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77 37 86 88 – 99 51 34 00 – 22 60 26 67
1
Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques,
j'apprends.
Benjamin Franklin1
1 Homme politique américain (1706-1790) qui joua un rôle déterminant dans la naissance des Etats-Unis.
2
INTRODUCTION GENERALE
Offrir des prérequis solides pour une intégration efficace des TIC dans la
pédagogie, encourager l’adoption des méthodes novatrices pour
l’amélioration des performances pédagogiques et servir de guide pratique
pour l’utilisation effective des services cybernétiques aux fins de
transmission optimale des savoirs, tels sont les objectifs poursuivis par cet
ouvrage. Les exemples et autres suggestions qui s’y trouvent sont à
percevoir comme des fondements d’un édifice que chacun transposera
selon la réalité de son contexte.
3
Utiliser les TIC pour des besoins pédagogiques ne signifie nullement que
les outils informatiques remplacent le pédagogue, que le cours dispensé aux
élèves se résume à un défilé de théories ou de schémas sur un écran, que
l’enseignant n’a plus sa place dans la classe ni d’importance pour les élèves.
Il est légitime que le maître paraisse menacé par ces apports « incontrôlés »
d’informations, mais cela apparaît aussi comme un bon moyen de
retrouver sa place de pédagogue privilégié. Les enseignants ont la
responsabilité d’apprendre aux élèves comment trier, vérifier, comparer,
classer, ordonner toutes ces informations recueillies de manière illimitée et
dont les sources sont parfois douteuses. Ils deviennent des contrôleurs de la
chose enseignée, des vérificateurs des messages reçus par les apprenants,
les stimulateurs des apprentissages. L’émergence de nouveaux besoins en
matière d’enseignement intensifie et nécessite les usages des TICE, même
si, leur utilisation ne fait pas encore l’unanimité dans le milieu des
enseignants. Le futur n’est plus aux équipements figés, lourds, sans
souplesse. Le développement des espaces numériques de travail (ENT)
dans les écoles va contribuer à modifier et amplifier grandement les usages
des TICE.
4
Chapitre 1 : COMPRENDRE L’ENVIRONNEMENT DES TIC
I. Pédagogie et Enseignement
2 Henri-Irénée Marrou, Histoire de l'éducation dans l'Antiquité, t. I : Le monde grec (1948), Seuil, coll. "Points
Histoire", 1981, p. 217.
3 Fleur Nadine Mvondo Mvondo. 2013. Etre enseignant en Afrique aujourd’hui : Héritage, défis, perspectives.
Harmattan Cameroun
4
Larousse, Dictionnaire étymologique, 1971. Larousse, Dictionnaire encyclopédique, 2003.
5
Enseignant
Élève Discipline/Savoir
Stratégies d’apprentissage mises en œuvre
6
Figure 2 : Carré pédagogique de Mvondo
Ainsi, l’enseignant est le pôle dynamique d’où partent trois processus (1),
(2) et (4), ql’animateur interactif du processus (5). Il se présente à cet effet
comme une boîte noire avec en intrants la documentation et la recherche et
en extrants, les curricula améliorés. Il est aussi l’inspirateur rémanent du
processus (3). L’élève apprend toujours en pensant à son enseignant, qu’il
l’apprécie ou pas. En étudiant, il rend le bon enseignant éternel. Sans
l’activité de recherche qualitative des instituteurs, il n’y a pas amélioration
du savoir et par ricochet l’émergence du progrès des sociétés. Toute société
qui aspire à l’émergence multiforme doit ériger la fonction enseignante au
premier rang de ses causes d’état prioritaires.
7
La formation constitue un antidote lié à la monotonie et au nanisme dont
semble atteint le processus de transmission des connaissances.
L’intégration de l’éveil cognitif pour la mise à jour constante des savoirs
dans la pratique pédagogique quotidienne favorise l’adaptation du modèle
éducatif à l’évolution de son environnement. Elle débouche sur une
collaboration participative et non sur un individualisme bureaucratique.
Dans cette quête permanente de l’instruction, les Technologies de
l’information et de la communication offrent des opportunités multiples
d’acquisition de nouvelles pratiques et s’imposent comme un coefficient
d’enrichissement des savoirs, savoir-faire et savoir être.
5 Cité par NDJOCK, Capo Chichi, & Capo Chichi, 2013 dans « l’exemple camerounais de l’intégration des
Tic dans les universités », article présenté au colloque international sur « l’usage intelligent des TIC dans
la pédagogie » Université de Lomé 2013.
8
programmes) nécessaires pour manipuler l’information, la convertir,
la stocker, la gérer, la transmettre et la retrouver. Pour
l’encyclopédie libre (Wikipédia, 2013): les TIC regroupent toutes les
techniques utilisées dans le traitement et la transmission des
informations, principalement de l’informatique, de l’internet et des
télécommunications. Associées à l’enseignement, (TIC +
Enseignement = TICE), elles renvoient aux différents outils utilisés
pour produire, traiter, entreposer, échanger, retrouver, lire ou
transmettre les informations à des fins pédagogiques. Décomposée,
cette expression recouvre trois aspects différents qu’il faille éclaircir:
- Les technologies
- L’information
- La communication
9
Figure 4 : Les Technologies de l'Information et de la Communication au service de l'enseignement
De toutes ces définitions, il ressort que ces trois notions (Informatique, TIC
et Numérique) ont des sens bien différents et qu’il ne faut pas les confondre.
L’informatique n’est pas l’utilisation d’un matériel de traitement des
données mais la conception de ce matériel. Cette notion se justifie partout
du moment qu’il faille faire un calcul, traiter une donnée. La numérisation
renvoie et surtout représente l'essentiel des innovations techniques
10
fondamentales réalisées dans le domaine des technologies de l'information
et de la communication.
11
Chapitre 2 : POURQUOI DES TIC DANS LA PEDAGOGIE : OPTION
OU IMPERATIF ?
En empruntant un aphorisme politique, on pourrait affirmer aujourd’hui que « si
tu n’intègres pas les TIC dans ta pratique professionnelle, elles t’intègreront
dans leur corbeille d’analphabètes numériques ». Les technologies
multimédias et l'Internet offrent désormais une multitude d’opportunités
de révolutionner aussi bien les méthodes d’enseignement que celles
d’apprentissage. Acceptées ou non, on constate leur omniprésence dans les
processus de transmission de l’information et d’acquisition des savoirs. Les
TIC s’invitent et s’imposent dans les salles de classe même sans avoir été
adoptées. Les vecteurs du savoir se multiplient et le livre physique doit
impérativement cohabiter avec son homologue numérique.
Il est important d’attirer l’attention sur le fait que les TIC ne doivent en
aucun cas constituer une fin en soi. Il ne faut donc pas basculer vers la
pédagogie qui isole et défigure l’enseignant mais plutôt, chercher dans la
vision socioconstructiviste, comment créer la collaboration. Aussi
merveilleuses soient-elles, les technologies restent des outils, des moyens à
utiliser pour améliorer les processus enseignement-apprentissage car leur
potentiel repose essentiellement et exclusivement sur ceux qui en font
12
usage. Comme tout instrument, seule son utilisation détermine son utilité.
Ni bonnes ni mauvaises par nature, les TIC sont des outils dont l’utilité est
largement tributaire de l’utilisation que chacun en fait. Il revient à chaque
enseignant de les utiliser à bon escient pour atteindre ses objectifs
pédagogiques. Adopter une approche réaliste et pragmatique des TIC
représente la meilleure manière de les intégrer avec succès dans ses
pratiques quotidiennes d’enseignement.
