillats
qu'ils gravaient aux sujets qu'ils voulaient
repré- ou les fait sécher et on les transporte dans l'inté- fort allongé vers la pointe. | Aiguilles à tricoter
senter, ont placé les divinités marines rieur'desterres. L'aiguillât, bien qu'il habite toutes les Aiguilles qui sont égales dans toute leur longueur'
pierres. Un Neptune et sur cette avec des extrémités arrondieset qui n'ont ni pointe
/lots, pierres du cabinet un Léandre nageant dans les mers ne paratt qu'en automnesur nos-côtes de l'Océan. ni tête. 1 Aiguillesà filet
du duc d'Orléans, sont AIGUILLE, s. f. (pron. aigui-ye; corruption du et à réseau, Aiguilles avant
gravés sur des aijues-marines, ainsi qu'une Thetis lat. acus, aiguille). Petite verge ordinairementd'a- a leurs extrémités des fourchettes se recourbant en
du cabinet des médailles de France. pointe. Artific. |
Cependant cier, pointue par un bout, et percée par l'autre confectionner desSorte de broche de fer qui sert A
'i autres ouvragescélèbres sont aussi gravés
i'ktoc matière, entre autres sur ln d'un trou pour y passer du fil,7de la soie, de la Pièce de bois de bout pour guerre. Charpent
artifices de |
porter les dosses «1'un
tête de Commode lame, etc., et dont on se sert pour coudre, bro-
ct la figure de Julie, fille de une
mie orientaledes lapidaires est
Titus.
uns
| Vaiaue-ma-
variété de
der, etc. Ces petits instruments pont.
d'acier, dont les dos portions
femmes surtout font un usage journalier, semblent
1 Dans les chemins de fer, on nomme aiguilles

rindon-liyahri dont la couleur est analogue co-


à celle a en juger par leur faible volume, devoir être des voie
de 1 aiguë-marine ordinaire. plus simples à fabriquercependant il faut que cha- sur une autre. Lorsqu'il s'agit seulement de
lor^vf^ V' A' (pron. é9uf)- Fournir d'eau, mt-- que aiguille, avant d'être mise en vente, faire passer momentanémentles voitures d'une voie
u d'eau- Vieux mot. Aiguer
De lit vtri aiguë pour vin, mêléun pré. Aiguer le vin. est-ce habituellement
subisse au sur uneautre latérale, peut
moins quatre-vingts opérations différentes; aussi
d'autres dispositions.
on donner aux aiguilles
d'eau. Du vin aiqué cette fabrication Aujourd'hui l'Aiguille est un
,que l'on appareil au moyen duquel
sépara l'eau, comme l'enseigne Caton, avec un gobelet prend pour exemple quand on veut prouver,
en éco- l'accès des locomotives à l'entrée on ouvre ou l'on ferme
de lierze. v Rabelais.) nomie industrielle, l'utilité de la division du des croisements
vail. Jamais, en effet, on ne pourrait arriver tra- que forment- les rails. C'est anssi une pièce de fer
cani h G&gr'' Petite ville de France, chef-lieu elle donner une douzaine d'aiguilles au prixsains mi- le Placée sur un cadran pour indiquer avec précision
de df.gre de force de la vapeur d'une locomotive
canton du départementdu Gard, à 33 kil S S
de iNîmes. Louis IX s'y embarqua
pour la
O
nime de 15 ou 20 centimes. Sans cherchera assigner
Pales- une date a l'invention des aiguilles, que générale- struments | Unrurg. On donne le nom d'aiguille à divers in-
qui, pour tout caractère commun ont -•
tine en 1245, et on attribueà une femme
pour -l'Afrique en 1270. Cette vilE ment sans faire remonter
une pointe effilée. Telles sont les -aiguilla à cata-
commnnique aV°C k Méditerranée par le canal de cette invention an temps des patriarches ni aux
sièclesmythologiques des Grecs et des Romains racte;
aiguille
i acupuncture, etc. On a aussi inventé une
AIGUIERE, s. f. nous dirons seulement qu'il exista jadis des fabri- pour pratiquer lé séton. Lesaiguilles pro-
couvercle, ou l'on met de l'eau pour le
cants d aiguilles à Paris, et. qu'ils y formaient la
corporation des aiguilliers. Leurs produits jouis- tiquer les diverses espèces de sutures. Il y a despra-
à
ai-
service l'on guilles courbes et des aiguilles droites.
donne
encore le nom àraiguillesde Paris au premier choix Deschamp, Instrument inventé par ce chirurgien
exclusivement usitée pour de celles de bonne qualité que l'on fait à Aix-la- pour faire passer les ligatures sous les vaisseaux
obJets Chapelle De Paris, la fabrication des aiguilles passa profonds. réseau, Petit morceau d'acier
Aiguière à Newstadt, Aix-la-Chapelle et en Prusse; mais fendu des de-JK bouts, a l'aide duquel les coiffeurs
de vermeil, de cristal, de

meilleures aiguilles; ni les ouvriers d'Allemagne les a |


font les reseaux h perruques. Fanconn. Maladie
laquelle les faucons sont sujets, qui est
et causée
ne peuvent riva- leur par des poux et de petits vers s'engendrant dans
liser, pour la qualité, de leurs produits, avec ceux chair; ces vers sont plus petits que les
Dérober quelque aiguière ou quelque négligent,
|
des environs de Manchester ou de Birmingham drcs. Gnomon. Verge de fer qui montre l'heure
Aiguille fine. Un paquet d'aiguilles. Un cent d'aiguilles' sur les horloges et sur les cadrans. On l'appelle
l'usage
des graveurs l'eau-forte et des peintres en émail. Cléopdtre. L'aiguille de Saind-Pierrede Rome. 1 Géogr. pêche. Sorte de filet tendu entre deux eaux, pour
Horlog. Aiguille de montre, de pendule, etc., Petite physiq. Cime de montagne qui s'élève en pointe prendre les poissonscbnnus sous le nom d'aiguilles.
verge d'acier indiquant les heures et les minutes. aiguë et élancée. Les aiguilles des Alpes. Phys. | AIGFILLERIE
La petite aiguille est l'aiguille des heures; la grande Aiguille aimantée, Lame d'acier préparée, c". à d. d'aiguilles. Établir s. aiguillerie. Fabrique et commerce
aiguille est celle des minutes. Hydrogr. Poutres frottée avec un aimant et disposée de manière à se une
formant des barrages mobiles dans les petites ri- tenir en équilibre et à pouvoir librement tourner tion d'aiguilleter; AIGUILLETAGE, s. m. /pron. égui-iétage). Ac-
|
vières. Maçonn. Outil acéré qui sert à percer la sur la tige ou le pivot de ta boite des boussoles.
pierre.Dans les mines, c'est un instrument à, l'aide C'est aussi un fil d'acier très-délié, librement sus- Mage des lacets.
résultat
L'aiguille!
de cette action'. L'aiguil-
d'un haut-de-chausses.
duquel le mineur loge de la poudre pour faire sau- pendu par son centre de gravité à un fil de soie. |Mar. Ouvrage
extrémités
qui
deux
âge
s'effectue ordinairement entre
ter les rochers, etc. j T. de pêche, Petit bateau lé- C'est là l'aiguille aimantéela plus simple. Cet in- filin passant, les de objets, au moyen d'un petit
par tours multipliés, dans les œillets,
ger et effilé des deux bouts. Chez les relieurs, strument sert à reconnaîtrela présence des fluides bagues ou anneaux.
c'est un outil d'acier à pointe recourbée, servant magnétiques dans un corpç, et la direction de leurs AIGUILLETÉ, ÉE, part. Noué, attaché avec
aux plieuses et aux çouseuses à porter d'une ner- courants sur la terre. L'une de ses extrémités re- des aiguillettes. Avoir
vure à l'autre* le fil qui traverse le milieu de chaque garde le nord, tandis que l'autre est dirigée vers Fig. Guindé. Qui l'air son pourpoint aiguilleté.
cahier, et à l'arrêter aux ficelles placées perpendi- le sud. Cependant le pôle magnétiquene correspond a contraint. Un amant 'ai-
culairement sur le cousoir. Tablett. Poinçon dont pas directement au pôle de la terre; il en diffère guilleté sera pour elle un ragoût merveilleux. (Mo-
on se sert pour faire les tabatières ou d'autres pièces d'environ 9 degrés/, d'après les observations ré- à,
lière.) Ferré. Lacets aiguilletés. Fixé, réuni
qu'on veut piquer. 1 Morceau de fer assez long, centes. Si l'on met l'aiguille en équilibre sur un au moyen de l'aiguilletage. Des palans aiguilletés
dont les ciriers se servent pour déboucher le trou pivot, et que,'pour l'empêcher d'incliner,ou charge 1 Amarré, en parlant d'un canon.
du grêloir, quand la cire s'y arrête. Morceau d'un petit contre-poids l'extrémité australe, on re- AIGUILLETER, v. a. (pron. égui-iété).Attacher,
d'acier, long de 3 centimètres, pointu par un bout, marque qu'elle dévie de la ligne méridienne,comme nouer, relever, retenir avec des aiguillettes.Aiguil-
à l'usage des gaîniers, pour faire des 'trous dans elle déviait de I'horizontalë. Au moyen d'un cercle
les ouvrages où l'on met de petits clous d'ornement. gradué, on a constaté que la déclinaison était en lacets.Mar. Réunir ou amarrer soit deux objets par
j Longue broche de fer dont on se sert pour sou- 1832 de 22° 31' pour Paris. Ainsi suspendue, cette' leurs extrémités,soit un objet à l'extrémitéd'un cor-
tenir un métier de drap. 1 Aiguille électrique, Lame aiguille ne conserve pas la position horizontale, car dage. L'opération s'effectue à l'aide d'un petit tilin
de métal en forme de S, qui, placée sur un pivot elle s'abaisse par l'une de ses extrémités. Au moyen allant, par tours répétés, de l'un à l'autre de ces
fixé au conducteur électrique, tourne avec rapidité. d'un cercle gradué vertical, approché de l'aiguille, objets. On aiguillette une bouée sur un orin, ou les
1 Navette propre à faire des filets de pêche. In- on a trouvé qu'elle inclinait, à Paris, en 1831, de deux 'bouts- d'une tournevire ensemble, ou une poudie
|
bosse à un câble, etc. S'aigcil-
strument à pointe triangulaire dont les voiliers se 670 40' (Hœfer.) V. déolisajsoNj inclinaison. un anneau, ou une
servent pour les coutures concernant leur état. |
Poétiq. on appelle aiguille de Minerve, l'aiguille à LETER.
guillettes.-
v. pr.
La
Attacher des chausses avec des ai-
s'àjgwlleter
Mar. A l'avant du navire, et en' saillie sur l'étrave, tapisserie, à broderie. mode de a duré longtemps.
s'élève un massift de charpente destiné à fendre le AIGUILLETIER, ÈRE, s. (pron. égui-iétié).Ce-
fluide; son extrémité supérieure est limitée par la lui, celle qui fait des aiguillettes, qui ferre des la-
courbe de capucine sa partie inférieure est formée L'aiguilde de Minerie orna ses brodées. cets. On écrit aussi aiguillettier.
(castel. )
par la réunion du taille-mer et de la branche de AIGUILLETTE, s. f. (pron. égui-iète). Diminutif
gorgère les pièces de bois intermédiaires qui com-
plètent ce système s'appellent des aiguilles Ai- L'aiguille
|
Fig. S'emploie en parlant de la vie humaine. d'aiguille; anciennement, une petite aiguille. En
général, désigne sous le nom d'aiguillettes des
mesure nos heures, nos jours sur le cadran. lacets ontissus tressés
guille de carène, Fort mîitereau destiné à soutenir La perte de la est imperceptible; c'est l'aiguille ou ou cordelés, ordinairement
la mâtnrë d'un navire qui "doit être abattu en ca- du cadran que vie ne voyotis pas aller. (Mme de
n'ne. S'il s'agit d'un grand navire/chacun de ses Sévigné.) Prov.nous et fig. Disputer sur da pointe d'une de métal, en forme de fourreau, qui embrasse le
mâts est étayé par deux aiguilles placées en arcs- lacet, et qui, par sa forme pointue, facilite l'usage
|
bontants. Bot. Aiguille rouge, Nom vulgaire d'un Élever une contestation sur un sujet très-léger. auquel les aiguillettes sont destinées, soit de faire
petit champignon à chapeau conique, d'un rouge De fil en aiguille, De prbpos en propos, en passant des nœuds, soit de passer dans de petites ouver-
vif, plus faiblu vers les feuillets, qui sont d'un jaune d'une choseà une autres C'est chercher | aiguille tures dites œillets, pour réunir les parties d'un
d'or. Ce champignon croît dans les terrains hu- dans une botte de foin, Se dit d'une chose que l'on une ajustement. Autrefois on en faisait un grand usage,
mides sa saveur est fade et rebutante; cependant cherche, mais qui est très-difficile à trouver parmi parce que les pièces du vêtement les rendaientnéces-
beaucoup d'autres, à cause de sa petitesséT saires on en avait fait un objet d'ornement et de
ou pyramide, Autre espèce de champignon. On luxe; aussi étaient-elles souvent tissues en soie, en
a également appliqué ce nom à divers végétaux argent ou en or, et pourvues de garnitures plus ou
dont les fruits affectent la forme d'une aiguille. moins riches; mais la mode les fit abandonner, en
C'est ainsi qu'on a appelé Aiguille de Vénus ou du modifiant la forme des parures. Elles furent relé-
Berger, l'aiguille musquée. Aiguille tachetée, Nom guées parmi les- pièces d'habillement dest.dpmes-
vulgaire l'autostome
de chinois, du genre agaric, tiques, qui finirent par les quitter aussi, et on ne
remarquable par son pédicule ou stipe, long de 14 les conserva que commeune indication de servitude,
(désaugiehs. )
ù 17 centimètres, et qui porte un long chapeau co- sous le nom de noeud d'épaule. Aiguildette de fil, de
nique, rosé ou blanc. Cette forme du chapeau et Raconter de fil en aiguille, c. à il. avec ordre, mi- soie, de cuir. Ferrer des aiguillettes. Des aiguillettes
ses feuilles, qui noircissent avec l'âge, ont fait nutie et longueur. 1 Ne pas '(aire, n'aroir pas fait un ferrées d'argent. Zes chausses étaient attachées au pour-
donner aussi à, ce champignon le nom d'éteignoir. point d'aiguille, Ne rien faire, n'avoir rien fait. Il point par des Dans l'uniforme mili-
d'oeuf « l'encre ou à'erterier. Il croît en Italie, dans était presque midi, et je n'avais pas encore fait un taire, c'est une ganse, garnie de nœuds et de bouts
|
les lieux sablonneux. Ichthyol. Ce notfl a été point d'aiguille. Fournir de fil Pour- métalliques, attachée sur l'épaule droite, et fixée
donné plusieurs poissons, entre autres à plusieurs voir de tout, même des plus petites choses. Passer de l'autre bout, en tombant sur le bras, aux bou-
espèces d'ésoces ou brochets, tels que le spet et par h trou d'une aigaeilie, Se dit d'une chose tout à tons de revers de l'habit. Cet ornement est tissu en
l'orphie. On désigne aussi .sous la dénomination fait impossihle,. Jésus disait Qu'il -élait plus faald à fil doré ou argenté pour les officiers; soie mi-par-
d'aiguilles plusieurs espèces de un chameau de passer poil le trou d'une aiguille qu'à tie or on argent et laine pour les sous-otficiers; et
syngnathes ou hippocampes. j un riche d'entrer au paradis. (E. Süe.) en laine ou poil de chèvre pour les autres mili-
AIGUILLE (L'). Géogr. Montagne du départe- l'épauleIlgauche est porté, suivant les différents corps, à
Conchyl. Nom donné par les taires.
amateurs et les marchands à un de l'Isère, dite l'Inaccessible, et regardée au- ou à l'épauledroite. Les gendarmes
grand nombre de coquilles des ment portent
trefois comme une des sept merveilles du Dau- de l'état-major, les aides l'aiguillette à l'épaule gauche. Les officiera
genres turritelle, vis et pourpre. de camp et les élèves de
Le mont Aiguille se voit à gauche de la
Aiguille blanche. Aiguille grenue. phiné.de Grenoble à Gap; il a plus de 2,000 mètres marine la portent à l'épaule droite. C'était .le chef
Chass. route
Aiguille tressée, etc. Fils suprême
au-dessus du niveau de l'Océan, Cap des Aiguilles. guillettes quicesplaisent de holbacks, de ces dolmans et de ces ai-
ou lardons que les valets de La pointe la plus méridionale de l'Afrique, à 140 ki- j tant au beau sexe. (Balzac.)
chiens pour sanglier doivent lomètres du Aiguilletteborgne, Se disait autrefois pour Aiguillette
porter avec eux, pour panser et cap de Bonne-Espérance, déferrée.
AIGUILLE-INDEX,s. f. Aiguille servant d'in- j serre les vieilles aiguillettes,
| Prov. Il ne fait pas
à
bon
d.
servir un maître qui
recoudre les chiens que les dé- dicateur. c. on gagne peu au ser-
fenses de sanglier auraient bles- vice d'un maître trop économe. Nouer l'aiguillette.
|
sés. Arçhit. On donne ce 'loin AIGUILLÉ, ÉE, adj. (pron. égui-ie'). En forme
aux obélisques, aux flèches et Nettoyé d'ail7l1.i:lle.
avec
le style gothique à toute pyra- lée, s. f. Certaine
Style!
des
aiguillé.
aiguilles.
Sonde
Soie 'Il
aiguillée. Technol.
Aiguil-.
étendue de fil, de soie ou de
Ami lecteur, vous avez quelquefois
Ouï conter qu'on nouait Yotguiïïette.

mide de charpente élevée sur laine, coupée de la longueiu8" qu'il faut pour tra- C'est à l'usage d'attacher le haut de-chausses avec
vailler à l'aiguille. Une aiguillée de fil. Couper dc j une aiguillette qu'il faut rapporter l'origine de
un toit,, sur un clocher ou sur longuesaiguillées. Apprêter des aiguillées.
la plate-formed'une tour, pour cette expression, qui signifie Faire un prétendu ma-
léfice auquel les gens ignorants attribuent lerpou-
qui est formée d'un poinçon, Nettoyer la soie avec des aignilles, quand elle est voir (d'empêcher la consommation du mariage.
d'enrayures et de jambes de sur le dévidoir et qu'elle contient encore des par- Courir l'aiguillette, Courir la prétantaine, avoir des
force; enfin aux allonges de ties étrangères. défendu d'aiguillerla soie; cela aventures galantes. Cette expression-fait allusion
porque. Les flèches-ou aiguilles' l'éraitleet la
Il est
détord. (Trévoux.) | t'hirurg.
l'œil
Signifiait
in-
j il. l'ancienne coutume des habitants de Beaucaire,
la
autrefois Abaisser cataracte de avec un de faire courir les prostituées, la veille des foires
sont d'une excessive hauteur, et strument appelé aiguille. } En i
aiguille de la eathédrile étonnent par lettr légèreté et Lever l'aiguille pour changer de rails on de voie.
dé chemins de fer, ou elles se rendaient. Celles qui couraient le mieux
gagnaient un paquet d'aiguillettes. D'antres disent
de SUasbanrg. leur hardiesse. Souventelles |
S' aiguiller, v.
dit d'une voile
pr.
qui
Dans les
réunit
chemins
une
de
autre
fer,
au
que les courtisanes étaient
aiguilleite sur l'épaule, comme*on
obligées de porter une
les a vues porter
sont surchargéesd'ornementsd'une grande délica- ftioven se
des. aiguilles.
se
voies nouvelles vont s'ai-
fesse et ciselées Ces des ceintures dorées. Si la nature n'eut arrosé le front
ouvraged'orfèvrerie. guiller sur les anciennes. des femme» d'un peu de honte, vous les verriez bientôt
de Strasbourg. Les aiguilles de Chartres. L'aiguille de A1GUILLERE, s. f. (pron. égui-ière). T. de courir l'aiguillette. (Rabelais.)
Je cherche une jeune fillette de Barbezieux, est parfois atteint quand il approche
Experte dès longtemps à courir l'aiguillette. de sa maturité. Un sixième, un cinquième et même nyme laisse même jaillir des étincelle^, lors-
quelquefois un quart des épis tombent au moindre de Repassage.
Aiguillette, Se ditaussi des morceaux de la peau vent, et les tiges restent droites et apparentes parmi AIGUISÉ, ÉE, part. Rendu aigu, pointu, tran-
ou de la chair arrachés ou coupés en long. Ges bar- les épis mûrs et courbés par leurs poids. Ces tiges
bares lui arrachèrent toute laedau .du dos par aiguil- sont des aiguillons, et ces blés sont dits aiguillonnés. Faux aiguisée. )
lettes, (Trévoux.) Tranche de chair effiiée, prise
le. long du dos d'un oiseau, d'une volaille cuite.
I de chasse. Pointes qui ter-
Fig. Langue aiguisée. Appétit ai-
guise. Epigramme aiguisée. Ôes esprits aiguisés
la controverse. Courage aiguisé par 'la nécessité. par
Lerer les aiguillettes d'un canard, d'une dinde, d'une minent les fumées des bêtes fauves; et par exten-
oie. Couper une tolaille par aiguillettes. Servir sion, les fumées, les Sans la dispute, où l'àme est aiguisée,
|
aiguillette de canard. Mar. Filin destiné à faireune
aiguilletage etproportionné$!,effort qu'on en attend.
un Géogr. Petite ville de France, dans le département
de Lot-et-Garonne, à 24 kil. d'Agen; elle est très-
On s'ennuirait mêmedans l'Elysée.
Aiguillette de serre, Petit cordage employé lors-
(la harpe.)
|
qu'on met un canon à la serre. M&I1. Nom donné forte presqueimprenable. Blas. Se dit d'une croix, d'une fasce, d'un pal,
à une très-petite espèce -d'agathihe, coquille-que AIGUILLONNANT,ANTE dont les bouts sont taillés en pointe, de sorte néan-
adj. Qui aiguil- i moins
que ces pointes ne forment que des angles
l'on rencontre sous les mousses dans presque toute
l'Europe.
lonne. Il trouvait dans l'agitation de la curiosité
|
obtus. S'emploie substantiv. dans ce sens. L'ai-
guisé diffère du fichér en ce que la pointe de V ai-
AIGUILLEUR, EUSE, 8. Celui, celle qui tra- SmL^ Sand.) Des passions aiguillonnantes.
vaille dans les fabriques d'aiguillés. On dit mieux AIGUILLONNÉ guise'.
ÉE, part. Piqué, pressé de va ennediminuant prend que tout en bas; au lieu que le fiché
aiguillier.¡ Employé des de 1 aiguillon, au propre et depuis le haut, et se termine par
au figuré. Les bœufs ont le bas en-une pointe aiguë.
manœuvrer une aiguille. La moindre négligence de la besoin d'être aiguillonnés de temps à autre. Les che-
vaux étaient aiguillonnéspar les claquementsdu fouet. AIGUISEMENT, s. m. (pron. égui-ze-man). Ac-
tastroj>hej\ On appelle aussi de ce nom celui qui L'homme est aiguillonné par le sentiment du devoir.' f tibn 'd'aiguiser. L'aiguisement d'un couteau, d'un ca-
.toiyfte e robinet par où s'échappe la vapeur, lors- ™[- Fig. Incitation. L'aiguisement des plaisirs.
que l'aiguille marque un trop haut degré de force A la cour, à la ville, en tous lieux
(Montaigne).
AIGUILLIER, ÈRE, s. Ouvrier, ouvrière qui D un fat on se railie AIGUISER, v. a. (pron. égui-zé; rad. aigu: en
qui, de J'honneurfort mal aiguillant
fait des aiguilles; fabricant d'aiguilles; celui, celle N'arien, et fonde dîné lat. acuere; ducelt. ac, pointe). Rendre aiguJrèndre
qui vend, colporte des aiguilles. 1 AIGUILLIER, Sur le brouet du voisinson
qui travaille. pins pointu, plus tranchant. Aiguiser couteau, un

LIERE, s. f. Filet que l'on tend entre deux


|
in. Petit étui pour mettre des aiguilles. Aiguil-
s.
I |
(lknoble. ) sabre, des ciseaux. Aiguiser, la pointe und'un poignard,
le-fer d'une lance. Pierre à aiguiser. Faucheur, voilà
et qui ressemble assez, quant à sa structure,eaux,
battude et au sardinal. On dit aussi aiguillère.
à la
Bot. Se dit d'une plante qui est munie d'un
de plusieurs aiguillons. T. de chasse, Se dit -des
ou |
la moisson mûre, aiguise ta faux. Par analogie, on
dit aiguiser ses dents, ses défenses, ses griffes, son bec
fumées des bêtes fauves, qui se terminent en aiguil-
AIGUILLON, s. m. (pron. égui-on, du lat. acu- lon. ) S. m. pl. Zool. Famille de ses serres, etc., en parlant des mammifères et des
leus). Pointe de fer placée mammifères dans oiseaux. Le lion aiguise dents et ses griffes. (Fé-
au bout d'un grand laquelle se trouvent renfermés tous de ces nelon.X f Fig. Rendre ses
bâton, et dont on se sert pour piquer les bœufs. On animaux dont le corps est hérissé de ceux piquants.
plus piquant, plus acéré
plus mbrdant, plus prompt, plus vif, plus actif.
\nque les boeufs avec un aiguillon pour les faire war- Entom. Les entomologistes ont aussi appliqué
cher plus vite. Ils pressent de l'aiguillon leurs cette Aiguisér l'appétit. Aiguiser «ne epigramme. La né-
cour- dénomination une famille d'insectes de l'ordre
cessité aiguise l'esprit. Les guerres civiles aiguisent
sous laiguil- j
siers fougueux. J'entends le bo;uf gémir des hyménoptères, comprenant ceux dont les femelles
Ion. (Buffon.) les courages. (Voltaire.) Les mets placée sous des
et les individus neutres sont armés d'un aiguillon dômes d'argent aiguisaient l'appétit et la curiosité
On dit qu'on a vu même, caché dans le dernier des anneaux de l'abdomen. (Balzac.) Prov: Aiguiser ses couteaux. Se pré-
en ce désordre 'affreux
Un dieu qui d'aiguillonspressait leurs flancs poudreux: AIGUILLONNER, v. a. Piquer avec l'aiguillon.'
Illes
faut aiguillonner les bœufs de temps à autre, pour
rappeler au traroail et soutenir leur marche.
parer au combat. 1 Aiguiser ses dents, Se préparer
v. pr. Être aiguisé
I Fig. L'aiguillon de là douleur. La jalousie se au propre et au figuré. La plupart des outils s'ai-
sert guisent la meule. L'esprit s'aiguise à la ville, il
l'lus souvent de poignard que d'aiguillon. (Balzac )
Toutes ses joies avaient un aiguillon empoisonné. (G. ••• D'autres, de leur talon,
Aiguillonnent en vain un paresseux ânon.
s attendrit aux champs. (Malesherbes. ) Nos
physiques s'aiguisent par nos périls ou nos besoins
facultés
ces choses, qui auraient du nourrir mes
panes, en émoussaient au contraire l'aiguillon. (Cha- J Fig. Exciter, aiguiser.
( DELILLE. V
travaille
|
(Napoléon I«.) Technol. Danà les usines où l'on
la pierre calaminaire et le cuivre, on dit
teaubriand). 1 Stimulant; tout ce qui excite, anime- Aiguillonner l'appétit: Une .aiguiser pierre,
encourage. L'amour du genre humain est un puissant ardente faim l'aiguillonnë. k. Chénier). 1 Inciter, l'enduit la des parois
pour désigner l'actionde détacher
intérieures des moules, quand
iwjuillon. La louange des belles actions seft d'aiguillon animer, pousser à. C'est un homme lent et paresseux il
,1 la vertu. (D' Ablancourt.)L'intérêt il faut un peu l'aiguillonner pour le faire agir. ne veut dIuS Slinnnrtpr
jjiu* supporter lala fn-nta
tonte.
est un aiguillon L exemple
puissant pour la plupart des hommes. (Laveaux )L'ai- de nos aïeux nous aiguillonne la vertu
L'émulation aiguillonne les jeunes
nuillon de l'amour. 1 Critiqu-emordante
verve, talent¡ et l'amour du gain L'aiguillonnaient. gens. L'ambition ments tranchants. Dans
j
satirique. Dans le langage ascétique, l'aiguillon Le besoin ces usines, les grandes
la chair, ce sont les tentationsde la chair. Rabelais- I guillonnera la paresse de cet homme. S'aiguil-ai- meules sont mises en mouvement par une lanterne
|
de
appelle aiguillons de vin, les viandes salées m»
| LONNER; v. pr. S'exciter, s'animer à quelquefixée à leur axe; et engrenant avec une roue- den-
voquent à boire. Le livre qu'il place sous ™v>_ chose. Les hommes,réunis s'aiguillonnent s'éclai- tée portée par l'axe d'uneroue hydraulique mais
dans la bibhotheque de Saint-Victor,ainsi ce titre rent. (Mercier). Synonymes et les petites reçoivent leur mouvement de
que celui
qu'il intitule l'Eperon de fromage, est probablement 1 ANIMER,ENCOURAGER,EXCITER, INCITER, aiguillonnée comme, celle,des couteliers, par de simples rotation
epur-
trait de satire contre les chanoines de cette ab- A, POUSSER A. On aiguillonne celui
PORTER roies. Dans les aigûiseries bien tenues, on établit
vaincre «on inertie et sa paresse. On qui
un ne peut, un ventilateur
Laye, parce que le vin fait courir fromage anime celui ou sbuffiet qui, en chassant hors de
fromage an vin, et qu'apparemment au et le l'atelier les particulesd'acier ou de cuivre, garantit
les victorins
de ce temps passaient volontiers de
l'un à l'autre. est lâche ou timide. On excite celui qui agirïan- de tout danger les ouvriers, qui en outre doivent
Dans les Contes de la reine de Navarre,
on'trouve guissamment, qui s'arrête, qui se dégoûte? On in- avoir la figure. isolée entièrement de la meule par
cette phrase, en parlant d'un jambon de Rayonne cite celui qui n'est pas disposé à faire une chose, qui une espèce de niche ou d'écran en verre. Souvent
Laissez là ces Viandes fades et gotitons de ne la prend point à eœurj>juporte à faire une chose même, dans on -ahsorbe, au
de «n..| Prov. A dur âne, dur aiguillon, cet aiguillon celui qui est trop faible pour se déterminer par lui- moyen de barreaux aimantés disposés à cet effet,
c. à d. à même. On,pousse celui qui
veut pas ou qui ne les
ceux qui ont le goût blasé il faut des mets particules les plus légères du métal. De nom-
|
levés. Lntcm. Cette dénomination s'appliquere- veut que faiblement faire unnetravail
J'organe,qui, chez certains insectes, il. marche.
brëux accidents ont déterminé quelques propriétaires
ou une dé- d'uiguiseries importantes à élever entre
l'ouvrier et la
est
défensive ou même quelquefois offensive,une arme
Propriétéd'opérer une piqûre et de donnerayant la
passage
AIGUILLONNEUX, EUSE, adj. Bot. Qui
couvert ou formé d'aiguillons; qui est sujet à avoir
meule icne cloison en fer dans laquelle on laisse
est verte une petite trappe dont 'la ou-
grandeur suffit pour
J un liquide vénéneux qui, s'épanchant dans
plaie, occastonne la des aiguillons. Arbre aiguitlonneux. Plante
aiguil- permettre déplacer sur ia meule l'outil que l'on veut
aiguiser.
'ymenopterespouryusd'unune douleur des plus
aiguillon sont vives. Les lonneuse. On dit mieux aiguillonné.
les guêpes, AIGUISEUR, EUSE, s. (pron. égui-seur). Celui
les frelons, les abeilles, les bourdons; AIGUILLQNNIER,s. m. Entom. Insecte qui
scorpions, l'aiguillon est formé par le dernieretc- Chez les détruit le chaume es blés. H
outils tranchants ou pointus, des aiguilles, des
de l'abdomen. segment AIGUILLOT,s. m. Mar. Sorte de gond en cuivre, des épingles,
Les *»»"««' com™ *« abeille,, et quelquefois en fonte, qui tient etc. Ouvrier, ouvrière employés dans les
et l'aiguillon caché. (Boiste.) la partie avant de celui-ci, au gouvernail par i aigûiseries pour y donner
t
ont
iï?y°L °SSelet? .formés d'iine seule pièce et branches qui embrasent cette au
terminés par une pointe aiguë qui, chez certains clouées. Un gouvernail de vaisseau
moyen de deux armes blanches et la pointe ou le poli aux
partie et qui y^sont en -les' passant et repassantinstruments
autres tranchants
sur des meules de
poissons; tels que la vive, remplacent a ordinairement ou de bois de tous diamètres tournant grès
les rayons sept ou huit aiguillots. Les aiguillots sont dejtinés pointes, sur deux
JT mt partie, de l'appareil natatoire. I Bot Pi- les fé-melots correspondants,qui à celles-dont se
gouvào^-se changer
sont fixes également sert chez les couteliers. Les ai-
'arrière de l'étambot. par deux branches gmseurs d'aiguilks meurent fort jeunes, et ceux qui
font la pointe des épingles éprouvent de plus la dan-
1s `semblent n'être que dos espèces de AIGUÏSABLE, adj. Qui peut être aiguisé.
Ce
avec £fi -dlt d ^fiPy. confondre les. aiguillons
poils en- couteau n'est plus aiguisable. Tant que la filière
ne gereuse influence de l'oxyde de éuivre. La plupart des
aiguiseurs de jçtites pièces travaillent chez eux
une roue à main.S'emploie adjectiv. les ouvriers avec
SOnt ordin^ement des parties
leur sommet, et qui de m> Action d'aiguiser; résultat AIGUISOIR,
d'un sabre
s.
m. (pron. éguf-zoar). Instrument
se «ontin»ent iatérieurement d'un couteau, etc. Un mauvais 'aiguisage. La force ipropre
i à
aiguisoirs.
aigujser
Synonyme
les couteaux. Un aiguisoir,
d'Affiloir.
des
'dont le blé; dans l'Angoumois, et surtout autour centrifuge est tellement grande,qu'un
dant plongé dans l'eau, s'y <dacutus,
aigu). Etat d'un
guilé des angle». Les tailteurs de pierre doivent éviter (Rarpail.) Yespasien répondit à un courtisan qui lui l'animal. Dans la classe des mammifères,'leschéi-
de donner trop d'aiguïté aux angles. Qualité des demandait un gouvernement J'aimerais mieux que roptères, ou chauves-souris, seuls possèdePtdes ailes
sons aigus. L'aiguïté des sons, l'qtguïté vocale, etc. j tu sentisses l'ail que les Par une singula- véritables. Comme ces ailes sont disposées de ma-
La constatation de la gravitédans rité trop commune dans notre langue, ce mot fait nière à ne se mettre en mouvement que l'une après
pas de former des vceux pour le délaissement d'une aulx au pluriel. Les botanistesdisent ails ou aulx. l'autre, il en résulte le vol inégal et en zigzag
modification qui, placée à. un point extrême de l'ai- « Le pluriel, dit Ch. Nodier, était autrefois aulx. que tout le monde connaît. Ouvrir, étendre ses
On Boiste donne aux, Gattel aus. Dans l'usage le plus ailes. Battre des ailes. Voler à tire-d'aile. Même
dit mieux acuité. commun, c'e.st, ails, et dans le bon usage ce n'est mierre.^ quand l'oiseau marche, on sent qu'il a deç ailes. (Le-
AIGÙMENT, adv. D'une manière aiguë. Parler rien de tout cela. On dit de
généralement l'ait,. et Les peintres et les poètes anciens don-
aigûment. Il est peu usité. ce mot ne se pluralise jamais. Les
livres de bo- naient des ailes à la Victoire, à la Renommée, à
AIL, s. m. (pron. aye; du lat. allium, qai paraît tanique contredisent Ch. Nodier, car on y trouve l'Amour, au cheval Pégase, aux-Vents, au Temps,
venir du celtiq. ail, chaud, brûlant). Bot. Plainte de les exemples suivants Les aulx- ne se distinguent les aux Heures, à Mercure. On peint ordinairement
la famille des liliacées, sectiondes scfllées.L'ail était pas seulement par leurs propriétésculinaires; plusieurs six anges avec des ailes. Le prophète Isaïe donne
dieu chez les Égyptiens. Les Grecs l'avaient en hoE- espèces méritent aussi, par l'élégance de leur hort, par dessus du chacun ailes à des deux séraphins placés au-
trône de l'Éternel. Des chérubins ailés
reur. A Rome, il était défendu à ceux qui avaient l'éclat dedesleuts corolles, de figurer dans les parterres
défendaient propitiatoire dans le tabernacle des
mangé de l'ail d'entrer dans le temple' de Cybèle. au rang plantes d'agrément. L'usagedes aulx comme Hébreux. On dit poétiquement le
Horace, on le sait, a fait une ode contre cette aliment parait avoir été fort appréciédepuis bien long- rents, des zéphyrs.Par anal. Avoir Sur l'aile des
ailes, Être
plante. Le poète veut qu'on fasse manger de l'ail an tempif par les peuples méridionaux. leste. Prov. donne
d.es
ailes La
filg dénaturé q aura tué son vieux*" père.: En re- La peur des peur
Tu peux choisir, ou de manger trente aulx précipite la course. Le mal a des ailes Il arrive
vanche, Virgile^ qui était de la Gaulé cisalpine, cé- (J'entends sans boire et sans prendre repos ) toujours trop tôt. 1 Fournir,donnerdesailes, Donner
lèbre l'aïoli (allia contundil), si cher aux Proven- Ou de souffrir trente bons coups de gaule.
çaux, et qui était populaire, de son temps, dans le (LA FONTAINE.) une rapidité telle qu'il semblerait qu'on a des ailes.
nord de l'Italie. Alphonse de Castille institua en
1368 un ordre de chevalerie appelé l'ordre déjà |
AU doré, Nom vulgaire' d'une belle espèce d'ail Même aux. plus lents l'ardeur donne des ailes.
Bande, dans les statuts duquel il était dit queies cultivée dans nos parterres d'ornement non la plante ( MALFILATRB. )
.membres de l'ordre ne mangeraient ni aulx ni en bdrdure, et elle fleurit dès le premier printemps. Ne battre plus
oignons, sous peine.d'être exclus de-la cour pendant Ail d'Espagne ou-rocambole, une des espèces d'ail que d'une aile, Se dit d'une personne
les plus et les plus répandues dans les dont la santé est extrêmement affaiblie ou dont
un mois. Pour un Suédois;un Bohême ou un Belge, cuisines. connues
mais surtout pour un vrai fils d'Albion, l'ail est un |
AU d'Ascalon ou échalotte, espèce
objet' de dégoût, d'horreur il fait les délices du nommée parce qu'elle est originaire des environs de plus
ainsi les affaires sont dérangées. Ce commerçant ne bat
que d'une aile. 1 Couper ou rogner les ailes à
midi de l'Europe. Si l'ail a ses détracteurs, il a cette ville. Le poireau a de si grands rapports avec quelqu'un, Lui enlever une partie de ses ressources,
,rail qu'on l'appelle ail a tunique, k cause des tu- de son traitement, de son autorité. 1 Vouloir voler
niques blanches superposées en forme de cylindre sans aroir des ailes, Entreprendre une chose au-
dont se compose sa racine. On disait proverbiale- dessus de ses forces. 1 Voler de ses propres ailes,
ment Toujours sent ,les aulx le mortier ce qui Agir sans le secours d'un autre. 1 Tirer pied ou
équivaut à cet autre proverbe La caque sent tou- aile d'une chose, En tirer profit de quelque manière
jours le hareng. Cet ancien proverbe se retrouve que ce soit. Fig. Aile signifie Protection. Cette
dans, un poète du XVe siècle fille est encore sous l'aile de sa mère. Seigneur,

Les ailes de l'dme, de la pensée, du génie, de la foi,


A aimé le jeu un petit, de l'espérance, de l'amour. j Ailes
cielles. L'homme, qui est appelé à soumettre tous
les éléments à sa puissancc, a néanmoins inutile-
(COQUILLART.) ment tenté jusqu'ici d'imiter pour lui-même le
|
L'ail était une nourriture si ordinaire aux sol- vol des oiseaux. Les essais en ont
l'infini. La fable de Dédale et
été multipliés à
d'Icare semble se
dats romains qu'il étaif devenu un symbole de la
vie militaire. Allia ne comedas, Ne mangez pas de rapporter une à tentative de ce genre. Bien que ce
l'ail, disait-on à ceux qui, aimant' beaucoup leurs rigoureuse problème offre tous les éléments d'une solution
aises, formaient le projet d'aller à l'armée. 1 Àmas- aucune tentative de ce genre n'a en-
été couronnée d'un plein succès.Se dit aussi
ser la dime de l'a-il, Expression proverbiale dont on' core de la partie charnue d'un oiseau qui s'étead de-
trouve l'origine et la signification dans le passage puis le haut de la poitrine jusque sous les cuisses.
suivant. Nos anciens Français, qui étaient gens de s'emploie qu'en parlant des oi-
En ce sens, il ne
guerre, ont tant estimé les aulx qu'ils ne voulaient préparés la table. Une aile de perdrix,
permettre qu'ils fussent dîmés, et s'y opposaient de seaux pour
telle sorte qu'on dit encore en Poitou, quand quel- de chapon. Le meneur morceau d'une poularde rû-
qu'un a été battu Il voulait amasser. la dime de lie, c'est l'aile.. (Grimod.) Par analogie, on dit
Vail (Bouchet.) Les ailes d'un moulin cà cent. Les ailes du nez. j
En archit., l'aile d'un bdtiment est un autre bâti-
AÏLANHIM s. m. Septièmemoisde l'année juive.
ment |
en retour sur le premier. Bot. Ou. donne
AILANTE, s. m. Bot. Arbre originaire des îles le nom d'ailes aux deux pétales latéraux de la
Moluques, très-répandu«dans nos promenades et corolle des papilionacées ainsi qu'à tous les ap-
dans nos parcs, à cause de sa forme élégante, de pendices membraneux des végétaux disposés aux
Ail. son feuillage et dé la rapidité de sa croissance. côtés de la tige. Membraneplus ou moins épaisse-
On le nomme vulgairement vernis du Japon, quoi- où sont renfermées les semences de certaines
aussi de chauds partisans. Il y a plusieurs espèces que ce ne soit pas l'arbre qui produise la substance plante. Certaines branches qui garnissent con-
d'aila: L'ail des dynes, qui foisonne dans les terres de ce nom. Les feuilles de l'ailante servent à la sidérablement un arbre, en débordantsa superficie.
sèches et aiâcLes dans les expositions chaudes et nourriture d'une espèce de ver à soie très-rustique Se dit aussi des jets latéraux de quelques petites
dont la fane'donne au lait et au beurre des vaches introduit depuis quelquesannées en France. La soie plantes. Ailes Art militaire, Ailes se
qui s'en nourrissent une saveur caustique.L'ail hoir, qui provient de l'ailante, quoique grossière, serait dit des deux parties latérales, droite et gauche,
qui croit sur les rives sablonneuses de la Méditer- une acquisition précieuse. d'une armée'rangée en bataille^La cavalerie forme
ranée, et qui est beaucoup plus doux que l'ail com- AILANTICULTURE, s. f. Culture en grand de ordinairement les ailes, soutenue par une partie
mun. L'ait à feuilles de plantain l'on trouve l'ailante. pour obtenir les produits de l'espèce de plus ou moins considérable d'infanterie. Flanquer
que i
dans les Cévennes, et qui se mange comme l'oignon. ver à soie qui se nourrit de ses feuilles. les ailes. En rendre la défense plus sûre. On dit •
L'ail à feuilles pétiolées, dont les fleurs hachées con- AILANTINE, s. f. Matière, .textile provenant du aussi les ailes d'une flotte. Chapelï. Bord latéral
tribuent à relever un peu la fadeur du pain et du ver à soie de l'ailante. L'ailantine peut remplacerla d'un chapeau dont la pente détermine la cam-
fromage du pâtre des montagnes. La patrie natu- soie dans la fabrication des étoffes communes. brure. Les ailes d'un chapeau. j Horlog. Dent de la
turclle des aulx Se trouvé sur les Cotes saulon- AILE, s. f. (pron. ède du lat. ala). Partie du pièce appelée
neuses de la Saintonge et du pays d'Aunis, qui, corps de certainsanimaux, dont la forme plane et rie. |
Technol/Nom
pinon, branche du volant de sonne-
qu'on donne aux mouvements
parun privilége spécial affecté àcette contrée, four- large et les mouvements plus ou moins brusques des sonnettes à une branche. 1 Vitro Bande de
nit le meilleur des vermifuges, sous le nom de san- et répétés servent à les élever et à les soutenir plomb déliée qui engage les losangesdu verre et
toline. Tête d'ail. Gousse d'ail. Un gigot à l'ail.Ras- dans l'air: Cette définition s'applique particulière- les tient ferme dans les panneaux. Mar. Ailes de
a
|
pail, dans son pot-au-feu hygiénique, recommande de ment aux oiseaux et aux insectes. Chez les' la cale, Côtés pxr- rapport l'arrimage, Ailes de
mettre trois gousses d'ail. Une tête d'ail et une croûte oiseaux, l'aile est constituée par.l'os du bras, par l'aviron, Les deux côtés tranchants qui fendent
de pain, voilà le repas du laboureur. L'ail est, dit-on, celui de ravamt-bras, et ceux du carpe et du mé- l'eau. Aile de pigeon, Voile qui s'instale au-dessus
la thériaque des paysans du Midi. Lorsque Henri IV tacarpe (la main), qui sont fort allongés et pré- du cacatois. 1 Aile indicatrice. V. pilote. Aile la- de
vint au monde,son grand-pèreremporta dcans sa ctaam- sentent le pouce, un doigt et le vestige seulement dérive. C'est la plate-forme solide, en bois, à
bre; il lui frotta ses petites lèvres d'une gousse d'ail, des autres. C'est sur ces doigts <jue s'implantent quelle on donne la figure d'une semelle de soulier,
et lui fit sucer, une goutte de vin dans, sa coupe,d'or, les grandes plumes, toujours au nombre dé dix, d'où elle prend quelquefois ce même nom de se-
afin de rendre l'enfant plus mâle et plus vigoureux. tandis que les plus petites naissent sur le pouce et melle. On en place deux; une de chaque côté, par
.(Péréfixe.) L'ail, dont l'odeur est si redoutée de nos les os de l'avant-bras et sur l'humérus. Chez les le travers et en dehors du navire chacuneduquel y,est
petites-maitresses,est peut-être le remède le plus puis- insectes, l'aile est une double membrane que par- maintenue à l'aide d'un boulon autour
sant courent les conduits aériens nommés nervures. Les elle peut tourner par sa partie supérieure, qui est
auxquels elles sont si sujettes.(Bernardin de Saint- ailes sont mues par des muscles puissants auxquels la moins large. Ces sortes d'ailes ont pour but de
Pierre. ) L'ail diminuer la dérive. On en met aux galiotes, pour
fuge, antipeslilentiel. (Mirbel.) L'ail est le vermifuge qui les composent sont creux et renferment de l'air, qu'elles puissent naviguer avec moins de risques
le plus puissant et le plus' inoffensif que je connaisse. qui diminue lapesanteur spécifique du corps dé dans les partages semés dé bancs et de hauts-fonds.
L'aile de dérive sert suppléer an peu de pied compagnent la partie supérieured'un portail com-
que les navires de cette construction ont dans |
posé de deux ordres superposés. Entom. Ailerons blier qu'elles ne le sont plus. (Noël.)
l'eau, et qui les. empêche de bien tenir le vent il. la ou cuillerons. On nomme ainsi les deux lamelles
mer. | Tourn. Pièces de bois plates et triangu- membraneuses des ailes des diptères.
AILETTE, s. f.
Ancien diminutif d'aile, petite
Un amant sûr d'être aimé
Cesse toujours d'être aimable.
aile, aileron, et au tiguré nageoire. Archit. |
Avant-corpsde bâtiment, plus petit qu'une aile. ) Se dit des choses. Un objet aimable. Une aimable
AILLAJDE, s.f. (pron. ç-yade). Art culin. Sauce philosophie. Une aimable timidité. Un caractère ai-

| (
faite avec de l'ail. C'était une puante haleine qui mable. Des manières aimables. Cher, doux. Aimable
était venue de l'estomac alors qu'il pudeur. Aimableerreur Formule de .politesse ou° de
mangea tant d'aillade. (Rabelais.) remercîment. Vous seriez bien aimable de me rendre
ce service. Vous avez été bien^aimable de venir
Il vous faudra choisir après cela
Des cent écus de la bastonnade, |
voir. En parlant des personnes ce mot suppose nous
Pour suppléerou au défaut de Yaillade. souvent, dans les diverses applications qu'on en
(la fontaine.) fait, des qualités différentes, et quelquefois même
opposées. Aux yeuxd'un homme dissipe, une femme
1 Se dit aussi d'un morceau de pain frotté d'ail et aimable est «elle qui se livrant à tous les amuse-
|
d'une certaine quantité d'ail. Fig. Il nous a servi mjnts de
une rude aillade. Il nous a fortement réprimandés. lents qui l'y font aimer; aux 'yeux d'un homme
AILLAME, s. m. Bot. Nom vulgaire, dans quel- sensé, c'est celle, qui, attachée à ses devoirs, labo-
ques parties de la- France, du sorbier des oiseaux. rieuse, remplissantdes fonctions utiles à la société,
AILLE (pron. aj/é). Suffixe qui exprime une idée possèdetoutes les qualités du cœur et de l'esprit
de pluralité et a un sens collectif, comme dans ba- propres à faire naître un attachement fondé sur l'es-
taille. grenaille, .mitraille, volaille, accordaMes, brous- time et le goût des choses honnêtes. Un'homme
sailles, représailles. Il s'y joint quelquefois une idée toujours prêt à flatter l'amour-propre des person-
de mépris, comme dans canaille,marmaille,valetaille. nes à qui il adresse des louanges assorties à leurs
Aille n'est pas suffixe, mais fait partie intégrante du goûts, à leurs prétentions; passera chez certaines
Aile de dérive. mot dans paille, maille et autres semblables. gens pour un homme tris-aimable .'tandis que d'au-
AILLÉE; s. f. (pron. ayé) Sauce faite avec de tres ne verront en lui qu'un vil flagorneur, «dont
l'ail. H avait l'esprit rond comme une boule et aussi la société est insupportable.S'emploiesubstantiv.
laires qu'on attachetransv ersalemcnt à une des pou-
pées du tour pour pouvoir tourner des cadresTonds.
| Bot. Aile de pigeon. Nom vulgaire d'une
(le champignon. Se dit aussi d'une ancienneespèce coif-
l'aillée. Vieux mot.
aigu que le pilon avec lequel on pile l'ail pour faire Adieu,
mables
ma
de
très-aimuble.
la cour.
(M"»e
S'emploie
de Sévigné.) Les ai-
ironiq. Il veut faire
l'aimablel Vraiment!ce matin vous êtes aimable
AILLEURS, adv. (pron., ayeur). En un autre lieu. un chardon. comme
fure. Se coiffer en ailes de pigeon: On Chercher aitleurs. Cromwellmenace de tout bouleverser;
appelle ainsi vulgairement lu la lèvre de cer- meis un grainde sable tombe dans son uretère ce petit On nous' promet
taines coquilles (faite d'aigle) 2» diverses coquilles, gravier, qui n'était rien ailleurs, mis en cet endroit, dragonnades
Un bel auto-da-fé, de charmantes croisades
ii cause de leurs couleurs (aile de papillon)
leur forme générale (aile de corbeau); 3° les ou de le voilà mort Il y a à la ville comme ailleurs de fort
sottes gena. (La- Bruyère.) Se dit au moral. Il me (CHÉNIER)
geoires de quelques céphalopodes et ptérapodes.na- lit des traits d'hisdoire, il cherche m'intéresser; mais AIMABLEMENT, adv.
.4ile de soucis. Coquille du genre des rostellaires. cela ne se peut; je suis ailleurs. (Diderot.) J'ai le coeur manière aimable. C'est agir aimablement.Vous me ré-
Aile de me/ ou aile marine. Nom de la pennatùle pris, j'aime ailleurs. (Marivaux.) Fig. Dans un pondez trop aimablement.(Mn>e de Sévigné. Il fallait
parmi les zoophytes. T. de chevalerie. Plaques
oblongues ou carrées, représentant les armoiries
autre, passage Dire ailleurs. ^oir le ton tremblant, aimablementembarrassé de cette
Ailleurs que. Chercher la vérité ailleurs que dans les charmante fille 1 (Rétif de la Bretonne.)« Ce charmant'
de l'écu du chevalier, et-attachées sur chaque
omo- livres.1 D'ailleurs, d'une autre cause. La misère du adverbe, dit Ch: Nodier, a de belles autorités
plate do la cotte de mailles ou de la cuirasse en fer peuple ne vient pas seulement de son ignorance, elle saintFrançois de Sales, Bourdaloue, M™ de-Sévi-
plein, j 1 lilas. Une aile 'seule s'appelle demi- vol; vient aussi d'ailleurs.1 Signifie aussi D'autre part, gné il en a dè plus fortes encore l'utilité', l'ana-
deux ailes s'appellent un vol. Espèce de bière Les moeurs modernes ne s'opposent pas cette inno- Jogie, l'harmonie. Il, faut espérer que tout cela le
anglaise de qualité supérieure. On dit aussi aie. vation) qui détruirait d'ailleurs la discipline de l'É- recommandera un jour à l'Académie.
AILÉ, ÉE, adj. Qui a des ailes. Les chanls glise, j Sous d'autres rapports. C'est un excellent V;AIMAK,' s. m. My thol. Nom des dieux domes-
mystérieux du peuple ailé des airs. (M. J. Chénier.) homme d'ailleurs,1 D'ailleurs, loc. adv. En outre, tiques chez les anciens Tatars.
se troute à la fois la première de la de plus. Je vous dircai d'ailleurs que son père s'y AIJLWT, s. m. (pron. èman du gr. àSàua:,
op-
fient ailée par le don, l'art complet du vol; d'autre, pose. 1,-D'ailleurs autre endroit que. indomptable ). Sorte de minerai de fer. Cette
.part, la plus sédentaire et la plus attachée au nid. (Mi- AJLLIE, s. f. Ragoût à i'ail, espèce de salade. tière se trouve en masses plus ou moins considé- ma-
dielet.) j S'emploieplus particulièrementen parlant On mieux aillade. Prune sauvage,-aujourd'hui rables en Suède, en Norvège, l'île d'Elbe, à Sis
de certains animaux, pour les distinguer d'autres désignée sous le nom de prunelle. 'en Chine, aux îles Philippines,, etc. La pierre d'ai-
animaux de même espèce qui sont dépourvus AILLOLIS, s. m. (pron. ayoli; rad: ail). Coulis mant est ordinairement compacte, quelquefois gra-
d'ailes. Fourmis ailées. Serpents, poissons ailés. Pé- d'sil finement trituré dans un mortier de marbré nuleuse et même écailleuse,' d'une couleur grise
gase était un clteual ailé. Foudre aité, avec de l'huile d'olive, et qui est en usage dans le plus ou moins foncée, formant une poussière noive,
Symbole de vitesse et de puissance. 1 Mécan. Vis midi de la Frunce, surtout en Provence, et dans les et jouissant d'une propriété remarquable, celle d'at-
ailée, Vis qui donne de la prise aux doigts. Bot. Antilles françaises. Le dimanche, tes parfums natio- tirer le fer et de s'attacher à lui avec une force
S'emploie en parlant des expansions membraneuses
do certaines plantes. Pétiole ailé, Pétiole qui
naux de d'aillolis et de la brandade remplissent l'atmo^ souvent très-considérable, mais qui se dissipe en-
porte sphère.(Tax. Delord.) Dans nos Antilles françaises, tièrement lorsque l'aimant est pulvérisé. Les pro=-
sur ses côtés une partie de la substance membra- il n'y a pas de repas distingué si l'aillolis ne remplit priétés singulières de l'aimant constituent ce qu'on
neuse de la feuille. 1 Semence ailée, Celle qui porte pas le saucier; tous les mets en sont arrosés. appelle le magnétisme. Pline rapportequ'un bouvier,
sur les côtés une membrane saillante. 1 Tige ailée, AILLOLISÉ,ÉE, part. Mêlé d'ail. Le célèbre vi- marchant sur des rochers, s'aperçut que les clous
Tige garnie longitudinalement de membranes qui de sa chaussure et le bout ferré de son bâton s'at-
s'élèvent au-dessus de la superficie. 1 Feuilles ailées; naigre des quatre voleurs est fortement aillolisé.
A1LLOL1SER, v. a. Mêler de l'ail à une autre tachaient au sol sur lequel il marchait. De'la la dé-
rouilles composées de pétioles rangés en forme couverte dé l'aimant. Sans examiner jusqu'à quel
(l'ailes sur un pistil commun. On les appelle substance. Ailloliser urte sauce, du vinaigre,- etc.
feuilles 'lunées. Blas. Se dit des oiseaux dont
aussi AILLOSSK, s. f. Terre argileuse remplie de gra- divers point cette origine est authentique, on trouve dans
l'émail des ailes n'est pas le même viers, qui fait la base de la terre à bruyère dans auteurs que la. vertu attractive de l'aimant
que celui du le fer, et la faculté qu'il a de transmettre a
corps, et de tout ce qui a des ailes contre nature. les landes de la Gascogne. On la nomme
grau dans pour
d'autres corps les qualités qui lui sont propres,
erf ailé. Cœur ailé. Main ailée. Tête de léopard ailée. d'autres lieux.
D'azur, au taureau ailé et élancé d'or. De gueules AILLY (Pierre d'). Fameux astrologue, né il. nerai avait- étaient connues très-ancionnement.Comme ce mi-
éfé trouvéprès de Magnesia, en Lydie
aIt griffon d'or ailë d'argent.
de mollusques dont les coquilles.
S. f. pl. Famille Compiègne en 1350, un des hommes les plus émi-
on lui imposa
nents de son siècle, surnommé 1'Aigle deç docteurs tiré l'épithètedele magnétique.L'attraction
.nom de magnes, d'où nous avons
sont remarquables de la France. Il fut cardinal et évoque de Cambrai qu'exerce
par la dilatation dri bord droit. 1 aimant étant une force diiùirc-nte des autres forces
AILE-PIEDS, s. m.jpl. Mollusques qui ont des chancelier de l'Université et eut pour disciple le connues, et présentant des caractères tout à fait par-
célèbre Jean Gerson. Il joua un rôle-éclatant
nageoires pour organes- locomoteurs.
concile de Constance, où il soutint la suprématie au ticuliers, on a dû lui affecter une dénomination
AILER, v. a. Donner, mettre des ailes. Vieux des conciles sur fe pape et la nécessité d'une rélbr- toute spéciale, et on l'a nommée force magnétique-
mation dans l'Eglise et dans la constitution de laLorsque de fer,
l'on plonge un aimant dans de la limaille
elle s'y attache, y adhère, et quand on sô
AILEIlETTE, s. f. Ancien diminutif d'aile; papauté, prétendant avec 'raison que c'était le
petite aile, lailero l'extrémité de l'aile d'un oi- moyen le plus efficacede prévenirles hérésies. Mort contente de tenir la.pierre d'aimant amie distance
seau, en 1420. convenable de la limaille,
AILERON, s. m. Partie extrême de l'aile d'un face de l'aimant et y demeure suspendue. Dans les
AIMAKLE, adj. (pron. émable du lat» amabilis). deux
oiseau, à laquelle tiennent les grandesplumes. Une Qui est digne d'être aimé, ou seulement qui plaît la surface cas, on observe que les différents points de
Se dit des nageoires de quelques poissons.
|
Incassée d'ailerons. Un ragoût d'ailerons. Ichthyol.
Les ai-
de l'aimant, ne possèdent pas une force
par ses agréments. Pour être aimé, soyez aimable. attractive égale. La limaille s'est particulièrenu-nt
iirons d'une carpe. Les Chinois sont Quoi! j'aurais le botiheur de plaire à cette aimable ramassée auteur de deux points opposés où la vertu
personne
Microns 4e ret/utn. Mécan. Petites planches celui qui m s'aime point. (Nicole.) Quand h miroir
garnissent les roues des moulins à eau et sur
qui, d'une femme ne lui dit pas Vous êtes jolie, il lui
Quelles tombe l'eau qui lait tourner la roue. dit sure qu'on s'approche du centre de l'aimant,où cette
£rchit. Espèce de consoles renversées qui se n'aime. un homme aimable est un homme que personne
pellent
action est nulle. La ligne de la surface de l'aimant
Placent des deux côtés dune lucarne, ou qui ac- (Vauvenargues.) le plus dangereux ridicule
est encorefacile à l'aide du pendule magnétique, Dans ces lieux où Thalie exerce son empire, timent d'affection. Il n'est pas un seul mot dans
de démontrer que tout aimant à deux pôles et une Dans nos bals, nos jardins, nos cercles si pompeux, notre langue qui ait une signification aussi éten-
ligne moyenne. Le pendule magnétique consiste La femme est l'ornement et l'àme de nos jeux; due.
Oui, la femme est partout 'l'aimant qui nous attire. doux,Aimer est le premier, le plus puissant,le plus
tout simplement en une petite balle de fer suspen- le plus constant, le dernier besoin de notre
due à un fil de soie. Si l'on présente les différentes AIMANT, ANTE; adj. Porté à aimer; tendre, vtre.
parties de l'aimant à la balle de fer, en ayant soin affectueux. Un homme aimant. Une feznme aimante.
de maintenir distance Naturel aimant.' Malheur au cœur aimant que leur Avant d'aimer, on ne vit pas encore;
On ne vit plus dès du'on cesse d'aimer.
de cette dernière, on reconnaît que certains points charme séduit. (C. Delavigne.)Déshéritéde toute af-
de la surface de l'aimant impriment à la balle une fection, je sre pouvais rien aimer, et la nature m'avait
( LAMOTDE-HOUDABD.)
grande déviation,taudis que d'autres points ne pro- fait aimant. (Balzac.) Les âmes aimantes tont natu- Aimer est la grande loi de la nature. L'Évangile
duisent qu'une déviation a peine sensible. L'attrac- rellement tristes..Que de aimants en a fait son unique précepte. 3[on précepte est que
tion de l'aimant s'exerce même au travers de la battent loin de la patrie, et ne peuvent la serroir que vous-çous aimiez les uns les autres. Toutes les écoles
substance du carton et de tout corps interposé, par leurs regrets et leurs espérances philosophiques modernes n'ont pas d'autres devi-
pourvu qu'il ne soit pas de fer. Lorsqu'on brise un AIMANTAIRE, adj.. Minéral. Se dit d'une mine ses. 1 Pris absolument et sans régime, il exprime
aimant naturel en deux parties, de façon que dans de fer d'où l'on extrait Paimant naturel. Mine ai- particulièrementl'amour d'un sexe pour l'autre. Il
chacune d'elles se trouve un des pôles de l'aimant mantaire. j Qui est produit par l'aimant. Force, puis- aima longtemps sans espoir. Celte -pauvre jeune fille
entier, 'chaque moitié acquiertun nouveau pôle op- sance aimantai re. Larforceaimantairedu globe.Fig. n'a pas, épousé l'homme qu'elle aimait. La jeunesse ne
premier. Il s'agit maintenant de détermi-
j." posé au deux Qui est aussi fort que l'aimant qui attire comme vit que pour aimer. Il n'est pàs décidé que les femmes
ner ces' pôles. On y parvient en suspendant l'aiment attire le fer. Une foi aimantaire. (Ronsard.) aiment plus que les hommes, mais il est incontestable
l'aimant par un fil de manière que la ligne qui Attiré par la sympathieaimantaire d'une mutuelle in- qu'elles savent mieux aimer. (S. Dubay.) Le serment
passe par les pôles soit horizontale. On observe fortune. de ne plus aimer est presque aussi déraisonnableque
alors que fixe longitudinalprend une direction à AIMANTATION, s. f. (pron. èmanlacion) Pliy s. celui d'aimer toujours. Et même en n'aimant plvs,'il
peu près- parallèle au méridien géographique et communication de la force magnétique ou aiman- est doux d'être aimé. (Corneille.)™"
que, si l'on écarte l'aimant de cette direction, il y taire action d'aimanter résultat de cette action.
revient en faisant des oscillations plus ou moins L'aimantation de l'acier, du fer, du cobalt, etc. L'ai- Du calme et du repos quelquefoison se lasse;
nombreuses. Les physiciens donnent 'le nom de pôle d'un paratonnerre par la foudre.
Un ne se lasse point d'aimer et d'être aimé.
austral à celui des pôles de l'aimant qui regardé mantation part. (PAIINY.)
le nord, et de pôle boréal à celui qui regarde le tésAIMANTÉ, Qui a acquis les proprié-
de l'aimant. Corps aimanté. Aiguille aimantée. On a dit u On pardonne tout quand on aime; » on
sud. La vertu magnétique d6 l'aimant est susçep- j Plaque aimantée. Des barreaux aimantés. N'es- aurait dû ajouter Plus on a pardonné, plus on
tible de se communiquer de diverses manières. Ainsi, pérez rien aimera. » (Beauchêjie.) Il lui sera
dès morceaux de fer doux, placés à distance d'ai- d'un Corse, ministre du juste^milieu >; il est aime et plus on
E mants naturels,^manifestent des phénomènesma- le Nord. (Roger.) aimanté par la peur, seil tournera incessamment vers beaucoup pardonné, parce qu'elle a beaucovp aimé.
gnétiques, comme s'ils étaient eux-mêmes des ai-
• mants. Comme l'acier et les autres métaux magné- deAIMANTER v. a. Communiquer les propriétés Aimer est le bien suprême;
tiques n'éprouvent ni diminution, ni augmentation l'aimant à un corps. Aimanter un morceaude fer. Aimez, aimez qui vous aime.
de poids ou de volume par-l'aimantation, c. à d. par 1 Aimanter par simple ou double touche. La méthode
la communication de la vertu magnétique, il s'en- de la doubledeux touche a plus d'efficacité, mais il faut Pourquoi faut-il qu'on aime, et qu'on n'aime pas tou-
suit que cette vertu n'est pas due à un corps pon- opérer avec aimants. On les pose l'un et l'au- jours, ou qu'on n'aime pas tous deux en même temps
dérable* Comme, en outre, là cause, quelle qu'elle tre à la fois sur milieu du barreau, en les tenant pour finir en même temps! ( Fontenelle.) On disait
le
soit, qui produit la vertu magné- inclinés l'un d'un côté et l'autre de l'autre vers l'autre jour que la vraie mesure du mérite du coeur,
tique ne se trouve nullement affai- les extrémités du barre-au.)l Fig. La passion qu'elle c'était la capacitéd'aimer. (MmeduSévigné.) 1 Suivi
et la remj/plus attractice. (Th. Gau- d'un complément., Tu aimeras Dieu de ,tout ton cœur,
blie dans le corps qui a commu-
niqué le magnétisme, il est évident
éprouce
tier.')
de
|
l'aimante
S'aimantek,
aimant. fer
v. pr. Recevoir 'les propriétés de toute tQn âme,' de toutes tes forces, et tu aimeras
doux s'aimante mieux que l'acier. ton prochain comme toi-même; ces deux commande-
qu'elle n'est pas transmissible. Le
Les anciens comptaient cinq sortes t
1
|
Fig. La-vie s'allume et s'aimante à la de; elle s'é- ments n'en font qu'un la loi et les prophètes sont ta.
d'aimants, différents de couleur teint par l'isolement. (Mïehelet.) Ceux qui vous aiment plus que moi vous aiment troj).
aussi bien» que de vertu l'éthio- AIMANTIN., INE adj. Propre à l'aimant; qui (!lime de Sévigné.) Ce qui nous fait aimer une per-
pique, le magnésien, le boétique, appartient à l'aimant. Force Fig. Dur, sonne, c'est moins son mérite réel que le mérite sii}i-
Aimant naturel l'alexandrin et le natolien. Ils solide, constant. On disait rempart aimantin. Foi posé que nous lui. prêtons. (A. Maizières.) Si l'on
croyaient aussi qu'il y avait des aimantine. pouvait voir ce qu'on aime tel qu'il est, il n'y aurait
aimants mâles et des aimants fe- Ah! heureux si le cruel destin pas d'amour sur la terre. (J. J. Rousseau.) C'est bien
melles. On ne distingue plus au- trop d'aimer .le peuple pour,soi, mais c'est mieux encore de
jourd'hui que deux sortes d'ai- l'aimer pour lui-même. (É. Girardin.) 1 Aimer d'une
(RONSARD.) manière surnaturelle. Aimer la pauvreté, les huniï-.
mants les aimants naturels et les
aimants artificiels. Aimants arti- Ce mot est aujourd'hui complètement remplacé par liations, les souffrances, les afflictions, l'obéissance,
ficiels, Morceaux de fer ou d'acier le mot magnétique. On dit force, vertu magnétique. les opprobres, les mépris. Aimer ses ennemis. Aimer il
auxquels on: a. communiqué les AIMAR-VERNAI (Jacques! Paysan de Saint- être inconnu et à être compté pour rien. Si vous ne
propriétés magnétiques ou qui les Véran, en Dauphiné; s'est rendu fameux par l'u- faites qu'aimer vos amis, quel mérite avez-vous? les
ont acquises d'elles-mêmes. Ainsi, sage de la, baguette divinato A l'aide de sa païens n'en font-ils pas tout autant ? Moi, je vous dis
l'observation a démontré qu'on baguette de coudrier, il découvrait les eaux sou- Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui cous
pouvait aimanter un barreau mé- terraines, les métaux enterrés, les voleurs et les haïssent, et vous serez véritablement les fils de votre
tallique en le frottant contre un assassins. Un siècle plus tard, Bletton, hydroscope père qui est aux cieux, qui fait luire son nleil sur les
Aimant artificiel. aimant naturel ou même contre un non moins fameux que le paysan du Dauphiné, a ,bons comme sur les méchants, et tomber sa pluie sur
aimant artificiel. Ceux ci lui renouvelé à Paris les prodiges de la baguettedivi- le champ Je l'injuste comme sur celui du juste. (Jmi-
transmettent la propriété magnétique^, sans rien natoire. Des expériences tendent à établir qu'p tât, de J. C.) Doctrine vraiment divine qui nous
perdre eux-mêmes de leur puissance, qfti au con- s'échappe des corps fluides ou métalliques des éma- fut enseignée par le sage de la Judée, et ,qui peut
traire, s'accroît de plus en plus. Le fer doux s'ai- nations qui agissent sur le système nerveux de être considérée commè le point le plus sublime où
- mante -plus aisément que l'acier, mais il conserve certains individus, de manière à les avertir de la peut atteindre la vertu humaine. Cette doctrine,
moins longtemps les propriétés qu'il a acquises. présence de ces substances. Mais chacun sait que comme toutes celles qui touchent à la perfection
Armer un aimant L'entourer d'une plaque de fer les gens doués de la double vue, ou de la qualité morale, a bien souvent .été poussée jusqu'à l'exa-
doux qui en rend la puissance plus grande. |
Poétiq. de médium, peuvent obtenir des résultats plus sur- gération.
opprobres,
Aimer la pauvreté, les humiliations, les
etc., ne -veut pas dire qu'jl faut aimer
L'aiguille aimantée, la boussole. prenants encore. Autrefois, on les traitait d'im-
toutes
posteurs et de charlatans, lorsqu'on rie les, brûlait le dit l'Évangile, àpour ces -choses elles-mêmes, mais, comme
L'ignorance, et les préjugés, est-il écrit, cause de la justice. Bienheureux,
Ici, sur son pivot. vers le nord entraîné pas comme sorciers.
L'aimant cherche a mes yeux son point déterminé. _qui existent toujours à cet égard, ne font du moins ceux qui souffrent pour 1a justice. S'en
( COLARDEAÙ. ) plus de victimes. tenir au sens purementlittéral, serait faire du ma-
soufre, AIMÉ, ÉE, part. Chéri, affectionné. Objet aimé. térialisme grossier, ce serait mettre de côté l'esprit
arsenical. Mélange de d'ati- Le, disciple bien-aimé. Pour être aimé par sujets, pour ne s'en tenir qu'àla lettre. C'est avec- de telles
timoine et d'arsenic. M inérat Aimant de Ceylan, il faut qu'un roi les
ses interprétations
niange. (Ségur.) La vé- 1 vents, à faire considérer
qu'on en vient, dans certains cou-
Nom donné à la tourmaline, à cause de la pro- rité doit être ne pas comme une vertu la mal-,
épouseras une la plus dégoûtante,
priété attractive qu'elle acquiert par la chaleur. femme qui sera chérie et aimée de tout le monde.(Mo- propreté comme un ..cte infi-
|
heure Méd. Les peuples anciens connurent de bonne lière.) Quand on aime fortement, c'est toujours une niment
les propriétés physiques de l'aimant. Cette nouveauté de voir la personne aimée. (Pascal.) L'a- comme
méritoire
le comble
llobéissance
de la sainteté
la plus 'servile, et
la -soumission la
action, inexplicable pour eux, devait naturellement mour embellit le rend tous moments
plus aveugle aux supérieurs. 1 Aimer en Dieu, si-
leur faire supposer que cette substancejouissait de plus aimable. (Christine.) gnifie Aimer le
pour pur sentiment du devoir. Saillte
vertus médicales surnaturelles. Il parait toutefois Thérèse s'efforçait d'aimer tous ses amis en Dieu etsi
qu'on se bornait à en faire des amulettes. De nos Ah! de l'objet aimé commentse détacher? parvenait pas toujours. 1 Aimer que J'aimerais que
jours, on n'a plus retours aux armures aimantées Le sommeil ni la faim ne l'en peut' arracher. tout le monde etit du pain, ou du moins le travail né-
que dans certains cas d'affections névralgiques, cessaire pour gagner son pain. 1 Aimer assez pour.
Les qui ambitionnent pouvoir n'aiment
7 lorsque
tatives de guérison ce qui lui arrive souvent.
ses ten- |
S'emploie substantiv.
davantage,
L'aimé-,
te pudique
l'aimée. On
tendresse
ne sait jamais
hommes
assez la- justice pour
le
qu'on se fie eux,Ai-
l'affection. La qu'admirer de de l'ai- mer mieux, Aimer le mieux, Aimer plus, Aimer le
Désignent les divers degrés d'affection. Ai-
douceur est un aimant qui attire La bonté mée, ou de plus,
est un irrésistible aimant. La plus grande passion est plus chaque mer mieux que. J'aime mieux ma famille que inoi-
même. J'aime mieux l'humanité que ma famille. |_En
ta femme possède un aimant qui nous attire. AIMER, v. a. (dulat. omare). Éprouver un sen- style ad palais, on dit Si mieux n'aimez; $i mieux
n'atme ledit sieur.Avoir du goût, de la prédi- san et turc, Egypte et en Grèce,et Tacite nous apprend que, chez
lection pour une chose -rechercher, se plaire à, en cilesàprononcer. les Germains, la totalité des biens du père était dé-
parlant de ce qui flatte nos AINARD, s. m. Ganse dont les pêcheurs se ser- j évolue à l'aîné de ses fils. En France, sous les rois de
sique, la peinture. Aimer fe jeu, les spectacles, le
bruit, le mouvement. Aimer la chasse V escrime. Ai- le droit d'atnesse était inconnu.
La couronne se partageait entre les frères; les al-
Bruyère.) leux se divisaient de même, et les tiefs, amovibles
femme n'aimait pas assez la société. (La vait autrefois aisne, et plus anciennement aingne ou à vie, n'étant pas un legs de succession, ne pou-
Il n'y aura jamais que dxs gens d'honneur qui puis- vaient être un objet de partage. Mais, sous les
sent aimer leur devoir. (J. J. Rousseau.) Il me ré- cement plus ou moins profond qui sépare la cuisse
pondit en, souriant qu'il n'aimait pas les ragoûts. de l'abdomen, et
(Le Sage.) Aimer la gloire. Aimer les louanges les guës à ce pli. Ce les parties immédiatement conti- le droit d'aînesse s'introduisit dans la succession de
flatteries.. Aimer l'argent, les richesses.il aima en tout ligne qui
n'est à proprement parler qu'une ces biens et, par la même raison, dans celle de la
étend
la splendeur, le faste, la profusion. (Saint-Simon.) Tieure de sl'os des îles jusqu'àdepuis l'épine antérieure et supé- couronne, qui était le nef principal. Ce droit avait,
'Il faut distinguer entre aimer les chevaux et ai- la partie moyenne de sous l'ancien régime, sa raison d'existence dausres
la branche horizontale du subis Dana
un san-nnlne conditions organiques de la société.La possession
mer son *Cheval; aimer lès chiens et aimer son chien. étendu, lé mot aine désigne certaines terres, de fiefs, entraînant un devoir
Aimer les chevaux, les- chiens, veut dire Avoir une laire tout l'espace triangu- personnel
de
compris le bord à remplir envers le roi, seigneur du fief
passion indéterminée pour les chevaux et les chiens abdominale entre inférieur de l'aponévrose
en général. Aimer son cheval, son chien, signifie
et les muscles couturier et premier ad- principal, fallait, pour le maintien de l'état fe'o-
ducteur c'est la région inguinale proprement-dite..
Avoir un attachement particulier pour son cheval, Les dimensions de l'aine varient, suivant les indi- maître. Ce privilège était attribue à l'aîné de la
son chien. 1 On aime non-seulement ce qui est bien, vidus
mais ce qui est mal. Aimer le mensonge, la servitude. la hanche, sa largeur, depuis le pubis jusqu'à l'os de famille, qui avait à là fois les charges et les béne-
Aimer les querelles, les procès. F Les animaux aiment. L'aine est de 14 centimètres, terme moyen. fices de sa position. Aussi le droit d'aînesse n'était-
Le chien aime l'homme. Elle m'aimait, disait Pellis- a beaucoup d'analogie avec l'aisselle elle il établi que sur les biens nobles, fiefs ou francs-
est limitée
son en,parlant de Wn araignée. Les chattes aiment nération. Dès la plus haute
intérieurement par les organes de la gé- alleux. L'aîné entrait en possession du principal
tendrement leurs petits. La chèvre aime les lieux es- du corps antiquité, cette partie manoir tenu en rief c'est ce qu'on appelait le pré-
carpés. L'éléphant aime' la société de ses semblables. traite a été considérée comme devant être sous- ciput. Il prenait aussi une part plus grande des
Hiiflou.) J Se dit des plantes pour désigner ce qui aux regards et protégée contre les agents autres fiefs et des droits accessoires. Cet état de
leur convient, ce qui est favorable à leur nature. extérieures. Aussi, les anciens Grecs désignèrent-ils choses a été aboli par le décret du 4 août 1789.- Le
La vigne aime les terrains pierreux. L'oranger aime cette région sons le nom d'aiôoïo:, dont la racine code Napoléon a établi le partage égal entre -les
les pays chauds. La violette aime fombre des bois.
atowç synifie pudeur. Les latins l'indiquèrent sous enfants, sauf le cas spécial des majorais. Mais cette
Se dit aussi des choses, pour marquer ce qui est
les dénominations de pudendum, à'inguen, d'où on révolution, accomplie^chez nous, est encore atten-
fit le mot inguinal. Maladies de l'aine. Excroissance due dans les autre§ pays de l'Europe, où le droit
en rapport avee elles. L'amour aime les sacrifices. dans
La foi aime les mystères. La vengeance aime le sang. l'aine. Bubon dans l'aine. Chez les enfants en d'aînesse est toujours dans toute sa verdeur. IJ faut
tyrannie aime l'oppression.Prov. .Aimer quel- casionnées las tige, les maladies de l'aine sont fréquemment oc- espérer, dit ±Ienif Çelliez, que le temps n'est pas
qu'un comme la prunelle de ses yeus, Lui porter une par le manque dé propreté et l'humidité des éloigné ou les saines'idées de justice et de morale
1 amitié très-vive.1 .Aimer quelqu'un langes.
comme la coli- l aine
A Florence, on voyait d'abord se manifester à qui ont prévalu chez nous, à la fin du siècle der-
que, comme lès chiens aiment les coups de^béton, Se sait la ou sous les aisselles un gonflement qui surpas- nier, finiront par l'emporter aussi chez tous les au-
dit par ironie et trivialement pour grosseur
faire entendre de raisin, S'emploie d'un oeuf. (Sismondi.) Ho.rtic.4ine tres peuplesde l'Europe. Ésaà vendit son droit cfai
qu'on a de l'aversionpour une personne. Qui aime dans les environs de Laon,
quente, qui exprime que l'on est porté iL corriger
ceux que l'on aime. narce au'on voudrait lea vnir
sans défauts. Aimer mieu deux œufs qu'une prune,.
fumés, ^u .«
bien, châtie bien, Proverbe d'une application fré- comme synonyme de rafle. Technol. Petit bâton
qu'on passe dans la tête des harengs destinés à être fie
/
AINS, conj. (l'« se pron.). Vieux mot, qui signi-
mais, et qui n'est-f>lusguère usité que dans i<>
style marotique.
Préférer un grand avantage iL un moindre. j Aimer premier-né ). Le premier-né des enfants du même o douce Églé, ne sais pas quandteyoi,
par A et par B, Jeu de société, par demande et par père et de la même mère on de l'un des deux seu- Si voisamour; ains ton regarder tendre
réponse, ou celui à qui l'on fait la question Pourquoi lement. Son fils aine. Sa felle atnée. Votre frére aine. Fait palpiter mon cœur tout malgré moi.
aiinez-vous telle personne? doit répondre par un mot Vetre sœur ainée. Dans certainescirconstances, les no-
commençant par A ou par B. Par exemple Parce bles transmettaient à un de leurs puînés la qualité de AINSI, adv. En cette manière, de cette façon.
qu'elle est aimable, belle, bonne, etc. 1 Jouer à com- l'ainé et tous les droits qui étaient attachés au droit L'orateur parla ainsi. La chose se passa ainsi. Pitt
ment l'aimez-vous'}'Se dit d'un autre jeu de société, d'ainesse. La branche ainée d'une maison, Celle qui assurait ainsi le maintien de (Villemain.)
dans lequel une personne doit deviner un mot les a un aîné pour tige, qui descend de l'aîné. Ze fils Tertullien s'exprime ainsi son pouvoir.
par mystère.
épouses que chacun fait aux questions Comment aine de l'Église, Titre que prenaient les souverains teaubriand.)
l'aimez-vous ? qu'en faites-vous ? où le mettez-vous? de France depuis devis. ) 1 La fille ainée des rois de ou son complément et le participe. avant
|Il se place
sur ce grand
souvent le
CCha-
verbe
Ainsi l'a vduïu
S'AIMER, v. pr. Éprouver l'un France Titre queprenait l'Université de Paris. Je la destinée. Ainsi v9 le monde. Je
pour l'autre .un crains
sentiment d'affection. Quand on se voit beaucoup, on fort, dit Proudhon, que cette qualité d'aî- reux pour vous servir de perdre ainsiainsi suis fait. Heu-
s'aime beaucoup aussi,. (Casimir Bonjour^ On dirait nesse ne devienne à la fin un signe de décrépitude. neille.) Ainsi pari.
ta vie. (Cor-
S'emploie substantiv. Mon aine. Votre aine, Le leau.) Le fond un esprit qu'irrite, la satire. (Boi-
que les coeurs qui s'aiment s'entendent à demi-mot, et d'un Romain, pour ainsi parler, était
qu'Us ne sont quecomme ejWr'ouver*s.(Chateaubriand.) codent vaut bien l'ainé. Il est l'aîné de tous. Il est (aine l'amour de liberté et de sa patrie. fBossuet.)
sa
Si les amants né se querellaient
pas, ils cesseraient de' sa branche. "Dans la cour d'Or, l'ainé suceédait
bientôt de s'aimer. 11 y a entretiommeset femmes qui dans la cour de Chor, c'était le cadet.1 Il se dit éga- Ainsi de votre nef la voile magnifique
s'aiment un idiome élranger à ceux qui n'aiment lement d'un second enfant à l'égard d'un troisième, A fait le tour hardi de l'univers savant.
cet i,liome rederiént inintelligible pour celui des deux
pas; et ainsi des autres Il est mon ainé, et je suis le vôtre'. { MOLLEVACT.
V'j n'aime plus. (Mme Simon Candeille.) S'aimer
soi-même. Qui s'aime trop ne saurait aimer les Nous entrerons dans la carrière Ainsi les historiens dégérièrent en de véritables
au- ciers. (Huet.) I EHiptiq. Ainsi des autres choses, roman-
tres. C'e n'est pas proprement aimer ses frères Quand nos aînés n'y seront plus ainsi
que de Nous y trouverons leur poussière du reste, Il en en est ainsi des autres choses, a en
ne les aimer que par goût c'est s'aimer soi-même. Et l'exemplede leurs vertus. est ainsi du reste.
trop, ce qui est le na-
tvrel des dmes ldchés. (De Retz.) 1 Nos pères oori- [La Marseillaise. ) quent, mais alors il est regardé comme conjonction.
Ainsi, je conclus que. Ainsi, vous refusez. Il n'était
vaient et prononçaient amer. Par extens. Se dit de toute personne plus âgée qu'une point attaché
autre. Il est mon aine de cinq ans, de six ans etc aux richesses, mais il ne' savait pas don-
Que nos sages Gaulois savaient bien la ner ainsi, avec un cœur noble et porté au bien il ne
coutume, Fig. Bossuet a été le plus avantagé parmi les, aînés paraissait ni obligeant-ni libéral.
Lorsque pour dire aisner; ils prononçaient
Amers sont bien ses fruits, et pleines d'amertume
Sont toutes les douceurs qu'on a pour bien aimer.
aimer. dugeme. |
(D. Nisard.) Se dit des ouvrages plus
an-
ciens que d'autres. Outrage digne de la réputation retournera
(Fénelon.) ,lin*i
après une vie remplie par le travail, lorsque ton corps
de ses aines.Se dit de tout aux éléments, tu deviendras immortel et
ce qui précède. Cette incorruptible, tu ne pourras plus mpurir.Suivi de
AIN. Géogr. Départ. de la France, situé à la berl l ainée, en parlant de On dit Jf™ Go- donc, il signifie C'est donc ainsi Ainsi donc,
frontière de l'est; il tire la femme de M. Gobert mon coeur était récompensé. (Racine.)que. Ainsi donc, au
}ieredu Jura, qui le traverse, son nom de l'Ain, ri- bàoin, ton s'abat. (Corneille.)
courage
et qui se jette dans de M. Gobert le jeune, On fait abstraction icï de périssent les ouvrages des hommes. (Volney.) donc Ainsi
le Rhône. Il est formé de l'ancienne
Bresse du Bu- lâge de la femme, pour ne s'occuper que de
gey, du Valromey, du pays de Gex et de la prin- rôle conjugal. son Ainsi donc, philosophe à la raison soumis,
cipauté de Dombes, et il a pour chef-lieu Bourg.
Sa superficie est de 592,674 hectares.
Son
• A™*»», •• f- (Pron- ««««). Primogëniture, Mes de&uts désormais sont mes seuls ennemis.
très-varié. Le terrain est marécageux argileux sol est prioritédt¡ge entre frères et soeurs, s'entend plus (BOitUAU. )
y et particulièrement de la priorité de naissance
La partie orientale est hérissée de hantes monta- ou ) On l'emploie souvent à faire Fapplicationdnpre-
Mies qui sont une ramification du Jura. et se rat- d'âge entre des enfants nobles, ou qui avaient à mier membre d'une comparaison
taçhent ainsi aux Alpes. Le département, partagerdes biens possédés noblement. Cette prio- te soleil chasse les au second. Comme
traversé ténèbres, la
par les chemins de fer de Maçon et de Lyon à Ge-
I le droit de prendre dans la succession de | ainsi vérité chassel'er-
reur, Quelquefois il se répète. Ainsi fut dit, ainsi
ses père 'exécuta., ( La Fontaine.) Sert à marquer
nombre de «vfères. Parmi. les lacs, celui de Nan- hait. Ainsi lé ciel vous soit en aide Ainsi le ciel un sou-
tua est le plus important. Il
est divisé en 5 arron- soit propice! /insi soit-ilQue cela arrive de vous
|
dissements, 35 cantonset 439 cette
far?370'?19^1*11?*8- communes. Sa popn- manière. Cette locution se place ordinairementà
danné à un certain nombre de I
fils
S.m.Manuf/Nom
fie la chatue. Drap et fam. Se dit dans la conversation
|
la fin des prières qu'on adresse à Dieu. Par extens.
montre un vœu, un 'souhait, la réalisationpoux exprimer
de 18 ains. Drap de 22
un drap, plus U est fin. 2Ï ife
ains. Plu» il y a d'air» dam
AÏN, s. m. La 18« lettre de l'alphabet arabe, per-
le
te hébreux au temps même des patriar- chose dont vient
on
espérée
de parlera et ;il se prend aussi
d'une
lent des privilèges dont le. aînés jouissaient en
LA aitisi-soit-il est bientôt dit.
cienne façon de parler du style marotiqne, presque et gronder le tambour. (Delille.) En ce qui touche
inintelligible aujonrd^îttL pour exprimer Ne dites leurs éléments vraiment organiques, les plantes, les
pas qu'ainsi ne soit, qu'il Ven est pas ainsi. tralie, réuni depuis aux hydrophides. animaux dérivent de l'air, et ne sont que de l'air con-
(du gr. àgp, qu'on fait venir de aipeo, densé. (Dpmas.)
Qu'ainsi ne soit, un fat apprivoisé j'emporte, ou de aw, je souffle). Fluide élastique
Parle de tout, sur de la réussite. permanent qui constitue l'atmosphère terrestre. L'air est si parfumé! la lumière est si pure!
longtemps regardé comme un élément, ce fut sdu- Aux regards d'un mourant le soleil est si beau
(LAMAET1NE.)
lement au commencementdu xtiii* siècle que des
C'est le cœur seul qui peut rendre tranquille: expériences faites par un médecin français, Jean 1 Peut-être considéré rapport à l'influence qu'il
Le cœur fait tout, le reste est inutile. Rey, né à Bugue, dans l'ancienne provincedu Pé- exerce sur nous et par impressions que nous
Qu'Ainsi ne soit, voyons d'autres états. aux en
(la fontaine.) rigord,mirent sur la voie de sa décomposition, sans recevons. Air sain, malsain. Bon air. Bel air. Grand
toutefois la prouver. D'autres expériences suivirent air. Mauvais air. Air doux, tempéré, étouffant, brû-
Quand ainsi serait que, Quand il serait irai que. bientôt sur la calcination du mercure; mais' on lant, sec, humide, corrompu, contagieux, ricié, etc.
Mais quand ainsi serait que ce passage aurait une ignorait encore si la totalité de l'air était absorbée,
signification douteuse. (Bossuet.) et c'est à Lavoisier qu'appartient la gloire d'avoir voilà qu'il faut avant tout' à l'homme. C'est surtout
éclairé ce point important de la science. Par des dans ce l'enfance, pendant le développement rapide des
Puis quand àwsi'seraii que, selon ta prière, expériences multipliées, il prouvajusqu'à l'évidence qu'un air pur, que 'le grand air est de toute
organes;
Elle aurait obtenu que les métaux, pendant leur calcination,n'absor- nécessité. Les rues de Lille sont bordées d'atelierssou-
D'avoir en cheveux blancs terminé sa carrière, baient qu'une certaine partie de l'air, et que ce terrains, véritables
Qu'en fùt-il advenu? ca-res où vit une population labo-
corps, réputé simple jusqu'à ce moment, était au
(MALHERBE.) moins composé de deux gaz bien distinWS* l'oxy- à peine la lumière du foleil. Quand
e l'azote. Bientôt d'importants travaux fu- d& Lille, on sait ce on a vu les tisseurs
Comme ainsi soit, Vu que, attendu que cela est gène ent ris, et les recherches de Priestley, de tère' aussi promptement, que raut le- grand air. Rien n'al-
ainsi, cela étant ainsi. 1 On dit il. peu près dans le rent Scheele, djèyavendish,de Berthollet, de·Davy,etc., respiration animale.L'air est souvent divisé
l'air atmksphériquhque la
même sens S'M est atnçi puisqu'ainsi est puis- firent connaître d'une manière exacte lacomposi- plusieurs régions. La basse, la en
(qu'ainsi t'a. Locution familière fort
moyenne, la haute
tumt.
J usitée dansjjuelques pays de la France et qui si- tison précise de l'air atmosphérique. D'après les région de l'air. Air acide, Nom que l'on ^donnait
gnrfie Les «Choses étant ainsi. Par ainsi, vous ne vou- analyses les plus exactes, les parties constituantes autrefois au gaz ammoniac ou à l'ammoniaque sous
l'air au nombre de
,le: pas 'l principales- de
rendre 'ce service,.1 Ainsi que, Loc. conj. voir l'azote, l'oxygène, la vapéur d'eau sont quatre,
et
sa-, la forme de gaz élastique. J Air atmosphérique, Nom
l'acide donné à l'air formant l'atmosphère. La réunion de
De même que. Les plaisirs ainsi que les peines trou- carbonique; il aussi contenir d'autres matières
blent i'âme. La guerre a ses (ateurs ainsi que ses dis- de peut ces deux mots était nécessaire lorsqu'on adoptait
nature très-variable,suivant les circonstances de la dénomination d'air divers fluides élastiques,
grâces. (Racine.) locaüté. Il résulte des belles expériences de Dumas mais depuis pour 4
que ceux qui diffèrent de l'air sont dé-
et Boussiugault.que les proportions de l'oxy gèue signés par l'expression générique de gaz, le mot
Marchent à reculons, tournant le dos au port. et de l'azote sont constantes à toutes les hauteurs, air, seul et sans épithète, doit appartenir exclusi-
(LA FONTLINE.) et de 2301 d'oxygène en poids pour 7699 d'azote, vement au fluide qui forme l'atmosphère. 1 Air coin-
on bien de 2081 d'oxygène en volume pour 7919 Cette dénomination pouvait être utile lorsque
Signifie aussi Comme, de la manière que, de la d'azote. L'air contient aussi un peu d'acide carbo- mun,
façon que. Cela s'est passé ainsi que je vous l'ai di le mot air était appliqué à d'autres gaz, mais au-
nique, dont la quantitévarie entre 0,04 et 0,08 pour jourd'hui cette expression est complètement inutile.
100, suivant les saisons et même suivant l'heure du
Et qui dans les déserts a semé la lu Jour elle est toujours plus notable en été, suivant oxygène. J Air factice, C'est ainsi qu'on
Th. de Saussure. Dalton, Humboldt et Boussingault appelé les fluides élastiques obtenus a d'abord
(racines) ont découvert un peu d'hydrogène dans l'atmo- vescences et les distillations, lorsqu'on par les ctfer-
les croyait
Par inversion, s'emploie quelquefois Sphère; Uriesen et liaruei,
au commen- chlorbydrique. La quantité de vapeur d'eau est
(les traces aaewe analogues à l'air ordinaire; mais depuis que l'on
cement de la phrase. Ainsi que ses chagrins, l'hymen extrêmement variable, suivant une foule de cir- connaît les différences qui les distinguent, on ne
a ses plaisirs. (Boileau.) Ainsi que la vertu.. le crime constances elle est souvent très-considérable. Les peut plus nommer air factice que celui qui est
'-a ses degrés. (Racine.)S'emploie dans le commen- anciens ignoraientque l'air est pestant. Cependant le le formé de toutes pièces par les chimistes, en mêlant
cement des comparaisons. Ainsi que 'lé1 soleil dissipe
vent, le soulèvement des vagues est tant d'autres composés. gaz oxygène et le gaz azote obtenus de divers
1 Air fixe fixé, Nom donné, dès les
S'il vrai_,que. Cette façon de parler phénomènes physiquesauraient dû faire penser que premières années du ou xvme siècle, à plusieurs gaz
ainsi que, est
vieillit. S'il est ainsi que nous ne soyons créés que l'air est un corps matériel. Comparé il. l'eau, l'air ou fluides élastiques différents de l'air, et que l'on
pèse 1/770. Un litre d'air pèse 1 gr. 2986. C'est à
pour servir Dieu. 1 Après ainsi que, le verbe se met Galilée qu'est due la première idée de la pesanteur confondait alors avec lui. Depuis 1757, le nom
au singulier ou au pluriel. Il se met au singulier de l'air. Des fontainiers de Florence, ayant remar- d'air fin fut adopté pour dénommer l'acide carbo-
si l'on veut indiquer une comparaison. L'homme qué surprise que l'eau ne voulait pas s'élever gné le
ainsi que la dyne a besoin de support. Il se met au dansavec oxygène, à cause de sa propriété d'en-
pluriel toutes les fois que l'on veut plutôt marquer de hauteur, Un corps de pompe qui avait plus de 10m,30 tretenirgaz fortement et exclusivement la combustion.
addition comparaison. l'Egypte, avaient consulté ce grand homme, au- Air inflammable, Nom donné pendant plusieurs
une qu'une Dans quel l'explication fondée sur la prétenduehorreurdu années
dans l'Asie et dans la Grèce, Bacchus ainsi qu'Hercule vide au gaz hydrogène, mais qui a été aban-
étaient reconnus demi-dieux. (Voltaire.)S'est dit Galilée que manifeste la nature ne pouvait suffire. donné, ce nom pouvant être appliqué à tout fluide
supposa donc que la pesanteur de l'air était élastique combustible. 1 Air inflammable des marais,
anciennement pour Lorsque. Cette déesse fut si fort la véritable
irritée, qu'aja.r fut par elle foudroyé ainsi qu'il s'en prouva, et Pascal .cause du phénomène. Torricelli le Gaz hydrogène carboné. 1 Air infect ou gâté, Air
confirma les idées de Galilée et altéré
retournait en Grèce. (La Porte.)Synonymes: de Torricelli par sa fameuse expérience du Puy- ou détérioré par les substances végétales ou
Aissf que, COMME, DE même que. Comme se dit de-Dôme. La hauteur barométrique fut trouvée animales en putréfaction. 1 Ar;. phlogistique*, Nom
quand il s'agit de la comparaison de qualités. Blanc décroissante depuis la base jusqu'au sommet de la donné d'abord à l'air altéré par les corps combus-
comme neige. Faux comme un jeton. Hardi comme montagne, tandis qu'une vessie à moitié remplie tibles, volatils, odorants, ainsi que par les animaux.
un lion. De même que se rapporte à la manière, et d'air se gonflait de plus Cette dénomination étant erronée, lui substitué
sert à comparer des faits on des actions 'qui ont eu mélange ou une combinaison en plus. L'air est-il un celle de-gaz 'azote.,1 Air pur, Nomonqu'ona a donné
Quelques chimistes pendant quelque
lieu de la même manière. Il a opère de même que sont d'opinion l'air est une combinaison, en se tique de 1 atmosphëre temps à la portion du fluide élas-
stfn voisin son opinion a été la même. De même fondant particulièrement que qui seule entretient la com-
ciremolle reçoit aisément toutes sortes d'em- ène et de l'azote, qu'ils regardent sur les rapports de l'oxy- bustion et la respiration c'est ce qu'on nomme
simples aujourd'hui
prcintes et de figures, de même un jeune .homme (1 à 4).' Mais voici les principales comme raisons qui gaz oxygène. 1 Air putride, Nom par
au- lequel on distinguait
reçoit aisément toutes^ les impressions qu'on veut torisent à croire autrefois l'air infeeté par la
que l'air est un mélange et non
lui donner. Ainsi que exprime la réalité, l'événe- une combinaison 10 l'analyse démontre rigou- putréfaction des substances animales. C'est un mé-
ment, et marque une comparaison entre les choses reuseriaent 79 d'azote et 21 à 22 d'oxygène, dont lange d'azote, de carbone et d'hydrogènecarboné
qui arrivent ou se font. Faire une chose ainsi qu'un le .rapnortn'est sulftiré. J Air vital, Fluide élastique aujourd'hui
pas simple; 2° 79 vol. d'azote unis et
autre, c'est la faire aussi. Il a parlé ainsi que vous, s à 21 voîTa'oxygènen'amènent aucune changement nommé gaz oxygène. Dans le style poét., on dit
c. à d. vous avez parlé et il a parlé aussi. Il ai de température et ne -donnent' lieu à aucune con- des Les plaines de l'air. Le vague des airs. Au plus haut
de volume; 3" les phénomènes de réfrac- airs.
Outre son usage spécial, comme s'emploie en place densation tion de la lumière se comportent comme si l'air Suis le jour dans le ciel, suis l'ombre sur la terre;
de ainsi que et de de même que, sans avoir égard était mélange; 40 l'oxygène de l'air se dissout Dans les plaines de l'air vole'avec l'aquilon.
aux deux points de vue différents. Ilapar1écomme dans l'eau un
comme si l'azote n'existait pas et l'azote, ( LAM44TINF.)
vous, pouvant signifier ainsi que vous ou de même
que ainsi que n'est pas restreint au sens que nous dans
l'air. Or l'oxygène, étant plus soluble dans | Au plur. Les airs, L'espace au-dessus de nos

que ne l'eau que l'azote, doit s'y dissoudre en plus grande têtes. Le ballon s'enleva dans les'airs. Avez'- dans
venons d'indiquer de même peut pas se les airs entendu quelque bruit? (Rac.) Hélas! ma
Cette prière inutile se perdra-t-elle dans les airs? (J. J-
dre pour de même que. Rousseau). Ses foudres impuissants se perdaient dans
AÏOLÉ, s. m. Ichthyol. Poisson du genre able,. tbire et rejette toute idée de combinaison, La pe- les airs (Volt.) L'immensitédes airs.
AÏOPlIYLLÉ, adj. (du grec atàav, éternité; supérieure» de fair. Une se dilate, de l'air, des airs, Les oiseaux. 1 Le roi des airs,
dont les comprime. masse de l'air. L'aigle.| T. de théol.
l'air,
Le prince de l'air, Satan; J»
démons, qui sont censés

,va
fouilles persistent plus d'une année. puissances de Les
t et la respiration des animaux attestent l'existencede excitant des exercer principalement leur puissance dans l'air en
en carbonique dans l'air. Un homme consomme y orages, ilçs tempêtes. C'est une fic-
par heure au moins six mitres cube» d'air, tion qui .remonte aux païens, comme on peut le voir
Plante an Paraguay, qui de chez respirer un
|
air meilleur. Fig. et vulg. Prendre l'air, se donner la carte, indique le gisement du point d'arrivée par
vous ai dit, là, avec cet air qu'on nomme le bel air,
le l'air, se pousser de l'air, Prendre la fuite. rapport au pomt de départ. On dit aussi aire de vent ;je
ticulière voulait se donner de l'air. Allons
|
La par-
peignant votre perruque et grondant une petite chan-
au féminin, et c'est le vrai terme, maisen parlant, son entre
môme, pousse -toi de l'air. (Montépin.) Changer l'usage à bord n'admet guère vos dents. (Molière.) Famil. Prendre des |
d'air, Changer de séjour pourrespirer un air meil- que le mot air' de airs, se donner des airs, se donner. grands airs,
leur. Se tenir à l'air, au grand air, en plein air Affecter, prendre un ton prétentieux, des manières
Se tenir dans un lieu où l'aîr arrive de tous les affectées. Famil. |
Avoir, prendre des airs penchés,
|
côtés. Mettre, exposer quelque chose à l'air, L'ex- Affecter, pour plaire, certains mouvements de
tête et du corps| Avoir l'air; Sembler, paraître. la Il
donne* de l'air à une cïïambre, à un salon, etc.. Don-
Jectif se rapporte au sujet de la proposition, il s'ac-
corde avec ce sujet. Elle a lair enceinte. Elle a lair
mal Jatte Elle a l'air contente de
ce qu'on oient de
lui dire Elle a l'air toute troublée. Elles
.projectile,
est ni. Aller prenàW, aller Respirer fort embarrassées. Ils ont l'air fdchés de avaient l'air
ce qu'ils vien-
nentd'apprendre. Lorsque l'adjectif
seulement au mot air, il doit être misse rapporte
|
d'air. Ln parlanfQe l'air en mouvement, on dit
ici
lin. au mascu-
l'air bon, l'air mé-
Il y un courant d'air, fl vient de Hoir par cette
(ente. Ne restez pas entre deux airs. Coup d'air, Dofïi sens. Elle a l'air d'être enceinte. Elle a l'air d'être
leur oû fluxion causée par nn courant d'air, contrefaite. Celte viande a l'air ,d'être fraîche
|
coup de froid. Cela est dans l'air, -Se dit de par un
cer-^ P\™edê monnaie a l'air d'être fausse. Ces légumes Cette''

f
particulière d'un pays
que battre lair, Se donner înuti-
lement de 4a\ peine pour quelque chose. Vul«r. |
am/T",
nontfpas l'air

Se dit aussi
maladie a l'air détre
peut être suivi d'un autre
lair de savoir son métier. Il a l'airverbe que être
de se moquer
qui résulte de toute la personne et particulièrement
la contagion, j Famil. ,tire libre comme l'air, N'a- des traits du visage. Avoir dé l'air,
(aux air de
disposer de tous ses Vielqu un. Il a beaucoup de votre air. un Un peintre lui
moments; 4 Prendre l'air du feu, un air de feu, S'ap- attrape bien l'air du visage. famille,
afin de se chauffer comme en Avoiv cette conformité de traits, de physionomie
Air des vents.
sant. J Fig. L'air du monde est contaaieux fa pas- fré- qui existe, ou qu'on croit reconnaître
entre les per-
quentation du mqnde peut faire contracterdes vices. venl&a masculin, jMus. Toute pièce Musicale, sonnes d'une même famille
| leimV/J n'y a point d'air dans ce tableau, Les li- gue ou courte, présentant
gures n'y sont pas assez détachées du fond et les vant Ptre comprise, chantée isolément un sens complet, et
lon- TIRAGE, s. m. fechnol. Angle que forment les
pou- ailes ou les voiles d'un moulin j? vent avTle ?nlan
plans se confondent. Fig. et famil. l'air du bu1eau. compagnement. Par qui furent inventés et sans ac- de éHPnTlatlOn<- ^««vellement de l'air Ins
les premiers
c. ad. Les dispositions de ceux qui doivent juger airs? Userait bien inutile de le rechercher.La voix l'intérieur d'une mined'une fosse d'un puits etc
un procès, décider une affaire. L'air du- bureau lui douce et flexiblede l'homme, le chant des oiseaux
est 1 Donner de l'air 1 harmonie qui s'élève
\YpruTï'unemine» f-'airage des
Yafv
A–'t-iS:-
àLiTa9e'- Pmt« creusé Pour faire pénétrer
Lu ôter le bondon afin de faire échapper pièce déboute la nature, tout a dü l'air dans
lès faire trouver aux premiers hommes eux-mêmes s^^s^ditrssi.poura'r<•^]acePuWue les mines. Dans ce sens on dit mieux
qui pourraientla faire éclater. En l'air, lôc. gaz
adv. leurs premières mélodies. Le chant devait être S*
qui s'emploie dans plusieurs sens. Tirer
m un coup en l'air, Tirer un coup de en
l'air ti eux un véritable langage, et si le sentiment oé-
fpsil ou de tique s est développéun des premiers, le sentiment
pour femme fut abandonnée sur l'airage.
histolet sans le diriger vers aucun but, et fig., musical, qui Alliage de cuivre et d'étain, jaune rougeâtre «Ins
y tient de si près, a dû
faire nne démarche inutile. | Avoir toujours le pied presque en même temps. Il n'a fallu, se montrer
pour imagi-
dur, plus sonore, pl f ib]e' que le cuivre.
tir, courir, à sauter, à danser. fit
en latr, un pied en l'air, Être toujours prêt par-
famik
Etre en l'air, S'agiter, être en mouvement.et Tout A ganes.
ner les airs, que le déploiement et l'usage vies or-
Ce qui prouve combien l'instinct de
tant 1 à 2 centièmes.de fer, l'alliage a plus de forcc
lodie est naturel à l'homme, c'est-que tes la mé- liage de 22 parties d'étain
peuples stitun le avec 78 "de cuivre cor-
monde est en l'air: Quand on apprit leur arrivée, les phis barbares ont leurs airs au'ils chantent métal des cloches, blarK; grisâtre et ÏÏus
ta te
'"f en l'air- ('et f™»™, cet enfant est toujours tout dans les çirconstaiices les plus importantesde indistinctementalliages sont confus aujourdS
en l'air. 1 Se dit aussi d'une chose qui ne paraît la vie. Le Huron a sa chanson de mort. Chaque indistinctementsous le nom de bronze- Stilue d'at
presque soutenue par rien. Un bâtiment qui -aation
|
tout en l'air. Fig. et famil. Toute parait leur a ses airs originaux, mais, quelle que soit rain. Chaudière d'airain. Plaque d'airain.Graver w
fortune est en forme, gaie ou triste, héroïque
¡air) Sa fortune ne porte sur rien sa ou ironique,
de solide. I Fie il
et au sens moral, l'expression en l'air ,'dit des' pensée profonde, y a toujours eau fond des airs populaires
une
choses fantastiques, imaginaireset se une sorte d'obscurité, l'inquiétude A peine la fûmëe, enfant léger du feu,
réalité,aucun fondement. Des contes qui n'ont aucune vague de l'âme tourm|ntée par le sentiment du
paroles en J'air. Des menacés en. l'air. De,
l'air. C'est un raisonnement ,l'air. Tous
donnaient en
en l'air. Des
projets en
problème
veau. Un
de
air
la
de
destinée.
violon.
(Ch.
Un air Un
Baudier.) Un air nou-
de
les poètes danse. Faire un dfr sur des paroles. Les airs russes
air de
Dans le tube d'airain où
Du piston qu'il refoule sa vupeur s'limasse,
a soulevé la masse.
^DEI.II I k
se ut}e maitresse poétique ou une Iris sont des mélodies simple^
en fini. que l'on petit varier à lin-
1 air, à laquelle ils faisaient
honneur de leurs souf- On sait la facilité prodigieuse
avec laquelle les aLï.rCen-die
d?.C<3tte
rnie'«Stoifreollemînf
(rances. 1 On dit, dans le même sens,
Parler en l'air, Bavarois et les Allemands composent l'instant .*»« un laie
la marche d'un navire airs aussi harmonieux que simples: Les Tyroliens ont
ce mot signifie Vitesse, élan. des airs infiniment gracieux, qui se rapprochent de
ioir prendre, donner de l'air. Il faut avoir de l'air ceux de la Suisse. Les airs écossais sont «itre e siècle d'argent et le siècle de fer?
pour bien gouverner, pour virer de bord. On
arrête, mélancoliques, il est peu d'airs guerriers et
plus originaux que les Se dit pQur V.™
on amortit son air pour se rendre
écrit aussi aire, erre, ère et au mouillage; Qn, airs irlandais. En 1795, on décida
que
eyre; c'est erre qui doit. ques et patriotiquesqui avaient contribué aux succès
les
de da révolution seraient exécutés par des corps de
airs civi- ^cKo^o^ lugubre$, de
et s'agite.

centre de l'horizon à un point quelconque de musique des gardes nationales, et seraient joués et
circonférence. Il y
a donc une infinité d'airs sa de
vent; mais trente-deux seulement d'entre
eux ont parence, manière, façon. Se dit de la manière de" Ni qu un airain à grand bruit agité,
des noms Nord-nord-est, Nord-est-quart-de-nord. Annonce & tous le convoi qui s'apprête.
1er, de se conduire dans le monde, et généralement
ÎWiTr' etc.' Ces ttente-deux rayons sont distants de tout ce qui regarde le maintien, la contenanee,
l'un de l'autre d'une quantité angulaire la mine, le port, la grâce, etc. Avoir bon air mau-
vo ]tZrT de llo 15', 1

vais air.
<WP • ia
dent air de
combi9n se trompent ceux ou
qui confon-
Lorsqu'on veut rier,
l'air martial, l'air d'un honnête «Me rappelle à mes premiers
jours?
déterminer ou faire connaître la ««*<• pon, (LAMARTINE.)
direction d'un ob- l'air
J,,a°rS!U?bre

qui
et on compare cette
vent de la rosé, qui, un air triste
air de Yent. L'air de vent une grande apparence.
air, Qui a une belle
c'est ^f, est. Le du grand air, Se dit ironiquement de ceux qui
d'autres termes, lent se distinguer des autres par des manièresveu-
les gens
plus
où,la recherchas. Les grands airs, Les airs de politesse
se, ,sur l'avant de ce même

î't 1 tô"
rose est placée, outrée, affectée, de gens qui se croient supérieurs
l'air n'est
^de vent
pas corrigé de l'errer de la variation de l'aiguille
campa, on magnétique, ou non corrigé. S'il
Tout
appétit
Mon s'en va lorsque je vois siéger
des grands airs manger.
est cor-
extrême impudence. Cet homme front
monde, vrai ou corrigé. Dans le
point,
Mais ces discours du moins consolaient leur détresse, rayons, trop divergents et qui tombent de l'aire de Fosses, lieux d'aisances. Les aisances d'une maison.
Et comme un triple airain endurcissaientleur coeur. la cornée sur les sourcils, les paupières et la scléro- Si fon en excepte les nouvelles constructions élevées à
tique, sont perdus pour la vision. (Richerand.)- 1 As- Paris, les cabinets d'aisances n'ont été jusqu'ici que
| Prov. les injures s'écrivent sur l'airain, et les bien- tron. Aire proportionnelle au temps, Unedeslois dit j
faits sur le sable, Les bienfaits s'oublient aisément, mouvement des planètes, par laquelle le rayon mené
de véritablescloaques infects et dégoûtants relégués
dans les étages supérieurs et laissés en communauté
mais on se souvientlongtemps des injures. du centre du soleil au centre de la planèteparcourt à tous les habitants d'une maison. L'utilité des cabi-
AIRE, s.f. (du bords des espaces égaux dans des temps simples, doubles nets d'aisances placés dans l'intérieur des apparte-
et circonscrite par les ménagée sur le sol, dans des temps doubles, etc.Bot. Genre de plantes ments une fois reconnue, on a dû chercher les moyens
de les rendre inodores, propres, bien aérés et clairs.
et. sur laquelle on bat les gerbes due blé pour sépa- de la famille desoriginaires
graminées, dont presque toutes
rer le grain de la paille. Dans le Midi, les aires les espèces sont des diverses parties de AISCEAU, s. m. Technol. Outil recourbe avec
sont presque toujours jt l'extérieur de la 'ferme; l'Europe.
lequel on polit lé bois. Les tonneliers s'en servent
mais dans le climat plus instable du Centre et du AIRÉE, s. f. Agric. La quantité de gerbes que pour ébaucher les pièces de bois creuses et courbes.
Nord, elles sont le plus ordinairementménagées l'on met dans Faire, pour une battue. Une airée de AISE, s. f. Contentement, satisfaction, joie, plai-
dans l'intérieur, dans la grange ou soifs un Lan- froment. Une airée d' avoine,de seigl-e. sir, émotion douce et agréable causée par la pré-
gar..L'aire est ordinairement circulaire, principa- AIRÉENTVES, s. f. pi. Ant. Fêtes que les labou- sence, la possessiond'un bien. Être transporté d'aise.
lemente»-Proyènce, où les agriculteurs ne se ser- reurs célébraient én l'honneur de Bacchus et de Être ravi d'aise. Ne pas se sentir d'aise. Tressaittir
vent pasSisJléaux pour séparer le grain de lapaille, 1 Cérès. On dit mieux aréennes. d'aise. Celle-ci ne se tient pas d'aise d'être délivrée.
mais de che aux qu'ils font piétiner circulairement AIRELLE, s. f. Bot. Genre de plantes de la fa- (Diderot.) Commodité, état commode et agréable.
sur l'aire couverte de gerbes, 1 Par dans ce dernier cas, mille des éricacées. Ce sont des arbrisseaux assez Être à son aise, bien à son.aise. Se mettre à son aise.
elle est presque toujours pavée. extens. Es- petits, dont les rameaux sont anguleux, les feuilles Travailler à son aise. Faire iane chose à son aise.
|
pace uni, place. Archit. Toute surface plane et dentelées, les fruits bleus et
petit
'de la grosseur d'un Vous êtes
dans
là bien à votre
voiture.
aise. Vous serez très à r.otre
(Voltaire.} 1Êtremal à sora
horizontale d'un bâtiment, formée, selon les cir- grain de raisin. On les trouve dans les bois, aise cette
ses commodités;
constances, de différents matériaux. Les Grecs et 1 des montagnes froides. Ils fleurissent au printemps, aise, Ne pas avoir toutes être
les aires pavé de leurs milieu, l'été. gêné, être indisposé. Quand l'en fant pléure, il
les Romains formaient ou le i et leurs fruits mûrissent au de Ces
édifices de trois couches la première était formée derniers ont un goût légèrement acide et astrin- mal à son aise. (J. J. Rousseau.) Ellipt. A votre | est

fie petites pierres mêlées avec du mortier; la se- gent assez agréable. Les enfants, les animaux et aise, c. -à d; à votre commodité, quand il vous
cnnde, espèce de béton, était faite avec des pierres les oiseaux frugivores les aiment beaucoup. On en plaira. [ Aisance bien-être, abondance propor-
plus petites encore et broyées avec de la chaux lait un sirop très-rafraîchissant,et Ion peut en faire tionnée à sa condition. Vivre à son aise. Être ci-son
éteinte la troisième enfin était un morceau de ci- des confitures sèches susceptibles d'être conservées j aise. de
Être fort à l'aise. 1 Provo Il M'estmalade que
ment, composé de trois parties de tuileaux broyées plusieurs années. On les cueille partout où il se j t ropd'aise, Se dit d'un homme riche qui a de fré-
incommodités. 1 Etat de liberté^et de fami-
avec une partie de chaux c'est sur cette dernière trouve des vignes, pour colorer les vins et leur quentes liarité qui exclut toute timidité, tout embarras
couche que l'on posait le pavé en terre cuite, en donner un petit goût piquant qui les relève.
marbre ou en mosaïque. Les aires employées au- n. Fauconn. Faire son aire, son nid, d'air ou de parler. Mettre les géns ci leur aise. C'est
AIRER, v. agréabh et' commode,grec yui on-est tou-
• jourd'hui à Naples et Venise se font et peu près en parlant de certains oiseaux de proie. les autours un homme aise. Mettez-cous
dé la même manière que les aires antiques, et ser- airent sur les arbres. (Trévoux.) jours à son à rotre aise, Débarras-
vent de pavés pour les appartements et les terras- Bot. Espèce de palmier du Brésil sez-vous
de ce qui vous gêne. Famil. Se mettre sont
AIRI, s. m. aise, Sinnific souvent ne pas se gêner, manquer
ses. Dans les rez-de-chaussée, sur les voûtes ou sur à tiges couvertes d'épines. V. atri.
la terre, on ne fait d'aires en plâtre que celles qu'on AIROCHLOÉ, s. f. (du gr. aïpa, ivraie xï.6rt, aux convenances, en user avec trop de liberté, de
familiarité. 1 Être mal à l'aise, mal à son aise avec
nomme aires de moellons, lesquelles consistent dans herbe verte, verdure). Bot. Genre de plantes de la quelqu'un, Être embarrassé, interdit. .N'en prendre
un massif de moellons et de plâtre, sur lequel on familledes graminées, qui a pour type l'aire oristala. qu'à aise, Ne faire que ce qui plaît, sans se
met les carreaax ou les dalles en pierre. 1 En ar- son
<clnt. rurale, C'est, dans les jardins, la surface des AIROPSIS,s. f. (du gr. aïpa, ivraie; ôtyiz, ap- gêner, sans se fatiguer. Vousen parlez bien àvotre
ailées, terrasses, etc., dont le sol a été disposé à parence). Bot. Genre de plantes de la famille des aise, Se dit à quelqu'un qui donne des conseils dif-
peu près comme celui des aires à blé, afin que, j graminées, établi pour une très-petite plante vi- ficiles à pratiquer et qu'il n'est pas obligé de sui-
l'eau n'y séjournant pas, on puisse s'y promener en vace qui croît dans les mares en France, en Es- vre, ou qui parle avec sang froid des misères et des
toute saison. Les aires de gravier ou de caillou¡1: mas- pagne en et Italie. douleurs qu il n'éprouve pas. Au pluriel,. Se dit
AIRURE, s. f. Technol. Fin de la veine métal- des commodités de la vie. Aimer ses aises. Chercher
tiqués sont beaucoup mpins sujettes être endomma- houille. disait
gées par les dégels.On appelle aussi aire, Le fond autre-
lique ou d'une mine de 1 Se ses aises. Prendre ses aises. On Doucement, n'a pas toutes se.s
pavé d'un bassin.,Géom. Etendue d'une surface fois pour Labour, culture, frais de labour et de cul- aises en ce momie. 1 Paix et aise, paisi-
déterminée. L'aire d'un triangle plan ou sphérique. ture. Rembourser les airùres. hlement, commodément. Il ,a'a pas un grand biru,
AIS, s. m. Planche de bois, ordinairement de mais il cit chez lui en paix et en aise. Ce sens a
L'aire d'un polygone. L'aire d'un segment d'ellipse, vieilli. | l'aise, loc. adv. Commodément, facile-
de parabole. L'aire d'une surface sphérique. Les rè- chêne ou de sapin, à l'usage de la menuiserie. A
gles qui servent à mesurer les aires planes ou cour.. Scier des aïs. Raboter un ais. Ajuster, clouer des ais. ment, sans contrainte, sans peine. On est fort à.l'aite
bes se trouvent dans'tous les ouvrages de géomé- Cloison d'ais. -Sur l'ais qui le soutient auprès d'un dans ce fauteuiL-H tient six personnes a l'aise dans
trie Pour mesurer l'aire des figures planes terminées Avicenne. (Boileau.) cette voiture. =•
par des lignes quelconques, le procédé le plus sim- j Est-ce la mode
pie consiste décomposer ces*fip;nres ou Surfaces en Inutile ramas de gothique écriture ,Que baudet aille à laite, et meuuiers'incommode?
triangles. L'aire d'un triangle plan est égale au pro- (boileau.) (LAFONTAINE. )
duit de sa base par la moitié de sa hauteur. L'aire
d'un cercle est égale au produit dé sa ci conférence 1 Mettre à l'aise. Donner de l'espace. Les specta-
par la moitié de son rayon. Dans les traités de géo- Le soir cenu, elle me mène la porte de la chambre,
teurs étaient fort serrés on les mitl'aise avec des
des et là 1he montre entre les ais une petite ouverture. bancs qu'on apporta.Ce mot était autrefois mas-
métrie, on se sert souvent, pour abréger, ter- (P. L. Courier.) Il
aperçut quelques rayons de lu-
mes le triangle, le carré, le cercle, le polygone, etc. (E. Sue.) cuiin. Elles s'en trouvèrent si bien, qu'en cet aise,
triangle, de ce carré, de miére àtraeers les ais naal joints de la porte. eues redemandèrent de cette bonne liqueur. (Béroalde
pour désigner l'aire de ce Technol. Sorte de planchette à l'usage des re- Verville.) | Adj. Qui est content, satisfait,
Les personnes peu
ce cercle, de ce polygone, etc. lorjsqu'elles lieurs. j 1 Etabli sur lequel le boucher débite la de je de vous voir 1 Je suis bien
habituées au calcul doivent avoir soin,pou/mesurer j viande. Outil du fondeur en sable. J Dans l'im- joyeux. Que suis aise
emploient des formules de géométrie aise de vous voir en bonne santé. J'en suis très-aise,
usagé que d'une primerie, on appelle ais une planche presque carrée, infiniment aise, on ne peut pas pins
de ne faire
l'aire d'une surface,pourîSTmeswe-de'la deux laquelle on range exlr&nement aise,
longueur soutenue par tasseaux, sur aise. $ en suis aise au dernier point. Nous en sommes
seule et même unité des feuilles de papier à qu'on les trempe,
des lignes qui entrent dans ces formules. Ainsi, par mesure Elle en est fort aise. Je suis bien aise de
et sur laquelle on desserre des formes dé caractères, vous rencontrer (Molière.) serai fort aise de votre
exemple, on veut connaître la surface d'un rectan- qui bons à être distribués dans les casses. | dépeindre ce
Je
gle en décimètres carrés; il faut mesurer en déci- sont pays. (Fénelon.)
Être renfermé entre quatre ais, c. à d. dr-ns
mètres la base et la hauteur de ce rectangle, et Famil. bière.Au jeu de paume, un coup d'ais, C'est Se trouvant à la fin fort aise et tout heureuse
multiplieur lés deux nombres qui représentent ces une
|
deux longueurs. Numism. Surface plane de la mé- le
coup'que la balle
du
donne
service.
le champ et sur la- qui est du côtés. f. Facilité, liberté d'esprit de
de
Voilà
volée
«« beau
dans
coup
un ais
d'ais.
De rencontrer un malotru.
(LAFONTAINE )
AISANCE, et Nous sommes*
corps dans le. travail, dans les mouvements, 'dans 1 Synonymes aise, COUTENT,RAVI.
dailles primitives cette aire est creuse.ornements,Le creux des succès qui regardent qu'in-
inégal de l'aire reçut ensuite quelques les manières, dans le commerce de la vie. Porter bien aises
L'accomplissement
ne nons
de propres dé-
aisance .un pesant fard-eau. Faire quelque chose directement. nos
avec nous rend La forte impression du
s arec une grande aisance, avec beaucoup d'aisance. Se plaisir sirs
fait
contents.
ravis. (Laveaux.)

