La funeste Demeure
Quelqu'un a aussi laissé un chapeau noir de qualité
Rez-de-chaussée
1A : Le perron
Ignorant un frisson, vous échappez à la brume qui
s'accroche et traversez un portique de pierre qui mène
à la maison.
Vous êtes face à une lourde porte en chêne massif à
double battant.
La porte est ouverte. Aucun bruit de l’intérieur.
1B : Le vestibule
Vous entrez dans un petit vestibule au style chargé,
décoré de plusieurs portraits.
C’est une famille d'aristocrates aux visages
impassibles.
Une plaque sur un cadre indique "les Durst" en lettres
dorées ternies par le temps.
Sur le mur de droite se trouve un bouclier orné d'un
blason : un moulin à vent doré sur fond rouge.
Des portes en acajou permettent de pénétrer plus loin.
2A : Le hall principal
Vous entrez dans un hall illuminé par des lampes à
huile fixées aux murs.
Il y a cinq portes sur le mur d’en face (2 portes de la
salle à manger, 1 placard et la cuisine).
Les murs lambrissés sont ornés de scènes de nymphes
et des satyres en train de s'ébattre.
(DD 12 Perception) Entre les nymphes et les satyres
vous apercevez cachés des crânes et des serpents,
probablement métaphorique.
À l'extrémité de droite du hall, un grand escalier de
marbre rouge grimpe vers les étages.
En face des escaliers, une cheminée de marbre noir,
éteinte (froide depuis longtemps) et équipée.
Un tisonnier (1d4 dégâts)
Du petit bois (DD14 Investigation) assembler
le petit bois pour faire une torche)
une bourse d’amadou
un briquet et un silex.
Au-dessus de la cheminée se trouve une épée longue,
dont la garde est ornée d'une gravure : un moulin à
vent.
Vous entendez de la musique qui provient de l’étage
du dessus. Un morceau de clavecin.
Le joueur répète plusieurs fois les mêmes sections.
C’est manifestement un débutant qui s’exerce et
rejoue avec enthousiasme les sections qu’il réussit.
2B : Un placard
Plusieurs manteaux noirs bien entretenus sont
suspendus dans le placard (peuvent servir de
couvertures).
supérieure.
3 : Le salon des loups
La pièce n’est pas éclairée.
Des loups surgissent de l'obscurité à la lueur de votre
torche. (Initiative) Leurs gueules ouvertes se figent
pour toujours. Ils semblent s’être immobilisés. Ils sont
empaillés.
Une tête de cerf est fixée au-dessus de la cheminée
éteinte. (Tisonnier + Petit-bois + Allume-feu)
De beaux fauteuils molletonnés et drapés de fourrure
font face à l'âtre.
Entre les deux une petite table en chêne.
Dessus, un tonneau de vin et un porte-pipe sont posés,
deux verres vides, un candélabre dont la cire a fondu
sur la table.
Dans un coin sombre de la pièce, un lustre suspendu
au-dessus d'une table recouverte de tissu.
Des armoires lambrissées et vitrées tapissent les murs.
Armoire de gauche fermée (Outils de voleurs DD15)
- 1 arbalète lourde +20 carreaux
- 1 arbalète légère +20 carreaux
- 1 arbalète de poing +2à carreaux
Armoire de droite ouverte
- un paquet de cartes à jouer
- un service de verres à vin
- trois bouteilles de vin « Le Béguin du Dragon
rouge - Le Magicien des vins »
4A : La cuisine
Vous entrez dans une cuisine sobre mais bien rangée.
La vaisselle et les ustensiles sont soigneusement
alignés sur des étagères.
(1 hachoir + 1 grand couteaux 1d4 + 1 petit)
Une table de travail avec une planche à découper
épaisse et creusée au milieu.
Au centre un four en pierre voûté avec un tuyau
d’évacuation tordu qui traverse le plafond.
Dans le coin, au fond à droite en entrant, un monte
charge à la porte grande ouverte.
Plusieurs cordes pendent. L’une pour actionner le
monte charge via une poulie, l’autre reliée à une
clochette en laiton.
