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Les grands chef de guerre 2

Suffren

Pierre-André de Suffren, 12e d'une famille de 14 enfants, son père est consul d'Aix. Carrière de
marin commence le 30 octobre 1743 quand il s'inscrit à l'école des gardes de la marine.
Comment expliquer l'ampleur de la notoriété internationale de Suffren ?

I Une formation par l'expérience


A Suffren et les guerres de LXV : guerre de succession d'Autriche, 15 ans première bataille
de Sisié en février 1744, victoire française. 1745 il va avoir des difficultés de la Corvette et il a du
mal à commander. Expédition de Louisbourg le 12 septembre 1746, scorbut tue une grande partie
de l'équipage. Bataille du cap Finistère à la suite de laquelle il est capturé, profond sentiment anti-
anglais. 1748 il débarque à Malte pour suivre enseignement de Saint-Jean de Jérusalem. Lieutenant
en 1756 Orphée 64 canons, expédition de Minorque, amiral de la Galissonière est victorieux.
Difficultés de la marine française à la fin de la guerre de 7 ans, La Clue perd contre Hawke,
prisonnier, libéré en 1760. Mémoires : « La façon de réprimer les corsaires d'Alger » il envoi ses
mémoires à Choiseul.
B Les 1er commandement : En 1764 il reçoit son commandement à bord Chébec le
Chaméléon puis le singe. Bombardement de l'Arache fiasco. 11 janvier 1769 galère San Antonio à
40 ans. 1770 expédition contre le Bey de Tunis, bombardement port de Bizerte. Le 18 février 1772
promut capitaine de vaisseau.
C L'expérience des débuts de la Guerre d'Amérique : Suffren se révèle → Suffren sera sous
le commandement du vice-amiral Charles Henri d'Estaing qui sera le commandant de la campagne
d'Amérique du Nord, il reconnaît les tactiques de Suffen. Echec prise Newport en 1778 contre
Howe. Défaite mais Suffren s'est illustré. décembre 1778 d'Estaing surprend Barington à Sainte-
Lucie, Suffren veut attaquer mais d'Estaing refuse, fiasco total et 800 morts. Suffren écrit une
correspondance très critique. 6 juillet 1779 bataille de Grenade grande victoire contre Lord Byron,
flotte anglaise pas complètement détruite. Grosse défaite au siège de Savannah mais Suffren s'est
encore distingué. D'Estaing fait éloge de suffren au roi, De Castre remplace Sartine au secrétariat à
la Marine.

II L'Inde : le théâtre d'opération du bailli


A Victoire de demi-teinte et crise de commandement : Suffren doit porter secours aux
colonies du Cap, escadre de novices, il s'illustre à la bataille de Porto-Praya en 1781. 74 canons
surprend les anglais qui fuient. Il est nommé chef d'escadre.
B L'importance du jeu diplomatique : En Inde le gouverneur général anglais est Warren
Hasting qui était opposé au prince indien Haidar Ali soutenue par les français. Bataille de Sadras
février 1782 la flotte anglaise de Hughes défaite. Des capitaines ont fait défection mais Suffren leur
pardonna sur le moment. Bataille de Négatapam français à nouveau maître des eaux. « L'Amiral
Satan par les anglais »
C L'exemple de la bataille de Trinquenalog : traditionnel bataille en ligne, ligne anglaise
forte, les français peinent à se mettre en ligne. Escadre anglaise pas détruite, 4 capitaines français
vont démissionner, convoi de Bussy arrive en mars 1783.
III Une figure emblématique de la Marine
A La collaboration fructueuse avec Bussy : convoi de Bussy arrive en mars 1783. En mai
1783 Hughes revient en Inde et met le blocus sur Goudelour, bataille de Goudelour, Suffren
prudent, bilan humain égal de chaque côté mais les anglais abandonnent. Suffren reçoit lettre de
Hughes qui réclame la paix, traité de Versailles 3 septembre 1783.
B La consécration du bailli : vice amiral, chevalier ordre de saint-esprit, épée en or des PU
C Les dernières années  : affaire de religieux, santé se dégrade, notoriété internationale, long
parcours, très longue expérience, Napoléon des mers. Il tient l'Inde avec peu de moyens.
Suffren très gros, pas élégant, assez rustre et mauvais caractère mais une personnalité très reconnue
et respecté. Il est bailli car membre de l'ordre de Malte qui est en piteux état au XIXe siècle, ordre
important dans la formation de la marine. Ordre de Malte compétences en matière maritime et grand
courage, galère en religion, sacrifice contre les pirates Ottomans. Siège de Malte de 1565, moment
tout à fait exceptionnel une île tenue par des hospitaliers en infériorité numérique et vont tenir
pendant plusieurs semaines, à la fin ils gagnent avec une poignée, La Valette était le commandant.
Volume 4, les corsaires du Levant.