if-
que nous sommes
seaux de proie, tels que les vautours, aigles présenter, parler, s'exprimer avec AISÉ, EE, adjy Facile, qui se fait sans peine,
et autres, peut-être d'après leur forme aplatie et sans effort, sans contrainte. Il n'y a rien de si aise.
Cet enfant est aisé ri gouverner. Il est plus aisé de
de la vie. Vivre, être Il aisé à
lombiers, des toits a porcs, etc., sur laquelle on sance. Jouir d'une honnête son ai- condamner le vice que de s'en préserver. estconsetls
ceux qui se portent bien de donner de dire, bons
Se dit a
aux
quelqu'un qui est prodigue de conseils qu'il n'est
que de contribuer d
nerie. Partie supérieure et plate d'une grosse en-
clume. I Aire de plancher, La chargequ'on sur |
aisée. Uncheval qui a des allures aisées. Se dit; des:
où on est a 1 aise.
prement fausse aire^et l'enduit qa'on sur cette |
les droits vêtementsUn habit aisé.
qu'on
dévotion aisée. Des manières
Une mo-
aisées, De$
une
manières d'agir faciles, où il n'y a rien de cou*
mètre, cercle, surface. Aire des vaisseaux. les
|
traint, rien de gêné.. Une conversation aisée, • Une
| de Charlemagne devint le chef-lieu du départe-
conversation facile et agréable. Avoir l'esprit aisé, ment de la Roër. Elle fut depuis rendue à la
-ce
la
Au fond trouve une. couche épaisse
un style aisé, Écrire d'une naturelle, claire^ lulaire etseadipeux, de nombreux ganglions
manière
Pinceau aisé, Dont la touche est franche, légère, tiques, l'artère et la veine axillaire et le plexus
|
On dit aussi Qui follicules uneLes
brachial. Lape au de l'aisselle est fine, garnie de
^facile. Une taille aisée, Une taille libre T dégagée. poils chez l'adulte, et abondamment
est à son aise, qui est riche dans' une condition assez active pour déflorer
médiocre.
pourvue de
matière très-odorante,
et altérer
leur tissu; L'aisselle droite. L'aisselle gauche. Porter
y sont venus pour se faire couronner, par les traités

connu
thermal
le conclus entre
en 1668 et 1748, ainsi que par le congrès de 1818,
nom de Sainte-Alliance. Les eaux
d'Aix-la-Chapelle ont toujours joui
fort aisé. quelque chose sous ses. aisselles. Les ulcères de l'ais- d'une grande réputation. Le Munster, ou église
dans ce dernier sens. La taxe des aisés. On l'a mis selle. Les tumeurs dé l'aisselle. Les cicatrices des couronnements, ancienne cathédrale bâtie
Dur le rôle des aisés. {Synonymes aisé, facile. selle incommodent beaucoup l'individu en gênant les Charlemagne, de 796 à 864, renferme le tombeau par
Dans beaucoup de cas, il n'y a aucune différence mouvements de son bras..[ Chez les oiseaux, Vais- de son fondateur.
entre ces synonymes une démonstration aisée ou selle est la région des côtes,, de la poitrine, placée
facile cela est aisé ou facile
d'autres, au contraire, la différence est très-grande Pefite cavité qui se rencontre à: l'endroit où les
un habit est aisé et non facile; le coeur, le carac- Heurs et les feuilles se joignentavec la tige ou la
tère, un homme sont faciles, c'est-à-direqu'ils in- branche. Quand une branche sort.du tronc, elle
clinent à des actes d'indulgenceet de bonté, et non fait nécessairementdeux angles,l'un supérieur et
N AIXOLENIA, s.f.
apprendre. Dans sous la base des ailes. Bot. Aisselles des feuilles, constellation la Chèvre. des noms de la
Astr. Un
s. m. B.ot. Genre de plantes grasses,

aisés. Et si l'on dit encore indifféremment aisé à


vivre et facile à vivre, on doit dire s Telle chose supérieur porte seul le nom d'aisselle. Archit
est aisée à croire, c'est-à-dire à être crue, et telle Partie de la voûte d'un four, depuis la naissance
personne est facile à croire, c'est-à-dire qu'elle de cette Voûte jusqu'à la moitié de sa hauteur.
facilement.
croit Mar. Aisselles de l'ancre. Angles formés par la
AISELLE, s. f. Bot. Sorte de betterave rouge en verge et les bras de .l'ancre.
dehors et blanche en dedans, qui produit peu de AISSETTE, s. f. Technol. Instrument recourbé
sucre. AP- qui sert polir le bois. On dit aussi aisceau..
AISEMENT, s. m. Aide, commodité, ressource, AISSIN, s. Métrol. Ancienne mesure de ca-
soulagement. Vieux mot. A son bon point et ai- pacité pour lesm. grains.
«ment. Or, taillèrent chacun selon son aisément. AISSON, s. m. Mar. Petite ancrée quatre bras. AJAN de
l'roissart.) AISTHÉTÈRE, s, m. Point auquel se rappor- 1 Afrique qui s'étend
AISÉMENT, adv. (pron. èzétnqn). Facilement; tent toutes les sensations. V. esthetkre.
commodément. J'en viendrai aisément bout. Des AISY s. m. On appelle ainsi dans les mon- AJAR s. m. Nom donné
souliers qu'on peut mettre aisément. Faire aisément tagnes de la Suisse, le lait plante du genre gardite.
petit
des rerg. Tl change aisémtnl d'axis. On ne détruit pas la cuite des fromages, façon de Gruyère, et
qui provient de
aisément le préjugéni llhabitude. La douleur trop con- laissé aigrir, après avoir mis
qu'on fils de Télamon. Ci-
trainte aisément se redouble. (Molière.) Tout le mal levure.a y de la 'nouveile tait, après- Achille ,*le plus vaillant des Grecs qui
'lii'oii lui (Idem.) se signalèrent à la guerre
AITON, s. m. Agriç. Nom donné à une espèce contre Hector. Sa valeur allait jusqu'à défier les
de Troie. Il combattit
de greffe par approche, dite greffe d'aiton, qui se
Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement pratique sur les branches des arbres résineux.
Et les mots pour le dire arrivent aisément. velo pé, d'un nuage les deux armées pour favori-
(BOM.EATT. )
AITONIE, s. f. Bot, Arbrisseau^ du cap de -dés-Troyens, il s'éçria «'Grand dieu,
Bonne-Espérance formant un genre de la famille rend-nous le jour et combats contre nous. » II
i T. de manège. Ce cheval ta aisément, c. à d. Il a des méliacées- disputa à Ulysse les armes' d'Achille, et, furieux
les allures douées, commodeset aisées. A1TRE, s. f. Parvis, cimetière, cour, foyer, de n'avoir pu l'emporter, il tomba dans un délire
AISER, v. a. Rendre facile plus aisé. Vieux clieminée, maison, existence, état. Vieux mot.
mot. Ce prince voulait aiser la difficile prononcia- On appelle encore à Rouen Yattre Notre-Dame, le croyant immoler les Grecs à sa vengeance. Ayant
|
lion des paroles françaises. (Fauchet.), S' aiser, parvis, la. place qui est devant la grande porte bientôt reconnu son erreur, il se perça de l'épée qu'il
avait reçue d'Hector. De son sang, disent les poètes
v. pr. Devenir plus facile, plus aisé. Je voyais les le foyer,
difficultésde mon entreprises'aiser et s'aplanir. (Mon- l'endroit de la cheminée ôù l'on fait le naquit la fleur appelée hyacinthe. J Fig. Se dit
taigne.") feu dans les maisons. Anciennement on écrivait d'un guerrier vaillant, mais violent. L'Ajax du
parti. 1 Danse d'Ajax, Danse où l'on imitait la fu-
AISNE.Géogr. Rivière considérable de France,
qui prend sa source près du village de Soulières,
de
AIX. Géogr.
France,
Grande, belle
dans le département
et très-ancienne
dès
ville |
reur d'Ajax. Un autre Ajax, fils d'Oïlée et qui
Bouches-du- était roi de Locres, se signala également au siéo-e
département de la Meuse. Il y a peu de rivières que
l'on puisse comparer à l'Aisne pour l'agrément, la Rhône, chef-lieu de sous-préfecture, à 32 kilom. de de Troie par sa valeur. Homère le représei.'e
variété des sites et la fèrülité du sol qu'elle arrose. Marseille, 772 kilom. de Paris. Jadis capitale de la comme le plus fier des Grecs, adroits tirer de Para
1 Un des départementsde la France, formé de la Provence. Aix fut la première colonie romaine en et à lancer le javelot, et surpassant à la course
Picardie méridionale et d'une partie du Valois et deçà des Alpes. Sa fondation est due -au consul tous ceux qui osaient lui disputer le prix. C'est lui
'le la Brie champenoise. Il tire son nom de l'Aisne, Cacus Sexticus Calvinus proconsul romain. C'est qui, dans un naufrage, s'étant réfugié sur la
qui le traverse de l'est à l'ouest, et le divise en à 8 kilom. d'Aix, dans les plaines de Pouriières, pointe d'un rocher, levait contre le ciel un poing
''eux parties égales. Sa superficie est de 735,378 hec- que Marius détruisit l'armée des Teutons. La ville menaçantce qui lui a valu le surnom d'impie.
tares sa population de 564,597 habitants. Chef- d'Aix est située dans un bassin fermé d'un côté Neptune,indigné, frappa le rocher de son trident,
licu Laon. par une chaîne de collines parallèles à la Durance, et Ajax fut englouti dans les flots.
AISSADE, et de l'autre par le revers des arides montagnes AJAXTIES, s. f. pi. Antiq. gr. Fêtës célébrées
s. f.. Msr. Partie de la carène d'une
galère où commençaient les façons de l'arrière,
|
(1. le rétrécissement en cette partie. Agric. Sorte
de bêche ou de pioche en
c. René d'Anjou' y tenait -cour. L'église cathé-
drale, sous l'invocation desaSaint-Sauveur,date du pon, à fruit rouge, assez et dont la
du Ja-
chair
usage dans le Midi. xi» siècle. L'église Saint-Jean est entièrement go- un noyau très-dur. gros, a
AISSANTE, s. f. Technol. Bout de palanche thique elle fut construite, en .1231, par Raymond <
mince, qui sert à faire une couverture de toit. Béranger IV. L'hôtel de ville est un assez beau narcisseAJO, s. m. Bot. Espèce de fleur jaune. C'est un
AÏSSAOUA, s. m. Ordre religieux musulman simple, qui fleurit en janvier et dure jus-
en Algérie, fondé par Sidi-Aïssa. Les Atssaouas ap- de Tournefort, de Vanloo, d'Adanson et de Van- fort jolis. (Trévoux.)
privoisent des serpents, passent pour sorciers, et jouis- venargues. Elle est le siège d'un archevêché, et AJOINTABLE, adj. Qui peut être ajointé. Ces
sent d'un grand crédit. elle a une cour impériale, une école de droit, une tuyaux ne sont pas ajointables.
A1SSAUGUE,s. m. Pêch. Filet formé de deux académie universitaire et une école des arts et AJOINTEMENT, s. m. Action £'ajointer; état
ailes ou bras, avec un manche au milieu. de ce qui est ajointé. Peu usité.
AISSEAU, s. m. Technol. Planchette mince qui dérable, grâce à la juste célébrité de l'huile d'Aix, AJOINTÉ, Ég, part. Joint a autre Chose.
gert à la couverture des maisons. On dit aussi nom sous lequel se vendent la plupart des huiles Tuyaux ajointés. Planches ajointëes.
de Provence. Joindre bout à bout,
AISSELETTE, s. f. Technol. Ghacune des pièces AIX-LA-CHAPELLE.Géogr. 1 un. contre l'antre. Ajointer des tuyaux. Ajoinler
qui forment lé fond d'une futaille. Prusse, chef-lieu du-des. planches.
AISSELIER, s.' m. Constr. que-de
pentiers donnent à une pièce de bois
les char-
en
cercle d' Aachen oti de la provincedu Bas-Rhin AJOL, s. m. Ichthyol.
à 126 kilom. de Coblentz, à 629 kilom. de Berlin née, à nagoircs épineuses.Poisson de la Méditerra-
La pêche de poisson
cintrer, c. à d. à former la charpente d'une voûte. et impériale est très-lucrative. Les Marseillais en fontcebeaucoup
«ras d une roue qui excède la circonférence de du cercle de Westphâlie, de cas, On J'appelle aussi rochau.
cette roue. num ou AJONC, s. m. (pron. ajon.) Bot. Genre de
AISSELLAIRE, adj. Bot. Se dit des bourgeons vius Granus, qui l'embellit ou l'agrandit, l'an 124
tribu deâ lotées. Ce sont des ar-
de son empire. Ruinée de nouveau, vers le milieu
bustes très-rameux et très- épineux, qui habitent
labsence des bourgeons aissellaires par la doctrine
appelé genêt épineujt
jonc marin, est un petit arbrisseau
sous de la jonction du bras avec l'épaule. Le bord riez, reprise par les Autrichiens, et Conquise une
^teneur de l'aisselle est formé par la saillie des la capitale de l'empire eten Normandie, on le cultiveparce qu'il
lieu de bois de chaufiage pour les fours. Les va- Ac- la malice au mari-
sens moral, La fourberie ajoute
ébes, les chevaux mangent volontierscette plante. tion
de remettre songe. ( La Bruyère.)
Associer le ciel au crime des
retard. Ajournement d'une entreprise,
Cet arbrissean forme des buissons toujours verts.' do différer;Ajournement |
hommes, c'est ajouter l'impiétéà la barbarie. (Bi-
C'est un endroit, bien triste, où il' ne pousse que de d'un voyage. d'une décision.Chercher des gnon.) Donner plus de prix, de relief. Le malheur
la bruyére et des ajoncs. (G.'Sand.) Ces plaines im~. employée dans ajoute un nouveau lustre à la gloire. (Fénelon.)La
menses sont couvertesde bruyères rosés et d'ajoncs grdee avec laquelle on donne ajoute au bienfait. (Mas-
d'un jaune d'or que la brise du soir- fait doucement d'une discussion à une époque fixée ou indétermi- sillon.) Augmenter, accroître. En ajoutant fila,
née. Il n'y a & proprementparler que deux sortes science, nous ajoutons à notre bien-être. Amplifier
un récit y mettre du sien, inventer des circon-
|
indéterminé. Il en existe cependant une troisième stancés. Ajouter à, la lettre. Ajouter au conte, au
espèce, que l'on peut qualifier d'ajournementindé- l texte. j On dit aussi 3ans le mêmesens Ajouter du
fini. L'ajournementpeut être utilement demandé' sien. N'ajoutons rien du nôtre à la morale. (Massil-
et prononcé dans certains cas. Alors on prononce/ Ion.) Ajouter foi, Croire ce que quelqu'un dit, croire
l'ajournement à un terme indéterminé, "vam&relatifs quelque chose. Il ne faut pas ajouter foi à tout ce que
L'ajournementfixe peut être motivé par le désir de
dicte la douleur.S'AJOUTER, v. pr. Être ajouté.
se procurer des documents nouveaux 'c'est quel- Quelquesnotes pourraient s'ajouter au texte. Cette scène-
quefois une mise en demeure pour les ministresqui fourrait fort bien s'y ajouter. Une cotxtrariété réelle
se refusent à communiquercertaines pièces. L'ajour- venait s'ajouter à sa peine secrète. (G. Sand.) 1 Sy-
nement indéfini équivaut à une fin de non-recevoir; nonymes ajoutes, AUGMENTER.On .ajoute une
il préjuge le mérite d'une loi ou d'une proposition chose à une autre; on augmente la même chose.
en coupant court au débat. C'est une manière hon- AJOUTOIR, s. m. Technol. Petit tuyau de cui-
nête de faire savoir à qui de droit, sans blesser trop vre monté sur une souche dé même métaïTqile l'on
ostensiblementl'amour-propre de personne, que telle soude au bout du tuyau de plomb ou de fonte d'une
loi, telle proposition, tel amendement n'ont pas et fontaine ou d'un jet d'eau pour donner aux jets
ne peuvent avoirl'approbationde l'assemblée déli- d'eau la forme qne l'on désire. On dit aussi ajutage.
bérante. Jurisp. Remise d'une affaire. L'ajourne- AJOUVÉ, s. m. Bot. Arbrisseau des forêts de
ment d'une cause. Il y a ajournement à quinzaine. la Guyane, semblable au laurier, haut de 15 à
Acte d'huissier par lequel une personne est sommée, 20 mètres.
il. la requête d'une autre, de comparaître à certain
jour devant le juge qui doit connaître de la contes- AJOUX, s. m. Technol. Nom que l'on donne aux
deux lames de fer qui servent retenir les filières
tation. Ainsi le mot ajournementest synonyme du du tireur d'or.
matassignation.1 Ajournementà cri public, Citation
à comparaître, qui se faisait il. son de trompe sur AJUGA, s. m. Bot. Genre de plantes de la fa-
les places publiques, et qui était particulièrement mille des labiées, dont deux espèces croissent dans
l'Australie les autres dans les contrées extratro-
en usage contre les contumax, les vagabonds et les picales de l'ancien continent. L'ajuga rampant passe
criminels.
AJOURNER, v. a. Renvoyer à un autre jour, à jv>ur un excellent vulnéraire.
un autre temps fixé ou indéterminé. Ajourner une
Ajonc. a/faire. Ajourner une question, une discussion. Ajour-
ner une séance, une, décision. Ajourner un voyage.
onduler, ainsi qu'une nappé de verdure et de fleurs. Ajournons ce projet, cette partie de plaisir. Ajourner
(E. Sue.) Nom sous lequel on désignait certaines la justice, c'est ajourner la question de porter de l'eau
terres couvertes d'ajoncs. quand la maison briUe. Il ajourna sa réponse nu mo-
pourrairee lever et s'occuper d'affaires.
AJOUCOUB, s. m. Ornithol. Perr6quetplus vert, ment où il
que les autres espèces. (Balzac.) Assigner à un jour fixe pour comparaître
AJOUPA, s. m. Nom donné à dès espèces de en justice. Ajourner quelqu'un devant un tribunal.
huttes, daiïs les colonies et chez les sauvages, ainsi- Ajourner des témoins.S'emploie quelquefois d'une
qu'aux frêles abris que les marins construisent manière absolue. Le tribunal ajourne à huitaine, à
parfois sur les côtes inhabitées qu'ils ont occasion quinzaine. La chambre, le corps législatif, le sénat t,
de visiter. Les*fejoupas sont recouverts de brous- ajourné. Fig. Ajourner devant Dieu, Citer quelqu'un
sailles, de feuilles sèches, de joncs ou de paille. à comparaître devant Dieu, lui prédire sa mort. Le
grand maître
J'abattrai un palmiste, et,je ferai avec ses feuilles un comparaitre des templiers ajourna Philippe le Bel à
ajoupa pour te mettre à l'abri. (B. de Saint-Pierre.)-' dans l'année devant Oteu. (Dict. nat.) |
S'AJOURNER, v. pr. Être ajourné, se différer, se
Tandis ,que nous étouffons de chaleur sous la lorride,
le nègre, accroupi sous un ajoupa de feuillage, chante remettre un autre temps Cette-affaire ne peut s'a-
la danse au journer. Que d'améliorationss'ajournent chaque jour
ses amours ou se livre avec fureur préjudice de la société Fixer prochaine
son du tam-tiaan et du balafo presque sans sueur, au une
quoiqu'il transpire beaucoup.^ (Virey.) séance à tel jour. Le sénat le c&rjjs législatif s'est
L'assemblée s'est ajournée.
AJOUR, s. m. Ane. coût. Se disait de l'ensemble ajourné.
des poursuites faites par le créancier d'une rente AJOUTABLE, adj. Qui peut,qui doit être ajouté.
dont trois termes étaient dus. Ce mot était aussi AJOUT AGE, s. m. Chose ajoutée à une autre.
employé comme synonyme d'ajournement. AJOUTÉ ÉE, part. Juiut à autre chose. Pas-
A-JOm, s. m. Ce qui est à jour dansla menuise- ajoutée sage ajouté à un livre. Noteajoutée à un texte. Gloire
rie sculptée ou dans la sculpture proprement dite. à un nom. 11. aura bien cent vers d'ajoutés.
lfn à-jour, des à-jour. Quelques auteurs écrivent J Mus. Se dit d'un son réuni à un autre, dont il ne
au pl. à-jours, d'autres suppriment le trait d'u- fait |
pas partie essentielle. Sixieajoutée, Sixte qu'on
nion. Ils étaient gourent décorésd'ajours, de dents de ajoute à l'accord parfait, et de laquelle cet accord
scie, etc. (Vielet-le-Duc.) ainsi augmenté |
prend son nom. S. sa. Addition Ajugareptans.
AJOURÉ, ÉE, adj. (rad. jour). Eclairée Une faite à un manuscrit, à une épreuve, à un pla-
card, etc. se dit surtout eu imprimerie. Il y a des AJUGOiDE,adj. Bot. Qui ressemble i1 l'ajuga.
chatière ajourée par deuz carreaux de papier huilé Faire | S. f. pi. Famille de plantes labiées.
ajoutés à les des ajoutés. Ges ajou-
me sert'ait de fenêtre. (Rétif de la Bretonne.)Blas. tés sont enf si grand
toutes pages.
nombre qu'il faudra remanier AJUGOÏDÉES, s. f. pl. Bot. Tribu de plantes
Désigne les échancrures de la partie supérieure du | f. Géom. Ligue ajoutée à une de la famille des labiées, dont le type est 1 ajuga.
chef. Une croix ajourée en cœur, c. ad. une croix autre toute la forme. S.
pour'la prolonger. Dans
dont les* quatre branches se terminent par une c'était la corde ou le son appelé proslambanomène. la musique grecque, AJURATIBA, s. m. Bot. Arbrisseau du Brésil,
échancrareîpiHbrme de cœur. Se dit aussi do tonte à fruit rouge, dont les indigènes tirent une buile
pièce percée "a jour pour laisser voir rémail du AJOUTER,v. a (du lat.aci, àjuxta, auprès; dans rougeâtre qui leur sert à s'oindre le corps.
la basse lat., on l'ancien met AJÙST, s. m. Espèce do nœud à l'aide duquel
quand elles sont d'un émail particulier. adjousler). Mettre quelque chose de plus; joindre on réunit momentanément les bouts dé-èeux cor-
AJOURNABLE adj. Qui peut être, qui doit une chose à une autre; faire addition d'un nombre. dages ou les parties rompues. On dit aussi ajut.
AJUSTAGE, s. m. Action d'ajuster, de rendre
une sauce. Biendes gens ne se font pas scrupule, pour juste, de donner le poids légal, la capacité ou les
AJOURNÉ, ÉE, part. Renvoyé, remis à un autre dimensions voulues, en parlant des monnaie?, des
rard.) Un des années à la vie. Aces poids et des mesures.Action d'ajuster ensemble
temps; différé. La séance fut ajournée à quinzaine.- reproches il$ ajoutaient les plus affreuses malédictions. es différentes pièces d'un instrument, d'une arme,
Proposition ajournée. Discussion ajournée. Partie de mal que d'y d'une machine, ou de donner lé dernier coup de
ajouter celui d'un remèdeincapable de guérir. main à' des pièces qui demandentil.. être montées,
jour. Couse ajour- Le public enrichi du tribut de nos veilles polies, etc. L'ajustagese fait généralement au moyen
|
née. Assigné à comparaître. Témoinsajournés.
{B0IU5AC.)
de la lime. Dans l'hortogerie, l'ajustage est une ope-
ration fris-importante. L'ajustage est la dernière et
la plus délicate de toutes les opérations de la con-

fi. struction des machines; il comprend le tournage des


«iVrnommél'ajourné,parce que dans un «oeës de accord
colère,il fit jeter d'unrocherdeuxseigneurs
qui, leur forage,leur mise en
à la lime et leur pose ou montage. (Bonnefoux.
devant
Dieu
danstrentejours,et qu'il mourut en L'ajutage des brides de noix. L'ajustage des capu-
effet au bout de ce terme, en 1312. S'emploie dans le cines. ^L' ajustage despièces d'un fusil
Mach. Qui a reçu la
en place, monté. Celte pièce est bien ajustée. Tout est
ajusté sa maison.
de la toilette.
Vous avez bien ajusté votre

Ses femmes de
goât les
jardin.
chambrene peuvent ja-
AKEBIE,
choses mille des s*f. Bot. Genre sont
de
des
arbustes
la
menteux a feuilles palmées, originaires du Japon,

Le coup était
|
bien ajusté ensemble. Dirigé, en parlant des armes.
que les habitants cultivent uour l'ornementde leurs
(Marivaux.) jardins.
si bien ajusté,
Un lièvre ajusté: Le loup, AKENE s. (du gr. à
mal ajusté, -ne fut pas atteint. Accommodé, disposé seule
arrangé; embelli paré. Sa maison est bien ajustée. ses
Voilà votre habit bien ajusté! Voyez ger le* feuilles à la main, lui donner une disposi- um akène..
graine. On écrit aussi akaine.

tiers, Voir si les copeaux dont on fait les cartes sont ré a Newcastle,
adj.
médecin anglais
en action, Parbleu i chevalier te voilà mal ajusté. de la même hauteur. le 9 novembre 1721, mort le 23 juin
(Molière.) de bijouterie avec des morceaux de pierres fines, de 1770. Il a laissé un recueil d'odes les Plaisirs de
l'imagination, et' quelques ouvrages de médecine.
Me voilà, sur ma foi! joliment ajusté,
Et payé comme il faut de ma sincérité. propre et au fig. Une chose s'ajuste, ne s'ajuste pas
au ARHCHAM, s. m. Oraison des Turcs. Heure à
bien à une autre, avec une autre. Deux choses qui s'a- laquelle ils font cette prière.
|
(dkstouchks.) AKICERE, s. m. (d u
si les pièces
I Ironiq. Vous voilà bien ajusté!Se dit en parlant achevées s'ajustent, si elles produisent par leur com-
à un homme dont les vêtements sont en désordre Tout Genre d'insectes' de la famille des acridiens dont
|
ou qu'une voiture a éclaboussé. Fig. Accommodé,
platit selon l'axe de la vision, pour s'ajuster aux dis- les espèces,peu nombreuses, sont répandues dans lés
tances commeles lunettes de longue vue: (Bossuet.) parties méridionales de l'Europe et en Afrique.
1 Cartes ajus-
fées, Cartes préparées pour tromper au jeu. Se dit, | Ils se sont ajustés ensemble, Ils se sont concertés',
Us sont convenus entre eux des moyens a employer
en blason, d'un trait ou d'une flèche prêt¡, à être.
pour faire réussir cette yi-
AJUSTEMENT, s. m. (pron. ajusteman). Action mais s'ajuster, Ils ne sauront jamais s'accorder, s'en-
|
tendre. Cela i ajuste mal au dessein que vous avez,
d'ajuster. L'ajustementd'un poids, d'une mesure, d'une Cela
machine.1 Accommodement,voie, ne s'y accommode pas, n'y convient pas. |
S'ajuster au
pour concilier, accommoder quelque affaire. Cher- faire quelque accommode.Se préparer,
cher, trouver des ajustements dans une affaire. Dis- chose. S'ajuster pour tirer au blanc, les
position, arrangement. L'ajustement de sa maison, joueurs 'de mail sont longtemps à s'ajuster pour frap-
de son jardin, annonce qu'il a du goût. Parure, Un per la bouU. Faire sa toilette, se parer. Cette femme
est deux heures à s'ajuster.
peu d'ajustement sied bien. yds paroles, vos regards,
rulre ajustement ont je ne sais quel air de qualité qui Laissez en me parlant votre science auguste,
enchante les ns.(Molière.) Parure, toilette, Se Et que votre langage à mon savoir s'ajuste.
dit communément de tout ce qui sert à former
ajustement complet. La coiffure, l<*s bas, les sou- un ( MOLIÈRE. )

j
liers, sont une partie de l'ajustement. Les ajuste- AJUSTEUR BUSE, s. Celui, celle-'qui ajuste.
Technol. Celui qui ajuste les monnaies, les poids,
les mesures. Ouvrier mécanicien qui finit ou adapte
Quiconque à son mari veut plaire seulement, et réunit les pièces diverses d'un instrument, d'une
'N'a pas besoin de tant d'ajustement. arme, d'une machine, exécutées par d'autres ou- AKIDE, s. m. Entom. Tribu d'insectes coléo-
(mol-èke )1 vriers; c'est donc l'homme de l'art. En effet, les' ptères hétéromères du geure akis. On l'appelle éga-
De quelque riche ajustement ouvriers forgerons ou limeur, exécutent chacune
Dont puisse se parer une jeune personne, dos pièces d'une machine. L'ajusteur seul connait
Elle n'a pus de plus bel ornement j la place de toutes ces pièces et sait comment il doit AIKIKI s. ni. Oruithol.Nom vulgaire de l'alouette
farlouse.
Que ceux que sa beauté lui donne. les poser pour vérifier si elles s'ajustent bien, si
(SALB.NTIN. ) elles sont propres, une fois réunies, à former uneten- AKIS, s. f. (du gr. àxtç, pointe). Entom. Geare
semble dont la combinaison produise l'effet attendu. d'inseçtes coléoptères hétéromères, dont une seule
Beaux-arts. Disposition des accessoires d'un ta- 1 Dans l'horlogerie, il est appelé finisseur. espèce se trouve en France. -Ces insectes semblent
bleau, des draperies d'une statue, des détails d'ar- AJUSTEUR-MÉCANICIEN,s, m. Ouvrier qui se plaire parmi .les ruines et les décombres, et vi-
chitecture. Voilà des ajustementsbien entendus. 1, est chargé d'ajuster les pièces des mécaniques. vent de matières en décomposition et même d'ex
lIortic. Ajustement d'une fleur, Arrangement de ses créments.
AJUSTEUR-31ÛJXTEUR,s. m. Ajusteur chargé
feuilles, dans le dessein de réparer ses défauts na- du montage d'une machine. Pour faire un bon lever AKISITES, s. f. pi. (du gr. àxîç, pointe). Entom.
turels et de lui rendre la forme agréable qu'elle Tribu de coléoptères lïétéromères. Les akisites
doit avoir. Accommodement,conciliation. Cher- ajusteur-monteur. (Th. Olivier.) des insectes très-lents dans leurs mouvements.Ils sont
cher des ajustements dans une affaire. 1 Synonymes: fuient la lumière et habitent le plus souvent les
A JUSTOIR, s. m. Technol. Petite balance où l'on ruines et les décombres. La plupart des espèces
AJUSTEMENT,' PARURE, TOILETTE. Tous ces mots pèse ajuste les
donnent l'idée de la recherche et du soin qu'on et monnaies, avant de les marque ^connues sont du midi de l'Europe et du nord de
met On dit maintenant trébuchet. lAfrique.
à s'orner dans son habillement. L'ajustement exige
du temps, du talent et du goût. La AJUSTHRE, s, f. Technol. Petite concavité mé-
f
parure veut des nagée dans AKKADAAH, s. f. Réunion des caravanes. Les
objets qui aient de l'éclat et qui soient un fer à cheval pour qu'il puisse faci- akkabaahs sont forcées de lever les tentes à la hâte et
propres
relever la figure. La toilette embrasse à la fois l'a- lement s'adapter au pied de l'animal qu'on veut de poursuivre leur route dès que le soleil se lève'.
justement et la parure. ferrer. ARNÈME, adj. (du
AJÛT, s. Mar.. Sorte de nœud facile délier, Tératol. gr. à priv., xv^ur;, cuisse),
AJUSTER, v. a. Rendre un poids ou une me- m, à Qui n'a nas rfp ou A
inmlioo nu
u » pas ue Jamnes de cuisses.
sure juste, conforme à l'étalon..Ajuster un poids, servant à joindre les deux bouts d'un cordage rom- AKNEMIE, s.
un». mesure, un litre. /'Donner le poids légal. Ajus- pu,
uu'denx cordages que l'on veut réunir mo- organique d'agénésie partielle, caractériséepar
terunpmonnaie.Accommoder 'terminer, adopter, mentanément pour se procurer plus de longueur. 1 absence ou des cuisses.
re d'accord. Ajuster un châssis à
Ajuster un couvercle à une boite. Ajuster une vis à
fenêtre.
On dit aussi ajust.
AJUTAGE, s. AKODON, s.
m. Technol. Nom que l'on donneà rongeurs, de la famille m. Zool. Genre de mammifères
ecrou, une clé à une un certains tuyaux additionnels placés à l'ormce d'é- s'y des mnriens. L'espèce qui
une serrure. Ajuster des pièces d'une coulement des jets d'eau,, et disposés de telle rapporte, l'akodor. de Bolide, a beaucoup d'a-
machine. Un ouvrier ne sait pas, la plupart du temps nalogleavec
quel service est destinée la pièce qui est entre
ma-
nière que l'ensemble et la combinaison des jets habite le. hant Pérou. notre souris domestique. Cet animal
ses
mains; il ignore comment elle doit se rallier, s'ajus- produisent une figure ou une forme quelconque
ter avec celles qui,avec elle, doivent concourir à lien- agréable à l'œil. Généralementun ajutage est
semble de la machine. Ajuster un discours). Mot qu'on emploie quelquefois éomme
ses nos à la cadlnr. de pharmacologie.
l'écoulement d'un liquidé ou d'un
gaz. Un robinet synonyme
sieurs personnes soient d'accord sur quelque cliose; peut être regardé comme un ajutage. Gros ajutaqe AKPA, s. m., Ornithol.. Oiseau du Groenland
Il est difficile de les ajuster l'un Petit ajutage. Ajutage à tête d arrosoir. On dit aussi auquel les voyageurs donner lâ taille du canard'
avec l'autre. HWya ajuloir,Óu avec le dos npir et le ventre blanc, et qui ne peut'
<jue rous qui puissiez les ajuster.Arranger, mettre ajoutoir et ajoutage.
AJÙTER, y. a. Mar. Opérer la réunion momen- disent-ils, ni courir ni voler. C'est sans doute le
J ajusterai cela en quatre mots. (Destouches.) Conci- tanée de deux extrémités de cordages, peutpingouin.-
lier- ensemble plusieurs ou faire l'a- AKSARAL, s. m. (littéral, bàrbe blanche^. Ma-
passages, faire voir qu'ils marrage que l'on nomme ajût. C'est aussi disposer gistrat
1 ont qu un même sens. Ajuster des passages qui deux pièces de bois de manière qu'elles qui remplace, en Boukharie, les tribunaux
soient par- de commerce.
pu- faitement réunies ensemble. Ce magistrat tâche de concilier les
Mettre une chose en état de bien faire
pour tirer.ProT. Ajustez vos flûtes, Mettez-vous
|
«accord avec vous-même. Faire ce qu'il faut pour
'napper juste, pour atteindre au but. Ajuster son
son fusil
AJUTOIR,
Ajuster un ressort, une machine. Ajuster son effet. à l'extrémité du m.
s.
plutôt ajutage.
parties. S'il
Tuyau de métal que l'on soude kousbégui, qui réussit pas, l'affaire est portée au
tuyau d'imë fontaine, etc. On dit en dernier ressort.
AKALAKAS, s. m. Entom. Énorme fourmi
n'y
°
se fait assister de Yaksakal et juge
AKSCHIDItoE, s. Membre d'une des familles
oup il a ajusté son coup, et a mis bas l'oiseau ARANTICONE s. f.. (du gr. àxavôi, chardon- vessie).
Absol. Viser juste. Le gibier est parti trop vite, je neret; xovi;, poussière). Minéral. Nom qui veut dire 2« section Ichthyol. à là
pierre de serin, et que l'on a donné a l'épidote d'A- du 6* ordre
|
otssetn. Embellir par rendal, en Norvège, parce que la poussière de cette
pierre est d'un vert jaunâtre.
ALABAMA. Géogr. Un
rique septentrionale! entièrement formé d'une par- Dès le commencement du xvii0 siècle, les direc- commun, trouvé Madagascar. L'alafie est remar-
tie de cette vaste région connue jadis sous le nom teurs confesseurs trouvent dans le Sacre-Cœur, un sluable par la quantité de fleurs d'un rouge éclatant
de territoire occidental de la texte commode mais les femmes le prennent tout dont elle se couvre.
septentrionale de l'État d'Alabama embrasse une ALAGAO, s. m. Bot. Nom donné à des arbris-
partie de la vallée du Tennessee. Il s'y fait un seaux des Philippines que l'on regarde comme des
commerce considérable de poix, de goudron, de j
une paysanne de Normandie, et lui ordonne d'a- sureaux, parce qu'ils ont une même disposition de
térébenthine, de planches, mais surtout de coton, feuilles et de fleurs. les alagaos appartiennent au
presque totalement exporté h la Nouvelle-Orléans, Filles du Cœur de Jésus. Jésus ne manque pas d'ap- genre andarè^e. V. andarèse.
par Mobile, devenu le centre de toutes les affaires. paraître à une visitandine nommée MarieAlacoque, ALAIN CHARTIER. Ses, contemporains lui
Les habitants de cette contrée sont très-hospita- et lui montre soncœur entr'ouvert.C'était une forte avaient donné le nom -dé Père de l'éloquence; il a
liers. L'Alabama ne forme un État que depuis 1819. fille, très-sanguine, qu'on était obligé dédaigner fait faire quelques progrès à la langue française
Les principales villes sont Cahawba, Tuskalousa, sans cesse. Elle était entrée vingt-quatreans au pourtant- on ig nore le lien précis de sa naissance
siège du gouvernement, Mobile, Blakely, Montgo- couvent, avec des passions ardentes; son enfance aussibien que l'époquede sa mort. Tout ce que l'on
mery, Huntsville, etc. n'avait pas été misérablement étiolée, comme il' sait, c'estqu'il est né en Normandie, vers l'an 1386, à
ALABANDA. Géogr. anc. Ville de Carie, dans arrive à celles qu'on enferme de bonne heurè. Sa Bayeux, suivant quelquesbiographes. Charles VI et
l'Asie Mineure. Elle était florissante par le com- dévotion .fut tout/ d'abord un violent amour, qui Charles VII, qui faisaient grand cas-delui, renvoyè-
merce et les arts, mais plus célèbre encore-par la votilut souffrir pour l'objet aimé. Ayant oui dire rent en ambassade vers plusieurs souverains. A la
dissolution de ses moeurs. qu'une autre fanatique, Mme de Chantai, s'était fois poète, historien et orateur, Alain Chartier fut
ALABANDINE,s. f. Minéral.Nom que les anciens imprimé sur le cœur, avec un fer chaud, le nom renommé autant par sa laideurque par ses talents.
ont donné aune pierreprécieuse d'unrougefoncé,que insensible,de Jésus, elle en fit autant. L'amant n'y .fut pas On raconte qu'unjour étant endormi sur une chaise,
l'on tirait des mines d'Alabanda, et dont la- dureté et dès lors la visita. Ce fut à la connais- Marguerite d'Ecosse, première femme de Louis,
tenait le milieu entre celle du rubis et celle de l'a- sance et sous la direction d'une supérieure habile Dauphin de France, qui phis tard fut Louis XI,
méthyste. On croit que c'était une Variété du gre- < quedivin Marie Alacoque eut ces rapports intimes avec s'approchade lui et le baisa sur la bouche. Comme
nat. 1 Nom donné aussi au manganèse sulfuré.
le époux. Elle célébrases épousailles-aveclui; les courtisans s'étonnaientqu'elle eût appliqué sa
ALABARCHE, s. m. Titre du premier magis- Marie Alacoque un contrat régulier fut dressé par la supérieure, et belle bouche sur celle d'un homme aussi laid, la
signa de son sang. Un jour qu'elle princesse leur répondit Ce n'est pas l'homme que
trat des Juifs d'Alexandrie.V. alabarque. avait nettoyé de sa langue les vomissements d'un'\ j'ai baisé, c'est la bouche qui a prononré tan*' de i
ALABARCHIE, s. f. (pron.' ki). Dignité d'ala- malade, Jesus fut si .satisfait qu'il lui permit de, si belles choses..» On a de lui un grand nombre
barque recette, administration du droit de péage coller bouche à l'une de divines plaies. Il n'y d'ouvrages, Histoire
sa ses entre antres une de Charles VII.
imposé pour le passage des bestiaux à Alexandrie. avait là rien à voir pour la théologie c'était une Sa prose vaut beaucoup mieux que ses vers.
ALABARQUE, s. m. Nom que l'on donnait au affaire de physiologie et de médecine..MarieAla- ALAINS, s. m. pl. Peuples barbares de race scy-
chef des Juifs d'Alexandrie. C'était l'intendant ou coque était une tille d'un tempérament ardent, thique. Ils commencèrent leurs incursions dans
le délégué du souverain. Dans les provinces où les qu'exaltait le célibat. Elle n'était nullement mys- l'empire romain
Juifs étaient en grand nombre, ils avaient un'chef tique, au sens propre de ce mot. Plus heureuse que padoce, de la Cilicie en 275, et s'emparèrent de la Cap-
de leur nation, ou un autre chef auquel ils s'a- MIne Guyon, qui ne vit point ce qu'elle aimait, prirent part à la grande et de la Galatie. En 406, ils
invasion des Barbares dans
dressaient particulièrementdans leurs affaires, sans celte-ci voyait et touchait le corps de l'Amant di- les Gaules. Vaincus Espagne parles Visigoths,
en
être dépendantsdu gouverneur envoyé par le sou- vin. Le coeur qu'il lui montrait dans sa poitrine ils se dispersèrent. Une de leurs colonies se réfu-
verain pour gouverner les autres citoyens. entr'ouverte était Un viscère sanglant. L'extrême gia dans les montagnes du Caucase, entre le Pont-
ALABASTRE, s. ni. Antiq^. Sorte de vase sans pléthore dont elle souffrait, et dont les saignées fré- Euxin et la nier Caspienne, où l'on retrouve encore
Grecs, et qu'on avait
anse dont se servaient les quentes ne pouvaient la soulager, lui remplissait^, les traits généraux de leur race une autre poussa
souvent 'de la peine à saisir lorsque ces vases étaient jusqu'aux sources de la Vistulc d'autres, enfin.
polis. On dit aussi alabastron.1 Bot. Bouton àfleur grands propagateurs de la dévotion nouvelle, se s'engagèrent au service de l'empire romain et s'at
avant son^épanouissement. gardèrent bien d'expliquer nettement s'il s'agissait tachèrent personnellement à Stilicon. Les débris de
ALABA^STRIN, INE, adj. Qui tient de l'albâtre, de rendre hommage au cœur symbolique, au cé-
qui en a 'la nature, les qualités ou l'apparence. leste amour, ou d'adorer le cœnr de la chair. Quand ALAIRE, adj. Hist. nat. Qui se rapporte aux
ALABASTRIQUE, adj. Qui concerne l'albâtre. on les pressait de s'expliquer, ils répondaient di- ailes. Qui s'insère dans l'angle des branches. Pé-
IS. f. Art de fabriquer l'albâtre artificiel. versement, selon.les personnes, les temps, les lie:ax.
ALABASTRITE,s. f. Minéral. Pierre gypseusc, Le P. Galiffet faisait au même disait moment les deux alaires. Les plumes qui couvrent le dessus des ailes
blanche, demi transparente, qui n'est autre chose réponses contraires à Rome, il qu'il s'agis-
qu'une chaux sulfatée. On la trouve principalement sait du cœur symbolique, à Paris, il imprimait insectes lépidoptères .crépusculaires et diurnes, à
dans les carrières de plâtre de .la, Toscane. Son qu'il n'y avait pas de métaphore, qu'on honorait la une espèce d'épine grêle, .roide, un peu arquée, qui
éblouissante blancheur, sa demi-transparence, le chair même. L'équivoque fit fortune. En moins sert à maintenir-les ailes dansle repos
il forma
S. f. Zool.
de quarante-huit années, se en Franco Genre de distomes, cylindriques, et
peu de résistance qu'elle oppose au ciseau du sculp- 428 confréries du Sacré-Cœur. (Michelet.) Marie d'une vers pourvus
teur, le poli qu'elle peut recevoir, .et l'aspect dia- Alacoqne ,n'a pas été ouhliée assez longue queue et d'une expansion en
phane qu'elle acquiert par cette dernière opération par les poètes. On
toutes ces qualités lui ont valu une grande popu- trouve dans Gresset les vers suivants ALAIS 'autrefois Alesia Nova). Géogr. Ancienne
larité comme objet d'ornement, l^uabasn^te a le Vert-vert était un perroquet dévot. ville de France, département du Gard, chef-lieu de
droit de revendiquer toutes ces urnes gracieuses, Il disait bien son bénédicité sous-préfecture, a 42 kilom. de Nîmes; population,
ces groupes si délicats de nymphes, de grâces, de Et.notre mère et votre charité, ,15,961 habitants. Cette ville est située au,pied des
muses; toute cette mythologie sculptée, tous ces Il savait même un peu de soliloque, Cévennes, dans une belle prairie, sur la rive gau-
Et des traits fins de Marie Alacoque. che tlu Gardon d'AlâltJ et sur le chemin de fer de
vases élégants, toutes ces lampes transparentes,qui
se détachent u bloc informe sous le ciseau de
l'artiste florentin car tous ces objets
ALACRITE, s. f. (du lat. alacritas, formé d'ala-
ne sont pas cer, gai, vif). Gaieté vive, humeur gaie. L'appétit, assez
Beaucaire
bien
à Nîmes
bâtie et
et à la
remarquable
Grand'Combe. Elle est
par une belle église
en albâtre, mais^bien en alabastrite. L'albâtre n est de construction gothique. Après les dragonnades,
pas un sulfate, mais un carbonate de chaux; d'ail- deur emoureuse, enfin la pleine alacrité du corps et quelle i Louis XIV y fit bâtir une citadelle, au bas de la-
leurs"il est très-rarement blanc, et offre toujours de l'esprit, la régutarité des excrétions, tets sont les est une promenade d'où l'on jouit d'une vue
des nuances plus ou.moins variées et rembrunies. caractères de la santé. (Virey.) fort agréable. La ville d'Alais doit la prospérité
C'est à tort que certaines personnes donnent le nom ALACTAGA, s. m. Zool. Espèce de mammifère
;de faux albâtre à l'alabastrite. On l'appelle quel- du genre des gerboises. bassin houiller et à ses exploitations^fleplomb, de
quefois biscuit de Florence. Statues, vases, rosaces zinc, de manganèse, de etc. On trouve
ALADIN (Àl-Ëddin-ben-Kaikhosrou). Sultan de aux environs d'Alais descouperose, sources d'eaux minérales
en alabastrite.Lessources de en Tos- Konieh, pays de Roum, et dixième prince de la
froides, ferrugineuses et vitrioliques. Alais est la
•; cane, tiennent en dissolution les matières^salines qui Seldjoucides.Il soutint avec succès plu- partie de Guiraudet, traducteur de Machiavel,
|
constituent l'alabastrite. C'est aussi 4e nom d'bnné sieurs
famille des
guerres contre les souverains d'Egypte,(vers du
savant chimiste J. B. Dumas.. et
par les Grecs aux pierres avec lesquelles ils fabri- l'an, 1200); envahit la Caramame, et, quoiqu'il se
quaient les vases nommés alabastres. Ces pierres dit le roi du monde, il fut forcé de reconnaître peur ALAIS, s. mTNom donné dans quelques faucon-
bâtre
s.
gypseux.
n'étaient autres que de l'albâtre calcaire et de l'al- maître'Okai, chef des Tatars mongols, et mourut
ALABE, m. (du gr. qu'on ne peut sai- empoisonné en 1238. Un autre Aladin, l'un des'
princes connus sous le nom de Vieux de la Monta-
neries
des
à un oiseau de proie dés Indes, de la famille
faucons,
ALAISE,
propre à la chasse de la perdrix.
s. f. Attache d'osier, due jonc ou de
sir). Ichthyol. Nom d'un poisson du Nil, que l'on a paille, qu'on fixe à l'extrémité d'une branche d7at-
placé dans la famille des anguilliformes et qui est De sa retraite du mont Ln>àn, bre-trop courte pour être palissée^ Menuiserie.
voisin des synbranches. On écrit aussi alabès. Planche ajoutée une autre. On écrit aussi alizé.
ALÂCH1R, v.- a. et ri. Rendre lâche, devenir samment menacés du poignard de ses sicaires,s'ils
|
lâche. S'Al-ÂfHiR, v. pr. Devenir- lâche, tomber ALAL1E, s. f. (du gr. ci priv., ).a).eïv, parler).
en faiblesse. répandit même en Europe. Saint Louis, loin de
ANTE, adj. Qui alâchit. Il est i s'effrayer de ses menaces, l'obligea, lorsqu'il se
Impossibilité de parler, mutisme- accidentel.
s. f. Minéral. Variété de pyroxène
peu usité..
ALÀClftSSEMENT, s. m. Relâchement, diminu-
ALALITE
sahlite, d'un gris verdâtre, que l'on trouve dans le
des héros des contes val d'Ala et qui a été prise d'abord pour une nou-
tion des forces. Vieux mot. des Mille et une Nuits, Aladin, ou ty Lampemer- velle substance appelée aussi diopside.
plantes orchi-
pu de sa jnère est la grande dévotion moderne de-
puis Bientôt
douteux, mais^décenïesptouteune langue
'
ALAÉFORME,
j forme).
adj.
d'un sens ble grossièrement à une aile
pointrougir,
(du lat. *la,,
coquille
aile;
qui
forma,
ressem-
étendue telle j
à
dées
rouges
formé

Florence,
pour
originaire
le 28
une
du
petite
Mexique.
octobre
plante parasite à fleurs

Célèbre poète italien, né


1495. Le meilleur de ses
dresses équivoques
galanterie* dévote. I Ajnbôise le J8 avril 1556.
ALAMANS, s. m. pi. (en lat. Alamamtt,Alamani). J .âonné une sorte de terre qui paraît avoir les ments, ies maisons ont des soubassements qui leur
Nom d'une confédération guerrière de plusieurs'mêmes propriétés que le bol d'Arménie, et qui servent en quelque sorte
peuplades germaines -dont osaient partie les Cat* n'est peut-être autre chose que le tripolimême. colonnes ont des bases et des piédestaux, les pié-
tes, les Teuctères et les Unipètes, et qui, dès 'le (îles d'). Archipel
me siècle, firent des excursions daris l'empire ro- Baltique, à rentrée du golfe de Bothnie, quila mer
ALAND Géogr. de
main. Battus par Maximin, Posthumius,Constance ports commodes a des ALAQUECA, s.f. Minéral. Pierre

et
Chlore, Julien et Clovis, ils furent refoulés dans et sûrs. Les habitants, presque qui se trouve à
l'Allemagne et dans la Suisse, oït ils se disper- tous Suédois, se livrent à l'agriculture,à la pêche Ba1agate, aux Indes, en petits fragments polis. C'est
des harengs et chasse une espèce de pyrite, à laquelle on ,-Htribue la pro-
sèrent.
ALAMBIC,s. m. (de l'arabe al, le; amûc, vase de là, en priété d'arrêter le sang quand elle et^ appliquée
1714, la flotte acheva, par extérieurement.
il distillation, ou du la
toire, dans lequel on obtient des produits volatils tant ne fut cédée à la Russie qu'en 1809,qui
Finlande, pour-
avec les
ALARÇOME, s. f. Bot. Genre de plantes fiom-
provenant de l'action de la chaleur sur des liquides îles d'Aland et une partie de la Laponie. des espèces herbacées originaires de la Cafifornift.
ou des substances solides, par l'intervention de ALANDAIS, AISE, adj. et alarqonies ont le port de l'aunée, et présentent de
l'eau. L'invention des alambics semble appartenir d Aland; qui appartient à ces îles. s. Habitant des îles Les
grandes capitules de (leurs jaunes.
aux Arabes son nom du moins paraîtrait l'indi- ALANDIER, s. m: Technoï. Nom que l'on donne
que)-, quand même on n'aurait pas d'assez bonnes
ALARGUER,v. n. (du lat. largus, large). Mar.
preuves qu'ils inventèrent Fart de la distillation à aux foyers des fours à porcelaine. Ils sont à flamme Porter plus largue s'éloigner, quand il s'agit d'une
l'époque où la science florissait parmi eux. La forme même, côte, d'un écueil, d'un bâtiment ou d'un danger.
qui fait office de cheminée. L'impératif alargue! est svnonvmé de au lame!
et la disposition de ces appareils ont beaucoup va- adj.
rié. Ce n était d'abord qu'un instrumentfort simple, ALANGIACÉ, ÉE, Bot. Qui ressemble à-un ALARIC; Célèbre roides Visigoths, qui,, après
avoir ravagé plusieurs provinces de I'empire ro-
incliné de côté. Pins tard, on le lit de deux pièces: deux beaux et grands arbres originaires de l'Inde, main, sous le règne d'Honorius, assiégea deux fois
le corps de la bouteille, nommé cucurbite,
par
et voisine des myrtacées. Les fruits de quelques Rome même. La première fois, il se borna à lever
ressemblance avec une citrouille, et le chapiteau espèces sont bons à manger. On dit aussi alari- de fortes contributions la deuxième fois il pilla la
sa
qui s'y adaptait. Ce n'est guère qu'au commence- giées. ville et détruisit les plus beaux monuments. En
ment de notre siècle que l'alambic des anciens a ALANGION, s. m. Bot. Genre de plantes, type 406, il se fit céder, par Honorins, l'Espagne et une
changé tout à la fois de nom et de forme. C'est ° de la famille des alangiacéès. partie des Gaules, et y fonda le royaume des Visi-
dans la cucurbite.ou chaudière que l'on place les ALANGOURI, IE, part. Devenu ou rendu lan- goths. Après ces exploits, Alaric voulut conquérir
matières sur lesquelles on veut opérer; c'est donc guissant, affaibli. Vieux mot. En la république la Sicile et l'Afrique. Il dévasta tour à tour la
d'A-
elle qui est immédiatement soumise à l'action du thènes, il était loisible à la femme de choisir quelque Campanie, l'Apulie et les Calabres. La mort le
feu. Les alambics sont ordinairement cuivre; personnagede mise qui suppléât au défaut du pauvre 410. surprit dans'cette dernière province, à Cosenza, en
cependant on en fait en tôle, en étain, enenverre, en mari alangouri à la charge. (Arrêts d'a*mour.) Son corps fut enseveli dans le lit même de la
platine. Ces derniers sont employés en grand pour rivière de Busento, afin que les Romains ne Dussent
la concentration de l'acide sulfurique. Quant
aux L'âme d'amour alangoune, pas retrouver ses cendres, et les Goths mirent
alambics en verre, ils sont composés d'une pièce Tantôt il veut ses cheveux frisoter, mort les captifs qui avaient été employés à ce tra-
ou deux seulement mais ces vases, à cause de leur Se parfumer, se tiffer, mignoter. vail. Les Romains se réjouirent de sa mort, mais
(tahubeau.) Alaric n'en avait pas moins montré le chemin de
Rome aux, Barbares.
ALAJVGOURIR,v. a. Rendre languissant,affai- ALARIE, s. f. Bot. Genre de plantes de la fa-
blir. Vieux mot. mille des ph'ycées, formé pour quelques espècesde
ALANGUI, IE, part. Rendu, devenu languis- fleurs rapportées au genre laminaire.
sant. Elle était alanguiepar la douleur physique et la ALARMANT, ANTE, adj. Qui alarme. Bruit
tristesse. (Fr. Soulié.) alarmant. Situation alarmante. Dans ln plupart des
ALANGUILAN, s. m. Bot. Plante de la Chine romans, ce ne sont que^omersations tendres,
que l'on cultive dans l'Inde, autour des maisons,
à cause de l'odeur agréable de
| que sen-
timents passionnés, que peintures séduisantes) que si-
fleurs; on en tuations alarmantes pour la pudeur.
parfume les cheveux, les habitsseset les acparte- ALARME, s. f. Signal que l'on donne par des
cris ou par des instruments de guerre pour faire
Alambic. ALANGUIR, v. a. Rendre languissant, affaiblir. prendre les armes. Sonner Vàlarme. Donner l'a-
Le climat des tropiques rioas alanguissait. Elle larme. Canon d'alarme. d'alarme.
Cloche Fausse
plit sa taille, alanguit ses yeux. (À. AcHard.) assou-
fragilité, sont peu en usage aujourd'hui. grand
alambic. Un petit alambic. Alambic d'argent Alam- gmr une scène. (Beaumarchais.) Leraisonnement tue
Alàn- alarme. Une ordonnancede Henri Il) tfe?155ï,renou-
1553,
l'inspiration; l'attention qu'on lui prêle l'alanguit et soldatenqui ne secondamnait à passer par les piques le
velée
l'u- de platine, Se prend ordinairement trouvait pas assez promptementà son
strument entier avec tout ce qui en dépend, pour l'in- l'amortit. (V. Cousin.) étendard lors d'une alarme. L'ordonnance de 1727
mais prononçait la peine de mort contre tout soldat qui,
il ne signifie proprement
que le vaisseau.
Plisser une chose à l'alambic. L'exprimer
Fig. Sous ses rameaux penchés, de leurs vagues concerts, dans une alarme, ne suicàit pas le dmpeau. La même*
D'invisiblesoiseaux alanguissaient les
grand soin, la discuter et l'approfondir. Le
avec un
mortuum de f l'alambic humain. Nom qu'on donne fi-
cal)ut
airs.
(A. SOUMET.)
ordonnanceportait-que celui qui, dans une place dé
guerre, causerait quelque alarme pendant la nuit, se-
.'
gurément aux excréments. S'ALANGUIR, v. Devenir languissant, perdre rait mis sur un cheval de bois, chaque jour, pendant
ALAMBIQUÀGE, s. m. Raffinement extrême.,
subtilité excessive. Malgré tout l'alambiquage
pr.
|
sou énergie. Il s'alarmait de cet état parce nue sa u4 mois, à la garde montante. Poste d'alarme. Lien
que le maréchal général des logis assigne à un ré-
l'hrases de Camille, sa proposition n'en était des
ALANGUISSEMENT, s: m. État dé langueur giment pour s'y rendre en cas d'alarme. Le poste
ctracagante. (Fr. Soulié.} pas moins d'abattement. Un tiède alanguissement énerve toutes' d'alarme, dans une garnison, est un lieu ou chaque
ALAMBIQÙÉ,ÉE, part. Passé à l'alambic. mes facultés, et l'esprit de vie s'éteint en moi par de-
dans ce sens. 1 Subtilisé, In- grès. (J. J. Rousseau.) casions
raffiné, fatigué par j dans an camp,
des subtilités. Style alambiqué. Pensées alambiquées. ALANTINE, s. f. Chim. Nom donné à l'inuline bruit une place de
alambique. qu'on retire de Vinula helenium. de l'approche de l'ennemi. L'alarme est
au
camp. Les ennemis nous donnaient de fréquentes alar-
ALAMBIQUËR, v. a. Subtiliser, raffiner. Alam- ALAPI, s..m.Ornithol. Espèce de fourmilier-ros- mes.
'i'l»er ses phrases. S'emploie absolument dans ce signol originaire de la Guyane. lant de gens qui ont quelque dessein secretenetpar-
sons. Dans ces sortes de matières, il
ne s'agit pas d'a-
l'tinbtquer. Aile: au fait, sans alambiquer
ALAPTE, s. m. Entonf Genre d'insectes de la
se croient sur le point d'être découverts. j| qui
Fi".
"'»/ | Alambiquer
plus loua- famille des oxyuriens
l'esprit, Fatiguer l'esprit, le trouvée en Angleterre.comprenant
L'alaptus
une seule espèce,
minimus se dis-
Frayeur, épouvante subite. Il a pris -l'alarmé bien'
légèrement. '1 Fausse alarme. Vaine crainte,
iminier aux subtilités. Ces questiompointilleuse, sans
ne tingue du mymar par des tarses de 5 articles et sujet. 1 ;Inquiétude, souci, chagrin. En cepeur sens, U
errent qu à alambiquer lesprit. 1 On dit dans le par des antennes filiformes de 10 articles dans les s'emploie ordinairement au
»«'mo sens s'alambiquer l'esprit. Ne a-ambiquez mâles et de 8 dans les femelles. i raine* alarmes." Augmenter, pluriel. Tendres, folles,

à
posj esprit sur ces problèmes. Il s'estvous
alambiquéles- j ALAQUE, s.
force de vouloir quintessencier les- choses qui sert d'assise à la base des colonnes. Il plat,
*•{?• Epuiser. Elle alambiquait ce pauvre est as-
quelqu'un.
calmer les alarmes de

Tout au monde"est meîé d'amertume et de charmes


nomme, tant qu'il arait de substance. (Brantômejeune
) La guerre a ses douceurs, l'hymen a ses alarmes.
ALAMBIQUEUR, EUSE, S.' Celui,' celle qui (LA FONTAINE,)
alarnbique, qui veut raffiner, subtiliser. Un
alambi- s'épouvanter.
'lueur de 'phrases.
la race des dogues. bonne, et nous prenons
On en distingue trois espèces. Il paraît peut-être l'alarme mal à propos. (Le
6HiS*WeJeS bon! al?m> les qu'on tirait dans les larmes. Elevé au milieu des dangers
n»Pi folî eStimés- Les «*•«• autres, et qu'ils
alan* gentils, de la guerre.T. de chasse. Mouvement causé
avec les- parmi les chasseurs par Kipparition de quelque
quels on chasse
aux ours et *lx sangKers, tirent" | vait alarme, |
bete qui sort d'une forêt. Anciennement on écri-
ontgarder les maisons et à conduire Alaque.. en trois mots.
Mim^t?^' S' nom de Valachieï. (*roissart.)
lairement doit avoir un empattement épouvante. L'alarme naît de ce qu'on apprend
ALANABOLUS, 8. qui le un corns fç/fro», de ce qu'on voit; la terreur, de ce qu'on
Le; n^onii. 'Tnwjiiw;
vante, de ce qu'on présume; la crainte, de ce qu'on
la peur, de, l'opinion qdon a; l'appréhension, ALAZLAM, s. moyen
des flèches. On l'appelle ordinairementbélomancie.
de ce qu'on attend.
ALARMÉ, ÉE, part.
tude, de crainte. L'Allemagne
bus alarmées. Une conscience
Rempli ALB. Géogr. Chaîne de' montagnes calcaires
dans le royaume de Wurtemberg, qui s'étend sur
les cercles de la Jaxt et du Danube, et se rattache
à la forêt Noire, dans
affreux, votre fille alarmée. (Racine.) Sa tendresse de l'AIb porte
était vivement alarmée. Je ne de nombreux vestiges. du moyen âge. Sur presque
alarmée. (Hamilton.) Tout le pays était alarmé de tous les sommets on aperçoit des ruines de châ-
ces préparatifs de guerre. teaux et de donjons qui rappellent les temps de la
ALARMER, v. a. Donner l'alarme, causer de féodalité.On dit aussi Alp ou Alpes de Soùabe..
l'émotion, de l'épouvante, de. l'inquiétude. L'appro- ALRACORE, s. m. Ichthyol. Nom donné au
che de l'ennemi a alarmé tout le camp. Il ne' faut pas thon et à plusieurs autres espèces de poissons du
que cela tous alarme: Sa maladh vous a bien alar- genre des scombres. Ondit aussi aibecore ou albicore.
|
mis. Fig. Les troubles civils alarment tous les inté-
réts. (Dnpin.) 1 Effaroucher, "blesser, offenser. Elle
ALBANAIS, AISE, adj. et s. Qui est de l'Al-
banie; qui appartientà l'Albanieou a ses habitants
a de la sagesse, et mon fils est trop timide pour êtres Les Albanais ou Amantesforment une peuplade d'o-
capabled'alarmer sa verts. (Le Sage.) rigine mixte et d'un caractèretrès-belliqueux, mais
Et si du rimes cyniques en même temps cruel et perfide. Ils n ont aucun
son hardi de
ses goût pour les arts mécaniques ni pour l'agricul-
il n'alarmait souvent les oreilles pudiques. ture, et ne peuvent concevoir qu'il soit plus hono-
(boilbad.) rable de labourer et ^'ensemencer la terre que do
1 S'ALARMER, v.
pr. S'inquiéter, s'effrayer. Une guerroyer singulières gens qui préfèrent donner
mère s'alarme aisément. Je ne m'alarme- pas du leur sang plutôt que leur sueur. Aussi ne faut-il
pas s'étonner que tous les travaux des champs
soient confiés aux femmes, qui sont extrêmement
ALARMISTE, s. Celui, celle qui prend aisément laborieuses. La turbulence et l'insubordination des
l'alarme, ou qui.répand et exagère tous les bruits Albanais sont passées en proverbe dans l'Orient. J S.
alarmants. Se dit surtout de ceux qu'alarme le
-moindre événement politique. Il y a deux sortes m. Idiome de l'Albanie proprement dite, et que
d'alarmistes les uns sont de bonne foi, ils ne font l'on parle aussi dans quelques provinces euro-
péennes de l'empire ottoman, et dans les confins
que répandre les terreurs qu'ils éprouvent eux- militaires de l'empire d'Autriche.| S. f. Nom donné
mêmes; les autres sont de mauvaise foi, ils se ser- à une espèce de robe et à un' genre de coiffure.
vent de la crainte comme d'un moyens politique. ALBANE (L') ou ALBANI (Francesco). Célèbre
Alaterne. peintre italien, né à .Bologne le 17 mars 1578,
foi est un spéculateur ou un ambilieur. (Fr. Wey.)
En argot, on donne ^le nom/d' alarmiste à un mort le 4 octobre 1660, remarquable par son ta-
chien de garde. ALATERNOibE, adj. (du gr. eISo;, ressem- lent à imiter les grâces de la beauté. Ses princi-
blance). Bot. Qui ressemble l'alaterne. paux tableaux sont Vénus endormie, Diane au bain,
ALARY (Antoine): L'un/des plus vaillants sol- ALATION, s. f. (du lat. alatio, formé de ala, Danaé sur sa couche, Galathée sur la mer, et Europc
dats de la République française, ht il. la nage un tra-
jet de 24kilom. en mer pour transmettredes instruc- aile). Entom. Manièregénéraledont les ailes des in- sur le taureau. Il était élève de Denis Calvart, et
sectes sont configuréesou disposées sur leur corps. l'Italie le place à la suite de Jules Romain et do
tions à un détachementcomposé de 1,300 hommes, Guido Reni.
qui lui durent leur salut. Il se défendit à Stockah, ALBANIE (en -lat. Albania)..Géogr. Ancienne
lui quinzième, contre 600 Autrichiens. Quelques entomologisles ont été établis
par Aristote.
ALATITE s. f. Foss. Nom donné aux rostel- province de-la Turquie d'Europe, comprise aujour-
ALAS, s", f. Pêch. Partie des ailes du filet dit laires, aux ptérocères et aux trombes fossiles. d'hui dans lés provinces de' Ronmélie et de Scutari.
boulier. Formée des anciens royaumes d'Épire et d'Illyrio,
ALASMIDES, s. m. pi. Zool. Tribu de mollus- ALATUNGA, s. m. Ichthyol. Nom sous lequel
plusieurs naturalistes ont décrit un scombre assez cette province est habitée-par des Turcs, des Grecs,
ques de la famille des pédifères ayant pour type le semblable au thon, et qn; parait vivre également des Juifs et des Amantes. Depuis la révolution de
genre alasmidonte. dans la Méditerranée et lans l'Océan, où il porte la Grèce, la partie méridionale de l'Albanie a re-
ALASMIDONTE, s. m. Zool. Genre de mollus- le nom de thon blanc, à cause de la couleur de sa pris le nom d'Épire.
ques formé pour quelques coquilles du genredés mu- chair, qui est plus blanche que celle du thon or- ALBANIEN, ENNE, adj. et s. Habitant de l'Al-
lettes, et qui s'en distinguent par. l'absence de la dinaire. banie qui appartient à l'Albanie ou à ses habi-
deut cardinale postérieure. _On-! appelle aussi ano- ALAlIDA^-s. rt. Nom latin de l'elouette, donné a tants. Synonyme d'Albanais,
une hjgion de Gaulois que Jules César leva à ses ALBANO (en lat. Albànum Albanum Pompeii).
^Jmis7 et dont les soldats portaient sur leurs cas- Géogr. Petite ville des États de l'Église, dans la
ques un ornement imitant la crête de l'alcuette. Comarca, et a 20 kilom. S. S. E. de Rome, près le
ALAUDIDÉES, s. f. pl. Omithol. FamiHe d'oi- lago Castello ou d'Alb no, sur une montagne. C'est
seaux de l'ordre des passereaux et de la tribu. des un séjour de grédil on pour les gens riches
conirostres, se divisant en deux sous familles aussi y voit-on un graW nombre de palais et de
celle des alaudinées ou alouettes arvicoles, et celle 'maisons de campagne, entre autres Castel-Gan-
des anthusinées ou alouettes praticoles,"renfermant dolfo, ou les papes-passent ordinairement la belle
les anthus où pipis. saison. Cette ville a été ruinée dans le XIIe siècle
ALACDINÉES, s. f. pl. Ornitbol. Sous-famille par l'empereur Frédéric Barberousse.
d'oiseaux de la famille des friugillidées. C'est ALBARELLE; s. f. Bot. Champignon qui croit
aussi le nom d'une sous-famille d'oiseaux de la fa- sur le châtaignier et sur le peuplier blanc et qui
mille des alaudidées, dont le plumage est généra- est bon à manger.
lement teint' de roux ou de roussâtre, couvert de ALBATIOX, s. f. (pron. albacion; du lat. albatiol
mèches plus foncées, avec les rectrices latérales formé/de -àlbus blanc\ Action de rendre -blanc.
bordées de blanc ou- de roux pâle. Les alaudinêes Nom donné par les alchimistes a une opération att
couvrent tout le globe et comprennent les trois moyen de laquelle ils blanchissaient les métaux
genres alouette, calandre et sirli. dont ils voulaient obtenir la transmutation. C'est
/Âlàsiniâonte. ainsi qu'ils nommaient albation la transmutation du
euivre en argent.
ALBÂTRE, s. m. Sorte de pierre demi-transpa-
AEASTOjR^ s. m. (au gr. à priv. Xyjfcd,, ou- rente, et quelquefoisremarquable par sa blancheur.
blier^ 'Cytyû. qui cause des maux si grands qu'on H y en a deux espèces fort différentes. L'une est
ne peut/les oublier). Nom donné a des génies mal- une variété de chaux carbonatée, et l'autre une

faisants. Cicéron avait conçu le projet de se tuer au- variété de chaux sulfatée ou gypse. La première
prêtdu foyer d'Auguste pour devenir l'alastor de cet constitue l'albâtre calcaire, et la secende Y albâtre
gypseux. Les Grecs se servaient de ces deux sortes
d'albâtre pour fabriquer des vases sans anse. L'air
*jALATA-LATA, s. m. Zool. Genre de mollus- bâtre calcaire est composé de couches minces et
ques établi pour quelques espèces de strombes dont successives, parallèleset ondoyantes,qui indiquent
qu'il a été formé par voie de concrétion. Sa texture
À LATINE. Mois latins qui signifient à calé. est grenue, fibreuse ou,lamellaire ses veines sont
Légat à lalere. V. légat. souventde couleurs différentes. Quand les couleurs
ALATERNE, s. m. Bot. Gonre de plantes réuni sont bien tranchées et que cet albâtre peut recevoir
a°.i georj^ nerprun, dont il ne diffère que par le et il sert
nombre des organes
cile à élever dans le Nord, et se à Montmartre
plus commun it

de belles petites Genre d'insectes coléoptères,pentamères, de la fa-


grappes de fleurs, nombreuses. quoique, délicieuse.
peu
uneodeur
pendules, des statuettes, etc. Celui que l'on trouve 18,000personnes, et allumé une guerre de soixante- ALBERTIE, f. Zool. Genre de vers systalidcs,
à Volterra, en Toscane, est remarquable par la fi- huit ans, qui coûta à l'Espagne 800 millions d'é- établi pour une s.espèce parasite des lombrics et des
nesse de son grain. Les carrières de Lagny, ,près cus et la perte de sept provinces des Pays-Bas. limaces. L'albertie est vivipare et renferme
de Paris, en fournissent une belle variété de cou- ALBE, s. m. Espèce de petit poisson d'eau douce. rement deux ou trois fœtus plus ou moins développés.
leur grise ou blanc jaunâtre. L'albâtre gypseux se ALBE ÉPINE, f. Se disait en vieux français ALBERTIME,s. f. Bot. Genre de.plantes com-
distingue aisément de l'albâtre calcaire, en ce qu'il pour Aubépine ou s.
épine, blanche. posées de la tribu des vemoniées, comprenant des
se laisse rayer avec l'ongle, tandis*que celui-ci est ALBELEN, s. m. Ichthyol. Espèce de poisson arbrisseaux du Brésil, munis de feuilles alternes,
assez dur pour rayer le marbre. Un taie d'albâtre. des lacs de la Suisse, qu'on nomme aussi lavaret. elliptiques,,glabres ou blanchâtres en dessous.
Une statuette d'albâtre. Une pendute d'albâtre. La ALBERTINIÉES, s. f. plur. Bot. Sous-division
ALBEN, s. m. Minéral. Nom donné à un tui de la tribu des vernoniées et caractérisée par ses
calcaire dont il existe des couches considérables
btitre calcaire. La fumée et la poussière finissent par près d'Erding, capitules pauciflbres, réunis en glomérules arron-
en Eavière. dies et ce qui lui est particulier, c'est qu'on voit
en le polissant uvec de la prêle. Fig. Se dit de tout ALBERGAME, s.
m. Zool. Nom vulgaire d'une les fleurs des albertiniées s'épanouir en même temps
ce qui a la blancheur de l'albâtre. Une blancheur espèce de zoophvtes que l'on croit appartenir au au centre et à la circonférence, ce qui n'arrive ja-
d'albâtre. Un sein, un cou d'albâtre. L'albâtre de son 1 genre vérétille. On l'appelle aussi pomme d'amour. mais dans les autres composées.
sein. La margueritedéploiedans la prairie des feuilles ALBESCENCE, s. f. État de ce qui est blanc,
où brille l'albâtre le plus beau. (Jauffret.) Dieu se de ce qui blanchit. Se dit particulièrement de
plut à pétrir d'incarnat et d'albdtre tu charmes ar- l'aube du jour.
rondis du sein de Pompadour. (Voltaire.)
ALBESTI, s. m. pi. Un des six ordres d'esprits,
Soùs un cou blanc qui fait tort à Ya'bdtre suivant la démonologiedes Boukhares. Les albesti
Sont deux tetons séparés faits au tour, n'apparaissentjamais que sous la forme de femmes
-- Allant^, venants, arrondia par l'amour. à longue chevelure. Ces êtres surnaturels sejnon-
( VOLTAIRE ) trent de préférence dans les jardins remplis de
fleurs, et accablent nuit et jour de leurs caresses
1 Quoiqu'on: dise blanc comme l'albâtre, pour ex- les mortels qui leur.ont inspiré de l'attachement.
primer la grande blancheur d'un objet, il est infi-
niment tivg cfë trouver de l'albâtre de cette cou- ALBI (en lat. Albiga, civitas Albigensium). Géogr.
leur. Ce qui a pu donner lieu à cette erreur, c'est
Ville de France, chef-lieudu département du Tarn,
à 636 kilom. S. de Paris. Population 14,457 habi-
qne, dans-plusieurs pays, on donne le nom d'al- tants. C'est une ville fort ancienne, et son nom in-
bâtre ,un dépôt gypseux qui se forme dans les dique assez qu'elle fut la principale cité des Albigi.
carrières de plàtre, et qui est ordinairement d'un Les Sarrasins s'en emparèrent et la ravagèrent
beau blanc de lait, tandis que l'albâtre calcaire
est souvent d'une couleur assez rembrunie. 1 Àlbdlre en 730, mnis elle fut reprise par. Pépin en 765.
Depuis le VIne siècle jusque vers le milieudu xiiic,
vitreux, Nom que l'on a donné quelquefois à la cette ville fut gouvernée par des vicomtes.En 1226,
chuux fluatée, formée par infiltration, à la manière j les habitants d'Albi reconnurent pour mattre
des stalactites. Louis VIII, et enfin, en 1229, le traité de Menux,
ALBATROS, s. m. 'pron. l'a). Ornithol. Genre qui réunit l'Albigeois à la couronne, mit fin aux
'l'oiscaux de la famille des longipennes on' grands- odieux massacres commis au nom d'un Dieu de
niliers, i-eiifcrmant les plus grands les palmipèdes. Alberganie de ukt, paix, La funeste révocation de l'édit de Nantes fut
Les albatros sont doues du vol le plus facile et les
plus vigoureux, et leurs énormes proportions leur Le fruit do l'albergame pour Albi le signal de nouveaux malheurs et de
est gros comme une petite persécutions. Cette ville est la patrie du cardinal
mit fait donnor les dénominations de moutons du rond de couleur jaune, tirant sur Bernis, de l'infortuné La Peyrouse, etc. On'écrit
C<i}), vaisseaux de guerre. On les voit tantôt se ba-
pomme, et mou,
îo rouge. Les Italiens le. mangent en salade comme aussi Alby.
|
le concombre. Âlbergame de mer Produâtion ma-
rine qui parait être un alcyon ou une lobulaire.
ALBIBARBE,adj. Zool. Qui a la barbe blanche.
ALBIÇANTE, s. f. Hort. Espèce d'anémone dont
ALBERGATAIRE, s. m. Celui à qui des ter- les grandes feuilles sont d'un blanc sale.
rains sont albergés ou cédés à rente perpétuelle. ALBICAUDE, adj. (du lat. albus, blanc; cauda,
ALBERGATION, s. f. Ane. droit. Espèce d'a- qneue). Zool. Qui a la queue -blanche. Phoque
propriétaire d'un héritage, en payant.un cens ou ALBICAULE, adj.. Bot. Dont la tige est cou-
une rente annuelle et quelques deniers d'entrée.
ALIïÉuGE," s. f. Hortic. Espèce de pêche dont ALBICEPS, adj. Zool. Qui a la tête blanche.
Scilure albiceps.
violette toutes trois d'ud goût agréable. En Tou- ALBICES, s. m. plur. (en lat. Âlbici, Albii, Al-
_ne on donne le môme nom à une espèced'abricot biaci). Nom d'un ancien peuple montagnard de la
très-estimé. Gaule narbonnaise, allié des Marseillais contre
ALBËRGEMENT,s. m. Espèce d'aliénation. On César; il occupait les diocèses d'Apt et de Riez
appelle en Dàuphiné albergemen6 un bail emphy- (départ. de Vaucluse et des Basses-Alpes).
téotique. 1 En Bourgogne, et notamment dans le AXBICOLLE, adj. Zool. Qui a le col blanc.
Bugoyj les expressions emphytéose et albergement Caprimulgue albicolle.
s'entendaient tout aussi bien d'une concession de
droits temporels, tels que les droits d'usage dans ALBICORE, s. m. Ichthyol. EspèceLe maquereau
que l'on trouve dans l'Océan.
une forêt, que d'une concession de propriété. ALBICORNE, adj. Entom. Se. dit d'un animal
AXBERGER, v. a. |Anc.' ,droit. Alberger un hé- articulé qui a les antennes blanches ou d'une teinte
Albatros. ritage, Le bailler à cens rente annuelle et pour blanche.
quelques deniers d'entrée. AJLB1COSTÉ, ÉE, adj.. Zool. Se dit d'une co-
Jaiflfcravec grâce au-dessus des vagues ou les ef- ÂLIÏEROM (Jules). Cardinal, et ministre de quille marquée de côtes offrant une raie blanche
fleurer on suivant leurs ondulations, pour saisir Philippo V, roi d'Espagne, né en 1664 à Fioren-
ALBIDII'ENNE, adj. Zool. Qui a les ailes blan-
lis petits animaux qui se trouvent à leur surfaco, zuqla, dans' le duché de Parme, mort en 1752 à châtres.
tantôt résister aux plus grands vents et voler dans
ta tempêtes contre leur direction. Les albatros s'é-
Iwgnent souvent des côtes àunedistance si grande
qu'on les rencontre à des centaines de milles de
Reine.
sonneur
par la
d
protection du duc de
avait débuté par être
la cathédrale de Plaisance. Ce fut
Vendôme qu'Alberoni facere,
parvint rapidement au comble des honneurs et de BATION.
Myophore aibidipenne..
ALBIFIC'ATION,
faire).
s. f. (du lat. albus blanc;
Blanchiment. Vieux mot. V. DÉAL-
t"utc terre. Ils habitent les vastes mors. du pôle la puissance. Ses intrigues, son ambition, ses pro- ALBI FLORE, adj. Bot. Qui porte des fleurs
austral ou Ion mers de l'océan Pacifique, près de jets gigantesques en faveur de l'Espagne agitèrent blanches. Galathée albiflore. Delphinie albiflore.
l:i Chine et du Japon, et paraissent
se nourrir- de profondément l'Europe jusqu'aujonl où la France ALBIGEOIS (V) (en lat. albigensis ager). Géogr. f
scelles et do calmars, et particulièrement de la et l'AngletePve,victorieuses de l'Espagne, exigè- Contrée du`haut Languedoc comprenant les dio-
chair corrompue des grands animaux marins. rent son ren i. cèses d'Albi et de Castres. Ses principales villes
ALBE (en latin Alba Longa). Géogr. Ville du ALBEI^pLE GRAND. Évêque de Ratisbonne, étaient Albi, Castres, Gaillac, Rabastens, Lautrec,
I-atium, fondée, dit-on,
par Ascagne, fils d'Énéo, né à Lawigen, dans la Sonabe, en 1193 ou 1205. Cardes, Lisle, Réalmont, Grauilet, Brassac, La-
au pied de, l'Albanus Mons. Après avoir été pour C'était un dominicainfort instruit, que les démono-
Kome une dangereuse rivale, elle fut détruite de -graphea mettent toujours au rang des magiciens. ,ALBIGEOIS, s. m. Nom général donné auxjié-
fond en comble par Tullus Ilostilius, l'an du monde Sa réputation", *comm^ sorcier, est populaire en rétiques' qui panuent en France dans les xne et
3333, an de Rome 83. Quatorze rois avaient France. Il est infiniment probable qu il se livra h i xine siècles, et qui furont ainsi nommés parce
oc-
cupé le trône d'Albe; depuis Ascagne jusqu'à Nu- l'étude de la mécanique et de l'alchimie. On assure qu'ils se multiplièrent non-seulement dans la ville
imtor et AmuHus. qu'il mit trente ans à fabriquerun automate qui-ftou- d''Aïbî,-mais_encoia-dana-leJbas-L^jlngui;doc, dont
ALBE (le due d'). Fernand Ah'arez de Tolède, vait résoudre toutes les questions qu'on lui propo- les habitants,» sont nommés par les auteurs du
né en 15Q8, d'une famille espagnole. Il gagnapo ur saint. On appelait"cette statue l'androïde d'Albert temps Albigenses. Les principaux çh^H <2*j cette
Charlos-Quint, le Grand. Il expliqua à Paris la physique d'Aris- secte furent Pierre de Bruis, Heur., son disciple,
en 1547, la bataille de Muhlberg,
contre l'électeur de Saxe, et fut nommé gouver- tote. On a fait courir sur le compte du savant Arnaud de Bresse; ce qui les fit nommer Pétr,-
leur de Milan en 1556. iJn an après, Philippe II dominicain mille' fables ridicules, et c'est tout à brusiens, Henriciens, ArnaMistes, etc. Les princ"-
1 appela fait à tort qu'on lui attribue les deux ouvrages pales causes qui ont amené l'hérésie des Albigeois
gouvernement des Pays-Bas, qui se ré-
Joltèrentaucontre
Il mourut son despotisme et sa cruauté. absurdes répandus dans les campagnes sous soit sont la dissolution du clergé et les abus de la
en 1582, après avoir fait supplicier nom, le Grand et le Petit Albert. J discipline ecclésiastique. L'hérésie fit d'autant plus
dé progrès dans la Provence et le Languedoc que tion. Trois cent mille croisés, selon les uns, cinq ALBIN, INE, adj. (du lat. àlbus, blanc). Qui
le clergé y méritaitplusla critique. Les prélatures est de couleurblanche, qui est de la blancheur des
étaient réservées aux membres des familles puis- guedoc, 'et se livrèrent à des actes d'une barbarie albinos. Tacites albines.S. f. Minéral.Variété d'a-
santés, qui vivaient en grands seigneurs tandis inouïe. Le comte Raymond fut fustigé dans l'église pophyllite d'une belle couleur blanche, trouvée en
que les curés et prêtres intérieurs, pris parmi les de
Saint-Gilles, de la main mêmed l légat du pape, Bohême, dans les cavités d'un phonolithe.
vassaux -des seigneurs, parmi leurs paysans et et contraint à porter lui-même les
t,es
contre ses
leurs serfs, conservaient la brutalité, l'ignorance sujets. Le comte Simon de Montfa qui vit encore
ALB1NA, s. f. (du lat. alba, blanche). Femme
albinos. Le Dictionnairedes sciences médicales cite
et l'abjection de leur origine servile. D'une autre âgée de' quinze qui.était
part, la Provence et le Languedoe, qui, ainsi que un des principaux chefs dé l'expédition. Cet in- une
Français et d'une négresse africaine.
la Catalogne et les pays environnants, relevaient famé, appelé par ses contemporains un Hercule, ALBINERVE, adj. (du lat. albut, blanc nervus,
du roi d'Aragon, étaient habités par une race un Gédéon, un Machabée, qu'est-il devenu au nerf). Bot. Dont les nervures des feuilles sont de
d'liômmes industrieuse, spirituelle, adonnée au flambeau de l'histoire? Un esprit subtil et perfide, couleur
blanche. Plante albinerve. Groseillier al-
commerce et aux arts et même à la poésie. La doué d'une ambition tenace, qui sut, en se faisant | binerve.
multiplicité des villes commerçantes, les libertés le soldat du fanatisme, conquérir pour lui et ses
républicainesdont elles jouissaient, enfin le voisi- descendants .de vastes domaines, et monter ainsi ALBINIE, s. f. Entom. t3enre d'insectes diptè-
nage de i'Italie, tout avait contribué .à hâter le au rang des grands feudataires de la couronne. res, de la famille des myodaires, établi pour une
développement de la civilisation dans ce pays. Le A l'incendie de Béziers, il fit passer par le fer et seule espèce dont on ignore la patrie. Le corps de
Yalbinie buccale est noir, avec des nuances cendrées.
clergé provençal.-était demeuré étranger à ce mou- par le feu tout ce qui s'y rencontra, H pour donner
vement, par les motifs que l'on vient d'énoncer. de la terreur aux autres, disait-il, et les obliger à ALBINÎE, s. f. Tératol. Anomalie congéniale
Dé là; .des antipathies profondes entre le peuple et se soumettre à là force, puisque la douceur n'avait d'organisation qui consiste dans la diminution ou
le clergé. Lès chroniqueurs du temps nous rela- fait que les irriter davantage. » (Vulson.) Dans ce même l'absence du pigment cutané, iridien et cho-
tent comme passées en proverbe les expressionsles massacre, u ne périt pas moins de cinquante-cinq roïdien, c. à d. de la matière colorante de la peau
plus -offensantes pour les gens d'église. «J'aime- à soixante mille individus, tant albigeois* que des yeux et des cheveux. Cette particularité d'ôr-
rais mieux êtrdfeerêtre que d'avoirfait telle Chose Il catholiques. Tuez- les tous, avait dit avant l'as- ganisationa d'abord été remarquée chez les nègres,
était un dicton fJni^gnçaLLes Albigeois attaquaient saut, dans le conseil de guerre, Amalric légat et l'on a cru qu'ils y étaient seuls sujets; de là le
l'autorité, dès lors 'egistence même de l'Eglise. du pape, le Seigneur connaîtra bien ceux qui sont à nom de leucélhiopie employé quelquefoiscomme sy-
Ils allaient jusqu'à prétendre renverser l'institu- lui. Il y avait sept mille cadavres dans une seule nonyme à'albinie. Les opinions sont encoreparta.gées
tion, comme s'étant écartée de son but. Ils vou- église. Après l'occupation de Carcassonne, Mont- surla nature de la leucétbiopie. Cependant il paraît
laient' ramener la Rome des Grégoire VII et des fort et le légat obligèrent les habitants à se rendre certain que la décoloration tient au défaut de sé-
Innocent III à la simplicité toute populaire, à la à discrétion, la corde au cou, et entièrement nus. crétion du pigmentum que contient ordinairement
discipline toute républicainedu christianisme nais- Ils firent ensuite brûler vifs quatre cents chevaliers le réseau muqueux ou réticulaire de Malpighi. Ce
sant. Voilà ce qui explique la fureur alors sans ou bourgeois. Pendant ces massacres, les prêtres et pigment manquant de même chez le foetus jusqu'à
exemple qu'excita chez les partisans du clergé ro- les soldats croisés chantaient le Veni Creator. Les -uneëpoque assez avancée de la vie intra-utëriue,
main la secte des albigeois, vaudois, cathaves, récits contemporains, entre autres la Chronique de on a expliqué l'albinie par un arrêt de développe-
laatherins, catherins, pauvres de Lyon, etc.; divers l'abbé de Vaux-Cernay, nous font de ces:.horreurs ment. L'albinie n'est point le partage exclusif de
l'espèce humaine on l'a observé sur beaucoup
noms dont on les affubla. Un riche négociant de des tableaux révoltants de béate naïveté mais ac- d'animaux. Parmi les quadrupèdes, on cite le pu-
Lyon, Pierre de Vaux ou Valdo, après avoir dis- cusons plutôt les temps que les hommes. Les croi-
tribué sa fortune aux pauvres, fut un des plus sés regardaient les hérétiques comme étant hors tois, la zibeline, la belette, l'ours, le blaireau, la
chauds réformateurs.Cet éclatant exemple de per- de la race humaine, et ils agissaient en consé- taupe, le castor, le rat, la souris, l'éléphant, le
fection évangélique ne fut pas une des moindres quence. Accoutumés à se confier aveuglémentà la bœuf, le renne, le chat, etc.; entre les oiseaux, le
faucon commun, la pie-grièche grise, le corbeau
causes qui contribuèrent à propager les idées nou- voix de prêtres fanatiques, ils se croyaient d'au-
velles, reçues d'ailleurs avec enthousiasme par cette tant eilleurs chrétiens qu'ils travaillaient avec commun, la corneille, le choucas, le geai, la pie,
population, naturellement religieuse. « L'an 1206, plus -d'ardeur à Ja destruction des taires. Pauvre l'oie, le paon, la poule, etc., Breschet pense que
écrit l'auteur du Génie du .Christianisme, ouvrit la peuple! trop abnitk^Eoinine^ôTyours,pour pouvoir l'albinie peut se transmettre par hérédité; mais il
croisade contre les albigeois. Innocent III, saint discerner que tou ce sang était versé, toutes ces n'y a point- de fait avéré qui constate que les albi-
Dominique, Raymond, comte de Toulouse, Simon, ruines amoncelés au profit de l'ambition de ses nos soient aptes à se reproduire en ,'S'accouplant
comte de Montfort, sont les principauxpersonnage principaux chefs. Simon de Montfort ne se contenta entre eux il paraît qu'ils doivent leur origine iL
de cet abominable épisode de notre histoire. Le pas de guerroyer contre les régions hérétiques il l'union de deux individus, dont l'un nègre ou mu-
progrès de l'esprit philosophique, renaissant par conduisit l'armée des croisés dans l'Agénbis et let, l'autre blanc ou albinos. Outre l'albinie géné-
l'hérésie, est remarquabledans les opinions diver- d'autres contrées catholiques dont la conquête était rale, on a établi une albinie partielle qui attaque
ses des albigeois. Ce fut le pape Alexandre III à sa convenance. Le légat du pape, Anftiud Amal- telle ou telle partie du corps. Les nègres qui offrent
cette singnlière affection portent dans les colonies
qui autorisa, le premier, cette croisade de chrétiens ric après s'être fait archevêque de Narbonne, le nom de nègres pies. L'albinie est tout à fait incu-
contre chrétiens, de Français contre Français. Cette déclara le duché de Narbonne au premier occu- rable. On dit aussi albinisme.
persécution si atroce des albigeois était un phéno- pant, cumulant ainsi avec la mitre d'évêque la
mène nouveau dans l'Église latine. L'Église grec- couronne ducale. Les moines de Citeaux ne purent ALBINISME, s. m. (du lat. albus, blanc). Mot
qu'on emploie comme synonyme d'albinie. Dans
que seule avait eu jusqu'alors le glaive en main obtenir pour eux la moindre part. De tant de les végétaux, V albinisme pdrte le nom d'étiolement.
pour extirper ce qu'on appelaitl'hérésie.L'an 1181, Réaux, de tant de batailles, dE luttes si acharnées, V. ATiBIKIE.
le légat du pape, Henri, abbé de Clairvaux, unis- que resta-t-il? Quelques somptueux castels et
sant l'épée à la crosse* prit d'assaut Lavaur, à la quelques grasses abbayes. CettS^guerre vit naître ALBINOS, s. m. (pron. l's). Mot espagnol,
tête d'une nombreusé armée, et obligea Roger II, 1 inquisition, qui ne put guère jamais s'établir en mais d'origine portugaise dérivé du lat. albus,
vicomte de Béziers, à abjurer les nouvelles doc- France,malgré toutes les tentativesqui en ont été blanc, par lequel on désigne ceux qui sont atteints
trines. L'abbé de Sainte-Geneviève de Paris, que faites. Toulouse, assiégée jusqu'à trois fois par le d'albinie. Les albinos ont la peau d'un blanc fade,
Philippe-Auguste avait envoyé en mission auprès comte de Montfort, vit périr ce nouveau Gédéon. comparable, sous ce rapport, au lait, au papier ou
de ce rude convertisseur, écrivait en ces termes à Une pierre lancée par un mangonneauemporta la au linge les cheveux et les poils blancs, avec une
ce prince « Je ne sais où je pourrai trouvèr le tête cet homme « qui, en faisant tant de mal,
légat, je le suis à la trace, et dans un pays que avajticquis tant de renommée, » dit Voltaire.
demi-transparenceou un ton jaunâtre spécial,et d'une
mollesse particulière, l'iris d'un rose pâle, et la
son expédition a ruiné. Je passe à travers dès- Chateaubriand dit, en parlant de ce siège mémora- pupille d'un rouge prononcé, comme sontrlas yeux
montagneset dés vallées, au milieu des déserts, où ble «
Une simple commune de France, la petite des lapins blancs; la vue, toute la constitution phy-
je ne rencontre que des villes consumées par le république de Toulouse, brava pendant vingt ans sique et les facultés intellectuelles sont extrême-
feu, ou des maisons entièrement démolies. n Ray- les anathèmes des papes, les fureurs 'de l'inquisi- ment faibles. La faiblessede leurs yeux ne ïeur per-
mond VI, cumte de Toulouse, qui refusait de tion, les assauts de trois rois de France.L'im- met pas de supporter l'éclat du soleil, ce qui leur
prendre l'épée pour convertir ses sujets, moins placable évoque de Toulouse, Foulques, était à ce a fait donner le nom d'héliophobes aussi est-ce au
peut-être parce qu'il partageait leurs convictions siège. Ce fut lui qui amena la reddition de cette crépuscule que les albinos sauvages cherchent leur
religieuses que par un esprit de tolérance qui, dans ville, par le Conseil qu'il donna aux assiégeants de nourriture. La lumière de la lune paraît plus fa-
ce siècle, était regardé comme la preuve d'une détruire toute la végétationdans un rayon de plu- vorable à leurs yeux que celle du soleil, ce qui
perversité absolue, fut excommunié par le fou- sieurs lieues. Cette guerre sacrilège trama jus- leur a valu la qualifieation d'yeux de lune. Dans
gueux Pierre de Castelnau, l'un des légats du qu'en 1229, 'où le trait*5 de Meaux vint mettre les deux mondes, les albinos, si maltraités par la
pape. Innocent III ratifia cette sentence, en en- peu près fin à* cette séi\~ d'horreurs. Le comté de nature; sont regardés comme des êtres presque sa-
voyant dès lettres à tous les princes de la chré- Toulouse et l'Albigeois furent réunis là cou- crés. On leur g donné quelquefois le nom de nè-
ronne. Quelques"partiesde ses États héréditaires gres blancs-; mais depuis on. a observé des albinos
rière-petit-fils de ce Raymond de Saint-Gilles qui furent laissées à Raymond VII, et le mariage de de l'un et de l'autre sexe nés en France. Les albi-
nos ont aussi été appelés blafards, chàcrélas, à Java •
tiers, frère du est, en dondos', à Loango; bedhas, dans l'île de Ceylan.
haine, prodiguait aux croisés des indulgences plus un trop court résumé,l'histoire des Albigeois, dont le On appelle aussi albinos les quadrupèdes et les oi-

se,
étendues que celles qui avaient été accordées aux seaux sç,jptsà,devenir blancs.
vaillants prehx qui avaient délivré la terre sainte. la fa- ALBION (du lat. albus, blanc\ à cause de la
Il étaient dispensés de payer les intérêts de leurs mille des cypéracées.. couleur blanche des rochers de la cote de -l'Angle-
dettes et soustraits à tous les tribunaux. Aussi ce
fut
ALB1LABR.E, adj.
avec des transports de joie que les fidèles reçu- lèvre).. Zool.
rent les nouveaux pardons qui leur étaient offerts.
blanc. labrum,
le
terre, ou de l'écume dont la mâr, se brisant contre
les récifs, y est sans cesse couverte). Géogr. Ancien
nom de la plus grande des îles Britanniques, et plus
distinguaientsurtoutpar bord est particulièrement encore de la partie méridionale
Ils ta- de cette île, correspondant à peu près à l'Angle-
terre actuelle. On trouve dans quelques, auteurs les
et à' Albion ulté-
mot s'emploieencore aujourd'hui, surtout en poé-
ment. les nom»
qui a perdu entièrement ou en partieson plumage.
de

le règne de
de
Entrée au
de 1 Amérique septentrionale, sur les côtes
la Californie. Dé-
la reine Elisabeth, et reconnue en
mille des s. m. Bot. Genre de la
1582¡ d'espèces originaires du cap de Bonne-Espérance.
de la fa- j
des décurions faisait connaître les
ordonnances des préteurs; V album jùdicum indiquait
que les juges tirés des centuries allaient siéger
l'album senatorum, les noms des membres qui com-
Les Hottentots mâchent les
pour se désaltérer dans les chaleurs.
tiges de cette plante Mettes blanches, espèces de registres où se consi-
Lac le plus considérable de
gnaient les actes de l'administration. Ce mot
1 Espagne, dans la province de Valence et à un de tenir un registre dont il
aminci en avant et hérissé de verrues. La ventouse lom. S. de la ville de ce nom. Il communique à la avait divisé les pages en deux parties, celle de gau-
orale ou antérieure, séparée du corps par un fort che pour y inscrire tout le bien qu'il apprendrait,
étrangement, est en forme de godet, et la ventouse célèbre durant le siège de'Valence par les Fran- celle de droite pour y noter tout le mal dont il se-
anale fortement concave. L'albione épineuse, ou çais en 1811 et 1812. rait témoin. Cela fait, il voulut donner chacune
sangsue marine, est très-commune sur nos côtes de ces deux colonnes un nom particulier. La
qui forme mière, dont la pre-
elle s attache aux raies ainsi qu'àd'autres poissons lesol arable d'une partie de l'Aragon. plume avait eu bienrarement occa-^
'¡¡ion de ternir la blancheur, fut nommée album •
ALBIONIDE, s. f. Titre d'un poème héroï-eo- ALBUGEVÉ, Ëë, àdj. Anat. Se dit des tissus, la reconde,
îmque sur r Angleterre. des humeurs ou des membranes dont la couleur surchargée de notes, s'appela nigrum.
|
ALBIONIEN, ,ENNE, adj. et s. Qui est d'Albion, est parfaitementblanche. Humeur albuginée, L'hu- avec franchise, ne serait
qu appartient a Albion, l'Angleterre, ou à ses ha^ meur
bi nts. Plusieurs, seigneurs ajbioniens. 1 S. f. pi. Sec- La
aqueuse
sclérotique.
de
On
|
l'oeil. Tunique albuginée de l'œil tait
pas sans
cet
utilité
homme
-appelle aussi de ce nom la mem- apprécier la révolution,
pour l'historien.
d'esprit, qui
C'est ce que sen-
disait que, pour bien
la famills des hirudinées, ayant pour type liraneforte et résistante qui enveloppe immédiate- il faudrait lui ouvrir un
legenrealbione. ment le testicule, et qui présente supérieurement compte en parties doubles. C'est après cela que
im renflement appelé 1 album nous arriva d'Allemagne sous une forme
ALBIONNAIS, AISE, adj. D'Albion 'd'Au': sinon plus piquante, du moins plus gracieuse et
gleterre. La presse albionnaise. Synonyme ou b-tginee, Nom donné à l'un des quatre genres de
à'Al- nbres élémentaires. La fibre albuginée est linéaire plus variée. Le stammbuch ou .album des Alle-
cylindrique, rénitente, élastique, peu eg- mands, recueil de souvenirs intimes, devint d'au-
ALBIQNNER (S1), v. pr. Prendre les mceurs tensible, d'untenace, blanc luisant et satiné; elle forme iebresenonttant plus à la mode que plusieurs personnages cé-
anglaises. Le prince Albert tâche de francisèr toujours des faisceaux ou fascicules, et constitue laissé auxquels on. attache le plus
autant que nos fils de famille cherchentseà s'albion- les tendons, les


ligaments articuMTires les aponé-
(L Artiste.) Peut-être albionisèr vaudrait-il
|
vroses. Membrane albuginée profonde et et es albums, et .nous n'avons pas besoin de dire s'ils
membrane 'ont en ceci surpassé leurs voisins
albuginée superficielle, Noms donnés à deux deslames d'outre-Rbin. I
ALBIPÈDE, adj. (du lat. dont Album de wyage, Cahier
Qui a-les pattes blannlies. pes.
pedis, pied). Zool. est formée la couche externe du derme ap- sur lequel le voyageur
7 AL1£PENNE,;adj. (diriat. penna, plume, aile). immédiatement le testicule |
pelée corps muqueux. S. f. Tunique qui enveloppe. écrit jour par jour ses notes -et ses observations,
ses accidents, fait ses croauis. etn
Zoo1. Qui a les àiles blanches.
-ALBUGINEUX, EUSE, adj. Anat: Expression
AEBIPERLE, s. f. Méd. Nom qu'on a donné générique employée pour désigner les parties for- geur est homme d'esprit ét de talent, l'album y
iL une matière qui existait, unie à l'adipocire dans mées par la fibre albuginée. Membranes albugineu- gagne d'autant;, dans le cas contraire, nous lais-
un calcul trouvé chez une femme dans l'épaisseur ses.Qui est de couleur blanche. 'sons a juger ce que doit être l'album d'un sot! k
iles parois abdominales. C'est
sans doute unecom- ALBUGINITE, s. f. Pathol. Phlegmasie aiguë du
Album de souvenirs, C'est le dépositaire des secrets
binaison de l'acide margarique. qui se confine dans le boudoir d'une jolie
ou chronique du tissu albuginé ou fibreux, c. d. femme, et ne s'ouvre qu'à l'intimité; les àdoles-
c A^BÏ9U1!' adj. (du. lat. albus, blanc). Minéraledes aponévroses, dès tendons, à
coeur,
des membranes des Gents transcrivent aussi
albique.
Se dit d une sorte de craie
• ou terre blanche. Terre gaines, des capsules fibreuses, etc. La goutte, le rêves de langoureuse poésie.mystérieusement
rhumatisme,sont des espèces du genre albuginite Cahier renfermant des autographes, des | Album
leurs
de curiosités
signatures-
ALBIROSTRE, adj. (du lat. rostrum,bec). Zool
Qui a le bec ou le prolongement du ALBUGO, s. m. Pathol. Tache blanche, opaque' de grands hommes, même une simple phrase mu-
museau blanc irrégulière, peu ou point saillante, plus
étendue, qui vient ordinairement à la ou moins d'artiste, Cahier renfermant des ébauches,
suite d'une
|
sicale des compositeurs célèbres, etc., etc. Album
des cro-
ALBITARSE, adj. Zool. Quia les tarses blancs. ophthalmie violente, et dépend de l'épanchement quis, des esquisses, des aquarelles du plus grand
Hernie tie albi tarse. d une lymphe dense et concrescible entre les lames nombre possible des artistes en renom. Àih?,m a.
I
ALBITE, s. Minéral. Nom donné au feldspath à de la cornée transparente. L'albugodiffère
base de soude, dont les premières variétés
étaient toutes d'un blanc mat et laiteux; connues
iliui on en connaît de plusieurs couleurs.
du nuage ktre ou de salon; C'est le résumé de toutes les
ou nubecule, en ce qu'il est plus opaque, et du leu- riétés d'albums que nous venons d'énumérer-va-
aujoùr- come, en ce que^celui-ci succède à une plaie de la comprend en outre la gravure et la lithographie
Les cornée, et offre toujours une dépression sensible sa place permanenté est sur le guéridon; plus.il
il
grains anguleux que présente l'allànite de
snarum et une couleur lisse et luisante, qui tranche forte- est bizarre et heurté, plus il a un air capricieux,
piuviennent des cristaux d'albite qui léss environnent ment avec celle de la cornée transparente. L'al- désordonné, et plus aussi on le trouve complet
ALBIVEINÉ, ÉE, adj. Bot. Se dit d'une plante bugo est plus ou moins grave, suivant et
dont les nervures des feuilles sont lanugineuses son siège et précieux. Enfin on appelle album, Un recueil de
étendue dans la cornée; quelquefois il produit morceaux tirés de divers auteurs,
blanchesen dessous. Conuolvulus albiveiné. et son et rassemblés
la cécité d'autres fois il ne gêne
presque pas. Il pour servir dé modèles et orner la mémoire, ou
ALBIVENTRE, adj. Zool. Qui aie ventre Marie. est d'autant plus diffièile à guérir qu'il est plus pour donner- à la .jeunesse les premiers éléments ou
nogon albiventre. cien et que le malade est lui-même plus âgé. an- d'une science. Album du jeune littérateur.
ALBODACTYLE, ad- (du gr. «&™>«> doigt.) AiLB-rl!F'RA-JGé0gr-Bourg de la province jeune naturaliste. Mot sous lequel on Album du
désignait
espa-
i,n??i" Se dit d'un papillon dont les ailes digitées gnole 1 Estramadure,situé sur une hauteur, à-20 ki- autrefois plusieurs préparations pharmaceutiques,
sont blanches. Pléropkore albodactyle. lom dc.Badajoz c'est làque fitt livrée, ordinairementblanches. On leur attribuait de très-
Iel6mai 1811 grandes
AL BOGUET, s. m. Ancien instrument de une bataille entre les troupes françaises et les ar- vertus et on les regardait comme des re-
ctot,C^P°!é de deux parties qu'on frappait l'une cui- mêes coalisées des Espagnols, des Portugais et des mèdes par excellence.
contre l'autre comme on fait pour les cymbales.- Anglais, forts de 24,000 hommes. Les lançais fi
wn l1ïOmA Premier roi des Iombards. rent 2,000 prisonmers, enlevèrent six pièces de ca- toutes les feuilles sont de papier brouillard, où
vivait en non et six drapeaux. Les ennemis perdirent 9,000 on se sert pour faire sécher l'encre d'une et dont
570, et'se fit
couronner à Milan. Il épousa Clodo^-
rinde, fille de Clotsire Ier- «l fit alliance jK&ÎbÏÏ? commàndés par les généraux écriture
Huns, les Bulgares, les Sarmàtes avec les ALBUMAZAR. Astrologuecélèbre du ixe siéçle,
et autres peuples ALBTJLE, s. f. (du lat, albulus, tirant
barbares. Après la mort
de
Hosamonde, fille de Cuminond, roi Clodorinde, il épousa, blanc). Ichthyol. Nom donné indistinctementsurdes dû monde..le né dans le Coraçan il a écrit sur l'origine et la fin
toi» H vaiNcu. et tué. En souvenir des Gépides, poissons de à
différents et à reflets argentés
toire,,il avait fait de de J vie! genres
qui les font paraître tout blancs; on l'applique sur- lyburiine, ALBUMÉE. Mythol. Dixième sibylle, surnommée
son crâne une coupe dont il tout à plusieurs et qu'on assure avoir prédit la naissance
coT,7 saumons..
i"" danS ce vase horrible. Elle en ALBUMEN, s.ni. (pron. ène). Mot latin emplovo
conçut contre lui' Une haine mortelle et- l'empoi- blanc). Cahier, portefeuille composéde feuilles dé- quelquefois
Sonna ou le fit assassiner à Vérone, en tachées, sur lesquelles les personnes dont pour désigner le blanc d'oeuf. On dit
1 albumen de Vceuf. Bot. Substance qui environne
^vtiE18'^ 572. on veut
Bot. Nom vulgaire d'une conserver le souvenir écrivent leur nom, leurs l'embryon dans quelques
de cytise, PmUSm' flWPémlement appelécytise àespèces pensées, des airs notés, .peignent des portraits, graines, telles que celles
grap- des du cafe, du froment, C'est ce que d'autres ap-
Sn sfT?bTer- L'a,lboi;s ha*te les
cSe On^it la France,, de la Suisse et forêts
de 1>Autri-
fleurs ou des paysages, etc. C'est aussi un livre ou pellent pensperme
registre sur lequelles voyageurs écrivent ce Qu'ils 1 emplment, et
etc.
endosperme. Quelques auteurs
Un dit aussi albours et aubours. trouvent de plus, remarquable dans leurs voyais tuants du
Des albums reliés aiec élé-
pour
corps
designer
humain. un des principes consti-
ALBUMINE, f. Çhim. Principe immédiat des
J'ai toujours aimé les voyages animaux et des s.végétaux. Dans les animaux elle
Un jour, ami lecteur; je vous dirai pourquoi
En galopant j'observe les usages,
constitue une des parties essentiellés du
blanc d'oeuf-et
.Le
de l'albumine presque pure. L'al-
Mon album se noircit de" tout ce que je voi. bumine éprouve par la chaleur des changements re-
2? ablf • Y*P 70o elle se prend en une
les Romains une portion et devient cassante et diaphane comme de lacorne'
Mise en contact avec l'eau, elle reprend
des inscriptions et des annonces; l'usage en était sa
spécialement réservé aux annonces du gouverne-
saut partiellement dans l'eau chaude par une l'albuminé dans quelques pertes séminales causées
ébullition prolongée. L'albumine possède une pro- par la syphilis. ,1 Maladiequi, suivant quelques no- sidence d'un
priété précieuse dans un grand nombre de cas sologistes, serait un d# s effets de la suppression ar-
alcade.
ALCADIE, s. f. Charge, fonctionVd^alcade ré-
ALCAHEST, s. m. Mot inventé par Paracelse
tificielle derfexhalation cutanée. pour désigner une liqueur qui, suivant lui, était
des solutions métalliques, notamment celles de ALBUMlWÉJRIQUE, adj. et s. Qui concerne l'al- propre à guérir toute sorte d'engorgements. Ce
cuivre et de mercure, et de former avec ces sels de buminurie celui ou celle qui sont atteints d'albu- nom a été appliqué par Van Helmont à un dissol-
nouveaux corps qui ont à peine de l'action sur minurie. vant imaginaire capable de ramenertous lés corps
l'économie. La propriété qu'a l'albumine de 'se coa- ALBUNEE, s. f. Zool. Genre de crustacésdéca- de la nature à leur première vie. j Alcahest de Glau-
guler par là. chaleur est mise à profit pour la cla- podes, de là famille des macroures, dont une es- ber, Liqueurépaisse que l'on obtient en faisant dé-
rification dT" divers liquides les substances que ces pèce habite les mers d'Asie. Mythol. Bois con- toner sur les charbons ardents du nitrate de pc-
liquides tiennent en suspension se trouventrassem- sacré aux Muses dans le voisinage de l'Anio et de tasse, ce qui le transforme en sous-carbonate de
|
blées et enveloppées à mesure que la coagulation la ville de Tibur. S'emploiecomme nom commun potasse. Alcahest de 'Respour, Mélange. de potasse
a lieu, et on les sépare ainsi facilement du liquide en parlant de bois, de bosquets, etc. Si nos fraîches et d'oxyde de zinc.
sur lequel on opère. On s'en sert aussi à froid, Tempés, si nosAlbunées riantes doivent leurs gazons ÂLCAÏDE, s. m. (de l'arabe al, le; kaid, clef,
mais par un mécanisme analogue, pour clarifier et leurs bouquets aux ruisseaux qui les arrosent, il gouverneur).Dans les Etats barbaresqùes, ce titre
les vins, les vinaigres, etc. On trouve de l'albu- est nombre de montagnes qui doivent leurs fleurs aux désigne les gouverneursde provinces, de villes, ou
mine dans le sang dans la chair musculaire et forêts qui 'les couronitent. (A. Martin.) les chefs militaires qui commandent au moins à
dans un grand nombre de tissus et de liquides ani- ALBUQUERQUE (Alphonse d'). Descendant 500 personnes. Les étymologistes se sont trompés
maux c'est l'albumine coaguléepar la chaleur qui d'une. famille illustre de Lisbonne, surnommé le en donnant à ce mot le sens^de juge ou cadi il
constitue l'écume du bouillon de viande. On la Grand et le Mars portugais. Nommé vice-roi des appartient évidemment à une autre racine, et le
trouve aussi dans la sérosité des hydropisies, dans Indes en 1503, il conquit Goa, soumit le Malabar, titre de caïd ou alcat'de avec l'article, comme en
celle des vésicatoires, dans l'urine des vénériens,etc. l'île de Ceylan, les îles de la Sonde et la presqu'île Espagne depuis la domination des Maures, indique
Quant l'albumine végétale,' eUe n'a été examinée de Malacca en 1507, il s'empara de l'île d'Ormus, un fonctionnaire dont les attributions sont diffé-
qu'à l'état coagulé. On la rencontre surtout dans et lit, rechercher son alliance par les rois de Siam rentes de celles de l'alcade, sorte d'officier muni-
les graines oléagineuses, ou elle se trouve dissoute et de Pégu: Privé de son, emploi par Emmanuel, cipal ou de juge civil.
la faveur de la potasse ou de la soude. Comme il mourut en 1515 Les Indiens se rendaient en pè- ALCAÏQUE, adj. et s. m. Épithète que les Grecs
l'albumine animale, elle se coagule vers 70°. Le lerinage sur son tombeau, pour lui demander se- donnaient il. une espèce de vers inventé par Alcée,
'sitc filtré des haricots, des fèves, etc., donne, par cours et protection contre les vexations de ses suc- et dont le rhythme est très-harmonieux.Ce vers
l'ébullition, des flocons blancs qui, traités par l'al- cesseurs. y est composé de quatre pieds et d'une césure. La
cool et l'éther, donnentde l'albuminevégétale pure. ALBURNOÏDl!S,vs/m.pl. (du lat. alburnum, strophe dans laquelle on faisait' usage de ce vers
ALBUMINÉ, ÉE, adj. Se dit d'un embryon qui, ancien nom du. cytise aubour; etS.o; forme). Bot. avait reçu également le nom à'alcaïque. 1 On donne
après la fécondation, absorbe la partie liquide de Sous-genre de plantes du genre des cytises, com- encore le nom de grand alcaïque à un vers qui est
l'amnios, dont le résidu, par sa concrétion, produit prenant des arbustes presque aphylles, à fleurs aucomposé de six pieds et qui a une césure longue
nu albumen. | Photogr Papier albuminé,
que l'on a erçduit d'albumine, afin de lui donner
Papier blanches. milieu.
ALBURNUM, s. m. Bot. Nom scientifique de 0. S. ALCALA. Géogr. Ville d'Espagne, à 32 kilom.
une surface homogène et parfaitementlisse. l'aubier. 0. de Jaën, sur le Gualcoton, dans un bassin
ALBUMINER, v. a. Enduire d'albumine. Albu- ALCADE, s. m. (de l'arabe al, le kaid, juge). de la
de montagnes, à 900 mètres au-dessus du niveau
miner du' papier de la toile. Mot emprunté de l'arabe, et.qui sert en Espagne mer.
ALBUMINEUX, KUSE, adj. Cbim; Qui contient n désigner certains juges et magistrats municipaux ALCALAMIDE', s. f. Chim. Nom générique
de l'albumine, qui en offre les caractères, les pro- qui, lors de l'expulsion des Maures, ont remplacé j donné à des corps qui représententde l'ammoniaque
priétés. Le sel dissout elessubstances albumineuses. les cadis musulmans. Les fonctions des alcades sont dans laquelle l'hydrogène est remplacé à la fois
ALBUMïNlFORME,
bumine. 1
adj. Qui ressemble il. la
l'ai- fois civiles et judiciaires, et leurs attributions par un radical d'alcool ou d'aldéhyde, et par uu
répondent en partie à celles qui appartiennentchez radical d'acide.
ALBUMINIMÈTRE s. m. Appareil particulier nous aux maires et aux juges de^paix. En espa- ALCALESCENCE,s. f. (pron. alcalessanse) Mou-
do polarisation dont on se sert pour déterminer la gnol, ce mot s'écrit alcalde, et en portugais on dit vement par lequel une liqueur devient alcalinc état
quantité d'albumine contenue dans un liquide. alcayde. L'attribut distinctif des alcades est une des substances animales ou végétales dans lesquelles
ALBUMIN-INE,s. f. Chim. Matière obtenue en longue baguette blanche. 1 Alcade de quartier Dans il s'est formé spontanément de l'ammoniaquc. Alca- |
exposant de l'albumine au froid. Elle est blanche, les grandes villes, chaque quartier a le sien. | Al- lescence des humeurs. C'est ainsi qu'on désigne, dans
solide, membraneuse, non azotée; la partie liquide, cade ordinaire, Celui des villes qui n'en peuvent une théorie aujourd'hui surannée, la.simple dispo-
sition des;corps à éprouver la fermentation alcaline
non coagulée, 'conservé toutes ses propriétés azo- 'métiers. avoir qu'un. Alcade aiamin, Juge pour les arts, et
tées. 1 Ancienne dénominationde Yoonine. ) 1 Alcade des bâtiments et forêts, avec juri- et putride.
diction civile criminelle sur les maisons et forêts ALCALESCENT,ENTE, adj^Chim. Qui éprouve
ALBUSIINIPARE adj. (du lat. parere, engen- royales hors deetMadrid. Alca.de de la merca, Nommé l'alcalescence. Se dit d'une substance dans laquelle
drer). Qui engendre, produit de l'albumine. Glande les propriétés, alcalines commencent à se développer
albutninipare..
ALRUMIXO-CASÉEUX,s. m. Chim. Nom sous de troupeaux et de bêtes à laine, et confirmé parou même prédominent déjà. Tous les corps qui con-
tiennent ~du gaz azote peuventdevenir alcalescents;
lequel on désigne une substance particulière trou-
vée dans les amandes, et qui tient de l'albumine et qui peuvent naître dans ce genre de commerce. toutes les substances animales et un assez grand
Alcade-corrégidor, Alcade remplissant les fonctions nombre de végétaux sont dans ce cas.
de la matière caséeuse. On la nomme aussi amyg-
daline.
Espagne.
|
de corrégidor. Aleade-mayor, Alcade supérieuren ALCALI, s. m. (de l'arabe al, la kali, soude).
Nomination générique qui s'applique tout à la fois
ALBUMINO-FIBREUX, EUSE, adj. Chim. Qui à la potasse, à la soude et à l'ammoniaque. On
mino-fibreuse.
est composé d'albumine et de fibune. Matière albu-
ALBUMINO-GÉLATINEUX, EUSE, adj. Chim.
donne le nom d'alcalis fixes à la potasse et la
soude, et on appelle l'ammoniaque alcali voladil.
Pendant fort longtemps la potasse avait été con-
Qui contient de l'albumine et des matières gélati- fondue avec la soude. Les alcalis sont regardés
neuses. Tumeur albumino-gélalineuse. comme de véritables oxydes, dont l'affinité pour les
ALBUMINO-GLUT1NEUX, ËUSE, adj. Chim. acides est beaucoup plus grande que celle des terres
Qui est composé de matières albumineuses et gluT et des anciens oxydes métalliques. On leur assigne
tineuses. Ciment albumino-glutineux. pour caractères distinctifs de verdir le sirop de vio-
ALBUMINOÏDE, adj. et s. Chim. De la nature lette, de rougir la couleur jaune de curcuma, de
de l'albuminè. Matière albuminoïdè. Substance àlbu- ramener au bleu les couleurs bleues végétales rou-
minoUe.. On désigne sous ce nom .un groupe de gies par les acides, de former avec les acides des
corps azotés neutres, incristallisables, décomposa- j» combinaisons connues sous le nom de sels. Les -al-
bles au feu, putrescibles, assimilables, et par con- calis sont solides ou liquides, presque tous sont vé-
séquent nutritifs telles sont les albumines, la ca- néneux beaucoup sont très-caustiques. Alcali fue
séine, la fibrine, et leurs analogues dans le règne végétal, Nom donné à la potasse, parce qu'on la re-
végétal, la vitaHineY retirée du jaune d'œuf, la tire de la lixiyiationdes cendres de végétaux. Al-
glutine, l'émulsine et la légumine, spéciales aux cali fixe minéral, Nom sous lequel on a désigné la
soude, parce qu'elle existe dans le sel gemme, qui
ALBUMINOSE, s. m. Ciiirn. Produit ultime de se rencontre, comme les minéraux,, au- sein de la
la transformationdes matières albuminoïdes. C'est terre. 1 Alcali aéré, Nom que l'on donnait, dans le
dernier siècle, à l'alcali carbonate.1 Alcali caustique,
pas- la chaleur; les acides -ne la
d'une manière incomplète, et un
la
coagulent que
excès d'acide dis-
tasse pour
cart
Tout alcalipur, tout alcali entièrement privé d'acide
1 Alcali:déliquescent} S'est dit de la po-
hVdistinguer de la soude,1 Alcali du nitre,
lui de veine porte surtout. L'albuminose est, Ancien nom de a, potasse retirée du nitre, soit en
commela glucose, seule propre à l'assimilationet à la chauffant fortement .ce sel et en décomposant com-
Alcades-Guillemot. plètementson aci soit en le faisant détonner avec
du charbon; 1 Akali du tartre. On appelait ainsi
tient de la nature de l'albumine1 et de oelle de lai ALCADES, s.
f. pi. Ornithol. Famille d'oiseaux l'alcali obtenu par la combinaison et la calcination
du tartre avec du-charbon. 1 Alcalieffervescent, An-
et stariqué, qiù diffèrent un peu par ta forme du ciennement tout alcali carbonate, en raison de 1 ef-
i fervescence queces substances font avec tès acides.
symptôme et non les ailes et les pattes entièrement
nommé ainsi parce qu'on a constaté la présence de |
la base du sel marin. Alcali phlogistique, Nom
de chlorure
sodium, de sulfate de sonde et de
tasse, parce qu'on supposait que le phlogistique se potasse, sels de
combinait avec la |
la saturait. Alcali vo-
potasse et
dit du sous-carbonate d'ammo-
que l'on considère comme autant de
contenue,
sel

cotes de la
niaque solide pour le distinguerde l'alcali fluor ou tandis reste plus
ê que les pays de l'intérieur
des continents
liquide, qui est l'ammoniaqueliquide, c. à d. dis- couverts de forêts,
soute dans l'eau. font
potasse. Le consommateur un commerce étendu de
ALCALICITÉ, s. f.
Propriété des substançes.al- connaîtredegré de puretéa donc
de
grand intérêt à ALCALOÏDE, s. m. Chim. Se difWr désiWr
calines. On dit aussi alcalinité. V. AiCAinfÏTÉ. ces, et 1 alcalimétrie lui en fournit les moyens,
ALCALIDE, s. m. Chim. Nom sous lequel on a i-oui. cela, on prend une quantité verts depuis quelques années, et
proposé de désigner, les alcalis végétaux. rigoureusement
déterminée d'acide sulfuriqueet quantité d'al-
ALCALIFIABLE, adj. Chim. Qui peut Cbntrac- cali telle que, si ce dernier était une la propriété dp neutraliser les acidesSSent de
parfaitement
ter des propriétés alcalines, se convertir en alcali U serait complètement neutralisé par l'acide.par, Or m. Bot. Nom vulgaire du
comme certains métaux, en combinant l'oxy- comme l'alcali du im- croton pied-de-perdrix,plante qui croit au Brésil
se avec commerce est toujours fort dans les savanes des provinces
irènc. Base alcaliRable. d'autant, mnin» ^'o. des Mines et de
adj. Chim. Qui peut le saturer qu'il coùtién-
dra plus de matières étrangères. Si donc, par
choisi Geogr. Ville d'Espagne, dansla
était le exemple, pour saturer l'échantillon d'alcali province d'EsS:
le principe acidifiant. C'csJ, une opinion erronée est on na employé
que le quart de la quantité d'acide
d'azote.
puisque beaucoup d'alcalis ne contiennent pas sulfurique; qu'il eût fallu pour neutraliser ce même Madrid. On y voit les ruines d'un magnifique pont