Deux étages.
Au fond à gauche, une porte qui donne sur le cellier
(4B).
4B : Le cellier
Le garde-manger est étroit mais bien garni.
Des fûts étiquetés de vinaigre et de bière (vide). Des
sacs de provisions étiquetés « avoine » et « seigle ».
Un sac de vieilles pommes de terre. Du choux. Des
sachets de viande séchée (du loup). Des noix et des
graines. Des pommes.
Une pomme avec un cœur pourri et un ver bien trop
gros pour une seule pomme qui en sort.
La nourriture est fraîche mais a un goût insipide. Tout
à le même goût.
5 : La salle à manger
Un lustre de cristal brille au-dessus de la salle à
manger.
Il surveille huit chaises vides à dossier haut et
recouvertes d’un velours assorti aux rideaux de soie
qui couvrent les fenêtres.
Comme dans la salle principale, les murs sont ornés
d'élégantes images de cerfs évoluant parmi des arbres
centenaires.
(DD12 Investigation / Perception) Des visages
tordus au cœur des troncs d’arbres, comme s’ils
étaient enfermés dedans et cherchaient à en sortir.
La table est dressée, toute l'argenterie est polie et
éblouissante.
Un tableau représentant une vallée alpine est accroché
au-dessus de la cheminée éteinte.
Une tapisserie représentant des nobles chassant le
loup à cheval est accrochée au mur.
C'est le privilège dans toute sa splendeur.
La famille Durst vit aisément et depuis longtemps.
Premier étage
6 : Le hall supérieur
Le palier du deuxième étage est tout aussi élégant que
le premier.
Il y a une petite porte juste à droite à la sortie de
l’escalier. (la chambre des serviteurs)
Des boiseries représentant des scènes de la vie
quotidienne. (DD12 Perception) Une femme qui vient
d’accoucher entourée de sa famille. Mais à bien y
regarder son bébé est difforme.
Une grande cheminée en marbre sur le mur du fond.
(Tisonnier (1d4 dégâts) Allume-feu et Petit bois
(DD14 Investigation = les assembler pour faire des
torches.)
Au-dessus de l'âtre se trouve un portrait de famille
représentant un homme et une femme aristocrates et
leurs deux enfants souriants. Vous reconnaissez Rose
et Thorn.
Dans les bras du père, un bébé emmailloté que la mère
regarde avec un mépris à peine voilé.
4 armures (DD15 Intelligence ou Maîtrise Forge
automatique – 1h = Armures d’écailles).
Chacune d’elles tient une lance.
Elles sont disposées en décoration autour de deux
portes à double-battant.
L'une d'entre elles est en bois et entrouverte
(Bibliothèque). Elle laisse passer un rayon de lumière.
Un rapide coup d'œil à l'intérieur révèle un bureau
chaleureux.
L'autre porte (Salon à musique) est ornée vitraux et
vous pouvez deviner la lueur d'une lampe à l'intérieur.
En observant, vous voyez la lumière vaciller comme
si une petite personne se déplaçait dans la pièce.
7 : Chambre des serviteurs
La pièce est poussiéreuse et sans décoration.
Des matelas remplis de paille reposent sur deux
cadres de lit usés.
Au pied de chaque lit se trouve une malle (vide).
Les uniformes des domestiques sont suspendus dans
un placard ouvert.
Le monte-plats aussi est ouvert.
8 : La bibliothèque
Une bibliothèque imposante. Des rayonnages montent
jusqu’au plafond et recouvrent la totalité du mur de
droite. Une échelle roulante pour atteindre les étagères
les plus hautes. Exemples :
• Le peuple sauvage de Barovie, traité
d’anthropologie
• La Barovie du Comte Von Zarovic
• Soif de Venin, Poésie de Vlad Neagoe
• Faune et flore de Barovie contemporaine
• Les lames secrètes de Piotr Pevel
• Odes au Seigneur Matinal et à Mère Nuit
• L’histoire tragique des elfes du crépuscules
Deux chaises capitonnées en velours rouges aux coins
de la pièce.
