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Les grand chefs de guerre

Condé et Turenne

Condé 8 septembre 1621, 11 septembre 1611 à Sedan pour Turenne. Ils connurent et servirent deux
rois, ils combattirent des généraux importants comme Francisco de Melo et Franz von Mercy et
l'italien Raimondo Montecuccoli et Guillaume d'Orange. Ils furent longtemps adversaire pendant la
Fronde Condéenne et la guerre franco-espagnole.
Étude comparative : en quoi représentent-ils cette noblesse française aux velléités guerrières ?

I Des faits de guerre identique : homologue ou adversaire


Colonel général puis maréchal des camps → Turenne, duc de Condé à 22 ans il met à terre les
Tercios espagnoles à Rocroix en 1643. Grand Condé prête main forte à Turenne plusieurs fois
pendant deux ans en Allemagne. Condé alla ensuite en Flandres.
B Au temps d'une révolte interne et une guerre espagnole
Turenne voulait libérer Condé de Vincenne, Mazarin quitte la France et Turenne rejoint le roi. Leurs
armées s'affrontent. Juin 1658 dernier mot de Turenne sur Condé. Rédemption de Condé avec le
traité des Pyrénées.
C Au service du « plus grand roi du monde »
Guerre de Dévolution, campagne de Flandres. Condé se réconcilia avec le roi en 1671 avec une fête
à Chantilly. Condé part en Flandres et Turenne est sur le Rhin. 1674 Ceneff, Turenne meurt et
Condé le remplace en 1675.

II Deux chefs de guerre contesté par un nouveau genre de guerre


A Les titres et charges, autorité limitée ?
Bâton de maréchal pour Turenne, poste vacant depuis 1626, plus haute dignité de l'armée. Turenne,
colonel-général de la cavalerie légère en 1634, pouvoir sur tout les régiments de la cavalerie sauf les
gendarmes. Elaboration règlement.
Condé, Premier Prince du sang
B Hiérarchisation militaire
Tableau de Le Brun, jeu de couleur des capes Monsieur cape bleu, même niveau que le roi, roi cape
or, Condé cape pourpre un pied sur l'estrade supérieur, Turenne cape rouge vermillon prince
étranger. Ordonnance 21 avril 1672 hiérarchie claire de l'armée
C Montée d'une bureaucratie de guerre.
Conflit Louvois/chefs de guerre dont Turenne surtout.
III Conceptions de la guerre
A Une conception identique de faire la guerre
Grande importance subsistance militaires

Reprise : On ne retrouve plus de tel profils par la suite : prince de sang brillantissime chef
de guerre, profil très XVIIe. Turenne, un étranger à l'origine, un prince étranger, réticence à attaquer
son cousin d'Orange-Nassau, protestant pendant très longtemps.

Duguay-Trouin

René Trouin, sieur du Gué, 1673-1736, malouin au service du roi. Un des plus grand corsaire au
service de la France. Guerre de la LA et guerre Succession Espagne. Il est corsaire dans la première
guerre et officier dans la Royale dans la seconde.
Trouin le corsaire et Duguay l'officier sont-ils deux faces de la même pièce ?
I Monde maritime dans la deuxième moitié du XVIIe
Armer les navires, besoin de nombreux marins. La course : la chasse des bâtiments de
commerce. Lettre de commission de la part du roi. Ordonnance de Colbert réglemente la course, ils
doivent rendre compte au pouvoir central. Lettre de course délimité la zone de course. Les
messieurs de Saint-Malo, premier port armant pour la course, 900 navires. Duguay-Trouin arrive au
moment ou la guerre de course connaît son apogée.
Tradition de la course dans la famille Trouin, négociant armateur, consulat de Malaga depuis
2 siècles. Père et deux frères tradition de la course, lieutenant et capitaine de course, ils meurent
jeune. René commence prêtrise, préfère les filles, père meurt, il est envoyé sur une frégate corsaire
armée par son oncle. Capitaine de corsaire d'un 14 canons.
Combats cours, nombreuses techniques qui allie vitesse et surprise. On ne cherche pas le combat à
mort. Les corsaires on des valeurs, respect entre corsaire étrangers.
Capture navire hollandais de l'amiral Wassenaër, 1694 Duguay-Trouin arrêté par des anglais, dans
les deux cas ils sont blessés et l'attaquant se propose de soigner et prendre soin du blessé.
II Duguay-Trouin pendant la guerre de la LA
DT prend 5 à 6 navires par année de guerre. Mépris de la marine pour les corsaires : DT attaque un
navire de la royale et l'officier refuse de reconnaître la valeur du corsaire Feuquières.
III Duguay-Trouin pendant la guerre de SE
1702, il commande trois frégates du roi et deux de Saint-Malo, 1703 il attaque une escadre de 14
vaisseaux hollandais, il attaque aussi des baleiniers hollandais et en prend « que » 28. 11 au 21
septembre 1711, prise de Rio, intercepter flotte de l'or qui rapporte l'or jusqu'à Lisbonne. Escadre de
15 navires de la Royale et financement corsaire.