ALCALIFIER, v. a. Chim. Réduire à l'état j


poids si ;1 alcali eût été' pur, il est évident qu'en
achetant 100 M. de matière brute, n'achète
(l'alcali. véritablementque 25 kil. d'alcali. Onondit le
ALCALIGÈNE, adj. (du gr. titre de 1 alcali est au 20e, au 30e ou au 40eque lors-
Qui donne naissance aux alcalis. Fourcroy avait qu'on a employé pour le saturer 20, 30 ou 40 cen-
désigné l'azote sous la dénomination de principe ™« de la quantité totale d'acide qui eût neutra-
alcaligène, parce que, de son temps, on croyait lisé échantillon d'alcali pur. C'est à Gay-Lussac
que 1 azote formait que
la base de tous les alcalis.1 On La capacité 1 industrie doit ce procédé, aussi facile qu'exact.
«lisait aussi substantiv. Yalcaligène, de saturation de la soude est plus
comme on dit grande que celle de la
l'hydrogène, l'oxygène. potasse. Il ne faut que
ALCALIMETRE, s. m. Instrument propre <t gr. 185 de soude pour saturer 5
grammesd'acide
surer la quantité réelle d'alcali que contièntà me-
sonde ou une potasse de commerce, d'après celle une Qui est propre àl'al-
d acide sulfurique qu'il faut employer pour saturcr cahmetre ou à l'alcalimétrie. Essai alcalimétrique
une quantité donnée de l'une ou de l'autre de ces de la potasse; de la soude. Pour transformer le titre
substances. L'instrument est gradué de telle sort pondéral de la potasse en degrés alcalimétriques, il
qu'on reconnaît exactementla quantité d'acide suffit d'en diviser le nombre par la fraction 0,9614.
que
peut saturer l'alcali, et l'acide est tiré de manière Pour transformer, au contraire, les degrés alcalimé-
qne chaque mesure ajoutée' représente des centiè- triques en titre pondéral, il faut les multiplier par
mes du poids de la soude ou de la potasse.. L'essai le même nombre. Plus d'une%errerie, plus, d'une sa-
°connerie, plus--d'une teinturerie n'ont
rigoureux des alcalis du commerce est la base trouvé leur
laquelle repose la garantie de leur valeur réelle- sur ruine que dans l'ignorance où le fabricant restait du
mais, indépendamment de là considération de
tité d'alcali réel contenu dans les potasses, les quan-
et les sels de soude du commerce, il importe
soudes
sou-
tUrfi àlèaiimétriquedes ingrédients,
ALCALIN, 1NE, adj. et s. m. qui
tient un alcali à nu; qui se rapporte alix alcalis
vent beaucoup au consommateur de ne pas les qui réagit comme les alcalis. Saveur alcaline. Pro-
employait.
con-

acheter trop souillés par des matières étrangères prietes alcalines. La bile est une humeur alcaline
matières souvent colorées et dont, d'ailleurs,la trop parce qu'elle contient de la soude qui n'y est pas neu-
grande proportion est presque toujours nuisible tralisée. Les alcaloïdes n'ayant guère de
Un autre genre d'infidélité dont le fabricant doit les alcalis minéraux commun arec
que la propriété de neutraliser
chercher à se défendre, c'est la substitution de
soude iL la potasse. Ce mélange frauduleux n'est
la les acides, leur nature vraiment alcaline
a été con. Pont d'Alcantara.
que trop commun aujourd'hui, et peut
porte d'une fabrique; l'énorme différencecauser
la mats tous ne jouissent pas au même degré despr
dans les priétés alcalines, Les alcaloïdes, étant le plus ordinal sur le Tage, construit
prix respectifs des deux alcalis invite les
y sous le règne de Traian et
com- ri des matières détruit
merçants de mauvaise foi. Dans le, sous-carbonate colorantes, plusieurs chimistes ont pensé chef-lieupar les Anglais le 10 juin 1809. Elle est le
de potasse du commerce, introduit dés'sels de qu'ils n'existaient pas dans le règne organique tels de Saint-Julien de l'ordre des chevaliers de Saint-Jean ou
on
soude desséchés; malheureusement, l'essai alcalimé- qu'on les obtient, et que leurs-vertus alcalines du Poirier. Cet ordre, institué en
inque ne décèle pas cette fraude. Les falsificateurs étaient communiquées ou étaient développées leur II06 et confirmé par Alexandre III, l'an 1177, sous
par les la règfe dé Saint-Benoît mitigée,
mieux avisés, ont mêmetenté de caustiquer la 1 agents; soit acides, soit alcalins, employés
pour leur du roi Alphonse X, la garde de la reçut en l^l?
par la chaux avant de la mêler à la"potasse,soude afin extraction. |
(Nysten.) Thérap. Médicaments alca-
que, comme celle-ci, elle attire l'humidité de l'air tins. Groupe de médicaments dont le bicarbonate tara. Après la prise de Grenade, .la maîtrise de
ville d'Ak-ar-
l'ordre Alcantara fut réunie à la couronne de
et soit plus facilement confondue
avec elle. voici de soude est le type, Eaux alcalines, Eaux rniné- bastille.d En 1540, les chevaliers obtinrent la per-
'm moyen certain et assez facile de combattre la rales caractérisées rar leur richesse en bicarbonate
mauvaise foi. Prenez une -certaine quantité de l'al- de soude, comme les eaux de Vichy et"dŒm?. mission de se marier. Cet ordre a 37 commande-
cati suspecté, fuites-la fondre dans sept tics,, et est seigneur de 53 bourgs villages d'Es-
i"is sou poids d'eau; filtrez la dissolution Qu huit carbonate de soude. f Pathol. Cachexie alcaline Ca- pagne. Leur habit de cérémonieouconsiste en un
et saturez
avec de 1 acide sulfurique faible. Quand, par.l'é- chexie résultant de l'altération du sang par l'abus
preuve du tournesol, vous vous serez assuré que des alcalins.
1a liqueur est bien neutre, ftyjjes évaporer jusqu'à ALCALINE; ÉE, adj. Chim. Rendu alcalin
Eau
sur le côté gauche du manteau. Cet ordre
suranné est une des vieilles défroques féodaleWont
1 Espagne libérale tend à se débarrasser.
tleur-

ce qu'il se forme légère à la surface alcalinee.


placez ensuite ce une dans pellicule
de la soude il sevase formé
sera
un lieu frais. S'il y a
au bout de vingt-
ALCALINISE, EE, part. Qui les propriétés
a al-
ALCARAZAS, s. m. Vase d'argile dont seon
<l"ntre heures de gros cristaux bien différents de ALCALINISER, v. a. Chim: Donner une sub- près la forme d'une bouteille dont Je col est très-
'x ,du, sulfate de potasse, car ceux-ci
sont courts, stance les propriétés alcalines. On dit aussi alcaliserJ
,allongé et le ventre extrêmement renflé. La pâte
de
cu » pyramides à six pans; ne s'altérant pas à 1 air
«mud et sec tandis ALCALINITÉ,
que les cristaux de sulfate de est alcalin. Quelques
s. f. Chim*. Propriété de ce qui qui a
explique
soude sont de longs prismes, striés ou canaliculés, loïdes leur alcalinité qu'à un peu de l al- Iassez de- calorique pour que l'eau conter dans
presque toujours volumineux, et qui s'eflieurissert cali quneondevaient- emploie pour les extraire. 1 inteneur du vase se refroidisse de plusieurs de-
lomptement et se recouvrent d'une poudre blau- 1 grès. Ces vases, dont les Arabes et. les Égyptiens
dLwT9 T,? étt ég0Uttés empiétement.
` chimistes ont bien d'autres
crovôn«Vnpmél*nSe moyens de reconnaître
Les Qui contient des alcalis et des matièresferrugi- fabriques | nom
à'hï-
avec. la potasse, mais nous droce rames.
lalï.ru, ipti?.n d? ces moyéns en'dehors de d une substance dit m- (du gr. Yzvvâw, engen-
^spécialité de ce Dictionnaire. alcaline contenantdu plomb ,drcr).
d'évîJî iMIEZIII.Biïf- Opération qui a pour but tient de la nature des alcalis Chim. Qui se puoduit par l'oxydation lente de l'alcarsine II
contpi Cr a ^ntlté de Potasse et de celle des terres se
contenue dans la potasse
ou
ou de soude réelle
dans la.soude brute
coft» °mmerÇe- La quantitéde potasse évaluée ALCALINULE, adj. Clùm.- Se dit de tout "sel
dans lequel la
eu
Les cristaux, sans odeur, sontdé-
par quantité d'alcali dépasse -le tenne
qui constitue l'état neutre, sans toutefois s'éloigner fèactidqacide.
Action dalcahser, de dégager dansun
< quantités notables de chlorure de potassium, lacide.de 1 alcah. C'est aussi l'opérationnaturelle
alcaline,.
un liquide très-fluide et très-; ncolore il bout à 150° de al, particule auriez en beau vous débattre et démontrer que tout
l'arabe qui indique la ,supérierité^Pexcellence, et de se passe naturellement,personne n'aurait ajouté foi
lubie dans l'eau, il se, dissout «n toutes proportions i chimiu, chimie, comme si l'on disait. là chimie par à vos paroles; vous n'en auriez été que plus magi-
dans l'eau et dans l'alcool. Abandonné à ltii-même i excellence, ,a été longtemps regardé comme syno- ciefi et condamné comme tel témoin Roger' Ba-
clans l'eau dans un vase 0\ vert il se transforme nyme du mot chimie; mais ensuite le ^premier de con, qui, malgré son éloquente profession de foi
ces noms, Yxtlchimie a été réservé à l'art mys- sur la. nullité de la magie fut condamné à passer
ALCAST, s. m. C'était, hez les alchimistes, le térieux des -:chimistes du VIle au xvie siècle, qui une partie de sa vie en prison. Le moyen âge était,
remède hofis le répétons, le règne des idées traditionnelles
souyerain de" tous lesmaus le prolongement de de l'or et de découvrir un remède universel.Har-' pousséesjusqu'à l'excès. L'expérience devait se taire
l'existence et c'était de l'or qu'ils prétendaient le ris a défini Y alchimie Ars stne-_arte, cujus -prin- devant l'autorité spirituelle de l'Ëglise catholique,
faire sortir. Ce mot n'est •qa'une des nombreuses cipîuni'est menliri, médium laborare, et finis mendi- j cette ennemie implacable de tous lés progrès. La
variantes d alcahest. V. alc\iiest. cire, c. à d. Art sans art, Jont le principe est de première conséquence de ce principe, si funeste pour
ALCATHEES s. pi.
f. Mythol. Fêtes que l'on mentir, le milieu de travailler et ta En de men- la science, était l'interdiction de l'examen des cria=
célébrait autrefois en l'honneur d'Alcathoiis. dier. Elle a été aussi nommée science ou philosophie ses matérielles; il était permis aux philosophes sco-
ALCATHOÛS..Mythol. Un. des six fils de Pé- hermétique, de Hermès ou Mercure, qu'on disait en lastiques de -discuter sur le nominalisme et le réa-
lops. Ayant tué son beau-frère Chrysippe, il fut forcé être l'inventeur. L'alchimie est la chimie du moyen lisme, sur Iestiniversauxet les catégories d'Aristote;
de prendre la route de l'exil. Chemin faisant, il tua fige, de même que Part sacré était la chimie des mais l'usage de la raison et son application saino
lin lion sur le Cithéron, et obtint en récompense philosophes de l'école d'Alexandrie. S'il est vrai et impartiale à l'observation de la nature étaient
la main de, Mégarée, fille xhi roi de'MégaÈe. que toute science revêt successivement la forme de réservés à d'autres temps. Le phénomène physique
chacune des périodes qu'elle traverse, rien ne pourra le plus simple était supposé produit par une cause
ALCATRA, s, m. Ornithol. Pélican.du Chili, mieux
quisur l'estomacun sac qu'il rempljt^iepoissons j. l'alchimie. nous tlépeindre l'esprit du moyen âge que invisible et fantastique, par un agent mystérieux
Parmi toutes les sciences dont le but et surnaturel. Les sciences physiques étaient appe-
pour ses petits. 1 On a aussi donné le même nom est d'expliquerles phénomènes de la nature, il n'y lées occultes, et la chimie, art lier me tique science
au petit cormoran et au colao.du Mexique.,
ALCAVALA, s. m. Droit d'un vingtième sur en a aucune-qui soit plus riche en faits propres il. noire, alchimie Dans cet état de choses, toute con-
exciter l'imagination que la, chimie. Les plus sim- naissance devait nécessairement rester stationnaire,
chaque vente au moyen âge. ples expériences sont des merveilles. Lorsque vous, sinon rétrograder. Le but de la science était ma»-'
ALCAVIAK, s. m. Ornithol. Oiseau du Sénégal, mêlez ensemble du mercureet du soufre en poudre, que, ce "bût qui consiste à expliquer dans leur ordre
qui occ:isionnede grands ravages dans les rizières. vous voyez les couleurs de ces deux corps dispa- naturel les effets et les causes, ou plutôt les effets
ALCAZAR, s. m. Nom des palais des rois mau- raître et donner naissance il. un produit nouveau d'autres effets plus éloignés car il n'y a qu'une
• res. Les alca'zars de Conloue, de Ségovie et de Serille aussi noir que les plumes du corbeau, et ce même cause unique, absolue et nécessaire, qui restera ton-
sont remarquables. Dussé-je lui 1¡lettre la main sur produit se change par la sublimation, en une- jours-en dehors dit domaine de l'observation. Mais
toute science devient impossible dès que l'homme
rai um explication avec Par bien n'y a-t-il pas de substances qui, dans certaines veut, d'un seul coup, franchir toute cette série
finio d'anneaux intermédiaires de la chaîne mysté-
extens. ce nom est donné certains établissements
plumes du paon et de la peau écailleuse du camé- rieuse qui rattache tout ce qui est à une cause sii-
Il
tation ,dont L'alcaZar de Paris el\ce'lùi d^Starseille léon serait inutile de multiplier les exemples. prêine. C'est là ce qu'on faisait au moyen Age..

nants
ALCÉ
fondé pour l'élan. '
sont remarquablespar leurs splendiaes décorations..
ALCE, s. m. Zool. Genre de mammifères Vumi*- ges
» V

Mythol. Un des- chiens d'Açtéon. fc'çst


Or, que devaient se dire, en présence de ces étran-

prit
phénomènes,
théories
de
de
l'époque
4'aujaurd'luii
les
l'alchimie
qui
est
chimi,ste§,du
les
sont-aussi
a vues
inséparable
naître,
de
moyen
inhérentes
que
l'esprit
âge?
la
à
Les
l'es-
science
dominant
Jamais il n'y a eu et il n'y aura d'équilibre entre
l'esprit
sence
Mais
donc
et la matière, comme si c'était de leur es-
d'être
l'homme
bien
dans un état d'antagonismepermanent.
se compose d'esprit et de-matière; il
tout à la fois dès intérêts spirituels et
aussi le nom d'une constellation. a
ALCÉDIDÉES,s. f. pi. (du lat. alcedo, nom du de l'époque actuelle. Nous ne nous arrêterons pas des intérêts matériels, et non pas seulement les uns
martin- pêcheur). Ornithol. Famille d'oiseaux ici sur les doctrines de la pierre philosophale de* l'exclusion des autres. Au moyen âge, l'esprit
e
l'ordre des passereaux faisant partie de celle de\ i l'élixir universel, de la transmutation des métaux, dominait trop exclusivement la matière. 11 devait
doctrines
pelma-todes, et comprenant, entre autres genres, le\j disciples deque les alchimistes, ont empruntées aux en résulter de graves conflits et un grand préju-
martin-pccheur et l'alcyon. l'art sacré. En parcourant l'histoire de- dice pour la science. Aujourd'hui,tout au contraire, à
y puis le W siècle jusqu'au xme, on est d'abord il est à craindre que la balance ne penche trop du
ALCEE. Célèbre poète lyrique grec, né à Mity- \frappé de îa stérilité de la science telle
°*lène, dansTîle de Lesbos. Il tlorissait que nous côté opposé. Les erreurs qui en résulteraient n'en
au vue ou \â comprenons aHJOTtrd'hui. Ôrt dirait une époque seraieut pas moins funestes. Et pourtant l'équilibre
au vic • siècle avant J. C. Il fut contemporain de de léthargie ou de malédiction. Cependant, en^xa- stable est impossible, car il suppose l'immobilité iU;
Sapho. Il combattit contre les Athéniens pour dé- minant les choses de lus .r on
fendre sa patrie. 11 inventa le vers alcaïque. en découvre la l'intclHgence, le-repos du monde. ;Hu;tev.t L'alchi-
mie a souvent fait découvrir de grandes vérités par If
ALCÉE, s. f. \'du.gr. à).xéa sorte de mauve). il rie peut avoir; il serve, il s'instruit grand chemin de l'imagination-, (Diderot.) L'alcliinw-
pas en en
Bot. Genre de. plantes de la famille des malvacées, tout\ lieu et tout temps. Mais à l'époque dont a de fous, ruiné une foule d'hommes
qui né diffère des althéjs que par-un péricarpe à nous\parlons,enles chimistes avaient de fort bonnes ctuiides ohbeaucoup occupé
insensés, et dupé une foule encore plus
raisoiîs- pour ne pas produire en public le résultat gmnde d'hommes crédules.- i Fourcroy.) L'alchimie,
planted'ornementconnue vulgairement sous le nom de leurs expériences il leur en coûtait la liberté, chimérique sans doute en ses rêves de transmutation et
souven la vie. Aujourd'hui, tout au rebours de. de panacée, fut pourtant singulièrement féconde en fuit*
(le, ses fleurs la fait rechercher dans nos jardins. l'anciemtemps une découverte vaut des honneurs pnsitifx. (Littré.) Prov. Faire de l'alchimie avec 1rs
ALCÉLAPHE, s. m. (du gr. àbd) élan E).a- et des récompenses. S'il y a donc quelque chose qui dents, Se dit d'un avare qui augmente son trésor en
dofve nouss étonner, ce n'est pas le peu de progrès se, privant des choses nécessaires. S'emploie quel-
de la science au moyen âge, c'est que la science quefois au figl Réduire iS&e rôle les direrses théories
ALCÉMÉROPE, s. fasse pas plus de progrès au-temps où nous d'alchimie humanitaire qui se sont produites (laits Je
m. (du lat. alcedo, alcyon; ne vivons. Ce qui caractérise au plus haut degré l'al- cours des âges, c'est offenser beaucoup d'inventeurs, l.c
méropff, guêpier). Ornithol. Genre d'oiseaux répon-
dant au genre îiyctinôrrae et ayant pour type le chimiste, c est ladespatience. Il L'opérateur ne se laissait ja- temps est venu de démontrerque l'alchimie économique
gncpier à fraise, dont les habitudes nocturnes ou mais rebute par insuccès. qu'une ou sociale est aussi impuissante à opérer' la transmuta-
mort prématurée enlevait à ses travaux laissait tion des sociétés, que l'alchimie proprement dite a rie
levents, \et distinctesJe celles des guêpiers. Cette impuissante opérer la transmutation des métauj. Mais.
espèce habite Sumatra, et l'alcémérope bleu l'in- son fils et iL n'est pas rare de voir celui-ci léguer, de, même que de l'alchimie est sortie urte science édi-
térieur du, continent de l'Inde. Ce qs.i différencie chevéedans un testament, les secrets de l'expérience ina- tante qui a rayonné sur toutes les autres sciences, et
dont il avait hérité de son père. Les expé- a produit une foule de progrès, de même aussi, de I r-
ces deux espèces, c'est la couleur de la fraise gut- riences d'alchimie étaient transmises de père en fils conomie politique systématique et de l'empirisme social
turale et du front, qui est d'un rouge vermillon et comme des biens inaliénables. Si les alchimistes doit sortir une science pleine d' horizons et féconde en
d'un rose~<v'iolacé chez la première, tandis qu'elle étaient,
dans leurs expérimentations, partis de meil- une infinité de solutions partielles, capable d'amener-
est d'un- bleu glauque chez l'autre. arri- une notable amélioration générale. 1 :Se dit, par ex-
ALCESTN. Mythol. Fille de Pélias^et d'Anaxi- leurs yés
principes,
des
ils seraient,
prodigieux.
incontestablement
Il répugne nul- tens., de tout-ce qui est très-coûteux, sans produire
bie, épouse d'Admète elle est célèbre surtout par' lement à résultats ne
de croire qu'à cette même époque, qui nous de résultats utiles. On prendra aux contribuables leur
le sacrifice qu'elle fit de ses jours pour sauver ceux paraît si-stérile, connaissaitnombre de faits qui argent
on pour leur faire concurrence-et tuer leur inclus-
autre ne consentit à périr à sa place. ceste eut modernes. sont aujourd'hui considérés comme des découvertes. trie il est impossible de comprendre une pareille al-
assez d'amour et de courage pour racheté^ aux dé- alchimistes n'aient Ainsi, il Óus parait impossible que les chimie politique. (Desjobert.j.
pas eu connaissance de l'hydro- ALCHIMIQUE, adj. Qui a rapport, qui appar-
pens de sa vie celle de son époux. gène ou du gaz d'éclairage, eux qui manipulaient tient à l'alchimie. Livre alchimique. Travaux alchi-
ALCHANDES, &. m. Nom, probablement arabe, cesse des métaux en contact avec les acides, miques. Recherchesalchimiques. Rêveries alchimiques.
d'un poisson qui, d'après quelques anciens auteurs, i sans àvec des matières organiques, etc. Mais l'expér-i- ALCHIMISTE, Celui qui s'occupait d'al-

che, dit-on, aux navires et Jes rend immobiles.


|
\prcnd le plus grand soin de ses petits, et s'atta- mèntatôur qui aurait eu le courage de montrer de- chimie. Les alchimistes s..m.
vant témoins un corps iiVvâsible, tout à fait sembla- deptés ou de philosophes. Celui de soufjlèurs leur a
se donnaient le nom dété u-

ALÇHATA,s. m. Ornithol. Oiseau que Buffôn ble à l'air,, et ayant la propriété de s'enflamm»- aussi donné par dérision, parce qu'ils étaient con-Ils
pense être^dn^genre des pigeons et que d'autres avec bruit à l'approched une allumette, aurait été tinuellement occupés à souffler leurs fourneaux.
j rattachent aux perdfix. infailliblement pendu ou brûlé. Si les physiciens et croyaient à la transmutationdes métaux; c'est sur
s. f. Bot. Genre de plantes de les chimistes de nos jours eussent vécu au xiue ou cette idée erronée qu'ils fondaient la possibilité de

r
ALCHEMILLE,
la famille.des rosacées, de la tribu des sanguisor- au xivc siècle, ils auraient certainement gardé leur faire de l'or. Ils appelaient cette opération lelegrand
bées, renfermant une vingtaine d'espèces réparties science pour eux, ou ils sèmeraient, comme les al- couvre ou la pierre philosophale. L'or était
dâiis toutes les contrées. Au temps où l'on attri- chimistes, exprimés symboliquement et par allégo- son dissolvant le bain roi, ou du Veau régate:
roi,
Toutes
buait les plus grandes vertus aux simples, l'alche- les expressions étaient aussi mystérieuses la plu-
fesseur de chimie fait dans son cours aurait fourni part même sont inintelligibles. Les principaux al-
comme vulnéraire. amplement matière à un pro s en sorcellerie. Vous chimistes sont Hermèè qui a valu a l'alchimie le
nom de philosophie hermétique, auquel on attri-
et
grand nombre d'ouvrages, dont deux seule-
nat.
ment sont parvenus jusqu'à nous sous son nom éponge dont 1 invention est attribuée au poète grecAlcman.
Gébér ou Giaber, le plus ancien alchimiste arabe; frent rameuse dont les rameaux comprimés of-
cette ressemblance, et d'un insecte dont le Lydie,
i troisième article des antennes porte une dent re- poésies ou en Sardaigne, composa, le premieiy des'
courbée. | S. ni. Bot. Genre de plantes de la fa-
mille des fougères, formé, aux dépens de l'acrosti-
amoureuses. Il florissait 670 ans-aVant J
vers de
C
j che alcicorne. ».
ALCI1)K. Mythql. Hercule; les
employé par
Alçman*- Les Latins ont aussi employé ce mètre.
uns voient djans Levers alcmanien se compose des qimtre premiers
pieds de
l'hexamètre,' avec cette seule différence
;"<TAlcéo. Indubitablement ces derniers ont raison que le dernier est toujours un dactyle. La césure
est placée comme dans l'hexamètre.
j tions. L'Alcéa, aïeul d'Hercule, ne diffère point cenes, ALCMÈNE. Mythol. Fille d'Électryon,roi de My-
et femme d'Amphitryon, prince thébain. Pen-
i cible, et il se délègue dans la force. Ajoutons dant que son. mari faisait la guerre contre les Té-
qu'Hercule s'appelle, aussi Alcée, non moins qu' Al- léboens, Jupiter, prenant la figure d'Amphitryon
la sedu.sit et la rendit mëre d'Hercule.
d un animalterrible, que la terre avait engendré
il fut tué par Minerve, à qui cet exploitfit donner thunes, qui était descendant de
le surnom Se dit adjectiv. de certaines Nestor. Ce fut el qui se chargea de reconstruire
divinités subalternes, a Sparte.Les dieux alcides. moyennant la somme de 300 talents,
1 Fig. On dit substantiv.
un ou u» her- pie de Delphes,sacré, qui. avait été brûlé. Elle rétablit
cule, pour désigner un homme fort et courageux. ce monument
par toute la
leur force. S. m. Entom. Genre d'insectes coléop- ALCOATES,
Grèce.
il se dit surtout des! saltimbanques qui, dans les cence, que le nom dès Alcméonides
s.
m.
avec une si grande magnifi-
devint célèbre

(jrranam a proposé de désigner-des combinaisons


renfermant vingt-deux espèces, la plupart de Java, renfermant les éléments d'un s«l et de l'alcool II
de 1 Afrique et des Indes orientales, et' fondé les a obtenues en dissolvant chaud, dans l'alcool
1 alcide dentipède. sur absolu, les sels rendus primitivement anhydresPar
le refroidissement, les alcoates se déposent en cris-
taux ou à l'état solide. Ce chimiste a formé les al-
de magnésie.
Alchimiste. ™AL€-OLOM*rRE's. m' Instrument destiné a
déterminer par la pesanteur ïa quantité d'alcool
Al-Faraby, dont les ouvragesmanuscrits sont à la absolu que contient un liquide. On dit aussi
lubliotheque de Leyde Avicenne, savant médecin lometre et alcoomètre. V. alcoomètre. alcoo-
arabe; Paracelse; Roger Bacon, en Angleterre; ALCOLO31ÉTR1QUE, adj. Qui appartient, à
Aniault de Villeneuve,^icôlasFlamel, 1 alcolometre,aux
en France quantités données par cet instru-
Albert le Grand, en_Allemagne;' saint Thomas ment. Ebullioscope alcolomëtrique.
• UAquiii, en Italie; et surtout Raymond Lulle en ALCOOL, s. m. (de l'arabe al,lê
i.spagne. Le comte de Saint-Germain Cagliostro
et
<loi vent aussi compter parmi les alchimistes Chim. On a d'abord désigné par ce mot une poudre
lires, On a fait du >i Salomôn
célè- impalpable ensuite l'a appliqua l'esprit-de-
un alchimiste à qui vin parfa.tement pur.onL'alcool est unliouido in-
on a attribué la Clavicule, livre apocryphe où se- flammable, plus léger
raient enfermés las arcanes du grand que l'eau, d'une saveur acre
oeuvre. S'il y et chaude, incolore, trànsparent, diu,epesanteur
a eu des alchimistes, et le nombre en est grand, qui spécifique égale a 0» quand il est privé
ont abusé de cette science pour faire des dupes il d'ea\i, d'une
odeur piquante et aromatique. Il est le produit
y a eu aussi des alchimistes de bonne foi, qui, ani- do
mes de sentiments plus généreux et fortement pé- le temps qu'a duré la distillation et
netres de la réalité de leur art, t rigé
à
franche-
ment tons leurs efforts et consacré leurs veilles
laquelle on Ta poussée. Le plus fortl'activité
est celuiavec
qui
la recherche d'un secret qui /devait être passe le premier. L'alcool que l'on a distillé une
pour le seconde fois au bain-marie est appelé alcool rectifié
Kenre humain la saurce d'intarissables richesses L'alcool le plus fort, le plus concentré, le plus rec-
et d un élixir qui devait-prolongerla vie des hom- tme,
mes.et leur procurer les douceurs d'une santé tou- Alcide. est le plus léger. La composition élémentaire
jours nouvelle. C'est à des suppositions de 1 alcool pur absolu est de carbone 52,28 hv-
h'nt attribuer les chintêres des vagues quîl ALCIDES, s. m. pi. Ornithdl. Famille drogène 13,02, oxygène 34,70; et ses ëléineflts
d'oiseaux peuvent être représentés
ac; Sa physionomie fortementalchimistes. (Condil- de l'ordre des palmipèdes,
contractée, ressem- section des brachyptères gene par
bicarbpné et un volume un
volume d'hydro-
ouut a celle d'un vieux alchimiste perdu dans la re- 'ALCIDION, s. m. Entom. Genre d'insectes de vapeur d'eau ou
'Iterche de l'absolu. (G. Sand ) léoptères tétramères, de la famille des longicornos co- au moins de ses éléments. On calcule ses degrés de
concentration au moyen do l'aréomètre ou
auquel on rapporte' treize espèces du Bréâil et de liqueur':
Tu vas, dis-tu, vieux et
pèse-
pauvre 1 alcool pur marque 42 à 43° à l'aréo-
Tirer de 1 or des métaux indigents. mètre de Baume. L'alcool ou esprit-de-vin du com-
ALCIDON, s. m. Hortic. Variété d'oeillets il.
Se dit, au fig., de tous
( BERANGEU.) fleurs piquetées. merce
marque
est affaibli par plus ou moins d'ean et
ne
dont les travaux sont ALC1NE, s. f. Bot. Genre de plantes composées Il porte le
aussi vains que ceux desceux alchimistes. Vous êtes les établi aux dépens une espèce de mélampodion poids d eau, il constitue Veau-de-vie commune dont
alchimistes de ta prospérité publique;
la P'erre philosophale de l'ordre, vous cherchez cultivéedans l es ^-botanique et originairè six parties ne représentent par conséquentque trois
et vous la cherchez
«•spuïo de lépidoptère |
par des moyens contre nature. (^squiros.) Entom.
nocturnedu genre catéphie.
iJSf
v?*
i^FiUe
'th01-
du

femme d Amphiloque ayant retenu le salaire


Pitiés de cet alcool L'caû-de-vie n'est doîic
Corinthien Polybe et
que
ALCHIRON, s. à 22o. Chauffé avec le contact de Pair, l'alcool
d'une
que l'on ren- pauvre ouvrière nommée Nicandra, elle en fut s'enflamme et se transforme en eau et en acide car-
pu-
contre dans la vésicule du fiel de bœuf. nie par Minerve, qui lui inspira,
l>iL^HOR^E' s. f. (d'^cAorne, docteuranglais). avec le dégoût
violente boniqueavec les acides oxalique, benzoïque sulfu-
du
pour
trava,l et du toit conjugal, «Se passion nque, nitrique, phosphorique, etc.,
hot. Genre de plantes de la famille
des euphorbia- le jeune Xante, de Samos. Elle quitta sance a des liquides connus
il
donne nais-
cées, comprenantcinq espècesdes son mari Jour
Les alchornées régions tropicales. 11 est employé comme dissolvant dans un
sont .des arbres ou des arbustes à voir qu'il était infidèle, ou agitée par les remords grand nombre d'opérations chimiques. Toutestrès-
'a.ires<•' ou terminales.
S alferne.s> glabres cassantes,

-n
et à fleurs axil- elle se précipita dans la mer. «uoras, matières végétales qui contiennent du les
sucre don-
avw T Célèbre Athénien, né.vers
l'an fils de Neptune. Il est surtout célèbre par l'lW>i- qui fournissent de l'alcool par la âistillation • de
et f J. 450

1
fe?
et fût
fi ivnï- i
C. î1 f2* elevé dans Ja raaison de Périclès,
Socrate, qui Accompagna
au com-
Sa beauté et ses talents le rendirent
son
tehté qu'if
naufrage
donna au fugitif Ulysse,
il arriva sur la côte
'lorsqu'après-=
phéacienfte On en PiTre aus^aveo le P~d«it de la fécule
transformée en matière sucrée, et il porte le nom
ALCIOPE, s. m. Zool. Petit genre de
crustacés
avec décapodes brachyures, do la fritu oes pénéens.
Nicias l'exPédition
Sï nteT T S°n ^T6' contre la
U S'eufuit a SP»rte™t Genre de plantes composées, delà tribu-des queiois, en
eupa- produitespar la distillation de
.satrape. Rappelé à substances; c est ce que l'on a nommé depuis tehi-
irtiïf?Sî f' mî,
de romarin, etc. L'alcool absolu ne peut se trouver
satrn! 61 fut »»M«né que chez les fabricants de pïodttitTSiSSSTî
Sïîfj en chezle ALCITIIOÉE, s. f. Bot. Section de plantes du
où il «'était relé,' 404 ans
qui ne servent que dans les arts, tels
vernis, extraction de la quinine, et autres nou- ALCOOMETRIQUE,ad Qui appartientà l'al-
veaux alcalis, ils sont en général le produit des où il s'est développé de 1 alcool. Liquide alcoolisé. coomètre, aux quantités déterminées parfcet in-
distinctionsde grains, de fécule de pomme de terre, ALCOOLISER, V. a.- Mêler de l'alcool à un au-
1 pois, etc. "Ces alcools ont toujours .une saveur tre liquide; faire par la fermentation '/un alcool faire connaître la richesse alcoolique des liqueurs
détestable, et ne peuvent' convenir aux liquoris- d'une liqueur sucrée; dégager une liqueur alcoo- spiritueuses, au moyen de la chaleur.
tes,- etc., -etc. Les environs de' Paris fournissent ALCOR. Astroti. Petite étoile située dans la
beaucoup de ces esprits simples,
Ceux .que lion obtien_t_par_la_distillatiôn^une seule
|
lique de sa partie aqueuse. Est-ce frauder que d'al-
cooliser les vins? (Proudhon.) S'alcooliser, v. queue de la grandeOurse.
pr. Être alcoolisé. Signifie aussi Se gorger d'al- ALCpRAN, s. m. (de l'arabe al, la; koran, lec-
substance avec l'alcool.Alcoolx composés, Se dit cool, s'enivrer avec des liqueurs spiritueuses. Cet' °*ture;Ta lecture par excellence). Code religieux,
des eaux de mélisse, de Cologne, etc. Les auteurs honime s'alcoolise régulièrement tous les jours. (L. moral et politique des musulmans; il se divise en
du Codex ont substitué la dénomination d'a'/coote' Desnoyers.) 36 cahiers. ou sections, comprenant 114 chapitres,
celle d'alcoolats conservéè depuis.Alcool ammo- ALCOOLISME, s. m. Pathol. Maladie produite et 6,666 versets. Hv*e sacré dès mahométans. On
.jtiacaï, Esprlt de sel ammoniac vineux. En ajou- par, l'abus des boissons alcooliques. On dit ordinai- dit mieux le Kfiran ou jgj Coran. Pour moi, je lis la
tant une huile, volatile, soit d'anis, soit de giro- rement; alcoolisme .çhrqnique. L'affection que M^p Bible autant que l'Alcàran. (Boilèau.)
fle, etc., on a Y alcool ammoniacal aromatique sinisé, Huss signalée et decrito premier
|
girojlé, etc. Alcool ammoniacal succiné, L'eau de
"Luc'e. Alcool ammoniacal de lavande. Alcool anti-
gnus a le
nom diffère du delirium tremens^ L alcoolisme s?^-
sous C£
1 e glaive et V Alcoran Sans mes sanglantes mains,
Imposeront silence au reste des humains
serve surtout dans les pays froids, où l'on est le (VOLTAIRE.)
scorbutique, ou alcool de cochléaria composé. Alcool plus porté à faire usage des boissons alcooliques,
camphré, L'alcool rectifié camphré, l'alcoolé de, et par suite à en abuser, surtout chez les ouvriers. 1 Abjurer l'Alcoran, Renoncer au mahométisme.
Que l'abus soit poussé jusqu'à l'enivrement, ou seu- Famil. Je n'y pas' plus c. à d.
L'alcoolé de camphre aqneux, vulgairement eau- lement à quatre, six ou huit petits verres-par jour, Je n'y comprends absolumentrien, Les diction-
de-vie Camphrée.'1 ,Alcool carminatif de Sylcivs, Le sans enivrement, au bout de huit ou dix ans l'ap- naires donnent Alcoran ou Coran et Koran sans
carApiatif de Sylvitis. ^Alooot murialé ou hydro- pétit est troublé, le malade dernière orthographe se rapproche
alcoolisé. mange peu et boit de 'article: Cettedavantage de l'arabe mais les per-
çldofiqùe', L'acide hydroehlorîque 1 Alcool plus viennent des tremblements de certainement
miUri(iue, L'acide azotique alcoolisé. alcool 4p*é- mainen plus; puisd'affaiblissement des forces, un sonnes qui prononcent le Coran ne peuvent s'em-
rélmyhine composé Le baume de Fioraventi.| ^4/- et un peu
peu d'hésitation de la langue, le matin surtout, et pêcher de dire l'alambic, falcôre, etc., où deux ar- x
cool vulnéraire, L'eau vulnéraire spiritueuse. On même du bégayement des mouches ou taches vo- ticles figurent pour le même mot. Peut-êtrevaut-il
écrit aussi" alcohol et alkool. S'emploie quelquefois lantes devant les yeux. Le sommeil devient plus autant prononcer l'Alcoran. (Pihan.)
tard agité; on observe des fourmillements des mem- ALCOR ANISTE, s. Celui, celle qui lit ou ex-
bres inférieurs et des crampes; le fourmillement plique l'Alcoran ou mieux le Coran'; celui, celle
prenant de la permanence, remonte au tronc et aux qui croit aux textes de l'Alcoran.
membres supérieurs; les jambes vacillent; la dé- ALCORNINE, s. f. Chim. Substance particulière
Orienl se teignent les jxiupirres. Il serait plus con- bilité musculaire gagne tout le corps; la sensibilité découverte dans l'écorce d'alcornoque, et
venable d'écrire alcohol, comme on le trouve dans s'émousse de plus en plus, et il survient de fré- croit être intermédiaire entre la graisse et la que l'on
cire.
plusieurs auteurs, car le second o n'est (jji'euphoni- quents vertiges, de l'hébétement, de l'abrutisse- ALCORKOQUE, f. Écorce préconisée comme
s.
que, et la lettre h est tellement aspirée, qu'on aie ment, et quelquefois des hallucinations, des ter- tonique et astringente, et dont l'origine est encore
peut la supprimer ici sans défigurer le mot arabe. reurs soudaines, surtout 1 soir; les pupilles se inconnue. Elle provient, dit-on, du chaparrfl-alcor-
ALCOOLAT, s. m. Chim. Nom substitué par les dilatent, la rétine devient moins sensible à la lu- noque, c'est dire yeuse-liège, arbre voisin des
auteurs du Codes it celui d'esprits, sous lequel on mière. Pes vomiturations cides succèdent à des guttiers, qui croit abondamment -dans l'Amérique
douleurs gastralgjques, ainsi i qu'un dégoût marqué espagnole, particuUvtement dans la province do
tant de la distillation de l'alcool sur une [ou plu- pour les alimenta et une tension douloureuse de on la regarde comme
sieurs substances médicamenteuses., Les t^lcoolats l'épigastre; l'amaigrissement, l'état terreux de la très-efficace dans le traitement de la phthisie. En
diffèrèWtles alcoolés en ce que ceux-ci sont. prépa- peau, des secousses convulsives des membres, des France, elle a paru plus nuisible qu'utile, et elle
lion par distillation, paais par -solution, macé- attaques d'épilepsie même surviennent.
ration ou digestion.. dème et le délire généralement calme préeédent la
Enfin" l'œ- est complétement abandonnée.
ALCÔVE, s. f. (de l'arabe el-kauf, la voûte, con-
AI.COOLATF s. m. Chim. Combinaison en l mort, lorsque la cessation des boissons alcooliques, pole, tente). Ce mot, qui s'este, introduit d'abord
proportions définies d'alcool et de sels anhydres. une bonne nourriture, les antispasmodiques, la noix dans la langue espagnole, qui l'a transmis au fran-
vomique et l'huile empyreumatique de pomme de çais, désigne
Pharm.. Teinture alcooli- terre ne viennent pas interrompre la marche du ou de séparation un enfoncement, une espèce de réduit
ALCOOLATURE, s. f. pratiquée dans une chambre à
que qui résulté de l'action de l'alcool sur les plantes- mal. Souvent l'alcoolisme amène une grave com- coucher pour y placer un lit. Le plus ordinaire-
fraîches. Pour obtenir les alcoolatures, on extrait Plication il amoindrit les' forces génératrices.
j
le suc des plantes, on le mêle, sans le clarifier, à Telle est cette maladie, inconnue des anciens, et chambre par la partie antérieure, que l'on décore
de l'alcool à 86° centésimaux, et on filtre après qui s'étend chaque jour davantage -en Europe, mal- de rideaux et d'autres ornements, suivant le goût
quelques jours; ou bien encore, comme le prescrit gré les progrès de' 1a civilisation. En Allemagne; et la fortune des individus; quelquefois anssi il en
le Codes, on prend parties égales de plantes fraiches plus de quarante-cinqmille individus meurent chaque est complètement séparé par des p rtes visibles on
et d'alcool à 86°, on contuse les plantes, on les fait année de l'affreuse maladie de l'alcoolisme. (L. Cru- cachées sous les tentures; dans ce ernier cas, l'ai-
veilliier;^ Ouvriers, mes frères, chers lecteurs, mé- cûve n'e-it plus qu'une armoire assez profonde pour
avec expression et. on filtre. Cette méthode est pré- ditez bien cet article et efforcez-vous d'arracher les y cacher un0 lit. Nos pères avaient, pour- ce genre
férable, parce qu'elle donne toujours des produits infortunés tlui sont adonnés à l'usage des liqueurs, de construction, une prédilection particulière; ce
plus semblables. Les plantes le plus fréquemment à des habitudes si préjudiciables à leur santé, à- qui s'explique aisément par l'étendue et la hauteur
leur moralité, au bien-être de leurs familles, et qui démesurée de leurs appartements et par la difficulté
les plantes aaitiscorbutiques, la digitale, la bella- doivent aboutir à un dénoûment fatal extrême de les échauffer. Sous ce rapport, leur
done, la ciguë, la laitue vireuse, etc. L'alcoolé et ALCOOLO SA VOIVNEL'X, EtSE, adj. Conte- conduite était pleine de c'était pour avoir
l'alcoolature d'une même plante ne possédant pas nant de l'alcool et du savon. Lotion alcoolo-savon- chaud qu'ils établissaient,sagesse dans la chambre à cou-
là même activité, le médecin doit spécifier dans sa neuse. cher principale, une chambre à coucher plus pe-
formule ce qu'il entend quand il emploie le terme ALCOOLOTIE, s. m. Pharm. Médicament al- tite on peut voir, dans les anciens châteaux et dans
générique de teinture alcoolique. coolique employé extérieurement. certains vieux hôtels de Paris, la vérité de cette
ALCOOMEL, s. m. Pharm. Excipient pharma- assertion. A l'époque actuelle, si remarquable par
designer tous les composés alcooliques chargés par ceutique, formé d'une partie d'alcool et de trois- les modifications que nos habitationsont éprouvées
solution, macérationou digestion, des principes de parties de miel. et par les commoditésque nos artistes ont su y
certaines substances. Les alcoolés diffèrent par con- ALCOOMÈTRE, s. m. Phys. Pèse-liqueur em- réunir, mais où l'espace est mesuré avec tant de
séquent des alcoolats, qui sont préparés par distil- ployé pour déterminer par la pesanteur ce qu'un parcimonie, les alcôves sont moins utiles; on peut
liquide contient d'alcool absolu. Les divers alcoo- même dire qu'elles sont devenues généralement
ALCOOL1DES, s. m. pl. Chim. Famille de com- mètres sont analogues pour- la forme à l'aréomètre- nuisibles. En effet, dans une chambre petite, dont
posés ternaires organiques qui a pour type l'alcool. de Baume, mais ils varient par les principes sur Je plafond est assez bas pour qu'un homme de taille
ALÇOOLIFiCATION,s. f. Chim. Fermentation lesquels est fondée leur graduation. L'alcoomètre ordinaire puisse y toucl:er avec une canne, ou
alcoolique; action 'par laquelle se forme l'alcool centésimal, que l'on doit à Gay-Lussac,est géné- même avec la main, et qui, s'échauffant facilement,
dans une liqueur sucrée. ralement employé aujourd'hui. Son échelle est di- est toujours maintenue à- une haute température,
ALCOOLIQÙE, adi. Qui contient de l'alcool, qui visée en 100 degrés inégaux en longueur, dont le quelle masse d'air auront à leur disposition deux
est de la nature de l'alcool, Substances alcooliques. zéro correspond à l'eau degré pure, et le numéro 100 à personnes qui se trouveront enfermées dans un es-
leur lit
Vin alcoolique. Fermentation alcoolique. Qui se l'alcool absolu: Chaque intermédiaireexpri- pace à peine double de celui qu'occupe
.prépare au moyen de l'alcool. Teinture alcoolique. -me en centième là quantité d'alcool absolu renfermé Le terram est en effet si bien calculé, qu'on ne
faut embol-
Extrait alcoolique. 1 Liqueurs alcooliques, Dénomi- dans la liqueur essayée. Ainsi, lorsque-Tinstrument peut tourner autour de ce lit, et qu'il l'empêcher
nation sous laquelle on désigne l'eau-de-vie, les ra- s'enfonce dans un liquide alcoolique jusqu'à 400, de ter les roulettes dans des coulisses pour
tafias et toutes les liqueurs de table. Fig. Une par exemple, on doit en concluré que ce liquide dévier d'un ou de deux centimètres ce n'est
Expression employée pour dé- contient, sur 100 parties, 60 parties d'eau et 40 qu'à cette condition qu'il peut entrer et sortir de
alcoolique existe d'alcool pur. Cet instrument a été gradué par la l'alcôve. Qu'il y a loin de ces alcôves modernes a
température de 150 thorm. centigjv II faut donc celles de nos ancêtres elles n'ont commun
de ce qui est exagéré,déréglé. La littératurealcoo- avoir soin d'amener à nette température les liqui- le nom; les nôtres, comme nous l'avons^
des qu'on veut éprouver. On dit aussi alcoolomètre sont que des armoire, ou, pour mieux dire,
de
'le que
des
boites élégamment arrangées.Une bçlle, une grande,
et akoolimêtre..
ALCOOMETRIE, s."f. Méthode, procédé qu'on une petite alcôve. Une chambre à alcôve. Des tetnts
de emploie pour connaître ou déterminer la quantité d'alcôve. Les mystères de l'alcôve..
l'alcool action-de mêler de l'alcool à un autre Il*- d'atcool absolu que contiennentles ligueurs- spiri- Dans le réduit obscurd'une alcôve enfonce*.
quiderésultat de cette action.V. alcoomfication. tueuses.
Dans une alcfae artistement dorée, pendant les mois d'avril et/de mai, ou, selon d'au- polypes parenchymateux dont
Point trop obscure, et point trop éclairée, tres là cavité djgestivc
auteurs, avec une matière gélatineuse que les présente un tube œsophagien parfaitement
Entre deux draps que la Frise'a tissus, distinct
D'Agnes Sorel les charmes sont reçus. au temps est dont les parois sont garnies de six ou huit
(voltaire.) .de la ponte. Jls somVemployés, en Chine,
aliments, et forment en effet une espèce de gélatine
comme lames ovariennes.
ALCOVISTE, s. m< Nom sous lequel on dési- quidoit être trèâ-nutritive, et peut être rangée
d'
gnait autrefois le sigisbé précieuse, un habi- parmi les émoHients et adoucissante. Oiseaux chers
tué de ruelles. Ce fut un grand remue-ménage parmi àThétys, doué alcyons, pleurez 1 (A. Chénier.) Pour
tous les alcovistes. tout bruilyie-cri deralcyons (tes va=
AL'CITIN. L'un des hommes les plus savants et gués. (Chateaubriand.)Le Sage amurmure
donné a ce mot
les plus remarquables du vin» siècle; il était diacre un sens figuré assez gai. Le capitaine entreprit de
de l'Eglise d'York. Appelé eu France par Charle- resserrer ses nymphes mais il était bien difficile d'em-
magne, il fonda, sous les auspices de ce-monarque, mther tant 'd'alcyons de faire leurs nids sur les flots.
plusieurs écoles à Paris, à Orléans,, à Tours, à | Zool. Genre de polypiers
Lyon, à Aix-la-Chapelle, et il fut le directeur aussi lobu-
lu célèbre école palatine, la première académie il laire, et comprenant des polypiers charnus, en
masse lobée, tixée aux rochers ou aux plantes ma-
y ait eu en France. Charlemagne l'employa/dans
plusieurs négociations et le combla de bienfaits. Il rines par une tige courte et garnie, à la surface,
mourut en 804, âgé de soixante-dixans Jdans son de polypes rétractyles. La masse commune du
lypier de l'alcyon est consolidée par des cristaux po-
abbaye de Saint-Martin de Tours.
.ALCYON, s. m, Ornithol.Oiseau très^céî bre dans ou des concrétions calcaires,
JasJfemptfltJciens, et qui paraît n'êtreautre que le ALCYONAIRES, s. m., pi. Zool. Famille B
de
alcyons ont têtè grosse, le;
bec fort hSdg^efcla queue souvent très-courte. Les
zpophytaires, nommée aussi zoophytaires sarci-
qui comprend, entre autres, les genres lo-
espèces très-nombreuses de^ce/genre sont répan- buhiire ammothée, briàrée, anthélie, alcyon,
donie, dont le caractère commun des animaux cy- est
d'être pourvus de huit tentacules pinnés.
ACCYOKCELLE, s. m. Zool. Genre de
zoo-
phytes de la famille des spongiaires établi pour
une espèce des Moluques, et décrit sous le nom
d'alcyç^elle spécieux. Cet alcyoncelle est un ré-
seau délicat, d'une substance molle et gélatineuse
pendant s,a vie, contourné comme une corbeille
ou un panier profond et étroit, et dont les mailles
nombreuses et arrondies sont soutenues par des
spiculesà trois pointes. Alcyoniens.
ALC%Oi\E. Mythol. Fille d'Eole, épouse de
Ceyx,
ici qe Tr^hyne, qui périt dans un naufrage,
allant consulter l'oracle de Claros. Ayant appris en ALCYONITES,s. m. Foss. Dénomination sui-
en songe cet événement, Alcyone courut au ri- cienne des zoophytes fossiles de la 'famille des
vage, et trouva le corps de son époux. Alors, dans spongiairés-et non des alcyonaires.
son désespoir, elle se précipita au milieu des flots. ALD AME, s. f. Bot. Genre de plantes nommées
Les dieux compatissants métamorphosèrent les plus généralement gymnopxis.
deux époux en alcyons, et voulurent
que la mer ALDE s. m. Nom propre employé comme
fût calme quand ces oiseaux feraient leurs
S. m. Ornithol.'Genre d'oiseaux fondépourle martin-
nids. commun pour désigner les ouvrages sortis nom des
presses des Aides. C'est un aide. Collection d'aides. Les
pêcheur à trois doigts, habitant la Nouvel le-ÏJol- sont fort recherchés des bibliophiles. Y. aldks.
landeet connu sous le nom de martin-pèchçur il. aides ALDÉBARAN,
|
dos bleu. S. f. Etoffe de soie qui, s. m. Nom d'une étoile de pic-
pour le brillant, mière grandeur, dans l'œil du Taureau, près des
tient le ,milieu entre le satin à la reine et lo Hyades.
satin.
ALCYONEES, s. f pl.'Zool. Ordre de polypiers ALDEE s. f. Nom qu'on donne aux villages
sarcoïdes renfermant les genres déjà énumérés sur la côte de Coromandel et dans quelques autres
dans la famille des alcyoniens à laquelle il répond. contrées de l'Inde. Ce nom leur vient sans doute
Nom que-les Romains donnaient aux jours où des Arabes, car les Mores espagnols appelaient
Ion ne plaidait pas, parce que l'alcyon aldea les d'habitations' rurales. Les aidées,
a dés indiennes groupes
moeurs douces et mélancoliques. Quand il est sé- sont environnées de bois (:pais et très*havl.s
paré de sa.compagne, ou par l'absence ou par la qui les protègent contre les cents et la chaleur. j
Alcyon. mort, il meurt, dit-on, de tristesse. Genre de plantes de'la famille des hydrophyllées
ALCYONELLE s. f. Zool. Genre de .polypiers liotrope. dont les fleurs en épis ressemblent assez à l'hé-
'lues sur tout le globe. Nous n'en possédions ce- -de la famille des plumatelliens de l'ordre des tu- ALDEIIYDATE, s. ni. Chim. Combinaison de
pendant qu'une seule en Europe; mais quoique niciens tentacules, établi pour un polypier d'eau
l'aldéhyde avec une base.
originaire de climats plus chauds, elle s'est habi- douce nommé aussi alcyon fluviatile. Les polypes
des alcyonelles ont un tube digestif complet, s'ou- ALnÉHIDE, s. m. Chim. Corps appelé aussi
tuée à la température du nôtre, et ce superbe oi- yrant au dehors alcool déshydrogéné hydrate d'oxyde d'acétylo
seau y étale la,richesse et l'éclat des couleurs qu'on à cheval, près du par une bouche au centre du fer et qui se forme lorsqu'on fait passer des vapeurs
né troujve que dans les pays où le soleil verse les sommet, et par un anus égale- /d'-éther
-flots^'une lumière plus pure. Les plus gros al- ment situé dans l'axe, au-dessous de la bouche. ou d'alcool travers un tube, chauffé au
cyoiùpsont à peu près dé la taille d'une corneille, ALCYOMDE adj. Se dit quelquefois pour al- .ronge obscur, on lorsqu'on traite par le chlore
l'alcool étendu. L'aldéhyde est un liquide incolore,
et- les plus petits. n'excèdent pas celle d'un rossi- cyonien. Les jours V. d'une odeur éthérée particulière; il "est miscible
Kin/1. lls^gflnt presque tous remarquables S. f. Zool. Genre de polypiers de la famille des
la il. l'eau, il' l'alcool et à l'é-

il, la
l'eaHtû^deleW plumage. Quelques espècespar alcyoniens établi pour une espèce de polypes réu- en toutes
ont le nis
Jtête orné a'une huppe, qu'elles cou- simple
clieut en arrière i1 volonté. L'imaginationdes Grecs
en une masse molle, cylindrique, brunâtre Il absorbe
ou rameuse,
d'autres
fixée par
tler.. Il
proportions
brûle ave» une famine blanche très- pâle.
l'oxygène,
sa hase à des fucus tique. Il dissout le phosphore,
et se convertit en acide atcé-
le soufre et l'iode.
prêtait à l'alcyon de merveilleuses qualités; à les ou corps marins. L'alcybnide élégante L'aldéhyde forme avec l'ammoniaque
en .croire, il faisait son nid, dans l'hiver, h la sur- vit dans la Méditerranée les
sur côtes de l'Algérie, un beau produit
facéVles flots, avec l'écume de la et ce qui ly distingue des autres alcyoniens, c'est
mer. L'alcyon la complète rétractilité de
mort et desséché devenait un talisman qui faisait son extrémité.
le calme sur mer, favorisait la pêche,, écartait la ALCYOMDIE, S. f. Zool. Genre de polypiers qui sedans produit lorsqu'on chauffe de l'oxyde d'ar-
tondre, donnait la beauté, enfantait mille prodiges, établi pour divers gent de l'aldéhyde il reste alors combiné
corps marins a formes massives l'argent.
lisses, ou rnmeuses, et définitivement re- lure, qui enlevéOn l'en sépare par l'hydrogène sul-
et même, en dépit de la mort, reprenait tous les
ans son plumage. Mais ce qui n'est pas moins sin-
gulier, c'est de retrouver ces
porté
lobées
aux genres, algue. -et.- avec
l'argent a l'état de sulfure. L'acide
acide, dune
croyances chez les
divers peuples modernes. En Sibérie, ALCYONIDIÉES, Ordre saveur piquante et neutralisant parfaitement les al-
les Ostiaques_ s. f. pi. Bot. d'algue* calis et les oxydes métalliques. (Hoefer.) Cet acide
se font avec la peau, le bec et les pattes de cet oi- mannes fondé sur l'alcyonidie gélatineuse.*
est aussi désigne sous les noms d'acWe acéteux et
seau, une amulette qu'ils croient douée de vertus ALCYOMEN, E-SSKE adj. De l'alcyon, qui
surnaturelles, et capable de les mettre.à l'abri de rapporte il l'alcyon. Epithète donnée par les
an-
se ,d'acideItnnpique.
toute, espèce de malheurs;, dans les îles de la
an Sud, on a également mer ciens la partie orientale du golfe de Corinthe gne,
ALDENHOVEN. Géogr. Petite ville d'Allema-
entre Aix-la-Chapello et Julicrs, où se livnr
pour cet oiseau la plus situé entre les côtes de la Béotio et de la Mé"-a- le 1" mars 1793 un combat entre les Autrichiens
grande vénération.Tous les alcyons habitent sur
les bords des eaux, et préfèrent les douces
et un petit corps de Franchis sous les ordres de
eaux- Mintnda, pendant que Dumouriez faisait ses prépa-
aux rivages dé la mer. Ils se nourrissent de petits
chaque année,, sept avant le solstice d'hiver et .tifs pour entrer en Hollando. L'année suivante
le 2 octobre 1794, les Français, commandés par
adroitement. Les nids de 1'alcyon, ou plutôt de
«uangane, paraissent être construits la sept après. Les Grecs étaient persuadés que pen- Jourdan,
y vainquirent les Autrichiens.
avec le frai dant ces quatorze jours la mer était calme; et qu'il
de poissons, très-commundans
les mers voisines, ny avait pas de tempête. 1 S. m. pi. Famille de
celdor, ancien, vieux; mann, homme). Co mot cor-
respond à ceux de senior et major, en usage chez à ses vicissitudes. Le- principaux effets du contrat tiges longues et flexibles pendent en forme de sta-
les Francs. Il désigne un magistrat anglais, une lactites.
sorte d'officier municipal. En Angleterre, chaque ALECTORIEN, EN-.NE, adj. Qui appartient au
corporation, chaque ville, chaque corps de métier usuel s'emploie pour signifier Incertain. Une en- coq. Pierre alectorienne, Pierre que l'on a dit exis-
a ses aldermans qui en règlent la police. Les maires treprise aléatoire. Les biens de la fortune sont chose ter dans l'estomac des coqs, ou, selon d'autres,
:snnt;elus^4jr_'euxj!ij^i.pjanni.ea$. Autrefois, ce aléatoire. S. m. Qualité de ce qui est aléatoire, dans celui des chapons de quatre ans. L'ancienne
mot s'étendait à 1& désignation des gouverneursde incertain. L'aléatoire d'un marché. V médecine lui attribuaitdespropriétés.merveilleuses,
provinces, des premiers juges des villes et des com- ALÉATOIREMENT, adv. D'une manière aléa- mais toutes aussi fausses
que l'existence de cette
mandants des forteresses. Il,y avait aussi l'alderman toire. pierre; trouve dans l'estomac des galli-
du roi, qui, joint à l'évêque. informait sur les dé- t s. c.ar on ne
ALEBRANDE, L Ornithol. Nom vulgaire de la nadëscque de petites pierres qu'ils avalent avec leurs
lits, afin q|ae l'un appliquâtles lois divines et l'autres sarcelle commune. aliments, et qui sont d'une grande dureté. 1 Jeux
les 'lois humaines. L'.alderman lev ait les troupes,
ALEBRENNE,
comprimait les rébellions, faisait observer les lois salamandre. s. f. Erpét. Nom vulgaire de la, alectoriens,Jeux célébrés en Grèce en mémoire de
ce que Thémistocle, partant pour combattre les
et les coutumes du royaume. Aux Etats-Unis, il Perses, se -servit, animer ses soldats, de
existe aussi des magistrats municipaux portant le ALECTRÉLIE, s. f. (du gr. àXextwp, coq; l'exemple de deux pour coqs qui combattaient avec
même nom. 1 Ce mot, en anglais, fait alikrmen au fl).to;, soleil, parce que cet oiseau se trouve sous acharnement.
pluriel; l'Académie écrit cependantaldermans. On des 'équateur). Ornithol. Genre d'oiseaux de Tordre
atlonc le choix entre l'orthographe anglaise et fondégallinacés et de la famille des mégapodes, Bot;,Genre ALECTOROLOPIIE, s. nu (du gr. crête'
l'orthographe française. * sur une seule espèce qui habite les îles Mo- rinées, tribudedes
luques.,
plantes de la famille des scrophula-
rhinanthées.'
ALDES (les). Nom patronymique qu'ont .porté ALECTRE, s. m. Bot. Genre de plantes de la
trois hommes qui ont bien ménté de l'imprimerie ALECTO, s. m. Ornithol. (Genre d'oiseaux ayant
type une espèce de tisserin de la grosseur d'un famille des serophularinées, réuni au genre glos-
et de la science à- l'époque de la renaissance en pour sostyle:
Italie, notamment par leurs éditions d'ouvrages merle, tout noir, avec quelques taches irrégulières ALECTRIDES, s. m. pl. (du gr. sT8o;, for-
classiques. Leur nom de famille est Manuzio, en blanches sur les flancs et la base du bec jaunâtre. me). Ornithol. Section de la famille des gallina-
latin Manutius, en français Jlanuce. Le premier, léoptères L'alecto habite le Sénégal. Entom. Genre de co-
pentamères de la famille des malacoder- cés dont les ailes sont propres au vol. Se dit aussi
à\t Y ancien, né-à Bassano en 1446, fonda à Venise d'une famille de l'ordre des sylvains, composée du
fondé sur une seule espèce rapportéede Cuba,
une imprimerie dans laquelle il introduisit, en mes;, discoïdal. Zool. Se dit aussi des échino- genre péhélope
place du monastique, le caractère dit l'alecto ou yacon;
antiqua; il caractère dermes Hu
inventa l'italique, corrigeà la ponctua- fossiles de l'ordregenre comarule. Genre de polypiers ALECTRIMORPHES, s. m. pl. (du gr. tt-op^r,,
des cellariées et de la
tion,rechercha dans ses éditions la beauté jointe i tubliliporiens, dont le polypier compose de cel- grimpeurs,,famille des forme). Ornithol. Famille d'oiseaux de l'ordre des
à 1 co tion: se
Paul Manuce, son fils, né en 1512, Iules petites, .allongées, tubuleuses, disposées la forme de leur comprenant des espèces qui, par la
ressemblent
mourut en 1574. On lui -doit plusieurs ouvrages suite de manière former corps, beaucoup aux
pleins d'érudition, des commentaires et des épîtres un réseau délicat à la poules.
surface de certains corps marins.sur lesquels elles ALECTRURE, adj. (du gr. àXéxTwp, coq). Or-
en latin, etc. Aide le jeune, fils de Paul Manuce, couchées adhérentes. Section d'araignées nithol.
né en 1545, mourut en 1597. Il a laissé un -traité sont et Qui a les plumes de la queue élargies et dis-
du mygale, posées en éventail, à peu près comme celles du coq.
sur l'orthographe. L S'emploie comme nom coin- genre
mun en parlant des ouvrages sortis des presses de ALECTON 'en gr. 'AXr.x-no; de priv., Wjyw, ALECTRTOMAC11IE, s. f. (pron. mafci; du gr
ces célèbres imprimeurs. CësTHn-ulde. Aroir une cesser, qui ne cesse pas). Mythol. Une des Furies, \iâyt], combat}. Joute des coqs; combat de coqs.
collection d'aides. qui, ainsi que Tisiphone et Mégère, ses deux fi Titre d'une piquante composition française du
ALDIN, INE, adj. Des Aides, qui a rapport aux soeurs, était fille de l'Éther et de la Terre, ou de xvie siècle, dont l'auteur est Pierre Poupo.
Aides, qui vient des Aides. On appelle éditions l'Achéron est de-la Nuit. On lq peint sous les ALECTRYOMANCIE, s. f. (du gr (jLtxvrcîa.
a'dines celles qui suut sorties des presses des Aides. divination). Antiq. gr. Divination qui se prati-
Leur ,correction et leur beauté les ont fait recher- Junbn, dans l'Énéide, va chercher pour souffler la quait avec un coq qu'on plaçait au milieu d'un
fureur et la démence dans l'âme d'Amate. Et l'in- cercle divisé en vingt-quatre cases,, sur cl. aer.ue
philes. Plusieurs de ces éditions sont les premières, flexibleHécate et l'horrible Alerton. 'J. B. Rouss.) desquelles était inscrite une des lettres de .l'alpha-
qui aient été faites des classiques grecs et latins. bet. On mettait un grain de froment on d'orge sur
Caractères aldins, lettresaldines, Nom donné aux chaque lettre; puis on composait un mot ou une
lettres italiques, inventées par Aide le vieux. Le syllabe d'après l'ordre qu'avait suivi le coq en ava-
premier ouvrage imprimé dans ce caractère est le tant les grains, et on en tirait un augure. Ou dit
fameux- Virgile de 1501.
Jamaïque nommé aussi ébony.
|S. f. Bot. Arbre de la ALECTOR, s. m. 'du gr. à)ixTwp,
nithol. Nom donné à un grand genre de gallinacés
coq, Or- aussi alectoromancie.
ALECTRYOMAKCIEN, ENNE, adj. et s. Qui
ALDINIE f. Bot. Sous-genre de plantes américains, intermédiaire entre les dindons et les appart;ent a i'ulectryomancie celui, celle qui pra-
s.
fondé sur quelques espèces de taesonies.. Synonyme tiquait l'alectryomancie. On dit aussi alectoro-
de Bractéogame.
ALDION, s. m. Nom donné, dans lemoyen âge, ALECTRYON (du gr.ixXë^Tputùv,coql. Mythol.
à une classe de serfs. Jeune homme que Mars, épris des charmes de Vé-
ALDIONAIRE, s. m. C'est ainsi qu'au moyeu nus, avait chargé d'observer 'le retour de l'Au-
âge on appelait une espèce d'écuyer employé à la rore, et de l'avertir à temps pour qu'il ne fût
guerre et entretenu à l'armée aux frais de son point découvert par le Soleil. Malheureusement,
maître. Du temps de Charlemagne les aldionaires Àlectryon s'endormit à son poste et ne s'éveilla que
avaient un grade dans son armée. quand le dieu du jour eut vu l'épouse de Vulcain
ALDOBRANDINE, adj. f. Se dit d'une peinture dans les tiras d'un rival. Il alla sur-le-cnamp en
à fresque antique, trouvé à Rome en 1606, dans avertir l'époux trahi, qui enlaça les deux amants
des ruines, et connue sous le. nom de Noce aldo- dans un réseau de fil de fer et les livra en cet état
brandine, parce qu'elle tut découverte sous le pon- à la curiosité de tous les dieux. Mars punit la né-
tificat de Clément VIII (Aldobrandini). Selon les gligence de son confident en le changeanten col.
S. m. Zool. Genre de mollusques détaché du geme
uns, elle représenterait les noces de Thétis et de buccin, auquel on rapporte pour type le buccin pa-
Pelée suivant d'autres, celles de Bacchus et de
Cora. pilleux. Bot. Genre de plantes de la famille des
sapindacées, dont les fleurs sont inconnues. L'aloc-
ALE, s. f. (pron. èle). Espèce de bière anglaise, tryon est un arbre indigène de l'Australie.
assez légère et peu houblonnée. La saveur de l'ale ALECTRYONIE, s. f. (du gr. àXevtTpuôviov,jeune
est très-douce,mais cette sorte de bière. ne peut se coq;. Zool. Genre de mollusques établi pour quel-
conserver longtemps. Vale de Burton l'ale d'É-
dimbourg. Un verre d'ale. Une 6outeille d'oie. Boire ques espèces d'huîtres dont le^bord des valves est
de raie. On écrit aussi aile, pour conformer l'or-
profondément dentelé.
thographe à la prononciation. ALPES, s. f. pi. MytholJ'êtes que les Grecs cé-
lébraient en l'honneur de Minerve, surnommée
ALEA, s. f. On entend par ce mot tout latin, et Aléa à cause d'un temple-qu'elle avait dans la ville
qui signifie.proprementCoup de dé, jeu de hasard, de ce nom en Arcadie. Les prêtresses étaient de
certaines conventions dont les avantages ou les
pertes dépendent d'un événement incertain. Il y a jeunes filles qui cessaient leurs fonctions dès l'âge
de 1'aléa dans Vaffaire .que vous me proposez. Aléa de puberté. Ces fêtes avaient lieu en l'honneur
jacta est, C'en est fait, le sort en est jeté. d'une victoire que les Tégéates avaient remportée
ALÉ AT, s. m. Jeu de hasard. Ce mot était sy- Alector. sur les Lacédémoniens. Les alées étaient suivies ye
jeux. On disait aussi aléennes. x
nonyme de Contrat aléatoire. faisans. Les alectors se distinguent par leur queue ALEF, s. m. Première lettre de l'alphabet hé-
ALÉATOIRE, adj. Ce mot, qui appartient à la large et arrondie,composée de douze pennes grandes braïque. V. ALEPH.
jurisprudence, se dit de toute convention dont les
effets, quant aux avantages et aux pertes, soit et raides, et par l'absence d'éperons. Ils sont très- ALÉGRIE, s. f. Bot. Arbre du Mexique, à feuilles
plusieurs- sociables. ovales, dentelées, à fleurs blanches de- la grandeur
pour tontes les parties, soit pour l'une ouincertain. ALECTORIDES, s. m. pi. (du gr. «ixxwp, d'une rosé, et dont on a formé un genre dans la
d'entre elles, dépendentd'un événement famille des tiliacées.
Vente aléatoire. Contrat aléatoire. Rien n'atteste coq). Ornithol. Genre d'oiseaux renfermant les
mieux à la fois l'audace et les ressource» de l'esprit échassiers-A bec court, tels que les^agami, glaréole ALEIEN, ENNE, adj. Mythol. Ne s'emploie que
humain que la théorie des contrats aléatoires. Pro- et chavariàr v dans cette locution Champ aléien, Plaine de Ly-
duits de nos craintes et de nos espérances, les con- ALECTORIE, s. f. Bot..Groupe de lichens re- i èie oû Bellérophon, monté sur Pégase et voulant
trats aléatoires s'étendent à des choses que notre marguables par un talle filiforme, rameurs, qui se s'élever an-dessus des astres, fut 'précipité par Ju-
faible prescience peut à peine atteindre, à Cavenir et trouvent sur les branches des arbres} d'où leurs piter, en punition de sa témérité.
qu'on traiterait une paix
ménoptères deTafamilledes ichneumoniens. volatHes. On y trouve aussi des bois, des mineraisd'horlogerie.jut résolu réformés.
ALEIRON,s. m. Termede manufacturesen de fer, de l'argile potier et des carrières de granit, La rieillesse
soie,servantà! désigner la pièce--dumétier parle dans lesquelles on rencontre des quartz enfumés, pr. Se ralentir, s'amollir. J'en trouve |
S'aljsstik, v.
qui se met-
moyende laquelle,ainsi que de cordesplacées connus d'Alençon, ainsi tent inconsidérément et furieusement en lice, et s'a-
dansles trogs qui y sontratiqués, .onhausse et que des béryls ou émeraudes jaunes. L'industrie la
on relèveleslices.Onécritaussi plus active de cette ville est. celle des 'toiles por-
ALEM,s. m. Nom de"l'étendardimpérialchez" tant le nom de toiles d'ÀIençôn. -Cette villé~possèdë~
les Ottomansil désigneaussi-le drapeauporté en outre desfilatures, des I[ ditALENTISSEMENT,
pour Ralentissement. s. m. Vieux mot,- qui s'est
bre considérable de métiers à bras tissant des mous-
danslesprincipales mosquée. selines de laine, de coton et autres étoffes. La des mots ài'en-
Duchéformésousla pro- broderie.emploie* environ 400 ouvrières, et la eau:' circonvoisins. Tourner, rôder alentour. Regarder
tectiojide Théodoric,roi desOstrogoths, par les turc des gants à peu près autant;'quant à la den- alentour. On ne voyait alentour que des gens de mau-
Alemàns confaudùs avecles Suèves.Ceduchécom- depuis Colbert avait |
prenaitla belleet 'rich^valléedu' Rhin il s'etén- supportable.
dait-dèpuis le montSaint-Gothard peu près disparue. (Massillon.)
jusqu'auMein, dats étrangers. Les plaisirs, nonchalants folâtrent
etdepuislesVosgesjusqu'aux Alpes-dela Soiiabe. • ALENÇONWAIS(L'Y. Géogr. Le pays d'Alençon. j |
D'alentour, loc. adv. Des en-
Cebeaupaysdonnalieuà delonguesguerresentre Les Huns et- les Alains, étant accourus du Nord pour virons, les bois, les échos
différentsprincesqui se le disputèrent.HénriIV,. dévaster ce pays, trouvèrent à leur gré les plaines de d'alentour. Les maisons
d'AlleinagnevyrpTit Le temple et les
empereur unepart active.En
1096,il fut partagé,&iconsentement de l'empe- 'RENE, s. f. Technol- Instrument d'acier .très- suet.) La ville et les villages Des
d'alentour étaient pleins
portes d'alentour il faut
rcwTentrelà artjsoade Zœhringenet celle de acéré- qui sert aux cordonniers et aux bourreliers
Hohenstaufen, et alors le nom d'Alémanniese a percer le cuir. Gfr^etiHastrùment, en apparence le pays d'alentour et lui présentèreiit tous les mala-
perdit. si peu important, est, comme Ipus les outils sur des. (Evangile.} Autrefois on écrivait à l'entouré'
|
ALÉMANBIIQUE, adj. Qui
a rapport à l'AléV lesquels repose en quelque sorte l'existence des et cette expression pouvait être suivie de Ta pré-
mannie à
ou seshabitants. Les Teuctères, les Usi- qui s'en
ouvriers servent objet qui position de.
}Mts% les Calte, et les Vangions formaient les tribus attire l'attentiond'une classeunnombreuse.
|
prinripales da la. confédération alémannique. Dia-
lecte alémannique, Dialecte de, la langue allemande
Pour un cordonnier, la bonne façon
d'une alène p&it presque doubler son
Le malheureux
lion se déchire lui-même,
Fait résonner sa queue cà l'entourde ses flancs.
qf«jn parlait en Souabe et dans une partie de travail. Cette considération n'a pas (la fontaine. )
l'Alsace et de la Suisse. A partir de Favénement échappé à plusieurs fabricants intelli- Anjoard'hui on dit/dans
dès Hohenstaufen, en 1137, ce dialecte remplaça ce cas, dutour de.
gents. On s'est donc.évertué, dans ces ALENTOURS, s. m. pi. lieux circonvoisins;
le dialecte franc, et domina en Allemagne jusqu'au dernières années, pour confectiônner
'XVIe siècle. Les Minnœsinger ont écrit leurs poé- France des alènes aussibonnes que cellesen personnes avec lesquelles on est en commerce suivi
sies dans ce dialecte «ui'Hébel a égalementemployé entourage. Rôder aux alentours. Les alentours d'une
qui nous étaient apportées d'Allemagne, ville, d'un château. J'ai parcouru tous les alentours
diins la composition de ses chants fugitifs, devenus et ce but a été complétement atteint.
populaires en Allemagne. Cette bonne façon d'une alène consiste sans rien découvrir. L'ennemi infestait tous les alen-
ALEMANS, il. m. pl. (en Tat. Alemanni ou Ala-' tours. N'osant pas entrer dans la ville, je me
principalement dans 'son degré de cour- tentais d'en parcourir les alentours. (B. de Saint- con-
manni de l'allem. aile mannen, tous les hommes, bure, qui, pour être commode à l'ouvrier, Pierre.) on ne peut parvenir au prince que
de toute origine). Confédération
gens de divers Alène doit atteindre à un angle déterminé et alentours. Pour réussir auprès de ce ministre, par ses
peuples d'origine teutonne ou germanique, établis ne pas le dépasser. Mais telle courbure il faut
surtout sur les deux rives du Rhin supérieur, de- convient à un individu^t/ne peut «&satisfaire un gagner ses alentours. Une éruption volcanique finira
puis le Mein jusque vers le Saint-Gothard.' La autre cela dépend de la main. Il faut donc que le par ses alentours et ses partisans
(Napoléon I«.)Fig. C'était un esprit que l'on trou-
guerre était leur élément; ils étaient grands et fabricant établisse des séries de courbures pour vait toujours dans les alentours de la vérité, mais qui.
robustes, sauvages et turbulents. Refoulés par les alênes. La bonne qualité dépend encore de celleses de n'y pénétrait jamais. (Rivarol.^
Komains au delà du Rhin, ils se rallèrent Théo- l'acier, de la force de la trempe donnée il. l'outil,.et
uonc, roi des Ostrogoths, puis se réunirent d'un beau poli Les alènes de Toulouse sont réputées ALÉOCHARE, s. m. (pron. kare du à).éa
Stiéves, pour former avec euz un seul et même aux les plus Il y a aussi une je creuse). Entom. Genregr.de co-
peuple, dont le.;territoire reçut le consi- léoptères peuiamèresde la famille des brachélytres.
d'Aléman- déFable dans le département de la Meurthe,
nie. Ils furent vaincus et dispersésnom
par Clovis il la dissement de Sarrelouis, et à Saint-Dié. dans le Les aléochares sont de petits insectes très-agriles
arron-
bataille do Tnlhisar- départe ent des Vosges. Ce produit n'est pas or- qui se rencontrent ordinairement dans les champi-
ALEMBDAR, s. m. Officier turc chargé de dinairement le seul des fabriques qui s'y livrent; gnons ou bolets plus°ou moins putréfiés, soils Tes
ter 1 étendard vert de Mahomet, lorsque le sultan por- les mêmes établissements fournissent au, commerce dans. pierres ou dans les débris d" végétaux, ainsi que
paraît dans quelque solennité. des poinçons, aiguilles d'emballage, etc. Les alênes les bouses.
ALEMBERT (Jean le Rond d'). Mathématicien sont empaquetées ordinairement par cent et demi- JLntorn. ALEOCHARIDES, s. m.
philosophe, littérateur; l'un des hommes les plus cent, dans du papier gris bleu,. On en vend aussi. Tribu d'insectes coléoptères pentamères
illustres du gvme siècle, né à Paris en 1717,
mort de tout emmanchées dans du bois d'alisier, mais famille des brachélytres ayant pour type le genre
aléochare. Les aléocharides sont des insectes de très-
• en 1783. Il fut l'un des fondateurs et des collabo-
rateurs de la grande Encyclopédie, dont l'influence
a cte si grande sur le mouvement intellectuel,
il est rare que l'ouvrier diligent ne préfère
de sa main. Nom donné quelquefois aux soies
pas
ou ferrugineuse.
faire emmancher lui-même son alène la demande petite taille, dé couleur uniforme, brunâtre, noirâtre
|
c'est lui qui en a écrit le Discours préliminatre sur
l'origine et la généalogie des connaissances hu-
et |
bulées des annéIides. Ichthybl. Nom vulgaire su- ALÉOUTES (les). Géogr. Longue chaîne d'îles
d'une raie à museau aigu. j Zool. Genre de co- 'le i océan Pacifique, s'étendant de la côte d'Vmô-
maines, chef-d'œuvre de science et de littérature. quilles séparées du genre térebre. nque à celle de l'Asie, de la presqu'île d'Alask
Il sut, par le charme séduisant de ALENE, EE, adj. Qui est en forme d'alêne, celle du Kamtschatka. Les îles Aléoutes bornent
son style et par le
un remarquable talent d'exposition, faire prévaloir pointu comme une alêne, j Sy nonyme peu usité de vers sud la portion du grand Océan septentrional
contre un. dogmatisme le sy stème de la
raison et de l'examen il contribua ainsi à la des-
s. m. Technol. Fabricant on mar-
ALÉNIER,
qu'on appelle bassin
Behring. EUes appartiennent comme les portions de
truction des préjugés et des erreurs qui, chand d'alênes ouvrier qui fait -des alènes. les plus voisines des deux continents auxquels elles
'le la saine morale et de» progrès en dépit confinent, aux Russes, qui y ont établi
des sciences; pe- ALÉNOIS, adj. Ce mot, dérivé à'nlène, ne s'em- un gouver-
saient encore sur la société. Ses travaux comme ploie neur. La compagnie du commerce russe-américain
mathématicien sont également très-remarquables, distinguer que dans l'expression cresson alinoii, potlr
ce cresson des jardins à, feuilles décou-
si 1 on considère la valeur des méthodes qu'il a in-
pées. Le cresson alénois a été ainsi appelé, parce particulièrementde'pelleteries.
ventées et les difficultés qu'il a vaincues. Le adj. et s. Qui est des
ractère de d'Alembert était à la hauteur de ca- que la semence en est d'un goût très-piquant et ENNE
Aléoutes,. qui. appartient aux Aléoutes
talent; sa mémoire doit être vénérée son très-iiere, parce que les pannes sont piquées of- ou à leurs
habitants. Les iles aléoutiennes. Les Aléoutiens
d'un libre penseur auquel l'humanité estcomme celle fensées par l'acrimonie de cette herbe. V. cresson. sont
dcs conquêtes faites
redevable AXENTEJO (ou mieux alem-Tejff^ an ntëir dii presque imberbe. Les Aléoutiens s'appellent égale-
sur l'intolérancereligieuse et le Tagej. Géogr. Province du Portugal entre l'Espa<*ne ment Aléouteset Aïeules. S.- f. pl. Les îles Aléou-
despotisme. tes. L'archipel dis Aléoutiennes a été découvert par
ALEMBROTH, adj. et s, m. Les alchimistes ont et les provinces portugaises d'Estfamadure Beira Behring en 1741. On dit aussi Aleutiennes.
nommé sel alembroth, du sa de la sagesse, le produit et Algarve. Eypra en est le chef-lieu.
ALERTEE^'?, a. Vieux moti ui s'est dit pour ALEp. Géogr. Ville de la, Turquie d'Aaie, dans
la byne, capitale du pachalik du même nom. Cette
chlorure de mercure et de l'hydrochlorate d'am- Rendre lent, plus lent, ralentir. ville occupe aujourd'hui l'emplacement de l'an-
moniaque. Nouveau Sylvain j'alenteraisl'ardeur cienue Béroé, dont il est parle dans la Bible. Flle
ALÉMOKE (en lat. Alemona, de alere, nourrir; Du feu qui m'ardd'une flamme, trop a été possédée
vive.
alimonia, nourriture' Mythol. Déesse Grec% les Romain» et les Sarrasins. Au moyen
ualiqne qui présidait à la nourriture' première des les Vénitien. fore
jeunets eufants, c. à d. à leur nourriture dans la v ie quiALENTI, JE, part. Qui est devenu plus lent; de vente. La couleur de ses murailles l'a fait
intra-utérine et la lactation. est aflàiTw. J ai cru revoir mes bois et étang' sur-
deCombourg, le noir, aux clartés alentiesmes cendré», en arabe
d^ï^S?*' GéiOîîr- Ville de France, au confluent (Chateaubriand.) Au soleil tremblements
-de la Sarthe et de la Briante, chef-lieu 183? ont détruit plus de moitié de sa
ÎWi* felOme> k m kil™- deParis. Population, du dépar-
î
A, habitants. C'était'autrefois la capitale des J'allais déclarer sans l'offre d'Aristie
Non queme ma passion s'en soit vue alentie'. considérablement endommagé ses plus beaux édifi-
ces. Avant cetteterriWs catastrophe, son commerce
Auierques Ses environs produisent beaucoup de (corneille.)
Eî!n" ,et de fruits, du cidre
lafne et des plumes. On élèveet du poiré, & i» ^"E™?' v> f- la mettait au premier rang parmi les villesasiati-
des chevaux très- lent, retarder, s'amollir.dit pour Sentir, rendre
S'est
y Alentir un mouvement
lui
apportait les productions de la Perse et de Plnde, tête sans écailles de la famille des ésoceg fondé
tandisqu'elle recevait par Latalrié et Alexandrette sur une seule espèce de la les canons de fusil l'âme des bouches à feu etc.
celles de l'Europe et de l'Amérique, et que de fré- phale rostre, d'un bleu Il, ne faut pas confondre les alésoirs avec les ou-
quentes communications avec Diarbekir et Damas j ALÉPYRE, s. m. /érrunav, cosse), j tils propres à l'opérationdu forage tel» que les
la. rendaient le grand marché de P Arménie', de la. Bot. Genre de plantes de la famille des restiacées, vrilles, les mèches, les forets et les équarrissoirs
fondé pour trois petites plantes grêles et touffues*] qu'on emploie simplement pour percer ou pour
merce consiste en soie écrue, laine, noix de de la Nouvelle-Hollande. sont trèssem- agrandir le trou d'une pièce. Les' alésoirs sont en
On y fabrique des étof- blables aux devauxies, dont ils- ne diffèrent que par jigénéral des barreaux d'acier ayant des coupes pro-
i'es desoie brochées d'or et d'argent, des broderies, l'absence des glumes et lew *pathe généralement [
dansprès à régulariser et à faciliter leur mouvement
des satins unis et rayés, plusieurs sortes de toiles, nniflare. le cylindre qu'on veut aléser. On leur imprime
des cotons filés, des tissus de laine, des serges fines ALÉRIO2V, s. m. (du lat. ..la, aile). Blas. Lors- ¡'un mouvement de rotation, soit à la main; soit an
qu'il se trouve plusieurs ai- moyen d'un vilebrequin ou- .d'un tourne-à-gauche
Le territoire, du pachalik d'Alep renferme mont -les dans un écu, on leur
le soit enfin à l'aide d'une' machine,- si les efforts pour
Liban et est arrosé par l'Uronte. Il est d'une fer- donne- le
nom Saiglette».
les faire mouvoir doivent être considérables. On se
'.tilité remarquable 'en certains endroits. Il produit Elles y paraissent avec bec 1 sert d' alésoirs horizontaux pour'les petits cylindres,
'du froment, de l'orge, du. coton, de l'indigo,-etc. et jambes, et sont souvent mais pour les cylindres de grandes dimensions, ou
Le mûrier, le figuier, l'olivier croissent dans les becquées et membrées d'un emploie l'alésoir 'vertical. ;L'es instruments sont de
mais l'ortho- Ia- plus haute importance, puisque,de l'alésage dé-
montagnes. On écrit aussi Halep; autre émail que le reste du
graphe Haleb serait préférable, si l'usage ne s'op- corps. Les atérions sont des
1 pend et la facilité du jeu des pistons
d'écrire. dans toutes les machiner à vapeur et la j ustesse du
posait pas à cette manière aiglettes qui n'ont ni bec
ALEPASE, S. m. Mar. Jumelles que .l'on emploie ni jambes; ils ont les ailes
tir dans les fusils et dans |
les bouches a feu: Fo-
pour tortiller les vergues nommées antennes. étendues et sont représentés
ALÈPE, s m. (du gr. priv. àetcîç. coquille\ en pal; Falérion peut être
Zool. Genre de mollusques cirrhipèdes de la fa- seul ou en nombre dans Alérion.
mille des lépadiens, fondé sur une seule espèce un écu. 1 Ornithol.Nom vulgaire dû martinet noir.
trouvée sur l'ombrelle d'une méduse ALERTE interj. (de Priai. àU'ert'a, sur un abîme,
ALEPfl, s. m. Nom de la première lettre de près d'im précipice). Soyez sur vos gartles, prenez
l'alphabet hébreu, l'alpha des Syriens et des Grecs. "garde à vous. Alerte, soldats, à vos armes! Alerte!
Il paraît que Faieph des Hébreux, comme l'éliph --alerte! on vient d'enlever ma pupille. (Fabre d'É-
/les Arabes, jouait le double-rôle de consonne et de glantine).
voyelle, l'omrae signe numérique, l'aleph équivaut
iL,l'unité seulement dans ,les' écrits des rabbins, Sois mon trompette. et sonne les'alarmés
est question Point de quartier,marchons, alerte.' aux armes
car, dans la Bible, toutes les fois qu'il )
d'un nom de nombre, ce mot se trouve toujours 1 VOLTAIRE.
écrit en toutes lettres. S'emploie adverbialement. Mélac avait ré-assi à
ALÉP1DÉE. s. f. Bot. Genre de plantes herba-
cée ,le la famille des ombellifï'res fondé sur Une faire peur- de son nom et *à tenir alerte vingt lieues à
sa portée, de pays ennemi. f. Vive
seule espèce du cap de Bonne-Espérance. émotfon causée par un événement imprévu, par- le
ALÉPIDOTE, s. m. (du gr. non ,signal d'un danger dans un camp dans une gar-
écaillons Icht ivol Genre de poissons de famille nison, dans
un poste. On donna une ville a!°rte au
dés chétodons. ayant-la peau sans écailles et venant camp. Nous avons
eu trois ou qwitre alertes. Cri d'a-
Alésoir.
lerte. F'iusse alerte. 1 Par anal. Tout »ee qui provo-
IXE. adj. et s. Habitant d'Alep, qui qué" un mouvement de frayeur. La souris rentre dans, ret ou broche qu'emploient les horlogers pour po-
| |
appartient à Alep ou iL ses habitants. Galles "alé- son- trou IL la moindre alerte. Adj. Vigilant, qui se lir les trous et les rendre bien 1-Petit outil
pille: Xi ix de galle qui viennent d'AIep.| S. f. tient sur ses gardes. On ne le surjirendra pus aisé- des doreurs pour percer des trous et équarrir une
Etoffe i^mt la cl. aine est en soie et la tissure en ^ment, il est toujours alerté. 1 Habile, prompt saisir ce pièce. ] En général, on doune ce nom à tout. outil
La fabrication de l'alépine est de deux espè- qui peut être Quand on reut faire qui- e st propre, chez différents artisans, à percer
ces tes al';pines en laines mérinos et les alépines son chemin dans une carrière il faut être alerte. Bien des trous.
en laines étrangères qu'on tire de la Hollande et de ne rend alerte comme lIt nécessité. J'ai toujours ru lés .LESTER, t
v. a. Mar. Rendre un bâtiment ou
l'Angleterre: mais on préfère la laine anglaises à honnêtes gens assez tranquilles mais les fripons plus léger, eu diminuant son poids
celle de. Hollande. iL cause de son brillant. Les alé- toujours alertes. (B. -de Saiiit Pierre. ) Vi'f, son gréement
on ce qui. pourrait nuire iL sa marche; dégager,
pines en laines mérinos n'ont pas à craindre la con- preste, agile. Une jeune fille alerte. Un Jeune ltomme désencombrer, débarrasser, rendre leste. Alester un
currence étrangère; les Anglais ne peuvent pas alerte au combat. Il est alerte dans tout ce qu'il fait. navire. Alester le "gréement. Alester une embarcation.
lutter avec nous. Amiens conserve, à peu d'excep- Alerte cà lu course. Des servante:; alertes distribuaient Ou dit aussi alestir.
tions près, le monopole de cette fabrication 6,000 les plats de table' en table. Marcher d'un pas alerte. ALÉSURE, s. f. (rad. les'. Technol. On appelle'
ouvriers y sont employés. Depuis quelques années, J'ai sans; cesse l oreille alerte. J-. J. Rousseau.) ainsi lés débris de métaux qui tombent sous l'ac-
la Saxe a aussi essayé de fabriquer l'alépine, mais ALEEZE, s. m. Bot. Arbre du Chili, dont un tion de Ualésoir. Des alésutes de fonte.
jusqu'ici elle à assez mal réussi. Les alépines com- seul tronc produitjusqu'à 800 planches de 3 mètres. ALETES, s. m. pl. Minéral. Agrégats composés
munes sont refusées par l'étranger elles se consom- ALÉSAGE,s. m. Téchnol. Action d'aléser, résul- principalement de débris de roches volcaniques.
ment en France. Dict. du Comm.) 1 S. m. pi. Nom tat de cette action. L'alésage se fait à l'huile ou à
l'eau. L'alésage se fait à sec dans la fonte de fer. Les ALETHE s. f. OrnithoT. Oiseau, de proie îles
treux, ,établi il Alep par Abdallah. .Indes, propre à la chasse de la perdrix. On dit aussi
alésoirs horizontauxsont employés pour l'alésage de*
ALÉPIS AFRE s. f. ( du gr. ipriv. Il
petits cylindres à vapeur. ne faut pas confondre
alette.
ALÉTH1A (du gr. ôX^Osta, la vérité). Mytliol.
écaille 1]'(%)1'0;, poisson:. Ichthyol. Genre de poissons l'alésage avec le forage, qui ne consiste qu'à percer

bleues, et découverte à Madère en 1833. de un


de la famille des salmoïdes, fondé sur une seule es- au moyen, d'une.mècheou d'un foret un trou d'une
pèce, Falépisaure féroce, argentée, avec nageoires pièce, et nullement à exécuter, comme au moyen
cylindre creux et régulier.
ALÉSÉ, ËE-, part. îecnnol. Rendu cyîindri4ue
dont on a poli la surface interne. Tubes alésés. Un'
Divinité allégorique, placée par Lucien dans la ré-
gion des songes. C'est' une allusion à la vérité pro-
phétique de certains rêves..
ALÉTHOLOGiE, s.. f. :du gr. apostat, vérité
Xô^oç, discours). Traité, discours sur la vérité.
cylindre de machineà vapeur, un coussinet, sont alésés ALÉTHOLOGI^l'E, adj. Qui concerne l'alétho-
pour recevoir an piston ou un arbre tourné. Blas. Se | Iogie, qui ,y' a. rapport.
ALÉTIDIES, s. f. pi. Mythol. Sacrifices solen-
dit de toutes les pièces honorables, chef, fasce, bande,
barre, pal; croix, sautoir,. etc. qui ne touchentpas nels que les Athéniens offrirent, par ordre d'Apol-
les deux bords ni les deux flancs de 1 écu et qui
sont comme suspendues. Sautoir alésé d'or. Sautoir
alésé de gueules. Croix alésée d'argent.
ALÉSER, v. a. Technol.Rendrecylindrique,po-
lir la surface interne d'un tube. On alèse les pièces
dans lesquelles,doiventse mouvoir très-exactement
d'autres pièces cylindriques tournéesau même dia-.
père.
loin, à Erigone.
ALÉTIS (du gr.,âX7rrriç, l'errante1'. Mythol. Sur-
nom d'Érigone, qui erra- longtemps, cherchant son

de la famille des liliacées, avant pour


alétris.
e le genre
1 mètre. Aléser de grands cylindres, des moyeux de roues ALÉTRIS, s. f. Bot. Genre- de plantes de là fa-
d'engrenage; des coussinets, des trous de manivelles, etc. mille des liliacées, originaires de l'Amérique sep-
'l'En parlant de monnaies, El. aplanir, en redres- tentrionale,et dont le nom fiait allusion à l'une îles
ser les bords, en rehausser les cornes. espèces, V alétris farineuse, dont les feuilles sont
ALÉSIES,s. f. pl. Fêtes, que l'on célébrait, dans saupoudrées de farine.
comme
la Laconie, en ALETTE s. f. (du lat. tÍletta, diminutif i'ttla
trouva l'art
aile). Archit. Petite aile; jambage sur le pied-droit.
do, moudre les grains. 1 On dit adjeetiv: fêtes alé-
«tes
ALÉSOIR,
ou alésiennes.
s.
Instrument ou
Champ lisse aux deux côtés des pilastres d'uné
arcade. Bords d'un trumeau qui dépasse une giace
e.
m.
ou un pilastre. Cordonn.
à d. pour rendre parfaitement cylindriquela sur- d'un soulier. t Mar. Prolongation
|
Cuir eousu à Pempeignâ
des bornages da
d'un tube j l'arrière qui dans les bâtiiaants levantins tbmiu
sorte de, poupe qu'on appellecttl poupe.
tête). IehthyoLGenre de poissons à f cylindres des presses hydrauliques on ALEVRIE, champignons.
farine;
'rafle, amas). Bot. Petits champignons qui ressem-
et qui ne différent des a.
que par- La tinesse de leurs filaments et
ésff
Genre de plantes
sieursespèces des Uns des mers tropicales. Lesaleu-
rites sont des arbres à feuilles alternes entières et ™B' »
,Jans. dans
.standset composés, et sont ainsi nommés de c» (èjs
presque toutes leurs parties sont comme poudrées
de tarine. x 1 Etat pendant l'absence de. Philippe, qui
'il gouverna. glooej; mais
assiégeaituns façon
part irne
tBi.