Au dessus de la cheminée une peinture d’un moulin à
vent au sommet d’une colline rocheuse.
Un magnifique bureau en bois sombre avec un tiroir et
une chaise à haut dossier font face à la cheminée.
(DD14 investigation : torche)
Sur le bureau :
une lampe à huile
une bouteille d’encre
une plume d’écriture
une boite d’allume-feu
une bougie de cire rouge
4 parchemins
1 sceau de bois (moulin à vent)
Dans le tiroir : une clé de fer (ouvre 20 : chambre
des enfants) et une lettre de Strahd aux Durst  :
Mon pathétique serviteur,
Contrairement à vos arrogantes présomptions, je ne
suis pas une sorte de messie envoyé par les Sombres
Puissances pour vous guider. Je ne suis pas ici pour
vous montrer la voie de l’immortalité. Ces pitoyables
divagations ne sont que le fruit d’esprits médiocres.
Quel que soit le nombre d’âmes que vous avez
saignées sur votre autel secret et le nombre de
visiteurs torturés dans votre donjon, sachez que vous
n’êtes en aucun cas à l’origine de ma venue dans
cette jolie région. Vous n’êtes que des vers qui se
tortillent sur mes terres.
Vous vous dites déchus et votre fortune dilapidée.
Vous avez délaissé l’amour pour la folie, trouvé le
réconfort dans les bras d’une autre femme et
engendré un enfant bâtard. Vous vous dites maudits
par les ténèbres, vous et votre famille  ? J’en
conviens. Ce point ne fait aucun doute. Mais c’est
bien le seul.
Vous me demandez de vous sauver de votre
déchéance ? Je ne crois pas non. Je n’en ai
aucunement l’intention. Vous êtes très bien comme
vous êtes.
Votre Seigneur et Maître,
Strahd von Zarovich.
(DD13 Perception / Investigation si examinent la
bibliothèque) C’est une porte secrète : faux livre à la
couverture rouge sans titre = levier (porte se referme
automatiquement) .
Si Lancelot est dans la pièce, il gratte aux pieds de la
colonne la plus au fond du mur de droite. (avantage)
9 : Pièce secrète
L'étagère s'ouvre sur une pièce exiguë.
Des étagères poussiéreuses tapissent les murs,
remplies de tomes ornés de runes anciennes et de
symboles ésotériques.
Les livres décrivent des rites de convocation de
fiélons et des rituels de nécromancie. (DD15 Arcanes
= comprend que les rituels semblent inefficaces).
• Journal d’un prêtre d’Osybus
• Dans le ventre du monstre
• Les diables fantastiques et leur destin
• Un tome noueux en langue infernale (qui peut
se traduire par « Rituels de l’appelant à la vie
éternelle. »)
Un squelette en armure de cuir (humain – 3 dards
empoisonnés) est affalé sur un lourd coffre en bois
aux pieds de fer griffus, au bout du couloir. Le coffre
est entrouvert (mécanisme du piège n’est plus
enclenché).
- 3 livres vierges (couverture de cuir noir
25po)
- 3 parchemins de sort (arme spirituelle,
bénédiction, protection contre le poison)
- l’acte de propriété de la maison
- l’acte de propriété d’un moulin à vent
- un testament signé de Gustav et Elisabeth
Durst (ils lèguent leurs propriétés et tous leurs
biens à Rosavalda et Thornbold en cas de
décès.)
10 : Salon de musique
Un clavecin émerge de l'obscurité, face à une harpe
sur pied.
La cheminée est froide, décorée par des figurines de
danseurs en albâtre soigneusement disposées sur le
manteau (quelques squelettes bien habillés).
Des chaises rembourrées en velours sont alignées le
long des murs.
Un chien maigre et terrifié (Lancelot, chien de
Gertruda parti à sa recherche) est caché sous un
fauteuil. (DD10 Dressage + avantage si nourriture)
Si un instrument est utilisé un frisson d’air frais
traverse le groupe (Perception passive 14 ressent
l’Emanation d’un piège) Piège de Danse macabre
(Conduit Divin ou Délivrance des Malédictions le
désamorcent).
