Vous êtes sur la page 1sur 2

Lecture linéaire 2 

: L’Education de Ponocratès
Intro : Gargantua est un roman de François Rabelais publié en 1534, qui constitue un préquel au roman
Pantagruel paru quelques années auparavant. Dans ces romans Rabelais utilise le rire et l’humour
grotesque pour faire passer ses idées humanistes. Dans son œuvre Gargantua , Rabelais parcourt de
nombreux thèmes humanistes notamment le thème de l’éducation. Celui-ci occupera une place majeur
dans le roman, occupant toute la première partie du roman : Grandgousier place d’abord Gargantua sous
l’éducation des moines soit une éducation scholastique mais observant l’abrutissement de son fils ils
renvoie ses précepteurs et place ensuite Gargantua sous Ponacrates. L’extrait étudié nous montre
l’éducation de Gargantua sous Ponocratès. Ainsi nous nous demanderons en quoi l’éducation sous
Ponocratès est humaniste.
Lecture du texte
Annonce de Plan :Nous débuterons donc cette analyse en étudiant la reprise en main de Gargantua par
Pornocrates dans les lignes 1 à 5 ensuite on explicitera une journée type d’étude de Gargantua.
Les lignes 1 à 5 sont marquées par une occurrence de compléments circonstanciel. L’extrait s’ouvre donc sur « pour
mieux réussir » cc de but qui nous montre ainsi la volonté de G à réussir. Puis l’auteur nous montre grâce à quoi il va
réussir : notamment avec les compléments circonstanciel de lieu « dans les compagnies et « du pays ». Ici ces lieus
font référence aux regroupements d’intellectuels dans des académies. Une nouveauté qui se redéveloppera en
Europe grâce au mouvement humaniste. Ensuite l’auteur nous dévoile les bienfaits de cet apprentissage : 
« l’émulation desquels lui grandissent l’esprit et le désir d’étudier autrement. Ici le compléments circonstanciels de
manière « autrement » nous montre une rupture avec l’ancienne éducation. On observe dans les lignes suivantes
une occurrence de connecteurs temporels qui nous montre la charge de travail de G. Ainsi qu’une hyperbole
« emplissait tout son temps dans les Lettres et le savoir honnête ». Ici on nous montre l’opposition directe avec les
chapitres précédent ou Gargantua sous l’éducation scholastique dans laquelle Gargantua utilisait son temps à des
futilités tandis qu’ici il est utilisé de la meilleur façon.

Dans cet extrait la journée d’étude G est explicité avec une extrême précision, ainsi le texte est parsemé de
nombreux connecteurs temporels et compléments pour enrichir la description. On a connaissance de chacune des
activités de G qui remplissent sa journée. Ainsi on retrouve le connecteur temporel « pendant » exprimant la
simultanéité de l’action : Gargantua est à la fois frotté et en train d’écouté l’écriture Sainte. Ici on retrouve encore un
des principes humaniste : le soin du corps et de l’esprit. La lecture est pratiqué avec beaucoup de soin, on retrouve
dans tout l’extrait un champ lexical de la lecture jusqu’au nom du page chargé de la lecture « Anagoste » le lecteur
en grec, comme si son destin était de retranscrire l’écrit en lisant. Ainsi on retrouve donc les préceptes de
l’Evangélisme selon lequel lire la Bible permet d’accéder à la foi en toute pureté. Rabelais place donc l’Humanisme
au centre de l’Evangélisme. Pour appuyer sur l’importance de l’Evangélisme, l’auteur insiste en ajoutant une
Enumération « révérer adorer prier et supplier » ainsi qu’un champ lexical du sacré. On retrouve ensuite une
périphrase pour exprimer le fait qu’il aille au toilettes : on remarque un changements par rapports aux chapitres
précédents ou l’auteur nous avait habitué à son humour grotesque ridicule et parfois scatophile, ici la question est
soulevé avec subtilité. Suite à cela on a un nouveau connecteur temporels là exprimant la simultanéité de deux
nouvelles actions : il fais ses besoins tout en se faisant expliqué la lecture. Ici aussi on reste bien loin des chapitres
précédents ou il devait apprendre des par cœur et à l’envers. La lecture occupe une place importante mais tout
autant que la réflexion. C’est aussi un comique hyperbolique ,l’éducation est si soutenue qu’il est suivi jusqu’au
toilettes. Leur savoir ne vient pas que des écrits , ils ne sont pas seulement passifs mais prône un savoir empirique
comme citer ligne 13. Ensuite on a une énumération de verbe d’hygiène , on retrouve ici l’importance du soin du
corps , l’action est encore une fois simultané avec les leçons du jour précédents mais il ne s’arrêtes pas là. En plus
d’apprendre par cœur il utilise des cas pratique, ces pratiques sont centré sur les hommes. Une manière de pensée
propre à l’ humanisme. Toutes leurs toilette est complété par une réflexion de l’esprit. Ensuite G s’aborde à une
autre maitrise du corps que nous l’énumération « jouaient la balle à trois, exerçant élégamment les corps ». Ici le
corps sain dans un esprit sain est exprimé explicitement avec le parallélisme « exerçant élégamment les corps » et
« exercé les âmes ».
On observe qu’il garde une certaine flexibilité dans leur programme, ici on remarque moins de connecteurs
temporels, ils laissaient la partie quand cela leur plaisait. Une fois fait il se lave et change d’habit, une nouveauté au
Moyen Age , ou l’on se lavait très rarement ici on se lave plusieurs fois par jour.

Conclusion : Pour conclure l’éducation de Ponocratès soulève tout les principes humaniste.

Vous aimerez peut-être aussi