Byzauca. Il sauva. dans un com-


u.avT£fa, divination;. Antiq. Divination qui
tiquait au moyen de la farine de froment. ses prs-
bat contre
Cleron.ee. en des,-
gesse. montre- tout i Et
celle qui pratiquait Faleuromanéie. de la iloire-
ALEUROMÈTRE, s. domination- la Grèce, qui, se fiant sur sa jeunesse, U. lit O?1»
m. (dngr. ÔJ.supày, fiirin«\
Petit instrument servant à constater la quantité de
il est
gluten que renferme la farine. An moyen 5e IWen- avait imposé Athènes et Th'èbes
facile de reconnaître et d'apprécier du mouvement: il détrtûsit Thèbes,. ou.U'neres-
lus qualités des farines. pecta que la maison de Pindare mais il épargnai, de leu

Qui appartient à IL déclara aussi-


K.ileuroinètre; qui est indiqué par. raleurom^tre. tôt après la guerre aux Perses.' et partit de PeUa
Instrument aleuromelrxque. Degrés altmrottutritjues. en 334. pour marcher contre eux
AJLEUROSTICTE s. m. du gr. a-recrà;, pou- me» d'infanterie et 5.0OÔ chevaux. la,
En quittant L«
de
Li-f lùitom. Genre d'insectes
de la des pnter, et' partagea tous sest domaines entre ses amis.
-cinbi'-e variable. « Que vous réservez-vous donc? lui demanda. Per-
diccus. « répandit-il. Avant son dé-
ALEVÏ35, s. m. Nom donné aux jeunes poissons part, d voulut consulter l'oracle
employés pour peupler les étangs, et qu'où aiFecte de Delphes. Comme qui. un: peu
plns spécialement aux carpes, de 1 a 2 décimètres" héros l'y traînait
ii' longueur. 1 Menu poisson, fretin.
violemment i Ah mon tilsJ sTé- |
cria-t-elle, on ue saurait te
ILEVIXAtiE, s. m. Art de conserver et de pro- me surfit, réponditAlexandre, et je n'eu veux,,>-»..i^ iv
point
iL. t<0 fcUom. y. l«,i
Caire. iv«é
-i^r 1 alevin ou le- jeunes poissons dont on se sert i d autre. > Après avoir passe l'ELellespont, il de fit, krm. S
mu- peupler lesi-rantcs: action d'avelinerun étang, sur les bonis du Granique. l'arnu^ du Diirius W±
me nvi.-re. Fretin, menu poisson que lès pécheurs et soumit rapidement toute l'Asie, Mineure. A (;<ir-
^u, sur Ut îlédïtarraiitie. Cesc la résuïence .F«*
• l'ttent dans 1 ean. dium. en Phry^ie, il trajicha de'
\LEVINE. EE, p:irt. Peuplé avec de l'alevin 1 bn; nœud son épt'e le cék– du
gordien, ce qui lui présageait l'empire Je guerre Jq "Egypte, et
Il vainquit de nouveau Darius & Issus.,
en les- nombreuses ruines
L:«ii<] alevine, llirivte fttrruu-e.
ILEVISEIL, v. a. Peupler un étansr, nn vivier (-dicie 333\ Dans cette bataille, .-« naarque
t
ou. rc~
mi cours d'eau, avec de L'alevin'. Alevmer une rizière. toute la famille du grand roi; mais il lui rendit wrver lir Xil. fe nuijçiinq.ie monument
ALE VICIER, s. m. Petit étang ou l'on conserve aussitôt Ia. liberté et la traita avec la plus grande •Ut la colonne de> Pompée. les luux
et,où 1'on eieve L'aWin. On dit aussi Aler.iniere. jdegénérosité.
.Vdon, deCette victoire tut suivie Je la. réduction aiguilles ¡Le
ALEXANDRE. Huit papes ont porté ce nom Le de Lgypte, Tyr, ds Gaza, de la Judée. et un4u
premier succéda il. saint Eva.riste. Tan 108. H in- l ou il fit bâtir Alexandrie;. il pénétra ^c
vice-nn., celui qu'avait
:i;».i-i>sit l'usage de l'eau bénite et jusque dans la Libye, où il se fit déclarer fils de avec de beaux rarsenal .iu-t
mourut %n 119 Jupiter par l'oracle d'Ammon.A marine,
succéda en 1059 il. Nico- son. retour d'E- kt douane et les.
le il. Il eut pour rival Cadalous, évèqne de Parme
il remporta sur Darius, près (L'Arbores,,
eu
M"' tit nommé pape sous le nom. d'Honorius II' 331 une dernière victoire qui. fut bien- J .C.
s mourut en 1073. succéda. il. tôt suivie de la mort de Darius et qui le rendit l'entrepôt du cunmierve le plus- impih--
Aa.-en IV en nI
1139. II combattit le parti de L'em-phale maître de toute la Perse: Il rit une entrée triom- tune an. et te
perenr Frédéric II et trois autres papes ou antipa-polis, à. Babylone, s'empara de Suse -jt de Persé-
pes successivement, et mourut en 1181.i iLEXAs- dont il incendia le palais dans une orgie ,,1•
vue rv succéda en 1254 il. InnocentIV. il s'appelait poursuivit l'assassin de Darius,
auparavant Rainaud de Ségrii. Il institua ihnqiri- la et conquit la Parthie. la la
smoii en France
succéda à Gré-soire XII en en T4.0Q TT
|
et mourut 12(jÎ. alexasdke v du
t.«i./i
Baetriane
meurtre
mais la même époque,
de Clitus, .et se rendait odieux
supplice de Dymnus, de.Philotas. de
il se souillait empereurs grecs. Prise et
par le Jwral du calife Omar, en. 642.
AamJu: .«v-1
resta nii*
et par l'assassinat de moins rua des- yrands
Innocent. il était issu d'une 1 content d'avoir soumis Non LUrtent jusqu'à
plus de Valence. Son. oncle l'empire des Perses, il atta- <l»
les Scythes, qu'il battit près puis
ayant été élu pape sous le nom qua
créa cardinal. mort
il fut nommé souverain pontife, soumission de Tiixile, délit,
la chaire et souilla.
Après de saint Pierre
avoir par un grand nombre de et
eu cinq enfants de son union I ayant refusé de le suivre ses soldats r ctHs
avec Venozzia, il moarut du poison que j bylone. oit El déploya plus loin, il revint k Ba- rang: des ailles
lui et son tils naturel, Borgia, destinaient tout le faste et toute la mol- diemin
la relie au
et qui leur fut servi à eux-mêmes auxquels il
Innocent rut à. la Heur
se livra abrégèrent sa vie «
de
il mou- éléments- de pDsçérité
On le crut ampoi-
«an. la

de son prédécesseur contre 1 sonné par Aatipatar. Il laissait Méditerranée-


perdit
Aviron et le comtat
des arts, et mourut
fut le: protecteur i dre n'avait pas désigné son successeur il s'était aJTr.jî:
Pietro en contenté. de léguer sa couronne au. plus digne <oa
et mourut en
après avoir
Innocent XI i
les propositions de une bulle empire' devint la source san- Ltei:f
France en (la clergé de glantes; les par Ammonites le*.
(le tes plus
des lots qui leur étaient échus des États indépen- pavre.
an rang des magiciens, né dants. A la différence de la plupart, des
siècle. il vint Rame en
rants^ Alexandre s'occupaplus da fonder ou: d«T<W
server que de détruire il et de
ignore pourquoiPoète on
lançais
l'appelle COTluer ta» peuples conquis et jeta les fondemenrs" I
Kome
Aristobole et ûïs de Lagus, dont les
de cour, dont le héros ouvrages sont
Grand. Ce; poeme est une perdus; par Arrien, historien, esthné
qui avait ces ouvrages sous les veux en composant
le- sien;
qui, ont le
bouquet d'épis
son,héros., en
sort»
rèttaàt de
cri-
La îiero» «ait xie,
lexandrie, qui appartient à cette ville on à ses ha- Il a le dessus dek?ailes d'un jaune d'oere pâle, avec land furieux, donne à la cavale du roi Gradasse.
bitants. On dit aussi alexandrin et alexandrinien. une bordure noire et quatre lignes transversalesde vient Ménage ayant laborieusement établi que alfana
ALEXANDRIN, INE, adj. et s. Qui est né à la même couleur le dessous est plus pâle encore. du latin equus, se vit décocher l'épigramme
Alexandrie, qui appartient a_ cette ville ou à ses Ce papillon se trouve en France, dans lea Hantes
habitants. Philosophes atesaté et Basses-Alpes; il est rare. Àlfane vient à'équvs sans doute 1
drins. Philosophie alexandrine^ Dialecte- alexandrin ALEXIADE, s. f. Titre de l'histoire d'Alexis Mais il faut avouer aussi
la mort Comnène, écrite par sa fille Anne. UAleziade -fait Qu'en venant de là jusqu'ici,
du mélange de tous les dialectes de partie de la Byzantine. r\ Il a bien changé sur la route
|
la Grèce. École alexandrine. Sur la fin des temps ALEXICACON,s. m. Amulette que les anciens re- ( CBEV. DE CAILLTjrHT
anciens, c à d. environ 200 r an avant J. C.,
pliilosophie passa d'Athènes à Alexandrie, et cette
la gardaient comme un préservatif contre les poisons.
ALFANGE f. (de l'arabe al, le; khan cou-
ALEXIE s. f. Entom. Genre d'insectes coléop- telas). Sorte des.poignard à lame longue .et à deux
ville, qui étaitrdéjà le centre d'un commerce im- tères tétramèresde la famille des agathidides,fondé tranchants, à l'usage des Arabes, des Persans, des
mense, et qui fut bientôt l'entrepôt de l'Orient sur le tritome pilifère. Turcs, des Tartares et autres peuples de l'Orient.
l'Occident, devint dès lors la métropole^desscien- ALEXIPHARMACEUTIQUE, adj. Qui appar-
ces et la rivale d'Athènes. Tous les systèmes de tient à l'art de guérir à l'aiàe de certains remèdes. ALFA QUI, s. m. (de l'arabe al, le; faquih, ju-
philosophie qui avaient agité la Grèce s'y repro- Collection alexipharmaceutique.Recueil contenant riseonsulte;dérivé d'un mot qui signifie Être sage
thùsirent et s'y développèrent. V. école. Em- divers -traités grées sur l'emploi de certains médi- et intelligent). Nom que l'on donnait autrefois en
plâtre alexandrin, Emplâtre irritant dans lequel il caments. Espagne aux prêtres des Maures.
entre beaucoup d'ail. Gode alexandrin. Bameux • ALEXIPHARMAQ17E,adj. et s, m. (du gr. à)i- ALFÉNIDE, s. f. Chim. Alliage métallique en-
manuscrit dont l'origine égyptienne est attestée ?£w, repousser; çâpuaxov, venin, poison). Ane. tièrement blanc, qui n'a pas l'inconvénientde roi
par Cyrille Lascar, patriarche de Constantinople, méd. Ce terme, aujourd'huicomplètement tombé en gir ni de jaunir par suite de l'usage, comme les
qui en fit hommage à Charles Ier, en 1628. Malgré désuétude, était appliqué par les médecins grecs couverts de table. Il a été inventé par Alphen. Ce
son nom, il n'est pas sûr qu'il ait été écrit à aux médicaments qu'ils croyaient propres à dé- n'est autre chose que du maillechort argenté, com-
Alexandrie même. C'est l'un des plus curieux mo- truire les effets nuisibles des poisons, et même il posé de cuivre, de zinc, de nickel et de fer.
numents du Musée britannique.Il est écrit sur par- préserver de leur action. Lorsque les galénistes et S'emploie adjectiv. Le couvert al(énide rivalise de
chemin en tangue grecque, et contient, la Bible en- leurs successeurs imaginèrent .que toutes les ma-
tière, avec les lettres de Clément, évêque de Rome. ladies graves étaient dues" à une matière morbi- ALFES, s. m. pl. (en island. anc. àlfr, et au
Année alexandrin?. Nom que les anciens donnaient fiquè particulière, on appela également ale.ri- plur. al far). Mythol. scand. Génies élémentaires
il l'année égyptienne, lorsqu'elle fut modifiée par pharmaques les remèdes auxquels on supposait dont l'action gouverne les forces de la nature, un
le calendrier julien', que l'empereur Auguste in- la vertu d'expulser cette matière morbifique..On qui, pour mieux dire, s'identifient à ses forces sons
troduisit en l'an 724 -èe Rome. Ce nom lui comprit alors sous cette dénomination commune le nom de puissances cosmiqucs ou physiques. Les
4Jit donné parce que cette.' innovation fut adoptée des agents thérapeutiques, des toniques, des anti- livres sacrés des Scandinaves font mention des aires
|
principalementà Alexandrie. Eaux alerandrines. spasmodiques, des absorbants, des narcotiques. femelles mais celles-ci ne portent que rarement le
S'est dit de bains construits il Rome par l'empereur Néanmoins, la plupart de ces médicaments de- nom spécial qui leur appartiendrait aipiona an
|
Alexandre Sévère. Ligne alexandrine. Nom ,qu'au vaient agir comme excitants. Quanta leur pro- pluriel, alfkonar. Kona veut dire femme.
moyen âge on appliqua it une ligne de démarcation priété antivénéneuse, elle est purement hypothéti- ALFHEIMR. Mythol. Dénomination générale
imaginaire. Le 4 "mai 1493, le pape Alexandre Vl, sous laquelle o comprend tous les lieux qu'habi-
sur la demande de Philippe et d'Isabelle, souve-
rains d'Espagne, leur donna toutes les lies et terres ALEXIPYRÉTIQUE,adj. (du gr. à)i?£w, repous-
d'Amérique trouvées ou il trouver du côté de l'oc- ser 7o>p£TG> fièvre Qui chasse la fièvre, fébrifuge. pagnole, 4m porte-étendard, un porte-enseigne qui
cident et du midi. tirant d'un pôle à l'autre une Ier. Empereur de Constantinople, né tenait et gardait l'enseigne colonelle. Aujourd'hui
ligne qui passait il 1,600 kilomètres it l'occident en ALEXIS
1Q48, neveu de l'empereur Isaac Comnène. On les alfiers des milices italiennes répondent aux
des Arores et du cap Vert. Toutefois on recon- lui reproche d'avoir montré trop de cruauté contre porte-étendard de la cavalerie française. Au xve sic-
naissait les droits des autres princes qui, jusqu'au manichéens révoltés. Il mourut en 1118 cle, la dignité d'alfier, dans le royaume de Na-
jour de Noël précédait le 1er janvier 1493, an- les |
d'une rétrocession de la' goutte. ALfexis. (le faux), varre, répondait à celle de porte-oriflamme en
raient découvert et possédé quelques pays au delà imposteur qui, en 1191, sous le règne d'Isaacl'Ange,
de cette lirne. jSe dit, dans la poésie française, se fit
des vers de douze syllabes,. appelés encore vers semblait. passer pour le fils de Manuel, auquel il res- de la compagnie des gens d'armes du marquis de l'et-
Démasqué le sultan d'Iconium Azedd, caire. (Brantôme).
héroïques ou grands vers. L'alexandrinse compose qui lui avait d'abordpar promis son appui, il parvint ALFIERI (Victor). L'un des écrivains modernes
à rassembler 8,000 hommes et à se faire procla-° dont l'Italie se glorifie né dans la petite ville
empereur, grâce il. la faiblesse d'Alexis III. d'Asti, en Piémont, le 17 janvier 1749, mort le
rime féminine. Notre vers alexandrin se rapproche mer Mais les rayages de ses soldats, et les profanations 8 octobre 1803. Il donna à la tragédie un nouvel
par sa forme et par sa coupe de l'aselépiade des journellementcommises dans les églises, indispo- et bientôt sa réputation s'étendit hors des li-
poètes grecs et latins. On prétend généralement sèrent contre lui les Grecs de l'Asie Mineure. Un essor, mites de sa patrie. Dans" TKespace de sept ans il
que le vers français de douze pieds a reçu le nom prêtre l'assassina pendant qu'il dormait. composa quatorze tragédie. Dans l'intervalle il
d'alexandrin parce qu'il avait été employé pour la ALEXITÈRE, adj. et s. m. (du gr. écrivit le Traité de la lyéaiinie, S'étant rendu à
première fois dans le roman d'Alexandre, par Lam- défenseur). Anc. méd. Les anciens
bert li Cort et de Bernay, surnommé Alexandre de 'ce mot se servaient Strasbourg, il y écrivit Sophonisbé, Agis, Myrrhaei
de Paris. Roquefort fixe cependant l'époque où on général. Plus comme synonyme de moyen curatif en les'iDeux Brutus. Il vint ensuite à Paris, et durant
tard, on l'employa pour désigner les le séjour qu'il fit dans cette capitale, il composa
en fit usage pour la première fois vers 1140, c. il Il. contre-poisons qui. agissent à l'extérieur, et on en son Traité des Princes, son Panégyrique de Trajan,
dix ans environ 'avant la naissance d'Alexandre fit la Vertu méconnue et l'Amérïque libre. Alfieri tou-
de Bernay.| S. f. Hortic. Variété de pivoine her- par conséquent l'opposé à'alexipfiarmaque.
bacée. r Etoffe qui imite celle qui sort des fabriques ALEXITID.E, adj. et- s. m. Se dit des remèdes chait à sa cinquantième année quand il résolut
d'Alexandrie.Sorte de danse en usage dans le propres à guérir la morsure des serpents venimeux. d'apprendre le grec. Ce fut à peu de temps de ln
ALEYRODE, s. m. (du gr. âXsupov, farine; qu'il traduisit l'Alceste d'Euripide, les Grenouilles
Montfërrat. d'Aristophane et les Perses d'Eschyle. Revenu
elSo;, apparence). Entom. Insecte hémiptère aphi-
ALEXANDRINISME, s. m. Système philoso- dien voisin des psylles et des dramatiques, il composa encore cinq
phique de l'école d'Alexandrie. » Europe, sur la chélidoine, quelquefois travaux
pucerons il habite en tragédies,
ses
'sept
sur le chou; Plus tard il traduisitcomédies et une sorte de drame.
il n'a que 2 ou 3 millimètres de longueur.Son nom en vers les comédies de Té-
lui vient de la matière. farineuse dont il est coti- rence et V Enéide de Virgile. Il
composaaussi l'his-
rode de la grande éclaire.
ALEZAN, ANE,
zan, beau, de bonne il
vert. On n'en connaît qu'une seule espèce, l'aley-
et sert à désigner une
des nuances du poil des chevaux, dont la base est
un jaune plus ou moins' foncé. Un cheval alezan. Ju- reconnu
ment alezane. Une pouline d'un poil alezan. Robe ale-
toire
la
de
n'étudia
sa
les
majestueuse
vie. Alfieri
anciens
s. (de l'arabe al, le ha- qu'en cela il réussit.
simplicité
ne fut point imitateur il
que pour ramener le théâtre Il
des Grecs, et on peut dire

ALFONSIE, s. f. Bot. Genre de palmiers qui a été


commeun élaïs, appelé vulgairement corozo.
ALFONSIN, s. m. Chirurg. Instrument propre
extraire les balles, ainsi nommé d'Alphonse terri;
clair, l'alexan doré, l'alexan cerise, l'alezan châtain
F alezan, brûlé.
et S'emploie substantiv. pour dési-
gner un cheval dont le il est fauve. Il était monté
«ur-jm superbe alezan.
ALÈZE, s. f. Méd. Petit drap d'un seul lé plié en
plusieurs doubles, qu'on étend sous -les malades.
Les alèses sont Ètdinairement t de vieux linges. Sôule-
ver un malade avec une alè 1 partie d'un fourreau
d'épée. On écrit aussi albs alaise.
ALÉZÉ, ÉE, part. V. ALÉSÉ.
ALÉZER, v. a. V. ALÉsp».
Alfonsin.
ALFABLOT, s. m. Mytbol. Offrande que les
Scandinaves faisaient aux alijes bienfaisants. qui en fut l'inventeur. Il est composé de trnisbran-
Alexanor. ALFADER. Mythol. Le lus ancien et le plus ches élastiques.réunies dans une poignée commune,
grand desdieux dans la théogonie Scandinave. susceptibles de s'entr'écarter parleur extrémité
ALEXANOR, s. m. Entom. Une des plus jolies ALFANE .(de l'esp. aifana,vcheval fort et vigou- libre, qui est en formé de cuiller, et entourées
espèces du genre papillon, phalange des chevaliers. que PAriosté, dans s son poème de Ro- d'une virole courants qui les rapproche précise-
phonsin.
ment comme un

de
ALFORT.
porte-crayon. On écrit aussi al-
Géogr. Village de France, département seule
la Seine, àMarno^célèbre
gauche de la
8 kilom. S. E.par
corne, dans le
la seconde étant comprise
Paris, sur la rive même plan, on pense que ce sont ces figures, mal trouve
de son
École vétéri- interprétées, qui ont donné lieu à la fable de la phante,
Traite appartient plutôt

dite. On ne
naire, fondée en 1766, sa. belle bergerie, ses éta- Licorne.
blissements d'économie rurale et son jardin bota- ce mot féminin^
nique. C'est l'établissement de ce genre le plus
on
ALGÈBRE, s. f. (de l'arabe al, la; gebra, sim-
fait au xvi«
orques
ni, en général, dans le», auteur* antérieurs
siècle. Les Hindous ont des
où la langue algébrique semble plus for-
livre,
important do la France. L'École d'Alfort a compte plification, restitution). Science

gués, tels que Vicq d'Azyr, Daubenton, Fourcroy, par des lettres. Le radical
Flandrin, Buzard, Dupuy, Yvart, etc., etc. arabe signifie au delà du xn°
e
du calcul des gran- /les quantités par des noms de couleurs, le blan° le
deurs en général, représentées par des signes date de ces livres nemonte pas
siècle; ce n'est que vela fin du
ment consolider les différentes parties d'unepropre-
chose' xvie siècle que François Viètc en France, Thomas
ALFRA. Mythol. Un des noms du principal dieu brisée, par exemple
Scandinaves. d'un os^ainsi, le sens figuré Harnot en Angleterre, Albert Girard dans les Pays-
des Bas, constituèrent vraiment l'algèbre moderne
ALFRED LE GRAND. Roi en rapport exact avec sa racine, puisqu'il indique avec
a'Kthehvulf et petit-fils d'Egberg le Grand, né en' 1 art de représenter avec peu de signes des opéra- application de l'algèbre à
849; succéda à son frère Ethelred en 871, et
mou- tions différentes dont chacune peut demander
un gèbré,
la géométrie, qui est en
rut en 900, après avoir repoussé les Danois, dont assez grand nombre de chiffres en arithmétique produisit une révolution dans les sciences
les nouvelles, invasions troublèrent les dernières Il est difficile de bien définir l'algèbre. D'abord, mathématiques, révolution, cependant, dont
années de son règne. Dans le testament qu'il' ce mot s'applique son
il
laissé, a
recommandaitinstamment à ses héritiers signes particulièrement employé de
de
quels ne pas remettre en esclavage les individus aux- opérations de calcul faites sur les pour toutes les
grandeurs en bre. Etudier l'algèbre. Savoir l'algèbre. TraitJ dal-
il avait acçordé la liberté. « Les Anglais Hi. général ensuite, il est usité pour désigner la théo-gebre. Faire une opération dalgèSre L algèbre, est une
sait-il, doivent être libres, comme leurs pensées.' rie de cette langue, théorie qui consiste a en com-
ALFRÉDIE, s. f. Bot. Genre de plantes compo- biner les signes de toutes les manières possibles,.
n

sées de la tribu des cynarées, comprenant


une et à trouver, au moyen de ces combinaisons, l'ex-
seule espècevivace de la Sibérie, dressée, à feuilles pression de vérités inconnues et- de tous les
Manches en dessous et épineuses sur les bords. ports qui peuvent lier les grandeurs entre elles. rap-
ALFRIDARIE,s. f. Mot qui appartient à l'as- S'il s'agit d'appliquerdes formules trouvées, cette Pour prendre la hauteurd'une cruche de bière.
trologie. C'est la science qui donne à tour de rôle théorie n'est qu'un art, une grammaire; mais elle
r le gouvernement de la vie à chaque planète. devient une science lorsqu'il s'agit de
ALFRIET, 8. m. Mythol. orient. Nom de mau- 1 étude profonde de théorèmes connus ou d'en cher-
se livrer il.
i
Se dit aussi d'un
|
Reynaud. Fig. Se dit de tout
vais génies. Dans le maoun, le troisième ciel, il y cher de nouveaux. Employée à résoudre des ques- sation do l'algèbre. Le crédit fut la simplification
m des anges
qui ont la figure de Urhes, c. d. de tions d'astronomie, de physique, etc., l'algèbre l algèbre,
vautours, et les chimères de l'antiquité sont repré- pour ainsi dire, de l'échange, du commerce
En un mot, l'algèbre est cette partie des mathé- -arbre pour lui, II
sentées par les goules et les alfriets. (Fcrd. Denis.) n'entend absolument rien à ce
ALGACÉ,FE, adj. Bot. Qui ressemble à une
selle, et qui pour but de ramener à des règles
j dont il est question.
"a,lgne. S. f. pi. Famille de plantes géné- générales laarésolution • ALGEBRIQUE,adj. De l'algèbre, qui appartient
connue de toutes les questions qu'on
ralcment sous le hom d'algues.
peut se proposer sur les quantités. Ces règles, dit
il: l'algèbre. ,Calcul algébrique. Science algébrique
ALGALIE, s. f. Chirurg. Tubes Cylindriques des- Mutel, Equations algébriques. La langue algébrique est la
unes it être introduits dans la vessie par l'urètre. i dre des pour être générales, ne doivent pas dépen-
('est à tort qu'on lui substitue ordinairement le considère, valeurs particulières des quantités que l'on
mais de la nature de chaque question, et phabet i connues. C'est Viète qui introduisit les lettres de ïal-
nom de sond*. Les algalies peuvent être faites en doivent toujoursêtre les mêmes dans les calculs algébriques.
arrent, eu platine, en gomme élastique, ou bien questions de même espèce. L'arithmétique pour toutes les qu'on s'était habitué à prendre dansLeunnom d'algèbre
donne sens trop res-
ça tissu de soie enduit de plusieurs couches d'huile des procédés trouver certains résultats; mai treinl, fait
pour
'le lin. L'action d'introduire une algalie dans la ces
vessie est l'opération appelée cathétérisme. Les
résultats ne peuvent fournir des règles. L'al l acception- setitbte
usa- gèbre remplit ces deux objets, et pour y parvenir des tension que la langue algébrique a prise entre les mains
<V'.< des algalies sont le plus ordinairement d'évacuer elle représente les quantitéspar des signe* généraux modernes..1, Fonctions algébriques. On appelle
qui, n'ayant aucune relation plus particulière ainsi une quantité composée d'autant de
ALGARADE, s. f. (de l'arabe al\^Tifur\ au- un nombre qu'avec un autre, avec qu'on, voudra, et dans laquelle lnrconnuc termes
tre mot qui marque l'action de faire une incursion). ce que l'on veut ou ne représententque se trouve d'une manière quelconque mêlée x ou y
que ce que l'on convient de avec des constantes. Ainsi ou non
Ce mot, qui nous est venu de l'espagnol algarada, leur faire représenter. Ces signes,
s(\ disait primitivementd'une attaque subite, teintée toujours présents
»llA .yeux penawii toute la suite d'un calcul, con-

Il
par un corps de troupes dans le but de répandre servent pour ainsi dire toute l'empreinte des opé- est une fonction algébrique de x et de y.
1 alarme. Il appartient maintenant
au style fami- ALGÉBRIQUEMENT,adv. D'une manière
lier, et signifie Insulte, sortie brusque contre quel- offrent dans les résultats de al-
qu'un,, faite à grand bruit et sans motif, ces opérations des gebnque, se!on les règles do l'algèbre.
ou du trac de la route qu'on doit tenir pour arriver au ALGÉBRISÉ, ÉE, part.. Soumis
moins pour un sujet très-léger. Faire une algarade à même par les moyens les plus simples. Voici, aux formes de
nous a fait mille algarades Il vint nous du, reste n exemple qui achèvera de faire coin- généralisation de l'algèbre.
faire une algarade.
ALGAROTH,' s. prendre qui vient d'être dit. Soit la question sui- ALGÉBR1SER, v. n. Donner à
Chim. On appelle poudre vante La somme de deux nombres est 63, leur di f- a son discours, à ses principes, les formes do géné-
ses expressions
m.
aalgaroth un précipité blanc, pulvérulent, d'oxy- férence est 17; quels sont ces- deux
nombres ? Si le
ralisation de l'algèbre. Il faut se souvenir que l'al-
chlorure.d'antimoine, qu'on obtient
en traitant le gubre n'est qu'une arithmétiquegénéralisée.Certains
chlorure d'antimoine par l'eau. Ce précipité, qui draitle plus
porte le nom de celui qui l'a nventé, était aussi para; le plus petit nombre,
grand en y ajoutant 17; or, désignons
quel qu'il soit, et le plus
connu sous le nom de mercure vie. On l'employait grand sera alors jr-f 17 et leur somme i4-j;4.17
leurs ouvrages.
écrivains ont un grand penchant à algébrher d'ans,

ou qui s'adonne à l'algèbre,


autrefois comme émplinilf» *>t. nnrnrntif 2.r-fl7=63; mais si 2x-f-17=63,2x=63– 17= Un
ALGAROTTI(Francesco). Écrivain/italien, né 46, et x seulement sera égal à la moitié de 46, ce qui vant ahjébrisle. Sophie
il Venise le 11 décembre 1712, mort de qbnsomption lente algébriste. Vers le milieu
à Pise le 3
mars 1764. Il I
était tout à fois poète
savant, économiste. V taire l'avait susnommé le
s'exprime ainsi x = = 23 donc 23 estle plus ère, vivait un algébriste nrjental, nommé llhascarn-
Acharia. D'après
notre

*-ygne de Padoue. Il entretint petit des deux nombres et 23 + 17=40 sera


corre ondance plus grand. De là conclut le allés plus avant dans la science que
suivie avec Voltaire, Frédéricune Un élère
Le grand seigneur littéraire écrit
II et Maubeituis.
aussi plusieurs questions
on
de cette espèce, o.que,
ad. dans/toutes les de Cardan, Louis Ferrari, jeune homme doué dune
que, connais- grande pénétration, fut chargé par
ouvrageséconomiques qui,ad'après le jugement, sant la somme et la différence de deux nombres on solution dune question très-difficile proposée par un la
l'i en porte Blanqui, sont très-remarquables la obtiendra le plus petit nombre en algébriste italien; le problème fut résolu, et une mé-
rectitude des idées, l'élégance du style et unpar férence
cer- reste. du plus grand et. en prenant la moitié du thode générale pour la résolutiondes équations du
tam caractère d'évidencequi leur est propre. ou vulgaire, C'est celle trième degré fut inventée. A parler rigonrettsement qua-
ALGARVE (de l'arabe al, le garve, accident la les algebnstee mod-rnes n'ont pas encore dépassé la li-
bornée au nord par l'Alentejo, à l'est par
i
résolution des questions arithmétiques.La quan- mite où s'arrêta Ferrari.
iana, au sud la Gua- ou caractère mais toutes les quantitésdonnées Je suis penseur, poète, algébriste, érudit-
et à l'ouest par l'Océan.. Elle pro- exprimées en nombres. sont inevenot me conseille,èt ma soeur m'applaudit.
duit en
ci- littérale on spé-
rons, des oranges, des olives, et surtout d'excellent cieuse, La nouvelle algèbre, celle où .( DF.SI'AZKS. )
»•• .Les Maures, données ou connues sont expriméesles ou quantités
repré- Il' ne faut pas confondre le mot atgébrhteavw
>inee en furent chassés par Alphonse III. On dit sentées généralement par les lettres de l'alpha- <celui d analyste..
1
On appelle analyste* les mathéma-
a»ssi les Algarves. =** n'est pas bornée, comme ticiens t dont les travaux roulent sur les applications
r1«f LGAZEL' 8. m- ZooL Mammifère, de 4»ordre de problèmes- tdiverses de l'algèbre aux grandeurs,
et algébristes
ou t
«•limai est de la.taille d'un petit1 âne; ilaie pé- nérale pour les calculer, Ainsi, parlant d'Euler,
age blanchâtre, teinté de fauve clair sur le
dos et tant arithmétiques que géométriques. On regardé c r en

géomètre Diophante, de l'école d'Alexandrie, que ède grands analystes. La dénominationa'algéWis&a


on croit avoir vécu, vers le w> siècle mais
son aujourd'hui
a comme une faute de style.
ALGiCDI, Astrou. Nom de l'étoile y du
Capri- faibleservice, elle offrait des sommes considérables et de grands principesd'humanité pour faire sortir
Cette peau, découpée en lanières très-minces, finit l'Afriquede 1 état d'abrutissementoù l'avaientplon-
ALGEDO, s. m. Pathol. Engorgeine inflam- par circonscrire un très-grand espace, sur lequel luttes, gée les vingt siècles d'oppression, de guerres, de
matoire dans la gonorrhée virulente, s'élevabientôt une imposante forteresse. Jarbas, chef d'invasions qui nous séparent de cette pé-
ALGÉNIR. Astron. Nom d'une des quatre étoiles des Gétules, qui lui avaitfait cette concession, frappé riode si belle, ou nous l'avons vue, sous le patro-
de la beauté de Didon, et sans doute séduit par ses nage de Rome, prendre une large part au mouve-
ALGÉOLOGIE, s. y._ richesses, voulut l'épouser; mais cette fière prin- ment de la civilisation. La France se trouva debout
f. (mot hybride formé du la- cesse dédaigna la main du barbare, et se donna la pour cetteœuvre de régénération. Le 29 avril 1829,,
tin algx, algues, et du gr. ).6yoç, discours). Partie mort pour se soustraire à ses obsessions.Après cette le consul de France s'étant présenté à l'audience
de la botanique qui. traite spécialement des algues. catastrophe, l'histoire pendanttrois siè- du dey pour le complimenter,selon l'usage,la veille
On-dit aussi Algologie, mais on dit mieux Phyeo- cles. Tout ce que nousrestemuette savons des premières époques des fêtes du Beyram, Hussein, pour le motif futile
logie. de la colonie phénicienne, c'est que la ville de Di- qu'une réponse à certaine lettre qu'il avait écrite au
ALGÉOLOGUE, s. Celui, celle qui s'occupe 'al- don, Carthage, grandit avec rapidité, et .que son ministre des affaires étrangères n'était pas encore
géologie. On dit aussi Algologue. gouvernement, monarchique d'abord, se transforma arrivée, le frappa de plusieurs coups de chasse-
ALG EI\ (pron. Algé). Géogr. Capitale de l'Algérie. en république, sans qu'on puisse déterminer d'une mouche, et lui ordonna de se retirer. Le gouverne
Ce nom désignait autrefois le plus puissant des trois manière précise l'épojtjue^t les causes de ce chan- ment français, sans'hésitation, prit parti pour son
Etats semi-tributaires de la Porte Ottomane, com gement. Aristoteremarque que jusqu'à son temps, représentant,et le Moniteur du 5 juin 1830 annonça
mùnément appelés les États harbaresquës.Bâtie sur c'est-à-dire pendant un espace de cinq cents ans, il à l'Europe qu'une escadre était partie de Toulon
le versant oriental d'un coteau rapide cette ville n'y avait eu dans cette républiqueni révolution, ni pour tirer satisfaction de l'insulte. faite à la France.
s'élève par> étages depuis le bord de la mer jusqu'à tyrans. Après les Carthaginois, deux peuples seule- Le 5 juillet suivant, la métropole de l'islamisme eu
118 mètres au seuil de la porte de la Casbah, cita- ent ont occupé l'Afrique d'une manière effective Afrique était conquisejà la civilisation, et la France
delle ou résidaient les anciens deys. Les écrivains ex* durable les Romains et les Turcs. A défaut de prenait pied sur son sol aux acclamations de l'Eu-
de l'antiquité ne nous ont laissé que des 'notions riiistoire, les monuments romains- qui cou vrent en-
confuses sur les premiers habitants, de cette con- cor le nord de l'Afrique de leurs débris attesteraient
trée. Hérodote ne relate que des récits fabuleux. l'importanceet l'étenduede leur conquête. Les Turcs
en
hommes,
chef de l'armée d'expédition, forte de 40,000
et la flotte, composée de 11 vaisseaux
Strabon ne nomme que la célèbre oasis d'Ammo- rie soumirent point l'Afrique aussi complètement 24 frégates et 69 bâtiments de moindre dimen&ion,
nium et la nation des Nasamons. Sallnste fait men- que 1 Romains; leur conquête s'est bornée l'oc- corvettes, bricks, gabarres, goélettes, bateaux à va-
tion des Libyens et des Gét les. Plus tard, mais à cupati n brutale, à la domination par la force. Les peur, etc., en tout 104 navires, était placée sous le
véritables annales de l'Algériene commencent guère commandement du vice-amiral Duperr é. Les peu-
d'Asiatiques, composé
méniens, envahit la
c Mettes, de Perses, d'Ar- qu'au -\xvie siècle. A cette époque les rapports ples aussi bien que les individus n'entrevoient point
contrée de l'Atlas. Les Perses, commerciaux et maritimes de l'Espagneavaientpris leurs destinées. En attaquant Alger, la France
se mêlant av,ec, les premiers habitants du littoral, un graiVd développement la conquête de l'Amé- croyait ne venger qu'une injure, détruire un nid de
formèrentle peuple numide. De leur côté, les Modes rique faisait entrer dans les ports de Cadix, de Gi-
et les Arméniens, s'alliant aux Libyens, plus rap- braltar et de llalaga, des navires richement char- la côte d'Afrique elle était loin de songer qu'elle
prochés de l'Espagne nnèrent naissance aux gés, qui! attiraient les pirates de toutes les mers*. entreprenait de fonder à ses frais une société nou-
Maures. Quant aux Gétules, confinés dans les val- L'Espagbe, unie au Portugal, se mit en mesurer velle, d'arracher à la barbarie une terre dévastée.
lées dli haut Atlas, ils repoussèrent toute alliance d'occupé? plusieurs points du littoral. Tunis, Tenez, ,pour la peupler, l'assainir et la cultiver. C'est le
et formèrent le noyau principal de ces tribus res- Alger, Mostaganem, Arzew, ürent leur soumission destin de la France de lutter, de souffrir et de
tées rebelles à toute civilisation,et qu'à l'imitation et devinrent vassales de l'Espagne. C'est vers cette travailler pour l'avenir. Sa mission sur la terre d'A-
des Romains et desArabes, nous avons appelées époque que deux corsaires de l'archipel grec vin- friqu'fe.est de présider à la formation d'une nation
Barbares ou Berbères, d'où est venu le nom d'Etats rent s'établir sur les côtes d'Afrique": c'étaient civilisée. Ce que les Carthaginois, les Romains, les
barbaresques. Proeope, historien byzantin du VIe Aroudj et Khaïr-ed'-Din, plus connus en Europe Turcs n'ont pu faire, la France l'accomplira; oui,
siècle, et après lui, l'historien berbère Ebn-Klial- sous le nom des frères Barberousse. Tous deux ne bientôt la France aura défriché ce vieux sol qui nc
Doun, qui écrivait au xivc\ siècle, font descendre possédaient encore que quatre petits navires, lors- demandait, pour refleurir au soleil du progrès, que
toils les Berbères d'un prétendu Ber, fils de Mazigh, qu'ils vinrent demander au bey de Tunis droit de
fils de Chànaan. Quoi qu'il en soit de toutes ces bourgeoisie. Un peu plus tard, les habitants de Bou- ALGEItIE. Géogr. Cette contrée, située sur la
origines fort incertaines l'Afrique septentrionale gie vinrent solliciter l'assistance des deux frères côte septentrionale de l'Afrique, s'étend le 'long
présente dans sa constitution géognostique deux pour les aider à se débarrasserdes Espagnols.Les de la Méditerranée sur un espace d'environ 800 ki-
zones qui ont déterminé, de orient à l'occident, Algériens, non moins avides de leur émancipation, lom. En largeur son territoire n'en a que 100 il
l'émigration des peuples agriculteurs, et du sud- entrent autant, et bientôt les deux aventuriers se 120. L'Algérie a pour limites la Méditerranée au
ouest au nord-ouest celle des peuples nomades. trouvèrent en possession de la souveraineté de ces nord, l'empire du Maroc à l'ouest, la régence de
L'antiquité groupait leurs innombrables tribus sous deux villes et de leur territoire. C'est alors seule- Tunis il l'est, et au sud l'immensité du
la dénomination générale de Numides et de Ber- ment qu'Alger, sous l'influence de ces deux aven- Les montagnes de l'Atlas se prolongent sur ses
bères nous les désignons aujourd'huisous les noms turiers, devient le siège de cette espèce de républi- limites méridionales. Chez les anciens, l'Atlas pas-
d'Arabeset de Kabaïles ouKabiles. Les Numides sont que religieuse et militaire qui fut élevée contré la sait pour un héros métamorphosé en pierre. Ses
restés ce qu'ils ont été. Ce sont encore ces cavaliers chrétienté, comme Rhodes l'était depuis un siècle membres robustes étaient devenus autant de ro-
intrépides, maigres et basanés, montés à poil sur contre l'islamisme. C'est alors que s établit ce ter- chers il portait l'Olympe entier avec toutes ses étoi-
des chevaux de peu d'apparence mais rapides et rible gouvernement appelé Yodjeac d'Alger, qui en les sa tête, couronnée d'une foret de pins, était
infatigables, qn'ils guident avec une corde tressée quelques années envahit toutes les principautésqui toujours ceinte de nuages ou battue da la tempête;
de jonc en guise de bride tels ils apparurentaux 1 avoisinent. Mostaganem, Médéah, Tenez, Tlem- un manteau de neige couvrait ses crantes, et de ra-
Romains, il y a de x mille ans, tes ils se montrè- cen, Constantine reconnaissent sa souveraineté. pides torrents coulaient de sa barbe antique. Cette
rent à Tardée française en 1830, qt and les contin- Tunis lui-même est un instant soumis, et Alger finit personnification majestueuse et poétique de l'Atlas
gents de l'intérieur se rendirent à l'appel du dey par imposer son nom à tout le territoire qui s'étend est en partie justifiée par sa constitution géognos-
d'Alger sur les rivages de Sidi-Ferrinidj.En lisant depuis Tabarque jusqu'à Milonia. Alger, a son ber- tique. Cette montagne, vue de profil, apparaissait
le portrait que nous en fait Salluste,\on croit avoir ceau, est tour à tour l'auxiliaire ou la-terreur des aux anciens navigateurs comme une colonne aé-
sous les yeux un bulletinde notre armée d'Afrique. Ltats lés plus puissants de l'Europe. En 1518, le rienne isolée, supportant la voûte du ciel. De cette
Substituez au nom de Jugurtha celui\d'Abd-el-Ka- Grand seigneur, sultan Sélim, daigne prendre Al- configuration à la tradition mythologique il n'y
der ou d'un de ses lieutenants; vous v rrez que rien ger sous sa protection en 1534, Soliman, le con- avait qu'un pas; les poètes l'ont franchi. Le sous-
n'est changé que le nom. Cette immobilitéde mœurs 'quérant de Belgrade, de Rhodes et de la Hongrie, sol des plaines est généralement fertile. Il est argi-
et de caractère est un fait qui nous a paru impor- appelle à son aide le chef suprême de l'odjeac, et lui leux ou calcaire à Alger, siliceux à Bone, calcaire
tant à constater. Ces Maures, ces Gétules, ces Nu- coufie le commandement de sa flotte, pour l'opposer ou schisteux à Oran. Le sol de la Métidja est entiè-
mides) ces peuples errantset sans nom qui ont pré- au plus grand amiral de la chrétienté, à AndréDo- rement formé d'alluvions. Les Romains avaient de-
cédé en Afrique toutes les dominations étrangères ria. François Ier, dans sa soif de conquêtes, solli- couvert des mines de toute espèce dans leur pro-
et leur ont survécu, n'ont jamais adopté ni la civi- cite si son tour l'appui de cet homme .prodigieux vince d'Afrique. Ils faisaient surtout un très-grand
lisation dès Carthaginois,ni celle des Romains, ni qui tient en échec les marinesde Venise, de Gênes cas des marbres de la Numidie. Dans les vallées
celle des Grecfr^u Bas-Empire,nicelle même des et d'Espagne il paye huit cent mille écus d'or le de l'Arbft, on a trouvé plusieurs carrières de gypse,
Arabes. Quelle est la cause 'un tel phénomène? Ce concours de Barberousse. Lés galères de France et plus loin, dans les gorges de l'Atlas, de très-
17031111 le climat, ni la. configuration du sol c'est abaissent leur pav illon devant le capitaine de ce cor- beaux marbres statuaires, de l'albâtre, da>£ocre
division que cette race a conservée depuis des si$- ports commeun souverain, e* le fils du due.
peut-être la persistance de la division par tribus, saire-roi. Toulon, Marseille l'accueillentdans leurs jaune, de la terre de pipe et du blanc d'Espagne.
Le fer abonde dans toute l'Algérie. A 20 ou 24 k;-
cles, qui fait naître et entretient les haines, lesdis- uôme, le comte d'Enghien, se fait soin lieutenant lom. de Mascara, dans les montagnes do la Tcs-
cordes, l'habitudedupillage, et qui rend ces peuples au siège de Nice. Les Espagnols, ennemis du nouvel cha, il existe une mine,de cuivre presque fleur
incapables de se réunir en un véritable corpss de État, voient trois fois leurs armes humiliées devant de terre. Les assertions de Pline sur l'existence de
nation pour repousserle joug étranger, et de se fa- Alger,et Charles-Quint lui-même, vainqueur à Pavie l'or et des diamants dans le nord de l'Afrique out
été vérifiées depuis la conquête française. On a rc-
çonner à toute civilisation venue du dehors. Les et à Tunis, est obligé de c<^o?ber le la
cueilli des diamants à Constantine parmi les sables
premières données que nous offre l'histoiretouchant fatalité qui brise ses vaisseauxet jette l'épouvante
aurifères
cette contrée du globe remontent à la fondation de parmi son armée. N'est-ce pas plus qu'il n'en faut Les pierresdepréoifiuses l'Oucd-el-Rummel, ou rivière de sable.
quel'on rencontre dans l'Atlas
pour l'illustration ~de ce nid.de pirates, comme on les
don, fille de Bélus, fuyant la tyrannie de Pygma-- la appelé? Cette période est sans contreditla plus sont les grenats, calcédoines et les cristaux
lion, son frère, roi de Tyr, qui venait de faire mou- brillante et la plus remarquable de l'histoire d'Al- de quartz. Les sources sont très-nombreuses sur le
rir son mari pour s'emparer de ses richesses, aborda versant des montagnes et- au milieu des collines
en Afrique. La tradition a conservé le singulier qui accidentent le territoire algérien; mais oh ny
stratagème qu'employa cette princesse pour obtenir être et la prospérité dans cette contrée, n'y faisaient trouve aucun cours d'eau capable d'entretenir un
qu'entretenir de sauvages instincts et l'entraînaient système régulier de navigation intérieure. Il existe
dait qu'une petite portion de tene, ce que pourrait peu a peu dans une déplorable caducité. Jl fallait dans l'Algerieplusieurs lacs ou marais. La plupart
salés saumâtres. Le d'Oued-el-Male»
enceindre là peau d'un bœuf; et pour prix d'un si un peuple nouveau, dominé par des idées généreuses sont ou nom
(ruisseau de sel) se reproduit fréquemment dans là
noffleuclat"re topographique des Arabes. les sour- ALGOMEIZA- Astron. Étoile de première gran-
deur dans la constellation du petit Chien. C'est le
des thermalesn'y sont pas moins multipliées. Celles
de Hammam-Méskoutyon et de Haramam-Mérigâh spéciaux à l'Algérie, que le treban qui parait de- synonyme de Procyon.
s'élèvent à une température de 76» Réauniur. La ALGONQUIN, 1NE, adj. et s.
températureest on ne peut plus agréable a Alger. des voir être rapporté au genre python. Sur les bords vage de 1 Amérique septentrionale, qui habite sur-
ruisseaux on trouve des caméléons, plusieurs
Quand vient l'été, la chaleur «st très-vive, mais espèces de lézards, de la rivière de
et des fortutls de terre et d'eau fcagbenay. Un Algonquin.Qui appartient
douce. Les oiseaux sont, à cette
facilement. Un grand nomb- de plantes de l'Eu- les mêmes que ceux d'Europe. Un ennemi plus
rope tempérée et même des environs de Paris vi- dangereux que les moustiques et les scorpions, la demeure en quelque
vent dans :cette atmosphère, qui, presque toujours sauterelle voyageuse s'ab&t quelquefois par nuées
|
confederartonalgonquine. Le1
mot d'a.lgbnquin estA,
sorte vulgaire depuis que Beau-
chaude et jamais brûlante, favorise extraordinaire- dévastatrices marchais 1 a fait entrer dans une de ses «omédies.
ment la croissance des productions du s%l. La sai- sur le sol algérien; mais ses funestes On I emploie pour désigner homme, peu civilisé,
grossier, bizarrement accoutre, un
sou pluvieuse, fréquemment interrompue par de qui ignore les usa-
beaux jours, se prolonge pendantsix mois, de no- les régions de l'Atlas. Les poissons fréquentes dans ges.*C'e«f un véritable algonquin.IS. m. 'Langue'
vembre à mai. Sur -toute fa côte, les vents du nord de. mer et d'eau parlée par lesT^lgqnquins.
et du nord-ouest régnent depuis le mois de novem- espèce que ceux des côtes et des rivières de Pro- s. m. Linguist.
bre jusqu'au mois d'avril; ils fontt baisser le ther- vence. Les coraux et les éponges, que Langue parlée par lusieurs peuples sauvagesde
mpiïiètee et déterminentfréquemment des tempêtes. l'on trouve 1 Amérique septentrionale
Le vent du désert, le gémoun des Arabes, fait sentir seuls zoophytes
qui appartiennent à la
quelquefois sa funeste influence dans le nord de qui distinguent les parages de nation qu'on pourrait appeler
uays, à cause du nom des deux peuples les plus
ALGEMEN, ENNE. adj. et s. Qui est d'Alger, '' nombreux.
<le brouîIÎSnî qui se montre sur le petit Atlas; mes knistineau et chippavyan
xalorsf hommes! et animaux affaiblispeuvent a peine al Algérie. qui Ae,8t $ en devraient être regardés çomme autant de lanqùes
respirer, et si la durée de ce phénomène, ou du
vienne. | S.
Le commerce algérien. L'industrie
f.
algé-
Sorte d'étoffe employée pour l'ameu- 1 sœurs. (Balbi.)
moins sa plus grande intensité, n'était homée à blement. on
quelques heures, il occasionnerait nécessairement d'uite Des rideaux d'algérienne.Nom vulgaire
grande espèce de moule édule que l'on trouve emploie pour calmer les douleurs de dents ou
particulièrement que 1 on fait respirer au malade afin de l'endor-
l'Afrique le grenier de Rome. Suivant Pline, l'in- _>*LGÉRiNE,
tendant de l'empereur Auguste aurait envoyé à
s.;f. sur les côtes d'Alger. mir et d'extraire ses dents
Boisson qui possède toutes les douleurs. sans qu'il éprouve de
grince un pied de froment venu daus la Byzacène ce qualités de la bière et des limonades
gazeuses. ALGORAB, s. niJ Astron. L'étoile du' r
ALGÉSIB'Xs Tpron. Corbeau
régence de Tunis), d'où sortaient près de quatre i's). Géogr. Ville d'Espagne ALGORITHME, al, )c,
s. m. (de l'arabe et dû
cents tiges, toutes provenant d'un seul grain. Les sur la côte occidentale de la baie de Gibraltar sémitique ghor, membrane, parchemin).
montagnes, recouvertes en général d'une couche C'est là que se livra, le 4 juiHet 1801', un célèbre ploya par quelques mathématiciens
Terme eni-
profonde d'excellente terre, ne sont pas moins riches combat naval où trois vaisseaux. français, com- chaque forme particulière de génération des nom- pour désigner
que les plaiiiés. Parmi le grand nombre de végé- mandés par le contre-amiral Linnois, résistèrent aux
taux qui croissent naturellementen Algérie, nous forces anglaises, composées^de six vaisseaux do
citerons les lentisques, les palmiers-chamérops, les guerre. ros ennemis furent vaincus et perdirent des différences, etc. C'est à Vu-teque la
arbousiers, les genêts épineux, les agaves, les ,500 hommes la généralisationde l'algorithme de l'algèbre. science doit
,e3, les lauriers-rosés. Sous la forme de hautes
myr- ALGIIUL, s. m. V. AGHUL.
broussailles, ces arbustes envahissent quelquefois la ALGIOE, adj. (du lat. algidusl. Méd. Qui fait brasse ALGORITHMIEs.f.Mathémat. Science qui em
piaille, et presque toujours le versant des monta- éprouver un froid glacial /'terra algide. Se dit, séquentles faits et les lois des nombres, et par con-
tous les algorithmes.
pies et des collines du littoral. Les grandes chaines dans certaines maladies, d'une période pendant la- ALGORITHMIQUE, adj. Qui appartient a la
'.< 1 Atlas se revêtent, vers la région supérieure quelle on éprouve un froid glacial. La période algide
-le masses de liége, de chênes aux glands doux que Épithète science du calcul. Géométrie, mécanique algorith-
appliquée des plantes mique.
les Arabes mangent comme des châtaignes, de hyperboréennes, telles qu'à- un agaric du Dane- ALGOROVA,
pliers blancs est de genévriers de Phénicie, peu-
mi- mark et à une drave des bords de la mer glaciale. s. m. Bot. Arbre du Pérou, de la
lieu «lesquels on voit se dessiner au 4LGIDITÉ, s. f. Méd. État, qualité de ce qui la famille des légumineuses, voisin de l'acacie, dont
ça et là les cônes gousse résineuse est donnée aux bestiaux, qui
verdoy ants du pin de Jérusalem. L'olivier, la vi- est froid. est quelquefois suivie d'une vire, la mangent avec plaisir.
jriie, le noyer, le jujubier, l'oranger amer, le.citron- réaction fébrile rlui sauve le malade, mais le plus
»icr, le grenadier, les cactus et l'absinthe sont vent elle eat funeste. (Racle.) sou- ALGUAZIL s. m. fpron. algouaril de l'arabe
nombre des .productionsnaturelles du sol ils crois- au
ALGIE (du grec dD.yo;, souffrance): Terminaison de justice, al, le; ghasi, guerrier, soldat; ou aaucir, ministre
sent sur les montagnes, dans les vallées, se mêlent employée dans la nomenclature médicale aide). Huissier, exempt de police civile
aux tissus des haies et aux taillis des bois. En Algé- primer la douleur, pour ex- et militaire, Espagne. Là-dessus les alyu'azils me
rie; la nature ne s'arrête pas un seul instant dans l'estomac, nécralgie, comme gastralgie, douleur de souhaitèrent en bon voyage, et
affection du système nerveux un nous, nous séiiardmes r
le grand œuvre de la production. Dès janvier,
les odohtalgie, douleur des dents, en nous faisant réciproquement des civilités. (Le
arbres se parent de nouvelles feuilles. En février I ALGIHAD, etc. Sage.) Lalguazil mayor vint m'apjMrter cet ordre
s. m. Mot arabe qui signifie guerre, tofte bride. (C\ Delavigne;) ci
s épanouissent les fleurs d'une foule d'arbres;
quel- et que les musulmans ont appliqué spécialement à terme qu'on emploie
yues-uns sont chargés de fleurs et de fruits pendant la guerre qu'ils font aux peuples d'une autre reli-
Chez nous,
en parlant d'un agent de po-
c'est un
toute 1 année. Sous l'influence du soleil, presaue gion. Mahomet, dans le Koran, lice ou de tout fonctionnaire qui exerce
se fait adresser ces veillance qui peut 'paraître importune. une sur-
tous les végétaux y acquièrent d'énormes paroles par la Divinité Les algua-
tions. L Algérie renferme des forêts considérables propor- 0 prophèteproclame la
guerre contre les infidèles et les mécréants; sois dur Par allusion au sens ironique A'algua-
et très-riches en bois de diverses essences.Les
rep- envers eux; leur demeure seru le feu de l'enfer. d'alguazil.
tiles gigantesques de la zone équatoriale dont zil, on a donné ce nom à une espèce d'araignée
entretient l'histoire ancienneo ont disparu depuis nous Puis, fidèle à ces saintes instructions, voici ce qu'il particulièrementhabile à saisir les mouches c'est
recommande à ses compagnons Combattes les
«on des siècles. Nos soldats n'ont point, celle qui est de couleur cendrée, et qui a le dos
•es légions romaines sur les' rives du Bagrada comme l'infidèles jusqu'à ce qu'il n'y ait plus lieu aux disputes. marqué
à Cette excitationà l'intolérance religieuse est l'é-
de cinq taches noires.
diriger leurs machines de contre les pythons quivalent de ce principe proclamé par P*.glise ALGUE-LAGUEN, s. m. Bot. Arbrisseau du
p-ants. Toutefois, il resteguerreencore de redoutables hô- tholique « Cohtrains-les d'entrer. ? » Hélas! ci-' Pérou ayant le port, la fleur et les graines d'une
tes le lion, la panthère tachetée, plusieurs espèces presque toutes les religions, il dans plante labiée.
est fait appel il. la
Je t'Sres, 1 ours, le lynk, le chacal,
exercent leurs force brutale, au fer et au feu, pour assurer la pré- ALGUE, s. f. Bot. Sorte d'herhe qui croît dans
ravages dans les vafléeà algériennes.L'ours àppa- dominance d'une secte sur les autres. La saine l'eau. La la couleur qu'elle
rait, quoique rarement,ourles sommets les plus philosophie, le spiritisme, prend parfois, et lui
so .ta.res t)u grand Atlaà; l'hyène, le Pbaca£
le
convie au contraire tous
les hommes à la discussion, à l'examen, à la tolé-
sanglier, la gazolle et le, bubale traversent les rance récinrooue.
microscopique. (Mnury.)
qui
F nom, à une algve
pi. Famille de plantes
acotylédones, sur laquelle il existe de l'indécision
plaines. Diverses espèces dW singes pénètrent Les anciens comprenaient!sous ce nom la plupart
l»e dans jus- ALGIRÉ, s. m.
les jardins et les vergers, pour y dévorer tiens, nommé aussi tropidosaure.Erpét. Genre de reptiles lace»^ Jes végétaux qui croissent dans la mer et quelques
les fruits. Quant hohens,
aux animau domestiques,
antique renommée du cheval. numide. on sait grandeur, ALGOL. Astron. Nom d'une étoile dV douzième demes tels que l'orseille. Certains naturalistes mo-
Il faut au-dessus de l'arc de Persée; elle y plaçaient des phanérogames et des poly-
Il Vouer que la race en est «nW dégénérée. La changeante est piers
et environnée d'un groupe de petites les hépatiques, inné enfin réunit sous cette dénomination
cause de cette dégénération provientt sans contredit les lichens, les phycées, les chara
'"• étoiles son éclat est égalementtrès-variable,
fait que signale Poiret lesMrabes, préférant qu elle passe de puis-
la deuxième grandeur à la qua- chant les hépatiques
les juments aux chevaux, ne priment et 'le chara, y a conservé les
aucun soin trième dans une période de 69 heures.
et Je mauvais traitements. Quelque longue ALGOLOGIE, s. f. (mot hybride, formé du lat hvpoxylées
algues en
et
trois
les byssns.
familles
Aujourd'hui on divise les
les
letir eourse les Arabes T* tonjomï»a que soit alga, algue, et du gr. ).ôvo;, discours). Partie de mergées les lichen», ou algues phycées, ou aiguës sub-
émergées, et les
galop, et le soir leurs chevaux ont a pas ou au la botanique qui traite spécialement des algues Ce
sang et le ventre ouvert par 4es longues fiches de
forep'
phycologie..
bouche en mot hybride a été justement remplacé
r byssacees, ou algues amphibies. D'où il suit qu'au
par celui de point de. vue actuelles algues, placées
rang de là série végétale, sont des plantes au dernier
l'animal le Plus utile
aux arabes, P" sa logie. On dit mieux Phycologique. « vivant dans l'ajr, au fond des eaux doucesagames ou sa-
ïufati- lées, a leur surface, le plus souvent^Vivaces. Elles
ALGOLOGUE, s. Celui, celle qui se livre
l Arabi° avec les ticulièrement à l'étude des algues, qui a écritpar- sont cellulaires et 'si frondes leurs spores ou corps
premières co- sur reproducteurs se développent dans les cellules
.cet animals'est parfaitement ac- mêmes du tissu de la plante, ou dans des cellules
spéciales, exécutent souvent des mouvements
«ne, dont une grande et robuste. Lesmoutons et qui animent les abimes. (Ritter. ) | Synonyme dé spontanés. etLa plupart des algues renferment une
matière muoilagineuse nutritive, des substances
azotées, souvent de 'l'iode. Plusieurs espèces sont dire hors, e. à d. alibi fors le sujet). Échappatoire,
alimentaires ou médicinales.. Ces productionssont vain prétexte, propos qui n'a nul rapport à la
teau escarpé qui borne la ville du côté de l'orient. chose dont il est question; vaine allégation. Il ne
m'a donné que de mauvaises défaites des alibifo-
rains. Ce mot est familier et peu usité.
turelle en enferumt-la colline dans une double
enceinte d'épaisses murailles. C'était dans la partie
rois de Grenade. Là, on jouit d'un spectacle en- eu de substance

chanteur la vue y plane sur cette


cité, à laquelle
se rattachent tant de souvenirs, et sur les riches priété nutritive de certainessubstances. La gastro-
nomie classe les substances d'après leurs divers degrés
Abdallah ben Naser, qui régna depuis l'an d'àlibilité (Brillat-Savarin.V
1231
l'ère chrétienne), ALIBORON s, m. S'est/ dit autrefois -,d'une i
l'an de l'hégire 749 (1338 de sous sorte de plante médicinale fort en vogue, puis des
médecins, des gens capables "et instruites, des'per-
Grenade par les Espagnols l'Alhambra subit di- sonnages importants, .et enfin d'un homme ingé-
verses modifications. A l'extérieur, le palais des rois nieux à trouver des alibi, des moyens adroits!et
masures offre l'apparence d'un vieux château ceint subtils pour sortir d'embarras. Ne 'S'emploie plus
de 'tours etdansdé une
bastions. La principale entrée est qu'en parlant d'un hommequi
veut se mçler de
pratiquée grosse tour carrée qu'on appe- tout, qui vaut subtiliser, qui fait le connaisseur
lait porte du jugement. La première cour est un sur, tout et ne se connaît en rien, enfin d'un homme
carrélalong, pavé en marbre blanc et entouré d'un sot et ridicule. C'est un altboron. C'est un tnaitre
aliboron. Par plaisanterie, nos fabulistes donnent
d'orangers. La/deuxième cour, dite des lions, forme à l'âne le nom de maître aliboron..
aussi un carré long de 32 mètres sur 16, et est en-
tourée d'une^ galerie soutenue par des colonnes de Arrive un troisièmelarron
Qui saisit maître aliboron.
marbre blanc disposées avec beaucoup d'art, déux
à deux et/trois a trois. Le centre -de la cour est (la fontaine.)
occupé p un vaste bassin, au milieu duquel s'é- ALIBOUFIER,s. m. Bot. Arbrisseau originaire
lève une superbeifiouTOlé d'albâtre de 2 mètres de du Levant, naturalisé dans le midi de la France
diamètre, portée parobuze lions de marbre. Par- et en Italie, appartenant à la famille des diospy-
tout, au reste, sont multipliés les ornements en rées. L'aliboufier officinal fournit, par une incision
marbre et en porphyre, les arabesques en stuc, les faite il. son tronc et à ses
rameaux, une gomme aro-
extrêmement abondantes sur les bords de la mer; peintures et les dorures, etc., et c'est dans ces dé- matique nommée storax. Les aliboufiersforment d'a-
où le reflux les pousse sans cesse, et où elles se tails que brille surtout le génie de la nation à qui gréables buissons. Leurs fleurs blanches et sem-
trouvent tantôt en masses limoneuses, tantôt en est dû cet édifice, monument si curieux des arts blables à celles des orangers font un bel effet
avec
handes filamenteuses, longues de plusieurs mètres, moyen âge, demeure tant célébrée dans les les feuilles, qui sont d'un beau vert.
et dont un bout est fixé à un rocher, tandis que poésies castillanes et mauresques, qui nous retra-
cent l'âge héroïque de l'Espsgne et l'histoire des ALIBUM, s. m. Bot. Genre de plantes de la fa-
mille des composées,comprenant une herbe de l'A-
ture ont sa en tirer parti. On les recueille et on Abencérages. (Dufau.) mérique australe, à rameaux cylindriques, velus,
les réduit en cendres pour en extraire lu soude, dont ALHANDAL, s. m. Bot. Nom donné a une sorte garnis^de feuilles opposées, couverte en dessous
elles renferment une quantité considérable. Dans les d'un. duvet blanc tomenteux.
pays maritimes on s'en sert aussi pour faire un ALHOLOKH, s. m. Jaquette fort étroite des ALICA, s..f. Espèce d'orge dont les Romains
excellent engrais. dames persanes, tenant il. peine sur les épaules et faisaient une boisson qu'ils appelaient du même
ALGUETTE, s. f. 'Bot. Espècede plante de la collant à la taille t sur les bras, mais laissant la
poitrine et les bras a découvert. nom. Ils, en faisaient également un aliment nour-
famille des naiades. rissant.
ALHÀGÉES, s. f. pi. J*ot. Division de la tribu ALI (Ben-Abou-Taleb). Quatrième successeur ALICAIRE, s. f. (en lat. alicari.r, de alica, orge\
des légumineiises fondée sur le genre type athagi. de Mahomet, dont il était le cousin et le gendre, Antiq. Nom donné par les Romains aux flemmes
ALHAGI, s. m. Bot. Genre de plantes de la fa- et dont il fut le vizir. Né l'an 598 -ou 600 de J. C., publiques de la Campanie, parce qu'elles se te-
mille des légumineuses, comprenant trois espèces à la Mecquè il seconda le prophète dans ses naient habituellement aux environs des moulins et
d'herbes suffrutescentes ou sous-arbrisseaux de la guerres avec beaucoup de valeur. Il ne monta sur des boulangeries, pour se prostituer aux esclave
le trône qu'après Abou-Beckr, Omar et Osman, employés dans ces établissements, qui leur don-
l'erse, à fleurs rouges, disposées en grappe. L'al- J'an 656. Il gagna quatre-vingt-dix combats, et
liagi des, Maures se charge d'une liqueur onctueuse naient pour salaire un plat d'alica. Se disait, par
et sucrés pendant les chaleurs de l'été, qui se mourut assassiné en 661, laissant un recueil de la analogie, de toutes les courtisanes de bas étage.
condense durant la nuit en forme de petits grain doctrine dé Mahomet, nommé aussi loi Iminia. ALICANTE. Géogr. Ville d'Espagne, chef-lieude
jaunâtres, et qui ce qu'il parait, est la manne Après sa mort, les partisans d'Ali et ceux d'Omar la province de son nom, à 370 Madrid) sur
dont se nourrissaient les Hébreux pendant leur se divisèrent en deux sectes religieuses qui ensan-
glantèrentsouvent l'Orient dans leurs querelles. Les |
la Méditerranée. S. m. Vin de liqueur que pro-
duit le territoire_d'Alicante. Une bouteilled'alicante.
séjour dans les déserts de l'Arabie Pétrée. On dit
aussi Aghul. premiers se nomment' chyilet, les autres, sunnites. Boire un verre d'alicante.
Les chyites veulent qu'Ali ait été le successeur ALICATE s. f. Technol. Pince à l'usage des
immédiat de Mahomet; les sunnites placent avant émailleurs à la lampe.
lui Abou-Beckr, Omar et Osman. Les Turcs sont
de la secte d'Omar; les Perses, de celle d'Ali. ALICE s. f. Nom donné aux rotigeurs qui pré-
cèdent le développement des pustules de la variole.
>f.iAmK, s. f. Bot. Espèce de julîenne.V. al-. ALICETTE, s. f. Espèce de couteau à gaine.
AL-IAMIEN, s. m. Membre d'une secte de théo- ALICHON, s. jn, (diminutif à'ala, aile). Petite
logiens mahométans, qui font tout provenir, le planche de bois sur laquelle tombe l'eau qui fait
bien comme le malade la volonté de Dieu. tourner la roue d'un moulin. On dit aussi aluchon,
ALI-BABA. Héros d'un des contes les plus po- aileron et aube.
pulaires des Milù et une Nuits, celui de la caverne ALICONDE s. m. Bot. Arbre de Nigritie.dont
des quarante voleurs, cavernedont la porte ne s'ou- on file l'écorce.
vrait que lorsqu'on prononçaitle fameux Sésame, ALICTËRF S. f. Bot. Genre de plantes de la
ouvre-toi, si fréquemment employé dans la conver- famille des sterculiacées propre à l'Amérique
sation et dans la littérature. équatoriale et fondé sur l'alictere carthaginoise.
ALIBERTIE, s. f. (pron. cie). Bot. Genre de ALICULAIRE,s. m. Bot. Genre de plantes de la
plantes'de la famille des rubiacées, établi pour un famille des hépatiques, ne se composant que d'une
à
arbrisseau connu la Guiane sous le nom de seule espèce, la jongermanniescalaire.
ALICULE s. f. Antiq. Sorte de petite tunique
courte, de forme ovale, très-légère, attachée sur
ailleuf»i désigne, dans la langue du droit, le moyen l'épaule.gauche avec Une agrafe. Ce vêtement, en
de justification invoqué par l'accusé qui prétend usage chez les Romains, était ainsi nommé parce
qu'au moment où le fait qu'on lui impute a été que ses extrémités voltigeaient comme de petites
commis, il était dans un'lieu différent.Invoquer ailes.
un alibi. Alléguer, prouver h» alibi. Établir -un ALIDADE, s. f. (d'un mot arabe qui signifie
alibi. Vaiibi règle). T. de géom. Règle mobile armée d'une,pin-
toires. L'alibi serait la justification complète d'un nule à chacune de ses extrémités et dont on se
homme qui, par exemple, accusé de toi, prouverait sert pour viser les objets ainsi que pour tracer
qu'il était à Bordeaux le' jour même où le vol se com- leurs directions, lorsqu'on lève un plan ànom l^aide de
mettait à Paris. La preuve de f alibi se fait par titres la planchette. On donne également ce une
ou par témoins. Les alibi sont fréquents en matière règle qui tourne autour du centre d'un cercle di-

ALIBIFO&AUV,
(du fit. pour mesurer les angles,, (L'alidade est destinée
tous-entendu Vaste forteresse s. m. alibi, dans te sens prendre des alignements dans la levée des plans.
Grenade
de qui formait on des quatre quartiers de vieilli de détour, subterfuge, et de fors, qui veut C'est une pièce régulatrice qui s'adapte à divers
F instruments, etrqui est d'un usage très-étendu. La .médecin que nous avons cité ramée e toutes les for- ^a/iwje.
boussole, le graphomètre et la planchette sont (Prondhon.)
pourvus d'alidades diversement la
figurées, mais ayant mes de la folie à cinq genres la monomanie, la ly- tres, en lesbienveillance, l'affection, l'estime des au-
Perdre
la jrégularité des opérations. ( pemame, la mante, la démence et l'idiotie. éloignant de soi. S'égarer, tomber dans
un but coinmun, Toutefois le desordre. Depuis
Alidade à pinnules, Alidade ayant deux pinnules
plus en plus. Synonymes améster, vekdbe. On
classer certains cas d'aliénation mentale dans l'un vend et
de ces cadres. Le traitement de l'aliénation mentale droits; on on ofièneun fonds de terre, des rentes, des
vend un mobilier, des denrées, son tra-
exige que le médecin y emploie toutes tes de vail;
ressources ne les
la médecine homœopat nique, du magnétisme et de l'hy- fondéeonque stir l'usage; mais il en est une plus es-
giène. Dans certains cas, on doit avoir recours aux sentielle, c'est
a
différentespratiques indiquées dans le Livre des Esprits, onéreux,tandisque la rente toujours lieu à titre
que l'aliénation peut être gratuite.
lorsquefaliénationest due à des influences du monde En outre,, on n'aliène que ce qn'on a actuellement
inrisible. Son aliénation/ était telle qu'on l'avait sa possession,
fermé dans un hôpital de fous. (G. Sànd.) George UT, en- en et J'on peut vendre une chose que-
Alidade. 1 on n'a pas .encore. Aliéner, dans le
roi fut frappé d'aliénationd'esprit. (Vil- ne se dit que desobjets physiques sens de vente
lemain.) L'aliénation mentale est unie
cause d'inter- lement des choses morales ainsi on vend son hon-
pour diriger le rayon visuel. Alidade diction civile. –X. neur, sa conscience.
» pi m miles sont remplacées par'un
tuyau ou lunette
ALIEN-RILL,
Bill s. m. Mots anglais qui signifient ALIÉNISTE,
ou ordonnance touchant les étrangers. C'est spécialement du traitement des
s. m. et adj. Médecin qui s'occupe
un acte du parlement anglais qui
rjr a phoque, Instrument propre à mesurer les dis- 1300, et qui fut renouvelé 1793, remonte à l'an du crétinisme, pour avoir été portée sur le terraindes
la révolution française échauffait en au moment où aliénistes, n'a pas été mieux éclaircie. La médecine
tous les esprits alieniste.
ALIOES, s. m. pl. Hist. Descendants d'Ali, et exerçait au loin son influence morale. En vertu
tisans d'AU, Ce nom est donné spécialement par- de cette loi, tout étranger, ALIFÈRE, adj. (du lat. ala, aile; fero, je porte1.
aux soumis a son arrivée Entom. Qui porte des ailes. [ Tronc alifère. Chez
douze imans regardéspar les partisansd'Ali une enquête sévère, était astreint à prendre une les insectes,
les seuls successeurs légitimesdu Prophète. comme ce sont les deux segments postérieurs
carte de sûreté à la chancellerie du secrétaire d'É- du
ALIDRE, s. in. Erpét. Nom d'une espèce de cou- tat, qui pouvait la lui refuser, et, sur le moindre jours thorax, auxquels les organes du vol sont tou-
soupçon, lui interdire un plus long séjour en An- fixés. 1 Surnom de Cupidon et de Mercure
toujours représentésavec des ailes.
ALIÉNABILITÉ, f. Qualité. de
s. ce qui est alié- gleterre. Cette loi fut renouvelée depuis a plusieurs ÀLIFÔRME, adj. Anat. Qui a la forme d'une
nable. L'aliénabilitéd'un domaine. reprises, en 1802, 1803 1816 et 1818. Du reste
ALIÉNABLE, àdj. (du lat. alienus, étranger 1 sous d'autres noms, il existe des alien-bill dans
aile. Muscles ali formes. Eminence aliforme.
ltui se peut aliéner. ProPriétés aliéuables. Lrs routes, différents pays les étrangers y étant assujettis à v. n. (du franc. lignage\ Ane.
/m rues, des places publiques ne sont une législation exceptionnelle. droit. Faire preuve de parenté; prouver une de-
aliénables, ALIÉNE,EE, part. Dont la propriété été trans- mande en ligne directe ou collatérale.
('était une terre substituée; elle n'étaitPas pas aliénable. portée à une autre a
personne. Domaine aliéné. Terre ALIGNÉ, ÉE,part. Disposé
ALIÉNATA1RE, s. Celui ou celle à qui on aliène aliénée. Fig. Se dit de la bienveillant, sur une môrn* lio-n»
une propriété, une rente, un revenu. etc. rie 1'nff™
tion, de l'estime qu'on a perdue par sa faute ou
ALIENATEUR, TR1CE, s. Celui, cellequi aliène. trement. Coeurs au- régiments alignés. Fig. Arrange avec un soin pré-
aliénés. Esprit aliéné.1 Devenu fou. tentieux. Mots alignés. Phrases alignées.
ALIENATION, s. f. (pron. aliénacion). C'est, à Il le trouea étendu'par terre, versartt des larmes, aliéné
parler généralement,Le transportd'une chose de la par le désespoir. (Voltaire.) S. Tout
inaui d'une personne en celle d'une autre,
| individu at- d
ALIGNEMENT, s. m. (pron. aligneman^. Action
aligner résultat de cette action arrangement sur
pourrait s'entendre de la possession aussi bien
'le la propriété. Mais dans le langage des loisque
signihe particulièrement
ce
1 considérer comme tels, .dans le -sens de

le transport de la pro- de démence ou de fureur. Il


que
qui teint d'aliénation mentale; fou, folle. On ne doit une ligne droite.Se dit aussi de la ligne droite sur
laquelle. les objets sont alignés.
ce ceux qui sont dans un état habituel d'imbécillité chemin, d'une rue. L'alignementdes maisons, des¡l'un
mut
ne faut donc pas ran- bres. Je ane suis mise dans la ratée jusqu'à mi-jambe ar-.
priété d'une main dans une autre. Il désigne donc ger sur la même ligne les personnes
tous les actes par lesquels une personne transporte plement d'affections morbides atteintes sim- pour prendre des alignements. (Mme de Sévigné.l 1
:j une autre qui n'y avait antérieurement aucun que transports
et passagères, telles En t. de voirie, l'alignement est le tracé fait par
droit, son droit de propriété ou un démembrement n'altèrent au cerveau, accès de délire, etc., qui 1 autorité administrative pour fixer la limite qui sé-
que momentanément l'usage pare la voie publique de la propriété privée, et dé-
'le son droit de propriété
sur une chose. L'aliéna- cice de leurs facultés intellectuelles. Le ou l'exer- terminerla ligne sur laquelle les riverains peuvent
tion du droit de propriété dans
son intégrité a lieu n'était pas employé dans nos codes ivantmot la
aliéné
loi de planter construire.
pur la vente, par l'échange, par la donation, parle 4838. ou L'alignement a pour objet de
Ce mot a été préféré par le législateur prévenir les empiétements. Alignement,
partage, par l'ameublissement, etc. On se repent sou- derne, comme mo-
étant plus général, plus scientifique ne faut pas confondre le bornage bornage. Il
mit dune aliénation. L'aliénation delà moindre par- et moins blessant avec l'alignement.

le
tie dit territoire public serait
prince, moins de nécessité absolue, par exemple pour établissements d'aliénés. Droits
pays
| d'une invasion qui menacerait d'une eat manifeste
ru.ue certaine. .iénatioh volontaire, Cette qui
]jeu en vertu d'un contrat librement
consenti
pour les susceptibilités des fit- La première de ces opérations est toute matériellej
un crime de la part du milles, que les mots fou furieux, imbécile. Maisons puisqu'elle consiste

a nicatéon avec lé reste du monde. (Alibert.)


ALIÉNER, v. a. Transporter à
civils des aliénés. Il
ne
des bornes, au lieu queque
que les aliénés ne sont plus en commu- droit où ces bornes doiventêtre posées. )Art milit
la
dans l'action de poser
seconde
Manœuvrepar laquelle on dispose des soldats
détermine l'en-

ou
le propriétaire. 1 Aliénation nécessaire, par une autre per- des corps de troupe sur une même ligne droite. Après
Celle que le sonne, qui n'y avait antérieurement
propriétaire est contraint de faire en vertu d'un aucun droit, chaque mouvement on rectifie i alignement Aligne-
Toit exercé sur sa' chose, indépendamment son droit de propriété ou un démembrement de son ment! Commandement militaire régulariser
de son droit de propriété sur pour
consentement actuel d'aliéner. Aliéndtfora à titre une chose. Aliéner une terre. l'alignement. 4.droite, il gauche, 'alignement! L'tt- |
11" Celle qui lieu par le simple effet de la biens
iiiHTuhte de celui aqui aliène,
une rente, un domaine. Le mari ne peut aliéner les lignetnent individuel est celui de soldats
de sa femme sans son consentement. (Coffin.) à côté les
uns des autres dans se plaçant
direction parai-
F»n et le legs. 1 Aliénation càcomme
dans la dona- 'Une nation peut, quant son salut l'exige, aliéner lèle entre eux, et sans que l'ununesoit
litre onéreux, Se dit portion de son territoire, (Duclos.) S'emploie une en avant ou
/lursqu elle a lieu moyennant un équivalent,
d'une soli- en arrière de
dans la, vente, l'échange, le prêt de consommation.
comme vent manière absolue. Le mineur et l'interdit celui d'une troupe portant
aliéner que par l'entremise perdre _.v..g,v se sur In
,ar exte"S. Abandon, sacnrice d'undroit naturel. ne peuvent de leursl'es-
tu.
Y- nlienation de la liberté. La vénalïtéek une aliéna- introduit danjf les années par le père du grand
i
">h d une part de la souveraineli. Lemôntey.) Dans
|
priétaire. Fig. Aliéner l'esprit. Faire uredenc, passait autrefois pour un art très-difti-
rmcte social, il n'y Il de la part des particuliers au- prit. Aliéner les affections, eile mais aujourd'hui il n'y a sous-officier
<fi'u aliénation véritable de leurs droits naturels. (J. J. Faire perdre la les coeurs,. les esprits, i qui n'en sache les principes et'pas un puisse les bien
'ou-seau Fig. Aversion, éloignement, disposi- Cet ne
|
"on qui fait qii'on s'éloigne de quelqu'un,qu'o n
bienveillance,l'affection, l'estime. faire exécuter. Quand
impôt inique lui aliéna l'affection du peuple S>t on an veut aligner
place quelques hommes échelonnés Tguidesi une troupe,
qui
des
veut plus avoir de rapports avec lui. Aliénation des
/"«•« était si forte contre lui
ne mauvaise conduite lui a aliéné le ca,tr de son père servent comme de jalons, et qui rentrent ensuite
Ses manières hautaines lui aliéneront tous les esprits' dans le
coeurs, des sentiments. L'aliénation des es- Si l'affection d'Alexandre
pour moi a été sinèère, les
rang. Dans les pelotons, l'alignement se fait
soldats
"tendre prononcerson nom: (Laveaux.)
'[ements auraient créé dans
que personne ne voulait l intrigue qui me l'a aliénée. 'Napoléon 1er.) ^(]er
Ces comman- disposer de, renoncer à. Aliéner
| c'est par eux-mêmes, qui le prennent en re-
un esclave. Aliéner suivant le commandement. Du reste, un "aligne-
la France un déplorable un droit. Aliter sa liberté. Il n'est pas vrai
de chose mis l'aliénation à la place de que le ment partait est impraticable devant l'ennjiîn.'sur-
|
(Mirabeau.) Pathôl. Dérangement des
cultés intellectuel1es. On dit ordinairement
la cm- citoyen puisse aliéner tous se* droits, ni même un
fa- de ses droits. (Duclerc.) L'esprit humain est arrivé seul tout a cause de l'inégalité du terrain en outre
comme un alignement régulier demande quelque-
Aliéna- à ce point qu'il a beau aliéner liberté
est
««n mentale, aliénation d'esprit, L'aliénation prill- fois beaucoupde temps, il nuirait, dans ce

par men- ctjw, tl ne peut l'aliéner sa en cas, à


le ou la définie, Esquirol, Disposer son profit en rëalité. ( G. Saud.
non turebrtde ordinairementpar chronique, sansune affee- son avantage. 'Aliénez la vellement d'une allocation et d'une dépense de
l
fièvre, liberté de homme, et l'homme
a disparu. (Duclerc )
i'itelhgence, de des désordres de la sensibilité, de ¡ S'ALIÉNER,
v. pré
la volonté. Ces désordres pouvant une autre personne. Les bien* substitués Être |
aliéné, transporté a comptes. Antiq. Rangée de
ne aussi nombreux que les .combinaisons possibles s'aliéner. Les choses qui, étant placées horspouvaient
ne
de la pensée; il du com- chéologues prétetifcnt que
est aisé de concevoir quelle prodi- étaient des
Meuse diversité de formes doivent affecter lesma- ne peuvent s'alié-
ladies mentales;aussi de temps'la science s'est- ner. Les rues, les quais, les routes, les mers, les fleu- champ de bataille.
elle efforcée d'établir unetout ves etc.,
classification rationnelle s isoler de. ne
parmi cette multitude de variétés. Cependant quel- Toute
|
peuvent s'aliéner. Fig. Se séparer ALIGNER, v.
société tnrtieUe,quand elle est étroite sur une même ligne (du a Disposer
que$ tentatives que l'on ait faites et bien unie, s'aliène de la grande. (J. J. Rousseau.)
'Msihcationsurun fondement pluspour baser cette Lors donc que les économistesdisent que, si V argent est soldats. gner une rue. Aligner des maisons, des arbres, des
stable quel'ob- rare dans un imys, il y revient appelé par la hausse, Aligner sou
-=«at10Q des caractères symptomatiquss, il ranger avec un soin prétentieux. Aligner ses mots
a été je repj^s que c'est précisément la pnuvt que ce pays
m phrases. ( Aligner des
|
vers peu poétique. Construct. nav". Disposer cer-
taines parties du navire, telles que sabords, ban-
est courbe ou droite, selon les circonstances. En
t. de vénerie, aligner une femelle, Couvrir une' fe-
melle. Le loup aligne la louve. [ Mar. Aligner une
/loite, La mettre en ligne pour combattre.S'AU-
pour entretenir la
tent à l'organisme lui-même; d'où la nécessité, j Adrien, Alexandre
d'associer les divers prin-
alimentaires.Vulgairement,' on se contente
de les distinguer en aliments légers et en aliments
lourds, ou encore en aliments rafraîchissants, relâ-
chants, réparateurs et toniques. L'hygiène bien en-
tendue conseille de les employer tous, selon les
bre d'alimentaires.
ÀLJMEXTATIOiV, f. prou, se
Sévère, firent élever un grand

dit de la manière de ses.nourrir. il faut changer tfo-


tre alimentation. J'ai adopté un autre mode d'alimen-
tation. Il est clair que f alimentation qui convient
l'un et contribue atigmenter ses forées, peut être
user, v. pr. Le bataillon s'est aligné en un'clin d'oeil. saisons, les circonstances, les goûts et les besoins
| Famil. S'aligner signifie Se battre, se mesurer
l'un contre l'autre, croiser le fer.
du corps. Mais il en est des hommes comme des
machines, dont les pins perfectionnées sont celles
souverainementnuisible à l'autre. A celui-ci il faut ti»«
nourriture forte et réparatrice celui-là' une alimen-
tation rafraîchissante et légère. (Ch. Baudier.'
AUGNEUR, EUSE, s. Celui, celle qui aligne. qui produisent le plus de force en exigeant le moins gnifie aussi Approvisionnement\ L'alimentationd'un
Ce prince n'est qu'un vulgai re altgneur de soldats. Un de combustible. Les hommes les mieux' organisés marchi, d'une ville, d'une province. L alimentation
alignent de chiffres. Nous croyons de pleine foi à ces physiologiquement, ceux qui sont doués de la de la capitale. L'alimentation de la Italle au blé. En
historiens qui font parler Alexandre, Scipion, Anni- constitution la plus parfaite, peuvent faire habi- pareil cas, le mot approvisionnement est plus usité.
cles aligiseurs de phrases étudiées. (Corme.nin." On
tuellement, une plus grande dépense de forcés-,
produire par conséqttent plus de travail que les
et
Entretien, approvisionnement, renouvellement de
matière, de combustible, de liquide, etc. L'alimen-
donnait, en Grèce, ce nom à ceux qui tendaient autres, sans avoir besoin pour cela d'absorber, à tation des chaudières rapeur. Appareil d'alimenta-
,une chaîneattachée deux annean" et amenaient beaucoup près, autant d'aliments que certains tion. L'ne alimentation régulière. L'alimentation a" un
les chars qui devaient lutter de vitesse sur une ligne hommes. Cette différence peut aller jusqu'à une four, d'une cheminée, d'un poile, etc. Se dit aussi
exactement parallèle. dépense de forces triple avee une quantité d'ali- en parlant des végétaux, et signifie l'Action de
ALIG1VOIR. s. m. Technol. Instrument en forme ments moindre de moitié. Et ce qui est vrai pour leur* fournir tout ce qui est nécessaire à leur déve-
de coin de fer, dont se servent les ardoisiers pour les individus d'une même espèce ou d'une mème loppement et à leur conservation. L alimentation des
fendre les blocs d'ardoises. race, comparés entre eux, est également vrai pour arbres, dis plante^ des végétaux.
ÂLIGNOLË, s. f. Pêche. Filet de Provence qui les espèces ou les races prises collectivement et AUMEXTATIVITÉ,s. f. Phrénol. Instinct qui
comparées
est une simple nappe lestée et fiottée, qu'on établit qu'une entre elles; en sorte que l'on peut dire porte les individus à rechercher les aliments. Il est
près de la surface de l'eau. On le fait avec un fil faite qu'elle espèce ou une race est d'autant plus par- des individus qui naissent gourmands,
produit plus de travail en consommant est d'autres qui viennent comme il eu
retors assez *£ jrt, parce qu'il sert à prendre des bo- moins d'aliments, an
c'est-à-direqu'elle est moins ma- gles. On a prétendu récemment qu'une partie dumonde sourds ou aveu-
nites, des thons, des espadons, etc.
Aliment solide, liquide, substan-
ALIGXO^iET, s. m. Mot qui s'emploie comme tiel, léger. Aliment sain. Aliment nuisible. cerveau produisait la faim, parce qu'on l'a troa\>«
Aliments très développée chez les personnes affamées et
synonyme d'alignoir. V. axjgnoib. communs, grossiers. Aliments reclterchés.Se priver gourmandes, même dans l'enfance;
ALIKOUDI, s. m. Bot. Plante du Loango,, en d'aliments. La digestion des aliments. L'intempérance on en a fait
Afrique, avec laquelle on fait des étoffes. t 1 organe de Yalimentativitr. DelesO Cette pn
change en poisons mortels les aliments destinés rà (-on- disposi tion originelle s'appelle aussi alimenlivite.
ALIME, S.-m. (dugr. a).i{ta;, marin Zoul. «Jenre serrer la rie. La Bruyère.) La santé du corps fait
ALIMENTE, ÉE, part.'Fourni des aliments ne-
trouver bons les aliments les plus simples. (J.J. Rpus- cessaires
nnicuirassés,renfermant trois espèces qui habitent seau.' Par extens. Se dit de tout ce qiù sert à en- approvisionné, entretenu de tout ce qui
les mers d'Afrique, des Indes et de la Nouvelle- tretenir pu à augmenter une chose. Le bois est l'a- est nécessaire. Marché bien ou mal alimente. Chau-
Hollande. dière alimentée. 1 Fie. Entretenu, nourri. Guerr*
liment du feu. L'air est l'aliment de la respiration. civile alimentée. Haine alimentée. L'armée
ALIMENT, m. (pron. aliman; du lat. alimen- ^Chaptal.^ Fig. l'aliment de l'âme, c'est la vérité ce*se alimentée était sans
tum. formé de alere, nourrir l'e qui nourrit i mie et la justice. v'Fénelon..t Les sciences sont l'aliment de par de nouvelles levées d'hommes.
substance qui s'introduit daus les corps orjia-sisés l'esprit. Ln vanité est l'aliment des sots. 'La Bruy.j ALIMEMTER, v. a. Fournir les aliments néces-
saires à la nourriture,nourrir. Alimenter sa famille.
pour en réparer les pertes, en favoriser le dévelop- LPs illusions sont l'aliment de l'imagination. jBar- Alimenter Les
pement^ en "-n mot y entretenir la vie. Les sub- tbélemv.)Je trourerai partout l'aliment de ma haine. un
marché,
pauvre*. |Approvisionner.Alimenter.
stances végétales ou animales paraissent seules Voltaire. £es aliments dh. luxe ne sont fournis que Par mu- rille.
Entretenir,
Les procinces alimentent Pari*.
propres it fournir des aliments; on n en tire aucun par le travail industrieux du cultivateur. (Td.) Lin~ cessaire extens. renouveler ce qui est né-
ijuiétude. la jalousie, les qi^erelles, les raccommode- pour qu'une chose s'exécute facilement. Le
bois alimente
ments, les dépits, sont les dliments de l'amour. (Xi- vières. Les rivières le feu. Les ruisseaux alimentent les ri-
quelques êtres vivants; mais, grâce aux progrès non de Lenclos'.s 1 En termes de droit, on entend alimentent les jleures. Alimenter
de la chimie, on a reconnu. que ces deux sûbstan- aliments qui nécessaire à la nourri- une thç.udière à vapeur. Jurisp. Fournir une pen-
par tout ce est siôn alimentaire. Le mari duit alimenter femme.
ces n'étaient jamais dans un état complet de pu- ture et il l'entretien d'une personne, en nature ou Les enfants doivent alimenter sa
reté, et qu'elles contenaient en suspension ou en plus ordinairement en valeur. L'obligation légale j• dans le besoin. Fournir qui leursnécessaire pères et mères
defournir des aliments s'établit principalement
ploitation d'une
ce
entreprise
est
quelconque
à l'ex-
faciliter
entre .les parents et les entant! et entre les' époux. l'écoulement des produits. Alimenter le commen-e.
•d'aliments, ou n'y eu a-t-il quune seule, question
oiseuse et stérile iL la discussion de laquelle- on a TAS CE. L'alimeflt est ce qui a la propriété de nour- Alitnenterune entreprise, une maison de commerce,
fort heureusement renoncé. Chaque être trouve 1 rir; il désigne un objet. La nourriture est l'effet une société
menter la conversation.
|
commerciale, etc. Fig. Entretenir. Ali-
Alimenter les haines, les se-
produit par l'usage des aiiments, ou 1 aliment en
il les prend et les prépare au moyen d'appareils jtant qu'il est employé a nourrir; il désigne une ditions, le trouble, le tumulte, les passions.
spéciaux, et se les incorpore. Telle substance qui action. L'aliment est la matière qu'on introduit MESTEK,v. pr. Se nourrir, se fournir d'aliments
tirer
n'est point alimentaire pour une espèce l'est pour dans le corps pour le nourrir. A ce point de vue, terait saexclusivement de. subsistance Tout individu qui s'alimen-
de pain ne tarderait pas ri res-
une autre. Certains peuples ne vivent que de riz, l'aliment sert à la nourriture, on, comme on dit en sentir les désastreux effets d'une alimentation insuffi-
de dattes, de figues, de maïs. Les nègres, que l'on langage physiologique, à la nutrition. Mais quand,
nourrit avec le sucre brut de la canne a sucre, de' on dépouille nourriture de son sens propre, il de- sante. Cruveilhier. La France est assez riche pour
viennent gros et replets. Les Africains se conten- vient synonyme d'aliment. On dit les -aliments du ne s'alimenter que de ses propres productions. | Fi<r.
la Être entretenu. La récolte s'alimente de lu faim dm
tent souvent de millet. On sait que les Arabes, en paysan ou nourriture du paysan; on lui donne révoltés. Il semblait
traversant le désert, en sont souvent réduits à j des aliments abondants ou une nourriture abôu- m'entai de que son désir de vengeances'ali-
manger de la gomme. Le bois sert de nourriture à j dante; le boeuf est un aliment substantiel on une toutes ces insultes. iThiers.)
de nombreux insectes les os. nourrissent très-bien nourriture substantielle. Subsistance exprime nne ALIMEXTEUX, EUSE, adj. Qui' alimente, qui
le chien le bœuf avec de l'herbe devient un v i- idée qui peut ne pas être d'une, application immé- a des qualités alimentaires. Sucs oâimenteux. Sub-
stances alimenleuses. Ne se dit guère qu'en médecins.
goureux animal; le cochon s'engraisse des résidus
abandonnés. par les autres animaux, et même de ne pas périr. On procure la subsistance
divisent
un
homme ALIMENTIVITÉ,s. f. V. aumestativité.
leurs excréments. Les aliments se natu- j en lui donnant du travail, afin qu'il puisse acueter ALIMOCHE, y. f. Ornithol.Xem vulgairedu vau-
rellement en trois catégories les aliments d'ori- jdes aliments pour se nourrir. Pourvoir' à la subsis- tour à tête blanche.
gine minérale, tels qne l'eaa, le sel; les aliments ,¡ i tance d'une famille, d'une année. On choisit entre ALIMCS, s. m. Bot. Arbrisseaud'un beau vert,
j
d'origine végétale, tels que les céréales, les pommes les mets les aliments convenables; on apprête il
dont la fleur ressemble à celle du muguet.
de terre, les châtaignes, les légumes,les traits, etc., 1 manger pour la nourriture; on fait des éco-

à
A1XXEA, m. Commencement d'un nouvel ar-
et les aliments d'origine animale, comme les vian- nomies .pour assurer la subsistance d'une pauvre ticle, indiqués.dans un écrit par une nouvelle ligne
des proprement dites, la volaille, le gibier, les pois- ¡ famille. dont le premier mot est un peu rentré. Lisez jus-
ALIMENTAIRE, adj. Qui est propre à servir qu'au premier alinéa. Observez les alinéas. 1 Passage
sons, les crustacés, les mollusques, les œufs, le lait,
le fromage, etc. On les distcngue encore, selon i d'aliment. Substance alimentaire. PUintes alimen-
` lesr composition chimique on les principes qu'ils j aires. tfn emploi bien dirigé des matières alimentai- entre la
deux alinéas. Cet atinia est fort long.
ligne, Expression elliptique dont on
renferment, albumine, fibrine, caséine, fécules, jj res que noua tenons de la nature, contribue plus qu'on se sert en dictant; et qui signifie Commencezun»
j
gommes, nacres, etc., ou carbone, azote, hydro- ne pense à la conservation de la santé. De toutes les nouvelle ligne. En diplomat.,
on nomme alinéa
gène et oxygène, en aliments azotés ou non aâotés. '<l substances alimentaires, le sucre est celle qui flatte le aligné celui- qui est au niveau des autres; alinéa
D'autres les divisent simplement en aliments corn-plus le goût. Qui concerne les aliments. Régime saillant, celui qui fait saillie dans la marge; alinéa
alimentaire. 1 Qui donne passage aux aliments. Ca- j rentrant, celuiqui rentre dedans des autresligues.
trie! s ceux qui subviennent à toutes les fonctions en
L'académie écrit à tort des alinéa.
d'hématosedirecte et indirecte, et qui fournissent Somme d'argent annuelle qui doit être fonrnie par ALIXÉAIRE, adj. De l'alinéa, qui a rapport £
non-seulement les éléments nécessaires au renou- certainespersonnes à d'autres, pour subvenir à leur .l'alinéa, qui forme
vellement et à l'accroissement de la charpente nourriture et à leur entretien. Les pensions alimen- .m alinéa.
ALI2VGÉR v. a- Fournir, entretenir de linge-
osseuse, mais encore les matériaux des sécrétions taires sont incessibleset insaisissables. 1 Provisionali- t
et ceux de la combustionqui produit la chaleur mentaire, Somme fixée par les juges et attribuée a s.
j l'une des parties jusqu'à l'issuedéfinitive duappelait
procès ALO£GUE, m. Technol. Espèce de pieu.
que quelques { |
S. Cest ainsi que, efcez lei Romains, en s. L Bot. Plante de l'Amérique tro-
fonctions qui ne trouvent pas dans ce régime les les jeunes garçons et les jeunes- filles élevéspubli- d'une
jj
matériaux nécessaires à leur activité, les emprun- quement aux frais de quelques emperetits.Trajan, ALIOTII, s. m. Astron. Nom étoile.
|
sur le bord de la mer, et que ne

laiteux, dent,
ombrage, à cause de ses propriétés vénéneuses.La grwi<I«s oa g»ù»
famée de son bois aveugle, et le $.ne d'occident en orient.. Ce raisonnement,s'il

contient,. lorsqu'il est lancé sur les veux,, produit son
plus spontanément le même effet.
ALIPÈDE, adj. vdu lai. pes. pedii. pied Qui Il mouvementde rotation croissent beaucoup
des ailes aux pieds. Surnom de Mercure.
Nom donné aux manimifuïes plus communément devrions
appelés chéiroptères. TE-. mais au contraire le vent dominant
difficulté,
Fair qui..dans la zone. ti^rrtde,
masser et de parfumer les baigneurs à la sortie s'élève et se déverse vers les pôles, produit, dans
dn bain. On appelait aussi de ce nota- l'un. des maî- un vent con-
tres des athlètes, celui qui veillait à ce qu'ils se traire à celui qui règne dans
frottassent d'huile pour la lutte. On donnait aussi .et que ce vent, eut proche, ri-
ce nom à ceux gni pansaient les chevaux.
ALIPTÉRIO3T, s. m. Antiq. C'était, chez les le *)« degré de latitude- égalité de chaleur
Crées, la salle où les baigneurs se parfumaient à du sol. le décroissement de température
la sortie dn bain. On appelait aussi de la Féquateuf est six fois trop lent pour
salle où. les athlètes se frottaient d'huile.ce nom que les couches inférieures poissent monter-vers le
ALIPTIQrE, f. Partie de l'ancienne médecine ciel d'ailleurs, si ces couches montaient,elles se
qui traitait de l'art d'oindre les corps pour centre- refroidiraient par leur expansion, et il nV. aurait
tien de la santé et la souplesse de la peau. p Pan- pas de motif pour
sement des chevaux chez les anciens» couches demeurées plus chaudes. Ou donnait donc
AUQlTA3iTÊ,adj.(prou.
«ut en parlant des parties d'un tant qui, répétées tes assimilait à ceux de l'air dans une cheminée.
Enrin les molécules placées
nu certains nombre de fois, ne- font pas exactement plus
le tout, mais donnent un nombre plus grand vite que celles de nos régions, mais
plus peti* que celui dont elles sont départies, on
apposition aux parties aliquotes, qui donnent par temps leur -vitesse. Les vents ne varieraieEtni en
exactement ce nombres 2 est une partie aiiquante direction ni en intensité, si, toutes les autres, cir-
de 7, parce que, prise un certain nombre de fois, constances demeurant invariables, la
elle ne formera pas exactement 7, mais 6 ou 8.
prend substantiv. 6 est l'aliquEante je I9 9 est etîiafloy
l'allouante de 82. •
A Ltgi'OTE, adj • pron. aUkote Mathémat. Se dît
le sens de son
avait déjà rejeté l'explication précédente
dos vents alises. Il crevait que le soleil, échauffant
,rune quantité contenue exactementdansune autre l'atmosphère portent en. occident,
produisait
Alisier.
certain nombre de vent dans cette direction; mais il oubliait que un Les
un fois: 3 est partie ou quantité
•ilt'l uote de 9, c. d. que 3 fois 3 font 9, com- actions qui se passent entre les molécules d'air sont
nécessairement réciproques, éu sorte qu'une mole- I morphepour Te t*
[•Iftement et sans reste. 1 En' arithmétique, on fai- cule des
stnt autrefois un usage très-fréquent des parties qui en repousse une autre visrs doit être
i/i.jm.j/c.» pour les calculs des nombres complexes. repoussée par celle-ci vers ft:. avec une étrile j &res
( 'es opérations ont été de beaucoup simplifiées
force. L'explication ordinaire des des Le bord des
1 introduction des mesures décimales. Se prend par moussons et des brises, repose sur ce fait général,
•snhstantiv. 6 est Vali^noti de 24; 2e est l'aliquote que rail' froid coule par le bas vers l'air chaud, et
| moins ne croissent que sous l«fs~tropiqtKS«*

,le 12.5, etc. | Mus- On appelle «ma aliquotes les que celui-ci se déverse par le haut sur le premier.
s«'hs dont l'évaluation numérique est représentée
A l'appui de cette théorie, on cite l'exemple sui- la
toutes, plantes
m. îîot. plantes! t*pe <ic

vaut deux chambres continues étant Luégaleinent


par des nombres fractionnaires, alit(uotes du son échauffées, si dans Sa bord
fondamental. Prenons pour unité la longueur du l'on, vient ouvrir une porte de et des rivières. Liittrs tleurssrtr fonnssnr
monocorde, la moitié d<* cette longueur donne l'oc- communication, il s'y établit aussitôt deux; cou- une grappe ou ÎTaup
t,tve du son fondamental, le tiers donne la douzième troide à
rants d'air, Fuj, inférieur, qtù va chambre
la chambrechaude Faatrt:, supérieur, qni tous les fossés
"ii double quinte, le quart donne la double oc- marche et
tave, etc. Ces notes aliquotes du son fondamental rendus en sens contraire,et toas deux pouvant 'être
sont plus particuiïèrement appelées Irons Harmo- tiammessensibles par les directions uue-prernientTes
de deux bougies placées ces
ALisE (anc. MLcùt\ Géogr. Ville principale des Il résulterait de là que, dans tous les lieux
Mandubiens, qui habitaient dans la première Lyon- ws au-dessusdit niveau des mers, on rie devrait res-
naise la Bourjœgue) célèbre par le siège qu'elle sentir que des ventsfroids se dirigeât)des pùies vjfrs
l'équateur,
s1 mtint contre César. C'est là que Verciugétorix et, sur
vaineu, se livra aux Rondins, et que la liberté <*au- marchant
|
«ise périt. S. f. Fruit dto l'alisier. LVû* en sens contraire. Or, dans tous les pavS
fruit aigrelet, d'un brun rougaàtreet de la est uzz on éprouve indistinctement des vents chauds et des
't une petite cerise. On écrit aussi Uizt. grosseur vents froids, d'une- saison à FaiTtw
ALISE, EE, adj. (du vieux fir. alis\ Uni, régu- mais encore a des époques et ces
lier, lisse, poli. dlasées sont les choses si bi»n rondén- bien
iees, qiïu n,j a aucuns pores apparenta. Les vents alises ont
-4u milieu, de là roie ordinaire
assurément pour cause principale les températures
trouvé un tuyau M si variées de la surface du globe mais
S'mte alùé ci l'intérieur. ^Bouillet.;
se
| Météor. Vents présent n*a pu faire
<i/w<. Vents qni, dans les mers ouvertes et 'au: large on un. pas dans le développe-
1 es côtes, soufflent perpétuellement suivant ta
lirectiou. Ces courants cI'air même la mécanique. Ou tjerit ausà Alizé.
entes de Féquateur et jusqu'au 30« degré de lati-
des deux ALISIEK, s. m. Bot. Genre de plantes de la Et-
tilde environ. A ce dernier point, leur- direction mille des pomacévjs renfermant
inclinée sur l'équateur, comme celle des est pres au nord de l'ancien continent, qui sv
moussguK comme arbres d'oruemeut. Les 'alisiers ont de
tonale, leur direction devient de plus grands rapports avec les sormers et tes
bien 0. En S*11*™ la tendance des vents en plus E Leurs feuilles perdeus leur éclat de bonne
et
alises les Heurs qui viennent par bouquets fouï
à l'O., c. d. dans le même sens que sez bel effet au printemps. an as-
le mouvement diurne du scieil»' Malgré' la si- pomme
gnification du mot alise, il
ne faudrait pas croire L aluner blanc est contenaut
que ces vents soient réellement constantes en forée ttauteur. Les fleurs un arbre <fe 7 a JLO .mètres de
et en direction, car leur vitesseest plus ou de Vuiiaier terminal sont de cott-
accélérée,et leur marche quelquefois moins
a lieu en sens petites baies d'un biWo&scttr dans leur
contraire de la direction principale. Les vents ali«és
»>ot très-favorables à la navigation, lorsqu'il s'agit AIisaie._
.raller le FE. ,il. l'O.: mais les navires qui. 0 -veut est gne, on vend- ces fruits dans les marchés. L'alise
se rendre de l'O. à l'E. sont obligés de sortir de la de un peu astringente et propre à cours
a>ne où régnent ces vents.
< a-uon de la tendance
la plus ancienne expli- et des fuseaux dans les pwer type le
les vents ali- Les
ses a se porter de l'E. à l'air

gaud» vers k>s de


nom des régionspolaires
va remplacer à l'équateur
air enaud, qui s'élève et se averse de droite et de » sert aussi
terre. L'air froid arrive mattes et dès nfees. Cet «rfere «wvîk
branches pvar
On,' '1'.

DaeuieOenwDt
gem«f aîisme-. Twrtis les
moar
fenfeàros,
famille a été divisée en trois familles distinctes (Acad.) Les deux Arabes n'eurent pas seulement le
les aljsmacées, les butomécset les juncaginées. tué de trop dangereux poisons à des drogu dont temps de crier:, Allah! Ils roulèrent, sanglants, au
le seul inconvénient Mt d'être inutiles. Kalké-

Jf
ALISMORCHIDE, s. m. (du gr. àXumac, plan- fon4 de l'Oued, sur les cadavres de leurs compagnons.
tain d'eau Sp/i;, orchis\ Bot. Espèce de plante kenge figurait honorablement dans la matière mé- (P. Féval.) Ali, l'épée au poing, frappait sans relu-
type du genre centrosic, de la famille des orchidées. dicale. Le "physallis est aujourd'hui cultivé comme cht, et à chaqu» ennemi qui tombait,il s'êcriait d'une
ALITE, le lit. L'n ma- plante d'agrément dans le climat de Paris. voix terrible Allah kébirI Dim- est grand (Noël
ALKÉKENGÈRE, s. f. Bot. Espèce d-alkéken^e Desvergers.)
ALITER, v. a. (rad^Zif). Forcer à se mettre au -du Pérou, à fleurs campaniformes et à fruits véné-
lit, garder le lit. Il w'y a qu'un'e granderrétladie qui neux.
ALLAISE, s, f. Amas de sable qui se forme en
travers des rivières.
puisse l'aliter. Cette blessure l'a alité pendant trois inojs. ALKER, s. m. Ornithol. Sorte de pingouin, de la ALLAITANT, ANTÊ,, adj.~ Qui allaite, qui est
du canard, dont les habitants du Groëii- propre.à allaiter. Quand on nourrit entièrement à la
Grdce à nos soins, elle fut bientôt alitée. j :pêche. Dis- grosseur
land font leur principale nourriture hiver, sai- bergerie, on donne à chaque bête 1 kilogr. à 1 kilogr.
poser, arranger .par lits, par couches. Aliter des sar- il-arrive en abondance dans
en
le 500 de fourrage par jout; mais on ajoute., pour cinq
dines, des airthois, etc. S'ALITER, •j. pr. Se mettre, son où. pays.
so tenir au lit pour cause df maladie, d'infirmités, de
ALKERMÈS, s. m. (pron. Ts). Liqueur de table brebis prégnantes ou allaitantes, 500 grammes de fé~
vieillesse. Il ij nvaïl liwjlempsqu'Ulrainait enfin il a agréable, trop chaude et trop
été forcé de aliter. Le nw'lecin avait déclaré que le que nous avons dû originairement
excitante
aux
peut-être,
Italiens,
véroles, de pois, ou d'autres espèces de grains. (Soûl.

moment où le vieillard s aliterait serait- celui de sa niais qui est aujourd'hui fabriquée en France avec ALLAITÉ, ÉE, part. Nourri de lait. Un enfant
x rnorf. (Balzac.) autant de perfection qu'à Florence. Les Italiens allaité naturellement, allaité artificiellement, allaité
\ALÏTRONC, s. m. Entom. Nom donné au seg- exaltent l'alkermès comme le véritable élixir de au biberon. Elle a été allailre par une chèvre. Ro-
ment postérieur du tronc des insectes, auquel l'ab- longue vie. L'alkermès d'Italie se vend à un prix mulus et Rémus furent allaités par une louve.

avec les ailes.


domèn. est fixé, et qui porte les pattes de derrière exorbitant il nous arrive

ALlTURGlQUE, adj. Relig. Se dit des jours qui l'alkermès sont la cannelle, la girofle, le elle la
dans

quant à la belle-couleur -rouge,


de
d'une forme bizarre. Les ingrédients principauxde
petites
macis,
fioles

est
Qu'entends-je ? tout Paris contre moi révolté,
Me renvoie au village où je fus allaité
(bkrchoux.)
n'ont point d'office particulier. Les vendredis étaient muscade due au kermès, qui n'a. dans cette liqueur d'autre
utilité de colorer, et qui cependant a eu les
| Poétiq- S'emploiecomme synonyme d'élevé.-
que
ALIX, s./n. Bot. Nom donné il, des,arbrisseaux honneurs du- parrainage. Eh! qui pourrait fléchir ce tiffre inexorable
de la famille des composées, originaires des îles de
l'Afrique australe et réunis au. genre psiadie. ALKMAAR (pron. Alcmar). Géogr. Ville de la
'Nord-Hollande, située entre la mer du Nord et le
ALIX DE CHAMPAGNE. Fiïlede Thibaud IV{ Zuyderzée, à'28 kilomr d'Amsterdam.C'est l'une des
comte do Champagne*Louis VII l'épousa en secon- plus anciennes de tout Ci pays elle en a été aussi d'allaiter ALLAITEMENT, s. m. {pron. alétemanj. Action
des noces (1 1(50 Vj aprt's la mort de Constance de l'une des plus florissantes» Cette ville est renommée résultât de cette actiou; se dit eu par-
('asti Ile,' qui avait remplacé la, fameuse Étéonore lant de l'homme et de tous les animaux mammi-
Louis Vil,, pour la bonté de ses itannages et de son beurre, et fères. La nature a évidemment^prescrit à la mère
de Guienne. A la mort de elle réclama d'Harlem pour la richesse de ses d'allaiter elle-même. son enfant, et cette loi doit
la régence, que le feu roi lui accordait. Mais Phi- elle est la etrivale la beauté des tulipes qu'on y; cul-' être généralement observée,
parterres
lippe,.son fils, se réunit à son beau-père, le comte tive. Alkmaar est célèbre car le lait de la mère
par le siège qu'elle trouve, par les propriétés qu'il acquiert succes-
de Flafidre,' pour la lui disputer. Alix s'était mise soutint le duc d'Albe en 1583, et par la se
la têt'c des seigneurs mécontents elle avait même contre
remportée le 18 septembre 1799 par les l'enfant. -Il est aussi dans l'intérêt de la santé deda
demandé des secours au roi d'Angleterre,Henri I1; victoire
mais touchée des sentiments d'affection de son fils,
Français sur les Anglais et les Russes. mère que celle-ci remplisse un devoir aussi doux,.
ALKOH'JL, s. m. V alcool. Cependant toutes les fois la mère se trouve
elle aima mieux qu'il fut roi sans elle que de voir
ALKOHOLISER, v. a. V. alcooliser. dans un état de débilité ou dequecachexie qui ne per-
mains du comte Je Flandre. Elle se réconcilia avec AL1.A BRÈVE, loc. adv. T. italien employé met pas d'espérer que l'allaitement maternel soit
le jeune, roi, et là confiance se rétablit tellement dans la musique d'église et les solfèges pour dési- favorable à l'enfant, il vaut mieux le faire allaiter
entre Philippe et sa mère, qu'ayant résolu, en 1190, giier une sorte de' mesure a deux temps fort vive, par une paysanne robuste et jouissant d'une excel-
et qui se note pourtant avec une ronde ou demi- lente santé. Dans ce cas même, il est souvent pré-
Alix régente de France. Elle mourut à Paris en brève par temps. férable d'envoyer l'enfant à la campagne l'air pur
1201). ALLA CAPELLA. lue adv. T. due mus. emprunté
AL1XOKE, s. f. Vin de composition cité dans le exerceront sur sa santé une influence bienfaisante,
testament de saiut Aldric, et dont les moines s'ac.- une mesure à deux temps fort brève, composée et, d'un autre côté, la santé de la nourrice ne ris-
commodaient assez au moyen âge. .d'une ou de deux rondes. _Ne se dit, plus guère que quera pas d'être altérée par le changement de nour-
riture et de manière de vivre. Le docteur Clarke
ALIZARI, s. in. Nom commer,cial de la racine dans la musique d'église.
de garance. L'alizuri ne reçoit le nom spécial de ya- ALLACAPI s. f. Mosquée -servant d'asile aux attribuela grande mortalité des enfants, Londres,
raiice que lorsqu'il a été pulvérisé. coupables, eu Perse. On les appelle aussi allades. à l'habitude que les mères ont prise de les nourrir
ALLÂCHER, v. a. et n. (rad. lâche). Rendre «au biberon et de les élever dans la ville. Ce n'est
ALIZARINE, s. f. Chim. Principe rouge qu'on
obtient par le refroidissement dé la décoction alu- lâche; deyenir lâche; perdre courage. C'est un vieux que
dans le cas d'impossibilité absolue de se pro-
née de l'alizari ou racine de garance. L'alizarine mot. soudre à recourir à l'allaitement artificiel, c. a d.
ALLADES, s. f. plï Mosquées servant d'asile il nourrir l'enfant avec le lait d'un animal. Le lait
auj- Chim. Se dit d'un acide aux criminels, parmi les Mogols. Elles sont telle- d'anesse, étau.t celui qui se rapproche.. le plus du
trouvé d^ns 1 alizarine. ment respectées que l'empereur n'a pas le pouvoir lait de femme, est préférable à tout autre. A défaut
AL1ZIER, s. m. Arbre ou arbrisseau. V. ALI- d'en arracher un Coupable. de lait d'ânesse, ont doit choisir le lait de chèvre;
ALLA FRANCESE, loc. adv. T. de mus. qui si- d'ailleurs il est fâcile de dresser cet animal à su
ALKAESTl s. m. (pron. l's et' le t). C'est ainsi gnifie à la" française. On se sert de cette expression laisser téter l'enfant, et ceci est un avantage
qu'on appelait encore, dans le xvjie siècle et au en Italie pour désigner un genre d'aridante gra- qui n'est pas àpar négliger. Quand on est obligé d'em-
commencement\du xvme^un dissolvant universel, cieux. En Allemagne, on la met quelquefois en ployer un lait plus épais et plus caséeux, comme
qui a fait longtemps l'objet des rechercl,ies des chi- tête d'une pièce de musique qui doit être exécutée celui de vache, il devient nécessaire de le couper
mistes. On sait aujourd'hui que la recherche d'un d'un mouvement modéré, en détachant bien les avec de l'eau d'orge ou de gruau. Enfin il' est bon
alkaest est une chimère. Il n'y a ni alcali, ni acide, notes et d'un coup d'archet court et léger. de donner le lait ainsi préparé à l'enfant avec un
mi sel quelconque qui puisse dissoudre également ALLAGHAS, s: m. Bot. Nom vulgaire d'une es- biberon disposé de manière que l'enfant puisse l'at-
tous les corps. L'eau, déjà décorée du titre de dis-; pèce d'alpinia, plante qui croît au Bengale. Les tirer dans sa bouche par des mouvements de suc-
solvant universel, se rapproche seule, de tous les Hindous en emploient la racine comme assaisonne- cion. On croit généralement que les enfants pren-
corps, de cette propriété alchimique de Y alkaest. ment. nent quelque chose des mœurs de l'animal avec le
ALKALI, s. m..V, ALCALI. ALLAGITE s. f. Minéral. Nom donné à une lait duquel on les a nourris; mais ce préjugé. n'est
ÀLKAMELUZ. Astron. Nom de l'étoile Arctu- variété de manganèse silicifère. appuyé sur aucun fait bien constaté. IL n'y a rien
rus dans la constellation du" Bouvier. ALLAGOPAPPE, s. m. (du gr. à),).a-pn, -chan- dans le monde de plus con forme à la nature que
ALItANNA, s. m- Bot. Genre de plantes de Ta gement t nomKas, aigrette). Bot.
tribu genre de plantes l'allaitement de l'enfant par sa mère.,]: allaitement de
des astéroïdées* la mère, placée dans des circonstances favorables, est
famille des boraginacées réuni au genre anchitse. de la famille des composées,
ALKÉKENGE, s. m. Bot, L'alkékenge des Ara- Vallagopappeest originaire des Canaries; c'est un pour elle une loi nécessaire, indispensable. Les oçffl»-
Les n'est autre chose que le physallisoucoqueret, arbrisseau à feuilles glanduleuses. tages de l'allaitementmaternel ne sont pas titoùts po-
et bien qu'on le :voie figurer sur le tarif des doua- ALLAGOPTÈRE, s. m. (du gr. àXlctyri, diffé- sitifs pour l'enfant. Si l'enfant ne pouvait prendre
lies, comme tantdlautresarticlestotalement incon- rence Tttspôv,Brésil. penne). Bot. Nom donné il. un genre l'allaitement arttyciel, on lui donnerait du lait sucre,
de petites soupes de biscottes bouillies, etc. Considéré
nus aujourd'hui daWle commerce de là droguerie, de palmier du ,"
cà-n'en est pas moins usede ces mille déceptions dont ALLAH: Mot arabe qui signifie Y Être adorable. dans son ensemble, l'allaitement maternel est l'expan-
Paris offre de continue exemples. Le phy llis ou C'est le dieu de tous les mahométans. Allah est le sion de l'étre physique et moral. (Th. Perrin.) L'al-
coqueret est une plante ^herbacée ou suflrwtescente maître du monde dans la religion du Prophète. Il laitement au biberon est un sevrage anticipé auquel on
de nécesssté. (Désormes.)
très-voisinedes solanées. Les nombreuses aies dont tiré son nom de lui-même et domine tous les êtres. ne doit recourir qu'en cas
elle' se charge, arrondies, d'un rouge orange, ren- De lui procèdent toutes choses, la matière et l'in- ALLAITER, v. a. Nourrir de son' lait, donner
fermées dans un calice vésiculeux tres-larg^et rou- telligence. Le nom S! Allah répond à celui à'Elohim, téter. Dans l'ordre naturel, la (Ijmile emme qui met au
geâtre, sont jolies à voir elles ont beaucoup/do qui signifie Dieu chez lés Hébreux. L'adoration monde un enfant doit l'allaiter. Girardin.) Il
rapports avec l'amomum des jardi leur sauveur à' Allah test recommandés par Mahomet dans le faut allai ier les enfants te plus longtemps possibk*
est légèrement sucrée,aigrelette, mais un peu nau- Koran, comma le 4ogme fondamental de sa reli- (Maquel.) La louve, la chienne, la lionne, la li-
séabonde. Les enfants s'en régalent quelquefois dans gion. Invoquer, adorer Allah. Invoquer le puissant gresse, etc., allaitent leurs petits. Tout enfant s'atta-
Allah. S'emploie comme expression interjective che à sa nourrice.; Romulut dut s'attacher à la louve
.abondance sans aucune culture mais souvent ces c'est aussi le cri de guerre des mahométans. Crier qui l'avait allaité. (J; J. Rousseau.; Leslapécheurs baleine
du
ba^es leur occasionnent de violentes superpurga- Allah 1 Ils crièrent AllahI et fondirent «ur. nous. Groenland ont la
raconté manière <u*
dont
J S'emploie absolu- duit les lois qui les régissent; le premier il en prochain, il
ment. Une femme dont le lait
est trop séreux ne doit donné la théorie et en a formé un corps méthodi- a sera posé comme l'un desréformateurs
|
pas allaiter. Se dit de l'allaitement- artificieL Il a que et régulier. En démontrant que les faits fans- ALLANT, ASlTE, adj. Qui aime à aller, à mar-
fallu sement qualifiés de surnaturels :sont soumis à des
ployer avec un nom de chose pour sujet. L'enfant nature) et détruit est disposlaborieux, actif.
la
de ainsi le dernier refuge du
ALLAITES? s. f. pl. C'est ainsi qu'en terme de merveilleux et l'un des éléments de la superstition. lante pour son âge. On dit substantiv. et au pluriel | venants, Ceux qui vont et
vénerie on appelle les tettes de la louvé.. Pendant les premières années où il fut question de masculin viennent.
ALLALITE, s. f. Miserai. Nom sous lequel on à phénomènes spirites, ces manifestations furent plu- nants, c. àd. atout le monde.
Cette maison est ouverte aux allants et ve-
désigné le pyroxène. tôt, un objet de curiosité qu'un sujet de méditations des •allants venants, un vacarme Une maudite auberge
ALLAMANDE, S. f. (à'Allamand, professeur sérieuses le Livre | et
envisager la chosé Courier. ) Oh dit aussi au singulier;
d'hist. nat. à Leyde). Bot. Genre de plantes, de la sous un tout autre aspect alors on délaissa les ta- et venant.] La langue populaire, toujours si expres-
d'enfer. (P. L.
Toit allant
famille des apocynacées, formé pour des arbrisseaux bles tournantes, qui n'avaient été qu'un prélude%, sive, a surnommé les bohémiens
sarmenteux, grimpants, de l'Amérique tropicale,, et'1 -se ralliai!. un corps de doctrine qui embras- ils naissent, vivent et. meurent sur les allants. En effet
les
feuilles v erticillées et à fleurs jaunes, très-belles, sait foutes les questions intéressantl'humanité. De ALLANTITES, s. m. pi. (du gr. routes.
réunies en. bouquets. l'apparition du Livre des esprits date la véritable £on-
ALLA MILITAHE,loc. adv. italiennequi signi- dationduéléments spiritisme, qui, jusqu'alors, n'avaitpossédé saucisson). Entom. Groupe d'insectes hyménoptè-
fie A la militaire, ^et qui, placée en tête d'un que des épars sans coordination, et dont ALLANTOATE,
air, d'un chœur ou de toute autre pièce de' mu- la portée n'avait pu être comprise de tout le monde
sique, indique qu'il faut lui donner le caractère de ce moment aussi la doctrine fixa l'attention des
d'expression, le style d'exécution des marches hommes sérieux et prit un développement rapide. une
base salifiable.
ALLANTODIE, s.
t>
f. Bot. Genre de plantes cry-
adhérents tous les ptogamiques, fondé sur une espèce de l'Australie.
ALLANIE, s. f. (d',Allan Cunningham), botaniste tous les pays. Ce, succès', de la société et dans
dans rangs
anglais). Bot. Genre de plantes de la famille des lé- sans précédent, tient ALLAVTOÏDE, s. f. (dugr. à».à;, àvroç, boyau;
gumineuses, fondé sur un grand arbre de la Guiane, sans douté aux sympathies que ces idées ont ren- eioo;, forme). Anat. Sorte de sac membraneux fai-
il folioles grandes, coriaces, cotonneuses en dessous,
contrées, mais il est dû aussi en grande partie à sant partie de l'arrière-faix des mammifères et
il fleurs blanches, étalées, disposées en longues
la clarté, qui est un des caractères distinctifs des ayant son siège entre le chorion et l'amnios. Cet
écrits d'Allan Kaidec. En s'abstenant des formules organe a pour objet de recevoir l'urine que sécrè-
grappes. abstraites de la métaphysique, l'auteur a su se met- tent les reins pendantla vie intra-utérine. L'allan-
ALLANITE, s. f. Substance minérale trouvée tre à la portée de
tout le monde et se faire lire toïde n'existe chez l'homme qu'à l'état rudimen-
pour la première fois dans le Groenland.Sa forme sans fatigue, condition essentielle pour la vulgari- taire,, tandis qu'elle' est très-apparentecnez les ani-
cristalline est un prisme,rhomboèdre. L'allanite de sation d'une idée. Sur
Jotun-field se rencontre à l'embouchure de Mjelka- tous les points de contro- maux.
Klf. On trouve dans des roches porphyroïdes qui offre verse, son- argumentation, d'une logique serrée', ALLANTOÏDIEN, ENNE, adj. Anat. Se dit du
forment le lit de Mjelka-EJf, des veines qui se com- la conviction. Les peu de prise à la réfutation, et prédispose à liquide contenu dans la cavité de l'allantoïde.
posent presque entièrement d'allanite. L'allanite de le spiritisme de Inexistence de preuves matérielles que donne ALLANTOÏNE, s. f. Chim. Corps qui a été dé-
Snarum a été rencontrée à 2 kilom. environ de future, tendent il. la destruction l'âme et de la vie couvert par Vauquelin dans la liqueur allantoïque
Siiarum, lieu où l'on trouve le rutile et l'apatite de listes des idées matéria- des vaches. On l'obtient artificiellement
et panthéistes. Un des' principes les plus fé-. bouillir une partie d'acide urique dans deux en faisant
ce nom. L'allanite est noirn et vitreuse, elle se fond conds de cette doctrine, par-
difficilement au chalumeau et est assez dure pour dent, et qui découle du précé- ties d'eau, et'en ajoutant à la liqueur de l'oxyde
est celui de la pluralité des existeuces déjà do plomb par doses fractionnées, iusqu'à
raver le verre. entrevu par une foule de philosophes anciens et pur celui-ci cesse de changer de couleur. Là liqueur ce oua'
ALLANKARDEC (Hippolyte-Léon-Denizard Ri- modernes, et dans ces derniers temps
rail). Chef et fpndateur de la doctrine dite spirite, Reynaud, Charlës Fourier, par Jean filtrée bouillante, laisse, après le refroidissement'
né il Lyon le 3 octobre 1804, originaire de Bour^ mais il était resté Eugène Sue et autres; déposer'des cristaux prismatiques d'allantoïne;. On
en Bresse, département de l'Ain. Quoique fils et tandis
à l'état d'hypothèse ëtfdesystème,
petit-fils' d'avocats, et d'une ancienne famille qui
prouve
que le spiritisme en démontre la réalité,
que c'est un des attributs essentiels
et
de l'hu-
L'allantoïne est s^jjns saveur et d'une réaction
tre. Elle est plus soluble a chaud qu'a froid neu-
s'est distinguée dans la magistrature et le barreau, manité. De ce principe découle
il n'a point suivi cette carrière; de bonne heure il les la solution de- toutes Bouillie dans des solutions alcalines, elle se décom-
anomalies
s'est voué à l'étude des sciences et de la philoso- toutes les inégalités apparentes de la vie humaine, de pose en oxalate alcalin et en ammoniaque. (Hœfer.)
phie. Elève, de Pestalozzi, en Suisse/ il devint un ciales l'homme sait ainsi intellectuelles, merales et so- ALLANTOÏQUE, adj. Chim. Qui se trouve dans
des disciples éminents de d'où il vient, où il va, 1 allantoïde, qui se rapporte à l'allantoïde.
l'un des propagateurs de
ce célèbre pédàgbgiste, et pour quelle tin il est sur la terre, et pourquoi il
y allantôique, Nom donné à l'acide amniotique par un
[ Acide
son système d'éducation, souffm. Les idées innées s'expliquent par les con- chimiste qui a prouvé qu'il existait dans la liqueur
qui a exercé une grande influence sur la réforme naissances
'tes études en France et en Allemagne.. C'est à cette acquises dans les vies antérieures;' la de 1 allantoïde et non dans celle deTamnios
école que se sont développées les idées qui devaient
marche ascendante des peuples et dé l'humanité, ALLANTOPHÔRE,
les hommes des temps passés qui revivent boyau adj. (du gr.
plus tard le placer dans la classe des hommes de par <p0p0î, porteur). Hist. nat. Qui est muni
après avoir progressé lès. sympathies et les anti- d'organes
progrès et des libres penseurs. Né dans la religion pathies, d'appendices ayant la forme
catholique,mais élevé dans un pays protestant, les rapports,par la nature des rapports antérieurs;*
qui relient la grande famille humaine ces boyau. 1 Se-oudit d'une méduse dont le cercled'un om-
actes d'intolérance qu'il eut subir à ce sujet lui toutes les époques, donnent de brellaire est formé d'organes cylindriques.
tirent, dès l'âge de quinze ans, concevoir l'idée pour base les .lois mê-
d'.nne réforme religieuses, il. laquelle mes de la nature, et non plus une théorie, aux ALLANTURIQUE,adj. Chiin. Se dit d'un nouvel
il travailla dans grands principes de fraternîté, d'égalité, de liberté^ acide découvert par Pelouze, et qui forme tou-
le silence pendant de longues années,
avec la pen^ et de solidarité universelle. Il touche, jours lorsqu'on décompose par l'oxydese de plomb
sée d'arriver à l'unification des croyances mais il directement en outre, 1 acide urique l'allantoïne. pur
lui manquait l'élément indispensable à la solution à la religion, en ce que la pluralité des et Le chlore, l'acide ni-
de ce grand problème. Le spiritisme vint plus existences étant la preuve du progrès de l'âme, dé-' trique, et sans doute plusieurs autres corps oxy-
le lui fournir et imprimer
tard truit radicalement le dogme de l'enfer et des peines dants, lui donnent également naissance dans leur
une direction spéciale éternelles, incompatible contact avec l'acide urique. L'acide
ses travaux. Vers 1850, dès qu'il fut question des dogme suranné tombent avec ce progrès; avec ce blanc, légèrepient acide, déliquescent, mais presque
manifestations des esprits, Allan Kardec se livra à il été la source. Au
des observations persévérantes a
les nombreux abus dont
lieu du princi Hors l'Église insoluble
sur ces phénomènes, point de salut, qui entretient la division et rani- ALLANTUS,
dans
s.
l'alcool.
m. (du gr. àvro;, sau-
et s'attacha principalement à en déduire les consé- mosjté entre les différentes sectes, et qui à fait ver- cisson, forme de l'insecte). Entom. Genre d'in-
quences philosophiques. Il y entrevit tout d'abord Ber tant. de
'<; principe de nouvelles lois naturelles sang, le spiritisme a pour maxime sectes hyménoptèresde la famille des teuthrédinicns
celles qiïil Hors la charité point de salut c. à d. l'égalité renfermant
régissentles rapports du monde visible et du monde de tous les hommes un très-^rand-- nombre d'espèces indi-
Invisible; il reconnut dans l'action de ce dernier liberté de devant Dieu, la tolérance la gènes dont les plus répandues en Europe sont l'al-
conscience et là bienveillance mutuelle. lanttis livide et celui de la scrofulaire.
une des forces de la nature, dont la connaissance Au lieu de la foi aveugle qui
devait jeter la lumière sur une foule de problèmes annihile la liberté dé ALLA PALESTRINA,loc.adv. Se dit d'un
réputés insolubles, et il en comprit la portée penser, -il dit Il n'y a de foi inébranlablesque de musique d'église et de chambre, traité avecstyle une
point de vufe scientifique, social et religieux. Ses au telle perfection au xvi« siècle par l'Italien Pales-
principaux ouvrages sur cette matière sont le les âges, de l'humanité. À la foi, faut une base, et tnna, que ses ouvragessontdevenus le modèle du
J'tvre des esprits, pour la partie philosophique, cette. basè, c'est l'intelligence parfaite de ce que l'on genre.
dont la première édition et doit croire pour croire il ne suffit pas d8 voir il ALLA POLACCA, loc. àdv. Mots italiens qui
a paru le 18 avril 1857 le faut surtout comprendre. La foi aveugle n'est plus de
"ère des médiums,pour la partie expérimentale
scientifique (janvier 1861); Y Évangile selon le spi- et ce siècle; or, c'est précisément le dogme de la foi *e mouvement
ritisme, pour la partie morale (avril 1864) le Ciel daveugle qui plus grand nombre une me-
et knfer: ou la mstice de Dieu selon.la
incrédules, parce qu'elle veut s'imposer, et au' elle
exi l'abdication d'une des plus précieusesfacultés x A- iAJlD (Je»»-Fïançois). Général français, né
Revue spirite, journal d'éludés psy- de l'homme le raisonnement et le libre arbitre
recueil mensuel commencé le 1er ian_ (Évangile selon le spiritisme.) La cloçtrine spirite, il quitta la Franee
vier 1858. Il a. fondé à Paris, le 1« avril 1858, la après l'assassinat dé ce dernier
;telle
première société spirite régulièrement constituée renferme en elle quelle ressort des .ouvrages d' Allan Kardec à Avignon,
les éléments d'une transformation et se fixa, en 1815, parcourutl'Egypte et la Perse!
SOus le nom' de Société parisienne des études spirites
3ont le but exclusif est l'étude de générale dans les idées, et la transformation des de Lahore en
et de
J822, auprès
Cachemyre.
roi
tout
contribuer au progrès de cette nouvelle science.'ce qui peut idées amène forcément celle de la société.
ce
Aiian Kàrdec se défend lui-même' d'agir rien point de vue elle mérite l'attention de tous les
eçnt sous l'influence d'idées préconçues ou systé- hommes de progrès. Son influence s'étendant déjà d honneurs et de dignités, fut nommé généralissime
manques; homme d'un caractère froid et calme, il de sur tous les pays civilisés, donnela personnalité
a observé les faits, et de ses observationsil a dé- son fondateur une importance considérable,
tout lait prévoir que, dans un avenir peut-être et
depuis
des communes. L'Oafft of allegiance imposait à tous
le drapeau national des Sikes. Sous promesse for- en une seule nuit la direction de la grande allée les sujets des trois royaumes l'obligation de rester
melle de revenir bientôt, il obtint de Rundjet- Tuileries que Louis XIV avait critiquée la veille.
Singh la permission de revoir la France, bu Louis- Archéol. Allée couverte. Les allées couvertes peuvent fidèles, non-seulement au roi régnant, mais à ses
être regardées comme étant formées par une série héritiers; de huître soumis en toutes choses, de ne
Philippe lui reconnut le grade de général et le prendre les armes contre lui, et' surtout de
de dolmens placés une même ligne les uns à la jamais
nomma chargé d'anaires près la cour du roi de sur
suite.'des autres, et ayant leur ouverture dirigée s'opposer aux tentatives d'usurpation qui pour-
Lahorc, en 1837. A peine de retour dans l'Inde, il des prétendants à la couronne,
eut à marcher contre les Afghans mais, saisi tout suivant le même axe. Elles ressemblent a des es- 1 raient être faites pardynastie
à coup de violents vomissements à Pischaner, il pèces de galeries ou de corridors^composésde deux au préjudice de la actuelle. La fameuse
expira à l'âge de cinquante-quatreans. brutes et verticales, supportant Contentionde 1688 vota, est -vrai, le maintien
rangs de pierreshorizontales il
ALLASIE, s. f. (du gr. &).£;, saucisson). Bot. plusieurs tables qui forment un comr du serment d'allégeance mais, fidèle à sa mission
On -révolutionnaire,elle écarta des devoirs imposés par
Genre de plantes de la famille des=cucurbitacées, ble, ou qui simulent une couvertureen terrasse. cette formule tout qui pouvait supposer une
formé pour un arbre de Mozambique, dont les les appelle anssi roches au-x fées, grottes aux fées, etc. obéissance passive ce aux volontés de la couronne.
feuilles sont digitées et les pédoncules terminaux Le nouveau serment enjoignitla fidélité au roi ré-
multiflores. gnant, mais il ne fit aucune mention de ses héri-
ALLA ZOPPA, loc. adv. italienne, littéral, à la tiers; il autorisa formellement la désobéissance
manière boiteuse, qui indique un mouvement où entre aux ordres de' la couronne, chaque fois qu'ils se
deux notes d'une égale -vàleurse trouve une note trouveraient en désaccord avec les lois du pay s
de valeur double. i et il consacra même le principe de la résistance ar-
ALLÉ, part. du verbe aller S'emploie- avec mée dans le cas où le prince, par infirmité d'esprit
l'auxiliaire être. Hier, je suis allé à la rivière cher- ou par des actes coupables, chercherait à porter
cher de l'eau. (Pascal.) Le public de Paris m tottjvurs atteinte aux libertés du pays. Telles étaient les ré-
au Tartufe; pourquoi ? c'est parce qu'il déteste les hy-^ serves hardies de Fespnt démocratique. On pouvait
poerites et les dévots. Avant de partir pour Naples, exiger le serment d'allégeance de toute personne
j'étais allé passer quelques jours seul à Tivoli. (Cha- figée de plus de douze ans. Les quakers seuls en
teaubriand.) | lî en est de même au figuré. L'extra- étaient dispensés. 1 Bill d'allégeance. Sir Robert
vagance de l'arbitraire va au delà de toutes bornes, et Peel a fait accepter la libre entrée dans son pays
parmi nous elle est allée au delà de l'imagination. (.La des céréales étrangères, pour* aider et favoriser
Harpe.) Le monde ira toujours comme il est allé. (Vol- l'atelierindustrielqu'affamait le monopoleintérieur.
taire.) On dit aussi dans le même sens j'ai- été,
différence je
Ce fut une victoire des seigneurs de la manufac-
j'avais été, etc.; mais il y a cette entre ture sur les seigneursde la terre mais cette me-
nuis allé et j'ai été, que aller exprime une idée de Allée couverte. sure ne tit que déplacer et même généraliser le
mouvenïeiit. tandis que être, été, exprime soit une Uarcher, malaise et la souffrance, car la propriété féodale
Action d'aller, de (le courir; action n'ayant pas dégrevé la ferme, l'entrepreneur de
qui sont nllos il la guerre 1 n'en reviendront pas: tous d'aller dans un lieu. L'allée et retour. le L'allée et la culture n a pu payer la rente qu'on abaissant le
-qui. ont été Rome n'en sont pas meilleurs. venue. 1 Ailées et Action d'aller et de venir prix des journées et le peuple des villes, d'un
(ieauzée.) Céphyse est allée d l'église, où elle sera plusieurs Ibis. J'ai bien fait des allées et venues devant autre côté, n'a tiré qu'un mince profit de ce bill
moins occupée de Dieu que de son amant. Lucimle a votre maison avant de ious voir sortir. 1 Signifie d'allégeance. (Ledru-Itollin.)
élé au sermon et n'en est pds devenue plus charitable aussi Pas, démarches. Il a perdu son temps en allées ALLÉGEAS, s. m. Comm. Sorte d'étoffes qui
pour sa voisine. Néanmoins, s'il est per- et venues sans obtenir !a- place qu'il sollicitait. se fabriquent aux Indes orientales. Il y en a de soie,
mis- de dire il a été ci Home et il est allé à Home, il ALLÉGATEUR, s. m. Celui quipallègue, qui fait de coton et d'une espèce de lin particulière au
en roiture, par
ue serait pas correct de dixe: il y a été d'exprimer, des allégations. Il est peu usité. pays.
Marseille, attendu qu'il s'agit ici non ALLÉGATION, f. (pron. alégacion). 1
Citation ALLEGEMENT, s. m. ^pron. aiejeman;. j/mu-
s.
nue idée de station, mais une idée de mouvement; d'une autorité, d'un fait,' d'un passage, d'une loi. nution de poids, de charge. Donner de l'allégement
il faut dire il y est alté en, roiture, par Marseille, dépendre par des allégations. Une allégation fausse, à un plancher, à vn bateau. Recevoir allégement, de
ALLÉGUANT, ANTE, adj. Qui allèche, qui est mensongère. Quand on plus à se débattre que l'allégement.
allécher attrayant séduisant Des pro- contre des allégations séparées de leurs preuves, on L'allégement des charges publiques.Fig. Soniage-
Par extens. L'allégement des impôts.
propre
ine*se*-ath!chan1es.La douceur alléchante des plaisirs.
franchir seuil pourra mieux faire face à l'ennemi. (Balzac.) Il se ment, adoucissement. Ne sentez-vous point d'allége-
Or, au prochain village,
tenaire d'une auberge assez
j'allais
alléchante.
ALLÉCHÉ, ÉE, part. Attiré, séduit par les cho- d'un
le
fait qu'on mefen avant sans être bien certain à sa
qu'il soit vrai quelquefois même quoiqu'on sache
détresse.
cen- dit beaucoup plus souvent de la simple proposition ment à votre mal? Ce sera un bien faible allégement