Les spectres de Rosevalda à la harpe et Thornbold au
clavecin apparaissent et se mettent à jouer une
musique mélancolique et lointaine. Ils s’exercent
avec ténacité et concentration.
Lancelot s’enfuit dans le Bureau.
Jet de sauvegarde Sagesse 14
Flottent dans les airs et dansent
1 action pour y mettre un terme (JdS Sagesse
relancé)
Chute 3m = 1d6
Convaincre les musiciens fantômes d’arrêter
(Persuasion DD14) => les convaincre qu’ils ont
assez travailler pour aujourd’hui et qu’ils se
débrouillent très bien.
Libérés sans dommage
Deuxième étage
11 : Palier
L'escalier de marbre rouge se termine sur le palier du
deuxième étage. L’atmosphère change brusquement.
L'air y est froid et étouffant, rempli de poussière. Les
murs et boiseries sont en bien moins bon état qu’aux
étages précédents.
Les murs, sculptés de scènes forestières automnales,
sont surmontés de lampes à huile éteintes.
Vous entendez les pleurs d'un nourrisson qui coupent
le silence. D’abord doucement puis les gémissements
sont plus forts. Vous entendez des bruits de pas sur le
parquet craquant et une porte qui grince en s’ouvrant
quelque part sur votre gauche. (vous ne la voyez pas)
Face à vous une armure noire recouverte de toiles
d’araignées, contre le mur du palier, face à la
balustrade du balcon :
Armure animée tente de pousser le premier PJ par la
balustrade (2d6 dégâts).
 Armure animée
Artificiel de taille M, sans alignement
Classe d'armure 18 (armure naturelle)
Points de vie 20
Vitesse 7,50
FOR 14 (+2)
DEX 11 (+0)
CON 13 (+1)
INT 1 (-5)
SAG 3 (-4)
CHA 1 (-5)
Immunités aux dégâts  poison, psychique
Immunités aux états assourdi, aveuglé, charmé, empoisonné,
épuisement, paralysé, pétrifié, effrayé
Sens  vision aveugle 18 m (aveugle au-delà de ce rayon),
Perception passive 6
Langues —
Apparence trompeuse. Lorsque l'armure reste
immobile, elle ne peut être distinguée d'une armure normale.
Sensibilité à l'antimagie. L'armure se retrouve
incapable d'agir lorsqu'elle se situe dans un  champ antimagie.
Si elle est ciblée par une  dissipation de la magie, l'armure doit
réussir un jet de sauvegarde de Constitution contre le DD de
sort du lanceur ou tomber inconsciente pendant 1 minute.
Attaques multiples. L'armure effectue deux attaques au
corps à corps.
Coup. Attaque au corps à corps avec une arme : +4 au toucher,
allonge 1,50 m, une cible.  Touché : 3 (1d4+2) dégâts
contondants.
Une fois détruite l’armure est irrécupérable dans sa
totalité, sauf une cotte de maille (DD12 Dex/Int ou
1heure d’artisanat).
Une porte lourdement barricadée à gauche contre la
balustrade. (DD15 Athlétisme ou Artisanat 30
minutes nécessite pied de biche (tisonnier?) puis
Serrure à crocheter nécessite outils de voleurs (DD15
Escamotage) => ouvre vers l’escalier au grenier.
Une porte à gauche du pallier, à côté de la porte
barricadée => vers la chambre de la domestique
Une porte légère à côté de la porte de gauche =>
vers une remise poussiéreuse
Une porte à double battant à droite => vers la
chambre parentale
Une petite porte juste en face de la porte à double-
battant de droite, dans un renfoncement (salle de
bain)
12 : La chambre parentale
A droite sur le palier
Une porte à double battant ouvre sur une chambre à
coucher aux vitraux poussiéreux qui représentent des
moulins à vent.
La chambre est poussiéreuse et envahie de toiles
d’araignées.