13
dès lors différencier la présence des TIC et leur intégration pédagogique.
Leur simple présence en classe ne suffit pas ! Elle est révolue l’époque où
les enseignants donnaient des cours magistraux tandis que les élèves se
contentaient de recopier et de travailler pour la plupart, individuellement.
Un nouveau moyen d’apprentissage et d’enseignement s’impose depuis les
années 1990 : les Technologies de l’Information et de la Communication
(TIC) avec son outil révolutionnaire de communication : Internet.
14
Figure 5 : Importance des TIC dans la pratique pédagogique
15
I. Enseigner les TIC - Enseigner avec les TIC – Enseigner par les TIC
Dans l’éducation aux médias, ce sont les TIC qui sont l’objet d’étude. Ils sont
abordés comme constituant un domaine spécifique et autonome de
connaissances sur lequel porte l’enseignement. Il s’agit alors de travailler
sur les technologies qui ne cessent de révolutionner notre quotidien, sur
leur origine et sur la manière dont elles sont construites et consommées ;
de s’interroger sur les modalités de communication et chercher à
comprendre la nature de leurs effets en commentant et en se prononçant
sur les idées, les valeurs et les aspects de notre environnement qu’ils sont
censés révolutionner. Enseigner les TIC aux élèves, c’est les amener à
s’interroger sur la nature des relations que nous établissons avec celles-ci.
Le but d'intégrer les TIC dans l’enseignement ne devrait pas être de séduire
les apprenants par un artifice de fioritures sans fondements. L'intégration
pédagogique des TIC devrait avoir pour but de favoriser, faciliter
l'apprentissage comme le soulignent Clarck & Dunn (1991) pour qui la
pratique pédagogique est liée à la représentation de l'enseignement, à la
planification effectuée, à l'organisation de la classe, au type d'apprenants
préférés, et aux caractéristiques personnelles intégrées dans l'acte
d'enseigner et dans les méthodes d'évaluation utilisées. La réalité voudrait
que le professeur d’informatique donne des connaissances élémentaires
ou connaissances de base pour la maîtrise de l’outil informatique. En
faisant découvrir les parties de l’ordinateur, il fera comprendre
comment les ordinateurs fonctionnent, etc. ; bref il initiera les élèves à
l’informatique, car cela est très important pour l’élève de comprendre
comment est construit et fonctionne un ordinateur avant de
l’utiliser (Kolyang & Mvondo, 2013).
Par contre l’enseignant utilisera les TIC pour enseigner ; ce qui signifie
pour l’enseignant qu’il passera du stade de détenteur de tout savoir au
stade de guide. Ainsi, il cherchera le comment, le quand et le pourquoi
utiliser les outils issus des TIC à des fins pédagogiques. Les élèves quant à
eux utiliseront aussi les TIC d’abord pour enrichir les leçons préparées
et dispensées par les enseignants, à travers leurs recherches effectuées
sur Internet afin de bonifier et actualiser les informations qu’ils
possèdent déjà, pour faire des révisions et préparer les examens. Les
16
enseignants devraient par conséquent utiliser l’outil informatique non
seulement pour la préparation des leçons mais aussi dans les salles de
classe lors de l’enseignement. Ils devraient pouvoir comme le montre
Karsenti (2009), utiliser les TIC même pour l’enseignement des disciplines
scientifiques telles que la Physique ou la Chimie. Citons en exemple ces
enseignants, qui ont affirmé enseigner les sciences à l’aide des TIC, afin
de pallier notamment le manque de laboratoires et de ressources
disponibles8.
8 Karsenti, T. 2009. Intégration pédagogique des TIC en Afrique : stratégies d’action et pistes de réflexion
17
A. Le modèle de Morin9
Morin (2010) propose une progression dans le temps, une intégration des
TIC en six étapes :
Les étapes prônées par Morin s’inscrivent dans une continuité, une
appropriation des TIC par étapes successives et permettant ainsi de se
positionner dans un processus de développement croissant. Au fur et à
mesure de l’usage des TIC, l’approche pédagogique de l’enseignant se
modifie.
B. Le modèle de Raby10
Très proche du modèle de Morin, « Le modèle révisé du processus
d’intégration des TIC » de Raby (2004, p.345) propose selon un
cheminement progressif entre une sensibilisation et une intention
d’utilisation pédagogique. Ce modèle suggère une intégration en quatre
stades :
Sensibilisation ;
Utilisation personnelle ;
Utilisation professionnelle ;
Utilisation pédagogique.
9 Morin (2010) « Ma petite histoire d’intégration des TIC en pédagogie » de la revue Pédagogie Collégiale,
VOL 23, Numéro 2 (hiver 2010).
10 Raby, C. (2004). Analyse du cheminement qui a mené des enseignants du primaire à développer une
utilisation exemplaire des technologies de l'information et de la communication (TIC) en classe. Thèse de
doctorat, Université du Québec à Montréal.
18
D’après les résultats des récentes recherches, bien que ces technologies
fassent l'objet de cours spécifiques dans le curriculum, elles ne sont pas
davantage utilisées dans le quotidien des encadrés. Ceux-ci développent
certaines compétences mais ne les opérationnalisent pas dans leurs
pratiques professionnelles, tant dans le cadre de leurs stages qu'en
situation d'insertion professionnelle (Karsenti & Thibert. 2000)11
11 Karsenti, T., Thibert, G. (2000) A Qualitative Look at Motivation : Using Grounded Theory to Unveil Motivating
Instructional Practices. In Annual Meeting of the European Educational Research Association, Edinburgh, Écosse, 20-23
septembre 2000.
19
Selon Raby, au stade de la sensibilisation, l’enseignant est en contact direct
ou indirect avec les TIC présentes dans son environnement personnel et/ou
professionnel. Le stade de sensibilisation sera suivi par le stade de
l’utilisation personnelle, de l’utilisation professionnelle ou de l’utilisation
pédagogique, selon les motivations qui poussent chaque enseignant à
poursuivre son processus d’intégration des TIC dans les méthodes
d’enseignement. Si la motivation est impulsée par la curiosité ou un besoin
d’ordre personnel, l’enseignant entrera dans le stade de l’utilisation
personnelle en premier et poursuivra par la suite son cheminement en
passant par les stades d’utilisation professionnelle ou d’utilisation
pédagogique.
Par contre poursuit Raby, un enseignant plutôt motivé par une curiosité, un
besoin ou une obligation d’ordre professionnel passera directement du
stade de sensibilisation au stade d’utilisation professionnelle. Ce dernier
passera donc plus tard les stades d’utilisation personnelle et d’utilisation
pédagogique. Le stade d’utilisation personnelle comprend trois étapes : la
motivation, la familiarisation et l’exploration-appropriation. À l’étape de la
familiarisation, l’enseignant apprend à maîtriser les rudiments techniques,
c’est-à dire qu’il acquiert une connaissance de base de certains logiciels, et
non une connaissance technique des systèmes d’exploitation. L’enseignant
qui a préalablement entrepris un autre stade (utilisation professionnelle ou
utilisation pédagogique), traversera probablement plus rapidement (ou
même évitera) le stade de familiarisation. L’enseignant progresse ensuite
vers une étape d’exploration, et avec le temps d’appropriation, pendant
laquelle il recherche des informations sur des sujets d’intérêt personnel,
communique avec sa famille et ses amis et utilise les outils technologiques
pour produire des documents en lien avec ses besoins personnels. Lors du
stade de l’utilisation professionnelle, l’enseignant traverse une étape de
familiarisation plus ou moins longue, puis il parvient au stade de l’utilisation
pédagogique et touche à l’usage des TIC à des fins éducatives. C’est à ce
stade que l’enseignant amène ses élèves à utiliser les TIC en classe. (Raby,
2004).