ALLÉGER v. a. Rendre plus léger. Alléger un


ses qui ont rapport au goût, à l'odorat; attiré au qu'il ne l'est pas. 11 faut justifier vos allégations. Il bateau. Alléger la rharge d'un portefaix, d'un cheval,
moyen d'-un aplut. Alléché par la perspective d'un répondit fort pertinemment aux allégations de.sa par- d'une' voiture. 1 Soulager une personne ou une
bora déjeuner. Des souris alléchées 4mr le lard. tie adverse. chose en diminuant le poids ou ln charge qu'elle
ALLÉGE, f. Embarcation de forme et de gran- porte. Alléger un portefaix de son fardeau. Alléger
s.
Maître renard, 'par l'odeur alléché, deur variahles qui sert principalement à opérer le un plancher, un bateau, une voiture. 1 Par extens.
Lui tint à peu près ce langage. chargementet le déchargement des bâtiments que Décharger d'une partie des impôts. Altéger les con-
(LA FONTAINE.) d'approcher Diminuer, rendre moins onéreux. Allé-
leur trop grande dimension empêche
] Fig. Alléché par l'espoir du gain, par les profits. de terre. Il y a des alléges qui servent à la navigation ger les charges publiques.Mar: Alléger une mn-
câble,
sorte de machine Diminuer tension. Alléger un
Alléché par une bonne affaire. Alléché par un pro- côtière.
1 Chameau on au moyen nœuvre, sa
de laquelle on soulève un navire, pour lui faire Diminuer le frottement qu'il éprouve. ( T. de ma-
spectus, par le titre (d'un livre. Il était surtout alléché franchir qui n'a pas assez de profon- nége. Alléger un cheval, Le rendre plus léger du de-
dot. un passage d'appui
par dans l'embrasure vant que du derrière; faire qu'il ne soit point
ALLECUEMENT, s. m. (pron., alèchemam). deur. Archit. Mur
lequel on allèche, amorce, attrait. Cet d'une lenêtre, d'une épaisseur moindre que la fe- pesant des épaules. | Fig. CalmerT adoucir, dimi-
d'esprit.
nêtre. Chem. de fer. Chariot d'approvisionnement nuer, en parlant des peines de corps et
homme est très-sensible aux allèchements d'un bon
porte l'eau et le charbon nécessaires il l'ali- Ce que vous lui avez dit l'a fort allégé. Alléger les

1
dîner. Fig. Les allèchements de la rolupté. Saurez- qui de. la locomotive. chagrins, les peines, les souffrances de quelqu'un. Le
v vous éviter les séductions et les allèchements.du'monde ? mentation ALLÉGÉ, ÉE, part. Rendu plus léger; soulagé temps allège bien des^ douleurs. L'habitude allège la
(J. J. Rousseau.) Quel allèchement que de mettre d'ac- de
physique! (Balzac.) poids, d'un fardeau. Un bateau, un plancher vie. La résignation allège l'infortune. S' ALLÉGER, |
allégé de la moitié de sa charge, fila v. pr. Etre allégé se soulager, an propre et
(wrd, la beauté morale et la beauté son

et
au
Il n'y a rien de plus à craindre que les allèchements de allégé. Le navire,Je sauf-
lit fortune. | Grav. et, sculpt. Se dit du plus rapidement. me sens
dernier travail fait ponr obtenir la netteté, la quitté mon manteau. Fig. tout allégé depuis que j'ai figuré:' S'alléger pour
Avoir l'esprit allégé. frances s'allègent de jour en jour.
marcher plus vile. Ses
»
l'aveu-d'une faute on a la conscience allégée. ALLÉGÉIUR v. à. T. de manège. Se dit d'un
beauté achevée d'une œuvre de gravure ou de Après chev
du soin qui par ait avoir été pris à
conduire le burin ou le ciseau.
ALLÉGEABLE, adj. Qui est
allégé, soulagé, a(1181.ici. Douleur allégeabU.
susceptible d'être
derrière.
que du
et signifie le rendre plus léger du devant
ALLÉGHANY. Géogr. Chatne de montagnes peu
ALLÉCHER, v. a. Sédnire, attirer an moyen bien tes vers recevoir des États-Unis, qui s'étend du S. 0. au
d'un appât. Allécher un gourmand par l'espoir d'un
La vue du pâté et le parfum d'un beau
A ta
Tu peux par
plaie amoureuseun secours allégieabîe!
élevées
N.E.dfîa Géorgieet de l'Alahamajusqu'à FHudson,
melon les alléchèrent. On allèche les souris avec du
à travers la Caroline du Nord, la Virginie,K^a'
Eu> se
|
lard. Fig. Attirer par l'espérance, par lejplâisir, ALLÉGEANCE, s^f. (pron. aléjance). Action ryland, la Pensylvanie et le Néw-Tcork.
par -Se douces d'alléger, diminution du poids d'un fardeau. Inusité ramifie en un grand nombre de petites chatnes pa-
p ar le gam, par l'intérêt. Allécher rallèles, et divise deuxgr oupes l'oriental,
paroles. Allécher par le plaisir, par l'espoir du gain. au propre. f Fig. Consolation, soulagement, adou- qui comprend se
les
en
montagnes Bleues, les montagnes
Allécher quelqu'un avec des promesses. Il l'alléchait cissement. Donner quelque allégeance à peines,
se»
faible allé- Vertes, les montagnes Blanches, et l'occidental,
l'espérance de sa succession.
parALLÉCULE, ses misères. Porte à-sel! déplaisirs cette dé monts de Cumberland au
f. Entom. Genre d'insectes co- geance. (Corneille.) C'eat peut-être à moi qu'ils dot- qui porte les noms N. Le point
s. et précieuse S. et d'Alléghany proprementdit au
lépptères hétéromères de la famille des hélopiens, vent dé n'avoir point de remords, douce
renfermant trente-cinq espèces, dont deux seule- allégeance pour leur vieiUesse. (Ch. Nodier.) Nom, Bleues, est le mont
Angleterre
|
on donne à une espèce de serment
culminant, qui se trouve dans les montagnes
Washington, élevé ni 2,w
ment sont d'Europe. qu'en mètres au-dessus du niveau, de la mer. Lesqui
'Allé-
ALLÉE, s. f. Passage entre deux murs parallèles se
Allée étroite, obscure. porte, serment d'allégeance. Institué sous le règne de la ghanys sont des groupes isolés de montagnes, (Malte.Brun.)1
dans une maison.
|
l'issue d'une allie, maison à allée. Promenade, che-
La touchent seulement par leur base.
On dit aussi les monts Alléghanys et les monts Ap»'
min ou sentier bordé d'arbjeB, d'arbrisseaux, de
ALLÉGHANYEN, EJSNE, adj. Qui concerne les
Allée autre acte de la chambre des
de
plusieurs chaînes de montagnes réunies
de comme un pour le besoin de leur cause. Rien ne peut sanctionner
les aiki du désir, la flamme dugénie. L'allégorie le desposlisme, pas même la volonté populaire qu'il al-
ALLÉGIR, v. a. TechnoL, Diminuer tous s'applique aux beaux-arta aussi bieti discours.
en qu'aux lègue. (B. Constant.)
C'est en ayant recours à l'allégorie que les soulp- ALLKLOMACIIIE, s. f. (du
teurs nous expriment sur les tombeaux ce qu'us et les gr. oXXtîXoç, les uns
veulent nous apprendre de ceux qui y sont renfer- tiq. Contradiction, conflit entre deux choses. lutte). T. de scolas-
més. Les peintres ne font. moinsusage de l'al- et les autres). T.
Action d alléger le train de devant ou celui de der- légorie que les statuaires.pas L'allégorie parle a l'es-
rière des animaux. L'allégissement de l'avant -main prit dans les ouvrages de littérature elle parle, aux de Acolastiq. Liaison, accord en-
du bœuf contribuerait à le rendre plus fort. yeux dans les ouvrages de l'art. Il faut avouer que
ALLEGORIE, s. f. (du gr. (àX).O;, autre; àyopà,
discours). Espèce de fiction dont l'artifice consiste ce qui bréu qiti signifie louez l'Éternel, et qui, au temps
Pâques, est ajouté différentes prières de l'Église
de
à présenter un objet à l'esprit de manière à lui les a conduits l'invention de l'apologue. (La
donner l'idée d'un autre. C'est un voiledent on Harpe.)-Ie* épopées d'Homére abondent en allégories. afin d'exprimer la oie de ceux auxquels Jésus-
Christ faisait allusion en disant « Bien heureux
se sert dans le discours non pour cacher une vé- (Tissot.V Les paraboles et les apologues sont des allé- les pauvres, d'esprit, le
rité, mais pour la faire arriver royaume des cieux est à
1 b qui l*on n'oserait la montrer ALLÉGORIQUE, adj. Qui tient de l'allégorie, eux. x Ce mot, que
l'allégorie est le détour que prend l'homme/faible qui appartient à l'allégorie. Discours allégorique. fin de quelques psaumes, se chantait dans les jours
l'on trouve la tête ou à la
le puissant ou pou l'avejpfehr de ses Sens allégorique. Tableau, personnage allégorique. de solennité et do joie publique. Il paraît que c'est
l'autes, elfe est aussile langage tiatteuiducourtisan. ALLÉGORIQUEMENT, adv. D'une manière al-
saint Jérôme qui introduisit lo premier le mot al-
Noble, et hardie dans la bouche de l'un,-elle est légorique. Cela doit s'entendre allégoriquement. ra-
contant qu'aux funérailles
ALLÉGOR1SATION, s. f. Représentation allé- avait chanté-alléluia, fait de sainte Fabiole on
aussi un .tour ingénieur gorique d'une chose. remarquer que ce chant
pour ôter à Jîi louange directe ce qu'elle aurait de était usage dans l'Église grecque toutes les fois
ALLÉGORISÉ, EE, Part. Dit, écrit, expliqué qu'onen rendait les derniers devoirs à quelque saint
trop peu délicat. L'allégorie dit donc autre chose allégoriquement
que ce qu'elle semble une allusion, une personnage; ilSpus apprend encore que les moines
métaphore prolongée; mais il faut qu'elle soit in- ALLEGORISER, v. a. Donner un sens allégo- de la Palestine s'éveillaient aux veilles de la nuit
urique, expliquer par des allégories. Les Pères de l'É- au chant de Valléluia. Chanter l'alléluia. L'Église
glise ont abusé de f allégorie au point de vouloir tout multiplie les.iilléluia pendant le temps pascal. L'anti-
quand elle est satiriquecar dès qu'elle est com- allégorieer. 1 S'emploie absol. dans ce sens: Orig'me que alléluia de Jacob fait retentir le dame des églises.
prise, elle appelle la colère ou la vengeance comme allégorisait sans cesse. Parler, écrire par allégories. (Chateaubriand.)
tout autre discours et c'est à la flatterie que ce lan- La sagesse se plait àrfillégoriser. Un bel alléluia me réjouît le cœur,
gage est le plus convenable. Nous avons dit que tache ALLÉGORISEUR, EUSE, s. Celui, telle qui s'at-
Et je me fais plaisir, quand je me mêle au chœur.
l'allégorie n'est guère qu'une métaphore longue à chercher un sens allégorique à toutes cho-
et
développée. Ainsi, quand les Grecs représentèrent ses. Il ne se dit qu'en mauvaise part. C'est un allé- (CiSIM. DELA VIGNE. )
1 Amour sous la figure d'un enfant armé de flèches goriseur perpétuel. I Fig. Un alléluia éternel dont on entend retentir Jé-
aiguës et portant des ailes, ils exprimèrent ALLÉGORISME, s. m. Science
sous Je état d'une chose présentée. allégoriquemént; de l'allégorie rusalem. (Bossuet.) Afin que vous chantiez: avec tous
voile de 1 allégorie que cette passion naît d'ordi-
îuiire sans le concours de la raison, commetous les nie, abus de l'allégorie. ma- Style |
les saints cet alléluia. (Id.) Famil. Style d'alléluia,
par lequel on manifeste la joie que'fait éprou-
sentiments, do l'homme dans son enfance; qu'elle
produit les plus -grands désordres; qu'elle
s.
ALLÉGORISTE, Celui, celle qui explique ver
un servie de un événement heureux. Mme de Sévigné s'est
est lé- auteur,un texte, dans un sens allégorique. Les faits cette expression. St cous écriviez, dit-elle,
gère et qu'elle manque de durée. Ainsi encore, historiques se transforment en fictions sous la plume à M. l'archevêque d'Arles un petit mot sur sa résur-
représente la Justice sous la forme d'une femme qui on de
certains allégoristes. Origine, Clément d'Alexandrie, rection, d'un style d'alléluia. Bot. Nom vulgaire
.tient d'une main la balance et de l'autre le glaive, saint Augustin, saint Grégoire, etc.,
et qui, de même que l'Amour, porte un bandeau
sur Bible en allégoristes.
o
expliqué la d'une espèce d'oxalide,
aussi pain â coucou. Le sel d'oseille s'extrait de
appelée
les yeux. Il n'estas difficile de saisir le ALLÈGRE, adj. Dispos, agile, gai; qui le vi- 1 alléluia. L'alléluia est une plante commune, qui
sens qui a
respire sous cette figure. Dans la balance^ elle pèse sage riant. Esprit, humeur allègre. Marcher d'vn se trouve en abondance dans les contrées septen-
pas trionales,
les droits; par le glaive, elle punit. On dit de dans l'Allemagne, la Suisse,
lA! allègre. Pour s'échapper de nous, Dieu sait s'il est al- France
mour qu'il est aveugle, parce qu'il procède sans lègre. (Racine.) Ce jeune homme le regard assuré, même, aux environs de Paris elle se en plaît dans
discernement. La Justice, au contraire, doit être le a les forêts et dans les lieux ombragés.
coeur allègre et joyeux; il aime tout, et tout semble L'alléluia a
très-clairvoyante le bandeau signifie qu'elle fait l'aimer. une saveur très-aeide. On l'emploie dans la méde-
point acception de personnes; elle ne voit ne
connaît pas ceux qui recourent elle. La religion pas, ne D'une manière allègre. cine contre les maladies putrides ou inflammatoires.
Marcher allègrement. tes soldats le suioaieht allègre- ALLEMAGNE. Géogr. Grande contrée ethnogra-
des anciens donna naissance aux premières allégo- >hique
ment au combat. Les jeunes paysannes, en jupon et politique, située au contre de l'Europe.
ries, ce que Boileau a exprimé admirablement lavent allègrement le devant des maisons. (Clia- Quoique ses délimitations soient indécises,- flottan-
ces vers du troisième cliant de son Art poétique
par court,
Tout prend un corps, une âme. un esprit,
Chaque vertu devient une divinité;
teaubriand,)
ALLEGRESSE, s. f. Joie vive, expansive, qui
tes
quelle
et contestées
ne présente
à tous les points de vue. ouoi-
ni un pays, ni une nation,
un vaage, se manifeste ,avec vivacité. Transports, cris d'allé- qu'elle soit plutôt une fiction diplomatique et litté-
et
Minerve est la sagesse et Vénus la besuté. r gresse. L'allégresse du peuple. L'allégresse publique. raire qu'une réalité, on peut la regarder comme
Ce n'est plùs la vapeur qui produit le tonnerre, hmais nous ne goûtons de parfaite: allégresse. (,Cor- étant bornée à l'est par la Prusse orientale,le grand-
C'est Jupiter arme pour effrayer la terre,
Un orage terrible, aux yeux des matelots, gieux, Joie mystique. O filles de
|
Beille.) Il fut reçu avec allégresse. En style reli- duché de Posen, le territoire. de Cracovie, la Gallicie,
la Hongrie et la Croatie au sud, par lamerAdria-*
C'est Neptune en courroux qui gourmande les flots tique, la Vénétie, l'Italie et la Suisse; à l'ouest,
Echo n'est plus un d'allégresse. (Racine.) Duns la liturgie, on par
son qui dans l'air retentisse ap- la France, la Belgique et la Hollande; au nord,
C'est une nymphe en pleurs qui se plaintde Narcisse. pelle les sept allégressesde la; Vierge, certaines ères
à la Vierge, ctans lesquelles on exprime les sept par la mer du Nord, le Danemark et la. mer Bal-
Notre représentationde la Mort,
qui n'est point gra- différents sujets dé joie qu'elle a eus durant sa vie. tique. Elle s'étend du vingt-troisième au trente-sep-
cleuse eu peinture et en sculpture,
est pourtant belle ALLÉGRETTO, adv. et s. m. Mot italien latitude septentrionale; sa super-
en poésie, témoin cette strophe daJ. 13. Rousseau ployé dans la musique comme diminutif d'allégro. em- ficie est d'environ trois cent vingt mille kilomètres
L'allégretto exprime un mouvement moins vif que carres. Elle est traversée par cinq cents fleuves et
ce dernier, et non un mouvement plus vif, comme vigables.parmi
rivières, lesquels ily en a soixantequi sont na-
La mort, déployant es ailes, se le figurent beaucoup de personnes. Les de ces fleuves sont
Couvrait d'ombres terne1les ALLÉGRO, le Danube, le Ittiin, le Wéser, l'Elbe et l'Oder, Les
La clarté dont je jouis adv. T. de musique," emprunté aux
Et dans cette nuit funeste, Italiens, et qui signifio gai il se dit d'un certain lacs les plus importants qu'elle renferme sont ceux
do. Constance, de Chiem, de Ciremtz, de Traun, etc.
Je cherchais en rain le reste degré de vitesse avec lequel on doit exécuter
De mes jours évanouis. morceau de musique. Jouez cela allégro. 1 S'emploie un La chatne la plus méridionale des montâmes
Vp'! l allégoriquementde NapoléonI" aussi subtantiv. Un allégro. Des allégros. L'allégro formée
de 1 Allemagne, s'étendant de l'ouest à
par les Alpes Tyroliennes,
l'est,
Carinthiennes
est
CInrit^l d'ici que l'aigle, si longtemps vainqueur, de ce. quatuor est charmant. Le mouvement de l'allégro Juliennes. La chaîne la et
plus
ÏÏ££ TC ? tlancer encJre une fois sur ses cependant, susceptibleest intermédiaire le
entre presto et VandanU. H est septentrionale
de diverses modifications qu'on menco par les monts Sudètes, voisins des monts Car-
com-
ennemis; "T laflTèche des étions abattit enfin cet pathos, dont la montagne des Géants, entre la Silé*
iTs7/UperbeA y dès allégories. beaucoup sic et la Bohême, est une des ramification*fair
sud-ouest se trouvent les monts Moraves. Lanion-
positions ea^s>-Tel est le poème du-Dante,
Comiie- Los' proverbes, les paraboles, les
J^ntes manièresde voler et d'embellir des vé^ un
ALLÉGUÉ, ÉE, part. Cité, mis en avant. Au-
la teur allégué. Raison, excuse alléguée
au
ALLÉGUER, v/ a. Citer une autorité,
etc. une loi;
ms
tagne
haute et
cette vaste région en deux parties la
la basse Allemagne, dont forèlde Thu-
mettre en ringe et les montagnes des Mines la
un passage, un fait, formeik ù peu
l\nL ? a "H6 dlfference entre la métaphore près la
mentW' que *? mé^<>™ s»' *">™* habituelle- et texte dé loi. Alléguer des raisons, des excuses. Il al- naloou haute Allemagne est généralement monta-
léguera, pour s'excuser, qu'on l'araîtretenu. On doute
d'une idée, tan- delà réalité des faits que j'ai allégués. (Volt.) Encore^ u Nord, au contraire, présente
qu'ils alléguassent wio» exposition pour presque partout»»
ofiVant garant de leur
Un compto plus de mille sources d'eaux, minérales
Prolongée est ordinairement froide. La l'usage.'(La Fontaine.) Alléguer-fimpossible aux rois
Permet de saiar d'un coup a'œil là justesse des rapî c'est un abus. (Id.) lusieurs orateurs allèguent des lœphtz et de
autorités et des passages qu'ils fabriquent eux-mêmes wmeralogiques Les richesses
d'étain, nique, des peuples d'origines fort diverseSrrameaux fit plus tard incorporer les Pays-Bas au corps ger-
trouve des mines d'or, d'argent, de plomb, des grandes souches celtique, scythique et sarma- manique sous le nom de Cerclé de Bokrgognt. Depuis
de fer, de zinc, de mercure, de cinabre, de cobalt, la chute des Hohenstauffeu jusqu'à l'explosion de
de bismuth, d'arsenic, d'antimoine, de magnésie et tique, plus on moins mélangésentre eux et plus ou
grande variété moins altérés par un inévitablecroisement avec les la réarme, l'histoire de l'Allemagneoffre les signes
de houille. On y exploite une assez débris des races indigènes conquises. Du reste, la: Î" «"écurseurs^tmegrande révolution. Les idées de
naïveté proverbiale des Allemands justifie encore liberté religieuse, politique et civile, s'y font jour

foi
améthystes, agates, etc. Les bords de la_ Baltique
une grande quantité d'ambre jaune. Les
fontainessalantes et le sel fossile n'y sont pas ra-
aujourd'hui le nom qui leur a été donné, par les
Romains et c'est avec raison que Voltaire a pu
.dire d'eux Je leur souhaite plus d'écrit et moins
de consonnes. La prétendue race des anciens Ger-
de toutes parts. Les provinces helvétiques conquiè-
rent leur indépendance. Des liguesde villes se for-
ment, tendant à constituer l'Allemagne éclatent
république fédérative. Des insurrections
en une
res. Des forêts considérables couvrentdiverses-
ties de l'Allemagne. Plusieurs de ses vins fouissent
d'une grande célébrité. Les races chevalines du
par-
• Vains était éminemment guerrière, grandede taille, de toutesparts, tantôt contre les seigneure^éeuliers,
tantôt contre le clergé, malgré les anathèmes de
l'on commence à dédaigner.
la-
Mecklembourg et du Holstem sont recherchées endurcie des et- chérissant l'indolence, cour de Rome, que s'élèvent,
aux fatiguesl'agriculture, vivant de sa. Des sectes religieuses que ne parviennent
dans toute l'Europe pour monter la grosse cavale- ignorante de arts et de la passion à étouffer ni le concile de Constance, ni les bûchers
rie. Maigre l'abondance de ses productions natu- chasse et ses troupeaux, adonnée de Jérôme de -Prague, ni les cri-
relles et les avantages de sa position géographique, du jeu et du de vin, jalouse de sa liberté et la jouant de Jean liuss ethussites. Des universités sont fon-
l'Allemagne est loin d'occuper parmi les contrées sur un coup dés. Nous connaissons fort unpar- sades contre les
allemand invente la poudré à
tenir. C est j faitement les institutions politiques et
religieuses dées. Un moine
commerçantes rang le qu'elle devrait La religion était aussi canon,, et, tandis que les mondes, Allemand, Colomb et les Gama cher-
ce qu'il faut surtout attribuer au morcellement de de l'ancienne Allemagne.de au loin de nouveauxëôté
son territoire en une multitude de petits Etats dont grossière que les mœurs ses habitants. Des ca- chent Gutenberg, de
un
monde intellec-
oné- leur servaient de temples. Les descriptions ouvre son un
rendent difficiles et vernes
les intérêts contradictoires
transaction. De jour des joies de la vie future pour le brave qui mourait tuel aux peuples de l'ancien la moitié de triom- continent. Les
l'Eu-
reux tout transport et toute les récits des exploits phes de la réforme enlevèrent
progrès des "idées nouvelles sur le champ de bataille et Ils furent chèrement
en jour néanmoins le
leurs guerriers ajoutaient à l'attrait da, leurs rope à l'autorité
papale.
vient améliorer cet état do choses. L'intérêt de 1 in- de s'enivraient d'une bière délicieuse aclïetés. Mais la réforme, comme la révolution
celui des nationalités festins, où ils
dustrie aussi bien que ger- de leurs ennemis. Les Germains française, ouvrait devant
elle un avenir d'émanci-
maniques réclament un système de douanes plus dans les crânes pouvait
et sur- pation que l'on netraité de Munster payer par trop de sa-
parfait qui ne peut tarder être réalisé. Les fabri- avaient un grand respect pour les femmes, que date, dans
Les noms de V elleda crifices. C'est du
ques allemandes produisent surtout des toileries, tout pour leurs prophétesses. la politique européenne, le remplacement de l'an-
des étoffesde laine, des soieries, des dentelles, des et de Ganna sont vieilles venus jusqu'à nous avec toutdèsl'in- le cienne unité catholique par un système d'équilibre
verreries, des porcelaines, des bronzes, des armes, térêtsiècle qui suit les croyances. Il y eut
des chrétiens en Allemagne, surtout dans entre les culies établis, inévitable transition qui •
des canons. les instruments de musique et princi- ne la liberté absolue de conscience et, par
palement les pianos de Vienne, les liqueurs de la partie conquise par les Romains; mais ce fut conduira à nouvelle harmonie. Dès lors l'Allenia-
nouvelle reli-' elle, à une
Dantzig et de Breslau, ont une célébrité étendue. seulement vers le vme siècle que la le foyer où s'élaborèrent les idées .le
L'Allemagne,ou plutôt la Confédération germani- rétablit pion s'y installa définitivement. Charlemagne y gne devint se fit gloire d'installerlui-
véritable compose de en sa personne l'empire d'Occident. Légis- progrès. Frédéricle Grand philosophie du xvme su-
tel est son nom, se la
que, car
trente-cinq États, de grandeur fort inégale, qui lateur à la fois de l'Église et de l'Etat, il b'appliqua même en Allemagne philosophie fut, plus encore que Marie-
Autriche, Bavière Saxe royale, à développer les institutionsqui dataient de locis, cle cette
prince admirablement
sont: -Prusse,
électorale, fondateur de la monarchie. Son œuvre ne fut guère Thérèse, la mère de éçhoua"~thniïtous Joseph 11,
Hanovre, Wurtemberg, Bade, Hesse ses projets,
grand -ducale, Holstein et Lauenbourg, qu'un ensemble de lois simples, reposant sur le fait intentionné, qui généreux qui veulent de-
liesse fut organisée, comme tous les esprits
Luxembourg et Limbourg, Brunswick, Mecklem- plutôt que sur la parole. La féodalité du
l'œuvre temps, et dont la vie est résu-
hourg-Sch-wrèrin, Meekleinbourg-Steélitz Nassau, hiérarchiséefidélité et groupée autour du trône par un vancer, qu'il lui-même
dès lors, exclusivement' mée dans l'épitaphe se composa
Saxe-Weimar, Saxe-Mëiningen, Saxe-Altenbourg, serment de et quiprêté, lui attachait directement ses « Ci-gît Joseph II, à qui rien n'a jamais réussi.
xSaxe-Cobonrg-Gotha,Oldenbourg, Anhalt-Dessau- au monarque, les degrés. Chaque centre d'admi- Toutefois, il est remarquable de compter un empe-
Anïialt Schwarzbourg Ru- vassaux à tous nombre des précurseurs de la
commune, le comté, l'empire, avait reur d'Allemagneau
Gcetheri, Berubourg
dolstadt, Lichtenstein, Waldeck, Reuss branche nistration, la et cela suffit pour attester le
branche cadette, Schaumbourg-Lippe, ses assemblées pour décider des lois et des affaires révolution française, accompli déjà les idées nuu-
aînée, Reuss
Liibeck, Francfort, Brème, générales. Les débats judiciaires étaient publics, progrès qu'avaient en effet,
Lippe, Hesse-Hômbonrg,
les jugés leurs pairs, selon les. rè- celles. Ce» -n'est pas, parce que l'Allemagne
Hambourg. L'ensemble de la population de cette et âccusés par uoiut mitre pour les réformes de Joseph II,
Confédération est d'environ 44 millions d'habitants, gles établies ou consonnes par i»s uuiumra «uiw. n'était réformes furent mal entreprises
millions les dites spécialement De même que le gouvernement temporel était di- c'est parce que ces fruit car l'Allemagne ré-
dont 37 pour races duchés, comtés, centehies, le gouverne- qu'elles restèrent sans
allemandes ou tudesques, 6 millions de Slaves, ré- visé enecclésiastique était divisé en archevêchés, pondit avec enthousiasme au premier cri d'émanci-
pandus en Bohême, en Lusaçe, Haute-Silésie et ment évêchés paroisses. Les fonctionnaires Je cet or- pation .politique parti des bords de la Seine ses
Autriche, 500,000 Wallons et Français sur la rive et n6s efforts par leurs chants,
Italiens, Tyrol et en dre étaient, autant que les premiers, soumis au poètes encouragèrent démontrèrent la justice ^et plu-
gauche du Rlùn, 250,000 en Autriche dont ils recevaient comme eux ses philosophesmeilleurs eh
lllvrie, 6;000 Arméniens et Grecs en et pouvoir séculier, citoyens accoururent en
en'lllyrie, et et la un nombre assez' considérable leur investiture. Il n'y deshommes avait pas, d'ailleurs, entre sieurs de ses liberté naissante. Tels ne fn-
d'église et ceux Fraucé pour saluer la
de Juifs, généralement compris parmi ,les Alle- les droits et. les mœurs devait s'y attendre, les sentiments
guerre une différence très-niarquee. rent point, on
mands proprement dits. Les religions les plus ré- des hommes deassistaient synodes ecclésiasti- des souverains. Blessés dans leurs intérêts solide
catholicisme et le protestantisme. Des seigneurs aux Bourbons, ils liguèrent pour
pandues sont le
intellectuelle, Allemagne, est à la ques, et des évoques siégeaient dans les diète¡;; res par la chute des
monarchie.
se
Mais leur coali-
La culture en rétablir France la
fois profonde et générale; la multiplicité et le dé- ceux-ci, du tenus au serviccmilitaire, sinon par eux- tion vintenéchouer devant l'héroïsme des armées ré-
moins par' leurs gens, les conduiraient
veloppementdes établissements d'instruction publi- mêmes, au combat. Une des épo- publicaines. La Hollande, les provinces
rhénanes,
l'attester. On y compte •vingt- fréquemment en personne furent conquises. La paix de Luneville
que suffiraient poffr les plus glorieuses de l'histoire d'Allemagne l'Italie,
quatre grandes universités, parmi lesquellesles plus ques
des Flohenstauffen ce fut l'époque des 1801 nous donna le Rhin pour limites; la campa-
célèbres sont celles de Goettingue, Berlin, Halle, fut le
croisade?
règne
celle de la foadation de la ligue auséati- gne suivante enleva à l'Autriche Venise et le Ty-
Bonne, Leipzig, léna, Heidelberg. Les écoles pri- fut l'époque de l'érection de la Bohême en rol. Le 12 juillet 1806,
seize-princes ronfpirent so-
maires gratuites et celles d'arts et métiers pour les que, ce Brunswick duché, celle de lennellement l'acte de la Confédération allemande,
du de en
apprentis-ouvriersy sont innombrables. On compte la royaume, pays
par les chevaliers teutoniques, de la Li- et établirent la Confédération du Rhin, sous le
François Il déposa le
Courlande celle où des colons alle- protectoratde Napoléon I".
contenant conquête,
cent cinquante bibliothèques publiques ancienne vonie et de la
plus de 6 millions de volumes. L'histoire complètement les Esclavonsde titre de chef de l'empire, dont les membres furent'
celle de tous les peuples, mands expulsèrent qu'ils étaient encore à une
de l'Allemagne, comme la Poméranie, de la Silésie et des marches de Bran- réduits de trois cents voulut s'opposer à la puis-
est environnée de, ténèbres. Cette contrée portait La Prusse
débours. Les divisions territoriales de l'empire trentaine.
autrefois le nom de Germanie, que le savant germanique, à cette époque, étaient les suivantes croissante de Napoléon. Quoique forte de 1 ap-
c. d. tout sance
Wiarda fait dériver de ger, gar ou ker, à Russie, elle fut vaincue et obligée-ce si-
l'ancienne Lorraine, divisée en duchés de haute et pui de la
à fait, et mann, homme; homme parfait, homme
basse Lorraine, comprenait, en outre, les deux gner à Tilsitt un traité qui la privait de la 1» moitié
ferme. cette etymologie, dépouilles enriclûrent >a«
dans
Tacite,
Mats
icehr-mannen(bon^ne landgraviats d'Alsace, les archevêchés de Trêves de son territoire. Ses de Westphaiie.
-de-même que celle de de Cologne, Les comtés de Flandre, Hamaut, et formèrent le nouveau royaume
de guerre est plus ingénieuse que vraie. Les bcy- et Hollande, Luxembourg, etc., ot les villes libres de Un peu plus tard, Napoléon alla dicter à Vienne
d'Autriche,- et
thés occidentaux ou Teutons s'appelaient Teutschs
Franconie se décompo- une paix onéreuse pour la maisonorgueil de caste
Toul et Verdun. La
contrée qu'ils habitaientd'au- Metz,
et ne donnaient à la Teutschland. Ce n'est que fort sait en palatinat dû Rhin, comtés de Hanan, Nas- lui imposer une alliance que son
eût ac-
tre nomâqne celui de
la Souabe. L'ancien duché tle Bavure avait se trouva heureux d'accepter. L'Allemagneelle
tard qu'ils ont connu le nom de Germains, leur et la France, rv-
Romains, mot latin
que
«etauira*
!¡aU
compris l'Autriche, la Carinthie, la Styrie et la cepté la libertéqu'un des mains de
voulut lui "SP0* rance
Le
avaient donné lesseulement fratermte, la les duchés de poussa le joug étranger
n'exprimait pas la paren- Carniole. De la Saxe se composèrent La France -de 1792 avait été victorieuse la de
égalementpur, vrai, sincère,qui Hesse et Misnie; la Frise, de Napoléon I" fut vaincue. Lel'abolition de ses
té etc. il signifiait progrès cet
sorte qu'on 1 ap- LaThuringe se divisa en et
est saris fard, sans déguisement, en for- idées libérales en Allemagne,
pliquait à un homme non encore dégrossi par la l'Helvétie. Les provinces esdavones conquises vieilles haines ponr la Francs se sont
vivement
de
civilisation, à un rustre comme le paysan dulem- Da-
sie, la Poméranie, le Mecklembourg et 1 île de manifestés lorsque éclatèrent les révolutions grand et
nube, par exemple, et, par extension, on
Rugen. De nouvelles divisions territoriales furent 1830 et de 1848. L'enthousiasme y fut aussi absolus,
déagner un homme primitif, un sau- 1789. Les souversins
sous aussi universel qu'en
contrée qui leur était Maximffien1er. La Confédération fut alors parta-
appelèrent
nouvellement gée définitivement en dix cercles, ayant chacun son Si le gouvernement français, dans ces
position et administration, son chef militaire, ses assemblées déplo)'er
d'État, et entretenant chacun son contingent de ¡.la pelé à l'émancipationpolitiqué, sans imêtoe^ l'AUemagn*-
troupe^ pour le maintien de la paix. Charles-Quint i force des armes, tous les États de
nominationcommune et arbitrai» de race germa-
Qa'est-il arrivé ? Des soulèvements partiels ontété
réprimés. trois fois la
détresse la Hongrie a succombé sous les efforts à l'égîise, au marché au café. Ils j
combinés des Russes et des Autrichiens; l'Allem vière. Aller chez son voisin. Aller où vont
gne entière, sœur de la France par ies idées et par\Les fleures vont à la mer. Fig. Aller au est
l'on
ta
Pologne a jeté son cri de Indes. Aller de ville en~rille, de parte en porte. Aller
ri-
attendu.
j étroites, 'elles ne m'iront jamais. Ces gants sont juste»,
ils vont fort bie». Votr, chapeau ca bien mal.[Se dit.
l'également
gsns-là
de deux ou. de plusieurs personnes, l'es
sont faits pour aller ensemble. Seji goûts ne
ses espérances, gémit aujourd'hui sous le poids etc.
d'une réaction systématique. Ce que l'influence pressé, Occupons-nous d'abord
toi, au mi- peuvent aller avec les miens. 1 En pariant de choses
S'adresser an roi, etc. Allons au plus qui sont assorties, qui font la paire ou qui ne sont
de ce qui est le pins pas vendues séparément, on dit ocelles vont ensem-
française eût pu, nous n'en doutons pas, réaliser urgent. Ce sentier va à la fontaine. Ce chemin
ra ble. Cette nappe et ces serviettes vont ensemble. Ces
en 1830 et en 1848, le vieux sol des Germains s'ef- droit à la ville. Aller à sa perte. Son amour ta jus- deux bu ront ensemble. Ces quatre estampe* vont xn-
force de le produire de lui-même, plus lentement, qu'à da folie. Tous ses vaux vont à la paix. Ces paroles semble. 1. On dit
encore Ceta va par-dessus k mar-
mais plus sûrement. ché, Cela accompagnel'achat dont Ui est question,
ALLEMAND, ANDE, adj.Qui appartient à l'Al- sans donner lien à une augmentation de prix. 1 Fa-
faire peut aller à vous perdre, à vous déshonorer. Aller mil: Cette proposition doit l'aller, Te convenir. 1 Fairè
La poésie allemande. La littérature allemande est .tins à la fortune. Aller à la gloire. Son
contredit une d». celle» qui méritent le nom ira à la pos- aller quelqu'un, Se moquer de lui, le mystifier.
aller à tout, Pour Suivi d'un verbe à l'infinitif, aller indique qu'on est
|
S'emploie sur le point de fairé une chose. Je vais me promener.
qui sont nés en Allemagne ou qui habitent l'Alle- Je vais travailler. On ra se mettre table. l'allais me
magne. De tout temps les Allemands se sont fait re- coucher lorsque vous êtes arriré. Il va chanter. Elles
mrarquer parleur dispositionet leur goût pour la mu- nemi. Ce vase va au feu, Résiste à l'action du feu. vont danser. Jjr vais' savoir de ses nouvelles. Nous al-
sique. Prov. Une querelle d'Allemand, Une querelle Ion.. voir ce qu'il dira. En parlant des choses, il
|
suscitée sans sujet. S. m. Langueallemande. L'al- ra sur quarante ans, Atteindra bientôt quarante ans.
lemand est d'une (lexibilité-et d'une richesse qui en font
|
une langue essentiellement poétique. Le haut allemand, on à parcourir. Aller pris. Aller loin. Je n'irai qu'à La contestation allait se terminer. Le combat
st'est la langue allemande épurée, perfectionnée par deux kilomètres ¡l'ici;}.! vais à deux pas. Fig. Son finir.
bons écrivains, et universellement écrite et par-
| allait~cesser.Lorsqu'un participe présent est joint?
au verbe aller, il indique une action qui s'exécute
lée dans toute l'Allemagne. Prov. C'est pour moi ne vont jamais bien avant. Cette vengeance est allée simultanément avec le mouvement exprimé par ce
du haut allemand, C'est une langue ou une chose à trop loin. Cest un homme qui ira loin dans les sciences. verbe. Il va criant par la ville. Cet enfant va toujours
|
laquelle je n'entends absolument rien. S* f. Sorte Cette affaire ira plus loin qu'on ne pense. Cela trop sautant. Ce
va taureau va mugissant. Ce ruisseau va ser-
de danse assez vive dont l'usage a passé de l'Aile- 1 loin, Dépasse les bornes raisonnables.' La forêt
masrne dans plusieurs navs Se Ait <w«i lise alva m- depuis le village jusqu'à la ririère. Cette montagne va
va pentant. |Fig. Son
lesquels s'exécute cette sorte de danse. L'allemande jusqu'aux nues. Son manteau ra jusgu'à terre. Ce cal- particule va diminuant. Dans ces phrases, il y a ellipse de la
en, et l'on peut aire également II va en
est un air de danse à deux temps, et chaque me- cul va bien haut. La dépense ira plus loin qu'on ne criant. Le ruisseau
ra en serpentant; Son mal va en
sure si la valeur de deux noires. Son mouvement croit. Les nouvelles levées vont à cent mille hommes. 1
est celui d'un allégretto un peu animé. Lorsque Par anal,, en parlant du temps -et de la durée, on de force à
|
croissant. Aller s'emploie souvent pour donnerplus
les termes allégro et allégretto n'étaient point encore ^dit Le temps va toujours. Rien ce
ne va plus vite que réponds de tout. N'allons pas nous imaginer. N'allez
en usage, oa désignait les morceaux de musique le temps. Ce travail-là ira à deux années, La session pas croire que. Il est l'im-
instrumentale à deux temps correspondants au mou- ira jusqu'au mois d'août. Relativement à la pératif; en manièred'interjection, pour animer, me-
cause
vement de l'allégretto par le mot allemandes, bien qui fait mouvoir. Aller par force, par nécessité. 'Ces nacer où exprimer un
que ces morceaux ne fussent pas des airs de danse. bâtiments- t'on à la voile et à rame. Une girouette va Allons, amis, courage! Ya, misérable: Allez,
mouvement d'indignation.
ALLEMANDERIE, s. f. Technol, Petite forge où selon le rent. Fig. Il va selon son caprice. Il va de faites horreur | vous me
Aller,précédédu verbe laisser, forme
ldn réduit le fer en barres.Atelier où ces forges bon cœur à tout ce qu'il fait. 1 Relativement au lieu une locution qui signifie
sont en activité. ne plus retenir, ne pas
ou s opère le mouvement. Aller sur la terre, sur le empêcher, abandonner, y. laisses. La particule
ALLENDÉE, s. f. Bot. Genre de plantes de la fa- pavé. Aller sur l'eau. Aller dans l'eau. 1 Relativement Y jointe au verbealler, remplit la fonction du pro-
t
mille des composées,comprenant des herbes du Mexi- à la voie, au chemin que fait l'objet en mouvement. nom relatif. Il voudrait m' attirer tchez lui, mais je
que, couvertes d'un duvet tomenteux, soyeux, à Aller par terre; patiner. Aller par un sentier,par la n'y veux pas aller. Cette affaire est bonne, mais il faut
tauilles largement lancéolées. grande route, par le chemin de fer. Aller par le che- y aller avec précaution. Dans le premier de ces exem-
ALLENISTES, s. m. pl. Rist. relig. Nom d'une. min le plus court. Aller à travers champs, à traters ples, y sert à marquer le terme du mouvement ex-
secte dissidente de l'Église écossaise,fondée en 1769,
plois
|
les bois, par monts et. par vaux. Fig. Aller aux em- primé par le verbe. Dans le second, il signifie dans
par James Allen. Les allémstes ne diffèrent point honàrables. par la faveur. Aller à la fortune par des voies cette affaire, et "aller a le sens d'agir, de se conduire,
'l'upinion avec les glassites; mais ils pratiquentles
lativement
Aller à la renommée par Ses crimes. 1 Re- de se comporter. On dit de même II faut y aller
prescriptions de leur doctrine avec plus de rigi- an moyen de transport. Aller à pied, à doucement. It y va de bonne foi. 1 Lorsque aller est
dité et d'exactitude. cheval, en voiture, en bateau, en chemin de fer. Aller employé impersonnellement, comme dans phra-
voilure, en ballon. Aller ces
ALLENTHÈSE, s. f. Pathol.'Se dit de la péné- en par la diligence, par le ses Songez qu'il y va de votre hon-
tration ou de la présence de corps étrangers dans paquebot. 1 Relativementà l'ordre des personnes ou neur: Quand
des choses en mouvement. J'irai à Paria avant vous, particule ildevrait y aller de tout mon bien, la
l'organisme. se rapporte à une phrase précédente ex-
après vous. Nous irons ensemble. Aller les uns après primée ouy sons-entendue, et le verbe aller signifie
ALLER, v. n. Se mouvoir, se transporter d'un les autres
lieu dans un autre. Au
'la file les uns des autres. Aller deux à Courir le risque, hasarder. "C'est dans le même
sens
propre, ce verbe se dit de deux. Aller troupe, par troupes. Aller de compa- qu'on dit en termes de jeu De combien allez-vous?
t«mt mouvement de locomotion ou de translation, et gnie: Aller deen |
front. Fig. Aller de pair, Être égal, Jy vais de dix francs. Il y
par une force quelconque. Au
Rapplique aux êtres animés aussi bien qu'aux

lant des personnes, il se dit de leur progrès, en


corps occuper le même rang. Cicéron va de pair avec "Dé- La particulerelative y fait pléonasme dans certaines
par- mosthène. Ces deux maisons font de pair
de leur cienneté. Cette chose rade suite, doit aller de pour
ran- locutions, telles que Cest une affaire où il y ra de
tout.

avancement, de leur -conduite, de leur manière d's-- est la conséquence naturelle, nécessaire de telleElle l'intérêtsuite, public Dans cette affaire il n'y allait pas
Fil', de se comporter,et, en parlant des choses, il au- moins que de sa vie mais cette redondanceest art-
lit de leur marche, de leur développement, des se tre chose. L'amour va rarementsans jalousie. Les plai- mise par l'usage. Toutesles fois que, dans ces idio-
changementsd'état qu'elles présentent, de leur éten- sirs ne vont point sans tristesse. Relaticement à la tismes
fin qu'on se propose. Aller à lapromelladeà la chasse, ployé auetfutur autres semblables, le verbe aller. est em-
¡lne, de leur forme on an conditionnel, on supprime, par
ou de leur figure, de leur ten- au bois, au bal, au concert. Aller à la guerre, alar-
,lance ou de leur direction. Quelques courts mée. Aller à la découverte. Aller en vendanqe,en
t>r«feront mieux comprendre l'application exem- de ces bassade, en pèlerinage. Aller au-devant, à la rencontre am- tune. lra-t-il en Italie? Il ira. [ On construit égale-
principes généraux. L'idée de .mouvement qu'ex- de quelqu'un. Aller ment la particule relative en avec aller employé
aux renseignements, enquêtes, impersonnellement, et, dans ce cas, elle

"•le
prime le verbe aller peut être considérée abstraction aux
taite de toute idée accessoire. Ne faire qu'aller et venir. aux informations. J'irai savoir de rot nouvelles. J'irai Fi*» croyez au succès de cette
Allez donc. Vous vous trouver. Aller la mort, au supplice* Allez lui affaire? Il n'en ira pas- de cela comme vous pensez. Il
pas. Les planètes vont parler Aller me chercher livre. Allons travailler. cette entreprise-là comme de l'autre. [ Aller'
I Fig. Dans le mêmes sens. Cet écolier a Aller au combat, l'ennemi, feu. 1 Aller
oint de la peine à atler. Cet ouvrage
ce
au auho
ra. Le commerce1à l'eau, etc. Aller en quelque endroit pour s'appro- milieres. Cela
en va
s'emploie
de
dans diverses locutions proverbiales et fa-
ra tout seul. Cela n'offre point de dif-
»<• r«i pas. Celle affaire ira. Le (eu
mouvement relativement M. 1 On à
sa Dent
vitesse. |
cnn- visionner ae bois, d'eau, etc. On dit de même Al- ficulté. Cela va sans dire, Cela est tellement habi-
•f rite, Sucement, lentement. Aller à grands
Aller comme le vent. Ce cheval ra
ler
| opinions, aux voix, aux tuel qu'il est mutile d'en parler. On dit dans
pas. aris, Les recueillir. S'emploie par anslog.en par- même sens II va sans dire
le
il
Il ta bon train. Notre ruisseau allait au trot, au galop. lan du jeu d'un mécanisme et des fonctions des platt à Dieu,C'est une affaire que. f Cela sa comme
dont on ne prend an-
Légère et court rëtue, elle aldait
à pleines toiles. êtres organisés. Ma montre va. Cette horloge
va trop | Allez
|
fontaine.) Fig.Dans le même grands pas ( La vite. Sa pendule va quinze jours. Cette locomotive
sens. Cette construc- peut pas aller. Son pouls va bien, il est^régulier. Sa ne désordre. vous promener. Allez au diable, à
")» ru rite. Ctsoumers vont lentement. |
Cet élève va digestion va bien, ta mal. Sedit quelquefois de cer-
irm-nte. Aller vite en besogne. Son affaire ne ra pas taines évacuations. Le remède qu'il a pria l'a fait aller quille. (
J°*
lère,
diables. Exclamations d'impatience, de co-
qui signifient Eloignez-vous, laissez-moi tran-
«• Ces arbres vont bien lentement. Le | mouvement ou six fois. Aller par haut. Aller par haut et
Cette tragédie est allée aux nu«, A eu un
peut être considéré relativementà la direction. Al- cinq par grand succès. t Aller son chemin Poursuivre son
"r en avant, en arrière, bas. j J S emploie fréquemmênt en parlant de conve- entreprise
Ce nuage nance, de l'harmonie de deux on de plusieurs ob-
r
w du-râli de Varient: Aller contre vent et marée
droit. son chemin: ,Aller bien. N'oller pas bien. [ jets, de la.
Fig. Dans le même
Al- manière dont une chose s'adapte à
une
bonhomme de chemin, Poursuivre sonentreprise tout
doucement
à votre robe.-4\et fleurs Agir sans artifice.
et sans éclat.
|
JI
grand chemin
m. faut pas aller par. quatre
sens.
^kPis. Ma santé ra de mieux en mieux. Ce malademal vont bien à ses cheveux. Ces deux couleurs ne\ont pas
Ce
ta bien ensemble. La harpe et le violoncelle vont bien
7««R
'««f
mal. Ce jeune homme va toujourscontre fa ro- m- chemins ront à moyens onar-
de son père. Ce serait aller contre tous les usages
fu.«. C'est un homme qui va droit en tout. Ce sentier pasçhose.
|
à ma boite. Se dit aussid'une personne et d'une
Ce manteau ne vous ta pas bien. Cetterobe
fin. j
jeu, Parler et agir, vivementet sans
"> tout droit. Cette allée va vous pas aller de main morte, Frapper rudement; et
ment peut être considéré relativement au terme on brunes. Si perruque
Mettre de la violence, de
lui ra mal. Ces bottes sont trop
volonté, sans énergie. l Les premiers vont devant,Les' de l'organisation féodale; avaient converti en M- crucifères dont les fleurs- sont blanches, le calice

A force de s'exposer à quelque


^iiifie Sortir,
rea6
plus diligents ont toujours l'avantage sur les au-i néfices presque toutes les terres indépendantes.Les
;res. 1 Amorce de mal aller, tout ira bitp^ Après les propriétaires d'alleux allaient eux-mêmes trouver
disgrâces, il peut survenir des_ événements peu- les seigneurs puissants, et leur faisaient don ,le.
reux. 1 Tant va la cruche pistil, ou finit par '1
leurs terres, à la Condition de lestenir d'eux à titre
si- j dance, sujets à la juridictiondu seigneurjusticier.
Ouvert et la silnmte très^Uongée. Umltiait? offici-
naie, qui a une odeur d'ail très-forte, est employée
comme diurétique et antiscorbutique. Ses graines
peuvent remplacerla moutarde. On l'gppelle plus
communément Félar.
ALLIANCE, s. f. (du lat. lier avee\
s'éloigner d'un endroit quitter un Sous ce dernier rapport, il y avait une division des Union par mariage. Faire «ne grande alliance, une
lieu. Sen aller de Paris. &en aller de sa demeure. S'en alleux en alleux nobles, ceux qui avaient justice belle alliance, un* riche alliance. Rejeter une at-
aller du bal, </« spectacle. Il s'en va. Elle s'en est al- annexée et censure ou liefs qui en dépendaient, et liance. Contracter une alliance honorable. Avant d?
lée. Je m'en irai. S'en aller cite, lentement, tristement, alleux roturiers ceux qui n'avaient ni justice an- conclure une alliance, il faut bien connaître les gens.
le Au fig. Il signifie,
| nexée, ni fiefs dépendant d'eux, ni censive, mais
j qui ne devaient rien à aucun seigneur. (Lafargue.)
Il rejetait bien loin de lui l'idée d'unie alliance are,-
utne famille de parvenus. ( Cardinal de Rete. x
mondes'en aille de ma maison.
eirparlant des personnes. Quitter la vie, mourir, et Dans les anciensjurisconsultes, ies expressions alleu Jurisp. Quasi-parenté que forme le mariage entre
en parlant _des choses, Disparaître, s'évanouir, se et patrimoine sont souvent employéescomme syno- l'un des époux et les parents de l'autre. On distin-
.dissiper, s'écouler. Lesjeunes,gens viennent et lesvieil- nymes. Les petits proluriétaires d'alleux, les gue dans l'alliance, comme dans la parenté, la
lards s'en vont. Cet ho'mmeest au plus mal. il s'en ra. hommes libres de condition moyenne, étaient tombés, ligne directe, ascendante ou descendante, ainsi que
Ce malade s'en ira la chute des feuilles. Le mal vient la ligne collatérale.Les parents de l'un des époux
vite et s'etc va: lentement. Son rhumatismes'en est allé que celle des colons Hdes' serfs. (Praudhon.) à un degré sont alliés de l'autre époux au même
par les sueurs. Sa beauté s'en est allée. L'éclaf de son ALLEUDIAL, ALE, adj. V. allodial. degré. L alliance n'engendre pas l'alliance. Ainsi-
teint commence à s'en aller. Tôwt le vin s'en est allé ALLEVTttE, s. f. Petite monnaie de Suède, qui la femme du beau-frère n'est pas l'alliée de la
par cette fente. Nelaisse;, pas le lait s'en aller. La fu- vaut environ un demi-centime. belle^sœurde celui- ci. Il en est de même du mar
mée s'enfa par la cheminée. L'éther s'en ird si tous ALLIACÉ, ÉE adj. (du lat. alliaceus, formé d'une belle-sœur.L'adoption produitaussi l'alliance.
.'le bouchez pas bien le flacon. Les beaux jours s'en d'allium, ail). Bot. Qui a rapport à l'ail, qui tient Entre nous et certains parents
vont. Son argent s'en va. on ne sait comment. Ses de l'ail. Plante alliacée. 1 Qui a l'odeur ou la saveur
.vêtementss'en vont par lambeaux. Tombent en lam- i de l'ail. Agaric alliacé. Odeur alliacée. S. f. pl. Afin de vivre bons amis,
beaux. 1 En termes de jeu de trictrac, Je m'en rais, 1 Genre de plantes de la famille des liliacées ayant Il faut laisser toujours une honnête distance
signifie Je lève mes dames et je recommence un,au- I pour type le )
tre coup. Au jeu de cartes, s'en aller d'une carte, genre ail. (GKESSET,
c'est la jouer. Je m'en mis, allé de mon roi de car- ALLIAGE, s. m. En minéralogie, en chimie et 1 Dansl'anciendroit, on reconnaissait l'affinité dé-
suivi d'un infinitif, signifie qu'on en métallurgie, on appelle ainsi le résultat de la rivant du concubinage, laquelle
reuu; [ S'en aller, par se trouvaiecot
est eu mouvement pour faire quelque chose, ou qu'on combinaison opérée par la fusion de deux ou de unis
plusieurs, métaux. Par exception, cependant, les
le individus qui avaient vécu ensemble, et
est sur le point de faire quelque chose. Je m'en vais les enfantes de l'ua de l'autre. les
entendre le concert. Il s'en va mourir. On fait quel- produits dont le mercure fait partie se nommentt dit Pothier, par le ou personnes,
charnel, quoique illi-
commerce

les
quefois ellipse du pronom se.,Faites en aller tout le' amalgames. Les alliages ne sont souvent ue 'de cite, qu'elles ont ensemble deviennent une même
'monde. Laissez-le en aller. Une eau pour faire en aller simples mélanges, pouvant se faire en tou es pro- chair. 1 Il est de principe quç l'alliance ne produit
On dit plus correctement Faites sor- portions mais, dans certains cas, ce sont des com- pas l'alliance, c. à d. que les alliés du mari ne
tir tout le monde. Laissez-le aller, ou laisse.le s'en binaisons
|
aller. -Eau pour faire passer les rousseurs. Fig. et leurs bles de
en proportions déterminées, et suscepti- deviennent pas ceux de la femme, ni que les àluVi
cristalliser autrement que ne le feraient de celle-ci ne deviennent pas ceux du mari. Un
famil., Ibsen est allé 'commeil est venu, Il n'a rien composants. Les métaux qu'on allie le plus
fait de ce qu'il voulait ou devait faire. Tout s'en est fréquemment sont le enivre et le zinc, qui consti-
allé en fumée, L'affaire, l'entreprise a complètement tuent le laiton; J'étain et le cuivre, qui forment le prêtre qui l'administrait et l'e.- ant et ses père et
échoué. Cette affaire s' en va au diable, càtous les dia- bronze le- plomb et l'antimoine avec lesquels on mère; soit entre le parrain et la marraine; soit
fond les
bles, Oetteyiffaire tourne mal, elle est perdue. (Vo- dans les arts plusieurs caractères d'imprimerie. On emploie aussi enfin entre ceux- ci et leur tilleul et ses père et
Je vais ou je ras (ce (dernier n'est autres alliages, tels que ceux mère. Cette alliances, an point de vue n existe
pins usité;, il va: nous allons. vous allez, ils vont. de mercure et d'étain,
d'etain
de et |
mercure d'or, d'étain, plus aujourd'hui. Politiq. Union que font eutre
cuivre, de fer, de cuivre eux les souverains et 'lesEtats pour leur sûrefv,
J'nttiiis nous allions. J'allai noue allâmes. Je suis
aile ou allée nous sommes allés ou allées. Je rus allé
et
et
de plomb,
d'or, etc. (Ch.
et de
d'OrbigmO | Désigne quelquefois leur défeu leurs avantages communs. Le pou-
J'irai le métal même que l'on combine avec un autre. voir de fo er des alliances appartient
on allée; nous fûmes allés ouallées. nous irons.
Je serai altée ou allée; nous serons allés ou allées. L'argent et le cuivre serrent l'or. Fig. et rain, au représentant d'un État,,et ne peut ait souve-
appar-
J'irais nous irions. Je serais allé ou allëe; nous se- en mauvaise part ,jIIse dit des imperfections plus
rJons allé-; ou allées. Je fusse allé ou allée. ou moins grandes qui se trouvent en toutes choses.
Il n'y a guère de rertus humaines sans alliage.
ALLER, SI m. L'action d'aller, de marcher, d'a- On
vancer, au propre et au figuré; résultat de cette l'on appelle,, en général, alliage, le mélange que derne, fondé sur les principes de 1789, la souve-
fait d'un certain nombre de choses de diffé- raineté a cessé d'appartenir aux princes, qui ne
action. Il se dit principalement par opposition à rentes valeurs,
venir ou it retour. L'aller et le renir de la eague. Il nombre de parties pour former un tout d'un même l'exercent que par délégation, et qu'elle n'est pas
égales entre elles et d'une va- encore exercée par les peuples. C'est à la démo-
f nuira deux heures pour l'aller et le retour. L'aile, leur moyenne. 1 Aritbmét. Règled'allàage, Règle qui cratie, dit Bastide, qu'il appartient de restitner
ne me coûte rien, il n'y a que le retour. sert il trouver la valeur moyenne de plusieurs sor- ce mot sa valeur, en faisant cesser l'anarchie qui
Hélas! où est ce doux parler, tes, soit de choses dont le nombre et la valeur par- règne dans les rapports de peuple à peuple, aussi
Ce voir, cet ouïr, cet aller, ticulière sont connus, soit des quantités de chaque bien que dans ceux d'individu à individu. Pour
Ce ris qui me faisait apprendre que les alliances fussent véritablement obligatoires
Que c'est qu'aimer*? mélanges, lorsque l'ùn connaît le prix ou la valeur de fait et de droit, il faudrait d'abord que, dans
totale de chaque mélange.
Au lonj aller petit-fardeau pèse, Il n'y a point de défini, et qu'il se formât une alliance presque uni-
charge si légère qui ne devienne pénible à la lon- venelle et préalable, par laquelle toutes les puis-
gue. 1 Cet nomme a eu Taller pour le venir, Il n'a sances s'engageraient il. faire respecter entre elles
rien fait de ce qu'il prétendait faire; il a fait un les principes d'éternelle équité. L'idée d'un congrès
voyage, une démarche inutile. 1 On dit aussi de peuples, idée qui est encore aujourd'hui relé-
substautiv. Le pis aller, Le pis quid puisse arri- j guée parmi les utopies, sera la conséquence der-
ver, la moindre ressource qu'onrecouvrerpuisse avoir. Le pis t nière de l'établissement du principe de^ouversineté
aller pour lui sera toujours de une partie nationale. Quelque chose de semblable fat essayé,

i
de l'argent qu'il a perdu. Si vous n* trouvez mieux, en 1815, au congrès de Vienne, et présida à la bi-
je serai votre pis aller. Un triste pis aller. On dit zarre conceptionqui prit le nom mystique de Sainte-
adverbial. Au pis aller, Dans le cas le plus fit- Alliance. V. SA1MTE-AIA1ANCE. Les démocrates qui
cheux, dans l'hypotliëse la plus défavorable. Au
il en sera quitte pour une amende. distinguent soigneusement dans leur animadversion le
ALLEU, s. ni. (du lat. allodium, dérivé du celt. gouvernement britannique et le peuple anglais. Al-
a]l, tout leud, lod, lot, sort; on écrivait anciennem. liance défensive, Celle qui a pour/but la défense
aleu, allueuf, alluez aleeuf, aluel; et, dans les mutuelle de tous les associés contre une antre
chroniquesdu moyen âge, le même mot se dit alo- puissance plus forte que chacun d'eux. 1 Alliance
dium et alod}. Cet ancien mot désigne la terre que offensive. Celle qui, au contraire, a pour objet d'at-
le possesseui ne tenait Je personne, qui ne lui im- taquer un même adversaire, comme
lors
il est arrivé
France.
posait envers personne aucune obligation par op- des diversescoalitionsdirigées contre la
position au fief, qui était la-terre reçue d'un supé-
rieur à titre de récompense, et qui obligeait envers
lui à certaines charges. Les premiersalleux paraïs- s'engagent tous à prendre parti dans les querelles
sent dater de la conquête des Germains, et ce fil- de chacun d'eux. De telles alliances, si elles pou-
vaient être durables, 1 formeraient de véritables
vainqueurs 'au moment de leur établissement. Les unions fédératives qui tendraient à confondre dans
Shropriétairesd'alleux étaîent appelés hommeslibres, ure seule nation les divers peuples qtti se seraient
1 engagés. LAlliances naturelles, Celles qui, écrites
-terres à titre de fief. Aux' siècle, il
presque plus d'alleux ni en France ni en Alterna-.
avait (du por^qfléscOnstituants.
le besoin de protection, si pres- deur de Pailj qni se nourrit habituellement d'ail. laquelle un Etat
sant dans ces siècles de gnerre, et le progrès fatal est tenu à des services plus un-
| «a tiaitê^alliance; on
et C'est on
le «traité de Madrid, et de céiter ta
il n'était pas libre grand cas de lA
dans il contracta l'obligation etté- ration gerTBaaiqtte, la

une domination étrangère,


La Suisse est tme La est
des Êtats-Fats.
une
n'avait pas le droit d'aliéner le domaine decar souverains, des partis, des partïe«liïeirs pttàsants,
il sa
couronne. Acte solennel par r tager les fruits, oa pour pré-
lequel l'alliance est établie entre deux ou plusieurs ma périt

auditions, les article» d'un traité d'allumée* Violer,


drrhinr; un trait» tf alliante.
alliance atr alliance
objet borné,
triple intérêts hostiles. La
et Cemot
vue d'un
une accep-
Alliance tonnée de généralité que la tigtue; c'est «ne unioa formée avec
eu lt>87, contre Louis XIV, par la plupart des sou- entre plusieurs souverains
verains de l'Europe, ayant à leur tête le prince puissance ou États «autre une
se servent de

|
et la
d'Orange. Quadruplealliant». Alliance concltte à
Londres, le 2 août 1718, entre l'Empire, la France, et

entre l'emperemr et
deux ou plusieurs personnes, de deux ou plusieurs
de 1814 qui abattireut l'empire fitançais,

pouvoir.
partis
Hollande, pour terminerles dif- semblées législatives,
La raofitioa
eu par
notamment dans tes as-
contre le parti qui est au
des tor>-s et des radicaux mots h»
choses. Noua vivrons renversa le ministère whig. -pe même que ligue
avec vous dans mw étroite !Il- coatitian se prend souvent dans nu sens.défavorabfc*
l-aiice. Les pfa» petits animaux se fortifient A.LLIATU, s. m. Astron. Nom de la pre^
plusieurs choses de nature
de la doureur et de L'alliance de
-auere étoile de la qnène dt
dit attssi Âltinih.. On t nuur t»t-. ir^r
U
«a»
l.i puissance spirituelle um par le mariage; lié par alliage-
n e»<utile ni à la religion ni ci l'État. p*r wn traité. Ite*
alitas était
Utninres Je sel, Alliances fermes et durables. ainsi
appelées parce que le sel est incorruptible, ou bien téger ta liberté d'une
parce que le sel est le symbole de la sagesse qui iiatiou athée. IlFtjr. la
l'.ut présumer qu'elles ont été faites
| avec mûre dé- Individujoint à un antre par alliance, par affinité.
lijx-ratjon. Rhét. Alliance de mots, Rapprochement,
'irium de mots qui semblent devoir s'exclure, et
Les alliés sont hs persounes que ce tien attache

i'»p
"•«
ai^-
de
'.m. par leur opposition même, produisent beau- les alliés de la femme
a ettet dans le discours.

En tliéol.,
Corneille a
mot* iiui touchent le sublime. ¡'Vn1-
mot répond à eeluï des troite union
Hébreux berith. que laceVulgate traduit, par
testa- sant plus,
et, réciproquement, tous les

n'en fai-
de

i-i-ntum, d'où sont venus les noms d'Ancien et de> pour et même tilt
-Ni mvcauTestament, pour désigner les deux
>s alliances que Dieu a faites, l'une avec les gran- parenté de l'autre. Elle n'existe qu'entre chacun
cens Hébreux, l'autre avec son peuple nouveau
au- des époux et les parents légitimes ou naturei» de Dieu.
pue la médiation de Jésus-Christ. Selon la Bible' soit En elle n'établit aucun Ken,
l'ion a contracté alliance avec les hommes entre tes parents et mari-et
en pin- de la hname, soit entre chacun de damiers
ceurs rencontres. La premîère de ces alliances fut ces et
telle que Dieu fit avec Adam, torsqu'après l'avoir alites commel'autre.parents t, tout pAmrt, à quel- Tout riche crut nVut p^s
'i-tv, il lui détendit l'iteage du fruit de l'arbre du
que degré qu'il le soit allié Ne en porta»*
'ion et du mal. La seconde alliance est celle que se trouve au même Oa t« tau b>tTO
l'ieu fit avec l'homme après sa prévarication eu et réciproquement. Les alliés des degrés; les plus| lX>tit tt a fttïoie aTaissa,
ui promettant un rédempteur. La troisième al- proches, se désignent
liance est celle que Dieu fit avec Xoé, lorsqu'il lui minations respectivement par les déno-
"rdonna de construire im grand suivantes: beau-père, bette-mère*
vaisseau, pour y dénominations
conserver les animaux, et pour s'y mettre lui..
i^me, ainsi que sa famille, à l'abri des eaux du peetive de chaque b-rn. indiquent la position res-
gendre,

et loutesiSs alliances étaient générales- «Iles son conjoint. Enfin,


embrassaient* le genre humain tout entier. Ainsi belle-
Xoé traitaient avec Dieu an nom de tous
'•s hommes. Il n'en fat pas de même de France aux
'l'ie Dieu tit dans la suite avec Abraham; elle était trois catégories
servent
frère$ et
à
époux, et des père et mère de

sœurs sade
les noms de 6«w-fror* et de
désigner le mari Relativement
femme, ou la femme re- t es («nu
aux frères et sueurs de son mari. "Deces
un autre
Ow rthim't
beaucoup plus limitée, puisqu'elle ne regardait de dénominations, les deux
mières pre-
ce patriarche et les descendants qu'il devait avoir Que concernent les alliés du premier degré en *i
ligue directe, et la troisième les alliés du second
''
par Isaac. Ils ne sont pas demeurés dans
«mm»alliance
moije les ai rejetés, dit le Seigneur. (Basatiet * en Iigte collatérale. Pour tes degrés plus
éloignes, il n'y a pas
de
Ou swW*
VriK*.

Il vient, de ses divines mainà


Sceller l'éternelle alliance la parenté, en y ajoutant, s'il le fin», h. des
Qu'il a faite' avec-les humains. alitant»* perdrix,
dam
{i. IL R0VSSC1D.) sont evnmt les oo»I

t Arrhe d'aManc. Y. arche.|


argent composée de deux cercles réunis,
Bague d'or ou
«H de
peuvent, figurer cornai» témoins dutm les dit
la temme porte et que procès où leurs alliés mat parties* Cet
au doigt annulaire de la main rxd
che comme signe de mariage. Acheter «-au-
une alliance
(Voltaire^ Celui otii celui de la,
''»»•» (tenir une alliann. Porter
au doigt une al- et

ne
Partie d'un licol ayaat la forme d'une ba- esttait,* d*Jï«» d*
uni a un autre pour leur sûreté, leur défense et
leurs avantages commuas; lig^ié Cest
VaBkmer est une union d'à-
raine et de convenance établie par de* traités entre
sont alliés
est
synonyme de celni de confédéré. Vupeuple est
i ait* d un
est nue union sidérer les ennemis de ce peuple coumïe les siens
contractée entre des partis, des l'assister dsius ses guerres par des se-
cours d hommes, d'argent, etc. les
pour soutenir leur
^ance. {modération exprime nations entretiennent des rapports constants etque
jour-
*«ioa permanente, en outre une orsani- naliers, on appelle aidés les princes qui
«-terme; il dit un état ne sçjont
de profonds dissentiments.
.«^iw les l'on dit
la Franc* de
en
^rornune. associe
sie, la
On dit contracter
une faire ou signer
tm est vomit 7* «-
ALLIVRÉ, BB, part. Taxé,, imposé. Une terre

été
rie, de porcelaine, etc. allivrée eat une terre imposée suivant son retenu, d'a- destinées à conserver la mémoire des harangues
wès le cadastre. que les emperéurs et hs généraux adressaient
codile, très-communedansl'A-: ALL1VREMENT, se m. Admininist. On entend à leurs armées. Ces médailles montrent l'empereur
? mérique du Sud. Il est proba- par ce mot le jevenu imposable, c. à d. le revenu debout sur une
ble que cet animal n'aurait ja- net calculé sui'un nombre d'aunéesdéterminé,soit estrade, oùil est
mais qu'on l'applique à la quote-part des contributions accompagné du
nom que celui de crocodile, si qui doivent être payées par les communes, soit préfet du pré-
les navigateurs espagnols, en qu'on l'applique à.celle des particuliers. lnscrip- toire, et au bas
parcourant le nouveau monde, 'tion au cadastre. Chaaun des articles mention- de laquelle on
n'eussent remarqué sa grande nés au cadastre. 1 partie du territoire qu'il contient. voit plusieurs
ressemblance avec le lézard, et ALLIVRER, v. a. Administ. Répartir les im- soldats qui l'é»
ne lui eussent on conséquence pôts fonciers en proportion du. revenu des posses- coûtent. On lit
donné le nom de lagnrto que seurs où propriétaires. On nommait autrefois livre autour de la lé-
les Anglais changèrentbientôt ou livrée de terre une portion de terre valant une gende aiaocv-
en celui iïdlligato ou à'alliga- livre de revenu de là allivrer, pour taxer, imposer. TIO COH. (allo-
lor. La voix de cet animal est ALLIVREUR, 's. m. Administ. Celui qui était cu tio cohortmm)
très-forte et même effrayante; chargé de la répartitiondes impôts fonciers. La premièremé-
elle est semblable au mugis- ALLMICHLEC, s. m. Pièce de monnaie turque daille frappée
sèment d'un, boeuf; il exhale valant environ 3 fr. 50 c. ainsi est de Ca-
aussi une odeur de musc très- ALLOBROGÉS, s. m. pi. Ethnog. Peuples guer- ligula. Le der- Allocution.
désagréable. "On voit souvent riers de la Gaule narbonnaise, qui habitaient cette nier Auguste dont nous ayons une allocution est
flotter les alligators sur la sur- partie des Gaules appelée plus tard la Savoie, le Maxence.Se dit aussi, chez les modernes, du dis-
face*de l'eau lorsqu'ils guettent Dauphiné et le Vivarais. Les Allobroges apparte- cours adressé par un chef à ceux qu'il commande.
leur proie. Les alligatorsattei- naient la race gallique, la première qui paraisse L'allocution de Henri IV à Ivry est justementcélèbre.
gnentune longueurde 4 à 6 mè- avoir occupé le sol de notre patrie. Braves, intel- Quelques allocutions de Napoléon Ier sont également
tres; ont le museau large
ils ligents, comme tous les Galls, ils en partagèrent devenues historiques. On peut citer parmi les allocu-
et obtus et les dents inégales sans doute les dispositions mobiles qui les poussè- tions les plus belles et les plus expressives celle de La
mais ce qui les distingue des rent à couvrirle monde de leurs colonieset à porter Rochejaqueleinaux Vendéens,au moment de livrer ba-
autres crocodiles,, c'est que les partout un nom redouté. Les Romains détruisirent taille Si j'avance, suivez-moi si je recule, tuez-pioi;
quatrièmes dents de la mâ- leur cité, comme ayant favoriséle passage d'Annibal. si je meurs, vengez-moi Se dit parfois d'un simple
choire inférieure entrent dans ALLOBROGME, s. f. Bot. Genre de plantes de discours de peu d'étendue, prononcé dans une cir-
des trous correspondants de la famille des liliacées, appelé aussi czackie. constance plus ou moins remarquable. Cetteallocu-
la. mâchoire supérieure, tandis ALLOCARPE, s. m. (du gr. àXXo;, autre tion terminée, on distribua les récompenses.L'allocution
que chez les crocodiles vrais xapirô;, fruit.) Bot. Plante de l'Amérique équi- du maire obtint lesapplaudissementsdetoute l'assistance.
elles se logent dans des sillons" noxiale, de la famille des composées. .ALLODAPE, s. m. (du gr. àXXoSairô;, étranger).
superficiels creusés au bord de ALLOCATION, s. f. (pron. alokàcion, du lat. Entorn. Genre d'insectes hyménoptères de la lia-
la mâchoire supérieure et sont; allocatio, formé de allqcare de locus, lieu; placer, mille des mellifères,établi pour trois espèces du cap
visibles à l'extérieur. En ou- mettre en son lieu).. Action d'allouer, d'accorder -de-Bonne-Espérance.1 Bot. Genre de plantes de la
tre, la tête des alligators,est une somme pour une dépense résultat, de cette ac- famille des épacridées fondé sur un petit arbrisseau
moins oblongue, et leurs pieds de l'Amérique.
de derrière sont dépourvus de mander 'une allocation. Refuser une allocation. ALLODIAL, ALE, adj. Jurisp. féod. De l'alleu,
dentelure et seulement à demi Alligator. Jurisp. Action de déclarer juste et légitime dans, qui a rapport à l'alleu. Bien allodial. Terre allodiale.
palmés. On distingueplusieurs espèces d'alligators un compte- rendu un article de dépense déjà faite Domaines,allodiaux. Pays allodial. Les propriétaires
le caïman à lunettes, fort commun à la Guyane et ou qui doit se faire. L'allocation doit avoir lieu de de terres allodiales étaient appelés hommes libres, par
au Brésil, et le caïman à museau-de brochet, qui la part de celui qui le compte est rendu. Ainsi opposition aux vassaux. La partie aliodiale de la .mr-
ha,bite les fleuves, du midi de
trionale. V. CAÏMAN.
l' Amériquesepten- -un' titteur, qui rend le compte de~Eutelle à ,son pu-
|
pille devenu majeur, porte dans son compte de féodale. Substantiv. L'allodial corporel était un
ALUGOTET, s. m. Agric. Vigne .qui produit dépense %ne 'somme employée utilement pour le une fonds tenu en franc-alleu l'allodial incorporel était
du raisin blanc d'une bonne qualité. mineur, celui-ci alloue l'article, ce qui équivaut à
ALLINGUE, s. f. Obstacle formé de pieux et de la reconnaissance formelle que la dépense a été jus-
rente foncièrepossédée de la même manière.
ALLQDIALITÉ s. f. (du celt. alod^ lot, sort).
perches que l'on établit dans, une rivière pour ar- .'tement faite. Féod.. Etat, qualité d'un bien allodial, c. à d. d'une
rêter le bois 'flottant. On dit aussi allinyre. ALLOCÈRE,.s. m. (du gr. âXXo;, autre; xépaç, propriété pleine, indépendante. C'està la constitution
ALLIONIE s. f. (de Ch. Allioni, botaniste pié- «corne). Entom. Genre d'insectes coléoptères té- politique de l'Etat déterminer de quel côté est
montais;. Bot. Genre de plantes de la famille des tramèrés de la famille des longicornes, ne renfer- la présomption légale lorsqu'il y a doute sur la
nyctagènes, particulier a l'Anjérique tropicale, eut mant qu'une seule espèce du Brésil. question de savoir si un bien est féodal ou allodial,
renfermant deux ou trois espèces d'herbes qui ont ALLOCHE, s. f. Ichthyol. Poisson que l'on croit et qui doit prouve dans ce cas la féodalité ou
quelque ressemblance avec les scabieuses par la être le grand célerin. l'allodialité. En Angleterre, tout est fief, et la
disposition de leurs fleurs.^ ALLOCHÉZIE, s. f. Méd. Évacuation de ma- preuve de l'allodialité n'est point admise contre le
ALLIOTH, s. m. Astron. V. alliath. tières fécales par un anus artificiel ou autre ouver- roi. En Fran^ce^çous l'ancien régime, toute terre
ALLITÉRATION, s. f. (du lat. allidere, froisser; ture accidentelle ou anormale de l'intestin. était présumée féodalesuivan^la maxime Nulle
littera, lettre). Rhét. Figure de mots par laquelle ALLOCHROÉ, ÉE, adj. (pron. troc du gr..àX- terre sans seigneur, et ufeHaît que l'allodialité fût
on répète exprès, dans la même phrase, les mêmes Xb;, autre; xpôa, coulenr). Hist. nat. Qui change prouvée. En Allemagne, l'allodialité est admise, en
syllabes, de manière. produire plusieurs fois le de couleur. Le botryte allochroé passe peu à peu dty règle générale, et la féodalité doit être prouvée.
même son. C'est un vrai froissement de lettres. qui blanc au jaune. Qui n'est pas partout de la même ALLODROME, adj. (du gr. &).).o|i<xi,bondir
se heurtent. Primitivement destinée à produire couleur. L'agaric allochroé ezl jaunâtre en dessus et Spôfio;, course). Entom. Epithète donnée à u»e
l'harmonie imi^ative, l'allitération dégénéra en ca- araignée qui court et s'élance, en bondissant sur
cophonie. Beaucoup d'auteurset surtout de poètes ALL0ÇHRO1SME, s. m. (prou. kro). Diversité, sa proie. Lycose allodrome.
ont fait usage de cette figure de mauvais goût, ALLOÉE, s. f. (du gr. àXXoïoç, différent).
dont voici .quelques.exemples Rusé, rasé, blasé. AL HRO TE, s.f. (prou. kro). Minéral. Variété Entom. Sous-genre d'insectes hyménoptères, de
(Beaumarch.) Votre oncle paternel, éternel, sempi- dejâ^énat coièna^erdécouvertedans une mine de fer la famille .des ichneumoniens.
ternel. Pas d'anarchie, pas de monarchie. Qui refuse^ ^eNorwége. EllBse couvre d'abord d'une espèce d'é* ALLOGNE, s. f. Technol. Cordage dont se ser-
v" muse.-Quiterre a-, guerrea'. Bassop\nietfëJ~àbordihpar mail, qui dopent dpn jaune rougeâtre en se repro- vent les ingénieurs militaires pour la construction.
.-de ponts volants.^
ALLOÇHROMASIE,s. f. Physiol. Changement ALLOGONE, adj. (du àXXrjXwv, réciproque;
du Nord .0 fait un fréquent usag^ de l'allitération. des couleurs-défaut de l'œil, qui perçoitles couleurs ywvia, angle). Minéral. Segr. dit d'un cristal qui réu-
Les Hébreux cherchaient dans leur\etymolagies ficti- autres qu'elles ne sopt.' nit à la forme du noyau celle d'un dodécaèdre à
ves de^nots. (Renan.) ALLOCUTION, 8. f. (pron. alokucion dit lat, triangles scalènes, dont chacun a son angle plan
L'allitération peut être d'un très-nfeureux effet, allocutio, formé àe<dloquoriOd,à; loquor, je parle). obtus égal à la plus grande incidence des faces du
• lorsqu'elle produitl'harmonieimitative, comme dans Les par ce mot la harangue Chaux allogone.
carbonatée
ces exemples 1,1 faisait sonnersa sonnette. j(La F.on- d'un général aux soldats placés sous ses ordres. A noyau. AUTOGRAPHE, m. du gr. âXXo;, diffèrent;
tainé.)1 Pour qui sont ces serpents gui sifflent sur vos Rome, on attachait un prix inestimable à l'art de Ypa«PTi,'caractère). ,s. Bot. Genre de plantes crypto-
têlts ?(Racine.) Les poètè&du moyen âçe-èmployaient la parole on l'exigeait d'un, chef d'armée. Mais games comprenant toutes les espèces de graphides
souvent l'allitération, dont ils faisaient grand cas.- lorsque les groupes romaines ne furent plus recru^
à lirelles recouvertes dans leur jeunesse d'une croûte
ALLITÉRER,v, a. FairXdel^uîïtération. Alli- tées que de mercenaires et de barbares, d'hommes farineuse, souvent colorée, dontleur-6rd sedé-
térer des mots, des phrases. Ceîuî-lii allitéraitd'une privés dé ces sentiments généreux qui existentchez gage à peine.
manière grotesque, qui le premier a dit Le riz le citoyen armé pour la défense de on-pays, les
tenta le rat, le rat tenté tâta le riz c'est six sous ces
ALLOÏATHÈRE s. m. (du gr. àXXoto;,diffi-
rent &(%, épi). Bot. Espèce de graminée dû genre
six saucisses-ci ou encore Didondina, dit-An, du dos
Au les Germains, armées. Les allocutions de César sont parfois fort gymnopogon.
ce sont les et les méridio- remarquantes. L'allocution que Tacite met dans la
Chastes.) Bot. Genre d& plantes nommé aussi allocarpe.
ATLL1TUR1QUE, adj. Chim."Se -dit d'un acide
qu'on obtient l'antiquité." C'est là que se trouve cette phraseéner- nique ou de pouzzolane.
gique, si souvent -rappelée Ubi solîtudinem faciunt, ALLOMORPHE,s. f. (du forme;.
chlorique et concentrée rapidement. Acide pacem appellent (là ou ils font la solitude,- ils Bot. Genre de plantes de
la amitié des mélasto-
terminales.
troit de Malacca, à fleurs disposées en panicules oc«n«6 duntf aille,
de.. |
d'un jardin, d'un jÀL^OPATHiqraBfEWT,
parc, dune ruej L'allongement d'un canal. L'allon- allopathique c.Sd. conforme aux prescriptions,
D'une manière
gement d'une robe, déve- aux règles de l'allopathie.
s. f. Physiq. et physiol. Mé- ,Jappement
dans le sens de la longueur. Le lama
différente..
tamorphose,-passage d'une forme à une autre toute
s.f.
ALLOMORPHITE,
ne parait grand que par l'allongement du cou et la terne
longueur
Minéral qui provient tation morbide |
des jambes. (Buffon.) Pathol. Augmen- allopathique. Maladie allopathisée.
en longueur que présententcertains lade d après
du organes. L'allongement
sulfate de baryte, contenant une certaine propor- Lenteurs volontaires, du visage. | Fie. au pluriel Mettre en pratique
affectées, calculées, que cer-
|
système de l'ail patine. Neutral.
les préceptes de
tion de sulfate de chaux. Ses caractères minéralo- taines gens
giques sont les suivants éclat vitreux, un peu nacré' apportent dans les affaires. Chercher
jaunâtre, grisâtre ou blanchâtre, avec une légère l art d'entretenir trouver des allongements. Les avocats ALLOFATHISTE, s.'in Médecin qui suit, qui
l'audience\ar les allongements de la pratique le système, les préceptes de l'allopathie..
teinte bleuâtre, translucide snr les bords. Il est in- dit
soluble dans les acides. parole. (Cormenin.) Peu usitédans ce sens. ) En On aussi allopathe
ALLONGE, s. f. (rad. long). Pièce qui s'adapta mar., 1 allongement l'accroissement + «A?ltOv HANATE • »• m: Cihim- Acide qu'on
de "bar" Solvant 1 éther «Uophwiique dans de l'eau
il une autre dans le sens de la longueur, et qu'on
y ajoute à dessein pour rendre la première plus les
ALLONGEOIll, s. m. Technol. S'emploie dans
longue. Ainsi les charpentiers, les constructeurs
ALLONGER,v. a. Rendre plus long en aioutant Mo-
de navires, les menuisiers et beaucoup d'autres
tisans se servent du mot allonge pour désigner une ar- une allonge. Allonger une planche. Allonger une de cuivre et d'un peu
pièce rapportée à une autre dans l'intention de l'al- Nous ne
porte, une table. Allongerun fouet. Allongerdes étriers
voulons raccourcir les habits, maisil est rapports avec le collyrite. C'est une Substance ter-
longer. On met une allonge à une robe, à
une table, besoin d'allonger pas reuse, demi-transparente, infusible, couleur bleu
a une corde a tout ce qui a besoin d'une crande
plus long en céladon, passant au vert et au brunâtre. On la trouve
coucn. iseri de bœuf auquel on atta- une corde .Allonger les oreilles.Déployer, étendre.
che un crochet de fer, et qui sert à
Allonqer
en Saxe et dans PAyeyron.

en
|
viande. Uiim. Instrument
porcelaine. C'est
en
suspende la Allonger le bras.
grès en verre ou
tube renne dans son mi-
Ajouter des développements. Allonger un récit
ALLpPHANIQUE, adj. Chim. Qui paraît être
autre
lieu avec une des un extrémités plus ouverte que par des descriptions. Allongerai ouvrage par de
nou- Acide allophantque. Ether allophanique
1 autre. Cette extrémité veaux chapitres Augmenterla durée d'une chose ALLOPHYLES, s. m. pi. Mot qui signifie pro-
sert faire communiquer la faire durer davantage. AllongerIp temps. Allonger
uu récipient, que l'on veut éloigner du feu, qui se trouve ordinaire-
la cornue ou l'alambic qui est placé dans le four- avec une affaire, un procès. Allonger le travail. Allonger ment employé dans
le pas. Hâter presser sa marche en faisant.de plus [ Testament pour désigner la version grecque de l'Ancien
neau Dans le commerce,dans la banque, etc., on grands pas. les Philistins
appelle ainsi le supplément de papier qu'on ajoute Fiô. et famil. Allongerle «par chemin,-
faire écritures adj. Qui appartient à une
aux effets de commerce couverts de signatures, plus de profit. C'est
pour faciliterde nouveaux endossements. L'alloue
de longues dans le desseiiwl'en- tirer C ^Lf S"1
aussi tirer un procès en lon-
i "aat? une autre-nation.
doit consister en une feuille de papier gueurpar des formalités
celle de l'effet, et doit y être adaptée semblable à la courroie,. Tirer parti d'une somme modique d'un
|
et des chicanes. Allonger grandes classes, et que l'o-n
a nommées
tantôt
races
de manière revenu borné en mettant une grande
il ne faire qu'un tout avec le titre primitif. L'usage dans sa dépense. Il signifie économie
Mes allonges était déjà suivi aussi Porter les profits çvttov feuille). s- 'm- (du gr/âttor, différent;
de toute addition en 1739. 1 Se dit aussi d'une charge, d'un emploi plus loin qu'ils ne de- Bot. Genre de plantes de la fa-
un mémoire, il, une lettre, ïun vraient aller légitimement. mille
|
écrit quelconque. Equip. milit. Chacune des Que de places ne vau- port des
des sapindacées, renfermant un arbrisseaudu
I .indes de cuirqui servent à deux draient pas tant' à bien des gens, s'ils n'allongeaient
On appelait nemW un peu la courroie! Escrime.
'l'il'' ceinturon. Ane. coiff. supporter le
allonges une botte, Porter, un
coup d'épée, porter
vSZF' avocatiers, 'et
s.
réuni
m> (<duSr-
au cenre oruitronl,n
famille des général
les cheveux postiches qui s'attachent
faire croire qu'on ade grands cheveux. à la tête pour en allongeant le bras. Vulg. On dit dansune le Sn^OTTÎ
botte
même un petit nombre d'arbrisseaux
autrefois des allonges aux perruques On faire mettait sens, Allonger un coupnde pied. Allonger gnmpants de l'Amérique tropicale, à fleurs axil-
|
iia-uds. Mur. C'est en général
struction ou même de mâture fixée
pour les de Poing. Allonger le visage
un coup laues, jaunes, munies de bractées
uno pièce de con- faire éprouver un vif déplaisir, à quelqu'un, Lui sies ou couleur de sang. séparées, cramoi-
le long d'une une grande sur-
autre par une de ses extrémités, et qui-la dépasse prise, un grand étonnement. Comme cette nouvelle [.Genre
en longueur par l'autre extrémité. 0? trouve à bord dune
lui a allonge le visage! Tout le monde sait de polypes anthozoîiirea.\
que l'effet
des allonges de
couple, de porque d'estain ou cor- longer les impression fâcheuse est de déprimer et d'al- ALLOPOIUNES, s. f. pl. Zool. Famille de zoo-
n>eres de gorgère de courbe', traits.
de capucine, etc. \M- S S? d'UD m,alade araaigricela
C'est pour p<*
qu'on
la dit aussi, phytcs ayant pour type le genre' allopore, et carac-
"o»fi>S.f rLeùx Se
lonv de revers, Celle qui détermine la hauteur térisée par la structure-du polypier
couple, lorsque sa courbure eptre dans le du La maladie lui a beaucoup allongé le visage.I Mar. .fixe, composé d'une matière calcaire.
navire et Allonger ou faire allonger un ^O^TÈRES,
qu'elle en diminue s. m. pi. (du gr.' «tecov na
la largeur en cet endroit- 1 En éordage, Lui procurer
particulier, une allonge est plus de longueur. Dans armée geoire). le hthyol.
une navale, allon-
t'ou qui ne se surajoute à une pièce de construc- ger la hgne,C est augmenter les distances entre les loissons exprime la variation de leur po
remplit à elle seule sa destination; aucune autre, et-qui vaisseaux qui la forment.Est quelquefois emploi sition,
tantôt;jugulaires, tantôt thoraciques,tantôt
iTQTontTnn d'écubier, Piècestelles sont les etcomme
*«££•£ synonyme d'Adonner, d'ajuster, d'élonger abdominales et quelquefois
face qui ont deux, faces planes de longer. V. ces mots.Fauconn. S'emploie manquant totalement
face extérieure du -normales à la sur- neutralemént et signifie Se revêtir de seîpluï
rîéu'rë partie de sesnavire,' et,deux faces courbes
surfaces intérieure et exté- grosses plumes, en parlant d'un oiseau. I s"\L
rieure La membrure de la LONGER, v. pr. Être allongé, s'étendre,
pour limite arrière, et l'étrave proue qui a le cottis ployer en longueur.Se dit au propre et figuré se

iX'
pour limite
7IÏ P"-Par les allonges d'écubier. Allonges de serpent
Pièces de construction qui constituent
avanx, au
qui s'allonge sous l'herbe. Vulg. Se mesurer Genre
sur le terrain, se battre à-l'épée
4
dionale.
de plantes composées Se
Synonyme
l'AaC £
partie de la membrure C0înprisç entre les ^nges la battre d'une manière quelconque, àcoups de
mies eTwlH3^1"1^63 et q^ouiilettes à coups de poing, etc. pied
rales; ellesse terminent latt- ALLOKGEKESSE,s.-f. Nom donné à certaines
en haúteur à la lisse de ALLOTEMENT,s. m. Ane. jurisp. Action de
ALLOi\YME5.adj. et s. m, lotir, départager; lot, partage. J de
part. Rendu, devenu plus long, (dugr. àX>.o- autre-
corde allongée. Une robe allongée par la nom d'un autre, et de Kj, f** forme). ««t. Gem/deplS de
allon9ees des Portiques. Le nègre a les sous le nom d'un autre. Il ne faut pas confondTe
jambes et
Ayat ïfSÏ le Lapon.
plus épaté v nLL?^ATIIE' s" m- Médecin qui
^erD- de Saint-Pierre.)
l'allopathie 011 la médecine traditinn,,»ii,: tràîto par
par ALLOTI, IE, part. Divisé, partagé lots.
partSe^pîî'loV- AnC-JUriSP' Lotir,par ài^™>
Jes maladies en recourant à des remèdes J'une îa!
turc contraire, suivant l'aphorisme Contraria
contrats curàntur,
la médecine traditfonneJ Ite -gastriques, qui ont la bbuche OU!' anus
donne à la pretubé-
forme. I T- d« chasse. fait' usage Entn°C?1Ii:'v'f> (du F ^^P-î. disparate)
teriS
de l'homme sain
J* ras s,?r
exactement quel'est la médecine qui ïa po£t S
malade des

deIon.
sont guéris par les
semblables non cachées; par des poiU raidés,
longs et leur queue courte Z feujSSes
siste à introduire dans une,doctrine, dans un dis- ALLOUVIR (S'). Vieux mot. S'acharner comme au fourneau du charbon de bois, quand il com-
cours, des idées on des pensées étrangères au fond un loup.
même de la* matière. ALLOXANATE s. Chim. Sel cristallisable
|
mence à s'allumer. Art milit. Épée mince et dé-
liée dont on se servait, au moyen âge, pour atteindre
ALLOTRIOPHAGE, s. Pathol. Tout individu formé par la combinaison m.
de l'acide alloxaniquo l'ennemi au défaut de ,son armure.
atteint d'allotriophagie. avec une base. L'alloxanate de baryte. L'alloxanate ALLUMEMENT, s., m. Action d'allumer, action
ALLOTRIOPHAGIE, s. f. (du gr. çôyto, man- d'argent, de zinc. d'éclairer. Vieux mot.
ALLOXANE, s. f. Chim. Produit de iransfor- ALLUMER, v. a. Mettre le feu à un corps coin,
dif de manger des choses non «Utiles, ou quipeu- mation de l'acide urique, l'acide érythrique de Bru- bustible destine à donner de la chaleur ou de la
vent être nuisibles à la santé. gnatelli. On l'obtient en ajoutant 1 partie ,d'acide lumière. Allumer un fagot, une bougie, du charbon.
ALLOTRIOPIIAGIQUE,adj. Pathol. Qui a rap- urique à 4 parties d'acide nitrique. La liqueur, sou- Par métaphore, on dit allumer une lampe, un ré-
port à l'allotriuphagie.Affectionallotriophagique. mise à l'action d'une chaleur modérée, laisse, par verbère, un flambeau. Allumer un four, allumer sa
ALLOTRIOTECk'IE s.. f. Méd. Expulsion lo refroidissement, déposer des cristaux blancs, pipe. On n'allume point une lampe .pour la mettre
d'un produit fœtal monstrueux, d'une môle,etc. grenus, d'alloxane. L'alloxane, très-soluble. dans ^sous le boisseau. Dans notre pays, il faut midi al-
Veau,- a une odeur nauséabonde et une saveur salie; lumrr des flambeaux de cire qu'on avait en abomina-
ALLOTROPHIQUE,adj. (du gr. âXXo;, «utre elle fougit les couleurs végétales et colore l'épîderme tion dans les premiers temps. (Voltaire.) Le froid de-
TpoçY), nourriture). Se dit des substances orga-
nourpre. (Hoefer.)
niques qui, en conservant leurs caractères chbrn- en ALLOXAMQUK,
vint si piquant que nous fûmes ohligés d'allumer un
adj. Chim. Se dit d'un acide feu de bruyères. (Chateaubriand.) Il suffit d'une
ques et physiques ordinaires, perdent leurs pro- qui se prépare facilement en décomposant à froid étincelle pour allumer un incendie, et il faut quel.
priétés physiologiques ou nutritives normales, ou I alloàanate de baryte par l'acide sulfurique étendu, quefois des heures entières
en prennent de nuisibles par suite de changements pour allumer un foÿer. Un
filtrant et évaporant entre 30 et 400. L'acide al- homme. de fort mauvaise mine était entré chez elle
bu lestons 'moléculaires reconnaissables'seulement loxanique très-acide, un arrière- allumer (G. Sand.) jAllumer le feu,
'aux modifications survenues dans les propriétés goût douceâtre a une saveur avec pour sa pipe.
il se dissout facilement dans Peau. allumer du feu. Allumer le bois qui est dans le
physiques, chimiques et organiques de ces corps. Il décompose les carbonates
Bans presque toutes les affections générales ou 'altéra- sout le zinc et le cadmium et les acétates, et dis- ^îoyer; faire du feu. Fig.| Faire naître, exciter,
avec dégagement provo^uer^lMunier la guerre, la discorde, la sédition.
tions du sang, l'albumine et la fibrine offrent un état d'hydrogène. L'acide alloxanique cristallise sous Allumer unfc passion. Allumer une colère. On dit
allotrophique, ou plus exactement l'affection morbide forme d'aiguilles et forme avec la baryte et l'argent encore Allumer les esprits, allumer la bite, métapho-
générale ou l'altération du sang reconnaît pour cause des sels cristallisables. Par l'action des alcalis, l'ai-,
cet état allotronhiauede ces subslances. res qui tirent leur origine de théories sumnnées,
et qui s'emploient en parlant de quelqu'un qui se
ALLOTROPIE,s. f. (du gr. disparate).
Phys. Différence de caractère que présentent cer-
loxane se décompose en acide alloxanique.
ALLOXANTUIKE, s. f. Chim. Un des produits trôuve dans un état de surexcitation déterminé par
de l'action de l'acide azotique sur l'acide urique. une cause morale quelconque. Cette discussion lui ft
taines substances. Il est connu que quelques corps L'alloxanthïne cristallise en prismes incolores. allumé le sang. Ce trait de mauvaise foi lui a allumé
simples peuvent se présenter avec tL3 caractères, Comme l'alloxane, elle rougit la teinture de tour- la bile.1 On a dit aussi Allumer la flamme de
tant physiques que chimiques très-différents; ainsi, nesol, mais l'une et l'autre ne possèdent aucun au- enthousiasme. Introduire une certaine quai.-
par exemple, le charbon de bois, la plombagine et tre des caractères des acides. tité d'eau dans une pompe pour eu faire gonfler les
le diamant ne sont que différentes. formes de car- ALLRUNNE, s. f. Noir; que donnèrent les Ger- parties intérieures et pour en expulser l'air, afin !v
bone. L'isomérie des corps composés est due, sui- mains il. certaines femmes qu'ils regardaient comme qu'elle soit mieux disposéeàfonctionnef prompte-
vaut 'Berzélius, tantôt à ce que l'ordre dans lequel des espèces de prophétesses. Par la suite, les moi- ment. En argot, Altumer signifie Regarder attcn-
les atomes do leurs éléments sont rangés est diffé-
nes et les ecclésiastiques les regardèrentcomme des tivement. Prov. Allumer la lampe, Verser du vin
rcnt, tantôt à ce que l'un ou l'autre de leurs éléments magiciennes. On écrit aussi Alrunne. à quelqu'un pour l'obliger à boire. 1 S'ALLUMER, v.
se trouve dans des états allotropiques différents. ALL-SPICE, s. m. Mot anglais qui signifie Joule pr. Etre allumé, au propre et au figuré; prendre
ALLOTROPIE, adj. Phys. Qui appartient a épice. C'est le nom que porte aux Antilles, ou il feu, s'enflammer; être excité, provoqué. Le .bois sec
l'itllotropie, qui tient de l'allotropie. État, modifica- 1 n'est cultivé
que par les Anglais, dans la Jamaïque,
lion allotropique. Le soufre, lv phosphore, peuvent se l'eugénia piment. Oa l'appelle aussi pimente. yeux a'allument et s'éteignent dans un moment. (Pas-
présenter sous trois états allotropiques. Le tellure ne ALLUAUDITE (d'Alluaud, minéralogiste fran- cal.) hfon sang s'allumait dans mes reines, (J. ,i.
nous présente qu'un seul état alfotropique. Le phos- çais) Minéral. Sous.-phosphatede fer manganési- Rousseau.) L'amour s'allume souvent Jtierpremière
phore possède divers étais allotropiques, qui corres- fère, qui accompagne l'hureaulite, et qui a été vue. Voyez quelle mdigikilion s'allume /en nous quaml
pondent sans doute à quelque arrangement physique trouvé près de Limoges. L'alluaudite est fibreuse, 'l'attente du bonheur est "frustrée. (Voltaire.) C'est par
de ses molécules. (Revue scientifique.) de couleur verdâtre et bleuâtre. les ombrages,donnés tous nos coisins ue cette guerre
ALL'OTTAVA, loc. adv. T. de mus.' emprunté ÂLLUCHON, s. m. Mécan. Grandes dents qui s'est allumée, (renelon.)
aux Italiens et. qui signifie à, l'octave. Il annonce ne font pas corps avec les roues dentées de certains ALLUMERIE >£ f. Illumination; illumination
qu'un passageou le morceau tout entier doit êtreexé- systèmes d'engrenage. Les alluchons sont toujours en signe de réjouissance.Vieux mot. Les rues étaient
enté à l'octave, au-dessusouau-dessous du médium. destinés à engrener dans une lanterne, et chacun si pleines de jeux, dc mystères et d'allumeries, que
ALLOUABLE, àdj. Qui peut. être alloué, ac- d'eux ne doit quitter le fuseau qui le touche que ton voyait aussi clair qu'en plein jour. (Monstrelet.)
cordé. Cette,dépense n'e§t pas allouable. lorsque le suivant se trouve eu prise. Les alluchons ALLUMETTE, s. f., Chènevotte ou bûchette de
ALLOUAiyCE, s. f. Vieux mot. Approbation, en bois ne sont que des morceaux de bois fixés bois soufrée par un ou par les deux bouts, qu'on
ratitîcation. C'était un ancien -usage en Angleterre dans des mortaises pratiquées sur le pourtour de la enflamme, et dont on se sert dpour communiquer le
que le roi envoyât dans, les provinces certains of- couronne des roues, et maintenues car leur extré- feu, pour allumer les bougies, les chandelles, etc.
hciers par qui les privilèges dés églises devaient mité inférieure ou tenon dans cette mortaise au Les habitants de la campagne font eux-mêmesleurs
Otre approuvés, ratifiés. Ces ratifications se nom- moyen d'une cheville. allumettes. Ils prennent des fragments de chène-
maient aflouanccs. II se dit aujourd'hui, d'une ALLUMAGE, s. m. Action d'allumer, et résultat votte et en trempent les deux extrémités dans du
somme allouée, accordée sur les fonds secrets d'un de cette action. L'allumage des rérerbères. soufre fondu. Les allumettes que l'industrie fournit
ministère. Quelques faibles allouances sont accordées ALLUME,s. m. Technol. Morceau de bois allumé, actuellement à si bas prix sont n général de pe-
a des Icomarces qui ont consacré ieury talents à des appelé aussi flambart dans certains ateliers, et dont tites- bûchettes de bois carré, longues d'un dèmi-
travaux polâtiques, ou à des malheureuxqui se ratta- on se sert pour allumer une forge, un fourneau, un décimètre il. un décimètre. Le procédé pour diviser
chent par des services au département des affaires four. Les boulangers se servent d'un allume pour ce bois en fragments convenables est extrêmement
étrangères. (Chateaubriand.) éclaireur l'intérieur du four, lorsqu'il faut surveiller simple et tellement expéditif qu'un ouvrier en peut
ALLOUÉ ÉE, part. Approuvé, accordé. Trai- (la cuisson, du pain. 1 Allume 1 Mar. Commandement débiter plus de 60,000 par heure. Mais ces allu-
tement alloué. Sommc allouée; Dépenses ?;,«&' usage jour exciter les matelots quand ils exé-, mettes, qu'on s'est contenté de soufrer, ne peuvent
S. m. Âne droit. Il y joutent unem&nœuvre il équivaut à courage 1 hardi 1 s'e4flammer qu'en les approchant'd'un corps en,,
des juridictions royales connues sous le povif itïifc- ;1Vulg. Locution exclamative pour encourager, ignition. On a donc imaginé d'autres allumettes plus
loués. Elles avaient', exciter, et qui signifie Dépêchons courage! Cocher, commodes qu'on appelle dans le commeree^»"«-
compétence, les mêmes attributions que les prévô- nous sommes en retard, allume! allume 1 mettes oxygénées et allumettes chimiques. Unpa<l«el
tés; Quelques coutumes renfermaient des règles ALLUME-FEU s. m..Petit appareil s'adaptant d'allumettes. Allumettes plates. Allumettes rondes.
particulières snr là juridiction des alloués. Dans is tous les soufflets, et destiné à activer la corn-" Allumettes oxygénées, Allumettes qui s'obtiennent
quelques villes de la Bretagne, où il y avait
anciennementun siège d'alloué, on donna ce titre
eu bustion. en soufrant les bûchettes
ALLUMÉ, ÉE, part. Se dit d'un corps Combusti- bouts, ,puis en trempant le bout soufré dans une
de bois par un de, leurs

au second officier du bailliage ou d'une sénéchaus- ble auquel on a mis le feu; et flg., excité, provo- pâte formée de 60. parties de chlorate de potasse,
sée royale. Dans les communautés d'arts et de mé- qué. La chandelle, là lampe, la bougie eat allumée. 14 de ,soufre et 14 de gomme, avec une quantité
tiers, on donnait le nom d'alloués aux jeunes gens Un feu bien allumé ne s'éteint qu'avec peine. (Tfi. d'eau suffisante pour lui donner la consistance vou-
qui apprenaient à travailler d'un métier sans bre- Corneille.) Quand Jésus et ses apôtres allaient pré:- lue. Enfin, on les colore en rouge
L'alloué différait l'apprenti dans carrefours, tenait-on devant eyy; de Ion- en bleu avec de l'indigo. Il
avec
suffit,
du cinabre,
pour les al-
vet d'apprentissage. de cher les ou
en ce que celui-ci pouvait parvenir a la maîtrise, gues bougies allumées en plein midi ? (Sylv. Maréchal.)