Des rideaux bordeaux sont tirés sur les fenêtres.
Un lit à baldaquin aux rideaux brodés et aux voiles
déchirés.
Une peau d’ours miteuse qui sert de tapis devant la
cheminée éteinte.
Un portrait poussiéreux des parents que vous
reconnaissez (écrit Gustav et Elisabeth Durst)
Deux gardes robes identiques (vides)
Le monte-plat avec un tout petit levier (fait sonner la
cloche)
Une coiffeuse avec un miroir dans un cadre en bois,
une chaise capitonnée devant le miroir et une boite à
bijoux sur la coiffeuse
boite en argent ornée de filigranes d’or (75po
500g)
3 anneaux d’or (25po chacun)
1 fin collier de platine orné d’un pendentif de
topaze (750po)
1 lettre non envoyée :
Ma chère Madame Smirnova,
Vos conseils sur la façon de traiter avec
l’indésirable démon qui habite ma maison sont très
bons. La cérémonie de ce soir se déroulera comme
prévu, lorsque la lune sera à son apogée - sans, bien
sûr, la présence de Monsieur Durst. Je suis d'accord
avec vous pour dire qu’avec un sacrifice aussi
innocent, notre cérémonie pourrait, en effet, avoir de
meilleurs résultats. Même si "innocent" n'est pas
tout à fait le terme que j'emploierais.
Mes remerciements,
Elisabeth Durst
Dans le coin de droite, un petit salon dans un
renfoncement (2 chaises, 1 nappe poussiéreuse, un bol
de porcelaine et une carafe assortie) en face d’un
accès à un balcon.
Face au lit une porte avec un miroir fixé de plein pied,
ouvre sur un placard vide et plein de poussière.
13 : Salle de bain
Petite porte en face de la suite parentale
Plongée dans le noir
Une baignoire de bois au pieds griffus
Un petit réchaud de fer et une bouilloire
Une barrique posée sous un robinet (tuyauterie ne
fonctionne plus, autrefois une citerne sur le toit
récupérait l’eau de pluie)
14 : Remise
Draps, tissus et savon (DD12 Médecine pour en faire
des bandages – 1 heure – 5 unités Trousse de soin)
Un balais solide (peut servir de Bâton)
15 : La Suite de la nourrice
Au moment où vous vous apprêtez à franchir la porte,
les gémissements d'un nouveau-né résonnent dans la
pièce. Une jeune femme tente de calmer l'enfant en
chantant faiblement une berceuse. Vous ouvrez
doucement la porte, mais vous ne trouvez personne à
l'intérieur. Les pleurs proviennent de derrière une
mince porte à votre droite.
« Chut, petit bébé », chante la femme, « ne dis rien, ne
pleure pas. »
« Maman va t'acheter un jouet chez Blinsky... Walter,
arrête seulement de pleurer. S'il te plaît, arrête sinon
elle va se fâcher. Seigneur du Matin, s'il vous plaît,
faites qu’il arrête. »
Les toiles d'araignée sont omniprésentes dans cette
pièce : autour des portes, autour des fenêtres, entre les
montants du lit, sur l'armoire. Même le miroir encastré
dans le mur est drapé d’un voile sinistre.
L'atmosphère est lugubre, chargé de poussière. Les
gémissements proviennent de derrière une porte
immédiatement à votre droite.
Des portes en verre teinté mènent à un balcon que
vous avez vu de l'extérieur.
Une porte à droite entrouverte => vers la chambrette.
Une porte tout de suite à gauche => vers l’escalier au
grenier.
Margaret, la nourrice
Au bout d’un moment ou si les PJ entrent dans la
chambrette, le spectre de la nourrice se cache
apeurée dans un coin de la pièce.
Modeste et timide.
Transparente et immatériel.
Si attaquée, elle pousse un cri de terreur et
disparaît.
Si on l'approche avec prudence, elle accepte
de parler au groupe, se présentant discrètement et
souhaitant la bienvenue aux aventuriers.
