Vous êtes sur la page 1sur 5

UNIVERSITE ADVENTISTE DE LUKANGA

FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION

FORMULAIRE DE SOUMISSION DE SUJET DE RECHERCHE POUR MEMOIRE

I.IDENTITE DE L’ETUDIANTE

1. NOMS : KAMBALE ADOLPHE

2. PROMOTION : M2

II. PRESENTATION DU SUJET

DATE DE SOUMISSION : Le 11 Mai 2023

NIVEAU : M2

TITRE SUGGERE POUR LE SUJET DE RECHERCHE : « Etudes du niveau de

l’application du système comptable OHADA dans des entreprises en ville de Beni »

DOMAINE DE RECHERCHE : COMPTABILITE

DIRECTEUR PROPOSE : prof Norbert Vagheni

ENGANDREUR : Ct Kalumendo Rodrigue

III. JUSTIFICATION DU SUJET 

1. PROBLEME ET QUESTIONS DE RECHERCHE

Avec la mondialisation des économies et l’internationalisation des marchés,

toutes les parties prenantes dans l’entreprise en général et les investisseurs en

particulier voudraient avoir des informations fiables, pertinentes, crédibles et

comparables d’un pays à un autre, tant sur le plan national qu’international ; d’où

l’importance et l’utilité d’un langage comptable commun. À cet effet, au cours des
deux dernières décennies, des efforts considérables ont été déployés afin d’harmoniser

les pratiques comptables à travers le monde. C’est pour cette raison que le processus

d’harmonisation comptable prend de plus en plus de l’ampleur (Danjou, 2017).

En effet, de nos jours, plusieurs pays ont adopté ces normes dans le monde soit

un taux d’adoption mondial d’environ 65% (Moussa, 2020). De plus, l’IASB récence

166 pays (représentant 99% du PIB mondial) qui utilisent ces normes. Les pays

d’Afrique francophone (plus précisément ceux de la zone OHADA) ne sont pas restés

en marge de ce mouvement. Depuis la colonisation jusqu’aux années 1960, les

pratiques comptables dans les pays d’Afrique francophone étaient calquées sur celles

des colonisateurs (plans comptables de 1947 et 1957 pour les colonies françaises).

Après les indépendances, ces pays appliquaient toujours les normes et pratiques du

colonisateur, vu que les cadres économique, juridique, et autre étaient restés les

mêmes (Causse, 2017). De plus, l’IASB récence 166 pays (représentant 99% du PIB

mondial) qui utilisent ces normes. Les pays d’Afrique francophone (plus précisément

ceux de la zone OHADA) ne sont pas restés en marge de c

e mouvement.

Depuis la colonisation jusqu’aux années 1960, les pratiques comptables dans

les pays d’Afrique francophone étaient calquées sur celles des colonisateurs (plans

comptables de 1947 et 1957 pour les colonies françaises). Après les indépendances,

ces pays appliquaient toujours les normes et pratiques du colonisateur, vu que les

cadres économique, juridique, et autre étaient restés les mêmes (Causse, 2017).

Mais très vite, les réalités africaines (spécificités socio-économiques) vont

changer et ces plans (1947 et 1957) vont se révéler inadaptés. L’on convient avec

Mayegle, Mfopain et Wandji (2009) que les limites observées de ce plan concernent

tour à tour la confusion entre le plan comptable et le droit comptable, la


codification à deux chiffres inadaptés aujourd’hui aux réalités économiques qui

caractérisent l’environnement de l’entreprise, la confusion entre la Déclaration

Statistique et Fiscale (DSF) et les états financiers ou comptables, l’absence d’un texte

disponible pour ce qui est de la consolidation. Pour remédier à cette situation, un traité

relatif à l'Harmonisation du Droit des Affaires en Afrique a été signé le 17 octobre

1993 à Port Louis en Île Maurice. Il avait pour objectif d’améliorer le climat des

investissements dans les États partis. Il aboutira le 24 mars 2000 à la naissance du

SYSCOHADA qui « ouvre de ce fait une nouvelle ère dans la tenue de la

comptabilité des entreprises des pays membres » (Ndjanyou, 2011). Le SYSCOHADA

qui était appliqué depuis 2001 devenait de plus en plus caduc et éloignait les

entreprises de sa zone, de la modernité comptable (Khoury, 2014)

Dans le cadre de notre étude du niveau de l’application du SYSCOHADA dans

les entreprises en ville de Beni, une interrogation fondamentale se pose ;

1. Quels sont les facteurs qui influencent l’application du système comptable

OHADA dans les entreprises ?

2. Comment les entreprises peuvent-elles s’adapter efficacement aux normes

comptables OHADA et quels sont les avantages de cette adaptation ?

3. Quelles sont les difficultés rencontrées par les entreprises dans

l’applications du système comptable OHADA, et comment peuvent elles

être résolues.

2. BUT, OBJECTIF ET INTERET

- Etudier les facteurs qui influencent l’application du système comptable

OHADA dans les entreprises,


- Analyser Comment les entreprises peuvent s’adapter efficacement aux

normes comptables OHADA et les avantages de cette adaptation,

- Déterminer sont les difficultés rencontrées par les entreprises dans

l’applications du système comptable OHADA.

3. Bibliographie sommaire

a. Travaux et articles scientifiques réalisés

Causse, G. e. (2017). Les normes comptables internationnales : facteur de développement

économique, effet de mode ou "cheval de trois".

Danjou, M. P. (2017). Aperçu du développement des normes IFRS .

Khoury. (2014). Réflexion sur les enjeux techniques, culturels et juridiques de la reforme du

SYSCOA.

Moussa, M. (2020). International Accounting Standards in Africa: Realities and opportunities.

Ndjanyou, L. (2011). Portée du système comptable OHADA sur la production et la diffusion

de l'information financiere des entreprises de petites dimensions, in les applications

economiques, comptable et fiscale dans les syteme Ohada.

b. Matériels disponibles à utiliser

 Ordinateur et

 Livres de la bibliothèque physique et en ligne

4. METHODOLOGIE SUGGEREE
Dans ce travail, nous allons essayer d’utiliser la méthode comparative.

Nos techniques :

1. Technique documentaire

Vous aimerez peut-être aussi