Il'
au lieu que l'autre ne le pouvait pas, quelle bon La guerre était allumée. Avoir le visage, le teint de l'amiante tmbibé d7acide sulfurique
allumé, Avoir le teint rouge, le visage coloré, parce Allumetteschimiques, Allumettes qui
concentré.
prennent feu;
ouvrier qu'il devînt.
ALLOUER, Y. a. (du lat. allocare}. Approuver, que le sang s'y porte en plus grande abondance par le simple frottement sur un corps dur et sec.
accorder une dépense, la passer en compte. La qu'à l'ordinaire. Ces nouroelies forces augmentent le Pour les préparer on trempe les bûchettesdedans
chambre n'a pas alloué cette o alloué' une bouillie composée de phospufcre, d'huileensuite té-
plus allumée. | Blas. rébenthineet do fleur de soufre; on les fait
accor9et_ttu traitement et > sécher, puis on les trempe encore dans une
un traitement, Donner,'
| brûler et dont la flamme cou-
en déterminer- le montant, En matière de taxe/ leur que le. flambeau;des yeux des animaux quand chloratede potasse et une petite quantité
conforme au turifun
nrôme tion, de gomme arabique à laquelle on a ajouté dit
de fui'
mélangeant le
article de frais du mémoire, • .t ils sont -leur corps; on broyée avec un peu d'alcool.
cas, est dit chlorate avec du nit-rate de potasse,
En
on a des a«u"
1 animé. D'argentà la' canette de -sable, becquée et al- mettes qui s'e.uflamment sans explosion. Enhn on
loup. Je lumée termine généralement l'opération en colorant j
ALLÙMEIXE s. f. Technol. Nom qu'on donne bout'tfès allumettes en rouge ou en bleu. Mais
formation de
a inventé récemment des allumette» dites de sûreté (Voltaire.) Le parterre a saisi toutes les par Faction des eaux.
veaux-terrains
et andfogynes, dans lesquelles le phosphore rouge, Entera.
qui n'est point vénéneux, remplace le phosphore I Dans le langage ordinaire, Avant-derme!- article du tarse des insectes, quand
blanc. Quelquefois, au lieu de bûchettes de bois, on chose, signifie la mentionner incidemment. il offre quelque chose de remarquable,
fait 'le corps de l'allumette avec des mèches de
où- j
les curculions.
Géol. Qui est produit par
alluvion, qui provient d'alluvion. Se dit des roches obtient en faisant
des allumettes-bougies,moins volumineuses, éclairant bouillir le cyanate d'aïlvle avec
bien plus longtemps que les autres,' et pouvant et ou couches formées à des époques très-modernes, une lessive de potasse
que produisent- encore les matières charriées ou concentrée.
ainsi tenir-lieu de bougies. L'usage de ces dernières
tend à se généraliser, surtout parailes fumeurs.
Mar. Sorte d'artifice qui fait pâmede ceux qu'on
| 2^JLhydn^t8BI*
doué

emploie dans les brûlots. Ce sont depetits morceaux «» décomposantune


/est de formation alluviale. Cette zone longe l'océan qu'un sorte d éther par le sodium. L'allyle n'a été d'abord
de sapin très-secs; de la grosseurdes allumettes"! radical hypothétique et avant sa découverte
Atlantique et laisse entre elle et la mer une zone allu-
ordinaires* dont on fait des paquetsMe 5
de diamètre sur 50 centimètres
centim' on connaissait ses divers composés oxyde dallyle
ou éther allylique,sulfure daUylt (essence d'ail

on parles deux bouts dans du soufre fondu et


les mêle à des paqueta de brandes et de sarments
Qui.
de), etc. Les. noms composés
(essence de
tec-
moutar-
allul-

et pour aider ceux-ci à s'enflammer.Se dit des par- duit ALLUVIEN, ENNE, adj. Géol. Qui a été sulfocarbonate, et les adjectifs
ties de. grosse toile de 5 à 8 centimètres de large pro-
par voie mécanique et surtout par l'action des
de 43 à 50 centimètres de long dont les mar- eaux actuelles. Epithètedonnée dés terrains et adj. Chim. Se dit d'un alcool qui
appliquée
serventordinairementpour soufrer le vin 1 empreinteaussi aux dépôt* meubles qui portent se prdduit par l'action de la potasse
V :
• JCd* ergots des mûriers.
du délaissement par les eaux plutôt par 1-acetate ou sur le benzoate d'ajlyle. caustique sur
hmafja lissent les. peignes.Nom, donné dans le dépôt tranquille que par transport violent.
ALLUVION, s. f. Géol. Nom donné aux dépôts
formés par les eaux suivies riv«.o-psr'!iv«;o;r,n«+™ produit lorsqu*» dissout le cyanate d'allyle dans
(juTdes allumettes, qui vend des allumettes, Les Les eaux courantes, surtout à l'époque des crues
-allumettiers préfèrent le bois de tremble narce qu'il se de
débile plus aisément. On écrit aussi Allumetîer.
extraordinaires,, entraînent avec e es des fragments nourricière
roches, des cailloux roulés, du sable,.du limon les bords de< |
d« homkes. Rivière de Crimée sur
laquelle les Français et les Anglais
ALLUMEUR, EUSE, s. Celui, celle qui est victoire sur les Russes, le 20sep-
-chargé par une administrationmunicipale partie sur les bords de leur lit. Ces dépôts enri->
ticulière d'allumer régulièrementles lampes,ouléspar- ré-
chissent la terre quand ils sont principalement ALMAIjm,
verbères, les becs de gaz.,) On appelle aussi ailu- composés de limon, comme on l'observe pour de quelque parties de l'Afrique, Sur
s f. Mar. Sorte de grande pirogue
meuses des femmes qui -yendent et allumént dans JNiL
la. Seine, la Saône, la Garonne et surtout le Malabar, l'almadie était un navjre d'une carène la côte de'
Ils 1 appauvrissent pour très-
les églises de petits cierges .qu'elles placent au contraire,lorsqu'ils sont fine, pointue aux deux bouts, de 27
espèce de triangle, pu les font brûler sur une. trop chargés de sable. Les deltas qui mètres environ
en l'honneur aux embouchures de certains fleuvesse produisent de longueur sur 3 de largeur.
|
de la Vierge^tdes saints. Celui, celle
les jeux de has»i, risque des mises
qui, dans ment le résultat des alluvions. La sont égale- ALMAGESTE, s.
l'action traité d astronomie composé m. Nom donné à un célèbre
assez fortes mer, par par Cl. Ptolémée,
gagne toujours, et- excite les autres à jouer. La taines successive des marées, abandonne aussi
baronne était une vieillç aUumeuse qui hantait les
sur
côtes des couches de sable et de vase et ces cer- au ri intitula Ifavabç, syntaxe, construction. A et
dépôts s'accroissent ainsi graduellement..On dis- ce
maisons de jeu. l'épithète de [Lzyiçcr,, très-grande.Dans le ïxe siè-
ALLUMIÈRE, s. f. Lieu, atelier tingue les alluvions en' alluvions d'eau douce et
où l'on fabrique alluvions marines. Plusieurs en
savants ont proposé nèrent cle, les Arabes traduisirent cet ouvrage et lui don-
des allumettes;boite aux allumettes.
ae désigner celles-ci par le mot atterrissemetn. le titre de
ALLUMO1R,s. m. Appareil«'adaptant tous' donne Ou ™>le
les soufflets. Allumoirchimique. encore, en géologie¡ le nom de terrains dal- dentaux,livre par excellence. Les traducteurs
qui ne connaissaient point l'ouvragéocci-
turion aux terrains tertiaires;cependant, ori-
ALLURE, s. f. Manière d'aller, démarche,' façon u» remarque, u s'est. formé des alluvions comme on ginal, et qui peut-être aussi imioraif-nt U <JL~ «A
à toutes
de marcher, de porter le
corps; attitude. Allure les époques il ne peut donc pas y avoir des
me, dégagée. Allure lente, grave, ridicule. Jfe 1 ai rains, mais seulement des formations d'alluvions ter- le prirent pour le nom de l'auteur; en
re- prétendu nom propre, à force d'être répétée sorte que ce
connu à son allure. En tout, il a horreur de Les alluvions du Nil ont été déposées le long
N peut rappeler l'allure bourgeoise. (Balzac.) 1 Fie Ma-
ce qui
du rivage et font immensément étendu. (Cuvier.) du reste par devenir le titre même de l'ouvrage.. Quoi finit
mère d agir, de se conduire. Il faudra bien qu'il plaines produites par alluvion 'sont'plus Les ,en soit de cette bizarre dénomination VAlmageslé qu'il

imite
change d'allure. Ses allures me sont suspectes L'hy- les bords de la; rivière. (Fontenelle. ) hautes vers divisé en treize livres, contient l'exposition du sys^
les allures de la vertu. 1 Tournure
Prend une ^flaire. Cette négociationprend
Les allumions terne du monde connu
que sont remarquables par l'horizontalité des couches qui Ptolemee, sous lé nom de système de
vrknauvdise allure. Marche habituelle des bonne,
unechoses' les
et, accroissement
|
composent. (Delafosse.J Jurisp. Atterrissement 4» catasténsmes,
qui forment successivementet des écbpses
un catalogue
la
de 1,022 étoiles classées.en
théorie des lunaisous, le calcul
Les taits
n'ont nulle part d.es allures rectilignes. 1 imperceptiblement sefonds riverains solaires lunaires,
Jami^et au plur. Intrigue secrète. Cette aux d'un fleuve leil calculée par la grandeur de la distancedu so-
et
ÏMrtrSlC? sens a vieilli: Mané^' Sè.femme a ou d'une rivière. Le code ne fait point dé diffé- l'ombre 'que la terre
«oS tt8
naturel les, Cellés qui comprennent le
dit des
de Fog™88™ du élevai. Allures la pratique
rence entre l'alluvion projette sur la.lune dans
et l'atterrissement maisdans description des instruments éclipses, et enfin la
on désigne spécialement sous le nom I époque de Ptolémée. La d'astronomie usités à
les

le galop et la course. Allures défectueuses, pas, le trot, dalluvton 1 accroissement insensible, et sous le nom meilleure édition de cet
Celles .d atterrissement celui qui se fait d'une manière
qui comprennent l'amble, l'entre-pas pas relevé pide appréciable. L'alluvion ra- 1813-1815, avec une traduction.française Le jé-
ou et n'a lieu ni à l'écard
des eaux de la mer ni à l'égard des lacs et étants SU1^rc?loli' astronomeitalien, a publié
Le propriétaired'une partie considérable en 1651, également sous le titre de Nouvel aima-
constituent les airs manége. On entend aussi par naissable d'un champ riverain., qui a été subitement
allure, le train ou la marche du cheval,
et recon- geste, un recueil d'observations astronomiques oui
acoLTATT11*8^'11 exécute, et les dif- enlevée par un fleuve ou une rivière, navigable ou
la %T d!rté de ,celui 'qui relativement à non, et portée vers un champ inférieur, a le droit
le monte. Ce cheval a de réclamer la propriété. L'usufruitierjouit Sorte d'argile ocreuse
pliure fort douce. Il a de belles allures. 1 Mar. 1 augmentationsurvenue par alluvion à l'objet de rougeâtre dont on se sert dans l'Inde, lorsqu'eUe
L allure d'un bâtiment est la direction dé sa dont est réduite poudre^en gaise de
KSW* cf^rent- et,
-disposition de' voilure aPPr0Pri<* à comme
route il a 1 usufruit. Dans l'antiquité on ne voit pas
conséquence? la loi ait érigé comme règleTacquisition de
en
que pagne pour colorer le tabac. Elle est connue-
l'allu-
fard, et en Es-
aussi
ràuZlT qu'un navire tient 1 allurecette route! vion au pront du riverain sur le fonds duquel elle sage des,nom sous le de rouge indien, et sert pour le polis-
1 allure du plus près, lorsque ou est sous s était formée. glaces et le nettoiement de l'argenterie.
la direction de sa route les terrains appartenant aux particuliers étaient ALMAGRO. L'un des conquérants de l'Améri-
est celle ïulj;laPProc^]<»plus de celle du que, né vers 1463, dans la ville espagnole d'Alnfa-
menKf!j a"«™. P™d la-signification de vent marqués avec une si exacte précision, qu'après les' gro,
les auaïiti»i;
i
c Z aAd\beUe* ou de bonnes allures navire 8
«t
uents ou de. manières d'aller: «,nt m Mouve- inondations du Nil chacun pouvait reprendre ce qui Il seconda
î-i en résumé,
lamer- |
Un bâ- rain*. Fig. Tout ce qui se transporte- facile- du
dont il prit le nom, étant un enfant trouvé-
Péroü (f
puissamment Pizarre dans la conquête
520) on l'accuse du meurtre de
Tinta
Jj® ginératamnrt bien, que les tangages les ment dun lieu dans un autre. Les richesses
quand iloumar- en Atahîtalpa. C'était un homme très-brave, violent,
impérieux, fourbe et cruel. Il pénétra le premier
qui se déplace sans cesse. dans un pays
dans le Chili, e füt nommé par Charles-Quint «ou-
Mari une alluvion de banknotes. C était Déposer une alluvion de l'an- point endore
Il La
conquis. discorde «'étant mise entre Pizarre et
fil0n' considéré dans (Lamartine.)
population agglomérée de 80,000 ou- y Aimagro,
de
ils'
Cuzco.
vinrent aux mains sous les murs
Alniagro, vaincu, fut. étranglé dans
population essentielle- sa
ment flottante, dont lagestion a toujours embarrassé prison, puis décapité en. publio (1538). Son fils
les autorités locales'f.Tonrn > 1Uiego Aimagro, vengea sa mort parle meurtre de
3c tous que cette- ode
est allusive. (Galiani.) bizarre;
,ALLUSION; s' f' (du
alluvionnaire.Dépôt alluvion- nouveau gouverneur quatorze de ses compagnons, par
et
le mêmesupplice que mé
son père au endroit
par 1 auditoire ou. parlecteur. Allusion fine en
al, publié f
née et les
Les Orientaux ont les hémorroïdes et la menstruation.Il entre dans
ques, les heures du lever et du coucher du soleil,, sir à ces sortes de spectacles, quï leur tiennent lien
les lunaisons, les éclipsés, etc. renferme de théâtre et d'opéra. Il y en a pour toutes les classes
du peuple. Les aimé» font l'ornement de toutes les
vais temps. Les almanachs correspondent, à cer-
tains égards, aux Fastes des Romains, et sontde le suc d'aloès
date très-ancienne. Ils Et les trois cents aimés, guirlande gracieuse
des Égyptiens les Indiens et les Autour bullition. Ce suc est d'une couleur brune, d'une
odeur légèrement aromatique e£
s'est surtout établi en Europe depuis 1» propaga- trêmement amère. Le meilleur aloès venait àutre-
tion du- christianisme,parce qu'ils servaient alors de Beira. Cest une place forte et rune des plus
à indiquer les joursfériés dont la célébration était
ordonnée aux fidèles. Jusqu'à l'époque de l'inyen- les Espagnols, et restituée au Portage lors de la
tion de l'imprimerie,on les affichait dans les églises, paix. Le 27 août 1810, Masséna força le général
afin qu'ils puissent être consultés plus facilement. anglais Coco à capituler mais, au mois de mars
'Les rédacteurs des premiers almanachs imprimés
furent astrologues et médecins. En cette double qua- gea Masséna dansr un combat meurtrier contre Wel-
lité, ils ajoutèrent aux diverses observations pure- lington. Dans
ment astronomiques diverses prédictions relatives sauter Alméida.
aux changements de température et aux événements ALHÉIDÉE, s. f; Bot. Genre de plantes brési-
liennes de la familledes diosmées,comprenant cinq
espècesd'arbres on d'arbrisseauxa feuilles alternes
Ces livres se répandirent partout; mais les indica- à fleurs blanches, rouges, lilas ou bleues.
tions utiles qu'ils contenaient se trouvaient ainsi etAmÈNE,
étouffées sous un fatras de rêveries absurdes; car, s. f. Métrol. Poids d'un kilogramme
plus les oracles étaient obscurs et les prédiction environ en usage dans les Indes orientales.
sinistres, plus l'almanach avait de sucées. Au XVIe ALMÉSIGA, m. Bot. Espèce d'arbredu Congo,
s.gomme
siècle, quelques tentatives furent faites pour amé- d'où découle une qui a l'odeur de la résine
liorer ces publications, qùi forment encore la seule élémi. Se dit aussi pour la gomme même. a
lectured'une foule de personnes. Cependant, en plein ALMICANTARAT,s. m. AsÇ?on.Nom des petits
xvue siècle, on vit paraître l'un des livres les plus_ cercles de la sphère qui sont parallèles an plan de
déplorables de ce genre, l'almanach de Matthieu T'horizon, et que l'on appelle aussi cercles de hau-
Laensberg, dont le plus ancien exemplaire connu teur, parallèles de hauteur.
porte la date de 1636. Ce fut, pour combattre l'in- ALMOHADES,s. m. pi. Hisi. Nom d'une famille
fluence fâcheuse de cet almanach qu'un siècle plus de princes musulmansqui ont régné en Afrique et
-tard on publia le Bon Messager boiteux de Bdle en en Espagne dans les xne et xiiie siècles de notre
Suisse. Ce dernier ne tardapas à acquérir une vogue ère, et qui furent ainsi appelés du mot arabe al-
immense et contribua singulièrement sans toute- mouahhedi, qui signifie unitaire, parce qu'ils se pré-
tefois rompre en visière avec les préjugés popu- tendaient les seuls d'entre les musulmans qui ren-
laires, à faire pénétrer chez les habitants des cam- dissent à Dieu le culte qui lui est dû. Les Almohades
pagnes des idées plus saines et un certain nombre s'éteignirenten Espagne l'an 1257; et en Afrique
de notions utiles. En France l'autorité publie un- l'an 1269. De leurs débris se formèrent les dynas-
almanach sons le titre à' Almanachnational ce livre, ties des Hassides, des Zeyanides et des Mëridines.
dont la publication remonte à l'année 1699, a un ALMORAVtDES, s. m. pi. Hist. Nom d'une
but d'utilité tout spécial. Il contient la liste de tous famille de princes musulmans qui ont régné sur
les membres des familles souveraines de l'Europe, l'Afrique et sur l'Espagne dans les xi", XIIe et
et présente le tableau officiel des principaux fonc- xm* sièclesde notre ère, et qui furent ainsiappelés,
tionnaires et employésde l'administrationfrançaise. par corruption, du mot arabe almorabeth,qui signifie
Actuellementle nombre des almanachs qui se pu- champion dé la religion. Cette secte prit naissance,
blient chez nous chaque année est fort considérable. vers Fan 1050, parmi les tribus arabes et berbères
Mais ces ouvrages diffèrent complètement des anciens qui habitent les hauteurs de l'Atlas, du côté de
livres de ce genre sous le rapport de l'éléganceet- l'océan Atlantique. On écrit aussi Al-Moravides.
de la rédaction. La plupart d'entre eux sont de vé- S ALMOUDE, s. f. Métrol, Mesurè dont on se sert, fois de File de Socotora, dans la mer des Indes, et
Portugal, pour les huiles. On dit aussi Almude. c'est pour cela que, dans le commerce; les pre-
Me sont que de enALMUCÉDIE. Astron. Nom d'une étoile delà mières qualités d'aloës sont nommées aloès succo-
cabinet. D'autrés, au contraire, sont de petits livres constellation de la Vierge. trin. La pulpe des feuilles de cette espèce, apgli
plus ou moins utiles ou plus ou moins amusants; ALMUGÉE, s. f. Astrol. Se dit de la position quée sur les brûlures les plus graves, en neutralise
tels sont Y Almanach littéraire, Y Almanach chantant, lorsqu'elles se regardent du même la douleur presque sur-le-champ. L'aloès et le cam-
recueil de chansons, l'Almanach pittoresque, l'Al- de deux planètes,maisons. phre jouent dares le système Raspail le même rôle que
manach pour rire, Y Almanachcomique, l'Almanach aspect que
leurs
lea barbares saignées et l'eau chaude dans la cieille
lunatique, 1'.Almanach de Gotha, recueil-de généalo- ALNITE, s. m, (du lat. obtus, aune). Végétal
fossile des terrains tertiaires, remarquablepar la médecine. \.Bois d'aloés, Nom donne communément
gies, etc., YAlmanach du laboureur, l'Almanach du conservation à une substance balsamique que les Hindous bru-
jardinier, YAlmanach de fap.iculteur, etc. Il y en a des parties de la fructification, et pa- pagodes, et dont ils
lent comme encens dans les
pour tous les goûts et pour toutes, les proCessions, raissant se rapporter à une espèce d'aune. parfument leurs maisons. Cette substance ne pro-
même pour tous les partis et pour les différentes ALOCASIE, s. f. (altérât, de colocasie). Bot. vient pas de l'aloès, mais de Yaquilaire agalloche.
Genre de plantes de la famille des aroïdées, com-
sectes socialistes ou philosophiques YAlmanach spi- prenant deux espèces des Indes à rhizome oaules- ALOÉTINATE, s. f. Chim. Sel formé par la
rite, YAlmanach populaire YAlmanach de la France a courts, vaginés, et à spathe combinaison dé l'acide aloétique avec une base. On
démocratique, YAlmanach phalanstérien, YAlmanach cent, pédoncules
dit aussi Aloétate.
icarien, etc. Les Chinois passent pour Us plus anciens glaucescente.
faiseurs d' almanachs. (Voltaire.) ALOCÉPHALE, s. m. (du gr. xeçôX»),tête). Ich- ALOÉTINE, s. f. Chim. Suc d'aloès purifié. L'a-,
thyol. Genre de poissons à tête sans écailles. loétine pure se présente sous forme d'aiguillespris-
ALOÉEN, EWNE, adj. Àntiq. Se disait de jeux matiques d'un beau jaune soufré; brute, elle est
Je n'ai lu
Mais vous n'y pensez pas;,
jusqu'ici que dans des almanachs. athéniens et de fêtes en l'honneur de Cérès. S. f. | sous formede grains cristallinsjaunâtres
L'aloétine, principe immédiat du suc
et radiés.
d'aloès offi-
1 (regnard.) pi. Fêtes dans lesquelles les Athéniens offraient à cinal, doit être considérée comme un purgatif tout
Cérès les prémices de leurs fruits pour obtenir de fort douteux.
I Almanachnautique, Recueilpublié par une sbctété belles moissons.On célébrait des fêtes du même à fait nul, ou au moins trè^lent et
d'astronomeset de savants o' l'on consignee tons nom en l'honneur de Bacchus. L'aloétine pure devient purgative lorsqu'elle a été al-
les éléments qui peuvent servir à .la solution des ALOÈS, s. m. Bot. térée par l'action do l'air et de la chaleur, et c'est elle
observations et des calculs nautiques. Ce recueil, Genjre de plantes de la famille des liliacées, tribu qui alors donne aux sucs d'aloès leur vertu purgative;
de nos jonra, porte en France le titre de Connais- des aloïnées. Les nombreuses espèces qui forment maiselle devient ainsi amorphe et incrùtallisable.
sance des temps. ••
ALMAlvélNE s. f. Minéral. Espèce de grenat surtout
ce genre appartiennent exclusivement a l'Afrique, (Robiquet.)
ALOÉTIQUE, adj. Se dit des préparationsphar-
îles voisines. Doués de formes à la fois belles et, maceutiques dont le suc d'aidés constitue le principe
étÉÉfees^les aloès arborescentsse plaisent dans les le plus important,lavement aloétique. Pilules awli-
cipales variétés sont d'an rouge violet.
• ALMANNIE, s. f. Bot. Genre de plantes de la sables les plus chauds des déserts, et les espèces |
ques. Chim. Se dit aussi d'un
l'on obtient en traitant une
acide
solution
particulier
alcaline
que
damer
famille des amarantacées, originaires de l'Inde. naines recherchent d'aloès par le chlorure de baryum, ce qui donne
ALMÉ, s. f. (mot arabe qui signifie savante). un précipité d'un rouge brun. L'acide aloétique 90
Fenime qui, en ©rient,' fait profession d'improviser oudun présente sous la forme
des, vers et de épine; leurs fleursd'un jaune saveur amère. L'ammoniaque, la potasseet la soude
les
le divertissement de tontes les sociétés, Les aimés le dissolvent, la première avec une couleurY-
lette, les deux autres avec une couleur rouge, n
alcool.
est peu spluble dansl'eau, assez soluble dans!
elles les quittent pour (du gr. iikor,,
ALOGANDROM ELIE, s. f.
membre). Té- nopt&res
de saison,quand
ratol. Monstruosité dans laquelle un corps de brute connaîtquequelques,espècesindigènesdecegenre, 1 aloseoffre
supporte des membres d'homme. aux amateursde poissonun metsdé-
dontle typesetrouvedansla plus grandepartie hcat, surtoutl'alose
ALOGHERMAPHROD1TIE, s.f. (pron. dici) del'Europe;.c'est Yalomye mâle.LesFlamand*attirent
Tératol. Réunion monstrueuse de deux sexes dans
otatrix. l alosepar
un même individu. ALON, s. m.Mythol.NomqueValentindonnait ALQSEAU, s.
trente naturesdivines,éternelles,néesde la petite alose.Un
ALOGIE, s. f. (du gr. à priw, Xôyo;, discours). Plénitude(ondeDieuplongédansle repos). De
Terme de scolastique qui signifie Absurdité,imper- cestrenteAlons,quinzesontmâles,quinze ALOSIER,s. m.Pêch.Filet en formedeseine,
sontfe- pourprendre
tinence, sottise. les aloses.
ALOGIENS, s. m. pi. Hist. relig. Sectaires du
ne siècle de notre ère. Ils niaient que Jésus-Christ ALONSÛA, s. m. (de ZanoniAlonso,espagnol). d
fût le Logos ou le Verba. On les appelle aussi théo- Bot.Genrede plantesdela familledesscrophula- ALOUATE, s. m. MammoLNomdonnéà s
dotiens, du nom de Théodote, corroyeur de By- rinces,tribudesverbàscées, dontquelquesespèces singes du nouveau continent,qui appartiennenta
zance, l'un de leurs chets, et bérylliens, de Bérylle sontassezsouvent cultivéesdanslesserresd'Europe.la familledessapajous,c. à d.des
évêque de l'Arabie.En Hollande, on a donné ALOPÉCIE, s. f. (engr. àWexîa. préhensile. Ils se distinguentdes autressapajous
nom d'alogiens aux. sociniens qui niaient la divinité renard}.Pathol.Chutedupoil et descheveux par leur tête
s'o- Ces singessont pyramidaleet leurvisage oblique.
de Jésus-Christ, et par conséquent le Verbe éternel. pérant naturellement comme^c^ez à peinehauts de 65cent., leurs
ALOGIQUE, adj. Scolastiq. Qui est certain par
les vieillards, membres sont d'unelongueur moyenne et pourvus
occasionnée par quelquemaladieou simplement
soi-même et n'a pas besoin de preuves. par quelque. affection du cuir chevelu.Quelquefois
ALOGNE, s. m. Anc. mar. Cordage dont on se l'alopécieest le résultatdes excèsde tout genre est extrêment longue,et la partie prenanteest nue
servait pour fixer un tonneau, une bouée, etc. auxquelson se livre, d'une,maladiede la peau,
Art miht. Cordage qui servait à la constructionI
des ponts volants. On dit aussi Alongne.
d'unelongue
poissonsdela famille
|
convalescence.Ichthyol.Genrede mauxun membrefortutile ils s'en servent/pour
dessquales.Cecartilagineux, fruits,les objetsles plus petits;pourcueillik les
saisir les
ALOGOS, adj. (du gr, à priv., Wyo;, discoure. communsur noscôteset principalement dans la suspendreporter à leurbouche,et surtout pouAse
Mythol. Surnom domiô par les Egyptiens à. Ty- Méditerranée, estremarquable par aux branches
le prolongementaprèss'être balancéuninstant, des arbres et franchir,
phon, représentant les mauvaises passions, les considérable de sa queue;aussila formede cette considérables. desespacesassez
sions brutales ennemies de la raison. pas- nageoirelui a-t-elle faitdonnerle nomde faux ou Lesalouatesojntreçule nom vul-
ALUIjOTROPHIE,s. f. (du gr. à).OYo;, dispro- {aulx.
portionné TpoçT], nourriture). Pathol. Irrégularité ALOPÉCIÉES, s. f. pi. Ichthyol.Nomdonnéà
dans la nutrition, qui donne un accroissement
anor- une famillede poissons de la sectiondessquales.
mal à certaines parties du corps, en même temps ALOPÉÇIQUE, adj. Pathol.Quià» rapportà
qu'elle en altère la forme. On a aussi employa
mot pour exprimerla manière dont les os se
l'alopécie.Affection
d'alopécie.
|
alopécique.S. Individu atteint
bent dans le rachitisme. cour- ALOPÉCURE, s. m. (du gr. T.xoî,
ALOI, s. m. (prou. aloa du lat. adligare,
ou nard oùpâ,queue). Bot. Genrede plantesdere- la
abréviation de l'expression conforme à la loi). Titre familledes graminées,composéd'un assezgrand
des matières d'or et d'argent, alliage de métaux nombred'espèces, la plupart originairesdes
dans des proportions fixées par décision de diversescontréesdpour
el'Europeoudel'Amérique sep
l'autorité compétente. Or, argent deunebas aloi c. à d. tentrionale.Lesalopécures croissentdansleschamps
qui n'est pas au titre voulu. On dit aussi pièce,
oudansleslieuxhumides.
monnaiede bon ou de maurais aloi. Par
Marchandise de bon ou de mauvais aloi, deextens
ALOPÉCUROÎDES, s. f. pi. Bot.Sectionde la
bonne familledes graminées, ayant pourtypele genre
ou de mauvaise qualité. Le monde est plein de
</«« font accepter et payer gens alopécure..
le public des services ALOPHE, . m. (du gr. œXoçoî,
Jim a.loi plus que douteux. par Fig. S'em- Entom.Genresd'insectes sans crête
ploie pour indiquer les bonnes coléoptères tétramères, de
ou mauvaises qua-
lités d'une chose ou d'une personne. Homme de bas la familledescurculionides, quise trouventen Si-
aloi, Homme de mauvaise conduite, de
bérie,en Autricheet dansles environsde Paris.
viles,
| mœursironiq. ALOPHORE, s.m. (du Sl<az,aire, enfonce-
menten formededisque;gr.
homme méprisable par lui-même. ) Fig.
Vers de mauvais aloi, Vers dénués de poésie.
et çépo;,porteur).Entom.
ALOI .DE, s. f. (du gr. f>&>aire' Genred'insectesdiptèresbrachocères, dela famille
cher, £tûo;, forme). Zool. Genre dedisque de bou- desathéricères, renfermant plusieursespèces,dont
établi pour une coquille bivalve qui mollusques, deuxse trouventdanstoutel'Europe.
table corbule. est une véri- ALORS, adv. (pron. ,or; dulat. adillamho-
AXOÏDES, s. m. pi. Mythol. Nom patronymique ra-m, à cetteheure).En ce temps-là;à cemoment-
et deux géants, là. Onvtt paraîtrealors. Alorsparut homme.Il
s'estalorsrepentidecequ'ilavaitfait.unAlorsil me
Otus et Ephialte, fils de
et
%t2ne
femme d'Aloée ou Aloéus. Doués dit. Je lui répondis alors. Nousitionsalorsà Ar-
d'une grandeur et d'une force prodigieuses
signalèrent dans la guerre des géants qui, ils se
détrôner Jupiter, déracinèrentle
mont Ossa,
entassèrent sur le mont Pélion, afin de s'élever
voulant
banats Dans ce cas-là.Si lefilsvenaità mourir,
lanièceseraitalorshéritière.1 Alorscommealorx;
Onaviseradanscette conjecture
qu'ils à ce qu'ilfaudra
Alouate.
jusqu a Olympe mais Jupiter les faire;on feracommeonpourra.Vous meditesque gairede siègeshurleursou de stentors,à
vainquit par la dansdix ans leschoses serontbienchangées hêbien la puissancedeleur voix.Cettepuissanceest causede
ruse et les précipita dans le Tartare. alorscomme alors. Jusqualors,Jusqu'àcetemps-là
ALOÏNE, s. f. Chim. V. at.oétine. telle
jusqu'àce moment-là.Jusqu'alors il avaitétésjge quun seulalouate peut se faireentendredans un
ALOÏNEES, s. f. pi. Bot.Trihu de plantes etprudent. D'alors,De ce temps-là.Celaient
lilia- l es rayonde4 kilom. et lorsque réunispar troupes
ctes, ayant pour type le genre aloès. mœursd'alors.Leshommes d'alors. Alors que, loc de
ALOÏOCE. adi. Chim. V conj. Ne s'emploieguèreque dansle styleélevé cert, l'efletest véritablement effrayant.Lesaloua-
ALOMAKCIE,' s. f. (du 4Xç, sel; uavrsia et en poésieà la placedelorsque. tes habitentles forêtsdela Guïane
Alorsquelatrom- du Paraguay.Ils se nourrissent duBrésil et
divination). Antiq. Sorte de gr. divination fai- pettesefit entendre, leslégions s ébranlèrent. de fruits.Onles
sait par le sel. Oublier de mettre du selqui se chasse
s. f. (enlat. alosa).Ichthyol.Poisson a celledulièvre,pour leurchair, qui étécomparée tantôt
hie, renverser la salière, sur la ta- deALOSE, classédans le genredes dupées;sa tête- leur tantôt à
a
celledu mouton,et pour
et autres petits accidents mer peau,qu'on
semblables, étaient regardés et soncorps, aplatis sur le côté, forment la emploie à diversusages.,
comme
de quelque malheur. Cette superstition
des présages
subsiste en- longueurunelignetranchante
sur
et garniedepointes ALOUCHE, s. f Frmtde l'âlouchièr.
core dans quelques pays. ALOL'CHI, s.m.Résineodoriférante que l'on
est grande et
ENNE' s. Celui, celle qni s'oc- ouïesde chaquecôté;unie, sans aucune dent il sa, croyait découlerducannelierblanc,maisqui pa-
quatre raît êtreunproduit
cupe d àlomancje, qui prédit par le sel. son ventreest de couleur du-teinteraaromatica.L'écorce.
ALOMBRADOS,s. m. pi (pron. l's). Hist. 'de cet arbre ainsiquela résiné, ont une odeur,
"g. Mot espagnol qui signifie illuminés; re- nàtre.L'aloseparvientquelquefois jusqu'à aromatique e t unesaveurpiquante,
ve«ai«ôl ?.C-te religieuse qui forma ilEspagnes'appli- de longueur.LesAnglaisl'appellentla unmètre qui ne se manifeste lentementhaude,épicée, c
se harengs,à causede sa ressemblance mère'déstrès-durable. que maisqui eâr
vers 1623. L'inquisiteurgénéral publia
en avec lespois-
un mande- sons de cette dernièreespèce.L'aloseentre au ALOtTCHIER,
mentqui condamnait 76 propositions hétérodoxes s., m. Bot. Nomvulgaire del'ali-
des alombrâdos Les censures de I'inqutsition printempset en été dansles rivières,et remontesier commun. Ce nomlui vient de ce qu'onfait
tmiL l^P»1"»»* sur certaines maximes por- assezhautdanséesneuves,car dansla Seineon avecsonboisdes atuchons demoulin.
traires a 1 obéissance due con- en prendjusqu'àProvins.Cepoissonse trouveen ALOUETTE,
du mariage et 4 aux supérieurs,à rasage s grandequantitédanscertainsendroits',quel'en
rfe! n enfait aucuncas. On le rencontrejusquedans où plutôtdu celteallchweder, allchetcede.
qni sY-
la mer lève en
BotLrMIE'JS' f. lesancienshabitants l'ordre des passereaux,de la
engravassentla rostres. Lesalouettesse font ^remarquer parleur
de, commerciale, prospérité des
l'alose
n'est bonneni peineles distinguer.Elles
^racténséepar l'absencede l'aigrette. est alors maigreet sèche,ni immédiatement après les plaines,et
que
mitât eitje-musicien des champs on entend son De* hommes d'armes alourdis de fer. Des gens atotirtft» ALPES (les). Géogr. La chaîne la plus célèbre
ramage des les premiers beaux jours du prinr- par et». Alourdi par la fatigue, par l'âge. Les la plus considérable et la plus centraledu
système
temps et pendant toute la belle saison. Elle com- montagneuxde l'Europe.Elle commence en Italie
chanter au point du jour et donné le si- éis de neige. an mont Cassino entre les sources du Tanaro et
travail on voit l'alouette s'élever presque ALOURDIR, v. a. (rad. lourd). Rendre lourd, de la Raya, prend d'abord sa direction d'orient en
perpendiculairementet par reprises en décrivant appesantir. Alourdir le corps, la tète. Ce temps m'a- occident, puis se détourne, où elle
une spirale elle monté souvent très-haut, et force lourdit. L'âge qlourdit ses pas. Figi, Alourdir l'ima- monte jusqu'au Valais, pour, ensuite, s'inclinerjus-
|
sa voix à mesure qu'elle s'élève, de sorte qu'on gûiation, l'intelligence. S'aioukdÎb, v. pr. Deve-
l'entend encore quand on l'a presque perduede nir lourd, s'appesantir.Ma têtes'atovkdU.Ses membres
qu'aux sources* de la Drave. Là, elle léehit vers
le S. E», et va se terminer en lllyrie. De la chaîne
vue; elle se soutient longtemps en l'air, redescend principale s'échappent d'sutres chaînes dont quel-
lentement jusqu'à 3 ou 4 mètres du sol, puis elle ALOUVI, lE; adj. V. Aiiotm. ques-unes se rattachent à des montagnesétrangè-
s'y précipite comme un trait sa voix s'anaibljt il ALOYAGE, m. Technol. Action d'aloyer ré- res et se continuent ainsi presque indéfiniment.
mesure qu'elle approchede la terre, et son chant sultat de cette s.action. Parmi ces nombreuses rammcations, 11 en est qui
cesse aussitôt qu elle s'y pose. De même que dans s. s'étendent- sur le territoire de la France. De celles-
ALOYAU, m. (pron. aloa-yo). Pièce de bœuf ci, les unes traversent les départements des Alpes-
coupée le long du dos. Aloyau r6ti. Une tranche
d'aloyau\ Filet d'aloyau. 'Un aloyau, bien tendre. Leurs Maritimes, des Bassesse* des Hautes-Alpes,
pé-
flancs recèlent ces aloyaux dont l'appétit se lasse-
moins vite que des mets les plus recherchés. (Griniod.) disparaissent au bord de la
département de l'Isère, parcourt-ut
Quand- un professeur veut absolument qu'aloyau cent dans le
une
tienne de farabe, il est difficile de le croire. (Voltaire.,) dans partie de celui de la Drôme, et vont se perdre
celui de Vaucluse. Les Alpes, dans la totalité
Ci-gît la gourmandeDubois de leur étendue, présentent un développement de
Qu'un aloyau mit aux abois. près de 1,600 kilom. La longueur de la chaîne,
prise du mont Venteux, en Dauphiné jusqu'au
ALOYER v. a. Technol. Donner à l'or et à mont Kahlenberg, en Autriche,
l'argent le titre légal ou l'aloi.
-tier, Mettre un alliage dans 1'étain.
En terme de po- environ^ L'ensemble du systèmeest de 800 kilom.
alpique se divise
en plusieurs groupes, qui sont 10 les Alpes mari-
ALP. Géogr. Désigne le prolongement septen- times, qui, partantdes côtes du golfe de Gênes,
trional de la forêt Noire, et la chaîne de monta- du S. an N. jusqu'au mont Viso 20 les Alpesvuut
gnes qui s'étend sur la limite sud-est du Wurtem- tiennes, qui courent du mont Vise au mont C'enis rot-
terg. On dit aussi Alb de Souabe.
3a les Alpes grecques qui s'étendent du mont Cents
ALPAGA,s. m. Mammol. Quadrupède de l'ordre au mont Blanc ;.4° les Alpes penninés. qui comptvn-
des ruminants, originaire de l'Amérique du Suil, nent le Saint-Gothard et le mont Rosa 5° les .llpe*
commun au Pérou, ressemblant au lama, mais helvétiques, qui se développent entre les monts Rusa
plus bas monté sur ses jambes, plus gros, et néan- Bernardin 6° les Alpes rhétiques qui vont du
moins très-vif et fort léger la course. Son corps et mont Bernardin au mont Crou 70 les Alpes nori-
est couvert d'une laine épaisse, brillante et soyeuse, 'lues. qui traversentla Styrie, le Salzbourg, la haute
qui sert il. faire des étoffes, des sacs, des cor- et basse Autriche, Des chaînes secondaires qui se
dons, etc. Il se distingue du lama et de la vigo- détachent de la chaîne principale
,ne, avec lesquels on le confond très-souvent, par de décrire, les plus importantes syiit que nous veuous
l'Apennin,
le défaut absolu de callosités sur les membres et qui sépare en deux la presqu'île italique; les Al ps
fur le poitrail. Sa couleur est d'un brun fauve, bernoises, le Jorat le Jura, qui, sur une seule li-
excepté 8 la tète, qui est grise, et à la queue, qui gne, séparent les affluents de l'Aar de du
est brune. Il y a aussi des alpagas noirs, très-bruns Rhône les Alpes de Sahabe, qui isolent les ceux affluents
et même blanc de neige ce sont ces derniers que du Rhin de ceux dn^Danube; les Alpes cantiques.
Alouette. les Indiens estiment le plus. On dit aussi Alpaca. qui séparent le bas 'de l'Adige de celui de la
j Comm. Étoffe faite de la laine de l'alpaga. On

toutes les espèces d'oiseaux le ramage chez l'a- a vendu sous le nom d'alpayas des .étoffes de laine proprement dites au Balkan. Un grand nombre due
à longs poils, très-chaudes et d'un prix modique. fleuves et de rivières descendent des flancs des Al-
lonette est un attribut du mâle.- Son chant se
perfectionne dans l'esclavage; elle. retient avec pes. Les plus considérables sont le Rhin, le l'ù,
le Rhône, le Danube, etc. Parmi les lacs, très-nom-
une prodigieuse mémoire tous les airs qu'on lui breux aussi dans ces montagnes, on remarque, aux
apprend, et elle les répète avec une pureté une
flecibilité d'organe merveilleuses. Du reste, elle versants méridionaux,le lac Majeur, les lacs Ganta.
s'apprivoise aisément, et devient iamilière au point Lugano et de Came aux penchants septentrionaux,
de manger dans la main; mais la cage où on la ceux de Constance, de Neufchdtel, de i.ttcernè et de
renferme doit être garnie de toile par le haut, afin Zurich aux pentes occidentales, enfin le lac Je
d'évitet qu'elle ne se brise la tête en cherchant, Genève ou Léjnan qui offre m parcours de 70 ki-
d'après son habitude naturelle, il s'élever perpen- lom. de long sur 13 de large. Traversé par le RhGne.
dieulairement. 4 l'entrée de l'hiver, les alouettes il est exposé à des crues subites. Les tempêtes y
sont aussi très-fréquentes. Les plus hauts sommets
se réunissent en troupes nombreuses elles eu- des Alpes se^- trouvent dans les Alpes penninés.
graissent beaucoup à cette époque, et sont alors
fort recherchées. On leur donne communément le varie de 3,333 mètres à 5,000 mè-
tres. Blanc (4,972 mi-
nom de mauviettes. Tirer des alouettes. Prendre des tres ) rOrtelès*'X4r,fi88 mètres); le
mont Ros.i
alouettes. Un püté d'alouettes. L'alouette ne se perche
jamais sur les arbres. (Buffon.) L'alouette se fait 4,376 mètres) le Pelvoux (4,308 mètres); le Juiig-
frau. (4,292 mètres); le mont Viso (4,000 mètres
béliard.) 1 Prov, Il attend que les alouetteslui lom- le Grand Saint-Bernard(3,526 mètres), et le Saint-
bent toutes rôties dans le bec, Se dit d'un paresseux Gothard (3,321 mètres). Ces hauteurs, qui dépas-
qui voudrait avoir les choses sans travail. 1 Si le ciel sent toutes celles de l'Europe restent cepenaast
rlôin de celles de l'Asie et de l'Amérique. Ainsi, les
tombait, il y aurait bien, des alouettes de prfses, Se
dit a ceux qui ont toujours le mot si à la bouche. Andes on Cordillères, dans rAmérique méridionale,
"Séveiller, se lever au chant de l'alouette, S'éveil- possèdent plusieurs cimes d'une élévation de pins
ler, se lever dès l'anbe du jour.
alouettes, Terres sablonneuses.
|Nom
Agric. Terres
César
de 6,666 mètres et l'Himalaya, dans l'Inde,
sente des sommets qui en ont 8,333 et 8,666. Quoi
1 que qu'il en soit, des glaces perpétuellesnquicoinmeB-
donna il. une légion de Ganlois qu'il introduisit
dans son armée. Il iut si content des services cent entre 2,333 et 2,666 mètres d'élévation, for-
qu'elle lui rendit que, pour récompense, il donna ment, dans la partie centrale du système alpique.
le titre de citoyen romain à chaque légionnaire. des mers glacées comme celles des pôles. On ren-
Mar. Ncèud d'alouette, sorte de noeud qu'on contre ces glaciers sur les monts des Sept-Laux,
appelleaussi tête de mort. [ Nœud de tête d'alouette, Ant-du-Pont, Rousseo-en-Oysans,
Sorte' de cul-de-porc fait sur l'extrémitéjd'nn cor- Yallouise et Lans-en-Oysans. En beau-
|
dage, tel que Bosse pour câble; Mouettede mer. ALPAGE, m. Pâturage droit de pâturage.
>^ JOiseau du genre des bécasseaux et de l'ordre des Vieux mot., Ons.altérait la signification du mot
coup d'endroits ils ont une épaisseur de plus de
100 mètres. Au-dessus de Chamouny se trouve If

étudier avec soin l'tis mœurs de l'alouette de


éebassiers, aont levai est vif et rapide. Ondeprai^ en l'étendant à celle de r allée. De là,
Les alpage on a
alpe,
nommé
pâturage dans les montagnes, dans les
aloutttta de mer se réunissent en groupes sur le rirégè) allées,un pâturage au bas des montagnes, et enfin
glacier des bois, nommé la Mer -de. glace, et. qui n_ft-
pas moins de 20 kilom. d'étendue. Passé 3,fa'00 mi-
très, dans ces hautes régions, ce ne sont plus des
ALOUEtTESE, s. f. Ornithol. Nom
pipi farlouse.
vu! le droit un
de pâturage. En Suisse, on appelle alpe
glaces, mais des neiges que l'on rencontre. La g^ce
ne peut plus se former, les vapeurs de l'atmosphère
retombent déjà gelées. La végétations'arrêtelà; ou
commencent ces neiges permanents$ mais, du pied
ric p*illet de Thore, espèce très-recherchée.L'a- des Alpes à ce niveau, tous les climatss'y étage»"1
loumère croît -aar^rintenlps et en automne par dans les feuillages du midi s'amoncelaient en quelque sorte, les productions sont innombrables
groupes nombreux aux pieds des sureaux. Son les sommets de V alpe
Le mouton de montagne dans -une flore n'est aussi riche que dans les Alpes; on y
ALOURDI, IE, part. Rendu, devenu lourd; touffue, paîtra séparé; les moulons compte plus pa"1"
alourdie. lesquelles les plus rares sujets des pays chauds et
les intervalles sont divisés en cinq bassins princi-
presque tons les minéraux
On prétend même qu'il y existe des mises d'or,
charriant fies sous dcmt sont formés les
paillettes' de ce métal mais, on ne peut cependant
l'affirmer. En revanche, ce qui est incontestable, «tare la plus haute à la plus
c'est la présenceen ces contréesde basse. L'hiver, qui
sèment de rubis et autres pierres £nes. Les Alpes sentir. L'été
abondent en sites admirables, surtout eirSusas,- .neiges couvrent les sommets
dont la renomméeest faite depuis longtemps.Aussi.
qm les effleurent -remplissent les vallées d'une fiai-
cheur redoutable. Comme en peut juger sur ce
Impraticables il n'y a pas encore longues années, simple exposé, le travail on du sa est difficile dans n a
ces montagnes sont en grande partie sillonnées de
routes magnifiques, et abordablespresque en toute chaîner la pensée qui brille et s'évanouit comme
saison, grâce à l'initiative des Francs; qui ont des Hantes-Alpesest aride et
il.
stérile*
i eeiair; taxer le
des val- retour; rendre lason
et voix, qiù s'envoient sans
construit celles du Simplon 'et dn mont
bres celai Bnançon en
tees fertiles, qui produisent du blé, du vin, du me
Alpes ont été illustrées par quatre passages célè- ted. des pommes de terre
etc. Aux
les champs sent cultivés avec tant de
Qtieyras et le mont Vis», en 217 avant J. C.; ce- soin qu as le cèdent rien
me en
de
parole visible et palpable, voilà

aux terres les mieux tion de la lettre est regardée comme l'origine de

on
lui de Qharlemagne, dont l'armée, divisée en deux
corps, franchit simultanémentle mont Oenis et le ger; mais,, à force d'engrais, d'assolement
7T3; celui de Charles VIII, par parvient à lui foire
et d'ar-
le mont Genèvre,en 1494,lorsque ce souverain s en ment. L industrie manufacturière rapporter
allait conquérir Naples ne consiste guère méthodique des lettres
et vaincre à Fornoue; et qu en fabriques de bonneterie; de cotonnades etd'ob- les sonsNCommeniNMtparqu'on emploie pour
celai de Bonaparte, en 1800, effectué par le Saint- jets de quincaillerie. La superficie de A. B. et iiûe «4a ^«,, iZT^
ce départe-
ment est de 553,264 hectares carrés. Il est divisé
ALPES(BASSES->.Géogr.Département français en 3 arrondissements
borné au N. par le départementdes Hautes-Alpes, 24 cantons, 189
communes population, 129,536 ha- nm par d»e^
M lettres pour indiquer twite leur suite, et l'on a
au S. par ceux du Varet des Alpes-Maritimes, « IX). F«fp*«buta, tout comme
par ceux deVaucluse et de la Drome il comprend une Sans
partie de la Provence et est divisé en deux portions la ravagea en 1630, la doute cette denominatiosne devrait
.par une ramification des Alpes. Moins montuenx tes, et un mcendie s appliquer qn aux langines qui connue le fiwiçnù.'
Ib9r2, snt réduit sa populationde plus de moitié t espagnol, 1 italien,etc ont pour premières lettres
presque général qu'elle éprouva
peut-être que celui des Hautes-Alpes, il possède
sol difficile et ingrat. L'industrie de un en
ses habitants de ce qii'ellè était aa xvi? siècle. Chaque année un
a pu seule lui donner quelque fertilité. On y fait un grand nombre d habitants des Hautes-Alpes
un
A et mais, malgré son
tude absolue, le mot aiphabetn'en
un vin d'assez bonne qualité dit vin de Nées. et grent dans le reste de la France pendant émi- les langues modernes de l'Europe,a pjis moins, dans
cinq mois une
on y récolte des céréales de toutes sortes. L'olivier a partir de 1 automne. Ce
vient très-bien dans sont des colporter des et modernes, mortes et vivantes.
ses cantons les plus chauds on bergers, des montreurs de marmottes, des Ou dit Vatpkaui
les mieux abrités, et fournit une huile très-bonnet repas- smuvnt.
Mars de couteaux, des marchands de parapluies phabet tout on ditlW-
Cependant sa principale richesse consiste dans
ses et des instituteurs qui vont enseigner dans les dé- primant très-bien, t alphabet anglais.commeEt ce^mot ex.
partements voisins. Parmi les hommes distingués malgré s^m én-mologie défec-
1 été, se couvrent d'une herbe haute et touffue qui qui
tait d'excellents pâturages pov ses Nombreux sons nés dans les Hautes-Alpes,on cite Lesdi- les
et guiçres, le docteur Yilkrd et l'ancien ministre aune signes en caractères dont se formait les mots
magnihques troupeaux. Parmi ces montagnes, lansme. doit &tw» miurû
remarque celle de Iomx, qui possède à son sommet on ALPES-MARITIMES. peine de sa justesse. Le mot alphabet peut
un lac poissonneux de 4 kilom. de circonférence, çais, situe sur le versant méridional
Départementfran- nir de deux manières se défi-
des Alpes et dans figurées qui expriment les tantôt il désigne les lettres
et qui, en outre fonmr't il la pâture de 3,000 bre- le bassin du Var, sons Je chaque lancûe
his. Le etanat des Basses-Alpes est, sain, mais très- départements entre l'Italie, laMéditerranfe et les
variable.. selon les localités. On peut y du Var et des Basses-Alpes, est formé tantôt, dans une acception plus éteudirë, a sepïeudà
passer, en du comte de Nice, annexé à la France en 1860 et pourécrivent leur même de ces sons. Toutes les nations
une journée. d'un climat fort doux, celui où pro- dune partie de la Provence, l'arrondissement qui langue ont un alphabet qui leur
spèrent l'olivier et le figuier, à la région des Grasse, de est propre, ou qu'elles ont adopté de quelque autre
éternelles et des glaciers, dont la température neiges qui au départe- langue plus
vraiment sibérienne. Dans la vallée de Barcelon- est ^l^T^' X8Ste' le ancienne, Pour nous, nous n'avons pas
comte de
nette, on ne connaît, pour ainsi dire, que deux sai- gauloise des Alpes
qui
Nice, compris autrefois dans la province des Italiens, des Espagnols nous soit propre il en est de infcne
Maritimes, qui renfermaitaussi et de. quelques autres
sons, l'été et l'hiver; niais l'hivet s'annonce tou-
jours par des neiges qui tombent dès les premiers a^IS16- Tence' Le déinenArement de des Romains. Les Allemands
jours de novembre pour ne disparaître qu a la fin nouveau département des appartient, et qu'on nomma aussi en ont un qui leur
Ie mai. Presqae tons les minéraux se trouvènfedans tares, est ^»|œé «n
3 des Knsses est en partie original, enyotft.^p,partie
celui
calqué
ue département on y supposeun banc de seTgemnie et Pujet-Thémers), 25 Grasse sar le grec. Le meilleur alphabet
serait sans contre-
dans 1 arrondissement de Castellane. L'industriema- sa population de
cantons
194,578
et 146 cSnune? dit celui dont les lettres. le moins multipliées pos-
uutactunère y est à peu près -nulle; quant à Fin- iSice. bon est habitants chef-lien stMe, sumraient a exprimer
pour sa dou- de la parole, toutes les î/uances de latous
dustrie agricole, elle se borne à l'éducation climat,justement renommé justement les sous
abeilles, à l'élève des bestiaux et des vers a soie des ceur et sa salubrité, participe à la fois de celui des tion; prononcia-
et a la fabrication des huiles L'étendhe du dépar- dans la région montagneuse et de tes
dans la parte que baigne la Médi- entre la manière d'écrite la manière deW
tement des Basses-Alpes est de 682,648 hectares ler. Les caractères, les moà
Carres, sa population de 149,670habitants. Il forme terranée. Mêmes prodmts aussi, depuis l'oransvr
arrondissements (Digne, Castellane, Barcelon- le citronnier, le grenadier et
nette, lèrealquier, Sisteron), qui se divisent pâturages alpestres. Ce département est la patrie Sehniteler,
30 cantons et
en
en &Mrtei7!1?100*
257. cjjainiunes. Le chef-lieu de nbaldi, le héros moderne,
^Melassénaet dVc5-
sont aussi reaïàazrquatïlesen cela que ce-
des Allemands et le nôtre sont
^partement est Digne, qiè les aaciens.appelaient le libérateur de l'Italie defechieux- Tout bon alphabet Soit doue avoir
iitHia. Cette ville n'a rien de remarquable ALPESTRE, adj. (nul. «f/»s). Qui ? mpporU au-
le$ eaux thermales de mats aux Alpes; qui croit dans les Alpes>qui tant de caractères qtï'il y a do sous dans la pro-
ses environs, en réputation $£ T? habitants des Alpes qui t'appelle les ,sites nonciation d'une langue et d'est une imperfection
chez les Romains, y attirent, depuis le let maiius- de il alphabet que la nécessité de réunir plusieurs
qu au 1er septembre,
un grand nombre de baigneurs alpestre. Us beautés de
te la France etde l'Italie. C'est près de Digne, dans |
la «atùn aipestre Bo^ l>ii
donne cette épithète- à toutesles espèces de plantes
lettres pour rendre un son simple. Le c ha russe
un petit village nommé Chamntercier, qufest né
il fi
(vitbre astronome philosophe Gassendi, l'émule de le
uescartes Le départementdes Basses-Alpesa neige ne séjourne pas, «mime les iCevennes *c et en allemand
donné montagnes de l'Auvergne, etc. Dans les lemC.
onîT*^ le fo^teu^de l'ordre peu près ce sens, il est son Ofrend en russe par une exprimer
f seule
même
pour la rédemption des captifs; Manuel de Leuws,
«n ues plus grands apôtres du magnétismeanimal
synonyme d'«lpt«. •f £ ï lettre

grands ora- les lettres


dota
à 1

qm est qui a été Houi SnT toplie faut quel-


(Apocalypse )
so^siniple Que d'efforts
ph9bet qm rendîtpar des sons simples tous les sons
K a £• tagues. un «*«*«-
an qui rende exactement et simplementtontes^
est
de pics effroyables,
dont
temps a remplacer
le vol des oiseaux j mis un crime un morceau de .Pain ou de gâteau
conquêtes de l'avenir.
îaÉwieonnerie rés innœ-snîs, autrement on les tenait pour coupai»] es

ai
L'a certain
d'Europe. On dit et
Vue lorsqu'une aventure en colere nous met, ALPHAKGES, s. f. Variété de romaine très-
grosse, à Vailles grasses, épaisses et jaunes.
devons araut tout dire notre
Et qu'on ne unierien que « que 1 on doit faire,
ALPIIABJÏ. s. ni. Astron. Étoile centrale de
constellation de Tlïv<ire.
la
ALPHE. s. in. EÛtom. Genre

l'ordre usité dans


alphabet
les,
) On appelle aussi alphabetun petit livre imprimé res tétraméres, de la famille des longicornes, on-
qui contient les lettres d'une langue rangées selon ginaires du* Brésil eî de la Guyane.
de et
lecture qu'en diaine aux enfants Acheter un
d/eus alphiUelk. jFig. et faiml. A'*1»! f'/re verse l'Elide et se jette dans la mer Ionienne. Selon
<i l alphabet d'une n-tewe: N'eu être encore la mythologie,
-or« <{upremiers grand chasseur, aperçut un
qu'aux él îni'eutï du cette science. ] ï>ans
Je m<me Sens, 1 en tire ewore qu a i alphabet, Ne
les premiers principes d'une il essaya, mais en vain, de lui faire partager son
M. Se dit d'un hoimne q-ui u a pas les premiers 1vgie, en Sicile, ou lesdieux la métamorphosèrent
principes de la chose dont- on- parle.Le» «hUiOT- j en une fontaine, ("est de la que les poètes ont sup-
vertes de la buccornauc-iedoivent conduire infailli- j posé que l'Alphée. qui jaillit de cavernes et dont le
blenienî â un alphabet buccal qui aura ses lettres,
,ou pour mieux dire ses signe* bien distincte. diterranée, de l'Élide jusqu'aux côtes de la Sicile.
Alphabet idéologique. Alphabet qui a pour but :de ALPHÉE. s. m. Zool. Genre de crustacés que
• Latreille rapport^ à La section des Lomards. et Cu-
pliOHtiî'fte, Alphabet destiné â reproduire exacte-
qu'il habitait exclusivement les mers des Indes et
ifl.Alphabet fondé sur les principes de la logique, des Antilles, mais on en a trouvé plusieurSvespèees
et non bizarre et irrégulier comme ceux qui exis-dans les ca;ix de Nice I^es alpLées- ne s'éloignent
des manivelles du télégraphe
i-leeirique aiguille.1 est représenté par vit dans les fonds vaseux placés entre les rochers
un
coup a gauche d«- l'aiguille gauche: #, >par deux qui bordent la Méditerranée. L' alphée élégant est

ci
coups dans le iu<'jiue sens. ete. ainsi nommé 'a cause- de la Leauté de ses cJouleurt.
la
phabet.
tire ,l(i pnur jTournr I de-
fcci«-nee phouographique. Sy*t^ /r«. «w-
i\A<- nlphnb'lotre. Il m]fit tl ouvrir un litre et d en
notre
le jtfu de rapport qui a* trouve
entre lei *i'jiter et le* *<titf 'ju oit n routu leur faire
rej/n-fenter. <"L. Nodier., (,'elui qui range par or-
T'ible Tableau
a!pJja!V-tjqrift les sujets qu'il traite. Cn auteur
compa-
Qui selon l'ordre
qui a rapport, qui apjiartienî il ¡'alpha-

1
!«.Jt.

quel Hntt les


l'ne tubl". un Le' eurarttm
JettTes de l'alphabet, Ém-
Écriture dans laquelle chacun des
i
bons et cliac^inee des articulations usités dans une
langue sont représentés par un signe spécial qu'on

Af-PHABKTiyrEMKXT. adv. Dans l'ordre al-

ALPHABKTISA.NT.ANTE, adj. Qui lit ou épele


1 aiphabetV.qui clause par or'dn' aîphab<'tiqiie.
ALPIIABETISHB- v. a. Lire, épier 1 alphabet;
tort Il
ir-rasser par ordre alpliabétique.'V/ enfant ne tait pa» eii*^
faut alpfuibétifer cet /««•«•. Peu u.sité.
ALPHABKTISTK, s. N'éol. Celui, celle qui
Alphée.

de l'ordre des décapodes, de la famille des ma-


croures, qui a pou- type le genre alphée°
les linguistes ou autres qui fabriquent des alphabets. ALPHEBAT. s m. Astron. Etoile de première Alpes et, par
grandeur de la constellationd'Andromède. On l'ap- extension, sur
pelle aussi Alpharas et Alphiroz. les hautes
ALPHÉSIIîEE. Mythol. Fille du roi Phégée, montagnes.
épousaAlcméon. Ellé reçut en cadeau de noces un Plantes alpines,
collier que Polynice, ro: de Thèbes, avait donné à piatries alpi-
Eriphyle,mère d'Alcméon, pour trahir son époux.
Plus tard il le lui reprit, sous prétexte de. le con-
sacrer dans le temple de Delphes. Mais Alphésibée,
Les ani-al-
nes. rochers
maux alpins.
instruitede la per6diede son époux, qui ne. lui avait Peu de roya-
j
redemandé ce collier que pour le donner à Calliroé, gears ont, ')eu-
I avantage
¡ excita ses. frères Pronoiis et Agénor, qui se mirent de
la
poursuite d'AlcméoUj et lui arrachèrent à la
_fuis ce précieux cadeau et la vie. A cette nouvelle,
totr le paysage
tropical et al-
Alphésibée, au désespoir, leur adressa de violents pin du Meri-
] reproches. Les meurtriers alors renfermèrent dans que ou de 1 A-
} cgflfee, et l'envoyèrentainsi à Tégée, chez Aga- meri'^ùe.(Hum-
un Tjoldt) j1 (jéol.
pénor^ en lui recommandant de la tenir éternelle-
.Système alpin.
ment en prison, pour la punir d'avoir donné la
j mort à son époux. Le système des
Alpes..
ALPI11TE, s. f. Antiq. Farine d'orge grillée chez 1 Hi-
les anciens. les Grecs en faisaientdes gâteauxqui gioti alpifie.Jlé-
servaient à la nourriture du peuple.Espèce de gion des mon-
danse dans laquelle on imitait le mouvement des tagnes où se
laboureurs lorsqu'ils sèment de l'orge. trouvent les
pâturages.
i crâne danslaquelle les os sont tellement broyés Synonyme
d'Alpestre.
ALPHITOMASCIE, s. sont gr. ôXçitov, farine; ALPIKIE,
s. m. Ornithol.Faucon tunisien ou f itcmîix, divination;. Antiq. Divination qui avait s. f. (de Prosper Alpin, ancien botaniste).Bot. Genre
punicieu. U est plus petit que le faucon pèlerin. 1 lieu au moyen de la^arine. Elle consistait à faire de plantes de la familledesamomées,renfermanten-
viron vingt espèces presque toutes cultivées pour ALSACE. Géogr L'Alsace tire
l'ornement des serres.chaudes. Ce sont de magni- fivière de YHl ou EU, qui la baigne,son
fiques herbes vivaees de l'Asie tgogÎBgJg^mes ont lemand salz, qui signifie habitant. On fit d abord et
nom de la
An premier en de libers
du mot al- n-volutioui.airedes Alsaciens se réveilïa en 1789, ]a fi<^re
ils com-
la racine épaisse est charnue, les tiges simples, Ellsatz, puis Alsace. C'est une des plus belles con- j relit prirent qu'une ère nouvelle .se levait et ils adoptè-
les principesrépublicains. Tout le monde
dsoiîes parles feuilles,qui ressemblent trées de la France, dont Jadis elle fofmàit coti-
• ;i celles dés 'graminées, et enfin les fleurs ceintes vince; elle compose maintenant .deux départements; une pro- naît héroïque défense des bords du lihm. Quajd
1 la révolution de 1830 éclata,
d'écaillés membran suses et disposées en épi à l'ex- celui du Haut et celui dn Uas-Khin. Placée entre enthousiasme ce fut avec le plus vif
les Vosges et le Rhin. 1 Alsace est une vaste plaine de la liberté mais ils qu'ils saluèrent la nouvelle aurore
Bot. Troisième tribu de accidentée, bornée au S.1 par la Fraîche-Comté voir ne tardèrent pas à s'aperce-
que la t rance s'était encore m.inpw
et la Suisse, âai X. par le Cercle du Rhin -pro- et ils se tinrent tout prëts une
ALFIOIT, s. m. T. de jeu. S'est dit. au jeu de la vince de la "Bavière,, et il l'O. par la Lorraine. Le venieiit. Or, les rois étrangers pour un nouveau 'mou-
bassette. de la marque que i'on faisait à sa carte pays est admirablement situé, et les habitants ont eussent tenté de venir étouffer,le savent bien s ils
ils en me-
pour indiquer que ron doublait la mise après avoir su tirer le meilleur parti possible de cette situation naçaient, la révolution de 1848. comme
routes et canaux y abondent, facilitent la circula- les bords du Rhin plus hérissées ils eussent -trouve-
de faux et de baïon-
ALPIQUE, adj. Qui appartient, qui est propre tion et donnent à l'agriculture, au colà"merce et à nettes et plus terribles qu'en 1792.
.iiix Alpes. On appelsystè me alpique les Alpes pro- l'industrie une étonnanteactivité. Ici
vie
est par- ALSACIEN, E.V\E:adj..et's.Qui est né en Al-
prement dites et leurs ramifications. qui concxrnel'Alsace Ou ses habitants. Quoi-
ALPISTE, s. f, Bot. Nom vulgaire du genre centuplant leurs forces l'un par l'antre. Nul coin sace Allemande d origine et par leur langue. les
de terre, si petit qu'il soit, laissé à la ronce. \)e ciens que
phalaris, plante de la famille des graminées dont dêrouts France. qui a mis fin
cultive trois espèces. Celle quelque cité que'se portent les-yeux,on ne voit que rnorcellenient du à la
sont au truie
on que l'on appelle riz champs,moissons, pâturages, vergers, potagers, pays et (lui a renrerte les barrière
bâtard est l'alpiste aspérelle, qui croit dans les ter- Chaque etc. de douanes qu une foule de petits puncesyava,ext
rains humides du département des Vosges, de la entourée.ville, grande ou petite, y est littéralement elereex. 'jchniîzler.
de manufactures; partout des usines et
Suisse et de l'Italie; son grain imite bien le riz, et des
entrepôts Et pourtant combien de fois ce beau BotALSEBRAX, s. m. Sorte d'électnaire purgatif
peut jusqu'à un certain point le remplacer pour
beaucoup d'usages et comme, aliment L'alpiste des paysdenat-il pas été ravagé par la guerre! Des mi-
Espèce deuphorbe
ALSÉj"», s. |
Joubarbe des tons.
m du «r. i).ço:, ïo;,
Canaries est aujourd'hui fort cultivée dans le midi nes plomb, de cuivre, de houille, etc., ajoutent bois. Bot
à la richesse territoriale de Genre de-plantes de la famille des rubiacées
de la France Avec le millet qui en provient on fait encore cette contrée. qui
«l'excellent gruau, et les fabricants de tissus fins époque Elle n'est définitivementfrançaise que depuis 1648, constitue une seule espèce. ("est un arbrisseau du
emploient la farine d'alpiste comme la meifleure où, par le traité de Munster qui mit fin à la ALSÉODAPHXE,
Trente ans, la France victorieuse s'en vit s. m. du gr. i>-7o:, J0-. b/.is
guerre
ne sert que pour l'ornement des jardins c'est ïal- cette province
de
pour l'encollage de ces tissus, La troisième espèce confirmer la possession. L'histoire antérieure de laurier Bot. Genre dv plantes de ia fa-
nous la montre faisant partie du l'Inde. mille des laurinées, renfermant quelques arbres de
ALQCE, s. m. Ornithol. Nom donné à des 01- gouvernement de ses dues particuliers; Puis, pas-
seaux palmipèdes que les uns confondent avec les sant à Lothaire, fils de Louis le Gros, uta, bonne odeur Bot. Genre de plantes qu'on a
guillemots, dont ils ont les moeurs, les habitudes et flottant, pour aller rapporté à la famille des cornées ou à celle des ca-
le plumage, et quiypour les autres font après la mort de ce prince .869 de la
une variété maison de Souabe à la maison de Lorraine, pnfbliacées Il est propre a la Nouvelle-Zélande.
avec les pingoins Les alques, très-habiles plon- la maison de Lorraine à la maison de Souabe,et de ALSIDIE. f.du gr. âîco:. bois, forêt Bot,
geurs, habitent les régions polaires et ne s'éloignent qu'en 1228, époque à laquelle la maison d'Autriche jus- s
des eaux glacées que dans les hivers très-longs
Genre monotype de plantes appartenant la sui;s-
et se l'appropria. C'est alors qu'apparaît dans tout son famille des floridées fondé sur une alguea trouvée
jour la vigueur de caractère des populations alsa- dans l'Adriatique et dans la Méditerranée.
ciennes, déjà entrevue au nilieu des luttes de p: ince ALSIXACEES,s f pi. V.
à prince, se disputant leur possession. Bien que re-
levant de l'Empire, l'Alsace se trouvait, comme née'. Bot. Genre
ALSItlE; [,du gr.
ou
plante
sous-genre de
indétenn;-
plantes
toutes les provinces féodales, partagée en une foule la famille des alsinees. renfermant type .le
environ vingt
de seigneuries particulières dont l'ambition
re- pèces! dont la plupart appartiennent à la flore es-
muante la ruinait incessamment. A chaque instant péenne. euro-
c'était des prises d'armes, soit pour une ville enva- oiseaux, La principale espèce est la morgeline des
généralement connue sous le nom de mou-
hie, soit pour un champ ravagé. Les Alsaciens ron des petits
comprirentqu'il en serait ainsi tant que les classes oiseaux, mouron blanc.
s.
privilégiées domineraient, et ils résolurent d'en finir mille de plantes f. pi. en ]at. alsinx Bot Fa-
ALSIXÉES^
établie d'après le genre"alsine, et
avec elles. Profitant de la confusion même qui rè que certains botanistes font
sultait des guerres de seigneur à seigneur, plusieurs des polygonées. rentrer dans la famille.
"Jfc
villes secouèrentle joug, s'érigèrent en républiques,
et donnèrent ainsi J'essor à une lutte,terrible entre la famille ALSIXELLE, s. f. Bot. Genre de plantes de la
Alque mergule. démocratie,forte de son droit, et l'aristocratie, forte des alsinées.
de son expérience de la guerre. Cette lutte, ALSIRAT. Mahom. Pont *de la largeur du fil
le
ALQriEfiJE, s. f. Métrol. Mesure po*igaise pour sous nom de guerre des Rustauds, dura jusqu'en s imaginent,connue d'une toile d'araignée, sur lequel ks musulmans
1<s liquides et lesgr ains. Elle vaut 13 litres deux 1429, et finit par le triomphe du droit dans leur doctrine religieuse, devoir
sur la force. passer pour arriver
tiers de France. 11 faut 4 alquières pour un fanégo, En 1648, l'Alsace fut cédée à LouisXIV, mais l'es- au paradis. Il n'y point d'au
et W) pour un moio ou mutds. prit de liberté de ses habitants ne pouvait s'accom' tre chemin. Or l'enfer est au-dessous, a et ceux
qui
ALÇL'lFOUX, s. m. sous
dans le commerce et dans ,plusieurs ateliers, la ga-
ont le pied maladroit ou peu sûr tombent. Cn pont
lequel on désigne, moder du régime despotique sous lequel la France plus étroit encore est au-dessous du premier pour
letie réduite en poudre, qu'on emploie pour la cou- les chrétiens et les juifs. Les Persans nommentV M-
lette de la poterie grossière. En Orient, elle entre, 1 sirat Poul-Serrhn.
sua. r<>\it-z>errho.

et les sourcils..
avec lè noir de tumée, dans la composition de
poudre avec laquelle les femmes se teignent les cils

ALQOTTE, f. Hortic. Jolie tulipe panachée


de jaune et de s.
rouge.
la bre
des
ALS.ODEE, s. f. (du gr àJcxior, qui aime l'om-
des bois;. Bot. Genre de plantes de la famille
violariées. On en connaît six espèces, dont cmq
de. Madagascar et une de Timor.
ALS03IITRE,s. f (du g-r. dtXco;, bois; u-ÏTpa,
ceinture;. Bot. Genre de plantes cucurbitacées,
ALRAMECH. Astron. Nom de la belle étoile de fondé sur une seule espèce qui croit à Java.
première grandeurl'Arcture,de la constellation du
ALSOPHILE, s. f (du à'iax»:, forêt; çO.o;,
AIRCSES, s..f. pi. Mythol. scandin. ami). Bot. Genre de plantesgr. qui comprend des fou-
woiesde bois qui remplissaientles fonctionsPetites gères arborescentes, la plupart américaines; quel-
de pé- ques-unes appartiennent à l'ancien continent.
nates ou de lares, c. à d. de génies protecteurs do-
mestiques, et qui,
des figures de femmes. presque toujours, représentaient
ALSTEINSTHEINIE, f. {d'Ahleimihein.s
propre). Bot. Genre de plantes de la famillenom
Elles étaient fabriquéesavec des
a racine des bois les plus orchidées,qui se compose de trois ou quatre espèces,
les couchait mollement, ondurs. On les habillait, on
les lavait, on es par- toutes originaires de l'Amérique méridionale.
leur servait à boire et à manger, sans
qu'ellessouffraient
.ALSTONIE, s. f.
nique). Bot. Genre de
professeur
plantes de
de bota-
des douleurs véritables, qu'elles la famille des apo-
«primaient par des cris. Elles annonçaient lave- cynacées, renfermant un petit nombre d'espèces.
parde légers mouvements de tête. On assure
V, n reste encore des
dont quelques-unes sont cultivées dans les serres.'
,.Ce sont des arbres ordinairement élevés on
vestiges de ces superstitions les
<£ UaBemarfc et Suède. Les lettres de l'alpha- trouve dans i Asie tropicale et dans les ilés de l'O-
en
cJ] nt regardé^fcomme des divinités. On les ALSTOXIÉES, s. f. pl. Bot. Tribu de plante
de la famille des apocynacées, qui De contient
le genre alstome. que
leS sorcières s'appelaient également
AL.STROEMÉRIE, s. f. (d'Alslrœmer, naturaliste
'.u;offl-BLOT<
l'andaf
"•m. Mythol. scandin. -Sacrifice Alsacien. Alsacienne.
suédois). Bot. Genre de plantes de la familledes
amaryllidées, qui se compose d'une cinquantaine
aa* esprits des neuves les anciens 1s- d'espèces, toutes originaires de l'Amérique méri-
f- malhemeux'le ménage d'un ennemi. hétait courbée ils gardèrent npiniàtrément leur cos- dionale,
tume et'leur. langage, en manière de protestation.1 jardins ilet dont plusieurs sont cultivées dans les
cause de la beauté de leurs fleurs. La fixa
en parlant
commune est celle qu'on désigne vulgairementsous le se dit
corps qui, par sa ténuité, échappe au. toucher, les couleurs.. Certains poisons altèrent la composition
ALSTROEMÉRIÉES,s. f. pi. 'en 1at. alstrœme- j comme l'air, eu Sont on ne peut pas dire qu'il soit
n,i Ji<»t. Tribu de plantes de la famille des arti- jun corps, comme le son. Altération lente, successive.
| subite. L'altération d'un liquide, dune couleur. Le
du sang. La souffrancea bien altéré ses traits. Lé-
1 Fig. Ses malheurs lui
altéré le caractère, le jugement.
oui
ALTAÏ. Géogr. Chaîne de montagnes de l'Asie,
et la Chine; elle se rattache aux langage usuels aussi bien qu'en hygiène et d'un passage, Détourner un passage de
monts Yjânîls le en rer le
YE, à lv>Ses vers le X. médecine, il se prend presquetoujours e
fâcheux du bien la la vérité en parlant ou «n écrivant.
part et
et fonneii* des groupes dont les sommetsles plus' au, mal, du malun changement
indique
monnaies, En changer la valeur légale. 1 Altérer un
ou au pis-. L'altérationde la santé.
texte, Le dénaturer d'une manière quelconque.| Al-
élevés sont toujourscouverts'de glace et'de neige. Son
On distingue le Gnnd et le Petit- Altaï. Le Grand i L altération du pouls. L altération de la ,(arc.
Altaï sépare la Tartarie Sraongole de la Zungarie tempérament a éprouvé une grande altération. Il y a tÙer un discours. Le rapporter autrementdequ'il n'a
été prononcé écrit. Causer, exciter la» soif.
et d'une partie de la Peîitp-Bucharie. Le Petit-!des ^Itérations dans le texte,
il indiquer ou
Altaï, au X. du premier, travers du S. au X. O. simplementun changement de forme, sans qu'on y Cette sauce m'a fort altère. Les salaisons altèrent.Être La
de mal, lorsqu'on parle chaleur altèrf
le, gouvernement -msse de Toliolsk, qu'il sépare attache aucune idée comme
également de la Zungarie. Ces montagnes renfer de l'altération les aliments dans l'estomac, c. à d. altéré, au propre et au figuré. Sa santé s'est altcru.
ment df l'or, de l'argent, du cuivre et du plomb. de leur transformation, pat l'élaboration, en chyme Son humeur s'altère.
chyle. dit, aussi des modifications que les ALTËRITE, s. f. [ du lat. aller, autre. État.
Les monts KoKvans, groupe du Petit-Altaï, sont et en Se
au'visageTj ualité de ce qui est autre, différent.
les plus riches. Les Russes commencèrent à ex- divers mouvements de l'âme impriment
à la voix. L'altération de ctsage et de sa Vot> substances parfaitement semblables seraient-elles- ïm-
ploiter ces précieuses mines en Î747. 'Le gouverne-
ment russe exploite aussidans le' Petit- Altaï des trahit
son
son émotion. Fig. Se dit'de l'humeur, u possibles? On objecte que rien ne les distingue ne /
caractère, des sentiments,etc. des seraient elles pas suffisamment par leur altérité:
carrières de jaspe, de porphyre et d'agate.
y a dans la voix des nuances telle- (Montmeyran.)
&
ALTAÎQUE, adj. Géogr. Des monts Altai m des,croyances. Ilpeindre
appartientaux monts Altaï. ') Ethnol. Race allai que. les Ment propres à les altérations de I'nme, que ALTERSAIRE,s. m. ldulat. allernus, alterm
animaux ne sauraient s'y méprendre (Alibert.) Bot. Genre de champignons microscopiquérâppar-
Se dit de la ragélaquelle appartiennent les po- éprouvé aucune altération. tenant aux hynomycites.
pulatious s'étendant des sourcesdel'Obv et de l'Ir- Son amitié ]K*ur mot n'a
tisch jusqu'au nord de la Sibérie et du Kanisehatka, I tendions:* ^Falsification, détérioration des monnaies, ALTERA'AKCE, s. f. Action d'alterner, de preu-
et dont on présume que le berceau primitif a> été i soit dre la place de celui auquel on cède la sienne; ré-
par le mélange d'une trop grande quantité sultat de cette action [ Geol. Disposition que pn-
dans les montagnes de l'Altaï. d'alliage, soit par la diminution de poids qu'on leur sentent les dépôts stratifiés, lorsqu'ilssont conapo%-s
ALTAÏR. Astron. Étoile centrale et de première fait subir
eu les rognant ou de toute autre ma- de plusieurs sortes de roches qui se succèdent plu-
grandeur de la constellation de l'Aigle. |
nière. Grand besoin de boire, grande soif accom sieurs fois entre elles sur une certaine épaisseur.
ALTARISTE, j>. m. (du lat. altare, autel;. Vi- • j pagnée de sécheresse de langue et de gosier. La La compositiondes terrains houillers est un exemple
caire, prêtre commis au service d'un autel, d'une fièvre lui cause une altération continuelle. Il éprouve remarquable de l alternance de grès, de achistes et de.
église. Vieux mot.Chanoine particulier de la une altération que rien ne peut calmer. jAgric. Etat charbon, dont on voit les diverses couches se presenter
basilique du Vatican, chargé de décorer le maitre- de dessèchementauquel une terre se trouve réduite un grand nombre de fois dans le même ordre. (D Or
autel.
ALTAVELLE; s. f. Ichthyol. Un des noms vul-
1 faute d'arrosement suffisant.
ALTERCATEUR, TRICE, s. Querelleur,
|
bigny.) Bot. Loi d alternance, Loi en vertu <1v
que- laquelle on admet que toute fleur est formée d'un
gaires de la raie pasteuaque. relleuse, chicaneur, chicaneuse. Vieux mot. certain nombre de verticilles ou anneaux, d'organes
ALTENROCRG. Géogr; Duché. de Saxe, dans ALTERCA TION, s. f. pron. alterkacion du lat. appendiculaires, et que les pièces qui composent
l'ancien Osterland, l'un des pays les plu, riclies et altercari, se disputer). Contestation, dispute, dé- chaque verticille sont insérées entre celles du ver-
les plus fertiles. Sa capitale est Altenbourg. an- mêlé. Il s'éleva entre eux une grande, u»e dre aller- ticille qui précède ou succède immédiatement, et-
cienne ville impériale, remarquable par ses manu- catton. Ils ont ensemble de fréquentes altercations. lis par conséquent alternent avec eux. En 1825, Ras-
factures, son commerce et ses établissements phi- j sont toujours en altercation. Ils n'ont pas précisément pail, dans ses Mémoires relatifs aux graminées, for-
lantliropiques. Le vieux château ducal, bâti sur un des disputes, mais il y a toujours de grandes barreau mula positivement la lot d alternance, qu'il regarda
rocher au pied de la Pleisse, est célèbre par l'en- comme une règle fixe pour toute cette famille.
l«-yement des deux princes de' Saxe, qu'on y avait romain, une action «qui succédait quelquefois à une Succussion naturelle des espèces végétales sur un
iùis en sûreté, vers le milieu du xv siècle. action précédente.Elle consistait en une succession sol non cultivé.
ALTENKIRCHEN. Géogr. Ville de la princi- de plaidoiries ouvertes et interrompues, procédant ALTERNANT, ANTE, adj. Qui alterne. Deur
pauté de Xassau. Ancienne résidence des comtes de par forme de dialogue, et consacréesà la discussion professeurs qui font tour à tour le même cours sont
Sayn-Altenkirchen. C'est près de cette ville, à la des preuves. des professeurs alternants. Physiol. Dans la généra-
bataille d'Altenkirchen, que le brave général répu- ALTERE, ÈE, part. Qui est modifié, changé de tion alternante, c'est le petit-fils' qui ressemble à la
blicain Marceau fut atteint d'un coup de feu auquel bien en mal, en parlant des corps, des substan- grand mère, non le fils à la mère. ;'F. Pillon.) 1 Géol.
il succomba le 20 septembre 1795. ces, etc. Vin altéré. Monnaie altéree. Couleurs alté- et minéral. Se dit des couches de nature différente
ALTÉRABILITÉ, s.
f. Qualité de ce qui est al- rées. Sa santé en est fort altérée.1 Se dit d'une per- qui se superposent dans les terrains
roches dont les feuilletis sont
stratifiés, et
alternativement
térable. L'altérabilitéd'xin corps. d'une substance,des sonne, qui éprouve une émotion visible, qui est des
conteurs. de nature différente.
ALTÉRABLE, adj. Qni peut être altéré. Métal téré. Traits alterés. Parler d'une rois altérée. ALTERNANTHÈRE, s. f. (du lat. alternus. al-
altérable. Ces liquides sont altérables. Le goût est une terne: anthera, anthère). Bot. Genre de plantes de
faculté naturelle, perfectible, altérable. (Marmontel;. -Un tel discours na rien dont je sois altéré, la famille des amarantacées, renfermant environ
A tout événement le sage est préparé. vingt espèces, la plupart indigènesde la zone équa-
ALTÉRANT, ANTE, adj. Qui altère, qui cause L MOLIÈRE. )
la soif. L'n mets altérant. Une nourriture altérante. | toriale.
ALTERNAT, s. m. Action ou faculté d'alterner.
Qui modifie l'état, la compositiond'une chose. Dans Qui a soif, qui éprouve'le besoin de boire. Il est
choses successivement et l'une
ce sens, il ne se dit que de certains agents théra- tellement altéré qu'il ne fait que boire. Des voyageurs c. à d. de faire deux
peutiques ou toxiques. L'iode est' un médicament al- altérés. Le cerf altëré court à là fontaine. (Balzac.) après l'autre, et de recommencerde la même ma-
|
térant. S. m. S'emploieen parlant de médicaments Se dit des choses. Bouche altérée. Gorge altérée. nière ordre
qui provoquent des modificationsdans l'économie, L'hôte se lassa d'abreuver tant de gosiers altérés. (Le succèdent
dans
plusieurs
lequel
fois
des choses différentes se
entre elles. Alternat perpe-
sans pourtant donner lieu à une évacuation sensible Sage.) 1 tire toujours altéré, Avoir toujours soif, e \-tmtî~mgbile image de qui se passe dans la de.
des humeurs. Cependant plusieurs altérants, tels ironiq., Etre toujours disposé à boire. 1 Qui e- Agric^est di fois
les^sgfiçulteurs
ce
de l'usage déplorable ou
de laisser reposer pendant
que la décoction de racine de patience,le quinquina soin d'eau, qui a besoin d'être arrosé. Une terre al- étaient les terres qui avaient donné une ré-
en poudre et beaucoup d'autres amers, donnent lieu téréei Des plantes altérées. Fig. Qui désire ardem- quelque temps
quelquefuis à des évacuations intestinales.Il n'existe, ment. Altéré de richesses. Altéré d'honneurs, de glotre. colte, avant de leur .confier de nouvelles semences.,
donc aucune action altérante générale, identique et Les mations altérées boiront avidement la parole de et de faire alterner ainsi l'état inculte ou de ja-
commune à tous les médicaments rangés dans la Dieu. (Lamennais.) 1 On dit aussi Altéré de ven- chère et l'état de culture. Aujourd'hui on appelle
grande division des altérante. Chaque espèce jouit geance, de sang, de carnage, etc. ainsi une méthodecontraire par laquelle on alterne
les cultures, en forçant le sol à donner des produites
d'une action particulière, relative aux propriétés la de
qui lui appartiennent il n'y a donc pas, à propre- Ainsi parle en secret l'ange altéré de crime; successifs de différents genres, d'après nature
la terre. C'est une des opérations les plus délicates
ment parler, de médication altérante. retentissent les rurale. Il Il
ALTÉRATEUR, TRICE, s. et adj. Celui, celle D'un sourd et long fracas monts. et les plus nécessaires de l'économie
l al-
qui altère, falsifieune substance, des monnaies,etc. a pas d'agriculture véritablement prospère sans
Se dit d'une force qui diminue ou change une ALTER-EGO, s. m. (littéral, unautre moi-même) ternat. V. ASSOLEMENT.
autre force. Titre autrefois en usage dans la chancellerie de ALTERNATIF, IVE, adj. Se dit de deux choses
ALTÉRATIF, |VE, adj. Qui altère, qui modifie qui agissent continuellementet tour à tour, La sy-
mouvements aller-
les propriétés des «orps. Dans la médecine vétéri- général qui le remplaçait, qui avait le pleindeettelle en- tôle et la diastole du coeur sont deuxrôle
natifs. il Qui est exercé à tour de par plusieurs:
Mire, on appelles remèdes altératifs ceux qui ne tier exercice de laémanés puissance souveraine,
équivalaient personnes. Emploi alternatif. Charge
produisent pas un effet sensible, mais qui entraî- sorte que les actes Les ministres plénipoten- Logiq: Proposition alternative. Celle qui confient
nent imperceptiblement les humeurs et l'indisposi- il ceux du roi lui-même. quelquefoisaussi deuxVrties opposées, dont il faut r.écessairement
tion jusqu'à ce que le tempérament et la santé tiaires du roi d'Espagne recevaient | l'autre. Momerm^
soient revenus à leur état régulier. Les altératifs le titre éminentil'aHer-ego. Par exten^UÇoute per- admettre l'une ou machinesMécamq. succèdent ou
on se fait-Teraplwer, et en qui alternatif, Se dit des qui se
peuventse diviser en différentes classes les laxa-l'on sonne par laquelle continuellemènt dans le même ordre.
tifs, les toniques, etc. peut mettre sa confiance entière-£'est mon al- qui agissent alternatifs. Des et machines qui font il'
ALTÉRATION, s. f. ,'pron. altération; du lat. ter-ego. C'est son aller- Des ressorts
alternatif. [ S. f. Succession de deux
aller, autre). Changement, modification, soit dans ALTÉRER, v. a. (dû lat. alter, autre).- Changer mouvement un°
l'état général d'un ou quelqu'une de ses pro- choses qui reviennent tour à tour. La vie est
la nature, soit dans la forme ou les propriétés d'un corps
l'alternative.Il n'y
cellesv. du calice.
Option entre deux d'insertion répondent aux divisions qui distinguentseau
ALTERQUER,
do 4 à 5 mètres de haut, qui
et qui est remarquable par- son beau feuillage et'
l'un
a pas d'alternative.\['Il se *ro«*re dans une cruelle à l'autre sur des choses de. raisonnement et d'inté-
alternative, Dans uiïe position où il^est obligé de rêt. Vieux taie. Ses fleurs s'épanouissent en été et ressemblent
choisir entre, deux choses, dont chacune a ses incon- coup alterquer là-dessus
avec le tiers qui nous écou- à celles de la rosé trémière..
ALTERCATION, s. f> (pron. alternacion). Ac-
tait. (J. J. Rousseau.) ALTHÉINE, s. f. Chim., Substance tirçe de la-
ALTESSE s. f. (du lat. altitssimus, très-élevé). racine de guimauve. On
tion d'alterner résultat démette action. L'alterna- Titre d'honneurqui se donneà différents princes,
tion un mouvement,"d comme un sel naturel organique,, appelé
emploi. Mouvement d'alternation. j Comme terme
'Action de
y
acided'allhéine ;.mais, en examinant attentivement
ce produit, on a reconnu un mélange
Par abrév., on écrit S. A. R., S. A. I., S. A. S. de magnésie et d'une substance semblable
ou iden-
une Son Altesse Royale, Son Altesse Impériale, Son tiqué à celle de la sparagine.
culture à une autre. L'alternation des productions pour ALTIlEBi (Jeanj. Persan, né vers 1710, mort en
végétales s'opère naturellement dans les forêts de les, etc.Le titre d'altesse, s'il n'est accompagné 1774, était fils d'un gouverneur de province. S;i
l'Amérique septentrionale,où .l'on voit les arbres d'aucune épithète,
peut être employé pour qualifier
|;i de la familledes conifèresremplacer spontanément *es. Pinces actuellement sans souveraineté, mais enfant, etayant famille été proscrite, il fut enlevé, encore
| vendu comme esclave. Pendant quatorze
les arbres à feuilles caduques. Synonymes al- qm jouissaient autrefoisdes droitssouverains. Lors- ans; il travailla dansfAnatolie à l'exploitation
TEKNATION,ALTERNAT, ALTEBXATIVE.Le mot aller- qu'il est suivi du terme royal, il s'applique à tous la garance et du coton, 11 réussit à s'évader,

désigne le changement même qué subissent les princes et il. toutes les princessesdu sang royal, réfugia se
les choses et les personnes en alternant, au lieu que appartenant en France, épousa une riche. Marseillaise
>* Y alternat ne s'appliquequ'à l'action aux divers royaumes de l'Europe. et, après
ou à là faculté Quelques princes cependant, \els que l'électeur 4e tent, il introduisit dans lecomtatyenaissin la
le changer. L'alternative diffère aussi de Yalterna- culture de la garance, qui constitue aujourd'hui
iion en ce qu'elle signifie La faculté d'option entre vilège de porter la qualification d'altesse royale, l'une des principales richesses du département do
deiixjchoses.. sans être descendants d'un roi. On se sert du titre Vaucluse. Toutefois' l'utilité de son importation
ALTERNATIVEMENT, adv. Tour à tour; l'un d'altesse impériale pour désigner les membres de la ne fut'pasappréciéede son vivant, et il
après l'autre. Agir; se mouvoir alternativement. Le famille d'un empereur issus mourut
en ligne directe. Les dans la misère ainsi que sa -fille. Avignon lui a
corps d'armée manoeuvraalternativement sur les deux membres collatéraux, soit des familles impériales, érigé une statue en 1846.
rives du fleuve. | Bot. On dit que. des feuilles sont soit des familles royales, reçoivent, général, le
placées alternativement, c. à d. l'une après l'autre, titre d'altesse sérénissime. Enfin, en ALTIIÉME, s. f. (de J. Althen, premier culti-
ce dernier titre vateur de la garance France) Bot. Genrecréé
et tour à tour'des deux côtés d'une branche. est également donné aux ducs et aux princes sou- pour une petite planteende la famille des naïadées,
ALTERNE, adj. (du lat. alternus, l'un agrès verains d'un ordre inférieur. Dans l'origine, le titre qui croît dans les lacs salés du midi de 'la France,
l'autre). Géom. Se dit d'angles formés par deux d'altesse avait été attribué aux évoques,
droites parallèlesavec les côtés opposés d'une même tèrent, en France, qui fe por- et principalement aux environs de Montpellier.
sous les rois des deux premières:* ALTHÉRIE, s. f. Bot. Genre de plantes de la
sécante. Angles alternes. 1 Minéral. races il fut ensuite adopté par les principaux sou- famille des sterculiacëes, fondé
ayant sur ses deux parties, l'une supérieure, l'au- verains de l'Europe, qui le conservèrent jusqu'à sur une seule espèce
tre inférieure, des faces qui alternent entre elles, l'époque où ils prirent celui de majesté: (Vorepierre indigène à Madagasear.
mais qui se correspondent de part et d'autre. Quartz et Marcoux.)1 Se dit aussi de la ALTIIIONATE, s. m. Chim. Sel produit par la
|
I irimé alternes. Bot. On nomme alternes les par- le titre d'altesse. Un qnaker disait
ties qui sont disposées d'un et d'autre côté «un
personne qui porte combinaison de l'acide althionique
un jour Je me .Les althionates sont analogues aux avec une base.
sulfovinates.
suis trouvé avec une excellence et une altesse on ne
axe, sur le même plan, sans être l'une devant l'au- saurait être plus bête ^ALTIIIONIQl'K, adj. Chim. Se dit d'un acide'
que Son Excellence, et quant ci particulier. En chauffant de l'alcool aivec d,e l'acide

si huit
? trc, à la différence des parties opposées, qui naissent Son Altesse, elle n'avait guère
'le deux points correspondants: Feuilles alternes. que quatre pieds sulfurique, on obtientdu gaz oléfiant qui se dégage
h'Imrs alternes. Rameaux alternes. Lez feuilles du ro- ALTHÆASTRE, s. m. (augmentatif d'aitha-a, et laisse un résidu acide. Ce résidu, saturé par de
et *de l'orme sont Se des nom grec des guimauves). Bot. Première section la chaux, donne un sel calcaire solubledans l'eau,
feuilles verticilléeset des pièces des ve illes flo- et qui, décomposé par l'acide sulfurique,fournit
raux, lorsqu'elles sont situées vis-à-vis des inter- %cide nouveau qu'on appelle acide dftnionique. un 11
valles de celles du verticille qui précède ou qui
succède immédiatement.Dansée sens il est le con-
ALTHÉE. Mythol. Fille de Thestius et femme; offçe les mêmes réactions que le bisulfate d'éther.
ALTICÔÏ'E, s. m. (du gr. àXTtxô;. sauteur;
d'CEnée, roi de Calydon; fut la mère du célèbre
traire de superposé. Spathelles alternes. Ovules alter- chasseur Méléagre. Ce dernier n'avait encore que Trou:, pied.) Entom. Geure de coléoptères tétra-
nes.Zool. On dit d'un polypier qu'i^èst alterne, sept jours lorsqu'une des Parques entra daits la jnères, de la famille des curculionites, qui se trouve
quand il offre des groupes de cellules alternes sur chambre de l'accouchée, et annonça que la vie de en Lombardie et dans d'autres parties de l'Europe.
ses rameaux. Amathie alterne.
ALTERNÉ, EE, part. Qui se fait tour à tour,
l'enfant s'éteindrait en même temps que le tison ALTIER, ÈRE, adj. (pron. alti-é du lat. altus,
1 un après l'autre. Fonctions alternées.Placé alter-
qui brûlait dans l'âtre. La mère s'élança du lit, haut). Superbe, impérieux, qui a de la fierté, qui
arracha le tison, l'inonda d'eau et Ae serra précieu- marque de la fierté. Mine, façon, démarche altii're.
nativement. Les muraitles de Damas sont revêtues de sement. Plus tard, Méléagre, vainqueur du san-
pierres ou de marbres jaunes et noirs 'alternés avec glier de Calydon, tua ses deux oncles, qui avaient superbe et veut des mots altiers. (Boileau.) Louvoi.\
osé mal parler d'Atalante Althée, furieuse, alla était dur et altier: (Voltaire.) Incapable de ces j>as*?
ALTERNE-BISÉR1E,ÉE, adj. Bot. Qui est al-
terne et qui présente deux séries. Ovule alterne-
visérié. mourut à l'instant où ce frêle symbole de son exis- Dans le style
ALTERNERENT s. m. Action d'alterner. L'al- tence fut entièrement consumé; mais là pauvre poétique, on dit L'aigle allier. Le cèdre altier. La
mère ne tarda pas à se repentir de sa colère, et se tête altièrë de la Discorde. Le pavot dans les champ*
des rimes masculines et, féminines.
ALTERNER, v. n. Se dit de deux mouvements' ALTIÈREMENT, adv. D'une manière, altière.
yui se répètent régulièrement dans
Le jeu de
un ordre inverse. avec hauteur, avec fierté. Peu usité.
deux pistons alterne, c. à d. lorsque
l'un monte,ces l'autre descend. La systole ALTILOQUE, adj. (du lat. altus, élevé; loquor,
du cceur al- parler). Ornithol. Se dit de certains oiseaux dont
terne avec la diastole. 1 Se succéder régulièrement.
/.< dessin de cette étoffe présente des bandes
blanches qui alternent entre elles.1 Exercer rouges et
le ramage ests.très-bruyant.
ALTIMÈTRE, (mot hybride
m. lat. foviné du
tour à
tour un office. En l'absence du maire, les deux ad- altus, haut, et
Joints sont convenus d'alterner
>e dit des organes qui suiventtous la
les mois. | Bot.
loi d'alternance.
de géométrie propre à mesurer les hauteurs.
ALTIMÉTRIE, s. f. Mathémat. Partie de la géo-
"ans beaucoup de fleurs les pétales alternent avec métrie pratique qui enseigne à mesurer les hauteurs
|
nommes. (Acad.) Agriç. Faire succéder
même champ une culture à une autre culture, sur
les
un accessibles et inaccessibles.
ALTIMÉTRIQUE,adj. Mathémat. Qui a rapport
sequemment une Récolté à une autre récolte. Dans con-
à l'altimétrie. Procédés altimétsiques.
M sensf, il se prend aussi activement. Alterner les ALTIMÉTRIQUEMENT, adv. Selon les règles
cultures. Alterner un champ. Alterner les espèces, les del'altimétrië.
productions, les végétaux.-
ALTERNIFLORE,adj. (du lst. alternu.s,oalterne;
ALTIN, s.m. Monnaie russe qui vaut 3 kopecs
12 centimes environ.
lu*, (loris, fleur). Bot. Qui a les fleurs alternes.
XyriopHylle allerniflore. Souchet alterniflore.
t ALTIROSTRES,adj..
ou
élevé; rostrum, bec). Ornithol. Section de la fa-
ATERNIFOLIÉ, ÉE, adj. (du lat. alternus, al- mille des hétérodactyles comprenant des oiseaux
terne |
folium, feuille.) Bot. Qui
alternes. Valériane alterni foliée.. a les feuilles grimpeurs à bec plus haut que large.
ALTERNIPÈDE, adj. (du lat. pes,' pedis, pied). 4LTIS. Géogr. anc. Forêt sacrée d'Olvmpie, au
Zool. Dont les pattes sont alternativement de milieu de laquelle s'élevait le temple de Jupiter
deux couleurs différentes. Olympien et plusieurs autres monuments. C'est là
f/\VTER!VI'PENNJi' ÉE, adj. Bot. Se dit des que l'on plaçait les statues dès vainqueurs aux jeux
quilles pennées dont les folioles Olympiques.*
sont alternes
le pétiole commun.On dit aussi Alternat i-penné.sur.
l'a, tLsTERN|TÉ, s. f. (du latin alternus, l'un après Genre d'insectes coléoptères tétramères de la fa-
|
«mire, Bot. Disposition que présentent les pitr- Althée. mille des' cycliques qu'on désigne vulgairement
sous le nom de puces de
"cs qm alternent autour d'un centre
commun.
a atternilé entre les étanrines, lorsque
Il
v pendit de désespoir. | S. f. Hortio. Nom donné par Les altises sont, en général, très-petites; on les ren-
leurs points les jardiùiers il la ketmiede Syrie. C'est un arbris- contre plus communément au printemps dans les
lieux- frais et humides, et répandues souvent en
grande quantité- sur les plantes potagères, dont elles tW-ites. masse blanche, spongieuse, peu cohérente. On l'ob-
Entom. Inse te de l'ordre des lépidoptères et de tient sous forme de gelée, à l'état d'hydrate, en
nuisent et ciblent les feuilles. La plus grande, Val- la tribu des L'alucite est à peu près de la précipitant une dissolution d'alun par un grand
temps la plus com- longueur d'une mouche ordinaire. Elle est très- excès d'ammoniaque. L'alumine est composée de
verte communedans le midi de l'Europe et en Amérique. 2 équivalents d'aluminium et de 3 d'oxygène, ou;
couverture des Çet insecte est pour le cultivateur un véritable en poids, de 100 d'aluminium et de 87,7 d'oxygène.
de la tête sont noires. fléau. Les ravages que l'alucite exerce sur les blés L'alumine est un des corps les plus répandus dans
la nature, surtout à l'état d'hydrate et mélangée
dans les environs do Par}s, où elle vjt surtout aux petits et très-difficiles à extirper des grains, ne ma- avec la silice. Elle constitue ainsi les différentes
nifestentleur présénce-quB par. les _dégât^ u'ils ont
avec les ailes vertes ou bleues. Cet insecte*' est très- faits. L'apparition de V alucite en France ne remonte
r-
nuisible. guère au delà de la seconde moitié du dernier siè-
ALTISSIME, adj. Trèsj-élevé, très-puissant. Ne.' cie; on ignore à quelle cause l'introduction de cet colorée par dr erfes substances' métalliques elle
s'emploie guère qu au figuré et par plaisanterie. insecte destructeur doit être attribuée. L'alucitedes forme ainsi plusieursvariétés de pierres précieuses
grains fit de grands. ravages dans YAngoumois en connues sous les noms ;:e saphir, ru'ûs oriental,
les forêts de (État, qui sont le patrimoine 1770. Identiques pour le cultivateur, les alucites des améthyste orientale, etc. L'ainmine se trouve aussi
iv des pauvrêjs. (Cormenin.) grains se distinguent, aux yeux des naturalistes,
ALTISTE, s. m. Musïq. Chanteur qui exécute la en deux espèces Y alucite des céréales, qui est grise, !stances dans lesquelles
partie d'alto dans lescliœurs.
se
avec trois taches plus obscures sur chaque aile; nous contenterons de citer le spinelle ofr rubis ba-
présente ainsi, lions
ALTITUDE, S. du niveau altitudo). Élévation l'alucite des grains, qui est d'un gris luisant, avec
des taches plus blanches ou moins foncées, très-peu espèces minérales où elle joue le rôle de base tels
l.vn dcs'Chùwis forme un. noyali d'une altitude pro- sensibles dans beaucoup d'individus. Plusieurs au- sont les aluns naturels, l'alunite, etc., où elle se
digieuse, dont ils ont (ait; dan leur géographie 'my- tres espi:ces d'alucites nuisent encore aux cultiva- trouve combinée avec des acides; tels sont encore
ihploaique le roi des monts, le point culminant de teurs, ce sont l'alucite rerdelle, qui a les ailes d'un l'émeraude, le grenat, la tourmaline, le lapis-la-
» toute In terrey la montagne qui touche au pôle et qui blanc verdâtre; Yalucite silos telle, dant les ailes sont zuli, les feldspaths,les micas, etc., où la silice joue
grises-; Y alucîte ~dt- la julienne, Qui les ailes levées le rôle d'acide à l'égard de l'alumine.
soutient le ciel. d'une vingtaine de villages^postérieurement, avejyifes lignes alongitudinales et
du département et même, de la ville
île Briutiçon, dépnwat beaucoup celle de tous les au- quelques taches l'alucite ALUMINE,ÉE, part. Chim. Mélangéd'alumine,
du baguenaudier, combiné avefcsde l'alumine.
tres Unix habites du globe. L habitation des altitu- qui a les ailes jaunâtres, atec le bordles/ intérieur et
ailes d'un ALUMINER, v. a. Chim. Mélanger, combiner
des graduellement lalus élevées a été considérée comme extérieur blanc; l'alucile flat elle, qui a de l'alumine.
avec
plilhisie. •
[avoraBle dans le traitement de certaines formes de la brun dom, etc., etc.
ALUCO, s. m. Ornithol. Nom vulgaire de plu- Lieu ALUM1NERIE
où vendent
s. f. Fabrique d'aluminium.
les objets fabriqués avec l'alu-
:i rapport l'altitude..
ALTITUDINAL, ALE, adj. Qui appartient, qui sieurs oiseaux rapaces nocturnes, tels que l'effraie, minium. Se dit aussi d'une fabrique d'alun.
à le hibou, etc.
EUX,
se
EUSE, adj. Qui- est formé d'alu-

il
ALU DEL, s. m. Alchim. Espèce de vases de
mine, qui renferme de l'alumine, qui en a les pro-
ler'1. Ornitliol. Qai vole, qui plane très-haut dans terre que les alchimistesemployaient pour la sub!i-
|
Kairs, Bot. Qui s'élève beaucoup. Le rhod'olœne mation de matières volatiles. Ces vases sont arron-
,1is dans leur centre et resserrés aux deux extré- sul fate alumineux.

