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Institut Supérieur de

Technologie

Diriger par : M. NGUIMBI DEVOIR de


Recherche Département GEA 1
D’ECONOMIE

Présenter par :

 NDONG NZE
YANNCK S.

Année Académique
2022 - 2023
Recherche :
Donnez les prix Nobel d’économie des 5 dernières année (2016 – 2020).
Dites quels ont été leurs travaux primés

PLAN

INTRODUCTION

I. Prix Nobel d’économie 2016


 Olivier Hart et Bengt Holmstrom

II. Prix Nobel d’économie 2017


 Richard Thaler

III. Prix Nobel d’économie 2018


 William Nordhaus et Paul Romer

IV. Prix Nobel d’économie 2019


 Esther Duflo, Abhijit Banerjee et
Micharl Kremer

V. Prix Nobel d’économie 2020


 Robert Wilson et Paul Milgrom

CONCLUSION
INTRODUCTION

Le Prix Nobel d’économie qui a pour nom exact « Prix de la Banque de Suède en
science économiques » en mémoire d’Alfred Nobel, est une distinction qui
récompense chaque année une ou plusieurs personnes pour leur contribution
exceptionnelle dans le domaine des sciences économiques. Contrairement aux
autres Prix Nobel (physique, médecine, etc…) celui de Science économique n’est
pas attaché au testament d’Alfred Nobel (fondateur des Prix Nobel), mais à un don
de la Banque de Suède. C’est désormais, un prix comme les autres, même si les
premiers lauréats datent de 1969 (Ragnar Frisch et Jan Tinbergen). Depuis, 49
autres prix ont été décernés. Au total, en 50 ans, ce sont 81 lauréates qui ont été
ainsi distingués.
L’objet de cette étude concerne les nominés des cinq dernières années entre
2016 et 2020, et de donner les raisons de leur nomination.
I. Prix Nobel de l’économie 2016
 Oliver Hart et Bengt Holmstrom

Oliver Hart est né en 1948 à Londres. Il a la double nationalité américano-


britannique. Il a étudié les mathématiques au King's College (Cambridge) et
les sciences économiques à l'Université de Warwick. Docteur de l'Université
de Princeton, il occupe successivement des postes de chercheur au Churchill
College (Cambridge), Professeur à la London School of Economics and
Political Science, au Massachusetts Institute of Technology, et finalement
depuis 1993 à l'Université de Harvard. Ses recherches portent sur la théorie
de la firme, la théorie des contrats et la finance d'entreprise. Oliver Hart a
développé la notion de « contrats incomplets » dans les années 1980 dans
le cadre de ses recherches sur la nature de la firme, afin de prolonger la
théorie des coûts de transaction et l'analyse de l'intégration verticale
(Williamson). Les contrats sont dits incomplets lorsqu'ils ne peuvent pas
prévoir tous les évènements qui peuvent se produire au cours d'une
transaction, compte tenu de l'incertitude sur l'avenir ou des asymétries
d'information. L'analyse de Hart accorde une importance centrale à
l'allocation de droits de propriété sur les actifs (et donc de droits de
décision) dans la coordination des incitations et l'efficacité des décisions
d'investissement.

Bengt Holmstrom est né en 1949, à Helsinki en Finlande. Il est professeur


d'économie au Massachusetts Institute of Technology (MIT) depuis 1994.
Depuis 1997, il est titulaire de la chaire Paul Samuelson du MIT. Il est connu
pour son travail sur la théorie des incitations et pour ses travaux sur la
théorie de la firme. En 2011, il a publié « Inside and Oustide Liquidity » avec
le Français Jean Tirole. Il fait partie de la minorité suédophone en Finlande.
Bengt Holmstrom est aussi un pionnier dans l'étude des problèmes d'aléa
moral et de relation principal-agent. Le problème du principal est d'éviter
les comportements opportunistes et de concevoir le contrat qui fournira les
"bonnes incitations" à l'agent afin qu'il agisse dans l'intérêt du principal.
Holmstrom conçoit la firme comme un « système incitatif » qui, en
combinant autorité, propriété et rémunération à la performance, peut
s'assurer de l'effort maximal de ses salariés. Il s'est efforcé de modéliser la
théorie des incitations dans des situations où les relations d'agence sont
complexes (situations multi-agents, multitâches). Ses travaux dans ce
domaine concernent aussi bien l'assurance, le marché du crédit, la
gouvernance d'entreprise que le contrat de travail dans l'entreprise.