20
C. Le modèle de Rogers12
Rogers (1995) a travaillé sur la diffusion d'une innovation considérée
comme variable inconnue. Il examine les facteurs favorisant l'adoption
d'une innovation chez les adoptants. C’est ainsi qu’il divise les enseignants
en catégories à partir de leurs traits de personnalité : les innovateurs, les
adoptants précoces, la majorité précoce, la majorité tardive et les
retardataires/réfractaires. Bibeau (2006) les appelle respectivement : les
Pionniers ou Mordus, les Sceptiques, les Insécures, les Craintifs et les
Réfractaires.
12 Rogers, E.M. (1995). Diffusion of innovations (4th edition). The Free Press. New York.
21
au service des apprentissages. Pour (Bracewell & Alii, 1996), l’intégration
réelle des TIC s’opère lorsque l’informatique permet aux enseignants
de faire mieux ce qu’ils font déjà, ou bien de faire des choses différemment
des pratiques traditionnelles tout en stipulant que les deux approches
doivent être pertinentes sur un plan pédagogique. Les TIC deviennent alors
un outil de transmission des enseignements, un moyen de pratique
pédagogique.
22
apprendre l’usage des courriels, la navigation Web, la recherche Web, les
outils existants sur le Web … etc. Il n’y a de limites que le bon vouloir de
l’enseignant. » (Morin 2010)
23
Chapitre 3 : REUSSIR L’INTEGRATION DES TIC DANS SA
PEDAGOGIE
24
enseignant conscient de leur efficacité intègre les TIC dans sa classe. Les
collègues, envieux, souhaitent spontanément faire pareil et voilà toute
l’école envahie par les outils. Malheureusement, dans le milieu de
l’éducation comme le souligne Bibeau, une innovation ne se diffuse pas de la
sorte. Le drame c’est que les imitateurs du « pionnier » n'ont pas réaménagé
leurs cours. Il n’a pas été convenu d’emblée que la réussite d'un projet
d'innovation était due à la technologie, même si cette dernière en est la clé ;
l’efficacité de la formation ne se mesure pas au nombre de nouveaux outils
utilisés mais à la manière de les utiliser.
C. (2005). Vers une métasynthèse des impacts des TIC sur l'apprentissage, Bulletin Clic, Montréal, n° 57,
14Barrette,
15Lebrun, Marcel (2005). eLearning pour enseigner et apprendre ; in Marcel Lebrun (s.d.), Courants pédagogiques et
technologies de l'éducation, Louvain-La-Neuve, Academia Bruylant, 269 pages.
http://www.ipm.ucl.ac.be/articlesetsupportsIPM/4.Courants.PDF, consulté le 18 juillet 2013.
16 Barrette, C. (2007). Réussir l'intégration pédagogique des TIC, Bulletin Clic, Montréal, n° 63, janvier 2007.
http://clic.ntic.org/cgi-bin/aff.pl?page=article&id=2020. Consulté le 18 juillet 2013
25
Entrainant l'apprentissage de performances et recourant à des outils
adaptatifs et différenciés d'exercices répétés, comme tutoriels, jeux
éducatifs, animations, utilisés surtout en salle de classe ou au
laboratoire informatique ;
Sollicitant la métacognition et recourant à des outils comme des
tutoriels, géométrie dynamique, démonstrateurs, simulateurs, dans
des activités individuelles pouvant déborder de la salle de classe ou
du laboratoire ;
Soutenant l'apprentissage collaboratif avec des outils tels
l’environnement virtuel de formation, wiki, blogue, courriel, forum,
plateformes de formation, qui soutiennent des communautés actives
d'échanges et de coopération surtout en dehors de la salle de classe
ou du laboratoire informatique.
Les activités pédagogiques intégrant les TIC et ayant un impact positif sur la
motivation et les résultats de l’élève nous sont présentées sur la figure ci-
dessous.
17 Center for Applied Research in Educational Technologies (CARET). « Questions and Answers ».
http://caret.iste.org/index.cfm?fuseaction=topics, consulté le 02 septembre 2013 .
26
Figure 8 : Activités utilisant les TIC
Nous constatons que les TIC sont intégrées dans les activités
d’enseignement, d’apprentissage ou d’activités personnelles, dans tous les
processus quels qu’ils soient. Ces dernières contribuent à l’épanouissement
dans la classe et hors de celle-ci ; autant pour des activités scolaires et
parascolaires que pour l’atteinte des objectifs définis par les programmes
académiques ou dans l’accomplissement personnel.
27
Chapitre 4 : LES RESSOURCES POUR LA CLASSE
La nouvelle ère entraîne l’obligation pour l’école de moderniser ses outils
en accord avec l’environnement dans un souci d’efficacité. Le système se
trouve ainsi pris dans l’étau et ce n’est que logique si les utilisateurs se
trouvent dans l’embarras de choix. Une multitude d’outils offrent ainsi aux
usagers des facilités d’accès et de manipulation de l’information.
I. La bibliothèque virtuelle
Nathalie Ferrand (1996) qui établit mieux la différence entre les deux
termes énonce : « la bibliothèque électronique passe par l’informatisation
des catalogues et la numérisation des fonds. Les bibliothèques virtuelles
quant à elles, n’existent que sur les écrans des ordinateurs connectés à
Internet ».
28
Selon (Deschatelets & Dufour, Christine , 1997), la bibliothèque
électronique est une composante de la bibliothèque virtuelle et représente
les collections électroniques et les services s’y rattachant. “ Les textes, mais
aussi les images, les sons et les films, se trouvent transférés sur des supports
électroniques sous forme numérique. La numérisation, en abolissant la
spécificité des supports offre à l’usager de nouvelles possibilités de
consultation [...]. C’est l’embryon de la bibliothèque virtuelle ” (Vacher, 1997)
29
Figure 9 : La Bibliothèque Virtuelle Nationale.20
Toutefois, pour que la plate-forme soit efficace et atteigne cet objectif, il faut
une synergie de groupe, la participation de tous dans son enrichissement
en ressources pédagogiques du côté des inspecteurs de pédagogie et des
enseignants.
30
Figure 10 : Espace d'échange et de collaboration21
Même s’il permet un accès simplifié aux ressources, l’ENT n’est pas non plus
une bibliothèque mais un fédérateur entre tous les services numériques
31
utiles à la communauté éducative. C’est un portail collaboratif et co-actif
permettant d’accéder à un ensemble de services numériques mis à
disposition par un établissement scolaire. Il permet l’accès à l’information
et facilite le travail collaboratif entre les différents membres de la
communauté éducative ainsi qu’aux acteurs externes. Ci-dessous une
modélisation d’un espace numérique de travail.
32
Comme principaux objectifs d’un portail numérique, nous relevons :
33
L’amélioration de l’accompagnement de la scolarisation des élèves ;
La familiarisation des enseignants et des élèves à des usages des
technologies de l’information et de la communication qui non
seulement améliorent les processus d’enseignement et
d’apprentissage mais encore permettent de mieux s’insérer dans le
nouvel environnement dans lequel ils évoluent ;
L’alternance des différentes formes d’enseignement et les formes
d’apprentissage.
Cet outil serait une articulation de plusieurs applications qui reposera sur la
mise en réseau des établissements et leur connexion aux services
déconcentrés et aux services centraux, pour :
22 Cette partie est tirée du site du MINESEC qui présente le portail numérique proposé aux acteurs de la
communauté éducative. Site consulté le 15 juin 2013
23 Ministère des Enseignements Secondaires au Cameroun
34
Figure 12 : Portail numérique
Le tableau blanc interactif (TBI) est une évolution numérique d'un outil
pédagogique séculaire, connu de tous ceux qui ont eu la chance de s’asseoir
dans une salle de classe : le tableau noir.
