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Correction: Les attentes des voyageurs, manuel pages 30 et 31.

M. Polo , Le Livre des Merveilles , texte 3 p. 30

Comparer texte et image 1. Marco Polo décrit un palais extraordinaire qui semble tout droit
sorti des contes de fées, tant par sa taille « grandissime » (l. 9 et 18) que par sa « richesse […]
démesurée » (l. 18). Le nom « merveille », répété deux fois (l. 6 et 18), renforce cette impression.

2. L’aspect sauvage des lieux et la vie rudimentaire des hommes qui y vivent contraste fortement avec
le raffinement et la richesse du palais évoqué par Marco Polo. Par ailleurs, la topographie est
sensiblement différente et ne renvoie pas à « une île […] en haute mer, à mille cinq cents milles des
terres » (l. 2)

▶ Graine de savoir Le nom « préjugé ».

Ch. Colomb , Journal de bord 1492-1493, textes 4 et 5 p. 30-31

Comprendre que les explorateurs sont influencés par leur propre culture
1. L’expression « Il crut comprendre […] » (l. 5) suggère que C. Colomb se trompe.

2. Christophe Colomb n’a pas pu comprendre les Indiens du fait de l’absence de langue commune pour
communiquer.

3. La découverte de l’Hispaniola suscite l’émerveillement du navigateur, ce dont témoignent les


adjectifs mélioratifs : « immenses » (l. 2), « magnifiques » (l. 4), « belles » (l. 10), « bonnes » (l. 10 et 15).
La description méliorative des lieux découverts est en outre soutenue par des adverbes d’intensité («
incomparablement », l. 3, « si », l. 10).

4.   Hispaniola - Le jardin d’Éden

• une nature luxuriante

• …irriguée par des fleuves :

• la présence d’or :

«  les terres si belles et grasses, bonnes pour planter et semer » (l. 9-11), « pleine d’arbres de mille
essences, si hauts qu’ils semblent atteindre au ciel » (l. 5-7). « Ses fleuves nombreux, grands, aux
bonnes eaux […] » (l. 14-15)

« dont la plupart charrient de l’or » (l. 15-16).

« Dieu fit pousser du sol toute espèce d’arbres séduisants à voir et bons à manger » (l. 2-4).
« Un fleuve sortait d’Éden pour arroser le jardin et de là il se divisait pour former quatre bras. » (l. 6-7).
« le pays de Havila, où il y a de l’or » (l. 8-9).

5. L’erreur de Colomb s’explique par ses préjugés : il a été victime de ses a priori culturels. Grand
lecteur du Livre des Merveilles , il pense marcher dans les pas de Marco Polo et s’efforce de (pour ne
pas dire se force à) voir dans le Nouveau Monde ce que ce dernier a trouvé en Asie. Son regard est aussi
influencé par la vision chrétienne du monde qui a cours à cette époque : le paradis terrestre (le jardin
d’Éden) est représenté sur les cartes. De plus, sa soif d’or l’aveugle et la barrière de la langue est source
de malentendus.

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