Margaret ne comprend pas vraiment
comment et pourquoi elle est morte. Elle est confuse
et passe fréquemment de la conscience à l'ignorance
de son état de mort-vivant.
Margaret parle avec tendresse de M. Durst,
mais ne mentionne pas leur liaison par convenance.
Si les joueurs l'interrogent directement sur la
filiation de Walter, elle sourit tristement et dit
simplement que ce n'est pas à elle de parler de telles
choses.
Margaret exprime clairement son amour
pour les trois enfants de la maison, Rose, Thorn et
Walter.
Mais si Mme Durst est évoquée dans la
conversation, son sourire s'efface.
Bien que Margaret ne parle pas en mal de la
maîtresse de maison, les joueurs doivent sentir à ses
manières et à ses réponses que Margaret a peur de
Mme Durst.
Dans la chambrette : un berceau en bois avec des
motif de loup gravé, un mobile sombre de chauve
souris qui tournent, un drap avec un moulin à vent
brodé autour d’une forme de bébé.
Margaret laisse volontiers les joueurs vérifier
le berceau dans la pièce adjacente une fois qu'ils
l'ont assurée de leurs bonnes intentions. Le berceau
est vide.
Lorsque Margaret apprend la disparition du
bébé = confusion et de détresse.
"Il doit être avec son frère et sa sœur",
proclame-t-elle. Elle flotte alors à travers la porte
menant à l'escalier du grenier dans une
recherche anxieuse.
Si les joueurs la poursuivent, elle disparaît et
ne réapparaît plus jusqu'à la fin de l'aventure.
16 : Couloir du grenier
Les escaliers sont remplis de toile d’araignée et les
marches en bois fébriles grincent sous vos pas.
Vous débouchez sur couloir, qui forme un coude vers
la gauche, lui aussi envahi de poussière et de toiles
d’araignée, au troisième étage de la maison.
Une porte à double battant (fermée à clé = Clé dans
la bibliothèque / Crochetage DD15) se trouve juste
devant vous à la sortie de l’escalier. Des bruits
d’enfants s’échappent de la pièce. => vers la
chambre des enfants (20)
Deux portes se font face à gauche, avant le coude (18
et 19)
Une porte à gauche après le coude au fond du couloir
=> vers la chambre d’amis (17)
17 : La chambre d’amis
Encore poussière et toiles d’araignées
Un grand lit, un rocking chair qui oscille légèrement
avec le courant d’air de la porte ouverte et une garde
robe vide.
Une poupée jaunie qui sourit en grimaçant (Si c’est
pas marrant, c’est pas Blinsky!) Les toiles d’araignée
lui font comme une robe de mariée.
18 : La remise
Des formes (vieux meubles) recouvertes de draps
blancs.
Chaises, porte-manteaux, miroirs sur pied,
mannequins pour vêtements.
Un poêle en fer
Sous un drap blanc, une malle en bois déverouillée :
contient le squelette de Margaret, la nourrice, dans
un linceul en haillons tâché de sang. (Médecine
DD14 = succombée à plusieurs coups de poignard)
=> Spectre de Margaret apparaît seulement si n’est
pas encore apparue, crie « Oh non ! » et traverse le
plancher jusque dans sa chambre.
Une porte secrète, invisible, introuvable, cachée par
la maison tant que les PJ ne la trouve pas dans la
maison de poupée des enfants.
19 : Seconde chambre d’amis
Un petit lit, un rocking chair, une table de nuit, un
garde robe vide et un poêle en fer.
20 : La chambre des enfants
Derrière la porte, on entend les voix des enfants. "Un,
deux, trois… Pierre ! Feuille ! Ciseaux !".
La porte est fermée à clé (clé dans la Bibliothèque 8)
Les enfants se taisent lorsque vous ouvrez la porte.
Vous apercevez deux lits d'enfant, un coffre à jouets et
une maison de poupée (réplique parfaite du manoir).
L'unique fenêtre de la pièce est murée.