Histoire de la Nouvelle-France

I La nouvelle France du gouverneur Vaudreuil : une province « post Utrecht »


Tranquillité grâce à l'accord de 1701 avec les tribus indiennes. Traité d'Utrecht touche la
Nouvelle-France : perte Acadie, Saint-Pierre et baie d'Hudson.
A Administration
B Politique Indienne
II Atouts, faiblesses et forces en Nouvelle-France
Miliciens dans les colonies, 16 à 60 ans, comme en métropole, fonction de police et voirie, contrôle
de l'Intendant, capitaine de milices. Adhésion au système de la milice.
III Pierre de Rigaud de Vaudreuil face à Montcalm
A Paix de 1748 jamais acceptée en Amérique du Nord. 28 mai 54, français demande anglais de
quitter un fort mais ils refusent, et Washington serait responsable et se fait moquer par les français.
Candide contre Jacques

Les maréchaux de France (la suite)

Nomination de maréchaux par la fournée 1693 et 1703, nouvelle fournée en 1724 en temps de paix
principal ministre duc de Bourbon à besoin de soutient, sa maîtresse lui conseil de distribuer le
bâton de maréchal. Cette idée est renforcée par le fait que le jour même il y a une quantité
considérables de chevaliers de Saint-Esprit. 1734 et 35 petites fournées pendant la guerre de
succession de Pologne. 1748 nomination Richelieu après la paix puis une nouvelle fournée en 1757.
On continu de nommer après la guerre de 7 ans. Nouvelle fournée politique en 1783, Ségur et
Castre sont revalorisés par le roi. Dernière promotion de l'Ancien Régime, Louis XVI voulait
limiter le nombre de maréchaux à 12 au printemps 1788, il y en avant 14 à l'époque, 3 meurs à la
fin de l'été puis deux autres meurs entre 1788-90, en 1791 l'AN veut limiter le nombre à 6, décision
de pure forme puisque le 28 décembre sont nommés Luckner et Rochambeau, 11 maréchaux -2.
Suppression en 1793, maréchalat d'Empire est son successeur, création en 1804.
Les maréchaux sont desn gens qui ont pour fonction principale de commander l'armée, ils ont aussi
d'autres fonctions, l'essentiel passe par ce commandement de l'armée. Image traditionnelle des
maréchaux qui sont fait pour être à la tête des armée : Turenne, Villars, Luxembourg, Maurice de
Saxe, ceux qui ne commandent pas sont des maréchaux inutiles (?). 1784 mort de Croÿ critique.
Prérogative quasi exclusive après la Révolution = commandement aux armées. Général et maréchal
ne se confond pas forcément. Provision de charge : commandement des armées, autres fonctions
également, confusion entre général et maréchal date du règne de Louis XIV et en particulier de la
figure de Turenne. Le maréchal remplace le roi à la tête de ses armées pas forcément le
commandement.
Le commandement des armées est assez compliqué car pas de distinctions hiérarchiques
rigoureuses. Au début de la période moderne, les princes du sang et le Connétable au dessous du roi.
A partir de Louis XIII il y a des problèmes sérieux, parfois dans la même armée un général revêtu
d'un commandement et un ou plusieurs maréchaux. Cela n'existe pas au XV et XVI siècles. 1488
bataille entre roi de France et duc de Bretagne : Saint-Aubin du Cormier → Louis II de La
Trémoille commande un maréchal. XVIIe siècle c'est plus difficile, 1654 duc d'Elboeuf chef des
armées, maréchal de Gassion à des réticences/très mauvaise volonté. Le duc d'Elboeuf n'a pas de
dignité particulière. Suppression connétablie 1627, les maréchaux considère que ce grand office les
font représentants du roi aux armées et ne peuvent avoir d'opposition au commandement sauf le roi.
Turenne et d'autres vont considérer qu'ils peuvent se permettre de prendre des initiatives car ils ont
la plénitude du commandement, cela va être modérément apprécié par Louvois notamment. Les
maréchaux prennent l'habitude d'être à la tête des armées, règne de Louis XIV, place des maréchaux
dans le commandement militaire. Vauban rêve que les maréchaux soient les principaux conseillers
militaires du roi (prévu par leur provision de charge) mais ce rêve de Vauban n'est pas réalisé.

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