35
Figure 13 : Rétroprojecteur24
Figure 14 : Vidéoprojecteur25
Les atouts offerts par le vidéoprojecteur sont à noter aussi bien du côté des
élèves que du côté des enseignants.
36
Confort de visionnement pour les élèves (le vidéoprojecteur permet la
présentation d’un travail à un public large. Grâce à sa projection de
grande taille et la qualité de l’image, il capte l’attention de toute la
classe.)
Source d'intérêt et de motivation
Aide visuelle, facilitateur et déclencheur de la parole
Aide à la mémorisation
Utilisation pour les fins d’exposé
L’économie de papier
Le gain de temps et d'énergie
La possibilité de travailler sur une multiplicité des documents sur un
même thème
La possibilité d'ordonner des documents et donc de créer une
progression
Possibilité d’écriture et/ ou dessin sur des documents
Travail collectif et construction collective
Accès à des documents authentiques grâce à Internet
Travail sur l'image
Différenciation et diversification des approches
37
Figure 15 : Tableau Blanc Interactif26
Comme sur un tableau noir, il est possible d'écrire, de dessiner, etc. à l'aide
de stylets ou de "crayons" ou de "feutres" virtuels. L'ordinateur peut
enregistrer l'évolution de ce qui est inscrit à l'écran, l'imprimer mais aussi
manipuler les textes et images tracées (redimensionnement, rotation).
L’affichage d’une image, photo ou animation est tout aussi possible.
26 Idem 20
38
Travail collaboratif et en temps réel.
IV. B2I27
Créé dans l'optique de pallier les inégalités d’équipement dans les familles
mais aussi de permettre une harmonisation des compétences, le Brevet
Informatique et Internet (B2i) se définit ainsi comme une attestation de
compétences « informatique et Internet » pour les élèves de toutes les
écoles françaises et porte sur différents contenus : manipulation et
connaissance du matériel informatique, maîtrise de ses différentes
utilisations.
Le B2i attestera selon les objectifs ainsi du niveau acquis des élèves dans la
maîtrise des outils multimédias. A chaque niveau d’études, les acquis des
élèves sont évalués ainsi :
27 N’étant pas une certification homologuée par tous les pays, les données reportées ici ont été prise sur le
site suivant dans le but d’informer des usages pédagogiques que l’on peut faire des TIC. Par exemple en
aidant à réduire le fossé numérique crée par les milieux sociaux où évoluent nos élèves que nous sommes
censés encadrer sans discrimination. http://suite101.fr/article/le-b2i-cest-quoi-au-juste--a288 - Consulté
le 17 Août 2013
39
Communiquer au moyen d'une messagerie électronique
40
Chapitre 5 : INTERNET
Réseau militaire américain à l’origine, Internet s’est d’abord appelé
ARPANET28. Construit sous la forme d’une toile d’araignée, son objectif était
de concevoir un réseau résistant aux intrusions au point où si un point du
réseau venait à être atteint, les informations continueraient de circuler.
S’il arrivait que le réseau soit atteint à un moment ou à un autre, le reste des
points d’accès devait continuer à être opérationnel ; l’information
empruntant automatiquement un autre chemin d’accès dans le réseau.
41
Cette «toile d'araignée» a donné naissance au mot «web» et au «World
Wide Web»29.
Bien qu’ayant occasionné une confusion avec Internet au sein du public non
averti, l’avènement du WWW a cependant contribué à la popularité de ce
dernier. Alors qu’Internet est le réseau, le WWW est quant à lui, une
application d’Internet. L’accès à Internet est obtenu grâce à un fournisseur
d'accès à Internet (FAI) via divers moyens de communications
électroniques et le terme français « internaute » qui désigne un utilisateur
d'Internet est un néologisme né avec son apparition. Lorsque plusieurs
ordinateurs sont connectés et communiquent entre eux, on dit qu’ils
fonctionnent en réseau. En interconnectant tous les réseaux de la planète
entre eux, on obtient un réseau géant qui couvre une grande partie de la
planète. Internet est donc un système d'interconnexion de machines à
l’échelle mondiale. C’est à juste titre la raison pour laquelle on le nomme le
« réseau des réseaux ». Envoyer quelque chose à votre frère dans la même
maison par internet ou à votre parent à l’autre bout du monde ne vous
coutera pas plus cher. Internet ne se limite pas aux pages web ! Il
transporte un large spectre d’informations et permet l'élaboration
d'applications et de services variés tels : le courrier électronique, la
messagerie électronique instantanée et le World Wide Web. L'application la
plus connue d'internet est HTTP30: Ce sont les pages web que vous voyez
dans votre navigateur.
I. Le navigateur
42
d’une page à une autre ? Pour répondre à ces questions il faut définir le rôle
que joue chacun.
43
Figure 19 : Les parties d'un navigateur31
44
Enfin le bouton en forme de maison permet de se rendre à la page de
démarrage, c'est-à-dire la page chargée à l'ouverture du navigateur. Il est
conseillé de modifier la page de démarrage de son navigateur afin qu'elle
corresponde au site que l'on visite le plus régulièrement où qui comporte
des informations que l'on souhaite voir lors de la première connexion.
Le navigateur utilise des protocoles32 pour afficher les pages internet (http,
https). C’est la principale raison pour laquelle lorsque vous tapez l’adresse
d’un site internet vous avez « http://www.tic-educ.e-monsite.com/ », le
protocole https permettant le transfert sécurisé de l’information.
32 Un ensemble de règles et de procédures à respecter pour émettre et recevoir des données sur un réseau
45
Figure 20 : Moteurs de recherche
Les moteurs de recherche sont des robots appelés spider, crawler ou bots
qui vont de site en site à la recherche des informations dont vous avez
besoin. Ils scannent continuellement le réseau Internet afin de vous
proposer une réponse à votre question généralement sous forme d'un lien
(le lien hypertexte est le texte sur lequel tu cliques et qui te redirige vers
une autre page d'un site internet ou vers un autre site).
Il peut aussi y avoir des moteurs de recherche à l'intérieur même d'un site
qui permet de retrouver une information. Par exemple, si vous êtes sur le
site d’un établissement et que vous vouliez avoir des informations internes
que vous ne trouvez pas, vous utiliserez le moteur de recherche du site de
l’établissement, pour trouver ce dont vous avez besoin.
Serveur4 Serveur5
INTERNET
Indexation
des Collecte des
données données
Gestion
46
des
RESULTATS
requêtes
MOTEUR DE RECHERCHE
Les moteurs de recherche diffèrent les uns des autres car les robots sont
programmés en fonction des choix effectués par leurs concepteurs et
n'opèrent pas tous de la même manière. On y retrouve les :
III. Méta-moteurs
47
rendre encore plus complexe le fonctionnement des outils de recherche.
Quelques exemples de méta-moteurs :
Findloo
Innooo
Ixquick
Zuula
IV. Multi-moteurs
48
Encore appelés « super moteur », un multi-moteur est une page web
proposant un ou plusieurs formulaires permettant d'interroger plusieurs
moteurs à la fois. Le choix d’un moteur se fait soit par bouton, soit par liste
déroulante ou onglet.
V. Moteurs verticaux
Il s’agit d’une page web ou d’un service multimédia qui propose une
recherche spécialisée dans un domaine particulier. Une base de données
regroupe les éléments des bases de données dans des domaines bien précis.