Puis vous apercevez de petits squelettes vêtus de
vêtements en lambeaux mais familiers. Les mêmes
que Rose et Thorn. Thorn tient sa poupée de chiffon
serrée contre son petit squelette (les PJ la
reconnaissent)
Rose et Thorn réapparaissent dans la pièce. Cette fois,
ils sont fantomatiques et transparents.
En voyant leurs corps, Rose et Thorn retrouvent les
souvenirs perdus de leur mort.
Ils sont tristes mais étonnamment à l'aise avec cette
révélation. Interrogée sur leur acceptation, Rose dit
aux joueurs qu'elle pense qu'au fond d'elle-même, elle
a toujours su qu'elle était morte.
Rose exprime également des remords sincères pour
avoir involontairement piégé les PJ à l'intérieur de la
maison. Elle admet que ce n'était pas son intention et
que si elle avait eu ses souvenirs, elle les aurait
éloignés au lieu de les faire entrer.
Bien qu'elle ignore toujours tout du culte, Rose peut
maintenant offrir de nouvelles informations au
groupe:
• Les parents des enfants les enfermaient
dans leur chambre pour les mettre en
sécurité pendant qu'ils s'occupaient du
monstre dans le sous-sol.
• Le monstre ressemble à d'horribles cris
provenant de la cave.
• Ce sont leurs parents qui leur ont dit
qu'il s'agissait d'un monstre après qu'ils
ont posé des questions sur les cris.
• Leurs parents ne leur ont rien dit de sa
nature.
• Rose a pu entendre les gémissements
de Walter la dernière fois qu'elle et
Thorn ont été enfermés.
• Elle ne sait pas pourquoi il a disparu
mais elle s'inquiète pour la sécurité du
bébé.
• Margaret n'a jamais quitté la famille.
Margaret était censée venir voir Rose
et Thorn s'ils étaient enfermés trop
longtemps, mais elle n'est jamais
venue.
• Rose et Thorn sont morts de faim. Ils
avaient "tellement faim, mais personne
n'est venu quand nous avons crié. Puis
la faim s'est dissipée, nous avons eu
très froid et nous nous sommes
endormis".
• Bien que Rose sache qu'il est trop tard
pour elle et Thorn, elle supplie les
joueurs de découvrir ce qui est arrivé à
Walter et à leurs parents.
• Et si le monstre vit encore, elle leur
demande de le détruire. Elle souhaite
que personne d'autre ne soit blessé par
la bête.
• Si les joueurs n'ont pas beaucoup
exploré et manquent de matériel, Rose
les informe que ses parents ont gardé
du matériel de chasse dans le salon des
loups au premier étage.
• Elle les encourage à prendre ce dont ils
ont besoin pour tuer le monstre.
• Rose révèle alors l'escalier secret
menant au sous-sol en pointant une
porte secrète dans la maison de poupée.
(dans la remise 18)
Edouard apprend => Le conte des enfants sages
(= conte des tendres amis  : La cible et une autre
qu’elle voit reçoivent l’équivalent d’1 dé d’inspiration
bardique + modificateur de Cha PV temporaires)
REPOS : tours de garde
0 – Les bruits de pas légers des enfants qui jouent et
puis leur rire.
1 – Une famille de rats qui gratte dans les murs
comme si elle semblait vouloir en sortir.
2 – Un léger chœur de cris venant de sous ses pieds,
plusieurs étages plus bas. Bien que les cris semblent
humains, ils possèdent une tonalité éthérée qui
suggère qu’ils ne sont pas naturels.
3 – Des bruits de pas dans le couloir. Après qu’il se
soit levé pour aller voir, ils ne se font plus entendre.
4 – Le cri étouffé d'une femme surprise,
soudainement interrompu par un bruit sec. Il y a un
choc derrière la porte de la pièce et une flaque de
sang coule sous le cadre. Au bout d'un moment, le
PC cligne des yeux et le sang a disparu.
5 – La voix éploré d’un homme qui murmure : « Je
n’ai jamais voulu ça. » Puis la sensation d’une corde
qui se resserre autour du cou des PJ. Tous se
réveillent en sursaut.