ALTKIRCH. Géogr, Petite ville de France,chef- dans


lieu de canton du Haut-Rhin, à56 kilom. de Colmar. et au
ils portent des gorges qui les joignentles
uns aux autres. Ils sont couverts
dehors. Dans la
de
distillation du
e
vernis au
mercure,
ALUMIMATE, si m. V. ALUMIKATE.
ALUMIflilCO. Chim. Mot invariable qui entre
dans la formation des mots servant à désigner la
on mettait un certain nombre d'aludels qu'on em- combinaison des sels où l'alumine joue le rôle de
Elle est bâtie sur une hauteur au bas de laquelle boîtait les dans les L'appareil base, tels
coule l'Ill. On y trouve des forges et hauts four- d'aludels uns autres. composé que ^–Aluminico-ammor)iique, aluminico-
servait pour différentes sublimations, et barytique, calcique, hydrique, lithique, ma-
neaux, des fabriques, des usines, des moulins, etc. surtout pour la fabrication du soufre snblimé. On grûsique, potassique, sodique, zincique.
Commerce d'amiante,, de térébenthine, graine de prépare aujourd'hui les fleurs de soufre
mélèze, plantes médicinales, etc. au moyen ALUMIKIDES, s.f m. pl. Minéral. Famille de
d'autres appareils plus commodes. minéraux comprenant toutes les espèces formées
ALTMICHLEC, s. m. Monnaie réelle d'arguent ALUINE, s.. f. Vieux mot, qui signifiait Absin- d'alumine, soit seule, soit combinée avec différentes
en usage en Turquie, et qui vaut 3 fr. 52 c. the et au figuré amertume; Orr-Hem ploie encore bases, n l'éna,rd desquelles elle joue le rôle d'acide.
ALTO, s. m. Instrument de musique :\cordes qui aujourd'hui comme nom vulgaire de l'absinthe. ALUMINIER, ÈRE, s. Celui/celle qui fabrique
a la même forme que le violon, et qui se joue de
la même manière. Ou donnait autrefois le nom d'alto Ornithol. ALULE, s. f. (du lat. alula, diminut. d'ala, aile). de l'aluminium ou de l'alun. S. f. Mine on fa-
Petite aile, bout de l'aile d'un oiseau, brique d'alun. Synonyme d'aluminerie.
h la voix Je castrat qui correspondait à la voix Entom. Petite
grave de femme appelée contralto, ou aux ténors quelques,iucectesécaille située à la-base dé aile de ALUMINIFERE, adj. Qui contient de l'alumine,
élevés des chœurs; dans ce dernier cas, alto avait diptères.
le même sens que le mot français haute-çoatre. ALUMELLE,o. f. (du lat. lamella, petite lame). ALUMINIO-SILICATE, s. m. Chim. Sel dans
C'était autrefois une lame de. couteau, ou lame d]é- lequel l'alumine et la silice jouent ensemble le rôle
ALTO-BASSO,s.. m. Ancien instrument de mu- pée longue
sique il. cordes, qui était carré, et que l'on frappait d'acier et mince; maintenant c'est une lame d'acide.
avec des baguettes. aiguisée en biseau comme le ciseau d'un ALUSIIjVIQUE, adj. Chim. Se dit des sels dans
menuisier, et dont les tabletiers se servent pour
ALTO-VIOLE, s. m. Instrument quatre

'
des, autrefois connu sous le nom de viole, etcor- gratter le buis, la corne, l'écaille, etc. C'est aussi ALUMINITE, s. f. Minéral. Variété de sulfate
Haut le milieu
te- une alumelle qui constitue la partie essentielle du d'alumine;
|
entre le violon et le violoncelle. V. rabot. Mar. Petites plaques ne fer qui garnissent |
alumine pure native. S. m. pl. Fa-
mille de minéraux comprenant ceux dont l'alu-
ALTO. le dedans de la mortaise du gouvernail les trous mine fait la base.
ALTONA. Géogr. Ville du Holstein, près de des cabestans, afin de préserver les boisetdu frotte-
l'embouchure de l'Elbe, et à 1 kilomètre d'Ham- ment. ALUMINIUM, s. m. (pron. aluminiome). Chin.
bourg. Corps simple métallique, -qui est le radical de l'alu-
ALUMINADOU, s. ni. (rad. alun). Couche de
AL TORF. Géogr.Bourgconsidérablede la Suisse, fumier de cheval ou de mulet, dont on fait usage
capitale du canton d'Uri, au-dessus du latHËucerne, spécialement dans la teinture des chiffons connus grise qui prend un aspect métallique par le frotte-
Chauffé jusqu'au rouge au contact de l'air,
an pied d'une haute montagne. C'est 1 patrie de dans le commerce sous le nom de drapeaux du ment. l'aluminium s'oxyde rapidement et se transforme
Gmllaume Tell on y a élevé un monument à la Grand-Gallargues. Les chiffons,étendus sur ce fu-
mémoire du libérateur de la Suisse: nrie/, sont recouverts d'un drap grossier desimé.à l'oxygène, en alumine. Quand on fait chauffer ce métal dans
ALTRUISME, s. m. Philos. Terme employé par concentrer les vapeurs ammoniacales de l'alumina- telle sa combustion développe une lumière
Auguste Comte pour désigner l'état mental opposé dou. L'aluminadou est^ta- pierre de touche du vérita- mine que l'œil n'en peut supporter l'éclat l'alu-
celui que l'on appelle égoïsme, En physiologie, ble muurellter. (Le pasteur Hugues.) qui en résulte entre en fusion et devient aussi
il exprime l'ensemble des penchants ou instincts ALUMINAIRE,adj: (rad. aïïin). Chim. Qui con- sur l'eau froide. Il ne commence à la décomposer
sympathiques tels que l'affection ou l'amitié, la tient de l'alun tout formé. Les pierres volcaniques
vénération, la bonté. Ces. penchants, innés dans sont des pierres aluminàires. que lorsqu'elle est bouillante, et cette décomposi-
1'homme, sont la manifestation fonctionnellede cer- tion n'est que partielle. Il se dégage alors de l'hy-
ALUMINATE,s. m. ^du lat. alumen, inis, alun). drogène, et il se fait un précipité d'alumine. L'alu-
Cbim. Composé salin dans lequell'alumine joue le
de développement; ils dirigent l'entendement et la rôle d'acide à l'égard de certaines bases. L'alumi- minium dégagement
se dissout dans les alcalis caustiques avec
d'hydrogène. On l'extrait des combi-
conduite d'après des motifs autres que les motifs nate est solide, qui n'est attaquable
corps
purement individuels. Ils existent non-seulement les acidesunqu'après avoir été fondu avec un alcali. par naisons d'alumine, surtout du chlorure, en le trai-
chez l'homme, mais dans beaucoup d'espèces ani- tant par le potassium et le sodium. Il a été dé-
ALUMINE,
males et ils sont la source de l'état.de domesticité Oxyde métallique
f. (lat. alumen, inis, alun).
s. dont le radical s'appelle alumi- couvert ou
Chim. isolé pour la première fois, en 1827,
et de sociabilité de plusieuis. d'entre elles, des ru- nium. L'alumine préparée artificiellement est une mais ce n'est sous par Wœhler, la forme d'une poudre grise;
minants en particulier, bien plus que l'instinct de substance blanche, légère, douce au toucher, insi- qu'en 1854 qu'il a été obtenu en
conservation ou de nutrition, et que l'impossibilité pide et happant à la langue. Elle est infusibîe masse compacte par Deville, à qui l'on. doit la
de fuir, de se défendre, etc. Chacun pour soi est la plus violent feu de forge; mais quand on la soumet au connaissance de ses propriétés et les moyens de le
préparer industriellement. L'aluminium est un mé-
il l'action du chalumeau à gaz, elle fond très^rapi- tal blanc légèrement bleuâtre, sonore comme le
truisme. (F. Pillon.j dement en globules vitreux, transparents, 'ayant cristal, malléable comme l'argent, l'or et le pla-
ALTRUISTE,adj. et s. Philos. Qui a rapport, qui presque la densité du rubis. Cet oxyde est sans -fine, qui se refroidit plus lentement que les
appartient à l'altruisme. Moralealtruiste. Les altruis- action surl'oxygèneet sur Vair, ainsi que sur la plu- autresetmétaux. Il conserve sa blancheur à l'air
tes sont dévoués aux intérêts de l'humunité. partdescorpscombustibles.L'alumine pure et anhy- sec comme à l'air humide; mais son éclat métal-
\LVCITA1>ES, s. f. pi. Entom. Famille de lé-> <!re se prépare en calcinantau rouge l'alun ammo- lique est toujours un peu terni par une coucbe
l-i-loptères ayant pour type le genre alucite. 1 niacal; elle reste dans le vase sous la forme d'une très-légère d'oxyde qui se trouve à sa snrface. 11
ne
noircit pas comme l'argent en présence de stance, très-précieuse pour la fabrication de
il n'est pas attaqua comme la se trouve dans beaucoup de lieux où Faction dès
un,
plupart des métaux, par l'acide azotique, et il volcans a laissé des traces, et particulièrement aux alvéoles et aux lèvres.
test très-peu par l'acide sulfurique. Mais c'est son dans" les terrains trachytiqiies, env Hongrie, au
mont Dore en France, à Montiono en Toscane, à
nium qualité vraiment extraordinaire dans un la Tolfa, près de Civita-Vecchia, à la solfatare de
métal qui présente une ductilité, une malléabilité Pouzzole, etc. Le gîte d'alunite le plus connu est
et une ténacité comparablescelles des métaux celui de la Tolfa. L'alunite s'appelle vulgairement bas-ventre qui' concerne le las-ventre. Ne s'em-
les plus précieux. L'aluminium est donc pour l'tn- pierre d'alun ou pierre alumineuse de la Tolf4. ploie guère que dans ces expressions
_s._m± Jjnot hyjmde formé de Ja^.diarriiée^_JR5{eç(fp«s alvin.es/
destiné a un grand nombre d'usages. On l'emploie alun et du gr. yévoç, élément; c. à "3. qui peut les matières fécales, les excréments.
déjà non-seulement pour les objets de bijouterie, servir à la fabrication de l'alun). Minéral. Sulfate
mais encore pour la fabrication de beaucoup de d'alumine hydratée, petites masses blanches,
ALVITI1ORAX, s. m. (mot hybride, formé
lat. alvus, ventre, et du gr.
du
pièces, d'ustensiles et d'instrumentsde mathéma- fibreuses ou écailleusesen soluble, mais non cristal Mot introduit par Latreille pour désigner le test,
tique, d'optique, etc., dans lesquels la légèretéet lisablo; d'une saveur acerbe. On le trouve dans des animaux articulés couvrant un trov.c. se-, are
la facile conservation en bon. état sodtf des qualités les solfatares, où il provient de l'action des va- de la tête, qui supporteles six pieds-mâchoiresavar-
recherchées. Associé au cuivre, il donne naissance peurs sulfureuses sur les silicates alumineux. L'a- les-cinq paires de pieds thoraciques, et qni eonv=-
il d'excellents alliages. îunogène serait très-utile s'ilse trouvait en plus
pond au thoracide <les crustacés décapodes, ni' ;n-
ALfMINOXYDE, s. m. Chim. Oxyde d'alumi- grande abondance, puisqu'il n'y aurait qu'à le dis- la tête.
soudre et à y ajouter du sulfate de potasse pour
nium, ou alumine.
ALUMO-CALC1TE, s. m. (du lat. alumen, alun; avoir de l'alun. ÂLYDE, s. m. Zool.
de la famille des coréens, dont on connaît aujour-
eali, rakis, chaux). Minéral. Substance qui, ne ALURNE, s.m. Entom.Genre de coléoptères
diffère tlè l'opale que par quelques centièmes de tétramères, de moyenne taille, assez remarquables d'hui Vingt et quelques espèces, qui, pour le pin
grand nombre, habitent l'Amérique.
chaux et d'alumine. Elle est compacte, d'un blanc par leur forme et leur couleur. Les alurnes appar-
Je lait et d'un éclat vitreux faible; sa cassure est tiennent aux contrées intertropicales de l'Amé-
ALYMK1É, s. f. Bot: V. polïmxie.
écailleuse, et elle acquiert, par un séjour assez pro- rique. ALVPK s. m. (du gr. èi).vrto;, qui ne saurait
nuire). Bot. Genre' de plantes de la famille des
longe dans l'eau, un haut degré de transparence, ALUTACÉ, ÉE, adj. Qui a l'apparence de la
reflets nuancés de bleu et de iaune. glohulariëes. Synonyme de' Globulaire.
avec des
ALUN, s. m. Chim. Nomf générique qui com- ALUTE, s. f. Technol. Basane molle et colorée ALYSCAMPS (Les). Célèbre cimeticre de la
prend de nombreuses espèces de sels. L'alun ordi- en usage pour la reliure des livres. ville d'Arles, déjà fort vénéré au temps du papa-
nisme, comme lieu' consacré aux dieux mânes par
ALUTÈRES s. m. pi. (du gr. priv., ).vTr,p, les Romains, et qui a été en si grande réputation
binaison du sulfate d'alumine avec le sulfate de qui délie). Ichthyol. Genre de poissons de la fa-
potasse ou avec'du sulfate d'ammoniaque. L'alun mille des sclérodermes, de l'ordre des plectogna- pendant le moyen nge, que les gens pieux et les
personnages considérablesde toutes les provinces
blanc, solide, d'une saveur douceâtre et astrin- originaires des mers équatoriales, des deux conti- environnantes s'imposaient les plus grands sacrifices
nents. pour s'y assurer unesépulture. D'après la légende,
tallise en beaux octaèdres contenant 24 équivalents ALVAR. Géogr. Province de l'Hindoùstan, entre le Christ descendit du ciel, à la prière de saint
d'eau. Vingt parties d'eau dissolvent une partie Delhy et Agra, montagneuseet boisée. Alvar, qui Trophime, pour bénir lui-même le champ
d'alun cristallisé. Il est beaucoup plus soluble à en est la capitale, est située au pied d'une mon- tuaire, aucun des autres évoques des Gaules, tous
chaud qu'à froid. L'alun existe dans la nature sous présents, n'ayant voulu, par 1 umilité, officier dans
cations et un château, qui s'élève fin sommet (le une circonstance aussi solennelle. Lorsque Denys
aux environs des volcans, etc. On prépare l'alun la montagne PAréopagite vint à Arles visiter Trophime, il =le
en calcinant l'alunite, et en traitant le résidu de ALVARDE
la calcination par l'eau bouillante; l'excédant d'a- famille des graminées s. f. Bot.
et
Genre de
dont connaît
la trouva mort aux Alyscamps, où ses restes furent
lumine se précipite, et les eaux mères qui surna- qu'une seule espèce, Yalvarde spathncée.' on ne encore
s).f.uv, ivÔoç, ver;. Zool. Nom appliqué il. une divi-
ALVEARIUM m. Anat. Partie du conduit
snus forme de cristaux cubiques. C'est ainsi qu'on auditif externe des. l'oreille, sion générique qui comprend les taenias sans
dans laquelle s'opère trompe ni couronne de crochets. Ce nom lait allu-
cristallise comme le precédent; il est complètement la sécrétion du cérumen. sion à la forme annulaire de ces animaux.
décomposé a une température élevée, et donne ALVÉE. Mythol. Le mauvais esprit chez les
ALYSIA, s. m. (du gr. âMffiov, d:aînettp\ En-
indigènes-dit Chili, qui le regardent comme le dé-
pour résidu de l'alumine pure. L'alun base de
vastateur le "destructeur de tous les biens. C'est tom. Genre d'insectes hyménoptères, de la famille
fonde cristallise comme les deux espèces précé- et
dentes. Il se dissout dans trois parties d'eau. La lui qui donne la mort aux êtres vivants. des.antennes longues, et sont de fort petite taille.
soude, la potasse et l'ammoniaque peuvent se ALVÉOLaIRE, adj. Anat. Qui appartient aux- ALYSICARPE, s. m. (du gr. <x)u<7iç, chaîne;
remplacer, sans changer la forme cristalline de alvéoles des dents. Arcades alvéolaires. Artère et xapTrô;, irait allusion a la forme du légume').
l'alun. L'alun, exempt d'oxyde de fer, est employé Bot. Genre de plantes légumineuses, sous-ordre
dans la teinture comme mordant; on s'en sert ALVÉOLARIFORME adj. Hist. nat. Qui a la des papilionacées renfermant 19 espèces qui
ALUNAGE,
sistetrempers. m.
Teinture. Opération qui con-
forme des alvéoles dans lesquelles les abeilles dé-
posent leur miel.
les tissus dans une dissolution ALVÉOLE, s. m. Petites cellules que les abeilles
d'alun,.avantde les plonger dans la couleur. L'alun, forment dans les ruches, avec la cire, tant pour
l'ancien continent..
toutes appartiennent aux régions intertropicales de

ALYSIDIE, s. f. (du gr. a)."J?t'3tov, petite chaîne,


*i
forme de filament). Bot. Genre de champignons,
ayant une grande affinité pour la matière colo- déposer leur couvain que pour conserver leur
rante, et en même temps pour les tissus de fil, de Yalysidie faîive, trouvée sur le bois pourri des saules,
laine ou de soie, sert à la fixer d'une manière plus' Anat. Petites cavités où les dents se trouvent lo- dansiaLusace.
solide. gées et comme enchâssées. Ses dents tremblent dans
leurs alvéoles. On appelle de ce nom les ALYSIE; s. f. (du gr. âXOffiov, petite chaîne).
ALUNATION, s.' f. (pron. alunaeton). Chim. petites lot;es Bot. Genre monotype de phycées, créé sur une
Formation naturelle ou artificielle de l'alun. qui reçoivent les semences, l'espèce
de coupe où le gland et la noisette sont enclâs- algue marine qui croît sur les côtes du Bréàil.
ALUNÉ, ÉE, part. Imprégné d'une dissolution
d'alun. Étoffes alunées. Tissus alunés. Bois alunés. • sés, diverses cavités où certaines fleurs se trou-
vent naturellement implantées. Lorsque le, récep- d'insectes hyménoptères, de la famille des crabro-
ALUNER, v. a. Faire l'opération de l'alunage tacle contient plusieurs alvéoles, on l'appelle niens. On ne connaît que quelques espèces de ce
imprégner d'une dissolution d'alun. Aluner des alvéolé. Par extens. et par analogie, on donne genre, dont le type est Yalysnn Imiivorne, répandu
étoffes, Aluner des bois pour les rendre difficilement dans une grande partie de l'Europe.
encore le nom d'alvéole .à tôute petite cavité dans
combustibles.
ALUNERIE,-s. f. Fabrique d'alun.
laquelle une chose est encastrée, retenue. Beau- ALYSPHiERlA s. m. (du gr. âXvict;, chaîne;
<T5païpa, sphère). Bot. Nom donné à un groupe de
ALUNECX, EUSE, adj. Qui contient de l'alun, ALVÉOLÉ, ^E; adj. Hist. nat. Qui est creusé plantes qui ont été classées par la plupart des'
qui renferme naturellement de l'alun. Terrain alu- de petites fossettes micrographes parmi les lichens.
neux. Matière aluneuse. ou loges placées symétrique-
ALYSSINÉES, adj. et s. f. pi. Bot. Tribu <!
ALUNIE- s. f. Lieu d'où l'on tire l'alun, où par leur forme, des alvéoles d'abeilles. plantes établie dans la famille des crucifères.
l'on travaille l'alun pour le livrer au commerce. ALVÉOLIFÈRE, adj. Qui porte des alvéoles. ALYSSOiDE adj. (du gr. â).\j<r<TOv alysson
ALUNIFÈRE, adj. (du Iat. ferre, porter). Minéral. ALVÉOLIFORME,adj. Hist. nat. Qui a la forme çTôo?, forme). Bot.
Qui ressemble un alysson:
Qui contient de l'alun. d'alvéoles.1 On dit aussi ahéolariforme. Candolle donne ce nom a un sous-genre des!
ALUNIQUE, adj. Chim. Qui a rapport à l'alun. ALVÉOLIXE, s. f. (en latï alveolina; diminutif vesicarias.
Qui contient de l'alun tout formé. d'a/tus, ventre). Hist. nat. Genre de foraminifères gr. et priv., ).yij<ja, raev
AL1JNITE s. f. Minéral. Espèce minérale du de l'ordre des hélicostègues, famille des nautiloï- âX'Jffirov, nom d'une plante que l'on rapporté .i
genre des sous-sulfates alumineux, composés d'a- dées. On connaît dix espèces d'alvéolines, dont la passe-rage ). Bot. Genre de plantes ,le la fK-
cide sulfurique d'alumine de potasse et d'eau deux vivantes, et les autres fossiles. Celles-ci ap- mille des crucifères, propre aux régions extratro-
dans .des proportions qu'on n'est pas encore par- partiennent aux terrains tertiaires de l'Autriche picales du nord de l'ancien continent. Plusieurs
venu à déterminer d'une manière rigoureuse. C'est et du bassin de Paris. espèces d'alyssons se cultivent comme plantes
une substance pierreuse présentant accidentel- ALVÉOLITHE s. f. (du Iat. alt;eolus, niche'. d'ornement.
lement dans la nature ensemasses cristallines, fi- de polypiers pierreux qui rcii-'l ALYTARCIIIE, s. f. Antiq. Dignité d'ah
breuses, de couleur grise ou jaunâtre, et le plus
souvent en masses compactes blanches ou rosées,
Hist.
ferme plusieurs espèces dont une seule est virante.
L'alvéolithe madréporaire, fossile des terrains
tarque. Nom qne l'on don-
dans, les cavités
ou deà la
servett quelquefois
surface desquelles s'ob-
petits cristaux. Cette sub-
tertiaires de Dax, en France, a l'aspect d'un madré-
pore allongé. ment -chargé d'ordonner
pas Le roman d'Amadis n'eut pas moins de succès en France ne produit pas tout l'amadou nécessaire à
France qu'en Espagne, et taudis que dans ce der-

de
tous les quatre sa consommation. On peut évaluer à 200,000 francs
propre, lic- nier pays on commençait à en plaisanter, en France environ la valeur de l'amadou brut ou préparé qu'on
-de
Genre
et signifiant ici qui lie, qui attache), Erpét. on prenait tellement ce rQman au sérieux, que
reptiles batraciens de lafamille 'célèbre Lanoue, contemporain de He'nri IV, va jus-
le |
importe de l'étranger. Fig. On dit d'un individu
raiiiformes, dont la mâchoire supérieure est qu'à dire, dans ses commentaires, que quelqu'un qui | Drap d'amadou, Drap brûlé par la teinture et qui
"garnie de
Suisse,
trouve assez aurait mal parlé d'Amadis,se serait fait eracher au
en Allemagne. risage.Fig. Homme galant, entreprenant.C'est un
n|a aucune consistance. | Cœur d'amadou, Cœur fa-
cile à prendre feu à la première occasion, j Pren-
Sa voix, qu'il fait souvent' entendre dans les belles Amadis. S. m. Sorte de manche, serrée et bouton- dre feu comme de l'amadou, S'emporter pour peu
née jusqu'au poignet. On a donné le nom d'ama- de chose.
verre. Les deux sexes se redhercïient et s'accouplent dis 11 cette forme, parce qu'à la
vers la fin de mars et vers( le commencementd'a- tation à' Amadis dès Gaules (opéra de Lulli, paroles amadoué. Lecteur amadoué. Elle fut amadouée par
de Quinault), les acteurs en portèrent. Le canezou toutes ces galanteries. Je devins aussi fier qu'un chat
pale, gros comme des de chènevis; elle est- qu'elle portait était à manches, amadis, et mourant au amadoué.
aidée dans 'ce travail /par le mâle, qui, à leur On donne aussi ce nom à
sortie, saisit ces œufs;' disposés en chapelet et les une espèce de gant. tion de caresser, de flatter. Vieux mot.
tourne autour île ses cuissespuis, ainsi chargé,
il se retire dans des trous souterrains, à 33 centrai." dou, attiré). Ce mot a d'abord signifié, au propre,
ou où il demeure complète- Adoucir, rendre doux, en battant, en caressant
îfieht enfermé jusqu'à la parfaite maturité des avec là main. Aujourd'hui il signifie' Flatter quel-
'fuis, qu'il transporte alors dans l'eau, où s'opère qu'un, gagner son affection, pour le disposer à faire
lYclosion. (D'Orbigny.) ce que 1 on désire de lui. Amadouer les enfants. Ama-
ALYTOSPORE, s. m. (du gr. â>jTo;, indisso-* l
douer le peuple, amadouer par M'ac-:
lubie cTtopâ,semence). Bot. Genre.de champignons. cusereç-vousd'être un corrupteurpour avoir à^nadoué
ALYXIA, s. m. (du gr. âX'jEiç, tristesse; allu-
sion au sombre feuillage de ces plantes). Bot. Genre
le cerbère avec deux gros écus? (Beaumarchais.) Il
faut voir quelles' chatteries de lionne, quelles câline-
ries elle emploie pour amadouer le vieillard. (Balzac.)
sont des arbrisseauxfleurs disposées en épis, blan- 1 S'AMADOUER,v. pr. Se laisser vivement inté-
Zool. Mollusque d'une fort belle espèce, du genre resser, s'apaiser', s'adoucir. C'est par les .complimenta
ties chaudes de l'Australie et de la Malaisie. cône. On l'appelle aussi amiral amadis. que les grands s 'amadouent. (Boursault.) '•
ALKATÉK, s. f. Bot. Genre de plantes de la fa- AMADISÉ, ÉE, part. Qui est affecté et préten- AMADOUERIE,
mille des célastrinées, ne contenant qu'une espèce, tieux comme le langage et les sentiments d'Ama- brique l'amadou action de préparer l'amadou
s. f. Établissement où l'on fa-
Yalzalèe rerticillée. ("est un arbre qui
dans les forêts du Pérwi, près du Messapata.
été trouvé dis ou d'un Amadis. Discours, nière de le préparer. ma-

AMABILE, s. m. (,1)1'on. amabilé). Mot italien AMADISER v. a.


que l'on' place au-dessus des lignes de musique pour sentiments d'Amadis ou d'un Amadis..
Affecter le langage et les
AMADOUEUR, EUSE, adj. Celui, celle qui fa/
brique l'amadou ou qui vend de l'amadou.
Flatteur, flatteuse, séducteur, séductrice. Prenè?
| ¥\c.
indiquer que le passage qu'on exécute doit être d'un garde à lui, c'est un amadoueur.
caractère doux et gracieux. Là le pauvre transi AMADOUVIER, adj. et s. m. Se dit d'une es-
AMABILISME, s. m. Néol. Défaut de celui qui D'un laborieux souci pèce de champignons d'où l'on tire l'amadou. On
pourrait donner ce nom à toutes les. espèces de po-
qui est aimable. Il est peu usité. (JACQ. TAHCRHAU.) lypores, mais il désigne particulièrement le poly-
AMARILISER, v. a. Néol. Rendre aimable. La AMADOCI, s. m. pi. Anciens peuples de la Sar- porus ignarius quoiqu'il fournisse un amadouin-
soririé des femmes amabilise un homme. (Mercier.) matie d'Europe, et dont le pays était situé entre férieur en qualité à celui qu'on retire du polyporus
AMABILITÉ, s. f. (du de celui des Bastarnes, qui habitaient au pied des monts fomentarius. Bolet ajiriadouvier. Agaric àmadourier.
Krapaks, et celui des -Roxolanes, auxquels ont suc- AMADULER, v. 'a. Mot composé; qui signifie
cédé les Cosaques. Aimer et aduler une femme. Je vous amaiule, char-
l'aménité, l'affabilité, la [politesse.Recevoir quelqu'un AMADOU, s: m. (côntraet. du lat. ad manum mante femme¡ange de douceur et de beauté.
dulce doux à la main). Substance préparée pour AMAGALACTE, s. (du gr. &y.a, ensemble, et
en amour, c'est à de
cause son amabilité., et non à cause prendre et conserver le feu. Parmi les substances yi).a., yâXaxToç, lait). Frère ou sœur de lait.
qui jouissent de cette propriété on distingue un AMAGÉTOBRIE. Géogr. Ancienne ville des
(Sallentin.) La source- de la véritable amabilité 'n'est grand nombre de végétaux dont les tiges et les Gaules, dont il est fait mention dans les Commen-
feuilles sont- couvertes de poils longs, épais et taires de César, et où fut défait Arioviste. On croit
S'emploie famil. au pluriel pour Amitié, petits soyeux, comme les armoises, les morines, etc. L'a- qu'elle était située près du confluent de la rivière
amabilités se trouvèrent en pure perte. (Mably.) | face inférieure des feuilles d'une espèce de mélas-
tome. Les fleurs d'un grand nombre de composées
tarlier.
madou de Panama est formé*avec le duvet, de la d'Ognon dans la Saône, un peu au-dessus de Poit-
AMAIGRI, lE, part.' Rendu, devenu- maigre.
fait' l'amabilité de m'envoyer coffrer quelques-uns de en procurent également. A l'île de France on re- Homme amaigri. Femme amaigrie. Des gens amai-
ces traîne-la-mort. (E. Siie.) tire une espèce particulière d'amadou du liber de gris par les privations par
AMACARE, s. m. (du gr. priv. u.âzap l'afouche, et dans beaucoup d'endroits on se sert naguère si fleuries, si pleines, étaient Jiaees_jJ_ amai-
apo;, heureux). Entom. Genre d'insectes coléoptè- de chiffons moitié brûlés. Le véritable amadou gries. (E. Sue.) Tu dis J'ai froid, et, pour réchauf-
res tétramères, de la famille des hélopiens tribu provient de quelques champignons qui appartien- fer t-es membres amaigris, on les étreint de triplesliens
des cistélides. nent au genre polypore et surtout de l'agaric du de fer. (Lamennais.)Agric. Terre amaigrie, Terre
AMADELPIIE, adj. fdu gr. âfia, ensemble, et chêne. Pour préparer l'amadou, on enlève la par- qui ne produit plus de sucs propres à la végéta-
ào£).çri, sœur). Bot. Se dit de certaines plantes qui tie supérieure du chapeau, qui est dure, et la cou- tion, ce qui fait que les plantes cessent d'y pousser
vivent par groupes-. che de pores qui garnit la face inférieure on coupe
AMADES, s. f. pi. T. de blas. V. hamades. le tissu par branches que l'on fait macérer dans AMAIGRIR, v. a. Rendre maigre. Le jeûne l'a-
l'eau pour les ramollir, et on les bat ensuite avec maigrissait. La maladie la misère l'avaient amai-
AMADIXE, s. ensemble; 6ivô:, et
un marteau de bois sur le billot pour, les étendre. gri. Votre jockey est encore trop gras, il faut l'amai-
des passereaux et des conirostres de Cuvier. Ce Cette de chaque
opération renouvelée trois ou quatre fois, on grir. Absol. Le jeûne amaigrit. Neutral. Devenir
sont les bengalis des auteursles français/Toutes les obtient tranche une lame d'amadou,qu'il maigre. Depuis qu'elle a perdu sa fille, la pauvre mèïe
espèces de ce genre habitent suffit
régiorls_tropicales potasse. de tremper dans une solution de nitrate de amaigrit tous les jours. Archit. Couperune pierre
Quelques personnesse contententde le frot- un joint de lit et de coupe. Charpent. Diminuer
ter avec une pièce de bois en angle aigu. Mar. Rendre
AMADIS DE GAULE. Personnage imaginaire ration le rend noir. Nous le recevionsainsi de l'Al- moins épais
mais qui doit une sorte de réalité la grande cé- lemagne Peint. Amoin-
sous forme
lébrité du romaiiSidontil est le héros, et qui fut Vosges enterrent le bolet èoupé
de mèches. Les bûcherons des drir. Ce muscle est. trop fort, il faut l'amaigrir.
longtemps en Espagnelëlivre par excellence.Ama- l'arrosent ensuite avec de l'urine. L'agaric des chi- par tranches, et Sculpt. "Diminuer de volume. Les figures en porce-
dis est resté le type des' amoureux constants, qui rurgiens ne diffère de l'amadou laine amaigrissent d'un septième la cuisson. Agric.
qu'en ce qu'il n'est autres animaux amaigrissent en
|
de l'objet pas salpêtre. On ea obtient quelquefois des larges
aimé qu'après des aventures et des traverses sans d'une très-grando étendue, et qui, molles, souples, peu d'années les meil-
nombre. C'est aussi le type de la chevalerie errante,'
qu'il ne faut pas confondre avec Don Quichotte, qui Franconie dos paysans vêtus d'habits confectionnés a vu en venir maigre, perdre de son embonpoint. S'amai-
n'en est que la caricature. D'Herbelay réclame pour
Un certain Michel
clame pareil honneur dans les vers suivants
Gaule.
ré-
de
de Maison,
pas'les seuls chajnpignons avec lesquels on puisse grir marque le passage lent et successif de l'em-
préparer de bonpoint à la maigreur maigrir en marque le pas-
donne de très-bon La base des grandes espèces de sage rapide. On amaigrit
lycoperdon, trempée dans une solution de:nitratede vue d'oeil.
potasse, remplace très-bien l'amadouordinaire.Dans
Et par amour les combatsentreprendre. davie, on emploie le bois pourri. De- grissement peut tenir à l'inanition, à l'usage d'ali-
ouvrage,
puis à d. pré- ments de mauvaise nature ou insuffisants, à l'usage
parées avec de la poudre fulminante, on a adapté ce
Connaîtra bien que France ques à l'emploi intérieur des préparationsd'iode,
l'avantage à la présence des vers dans les voies digestives. Des
En bien parler autant comme en bien faire. habitudes vicieuses,
tellectuels excessifs certaines professions, telles que armée dans les États de son beau-frère. Celui-c)
celles de mineur, de doreur la viciation de l'air
les affections morales profondes et concentrées; les d un coup de lance à Narbonne. C'était un prince ne sont pas assez riches pour être exploités par des
hémorragies abondantes, les évacuations excessi- lâche, avare et cruel. procédés ordinaires. L'amalgamation de Freyberg.
L amalgamation américaine. On.retirel'argent
AMALASONTE (ou cierge des Amales, en langue des'

croissemont trop rapide; les pâles couleurs; les gothique). La plus jeune des filles du grand ThéQ-
excès vénériens,sont autant de causes qui peuvent donc, roi des Ostrogoths, d'Audeilède, lias qui servent à lafnnagedes métaux.-1 On donne
amener l'amaigrissement,sans toutefoiss'accômpa- ,Çlovis. Aussi célèbrepar et beauté que soeur
|
gner d'aucune lésion sensible d'organe. L'amai- qualités morales, elle voulutsa apporter
sesde
quelque amé-
aussi le nom d'amalgamation à l'union ou incorpo-
ration que 1 on fait dunesubstance pharmaceutique
grissement pathologique est beaucoup plus grave. lioration
Toutes les maladies aiguës ou chroniques qui s op- Occupant au sort d peuples qu'elle gouvernait-. |
avec d'autres. Fig. Fusion, mélange.
amation de toutes sortes d'idées et dé
posent/al'exercice régulier des fonctions' nutriti- comprit qu'eUe-'avait^poursuivre
surtout celles qui sont, accompagnées de fièvre tante l'œuvre impor- tifftK^hybride, hétérogène, sans auto'-hthonéite'
ves, sans
que sem pèrc-avait
et d'évacuations abondantes, amènent inévitable- vainqueurs t'Il', vaincus. opérer une fusion
commencée réunir les amalgTnnaÂimi.(Ch: Nodier, t
ment l'amaigrissement. D'ordinaire, l'amaigrisse- ente
ment se manifeste d'abord à la face, puis aux mem- les deux peuples, introduire chez les Goths les usa- quel entre le
ges, les la législation dès Romains, et sur- entre; eux; ces c^tit'iinaisonâv s'appelIeîit/MIÎîWns.
bres inférieurs, puis aux membres supérieures, puis tout fairemanies, ai er barbares les arts et les let- Seulement,
|
au tronc. (Brierre Boismont.) Archit. Amaigrisse- tres, et tourf ce qui ces
ment ou démaigrissement Se dit d'un côté d'une civilisation. Ile témoigna
par
subsistait encore l'antique positon, raliiagecliângedenoVon
pierre ou d'une pièce de bois amaigrie ou démai- à la civilisation pour tout ce;qui tenait amalgame. Les amalgames les plh« usités soJtceux
{,'rie. 1 Synonymes: AMAIGRISSEMENT, maigreur, romaine un respect qni devait des- d'or,et d'argent que les doreurs er^aTgenMirs enî-
cendre chez sujets, et contribuer ppiir beaucoup ploient. Amalgame d'étdin, de
ATROPHIE. L'amaigrissement est une diminutif nouvel-
ses
état de choses qu'elle
graduelle de tout le volume du corps la maigreur
est l'effet de l'amaigrissement Y atrophie
ce
d'établir. Elle manifesta, dans ses
avait entrepris électrique. Alliage de mercure et d'étain qui
relations avec frotter les pièces des machines électriques Les
sert
est un les puissances étrangères, une fermeté et éner- amalgames sont on général liquides lorsquele mer-
amaigrissement partiel. gie qui la firent regarder comme une autre une
s. f.-Pêche. Sémi- cure est très-prédominant, solides quand la pro-
AMAILLADE, Filet en tramail. rarhis; tandis qu'à l'intérienr elle dirigeai t. avec ha- portion de mercure n'est et assôk considérable Ils
AMAIOUVIER, s. m. Bot. Arbre originaire de bileté l'administration, et s'efforçait même de faire sont pas
la Guyane, dont on fait un genre que l'on place oublier les dernières rigueurs de Théodoric. A la chaleur rouge. Le mercure et presque tous blancs décomposables il
et l'étain se combinent la
dans la famille des rubiacées. Les naturels l'appel- mort de
lent arbre à tatou, parce que le petit animal qu'on Théodat, chef son fils (534), elle s'unit à son cousin a chaud en toute proportion, et s'amalgament même
du parti des mécontents, qui la dé- a troid. Le tain qui sert a étamer les glaces
appelle ainsi est très-friand de ses graines/Ses fruits trôna l'année suivante et la -fit étrangler dans un amalgame d environ 3 parties de mercureest un
sc nomment amaioua ou amajora, et l'arbre lui- bain. Sa mort servit de prétexte il la pour
,Yustinien fit ail* flnfhs rl'Ttalir. guerre que J. d'étain. On verse le mercure sur une feuille d\-
tain étendue horizontalement, et l'on applique
AMALE, s. m. (du gr. àjxa/.ô;, mou). Entom. ensuite le verre dont on veut faire Une «lace. y
L'a-
Genred'insectescoléoptères tétramères, de la famille malgame de bismuth est employé
des curculionides,- ne renfermant qu'une seule es- teneurement les globes de pour étamer in
On se sert d'un
pèce, qui se trouve en France. amalgame composé de 50 verre. parties de mercure
AMALECH. Hist. sainte. Le père et le chef des 25 d'étain et 25 de zinc pour frotter les cousins
peuples qui habitaient au midi de l'Idumée et qu'on des machines électriques. Enfin, dans les anciens
nomma Amalécites. Il étxit fils de Thamna, concu- procèdes usités pour, dorer et argenter le cuivre le
bine d'Eliphas, et petit-fils d'Esaü. laiton et le bronze, on emploie les amalgames
d'or
AMALÉCITES,s. m. pi. Nom d'une nation qui et d argent. 1 Fig. Se prend presque toujours en
habitait au midi de l'Humée. Le grand prêtre Sa- mauvaise part, et signifie Mélange de personnes
muel ordonna à Saül d'exterminer les Amalécites. de choses qui ne sont pas faites pour Ptre unies et qui
Ecoute la xoix du Seigneur, lui dil-il, -voilà ce que ne se conviennent pas. Quel amalgame Ce bal di-
dit le Seigneur des armées Va, et frappe Amalech, plomatique offrait le plus singulier amalgame
Ion puisse imaginer. Espérons que
rien, massacre tout, l'homme, la que de cet amalgame
l'enfant au berceau,. jusqu'aux d'idées qui s'agitent
aux brebis, aux l'Europe, sortira un aujourd'hui péle-imle au sem de

troupe.
chameaux et aux ânes. » Saiil n'obéit qu'à moitié état de choses solide et durable
il épargna Agag, roi des Amalécites. Samuel, mé- qui nous donnera enfin paix et confiance.- Le peuple
content, égorgea le prisonnier devant le tabernacle, romain était un amalgame de toutes les nations. ,'Ni-
|
et sa désobéissance fit perdre h Saül la couronne. sard.) Administr. milit. Fusion de militaires de
Les débris de ce peuple furent exterminés Da- corps différents par incorporation en une seule
vid. Horrible exemple de la barbarie despartemps
anciens, qui s'est, reproduit si^ souvent chez le pré- AMALGAME, EE, par Combiné
tendu peuple de Dieu. 1rs commentateurs chré- métaux. Métaux amalgamés. L'étain amalgaméavec d'autres
tiens se sont constamment étudiés à légitimer lus stitue le tain des gicles. Par extens. Mélangé.con- Des
faits bibliques de cette nature n'auraient-ils vins amalgamés. F'ig. Des opinions incohérentes rai-
fait preuve de plus de raison et de plus d'impaf- pas nement amalgamées. Les plaisirs et les peines.,
les biens
tialité en rejetant sur l'ignorance et la perversité et les' maux sont tellement amalgamés qu'on ne peut
des temps ces faits que réprouvent également les ,éviter les uns sans se priver des autres. (Mme de
Amaiouvîèr. pures notions de Dieu et de la morale? Les Arabes Mamtenon.)
regardent les Amalécites comme des peuplades AMALGAMER, v. a. (du gr. défi-oc ensemble;
nvme porte aussi 1-e nom d'amaioua. Toutes les primitives-devleur presqu'île. une 1 explétif; yoepw, se marier). ,Faire un amalgame
p0ces d'amaiouvier, dont quelques-unes es- AMALES, s. m. pi. Hist. ail. Race de héros de combiner le mercure avec un autre méml
sont des
arbrisseaux, se trouvent dans les régions tropicales la nation des Goths iL laquelle appartenait Théo-

AMAISONiV'ER,(rad. maison).
Rapprocher,
doric le Grand.'La famille des Amales régnait sur losophique d'Alexandrie
les Ostrogoths, ou du moins tcnait parmi
amalgama
tienne aiec' lés idées platoniciennes la trinité de Plu
la '•
unir des choses disparates. L'école phi-

uiir, loger. Vieux mot. v. a. Bâtir éta- ples un rang très-distingué. ces peu- «on devint la trinité catholique. S'emploie absol"
J amalgamais peut-être ertirpera- t-nn (N-nio'
wMALACT,E' s-m- (du Sr- iv&axmi, lourd). En- AMALFI. Géogr. Ville située sur le golfe de Sa- léon l«r.) S'AMALGAMER,
tom. Genre d'insectes coléoptères tétramères, de Iferne, dans le roy aume de Naples. Elle formalong- v. pr. L'argent t'amal-
famille des curculionides, renfermant la temps république indépendante, game parfaitement avec l'or. Le mercure s'amalgame
trois espèces, grandeune qui prit
dont une deCayenne et deux du Sénégal. part au commerce de l'Orient. Ce futune sais avec tous les métaux, excepté avec le
AMALADIR (S' v. pr. Se croire Amalfi qu'en l'année 1059 le pape Nicolas II réunit quelle métaphysique de Platon s'nmattjamê
faire la secte nazaréenne. (Voltaire. A la fin du x>- siécle arec
ou se
Me; devenir, tomher malade. On disait ma- le concile dans lequel il accorda irrévocablement les
aussi Robert -Guiscard, chef des Normands, l'investi- races commencèrentà s'amâhjamer 'Guizot
s'amalader. Vieux mot.
•mv^n G°' à. m. Bot. Espèce de poivrier propre cet ture des duchés de la Pouille et de la Palabre, dont-
aventurier s'était emparé, et dont il conserva
AMALGAMEril,
game des métaux.
EUSE, s Celui, celle
Amqlgameur d'or.
quia
aux Antilles et aux Moluques. AMALIQUE, adj. CTiim. Se dit d'un acide qu'on
la possession, moyennant un tribut annuel imposé obtient en évaporant la liqueur qui résulte
t.i££AiLARI-C-JÏUidé"Visigoths, fils d'Alaric II, le saint-siége. de l'ac-
tué de la main de Clovis a la bataille par Les Pisans saccagèrent cette tion du chlore en excès sur la caféine, i "acide ama-
l'au 507. Gésalaïc, qui disputait de Vouillé ville en 1135; ils y trouvèrent un manuscrit des ligue forme la baryte, la potasse et la.soude, des
légitime, ayant été batH>tué' le tronc à son frère Pandecies devenu célèbre, et qui donna une nou- sels vtoleU.avec (Orfila.)
jeune
fut reconnu en
la tutelle de son
le Amalaric velle impulsion de l'étude du droit
Visigoths, sous riscon suites en appelaient, pour leurs décisions, à
romain. Les iu- AMALLOCÈRE, s. ni. (du grec.à priv.. ua))ô-
aïeul Désirant vivre cet ouvrage, qui taisait autorité, mais qui ne leur leopteres duvet; x£f>ar, corne). Entom. Genre d'insectes co-
fille 1 rPC- eS/rancS' Amalaric épousa Clotilde, était communiqué qu'avec un grand appareil. fondé tétramères, de la famille des !ongicorn»s
fille de Clovis, et cette princesse.
du lîr-isil, l'amallocèrè
Toulouse; mais une
rée par
lui
mésintelligenco
apporta en dot
funeste, inspi-
labiés
le x«
d'Amalfi,
siècle,
Code nautique rédigé à Amalfi vers
et qui torrna, dans toute l'Europe, la aiguillonné. sur une seule espère
AMALLOPODR,s. m. (du gr. à priv., aa>)6-
ne
€ioti£ troubler enr union. .Retmte au désespoir, tarda point base du dr-vit aesgens eii matière de navigation et duvet;
iroO;, woSà;, pied\ Entom. Insecte' coléo-
AMALGAMATION, ptère tétramère, de la famille des longicornos trib-i
Paris, un moucLoir s. f. Action d'amalgamer. des prioniens.
Pandu sous les teint du sang qu elle avait ré- Métail. Opération métallurgique consiste soit à
de
coups son barbare qui
prend™ ne demandait m ari. Clnlde- combiner le mercure avec un autre métal, soit
qu'un prétexte re-
puissante
pour
prendre le Languedoc,
entra avec une de leurs gangues ou minerais. En général, l'amal-
gaire du gros-bec.
s.
AMALOUASSE-GARE, f. Ornithol. Xom vul-
'AMALBIC (Arnaud). Abbé partie ligneuse renferme une
.pape Innocent III, né vers le milieu dn xne siècle
semence blanche et
compacte, douce ou amère, selon la nature de;l%r-
i^'i1 À™andtèr nain, Charmant petit arbrisseau
mort:en 1225, fut J'un des plus ardents prédica- dont les tiges sont toumies, en buisson. Il
bre, et enveloppée d'une pellicule jaunâtre. Les Kve guère au delà de 60 centimètres. ne s'c-
SesJeurT
teurs et l'âme de la croisade contre les Albigeois, amandes douces, fort employées, soit dans l'écono-
expédition dont le succès fut acheté au prix des mie domestique, soit en médecine, sont d'un goût
dan beau ronge ou d'un rosé tendre, «Mpanouiï
plus sanglants sacrifices, des plus impitoyables n- agréable,,etrenfermentune grande quantitéd'huile, sent au commencement du printemps, et produises
un effet admirable dans lés massifs, La^Z
gueurs. Il mit en interdit les Etats de Raymond VI, de l'albumine, du sucre et de la gomme; aussi dans les grands parterres, où cetamandier cu]
rablîe au sac de la malheureuse ville de Béziers
sont-elles très-nourrissantes. On en extrait par la
pression une huile fort estiméeet qui est prinei tive. Le est
nom d'amandier a été étendu, par or
tains voyageurs, à des arbres qui n'ont nulrannor
(1209,, atroce exécution dont le nombre des vic- lement réservée pour l'usage de la pharmacie. Elle
times ne s'éleva pas à mpins de 60,000,an dire des est la base des émulsions, de l'orgeat, des loochs, avec l'amandier véritable. A l'île de France on le
historiens. Ce fut lui qui, sur la question de savoir des dragées, des nougats, etc. Les parfumeurs
comment on pourrait distinguer les «ttholiquesdes font la pâte d'amandes employée pour adoucir en la
hérétiques, prononça ces paroles célèbres Tuez-Us peau. Les, amandes amères renferment les mêmes
tout, Dieu reconnaîtra Us siens. Nommé archevêque 1 principes que- les amandes douces, mais
de Narbonne (1212)," Amalric prit le titre de duc elles contiennent de l'acide hydrocyanique en outre
de cette ville, et puasse par son humeur farouche huile volatile jaune, plus pesante que l'eau et elles
une
et batailleuse, il alla ensuite combattre les Maures ont une odeur et une saveur particulières et carac-
téristiques, qui se retrouvent d'ailleurs dans les
AMALTHE, s. m. Zool. Genre de mollusques amandes des noyaux de pêche, d7abricot et de
céplialopodes, établi sur une espèce d'ammonite. cerise. Prises en grande quantité, elles pourraient
AMALTHÉE (du gr. 'AucMsta). Mytbol. Nym- nuire. On en extrait également l'huile. La récolte
phe-phevre,nourrice de Jupiter. Les mythologues des amandes se fait à la fin de l'été celles qui tom-
varient sur la manière dont elle nourritle jeune dieu bent naturellement de l'arbre sont les meilleures
confié par Ops Ou par Rhée à ses soins. Un jour, et les plus grosses. Lait d'amandes. Pâte d'amandes.
la, chêne sainte, en bondissant dans les bois, alla Les amandes figurent dans les desserts. 1 Amandes lis-
frapper imprudemment un arbre. Une de ses cornes sées, Dragées faites d'amandes couvertes de sucre.
s'y brisa la chèvre fut au même instant transpor- Amandes pralines, Amandescuites dans du sucre
tée à la voûte céleste, où elle fut métamorphoséeen
étoile. Elle est connue sous le nom de la Chèvre. nes de l'arachide et des tubercules du souchet, que
C'est une étoile de première grandeur et très-bril- l'on mange dans le, midi de l'Europe. )Amande
lante, de la constellation du Cocher dans la direc- rerte, Deux qualités d'amandier, l'une dite grosse-
tion prolongée de la -queue de la petite Ourse. La rerte, qui fleurit quinze jours environ après les es-
corne de la chèvre Amajthée, remplie par les poètes pi5ces ordinaires;l'autre dite petite-verte, qui fleurit
Heurs, de fruits, d'épis, etc., un mois après ces mêmes espèces. Amande amère,
deviiit la corne.d'abondance, symboleheureux de Espèce d'agaric dont la saveur et l'odeur rappel-
là fécondité, générale dont est douée la terre. La lent exactement celles de.
amande amère. 1 Conchy-
mythologie raconte que la peau de la chèvre Amal-
thée servit il couvrir le '«tfolier de Jupiter. De là Vénus-. Amande à cils. Autre coquille du genre
le nom d'Égide (en gr. rherrt: donne au bouclier. arche. Amande rôt je. L'arche brune. Amandier.
AMALTHOCERE,s. m. 'du jrr.
nourrice de Jupiter; -épar, corne Entom. Geffre
chèvre mer, La bulle. | Technol. Morceau de cristal taillé
1 Amande de
en- amande.Partie ovale et occupant le milieu donne particulièrement au badamier, arbre dont
d'insectes lépidoptères*,de lu famill« des crépuscu- d'une garde d'épée. Nom d'un fruit qui sert de les fruits sont d'un goût agréable, et qui peuvent
basse monnaie dans plusieurs endroits di_-3 Indes servir en guise d'amandes. 1 Amandierdes bois; Es-
AMAN. _Hist* sainte. Araalécite, qui devint le orientales. Nom. que les bouquetièresdonnenf aux pèce de béjuco de 1 Amandier de
favori d'Assuérus, roi le Perse 0t maître de la Judée, feuilles d'oeillets. Perles factices qui ont la forme Buenaviêta, Arbre observé à Cayenne et décrit sons
dont les sujets devaient fléchir le genou devant lui j
d'une, amande, Fig. On dit d'une personne le nom de paurouma. 1 Dans lé langage des fleurs,
l'Amandier est le symbole de l'imprndence, parce
et l'adorer. Le juif Ma-rdochée, oncle d'Esther qu'elle a les yeux fendus en amande, pour exprimer
épouse du roi, et qui avait peu de temps aupara- que se-yeux ont la forme d'une amande. J Doit-on que, fleurissant dès la fin de janvier, il est souvent
vant découvert un complot contre les jours d'As- écrire pâle d'amande ou d'amandes, etc. ? L'Acadé- atteint par les froids tardifs, qui dessèchent ses
suérus." refusa a obéir. Aman, irrité, fit signer au mie ne peut faire ici autorité au mot amande, elle fleurs et détruisent tout espoir de récolte.
roi un édit d'extermination pour tous les Juifs; écrit pâte d'amande au singulier, tandis qu'au mot AMANDIER-PÊCHER,s. m. Hortic. Espèce
mais Esther révéla sa naissance, obtint la grâce de pâle, elle écrit pâle d'amandes au plurlel dé même, hybride du pêcher et de l'amandier.
son peuple, et Aman fut mis il mort* par ordre au mot amande, elle écrit huile d'amande douce, ou- AMANDINE s. f. Chim. Produit que l'on tire
d'Assuérus. Ainsi finit ce courtisan, bliant qu'au mot huile, elle écrit huile d'amandes de l'amande de toutes les rosacées, insoluble rlans
l'alcool et l'éther, et qui a les propriétésde la légu-
biquer l'esprit et examiner s'il s'agit d'extraction mine, à peu de chose près. Sorte de pâte dont
ou de composition,. on doit écrire de l huile d'amandes l'amande forme la base et qui sert pour la toilette.
(racine.) AMANDOURI. s. m.' Comm. Sorte de coton
gâteau d'amandes, etc., avec une .5, par la raison d'Alexandrie.
1 S'emploie fip:. comme nom commun, pour dé fort simple que toutes ces choses sont faites avec
signer un ministre qui, sacrifiant tout à son or- plusieurs amandes et non avec une seule. AMANITE, s. m. Bot. Nom donné à tous les
gueil et à sa jalousie, est devenu l'objet de l'ani- AMANDE, ÉE, adj. Qui est mélangé avec du champignons du genre agaric de Linné, qui sont
madversion publique. Un orgueilleux Aman est à la 1 pourvus d'un volva avant leur entier développe-
tête du gouvernement opprime le peuple et abune de suc d'amandes. Lait amaudé. Potion amandée. ment. Les amanites renferment à la fois les charr,-
l'autorité de son maître. pignons les plus recherchés pour la table et les
AMAS, s. m. Mot arabe, fréquemmentemployé AMANDIER, s. m. s'du gr. des rosacées, Bot. plus vénéneux.
chez nous depuis la conquête de l'Algérie, et qui AMANITINE, s. f. Chim. Principe vénéneux de
Capitulation, amnistie, pardon. Demander. voisin du genre prunier. L'amandier commun est l'oronge. principe combiné dans les champignons
l'aman-. Obtenir l'aman. Accorder l'aman. Les condi-
-'(ions de l'aman varient félon les circonstances, un arbre d-environ dix mètres, dont le bois est dur, avec lefungate de potasse. A très-petite dose, c'est
la po- l'écorce un peu gercée et les fleurs blanches. Les un poison narcotique très-actif.
litique et le caractère du vainqueur. 1 Cri par lequel fruits sont connus sous le nom d'amandes. L'aman- AMANOA, s. m. Bot. Arbre ou arbrisseau de
les musulmans demandent grâce'et merci dans un dier est originaire de l'Asie et de la Barbarie, On la famills des euphorbiacées, originaire de la
combat. 1 Une des ablutions journalières des mu- croit que ce n'est qu'en 1548 qu'il fut introduiten Guyane.
sulmans schiites, tels'que les Turcs. Toilede coton France, où il prospère du reste fort bien et donne AMANSIE, s. f. Bot. Plante annuelle ou bisan-
du Levant, qui se fabrique principalement dans d'abondants produits dans les départementsméridio- nuelle du genre,des floridées, originaire des mers
Alep. 1 Cordage qui supporte l'antenne d'une voile
latine. S'est dit, en France, au moyen âge, de naux. On le cultive en grand tout autour de la australes.
Méditerranée, et principalement dans les contrées AMANT, ANTE, s. (du lat. amans, formé de
certains officiers publics, mnaires ou gardes-notes. où croît l'olivier; c'est ce elimat tempéré qui lui amare aimer). Celui, celle qui a de l'amour pour
AMANDE, s. f. (du gr. Partie convientle mieux. Dans les pays plusfroids, comme une personne d'un autre sexe. Se dit habituelle-
de la graine mûre placée sous l'épispermeou tégu- ses fleurs sont très-précoces, les dernières gelées ment de celui ou de celle dont l'amour est avoué,
ment propre, Il n'existe pas de graine sans amande. compromettentla récolte des fruits. Dans les pays manifeste et partagé. Amant fidtle. Amant heureux.
Tantôt l'amande est formée par l'embryon seul, trop chauds, au contraire, cet arbre, constamment Une amanteittfortunée.Un amant trouve toujoursda
é. à d. par la partie de la graine qui, à l'époque en végétation, r- fructitie pas. Outre les avantages raisons fhawr excuser là femme' qu'il aime. Dans les
de la germinatio:), se rléveloppe en nouveau végé- que l'on retire de Son fruit, l'amandier sert encore premier** pâmons Us femme» aiment l'amant, dans
tal, ,comme dans le prunier, le: haricot, le marron- à orner les vergers et les bosquets par l'élégance les autresel aiment l'amour. (La Rochefoucauld.)
nier d'Inde, etc. TantÙt, outre l'embryon, elle con- de son port, la légèreté de son feuillage, par ses Deux amants refroidis sont comme deux amis qui ne
tient un autre corps-denature variée, qu'on nomme rameaux couverts de belles fleurs blanches dès 10 s'aimentguère. (Bussy-Rabutin.) Retournez en Itha-
endo.iperme, et qui, à l'époque de la germination, commencementde février, et même plus tôt (mars que, consolez Pénélope, délierez-la de ses téméraires
diminue, se détruit insensiblement, et finit même ou février sous le climat de Paris) quand l'hiver amants. (Fénelon.) En langage vulgaire, ce terme
par disparaître presque complètementCarier un n'est pas rigoureux. Son bois, dur, est -veiné de suppose un commercede galanterie illégitime entre
noyau ,de pèche pour en avoir l'amande. Lei -amandes
d'abricot sont amêret. La graine de, baies s'appelle
un
homme et une femme. C'est dans ce sens que
ébénistes en font de fort jolis ouvrages. On con- i l'on dits Prendre un amant, avoir une amante.
pépin, la graine des drupes s'appelle amande. (F. naît cinq ou six espèces d'amandiers. L'une croît Amoureux s'emploiequelquefois substantiv. dans le
Fruit de l'amandier, d'une forme oblôn- sens d'amant,mais alors ü appartient au, style vnl-
gue, dont le brouest mince et coriace, et dont la remarquable par ls couleur argentée de son feuil- I gâire. Lorsqu'il est employé. comme adjectif, Une
saurait être synonyme à'amant, parce que ce der-
m
nier terme est enrete-de-coq,
mier de ces termes représente l'amour comme inhé- couleur etc.Cependant,
lesamarantesmalgré
leurvariété
de ouW, i™ maritime, qui n'a lieu, parfois
second marque le liait de prendre d'Europe
ontunaspect
tristequ'après ce
mois passés sur un navire à là
telle ou telle personne pour objet de ses assiduités tombeaux les Sn » l«Li dit d'un navire pris snr l'ennemi et dont
P}?81®111"3

o en d'autres termes, ce que l'on considère dans l'un'


c'est la réalité de la passion, et dans l'autre, c'est
le fait notoire et patent de s'attacher par choix à
Fière
deseslongs «Sîî'Sîi voie^^rp^mer:'
jours,
auzéphyr inconstanta amené son paviUon

est
quefois pour amant, mais il y a encore une diffé- et s'est mis en panne pour
au cœur; le galant ne s'adrese qu'aux (boccbkb.} se constituer prisonnier, amariner ce bdSS c'est
sens. L'idée L'amarante
estregardée
comme lesymbole de l'im- en prendre possession et l'armer pour propre
part. Cette ordinairement attri-
mortalité;
les
propriétés magiciensattribuaient
degr andes compte.
,panne et
On y procède en mettant également en
à l'aide d'embarcations;mais si le temps
entre aux
autres
de faites
couronnes decette f leur,
et trop mauvais
cœur, Celui que la femme entretenue ou la cour- laveur concilier
à ceux q ui
e portaient
n la est
la pour que les embarcations puis-
de
tisane aime et reçoit dans -son lit sans rétribution. etla
institue gloire.
Ordre d e chevaleriequi f ut sent tenir meM>n
'crit au bâtiment amené ajourne l'amarinagp, on
prêt
Fig.-Se dit dune personne, passionnée pour quelque 1 1653,
en C
par hristine
dunbaloùelleavait de Suède,
à l'occasion qu'il faire
la route ainsi que -la voilure
et l'on manoeuvre
parlant des animaux et le figurédéguiséeen nymphe, va
toujours à une petite portée de pour le conserver
des plantes. Amant de la vérité, de la vertu, de la li- sous nom
l'Amaranted'Amarante.
Ladevise de l'ordrede circonstancescrainte canon. Il ^est des
berté. Que d'autres s'exposent aux tempêtes, je était
LeschevaliersSemper
idem ( toujours
le même). dans lesqueUes^par
du^oîsinage ordre du gouver-
conseille del'Amarante
juraient
devivre nement, par
dansmunitions, de croiseurs
aux amants de l'étude de les contempler du rivage
(Chateaubriand.)
mis, ou Pour ne nasou*p ^mnm» a*.
on coûte
brûle
.
enne-
prise au lieu de
Le coursier qui jadis, noble
l'amariner, surtout lôrsqu'elle une
est de peu de valeur.
de la gloire Il a reçu deux bons coups de hache d'armes
Superbe, l'œil en feu, volaitamant
à la victoire. sur ld
téte,et a les trois quarts de son équi-
( DBLILLE. pâge, pour s'être
d'amariner
Aimable fille du printemps (la violette), le brick de Votre Seigneurie. (E. 1 Amariner au
1 imide amante des bocages matelots ou équipage. Les conduire au large
Ton doux parfum flatte mes sens les habituerunà la mer, régime du
pour
Et tû sembles fuir mes hommages. au bord,
initier aux exercices de leur Profession. Un homme et les
(P. DUB08.)' est dit amariné lorsqu'ila subi
et qu'il en a triomphé. ces épreuves diverses,
¡Dans le langage mystique, Se dit des âmes qui
se vouent a l'amour de Dieu, à la perfection évan- Bot. Un des noms vulgaires
gélique. Les chastes amantes de Jésus-Christ, du saule-osier s. m.
jaune.
AMAWTELER, v. a. (du mot mantel, manteau). s. f. Chim. Nom sous lequel on a
proposé de réunir plusieurs principes immédiatsde
Couvrir d'un manteau, et dans un sens général végétaux, tous plus ou moins
amers.
AMAMRv. n. (du lat. Devenir amer,
L'un, par notre France, triste, pénible. Vieux mot.
Amantèle son ignorance
\ji Amarante. 1
'a£ f^?Ev\ s. m. pl. (du gr. àW«- sillon;
n£L forme). Entom.
D'un" vêtement tout rapiécé, le célibat ou, s'ils étaient mariés, de Tribu de coléoptères penta-
S'égayant en l'autrui plumage. remarièr. Ils portaient aussi ne point se mères, apant pour type le
quelle était cette devise Dolce une médaille sur la- tonnérée? dJ vgZ* t* genre amara. Ces insectes
dans les parties froides et
nella tempérées de 1 hémisphère septentrional. Ordinai-
L'amarante d'or, était le prix de l'ode dans
AMANUS. Mythol. Dieu persan. Son image était Floraux.
Placée sur un autel où l'on entretenait 1 Amarante de mer, Ancien nom d'une
les jeux Sr^it,8? tiennent cachés, pendant le jour,
sous
un feu per- pèce de meandnne.Adj. es- terre, dans la
ee dit des choses qui sont qu'à l'entrée mousse ou sous les pierres; ce n'est
de weiller couleur d'amarante. Soie -amarante. f'elours de la nuit qu'ils quittent leur retraite
il ce que la flamme sainte ne s'éteigtlt point allaient orna- pour aller chercher leur nourriture s'accoupler.
des hymnes, rante. Une robt amarante. Vous
pouoez mettre auprès ou
ae ^erveine a la main, et sur la tête unè branche de l'orangé un rouge écarlate, un rouge amarante, H,^8"*1?11' m. Agrie. Nom- vulgaire
les bandelettes pendaient des deux une mitre dont cessera observer que le rouge prend du pourpre et sans diverses plantesqui croissentnaturellement donné à
côtés des joues. rangé du jaune. (Chevreul.) l'o- champs de blé, telles-que la gesse dans les
Les uns pensent qu'Amanus était le
soleil d'gu- sans feuille le
Ï-pétuT q représentait la lumière ou le feu
AHAHANTÉES, 3. f. pi. V.
AMARANTACÉES*
piedilsoiseau, la nielle, la saponaire des vaches, etc.,
et dont les graines, tuand elles sont mêlées
AMARAiVTINE, s. f. Etoffe légère, de couleur grande en trop
AMA*ÎE^ v- a. Mar. Saisir fortement, parlant amarante, j Bot. Genre de plantes de la famille des paan quantité aux céréales, communiquent
au
de la toile d'une yode que l'on en amarantacées. On un goût amer.
est occupé à serrer
sillon). Entom.
connaît environ 40 espèces de ce
genre. Plusieurs se cultivent comme plantes de • f"^W?' s. /• Mar- Pièce de bois ou tonneau
-cire «le coléoptères pentamères, de la famille parterre; quelques espèces brésiliennes sont répu- vide qu'on laisse flotter sur l'eau
écueil ou l'accore d'un banc; pour indiquer un
rnPqtieS'rtn^ deS féro^ns. Ces insectesdes tées comme toniques. au
cette
lieu voulu par la' chaîne d'unepièce est retenue
se AMARANTOiDES,
tiennent Ordinairement sous les pierres, dans les
-hamps et, de préférence, s. f. pi. Syn. à' Amarantacées, plutôt aujourd'hui bouée et balise ancre On dit
AMARAQUE, s. m. (dugr. àuttaocxoç,marjolaine).
dans les endroits secs et
Bot. Genrede plantes de la famille des labiées. Aetion a£ ?> GE' J. m. (du celt. amarr, lien). Mar.
d'amarrer un bâtiment. Action de fixer
sont des sous-arbrisseaux glabres ou laineux qui cordage.une manœuvre

huîtres.
AMARAÇARPE, s. m. (du
gr. à^pa, sillon; àun taquet, à un cabillot,etc.un
Bot. Arbrisseau japonais' de la fa^ croissent dans l'île de Candie. Il Action d attacher solidement
rameaux ANAREILLEVR,s. m. Technol. Celui qui soigne un objet fixe Union de deuxcontre le bord ou à
breux rU>^ées; le parcage des cordages par un
sont petites. autre plus petit qui. fait plusieurs tours symétriques
A5LVRACIM,s. m. Pharm. Nom d'un emplâtre AMARELLE, s. f. Hortic. Variété de cerise à et qui est appelé ligne, d'amarrage.Il y
<ian_s lequel
entrent beaucoup d'aromates. peau rouge clair, presque luisante, dont le goût est plat, amarrage à fouet, l'amarrage a étuve,
l'amarrW
amarante. |
AMARANTACÉ, JÉE, adj. Bot' Oui ressembla très-acide et le suc non colorant. Cerise
f.
S. 'pi. Famille de PKe7Syîé- hattte. AmareUe juteute. Cerise amartfle
dones apéta,les et à^étamines
amareUe le L est aussi 1 action d'attacher contre le mât, sur
tardive. Ama-
relle a fleurs doubles. Amarélle toujours fleurissante.
pont ou dans la cale. punition nsitA, «,
en etc.

tZ
^connues, qui au nom^ref 230 | AMARRE, s. f. Mari Lien, câble
vant a arrêter un bâtiment à terre ou à le
quarts tiennent sous les tropiques, un flétris). Bot. Genre de plantes de la famille des lé- sur une rade, dans un mouillage quelconque.
les climats tempérés. gumineuses, fondé aux dépens des trèfles
ou
cordage ser-

dit au pluriel amarres, pour désigner tous les liens


retenir
On
espèces, à AMARESCENT,ENTE, adj. Légèrement; amer dont on se sert sur un navire pour amarrer
kSj?J°!*ÙBB*JiïuPult-contenu dans leurs s. m. pi. Entom. Sous-tribu des vire est sur les amarres quand il est fixé par des
Un na-
1 ttoriïÏÏX™ généra1' famiUl n'offre AMARIDES
pas coléoptères pentamèresde la familledes carabiques câbles, des Chaînes ou autres attaches amarrées à
Ces insectes de moyenne taille, presque toujours^ des' ancres ou autres objets retenus eux-mêmes
ailes, de couleur brune ou métallique, rivent rivage ou au fond de la mer. Deux amarres à au la
les pierres et dans les endroits sablonneux: on sous proue et deux autres à la poupe font dire d'un bâ-
trouve aussi sur le bord des eaux. en timent qu'il est sur quatre On dit qu'un
AMARÏE, s. f. (du gr.
àjjwtôia, sillon). Bot. Genre
navire ajete toutes ses amarresamarres.
dehors, pour exprimer
de plantes de la famille des légumineuses. Ce qu il a jeté toutes ses ancres. -Amarres
sont Amarres & l'arriére Amarres de l'avant
qu'enF? n*8et01SBeat
spontanément,
tandis
des arbrisseaux à feuilles simples de la Nouvelle- de travers. Amarres de
retenue. l Fig. Se dit de tout ce qui sert à retenir.
AMARINAGE, s. m. Maf- Action.d'amariner un A airain La volonté reationale, robuste amarré de l'Etat, ancre
%râl??-
**•esPèc<*
d'Europeont bâtiment pris sur l'ennemi. qui ne casse pas, et que viennent battre vaine-
desstries vert
bleuâtre
présentant AMARTflrE, 8. f. Chim. Substanceparticulière ment tour a tour le flux des révolutions et U reflux des
l'ornement ion a obtenue en faisant .agir l'ammoniaque que réactions. (V. Hugo.)Amarre.1 Impéi. du verbe
sur amarrer. Commandementd'amarrer fait aux hom-
1 essence d'amandes amères, et à laquelle
autour
engrappes, d'un la saveur amère des. corps. on attribue mes qui halent sur une -manœuvre. Amarre sans
AHARINÉ,EE, part. Habitué à la mer, à la vie larguer! Amarre partout!
West tricolore,-
parla fanion maritime qui a le piedmarin. Un homme AMARRÉ, ÉE, part. Fixé, attaché à l'aide
detrois riné lorsqu'il est parvenu conformer son tempe- est ama- câbles,
Barque amarrée. |
d'amarres etc.
T'xé Navire
à un amarré.
taquet, à Canot
un
ÔV
amarré
cabillot etc
velouté tirant sur le carmin, et lors- amassées dans un creux.. Foule- amassée. Vous cachez
en parlai,des cordages. Bras amarrés. Boulines amar- d'un rouge on la dirait parse- lei trésors par David amassés. (Racine.) Les provi-
rées. 1 Attaché solidement. Canons amarrés. Fig. qu'elle est éclairée par le soleil, sions de guerre et de bouche amassées par les ennemis
Affermi, Solidement établi dans une position, dans mée d'un sable d'or; mais, passagère comme la
jour ou deux, etc., etc. pour la campai. (Voltaire.) Toutes ces grandeurs
un poste, C'est la petite propriété qui d'accord avec beauté, elle ne dure qu'un amassées au pria du parjure ne sont guère enviables.
la famille, tient aujourd'hui la sociétépuissamment AMASSE.MENT, s. m. Action d'amasser, amas;
amur-rée sur la surface mobile du vieux monde. bâtiment dépendant d'un héritage;grange, four, etc.
AMARRER, v. a. (du celt. amarr, lien). Mar. Obiets amassés. Vieux mot.
Fixer, retenir, lier, attacher avec des amarres, des
|
cordages. Amarrer un bitument, c'est jeterl'ancre
dans une rade, dans une taie, dans un havre; e'est
AMASSER, v. a. Faire un amas réunir, accu-
muler plusieurs choses ensemble. Amasser des pier-
le fixer h l'aide de câbles, l'attacher sur un point res, du bois, etc. Je le vois, le plus court chemin pour
amasser du bien, c'est *encore de travailler. (Balzac.)
quelconque à l'avant, àj l'arrière, parfois de tous Amasser des preuves pour se défendre. Amasser des
côtés. Amarrerun cordage, c'est le fixer à un ta-« connaissances. Amasser une fortune. Réunir un
quet, à un càbillôt, etc., pour le maintenirdans l'état
grand nombre de personnes. Amasser le peuple. Na-
de tension nécessaire.Attachér.A bord d'un navire,¡ poléon amassa ses troupes à Waterloo. Absol.
tout doit être amarré, tonneaux, canons, usten- Thésauriser. Voici cingt âns qu'il amasse Amasse
siles, etc. S'AMARRER, v. pr. Se fixeramarré.
s'attacher
Le si tu -peux, n'emprunte pas, dit la raison. (Michelet.)
avec une ou plusieurs amarres-; être Le riche amasse où le pauvre glane. (Lamennais.)
raisseau alla s'amarrer devant le bassin. Tous les na- Du désir insatiable d'amasser^ est né ce mot de mien
vires ^'amarrèrent au quai. La plupart des manœuvres et de tien, 'cette parole si froide, comme dit saint Jean
courantess'amarrent d des rdteliers placés au pied de Chrysostome(Bossuet.) Prov. Pierre qui roule n'a-
chaque mât. 1 S'attacher avec des cordages, en par-
lant des perSonnes. Ces malheureuxfurent ebligés de masse pas de mousse, Quand on change souvent de
profession, de résidence, etc., on ne s'enrichit pas.
s'amarrer aua tronçons de leurs mâts, pour ne pas être S AMASSER, v. pr. Être amassé, s'accumuler.
emportés par les lames qui balayaient èrhaque instant
le pont. jFig. 1 L'orage s'amassa sur nos tête». La foule s'amassait
de la rie ne s'amarrent point, parce qu'il n'y a point de autour de lui. Synonymes AMASSER, entasseu,
amasse; l'avarice eu-
AMARYGME, s. m. (du gr.à^puy|ia, splendeur).
Entom. Genre de coléoptères hétéromères, famille AMASSETTE, s. f. Petit instrument pour amas-
des hélopiens, renfermant dix espèces, qui sont de,
l'Australie, de la Malaisie, des Indes orientales et ser la pâte. 1 Tecbnol. Sorte de couteau à palette
dn cap de Bonne-Espérance.
dont on se sert pour amasser et pour assembler les
couleurs.
Amaryllis. AMASSEUR, EUSE, s. Celui, celle qui amasse,
qui thésaurise. C'est un usurier, un amasseur. | Prov.
AMARYNTHIÇS, s. f. pl. Mythol. Fêtes célé- Mieux faut bon gardeur qué bon amasseur. A père
brées Amarynthe, ville de l'Eubéé, en 1 honneur amateur, fils Au féminin,, on disait
de Diane.
AMARYSSE. s. m. (du gr. àuapuffffto,je brille). AMASTOZOAIRES,s. m. pl. (du gr. à priv.,
Entom. Genre d'itasectes de l'ordre des lépidoptères
diurnes, qui a pour type le papillon machaon. règne animal, comprenant les vertébrés qui sont
AMAS s. m. (pron. amâ du gr. à|i.àa), j'a- dépourvus de mamelles.
masse;. Accumulation, entassement; ensemble de AMATELOTAGE s. m. Mar. Action d'ama-
choses accumulées ou réunies. Amas de pierres, de telqter.
blé, de boue, etc. Amas d'eaux pluviales. Amas de rui- A3IATELOTÉ, ÉE, part. Mis deux à deux,, en
nes. Ce formidable amas de lances et d'épées. (Racine.)
1 Fig. Se prend d'ordinaire en mauvaise part, et
s. m. Action de mettre
AMATELOTEMEXT,
se dit surtout en parlant d'un assemblage de choses les matelots deux à deux pour qu'ils alternent on
inutiles, superflues ou même nuisibles. Amas d'er- s'aident réciproquementdans leurs fonctions; effet
reurs. Amas de misères. Un amas de(Scarron.) préceptes de de cette action. Dans certaines îles de l'Amérique,
corijus de maisons,. Un association de plusieurs
règles. Un amas personnes pour le défriche-
amas de contrariétés. (J. J. Rousseau.)
sénat qu'un amas de bannis ? (Corneille.) N'étouffez
Est-ce un ment d'un terrain.
AMATELOTER, v. a. (du mot matelot). Mar.
point votre sujet sous un amas de fleurs étrangères. Autrefois, dans un bâtiment, un hamac devait ser-
(Voltaire.) Nos premiers historiens adoptèrent sans vir à deux matelots; et comme l'un dormait pen-
Amarygme. " examen un amas confus de vérités et d'erreurs'(Bar- dant que l'autre fraisait le quart, il résultait de ce
thélémy.) Se dit aussi dans le sens de Concours, fait une espèce d'association pour le service à tour
AMARYLLIDACÉES,8. f^pl. Bot. Groupe do réunion. Amas de curieux, amas de peuple. Un amas de rôle; cette association's'appelait amatelotage.
de peuple se forma sur la place de l'Hôtel- Associer»ainsi deux matelots, c'était les amateloter.
végétaux qui comprend,avec les genres formant la immense de- Ville criant « Du travail ou du pain! t
vraie famille des aniaryllidées, plusieurs genres ap- Blanc. ) enGéol. Gisement
(L.
de substances miné- Aujourd'hui chaque C'est, dans certaines îles de
partenaut- à d'autres familles naturelles. MAiELOTEK,v. pr.
rales. Les géologuesdésignent par ce-,nom des dé- l'Amérique, s'associer
AMARYLLIDÉES, s.ffpKBot. Famille naturelle pôts irréguliers des substancesminérales qu'on ren- terrain. pour le défrichement d'un
de végétaux a pour type le des masses de roche de diverse nature
et n est qu'un démembrementdes contre dans AMATEUR, m. (du lat. amator, qui aime).
genre amaryllis ainsi les minerais qu'on extrait des carrières pour Celui qui a une s.prédilectionparticulière pour quel-
narcissées de Jussieu. tirer les métaux constituent des amas. Syno-
AMARYLL1DIF0RME, adj. Bot. Qui a la forme en que chose. Amateur de la chasse, de la péche, de la

del'amaryllis. nymes ACCUMULATION


monceau, TAS. Vamas diffère
AMAS ENTASSEMENT,
du tas en ce que le bleaux, table, de la musique, etc. Amateur
d'antiquités. Amateur de
de
fleurs.
livres,
Les
de
Amateurs
ta-

tas se compose de choses amoncelées de toute na- des arts. Amateurs de la vie élégante. Profanes ama-
briller). Bot. Genre de plantes formant.le type dé turc l'entassement est le tas fait sans ordre; l'ac- teurs de spectacles frivoles. (Racine.) Il y a des ama-
la famille des amaryllidées, composée d'environ cumulation est l'entassement toujours croissant le
d'espèces, toutes originaires èst volumineux. leurs de tulipes pour qui les autres fleurs ne sontdeque
une soixantaine presque monceau un tas de mauvaises Herbes. (A. Karr.) Un amateur la
de l'Amérique méridionale. Linné ne (pouvait choisir AMASATINE, s. f. Chim. Poudre d'un jaune vérité, de la vertu, de la gloire. Un amateur de la
de dénomination mieux appropriée, et qui rappelle éclatant qui est transformée par les acides et par la
plus agréablement ces jolies bergères si souvent potasse en un nouveau composé d'acide imasatique^ dale. (F. Soulié.) j Se dit absolument de celui qui
» chantées dans les églogues de Théocrite et de Vir- AMASIE. Géogr. Ancienne ville de l'Asie Mi- se livre aux beaux-arts par goût et non par pro-
gile. Notre amaryllis jaune est, sans doute infé- neure, où Strabonreçut le jour. Dans le xve siècle, fession. Cette expression est alors -consacrée par
rieure aux brillantes espèces exotiques, mais elle les sultans turcs y résidèrent. Bajazet l'orna de opposition à xelle -d'artiste. Un. tableau d'amateur-
n'en a pas moins été accueillie dans nos parterres mosquées. C'est encore aujourd'hui une ville im- concert d'amateurs. Il était pour, la peinture et la
comme propre à en faire l'ornement, surtout dans portante.1 S. f. Entom. Genre de coléoptèrestêtra- musique d'une première force d'amàliur. (Scribe.)
fleurs deviennent
une saison où les autresmois de septembre; rares. mères, de la famille des chrysomélines, ne renfer-
Celle-ci ne paraît qu'au elle a mant qu'une seule espèce de Java. Zeulis atait à peine achevé.son ouvrage;
la fleur du colchique l'expose soudain aux yeux des amateurs.
quelque ressemblance avec
d'un
ou
beau AMAS1S, s. m. Entom. Genre d'insectes. hymé- On
(le bailly. )
du safran. Elle est en forme de cloche et noptères de la famille des tenthrédiniens; on en
plante croît dans les contrées méridio-
jaune. Cette dizaine d'espèces, dont la plupart sont 1 Est pris parfois en mauvajse-paTt^ét entraine
nales, en Espagne, en Italie, au milieu des prés. connait une supérficleTet même de paresse.
On la place dans les plates-bandes des jardins, en f. Bot. Plante herbacée de l'A- une idée de savoir da-
AMASOME
lignes entremêlées de colchiques, de safran d'au- mérique méridionale, s. Il travaille m amateur. Méfiez-vous des concerts éclairés
appartenant il. la famille- des Indépendamment des amateurs
tomne." Les espèces exotiques les plus remarquables verbénacées. mateurs. 1
produit en octo- et des amateurs vaniteux, on trouve dans laniais so-
sont l'amaryllis grénésienne,qui
bre une ombelle de irès-belles fleurs d'un rouge vif,
AMASSABLE, adj. Q' ut. être amassé. ciété une espèce d'hommes fort ennuyeuse,
soleil s. m. ActioX^e réunir en mon- inoffensive; cfest celle .des gens qui se font ama-
d'une grandeur médiocre, paraissant au par- AMASSAGE
semées lis de saint Jat- ceau résultatÉE, de cette action leurs pour être quelque chose. Tels sont les les
oisifs
arts,
qui est la plus brillaute de toutes par ses cou- AMASSÉ, part. Mis en amas; entassé, qûir.sans goût et sans intelligence pour
lyriques,
ques, les principaux théâtres font
leurs, la plus séduisante par sa forme, sa fleur est réuni. Richesses amassées. Nuages amassés. Eaux fréqvtentent
des collections d'antiquités;. achètent des copies
pour des originaux et
1 S'emploie
déraisonnent sur tout à perte obscur). Entom. Genre d'insecteshémiptères de
adjectiv. Le peuple est amateur famille des scutellériens. On ne connaît qu'une di-
la
de vue.
non-seulement du juste mais du beau. Leféminin zained'espèces de ce genre, propres à l'Afrique et tre ère, qu'il faut placer l'histoire problématique
du moins devrait
à' amateur- est, on être amenée. à l'Asie méridionale. des Amazones orientales. En rapprochant toutes
Plusieurs écrivains, entre antres J. J. Rousseau, AMAURY. Philosophe, né près de Chartres, vers
Linguet, etc., l'ont employé. Paris est plein d'ama- la fin du xii« siècle. Novateur des plus hardis, il on arrive aux faits suivants La
teurs, et surtout d'àmatrices, qui font leurs outrages asiatique, établie au nord du Caucase, ne vivait
romme Guillaume faisait ses couleura. (J. J. Roup- un, tout est tout, Dieu est tout. Selon lui, le que de rapines, en faisant des excursions conti-
seau.) Mais ce féminin n'est pas adopté par l'usage; Créateur et les créatnres ne font qu'une même nuelles sur lés territoires environnants,Fatiguées
et l'on dit généralement Elle est amateur, une chose. Lafin de tontes choses est en Dieu, disait-il, de ces excursions incessantes, les peuplades voi-
femme amateur, comme on dit une femme auteur, entendant par là que tontes choses doivent retour- sines se coalisèrent contre l'ennemi commun, et ex-
une femme soldat.Ironiq. Signifie terminèrent toute la population sarmate mâle. Les
Lors de l'exécution de Damiens, La Condamine, immuable. Le pape Innocent III condamnaces doc- femmes sarraates coururent aux armes pour venger
dont on connaît l'excessive curiosité, voulant en- trines en 1204, et Amaury fut obligé de se retirer leurs époux. Dans leur fureur, elles exercèrent les
trer dans l'enceinte pour examiner la chose dé plus dans-un monastère, où il mourut en 1209. plus terribles représailles et, victorieuses,elles se
près, fut repoussé par les archers. Laissez passer AMAUZITE, s.f. Minéral. Roche qui parait n'ê- constituèrent en société politique et guerrière.
monsieur, dit le bourreau, c'est un amateur. tre qu'une variété de leptinite. On la trouve aux Ainsi fut fondé le gouvernement des Amazones.
AMATHÉENS, s. m. pl. Ancien peuple qui de- environs de Namiest, en Moravie, dans l'Erzge- Bientôt après, elles firent de rapides conquêtes le
vait sou nom à Amath, un des fils de Chanaan. birge, en Silésie. long de l'Euxin, et établirent leur résidence prin-
Les Amathéens demeuraient dans la ville d'Émath AMAZlE; s. f. (du cipale sur les bords du Thermodon, où elle,s fon-
on Amats, en Syrie, sur le fleuve Oronte. gr. 4 priv., et |iaÇé; ma- dèrent la ville de Thémiscyre. Plus tard, elles sou-
melle). Absence ou privation des mamelles.
AMATHIE, s. f. (nom d'une néréide). Zool. AMAZONE, s. f. (du gr. & priv., et fiaîô;, ma- mirent ,il. leur puissance de vastes territoires en
Genre de crustacés décapodes,famille des oxyrhin- melle Mysie, en Lydie, en Carie, et bâtirent ou augmen-
sans mamelle). Mythol. Les Grecs dési-
ques, dont la seule espèce connue se trouve dans gnaient sous le nom d'Amazones des femmes guer- tèrent les célèbres, cités de Smyrne et d'Éphèse.
la rade de Toulon. Entom. Genre d'insectes lépi- rières qui, n'admettaient homme dans leurs Enfin, elles tentèrent des excursions en Syrie, ex-
doptères, famille des nocturnes. t On a égalemen Etats. Elles n'avaient de aucunrelations cursions qui leur devinrent funestes, car elles es-
appliqué ce nom aux polypiers sertulariens. avec les peuples suyèrent alors plusieurs échecs, qui ébranlèrent
voisins qu'une seule fois, à une époque déterminée
AMATH1TE, s. f. (du gr. àfiaOtTriç, qui se plaît de chaque année, dans le but de la rénovation de fortement leur puissance. Leur empire ne continua
snr le sable). Entom. Genre d'insectes coléoptères leur race. A la suite de ces relations passagères, 1 pas moins à fleurir -longtemps encore à Éphèse et
pentamères, famille des carabiques, fondé sur une à Thémiscvre. Mais Hercule avant diriirà -contré
seule espèce ailée, qui habite l'Egypte. elles une expédition.avec Télamôn et Thésée, elles
AMATHONTE. Géogr. Ancienne ville de l'île furent vaincues. Vainement^pour venger* s'ef-
de Chypre, sur Ja côte méridionale et consacrée au forcèrent-elles d'envahir l'Attique;seune nouvelle
culte de Vénus, qui y'avait un magnifique temple. défaite vint leur prouver que leur puissance allait
Klle avait été bâtie par les Phéniciens. Son nom bientôt cesser. Toutefois, on les voit encore-tenter
lur fii| donné par Amathus, fils d'Hercule, et l'ile plusieurs expéditions sur le territoire de Troie, tan-
elle*me"mefut désignée sous le nom d'Amathusie. tôt contre Priam, tantôt pour secourir ce même
AMATHUSIE,s. f. Entom., Genre d'insectes lé- prince contre les Hellènes. C'est dans la dernière
pidoptères, famille des diurnes, qui a pour type de ces expéditions que leur reine périt sous les
une espèce indigène à Java. coups d'Achille. A partir de cette époque, il n'est
plus question des Amazones dans l'histoire; et si
AMATI, m. Violon de la fabrique des Amati, quelques auteurs en parlent pour les mettre un
p^lèbresiftlhiers de Crémone. Les amatis sont fort
instant en regard avec Alexandre, et, trois siècles
rares et*f§rwrècherchés. plus tard, avec Pompée, l'absurdité de tels rappro-
AM^TUtER, v. a. (du mot mâtin). Faire chements este' trop évidente pour qu'on s'arrête
vrir «inréchiennepar un mâtin. cou- à
TIR, v. a. (du mot imI). Orfévr. Rendre
mat l'or et l'argent, en leur ôtant leur poli.
la démontrer. Les Amazones les plus fameuses
sont la reine Marpésie, qui soumit les habitants
du Caucase, et qui donna son nom a cette chaîne
AMATIVITE, s. f. Nom de l'instinct qui, selon de montagnes la reine Lampète, fondatrice de la
In phrénologie,porte les individus de sexe différent ville d'Éphèse;Iphione, qui félicita Jason de sa
il s'unir pour propager leur espèce. On dit famil., bienvenue dans 1 empire des Amazones la reine
en parlant d'un lovelace qui fait la cour à toutes Ménalippe, qui donna sa ceinture a Hercule; An-
la bosse de l'amatimti. tiope, que Thésée .épeusa après l'avoir' vaincue
AMATODE, s. m. Entom. Genre d'insectes co- Ocyale, qui disputa le prix de la course aux jeux
léoptères hétéromères, famille des mélasomes, qui donnés par AlcinotfS; et la belle reine Penthésilée,
a pour type une espèce trouvée en Guinée. qui fut tuée par Achille8 au siège de Troie. Pour
AMAURONIE, s. f. (du gr. «(làupé;, obscur). peu qu'ony réfléchisse,qui croira que des femmes
Entom. Genre d'insectes coléoptères pentamètres aient, pendant des siècles, constitué un État et
famille des serricornes, fondé sur une seule espèce tenu de grandes guerres ? On conçoit qu'unesou-
trotnée dans l'île de Corfou. plusieurs femmes aient pris part à une bataille ou et
AMAUROSE, s. f. (du gr. àfxaûpwfft:, obscur- Amazone. y aient fait preuve de force et de' courage Mais
cissement). Pathol. L'amaurose est en général ca- une bataille n'est pas une longue suite de guerres.
ractérisée par la perte totale ou presque totale de s'il arrivait
la vue et par l'immobilité de la pupille, les diffé-
Les fatigues, les dangers, les précautions de
que les Amazones eussent à remplir guerre sont incompatibles non-seulement avec la
la
les devoirs de la maternité, leurs.enfants mâles faiblesse, mais
rents milieux de l'œil conservant leur transparence. étaient portés avec la délicatesse d'un sexe pério-
.^uand la cécité est incomplète, et que le malade sur la frontière, où on les laissait diquement astreint à des soins hygiéniques, et fré-
distingue encore les objets, on donne le périr impitovablement, et leurs filles étaient éle- quemment retenu dans le cercle de la vie domesti-
nom d'am- vées aux frais de l'État. Lorsqu'elles avaient atteint que par les devoirs de l'allaitementet les.douleurs
(-'l/opie cet état d'affaiblissementde \111- L'a- leur huitième année, les jeunes Amazones
vue. suppor-
maurose complète ou incomplète existe tantôt dans taient opération douloureuse, dont le but était dit la Biographie universelle, qu'if
un seul œil, tantôt dans tous les deux une
la fois. de les priver de la mamelle droite, afin de les ne s'agit dans
Parmi les amauroses incomplètes, il est ren- toute cette histoire d'Amazones que d'une espèce
une va- dre plus aptes au maniement des armes. Le vête- de prédication religieuse, de conquêtesspirituelles,
riété assez rare, appelée hémiopie, dans laquelle le
malade n'aperçoit qu'une des moitiés de l'objet ment habituel des Amazones consistaiten des peaux nominalement au profit d'une divinité, et réelle-
qu'il regarde. Dans certains' cas, la vision n'est de bêtes qu'elles tuaient. à la chasse. Dans leurs ment au profit de ses ministres, de missionnariat
expéditions guerrières, elles se revêtaient d'un cor- dont les femmes auraient été les
possible que pendant le jour; dans d'autres, elle
ne selet formé par de petites écailles de fer et quel- utiles et les plus enthousiastes? Dans agents 'les plus
peut s'exercer que pendant la nuit, c. à d. lorsque
les rayons lumineux sont fort affaiblis quefois d'un métal précieux. Pour armes offensives, concevrait facilement et les résistances dece cas, on
ces variétés elles portaient l'arc; la javeline et la hache pour peuples adorateurs zélés de dieux indigènes; quelques
ou ces degrés de l'amaurose .constituent Vhéméra-
défensives, un casque orné de plumes flot- soumission facile de hordes probablement et ln
<<>P>e et la
nyctalopie. D'autres fois, la vîsion est armes encore
double, ou bien elle est troublée tantes, et lapeltë, espèce de bouclier en forme de adonnées au fétichisme, et séduites les céré-
par des corpuseu-
les noirs appelés vulgairement mouches voltigean- froissant. Rarement ellescombattaient à pied; pres- monies plus élégantes d'un culte prêché et organisé par
tes, ou bien encore la vision s'accompagne de que toujours elles s'avançaient iL cheval à la ren-. par des femmes, » Le fait mythologique ou histo-
fausse appréciation dés couleurs. Ces degrés ont contre de l'ennemi, qu'elles attaquaient avec une rique des Amazones n'est évidemment
reçu les noms de diplopie de myodepsie et de pseu- audace et une intrépidité extrêmes. On distingue mage rendu à la dignité personnelle dequ'un la
hom-
femme.
wtiromie. L'amaurose survient quelquefois d'une deux familles d'Amazones les orientales ou asia- Néanmoins, il a existé en Bohême, au vtme siècle
manière subite, mais le plus souvent elle tiques, et les occidentales ou africaines. Ces der- de notre ère, de^ véritables Amazones qui avaient
graduellement.Les symptômesqui s'observentalors se formé nières, au rapport de Diodore de Sicile, florissaient leur tête Libussa et Vlasta. Pendant plusieurs
sont tort variables, et l'amaumse avant que l'existence des autres fût connue. Elles années elles répandirentl'épouvante
d'grés avant d'arriver à la cécité passe par divers subjuguèrent lès Numides, les Éthiopiens et sur les terres
complète. On pres- du roi Przémislas, qui eut grand'peine les exter-
donne vulgairement
à l'amaurose les noms de goutte que toutes les nations de l'Afrique, et leurs pha- miner. Femme d'un
langes conquérantes parcoururent plusieurs parties C'est une Amazone, (Longue courage mâle ët guerrier.
Sereine et de cataracte noire. robe de drap bouton-
To^^1i?1'i^Vhaii- Qui a rapport à l'amau- d'Asie du monde. On suppose que la patrie des Amazones née^ jusqu'au haut, que les femmes
rose, qui est affecté d'amaurose. On était située dans le bassn circonscrit par la monter a cheval. Se dit aussid'une portent pour
femme vêtue
mures devenir amaurotiques d un Hge a vu des familles mer Noire, la mer d'Azov et la mer Caspienne. d'une amazone. Ornithol. Nom donné à une
fixe. Mais tout ce qu'on rapporte au sujet de cette tribu pèce de.bruant; es-
Bnffon l'a également appliqué aux
29
espèces de
perroquets prime un rang inférieur 1 ^ambassadeur représente
continent, dont le fouet de l'aile est garni de plu- souverain, au lieu que l'envoyé ne paraît qne
ton
de comme simple ministre autorisé. Si, par une raison
AMAZONES (rivière des). L'a fait, pour mon malheur,pencher yen ma rivale. d'étiquette ou pour tonte autre cause, un prince ne
mérique méridionale, la plus grande rivière du (RACINE.) veut pas avoir un ambassadeur auprès d un gou-
monde, ayant un cours de environ.
le vernement, il y conserve uu envoyé.
.11 sort du lac Qui appartient
nom la Nouvelle-Grenade la partieîong.'O.,
de Tunguragu»,
traverse
tance du Plu
reçoit
trionale du Brésil,

le Madéira, a plus
et septen-
un grand nombre
affluents ont

de 2,000 kilom. de cours.


d'af-
l'finpor- pvtation est toujours composée de
Le sonnes.
AMBASSADERIE,s.
l'envoi de quelques

plusieurs per- la
f. Négociation en vertu
AMBASSADRICE,s. f. Titre que
femme d'un ambassadeur. C'est madame l'am-
bassadrice. Celle qni est chargée d'une ambas-
l'en

sade. La maréchaleGuébriant est Première femme


donneà

qui ait officiellement porté ce titre, en 1645, lors-


d'une mission, d'uno dépntation, d'une ambassade. qu'elle fut chargée de conduire à Vladislas, roi de
sa partie supérieure, et s'agrandit progressivement Vieux mot. Ils firent tantôt réponse et relation de Pologne,- la princesse Marie-Louisede Gonzague,
kilqm. de largeur à son em-
au point d'avoir 288l'Océan, leur ambassaderie, en disant. (Proissart.) querce'monarqueavait épousée par-procureur. i L'his-
bouchure.. Arrivé à il en refoule les eaux, AMBASSADEUR, s. toire ne nous offre que de rares exemplesd'àmbas-
et coule encore sur une étendue de 135 kilom. sans
sance auprès d'une autre puissance. Celui qui est sades confiées à des femmes. S'emploie familière-
Mélange dans la mer. La marée y remonte jusqu'à envoyé pour représenter soit un souverain soit
600 kilom. dans les terres. Vincent Pinzon découvrit ment en parlantd'une femme chargée d'un message
Orellana le descendit en 1539. Le une nation c'est l'agent, l'instrumentdes relations quelconque. La princesse lui fil sentir qu'elle était
ce fleuve en 1500. internationales il occupele premier degré de la hié-
nom de fleuve des Amazones vient de ce que 0re- rarchie diplomatique.Il y a des ambassadeurs ordi- drice. '(Voltaire.).! Vous nous avez envoyé une fort" ai-
llana eut à «ombattre sur ses bords des femmes ar- vaaires et des ambassadeurs extraordinaires.Les pre-
mées. Les indigènes nomment une partie de son miers résident auprès des puissances étrangères;
cours Maragnon.- AMBASSE, s. m. (en lat. ambassis). -Ichthyol.
ils sont chargés de l'expédition des affaires cou- Genre de poissons de la famille des percoïdes, qui
AMAZONIQUE, adj. Qui se rapporte aux Ama- rantes. Les seconds sont appelésà remplir des mis- habitent les Indes et se tiennent danSoles eaux sgu-
sions spécialesqui réclament des pouvoirs spéciaux. mâtres de l'embouchure des rivières et des étangs
AMAZONITE,s. f. Minéral. Espèce de feldspath L'origine de ce mot, emprunté à la basse latinité, salés. Ce sont de petits poissons qui ne dépassent
vert, opaque, susceptible de recevoir un beau poli. est très-incertaine. Les uns le font dériver du cel- pas 10 centimètres de long.
Elle est ainsi nommée parce qu'on la trouve sur tique ambmct, serviteur, et dor, tunique, parce que
les bords du fleuve des Amazones. Des camées et les ambassadeurs ou hérauts étaient revêtus d'une Entom. AMBATE, s. m. (du gr. à|Aê<xTr,ç, qui monte
dès vasesgrecs, faits de cette substance, qu'on voit tunique ou chlamyde lorsqu'ils allaient porter les famille des Genre d'insectes coléoptères tétramères,
anciens la le font curculionides dont toutes les espèces
dans plusieurs musées, prouvent que les propositionsde leurs maîtres. D'autres tout
habitent les parties intertropicales de l'Ainérique.
connaissaient. Ils la tiraient de l'Orient ou des simplement dériver du mot latin ambulare, aller,
monts Ourals, où l'on. en trouve encore. marcher. Quoi qu'il en soit,* l'usage des mots em- AMBATTAGE, s. m. Charronn. Opération qui
Grand arbre des Indes, bascia et ambasciare est très-ancien, puisqu'on les consiste à garnir une roue de son bagage ou d'un
AMBACE, s. m. Bot. celle cercle de fer qui en tient'lieu.
dont le fruit donne de l'appétit et-chasse la bile. trouve dans la loi salique et dans des Bour-
Terme de la guignons. Ce qui constitue essentiellementle ca- ABBE; s. m. (du lat. ambot deux). Combinaison
AMBACT, s. m. (du la't. ambactus). l'ambassadeur, c'est missionn'est de deux numéros pris ensemble à la loterie, et qui,
basse latinité par lequel on désignait La juridiction ractère de
bornée affaires et
que sa
droits de la puis- s'ils venaient à sortir l'un et l'autre, rapportaient
d'une ville ou l'étendue d'une juridiction seigneu- pas qu'il aux aux
représente, mais qu'elle s'étend à la re- au joueur un certain nombre de fois sa mise. Ga-
riale. C'était r vissi le territoire ^ont le possesseur sance
avait la haute et moyenne justice. présenter dans sadignité et dans sa grandeur. L'u- gner un àmbe. il est sorti un ambe.Au jeu de loto
des ambassades est aussi ancien que le sontt on appelle ainsi deux numérosplacés sur là même
AMBACTES, s. m. pi. On donnait ce nom, dans sage les relations des différents peuples entre eux. On ligne horizontale dans le carton que le joueur a de-
l'ancienne Gaule, à des espèces de licteurs qui mar- sait quelle fortune fit à Athènes Gorgias de Léon- vant lui.Aux échecs, l'ambe est formé horizonta-
chaient devant les princes gaulois. pour appeler les lement par deux cases qui se trouvent l'une à côté
AMBAGES, s. f. pi. (du lat. ambages, détours). tium, envoyé par ses concitoyens
Athéniens à leur secours. L'histoire nous dit tous de l'autre dans le même rang. Ambe -vertical, Deux
Circonlocutions,équivoques, circuit et embarras de les artifices diplomatiques employés par Thémis- cases qui se trouvent ensemble dans la même co-
paroles. Parler par ambages, sans ambages, On n'au- tocle pour empêcherles Spartiates, chez qui on l'a- lonne, l'une au-dessus de l'autre. Ambe droit, Deux
rait jamais fait, s'il (allait tant d'ambages et de,cir- vait envoyé, de mettre obstacle à la reconstruction cases qui se trouvent en ligne droite. Ambe oblique,
conlocutions. (P. L. Courier.) des longues murailles. Le sénat romain eut sou- Deux cases placées obliquement.
AMBAGIKAL, ALE, adj. Anc. jurisp. On ap- vent recevoir des ambassades. La solennité des
pelait-charte ambaginale, la donation mutuelle en- audiencesse mesurait sur l'importance de ceux qui
tre le mari et la femme en faveur' du 'dernier les envoyaient. Chez les anciens, les ambassadeurs
survivant. n'étaient point à résidence. Ce n'est que dans les
AMBAIBA, s. m. Bot. Arbre du Brésil, famille derniers siècles que prévalut, chez les puissances
des corticées, à.bois poreux, très-inflammable. policées,1» mesure d'entretenir à diverses cours des
AMBALAM, 8. m. Bot: Arbre de l'Inde, qui surveillants frivtiÈgiés, chargés à ^Jois»dupatro-
dit- sans celui de
porte un fruit rond, et jaune, dont l'amande, nage des sujets deleurs pays établis
qui en mangent. Sa pulpe a un leur résidence, et d'un espionnageexercé au profit
on, rend fous ceux Un ambassadeur, dit Vol-
goût aigrelet et sert souvent d'assaisonnement de leur gouvernement. de facteur par le canal duquel
au riz.
AMBALARD, taire, est une espèce
s. m. Technol. Bronette qui sert « les faussetés et les tromperies passent d'une cour
transporterla pâte dans les papeteries. l'autre. Nommer, «wogèr, recevoir des ambassadeurs'.
ambassa-
AMBARRES, s. m. pi. Peuples de la Gaule cel- Les privilèges d'un ambassadeur. Un habile
tique, alliés -des Éduens. Ils habitaientsur la rive deur. Par mes ambassadeurs mon cœur tous fut pro-
gauche de l'Arar (la Saône), du côté du levant. mis. (Racine.)
AMBARVALE,adj. (du lat. ambire, aller autour, Tout petit prince a des ambassadeurs
et de arra, champs). Se disait de la victime im-
|
molée dans les ambarvales. Frères ambarvales,
Tout marquis veut avoir des pages.
(LA FONTAINE.)
Prêtres qui présidaient aux fêtes nommées amoar-
vales. 1 S. f. pi. Mythol. Fêtes consacrées à Cérès, |. Se dit aussi des députés- que s'envoient certains
que les Romains célébraient tous les ans au mois princes ou certains États restés étrangers aux usa-
d'avril et de juillet. Ces .fêtes consistaient en une ges diplomatiques de l'Europe moderne. Le roi de
procession solennellequi avait lieu dans les-champs louis XIV. 1 Chargé
et dans laquelle on marchait la tête ornée de cou- d'une mission. Les ambassadeurs que les Scythes en-
ronnes de chêne, et chantant des hymnes pour
prier la déesse de protéger les récoltes. Elles se
terminaient par le sacrifice des hosties ambarvales, voyer un plus habile ambassadeur. L'ambassadeur
On dit aussi Ambarvalies. d'Autriche près la
Ambélanier.
AMBARVATE, a. f. Bot. Arbre de Madagascar, Porte ottomane prend le titre
une puis-
Bot. Arbre de la Guyane,
des chenilles qui fournissent une assez bonne soie. qui forme un genre particulier dans la famille oes
apocynéea. C'est un arbre laiteuxf qui s'élève àen-
ambassade, mission spéciale." Synonyme il a des un peu noueux,
rameaux
trois mètres;oblongues, oes
En qualité d'ambassadeur. Envoyer en ambassade. Il dépoté, ENVOYÉ. Envoyé est le terme le plus gé- viron
feuilles opposées, ondées; i»
pour désigner
L'ambassadeur et les personnes vienne, et quel que elle s'adresse.. fleurs, en petits corymbes -au nombre de trois ou
Il appartient Aussi peut-on dire de Dieu. Le député est
des corps particuliers, ridé ou chargé de ve-
l'ambassade. Ambassade ordinaire, extraordinaire. nommé par des citoyens, par
Hôtel, bureaux de l'ambassadeur. par des sociétéssubalternes, ou bien par des sujets puis macéré dans l'eau,
Députation envoyée un ou des vaincus, pour fairedes représentations,des est d'un goût agréablement acide. On* fait de ce
prince, à un État souverain. Les principaux demandes on des prières il a un mandat déter-
fruits, dépouillés, une confiture acide et rafraîchis- posées. | culinaire, appelle ainsi une tieur de
on vaincre et non de discourir. (Racine.)
sante; on les confit aussi, non dépouillés; alors ils sorte de repas on, tons les services étant confondus, j extens., Se dit des choses. Cœur ambitieux.
sont légèrement purgatifs.
AMBERBOA, s. m. Bot. Nom persan donné à
on sert en même temps des viandes,des fruits et bitieuse. Qui indique l'ambition.
des pâtisseries l'ambigu tient également du sou-
Projets
un genre de plantes connu sous per et de la collation. Un ambigu sert ordi- causa de nouvelles révolutions.
à cause de la légère odeur d'ambre qu'exhalent nairement qu'au déjeuner ou dansnelessebats et les logie. Titre
ambitieux. Phrase ambitieuse. Ornements
ses fleurs. têtes où le repas n'est pas la principale affaire. | ambitieux, Qui sentent la recherche et l'affectation.
A1KBERG. Géogr. Vinè d'Allemagne, ancienne Jeu de cartes qui réunit plusieurs manières de jouer S'emploie substantiv. le* ambitieux parc
vière de Vils. |
capitale du haut Palatinat, sur les bords de la ri- propres à divers jeux. S. f. pi. Zool. Nom em- nent au sommet des grandeurs ne
que pour tomber de
des dans le genre ctène. plus haut. (Jondot.) Les ambitiettx pour braver et
AMBERT. Géogr. Ville de France, chef-lieu violer les lois à leur appui la force mili-
d'arrondissementdu département du Puy-de-Dôme. AMBIGU-COMIQUE (théâtre de l'). Eh 1769, taire, ignorant appellent
que cette force, qui parait leur garan-
AMBESAS, s. m. (pron. ambezâ; du lat. ambo', Audinot, ancien acteur de la troupe des Italiens, tir l'impunité, doit leur devenir plus funeste qu- la
deux; as, unité). Coup par lequel on amène un as se trouvant sans emploi, imagina d élever à la foire liberté et lit justice. (Ségur.)Malheur à l'ambitieuc
à chaque dé. Jeu de trictrac. On dit plus ordinai- de Saint-Germain un petit théâtre- dont les acteurs, qui fait coûter sa gloire à réduire sa patrie en
remçnx vesei,
qui étaient des marionnettes, furent nntwV-s ™w. esclavage! (Cowley.) L'ambitieux armé es-
qu'on pince
AMBI, s. m. (du gr. àuêr,, sommet). Chirurg. diens de bois. Cette innovation eut un succès qui près de la couronne n'a, pour ainsi dire, que le bra.
NTom d'une machine inventée par Hippocrate
dépassa les espérancesd'Audinot, et la foule le sui- à étendre pour la saisir. fSésrur.l
pour
réduire les luxations de l'humérus. Cet instrument, vit au boulevard du Temple, où il venait de faire AMBITION, s. f. (pron. ànbicion; du lat. am-
d'une structure assez compliquée, présentaitdes in- construire une fort jolie salle. Ses comédiens de bire, aller à l'entour). Volonté forte, soutenue par
convénients qui en ont fait abandonner l'usage. la dispositioh à tout oser, à tout entreprendre pour
AMBIANI, s. m. pl. Ancien peuple de la Gaule, qu'il lui avait été permis de leur adjoindre, et des arriver au résultat que l'on veut atteindre. On.
aujourd'hui les Picards. Ils avaient pour capitale enfants avaient remplacéses marionnettes.Tout Pa- trouve dans tous les dictionnaires cette définition
Snmm"obriva, pins tàrd Ambianum (Amiens;.
ïis se donna rendez-vous l'Ambigu-Comique.La de l'ambition désir excessif, immodéré d'honneurs,
AMBI ANNULAIRE, adj. (du lat. ambo, deux; prospérité de ce petit théâtre lui suscita bien des
anneau). rivalités qui le menacèrentde ruine. Mais en 1772, sens du mot
Se dit des substances minérales la du Barry,
cristallisées en prismes, dont chaque base est en- faire venir à maîtresse de Louis XV, imagina de Le soldat qui aspire
ne peuvent légitimer cette définitiou.
un grade, l'ouvrier qui veut
tourée d'un anneau de facettes. Chaux carbonatée peur égayer Choisy la petite troupe d' Audinot, devenir chef d'atelier, le père de famille qui vent
le vieux monarque abêti tous les augmenter son avoir, ont réellement de l'ambition,
désordres de sa vie. Les pantomimes par des enfants- Le mot ambition éveille donc tout simplement l'idée
AMBIANT, ANTE, adj. (du lat. ambire, tourner acteurs réussirent à dérider le front royal de
autour). Qui entoure, qui circule 4utour. Il,ne se lors et dès croître ou d'accroître. Dès lors il peut être pris
ce
dit que de l'air, et particulièrement de la partie de ple, jusqu'au jour genre eut la vogue au boulevard du Tem- en bonne ou en mauvaise part. JVoft/e ambition. Am-<
l'atmosphère qui entoure, la terre. Fluide, air am- lodramaturges donnèrent oti les premiers essais des mé- bition déréglée. Folle ambition. Honorable ambition.
biant. Vapeurs ambiantes. Gaz ambiant. naissance à un ro".vean L'ambition chez les princes est une passion dangereuse.
genre dont l'Ambigu fut le berceau.
AMBIBENTÉ, ÉE, adj. (du lat. ambo, deux; AMBIGUÏFLORE adj. Bot. Qui a des fleurs ces de leurs malheurs. (Fléchier:) Tous Irs hommes
dms, denti8, dent). Zool. Qui a des dents aux deux ambiguës. ont de l'ambition, et la mienne est de vous plaire, d'ob-
AMBIDEXTÉRITE, f. Action, mouvementde
AMBIGUÏTÉ, s. f. (pron. am-bi-gu-ï-té; du lat. tenir vos suffrages et toujours votre amitié. (Voltaire..
s. ambiguitas). Défaut d'un discours, d'un terme équi- L'ambition est une passion selon le cœur humain, un
1 ambidextre.
voque, obscur, qui offre un ,dodble sens un sens instinct selon la nature. C'est l'ambition qui donne
AMBIDEXTRE,adj. et s. (du lat. ambo, deux susceptible de recevoirplusieursinterprétations. Par- un homme la conscience de sa force et de sa valeur
ù- 1 fera, la main droite'. Qui
se sert des deux mains fer avec ambiguïté. L'ambiguïté était la ressource des morale, et lui fait rechercher l'occasion de les' mettre
a\ec une égale facilité. Homme, femme ambidextre. oracles. Répondez, oui ou non, et sans ambiguïté. Il en oeuvre au profit de l'humanité.1 Les anciens
v..ut lieu d'accoutumer les enfants à n'employer que y a de l'ambiguïté dans tour de phrase.| Synony- présentaient Y Ambition les pieds nus et des ailesre-
ii main droite, on les excitait à se servir également de mes AMBIGUÏTE,DOUBLESENS, ÉQUIVOQUE.L'awi- dos. Les ailes signifiaient l'étendue des desseins,,de
ce au
l uni- et de Vautre, le nombre des ambidextres serait bigut'lé plusieurs
a sens, plusieurs interprétations; l'ambitieux et la promptitude,avec laquelle il cher-
tn-t-considérabïe. On prétend que les ambidextres d'où obscurité, incertitude. Le double sens présente ehe à exécuter ce qu'il, a conçu. Les pieds nus dé-

si
'ii'iil .sur la main droite ce gù'ils gagnent per-
j'iurhe. Celsé veut absolument sur la main deux interprétations, qui peuvent être toutes deux signaient les fatigues et les humiliations auxquelles
que le chirurgien soit manifestés et apparentes en cela il est plus géné- l'ambitieuxs'expose toujours. C'était embrasser les
ambidextre. Hermagovas vous révélera Nemrod ral que l'équivoque, où i'un des sens est manifeste, deux points de vue moraux de cette allégorie, et
Tous que
<-i"it gaucher et lue Sésostris était ambidextre.
les mammifères munis de mains sont
(La tandis que l'autre, caché, fait une allusion. représenter à la fois l'ambition comme vertu et
AMBIGÛMENT adv. D'une manière ambiguë, comme vice. Le célèbre graveur J. Bernard qui
ce n'est l'homme. (Bory de Saint- d'une façon équivoque. vivait au xvnc siècle, a représenté Y Ambition sous
AMBINUX, s. m. (du lat.
VMBIER, s. m. Bitumejaune et liquide de l'Inde noix). Bot..Genre de plantes ainsi nommé à nux
deux., la figure d'une femme qui
mes de paon et la a pour coiffure des plu-
main un sceptre élevé ex-
son odeur ressembleà celle de la résme tacamaque. de deux gros cause
noyaux qui' se trouvent dans Tinté- pression exacte de l'ambition de la plupart des
hommes qu'on est convenu d'appeler grands, des
AMBIGAT. Roi des Gaules qui organisa et fit rieur de son fruit.
partir, vers 587 avant J. C., deux formidables s. m. (mot hybride formé du lat. princes,
AMBIOPIE des rois, des conquérants. L'ambition naît,
lotions commandées 'par ses neveux Bellovèseex- ambo, deux, et du gr. àty, oeil ). Pathol. Maladie
et des le plus souvent, d'une manière lente et insensible
yeux dans laquelle dans le cœur de l'homme, presque toujours accom-
on voit les objets-doubles pagnée dans
AMBIGENE, adj. (du lat. ambigenus, de deux ou entourés d'une espèce d'auréole colorée qui ne l'origine de vues plus ou moins désin-
natures:. Se dit du calice lorsqu'il tient à l'exté- permet pas de les voir distinctement. téressées mais à mesure qu'elle s'y développe, trop
"«iir, de sa propre nature, quant à la coloration, AMBIOWX. Roi des aurons (pays de Liège) souvent elle s'empreint d'égoïsmey et bientôt ne
et de celle de la corolle à l'intérieur;
comme cela
a lieu dans les passiflores, etc. 1 En géom., Se dit
lors de la conquête de la Gaule par les Romains. Il cherche plus qu'à tout rapporter à elle-même, C'est
1 histoire de les conquérants des temps anciens
""ne courbe hyperbolique du troisième degré qui sit notamment
battit plusieurs des lieutenants de César, et détrui- et des tempstous modernes. Ce prince
a une de ses branches infinies inscrite une légion et cinq cohortescomman- millions d'hommes à son ambition.
et l'autre dées par Sabinus et Cotta; mais César lui fit essuyer fléau L'ambition est le
'iiTonscrite à son asymptote. après des républiques. S 'emploie suivi d'un nom de
peu une sanglante défaite où 60,000 Ébûrons chose. Ambition de
AMBIGU, UË, adj. Qui présente périrent, ans avant J. C. A la suite de cette ba-
"9'.1C qui offre un double aspect, un double sens équi- taille, les Eburons
57
Se dit au plur. L'ambition d'avoir des disciples, la
une si- furent presque entièrement ex-
irmtication. Discours ambigu. Langage ambigu. plus forte peut-être des ambitions. (Voltaire.)
,le ambiguë. Paroles ambiguës. Pen- terminés, le général, romain ayant juré de laisser AMBITIONNÉ, ÉE, part. Recherché avec ar-
Çè n'est pas s'expliquer croître sa barbe et ses cheveuxjusqu'à ce que Rome deur.
termes ambigus. (Molière.) fût vengée. Ambiorix, dont la tête avait été mise Les choses les plus ambitionnées. Une place fort
a prix, traqué comme une bête fauve, dans la fo- ambitionnée.
Vieil barbon ou vieille barbue-, rêt des Ardennes, échappa à toutes les recherches AMBITIONNER, v. a. Rechercher avec ardeur,
Car ton menton si fort barbu avec empressement. Ambitionner le pouvoir, les di-
Rend ton sexe fort ambigu, et parvint à se réfugier en Germanie. De là, cha-
Et tu peux être de ces dames que fois que la guerre se rallumait dans la Gaule, ambitionner Ambitionner le repos. Je ne veux
Sujettes au vin comme aux femmes. il revenait combattre les Romains. Ambiorix était aucune gloire sans la partager avec vous,
actif, rusé, audacieux, indomptable dans la bonne Pierre.) soit dans la paix, soit dans la gùerre. (B. de Saint-
UCARRON.) 1 S'emploie suivi d'un verbe. Ambitionner
| Minéral. Se dit d'ull cristal dans
sitions relatives des faces lequel les po-
comme dans ia- mauvaise fortune.
AMBIPARE, adj. (du lat. ambo, deux; parère gération, de

lois qui naissent de différen- produire). Bot. Se dit, des bourgeons qui renfer- bitionne ledans les formules de civilité. Ce que j'am-
Z' de décaissement, offrent
solutions dont la véritable unpeut problème à ment à la fois des feuilles ut des fruits.
connue
forme indéter nable
<
ne être re-

d'une insertion douteuse, etc.


totsons ambigu^. Celles qui, tenant au centre et
paroi d'un péricarpe qui ne seouvre n'ont
ui
AMBIR,
foS^.fifP10^,?0"^116»-*• organes d'une sons appelée aussi mulet oriflamme.
s.
AMBITÉ, ÉE, adj.
et semble rempli déboutons.
Se
m. Ichthyol. Nom de l'espèce de pois-
dre quelque service. (Laveaux.)
AMRITUS,
ancienne
s.
pour
m.
désigner
dit du verre la marche des modulations dans une
après avoir été affiné, perd sa transparence musique d'église,
AMBLAKÈNE, s.il
L'étenduede chaque mode et
marque
fugue. Dans la,
l'étendue de chaque ton
"S orirglneCertaT.- Hilea^igu, Sepas, t (pron. anbicieuze-
dit quand
organe correspondà la fois aux deux bouts vrir.) Bot. Section de plantes du genre uchyro-
s4 S^T® recourbée ou repliée. Corolles réu- manière prétentieuse. Écrire am- phore, caractérisée par sesfruits obtus. Ces plan-i>
lesn?' 11
SS? ^t**™®n

«-terminées. I 6.
am-
pariant des svnanthérées, quand
entre deux'formes
m. Mélange, union de choses,
bitieusement.
de l'ambition.Un homme
tes sont originaires de l'Amérique. Une seule espèce.
a laquelle le nom à'amblakène a été spécialement^
op- ambitieux. L'ambitieux César. Ambi- appliqué, est de la Daourie.
AMRLANT, ANTE, adj. Qui va l'amble. Vieux
à travers la mais qui s'en distingue surtout par la distribution blyure macrottome, qui provient des lias du lyms
forêt et portait sur son dos gentille damoiselle. des nervures. Ces plantes croissent dans l'Améri-
AMBLE, s. m. (du lat. ambulare, se promener; que équatoriale. AMBOINE(en malais Âmboun). Géogr. Ile de la
Comme l'indique Malaisiehollandaise et la plus importantedu groupe
on
l'étymologie, c'est un train rompu, l'une des allu- yvâôo:, mâchoire). Entom. Genre d'insectes coléo- de son nom, dans l'archipel des Moluques. Située
ptères pentamères, de la famille des carabiques, de entre la Nonvelle-Guinée et Célèbes, cette île est
en partie couvertede montagnes peu élevées et bien
mouvement simultané des deux jambes du même boisées. Ses principaux produits sont le clou de gi-
qui sont tous de Cayenne.
côté opposé en sorte ^u'il n'en résulte que deux AMBLYGONE, s. m. (du gr. yûvo;, angle). Bot. rofle, le sagou qui donne le tapioca, l'indigo, un peu
battues pour les quatre; extrémités. L'amble est la Genre de plantes de la famille des polygonées. Ce de café, et le cajépout, d'où l'on extrait 1 huile de
plus basse et la moins détachée de toutes les allu- sont des herbes annuelles à racine fibreuse. son nom. Amboineest la seuledes îles hollandaises
AMBLYGONE, adj (du gr.àwSXu;. affaibli ywvia, où le giroflier soit cultivé il est interdit dans toutes
le cavalier. Les poulaink qui. n'ont pas encore ac- angle). Qui a les angles obtus. les autres parties de l'archipel. La ville d'Amboine,
quis toute leur force, et es chevaux usés et ruinés AMBLYGONITE, s.m.(du g. yà^ia, angle). Miné- située à l'extrémité sud-ouest, est la résidence du
ral. Substance minéralevitreuse ou blanc verdâtre, gouverneur des Moluques. C'est une charmante pe-
par le travail, prennent l'amble, dont les mouve-
ment$ se font peu sentir au cavalier. Dans quel- qué l'on trouve dans le granit de Chusdorf,près de tite ville, aux rues larges, régulières, propres et
ques lieux des ancienne^ provinces de Normandie Pessig, en Saxe, où-elleest associée à la topazeverte, et des
ombragées, aux maisons en briques,avec des ponts
et de Bretagne, on'dresse les jeunes chevaux à à la tourmaline, au grenat et au pyroxène; on la La population canaux qui rappellent ceux de la Hollande.
compose de Malais, de Chinois,
recherchés par les personnespeu familiariaéesavec phate d'alumine et de
les difficultés de l'équitation. Les ânes et les muléts
lithine.
prendrel'amble. Autrefoisces chevaux étaient très- trouve aussi à Arendal, en Norvège. C'est un phos- d'Européens, deseHollandais
Haraforas, habitants primitifs
principalement, et de
de l'île, qui ont été
AMBLYLEPIS, s. m. (du gr. à{t6Xû;, obtus XeirC;, repoussesdans les forêts,où ils viventencore à l'état
1

prennent fréquemment l'amble. Il entendait, avec un écaille). Bot. Genre de plantes de la famille des
certain orgueil, l'amble serré de sa petite jument re- composées, établi sur une plante du Mexique à sauvage.
tentir sous la herse délabréede son château. (G. Sand.) fleurs jaunes. AMBOISE.Géogr. Ville de France, cheMeu de
AMBLB, ÉE,part. Dressé à se mettre de lui- AMBL YMÈRE, s m. (du gx àftéXûî, émoussé canton (Indre-et-Loire).Célèbre par la conjuration
même à l'amble. Vieux mot. On disait de chevaux, |M)pé;, cuisse). Entom. Genre d'insectes hyménop- fort défendu
qui porte son nom. On y remarque un beau château
de mulets francs d'amble qu'ils étaient bien am- tères de la famille des chalcidiens, comprenant par des tours et un large fossé, qui
blés. Le roi envoya de Portu,gal de beauxmulets blancs vingt-sept espèces trouvées en Angleterre. sert de prison d'Etat, et où Abd-el-Kader fut enferma
et bien ambles, et dont on eut grand joie. (Froissart.)
de 1848 à 1852. 1 .Conjurationd'Amboise. En ÏCnO,
AMBLYOPE, adj. et s. (du gr. àu.gXvawro«, qui a les partisans d 'Église réformée,unis aux mécon-
AMBLÈME, s. m. (du gr. Ê(igXïi[ia, greffe). la vue faible). Qui est atteint d'amblyopie. S. m.
Zool. Genre de coquilles bivalves de l'Amérique Ichthyol. Genre de poissons gobioïdes, à corps al- tents, qu'avai ultipliés une mauvaise administra--
du Nord. tion, tentèrent conjuration contre François IL
longé, et dont les yeux sont petits et recouverts Catherine de Medîcis et les princes de Guise. Le chet
AMBLÉMIDES, adj. et, s. m. pi. Zool.- Famille par la peau. Les amblyopes sont tous originaires de la conjuration était GeorgesBarré de la
apparent
de mollusques acéphales, ayant pour type le genre de l'Inde, et se tiennent enfermés dans la vase des Renaudie,mais le chefréel n'était autre
amblèmè. étangs salés. que le prince
de Condé. Un avocat de Paris, nommé d'Avenelles,
AMBLÉOCARPE,adj. (du gr. à|x6X6w, avorter; AMBLYOPI1IS, s. m. (du gr. à(i.ëXv;, obtus; <5?i<, éventa l'entreprise. Les conjurés furent passés au tU
xapuô; fruit). Bot. Qui produit peu de semences. serpent). Zool. Genred'infusoiresverts, dont la seule de l'épée dans la v ille même d'Amboise,où se trou-
espèce connue, longue de 1/4de millim. environ, vit vait la cour. La Renaudiefut pendu à une potence,
-AMBLER, v. n. Aller l'amble. Vieux mot. Vous isolément au fond des marais ou dans les infusions avec cet écriteau Chef de rebelles. Il fut ensuite
avez un cheval qui amble bien. d'herbes aquatiques conservéeslongtemps. écartelé, et l'on dispersa ses membresdans les quar-
AMBLESTIS, s. m. (du gr. <xu.ëXû;, obtus). En- AMBLYOPIE, s. f. (du gr. affaibli; 6^, tiers de la ville.
tom. Genre de coléoptères tétramères, famille des œil). Trouble de la vision, symptomatique de lé- AMBON, s. m. (du gr. â(x6wv, hauteur, colline,
longicornes, fondé sur une espèce du cap de Bonne- sions des membranes ou des milieux de l'oeil, ainsi éminence, pupiîre). Tribune élevée qui, dans les
Espérance. que d'altérations diverses,directes ou indirectes,du anciennes égrises, était placée au-dessus du choeur,
AMBLETEUSE. Géogr. Ville de France (PasS- sang affaiblissementprogressif de la vue, que les devant la nef,
de-Calais), à 8 kilom. N. de Boulogne. On vdit
av un escalier de chaque côté. Le
prêtre y montait pour lire l'épitre et l'évangile, et
près d'Ambleteuse la colonne de granit que Napo- l'amaurose. Quelquefois cet affaiblissement,causé quelquefois pour prêcher. L'église Saint-Etienne
léon Ier fit élever à l'armée en 1805. par des circonstances particulières, l'âge chez les du Mont en renfermeun qui est un vrai
vieillards, des habitudes vicieuses chez les jeunes de l'architecture sarrasine, par sa hardiesse -et t l'éle
chef-d'
AMBLEUR, EUSE, adj. Dont l'amble est
rel ou acquis; qui va l'amble. Cheval ambteur.\ gens, n'arrive pas l'état d'amaurose. gance de ses formes. A Paris et dans d'autres villes
S. m. C'était autrefois un officier de la petite écu- Genre AMBLYPOGON, s. m. (du gr. uwywv, barbe).Bot. on donne à l'ambon le nom de jubé. Anat. Carti-
|
rie du roi. Véner. Se dit d'un cerf qui, en mar-
chant, porte son pied de derrière au delà de la trace
de plantes originaires de la Perse, et que l'on lage qui recouvre la cavité des os. Mar. Bordage |
de chêne qu'on applique à la couverture d'un na-
du pied de devant du même côté: AMBLYPTERE, s. m. (du gr. 7tT£p6v, nageoire). vire entre les fils. Bot. Arbre des Indes orientales,
AMBLIER, IÈRE, adj^jstSyË'n t.
de manège, Foss. Genre
lépidoïdes.
de
Comme
poissons fossiles
les
de la
hëtérocerques
famille
de
des
cette
de la forme du néflier, et dont le fruit, semblable
à une prune blanèhe contient un noyau revêtu
se dit d'un cheval d'une ju ent qui va l'amble. famille, les amblyptères tous
représentant d'une chair délicate, mais rempli par une amande
AMBLIR1OX,s. m. (con tract. d'amblydirion,du dans la n'ont aucun
Bot. Genre de plan- nature vivante, et ils appartiennent tous qui, dit-on, fait tourner la tête pour peu que l'on en
formations inférieures des dépôts jurassiques.' mange.
tes de la famille des liliacées, tribu des tulipacées. aux
AMBLODON, s. m. (du gr. à(i6Xv;, émoussé; sé AMBLYRHAMPHE, s. m. (du gr. à[igXvs, émous-
dent). Ichthyol. Poisson de l'Ohio, du genre p"au.œo;, bec). Ornithol. Genre d'oiseaux de la
des sciènes. famille des troupiales, qui habitent les roseaux et
d'insectes larves aquatiques.
AMBLOSIE
ment. "Vieux terme médical.
nourrissent
s. f. ( du gr. àfi6Xo<Jtç ). Avorte- se AMBLYRHIN,
nez). Entom. Genre
s. m.
et
(du
de
gr. obtus;
d'insectescoléoptèrestétramè-
p"tv,

AMBLOTIQUE, adj. Propre à favoriser l'avor-


tement. On-dit plutôt abortif. res, famille des curculionides ne renfermant que
deux espèces des Indes orientales.
AMBLURE, s. f. Amble, action d'aller et venir, AMBLYRHYNQUE, m. (du gr. p"rç;o;, museau,
de se promener, par allusion à l'ancien usage où groin). Erpét. Genre de s.reptiles
l'on était de se promener, de voyager sur des che- iguanièns pleuro-
vaux qui- allaient l'amble, spécialement sur des pa- dontis, auquel on rapporte trois espèces, originaires
lefrois, dont il parait que l'amble ou l'amblure était de la Californie.
l'allure ordinaire. AMBLYS, s. -(du gr. àttêXûç, obtus, émoussé).
Entom. Genre d'insectes coléoptères pentamères,
AMBLYCARPE, s. m. (du obtus, famille des sternoxes, qui répond au genre chryso-
xapTrô; fruit). Bot. Genre de plantes de la famille bothris. C'est-aussi le
des synanthéréessénécionidées,ne renfermant qu'une nom d'un autre genre d'in-
sectes hyménoptères, de la famille des mellifères,
espèce. C'est une herbe annuelle ou bisannuelle, à réuni au genre osmiei
fleurs jaunes, trouvée sur les bords de la mer Cas- AMBLYSPERME, s.
m. (du gr. «téppa, graine).
Bot. Genrede plantes de la famille des synanthérées,
AMBLYGÉPHALE, s. m. (du gr. à|AëXyî, large, établi sur une seule espèce trouvée dans la partie
obtus xs?aX^,>tête). Erpét. Genre de reptiles ophi- S. 0. de l'Australie.
AMBLYTÈRE, s. m. (du gr. aixéXikepo;, compa-
AMBLYCÈRE, s. m. (du gr. xspa;, corne). En- ratifd'à[i6Xû< obtus). Entom. Genre d'insectes coléo-

mille des curculionides. V. anthkibe.


fa-
tom. Genre d'insectes coléoptères .tétramères fa- ptères pentamères, famille des lamellicornes,fondé
AMBLYCHE, s. m. (du gr. àpêXûc, obtus). En- donnée, dans la nomenclature minéralogique de
tom. Genre d'insectes coléoptères
|
sur une seule espèce de l'Australie. Adj. Epithète
Haiiy, à un cristal dans lequel tous les bords et tous
les angles subissent des décroissements,à l'excep-

forme.
res pentamères,famille des carabiques, de la Cali-

x Genre de plantes formé aux dépens des polypodes,


tion d'un bord situé à la rencontre de deux faces
qui forment ensemble un angle obtus. Baryte sulfatée

seule espèce, Yam-


AMBORA, s.
Ambora.