Cet outil de recherche est spécialisé dans un secteur particulier, tel que les
télécommunications, l’enseignement, la santé… Généralement, les moteurs
verticaux sont ciblés sur les consommateurs avec pour finalités des études
particulières et la géolocalisation.
49
Chapitre 6 : OPTIMISATION DE LA RECHERCHE
Aller sur Internet ne signifie pas forcément être apte à effectuer des
recherches. Quand ce serait possible, les recherches ordinaires sont
différentes des recherches pédagogiques. A chaque type d’information
correspond une stratégie de recherche. Connaître les principaux outils de
recherche est donc un atout. Savoir de quelles informations l’on a besoin et
l’utilisation adéquate des outils permettront d’avoir des résultats
appropriés. Deux illustrations : un Professeur de SVT et un moniteur
multimédia.
L’on dispose ainsi d’un vaste espace de recherche et des outils de recherche
y afférents : généralistes, spécialisés, des répertoires et des portails. Lors
d'une recherche, il faut choisir les outils dont on a besoin en fonction du
type de recherche à effectuer (ponctuelle, précise ou générale) et de la
50
nature de ce qui est recherché (des informations sur une personne, un
événement, un lieu, l'orthographe d'un mot, etc.).
51
Figure 23 : Résultats dans l'encyclopédie Wikipédia
52
4) Maintenant que l’élève sait quels sont les types de roches présentes
dans la région de l’Adamaoua à savoir : le Granite, les roches
cristallines et métamorphiques, il doit peaufiner sa recherche d’abord
en définissant les différentes catégories de roches puis en
enrichissant sa recherche par des images.
La roche cristalline est formée de cristaux visibles à l'oeil nu, qui est le plus
souvent une roche magmatique, parfois roche métamorphique.
53
La roche métamorphique est une roche qui a subi une transformation
minéralogique et structurale à la suite de l'élévation de la température et de
la pression.
Par la suite, l’élève pourra chercher à apporter les éclaircissements sur les
spécificités de chaque roche.
Lorsque les élèves se tournent vers le Web pour compléter les informations
exploitées en cours, ils ont à leur disposition des fiches de travail afin de
garder une trace des différentes étapes de leur recherche et de noter les
sources sélectionnées. Une des consignes est de varier les mots-clés, les
54
outils et les ressources pour que les élèves ne réduisent pas leur recherche
à une seule page Web.
55
qu’à ce moment qu’il a pu obtenir des informations utiles pour sa recherche.
Malgré le nombre impressionnant de résultats générés par sa requête sur le
moteur de recherche, il a pu choisir à bon escient ce qui lui était nécessaire
et laisser le superflu. Premièrement, il avait besoin d’une situation
géographique couplée des types de roches de la région. L’élève a donc écrit
« Types de roches dans la région de l’Adamaoua Cameroun ». La précision
du pays était indispensable pour orienter la recherche. L’information
obtenue, la recherche a été approfondie selon le type de roche obtenu :
cristalline, métamorphique, etc. Il aura fallu au chercheur pour avoir les
photos de préciser au moteur de recherche qu’il voulait les photos en
cliquant sur « images » pour restreindre les résultats aux seules images.
I. La casse
56
Saisissez vos requêtes sans vous soucier des accents. Dans ce cas,
toutes les occurrences seront recherchées alors qu’une requête avec
accent limitera la recherche à l’orthographe exacte.
II. La troncature
57
Ils peuvent être écrits sous forme de mots ou de symboles :
Opérateur Booléen
ET & (signe « et ») ou +
OU , (virgule)
Opérateurs Résultat
mangue ET patate les réponses seront obligatoirement les mots
recherchés, mangue et patate. C'est la meilleure
façon d'affiner un résultat. Plus vous utilisez de
termes, plus les résultats s'affinent.
igname ET patate ET Il y a aura encore moins de résultats parce qu’il
champ faudra que chacun comporte les trois termes à la
fois.
Igname OU patate les réponses doivent contenir soit igname, soit
patate.
fruit SAUF mangue Les réponses contiendront le mot fruit, mais pas
le mot mangue.
58
Types de recherche Requêtes à formuler
Contenant au moins
Utilisez le OU booléen nom1 + nom2 + nom3
un des noms
Ne contenant pas un
Utilisez le NON booléen nom1 + nom2 - nom3
mot
Si vous tapez :
Pique assiette
Vous aurez les pages contenant le mot pique plus toutes les pages
contenant le mot assiette (plus évidemment celles contenant les deux mots
mais contenus dans d’autres documents ou phrases.)
Tapez maintenant :
59
pique-assiettes
le moteur ne vous retourne à présent qu'un nombre limité de pages
contenant le mot au pluriel
En tapant :
pique-assiette*
Vous avez maintenant les mots pique-assiette et pique-assiettes, mais il
manquera certaines pages avec l’orthographe :
pique assiette
pique-assiette
pique/assiette
...
+pique* +assiette*
60
Chapitre 7 : OUTILS POTENTIELS
I. Tutoriels – Didacticiels
61
destiné à l'apprentissage des savoirs sur un thème ou un domaine
donné et incluant généralement un auto-contrôle de connaissance ;
Un document (papier ou support numérique) visant à former à
l'utilisation d'un logiciel comme un tutoriel.
62
Figure 27 : Didacticiel de mathématiques
63
Figure 29 : Didacticiel d'informatique (2)
II. Multimédia
M. Mbock a été inspiré par un documentaire sur les écoles rurales d’une
province sud-africaine. En effet, le documentaire présentait des écoles où de
petits sud-africains participaient avec joie au concours de l’école la plus
propre. En sa qualité de professeur de T. M40, Monsieur Mbock a enregistré
ledit documentaire qu’il a projeté dans ses classes et heures respectives.
Avec l’accord du chef d’établissement, le concours de la classe la plus
propre a été lancé. A la fin du concours, les élèves devaient monter un
40 Travail Manuel
64
fichier multimédia présentant l’environnement avant, pendant et après le
concours. Chaque classe voulant être la plus propre, les idées les plus
ingénieuses se rivalisaient. Du jour au lendemain, d’un établissement
scolaire quelconque, le lycée s’est transformé en un cadre idéal et propice
aux études, où propreté rime avec environnement sain. Cette expérience
concluante a servi au lancement du concours national annuel de l’école la
plus propre.
Un logiciel libre est celui qui est fourni avec l'autorisation de l'utiliser, de le
copier et/ou de le distribuer, sous une forme conforme à l'original ou avec
des modifications, gratuitement ou contre paiement41. Les logiciels libres
s'opposent aux logiciels propriétaires qu’on achète pour une utilisation
dans des conditions restrictives. Un logiciel est dit propriétaire ou privatif
lorsque toute son ingénierie interne est cachée au client. Dans ce cas seul le
code exécutable nous est fourni alors que le code source du logiciel libre est
disponible et susceptible d’être modifié.
42 Logiciel libre
65
L’étude et la modification des logiciels. Avoir la possibilité de modifier
le logiciel favorise la créativité et le travail collaboratif. C’est la
possibilité offerte à la communauté éducative d’intervenir sur leurs
contenus pédagogiques. Longtemps, l’enseignant confronté à
l’absence d’outils pédagogiques restait enfermé dans le contenu de
son manuel. Avec un logiciel libre spécialisé, il a la possibilité
d’illustrer son propos avec des outils professionnels.
43 Langue maternelle parlée par une partie des populations bantu du centre-Cameroun
66
Certains préalables sont à observer avant l’intégration des logiciels libres
dans l’enseignement. Entre autres :
67
Au besoin on pourra accéder
directement à l'os en tapant son nom
et ajouter des commentaires pour
chacun d'eux.