Le commandement

Les maréchaux de France, commandement des armées du roi sur les deux siècles est encore peu
étudié à l'heure actuelle. On a une connaissance assez partiel des chefs de guerre de façon général.
La hiérarchie du commandement militaire est assez fluctuante au XVIIe siècle.
Problème de hiérarchie puisqu'il faut un commandement militaire, le roi chef des armées n'est pas
un chef de guerre. Louis XIV assume ses fonctions de chef des armées et assume le commandement
souvent mais on ne peu comparer sa manière à celle de Guillaume III d'Orange. Le roi de France
délègue le commandement de son armée au lieutenant-général (titre suprême), délégation suprême
du pouvoir pour une campagne, une bataille ou plusieurs théâtres d'opérations. Il n'y a pas de
véritable généralissime des armées ni même d'état-major permanente destiné à la direction des
troupes. Il n'y a plus de connétable à cette époque depuis 1627. Sous Louis XIV et avec Turenne,
apparition de quelqu'un qui serait d'un erzatz de connétable : maréchal général des camps et armées
du roi. Mais ce titre est lui-même soumis à caution et discuté. Les choses ne sont pas extrêmement
claire dans la hiérarchie en raison aussi des problèmes de grades, problème de désignation : il y a un
lieutenant-général des armées qui est l’intermédiaire entre maréchal de camps et maréchal de
France, il faut y ajouter le titre de capitaine-général, on est pas sur qu'il est existé. Les maréchaux de
France ont un rôle important car c'est à eux qu'échoie le commandement des armées et même le
commandement en chef des armées du roi. Ensemble disparate de personnages diverse : grande,
moyenne et petite noblesse d'épée et même de la noblesse de robe, un corps très hétéroclite du point
de vue de l'accession à cette dignité : certains sont nommés en début ou milieu de carrière d'autre à
la toute fin. Une dignité qui est essentiellement militaire mais qui est liée à des fonctions de cours et
des prérogatives administratives et politiques en province. Une dignité totalement liée au roi et à
l'éta, le maréchal de France est au service du roi, bâton de maréchal couvert de fleur de Lys.
Fonction qui est le fruit d'une longue évolution qui remonte au MA et qui a prit un tournan à partir
du XIIIe et XIVe siècles mais qui jusqu'à la fin XVe n'a pas le même aspect sous Louis XIV.
Maréchal de haute cour, liée au service domestique du roi, fonction curiales, lié au service des
écuries du roi ou d'un seigneur. Cette fonction va être un aspect de la fonction de l'état modern. Il y
a plusieurs évolutions du maréchalat à l'époque moderne, il devient permanent après Charles VII
(père de Louis XI, Charles VIII, Louis XII) 1453 bataille de Castillon, Charles VII fixe les grands
offices du royaume, marquage renforcement de l'état. Maréchal n'est pas forcément une fonction
militaire, militarisation vient avec la formation d'une armée permanente financée par l'impôt
permanent. Enfin, attribution à des maréchaux de gouvernements, des fonctions politiques très
importantes en relation étroite avec le roi et en délégation du pouvoir royal. Accroissement
considérable du nombre de maréchaux à l'époque moderne, il n'y a que 4 maréchaux de France fin
XVIe, 1703 21 maréchaux de France, sous Henri IV tournant abandon règle des 4 maréchaux pour
satisfaire des gens catholiques et protestants. Sous Marie de Médicis on s'aperçoit qu'il y a peu de
nominations et qu'on reprend la distribution plus importante au moment des révoltes des grands
1616-1620, c'est le cas du maréchal de la Force, rescapé de la Saint-Barthélémy, 1622 chantage à
Louis XIII. A partir de la guerre de 30 ans et de la fin du règne de Louis XIII, multiplication des
fronts de guerre, emploi nombreux chefs de guerre, on nomme 11 maréchaux pour les 13 ans
d'engagement de la France. La Fronde est à nouveau un moment d'élévation des maréchaux, 1ere
semaine de janvier 1651, nomination de 5 maréchaux. Il faut attendre 1675 pur avoir une promotion
nombreuse sous une forme nouvelle, la nomination collective : 8 maréchaux d'un seul coup le 30
juillet 1675 (mort de Turenne, la monnaie de Turenne). Habitude nomination par fournée, fournée
rare en 1693 et 1703, guerre de la LA niveau bas de maréchal après more Lafeuillade on a 6
maréchaux en vie.

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