Le « Prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire


d’Alfred Nobel » en 2016 a été décerné lundi 10 Octobre, à Oliver Hart,
économiste anglais et Bengt Holmstrom, qui est le premier économiste
finlandais à l’être. Ils ont été récompensé pour leur travaux théoriques sur
les contrats. La motivation du jury met l’accent sur : « Le développement de
la théorie du contrat, cadre exhaustif d’analyse des multiples aspects du
contrat, comme la rémunération des dirigeants basés sur leur performance
ou les co-payeurs dans les assurances ou, encore, dans le cadre de la
privatisation du secteur public ».
II. Prix Nobel d’économie 2017

 Richard Thaler

Richard H. Thaler, diplômé de l’université de Rochester (Etats-Unis). Ce


professeur américain de l’université de Chicago a montré comment des
caractéristiques humaines “affectaient les décisions individuelles et les
orientations des marchés”.
La saison 2017 des Nobel s'est achève, le lundi 9 octobre, avec le prix des
sciences économiques de la Banque de Suède décerné à l'Américain Richard H.
Thaler pour ses travaux sur la finance comportementale. Un Américain, une fois
de plus, primé par le prix des sciences économiques à 72 ans. Ce prix couronne ses
travaux sur les mécanismes psychologiques et sociaux qui influencent les choix
faits par les consommateurs ainsi que les investisseurs sur les marchés. Sa
contribution et ses travaux en économie comportementale montrent comment et
pourquoi l’individu s’écarte de la rationalité de « Homo Economicus ».
III. Prix Nobel d’économie 2018

 William Nordhaus et Paul Romer

William Nordhaus, 77 ans, professeur à l'université de Yale, a été le premier,


dans les années 1990, à modéliser le lien entre l'activité économique et le climat
en conjuguant les théories et l'expérience tirées de la physique, la chimie et
l’économie (a expliqué le lauréat). Ces travaux font aujourd'hui autorité et servent
à prédire ou quantifier les conséquences des politiques climatiques, comme la
taxe carbone par exemple. Dès 1972, il a alors 31 ans, à l’occasion du rapport du
club de Rome sur les conséquences négatives de la croissance économique et
démographique, il en critique sévèrement l’absence de données empiriques, mais
en retient que le réchauffement climatique peut impacter sérieusement la
croissance économique. En prenant appui sur les recherches et travaux des
sciences de la nature, il publie, en 1977, dans l’American Economic Review, une
première étude sur les concentrations de CO2 et combien il en coûterait pour les
stabiliser.
Paul Romer, 62 ans, enseignant à la Stern School of Business de l'université de
New York, a posé les bases de la théorie de "la croissance endogène". Il a montré
comment "l'accumulation d'idées soutient la croissance économique sur le long
terme" et mis en avant le rôle des forces économiques et des régulations dans
"l'inclination" des entreprises à innover. Il a souhaité mettre en pratique ses
modèles à travers la création de « villes à chartre » dans des pays en
développement, mais son projet fut contesté et il s'est heurté à des difficultés
politiques et institutionnelles. Il critiqua également le caractère irréaliste des
modèles mathématiques dans le champ de la macroéconomie, dans un article
paru en 2016 : The trouble with macroeconomics. Nommé chef économiste de la
Banque Mondiale en 2016, il dû démissionner en 2018 du fait de désaccords avec
l'institution.
Le prix Nobel d'économie 2018 a été attribué aux Américains William D.
Nordhaus et Paul M. Romer, lundi 8 octobre, à Solna, en Suède. Ce prix, qui fêter
cette année ses 50 ans, récompense leurs travaux sur l’intégration du changement
climatique et les innovations technologiques dans l’analyse macro-économique.
Ainsi, l'Académie royale des Sciences a souhaité récompenser ces deux
économistes qui « ont mis au point des méthodes qui répondent à des défis parmi
les plus fondamentaux et pressants de notre temps : conjuguer croissance durable
à long terme de l'économie mondiale et bien-être de la planète ». L'Académie
ajoute que "Les lauréats de cette année n'apportent pas de réponses définitives,
mais grâce à leurs découvertes, nous sommes près de savoir comment nous
pouvons avoir une croissance économique mondiale prolongée et soutenable".
IV. Prix Nobel d’économie 2019