Programme pour apprendre,
mémoriser et comprendre le
système musculaire humain. Doté
http://www.jetelecharge.c
d'une interface 3D pour une
om/dl/tQtGLipyKj/3/3d-
3d-muscles navigation simple et détaillée.
muscles-teacher-6256-
L'application offre une exploration
jetelecharge.exe
interactive et en 3D du système
musculaire. Tous les muscles sont
étiquetés et codés par couleur.
Affiche le monde (actualisé) selon
14 projections différentes. Diverses
configurations possibles. Possibilité
VERSAMAP www.versamap.com
d'annoter les cartes réalisées et de
les sauvegarder en bitmap ou
vectoriel.
Outil sur la table périodique des
éléments contenant plus de 65 fiches
d'informations pour chaque élément.
http://www.jetelecharge.c
om/dl/tQtGLipyKj/p/pele
pelement Très complet, il vous suffira de
ment-5104-
cliquer sur un des éléments du
jetelecharge.exe
tableau pour obtenir son abréviation,
son nom complet, son numéro
périodique et son poids atomique.
Gère les principaux calendriers
utilisés dans le monde et permet de
convertir instantanément une date
fournie d'un calendrier à l'autre
http://perso.wanadoo.fr/s
(julien/grégorien, hébreux,
Calendar erge.lagier/calendriers/cal
musulman et républicain) Avec des
endar/calendar.htm
calendriers originaux : (calendriers
bahaï, maya, égyptien,
‘pataphysique). Au total 14
calendriers
68
Le logiciel libre poursuit un objectif de démocratisation du savoir et des
compétences. Si pour le grand public, le libre est assimilé au gratuit, pour le
pédagogue, il est à la fois un outil de transmission et de partage des
connaissances. Le Professeur Jean-Pierre Archambault écrit : « les logiciels
libres permettent de réduire d’une manière très significative les barrières
dans le système éducatif. »44
44 Jean-Pierre Archambault, « favoriser l’essor du libre à l’Ecole », juin 2008 dans la revue Médialog
http://www/framasoft.net/article4726/html - Consulté le 19 septembre 2013
69
Chapitre 8 : LES RESEAUX SOCIAUX
Selon le rôle de chacun, les réseaux sociaux peuvent être classés en trois
catégories :
Les networkings : les plus utilisés dans les milieux professionnels. Ils
permettent des échanges entre professionnels sur des plateformes en
évolution perpétuelle.
Les bloglikes : ils ressemblent vaguement à des blogs. Ils sont souvent
le refuge d’adolescents en mal de reconnaissance.
70
Les spécialisés : ils regroupent des communautés autour d’un thème
bien précis.
Le micro-blogging : chat public, summum du narcissisme, on y met
tout ce qu’on y fait minute par minute, histoire de montrer aux autres
qu’on est très actif.
Les fourre-tout : ce sont les inclassables qui se servent du collaboratif
ou du participatif pour alimenter leur service. On peut y trouver, les
sites de partage d’avis.
Les open-sources : ou plutôt les plateformes qui vous permettront de
créer votre propre réseau social.
Qu’on apprécie ou non leur influence, les réseaux sociaux sont devenus un
moyen de communication inévitable. Il est impossible d’ignorer le fait que
des millions de jeunes dont les élèves et les étudiants se connectent sur les
réseaux sociaux chaque jour pour diverses raisons. Ce n’est donc pas
étonnant de constater que les enseignants choisissent de plus en plus ces
outils pour leur activités pédagogiques, rester en contact et communiquer
avec leurs apprenants.
71
Ces nouveaux outils et moyens de communication peuvent favoriser et
même contribuer à l’atteinte des objectifs pédagogiques. Toutefois leur
utilisation optimale nécessite une canalisation et une orientation idoines en
amont comme en aval du processus. La manipulation de ces outils ne va pas
sans risque. Il est donc vital d’informer sur les risques encourus et surtout
savoir que nul n’est anonyme sur Internet. Chaque internaute possède une
identité numérique plus ou moins détaillée. Celle-ci lui échappe et change
avec le temps, ses expériences et son environnement. Cette identité bien
que numérique est bien réelle et peut avoir une influence sur sa vie. Toute
navigation sur internet laisse des traces et actuellement, certaines
entreprises et administrations se livrent à la collecte des informations et
analyse des données personnelles. Ces écueils bien circonscrits, les réseaux
sociaux présentent un potentiel indéniable en tant qu’outils et supports
pour l’enseignement et l’apprentissage. Leur utilisation pédagogique en
classe requiert cependant un arrimage avec les objectifs pédagogiques à
développer et une bonne planification de leur intégration.
72
d’informations, la communication avec ses amis. Son utilisation
favorise l’interaction entre les élèves car, une fois envoyée, une
information peut être commentée.
73
L’environnement actuel façonne nos apprenants et les rend multitâches
sans que cela n’affecte leur capacité de travail ou de concentration. Disposer
des outils numériques pour un travail pédagogique ne les rendra que plus
autonomes. L’utilisation d’outils numériques n’exclut pas la réflexion et
l’appel aux autres aptitudes. L’usage d’un outil anti plagiat les dissuadera à
faire usage du « copier-coller » et les incitera aux bonnes pratiques de
recherche.
RESEAU INTERNET
Smartphones Tablettes
Ordinateurs
Les réseaux sociaux occupent une place importante dans le quotidien car
utilisés pour de nombreuses applications telles que le montre la figure ci-
dessus. Ils sont en passe de devenir un outil de communication
incontournable utilisé dans toutes les strates de la société.
74
Chapitre 9 : LA MESSAGERIE ELECTRONIQUE
75
officiel national. Il a l’idée d’utiliser un nouveau moyen de communication
qu’il a découvert lors d’un séminaire sur l’apport des TIC à la pédagogie.
D’abord, il envoie un SMS46 à tous ses élèves les avertissant de l’envoi du
devoir dans leur messagerie respective. Il a préalablement formé des
groupes de cinq et les élèves ont pour consigne de les respecter après quoi,
le chef de chaque groupe enverra le travail effectué à l’enseignant tout en
mettant ses camarades en copie.
Le travail ainsi reçu, l’enseignant profite des vacances pour corriger à tête
reposée tous les exposés et renvoie les corrections par le même canal. A la
reprise des classes, élèves et enseignant reviennent sur les points jugés
essentiels. Monsieur Ndjock a de cette manière abordé un sujet qui n’était
pas dans sa progression pédagogique sans pour autant se mettre en retard.
76
Figure 32 : Disposition du message
La majorité des jeunes ont une adresse électronique qui leur permet de
communiquer et de s’échanger des fichiers. En insérant ce mode de
communication dans sa pratique pédagogique, l’enseignant peut :
77
Organiser des groupes de travail, leur attribuer des travaux à
effectuer et mener ainsi une évaluation formative permanente ;
Encourager la communication et la coopération entre ses élèves ;
Modifier la nature non seulement de l’évaluation, de la
communication et même de la motivation ;
Transformer le temps scolaire par la permanence du contact entre les
apprenants en dehors des murs de la classe.
78
Chapitre 10 : LA PLUS-VALUE DES TIC DANS LES PRATIQUES
PEDAGOGIQUES
A. Sujet
Individu ou sous-groupe que l'observateur a choisi d'analyser.
79
Ex : Internet, logiciels, pratiques pédagogiques nouvelles
D. Communauté
Ensemble des sujets (ou des sous-groupes) qui partagent le même objet et
se distinguent par là des autres communautés.