m. Bot. Genre de
Plantes de
mille des monimiacées. Les amboras sont des ar-
bres indigènes dans l'île de Franco et à Madagascar-
Ils sont remarquables par leur fructification',qui mides et se rencontre dans les deux hémisphères, cution de toute sentencede mort; bien faible
pousse ordinairement le long des troncs jusque sur presque à toutes les latitudes. rière sans doute que le pouvoir absolu
leurs racines. Leur tronc, souvent creux, est em- AMBRÉ1NE s. f. Chim. Substance particulier
ployé par les noirs pour faire des tamtams ou des qu'on avait regardée comme de l'adipocire, mais qui
a été placée au nombre des principes immédiats que l'Evangile semble avoir eu pour
des animaux. Elle est blanche, inodore insipide, Ambroise
AMBORÉES, adj. et s. f. pi. Bot. Section de insoluble dans l'eau, mais soluble dans l'éther et rut l'an 937, 55 ans. Son épiscopat resta
plantes de là familledes monimiéesqui s pour type dansl'alcool. Traitée par l'acide nitrique, elle donne Leni par le peuple de Milan et vénéré dans toute
le genreambora. l'acide ambréique, analogue à l'acide cholestéri- l'Italie. Le& écrits qu'il a laissés
AMBOUCHOIR, s. m. V. embocchoih. que. vive et tendre qui n'avait cessé de puiser aux sour-'
AMBÔCTIR, v. a. V. emboutie. AMBRÉIQL'E, adj. Chim. Se dit d'un acide que ces les plus pures de la charité.
AMBOUTISSOÏR,s. m. V. emboctissoib. l'on obtient en traitant. l'ambréine par l'acide ni- AMBROISIE, f. s." (ilu gr. formé de
trique. L'acide ambréique est analogue l'acide cho- àpnv., Spoto;, Nourriture
AMBOUTON, s. m. Bot. Petite herbe de Mada- des
ressemble à la linaire. Les habitants la lestérique. dieux de l'Olympe car ces dieux, que des hommes
gascar qui Nom donné à l'élec- toutes les passions dont ils étaient
mâchent pour se noircir les dents et avoir l'haleine
agréable. dans l'ambre par le frotte- eux-mêmes agités, avaient besoin d'aliments. L'am-
d'Épire, ment. broisie était exclusivement réservéeaux dieux. Les
AMBRACIE. Géogr. Ancienne ville sur AMBRER, v. a. Parfumer d'ambre; imprégner aneiens ne sont pas d'accord sur la nature de ce pré-
le golfe du mime nom, ainsi appeléed'Ambrax, fils d'ambre; colorerd'ambre. Ambrer des gants.. cieux aliment. Suivant l'opinion commune, c'était
de Thesprotus. Bâtie par les Corinthiens près de IMî,
° 1 embouchure de l'Achéron, elle devint plus tard la AMBIiÉSIN, adj. Chim. Qui est composé
d'ambre. Poudre ambrésine. en parle comme d'une liqueur rouge.Ailleurs il en
résidence de Pyrrhus. Après la bataille d'Actium,
Auguste agrandit cette ville et l'enrichit de mo- AMBRETTE, s. f. (du lat. ambar, om, ambre fait un parfum dont Junon oint son corps. Le poètë
gris). Zool. Genre de gastéropodespulmobranches, Ibicus a écrit L ambroisie est neuf fois plus déli-
cieuse que le miel; en mangeant du miel, on éprouve
AMBRAG1Q17E,adj. D'Ambracie,qui a rapport la neuvième partie du plaisir qu'on aurait en mangeant
à Ambracie. Où appelait gol fe ambracique le golfe Toutes viveiu ua»s les lieux humides, au bord des de l'ambroisie. L'ambroisie, de même que le nectar,
ruisseaux dea rivières, sur les plantes aquati-
connu aujourd'hui sous le nom de golfe d'Arta; il dont
ou
elles qui était la boisson des dieux, donnait et conservai
se joint à la mer Ionienne par un canal très-étroit. ques,
se nourrissent. L'animal ressemble la jeunesse,
beaucoup à celui-des hélices, il
et a des et procurait l'immortalité à ceux qui
AMBRANLO1RE, s. m. Écon. rur. -Grosse elle-' longues. on moeurs ana- en avaient goûté. Elle pouvait
outre guérir les
ville de bois qui fait partie de la charrue. en rencontre quelquesespèces à l'état en
fossile dans les dépôts sableux des bords du Rhin. blessures mortelles. Vénus guérit son fils Énée en
AMBRARIE s. f. Zool. Mollusque qui vit au I Bot. Plante du genre ketmie, originaire de la versant du suc d'ambroisie sur ses blessures. ri-
bord des rivières, et qui est lé type du genre am- Martinique. On pandit une odeur d'ambroisie dont l'Olympe
brette. se servait autrefois des graines de fut par-
l'ambrette pour parfumer la poudre à poudrer. On fumée. (Fénelon.) 1 Fig. L'abeille sur les fleurs cherche
AMBREES, m.,(du lat. ambarum,dérivé de l'arabe
nmbor). Nom donné à plusieurs substances très-dif- café plus
fïrentes. L'ambre jaune est- le succin; c'est une sub-
de s.parfum.
AMBREVADE, m. (mot malgache qui signifie
son ambroisie. Du yrain de moka /odorante ambroi-
sie. (Mariri.yOn écrit quelquefois Jmbrwife.
AMBROISIEN, ENNE, adj. Qui a la douce sa-
stance solide, résineuse, combustible,plus ou moins pluie de pierres). Nom sous lequel les colons de l'île veur ou le parfum de l'ambroisie.
transparente,de couleur tantôt jaune ou citrine, tan- de France (Maurice) désignent le pois d'Angola.
tôt blanchâtre, tantôt rousse, et d'un brun rougeâ- L'étymologie de
tre tirant sur le noir. L'ambre jaune, quand il est blance des grainsce mot s'explique par la ressem-
du cajave avec les grains-de la
pur, est susceptiblede prendre un beau poli; sa~cou- (HONSARD. )
leur douce et veloutée,sa légèreté surtout, lerendent
tus propre à servir de parure, et cet emploi est fort AMRRIN, INE, adj. Qui est de la couleur ou de S. f. Bot.
anciens. Il est question de l'ambre, même dans Ho- la nature de l'ambre. 1 S. f. Bot. Genre dé plantes qui répand une bonne odeur.
niire. Il était devenu chez les Romains un objet de AMBRONS, s nI. pi. en lat. Ambinnrs\Peuple
luxe très-reclerché.On raconte que, sous Néwn, le pode ambronoïdeet quelquesespèces voisines, toutes de la Gaule transalpine. Les Ambrons s'allièrent
surintendant des jeux publics envoya sur les côtes indigènesd'Amérique.Cesplantessont aromatiques, aux Cimbres et aux Teutons, envahirent avec eux
de la Baltiqueun chevalier chargé d'acheter de l'am- toniques et stimulantes. 1 Italie, 105 ans avant J. C., et,
quatre ans plus
bre jaune, et que l'achat qui s'en fit fut si considé- AMEROISF (SAINT). Un des grands hommes tard, ils furent exterminés par Marius, près d'Aix
rable, que toutes les décorations des jeux furent du christianismeprimitif, naquit, vers le milieu du enproveuce.
orm'es avec cette matière. Collier d'ambre. Des bra- ive siècle, à Trèves, où son père- était préfet du AMBROSIACÉES, f. pi. Bot. Petite famille
relets d'ambre. On a appelé ambre blanc tantôt prétoire. C'était encore le temps 'où la religion chré- de plantes ayant pour a.type le genre ambrosie.
espèce de succin de couleur blanche transparente, une tienne, tendait à devenir l'âme unique de la société
AMBROSIAQl'E,adj. Qui répand odeur très-
taifitôt la cétine ou blanc de baleine. L'ambre liquide romaine. Ambroise, chargé par. Valentinien du gou- agréable, une odeur analogue à celleune l'on
est le styrax, liquide. On désigne sous le nom d'am- vernement de la Lignriè et de la province,Emilia,
bre noir quelquefois le jais et d'autres fois le lerda- reçut en partant cette instruction « Allez, et agis-
posait à l'ambroisie. que sup-
AMBROS1U, s. f. 'du gr. wifoôtno;, immortel,
num. 1 L'ambre gris, le plus connu comme le plus sez moinsen juge qu'en évêque. Il trouva Milan, qui donne l'immortalité Bot. Nom donné à des
estimé, est une matière solide, opaque, en masses capitale où il devait résider, diviséeentrela foi de herbes sous-arbrisseaux que l'on rencontre dans
régulières, deifttrme globuleuse,d'une consistance Nicée et le symbole d'Arius. L'agitation était au les deuxoucontinents.
analogue à celle de la cire, veinée de taches blanc comble à l'occasion de l'électiond'un nouvel arche- Les fewllis des ambrosies répan-
jaunâtre, d'une odeur forte et suave, lorsqu'on le vêque, et les deux partis étaient sur le point d'en ble. Ambrosie du
chauffe ou qu'on le frotte. Les naturalistes sont venir aux mains dans l'église même où le peuples jrine ambrosioïde, Mexique.| qu'on
Nom vulgaire de l'ani-
fort partagés sur la nature et l'origine de
cette sub- venait voter, selon l'usage. Ambroise rendit,
stance. L'opinion la plus commune considère l'am- et, en sa qualité de premier magistrat, parla pour
du Mexique.AMBROSIE,
anjtel le aussi thé on a mbrojir

bre gris comme une concrétion morbide formée le maintien de la paix publique. Alors, dit-on" un
dans les intestins, et particulièrement le enfant laissa échapper ce cri Ambroise évêque 1 qui brosic. | S. f. pi. Groupe de plantes appartenantà
de certains cétacés, notamment le cachalot macro^ fut aussitôt répété par les catholiqueset les ariens. la famille des composées. Klles <int le caractère, rc-
cœcuin,
céphale, le même qui fournit le blanc de baleine. On explique sans peine cet entraînement par la re- marquable [finir la classe a
On le trouve ordinairement flottant
sur nomméede justice et de douceur qui -avait précédé tiennent, d'otirit-desHeurs constamment unisexuées.
la mer, aux Ambroise
environs de Madagascar, du Coromandel,des Mo- Milan. De plus, le jeune consul n'était AMBROSIEIS',
luqn,es, du Japon, et plus rarement
d Afrique. On a attribué à l'ambre gris sur les côtes encore
voir
que catéchumène et semblait,ce titre, de-qui appartient, qui est dû à sajnt Ambroise: Cluml |
ambrosien. Chant ecclésiastique introduit dans l'É-
quelques se montrer impartial entre les deux 'sectes. glise
propriétés médicamenteuses, entre autres celles d'ex-
citant et d'antispasmodique.Mais aujourd'hui il
Longtemps
rescrit
Ambroise
impérial l'ayant
refusa un.
cet honneur; mais
contraint d'accepter, il--ne siën,
de Milan par saint Ambroise. J Rite ambro-
Rite de l'Église de
est d'hérétiques du xvji« siècle, qui devaient leurs
peu usité en médecine. On en fait un grand usage tarda point à se montrer un des plusbeaux modèles er-
de cet épiscopat chrétien qui fut presque la senle reurs a un anabaptiste nommé Ambroise. Ce der-r
>V parfumer d'ambre. 1 Mythol. Les dieux, touchés magistrature de ces temps de barbarie. Au milieunier ses inspirations du Saint-
Ml 1 afflictiondes sœurs de Phaéton, les changèrent de tous les troublesreligieux et civils qui désolaient Esprit, et n'attachait aucun prix aux livres saints.
en peupliers, et leurs larmes en grains d'ambre. alors l'empire, il se montra constamment plein de AMBROS1KIE,
“ lTOV- Fin comme l'ambre.Se dit d'un hommeadroit charité et de justice, de tolérance et e fermeté. 1nistes
de
et pénétrant. Allusion à la finesse du parfum.
AMBRE, EE, adj. Qui tient de l'ambre; qui
la couleur ou l'odeur; qui est parfumé avec l'am-
L'empereur Théodose ayant ordonné le massacre de tes
Thessalonique, Ambroise ne craignit pas de récla-
ena mer en faveur des droits de l'humanité outragée. en i t
labre
amuiwHMf ae aussi, qui croit en
bre. Pastilles ambrées. Théodose, accompagnéde sa cour, fut arrêté sur le •
si fêtais seuil par l'archevêque, rl. Bot. Tribu de plantes
sultaneh je prendrais des bains ambrés. (V.Hugo.) qui lui reprocha publique-
Odpur ambrée.. Odeur analogue à celle de l'ambre AMBVBAIÉS, s. f. pi. Nom que les Romains
it eur
1 ambre jaune.
ambrée. Couleur analogue à celle de l'exemple de David, «^yous l'avez imité dans son
crime, répliqua Ambroise.; imitez-le dans sa péni- croyait être venues deSyrie
tence. vers les derniers temps
AMBREADe,s. f. Comm. Ambre jaune factiee. » Noble exemple d'indépendance,que le ca- déjà. république. Elles assistaient aux1, fêtes comme
AMBRÉATE, s. m. -Claim. Genre de sels produits
tholicisùie semble avoir oublié 'depuis. L'Église, musiciennes et danseuses. On peiiàe que leur nom
libre et fiére, s'appuyant sur le. peuple et sur le vient d'un mot syrien qui signifie /lufc parcequ'elles
tase salifiable.
Pdr la combinaison de l'acide ambréique avec
f.
AMBRÉE s. Conchvl. Coquille fragile et riales,
translucide voisine des hélices, qui fait partie du fus, etpeu
en aurait-elleété-moins
une droit éternel, privée des tutelles royales ou impé- chantaient xen
rée des générations? Théodose se retira tout con-
se faisant accompagner par une es-
avait pas de bons soupers sa: -s
après fit paraître édit qui ordonnait joie,
genre ambrette. L'ambrée vit dans les endroits hu- une suspension -de trente joursun entre la date et l'exé- prises en fraude, les condamnait
ce cas, n'osera nier sa propre existence, celle de Son moi,
par une autre. |
rasser, empêcher. S ambttleb, v. pr. Se prome-
ner. J'ai projeté de ne plus m'ambuleren fiacre, sije
Ce moi a.t-il une existence propre, immatérielle
bien qu'étroitement unie il. des organes, ou n'est-il
à gagne le lingot d'or. (L. Desnoyers.) qu'une propriété de l'organisme et même un des
AMBULIE,s. f. Bot. Plante aromatique de l'Inde,
AMBULACRE, s. m. (du lat. ambulacrum, allée qui forme un genre dans la familledes primulacées, pénétrantde sa substance et de sa verta les autres
parties du corps? Adopter la premièresolution, c'est
d'un lieu planté et que l'on emploie contre les fièvres et pour dissi-
se déclarer spiritualiste embrasserla seconde,c'est
AMBULIPÈDE,adj, et s. m. (mothybride formé s'avouer matérialiste. Il n'existe point de preuves
tent, chez les du1at. ambulare,- et du gr. iroSô;, pied). Zool. Se plus solides de la spiritualité de l'âme que celles
qui leur servent organes dit des mammifères dont les pieds sont conformés qu'on a tirées de son unité et de son identite 1° Sans
de manière qu'ils puissent marcher. tmité, point de conscience, sans conscience, point
Zool. Qui a la formeAMBULOIf, s. m. Bot. Espèce d'arbre que l'on de pensée, point de facultés intellectuelles et mo-
d'un ambulacre. regarde comme étant le même que le cirier. rales, point de moi. Je ne suis, à mes propres yeux,
AMBULANCE', »• Établissement temporaire f. pi. (du lat. ambire, aller qu'autant que je sens, que je connais ou que je
'et mobile, placé près d'un champ de bataille, et on autour; urbs, ville;. s. veux et, réciproquement,je ne puis sentir, penser
l'on administre _aux blessés, les secours que leur E Antiq. Fêtes que les Romains
célébraient par des processions autour de la ville,
réclame.* Ambulance de réserre. Ambulance princi- et qui ressemblaient assez aux processions catholi-
ou vouloir qu'autant que je suis, ou que l'unité de
ma personne subsiste au milieu de;la diversité de
pale. Ambulance à cheval'. Ambulance volante. Chirur- ques dites des Rogations. On dit aussi Amburbales. mes facultés et de la variété infinie de mes manières
Compagnies d'ambulance. d'être. Cette unité est réelle, c. à d. substan-
Ce n'est qu'à la fin du xne siècle, sous le règne de tielle, puisqu'elle se sent vouloir, agir, et agir li-
Henri' IV, que l'on commenta à organiser un ser- brement. C est, de plus, une unité indivisible,puis-
vice régulier pour le soulagement immédiat des deAMBYSE, s. m. Zool. Nom donné à une espèce qu'en elle se réunissent et subsistenten même temp-
blessés. Toutefois service était extrêmement in- phoque. les idées, les impressions les plus diverses et sou-
complet. Au xvili*cesiècle, Louis XV, au milieu de desAMCHASPANDS,
géniescélestes
s. m'. pi. Mytbol. Les premiers
propices
vent les plus opposées. Par exemple, quand je
la huit, à la lueur.des flambeaux, dut faire relever dans à l'homme et au monde, doute, je conçois simultanément l'affirmation et la
les blessés tombés sur le champ de bataille de Fon- la mythologie du Zend-Avesta ils sont au négation; quand j'hésite, je suis partagé entre deux.
nombre de sept. Ormnzd, le plus puissant d'entre sollicitations contraires, et c'est encore moi qui dé-
tenoy. Grâce au sentiment humanitaire qui gagne
chaque jour du terrain, le service de santé est or- eux, est immédiatement au-dessous de Zervane- cide. 2° Nous n'avons pas seulement conscience
ganisé, de nos jours, de telle manière qu'avant le Akérène, le Temps sans limites, l'Irézélé, la monade d'un moi, d'un moi toujours un au milieu de la
combat, tout est dispose pour que les blessés reçoi- souveraine.
trône,
Les six autres forment comme son.
l'honorent,
variété de nos modes et de nos attributs; nous sa-
vent assistance prompte et efficace.Hôpital im- hauteur immense le servent, le secondent,et de la vons aussi être toujours la même personne, malgré
provisé dans les différents quartiers d'une ville en conjointement qui lui sert de séjour veillent, les manifestations si diverses de nos facultés et la
proie à une épidémie, une guerre civile.En- avec lui, à l'organisation et à la rapide succession des phénomènes de notre exis-
conservationdu
semble du personnel médical attaché au quartier chaspand suprême monde. Ces six servants de l'am- tence. Notre identité ne peut pas plus être mise
se nomment Bahman, Ardi- en doute que notre unité; elle n'est pas autre chose
|
pagne. Adniinist. fiiianc. Fonction d'un commis dàd. béhecht, Chahriver, Spondomad, Khordad, Amer-
Chacun de ces êtres angéliques a un départe-
que notre unité elle-même considéréedans la suc-
cession au lieu de l'être dans la variété; et, si l'on
qui est obligé d'aller de côté et (l'autre. Il obtint
ment du monde sous ses ordres à Ormuzd est confié voulait la nier malgré Uévidence, il faudrait nier
en général l'univers, ou la haute surveillance sur aussi la liberté, qui est impossible sans intelligence,
tions indirectes.
AMBULANT, ANTE, .adj. (du lat. ambulure, l'homme.
les six autres amchàspands, et en particulier sur
La lumière et, selon quelques mythogra-
et les plus nobles sen du cœur, dont le sou-
phes, l'ensemble des races animales, sauf l'homme^ conditionindispensable.Nos organes, au contraire.
pas sédentaire. Commis ambulant, receveur ambu- sont sous l'empire de Bahman. Ardibéhecht est
ne demeurent les mêmes ni j>ar la forme ni par la
trôleur qui,' pair. la nature de son emploi, est obligé l'esprit du îeu; le feu est la vie dans touts sa lati-
tude. Chahriver préside aux métaux et aux -ri-,
substance; Au bout d'un certains nombre d'années,
ce sont d'autres molécules, d'autres dimensions,
chesses. Spondomad dirige la terre, et prend plaisir d'autres couleurs, un autre volume, un autre degré
j
ritoriale. Hôpital ambulant, Hôpital qui suit l'ar- aux travaux de l'agriculture, Khordàd dispense les de vitalité, d'autres organes enfin qui ont pris la
lance: j eaux et gouverne le cours du txmps, qui se scinde
ambulants,Se dit d'une troupe comme place des premiers. Ainsi, notre-corps se dissout et
les eaux. La végétation est sous la protec-
ville en ville pour jouer la comédie. Marchands | tion d'Amerdad.. le moi se sait toujours le même, et embrasse dans
une seule pensée toutes les périodes de son exis-
criant leur marchandise, ou qui vont de ville en en lat. anima dont on a fait anême en vieux fran- tence. Ce fait est donc le résultat des expériences
ville, de village en village.1 On dit, dans le même spirituelle douée d'intelligence et de liberté, unie nons de eiter, nous ajouterons une observationgé-
nérale, qui servira peut-être à les compléter et à

fixe. Dartre ambulante* Éryaipéle ambulant. 1 Se dit sépare à l'instant de la mort. 1 Philos, et théol. séparer plus nettemen le moi de l'organisme. C'est
également d'un 'vésicatoire, d'un cautère dent on qu'il n'existe pas la moindre analogie entre les
change successivement Ir isiége, en lui faisant par- moyen âge, ce mot avait une signification plus actes et les phénomènes produits par le moi,, et les

a courir, diverses parties d'u corps, Bureaux ambu-


7__ffrpi'-<* Depuis l'établissement des chemins de fer, on
placé sur toutes les lignes des bureaux de poste
ambulants,dans lesquels les employésfont le triage
dès
étendue
la
il
lettres pour toutes les communes qui se trou- vie du
plupart
désigner
et plus
des
conforme
philosophes
seulement
s'appliquait sans
la
à son
-substance
distinction
étymologie
modernes.
à
du
tout
Au
moi
ce
que
lieu
qui
chez
humain,
de
con-
fonctions
fasse,
et
ne
ne-sont
riels. Qui
respiration
purement
sauraient
pourrait
sans
organiques.
être
elles-mêmes
se
songer
que
faire
aux
une
Celles-ci,
connues sans
des mouvements
idée
poumons?Qui
quoi qu'un
les organes,
exacte
maté-
de la
pourrait
j
vent dans la direction du chemin, S. m'. Celui entendre et mouvement. C'est dans ce sens qu'il faut se représenter la circulation du sang sans songer
qui est obligé, par son emploi, de parcourir inces- la célèbre définition d'Aristote a L'âme au cœur, aux artères et aux veines? Tout au con-
est la première»entéléclaie d'un corps naturel, orga- traire, nous pouvons parfaitement distinguer tout
sammentune certaine étendue de territoire. nisé, ayant la vie en puissance, c. à d. la force par ce qui est de l'âme de tout ce qui est du corps; tout
ÀMBULATION, s. f. pron. anbulacion du,lat. laquelle
ambulare, se 'promener;. Action de se promener, la vie se développe et se manifeste réelle- ce qui est de nos facultés intellectuelles et morales
dans les corps destinés à la recevoir, C'est d'avec tout ce qui est de notre organismematériel.
promenade. Peu usité au propre. Se dit fig\ pour ment de cette idée qu'on a distingué tantôt Ces simples notions nous rappellent la magnifique
^ailées et venues, marches et contre-marches, etc. en partant
trois, tantôt cinq espèces d'âmes, à chacune des- définition de l'homme par Bonald « L'homme est
lations de relui qui enseigne, nette méthode lui en (ait quelles on assignait un centre, un siège et des des- une intelligence servie par des organes. 1 UnioTi
subir les tâtonnements, et tinées à part. Selon Platon, l'âme raisonnable est de Vâme^ et du corps. On a demandé commentl'âme
partager placés, dans la tête, et peut seule prétendre à l'im- et le corps, l'esprit et la matière, si complètement
les écarts. (Boussiv mortalité Vâme principe d'aclivité et de différents l'un de l'autre, peuvent cependant agir
"AMBULATOIRE, ad/ Qui a pour but de se mouvement résideirascible, dans le coeur; enfin, Y âme appé-, l'un sur l'autre comment, sans étendue, par con-
lement d'un système u
promener. La manie ambulatoire.- Qui- passe faci- titive, source des passions grossières
rUé ambulatoirede ce ministxequi. du président d'u
corps et meurt avec les organes. Au
et des instincts séquent sans
système opposé. L'acti- physiques, est enchaînée à la partie inférieure du moi devient laoccuper
lieu de trois organes, et les
cause de
organes
aucun point de l'espace, le
certains mouvements des
de certaines sensations du
âmes, Aristote en admet cinq Vâme nutritive,qui mot, qui devrait, par sa simplicité indivisible, être

ambulatoires, et en général celles des ministres ne le de la sensation


de Montjau.) j
ments qui s'exécutent sur des corps solides. 1 Or- rale,
e
'société protectionniste. La pensée ambulatoire du roi préside à la nutrition et à la reproduction, soit des entièrement à l'abri de leur grossière influence.
de Prusse. En général, les volontés des hommes sont animaux, soit des plantes ;oYâme sensitive, principe Différentssystèmes ont été imaginés

sont pas moifi. si -elles ne le sont pas plus. (Madier, du mouvement et 9e la sens;
rame motrice, principe cette question. Les uns ont eu recours à une sub-
pour résoudre.
locomotion; Y âme appétititie, stance intermédiaire, à un être d'une double nature
source du désir, de la volonté et de l'énergie mo- qui, tenantà la fois de l'âme et du corps, peut
enfin Vâme rationnelle ou raisonnable. Les vir de médiateur entre ces deux principes opposés.
ser-
et
nith. Pieds ambulatoires, Se dit des pattes des oi- philosophes scolastiquesles ont de nouveau réduites Cet être imaginaire a reçu le nom do médiateur plas-
seaux emplumés jusqu'au talon, et munis de quatre nombre de trois Vâme végétative, Vâme seniitice tique. Ce n'est guère autre chose que les esprits
doigts, trois devant et un derrière, dont les deux ,au et Vâme raisonnable. "L'âme ainsi considérée serait animaux des physiologistes et des philosophes du
externes sont joints a la base seulement de la pre- donc plus exactement définie le principe de la vie XVIIe siècle, l'archée de Van»-Helmont, la flamme
nvière phalange. dans tous les êtres vivante.1 Spiritualité de Vâme. vitatuàe Willis, le périsprit de la doctrine spirite.
AMBULAT.RICE, s. t..
Autiq. Nom que les Ro- En appelant Vâme spirituelle, nous entendonsqu'elle Les autres, ne voyant aucun lien possible entre
mains donnaient aux prostituées, qui se prome-, est simple, immatérielle, incorporelle: Personne l'esprit, qu'ils faisaientconsister exclusivement dans
,naient pour attirer les hommes. n'osera nier qu'ily ait en nous un principe intelli- la pensée, et la matière, à laquelle ils adonnaient
AMBULEU,v. il. (du lat. gent, seusibleet libre; en d'autres termes, personne pour essence l'étendue; se sout adressé* à l'intet-
vention divine pour exciter dans l'âme les phéno- Le corps séparé de
mènes correspondants aux divers états du corps, et
dans le corps les mouvementsnécessairespour exé- que sans
est une matière inerte; vont ensuite ébranler les muscles. Condillac ac-
corde à la brute les mêmes facultés qu'à l'homme,
est le prin-
cuter ou traduire aux yeux les pensées de l'âme. cipe de la vie et de l'ntellig ce c'est donc à tort qui résulte de leurs besoins,
prétendu
Tel est en substance, le système des causea occa- que quelquespersonnesont qu'en donnant besoins eux-mêmes qu'un enet et ne voyant dans ces
>«tnnelles, dont l'invention appartient récole car- à l'âme une enveloppefluidique semi-matérielle,le La dé l'organisation.
tésienne. Leibnitz a imaginé que, dès l'instant où spiritisme en faisait un être matériel. L'origine science moderne n'a point dit son dernier mot
ils furent créés, l'âme et le corps ont été tellement première de l'âme est inconnue, parce que le prin- passions de l'homme sur cette question. Toutefois, si, d'nne part, les
organisés que les phénomènes de l'un fussent en cipe des choses est dans tes secrets de Dieu, qu'il se montrent aussi chezles ani.
accord parfait avec les phénomènesde l'autre. Ce n'est pas donne
sont deux pendules fabriquées avec tant d'art d'infériorité, de tout comprendre. On ne peut,
qu'elles marchent toujours ensemble, et n'offrent ce point, formuler que des systèmes: Selon les uns,
jamais la plus petite différence dans l'indication l'âme est une création spontanée de la Divinité
des heures. C'est ce qu'on a appelé le système de selon d'autres, .c'est
et maux, provoqués par la même cause et gouvernés
l'homme, dans son état actuel par les mêmes lois si, d'un
sur chologiquementdémontré que ni le désir, ni
autre côté, il est psy-
sation, ni l'initiative du mouvement, ne sauraient
appartenir à un sujet divisible
émanationmêmeune por- évident qu'il faut admettre chezetlaétendu, il est bien

sophes spiritualistes 'se st contentés d'admettre, blème sur lequel on ne peut établir
une
l'harmonie préétablie. Enfin, la plupart des philo- tion, une étincelle du fluide divin. C'est là

substances exef cent/Fune sur l'autre. Cette dernière ,seconde opinion on oppose toutefois cette objection
que
sans l'expliquer, l'influence naturelle que les deux thèses, car il y a des raisons pour et contre. A la Cette force,
des
un pro- cipe immatériel, une force douée de vie et de sen-
hypo- sibilité dont les organes ne sont
on l'appellera, si
brute un prin-

que les instruments.


l'on veut, une âme,
assertion n'est pas un système de plus c'e=t tout fondée Dieu étant pourvu qu'on n'oublie pas l'immense intervalle qui
simplement l'exp ssion du fait dont on a cherché portions de la Divinité, ellessidevraient
parfait, les âmes sont des la sépare' de l'âmehumaine; seul,
en ce monde,
et
:'i se rendre compte. Siège de t âme. Les philoso- faites, en vertu de l'axiome
les médecins se sont très-préoccupésde cette même nature
question. Les anciens ont placé l'âme tantôt dans drait pas
le
que la partie
être par- l'homme a en partage la»lîberté, la raison
est de la faculté de l'absqlu, la conscience d'une tâche
que tout; dès lors, on ne compren- finie et d'une perfectibilité sans limites. |
ou la
in-
le cerveau, tantôt dans la poitrine, selon qu'elle eussent besoin
passait à leurs yeux pour le princi de la vie ani- aux différents systèmes
que les âmesfussent imparfaites et qu'elles talité de Vâme. V. immortalité. Ame du monde.
de se perfectionner. Sans s'arrêter L''idée d'une force infuse dans | Immor-
toutes les molécule» #
touchant la nature intime de l'univers, qui serait à là fois le principe, plas-
male ou pour une force tout à fait distincte de et l'origine de 1 âme, le spiritisme la considèredans
1 organisme. Les modernes, non contents de placer l'espèce humaine; il
dans le cerveau, ont voulu encore la circon- isolement et de
tique :et le principe moteur de la matière,
constate, par le 'fait de son qui lui donnerait cette infinie variété de formesad c.
son action indépendante de la ma- lui imprimerait cette prodigieuse diversité de et
scrire dans une partie déterminée de ce viscère. tière, pendant la vie et après la mort, son exis- vements mou-
Descartes avait choisi la glande pinéale, sous pré- tence, ses attributs, que constate l'observation, se retrouve dans
texte qu'elle est seule dans le cerveau, et qu'elle y dualité. Son individualité sa survivance et son indivi- un assez grand nombre de philosophes de l'anti-
ressort de la diversité
est comme suspendue, de manière à se prêter faci- qui existe entre les idées et les qualités de chacune quité et. chez quelques écrivains modernes. Mais
lement tous les mouvements exigés par les phé- dans le phénomène des manifestations, diversité 1 existence de ce principe été considérée de deux
a
nomènesintérieurs.D'autres ont donné la préférence accuse qui manières bien différentes tantôt cette <Wtrin«
POUr chacune une existence
pour existon/v» propre.
nrnnVo Un fait été émise
T7n fnu
au centre oval, au corps calleux. Aucune de ces non moins capital ressort également de l'observa- comme une simple hypothèse physico-
hypothèses n'a pu résister au sens commun et à tion c'est chimique, propre à expliquer les différents phéno-
l'expérience. La spiritualité de l'âme étant établie, sive, et qu'elle que l'âme est essentiellement progres- mènes dont l'univers matériel est le théâtre; tantôt
acquiert sans cesse savoir et ce principe a été regardé
"ii ne peut admettre qu'elle puisse être contenue moralité, puisqu'on en voit à tousenles degrés en le degré le-phis
dans un point déterminé de l'espace, par conséquent développement. de élevé de l'être, et a été miscomme à la place de Dieu lui-
dans une partie déterminée du D'après l'enseignementunanime des même. Dans Dieu l'univers
corps. Que le cer- Esprits, elle est créée simple et ignorante, c. à d. dérés comme ne faisant qu'un, ce cas, et so»t consi-
veau soit le centre et le point de départ do tous ces sans connaissances, conscience du bien et du tiques, l'esprit et la matière étant simplement comme étant iden-
agents de communicationentre les deux principes, mal, avec sans
c'est encore là un fait incontestable. Mais là s ar- l'autre une égale aptitude pour l'un et pour aspects particuliers du même être. Ce qu'il deux
ratent les investigations de la science. Au delà, on cessante'et et pour tout acquérir. La création étant in- vrai dans conceptions y a de
de toute éternité, il y a des âmes arri- c'est qu'il règne dans ces plus ou moins hasardées
ne rencontre plus que les probabilités de la phré- vées au sommet de l'éckelle ators le plan de l'univers une ad-
nologie. 1 Origine de Vâme. D'où vient l'âme. Les naissent que d'autres mirable unité; c'est
à la que tout, dans son sein se
plus sages ont pensé que notre vie actuelle n'est de départ. vie, mais toutes ayant le même point meut, s'enchaîne et se développedans une harmonise
Dieu n'en crée pas de mieux douées les sublime,
qne la conséquence d'une vie antérieure, c'est aussi unes
que les autres, ce qui est conforme à sa sou- sans bornes. œuvre d'une intelligence et d'un pouvoir
I" dogme admis l'école spirite; 1 Après avoir traité le mot âme an
par que, par con- veraine justice; une parfaite égalité présidant à point de
séquent, toutes les âmes ont existé avant d'appar- leur formation, elles avancent plus ou moins rapi- voir vue philosophique, il nous reste à faire
tenir à ce monde, et que chacune d'elles, poussée dement, vertu de leur libre arbitre quels sont ses différents emplois dans le lan-
par une force en
irrésistible, choisit naturellement le' travail. Dieu laisse ainsi à chacune et selon leur gage usuel. Il se dit principalement de l'âme rai-
corps dont elle est digne par son existence passée, démérite de ses actes, et la le mérite et le sonnable, de l'âme de l'homme. Qu'est-ce que Vâme?
contrainte de responsabilité croît à Quand m'aura bien expliqué le mécanisme du corps
ou est se réincarnér dans un corps mesure que se développe le sens moral. De on
qui lui est désigné par une puissance supérieure. que de dieux âmes créées en même temps, l'une sorte je pourrai dire ce' que c'est que l'âme. (Mesl.) Les
< sentiment,très-répandu
de
I tliagore, éloquemment développé en Orient, enseigné par arriver au but plus vite aue l'autre- si pIIa
dans les Dia- plus activement
Platon, adopté par quelques Pères de qui son^t restées
l'Eglise, entre autres par Origène, est celui qu'on quoique
plus tard,
à son amélioration mais celles

et après de plus rudes


peut
l
facultés
aions, les
de Vâme.
mouvements
Les puissances de l'dme. Les pays-
de l'âme. Tout ce qui souille
âme l'attriste et la noircit. (Massillon.)
en arrière arriveront également l'âme consiste dans le mépris de tout
épreuves' (J. J, Rousseau.) La faeulté de penser ce
La paix de
qui peut la
Dieu ne ferme^avenir 'a aucun de ses enfants. troubler.
appelle dogme de la préexistence. Selon les autre
car
:1 mesure qu'un corps est sur le point de naitre, L incarnationd l'âme-dans rait être l'attribut de l'âme. (Napoléon 1er.) C'est par pa-
i 'ieu crée pour lui une âme nouvelle, et con- un corps matériel est I âme que Pascal est grand comme homme et
seqnent, le nombre des naissances décidepar absolu- nécessairenécessi
à n perfectionnement; par le travail icnvain. (V. Cousin.) Rien ne survit que l'âme comme
ment du nombre des âmes. Enfin on a imaginé une
troisième hypothèse,d'après laquelletoutes les âmes, cquérir
que l'existence
se développe. Ne pouvant, dans
corporelle, l'intelligence sons-la donc héroïque ici-bas. (J.Simon.) Avoir
une seule existence lame navrée, Eprouver une peine extrême. Etre
les qualités morales et intellectuelles ému
| fai-

nprcs avoir existé toutes jusqu'à l'âme, jusqu'au fond de Vâme, Être
en germe dans notre premier doivent la conduire au but, elle arrive
lmre, se propagent comme les corps par la généra- qiu y en fondementému, profondé nt touché. 1 Le, mot pro-
tion physique. Cette doctrine, soutenue d'abord passant par une série illimitée d'existences, soit sur s'emploie âme
par la terre, soit dans d'autres souvent par rapport à nos bonnes
Tertullien, reprise ensuite Luther, qui la trou- quelles elle fait mondes, il. chacune des- mauvaises qualités morales. Ame ou
vait conforme au dogme par un pas dans la voie du progrès grande, généreuse
du péché originel, fut se dépouille de quelques imperfections. et noble, élecée, héroique. Une belle âme. Une âme bien
aussi défendue par Leibnitz la seule où
Dans cha- née. Ame basse, vile, lâche, faible. Ame intéressée.
philosophie et la théologie pussent comme la que existence l'âme apporte ce qu'elle acquis dans
se rencontrer. les a
existences précédentes. Ainsi s'explique la dif- Ame Ame de boue. Ame_ mercenaire, vénale. Ame
tymt. Selon la doctrine spirite, l'âme est le'principe férence.qui existe dans les-aptitudesinnées et noire Les âmes vulgaires et obscures necruelle. vivent
intelligent qui anime les êtres de la création et leur le degré dans que pour elles-mêmes. (Massillon.) J'
donne la pensée, la volonté et la liberté d'avancement des races et des peuples. bonne Famil. Une
d'agir. Elle (V. ESPRIT, réincarnation.! 1 Ames des âme, Se dit d'une simple, sans ma-
est immatérielle, individuelle et immortelle; mais bêtes bêtes. Les lice. Que de bonnes danes personne tendent la
son essence-intimeest inconnue
ont-elles une âme, c. à d. un principe imma- ou les mains aux chaines, gorge au glaive,
nous
la concevoir isolée absolument de la matière que ne pouvons tériel, quoique voué à la mort? Ici encore des so- ainsi. (Silv. Maréchal.) en disant Dieu le veut
lutions diverses. La plus- ancienne est Se dit aussi par rapport
comme une abstraction. Unie à l'enveloppe flujdi- le système à la religion. Les âmes décotes. Les âmes chrétiennes
que ,éthérée ou périsprit, elle constitue l'étre spiri- de la métempsycose,qui fait des corps des animaux Ame sanctifiée, illuminée par la grâce. Sauver
"iei concret, défini et circonscrit appelé Esprit comme autant de lieux de châtiment pour les âmes âme. Ne s'occuper son
humaines. que du salut des âmes. C'est une
• ksprit, PÉRI8PRIT.) Par métonymie, on em- condamnéesOutre ces âmes captives et déchues sainte âme, une bonne âme. Se dit encore de l'âme
Ploie souvent les à expier dans organisation plus considérée
mots âme et esprits Pu* pour l'au- grossière les fautes d'une vie une antérieure, Pythagore trépasses. ,prier comme séparée du corps! Les âmes des
tre; on dit les âmes souffrantes et les esprits souf- Dieu pour l'âme de quelqu'un. Dieu
fratits les âmes heureuses et Platon reconnaissaient aussi chez les bêtes
évoquer l'âme et les esprits heureux. principe particulier, l'âme sensitive. Descartesayant un peùille avoir son âme 1 Priez Dieu pour le repos de
ou l'esprit de quelqu'un mais le mot fait consister son âme.
l'essence dans la pensée, et s'étant dàns les champs Élysées. Les âmes bienheureuses. Les âmes qui erretti
ume réveille plutôt l'idée d'un principe, d'une
choses imaginé, d'un autre côté,
que les fonctions vitales âme livrée aux peines de l'enferdire du en peine, Une
abstraite et le mot esprit celle d'une individualité Une
1, esprit uni au corps matériel peuvent être expliquées par des lois pûremeat mé- selon la doctrinecatholique. 1 Famil. ou purgatoire
constitue 1 homme; de sorte qu'en l'homme ilpar l'incarnation caniques, a été naturellement conduit à Toute personne
y a lui animaux comme de vraies machines,regarder en proie à de vives inquiétudes, à ua grand cha-
comme gtin Aller et venir comme unei cime en peine. Don-
singent; le périsprit, ou enveloppe fluidique de Les des automates privés d'instinct et de sensibilité.
affi; V*Orp°' °n, enveloppe matérielle,L'âme phénomènesque nous observons ner son âme au diable, C'était,' dans les croyances
est des en eux ne sont d.u moyen âge, faire un pacte
ainsi un être simple 1'espnt, que muuvements produits par les esrrits ani- l'on abandonnait avec le diable, à qui
un
Posé de l'âme et du périsprit; l'homme, com- être double maux, c. d. par des corn» extrêmementsubtils son âme. pour des avantagester-
triple composé de l'âme, du périsprit un être qui se dégagent du sang échauffé par le restres. On croyait que les sorciers donnaient leur
et du corps? répandent dans le cerveau, cœur,
de là dans les nerfs et se ame a Salait et recevaient en échange.une tmissance
surnaturelle. 1 Avoir lame clterillée dans le corps Se
dit de quelqu'unqui survit h une grande maladie, AME, ÉE, adj. (du lat. amatus). Ancienne forme j augmer.tauuiis a un uatimenti a fort amélioré sa
maison, | Agric. Augmenter la valeur et consé-
B
du mot aimé, usitée en style de chancellerie,dans
à un accident terrible. | Grandeur d'dna, Noblesse,
les lettres et 3ans les ordonnances des rois de
élévation de l'âme, du caractère, des sentiments. surtout la masse des produits en diminuant celle
Se dit quelquefois de la pensée intime,, de la con-
et
cour parlement.. des travaux; abréger ceux-ci et, à la fois, les
sciences Qu'a-t-il donc dans l'Ame? Les yeux sont le féaux les gens tenant notre
AMÈBE
de
s. m. Zool. Genre d'animalcules ïnfu- rendre plus profitables. Améliorer un terrain par le
miroir de l'âme.Avoir l'âme bourrelée. Jurer en son dratnage, par ? mamage. Que de propriétaires, fort
âme et conscience. Il dans les eaux stagnantes.
Avoir de l'âme, Être est habiles en théorie, n'ont été ruinés que Pour avoir
I N avoir point: .ayant pur type le entrepris trop promptement et trop en grand d'amé-
juste généreux digne ii'intérêt. genre amèbe. liorer leurs terres ;Améliorer un domaine. Veut-on
d'âme, être sans lime, N'aTOir ni cœur ni sentiment. AMECER, v. a. Agric. Couper tous les sar- amrHorer les races de bestiaux, il faut de grandes
1 Dans certains cas, le mbt âme s'emploie pour dé- ments faibles de la vigne pour n'en laisser qu'an les taureaux et
signer une personne soit Somme, femme où enfant. seul qu'on taillera plus tard. avances pour se procurer les étalona,(Morogues.)
les béliers des espèces les meilleures.
Il n'y avait âme vivante dans cette maison. Il n'y a s. m. Entom. Genre d'insectes dip- 1
AMEDÉE S'améliorer, pr. Se rendre, devenir meil-
v.
âme qui vive. Vous*n'y trouverez pas une âme. Il y a tères, fondé sur une seule espèce, trouvée à la leur être amélioré. Le premier devoir de l'homme
cent mille âmes dans cette aille. C'est une villedamnée,
de cent
est de travailler à s'améliorer. Les moeurs s'amélio-
mille âmes. 1 Fig. et famil. (;'est s6n âme AMÉQÉE DE SAVOIE. Plusieurs souverains rent. Ma santé s'améliore de jour en jour.
c. à d. Il lui est entièrement dévoué dit- il exécute
aveuglément toutes ses volontés.Se quelque- de la Savoie ont porté ce nom, lesdeuns avec le AMÉLIORISSEMENT,s. m. Vieux mot qui,

titre comte, les autres avec celui duc; d'au- dans l'ordre de Malte, se disait des améliorations
fois dans le sens de vie. Il a .rendu l'âme. Bendre ajouté d'Amédée celui de Victor », qu'an commandeur devait faire dans sa comman-
tres ont au nom
son dme Dieu. Il Il l'âme sur les lèvres. Parler à Y. Savoie. derie, avant d'en obtenir une autre.
un avare de roux aider de son argent; c'est lui ar- reptiles de
racher l'âme. Par ffltme de serment, d'antrma- AMËIVA s. m. Erpét. Genre de amf.i.i.K. s. m. Bot. Genre de plantes de la fa-
.tion, on dit- sur mon âme, c. à d. sur ma vie, l'ordre des sauriens et de la famille des lacertiens mille des composées,tnfcu ues asterees. i^es, amenés
Ces animaux habitent les Antilles, sont des arbrisseaux ou des herbes originaires,de
sur mon honneur. Dans l'dme, Tout à fait, en- ou autosaures. Ils recherchent pour la l'Afrique,australe. Plusieurs espèces sont cultivées
tièrement en parlant de la manière d'être, de plupart, les^lieuxGuyane, le Brésil et -la
arides de préférence au voisinage
voir, de penser, d'agir.. Il est artiste dans l'âme.
Fig. Se dit d'une chose qui indue puissamment sur des eaux. AMELLÉES, Bot. Division de la sous-
AMÉIV ADÉS, pi. Erpét. Famille de rep- tribu res astériné6s, ffimille des composées.
une autre, La disciplinè est l'âme d'une armée. La tiles sauriens qui s. m. type le genre améiva.
bonne foi est l'âme du commerce. La justice est l'âme
principe AMÉLANCHÉ,
a pour
m. Fruit de ramélanchier. de
AMELLOÎDÉES
plantes de la
adj.
sous-tribu
et s. f. pi. Bot. Section
des astéroïdées asté-
des lois. De quelque nom qu-'ova appelle le s.
d'autorité, sous quelque (ormé qu'il se produise, ce AMÉLANCHÏER, s. m. Bot. Genre de plantes rées, ayant pour type le genre amelle.
principe est, suiaaret l'expression de l'dme de la famille des pomacéés, comprenant cinq ou AMEN (pron. ânfène). Mot hébreu qui signifie
de.tout état social. (,Dufour.) Se dit aussi
l'influence
en par-
l'as-'
ix
o espèces qui appartiennent
l'hémisphère
aux régions
septentrional.
froides
Les
ainsi soit'-il,
l'Église.
et qui
C'est
termine la plupart des prières
consacré chez les
lant des personnespour marquer tempérées de de par un usage
cendant, l'autorité qu'elles exercent dans une en- amelanchierssont des arbrçs^pu arbrisseaux d'or- Juifs que, dans les Eglises grecque et latine, le
treprise, dans un complot. Il est l'âme de l'entreprise. nement leurs fruits sont comestibles. peuple répond à haute voix, à la fin des prières
Il était du complot.Dans le langage poéti- AMÉLÈS, s. m. Entom. Division du genre publiques, Amen. 'Saint Jérôme nous apprend à ce
que, on dit mon âme t ma chère âme, âme Ce de mon mante
ou mantis. sujet que quand,* à Rome, le peuple- répondait
âme, âme de ma vie, idole de mon âme, etc. sont AMELET, s. m. T. d'archit: Petit listel ou filet Amen, on croyait entendre le bruit Les
du tonnerre
Abyssiniens
autant de'termes de tendresse que les poètes em- qui orne les chapiteaux. grondant au milieu des nuages.
ploient en parlant d'une femme bien-aimée. 0 moi- appellent âmen le sacrement de l'Eucharistie, appa-
(De- AMÉLÉTIE, s. f. (du gr. à|Aé>,r,fo; négligé). qu'ils répondent continu-
tié de mon âme, est-ce un Dieu qui t'inspire? Bot. Genre de plantes de la famille des lythfacees ramment parce Amen en
lille. Sois l'âme de mon âme, et guide tous néesd'une pas. oulythrariées, dont on ne connaît qu'une espèce. niant. Ce mot amen, pris pour ainsi soit-il, a passé
Famil. J ai
(Saint-Ange.} Fig. et prov. en parlant ÀMELETTE; f. Diminutif du mot âme petite dans les prières de toutes les nations. J'ai consenti
compagnie d'un parti, d'une armée sans chef ou âme. Ce mot été employé par Rabelais. s. dit Amen toutes ses propositions, a
dont le chef est incapable, on dit C'est un corps a 1 Attendez jusqu'à amen, Attendez jusqu'à la
Dans les beaux-arts et la littérature, AMÉLIE, s. f. Entom. espèce d'insecte névro- tout. fin. | Je connais son histoire depuis Pater jus^a
sans du agrion.
signifie Expression vive, chaleur, mouvement, vie ptèré genre amen, c. à d. depuis le commencementjusqu a la
pour ainsi dire. Donner de l'âme un ouvrage. Met- AMÉLIORABLE ad j. Qui peut, qui-doit être fin. 1 Lorsqu'il s'agit de l'amen d'un compositeur,
tre de l'âme dans un ouvrage. Par anal., on : dit amélioré. Terrains améliorables. on comprend par là le terme mis en musique, par
Il y a de l'âme dans son chant, dans sa déclamation, AMÉLIORANT, ANTE, adj. Agric. Qui est lequel le chœur répond à la prière ou à la béné-
pour exprimer qu'un artiste chante ou déclame avec propre à améfiqrer le sol, à en accroître la fé- diction que le prêtre vient de chanter à l'autel.
une chaleur et une sensibilitéqui émeuvent, qui im- condité. Culture améliorante. Il y a des plantes AMENAGE, s. m. Action d'amener, de voiturer
pressionnent les auditeurs.On dit de même Cette amélioranteset des plantes épuisantes, suirant la na- quelque chose; résultat de cette action; frais
canlatriceyxetteactrice a de l'âme ou n'a point d'ârae. ture des terrains.Chim. Qui rend plus pur, plus qu'elle a occasionnés. L'amenage de nos meubles
Dans ce sens, on dit encore-: La sculpture donne parfait. Substances améliorantes. s'est effectué rapidement. Les frais de l aménage du
d. elle anime, elle fait vi- adj. Qui améliore, sel.sont par trop grands. (Palissy.) Peu usité. Un
de au marbre,
vre en quelque sorte le marbre. |
Fig. et famil.
AMÉLIORATEUR, TRICE,
qui est de nature à améliorer. Cultivateur amélio- dit mieux Conduite, Transport.
les
Cette étoffe n'a que l'âme, Elle n'a ni solidité, ni rateur. Les éleveurs doivent faire venir les sujets AMÉNAGE, EE, part. Dont on a régie
consistance; elle manque corps. de S'emploie en- améliorateurs du Midi plutôt que du Nord. coupes, le repeuplement en parlant des bois;quand dis-
core pour désigner la partie qui se trouve au cen- AMÉLIORATIF, IVE, adj. Qui peut améliorer. tribué, exploité. Forêts aménagées. Les bois
tre d'une autre. Ainsi, l'âme d'une statue, d'une Synonyme d'améliorateur, qui est préférable. ils sont bien-tenantset bien aménagés, offrent un re-
future, c'est l'espèce de massif,de noyau sur lequel AMÉLIORATION,s. f. (pron. amélioracion du venu à peu prisde'constant. La plupart de nos taillis
applique le stuc, le plâtre, l'argile dont on forme melior, meilleur). Action d'améliorer, état de sont aménagés 20 à 30 ans. 1 Par extens. Vigne
on d'une lat.
amélioré; changement en mieux; pro- bien aménagée. Des prés aménagés. | Se dit Pa-
aussi
une statue. L'âme d'une contre-basse, morceau de bois
basse,
ce qui est
d'un violon, d'un alto, Le petit que grès par rapport à son aménagement.plri-
l'on met dans le corps de l'instrument, sous le che- peuvent vers le bien. Les améliorations politiques .ne d'un navire,aménagé,bien mal aménagé. Ce yacht de
s'opérer que lentement. Cette machine sera
valet, pour soutenir la table. L'dme d'un canon, nrnnde, amélioration pour votre usine. Il y a de sance est parfaitement aménagé:
I» creux où l'on met la poudre et le boulet. L'âme l'amélioration dans tétai du malade. Notre état so- AMÉNAGEMENT.s. m. Écon. forest. Artd«
d'une fusée, Le trou conique ménagé dans le corps bois
d'un soufflet, cial a grand besoin d'améliorations. Ce serait vaine- conduire la végétation et l'exploitation des
d'une fusée volante. 1 La sou-
L'dme
pape de cuir qui laisse entrer l'air dans
l'y retient
un soumet ment, et presqueaméliorations
s'abaissant, rait de faire des
toujours sans profit, que. l'on tente-
agricoles dispendieuses de choisir ses réserve_, et, rs de
en se levant, et qui en f
sol peu propre à la culture. L'expérience est l'abatis, le bois, pour en faire de la charpente, de
fagot, boisqu'on met au milieu sur un corde, la billonnctte, du
L'âme d'un Le menu la planche, du boisée de

longue renferme le tuyau


|
d'un fagot. .Ame de éu plume, Petite masse sèche coles. Jurisp. Améliorations nécessaire*, Amélio- coteret, du fagot,
d'une plume. dépérirait.
urrms, la
etc. L'aménagement
partie la plus difficile,
et que rations sans lesquelles une terre Amé- des bois est, sans contredit,
Ame d'un cordage, Fils que l'on met au milieu des
torons -dont le cordage se compose. |
Ame d'un mé- lioratiorts utiles, Celles qui lui donnent une plus tomme elle est aussi la
grande valeur. Améliorations voluptuaires Celles la science- forestière. L'aménagement en taillis
|
partie la plus importante de
est

la
tier bas,
on Assemblage des pièces qui
des mailles. Dans les manufactures
contribuent
de tabac, âme sert a désigner un bâton autour du- ration
qui neserventqu'à l'embellissement. Chi». Opé- adopté polir le plus grand nombre des bois
par laquelle on épure un métal. L'aménagement
AMÉLIORÉ, ÉE, part. Rendu, devenu meilleur. geux que l'aménagement en taiUis.
en futaie est beaucoup plus
Le*modè
et foret*.
avanta-
d amé-
quel le tabac cordé, est monté. Ce sont aussi les dépend de la posttton
amélioré. Des hommes améliores lxar l'édu- nagement que l'on doit adopter
petites feuilles qui remplissent le dedans des an- Caractère la l'Etat, et ceux des com-
|
douilles de tabac. Blas. Se dit des paroles qui cation.
la représentée dans le fonds qui
Des terres améliorées par culture. Un de chaque forêt. Les
pTèst, pas amélioré tombe bientôt en detetjo- munes sont seuls soumis à un aménagement
bois de
Art
réglé par
de tirer
servent à expliquer figure
'corps un ration, l'état stationnaire étant ci peu près- impossible les ordonnances. Agric. et écon, rur.
corps dune-devise. I.n devine avait vour
(Morogues.) d'un domaine les diverses choses dont on a pesoiu
à conserver.
arbre abattu, entouré d'un lierre, et pour âme d'un
roles Je meurs où je m'attache. | Iconol.
ces pa-
Les an- AMÉLIORER, v. a. (du lat, melior, meilleur); et de les obtenir avec profit. L'aménagement
Rendre meilleur; mettre dans un meilleur état; domaine, d'um, ferme.
L'aménagement du sol consiste

augmenter la valeur. Améliorer sa santé, l'état de à lui conserver sa fécondité, à réparer ses pertes Mar.
par
papillon; papillon, dans
sous la figure d'un et ce te peuple,. il faut In- les engrais et par la rotation des cultures,
la main de l'enfant Cupidon qui le déchire, leur of ses affaires. Pour améliorerle bien-être améliore. Il Distribution de l'intérieur des navires servant»
La misère abrutit, dit
frait l'image d'un cœur livré aux tourments de struire. faut, en améliorant ««« terre, savoir s'arrêter transporter des voyageurs. Dans ce sens, on
Japon, et dans lesquelles les Japonais s'imaginent temps et tout calculer. Tout ce qmjlève l'homme et le wp^
l'épure. AMÉNAGER,v. à. Régler les coupes,
et ses amis.
que
le ramène au 'soin de
|
(Renan.) Axcbit. Faire des réparations et des plement et la réserve
d'un bois, d'une forêt. 011
.aménagera les bois 4a la quatrième classe à 50 ans,
si les meilleuresessences y dominent. On dit aussi possession d'un héritage sans avoir été ensaisiné bons exemples et
Le débiter en bois de charpente ou «en bois de j
homme. Amender les mœurs, Corrigerles défectuo-
sités. Amender «n ouvrage. Amender une machine.
chauffage.Aménagerun domaine, En tirer les di-
payent l'amende, Se dit d'un homme à qui l'on donne
verses choses dont on a besoin et les obtenir avec tort quand il a raison, ou qui est condamné quand dements convenables, la rendre plus fertile, plus
profit. Une ferme dans la Brie ou dans la,Beauce il devrait être
semble toujours facile à aménager, quand elle est Sorte de peine infamante qui était infligée pour productive. Les labours, les engrais amendent les plus
mauvaises terres. Toute culture bien entendue amende-
entre les mains d'un bon cultivateur, qui suit un bon reconnaître publiquement 'un tort un» crime. la terre.Faire des changements, des modifica-
assolement et un bo-n mode de culture. L'amende honorable devait se faireou par le coupa- tions. Amender un projet de loi, une proposition
AJHENDABLE adj. Qui est susceptible d'être ble,
en chemise, mi-çieds et nu-tête, la torche au
amendé, amélioré. Une terre amendable. Ce projet de poing, et ayant derrière lui le bourreau. Autrefois |
article. S'amendek, v. pr. S'améliorer, être
amélioré. Je crois que mon fils s'amende. Cette terre
un
loi est si radicalement mauvais qu'il n'est pas amen- le blasphémateurétait condamné à faire
dable. |.Anc. jurisp. Sujet, à J'amende Cas amsn- rable amende hono- s'amenderait facilement.
au picd de l'autel. (Lamennais.)1 Famil. Faire AMENÉ, ÉE, part. Mené, conduit, etc.
dabit.J. Dr. féod. Crimes amendables. Crimes dont amende honorable d'une chose, En demander Amené
m évjpiit le châtimenten payant certaine pardon. devant le tribunal. Il fut amené en France à l'dge de
AJftXDE, s. f. (pion. amande; du lat. somme. .(Molière.) Il fait amende dix ans. Demain, ce prétendume doit- être amené
àÉBut, faute). Peine pécuniaire imposée parmendo. la jus- sée. (Mme de aSévigné.) J'aihonorable de sa vie pas- son père. (Molière.) Un cheval amené
par
par
la bride.
fait; une
¡ce. Presque tous les peuples de l'antiquité ont rable si complète qu'on ne peut \rien reprocher. amende hono- Ces marchandises sont amenées la navigation
admis l'amende dans leur système de pénalité. Chez ^Chateaubriand.) 'v^ me parle chemin de fer. Littérat.par Ménagé, prépare
les Grecs, cette peine était fréquemment infligée, avec"art. Ce
et parfois les amendes étaient énormes. Le con- occasionné, produit. Cette maladie a été amenée par
damné qui se trouvait dans l'impossibilité de les des excès. Les révolutions ne sont amenées
payer était privé de sa liberté jusqu'au jour où il
s'acquittaitenvers le trésor. C'estainsi que Miltiade, Ane. jurisp. Un amené sans scandale, Un ordre
|
l'injustice des gouvernants. (Napoléon I«.) queS.parm.
ne pouvant-,payer une amende de 50 talents, ter- d'amener quelqu'un devant le juge sans bruit et
mina sa vie/en prison. Dans les premiers siècles de sans publicité.
Kume la plupart des peines consistaient des d'amenée, Rigole», tuyaux par lesquels l'eau di-
amendes que le manque de numéraire forçaitend'ac- rigée sur les terrains ou'on mit am»w est
quitter en bestiaux. Les Germains n'admettaient AMENER, v. a. Mener, conduire vers une per-
guère que des peines pécuniaires. Les amendes sont sonne ou en quelque lieu. Il m'a amené ici. Si vous
établies comme peinesdans presquetoutes les légis- venez nous voir, amenez votre frère. Il a amené du
lations modernes. Quelques peuples cependant les secours, des
troupes. Amenez-lé pieds et poings liés.
ont repoussées de leur système de pénalité. Autre- Amenez-moi ma voiture. Avouez que vous ne
fois l'amende était toujours pronôncée à la suite pas mautais gré de vous avoir amené ici. (LemeSage.)
savez
d'une condamnation.On sent que lorsqu'on pouvait Le chemin de fer amène beaucoup de voyageurs dans
se soustraire à la peine même d'un meurtre par cette ville. Quel bon vent, quel sujet vous
une composition pécuniaire, l'amende devait faire amène ? Qui m'a améné ce bavard, cet ennuyeux
une partie essentielle de la peine^Le produit des sonnage ? 1 Fig. Amener quelqu'un à une per- opi-
amendes fut dans l'origine une des principales nion, à un sentiment, à un auis, Lui faire adopter
branches des revenus de la couronne et des sei- une opinion, etc. Je l'ai cpnené où je
l'ai fait acquiescer à ce que je désirais,voulais, Je
gneurs hauts et bas justiciers. Le montant des
amendés tombe aujourd'hui dans les caisses
j
quiil fisc. Il eût étéencore
à désirer que nos modernes légis-
ont tant fait et refait de lois, eussent
nlioli l'amende, peine empruntée à la législation
une chose. En général, on osait peu questionnen
Napoléon quand on était en sa présence; mais on dé-
vivement l'amener à parler de ses campagnes.
'les barbares, peine qui retombeplus (Thiers.) Amenér quelqu'un à composition, I,e déci-
du coupable que sur le coupable lui-même, sur la famille
car*' ce der à se relâcher de ses prétentions. I Faire adop-
n est guère qu'en épuisant les ressources de ter, introduire: Anzener urie mode. 1 Amener un sujet
mille qu'un malheureux, condamné à sa fa-
une forte de conversation, Faire
amende, pour délit de douane par exemple, en sorte qu'elle tombe et
peut roule sur le sujet que l'on désire. Amener
acquitter le montant des condamnations. Toutefois relle, La faire naître. Littérat. Amener unune que-
épisode,
le législateur a décidé Amende honorable.
que les héritiers d'un simple une péripétiè, un dénoûment, Les préparer, les faite
l'ivvenu oud'un condamné
Jjnient, n'étaient point passiblesen. premier ressort seu-
de l'amende; mais AMENDÉ, ÉE, part. Corrigé, rendu meilleur.
venir. Ce poète amène ses épisodes otfec art. Dans
un sens analogue, un dit: ,Amener une preuve une
|
il o été jugé que si le jugement de condamnation I Sol
mit définitif, le payement pouvait être demandé jet- deamendé.
aux héritiers, parce que l'amende n'est qu'une
peine pécuniaire, et qu'elle doit être assimilée à
amendé.
loi
Une terre amendée. Article amendé. Pro-

AMENDEMENT, s. m. (pron. amandeman). Chan-


comparaison de bien loin, de
des choses qui se succèdenttrop
loin.En parlant
et déterminent ordi-
nairement un résultat prévu. Un malheur en amène
toujours un autre. Ce vent amènera de la pluie. Les
"ne dette qui grève les biens; comme si, dans au- gement en mieux. Il n'y a point d'amendement dans
sa santé. On remarque dans sa conduite progrès amènent d'autres progrès. (Turgot.) Cet évé-
Lun cas, une peine, de quelque nature qu'elle soit, amendement. Vous grand
pouvait cesser d'être personnelle. Une autre dispo- satisfaites les deux partisun
par votre
nement pourrait amerter une guerre. Les moines et les
amendement. (Rotrou.) De l'avis "de tous les moralis- agents étrangers amenèrent un nouveau désastre dans
sition que réclame la justice, c'est d'exempter VUnderwalden. (Thiers.) Il faut beaucoup de siècles
du tes, la peine doit ëtre telle qu'elle
payement de l'amende celui qui n'est que civile- ment procure l'amende-
ment responsable du fait, comme le père
pour son
du coupable. (Proudhon.) | Politiq.
dification proposée à un projet de loi Toute mo-
pour metrir les choses, pour amener un changement
essentiel dans la société. (Chateaubriand.) 1 Tirer à
fils, le mari
pour sa femme, le maître pour son do- quelqu'une de ses dispositions, ou simplement pour changer |
soi. Amener à soi tout le profit dune affaire. Jurisp.
mestique. Si la condamnation à l'amende lieu rendre pour Mandat d'amener, Ordre de faire comparaitre quel-
contre plusieurs coaccusés, il n'y a de solidarité a sa rédaction plus claire et plus précise. Pro- qu un devant le juge. 1 Dans les jeux où l'on
contre eux que lorsqu'ils sont tous condamnés poser, discuter un amendement. Soutenir, appuyer, se sert
de dés, amener siâiiifie Faire tel
pour rejeter up, amendement. La loi a passé ou tel point Ame-
ion
le même fait
et par 1e même jugement. Un peu de ment. Il-suffit
démontre que l'amende est une peine in- le
juste, parce qu'elle n'est
Parfois d'un amendements poursans amende-
caractère d'une loi. (Dans toutes les assemblées
changer ner trois et quatre, double deux, etc.
AMÉNIE, s. f. (du gr. de priv., (xrjv, moisi. Méd.
quelle fût égale, il.faudrait, pas égale pour tous. Pour délibérantes, quel que soit leur objet, Synonyme inusité d'Aménorrhée.
que le même délit en- également le nom d'amendement on donne
traînât les mêmes conséquences aux modifications AMENIE, s. f. (du lat. amœnus, charmant). En-
commettent. Or cela n'est pas la pour ceux qui le proposées pour les arrêtés et pour les; décisions qui tom. Genre d'insectes diptères,' tribu des muscides
condamnation ftirment la matière de lâ discussion.1
iu payement d'une somme donnée n'est rien pour désigne
le millionnaire elle par
Agric. On
le nom générique d'amendement toutes
ne renfermant que deux espèces, qui sont les plus
belles muscidesconnues, toutes deux de l'Australie.
est tout pour le pauvre; et la les modificationsapportées
loi. rendu cette disposition plus choquante encore en divisant le sol à l'aide des aux terres arables, soit AMÉNITÉ, s.
f. (du lat. amœnitas, D'amœnus
en accolant la contrainte instruments de cul- agréable). Agrément, et au fig.; Douceur
tion pour lacquit de l'amende, par corps à la condamna- ture, soit en y introduisant certaines substances accom-
pagnée de grâce, d'affabilité. Aménité de caractère,
disposition qui, du minérales
reste, tend disparaître de ou organiques. Les amendements ont de mœurs, de langage. C'est un homme plein d amé-
nos codes. Le mot pour but de rendre le sol accessible nité. L'aménité d'un sile> de l'air.
rmende rappelle certains souvenirs qu'on
oUontT her- Sous ne doit des agents chimiques, et de fournir à l'influence L'amtniiê du style.
H y a beaucoup d'aménité dans le style de Fénelon.
la monarchie, aux époques les différents aux végétaux
OU tout l'arsenal' des
peines était épuisé contre la leur nutrition principes qui sont indispensables à (Marmontel.) Ironiq. an plur. ParQles injurieuses;
presse des lois iniques ont 'permis et leur développement.Considérés invectives. Malvina se contentait de m' apostropher,
ucruire par des amendes successives aux tribunaux sous ce point de vue, ils forment la partie la plus de loin en loin, d'une maviiere
petc parlementaire-
mulées la propriété de certains journaux et accu- importante de Part de la culture. Substancé qu'on
dans les emploie
qtf nnl de leurs propriétaires. L'amende pour amender les terres. Amendementsorga-
n'était alors niques Amendements gnifie ce qu'il y a de plus attrayantdans une science
qu'une ^ltable confiscation.
Payer eane amende ques. Les amendements minéraux. Amendementschimi- dans un art. Les aménités botaniques de Linné.
Sous à ramende.
'CI peine d'amende.Condamner à de {Mites amendes. tingués en deux classes minéraux peuvent être dis-
lat.
s. f. (mot hybride formé du
Wmlo I Minimum et maximum de l'a- presque exclusivement ceux dont l'influence est
physique, et ceux qui agis- Délire agréable, et du grec
qui étïJt^Uri'p-plus faible et le plus haat chiffre de gai, mono_maniejoyeuse.
sent chimiquement sur le soj pour accroître sa fé- AMÉNOPIIIS. Nom de plusieurs Pharaons de la
qui étaient taxées arc. Amendes arbitrai.res, Celles
par le juge. Amendes coutumiè- condité. Parmi les premiers, on range le sable, les dix-huitième dynastie, qui régnaient à Thèlies. On
res, Celles T faient taxées par marnes et l'argile calcinée; parmi les seconds on
la coutume du place la chaux, le plâtre, les en connaît surtout deux. Aménophis 1" ;'18%» -ms
¡pays. Amende de
tôt-entrée, Amendé. que devait cendres de sels. diverses espèces de avant J. C). fils de Tlioutmosis, qui avait
et coué le joug des Hyksos; il compléta l'expulsionse-
amers ont des vertus médicales précieuses ils sont AMÉRICAIN, AINE, adj. et s. Qui est né en
des barbares.
non des Grecs il étendit -au loin son empire et stomachiques, fébrifuges, anthelmentiques, emmé- Amérique qui est propre à l'Amérique ou à ses
habitants. Le continent américain. Coutumes, améri-
éleva de magnifiques monuments, dont on voit les nagogues on leur attribue même la propriété de
restes à Louqsor, entre autres la fameuse statue combattre la goutte. caines. Race américaine. Les Espagnols transplantè-
qui, frappée par les rayons de l'aurore, rendait, AMÈREMENT, adv. Avec amertume, doulou- rent bientôt en Amériqae deux de leurs institutions
ils fondèrent une université à Jtexico et livrèrent les
lui reusement. Ne se dit qu'au figuré. Se plaindre amè-
qui demanda à Joseph l'interprétation de ses rement. Pleurer amèrement.
,lacob et sa famille. Un jautre Aménophis est dési- D'une manière impitoyable.
consciencesdes Américains au saint office de l'snqui-
sition. La plupdrt des peuples américainss'carrachent
la barbe et les autres poils du' corps, et se tatouent de
gné comme le Pharaon qui persécuta les Hébreux, mitle manières. Il n'y a de véritables Américains que
et les chassa d'Égjpte. tes représentants des races indigènes de l'Amérique;
AMÉNORRHÉE, s. 'f. (du gr. àt priv., ur,v, unie espèce' du résil.
tramèrés, famiU^des curculionfues, qui a pour type les autres, quoique appelés également Américains, ne
sont que des Européens, des Africains ou des Asiati-
mois; pÉw, je coule). Méd." Absence, suppression, AMÉRIG VBSPUCE. Navigateur, né à Florence ques transplantés dans le nouroeau monde.1 Se dit
par une cause morbide, du flux menstruel chez les
lorsque particulièrement, faute d'une désignation spéciale,
femmes; défaut d'éruptibn des règles à l'époque en 1451. Pilote au service de l'Espagne,
de la puberté. Christophe Colomb faisait les préparatifs de son des habitants des États-Unis, Mexicains, mais .c'est à tort, at-
les Hava-
lui le désir d'aller ex- tendu que lés Canadiens, les
AMENTACÉ, ÉE, adj. (du lat. amentum, cha- second voyage, il sentit en ne fut les Brésiliens, les Chiliens, les Péruviens,
plorer le nouveau monde. Ce pourtantqu'a- nais, etc.,
ton). Bot. Se dit d'une plante dont les fleurs sont près sont Américains même titre les habitants
disposées en forme de chaton. Acacie amentacée.
S. f. pi. (du lat. amenta, chatons). Nom donné à en
le
1498,
retour
durant
de Colomb
lequel il
de son
avait
troisième voyage,, au
|
positivementdécou- des États-Unis, A l'américaine. Loc. adv. Suivant
que
Duelà l'américaine, Sans
la terre ferme, en remontant l'Orénoque, l'usage des Américains.
une famille de plantes ligneuses, à fleurs apétales vert
et déclives, dont les mâles sont réunis en chatons. qu'Amène s'embarqua sous les ordres de l'amiral témoins et jusqu'à
qui
la mort.
consiste à
| Vol à l'américaine,
des jetons de
etfit en trente- Espèce de vol mettre
Les ormeSj *fe bouleaux, les peupliers, les Saules, Alônzo de Ojeda; qui partit de Cadix rouleau, plaçant pièce d'or aux
sept jours la traversée. Améric, s'il faut l'en croire cuivre en en une
les chênes et les châtaigniers en font partie. Cette dans serait bout d'un deux extrémités, pour faire croire que le rouleau
division, créée par Jussieu, n'a pas été conservée. sa correspondance, revenu, au
de la entièrement composé de pièces en or, que le vo-
an environ, recevoirles félicitations cour es- est
Les amentàcées forment aujourd'hui sept familles pagnole, qui se trouvait alors à Séville mais plu-
les ulmacées) les cupnlifères les bétulacées) les sa- sieurs savants contestent ce premier voyage, dont ou des billets de banque, ou qu'il donne à gar-
licinées, les myricées, les jug lahdées, les piatanées, il n'existe der laquelle il a emprunté une
et comprennent les plus beaux arbres de comme nos forets la relationau«une preuve authentique, et ils mettent -à une personne
quelconque. Le
il
vol accompli,le voleur dis-
le cieuxdont tant d'Améric au rang des mensonges offi- somme
et quelques arbustes de nos bosquets d'écrivains voyageurs ont fait usage paraît, et le dépositaire ouvre le rouleau et s'aper-
coudrier et l'aune. W d' çoit, trop tard, qu'il été dupe d'un adroit
AMENTIFÈRE, adj.' Hist. nat. Qui porte des ils n'admettentpour premier voyage Améric que a escroc
cupidité.. S. Ichthyol.

° celui qu'Améric désigne comme le second lequel ou victime de sa propre m.


espèces de chatons. Eponge amentifère. espèce d'able, qui vit dans les
eut lieu effectivementen mai 1499. Ce voyage fit Nom vulgaireded'une
AMENTIFORME adj. Bot. Qui est en fprme^ découvrir quelques îles peu importantes. En 1501, eaux douces la Caroline. S. f. Espèce de voi-
de chaton. il fit un nouveau voyage pour le compted'Emma- ture légère, à quatre roues et à capote volante.
AMENUISÉ, ÉE, part. Rendu plus menu, moins nuel, roi de Portugal. En 1503, il renouvela ses L'américaihe est une voiture disgracieuse.
explorations. En 1506, il rentra au service de l'Es- AMERICANISE,ÉE, part. Qui a pris" les mœurs,
AMENUISEMENT, s. m. Technol. Action d'a- pagne. Colomb venait de mourir. Ce fut vers cette les .usagês des Américains. Le dimanche, les Anglais
époque et pendant les visites qu'il fit de nouveau
AMENUISER, v. a (rad. menu). Rendre plus sur les côtes du continent qu'on priV l'habituded'ap- de gin, eau-de-vie ou genièvre. (Derbet.)
menu diminuer l'épaisseur. Amenuiser un morceau peler par. son nom (l'Amène les terres qu'un le
autre AMÉRICANISER,v. a. RendreAméricain don-
de bois, une cheville. Amenuiser des planches. avait découvertes. Mais qui ne connaît quatrain ner les habitudes de l'Amérique. C'est un homme
ÈRE, du lat. fameux de Virgile et son quadruple sic vos non vo- jamais
AMER, adj. (pron. amère; ama-
désagréable, bis Combien de fois, depuis dix-neuf siècles, n'a- qu'on nev.pourraPrendre les mœurs, les usages due
rus,. Qui a une saveur généralement ?
des hommes recueillir la gloire ou le l'Amérique nises, pr.
telle que celle de l'absinthe, de l'aloès, du quin- t-on pas vu ou des Américains. La ville de M'.uco
fruits croissent fruit du travail des autres? Colomb, convaincu, s'américanise de plus en plus.
quina. Suc amer. Près des savoureux trouvait dans les eaux de l'Orénoque,
les fruits amer: (Lamartine.) Presque' tous les médi- lorsqu'il se AMÉRICANISME, s. m. Grand amour, amour
caments amers sont toniques. (Acad.) que ce fleuve immense ne pouvait pas appartenir il excessif, admiration outrée des lois, des usages des
la bouche amère, Sentir un goût amer à la bouche. continent une Ile, imagina qu'il avait enfin découvert ce vaste Américains,et surtout des habitants des Etats-Unis
Cette boisson rend la bouche amère, Elle y laisse dont l'existence, bien que non prouvée de l'Amérinue du Nord.
encore, lui paraissait nécessaire ou évidente mais
un goût amer. 1 Fig. Les plaisirs sont amers, l'extrémité orientale de l'Inde. AMÉRIMNE, s. m. (du gr. à(xepîavoç, qui ne
lorsqu'on en abuse. Les sciencesont des racines amè- il crut avoirrencontré pas de souci, c. à d. innocent'. Bot. Genre
mais fruits en sont doux. 1 Pénible) doulou- région encore fort peu connue. Il lui semblaitdans que cause
de plantes de la famille des légumineuses, dont on
res, les
la tene qu il rencontrait se liait à l'Asie, et,
reux. Chagrin, sacrifice amer. Perte, privation amère. à ï;occident de connaît deux espèces qui appartiennent à l'Améri-
Regrets, souvenirs amers. La liberté n'aurait lui un cette supposition, comme elle était équatoriale.
il appela cette terre Inde occidentale. Ce que
instant à. nos yetur que pour ;s'éloigner en nous°lais- l'Europe, çonservé mais, dans l'usage ordinaire, et AMÉRIQUE. Géogr. Une des cinq parties du
sant le sentiment amer que nous ne sommes lias dignes nom s'est depuis qu'il eut été reconnu que le nouveau monde, vaste continent qui se développe sur une
de la posséder. (Mirabeau.;Vif, profond. Douleur surtout longueur kilom. environ, du nord au sud,
|
amère. Poétiq. L'onde amère, les flots amers, La mer. continent était séparé de l'Asie par les vastes mers,
prévalu. On prétend qu'Amé- est situé
de
entre
12,800
lé 36e et le 170e degré de longitude
Les cher au s du soleil sortent de l'onde amère. (Fénelon.) le nom d'Amérique a l'honneur lui fit; mais, occidentale, entre le 54e degré de latitude S. et le
r:c ne recherchait pas qu on
Il marche près de lui le peuple entier des mers
jaillir quoi qu'en aient dit ses panégyristes, il est difficile 71 de latitude N. Il se compose de deux grandes
l'isthme de Panama, dési-
Bondit et fait au loin les flots amers. de croire qu'il n'ait pas contribué à l'injusticefaite péninsules réunies par
(delille.) Colomb car, dans aucune de ses expéditions, il
place. Il ne fut jamais embar- ntérique méridionate. De toute part entouré d'eau,
1 Pain amer, Le pain que l'on gagne avec peine, n'a eu la premier mple N. l'océan Arctique; au S.
la qualité de pilote ou de géo- il est baigné au par
et que l'on mange dans le chagrin et les humilia- nu<rqu'avecnous suffiradonc de-reconnaître qu'A- par les mcrs.Antarctiques à l'E. par l'Atlantique
tions. Le pain de l'exil est un pain amer. Il mange graphe. Il connaissances,sur- et par les flots de l'océan Arctique à l'O. par
un pain amer, totxt trempé de ses pleurs. (A. Ché- méric ne fut point dépourvu desera l'océan Polaire et le'grand Océan. Les calculs le^
nier.)1 Larmes amères, Larmes que fait verser une tout pour son temps; mais ce toujours au na-
profonde douleur. liendre la vie amère, Rendre la vigateur génois qu'appartiendra la gloireSans d'avoir plus récents donnent à ce continent, dans sa total-
Co- listé, une superficie de 178,336,000 kilom. carrés.
|
vie 'intolérable. Dur, piquant, mordant, insultant. donné à la postérité un monde nouveau.
jamais été qu'un obscur mar- On a compris dans cette évaluation les îles que la
Plaintes amères. Reproches amers. Ironie, raillerie, lomb, Améric n'aurait et dont les plus
chand de Florence. Néanmoins, pour être juste en- géographie rattache à l'Amérique, L'isthme de Panama,
aussi importantes sont les Antilles.
pos ,amers. Il est d'une bêtise amère, D'une vers tout le monde, il faut reconnaître que pas52ta-
|
bêtise extrême. Bot. Se dit des corps qui sont les voyages aventureux des navigation
doués de cette sorte de saveur. ^Agaric amer. Gen- qu'ils avaient fait faire à la
Portugais et les progrès dans sa partie la plus resserrée,
ne' furent' lom. Les principales montagnes sont,
n'excède
dans l'Amé-
||
tiane amère. Chim. Spath amer, Chaux carbonatée pas sans influencesur la destinée dë^lomb, et que, rique
magnésifêre. S. m. Mar. Tout objet fixe et remar- dans le cas où ce dernier lui-même n'aurait pas Humboldt
méridionale, les Andes ou
divise en quatre parties
Cordillères,
distinctes
que
les
Po-
Andes patagoniques, les Andes du Chili et du
quable, tel que tour, moulin, clocher,balise, etc., si- découvert le nouveau monde, cette grandededécou- quel- tosi, les Andes du Pérou, les Andes de la Nouvelle-
tué sur la côte ou en mer, et dont on se sert pour faire verte ne pouvait guère être retardée que
des relèvements et diriger la route du navire. Un ques années, les Portugais, les marins les plus ha- Grenade. Dans leur partie méridionale, les Andes
de cette époque, présentent d'abord une hauteur moyenne de 400 mè-
bon pilote doit connaitre tous les amers.,Ce qui est biles et les plus entreprenants
L'amer et le doux sont deux quatités contrai- s'étant mis à explorer les océans dans toutes les tres au-dessus du niveau de la mer; bientôt,leurs vers
amer. latin le 35e degré, elles commencent à développer à des
res. Se dit de la vésicule du fiel du bœuf et de directions. Onpremiers a d'Améric un journal en Paris cimes orgueilleuses et finissent par s'élever
quelques poissons. 1 Plur. Méd. On donné le nom de ses quatre voyages, publié à
d'amers, à cause de leur saveur, à un grand nom- en 1552, et une collection in-4° de lettres. Il a aussi hauteurs prodigieuses.Le-pic lllicanin'a pas moins
végétales qui laissé carte d'Amérique qui, on le pense, de 7,400 mètres, et celui de Jovata 7,800 ce sont
bre de substances médicamenteuses une comme continent 1
appartiennent à la classe des toniques. Dans les n'offre que le tracé imparfait des côtes qu'il a ex- les derniers échelons où s'élève le
plorées. (J. Mariés.) S'emploie fig. comme nom nouveau monde. Cette même chaîne des Corqni
s'étend, par l'isthme de Panama, le long de,^
à un extractif féculent, qui en est inséparable tels commun. qui tient res J"^1"
à la main le flambeau à la lueur duquel naviguent, côte ouest de l'Amérique septentrionale montagnes
la fumaterre, l'aunée, le quassia, le simarouba, la, depuis trois siècles/tous les Améric Vespuce qui cher- détroit de Behring, sous le nom deabonde
méridionale en vol-
chent le monde des passiotes, et qui donnent impudem- cheuses. L'Amériqueplus
sont la camo- vsries cans on en compte de cinquante, en activité
uni à aromate telles
amer est un
avant eux. (Alex. Dumas.) entre le mont Élie et le cap Froward. On distingua
ceux de Chilan, de Pétéroa, de
nés au culte des fé*ticbes. Quanta l'antiguereligion gigantesques conquêtes, tyrans sanguinaires et in-
le volcan d'Autoco, l'équateur et l'isthme on trouve des Péruviens, des Muyscars et des Mexicains, on
Copiapo. etc. Entre
des cratères éteints. Les Antilles ont, entre autresen retrouve à peine des vestiges. Pour tous les sau- Jamais le tàible ne fut opprimé d'une manière plus
monts volcaniques, le Saint- Vincent, dont les fu-vages du nouveau monde, le Grand-Espritse repro- outrageante pour l'humanité. On torture, on brûle
reurs sont redoutables. Les productions métalliques' duit sous mille apparences ils le voient dans les les caciques, les empereurs, pour arracher le secret
de l'Amérique sont aussi riches que variées. Les arbres, les rivières, les lacs, les déserts, le vide des trésors enfouis. Si un remords ,s'élève au fond
vallées-duBrésil, indépendamment de l'or qu'elles même. Comme les Romains du paganisme, ils ont de Pâme des vainqueurs, ils croient toùj expier en
fournissent, sont riches en diamants, en topazes, en leurs dieuxparticuliers, leurs dieux lares, leurs pé- baptisant Ils croient, en sauvant l'âme, acheter le
améthystes, en pierres précieuses de toute espèce. nattes. Chacun a son manitoufamilier. Pour celui-ci, droit d'immoler Unefois esclaveset employés aux
Tout ce qu'on avait raconté des merveilles des c'est un arbre pour celui-là, un bœuf une fleur, mines, le décroissementdevint si effrayant parmi
mines d'or du Pérou et de la Colombie est effacé un oiseau. Quant à la constitution des tribus, elles les indigènes, que, pour 'obvier au manque total de
réveillé dans l'univers l'ardente obéissent d'ordinaire aux lois d'un chef suprême travailleurs, la cour d'Espagne, dès 1516, permit
par un nom qui Californie!
a des la suprématie du chef est tout entière en lui-même. l'importation des noirs. C'était organiser à jamais
soif de l'or la A ce nom, carava-
points les plus divers et les plus re- Les indigènes, dont le nombre diminue de jour en.. l'esclavage, et revenir au temps où Rome païenne
nes parties des
culés du globe se sont ruées sur cette contrée nou- jour, ont pour la plupart la peau couleur de cui- employait la moitié du genre humain à recueillir,
velle, destinée aujourd'hui à devenir un des centres vre, sont à peu près sans barbe ils sont divisés
et
les plus importantes des deux Amériques. Les plus 1 en peupladesnombreusesnommées Esquimaux, Iro- ser au gré de ses caprices. Une politique plus sage
belles mines d'argent se trouvent au Potosi
e et au quoi, Algonquins, Hurons, Osages, Sioux, Aztè- dirigea l'occupation de l'Amérique septentrionale.
Mexique. La vallée de Choco, la province Mi- ques, Caraïbes,Guaranis, Puelches, Araucans, Pa- Vers la fin du xvie siècle, la Hollande avait en-
nas-Geraes et la Nouvelle-Grenadetint' seule' tagons, etc. La plupart de ces peuplades sont restées voyé ses navires àl'entrée de THudson, New- York
qu'ici donné du platine. Le plomb, l'étain, le cui- indépendantes, et quelques tribus se fqnt encore re- était fondé. Les Suédois colonisaient les contrées
vre gisent en abondancefer au Brésil, au Chili, au douter d'autres ont à peu près disparu. En géné- appelées New-Netherlands, nouveaux Pays-Bas.
Pérou et au Mexique; le existe sur presque tous» ral, ce qui reste des indigènes repousse la civilisa- L'Angleterre envoie des planteurs au Maryland, et
les point* du continent. Le nouveaumonde possède tion. Vers la fin du xve siècle, dans la ville de bientôt poursuit ses conquêtesjusque dans les pays
les plus vastes plaines du globe steppes immenses Gênes, sa patrie, un jeune homme était penc sur déjà occupés. En 1667, la paix de Breda lui con-
où vivent en liberté de nombreux troupeaux de une carte représentant une mappemonde, ou lutôt cède le New-Jersey, le New-York, la Pensylvanie.
bœufs et de chevaux; vastes déserts dont la partie sur l'image incomplètedu globe, dont un des côtés, Trois ans après, William Penn fonde Philadelphie,
méridionale est couverte de graminées. Au delà du comme celui de la lune à son croissant, est longé la. ville des frères. En 1713, la paix d'Utrecht lui
Brésil, vers l'extrémité nord du continent méridio- dans d'épaissesténèbres. Ce jeune homme ni pas- concèdeTerre-Neuve, la Nouvelle-EcosseetlaNou-
nal, s'étendent les Llanosy enchaînement de plaines sait son temps à dessiner des ca nnes pour velîe- Angleterre. Enfin, son empire s'étend jusqu'à
qui se prolongent jusqu'au pied des Andes et des subvenir aux besoins de sa vie, c'est Christophe la baie d'Hudson. Le général Wolf prend Québec,
est
montagnes maritimes de Venezuela, et dont la su- Colomb. Après de courtes études à l'université de
de 181,200 kilom. carrés. Là se fait Pavie, il s'était fait marin, et avait épousé, à Lîs-
ressentir, dans toute son intensité dévorante, l'in- bonpe, la fille d'un navigateur distingué. Il entre-
tiuence des feux de l'équateur. Les Neuves se pré- 1 prit plusieurs voyagesaux côtes de ta Guinée. De-
et le traité de 1783 passé entre l'Angleterre, la
France, l'Espagne et le Portugal, confirmeaux An-
glais tout le Canada, les deux Florides, une partie
de la Louisiane, Grenade, Saint-Vincent, la Domi-
bouf sur sdn navire, son œil inquiet cherchant à nique et Tabago. Si on se rappelle que le Sénégal
zone parcourt à elle seule une_étendue^lejl,140 lire dans l'espace vide, parcourait déjà des routes était alors en son ponvoir, et qu'à la m&hie époque
kiloin. Le Missouri, joint au Mississipi, qui en est le major Moncade s'emparait du Grand-Mogol, on
la conjtfluation, traverse une étendue de 6,400 ki- circonférencedéterminéedepuis. Les Orientaux ne
l<>m. tiennent après le Pnraua, l'Orénoque, le rio lui supposaient que 12,000 kilom. Colomb, parta- sur les possessions britanniques qte, du temps de
de! Norte, l'Arkansas, l'Ohio, la rivière Rouge, le geant en partie cette erreur, se/figurait que la lé- Charles-Quint, sur l'empire espagnol..La France
Suint-Laurent, etc. Tout est grandiose sur cette gion nouvelle qu'il poursiîvv;air de ses rêves n'était
terre d'Amérique le lacde l'Esclave a 400 kilom. éloignée tout au plus que de 12 à 1,600 kilom., nent nouveau. Le Canada, Québec, Montréal, les
de longueur; le lac Supérieur, réceptacle de 40 ri- c. à d. à huit ou dix journées des côtes d'Espagne. Trois-Rivières, l'Ohio,. le Mississipi,le Missouri, la
vières, a près de 2,000 kilom. de circonférence;les Ce fut au Portugal, patrie de sa femme, qu'il s'a-
laics ()uinnipeg, Michigan, Huron, Érié, Ontario; dressa tout d'abord pour obtenir les moyens d'exé- tes les nations européennes répandues sur le sol de
cution de son projet. Jean II, mal conseillé,refusa. l'Amérique, aucune n'avait trouvé plus de sympa-
caca, dans les régions presque aériennes, sur une Ce fut alors que l'homme qui devait faire présent thie que Ia France dans le caractère de l'indigène.
élévation qui dépasse la hauteur du Ténériffe; le d'un monde au prince qui lui mettrait un navire Mais, plus préoccupée de son rôle en Europe, la
hic (.uatavita à 2,800 mètres au-dessus du niveau
--de l'( )céan, véritables méditerranéenavec leurs va- porte d'un couvent! Pendant six mois il attendit- nies l'aliment nécessaire. Ses colonies disparurent
gues et leurs tourmentes. La physionomiezoologi- en vain à Cordova une audience de la cour, et ce peu peu dans les conquêtes anglaises. Napoléon,
ne fut que le vendredi 3 août 1492 qu'il put mettre
moins merveilleuse. Quelques espèces, telles que le armées, vendit le reste,hommeset plantations. Déjà
d'Espagne lui avait accordés.Bientôt les Canaries Saint-DoMiingue s'étaitconstituéeindépendanteaprès
nes à l'ancien et au nouveau continent; d'autres, sont dépassées, les vents alisés poussent l'explora- un massacre mémorable. Qu'est-ilresté à la France ?
telles que les tatous, les paresseux, les sarigues, etc., teur vers les régions du tropique, et après trente- Rien sur le continent septentrional, quelques rochers
appartiennent exclusivement à l'Amérique. Un trois jours de navigation entravée à chaque pas par et un droit, de pêche à Terre-Neuve, trois petites
grands nombre d'espèces de l'ancien monde y sont îles, la Martinique, la Guadeloupe et Marie-Ga-
équipage abattu, puis révolté après avoir vu tant lande dans l'Archipel-, et sur le continent méridio-
tigre, la panthère y sont remplacés par le puma, de fois dans un nuage trompeur la réalisation et la nal, la Guyane française, dans un climat malsain.
mine de ses projets, Colomb découvre une des îles Mais une heure devait venir où, lassesd'une tutelle
lama, l'alpaga, la vigogne, etc. On y voit la famille Bahama, appelée par les naturels Guanahani, terre onéreuse, les coloniessecoueraient le joug. L'Amé- »
des perroquets avec ses innombrablesvariétés, ava- rique du Nord se sentit la première.mûre pour
ias au cri rauque, avazas aux joues nues, ama- Après plusieurs mois de croisière dans cet archipel l'indépendance. La lutte fut longue. Mais le senti-
zones au plumage vert, etc. l'oiseau-mouche,pyg- dangereux, rempli d'écueils et de courants, Cuba ment de liberté et d'union triompha, grâce à l'ap-
et Hispaniola sont reconnues. A la vue de cette pui de la France. Les treize provinces unies, noyau
secte ailé, si petit, si joyeux,vivant dans le même terre dont la découverte l'immortalise, Colomb de la grande fédération,représentées au congrès de
air que le condor et l'aigle des Andes. Sur les bords tombe à genoux et bénit Dieu. Chose étrange quel- Philadelphie en 1776, signèrent l'indépendance que
des fleuves rampent ces hideux caïmans dont l'es- ques années après, en 1499, le Florentin Améric la Grande-Bretagne, hrmiliée, se vit obligée de
tomac engloutit d'un seul coup des animaux en- Vespuce abordait au nouveau continent et lui lais- reconnaître en 1783. Ce fut une aurore brillante
tiers puis des serpents de toutes les tailles, de toutes sait son que celle des républiques de l'Amérique du Nord.
les couleurs, de tous les venins. On n'en finirait chemin nom, injustice consacrée par les siècles. Le
fois ouvert, l'Amérique est explorée Les noms de Washington, de Franklin retentirent
point 4 détailler ce monde d'animaux, tableau à dans tousune ses rivages. Le Vénitien Jean Cahot ar-
mille facês^dont le seul catalogue serait déjà trop rive aux côtes septentrionaleset Terre-Neuve en Europe comme si toutes les vertus de l'ancien
par monde s'en étaient exilées pour chercher dans le
le détroit de Belle-Ile en 1498. Jacques Cartier, en- nouveau une meil trie. L'exemple fut conta-
tus, le nopal à cochenille, lepapayer,. le campêdie, j voyé par François Ie*, part sur les traces de Va- gieux les Amériques espagnoles songèrent à leur
1 acajou, le quinquina, le caoutchouc, le tabac, le vazani, qui déj&avait arboréla bannièrede la France tour à conquérir l'indépendance. Buenos- Ayres,
mais, le topinambour, la pomme de terre, l'agave, au Canada. Juan Berinudes découvre les îles Ber- Montevideo, le Chili, la Bolivie le Pérou, la Co-
le cacaoyer, la vanille, l'ipécacuanha, la salsepa- mudes
reille le manioc. On y a importé la plupart des naissance, en 1573., et enfin Magellan Portugais
fait voile de San-Lucar, sous les auspices
d lombie, s'improvisèrent en républiques. Le Mexique
fut le dernier à- lever la. tête. Le Brésil se détacha
plantes utiles des autres parties du mànde. Dans de Charles -Quint,
diverses pxrties des deux Amériques, le chinée, de en 1519, .passe le détroit de ce sans bruit ni effort du Portugal, par l'émigration
arrive
la population reste à peu près stationnaire; dans nom,Philippines, aux mers du Sud, et meurt assassiné de la famille royale en 1807. De trop fréquentesré-
aux après avoir, touché aux îles des volutions, bouleversements stériles, surtout dans
au contraire, notamment aux Etats-Unis, Larrons. Mais quel est ce peuple ignoré du monde l'Amérique espagnole, ont souvent- fait varier les
il élève rapidement. On peut évaluer approxima- civilisé? -Mystère! Des ruines muettes, 'des tribus limites des Etats, ainsi que leurs frontières et leurs
tivement aujourd'hui le chiffre total de la popula- insouciantes de la veille
tion"du nouveau monde à 70 millions d'habitants, traditions comme du lendemain, des dénominations. Voici le tableau actuel <le ces Etats.
corrompues, des institutions barbares, un Dans l'Amérique septentrionale les Etats-Unis, le
ce qui est fori peu de. chose; comparé à la superfi- culte absurde, des superstitions
^ol
CI°
au lieu de croyan-
et à sa fécondité, car les États-Unis seuls ces, des instincts empruntés aux bêtes féroces, voilà
Mexique,le Guatémala, Costa-Rica,San-Salvador,
le Honduras, le Nicaragna et Haïti dans l'une des
Pourraient contenir et nourrir facilement po- tout ce que purent constater les premiersEuropéens grandes Antilles, Saint-Domingue\ Il v a en ou-
Pu On de 3Ô0 millions d'habitants. Les une
tions organisées des deux Amériquesprofessent la qui parcoururent le nouveau monde. Fernand Cor-
popula- tre les possessionsanglaises, qui comprennent le
Canada, la Nouvelle-Ecosse,\le Labrador, le Yu-
3Jg*°n cnrétienne. Elles composent, peu de chose tête des conquérants de l'Amérique. Chacun d'e$ix
• s, totalité de la populationgénérale. Les na- accomplit la ruine d'un empire. Tous-deux, héro
turels qui n'ont encore subi aucune loi sont adon-
catan anglais, l'île de Terre-Neuve, et, dans les
Antilles, les îles Bahama, les Bermudes, la Jamaï-
pourleurs contemporains éblouis du prestige de leurs que. Tabago, la Trinité, la Barhadc, Sainte-Lu-
cie, etc.
res arctiques, du Groenland, de
les
F
et
les possessions danoises, formées des ter-
Islande et, dans
de
elles préservaient de l'ivresse. Ils en distinguaient, AMEUBLIR, v. a.
à transporter).Jurisp.
à Aire des parures, étaient appelées par les uns meuble; faire entrer dans la communauté un
Saint-Thomas; les possessions russes, formées de 1 pédéros ou naléros, et par les autres pierres de Vénus. plusieurs immeubles présents à venir.
l'extrémité N. 0. du continent et des îles Alëou- Dans le langagevulgaire, le mot améthystedésigne
tiennes les possessions espagnoles,qui se bornent aujourd'hui une variété de quartz hyalin de
à deux des -grandes Antilles, Cuba et Porto-Rico; leur violette plus ou moins foncée, tattwt uniforme,
(du lat. mobilis, mobile, facile
Convertir en

ou
cou- d'une manière absolue, dans le sens de faire un
nature de bien
on
Ameublir

ameublissementquelconque. Le conjoint qui a ameu-


les possessions hollandaises, qui comprennent quel- tantôt entremêléepar bandes parallèlesou par zones bli indéterminément peut déterminer ensuite son ameu-
en zigzag avec un quartz blanc. Cette coloration blisse,ment; ce qui ne change rien
au contrat de ma-
Curaçao, Arouba, etc. enfin les possessions fran- est due à l'oxyde de manganèse. On trouve quel- riage. (Toullier.) Agric. Diviser la
çaises, réduites à la Martinique, la- Guadeloupe,la quefois l'améthyste en -masses assez grandes pour des labours, afin de la rendre plus
| terre, au moyen
Désirade, les Saintes et' Marie-Galandê dans les en sculpter de petites colonnes ou des coupes. Cette légère, plus perméable à l'action de lameuble, plus
pluie, de la
Antilles, et les îles Saint-Pierre et Miquelon, près pierre est très-estimée lorsque, sous une bonne chaleur et des engrais. Non-seulement
la côte de Terre-Neuve. ;Les Etats de l'Amérique grandeur, elle offre une teinte d'un beau violet ve- ia terre on ameublit
méridionale sont la Nouvelle-Grenade, l'Equa- louté. Elle sert particulièrementà l'ornement des et surtout par des labours à la charrue, à la bêche,
à la pioche, on 1'anieublit encore en la
république de Colombie),! la Guyane (partagée en gaire de pierre Pour
teur, le Venezuela (démimbrements de l'ancienne bagues des évêques, ce- qui lui a valu le nom vul- mélangeant avec des marnes,
le3 parures, on em- bles, des terreaux, du fumier, etc. Ameublir
possessions françaises, hollandaises et anglaises), ploie les 'améthystes claires, qui sont moins rares. terre. Il faut bien prendre garde, voulant
des graviers, des sa-

en
une
ameublir
le Pérou, la Bolivie, le Brésil, le Paraguay VJl- Les plus belles améthystes se trouvent à Cartha- terre, de la rendre trop légère. (Thouin.) C'est
ruguay, la confédération du Rio de la'Plata, le gène, dans nnde, dans les Asturies et dans le dé- une
|
Chili et la Patagonie. Amérique centrale. Nom partement des Hautes-Alpes; Le commerce en tire de
donné à la partie de l'Amériquequi s'étend'de la aussi du Brésil et de la Sibérie. Améthyste orien-
au jardinier
la nature
intelligent à ameublir sa terre en raison
de chacune des plantes qu'il veut y placer
Signifie aussi Amender. Ameublir une terre argi-
Nouvelle-Grenade ou de, l'isthme de Panamajus- tale,. Pierre précieuse de la nature du rubis et du leuse et compacte.
quiau Mexique. Les cinq républiques,' aujourd'hui saphir c'est une variété de corindon qui se distin- 'AMEUBLISSEMENT,
séparées, de Guatemala, Costa-Rica, San-Salvador, gue aisément de l'améthyste ordinaire du lat.
s. m. (pron. ameubliceman
par sa
-Honduras et Nicaragua formaient auparavantles pourprée, sa dureté et sa densité. L'améthyste orien- laquelle nuance mobilis, mobile). Jurisp. Fiction légale par
Etats-Unis de l'Amérique .centrale.Fin. Se dit tale est extrêmement rare. C'est -principalement dans meuble mais on fait passer un immeuble à l'état de
de tout nouveau système, de toute nouvellethéorie les montagnesqui renferment des mines de métaux cette fiction n'a d'effet qu'entre les
que époux, car l'immeuble, à l'égard des tiers, n'en
que l'on a découvertsaprès de longues recherches. se trouvent les plus belles améthystes: Les améthystes conserve pas moins
roi découvert l'Amérique sociale, voici ma route, voici du val-Louise.Améthystes d'Oberstein.Tailler des amé- meublissement, Convention sa nature propre. 1 Clause d'a-
|
nies théories, venez avec moi. (Journ.) Iconol. Fi- thystes. 1 Dans le comté de Glatz, en Silésie, il v époux
ou l'un d'eux font
par laquelle les deux
entrer ,dans la commu-
gure allégorique représentée sous les traits d'une a des améthystes qui sont d'un reuge jaunâtre, ti- nauté une partie ou la totalité de leurs immeubles
femme à teint olivîitre, coiffée de plumes, armée rant quelquefois sur le verdàtre alors on leu présents ou à venir.
d'arc et de flèches. A ses pieds une tête percée d'une donne dans le pays le nom de chrysolithes. 1 C'est à Agric. Opération qui éonsiste
augmenter ou à diminuer la.compacité du sol au
flèche dénote qu'elle a des habitants anthropopha- de l'Égypte, de l'Arabie Pétrée et de l'Arménie, oyende labours
ges. A ses côtés est le calumet. La pAcheet la chasse, que les ancienstiraient les améthystes sur lesquelles ét ères, afin de lui donner' le degré de matières
ou par le mélange de
principales occupations de ces peuples, sont dési- ils ont gravé. Une des plus grandes pierres de cette nécessai nt porosité
gnées par deux enfants chargés l'un de poisson, espèce offre le buste de Trajan; pour la libre circulation des eaux
l'autre de gibier. Assise sur une tortue, elle est vê- à l'exposition des objets rapportés on l'a vue à Paris et des sucs terreux, que pour que les racines des
de la Prusse végétaux puissents'étendre facilement en tous sens.
|
tue d'une espèce de jupe qui ne la couvre que jus- après nos conquêtes. Ornithol. Espèce du geure
qu'aux genoux. Le bananier et le .caïman achèvent oiseau-mouche. C'est une des plus jolies espèces de AMEULÉ, ÉE, adi. Agric. Se dit des tas de foin
l'on arrange ou que l'on foule pour en former
ce genre; la couleur améthyste qui orne sa gorge que
AMERTUME,, s. f. (du lat. amaritudo). Pro- lui a mérité ce nom. Erpét. On a également une
priété des substances amères, saveur particulière donné ce nom à un serpent du genre python.
| sorte de côue sur lequel l'eau coule.
AMEULONNÉ, ÉE, part. Mis eu meule. Du blé
qui affecte toujours d'une manière désagréable, AMÉTHYSTE, ÉE, adj. Bot. De couleur vio- ameulonné. Des gerbes d'orge, d'aroine, ameulonnées.
pour peu qu'elle
tiane. L'amertume de l'absinthe. Cette infusion de annuelle, originaire de la Sibérie, qui. s'élève à
|
soit intense. L'amertume de la gen- lette ou violacée. agaric améthyste. S. f. Plante DuAMEULONNER, foin ameulonné.
v.a. (rad. Ameuiomter
meule). Agric. Mettre
centaurée m'a laissé un goût d'amertume. L'amertume 32 cent., et que l'on cultive quelquefois dans les en meule. Ameulonner du blé. du foin.
jardins, AMEUTÉ,ÉE, part. Mis état bien chasser
de
que ses' corymbes de fleurs bleues lui ensemble, et fig., Attroupé,en
n'a point de ressemblance avec celle de l'aloès. C'est donnentparce un aspect agréable.
assemblé tumultueuse-
par la greffe qu'on a trouvé le secret d'adoucir l'a- AMÉTIÏ-YSTIN', INEn adj. Qui est de couleur ment, animé. Ces chiens ne sont pas encore bien ameu-
rnertume et l'üpreté des fruits qui viennent dans les violette. Hyacinthe ainéthystine. tés. Des gens ameutés. Le peuple ameuté poussait des
|
forêts. (Barthélémy.) Fig. L'amertume du remords,, AMÉTRIE,<t-
du repentir. Cet inconnu m'a répondu comme un sure). Défaut de f. (dû gr. Et priv., as'-rpov, me- AMEUTEMKNT
cris de !'engeance,
|
mesure irrégularité. Tératol. ch iens dans une meute s.action m. Chasse. Assemblage de
/tomane qui écoute à peine ce qu'on lui dit et qui est d'ameuter,d'attrouper.
plein d'amertume. (Fénelon.) Signine aussi Dou- Absence d'utérus. AMEUTER, (rad. meute). Mettre des chiens
gr. priv., jxétpov, nie- en état de bien v. a.
leur, affliction profonde. Abreuver quelqu'un d'a-^ AMÉTROPE, adj.. (du chasser ensemble. Il faut du temps
mertume. Avoir le cœur plein d'amertume. L'homme point sure, et w4»i œil). Se dit de 1'oeil dans lequel le pour ameuter des chiens qui n'ont pas accoutumé de
de la vision distincte, foyer de l'appareil chasser ensemble. Fig. Occasionner
trouve l'amertume au milieu des plaisirs. (Racine.) dioptrique de l'œil, est situéou hors du plan rétinien ment, attrouper. Son singulier accoutrement un rassemble-
La rie a tant d'amertume qu'il ne faut pas que ceu.r de la vision distincte, à d. a ameute
qui peurint l'adourir y mélent du poison. (Voltaire.) c. en avant (myopie) ou autour de lui tous les oisifs du quartier. Attrouper
Se dit quelquefois pour exprimer_J'âpreté d'une en arrière (presbytie)de ce plan. Toute anomalie de et animer des gens dans un but de désordre, de
réfraction lumineuse dans l'œil conduit à l'un ou sédition. Il ameuta tous les mécontents
critique, ce qu'il y a de mordant dans un dis- cilal'autre
cours, etc. Railleriespleinesd'amertume. Critiquer avec
de ces états, le rend amétrope.
AMÉTROPIE, s. f. Défaut de la vision qui rend peuple- passer cette
s'était
délibération.
ameuté devant
| S'amecter,
l'hôtel
pour faire
v. pr. Le
amertume. S ynonymes AMERTUME, DOULEUR. l'oeil amétrope; de ville.
Doüleur marque une peine d'esprit ou de coeur nom collectif de la myopie et de A9ÎHARA. Géogr. Royaume d'Abyssinie, capi-
'amertume,la nature du sentiment que rame éprouve. la presbytie. tale Gondar; il occupe tout le pays à l'O. du Ta-
AMESTREMENT, s. m. Teint. Opération qui AMEUBLEMENT, s. m. (pron. ameubleman rad. cazzé, et c'était naguère l'un des plus puissantsde
consiste à mélanper le carthame, lavé avec de la meuble). Assortiment complet des meubles de tout l'Abyssinie.
cendre gravelée, en les piétinantpar petites portions. genre qui garnissent une pièce, un appartement, AMHERSTIE s. f. Bot. Jolie Pour de l'Inde
• AMESTRER, v. a. Teint. Faire l'opération de une maison. AmeublementPriche, étégant, magnifique, orientale, de la famille de3 légumineuses; elle est
l'amestrement. humble, mesquinrHln ameublement passé de mode. originaire du pays des Birmans ou Ava, où elle
AMÉTABOLE, adj. et s. (du gr. àuzzôêoloi, Rien de plus élégant et(E.4g plus distingué que l'ameu- porte le nom de thoka. C'est l'une des plus magni-

blement de ce salon. Sue.) 1 Chez tous les peu- fiques productions végétales que l'on connaisse.
sans changementj^sansmétamorphose Entom. Se ples, l'ameublement se proporüonne aux besoins
dit des insectes jqm ne subissent pas emétamor- r.éels ou, factices. Dans l'Orient, l'ameublement
phose complète,\nais seulement des changements était
AMI, IE s. (en lat. amicus, dérivé de amare,
aimer). Celui ou celle avec qui on est lié d'une af-
en général d'une'grande richesse. En Égypte, fection réciproque. Ami Constant, sincère, sûr, fidèle.
due peau successifs, tels que les hémiptères, les
or- il se composait de figures hiéroglyphiques à mi- Se faire, acquérir des amis. Cultiver, conserver ses
thoptères, et enfin les névroptères. relief, incrustées d'or et de pierres précieuses.Dans amis. Traiter, parler, agir
AMETAMORPHOSE, s. f. (du gr. i priv.). En- la Perse, il consistait principalement en tapis su-
tom. Phénomène présenté par certains animaux ar- perbes. L'ameublement des peuples nomades, ami. Cette femme n'a
en ami. Cela n'est pas d'un
pas une amie. C'est une de ses
ticulés qui ne subissent point de métamorphose, bes, tartares, et celui des sauvages, encore aujour- ara- amies. Choisis pour ton ami. l'homme que tu connais
le pjus vertueux. (Pythagore.) Vous ne cherche-
tels que les crustacés, les arachnides, etc. d'hui, se compose de quelquesnattes de jonc et de pour
^MÉTHODIQUE,adj.-(du gr. priv.): Didact. quelques pots de bois ou de terre. Le maître mange, au-dessous rez pas vos amis dans un rang trop au-dessus ni trop
Qui est sans méthode, sans ordre. Inusité. de vous. (Barthélémy.) Qu'un ami véri-
couche et dort sur la seule natte qui compose tout son -table est
AMÉTHYSE, s. f. (du gr. àu.é6u<7xo,améthyste). ameublement. (Chateaubriand.) une douce chose(La Fontaine.)Dans, le
langage ordinaire, on applique ce mot à presque
Entom. Genre d'insectes diptères, brachocères AMEUBLER, v. a. Garnir un appartement de toutes les liaisons familières fondées sur quelque
famille des athécicés, ne comprenant qu'une seule meubles. On dit plutôt meubler. motif que ce soit, et quel que soit -le degréd'atta-
espèce, l'améthjrse fasciée du cap de Bonne-Espé- AMEUBLI, IE, part. Jurisp, Se dit d'un im- chement qui les maintient. 'Ainsi l'on appelle amis
rance. La dénomination fait allusion à la couleur meuble qu'on a fait entrer dans la communauté des gens Familièrement unis par intérêt, par con-
-de l'insecte. conjugale. La clause d'ameublissement déterminé formité de goûts, par le besoin de société, par l'ha-
AMÉTHYSTE, s. f. (du gr. à|ié6u<rH> qui n'est pour effet de rendre la communauté Propriétaire dea bitude de jouir ou de s'entretenir ensemble des
pas ivre). Pierres précieuses, de couleur violette, '1' immeuble ameubli comme des meublesmêmes. 1 Agrie. mênies plaisirs, par le besoin de converser, de
que les anciens ont nommées ainsi parce que, sui- Se dit des terres qu'on a rendues plus meubles, plus s'instruire, de conter ses peines ou ses plaisirs, par
faiblement, et que, suivant quelques charlatans, ameublies.
vant les uns, le rouge de vin ne s'y montrait que- légères, qu'on a amendées. Terres ameublies, trop enniiL par^ainté. Ami de collège. Ami d'enfance.
Ami a e, de débauche. Se dit en parlant de
personnes unies par quelque intérêt de parti, de
coterie. Cette petite persécution lui attira beaucoup tout ce qu'il aurait, fait se ht êtres bien portants et
serait
d'amis. Nous voterons pour cette mesure, moi et mes position, -Espèce d'arbitrage volontaire. amjrmr.
amis. Parextens. Se prend pour Partisans. Le mi- miable. Loc. adv. |
nistère et ses amis ont eu le dessous dans cette discus- Par voie de conciliation. Cette des rapports amicaiu avec celle de
Jiràhmn.
hommes doivent avoir entreï'V Jac-
sion.Se dit" égalementdes nations, des maisons une contestation -ou un procès sans piauler,
La employer
l
les, voies sans
D'une
France est la manière amicale. Causer amicalement,
peuple ambitieux ne souriait a^aleme^t derrière sa moustache
alliance, ces deux
quefois un terme de familiarité qu'on! enroloie en
quel-
1 Vente à l'amiable. Vente
enchère et sans être ordonnée par autorité de justice. |
iBahae., Synonymes
En ^vi
s adressant a certains individus. Tiens, "mon -il AMIABLEMENT, adv. ( pron, amiableman )
voilà pour ta peine. L 'ami, ferais-tu bien un message à
Dune manière amiable; l'amiable..Terminer
une AMICIE s. f. Bot. G.enre--cie j.lantes fa-
{JOUI' moi? D'autres fois, c'est un terme de .hau- Synonymes: mille des légumineuses et de la tribu de la
teur..Won petit ami, il faut que vous sachiez que AMIablement,A rees, fonde sur deux espèces de l'Amérique
(•:elui qui a de l'attachement, du goût, de la
pas- AMICT, s. m. ;pron. ami; dwisCamic/
sion pour une chose. Ami de la raison, de 'la justice,
de la vérité, de la religion protestante,de la
vertu Ami
des sciences, des lettres, des arts. Ami du vin, de la bonne
ses. |
exprime une manière ordinaire d'arranger les cho- tement).
AMIABLEMENT, AMICALEMENT. Ce qui
est
lait avec douceur, avec grâce, avec honnêteté, est •1 office divin. Cette
Liturg. Linge bénit dont le prêtre
se'con-
célébrer
chère. Ami du vin, de la gloire/et des belles. (Béran- tait amiablement;ce qui se fait, avec amitié, ce qui autrefois sur la tête..sorte de vPteinent se mettait
|
g«\) Amt de cour, Celui qui n'a que de fausses ap-
parences d'amitié, jAmi de tout le monde,
part du cœur, est fait amicalement.
AMIANTACÉ, ÉE, adj. Minéral. Qui a quelque
Les diacres et les sous-diacre
lorsqu ils servent à l'autel sont également revf-tus
ami du
Heure humain, Celui qui dorinele titre d'ami atout rapport avec
le monde, et n'est par conséquentl'ami de rompre,. Minerai. s. m. Entom. Genre d'insectes diptè-
AMIÇTE,

En 1630, les routiers, brigands qui ravageaient personne. res .voisin des taons, comprenant deux espèces-de
France, élisent un capitaine, qui se qual ifie amide la verte, grisâtre
Substance minérale,de" couleur
ou Manche, consistant en faisceaux
/Vu et ennemi de tout le monde. Ami. de la faveur, de filets
de la fortune, Celui qui
soyeux et longs, plus ou moins déliés et ep usage chez les anciens, et qui était particulier
s'attache qu'aux per- ¡ qui, bien que formée de matières
ne
sonhes en faveur ou dans l'opulence. |
L'ami de la
sent
maison, A elui qui vit dans l'intimité rl'imn fi.™;n,> flexible,
dont se compo- aux femmes. Ce manteau était formé de ./eux ni; ces
les pierres les plus dures2 est douce, légère carrées cousues des deux côtes par le bas jusqu'à
Amijusqu la et surtout
bourse, Ami à rendre toutes sortes commune dans le Piémont, et la
de services; excepté celui d'aider de
incombustible. Elle
Savoie,
est
le
assez une certaine hauteur, et iixées dans le h:nit suf les
Tyrol épaules par deux agrafes, cf n'était, en général
son argent. la Hongrie; la Corse, l'île de Chypre, le Cap, ,sur
Himil. Bon ami, bonne amie, Se dit quelquefois pour les bords de
Amant et maîtresse. C'est son bon ami. C'est sa bonne les propriétésl'Oural, etc. Les anciens connaissaient et dont les coins étaient garnis de
de cette substance car ils s'en
glands x
«nueBonnés amies, Se dit des femmes qui sont vaient pour fabriquer des tissus et des ser- AMIDA. Mythol. Dieu suprême des Jaifon'ais
en effet, faciles pour tout le monde. Ces bonnes employaient pour envelopper les cadavres qu'on cheval toiles qu'ils On le représente avec ane tHe de chien, sûr un
amies occupaientAthènesla place d'honneur dans brûlait, afin, d'en a sept tites, tenant à la main un cercle d'or
le grand banquet de la prostitution. retirer les cendres pures de < e dieu représente évidemment le soleil, à lV,K»quo
Elles domi- étrangers Des linceuls da toile d'amiante trouvas de sa,plus corps
Jouent, elles éclipsaient les femmes honnêtes; grande puissance, la ca.iic-uld." Le cheval
elles dans des tombeaux ne permettent guère de révo- a
avaient des clients et des flatteurs'; elles exerçaient

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