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Comparer texte et image 1. Marco Polo décrit un palais extraordinaire qui semble tout droit
sorti des contes de fées, tant par sa taille « grandissime » (l. 9 et 18) que par sa « richesse […]
démesurée » (l. 18). Le nom « merveille », répété deux fois (l. 6 et 18), renforce cette impression.
2. L’aspect sauvage des lieux et la vie rudimentaire des hommes qui y vivent contraste fortement avec
le raffinement et la richesse du palais évoqué par Marco Polo. Par ailleurs, la topographie est
sensiblement différente et ne renvoie pas à « une île […] en haute mer, à mille cinq cents milles des
terres » (l. 2)
Comprendre que les explorateurs sont influencés par leur propre culture
1. L’expression « Il crut comprendre […] » (l. 5) suggère que C. Colomb se trompe.
2. Christophe Colomb n’a pas pu comprendre les Indiens du fait de l’absence de langue commune pour
communiquer.
• la présence d’or :
« les terres si belles et grasses, bonnes pour planter et semer » (l. 9-11), « pleine d’arbres de mille
essences, si hauts qu’ils semblent atteindre au ciel » (l. 5-7). « Ses fleuves nombreux, grands, aux
bonnes eaux […] » (l. 14-15)
« Dieu fit pousser du sol toute espèce d’arbres séduisants à voir et bons à manger » (l. 2-4).
« Un fleuve sortait d’Éden pour arroser le jardin et de là il se divisait pour former quatre bras. » (l. 6-7).
« le pays de Havila, où il y a de l’or » (l. 8-9).
5. L’erreur de Colomb s’explique par ses préjugés : il a été victime de ses a priori culturels. Grand
lecteur du Livre des Merveilles , il pense marcher dans les pas de Marco Polo et s’efforce de (pour ne
pas dire se force à) voir dans le Nouveau Monde ce que ce dernier a trouvé en Asie. Son regard est aussi
influencé par la vision chrétienne du monde qui a cours à cette époque : le paradis terrestre (le jardin
d’Éden) est représenté sur les cartes. De plus, sa soif d’or l’aveugle et la barrière de la langue est source
de malentendus.