Ex : Les actions sont constituées des différents éléments que les différents
acteurs mettront en œuvre et qui permettront d'introduire Internet dans
l'éducation. Une des actions d'un professeur sera par exemple de faire
moins de transmission, donc de laisser une place à de l'apprentissage par la
recherche. Une des actions d'un étudiant sera d'utiliser ces "nouvelles"
formes de pédagogies pour apprendre au lieu de "simplement écouter et
recracher". Une des actions du corps administratif sera de prévoir et
maintenir en état une salle connectée tout en pourvoyant une salle de classe
traditionnelle.
F. Règles
Elles font référence aux normes, conventions, habitudes... implicites et
explicites qui maintiennent et régulent les actions et les interactions à
l'intérieur du système.
A. Le triangle sujet-outil-communauté
80
communauté48. L'usage doit se penser en lien avec le groupe de référence
qui utilise les outils.
Exemple : Dans le scénario décrit plus loin, le choix des outils utilisés s’est
porté, on peut en tout le cas le supposer, sur le chat pour son aspect
convivial et ludique pour les enfants et la possibilité d’établir une
communication synchrone utile dans une partie du dispositif.
B. Le triangle outil-communauté-objet
Le triangle outil-
communauté-objet permet
d'analyser les objectifs
(objets) à atteindre par
rapport aux outils
disponibles et à l'usage que
la communauté en fait.
Les outils sont-ils appropriés compte tenu des objectifs ? Comment un sujet
s’approprie-t-il les outils pour accomplir une tâche donnée ?50 Quels usages,
quelles fonctionnalités de l’outil sont les plus adaptés pour aider les sujets à
poursuivre leurs buts ?
48 Lewis, R. (1998). Apprendre conjointement : une analyse, quelques expériences et un cadre de travail. In
J.F. Rouet, & B.de la Passardière (Eds.), Hypermédias et Apprentissages : actes du quatrième colloque
(pp.11-28)., Paris : EP : INRP. ISBN : 2-7342-0625-0
49 Denis, B. (2004), Guide d’accompagnement du cours TIC-EF. document interne. Service de Technologie
81
C. Le triangle communauté-sujet-objectif51
C’est la conciliation
d’objectifs individuels afin
d’aboutir à des actions
communes.
Exemple : Au niveau de
l’utilisation du chat et du
forum, les enseignants ont laissé les élèves établir eux-mêmes les règles de
communication.
82
E. Le triangle communauté-sujet-répartition du travail54
83
III. Les apports particuliers des TIC
A. En terme de motivation
Ces apports sont certainement les plus faciles à prévoir et peut-être aussi à
pointer. Les TIC évitent certaines tâches longues et fastidieuses de
réécriture par exemple.
B. En terme d’organisation de la séquence
L’utilisation des supports électroniques permet, dans ce cas-ci, un gain de
temps et favorise l’autonomie (les élèves décident eux-mêmes de la façon
de travailler en sous groupe et à distance).
Les supports (type note de cours, graphiques, tableaux, cartes, etc.) sont
plus facilement accessibles, surtout s’ils sont publiés sur Internet, quel que
soit l’endroit de publication.
84
o de l’élaboration d’un plan du texte, le contenu pouvant apparaître en
même temps que l’organisation (aller-retour constant entre la forme
et le contenu du texte) ;
o de la lecture d’un document associant des informations diverses
(hyper texte) (activité difficile et fastidieuse uniquement avec du
papier) ;
o de la recomposition (ici dans l’idée de rédaction d’un texte)
d’informations en partant d’associations d’idées ou non, les différents
jets pouvant être plus facilement retravaillés ;
o de la qualité (en termes de lisibilité, propreté, organisation, qualité du
contenu, etc.) du produit fini.
E. En terme de développement de compétences transversales
Tout traitement de l’information est ici facilité par l’introduction des TIC
dans la séquence.
85
CONCLUSION
"Ce n'est pas dans l'école qu'il faut intégrer les TIC c'est dans les gestes
d'apprentissage qu'il faut leur donner une place"56. Adopter et intégrer les
Technologies de l’Information et de la Communication dans l’Enseignement
(TICE) suppose une capacité d'adaptation et une ouverture d'esprit de
l’enseignant. Dès lors que les réticences seront vaincues par le truchement
d’une formation appropriée et bien élaborée, un changement qualitatif sera
perceptible sur la performance globale des élèves et de l’éducation en
général. Toutefois, cette mutation des pratiques requiert des efforts
constants, la motivation et surtout la persévérance dans toute la chaine
pédagogique.
Les actions à mener pour faire émerger une culture des TICE sont multiples
et multiformes. Celles-ci tiennent à la mise en œuvre d'une politique de
formations initiale et continue, à la définition d'une didactique des
disciplines incluant de manière obligatoire l'utilisation des nouveaux
matériels dans une démarche pédagogique cohérente. Certes, le problème
des matériels disponibles est crucial et doit être résolu en priorité en
relation avec la formation des enseignants et les objectifs pédagogiques
recherchés. Les situations pédagogiques que chacun a appris à maîtriser
étant celles qui correspondent à des dispositions classiques ; la diffusion du
multimédia au niveau des salles de classe se fera de manière très
progressive en prenant en compte et en anticipant les bouleversements de
l'organisation de la classe.
86
schémas didactiques novateurs. Une formation aussi bien initiale que
continue préparera l’éducateur à être l’initiateur de l’emploi réfléchi et
maîtrisé des TICE. La nouvelle approche consolidant l’élève au centre de
l’apprentissage, l’enseignant dans son rôle de guide, l’accompagnera de
manière plus responsable sur les chemins sinueux de la conquête de la
connaissance. La maîtrise de l’appropriation et l’intégration des TIC et leur
intégration dans les processus pédagogiques peuvent induire une
éducation de qualité dans un environnement de plus en plus numérique.
L’enseignant de qualité serait alors celui qui se sera approprié les TIC en
les intégrant efficacement dans ses pratiques quotidiennes.