 Esther Duflo, Abhijit Banerjee et Michael Kremer

Esther Duflo, est une économiste franco-américaine. Elle est passée par l’Ecole
normale supérieure de Paris et devenue depuis professeure au Massachusetts
Institute of Technology (MIT), un institut de recherche et une université
américaine très réputés. En obtenant ce prix de la Banque de Suède, elle en
devient, à 46 ans, la plus jeune lauréate. C’est la seconde femme à devenir prix
Nobel d’économie, à la suite d’Elinor Ostrom, primée en 2009. Elle est la
quatrième française à décrocher le prix, après Gérard Debreu (1983), Maurice
Allais (1988) et Jean Tirole (2014). En 2010, elle reçoit la médaille John Bates Clark
qui récompense les économistes de moins de quarante ans dont les contributions
aux sciences économiques sont significatives. C’est le second prix le plus
important en économie après le prix Nobel. Elle a aussi été choisie par Barack
Obama pour intégrer le Comité pour le développement mondial en 2013, preuve
de son influence à l’échelle internationale.
Abhijit Banerjee, est l’époux de Esther Duflo, économiste indo-américain, qui
travailler sur des sujets similaires et au sein du même institut. Récompensé lui
aussi à de nombreuses reprises, il a été désigné comme l’un des 100 penseurs les
plus influents au monde en 2011. Né en Inde, il est seulement le second prix Nobel
d’économie non occidental (le premier étant Amartya Sen en 1998). Le couple
insuffle donc un brin de renouveau dans l’univers des Nobel d’économie auquel
est souvent associé le manque de diversité. « Le portrait-robot du Nobel
d’économie, c’est plus de 55 ans, blanc, plutôt américain », souligne le journaliste
Emmanuel Lechypre.
Michael Kremer, Troisième spécialiste du développement primé et est
actuellement professeur à l’université de Harvard. Il travaille sur l’éducation, la
santé, l’eau et l’agriculture dans les sociétés en développement. Durant les années
1990, il démontrait l’utilité des expérimentations pour améliorer les résultats
scolaires des enfants au Kenya.
La Banque de Suède a récompensé le Lundi 14 novembre 2019 trois
économistes du développement du prix en sciences économiques en mémoire
d’Alfred Nobel, dont la franco-américaine Esther Duflo, deuxième femme à
remporter ce prix vieux de 50 ans, son mari Abhijit Banerjee, et Michael Kremer.
Ils travaillaient essentiellement sur la réduction de la pauvreté dans le monde et
font partie du « Abdul Latif Jameel Poverty Action Lab » (J-PAL, laboratoire
d’action contre la pauvreté) créé en 2003 par Esther Duflo, Abhijit Banerjee et
Sendhil Mullainathan. « Les recherches menées par les lauréats de cette année
ont considérablement amélioré notre capacité à lutter contre la pauvreté dans le
monde. En deux décennies seulement, leur nouvelle approche basée sur
l’expérience a transformé l’économie du développement » – Communiqué du
comité du prix Nobel d’économie.
V. Prix Nobel d’économie 2020

 Robert B. Wilson et Paul Milgrom

Robert B. Wilson, (83 ans) né en 1937, est un économiste américain et


professeur à l’université de Stanford, où il a effectué la plus grande partie de sa
carrière. Il a réussi à montrer entre autres que les participants rationnels à une
vente aux enchères avaient tendance à faire une offre inférieure à la situation
optimale, de peur de trop payer.
Paul Milgrom, (72 ans) né en 1948, est un économiste américain originaire de
Détroit. Il est diplômé en statistiques et en gestion respectivement en 1978 et
1979, avec comme directeur de thèse: Robert Wilson. Il sera par la suite
professeur d’économie et de management à Yale puis à Stanford où il est
aujourd’hui. Il est connu pour conseiller des multinationales comme Comcast,
Google ou Microsoft. Il a réussi à formuler une théorie plus générale des enchères,
qui démontre notamment qu'une enchère génère des prix plus élevés, lorsque les
acquéreurs obtiennent des informations sur les offres prévues par les autres
enchérisseurs au cours de l'enchère.
Comme chaque année, le prix Nobel d’économie plus formellement appelé
« prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d’Alfred
Nobel » a été attribué le lundi 12 octobre 2020, à Robert B. Wilson et Paul R.
Milgrom. Ils doivent ce prix à leurs travaux sur les enchères « parfaites » qui ont
permis d’améliorer la théorie des enchères et les inventions de nouveaux formats
d’enchères. La théorie des enchères est l’une des branches les plus prolifiques de
la microéconomie. Elle a connu de forts développements au cours des dernières
années, notamment du fait de l’utilisation de la théorie des jeux et de l’extension
considérable du domaine des enchères. De nos jours, ce mécanisme de révélation
des prix n’est plus seulement utilisé par les gouvernements dans l’adjudication de
leurs titres de dette ou dans le marché de l’art, comme c’était le cas
historiquement. "Leurs découvertes ont bénéficié aux vendeurs, aux acheteurs et
aux contribuables du monde entier", écrit l'Académie royale des sciences
suédoise.
Conclusion

Au cours de ces cinq année (2016 à 2020), les lauréats en économie ont été
nobélisés. Comme toujours, le jury a récompensé des chercheurs très différents,
parfois atypique. Ces cinq dernières années ont vu distinguer les recherches dans
des domaines nouveaux : la prise en compte du climat dans l’analyse de la
croissance etc. Désormais, l’économie comportementale est reconnue. Certains
chercheurs ont été distingués pour leur analyse sur les conditions de
fonctionnement du marché. Pendant ces cinq ans on a réussi à avoir une femme
nobélisée. On a pu constater que même si on distingue des économistes d’autre
nationalité, l’influence américaine reste ultra-dominante. Un fort pourcentage des
lauréats sont de nationalité américaine ou enseignent dans des universités
américaines. Le jury Nobel a montré une grande indépendance d’esprit, ne
nominant pas toujours ceux ou celles attendus par la presse spécialisée. Mais,
globalement, celle et ceux distingués étaient reconnus, ayant souvent partagé
avec eux travaux et théories.

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