87
TABLE DES FIGURES
88
Figure 31 : Usages des réseaux sociaux et leur accessibilité sur la toile ....... 74
Figure 32 : Disposition du message............................................................................... 77
Figure 33 : Modèle de l'activité d'Engeström............................................................ 79
89
TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION GENERALE................................................................................................3
Chapitre 1 : COMPRENDRE L’ENVIRONNEMENT DES TIC ....................................5
I. Pédagogie et Enseignement .....................................................................................5
II. Technologies de l’Information et de la communication ...........................8
III. Technologies éducatives..................................................................................... 11
IV. Ressources pédagogiques .................................................................................. 11
Chapitre 2 : POURQUOI DES TIC DANS LA PEDAGOGIE : OPTION OU
IMPERATIF ?............................................................................................................................ 12
I. Enseigner les TIC - Enseigner avec les TIC – Enseigner par les TIC.... 16
II. Comment intégrer les TIC en pédagogie ?.................................................. 17
A. Le modèle de Morin........................................................................................... 18
B. Le modèle de Raby............................................................................................. 18
C. Le modèle de Rogers......................................................................................... 21
Chapitre 3 : REUSSIR L’INTEGRATION DES TIC DANS SA PEDAGOGIE......... 24
I. Survivre avec des ordinateurs dans sa classe................................................ 24
II. La technologie à l'école sera efficace si la pédagogie qui l'emploie est
dynamique........................................................................................................................... 24
III. TIC pour enseigner................................................................................................ 25
Chapitre 4 : LES RESSOURCES POUR LA CLASSE .................................................... 28
I. La bibliothèque virtuelle ........................................................................................ 28
II. Portail Numérique ................................................................................................. 31
III. Du tableau noir au TBI......................................................................................... 35
IV. B2I ................................................................................................................................ 39
Chapitre 5 : INTERNET ....................................................................................................... 41
I. Le navigateur ............................................................................................................... 42
Internet explorer ................................................................................................................... 43
90
Mozilla Firefox ........................................................................................................................ 43
Opéra .......................................................................................................................................... 43
Safari........................................................................................................................................... 43
Netscape.................................................................................................................................... 43
Chrome....................................................................................................................................... 43
II. Le moteur de recherche ...................................................................................... 45
III. Méta-moteurs .......................................................................................................... 47
IV. Multi-moteurs.......................................................................................................... 48
V. Moteurs verticaux.................................................................................................. 49
Chapitre 6 : OPTIMISATION DE LA RECHERCHE .................................................... 50
I. La casse .......................................................................................................................... 56
II. La troncature ........................................................................................................... 57
III. Les opérateurs booléens..................................................................................... 57
IV. Un exemple de recherche ................................................................................... 59
Chapitre 7 : OUTILS POTENTIELS.................................................................................. 61
I. Tutoriels – Didacticiels............................................................................................ 61
II. Multimédia................................................................................................................ 64
III. Logiciels libres......................................................................................................... 65
Chapitre 8 : LES RESEAUX SOCIAUX ............................................................................. 70
Chapitre 9 : LA MESSAGERIE ELECTRONIQUE ........................................................ 75
Chapitre 10 : LA PLUS-VALUE DES TIC DANS LES PRATIQUES
PEDAGOGIQUES..................................................................................................................... 79
I. Définitions des pôles .................................................................................................. 79
A. Sujet ......................................................................................................................... 79
B. Objet......................................................................................................................... 79
C. Outil.......................................................................................................................... 79
D. Communauté........................................................................................................ 80
E. Division du travail.............................................................................................. 80
F. Règles ...................................................................................................................... 80
91
II. Exemple d'utilisation des sous-triangles pour analyser une situation
existante ............................................................................................................................... 80
A. Le triangle sujet-outil-communauté .......................................................... 80
B. Le triangle outil-communauté-objet.......................................................... 81
C. Le triangle communauté-sujet-objectif .................................................... 82
D. Le triangle communauté-sujet-règles ....................................................... 82
E. Le triangle communauté-sujet-répartition du travail ........................ 83
F. Le triangle communauté-objet-division du travail.............................. 83
G. Le triangle communauté-règle-objectif Erreur ! Signet non défini.
III. Les apports particuliers des TIC...................................................................... 84
A. En terme de motivation................................................................................... 84
B. En terme d’organisation de la séquence .................................................. 84
C. En terme d’apports technologiques ........................................................... 84
D. En terme d’apports disciplinaires............................................................... 84
E. En terme de développement de compétences transversales.......... 85
CONCLUSION........................................................................................................................... 86
TABLE DES FIGURES............................................................................................................ 88
TABLE DES MATIERES........................................................................................................ 90
BIBLIOGRAPHIE..................................................................................................................... 93
INDEX ......................................................................................................................................... 96
92
BIBLIOGRAPHIE
Barrette, C. (2005). Vers une métasynthèse des impacts des TIC sur
l'apprentissage. Bulletin Clic, Montréal, n°57.
93
Karsenti, T., & Thibert, G. (2000). A Qualitative Look at Motivation : using
grounded theory to unveil motivating instructional practices. annual
meeting of the European Educational Research Association, Edinburgh,
Ecosse.
NDJOCK, F. N., Capo Chichi, G., & Capo Chichi, A. (2013). Exemple
camerounais de l'intégration des TIC dans les universités. Les usages
intelligents des TIC dans la réorganisation universitaire en Afrique.
94
Raby, C. (2004). Analyse du cheminement qui a mené des enseignants du
primaire à développer une utilisation exemplaire des technologies de
l'information et de la communication (TIC) en classe. Montréal: Thèse
de doctorat, Université du Québec.
Rogers, E. (1995). Diffusion of innovations. New York: 4th édition. The Free
Press.
Wikipédia. (2013, Février 8). Informatique. Consulté le Février 16, 2013, sur
http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Informatique&oldid=8855
3439
95
INDEX
A
H
Activités pédagogiques................................................. 26
Adresse électronique .................................................... 75 HTTP.............................................................................. 42
Apports disciplinaires .................................................... 83
Apports technologiques ................................................ 83 I
Apprentissage collaboratif ............................................ 26
ARPANET ....................................................................... 41 Indexation ..................................................................... 54
Information et communication..................................... 10
Intégration des TIC .......................................................... 3
B Intégrer les TIC en pédagogie....................................... 17
B2I 39 Internet ......................................................................... 41
Bibliothèque électronique............................................ 28 iPad ............................................................................... 12
Bibliothèque virtuelle .................................................... 28 iPhone ........................................................................... 12
C L
Casse ............................................................................. 55 Linkedin......................................................................... 71
Chaine pédagogique...................................................... 85 Logiciel libre .................................................................. 63
Champ pédagogique ....................................................... 6 Logiciels propriétaires................................................... 63
Cheminement didactique ................................................ 6
Collaboration participative.............................................. 8 M
Communication pédagogique ....................................... 76
Compétences transversales .......................................... 83 Messagerie électronique .............................................. 73
Connaissances ................................................................. 5 Méta-moteurs............................................................... 47
Microblogging ............................................................... 70
Micro-blogging .............................................................. 69
D Modèle de Morin (le) .................................................... 17
Modèle de Raby (le)
Démarche d’apprentissage............................................ 13 ................................................................. 18
Didacticiels .................................................................... 62 Modèle de Rogers (le)................................................... 20
Moniteur multimédia.................................................... 53
Moteur de recherche .................................................... 44
E
Moteurs verticaux......................................................... 48
Enseigner les TIC # Enseigner avec les TIC.................... 16 Multimédia.................................................................... 63
ENT .................................................................................. 4 Multi-moteurs............................................................... 48
Environnement pédagogique ........................................ 26
Espace numérique de travail ......................................... 31 N
Navigateur .................................................................... 42
F
Networkings.................................................................. 68
Facebook ....................................................................... 71 Nouvelle approche........................................................ 86
FAI 42 Numérique .............................................................. 10, 86
Formation continue......................................................... 8 Numérisation ................................................................ 29
Formation des enseignants ........................................... 85
O
G
Objectifs pédagogiques................................................. 13
Génération numérique.................................................. 12 Opérateurs booléens .................................................... 56
Outil pédagogique......................................................... 60
Outil révolutionnaire..................................................... 14
96
P SVT49
Pédagogie........................................................................ 5 T
Portail Numérique ......................................................... 34
Pratiques pédagogiques .................................................. 4 Tableau blanc interactif ................................................ 35
Processus pédagogiques ............................................... 86 Technologies de l’Information et de la communication . 8
Technologies de l’Information et de la Communication . 3
R TIC pour enseigner ........................................................ 25
TICE ................................................................................. 9
Réseau social ................................................................. 68 Travail collaboratif ........................................................ 75
Réseaux sociaux ............................................................ 72 Travail collectif .............................................................. 37
Ressources pédagogiques ............................................. 24 Travail en réseau........................................................... 14
Rétroprojecteur............................................................. 35 Troncature .................................................................... 56
S V
Savoirs à acquérir ............................................................ 7 Viadeo ........................................................................... 71
Savoirs à enseigner.......................................................... 7 Vidéoprojecteur ............................................................ 35
Services centraux .......................................................... 34
SMS ............................................................................... 71 W
Socioconstructiviste ...................................................... 12
Spider ............................................................................ 45 WWW............................................................................ 42
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